Le Grand Jeu

Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Les terres sauvages => Discussion démarrée par: Princesse Alice Korvander le samedi 12 mai 2012, 14:41:25

Titre: Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 12 mai 2012, 14:41:25
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La Halte Verte

« J’ai chaud !
 -  Hodor !
 -  Partage un peu ma souffrance, idiot ! »

Hodor ne dit rien, ne comprenant visiblement pas ce qu’Alice avait. Il avait néanmoins également assez chaud, comme en témoignait les grosses gouttes de sueur coulant sur son visage. Il fallait dire que, dans cet endroit qu’on surnommait « La Halte Verte », ou tout simplement « La Halte », il y avait une différence de degrés notable avec Sylvandell.

« La Halte » était bâtie sur une petite montagne, au cœur d’une immense forêt luxuriante et très dense, dans une région assez montagneuse. Elle se trouvait au pied d’un immense ravin, et les rayons du soleil éclairaient de plein fouet la « Halte Verte ». C’était un petit monastère isolé, qui ouvrait ses portes aux touristes par le biais d’une auberge et d’une maison de repos. Une manière comme une autre de récupérer un peu de pécule. L’endroit était très dépaysant, et était éloigné de tout. Aucune grande route commerciale à proximité, aucun royaume d’importance. C’était une zone assez vierge, où on n’était pas à l’abri de croiser dans la forêt quelques créatures. Néanmoins, le risque était assez minime.

Alice et Hodor avaient suivi une petite délégation sylvandine qui se rendait dans un petit royaume à proximité pour y négocier. Ledit royaume craignait en effet que l’Empire ne débarque, ayant sur le coup obtenu de judicieux renseignements de la part de ses espions. Dans la mesure où le royaume avait de solides forteresses, et surtout une flotte efficace, l’Empire envisageait de faire appel aux dragons dorés du royaume de Sylvandell, afin de réduire à néant leurs bateaux. Cette perspective ne réjouissait que fort peu les dirigeants du royaume, et ils avaient donc envoyé des émissaires pour tenter de trouver une solution pacifique. Le voyage étant long, Alice avait décidé de s’accorder une pause à « La Halte ». Son père n’étant pas disponible, ce serait à elle que les négociations reviendraient. Partant de là, la caravane, soit un détachement de soldats, avait choisi de s’arrêter, de bivouaquer.

Malheureusement, Alice avait chaud, et avait donc quitté la « Halte », se dirigeant vers des sources chaudes se trouvant en contrebas. Elle descendait pour cela un petit sentier escarpé, pour atteindre la forêt.

« Apparemment, c’est aux pieds de cette petite cascade... Un peu d’eau ne pourra que me faire du bien. »

Silencieusement, Hodor la suivit. Les feuilles lui claquaient sur le visage, et la Princesse continua à avancer. Elle entendait des oiseaux gazouiller. La forêt était vraiment immense, mais elle ne vit aucun animal. Il devait pourtant y avoir beaucoup d’écureuils, de biches, de lapins, et autres... Mais aucun dragon. Elle suivit un petit sentier qui l’amena devant une espèce de petite bâtisse avec une palissade en bois. Les sources chaudes. Plusieurs individus faisaient déjà la queue. Alice se posta dans la foule.

Elle ne portait aucune robe. De simples vêtements normaux. Le voyage dans la calèche la lassait parfois, et elle avait tenu à faire un peu d’équitation, profitant de ce long voyage pour chevaucher un peu Éclipse, son cheval. Elle avait donc galopé. Les gens ne la reconnurent donc pas. Sylvandell n’était après tout pas non plus un royaume mondialement connu. En revanche, on haussa des sourcils en voyant Hodor. Faisant plus de deux mètres, et ayant des bras énormes, le demi-géant était une masse très impressionnante. Alice le regarda en souriant. Elle arriva ensuite devant le caissier, se sentant inexplicablement assez excitée à l’idée de faire la queue. A Sylvandell, quand elle allait par exemple au musée, et qu’il y avait une queue, on la laissait passer. De même pour les magasins, et les attractions. Il y avait toujours une place pour elle dans les auberges. Elle était une Princesse, après tout. Dans un sens, que personne ne la reconnaisse provoquait en elle de curieux frissons de plaisirs.

« Deux places ? demanda d’une voix un peu surprise l’homme à l’accueil.
 -  Non ! Hodor restera dehors. »

Le connaissant, il ferait probablement la sieste. Pour autant, l’idée de se séparer de la Princesse ne plaisait pas trop au demi-géant, et Alice dut le raisonner, en lui disant qu’elle n’était pas loin, et qu’elle n’hésiterait pas à crier si jamais il y avait un problème. Hodor continua malgré tout à protester, mais s’opposer à un ordre d’Alice était pour lui très difficile. En bougonnant, il s’écarta donc, et alla s’asseoir contre un arbre.

Pour le reste, la source chaude était au pied de la cascade, et était chaude. Une eau pure et propre, réchauffée par le sol. De la vapeur s’élevait parfois, et l’endroit était mixte. Contrairement aux onsen, la nudité n’était ici pas nécessaire. C’était une sorte de piscine, tout simplement, qui était chauffée artificiellement. Il n’y avait en effet pas de source volcanique dans le coin, et Alice, dans un maillot de bain noir deux pièces, plongea dans l’eau. Le bassin était assez long, formant une espèce de U avec, au centre, un petit pont en bois. Des enfants jouaient près de la cascade, et Alice choisit de s’isoler dans un coin. Un dragon n’aimait pas l’eau, en temps normal, mais Alice faisait exception... Du moins, tant qu’elle avait pied.

*C’est agréable !*
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Cyscek le samedi 12 mai 2012, 16:18:22
La chaleur est accablante en ce jour, et personne n'y échappe. A croire que le printemps s'est évaporé pour laisser place à l'été directement, après un hiver long et rigoureux. Loin de la ville, on pourrait même dire de la civilisation, Cyscek est parti pour un mois complet en chasse. Inutile de trimballer tous les esclaves non vendus et tout le matériel pour aller bourlinguer dans des recoins perdus. Il préfère partir seul, avec de quoi trouver des ... Recrues, et de quoi les capturer. Il agit souvent de la même manière : après avoir mis la proie en confiance, il se révèle subitement en soumettant la ou le futur esclave, avant de l'enchainer ou de l'enfermer dans un endroit sûr. Pour cette fois, il n'a pris qu'une seule cage, qu'il a pris soin d'entreposer dans la chambre qu'il loue à la halte verte.

Personne ne posera de questions, tant qu'il se fera discret. Dans ces coins reculés, il sait qu'une ou deux pièces peuvent délier les langues comme les sceller. Après s'être installé, le plus dur rester à faire, trouver de potentiels esclaves. On lui a bien parlé de quelques vagabonds qui trainent ici et là, et de quelques sauvages également, mais sans jamais lui donner de lieu précis. Après trois jours à crapahuter dans les roches environnantes, il était toujours bredouille.

De fait, il se rend en ce quatrième jour aux sources en contrebas. Maigre espoir, car il y aura surement du monde, mais qui sait, peut-être pourra-t-il trouver une fille de serf ou une demoiselle travaillant aux bains, lui promettre une vie meilleure pour la capturer ensuite une fois revenu à l'auberge. Ca valait le coup d'essayer, et alors qu'il arrivait à pied à l'entrée de la source, il vit quelque chose qui l'intéressait : une jeune femme blonde, habillée assez simplement. Cela ne signifiait rien, mais ce pourrait tout aussi bien être une proie possible. Feignant l'indifférence, il se rangeait dans la queue derrière, avec un géant qui lui cachait partiellement la vue de la donzelle. Au moment d'arriver au guichetier, il était forcé de constater que la jeune femme était venue avec le géant, mais que ce dernier aller attendre dehors. S'il devait tenter de l'approcher, ce serait forcément à l'intérieur.

Il laissa passer quelques secondes alors qu'elle s'éloignait pour rejoindre les bassins, pour aller à la rencontre du guichetier. Quelques pièces tirées de sa bourse, il était venu le plus léger possible : des habits, et  une besace pour y ranger quelques menus affaires. Sa bourse, un peu de nourriture et également une laisse et de la corde, voilà l'étrange attirail qui compose son sac. Une fois l'employé dépassé, il rejoignait à son tour le bassin, pour un tour d'horizon rapide. Par pareil chaleur, il aurait bien aimé profité d'un peu de fraicheur, mais cette eau ne semblait pas non plus brûlante, il y sera bien tout de même.

Il prit soin tout d'abord de se dévêtir, ne gardant sur lui qu'un caleçon qui n'était surement pas fait pour nager, mais qu'importe. Ses vêtements en tas, il les ramassait pour aller les déposer avec la besace dans un coin disponible, et ainsi marquer son "territoire", d'une certaine manière. Et surtout, un peu à l'écart des gens, il verrait de suite si quelqu'un avait l'audace de s'approcher de ses affaires.

Satisfait de son emplaçement, il cherchait à nouveau du regard la blonde. Au passage, il remarquait quelques personnes, mais aucune d'intérêt pour lui. Enfin il reposait le regard sur elle, la découvrant à quelques encablures, retirée des autres gens vers un bout du bassin. Plutôt que de contourner et de se faire remarquer, il s'avança dans l'eau d'un pas sûr de lui. Bien vite, l'eau lui arrivait à la taille puis au buste, et il se lançait afin de nager lentement. Il savait nager, peut-être pas parfaitement, mais suffisamment pour rattraper les fuyards ou se sortir d'une rivière mouvementée.

En avançant de la sorte, il arrivait bien vite au bout du bassin ou la jeune femme pataugeait, entre pierre et eau. Il sentait parfois les enfractuosités du sol sous lui, et il fut forcé de reprendre pied, l'eau ruisselant de ses épaules.

L'eau est toujours aussi bonne, ici ?

Pas du genre à prendre des pincettes ou à jouer les timides, il s'adressait directement à elle, avec un sourire radieux, comme il sait si bien les faire. Un air angélique, pourtant son visage cache une certaine malice. Il reste à quelques mètres d'elle pour le moment, reprenant juste la parole.

Je suis nouveau dans la région, je viens pour affaire. Mais de ce que je vois, j'ai bien fait de venir ici.

Saisira-t-elle le compliment ? Il le pense. Il préfère ne pas être trop direct dans ses paroles et jouer plus fin pour ne pas effrayer la jeune femme avant même d'avoir pu l'approcher.
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 12 mai 2012, 21:43:11
Alice choisit de se mettre dans un coin, afin de pouvoir un peu se reposer. Nageant donc un peu, elle alla contre le rebord de la paroi. En hauteur, le monastère se trouvait, mais on ne pouvait pas le voir de là. L’eau était agréable et chaude, ne ressemblant en rien à l’eau froide et glaciale de la mer. Alice n’était pour autant pas totalement rassurée, et ce même si elle sentait avec ses pieds le fond de l’eau. La dernière fois qu’elle avait été à la mer, une sirène avait tenté de la noyer, ce qui avait achevé de la convaincre sur le fait que la mer et elle étaient incompatibles. Elle flottait donc, apaisée, contre le rebord, yeux clos, quand quelqu’un vint la déranger.

« L'eau est toujours aussi bonne, ici ? »

Ouvrant les yeux, Alice fut sortie de sa relaxante méditation.

*Hum ?*

Elle vit un individu avec de longs cheveux roux. Un beau jeune homme au torse assez musclé. Alice ouvrit grand ses yeux, comprenant qu’on lui parlait effectivement, et l’homme, conscient que sa question pouvait être surprenante, reprit alors, donnant quelques explications :

« Je suis nouveau dans la région, je viens pour affaire. Mais de ce que je vois, j'ai bien fait de venir ici.
 -  Ah » lâcha tout simplement Alice.

La blonde ne tarda pas à lui répondre :

« Pour être honnête, je ne suis pas l’une des sœurs du monastère, enchaîna-t-elle. Et c’est la première fois que je viens ici... Le coin est splendide, vous ne trouvez pas ? » demanda-t-elle avec un sourire.

Elle ignorait ce que ce type lui voulait, même si elle avait quelques doutes. Alice savait qu’elle était belle, et cet homme semblait ne pas avoir avec lui une amie, ou quelque chose comme ça. Partant de là, s’il était un brin séducteur, il devait probablement tenter sa chance... Cette idée amusa un peu Alice. Personne n’osait généralement séduire la Princesse sans avoir à lui offrir des cadeaux pour s’attirer ses faveurs. Elle allait donc tout simplement se faire passer pour une touriste, sans lui dire qu’elle était ici en pause, avant de participer à des négociations diplomatiques. Elle n’avait de toute façon pas le droit de parler des négociations. Le secret était important dans les relations diplomatiques.

« Je m’appelle Alice, se présenta-elle. Alors, comme ça, vous venez faire des affaires ici ? »

C’était une invitation à en savoir plus, car, de ce qu’elle avait pu voir, « La Halte » était un lieu reculé. De quel genre d’affaires pouvait-il bien s’agir ? Est-ce qu’il vendait des livres sacrés ? Il n’était pas impossible qu’il soit un associé d’une maison d’édition qui commerçait avec « La Halte ». Comme il s’agissait d’un monastère, les moines devaient copier des livres sacrés, des essais religieux, ou en commander.

*Il a l’air d’avoir plus de conversation qu’Hodor... Tant mieux !*
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Cyscek le lundi 14 mai 2012, 10:18:17
Premier bon point : elle ne semblait pas mal à l'aise ou ennuyée par sa présence. Cela aurait considérablement compliqué les choses si elle s'était montrée hostile au dialogue. A la voir sourire, elle était même peut-être contente, non ? Ca, il en saura plus en la questionnant, mais il avance toujours prudemment, ne voulant pas effrayer la demoiselle avec des questions trop directes, ou un comportement suspicieux.

Alors qu'elle répondait, il sortait de l'eau d'un pas tranquille, laissant l'eau couler le long de son corps. En quelques pas, la pierre sous ses pieds se nimbait d'eau et prenait une teinte plus foncée. Sous la chaleur et le soleil, cela ne tarderait pas à disparaître, et lui à être sec. Il se tourne vers elle, afin de s'asseoir à même la pierre tout en continuant à la fixer. Le sourire enjôleur n'avait pas quitté son visage, se voulant toujours aussi charmeur.

C'est superbe oui, et je me doutais que vous n'étiez pas une soeur, je doute qu'on les laisse se baigner ainsi.

Par ainsi, nul reproche ou taquinerie, il veut juste parler du maillot de la demoiselle. Cela ferait mauvais genre sur une religieuse, pour sûr. Lentement il affaisse son corps en arrière, les abdominaux se contractant pour adoucir sa descente. Il se retrouve alors à moitié allongé, retenu sur ses coudes. Un coup d'oeil rapide alentour lui rappelle leur relative tranquilité : même si personne ne semble nager dans les parages, n'importe qui pourrait débarquer d'un instant à l'autre. Et pourquoi pas le géant de l'entrée ? Ca serait malvenu pour lui.

Enchanté Alice. Je m'appelle Cyscek.

Il marque une pause quand elle l'interroge. C'est un moment important, car il va devoir être franc, ou mentir. Mais la première solution risque de l'effrayer, voir de la faire fuir d'ici carrément. Et il n'aura alors aucune garantie de pouvoir remettre la main dessus.

On m'a conseillé cet endroit pour les denrées que j'y trouverai, et pour l'exotisme de ses prises, mais je n'ai pour le moment rien vu. Soit je manque de chance, soit je me débrouille mal.

Il marque une pause, pour se pencher un peu sur le côté, et dans le mouvement se rapprocher ainsi d'elle un peu. Rien de bien envahissant, il guette de toute façon les réactions de la belle blonde pour ne pas faire de faux pas.

Je suis chasseur, mais ces contrées boisées ont peu de gros gibiers, surtout avec cette chaleur. Et vous, qu'est-ce qui vous amène ici ? J'imagine que ce n'est pas seulement pour vous prélasser dans l'eau chaude.

Il part d'un rire léger en disant cela, et passe sa main dans l'eau tiède. Une femme qui voyage, elle peut être une vagabonde, et cela serait très bien pour lui. Il décide de la taquiner un peu en soulevant sa main hors de l'eau, pour la porter au dessus d'un des mollets d'Alice, et laisser filer les gouttes au bout de ses doigts sur la peau de pêche. Le geste est empreint de délicatesse, et sert surtout à se rapprocher d'elle.
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 14 mai 2012, 14:55:18
L’homme avait un drôle de nom. Cyscek. Alice se demandait de quelle région il débarquait pour avoir un tel patronyme, mais poser la question aurait été assez malpolie. Restant pour sa part dans l’eau, elle le laissa sortir de cette dernière sans rien dire, le fixant silencieusement des yeux. La Princesse se relaxait, et, si la présence de cet homme avait pu au départ la déranger, le fait qu’il soit assez beau à regarder suffisait à compenser son intervention. Fermant les yeux, elle profita des quelques rayons de soleil qui venaient éclairer son corps en partie englouti sous l’eau. L’eau lui arrivait en somme au niveau de l’estomac.

Cyscek se présenta comme... Comme un chasseur ? Haussant un sourcil interrogatif, Alice le contempla. Mouais... Il avait autant l’air chasseur qu’elle avait l’air de ressembler à une guerrière. Ou, alors, il ne chassait pas le gibier auquel Alice pensait instantanément en évoquant la chasse. Elle le voyait mal courser un mammouth, ou affronter des guépards. Quant à chasser dans la région... A moins qu’il ne traque les écureuils ou les lapins, il n’y avait pas grand-chose à chasser. Ceci étant dit, Terra recelait d’individus qui avaient l’air chétifs, et qui étaient en réalité relativement forts. Sa femme en était un bon exemple... Pour le reste, elle sourit légèrement quand le soi-disant chasseur promena sur elle quelques gouttes d’eau, la faisant frémir.

Elle tourna alors sa tête vers lui, lui affichant un sourire chaleureux. Naturellement, lui dire qu’elle était là pour des raisons diplomatiques était impossible, et elle préféra donc lui mentir, en se débrouillant pour être la plus crédible possible :

« Je suis ici pour me reposer. J’ai entendu parler de ce lieu comme un endroit paisible, et j’ai décidé de m’accorder une pause durant mon long voyage. »

Rien de faux sur le coup. « La Halte » était effectivement une pause, mais c’est sur les raisons de ce voyage qu’elle se devait de mentir. Elle choisit une raison qui semblait relativement plausible, et se lança :

« Je suis une noble, et je vais rejoindre mon futur époux. »

Elle ignorait si le mensonge serait crédible ou pas, mais, pour elle, il semblait de taille. Les mariages entre nobles étaient monnaie courante, et elle aurait du mal à se faire passer pour autre chose qu’une noble. Autant donc essayer d’être aussi proche que possible de la vérité.

« Mon futur époux vit dans une petite campagne, bien loin de la cité et des éternels séducteurs qui ne pouvaient s’empêcher, lors des bals, de me demander une danse. »

Elle avait prononcé cette phrase en le regardant avec un léger sourire. Des bals, Alice y avait déjà eu droit, lorsqu’elle s’était rendue au cœur de l’Empire d’Ashnard, mais elle n’avait jamais apprécié. Des séducteurs du Dimanche qui tentaient de la séduire en la prenant pour une cruche, des flagorneurs à la manque, et des théoriciens du complot... La Cour impériale n’était pas un endroit très tentant.

« Le mariage a été arrangé par mes parents, expliqua-t-elle également. Ils sont dans l’auberge, en ce moment... J’ai ordre de ne pas parler aux inconnus. »

Elle avait balancé ça avec un sourire amusé, donnant l’idée d’une jeune femme constamment écrasée par le protocole, et qui était tractée comme un morceau de viande à un type qu’elle n’avait encore jamais vu. Le mensonge n’aurait pas été crédible si elle avouait se promener seule. Elle aurait été complètement folle pour traverser les sentiers dangereux de Terra sans personne pour la protéger. De ce qu’elle pouvait deviner de Cyscek, il semblait du genre à aimer relever les dangers. Et il y en avait un ici. Du moins, il pouvait avoir l’impression qu’il y en avait un, à savoir s’attirer l’ire d’une famille de nobles s’il continuait à parler à cette femme. Pour en rajouter un peu, Alice, avec une lueur espiègle dans les yeux, se pencha près de lui, et rajouta :

« Je suis leur unique petite fille... Et notre famille ne se porte pas très bien... Des placements économiques guère judicieux nous ont mis sur la paille. Voilà pourquoi mes parents ont décidé de me marier avec un propriétaire terrien. La terre, c’est une denrée sûre, Cyscek. Vous ne croyez pas ? »
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Cyscek le lundi 14 mai 2012, 15:16:08
Près de l'eau, le jeune homme continuait à converser avec elle, restant au dehors quand elle gardait une partie du corps immergé. Il écoute patiemment ses dires, la raison de sa venue ici. C'était une raison plausible, quoiqu'un peu étrange. Qui s'arrêterait ici pour se reposer seulement ? C'était un lieu de passage, pas un lieu où l'on reste une quinzaine de jours pour le paysage. Des coins de nature comme celui-ci, on en trouve des centaines sur Terra.

Par contre, les paroles suivantes douchent les intentions du jeune homme. Une noble, qui plus est sur le point d'être mariée ? Cela s'annonçait mal pour pouvoir entreprendre de la capturer. Il faudrait se mettre à dos sa famille, et risquer d'être chassé à son tour pour ça. Non décidément, il n'aimait pas la tournure que prenait cette conversation, et elle le verra surement à son sourire qui baissait un peu, un peu moins radieux qu'au départ.

Vous allez faire un heureux en tout cas, j'en suis sûr.

Un nouveau compliment déguisé de sa part. C'est bien le moins qu'il puisse faire, sachant qu'il ne perd pas ses règles de bienséance sous prétexte qu'elle est noble, bien au contraire. Mais évidemment, le contexte devenait plus épineux, et il se devait de ne pas se piquer.

Quand elle reprend la parole, le sourire revient aux lèvres de l'homme. Il n'arrive pas à cerner cette demoiselle, à savoir si elle est innocente où si elle laisse entrouvert une porte sur sa personne. Si elle est promise à un inconnu, peut-être appréhende-t-elle ce moment, et le fait qu'elle ne choisira pas son mari. Alors choisir un inconnu, ne serait-ce que pour discuter, c'est garder l'assurance qu'on a encore son libre arbitre, non ?

Sur ce point, je n'ai rien à craindre, je ne suis pas un inconnu, puisque je me suis présenté. Et me considérez vous comme un séducteur, Alice ?

Une pointe d'humour dans la voix, il rampe à peine sur le sol pierreux pour se rapprocher du bassin et de la jeune femme, créant de la proximité et par la même un peu plus de complicité, puisqu'elle n'a pas montré de réticences lors de ces premiers essais.

Ils ne sauront rien de ce qui se passent ici, je vous le promet. Et puis, votre garde est resté à l'entrée. Profitez donc de votre liberté avant d'avoir la bague au doigt.

Il était à présent plus facile de comprendre le rôle de l'homme qui l'accompagnait, probablement un garde du corps. Elle se remet à lui parler en se penchant sur lui. Il y a quelques choses dans la voix de cette jeune femme de troublant, et surement d'espiègle, même si en tant que noble il devine qu'elle est habituée à cacher ses sentiments et à ne rien dire de manière directe.

Je ne possède aucune terre, mais cela me plairait. En revanche, je possède tout de même certaines choses, qui parfois peuvent valoir plus que la terre.

Il fit mine de réfléchir quelques instants, avant de se redresser pour s'asseoir sur le bord du bassin, les pieds dans l'eau. Son caleçon colle à sa peau du fait de sa baignade, et il ne cherche pas à cacher l'érection qui soulève le tissu au niveau de l'entrejambe.

A la réflexion, je pourrai peut-être bien être bénéfique pour votre famille, et vous aider à tirer bien plus d'une union avec votre personne...

C'est vrai, s'il la vendait en tant que noble, elle rapporterait beaucoup d'argent. Est-ce que ses parents feraient la fine bouche ? Peut-être pas, si le prix dépasse celui des terres promises. Mais ce qu'il ne sait pas, c'est que toute cette histoire de terres n'est qu'un mensonge.
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 15 mai 2012, 14:07:12
Visiblement, Cyscek avait cru à son histoire. Alice ne devait pas être une si mauvaise menteuse que ça. Elle remarqua également un détail anatomique assez curieux, qui la fit hausser les sourcils. Au niveau de son maillot, il y avait une espèce de curieuse bosse. Difficile de se méprendre sur les raisons de cette dernière. Alice n’en fut nullement choquée, et ne dit d’ailleurs rien à ce sujet. D’autres sujets avaient de toute manière sa curiosité que les désirs sexuels de Cyscek, comme sa référence sur le fait qu’il possédait des « choses » de valeur. Un homme bien mystérieux, et Alice ne tarda pas à répondre à l’une de ses questions :

« Ce que je vois de vous me laisse penser que vous appartenez au groupe des séducteurs... Avec un peu plus de talent que les autres... »

Elle parlait avec un léger dédain, comme pour le provoquer, et tourna la tête, fixant silencieusement un point connu d’elle seule. La Princesse décida de continuer à se prêter au jeu. Qu’avait-elle à perdre, après tout ? Cyscek l’amusait. Sa présence était agréable, quand on savait que la Princesse avait planché depuis des jours sur ce qu’elle devrait dire, ne pas dire, regarder, ne pas regarder, quand elle serait en train de négocier. C’est qu’elle prenait les choses très au sérieux ! Sachant que ces négociations pouvaient, en cas d’échec, déboucher sur une guerre, il valait mieux ne rien négliger.

« Que voulez-vous dire par là, Cyscek ? N’est-ce pas un peu présomptueux de prétendre avoir plus d’importance que mon époux ? Surtout pour un simple chasseur. »

Alice avait accentué le « simple », afin de le taquiner. Elle rentrait dans son rôle, tout simplement. Le choix du mot « tirer » amena quelques idées dans sa tête. Après un bref regard entendu sur son entre-jambes, elle finit par larguer :

« En ce qui concerne mes intérêts, mon futur époux a déjà sous son autorité des dizaines de chasseurs. Pourquoi me contenter d’un seul, quand je pourrais en avoir une dizaine sous mes ordres ? »

Alice était volontiers assez sarcastique dans le choix des mots utilisés, mais essayait de tempérer l’ensemble avec un sourire assez léger, pour montrer à Cyscek qu’elle plaisantait, et qu’elle trouvait tout simplement comique que quelqu’un qui se présentait comme un vulgaire chasseur puisse se prétendre plus important qu’un propriétaire terrien. Ceci conduisit tout naturellement la Princesse à poser une question supplémentaire :

« Je suppose que vous ne devez pas chasser le gibier, pour prétendre une telle chose... Dites-moi donc... Quelles sont vos proies ? Et aussi... Quel sentiment ça vous fait, d’être le chasseur ? Êtes-vous du genre à vous tapir dans l’ombre en attendant que d’innocentes brebis tombent sous votre viseur pour tirer un coup mortel, ou du genre à tenter de les amadouer ? »

De son point de vue, la phrase était lourde de nombreux sous-entendus. Elle fixait avec tranquillité les yeux de l’homme, ses jambes croisées entre elles, dans une position de détente et de relaxation.
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Cyscek le mardi 15 mai 2012, 14:35:56
La jeune femme qui lui faisait face n'a clairement pas la tête vide, ni une âme de demoiselle docile. On est loin des simples femmes ou des marie couche toi là qu'il a déjà pu voir dans les milieux mondains, sans pour autant les avoir approcher de lui même. Néanmoins, il savait faire la part des choses et discerner l'esprit éclairé de la demoiselle.

D'abord tout ouï, il écoutait les paroles de la demoiselle, qui le cataloguait sans pitié dans la catégorie des séducteurs. Maigre récompense que de se voir attribuer du talent. Il faut dire qu'il a plus ou moins essayé de se montrer charmant, alors il ne peut pas lui en vouloir. Telle une dame importante, elle lui répondait d'une manière presque hautaine, mais toujours avec une pointe d'humour. Malgré ce ton donné, il y avait quelque chose d'étrange : si sa famille était aussi mal qu'elle le disait, s'amuserait-elle de la sorte ? Serait-elle si hautaine, à se montrer presque inaccessible ?

Il allait répondre, quand elle déclencha une tirade, ponctuée par une pique le traitant de simple chasseur. Le sourire ne quittait pas le visage de Cyscek, il savait qu'elle essayait de le titiller, de se jouer de lui.

Je ne prétend rien, mais je sais qu'un chasseur peu valoir autant qu'un noble, s'il est adroit dans son métier.

Il était content de sa réponse, et de la façon dont il l'avait dit. Mais ce qu'il remarquait surtout en retour, c'était le bref coup d'oeil de l'inconnue pour son entrejambe. Mademoiselle la noble devait avoir ranger ses bonnes manières au vestiaire pour se permettre un regard comme celui là. Cela le fit sourire un peu plus, alors qu'elle lui répondait, cherchant à le pousser un peu plus à nouveau dans ses retranchements, et se jouer de lui. C'est amusant de son point de vue, car c'est souvent ainsi qu'il aborde les demoiselles. Il attendait qu'elle en finisse de le questionner, pour laisser filer quelques secondes et réfléchir à sa réponse. C'est qu'elle avait décidé de lui asséner plusieurs questions, en espérant le destabiliser, il ne fallait pas la décevoir. Finalement il s'humectait les lèvres en passant sa langue brièvement au dessus pour commencer sa réponse.

Ce n'est pas la quantité qui fait le tout, mais aussi la qualité. Un bon chasseur peut ramener autant de proies que dix mauvais. Et un excellent chasseur autant de proies que dix bons.

Cette première précision faite, il glissa doucement du bord de la piscine pour rentrer dans l'eau et immerger son bassin, se retrouvant avec de l'eau jusqu'au milieu du ventre. Lentement il se rapprochait d'elle, donnant l'impression de ne pas vouloir s'arrêter.

Vous êtes sûre de vraiment vouloir savoir ?

Par des gestes lents, le corps de l'homme se mouvait dans l'eau, pour lentement contourner la jeune femme. Il arrivait derrière elle, caché du regard d'Alice, et il lui sussurrait à l'oreille.

Je suis discret et patient ... Et également très excité, quand une proie est à portée ...

Elle sentira le souffle chaud de l'homme contre sa nuque, puis une épaule qui frôle son dos. Il est tout près, à n'en pas douter. Puis, il se colle à elle doucement, elle sentira contre ses fesses la verge tendue, ainsi que le torse contre son dos, puis les mains sur ses hanches, avant qu'il ne murmure encore à son oreille.

Et vous, que ressentez vous ? Je ne crois pas que vous soyez une innocente brebis, mais une proie ...

Il laisse la phrase en suspens, libre à elle de l'interpréter comme bon lui semble.
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 15 mai 2012, 19:30:17
Cyscek continuait à jouer avec elle. Dans un sens, il l’amusait. Elle le laissait faire, se demandant malgré elle s’il était un simple charmeur, ou quelqu’un qui essayait d’en savoir plus, de lui tirer les vers du nez... Comme un espion, ou quelque chose comme ça. Penser ainsi, c’était être légèrement paranoïaque, mais ne disait-on pas que la paranoïa était l’apanage du pouvoir, après tout ? Elle le laissa donc parler, comprenant qu’il n’était nullement choqué qu’elle se moque de lui. Il semblait même plutôt amusé, voyant en Alice une femme d’intérêt.

« Ce n'est pas la quantité qui fait le tout, mais aussi la qualité » affirma-t-il ainsi.

Sur le coup, il n’avait pas spécialement tort. Quoique... Alice se contenta d’un léger sourire assez énigmatique suite à cette affirmation. On pouvait l’interpréter comme on l’entendait, mais elle l’interpréta sans doute de la manière la plus judicieuse qui soit. La Princesse choisit de se taire, tandis que Cyscek se glissait dans son dos, frôlant son corps, provoquant en elle des frissons de plaisir.

« Je suis discret et patient ... Et également très excité, quand une proie est à portée ...
 -  Voyez-vous ça... » répondit-elle simplement.

Elle sentit son corps la verge tendue de l’homme. C’était sûr ; il ne s’encombrait pas de manières ! Heureusement pour lui qu’Alice n’était pas une véritable noble. Vu les échantillons qu’elle avait vu, les petites nobles de son âge auraient hurlé au viol. Elle, elle venait d’un royaume de montagnards, où on s’encombrait peu des formalités et du protocole. Elle n’était par conséquent nullement choquée, et le sourire qui se dessinait sur ses lèvres s’accentua même légèrement. C’était un homme entreprenant ; elle aimait ça. Il se collait à elle, et elle le laissait faire, n’opposant pas la moindre résistance. Personne ne faisait vraiment attention à eux, et, de toute manière, ça n’aurait pas refroidi Alice. Elle était une Princesse ; quand une princesse désirait quelque chose, il était difficile d’aller contre ça.

« Et vous, que ressentez vous ? Je ne crois pas que vous soyez une innocente brebis, mais une proie ...
 -  Et qu’est-ce qui vous fait dire ça ? » répliqua-t-elle en regardant devant elle, avant de tourner la tête.

La Princesse rapprocha son visage de celui de Cyscek, ses lèvres s’approchant du sienne. Elle put sentir son souffle sur son visage, et lui lança alors, sur un ton un peu plus bas, plus tendre, plus... Langoureux, dans un certain sens :

« Ne vous-a-t-on jamais dit que les apparences pouvaient être trompeuses ? »

S’il savait à quel point...
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Cyscek le mercredi 16 mai 2012, 09:56:20
Au moins, elle ne se défilait pas et restait fidèle à sa ligne de conduite. Elle l'a provoqué, elle le laissait faire en retour. Collé à elle, il ne voulait surement pas bouger de là, du moins tant qu'elle ne l'y forcerait pas. En plus, personne n'observait la scène, ils étaient tranquilles jusqu'à temps qu'un nageur ne se risque de ce côté-ci. Quand elle tourna la tête vers lui, le regard du jeune homme descendit vers les lippes de la belle, l'observant un moment avec cette proximité presque indécente entre eux deux. S'il tendait le cou, il pourrait l'embrasser, tant ils sont proches.

Ce qui me fait dire ça ? Une femme innocente aurait criée à mon approche, et n'aurait pas ce regard espiègle ni ces paroles si lourdes de sous entendus.

Les quelques mots prononcés par la suite par la jeune femme le laissèrent quelques peu surpris. Il ne voyait pas ce qu'elle voulait dire. Parlait-elle du fait qu'elle était innocente ou non ? Pourtant, il semblait que ce point-ci soit éclairci, de part le comportement d'Alice, il apparraissait clairement qu'elle n'était pas une sainte nitouche. Alors de quoi pouvait-elle parler, d'elle même ? De lui ? Il ne saurait dire à cet instant précis.

Je ne vois pas en quoi, dans ce cas précis.

Finalement, il tendait un peu le cou, afin de sceller ses lèvres à celles de la jeune femme. Pas bien longtemps, une à deux secondes tout au plus, un baiser fugace. Pendant ce temps là, son esprit tournait à plein régime pour essayer de comprendre ce qu'elle avait voulu dire.

Ou alors, ne seriez vous pas noble ?

Elle en avait pourtant les manières et l'allure, donc cette possibilité l'étonnerait beaucoup. Elle avait pu mentir sur son histoire, mais dans ce cas, il ne sait pas trop dans quel but elle l'aurait fait, ni sur quel élément. Sur le mariage peut-être, ou sa famille ? Si elle ne voulait pas se livrer, il ne risquait pas de trouver. Néanmoins, il pouvait toujours tenter de voir dans quelles limites elle se laisserait faire. Une des mains quittaient alors les hanches pour venir glisser sur le ventre de la jeune femme. Sans la lâcher du regard, les yeux dans les yeux, il descendait à présent sa main sur le bas du maillot d'Alice, afin de venir épouser la forme de l'entrejambe avec la paume de sa main. L'eau était limpide, et ne cachait en rien ce geste de la main qui remuait légèrement contre l'intimité de la princesse, se permettant de la titiller à travers le tissu.

Sa bouche déviait vers le cou de la jeune femme, pour y déposer un baiser langoureux, avant qu'il ne remonte vers son oreille afin de lui sussurrer à nouveau quelques paroles.

Je finirai par tout savoir de vous ... Et par vous connaitre sur le bout des doigts ...
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 16 mai 2012, 13:28:59
Terminant le geste qu’Alice avait amorcé, Cyscek l’embrassa. Il avait de belles lèvres, et elle se laissa faire, confirmant, effectivement, qu’elle n’était pas une jeune brebis éplorée et craintive qui fuyait dès qu’elle réalisait qu’un mâle reluquait sur son postérieur. Elle répondit tout simplement à ce bref baiser, avant de sourire quand l’homme lui lâcha :

« Ou alors, ne seriez vous pas noble ?
 -  Peut-être que c’est vous qui n’êtes pas un simple chasseur... »

Alice avait répondu à sa question par une autre question. Noble, elle l’était effectivement, mais pas au sens où on l’entendait habituellement. Tout comme Cyscek n’était pas un chasseur au sens classique du terme. Ça, Alice aurait pu le jurer. Son gibier ne devait pas être les ours et les bêtes classiques. Plutôt les belles femmes, vu comment il était sûr de lui. Alice ne devait donc pas être la première femme qu’il entreprenait de séduire, et elle se laissait faire, sachant très bien que chacun des deux mentait à l’autre. Prolongeant son baiser, Cyscek caressa le corps d’Alice, provoquant sur son corps de légers frissons de plaisir. Il fallait bien admettre qu’il se débrouillait plutôt bien.

Souriant légèrement, Alice ferma les yeux, plaquant sa tête trempée sur le creux de son épaule, se laissant faire, le sentant approcher sa main de son entre-jambes, en caressant le contour, glissant sur son maillot noirâtre. Ses lèvres, quant à elles, se posèrent sur le cou de la Princesse, remontant vers son oreille, et elle poussa un très léger soupir, avant de commencer à se retourner.

« Je finirai par tout savoir de vous ... Et par vous connaitre sur le bout des doigts ... » affirma-t-il.

Alice se retourna sur lui en souriant, posant une main sur son torse, et les remonta pour enlacer le cou de Cyscek, s’étalant sur lui. Ses seins s’enfoncèrent contre son torse, et elle alla l’embrasser un peu plus langoureusement, en profitant pour frotter avec son intimité son sexe tendu. Il avait une virilité très agréable, et elle n’hésita pas à aventurer sa langue dans la bouche du jeune homme.

« Vraiment ? Peut-être que je ne suis pas une noble... Peut-être que je suis une prisonnière en cavale ? Une magicienne ? Voire même une succube ? Qu’en pensez-vous ? »

La Princesse souffla lentement contre les lèvres de Cyscek. Il faisait un très bon coussin, et elle l’embrassa sur la joue, promenant ensuite sa langue, avant de l’embrasser à nouveau, serrant contre ses doigts les cheveux de l’homme.
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Cyscek le mercredi 16 mai 2012, 14:00:33
Au fond, aucun des deux ne craquera. Ils essayaient de se jouer de l'autre, mais cela ne faisait que de la surrenchère. Ou alors, ils savaient pertinamment où tout cela aller les mener ? Lui en tout cas en a une idée assez précise, vu la réceptivité dont fait preuve la jeune demoiselle. A peine avait-il entamé de la caresser qu'elle se soustrayait à lui. Il pensait alors avoir atteint la limite, mais pas du tout, puisqu'elle se contente de se tourner pour lui faire face et venir s'installer à califourchon sur lui.

Nouveau baiser, sa langue se mêlait à celle d'Alice, et il sentait clairement le bassin de la jeune femme se frotter contre lui, cherchant surement à le chauffer à remuer ainsi contre son membre tendu. Il portait alors ses mains aux fesses de la belle blonde pour les caresser pendant qu'elle lui parlait. Il écoutait patiemment, un léger sourire aux lèvres, avant de lui répondre sur le même ton joueur.

Si vous êtes cela, alors vous avez encore plus de valeur à mes yeux.

Il revint picorer les lèvres de la jeune femme, l'embrassant tantôt fugacement, tantôt plus langoureusement quand la langue voulait se mêler à ce contact. Ses mains tiraillaient un peu le maillot sans pour autant le sortir, de toute façon dans la position il ne pourrait pas le lui ôter de manière pratique.

Même si je ne sais pas ce que vous êtes, ou qui vous êtes, je sais ce que vous voulez.

Toujours des paroles chaudes et prononcées à voix basse, même si aucune oreille indiscrète ne risque de capter leurs échanges. Elle devait surement se demander ce qu'il s'imagine, et il comptait lui montrer directement. D'abord, une main remontait afin de défaire l'attache du maillot de la jeune femme au milieu du dos, libérant la poitrine. Mais comme il n'ôtait pas complètement le maillot, les seins restaient encore caché par le tissu pendant devant.

Puis, la main redescendait, et à deux mains il se saisissait de son propre maillot, pour le baisser à peine. Le mouvement eu pour effet de faire sortir sa virilité hors du maillot, contre l'entrejambe d'Alice. Mais il ne s'arrêtait pas là. A l'aide de ses doigts il écartait un peu le maillot d'Alice au niveau de l'entrejambe, pour glisser son membre contre la peau, sous le tissu. Il ne la pénètre pas, le membre glisse juste contre sa fente chaude et son pubis, mais la sensation est bien plus net qu'auparavant quand elle se frottait maillot contre maillot.

Il entamait un petit mouvement du bassin, afin de frotter son membre contre l'intimité d'Alice, jouant de ses mains à la faire bouger au dessus de lui alors que son sourire se faisait de plus en plus intéressé.

Je suis sur la bonne voie, non ?
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 16 mai 2012, 19:01:16
En voilà un qui avait l’air bien réveillé. Sous son corps, la Princesse pouvait sentir le membre de Cyscek, pointer de plus en plus. Le serpent de pierre se dressait, prêt à mordre. Et il fallait admettre que le sentir était très excitant. Surtout là, en public... Il ne fallait surtout pas sous-estimer les penchants pervers de la Princesse, et Cyscek était en train de les manipuler, jouant avec le feu. Comme elle avec lui, dans le fond... Elle ignorait de quoi ce mystérieux individu était capable, mais elle se permettait de jouer. Il ne pouvait rien lui arriver, de toute façon. Il suffisait qu’elle se mette à appeler Hodor en hurlant pour que ce dernier débarque en pulvérisant la muraille. Quand on savait qu’un titan vous protégeait, on pouvait se permettre bien des choses... Notamment jouer avec le feu.

« Même si je ne sais pas ce que vous êtes, ou qui vous êtes, je sais ce que vous voulez.
 -  Hum hum... » souffla Alice.

Allongée sur lui, elle se sentait plutôt bien, et l’embrassait de temps en temps, tandis qu’il commença à promener ses mains sur elle. Savait-il à quel point il pouvait s’estimer chanceux ? Probablement pas. Le « Joyau de Sylvandell » était une femme que bien des hommes rêvaient d’avoir dans leurs lits. Mais elle ne comptait pas le lui dire. Il avait beau être téméraire, si elle lui disait qu’il était en train de flirter avec la Princesse héritière d’un royaume guerrier et sanguinaire, il risquait de prendre les jambes à son cou, ou, en tout cas, de voir ses ardeurs être sensiblement réfrénées.

Elle laissa donc cet homme la dominer, ôtant la partie haute de son maillot, ou, tout du moins, retirant les lacets qui soutenaient le tout. Le maillot noir se mit à glisser, mais restait plaquée entre elle et Cyscek, retenue par leurs torses respectifs. Il libéra alors un peu l’accès de son sexe, venant caresser la partie basse du maillot d’Alice avec sa verge, se glissant dessous pour aller directement titiller sa peau, ce qui fit sourire cette dernière. Insolent et entreprenant ! Elle l’encenserait ou le ferait fouetter, c’était au choix ! Mais il avait du goût, et un certain talent pour la provocation. C’était un mauvais garçon, et la Princesse aimait ça. Ce côté rebelle, cette insouciance... Un vrai régal !

« Je suis sur la bonne voie, non ? » essaya de s’enquérir l’homme.

Une question purement rhétorique, à laquelle la réponse était tellement évidente que la Princesse ne la donna même pas. Au lieu de ça, elle le retourna alors, et il vint au-dessus d’elle. Elle l’embrassa sur les lèvres, avant de lui sourire, écartant lentement les jambes. La verge de l’homme était tendue, et Alice n’avait pas eu une relation sexuelle depuis un certain temps, maintenant. Il était sans doute temps de revenir sur cet état de choses.

« Et bien souffla-t-elle, qu’attendez-vous ? »
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Cyscek le lundi 21 mai 2012, 10:31:00
Une légère tension entre les deux jeunes gens se faisaient sentir. Elle se frottait à lui, mais sans aller plus loin. Pourquoi, pour le laisser venir ? Peut-être se disait-elle qu'ainsi, elle n'aurait pas la responsabilité de ce qui va suivre, que tout ceci n'incomberait qu'au jeune homme. Elle n'a pas tort en un sens. Lentement, elle basculait sur le côté pour inverser les rôles et se trouver sous lui. Il n'allait pas dire non, et glissa jusqu'à être au dessus, bloquant la jeune femme contre le bord du bassin. Elle venait de se bloquer toute seule, c'est qu'elle le cherchait, non ?

Quand il sentit les cuisses s'ouvrir, la réponse ne pouvait qu'être confirmée. Elle savait ce qu'elle voulait, simplement elle ne souhaitait pas être l'initiatrice. Ou bien serait-elle de ce genre de demoiselle à aimer être dominée, manipulée comme une poupée de chair ? Il ne saurait y répondre, car elle lui a paru bien joueuse dans sa façon de se comporter. Mais on ne sait jamais, peut-être n'osait-elle pas laisser voir sa véritable façon d'être.

Les quelques mots qu'elle lacha le firent doucement sourire. Une énième provocation de la part de l'inconnue. Mais comme elle a pu s'en apercevoir depuis leur rencontre, il n'est pas du genre à se laisser faire ou intimider par elle, ni par une femme en général.

Je fais selon mon bon vouloir, je ne suis pas de ceux qui obéissent ou se laisse faire.

Référence au fait qu'elle l'ait retourné pour se retrouver sous lui. Il se reculait à peine d'un pas, et les mains prenaient possession du corps d'Alice pour lui faire faire volte face brusquement. Elle se retrouvait donc face au bord, le dos tourné à lui quand il revenait se plaquer contre elle. Déjà les mains descendaient et les pouces emportaient au passage le maillot d'Alice pour le baisser jusqu'à mi-cuisse, libérant ses fesses et son entrejambe au bon vouloir du jeune homme. Puis, il remonta une main pour la forcer à se pencher un peu sur le bord, alors qu'il épousait la forme de son dos avec son torse, pour venir lui parler de sa voix joueuse.

Il va vous falloir vous habituez à ne pas tout contrôler pour une fois, je n'obéis pas aux petites bourgeoises.

Lentement le bassin se rapprochait d'elle, et le membre glissait le long de la fente humide. Il n'a aucune peine à en trouver l'entrée, la queue dure pénétrant profondément la jeune femme. Dans la position, la pénétration était d'autant plus profonde, et il ne s'arrêtait que lorsque se bassin touchait les fesses d'Alice. Les mains s'agrippaient aux épaules frêles, et il entama plusieurs coups rudes, sans se soucier du bruit qu'ils pouvaient faire, ou même de la faire gémir. Car si elle commençait -ou même lui- à gémir ou crier, ils allaient vite être repérés.

Le regard de Cyscek descendait sur la chute des reins de la demoiselle, l'eau clapotait contre la peau douce et immaculée, chaque coup de bassin accentuant le bruit de l'eau contre le corps, en même temps que le bruit de la rencontre des deux corps. Il était déjà passablement excité, mais comptait bien tenir le coup afin de satisfaire au mieux ses envies comme celles de l'inconnue.
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 21 mai 2012, 22:12:50
Quel orgueil ! Cyscek semblait être un homme bouffi de virilité, et d’une certaine dose, assez prononcée, de machisme. Il ne tarda donc pas à lancer :

« Je fais selon mon bon vouloir, je ne suis pas de ceux qui obéissent ou se laisse faire. »

La phrase amusa Alice, qui fit un léger sourire, avant de répondre, toujours sur un ton assez plaisantin :

« Quelle virilité... Vous prêchez une convaincue, mon cher. »

Cyscek s’écarta d’elle, retourna dans son dos, et fit à nouveau glisser sa culotte. Alice se retrouva ainsi assez rapidement totalement nue, son soutien-gorge s’en allant également. Elle put juste les récupérer, et les placer hors de l’eau, sur le rebord, à proximité. Un léger réflexe. Cyscek se glissait derrière elle, et elle se demandait ce qu’il attendait. Il lui refit encore une fois le numéro de l’homme viril, et elle se contenta de soupirer.

« Il va vous falloir vous habituez à ne pas tout contrôler pour une fois, je n'obéis pas aux petites bourgeoises.
 -  Arrêtez avec vos grands airs, et contentez-vous de me baiser... Je vais finir par croire que vous êtes un eunuque. »

Cyscek finit néanmoins par obtempérer. Il la prit par l’arrière, visant son intimité. Alice poussa un cri étouffé, et serra les dents, se forçant à ne pas trop hurler. Ils étaient dans un lieu public, après tout, avec des enfants, et, même s’ils étaient isolés, si Alice se mettait à hurler, alors on les entendrait. Et, non seulement elle risquait de passer pour une traînée, mais on risquait surtout de les jeter. Elle poussa ainsi des petits couinements, s’agrippant au rebord, sentant la queue de l’homme en elle, et entreprit de faire quelques mouvements avec le bassin.

C’était bon, naturellement, et ses joues ne tardèrent pas à devenir rouges, alors que son corps commençait à rebondir. Elle tourna alors la tête vers l’homme, et parvint à dire :

« En... Encore, hah... Plus... Plus fort... In... Insultez-moi... Faites... Faites parler votre... Votre virilité ! »
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Cyscek le mardi 22 mai 2012, 17:12:23
Elle s'évertuait à tenter de le pousser un peu plus, mais en avait-il vraiment besoin ? Peut-être pas, vu la situation et la façon dont elle se comportait déjà. Ou alors, ce n'est que l'expression de ses origines nobles : elle tente de contrôler et d'imposer ses désirs à l'homme, en le poussant au défi.

Derrière elle, il accélérait ses coups de rein, la queue fouillant son intimité avec une vaillance non feinte. Les machoires serrées, il soufflait fort par le nez à chaque coup qu'il donnait, décidé à prendre autant de plaisir qu'il le déciderait. Les paroles avaient eu en partie l'effet escompté puisqu'il y allait fort, mais il l'aurait fait de toute façon. Il écoutait les paroles entrecoupées de gémissements de la belle blonde, avec un intérêt certains. Elle dévoilait là des attitudes plutôt soumises, ce qui l'étonnait vis-à-vis de leur discussion précédente.

Ca fait quoi d'être traitée comme une trainée, comme une vulgaire catin ?

Les mains du jeune homme passaient sous le corps d'Alice, pour venir se saisir de sa poitrine imposante. Chaque main englobait un sein, le pressant au creux de ses paumes pour accentuer les sensations qu'elle éprouvait. Il malaxait la poitrine, pressant un sein contre l'autre, pinçant également les tétons entre ses index et ses pouces pour les faire durcir. La caresser de la sorte l'avait obligé à se pencher un peu sur elle, et ses coups de rein se faisaient moins fort, du fait de la position.

Tu es une sacrée salope pour une noble ... Mais tu ne vaux pas mieux qu'une esclave de bas étage !

Il se redressait un peu, lachant les seins de la jeune femme pour reprendre le contrôle de son bassin et se remettre à la baiser vivement. A ce rythme là, il sentait déjà l'orgasme approcher, l'excitation montant trop vite, et il ne faisait rien pour la tempérer. Elle non plus d'ailleurs, alors pourquoi se retenir ? Dans un nouveau coup rageur, le jeune homme lâchait un gémissement un peu plus fort, alors qu'il explosait en elle. Le sperme brûlant envahissait l'intimité de la princesse, abondant et liquide. S'il savait qui elle était ... Mais rien qu'à sa façon d'être, non, il n'avait aucune idée de l'identité de la demoiselle sous ses mains.

Alors que les derniers jets remplissaient encore Alice, il arrêtait petit à petit ses mouvements, le membre toujours profondément enfoncé en elle. Pendant quelques secondes il resta immobile ainsi, à reprendre son souffle, la queue ne perdant rien de sa vigueur malgré la jouissance.

Pas mal du tout pour un début, mais je suis pas du genre endurant, j'espère que t'as de la ressource ...

Une main claquait contre la fesse d'Alice, alors qu'il reculait lentement pour quitter l'orifice limé de la jeune femme. Après un pas en arrière, il était totalement sorti d'elle, le membre dressé vers le haut et couvert de sperme sur toute la longueur ainsi que de cyprine.
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 23 mai 2012, 03:11:38
Et il ne tarda pas à faire ce qu’elle avait demandé, à l’insulter et à la traiter. Devant une telle insolence, Alice rougit confusément, de honte et de plaisir à la fois. La Princesse avait un caractère de soumise, une partie de sa personnalité qui n’était pas négligeable. Quand on vivait entourée d’hommes virils, de dragons qui crachaient le feu, il paraissait logique de développer une espèce de sentiment d’infériorité, de surcroît quand on avait cette impression constante de décevoir votre père. Cyscek commençait à le sentir, et, entre ses insultes, qui résonnaient avec vulgarité aux oreilles d’Alice, il commença à palper les confortables seins de la Princesse, sa belle poitrine dont les tétons se mirent à pointer.

« Haaann... Ha oui, oui, une... Une traînée, une... Une salope, aaah ! »

Elle se retenait de ne pas hurler, serrant les dents. On les voyait déjà. Des mains se pointaient, des murmures et des chuchotements. Fureur ? Dégoût ? Envie ? Incompréhension ? Difficile de dire ce qui dominait, et Alice n’était pas en état de le dire. On les observait, et elle était incapable de se contrôler, et résistait à l’envie d’hurler à ce public, d’engueuler les spectateurs, de les inviter à venir, à venir se joindre à cette petite sauterie ! Oh putain, comme elle aimait ça ! Sentir une queue en elle, remplir son espace, marteler son clitoris, la déchirer, la faire couiner. Elle poussait des cris rauques, des gouttes de sueur coulant de son front, glissant le long de ses joues.

« Oh oui ! Oui, oui, oui, oui, oui ! » s’exclamait-elle.

C’était superbe, et elle sentait l’homme soupirer également. Elle se mit à mouiller, continuant à remuer son corps. Cyscek s’était plaqué contre elle, afin de caresser ses seins, diminuant ainsi ses mouvements de vas-et-viens dans son intimité. Il finit donc par lâcher la poitrine de la Princesse, se concentrant exclusivement sur son sexe, et donna des coups de bassin rageurs en elle, la faisant soupirer. A plusieurs reprises, sa tête heurta le rebord, sans vraiment lui faire mal, et elle but également de l’eau, ce qui la fit tousser.

Cyscek finit par s’abandonner en elle. Il faut croire que le corps de la Princesse était un vrai régal ! Elle le sentit jouir en elle, et Alice se félicita intérieurement d’avoir amené avec elle les potions de l’alchimiste, qui permettaient de tuer dans l’œuf tout risque de grossesse. La potion avait un goût immonde, écœurant, mais Alice ne tenait pas encore à avoir un enfant. Elle le sentit se retirer d’elle, et elle se retourna, reprenant ses esprits. Ses joues étaient rouges de plaisir, et elle vit que l’homme avait toujours son sexe dressé. L’érection l’avait bien fait diminuer, naturellement, mais elle lisait toujours dans son regard le désir. Ce fut néanmoins lui qui parla le premier :

« Pas mal du tout pour un début, mais je suis pas du genre endurant, j'espère que t'as de la ressource ... »

Pas mal ? C’est tout ce qu’il trouvait à dire ?! Alice se contenta de soupirer, et haussa les épaules :

« On dit que les femmes aiment parler, mais, les plus vantards, ce sont généralement les hommes. Une fois qu’ils ont tiré leur coup, ils n’ont plus qu’à espérer que la femme saura les exciter... »

Regardant autour d’elle, Alice aperçut, furtivement, un vieil homme qui les observait, incrédule, et un surveillant qui, furieux, s’approchait d’eux à grand pas. Elle eut alors, très rapidement, un sourire, avant de lever l’un de ses pieds, et de l’abattre sur le torse de Cyscek. Une lueur de malice brilla dans ses yeux.

« Vous croyez pouvoir me contrôler ? Me dompter ? Apprenez qu’avec une femme, mon cher Cyscek, il faut toujours s’attendre au pire. L’honneur est une conception typiquement masculine ! »

Avant de passer à l’action, elle lâcha une fois :

« Peut-être nous reverrons-nous... Ou pas. »

Elle le poussa alors du pied, et bondit hors de l’eau, avant de se mettre à piailler :

« Au secours ! Au secours ! Il a tenté de me violer ! Au secours !! »

Alice avait les joues rouges, et cacha ses seins d’une main, son intimité de l’autre, en hurlant. Son père aurait tout de suite deviné qu’elle mentait, mais eux, ils n’étaient que des inconnus. Le surveillant, entendant le mot « viol », se précipita rapidement, et Alice poursuivit ses explications, parlant d’une voix hystérique :

« Il m’a sauté dessus ! Au... Au secours !! »

Sa voix se brisa alors, et elle se mit à pleurer.

« Je l’ai entendu !  lâcha alors le vieil homme. Elle serrait les dents, comme si elle souffrait, et lui la traitait de ‘’salope’’, de ‘’traînée’’ ! J’ai tout entendu, je vous dis ! »

Alice remercia intérieurement cet homme, et continua à pleurer, jusqu’à ce que le surveillant aille à côté d’elle. Il aperçut ses vêtements. Le vieux monsieur n’avait pas du entendre Alice gémir, car elle avait parlé à voix basse. D’autres gardes ne tardèrent pas à arriver.

« Saisissez-vous de cet homme ! hurla le surveillant. Il a agressé la Princesse ! »

Le surveillant, ne sachant pas trop quoi faire, tenta de lui faire un câlin, la serrant entre ses bras, et Alice, dans l’ombre des puissants bras de l’homme, ouvrit alors ses yeux pour regarder Cyscek, et lui fit un clin d’œil. La Princesse s’amusait follement. Cyscek, sans doute un peu moins, et elle décida d’en rajouter une couche :

« Il... En moi... Mon Dieu...
 -  Là, mon enfant, là, tout est fini... »

Ou pas... Ça, seul l’avenir le dira. Les gardes se saisissaient de Cyscek, n’étant pas spécialement tendres. Les faits ne plaidaient en effet, sur le coup, pas en sa faveur. D’autant plus qu’il avait agi avec une Princesse, pas avec une vulgaire catin.

*Retiens bien ceci, aurait-elle envie de lui dire. Un chasseur ne doit jamais vendre la peau de l’ours avant de l’avoir tué. Personne ne dompte un dragon sans son consentement.*

Cyscek était peut-être un salaud, mais il venait de comprendre qu’Alice n’était pas non plus un ange, mais pouvait aussi être une belle salope quand elle le voulait.
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Cyscek le mercredi 23 mai 2012, 16:32:48
Le plaisir avait été fort, et il reprenait lentement son souffle, toujours le sourire aux lèvres. Décidement, la jeune femme était pleine de ressources, et il sentait qu'il allait pouvoir en profiter encore un moment. Et qui sait, peut-être la capturer finalement, pour la revendre ensuite ? Il avait jusque là laissé cette idée de côté, il fallait qu'il en sache plus sur elle pour savoir si c'était risqué ou non.

La jeune femme lui répondait, ne faisant qu'augmenter son sourire à sa façon de parler, de toujours se jouer de lui et de le taquiner. Alors qu'il allait répondre, elle déposait son pied contre son torse, et l'incompréhension s'emparait de son visage. Les paroles qu'elles proféraient n'avaient plus totalement l'air d'être dans le ton du jeu, et ce revirement si soudain le laissait pantois.

Je crois qu'on ne s'est pas bien compris, vous jouiez le jeu autant que moi ...

Elle s'est laissée faire, elle l'a aguichée, et maintenant elle lui reprocherait d'avoir été dominateur et insultant ? Il y a quelque chose qui cloche là dedans, et il ne voit pas quoi. Seulement, il allait comprendre bien plus vite qu'il n'aurait voulu. Elle le repoussait du pied, et se mit à crier. L'incompréhension faisait place à la stupeur sur son visage. Repoussé, il avait le bassin caché dans l'eau, et jetait à présent un regard effrayé vers le bord, pour voir l'intendant se rapprocher, et comprendre que c'était à son intention qu'elle criait.

Il comprenait immédiatement qu'il était piégé. De part les lieux, et ce qu'elle criait, il n'avait aucune chance, car déjà les clients s'approchaient. Il n'avait aucune issue possible. D'autant qu'un homme certifiait avoir bien vu un viol. Il tombait des nues, à croire que c'était une conspiration.

Je n'ai rien fait ! Elle était consentante !

Autant pisser dans un violon que d'entendre ses paroles prises en compte dans ce qui se passait. D'un pas rapide, il sortait de l'eau à son tour, et encore ruisselant, il entreprenait de remettre ses vêtements. C'est alors qu'il entendit le cri du surveillant. Une princesse ? Elle ? Elle s'était bien jouée de lui. Il grondait intérieurement, mais que pouvait-il y faire ? Sur les deux côtés du bassin, des gardes arrivaient, et il ne pouvait aller nul part.

Puisque je vous dis qu'elle voulait ! Lachez moi !

Il se débattait, ayant remis son pantalon mais pas complètement sa chemise. Il réussit à repousser le premier garde, mais la vague suivante de trois gardes avaient déjà raison de lui. Les mains s'abattaient sur lui et le maintenaient, si bien qu'il se retrouvait sans pouvoir remuer entre les poignes viriles. Il recevait plusieurs coups de poing, surement de la part de certains qui cherchaient à se montrer les plus braves aux yeux de la princesse.

En parlant du regard de la princesse, il le croisa brièvement, et lut en elle l'amusement. Elle l'avait bien piégé, cette garce ! Il fulminait, criait pour qu'on le lâche, puis petit à petit arrêta de lutter. Il ne voyait pas comment il allait pouvoir se sortir de là, ce serait déjà pas mal de réussir à garder sa tête sur les épaules : avec ce qu'il venait de faire, même si elle mentait, il pouvait avoir sa place pour le billot.
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 23 mai 2012, 17:04:14
Dans une certaine mesure, Alice avait entre les mains la vie de Cyscek. On le tuerait pour ce qu’on pensait qu’il avait faim. Et encore, la mort était bien le plus doux des châtiments qu’il pouvait obtenir. Si on l’amenait à Sylvandell, il subirait la plus cruelle des punitions dont le royaume disposerait, car il avait, ou, en tout cas, était soupçonné d’avoir commis le crime le plus grave qui soit : avoir attenté à la future Reine. La Princesse ne comptait toutefois pas le laisser ainsi. Les gardes le tueraient rapidement, et, dans le fond, Cyscek ne lui avait rien fait de répréhensible. Elle avait juste tenu à lui faire une petite leçon, et, si Cyscek ne devait pas beaucoup s’amuser, Alice, elle, devait se retenir pour continuer à jouer la comédie, et ne pas éclater de rire.

Elle finit par se relever, remettant son maillot, et respira lentement, reniflant fort.

« Ta gueule ! s’exclama l’un des gardes en frappant Cyscek, quand il commença à parler.
 -  On va te décapiter, salaud ! rugit un autre.
 -  Non. C’est Sylvandell qui le jugera, et le punira, trancha Alice.
 -  Le forfait a été commis sur nos terres, Madame objecta l’un des gardes. Nous nous occuperons de ce chien galeux ! »

Alice secoua la tête.

« Le forfait a été commis sur ma personne, et les lois sylvandines sont formelles sur ce sujet. C’est à la Cour royale de Sylvandell qu’il revient de juger ce comportement. »

Les gardes hésitèrent, mais la Princesse n’était pas n’importe qui, après tout. On finit par hausser les épaules. Ce n’était qu’un vaurien, après tout, et la « Halte » n’allait pas risquer un incident diplomatique pour si peu. Ayant repris ses esprits, Alice s’adressa aux gardes, d’une voix impérieuse et qui ne soufflait aucune contestation :

« Vous connaissez mon logement ? Conduisez-le dedans. Je ne tiens pas à ce qu’un garde le moleste dans vos cellules.
 -  Nos cachots sont...
 -  Il suffit ! lâcha Alice. Je n’admettrai pas de contestation ! »

Le garde maugréa quelque chose sur l’arrogance typique des nobles, et on fit sortir Cyscek, attachant ses poignets par des cordes. La Princesse prit le temps de se sécher un peu, et sortit ensuite de la piscine. Hodor ne tarda pas à venir vers elle. Même quand elle avait hurlé, il n’était pas venu, signe qu’il devait savoir qu’elle faisait la comédie. Tant mieux, dans un sens ; si Hodor avait vraiment cru que Cyscek menaçait Alice, le pauvre aurait sans doute été piétiné avant qu’Alice n’arrive à calmer le demi-géant.

Après cette scène, la Princesse retourna à l’auberge... Ce ne fut néanmoins pas aussi facile, car des responsables vinrent rapidement la voir, lui affirmant qu’ils étaient désolés pour ce qui s’était passé. Alice eut bien du mal à se débarrasser d’eux, leur assurant au moins dix fois qu’elle ne leur en tenait pas grief. Elle se rendit ensuite dans sa chambre. On avait attaché Cyscek par les bras à l’aide de chaînes, le maintenant en l’air. Les chaînes étaient enroulées de poutres apparentes, immobilisant ainsi l’homme. La Princesse fit signe au garde de s’en aller, et ce dernier obtempéra, non sans quelques hésitations. Seule, Alice croisa les bras en regardant l’homme, un sourire amusé sur les lèvres.

« Vous voilà dans une drôle de situation, mon cher... Amusante, pour moi en tout cas. Mais, dans le fond, vous devriez me remercier. Si je vous avais laissé faire ce que vous vouliez me faire, votre tête serait encastrée contre un tronc d’arbre, et votre bide serait ouvert en deux. »

Alice s’expliqua alors :

« Vous vouliez me vendre, n’est-ce pas ? Me capturer ? Faire de moi... Une esclave... Ne me mentez pas, Cyscek, je connais suffisamment le monde de l’esclavage pour savoir que vous en faites partie, et que, ce que vous chassez, ce sont de belles créatures à revendre sur la place publique de Nexus. »

La Princesse s’avança vers lui :

« Retenez donc bien mon conseil, mon cher : n’essayez jamais de capturer une noble. Non seulement elles sont difficiles à dresser, mais vous risquez d’avoir toute la famille sur les fesses, et, de plus... On ne sait jamais de quoi une noble est capable, pas vrai ? »

Alice le regarda, et un éclair de malice brilla dans ses yeux.

« Que pourrais-je bien faire de vous ? »
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Cyscek le jeudi 24 mai 2012, 14:55:18
Il s'était fait avoir, et en beauté. Comme il avait cessé de se débattre, il voulait toujours défendre son innocence, mais à chaque fois qu'il tentait de parler, il recevait un coup, plus violent que le précédent. Du coup il finit par se terre et à écouter. Elle comptait le juger, c'est donc qu'il était cuit. Quel pouvait être le choix d'une princesse, autre que de le passer au billot ou de lui mettre une corde au cou ? Par contre, il fut surpris des paroles qui suivirent. Silencieux, il baissait le regard et ne faisait qu'écouter docilement, sans comprendre pourquoi elle demandait à ce qu'il soit mené aux appartements de la princesse, plutôt que dans une geôle. Avec sa veine, il était tombé sur une sadique, qui allait vouloir se faire justice elle même et le supplicier jusqu'à temps qu'il meurt.

Docilement, il se laissait attacher, attendant son sort à présent, vu qu'il ne pouvait rien faire d'autre. Lui qui s'était si vivement démené juste avant restait calme, il ne voulait pas goûter la justice populaire, ce serait surement plus douloureux encore que de passer entre les mains de la justice de la princesse. Poussé vers l'avant, il n'avait d'autre choix que de marcher pendant qu'on l'amenait. Il arborait toujours son pantalon et sa chemise ouverte, un peu déchiré, et un garde s'était emparé de son sac. Nul doute qu'il n'en reverrait jamais la couleur.

En remontant au refuge, on l'amena dans la chambre dédiée à la princesse. Il était à deux chambres de la sienne, presque rien, et pourtant il ne risquait pas de s'y rendre. Il y avait suffisamment de gardes pour lui enlever toute envie de fuite quand on lui détacha les poignets. Mais ce n'était que pour mieux les rattacher, avec des fers cette fois, les chaines passées aux poutres du plafond pour le tenir. Ca tirait sur ses bras, il lui manquait à peine une dizaine de centimètres pour toucher le sol, mais là, tout son poid pesait sur ses poignets.

Puis, les gardes sortirent, et il ne lui resta plus qu'à attendre. Une heure au moins, si ce n'est deux, il ne saurait dire. Quand enfin la porte s'ouvrit sur Alice, le regard de l'homme se rembrunit. Il n'avait pas oublié qu'elle l'avait piégé, et qu'il était dans cette situation par sa faute.

Je ne suis pas sûr que remercier soit le bon mot.

Mais en un sens, elle avait un fond de vérité dans ses paroles. Si quelqu'un l'avait vu en train de baiser la princesse, cela aurait pu se retourner contre lui. Et en demandant à ce qu'il soit installé dans cette chambre, il avait évité la vindicte populaire, du moins pour le moment.

Sachez que je ne capture pas n'importe qui, n'importe comment. Et si j'ai pu avoir ce genre de pensées, je ne comptais pas tenter quoique ce soit sans connaitre votre statut et la puissance de votre famille. Maintenant, je suis fixé.

Le fait qu'une noble soit difficile à dresser n'était pas son problème. Certains autres "nobles" aimaient avoir une esclave qui leur tiennent tête, et surement par sadisme, aimaient posséder une noble déchue. Il ne pouvait pas savoir tout ce qui passait par la tête des gens, il s'efforçait seulement de leur donner ce qu'ils voulaient.

Elle venait de lui demander ce qu'elle pourrait faire de lui, et il ne répondit pas. Ce n'était pas à lui de choisir, il n'était pas en position de dire quoique ce soit. Ses bras le tiraient, et un instant il banda les muscles de ses bras pour soulager un peu la tension. L'effort se propagea dans le corps, le torse et les abdominaux contractés également, visible pour la jeune femme avec sa chemise ouverte. Oh, et puis aux diables les convenances, il se décidait après de longues secondes à rétorquer.

Me permettre de repartir d'ici en un seul morceau, ce serait déjà pas mal.
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 24 mai 2012, 22:44:39
Souriant, Alice regardait Cyscek. Sa chemise entrouverte laissait apparaître ses muscles encore trempés, sa peau glabre, et elle se mordilla les lèvres. Il était beau, et, surtout, il était à elle. Résigné, Cyscek contracta ses muscles, les bandant, et finit par répondre. Sortir en un seul morceau... La Princesse eut un sourire amusé, et se rapprocha de lui, glissant ses mains sous sa chemise ouverte, remontant le long de sa peau en caressant avec ses mains son torse, remontant vers ses tétons, les caressant, avant d’aller sur sa nuque, serrant son cou, ses seins frôlant le torse de l’homme.

« Allons, allons, mon cher... Si j’avais voulu vous tuer, je vous aurais laissé faire ce que vous envisagiez de faire avec moi. Et puis... Je ne peux décemment pas tuer quelqu’un qui est aussi talentueux. »

Elle l’embrassa alors à nouveau sur la bouche, et continua à écarter sa chemise, caressant son torse. Oui, il était beau, beau et propre. Et nerveux aussi, ce qui amena Alice à lui mordiller les lèvres, avant de rompre, au bout d’une petite dizaine de secondes, son baiser. Elle s’écarta alors de lui, et ouvrit un placard, en sortant une arme de tranchante, avant de se rapprocher de lui. La lame pointait vers lui, et elle s’approcha lentement, avec un sourire malicieux, laissant l’imagination de Cyscek le travailler. La Princesse se glissa dans son dos, et enfonça la pointe de la lame au milieu de la chemise, la déchirant, enfonçant le poignard dedans, frôlant sa peau.

La Princesse promena alors lentement le couteau, à la lame très tranchante.

« Je vous conseille de ne pas trop remuer, Cyscek... L’acier de ma dague est faite en verredragon, et est très tranchante... »

La pointe de la lame glissait le long du corps de l’homme, remontant le long de son dos, et la chemise finit par tomber. Alice s’écarta alors, et embrassa le dos de l’homme, au niveau de sa nuque, passant ses mains, débarrassées de la dague, devant lui, redescendant ainsi, jusqu’à atteindre son pantalon. De là, elle défit la boucle de sa ceinture, et le pantalon glissa également, ainsi que son sous-vêtement. Cyscek se retrouva donc totalement nu, cible de tous les désirs de la Princesse, qui s’écarta alors de lui, rangeant sa dague dans ses affaires.

« Je vais vous montrer ce qu’on ressent, Cyscek, quand on est dans la peau du prisonnier. C’est toujours important, quand on veut percer dans le domaine de l’esclavage. Vous savez ce qui vous attend si je décide de confirmer mes accusations ? A Sylvandell, on ne vous punira pas en vous fouettant, ou en vous émasculant, non... Voyez-vous, Sylvandell est un royaume de guerriers et de dragons, un royaume qui s’étend dans de hautes montagnes, et pour nos plus grands criminels, nous leur offrons une punition... Mythologique. Nous l’appelons la Croix de Prométhée. »

Alice farfouillait dans ses affaires, et se retourna vers l’homme, continuant à parler tout en se changeant. Elle avait sorti de longs gants noirs en cuir, et commença à les enfiler, tout en parlant, décrivant le supplice de Prométhée :

« Le criminel est attaché à une croix, entièrement nu, et on le cloue sur la croix. Il est crucifié, en somme. On veille à éviter d’enfoncer les clous dans les veines, afin de ne pas le tuer sur le coup, et on fait ensuite glisser la croix le long d’un sentier dans les montagnes. La croix se retrouve devant un immense ravin, et le criminel y pourrit là, pendant des jours. Le froid vient vous glacer les entrailles, et, avec de la chance, un dragon peut venir vous dévorer. Autrement, les corbeaux viennent s’en charger quand votre esprit endormi parvient à s’endormir. Et, chaque matin, nos mages font remonter les croix, nourrissent les criminels avec des rations avariées, soignent leurs blessures les plus profondes, et le supplice, ainsi de suite, se poursuit. Ce tel traitement n’est réservé qu’à ceux qui ont gravement porté atteinte à la Couronne de Sylvandell, que ce soit en blessant les dragons, ou les Korvander. »

La Princesse avait enfilé ses gants, et continuait à s’habiller devant Cyscek, choisissant une tenue appropriée, à savoir de longues bottes blanches et noires en latex (http://www.haut-talons.com/images/product_images/popup_images/2530_0.jpg). Elle termina enfin, toujours devant Cyscek, par un bustier noir en latex (http://csimg.webmarchand.com/srv/FR/28021021285706/T/340x340/C/FFFFFF/url/bustier-de-latex-noir-luxe.jpg). Se trouvant prête, Alice sortit enfin une cravache, et la fit claquer entre ses doigts.

« Une femme comme moi ne se déplace jamais sans ses accessoires... »

Alice s’approcha, tenant la cravache entre ses doigts. La Princesse exultait, et Cyscek devait commencer à comprendre qu’elle était une masochiste convaincue. Cependant, une masochiste avait toujours en elle un côté sadique prononcé, et elle caressa avec le bout de sa cravache le corps de Cyscek.

« Aujourd’hui, petit esclavagiste, tu vas devenir l’esclave. Ta mort ne figure pas dans mon programme. Si tu me satisfais, tu repartiras avec nous, et tu reprendras ta route. A Sylvandell, tu seras le bienvenu. Pour l’heure, tu es ma proie. Alors... Obéis à ta Maîtresse, vouvoie-moi, montre-moi le respect naturel qui est du aux Princesses, et je ne serais pas trop méchante avec toi. Lèche ! »

Alice ponctua le tout en rapprochant le bout de la cravache des lèvres de Cyscek, caressant ces dernières, un sourire victorieux sur les lèvres. Un sourire de plaisir.
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Cyscek le vendredi 25 mai 2012, 10:12:50
La situation n'était guère enviable, c'est le moins que l'on puisse dire. Il avait beau être un beau parleur, joueur et séducteur quand il le fallait, il comprennait également quand il devait se taire et se faire petit. Bizarrement, le contact des mains d'Alice lui faisait moins d'effet que dans la source. Pourtant, dans sa situation, impossible de se soustraire à ses caresses qu'elle semblait évidemment apprécier. Au moins, ses paroles rassuraient le jeune homme, puisqu'il ne semblait pas que sa mort soit au programme.

Néanmoins, l'apparition de la lame le fit frémir légèrement. Les lèvres toujours closes, il se demandait ce qu'elle souhaitait faire. Pas de mort, mais allait-elle le torturer ? Quand la lame toucha son dos, il essaya de ne pas bouger. Tenter de se soustraire à ce contact ne ferait qu'empirer la situation : s'il se balançait en avant, il allait revenir en arrière et se blesser sur la lame. Autant être le plus statique possible. Un à un, il sentait ses vêtements quitter sa peau pendant qu'Alice prenait un malin plaisir à le déshabiller de la sorte.

Entièrement nu, il ne pouvait en aucun cas cacher son intimité, ni même se protéger de la présence de la jeune femme. Il était à sa merci, et elle le savait. Elle se mit à lui raconter ce que risquaient les criminels à Sylvandell, mais cela, il le savait déjà. C'était le genre de choses que l'on apprennait quand on travaillait dans des domaines peu recommendables, et qui faisait que quand il passait dans ce royaume, il se tenait toujours le mieux possible. Néanmoins l'histoire comme piqure de rappel ne faisait pas de mal. Il risquait gros, et pourtant il ne sentait pas la jeune femme prête à pousser l'expérience jusque là. Il lui avait tout de même offert un bon moment, et cela risquait de continuer, mais serait-elle cruelle au point de lui faire subir ce sort ? Il préfère songer que non.

Le regard sur elle, il mit un moment à comprendre qu'elle changeait complètement de tenue. Il observait, pensant d'abord à une tenue de bourreau, tel que l'on utilise pour supplicier les gens. Mais il n'y avait pas de tablier, et le sang étant assez salissant, cela aurait pu servir. Non, la tenue de la demoiselle semblait bien plus ... Erotique que violente.

Malgré lui, la vue de la jeune femme dans pareille tenue réveillait l'excitation en lui. Offert qu'il était, elle ne pouvait pas louper que le membre de Cyscek était en train de gonfler, la queue se raidissant déjà fortement. Il n'était pas du style à faire dans la demi mesure. L'apparition de la cravache aurait dû le calmer, ce n'est pas trop son truc, mais dans cette situation, il ne pouvait pas se soustraire à son excitation.

Il pinçait ses lèvres, attendant de voir où elle voulait en venir quand elle se mit à lui parler. Le deal était simple, tant qu'il était assez "bon" pour elle, et qu'il la satisfaisait, il aurait donc la vie sauve. C'était ce qu'il cherchait. Et si pour cela il fallait se voir dominer, il laisserait faire. Elle ne peut pas le savoir, mais il était déjà arrivé à Cyscek de se faire dominer par des femmes, des nobles que cela amusaient quand elles souhaitaient un esclave et demandait plus. Il fallait bien se plier parfois aux exigences des clients pour vendre, l'argent avant tout ...

Néanmoins, il n'est pas forcément à l'aise dans ce rôle, car il ne sait pas trop ce qu'elle attend de lui. Une obéissance aveugle ? Peut-il parler, converser avec elle ? C'est elle qui impose les règles, et il va sans dire qu'elle va surement délimiter tout ça très vite. Mais tout de même, il tente.

Bien ... Je vous croyais plus à l'aise dans le rôle du dominé ... Maîtresse ...

Une simple constatation quand à ce qu'ils ont pu faire plus tôt dans le bassin. Elle avait semblé aimer ça, aurait-elle feint le plaisir ? Il ne saurait dire maintenant. Il a mis une intonation plus douce quand il a prononcé le mot maîtresse. S'il devait jouer le rôle de l'esclave, autant bien le faire. Les lèvres de Cyscek étaient restées entrouvertes, et il sortait sa langue délicatement. Le regard cherchait celui d'Alice, et il se mit à lécher le plus sensuellement possible le bout de la cravache. Plusieurs petits coups de langue, qui laissaient des traces humides de salive sur le cuir.

Peut-être voudriez vous tester par vous même mes coups de langue, maîtresse ?

Si elle voulait un esclave muet, ce n'est pas de bol pour lui. Il préférait continuer dans le style de jeu qu'ils avaient instauré auparavant, et provoquer légèrement, tout en restant soumis. La position dans laquelle il est compromet toutefois sa proposition, car elle aurait bien du mal à se placer de façon à ce qu'il use de sa langue sur elle.
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 25 mai 2012, 18:17:37
Une pointe se dressait entre les jambes de Cyscek, faisant sourire Alice. Miam ! Voilà qui était appétissant. Elle enfonça un peu la cravache dans sa bouche, sentant des picotements de plaisir remonter le long de son corps. Alice ne répondit pas à la remarque de Cyscek. La Princesse était une jeune femme soumise, mais elle avait aussi, en elle, le sang bouillonnant du dragon. Elle était donc à la fois une femme appréciant la soumission et la domination. Et qui mieux qu’une soumise pour exercer le rôle d’une maîtresse ? Elle comptait s’amuser avec cet esclavagiste. Le tuer n’était nullement dans ses intentions, mais qu’il le pense n’était pas sans lui déplaire. Elle le laissa continuer à sucer la cravache, l’enfonçant dans sa gorge, et la retira soudain.

« Peut-être voudriez vous tester par vous même mes coups de langue, maîtresse ? »

Elle lui sourit, révéla la cravache, et l’abattit alors sur sa joue gauche. Un claquement qui l’amena à se mordiller les lèvres. Elle s’amusait comme une gamine, ressemblant presque à une espèce de psychopathe qui s’extasiait de faire souffrir quelqu’un.

« Je crois plutôt que je vais tester mes coups de fouet sur ton dos ! Mais, avant ça... »

Elle abandonna la cravache, et se changea à nouveau. Elle se vêtit ainsi d’une minijupe noire, et alla chercher dans ses affaires un outil approprié, ce qui l’amena à remplacer la cravache pour un fouet. Elle le fit claquer dans le vide, et le fouet, en fendant l’air, produisit ce son si caractéristique, qui l’amena à se mordre les lèvres. Il n’était pas très tranchant, ce qui éviterait ainsi à Cyscek d’avoir le dos lacéré... Mais il aurait quand même mal. Alice se retourna vers lui, et s’avança lentement, faisant claquer ses talons. Elle se glissa dans son dos, et caressa avec ses ongles son dos.

« Miam... Je vais adorer te fouetter, mon petit esclave ! Et tu apprendras ainsi qu’on ne parle que quand sa Maîtresse t’en donne l’autorisation, insolent ! »

Elle y prenait facilement goût. La domination était l’apanage des Princesses, après tout, et Alice ne comptait pas faire exception à la règle. S’écartant de quelques mètres, elle fit à nouveau claquer le fouet, et l’abattit alors en plein milieu du dos de Cyscek. Le son que le fouet produisait en claquant sur la peau était divin, et elle l’abattit à nouveau, puis une troisième fois. Des marques rouges ornaient le dos de Cyscek, mais, si ça avait été un véritable fouet, comme celui que les bourreaux portent, sa peau aurait été déchiquetée. Elle abattit encore le fouet à plusieurs reprises, et s’arrêta ensuite.

« Je pourrais faire ça toute la journée ! C’est... C’est tellement BON ! »

La vicieuse Princesse caressa les plaies de Cyscek, grattant à nouveau son dos, et commença à le masturber. Elle enfonçait légèrement ses dents dans sa chair lors de ses baisers, et promena avec une lenteur infinie sa main gantée sur son membre, la remuant de bas en haut, emprisonnant ce morceau de chair entre ses doigts. Elle continua à le prendre, à remuer sa main, tout en susurrant dans le creux de son oreille :

« Tu auras encore l’occasion de rentrer en moi, esclave... Tu feras ce que je t’ordonne de faire. Quand je te demanderai de m’insulter, tu le feras. Sinon, tu découvriras que les griffes d’un dragon sont mortelles. »

Après ce conseil doublé d’un avertissement, la Princesse alla chercher un nouvel accessoire, un collier avec une laisse, qu’elle enroula autour du cou de l’homme, avant de le relâcher. Elle libéra ses mains, et il tomba sur le sol, tandis qu’elle allait s’asseoir sur un fauteuil, croisant alors ses jambes. Elle tenait avec l’une de ses mains le bout de la laisse de Cyscek. Excitée comme une puce, la Princesse lâcha :

« Marche à quatre pattes, mon petit chien, et viens lécher mes bottes... »
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Cyscek le mardi 26 juin 2012, 12:13:14
Cyscek regrettait de plus en plus la situation dans laquelle il s'était embarqué. S'il avait su à qui il avait affaire, nul doute qu'il n'aurait rien tenté à la piscine. Mais à présent, il était trop tard pour s'en soucier ou pour vouloir faire autrement. Il était pris au piège et au bon vouloir de la jeune princesse. Après sa phrase, il interrogeait Alice du regard, qui enfonçait alors la cravache un peu plus loin. Il sentait la salive abonder dans sa bouche quand un haut le coeur le prenait, mais il tenait bon, et fut bien heureux quand elle sortait enfin la cravache de sa bouche.

Comme il vous plaira, maîtresse.

L'idée du fouet ne le comblait pas du tout, mais il ne pouvait pas dire non, sans quoi ce serait surement pire. Il ne la voyait plus, pendant qu'elle se changeait puis venait lui gratter le dos, et il se pinça les lèvres quand elle le réprimanda sur le fait qu'il parlait. A quoi bon tenter de réfuter ? Il aurait d'autant plus mal s'il lui tenait tête. Le bruit des talons sur le sol lui indiquait que la jeune femme s'était reculée dans son dos, et il serra plus fort encore sa machoire. Le premier coup de fouet lui fit l'effet d'une vive piqure, dont la douleur irradiait le long de son dos.

Hmm !

Il avait tenu bon, la bouche fermée, et il parvint même sur les coups suivants à retenir sa respiration afin de ne pas émettre le moindre bruit. Son dos le brûlait, et même si elle n'avait pas un vrai fouet de bourreau, lui ne sentait pas la différence pour le moment. Il n'a jamais été fouetté, alors pour ce qu'il en sait, il pourrait bien avoir le dos en lambeau. Le seul indice est qu'il ne sentait pas de sang couler, et cela le rassurait un peu. Les coups qu'elle ajouta ne lui firent presque rien. En effet, la peau déjà rougie par les premiers coups et les terminaisons nerveuses en ébullition, il ressentait bien moins la douleur vive quand le fouet touchait, couvert par la douleur continue des premiers coups.

Il se détendit un peu quand il entendit à nouveau les talons, et la jeune femme s'approcher. Le contact des ongles sur sa peau n'était pas désagréable, cela atténuait un peu la douleur, mais sous peu l'effet serait surement inverse. Il eut un sursaut quand une main vint s'emparer de sa queue. Il n'avait pas débandé, et à dire vrai il n'y avait même pas prêté attention. La bouche toujours scellée, il ne répondait pas aux paroles de la princesse. Il agirait tel qu'elle le voulait, ni plus, ni moins. Un peu de liquide séminal coulait sur le haut du gland dans les vas et vients du poignet d'Alice, et il regretta presque que la main s'ôte de là.

Allait-elle recommencer avec le fouet ? Il le craignait, mais c'était tout autre chose qui l'attendait. Aucune tentative de mouvement pendant qu'elle lui passait le collier, mais un soupir d'aise lui échappa quand elle détacha ses mains. Les bras endoloris par la position, il portait instinctivement ses mains à ses bras pour les masser un peu et essayer d'évacuer les tensions. Il n'eut pas trop le temps de faire ce qu'il voulait, car il vit le mouvement de la jeune femme, qui rejoignait un fauteuil, tenant la laisse reliée à son cou. Elle savait qu'elle le tenait, à le laisser ainsi libre de ses mouvements. Mais en même temps, elle jouait avec le feu : si elle allait trop loin, il pouvait bien réagir, se retourner contre elle et la tuer. Après tout, si cela devenait trop dur pour lui, il prendrait la voie expéditive.

Bien sûr, s'en prendre à elle signifiait son agonie et sa mort, car il ne ressortirait surement pas d'ici indemne, mais il aurait eu sa vengeance. Elle devait se douter de ce cas de figure, s'il agissait en homme désespéré, et cela le confortait dans son esprit, qu'elle n'irait pas plus loin que ce jeu malsain et sexuel.

Il sentit la corde se tendre à son cou, et il lança ses mains pour se rattraper au sol. Comme elle le demandait, il avança à quatre pattes, la tête baissée, en direction de la jeune femme. Le voilà qui se retrouvait aux pieds de cette dernière, et il relevait la tête juste pour entendre l'ordre d'Alice. Il mit quelques secondes à se décider, puis lentement il baissait la tête, pour passer sa langue le long de la première botte. Le contact du latex était étrange contre sa langue, il passait ensuite sur les lacets sur le côté, avant de s'en prendre à l'autre botte. Mais là, il relevait un peu la tête pour fixer la jeune femme dans les yeux pendant qu'il léchait le haut de la botte, prenant soin de ne pas toucher la peau de la demoiselle, il obéissait à ses ordres en donnant des coups de langue plus ou moins appuyés sur toute la longueur de la botte.
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 26 juin 2012, 23:33:43
« Comme il vous plaira, maîtresse. »

Maîtresse... C’est fou, ce que ce mot sonnait bien aux oreilles de la vicieuse Princesse ! Elle ne l’aurait jamais avoué devant sa femme, mais Alice avait en elle des pulsions dominatrices inavouées. L’héritage de sa famille. Elle était une Princesse après tout. Une femme faite pour gouverner, pour dominer. Et elle serait une frêle femme dans un environnement de brutes, de soldats virils, de mâles biens bâtis, et elle devrait les commander, parfois les juger, parfois être sévère envers eux. Son père se plaisait à affirmer que c’était aux Rois d’organiser les mises à mort que leurs juges décrétaient. Un jour, Alice tiendrait une hache, et devrait l’abattre sur le cou des traîtres, des félons, des violeurs, et des meurtriers. Elle avait en elle cette germe de puissance latente, et, quand elle avait l’occasion de l’exprimer, elle ne comptait pas passer à côté.

Cyscek sembla hésiter, mais finit par obtempérer, bien conscient de la situation délicate dans laquelle il s’était plongé. L’homme avait joué, et avait même bien joué, mais il était tombé sur plus retors que lui. On ne se méfiait pas assez des jolis minois, et, si Alice avait réellement le cœur sur la main, elle pouvait aussi être sacrément peau de vache. Le malheureux esclavagiste en avait fait les frais.

*Est-il si malheureux que ça, après tout ? Je ne fais que lui apprendre les règles rudimentaires que tout esclavagiste, ou, généralement, tout commerçant devrait savoir. Ne jamais s’en prendre à un client potentiel.*

Sylvandell, après tout, était une nation esclavagiste. Et, si, dans le circuit commercial, l’apport du royaume consistait surtout à fournir des esclaves, il arrivait aussi que le royaume fasse des achats. Cyscek était à vrai dire plutôt chanceux. Non seulement il allait s’en sortir indemne (ou presque), mais il apprendrait également quelques règles fondamentales. Alice estimait même qu’elle était trop gentille !

« Là... Lèche, mon beau, lèche... Et n’oublie pas que j’ai deux bottes... »

Alice le regardait, approchant son autre pied pour frotter la joue de l’homme, un sourire sur les lèvres. Oui, elle ne voulait pas en perdre une miette. C’était tout simplement délicieux ! Son sourire ravi témoignait du fait qu’elle s’amusait comme une espèce de grand enfant, de gamine capricieuse à qui on venait d’accorder son souhait. Elle le laissa faire, tirant parfois un peu sur la laisse, et se mit à parler :

« Tu sais, il existe deux genres d’esclavagistes. Les grands, et les petits. Les grands ont des domaines immenses, et entre les mains de grandes fortunes, et doivent dresser des centaines et des centaines d’esclaves. Je les appelle les ‘‘esclavagistes industriels’’, car leurs esclaves sont généralement destinées à l’agriculture, ou aux usines, aux forges, ce genre de choses. »

Sakura avait été capturée et dressée par l’un de ces esclavagistes. Quelqu’un qui avait la charge de centaines, voire de milliers d’esclaves, et qui, partant de là, ne pouvait faire preuve que de cruauté pour les dresser rapidement. Un dressage imparfait, naturellement, car la peur, si elle était efficace sur le court terme, l’était beaucoup moins sur le long terme. Pour dresser un esclave, il fallait continuer à le battre, le fouet, le torturer, le martyriser. Étant dans les hautes sphères, Sylvandell savait qu’il existait au sein des guildes esclavagistes des accords pour interdire certaines formes de tortures, l’objectif de l’esclavage n’étant pas de fournir des infirmes ou des légumes, mais des individus un tant soit peu viables.

« Les petits esclavagistes, quant à eux, peuvent être qualifiés d’‘‘esclavagistes de luxe’’. Ce sont des gens qui considèrent que la qualité est plus importante que la quantité, et qui ont sensiblement moins d’esclaves, et prennent ainsi le temps de les dresser, les éduquer. Ces dits esclaves ont une valeur ajoutée bien plus importante que les esclaves de base, et finissent généralement majordomes, gardes d’élite, ou prostitués de luxe. »

Sans parler des écrivains fantômes, des esclaves-artistes, et de tous ces petits groupes dérivés, mais qui existaient malgré tout. Il allait de soi que la Princesse préférait ce genre d’esclavagistes, car ils ne faisaient pas excessivement preuve de cruauté. En pensant à ça, elle avait naturellement en tête les Warren, qui étaient depuis des siècles liés par un contrat d’exploitation envers Sylvandell.

« Alors, dis-moi... Toi qui ressens maintenant ce qu’un esclave doit ressentir face à son maître... Ce mélange de rage, de frustration, et de peur... Toi qui as envie de me battre, mais qui n’ose pas parce qu’il sait que je serais encore plus cruelle... Quel genre d’esclavagiste seras-tu ? »
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Cyscek le mercredi 27 juin 2012, 10:15:09
Forcé, humilié, il écoutait sans broncher les dires de la princesse. Que pouvait-il faire d'autres ? Rien. Il prenait cela comme un mauvais moment à passer. Plus il se montrerait docile, mieux ça se passerait. Il est bien placé pour le savoir, puisqu'il traite avec des esclaves tous les jours. Généralement, ces derniers comprennent vite où est leur intérêt : dans l'obéissance. Se rebeller n'apporte que des ennuis et des remontrances.

Il écoutait donc, sage et appliqué dans ses coups de langue. Ce n'est ni désagréable ni agréable, ce qui rend la chose un peu plus facile. A chaque fois qu'elle parlait, il avait envie de répondre, d'argumenter et de donner son point de vue. Mais il se retenait pour s'en tenir à ce qu'elle avait demandé. Il ne devait pas parler si elle ne l'y autorisait pas, et ce n'était clairement pas le cas.

Pourtant, enfin, quand il ne s'y attendait plus, elle lui donnait la parole, lui demandant son avis après son explication sur les groupes d'esclaves. Il lui fallait peser ses mots et réfléchir sa réponse, si bien que pendant quelques secondes il restait muet, avant de répondre à la princesse.

On ne change pas sa nature du jour au lendemain. Je suis ce que vous appelez un petit esclavagiste, et j'ai depuis longtemps compris que la valeur de la marchandise dépend de la façon dont on la traite.

Il entrecoupait ses paroles par des petits coups de langue sur la botte, l'un d'eux effleurant la peau du mollet de la jeune femme à travers les lacets sur le côté, alors qu'il reprenait.

Vous avez bien vu comment je vous ai approché, ce n'était pas par la force comme le font les esclavagistes de masse.

Ca, elle ne pouvait le nier. Il s'était montré courtois et charmeur. Bien sûr, il y a toujours une phase ou l'on doit forcer l'esclave à se soumettre, et même s'il arrivait à Cyscek d'user de la force, ce n'était pas au point de torturer les esclaves et de les malmener comme cela peut se faire dans les grands enclos des esclavagistes de masse.

Si d'ailleurs, vous cherchez des esclaves bien formés, je serai ravi de vous en fournir, maîtresse.

Il remontait un peu sa tête, afin de se rapprocher des genoux d'Alice. En effet, les bottes se prolongeaient au bas des cuisses, et il venait à présent lécher le latex à cet endroit là, la tête pratiquement posée sur ses cuisses. Elle pourra sans nul doute remarquer qu'il jette des coups d'oeil vers son entrejambe plongée dans l'obscurité par la jupe, entrecoupé par des oeillades au regard d'Alice. De s'être un peu redressé de la sorte lui permettait de ne pas à avoir tout son poids sur ses mains, et il en profitait pour se dégourdir un peu les muscles des bras après sa suspension prolongée au plafond.

Jusqu'ici, il s'était comporté comme un esclave modèle, et il espérait qu'elle en tienne compte. Il a longtemps observé ceux qu'ils soumettaient, il ne fait qu'appliquer ce qu'il leur demandait de faire. Ce n'était pas si sorcier au final, surtout qu'il garde son propre jugement. Il sait de plus qu'elle est en partie sadique mais aussi joueuse, et qu'elle ne devrait pas le faire abattre, sauf geste stupide de sa part.
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 28 juin 2012, 00:54:54
« On ne change pas sa nature du jour au lendemain. Je suis ce que vous appelez un petit esclavagiste, et j'ai depuis longtemps compris que la valeur de la marchandise dépend de la façon dont on la traite. »

Avant de répondre, Cyscek avait attendu. Comme s’il analysait ce que la Princesse disait, et qu’il cherchait la meilleure réponse à même de la satisfaire. Il affirma donc être un esclavagiste de luxe, en avançant pour preuve la manière dont il avait abordé Alice. N’ayant pas spécialement envie de rentrer dans cette discussion avec lui, elle ne releva que, peu importe l’esclavagiste, un énergumène qui aurait débarqué dans la piscine avec de la drogue, et l’aurait menacé avec un couteau n’était pas pour elle un esclavagiste, mais un suicidaire. Il restait encore à déterminer ce qu’il aurait fait après avoir capturé la Princesse, mais c’était ici entrer dans des suppositions et des hypothèses complètement dénuées d’intérêt.

Au lieu de ça, Alice fixa silencieusement Cyscek. La bouche de ce dernier remontait le long de sa jambe, suivant sa botte, et elle sentait son souffle s’accélérer et se précipiter, au fur et à mesure que la bouche de l’homme se rapprochait de son intimité. Voilà qui devenait intéressant... Serrant les lèvres, la Princesse de Sylvandell tâcha de se calmer, tout en sentant son plaisir monter graduellement.

« Si d'ailleurs, vous cherchez des esclaves bien formés, je serai ravi de vous en fournir, maîtresse. »

Devant cette marque de culot, la Princesse ne put s’empêcher de sourire. Elle récupéra une cravache qui traînait par là, et en caressa le dos de l’homme, lentement et délicatement.

« Tu ne manques pas de culot, mon beau. »

De plus, ce n’était pas à elle de s’occuper des esclaves. La tâche incombait au Roi ou à la Reine, sous les conseils avisés du Trésorier. Alice, elle, n’avait aucun rôle, si ce n’est celui de conseiller son père quand elle craquait sur tel ou tel esclave.

« Mon royaume organise des foires, expliqua Alice pensivement. Vous n’aurez qu’à y tenir un stand. »

Les foires avaient lieu sur la partie haute de la ville, dans les grandes plaines, et attiraient généralement du monde. Il n’y avait essentiellement que des esclaves ashnardiens. Guerre oblige, les Nexusiens n’étaient pas admis. Alice remonta sa cravache, caressant les cheveux de l’homme. Elle s’amusait énormément, et donna la suite de ses instructions :

« Ôte ma minijupe, esclave, et... Lèche ma culotte, puisque tu as l’air d’aimer l’idée de lécher mes vêtements. »

La voix de la Princesse tremblotait légèrement, signe du plaisir qu’elle ressentait, un plaisir de plus en plus intense.
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Cyscek le mardi 03 juillet 2012, 14:49:03
Le contact de la cravache sur son dos encore douloureux le fit frissonner. Il s'attendait à ce qu'elle en abatte l'embout contre son dos à tout moment, pour lui rappeler qui commandait dans cette pièce. D'une manière plus générale, elle commandait de toute façon tout le temps. En tant que princesse, elle devait avoir des hordes de serviteurs, et ne pas être habituée à autre chose. Elle lui parlait, et lui ne répondait pas, comme elle le lui a demandé. C'était assez simple en fait, et ça ne le dérangeait plus vraiment. Il n'avait qu'à attendre et obéir, alors tant que cela lui plaisait aussi, il ne voit pas pourquoi il devrait s'en plaindre.

Il avait déjà tenu un stand dans son royaume, sans savoir que c'était le sien, bien évidemment, et qu'un jour elle en serait la reine. Si elle parlait du futur ainsi, c'est qu'elle comptait le relâcher, comme promis, et cela lui plaisait. Il était en train d'y réfléchir quand elle lui donnait un ordre. Lentement, il se redressait un peu, toujours à genoux devant elle, et portait ses mains à la jupe de la princesse. Les doigts s'attardaient sur l'attache, pour la faire sauter puis faire glisser la jupe. Dans le mouvement, les doigts effleuraient le long des cuisses. Elle se mettait presque à nue, ce qui donnait une forme très ambigüe à la relation : elle dominait, et pourtant elle s'offrait dans toute sa fragilité.

Bien, maîtresse.

C'est tout ce qu'il s'autorisera à dire à la demoiselle. Il se penchait alors en avant, la tête venant entre les cuisses d'Alice légèrement ouvertes. Il humait un instant le sous vêtement, pour y sentir le désir en émaner, avant de donner un coup de langue sur le tissu. Le contact était beaucoup plus rèche qu'avec les bottes, toutes lisses. Il savait où passer, et sa langue longea l'endroit où était censé se trouver la fente de la jeune femme.

Il prêtait l'oreille à la respiration de la demoiselle, à ses réactions, alors que la langue se faisait plus pressante à travers le tissu. Le bout de cette dernière appuyait plus fort quand il sentit qu'il était au dessus du clitoris de la princesse, pour l'émoustiller un peu plus. De part sa position, il essayait de jeter des coups d'oeil vers le haut, mais ce n'était pas facile, et tout ce qu'il pouvait voir, c'était les deux monts de Venus d'Alice, comprimés dans le bustier en latex. Elle semblait apprécier, et après de longues secondes, il se permit de remonter une main. Cette dernière se refermait sur un des seins de la jeune femme, pour le presser à travers le latex. Dans le même temps, il appréhendait, se doutant que la cravache n'allait pas tarder à le frapper dans le dos.

C'était une tentative de sa part, si ça se trouve elle allait aimer et ne rien faire, il ne pouvait pas deviner à l'avance. En tout cas, il léchait toujours avec application, humidifiant la culotte de sa salive, mais il sentait que de l'autre côté également le tissu commençait à s'imbiber.
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 03 juillet 2012, 22:20:15
Cyscek devenait obéissant, et il fallait dire que ce spectacle était très enrichissant pour Alice. La Princesse eut un large sourire en le voyant dégrafer sa minijupe. Cette dernière tomba par terre, et il posa ses lèvres sur sa culotte, commençant à la lécher, s’appuyant sur ses genoux. La parfaite position du petit chien. Sa langue se promenait entre ses cuisses, et Alice, tendant une main, caressait ses cheveux lentement, tout en utilisant sa cravache pour caresser à nouveau son dos. Ce que c’était bon... Elle sentait la langue de l’homme sur son tissu, réveillant en elle de vieux fantasmes. La Princesse sentit son intimité se vider, et elle se mit à mouiller lentement, mais sûrement. C’était tout simplement délicieux.

« Hum... Haaa, oui, encore, encore, mon petit chien... »

L’homme continuait dans sa lancée, sa langue remontant sur son tissu. Difficile de dire en quoi elle trouvait ça excitant, mais c’était... Et bien, tout simplement délicieux. La Princesse adorait ça. Elle se laissait faire, continuant à gémir, yeux fermés... Jusqu’à ce que le jeune esclavagiste dépasse ses attributions, en allant pétrir l’un de ses seins. Oui, c’était agréable, c’était délicieux, mais... Ce n’était pas ce qu’Alice avait demandé. Elle dut à moitié se faire violence, mais, après tout, elle était partie du principe qu’elle lui faisait une leçon. Son coup de cravache claqua sur le dos de l’homme, et elle eut un sourire de plaisir, avant de baisser la tête vers lui.

« Tût-tût, mon petit... Je t’ai demandé de lécher ma culotte. Inutile de faire du zèle. »

Elle le regarda avec un léger sourire, et, pour la forme, mais aussi parce qu’elle aimait bien, elle fit à nouveau claquer la cravache. La Princesse s’écarta alors, montrant son postérieur. Une chance pour Cyscek : le sentir lécher sa culotte l’avait passablement excité.

« Allez, je vais être généreuse. Ôte-moi ma culotte, et... Occupe-toi de mon derrière, il s’ennuie. »
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Cyscek le vendredi 06 juillet 2012, 11:07:12
Intérieurement, Cyscek souriait. Il ne pouvait le faire réellement, d'une part parce que peut-être qu'Alice n'apprécierait pas, d'autre part parce qu'à lécher la culotte, il ne pouvait tout simplement pas. Il l'entendait se pâmer de plaisir, suffisante dans sa manière d'être, si convaincue de sa supériorité. Mais il ne désespérait pas de pouvoir lui faire la leçon, un peu comme dans le bassin, qu'elle se retrouve à la place de la frêle jeune femme sans défense.

A attendre le coup de cravache, il vint. Stoppant un instant ses coups de langue, il ne regrettait pas pour autant d'avoir pétri le sein de la princesse. Néanmoins, il ôtait sa main, obéissant à ce qu'elle demandait. Il perçut le second coup comme une injustice, il ne méritait surement pas deux coups pour ce qu'il avait fait, pas avec la manière dont elle avait soupiré quand il avait pressé le sein au creu de sa paume.

Forcé de se redresser comme elle se tournait, il la fixait sans comprendre au départ où elle voulait en venir. Les paroles d'Alice eurent tôt fait de le lui expliquer. Pendant quelques secondes il lorgna sur le postérieur contenu dans la culotte. Sans un mot, il portait ses mains aux hanches de la jeune femme pour attraper le tissu, et lentement le faire descendre le long des cuisses lisses, dévoilant les fesses et l'intimité d'Alice.

Restait à savoir comment s'en occuper. Elle n'avait pas donner de directives, ce qui devait vouloir dire qu'il allait faire ce qu'il voulait, dans la mesure du raisonnable. Il se pencha d'abord pour donner plusieurs longs coups de langue le long des fesses d'Alice, se rapprochant un peu de sa raie à chaque passage. Quand il estima être assez proche, il joignait ses mains au niveau des fesses pour écarter ses dernières et lui donner libre accès. Sa langue glissa contre la vulve et l'anus de la princesse en un lent mouvement, qu'il réitéra plusieurs fois. Le bout de la langue s'attardait parfois sur un orifice ou l'autre, appuyant dessus pour la titiller un peu plus.

Cela ne semblait pas le déranger le moins du monde, d'autant plus qu'elle non plus. Après un moment à s'occuper d'elle comme ça, il décalait à peine sa tête pour laisser approcher une main. L'index venait caresser son oeillet, se couvrant de salive, avant de s'enfoncer de deux phalanges dans l'orifice serré d'Alice. Il murmurait alors.

Comme cela maîtresse ?

Le doigt remuait faiblement en elle, il venait ajouter un coup de langue sur le clitoris de la jeune femme. Dans une telle position de soumise, elle était pourtant toujours la décisionnaire, ce qui ne le dérangeait plus outre mesure.
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 08 juillet 2012, 13:08:21
Ce que la Princesse pouvait être gentille... Cyscek n’aurait rien mérité d’autre que des coups de fouet, et, pourtant, elle lui offrait son corps. Ils allaient faire l’amour, indéniablement, mais c’était elle qui dirigerait les opérations. Elle, et personne d’autre. Elle était LA Princesse, et elle seule pouvait décider quand elle se ferait plaisir ou non ! Le mâle n’aurait qu’à attendre, voilà ! Ce comportement ne lui ressemblait pas. Habituellement, la Princesse était plutôt du genre à rejeter la domination dans une relation sexuelle, et, à défaut, elle était plutôt soumise. Mais lui, il l’avait bien cherché, après tout.

*Être une Maîtresse, ce n’est pas si facile que ça, surtout quand on est excitée...*

Cyscek vint sans problème. Après tout, la Princesse lui offrait un postérieur royal. Il commença donc, en silence, par ôter sa culotte, et Alice, dos tourné, se mordilla les lèvres. D’une main, elle tenait toujours la cravache, et, de l’autre, elle commençait à caresser l’un de ses seins, afin de se donner du plaisir, excitant son téton, frémissant de plaisir, en frissonnant. C’était tellement bon... Elle se mit à mouiller alors qu’elle relevait lentement les jambes pour se débarrasser de son sous-vêtement. Son esclave improvisé alla alors s’occuper de ses fesses.

L’homme commença par des coups de langue, et Alice s’appuya contre le rebord du meuble où elle se tenait, écartant légèrement les jambes, tremblant de plaisir, mouillant peu à peu. Sentir cette langue sur son cul, c’était tout simplement succulent. Elle n’arrivait, pour le coup, vraiment pas à s’en lasser, et se délectait de ça. Cyscek finit par amener ses mains, et un soupir traversa les lèvres de la Princesse quand elle sentit les doigts de l’homme se poser sur ses fesses.

« Han ! » s’exclama-t-elle.

Il écarta chacune des fesses d’Alice, et sa langue s’engouffra dans sa croupe, la faisant frémir. Elle en pinça son téton, fermant les yeux en se mordillant les lèvres. Dieu, que ça lui plaisait... Elle aimait vraiment le sexe, la Princesse ! A un point qu’elle n’avait jamais osé imaginer il y a de cela quelques années. Cyscek continuait à agir, et elle finit par sentir quelque chose s’enfoncer en elle... Un doigt... Un délicieux doigt qui vint se perdre dans son cul. Alice en frémit, avant de l’entendre parler, lui demandant si ça lui convenait. Elle hocha la tête, confirmant. Ses joues étaient rouges, gonflés par le plaisir et le désir. Sa langue s’attardait près de son clitoris, et Alice soupira, avant de subitement se retourner. Elle ne dit rien, mais ses joues rouges témoignaient du plaisir qu’elle ressentait.

Toujours sans un mot, elle posa le bout de son pied sur le torse de Cyscek, et appuya un peu, le renversant sur le sol, l’étalant par terre. La Princesse fléchit alors les genoux, et entreprit de masturber l’homme. Elle serra dans sa main sa queue, et commença à la remuer, de haut en bas, l’empoignant fermement avant de la relâcher, et d’y retourner, la grattant et la caressant, l’excitant jusqu’à ce qu’il ait une érection bien prononcée, et suffisamment convenable aux yeux de la Princesse. Son souffle était accéléré, sa respiration précipitée. Alice se releva ensuite, et se retourna à nouveau, se plaquant contre le mur.

« Viens, et baise-moi. Par le cul ! »
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Cyscek le lundi 09 juillet 2012, 18:39:21
Docile et patient, Cyscek savait l'être tant que cela n'excédait pas trop. De ce qu'il a pu voir de la part de la princesse, elle n'allait pas le faire languir, elle avait trop d'envies à satisfaire pour cela. Le doigt allait et venait lentement dans l'orifice serré, il écoutait les petits gémissements de la belle avec un sourire malicieux, presque fier de la faire soupirer de la sorte. Comme elle se retournait, il se voyait contraint d'ôter son doigt et de se redresser partiellement face à elle, mais toujours à genoux. Il basculait en arrière au contact du pied, amortissant son mouvement de ses mains pour se retrouver au sol.

Le regard dans celui d'Alice, il gardait une expression impassible, alors qu'il bouillait intérieurement. Sa verge se tendait au gré des coups de poignet qu'elle lui administrait, et il avait de plus en plus envie de rompre sa position de soumis. Le hasard est heureux pour cette fois, car il allait se redresser pour se laisser aller quand elle le devançait pour aller prendre place contre le mur. La baiser ? Il n'attendait que ça depuis plusieurs longues minutes, il n'allait pas se faire prier.

Comme il vous plaira, maîtresse.

Se relevant, il contemplait la croupe offerte de la jeune femme. Vu sa taille, s'il tentait de la sodomiser ainsi, elle allait hurler, ou il ne parviendrait pas à entrer. Du coup avant de se coller à elle, il crachait dans sa main, pour ensuite étaler la salive le long de son dard et le rendre brillant de ce lubrifiant improvisé. Il venait ensuite contre elle, tenant sa queue entre deux doigts pour diriger le gland entre les fesses fermes de la princesse. Il n'eut aucun mal à trouver le chemin de son oeillet, et quand il le sentit contre son gland, il appuya pour le faire céder lentement.

Il prenait des précautions, au moins au départ, puis une fois le gland enfoncé en elle, les mains de Cyscek vinrent sur les hanches d'Alice pour mieux la tenir et régir lui même sa progression. Le membre écartait les parois et se frayait un chemin en elle, chaque avancée ponctuée d'un gémissement de sa part, preuve du plaisir évident qu'il prenait. Elle sentait son souffle chaud contre sa nuque, mais aucun mot déplacé de sa part, il se concentrait sur la sodomie et sur l'orifice qu'il malmenait.

Après de longues secondes à avancer par petit bout, il avait enfoncé plus de la moitié de sa queue en elle. Il lui laissait une poignée de secondes pour se faire à sa présence. Il savait pertinamment ce qui l'attendait, puisque c'est lui qui allait lui imposer. Elle avait bien demandé à se faire baiser, non ? Un brusque coup de bassin lui permit de combler le cul de la princesse, son membre enfoncé jusqu'à la garde, ses couilles collées contre l'intimité humide d'Alice. Il poussait un grognement de plaisir et d'un peu de douleur mêlés, et déjà il reculait, tenant bon le bassin. Il entamait des coups rudes, limant la jeune femme avec vigueur, tout décidé qu'il était à lui donner ce qu'elle voulait, et à prendre également son pied en la prenant de la sorte. Le seul risque était de craquer trop vite à subir le plaisir intense de leurs ébats.
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 10 juillet 2012, 23:40:29
« Comme il vous plaira, maîtresse. »

Elle crut percevoir une légère pointe d’amertume et de désir dans l’intonation de cette phrase. Cyscek n’était-il pas content de son sort ? La Princesse ne voyait pas en quoi. Elle lui offrait sa croupe. Mais, après tout, il était le soumis. Chassez le naturel, et il revient au galop... C’était décidément une chance pour lui qu’il ne soit pas tombé sur les amies esclavagistes d’Alice, comme Mélinda, ou les jumelles Karistal. Elles n’auraient fait qu’une bouchée de cet homme. Mais Alice, fort heureusement, ne fonctionnait pas comme ça. Cyscek se releva lentement, et avança vers elle. Elle le sentit approcher, et serra instinctivement les mains et les dents.

Il vint assez rapidement en elle, et elle hoqueta en sentant ce gros membre dans ses fesses. Alice se comportait pour le coup plus comme une catin que comme une Princesse, mais c’est ainsi qu’elle fonctionnait, après tout. Elle le sentit s’enfoncer lentement en elle, et elle haleta, s’écrasant contre le mur, fermant les yeux et gémissant faiblement, le temps de s’habituer à ce gros membre entre ses fesses. L’homme se laissa progressivement aller à sa sodomie, posant ses mains sur les hanches.

« Ha, han, haaa ! »

De son côté, Alice parvenait également à s’habituer à cette sodomie, et à l’apprécier. La douleur, si elle était bien là, s’effaça au fur et à mesure des coups de reins de l’homme, alors qu’elle sentait son cul se faire déchirer. Ses parois s’écartaient, et son corps se mit à rebondir contre le mur, au fur et à mesure que l’esclavagiste amplifiait ses mouvements. Alice finit par tendre une main en arrière, et s’agrippa fermement à la nuque de l’homme, tout en utilisant son autre main pour ne pas s’écraser trop violemment sur le mur en bois à chacun des coups de l’individu.

« Ho... Ho, ho, ho, aaaah !! Oh putain ! Oui, oui, ouuuuiiiiii !! Rooh ! »

S’exclamant et soupirant, Alice se mettait à crier de plus en plus, se mettant à mouiller, et entreprit de dégrafer son haut, tirant sur les cordes qui permettaient de fixer ce dernier à son corps. Les lacets se retirèrent, filant hors de leurs trous pour tomber mollement sur le sol, et Alice remua ses cheveux, avant de s’exclamer :

« Encore, encore, allez !! Ah, mon salaud !!! Ouuuuuiiiii, vas-y, défonce-moi, défonce-moiiiiii !!! »
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Cyscek le mercredi 11 juillet 2012, 10:05:47
Bien sûr que si, il prenait du plaisir, et il était "content". C'était juste relatif, sa position ne lui plaisait pas trop, mais les sensations qu'elle lui offrait étaient agréables. Cette dualité était étrange comme captivante. Comme il s'était enfoncé en elle, il entama la sodomie dans des gestes amples et longs, fouillant la princesse jusqu'au fond, obligeant son orifice à s'élargir pour lui céder un passage.

A chaque coup, il sentait le cul d'Alice entre contraction et décontraction, les parois s'écartaient pour se faire à cette présence étrangère. Et comme elle s'élargissait, il pouvait aller plus vite. Cela vint progressivement dans ses coups, mais passé un moment son bassin claquait contre les fesses de la jeune femme, alors qu'il l'enculait plus fort qu'auparavant. Les seuls sons qui transperçaient sa bouche étaient des grognements de satisfaction, il ne se laissait pas aller à parler. Oh, elle ne le lui aurait surement pas reprocher sur le coup, mais elle était joueuse, et elle le lui rendrai une fois les ébats finis, il en était sûr.

Comme elle s'accrochait à son cou, elle sentait son souffle contre sa nuque, la chaleur du torse de l'homme brûlant contre son dos. Au moins les paroles étaient claires et les envies de la jeune femme aussi. Il donnait plusieurs coups puissants, enfonçant son pieu jusqu'à la garde, avant de s'immobiliser, le pal de chair en entier en elle.

La position n'aide pas maîtresse, je vais vous montrer.

On dressait bien des esclaves à connaître les meilleures positions, non ? Il pouvait tout aussi bien feindre cela. D'un geste brusque, il décollait la princesse du mur pour se retourner face à la pièce, sans ôter son membre de l'anus dilaté. Il se penchait ensuite, forçant Alice à mettre genoux à terre pour se retrouver à quatre pattes. Il avait lui aussi mis les genoux à terre et se redressait derrière elle, la croupe de la princesse contre son bassin, et il reprenait le contrôle de ses hanches pour se remettre à frapper fort. Puis, après quelques secondes, il portait même une main aux cheveux d'Alice, lui tirant la tête en arrière en lui faisant subir ses assauts répétés, la position permettant à son membre de la fouiller plus loin encore qu'auparavant.

Il allait ouvrir la bouche, pour lui demander si ce n'était pas meilleur ainsi, mais il se retint. Cela aurait pu passer pour de la mesquinerie ou de l'effronterie. Il se contentait de cogner durement contre les fesses rougies, ses passages répétés ayant assez dilaté l'orifice pour qu'il y glisse aisément à présent.

Je ... Où voulez vous que je jouisse, maîtresse ?
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 12 juillet 2012, 13:12:53
« La position n'aide pas maîtresse, je vais vous montrer. »

Ah ? Bon... Alice adorait ça, pourtant. Être sauvagement plaquée et baisée contre un mur. Il n’y avait rien de mieux ! Elle sentait son petit cul souffrir sous les coups répétés de Cyscek, et c’était ça, justement, qui était délicieux. Qu’aurait-elle demandé de plus ? Son corps rebondissait contre le mur, ses fesses hurlaient. Elles lui donnaient l’impression d’être comme écartelées, et, quand Cyscek resta en elle, à l’arrêt, son membre tendu enfoncé dans son anus pulvérisé, Alice ne pouvait que gémir et serrer les lèvres. Parler était un exercice difficile. Ses joues, comme son corps, étaient rouges d’effort, de chaleur, de souffrance, de plaisir, et des gouttes de sueur commençaient à glisser de son front pour descendre le long de ses joues. Elle aurait voulu lui dire de faire comme il le voulait, mais, sur le coup, elle avait du mal à articuler quoi que ce soit.

Cyscek dut probablement prendre cela pour un consentement tacite, car il se décala, et aida Alice à se mettre à quatre pattes. Cette dernière obtempéra silencieusement. Personnellement, elle ne voyait pas trop en quoi la précédente position gênait Cyscek, car elle avait adoré le principe, mais bon... C’était lui l’homme, après tout ! Elle se retrouva donc sur le sol, serrant la moquette, avant de le sentir revenir à l’assaut... Et, visiblement, Cyscek se sentait ainsi bien plus à son aise. Elle imaginait sans peine toutes les femmes esclaves qu’il avait du prendre dans cette position. Même si, généralement, les esclavagistes ne faisaient pas dans le trafic sexuel, Alice avait toujours le don de tomber sur des esclavagistes relevant de cette catégorie. Le sentir s’acharner en elle réveilla sa passion, et elle se mit à vociférer :

« A-Allez, oui !!! Oui, oui, ouuuiiiii ! BAISE-MOI, ALLEZ ! Haaaaa, haaaaannn ! Oh, oh, ooooooooh !! Allez, allez, BAISE-MOI ! »

Et il le faisait. Avec un indéniable talent. S’il n’était pas très malin, et plutôt assez naïf comme esclavagiste, elle devait bien lui reconnaître quelques qualités dans les pratiques sexuelles. Elle le sentit attraper ses cheveux. La petite Princesse couina lentement, et sentit sa tête se soulever. Elle serra les poings, se laissant faire, son dos se courbant légèrement. Malheureusement pour Cyscek, qui devait apprécier l’idée, défoncer le cul d’une Princesse, c’était une chose. Mais lui tirer les cheveux, c’en était une autre. Et, si les fesses royales d’Alice étaient une zone érogène délicieuse, ce n’était pas vraiment le cas pour sa magnifique chevelure, qu’elle entretenait soigneusement. Hors-de-question qu’on lui arrache sans son autorisation ses beaux cheveux dorés !

« Je ... Où voulez vous que je jouisse, maîtresse ? » demanda alors Cyscek.

Le ton était calme, poli, mais, malgré tout, elle le sentait excité. C’était bon. Mais, de toute manière, elle ne voyait pas comment Cyscek aurait pu rester calme quand il avait sa queue enfoncée dans le cul du Joyau de Sylvandell. Mais ce n’était pas une raison pour maltraiter sa chevelure !

Alice secoua donc la tête, et récupéra ses cheveux. C’était bien moins douloureux, et ça lui tirait bien moins ainsi. Elle tendit ainsi l’une de ses mains, s’appuyant sur l’autre, et en profita pour se caresser, utilisant ses jambes pour remuer son corps. Le plaisir revint bien rapidement lorsqu’elle se mit à caresser son propre minou, et la femme lâcha :

« En moi, en... En moi, haaaaan ! Bai... Baise-moi comme une salope ! Je veux te sentir en moi, la sentir !!! Allez, viens !! »
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Cyscek le jeudi 12 juillet 2012, 15:15:54
A peine eut-il saisit les cheveux de la princesse, qu'il comprit qu'il avait mal fait. D'un geste entre sensualité et autorité, elle bougeait la tête pour le faire lâcher. Mais elle ne semblait pas lui en tenir plus rigueur que cela, car elle continuait à gémir, sans songer à s'en prendre à lui. Entièrement nu, le corps de Cyscek luisait d'un peu de transpiration, dûe aux efforts déployer pour sodomiser si fort la princesse. Le plaisir était trop fort, et il allait craquer incessamment, il le sentait et ne pouvait plus rien y faire. Heureusement, elle lui répondit assez vite quand à l'endroit où il devait déverser sa semence. Une poignée de secondes de plus, et ça aurait été trop tard.

Encore un coup, deux, et il craquait. Un long râle de plaisir envahit la pièce quand il lâcha le premier jet brûlant dans les entrailles de la princesse. Cela ne dura que deux secondes, mais pour lui, il avait l'impression que cela avait duré une éternité. Déjà les jets suivants partaient, et il se remit à bouger furieusement dans le cul d'Alice, en poussant des gémissements bien moins forts que le premier. Il prenait son pied, et ça se voyait à la façon dont il savourait de la remplir ainsi et de jouir. Il innondait son cul de sperme jusqu'à n'en plus pouvoir. Quand enfin il sentit le plaisir retomber un peu, il ralentit ses mouvements, petit à petit, de manière calculée.

Il reprit peu à peu contenance et conscience de la réalité, après le flou et l'intensité de l'orgasme. La queue à moitié enfoncée palpitait toujours d'un plaisir malsain, à croire qu'elle ne voulait pas débander. Chaque afflux de sang la gorgeait un peu, maintenant l'anus bien ouvert à sa taille.

C'était ... Si bon ...

Il recula lentement son bassin, et le membre racla l'orifice en ressortant. Finalement, le gland apparaissait, laissant l'anus se refermer partiellement après son passage, et lui échouait sur ses jambes, assis au sol. Le souffle court, il respirait fort pour se remettre et retrouver une cadence correcte. Ce n'est qu'à ce moment là qu'il remarquait la main de la princesse sur son intimité, elle se masturbait pendant qu'il l'enculait. Depuis combien de temps ? Il ne saurait le dire. Il n'aurait même pas pu dire si elle avait joui de cet ébat, même si dans le doute il aurait dit que non. Il portait sa propre main à l'intimité d'Alice, effleurant de ses doigts la vulve chaude et les propres doigts de la princesse.

Vous voulez que je continue, maîtresse ?
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 14 juillet 2012, 21:14:19
Cyscek ne tarda plus à jouir, et s’abandonna en elle. Elle le sentit venir, sentant le sexe de l’homme se tendre, ainsi qu’un liquide chaud jaillir en elle, la faisant couiner. La Princesse serrait son seul poing valide, continuant à se toucher de plus en plus rapidement avec l’autre, allant jusqu’à glisser en elle un second doigt. Elle avait ressenti_ l’irrépressible besoin de se toucher, de se laisser aller, de se détendre. C’était plus fort qu’elle. Cette sodomie était superbe. Tout son cul la faisait souffrir, mais cette souffrance était maintenant contrebalancée par une vague de plaisir qui remontait dans son corps. C’était délicieux, tout simplement. Cyscek lâcha plusieurs giclées, et ce qui suivit ensuite ne fut que de simples prolongations. Son sexe était bien moins gros, maintenant qu’il avait eu une érection. L’esclavagiste semblait néanmoins très heureux de sa position, puisqu’il continua, pour le plus grand plaisir de la Princesse, sa sodomie.

Alice ne connut aucun orgasme. Il était après tout difficile de se masturber convenablement quand on avait une queue dans le cul, et ce même quand on était une Princesse. Elle se contenta donc surtout de subir les assauts de Cyscek, jusqu’à ce que l’homme finisse par se retirer. Vu depuis combien de temps il était en train de malmener l’arrière de la Princesse, le brave devait être épuisé. Avec ses fesses ouvertes, Alice resta ainsi, prostrée, gémissant, sa mouille s’échappant de ses doigts pour couler sur ses jambes et venir tacheter le sol. Elle se sentait brisée en deux. Les souffles d’air sur ses fesses écartées et massacrées étaient délicieux, et elle serra les lèvres, reprenant peu à peu conscience. La Princesse soufflait lentement, sa respiration lourde. De la sueur coulait de ses joues rouges, et tout son corps était parcouru de tremblements. Elle sentit alors Cyscek approcher sa main de son intimité, et lui lâcher, sur un ton suave, tentant :

« Vous voulez que je continue, maîtresse ? »

Il y eut une brève hésitation. La Maîtresse en question se mordilla les lèvres en réfléchissant, et écarta la main de l’homme, se relevant lentement. Elle s’appuya sur le mur. Ses jambes étaient faibles, mais supportèrent son poids. Se relevant lentement, Alice fermait les yeux en gémissant. Ses fesses lui donnaient l’impression d’être en feu, et elle n’osait pas les toucher. Elle se retourna vers Cyscek. Ce dernier était effectivement éreinté, mais elle lisait toujours dans ses yeux un désir important.

*Diable ! Il ne se fatigue donc jamais ?*

La Princesse lui fit un léger sourire, et secoua lentement la tête.

« Tu en a assez fait comme ça, Cyscek... »

La Princesse le poussa, ayant naturellement d’autres idées perverses derrière la tête. Elle sentait le sperme de l’homme s’écouler de ses fesses. Il s’était lâché, et leurs ébats avaient du être tout, sauf discrets. Elle le poussa douc, et l’attacha à nouveau. Ce faisant, elle sortit une délicate robe de chambre en satin (http://www.cducoton.com/medias/produits/MDM-COLOR1_1319116497.jpg), l’enfila, et ouvrit la porte, sans rien dire, mais avec un sourire espiègle sur les lèvres. Le simple fait de marcher lui faisait mal aux fesses, mais c’était une sensation qu’elle avait déjà éprouvé. Même s’il aurait été exagéré de dire qu’elle s’y était habituée, elle l’avait suffisamment enduré pour pouvoir la ressentir.

Dans le couloir, il y avait l’un des gardes personnels d’Alice, Joshua (http://img80.xooimage.com/files/4/d/5/joshua-3653d85.jpg). Droit et fier, l’homme était dans son armure, visière relevée. Il avait toujours aimé la Princesse plus que comme un simple garde devait l’éprouver, et cette dernière ne lui en avait jamais tenu rigueur. Il savait où était sa place, et ça lui suffisait. Elle fit signe à Joshua de venir, et ce dernier entra dans la pièce.

« Joshua, Cyscek. Cyscek, Joshua. Ce cher Cyscek est… Quelqu’un qui a l’air de beaucoup aimer les sodomies.
 -  Ah... » s’exclama Joshua, nullement surpris.

Sous ses vêtements, son membre en érection témoignait du fait qu’il était au courant de ce qui s’était passé dans cette pièce, et que ça ne l’avait nullement laissé indifférent. Alice posa une main sur l’épaule de Joshua, et lâcha, avec un sourire espiègle sur les lèvres :

« Je me disais qu’un homme tel que vous devait m’aider à lui montrer toutes les facettes de la sodomie.
 -  Est-ce un ordre, Votre Majesté ? » demanda Joshua.

Le sourire malicieux d’Alice apparut, avec une lueur de perversité et de malice dans ses yeux. Elle regarda le brave Cyscek, observant son membre tendu. Elle allait continuer à le former, en lui faisant découvrir en direct ce qu’on ressentait, quand on faisait une sodomie. C’était la manière la plus efficace de comprendre ce que ça faisait.

« Un ordre... Et un caprice, mon beau Joshua. »

Elle l’embrassa sur le coin des lèvres, et Joshua en frémit. La Princesse était gourmande, et Cyscek allait comprendre qu’il était tombé sur une femme d’exception. Elle alla lentement fermer la porte, tandis que le garde allait se poster derrière l’homme, et commençait à ôter ses vêtements.
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Cyscek le mardi 24 juillet 2012, 15:51:44
Il était effectivement fatigué de ces ébats, surtout parce qu'il n'avait pas eu un peu de temps pour se remettre de son plaisir et de reprendre des forces. Mais il se devait de jouer son rôle, et c'est pour ça qu'il se reproposait, même si la jeune femme semblait suffisamment comblée pour le moment, pour ne pas risquer d'en redemander. C'est qu'à voir dans quel état il lui avait mis le cul, elle devait avoir dégusté. A genoux au sol, il reprenait son souffle, et opinait doucement de la tête quand elle disait qu'il en avait fait suffisamment.

Docile, il la laissait le repousser pour le rattacher. Il espérait qu'elle en avait fini, mais visiblement elle avait d'autres idées en tête. Il débandait petit à petit, et tentait de se détendre pour reprendre des forces, bien que ce ne soit pas facile en l'état. Il hésitait à lui demander ce qu'elle voulait, mais elle ne lui en laissa pas le temps : Elle venait tout simplement de quitter la pièce. Il essaya de jeter un oeil vers la porte, sans réussir à bien voir. Où avait-elle pu aller ? Il espérait que ce n'était pas pour aller chercher quelqu'un pour le faire disparaître, ou quelque chose dans le genre. La panique refaisait surface peu à peu, et il tira de ses bras sur les fers, sans succès. Il ne pourrait jamais passer ses mains dans les anneaux si étroits.

Il ne passa pas deux minutes avant qu'elle revienne, et il se calmait, faisant mine de se tenir à carreau. La présence d'un autre homme le gênait quelque peu, il était nu et à merci, et il ne pouvait nullement se couvrir. Quand elle parla, il ne répondit rien. Ce n'est qu'en entendant les paroles suivantes, et quand Joshua le contourna, qu'il ouvrit de grands yeux de surprise, et sortit de son rôle d'esclave.

Non attendez ! Vous ne pouvez pas faire ça ! Tout mais pas ça !

Déjà, le jeune homme remuait, sans pouvoir pour autant quitter sa position. Néanmoins, il attendait fermement l'autre homme. Qu'il essaie d'approcher, et il n'allait pas se laisser faire. Il remuait les pieds, prêt à donner un coup en arrière pour dissuader le garde.

Il tirait sur les liens, fixant la jeune princesse en l'implorant du regard de ne pas aller dans ce sens.

J'ai fait tout ce que vous vouliez !

Et il disait vrai. Elle l'avait piégé à la source, et elle s'était jouée de lui depuis un moment. Il s'était plié à ses désirs, mais elle allait trop loin pour lui, il ne pouvait pas se soumettre à ça, et il le faisait savoir.
Titre: Re : Avoir les yeux plus gros que le ventre [Cyscek]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 25 juillet 2012, 17:07:09
« Non attendez ! Vous ne pouvez pas faire ça ! Tout mais pas ça ! »

Ah, enfin ! Alice avait un sourire sous cape, en voyant Cyscek se débattre furieusement, comme s’il était... Terrorisé. Joshua faisait-il si peur que ça ? Elle regarda à nouveau son garde, en fronçant les sourcils. Non, il n’était pourtant pas si effrayant... Être fouetté, battu, humilié, avait moins paniqué Cyscek que l’idée de faire l’amour avec un homme. Et on disait les femmes compliquées... Elle croisa les bras, tandis que l’esclavagiste continuait à se débattre. Alice était tout d’un coup ennuyée, et hésita. Poursuivre malgré les protestations de l’homme était tentant. Elle fit donc la moue, et décida de préciser plusieurs choses :

« Mon cher petit Cyscek, je fais ce que bon me semble. C’est ça, le principe d’être un esclave. Si on devait demander à un esclave son avis sur ce qu’il a envie de faire ou de ne pas faire, ce ne serait pas un très bon esclave, pas vrai ? On s’arrêtera quand je l’aurais décidé. »

Elle fit signe à Joshua, et ce dernier, tout naturellement, poursuivit. Il posa ses mains solides sur les hanches de son prisonnier, tout en commençant à se déshabiller. Alice voulait que l’esclavagiste ressente la peur, qu’elle se marque dans sa chair. Qu’il n’oublie pas cette leçon. Savoir se mettre à la place de l’autre, c’était essentiel. Un bon esclavagiste était un excellent psychologue, Mélinda le lui disait assez souvent lors de leurs rares entretiens. Mais la peur, la véritable peur, celle à partir du moment où on réalisait qu’on ne contrôlait rien, et que l’autre en face pouvait faire de vous ce qu’on voulait, ça, ce n’était pas quelque chose qu’on pouvait apprendre sans s’impliquer. Il fallait la ressentir pour vraiment la comprendre.

La Princesse voulait que Cyscek le ressente. Dans le fond, elle lui rendait service, car elle l’aimait bien. Le pauvre était complètement paniqué, ce qui la fit pouffer. Impossible de ressentir la moindre pitié, elle le trouvait juste drôle, amusant. Joshua frottait ses fesses avec son membre, mais sans pour autant le pénétrer. Alice continuait à croiser les bras, un léger sourire sur les lèvres.

« J’espère que la leçon t’a plu, Cyscek glissa-t-elle alors. Que tu saches ce qu’une esclave ressent devant son maître. »

Tout en parlant, elle caressait Cyscek avec la main, frottant sa joue affectueusement. C’était fini.

« Joshua, occupe-toi de lui... »

Ce fut rapide et indolore. Joshua leva une main, et frappa Cyscek au niveau de la tempe, l’envoyant dormir.