Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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[Sex] Take me down to the paradise city !

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Enora

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[Sex] Take me down to the paradise city !

samedi 23 mars 2013, 15:27:20

[Oui, je préviens dans le titre, histoire que personne ne se plaigne de ne pas avoir été prévenu... En même temps, sur un forum Hentai, faut pas déconner... >>]



Where the grass is green and the girls are pretty !


Bonjour / Bonsoir / Bonjoir

Depuis quelques temps j'ai dans la tête des épisodes de la vie d'Euldexa lorsqu'elle était encore une fille de joie au plus fameux bordel de Paris du XIIIe siècle, le Paradis. Aussi j'aimerais les coucher sur papier (enfin sur écran, et en tout bien tout honneur quand même, hein).
Je sais que ma démarche est loin d'être originale, écrire des histoires Q en paraphe de nos rp c'est pas une idée révolutionnaire, je vous l'accorde, mais bon. Voilà. En fait mon but serait de raccorder ces histoires plus ou moins à la fiche de ma perso, par exemple la nuit où Tino vient la sauver des griffes d'Adèle et la transforme, etc. Donc voilà dans l'idée ça retracera plusieurs des nuits emblématiques de ma perso, ou que je trouve sympa...

Je vais écrire une première nuit, et je vous attends au rendez-vous...?



Sommaire :



« Modifié: dimanche 10 mai 2015, 16:23:58 par Enora »

Kyle Macross

Valinichonneur

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Re : Take me down to the paradise city !

Réponse 1 samedi 23 mars 2013, 15:30:01

Yep, je serai là moi o/

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Take me down to the paradise city !

Réponse 2 samedi 23 mars 2013, 15:53:37

Comme je te l'ai dit, hâte de lire ça ^^

Euldexa De Courteneuve

Créature

Re : Take me down to the paradise city !

Réponse 3 samedi 23 mars 2013, 19:10:49

Voici la première partie, je crois que je vais morceler mes récits selon leur longueur, et puis comme ça, je vous ferais un peu languir =D



Alan, Première Partie



Paris, hiver 1298.
20ans, Humaine.




             Cet hiver était bien plus froid que d'ordinaire, je crois. Un an que je travaillais pour mon tendre Richard. On ne choisit pas cette vie. On n'espère jamais devenir... fille de joie. On y tombe, par hasard, sans chance et sans vocation. Passer de jeune aristocrate à catin... haha ! La distance entre ces mondes peut paraître énorme, mais elle est en fait aisément traversable. Dans un sens plus que l'autre, certes.
Madame Samova était la « mère maquerelle », enfin, tout comme. Le Paradis appartenait bel et bien  Richard, mais le comptoir d'accueil était tenu par Mme Sam', comme nous l'appelions entre nous. Richard lui se montrait le plus souvent dans « le salon aux invités », un énorme salon de récéption sur la droite après l'entrée, dans lequel nos invités – ou clients, si vous préférez – se retrouvaient en charmante compagnie, fumaient, tandis que l'une de nous jouait au piano et qu'une autre chantait, ils fumaient, buvaient, certains, ensuite, montaient avec une ou deux de mes collègues, mais la plupart rentrait chez eux, ivres, avec l'impression que tout ventripotents, dégarnis et âgés qu'ils étaient, ils pouvaient toujours plaire aux jeunettes. Ce marché là existait déjà. On vendait à ces hommes le rêve de succès auprès des femmes qu'ils n'avaient jamais connu, ou qu'ils ne connaîtraient plus. Eux, oubliaient qu'ils payaient pour ce rêve et nous, nous oubliions que notre devoir était de faire semblant en tout et pour tout.
Les conditions de vie n'étaient pas aussi terribles que l'imaginaire populaire tend à le faire croire. Nous n'avions certes pas l'eau courante, mais certaines demeures avaient le tout-à-l'égout, enfin, celui de l'époque : un long et très étroit tunnel qui acheminaient les divers déchets vers les sous-sols ou quelque chose d'approchant. Quant à l'hygiène, certains de nos invités ne se lavaient que très peu, il faut le reconnaître, mais nous, en tant que fille de joie, nous faisions au moins une toilette intime par jour, si ce n'est davantage. Peut-être cela ne changeait-il pas grand-chose en ce qui concernait les maladies, mais au moins nous sentions-nous un peu moins... sales.

Nuit du 15 février.
Comme je le disais, j'ai l'impression que cet hiver est encore plus mordant que tous les autres. Les lanternes rouges ont été placées par Mme Sam de chaque côté de la porte, dès la nuit tombée, pour indiquer aux clients que nous sommes ouverts. En tout bien tout honneur.
Ma peau est mordue par le froid qui pénètre l'imposante bâtisse. Il y a pourtant des feux de cheminées dans quasiment toutes les pièces. Dans le hall d'entrée, près de Mme Sam, deux énormes cheminées trônent dans la salle de réception jouxtant ledit hall et il y a une cheminée dans chacune des chambres de la maisonnée. Mais, rien à faire, et malgré les draps roulés en boule et coincés dans les jointures des portes et/ou des fenêtres pour empêcher le froid de pénétrer, je grelotte.
En même temps...

En même temps je suis attachée, nue, sur une sorte de grand chevalet, de grand cadre, comme pour les toiles peintes, mais grandeur humaine, vous voyez ? Bras et jambes écartés, dos à la porte d'entrée. Et chaque fois que cette foutue porte s'ouvre et se ferme, je me prends un coup de blizzard sur les fesses et sur un autre endroit encore bien plus sensible.
Mais je ne dis rien. Je ne me plains pas. C'est comme ça, ici. Hier, j'ai refusé un client, qui pourtant avait payé. Et cher. Bien plus cher que d'ordinaire, et je ne suis déjà pas donnée. Je suis même parmi les plus chères. Mais passons. Oui je l'ai refusé, car je ne le supporte pas. Il me répugne, même. Cet idiot est allé s'en plaindre à Mme Sam et, non seulement il a fallu que je fasse son affaire au Monsieur, mais en plus me voilà punie. Quoi que je sois la préférée et de loin de Richard, quoi que je sois une des catins les plus demandées – sinon la plus demandée – du Paradis, il n'y a pas de traitement de faveur. Aussi je subis ma punition sans broncher. Il s'agit donc de rester jusqu'à minuit au moins, dans cette position fort peu agréable et de recevoir par tous les clients au moins une fessée. Eux, ça les amuse beaucoup, bien sûr. Mais je vous assure qu'entre le froid mordant, et leurs claques qui parfois sont réellement violentes, j'ai le fessier à l'agonie. Au moins.

Il est près de 23h30 quand Alan Morgan fait son entrée. Richard a toujours refusé de me dire son nom et je ne connais que ces deux prénoms. Je sais que c'est un agent de l'Inquisition, chargé par l'Eglise d'enquêter sur certaines familles, certaines femmes... Sur moi, fut un temps. Les premières fois où je le voyais, j'étais tétanisée. Mais ils ne me cherchaient plus, ils me pensaient morte. Et aucune des personnes qui me recherchaient, ou du moins m'avaient recherché ne m'avait vu de près. Ils n'avaient qu'une description succincte de moi, et, ma foi, très... interprétée : « jeune femme amante de Satan dont les yeux brillent l'attachement au démon, capable d'ensorceler l'âme d'un seul de ses regards » et autres idioties de ce genre. Ils cherchaient une sorcière, pas une femme. Et quoi de plus normal pour une fille de joie que d'avoir l'air un peu allumée ? La plupart des filles de joie buvaient ou se droguaient, même au sein du Paradis, malgré les interdictions de Richard. J'étais, finalement, dans la meilleure des cachettes.
Mais, quoi qu'il en soit, il n'en reste pas moins que cet Alan est un homme influent, très influent. Et qu'il tient tout Paris dans le creux de sa main. Ce soir là, il est avec plusieurs de ses amis. A peine entrent-ils dans la bâtisse que je peux sentir leur odeur de vinasse et les relents de chevaux. Je grimace, étant de dos, je peux au moins en profiter.
Ses amis ou collègues s'avancent, j'entends leurs pas sur le parquet, ils lancent une pièce à Mme Sam, me fessent et continuent vers le salon. Néanmoins, et alors qu'ils sont tous passés, Alan ralentit à mon côté. Loin de me fesser, c'est une main douce qu'il passe sur mon séant endolori. Machinalement, je retiens mon souffle alors que j'entends le sien murmurer une onomatopée de surprise et de plaisir. Il faut dire que c'est la première fois qu'il voit mon derrière. Je ne l'ai jamais eu comme client. Enfin, comme invité.
La main toujours sur ma fesse, il siffle pour attirer l'attention de ses camarades :


_Eh, les gars, vous avez vu ce que je vois ?

Avec un rire les trois autres répondirent que oui, ils avaient vu, qu'en effet ce n'était pas mal. Pas mal ? Pas mal ? Autant le reconnaître, ça, ça me vexait.
Alan continuait à me caresser la fesse, de plus en plus fermement, de plus en plus amplement, allant jusqu'à frôler mon intimité par certains moments.


_Ca vous dirait pas, les gars... ? Dit encore Alan avec un sourire.

Je me fige brusquement. J'ai toujours refusé les groupes, je ne me sens pas du tout faite pour ça, et Richard le sait. Mais ses amis, à Alan, semblent bien d'accord, et ils se rapprochent, tâtent à leur tour, caressent, tripotent en tout sens. C'est lorsque je sens un doigt chercher à se faire trop imposant que je pousse un petit cri et que Mme Sam les écarte brutalement :


_Messieurs ! Dexa ne prend pas les groupes, et elle est punie ce soir, elle doit rester ainsi jusqu'à minuit, et elle prendra peut-être un ou deux invités par la suite, mais pas en même temps ! Si vous la voulez, ce sera chacun votre tour, et après minuit !

Mon cri avait apparemment retenti assez fort pour que Richard l'entende et rapplique aussitôt. Un violent désaccord les opposa bientôt, moi au milieu, dos à toute la scène, exposant mes fesses à tous alors que nous sommes en plein conflit. Finalement, Alan lâcha la menace que redoute Richard depuis toujours, celle de faire fermer l'établissement et de le faire brûler pour éradiquer toute trace d'une éventuelle sorcellerie à l'intérieur. Si nous ne craignons pas de devoir fermer provisoirement, nous avons assez de ressources pour survivre à cela, nous craignons énormément de voir un jour disparaître le Paradis. Nous sommes plus de vingt filles ici, comment survivrions-nous ? Nous avons besoin de ce toit au-dessus de nos têtes, de Richard, et, même si elle n'est pas toujours commode, de Mme Sam.
Comme pour faire avaler la pilule, Alan ajoute que, si je n'aime pas les groupes, et que j'étais censée être punie ce soir, alors je serais doublement punie par cette humiliation subie toute la soirée, plus la nuit passée avec eux. Et puis, accorder ses faveurs à Alan Morgan, cela finit toujours par payer...

Contraint, Richard accepta. En guise de « bonne foi », Alan paya non seulement le prix de quatre hommes (lui et ses compères) pour une nuit entière, mais un supplément qu'il jugeait normal. Le Paradis se voyait offrir près de 8000 Baudequins [NdlR : Monnaie du XIIIe siècle, valant 6 deniers, qui représentait le roi assis sous un baldaquin.] pour une nuit et pour une seule fille. C'était le coup le plus lucratif du bordel.
Rapidement, Mme Sam me détacha, et m'emmena dans la cuisine, où il y avait toujours de l'eau sinon bouillante au moins un peu chaude. Prestement, elle entreprend de me laver avec un torchon propre qu'elle a trempé dans une grande bassine fumante d'eau chaude. Elle y jette en vrac des plantes : c'est moins cher que le parfum, qu'elle dit, et ça sent meilleur. Elle me frotte à cette eau aromatisée à la rose, la sauge et l'aubépine. Une odeur assez suave et discrète mais qui reste pourtant à jamais dans les cœurs.

Enfin, je me présente à eux. Déjà installés dans la plus grande chambre de la maison, deux sont assis sur une sorte de sofa au dossier de bois à la fois sobre et luxurieux, un large coussin brodé et garni des meilleures plumes dois en constitue l'assise. Un autre est étendu sur le lit, tandis qu'Alan est confortablement installé sur un cathèdre.
Je ne suis vêtue que d'une large chemise blanche dévoilant les courbes généreuses de ma poitrine, un serre-taille la remontant et la galbant avec sensualité. Pas de culotte, voyons, ça n'existait pas à l'époque. Un simple jupon blanc touchant jusqu'au sol et ne laissant apparaître que mes orteils sous le lourd tissu.
Alan sourit et marche vers moi les bras grands ouverts :


_La voi-là enfin !

Toujours souriant il m'étreint et enfoui son visage dans mon cou. Inspirant à grandes goulées l'odeur douce et rare qui se dégage de mon corps, il me pousse vers les bras de ses compatriotes sur le sofa.

_Touchez moi ça, les amis, c'est de toute beauté !

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Take me down to the paradise city !

Réponse 4 samedi 23 mars 2013, 19:25:58

Style agréable et prenant, on se met bien dans la peau du personnage, même si, je dois avouer, je sens parfois comme une distance entre elle et nous, peut être sera-t-elle moins visible par la suite, quand l'humiliation commencera braiment, ce qui me donne envie de lire la suite, je l'avoue, c'est pas humain de couper à cet endroit là !

Quand je le lis, j'ai plus l'impression que ce texte est une mise en situation qu'un véritable vécu, non pas que ce soit la qualité qui en pâtisse, mais plus l'implication du lecteur, en fait quand je lis, j'ai l'impresion que même le personnage est là, flottant, à regarder ce qui se passe au lieu de le vivre.ou alors c'est juste que j'ai toujours eu plus de mal avec la première qu'avec la troisième personne.

Mais il n'empêche que je l'ai dévoré de bout en bout sans sauter la moindre ligne, pas de passages qui tirent en longueur, très agréable, et, comme je l'ai dit, ça me donne très envie de lire la suite !

Enora

E.S.P.er

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Re : Take me down to the paradise city !

Réponse 5 samedi 23 mars 2013, 19:28:55

Il faut aussi se dire que c'est un souvenir qu'Euldexa émet ici, d'où le côté "flottant" peut-être et la distance prise par rapport au récit... Mais tu me diras si tu as toujours cette impression par la suite ^^

Merci beaucoup pour ta critique, j'en tiens compte.

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Take me down to the paradise city !

Réponse 6 samedi 23 mars 2013, 19:29:58

C'est vrai que je n'ai pas pris cet élément en compte et en comptant cet élément, alors du coup, chapeau ! x)

et oui, je dirai ce que je pense de la suite !

Euldexa De Courteneuve

Créature

Re : Take me down to the paradise city !

Réponse 7 samedi 23 mars 2013, 23:01:22

Alan, Deuxième Partie




Ses compagnons ne se firent pas prier, et, assise à cheval sur une cuisse de chacun des deux hommes, ils s'attellent immédiatement à la lourde tâche de glisser leurs mains partout. L'un d'eux laisse courir ses lèvres moites sur ma peau à la douceur et à la blancheur idylliques. Ses dents glissent contre ma jugulaire tandis qu'une de ses mains agrippe violemment mon sein droit. Je proteste dans un gémissement plaintif, et l'homme étendu sur le lit éclate brusquement de rire :

_Alan, tu entends ? Elle couine déjà ! Acelin, fais-lui comprendre que le temps n'est pas encore venu de gémir...
Bon, continue-t-il en sautant sur ses pieds et en rejoignant Alan, on fait quoi, du coup... ?

Alan regarde le charmant tableau que je constitue, entourée par ces brutes. Le fameux Acelin a plaqué sa main sur ma bouche et son autre main cherche à soulever mon jupon. Je ne me débats pas outre mesure, ils ont payé, c'est comme ça, on ne se débat pas. Disons que j'ai... haha ! J'ai le sort du Paradis entre mes cuisses, oui...
Même si je ne me débats pas, sentir brusquement cette main glisser à l'intérieur de ma cuisse me secoue d'un violent frisson de dégoût qui me fait soudainement basculer la tête en arrière dans un nouveau gémissement de protestation. L'arrière de mon crâne heurte violemment le nez d'Acelin qui jure dans mon oreille et desserre son étreinte sur moi, si bien que je chois sur le parquet.
Alan sourit et vient vers moi, se penche au-dessus de mon visage et, saisissant une de mes boucles rousses magnifiques, il dit d'une voix très calme, posée, absolument terrifiante pour être honnête :


_Sa beauté n'est pas naturelle, mes enfants... Et elle se débat trop bien pour une petite putain ordinaire... Que diriez-vous mes chers comparses, si nous lavions son âme de toute éventuelle trace, de tout éventuel penchant satanique, mh... ? Avec nos... superbes... glaives... guerriers... à la semence... purificatrice...

Il s'était approché de moi à chaque mot sur sa dernière phrase jusqu'à coller ses lèvres sur les miennes. Son baiser fut rugueux, rude, violent. Clairement illustratif de sa volonté de dominer toutes choses.
Il éclate de rire et me pousse du bout de sa botte vers le sofa. Cette fois, plus d'hésitation, alors qu'Alan ferme la porte à clef, Acelin et son compagnon dont j'ignore encore le nom s'emparent de moi et m'arrachent ma blouse, déchiquettent littéralement mon corset. Mes cris de surprise devant tant de brusquerie et de rage ponctuent chacun de leurs gestes.
L'homme qui avait ris à mon premier couinement s'approche alors de moi, pose sa botte tout près de mon visage, en position ainsi triomphale, il croise ses bras sur son genou surélevé :


_Mais nous en oublions les présentations... Je suis Monseigneur Frameric, tu as déjà fais la connaissance de Monseigneur Acelin, et son ami n'est autre que notre cher Lisiard. Enfin, tu connais déjà notre Seigneur à tous, Alan. Et toi, jolie Dexa, tu seras aujourd'hui notre jolie petite putain que nous débarrasserons de tous les vices grâce à nos superbes et exceptionnels crucifix personnels... !

Il éclate de rire tandis que sous sa culotte je vois se dessiner une forme bien connue... Un crucifix personnel... Tu m'étonnes...
Tirant violemment sur une des nappes qui ornent les plusieurs tables présentent dans la pièce, il en déchire un long lambeau qu'il fait un moment claquer dans l'air. L'effroi me glace le sang un court instant : ils ne vont tout de même pas me fouetter... ?
Devant mes yeux écarquillés, Frameric éclate encore de rire avant de m'attraper les cheveux :


_Non non non, nous n'allons pas te fouetter, jolie créature, en tout cas, pas pour l'instant. Non. Nous allons t'attacher.

Il tire brutalement sur ma chevelure et je pousse un cri de douleur alors qu'il me force à me mettre à quatre pattes sur la banquette du sofa. Saisissant mes poignets, il les enserre avec violence, et les attache grâce à la bande de tissu arrachée à la nappe, finit par les nouer à l'accoudoir du sofa. Me voici donc, à quatre pattes sur ce sofa, les poignets attachés à l'une des extrémités du meuble, poitrine nue, seulement vêtue de mon long jupon.
Cette fois c'est Alan qui s'approche, il me montre du doigt Lisiard :


_Tu vois, notre cher ami ici présent... ? Ben lui il a une passion pour tout ce qui est... comment dire ? De la lèche. Et il va te lécher, ma jolie, mais te lécher... On glissera en toi et tu pourras hurler tout ce que tu veux à partir de là... !

Avant même qu'il n'ait fini sa phrase, je sens mon jupon se soulever et reposer tout entier sur la chute de mes reins. Lisiard a donc pris place derrière moi... Je déglutis avec difficulté. Dans ce métier, il ne faut jamais se dire qu'on ne veut pas. Il faut, au mieux, se dire que l'on veut, au pire, essayer de ne rien se dire du tout. Serrant les dents, j'essaie de détendre tous les muscles de mon corps – ce qui est certes loin d'être le meilleur moyen – et de ne pas trop appréhender le moment du contact de sa l... ah !
Le cri m'a complètement échappé. La tête enfouie entre mes fesses qu'il maintient écartées, Lisiard lèche avec avidité toute la surface de mon sexe. Haletante par l'angoisse grandissante malgré moi, je tire sur mes liens et m'esquinte inutilement les poignets.
Les trois autres hommes contemplent ce tableau l'air amplement satisfait et Alan commence à me caresser les cheveux, alors que je sens cette langue titiller mon clitoris par un effleurement ma foi... très excitant. Je remue pour essayer de me défaire de cette emprise, car aussi excitant ce mouvement soit-il, il me chatouille aussi un peu. Finalement l'agent de l'Inquisition fait signe à Acelin de venir, et ce dernier ne se fait pas prier. Il se plante fièrement devant moi et défait sa culotte à travers de laquelle il n'est pas difficile de distinguer la forme turgescente de sa verge. Il l'extrait tout aussi fièrement et agrippant sauvagement mes cheveux, il me l'enfonce sans plus de cérémonie dans la gorge. Sous la brutalité de l'action je retiens ma respiration, de peur, aussi, de vomir tant il malmène ma gorge. Habituée à faire des fellations, j'ai aussi pour habitude de mener moi-même la cadence de mes mouvements de tête. Mais, ici, il semble ne pas en être question un seul instant. Acelin s'arrime brutalement à mes oreilles et enfonce sa queue dans ma gorge jusqu'à la garde avant d'y imprimer un va-et-vient sauvage, violent et plus que rapide. Les larmes me montent rapidement aux yeux, et je tente de me concentrer davantage sur la langue de Lisiard pour me changer les idées. Je sursaute quand je la sens caresser tendrement mon anus.... Personne ne m'a jamais fait ça. Ca ne m'était même jamais venu à l'idée... ! Qu'est-ce que... ah !
Mon cri s'étouffe sur la verge encombrant ma bouche. Un doigt cherche à se frayer un passage dans mon anus si étroit. Je remue les fesses en signe de protestation, j'essaie d'échapper à ce doigt, mais une fessée tonitruante qui me tire définitivement une larme m'en dissuade.
Alors que je suis ainsi préoccupée entre ce chibre qui manque disloquer ma mâchoire et ce doigt intrus, je sens, contre toute attente, un fluide chaud et épais couler dans ma gorge. Je lève des yeux incrédules vers Acelin qui, lui, a les paupières closes dans une mimique de jouissance ultime. Il enfonce encore sa queue au plus profond de ma bouche avant de la ressortir. Je me hâte d'avaler sa semence puis d'aspirer de grandes goulées d'air frais qui me manquait tant jusqu'alors. Il essuie en riant son sexe encore un peu moite contre mes joues endolories et va s'asseoir sur le bord du lit, à côté de Frameric. Alan, lui, est debout à côté de Lisiard, à qui il intime bientôt de se sortir de là.

Enfin, mon corps respire un moment, la joue un peu souillée de sperme, l'entrejambe couverte de bave et de cyprine, car je n'ai pu éviter certaines réactions naturelles...
Mais ce repos est de fort courte durée, et encore sonnée par la violence subie par ma bouche et ma mâchoire, je sens une brutale poussée dans mon intimité qui me tire un « Han ! » sonore. Alan se penche à mon oreille et dans un sourire je l'entends murmurer :


_J'espère que tu les aimes grosses...

En effet, je croyais qu'il y était en entier, mais que nenni, une nouvelle poussée finit de le faire entrer en moi. Sa verge énorme butte contre le fond de mon être, provoquant une étrange douleur en pointe. Je grimace et sens ma tête basculer avec une brutalité sans nom en arrière : me tirant les cheveux d'une main et me claquant les fesses de l'autre, cet homme entame un va-et-vient haletant en moi. Je sens ma paroi intime s'étirer à ses passages plus brusques les uns que les autres. Je me retiens de hurler, je ne veux pas leur faire ce plaisir et, de toutes façons, ma gorge ainsi renversée étrangle tous mes cris.
Mon corps entier est secoué par ces mouvements, imperceptiblement et pourtant sûrement, je me sens avancer vers l'accoudoir auquel je suis attachée, et bientôt je me trouve à la renverse sur ce même accoudoir, les bras comprimés sur ma poitrine dont une partie frappe douloureusement contre le bois. Il a lâché ma crinière qui tombe en cascade au-dessus de ma tête. Cette fois, je ne me retiens plus, je crie comme jamais un homme ne m'a, semble-t-il fait crier. Les grands « Han ! » qu'il me tire amuse ses compagnons qui, pour la plupart, ont commencé à lustrer leur engin à la mécanique si puissante. Alan n'est par ailleurs pas en reste, il grogne comme une bête, et à ce propos, il change brusquement sa position : enjambant de part et d'autre mon cul ainsi proéminent et offert dans une situation peu orthodoxe, il s'enfonce encore plus profondément en moi. Prenant appui sur mes reins, il bourrine, tel un animal dans mon intimité. Les rebonds de ses bourses contre mon clitoris me tirent davantage encore de gémissements et hurlements. Mon corps entier secoué de ses coups semble s'enflammer de plus en plus. J'ai l'impression que sa hampe est toute prête à déchirer mon être entier, et je n'attends qu'une chose, que sa semence salvatrice vienne éteindre le feu de mon âme.
Hurlant, je tente, de mes bras contraints, d'agripper quelque chose, de griffer, n'importe quoi, réussir à me rattacher à quelque chose de réel afin de ne pas perdre pied, mais rien, rien, je ne peux rien attraper. Une vague plus forte que les autres commence à s'annoncer dans le creux de mes reins et, par je ne sais quel exploit de mon organisme, je parviens à redresser mon buste dans une position fort instable qu'Alan a tôt fait de tirer à son avantage en se saisissant de nouveau de ma chevelure qui m'oblige à me maintenir ainsi, dans un équilibre précaire. En un an de prostitution, jamais, au grand jamais, je n'avais connu une telle violence, et jamais je n'avais pris un plaisir si grand, surtout dans une brutalité de la sorte.
Soudain je n'en peux plus, alors que je sens son énorme sexe labourer et ravager mon puits à plaisir, je hurle à m'en briser la voix dans un orgasme qui fait trembler tout mon corps, et qui dure, dure, dure... ! Mon Dieu ! Il dure tant que je me sens véritablement partir, ma vue se trouble, mon corps et mon esprit m'échappent et seul persistent ce plaisir dévorant et l'impression de sentir mon cœur battre dans mon sexe.
Mais Alan, lui, a décidé qu'il n'en avait pas fini. Me tirant brutalement à lui, me permettant ainsi de faire une rencontre très peu agréable menton-accoudoir, il me retourne brusquement et s'enfonce de nouveau en moi. Sonnée par l'orgasme, le fait d'être restée tête en bas si longtemps, le coup que je viens de recevoir au menton, et la violence générale de cet ébat, je me sens partir encore plus, mes yeux se voilent complètement, je tente d'articuler quelque chose alors que j'entends Alan grogner de  plus en plus fort et finalement lâcher un cri de victoire dans un mouvement de bassin encore plus profond que les autres, puis, tout se dérobe, le sofa, les quatre hommes, mon corps, mon esprit... Ne reste qu'un grand vide.
« Modifié: dimanche 24 mars 2013, 01:52:17 par Enora »

Gabriel Valmy

E.S.P.er

Re : Take me down to the paradise city !

Réponse 8 samedi 23 mars 2013, 23:11:38

Alors, alors, alors ! J'avais raison d'espérer, dans cette partie là, j'avais davantage l'impression d'être à la place d'Euldexa, c'était moins de l'observation que du ressenti, enfin, c'est mon impression, il y a le mieux que j'attendais, et qui, outre le fait de m'avoir fait plaisir, m'a aussi prouvé que j'avais raison d'attendre avec impatience la suite.

J'ai envie de dire que c'est parfait. C'est presque le cas, il y a juste une petite chose qui  pourrait être amélioré sans doute, et encore, je pense que c'est tellement mineure :  cette fois ci justement on a moins l'impression de recul du au souvenir, oui, c'est gonflé de ma part qui disait l'inverse la dernière fois, mais...

mais c'est une délicate alchimie qui est très, très difficile à obtenir ! Mais c'est un très beau texte qui confirme une chose, tu as une plume des plus agréable qui trouve largement le chemin vers le haut de mon podium personnel en terme de plumes préférées.

Et pourtant, j'aime pas la première personne du singulier.... x)

Law

E.S.P.er

Re : [Sex] Take me down to the paradise city !

Réponse 9 dimanche 24 mars 2013, 02:05:31

-Clique sur "j'aime"-

Ancien Despote, admirateur de Moumou la Reine des Mouettes, président/trésorier/unique membre de l'association des cultistes de Frig, directeur du club des Persos Vitrines, Roi des Bas-Fonds de Nexus, grand-maître de l'ordre du caca masqué, membre des Jmeféchié, médaille triple platine de l'utilisation du Manuel des Castors Juniors, premier gérant de l'association "Cthulhu est votre ami", vénérateur de la cafetière, seigneur de la barbe et des cheveux, chevalier servant de ces dames, Anarchiste révolutionnaire, extrémiste de la Loi.



Je suis pour la réhabilitation des Userbars.
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Kyle Macross

Valinichonneur

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    (En plus d'avoir des plus grosses couilles que ton père, il porte mieux les collants que ta mère.)

Re : [Sex] Take me down to the paradise city !

Réponse 10 dimanche 24 mars 2013, 03:10:42

Aloooors.... Pour commencer, je préciserai que j'ai pris le parti de lire ça comme une nouvelle à part entière et non pas comme l'approfondissement d'un background de personnage. Je n'ai plus le souvenir de la fiche de Dexa et je n'ai pas été la relire non plus.

Concernant la lecture, j'ai trouvé ça très agréable. C'est fluide, agréable et simple dans le sens où on ne trouve pas de phrases lourdement ampoulées - une queue est une queue et on sait où elle passe sans que ça en devienne vulgaire, ce qui est aussi lourd que le trop plein de métaphores pour parler d'une pipe. C'est plaisant, cette excitation littéraire :)

Sur la première partie, j'ai trouvé dommage de ne pas en savoir plus sur le Paradis (mais j'aime l'univers des maisons de passes "à l'ancienne", ce n'est donc pas objectif) et j'ai en revanche apprécié les précisions apportées ça et là : le tout-à-l'égoût, la monnaie. Regret pour cette dernière pourtant ! Tu m'as appris quelque chose certes, mais ta parenthèse trop "académique" m'a un peu salopé l'immersion. Perso, j'aurai voulu une intégration au récit plus naturelle.

Quelques répétitions ici et là (c'est hypocrite de le dire alors que je suis pire que toi, pardon ><) mais l'ensemble n'en était pas moins vraiment très sympa !

J'ai beaucoup aimé les deux parties. La première pour la mise en situation et le châtiment de Dexa, j'ai trouvé que le chevalet et la fessée étaient très érotiques (<3) et la scène de la seconde était très bien décrite sans se perdre en longueurs inutiles. Efficace ! Ca m'a rappelé mes premiers émois sexuels littéraires et ça, c'est pas arrivé souvent !

Bref, c'est du ballon o/

EDIT : pardon si je ne suis pas clair ou si ça part dans tous les sens, je fatigue ><

Carmen De Solar

Humain(e)

Re : [Sex] Take me down to the paradise city !

Réponse 11 dimanche 24 mars 2013, 08:17:31

J'ai tout lu et sans aucun ennui ! Déjà, c'est très bien. x) Mon coté SM regrette un peu que le chevalet n'ait pas été plus exploité pour d'autres usages encore mais bon... x) ca c'est une question de goût.

La partie de l'assaut des 3 hommes sonne vraie. Et ça, c'est ce qui pour moi a le plus d'importance. Les réactions d'Euldexa sont identifiables et logiques. Pour ma part, ça m'a rappelé des souvenirs ! :)

Merci et continue ! :p

Mp sur le compte de Sita Heaven de préférence, merci :)

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Re : [Sex] Take me down to the paradise city !

Réponse 12 dimanche 24 mars 2013, 11:20:41

Merci beaucoup à tous !

Je tâcherais de mettre en pratique vos remarques dans les prochaines parties (oui non parce que j'espère que vous n'avez quand même pas cru que ça se terminerait comme ça !?)
Je tâtonne un peu pour le moment, du coup toute critique constructive est bonne à prendre.
Promis, j'essaie de faire mieux !

Carmen De Solar

Humain(e)

Re : [Sex] Take me down to the paradise city !

Réponse 13 dimanche 24 mars 2013, 11:23:00

Tu te mets trop la pression ! x)

Mp sur le compte de Sita Heaven de préférence, merci :)

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Re : [Sex] Take me down to the paradise city !

Réponse 14 dimanche 24 mars 2013, 11:31:58

Ben nan, mais si je poste ces idées sur le fow' c'est bien dans le but d'être lue, donc je tiens compte de ce que me disent mes lecteurs. Et je me mets pas la pression, je veux juste faire un truc qui dépote sa maman =D


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