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Les bienfaits de la servitude [Asami Yamada]

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Mélinda Warren

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    Petite vampire qui aime mordre des fesses <3

Les bienfaits de la servitude [Asami Yamada]

jeudi 14 février 2013, 18:25:26

Ce RP est la suite du RP L’innocence n’existe pas

Mélinda était arrivée bien en retard au manoir. Elle avait eu un léger imprévu, agréable, mais qui restait quand même un imprévu. Cet imprévu s’appelait Asami Yamada. Une timide lycéenne, qui s’était révélée être une fervente adepte de la sodomie. Elle avait rencontré Mélinda, pour le meilleur et pour le pire, mais surtout pour le meilleur, et était devenue, en un temps record, son esclave. Le mérite n’en revenait pas exclusivement à la vampire, à vrai dire. Elle s’était contentée de terminer ce que sa goule, Theorem, avait bien commencé. Yamada s’était pliée aisément, et les deux femmes avaient fait l’amour dans le couloir du lycée. Il restait encore une question en suspens : la virginité de la jeune femme, toujours intacte. Pour le moment. La vampire ne l’avait pas pénétré par le devant, et comptait s’occuper de cette affaire dans les plus brefs délais.

Elles étaient sorties du lycée, filant par les transports en commun pour rejoindre son manoir. Le voyage dans le métro fut loin d’être reposant, car, dès le début jusqu’à l’arrêt à la bonne station, Mélinda ne cessa d’embrasser Yamada, la plaquant contre le fond du métro, se moquant bien des regards curieux, des remarques que certains individus pouvaient faire. Elle se colla contre le corps de son esclave, et lui offrit un baiser qui dura une dizaine de minutes, avant qu’elles n’atteignent la bonne station. Si Yamada n’avait pas été vierge, et s’il y avait eu moins de monde, ce sulfureux baiser se serait transformé en une intense pénétration. Mélinda l’embrassait, car elle savait que Yamada aimait bien ce genre d’attention. Elle aurait eu tort de se priver.

Les minutes s’écoulèrent ainsi, et, quand elles sortirent du métro, puis de la station, le soleil se couchait. Le métro les avait déposé dans la partie élevée de la ville, sur des collines, là où les riches vivaient. Tenant Yamada par la main, Mélinda se rendit à une station de bus, et emprunta le bus, pour se rapprocher de son manoir Celui-ci vivait à la limite de la ville, à l’entrée de la forêt bordant Seikusu. En sortant du bus, il leur fallut encore marcher plusieurs minutes, monter une discrète petite rue en lacet, pour rejoindre le manoir, entouré par un mur, accessible par un solide portail. Il faisait alors nuit, et de nombreuses lumières étaient allumées.

« Nous y voici, ma belle. Mon antre. »

Le manoir, assez grand, ressemblait à une demeure victorienne. Le portail s’ouvrit dans un léger grincement, et les deux femmes entrèrent à l’intérieur de la propriété, traversant la cour de graviers vers le perron. Mélinda s’arrêta alors devant la porte, et réfléchit. Elle se retourna alors, et dévisagea Yamada.

« Tout compte fait, je te présenterai à mes filles un peu plus tard. »

Elle s’écarta alors, et choisit une autre porte, plus discrète, qui leur permit d’entrer discrètement dans l’enceinte du manoir. Ce faisant, Mélinda gravit quelques marches, guidant la belle Yamada vers une chambre. On pouvait entendre du bruit dans le manoir, mais personne ne vint les déranger. Les deux femmes pénétrèrent ainsi dans une chambre.

« Nous y voilà... Je vais aller te chercher tes habits, et me changer. Une servante t’apportera sûrement tes vêtements. Je veux que tu l’accueilles en t’allongeant sur le lit, toute nue. Comme un beau fruit de la Nature, ce que tu es. »

DC d’Alice Korvander.

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Asami Yamada

Humain(e)

Re : Les bienfaits de la servitude [Asami Yamada]

Réponse 1 vendredi 15 février 2013, 23:04:36

Asami s’était contenté de suivre sa Maîtresse à travers toute la ville, ignorant à vrai dire leur exacte destination et surtout le chemin qui les y conduirait. Par chance, le temps qu’elles avaient agréablement mis à profit leur permit de sortir du lycée sans croiser un seul élève ou professeur, tous étant sortis depuis longtemps, et le reste du voyage - en  transports en commun - se ferait, bien qu’en présence de beaucoup de monde, uniquement en compagnie d’inconnus. Cela ressemblait à un plan parfait, car même si quelqu’un remarquait les uniformes désarrangés des lycéenne ou la relation tout de même tenace de dominante à dominée qui subsistait entre elles, ce ne serait au fond qu’une personne lambda qui passerait son chemin sans encombre, la déléguée se rassurant à cette pensée. Cependant, la vampire n’en décida pas ainsi, et sa position ne laissait guère à sa servante le choix : Elle la guida d’abord au fond du métro, souvent quelque peu délaissé, surtout par les gens dits « fréquentables », ce qui au fond étonna à peine Asami, sa Maîtresse étant après tout quelqu’un que beaucoup qualifieraient de déviante voire malsaine. Ce qui l’inquiéta plus et surtout la gêna fut qu’elle ne l’emmena là-bas que pour l’embrasser, et ce « que » était absolument littéral : Durant tout le trajet, qui dura de longues minutes, la vampire embrassa son esclave, pour son plus grand plaisir s’il n’y avait ces regards désapprobateurs qui les fixaient, d’autres intéressés, mais ils se faisaient discrets, et ces exclamations des aînés qui allaient des plaintes aux insultes. La lycéenne en rougissait de honte, bien qu’une partie de son empourprement était sans doute due à l’embrassade langoureuse qu’elle « subissait », et seul le réconfort des lèvres de sa Maîtresse en plus de sa soumission envers celle-ci l’empêchaient de descendre de la rame au premier arrêt venu.

Lorsqu’elles descendirent enfin, soulageant la plupart des utilisateurs du métro, Asami pressant le pas pour ne pas avoir à subir leurs regards plus longtemps, la jeune fille put apercevoir un magnifique coucher de soleil malgré la situation actuelle, l’endroit s’y prêtant particulièrement bien, sur les hauteurs de Seikusu, un quartier riche, mais peut-être à cause du stéréotype de Dracula, un comte vampire aristocrate, elle s’y attendait presque. Sa Maîtresse lui fit subir l’exact même traitement dans le bus, mais ce fut bien moins pénible, leurs sièges leur procurant une relative intimité, la lycéenne s’étant retrouvée, certainement pas par hasard, prise entre la jeune femme et la fenêtre du car, impuissante devant ses baisers, mais au fond ne souhaitant pas réellement les entraver.

Enfin, elles descendirent du bus, dans la périphérie de la ville où régnait un lourd silence. La vampire prit Asami par la main, la guidant le long d’une rue qui se faisait de plus en plus étroite, éclairées par un soleil déclinant et rougeoyant, cette situation les faisant fortuitement presque passer pour des amoureuses, main dans la main sous un coucher de l’astre du jour. Finalement, les deux femmes ne s’arrêtèrent nul part dans cette rue bordée de maisons cossues, mais bien au bout où trônait un manoir d’une belle taille et à l’apparence ancienne et charmante. La lycéenne resta quelques instants à l’observer, sa Maîtresse le lui présentant avec une fierté non dissimulée avant de l’y faire pénétrer, la guidant vers l’entrée principale. Juste avant de l’atteindre, tendant presque la main vers la poignée, la vampire s’arrêta cependant et décida de ne pas présenter Asami à « ses filles » - Ce que la jeune fille ne sut interpréter comme ses vraies filles ou simplement ses autres esclaves - et l’emmena plutôt vers une entrée dérobée puis la guidant à travers le manoir, ne croisant personne malgré une activité qu’on pouvait entendre à tout moment, la fit entrer dans une chambre. Étrangement, sa Maîtresse la quitta alors, lui ordonnant de se déshabiller et la laissant aux soins d’une éventuellement servante qui lui apporterait une tenue visiblement spécifique qu’elle n’osa s’imaginer.

Asami , laissée seule, était à ce moment bien moins sûre de ce qu’elle faisait : Si la vampire s’était jusqu’ici montrée très gentille et ses ordres pour le moins agréable, la jeune fille perdait confiance en cette idée, maintenant dans son « antre », de ses propres mots, et se disant que son rôle d’esclave ne pouvait s’arrêter aux simples « câlins » que s’apprêtait sans doute déjà sa Maîtresse à entreprendre. Malgré ces doutes, la lycéenne devait lui obéir, même hésitante, et elle se déshabilla alors, angoissant à cette idée, d’abord quant à ce que tout cela pressentait, mais aussi au simple fait d’être nue devant une autre servante de la vampire : Si elle n’avait visiblement pas le choix pour sa Maîtresse, se disant que se montrer nue était  alors une quasi obligation, l’utilisant peut-être d’ailleurs simplement comme alibi, car elle ne pouvait nier avoir apprécier jusqu’ici, pour une autre personne, vraisemblablement quelqu’un dans une situation à peu près semblable à la sienne, c’était assez osé. Ses habits enlevés, elle parvint à leur trouver une place discrète dans la chambre, et elle se souvint alors qu’elle devait s’exposer complètement à la vue de la première personne qui franchirait la porte, en évidence sur le lit, nue...Elle monta d’abord à quatre pattes sur le lit, constatant par ailleurs qu’il était assez confortable, et aussi qu’il pouvait aisément supporter plusieurs personnes, en tout cas au moins deux, et, espoir futile brisé, qu’elle aurait amplement la place de se mettre en scène. Sachant qu’elle devait le faire, elle se demanda brièvement comment, car bien qu’elle voulait satisfaire sa Maîtresse, elle y rechignait et tenterait alors un compromis : Elle opta pour une position allongée, adossée à un oreiller d’une taille assez impressionnante et ses jambes légèrement repliées, laissant voir son fessier et  sa poitrine à quiconque entrerait, mais épargnant son intimité, seule chose qu’elle pouvait sauver sans désobéir à sa Maîtresse, dernière chose qu’elle pouvait et voulait faire.

Lorsque la servante annoncée par la vampire arriva, elle avait effectivement dans ses mains une tenue pour Asami, mais ce ne fut pas ce qui sauta au regard de la jeune fille en premier : Cette femme blonde - Fait relativement rare au Japon, mais à relativiser à côté d’une chevelure bleue - était habillée d’une façon pour le moins aguichante, alors même qu’elle semblait vaquer à des activités relativement banales, ses formes soulignées et révélées par ses vêtements visiblement faits pour séduire, bardés de froufrou. Aussi, elle arborait des oreilles et une queue de chat, sans doute pour lui ajouter le caractère souvent érotique de ce déguisement, en tout cas ce fut ce que se dit la lycéenne. Elle semblait à peine gênée de voir ainsi la lycéenne, agissant exactement comme prévu, s’approchant d’elle ses habits pressés contre elle, ne révélant que leur couleur, le blanc, et tendant sa main comme une invitation à descendre du lit pour lui permettre de l’habiller, résolue à ne pas la laisser se vêtir seule. La jeune fille garda une main au milieu de son buste, cachant maladroitement sa poitrine, et donna une main hésitante à l’autre servante, glissant sur les draps du lit pour se lever devant elle. Avec la proximité, elle put constater que ses traits félins n’étaient pas faux, ou en tout cas ne relevaient pas d’un accessoire discret et caché : On fond, ce ne fut pas si étonnant, venant de la servante d’une vampire, et Asami arriva étrangement facilement à en faire abstraction. Cette femme, justement, déposa les habits sur le lit et en prit immédiatement un, d’une manière même pas hésitante, comme si elle savait exactement en quoi sa tâche consistait, et intima du dos de sa main à la lycéenne de se retourner, ne lui laissant même pas le temps d’entrevoir sa tenue.

Elle sentit vite des mains sur ses mollets, l’incitant par une légère pression à les lever l’une après l’autre, lui enfilant des bas blancs parcourus de lacets argentés tournant autour des longues et fines jambes de la jeune fille qui furent vite maintenus par un porte-jarretelle blanc. La servante ne se privait pas d’effleurer à chaque occasion le corps de la lycéenne, celle-ci ne sachant si c’était intentionnel ou simplement qu’elle n’avait plus de réelle notion de la pudeur, entre les mains de la vampire depuis vraisemblablement plus de temps qu’elle, dans tous les cas elle la mettait assez peu à l’aise, celle-ci se crispant mais la laissant libre de continuer ses caresses « fortuites » alors qu’elle l’habillait. Elle l’aida alors à enfiler de longs gants blancs satinés, montant jusqu’au delà de ses coudes et collant parfaitement à sa peau, laissant son toucher presque intact, sans doute pas par hasard. Prenant la plus grande pièce de la tenue promise à Asami, celle-ci put entendre une fermeture éclair derrière elle, puis on lui enfila ce qu’elle pensait être une robe blanche finement travaillée. Lorsqu’elle fut en place, la servante refermant la fermeture dans son dos, elle put cependant constater qu’elle n’était pas tout à fait banale : Elle avait l’air d’une robe de mariée, soulignant sa poitrine et épousant parfaitement ses formes, les ornant de magnifiques dentelles dénuée de bretelles, mais la jupe était relativement courte et fendue à l’avant, arrivant jusqu’aux genoux mais les laissant largement visibles, entre autres, à quiconque faisait face à la jeune fille. La lycéenne eut un moment peur qu’on la laissa ainsi dévêtue, puisqu’à ce moment son intimité était exposée presque aussi bien que si elle était nue, mais on lui enfila ensuite un tanga lui-aussi blanc, légèrement transparent et fait de dentelle, qui cachait à peine son intimité et dont le moindre fil était nécessaire, rien si ce n’est son intimité et une faible partie de son fessier étant caché, puis la servante le releva pour que l’armature se cache dans le bustier de la robe, donnant l’illusion que ce n’était qu’un seul vêtement, harmonisant la silhouette, mais, sans doute pour des raisons pratiques, permettant de les séparer. Finalement, Asami sentit un simulacre de voile - Bien incapable de voiler son visage et très court, au plus symbolique - se poser sur ses cheveux et, touche bien plus distinctive de sa Maîtresse, un épais collier de satin orné de dentelle se resserrer sur son cou, une chaînette longue d’environ un mètre y étant attaché : Le lien ne saurait sans doute pas tenir face à beaucoup de force, mais la résistance de l’esclave était sans doute à ce moment négligée, son obéissance garantie. Pour poser la dernière touche à cette tenue, la servante déposa une rose - dépourvue d'épine, au moins - dans son décolleté, émergeant du tissu blanc en une magnifique fleur rouge sang au niveau de son coeur.

Le tout lui donnait une réelle allure de mariée, bien que lointaine de la tradition et teintée d’érotisme, mais ce déguisement étrange ne servant sans doute que l’idée que la vampire lui volait alors sa virginité. L’autre servante la contempla un moment, s’assurant sans doute par ailleurs qu’elle avait dûment accompli sa tâche sans quoi elle serait sûrement punie, puis quitta assez précipitamment la pièce, laissant dans ses derniers pas filer dans sa main la chaîne reliée au cou de la jeune fille. Asami était alors seule dans la chambre, habillée d’une façon qui, elle devait le reconnaître, était bien travaillée et saillante, bien que définitivement vouée à servir le plaisir de sa Maîtresse. Elle s’assit un moment sur le lit, ses pieds effleurant le sol alors qu’elle les balançait légèrement d’angoisse, mais elle réalisa vite que si elle voulait être une « bonne esclave », elle ne pouvait se contenter d’attendre ainsi, et remonta vite sur le lit, repliant ses jambes sous elle, posant ses fesses sur ses talons en prenant garde que la jupe de la robe se déplie bien de toute sa longueur autour d’elle, exposant par ailleurs son intimité à peine cachée par le tanga blanc, et eut la délicate attention de poser ses mains gantées au creux de ses cuisses, pressant sa poitrine pour la souligner, en même temps qu’elle avait rejeté sa « laisse » devant elle pour que la vampire puisse vite la trouver. Il y avait certainement une forme de talent dans cette mise en scène, sa peau blanche immaculée se confondant avec ses vêtements finement travaillés et ses cheveux tombant comme une cascade sur ces beaux atours, mais la vérité était qu’Asami était à ce moment bien angoissée, et que son visage n'offrirait à quiconque pénétrerait dans la chambre qu'un sourire beau bien que gêné et un regard soumis et suppliant.

« Modifié: vendredi 15 février 2013, 23:22:11 par Asami Yamada »

Mélinda Warren

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Re : Les bienfaits de la servitude [Asami Yamada]

Réponse 2 samedi 16 février 2013, 21:19:28

De toutes les nekos officiant au service de Sa Majesté Mélinda Warren, Cynthia faisait partie de cette petite catégorie qui préférait marcher en se dressant sur ses pattes arrières. Habituellement, les nekos marchaient en se servant de leurs quatre pattes, ne se dressant sur les pattes arrières que pour faire les beaux. A bien des égards, Cynthia était une neko très spéciale. Outre cette particularité de marcher sur ses pattes arrières, elle était aussi relativement grande, contrairement à la plupart des nekos. Ces deux particularités faisaient d’elle, non pas une prostituée ou une simple peluche à câliner, mais une majordome, une femme qui, avant de travailler pour Mélinda, avait travaillé pour un marchand ashnardien. Ce dernier était mort de vieillesse, criblé de dettes, et ses héritiers, pour honorer les créances de leur défunt père, avaient organisé une vente aux enchères de la plupart de ses biens, ce qui incluait Cynthia. C’est ainsi qu’elle s’était retrouvée dans le harem de Mélinda Warren, sa nouvelle maîtresse. A l’intérieur, son rôle était surtout de nettoyer les chambres, préparer les repas, faire les lits, repasser les vêtements... Le sexe était une valeur ajoutée qu’elle s’autorisait parfois avec quelques clients, sa maîtresse, ou encore des amies, mais sa fonction principale était avant tout de contribuer à l’entretien des locaux. Une tâche dont la jeune neko, qui avait été éduquée, se débrouillait plutôt bien.

Sa maîtresse avait été la chercher dans l’une des nombreuses salles faisant office de garde-robe dans le manoir. La vampire était ce genre de personnes qui aimaient les vêtements, et qui, d’un point de vue sexuel, voyaient en eux un très bon instrument érotique. Elle avait choisi l’un de ses plus beaux ensembles, datant d’une scène où elle avait organisé une fausse scène de mariage. Portant ces précieux vêtements, Cynthia avait traversé tout le manoir, sans s’attarder devant les autres personnes. Elle avait une mission à faire, et se rendit dans la chambre où Yamada se trouvait. Elle entra après avoir frappé à la porte, et salua la jeune femme, allongée sur le lit, nue, délicieusement belle et attirante. Mélinda avait l’œil pour ça. Elle arrivait toujours à dénicher de très belles femmes, et Cynthia constata rapidement que cette dernière était servile, docile, soumise. Elle était gênée d’être aussi nue, et Cynthia l’observa peu, ne voulant pas être à l’origine d’un malaise.

« Bonsoir, se présenta-t-elle  de sa tendre voix, je m’appelle Cynthia, et je suis chargée de t’habiller. »

Elle referma la porte. Les deux femmes parlèrent peu. Yamada était gênée, et faire la conversation ne rentrait pas dans les prérogatives de Cynthia, qui devait aussi aider à préparer la cuisine pour le repas de ce soir. Elle avait aidé bien des femmes à s’habiller, et habilla donc Yamada, commençant par les collants, puis les gants. De fins gants blancs qui épousèrent à la perfection les formes de Yamada, lui donnant une allure gracieuse. La robe fut assez facile à enfiler. Yamada, soumise, semblait enfermée dans sa bulle. Réalisait-elle que les vêtements qu’elle portait valaient une fortune ? C’était un immense honneur qu’on lui faisait ! La neko, naturellement, en profitait pour caresser les formes de Yamada. Si elle aurait eu plus de temps, et une conscience moins professionnelle, elle aurait sans doute embrassé cette dernière, ou fait des caresses bien plus appuyées. Au lieu de ça, elle se bornait à éprouver la forme de son corps, ses hanches parfaites, son fessier rebondi, sa peau chaude. Elle était très mignonne. Belle, certes, mais surtout mignonne. Le genre de filles dont les mecs auraient adoré avoir comme copine, car sa beauté était naturelle, « mimi », aurait-on pu dire. Ses grands yeux, sa petite taille, son sourire innocent... Tout en elle faisait la femme faible, innocente, à protéger, à entourer de ses grands bras pour la caresser. Il n’était pas étonnant que la Maîtresse réserve à Yamada ce traitement si spécial.

Cynthia lui enfila la robe, puis, pour conclure, un sous-vêtement blanc, un tanga. Ce faisant, Yamada était quasiment prête. Elle opta pour les derniers accessoires : une discrète rose rouge qu’elle glissa près de son cœur, la tige s’enfonçant sous l’armature de sa robe, un petit voile blanc qui vint délicatement recouvrir ses cheveux et une partie de son visage, puis, touche finale, le collier avec une longue laisse. Ce petit collier en satin n’était pas très résistant, et avait surtout une valeur symbolique et esthétique. Cynthia observait avec un léger sourire le résultat final, un léger sourire satisfait sur les lèvres. Elle était somptueuse !

« Maîtresse ne tarda pas à revenir te voir. Attends-là sagement, Yamada. »

Cynthia se retira ensuite, fermant doucement la porte derrière elle, et retourna à ses occupations. Mélinda mit environ dix minutes avant de revenir. Elle s’était également débarrassée de sa tenue de lycéenne, et portait sa traditionnelle robe dorée et longue, qui était retenue par un lacet noir à hauteur de ses seins. C’était un vêtement très complexe, avec un superbe décolleté qui filait le long de son ventre. Sa robe comprenait des motifs verts, et elle portait, autour des pieds, de belles sandales à talon haut avec de longues lanières. Elle ouvrit lentement la porte, et la referma derrière elle, avant d’observer sa belle acquisition. Assise sur le lit, dans une position de soumise, elle rayonnait de blancheur et de beauté. Un très beau sourire vint éclairer le visage de Mélinda devant ce spectacle saisissant, et elle se rapprocha lentement de Yamada.

« Je ne m’étais pas trompée... Ces vêtements te vont très bien. »

Yamada lui souriait, mais ses lèvres semblaient crispées. Elle était nerveuse, agitée, commençant probablement à réaliser que sa vie allait prendre une nouvelle orientation. Les humains, par nature, n’aimaient pas le changement. Il n’était donc pas étonnant qu’elle se sente un peu anxieuse, avec ce doute d’avoir fait le bon choix, ou non... Et ce d’autant plus que, ce soir, elle allait perdre l’un des attributs féminins les plus précieux de leur sexe : sa virginité. Une chose très importante pour les femmes.

« Redresse-toi donc, ma belle, et regarde-toi devant le miroir. »

Elle aida Yamada à se relever, et la guida devant le grand miroir mural se trouvant dans un coin. La vampire se mit dans le dos de Yamada, et posa une main sur le menton de Yamada, afin qu’elle s’observe devant le miroir. Avec son autre main, elle en profita pour caresser le long gant fin recouvrant sa main et son avant-bras. Elle l’apprendrait vite, mais Mélinda était une grande fétichiste. Ce genre de gants, ça avait le don de l’exciter en puissance.

« Regarde-toi... Ne te trouves-tu pas très belle, désirable ? Ton corps semble être une ode à la beauté et à la douceur, une ode à ce qui fait de toi une femme. N’oublie jamais ce pouvoir naturel dont tu disposes, Yamada : ta beauté sera la plus solide de tes armes dans ce monde. »

Mélinda l’embrassa sur la nuque, avant de délaisser son gant, caressant la longue chaînette qui partait de son cou.

« Ce soir, tu vas vraiment devenir une femme accomplie, Yamada. La seule question que je me pose, c’est de savoir si nous allons le faire avant le souper, ou après. Alors, ma belle petite timide, qu’en penses-tu ? Que souhaites-tu ? »

Elle se doutait déjà un peu de la réponse de Yamada, mais elle voulait surtout que cette dernière parle.

DC d’Alice Korvander.

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Asami Yamada

Humain(e)

Re : Les bienfaits de la servitude [Asami Yamada]

Réponse 3 lundi 18 février 2013, 00:44:43

Asami se lassait de cette attente, mais surtout la trouvait insupportable, restant ainsi, se soumettant déjà à une personne qui n’était même pas là, et doutant de ce qu’elle lui ferait, peut-être serait-ce aussi « doux » que ce qu’elle avait subi jusqu’ici, mais maintenant qu’elle était dans son « antre », elle pouvait en réalité faire absolument ce qu’elle voulait...Cependant, le traitement qu’on lui avait réservé jusqu’ici était celui d’une réelle princesse, ses habits fins et pour le moins particuliers ayant sans doute une assez grande valeur - Bien qu’elle ne pouvait réellement en évaluer la facture, surtout maintenant qu’elle ne pouvait se retourner, observer attentivement ses vêtements, risquant alors d’accueillir sa Maîtresse défavorablement - et s’étant littéralement faite habillée, ce qui avait d’ailleurs un goût étrange, sans doute lié à la nature des vêtements qui la couvraient peu. Malgré tout, elle restait quasi immobile, en tout cas autant qu’elle le pouvait, « sagement » comme avait dit la servante, bien que sa motivation était bien plus complexe que la simple envie de bien se comporter et que ce mot prenait une valeur assez ironique à ce moment, puisqu’en réalité elle ne faisait ça surtout que par obligation d’un chantage assez odieux, en tout cas, elle se le disait, tentant d’effacer l’idée que tout cela avait jusqu’ici été assez agréable et que tout à l’heure, elle aurait pu se damner à cela pour l’éternité.

Asami avait déjà passées dix bonnes minutes dans cette position lorsque la porte s’ouvrit. Elle était du coup à ce moment un peu fatiguée de cela, mais n’aurait pas osé bouger et déranger le spectacle qu’elle allait offrir à sa Maîtresse et restait alerte à l’ouverture de l’unique porte de la chambre. Lorsqu’elle s’ouvrit effectivement, la jeune fille parvint tout de même à légèrement relever la tête et ses yeux vers la vampire qui entrait, lui signalant qu’elle avait toute son attention mais la contemplant aussi car, et elle aurait pu s’en douter, elle avait elle aussi changé de livrée. Elle portait une tenue bien plus simple que la sienne, et de toute évidence absolument pas empreinte d’une quelconque soumission bien qu’elle non plus pas très encline à couvrir les formes de sa porteuse : Une robe jaune dorée parcourue de vert laissant un décolleté finement maintenu par à un lacet parcourir le ventre entier de la vampire et des talons hauts remontant ses jambes avec des lanières noires. Cette tenue rayonnait de richesse, par sa couleur bien évidemment qui se voulait sciemment représentative du faste de sa porteuse, mais aussi par la finesse qui la parcourait, des motifs travaillés à sa structure visiblement complexe à maintenir. Cependant le trait que remarqua surtout la lycéenne fut le sourire qu’elle arborait lorsqu’elle la contempla, bien différent de la pauvre déformation crispée de la bouche d’Asami et dévorant presque celle-ci, et qu’elle garda pendant la lente marche qui l’approcha de son esclave. Elle se félicita d’avoir choisi ces vêtements et lui tendit ensuite la main en lui demandant de se lever pour lui demander de se voir dans le miroir. La jeune fille ne savait à ce moment trop pourquoi elle voulait cela, car même si elle éprouvait effectivement une certaine curiosité quant à ce à quoi elle ressemblait, ça ne devait pas franchement être le premier soucis de sa Maîtresse qu’elle le sache ou non, enfin, elle le voyait ainsi, et elle en vint même à se demander quel serait l’intérêt de cela pour la vampire, peut-être lui faire contempler l’œuvre qu’elle estimait être la sienne ?

Lorsqu’Asami fut devant le miroir, daignant à peine s’y regarder, la femme, postée derrière elle, posa une main sur son menton, le relevant doucement pour la faire contempler son reflet, l’autre se posant sur un de ses bras, le caressant lentement, peut-être pour lui rappeler après cette courte absence la relation qui les unissait, mais on pouvait le voir dans la courte expression qu’arbora son visage quand elle regarda la main gantée qu’elle caressait, elle semblait aussi y prendre un certain plaisir. La lycéenne ne voyait dans son reflet que peu qu’elle ignorait, remarquant au plus les détails des vêtements qu’elle portait, les confirmant comme très beaux et finement travaillés et constatant par ailleurs la façon superbe dont ils épousaient ses formes, soulignant la beauté des vêtements comme la sienne, mais pas beaucoup plus. Cependant, la remarque de sa Maîtresse - qui, lorsqu’elle parlait de beauté et de désir, savait être extrêmement convaincante, tant par la façon dont elle le faisait que par l’aura - la fit se réexaminer. Le temps qu’elle plonge à nouveau son regard dans son reflet, elle pouvait y voir la vampire couvrant sa nuque d’un délicieux baiser et jouant avec « sa » chaînette. Malgré qu’elle symbolisait à ce moment là une parfaite soumission, acceptant docilement les lèvres de sa Maîtresse sur la peau et les légers mouvements de la chaînette qui l’avilissait, elle ne pouvait, même pas en toute humilité, la désavouer : Son habit soulignait délicieusement ses formes et la blancheur immaculée de son teint, en même temps qu’il reflétait la finesse de ses traits et que sa monochromie laissait comme seul relief sur sa silhouette ses cheveux lisses et bleutés et une magnifique rose sur son cœur. Si cette tenue n’avait été aussi aguichante, elle aurait été parfaite pour Asami, et si elle avait été moins finement travaillée et précieuse, sa Maîtresse aurait sans doute eu l’envie de l’arracher sur-le-champ, l’équilibre entre les deux étant le divin spectacle qu’elle pouvait contempler dans le miroir.

Elle voyait cependant bien moins le rapport avec un quelconque pouvoir, du moins autre que celui que cela aurait sur les hommes - et potentiellement les femmes, sa Maîtresse semblant être là pour en témoigner. Elle se demanda sur cette remarque si la vampire elle-même n’aurait pas souvent fait usage de ce pouvoir, puisqu’elle aurait pu par cette remarque faire entendre que c’était aussi sa plus grande arme à elle, et dont celle par laquelle elle avait ainsi « réussi », car elle avait ainsi plusieurs servantes et esclaves ainsi qu’un manoir digne de riches familles anglaises - Ce n’était pas la plus simple des références, mais c’était à cela qu’avait fait penser Asami la demeure au premier regard. La remarque suivante allait elle aussi dans ce sens, affirmant que ce soir la lycéenne deviendrait une « femme accomplie », soit qu’elle le ferait en perdant sa virginité - La Maîtresse évitait assez logiquement de le formuler ainsi, mais c’était exactement le but. Elle ramena d’ailleurs bien vite la conversation dans un registre plus érotique - et même bien plus osé que ça - en lui proposant un choix « simple » : « le » faire maintenant ou après le souper ( Formule qui convenait parfaitement à un repas dans un manoir empli de servant, mais la jeune fille n’eut pas le luxe d’accorder son attention à ce détail grammatical ).

C’était un choix relativement difficile, d’autant qu’elle n’avait pas réellement d’idée de ce à quo
i pouvait ressembler le repas dans cet endroit. Puis elle se rappela l’éventuelle foule qui y serait - Entre les ( autres ) esclaves de la vampire, ses « filles » dont elle ignorait si c’étaient réellement ses enfants, et qui sait qui d’autre... - et l’état sans doute peu digne dans lequel la laisserait sa Maîtresse après « ça », elle-même ayant été tout à l’heure peu présentable, étendue sur le sol. De plus, étant à ce moment assez stressée, elle eut l’instinct de repousser ce moment aussi loin qu’elle le pouvait, vainement de toute évidence, comme tout délai l’était, mais c’était ainsi que l’espèce humaine raisonnait. Enfin, il se faisait assez tard, et ce qu’allait lui demander cette femme requerrait sans doute assez de force. Sa voix hésitante balbutia alors, la tête de la lycéenne se tournant légèrement tout en fixant celle de la vampire dans le miroir :

« A-Après le souper, Maîtressse...Je préfèrerais... »

Elle se retourna alors vers elle, absolument pas brusquement, et baissa la tête, docilement, avant qu’une de ses mains ne s’égare à saisir celle de sa Maîtresse, ses doigts gantés en saisissant l’index et le majeur, pas plus, mêlant quelques peu leurs doigts pour y chercher un faible et étrange réconfort, son autre main se serrant nerveusement et répétitivement sur sa hanche, témoignant de sa situation de stress.

Mélinda Warren

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Re : Les bienfaits de la servitude [Asami Yamada]

Réponse 4 mercredi 20 février 2013, 16:36:28

Le doute, l’hésitation... Tout ça, elle le lisait dans le sang de Yamada. Le doute, ainsi qu’une certaine forme de peur, d’inquiétude. La peur, à vrai dire, était normale, attendue. Il aurait été étonnant, à vrai dire, que Yamada ne la ressente pas. Elle palpitait dans son ventre, cette peur qui vous paralysait, cette peur qui, si on la laissait faire, pouvait se transformer en un sentiment dangereux de panique, et occulter à vous toute forme de raisonnement, toute forme de lucidité. Cette peur, Mélinda la connaissait pour l’avoir déjà pratiqué, pour l’avoir déjà subi. Elle vous paralysait, vous écrasait. Yamada ne réaliserait jamais la chance qu’elle avait d’être tombée sur une femme comme elle, attentionnée, plutôt que sur ce qu’elle avait eu en venant au monde. Elle était fragile, aussi fragile qu’une petite branche sur le point de se rompre, une petite poupée de porcelaine qu’on osait à peine toucher, de peur de la voir se briser. Elle s’observait dans le miroir, gênée, confuse, son cœur s’emballant. Réalisait-elle seulement à quel point elle était belle ? Sa beauté n’était pas de celle dont on faisait les divas, mais de celle dont on avait besoin. Simple, naturel, sans excès. Elle était une petite perle dans une belle robe blanche, symbolisant ce qu’elle était : une femme pure, encore innocente, mais dont les légers détails, ici et là, étaient comme des craquelures sur le visage doré, révélant, non pas la pourriture se cachant dessous, mais ces plaisirs inavoués. Yamada était une icône symbolique, une jeune fille dont l’apparence publique était respectable, une déléguée honorable et appréciée au sein de sa classe, une fille qui avait le potentiel d’aller loin. Et, derrière cette image de pureté, il y avait une jeune fille timide, probablement frustrée, et dont la frustration s’exprimait à travers un fort penchant pour la lubricité. Dans la petite tête de Yamada, ces deux images devaient se confronter.

« A-Après le souper, Maîtressse...Je préfèrerais... »

Mélinda esquissa un léger sourire, ses mains posées sur les épaules de la jeune femme. Elle n’était pas du tout surprise. Elle était tellement nerveuse qu’elle risquait de craquer, d’exploser comme un ballon de baudruche en plein vol. Mieux valait éviter le scénario catastrophe. Manger, rencontrer du monde, ça ne pourrait que lui faire du bien. Ça l’aiderait à se détendre, à réaliser qu’elle n’avait rien à craindre, qu’elle était entre de bonnes mains. Mélinda l’invita à se retourner, et observa son superbe décolleté. La robe était bien mise, faisant ressortir sa poitrine, et elle sourit en voyant la rose se glisser le long de son sein, formant une délicate touche sensuelle.

« Après le souper, alors... » répondit évasivement Mélinda.

Ses mains se posèrent sur les joues de Yamada, les caressant lentement, tandis qu’elle rapprochait son corps du sien.

« Mais qu’allons-nous bien pouvoir faire en attendant, hum ? demanda-t-elle alors à voix haute, sans véritablement attendre une réponse. Oh, je crois bien que j’ai une idée ! »

Et, disant cela, Mélinda vint embrasser Yamada sur les lèvres, plaquant doucement cette dernière contre le miroir, tout en déplaçant ses mains pour caresser ses hanches, la bloquant contre elle. Elle savait Yamada friande de baisers, et, sur ce point, la vampire était une femme plutôt généreuse, qui dispensait sans réel problème ses nombreux baisers. Elle n’en était pas avare, et Yamada semblait au moins avoir réalisé cela. Leurs lèvres se pressèrent ensemble, dans un long ballet, qui dura plusieurs minutes, les mains de Mélinda venant se déplacer le long du corps de Yamada, touchant délicatement sa rose, sans chercher à la retirer, simplement, en réalité, pour pouvoir, par ce biais, caresser les seins de la jeune femme. Ce baiser assez sensuel dura jusqu’à ce que Mélinda le rompe, cette dernière espérant qu’il aiderait Yamada à se détendre.

Mélinda la contempla à nouveau, en s’écartant d’elle.

« Bien... Je pense qu’on peut aller au salon, maintenant. »

Rencontrer des gens supplémentaires, ça ne pourrait pas lui faire de mal. Mélinda l’attrapa par la main, appréciant le contact de son gant, et se dirigea vers la porte de sortie de la chambre, ouvrant cette dernière, avant de s’aventurer dans le couloir. Yamada pourrait sans doute maintenant avoir un œil plus attentif sur le manoir. Il y avait un fin tapis sur le sol, et l’ensemble était assez classieux, luxueux Ce n’était pas le palais de Versailles, mais on sentait, à voir ce tapis propre, qu’il y avait tout un personnel s’occupant de l’entretien constant et régulier des locaux. Mélinda, elle, continuait à serrer ses doigts autour du gant de Yamada.

« J’adore vraiment tes gants » lâcha-t-elle pour elle-même.

C’était une forme de compliment. Mélinda n’ajouta rien de plus, continuant tranquillement sa route, et le duo finit par descendre un escalier, entendant du bruit. Le manoir ne se résumait pas qu’à Mélinda et Cynthia. L’escalier était en bois, faisant un peu penser à ces escaliers anciens dans les films d’horreurs, où la jeune femme dans le manoir hanté cherchait à descendre le plus lentement possible pour éviter que le bois ne craque. Le duo approcha d’une grande porte à double battant, et, quand Mélinda l’ouvrit, elles débarquèrent dans le salon principal.

Il était, sans surprise, assez grand, se composant de grandes fenêtres carrelées avec d’énormes rideaux rouges qui donnaient sur l’intérieur de la propriété, à savoir la piscine au centre du manoir. De l’autre côté, il y avait également des fenêtres, qui donnaient sur le jardin. Le salon principal n’était pas la première salle du manoir en passant par l’entrée principale, mais on y débarquait assez rapidement. Il y avait de grandes cheminées, des lustres, et, au centre, une longue table évoquant ces banquets médiévaux. Des portes ouvertes au fond montraient la cuisine. Il y avait même un minibar ! Beaucoup de femmes se trouvaient là, soit autour de la table, soit assises sur des poufs, parlant entre elles rapidement. Il y avait surtout des humaines et des Terranides, notamment des nekos. Dans un coin, Mélinda vit Liana, dont le rôle était de servir, s’accorder une pause en étant étalée sur un canapé, recevant des caresses tout le long du corps, un sourire béat sur le visage. Elle vit aussi Clara, la lycéenne intrépide à forte tête, discuter avec d’autres personnes, et remarqua que Shii était en train de lire.

On remarqua progressivement, non pas l’entrée de Mélinda, mais celle de Yamada. Dans sa belle robe blanche de mariée, elle était tout sauf discrète. Et, comme dans une salle de classe où on se rendrait compte que le professeur vous a surpris en train de bavarder, les clameurs se turent progressivement, et Mélinda vit les filles murmurer entre elles, leurs têtes se tournant vers Yamada. La déléguée reconnaissait-elle certaines de ses camarades de classe ?

« Les filles, je vous présente... Une nouvelle personne que vous verrez de plus en plus fréquemment arpenter les couloirs de notre manoir.
 -  Hey ! Mais c’est...
 -  La ferme !
 -  Asami Yamada est une jeune fille très timide, reprit Mélinda, alors je compte sur vous pour lui offrir le plus bel accueil possible dans notre petite confrérie, afin qu’elle se sente rapidement à son aise. »

Et, en chœur, les filles lâchèrent un grand :

« BOONJJOOOUUUURRR, YAAAMAAAADAAAA !!! »

DC d’Alice Korvander.

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Asami Yamada

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Re : Les bienfaits de la servitude [Asami Yamada]

Réponse 5 vendredi 22 février 2013, 01:25:15

Asami ne savait réellement quoi penser sa situation, mais surtout comment y réagir. Toute sa morale lui dictait de ne pas aller plus loin, de repousser l’esclavagiste et de retourner à sa vie déjà si exemplaire, en fait c’était même sûrement la solution la plus purement rationnelle, car faire de soi une esclave simplement pour éviter une vague disgrâce était tout bonnement absurde. Mais à l’inverse, elle se murmurait à elle-même que c’était peut-être mieux ainsi, qu’au fond le peu de temps qu’elle avait passé avec la vampire avait été agréable, lui laissant un goût divin qui pourrait bien la rendre accro, et qu’elle était à ce moment bien loin de toute forme d’exigence absurde qu’on pouvait lui imposer dans son autre vie – car aucune comparaison n’est possible entre la respectée déléguée studieuse et l’actuelle jeune femme  fardée en mariée aguichante. Ces idées bataillaient en elle, compliquant une décision qui aurait pu sembler si simple, et même son corps, d’ailleurs pas étranger à la décision tant il avait des affiliations avec le côté « déluré », le traduisait, s’échauffant, le visage de la jeune fille semblant la brûler alors que son sang ardent la parcourait à toute allure. C’est peut-être ce qui fit réaliser à la vampire – Possédant une sorte de 6ème sens lorsqu’il s’agissait du liquide de vie – la bataille qui faisait rage au cœur de sa servante, même si elle ne pouvait être assurée de son enjeu, et elle piqua juste en y prenant habilement part. Elle avait patiemment attendu le moment opportun, appréciant sa possession et ses élégants ornements et lui laissant tout le temps qu’elle voulait pour ne pas se sentir pressée, puis joua à la perfection son rôle de « Maîtresse », se pliant au souhait d’Asami, le confirmant généreusement avant d’enfin pouvoir poser ses mains sur elle. Elle avait bien compris qu’elle devait agir bien loin de toute idée lubrique et en douceur, aussi caressa-t-elle simplement ses joues, lui souriant gentiment , ne s’approchant que lentement et, comble de la ruse, masquant son baiser derrière une question rhétorique  à laquelle la lycéenne eut à peine le temps de réfléchir qu’elle fut conquise par les lèvres de la vampire, s’y abandonnant d’ailleurs tout à fait délicieusement.

La « mariée » ne savait refuser ce genre de présent et s’offrit en retour, mettant de côté tout ce qui pouvait nuire à ce moment, se laissant porter par le corps de sa Maîtresse jusqu’au miroir, appréciant la minceur de ce qui les séparait – Les tissus de leurs deux robes coulissant l’un sur l’autre - et la légère force qu’elle appliquait sur elle pour mieux les plaquer l’une contre l’autre. Il était difficile de penser qu’un simple baiser pouvait ainsi transporter la jeune fille, mais c’était ainsi, quoi qu’au moins, la vampire était très douée et portée dans cet art, et beaucoup s’y seraient laissé aller, mais pour Asami plus que pour ceux qui se seraient contenté de simplement apprécier, c’était délicieux. Plus encore dans cette situation où toute forme de réconfort était bonne à prendre, elle n’aurait voulu arrêter cela pour rien au monde et se délectait de chaque seconde passée ainsi, s’abandonnant au doux sentiment des lèvres de la vampire, fermant les yeux dans ce louable but et s’inquiétant à peine de ses mains caressant ses hanches, les appréciant, au plus, celles-ci s’engouffrant sous la jupe blanche pour doucement effleurer la peau douce et, à cause de la coupe très peu couvrante des vêtements, nue, de la servante. Puis, sentiment qu’elle s’amusait à suivre, la toute légère pression des doigts se déplaça sur le fin tissu de la robe, jusqu’à atteindre son extrémité haute qui, il fallait l’avouer, n’était pas si haute que cela, dévoilant sciemment un décolleté appréciable sans être ce qu’on pourrait juger vulgaire. Elle sentit alors la tige de la rose qui trônait à seulement quelques centimètres de son sein s’agiter, les caresses de la Maîtresse la négligeant au profit de la fleur, bien que sans faire attention ou pour profiter de la situation, quelques effleurements s’égaraient parfois en une douce attention sur sa poitrine, chose qui l’aurait sans doute pour la première faite sourire dans ce manoir si seulement ses lèvres n’étaient pas affairées à quelque chose de purement ininterruptible.
Mais ce baiser ne dura éternellement, cette pensée suffisant presque à offenser Asami dans un élan d’illogisme, et la vampire annonça alors qu’elle estimait le souper prêt, et qu’il serait temps de s’y diriger . Cette pensée de rencontrer d’autre personne dérangea légèrement la lycéenne, se disant qu’elle serait peut-être mal accueillie, qu’eux la traiteraient bien plus mal que sa Maîtresse ou une autre chose du genre, en tout cas elle n’estimait pas que ça pourrait être quelque chose d’agréable, et aurait bien souhaité s’en défiler. La seule chose qui la sortit de son inaction, la jeune fille n’osant faire le premier pas de ce qui la mènerait vers ce dîner, fut la main de la vampire qui saisit la sienne, la douceur de son toucher traversant étonnement bien le gant, le bout de tissu la privant seulement d’une infime fraction de son sens. La femme à la robe jaune et verte la précédait largement, bien qu’elle n’avait pas à la tirer, Asami maintenant d’elle-même une distance assez faibles entre elle, se laissant guider par la main, et elle lui ouvrait les portes par lesquelles elle parvenait à passer sans même avoir à les tenir, lui permettant d’observer les méandres d’une manoir sans trop avoir à se soucier du reste, lui permettant de se relaxer, par ailleurs.  Celui-ci était relativement traditionnel, bien que richement décoré, et, faisant craindre à la lycéenne une armée de servantes, d’une propreté et entretien irréprochable, les pas de sa Maîtresse passant devant elle suffisant presque à laisser des empreintes sur ce qui semblait absolument vierge de poussière.

Interrompant son observation, la vampire « la » complimenta - En réalité, les gants qu’elle portait simplement et qu’elle avait choisi, donc peu à voir avec sa servante - et lui fit par la même emprunter un escalier, ne lui permettant pas de reprendre sa contemplation, requérant un minimum d’attention sous peine de trébucher. Il faisait du bruit, mais on pouvait surtout, si l'on tendait l'oreille,deviner, venant d’en bas de celui-ci, des bruits de vaisselle, mais aussi des ricanements et autres gloussements voire de faibles soupirs de plaisir. Asami commençait du coup à se laisser ré-envahir par le stress, ayant peur de ce qu’elle pourrait trouver derrière cette porte, mais sa main était bien que lentement, inexorablement tirée par celle de la vampire, et il n’était plus possible de reculer : la femme ouvrit un battant d’une porte majestueuse et y amena vite celle qu’elle traînait. La salle était resplendissante et grande, mais c’est en réalité son contenu que remarqua surtout la jeune fille : Avec une longue table digne d’un banquet et quelques poufs, cette salle était emplie de femmes, en extrême majorité jeunes et belles. Au départ, elle n’en remarqua que quelques unes, posées, exposant simplement leur corps qui, il fallait l’avouer, étaient bien agréables, bien que certains étaient comme ceux de la servante qui l’avait habillée, transformés comme dans un conte de fée en sortes de créatures surnaturelles bien que toujours plus ou moins séduisantes. Puis son regard fut attiré par le mouvement d’autres corps, qui eux se chevauchaient parfois, se caressaient, en bien des points comme Asami et sa Maîtresse avaient à un moment fait, le nombre en plus. Cependant tout ce spectacle s’arrêta progressivement à l’entrée du « couple », bien qu’à la surprise et aussi un certains malheur de la lycéenne, se dit-elle, c’était bien vers elle que se tournaient les regards. De tous ces yeux rivés sur elle, elle en connaissait certains, d’autres élèves du lycée qu’elle avait du croiser au hasard d’un couloir, constatant avec horreur que c’était justement celles-ci qui se mettaient à échanger quelques faibles paroles, ces murmures semblant la couvrir de honte, lui faisant resserrer l’étreinte de sa main autour de celle de la vampire et la faisant légèrement rougir alors qu’elle se réfugiait quelque peu derrière elle.

Cependant celle-ci s’écarta vite pour la laisser en avant, la présentant et faisant redoubler les murmures à son sujet, une des filles osant même tenter de s’exclamer son nom avant d’être interrompue par une de ses camarades. Toutes lâchèrent alors, ensemble, bien qu’elle ne sache si c’était sincère ou simplement pour obéir à un ordre implicite, ce qui à la fois la mit en confiance et l’effraya légèrement un moment, se sentant mal en tant que centre d’attention. Le problème n’était en réalité pas qu’elle soit regardée et qu’on parle d’elle, car même si elle était un peu timide, surtout à ce moment, ce n’était pas quelque chose qui la dérangeait par nature, c’était surtout celle de ces attentions qui la dérangeaient : Certaines de ces filles étaient d’anciennes camarades, connaissant sans doute sa position de déléguée, la pensant droite et respectable, mais la voyant ici, dans une tenue plus qu’aguichante, soumise à sa Maîtresse alors qu’une fine chaîne pendait à son cou, se balançant encore. Mais même le regard des autres ne lui plaisait pas, ne pouvant déceler en elle qu’une esclave vraisemblablement sexuelle, rien de plus qu’un corps bien entretenu enveloppé dans une tenue censée la rendre désirable pour simplement servir à la vampire. Malgré tout, Asami parvint à bouger, le regard de sa Maîtresse l’y encourageant de même qu'un silence gêné, comme dans l'attente, à faire un pas, puis d’autres malgré tout lents, vers quelques jeunes filles choisies presque au hasard, la lycéenne s’étant simplement assurée de ne pas y retrouver d’anciennes camarades, qui d’ailleurs l’attendaient assez ostensiblement, ne détachant pas leur regard de sa silhouette blanche, lui faisant une place sur un des poufs.

Asami finit par arriver sur le petit endroit de confort qu’on lui avait préparé, au milieu d’autres servantes qui, peut-être simplement par goût de la nouveauté ou appréciant singulièrement la jeune fille, l’attendaient avec impatience. La « mariée » n’osait entreprendre quoi que ce soit une fois ses fesses posées, plaçant, sans autre idée, une main sur chaque cuisse.


« N’aie pas peur, on ne va pas te manger, surtout pas...Et tu vas même aimer ça... »

La lycéenne se tourna instinctivement vers la provenance de cette voix vaguement rassurante, bien que posant aussi quelques autres interrogations, mais celles-ci eurent à peine le temps de se former dans l’esprit de la jeune fille qu’elle tomba sur un visage tout proche du sien, sans équivoque quant au but de cette intimité toute relative. C’était une neko - Bien qu’Asami ne savait à ce moment pas ce à quoi rimait exactement cette nature pour le moins étrange - et elle lui souriait, de joie mais aussi d’une sorte de régal savouré à l’avance, ses yeux plongés dans ceux émeraudes de la lycéenne. Elle put ensuite sentir des mains - Celle de la neko - saisir les siennes, les écartant de son propre corps pour les poser sur sa propre poitrine et ses hanches, voulant l’amadouer. La « mariée » n’osait toujours pas faire quoi que ce soit, aussi, pour rompre cette situation un peu trop longue à son goût, une autre des filles, cette fois une humaine tout ce qu’il y a de plus normale, prit Asami par la taille, faisant lentement glisser ses doigts sur la robe blanche jusqu’à les faire atteindre ses seins, commençant à sensuellement les masser, seulement de quelques doux mouvements, mais assez pour, une habitude certaine aidant, conforter sa proie et la distraire assez pour la surprendre d’un baiser dans la nuque, ayant d’un vif mouvement de tête rabattu la chevelure bleue à l’aide de son nez. La lycéenne se retournant alors comme surprise par cette délicate attention, la neko en profita pour l’empêcher d’ainsi s’étonner d’être choyée, l’occupant à quelque chose d’à la fois bien plus tranquille et agréable, l’embrassant. La féline voyait d’ailleurs ses mains inoccupées, et cette situation, devant le corps qu’elle avait à disposition, était intolérable, aussi entama-t-elle quelques caresses sur ses cuisses - n’osant faire plus, ayant appris ce à quoi, au moins ce soir, était promise la jeune fille - les effleurant doucement, dans des mouvements lents et éparses, de ses doigts, parfois la dardant de ses doigts pianotant sur sa fine peau, parfois y faisant glisser le dos de sa main dans de longs mouvements.

Asami en tirait un plaisir qu’elle n’osait avouer, les petites voix défenderesse de la morale se taisant peu à peu, mais son corps ne connaissait pas la même honte et arborait des myriades de signes pour qui saurait les déceler. Aux yeux de quiconque, ses joues s’empourpraient doucement et ses yeux se fermaient dans un délice évident, alors que l’oreille fine pouvait entendre quelques gémissements étouffés par un baiser langoureux mais déjà passionné et que quelqu’un de plus exceptionnel, mettons, une vampire, pouvait sentir son sang pulser dans ses lèvres et chaque partie de son corps au grés des caresses, brûlant sous les doigts habiles qui effleuraient sa peau.
« Modifié: vendredi 22 février 2013, 08:23:05 par Asami Yamada »

Mélinda Warren

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Re : Les bienfaits de la servitude [Asami Yamada]

Réponse 6 samedi 23 février 2013, 16:40:06

Asami était toute nerveuse, troublée, gênée. Était-elle agoraphobe ? Ou était-ce simplement la vue de toutes ces belles femmes qui la troublaient ? Leurs regards scrutateurs, ce soupçon de plaisir qui semblait flotter dans la pièce ?  Mélinda avait pu voir que certaines filles faisaient plus, bien plus, qu’un simple câlin, et en étaient presque à se caresser dans les coins, ou à se pénétrer mutuellement. Il n’y avait que les lycéennes, mais aussi certaines esclaves ashnardiennes, des femmes qui étaient généralement nées esclaves, et dont le rôle était fort, afin de permettre aux jeunes filles de succomber aux voies de la perversion et de la lubricité. Pour l’heure, Asami était tétanisée d’angoisse, et, lentement, très lentement, mit un pied devant l’autre. Sous sa robe de mariée, il était naturel que les filles l’observent, car c’était le genre de vêtements dont on faisait les contes de fées, à quelques subtils détails près. Et puis, Asami était très belle dedans. Visiblement, la petite déléguée n’avait pas l’habitude d’être au centre de l’attention, et semblait en chaleur. Bras croisés, Mélinda l’observait silencieusement, de dos, voyant la forme raffinée de son corps, superbement moulée par la robe blanche. Cette dernière reflétait sa pureté, et Asami se retrouva rapidement sur un gros pouf, entre plusieurs femmes, dont Liana, qui ne tarda pas à se mettre devant elle, et par Shoko. Shoko était une Terrienne qui avait été récupérée par Mélinda depuis plusieurs années, arrachée à une vie passablement ennuyeuse, et qui s’épanouissait maintenant au harem. Tandis que Liana se plaçait devant Asami, et l’aidait à se détendre, Shoko se glissa dans soin dos, pressant ses seins contre son dos, tout en caressant les propres seins de Yamada, l’embrassant sur la nuque. A sa place, Mélinda observait la scène, jusqu’à voir Liana, ronronnant faiblement, embrasser Asami en plein sur les lèvres. Un délicieux baiser, qui se prolongea, pour le plus grand plaisir de Yamada, tandis que Liana, lentement, se mettait à ronronner de plaisir, posant ses mains sur els seins de Yamada.

« Vous pouvez jouer avec elle, les filles, mais ne la déshabillez pas » prévint Mélinda.

Shoko se contenta d’un léger sourire, et décala ses mains, glissant le long des hanches de Yamada, retournant l’embrasser sur la nuque, avant de lever l’une de ses mains, s’en servant pour caresser le dos de Liana, redressant la queue de cette dernière dans un frisson de plaisir. Elle ronronna de plus belle, et Shoko se permit une petite discrétion à Yamada, en se rapprochant de son oreille, alors que Liana, elle, continuait à l’embrasser.

« Liana adore ta belle petite bouche, Asami... Caresse-là sur les fesses, c’est quelque chose qu’elle adore. Presse-les bien comme il faut, vas-y... »

Et, tout en terminant, elle l’embrassa sur la joue, puis descendit ses propres mains, afin de guider celles de Yamada. Mélinda, de son côté, cessa de les observer pour porter son attention au reste de la salle. Les filles continuaient encore à observer Yamada, et elle sentit, chez certaines, une accélération significative du rythme sanguin. Il allait falloir que Mélinda fasse attention. Autrement, sa belle Yamada risquait de visiter beaucoup de lits. Elle vit également une autre femme, et esquissa un léger sourire en reconnaissant une Terrane qui, de temps en temps, venait sur Terre, se faisant passer pour une lycéenne, en profitant pour satisfaire sa curiosité à l’égard de ce pays étranger. C’était Alice Korvander, et elle releva la tête en voyant Mélinda se rapprocher d’elle. Les deux femmes vinrent s’embrasser, comme Mélinda en avait l’habitude, puis Alice se releva.

« Tu as encore attiré quelqu’un dans tes griffes ? demanda-t-elle en désignant Yamada, qui était toujours prise entre les deux femmes.
 -  Mes délicieuses griffes, tu veux dire... Pour une fois, tout le mérite revient à une autre personne. »

Entre-temps, Liana rompit son baiser, brièvement, le temps de souffler quelques mots à Yamada :

« Tu as vraiment de très belles lèvres, rrrr... Frotte-moi encore un peu... »

Et elle recommença à l’embrasser, fourrant sa langue dans sa bouche, glissant sur ses lèvres pour les écarter. Le repas, quant à lui, n’allait pas tarder à être prêt. Mélinda continua à laisser les jeunes femmes jouer ensemble, puis appuya sur un bouton contre le mur, déclenchant une petite sonnette, ce qui mit fin aux conversations. Les jeunes femmes vinrent lentement s’asseoir le long de la table, et Mélinda fit signe à Yamada de s’approcher d’elle.

« Avant de t’asseoir, Asami, je veux que tu fasses le tour de la table, et que tu embrasses tout le monde. L’une après l’autre. »

Ceci impliquait aussi les lycéennes.

« De cette manière, expliqua-t-elle, ça devrait briser la glace. »
« Modifié: samedi 23 février 2013, 16:46:04 par Mélinda Warren »

DC d’Alice Korvander.

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Asami Yamada

Humain(e)

Re : Les bienfaits de la servitude [Asami Yamada]

Réponse 7 dimanche 03 mars 2013, 19:34:21

Asami se sentait de plus en plus en confiance, ou du moins oubliait ses problèmes sous les caresses des autres esclaves de Mélinda, ce qui pour l’instant revenait au même, et lui simplifiait grandement l’existence, n’ayant plus à se soucier pour le moment d’éthique ou de morale et s’adonnant à une lubricité et un plaisir - Pour le moment modéré mais bien là - bien présents. Au fond elle se mettait presque à ne plus avoir la présence de sa Maîtresse en tête, et les deux jeunes filles qui la caressaient devaient faire de même, bien qu’avec plus d’aisance puisque plus d’habitude, ce qui amena logiquement la vampire à rappeler à l’ordre ses servantes, leur interdisant d’être plus aventureuses avec plus ou moins d’autorité, son simple statut suffisant à la faire obéir. Rassurant encore la lycéenne, la Neko réfréna alors ses envies et cantonna ses caresses  à de simples effleurement, ne pouvant plus passer ses vêtements.  Asami ne faisait que sentir ses caresses, ayant fermé les yeux pour n’être perturbée par rien et mieux apprécier son traitement, aussi ne sut-elle réellement si le ronronnement de « Liana » était du à elle ou pas, mais put bel et bien sentir le souffle de l’élève dans son dos dans son oreille et entendre sa proposition pour le moins alléchante.

La « mariée » fut assez facilement convaincue, prise entre l’envie de simplement obéir - Ce qui était dans son esprit une solution plus que conseillée dans sa situation actuelle d’esclave, même au milieu de ses paires - et d’effectivement le faire, le corps de la Neko étant après tout assez appréciable et son baiser encourageant amplement à mieux profiter d’elle. La jeune fille décala alors lentement ses mains, inoccupées jusqu’ici, vers les hanches de celle qu’elle embrassait, les effleurant doucement, avant de faire de même avec ses fesses, passant un moment dessus, exerçant seulement une douce pression, y prenant confiance, le ronronnement de plaisir s’accentuant alors, avant de prendre en main le fessier de Liana, enfonçant légèrement ses doigts dedans, la peau se courbant à la moindre pression dans une douceur bien appréciable. Peut-être à cause de ces caresses qui pimentèrent leur baiser  ou simplement par envie, la Neko l’interrompit alors, lui glissant une sorte de compliment et l’encourageant à mieux profiter d’elle, rattrapant ensuite le temps perdu en faisant passer leur embrassade au niveau supérieur, passant sa langue sur les lèvres d’Asami, lui intimant l’ordre de les lui ouvrir pour engouffrer son muscle rose dans sa bouche, envahisseur que la jeune fille accueillit docilement et avec plaisir, lui offrant sa propre langue en retour pour une valse.

Résonna ensuite une sorte de sonnette, le genre qui résonne typiquement dans des hôtels ou autre lorsque l’on veut voir quelqu’un, ce qui au fond correspondait très bien à un son qui devait rassembler une assemblée de servantes. La lycéenne y réagit peu, mais l’esclave qu’elle embrassait elle y mit un point d’honneur, interrompant doucement mais malgré tout assez précipitamment leur baiser et se tournant vers la table, dans le dos d’Asami, lui faisant suivre son regard. La Neko déposa alors un rapide baiser sur la joue de la jeune fille puis lui glissa qu’il fallait aller se mettre à table. Cependant, sur le chemin, la lycéenne fut appelée d’un signe de la main par sa Maîtresse - Qu’elle allait de toute façon rejoindre, un peu perdue dans la relative agitation ambiante - et alla alors vers elle, bien qu’elle fut vite arrêtée par son ordre étonnant - En tout cas inattendu en ce qui concernait la « mariée » - qui lui demandait, avant de s’asseoir, d’embrasser absolument chaque personne autour de la table.

Asami en fit un bref tour du regard, contemplant l’étendue de la tâche, d’autant qu’elle la forcerait à embrasser ses anciennes camarades, mais n’avait d’autre choix que d’obtempérer, et se dirigea alors vers la personne la plus proche de Mélinda pour l’embrasser, rougissant aux quelques premiers baisers, puis en prenant l’habitude. A chaque fois, la personne était assise et la jeune fille devait se pencher presque exagérément pour atteindre leurs lèvres - Feintant d’oublier qu’elle pouvait fléchir les genoux, l’esprit régnant dans cette demeure commençant à la pervertir - leur dévoilant exquisément son décolleté avant le baiser et soulevant doucement sa jupe dans son mouvement, exposant presque ses fesses au reste de l’assemblée. Cependant, ses joues s’empourpraient à nouveau à chacune de ses vagues connaissances du lycée, qui réagissaient de différentes manières, certaines immitant sa gêne, d’autres allant jusqu’à la gratifier d’un « Bonjour Asami » accompagné d’un regard plein d’envie, constatant le côté lubrique de celle qu’elles estimaient « autrefois » respectable et droite. Finalement, la table presque entière embrassée dans un silence relatif, tous les regards tournés vers elle, la lycéenne arriva enfin vers sa Maîtresse, l’embrassant timidement avant de s’asseoir sur la chaise vide à ses côtés, ses joues rouges, ses mains jointes entre ses cuisses nues, et espérant que l’attention se détacherait vite d’elle, son regard se posant de temps en temps sur la vampire pour estimer son attitude envers elle

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Re : Les bienfaits de la servitude [Asami Yamada]

Réponse 8 mardi 05 mars 2013, 16:17:52

Le tour de table n’était pas un privilège exclusivement réservé à Asami, mais une sorte de rite initiatique auquel les nouveaux membres avaient parfois le droit. Pour Mélinda, c’était une manière de mieux se rapprocher, car, ce qui faisait la force du harem, c’était cet esprit communautaire, cet esprit qui liait entre eux toutes les filles que Mélinda récupérait. Il ne fallait pas qu’elles se sentent exclues, surtout pas. Asami se déplaça donc le long de la table, se penchant à chaque fois pour embrasser ses partenaires. Celles-ci, bien sûr, n’étaient nullement dérangées par les élans de la jeune fille, et répondaient avec entrain à ses baisers, chacune y allant du sien. Les lèvres claquaient, et les baisers étaient tous différents. Rapides, plus appuyés, intenses, brefs... Certaines glissaient la langue, d’autres la caressaient, et toutes, plus ou moins, louchaient sur son décolleté quand elle se penchait vers elles. Asami savait comment y faire, et c’est avec le sourire que la vampire l’observait agir. La lycéenne était affreusement gênée, ce qui, paradoxalement, la rendait encore bien plus attirante. Ses belles joues rouges lui donnaient un air supplémentaire, un intérêt nouveau, quelque chose qui vous donnait envie d’aller vers elle, de l’embrasser, de la lécher, de la caresser. Rien qu’à travers la manière dont les filles la regardaient, Mélinda pouvait presque se douter de celles qui, d’ici quelques jours, lui feraient l’amour. Elle recroisait sûrement des camarades, des filles qui, en temps normal, se seraient seulement vues de loin, se seraient presque saluées, mais sans jamais vraiment se connaître. Ici, dans ce manoir, les choses pouvaient être différentes. Ici, dans ce manoir, Asami découvrait les autres facettes des gens qu’elle côtoyait habituellement. Ce qu’elle vivait était une véritable expérience sociale. Et elle continuait à embrasser. Cynthia, qui se trouvait près de la table, obtint également un baiser, confirmant, si ce n’était pas encore acquis, le goût certain d’Asami pour les baisers. Oui, sa petite esclave aimait ça, et ça se sentait. Elle embrassa également, dans la foulée, les invitées de Mélinda, celles qui n’étaient pas des esclaves, comme Alice, la belle blonde, Princesse d’un royaume ashnardien, qui se rendait parfois sur Terre afin de prendre des vacances, et profitait de l’hospitalité de la vampire, avec laquelle son royaume était lié par un contrat depuis plusieurs siècles. Asami termina son tour par sa Maîtresse, lui offrant un dernier baiser, avant de s’asseoir à côté d’elle, visiblement épuisée. Elle joignit ses mains entre ses cuisses, et baissa la tête. Mélinda lui accorda un léger sourire, et l’embrassa sur la joue.

« Tu n’es pas habituée à être au centre de l’attention, hein ? Mais tu n’as pas à avoir honte, elles ont toutes adoré tes lèvres ! »

Ce n’était pas un mensonge, c’était la réalité. Il n’y avait absolument aucune gêne à avoir. D’un autre côté, si Asami n’était pas aussi timide et craintive, elle ne se serait probablement jamais retrouvée ici, entre les douces mains de Mélinda.  Mélinda la laissa donc respirer, et, au bout de quelques minutes, l’ambiance normale revint, les filles parlant rapidement entre elles, de sujets et d’autres. Il s’agissait généralement de banalités qui, de manière proches ou éloignées, revenaient fréquemment autour du sexe. Dans son coin, Mélinda les observait, sans rien dire. Elle était toujours heureuse et rassurée de voir que ses esclaves se comportaient très naturellement, se faisant sans problème à leurs conditions d’esclaves. Quand elles réalisaient que ce statut était en réalité peu différent de leur ancienne vie, qu’elles ne vivaient pas constamment avec des boulets autour du pied, et qu’on ne les envoyait pas trimer sur des galères ou dans des champs de cotons nuit et jour, elles allaient bien mieux, et faisaient preuve d’un naturel qui était très réconfortant. L’esclavage sexuel, à n’en pas douter, était le plus intéressant de tous les commerces. Il fallait juste savoir bien s’y prendre, afin de réveiller chez chaque candidate ce potentiel à la perversion et à la lubricité.

Les plats ne tardèrent pas à arriver. On servit à chaque membre autour de la table une rasade de frites avec du poulet. Un plat assez consistant, mais, vu ce qu’Asami allait faire ce soir, et ce qu’elle avait déjà fait avant de venir ici, il valait mieux qu’elle prenne des calories... D’autant plus que, vu la manière dont elle rougissait, elle risquait de se fatiguer encore plus vite. Les plats arrivèrent donc, et chacun commença à manger.

« Mange, Asami... Une nuit chargée t’attend, après tout, ma belle mariée. »

A aucun moment, Mélinda ne lui avait vraiment demandé son consentement. A aucun moment, elle n’avait réellement désiré savoir si Asami était d’accord pour perdre sa virginité ce soir. Pour elle, ça coulait de source.

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Asami Yamada

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Re : Les bienfaits de la servitude [Asami Yamada]

Réponse 9 mardi 21 mai 2013, 02:12:11

   Asami resta un long moment la tête baissée, réfléchissant silencieusement à sa condition, étant avec ce tour de table réellement entrée dans sa nouvelle vie, en aillant eu enfin un aperçu global, et il fallait dire que cette première vraie impression n’était pas si désagréable qu’on pourrait le penser ou même que son visage empourpré pourrait laisser entendre. Après un premier contact avec Mélinda relativement mitigé, en tout cas peu encourageant quant à la nature de son esclavagisme qui s’annonçait peu doux, elle était maintenant à peu près rassurée. Il faut dire qu’elle était en fait assez bien traitée : Habillée - Et finement, à défaut de chaudement - en passe d’être nourrie et déjà visiblement aimée, en tout cas désirée. En fait, beaucoup de ce qu’on pouvait espérer d’une vie de plaisir, certains diraient de débauche, et ce pour quoi elle se serait bien offerte corps et âme s’il ne lui restait pas une once de la moralité qu’on lui avait toujours rabâché. Ce combat de moralité, ou plutôt d’immoralité, car c’était bien la lubricité qui commençait doucement à l’emporter, faisait toujours rage en elle, et chaque seconde passant dans ce manoir l’approchait de la victoire totale du plaisir et la décadence, en fait de sa Maîtresse.

   A sa surprise, en tout cas elle ne s’attendait pas à ce qu’on se préoccupe de sa  relative timidité, sa maîtresse s’enquit de son empourprement,  parvenant à mêler avec subtilité un soupçon de rassurance et d’indécence, lui rappelant en un mouvement habile sa condition d'esclave tout en l’y confortant doucement et inexorablement, une attitude de relative longue date, en tout cas d’aussi loin - soit peu - qu’Asami la « connaissait », et qui n’était sans doute pas étrangère à son métier, pour lequel on aurait dit qu’elle était née, tant elle avait du succès. En effet, même s’il fallait avouer que son esprit embrouillé rendait sa réflexion non seulement difficile mais surtout en faveur de sa débauche, l’ambiance générale de la salle ne saurait avoir un autre effet : Même presque repliée sur elle-même, la tête baissée, la jeune fille voyait son attention captée, accaparée par diverses conversations. Que ce soient des récits érotiques, des « techniques » sexuelles - Ce genre de considération existait-il seulement ? Se demandait Asami - ou d’autres frivolités cependant toujours plus ou moins reliées au sexe.
Le temps que tout cela chamboule la fraiche esclave, l’amenant dangereusement entre les griffes de celle qui pouvait se targuer d’être sa maîtresse, les plats étaient servis : Ce n’était pas, contrairement à ce que l’ambiance - L’habillement fin, le manoir ancien, la profusion de servantes et autres - aurait pu laisser penser, quoi que ce soit de gastronomique, même loin de là. En fait, c’était tout ce qu’il y avait de plus énergétique - Quelqu’un qui n’était pas destiné à quelques menues activités « sportives » le soir même aurait dit « lourd » - et, à la remarque de Melinda, accompagnée d’un sourire qu’Asami ne se risquerait pas à interpréter, c’était le but pleinement avoué. L’esprit bien monté par l’ambiance générale, et l’après-midi globalement très chargé dans ce « penchant », la jeune fille voulu répondre, sans trop savoir pourquoi, peut-être simplement emportée par ce que son imagination lui avait fait entrevoir pendant qu’elle fixait de ses yeux émeraudes les lèvres de sa maîtresse alors que s’en extirpaient de pas-si-douces promesses. C’était une réaction purement charnelle, irréfléchie et en réalité bien inutile, la poussant simplement à acquiescer docilement une volonté qui ne demandait pas son avis, pour quoi que ce soit, mais c’était sa réaction à elle, peut-être fruit d’une immoralité enfouie en elle. Quoi qu’il en soit, tournant la tête vers Mélinda sans pour autant la regarder - N’aurait-ce pas été déplacé étant donné le rapport de force qui les liait ? - alors que ses doigts s’agitaient faiblement au creux de ses cuisses peu vêtues, Asami, d’une voix peu assurée et parfumée de soumission, ponctua la phrase de la vampire, épousant son rôle :


« Oui Maîtresse, je serai toute à vous... »

   Aussitôt sa phrase imprimée dans son cerveau - Car il fallait avouer qu’à ce moment, celui-ci n’était plus totalement maître, en tout cas pas sa partie réfléchie - et même avant, elle rougit, éhontée de ce qu’elle avait osé dire, ne sachant même pas si elle était encore dans son rôle joué à contre cœur ou à l’embrassement total et avoué de celui-ci. Embourbée dans sa gêne, Asami sépara à la hâte ses mains et les fit passer par dessus la table, saisissant avec peu d’habileté ou de grâce ses couverts et commençant à manger, espérant que sa phrase, du moins le zèle qu’elle avait placé dans celle-ci, passerait inaperçu.

   Son repas fini dans une relative hâte, en tout cas pas plus vite que les autres servantes - Ne souhaitant à vrai dire pas sembler ouverte à la discussion - la jeune fille posa ses couverts, s’essuya la bouche et tourna le buste vers sa maîtresse, ne croisant toujours pas son regard, lui signalant d’une voix comparable à celle d’une enfant qui questionnerait de la même façon ses parents :


« Je...Est-ce que...Nous y allons ? »

Mélinda Warren

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Re : Les bienfaits de la servitude [Asami Yamada]

Réponse 10 mardi 21 mai 2013, 14:40:13

Les plats arrivèrent assez rapidement après cette tournée. Asami était assise à côté de Mélinda, qui l’observait de temps en temps, sans dire un mot. La situation, en réalité, amusait beaucoup la vampire. Asami était troublée, gênée, et n’osait pas la regarder, tandis que les plats arrivaient. Les filles ne tardèrent pas à parler entre elles, tout en mangeant. On mangeait bien mieux chez Mélinda que dans le réfectoire du lycée Mishima. Il n’y avait donc que de bonnes raisons de rester ici ! Mélinda reçut une bonne viande rouge saignante, un mets parfait pour une vampire, et l’avala goulûment carnivore jusqu’au bout des dents. Asami continuait à observer, timide et réservée, fidèle à elle-même. Encore une fois, Mélinda s’impressionnait par la docilité dont elle faisait preuve. Certaines théories affirmaient que les humains avaient été conçus par les Dieux pour servir, et que, même en s’étant émancipés de la religion,  les hommes laïcs avaient encore une approche de soumission vis-à-vis d’un pouvoir supérieur. Cette théorie, à laquelle Mélinda adhérait, trouvait un parfait exemple avec Asami. Difficile de croire qu’elle était déléguée, car elle ne semblait clairement pas faite pour des situations conflictuelles, où il fallait se mettre en avant, s’accrocher, et se battre. Asami semblait plutôt se complaire dans les seconds rôles, en retrait. C’est ce qu’elle confirma encore, en annonçant à Mélinda qu’elle se dévouait entièrement à elle. L’intéressée se mit à lui sourire.

« Je n’en doute pas, ma belle... »

Elle continua ensuite à manger, et but un peu de sang. Il n’y avait plus d’alcool dans le manoir, car Mélinda le supportait très mal. Elle avait brûlé toute sa réserve de spiritueux, et les boissons qui circulaient sur la table étaient donc de l’eau, ou du jus de fruits. Si certaines filles avaient été effondrées de voir l’alcool disparaître, le personnel s’y était progressivement fait. Mélinda continua à manger, jusqu’à ce que le repas se termine. Il ne dura qu’une vingtaine de minutes, la vampire observant naturellement ses protégées. Rien qu’à les voir, à force de les connaître, elle pouvait déterminer qui coucherait avec qui ce soir. Son manoir ne dormait jamais vraiment.

Le repas se terminait donc, et Asami se retourna vers Mélinda, parlant d’une petite voix, toute discrète, toute éteinte :

« Je...Est-ce que...Nous y allons ? »

Poser une telle question avait du être très difficile pour Asami, eu égard à sa forte timidité. Mélinda lui sourit, et se pencha vers elle, glissant une main sous son voile, pour attraper son menton, qu’elle releva lentement. Leurs regards se croisèrent ainsi, Mélinda maintenant sa prise sur le menton de la femme. Naturellement, la vampire, très observatrice, avait noté qu’Asami préférait fixer ses pieds, plutôt que sa Maîtresse, et qu’elle avait le regard fuyant... Tout ça, avec sa forte gêne, qui augmentait sensiblement son rythme sanguin, la rendait terriblement attirante, terriblement envoûtante et séduisante.

« Tu n’as pas à avoir peur de mon regard, Yamada... Je vais finir par croire que tu me trouves laide, ma beauté... Tant que tu m’appelles ‘‘Maîtresse’’, c’est tout ce que je te demande. Je ne te ferais jamais de mal, ma chérie... Du moins, sauf si tu le souhaites... »

Cette précision ne changerait pour l’heure pas grand-chose, mais, avec le temps, Yamada verrait combien Mélinda était une bonne Maîtresse, et combien il était facile de se lier à elle. La vampire glissa sa main du menton d’Asami pour attraper l’une de ses mains gantées, et elle se redressa, amenant aussi Yamada à se relever. Mélinda resta contre elle, en lui souriant, et se pencha alors vers son visage, tout en posant ses mains sur ses hanches. Elle embrassa ainsi les lèvres de la femme, à travers son voile, le morceau de tissu séparant leurs lèvres. Ce fut un baiser assez bref, que Mélinda termina avec un petit sourire, avant de sortir de la salle, tenant Yamada par la main.

Elles grimpèrent à l’étage, s’avançant lentement dans un couloir. Elles approchaient des chambres, et Mélinda vit une porte légèrement entrouverte, des soupirs et des gémissements s’échappant de cette dernière. La porte était suffisamment entrouverte pour voir une scène assez curieuse... Une fille était attachée par les bras en l’air. Ces derniers étaient écartés, et une femme en tenue de dominatrice, avec du noir, du cuir, des bottes, et une cravache, maltraitait le dos et, surtout, les fesses de la femme.

« Couine, petite salope... » grognait la femme.

Mélinda se mit à sourire, puis se retourna vers Yamada, et pencha la tête vers la porte entrouverte.

« Regarde... Regarde bien, ma puce, et dis-moi ce que ça t’inspire... »

Tout en parlant, Mélinda se glissa dans le dos d’Asami, posant ses mains sur les épaules de cette dernière, les massant tendrement.

« Laquelle t’inspire le plus ? Celle qui couine en se faisant cravacher... Ou la femme autoritaire qui cravache l’autre, hum ? »

La bouche de Mélinda se glissa tout près de l’oreille d’Asami, où elle se mit à murmurer :

« Raconte-moi tout, ma chérie... »

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Asami Yamada

Humain(e)

Re : Les bienfaits de la servitude [Asami Yamada]

Réponse 11 lundi 17 juin 2013, 23:52:01

Malgré qu’elle ait en quelque sorte initié leur départ - Vers quelque chose à quoi elle n’osait qu’à peine penser - Asami n’avait pas osé se lever pour le prendre, préférant attendre sa maîtresse, ce qui n’était sans doute au fond que ce qu’on attendait d’elle. A travers ses réponses, Mélinda semblait vouloir incarner une figure de matriarche hésitant entre une allure protectrice et dominante. Là où ses paroles étaient quelque peu mielleuses, appelant la jeune fille « ma belle », « chérie », ou d’autres noms aussi « affectifs », il fallait avouer qu’elle mettait vite les choses au clair, prévenant la lycéenne  de ses exigences et la menaçant, en tout cas, indirectement. Bien entendu, cette impression de dangerosité n’était que renforcée par la nature même de la vampire, à savoir une buveuse de sang qui, au moins dans les mythes « terriens », était une démone assez foncièrement maléfique. Toutes les légendes n’étaient sans doute pas vraies, mais jamais Asami n’irait les vérifier, et le simple goût du sang de la dame était assez pour la dissuader de tenter quoi que ce soit.

Après sa question posée timidement, la maîtresse avait encore une fois jouée la « gentille », quoique par un habile choix de mots et de tournures, l’art de la parole lui étant visiblement familier, sa réponse rappelait aussi bien les droits que les devoirs de sa récente acquisition. En effet, lui demandant simplement de ne pas éviter son regard, plaisantant même sur ce que cela aurait pu vouloir dire, Mélinda arriva aussi à placer que l’obéissance de la jeune fille devait lui être acquise, au prix, le cas échéant, de punitions corporelles. Pour palier à cette menace qui n’allait rien arranger à la gêne de son esclave, en tout cas pour ne pas en faire la note de fin, la vampire ajouta que peut-être Asami aimerait qu’elle lui fasse du mal. Au début, la lycéenne prit cela pour une simple plaisanterie, quoiqu’un peu macabre dans l’état actuelle de la jeune fille.
Sur cela, la maîtresse prit la main de sa toute nouvelle esclave - Sans doute en partie car elle appréciait tout particulièrement ce genre de gants, ne cessant de s’en offrir le toucher - et la fit se relever en même temps qu’elle. Pour mettre les choses au clair, soit qu’elles ne quitteraient pas la salle après si peu, Mélinda ne s’écarta pas de la table dans le même mouvement que celui qui lui fit quitter sa chaise - Son trône - comme n’importe qui le ferait. Au lieu de ça, elle alla simplement de côté, se tournant légèrement, pour rencontrer Asami alors qu’elle se levait, la bloquant en même temps qu’elle se plaquait contre elle. Elle souriait : Elle n’avait évidemment pas l’intention de faire grand-chose, en tout cas pas ici, mais c’était sans doute le genre de privilège inhérent à sa vie : S’octroyer chaque plaisir qu’elle veut, quand elle le veut. Elle se pencha, dominant encore un peu plus la jeune fille qui était légèrement plus petite qu’elle, et posa ses mains sur ses hanches, comme pour se l’approprier, s’il y en avait un quelconque besoin. Ne prenant même pas la peine de lui ôter son voile, n’en faisant cas, elle l’embrassa alors. La lycéenne ne pouvait dire en être mécontente, quoique la soudaineté fut quelque peu déconcertante, et ce petit bout de « tendresse » l’aiderait sûrement à surmonter ce qui suivrait.

Ce petit cadeau offert, quoi qu’il était offert à la vampire par celle-ci, elle quitta la salle, emmenant par la main Asami. Arpentant à nouveau le dédale d’escaliers et de couloirs du manoir, la jeune fille était à nouveau perdu, mais elle n’avait de toute façon qu’à suivre sa maîtresse, tâche aisée, en somme. Finalement, Mélinda fit ralentir la cadence, amenant les deux femmes à presque marcher à tâtons, comme pour ne pas déranger les gens qui occupaient les différentes chambres à...Elle ne préférait pas y penser rien qu’à entendre les bruits s’en échappant. Justement, soucieuse de sa propre bonne volonté, la vampire trouva un intérêt certain dans une de ces pièces, où plutôt ce qui s’y passait. Un sourire amusé aux lèvres, elle se retourna, décidant de joindre sa servante à un jeu de sa propre concoction. Désignant l’entrouverture de la porte, faisant mine d’y écouter, elle demanda à son esclave de regarder, demandant par ailleurs son avis.

Il ne semblait pas réellement dans la nature de la vampire de s’enquiquiner avec l’avis des autres : Ca et son sourire laissaient déjà Asami deviner que cette question n’était pas insolite. Alors qu’à petits pas, elle s’approchait comme le demandait sa Maîtresse, elle fut surprise, le couloir étant assez sombre, de sentir celle-ci saisir ses épaules, ou plutôt doucement les caresser en même temps qu’elle la pressait vers la porte. Mélinda mania sa propriété tant et si bien qu’elle la fit arriver jusqu’à la porte, l’obligeant à se baisser, donnant presque l’impression qu’elle espionnait cette chambre. En réalité, la lycéenne était presque effrayée de ce qu’elle faisait, mais si au premier regard, la scène qu’elle voyait confirmait cette émotion, une douce fascination naquit vite en elle, exacerbée par le doux massage de sa maîtresse. Invectivée par celle-ci, elle devait dire ce qu’elle ressentait.

Bien entendu, elle était gênée, et ne tenait pas encore à se donner à sa Maîtresse, car sans doute cela la précipiterait-il dans quelque chose qu’elle ne pouvait imaginer. Mais elle aurait aussi voulu lui dire l’envie qu’elle ressentait, la jalousie même, en voyant cette femme impuissante, soumise à la moindre volonté de celle qui la cravachait. Au fond d’elle, elle avait l’impression que tout cela était magnifique : Pas d’une manière artistique, ce n’était d’ailleurs pas foncièrement beau, mais tout cela semblait sortir d’un rêve, d’un univers dans lequel on voudrait être plongée. Elle ne pouvait se le cacher, même si elle en avait quelque part peur et une envie de secret : Elle voulait être celle qui était attachée, qui gémie sous les coups et les quatre volontés  de sa maîtresse.

N’osant trop en faire, mais ne pouvant se permettre ni de mentir ni de laisser passer cette...chance, Asami  rassembla son courage. Elle tourna légèrement la tête : Assez pour que Mélinda s’attende à sa réponse, mais aussi assez pour qu’elle ne cesse son massage. D’une voix quelque peu balbutiante mais dans laquelle on pouvait malgré tout déceler de l’honnêteté et de la détermination, ainsi qu’une pointe presque imperceptible d’envie, elle avoua à sa Maîtresse.


« Celle qui...Se fait cravacher...Elle...Je l’envie...J’aimerais que vous me...Fassiez des choses comme ça...Je veux être à vous...Que vous puissiez me faire ce que vous voulez, que je sois à vous...Rien qu’à vous...S’il vous plaît...Je...Je veux être votre jouet... »

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Re : Les bienfaits de la servitude [Asami Yamada]

Réponse 12 jeudi 20 juin 2013, 22:41:03

Doucement, mais sûrement, la petite Asami était en train de succomber. Face à Mélinda, elle était dans l’inconfortable position d’une paire de deux se dressant face à un flush royal. Tous ses remparts illusoires se fracassaient, et le dernier obstacle derrière laquelle sa perversion naturelle trouvait à s’abriter était sa timidité, sa gêne... Une gêne qui, paradoxalement, ne faisait qu’encourager l’imagination créatrice de Mélinda. Elle aimait les femmes sûres d’elles, les dominantes, celles qui admettaient sans outrage leurs désirs sexuels, mais elle devait bien admettre que les autres, les petites pucelles, les timides, avaient un petit côté craquant irrésistible. C’était une approche un peu simpliste, mais, pour Mélinda, il y avait, chez la femme, et même chez l’homme, même si le sexe masculin avait plus tendance à essayer de le dissimuler, deux tendances majeures : soit être gênée face au sexe, soit l’accepter pleinement, et sans ombrages... Et, contrairement à ce qu’on pouvait croire, ces deux tendances n’étaient pas parallèles, opposées, mais plutôt complémentaires. La perverse d’aujourd’hui était parfois l’ancienne timide d’hier... Souvent, même. L’être humain aimait les paradoxes, les contraires, et le sexe, base de la vie, base de tout ce qui est, fondamentalement, n’y faisait naturellement pas exception.

Asami observait, ravie, cette scène insolite. Voyeuriste, elle voyait la cravache s’abaisser à plusieurs reprises sur les belles petites fesses rondes et tendres de l’esclave, qui poussa de petits cris de douleurs. La femme en tenue de cuir venait probablement du harem, à voir son assurance, tandis que l’autre devait être une lycéenne de Mishima. Un scénario classique, mais qui ne laissa pas insensible Asami, loin de là. Son sang bouillonnait dans ses veines, et Mélinda se blottissait malicieusement contre elle, enfonçant ses seins contre sa robe de mariée. La belle timide était face à un spectacle qui tenait presque de la magie, tant il était beau.

Lentement, Asami tourna sa tête, les joues rouges. Difficile de se retenir de ne pas la mordre, tant son sang lui faisait l’effet d’être une sorte de chaudière. Il bouillonnait à toute allure, formant une délicieuse cacophonie, et ce d’autant plus que les lèvres de la vampire étaient proches de son cou. La lycéenne avait du mal à articuler, mais parla, et Mélinda ne chercha pas à l’interrompre, l’écoutant silencieusement, en respirant lourdement, ressentant des frissons de plaisir, devant l’aveu qu’Asami était en train de formuler à son attention :

« S’il vous plaît...Je...Je veux être votre jouet... »

Mélinda se mit à sourire, et avança un peu ses mains, les enroulant autour du ventre de la femme, avant de frotter son nez contre sa nuque, faisant preuve d’une magnifique attention... Dans sa tête, les idées affluaient, et elle vint mordiller la peau d’Asami, tendrement.

« Ne t’en fais pas, Asami, tu es déjà ma petite poupée... » lui souffla-t-elle dans l’oreille.

Elle se détacha un peu d’elle, glissant ses ongles le long de ses bras, jusqu’à attraper l’une des mains d’Asami, et l’incita à s’écarter de cette porte entrouverte. La cravache continuait à claquer, donnant lieu à des soupirs et à des gémissements de la part de l’heureuse lycéenne, mais il était temps de laisser ces dernières en paix, de les laisser profiter de ce moment. Mélinda s’avança, sans rien dire, sans rien rajouter, tenant toujours la main d’Asami. Elles traversèrent le couloir, montèrent encore un escalier, puis Mélinda s’arrêta près d’une porte, et l’ouvrit. Ce n’était pas celle où elle avait déposé Asami tantôt, c’était sa propre chambre. Elle était plus grande que les autres, avec trois fenêtres contre le mur, qui permettaient de voir la forêt environnante. Ses quartiers comprenaient plusieurs pièces, et deux chambres, ainsi qu’une série de terrasses.

Le lit était grand, suffisamment grand pour contenir cinq ou six personnes, présentant de beaux draps en soie avec des couvertures, et une série d’oreillers. De discrètes lumières donnaient un éclairage tamisé, et des bougies répandaient de délicates odeurs d’encens. Une ambiance sensuelle et chaleureuse. Mélinda referma doucement la porte. Elle ne disait rien, laissant Asami réfléchir, imaginer, s’inquiéter, en se demandant ce qui allait lui arriver. Des coups de cravache ? C’était éventuellement à prévoir, mais Mélinda, quitte à être perverse, entendait bien laisser un peu de mystère. Elle s’avançait lentement sur le sol, et finit par se poser sur le rebord du lit, en croisant les jambes, le bout de son pied venant caresser les ourlets de la robe de mariée d’Asami.

« Assieds-toi devant moi, Asami... En pliant les genoux, en position de dévote... »

Elle laissa Asami s’exécuter, et décroisa les jambes, puis se releva. Son bassin venait taper contre les lèvres de la femme, se frottant contre son nez, et, avec ses mains, elle allait lui caresser les joues, remontant le long des cheveux, tirant un peu sur son voile, mais sans l’arracher. Mélinda poursuivit ce petit ménage pendant quelques temps puis finit par ôter sa robe, qui se défit dans un bruissement de chiffon, avant de tomber sur le sol. La belle vampire finit ainsi en sous-vêtements.

« Lèche ma culotte, petite traînée... » ordonna-t-elle alors.

Les choses allaient pouvoir commencer.

DC d’Alice Korvander.

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Asami Yamada

Humain(e)

Re : Les bienfaits de la servitude [Asami Yamada]

Réponse 13 mercredi 04 décembre 2013, 00:19:29

Le discours d’Asami l’avait mise à l’épreuve. Non pas que les caresses de Mélinda qui le ponctuaient ou la vue qu’elle avait, quoique voyeuriste, soient désagréables, mais il était difficile de parler de ces choses. En tout cas, ça l’était pour la lycéenne : La vampire, elle, se délectait comme dans son élément,  ne cessant à aucun instant de guetter chaque soubresaut lubrique, chaque indice de perversité qu’elle pouvait détecter chez sa servante, comme pour pouvoir y capter une lueur de perversité. Sans doute ne faisait-elle d’ailleurs qu’attendre la fin de l’aveu pour passer à l’action après ce qui n’était pour elle qu’une interminable provocation. Aussitôt l’esclave avait-elle formulé son audacieux souhait que Mélinda refermait son piège.

Son attention alors entièrement tournée vers la scène devant elle - ce qui, connaissant sa gêne, témoigne de la fascination dont celle-ci l’imprégnait - Asami se sentait, par les douces caresses de sa Maîtresse, comme ramenée à ce qui, pour l’instant, lui semblait être une triste réalité en comparaison. Mais lorsqu’enfin tirée de ce « rêve » elle croisa le regard de la vampire, elle fut comme électrifiée. Littéralement : Un long tressaillement la parcouru tout entière, galopant des yeux qui semblaient appartenir à Mélinda tant ils ne pouvaient la quitter, jusqu’à ses doigts doucement pressés contre le ventre de son esclave, en passant, bien entendu, par ses lèvres et ses crocs.

Toute cette gêne mêlée d’une passion honteuse qui paralysait la lycéenne semblait au contraire être une drogue enivrante et, surtout, addictive. En effet, loin des maladroites demandes extorquées à sa servante, la Maîtresse ne jurait que par de suaves promesses assurées, et elle ne manqua pas l’occasion présente.

« Ne t’en fais pas, Asami, tu es déjà ma petite poupée... »

Cette fois, Asami se jetait corps et âme dans les griffes de Mélinda : Finalement - Enfin - allait-elle être exaucée, son souhait ne remontant alors qu’à quelques petites même si délicieuses secondes mais son envie sans doute à bien plus. Dès ces quelques mots, l’attention de la lycéenne étaient acquises à la vampire : Se retournant doucement, pas trop - elle ne voulait surtout pas sembler brusque ou gêner sa Maîtresse - la jeune fille épousa chaque mouvement de Mélinda, lui montrant et surtout la suppliant de les prolonger. Lorsque les doigts fins de la femme arrivèrent dans la paume d’Asami, ses doigts se refermèrent quasiment aussitôt pour ne surtout pas laisser filer sa chance qu’elle suivit bien vite, ne la laissant pas la distancer de ne serait-ce qu’un pas, ne faisant alors même plus attention aux bruits de cravache qui, ils y a quelques instants, lui faisaient se mordre la lèvre d’envie.

Bien vite, elles arrivèrent toutes deux dans la chambre personnelle de Mélinda - qu’Asami n’identifia pas immédiatement comme telle, remarquant cependant sa taille sensiblement plus grande que l’autre - qui ne manqua pas d’impressionner la « jeune mariée ». Si ses vêtements étaient faits d’attention minutieuse et de travail raffiné, quoi que par réellement présentable en société, ces quartiers étaient simplement somptueux, à la limite de l’opulence. Malgré que tout cela était luxueux et faste, on ne pouvait lui enlever une touche qui semblait presque universelle ici, celle de l’érotisme : Des lumières suggestives et effacées plutôt que réellement éclairantes aux doux et lisses drapés, rien ne détonnait.

Asami entra, à son invitation, avant la vampire, qui referma vite la porte derrière elle, ne tenant sans doute pas à subir le même sort que la femme à la cravache de tout à l’heure. La lycéenne ne bougeait pas, restant à quelques mètres de la porte, entre elle et le lit, ses bras légèrement écartés pour ne surtout pas déranger les plis de sa robe, mais sa position en réalité globalement maladroite. Mélinda la dépassa rapidement, ne causant cependant aucune réaction sinon de la gêne et un léger tressaillement, et se posa sur le lit, pas n’importe comment : Elle resta désirable en croisant délicatement ses fines jambes, faisant légèrement remonter sa robe, et caressa du bout de son pied les extrémités de la robe d’Asami, lui faisant faire quelques pas sur place, ne sachant que faire.

« Assieds-toi devant moi, Asami... En pliant les genoux, en position de dévote... »

La jeune fille rougit à cet ordre mais, arrivée jusque là, n’eut qu’un bref temps de réaction avant l’inévitable : Elle s’agenouilla. Prenant garde à le faire avec application, elle fut surprise de remarquer à quel point tout cela semblait parfait, comme sorti d’un rêve. Elle ne sentit même pas le sol sous elle grâce à ses bas, garantissant une position agréable - au moins pour l’instant - et sa robe, à la coupe étrange, sembla parfaitement épouser celle-ci, les pans se plaçant d’un côté et de l’autre de ses fines jambes, les révélant agréablement. Pour souligner cela, car Asami voulait, en bonne servante, bien faire, elle repoussa délicatement sa robe pour laisser apparaître les fins flancs de ses cuisses, galbées par sa lingerie, et, un peu moins volontairement, le tanga placé en leur creux. Enfin, elle posa doucement ses mains gantées près de ses genoux, comme on lui avait demandé, prenant soin d’être droite, lui donnant ironiquement un certain air de fierté mais, surtout, mettant discrètement en avant sa poitrine alors que son visage était légèrement relevé vers Mélinda.

Accaparée par son « œuvre », Asami ne put surprendre celle de la vampire qu’une fois achevée, ajoutant à la surprise : Celle-ci venait caresser le nez de la servante, en tout cas le ferait si seulement il n’y avait pas ce voile, garantissant cet effet en maintenant ses joues en place d’une douce caresse. Elle joua à cela quelques instants, la jeune fille ne sachant alors comment réagir, elle la laissait à des soubresauts de tension voire, elle n’oserait l’avouer, d’excitation. Finalement, à la surprise de la lycéenne, elle se dévêtit dans un mouvement simple, sans doute prémédité, révélant une tenue constituée d’un simple assortiment exquis de lingerie, que la jeune fille ne put presque pas honorer d’une réaction digne de ce nom tant sa tension était déjà grande. Alors, sans prévenir.

« Lèche ma culotte, petite traînée... »

Asami ne pouvait évidemment pas discuter cet ordre et, quoi qu’il rompit quelque peu avec le ton suave et rassurant qui avait perduré jusqu’ici, elle le suivit sans une once d’hésitation, en un silence de soumission parfait. Prenant l’initiative, prétextant implicitement que ce n’était que pour mieux servir sa maîtresse, d’ôter son voile - qu’elle n’aurait voulu garder, ne voulant gâcher une telle faveur de la vampire - la lycéenne ravança son doux visage pour le coller à la culotte de Mélinda. Elle prit soin de doucement le relever avant, afin que non seulement ses lèvres épousent parfaitement ses formes mais aussi pour que son regard puisse se plonger dans celui de la vampire. Gardant d’abord sa bouche fermée, Asami patienta un instant puis, résignée et surtout, mourant d’envie, se lança. Elle écarta doucement ses lèvres, exactement en face de celles de la vampire, et laissa doucement sa langue en sortir, passant doucement sur la surface lisse et si délicieusement fine de la lingerie. Doucement, insidieusement, son organe se fit plus téméraire, appuyant un peu plus sur la culotte, transmettant un peu plus de sa volupté à sa Maîtresse et, surtout, en captant d’autant mieux la sienne, alors que la lycéenne fermait ses yeux, offrant un spectacle de dévotion pas si feint qu’elle aurait voulu le faire croire.

Ensuite, délicatement, Asami se redressa, ses lèvres montant doucement avec elle et, évidement, se rapprochant du bouton de Mélinda. Se risquant à un jeu quelque peu risqué, la langue faisait de longs et provoquant détours, ne se laissant aller à une primitive solution : Lorsque finalement les lèvres entourèrent leur but, la langue, elle, ne fit que tourner autour. Finalement, les petits hâles répétitifs de gêne et d'excitation de la lycéenne, qui s'intensifiaient jusqu'ici à mesure qu'elle osait plus, cessèrent. Doucement, les lèvres se resserrèrent cependant, jusqu’à ce que la langue ne puisse plus que doucement tourner autour du clitoris de la vampire, le faisant, enfin arrivée là, avec une avidité non cachée, alors que l’humidité grandissante de la lingerie lui permettait de mieux palper sa forme et d’autant mieux l’apprécier et l’épouser de ses caresses.
« Modifié: mercredi 04 décembre 2013, 18:51:53 par Asami Yamada »

Mélinda Warren

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Re : Les bienfaits de la servitude [Asami Yamada]

Réponse 14 jeudi 05 décembre 2013, 01:56:25

Ce n’était pas un combat qu’Asami livrait contre Mélinda ; ce combat-là, elle l’avait perdu avec la même résistance qu’un deux défiant un flush royal dans les couloirs du lycée. C’était un combat plus intime, opposant Asami à elle-même, dans l’un de ces dédoublements de personnalité traduisant les luttes de pouvoirs auxquelles un individu était susceptible de se livrer. À genoux devant elle, le dos bien droit, traduisant cette discipline de fer qu’on insufflait aux jeunes Japonaises, tout en mettant légèrement en valeur son agréable poitrine, Asami luttait contre elle-même. Mélinda pouvait presque, à sa manière retranscrire le combat : ce n’était probablement pas une lutte entre sa conscience et son désir, mais plus certainement envers sa honte et son désir. Une voix lui assurant qu’elle n’était pas douée, qu’elle ne méritait pas d’être ici, et une autre qui lui disait d’y aller, de ne penser à rien d’autre qu’à cette belle vampire aux yeux émeraudes qui se dressait face à elle. Non, Mélinda n’était pas télépathe, mais elle se plaisait à se dire qu’elle avait un certain sens de psychologie, à force de côtoyer des jeunes femmes soumises à des problèmes existentiels. Dans un pays conformiste comme le Japon, où on disait que, face à un clou dépassant des autres, il fallait donner un coup de marteau pour l’abaisser, c’était presque trop facile. Contrairement aux Occidentaux, qui étaient éduqués avec cette fausse croyance que l’individualité prédominait à la collectivité, les Japonais étaient instruits avec cette vision traditionnelle des rapports sociaux, dans laquelle l’individu ne transcendait pas le groupe, mais en faisait partie, et, par sa force de travail, enrichissait collectivement le groupe. Ainsi, une telle philosophie rejetait les initiatives personnelles, les attitudes anticonformistes, originales, celles qui s’éloignaient des clous. Naturellement, Mélinda était depuis suffisamment longtemps au Japon pour avoir remarqué que cette vision traditionnelle se heurtait à d’autres conceptions des rapports sociétaux, importés d’Occident. Fort heureusement, Asami avait pour elle une sorte de servitude innée, une soumission naturelle, que Mélinda utilisait sans la moindre vergogne à ses propres fins. Qu’onla comprenne : la société avait déjà fait le boulot. Elle venait récolter les fruits.

Lentement, la bouche de Yamada se rapprocha, et, tout aussi lentement, la jeune femme sembla se délier. Dans sa belle robe de mariée, il se dégageait d’elle une sorte de beauté foudroyante, de mélange entre ce côté mignon, « cute », et ce caractère solennel et mâture qu’induisait nécessairement une robe de mariage. Le mélange était très réussi, et Mélinda se surprit à frissonner en croisant le regard d’Asami. Elle ne fléchit pas son regard, voulant qu’Asami se sente rassurée, qu’elle sache qu’elle pouvait compter sur sa Maîtresse, qu’elle sache qu’elle lui était inférieure, que la volonté de Mélinda s’imposait sur la sienne, et que, par voie de conséquence, elle pouvait compter sur elle, en n’importe quelle circonstance.

*C’est un contrat longue durée que tu signes avec moi, Asami, de ces contrats qu’on ne signe pas à la plume, mais dont on s’engage profondément et intimement, sans restrictions, et sans clause de rétractation. Tu m’offres ta liberté, et je t’offre le plaisir, la joie, le bonheur... Après tout, n’est-ce pas là ce que, vous, les humains, faites, en vous organisant en sociétés ?*

La langue d’Asami se mit à glisser sur la culotte de Mélinda, et la vampire ressentit un léger frisson. Ça, ce n’était pas pour l’exciter, simplement pour qu’Asami se laisse aller, pour la jauger. Elle comprit rapidement qu’Asami avait un petit côté joueur, comme si le fait d’être soumise l’amenait à faire preuve d’initiative. Un curieux paradoxe, mais qui trouvait en réalité des explications très simples : les cartes étaient abattues, l’équation était claire. Il n’y avait pas d’inconnues pour venir la perturber. Quoiqu’il arrive, Asami appartiendrait à Mélinda. Il était naturel qu’elle voit ce que Mélinda ferait si on titillait sa patience... Mélinda, en réalité, était impressionnée de voir que, tout en étant novice, et en venant juste d’arriver, et en étant, après tout, toujours vierge, Asami arrivait à contrôler les mouvements de sa langue, et à faire preuve de sang-froid pour se frotter contre la culotte de sa Maîtresse, sans jamais chercher à atteindre son clitoris.

Chercherait-elle à la frustrer ? Mélinda ne sourit, et avança l’une de ses mains, caressant tendrement les cheveux d’Asami, laissant un soupir s’échapper de ses lèvres, le genre de détails qui devraient assurément ravir sa belle petite esclave. Dans sa tête, Mélinda imaginait la manière d’éduquer cette femme... Sexuellement parlant. Une question, centrale, la traversait : fallait-elle lui ôter sa virginité, ou non ? Quand elle avait conduit Asami au manoir, elle s’était décidée à lui ôter sa virginité, car elle savait que, généralement, une femme vierge avait plus de mal à se concentrer que les autres femmes, tant elles étaient désireuses de ressentir l’extase. Seulement, la manière dont Asami agissait, sans manifester la moindre surprise, sans manifester le moindre excès, laissait entendre qu’elle avait en elle une maîtrise suffisante pour continuer un petit jeu.

Ainsi, au fur et à mesure que la culotte de Mélinda vint à s’humidifier, la vampire réfléchissait, tout en caressant les cheveux d’Asami, à hauteur de sa nuque, glissant le long de ses vêtements. La jeune femme décrivait des cercles avec sa langue, et finit par titiller son clitoris.

« Haaa... Ma petite Asami, humm... »

La culotte de Mélinda allait en s’humidifiant, ce qui eut pour effet de mouler ses cuisses, notamment la forme de ses lèvres intimes. Peu à peu, Asami se concentrait sur ce point, avec un tel talent que Mélinda en vint à se demander si Theorem, en grand amateur de pantsu, ne l’avait pas formé dans cet art. Au bout d’un moment, Mélinda finit par remuer un peu, et se redressa, s’écartant un peu d’Asami.

« Là, là, ma belle... Repose donc ta langue... Tu es une belle petite chienne, à ce que je vois. »

Les mots étaient volontairement humiliants. Mélinda se releva, et s’écarta un peu.

« Je t’aurais bien récompensé pour ta dévotion buccale en t’offrant un câlin, mais la manière dont ton sang a bouillonné dans tes veines en voyant l’une de mes protégées en battre une autre m’incite à penser que tu aimerais une récompense un peu plus... Intense. »

Un innocent sourire éclaira alors le visage angélique de Mélinda. Elle alla ouvrir un placard, et en sortit une belle cravache, ainsi que de longs gants noirs en cuir, qu’elle enfila lentement, faisant crisser le cuir en pliant les doigts. Si Asami était curieuse, elle aurait pu voir que le placard comprenait d’autres instruments, tous très appétissants : plusieurs fouets, des gag balls, des cordes, des sangles, et autant d’instruments à usage pervers. La grande chambre de Mélinda était presque un musée dédié à la luxure.

« Relève-toi, maintenant, ma choupette, et va te préparer. »

Mélinda s’avança dans un coin de la pièce, et appuya sur une sorte d’interrupteur, ce qui activa une sorte de treuil, qui fit déplacer deux chaînes du plafond, avec des espèces d’entraves, pour y accrocher les poignets.

« Glisse tes mains dans ces chaînes, puis écarte les jambes, et dis à ta belle Maîtresse que tu veux qu’elle te fouette ton adorable petit cul. »

Encore une fois, Mélinda insistait sur la nécessité pour l’esclave de parler, de dire ce qu’elle voulait, afin qu’elle en devienne complice... Un petit procédé simpliste, mais qui avait tendance à faciliter le processus de perversion. Tout était savamment calculé, en somme.

DC d’Alice Korvander.

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