Qu'il est bon de rêver, qu'il est bon de dormir enivré ou non, juste le simple fait de dormir lourdement, sans cauchemar, une pause pour soit même.
Même si la position est bien moins agréable sur un banc publique à la merci des détraquer, du vent glaciale de cette automne et de se boit plein d'écharde.
Mais Hayley dors et belle est bien profondément, elle n'a aucune idée de se qui se trame autour d'elle, aucune sensation, aucune odeur du danger qui la menace, et quel danger !
Les yeux clos et la respiration lente elle laisse ce ténébreux inconnu faire de sa robe bien trop courte un aillons, laissant entrevoir le début d'un soutient-gorge noir, elle n'a aucune idée de la posture dans laquelle le met cette bête aux allures d'homme.
Tel un bout de viande déposé dans la gamelle d'un lion, ou d'une vulgaire chauve-souris aux dents ridiculement trop longue...
Un crie dérange le silence pesant de ce quartier, un crie de souffrance mélanger à la peur, un homme apparemment.
Hayley ouvre instantanément les yeux, elle ne bouge pas un cil, ne bouge pas un cheveux, elle essaye tant bien que mal de calmer sa respiration coupée par l’effroi du hurlement qui la tirer brusquement de son lourd sommeil, elle ne veut pas montrer qu'elle est réveillé même si son corps tout en entier c'est contracté prêt à partir en courant s'il le faut.
Réaction primitive me direz-vous, nous sommes des animaux et comme tout animaux nous avons tous un instinct qui contrôle notre corps, ici malgré toute la force qu'elle se donne, elle ne contrôle rien du tout !
Son pou tape dans ses tempes, elle ne comprend pas très bien se qu'il se passe, elle ouvre grand les yeux mais vois flou autour d'elle, normal elle à oublier ses lunettes au fond de son sac, elle plisse alors les yeux et aperçoit un grand homme donner une bonne leçon à un autre.
Hayley ne supporte pas la violence, elle ne supporte pas entendre gémir de douleur qui que ce soit ou quoi, sa sensibilité la fait irrémédiablement ce mettre à la place de la personne non pas physiquement mais psychiquement, elle s'imagine déjà le choque que cela doit être d'avoir en face de soit un "homme" s'acharner sur vous et elle ne le comprend pas comme elle ne comprend pas la cruauté humaine.
L'homme imposant lâche alors sa "victime" et lui fait face, d'une révérence aussi souple qu'un danseur étoile et d'un sourire étrangement agréable il lui lance:
" -Je m'excuse de vous avoir réveillée, mais j'ai cru bon empêcher cet homme de faire quelque chose de préjudiciable envers vous ... Excusez moi de tels agissements je vous pris.
- Néanmoins une jeune fille aussi seule ne devrait pas restée en cette nuit dans un lieu aussi mal famée, vous risquez beaucoup ... "
Hayley se relève lentement du banc mais reste sur la défensive, elle observe chaque parcelle de la personne qu'elle a en face d'elle, quelque chose d'agréable en ressort ou est ce simplement le taux d'alcool dans son sang ?
Non malgré qu'elle est bu un verre de trop ce soir, elle reste lucide aucune fois elle n'a offert son corps ou quoi que ce soit d'autre sous les effets de l'alcool !
Malgré tout elle se repasse toute la scène dans la tête, la jeune femme ne comprend pas très bien se qu'il s'est passer, si cette créature de l'obscurité est un gentil ou un méchant.
Après un temps pour se calmer elle décide de lui réponde:
- Merci monsieur, désoler de vous avoir importuné dans votre soirée, je vais appeler un taxi et rentrer à l'abri !
Elle se lève alors du banc et se retrouve à moitié déshabiller devant le regard de cette inconnu, la encore quelque chose la dépasse et la honte lui monte aux joues, son malheureux petit manteau bien trop court ne cache pas grand chose de sa robe en lambeaux.
Minuit est pourtant passer depuis longtemps et elle n'a rencontrer aucune marraine bonne fée, quelle chanceuse cette cendrillon !
Aussi tôt elle tourne le dos à l'homme et ressert malgré tout sa veste autour d'elle qui détruit plus encore sa "robe" ou se qu'il en reste:
- Oh mon dieu, retourner vous tout de suite ! lui crie alors Hayley incapable de mettre de l'ordre dans ses idées ! Si elle s'enfuit maintenant elle risque de croiser n'importe qui, qui vu sa position lui fera sa fête et si elle reste ici, elle se voit très mal demander à cette inconnu de la ramener ou de tout simplement l'aider !
Un vent glaciale la traverse et elle croit mourir de froid en cette instant, le sors s'acharne sur son pauvre corps gracile.
Hayley jete un rapide coup d'oeil à l'inconnu et voit sa longue veste d'hiver lui tendre les bras, elle sors alors de son sac son porte monnaie et tant 50 euros à l'homme,
- Je sais que c'est peut-être trop vous demander mais, je n'ai pas d'autre solution alors serait-il possible que je vous achète votre manteau pour que je ne puisse pas mourir de froid ? Et si c'est une question de prix je peut vous faire un chèque ...
La jeune femme tremble maintenant tellement de froid qu'elle à l'impression qu'à chaque bourrasque elle risque d'en tomber ...