Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Quoi de mieux qu'une débauche de sang et de mort pour des retrouvailles ?[Pv]

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Slade

Créature

« Le rouge n’est pas frais ! »

L’aubergiste le regarda avec des yeux ronds comme des soucoupes et s’approcha illico-presto pour voir de plus près le jeune homme qui osait critiquer la fraicheur des produits locaux !  C’était du vin rouge haut de gamme, on ne critiquait pas quand on était une outre à vinasse absolument inutile de distinguer la différence entre deux années d’un vin parce que l’on avait le palais aussi délicat et aussi expérimenté que celui qu’un pilier de bar !

Mais ce n’était pas quelqu’un d’habituel qui parlait de cela. Non, c’était un étranger, quelqu’un dont-ils ne voulaient pas ici d’habitude, mais la peur qu’il avait inspiré lui avait ouvert beaucoup de portes. Quand on regarde quelqu’un et que celui-ci, d’un simple regard vous fait trembler comme une feuille, en général on se la boucle et on s’écarte.

Mais voilà, il y avait une chose à ne pas faire, critiquer la bière du vieux Sam, viticulteur du coin, il laissait aux outres à vinasse les premiers tonneaux parce qu’il avait du cœur ! Alors on ne critiquait pas, enfin quoi, merde, c’était une forme de générosité de sa part, raison de plus de se la boucler ! Mais celui qui avait dit que le vin n’était pas frais était un jeune homme aux cheveux de neige et au regard perçant. Et ce n’était pas le fait qu’il soit étranger ou qu’il fasse peur à tout le monde que le vieux Sam n’approcherait pas. Bien au contraire ! Il flanqua un grand coup sur la table. L’individu ne broncha pas.

« Ecoute gamin, tu le sais ptêtre pas ici, mais on n’aime pas les râleurs sauf quand ils s’en vont, alors voilà ce que tu vas faire tu vas te barrer et quitter le village. Tout de suite, ou alors tu te la boucles ! Tu payes et tu te tires ! »

L’étranger écarta sa cape ternie par le voyage, la poussière du chemin, et les nuits à la belle étoile avaient été pour beaucoup là dedans. Ce geste révéla une sorte de cercle de métal à sa ceinture. Un chakram, son chakram. Il semblait acéré comme si elle sortait de chez le forgeron. Jamais il ne s’émoussait.

« Si le vin n’est pas frais, ce n’est pas grave, mais qu’il sente pire que les pieds que tu traines derrière toi, ça par contre, c’est moins agréable… »

Il lui renversa le pichet au visage. Le vin rouge dégoulinant, et là, ce fut le drame. Le tavernier tenta de le frapper, avant même que l’on comprenne comment, l’étranger avait dégainé son arme d’une main et de l’autre, il avait explosé le nez de l’aubergiste. Ce dernier recula, et le carnage commença…


*
*     *

Slade chantait alors qu’il tailladait le corps d’une personne qui était déjà morte, une mère alors qu’une jeune femme était tombée à genoux devant lui et implorait sa pitié. Pitié qu’il n’éprouvait pas. Il chantonnait l’air de la marche funèbre en terminant d’arracher la tête à quelqu’un. Puis enfin, il s’intéressa à la jeune femme qui pleurait en implorant.

Il s’approcha d’elle et se pencha. Il avait du sang de partout sur lui et quelques morceaux d’entrailles dans ses jolis cheveux aussi purs qu’il était mauvais. Il lui caressa la joue et lui demandé, comme surprius par ce qu’elle disait.

« Pourquoi tu pleures ? Parce que tu as peur pour le bébé qui grandit dans ton ventre ? Allons, ne pleure pas, tout le monde meurt un our tu sais…. Il aurait la belle vie… »

Il avait l’air sincère en plus quand il la regardait implorer. Il continua à la regarder avant de finalement la faire se redresser pour qu’elle se tienne debout et doucement il caressa le ventre de la jeune femme en déposant un baiser sur sa joue. Puis, avec douceur et une extrême lenteur, il l’éventra, regardant les entrailles dégouliner sur la tenue devenue écarlate du chevalier de l’hiver, puis il glaça la blessure pour retenir tout ce qui restait à l’exception du chose unique, le fœtus qu’il étripa devant les yeux de la mère qui pleurait. Il en frissonna de plaisir et finit par, dans un élan de compassion, lui trancher la gorge.les nouvelles éclaboussures vinrent finir de teindre son visage et ses cheveux…

Et c’est en chantonnant qu’il commença à se débarbouiller dans l’abreuvoir, faute de mieux. On pataugeait dans le sang sur cette place et il restait beaucoup de travail pour mettre sur des pieux la majorité de gens possible. Le hameau n’était pas grand, mais il y avait une vingtaine de personnes à mettre en pique tout de même ! Les autres étaient trop déchiquetés pour cela… il avait même tué les animaux au passage, histoire de faire bonne mesure. Et il chantonnait, il s’était beaucoup amusé ! Il avait un sourire jusqu’aux oreilles ! Et en plus il avait eu assez de peau et de cheveux pour se faire un nouveau fouet !  Tout allait bien dans le meilleur des mondes !

Euldexa De Courteneuve

Créature

J'étais comme épuisée, ce soir. Comme... Morte. Je le suis déjà, bien sûr, mais là, je me sentais morte de fatigue. Je m'étais laissée choir dans mon caveau avec lassitude, et m'étais enfermée dans mon cercueil, recluse et seule depuis des siècles.
Lorsque je m'éveillais, je me sentais plus assoiffée que jamais. Plus encore que ma soif de nouveau-née. J'aurais pu dépecer la ville de Nexus en entier et sans aucun problème. J'avais sauté dans mes vêtements et avais presque couru dehors. La nuit était belle, la lune ronde et pleine, mais cette fois je n'y prêtais aucune attention. J'avais trop soif, soif d'humains. Après trois cadavres laissés derrière moi, dont celui d'une jeune vierge de laquelle le sang m'avait ravi au plus haut point, j'étais toujours assoiffée. Et d'ailleurs, mon corps le démontrait. Ma peau était plus flétrie que de coutume, comme desséchée, mes cheveux, quoi que toujours éblouissants, me semblaient plus ternes qu'à l'accoutumée. Néanmoins ces détails de mon apparence n'étaient sans doute visibles que de moi seule car je n'avais eu aucun mal à conduire mes proies jusqu'à leur abattoir qu'étaient mes crocs.
Nonobstant je me devais de quitter la ville pour la nuit afin de me trouver un autre terrain de chasse : trois victimes, même pour la ville de Nexus, cela pouvait attirer l'attention des badauds et de la ''police'' (un bien grand mot, tout de même, pour le travail qu'ils tentaient d'effectuer) et risquait de me contraindre à établir mon nid ailleurs.
J'avais donc fui la ville pour la nuit, et peut-être les nuits prochaines, le temps de rassasier mon corps de sang frais.


J'ignorais combien de temps j'avais pu passer dans mon cercueil. Mon organisme me semblait néanmoins – je veux dire, en dépit de ce long sommeil – plus fort, plus agile et plus prêt à semer la mort que jamais.


Ma course folle et vampirique me mena jusqu'aux abords d'un petit village reclus au cœur des terres sauvages. Les cris que j'y avais perçu m'avaient interpellé, mais, plus encore, l'odeur du sang m'y avait invité.
Furtive, je me frayais un chemin à travers les ruelles et les bicoques ramassées les unes sur les autres. La bourgade empestait la mort et le sang à plein nez, et ma nuque était hérissée de frissons de plaisir, d'excitation et d'envie mêlés.
Je trouvais quelques cadavres qui n'étaient pas vidés encore de leur sang, et je m'en chargeais, les rendant plus secs encore que des phasmes, calmant ma soif maladive.
Mon corsage était trempé de sang, et ce massacre affolait mes sens. Du sang, du sang partout. Je léchais mes poignets sur lesquels courraient des filets de ce fluide vital aux êtres vivants. Avec de longs bruits de succion et de respiration saccadée je finis d'étancher ma soif sur un survivant.


Des cris et des suppliques parvinrent à mon oreille à l'ouïe sur-développée alors que ma main – dont la peau avait retrouvé sa douceur, sa souplesse et son éclat – récupérait le sang tombé entre mes seins avant que je ne le lèche. Intriguée, je passais la tête par la fenêtre d'une des auberges de la commune. Un sourire étira lentement mes lèvres encore rougies de sang. Par un jeu de reflets, je pu distinguer un charmant tableau. Dos à moi, sur la place principale, une silhouette familière se dessinait et finissait d'égorger tranquillement une jeune femme qui s'éteignit dans un gargouillis de sang.

De ma vitesse surhumaine et donc vampirique je rejoignis cette dite silhouette. Le bas de ma robe blanche souillé de sang attira l'oeil de l'ombre qui releva lentement les yeux, passant sur la ceinture dorée enserrant ma taille et à laquelle pendait une dague, dévoilant une poitrine généreuse ensanglantée et comprimée dans cette robe, une gorge et des lèvres elles aussi rougies surplombées par des yeux vert et une chevelure rousse tombant en cascade autour de mes épaules. Nos yeux se rencontrèrent et je souris :


_La discrétion n'est toujours pas ton fort, mon cher Slade...

Et je me saisis du corps de la jeune femme qui continuait à gargouiller irrégulièrement, entreprenant de la vider totalement. Mes crocs s'enfoncèrent dans la brèche, perforèrent l'artère à demi sectionnée et le sang afflua dans ma gorge, jaillissant par gros bouillons dans ma bouche, éclaboussant ma robe blanche. Mes yeux ne quittaient pas cette vieille, très vieille connaissance.

Slade

Créature

Slade avait commencé à  dépecer le visage de la jeune femme qu’il venait de tuer quand il entendit un bruit derrière lui. Il ne se retourna pas, il aurait pu se prendre une flèche dans le dos, elle n’aurait pas perforé la peau, il aurait senti un léger choc et rien de plus. Il n’y aurait rien eu de plus que l’effet de surprise et la flèche serait retombée au sol. Il aurait haussé les épaules et aurait continué à dépecer le visage de la femme s’il n’avait pas soudainement réalisé qu’il avait oublié une tripotée de gosse qui s’éytaient enfermé dans un réduit. Au début il voulait les enfumer, mais il se demandait s’il n’allait pas juste les regarder crever de faim à petit feu. Il se demandait qui mangerait les autres… c’était amusant. Qui allait se sacrifier ? Il parierait pour la plus grande, il y avait là dedans, sans doute une juen femme et des enfants. Il y avait trop peu d’enfants dans tout ce qu’il avait trouvé pout qu’ils soient tous là. Il avait juste laissé partir deux ^personnes dont une à qui il avait arraché le bras. C’était ainsi que l’on forgeait sa légende, non ? En laissant un ou deux survivants tout raconter ! Pas de pitié, pas de survivants intacts, il fallait donner l’impression qu’ils s’étaient échappés de haute lutte, où qu’ils avaient pu fuir grace à une erreur du monstre…

Oui, il voulait que des villes entières se rendent à sa simple arrivée, il voulait avoir le plaisir de sentir l’angoisse de le voir approcher. Tous ces sentiments qui étaient jouissifs, excessifs aussi sans doute, mais cela lui donnait des frissons dans l’échine qui descendaient jusqu’au rein lui donnant l’impression d’avoir une immense importance. Mais d’ailleurs, où était-elle ? Il y avait quelqu’un qui manquait au tableau. Où était Tut ? Il ne l’appela pas et la laissa, tant pis pour elle, il la martyriserait quand elle reviendrait. Il allait tester son nouveau fouet ainsi.

Brèfle ! Il s’apprêtait à partir chercher de la nourriture à manger sous le nez des des derniers survivants quand le bruit lui parvint. Il se retourna, et eut un choc ! Bon sang, elle ! Ses yeux, ses lèvres, ses cheveux, sa silhouette, soit il avait trouvé un sosie, soit il avait retrouvé quelqu’un qu’il connaissait bien en profondeur… elle était déjà souillée de sang, mais la connaissant, elle adorait cela ! Elle en raffolait même ! Le bas de sa robe était souillé, mais pas que, plus il remontait son regard le long de ce corps qu’il avait possédé par moments, qu’il avait désiré par d’autres, plus des souvenirs lui revenaient.

Il se souvenait de ses visites au paradis, les autres filles ne l’aimaient pas beaucoup, elle était trop souvent sollicitée par rapport aux autres et ce n’était pas lui, cet homme étrange, qui venait contredire cela, d’autant qu’il était obligé de venir plus ou moins en cachette. Ses particularités physiques donnaient l’impression qu’il était un envoyé du démon, il arrivait en cachette, il payait cher pour ça, et repartait en cachette aussi. Il dégoutait les filles régulièrement. Les putains étaient bien délicates. Elles le comparaient dans son dos à un serpent, à cause des légères écailles dans le dos. Mais comme il payait bien, il y en avait toujours une prête à se dévouer, notamment Euldexa, la jolie Euldexa. Fut un temps où le jeune homme  avait un petit béguin, c’était passé, mais bon…

Et puis il l’avait revu, bien des années, que dis-je, des siècles plus tard… et à nouveau, ils s’étaient croisés à intervalles réguliers. Le faux albinos avait eu de quoi être bien content de cette rencontre fortuite, il la revoyait à nouveau. Rencontrant ses yeux d’émeraude, il eut un sourire, il lui adressa un signe de tête et haussa des épaules à sa remarque, si, il était capable de discrétion quand il voulait, mais pas là. Non, là, c’était de la barbarie pure ! Et le pire était qu’il se sentait fier de cet acte !

« Bah si, regarde la peste noire, il fallait bien lâcher les rats pestiférés en douce pour faire revenir la peste noire en 1350 dans le croissant fertile et en Angleterre ! Preuve que suis capable de finesse quand je veux ! Mais là, j’avais trop envie de faire une boucherie ! Mais je crois que la peste noire restera ma plus grande réussite ! Du grand génocide de masse ! Personne a fait mieux niveau extermination à grande échelle ! »

Il semblait se lancer des fleurs alors que, même si elle ne le quittait pas du regard elle avait du décrocher vu à quelle point elle buvait avidement… on pouvait dire qu’elle était assoiffée ! Il eut un nouveau sourire en l’observant boire, regardant la jeune femme se dessécher lentement mais surement entre les griffes de la sublime vampire. Il la regarda en silence jusqu’à ce qu’elle ait aspiré jusqu’à la dernière goutte de sang disponible dans le corps de la jeune femme.

« On peut dire que tu es affamée, je suis sur que tu as tellement faiml que si tu le voulais, tu récurerais tout le village tant j’en ai mis de partout… boucher un jour, boucher toujours ! »

Le jeune homme approcha de la suceuse de sang, il passa sa main, en coupe, sur la gorge et sur le menton de la jeune femme, le sang gouttait énormément, et il se doutait qu’elle veuille gâcher cela ! Il semblait vraiment content de la voir, ça faisait si longtemps… il se débarrassa du morceau de tripe qu’il avait dans les cheveux et  ajouta, un peu fanfaron, un peu comme un enfant !

« ça fait longtemps que je t’ai pas vu, ma belle, toujours aussi ravissante ! Alors, quoi de neuf ? Parce que moi je commence à trouver le temps long par moment, du coup, je joue les bouchers, charcutiers ! La preuve !  - soudain, yeux ronds de surprise, il réalisa quelque chose ! Mais oui, qu’il était bête, il était sur que cela lui ferait plaisir ! – j’ai tout un groupe, peut être trois ou quatre personnes qui sont encore en vie ! Je voulais les garder pour voir qui mangerait les autres, mais je peux bine t’en céder…. Bon, ce sont surtout des enfants, et sans doute une fille plus vieille… sans doute là pour les surveiller et les aider… tu en veux ? »

Euldexa De Courteneuve

Créature

C'est qu'il n'avait pas changé, ce petit ! Si je n'avais pas eu la bouche prise, j'aurais sans doute ris à ses anecdotes, c'est vrai que son exploit de la peste avait été un sacré coup de maître. Et avait mis toute l'Europe sans dessus dessous. Néanmoins je n'en gardais pas un excellent souvenir : les pestiférés ont vraiment, mais alors vraiment, mauvais goût. Comme un arrière-goût de champignons. Et j'ai toujours eu horreur des champignons. C'est d'ailleurs drôle de constater que, quoi que morte depuis des siècles, certains souvenirs humains perdurent. On imagine que le goût se perd, puisqu'on ne boit plus que du sang – même si ce sang varie selon les proies – et, finalement, on retrouve parfois des saveurs de la vie humaine. Tenez, par exemple, le nourrisson, ça vous a un arrière-goût de noisette ! C'est un délice ! A la fois noisette et... mh, je ne saurais dire. Je pense que l'on pourrait le rapprocher de ce que vous appelez un « Kinder Bueno » sur Terre. Si j'ai bien saisi la description. Voilà, ce doit être ça. Bon, eh bien, le nourrisson, c'est un Kinder Bueno sauf qu'à la place du lait, c'est du sang. Enfin, un délice !

Pardon, je m'égare.

Donc.
Repoussant le cadavre désormais desséché de la jeune femme, je me tournais plus franchement vers Slade, souriant largement, tout crocs dehors.


_On peut dire que tu es affamée, je suis sur que tu as tellement faiml que si tu le voulais, tu récurerais tout le village tant j’en ai mis de partout… boucher un jour, boucher toujours !

_Moui... Je suis restée enfermée un moment, je crois. Peut-être une semaine, voire davantage. Il faut que j'alimente mon corps..., j'essuyais mes mains ensanglantées contre ma robe... Comme si cela changerait quelque chose. Tu n'imagines même pas à quel point j'ai faim mon pauvre !

S'approchant de moi, le meurtrier essuya d'un revers mon menton et ma gorge dégoulinant, mais je ne bus pas dans le creux de sa main, je n'en étais pas rendue là, tout de même.
Me relevant et époussetant ma robe là où je m'étais agenouillée, je soupirais :


_J'aurais dû en choisir une autre, le blanc est affreusement salissant... Ceci dit ça rappelle Bloody Mary. Oh, tu te souviens quand j'ai créé cette légende ? Ce que j'ai ris, moi aussi ! C'était avec Tino... Ah, on savait s'amuser en ce temps-là ! Vampire et fantôme, ça n'a pas été de tout repos, mais bon sang, ce qu'on a pu rire ! Je me demande si quelques idiots continuent de se rendre là bas pour tenter de la voir... Je devrais peut-être y retourner pour réactiver la légende...
En parlant de Tino, tu l'as revu... ? Tu as eu de ses nouvelles... ?


Mes yeux trahissaient le manque que mon ancien maître et partenaire avait laissé derrière lui. Bien sûr nos envies respectives n'étaient plus compatibles et nous séparer avait été la bonne chose à faire, mais passer les premiers siècles de sa vie de vampire avec quelqu'un, surtout son Créateur, ce n'est pas rien... On dit que lorsque l'on perd son Créateur, on perd un bout de son âme... Si toutefois nous avons toujours une âme, nous, créatures damnées que sont les vampires...
Mais Slade n'avait pas dû prêter attention à ma question car il enchaînait déjà sur de nouveaux compliments. Il n'avait définitivement pas changé : d'abord le fanfaron, puis le dragueur. Il devait avoir des origines italiennes, franchement.


Avec un sourire, j'accueillais son compliment, avant de me figer de plaisir à son annonce. Des enfants ? Encore en vie... ? Oh mon Dieu...
Avec un large sourire je le suppliais presque de me dire où se trouvaient ces chers anges. Je lui demandais de rester à l'écart, de ne surtout pas de montrer. Mon style à moi est plus subtile, et le goût d'un enfant effrayé est certes savoureux, mais lorsque l'enfant l'est trop, il a tendance à tourner, aussi fallait-il que je ménage mon effet.
M'aventurant jusqu'à la cachette des quelques survivants, j'adoptais un visage apeuré et rentrais mes crocs. Courant sur les derniers mètres pour qu'ils puissent m'entendre arriver, je pris une voix tout aussi apeurée que mon visage :


_A l'aide ! A l'aide ! Il y a quelqu'un... ? Pitié, dites-moi qu'il y a quelqu'un... ! S'il vous plaît... !

Et quelques sanglots plus tard, la porte s'ouvrit, laissant paraître, comme l'avait deviné Slade, une jeune femme, ou plutôt fille, qui ne devait pas avoir plus de seize ans et qui, surtout, semblait vierge...
Restons calme, ne nous emballons pas, quoi que ce sang sente divinement bon.


_Oh, Dieu soit loué !

J'accourais à elle, la prenait dans mes bras, comme l'aurait fait une jeune femme de village, plus âgée qu'elle :

_Vous n'avez rien ? Vous n'êtes pas blessés... ?

Je jetais un regard derrière elle, quatre enfants, d'environ... quatre à huit ans se tenaient derrière elle.

_Non, tout va bien, madame... Mes frères et moi avons couru ici pendant que... Oh !

Elle s'écroula en sanglots contre ma poitrine, ne cherchant même pas à savoir qui j'étais, d'où venait tout ce sang... Pour elle j'avais une apparence humaine, et semblait sincère, j'étais la Sainte qui les sauverait tous.
Je regardais de nouveau les enfants. J'étais loin d'être aussi cruelle que Slade, et tuer des enfants me faisait toujours mal. Je n'avais recours à ce type de meurtres que lorsque je n'avais pas le choix. C'est-à-dire peu souvent. J'évaluais les chances de survie de chacun. Je ne pouvais me résoudre à tuer le plus jeune, mais à quatre ans... Quelle chance aurait-il ? Je savais que si je le lui demandais, Slade ne les tuerait pas – quoi qu'il m'en voudrait, mais il me devait bien ça.
Repoussant doucement la jeune fille, je lui exposais mon plan. Enfin, mon faux plan.


_Ecoute, vous ne pouvez pas rester ici, j'ai peur que l'assassin ne revienne mettre le feu au village, et vous mourriez définitivement. Il faut faire vite. Reste ici avec trois de tes frères, je vous emmènerais un par un à une calèche qui fuira, d'accord... ?

La jeune fille, perdue, acquiesçât et appela le premier de ses frères. Celui de huit ans. Ma décision fut prise. J'épargnerais cet enfant, et le plus jeune.
Lui saisissant la main, je l'aidais à sortir de sa cachette et séchais ses larmes.


_Je reviens, dis-je à l'attention des quatre restants, puis, regardant tendrement le garçonnet, suis-moi !

Nous courûmes à travers le village jusqu'à, en effet, non pas une calèche mais une charrette que j'avais repéré en arrivant. Les chevaux étaient apeurés par l'odeur du sang et les cris qui avaient résonné à travers les lieux durant toute la nuit. Je tâchais de calmer les deux imposantes bêtes, de sublimes chevaux de trait. Le garçon montât à l'arrière de la charrette et, sur mon conseil, se coucha sur le bois.
Le deuxième enfant à sortir de la cachette, n'atteint jamais la charrette. Le troisième, l'enfant de quatre ans, y parvint, lui, et sur tout le chemin, je le serrais contre moi, et ce cher ange se cachait dans mes cheveux pour ne rien voir, rien entendre... Il tremblait dans mes bras. Je retins des larmes coupables. Le quatrième n'atteint pas, lui non plus la charrette. Et je fus contrainte, pour ma survie, et pour le bon déroulement de mon plan, de dévorer à son tour l'aînée.
Retournant à la charrette, je pris un air paniqué en chuchotant « il est revenu, il est revenu ! », frappais la croupe des chevaux qui partirent aussitôt...

Bref. Par un stratagème ignoble d'abus de confiance, j'avais tué deux enfants et une jeune fille qui, quoi qu'elle ait un goût incomparable de ces jeunes vierges, me laissait un goût amer dans la bouche.

Revenant au centre du village, j'y trouvais Slade, qui semblait attendre des explications. J'haussais les épaules.


_Tu sais, parfois, je suis lasse d'être un monstre... Tuer des hommes, des femmes, oui... Mais des enfants...

Slade

Créature

Elle avait des raisons d’être affamée… tnt de temps passé sans manger, ou plutôt dans son cas, sans boire, elle avait de quoi boire, niveau ichor, le lieu en était recouvert, une tache écarlate dans le tissu terne du monde. Bientôt, quelqu’un viendrait, quelqu’un verrait le carnage, et inventerait une histoire, une histoire belle qui serait sans doute horrible, parlerait de légendes de démons, ou qui sait, de la daoine sidhe... oui, ce serait bien comme légende, cette idée était plaisante.

Comme de vieux amis qui se racontaient leurs souvenirs de jeunesse, après avoir remis, sans doute comme à chaque fois, la peste noire sur le tapis, c’était à son tour de reparler de ses meilleures expériences, ah ça, ils en avaient de sacrés. La peste noire et bloody mary, ça s’étaient des idées lumineuses. Le seul ennui était une forme de répétition, de routine, comme si c’était quelque chose d’habituel que de répéter les mêmes choses comme s’ils étaient deux petits vieux dans une maison de retraite…

Même s’il préférait voir ça comme de joyeuses retrouvailles entre de vieux amis, pour le coup, de très, très, très vieux amis…. Difficile de qualifier autrement qu’ainsi la relation due aux nombreuses années de rencontres, de croisements, de chemins parcours ensembles ou de carrefours de rencontre. Personne ne pouvait comprendre cela sans être  lui-même forgé d’expérience lourde et se juchznt comme un fardeau sur les épaules.

Il s’était contenté de nier de la tête, non, il n’avait pas revu Tino depuis des lustres et si elle-même n’en avait pas, il ne voyait pas en quoi il en aurait eu, il estimait qu’elle était beaucoup plus proche de lui que Slade ne l’était, aussi, ne voyait-il pas de manière plaisante l’absence de nouvelles… si elle n’en avait pas eu, alors la sourde inquiétude le laissa penser au pire au milieu du meilleur. Enfin bon, ses tripes se turent et le bel immortel lui indiqua du bras le bâtiment où ils étaient enfermés, ils n’étaient que peu nombreux, mais il savait que cela lui faisait plaisir, rien à son regard il savait que d’un seul coup, c’était un noel avant l’heure… Puis, se demandant s’il pourrait profiter du spectacle, il décolla du sol pour observer la scène depuis les airs Il aurait une vue magnifique, d’autant que son ouie déjà fort développée captait les paroles qui se présenteraient.

Il entendit les premiers mots et sourit, écoutant la vampire tromper son monde, elle avait toujours été une actrice de génie selon lui. Il l’écouta plus qu’il ne la regarda faire. Il aurait trouvé cela particulièrement intéressant si elle n’avait pas laissé s’enfuir deux personnes,… il était curieux de savoir pourquoi elle avait fait ça. Lentement, il se laissa retomber sur la place, éclaboussant davantage sa tenue quand il toucha le sol. C’était curieux.

Il la laissa finir alors qu’il retirait de sa taille un autre lambeau de tripes alors qu’elle se rapprochait de lui. Il voyait partir au loin la charrette et l’aurait sans doute rattrapée s’il n’avait pas été trop bien élevé pour abandonner ici Euldexa. Au lieu de quoi il la regardait d’un air interrogateur. Il n’y avait aucune raison de faire ça…. Il se demandait bien ce qu’elle avait exactement en tête…. Il retint d’ailleurs un commentaire qui aurait pu être désobligeant… pas bien le moment. Et quand l’explication vint, il en fut déçu, très déçu. C’était bien le moment de se faire pousser une conscience…

« Je vois… je mange de la tête de veau, du steak de bœuf ou de l’épaule de vache, alors je ne vois pas le problème… je suis un monstre, c’est tout simple . Tu appelles comment les écailles qui me poussent petit à petit à la place de la peau ? Moi j’appelle ça être un monstre… physiquement du moins…. »

Il retira son haut pour lui monter son dos. La surface aux écailles translucides courraient tout le long de la colonne vertébrale, de la nuque au coccyx, la dernière fois qu’elle avait du voir ça, il en avait sur deux ou tris pouces de larges, là, ça couvrait le double en largeur… oui, il devenait lentement un monstre. Il remit son haut couvert de sang et se lécha les doigts avec attention. Il trouvait que le sang avait un gout agréable, mais sans plus.

« J’avais déjà laissé partir quelques personnes, histoire de répandre une légende supplémentaire sur mes horreurs…. Ce n’état pas la peine de laisser partir les enfants… de toute manière, vu les prédateurs, c’est condamner à être dévorés vivant…. C’est un sort plus cruel que ce sue je leur avais proposé…. »

Il essayait de se convaincre sans grand succès qu’il ne s’était rien passé de grabe et que tout allait pour le mieux. Se serait-elle à ce point ramollie ?

« Je t’aurai bien laissée mordre ma gorge pour te nourrir et les épargner mais j'ai voulu retenter l’expérience, et le dernier en date à avoir essayé s’est brisé les dents et a eu la mâchoire fracturée. J’ai la peau trop dure… »

Puis il revint au sujet de sa remarque, sur un ton moqueur, taquin, et qui laissait transparaitre une légère forme d’amertume.

« Je croyais que les vampires étaient sans âmes et sans état d’âmes…. Tu as trouvé le moyen de récupérer la tienne ou est-ce que tu as soudain des remords ? »

Manquerait plus qu’elle soit lma bonne samaritaine…

« L’homme ‘est que du bétail pour ses prédateurs naturlels, dont les vampires…. »

Euldexa De Courteneuve

Créature

Je l'écoutais sans rien dire, attendant le moment de parler. J'avais du respect pour Slade, pas seulement parce qu'il était plus puissant que moi, ce n'était pas de ce respect forgé par la peur, mais parce que nous nous connaissions bien, nous avions souvent voyagé ensembles, nos routes s'étaient souvent croisées et il était la seule de mes connaissances et le seul de mes amis à être aussi ancien. Lorsqu'il eût terminé, j'acquiesçais : bien sûr je comprenais son point de vue, mais tout de même...

Me laissant tomber sur une pierre, salissant encore ma si belle robe, je soupirais :


_J'ai tout autant l'apparence d'un monstre que toi, je suis d'ailleurs la plus terrible des prédatrices, comment expliquer autrement mon physique si attrayant auquel aucun être ne résiste, hein ? Et ne me fais pas le coup du « t'étais déjà bien en humaine » s'il te plaît, tu sais que je ne suis pas d'humeur à rire.
Je me fous de la rumeur, de la légende, Slade, j'ai juste... envie d'autre chose. Je suis lasse de tout ça. Quant aux prédateurs ça ne risque rien, l'odeur que j'ai laissé sur eux repoussera les animaux, même avec le sang, et ils ne sont pas si loin du village voisin. S'ils parviennent à vivre avec le traumatisme causé par cette histoire ce sera déjà bien, tu sais... On leur a pris leur vie, d'une certaine manière.


Je gardais un moment le silence.

_Sans âme... ? Pff, tu crois vraiment toutes ces foutaises !? M'exclamais-je en me levant d'un bond, furibonde. Rappelle-moi en quel siècle nous sommes là ? On croirait entendre les conneries prêchées par mon Eglise, de mon temps humain, alors je t'en prie ne me débite pas ces conneries. Qu'est-ce que l'âme sinon la faculté d'avoir des sentiments, des pensées, ce qui nous rend vivant et nous différencie de l'animal ? Je veux bien être un monstre, de toutes façons je n'ai pas vraiment le choix, mais jamais un animal. Mes proies, sont des animaux à bien des égards, mais pas moi, jamais. Si je n'avais pas d'âme je n'aurais jamais eu la relation que j'ai eu avec Tino, nous ne serions pas, toi et moi, amis depuis des siècles... Alors cesse un peu tes conneries, Slade !

Il était rare que j'use de mots vulgaires, mais lorsque je le faisais, c'était souvent le signe d'une grande colère.
Faisant les cent pas comme une bête, je m'énervais toute seule, contre moi, contre Slade, et contre ces enfants qui avaient eu l'idée stupide de me faire confiance. Les enfants... Quelle aberration.


_Bref.

Je me rassis sur ma pierre, toujours couverte de sang, et je contemplais le désastre alentour.
Dans le silence s'étant installé entre nous, j'esquissais un sourire avant de hocher du chef :


_T'as quand même fait du bon boulot... Tu vas voir que dans deux semaines on va entendre qu'une armée de douze mille démons a déferlé sur le village...

J'eus un petit rire. C'est ce qui était le plus plaisant, d'entendre les légendes racontées après leur passage. Il y avait de véritables perles... Bloody Mary n'était qu'un exemple parmi tant d'autres. Brusquement, mon visage s'éclaira :

_Attends attends ! M'écriais-je en sautant de nouveau sur mes pieds et m'approchant rapidement de Slade, tu voulais un véritable massacre ce soir, et une légende du feu de Dieu ? J'ai une idée ! Les enfants devraient arriver au village voisin d'ici quelques minutes et vont donner l'alerte. Connaissant les humains comme je les connais, les hommes vont venir faire une battue ou rechercher les survivants ici et dans les environs. Je suis habillée de blanc, toute souillée de sang, et toi tu es l'image même de l'archange de l'Apocalypse... Et si, à nous deux, on se créait de nouveaux personnages pour terroriser les villageois ? On prend les paris : t'en fais mourir au moins deux de peur et moi... et moi je séduis au moins deux villageois avant de les égorger devant les compagnons. Qu'en dis-tu ?

Cette idée m'excitait et me réjouissait réellement : la chasse à l'humain et le jeu avec eux étaient des choses qui me manquaient profondément et il n'y avait rien de meilleur que ces jeux de rôles. Du théâtre de créatures démoniaques, en quelque sorte.

Slade

Créature

Bon, d’accord, il y était peut être allé un peu fort… il aurait mieux fait de se taire…. D’un autre côté, il ne s’estimait humain de d’apparence, sauf pour ces écailles qui s’étendent… dans son dos surtout, on ses pupilles qui par moment étaient fendues comme celles des lézards ou des chats. Et niveau envie de voir des carnages…. Il n’était pas humain. Quel humain préférerait un bain de sang à un bain moussant ? Bon, d’accord, peut être que Dexa aimerait aussi, certes, mais elle n’était pas plus humaine que lui, même si elle l’avait été à un moment alors que lui, jamais vraiment…

Bon dieu, il y avait vraiment du sang partout !  Et dans ce sang, elle eut une idée qui lui ressemblait beaucoup, oui, voilà, ça, ça allait être particulièrement amusant. Ce n’était pas plus compliqué que cela de faire peur aux gens… mais deux chacun seulement... elle le sous estimait gravement…. Mais malgré cette petite insulte il avait sur les lèvres et dans le regard une joie innocente et enfantine. En effet, c’était comme lui offrir ses cadeaux d’anniversaire en avance ! Et en plus, la débauche de sang et de tripes était un passe-temps tout ce qu’il y avait de plus sain !  Et pour être tout à fait franc, le génocide de masse était un exercice physique très complexe car c’était une épreuve d’endurance…

Mais dans tous les cas, l’idée de Dexa avait fait son chemin dans les pensées de Slade au point qu’il en ait des étincelles de malice dans les yeux. Il avait de quoi  être ravi ! Mais il eut quand même une petite moue boudeuse ! Oui, il y avait quelque chose qui l’ennuyait, faute de le blesser, c’en aurait été iunsulta,nt venant de quelqu’un d’autre !

« Arrête de m’insulter !  Et de te sous-estimer…. Deux seulement, tu vieillis mal on dirait ! Je pensais que ce serait plutôt cinq vois six plutôt que deux… même dans les mauvais jours je fais mieux que ça ! Alors disons cinq qui meurent de peur, trois qui vident leur vessie sur place pour moi, et disons plutôt, puisque tu ne te sens pas capable d’en séduire cinq, disons… trois, qu’il y ait un peu de défi… n’allons pas dans la simplicité ! »

Oh oui, il était heureux, ça c’était un peu qu’il n’avait pas essayé depuis longtemps. En général, il se contentait de faire un massacre en règle, c’était sans doute faute de partenaire valable pour un jeu comme celui-ci : créer la terreur chez les humains ! Et surtout, surtout, offrir des raisons d’avoir des cauchemars à tout le monde, hommes, femmes, et enfantys, que même les héros, ces gens sans peur et sans reproches aient les genoux qui flagellent en sachant qu’il était dans la place…

« Mais je ne ressemble pas à l’archange de l’apocalypse, je n’ai pas d’ailes !  Donc je ne peux pas dire que je suis l’archange de l’apocalypse ! On ne peut pas avoir l’air d’un archange quand on n’a pas d’aile !  Et puis toi tu vas prendre quoi comme identité ? Car niveau apparence, tu me fais repenser à ta bloody mary dans ses phases les plus sanglantes ! Tu avais dit qu’on créait de nouveau personnages ! Moi je suis sûr que tu dois avoir une idée derrière la tête ! Allez, dis la moi !  Steuplait, steupliat, steuplait ! »

Il avait tendance, sous le coup de l’excitation à  sauter un peu du coq à l’âne…. Un vrai gosse qu’il fallait recenter ! Il avait tendance à chercher à droite et à gauche, d’ailleurs. Il y eut un courant d’air froid alors que la glace faisait son office, créant des similis d’ailes dans son dos, repliées bien sûr. Les articuler serait bien plus trop compliqué ! et au pire, il pouvait voler sans cela !

« Voilà !  J’ai mes ailes !  Et toi, tu veux un accessoire pour ta tenue ou tu restes simplement comme ça ? Mais tu crois que tu les séduiras si tu sembles de mon côté dès le début ? Parce que sinon, je peux te faire passer pour une victime… comme ça les gens seront plus facilement séduits par la belle en détresse… Tu ne penses pas ? Promis, je ne te ferai pas mal ! ! Je sais me contrôler ! »

C’était vite dit, cette dernière phrase, mais l’intention y était… il lui sourit et  porta son visage vers la direction d’où le coup était parti, de par là-bas apparemment…. Ça viendrait de cet endroit si ça venait, mais le temps de venir, de se préparer et de revenir, sachant que le premier groupe était en carriole et eux viendraient sans doute à pied…. Moui, il devait avoir deux bonnes heures au bas mot avant que ça ne revienne !

« On a un peu de temps avant qu’ils n’arrivent, autant se préparer…. Je suis – il prit une voix profonde et un peu désincarnée, allez savoir comment… -  l’ange de l’apocalypse ! ! Mwahahahahahahahaha ! »

Puis il lui jeta ce regard, vide de toute émotion, vide tout court, où se lisait une seule chose, si il vous attrapait, ils vous étripait vivant, vous gardanbt assez longtemps en vie pour que vous puissiez tenir vos tripes dans vos mains ! Sans parler du fait qu’il allait écorcher vif quelques personnes.

« Convaincant ? »

Euldexa De Courteneuve

Créature

Deux heures devant nous pour trouver et exécuter notre plan.. ? Oh oui, nous étions larges, nous avions déjà œuvré en moins de temps par le passé, alors, deux heures... ! Mais Slade venait de soulever un problème de taille... : quel serait mon personnage... ? En effet, j'avais dit qu'il fallait en créer de nouveaux, je ne pouvais décemment pas prendre ma bonne vieille Bloddy Mary de fait. Qui plus est, je n'étais pas sûre qu'une telle légende soit connue par ici, de fait, cela aurait été beaucoup moins drôle : les gens qui viennent sur les lieux où je suis censée sévir, partagés entre crédulité et incrédulité, qui disent ne pas croire tout en y croyant un peu, ou ceux qui croient mais qui veulent braver le danger... Là, c'est beaucoup plus drôle, croyez-moi. Parce qu'en plus, une sorte de chasse s'organise et... Enfin je dévie du sujet.

_Oui, un nouveau personnage... murmurais-je, pensive.

Mon regard balaya la ville dévastée, cherchant une idée, une inspiration... Il avait mis un sacrée bazar en faisant ses courses ce soir, tout était sans dessus dessous. Les murs des maisons étaient arrachés, les cheminées détruites, les carrioles et autres charrettes défoncées, et les cadavres jonchaient le sol par centaine. A côté de ce massacre, n'importe quel film d'horreur aurait eu l'air d'un épisode de Mon Petit Poney. Croyez-moi.
Tandis que je fouillais du regard, mon vieil ami s'entraînait à son exercice de terreur. J'haussais les épaules, peu convaincue
.

_Sois moins... démonstratif, et plus, comment dire ? Inquiétant. Oui, c'est ça. Aies l'air d'un sadique inquiétant bouffeur de saucisses humaines vivantes. Tu dois savoir faire ça, non... ?

Je souriais, dévoilant mes crocs encore un peu maculés de sang. Passant ma langue dessus pour les en débarrasser, mes bras retombèrent mollement le long de mes flancs :

_Oh, mais je ne vois pas, je ne sais p... Oh. Mon. Dieu. Ca y est je l'ai !! J'ai mon personnage ! Du jamais vu ! Ou presque. Ou alors j'en ai jamais entendu parler. Enfin peu importe ! Que dirais-tu d'une sorte de... sirène des bois ? Disons une Nymphe, nue, qui chante pour attirer ses victimes avant de les dévorer au cœur de la forêt ? Ca fait une super légende ça, tu ne crois pas !?
Et comme ça, je te parie... allez, six morts sous mes crocs ! Minimum !


J'étais excitée comme une puce. Oui, je sais, il y a quelques minutes encore, je défendais les humains mais... jouer avec puis les tuer, c'est tout de même très différent de les exécuter violemment en les tirant de leurs lits... Non... ?

_Veux-tu que nous préparions le terrain... ? Personnellement, je ne vois guère ce que nous pourrions préparer ou améliorer, mais si tu as besoin, je peux bien t'aider !

Slade

Créature

Slade était très curieux… il regarda à droite à gauche essayant lui aussi de trouver quelque chose quio puisse faire office de nouvelle légende ici pour la vampiresse qui l'avait rejointe, une compagne de longue date, leurs chemins souvent croisés avaient été toujours particulièrement marquant pour l'humanité… Il avait toujours été particulièrement dangereux, seul. Et si il manquait de finesse, il avait trouvé la subtilité dans les plans de Dexa. Encore une fois, elle le prouvait. Il lui sourit et regarda alentour une dernière fois avant de croiser les bras et attendre qu'elle ait trouvé son idée… Les odeurs n'allaient pas tarder à rendre le lieu difficilement respirable pour les non habitués. Lui, il était, forcément, habitué de longue date, mais ce n'était pas pour autant qu'il l'appréciait…

Ne répondant rien à ses commentaires, il se contenta de prendre une mine inquiétante, avec une légère lueur folle dans le regard… ça il savait le faire c'était même presque naturel de sa part. Sans doute à cause de ce qu'avait pu lui faire subir Maab quand elle était furieuse, ou même tout simplement quand elle s'ennuyait… il regarda la jolie rousse pendant qu'elle réfléchissait toujours, avec ce regard que l'on pouvait à juste titre qualifier d'inquiétant… elle trouverait l'effet sans doute mieux…

Enfin, quand la jeune femme lui proposa son idée , il resta interdit, pensif, comme si il attendait quelque chose, comme des explications plus détaillées e la part de la jolie rousse. Ce n'était pas que l'idée n'était pas bonne, c'était juste que couverte de sang, ne perdait-elle pas un peu de crédibilité ? Peut être, mais il ne voulait pas doucher son enthousiasme… d'un autre côté, même en étant couevret de sang – ou peut être à cause de cela ? -  elle restait à damner un saint… mais ça avait toujours été plus ou moins le cas, même si c'était bien plus vrai depuis qu'elle était vampire (il pouvait comparer les deux facette, après tout).

Il se contenta d'opiner du chef devant on idée, toutefois. Ne serait-ce que parce que son idée avait du mérite, même si cela ressemblait beaucoup au mythe des sirènes, non, définitivement, ce n'était pas un mythe. Mais il trouvait cela délicieux en brochettes… IL fallait juste bien penser à les déplumer avant…

« Non, je n'ai pas besoin d'aménagement, non, par contre, je me demandais, tu comptes les séduire en restant couverte de sang ? Parce que je crois que ça risque de te trahir à un moment ou à un autre, non ? Et ce serait bête ! Surtout si c'est avant les six que tu paries…. »

IL lui fit un clin d'oeil amusé avant de se mettre à faire un peu le cents pas, pour passer le temps, oui, il s'ennuyait vite, sur ce plan, il avait acqui s des réactions féériques, et cela en faisait partie. Il espérait qu'elle ne mettrait pas trop de temps, ce serait bête, non ? Il sourit et inspira à fond pour proposer un petit quelque chose… une idée bête et simple…

« Peut être qu'on devrait se séparer… car à rester côte à côte, on risque de se ger et de bousiller nos effets…. Ce serait stupide, on vaut mieux que ça, tous les deux…, ce serait con de foutre en l'air nos personnages parce qu'on reste comme deux ronds de flanc côte à côte... »

IL sembla réfléchir quelques instants avant de se taper le font, comme sil avait été idiot de ne pas penser à cela avant, oui, bien sur !  D'un seul coup, il avait une idée qui pourrait avoir son petit effet… aimant les effets un peu spectaculaires, forcément, il ne voyait pas un petit accessoire… il avait aussi d'autres idées, mais elle prenaient trop de temps et étaient irréalisables en deux heures, même en quatre d'ailleurs… et il avait aussi une idée pour elle.

« Je vais me faire un trône de glace et det têtes ! Sur la place du village ! Tu en penses quoi ? Je causerait des arrêts cardiaques rien qu'à ma vue, et – argument suprême -  j'aurai une classe folle, assis dessus ! »

IL sourit et ajouta.

« Je pense que tu devrais te poster plus loin, avant qu'ils ne me voient, ils seraient trop choqués par moi et marcheraient moins bien si ils te voyaient après... »

Il se frotta les mains et ne put s'empêcher un commentaire…

« Tout ça m'avait manqué... »

Euldexa De Courteneuve

Créature

Ah. Oui. Couverte de sang je risquais fort de manquer mon effet. Heureusement que nous étions deux, mon cerveau seul semblait quelque peu ralenti aujourd'hui. Je soupirais de dépit face à mon manque flagrant de professionnalisme. Tout ce temps passé loin des carnages m'avait non seulement rendue molasse, mais en plus idiote. Mes dents grincèrent les unes contre les autres tandis que je faisais ce triste constat.
Bien. Il convenait donc de trouver un moyen de me nettoyer la frimousse avant de m'atteler à la tâche et, mine de rien, le temps filait, le coquin.
Je n'avais pas vraiment le loisir de réfléchir davantage car Slade pensait à voix haute et ses idées fusaient les unes après les autres. Je souriais devant cet enthousiasme qui m'avait tant manqué.

Certes, rester côte à côte, risquait d'amoindrir les effets l'un de l'autre, néanmoins, l'idée de ne pas pouvoir admirer l'oeuvre de mon compagnon me chagrinait un peu. Néanmoins et une fois de plus, je n'eus pas vraiment le temps d'y penser que Slade s'extasia de sa nouvelle trouvaille. Amusée, je souris de nouveau devant tant d'enthousiasme.


_Mh, c'est une idée intéressante, je te l'accorde. Néanmoins les morts par crise cardiaque ne comptent pas, c'est un peu trop convenu et tellement dépassé... ! Non, ne compteront que les morts par éviscération, décapitation, succion – en ce qui me concerne – enfin, tout ce qui fera jaillir le sang à gros bouillon jusqu'à ce que nous baignions dedans. Tu connais mon intransigeance.

Pensive, mon index vint tapoter le bout de mon menton.

_J'irais me poster dans la forêt. Mon chant attirera quelques chalands, et tu récolteras les autres.

Je commençais à me déshabiller. Être nue face à Slade ne me dérangeait pas outre mesure car, après tout, ce ne serait pas la première fois et puis, pour être honnête, lui laisser le plaisir de constater de la perfection de mon corps de vampire était un cadeau que je consentais à lui faire sans trop d'effort. Avec ma robe ainsi ôtée, je frottais énergiquement mon corps afin de le débarrasser du sang poisseux qui le couvrait à certains endroits. Malheureusement, je l'étalais plus qu'autre chose. Excédée, je soupirais.

_Évidemment, je suppose que l'eau du puits du village est souillée de sang par tes bons soins... ? Demandais-je d'un ton réprobateur. Me voilà bien, maintenant... ! Enfin, soupirais-je, j'imagine que dans la pénombre des bois, ça ne se verra pas trop et que, de toutes façons, mes victimes seront occupées à regarder autre chose plutôt que de se soucier de ma carnation, non... ?

Ce disant, je laissais tomber la robe un peu plus loin d'un revers de bras.

_Bien. Alors, récapitulons : je me poste dans la forêt, ainsi vêtue de ma nudité la plus pure – et tu ne me contrediras pas sur ce point – qui suffirait à elle seule à faire mourir de désir ces simples d'esprits que sont les Hommes. Je chante une de mes complaintes médiévales, et une partie des aventuriers sera irrémédiablement attirée. Une danse ajoutée à mon chant devrait suffire à les captiver. Je pense que je n'aurais pas même besoin d'avoir recours à ma capacité d'hypnotisme pour les tenir à ma merci et puis, ce serait un peu tricher que de l'utiliser. Dès que je serais sûre qu'ils ne voient plus que moi, je les zigouillerais.
En revanche, si je suis d'accord pour que nous soyons éloignés dans un premier temps, je pense tout de même qu'il serait amusant que je ramène une partie de mes ouailles vers le centre du village passé un moment. Mon chant devrait les enrôler sans trop de mal, et ça ferait un peu comme le joueur de flûte, tu sais ? Une fois que je t'aurais rejoint on pourra massacrer allègrement le troupeau entier !


Je restais un moment pensive, puis je souris entre mes crocs :

_J'espère qu'ils viennent en nombre... !
« Modifié: mardi 05 mai 2015, 15:29:44 par Enora »

Slade

Créature

Quoi ? Les arrêts cardiaques ne comptaient pas ? Et la peur ? Et le frisson ? Elle en faisait quoi ? Il ouvrit des yeux ronds comme des soucoupes… mais si il ne pouvait pas compter les sorts de trouille… alors à quoi bon chercher à faire peur au juste ? A rien ! AU contraire, seules les crises cardiaques devraient compter !  Il s'agissait des seuls vrais « morts de peur » non ? Il sourit et regarda un peu sa comparse… il se souvenait de sacrés coups fumants montés à eu.Et toujours la même chose : il restait, à son avis, le plus inhumain des deux. Il se trompait peut être, mais il en doutait. Mais du coup, pourquoi chercher à foutre la trouille ? Cela perdait tout son sens… il restait dubitatif… sincèrement... enfin… si elle préférait jouer comme ça… il se reprit et haussa les épaules.

« Comme tu veux... »

Oui, il était plus que dubitatif, mais bon, si elle souhaitait jouer ainsi, pas de soucis… il leva néanmoins les yeux au ciel, déçu, commençant à se dire que non seulement il en faisait trop, mais qu'en plus ses idées ne servaient plus à rien.. le but était de tuer par la peur à 'origine… et d'un seul coup, il avait perdu tout son engouement. Con n'est-ce pas… sans les morts de peur, ce n'était qu'un massacre banal… et ça ne servait à rien de se séparer…

Toutefois, il ne chercha pas à la contredire ou autre. Si elle voulait jouer ainsi… dommage… néanmoins son regard se ranima quand il vit la jeune femme laisser glisser ses vêtements le long de son corps… combien de temps cela faisait-il qu'il l'avait vue pour la dernière fois ? Trop longtemps. Il ne se souvenait pas de cette plastique si parfaite, de son sein si joliment galbé, dont la vue seule attestait de la fermeté autant que de la lourde opulence. Et la courbe parfaite de son corps au niveau de ses reins, pareil, une courbe parfaite au niveau de son mollet, de sa cuisse, de ses fesses… il l'aurait croquée toute crue maintenant. Mais ils n'avaient pas le temps, ils le savaient..

« Tu me sous-estime, évidemment que j'ai rendu le puits impropre à la consommation, sang, cadavres entiers, tripes… je ne fais pas les choses à moitié… jamais. Tu le sais, mais i tu veux de l'eau, ce n'est pas difficile, il suffit de le demander. Tu le sais. »

Le ton était un rien méprisant. Parce qu'elle venait de le décevoir… et parce qu'elle venait de le sous-estimer. Deux chose qu'il aurait pu difficilement imaginer venant d'elle en fait. Rares étaient les personnes en ce monde ou dans les autres à le connaître aussi bien qu'elle pouvait le prétendre… mais bon, que voulez-vous, tant pis. Le temps laisse des traces entre les êtres, un minimum, non ? Il soupir avant de la dévorer de nouveau des yeux.

« Toujours aussi belle, plus encore peut être... »

Oui, un compliment sincère avant de retomber dans une légère apathie, avivée uniquement par un violent désir charnel vis à vis de sa comparse, quand il y pensait, il se disait qu'il y avait quelque chose à faire à ce sujet sans doute.. mais pas maintenant, les villageois allaient arriver avec une petite dose de miliciens sans doute, mal armés et mal équipés, comme toujours. Trop facile un véritable massacre… sa mise en pli magique fondit comme neige au soleil. Elle était devenue complètement inutile. Il ne prit la parole qu'à la fin de sa diatribe.

« C'est même plus la peine.. je pensais à un jeu pour faire peur, pour faire mourir de peur… si c'est juste un massacre, autant les attendre là tous les deux… je peux tout à fait  leur bloquer la retraite avec de la glace et les bloquer dans une enceinte comme le bétail qu'ils sont… à quoi bon cette mascarade pour un massacre, c'est d'un banal.. je viens d'en avoir un… je cherchais quelque chose d'un brin plus impressionnant pour cette deuxième réjouissance... »

Il soupira.

« Enfin, le nombre compensera sans doute le manque de réel intérêt… j'espère… et oui, ils vont venir en nombre, mais combien, je n'en sais rien… peut être même des miliciens et avec un peu de chances même des gardes plus officiels... »

Il se pencha sur elle et mordilla un court instant sa peau aussi blanche que la neige avant de s'écarter. Il pouvait au moins faire cela…

« je peux au moins faire cela. »

Il inspira et se mit à souffler… un petit vent frais commença à se lever, puis une brume plus blanche que la peau de la vampire se mit à prendre place dans toute l'étendue du village, mélangée à l'odeur des cadavres et des tripes, il y avait un petit effet glauque bien senti. Elle était si épaisse que même à deux mètre d'elle, il avait du mal à voir Dexa… il distinguait son contour mais c'était bien tout, hélas…

« Tu peux aller vers la foret si tu le désirs, ou rester ici, comme tu le sens, mais inutile que tu partes si c'est pour un vulgaire massacre... »

Oui, il était un rien maussade.
« Modifié: mardi 05 mai 2015, 23:16:20 par Slade »


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