Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Nos katana vous feront perdre vos ailes... [PV Batgirl]

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Buichi

Humain(e)

Vous savez, Samouraï ou pas, chacun à sa vie, des secrets que l'on garde bien précieusement pour sois. Buichi, bien qu'il avait un énorme secret, faisait partie de ce petit monde. Oui, il est et restera un Samouraï avant tout, mais, n'allons pas mourir de suite.

Notre Samouraï n'avait pas vraiment de boulot en particulier, enfin, en ce moment il s'occupait de la sécurité d'une discothèque, peut-être garderait-il ce boulot pendant... Un mois, peut-être moins, ou plus... Buichi ne sait pas rester en place, à faire la même chose et puis, ses assassinats lui rapportaient bien assez d'argent pour vivre.

A côté de tout ça, quand il n'était pas avec sa famille, il aimait bien se rendre dans des dojo. Il était important de garder la forme. Il ne suivait pas vraiment d'entraînement, il aimait se rendre dans un dojo, puis un autre, faire des petits combats, des choses du genre. Mais bon, depuis tout ce temps, il n'avait trouvé que trois personnes qui avaient réussi à le vaincre. Il n'est pas indestructible non plus, chaque être humain à sa faille et il a aussi la sienne.

Il avait fait un tour sur le net, bien qu'il déteste ça, pour choisir le prochain dojo qu'il visitera. Il y en avait un, non loin de Seikusu, bon, le choix fut vite fait. Il enfilait directement son kimono, un classique de couleur noir, et en voiture.

Buichi n'aime pas du tout les nouvelles technologies, que ça soit les voitures, les ordinateurs et tout autres choses, mais bon, il fallait faire avec et puis, il est pratique de les utiliser de temps à autres, il fallait le reconnaître. Il roulait à vive allure jusqu'au dojo.

Celui-ci n'avait rien d'original par apport aux autres. Un dojo au milieu de différents arbres. Une allée ressemblant à un petit sentier montrait le chemin jusqu'à l'intérieur. Pour l'intérieur, Buichi remarquait directement que ce dojo a été construit suivant les traditions japonaises. Certains continuaient à suivre ce genre de traditions, mais d'autres non. Si vous voulez l'avis de notre Samouraï, il préfère quand ça reste avec les bonnes vieilles traditions.

Suivant donc les traditions, le bâtiment a été construit de façon à suivre un règlement strict par apport aux points cardinaux. Le mur étant le plus important était celui qui se trouvait face au Sud. On pouvait appeler ce mur kamiza. Lors des entraînements, la Maître est dos à ce mur. Le kamiza était aussi décoré, suivant les différents dojo que l'on pouvait voir, montrant un peuleurs histoires. Ici, deux sabres, en croix, sans doute les sabres du premier Maître. A côté, une calligraphie qui disait "Entraine-toi et passe de l'ombre à la lumière." Il fallait connaître le système des dojo pour comprendre cette phrase. Les horaires d'entraînements étaient strictes, suivant la position du soleil. Il fallait que les débutants soient dans l'ombre alors que le Maître et autres hauts gradés soient dans la lumière du soleil. Cette étoile avait une grande importance dans toutes ces traditions, n'oublions pas que le Japon est le pays du soleil levant avant tout.

Face au maître, il y avait donc les différents élèves. Situé à gauche, les plus anciens, à droite, les autres. Pour revenir à la lumière du soleil, les élèves ne voyait que cette lumière se reflétant sur leur Maître. Cette lumière étaient en quelque sorte une connaissance qu'il devait transmettre, faire passer ses élèves de l'ombre à la lumière. A savoir que le mur en face du kamiza pouvait s'appeler le shimoza. Enfin, toutes des traditions alors qu'au final Buichi se rend au dojo en dehors des horaires d'entraînements et que donc, tout cela n'est pas suivi, mais il est toujours bon de s'informer, n'est-ce pas ?

Une fois garé non loin du dojo, il marchait jusqu'à arriver à l'intérieur de celui-ci. On pouvait voir différents hommes s'entraîner entre-eux, certains avec des protections pour pouvoir utiliser des sabres en bois, d'autres sans protections, se battant à mains nues. Le plus marrant, c'est qu'aucune femme n'était visible. Bah oui, vous pensez bien, se battre c'est pas pour les femmes, les femmes, c'est faible.

Buichi se mettait pied nu et croisait ensuite les bras, regardant les différentes personnes présentes, attendant, patiemment. C'est alors qu'un gars le regardait, plus petit et assez maigrichon par apport à lui. Cet homme lui faisait signe d'approcher et notre Samouraï ne se fit pas prier. Un petit salut avant de commencer, histoire de montrer son respect envers son adversaire même si au final, Buichi n'avait aucun respect envers cet inconnu, et c'est parti.

L'homme était un fou furieux, fonçant en gueulant vers Buichi, limite à lui sauter de dessus... Ah non, pas limite, il tente vraiment de lui sauter dessus. Notre Samouraï, un peu blasé, se reculait un peu pour esquiver ce saut suicidaire et laisser un souvenir en donnant au bon coup de tibias au niveau du bassin de l'homme. Se servir de la force de son adversaire, ici, nous avons donc un con qui saute, donc, le coup qu'il avait donné n'en était que plus rapide et avec plus de force et ça doit faire bien mal. Buichi le regardait, au sol, se tenant le ventre. Il haussait les sourcils et soupirait avant de le porter et de le poser un peu plus loin. Il revenait au milieu de la pièce et regardait une nouvelle fois les alentours, cherchant un homme digne de ce nom...

Il était pensif tout en regardant, pensant à la mission que son Maître lui avait donné. Comme informations, une page de journal avec une photo. Une héroïne apparemment, Batgirl comme le journal l'expliquait. Il y en avait plusieurs d'après ce que l'on pouvait lire, des sortes de justicières à la noix qui avaient arrêté différents membres de la famille. Son Maître voulait que tout cela cesse, si bien qu'il n'était pas le seul sur le coup. Il y avait Akihiro. Lui, il portait plutôt bien son nom, signifiant grandeur et brillance. Etant un peu plus grand que les deux mètres. Il a toujours été un bon Samouraï et était un des anciens avec ses quarante balais. Il y avait aussi Tatsuya, lui, était assez petit sous son mètre soixante-dix. Il était moins larges que la moyenne des Samouraï de la famille mais c'était l'un des plus rapides, d'où son nom signifiant flèche de dragon. Il n'était pas un des anciens, mais pas un des plus jeunes non plus sous ses dix-neuf balais.

Ils étaient donc trois sur le coup, trois pour tuer les petites héroïnes. Pour leur Maître, il n'en fallait pas plus... Ce ne sont que des femmes, les femmes sont faibles mais... Si ils savaient...


***


Akhiro était pendant ce temps là en ville, à Seikusu, dans un petit bar tranquille de la ville. Il était habillé assez simplement, une chemise, par-dessus celle-ci un blouson en cuir et pour ce qui est du bas, un jeans en buffle noir. Il était assis sur un tabouret, les bras sur le comptoir, buvant un bon verre de Rhum. Il regardait cette fameuse page de journal, cette photo de Batgirl. Il était pensif, très pensif... C'est alors que le barman le faisait sortir de ses pensées.

"Plutôt sexy comme déguisement, en plus d'être des héroïnes elles ont de belles courbes, tout ça."

Akhiro relevait son regard sur l'homme, soupirant doucement.

"Si tu veux, je te donne la page du journal pour que tu ailles te branler, vu que tu semble fantasmer sur les Batgirl."

L'homme vidait son verre de Rhum avant de le poser sur le comptoir. Il avait une voix assez grave qui allait bien avec sa stature.

"Ou alors tu remplis mon verre."

Le barman prenait le verre et le remplissait à nouveau. L'homme n'osait pas répondre face à un gars de plus de deux mètres et qui plus est, vu son gabarit, au premier coup d'oeil, on savait qu'il ne valait mieux pas faire chier Akhiro.

Celui-ci pouvait donc regarder à nouveau cette page et surtout cette photo, redevenant pensif. Il restait comme cela de longues minutes avant de regarder à nouveau le barman qui fuyait apparemment son regard.

"Et à pars les trouver sexy... Tu les connais un peu, les Batgirl ?"

L'homme fuyait toujours le regard d'Akhiro, on sentait une petite peur dans la tonalité de sa voix.

"Je... Euh... Non, pas vraiment. Ce sont des héroïnes, elles aident les forces de l'ordre à arrêter les criminels."

Akhiro hochait simplement la tête avant de replonger son regard sur le journal.


***


Pendant ce temps là, Tatsuya se rendait au lycée. Et oui, ce bâtiment pouvait être une bonne source d’informations et vu son âge, il avait pu s'y inscrire. Il était plutôt bon élève, à l'écoute, les professeurs ne s'en plaignaient pas. Il avait comme habit l'uniforme scolaire.

Il se souviendra toujours de son premier jour dans ce lycée.... Un emmerdeur avait chercher la bagarre... Depuis qu'il lui a mit sa raclée, plus personne ne cherchait à emmerder Tatsuya et c'était bien mieux comme ça.

Il traînait alors dans la cours, solitaire, attendant le début des cours. Ses pensées à lui aussi étaient tournées vers les Batgirl.
« Modifié: jeudi 07 mars 2013, 05:02:40 par Buichi »

Batgirl

Légion

Re : Nos katana vous feront perdre vos ailes... [PV Batgirl]

Réponse 1 vendredi 08 mars 2013, 23:59:25

« Putain, mais accélère !
 -  Ils nous lâchent pas, les enculés ! »

Daiki avait les mains figées sur le volant en sport de la puissante voiture, filant le long du boulevard. Le matin se levait sur Seikusu, et Daiki, avec l’aide d’Ibiki et de Naohiro, avait rendu une petite visite à l’une des épiceries du quartier. Ils auraient pu attaquer la nuit, mais Daiki avait préféré attendre que l’épicier ouvre, afin de lui offrir en direct une petite leçon. Tout le monde commençait petit, dans cette famille. Il fallait s’occuper des petites commissions, comme s’assurer que les impayés ne le restent plus. C’était une question de dettes, tout simplement. Takahito-san avait décidé que, pour arrondir ses fins de mois, payer la protection des Guramu n’était plus nécessaire. Daiki avait reçu hier un appel téléphonique de la part de son supérieur, lui demandant d’aller faire une petite démonstration. Tout aurait du être simple et tranquille. Daiki, Ibiki, et Naohiro, étaient arrivés vers six heures du matin, avant l’ouverture de l’épicerie, et avaient attendu que l’épicerie ouvre, et que le propriétaire entre. Ils avaient brisé la vitre, s’aidant de battes de base-ball, et l’avaient légèrement molesté, en volant l’argent de la caisse. Tout aurait du être tranquille, comme à chaque fois qu’on l’envoyait régler le compte.

Malheureusement, ce que Daiki avait réalisé, c’est que Takahito ne s’était pas simplement contenté de ne plus payer l’argent pour sa protection, mais avait aussi obtenu l’aide de la police. Daiki avait du faire feu, atteignant un policier, ne sachant pas trop s’il l’avait tué, ou grièvement blessé. Le sang, en tout cas, avait coulé. Et, naturellement, les trois étaient maintenant poursuivis par une voiture de police. Étant le meilleur pilote, Daiki tenait le volant, tandis qu’Ibiki et Naohiro utilisaient leurs armes à feu pour mitrailler la voiture de police, la plupart des tirs filant dans le vide. Daiki braqua à gauche, faisant crisser les pneus, parvenant à conserver le contrôle sur le véhicule. L’un des passe-temps favoris de Daiki était, chaque Dimanche, d’aller à un circuit de sport privé en amont de Seikusu, se livrant à des leçons de pilotage avancés. Au sein des Guramu, Daiki avait toujours préféré être le gars dans la voiture, plutôt que celui qui portait le flingue. La voiture filait le long d’une rue en pente, l’intérieur tremblant violemment. Un carrefour avec un feu rouge se dressait devant eux, un bus de transport en commun se rapprochant sur leur droite.

« Daiki ! Daiki, bordel !
 -  GERONIMOOO !! » hurla ce dernier.

Il y eut un concert de klaxons, la voiture évitant de peu le bus, qui freina, pilant au milieu du Carrefour, avant qu’une voiture ne le heurte sur le flanc, l’automobiliste ayant subitement braqué pour éviter la voiture des Guramu. La voiture de police dut également piler sur place, tandis que Daiki roulait rapidement. Il soupira de joie. La police était semée, et il regarda dans le rétroviseur, voyant, au milieu du carrefour, le bus, et de nombreuses voitures en train de klaxonner. En fronçant les sourcils, Daiki vit une moto noirâtre jaillir du carrefour, s’élançant vers eux à vive allure. En spécialiste des automobiles, il se renseignait aussi sur les motos, et reconnut la forme de cette dernière : une Tryton MM2, une moto expérimentale, avec, dessus, un être avec une cape noire flottant au vent et une espèce de casque avec des oreilles pointues.

*
*  *

Parallèlement, une femme s’avançait vers un dojo traditionnel, où elle se rendait généralement. L’Asiatique était silencieuse, avec de longs cheveux noirs tombant en cascade le long de sa tête. Elle était descendue du bus menant en périphérie de la ville, près d’un bâtiment qui avait, jadis, été un temple. Le dojo était entouré par un mur, et comprenait une espèce de parc avec des arbres, uns entier permettant d’y entrer. Elle ne portait pas encore son kimono, mais l’avait amené avec elle. Cassandra Cain s’était entraînée chez elle, et avait décidé de retourner à ce dojo où elle se rendait plusieurs fois. Voir une femme dans un dojo, afin de s’entraîner, intriguait toujours les individus qui s’y trouvaient. Le Japon restait encore un pays profondément ancré dans les traditions, et dans une espèce de sexisme ancestral qui dissociait clairement les activités appartenant aux hommes, et les activités appartenant aux femmes. Et s’entraîner dans un dojo n’était pas vraiment ce qu’on attendait d’une femme. Pourtant, c’était bien ce que Cassandra comptait faire.

Sans être muette, Cassandra parlait très peu. Elle entra dans le dojo, enfila son kimono, retira ses chaussures, et entra en piste, dans la salle d’entraînement, où les entraînements commençaient. Il y eut quelques regards intrigués vers elle. Cassandra s’avançait, et le maître du dojo, en la voyant, comprit qu’il valait mieux de la mettre face à un jeune élève. Étant une invitée, si on en suivait la tradition, Cassandra devait se retrouver près des débutants, mais, vu l’état dans lequel elle avait laissé les novices lors de son précédent passage, le Maître la laissa libre de choisir un autre adversaire. Cassandra ne parlait pas, et lui non plus, se contentant de rester les bras croisés, alors qu’elle se positionnait devant un homme musclé, avec des cheveux bruns coupés courts.

Bien que Cassandra ne parlait pas, elle ressentait, le long de son corps, une vive excitation. Cet entraînement était bien différent de celui qu’elle pratiquait chez elle, dans ce vaste penthouse où elle vivait en commun, avec les autres femmes. Elle ne s’entraînait pas contre un mannequin ou contre un ennemi imaginatif, mais contre de véritables adversaires. Elle salua l’homme en penchant la tête, lisant dans le regard de ce dernier une sorte de surprise, à l’idée d’affronter une femme. Elle se mit ensuite en position de combat, et, comme elle s’y attendait, ce fut lui qui attaqua. A l’origine, le budo n’est pas l’art de savoir se battre, mais de savoir se défendre, se protéger contre les assauts extérieurs. Et, dans ce domaine, Cassandra excellait. Elle vit le pied de l’homme jaillir vers elle, expira lentement, et para, puis contra, frappant vite et fort, cherchant les points faibles. Il recula prudemment, visiblement surpris, et elle enchaîna, multipliant les coups. Il était plutôt doué. La violence était en soi une forme de discours. On comprenait beaucoup des gens en les affrontant, et en voyant leurs réactions. Une bataille, ça se résumait essentiellement à tous ces détails annexes : la respiration qui s’accélérait, les gouttes de sueur, des rougeurs le long du corps, autant de petits détails qui indiquaient que le corps fatiguait, et serait moins réactif. Des réactions qui ne trompaient pas. Un combat, c’était beaucoup d’observation et de concentration. Et le sexe de Cassandra jouait en sa faveur. Dans une société machiste, voir une femme vous tenir tête, ça finissait toujours pas énerver. Et l’adversaire qui perdait sa concentration et son sang-froid perdait le combat. C’est ce qui finit par arriver à l’adversaire de Cassandra.

Elle trouva une ouverture, son pied le heurta à la jambe, et il bascula sur le sol, avant qu’elle ne lui tombe dessus, l’immobilisant en le plaquant au sol. Il n’y eut pas d’arbitre pour sonner la fin de la bataille, mais Cassandra se releva, et l’homme, les joues rouges, eut la sagesse de ne pas répliquer.

« Vous êtes douée » se contenta-il de la complimenter.

Elle esquissa un léger sourire, non pas parce qu’elle était heureuse d’entendre un homme le dire, mais par sympathie, pour lui. De son point de vue, elle savait qu’elle était douée. Elle avait grandi ainsi, en apprenant le budo, au détriment de ses autres capacités intellectuelles. C’était quelque chose d’assez paradoxal, car, si Cassandra se battait de manière légendaire, elle avait un mal incroyable à savoir lire et écrire. Comme quoi, rien n’est parfait dans le monde.
DC d’Alice Korvander.

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Buichi

Humain(e)

Re : Nos katana vous feront perdre vos ailes... [PV Batgirl]

Réponse 2 lundi 11 mars 2013, 13:15:24

"Les gars, j'ai l'honneur de vous annoncer que nous sommes poursuivis par une Batgirl !"

Daiki allait le plus rapidement possible tout en riant. C'est que se faire poursuivre par une héroïne semblait jouissif pour lui. Il ne faisait que foncer mais savait que la moto qu'enfourchait la chauve-souris était bien plus puissante que la voiture qu'il était en train de conduire.

Ses deux camarades ne semblaient autant amusés que lui. Eux se disaient qu'ils étaient dans une belle merde...

"Putain les gars ! Arrêtez de vous plaindre et tirez sur cette salope !" S'écriait le pilote.

Ibiki et Naeohiro suivait donc ce qu'on venait de leurs dire, tirant plusieurs salves vers la Batgirl, tentant de la toucher, ce qui était une tâche assez difficile à accomplir. Daiki regardait souvent dans le rétroviseur, soupirant en voyant le nombre de tirs manqués.

"Bande d'incapables... J'vous jure... Bon... Heureusement que je suis là."

Se prenant un peu pour un leader à ce moment même, il roulait toujours à vive allure sur le macadam, freinant légèrement lors des virages ce qui effrayait les deux autres. Ils avaient beau se plaindre, Daiki ne les écoutait pas, la situation avait fait grimper en lui une forte dose d'adrénaline. Il était ailleurs alors qu'il dirigeait la voiture vers un champ.

"NON DAIKI, BORDEL NOOOON !"

Le pilote n'écoutait rien et fonçait en plein dans le champ. Il avait profiter d'une légère bosse pour passer au-dessus du petit fossé qui aurait pu conduire à leur perte. Une fois sur la terre, il avait un peu de mal à garder le contrôle du véhicule, veillant à aller tout droit, retirant son pied de la pédale pour ralentir le véhicule. Daiki, étant bon pilote, savait qu'il fallait éviter de freiner sur la terre... Ce n'est pas vraiment la meilleure des idées.

La voiture tremblait, effectuait de nombreux sauts... Allait-elle tenir longtemps comme ça ? En tout cas, suivre en moto sur cette route n'allait pas être simple, à moins que la moto de la femme nous réserve quelques surprises. Pour le vérifier, Daiki regardait le rétroviseur.


 
*
*  *


Buichi regardait toujours les alentours, ne prenant pas vraiment pars aux entraînements, voulant seulement combattre. Le Samouraï avait appris un bon nombre d'arts martiaux, mais il fallait l'avouer, ce qu'il préférait, c'était la ruse et l'attaque.

Vous imaginez bien sa surprise en voyant une femme entrer ici... Serait-ce une blague ? Une femme.... Buichi en soupirait, la pauvre, elle allait se faire massacrer... Il se demandait bien pourquoi le maître la laissait combattre un de ses élèves... C'était juste insensé pour lui... Elle choisissait même un adversaire et pas un novice. Buichi laissait échapper un léger ricanement, amusé par la situation avant de regarder ce fameux combat qui risquait de vite se terminer.

Et c'est là que le Samouraï se prenait une première claque dans la gueule... Non, non, pas physique... Cette femme avait vaincu l'homme... Comment cela était possible ! C'est une honte envers un pratiquant d'arts martiaux ! Dans sa famille, cela était la pire des hontes, si bien que si cette femme le battrait, cela est un exemple vu que ça n'arrivera jamais, il lui demanderait de le punir, de n'importe quelle façon. Enfin... Il s'approchait un peu d'elle, la fixant d'un air très sérieux et lui lançait un simple.

"Encore en forme ?"

Il souriait en coin en la regardant de la tête au pied, la matant un peu, c'est qu'elle était pas mal la gonze, donnons lui une petite leçon. Elle allait sans doute avoir un peu plus de mal contre Buichi.

"De base, je ne me bats pas avec les femmes. Tu seras une exception aujourd'hui, si tu acceptes."

Même si elle n'avait pas encore accepté ce petit combat, elle pourra remarquer que Buichi la regardait de la tête au pied, non pour la mater cette fois, mais surtout pour juger la distance qu'il devra prendre. Elle était plus petite que lui, cela pouvait être un avantage pour lui ou l'inverse... Il faudra qu'il combatte en sorte que ça soit un avantage. Plus grosse allonge grâce à sa taille, il réfléchit déjà à la meilleure façon de la vaincre et rapidement... Il avait déjà sa petite idée en tête, revenant donc poser son regard sur le sien.


*
* *


Akhiro en avait complètement marre de ce bar à la con. Il s'en allait, déposant de quoi payer sur le comptoir. Il ne savait pas quoi faire... Regardant les alentours, les routes à emprunter...

Bon... rien d'autres à foutre, il marchait tranquillement pour rentrer chez lui, arrivant dans un quartier plutôt sombre et froid de Seikusu. Il n'a jamais aimé les trucs trop riches, vivre dans une sorte de banlieue ne le dérange pas.

Ce quartier... Que dire... Certains pauvres malheureux avaient tentés de le raquetter, sans succès... Depuis, il s'y ait fait une réputation et tout le monde ou presque savait qu'il ne valait mieux pas l'emmerder.




*
* *


Tatsuya ne foutait pas grand chose non plus, écoutant les autres parler. Des discussions sans intérêt particulier. Il s'emmerdait... Bon... La sonnerie se faisait entendre, il se rangeait comme un enfant tout sage et suivait la prof, direction la salle de cours.

Une fois en classe, il s'asseyait tranquillement. Il était dans la première rangée, à droite, seul sur son banc. Il sortait sa trousse, sa farde, ... Attendant les consignes de la prof.

Certains le trouvait étrange. Si il ne répondait pas à certaines questions, certains auraient même dit qu'il était muet, mais non, il est juste calme, trop calme... Et cela paraissait suspect pour certains.

Batgirl

Légion

Re : Nos katana vous feront perdre vos ailes... [PV Batgirl]

Réponse 3 lundi 11 mars 2013, 23:24:37

Ce matin, c’était Kate Kane qui avait pour mission de porter le costume de Batgirl. Elle arborait donc un uniforme noir avec des motifs rouges. Ses longs cheveux remuaient dans le vent, alors que Barbara, depuis leur appartement, l’avait averti d’une course-poursuite. Intervenir était toujours difficile pour les super-héroïnes, dans la mesure où la police japonaise n’appréciait guère l’aide d’individus costumés. Pour le coup, le Japon avait une approche plus pragmatique que celle en vigueur aux Etats-Unis, où on ne comptait plus les vices de forme que les juges déclaraient pour des arrestations reposant uniquement sur le fait de super-héros. Ceci expliquait pourquoi l’Oracle restreignait souvent le champ d’action de ses Batgirl. Cependant, il y avait ici, selon elle, une situation qui nécessitait l’intervention rapide d’un super-héros. Stéphanie était en train de dormir, Cassandra était partie à son entraînement, et il ne restait docn plus que Kate, qui avait pris leur moto, une Tryton MM2, avant de s’élancer à la poursuite de la voiture.

« Le type qui pilote est nerveux, fais attention. Il a provoqué un carambolage. »

Kate était presque couchée sur cette moto, tant elle allait vite. Sa cape flottait au vent, et elle rejoignit la voiture. Le pilote avait réussi à semer la police, mais pas elle. Elle se faufila entre les véhicules accidentés, et fonça vers l’adversaire. Deux hommes tentèrent bien inutilement de lui tirer dessus. Il n’y avait que dans les films et les jeux vidéos que ce genre de coups marchait. Dans la réalité, trop d’éléments étaient à prendre en compte : la force du vent, le fait que la cible soit en mouvement perpétuel, le manque d’espace pour se déployer, etc... Kate fit quand même quelques zigzags, tout en rattrapant la voiture. Elle allait bien plus vite qu’elle, et le chauffeur, habilement, choisit de forcer Kate à freiner, s’engageant dans des virages serrés. Il freinait sur le bitume, provoquant des drifts assez réussis.

*Je suis sure qu’il doit être pilote de courses de rues illégales...*

Maintenant le contrôle de son véhicule, le chauffeur continuait à foncer, et Kate n’arrivait pas à le rattraper. Ce faisant, ils remontaient une rue en serpent, qui donnait hors de la ville, près d’une exploitation agricole. Kate entendait des gyrophares en contrebas.

« La police est sur vos traces. »

Elle espérait, pour sa fierté personnelle, les arrêter avant que les policiers n’arrivent. La voiture roulait à tombeau ouvert, et décida de s’enfoncer vers un champ, défonçant une barrière en bois en protégeant l’accès. La terre venait d’être battue, donnant lieu à une succession de terres. Kate n’attendit pas longtemps, et fonça à leur poursuite, utilisant les chaînes antineiges disponibles dans cette moto. Elle atterrit sur la terre, et sentit son corps rebondir. Se rappelant de ses leçons de conduite sur l’aquaplaning, elle relâcha les gaz, essayant de maintenir la moto, qui tanguait de droite à gauche. Kate dut à plusieurs reprises poser son pied sur la terre pour essayer de former une espèce de contrepoids. Elle basculait son corps de gauche à droite.

« Lance un Batarang télécommandé, je vais le diriger depuis l’ordinateur. »

Ce n’était pas une mauvaise idée. Les Batarangs télécommandé&s comprenaient une sorte de signal électronique et une petite caméra pour pouvoir manuellement les diriger. Ce serait d’autant plus pratique que les passagers de la voiture recommençaient à la canarder, disposant cette fois-ci d’une meilleure précision, même si leurs corps rebondissaient. Portant une main à sa ceinture, Kate en sortit un Batarang, et le balança en visant approximativement.

*Je compte sur toi, Barbara...*

*
*  *

Depuis son fauteuil roulant, Barbara suivait les pérégrinations de Kate avec une tasse de chocolat chaud, une boîte de Ferrero Rocher, et un énorme écran plat LCD. « CAM_01 » s’affichait en haut à droite, montrant que l’image venait de la caméra incrustée dans le costume de Kate. Sur une colonne figurant sur la droite de l’écran, des miniatures montraient d’autres images, généralement des images de sécurité. L’Oracle était une hacker, et avait donc un accès au système public de vidéosurveillance. Quand Kate lança son Batarang, une image s’afficha, avec la mention « CAM_02 ». La résolution était faible, et elle chargea donc l’image sans la mettre en plein écran, afin d’y voir quelque chose.

Comme dans une espèce de jeu vidéo, Barbara utilisa les touches du clavier et sa souris pour diriger le Batarang. Barbara utilisait une antenne figurant sur le toit de son gratte-ciel pour avoir un signal performant, et le ping était très faible. Elle dirigea ainsi le Batarang vers le poignet d’un des ennemis, et frappa dessus. La caméra fut brisée, mais elle esquissa un sourire de satisfaction en atteignant sa cible, faisant lâcher la main de l’homme.

« Tiens bon, Kate. Ils ne pourront pas rester longtemps dans ce champ. Leurs amortisseurs sont moins bons que les tiens. »

*
*  *

Sa victoire n’avait ni ému, ni attristé Cassandra. Elle s’était contentée de vaincre un homme, et songeait déjà à son prochain affrontement. Les habitués du dojo n’étaient pas surpris, car ils l’avaient déjà vu à l’œuvre. Ils avaient été surpris de voir une femme sur place, mais le sexisme ambiant au Japon avait rapidement été battu en brèche quand la femme était passée à l’œuvre, faisant preuve d’un sang-froid digne de Jigoro Kano. Là où beaucoup de novices voulaient apprendre le Budo pour se battre, et impressionner les filles, Cassandra redonnait au Budo toute sa noblesse, en ayant un style de combat défensif, et ce même quand elle attaquait. Son style offensif fonctionnait sur des provocations pour amener son adversaire à contrer.

De manière très simple, Cassandra dressait autour d’elle un cercle invisible, une sorte de périmètre défensif se divisant en plusieurs strates. Hors du cercle, il n’y avait aucun danger. A l’intérieur du premier cercle, le « cercle jaune », elle devait être prête à se défendre. Et, dans le « cercle rouge », le plus proche, elle se devait d’assurer un contrôle absolu u périmètre, en empêchant quiconque d’y rester. C’est ce qui l’amenait à faire preuve d’une sorte d’agoraphobie, puisqu’elle appliquait cette philosophie de vie n’importe où. Quand elle sortait, elle veillait toujours à avoir un écart minimum d’un mètre entre elle et les autres. C’était ainsi qu’elle avait été éduquée. Il était difficile pour elle de ne pas se méfier quand on la frôlait, et, quand on la touchait... Combien de problèmes avait-elle eu avec des policiers trop zélés, qui la tenaient par l’épaule ? Sa réaction était souvent instantanée. Le pied opposé se relevait, elle se servait de l’autre comme appui, et frappait l’objet qui rentrait en contact avec elle, brisant souvent les os avec son talon. Cassandra avait été éduquée de cette manière Quand sa mère tendait sa main pour lui faire un câlin, elle en profitait pour la frapper sur la nuque avec l’autre main.

Un homme immense se rapprocha d’elle.

« Encore en forme ? »

Elle ne répondit rien, car il n’y avait rien à répondre. Si elle n’était plus en forme, elle ne serait plus là. L’homme avait de longs cheveux, un air sérieux, des muscles solides, et une curieuse expression sur le regard. Elle ne dit rien, attendant qu’il poursuive, ce que l’homme fit, invitant Cassandra à se battre. Elle accepta en se reculant d’un pas ou deux, joignit les mains, et baissa la tête, en signe de respect. Elle écarta ensuite ses bras, et se mit en position de combat, et comprit que l’homme la laissait attaquer. Elle ne comptait pas le décevoir, tout en étant réfléchie. Il entra dans son cercle jaune, et elle leva le pied, optant pour un coup de pied renversé. L’homme para, et elle ramena immédiatement son pied, attaquant avec l’autre, et il para encore. Elle attaqua ensuite avec ses bras, et comprit que l’homme était bien différent de son précédent adversaire. Il avait de solides appuis, et aucune faille apparente.

Voilà un combat qui promettait d’être intéressant.
DC d’Alice Korvander.

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