Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

Comme dans les comics [Sentinel Second]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Jane Watson

Humain(e)

Comme dans les comics [Sentinel Second]

jeudi 28 février 2013, 01:14:08

La vie, parfois, ça se résume à une ligne de bus. La vie, parfois, il suffit d’un embranchement, d’une légère direction différente pour qu’elle change totalement. Il en allait probablement de cette femme à la cervelle éclatée contre la vitre. Il aurait suffi d’une fraction de seconde pour que sa vie change du tout au tout, qu’elle soit en retard pour prendre son bus. Et pourquoi l’avait-elle pris, d’ailleurs ? Elle avait un tailleur, ce qui laissait supposer qu’elle revenait du travail. Qu’est-ce qui, fondamentalement, l’avait tué ? Une pause-café qu’elle avait refusé de prendre ? Ou qu’elle avait pris ? Un éternuement en sortant de ses bureaux, ou une envie d’aller aux toilettes ? Il aurait suffi qu’elle prenne une ligne de bus suivante, une ligne différente, pour qu’elle ne se retrouve pas avec un canon de pistolet dans la tête, et avec la moitié de cette dernière qui décorait le carreau crasseux et sale du bus. La vie, parfois, ça change et ça se brise aussi vite qu’une balle de revolver. C’est dans ce genre de circonstances qu’on prenait compte de toute la relativité de l’existence. On passait des années à monter des projets, on passait des années à fonder une famille, à économiser pour obtenir de la banque le fameux prêt qui vous permettra d’obtenir une maison, on travaille pendant des années à obtenir quantité de diplômes, et on en oublie que, parfois, la vie se tranche aussi facilement qu’un morceau de papier. Le ciseau tranchant le papier... Une allégorie de l’existence humaine.

Jane observa les yeux livides de la femme, ou, plutôt, le seul œil restant, le second ayant explosé avec son corps. Son dernier œil était grand ouvert, avec des vaisseaux sanguins ayant explosé à l’intérieur, fixant béatement un point invisible. Elle était légèrement penchée sur le côté de son fauteuil. Une belle petite Japonaise avec un tailleur et une chevelure courte. L’homme aux gants et à la cagoule la lâcha, et elle s’affala sur le sol. Clignant faiblement des yeux, Jane n’avait même plus envie de soulager sa vessie. Elle ressentait une frousse de tous les diables, se sentant bien loin de l’héroïne qui interviendrait à ce moment pour sauver les passagers.

« VOS GUEULES ! FERMEZ-LA !! » hurla l’homme qui avait abattu la jeune femme.

Il avait écrasé avec le pied son téléphone portable, mais il était trop tard. Elle avait eu le temps d’appeler la police, et la détonation ne faisait aucun doute sur ce qui se passait. Son appareil serait géolocalisé, et la cavalerie arriverait. Mais serait-ce suffisant pour les sauver ? Ces types étaient de vrais cinglés. Ils avaient abattu de sang-froid une passagère, sans sourciller. Jane était à quelques bancs d’elle, dans sa tenue d’écolière, dans son uniforme, ses grands yeux fixant les quelques hommes armés. Elle était rentrée rapidement dans le bus, en courant, pour ne pas le rater. Habituellement, elle prend le métro, mais elle sait que, à cette heure-là, le métro est surpeuplé, bourré à craquer de lycéens.

*Pourquoi ai-je pris le bus, et non le métro ? Mais pourquoi donc ?!*

Ils étaient montés deux stations plus loin. Ils avaient choisi une sorte de période de creux, juste après l’arrêt de bus du centre-ville, là où la plupart des usagers sortent. Ils étaient cinq, tous cagoulés, et tous armés. Le premier d’entre eux avait pointé son pistolet sur la tête du chauffeur, lui ordonnant de refermer les portes, d’accélérer, et de couper sa radio, de ne répondre à personne. Un autre était monté derrière, et un au milieu. C’était un bus comprenant un seul wagon, et non deux rattachés, comme c’était la coutume. Ils avaient soigneusement tout calculé, avec une méticulosité qui faisait froid dans le dos.

« Que... Que voulez-vous ? avait demandé le chauffeur.
 -  Ta gueule, tas de merde, et roule.
 -  Où ?
 -  Mais putain, ta gueule ! Suis ta putain de ligne, et ferme ta saloperie de gueule de merde ! »

Jane avait vu plusieurs autres arrêts, avec des gens qui protestaient en voyant le bus filer devant eux. S’ils savaient, les pauvres.. Le bus roulait rapidement, et, à plusieurs reprises, la radio du chauffeur crépita, le Central demandant ce qui se passait. Le chauffeur, crispé, ne répondait pas, grillant les feux rouges, donnant à Jane la furieuse impression de vivre un remake de ce film, Speedy, où un bus était pris en otage par des criminels qui plaçaient une bombe dessus. Ce bus-ci roulait rapidement, et traversa un rond-point, tandis que les délinquants s’avançaient, au milieu de la rangée. Ils relevaient les manches des gens, cherchant visiblement un signe distinctif. Jane ne pouvait pas savoir qu’ils cherchaient en réalité un membre de leur gang, un traître qui travaillait pour la police, et qui se dissimulait dans le bus, et était reconnaissable au tatouage qu’il portait au poignet gauche.

L’un des malfrats finit par s’approcher de Jane, qui était mortifiée. Elle avait beau être une apprentie-sorcière, quand les pistolets parlaient, on évitait de faire le fanfaron.

« Hey, t’es sexy, toi ! s’exclama le criminel.
 -  Je... Non, laissez-moi ! »

Ceci ne fit que rire l’homme, qui approcha sa main gantée, pelotant l’un des seins de l’étudiante.

« Les belles salopes comme toi aiment bien les grosses queues comme celle que j’ai... Tu viens de Mishima, hein ? »

Son haleine était affreuse. Il puait, quelque chose de terrible. Elle tourna la tête, pinçant le nez, et se reçut alors un coup de crosse sur la tête, qui la fit tomber sur le sol. C’était douloureux, et elle se mit à ramper, mais l’homme l’attrapa par les jambes. Elle se débattit, et le frappa à la tempe, ce qui l’énerva. Il la retourna, la tirant par les cheveux, et la gifla à nouveau, la faisant hurler.

« Salope de gaijin ! Cesse de bouger, putain ! »

Les autres lascars souriaient, amusés. L’homme attrapa Jane, et la balança sur le sol. Elle était terrorisée, paniquée, oubliant totalement le calme, la concentration magique, ces éléments nécessaires à la survie. Elle vit le pistolet de l’homme, un Colt 6-coups.

« Je connais ce lycée, ouais, ainsi que les réputations qui en circulent... Tu vas me sucer la queue, salope, ou je vais te défoncer le cul avec le canon de mon arme ! »

Jane avait la bouche en sang, et baissa les yeux, prostrée. Un autre délinquant se glissa dans son dos, lui tirant par les cheveux, et caressa le canon de son arme sur sa joue. Il était froid, dur, et elle vit le canon se rapprocher de sa bouche, entendant le déclic de l’arme, la main cramponnée sur la gâchette.

« Tu entends le Monsieur ? Sois une jeune fille, pétasse, et suce. »

Jane ferma les yeux, le cœur tambourinant dans sa poitrine, sentant le canon glisser sur ses lèvres. Elle les entrouvrit alors, et sentit ce dernier s’enfoncer dans sa bouche, remuant le long de ses dents, frottant sa langue, la coupant. Elle gémit, fermant les yeux, ne pouvant s’empêcher de retenir quelques armes, serrant ses mains au-dessus de sa minijupe froissée.

Qui donc pourrait venir la sauver de ce calvaire ?

Derrière le bus, des voitures de police approchaient. On avait entendu les détonations, et les services en charge du transport municipal avaient prévenu la police qu’un bus ne répondait plus.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Erin Stane

Invité

  • Messages:

Re : Comme dans les comics [Sentinel Second]

Réponse 1 jeudi 28 février 2013, 15:25:41

Une belle journée ensoleillée, pas un nuage à l'horizon, le vent, légèrement frisquet, soulevait la cascade de cheveux de l'héroïne qui, une fois n'est pas coutume, s'épanouissait dans les rues commerciales de la ville, comme n'importe quelle humaine férue de mode, en quête d'une boutique pas cher mais chic qui lui permettrait d'étoffer un peu sa garde-robe. Débarquée à Seikusu sans la moindre affaire, elle traînant, depuis son arrivé en ville, les mêmes vêtements qui commençaient à souffrir d'un lavage répété chaque jour, qui plus est, le peignoir dont elle s'habillait le temps que ses vêtements soient propres et secs commençaient à interloquer le personnel, tout comme la clientèle, de l'hôtel dans lequel elle résidait depuis sa venue.

Le peu d'argent qu'elle avait ne lui permettant pas de faire les magasins, elle avait, par dieu seul sait quel miracle à retirer de l'argent avec sa carte bancaire, qui normalement devrait être bloquée, son solde étant à zéro. Munie de ses cent dollars fraîchement retirer, elle fit la conversion en yens afin de pouvoir payer le petit débardeur noir serré et le short taille basse qu'elle venait d'apercevoir dans un magasin, de l'autre côté de la rue. Sac en main, elle s'apprêtait à poursuivre ses emplettes lorsqu'un bus, lancé à vive allure la frôla de peu, suivi presque immédiatement par de retentissantes sirènes qui lui arrachèrent les tympans, différentes de celles de la police américaine, Sentinel Second ne comprit se qu'il se passait que lorsque les véhicules de police passèrent à sa hauteur, eux aussi lancés à pleine vitesse, slalomant entre les quelques voitures pour rattraper quelque chose, c'est en regardant vers l'horizon, qu'elle comprit ce qu'elles poursuivaient : le bus qui l'avait presque fauchée.

La situation n'était peu être pas très grave, l'intervention seule des policiers auraient sûrement suffit, mais l'allure du car inquiétant quand même l'héroïne qui sommeillant en elle et dans un soupir de déception de ne pas pouvoir terminer son shopping, s'enfonçant dans une ruelle adjacente à l'abri des regards trop curieux, déposant son sac, solidement noué, dans un conteneur à poubelle en se tordant le nez sous l'odeur nauséabonde, elle analysa la rue d'un coup d'oeil de chaque côté, parfaitement vide et dans l'ombre du soleil, aucune chance que quelqu'un ne la remarque. D'un bond prodigieux, elle se propulsa sur le toit du magasin qu'elle venait de quitter et matérialisa sans vraiment grande difficulté son armure intégrale, masquant entièrement son identité, l'or qui la recouvrait, sous les rayons du soleil, semblait en fusion et le rouge de sa combinaison par dessous l'armure en lave, comme mue par sa propre volonté, celle-ci semblait bouger sous l'effet de la lumière tandis que sa crinière d'or flamboyante voltait librement par l'ouverture pratiquée dans son heaume. Vive comme une météorite, elle décolla, quelques secondes plus tard, elle franchissait le mur du son dans un boom résonnant, à cette allure et comme elle volait à basse altitude, les badauds ne devaient voir qu'un éclair rouge et or, sans réussir à en distinguer la forme ou la nature.

Elle rattrapa rapidement le bus et freina pour se mettre à hauteur de celui-ci, regardant par la fenêtre arrière du bus, elle analysa rapidement la situation : une prise d'otage, la première de toute sa carrière, au total, elle compta cinq hommes, tous armés, l'un tenait en joug le conducteur, un autre, forçait une jeune usagée à sucer le canon de son arme. Les trois autres quant à eux, surveillaient le reste des passagers tout en contemplant la scène, visiblement amusés par ce que leur complice infligeait à l'innocente. Elle rêverait de leur faire subir le même sort, de les humilier aux yeux de ceux qu'ils avaient choisis de prendre en otage, au demeurant, un problème insoluble trottait dans l'esprit de la jeune héroïne. Bien qu'ils soient trop occupés à se délecter de la scène et qu'aucuns des malfrats ne l'avait remarquée, comment s'y prendrait-elle pour éliminer les cinq avant qu'ils ne blessent quelqu'un ou qu'ils prennes un des passagers en otage, empêchant Sentinel d'intervenir. A priori, ça semblait infaisable, mais ne rien faire signifiait peut-être la mort de l'intégralité des passagers, dans un élan de pragmatisme, Sentinel choisis de sauver ceux qui pouvaient l'être, en commençant par celle qui lui semblait en plus mauvaise posture, celle avec le calibre entre les lèvres.

Regagnant de l'altitude, elle envisagea un instant de se poser sur le toit du bus pour s'y tailler une entrée à coups de rayons, mais le bruit de son atterrissage éveillerait forcément les soupçons et mettrait à mal son opération de sauvetage. Mieux valait qu'elle entre dans le plus grand fracas, pour profiter de l'effet de surprise, l'idée était risquée, désarçonnée pendant quelques millièmes de secondes après avoir traverser la taule du véhicule, elle risquait de ne pas réagir suffisamment rapidement pour sauver Jane, mais ça lui semblait être le scénario le plus prometteur.

Poing en avant, elle plongea en piquet sur le toit du car et transperça le métal sans difficulté, se rattrapant, un genou à terre, sur le plancher du véhicule, elle analysa rapidement la situation, l'agresseur le plus proche d'elle était celui qu'elle désirait éliminer en premier, le temps qu'elle s’exécute, soit le conducteur serait mort, soit il servirait de bouclier aux agresseurs pour la stopper, toutefois, plus âgé que Jane, elle jaugea que la vie de celle-ci valait plus que celle de l'homme et d'une enjambée prodigieuse, elle arriva sur sa cible, lui donna un coup sec derrière la nuque, celle-ci ne craqua pas à son grande soulagement, elle refusait de tuer, mais le coup avait suffisamment porté pour rendre l'homme inconscient, et il s'effondra par terre, évanouis, d'un coup d'épaule, elle renvoya la victime terrorisée entre les sièges afin de la mettre le plus à l'abri possible des éventuels tirs qui allaient fuser.

Ça ne manqua pas, l'un des kidnappeurs à l'arrière du véhicule déchargea un plein chargeur sur l'héroïne, sans effet, les balles ricochèrent sur son plastron, tendant prestement sa main vers lui, une onde d'énergie déferlante fonça vers lui à pleine vitesse, dans un coloris de plusieurs variantes de rouge, et le projeta dans la vitre arrière, qu'il traversa finalement. Il n'en restait plus que trois, maintenant, mais le temps qu'elle élimine les deux premiers, les trois autres avaient réagis : deux avaient braqués leur armes sur elle, doigts sur la gâchette, le dernier, celui qui tenait le conducteur en joug depuis le départ, n'avait pas changer d'attitude, mais c'est lui qui parla au nom des deux autres.


- "Tu bouges d'un iota et je le tue." Lui dit-il.

C'était du bluff, elle en était persuadée, il ne risquerait pas sa propre vie en tuant le chauffeur du bus, ce qui conduirait sûrement à un accident, en même temps, si le coup partait, elle mettait en danger la vie de l'intégralité des passagers, le choix était difficile et seule, elle n'avait pas d'autre choix, ramenant les bras le long de son corps, elle regarda ne bougea pas, son cerveau tournant à plein régime pour la tirer de ce mauvais pas tandis que les deux qui la braquait s'approchaient d'elle d'un pas prudent.

- "Posez-vos armes et rendez-vous, ses gens ne vous ont rien fait !"

Jane Watson

Humain(e)

Re : Comme dans les comics [Sentinel Second]

Réponse 2 jeudi 28 février 2013, 20:55:38

Le canon était froid, douloureux, et dur. Rien à voir avec un sexe. C’était plus petit, et bien plus prenant. Elle soupirait, remuant lentement sa langue, sentant le canon de l’arme glisser sur cette dernière, racler contre ses dents, s’enfoncer le long de sa bouche. Elle fermait les yeux, essayant de se calmer, de réveiller la Jane arrogante et prétentieuse qui toisait les autres avec mépris... Mais elle tremblait comme une feuille, parvenant surtout à retenir ses larmes, serrant ses poings. Comment osaient-ils lui faire ça ? A elle ? Jane Watson ! Si seulement elle connaissait mieux ses sorts... Elle aurait pu les forcer à s’entretuer, leur balancer des boules de feu, ou les transformer en grenouilles. Au lieu de ça, elle gémissait et soupirait, entendant le porteur du flingue rigoler contre elle, sentant une bosse contre ses cheveux. Son sexe en érection. Visiblement, l’idée de traumatiser ainsi la gaijin lui faisait plaisir. Rouvrant les yeux, Jane vit que tout le monde la regardait. Les preneurs d’otages étaient en flagrante infériorité numérique, mais elle réussit à conserver sa dignité, en ne laissant aucun regard implorant à ces peigne-cul et ces tires-savates. Les gens l’observaient avec horreur, stupéfaction, comme une bête de foire, un numéro de cirque. Jane Watson en train de sucer le canon d’une arme. Le dernier film pornographique de l’an 2013. 100% réaliste.

« Tu suces bien, ma chérie... Mais il va falloir faire durer le plaisir, si tu ne veux pas que le canon crache sa semence, fufu... »

Elle soupira, rouvrant les yeux, et vit qu’un homme la filmait. Il avait un téléphone portable Nokia. C’était fou, le genre de choses qu’on pouvait voir lors de ce genre de scènes. Jane entendit les sirènes, tout en sachant que rien ne pourrait la sauver. Dans les films, les flics arrivaient toujours trop tard, après coup. Elle se sentirait presque devenir une croyante, alors que le temps semblait défiler à une lenteur infernale. Le canon continuait à glisser dans sa bouche, la faisant gémir de douleur, mis sa douleur semblait exciter l’homme dans son dos, dont l’érection sur sa tête se renforçait. Dans le genre situation merdique, on faisait difficilement pire.

Ce fut à ce moment que le toit explosa. Jane, sur le coup, ne comprit rien à ce qui venait de se passer, si ce n’est qu’une bombe venait d’exploser, et qu’elle se retrouvait en quelques secondes contre un fauteuil, n’ayant plus d’arme dans la bouche, et contre le mur. Une bombe ? Non, il n’y avait pas d’incendie. Et le bus continuait à rouler. Elle entendit alors des détonations rugissants, et posa ses mains sur ses oreilles, se recroquevillant en plissant les yeux, voyant, juste devant elle, une espèce d’armure futuriste sexy recouvrant un corps d’apparence féminine. Les balles rebondissaient dessus, et elle vit, affalé contre le sol, l’homme qui l’avait menacé avec un flingue.

*Keussékisepasse ?* songeait Jane, éberluée.

Elle vit la femme tendre la main vers un autre tueur, celui qui lui avait tiré dessus, et, comme dans un épisode de Stargate avec un Goa’uld, une onde d’énergie jaillit, faisant trembler les vitres, soufflant l’homme qui brisa la vitre arrière, s’écrasant sur le bitume.

« Tu bouges d'un iota et je le tue » s’exclama une voix près du chauffeur.

La mystérieuse femme se retourna vers eux. Elle était vers le milieu du bus, et était entrée en passant par le toit, neutralisant l’homme qui menaçait Jane, avant de pousser cette dernière, l’envoyant en fait à proximité des portes de sortie intermédiaire. La femme tenta de dissuader ces hommes, mais Jane savait que c’était peine perdue.

« Elle a une vraie cuirasse, nos balles rebondissent dessus !
 -  Les balles ne rebondissent pas sur les cervelles. Et elle a beau être rapide, elle n’ira jamais plus vite qu’une balle. Recule, ma chérie, ou je lui fais sauter le caisson ! »

Les voitures de police se rapprochaient, ayant entendu les détonations, et une voix rugit à travers un haut-parleur.

« Rendez-vous, vous n’avez nulle part où aller ! »

Le malfrat en chef, celui qui semblait détenir l’autorité sur le trio, continuait à pointer son arme sur le chauffeur, qui tremblait furieusement. Jane se redressa un peu, se recroquevillant dans son coin, et vit l’un des tueurs lui obstruer la vue entre elle et la femme en armure. Celui qui visait le chauffeur regarda par la vitre.

« Ouvre les portes du bus.
 -  Elles ne peuvent pas s’ouvrir tant qu’on...
 -  (color=limegreen]Tu me prends pour un con ? Ouvre ces putains de portes ![/color] »

L’homme déglutit, et appuya sur un bouton. Jane sentit un appel d’air, et les portes s’ouvrirent.

« Ralentis... Voilà, c’est bien... »

Jane essaya de se décaler, s’agrippant à une barre, se sentant aspirée par les portes ouvertes. Le bus se rapprochait d’une place avec une station de métro, longeant une rue qui, pour contourner la place, prenait sur la gauche.

« Tu t’appelles comment ? demanda le ravisseur à l’otage.
 -  Gen... Genkishi.
 -  Ce fut un plaisir. »

Le ravisseur appuya alors sur la gâchette, et la balle atteignit l’épaule du chauffeur, qui poussa un hurlement de douleur, perdant le contrôle du bus. Les ravisseurs sautèrent alors sur le sol, roulant sur la place, et le bus vira sur la gauche, se soulvant en partie, faisant tomber Jane, qui hurla à son tour, atterrissant au milieu des ravisseurs. Déséquilibré, le bus faucha une série de tables, et termina sa course contre la devanture d’un restaurant, dans un concert de hurlements.

« Allez, dépêchez-vous ! »

Éberluée, Jane n’eut pas le temps de comprendre ce qui lui tombait dessus qu’une main la tira par les cheveux, et qu’elle se retrouva traînée par l’homme avec le flingue, celui qui avait tiré sur le chauffeur. Il dévala l’escalier rapidement, tirant en l’air pour forcer les individus à s’écarter.

« Allez, bordel, vite ! »
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.

Erin Stane

Invité

  • Messages:

Re : Comme dans les comics [Sentinel Second]

Réponse 3 samedi 02 mars 2013, 00:36:16

La situation était critique, Erin, malgré ses pouvoirs n'avaient aucuns angles d'attaque adéquat, si elle bougeait, le chauffeur était mort et sans lui, elle ne donnait pas cher du bus et du restant de ses passagers. En même temps, ne rien faire était tout aussi dangereux, à la vitesse où roulait le bus, inutile d'essayer de freiner si un piéton traversait la route, il se ferait faucher avant même d'avoir réagit qu'il allait mourir. Si elle avait réagit dès son entrée, son lasso aurait pu lui permettre de sauver la situation, en éliminant le premier des agresseurs comme elle l'avait fait, elle aurait eu le temps, juste le temps, de lancer son lasso et de désarmer le chef de bande, ou même de le neutraliser complètement en l'encerclant, mais maintenant, c'était trop tard pour faire machine arrière. A l'inverse de ce qu'ils semblaient croire, elle aurait pu être plus rapide qu'une balle, mais à cette distance-là, c'était peine perdue que d'essayer, le chauffeur était tenu en joug à bout portant, la balle serait dans son épaule que l'héroïne atteindrait tout juste le preneur d'otage. Figée, elle cherchait toujours une solution qui lui permettrait de sauver la majorité des passagers.

Avant qu'elle ne trouve la solution, celui qui maintenait son arme contre le chauffeur demanda l'ouverture des portes, à quoi ce dernier voulu lui répondre que c'était impossible en roulant, mais il ne mordit, Sentinel grimaça, mais admira néanmoins la tentative du chauffeur, qui avait dû faire preuve d'un brin de courage pour mentir si effrontément sous la menace, même si ça n'avait pas fonctionner. Il appuya sur le bouton et les portes s'ouvrirent, un regard sur le côté interpella Erin, la jeune femme qu'elle avait crue mettre à l'abri juste avant était dans une situation tout aussi critique qu'elle l'était avant, aspirée vers l’extérieur par la vitesse du bus, si elle lâchait la barre, s'en était finit. Heureusement, le chauffeur ralentit à la demande des malfrats ce qui la rassura un peu, la chute au moins ne serait pas mortelle à cette vitesse. Un autre coup d'oeil lui permis de voir ce qu'avait vu avant elle le chef du trio, une station de métro, à quelques mètres alors de là.

Pas besoin d'avoir un esprit brillant pour comprendre que c'est par là qu'ils comptaient s'échapper. Soit, une fois dans les tunnels, ils n'auraient aucune issue pour éviter la guerrière. Le bus ralentit davantage, et la détonation tira la jeune femme en armure de sa réflexion, le chauffeur était touché à l'épaule et alors que les ravisseurs sautaient du bus, celui-ci chavira sur le côté, faisant perdre l'équilibre à l'héroïne qui, dans la cohue, perdit tout sens de sa position, à droite, à gauche, en haut, en bas, elle n'aurait sue dire dans quelle position elle se trouvait. Puis ce fut le choc final, éclatant la vitrine d'un restaurant, le véhicule s'immobilisa finalement en percutant le mur du fond de la salle. Erin bondit sur ses pieds, bien qu'encore désorientée, et sortit par une vitre brisée du bus d'un bond, le bus n'était pas en feu, première bonne nouvelle et hormis quelques blessés, tout le monde semblait intact, deuxième bonne nouvelle. Elle fit rapidement le tour et constata qu'il manquait une personne à l'appel, la même jeune femme de toute à l'heure ne figurait pas parmi les rescapés. L'héroïne en déduisit que la perte de contrôle du bus l'avait sûrement faite tomber du bus et, pour s'assurer que tout allait bien, elle s'envola en direction de la station de métro, constant par la même occasion les dégâts : la rue était jonchée de débris du bus, de verre et de morceau de la devanture du restaurent, mais parmi ceux-ci, pas la moindre trace de celle qu'elle cherchait.

Elle avait du retard, les ravisseurs avaient déjà dû s'engouffrer dans un embranchement de la station de métro lorsqu'elle même survola les marches pour se rendre à l'intérieur. Bondée à cette heure cependant, les couloirs de la station de métro et ses occupants lui permirent d'emprunter la même route que les ravisseurs : celle qui était le plus dégagée. A n'en pas douté, ils avaient jouer de leur armes pour se frayer rapidement un passage parmi les badauds, mais heureusement n'avait visiblement pas fait de blessés.

Sentinel Second rattrapa rapidement son retard, à une intersection, elle aperçus les criminels et la jeune femme qu'ils tiraient par les cheveux, celle qu'elle venait chercher, sans doute prise en otage pour leur assurer une fuite. Sentinel fonça et fit une embardée au tournant, devançant de quelques mètres le trio avant de se poser, plantant les pieds, elle arracha au passage une partie du sol de la station, on pouvait d'ailleurs y suivre là où ses pieds s'étaient planter pour l'atterrissage. Ni une ni deux, elle matérialisa son lasso et l'envoya saisir le cou de l'un des trois encore en cavale. Elle le ramena jusqu'à elle d'un coup de lasso furieux, alors qu'il heurtait violemment le sol jusqu'à ses pieds, elle enroula son lasso autour de sa taille et posa le talon de sa botte contre la trachée de celui qu'elle avait ramener à ses pieds.

- "Lâchez-la ou votre copain risque de finir sa vie la tête explosée contre le sol dégueulasse d'une station de métro." Dit-elle d'un ton menaçant, alors qu'elle fixait les deux restants et l'otage qui, à priori semblait indemne si ce n'est quelques cheveux en moins.

Jane Watson

Humain(e)

Re : Comme dans les comics [Sentinel Second]

Réponse 4 samedi 02 mars 2013, 16:31:47

De Charybde en Scylla... Ce proverbe grec vint à l’esprit de Jane, alors qu’elle était trimballée dans la station de métro. Comment une journée en apparence normale pouvait à ce point devenir infernale ? C’était presque impensable ! Tout avait pourtant si bien commencé... Elle se trouvait dans la station, et son ravisseur tira en l’air, ce qui fut efficace. Les gens se dispersèrent en hurlant, et le trio s’avança, le canon de l’arme revenant sur la tempe de Jane, qui essayait vainement de se débattre. La poigne de l’homme était forte, l’étranglant à moitié, l’empêchant totalement de réagir. Elle était soumise, frustrée, sentant la fureur se mélanger à la panique.

« Dépêchez-vous, vite !
 -  On l’a loupé, putain !
 -  Ce n’est que partie remise, ne t’en fais pas pour ça. »

Le trio s’avança dans un couloir, rejoignant une station, continuant à tirer en l’air pour faire fuir les gens. Un agent de sécurité tenta vainement de les stopper. Il se reçut une balle dans le pied, et d’autres commençaient à arriver. Le trio avançait rapidement, jusqu’à descendre l’escalier menant au quai. Contrairement aux métros new-yorkais, on n’accédait pas directement sur la voie par cette station-là. Il y avait des vitres de protection et des portes coulissantes quand le métro approchait. Allaient-ils la laisser hors de la rame ? Jane ne pouvait que l’espérer, surtout qu’ils seraient bien plus discrets à trois qu’avec une otage sous le bras. Un écran indiquait le temps restant avant l’approche d’une rame. Plusieurs individus attendaient, et, alors que Jane les vit, quelque chose pulvérisa légèrement le sol, avant qu’un lasso n’attrape l’un des malfrats, le neutralisant. Jane revit la chevalière en armure éblouissante, et le complice du preneur d’otages pointa son arme sur elle, avant qu’elle ne les menace de tuer leur pote.

« Putain, putain, putain ! » s’exclama ce dernier.

Le ravisseur fronça les sourcils, semblant peser le pour et le contre, faisant preuve d’un calme imperturbable. Sous son torse, Jane pouvait sentir ses muscles. Il faisait du sport, il devait avoir l’habitude de semer la police. Mais, pour le coup, il était en sueur. Et elle... Elle commençait à se réveiller. Elle était dans une station de métro, et l’homme l’étranglait à moitié. Il leva la main ne tenant pas l’arme, abaissant la manche de sa veste, permettant de voir une sorte de tatouage se trouvant dessous.

« Tu vois ça, salope ? Sans toi, je serais devenu kyodai ce jour. Tout ce qu’il fallait, c’était qu’on abatte en public le type qui a balancé le clan auprès des keufs. Tu te prends pour qui, bordel de foutre à merde ? Tu crois m’avoir avec les sentiments ? Tu crois que ce tas de merde a une quelconque importance pour moi ?
 -  Elle... Elle m’étouffe, huuu... gémit l’homme sous la botte de la femme.
 -  Merde... V’là le train ! Putain, on fout quoi, Ryō ? »

Jane avait ses mains posées sur la main qui la retenait. La prise était de moins en moins assurée, et, dans l’esprit de Jane, cet esprit éduqué à la lecture de comics, et à la vision de blockbusters hollywoodiens, elle se dit que la femme en armure la protègerait. Elle était une super-héroïne, elle n’attendait qu’une ouverture pour intervenir. Jane se devait d’agir. Elle sentait son cœur tambouriner dans sa poitrine, et sentit alors le canon froid de l’arme se décaler de sa tête. Ce fut comme si le temps défilait au ralenti. Les badauds derrière la femme en armure, l’adolescent qui avait sorti son Nokia pour filmer la chevalière en armure. L’écran plat qui indiquait la venue du métro, les phares de ce dernier rebondissant contre les murs arrondis du tunnel. L’arme de Ryō se décala vers la tête de son comparse, afin de faire feu. Mais Jane fut plus rapide. Elle aspira l’air, et mordit à pleines dents le pouce de l’homme. Elle mordit aussi fort qu’elle n’avait jamais mordu, à s’en péter les dents, à vouloir trancher le pouce. Elle voulait que le sang gicle, que la peau soit tranchée, que les tendons sortent du pouce, qu’elle morde l’os.

Elle ne sut pas si elle avait réussi à trancher la peau, mais, à faire mal, en revanche... Surpris, Ryō poussa un hurlement de douleur, et le tir atteignit l’épaule de son comparse, qui s’écroula sur le sol, tandis que Jane sentit la pression se relâcher. Instinctivement, le Yakuza avait ramené sa main, et elle en profita pour sauter sur le sol, passant ses bras au-dessus de sa tête, recroquevillant, se mettant à prier pour s’en sortir, alors que Ryō, blessé, rapprochait son arme pour la tuer. Curieusement, l’image qui lui vint à l’esprit lors de sa prière ne fut pas celle de Jésus sur sa croix, mais d’une curieuse femme sombre avec de grands yeux blancs.
DC d’Alice Korvander.

Consultez ce topic pour une présentation détaillée de mes personnages.

Pour une demande de RP, je vous encourage, soit à poster sur le topic susmentionné, soit à envoyer un MP sur mon compte principal.


Répondre
Tags :