Bain de Soleil || PV Edean

Je me retournai doucement sur le dos, histoire de profiter d'un bronzage optimal, pile comme face. Cela faisait presque une heure que j'étais étendue sur ma serviette de bain, mes pieds faisant face à la mer et mon corps enduit de crème solaire luisait au soleil brûlant. Nous étions très peu sur cette petite plage, j'aurais estimé le nombre de personnes à une douzaine, plus ou moins. Quelques serviettes et paravents, des gens qui bronzaient, un maître-nageur et quelques enfants et adolescents dans l'eau qui devait être à une température très agréable, vu la chaleur qu'il faisait sur la plage. Je souris à cette pensée et me promis d'aller en profiter un peu plus tard.

Le tableau au centre duquel je me trouvais aurait sans doute pu être paradisiaque s'il n'y avait ces deux petits pervers qui ne cessaient d'aller et venir devant moi en faisant mine de ne pas le faire exprès, reluquant mon opulente poitrine écrasée par la gravité, recouverte par un haut de bikini rouge, mon préféré. Ce qu'ils ignoraient, c'est que sous mes lunettes solaires, mes yeux étaient grands ouverts, et je savais pertinemment que je ne tarderais pas à leur donner une bonne leçon.

Toutefois, après dix bonnes minutes, ils finirent par se lasser et s'en allèrent, une planche de surf sur l'épaule. Un instant après, je savourais ma vengeance en riant à gorge déployée en voyant l'un des deux garçons être emporté comme un fétu de paille par une vague et, rouge de honte, aller se rasseoir sur la plage en demandant à l'autre, plus doué, comment il s'y prenait.

Quelques minutes plus tard, je me retournais sur le ventre et dégrafai mon soutien-gorge, pour bronzer en topless, même si cela était assez gênant. Vu le volume de mes seins, ils dépassaient de part et d'autre et je devais placer judicieusement mes bras pour les garder à l'abri des curieux. Une voix qui me parut sur le moment plutôt familière retentit alors derrière moi :

- Naeka-senseï ? C'est vous ?

Aïe. Quelqu'un qui me connaissait, apparemment. Ce n'était pas bon du tout. Je tournais lentement la tête, sans bouger d'autre partie de mon corps ce peur de dévoiler une partie inappropriée, et je reconnus alors l'un de mes élèves du lycée Mishima : Edean, un garçon assez effacé. C'était une catastrophe !

- Tiens, Edean ! Quel bon vent t'amène ici ?

Respirant le bon air iodé de la mer, je me promenais nonchalamment sur la plage de Seikusu en ce début d’été ensoleillé. La plage de Seikusu était vraiment un bien bel endroit, une langue de sable blanc formait une petite crique baignée de soleil et pleine d’eau bleu presque turquoise comme on le voyait sur les cartes postales. Nous étions loin de la foule que nous pouvions voir lors des vacances scolaire sur cette plage semi-paradisiaque et les quelques personnes qui se laissaient bronzer sur la rive pouvaient jouir de la plénitude d’un début d’été qui s’annonçait agréable. Il était trois heures de l’après-midi, j’avais fini les cours exceptionnellement tôt car le dernier prof de la journée était malade et comme la chaleur rendait l’air de la ville étouffant, mes pas m’avait conduit à ce petit coin de sérénité. Malheureusement pour moi, cacher mes origines céleste signifiait ne pas me montrer torse nu car mes deux grande ailes blanches auraient tôt fait d’attirer l’attention sur moi, j’avais donc gardé mon sobre uniforme de lycéen. J’avais seulement dû enlever mes chaussures pour marcher sur la plage et tandis-que le sable chaud me brulait la plante de pieds, je me maudissais de ne pouvoir me baigné dans cette eau qui avait l’aire si rafraichissante.

En soupirant de déception, je continuai ma marche sous l’ardent soleil d’été et alors-que je passais près d’un groupe de surfeurs qui attendaient une belle vague sur laquelle surfer, mon regard ne tarda pas à s’accrocher à la belle jeune femme qui dorait paresseusement sur une serviette non loin de là. Je crus reconnaitre Naeka-sensei, la nouvelle prof de langue vivante du Lycée était jeune et sexy, mais de nombreuses rumeurs couraient sur elle et nombreux devait être les hommes qui s’était masturber en rêvant de passer une nuit avec elle. Elle c’était retournée sur le dos et elle avait dégrafé son haut de bikini laissant soigneusement son corps enduit de crème luire magnifiquement, ses longues jambes fuselées se rejoignaient pour former des hanches somptueuses. J’aurais pu continuer de la dévorer du regard, mais je fis quelque pas peu assuré vers elle qui m’attirait comme un aimant.

-   Naeka-senseï ? C'est vous ?

Demandais-je en me rapprochant un peu d’elle me demandant si je devais accorder du crédit aux ragots entre lycéen sur la jolie sensei. Reconnaissant ma voix, elle sursauta un peu et tourna lentement la tête vers moi.

-   Tiens, Edean ! Quel bon vent t'amène ici ?

Me dit-elle joyeusement. J’allais lui répondre, mais quand je vis que ses globes de chaire écrasés sur le sol débordaient amplement de sous son corps et qu’elle devait ne pas bouger un muscle sous peine de me faire voir ce que je ne devais pas, mes joues s’empourprèrent un peu.

-   Je suis ici comme vous, je profite du beau temps.

Dis-je en m’assoyant dans le sable à côté d’elle et détournant les yeux de son corps pour ne pas la mettre encore plus mal à l’aise, je regardais l’horizon.

-   J’ai ouï-dire des tas de choses sur vous depuis votre arrivé, ce ne sont sans doutes que des bobards de lycéens, mais je me demandais s’il y avait une part de vérité là-dedans…

Génial, voilà qu'il rougissait, ce qui, implicitement, voulait juste dire qu'il venait d'aviser ma poitrine dénudée. Dieu m'a donc maudite au berceau ? Il prit la parole d'une voix qui me sembla intimidée. Au moins, il avait l'air bien élevé. Ce garçon.

- Je suis ici comme vous, je profite du beau temps.

Bon, cela voulait dire, en principe tout du moins, qu'il ne me cherchait pas. Il était tombé sur moi par hasard et allait donc s'en aller bien vite, me laissant toute à mon confort. C'est ce que je croyais. Je me trompais bien. Et j'eus l'occasion de le découvrir immédiatement : le jeune homme s'assit à mes côtés en regardant l'étendue liquide. J'en profitai donc pour remettre ce sui me tenait lieu de vêtement et empoignai ma gourde, que j'avais emportée. Je bus une gorgée d'eau glacée et...

- J’ai ouï-dire des tas de choses sur vous depuis votre arrivée, ce ne sont sans doute que des bobards de lycéens, mais je me demandais s’il y avait une part de vérité là-dedans…

... Je manquai de m'étrangler et recrachai la majeure partie de ce que je venais d'avaler. Quoi Des rumeurs ? Non, pas encore ! Cette petite Cassidy qui m'avait déjà surprise au Night Jay et qui m'avait forcée à lui faire l'amour pour acheter son silence... Tout cela n'allait quand même pas recommencer ! Je m'efforçai de me donner une contenance et de faire semblant de rien. Après tout, peut-être ces rumeurs n'avaient-elles rien à voir avec mon second travail... Je ne manquai pas de lui demander...

- Et bien... Quel genre de rumeurs ?

J'espérais sincèrement qu'il me balance un truc totalement anodin, du genre « C'est vrai que vous sortez avec la prof de biologie ? » ce à quoi je pourrais répondre honnêtement, d'un non bref. J'aurais bien aimé d'ailleurs, mademoiselle Isley était juste magnifique. Mais passons outre ce sujet... Je le retardais avec une inquiétude masquée, priant presque que je me trompe sur ces intentions.

Alors que je contemplais la mer assis à côté de la belle Sensei qui put rapidement ragrafer son bikini rouge, à mes paroles je l’entendis s’étouffer à moitié en buvant sa gourde. C’est vrai que ça devait faire un choc d’apprendre, par un élève qui plus est, que des bruits circulaient sur vous au lycée, surtout que ces rumeurs n’étaient pas toutes jolies à entendre. Il faillait savoir qu’entre adolescents, les nouvelles circulaient vite surtout dans une ville qui se nomme Seikusu, elle aurait dû le savoir.

-   Et bien... Quel genre de rumeurs ?

Me demanda-t-elle un peu inquiète. Je réfléchis un peu à ce que j’aillais lui dire, je ne voulais pas lui faire peur non plus, la plupart de ces rumeurs n’était sûrement que de des bruits qui courait. C’était toujours la même chose quand il arrivait quelque-chose d’incompréhensible nous ne pouvions nous empêcher d’en rajouter. Elle avait pourtant l’air tout ce qu’il y a de plus aimable cette Sensei, mais avec le temps j’avais appris à ne pas me fier aux apparences, je tournais la tête vers elle et fixait mon regard droit dans ses beaux yeux bruns.

-   Des rumeurs courent comme quoi vous seriez futanari… Par exemple l’autre jour un mec nous a raconté qu’il espionnait les toilettes des filles et qu’il vous a vue affubler d’un… Euh… D’un membre en trop.

Avais-je dis quelque chose que je n’aurais pas dû ? Je vis ces jolis yeux s’écarquillés, cette fois je rougis comme une tomate mûr et tandis-que mes joues toute cramoisis me brulaient presque, je détournais vivement le regard, observant mes pieds avec une attention toute nouvelle.

-   Mais franchement je me demande comment ils ont pu dire ça d’une si belle femme que vous…

Dis-je sans cesser de rougir, je crûs un moment que ma tête allait exploser. Je me sentais bête assis là, j’aurais peut-être dû passer mon chemin en faisant semblant de ne pas l’avoir vu, au lieu de ça je lui avais déballé ce qu’il se disait au fond de sa classe. En colère contre moi-même, je me levais sans savoir si finalement je devais croire à ces sornettes ou non et les mains dans les poches je bredouillais un peu avant de commencer à m’éloigner. De toute façon s n’était pas très important qu’elle soit futa ou non, c’était une belle femme ça au moins c’était sûr…

Il me regardait droit dans les yeux, comme s'il luttait en lui-même pour savoir s'il devait y croire ou non.

- Des rumeurs courent comme quoi vous seriez futanari… Par exemple l’autre jour un mec nous a raconté qu’il espionnait les toilettes des filles et qu’il vous a vue affubler d’un… Euh… D’un membre en trop.

Ah ouais, d'accord. C'était pas des rumeurs de pacotille. Mes yeux s'écarquillèrent presque involontairement, parce que d'un côté, j'étais assez soulagée que ce ne soit pas... Ce à quoi je m'attendais. Là au moins, je pouvais être honnête. Et même peut-être le mettre un peu mal à l'aise, histoire de me venger du fait qu'il m'ait vraiment fait peur. Amusée, je regardais avec un sourire discret son visage s'enflammer et son regard soudainement très intéressé par le sol sous ses pieds. Tentant sans doute de se rattraper, il ajouta timidement :

- Mais franchement je me demande comment ils ont pu dire ça d’une si belle femme que vous…

Mais bien entendu... Il est évident qu'une femme belle ne peut pas être une mauvaise personne ! Quel raisonnement admirable, il faudrait le décorer, ce garçon. J'avais du mal à réprimer un sourire moqueur, à ce moment-là. Toujours aussi mal à l'aise, voire plus qu'auparavant, il se leva, plongea les mains dans ses poches, marmonna quelque chose de tout à fait inaudible et s'en alla lentement.

- C'est faux.

Cette simple phrase sembla tout à coup le dissuader de s'en aller, ce qui dans n sens ne m'arrangeait pas. J'aurais bien aimé être tranquille, moi aussi ! Mais bon, je voulais quand même obtenir ma petite vengeance.

- Je n'ai pas de... "Membre en trop", comme tu le penses. D'ailleurs, je ne sais même pas qui a lancé cette rumeur, ou même comment certaines personnes peuvent avoir la naïveté d'y croire. Mais ce ne sont que des histoires pour exciter les pauvres jeunes hommes en chaleur, rien de plus.

Je tenais à ce que ce soit clair. Et je ne risquais pas de lui montrer une preuve, donc le seul moyen était de me montrer persuasive par les mots. En espérant dissiper tous ses doutes.

- Et puis, tu penses sincèrement que ce serait possible avec un bikini pareil ?

Impossible de cacher un quelconque attirail masculin accoutrée comme ça, c'était certain. Mais il avait l'air vite gêné, alors peut-être n'oserait-il pas regarder ? Ce serait son problème...

Les mains dans mes poches je commençais à m’éloigner de la belle sensei, chaque bouffée d’air frais chassait un petit peu plus la rougeur qui imprégnait mes joues au fur et à mesure que je m’éloignais, mais, alors que j’aurais peut-être dû partir pour de bon, je m’arrêter à son affirmation. J’étais face à la mer et je pris une grande goulée d’air marin avant de me retourner et de revenir prudemment sur mes pas tout en évitant de projeté mon ombre sur la jeune femme entrain de bronzer. Elle devait se sentir offusqué ou quelque-chose comme ça, ce fut donc avec surprise que je lui découvris une mine amusée presque moqueuse. Il faut que ce n’était pas très habile de ma part de lui balancer ça, mais mieux valais en rire qu’en pleurer et après tout il valait bien mieux pour elle de l’apprendre maintenant de ma bouche plutôt que trop tard quand le bruit serais sorti du lycée. Au moins là, elle pourra sans gros soucis faire taire cette rumeur ridicule avant qu’elle ne prenne de l’ampleur et que d’autre rumeur sortie tout droit de l’esprit des jeunes gens ne viennent s’ajouter à celle-là.

-   Je n'ai pas de... "Membre en trop", comme tu le penses. D'ailleurs, je ne sais même pas qui a lancé cette rumeur, ou même comment certaines personnes peuvent avoir la naïveté d'y croire. Mais ce ne sont que des histoires pour exciter les pauvres jeunes hommes en chaleur, rien de plus.
-   Je ne le croyais pas Sensei, je me demandais juste si je devais y croire ou pas. Ce que vous dite est vrai, mais les adolescents sont souvent naïf.

Répondis-je en me rasseyant à distance respectueuse de la belle, je me sentais déjà coupable de l’avoir déranger et je ne tenais pas plus que ça à m’enfoncer.

-   Et puis, tu penses sincèrement que ce serait possible avec un bikini pareil ?

Je ne répondis pas à cette question de toute évidence rhétorique, mais j’osais la regarder un petit peu, de toute façon sur cette plage presque désertique, elle semblait visible comme un gyrophare, même si dans ma tête la réponse était clair qu’elle ne pouvait cacher de sexe d’homme là-dessous. Mon coup d’œil sur son corps et son bikini rouge ne dura qu’une malheureuse seconde, mais cela suffit pour que mes s’empourpre à nouveau, certes moins que la dernière fois, mais je détournais vivement le visage vers la mer. Cette belle mer bleue si attirante par cette chaleur presque suffocante…

- Je ne le croyais pas, Sensei, je me demandais juste si je devais y croire ou pas. Ce que vous dites est vrai, mais les adolescents sont souvent naïfs.

J'aimais bien cette façon fière et détournée de s'excuser, de faire en sorte que je ne lui en tienne pas rigueur. Il oubliait peut-être qu'il était adolescent, qu'il était l'un d'entre eux, et surtout que comme tous les autres, il avait cru à cette stupide rumeur. La preuve était là ; il était venu me poser la question. Soucieux de ne pas me mettre en colère, il se rassit relativement loin. Soit par crainte, soit pour me laisser un minimum d'espace et d'intimité, aussi illusoire soit-ils. Toujours était-il que j'appréciais. En même temps, il semblait culpabiliser et regretter d'être venu m'importuner. À la question que je lui posai, il ne répondit pas, jetant néanmoins un coup d'oeil timide dans ma direction.

Bien que ce coup d'oeil ne dura pas plus d'une seconde, elle suffit à enflammer à nouveau les joues du pauvre jeune homme. Orgueilleux, comme tous les hommes, il ne voulait pas que je le vois et détourna fièrement le regard. Il semblait brusquement très intéressé par la mer, qui auparavant ne l'avait même pas attiré. Pourtant il était là, près de moi, à rougir pudiquement de s'être un peu trop approché du fruit défendu... Mais c'était à moi de rester sur mes gardes. N'était-ce pas la femme qui avait commis le péché originel ?

Cependant, un simple étudiant, aussi pudique, timide et poli soit-il, ne pourrait pas me faire changer d'avis à propos des hommes en général, ces êtres brutaux et avides, qui vous séduisent uniquement pour le sexe, et qui vous jettent juste après. Il avait beau ne pas être encore adulte, il n'en était pas moins un garçon...

Mais j'aimais beaucoup le taquiner, je lui adressai donc la parole une nouvelle fois :

- Je t'ai posé une question, il me semble... !

J’étais assis sur le sable chaud à coté de ma belle Sensei, le vent marin venait me caresser mes joues rouges tandis-que je regardais cette grande étendue bleue presque turquoise, elle me faisait envie cette eau que je présumais à une température plus qu’agréable. La plage était presque déserte et à part les surfeurs qui passaient leurs temps à frimer avec leurs planches multicolores, je pouvais dire que nous étions seuls sur la langue de sable blanc inondé par un soleil brulant. Quant à elle, elle était allongée sur le ventre depuis un moment déjà exposant la peau blanche de son dos à un bombardement intensif des rayons du soleil qui se reflétait sur la jeune femme illuminant son corps d’une lumière dorée. Cependant, devant la grande étendue d’eau salée, je résistais comme je pouvais à l’envie de passer mon regard sur ce corps envoutant en admirant les vagues régulière qui ondulaient sous la brise légère qui nous évitait de finir en merguez.

-   Je t'ai posé une question, il me semble... !

Me dit-elle sur un ton taquin qui me fit légèrement sourire, un sourire gêné et malicieux qui étirais mes lèvres, elle devait savoir que mes pensées était toute désordonné et de toute façon il n’y avait pas besoin d’être devin pour deviner que j’étais attirer par ma jolie prof.

-   Non Sensei vous avez raisons. De toute façon je pense que vous ne me laisserez pas vérifier…

Répondis-je avec le même ton espiègle qu’elle avait employé, normalement dans le cadre institutionnel d’une relation de professeure à élève, je n’aurais jamais osé la taquiné, mais là elle était allongé de son long en bikini rouge et je m’en trouvais quelque peu déboussolé par sa proximité alors que nous étions presque seuls sur la plage. Prenant à nouveau une grande bouffé d’air marin pour calmer le feu de mes joues, je m’allongeais sur le sable blanc avant de me tourner sur le côté pour plonger mes yeux bleu dans les sien d’un brun foncé que le soleil faisaient briller comme deux chocolat fondant. Je cédais même à la tentation de laisser mon regard glisser sur son visage triangulaire, le long de son cou gracile avant de passer sur sa poitrine imposante collé sur le sable, mais, sans s’arrêter là, mon regard passa sur son épaule, couler le long de sa chute de rein, ses hanches voluptueuses, ses cuisses généreuses, avant de me retourner sur le dos et de soupirer un peu. Elle était divinement belle, je ne l'avais pas approché de la manière la plus galante qui soit, mais je comptais bien me rattraper si seulement elle m’en laissait l’occasion.

Il souriait maintenant, à la fois gêné et amusé par ce que je lui faisais subir.

- Non, Senseï vous avez raison. De toute façon, je pense que vous ne me laisserez pas vérifier…

Oui, bon, il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin non plus. Quoique, cela pourrait être très amusant de le faire tourner en bourrique, comme ça. Mais qu'est-ce que je raconte ? Je ne me savais pas si méchante... Le pauvre. Je pourrais lui faire miroiter le paradis pour ensuite m'en aller avant même de lui avoir montrer de quoi il retournait... Je suis sadique, en fait. Mais c'est trop tentant, je n'arrive pas à m'en empêcher !

Je le regardais avec un petit air taquin, tout en sachant pertinemment que je ne lui faisais qu'une mauvaise blague. Et là, je trouvai enfin une justification pour ce que j'allais faire. Il n'avait pas à dire ça, non plus ! "Je pense que vous ne me laisserez pas vérifier", gné gné gné. Non mais tu crois quoi, mon petit ? C'est pas Noël, que je sache...  Je m'approchai de lui, lentement, presque de façon imperceptible. Je passai ma langue sur mes lèvres de manière très suggestive, je lui susurrai au creux de l'oreille :

- Pourquoi es-tu si catégorique ?

Ensuite, l'air boudeuse, je me reculai, fit la moue et croisai volontairement les bras sous ma poitrine pour la mettre encore un peu plus en valeur. Je ne voudrais pas être à la place de ce pauvre petit étudiant !

Assis sur le sable brulant de la plage de Seikusu, je regardais la belle Naeka Sensei qui était assise à côté de moi sur une serviette de plage et le rose me montait aux joues tant son bikini rouge attirait le regard et me laissait scruter ses belles formes féminines. Je voulais détourner les yeux, mais je ne pouvais pas, c’était plus fort que moi et je restais donc comme ça à embrasser du regard le corps parfait de ma belle enseignante sans oublier son joli minois. Au bout d’un moment, comme je ne la lâchais pas des yeux, elle me rendit mon regard d’un air coquin qui me mit encore plus mal à l’aise, avant qu’elle ne s’approche de moi lentement en se passant sa langue rose sur ses lèvres pulpeuses. Nos visages étaient si proches l’un de l’autre et mon envie de me pencher juste de quelques centimètres pour déposer mes lèvres sur les siennes était si forte que je devais me faire violence pour résister à cette envie. Puis elle se pencha un tout petit peu vers moi, ma pression artérielle monta en flèche, mais elle tourna la tête au dernier moment pour porter ses lèvres à mon oreille.

-   Pourquoi es-tu si catégorique ?

Chuchota-elle avant de reculer avec une petite moue boudeuse qui lui donnait un air des plus craquants et elle croisa les bras sous sa poitrine, ce qui la mit encore un peu plus en valeur, mais je fus cette fois assez fort pour résister à la tentation d’y plonger à nouveau mon regard. Je ne sus pas trop quoi répondre, il faut dire quelle m’avait pris au dépourvu avec sa question chuchotée sensuellement à mon oreille et avec tout son petit manège elle m’avait allumé bien comme il faut. Tentant de penser à autre chose je tournais la tête en direction de la mer d’un bleu étincelant tandis qu’une petite brise venait souffler dans mes cheveux argentés, laissant apparaitre la cicatrice qui traversait mon œil gauche, ce jour-là j’avais failli de peu finir borgne.

-   Je ne sais pas Sensei, peut-être parce-que vous êtes très belle.

Finis-je par répondre avec un ton des plus sérieux tandis qu’une lueur brillait dans mes yeux bleus tourné vers l’océan, l’eau semblait agréable et je maudis le fait de ne pas pouvoir me mettre en maillot de bain. Il faisait si chaud sur la plage tellement le soleil frappait fort que je ne comprenais pas comment Naeka Sensei faisait pour rester là sur la plage à offrir son corps à la peau blanche à un bombardement intensif d’ultraviolets sans gouter l’eau.

-   Je vais gouter l’eau. Vous venez Sensei ?

Lui demandais-je avant de me lever pour approcher de l’eau près de quelques gros rochers, puis, une fois tout au bord de l’eau, je rentrais un pied doucement en m’attend à être pris d’assaut par la fraicheur de la mer. Cependant, une fois la différence de température passée, l’eau me sembla d’une fraicheur bien agréable, je rentrais mon deuxième pied avant d’avancer un peu en remontant mon jean noir au niveau des genoux. Je fus toutefois  un peu trop téméraire et sans crier gare une grosse vague me frappa de plein fouet me faisant tombé sur les fesses, à moitié sonné, je me retrouvais donc assis dans une vingtaine de centimètre d’eau avec mon pantalon et ma chemise blanche trempés.