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[FINI] La Princesse et le Vagabond [Melendil]

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Melendil Korvander

Créature

Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]

Réponse 45 mercredi 04 mai 2016, 14:01:13

Royaume de Sylvandell, 6 mois plus tard.

Bien des choses avaient changées depuis cette nuit là, depuis que Melendil et Alice s'étaient rencontrés. A y repenser, Melendil ne pouvait s'empêcher de croire à une quelconque force du destin qui avait fini par les mettre ensemble, car les chances que leur rencontre débouche sur ce qui s'était produit étaient très faibles, et pourtant c'était bel et bien arrivé. Cela faisait maintenant plus d'une demi année que Melendil était entré officiellement au service de sa majesté Alice Korvander, en tant  que garde du corps, mais aussi et surtout amant attitré. Au fil des semaines, puis des mois, un affection sincère s'était développée entre le vagabond elfe et la princesse humaine, même si il avait été initialement un peu réticent au fait d'entrer au service d'une cour de noble. Beaucoup de choses à Sylvandell étaient différentes cela étant, dans le sens où il avait fini par être accepté quand il avait prouvé qu'il ne servirait pas que d'objet sexuel à sa majesté.

C'était la raison pour laquelle il était en train de s'entraîner au maniement de sa rapière, qu'on lui avait fourni avec son armure de cuir afin d'assurer pleinement son rôle de garde du corps. En mêlant l'entraînement militaire qu'il avait reçu au cours de ces derniers mois, avec ce qu'il avait appris en vivant dans les rues, Melendil avait fini par devenir un guerrier assez habile. Il ne pouvait pas encore rivaliser avec les fines lames des Commandeurs de Sylvandell, mais son style rapide et imprévisible lui avait déjà permis de sortir vainqueur de quelques duels face à des adversaires bien plus entraînés que lui.
Lorsqu'il ne s'entraînait pas, Melendil passait le plus clair de son temps en compagnie de la princesse, une chose dont il ne s'était étonnament pas lassé, pas plus que le fait de rester dans les environs de Sylvandell. Lui qui était pourtant un grand habitué des voyages, avait visiblement trouvé enfin un endroit et une place où il se voyait rester sur le long terme. Son affection pour Alice y était pour beaucoup, c'était probablement même la seule et unique raison vraiment valable pour l'expliquer. Melendil était, au fil des mois, indéniablement tombé amoureux d'elle, ce qui était à la fois délicieux mais aussi frustrant, car la situation matrimoniale de son aimée était pour le moins...compliquée. Sur le papier Alice était en effet déjà mariée, sauf que sa compagne n'avait plus donné signes de vie depuis maintenant presque un an, et cela...et bien donnait une situation semblable à un sac de noeuds pour l'elfe, car le simple fait de coucher avec Alice régulièrement ne devenait plus suffisant, et pourtant il devait s'en contenter.
Il n'y avait pas que ça, mais aussi le fait que cette absence de nouvelles rongeait de plus en plus la princesse. Si cette dernière extériorisait en couchant régulièrement avec Melendil, ce dernier aurait voulu faire plus pour l'aider à résoudre ce problème, mais comme il s'agissait d'un sujet délicat et qu'Alice rechignait à en parler, et bien il ne voulait pas lui forcer la main, surtout qu'il doutait de connaître l'histoire dans tous ses détails.

Alors, pour se libérer un peu l'esprit, il enchaînait les passes d'armes sur un manequin en paille, afin de maîtriser à la perfection le maniement de sa rapière. Se concentrer sur les mouvements de sa lame lui permettait de penser à autre chose qu'à sa vie sentimentale. Il était heureux aux côtés d'Alice, c'était juste que...au fond de lui, il aurait aimé maintenant être plus qu'un simple amant.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]

Réponse 46 mercredi 04 mai 2016, 19:12:24

Le droit ashnardien, contrairement au droit nexusien, avait une vision très contractuelle du mariage. Là où, à Nexus, l’Ordre Immaculé avait sacralisé cette union, rendant sa rupture plus difficile, à Ashnard, le droit connaissait beaucoup de cas de divorce, ce qui, pendant un certain temps, avait même entraîné, dans la capitale, une impressionnante valse de divorces, de mariages et de remariages. Cette pratique avait été un peu plus encadrée, mais les cas de divorce étaient encore assez souples. Ainsi, outre le cas classique du divorce pour faute, le droit reconnaissait aussi le divorce par consentement mutuel, ou encore le divorce pour acceptation du principe du divorce, mais aussi le divorce pour altération définitive du lien conjugal. C’était, en l’occurrence, ce quatrième cas de rupture qui avait retenu l’attention d’Alice. Un cas de rupture qui avait fait débat, car il était fréquent que des militaires partent en campagne pendant des mois. Ce faisant, et dans les faits, ce cas de rupture avait en réalité été conçu pour protéger les soldats. Avant ça, le divorce accepté, qui consistait à déposer une requête auprès d’un juge ashnardien, en indiquant qu’on souhaitait divorcer, mais sans forcément être d’accord sur tout, suffisait à mettre en marche la procédure, alors même que le mari, ou la mariée, pouvait être sur le front. En conséquence, la législation avait modifié le divorce accepté, en l’assujettissant à une requête conjointe, comme le divorce par consentement mutuel, et avait créé ce quatrième cas.

La seule condition était de démontrer qu’on ne vivait plus avec son mari depuis une durée consécutive d’au moins un an. Or, cette condition, Alice venait de la remplir il y a quelques jours. Un bien funeste anniversaire. Ça faisait maintenant trois ans que Sakura était partie rejoindre les Formiens, et qu’Alice n’avait plus aucune nouvelle d’elle. Elle avait pris attache avec les Tekhanes, elle s’était même rendue jusqu’au Containment Point, mais tout cela en pure perte. Elle avait vu l’énorme dôme de la Fourmilière, si proche, et pourtant si éloignée.

Une telle situation ne pouvait plus durer éternellement, et son père, Tywill, la relançait régulièrement. Elle avait l’âge d’être enceinte, et, pour assurer la succession, il fallait un bébé.

« Ton mariage ? Bah ! Un vulgaire bout de papier à la con ! Je lui chie dessus, moi, à tes trois petites lignes écrites par un scribouillard ! Nous parlons d’héritage royal ! » tempêtait-il, avec sa véhémence habituelle.

Son père avait raison, bien entendu. Alice se sentait prête à être enceinte, et elle avait même envie de l’être… Une envie qui l’amenait fréquemment à songer à quelqu’un, au « bellâtre », ainsi que, dédaigneusement, certains soldats l’avaient mené quand il était venu.

Melendil.

Il était arrivé voilà un semestre à Sylvandell, et s’était vite avéré être une bonne recrue. Melendil n’avait pas reçu de formation militaire, mais était très désireux d’apprendre, et avait un corps bien bâti. Il avait rapidement fait une très bonne recrue, et avait été officiellement nommé Garde royal. Même si cette nomination avait été faite dans les règles, le fait qu’il soit proche d’Alice, et beau à en damner les Dieux, faisait que l’homme était vu comme le « gigolo » de la Princesse, et, à ce titre, il ne cessait de s’entraîner dur, pour montrer que sa position n’était pas du népotisme, et qu’il s’en sortait très bien

Mais, au-delà de ses capacités, Alice appréciait beaucoup sa présence. Depuis ces quelques mois, depuis leur première fois à Kalkeïn, elle n’avait toujours pas oublié Melendil.

« Tu penses encore à lui, n’est-ce pas ?
 -  Hm… ? À qui ça ? »

Le sourire moqueur de Mélinda n’échappa guère à Alice, qui se sentit rougir. Elles étaient dans les appartements privés d’Alice, et Mélinda était venue lui rendre visite, afin de discuter d’un sujet on ne peut plus sérieux… Le fait que le ventre d’Alice allait devoir grossir.

« Alors, voyons les candidats potentiels. Theorem…
 -  C’est un esclave ! Enfin… Je veux dire qu’il appartient à Ishtar, et que Père ne voudra sûrement pas qu’Ishtar s’immisce dans nos affaires, surtout que les dragons dorés n’aiment pas les dragons noirs, et que, de toute manière, il est homosexuel, maintenant.
 -  Mmmhmm… Tinuviel…
 -  Je l’aime beaucoup, mais elle n’acceptera jamais de renoncer à son indépendance. »

Alice savait très bien où Mélinda voulait en venir. La vampire était sa meilleure amie, sa confidente, celle à qui Alice confiait tout ce qu’elle ressentait. C’était Mélinda qui s’était renseignée, juridiquement, pour savoir comment divorcer, dans le cas où la Princesse voudrait effectivement le faire. Et, en éludant la liste des amants potentiels, la vampire ovulait surtout en arriver à celui qui comptait vraiment.

« Et quid de Melendil ? »

Aucune réponse, mais un délicat rougissement des joues, et un mordillement des lèvres, sans parler du regard fuyant et hésitant.

« Je… Hum… Je ne sais pas…
 -  Je sais que tu l’aimes beaucoup, lui aussi… Tu adores le regarder s’entraîner, et, chaque fois que Cirillia vient, s’entraîne avec lui, et fait mine de flirter, je sais que ça t’émeut.
 -  Mais… Mais… Pas du tout ! Melendil est libre de voir d’autres filles, on ne s’est pas jurés fidélité !
 -  Hin-hin… Mais ce n’est pas soin infidélité sexuelle que tu redoutes. Je vis en compagnie de centaines d’adolescentes, alors laisse-moi te dire que les troubles hormonaux et les passions amoureuses, je les repère à la ronde quand ils me tombent sous le nez ! »

Alice rougit encore, lèvres closes. Diable de Mélinda, elle lisait en elle comme dans un livre ouvert ! Pendant ces six mois, Ciri’, la sorceleuse, était souvent revenue à Sylvandell, et s’était entraînée avec Melendil. L’elfe n’avait bien sûr pas réussi à la vaincre, mais elle lui avait dit qu’il s’en sortait bien. Généralement, la sorceleuse revenait pour doucement se moquer d’Alice, fustigeant son manque d’exercice à l’épée, tirant un malin plaisir à la faire suer, avant de la plaquer sur le sol, et de lui faire ensuite l’amour.

Melendil était bien différent de Ciri’…

…Et, parlant de la louve, alors que Melendil s’entraînait dans l’une des cours d’entraînement de Sylvandell, des bruits de pas se firent entendre dans son dos.

Cirillia venait d’arriver, et esquissa un léger sourire.

« Tu t’entraînes toujours autant, Melendil ? Si seulement notre chère tête blonde pouvait avoir une aussi belle assiduité que la tienne… »
« Modifié: jeudi 05 mai 2016, 01:42:27 par Princesse Alice Korvander »

Melendil Korvander

Créature

Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]

Réponse 47 vendredi 06 mai 2016, 13:27:10

Melendil avait mis un point d'honneur à devenir rapidement digne de son statut de garde personnel d'Alice. Si il avait toujours su se défendre, il lui avait manqué toutefois un véritable entraînement, mais c'était un retard qu'il ratrappait progressivement à force d'entraînements quotidiens, même durant des conditions climatiques pas foncièrement optimales. Il faisait chaud aujourd'hui, et Melendil avait dès le départ oublié l'idée de mettre son armure pour simplement s'entraîner avec ses vêtements...même si là, actuellement, le bellâtre avait laissé tomber sa chemise blanche pour s'entraîner torse nu. Ce n'était pas interdit, nombre d'utilisateurs de ces cours d'entraînement le faisaient afin de ne pas subir de chaleur supplémentaire au cours de leurs efforts, Melendil rechignait généralement à le faire lorsqu'il n'était pas seul, mais comme c'était le cas actuellement, l'elfe s'était donc en partie déshabillé.
Seul, il ne le resta toutefois pas éternellement, car il entendit un bout d'un moment des bruits de pas dans son dos. Il s'arrêta bien sûr pour se retourner, et vit la silouhette famillière de celle qui l'avait régulièrement entraîné: Cirillia. Melendil avait littéralement mangé la poussière lors de leurs premières passes d'armes, il l'avait sous-estimée, mais il avait suffit d'une fois pour apprendre de cette erreur et ne plus recommencer. Elle commenca à marcher dans sa direction, tout en le félicitant de la régularité de ses entraînements, et en fustigeant Alice de ne pas en faire preuve d'autant...forcément, cela le fit doucement sourire.

Peut-être que sa majesté prendrait plus goûts aux entraînements si il ne s'agissait pas, généralement, d'opportunités de l'humilier gratuitement Ciri'.

Melendil alla déposer sa rapière d'entraînement dans le rack destiné aux armes, tout en se munissant d'une serviette pour s'essuyer. L'elfe avait beaucoup sué suite à son entraînement, ce qui, étrangement, contribuait à mettre en avant sa musculature.

Ta venue devrait toutefois l'aider à se remettre un peu d'aplomb. Nous venons de fêter il y a quelques jours les trois ans de la disparition de sa femme, si l'on peut appeler ça une fête...il a été difficile de la motiver à faire quoi que ce soit en réalité.

Melendil soupira audiblement, car cette situation le frustrait, il avait l'impression que même sa présence à ses côtés n'était pas vraiment suffisante pour calmer  la douleur qu'elle ressentait. Il fit alors à nouveau face à Cirillia.

Quoi qu'il en soit je suis content de te voir. Navré de te décevoir toutefois, mais j'ai terminé mon entraînement pour aujourd'hui, et je ne me sens absolument plus motivé pour te servir de défouloir.

L'elfe souriait, moqueur, à la fois à son encontre mais aussi envers lui même. Malgré ses réels progrès, Melendil se savait encore loin de pouvoir vraiment rivaliser avec Cirillia ou les autres Commandeurs.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]

Réponse 48 vendredi 06 mai 2016, 14:33:51

Cirillia avait un passé plutôt particulier avec Sylvandell, étroitement lié avec la Princesse des lieux. Très indépendante, la jeune femme avait eu une enfance traumatisante quand un puissant dragon noir, qu’elle traquait maintenant depuis, avait détruit son village natal, tuant son père. C’était cet acte qui l’avait convaincu de devenir une chasseuse de monstres, une sorceleuse. Très forte au combat et en magie, elle connaissait les Signes des sorceleurs, et revenait d’un long voyage, qui l’avait amené à faire une rencontre assez improbable, sur une île lointaine, Dol Thuinn. Elle y avait rencontré un elfe, Avallac’h, mais était revenue un peu bredouille. Elle avait choisi de retourner à Sylvandell. Elle n’aimait en réalité pas beaucoup ce pays, du fait du nombre très important de dragons qui étaient autour, et aussi du fait qu’on avait failli la tuer… Mais elle avait été surprise de voir qu’il n’y avait maintenant plus qu’Alice qui l’attirait.

Melendil, ce bel elfe, était un individu qu’Alice avait récupéré à Kalkeïn, et qui, depuis lors, travaillait d’arrache-pied pour être digne de la chance que la tête blonde lui avait apporté. Ciri’, elle, n’était nullement amoureuse de Melendil. L’amour, honnêtement, ce n’était pas vraiment pour cette femme, un véritable garçon manqué dans son comportement, mais elle se voyait très bien faire de l’homme son casse-croûte. Et, comme pour la tenter davantage, il était là, s’entraînant torse nu, de la sueur coulant sur son torse parfait. Ciri’ s’en pinça doucement les lèvres, tout en s’approchant. Comme d’habitude, Melendil prit instinctivement la défense de la douce Princesse, faisant légèrement sourire la sorceleuse.

« Je vois que notre chère Princesse t’a exposé son argumentation. »

Il est vrai que Ciri’ l’humiliait souvent au combat, passant son temps à souligner qu’elle faisait preuve de beaucoup plus d’énergie quand il s’agissait d’offrir ses fesses à Mélinda, plutôt que de se battre. Melendil refusait d’être son « défouloir », et elle sourit à nouveau, posant une main sur son torse, comme pour le retenir… Et aussi pour palper un peu sa solide musculature.

« Allons, j’ai si mauvaise réputation que ça ? »

Amusée, elle conservait un petit sourire espiègle sur ses lèvres, et se déplaça un peu.

« Je n’humilie pas gratuitement Alice. En réalité, je tiens énormément à elle. Sans elle, je serais morte, après tout. Mais… Elle fait preuve de mauvaise volonté. »

Alice négligeait volontairement son entraînement, persuadée qu’elle n’avait aucun talent là-dedans.

« Ses anciens percepteurs l’ont découragé… Moi, je me moque d’elle, mais pour la forcer à comprendre qu’elle a tout à fait les moyens de savoir se battre par elle-même. »

Cirillia se retourna à nouveau vers lui, et marcha un peu.

« Je voyage dans le monde, je sais qu’il est dangereux, et tu le sais aussi. Et, même si nous sommes là pour elle, il est aussi important qu’elle sache se défendre toute seule. »

Joueuse, elle reposa à nouveau sa main sur lui, à hauteur de son épaule, et rajouta alors :

« Il est curieux que tu prennes à chaque fois sa défense… Je sais que tu couches régulièrement avec elle, mais, vu la manière dont tu parles de notre chère Alice… Je me demande s’il n’y a pas autre chose qu’un simple désir sexuel, vis-à-vis d’elle. »

Elle n’était pas dupe. Parler de « fête » pour évoquer la disparition d’un être cher était un lapsus assez révélateur.

« Je sais qu’Alice compte divorcer… Et je sais aussi que les rumeurs vont bon train. Alice devrait déjà être enceinte, vu son âge. Alors, je me demande bien qui sera choisi pour l’engrosser… Je suis sûre que de nombreux nobles viendront se proposer pour accomplir cette noble tâche. Pas toi ? »

Cirillia, bien entendu, se moquait doucement de lui.

Car elle savait très bien qui Melendil voyait pour ce rôle ô combien important : lui-même.

Melendil Korvander

Créature

Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]

Réponse 49 vendredi 06 mai 2016, 19:22:25

Il était effectivement rare que Melendil ne prenne pas le parti d'Alice, surtout quand il s'agissait de la délicate question de son entraînement, mais il n'y avait à sa décharge pas que 'laffection profonde qu'il ressentait pour la princesse qui biaisait légèrement son jugement. Il avait assisté, à quelques reprises, à ces fameux entraînements, et même si il n'était pas un maître d'armes, il n'y avait pas besoin de l'être pour constater que tout ça manquait cruellement de pédagogie à ses yeux. Cirillia devait indéniablement penser bien faire, mais les faits étaient là, d'autres méthodes étaient nécessaires pour amener la princesse d'elle même à s'entraîner.
Il n'empêchait toutefois qu'il respectait cette femme, qui était à l'exact opposé d'Alice par bien des aspects, et trouvait même remarquable que malgré tout les deux femmes soient aussi proches. Et proche, la sorceleuse l'était actuellement de Melendil, qui posa sa main sur son torse galbre, dont les muscles étaient encore bien tendus suite à son entraînement. Bien que douces, ses mains trahissaient aussi une force bien plus grande.

Je ne me fie qu'aux séances d'entraînement que nous avons eu toi et moi Ciri'. Me faire "manger la poussière" est une expression que tu applique au sens littéral.

Il ne plaisantait qu'à moitié, Ciri' était une combattante aguerrie, mais très brute dans sa façon de faire. Autant dire qu'il fallait être dans de bonnes dispositions et frais pour réussir à supporter des passes d'armes avec elle, ce qui n'était présentement pas le cas de Melendil, qui venait de passer trois bonnes heures à s'entraîner. Cirillia toutefois tenta de défendre sa méthode d'enseignement, et si Melendil ne partageait pas sa vision, il était toutefois d'accord sur le fait qu'Alice bénéficierait grandement du fait de savoir se défendre.

Je suis d'accord avec toi sur ce point Ciri', mais je persiste à penser qu'une méthode qui ne fonctionne pas se doit d'être adaptée. Alice t'apprécie suffisamment pour malgré tout suivre tes entraînements lorsque tu es là, mais il faut qu'elle prenne d'elle même l'envie de s'entraîner, et mettre l'accent uniquement sur ses faiblesses n'est pas très motivant. Sans devenir une guerrière émérite, je pense qu'elle a en effet les moyens d'apprendre à se défendre...sauf qu'il s'agit d'une princesse Ciri', et crois moi, les nobles ont d'avantage tendance à écouter ce qu'on leur dit quand on les caresse dans le sens du poil. Tu devrais essayer, un de ces jours, tu seras peut-être surprise.

Melendil n'hésitait certainement pas à la narguer en retour, mais par la suite, Cirillia s'aventura sur un sujet un peu plus sensible pour l'elfe: sa relation avec Alice, et ce que le divorce à venir pouvait entraîner. Si Cirillia prenait le tout sur le ton de l'amusement, Melendil était lui bien moins prompt à plaisanter sur le sujet, qui lui tenait grandement à coeur, et avait même récemment été la source de quelques mauvaises nuits. Il soupira, tout en récupérant sa chemise, mais sans encore l'enfiler.

Si on vivait dans un monde idéal, je me proposerais oui, mais je n'ai rien d'autre à offrir que moi même là où d'autres seraient prêts à donner des fortunes en dot pour se marier à elle.

Il éludait volontairement une partie de ses interrogations, car il n'avait tout simplement pas envie d'y répondre. Melendil était même devenu un peu froid dans sa réponse, ce qui était rare de sa part, lui qui avait l'habitude de tourner bien des sujets en dérision. La vérité était qu'il crevait d'envie d'être plus pour Alice qu'un simple garde du corps qui faisait régulièrement officie d'amant, mais ne se faisait pas trop d'illusions sur la nécessité d'état, qui primait plus que jamais maintenant qu'Alice se devait de produire un héritier.

Et si ça ne te gêne pas, j'aimerais que l'on change de sujet de conversation.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]

Réponse 50 vendredi 06 mai 2016, 19:55:10

Ciri’ s’amusait avec Melendil. Elle était un peu dans le rôle de l’amie qui voyait un futur couple en formation se tourner autour, mais sans le réaliser. Et, à chaque fois, c’était toujours la même histoire. L’un était convaincu que l’autre ne pensait pas du tout à lui, alors que, en réalité, chacun ne pouvait cesser de penser à l’autre. Elle, ce genre de choses, ça lui passait bien au-delà de la tête. Melendil, très sérieux, n’arrivait néanmoins pas à plaisanter là-dessus, et demanda à Ciri’ de changer de sujet. C’était, hélas, bien mal connaître la sorceleuse, que de croire qu’elle abandonnerait si facilement.

« C’est vrai, je suis très directe dans mon approche, Melendil. Je ne m’entache pas de faux-semblants. Tu peux dire qu’il faut prendre des gants avec notre charmante tête blonde, tu n’es pas objectif dans ton approche. Trouves-tu au moins un seul défaut à notre Princesse ? Elle n’est pas comme les nobles que tu as connu. Elle, elle se moque des titres de noblesse. Regarde-nous… Toi, un vulgaire vaurien, et moi, une tueuse de dragons. J’ai été jusqu’à offenser la plus sacrée de leurs lois en attaquant l’un de leurs sales monstres. Elle aurait eu toutes les raisons du monde de me tuer, et toutes les raisons du monde de te laisser tomber, mais elle ne l’a pas fait. »

La sorceleuse se déplaça encore un peu. C’était comme si la demande de Melendil était tombée dans l’oreille d’une sourde.

« Je ne pensais pas réussir à m’attacher à elle, Melendil… Quand j’ai été capturée, tout ce que je voulais, c’était foutre le camp d’ici, et elle, pour moi, cette greluche blonde, elle était juste une noble idiote, écervelée. Mais elle a décidé de me faire confiance. Alors, je tiens à elle… Et c’est pour ça que je sais quelque chose, Melendil. »

Cirillia avait rarement parlé autant, et elle continuait à marcher, tout en continuant à regarder le corps de Melendil, de ce beau et magnifique elfe. Était-il à ce point aveugle ? C’était possible. Il devait se dire qu’un vaurien comme lui n’arriverait jamais à concurrencer les riches héritiers ashnardiens, tous ces Impériaux qui rêvaient d’avoir un allié aussi puissant que pouvait l’être Sylvandell et ses redoutables dragons. Les dragons dorés de Sylvandell avaient marqué l’histoire d’Ashnard, en parvenant à remporter des victoires décisives.

Elle poursuivit rapidement, en se rapprochant de Melendil.

« Elle t’aime, gros bêta. Je pensais ça évident ! » s’exclama-t-elle.

Ciri’ était maintenant face à lui.

« Il n’y a pas que ta beauté qui l’attire, il y a aussi… Le respect que tu éprouves pour elle, ta gentillesse, ta volonté, ton souci de bien faire… Sérieusement, Melendil, ça fait des semaines que je veux m’envoyer en l’air en toi, mais tu es… Haaa, tu es le cliché ambulant du chevalier servant ! Le gendre idéal pour une Princesse ! »

La sorceleuse grogna en décroisant les bras, posant ses mains sur ses fesses.

« Ne va pas me dire que tu ne l’as pas vu. Même un aveugle le verrait ! Ça fait trois ans que Sakura est partie… Et puis, rappelle-toi qu’elles se sont mariées très rapidement. Je pense qu’Alice l’a surtout épousé pour lui permettre de ne plus être une esclave, et ainsi de retrouver sa liberté. Mais toi… Je ne sais pas. Est-ce que c’est elle que tu aimes, ou juste son corps ? »

Cirillia poursuivit à nouveau, en souriant légèrement :

« Parce que, honnêtement, comme tu ne couches avec personne d’autre qu’elle… Le doute est permis. »

Melendil Korvander

Créature

Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]

Réponse 51 samedi 07 mai 2016, 13:33:49

Pourquoi avait-il espéré que Cirillia en reste effectivement là ? Abandonner n'était pas le genre de la sorceleuse et il le savait parfaitement. Elle revint donc à la charge, au risque de cette fois véritablement agacer l'elfe, mais pourtant il n'en fût rien. Même si ils n'étaient pas au stade d'être de proches amis, Melendil la connaissait assez bien pour savoir qu'il était impossible de l'arrêter une fois qu'elle était lancée, il était même rare qu'elle se lance dans de tels monologue par elle même. Il était même intriguant qu'elle cherche à s'improviser conseillère dans ce domaine, elle qui ne faisait qu'accumuler les aventures d'un soir sans jamais vouloir chercher à se poser. Melendil était d'un tout autre genre, celui dont au final les conquêtes pouvaient se compter sur les doigts de la main, justement car il n'était pas un croqueur invétéré de femmes et d'aventures sans lendemain.
Au final, Melendil la laissa parler, il apprit même de façon intéressante que Cirillia caressait le désir de coucher avec lui, ce qui lui arracha une expression à la fois amusée et surprise sur son visage. Mais l'un dans l'autre, ses paroles n'exaspèrèrent pas d'avantage l'elfe, car il y avait du vrai dans ce qu'elle disait.

J'ignorais que tu étais conseillère en histoires d'amour sur tes heures perdues Ciri'...

Il plaisantait bien entendu, et se frotta la nuque d'un air un peu gêné, détournant le regard. Que répondre à tout ça, si ce n'était qu'elle avait raison pour le coup ?

Si...je m'en suis rendu compte, sans en avoir été totalement certain. Quand à moi la question ne se pose pas, si vraiment ce n'était que pour une partie de sexe de temps à autres, je suppose que je ne prendrais pas autant sa défense en toutes circonstances.
Et dans ce cas la question que tu te poses sans doute est qu'est-ce que j'attends pour le lui dire en face ?


Il poussa un long soupir, levant le regard vers le ciel ouvert de la cour, tâchant de rassembler ses esprits. Songer à tout ça de façon claire et expliquable était compliqué, car même pour lui la situation était trouble.

Pour être honnête, j'ai une trouille de tous les diables. C'est une première moi que de m'attacher autant à une femme, et pour couronner le tout, il fallait que ça soit l'unique héritière d'un royaume pesant son poids sur l'échéquier politique de l'Empire. J'ai peur de la décevoir, peur de ne pas m'y prendre correctement dans mon hypothétique rôle de mari et de père, peur de ce qu'impliquera pour moi et elle un tel mariage...je ne suis pas un brave et courageux chevalier aux origines nobles Ciri', mais un vagabond qui n'a pas l'habitude qu'on le place sur les devants de la scène. Et accessoirement, le fait d'avoir le roi comme beau-père est aussi une source d'hésitation.

Il poussa un bref rire, mais se reprit très rapidement.

Et pourtant...je sais que je le regretterais toute ma vie si je reste sans rien faire. Il faut juste que je trouve le courage de le faire je suppose. C'est dingue, je n'avais pas hésité il y a six mois à me jeter en pleine mêlée pour la sauver à Kalkeïn, mais je suis aussi appeuré qu'un gosse à l'idée de lui avouer mes vrais sentiments.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]

Réponse 52 samedi 07 mai 2016, 14:11:44

Voir Cirillia s’improviser conseillère matrimoniale, c’était un sacré choc… Et ce serait, en effet, une erreur, que de penser qu’elle voulait effectivement juste faire ça. Honnêtement, l’amourette entre Melendil et Alice, pour elle, c’était une connerie pour morveux. Elle n’en avait rien à fiche. Elle, tout ce qu’elle voyait, c’était le torse musclé du bellâtre, mais, pour ça, il fallait l’amener à comprendre une vérité essentielle. Tout le laïus de la sorceleuse, qui avait asséché sa gorge, n’avait eu que pour but de la rapprocher de l’elfe, et elle était maintenant en position avantageuse. Melendil, en effet, vint lui confier qu’il avait peur de ne pas être à la hauteur…

*Et gnagnagna, et gnagnagna… Rooh, pitié, tuez-moi !*

La jeune femme le laissa parler, jusqu’à ce que Melendil confesse qu’il avait été plus simple de sauver Alice que de lui avouer ses sentiments. Heureusement qu’il était beau, tiens ! Ciri’ le regarda alors, mains sur les hanches, et soupira légèrement, comme pour souligner la futilité des inquiétudes de l’homme.

« Tu veux que je te dise, Melendil ? Je crois que tu doutes surtout des sentiments d’Alice à ton égard. Si tu étais sûr qu’elle t’aimait, tu ne te poserais pas toutes ces questions à la con. Et je sais pourquoi tu en doutes ! »

Cirillia allait se lancer dans une théorie osée, mais… Eh bien, c’était essentiellement de la faute de ce maudit elfe, qui ne cessait de l’aguicher, avec ses yeux bleus perçants, avec la manière dont il faisait hurler Alice quand ils faisaient l’amour, ou avec cette manière absolument exquise dont son corps en sueur transpirait, mettant si bien en valeur ses formes magnifiques. Ah, Ciri’ avait beau détester les elfes, mépriser leur arrogance, elle devait bien admettre qu’ils étaient vraiment très beaux.

Elle poursuivit donc :

« Tu associes le sexe à l’amour… C’est classique, mais c’est faux. Et, quand tu vois qu’Alice couche avec tant de personnes, comme moi, toi, Mélinda, sa copine Tinuviel, forcément, tu te dis… ‘‘Si elle couche avec tout ce monde, c’est que je dois être comme eux, et que, comme eux, elle ne m’aime pas plus que ça’’. »

Et, comme il était, de base, un vaurien, cette impression était renforcée par ses faibles origines sociales.

« Alors, je crois qu’il n’y a qu’une seule solution pour ça… »

Cirillia se rapprocha de lui, et le poussa soudain, en le renversant, profitant de sa surprise. La sorceleuse y allait plutôt vite, mais c’était dans sa manière d’être. De plus, elle avait déjà beaucoup parlé. La femme s’assit à califourchon sur lui, posant ses mains sur ses épaules.

« Tu dois comprendre que le cul et l’amour, c’est pas la même chose, Melendil. Et, pour ça, rien ne vaut une démonstration. Le sexe, c’est… Juste une forme d’affection entre deux individus qui s’apprécient et qui se découvrent une attirance mutuelle. L’amour, c’est… Plus profond. »

Elle reprit ensuite, tout en restant sur lui.

« Voilà ce que je te propose… On s’envoie en l’air, et tu verras ensuite que tu aimes toujours autant ta petite tête blonde. »

Il y avait toutes les chances au monde pour que Melendil repousse Cirillia, mais… La sorceleuse état têtue. Et, mine de rien, même si elle ne le développait pas, elle pensait ce qu’elle disait. L’amour et le sexe étaient liés, c’était indéniable, mais n’étaient pas exclusifs l’un de l’autre.

« Et puis… Si tu veux vraiment être avec Alice, il faudra que tu acceptes le fait qu’elle ait de nombreux partenaires sexuels. Ne me dis pas que tu n’as jamais imaginé pouvoir dormir avec Alice dans un bras, et Mélinda dans l’autre… Parce que elle, elle aimerait bien le faire avec toi, mais elle a peur de te choquer. Tu es très romantique, et Alice t’aime beaucoup pour ça, mais… Crois-moi, la petite aime aussi un peu de bonne vieille perversion. »

Melendil Korvander

Créature

Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]

Réponse 53 vendredi 10 juin 2016, 14:01:29

Melendil aimait sincèrement Alice, mais effectivement, il y avait toujours ce léger problème, celui que la princesse comptait une multitude d'amants et d'amantes, aux rangs desquels Melendil était donc loin d'être le seul. Il avait donc toujours pensé que même si l'affection d'Alice à son encontre était sincère, ce n'était pas pour autant de l'amour, qu'il voyait lui d'une façon un peu plus traditionnelle, et exclusive. Jaloux, il l'était effectivement, mais ce n'était pas sa place que de s'en plaindre, surtout qu'il ne souhaitait pas être un poids supplémentaire pour Alice avec sa jalousie mal placée, ce qui faisait qu'il endurait en silence. Les paroles de Cirillia avait pour effet de projeter une nouvelle lumière sur la situation, car il l'écoutait avec attention. Pour lui en effet, le sexe et l'amour étaient effectivement codépendants, mais surtout exclusifs l'un à l'autre, c'était bien simple, au cours de ces derniers mois Melendil n'avais couché avec personne d'autre qu'Alice, quand bien même la princesse lui avait fait savoir qu'il n'avait pas à se limiter qu'à elle.

Cirillia le prit ensuite par surprise en le jetant à terre, et en se foutant à califourchon sur lui. Se demandant ce qu'elle voulait, Melendil eut toutefois rapidement une réponse à sa question, et lui proposa qu'ils couchent ensemble pour vérifier la véracité de ses dires, et aussi des sentiments de Melendil à l'encontre d'Alice. Le visage de l'elfe se couvrit d'une expression mi surprise, mi amusée, car Cirillia faisait, comme à son habitude, du rentre dedans frontal et sans détours.

C'est, et de loin, la façon la plus directe qu'on m'aie jamais faite de demande.

Il soupira alors, pensant le pour et le contre. C'était contre la vision qu'il avait de la fidélité, mais d'un autre côté, il ne pouvait s'empêcher de se dire qu'au fond elle avait raison, et que ce n'était peut-être pas parce que Alice couchait avec d'autres qu'elle n'était pas amoureuse de lui, il y avait des signes qui lui faisait après tout penser que ses sentiments étaient mutuels de la part de la princesse.
S'adapter donc au rapport au sexe qu'avait  la princesse, c'était ça que lui proposait Ciri', en commençant elle même à lui montrer pourquoi. Il prit quelques secondes pour réfléchir, puis posa alors ses mains sur les cuisses de la femme, fermes et musclées au travers de son pantalon en cuir.

Bon...disons que tu as des arguments qui font du sens, et que je suis prêt à essayer.

En dehors de son caractère de cochon, Ciri avait aussi des fois des moments pas trop mal, et puis elle était très sexy, même si c'était un aspect qui parfois échappait à Melendil, vu son attitude qui n'avait rien à envier aux plus injurieux des commandeurs du coin.

Par contre, pas ici, la pierre brute j'ai connu plus confortable pour ce genre d'activités.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]

Réponse 54 vendredi 10 juin 2016, 18:36:23

Assise  califourchon sur l’homme, Cirillia dominait ce bellâtre. Amoureuse de lui, elle ne l’était pas, et, pourtant, elle avait envie de son corps. Melendil raisonnait avec cette logique simpliste qui associait « sexe » et « amour ». Une logique qui trouvait vite ses limites sur Terra, encore plus avec Alice Korvander. Sa beauté était aussi impressionnante que la qualité de son sang, et il était de notoriété publique que les Korvander soient des individus vifs. Le sang du Dragon bouillonnait dans leurs veines, ce qui expliquait pourquoi ils étaient de si hargneux guerriers. Cependant, les chroniques royales montraient que les Korvander les plus pacifistes avaient aussi été connus pour leur nombre très élevé d’amants. Évidemment, on ne les mettait pas spécialement en avant, mais Alice, qui avait eu accès à ces registres, savait ainsi que Lyanna Korvander, une ancêtre, avait pour spécialité de se rendre à Papua, ou d’inviter des Papuans, et, sous couvert de relations diplomatiques et commerciales, multipliait de somptueuses orgies. Les scribes racontaient notamment qu’elle se rendait la nuit dans le sanctuaire des Dragons, couchant avec quelques amants triés sur le volet. Elle s’était mariée au Roi de Papua, et ils n’avaient jamais cessé de s’aimer, tout en multipliant les orgies.

Cirillia voulait faire d’une pierre deux coups : expliquer ça à Melendil… Et aussi prendre son pied. Elle revenait d’une expédition qui l’avait emmenée sur une île lointaine, pour y retrouver le Dragon Noir, et, comme pour mieux la tenter, elle voyait tous les jours ce diable d’elfe, dont le corps était la consécration parfaite de ses fantasmes, s’entraîner régulièrement, à finir torse nu sous la lourde chaleur sylvandine. Autant dire que, dès le début, Melendil avait joué contre le courant… Et, maintenant, le torrent s’abattait sur lui, personnifié en la personne de la belle sorceleuse.

Massant ses pectoraux en posant ses mains dessus, elle sourit quand il posa les siennes sur ses cuisses, et acquiesça.

« Oui… Tu es plus habitué au lit bien rembourré de Sa Majesté, hum ? »

Elle le charriait, bien évidemment. Cirillia n’avait pas tourné autour du pot pour coucher avec lui. Il était bien connu que, pour la séduire, le meilleur moyen était de lui présenter une épée ensanglantée que de lui conter fleurettes en récitant des poèmes idiots. Fort heureusement, Melendil s’entraînait dans la cour d’entraînement d’une caserne, et, à cette heure, les dortoirs étaient vides. Ce fut donc là que le duo se rendit, au milieu de lits superposés ou de simples lits dans les coins.

Ciri’ le tenait par la main, et s’arrêta devant un renfoncement du mur. Un lit se trouvait là, dans le creux, et quelques bougies éclairaient la zone. De la main, Ciri’ utilisa le signe d’Igni, et alluma les bougies environnantes, ce qui était nécessaire, au vu du faible nombre de fenêtres.

Ses mains se posèrent alors sur le torse de l’homme, puis remontèrent pour s’agripper à son cou, l’une de ses mains restant cependant à hauteur de son épaule. Elle lui sourit ensuite, et se hissa un peu sur la pointe des pieds, puis l’embrassa. Ses lèvres collèrent aux siennes, et elle serra son corps contre le sien, enfonçant ses seins contre son torse.

« Hmmmm… » soupira-t-elle.

Sa bouche joua avec celle de Melendil pendant plusieurs secondes, et elle la rompit ensuite, une lueur de désir brûlant dans ses yeux.

« Et ce n’est que le prologue, Melendil… Ne refoule pas tes pulsions, ni ton désir. Admets que ce que tu ressens pour Alice dépasse de loin la simple attraction des corps. »

Melendil Korvander

Créature

Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]

Réponse 55 vendredi 10 juin 2016, 20:20:57

Il n'y avait que les idiots et les fermés d'esprits qui n'essayaient pas au moins d'admettre l'idée qu'ils puissent avoir tort, c'était du moins ce que Melendil tâchait de se dire alors qu'il allait, concrètement, coucher avec une autre femme que celle qu'il aimait. Toutefois, plus il y pensait, et plus il se rendait compte qu'au final il faudrait bien qu'il y passe, si il souhaitait que sa relation avec Alice se débloque un peu. Il ne pourrait jamais lui demander qu'il soit son amant exclusif, mais malgré cela, malgré la certitude qu'Alice couchait avec d'autres que lui, et bien ses sentiments à son encontre n'avaient jamais disparu...comme si au final ce n'était pas si grave que ça.
Il avait toujours espéré que, d'une façon ou d'une autre, ses sentiments soient réciproques, et d'après des dires de Ciri' ils l'étaient, mais il avait juste été trop empêtré dans une vision particulière de l'amour pour s'en rendre compte. Au final, il se sermonnait presque d'avoir été aussi aveugle, mais à sa décharge...les choses se passaient vraiment différement ici, à Sylvandell. Cirillia et lui se dirigèrent donc vers les barraquements de la caserne, qui étaient déserts à cette heure de la journée, et surtout qui étaient proches et suffisament isolés pour qu'ils ne soient pas dérangés. Melendil n'était encore qu'à moitié certain de ce qu'il allait faire, mais il était indéniable que Ciri' était une belle femme, bien en chair, et qui savait ce qu'elle voulait, ce qui n'était pas pour lui déplaire. Quand ils arrivèrent dans ces quartiers, sombres, la sorceleuse usa de sa magie pour allumer des bougies, tandis que lui fermait la porte derrière eux. Se faire surprendre en plein acte, ça c'était le genre de choses que Melendil préferait éviter.

Puis, elle vint l'embrasser, et l'elfe sentit tout le poids de son corps chaud se blottir contre lui, à plus forte raison alors qu'il était toujours torse nu. Lui posa ses mains sur les hanches de la femme, commençant à sentir son sexe se tendre doucement à l'idée de ce qu'ils allaient faire. Même si il s'était toujours retenu, Melendil devait admettre qu'il était attiré par Ciri', et cela faisait écho à ce qu'elle venait de lui expliquer. Il ressentait pour elle une attirance purement physique, qu'il n'avait pas à réprimer, mais il s'en rendait compte alors qu'il l'embrassait, cela avait beau être agréable, ce n'était pas la même chose qu'avec Alice. Et si la princesse ressentait la même chose alors...et bien alors, ça changeait pas mal de choses.
Melendil répondit alors à son invitation en la soulevant, pour la faire ensuite tomber sur le lit, avec lui la suivant de près. Sa respiration devint soudainement plus saccadée, l'envie de se perdre dans le corps de cette femme, qui avait si souvent flirté avec lui, était bel et bien palpable, comme si finalement il se décider à enfin se laisser aller.

Je crois que je viens enfin de comprendre...

Puis il retourna l'embrasser, cette fois un peu plus sauvagement, tout en fourrant une main contre l'un de ses seins, le pétrissant, tandis qu'il parvint à glisser l'autre derrière le dos de Ciri, à travers le matelas pour aller agripper l'une de ses fesses moulées dans son pantalon en cuir.
Et ce n'était, effectivement, que le prologue.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]

Réponse 56 vendredi 10 juin 2016, 22:11:49

Cirillia avait un style bien différent de la petite Alice. En matière de sexe, elle était beaucoup plus directe, mais tout aussi résistante qu’Alice. Car, s’il y avait bien une chose qui avait surpris la sorceleuse, et qui l’avait, par la suite, amené à se renseigner sur les Korvander, c’était bien la fougue sexuelle dont la jeune tête blonde faisait preuve. Elle s’était attendue à ce que, comme tout nobliau, elle s’écroule rapidement, submergée par le plaisir, mais, et même dès le début (Ciri’ lui avait ôté sa virginité, après tout), elle avait constaté combien Alice pouvait être gourmande, et insatiable. Alors, maintenant, après des années d’expérience avec Mélinda, Tinuviel, et elle-même, la Princesse faisait preuve d’une incroyable énergie... Une preuve supplémentaire, pour Ciri’, que, si elle avait été moins bornée, la Princesse aurait pu faire une superbe guerrière.

Le duo se retrouva sur le lit, Ciri’ sous le corps de l’homme, sentant ce dernier palper l’un de ses seins à travers le corset, son autre main venant caresser ses fesses. Elle soupira, se crispant contre lui, sentant, contre son bassin, la virilité de l’homme se redresser, frottant contre sa tenue, faisant crisser le cuir. Cirillia soupira doucement, remuant sa langue contre celle de l’homme, mordillant ses lèvres, une main sur ses cheveux.

Le fait est que la sorceleuse était un peu la confidente d’Alice, et elle savait ainsi qu’il y avait, chez ce bel elfe, un point faible. Quand il avait été esclave, il avait été traumatisé, ce qui avait pour conséquence qu’il bloquait au sujet de ses propres fesses... Un crime, quand on voyait la qualité de son cul, et surtout quand on constatait, aussi, combien Melendil aimait cette partie du corps féminin. Ciri’ mordit donc un peu ses lèvres, et, tout en ayant une main sur sa nuque, déplaça l’autre, caressant les hanches de l l’homme, pour finir par poser sa main sur l’une de ses fesses... Et crispa ses doigts dessus.

Très rapidement, la réaction de Melendil fut imminente, et l’homme se contracta sur place. Cirllia rompit alors le baiser, et inversa les rôles, retournant l’homme.

« Tu n’aimes pas qu’on te touche par là, hum ? Mais moi, il faut bien que je te touche... »

Ciri’ posa alors sa main sur le sexe de Melendil, et commença à le masturber, en étant un peu redressée par rapport à lui. Sa gêne n’avait nullement restreint son érection, et sa verge se dressait fièrement. Cirillia la sentait grossir entre ses doigts, et continuait à le masturber. S’il tentait de se relever, elle posait sa main sur son épaule, le plaquant sur le lit, se dressant finalement au-dessus de son corps, avec un sourire sur les lèvres.

« J’aime ça... Tu as une belle queue, Melendil... À l’image du reste de ton corps. »

Elle lui sourit à nouveau, et se pencha vers lui, l’embrassant sur les lèvres, puis embrassa ensuite son torse, déposant des baisers sur ses pectoraux, descendant ensuite de plus en plus, au gré de ses baisers. Elle léchait sa peau, sentait sa douceur. Pour le dire simplement, l’elfe avait une peau parfaite, chaude, douce, tendre... Sa peau était à la hauteur de la réputation des elfes, et, pour elle, c’était donc un plaisir sincère et immense que de pouvoir l’embrasser, ce qui l’amena peu à peu à se rapprocher de son bassin.

Quelques ultimes baisers filmèrent sur son estomac, puis sur son bassin, et elle se trouva ensuite devant le sexe de l’homme, un membre bien dressé, tendu, et visiblement assoiffé.

« Hum... »

Cirillia déposa un baiser dessus, puis entrouvrit les lèvres, et entreprit de le sucer, l’aspirant entre sa bouche, creusant ses joues en jouant dessus.

« Hhmmmm... !! » gémit-elle à nouveau.

Melendil Korvander

Créature

Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]

Réponse 57 lundi 26 septembre 2016, 14:02:05

Cirillia était, que ça soit dans un lit ou ailleurs, toujours prompte à la provocation, mais aussi à vouloir prendre les devants. Melendil, quand il avait connu un peu plus en avant Alice, n'avait pas eu à chercher bien loin pour savoir d'où lui venaient ses sursauts similaires. Si la sorceleuse n'était jamais parvenue à en faire une guerrière, elle avait en revanche réussi à allumer en elle le feu du dragon, en lui faisant prendre conscience de ses propres forces, ce qui expliquait que les deux femmes soient très proches malgré leurs différences.

Rapidement, Cirillia ne pu se contenter de subir les assauts de l'elfe en restant passive, il lui fallait inverser les rôles, et pour cela, elle appuyé sur la corde sensible de Melendil. Si ce dernier ne refusait désormais plus qu'on lui palpe son cul musclé, ce que Alice adorait faire, il restait néanmoins encore traumatisé face à tout ce qui pouvait s'apparenter à une tentative d'aller, plus loin. C'est précisément ce que Cirillia ne manqua pas de mimer, et instinctivement, l'elfe se cambra avec un grognements, une ouverture que la sorceleuse utilisa alors pour le retourner, et l'allonger sur le lit, tandis qu'elle semblait fière d'elle même.

Il y avait aussi la possibilité de demander Ciri'...

Le ton était à moitié agacé et à moitié amusé. L'elfe avait bien compris le but de la manoeuvre, et le prenait comme tel, mais il était toujours autant mal à l'aise vis à vis de ce traumatisme qu'il ne parvenait pas à supplanter. Même Alice s'y était essayée, sans succès, malgré les sentiments forts et sincères que Melendil pouvait éprouver à son égard. L'elfe se trouvait donc allongé à son tour sur le lit, nu, et la sorceleuse ne manqua pas de le masturber énergiquement tout en venant l'embrasser, ce léger incident ne l'avait pour autant pas fait débander et il comptait bien, à sa façon, lui rendre la monnaie de sa pièce...plus tard. Pour le moment Cirillia descendit ses lèvres après l'avoir embrassé, parcourant les pectoraux de l'elfe avant de descendre encore, et Melendil la laissait faire, sachant très bien quelle serait la suite logique.
A cet instant, Melendil voyait très bien le point de vue de Cirillia, comme quoi il ne fallait pas nécessairement mélanger amour et sexe, les deux si ils allaient ne paire, n'étaient exclusifs que si on se disait qu'ils l'étaient. Melendil n'était pas amoureux de Cirillia, c'était un fait, cette place était dévouée seule à la princesse de Sylvandell, pour autant cela ne l'empêchait pas de pleinement savourer l'instant présent. Il était cette fois décidé, ce soir, il irait tenter sa chance auprès d'Alice, et la demanderait en mariage. Une folie dans d'autres contrées, mais Sylvandell ne mettait pas autant en avant les mariages d'intérêt, avec pour preuve que l'ancienne femme d'Alice avait été jadis une esclave, et qui n'avait donc pas à proprement parler de dot ou d'alliance intéressante à offrir.

Ah...

Cirillia descendit finalement son visage assez bas pour se trouver à hauteur du sexe de Melendil, qui se trouvait au garde à vous face à cette terrible sorceleuse, qui ne manqua pas par la suite de le prendre en bouche. L'elfe posa alors ses mains sur la tête de la femme, caressant ses cheveux tressés, et se contentant de profiter de chaque sensation. Il aurait pu faire d'avantage, mais quand il avait tenté de se redresser, Cirillia l'avait immédiatement repoussé pour qu'il reste allongé, et n'avait eu besoin que d'une fois pour comprendre qu'elle voulait être pleinement aux commandes.

Princesse Alice Korvander

Humain(e)

Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]

Réponse 58 lundi 26 septembre 2016, 14:50:51

Cirillia avait clairement un profil de dominatrice. Contrairement à Alice, elle était loin d’être une petite fleur fragile et sensible. Quand la femme faisait l’amour, il fallait qu’elle tombe sur des amants rugueux et forts, virils et intensifs, qui n’hésiteraient pas à parler leurs muscles pour la baiser bien méchamment. Autrement, elle imposait son rythme, et, en ce moment, c’était ce qu’elle faisait avec Melendil. Le bellâtre faisait preuve d’un sentimentalisme qui, en d’autres circonstances, aurait sans aucun doute pu plaire à Alice... Mais, malheureusement pour les poètes et les romantiques, Alice avait fait quantité de contacts qui avaient changé sa vision des choses, notamment de la sexualité. Il y avait certes eu Cirillia, mais elle n’avait été qu’une goutte d’eau. Quand elle avait rencontré Alice pour la première fois, la jeune blonde était encore très renfermée sur elle-même, vivant dans ses livres, et elle avait grandi à travers le sexe, formée par Tinuviel, par exemple, mais aussi, et surtout, par Mélinda. S’il fallait bien signaler une femme qui avait veillé à faire d’Alice la femme qu’elle était actuellement, c’était bien la vampire. Mélinda avait posé son empreinte sur la Princesse, éveillant sa sexualité. Melendil allait devoir apprendre ça, et c’était ce que Ciri’ était en train de faire.

Elle jouait avec la queue de l’homme, la suçant, admirant ce joli morceau de viande. Melendil avait une magnifique érection, et, sous l’effet du plaisir, il n’arrivait plus à parler, poussant de profonds soupirs. La sorceleuse aimait bien ça, et multipliait sa fellation, remontant sur sa queue, avant de redescendre, encore et encore, décrivant des mouvements de plus en plus amples, de plus en plus profonds. Elle savait y faire, et voulait l’exciter au mieux. Ciri’ avait pu constater que l’homme était toujours sensible quand on s’attaquait à ses fesses, et elle laissait le soin à Alice de corriger ça... Car il était quand même criminel d’avoir un si joli cul, et de ne pas pouvoir s’en servir.

« Hmmm... !! »

Le temps défila donc, et elle opta enfin pour des gorges profondes, enfonçant sa bouche le plus loin possible, gémissant en sentant cette grosse queue taper dans sa propre gorge. Elle resta comme ça pendant quelques secondes, avant de repartir à nouveau, laissant sa langue glisser sur ce phallus, léchant le membre. Ses mains étaient la plupart du temps posées sur les jambes de Melendil, mais, parfois, elle allait, avec ses doigts, caresser ses testicules. En somme, Ciri’ entreprenait de l’exciter autant que possible, mais lui refusa son orgasme.

En effet, elle finit par se retirer, redressant son visage, et se remettant à califourchon sur lui, sentant la queue de Melendil pointer fermement vers le haut. Elle était bien dure, bien solide, et Ciri’, en s’installant sur le corps de Melendil, put la sentir dans son dos, caressant la courbe de ses fesses. Lui souriant malicieusement, la femme, très excitée par ce contact, posa à nouveau ses mains sur le torse de Melendil, caressant sa peau.

« Je vais m’empaler sur toi, maintenant... »

Ciri’ retira alors ses vêtements, enlevant son haut, puis se redressa, se tenant au-dessus de Melendil, jambes écartées, afin de se déshabiller complètement. Une fois nue, elle s’assit à nouveau à califourchon sur Melendil, et lui sourit, tout en caressant, d’une main, la queue de l’homme, afin de maintenir son érection.

« Et ce n’est pas ta queue qui sera contre... Cependant, Melendil, avant que je fasse ça... »

Elle esquissa un léger sourire amusé, et reprit ensuite :

« Si tu tiens suffisamment pour que je prenne mon pied, ce dont je ne doute, je te révélerai le grand fantasme d’Alice... Te concernant. Et, pour t’ôter tout de suite cette idée, ce fantasme- ne concerne pas ton superbe petit cul. »

Ciri’ lui sourit à nouveau, et, après ce petit défi lancé, se redressa... Puis s’empala finalement sur la queue de l’homme.

« Haaaaa... !! »

Melendil Korvander

Créature

Re : La Princesse et le Vagabond [Melendil]

Réponse 59 lundi 26 septembre 2016, 21:52:47

Se laisser ainsi porter par le courant était quelque chose de carrément agréable, d'autant qu'il devait bien l'avouer, Cirillia était douée dans ce qu'elle faisait, que ça soit la chasse aux monstres et les passes d'armes...tout comme le fait de sucer. Melendil était plus un habitué des nobles et des femmes ayant une certaine propention au romantisme, aussi Cirillia sortait-elle complètement de sa zone de confort, pour ainsi dire. Mais passé les premières hésitations, notamment le fait de coucher avec elle tout en ayant son coeur déjà pris, et bien il devait reconnaître que ce changement était loin, très loin d'être désagréable. la sorceleuse avait pris les choses en main, littéralement, et offrait à Melendil une fellation pour le moins intense.

Ah...Huuuum...

A mesure que le temps passait, l'elfe sentait sa belle verge se faire avaler de plus en plus, et disparaître dans la bouche de la jeune femme. Lui était pour le coup complètement passif, tout juste lui caressait-il les cheveux, dont il aimait beaucoup la couleur, ce mélange de rouge sang et que mèches noires ça et là, qu'elle disait avoir hérité de son premier bain dans le sang d'un dragon noir. Rapidement, Ciri' enchaîna les gorges profondes, et l'elfe se crispait à chaque fois qu'il sentait son sexe complètement avalé, son gland s'enfonçant bien dans la gorges de la jeune femme pendant plusieurs secondes. Heureusement, Melendil était tout sauf un novice, et ce surtout depuis qu'il était entré au service d'Alice. Pour contenter sa majesté, qui avait un appétit sexuel à son encontre très fort, Melendil en était même allé jusqu'à s'entraîner à faire des exercices de respiration et de contrôle de son excitation afin de pouvoir durer plus longtemps. Cela, ainsi que ses entraînement réguliers qui avaient encore un peu plus sculpté ses muscles, en avaient fait un excellent amant, chose qu'Alice n'avait probablement pas oublié de mentionner à Cirillia.
Melendil sentit son excitation grimper, mais tâchait toutefois de se contrôler, car il devinait bien que l'appétit de cette sorceleuse serait lui aussi vorace. Cette dernière finit par se retirer au bout d'un long moment, puis vint se placer à califourchon au dessus de l'elfe, posant au passage ses mains sur son torse aux muscles bien durs. L'elfe poussa un soupir quand elle déclara qu'elle allait désormais s'empaler sur lui, et il resta un spectateur très comblé en la voyant se déshabiller juste au dessus de lui. Il avait déjà pu le deviner, mais Cirillia avait un corps magnifique, athlétique mais pourtant pourvus d'attributs féminins très développés. Il pu voir pour la première fois en entier ses tatouages de dragon, très stylisés, mais cela ne capta son attention qu'un très court instant, surtout quand la sorceleuse revint s'asseoir sur lui, cette fois en étant nue.
Melendil alors leva un sourcil, amusé et intrigué par le défis que Cirillia lui lança. Si il parvenait à la satisfaire, alors elle lui révèlerait l'un des grands fantasmes qu'Alice avait le concernant, et tout en posant ses mains sur les cuisses fermes de la sorceleuse, l'elfe répondit.

Je dois te reconnaître un talent certain pour pimenter les choses, sorceleuse...

Il n'eut toutefois pas le temps d'élaborer plus, tout de suite après, Cirillia se redressa de façon à se positionner juste face à sa verge tendue, et elle s'abaissa en poussant un long soupir, rejoint en même temps par l'elfe qui remonta alors ses mains sur les hanches de la belle. Ciri' venait de s'empaler sur lui, et Melendil eut le plaisir de sentir sa verge glisser avec aisance dans son vagin qui était déjà bien lubrifié. Ainsi allongé, l'elfe n'avait guère d'efforts à faire, juste à profiter alors que Cirillia commença à danser sur lui, toujours prise dans son envie de mener la danse et d'imposer son rythme. Melendil toutefois ne resta pas complètement passif, en effet il utilisait ses mains, au niveau des hanches de la femme, pour l'aider dans ses mouvements, et donnait également des coups de bassin en même temps que les siens pour augmenter encore l'intensité des pénétrations.
Peu bavard dans ce genre de situation, l'elfe se concentrait sur le fait de tenir le plus longtemps possible, tout en donnant à la sorceleuse des raisons de ne pas regretter de coucher avec lui. Ainsi, même si elle était en position clairement dominante, cela n'empêchait pas Melendil de participer, et de se mettre même à séchement la baiser.
Après tout, il avait une réputation à tenir.


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