une aide sainte [PV Père Carmody]

Voilà plusieurs jours que je me sentais comme suivi, observé, à chaque fois que je sortais de chez moi ou au retour du lycée.
Même si je me suis arrêté quelques fois en pleine rue pour me retourner et vérifier que je n'étais pas suivi, à chaque fois personne ne me semblais suspect.
Personne jusqu'à aujourd'hui, alors que je me ballade en centre ville, malgré qu'il y est du monde qui vas et qui viens à leurs occupations, j'ai remarqué que deux hommes me suivent, pour en être sur, je suis rentrer dans une librairie dans laquelle ils m'ont suivie, et pour vraiment être sur je suis même rentré dans un Virgin, à faire plusieurs fois le tour des même rayons en faisans semblant de ne pas les avoirs remarqués, avant de ressortir sans rien acheter.
Au bout du compte ils sont toujours là, ils se tiennent à une bonne distance, mais arrivent à me suivre, qu'est ce qu'ils me veulent?
J'ai pus remarquer en donnant quelques coups d’œils furtifs qu'il faisais à peux près la même taille, un mètre quatre vingt grand max, l'un assez obèse et l'autre svelte, tout les deux habillé d'un long manteau de cuir brun, mais je n'ai pas bien distingué leurs visages.
 
Peux importe ce qu'il me veulent, il faut que j'arrive à les semer, au bout de la grande avenue, il y a la grande cathédrale, un nid à touriste ou je vais pouvoir me fondre dans la masse et peux être leurs filer entre les pattes.
N'y une n'y deux j'accélère le pas, au bout de quelques minutes j'arrive enfin sur la place, comme je m'en doutais, c'est noir de monde, je me faufile entre les gens, jusqu'au porte de la cathédrale.
Je jette un dernier coup d’œil derrière moi, ils me cherchent dans la foule, je rentre avant qu'ils ne me voient, comptant sur le faite qu'ils se lassent et qu'ils aillent me chercher ailleurs.
En rentrant dans cette cathédrale, je ressent la fraicheur, j'ai des frissons partout, il faut dire aussi que je ne suis pas très habillé, seulement vêtue d'une petite jupette mauve m'arrivant à mis cuisses, avec dessous un string noir, ajouté à cela un débardeur blanc, près du corps, échancré sur le devant, légèrement transparent, mis sans soutient gorge, mes pieds couvert de fines chaussettes blanche et de soulier noir,  pour terminer un petit sac à main noir.

Il faut dire que dehors il fait assez chaud, et que je ne suis pas la seule à me balader dans cette tenue, par contre à rentrer dans la maison de dieu comme il dise tous, je suis la seule.
Je commence à me balader dans cette immense monument, regardant les vitraux, les peintures, les chandeliers, et je me rend compte que je ne me suis jamais intéressé à cette religions.
Voilà de longue minutes que je fait le tours de tout ce qu'il peux y avoir intéressant , quand je décide de me poser sur un des bancs sur lesquels sont assis d'autres personnes qui prient.
C'est alors qu'en regardant vers l'entrée de celle-ci, je vois les deux hommes qui me cherchent rentrer à leurs tour.
Merde!!! Je me dit intérieurement.
Discrètement, je me fait glisser jusqu'au bout du banc sur lequel je suis assise et vais me planquer derrière une des grosse colonne qui maintiens cette édifice.
Pourvue qu'il ne se sépare pas... Faite le tour ensemble... Je me dit encore une fois intérieurement.
mais encore une fois la chance n'est vraiment pas avec moi, chacun prend un coté et tôt ou tard il serons sur moi, qu'est ce que je peux faire? Je ne peux pas utiliser ma magie ici. Mais en dernier recours je n'aurais plus le choix.

Il y avait du monde aujourd'hui, peut être était ce du à la chaleur ambiante. L'air frais de l'église était très rafraichissante et certaines personnes venaient se reposer quelques minutes sur les bancs. Carmody était vêtue comme à son habitude d'un pantalon noir, de rangers et d'une chemise noire à manches courtes.

Il était occupé à faire une commande de cierges. Il partait comme des petits pains et à ce stade la, il n'en aurait plus pour la fin de la journée.

- Si j'avais su, j'en aurais commandé plus...

Tant pis, il en mettrait des vieux ou d'autres formats, sa fera l'affaire pour aujourd'hui. Il devrait aller en racheter dans un magasin spécialisé le lendemain. Heureusement qu'il y en avait un en ville. Cela lui évitait de les faire venir de je ne sais ou. Il prit un carton rempli de cierges avant  d'aller remplir silencieusement les endroits prévus pour. Il vida rapidement le carton.

Une fois cela fait, il fit sa ronde, surveillant les personnes qui visitaient l'église. Il y avait des personnes prévu spécialement pour cela, mais ils étaient visiblement débordé. Il devait veillait à ce que le comportement des visiteurs soit respectueux du lieu de cultes et de ces croyants. Son instinct lui indiqua rapidement la présence de deux individus suspect. Une vieille habitude qu'il avait gardé de  son temps au sein des forces spéciales : repérer le danger. En effet, deux hommes parcouraient l'église, cherchant visiblement quelque chose. C'est alors qu'il remarqua une jeune femme un peu plus loin qui semblait effrayé. Nul doute qu'ils en avaient aprés elle. L'église étant un lieu d'accueil des personnes en détresse, il avait l'obligation de la protéger.

Il arriva derrière les deux hommes.

- Vous cherchez quelque chose Messieurs ?

Les deux hommes se retournèrent. Ils portaient tous les deux un chapeau.

- On se découvre quand on entre dans la maison de dieu, on ne vous l'a jamais appris ?

- Si vous en avez après quelqu'un je me vois dans l'obligation de couper court à vos attentes. Cette personne est désormais sous la protection du seigneur et donc sous la protection de la personne qui le représente, moi en l’occurrence. je vous demanderais donc de bien vouloir sortir.

Les deux hommes marmonnèrent, visiblement énervé. Une fois sorti de l'église, je levais ma chemise, leur montrant un Colt Python 44 magnum à ma ceinture.

- Je pense qu'il serait préférable que vous en restiez la, je ne voudrez pas qu'il y est des blessés ou même des morts...

Les deux hommes détalèrent la queue entre les jambes sans demander leur restes. Je revins ensuite à l'endroit ou j'avais rencontré les deux hommes. je fis le tour du poteau, tendant ma main à la jeune femme.

- Vous pouvez sortir de la, Mademoiselle,  ils ne sont plus la et avec la frousse que je leur ait mis, ils ne viendront plus vous embêter.

Je n'ose même pas regarder si l'un d'eux arrivent dans ma direction au risque de me faire voir, je reste bien cacher derrière cette colonne pendant de longues minutes, mais aucun d'eux n'arrive jusqu'à moi. Si il faut ils ont abandonné, je me dit l'espace d'un instant.
C'est alors qu'un homme plus grand que moi d'un age mur, les cheveux blond couper court se plante devant moi et me fixe de ces yeux bleu, une grande cicatrice arborant son visage qui ne me rassure pas du tout me dit en me tendant la main.

- Vous pouvez sortir de la, Mademoiselle,  ils ne sont plus la et avec la frousse que je leur ait mis, ils ne viendront plus vous embêter.

restant sur mes gardes, mon regard dérive sur sa main avant de revenir sur son visage.

De qui vous voulez parler?

après tout il était peux être avec eux, je jette alors un regard dans l'église, effectivement ils ne sont plus là, mais qui me dit qu'ils ne m'attendent pas à la sortie.

comment vous les avez fait fuir?

En y regardant de plus près, je remarque la collerette sur son col, montrant que cet homme est prêtre, mais qui me dit que ce n'est pas un déguisement, à moins que je devienne vraiment paranoïaque.

La jeune femme semble tout d'abord ignorer ce que je dis, comme si je n'avais pas remarquer ce sentiment de peur dans ses yeux. La peur je la connaissais moi même, car je l'avais côtoyé et je la côtoyé toujours, elle était toujours avec moi depuis une bonne vingtaines d'années. Mais je l'avais également vu dans bon nombre de regards avant e planter mon couteau dans les entrailles de mes ennemis ou ce regard agonisant qui suppliait alors que la victime se vidait de son sang égorgeait ou éventré.

- Allons, j'ai bien observé vos manières et celles de vos poursuivants, assez bruyants d'ailleurs.

Visiblement, elle semble très prudente en me demandant si ils ne vont pas venir.

J’écarte ma robe de prêtre, déboutonnant quelques boutons avant de dévoiler un pistolet Smith et Wesson à long canon, un truc à décapiter une personne.

- Je pense que mon ami Smith et Wesson a fait son effet...Comme on dit, on tombe toujours sur plus fort que soi.

Je lui fis signe de se lever, au moins.

- levez vous au moins, vous allez paraître bizarre aux fidèles !

Sur ce, je commençais à rouler une cigarette, ils étaient habitué à mes facéties. Puis une fois roulé, je la mis à mes lévres.

- Bon, faites ce que vous voulez maintenant : priez, partez mais en tout cas ne foutez pas le bordel sinon vous aurez affaire a moi !

Je commençais déjà à m'éloigner en la saluant de la main

ce prêtre réponds à ma premières question.

- Allons, j'ai bien observé vos manières et celles de vos poursuivants, assez bruyants d'ailleurs.

Il avait repéré le petit manège qui se déroulait dans cette édifice.
Alors que je lui pose ma deuxième question, je le vois déboutonner sa robe de prêtre et ouvrir un pan de celle-ci, dévoilant à mes yeux un énorme révolver.
Je déglutis difficilement, les yeux écarquillés, c'est la première fois que je vois une arme à feu en vrai d'aussi près, alors qu'il me réponds.

- Je pense que mon ami Smith et Wesson a fait son effet...Comme on dit, on tombe toujours sur plus fort que soi.

Il rabat le pan de sa robe de prêtre, mon regard reviens sur le siens, il doit bien remarquer que je suis tout de même impressionné pour ce que je viens de voir sous sa robe.
Mais que fait un homme de dieu avec une telle arme?
Peux être a-t-il lui aussi des ennemies, qui c'est.
Il me fait alors signe et me demande de me lever.

- levez vous au moins, vous allez paraître bizarre aux fidèles !

Je m'exécute tout en lui répondant.

Oui, vous avez raison, surtout habillé comme je le suis ça pourrait paraitre suspect.

un petit sourire se dessine sur mes lèvres suite à cette allusion, je le vois alors commencer à rouler une cigarette avant de la mètre à ces lèvres et me dire.

- Bon, faites ce que vous voulez maintenant : priez, partez mais en tout cas ne foutez pas le bordel sinon vous aurez affaire a moi !

il commence à me tourner le dos et s'éloigner, je le rattrape en quelques pas, ma main agrippant son bras.

Attendez...

Il stop net sa marche et se retourne.

Je... Je ne vous ai même pas remercier, et j'aurais voulus savoir si vous n'aviez pas un endroit ou je pourrais me rafraichir ici... avec cette chaleur et tout ce qui viens de se passer j'en aurais bien besoin...