Prénom: Perséphone
Surnom : Le Serpent qui rampe sous la terre, Proserpine, Coré
Age : Si longtemps qu’elle ne s’en souvient plus exactement.
Sexe : Féminin.
Race : Déesse, Reine des Enfers.
Orientation sexuelle: Homme ou femme.
Description physique :
Elle peut être ce qu’elle veut. Une femme bien sûr, un homme parfois ou encore un animal. Une fumée ? Si l’on veut être juste, on peut décrire la forme qu’elle arbore le plus souvent. C’est celle qu’elle avait sur son ile et celle qu’on lui connaît en tant que Reine.
Femme d’une grande beauté, elle est dotée d’une chevelure de feu dont les langues enflammées viennent lécher la cambrure de ses reins. Elle la laisse libre au vent et quelques mèches viennent volontiers encadrer son visage, faisant ressortir la belle couleur de ses yeux verts. Parfois ils se teintent de bleu quand la lumière ne vient plus éclairer son visage de porcelaine de forme ovale. Ses traits sont fins et gracieux, son nez droit et sa bouche légèrement pulpeuse, d’un rouge orangé en parfait accord avec sa chevelure.
Son corps n’est que volupté et grâce. Une silhouette fine et élancée, divinement proportionnée et équilibré. Elle est un délice pour les yeux. Sa tête est portée par un cou fin et délicat. Elle possède un corps jeune et souple, une poitrine généreuse sans être excessive. Sa taille de guêpe et son ventre plat souligne une croupe rebondie. Dee longues jambes fuselées et de charmants petits pieds complètent le tout.
Ses vêtements sont très variés. Si elle préfère n’être habillée que de simples voilages qui laisseront les ombres donner un peu de mystère à son corps, elle s’imposera une tenue plus rigoureuse quand elle est en dehors de son territoire. Elle peut porter parfois des bijoux, mais elle les trouve superflu
Mais n’oubliez pas, la Déesse peut se cacher derrière n’importe quel visage.
Caractère :
Multiples, voilà qui résume bien son caractère.
D’abord, il y a la femme douce, celle qui a le sourire, qui aime s’amuser avec peu de choses. Elle est Coré, la jeune femme qui aime marcher pieds nus sur l’herbe fraiche. Elle est plutôt optimiste et cherchera à égayer son entourage. La joie de vivre même.
Et puis, il y a Perséphone, l’épouse et aussi la Reine. Son rôle, elle le prend à bras le corps. C’est le genre de femme que l’on va croire inébranlable. Droite et implacable, elle a su se forger la réputation d’être un serpent vivant sous terre. La faire déroger à une règle est très compliqué et ceux qui s’y sont essayés ont généralement regrettés d’avoir croisé son chemin. Pourtant, elle n’est pas cruelle et tentera d’être juste dans ses décisions, et bien entendu, ses décisions ont toujours été en accord avec celles de son époux. Les personnes plus intimes auront le privilège de la trouver plus calme et câline. Parfois soumise.
S’il y a bien deux défauts que l’on peut facilement lui concéder, c’est sa jalousie et la colère qui en découlera. Elle pourrait détruire les Enfers lorsqu’elle est victime d’une de ses légendaires crises. Elles sont rares, très rares, c’est peut-être aussi pour ça qu’elles sont si impressionnantes. C’est un sentiment à double tranchant, elle n’aime pas ne pas être la première dans le cœur des personnes qui lui sont chers, et en même temps, elle aimerait pouvoir être seule parfois, sans avoir à se soucier du quand dira-t-on.
Histoire :
Au début, il n’y avait pas de saisons. Pour savoir comment elles sont apparues, il faut connaître l’histoire de Coré.
Coré était la fille de Déméter, la Déesse de l’agriculture et des moissons, et de Zeus. Elle est née en Sicile et y grandira. Sa mère lui cachera que le monde est vaste, préférant la garder sur l’ile avec elle et les Nymphes des Océans. La jeune Déesse put s’épanouir dans un petit monde qui aurait pu faire pâlir d’envie le Paradis. Elle était entourée de chants, de rires et de fêtes. Elle grandit donc, en ignorant ce que le mot peine pouvait signifier. Elle passait le plus clair de son temps à s’amuser avec les Océanides et particulièrement avec une Nymphe du nom de Cyane. Mais un jour...
Hadès de sortie, pour une cause que lui et elle ont oubliés, voit Coré dont les cheveux flamboient sous le soleil. Il tombe irrémédiablement amoureux de la belle et décide qu’elle est celle qui deviendra sa Reine. Devant lui se pose un obstacle, comment convaincre la jeune femme de le suivre dans les tréfonds des Enfers, de quitter sa douce vie insouciante ? Tout simplement, en évitant de lui demander.
Hadès enlève donc Coré qui ne comprend pas tout de suite ce qui lui arrive. Un cri sort de ses lèvres et alerte Cyane. La Nymphe ne peut que voir le Dieu utiliser un de ses nombreux pouvoirs pour s’enfoncer dans le sol là où il ne pourra être suivi. Déméter arrive au moment où les derniers grains de sables se replacent, refermant la plaie causé à la Terre. Horrifié et dévastée par le chagrin, Déméter oubliera ses devoirs de Déité et partira à sa recherche.
Pendant ce temps, Hadès ramènera Coré dans son palais. Au départ, la jeune femme refusera tout dialogue ou éventuel contact. Le Dieu se contentera un moment de monologue et de visites de son univers avec la dame soupirante à côté de lui, mais pas trop. A force de patience, la jeune femme commencera à apprécier la présence du Dieu, voire à la réclamer. C’est presque naturellement qu’elle en est venue à s’intéresser à sa vie et par conséquent, à lui. Peu à peu, la jeune Déesse finit par se laisser aller à de nouveaux sentiments. Elle tomba sous son charme, s’amourachant de celui que sa mère décrivait comme un monstre sans cœur. Il la fit passer de jeune fille à femme. Elle devint son épouse et sa Reine. Tout se passait si bien...
Mais c’était mal connaître Déméter. Déterminée, elle retrouva sa progéniture en menaçant Zeus de faire périr les récoltes des humains, les condamnant à une mort certaine si on ne lui rendait pas sa fille. Ne pouvant accepter ça, Zeus tente de faire revenir Hadès à la raison et le convainc de restituer celle qui se nomme à présent Perséphone. Le Dieu a donné son accord mais à condition que la Reine n’est pas gouté à un seul aliment provenant des Enfers. Perséphone sait que si elle ne retourne pas avec sa mère, elle ne refera pas pousser les récoltes et les humains mourront. Elle ne peut pas porter ce poids, alors elle ment. Elle dit qu’elle n’a rien mangé et s’en va avec Déméter qui est ravie. C’est un simple jardinier infernal qui vendra la mèche à Zeus. Ce dernier décide alors de couper la poire en deux : six mois chez sa mère, six mois chez Hadès. Les deux concernés acceptent. Personne ne pensera à demander son avis à Perséphone qui finalement ne fait que subir les désirs des autres.
Perséphone ira en premier lieu chez sa mère, et c’est à ce moment que la terre redevint fertile. Le printemps était né, suivi par l’été moment de grande allégresse. L’automne commencera du chagrin de Déméter de devoir perdre sa fille, chagrin s’accentuant de jour en jour, faisant naitre l’hiver. Si Perséphone ne manquait pas aux règles énoncées par son père, elle n’avouera jamais que la situation finira par lui peser. Elle aurait aimé ne plus être sujette à ces changements et vivre comme véritable épouse d’Hadès. Simplement, quand une épée de Damoclès tourne au-dessus de sa tête, on évite de trop la provoquer. Elle aurait pu se confier à son époux mais elle n’osera le chagriner avec ces histoires d’états d’âmes. Elle fut d’ailleurs une bonne épouse, quoi qu’un peu jalouse. A ses côtés, elle agira toujours de concerts avec ses décisions, se faisant respecter par ses pairs.
Le temps vint où les Dieux de l’Olympe furent menacés d’extinction, eux les immortels. Perséphone ignore ce qu’il lui est vraiment arrivé, tout ce qu’elle sait, c’est qu’elle s’est réveillée un jour sur une terre stérile et vide de vie. Elle est seule et sent que ses pouvoirs sont faibles. L’Enfer et le Panthéon ont disparus. Elle errera un long moment avant de retrouver la civilisation humaine. Ils ont changés, tout est différents, de nombreux bruits, de nombreuses lumières, elle sent l’effervescence de la vie. Elle apprend que bien des années ont passés et qu’à présent on parle de ce temps comme des années 2000. Elle voyage beaucoup, partout, à la recherche d’un éventuel survivant du Panthéon. Ses pérégrinations la mènent au Japon et le hasard, ou la destiné, la porte devant un halo magique. Terra s’ouvre à elle.
Elle se retrouva à côté d’une ferme dans un village qui ressemble un peu plus à ce qu’elle a connu dans ses jeunes années. Le fermier voyant une jeune fille seule l’invite à passer la nuit dans sa petite maisonnée. La femme du fermier se montrera autant accueillante que son mari. Perséphone les questionnera sur cette Terre qui n’existait pas avant. Il lui semble être autant merveilleux qu’effrayant. Les fermiers parlent de magie omniprésente, d’esclaves, et surtout, oui surtout, ils parlent de cultes, de nombreux cultes. En elle une flamme nait et elle décide de partir à la recherche de ses lieux de cultes, de trouver ceux à qui ils sont destinés. Dans son fort intérieur, elle espère aussi qu’Hadès à survécu, qu’il est là lui aussi. Après tout, c’est lui le Roi des morts, il ne peut donc pas en être la victime...du moins l’espère t-elle. Tout comme elle le souhaite pour sa famille, le reste du Panthéon...
Qui sait...
Elle quitte la ferme après quelques semaines passées avec les fermiers. Elle les a aidés et ce, bien plus qu’ils ne l’imaginent. Elle a utilisé ses pouvoirs sur les champs qui désormais ne souffriront plus et donneront de beaux blés dorés. La Déesse est de retour et compte bien reprendre ce qui lui appartient de droit. Cependant, le fait de ne plus être assujettie à ces règles stupides va sûrement changer la donne.
Situation de départ : Expérimentée. Très.
Autres : Ses pouvoirs sont en relation avec tout ce qui touche les morts qui vivent au Enfers. Aucun ne peut lui désobéir. Les morts vivants sont exempts de cette servitude. De par sa mère, elle a hérité le don de faire naitre la vie végétale. Elle peut rendre une terre fertile à en faire exploser les récoltes ou au contraire en faire un vaste désert. Il lui arrive aussi de transformer les gens en plante, c’est d’ailleurs ainsi qu’elle a créé...la Menthe. Entre autre.
Sinon, elle a des pouvoirs basiques de Déesse. Polymorphe, téléportation à un endroit connu, matérialisation d’objets plus ou moins utiles...
Ses pouvoirs ont un impact réduit, elle n’a pas encore recouvré la totalité de sa puissance depuis son hibernation ou quoi que ça puisse être.
Alors...je me devais de faire quelques petites notes pour Hadès. Bien que ce ne soit sûrement pas voulu, c'est un peu grâce à lui que j'ai enfin osé me coller à ce personnage que j'aime beaucoup. Son retour à été une sorte de déclic. Merci donc.
La version est celle des légendes et mythes. Je ne la vois pas vraiment autrement sinon pourquoi la nommer Perséphone ?
Pour notre ami en collant, désolée, pas de valinichonnage o/
