Dis l'heure de coca [Batgirl]

"Sale chienne ! Je t'avais dit de me payer avant dimanche !"

Vlan ! Une autre mandale ! Belinda serra les dents, ne laissant pas le luxe au dealer d'apprécier le pouvoir qu'il avait sur elle. La ganguro, saisit à la gorge par le mauvais garçon serra un peu plus sa poigne. On réchappe rarement à son dealer après l'avoir fait mariner plusieurs jours. Un peu de sang coulant de sa lèvre mais rien d'alarmant. Elle s'était juste enfoncé une dent dans la joue suite au coup de poing. Ah il savait taper sans laisser de marques le salaud. La prochaine fois, elle paierait sans faire crédit, surtout quand on a pas les moyens. Mais son nouveau téléphone portable valait bien les baffes qu'elle se prenait maintenant.

"*Guh*... Vais payer... laisse-moi... du temps..."

Le dealer lui envoya un magnifique uppercut dans le diaphragme, lui coupant le souffle et lui faisant ouvrir les yeux en grand. Retombant à terre sur les genoux, elle serra ses mains sur son ventre en lâchant un long gémissement plaintif, faute de pouvoir hurler les poumons vides. Elle avait douillé avec ce coup là... Levant les yeux vers son tortionnaire, le jeune homme avec son bonnet noir et des rayban hors de prix souriait, sortant alors son cran d'arrêt comme pour la menacer encore. Il l'aurait certainement pas balafrée, une fille abîmée ne pouvait que rapporter moins. Mais il arma son pied et lui tapa dans les côtes, l'envoyant au sol. Belinda n'était qu'une fille et sans défense. Serrant ses mains sur ses côtes pour se protéger, elle tremblait, regardait encore le dealer avant de l'implorer.

"S... Stop... J'en peux plus... J'ai trop mal..."

"J'ai juste commencé ma pouf... Après ça tu m'offriras ton cul pendant un mois et on sera quitte. A moi et à mes potes, on va tellement te défoncer que tu rapportera plus rien."

Il s'approcha d'elle et Belinda essaya de le repousser avec ses pieds. Même en se faisant violer, elle résisterait. Le dealer fronça les sourcils et donna un autre coup dans le ventre de la ganguro qui se mit à appeler à l'aide désespérément dans la ruelle. Ca ne devait pas se passer comme ça ! Ce type n'avait absolument rien pour lui faire plaisir et en plus elle souffrait énormément. Coinçant ses bras dans une bobine de fil de fer abandonné dans la ruelle, il tira sans ménagement sur la culotte de la jeune fille, révélée par la lutte et surtout car sa jupe ne devait faire que quelques centimètres. Tirant fort dessus, le tissu lâcha, révélant sa fente imberbe que le dealer observa avant de sortir son membre de sa braguette.

"Han ouais... hurle, j'adore !"

"A l'aide !!! A l'aide !!!!"

Elle croqua dans son sandwich, avant de soupirer, s’étirant, sentant son dos craquer délicieusement. Même à travers cette combinaison sexy, moulante, et ultraprotectrice, on pouvait avoir mal au dos à force de rester droite comme un « I » trop longtemps. Stéphanie se releva, terminant son sandwich, et regarda autour d’elle. Le vent faisait légèrement remuer sa cape, alors qu’elle se tenait sur un agréable toi surplombant la ville, dans un quartier mal famé de Seikusu : la Toussaint. A dire vrai, comme chaque grande zone dangereuse, il y avait des secteurs « oranges » et des secteurs « rouges ». Des endroits où la police acceptait d’aller la nuit, et d’autres où elle n’y allait qu’avec des troupes de choc.

« Des trucs intéressants à signaler ? demanda-t-elle par le biais de son intercom.
 -  Non, répondit l’Oracle. Rien que des voies de faits, pour le moment. Tu pourrais intervenir, mais les locaux le verraient d’un mauvais œil.
 -  Je connais la rengaine... Seikusu n’est pas Gotham.
 -  Tout juste. »

Stéphanie mit fin à la communication en soupirant. Super-héroïne, c’était moins cool que ce à quoi on s’attendait. Oh, certes, il y avait de l’action, du frisson, et on portait un beau costume, mais, lors des patrouilles, Stéphanie passait généralement son temps à se promener en attendant que quelque chose se passe. L’Oracle travaillait en coopération avec les forces de police locale, mais cette coopération était restreinte. Les pouvoirs publics nippons n’aimaient pas spécialement que des Occidentaux viennent les aider, prenant cela pour une forme de condescendance, et l’aide super-héroïque était strictement entendue. Stéphanie avait certes officiellement des pouvoirs de police, mais elle intervenait uniquement quand la police avait un problème, ou quand elle constatait une infraction.

Et c’est précisément dans le cadre de cette seconde compétence qu’elle intervint. Stéphanie Brown avançait le long d’un toit, quand elle entendit des bruits, ainsi que des appels au secours. Elle se raidit, et se rapprocha du bord de la corniche. Il y avait une ruelle assez sombre, et elle vit, en bas, une femme au sol. Elle avait la peau basanée, des cheveux décolorés, et un homme, furieux, la frappait, avant de commencer à se déshabiller, ayant visiblement en tête un viol. Elle le vit abaisser son pantalon, ainsi que son sous-vêtement, faisant sortir son sexe, alors qu’il avait également commencé à déshabiller la jeune femme. Stéphanie eut ainsi une belle vue sur ses fesses.

*Plutôt sexy, la nana...* se permit-elle de songer brièvement.

Pour faire jouer le jeu des preuves quand ce brave garçon serait au procès, elle filma rapidement la scène, notamment les propos très explicites du brave homme :

« J'ai juste commencé ma pouf... Après ça tu m'offriras ton cul pendant un mois et on sera quitte. A moi et à mes potes, on va tellement te défoncer que tu rapportera plus rien. »

Stéphanie ne devait pas oublier qu’elle vivait dans un système civilisé, un système où, pour condamner quelqu’un, pour l’envoyer en prison, il fallait une décision judiciaire. Or, pour qu’il y ait décision, il fallait des preuves. Elle cessa de filmer, et se prépara à agir. L’homme coinça les bras de la jeune femme, probablement une prostituée, vu son maquillage et sa tenue légère, avec du fil de fer, et retira donc son pantalon, se penchant vers elle pour la violer. Stéphanie, depuis sa position, sortit de sa ceinture l’un des fameux Batarangs, et le lança rapidement. Ce dernier décrit un petit sifflement en tournoyant dans l’air, décrivant une courbe, avant de frapper l’homme sur sa verge tendue.

Il poussa un hurlement de douleur, et Stéphanie se laissa tomber, atterrissant juste devant lui. Elle aurait bien aimé avoir le caractère solennel de son idole, Batman, cette corpulence, ce caractère solennel, mais elle était bien différente. L’homme avait mal au sexe, et se releva, clignant des yeux.

« Je suis l’officier Stéphanie Brown, et vous êtes en état d’arrestation pour coups et blessures, et tentative de viol. Rendez-vous immédiatement, toute forme de résistance sera considérée comme...
 -  Va chier, salope... »

Stéphanie prit ça comme de la résistance, et fondit sur l’homme, optant pour un coup de pied retourné qui envoya sa tête rebondir contre le mur. Il s’affala mollement sur le sol, et Batgirl se retourna vers la jeune femme.

« Vous êtes en sécurité, Madame. Tout va bien ? Il ne vous a pas fait trop mal ? Rassurez-vous, il n’est plus en état de nuire. »

La ganguro se pensait bonne pour une nuit de viol et se réveiller dans le caniveau, les cuisses en sang et des bleus plein le torse. Mais alors qu'elle se pensait foutue, cuite, bonne pour les urgences, c'est un étrange appareil qui vint taper furieusement le pénis du dealer, provoquant une vive douleur qui le fit lâcher la jeune fille. L'instant d'après, une femme retomba à quelques centimètres d'elle, dans une combinaison de batman. Batgirl ? C'était elle ? La jeune fille avait été tapée trop fort ou quoi ? Lorsque le jeune dealer se redressa, elle parla en bon japonais, mais avec un accent américain prononcé. Mais son niveau était indéniable. Ils s'échangèrent quelques mots avant qu'un puissant coup de pieds ne lui explose la face, l'envoyant au tapis. Belinda se redressa et trembla, encore sous le choc. Sa jupette relevée et son sexe exposé ne lui vint pas immédiatement à l'esprit et elle envoya un ultime coup dans le ventre du dealer, bien que dérisoire face au coup de Batgirl.

"Salopard ! Sale violeur !"

Plus jamais il n'aurait le dessus sur elle ! Ce débile profond se prendrait une mandale dès qu'elle le croiserait. Pendant longtemps elle avait refusé de se servir de son taser dans son sac à main léopard... et bien maintenant elle le ferait. Reprenant son dit-sac, elle replaça sa jupette comme elle put avant de se tourner vers sa sauveuse. Batgirl était venue la sauver, rien que ça ?! Wow... En plus sa combinaison moulante mettait ses formes à l'honneur ! Elle ne possédait pas une poitrine aussi belle que celle de la ganguro, mais c'était une belle poitrine tout de même. Emballée dans ce noir profond, relevé d'un symbole bien connu, Belinda souriait de plus belle.

"Merci Batgirl~ ... Il n'y a que toi pour venir au secours des femmes comme moi..."

Elle tira un peu plus sur sa jupe, essayant de couvrir ce qu'elle pouvait, mais ce n'était pas facile. En temps normal, les gens voyaient sa culotte, c'était normal... Là on allait juste voir sa fente et si elle sortait comme ça, c'était un autre viol au coin de rue suivant. Elle vérifia son téléphone à clapet et constata qu'il était brisé... Le dealer avait certainement marché dessus sans faire gaffe. Soupirant, elle regarda Batgirl.

"Vous voulez bien me rendre un service et me payer un love hotel pour la nuit ? Je pourrais dormir et me reposer... Et c'est moins cher que les hôtels normaux. Je suis SDF..."

Une vérité qui blesse, certes... Mais Belinda l'avait accepté il y a longtemps.

"... Et si vous voulez... Vous resterez un peu plus longtemps avec moi ?... J'ai peur maintenant..."

[HRP – Maintenant que j’y pense, voici à quoi ressemble la tenue de Stéphanie.]

La jeune femme se releva, et frappa le violeur, de toute manière déjà à terre. Le coup de Stéphanie l’avait complètement assommé, cette dernière n’y étant pas allée de main morte. Elle remarqua ensuite que la jupe de la femme, extra-courte, s’était relevée, dévoilant son intimité, une belle petite fente proprement rasée. Un détail qu’elle choisit de conserver pour elle, avant de regarder la jeune femme dans les yeux. Stéphanie fut assez surprise que la femme la reconnaisse, et même la tutoie.

« Merci Batgirl ... Il n'y a que toi pour venir au secours des femmes comme moi... »

Stéphanie ne répondit pas, se contentant d’un léger sourire, flattée malgré elle. Sa réputation commençait à se répandre dans les rues de la ville. Elle hésitait sur la manière d’aborder les choses. A Gotham, Batman serait déjà parti, mais, ici, elle devait s’assurer que cet homme serait condamné pour ce qu’il avait fait. Et, pour cela, elle allait avoir besoin de la déposition de la victime. Fort heureusement, elle avait le pouvoir d’en dresser une, ce qui éviterait d’avoir à l’amener au commissariat, Stéphanie craignant que, avec cette tenue très légère, pour ne pas dire provocante, la femme ne soit poursuivie pour attentat à la pudeur. Le Japon était l’un de ces pays où tous les paradoxes étaient possibles. Elle vit la femme sortir son téléphone, mais l’écran de ce dernier était fissuré. Elle lui demanda alors si Stéphanie pouvait lui payer un love hotel, précisant être SDF... Avant d’essayer de lui faire des avances.

« P-Pardon ? » s’exclama Stéphanie, surprise.

Autant dire qu’elle ne s’y attendait pas, à ce coup là ! Elle se reprit rapidement, décidant, pour le moment, d’adopter un ton professionnel.

« Ne vous en faites pas, je dois rester avec vous, de toute manière. Je suppose que vous ne voulez pas que ce type se remette tranquillement du coup que je lui ai remis, et continue à arpenter les rues. J’aurais donc besoin d’une déposition de votre part, afin de pouvoir le mettre derrière les barreaux. »

Voilà bien un truc dont on pouvait, à l’avenir, se vanter. Faire une déposition devant une super-héroïne, c’était la classe, non ? Stéphanie avait toujours voulu faire ça, quand elle était gamine. Être sauvée dans les puissants bras d’un individu en tenue moulante, qui la ferait voler dans les cieux.  Elle retourna vers le violeur, puis sortit de sa ceinture des menottes, les passant autour des poignets de l’homme, toujours groggy, son sexe frottant douloureusement contre le bitume. Se redressant, Stéphanie appuya sur son oreillette, comme dans les films, afin de contacter Barbara.

« J’ai appréhendé le suspect. La victime n’a rien. Mais je préfère l’amener en lieu sûre.
 -  Je vois... Une patrouille de police va venir récupérer ton homme. Il y en a une qui arrivera d’ici cinq minutes.
 -  Okay. Merci. »

Stéphanie coupa la communication, puis s’intéressa à nouveau à la jeune femme, et décida d’appeler sa moto. Cette dernière était garée à quelques lieux de là. C’était une Tryton MM2, une moto futuriste particulièrement rapide, qui pouvait fonctionner en pilotage automatique.

« Nous allons attendre qu’une patrouille vienne appréhender le suspect. »

En théorie, Stéphanie devrait laisser la jeune femme aux forces de l’ordre. Mais il est vrai que sa tenue était désirable, et qu’elle risquait de finir en cellule... Et il était aussi vrai que ce n’était pas la seule raison qui allait pousser Stéphanie à faire ce qu’elle comptait faire, soit une légère entorse au règlement. Mais, après tout, tout super-héros est en soi un criminel.

« Je pense que vous préférez passer la nuit avec moi dans un love hotel plutôt qu’en cellule pour attentat à la pudeur, alors... Laissez-moi faire. »

La voiture de police ne tarda pas à venir, et les policiers ne traînèrent pas trop. Le simple fait d’être dans ce quartier les rendait nerveux, et Stéphanie se contenta de leur remettre le violeur, tout en leur demandant un courriel, afin de leur envoyer la vidéo où on voyait le violeur en train d’agresser la jeune femme. Elle s’écarta ensuite, et la voiture repartit rapidement. Peu de temps après, la moto de Stéphanie arriva par l’autre côté de la ruelle, vrombissant légèrement. Stéphanie, de son côté, retourna voir la jeune femme.

« Je vais nous diriger vers l’établissement le plus proche. Grimpe sur la moto. Et... Au fait... Comment tu t’appelles ? »

Mieux valait en savoir plus sur elle avant de s’engager dans ce périple.

Belinda resta timidement en retrait tout le long que la police vint arrêter le suspect. Après tout, elle ne voulait rien à voir avec les vrais policiers. On ne sait jamais si l'un d'eux est un ripoux, ou alors en liaison avec les femmes disparues. Retourner chez sa famille de détraqués, très peu pour elle. Après l'arrivée de la moto et leur départ, Batgirl accepta son offre de la conduire à un love-hotel pour faire sa déposition Mais avant, elle lui demanda son nom... Autant donner son nom de scène.

"Je m'appelle Belinda, Batgirl. Je suis une ganguro et je fais ce que je peux pour survivre."

Belinda choisit le love hotel qu'elle avait l'habitude, amenant Batgirl à l'entrée et lui souriant de toutes ses dents pour qu'elle paie... Ben oui, elle était fauchée comme les blés elle. L'endroit était sympathique, bien qu'un peu glauque vu les bruits qu'on entendait dans les chambres voisines. La ganguro présenta juste Batgirl comme une cosplayeuse voulant s'amuser... Les responsables de Love Hotel avaient vu bien bien pire. Calmement, elle s'installa et raconta entièrement les fais. Elle avait acheté de la coke à ce dealer, mais n'ayant pas de revenu, il a demandé un remboursement qu'il ne pouvait avoir. Elle décrivit les coups reçus, les menaces... Et l'arrivée de Batgirl avec un maximum de précision.

"Et maintenant je n'ai plus de culotte... Mes affaires sont dans un placard fermé que je loue... Et c'est fermé à cette heure de la nuit..."

La ganguro s'approcha sensuellement de Stephanie, caressant son corps moulé par la combinaison qu'elle portait. Le regard de la jeune femme se fit plus pervers alors qu'elle posa ses mains sur les deux fesses de la jeune fille, passant sa langue sur ses lèvres. Écrasant sa poitrine contre la sienne, elle lui fit un sourire charmeur.

"... Ah moins que vous me donniez votre culotte ?... Et autant faire ça de manière agréable..."

Belinda, une ganguro... Ce nom évoquait quelque chose aux oreilles de Stéphanie, un reportage qu’elle avait vu il y a plusieurs jours au JT. Les « Black Face » japonaises. Une mode japonaise féminine consistant à décolorer ses cheveux, et à noircir sa peau. C’était particulièrement notable chez les Japonaises, qui étaient généralement très pâles, par rapport aux Occidentales, et les faisait presque ressembler à des Africaines sauvages. Le mouvement était apparu dans le courant des années 1970’s comme un mode de contestation. La peau était chauffée aux UV, et les ganguro faisaient constamment débat. Le ton du reportage était d’ailleurs assez incisif, le journaliste préférant insister sur les risques médicaux que les filles faisaient à se faire passer pour des ganguro. Stéphanie n’était cependant guère placée pour émettre un jugement, elle qui, non contente d’être une étrangère, portait également une tenue de super-héroïne. Elle roula donc jusqu’au love hotel de Belinda, une sorte de maison close qui n’en portait pas le nom. Le nom n’était pas anodin. On ne se rendait pas dans un love hotel pour dormir à l’occasion d’un voyage d’affaires, mais clairement pour s’adonner à quelques fantasmes pervers. Les love hotel étaient, en ce sens, une autre des nombreux paradoxes japonais, auxquels Stéphanie avait bien du mal à s’accommoder. Un pays très traditionnel, qui autorisait des hôtels où on ne venait que pour faire l’amour. Elle ne se faisait d’ailleurs aucun doute sur ce qui allait se passer cette nuit avec Belinda. Était-elle dérangée à cette idée ? Pas vraiment. Stéphanie étaient beaucoup moins sérieuse que son mentor, Bruce Wayne, qui aurait très certainement été ulcéré par un tel comportement.

Elles entrèrent dans le love hotel, avec une standardiste à l’accueil, une femme qui ressemblait à un croisement entre une neko et une bunny girl. Belinda présenta Stéphanie comme une cosplayeuse, et elles obtinrent rapidement une chambre. Semblable à n’importe quelle pièce de love hotel, il y avait un grand lit rouge en forme de cœur, des lumières d’ambiance retro, pas de fenêtres, une barre en fer pour un strip-tease... Stéphanie regarda autour d’elle, réalisant que c’était la première fois qu’elle se trouvait dans un love hotel. Elle referma la porte, et Belinda lui expliqua que l’homme qu’elle avait neutralisé était un dealer, et qu’elle avait demandé de la drogue. N’ayant pas de quoi la payer, l’homme avait voulu une récompense en nature. Elle prit son temps, veillant à être la plus précise possible, tandis que Stéphanie ne disait rien. Belinda, effectivement, n’était pas une innocente jeune femme, ce que son attroupement laissait supposer.

« Et maintenant je n'ai plus de culotte... Mes affaires sont dans un placard fermé que je loue... Et c'est fermé à cette heure de la nuit... »

C’était regrettable... Elle pencha la tête, alors que la ganguro se rapprocha d’elle, se faisant séduisante. Ses chaudes mains caressèrent le corps de Stéphanie, la faisant frissonner, tandis qu’elle se blottit contre elle, pressant ses lourds seins contre les siens.

« ... Ah moins que vous me donniez votre culotte ?... Et autant faire ça de manière agréable... »

Ça, Stéphanie en était sûre. Face au sourire charmeur de Belinda, elle se contenta d’un sourire malicieux, et posa ses mains sur les hanches de la femme, sans l’écarter, et les glissa le long de son corps.

« Hum... C’est une offre intéressante, Belinda... »

Comme si elles étaient animées toutes seules, ses mains se déplacèrent, pour aller caresser le postérieur de la jeune femme, filant sous sa robe, pour constater qu’elle n’avait pas de culotte.

« Mais sache que je ne pourrais pas toujours te secourir... Alors, il va falloir que tu évites de revoir des fournisseurs qui n’hésitent pas à te violer si tu n’as pas de quoi les payer... »

A sa place, Kate aurait probablement fait un long monologue assommant sur le sens des responsabilités, mais Stéphanie, de toutes les porteuses, était la Batgirl la plus... Désinvolte. Elle était presque sûre que Barbara savait qu’elle avait déjà fumé quelques joints. Batgirl se pencha alors vers Belinda, et l’embrassa tendrement sur les lèvres, se plaquant contre elle, soupirant de plaisir, sentant cette dernière s’écraser contre sa tenue. Le baiser dura quelques secondes, avant que Stéphanie ne le rompe, et ne regarda la barre.

« Montre-moi de quoi tu es capable, ma ganguro... Fais-moi une danse... »

Belinda savait comment y faire. Doucement, ses caresses sur le corps recouvert de latex de sa comparse avaient été du meilleurs effet. L'amour lesbien était quelque chose que Belinda faisait assez régulièrement. Mais ce n'est pas comme si elle se privait de faire quoi que ce soit. Plus depuis sa fugue en tout cas. Doucement, elle alla à la barre verticale et commença une danse sexy et provocante, soulevant sa jupe pour dévoiler son sexe sans plus de pudeur. A plusieurs reprises, elle frotta la barre sur son sexe, contact froid qui la faisait frissonner, mais aussi imaginer une barre plus chaude et agréable, comme le membre viril d'un homme. Plus brutalement, elle se retourna en présentant son derrière, écartant ses deux lèvres intimes pour montrer son orifice intime, son anneau de métal pendant de son clitoris. Quelques gouttes discrètes de cyprine tombèrent au sol alors qu'elle se retourna enfin pour faire face à Batgirl, qui vu comment ses mamelons était en érection dans sa tenue de latex. Belinda s'approcha, posant ses mains sur les deux seins de la jeune femme.

"Hmmm, que ça a l'air délicieux... Ne t'en fais pas, Batgirl... Je n'ai pas de raison de voir ton visage. J'ai couché avec des gens dont je ne savait même pas le prénom, alors je peux bien le faire avec une femme sans voir son visage. Reste Batgirl..."

Sa langue percée d'une barrette se terminant par une boule caressa les tétons en érection à travers le latex. Elle suça même ces derniers, gémissante alors que sa main droite se perdit sur sa propre fente, se doigtant comme une maniaque en manque. Belinda avait tellement envie de sexe qu'elle ne pouvait plus s'arrêter maintenant ! Le faire à Batgirl, la vraie... C'était excitant ! Sa main gauche alla entre les cuisses de la jeune femme en noir, découvrant la braguette servant à des besoins urgents sûrement. C'était savamment caché sous un rabat pour la rendre invisible, mais au touché, elle le trouva facilement. On entendit nettement le zipper descendre... Puis Belinda caressa la culotte trempée de son héroïne. La ganguro se mit à genoux devant Batgirl et lécha enfin ce sexe, poussant la culotte sur le côté. Tout en lui offrant un délicieux cunnilingus, elle se doigta comme une folle, la mouille goûtant entre ses cuisses. Belinda était assoiffée et léchait un maximum en faisant gémir Batgirl. Doucement, elle s'écarta, léchant ses lèvres pleines de jus, son menton recouvert.

"Le faire dans cette combinaison doit être assez frustrant pour toi, Batgirl... Alors laisse-moi être ta chose. Fait-moi ce que tu veux ! Tu peux me maltraiter, me faire crier... Décharge-toi de toutes tes pulsions sur moi ! J'adore le sexe violent et tu as l'air si forte..."

Batgirl était une icône, un symbole. Elle avait rejoint Batman pour le soutenir dans sa lutte, non pas contre le crime, mais contre l’inaction de ceux censés combattre le crime. C’était ainsi que, fondamentalement, Batman avait vu le jour. Face à la corruption des élus, des hommes politiques, des policiers, face à l’inefficacité contre le crime organisé, qui gangrénait Gotham City... Batgirl était un message, mais il y avait aussi, sous le masque, sous le costume, une femme... Et Stéphanie Brown, si elle était bisexuelle, devait bien admettre qu’elle aimait bien le sexe, et qu’elle avait toujours trouvé Batman sexy. Adolescente, elle s’imaginait parfois faire l’amour avec Batman, imaginant ce dernier la sauver d’une périlleuse situation. Puis elle réussissait à l’emmener chez elle, prétextant qu’elle avait peur, et le séduisait. Elle s’imaginait ensuite prendre des photos, les diffuser sur Facebook, rien que pour se la péter... Stéphanie avait toujours été une adolescente frivole, qui avait réussi à devenir Batgirl... Un foutu rêve de jeunesse ! Toutes les jeunes filles de son école avaient rêvé d’être une super-héroïne. Et c’était elle qui l’était devenue ! Batgirl ! Elle côtoyait le SHIELD, elle côtoyait Barbara, et même Batman... Même si Batman, en réalité, était un peu creepy. Elle l’imaginait vivre dans un château luxueux, entouré d’acolytes, dans une espèce d’organisation paramilitaire avec des centaines d’employés... Au lieu de ça, il vivait dans le manoir familial des Wayne, lugubre, avec pour seule compagnie son majordome.

Stéphanie cessa d’y songer quand la ganguro se mit à danser devant elle. Elle frissonna, et ressentit rapidement le plaisir monter. Est-ce qu’elle avait coupé la communication avec Barbara ? Elle ne s’en souvenait plus, et, par mesure de précaution, veilla à la couper une nouvelle fois. Belinda dansait devant elle, tournoyant autour de la barre, frottant son intimité contre elle, tout en lui montrant ses fesses, écartant bien ses dernières, afin de lui montrer son vagin. Stéphanie déglutit légèrement, dissimulant son trouble derrière son masque, en mordillant ses lèvres. Le costume était fait en latex... Du moins, sur certaines parties. Belinda dut voir l’excitation traverser le corps de Batgirl, car elle se rapprocha, et titilla ses seins, se collant contre elle. Stéphanie soupira faiblement, se sentant tremblante, toute chaude. Elle pétrissait ses seins, et vint ensuite les embrasser, tout en aventurant sa main le long de son ventre, la faisant glisser vers son intimité. On pensait à tout avec cette combinaison, et il y avait une sorte de discrète fermeture, recouverte par un cache. Inutile de dire à quoi elle servait, Batgirl n’était pas Deadpool...

Elle soupira lentement, laissant faire Belinda, qui avait effectivement l’air de s’y connaître. Elle ne s’était même pas donné la peine de répondre à Stéphanie quand cette dernière avait abordé le fait qu’elle se droguait... Entreprenante, elle alla jusqu’à lui faire un cunnilingus, et il fallait bien avouer qu’elle se débrouillait plutôt bien. Sa petite langue remuait avec amour dans le trou de plaisir de Stéphanie, qui alla lui caresser les cheveux, soupirant lentement, sentant le piercing de la femme sur son sexe. C’était... Une sensation troublante, légèrement électrique, mais assez agréable... Voire même très agréable. Quand la jeune femme se retira, Stéphanie soupira à nouveau, avant de porter son regard vers la femme, qui se mit à lui parler, à essayer de l’encourager :

« Le faire dans cette combinaison doit être assez frustrant pour toi, Batgirl... Alors laisse-moi être ta chose. Fait-moi ce que tu veux ! Tu peux me maltraiter, me faire crier... Décharge-toi de toutes tes pulsions sur moi ! J'adore le sexe violent et tu as l'air si forte... »

Stéphanie sourit devant ce compliment, et entreprit, pour commencer, de refermer sa fermeture, et de remettre le cache. Elle se redressa ensuite, sa cape tombant de part et d’autre de son corps, penchant la tête sur le côté. Elle connaissait suffisamment Gotham et sa population pour savoir qu’il existait des personnes qui aimaient l’idée de se sentir dominées. Et tous n’étaient pas forcément des clochards ou des ivrognes. Il y avait même des avocats, des individus assez prestigieux. Et Stéphanie avait du mal à dire que ce qu’elle avait en tête n’était pas bien. Belinda n’était pas droguée, elle était majeure, et consentante... Ou, du moins, si elle ne ‘létait pas, tout laissait penser qu’elle l’était.

Batgirl fléchit donc les genoux, et tendit son doigt, caressant les lèvres maquillées de la ganguro, enfonçant son doigt ganté dedans.

« Hum... C’est un programme intéressant... Tu vois, je trouve que de plus en plus de personnes, en ce bas monde, ne sont guère reconnaissantes... Je me démène pour les sauver de je ne sais quel taré ou quel psychopathe en puissance, mais je n’ai jamais eu le droit à une seule récompense... Alors, ma jolie, je vais me lâcher sur toi. »

Elle é&carta son doigt, et embrassa la ganguro sur les lèvres, mordillant ces dernières, puis se redressa.

« Règle numéro 1 : à partir de maintenant, et pour toute cette nuit, je ne suis plus une humaine normale. Je suis une super-héroïne, ta super-héroïne... Et ta super-héroïne a sauvé ta vie, alors, comme tu es une fille très reconnaissante, tu as décidé de m’appeler Maîtresse. Si c’est beau, la reconnaissance... »

Stéphanie s’écarta alors, et s’avança vers un placard. Ce genre de chambres était pensé uniquement pour le sexe, alors, avec un peu de chance... Elle l’ouvrit, et eut un léger sourire en voyant un bel attirail. Il y avait notamment des collants, des gants, et un corset en la tex, ainsi que quelques autres tenues... Et des cordes, avec des sangles.

« Bon... Règle numéro 2 : tu obéis. Alors, commence par enfiler ça... »

Elle lui balança les vêtements en latex, les déposant sur le lit. Ils étaient de couleur rouges, dénotant avec sa peau sombre, et, tandis qu’elle s’habillait, Stéphanie sortait les cordes, les testait, les tirait, et les déposait sur une table.

« Tu sais... Le travail de justicière, surtout quand on n’a pas de superpouvoirs et qu’on aime grimper sur les toits, implique de savoir réussir à la perfection les nœuds... Qui sait, si je grossis trop pour rentrer dans le costume, je finirais alpiniste...En tout cas, je sais faire des nœuds solides, et ceci va nous servir... »

Elle attendit que Belinda soit habillée pour lui ordonner de s’allonger sur le dos. Elle allait commencer en douceur. Elle l’attacha, par chaque membre, à hauteur des poignets, mais aussi des chevilles, en écartant bien l’ensemble. Nouer des cordes était un exercice difficile, et Batgirl avait déjà du souvent le faire, généralement pour empêcher des salopards de l’égorger. Il fallait serrer fort, mais pas trop... Autrement, on risquait d’entailler la peau, ou, pire, de bloquer la circulation sanguine. D’un autre côté, si on ne serrait pas assez, on donnait du mou. C’était ainsi que les méchants, dans les films, réussissaient progressivement à se libérer. Mais, si les nœuds étaient bien faits, et solides, il n’y avait aucune chance de se libérer. Stéphanie irait jusqu’à mettre Houdini au défi de se libérer.

Belinda se retrouva rapidement bien attachée, bras et jambes écartés, et Stéphanie se rapprocha, se mettant à caresser le corps de cette dernière, sur les hanches, avant de lentement se pencher. Elle l’embrassa sur les lèvres, tendrement, puis décala l’une de ses mains, pour pincer l’un de ses seins.

« Rassure-toi, si c’est frustrant pour moi, ce le sera aussi pour toi, petit ange... »

Elle se mit alors à jouer avec ses seins, à lécher sa peau, au-dessus du corset, ou dessous, près du nombril, mais sans jamais se rapprocher de son intimité. Elle voulait que Belinda la supplie. C’était tellement bon, de les entendre supplier.

Le bondage, c'était quelque chose que Belinda avait déjà essayé, mais en amateur. Ce genre de choses, de sévices sexuelles, était devenu plutôt naturel chez elle. C'était meilleur avec un  rail de cocaïne, mais au naturel c'était bien aussi. Mais en plus de ce bondage, elle avait assisté à une soudaine transformation à Batgirl. Ses dires étaient devenus plus implacables, plus présents. Elle allait devoir se soumettre et rien d'autre. Une fois sa nouvelle garde robe constituée d'un corset, de bas et de gants en latex rouge. Son vagin était donc toujours exposé à la lubricité de sa partenaire qui la garda attachée au lit.

"Bien... Maîtresse... Je suivrais vos ordres..."

Elle couina en sentant soudainement son sein se faire pincer. La douleur fut un peu soudaine et électrique alors qu'elle se courba un peu sous la soudaine douleur. Belinda regardait Batgirl se laisser aller, jouer avec son corps... Sa langue voyageait sur elle, l'embrassait, caressait sa peau jusqu'à son nombril mais... rien de plus ! Sa fente intime était littéralement en train de tremper le lit sous elle. Son plaisir devenait réellement important alors qu'elle gémissait, en désirant plus.

"Hmmm... Han pitié... J'en veux plus... Faites-vous plaisir... M'embrasser ne doit pas être assez... non ?"

En tout cas pour elle c'était le cas... Elle en voulait plus !

Batgirl était une chasseuse. Elle n’était pas une femme qui s’imaginait se marier, avoir un mari avocat, et trois gosses qu’elle irait conduire tous les jours à l’école. De son point de vue, pour accepter d’être un justicier en collants, il fallait être légèrement frappé. Ceci s’appliquait particulièrement pour Bruce, mais aussi pour elle. Elle aimait le danger, elle aimait sentir le frisson du risque courir sur son échine, et, partant de là, elle aimait ce sentiment de domination, quand elle contrôlait une partie dangereuse, quand elle neutralisait ses adversaires. C’était la raison pour laquelle elle n’aurait jamais pu rejoindre la police : elle aurait enchaîné les bavures. Heureusement, Batman était resté à Gotham. Il n’aurait jamais apprécié que Stéphanie fasse ce genre de choses... Barbara non plus, d’ailleurs, mais elle était moins inquisitrice que Bruce.

La ganguro était bien attachée, et Stéphanie savait qu’elle était excitée. Il aurait été facile, et tentant, de la soulager, mais Batgirl n’oubliait pas que cette jeune femme aimait frôler le danger... Mais n’avait pas, comme elle, un entraînement de choc. En somme, elle méritait bien une petite correction, une douce punition... Stéphanie ne la battrait pas, mais elle comptait la frustrer... Un domaine dans lequel elle était plutôt douée. Elle pouvait voir l’intimité trempée de la belle femme maquillée, et alla rapprocher ses doigts, glissant autour de son vagin, caressant sa peau nue et proprement épilée... Mais sans jamais la toucher, veillant toujours à rester autour. Ses doigts glissaient ainsi, et elle s’aventura sous sa fente, attrapant un peu de sa mouille, et rapprocha son doigt ganté, l’enfonçant dans la bouche de la femme.

« Hum... C’est bon, hein ? Tu as l’air toute tendue, ma pauvre… »

Elle retira son doigt après quelques secondes, et s’allongea sur elle, l’embrassant à nouveau sur les lèvres. Un baiser assez long et sensuel, où elle envoya sa bouche dans la langue de la jeune femme. Elle aimait la sentir sous elle, excitante, assoiffée, en situation de manque. Son corps était en train de se tendre, au supplice, implorant qu’on la soulage de cette frustration qui était en train de se répandre dans tout son être. Elle arrêta ensuite son baiser, et lui lécha la joue, frottant son nez contre sa peau.

« Tout ce que tu veux, c’est que je te doigte, que je te fasse jouir...  Tu sais à quoi tu me fais penser, hum ? »

L’une de ses mains était retournée caresser le corset, pinçant le téton. Ses seins étaient bien tendus, et elle se délectait des soupirs et des gémissements que la femme poussait. La langue de Stéphanie s’aventura près de l’oreille de la femme :

« À une petite pute... Une pute qui n’attend qu’à se faire prendre... C’est ce que tu es, hein ? Dis-le... »

Sa main, qui jouait avec son sein, glissa encore, pour se rapprocher de son sexe. L’un de ses doigts frotta ses lèvres vaginales, remuant de haut en bas, glissant sur le pourtour, mais sans atteindre son clitoris, ou l’intérieur de son sexe. Cette sensation devait être terrible, mais Stéphanie était en train de se régaler.