Le Grand Jeu - Forum RPG Hentai

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Green Grass

Créature

Protection rapprochée.

lundi 24 décembre 2012, 01:36:45

Et nous déclarons l'accusé coupable de tout les chefs d'accusations ! Nous réclamons toutefois un séjour en asile psychiatrique pour guérir de ce trouble psychiatrique qui le rend inapte à subir une sentence pénale régulière.

☠ ☠ ☠

L'accusé Roger Müller sera donc condamné à un séjour à vie hôpital psychiatrique, afin de guérir ses troubles.

☠ ☠ ☠

Roger (prononcez le à l'américaine) Müller, psychopathe notoire, venait d'être condamné par le jury pour les chefs d'accusation suivants : meurtres prémédités, torture, viols. Il avait plaidé -grâce à sa merveilleuse avocate, la splendide Grâce Ashfield- la folie. Ainsi, il ne pouvait être tenu responsable de ces crimes. Ou du moins, il ne pouvait pas, dans ce cas précis, subir une peine de prison ou de mort.

Un sourire aux lèvres, il se tourna vers la brune qui lui servait d'avocate.

Et bien, merci mademoiselle Ashfield. Je voudrais vous remercier à ma manière, mais je doute de pouvoir le faire depuis l'asile. Alors soyez certaines que mes pensées seront vers vous en tout heure du jour et de la nuit.

☠ ☠ ☠

Grâce observa son client repartir, accompagné de deux policiers, pour aller à l'asile où il devrait y séjourner jusqu'à la fin de sa vie. Ses paroles n'étaient pas pour la rassurer. Mais elle voyait tellement de malade qu'elle se fichait un peu de ce qu'il pourrait bien imaginer. Elle savait se défendre, quoi qu'il imagine. Elle rentra sereine, ce soir là, et dormit merveilleusement bien.

☠ ☠ ☠

Deux mois après le jugement de Roger Müller, ce dernier s'était évadé de l'asile. Grâce ne s'en était pas inquiétée. Elle aurait dû.

Bâillonnée, ligotée, et avec un masque pour dormir sur les yeux, elle était à présent secouée par les cahots d'une camionnette. Elle entendait la radio cracher les nouvelles du jour en grésillant :

L'Avocate Grâce Ashfield a été enlevée ce matin en sortant du tribunal, par trois hommes cagoulés et tout de noir vêtus. Ils ont disparus dans une fiat punto de 2002, bleu métallisé, et se dirigeaient vers le quartier de la Toussaint. [...]

Elle savait qu'ils n'étaient pas dans le quartier susnommé. La route était trop mauvaise. Et ils roulaient depuis des heures.

☠ ☠ ☠

Quand enfin ils s'arrêtèrent, Grâce avait eu l'impression qu'ils avaient roulés toute la journée. Ce qui n'était pas faux, mais elle ignoraient qu'ils avaient fait des détours et qu'ils étaient finalement revenus près de Seïkusu, à quelques kilomètres, par des chemins détournés, pour ne pas être suivis.

Elle fut descendue sans douceur de la camionnette, et trébucha lorsqu'on la força à avancer. Elle loupa une marche, et s'étala sur un sol dur et froid. Le genre sol d'entrepôt. Un pied se posa sur son dos, et ses mains nouées qui tombaient dans le creux de ses reins furent libérées. Le bâillon et le masque sur les yeux aussi. Quand le pied s'enleva, et qu'on la redressa fermement sur ses pieds, l'avocate était face à un ancien client :Roger Müller lui-même.

Mademoiselle Ashfield. Je suis ravie de vous voir arrivée à bon port. Le voyage a-t-il été agréable ?

Elle s'humecta les lèvres avant de répondre. Elle avait sentit la pointe d'une seringue intradermique s'enfoncer dans son bras tout à l'heure, en sortant de la camionnette. Elle n'arrivait plus à mobiliser sa capacité à pétrifier les gens, ni même celle qui lui permettait de doser la chance des gens.

Monsieur Müller... L'asile ne vous convenait plus ? Trop de blanc ?

Exactement. J'espère que vous apprécierez mon hospitalité. Je souhaitais vous remercier personnellement de m'avoir éviter la prison ou même la chaise électrique.

☠ ☠ ☠

Après le petit entretien qu'elle avait eu en arrivant à l'entrepôt, Grâce avait ensuite été placée dans une pièce sans ouvertures autre que la porte, assise et attachée sur une chaise. A intervalles réguliers, une seringue injectait un étrange sérum dans ses veines, l'empêchant d'utiliser ses dons.

Elle ne savait pas comment Müller était au courant de ses pouvoirs. Mais il l'était. Ainsi que de son accointance avec les sept nains qui avaient acquit une grande réputation dans les mauvais quartiers et chez les mauvaises gens.

Elle ignorait aussi combien de temps elle resta là. Parfois, un des hommes de Müller tentait de la prendre de force. Mais feinter l'orgasme n'aidait pas ces fanatiques du rapport forcé à apprécier l'ébat. En revanche, Müller s'amusait à la frapper, ou bien à l'entailler à divers endroits, ou encore à prendre du bon temps avec elle. Il l'avait clairement prévenue que lorsqu'il aurait fini de s'amuser, il la tuerait. En attendant, elle commençait à en avoir sérieusement ras-le-bol.
« Modifié: lundi 24 décembre 2012, 02:03:12 par Green Grass »
Ham, Stram, Gram, Pic et Pïk et Cole et Graham...

~

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Protection rapprochée.

Réponse 1 mardi 25 décembre 2012, 15:30:07

Zuko Shiwotsi vivait dans une agréable et pittoresque maison de Seikusu. Cet homme assez âgé travaillait habituellement à la clinique de l’Olivier d’Été, un asile psychiatrique qui avait une bonne réputation, et qui avait toute une aile s’occupant des patients faisant l’objet de poursuites pénales. Shiwotsi dirigeait ce service, et était donc un homme assez respectable, assez influent. Il avait écrit une thèse sur l’irresponsabilité pénale, et affichait fièrement dans son bureau ses récompenses et ses distinctions honorifiques. Zuko Shiwotsi n’était toutefois pas un homme parfait, et l’un de ses fils avait un problème important : de solides dettes de jeux. C’est pour honorer ces dettes que Zuko, de temps en temps, rendait de faux rapports psychiatriques. Il recevait ensuite une coquette somme sur son compte en banque, et estimait ce marché tout à fait profitable. Shiwotsi n’avait pas d’état d’âmes, et son dernier mensonge concernait un criminel particulièrement dangereux, un pervers, Müller. La police l’avait traqué pendant des mois, avant de réussir à l’arrêter en flagrant délit. Un dossier en béton. Dix policiers avaient vu sa cave aux horreurs, avec lui en plein milieu, en train de disséquer vivant une jeune femme. Il y avait eu une telle avalanche de preuves qu’il avait fallu ajourner les débats contradictoires. Müller avait donc opté pour sortir une autre carte : l’irresponsabilité pénale pour cause de trouble mental. Zuko avait donc rendu un rapport dans lequel il exagérait les troubles de son patient, en affirmant qu’une sanction pénale n’était pas adaptée pour ce dernier. Sans connaître tous les détails de l’affaire, il était convaincu que certains jurés avaient du être mis sous pression. Le résultat avait créé une vague de contestation forçant les agents de sécurité à évacuer la salle : Müller avait été déclaré coupable, mais irresponsable.

Et Shiwotsi était nerveux. Car il n’avait pas menti dans son rapport... Simplement exagéré les faits. Müller était un malade mental, un cinglé, mais il n’y avait que dans les films que ce genre d’individus pouvait être déclaré irresponsable. Dans la pratique, Zuko savait qu’il était très rare qu’un psychiatre déclare un patient inapte à être poursuivi. Il ne suffisait pas que le patient ait des troubles mentaux, mais que ces derniers soient tels qu’il ne fasse aucun doute que le patient n’avait aucune conscience de ses actes. Tel n’était pas le cas avec Müller. C’était un paranoïaque qui dirigeait une petite organisation criminelle, et qui exécutait lui-même les sentences. Il adorait enfermer les filles dans sa cave, et s’amusait à faire de la chirurgie sur elle, en les disséquant vivantes, après avoir laissé ses hommes s’amuser avec elle. L’enlèvement de son avocate témoignait d’une chose simple : Zuko avait intérêt à fuir rapidement. La police lui était tombée dessus dès que Müller s’était échappé, et l’avait cuisiné pendant des heures. Zuko connaissait toutefois ses droits, et ils n’avaient rien pu obtenir de lui. En réalité, le psychiatre savait très bien où Müller se trouvait, mais il n’avait pas envie d’affaire à lui. Il était donc temps de déménager très loin, avant que Müller ne vienne s’occuper de lui. Il avait déjà réussi à envoyer sa famille à l’autre bout du Japon, et comptait les rejoindre. Il ne craignait pas la police, seulement Müller.

C’était un tort.

Garant sa voiture dans son allée, il en sortit rapidement, la refermant. Il faisait nuit. L’homme se rapprocha de la porte de sa maison, quand il entendit un choc sourd derrière lui. Il se retourna, paniqué, et vit un colosse noirâtre se ruer vers lui. Les pas de ce géant faisaient trembler le sol, et une main énorme, avec des griffes, l’attrapa à la gorge, faisant mourir dans sa bouche son hurlement de panique. Il décolla du sol, à un ou deux mètres, et vit un géant de plus de deux mètres, avec une espèce de costume noirâtre recouvrant tout son corps... Et une énorme gueule avec des dents interminables et une longue langue.

« OU EST-IL ?! » lui hurla alors la créature, de sa voix caverneuse.

Zuko n’eut pas le temps de répondre quoi que ce soit que le monstre, avec une force herculéenne, le balança en avant. Il passa à travers la fenêtre de son salon, la brisant, et s’étala sur la table de la salle à manger, renversant la nappe en tombant sur une chaise, la renversant également. Il eut à peine le temps de cligner des yeux que la porte d’entrée de sa maison fut arrachée de ses gonds, allant rebondir contre le mur d’en face, pliée en deux.

« Mais... Mais que... ?! »

L’une des immenses mains du monstre agrippa le rebord de la table, et fit valdinguer cette dernière. Il constata alors que la créature avait deux énormes yeux blancs sans orbite. Des reflets dorés brillaient le long de son corps immense, et elle frappa avec le pied sur le sol, provoquant des lézardes.

« MÜLLER ! rugit le monstre. OU EST-IL ?! PAAAARLE !! »

Le monstre souleva à nouveau Zuko, et ce dernier, tout en vidant sa vessie, se mit à prier.

*
*  *

Comme son nom le laissait suggérer, Müller était un étranger. L’enquête qui avait été faite sur le compte avait permis d’établir que son père avait fait partie des Jeunesses hitlériennes. Il avait survécu à la Seconde Guerre Mondiale, mais avait élevé son fils en suivant les préceptes hitlériens. Ensemble, ils avaient tué des clochards, les torturant. Son père était un chirurgien, et il savait donc maquiller leurs crimes pour ne pas se faire poursuivre. Malheureusement, le père de Müller avait fini par être repéré, et avait été jugé, et emprisonné. Son fils était parti au Japon. C’était un petit criminel notoire avec un goût prononcé pour le sadisme. Il dirigeait un petit gang, et adorait jouer avec les filles. Nathan avait fait partie des dix flics qui l’avaient arrêté dans son penthouse. On avait retrouvé de nombreux « trophées » dans ses placards, des corps et des cadavres. Se prenant pour un clone de Patrick Bateman, Müller invitait chez lui des prostituées pour les torturer. Le dossier était en béton, et, pourtant, deux mois après le jugement, il était libre.

Quand Nathan avait appris qu’il avait été envoyé à l’asile, il s’était félicité de ne pas avoir été à l’audience. Autrement, il aurait probablement perdu son calme, et laissé le monstre en lui s’exprimer pour déchiqueter Müller, ce connard de psy’, et cette salope d’avocate. Lorsque Müller s’était évadé, il était évident qu’il chercherait à se débarrasser de ceux qui l’avaient aidé à s’en sortir, afin qu’ils ne puissent pas le doubler. Ceci incluait Ashfield, l’avocate, et Shiwotsi, le psy’. La police n’avait pas été assez rapide (volontairement ou non) pour mettre Ashfield en sûreté, et un interrogatoire avait eu lieu sur le psy’. Ce dernier n’avait toutefois rien dit, et l’interrogatoire n’avait pas été très motivé. Secourir une salope qui s’amusait à libérer tous les cinglés que la police réussissait à coffrer ne motivait pas énormément la police. Le capitaine avait certes assuré aux médias que la police ferait « tout ce qui était en son pouvoir » pour secourir l’avocate, la police cherchait surtout à arrêter Müller. Si l’avocate devait venir à mourir, ce serait un dommage collatéral regrettable, mais aucun flic n’irait à son enterrement déposer des fleurs.

Nathan avait donc décidé de faire cavalier seul. Il voulait s’occuper en personne de Müller. Depuis deux mois, il avait du mal à contrôler le monstre qui vivait en lui, cette bête qui menaçait de prendre le contrôle quand il perdait son sang-froid. Il avait laissé cette dernière s’exprimer devant Zuko. Terrorisé, le psy’ n’avait pas voulu parler, et Nathan, sans aucun réel regret, l’avait tout simplement avalé. Le symbiote qui prenait le contrôle de lui avait envoyé des espèces de tentacules qui s’étaient enroulés autour du corps de Zuko, avant de l’envoyer dans son ventre. L’expérience était, paraît-il, relativement douloureuse pour ceux qui la subissaient, mais elle avait, pour Nathan, bien des avantages. Outre prendre l’apparence de celui qu’il venait de manger, il pouvait aussi avoir accès à ses souvenirs. C’est comme ça qu’il avait appris où Müller se trouvait.

Au volant de sa voiture, Nathan fonçait à travers la forêt, rejoignant une scierie désaffectée. Il filait à travers les bois, et finit par s’arrêter à quelques centaines de mètres de la scierie. Le flic sortit de sa voiture, et s’avança rapidement, coupant à travers les arbres, pour rapidement apercevoir les entrepôts de la scierie. Deux hommes étaient en train de fumer dehors, et un troisième se dirigeait vers une espèce de petit bungalow correspondant aux toilettes.

« Ce qu’elle est bonne, cette fille... commenta l’un des hommes.
 -  Tu m’étonnes. C’est pas pour rien que le chef veut s’en occuper en personne. »

Nathan évalua ses possibilités. Il pouvait toujours tenter une approche furtive, mais il avait envie d’en découdre. Il déposa donc son arme, et laissa parler sa rage. Une fine membrane noirâtre s’échappa de son ventre, se mettant à grossir, alors qu’il se mit à se déshabiller rapidement. La membrane noirâtre devint grisâtre, alors qu’elle recouvrait entièrement son corps, avant d’enfler et de grossir. Cette transformation ne dura que quelques secondes, et Nathan sentit une force nouvelle s’emparer de lui. Il observa les deux gardes comme de vulgaires proies, et fondit sur elles. Elles n’eurent que le temps de pousser quelques hurlements d’agonie.

*
*  *

Il avait eu envie de se la taper dès qu’il l’avait vu entrer dans le bureau. Une avocate aussi sexy, franchement, ça court pas les rues ! Dès qu’elle s’était mise à parler, en lui promettant les conneries habituelles, il avait eu une érection, aussi solide que quand on lui avait présenté Ashley, l’étudiante américaine. Il avait eu envie de se la faire, à sa manière, dès qu’il l’avait vu, et, après leur entretien, il avait discuté par téléphone avec plusieurs de ses hommes, afin d’enquêter sur elle. Müller, contrairement à ce qu’on pouvait en penser, n’était pas un vulgaire gaijin. Il connaissait plutôt bien Seikusu et la particularité de sa faune locale. La police pensait que l’homme dirigeait une simple petite bande. En réalité, Müller était le gourou d’une secte néonazie qui pratiquait des sacrifices rituels pour ressusciter l’âme d’Hitler, ou d’autres conneries du genre. C’était une sorte de variante extrémiste moderne de la société Thulé des années 1920’s.

« Mademoiselle Ashfield, j’ai rêvé de vous emmener sur ma table d’opération, de vous faire... Partager mes petits plaisirs. »

Il avait du mal à se concentrer. Il était excité. Ses hommes avaient brillamment réussi toutes leurs missions. Ils l’avaient aidé à s’échapper de cette clinique de merde, et avaient capturé cette nana. L’enquête qu’ils avaient réalisé sur elle avait permis d’établir qu’elle avait des pouvoirs magiques. Rien de bien gênant, Müller savait comment traiter ce genre de situations. Il connaissait l’existence de Terra, et savait qu’il existait, sur ce monde, des matériaux permettant d’annihiler les effets de la magie, notamment l’obsidienne. Régulièrement, il implantait donc dans le corps de cette brave avocate un liquide à base d’obsidienne. Le résultat était efficace.

Ligotée sur une chaise, l’avocate avait ensuite été déplacée sur une espèce de long fauteuil, comme dans un cabinet de psy’, des sangles à ses poignets et à ses chevilles. Elle était entièrement nue. Bon prince, Müller avait laissé trois de ses hommes la sauter, avant de s’attaquer à elle. Le sexe ne l’intéressait pas. Il trouvait ça tellement... Tellement primitif. Son père lui avait montré comment obtenir du plaisir. Il avait commencé par l’entailler très légèrement, simplement pour tester sa résistance, et il avait senti qu’il allait vraiment passer un bon moment.

« J’aime faire la conversation avec mes conquêtes, Mademoiselle Ashfield, poursuivait l’homme en allant chercher différents instruments chirurgicaux. J’aime être au plus proche de ces dames quand je m’amuse sur elles... Mais, ça, vous le savez déjà, après tout. »

On avait relevé des traces de sperme dans les cadavres des filles. Müller adorait jouir au milieu des entrailles. Il alla chercher un scalpel, l’observant silencieusement, et s’assit sur un fauteuil, juste en face de la femme. Il alluma une grosse lampe, afin d’éclairer le corps de la femme.

« J’ai plusieurs petites passions dans ce genre d’activités. J’aime bien jouer au dentiste, aussi. Et vous... Vous avez des dents merveilleuses. J’aimerais bien les entreposer dans mon pot. »

Suivant cette idée, il reposa le scalpel, et s’empara de l’instrument qui faisait trembler tous les jeunes enfants en allant chez le dentiste : la fameuse roulette, la fraise dentaire. Il la fit démarrer, et le bruit si caractéristique de la roulette se fit entendre dans cette petite pièce.

« Commençons... »

Il rapprochait lentement l’appareil... Lorsqu’il entendit des hurlements et des bruits sourds venant d’en haut. Agacé, Müller leva la tête, et entendit la porte métallique claquer rapidement. Ils se trouvaient sous un entrepôt, et il entendit un homme descendre rapidement l’escalier. Müller alla chercher son pistolet, et la porte de son cabinet s’ouvrit précipitamment.

« Un... Un monstre nous attaque, Maître ! »

Müller ouvrit le feu d’emblée, abattant l’homme, le coupant.

« Juste au moment où j’allais profiter de vous, Mademoiselle Ashfield... Où nous allions nous amuser. »

Il soupira, chagriné, mais entendit un autre hurlement déchirant. Probablement un Lycan, ce ne serait pas surprenant. Il aurait très bien pu tuer cette femme, mais il n’y tenait pas. Elle méritait qu’il lui montre tout son amour. Müller sortit rapidement, et emprunta une voie de sortie annexe, consistant à passer par des grottes.

*
*  *

Les corps avaient giclé dans tous les sens, donnant lieu à une profusion d’hémoglobine. Il avait dévoré, tranché, massacré. Les balles s’engloutissaient contre sa peau gélatineuse, avant de tomber sur le sol, ne lui infligeant aucun dommage. Il était invincible sous cette forme, indestructible, et il se débarrassa rapidement des gardes. Il ne fut pas très propre. Là, il arracha la colonne vertébrale de l’un des tueurs. Là, il en souleva un avec ses mains, pour le briser en deux contre son genou. Il ne laissa aucun survivant, bondissant même sur une voiture. Des fugitifs. Il atterrit sur le moteur, brisa le pare-brise, et arracha le pilote à son fauteuil, avant d’envoyer sa tête se fracasser violemment contre un arbre.

Nathan avait ensuite repris sa forme normale, et récupéré ses vêtements. Il avait pris son temps, espérant que Müller tuerait l’avocate. Se rhabillant, récupérant son flingue, il descendit l’escalier métallique, s’enfonçant dans une espèce de couloir souterrain avec des lumières qui grésillaient au plafond.  Il vit un cadavre près d’une porte, et s’avança lentement, le flingue en avant. Il s’avança dans la pièce, la balayant d’un geste... Et s’arrêta en voyant une femme ficelée sur le lit, nue, avec des traces de sang sur le corps.

« Mademoiselle Ashfield ! » s’exclama, presque à regret, Nathan.

Il s’approcha d’elle. Elle était aussi belle qu’elle était une foutue salope. Nathan vit le cadavre. Müller avait du fuir en abattant l’homme. Il regarda ensuite la femme, réfléchissant rapidement.

*Si je lui tire dessus, je n’aurais aucune difficulté à incriminer Müller pour ce meurtre...*

Il y songeait sérieusement. Pour lui, cette femme était une menace.

« Donnez-moi une seule bonne raison pour laquelle je devrais vous libérer d’ici, et ne pas vous en coller une, pour avoir permis à ce malade mental d’échapper à la police. »
DC d’Alice Korvander.

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Green Grass

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Re : Protection rapprochée.

Réponse 2 samedi 29 décembre 2012, 18:29:01

Et il parlait, parlait, parlait encore. Müller était un bavard incorrigible, en plus d'être un dépravé pire que tordu.

Finalement, il avait décidé de s'occuper personnellement d'elle durant un bon moment. Ses gardes lui étaient passé dessus avant, et elle n'avait pas bronché, si ce n'est en faisant semblant de prendre son pied. En simulatrice, elle était très douée. Et les gardes, bien qu'ayant jouis, en avaient été frustrés. Elle n'a fait que gémir, sans crier de douleur. Et puis son client était arrivé. Lui, il kiffait l'entailler.

☠ ☠ ☠

Elle suivit du regard le moindre de ses gestes, l'observant mettre en ordre des instruments que l'on trouvaient plus dans les blocs opératoires qu'en libre service chez les particuliers. Et dire qu'elle n'était absolument pas tentée par de la chirurgie esthétique...

Bien sûr, discuter tout en mutilant des jeunes femmes, c'est tout à fait intéressant. Je devrais m'y mettre aussi. Comme passe-temps, ça doit être pas mal. Un peu salissant peut-être.

Quelle arrogance. Oui, elle se permettait de répondre insolemment à son geôlier. Elle n'avait pas peur de lui. Même si, comme tout le monde, elle tenait à son intégrité physique.

Mais vous savez, ce n'est pas la peine de vous donner ce mal, Müller. J'y suis allée récemment. J'ai de très bonnes dents, mais les arracher ruinerait la beauté de mon sourire, non ?

Elle le bravait sans crainte, même en voyant l'outil pourtant menaçant. Elle ne se souvenait pas de la dernière injection du produit. Peut-être que bientôt, elle pourrait récupérer ses dons... Elle l'espérait en tout cas. Une dent, ou deux, ça peut se changer, mettre des fausses, tout ça. Mais tout un sourire... Ce serait un dentier dont elle aurait besoin, et elle détestait les dentiers.

Puis, un homme interrompit le psychopathe. Müller l'abattit sur le coup, sans lui laisser le temps de prononcer plus de quelques mots. Et il soupira quelques mots, l'air dépité. Les hurlements d'en haut se rapprochaient. Grâce songeait aux nains, venus la retrouver. Elle l'espérait, en tout cas.

Oh... Quel dommage ! Une prochaine fois, Müller ! Je vous inviterais volontiers dans un hôtel très particulier ! Vous allez me manquer !

Dire qu'elle était heureuse de le voir chagriné serait un euphémisme. Mais il fuit, sans même lui répondre. Elle tenta alors de se défaire des liens, mais ils étaient biens serrés, et lui irritaient la peau.

☠ ☠ ☠

Grâce en était toujours à s'arracher la peau des poignets pour se libérer du lit où elle était ficelée, nue. Pas que la nudité la gênait, mais les liens, si. Et soudain, un homme débarqua, arme en avant. Il semblait presque déçu de la retrouver en vie. Sympathique. Elle passa outre cependant, se concentrant sur le principal. Ce n'était pas les nains. Et il devait être sacrément puissant, vu les hurlements entendus. Ou alors, il devait être sacrément pas humain si c'est lui qui les poussaient.

Une seule ? Vous êtes radin. Déjà, je ne fais que mon travail d'avocate monsieur. Et puis, si vous aviez plus de preuves qui prouvaient que Müller n'était pas un psychopathe instable incapable de planifier ses crimes, nous n'en serions pas là. D'ailleurs, il me semblait que les asiles étaient étroitement surveillés par la police pour, justement, éviter ce genre de situation...

Non mais c'est vrai, pourquoi rejeter la faute sur elle ?

Grâce darda un regard implacable et dépourvu de gratitude sur l'homme dont elle ignorait le nom.

Maintenant, soit vous me libérez sur-le-champs, soit vous partez courser ce malade, mais il faut vous décider. Et ne vous aviser pas d'essayer de me tirer une balle dans le crâne, parce que vous rateriez votre coup.

Même entravée comme elle l'était, Grâce ne perdait pas de son mordant. Et, de plus, elle sentait qu'elle pouvait à nouveau faire tourner la chance des gens, l'évaluer, etc... Bon signe que cela.

Verdict ?
Ham, Stram, Gram, Pic et Pïk et Cole et Graham...

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Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Protection rapprochée.

Réponse 3 dimanche 30 décembre 2012, 00:56:16

Nathan hésitait sur la meilleure manière de décrire cette femme. Belle à en damner les saints ? Très certainement. Chiante à en damner aussi les saints ? C’était encore plus vrai. Il avait toujours son flingue braqué sur elle, et réalisa l’inutile du geste. Il rangea l’arme dans son holster. C’était tentant... Mais non. Certes, cette femme ne méritait pas vraiment qu’il la sauve, mais, si Nathan ne devait sauver que les personnes qui le méritaient, il n’y aurait pas grand-monde à sauver. Flic avant tout. De plus, il y avait, dans cette histoire, quelque chose qui le turlupinait. Pour un simple psychopathe, Müller avait avec lui une sacrée organisation. Ça ne ressemblait pas au profil du bonhomme.

« Maintenant, soit vous me libérez sur-le-champs, soit vous partez courser ce malade, mais il faut vous décider. Et ne vous aviser pas d'essayer de me tirer une balle dans le crâne, parce que vous rateriez votre coup. »

L’idée le fit sourire. Il s’approcha d’elle, ne pouvant s’empêcher de louper sur son corps. Ce qu’elle pouvait être belle... En d’autres circonstances, il en aurait probablement eu une érection. Pour l’heure, son sexe était aussi plat que l’électroencéphalogramme d’un macchabée. Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle n’avait pas l’air paniqué.

« Verdict ? » demanda-t-elle alors.

Il grogna.

« Le pire, dans cette histoire, c’est que je suis persuadé que, si on coince à nouveau Müller, vous vous porterez à son secours pour le défendre. Je ne vais pas vous tirer dessus. Non pas que je doute de mes chances de vous abattre, mais je préfère vous faire tomber à la régulière. »

Nathan se dirigea vers les liens de la femme, les détachant rapidement. Il n’était pas idiot. Il savait que cette avocate ne respectait pas forcément les frontières de la légalité pour obtenir la libération de ses clients. Müller en était un bon exemple. Ce rapport psychiatrique était bidon, mais tout sonnait faux dans cette histoire, comme le refus du juge de procéder à une nouvelle expertise psychiatrique, malgré les demandes insistantes du parquet. Curieux, ce qui pouvait vous traverser l’esprit quand vous étiez face à une femme nue... En voyant cette femme, Nathan sentait que quelque chose leur avait échappé dans cette enquête, quelque chose de fondamental.

Il lui ôta ses liens puis s’écarta, et inspecta les lieux. Il n’y avait rien, mais il trouvait, sur une table, les vêtements de l’avocate. Il les attrapa, sentant le tissu. Plutôt luxueux. Il les balança vers la femme.

« Habillez-vous. Je ne voudrais pas que votre délicieux petit cul nous fasse provoquer un attentat à la pudeur. »

Nathan la laissa se rhabiller, regardant le mur, essayant de lui laisser un peu d’intimité. Il finit par se retourner, et se mit à parler :

« Je vais vous conduire à l’hôpital, car, même si vous avez l’air d’être suffisamment en forme pour me cracher dessus, la procédure l’oblige. Et, dès que vous serez sortis, je vous tomberais dessus. Vous aidez Müller à échapper à la prison, et, dès qu’il est libéré, ce dernier essaie de vous flinguer. Moi, je trouve ça relativement suspect... Comme si vous aviez quelque chose à cacher... Peut-être une chose en rapport avec ce rapport psychiatrique bidon, ou la stupidité du juge ? Dans tous les cas, je crois que vous auriez intérêt à changer de ton, car j’ai la nette impression que... »

Nathan fut interrompu dans son laïus en entendant des bruits venant du dessus. Il pesta, percevant nettement le bruit de plusieurs voitures, et sortit son flingue. Il se dirigea vers le couloir, puis regarda la femme.

« Rendez-vous utile, allez voir s’il n’y a pas une sortie à l’arrière. »

Il n’y en avait pas, mais, ça, Nathan ne pouvait pas le savoir. Le couloir menait à une porte que Müller avait solidement barré. Nathan, de son côté, grimpa l’escalier, et regarda dehors. Plusieurs Range Rovers étaient arrivés, et des hommes lourdement armés en étaient sortis. Ça faisait clairement trop d’hommes pour un simple tueur en série.
DC d’Alice Korvander.

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Green Grass

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Re : Protection rapprochée.

Réponse 4 lundi 31 décembre 2012, 14:20:05

Elle, Grâce Ashfield, faire libérer quelqu'un qui a tenté de la tuer ? Absolument pas ! Libérer des criminels, d'accord. Mais quand on s'en prend à sa personne, elle aime beaucoup moins déjà. Alors elle refusera de plaider pour Müller.

Vous me prenez vraiment pour une idiote finie ? Sérieusement ? Faire interner Müller au lieu de l'enfermer en tôle était une erreur, je l'admet. Mais comment pourriez-vous imaginer que je puisse à nouveau plaider pour lui, après ça ?

Elle était ulcérée, oui. C'était insultant. Elle lui jeta un regard acéré, tandis qu'il la libérait de ses liens. Il lui lança ses vêtements par la suite. Elle ne se fit pas prier pour s'habiller. Il faisait frais dans ce sous-sol. Elle enfila rapidement son tanga et sa jupe de tailleur, s'arrêtant au trois quart de ses cuisses. Elle prit le temps de nouer les agrafes de son soutien-gorge assorti au tanga, avant de mettre son petit chemisier de soie noire. Elle passa sa veste crème, assortie à sa jupe, et se noua rapidement les cheveux en une queue de cheval haute.

Elle jeta par la suite un regard dépourvu d'affabilité à son "sauveur". Elle voulu répliquer, mais le brusque arrêt du flot de paroles de l'homme lui mit la puce à l'oreille. D'autres voitures venaient d'arriver. Renforts pour Grâce ? Pour l'homme ? Ou pour Müller ? D'après la réaction de celui qui venait de la sauver de Müller, ça ne le concernait pas.

Hochant brièvement la tête, Grâce prit ses escarpins à la main et, pieds nus, elle parcourut le petit couloir sombre où avait disparu Müller. Elle trouva une porte, mais elle ne put l'ouvrir. Si Müller avait une sortie cachée derrière cette porte, il s'était assuré qu'on ne le suive pas. Elle pesta, se permettant un langage très peu châtié. Elle pesta contre Müller, et contre cet inconnu qui venait de la libérer (bien que de mauvaise grâce). Elle pesta aussi contre les sept nains qui n'étaient toujours pas là. Mais peut-être parlait-elle un peu trop vite pour ces derniers...

☠ ☠ ☠

Pendant ce temps-là, sept nains dans deux voitures venaient d'arriver sur les lieux. Ils en avaient mis du temps, pour trouver où était retenue Grâce. Mais ils avaient fini par trouver. Et ils étaient mécontents. Ils avaient, pour l'occasion, revêtues leurs sempiternels cotes de mailles et d'armures en plates. Armés de marteaux, de haches, d'épées, de masse d'arme, etc. Ils s'arrêtèrent sous le couvert des arbres, observant les six voitures qui venaient de libérer cinq hommes chacune. Trente hommes, armés jusqu'aux dents. Les nains sentirent le frisson du combat faire bouillir leur sang.

Par mon marteau ! Grâce ! Pïk, Gram, avec moi. Pic, Stram, Cole, Graham, faites le tour pour voir s'il y a d'autres entrée ou d'autres gardes.

Ham avait prit les commandes pour une fois, brûlant d'en découdre avec ceux qui avaient osé s'en prendre à leur très chère Green Grass.

Vous avez entendu les gars ? Suivez-moi !

Et pendant que Pic, Stram, Cole et Graham faisaient le tour, Ham, Pïk et Gram pénétraient dans ce qui ressemblait à une scène de guerre. Tout était renversé à la scierie. Des corps gisaient, parfois démantibulés. Et les hommes lourdement armés se retournèrent, surpris de voir débarquer trois nains armés comme dans un film du Seigneur des Anneaux.

Chaaaaaargez !

Gram se lança le premier à l'assaut, levant bien haut la masse de guerre qu'il avait ramassé dans l'armurerie avant de partir. Il laissa se déployer son aura de violence, laissant sa colère contaminer ses frères et provoquer le chaos. Il évita habilement les balles et se trouva bien vite en position de frapper. Il balança sa masse d'arme à droite, à gauche brisant des genoux, coupant des bras et crevant des panses, tandis que Pïk et Ham s'avançaient aussi. L'un avec une hache à double tranchant, et l'autre avec son formidable marteau de guerre.

Stram, Cole, Pic et Graham eurent vite fait le tour. Personne à l'horizon. Alors ils se retrouvèrent à prendre les hommes armés à revers, venant se fondre dans l'aura de violence de Gram. Cole transforma plusieurs des hommes en statue de glaces, tandis que Pic créait des minis-séismes en tapant du pied, faisant se briser les statues de glaces.

Et, tout en tapant sur les hommes, les nains entamèrent un chant plein de bonhomie, appréciant ce petit carnage parfaitement justifié.

On me dit que la vengeance
Est un plat qui se mange froid
Mais moi j'préfère ma pitance
Chaude et pas dans les p'tits plats
Alors il faut qu'tu saches, mon gars
Qu'en amuse-gueule j't'arrach'rai l'bras.

De la tête jusqu'aux jambes
Je te boufferai la viande
Tes os, j'les balanc'rai par terre
Avec un peu d'chance mon p'tit père
Tes amis sauront qu'à l'av'nir
J'suis pas l'gars qu'i' faut trahir.

☠ ☠ ☠

En entendant le raffut qui se produisaient là-haut, Grâce revint en vitesse dans la pièce où elle avait été retenue prisonnière. Il lui semblait avoir entendu un chant bien connu. Elle arriva derrière son sauveur inconnu, et sourit jusqu'aux oreilles. Les cris et le chant lui confirmait ce qu'elle pensait. Ses nains étaient là. Enfin !

La cavalerie est enfin là. C'est pas trop tôt !
Ham, Stram, Gram, Pic et Pïk et Cole et Graham...

~

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Protection rapprochée.

Réponse 5 mardi 01 janvier 2013, 20:58:40

Idiote ? Non, il ne la trouvait pas idiote. Pas totalement, du moins. Simplement un peu cinglée. Pour faire libérer Müller, et croire qu’il ne chercherait pas à supprimer les intermédiaires, il fallait être, soit idiot, soit naïf soit cinglé. Nathan savait déjà que l’une de ces trois catégories ne s’appliquait pas pour l’avocate. En revanche, il ne savait pas dans laquelle des deux cases restantes elle se plaçait. Après son coup d’éclat avec Müller, le bureau s’était un peu renseigné sur cette empêcheuse de tourner en rond. Elle s’était visiblement faite une spécialité de libérer les criminels les plus retors, avec un certain succès. Nathan savait qu’une enquête risquait d’être ouverte sur cette femme, mais il ne s’attendait pas à y participer. Il était ici sans aucune autorisation. Ce n’était pas à lui, un gaijin, alcoolique, qu’on allait confier un dossier aussi sensible. Mais il s’était fait un défi personnel d’arrêter Müller.

Cependant, en voyant tout ce bataillon débarquer dans la scierie, Nathan commençait à comprendre qu’il y avait quelque chose qui ne tournait pas rond. La biographie de Müller n’en faisait pas un chef de gang. Il y avait bien une trentaine de tueurs armés de pistolets, d’Ingrams, de Kalachnikov, et autres armes qu’on trouvait facilement. Probablement des armes russes. Le flic restait à l’abri, se demandant comment il allait se débrouiller pour neutraliser ces trente gars. Avec sa petite pétoire, ça risquait de faire court. Bien sûr, il pouvait toujours réveiller la Bête tapie en lui, mais, dans la mesure du possible, il tenait à l’éviter. Il ne valait mieux pas que l’avocate le voit sous cette forme.

*Mes options sont toutefois plutôt limitées...*

Il pesta. Nathan ne croyait pas que l’avocate trouverait une sortie, mais il tenait à éviter de l’avoir sur le dos. Tenant son flingue, le flic cherchait une solution, quand il entendit des hurlements furieux. Il cligna des yeux, surpris, et vit des formes sombres armées d’armes blanches. Il vit des haches, et sentit le sol trembler. Les tueurs furent aussi surpris que lui, ce qui donna lieu à un curieux carnage. De la glace figea plusieurs des hommes, avant que des séismes ne les fassent exploser.

*Mais qu’est-ce que c’est que ce putain de bordel ?*

Nathan, recourbé, vit alors que les attaquants étaient... Des nains ? Des nains habillés avec des armures ? Qu’on le pince ! Il se demandait s’il n’était pas en train d’halluciner, lorsque les nains se mirent à entamer un chant baroque au-dessus du carnage. Un chant guerrier, typique... Typique des nains ? Il entendit alors l’avocate revenir près de lui, ne semblant nullement surprise.

« La cavalerie est enfin là. C'est pas trop tôt ! »

La cavalerie ?! Quelle cavalerie ? Nathan la regarda, puis regarda les nains. Pour le coup, il ignorait qui étaient ces types, mais l’idée qu’il puisse être associée à Ashfield lui paraissait aussi incongrue qu’inattendue.

« La cavalerie ? Vous connaissez ces types ? C’est quoi, ces conneries ?! »

Le pauvre Nathan n’y comprenait plus rien, et avait le sentiment de plus en plus prononcé d’être tombé dans une histoire de fous.
DC d’Alice Korvander.

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Green Grass

Créature

Re : Protection rapprochée.

Réponse 6 vendredi 22 février 2013, 21:07:25

Bien sûr que je les connais. C'est mes gardes du corps, en quelque sorte.

Elle esquissa un sourire amusé, et observa le carnage. Elle se retint d'applaudir, bien entendu, mais son regard brillait de malice en les voyant agir de la sorte. Pour la sauver, surtout. Elle se sentait heureuse. Fière. Importante. Elle redressa la tête, retrouvant sa morgue habituelle.

Je vous présente Ham, le chauve à la barbe fournie, aux tatouages sur le crâne et au marteau de guerre. Stram, le guerrier un peu bedonnant au casque à corne. Gram, le roux qui défonce tout sur son passage. Pic, le vieux nain borgne avec la pioche. Pïk, celui qui se bat en économisant ses mouvements. Cole, celui qui vient de congeler trois types. Et enfin Graham, le punk qui décapite ses victi- ses adversaires.

Elle a un grand sourire, et semble toutefois moins "froide" que lorsqu'elle est seule. Green Grass adore la présence de ces sept nains. Ce sont comme des frères pour elle. Des amis très proches. Elle se sent elle-même. C'est les rares personnes qui la connaissent vraiment.

Ne vous inquiétez pas. Si vous ne me voulez pas de mal, ils ne vous voudront pas de mal. Soyez sage.

Elle lui décocha un sourire en coin, son regard d'émeraude changeant légèrement. Sa pupille devint pareille à un trèfle à quatre feuille. Évaluant la chance de chacun des protagonistes, elle augmenta sensiblement celle des nains au détriment des hommes en noirs.

Bientôt, le carnage fut terminé. Ce fut Cole, le premier, qui s'approcha des deux "grands".

Green- Grâce ! Tu vas bien ? Ce salaud ne t'a pas fait de mal ? Il est où, qu'on lui explose la gueule et qu'on lui fasse bouffer ses parties en fricassé ?

Les autres se présentèrent peu après, tous plus ou moins couverts de sang, de bouts d'os et d'entrailles. Voire même de matière cervicale.

Je vais bien. Il m'a un peu malmenée physiquement, mais il n'a pas eu la satisfaction de me voir plier.

Elle sourit, et serra dans ses bras le nain borgne qui s'approchait.

C'est qui lui ?
Aucune idée. Mais, malgré son apparent dédain envers moi, c'est lui qui est arrivé le premier sur les lieux.
Ham, Stram, Gram, Pic et Pïk et Cole et Graham...

~

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Protection rapprochée.

Réponse 7 mardi 26 février 2013, 10:11:15

La vue de ce troupeau de nains semblant échappés d’une bande-dessinée d’heroic fantasy ne troublait nullement l’avocate, qui semblait même, à vrai dire, plutôt heureuse de les voir arriver. Nathan ne savait qu’en penser, si ce n’est qu’il avait sérieusement l’impression d’être dans une espèce de mauvais rêve. Que Grâce Ashfield soit complètement rassurée et souriante à l’idée de voir ces sept nains n’était pas vraiment pour réconforter le policier, qui s’attendait à se faire attaquer. Il assistait en direct à une boucherie, mais ne pouvait pas vraiment se sentir compatissant pour les gars se faisant massacrer. Les hommes de Müller n’étaient pas franchement le genre de personnes qu’on envisage d’inviter à un dîner familial, à regrouper autour d’une table, afin de jouer au Scrabble. Grâce lui présenta, avec comme un soupçon de fierté dans la voix, les nains. Il y en avait sept, avec des noms simples, qui, assemblés, formaient une comptine. Qui leur avait trouvé leurs noms ?

*A la réflexion, je crois que je préfère ne pas savoir...*

Il se fit la réflexion qu’elle avait un sourire éblouissant... Dieu était vraiment cruel, pour avoir donné de si belles formes à une salope pareille. C’était toute l’ironie divine qui s’exprimait à travers cette femme. L’un des nains, Cole, si Nathan avait bien compris (un nom qui lui allait plutôt bien, pour quelqu’un qui avait la capacité de congeler les gens), se rapprocha des deux. Les autres suivaient lentement, leurs armes couvertes de sang, tandis que Nathan se contrôlait. Il calmait la Bête en lui, ce monstre qui ne demandait qu’à sortir, pensant, à tort, que les nains allaient l’attaquer. Nathan était sur la défensive. C’était compréhensible. Tout dans cette soirée était étrange, à commencer par lui, qui avait laissé le monstre se réveiller. Grâce était bizarre. Tordue par principe, et aussi tordue que bandante. Deux raisons de vouloir la tuer. Grâce n’hésitait pas à serrer les nains dans ses bras, comme des enfants en manque d’affection.

*Une bande de tarés... Théoriquement, je devrais tous les coffrer, mais il me faudrait expliquer ma présence ici.*

Nathan songeait à ce qu’il fallait faire, mais ses réflexes policiers étaient en piètre état depuis qu’il s’était lancé dans une vendetta personnelle comme Müller, et qu’il commençait à envisager l’idée que Müller ne soit qu’un vulgaire pion, un bouche-trou dissimulant une menace bien plus sérieuse, une menace qui avait les moyens de déployer tout un contingent d’hommes pour une simple avocate. Et, n’en déplaise à son joli petit cul, Nathan pensait qu’il y avait d’autres raisons poussant ce M. Mystère à vouloir s’emparer d’elle. L’un des nains demanda alors à Grâce qui était l’homme, et elle lui répondit rapidement :

« Aucune idée. Mais, malgré son apparent dédain envers moi, c'est lui qui est arrivé le premier sur les lieux. »

Aucune idée... Il n’aurait su dire pourquoi, mais il se sentait un peu vexé. Un peu, simplement. Nathan haussa les épaules, hésitant à sortir sa carte.

« Je suis Nathan Joyce, inspecteur de police. Je n’irais pas jusqu’à dire que Mlle Ashfield et moi nous connaissons étroitement, mais au moins intimement... En ce qui me concerne, en tout cas. »

Nathan s’avança ensuite un peu vers les nains, nullement impressionné. Il savait de quoi cette bande de joyeux drilles était capable, mais il savait aussi de quoi lui était capable. Nathan posa donc ses mains sur sa ceinture, avant d’observer chacun des nains.

« J’ignore si vous vous êtes décidés de vous livrer à une interprétation très moderne de Blanche-Neige et les Sept Nains, mes petits gars, mais, si vous ne voulez pas que je vous coffre tous, rien que pour me calmer les nerfs, vous avez intérêt à m’expliquer ce que c’est que ce bordel... Vous faites de l’élevage de nains ou quoi ?! Et, tant que j’y suis... »

Il ménagea une petite pause, avant de reprendre :

« Vous n’avez aucune autre surprise en stock ? Aucun dragon qui risque de débarquer, ou de chevalier en armure ? »
DC d’Alice Korvander.

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Green Grass

Créature

Re : Protection rapprochée.

Réponse 8 jeudi 28 février 2013, 13:40:01

Une fois les nains face à elle, Grâce se sentait mieux. Ils étaient un peu comme sa famille. Elle se reposait entièrement sur eux, et eux seuls savaient les détails les plus intimes de sa vie. La tension dans ses épaules la quitta, et elle respira un peu mieux. Elle ne s'était pas rendue compte que Müller la stressait à ce point.

Son regard se porta sur l'inspecteur Nathan Joyce, et elle pinça le lèvres. Il se montrait outrageusement insultant. Autant envers les nains qu'envers elle. Son regard n'en montra rien cependant. Elle inspira profondément avant de répondre, pressant le bras d'Ham qui allait répliquer.

Des dragons ? Des chevaliers en armure ? C'est dépassé voyons...

Elle s'arrêta avant de mentionner que Blanche-Neige n'était qu'une pucelle naïve et qu'elle, elle était Green Grass. Ce serait une très mauvaise idée de le lui dire. Parce qu'il faudra ensuite expliquer d'où ils venaient, et que ça, ce serait long et fastidieux.

Bref. Je vous remercie de m'avoir libérée, inspecteur.

Elle voulait dire autre chose aussi, mais s'arrêta un instant, son regard parcourant chacun des sept nains.

Je ne sais pas s'il y a une sortie à l'arrière. J'ai juste  vu une porte verrouillée.

Graham prit la parole pour l'interrompre

Il n'y a aucune autre entrée dans le bâtiment.
Hm. Donc je suppose que Müller doit se terrer dans cette pièce. Vous avez des renforts, inspecteur ? Ou bien on va laisser Müller sortir quand on sera parti ?

Grâce se massa les tempes.

J'aimerais autant en finir pour de bon avec Müller, pour reprendre une vie normale.

En admettant que cette fois-ci, Müller resterait en prison. Elle ne pourrait pas le représenter à nouveau, même si elle le voulait, donc il ne devrait pas être relâché. Même s'il demandait à ce qu'elle soit de nouveau son avocate, elle ne le pourrait pas. Elle invoquerait une trop grande proximité avec lui.

On y va inspecteur ? Vous voulez sans doute lui passer les menottes, mh ? A moins que vous ne laissiez mes amis s'en charger...
Ham, Stram, Gram, Pic et Pïk et Cole et Graham...

~

Nathan Joyce

E.S.P.er

Re : Protection rapprochée.

Réponse 9 jeudi 28 février 2013, 15:09:46

Nathan essayait de faire de l’amour. Ce n’était pas brillant, mais il n’avait jamais été porté sur la blague. C’était plus une manière pour lui d’admettre qu’il se trouvait face à quelque chose de délirant. Assez ironique, quand on sait la créature qui sommeille en lui, et qu’il avait laissé parler là-dehors. Se sentait-il coupable d’avoir tué toutes ces personnes ? En théorie, il aurait du, mais, en réalité, il estimait surtout que des pourritures en moins sur ce monde ne constitueraient pas une grande perte. Grace Ashfield ne répondit nullement aux questions que l’homme se posait, se contentant de le remercier, avant d’en savoir plus sur Müller. D’après l’un des nains, Graham, il n’y avait aucune autre sortie. Ceci laissait supposer que Müller se trouvait toujours là-dessous, derrière cette porte fermée. Dès lors, plusieurs solutions vinrent effectivement à l’esprit de Nathan :

  • Partir, ce qui était, par principe, inenvisageable ;
  • Attendre que la cavalerie débarque, ce qui pouvait toutefois poser problème, car Nathan devrait expliquer comment il se trouvait là, alors qu’il restait un gaijin, un alcoolique relativement méprisé par ses collègues, et au centre d’un massacre ;
  • Laisser les nains de Grace, avec leur finesse légendaire, s’occuper de Müller ;
  • Y aller en personne, et découvrir ce que Müller voulait à Grace.



Le souhait de Grace, compréhensible, était d’en finir avec lui, afin de reprendre « une vie normale ». Il aurait été Roger Moore, Nathan aurait esquissé un sourcil. Une vie normale ? Avec sept nains dotés de pouvoirs magiques et de haches ensanglantées ? La conception de la normalité était quelque chose de très spécifique chez Grace Ashfield, encore plus que chez Nathan Joyce, alcoolique notoire qui, quand il n’était pas en mission, se saoulait chez lui en se droguant aux antalgiques.

« On y va », décréta-t-il tout simplement.

Nathan redescendit l’escalier, sortant son arme, et retourna rapidement dans la pièce où Grace avait été ligotée, puis devant la porte fermée. Il tenta de donner un coup d’épaule, mais elle résista. Soupirant, il se retourna vers les nains, et s’écarta, laissant ces derniers agir. Les nains avaient une compétence mondialement reconnue en matière de destruction de portes, ce qu’ils prouvèrent en pulvérisant cette dernière. Nathan brandit immédiatement son arme. Il faisait sombre derrière, l’éclairage venant de petites bougies. Un pentagramme se trouvait au sol, et Nathan s’avança en premier. Il était le flic, après tout. Une forte odeur de putréfaction lui agressa les narines lorsqu’il reconnut trois cadavres sur le sol, baignant dans leur sang. Ils étaient rigides, et le sang avait coagulé. Cette petite pièce ressemblait à une salle de sacrifice sortie d’un délire de sectaires défoncés. Il y avait un pentagramme sur le sol, avec de curieuses inscriptions, un livre au centre du pentagramme, et un autel dans le coin, comprenant des bouts de corps. Nathan vit des morceaux de doigts finement tranchés, des langues, des yeux.

« De préférence, évitez de toucher à quoi que ce soit. L’ADN de Müller doit remplir cette pièce. »

Il s’avança vers le rideau rouge au fond de la pièce, le contournant. Dommage qu’il n’ait pas de lampe torche. L’endroit était terriblement chaud et sombre, et il perçut, en fronçant les sourcils, une trappe ouverte, avec une échelle en fer... Et de curieux souffles émanant de cette dernière, comme des vibrations, et une espèce de mélopée. Que se passait-il là-dessous ? Nathan s’avança, et se pencha. Il vit, en contrebas, une vive lueur rouge, dans une pièce assez grande, et descendit le long de l’échelle. La pièce comprenait une espèce de grande coupole au centre, comme un petit bassin, avec du sang à l’intérieur. Il y avait un tapis rouge au centre, et Nathan descendit sur une plate-forme en bois surélevée, un escalier en bois permettant de descendre. Les plaques de bois craquaient sous ses pas, et, en se penchant, il put voir que Müller était dans un triste état.

Il était complètement nu, et semblait s’être scarifié avec un couteau, s’entaillant la chair, faisant couler son sang.

« Je... Monseigneur, pitié... Je... Je ne pouvais pas... »

A qui est-ce que ce dingue parlait ? Nathan continuait à descendre, attentif, regardant à droite comme à gauche, sans voir personne. Il n’y avait que Müller, lui, et les nains qui débarqueraient. Ainsi que Grace, probablement. Il se retrouva dans le dos de Müller, pointant son arme sur lui, alors qu’il continuait à s’entailler, regardant une espèce de vortex rouge lui faisant passer à Stargate. Qu’était donc ce truc ? Cette chose ?

« Ne... Monseigneur...
 -  Müller ! Rends-toi, c’est fini ! »

Un rire nerveux, incontrôlable, traversa alors Müller, qui secoua la tête. Nathan continuait à se rapprocher, le tenant en joug, avant de voir le vortex rouge se mettre à luire un peu plus intensivement. Du vent s’en dégageait, faisant remuer les cheveux de Nathan.

« Müller ! répéta Nathan.
 -  Vous arrivez trop tard, Inspecteur... Ou trop tôt.. Pourquoi... Pourquoi a-t-il fallu que vous m’en empêchiez ? Pourquoi... Pourquoi n’ai-je pas pu me contrôler, faire ce que... Ce que je devais faire ? Pourquoi, pourquoi, pourquoi, pourquoi ?! »

Peut-être que ce type était vraiment cinglé, après tout. Un bon vieux taré comme on n’en fait plus. Il se mettait à pleurer, lui tournant toujours le dos, et finit par se retirer. Le couteau luisait dans sa main, et Nathan eut un frisson en voyant qu’il avait été jusqu’à se scalper. Le haut de sa tête ressemblait à une fine surface rouge, et le sang ruisselait le long de plaies abondantes.

« Pourquoi, Müller ? Que lui voulais-tu ? »

Les yeux dans le vide, Müller semblait fixer un point inconnu.

« J’y ai goûté... Elle était délicieuse, elle était craquante, magnifique, magique... Je n’ai jamais rien goûté d’aussi bon. »

Nathan ne cherchait pas à comprendre, se demandant surtout combien de temps ce mec allait encore réussir à survivre avant de s’écrouler. Il était clair qu’il n’était qu’un vulgaire pion, mais de qui ? Qu’est-ce que tout ça cachait ?

« J’ai cru que ce serait assez, mais il est intransigeant... Je n’ai jamais voulu... Je n’ai jamais voulu être ainsi, mais... C’est... C’est plus fort que moi...
 -  Lâche ton arme ! »

Les yeux de l’homme cillèrent à nouveau, alors qu’il se mit à contempler le couteau. Il le fit tournoyer, puis se retourna, fixant le vortex rouge, et se désintéressa alors totalement de Nathan, marchant vers ce dernier.

« Müller ! Müller, bordel ! »

Nathan s’avança vers lui, mais quelque chose jaillit alors du vortex. Une sorte de souffle qui frappa Nathan au ventre, et le repoussa. Il s’écrasa sur le sol, roulant par terre, et vit ensuite le vortex avaler un Müller qui avançait en rigolant faiblement. Il disparut dans le vortex, et ce dernier disparut. Nathan, de son côté, réalisa qu’il saignait de la lèvre, et se releva, n’y comprenant plus rien.

« Mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ? »
DC d’Alice Korvander.

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