Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Parce que deux vallent mieux qu'une ! (les filles à papa... Cindy et Lola)

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Lyli

Créature

La douce lueur du soleil offrait ses premiers rayons à travers l'horizon, le bruit des vagues qui s'écrasaient continuellement sur les rochers berçait mon sommeil au même titre que le chant des rouges gorges. Pouvait-on rêver d'une meilleur atmosphère pour finir une bonne nuit en beauté ? Surement que non. J'ouvrais doucement les yeux pour tomber avec cette magnifique vue d'un ciel bleu dégagé. A cela se rajoutait un vent frais qui caressaient les extrémités de ma peau. Toutefois... Après avoir correctement ouvert les yeux et remarqué mon mal de crâne inhabituelle une question se posa à moi. Je venais bien d'entendre... des rouges gorges ?! Il n'y-avait pas ce genre d'oiseaux sur la plage ! Ou étaient passés les mouettes ?

Je me relevais vite, trop vite, et me tint la nuque en observant les alentours de droite à gauche. Le constat était sans appel, je n'étais pas sur ma plage mais sur la rive d'un grand lac que je ne connaissais même pas. Je ne me souvenais guère de comment j'avais pu arrivé là, j'avais une sorte de petite absence, une douleur à la tête qui aurait très bien pu être provoqué par un coups de bâton. Mais les deux bouteille d'alcool grand formats à coté de ma main me ramenais tout de suite à la réalité. J'avais bu ces deux bouteilles à moi seule, j'avais bu pour la première fois de ma vie ce que les humains appelaient de l'alcool et raffolaient tant. Inutile de dire que je n'avais pas du tout tenu mais que le gout était trop addictif pour ne pas faire honneur à la deuxième bouteille encore à moitié pleine.

Du coups, je me rappelais également pourquoi j'étais venu ici lorsque je vis mon grand sac noir entrouvert et laissant apparaitre un long gode souple de couleur rose qui avait dans mes fragments de souvenir été souillé. On pouvait d'ailleurs voir sur un des arbres de le forêt qui entourait ce lac, des cordages coupés. J'avais tout simplement rencontrer une jeune fille qui trainait dans un bar, et elle m'avait conduit jusqu'ici... avant que je ne la viole et ne la laisse partir. Comment retrouver mon chemin parmi cette luxuriante verdure que je n'avais jamais arpenté ? Comme je voyais à quelque mètre sur la même rive, une boutique de location de bateau et de pédalo, et que je ne pouvais pas me permettre de me retrouver loin d'un point d'eau, à arpenté une route que je ne connaissais pas en plein chaleur de la journée. J'eus une idée folle.

Les petites barques abandonnées étaient légions, certaines endommagées, d'autre encore en état. Je scrutais une nouvelle fois les environs et j'en poussais une à l'eau qui avait l'air de ne pas couler.

Parfait

Après m'être entièrement mouillé, je sortis du sac un objet pointu, et sculpta sur un arbre à deux pas de la barque " location de bateau, seulement 900 yens la traversée ! "

Quitte à attendre la tombée de la nuit, autant tenter de s'amuser avec qui sait... une jeune femme qui aurait l'idée de venir bronzer ici et qui serait tenter par le prix défiant toute concurrence.

Cindy et Lola Ashford

Humain(e)

Comme tout les matins depuis quelques années, Cindy s'est levée en même temps que Lola, elle a mangé les mêmes saloperies végétariennes que sa sœur au petit dej' et a mis les mêmes vêtements. Sa sœur était heureuse que la petite dernière prenne exemple sur elle et la petite dernière ne comprenait toujours pas pourquoi elle était toujours totalement invisible alors qu'elle faisait exactement les mêmes choses que son encombrante sœur. Mais Cindy était de plus mauvaise humeur que d'habitude, car aujourd'hui c'était le week-end et le week-end c'est sport. Pas le footing normal que font la plupart des gens hein, un putain de parcours du combattant digne des commandos les plus bourrins de la planète. Lola portait un jogging trop petit pour elle, ce qui avait pour effet de le rendre excessivement moulant et … court. Comme sa sœur qui, de toute façon, faisait tout comme elle. À la différence près que la rouquine était la seule des deux à être gênée de s'exhiber ainsi dans la rue tout les week-end.

Tu pourrais racheter un survêtement quand même ...

Flemeuuuuuh ! Et il est très bien celui là, les garçons me disent qu'ils me va à merveille.

T'es désespérante ...

Après quelques échauffements nous sommes parties vers les bois, l'une ravie que toutes les têtes se tournent vers elle et l'autre déprimée en constatant que personne ne la voyait. Bien qu'elle aurait honte d'être aperçue dans cette tenue, ça reste mieux que d'être un fantôme.

Elle commencèrent par un petit parcours hors sentier, Lola sautant joyeusement par dessus les pierres et les troncs d'arbres, tandis que sa suiveuse faisait comme elle pouvait pour ne pas s'étaler par terre. Puis elles coupèrent à travers champs, Lola s'amusant à zigzaguer entre les animaux et à sauter par dessus les clôtures électriques. Pendant ce temps Cindy essayait de suivre en se mangeant toutes les clôtures et en se faisant courser par des troupeaux entiers. Puis elles refirent le chemin en sens inverse mais, en sprint cette fois. Lorsqu'elles arrivèrent devant le lac, Cindy supplia sa sœur :

Pitié … Stop … je vais … pas … tenir … plus de … souffle ...

La rouquine suait à grosses gouttes, haletante et totalement crevée, elle voulait juste une petite pause. La brune, elle, n'était pas du tout fatiguée et commençait à peine à suer, sautillant sur place en attendant sa sœur. Finalement elle déclara sans réfléchir :

Suit moi Cindy ! On va traverser le lac à la nage pour te refroidir !

Et Lola plongea avant que sa sœur n'ait pu lui répondre :

Mais … je sais … pas nager … bordel … attends ...

Cindy ne pouvait pas faire le tour du lac, ce dernier était tout en longueur, le contourner prendrait un temps fou et elle perdrait Lola de vue à coup sûr. Mais si elle plongeait elle savait qu'elle coulerait et qu'elle ne pourrait pas compter sur l'autre pour venir l'aider. En voyant les barques alignées le long du rivage, elle comprit comment elle allait traverser. Il ne lui vint pas immédiatement à l'esprit qu'un stand de location avec une simple inscription sur un arbre était particulièrement louche, elle était pressée et son cerveau ne répondait plus. Elle tendit les 900 yens demandés en articulant difficilement :

Une … place … s'vous plait ...

Et enfin elle se rua vers la barque pour rattraper sa sœur qui était déjà à vingt bons mètres du bord. Ramant de toutes ses forces, elle n'avait même pas remarqué qu'il n'y avait pas de gilet de sauvetage, chose pourtant obligatoire lorsqu'on loue des embarcations. Elle ne remarquait plus les détails qui auraient pu lui sauver les fesses par la suite. Elle ne pensait qu'à rattraper son inconsciente de sœur, il ne fallait pas qu'elle se fasse distancer !
« Modifié: mercredi 13 février 2013, 18:20:18 par Cindy et Lola Ashford »

Lyli

Créature

A vrai dire je ne pensais pas une seule seconde que ce plan invraisemblable pourrait fonctionner et pourtant voila qu'à peine 30 minute plus tard deux voix féminine se firent entendre. Elle n'étaient pas très loin derrière les arbres et l'une d'elle semblait râler qu'elle ne savait pas nager tandis que l'autre se jeta à l'eau et commençait déjà à faire quelque brasse vers l'autre rive qui était... assez loin mine de rien, ça risquait de lui prendre un moment.

La suite des évènements me fit encore plus rire. L'une des deux jeunes femmes, une très jolie rousse tout aussi bien foutu que celle qui venait de plonger vint à moi et me tendis 900 yens. Dommage qu'elle était si pressé, je lui aurais bien proposé la barque contre une autre monnaie d'échange si elle m'en avait laissé le temps... Mais alors qu'elle commençait à son tours à s'éloigner avec la barque je fronçais un sourcil. Elle venait de dire qu'elle ne savait pas nager et pourtant elle avait accepté de monter dans une barque certes en état de flotter mais un peu pourrit, et en plus sans aucun gilet de sauvetage ? C'était quoi son problème à celle là ?

Je croyais m'emmerder et voila que je n'ai pas une mais deux superbe demoiselles à ma disposition... je pourrais presque commencer à croire en dieu si j'étais humaine... Dis d'un ton ironique en levant les yeux au ciel et en plongeant à mon tours pour les suivre.

La rousse semblait déjà très essoufflé quand elle m'avait acheté la barque et de ce fait elle n'avait pas parcouru une grand distance, il ne me fallut seulement quelque seconde pour rejoindre son niveau et agripper l'arrière du rafiot pour y monter.

Dis donc t'aurais pu dire merci en partant. On t'as pas très bien élevé toi.

par derrière, j'avais surement du la surprendre et c'était de toute façon bien là le but.

Mais t'en fais pas je ne suis pas venue pour mendier des remerciement, tu me faisais juste un peu de peine à te voir ramer à deux à l'heure... à ce rythme ta soeur a le temps de faire 2 fois le tours du lac.

Rien ne me disais qu'elles étaient soeur pour de bon mais certains signes physique ne trompaient pas, elles se ressemblaient étrangement, même au niveau des formes et de ce corps si somptieux, avec un peu plus de ressemblance et la même couleur de cheveux on aurait même pu penser à des jumelles.

Elle n'as pas l'air d'être très attentionné envers toi... je me trompe ? J'ai entendu votre conversation tout à l'heure et elle n'était même pas au courant que tu ne savais pas nager, puis entre nous cette séance de sport ne semble pas t'emballer franchement vu le peu de motivation que tu as l'air d'y mettre. Pour preuve après toute ces années tu n'as même pas appris à nager avec elle.

Etait-ce une sorte de sixième sens affectés aux créatures de mon espèce ? Ou était-ce tout simplement parce que ça se sentait à des kilomètre que j'avais deviné un certain malaise entre la rousse et sa soeur qui nageait.

Je me mêle peut être de ce qui ne me regarde pas, mais pourquoi tu la suit si ça te gonfle ? Je ne pense pas que ce soit juste pour lui faire plaisir, d'autant plus que tu es assez grande pour faire tes propres choix. Alors vu qu'ont est pas prête de rattraper ta soeur, pourquoi ne pas m'expliquer ? Je sens que quelque chose pèse en toi et ça pourrait e faire du bien d'en parler.

Evidemment je m'en fichais royalement de ses petits problèmes, si elle en avait vraiment, mais lorsqu'on gagne la confiance de quelqu'un il devient alors lus facile de lui faire faire certaines choses par la suite...

Cindy et Lola Ashford

Humain(e)

Aller ! Je vais rattraper ma sœur ! Putain elle est loin ! Putain il fait chaud ! Putain j'ai mal aux bras ! J'en ai marre, stop ! Voici les quelques états par lesquels est passé Cindy depuis qu'elle est montée dans la barque, c'est à dire quelques secondes. Fatiguée et démotivée, je n'avais plus envie de continuer, surtout que je savais que je ne rattraperai jamais Lola, dans tout les domaines. Je me suis penchée en arrière, m'appuyant sur mes bras pour regarder le ciel en prenant une grande bouffée d'oxygène.

Dis donc t'aurais pu dire merci en partant. On t'as pas très bien élevé toi.

AAAH !!!

Sur le coup j'ai cru que j'allais avoir une crise cardiaque. En temps normal personne ne s'occupe de moi, alors quelqu'un qui vient me parler au milieu d'un lac, ça m'a fait un sacré choc. C'est un peu comme si tu passais trois mois dans le noir complet et qu'un abruti te collait tout à coup une lampe en plein dans les yeux en gueulant BOUH ! Elle en profita au passage pour réduire les ruines de mon ego à néant en me rappelant que, de toute façon, je ne la rattraperai jamais. J'ai écouté l'inconnue sans parler, pensive. Est ce que Lola se préoccupait de moi ? Bien sûr que non, je suis invisible après tout, l'éternelle seconde. Si le sport m'emballe ? J'ai l'air de m'amuser là ? Je ne suis là que parce qu'elle y est.

La jeune loueuse de bateau tapait directement là où ça faisait mal, abordant en quelques secondes tout les sujets que j'évitais ou presque. Alors, peut être à cause de la fatigue, peut être à cause de la lassitude, peut être à cause du fait que je ne la connaissait pas, j'ai dis sans réfléchir :

Je veux prendre sa place …

Quelques secondes après, j'ai réalisé ce que je venais de dire et j'ai pensé à me rattraper mais, l'inconnue avait eut droit au fond de ma pensée. Est ce que ma vie aurait été mieux sans Lola ? Oui, aucun doute. Est ce que je l'aimai vraiment ? Pas sûr. En fait, je crois que je voulais seulement sa place, prendre la première place et qu'elle se retrouve à la mienne. Oui, c'était mon seul et unique désir mais, le fossé entre nous deux était trop large pour que je la rattrape un jour. J'étais totalement jalouse de ma sœur, jalouse de son aisance, de sa beauté, de son charme, de son optimisme, de son insouciance.

Je n'ai donc pas cherché à me rattraper, au contraire, j'étais sensible au fait que quelqu'un se préoccupe enfin de moi. C'était l'occasion ou jamais de dire ce que j'avais sur le cœur, même si je ne savais pas qui elle était. Je me suis repliée sur moi-même, la tête contre mes genoux et j'ai simplement dis :

Je la déteste. Elle se sert de moi, elle sait que je ne peux pas me passer d'elle et que je l'admire. Je veux juste prendre sa place, pour exister.

Je n'ai pas bougé d'un pouce, j'attendais que l'inconnue réponde ou fasse quelque chose. J’espérais qu'elle me dise qu'elle comprenait, qu'elle me donne un conseil ou qu'elle se taise, qu'elle ne remue pas le couteau dans la plaie. Oui, pourvu qu'elle dise quelque chose, n'importe quoi, après avoir dis quelque chose d'aussi gênant, je ne voulais pas de silence ! Je n'avais plus envie de parler mais, c'était plus fort que moi :

À cause d'elle je n'ai jamais rien eu à moi ! J'avais ses anciens jouets, ses anciens vêtements, ses anciens livres d'école. Elle m'a toujours empêchée d'avoir des amis, des petits-amis, même les animaux la préfèrent. Alors oui, je veux prendre sa place, avoir tout ce qu'elle m'a volé et je veux qu'elle se retrouve à la mienne, seule.

Mon ton n'était pas triste, c'était de la colère, une colère refoulée, froide, qui s'était accumulée depuis des années. Il ne faudrait pas grand chose pour qu'elle éclate. Ou pour qu'elle soit détournée à d'autres fins.

Lyli

Créature

J'avais donc touché dans le mille il existait une réelle tension entre les deux soeur, et quel tension ! Je ne me doutais pas qu'ont pouvait autant rester dans l'ombre d'une autre personne pour assouvir de tels but. J'avais pourtant du mal à croire qu'elle n'avait jamais eu de petit copain, une telle beauté, un tas de femme moins séduisante étaient casés à Seikusu.

On te l'as peut être déjà dit mais pourquoi ne pas simplement couper les ponts avec ta soeur ? Tu es séduisante, seule de ton côté tu aurais toute tes chances. Tu ne projette tout de même pas de vivre auprès d'elle jusqu'à la fin de tes jours ?

Mon but n'était pas de lui donner confiance en elle mais plutôt de nourrir la haine qu'elle portait envers sa soeur au fond d'elle.

Mais comme nous somme là que toute les deux... pourquoi ne pas rattraper tout de suite une partie de ce qu'elle t'as volé dans ta vie ? Lui dis-je d'une voix séduisante en prenant sa main et en approchant mes lèvres des siennes. Elle pouvait sentir mon souffle chaud exagérément soufflé sur sa bouche et nous étions à deux doigts de nous embrasser quand...

Tu y a vraiment cru ? Sérieusement je ne suis pas ton psy et encore moins la personne qui va te soulager d'une partie des tes problèmes, et puis entre nous ta soeur m'attire nettement plus. Lui dis-je en riant sadiquement et en reculant.

Et comme tu la déteste, tu seras heureuse de savoir qu'à cause d'elle et de son manque d'attention envers toi tu te retrouve seule sur un bateau... sans gilet de sauvetage et sans savoir nager... c'est très fâcheux, n'est-ce pas ? Car imaginons par exemple que je fasse ça...

Aussitôt je fit tanguer le bateau et la barque se retourna après quelque gigotement, nous faisans tomber toute les deux à l'eau. Je prenais alors un malin plaisir à la regarder se débattre tant bien que mal à la surface jusqu'à ce qu'elle finisse par couler, dans le dos de sa soeur qui ne l'entendait pas à cause de la distance et du bruit qu'elle faisait en nageant.

C'était un lac plutôt profond qui engloutissait la jolie rouquine de seconde en seconde tandis que j'allais rejoindre ses côtés pour la narguer un peu et lui rappeler à quel point c'était la faute de sa soeur.

Ne sois pas surprise de m'entendre sous l'eau, c'est le cadet de tes soucis crois moi... puisque, à cause de la négligence de ta soeur... tu va te noyer... et servir de décoration au fond de ce lac. Tu va mourir en tant qu'éternelle seconde, et éternelle perdante...

Mes mains se posaient sur son visage et un petit baiser se déposait sur une de ses joues. Bien sure il n'était pas question de la tuer pour de bon, je voulais juste qu'elle croit dure comme fer que si elle était entrain de couler, c'était de la faute de sa soeur, et juste de sa soeur !

Je remontais à la surface et nageais à une vitesse folle en direction de sa soeur brune, elle avait beau être rapide elle ne faisait pas le poids en vitesse face à une sirène.

Mademoiselle ! Mademoiselle ! Vite vite ! votre soeur... elle est entrain... elle est entrain de se noyer !! La bas, sous le bateau qui s'est retourné ! Je n'ai pas assez de force pour plonger, l faut que vous l'aidiez !

Elles étaient toute les deux loin de se douter que leur longue journée ne faisait que démarrer.

Cindy et Lola Ashford

Humain(e)

Lorsque vous vous livrez de la sorte, vous vous attendez à de la compassion, à de la gentillesse de la part d'une personne que vous ne connaissez pas. Pour Cindy, qui n'existait même pas, avoir droit à un peu de compassion c'était déjà beaucoup. Et en plus on lui disait qu'elle était séduisante, qu'elle s'en sortirait bien seule. Elle le savait déjà au fond d'elle-même mais, elle était dépendante de Lola, elle ne pouvait pas simplement s'en aller. Elle avait pris l'habitude de la suivre, de ne pas penser par elle-même et elle ne pouvait pas résister à tout ça. Lorsque Lola faisait une connerie, c'était la connerie de Lola, lorsque Lola rendait quelqu'un triste, c'était de sa faute. En fait, le vrai problème de Cindy, c'est qu'elle n'assume rien et sa sœur assume tout à sa place.

Puis, la loueuse de barque m'a proposée de rattraper le temps perdu, sur un ton qui interdisait toute mauvaise interprétation. Mon cœur s'est littéralement emballé tandis que mon visage virait à l'écarlate. C'était la toute première fois qu'une fille tentait de m'embrasser et j'étais comme une gamine sans défense face à elle. Après un bref mouvement de recul, je me suis immobilisée, j'ai fermé les yeux et j'ai attendu. Je pouvais sentir son souffle chaud sur mes lèvres et je me disais : "Enfin ...". Enfin rien ... Lyli se retira brusquement et la seule phrase que j'ai retenue c'est cet horrible "ta sœur m'attire plus que toi". Le subir implicitement tout les jours est une chose, se le prendre en pleine tronche sans y être préparée et dans de telles conditions en est une autre.

Mais l'autre ne comptais pas me laisser le temps d'encaisser, elle enchainait maintenant sur une envie soudaine de vouloir me jeter à l'eau. Je me suis cramponnée à la barque, morte de trouille. Si je tombais c'était fini, je savais que je ne pourrais pas remonter sans aide et je n'avais aucune confiance en cette femme. Sous l'effet de la panique et de la tristesse je me suis mise à supplier en pleurant :

"Arrête ! Je ferais tout ce que tu voudras mais arrête ça ! Pitié !"

Trop tard, je me suis retrouvée à l'eau. Je cherchais désespérément à me maintenir à la surface, gesticulant dans tout les sens. Il fallait que j'agrippe le bateau, il était quelque part, pas loin. Mais rien à faire, je ne voyais rien avec toute cette eau dans les yeux. J'ai gesticulé quelques longues secondes avant de couler à pic, persuadée que j'allais crever comme ça. J'avais réussi à aspirer in-extremis un grand bol d'air avant de couler mais, je me disais que ça ne ferait que rallonger l'agonie. Foutu instinct de survie.

L'espoir revint lorsque j'ai vu la loueuse de barques plonger vers moi. Elle ne pouvait pas me laisser crever après tout, elle aurait des problèmes sinon. C'est ce que je croyais avant de constater, une fois de plus, qu'elle se foutait éperdument de ma gueule. J'aurai voulu lui crier qu'elle n'était qu'une salope, que je la haïssais mais, mon oxygène était désormais trop précieux pour ça. J'étais sur le point de crever comme j'avais toujours vécut, comme une minable. Et le pire c'est que, même si je m'en sortais par miracle j'étais persuadée de continuer à mener cette vie de merde, malgré tout. Dans ce cas, crever serait peut être mieux finalement, de toute façon je ne manquerais à personne.

Malheureusement, je n'ai eu ce genre de pensées qu'avant de manquer réellement d'air. Mes poumons se contractaient désespérément, espérant capter un peu d'air et je mourrais d'envie d'inspirer un grand coup. J'ai dû me mettre les mains devant ma bouche et mon nez pour me retenir. Le peu d'air qu'il me restait s'échappait lentement de mes poumons, le contour de mon champ de vision virait au noir. Puis ma sœur est apparue et a collée ses lèvres aux miennes avant de m’insuffler une bonne bouffée d'air. Mais c'était insuffisant, je me suis cramponnée à elle, l'entrainant vers le fond avec moi, cherchant à aspirer son air pour survivre. Je crois que l'espace d'un instant j'ai réellement voulu la tuer.

Lyli

Créature

Le temps qu'elle aille secourir sa chère soeur et qu'elle ait l'occasion de comprendre que c'était moi qui avait failli la noyer, ça me laissait amplement le temps de retourner sur la rive pour récupérer mon sac. J'effectuais une nage rapide comme d'habitude et l'annonce de sa soeur entrain de se noyer n'avait pas du lui faire remarquer que je l'avais dépassé depuis un moment. Quoi qu'il en soit j'avais récupérer mes affaires et mes deux charmantes invités m'attendaient dans une situation peu confortable, il était de mon devoir de leurs offrir.... une meilleur hospitalité.

Je sautais de nouveau à l'eau et plongea au niveau de la barque retournée, les deux soeurs étaient encore scotchées l'une à l'autre et elles allaient très vite regretter de me facilité autant la tache. J'attrapais la brune par les cheveux et la tira en arrière avant de prendre soin de lui liés les mains solidement derrière le dos. Immédiatement je sortais du sac une petite bouteille à oxygène portable et lui mis dans la bouche

Reste sage un moment veux tu, ce n'est pas toi qui m'intéresse.

Je nageais vers sa soeur, celle que j'avais moi même jeter à l'eau et qui ne savait pas nager et croisa les bras devant elle.

Je vais t'offrir quelque chose que tu désire, aucune blague de ma part cette fois, et pour te le prouver...

Mes mains glissaient sur ses joues et mes lèvres s'attiraient vers les siennes pour y déposer un baiser, son premier baiser si j'en croyais ce qu'elle m'avait dit tout à l'heure. Mais ça ne devait être qu'un avant gout, hors de question de lui en donner trop tout de suite. Je retournais voir sa soeur en décollant mes lèvres

Tu permet ? On en a besoin. Dis-je à la brune en lui retirant la bouteille à oxygène et en la donnant à sa soeur.

Bien, maintenant que tu peux respirer normalement, on va parler. Je vais t'offrir un moment de plaisir que tu n'as encore jamais eu, et tout ça... gratuitement. Enfin presque.

Je déposais la bouteille d'oxygène à coté pour qu'elle n'utilise pas la totalité de l'air trop vite et commençais à embrasser un sein pour lui faire comprendre une nouvelle fois que cette fois-ci j'étais sérieuse.

Cela aura quand même un prix, selon comment tu le conçois. ta soeur ne peut pas respirer, et cette bouteille est son seul moyen d'y parvenir, avec mon bon vouloir il va de soi... cela dépendra de comment tu te débrouille lors de notre petit contact...

d'une main j'allais cherchais ses cuisses pour m'initier entre et commencer à caresser son intimité, il était inutile d'insister trop, de simple petit attouchement de ce genre suffirait à faire son effet pour une petite pucelle comme elle qui mourrait d'envie qu'ont la touche enfin elle, elle, et pas sa soeur.

Ta soeur va souffrir tu sais, elle va même finir par se noyer. Maintenant la question est, sera tu assez efficace pour me donner envie de la sauver ou va t-elle mourir par ta faute ?

Je laissais pousser mon membre masculin qui laissait apparaître sous mon maillot une bosse devenant de plus en plus visible petit à petit. Je prenais ses deux mains dans les miennes, et les déposa sur cette bosses avant de  la lui faire serrer.

Je paris que tu as une petite idée de ce qu'il se cache là dessous... alors si tu veux t'amuser un petit conseil, retire mon bas, et amuse toi avec ce que tu découvriras en dessous, mais fait le au mieux, la vie de ta pauvre soeur en dépend.

Nourrir sa peur envers sa soeur qui allait se noyer, était un divertissement plaisant, surtout si on prenait en compte qu'elle n'avait jamais fait ce genre de chose auparavant et qu'il n'était pas sure qu'elle le fasse assez bien...
« Modifié: vendredi 15 février 2013, 16:22:30 par Lyli »


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