Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

Bonjour et bienvenue.

Ce forum présente des œuvres littéraires au caractère explicite et/ou sensible.
Pour ces raisons, il s'adresse à un public averti et est déconseillé aux moins de 18 ans.

En consultant ce site, vous certifiez ne pas être choqué par la nature de son contenu et vous assumez l'entière responsabilité de votre navigation.

Vous acceptez également le traitement automatisé de données et mentions légales de notre hébergeur.

On ne conteste pas le Duc Amra [PV Blanche S. Kitade]

Nos partenaires :

Planete Sonic Reose Hybride Yuri-Academia L'Empire d'Argos Astrya Hybride Industry Iles Mystérieuses THIRDS Petites indécences entre amis
Inscrivez-vous

Duc Dayereth Amra

Les terres de Havremorne sont des terres immenses situées au nord d’Ashnard.  La région est constituée en grande partie de plaines et de prairies, mais on y retrouve tout de même de nombreuses forêts et quelques montagnes. La capitale des terres, Havremorne la ville, est située au beau milieu d’une chaine de montagnes.  La ville existe depuis environ un millénaire et elle a su garder toute sa splendeur malgré le temps. Havremorne est probablement l’une des plus grandes villes d’Ashnard. La ville est séparée en trois parties, il y a le port et les quartiers bas qui sont plutôt malfamés et sombres, les hauts quartiers qui sont habités par l’élite de Havremorne, puis surplombant tout ça, il y a l’immense Bastiombre.

Bastiombre est le château du Duc, il s’agit d’une magnifique forteresse qui est réputée partout dans l’Empire. Dayereth Amra, qui est le Duc de Havremorne, passe la plupart de son temps dans son château. Il savoure du bon vin ou passe du bon temps avec des esclaves. Il gère ses terres avec une main de fer, demandant à son peuple de payer d’énormes taxes et punissant gravement les criminels, mais aussi ceux qui parlent contre lui. Malgré tout, il reste populaire auprès du peuple. Il y a tout de même des gens qui parlent de rébellion, mais c’était le cas il y a trois siècles et se sera surement encore le cas dans le futur.

Ils dénoncent le fait que le Duc vive dans l’opulence alors qu’ils n’ont presque rien. Certes, le mode de vie du Duc ne plait pas à tout le monde, mais Dayereth a toujours su protéger son peuple et ses terres contre les envahisseurs venus d’ailleurs. Ces envahisseurs étaient généralement des petites armées qui ne faisaient que traverser les terres, mais le Duc interdisait aux autres nobles de venir se promener à Havremorne avec plusieurs hommes. Quand un imprudent s’aventurait trop près de la frontière de Havremorne, le Duc prenait les armes et exterminait ses adversaires. Ça donnait au peuple le sentiment, ou plutôt l’illusion, qu’ils avaient besoin du Duc pour se protéger.

Comme le Duc était immortel, car il avait trouvé la façon de contrer les effets du temps en mélangeant science et magie, il est fort probable qu’il reste au pouvoir pour l’éternité. Il surveille donc de près toutes les rumeurs de rébellions. Il ne voulait pas passer le restant de l’éternité chassé de ses terres à travailler dans un champ.  L’hiver approchait et le Duc s’ennuyait, les esclavagistes avaient tendance à venir lui présenter des esclaves l’été, l’automne et le printemps, mais l’hiver il faisait froid à Havremorne, et peu de gens aimaient le froid.

Le Duc avait beau se plaindre, il était bien au chaud à l’intérieur de Bastiombre et il le savait. Ceux qui souffraient le plus du froid étaient les habitants des quartiers bas. Les quartiers bas avaient été construits pour abriter le plus de gens possible, alors cette partie de la ville est un peu surpeuplée. Les maisons sont hautes et étroites, elles font généralement deux étages et sont presque toutes peintes de noire ou de couleurs sombres. La plupart des demeures sont raboutés et ont été réparées à plusieurs reprises. Entre les maisons, il y a quelques rues tout aussi étroites mais on peut également se promener dans un labyrinthe presque infini de petites ruelles. Ces ruelles sont généralement le repaire de voleurs ou d’autres individus louches.

Les maisons des hauts quartiers sont mieux isolées, alors les gens qui y habitent ne souffrent pas trop du froid. Les maisons des quartiers hauts ont tendance à être faites de pierres et sont plutôt grandes. Les architectes qui les ont construites avaient réellement du talent, car elles sont agréable à l’œil. C’est dans les hauts quartiers qu’on retrouve aussi le marché et la place publique. Des centaines de marchands venaient vendre leur marchandise chaque jour. Il y avait des étales mais aussi des magasins et des boutiques.  On pouvait y retrouver de tout, même des marchands d’esclaves. Certains se faisaient même financer par le Duc en échange d’une partie de leur profit. L’esclavagisme était une pratique très profitable.

Mais comme c’était l’hiver, les marchands d’esclaves intéressants étaient ailleurs. Dayereth voulait des marchands qui vendaient de jeunes et jolies femmes pour augmenter la taille de son harem personnel. Certaines femmes de son harem étaient venues à lui, elles cherchaient sa protection ou son amour, mais la plupart de ses compagnes étaient des esclaves. Le jour se leva sur Havremorne, Dayereth se tira de son lit et contempla les deux femmes nues toujours étendue sous les couvertes. Il ne les réveilla pas, alla s’habiller puis se dirigea vers la salle du trône, car oui, Bastiombre avait une salle du trône.

Le Duc passait beaucoup de temps dans la salle du trône. C’était une grande salle bien éclairée par un lustre en diamant. Des portraits du Duc et de ses ancêtres tapissaient le mur avec des bannières au couleur de Havremorne. La pièce était également décorée d’armures vides. Certains gardes se tenaient là, prêts à intervenir s’il y avait un problème, mais personne ne s’en prenait jamais à la vie du Duc et Dayereth était bien capable de se défendre. Le Duc somnolait sur son trône quand un homme en armure entra dans la salle. Il s’agissait de l’une des capitaines de la garde d’Havremorne. Le capitaine s’agenouilla en face de son souverain, puis se releva

-   Mon Duc, j’apporte des nouvelles. Des gens se sont ralliés sur la place publique. Ils sont environ une quinzaine et trouble l’ordre public. Ils manifestent contre vous, apparemment. Ils disent que vous êtes un tyran, que vous vous enrichissez sur le dos du peuple et vivez une vie agréable tandis qu’eux ont faim. Ils vous accusent aussi de dépenser trop d’argent pour votre plaisir personnel et pas assez sur ce qui compte. Ils…

-   Oui, j’ai compris l’idée. Il est vrai que je mène une vie plutôt agréable, mais eux ne crèvent pas de faim non plus. C’est moi qui les protège, qui les abrite. C’est moi qui s’occupe de construire des routes et qui m’assure que nos terres puissent prospérer. Je ne mérite pas un peu de plaisir, pour m’empêcher de succomber sous toute cette pression? Qu’en pensez-vous capitaine, est-ce que le fait de prendre un peu de bon temps fait de moi un tyran?

Les gardes du Duc avaient tendance à bien l’aimer,  mais il était important de s’assurer de la loyauté de ses soldats.

-   Moi? , demanda-t-il un peu surpris de la question, Je crois que ceux qui manifestent contre vous sont des criminels. C’est vous qui nous protégez et qui vous assurez de la prospérité de la région. Ils n’ont pas le droit de contester votre droit de gouverner. Peu importe ce que vous faites dans votre temps libre, vous êtes un souverain juste et puissant.

Le capitane était un peu lèche-bottes, mais il semblait honnête. Dayereth sourit, satisfait de la réponse qui lui avait été donnée.

-   Vous irez loin dans la vie Capitaine.

-   Merci, mon Duc. Mais, que dois-je faire des rebelles?

-   Tuez-les, vous l’avez dit vous-même, ce sont des criminels qui préfèrent le chaos plus que l’ordre. Demandez aussi à vous homme de se renseigner sur ce qui aurait bien pu pousser ses gens à passer du mauvais côté de la loi. Je ne voudrais pas d’un autre incident, n’est-ce pas?

-   Non mon Duc, ce seras fait mon Duc.

Sur ce, le capitaine partit. L’ordre que venait de lui donner Dayereth pouvait sembler froid, mais la mort était quelque chose que les gens de Havremorne voyaient quotidiennement.  Pas seulement à cause du Duc, les gens de ses terres avaient tendance à être plutôt belliqueux. Le Duc se rassit alors dans son trône, il réfléchissait. Quelque chose lui disait que quelqu’un était derrière ce mouvement de contestation…


Répondre
Tags :