Soirée entre deux démons [PV Nijiko Lucifer]

Une promenade en ville était tout ce qu'il y avait d'agréable. J'avais mis, pour cette soirée, une robe moulante mauve, accompagnée de talon haut rouge écarlate et mon rouge à lèvres pétillant rouge. J'étais prêt pour une soirée en boîte, à danser toute la nuit. Pupuce était derrière moi, je n'aimais pas tellement sortir sans lui durant les week-ends, je me sentais plus en sécurité avec lui derrière moi pour trancher la gorge du premier agresseur qui oserait me toucher. Je passais tranquillement devant plusieurs bars bien animés, avec des rires, des chansons et des couples qui s'embrassaient à pleine bouche sans état d'âme. Ça me rappelait un peu que malgré toutes ces années, je n'avais pas eu un seul vrai petit ami. Des aventures, j'en comptais, de même que les esclaves sexuels masculins. Mais avais-je trouvé un vrai mâle pour me défendre ?

Et en y repensant, je me disais qu'un homme, ce n'était pas ce qu'il me fallait. Ce dont j'avais besoin, c'était d'un mari démoniaque. Après tout, ce petit ami devait pouvoir résister à mon père, lorsqu'il viendrait pour prendre mes pouvoirs. Je sais qu'il sera difficile pour un humain normal de tenir face à un démon, alors autant avoir à ses côtés quelqu'un de fiable dans ce genre de cas. Ce n'était pas avec un pistolet ou un avocat qu'on pouvait convaincre le chef des légions des enfers de ne pas tuer sa petite amie...

« Maîtresse, puis-je troubler votre réflexion ? »

Je ne répondis pas à Pupuce. Je continuais à marcher en chantonnant, avant de m'arrêter net. Pourquoi me demandait-il cela comme ça ? À croire qu'il voulait éviter de signaler quelque chose. Je repris ma route en demandant :

« Parle, esclave, je t'écoute.
- Cela fait quelques minutes que deux hommes vous suivent et de ce que j'ai pu voir, ils n'avaient de cesse vous regarder d'une manière... bien précise.
- Quel genre de regard ? »

Il n'ajouta rien, ricanant doucement. Cela voulait tout dire. À force, j'avais pris l'habitude de comprendre ses sous-entendus, surtout quand cela l'amusait autant. De toute évidence, ces garçons n'avaient pas de bonnes intentions à mon sujet. Mais je n'étais pas d'humeur à m'envoyer en l'air avec des gars juste bons à vouloir jouer aux docteurs en me sortant leurs stéthoscopes.

« Va écouter ce qu'ils disent, j'ai envie d'en savoir plus. »

Pupuce s'éloigna, rejoignant les deux types. Alors que je continuai à avancer, je me demandai ce qu'ils avaient l'intention de faire. Je scrutai rapidement les toits : le ciel étoilé était caché par les lumières environnantes. Dommage, j'aurai aimé voir les étoiles, ce soir. Pupuce revint et dit, en ricanant :

« Pour reprendre leurs paroles : "Cette garce à besoin d'une bonne grosse...". Je vous laisse deviner la fin.
- Garce ? Ils ont osé dire garce ? »

C'était bien suffisant pour me donner des envies de meurtres, ce genre de paroles. À moins qu'on soit en plein acte. Je cessais de trottiner et tournais dans une rue, puis une autre et une autre, m'assurant de les avoir toujours dans mon dos. Je rejoignis une rue déserte et sombre. L'endroit était parfait. Je m'arrêtais en plein milieu de la rue, puis me tourna vers les deux gusses qui ricanèrent d'avantage.

« Alors, ma jolie, on se promène ?
- Oh oui, je me promène... et tout se passait si bien jusqu'à ce que je remarque que vous me suiviez. Vous voulez quoi, les deux puceaux ? »

Cette remarque sembla les vexer, j'en souriais. Ils s'approchèrent, l'un d'entre eux attrapa mes cheveux, je ne grimaçais pas, le laissant me tirer dessus, patiemment. Je laissai la colère s'accumuler avant de les voir périr.

« Salope, les deux puceaux, ils vont te... »

Sa tête vola aussitôt dans les airs, séparée de son corps. Son pote, un peu désarçonné, se posait des questions. Il tomba sur les fesses en regardant le corps décapité, sans pouvoir rien dire. Pupuce enleva le sang de sa faux avant de poser un pied sur le ventre de l'homme qui semblait ne pas comprendre ce qui lui arrivait.

« Dois-je trancher la tête de celui-ci, maîtresse ? »

Je ne répondis pas et m'avança vers l'homme. Il me regardait, terrorisé, se demanda ce qui allait lui arriver. Je lui fis un grand sourire, avant d'ordonner à Pupuce :

« Montre-lui ton visage, je te l'ordonne, esclave. »

Cet ordre le ravit : il planta sa faux dans la gorge, avec une précision telle qu'il l'avait suffisamment amoché pour être mourant, mais pas mort. Alors, il put voir mon esclave. Voulant crier, il ne s'échappa de sa gorge qu'un souffle. Je ricanai en lui disant :

« Je te présente Pupuce, c'est grâce à lui que j'ai sui que vous me suiviez. Il a aussi entendu votre conversation. Alors, laisse moi te dire une chose : je ne permets à personne de me traiter de garce. Allez, Pupuce, tue-le »

Je regardai cet homme, alors que mon esclave retroussa un peu sa capuche, lui dévoilant son visage. Le visage d'un seigneur de la mort, une des pires horreurs connues... mais que personne n'a pu voir sans en mourir de peur. L'homme ouvrit les yeux en grand, tentant de hurler encore plus, puis sembla étouffer, palpiter, puis mourir sous mes yeux. Je ne pus m'empêcher de rire face à cela. C'était tellement jouissif de voir ce genre d'homme mourir. Un vrai plaisir !

Mais alors qu'il avait finalement rendu son dernier souffle, je me rendis compte qu'on avait observé la scène, de loin, mais que quelqu'un l'avait vu.

Cette nuit, c'était une superbe nuit de pleine lune, une nuit noire, sans nuage avec seule la lune pour éclairer l'endroit, seul le vent semblait briser ce silence nocturne qu'il chéri tant, il aime le calme, c'est peut être pour cela d'ailleurs qu'il adore la mort, quand tout est mort, seul le silence règne, et lui seul peut le briser quand il en à envie... Il marche donc dans les rues sombres, sous sa forme démoniaque. Pour évité d'être emmerder par des humains, il avait utilisé les ténèbres environnantes pour cacher sa présence physique, quand à son aura, il l'avait réduit à son plus bas niveau, juste au cas ou.

    Il pris un tournant, croisant une humaine, suivit d'une personne habillé plutôt pauvrement, un capuchon vissé sur la tête et une longue tunique brune délabrée, il avait bien ressenti l'auras sombre qui émane de cet être, c'était sans aucun doute celle d'un dieu de la mort, d'un faucheur. Sur le coup il ne fit pas plus attention à eux que cela, il avait l'habitude de cela, un dieu de la mort qui suit une personne sur le point de mourir, c'est leurs boulots après tout non ? Enfin bref, il poursuivit sa route mais s'aretta net quand il entendit une phrase venant du shinigami.

- Maîtresse, puis-je troubler votre réflexion ?

   Cette phrase, que voulait il dire et surtout où était la fameuse maîtresse ? Il se retourna vers lui, il ne l'avait pas vu, ce qui arrangeait plutôt bien ses affaires il faut dire. Il regarda un peu partout, cherchant la dite maîtresse des yeux, mais tout ce qu'il vit c’était le shinigami et... L'humaine ? Serait il possible qu'une humaine est réduit en esclavage un fossoyeur d'âme, une des fiertés de l'enfer, un de démons supérieurs charger de la « moisson » des âme pour nourrir nos familles ou bien agrandir nos rangs ? Était ce seulement possible ? Il devait se tromper, se n'était pas un faucheur... Non, son instinct ne le trompe jamais, s'en ai un.

- Parle, esclave, je t'écoute.

   Esclave ? C'était donc cela, la femelle humaine l'avait réduit en esclavage ?! Mais comment ? Est-ce seulement possible de faire cela, tout du moins en étant humaine ? Il ne comprenait plus rien à tout cela, les questions se bousculèrent dans sa tête, qui est elle, qu'est elle exactement, pourquoi ce faucheur la nomme t'il maîtresse ? Et surtout, Par quel moyen avait elle réussi cela ? Il écouta leurs conversation, visiblement le shinigami avait capté une conversation entre deux hommes plus loin qui fixaient apparemment sa maîtresse de façon perverse, ce qui semblait d’ailleurs l'amuser.

- Va écouter ce qu'ils disent, j'ai envie d'en savoir plus.

   Elle lui avait donner un ordre et le fossoyeur l’exécuta sans la moindre protestation, sans le moindre refus ni même un simple regard méprisant. Il était obéissant à ce point ? A moin que, peut être était ce un sort... Toujours est il qu'il s'avança vers les deux hommes, qui, naturellement, ne le virent pas. Comment pourraient il de toutes façon ? Ce ne sont que de stupide humains, bon à rien si ce n'est qu'à nous nourrir nous, les démons. Puis son intention se reporta sur le shinigami qui était revenu faire son rapport.

- Pour reprendre leurs paroles : "Cette garce à besoin d'une bonne grosse...". Je vous laisse deviner la fin.
- Garce ? Ils ont osé dire garce ?

   Le shinigami était amusé, et sa maîtresse énervée, il en déduit donc que c'est l'énervement de sa maîtresse qui l'amusait. Elle commença à se déplacée, ne voulant pas en perdre une miette, il la suivit, et visiblement, les deux autres larves d'humains avaient fait de même. Ça allait être amusant.

- Alors, ma jolie, on se promène ?
- Oh oui, je me promène... et tout se passait si bien jusqu'à ce que je remarque que vous me suiviez. Vous voulez quoi, les deux puceaux ?

   Il avait eût raison de la suivre, cela allait vraiment devenir amusant, rien qu'en voyant la tête des deux gros porcelets, il retenu un fou rire puis il remarqua leurs énervement, ils allaient peut être la tuer ? Oh que ce serait plaisant, un peu de sang et de mort dans cette histoire ! Puis l'un d'eux la saisi par les cheveux, il sourit, s'attendant à un cri de la jeune femme mais rien, pas même une grimace, cela semblait même attendre qu'ils s’énervent encore plus. Serait elle masochiste ? Ou juste trop sûr d'elle ? L'un d'eux l'insulta, mais il n'eût pas vraiment le temps de finir sa phrase que sa tête sauta de ses épaules.. Du sang, enfin ! Le shinigami lui avait tranché la tête et celle ci roula à ses pieds, XIII jubilait alors sur place devant cette scène de meurtre qu'il voyait en direct, que de beaux souvenirs cela lui rappelait.. Le second homme en tomba sur les fesses, visiblement choquer. Rha les humains, ça fait les malins, mais dès qu'il y a un petit mort, plus personne.

   Le shinigami nettoya sa faux avant de plaquer l'homme au sol en appuyant sur son torse avec son pied, la scène du point de vue de l'humain devait être amusante, la tête de son ami avait volée toute seule, et maintenant il se retrouve plaquer au sol par une force invisible.. Puis il se souvenu d'une chose, les humains ne vois les faucheurs que dans deux cas bien précis : Un pacte, ou bien un contact non mortel avec celui ci.

- Dois-je trancher la tête de celui-ci, maîtresse ?

   Seul le silence lui répondit, la dite maîtresse s'avança face à l'homme qui semblait aussi choquer que effrayer. On aurais dit un ange emprisonner dans un cage en enfer « Mon dieu que va t'il m'arriver ? ». C'est sûrement ce que l'homme se disait, pour peu qu'il crois en Dieu. Quoi qu'après ce qu'il venait de se produire, il faudrait être fou pour ne pas croire en ce genre de choses, Dieu, les anges, les démons, Satan... Puis elle fit un grand sourire... Quel superbe sourire, sadique à souhait !

- Montre-lui ton visage, je te l'ordonne, esclave.

   Cet ordre, le shinigami semblait combler par celui ci et XIII, l'était tout autant, il n'avait jamais vu le visage d'un shinigami, ni même la réaction que ça engendre sur un humain. Si il était moin mature, il serait sûrement en train de sauté sur place en se tapant dans les mains. Il se contenta d'attendre, un sourire sadique bien que masquer par son heaume se dessina sur son visage. Celui ci s'élargit encore plus quand le shinigami planta sa faux dans la gorge de ce petit porc sur le point de chialer, plus aucun son ne sortait de sa gorge, seul du sang gicla en abondance, mais il était encore en vie, que les terres maudites de l'enfer soit loué ! Le shinigami semblait être visible par l'homme, il s'était tromper, le second cas dans le quel on voyait un shinigami, c'était au bord de la mort. Un superbe sourire dément s'échappa de la femelle humaine, ce qui ne déplus pas à notre prince démoniaque.

- Je te présente Pupuce, c'est grâce à lui que j'ai su que vous me suiviez. Il a aussi entendu votre conversation. Alors, laisse moi te dire une chose : je ne permets à personne de me traiter de garce. Allez, Pupuce, tue-le

Pupuce ? Il explosa de rire mal grès la situation. Pupuce ! Non seulement il était esclave de cette humaine, mais en plus il avait un nom si hilarant. Quelle déchéance pour un des légendaire faucheur. Il commença à retiré sa capuche, dévoilant son visage, le rire du démon se transforma en un hoquet de surprise. Beurk, ce que c'était moche un visage de shinigami, pas étonnant qu'ils ont toujours une capuche ! L'homme ouvrit les yeux en grand, tentant de hurler encore plus, puis sembla étouffer, palpiter, puis mourir, la jeune femme explosant une fois de plus d'un superbe rire sadique. Elle semblait tout aussi amusé que lui par la mort d’autrui. Décidant de lui jouer un tour, il remontant on aura à son paroxysme, le dieu de la mort se figea net, il avait reconnu le fils de son créateur, le seigneur de l'enfer. Mais il n'eût pas le temps de prévenir sa maîtresse que XIII retira son sort et se dévoilât à l'humaine, son armure dévoilée par un rayon lunaire, il sortit de l'ombre, d'un pas lent, dégageant une aura glacial que même un humain pourrais ressentir, pour preuve, les animaux autours étaient mort, étouffés par la pression démoniaque de cette aura. Il fixa l'humaine un long moment, les présentation n'allaient pas tarder à arriver, et de toute façon, elle l'avait déjà remarquer.

En effet, nous avions été observés et ce n'était pas n'importe qui, à l'évidence. Je le remarquais seulement lorsque Pupuce s'arrêta net après avoir caché son visage et s'était retourné vers une ombre dans la ruelle. C'était un homme (si je pouvais dire homme) habillé d'une grande armure en métal surplombé d'un casque qui cachait son visage, mis à part ses yeux rouges. Il était effrayant. Ma frayeur prit de l'ampleur lorsque je sentis mon corps se pétrifier par une sombre magie, comme si quelqu'un soufflait une brise d'hiver dans ma nuque. Je fixai cet inconnu avec appréhension, avant de froncer les sourcils. J'étais la fille du commandant des légions des enfers, je n'allais pas me laisser faire par un inconnu juste parce qu'il était habillé d'une armure noire et d'un casque à corne.

« Pupuce, débarrasse-moi de lui ! »

Mais mon esclave, au lieu de m'obéir, se tourna légèrement vers moi, en gardant le silence. Il était effrayé, je le sentis résonner dans mon coeur. Cette frayeur primaire, il était clairement moins puissant que cette inconnue. Tout du moins, il semblait que leur force était inégale.

« Je t'ai donné un ordre, esclave, alors obéi ! Tu es un seigneur de la mort, je te rappel !
- Quand bien même je le voudrais, maîtresse, j'en suis incapable... »

Il fixa l'inconnu... il me cachait quelque chose, c'était certain, mais je n'étais pas d'humeur à discuter. Cependant, je n'avais pas de véritable marge de manoeuvre : il était casqué, donc je n'aurai pas pu en faire un esclave en l'embrassant. Et quelque chose me disait qu'il aurait été inutile de tenter, même sans son casque. Je le fixai attentivement, avant de sourire et de me détendre :

« Pour effrayer un seigneur de la mort, tu dois être une pointure, monsieur grosse-armure. Mais seras-tu comme ces deux humains qui ont tenté de me forcer, ou seras-tu plus gentleman et te présenteras-tu, qu'on puisse discuter comme deux démons civilisés ? »

Je lui souriais tranquillement : dans ce genre de cas, le charme était la clé. J'étais habitué à jouer les allumeuses, mais c'était sans doute la première fois que je faisais ainsi pour ma survie. Rien qu'à la vu que mon esclave, tétanisé de peur par la simple présence de ce grand gaillard, je me doutai que je tiendrai pas longtemps : mes pouvoirs n'étaient pas encore assez développé pour faire quoi que ce soit. Il me restait plus qu'à l'amener dans mes filets et m'en faire un ami.

XIII la regarda de haut en bas, puis fixa le dieu de la mort, son aura augmentant de seconde en seconde, elle, enfin, ils étaient, maîtresse et esclave, visiblement apeuré, et il aimait cela, lire la peur dans leurs yeux, c'était purement divin. Elle resta silencieuse un long moment, comme hésitante avant de regarder son esclave, comme ayant repris confiance en elle. Bonne chose, mais pur folie pour une simple humaine, même accompagné d'un dieu de la mort.

Pupuce, débarrasse-moi de lui !

   Il regarda  l'esclave sans même toucher l'épée située à sa taille, celui ci se tourna en silence vers sa maîtresse. Il pouvait la sentir... L'odeur de la peur qui émanait de ce faucheur. Il contenu un rire, il s'était fait avoir par l'humaine, mais n'avait pas l'air assez stupide pour obéir à cet ordre là. Il avait reconnu XIII, s'en était certain.

 - Je t'ai donné un ordre, esclave, alors obéi ! Tu es un seigneur de la mort, je te rappel !

- Quand bien même je le voudrais, maîtresse, j'en suis incapable...

   Il sourit de plus belle, il n'avait pas parler depuis l'apparition de celui ci, sa voix résonnait, on y ressentait crainte, peur et impuissance. Lui même n'avait pas encore dit un mot, aussi petit soit il. Puis elle sembla se détendre, elle se mit même à sourire au prince de l'enfer. Elle le regardait, un regard apeuré, comme si tout ses plans pour s'éloigner du démon avait échouer, le démon lâcha un rire à sa demande pour le moins surprenante.

 - Pour effrayer un seigneur de la mort, tu dois être une pointure, monsieur grosse-armure. Mais seras-tu comme ces deux humains qui ont tenté de me forcer, ou seras-tu plus gentleman et te présenteras-tu, qu'on puisse discuter comme deux démons civilisés ?

   Monsieur grosse-armure hein ? Il était une pointure, en effet, et encore, c'était peut être même trop faible... Elle se permit de le comparé à ses deux humains, ses yeux rouges brillants brillant de colère, ce qui fit bien comprendre à celle ci que si elle voulait sympathisé, elle commence mal, très mal. Il s'approcha d'elle d'un pas lent, un peu comme lors d'une marche mortuaire. Chaque pas semblait brûler le sol, comme si l'enfer était en lui. Puis il lâcha une soupire froid, dénué d'émotion. Commençant à parler de sa voie grave et froide, comme si c'était Satan qui lui parlait.

 - Tien tu vraiment à savoir qui je suis, SEMI démone ? Et bien voici qui je suis, XIII, fils de Satan, pourfendeur des ténèbres et prince » héritier du trône de mon père. Je suis le fils du feu et l'enfant des ténèbres... L'ombre de cauchemar qui hante l'enfer comme le ciel...
   
   XIII la fixa, elle puis le dieu de la mort, il reposa ensuite son regard sur elle, comme si elle avait le regard plongé dans les braises de la mort. La température avait déjà chuter de plusieurs degrés depuis l'apparition du démon, il faisait froid maintenant, bien plus que quelques minutes auparavant en tout cas. Puis il parla une seconde fois, ne laissant pas vraiment le temps à la jeune femme de réagir à cela.

- Et toi, qui est tu pour manipuler un fossoyeur... Et te permettre de lui donner un nom si ridicule sans te faire tuer.

   Son regard de braise s'intensifia, il était clair que la fuite n'était plus du tout envisageable. Le démon la fixa, une masse d'ombre se formant derrière lui pour former deux démons de l'ombre, muet et hideux, mais néanmoins très fort car étant tout deux des Doppelganger, des copies de Pupuce mais version ombre. Le démon attendit la réponse de la jeune femme, qui comprit qu'a la moindre fuite, la moindre entourloupe, son fidèle esclave et elle même ne foulerais plus longtemps le sol de cette endroit en vie.

Les yeux du nouveau venu avaient étincellé d'avantage lorsque je l'eu comparé aux deux humains que j'avais éliminés. Apparemment, il n'aimait pas tellement cette comparaison. Il s'approcha de moi, le sol sembla flamber sous chacun de ses pas. Quelle puissance ! C'était fascinant. J'avais rencontré deux ou trois créatures démoniaques, mais aussi puissantes... C'était impressionnant. Je ne démordais pas pour autant : tenir tête face à ce démon, lui montrer que je n'étais pas du tout impressionner, c'était la clé. Après tout, les démons étaient comme des hommes : montré de l'indifférence, il te lèche dans la main aussitôt.

Il se présenta comme le fils de Satan. XIII ? Le roi des enfers était plutôt efficace au plumard, on dirait. De toute évidence, il était fier de son rang et de son statut de prince héritier du trône de son père. Tandis qu'il parlait, une certaine lueur d'intérêt brillait dans mes yeux. Je me demandai si j'avais un jour l'occasion de trouver un homme à la hauteur de mes espérances, et voilà que l'un des fils du roi des enfers était en face de moi. C'était une occasion en or !

Il me demanda qui j'étais pour pouvoir contrôler Pupuce et lui donner un nom ridicule sans qu'il ne me fasse rien. Autour de lui, des ombres apparurent. Ils ressemblaient à Pupuce, mais fait de ténèbres brutes. Impressionnant. Je n'aurai fui pour rien au monde, en face d'un être comme lui. J'étais d'ailleurs chanceuse pour le coup : j'aurais l'occasion de charmer le prince des ténèbres. Je fis signe à Pupuce de ranger sa faux, ce qu'il fit aussitôt, sans demander son reste.

« Je me nomme Alma Lane, et je suis en effet une semi-démone, comme tu le dis. Mon père n'est autre que le maître des légions des enfers, démon de la domination et de la soumission. »

Je posai délicatement ma main sur mon esclave en souriant, ajoutant :

« Et lui, c'est Pupuce, mon chien de garde et le premier soldat de mon armée personnelle que je compte former jusqu'au retour de mon cher papa. »

Je m'approchai à mon tour, malgré l'aura de glace qui émanait du corps du démon. Je posai une main sur l'armure : elle était froide comme la glace. Pourtant, on pouvait bien sentir qu'il était chaud comme la braise. Je laissai mes doigts se promener sur l'armure, en souriant doucement :

« On dirait bien qu'on est plus proche que tu ne le penses, n'est-ce pas ? Nos parents doivent bien se connaître : ton père est le roi des enfers, le mien des commandants des armées des enfers... Que dirais-tu si on discutait autour d'un bon café bien chaud, toi et moi ? On pourrait faire plus ample connaissance. J'aimerai bien en savoir plus sur le royaume des ténèbres, puisque je serai amené un jour à y vivre. »

Il fallait jouer, et bien jouer. Soyons clairs : être ami avec un démon, c'était difficile. C'est un jeu de force entre le plus fort, le plus rusé et le plus intelligent contre le plus faible. Si deux démons arrivaient à montrer qu'ils étaient du même rang, on pouvait éviter l'explosion de violence. Déjà, l'intéresser, ensuite seulement on réfléchira à en faire un allié. La clé de la survie.

   XIII fixa le faucheur rangeait sa faux sans rien dire, de toute façon il n'aurait jamais pût le vaincre, le dit « Pupuce » aurait était tuer bien vite, sauf si XIII se laissait aller à de petits zèles sadiques, comme lui briser chaque os avant de lui trancher la tête avec sa propre faux, une honte pour un dieu de la mort. Elle savait qu'il était le fils de Satan maintenant, mais ignorait encore qu 'il était l’aine, donc le plus puissant, le père de la jeune femme, il le connaissait, oh oui, il l'avait déjà affronter pour s'amuser et il fallait reconnaître qu'il était fort, mais hélas pas assez pour inquiéter notre pourfendeur des ténèbres qui s'en était sorti avec une simple coupure au flanc droit, alors que le général s'était retrouver avec un bras arracher, une ou deux côte brisées et la mâchoire déboîtée. Que de souvenirs. Il reporta son intention sur elle par la suite. Elle posa une main sur la tête de son esclave.

 - Et lui, c'est Pupuce, mon chien de garde et le premier soldat de mon armée personnelle que je compte former jusqu'au retour de mon cher papa.

   Intéressant... Son père aller revenir la chercher un moment ou un autre pour récupérer une chose importante, car pour que le général prédise ce genre de chose, important ça avait plutôt intérêt  à l'être, sous peine de quoi le père de XIII l'aurais envoyé pour le tuer sur le champ, et ensuite pris la tête de la Légion Noire. La Légion noire, l'armée légendaire de l'enfer.. Son attention fût à nouveau fixé sur la femme qui s'approcha de lui, et, à sa grande surprise le toucha de façon plutôt charmeuse.

 - On dirait bien qu'on est plus proche que tu ne le penses, n'est-ce pas ? Nos parents doivent bien se connaître : ton père est le roi des enfers, le mien des commandants des armées des enfers... Que dirais-tu si on discutait autour d'un bon café bien chaud, toi et moi ? On pourrait faire plus ample connaissance. J'aimerai bien en savoir plus sur le royaume des ténèbres, puisque je serai amené un jour à y vivre.


   La réaction du démon se fit au quart de tour : il dégagea sa main et grogna un coup. Ce soudain changement ne luiplaisait vraiment pas, la méfiance s'installa donc en lui et il tenu sa main d'une poigne de fer, afin qu'elle garde ses distances. Il avait tuer, bon nombres de démons, d'anges et d'humains, alors la tuer ne le dérangeait absolument pas en l'état actuel des choses.

 - Tu crois faire quoi exactement ?

   Il la fixa, il n'était pas du genre facile à séduire, et encore moins par la première personne venue. Pour une raison ou pour une autre, il trouvait son soudain changement de comportement suspect. Il ignorait la raison et le but, mais son instinct lui dictait de se méfier de celle ci. En fait non, tout lui disait de se méfier. En commençant par le shinigami qui lui sert d'esclave. Il la fixa, attendant une réponse, qu'elle n'essaie pas de se jouer de lui, si il y as une chose qu'il déteste par dessus tout, c'est bien qu'on se fiche de lui, ou pire, qu'on l'utilise. Il la fixa avec méfiance, prêt à la tuer si nécessaire.

Sa réaction ne me surprit qu'à moitié : il était plus malin que la moyenne des hommes. Mon changement d'attitude avait dû lui mettre la puce à l'oreille. Lorsqu'il m'agrippa le bras, mon sourire s'effaça. Je le fixai dans ses grands yeux rouges braises, sans rien dire, avant de soupirer doucement :

« On n'a même pas le droit de vouloir être gentille avec les gens, à présent ? Si c'est comme ça, autant laisser les gens partir. Pupuce ? »

Pupuce me connaissait bien, je n'eus pas besoin d'ajouter quoi que ce soit pour qu'il me mette à l'abri : il m'entoura de sa cape, ce qui me fit disparaître avec lui, pour réapparaître un peu plus loin du démon. S'il voulait jouer le méchant, alors j'allais jouer la garce. L'observant les bras croisé, à quelques mètres plus loin, Pupuce derrière moi, je regardai le fils de Satan attentivement. Pupuce devait me protéger de son corps si jamais il tentait quoi que ce soit, et j'avais quelques démons en réserve pour être sûr de ne pas subir trop de violence de sa part.

« Je te l'ai dit, XIII, je souhaite juste en savoir plus sur royaume d'où tu viens. C'est pour le moment le seul endroit auquel je ne peux accéder. Tout du moins, jusqu'à ce que mon père revienne. Si tu ne veux pas me le dire, alors oublions cela. Tu n'auras aucun intérêt à me tuer, de toute manière. Alors que discuter avec moi sera beaucoup plus intéressant. »

Je lui refis mon sourire charmeur, penchant doucement l'épaule sur le côté.

« Je suis sûr qu'on s'entendrait bien, malgré ton côté "brutal". Aussi, laisse-moi t'inviter à venir prendre un verre chez moi. On y sera tranquille, si tu as envie de passer une soirée avec moi. Tu n'auras aucun mal à me retrouver, je suppose. Laisse-moi juste une heure pour me préparer. Bye bye. »

Pupuce m'enveloppa dans sa cape, nous faisant disparaître tous les deux de la vue du seigneur démoniaque. Il valait mieux laisser son envie de sang se dissiper plutôt que d'attiser sa méfiance. Au moins, une fois à la maison, je pourrai mettre une ambiance plus propice à notre soirée.

--- Quelques temps plus tard, chez Alma ---

J'avais préparé mon appartement pour la venue du prince des ténèbres : tout ce qui avait un attrait positif ou mignon, dans le placard. Toute la salle était dans la pénombre, éclairée par un feu de cheminée. J'avais... enfin, Pupuce avait déplacé certains meubles, comme le canapé pour le rapprocher de la cheminée, ou la table à manger qui avait été mise dans la pièce réservée aux visiteurs. Mon appartement était bien aménagé pour autant : l'entrée donnait sur un petit couloir menant vers quatre pièces reliées entre elles : la chambre, la salle de bain, la chambre d'ami et la pièce à vivre avec kitchenette. Je n'aime pas tellement les grands appartements avec trop de pièces. Dans la pièce à vivre, la kitchenette était spacieuse, un piano se trouvait non loin de la porte vers le couloir et le tout était agrémenté d'un tapis de laine douce, agréable sous les pieds. Pour la chambre, je disposai d'un lit moderne, plus force des futons que des lits à ressorts.

Je m'étais même vêtu pour l'occasion : une grande robe noire, fendue sur les cuisses, un pendentif en onyx et des boucles d'oreilles assorties. Comme j'étais chez moi, j'avais mis des ballerines noires, pas de talons hauts. J'avais appelé l'un de mes serviteurs : un barman humain que j'avais pris sous mon pouvoir. En général, seuls les démons gardaient leur conscience lorsque je les dominais. Les humains, eux, devenaient de patins sans âme soumis à ma volonté, devenant ce que je souhaitais qu'ils deviennent. Pour lui, j'avais juste ordonné de servir les boissons sans rien dire. Il ne saurait rien de ce dont il serait dit ce soir. Pupuce était à l'écart, pour s'assurer que le prince Noir ne me fasse rien de désobligeant.

Le temps passait, je ne pouvais qu'attendre l'arrivée de Nojiko. J'étais installé dans le canapé, regardant le feu de cheminée avec intérêt. Comment allait-il apparaitre ? Discrètement depuis les ombres ? Dans une gerbe de flammes dans la cheminée ? J'étais curieux de le revoir, il avait vraiment beaucoup de choses à me dire sur moi et mon futur royaume, ma future armée et surtout, de mon père. Puisqu'il devait le connaître, peut-être pourrais-je en savoir assez pour pouvoir le tuer, le moment venu. Je comptais bien prendre sa succession, pas être son pantin, comme je songeai qu'il ferait.

Le démon continua de la regarder un long moment, il n'aimait vraiment pas ça, mais son sourire disparu lui arracher un sourire interne, il avait misé juste, et elle s'était trahie. Mais il n'allais pas tuer, du moins pas maintenant. Il soupira en entendant la phrase énigmatique de la jeune femme, enfin pas si énigmatique. Elle voulait faire une chose, tenter une fuite sûrement.

               On n'a même pas le droit de vouloir être gentille avec les gens, à présent ? Si c'est comme ça, autant laisser les gens partir. Pupuce ?


Gentille ? Elle jouait vraiment son jeu jusqu'au bout elle. Mais il ne fit aucun commentaire,, enfin c'est surtout qu'il n'avait pas eût le temps, car en effet, le shinigami approcha d'elle, enveloppant celle ci dans sa cape avant de disparaître. Le démon émit alors un léger bruit, il avait oublié ce petit détail de téléportation, de toute façon ce n'était pas un petit shinigami qui allait lui donner du fil à retordre, c'était sûr. Mais il réalisa une chose, qui le fit réfléchir. Si elle avait manipuler un dieu de la mort, alors peut être que ce n'était pas le seul... Puis elle se permis même de le narguer.

               Je te l'ai dit, XIII, je souhaite juste en savoir plus sur royaume d'où tu viens. C'est pour le moment le seul endroit auquel je ne peux accéder. Tout du moins, jusqu'à ce que mon père revienne. Si tu ne veux pas me le dire, alors oublions cela. Tu n'auras aucun intérêt à me tuer, de toute manière. Alors que discuter avec moi sera beaucoup plus intéressant.


Elle ne pouvait accéder à l'enfer ? Intéressant. Mais elle tord sur un point. Il avait une raison de la tuer : Elle se jouait de lui, ça, il en était certain. Mais elle persista sur le fait de discuter avec lui. Bon dieu ce que cette femme était têtu ! Mais d'un autre côté... Peut être que cela serait plus intéressant que le simple fait de l'éliminer. Il soupira, encore un peu indécis.

               Je suis sûr qu'on s'entendrait bien, malgré ton côté "brutal". Aussi, laisse-moi t'inviter à venir prendre un verre chez moi. On y sera tranquille, si tu as envie de passer une soirée avec moi. Tu n'auras aucun mal à me retrouver, je suppose. Laisse-moi juste une heure pour me préparer. Bye bye.

Il n’eut pas le temps de répondre qu'elle avait disparue, encore, mais cette fois ne réapparu pas, il en conclu donc qu'elle était chez elle.

~Une heure plus tard, face à la demeure de Alma~

Le démon avait finalement opté pour aller chez elle, suivant simplement l'aura de son esclave pour la trouver, un jeu d'enfant. Niveau tenue, il s'était contenter de prendre sa forme humaine, seules deux choses pourraient le trahir : ses iris rouges sang, et son aura glaciale. Il soupira un instant avant d'avancer chez elle, il, plus par politesse que par gentillesse, apporter une bouteille de champagne. Il avait entendu parler de cette pratique humaine, et puis... La mettre en confiance serait un immense avantage au cas où il devrait la tuer. Il sonna donc, ayant déjà vu par la fenêtre grâce à son excellente vue, ce à quoi elle ressemblerait ce soir.Une grande robe noire, fendue sur les cuisses, un pendentif en onyx et des boucles d'oreilles assorties. Plutôt jolie, il fallait bien l'avouer. Si il avait était humain, il ramperait s^sûrement à ses pied comme le barman, manifestement humain, qu'il vit arriver. Le shinigami était un peu plus loin. XIII se mit devant la porte en soupirant, sortant son autre main de la poche, la droite étant déjà en train de tenir la bouteille de ce liquide pétillant humain. Il fixa la porte, murmurant pour lui même.

               Pourquoi je l'ai pas juste tuer au lieu de me faire chier à venir ici...

Il frappa alors à la porte et attendit qu'on lui ouvre, espérant que la personne qui irait ouvrir la porte serait la maîtresse de maison, politesse oblige. Et puis si c'était autrement, il se ferait une joie de tuer toutes autre personnes lui ouvrant pour bien montrer son mécontentement.

On frappa à la porte. Cela ne pouvait être que lui : je sentis le froid qu'il dégageait passer en dessous de la porte et s'infiltrer dans la pièce. Il était resté dans le classique : passer par la porte en étant invité à venir. Je me levai en souriant et me dirigea dans le couloir, puis vers la porte. J'ouvris délicatement pour me permettre de le voir : sa forme humaine était bien plus séduisante que sa forme démoniaque : un beau garçon à la peau pâle, aux cheveux bruns coupés mi-longs et avec une tenue noire et violet foncé par endroits. Ses deux yeux brillaient d'un rouge écarlate, ce qui contrastait plutôt bien avec sa tenue. Je lui fis un grand sourire.

Heureuse que vous avyez accepté mon invitation, mon prince. Je vous en prie, soyez le bienvenue chez moi.

Je le fis rentrer, l'invitant à entrer et à me suivre dans le salon, refermant avant la porte derrière lui. Dans le salon, je lui montrai le feu de cheminée et le canapé, l'invitant à prendre place et le laissant me donner sa bouteille de champagne que j'apportai au serveur, à qui je demandai deux coupes. Je retournai vers le canapé et m'installa. Pupuce fixait le fils de Satan, en bon chien de garde obéissant. Bien que je sentais qu'il avait peur de lui, il obéissait à cet ordre simple : s'assurer que rien ne m'arrive de mal. Il devait se placer entre moi et mon agresseur, quitte à être tranché en deux.

Je regardai XIII avec mon sourire charmeur. Le temps d'installer la pièce, Pupuce m'avait parlé de lui : ce n’était pas un simple tueur de sang-froid, c'était un vrai psychopathe. Il n'avait aucun remords à tuer quiconque se mettait sur sa route. Il fallait qu'il ait un intérêt certain pour ne pas tuer quelqu'un qui lui déplaisait.

J'espère que vous ne nous tenez pas rigueur pour tout à l'heure, à Pupuce et moi. Notre rencontre ne s'est pas présentée sous les meilleurs auspices, il faut l'avouer. Oh, et ne faîtes pas attention à lui : il ne fera que regarder. Je suis sûre qu'il n'aura pas de raisons de faire autre chose, n'est-ce pas ?

Le serveur nous amena les deux coupes de champagne. J'attendis qu'il prenne sa coupe en premier avant de prendre la mienne. Il me fallait montrer du respect, afin de ne pas attiser sa flamme. Celle de la cheminée crépitait alors que je tendais mon verre vers lui en souriant :

À notre rencontre, cher prince.

Je trinquais avec lui, avant de boire une gorgée du champagne. Bien choisis d'ailleurs : très fruité, pas trop pétillant. J'étais ravi de mon côté. Je pris alors l'initiative d'engager la conversation sur ce qui nous liait l'un l'autre :

Alors, mon cher prince, est-ce que vous connaissez mon père ? J'aimerai savoir s'il est aussi puissant que ma mère me l'a fait comprendre, ou si ce n'est que du menu fretin.

A peine la porte ouverte il la vit, superbe créature qu'elle était cette soirée là, mais elle sourit aussitôt. Pourquoi sourire ? Pourquoi sourire tout le temps ? Il ne comprenait pas, non, vraiment pas. Puis elle ouvrit la porte un peu plus grandement, visiblement cette forme lui plaisait. Il entra alors en silence. Il s'assit donc sur le canapé et la regarda, si il n'y avait pas son toutou, il l'aurait prise sur le champs. Son toutou ? Tien si il s'amuser avec lui ? Elle lui tendit une coupe qu'il prit et avala d'une gorgée Son toutou le fixait, sûrement sous ordre de sa maîtresse.

   J'espère que vous ne nous tenez pas rigueur pour tout à l'heure, à Pupuce et moi. Notre rencontre ne s'est pas présentée sous les meilleurs auspices, il faut l'avouer. Oh, et ne faîtes pas attention à lui : il ne fera que regarder. Je suis sûre qu'il n'aura pas de raisons de faire autre chose, n'est-ce pas ?

Dans le mille, le toutou était là sur ordre de sa maîtresse, sinon vu sa tête, il serait sûrement loin. Il bût alors la coupe de champagne fraîchement servi, puis elle lui dit.

   À notre rencontre, cher prince.

Elle fit tinter son verre contre le sien, lui offrant accidentellement une superbe vue sur le décolleté de sa robe. Il n'en manqua pas une miette et se contenta hocher positivement la tête en signe d'approbation. Ils burent en silence leurs coupes de champagne, jusqu'à ce qu'elle se décide à parler.


               Alors, mon cher prince, est-ce que vous connaissez mon père ? J'aimerai savoir s'il est aussi puissant que ma mère me l'a fait comprendre, ou si ce n'est que du menu fretin.

Son père... Ah oui, c'est vrai, celui qui avait enfanté sa mère et dont il avait perçu l'aura dans la jeune femme. Lui... Puissant ? Il avait le commandement de l'Armée Noire uniquement parce que c'était un ami de son père. Si elle le croyait fort, elle allait être déçue, très déçus.7

               Lui ? Puissant ? J'ai combattu contre lui, et est bien failli le tuer sans problème, seulement père ne l'aurait pas accepter. Nous autres démons, ne pouvons mourir de vieillesse, et bougeant très peu de l'enfer, nous avons peu de chance de nous faire tuer, en d'autre thermes, nous somme immortel, lui peut mourir car il n'est pas très apprécier en enfer en plus d'être faible, si tu es né, c'est pas pour le remplacé, mais pour lui servir de sacrifice, de « boost » pour sa force. Ça répond à ta question ?

Il se retourna vers Pupuce,et, pour plaisanter, le fixa, ses yeux virant un instant en une pupille dorée fendu verticalement. Puis il s’approcha de la femme, jeta sa coupe de champagne et l'embrassa à pleine bouche, afin de vérifier une chose.

Le prince des ténèbres se montra très courtois. Je pense que ne pas tuer le serveur et ne pas tenter de m'agresser à peine entrée était une forme élevée de courtoisie pour cet homme. Il répondit avec attention à ma question, en précisant le point qui m'intéressait le plus :

« Lui ? Puissant ? J'ai combattu contre lui, et ait bien failli le tuer sans problème, seulement père ne l'aurait pas accepté. Nous autres démons, ne pouvons mourir de vieillesse, et bougeant très peu de l'enfer, nous avons peu de chance de nous faire tuer, en d'autres termes, nous sommes immortels, lui peut mourir, car il n'est pas très apprécié en enfer en plus d'être faible. Si tu es née, c'est pas pour le remplacer, mais pour lui servir de sacrifice, de « boost » pour sa force. Ça répond à ta question ? »

C'était exactement ce que je pensai : je n'étais qu'un moyen pour lui d'augmenter sa puissance. Cet enfoiré le payera : bien que je lui fus reconnaissant de m'avoir donné un tel pouvoir, je supportais mal l'idée de servir de "boost", comme le disait si bien XII, pour sa petite personne. Surtout s'il était faible. Ce qui me rassurait, c'est que le prince le disait faible. Bien que je songeai qu'il y a une différence flagrante entre lui et mon père, il devait tout de même dire cela de manière générale. Ma petite armée personnelle serait peut-être utile, finalement.

Il se tourna vers Pupuce qui se crispa. Le prince s'amusait à martyriser mon serviteur, ce qui ne me déplaisait pas. Soudainement, il s'approcha de moi en jetant sa coupe et m'embrassa. J'étais surprise, choquée même, mais pas négativement : il embrassait pas si mal, pour le prince des enfers. Pupuce fit un mouvement pour réagir, mais je tournai des yeux menaçants vers lui : je ne comptais pas le laisser gâcher ce petit moment très agréable dont je profitais avec délectation.

Finalement, lorsque nos lèvres se séparèrent, je poussai un soupir : c'était la première fois que me soumettre ainsi arrivait à me faire de l'effet.

« Hé bien, mon prince, vous ne manquez pas d'initiatives. »

Je bus une petite gorgée de champagne, ma tête ne sachant pas quoi faire. La situation m'échappait quelque peu, je n'aimais pas ce genre de chose en général, cela me perturbait de ne pas tenir les rênes. Mais je n'avais pas tellement le choix avec lui : c'était tout de même l'un des enfants du roi des enfers, autant dire qu'on pouvait difficilement lui refuser quelque chose sans craindre sa colère. Pourtant, et c'est ce qui me surprenait le plus, ce baiser m'avait légèrement retourné. Sans aller plus loin, ce côté entreprenant du prince me secoua un peu.

Je me tournai vers lui, en gardant mon sourire, et demandant :

« En quoi dois-je le plaisir d'avoir été embrassée par le prince héritier des enfers ? »

Tout en écoutant sa réponse, je m'installais plus profondément dans le canapé en l'observant, croisant doucement mes jambes, les dévoilant davantage. J'étais fière de mon corps, et mes jambes ne faisaient pas exception : elles étaient parfaitement dessinées, sans poils disgracieux, sans rougeurs, une belle peau de pêche sur ces longues jambes idéalement formée. J'espérai qu'il soit attiré par celle-ci.

« Vous savez, prince XIII, je suis à la fois rassurée et embêtée par ce que vous m'avez révélé de mon père. Certes, c'est un faible, cela m'enchante, puisque je pourrai avoir le plaisir de le tuer avec certains de mes soldats personnels lorsqu'il viendra demander son dû, mais en même temps, je me sens outrée par sa bêtise et son manque de délicatesse envers sa propre fille. Comme vous le dîtes, je ne suis qu'un... "boost" pour effacer sa faiblesse. »

Je me penchai vers lui, ma poitrine lui offrant un décolleté plutôt avantageux. Je lui dis, avec le plus grand sérieux :

« Dîtes moi sincèrement, prince, pensez-vous que je ne suis bonne qu'à servir de placebo à un faible comme mon père ? »

Je laissai ensuite glisser ma main sur le torse du prince en observant la couture de son veston. Sous le tissu, je pouvais sentir l'aura froide, mais aussi la puissante musculature du seigneur des ténèbres. Sans remonter les yeux, je dis, dans un petit ton ailleurs :

« Si seulement quelqu'un pouvait s'occuper de ce salaud, ou mieux encore, me le livrer pour que je puisse absorber ses pouvoirs, je saurai montrer ma gratitude comme il se doit. »

En prenant le contrôle de mon père, je pourrai lui faire me révéler comment absorber ses pouvoirs et devenir une vraie démone, à part entière. Mais ne pouvant y aller moi-même, je devais tenter ma chance avec le prince XIII.