Le Grand Jeu

Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Dictature d'Ashnard => Discussion démarrée par: Zénoriel le vendredi 30 mars 2012, 11:39:48

Titre: Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Zénoriel le vendredi 30 mars 2012, 11:39:48
Nathaniel contrôlait le corps à ce moment là, permettant à Zephirya de récupérer un moment. La petite avait eut affaire avec une bande de… Sportifs si on peut dire. En effet, la cadette de Zeliel avait fait toute une journée sportive dont la moitié ne lui disait absolument rien dans ses connaissances. C’est donc avec le sourire heureux pour sa colocataire de corps que la jeune femme marchait. Apparemment, elle devait être dans le quartier instructif comme elle pourrait l’appeler, avec toutes les expositions et autre chose lucratives présente ici. Étrange fait que de fil en aiguille, une des deux en profite pour faire une passion et que l’autre le fasse à son tour, et le tout par hasard. Imaginez un peu la joie qui pourrait émaner de la demoiselle aux allures presque noble avec les bijoux qu’elle venait enfin de décider de porter. Il ne faut pas oublier qu’elle a peur du vol….

Quelque chose attira son attention au loin. Une foule massive de personnes, aux espèces plus divers et variée que ça tu meurs, semblait réunie pour du papotage massif. Curieuse de savoir ce qu’il s’y tramait, Nathaniel accéléra le pas vers le gros point coloré. La foule bougeait pas mal avec le monde qui s’en allait, ce qui pour la miss n’était pas bon signe. En regardant la pancarte posée près du tableau des informations, il s’agirait d’un musée qui accueillerait la collection d’une personne à la fois connue et de haute lignée. Aucun nom n’y était apposé puisqu’apparemment tout le monde par ici fut censé le connaître. En se faufilant sans soucis grâce à sa faculté qui fait qu’on ne peut sentir sa présence, elle entra dans la salle principale réservée aux expositions d’après les suppositions de l’érudite. Rien de dit qu’il s’agit e la vérité.

Une fois à l’intérieur, il n’y avait pas grand monde et beaucoup de trace au sol indiquait que beaucoup de gens était déjà venu, plus ou moins proprement. SI l’entrée était payante, et vu le genre qui trainait dehors, cela devait être réservé à la "haute société" comme elle l’avait lu dans les livres. Sans forcément poser les yeux dessus, elle avait aussi remarqué que les autres pièces étaient fermées et gardée. Récapitulons… L’heure de la fermeture approche même s’il doit rester plus d’une heure, aucune idée de la personne qui à accepter de déposer sa collection  ici et peu de monde pour le moment. Parfait ! Le calme allait régner et la demoiselle aux cheveux sombre pourrait tenter de savoir à qui appartenait tout ça. Des peintures plus ou moins belles, des sculptures plus ou moins réalistes, de la gravure… Il y avait de tout. Et vu le temps où allait les choses, elle y serait presque encore à l’heure de la fermeture. Zephirya pensa même :

« Je sens que je vais m’emmerder moi… »
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 30 mars 2012, 22:03:10
Sylvandell était un royaume qui ne se résumait pas qu’à proposer des armes ou des toits enflammés par les poussées hormonales des dragons. Il en fallait pour tous les goûts, et, dans l’une des plus influentes baronnies du royaume, l’un des barons avait eu la richissime idée de créer un musée. Ayant connu un certain succès, ce musée avait fini par s’appeler « Le musée de Sylvandell », sur autorisation du pouvoir royal, et proposait surtout des expositions en rapport avec les dragons. Griffes de dragons, écailles, tableaux sur ces derniers, le musée était assez grand, et attirait de plus en plus de gens, venant des différentes contrées de l’Empire. Il y avait notamment des académiciens, et le musée s’était progressivement élargi, proposant des tableaux de paysages, des tableaux de dragons, des artefacts magiques, et des visites guidées. Le baron qui avait un jour eu l’idée de ce musée pouvait donc être fier de lui, et reposait fièrement dans la crypte de la baronnie où il avait été enterré. Depuis ce moment, c’était une baronne qui était en charge de la baronnie, et donc du musée.

Devant l’entrée du musée, il y avait aujourd’hui foule, car le musée accueillait, outre le public habituel, les étudiants de l’académie d’Ashnard. Les projets d’extension du musée incluaient en effet une espèce de bibliothèque. Il s’agissait en fait de morceaux de livres très anciens, dont il ne restait plus que des parchemins dans des langues anciennes. D’anciennes maximes, des stratégies militaires, mais aussi des sorts magiques. Les étudiants qui venaient étaient donc, soit des archéologues, soit des apprentis mages. Parmi toute la foule, il y avait également quatre personnes qui peinaient à s’infiltrer dans le musée.

La première était la Princesse de ces lieux. Elle s’appelait Alice Korvander, était mariée depuis maintenant plusieurs semaines à une ancienne esclave, Sakura, et avait visité ce musée à un très jeune âge. Elle avait trouvé ça ennuyeux, et avait préféré lire son livre en douce, plutôt que de voir des statues.

La seconde était le garde du corps de la Princesse, qui ne la quittait jamais quand elle sortait du Palais. Il s’appelait Hodor, et était un demi-géant massif. Le genre d’hommes qu’on n’a pas envie d’embêter. Avec sa mine patibulaire et ses longs cheveux, on avait du mal à croire qu’il soit aussi doux et inoffensif qu’un agneau… Du moins, tant qu’on ne s’en prenait pas à Alice. Hodor se révélait alors digne de ces terribles géants des montagnes. Violent, puissant, il devenait un colosse hargneux. Simple d’esprit, la seule chose qu’il savait dire était « hodor », et c’était d’ailleurs pour ça qu’on avait fini par l’appeler Hodor. Lui, il était là parce qu’Alice y était, mais voir les galeries du musée ne le passionnait guère. A la limite, il préférait observer les feuilles tomber des arbres.

La troisième personne était celle à cause de qui les quatre venaient ici, et était probablement la première à avoir envie de partir. Elle s’appelait Ayano (http://img71.xooimage.com/files/b/a/9/ayano-329c153.jpg), et était la petite sœur de Sakura. Alice s’était chargée de son éducation, et c’est dans le cadre de cette éducation qu’elles se rendaient au musée. Or, Ayano n’avait pas l’air très enthousiasmée.

La quatrième et dernière personne était naturellement l’instructrice personnelle d’Ayano, une femme qui était belle, jeune, et patiente, au tempérament calme et doux : Mala (http://img73.xooimage.com/files/8/f/3/priest-32124e8.jpg). C’était l’une des prêtres de la religion de Sylvandell, une mestre qui faisait preuve de grande patience, ce qui, avec Ayano était nécessaire.

« Nous allons commencer… Quelle partie te tente le plus, Ayano ?
 -  Le jardin… Je peux aller jouer ?
 -  Non… répliqua Mala en souriant. Et rappelle-toi de ne pas courir, et d’être silencieuse.
 -  Mais j’ai pas envie de voir un musée ! Je préfère aller me baigner, il fait si chaud…
 -  Allons, allons, ne sois pas ridicule ! Il y a plein de choses fascinantes dans ce musée ! »

Ayano vécut probablement le summum de l’ennui pendant l’après-midi. Alice se sépara un peu des deux femmes. Hodor, de son côté, avait rapidement été refusé à l’entrée, quand il avait manqué renverser un vase. La Princesse n’avait de toute façon rien à craindre, mais elle veillait fréquemment à repasser devant le champ de vision d’Hodor, qui s’inquiétait quand il ne voyait pas trop longtemps Alice. Mala, quant à elle, montra à Ayano les sculptures des Rois et des Reines de Sylvandell.

« Et elle, c’est Nastrïa ! Elle a plutôt été bien représentée…
 -  Ah ouais, super…
 -  J’espère que tu as bien note, Ayano, car tu seras interrogée là-dessus demain !
 -  Chouette !
 -  Hum… fit Mala en croissant les bras, avant de sourire. Si tu as une bonne note, je te dirais une anecdote sur Alice, au temps où elle apprenait les cours… »

L’idée sembla raviver quelque chose dans les yeux d’Ayano, qui était assise sur un fauteuil. Depuis quelques semaines, Ayano vouait un grand intérêt à trouver des choses pour rabaisser Alice. Cette dernière ne lui en voulait pas trop. Ayano était jeune, et avait beaucoup souffert. Quant à Mala, elle avait vite compris que parler à Ayano de son avenir, et du fait que le savoir permettait de garantir la liberté, n’étaient pas les arguments les plus judicieux. Elle fut tentée de lui parler de la glorieuse Nastrïa, qu’on avait appelé « Cœur de Pierre », quand un étudiant alla la voir, afin de lui parler, requérant ses lumières.

« Attends-moi là, Ayano, d’accord ?
 -  Je ne bougerais pas d’un poil ! »

Dès que Mala se fut éloignée, Ayano tenta de s’éclipser. Le musée était malheureusement assez grand, et elle marcha rapidement. Elle regarda derrière elle à un moment, et n’aperçut pas une femme qui se promenait ici, et lui rentra violemment dedans. Ayano s’écrasa sur les fesses.

« Ouille ! Vous pourriez pas regarder où vous allez ?! » lâcha-t-elle à l’intention de la jeune femme, frottant son nez d’une main et ses fesses de l’autre en se redressant.
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Zénoriel le dimanche 01 avril 2012, 12:31:14
En dépit de l’ennui mortel que profilait la jeune Âme qu’était Zephirya, Nathaniel était en revanche fascinée par tout ce qui se trouvait dans cet antre de la connaissance. Véritable trésor inestimable  et source d’inspiration pour la plupart des érudits, musicien ou autre personne de culture, elle en avait les yeux presque en étoile. Chaque objet, chaque morceau de squelette, chaque livre ou peinture et bien d’autres choses encore était un véritable régal pour des affamés de connaissance. Pour ne rien rater de son instruction muséale vraiment importante, la jeune femme lisait la description du dit trésor culturel histoire d’en apprendre plus. Elle apprit notamment que les griffes de dragon servaient pour faire des armes recourbée, à l’instar des sabres légèrement tordu servant plus pour la mêlée. L’arme portait également le même nom et son utilisation fut apparemment interdite, du moins telle qu’elle était représentée. Une arme solide mais très dangereuse. Plus loin se trouvait une genre bouteille dans laquelle se trouvait du sang de dragon, aux formidables propriétés alchimiques. Il pouvait servir à soigner des plaies presque mortelles, augmenter la combativité ou intensifier les capacités magiques ou physiques du buveur,… Nathaniel retenait absolument tout ce qu’il y avait d’écris sur les écriteaux.

Dans la partie suivante se trouvait des peintures et des livres divers, avec le nom de l’artiste et une rapide description. Pour savoir de quoi il s’agissait. Recette diverse reconvertie n spécialités locale, histoire du pays, topographie et géographie, guide touristique datant de l’ancienne époque d’un coté. Et de l’autre, on pouvait voir diverses peintures plus ou moins anciennes qui à elle seules racontait toute une histoire. Certaines étaient des reconstitutions de bataille, d’autre de la géographie locale, celle plus loin de la vie dans le pays, celle encore plus loin avec tout un tas d’autre étaient de magnifique représentation de dragon aux différents habits écailleux,… Ça n’en finissait pas tellement c’était passionnant !  A tel point que la jeune femme ne faisait plus du tout attention aux gens qui se trouvaient là.

« M’emmerde… »

« Regarde-moi ce tableau ! C’est le plus grand d’ici ! Un gigantesque dragon doré qui apparemment serait… »

Et elle continua à souler Zephirya qui partait en repos spirituel. Normalement, on appelle ça un partage de connaissance mais comme tout partage, ça se fait à deux. Et la demoiselle à l’énergie folle s’ennuyait tellement de toutes ces "conneries" comme elle dit, que tout se passait dans un seul sens. La suite était tout ce qui concernait les artéfacts. Mais d’un seul coup, sans mauvais jeu de mots, quelqu’un ou quelque chose lui percuta les fesses de façon assez violente si on compare la lenteur à laquelle marchait Nathaniel et la vitesse dont la chose inconnue l’avait bousculée. Encore heureux que l’impact était de coté… Manquant de se retrouver la tête par terre, se fut les mains et les fesses qui primèrent avant tout. Par pur réflexe, elle avait fermé les yeux avant que la chute ne finisse. Et avant de les rouvrir, ce qui était apparemment une jeune fille se mit à l’engueuler de faire plus attention. Qui était en tord ? Elle ne pouvait le savoir mais une demoiselle qui court dans un musée, ce n’était peut-être pas que l’érudite concentrée sur tout ce qui était de vraies pièces de collection qui était en tord :


- Ouille ! Vous pourriez pas regarder où vous allez ?!

- Avant d’accuser quelqu’un sans réfléchir, demande-toi si ta vitesse de déplacement n’était pas trop élevée avant de percuter cette personne.

Elle avait presque fait la morale à la petite juste après avoir rouvert les yeux. Par réflexe, elle posa la main entre ses jambes pour abaisser sa robe noire ressemblant à une nuisette, qui s’arrêta aux genoux, de peur d’avoir sa culotte blanche à dentelle à vue. Non pas qu’elle craigne qu’une gamine joue les perverses mais on ne sait jamais… Un minimum de pudeur dans ce monde de pervers n’est pas interdit faut t’il dire. Toujours en plaquant le tissu par terre, elle entreprit de se relever avec une petite douleur sur le coté. C’est qu’en plus elle avait mal à cause de cette petite. Ne prenant pas compte d’éventuelles insultes, elle se frotta légèrement sur le coté et entendit des pas et des paroles de d’autre personnes dans cet endroit résonnant. Peut-être les responsables de la jeune fille ?
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 02 avril 2012, 01:36:16
Alice, de son côté, était l’une des petites salles du musée où des expositions avaient lieu. En l’occurrence, il y avait un alchimiste qui, à côté d’une table d’alchimie, mélangeait des potions et des ingrédients en parlant d’une voix forte devant un troupeau de jeunes enfants. Ayano ne faisait naturellement pas partie de ces derniers, et Alice, consciencieusement, écoutait le récit de l’alchimiste.

« Une goutte d’épinère… Oui, une seule goutte ! L’alchimie est un art très méticuleux ! Très précis, très rigoureux… Si je me trompe de dosage… Bon, je ne devrais pas vous le dire, mais… On va dire que c’est notre petit secret, fit l’alchimiste sur un ton de confidence. Avant d’être ici, j’officiais à Nexus… Oui, oui, à Nexus ! Et, un jour, alors qu’il y avait tout le gratin, tous les pontes, tous les gros et les vieux décrépis, je comptais leur faire un grand numéro, et… Disons que j’ai élargi certaines perspectives en mettant quelques gouttes de trop dans une infusion. Il y a eu une explosion, et… Enfin, en face, il y avait un restaurant qui cherchait par tous les moyens possibles à élargir sa propriété en s’emparant de mes locaux. Disons que je leur ai donné l’opportunité de le faire… Et je me suis retrouvé dans ce trou ! »

Il y eut quelques rires polis, et l’alchimiste continua ensuite ses expériences, faisant apparaître des poussières d’étoiles, en profitant pour expliquer que la plupart des soi-disants magiciens ou chamans de certaines tribus n’étaient en fait que des charlatans. L’alchimie était une discipline scientifique à part entière, et il fit exploser entre ses doigts de la poudre bleue qui provoqua une fumée bleuâtre envoûtante qui s’enroula dans la salle, captivant les bambins, avant de faire sortir depuis une fiole des espèces de points lumineux qui brillèrent dans l’air. La Princesse fut naturellement aussi subjuguée que tous les jeunes enfants, et ne put que regretter qu’Ayano ne soit pas là.

Quand l’alchimiste eut terminé son exposition, elle sortit rapidement, et avança à travers les couloirs, la tête légèrement embrouillée. Elle avait toujours aimé ces expositions ! Alice se décida à retrouver cette dernière, mais encore fallait-il la retrouver ! Le musée était plutôt grand, mais, fort heureusement, Ayano n’était pas vraiment une jeune fille discrète. Elle était aussi énergique que Sakura, mais était bien moins calme que cette dernière. Dans le fond, elle était bien sa sœur, avec la même énergie, et la même joie de vivre… Même si elle était parfois insupportable, Alice ne pouvait s’empêcher de l’aimer. Elle était sa belle-sœur, après tout, et, même si, officiellement, elle n’avait, comme Sakura, aucun rang de noblesse, Sakura était quand même considérée comme la « seconde Princesse », et Ayano comme une « demi-Princesse ». Des dénominations officieuses ; il ne fallait surtout pas que Sakura se présente devant son Père comme la Princesse, car, pour lui, la Princesse de Sylvandell ne pouvait être que celle qui avait le sang des Korvander dans les veines.

Alice songeait à cela en avançant rapidement, et ne tarda pas à reconnaître la voix d’Ayano.

« Ouille ! » entendit-elle.

Soupirant, la Princesse s’avança, se demandant ce qu’Ayano avait encore fait. Mala, de son côté, n’avait pas entendu Ayano, étant absorbée dans une conversation avec des étudiants en magique sur les enchantements magiques. Alice se précipita, et ne tarda pas à voir Ayano, qui se frottait le nez en s’étant relevée, face à plusieurs individus qui la regardaient.

« Ayano ! s’exclama Alice en allant vers elle. Qu’est-ce qui s’est passé ?
 -  Elle m’a rentré dedans ! s’exclama Ayano en frottant à nouveau son nez.
 -  Ah vraiment ? répliqua Alice en croisant les bras.
 -  Ben oui ! On a pas idée de planter au milieu d’un couloir aussi !
 -  Te connaissant, j’aurais plutôt tendance à croire que c’est toi qui lui es rentrée dedans… »

Ayano fit la moue, et Alice lui tapota la tête. Les badauds, quant à eux, parlaient entre eux, désignant la Princesse. Un jeune garçon regarda notamment sa mère en la désignant du doigt pour lui demander si c’était bien elle la Princesse, ce à quoi la mère répondit en disant à son rejeton qu’il était impoli de désigner les gens par le doigt. De son côté, la Princesse regarda la mystérieuse femme, qui ne lui disait rien, et se mit à lui parler :

« Je vous présente mes excuses. Ayano est une jeune enfant intrépide, mais elle n’est pas méchante. Croyez-moi, elle ne voulait pas vous faire de mal. Je m’appelle Alice », se présenta alors la Princesse.

[HRP – Si j’ai bien compris, les deux sœurs sont dans le même corps, donc j’espère ne pas avoir écrit d’erreur x)]
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Zénoriel le lundi 02 avril 2012, 18:53:53
La petite scène qui venait de se dérouler venait d’avoir plusieurs conséquences plus ou moins anodines. D’une part,  la foule qui admirait certaines œuvres avait été alertée par les plaintes de la jeune demoiselle. Il est donc évident que tout le monde ou presque tournaient le regard vers la scène, parfois laissant échapper des commentaires dans de viles messes basses. Ce genre de chose inutile et profondément stupide sont le genre que Nathaniel ne supporte pas le moins du monde. A quoi ça sert de juger ou de critiquer si on n’est pas soi-même concerné ? Ce genre de réaction insupporte au plus haut point la demoiselle  au moment où elle était totalement debout. Ensuite, second point, ce fut la honte que ressentait l’érudite vis-à-vis de la situation présente autour d’elle. Non pas qu’elle avait honte d’être tombée à terre, mais plutôt honte de voir autant de badaud réunis ici juste pour une situation à peine burlesque, et honte pour la petite fille qui l’avait percutée ainsi d’avoir ameuté autant de monde pour des raisons obscures. Nous somme dans un musée après tout, lieu de calme et de connaissances…

Sans se préoccuper du peuple qui commençait légèrement à retourner à ses occupations intellectuelles ou autres, une jeune femme blonde se précipita presque en courant à vive allure vers la fautive. Contrairement à ce qui avait déclenché tout ça, la scène suivante fut réellement amusante pour Nathaniel, ou énervante pour quelqu’un qui croirait le petit mensonge de la jeune fille. Elle en sourit même à la description que comportait la phrase finale de la blonde qui était plutôt jolie, presque noble de visage. Au moins la petite turbulente eut droit à un petit sermon bien mérité, ni trop fort ni trop faible. Aussi, quelque chose interpella son cerveau en perpétuel travail. En désignant la demoiselle aux cheveux d’or, quelqu’un aurait mentionné le mot "Princesse"… L’imaginaire de Nathaniel repartit faire un tour de piste des plus concentré sur cette personne. Ca ne se voyait pas, mais pas mal d’hypothèse lui parvint, si bien que l’approche de cette jeune femme ne fut pas remarquée immédiatement. C’est uniquement quand elle entendit sa voix que ses songes et réflexion plus ou moins hypothétique prirent fin, présentant des excuses qui ne devraient pas être les siennes :

- Je vous en prie. Ce n’est pas à vous de vous excuser *elle dérive légèrement le regard pour le diriger vers Ayano, puis recentre Alice* Mais ce n’est qu’un détail. Je me prénomme Nathaniel, érudite ayant soif de connaissance et je doit dire que ce musée est une vraie perle pour ma personne

Elle ponctua d’un sourire presque heureux et des yeux presque en étoile en parlant du musée. Après la grande bibliothèque de Nexus, il s’agit très certainement du plus bel endroit qu’elle n’ait jamais observé. A tel point qu’elle recommençait déjà faire valser son regard sur divers objet, les badauds commençant à s’éparpiller rendant la tâche plus facile. Pour l’instant, la demoiselle aux cheveux sombre feint de ne pas avoir remarqué de façon auditive le diminutif "Princesse" concernant la demoiselle blonde, nommée Alice apparemment. Observant donc Alice sans retenue, évitant tout de même l’endroit que sa pudeur l’empêcherons de fixer, elle parvint à une conclusion suivie d’un discourt :

- Dites moi, vous ne seriez pas l’institutrice de cette jeune fille ? Elle m’a l’air bien dissipée pour être ici de son plein gré. Je me trompe ?

Toujours le sourire aux lèvres, elle attendit d’écouter la réponse avant d’enchainer sur quelque chose de plus impersonnel, sa bonne humeur remontée en flèche se sentant dans l’enthousiasme de sa voix :

- Sylvandell m’as tout l’air d’être un pays passionnant et Ô combien riche en culture. Sauriez-vous où il se trouve ? J’aimerais m’y rendre après cette petite escapade culturelle.
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 03 avril 2012, 01:28:08
La mine boudeuse, Ayano s’isola dans son coin, s’asseyant sur un fauteuil en croisant les bras et en soupirant, marmonnant dans ses lèvres quelque chose qui avait l’air de ressembler à : « Je vais le dire à Sakura ! ». Alice n’y croyait pas une seule seconde Sakura risquait de s’énerver contre elle, si elle apprenait qu’Ayano avait (encore) fait la pitre. Alice fut bien tentée de repartir, mais, à sa surprise, la mystérieuse (et belle) femme se mit à engager la conversation. Elle commença par se présenter, comme s’appelant Nathaniel, érudite en soif de connaissance, et qui était tombée en adoration devant ce musée.

*Je devrais la présenter à Mala, songea silencieusement Alice. Où est-ce qu’elle est passée, celle-là, d’ailleurs ? Hum… A force, il va falloir qu’on attache Ayano avec une laisse pour la retenir… »

En son for intérieur, Alice plaisantait. Qu’on daigne mettre çà Ayano une laisse, et Sakura risquerait de rentrer dans une rage noire… Alice préféra plutôt s’intéresser au musée. C’est vrai qu’il était plutôt bien fait. Pour un royaume guerrier, c’était même assez surprenant. Une petite exception, et une exception plutôt bien réussie, vu les charmantes personnes que ce musée réussissait à captiver. Alice eut un large sourire amusé en voyant la manière dont Nathaniel regardait le décor. Oui, la jeune femme semblait vraiment subjuguée. Voilà qui devrait faire plaisir à la conservatrice du musée. Nathaniel lui parla ensuite d’Ayano, et Alice haussa les épaules.

« Dites-moi, vous ne seriez pas l’institutrice de cette jeune fille ? Elle m’a l’air bien dissipée pour être ici de son plein gré. Je me trompe ?
 -  Oui et non… Elle n’est pas ici de son plein gré, c’est un fait, mais…
 -  C’est le moins qu’on puisse dire ! se rappela à elles Ayano.
 -  … Mais je ne suis pas son institutrice. Je suis sa de… Sa belle-sœur, se rattrapa Alice, qui avait toujours du mal avec de tels termes. J’ignore où est son institutrice, d’ailleurs… Où as-tu largué Mala ?
 -  Elle avait quelque chose à faire, alors elle m’a laissé tomber, lâcha le plus innocemment du monde Ayano. Vous me laissez des failles ; ne vous étonnez pas que j’en profite ! Tu devrais la punir, elle aussi, non ?
 -  Ne joue pas à ça avec moi, Ayano ! Cette sortie au musée n’est pas une punition !
 -  Mon œil ! Pourquoi je ne peux pas m’entraîner avec Sakura ? Je veux monter sur des dragons, moi !
 -  Insupportable comme tu es, les dragons risqueraient de te manger toute crue !
 -  C’est pas vrai ! »

Alice soupira, réalisant qu’elle était en train de commencer à se disputer en présence d’une inconnue. Elle secoua la tête. Ayano lui tira la langue, comme pour clore cette conversation, et adossa sa tête contre le mur. Reprenant ses esprits, Alice rougit légèrement, mais Nathaniel ne tarda pas à changer de conversation, ce en quoi Alice lui était gréée. Le terrain sur lequel elles se trouvaient était du sable mouvant, et Ayano était une boule de nerfs, qui, pour le malheur d’Alice, s’ennuyait ferme. Son ouverture culturelle risquait d’attendre…

« Sylvandell m’as tout l’air d’être un pays passionnant et Ô combien riche en culture. Sauriez-vous où il se trouve ? J’aimerais m’y rendre après cette petite escapade culturelle. »

Haussant les sourcils, Alice se demanda si c’était une blague. Cette jeune femme ignorait-elle où elle se trouvait ? En soi, ça ne semblait pas particulièrement surprenant, mais… Enfin, elle était à Sylvandell !

*Est-ce qu’elle me fait marcher ? Non, ça n’a pas l’air d’être son genre… Mais tout de même… Je n’ai pas envie de passer pour une idiote.*

Alice hocha la tête, confirmant, implicitement les suppositions de Nathaniel, avant de finir par y répondre, cherchant ce qu’elle pouvait dire, et ne pas dire :

« Oui… Oui, Sylvandell est un royaume magnifique… Vous aimez les dragons, à ce que je vois, non ? Dans ce cas, vous ne pouvez qu’aimer Sylvandell… C’est la Terre des Dragons, après tout… Je peux vous y conduire, si vous voulez… Ce n’est pas très loin d’ici… »

Dans le fond, elles n’étaient pas exactement à Sylvandell, plutôt dans ses baronnies. Sylvandell désignait surtout la ville de Sylvandell, qui était perchée dans les montagnes.

« C’est un royaume magnifique, se répéta Alice. Il est juché dans les montagnes, si haut qu’on pourrait en caresser les nuages… L’air y est pur et vivifiant, la vue magnifique. Un royaume millénaire, dont la construction est un défi lancé à la Nature. Vous n’avez pas vu ? Il y a une partie de ce musée, une aile entière, qui est consacrée à la construction de Sylvandell… C’est l’aile historique… Vous voulez la voir ? Je peux vous y amener, je connais plutôt bien ce musée… Tout comme Sylvandell, d’ailleurs. »

Elle ne laissa pas le temps à la jeune femme de répondre, lâchant, en regardant également en coin Ayano :

« Vous avez entendu parler de la légende d’Erwan le Maudit ?
 -  C’est le fondateur du royaume, non ?! demanda soudain Ayano.
 -  Tu aurais donc réussi à retenir un nom ! lâcha Alice, sarcastique.
 -  Je ne suis pas stupide ! Erwan est un mec qui s’est perdu dans les montagnes, a fait un pacte avec un vieux dragon rabougri, et…. »

Alice se passa la main sur le front. Un « mec » ! Elle parlait d’Erwan Korvander, créateur de Synvandell, fondateur de l’Ordre de la Commanderie Noire, le seul homme au monde à avoir réussi à créer une alliance de sang et de générations avec tout un peuple de dragons, notamment avec un dragon ancestral, et elle l’appelait… Un « mec » !

« Ayano, tu es irrécupérable ! »
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Zénoriel le mardi 03 avril 2012, 11:14:45
Observant la réaction plutôt étrange d’Alice par rapport a sa question, elle se demandait pourquoi il y aurait matière à hausser les sourcils. Nathaniel aurait t’elle dit une bêtise avant de réfléchir ou quelque chose qu’elle ignorait qui était trop évident pour la blonde ? Son grand sens de l’observation lui faisait plutôt défaut à ce moment là surtout que juste après elle hoche la tête de manière positive. D’après ce que la jolie demoiselle devant elle lui dit et les suppositions qu’elle avait déjà faite avant, Sylvandell était bel et bien un pays en forte cohabitation avec le milieu draconien. De telles créatures appartenant presque à un mythe en lui-même devenue une pièce commune dans un royaume relevait presque du fantasme pour l’érudite. Et Alice lui proposait d’y aller puisque ce n’était qu’a rien de distance apparemment ? Voilà comment passer d’une Nathaniel de bonne humeur à une jeune femme toute excitée comme un gamin à qui on promettrait des sucreries ou un cadeau atteignant ou dépassant ses espérances. Pour être honnête, à force de marcher à tout va pour enrichir et parfaire ses connaissances elle ne s’était même pas rendue compte qu’elle avait déjà un pied dedans…

Toujours en écoutant le discourt d’Alice sur Sylvandell, Nathaniel affichait un tel regard intéressé qu’elle semblait presque amoureuse des paroles de la blonde. Le plus magnifique dans tout ça, c’était sûrement les métaphores utilisées. Une ville voir un pays dont on pourrait presque toucher les nuages… Cela avait beau être irréel pour la jeune érudite, elle était tellement subjuguée par tout ce qu’elle avait vu et appris autant par le musée que la demoiselle aux cheveux d’or qu’elle pourrait à peu prêt tout croire. Plus Alice lâchait de mot, plus la ville dans son imaginaire semblait fantastique et au-delà de tout le reste du monde. Elle était même tellement sous le charme, autant du pays que de la demoiselle à ce moment présent, qu’elle en avait presque perdu la parole et qu’elle aurait vendu son corps si ça aurait put lui permettre d’y aller. Mais heureusement, elle n’en avait pas besoin et même si c’était le cas, un retour à la normale aurait refroidit son cerveau actuellement en ébullition fantasmagorique.

Sortant légèrement de son mode "Yeux en étoile" même si c’était plutôt ardue comme tâche, elle entreprit de dire quelque chose mais fut interrompue par Alice à nouveau. Erwan le Maudit ? Elle avait lu Ewan l’Erudit dans un autre livre mais Erwan le Maudit… Ca ne lui disait dans l’absolu rien du tout. Peut-être que la réponse serait dans l’aile qu’elle n’ait pas encore visitée comme précisé antérieurement. Il faudra qu’elle y aille pour continuer d’apprendre le tout concernant cet endroit à priori au delà de l’imaginaire de la jeune femme aux cheveux sombres. Un tilt lui toqua la cervelle quand elle se souvint en partit du personnage grâce à la description plutôt succincte d’Ayano. Quelque chose d’apparemment comique se passa, à la grande incompréhension, pour ne pas dire totale, de celle qui habitait Zeliel à ce moment précis de la journée. C’était sûrement dut à un terme qu’elle ne connaissait point et qui apparemment était fortement péjoratif appliqué a l’une des personnes les plus importantes de Sylvandell, pour ne pas dire LA plus importante. Même au niveau mondial, il devait sûrement s’avérer de quelqu’un au charisme inimaginable pour avoir réussi ce qu’il à réussi à entreprendre là où beaucoup d’autres avaient échoués plus ou moins lamentablement. Après avoir qualifiée la petite d’irrécupérable, Alice se tourna vers Nathaniel qui en profita pour lui poser une question, quitte à être ridicule :

- Excusez-moi si ma question parait stupide, mais… Pour comprendre votre réaction, pourriez-vous me dire ce qu’est un "mec" ? C’est la première fois que j’entends ce mot et je ne l’ai vu nulle part dans des livres…

Là, elle devait paraître bien ridicule pour ne pas connaître un mot que même une enfant connaissait et employait de façon aussi naturelle. Ayant appris à communiquer et à placer ses mots pendant que Zephirya faisait son apprentissage, et plus tard quand elle à souhaité étoffer son vocabulaire via des livres, jamais ce mot n’est apparut sur le papier ni même entendu dans la bouche des gens. Comme quoi être en perpétuelle soif de connaissance n’aboutit pas forcément à un vocabulaire parfait sans aucun blanc de connaissance quelconque. Se sentant gênée après avoir eut l’explication qu’elle voulait, elle reprit la parole après avoir toussoté pour éliminer totalement la gêne qui avait entreprit de la tirailler de l’intérieur :

- Donc pourrions-nous allez dans cet aile évoquée plus tôt ? Je ne dis pas ça pour vous imposer ma présence acquise de manière bien imprévue, mais… *elle tourne le regard rapidement vers Ayano avant de recentrer celui d’Alice* … Il est tellement plus agréable d’apprendre avec quelqu’un avec une telle connaissance des lieux et du pays et possédant une beauté à faire rougir de honte même le soleil

Petite réflexion poétique pour exprimer ce qu’elle ressentait vis-à-vis d’Alice, tout aussi spontané et sans gène puisque de toute façon elle n’avait aucun intérêt à en avoir et qu’il s’agissait de la vérité pure et simple. D’un geste habile et Ô combien féminin, elle replaça son décolleté assez simple ainsi que les bijoux attachés aux bras, prête à la suivre sans la moindre hésitation. Il faut dire qu’elle n’attend que son accord dans un calme physique des plus absolus…
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 03 avril 2012, 14:21:39
Alice alla de surprise en surprise. Après l’intervention énervante d’Ayano, voilà maintenant que Nathaniel, posément, lui demanda… Ce qu’était qu’un « mec » ! Sur le coup, Alice en fut bouche bée, et ne sut même plus quoi dire, en perdant tout son latin. Elle ne se moquait pas d’elle… En tout cas, elle n’avait aucune raison de le faire, et Nathaniel semblait totalement perdue devant ce mot. La Princesse se rappela alors qu’il existait, sur Terra, des espèces de monastères clos dans des lieux isolés, des temples de savoir et d’érudition. Peut-être que Nathaniel venait de l’un de ces temples ? L’un de ces monastères isolés, où on ne recevait personne, et où on ne vivait que dans des livres ? Alice avait entendu parler de ces endroits, sans toutefois y avoir jamais été. Les visites n’étaient pas tolérées, et, tout ce qui filtrait de ces lieux, c’était, soit les récits des marchands amenant de la nourriture, soit les livres qui en sortaient, soit, pour certains monastères, les érudits qui en sortaient pour explorer le monde. Oui, Alice ne voyait aucune autre explication…

« Et bien… Euh… C’est un terme pour désigner un garçon, mais… Disons que ce n’est pas vraiment le mot le plus respectueux qui soit… Il fait partie du jargon populaire, et l’employer pour désigner Erwan est très mal placé ! » fit-elle avec un regard de reproche vers Ayano.

Insouciante, cette dernière se contenta d’hausser les épaules. Nathaniel, quant à elle, semblait du reste littéralement captivée par cette conversation, et la perspective d’en savoir plus sur Sylvandell l’enchantait. Un tel engouement ne pouvait que faire immensément plaisir à Alice, puisqu’elle était après tout la Princesse héritière de ce royaume. Nathaniel ne tarda donc pas à donner son accord pour aller voir cette aile, tout en complimentant de manière assez romantique la beauté d’Alice. Cette dernière en rougit poliment, ses joues se teintant d’une couleur écarlate. Elle baissa les yeux, louchant tout de même, quoique brièvement, sur le décolleté de Nathaniel, cette dernière en profitant pour le remettre en place. Cette simple remarque avait au moins le mérite d’illustrer les  orientations sexuelles de Nathaniel.

Se reprenant vite, Alice finit par dire :

« Et bien… Je dirais qu’il est aussi très agréable de partager ses connaissances envers une femme qui est passionnée. Bien des gens ont trop tendance à négliger le savoir, fit-elle, sans aucun regard vers Ayano, même si elle pensait fortement à elle. Je pars du principe qu’il ne faut pas que cultiver le corps, mais aussi entraîner l’esprit. La beauté n’est pas que physique, elle est aussi spirituelle, et, quand les deux se mélangent, le résultat est fascinant » enchaîna Alice en regardant Nathaniel, avec un léger sourire.

Son numéro de charme ne lui semblait pas très au point, mais ce n’était, dans le fond, pas spécialement important. Disant cela, la Princesse se mit à marcher, se dirigeant vers l’aile historique consacrée à Sylvandell. Cette aile historique était découpée en plusieurs parties, se présentant comme une espèce de circuit avec des vitrines proposant, outre des textes à lire, différentes maquettes et autres tableaux. Ayano les suivit tacitement, étant, malgré elle, plus intéressée que ce qu’elle voulait bien laisser croire.

On entrait dans cette section par un couloir où une espèce de gravure dans un coin évoquait l’objectif de cette section. On pouvait lire, taillées dans le marbre, les inscriptions suivantes :

« Le royaume de Sylvandell est un royaume qui a à jamais changé nos vies. Tout le monde ici le connaît, mais qui connaît vraiment son histoire ? Qui connaît la fondation de la Commanderie Noire ? L’Histoire n’est pourtant pas à négliger ; le futur s’écrit à travers les traces du passé.

Simple exposition historique spéciale, le succès que cette partie a rencontré a fini par conduire les conservateurs du musée à faire de l’Histoire de Sylvandell une aile à part entière du musée. Nous avons choisi de répartir cette aile en un circuit historique, et en un circuit thématique. D’ordre chronologique, le premier trace l’Histoire de Sylvandell, de la légende d’Erwan « le Maudit » jusqu’au au dernier Roi en date, Tywill. D’ordre thématique, le second circuit présente des salles proposant des descriptions sur tout ce qui concerne les éléments spécifiques de Sylvandell : le Château royal, la Commanderie Noire, ou encore les dragons.

Nous recommandons aux néophytes de commencer par le circuit historique avant de s’intéresser au circuit thématique. Vous trouverez, outre des gravures, des textes ancestraux, des maquettes, parfois des expositions virtuelles et des reconstitutions historiques… L’authenticité de nos recherches est assurée par le fait que ce sont les plus grands historiens de Sylvandell et de l’Empire qui ont guidé nos chercheurs. Les manuscrits proposés ne sont toutefois pas les papiers authentiques, mais de simples reproductions. Les originaux sont conservés sous scellés dans les archives royales de Sylvandell, interdites au public. Nous avons eu l’autorisation exceptionnelle de les recopier.

Nous souhaitons que cette exposition sera très enrichissante, et vous permettra d’améliorer vos connaissances sur le royaume de Sylvandell.
»

Alice lut silencieusement le contenu de cette gravure, puis se retourna vers le Nathaniel.

« Ça vous tente ? »

La première salle du circuit historique était une grande salle circulaire, avec une gravure supplémentaire à l’entrée :

« I. LA LÉGENDE D’ERWAN

A l’origine de Sylvandell, on trouve la volonté d’un seul homme. Erwan Korvander, qu’on surnomme « le Maudit ».

Qui était Erwan ? Pourquoi le surnommait-on ainsi ? Comment a-t-il fait pour réussir à conclure un pacte avec les Dragons ?

Dans cette grande salle, nous nous attacherons également à tout le mythe tournant autour de cet homme. Il fut très difficile de démêler le vrai du faux lors de nos recherches, mais nous sommes parvenus à établir une biographie plus ou moins complète de son existence.
»

Il y avait, au centre de la pièce, une immense maquette où on pouvait voir le royaume de Sylvandell… Ou, plutôt, ce que le royaume avait été il y a des années, soit une série de grandes montagnes vierges. On ne pouvait voir, dans les hauteurs des montagnes, qu’une espèce de temple antique, le lieu où Erwan avait pactisé avec les dragons. La Princesse connaissait naturellement toute cette histoire. Ayano, elle, avait été voir une espèce de grosse armure noire hérissée de pointes dans une vitrine. Une reconstitution de l’armure d’Erwan Korvander.

« Prête à commencer la visite ? » lâcha Alice à l’attention de Nathaniel.
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Zénoriel le mardi 03 avril 2012, 21:38:11
Sa poitrine se sentait désormais un peu mieux sans le malaise qu’elle devait ressentir quant à la position de sa robe. Elle avait négligemment oublié de se rhabiller correctement après l’impact surprise qu’avait provoqué Ayano. Une brève collision qui aurait au moins eut le mérite de la gêner un peu qu’après coup et non pas dans l’immédiat. Mais ce n’est désormais plus qu’un futile détail désormais jeté dans les limbes de l’oubli le plus profond… La suite lui fit très plaisir également car Alice salua sa passion pour le savoir bien que pour le moment, c’était plus la dernière du lot quant à tout ce que contenait l’endroit. Celons divers déductions plus ou moins travaillée, Nathaniel était sûre que la petite Ayano ainsi que la magnifique blonde était de Sylvandell. Si on compte en plus ce que pouvait dire ces deux personnes dessus, même si la jeune fille avait plus râlé que parlé, c’était quasiment une certitude aux yeux de n’importe qui d’un tant soi peu observateur.

Mais ce qui plus le plus à la jeune femme, ce fut la suite de sa phrase au très fort second sens concernant Ayano. Un tel discourt sur la beauté physique et spirituelle mériterais un applaudissement digne des plus grands écrivains. Mais quelque chose venait gratter la conscience de l’érudite… Est-ce que son imagination lui jouait des tours ou est-ce que la demoiselle en face d’elle, entreprenant une marche directe vers l’aile évoquée plus tôt, venait d’essayer de la séduire avec ces mots Ô combien plaisant ? Cette petite pensée la perturba même si en aucun cas cela n’apparaissait dans sa démarche ou son visage, et encore moins sa voix puisqu’elle conserva le silence jusqu’au couloir principal de l’aile. Différentes gravures apposée à divers endroits stratégique racontait comment tout cet endroit allait faire traverser les âges pour raconter toute une histoire. Elle était même tellement concentrée qu’elle n’avait même pas attendu Alice qui lui demandait si ça la tentait. Ce ne fut que dans la salle circulaire avec un court chapitre sur Erwan le Maudit, qu’elle avait cette fois entendue ce que disait son guide Ô combien agréable :

- Je suis partante comme vous ne pouvez pas l’imaginer ! Mais… Vous être sûre que l’on aura le temps de tout visiter ? La nuit commence à tomber et je ne voudrais pas causer du tord à la bien noble bienfaitrice que vous êtes face  ma personne…

Elle prit un sourire gêné en fermant les yeux puis elle se gratta la tête, ayant un mal fou à contenir toute sa gêne plus que visible par les deux, trois, voir peut-être quatre personnes présente dans la salle. Son envie était proportionnelle à sa gène et au manque de luminosité qui cernait le ciel à ce moment là vu la nuit qui commençait à étendre son manteau via certaines ouvertures. D’un seul coup, un grand bruit avec un cri pas très humain résonna au loin, ce qui fit bondir Nathaniel qui était concentrée dans ce que disait Alice. Posant la main sur sa poitrine qui battait à tout rompre, elle se demanda ce que ça pouvait bien être. Elle devait passer pour une belle idiote à avoir peur comme ça, surtout après l'incident de la chute et celui du mot "mec"...
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 03 avril 2012, 23:07:40
Alice eut à nouveau droit aux délicats compliments de Nathaniel, tandis qu’elle lui avouait ses craintes. Effectivement, Alice avait oublié que la nuit approchait, et qu’elles n’auraient sans doute pas l’occasion de tout explorer. Le musée était naturellement fermé la nuit, et Alice faillit lui répondre, quand elle vit Nathaniel sursauter. Fronçant les sourcils, Alice se demanda ce qui lui arrivait, quand Ayano se mit à parler.

« Pourquoi est-ce que ces stupides dragons passent leur temps à rugir ?! »

Hochant la tête, Alice comprit alors ! En effet, un dragon avait rugi. Sur le coup, elle n’y avait pas fait attention, car, pour elle, les rugissements des dragons étaient monnaie courante. Sursautait-on quand on entendait un chat miauler ? D’autant plus que, à l’intérieur du musée, le rugissement du dragon fut bien étouffé, solidement atténué par les murs, et par le fait qu’elles étaient dans les baronnies. Dans le Château royal, les rugissements des dragons étaient parfois beaucoup plus violents, et surprenaient fréquemment les invités. Même les plus hauts diplomates ashnardiens ressentaient des frissons quand les dragons dorés se mettaient parfois à rugir tous en même temps, provoquant un tintamarre tel qu’on avait l’impression que toute la montagne s’écroulait.

« Ce n’est rien, Nathaniel… Sylvandell est la Terre des Dragons… Quant à ta question, Ayano, un dragon rugit pour n’importe quelle raison. Il peut s’agir, soit d’impressionner une dragonne, soit, pour un jeune dragon, de voir à quel point sa voix porte.
 -  Les dragons mâles sont des idiots ! Comme tous les hommes !
 -  Les femelles rugissent aussi, Ayano… Pour impressionner leurs enfants, ou pour impressionner d’autres femelles… Mais peu importe. Pour le reste, Nathaniel, effectivement, le temps va nous manquer, donc… La légende d’Erwan attendra. Il y a quelque chose que tu dois absolument voir. Viens, dépêche-toi ! »

Alice se pressa rapidement, attrapant Nathaniel par une main, et monta le long d’un escalier. Toute cette aile s’articulait autour d’une pièce centrale, une pièce qui était en forme de cercle. Une grosse sphère, avec, au centre, la maquette la plus impressionnante du musée de Sylvandell. Une représentation de la ville de Sylvandell. On voyait des montagnes dans les coins, et, au centre, la maquette en relief se découpait sur trois niveaux :

 - Le premier niveau comprenait la ville en-bas de Sylvandell, celle qui permettait de rejoindre la ville. Une ville médiévale typique, où les artisans avaient créé plusieurs masures, l’auberge, et montré l’une des plates-formes en bois permettant de rejoindre la ville basse de Sylvandell.

 - Le second niveau comprenait ainsi la ville basse (http://img8.xooimage.com/files/0/3/3/fantasy_art_scene...lon_chou-1f19820.jpg) de Sylvandell, accessible, soit par les monte-charges, soit par des sentiers assez longs, qui étaient représentés sur la maquette. Ces sentiers constituaient une excellente promenade, avec des escaliers en pierre, des baies d’observation… A côté de la ville basse, on pouvait voir l’un des plus grands fleuves de Terra, qui avait sa source ici, et partait dans les profondeurs de l’Empire. La cascade de Sylvandell était donc aussi représentée, avec les oléoducs permettant de fournir la ville en eau, et les espèces de barrages. Quant à la ville basse, on voyait tout ce qu’il y avait à voir : les immeubles, les ateliers, un bourbier se découpant au sein de hauts murs. La ville ressemblait à une espèce d’escalier, chaque « marche » ressemblant à une tranchée circulaire, le tout offrant des panoramas spectaculaires. Les hauts murs protégeaient du vent, mais plongeaient aussi une bonne partie de la ville dans une obscurité perpétuelle. Cette ville basse se terminait, elle aussi, par des monte-charges plus petits et d’autres sentiers.

 - Le troisième niveau de la maquette était donc, fort logiquement, la ville haute (http://images2.alphacoders.com/159/159112.jpg) de Sylvandell. Contrairement à la basse, elle était bâtie sur des collines, à proximité d’un immense lac, qui était la source du fleuve, ou, plutôt, une partie de sa source. La ville haute était grande, espacée par des plaines, avec des bâtiments massifs : l’Arène, la Cathédrale, les casernes militaires, et des espaces réservées aux foires, ou aux entraînements. Sur plusieurs montagnes, on apercevait également des immeubles et des ateliers, des armureries, et d’autres bâtiments. La Cathédrale était aisément reconnaissable par la colonne de lumière verdâtre qui s’en échappait, visible sur la maquette. Sur le rebord droit de la maquette, soit l’opposée par rapport à celui à gauche, où il y avait la cascade, on pouvait voir le Château royal (http://img27.xooimage.com/files/d/e/7/fantasy-dragon-14084-789948-184cbf9.jpg), séparé du reste par un pont, et la Terre des Dragons. De cette terre, on ne pouvait voir qu’une seule chose, perdue au milieu de rocs et de cailloux : le Sanctuaire des Dragons (http://img67.xooimage.com/files/e/3/1/sylvandell---le-s...-dragons-304c06d.jpg), un lieu ô combien symbolique, où les artisans avaient dessiné, sur les rochers, de multiples dragons.

La maquette était énorme, avec, en bas, de nombreuses gravures la présentant.

« Voilà Sylvandell, lâcha Alice, émue. Est-ce que cela vous tente, Nathaniel ? Pouvoir y aller ? La noble bienfaitrice que je suis se ferait un plaisir de guider la fine observatrice que vous êtes. Quel lieu vous tenterait le plus, dans ce royaume ? De ce que vous pouvez en voir à partir de cette représentation, bien entendu… »
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Zénoriel le mercredi 04 avril 2012, 11:51:17
Toujours un peu crispée par ce bruit sourd, mais nettement plus calme qu’au début, Nathaniel souffla un coup pour se calmer en se disant qu’elle devrait faire plus attention à ce genre d’imprévu. Quand le calme fut total, Ayano critiqua l’origine du bruit avec un sans gène aussi habituel qu’au tout début. Plus le temps passait, plus elle avait du mal à apprécier cette demoiselle bien qu’elle ne fut pas si méchante que ça. C’est juste que ces propos n’étaient pas très adapté à une discussion plus calme comme un échange de bonnes connaissances culturelle. Donc il s’agissait d’un dragon qui avait ce cri si rauque ? Heureusement que la distance qui les séparaient était correcte à souhait sinon imaginez la qualité des tympans juste après… Une petite chose gêna cependant la jeune femme aux cheveux sombres quand Alice reprit la parole. Ce n’était pas parce qu’elle ne venait pas de Sylvandell que Nathaniel serait un chouïa rabaissé par ses propos. Enfin… Elle passa l’éponge en pensant que son manque de contrôle d’elle-même dut à son excitation et sa soif de connaissance bien assouvie lui avait fait perdre un peu le contrôle d’elle-même. Après tout, les probabilités étaient plutôt hautes. A la phrase qui suivit l’explication d’Alice, la petite fit une réflexion qui fit rire Nathaniel :

-  Les dragons mâles sont des idiots ! Comme tous les hommes !

Pour le peu qu’elle avait vu des hommes après son apprentissage, donc les deux sages exclu, les hommes n’était pas trop un modèle comme venait de le suggérer Ayano. Rien que leurs façon de séduire était plutôt lourdes et maladroite la plupart du temps même si elle n’avait que rarement eut l’occasion de comparer avec des femmes. D’ailleurs, comment les dragons pouvaient séduire une demoiselle de leur espèce uniquement en hurlant… ? Voilà encore une question à approfondir pour l’érudite. Toujours en train de sermonner, et ne voulant pas intervenir, Nathaniel fut entrainée d’un seul coup dans une course à l’escalier juste à coté. Elle se rappelle alors des dernière paroles qui lui revenaient à retardement, autrement dis le fait qu’elles devaient absolument voir quelque chose. Toujours en courant et essayant de ne pas trébucher à cause de ses chaussures pas spécialement pratique pour cela, elle ne détacha pas son regard de la blonde jusqu'à ce que la course se termine. Et là, ce fut le comble…

Une maquette de tout Sylvandell se trouvait là, devant ses yeux ébahi. C’est limite si Nathaniel ne vénérait pas Alice à ce moment précis de la journée tellement elle lui faisait apprendre des choses et découvrir d’autre tout aussi belle. En serrant un peu plus la main qu’elle n’avait pas lâchée depuis l’escalade folle, Nathaniel observa avec une joie et une envie non contenue tout ce qu’elle pouvait voir depuis sa position, bougeant parfois la tête ou penchant son corps dans tout les sens. Elle était sous le choc tellement elle n’avait jamais ressentit ça. A voir, peut-être qu’elle allait se poser là-bas quelques temps, a condition bien sur que Zephirya accepte. D’ailleurs, cela faisait un moment qu’elle ne l’avait pas entendue. Elle devait être en plein repos spirituel tellement cela devait la fatiguer. Alors que la blonde n’avait même pas terminée sa phrase, Nathaniel fit part de son trop plein de joie :

- C’est magnifique ! Fabuleux même ! Je n’ai jamais vu d’endroit aussi divin sois t’il dans des livres. Regardez-moi cette Cathédrale ainsi que le Château aux allures…

Et elle commença un long monologue un peu rapide concernant tout ce qu’elle voyait. Tout y passait, même la partie la plus modeste eut droit à son lot de compliments. Mais ce qui en eut le plus, ce fut le Château, le Sanctuaire des dragons et le lac. En mélangeant terme technique et douces comparaison poétique, n’importe qui pouvait croire qu’elle était fan soit de la réplique soit du pays lui-même. S’apercevant que son comportement et son long monologue devait ennuyer Alice, elle se reprit, toujours gardant sa main jointe à la sienne :

- Hum… Veuillez m’excuser je me suis laissée emporter par ma joie un peu trop débordante. Quoi qu’il en soit, c’est une très belle ville. Et je dirais même en poussant la comparaison que votre gentillesse l’est tout autant. Je règlerais ma dette comme je peux pour vous remercier de tout ça mais… J’aimerais bien visiter la haute ville en votre compagnie si cela est possible. Le voyage sera certainement très… Lucratif avec une personne aussi cultivée que la plus fertile des terres que rayonnante comme les blés poussant sur ces mêmes terres.

Difficile de croire qu’elle ne voulait ne pas se rendre immédiatement dans le lieu pour en assouvir ses pulsions d’érudite et qu’elle l’aimait pas Alice avec tout ce qu’elle avait fait pour elle…
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 04 avril 2012, 19:56:55
Subjuguée, captivée, passionnée, envoûtée, Alice ne manquait pas de mots pour décrire le comportement de Nathaniel. Elle fut bouche bée en voyant la maquette, mais ne tarda pas à parler, parlant sans arrêt, remuant, serrant fortement la main d’Alice. Souriant, cette dernière perdit rapidement le fil, se contentant de regarder en coin Nathaniel, louchant furtivement sur sa belle poitrine. Nathaniel était non seulement une femme assez belle, mais aussi cultivée, ce qui, avouons-le, lui manquait un peu sur Sylvandell. C’était un royaume de guerriers, et Alice avait rencontré peu de femmes, à l’exception de quelques servantes, qui aimaient autant qu’elle le plaisir de la lecture. Les femmes du Château préféraient polir leurs armes et se battre. Nathaniel était perdu dans un long monologue, jusqu’à finir par réaliser que la Princesse avait perdu le fil. Nathaniel la regarda à nouveau, et tâcha de la complimenter, comparant sa beauté à celle de Sylvandell. Alice en rougit à nouveau poliment. Quant à Ayano, trouvant visiblement qu’on ne s’intéressait plus suffisamment à elle, elle se contenta d’hausser les épaules :

« Ouais, ben, ce n’est qu’une maquette, quoi !
 -  Ayano, tu es exaspérante ! »

Cette dernière se contenta d’hausser les épaules, et la Princesse reporta son attention sur Nathaniel.

« Je veux bien vous servir de guide, Nathaniel… Je peux même vous conduire dans le Château royal, et qui sait, peut-être au Sanctuaire des Dragons… poursuivit-elle sur un ton plus bas. Si nous nous dépêchons, nous devrions pouvoir voir le coucher de soleil depuis la ville basse…
 -  On rentre, alors ? s’exclama Ayano.
 -  Tu n’as pas fini ta journée avec Mala.
 -  Oh… soupira-t-elle.
 -  Allons, cesse de bouder, ou ta sœur me le reprochera encore ! fit Alice en lui tapotant la tête. Bon… Je serais ravie de vous guider jusqu’au royaume de Sylvandell, Nathaniel. Une femme dont la culture est aussi grande que la beauté mérite toute m on attention, tant c’est une fleur rare. »

La manière dont Nathaniel flirtait avec elle plaisait énormément à Alice. Bien qu’elle soit mariée, la Princesse n’avait pas la conception classique du mariage, et la fidélité ne figurait pas parmi les devoirs conjugaux. Toute infidèle qu’elle soit, Sakura l’était de toute façon tout autant, et ça ne gênait aucune des deux femmes. Continuant à porter Nathaniel avec la main, les trois femmes retournèrent dans la section principale du musée, où Ayano retourna près de Mala, tandis qu’Alice et Nathaniel sortirent du musée pour rejoindre la cour.

Le crépuscule commençait, mais, sur Sylvandell, qui était dans une partie très éloignée de l’équateur de Terra, connaissait un crépuscule assez long, s’étalant sur une bonne demi-heure au moins. Elles auraient normalement le temps de rejoindre la ville basse. Alice faillit poser une question à Nathaniel, quand une forme immense apparut dans leur dos, à proximité de Nathaniel. Alice sursauta, et n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit qu’Hodor, heureux de revoir Alice, se fit savoir :

« HODOR ! » tonna-t-il de sa voix caverneuse de demi-géant.

Alice sourit, heureuse aussi de le revoir, tout en espérant qu’une telle intervention n’avait pas déclenché chez Nathaniel une crise cardiaque…
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Zénoriel le mercredi 04 avril 2012, 21:11:51
Contente ? Heureuse ? Au comble du bonheur ? Difficile de déterminer avec une exactitude certaine ce que pouvait être Nathaniel à ce moment précis. Sa bonne humeur était égale aux écarts faits dans sa personnalité depuis qu’elle avait rentré un premier pas sur le sol du musée, donc autrement dis énorme. Imaginez un peu que l’on vient de vous offrir en toute majesté quelque chose dont vous rêviez, mais que vous ne saviez pas qu’elle forme cela pourrait revêtir et qu’une fois devant vous, tout cela dépassait vos espérances les plus folle. Ne seriez vous-même pas les yeux en étoiles devant un tel spectacle ? C’est avec un sourire ineffaçable que Nathaniel écouta Ayano faire son intéressante, mais cette fois elle ne lui reprochait rien pour plusieurs raison. D’une part, sa bonne pour ne pas dire génialissime bonne humeur, et d’une autre le fait qu’elle avait parlé toute seule sans aucune interruption pour reprendre son souffle pendant plusieurs minutes. Exploit assez particulier faut bien l’avouer… Bref, après un enchainement de parole particulière sur Ayano, Nathaniel rosi légèrement aux mots de la blonde et ne put s’empêcher de répondre :

- Si je suis une fleur rare dans cette culture dorée par les blés, peut-être sommes-nous fait pour nous rencontrer

Elle espéra que son retour de compliment fut compris mais elle n’en douta pas. Après tout, les deux comparaisons mélangées donnaient un plutôt beau tableau. Une fleur sombre poussant à coté d’une véritable culture de blé faisait même honte au plus bel astre diurne qu’était le soleil, cela donnait très bien dans l’imaginaire de Nathaniel qui avait regroupé toutes les connotations poétique de la soirée dans sa tête. Emboîtant le pas, l’érudite se mit à marcher avec le reste de la troupe vers l’entrée en descendant les escaliers de manière assez lente faut le reconnaître. Une fois dehors, elle respira un bon coup comme pour reprendre en partie ses esprits. Elle aperçut alors l’horizon, formée d’une nouvelle palette de couleurs chaudes plutôt agréable à regarder. D’un seul coup, une ombre massive apparut juste derrière Nathaniel. Elle n’eut pas le temps de se retourner qu’un gros cri un peu bourrin se fit entendre :


- HODOR !

Sans la moindre peur par rapport à tout à l’heure, elle se retourna et vit le géant. A peine une pincée de seconde après, elle redirigeât son regard vers Alice, snobant le géant. Contrairement au cri de dragon, elle n’avait pas été surprise pour plusieurs raison. La première, elle était moins concentrée sur ce qu’elle faisait donc elle réussi à mieux anticiper l’adrénaline. Deuxièmement, avant le gros cri d’homme des cavernes, elle avait sentit son ombre se poser sur elle. Donc ça faisait un effet de surprise en moins. Et troisièmement, ce n’était pas vraiment un cri puisqu’elle avait réussi à comprendre un semblant de mot qui était "Hodor". Donc encore une fois, effet de surprise beaucoup diminué. Toujours en regardant la prunelle des yeux d’Alice, et ignorant de façon royale la brute apparente juste derrière elle qui apparemment ne voulait pas de mal, elle reprit la conversation stoppée plus tôt dans le bâtiment :

- Je me pose une question, comment allons-nous nous rendre à Sylvandell avec le peu de temps devant nous?

Elle n’avait pas réellement regard autour d’elle, plus captivée à la fois par le paysage, l’envie absolue de voir cette ville si attrayante et Alice elle-même. De sa main libre, elle remit sa longue chevelure d’ébène légèrement ondulée en place, ignorant toujours ce pauvre Hodor dont elle ne connaissait pas le lien avec Alice. Il faut signaler en même temps qu’il à fait son apparition exactement comme Nathaniel ne les supporte pas, même s’il n’était absolument pas au courant le bougre…

Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 05 avril 2012, 01:17:53
De manière assez curieuse, l’intervention surprise d’Hodor ne surprit nullement Zeliel, qui choisit de l’ignorer. Hodor lui rendait plus ou moins la pareille, car le demi-géant fixait surtout son attention sur Alice.

« Hodor ! répéta-t-il. Hodor ! Hodor ! Hodor !
 -  Oui, oui, Hodor, moi aussi, je suis heureuse de te retrouver, n’en doute pas ! s’exclama Alice. Tu vois bien qu’il n’y avait aucune raison d’avoir peur, gros bêta. J’ai même trouvé une ravissante femme pour nous raccompagner.
 -  Hodor ? poursuivit ce dernier en regardant la mystérieuse femme, la dévisageant de la tête aux pieds.
 -  Elle s’appelle Nathaniel !
 -  Hodor ! » s’exclama ce dernier en hochant la tête, enthousiaste.

Souriant, Alice regarda Nathaniel, et consentit à lui donner quelques explications.

« Hodor est mon garde du corps. C’est un demi-géant qui est simple d’esprit, et qui ne sait dire qu’une seule chose : ‘‘hodor’’. J’ignore totalement ce que ce mot signifie, mais, comme nous ne savions pas comment le nommer, nous l’avons appelé Hodor. Tant qu’on ne s’attaque pas à moi, Hodor est aussi inoffensif qu’un nourrisson. Mais il me suit partout. Ou presque. N’ayez pas peur. »

Nathaniel lui avait également posé une question assez intéressante : comment rejoindre Sylvandell ? Alice avait son cheval, Éclipse, qui attendait à proximité. Au triple galop, elle pouvait aisément rejoindre le cœur du royaume, mais elle doutait que Nathaniel avait un cheval aussi rapide que le sien, ni même qu’elle disposait d’un cheval. Si elle était vraiment, comme Alice le supposait, une simple érudite, il était possible qu’elle se contente d’avancer à pied. Bien des pèlerins et des érudits marchaient en effet à pied, sillonnant les routes, arguant que c’était le meilleur moyen de pouvoir faire des rencontres, et enrichir ses connaissances personnelles.

« Vous voyez ces montagnes, là-bas ? fit-elle en désignant du doigt une série de montagnes. Sylvandell est là-bas. Vous comprenez, maintenant ? Ce musée… C’est le musée de Sylvandell. Nous sommes dans les baronnies de Sylvandell, une série de terres qui y sont rattachées, et qui en constituent l’essence du royaume. Elles fournissent en nourriture et en matières premières le cœur du royaume. Mais, contrairement à ce que tu penses, le blé n’est pas ce que nous cultivons le plus. Il y a bien des fermes à blé, mais c’est avant tout l’élevage qui est la spécialité culinaire de Sylvandell. Les vaches, les bœufs, les poules… On dit que le poulet de Sylvandell va jusque dans les assiettes de la Cour impériale. Mais bref… Pour rejoindre le cœur du royaume, il faut utiliser un cheval. Vous en avez un ? Autrement, je pense qu’Éclipse pourra amplement supporter nos poids respectifs. »

Joignant le geste à la parole, Alice monta à cheval. L’équitation était l’un de ses grands plaisirs, la seule véritable réussite des entraînements physiques de son père. L’escrime ? Elle n’avait jamais réussi à être talentueuse dans le maniement des armes, mais, en revanche, pour ce qui était de monter à cheval… La Princesse adorait faire de nombreux galops, et Éclipse était, depuis des années, son cheval. Un cheval endurci, qui était autrefois le cheval d’un messager militaire. Un cheval de guerre, qui pouvait galoper très rapidement, et ce sur de longues distances, sans vraiment se fatiguer.

« Alors, Nathaniel ? Êtes-vous prendre à sentir le vent fendre vos cheveux ? » lui lança Alice avec un sourire amusé.
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Zénoriel le jeudi 05 avril 2012, 12:16:56
Plutôt que de répondre directement à sa question, Alice se mit à parler avec le grand type qui avait fait irruption sans crier gare un peu plus tôt. Lé géant, qui au passage tenta de se faire remarquer en balançant en rafale des "Hodor !" aussi bruyant que dérangeant, devait avoir un lien avec Alice vu la façon dont cette dernière lui parla. Du coup, ce fut Nathaniel qui fut ignoré en beauté mais soit… Quand l’attention de la blonde retourna vers elle, l’érudite se sentit un peu gênée d’avoir négligemment snobé le pauvre bougre qui ne faisait que manifester sa joie de revoir sa maitresse. Comme pour s’excuser, la jeune femme aux cheveux sombre se plaça devant la montagne massive et s’inclina poliment, signe qu’elle était vraiment désolée et ne pouvait pas savoir de qui il s’agissait, surtout en arrivant par surprise de cette manière :

- Veuillez m’excuser de m’être comportée comme cela. J’espère ne pas vous avoir trop offensé.

Elle se demandait si le géant avait bien compris ses paroles, ayant lu que les géants n’étaient pas les plus futés des espèces habitant dans le monde. Au moins, elle ne s’était pas montrée désagréable et sans bonne volonté face à Hodor, l’excuse de sa venue un peu par surprise étant juste l’impatience. Ensuite, miss Alice désigna une montagne en expliquant que l’endroit que Nathaniel voulait tellement rejoindre était juste aux montagnes visible. Elle poursuivit ensuite en expliquant dans quel d’endroit tout le monde ici présent se trouvait et… C’était une partie de Sylvandell ! Imaginez comme la jeune femme qui s’apparentais à une érudite se sentait stupide à ce moment là. Certes elle pourrait paraître comme quelqu’un riche en culture et en talents d’observation, mais là elle ressemblait surtout à quelqu’un de stupide ne sachant pas grand-chose en fait. Entre le mot mec qu’elle ne connaissait pas, le fait qu’elle est snobée Hodor sans savoir son titre de garde du corps, et maintenant sa position qui bien qu’évidente passé à la trappe… D’ailleurs, les doutes comme quoi cela devait être la princesse devaient être confirmés car à son avis, peu de monde ordinaire pourrait avoir un garde du corps.

Lorsque sa nouvelle compagne de voyage lui parla de cheval, Nathaniel sentit comme un problème. D’une part, elle ne voyageait, tout comme Zephirya, qu’à pied n’ayant pas la moindre pièce pour se payer quelque chose. Et puis franchement, à t’on besoin d’acheter quoi que ce soit quand on peut se passer de se nourrir, dormir et que l’on possède un pouvoir qui permet de s’habiller à sa guise ? Et pour se laver, rien ne vaux un bon bain dans une rivière ou un lac. Et d’une dernière part, elle n’avait aucune expérience pour monter à cheval, bien qu’elle ait lu comment faire. Elle hésita à lui dire quand Alice lui demanda si elle était prête, le tout avec un sourire fou :


- Alors, Nathaniel ? Êtes-vous prendre à sentir le vent fendre vos cheveux ?

- Et bien, je dois vous avouer que je n’ai jamais monté à cheval donc…

Elle n’eut pas trop l’occasion de bien conclure, ne sachant quoi dire de plus que ce qui à déjà été dit. C’est alors qu’une surprise de taille, et les mots sont bien choisis, se produisit. Le géant souleva Nathaniel par la taille sans aucune difficulté, cette dernière étant un vrai poids plume que même Alice pourrait faire de même sans trop de soucis, même si ça serait peut-être moins aisé. Étant totalement décollée du sol, elle poussa un cri de surprise plutôt aigu en débâtant un peu ses jambes. Elle finit tout de même sur le cheval, juste derrière sa nouvelle amie si on peut dire. Après avoir repris ses esprits, elle se tourna du mieux qu’elle le put vers le géant sans chanceler et le remercia poliment. Puis elle se tourna vers Alice, cherchant en même temps où s’accrocher pour e pas tomber :

- Je suis prête très chère Alice. Pourrais-je savoir tout de même où je puis m’accrocher… ?
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 05 avril 2012, 19:28:46
« Et bien, je dois vous avouer que je n’ai jamais monté à cheval donc… »

En entendant cela, Alice sourit. Puisqu’elle ne savait pas monter à cheval, autant l’aider, non ? Elle hocha la tête vers Hodor, qui, comprenant immédiatement ce qu’elle voulait, tendit ses deux mains massives vers Nathaniel. Le demi-géant était resté assez insensible aux excuses de la jeune femme. A dire vrai, il n’avait pas compris pourquoi elle s’excusait, mais il s’en souciait peu. La soulevant, et sans tenir compte de ses gesticulations, il s’approcha d’Éclipse, qui attendait patiemment, et alla la poser droit dessus.

« Hodor ! lâcha-t-il.
 -  Merci beaucoup, Hodor… Tu te sens capable de suivre Éclipse ? le nargua-t-elle.
 -  Hodor ! » s’exclama ce dernier.

Hodor n’était pas seulement un demi-géant à la puissance physique particulièrement élevée. Un géant ne se résumait pas qu’à une brute surpuissante et pratiquement immortelle, mais était aussi un très bon coureur. Quand on avait de tels muscles, de si hautes jambes, et un corps si massif, un géant était semblable à une espèce de char d’assaut quand il courait à toute allure, ses pas faisant trembler le sol. N’étant qu’un demi-géant, Hodor était moins bruyant, mais assez vif. Alice y songeait, appréciant d’avoir une passagère avec elle. L’inconvénient, c’est qu’elle ne pourrait pas forcer Éclipse à galoper aussi vite que possible, sous peine de la voir lâcher prise. L’avantage, c’est que le corps de l’acolyte allait souvent se blottir contre le sien, ce qui, surtout quand l’acolyte en question était une aussi belle femme, était relativement agréable.

« Je suis prête très chère Alice. Pourrais-je savoir tout de même où je puis m’accrocher… ? »

Alice lui sourit, et tourna sa tête.

« Mais, voyons… Accrochez-vous à moi ! Posez vos mains autour de mes hanches, tout simplement. »

Elle lui fit un léger clin d’œil, puis pencha sa tête vers Éclipse.

« Tu es prêt, petit cheval ? »

Ce dernier se mit à hennir, secouant sa longue crinière, et Alice se redressa.

« Bien ! Hodor ! On fait la course ?
 -  Hodor ! »

Souriant, Alice tira alors sur les rênes du cheval, frappant ses aisselles. Le cheval hennit, se cambra, puis partit rapidement, fonçant vers les montagnes. Dans le ciel, il y avait quelques gros nuages noirs se tâchant dans le ciel, mais on voyait aussi les rayons de soleil. Les baronnies de Sylvandell n’étaient pas au niveau du sol, mais étaient des espèces de tranches de verdure au milieu de montagnes. Éclipse courut donc sur une plaine délimitée à sa gauche et à sa droite par des collines escarpées et rocailleuses. Sur la rangée de droite, on pouvait voir le reflet ardent du soleil. La Princesse donna de nouveaux coups à Éclipse, qui galopa un peu plus vite, et elle se mit à rire aux éclats.

« N’est-ce pas agréable, Nathaniel ?! »

Alice adorait ça. Galoper avec son cheval. Sentir le vent fouetter ses cheveux, cette sensation de liberté. Elle suivait un sentier, évitant les quelques badauds qui passaient par là, voyant d’autres cavaliers, généralement des gardes, tandis que, au loin, Hodor les poursuivait, les joues rouges et gonflées comme un taureau. Le demi-géant était rapide, et ses pieds étaient si immenses qu’il renversa par erreur une femme, sans s’en préoccuper, poursuivant Alice et Nathaniel.

La Princesse ne tarda pas à rejoindre le village au pied du royaume de Sylvandell. Elle arrêta son cheval rapidement, en tirant sur les rênes, et ce dernier se cambra avec majesté, soulevant des volutes de poussière et de terre, s’appuyant sur ses pattes arrière. Tout son corps se dressa, avant de se reposer sur le sol, à l’arrêt. Éclipse se contenta ensuite de secouer sa crinière, et Alice se pencha vers lui, caressant sa tête en l’embrassant affectueusement sur la peau.

« C’est bien, Éclipse… »

Souriant, Alice descendit alors du cheval, et aida Nathaniel à descendre également, ce qui eut pour effet que, quand la jeune femme tomba sur le sol, Alice se retrouva blottie contre elle, leurs seins s’enfonçant mutuellement entre eux, et leurs lèvres relativement proches. Alice rougit légèrement, éprouvant pendant quelques secondes l’envie de descendre ses mains pour caresser le corps de Nathaniel, le bas de son dos, la chute de ses reins, et descendre jusqu’à son postérieur. Elle se calma toutefois, et se retira. Sur la gauche, on pouvait voir la grosse auberge au pied. Les gens la regardaient en souriant.

« Bonsoir, Majesté ! lâcha l’un des hommes.
Vous avez faim ? renchérit un autre. Je vous offre ma table ! A vous et à votre servante ! »

Rougissant à nouveau, Alice tourna la tête, et attrapa la main de Nathaniel.

« Ne t’en fais pas… Bon, il est temps de monter. Je t’aurais bien proposé de passer par les escaliers, mais ça risque d’être long… »

La Princesse traversa ce pittoresque village. Il semblait tout droit sorti d’une gravure. De la fumée s’échappait de plusieurs cheminées, les rues étaient relativement propres, partiellement pavées. On pouvait entendre des enfants jouer, Parfois, des gardes passaient par là. Le long des maisons, dans les jardins, des serfs travaillaient leur jardin, plantant des tomates, ou coupant des fleurs. A la forge, le forgeron trempait une épée dans sa forge, son assistant tannant le cuir à proximité. Un homme portait du bois à bout d’épaule, rentrant dans sa maison pour alimenter le feu. Les passants qui les voyaient, y compris les gardes, saluaient constamment Alice.

« Bonsoir, Princesse !
 -  Mes hommages, Majesté.
 -  J’espère que votre séjour dans les baronnies vous plaît, Princesse. »

Alice leur répondait parfois, et finit par rejoindre le fond du village, où les monte-charges se trouvaient là. L’un de ces derniers s’apprêtait justement à partir, et Alice monta avec Nathaniel et Éclipse. Hodor, lui, était trop gros pour monter avec tout ce monde, et préférait de toute façon rester dans les baronnies. Il avait un sixième sens pour savoir quand Alice descendait, mais restait pour autant relativement sauvage. Le mionte-charge se mit à grimper. Il n’y avait pas qu’Alice et Nathaniel, mais ausis plusieurs individus.

« La vue te plaît ? »

On pouvait voir la cascade qui s’écoulait. Cette dernière tombait près du village qu’elles venaient de traverser, mais, plus on montait, et plus on pouvait voir le soleil. Une paroi immense protégeait pour le moment ces derniers, mais elle ne les protégerait pas longtemps. En levant la tête, on n’apercevait pas encore la ville basse, tant elle était haute. Alice alla s’asseoir sur des caisses de ravitaillement, croisant les jambes, regardant distraitement Nathaniel.
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Zénoriel le samedi 07 avril 2012, 13:27:27
Répondant avec un clin d’œil qui amusa l’érudite, Alice précisa qu’elle pourrait tout simplement s’accrocher… Aux hanches de cette dernière ! Elle eut un petit moment d’hésitation mais au bout du compte, ce n’était pas pour lui déplaire bien au contraire. C’est donc de manière plutôt lente et légèrement gênée tout de même qu’elle s’agrippa doucement, prête à partir enfin vers cet endroit désigné comme magique. Apparemment, Hodor était de la partie pour cette petite promenade. Au départ, Nathaniel se demanda comment il pourrait suivre sa maîtresse sans être sur le cheval. Oui parce que quand même, l’évidence était qu’il ne pouvait monter sur ce brave cheval, et ce quel que soit son endurance. On parle d’une grand type appartenant à une espèce particulièrement massive et sûrement avec la masse qui va avec. Comme pour la faire sortir de ses pensées, Alice claqua les rênes sur sa monture avec un effet qui s’ensuivit plutôt impressionnant, du moins quand c’est la première fois que l’on monte à cheval. Ce dernier se dressa, et en peu de temps, la course commença sur un paysage aussi beau que nouveau.

En s’accrochant comme elle pouvait, la demoiselle aux cheveux sombre était à nouveau fascinée par ce qu’elle voyait plus ce qu’elle ressentait sur le cheval. Elle essayait de ne pas perdre le fil en tournant régulièrement la tête sans lâcher la blonde qui menait la course. De temps en temps, sa poitrine assez généreuse cogna contre le dos de cette dernière bien que dans la situation présente personne ne devait s’en préoccuper. Nathaniel apprécia déjà cette petite promenade de santé en sentait l’air fendre ses cheveux et son visage, bien que celui-ci fut davantage protégé. De son coté, Alice riait aux éclats tellement elle semblait heureuse. Cela fit sourire l’érudite qui pouvait un peu plus comprendre ce qu’elle pourrait ressentir. Comme quoi, il ne suffit pas d’être un Roi, quelqu’un de tellement plein aux as que l’on pourrait presque acheter un pays si on le voulait ou bien une personne ayant un tel sex appeal que n’importe qui pourrait se mettre à vos pieds pour connaître le bonheur :

- N’est-ce pas agréable, Nathaniel ?!

- C’est fabuleux ! Inouïe même !

Elle n’étoffa pas sa phrase, étant trop en train de connaître les joies de la course à cheval et tout ce que cela impliquait. Que ça soit l’immense sensation de liberté apportée, la fusion entre le corps vivant et le vent qui donnait une impression de souffle rafraichissant sur la peau ou bien l’impression d’être un peintre peignant le plus beau tableau de paysage possible, tout était quelque chose de relativement admirable pour une première découverte des plaisir de l’équitation. Toujours aussi concentrée sur ce qu’elle voyait, bluffée, Nathaniel ne faisait nullement attention aux autres personnes qu’elles croisaient sur le chemin vers la ville de Sylvandell. Après plusieurs minutes de courses, et un arrêt digne des grands films de western, les deux jeunes femmes furent arrivées. Réflexe, Nathaniel regarda en l’air pour admirer les masses rocailleuses couplée avec la technologie pratique et les différents bâtiments alentours. Alice fut déjà descendue quand elle détacha son regard de là, et aida l’érudite à descendre. A l’atterrissage, la blonde aidant cette dernière à ne pas se rater, un micro choc de poitrine eux lieu, ce qui eut pour effet de provoquer une gêne imprévue chez les deux demoiselles, d’autant qu’elles étaient à portée d’embrassade. Réaction en chaine, les deux demoiselles se mirent à rougir et un retrait fut envisagé quand des personnes arrivèrent :


- Bonsoir, Majesté !

Ses doutes furent alors confirmés sur l’identité de la demoiselle, n’ayant eut pour l’instant que des suppositions plutôt hâtive et non confirmée. Ainsi, Alice était en réalité "Mademoiselle Korvander" comme elle aurait dut l’appeler au début. Mais puisqu’apparemment cela ne semblait pas la gêner, ce n’est pas ça qui va changer sa façon de lui parler maintenant. Un autre type dit en revanche quelque chose qu’elle n’aima pas, la traitant de "servante"… Elle ignora le gars et préféra suivre sa nouvelle amie à travers le petit coin de paradis où elles se trouvaient. Toujours le cerveau fulminant comme les cheminées aux alentours, Nathaniel observa sans relâche tout ce qui se tramait dans le coin, de la plus grand bâtisse au plus petit bonhomme en train de travailler. Le temps passa relativement vite jusqu'à qu’elles arrivèrent au monte-charge, auquel seul Hodor ne put monter. Quand le paysage commença à défiler, Nathaniel ne pus s’empêcher de s’approcher de al porte pour observer tout ce qui pouvait faire objet d’une observation, autant par fascination que par érudition. Elle ne répondit pas à la blonde quand celle-ci lui demanda si ça lui plaisait de voir tout ça. La réponse était de toute façon trop évidente pour qu’elle soit dite. A un moment, elle finit tout de même par rejoindre Alice, du moins elle s’assena sur un tonneau contenant apparemment du liquide alcoolisé. Avec grâce, elle se posa et posa une jambe par-dessus l’autre, pour enfin placer ses mains jointes devant ses genoux :

- Je me demande encore quelles surprises peu me réserver cet endroit. J’espère qu’il ne va pas trop y en avoir si je crois devenir folle à force

Elle poussa un petit rire sans ouvrir la bouche, mais clairement audible pour la miss Korvander. Un petit dialogue commença le temps que le monte-charge gravissait la pente de son travail. Parfois, des rires sortait ou des expressions d’admiration sur la paysages. A ces moment là, Nathaniel tourna la tête vers le paysage pour après recentrait celui qu’offrait Alice. De temps en temps, quand l’occasion se présenta à portée de main, des compliments fusèrent d’un coté comme de l’autre à destination de l’autre. N’importe qu’elle personne écoutant leur conversation, à voix légèrement plus basse que précédemment soi-disant passant,  n’aurait jamais pensé qu’elles se détestaient et que l’érudite n’aimait pas le peu qu’elle avait déjà vu de Sylvandell. Nathaniel était quelque fois gênée, des fois contente ou rosissante. Après un petit moment de discussions et d’observation, l’ascenseur fut enfin arrivé à destination et Nathaniel était déjà prête à suivre sa Majesté personnelle :

- Que me proposez-vous de me montrer gente demoiselle ?

Nathaniel ponctua par un léger sourire et un calme désormais plus normal, essayant de ne pas paraître trop perturbée par la séance du monte charge. C’était quelque chose de nouveau et donc elle avait encore les jambes qui fléchirent un peu, ce qui ne la découragea cependant pas.  Heureusement qu’a par ses vêtement et ses bijoux presque noble, elle n’avait aucun bagage.

Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 07 avril 2012, 20:12:22
Le monte-charge continuait à monter. L’ascension était relativement longue, et Zeliel et Alice en profitèrent pourparler. Plus on montait, et plus la température, fort logiquement, s’abaissait. Alice ressentit ainsi quelques légers de frissons. Quand elle était descendue, il faisait encore chaud, mais, là, le soleil se couchait, entraînant des chutes de degrés. La Princesse portait donc des vêtements assez légers. Elle portait des vêtements plutôt légers, à savoir une espèce de longue chemise blanche (http://plusbellelaviemode.free.fr/wp-content/uploads/2008/08/melanie_chemise_blanche_modele.jpg) avec un jean. Des vêtements assez classiques, en somme. Difficile de croire qu'on avait affaire à une Princesse, mais, quand elle comptait utiliser un cheval, il valait mieux ne pas utiliser une robe. Elle portait également des gants noirs en cuir, généralement plus pratiques pour l'équitation.

Le vent faisait légèrement remuer ses cheveux. Une sensation agréable, tandis que Nathaniel et Alice échangeaient des banalités. Nathaniel était ravie par ce paysage, et il fallait bien dire que c’était beau. Même si Alice l’avait vu des milliers de fois, elle ne s’en lassait toujours pas. Le soleil illuminait ici et là les montagnes et des tranches d’herbes, dans un ensemble assez séduisant. La Princesse de Sylvandell était ravie, mais ne réussit toutefois pas à apprendre les origines de Nathaniel. Elle était persuadée que la jeune et belle femme faisait une espèce de pèlerinage, et qu’elle était charmée. Alice l’avait senti, non seulement à travers ses compliments sur sa beauté, mais aussi à travers la manière dont elle avait rougi en se croisant ensemble.

*Et puis, je me mentirais à moi-même, si je me disais qu’elle ne produisait pas sur moi quelques effets…*

On finit par apercevoir les murs de la ville basse, ainsi que les oléoducs et les ponts surplombant la cascade. Certains tuyaux étaient plongés dans l’eau, et, entre les montagnes, d’autres tuyaux assuraient la jonction avec la ville basse.

« Nous approchons… » commenta Alice.

Le monte-charge finit par s’arrêter sur une grande plate-forme. La ville basse était construite autour d’une structure centrale surplombant un gouffre abyssal. C’était depuis ce palais central qu’on pouvait rallier la ville haute. Alice quitta la plate-forme, tenant Nathaniel par la main, Éclipse les suivant tranquillement. Il y avait plusieurs gardes sur cette place, et on entendit alors un nouveau dragon rugir. La vue du soleil s’obscurcit brièvement, le dragon volant à basse altitude.

« Oh ! Un dragon ! » s’exclama quelqu’un.

Alice le vit disparaître, avant de remonter dans les airs, ses ailes tendues fièrement dans le ciel. Il s’envola comme une flèche, et disparut bientôt par-dessus la montagne, en poussant un nouveau rugissement. Dans une certaine mesure, la Princesse aimait bien la ville basse. Il ne fallait pas se fier à son nom. On la disait « basse », car elle était plus basse que la ville haute, d’un simple point de vue géographique. En revanche, c’était le cœur économique de Sylvandell. Elle comprenait plusieurs tranches de murs, comme Alice l’avait vu sur la maquette, ainsi que de nombreux bâtiments. La ville était bien plus petite que la capitale impériale, mais elle débordait de vie et d’activité. La Princesse prit Nathaniel par le bras.

« Suis-moi, je vais te montrer quelque chose. »

Pour rejoindre les deux parties de la ville basse, il y avait plusieurs ponts et passerelles, tout un dispositif qui s’articulait autour d’une espèce de colonne centrale massive, avec, en hauteur, une salle d’observation. C’était précisément là-bas qu’Alice désirait conduire son invitée. Elle avançait rapidement. La ville était propre, avec des rues dallées ou pavées, et bien des gens. Il y avait des forges, certes, mais aussi de petites places, où, sur des estrades, des orateurs parlaient.

« …Et loué soit les Dragons, car, en vérité je vous le dis, ils sont notre force et notre âme ! scandait l’un d’eux, doigt tendu vers le ciel. Ils sont le ciment de Sylvandell, oui, et notre devoir est de les remercier en les bénissant ! Louez leur sagacité, jouissez de leur puissance ! »

La Princesse monta des marches, suivant une longue allée avec plusieurs librairies et des bijouteries. On trouvait également un marchand d’esclaves. Un autre dragon vola dans le ciel. Alice continua à marcher

« Sylvandell est un pays fatigant, non ? lâcha Alice, sur un ton complice, à Nathaniel. C’est l’inconvénient d’une ville bâtie sur une montagne. »

Le duo finit par atteindre l’espèce de palais central, et Alice donna de nouvelles explications :

« C’est la mairie de Sylvandell. Elle comprend le tribunal, le conseil municipal, des salles de réunions, et plusieurs bureaux. Et ça, là, fit Alice en désignant du doigt la passerelle menant à la colonne centrale, c’est là où nous allons. Cette passerelle est interdite au public le soir ; nous devrions donc être un peu seules. »

Alice passa par plusieurs petits escaliers, les gardes la laissant passer, et atteignit ainsi la passerelle, marchant au milieu de petits arbres décoratifs, jusqu’à rejoindre la passerelle. De là, on pouvait voir, entre les colonnes, un ravin superbe. A condition de ne pas avoir le vertige, on avait presque l’impression d’être en train de voler. Cette impression était renforcée par un sol en verre transparent. En baissant les yeux, on pouvait donc voir les parois de la montagne descendant dans le vide. Le verre était solide, naturellement, et Alice profita de cet instant de solitude pour se coller à Nathaniel, caressant les hanches de la femme, plongeant son regard dans le sien. Alice l’embrassa alors sur la joue, à proximité de ses lèvres, l’extrémité de ses lèvres touchant d’ailleurs celles de Nathaniel.

« J’espère que la vue te plaît… » glissa-t-elle ensuite dans son oreille.
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Zénoriel le mardi 17 avril 2012, 10:53:54
- Oh ! Un dragon !

Nathaniel avait été surprise de ce cri imprévu, bien que ce fût bien moins que précédemment. L’habitude de voir et d’entendre ces créatures semblait grimper en elle alors que ce n’était que la deuxième fois que cela se produisait. Ne pouvant s’empêcher de voir de plus près la bête, elle leva les yeux tout en le cherchant même s’il ne fallait que peu de temps pour le trouver. Il finit par totalement s’en aller de la zone basse. Le sourire à peine perdu à cause de la surprise revint bien vite, toujours aussi contente d’être ici. En peu de temps, le calme revint dans la zone et tout le monde repris ces activités. C’est fou le peuple qui se trouvait dehors à cette heure là… Si l’érudite serait seule au milieu de cette foule, elle se ferait bousculer bien des fois rien qu’a cause du fait qu’on ne peut pas sentir sa présence. Mais pour l’instant, ce n’était pas un sujet à penser avec tout ce qu’il fallait observer par ici. Plus ça va, plus l’envie de rester ici pour un moment se faisait forte. Après tout, les meilleurs moyens de se concentrer sur un pays pour mieux l’apprendre. D’un seul coup, Alice entraina Nathaniel dans une nouvelle course pour lui montrer quelque chose. En chemin, elle entendait des orateurs vanter le pays, ses activités, mais surtout les dragons. Le mouvement ralentit un peu à un certain moment, quand une question fit son apparition :

- Sylvandell est un pays fatigant, non ? C’est l’inconvénient d’une ville bâtie sur une montagne.

- En effet. Mais il est si magnifique qu’il en vaut largement la peine ne trouvez-vous pas?

Elle répondit sur un ton similaire à celui de la princesse, tout en souriant  de toutes ces découvertes. Ensuite, arrivant à un bâtiment. Le duo de jeunes femmes arriva à ce qui, celons la blonde, était le pôle administratif de la ville. La mairie semblait plutôt magistrale si on devrait la comparer aux autres bâtiments. La demoiselle royale désigna un endroit précis en signalant que c’est là qu’elles allaient. Dans une nouvelle marche vers cette nouvelle destination, Nathaniel recommença son observation. C’est fou comme un rien par ici pouvait la captiver… Autant dire que son comportement était pour le moins anormal par rapport à l’accoutumée. La zone finale regorgeait de petites merveilles en tout point, ce qui provoqua un léger tournis chez l’érudite. En tournant la tête, son regard fini par se planter dans celui de la princesse. Elle sentait également une main sur ses hanches et un presque baiser proche de ses lèvres. Alors que Alice demandait si la vue lui plaisir, elle ne put s’empêcher de répondre en rosissant, tout sourire sur les lèvres :

- Je commence à me demander si je suis… Plus fascinée par toi ou le paysages… Excuse moi j’en perds mes mots…

En même temps, difficile de résister à Alice dans une situation come celle-là, surtout avec ce regard et les gestes qui s’ensuivit. Se sentant plus gênée que jamais, elle lui rendit son embrassade de façon un peu plus timide, mais le trouble dans sa tête la fit déraper sur les lèvres. La situation ne s’en portait pas mieux pour elle, étant plus perturbée que jamais. En posant sa main libre devant la bouche. En fermant les yeux, elle tenta de se reprendre un peu, puis les rouvrit C’est affreux comme Alice la mettait dans un pseudo-état de bienfait en ce genre là… En même temps, difficile de résister à son charme certain après tout ce qui avait été vécu, surtout dans une telle atmosphère. Elle fini par reprendre son sourire et retira sa main pour caresser les cheveux libre de la blonde avec le dos de la main.

- Je… Tu me fais perdre les pédales… Ça serait un mensonge si je disais que tu ne me plais pas

Elle fit un petit clin d’œil pour accentuer ses paroles, toujours rosissante sur son teint blanc habituel. Sans empêcher de faire ce qu’Alice voulait faire avec sa main, Nathaniel se plaça devant elle et, avec sa main qui ne tenait pas celle de la princesse, lui caressa le flanc en faisant glisser ses attentions capillaires. Elle déposa un nouveau baiser, plus contrôlé et plus langoureux sur ses lèvres. N’importe qui d’expérimenté sentirait sur ce baiser les envies incontrôlée de l’érudite. Elle finit par se retirer au bout de quelques secondes, chassant du regard celui de son amie, toujours rose de gêne. Elle s’écarta même un peu, se demandant ce qu’elles allaient faire maintenant :

- Je… N’ai pas beaucoup d’expérience dans ce domaine… J’espère que cela t’as plu…

Elle parlait de l’embrassade, mais libre à Alice de comprendre à sa manière…
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 17 avril 2012, 16:11:56
« Je commence à me demander si je suis… Plus fascinée par toi ou le paysages… Excuse moi j’en perds mes mots… »

Alice gloussa suite à cette remarque, et regarda Nathaniel avec un franc sourire. Ses yeux pétillaient de malice. Le paysage qui les entourait était pourtant magnifique, pour peu qu’on aime les paysages montagnards et les couchers de soleil... Nathaniel était littéralement en train de la séduire, et Alice devait bien avouer qu’elle était loin d’être insensible à ce charme. Nathaniel était belle, mais elle semblait aussi assez raffinée et gracieuse. C’était si rare, à Sylvandell ! Une petite femme aussi fragile que la Princesse, qui n’avait rien d’une guerrière. Elle ne portait pas une armure, ni une épée, et ne prenait pas Alice de haut. Elle parlait de manière réfléchie, et la manière dont elle avait séduite la Princesse au musée lui avait rappelé les livres qu’elle lisait. Comment rester insensible ?

La Princesse se surprit à son tour à rougir délicatement. Nathaniel était un tout petit plus grand qu’elle, et elle baissa les yeux, louchant brièvement sur la belle poitrine de Nathaniel, avant que cette dernière ne retourne l’embrasser. Elle lui rendit son baiser, mais de manière assez timide, mal assurée. Paradoxalement, ceci ne la rendait qu’encore plus adorable, et Alice se rapprocha un peu plus d’elle, leurs jambes se touchant, leurs seins se frôlant lentement. Nathaniel tendit une main pour caresser les cheveux dorés de la Princesse. Soupirant, cette dernière se laissa faire, et les deux femmes s’embrassèrent à nouveau. Ce fut un baiser bien moins timide, bien plus assuré, mais qui fut malheureusement trop court, bien trop court pour qu’Alice vienne glisser sa langue dans la bouche de la femme.

« Je… N’ai pas beaucoup d’expérience dans ce domaine… J’espère que cela t’as plu… »

Cet aveu fit sourire une nouvelle fois Alice. Peu d’expérience... Encore une fois, voilà qui la changerait de ses partenaires habituels. Elle tendit une main pour caresser avec un doigt les délicieuses lèvres de Nathaniel, se blottissant un peu plus contre elle.

« Si ça m’a plu ? Hum... Je crois que le meilleur moyen de répondre à ta question est de recommencer... »

Alice tendit une main dans le dos de Nathaniel, remontant pour attraper sa nuque. Se hissant sur la pointe des pieds, elle alla à son tour l’embrasser. Ses lèvres emprisonnèrent la lèvre supérieure de Nathaniel, tirant légèrement dessus. Emprisonnant ce morceau de chair, elle promena sa langue dessus, et abaissa sa lèvre inférieure, afin de contraindre Nathaniel à ouvrir sa bouche, et pouvoir glisser sa langue. La langue de la Princesse se faufila ainsi dans la bouche de la jeune femme, et elle put lui offrir un véritable baiser, en se cramponnant contre elle. Leurs poitrines s’enfoncèrent doucement entre elles, et le baiser put durer plusieurs secondes. Un véritable baiser, où Alice enfonça sa langue, cherchant celle de Nathaniel, pour se livrer à un délicieux ballet.

La Princesse finit par rompre le baiser avec un grand sourire, et se retourna soudain, humant l’air frais, en profitant pour toucher ses lèvres. Elle adorait les baisers, et se retourna avec un grand sourire.

« Il faut bien apprendre un jour... Rassure-toi, ce domaine-là n’est pas bien compliqué... »

Elle lui fit un léger clin d’œil, et la prit par la main.

« Je crois qu’il est temps d’aller au château... Le soleil se couche, et nous risquons d’avoir froid... »
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Zénoriel le dimanche 29 avril 2012, 10:27:01
La remarque qui suivit celle de l’érudite choqua celle-ci, tandis que dans une situation normale cette dernière aurait gardé sont plus grand calme. Oui la situation n’était pas normale vu tout les débordements d’émotions dont elle avait la victime si on peut dire. La demoiselle aux cheveux sombres ne savait même plus où se mettre devant cette déclaration. Recommencer ? Non pas que ressentir une nouvelle fois les lèvres d’Alice sur les sienne la gênait, mais c’est surtout qu’elle risquait de perdre le total contrôle d’elle-même, et perdre définitivement son teint pâle quotidien pour un teint rougeoyant avec ses joues toutes chaudes. Quand la demoiselle un peu plus petite qu’elle posa ses mains et commença à jouer de ses lèvres, Nathaniel fut comme transportée. Elle semblait d’ailleurs tellement dans un autre monde qu’elle en ferma les yeux, ivre de tendresse et d’affection buccale. A l’intérieur de sa poitrine touchant d’ailleurs celle de la blonde, elle sentait comme une chaleur inexpliquée. Vous savez, ce genre de chaleur qui fait que l’on se sent diablement bien et que l’on en oublie ce qui peut se passer autour de soi-même. C’est… Le bonheur ? C’est donc ça être heureuse ? Le moment semblait durer des heures pour la demoiselle aux cheveux sombre, tant et si bien qu’elle arrêta toute ses réflexions pour se concentrer sur ce doux moment plein de sensualité féminine.

Des heures ? Non, plutôt un moment trop court qui se termina tout de même trop rapidement pour Nathaniel. De longues secondes ne restent que des grains de poussière infime sur les rouages du temps. Cette horloge qu’il faut faudrait bien arrêter des fois peux nous réserver encore bien surprise. Sentant les deux petits morceaux de chair se décoller, l’érudite rouvrit lentement ses yeux pour les garder à demi-clos, puis tourna vivement la tête complètement gênée par la situation. A ce moment précis, elle était incapable de regarder la princesse dans les yeux vu ce qui venait de se passer à l’instant. N’importe qui passant ses mains sur ses joues pourrait très bien se réchauffer. Elle avait même mis ses doigts devant la bouche comme le ferait une grande timide alors qu’elle n’est pas censée l’être. Les paroles rassurantes d’Alice ne résonnèrent pas de la même façon chez elle, mais elle lui faisait absolument confiance. Elle essaya de tourner sa tête vers sa nouvelle amie, mais le clin d’œil qu’elle venait de lui envoyer lui fit tourner la tête aussitôt. En revanche, elle répondit sans soucis à sa remarque :

- Tout va très bien ! Je dirais même qu’il fait plutôt chaud. Allons-y Alice !

Toujours les yeux à demi-clos, elle essaya de regarder la blonde mais dut fermer les yeux par réflexe, étant trop gênée pour ça. La miss serra même un peu plus la main liée par la sienne pour être sûre de ne pas la perdre. La marche repris et Nathaniel vit à peu prêt de mémoire où se trouvait le château. Ne prêtant attention plus à personne d’autre qu’a la princesse, l’érudite dût se résigner à aller à cet endroit avec son air timide inesquivable ; Il n’y a pas matière à contredire, elle était radicalement différente de celle qui avait été percutée par Ayano plus tôt dans la soirée. Esquivant chaque regard d’Alice sur le sien, elle devait paraître pour une idiote. La situation n’était pas tendue au contraire puis qu’elles arrivaient toujours à parler, mais impossible de pouvoir croiser son regard. Sentant qu’une certaine question risquait venir, elle ajouta :

- Si l’on ne peut regarder le soleil en face sans se brûler les yeux, je crois que tu es mon soleil pour cette journée !

Toujours aussi heureuse, elle marchait le pas plus que motivé vers le domaine royal. Peut-être qu’Alice étai la personne qu’elle recherchait depuis tout ce temps après tout. Mais… Quelque chose lui vint à l’esprit. Pour l’emmener au château comme ça et surtout à cette heure là ? La logique voudrait que ça soit pour le visiter mais… S’il s’agissait… D’autre chose ? L’érudite devint encore plus rouge à cette penser, prenant aussi un air choqué, plaçant sa main devant la bouche comme plus tôt.
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 29 avril 2012, 15:44:08
La pauvre Nathaniel semblait aussi rouge qu’une pivoine… Ce qui, pour Alice, était très amusant. Elle en allait même jusqu’à porter ses doigts devant sa bouche, comme si elle était profondément gênée. La Princesse rêvait de l’embrasser à nouveau, mais, contrairement à Nathaniel, elle, elle ne bouillonnait pas d’un feu intérieur. Dans le Château… Oui, ce serait indiscutablement mieux dans le Château. Avec un petit sourire, Alice ne fit donc aucune remarque sur la couleur des joues de Nathaniel, qui la faisait ressembler à une belle pomme rouge. Elle ne doutait pas une seconde des pensées coquines et inavouables qui devaient traverser l’esprit de l’érudite. Elle peinait même à la regarder ! Alice savait très bien ce qu’elle ressentait, car elle avait déjà vécu ça.

Rejoindre la partie haute ne fut pas bien difficile, et le soleil continuait à décroître. En hauteur, il y avait de grandes plaines, et des bourrasques de vents assez fortes venaient parfois faire frissonner Alice. Cette dernière se pressa, suivant des routes conduisant vers le Château royal. Elles passèrent à côté d’arènes d’entraînements où des soldats s’entraînaient. L’Arène de Sylvandell se dressait fièrement à proximité, ainsi que le Temple, d’où s’échappait perpétuellement une colonne de lumière verdâtre, colonne qui allait se perdre dans les nuages, comme si elle tentait de les percer.

« Si l’on ne peut regarder le soleil en face sans se brûler les yeux, je crois que tu es mon soleil pour cette journée ! »

Un rire poli traversa les lèvres d’Alice devant ce compliment. Elle se retourna vers Nathaniel, avec un franc sourire amusé, ses cheveux volant dans tous les sens sous l’effet des bourrasques, et répliqua, sur le même ton :

« Ceci explique pourquoi tu as du mal à me regarder. T’éblouirais-je ? »

Elle avait lancé cette question sur un ton taquin, et se retourna tout aussi rapidement, reprenant sa marche vers le Château. On ne tarda pas à apercevoir le pont. Il surplombait un immense canyon, et des dragons volaient autour du Château. Tout le long du pont, des espèces de braseros avaient été allumés, éclairant le chemin. Sous le froid et la nuit, la plupart des gardes du pont s’étaient retirés, ne laissant qu’un groupe à l’entrée du pont, dans des bâtiments réservés aux gardes, et dans le Château.

« Voici le Château royal de Sylvandell, Nathaniel ! »

Le vent continuait à siffler et un dragon passa au-dessus d’elles, poussant un virulent grondement avant de s’envoler, redescendre, et filer sous le pont, passant entre des piliers soutenant le pont. Alice attrapa à nouveau la chaude main de Nathaniel, se retourna, et, sans prévenir, se blottit contre elle, l’embrassant à nouveau. Un baiser qui fut assez court, avant que la Princesse ne retire ses lèvres en souriant. Elle promena sa langue sur ses lèvres, les humectant :

« Tu as de belles lèvres, Nathaniel… Et, vu l’effet que mes baisers provoquent, il valait mieux que je t’en donne un, pour que tu ne sois pas frigorifiée en traversant le pont. »

Le pont était assez grand, massif et solide, mais il était difficile de tomber, les garde-fous étant assez élevés. Il n’y avait que vers la fin que les protections se retiraient. Alice marcha donc le long du pont, sur des dalles, et, après cinq ou dix minutes, elles purent enfin rejoindre l’enceinte du Château. Il s’agissait d’une espèce de grosse tour avec plusieurs tourelles, et un long mur l’entourant. Le Château était assez ramassé, mais était plus grand que ce qu’on pouvait croire. La Princesse et Nathaniel atteignirent une espèce de petite cour à l’entrée du château. Un chemin menait aux écuries, et il y avait une grande porte à double battant avec un perron. Deux gardes se tenaient là, en armures. Les portes semblèrent s’ouvrir toutes seules, dans un silencieux grondement, quand Alice s’approcha.

Le hall d’entrée était en marbre, avec des torches, et un petit escalier interne, comprenant trois ou quatre marches, et qui menait au cœur du donjon : la salle de repas. Une grande pièce en pierre grise, avec une table en forme de long U. Au croisement du U, il y avait le « Trône », un fauteuil massif où le Roi siégeait. Dans le château, il n’y avait pas de salle du trône ; à défaut, on utilisait la salle de repas. Quelques gardes mangeaient tranquillement, mais le repas n’avait pas encore commencé.

« Où est mon père ? demanda Alice à un garde qui se réchauffait près de l’une des multiples cheminées.
 -  Il revient du Sanctuaire… Qui est cette dame ?
 -  Une érudite…
 -  Qu’est-ce qu’une érudite vient foutre ici ? »

Le garde était bien curieux, aussi Alice, prenant un ton un peu plus autoritaire, entreprit-elle de le remettre à sa place :

« Elle exécute un pèlerinage, et, de toute manière, ceci ne vous regarde pas ! Elle mangera avec nous ce soir !
 -  Pour ce que j’en dis, moi… » maugréa le garde.

Ce dernier retourna faire chauffer ses mains, et Alice alla dans un couloir où elle put être seule avec Nathaniel. La Princesse retourna alors embrasser à nouveau Nathaniel, un peu plus longuement. Ses bras s’enroulèrent autour du cou de l’érudite, et Alice se permit un petit gémissement, allant jusqu’à plaquer Nathaniel contre le mur. Ce fut un baiser assez long, où la Princesse n’hésita pas à glisser sa langue dans la bouche de la jeune femme, à glisser ses doigts dans ses cheveux, et à caresser avec son autre main sa belle joue. Alice rompit ensuite le baiser, et murmura dans l’oreille de Nathaniel :

« Dois-je demander à ce qu’on vous prépare une chambre pour cette nuit… Ou préférez-vous partager ma couche ? »
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Zénoriel le lundi 21 mai 2012, 14:28:16
Mais quel vent de fou ! Alice avait beau être le soleil de la journée d’Alice, le vent présent depuis leur arrivée sur le pont forçait l’érudite à garder une main sur le bas de sa jupe pour ne rien dévoiler. Heureusement ce n’était pas le cas mais sais t’on jamais, même si les gardes était peu présent. Elle évita d’offrir une réponse à la petite question de son amie même s’il y avait de fortes chances pour qu’elle sache la réponse. Redirigeant son regard au bon endroit, elle se mit à penser que le pont ne devrait pas être loi selon ses souvenirs. Elle croyait en la précision de la maquette et espérait que bien évidement, elle était totalement à jour. En parlant du dit édifice, le voilà qui se trouvait en face. Le vent se calma un peu et c’est toujours la main bloquant sa tenue pour éviter les mauvaises surprises qu’elle put enfin bien regarder en face. Il faisait,… Royal comme pont. Vous savez, le genre que l’on voit dans les film ou livres de bataille super connue ? En observant le grand bâtiment en face, Nathaniel eut la confirmation qu’il s’agissait de la demeure royale :

- Il est… AAAAAAhhhhhh !!!

Un dragon la surprise, un peu de la même façon que dans le musée mais en un peu moins exagéré cette fois. Comme pour la rassurer, Alice reprit la main de l’érudite pour la serrer contre la sienne et se serra également, l’embrassant de ses lèvres douces avec la toute la tendresse que cela importe. La demoiselle rougit à la remarque de son amie, ce qui lui fit faire un sourire gêné mais heureux. Elle hésita à faire une remarque mais ne préféra rien dire, jugeant que son visage parlait pour elle. Collée contre la blonde, le sourire aux lèvres, elle ne tarda pas trop à arriver à l’intérieur, ou plutôt dans l’enceinte si l’on en croit l’architecture intérieure des murs. Toujours en observant méticuleusement tout ce qui l’entourait, chaque porte ouverte était une occasion de satisfaire sa soif de connaissance insatiable. Alors que la peau de Nathaniel se remettait du froid, même si cette dernière ne le sentait pas, Alice posa des questions à un garde plutôt mal élevé. Dans sa tête, elle s’imagina une réponse à la Zephirya juste pour s’amuser :

« Tu sais ce qu’’elle te dis l’érudite ? »

Puis elle rigola en silence. Le pas un peu pressé, la demoiselle aux cheveux d’or s’en alla dans un couloir plutôt isolé pour retourner l’embrasser. Vu l’intensité et les gestes de cette dernière, difficile de ne pas croire qu’elle avait de plus en plus de mal à se retenir. Ses mains au cou, le fait qu’elle l’avait presque bloquée contre le mur, et l’intensité de ce baiser, tout était fait pour croire cela. De son coté, l’érudite avait juste placé ses mains autour de la taille de cette dernière. D’un murmure après avoir décoller ses propres lèvres de sa partenaire, Alice demanda quelle chambre elle préférerait. Une vraie incitation pousse-au-crime hmmmm… Prenant un ton et un air plutôt sérieux, elle lui répondit dans un même murmure :

- Je préfèrerais une chambre pour moi, histoire de pouvoir mettre sur papier toute cette journée riche en découverte. Mais j’ose avouer que je ne serais pas mécontente de te rejoindre…

Un peu pressée, et surtout ayant également une envie folle de retourner l’embrasser, elle se tourna habilement de façon à ce que les positions soient inversée et embrassa le coin de ses lèvres, pour ensuite rejoindre le centre premier. Contrairement à ce qu’elle avait déjà entrepris, on pouvait sentir une nette amélioration. Nathaniel avait le don de se perfectionner assez vite quand elle était bien motivée à apprendre. Ses mains toujours sur la taille de la Princesse, elle les fit monter et descendre comme quand on essaye de réchauffer quelqu’un. Après plusieurs seconde de douceur intense, elle se décolla d’un bond, toute souriante :

- J’ai une chose à t’avouer. Je n’ai pas besoin de manger véritablement comme les personnes communes… Je ne sais pas si je dois quand même venir au repas comme tu semble le désirer… *elle ferma les yeux en penchant la tête, un peu triste, puis redressa celle-ci avec un sourire radieux* Donc, par où allons nous ?

Elle espérait de pas créer de mauvaises surprises avec sa nature particulière, et surtout ne pas se faire rejeter…
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 21 mai 2012, 22:12:53
Embrasser Nathaniel était un réel plaisir. Une femme timide comme elle, c’était un vrai régal ! Alice n’avait qu’une seule envie après avoir rompu son baiser : y retourner ! Réfléchissant, Nathaniel revint toutefois sur la proposition de partager la couche d’Alice, préférant manifestement une chambre à part pour pouvoir faire des notes. Avec un petit sourire malicieux, la Princesse résista à l’envie de lui dire qu’il y avait des bureaux dans ses quartiers. Nathaniel aurait sans doute du mal à se concentrer si Alice était à côté d’elle...

« Et bien, je... » commença la Princesse, avant d’être interrompue.

Nathaniel l’embrassa ! A sa grande surprise, Alice rougit légèrement, avant de répondre à son baiser, son corps frissonnant en sentant les tendres mains de l’érudite. Elle avait un réel talent pour les douceurs, cette belle femme ! Lorsque le baiser s’interrompit, un sourire de plaisir orna les lèvres de la Princesse, avant que l’érudite ne lui explique que manger ne lui était pas nécessaire. Fronçant les sourcils, Alice se demanda si elle était sérieuse. Vu qu’elle n’avait décerné aucune intonation humoristique, elle l’était probablement... Soit cette humaine cachait des choses, soit elle se refusait de manger pour des convictions religieuses.

« Ah... lâcha Alice. Très bien, mais… Enfin, c’est toi qui voit… Tu es la bienvenue à table, tu sais, mais je ne vais pas te forcer à manger. Moi, en revanche, je compte manger ce soir. J’ai faim ! »

Parler de nourriture avait en effet égayé l’appétit de la Princesse, tout comme sentir les grillades. On pouvait dire ce qu’on voulait, mais, à Sylvandell, on mangeait bien. C’était nécessaire, dans le fond. Un guerrier se devait de bien manger pour être efficace. Alice se permit alors une petite boutade :

« Ça en fera plus pour moi, comme ça ! »

Elle lui fit un clin d’œil, et l’attrapa à nouveau par la main, avançant le long des couloirs.

« Voilà ce qu’on va faire. Tu vas faire tes notes, je vais manger, et, ensuite... Ensuite, hum... »

Avec un petit sourire espiègle, la Princesse s’arrêta, et tourna la tête vers la jeune femme, se mordillant les lèvres en la regardant de haut en bas, observant ses belles formes, et décida de lancer, comme pour perturber à nouveau Nathaniel :

« Je crois que nous avons toute la nuit rien que pour nous, je crois ! Et, parmi mes obligations de Princesse, il y a celle de l’hospitalité. »

Nouveau clin d’œil. Elle guida ensuite Nathaniel vers une petite chambre d’invités. C’était... Et bien, c’était une chambre, semblable à n’importe quel chambre, ou presque. La chambre comprenait en effet un lit simple, une grande fenêtre, un bureau, et un grand meuble pour ranger des vêtements. Il y avait un chandelier sur le bureau. Pas de poussières, ni de toiles d’araignées.

« C’est une chambre d’hôte. Pas la plus grande que nous ayons, mais bon... Il aurait été superflu de te donner tout un salon, je crois. »

Alice la regarda à nouveau, et réfréna l’envie de l’embrasser à nouveau. Près du lit, dans l’intimité, elle n’était en effet pas sûre de pouvoir s’arrêter à un simple baiser. Elle préféra donc dire ce qu’elle avait en tête :

« Je te laisse prendre tes notes... De mon côté, je vais dans la salle à manger. Je te préviens, j’en ai bien pour une heure ou deux. Si jamais tu as envie de grignoter un peu, n’hésite pas à demander à une servante. Une fois que j’aurais fini de manger, hum... »

La Princesse se rapprocha de Nathaniel, et l’embrassa sur la joue, avant de lever l’une de ses mains, caressant avec ses doigts les belles et tendres lèvres de l’érudite, glissant le bout de ses doigts dans sa bouche.

« Et bien, je crois que je montrerai la manière dont nous nous occupons de l’hospitalité à Sylvandell. Tu en penses quoi, ma belle ? »
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Zénoriel le mercredi 23 mai 2012, 14:22:11
Un peu stressée mais tout aussi impatiente, Nathaniel n’attendait que la réponse de son amie concernant la salle à manger. Elle ne voulait pas trop s’incruster dans un endroit convivial où tout le monde mange et rigole alors qu’elle ne connaît personne ou n’as pas besoin de manger. Ce n’est pas sa faute si elle n’as pas put choisir son espèce après tout. Comme pour prétexter que ce n’était pas grave, elle précisa que ce que Nathaniel ne mangerait pas, c’est elle-même qui en profiterait ! Si ça peux lui faire plaisir, elle n’allait pas lui en priver. Surtout qu’elle avait précisé aux gardes justes avant que l’érudite allait manger avec eux. Elle hésite donc à passer au contraire de sa pensée initiale mais la prise de main de la Princesse lui fit envoler ses doutes. La marche repris mais pas pour longtemps, puisque la blonde s’arrêta avec une pensée amusante vu la tête qu’elle faisait. Un petit rosissement vint teindre les pâles joues de Nathaniel quand le regard de son amie se posa sur elle. Elle eut juste le temps de répondre à sa petite réplique :

- Je crois que je suis gâtée à ce niveau là. Je n’ai jamais été aussi accueillie que par toi dans ma vie

A part peut-être les vieux bonshommes, c’est peut-être la première personne à avoir conduit l’érudite chez elle, pour ne pas dire la demeure la plus prestigieuse de tout le pays de Sylvandell. En peu de temps, elles arrivèrent enfin à la chambre tant attendue. La jeune femme aux cheveux sombres constata qu’il y avait un bureau et c’est tout ce qui l’importait. Elle n’avait pas besoin de dormir, juste écrire. C’est alors qu’Alice repris la parole en précisant qu’elle en avait pour une ou deux heure. Juste le temps d’écrire ce qu’il s’était passé depuis leurs rencontres. Si jamais elle devrait rester ici la nuit, elle en profiterait également pour écrire tout ce qu’elle à vécue les journées avant, en partant de la rencontre avec Tinuviel. Son programme était déjà mémorisé quand des lèvres malicieuses vinrent se coller à sa joue et d’autres petites attentions qui la firent rosis un peu plus. Retirant les doigts de sa bouche et prenant cette main entre les deux sienne, et un franc sourire, lui tint à peu près cette phrase :

- Je serais ravie de constater de cela. Va manger maintenant, je ne voudrais pas que tu sois en retard à cause de moi

Elle lui un sourire, mais plus encourageant cette fois suivit d’un bisou sur le front. Ca avait un petit avantage d’être un peu plus grande que la moyenne. Quand Alice partit, elle entra dans la chambre et s’empressa de s’asseoir sur la chaise du bureau. Elle alluma les bougies et pris la plume avant de commencer à relater ce qu’il y avait à relater. Prenant une forme complexe au début, son récit était tout de même facile à comprendre et agréable à l’œil vu le style d’écriture employé par l’érudite. Sa cadence était aussi plus rapide que la norme, bien plus rapide. Les yeux limite vitreux, concentrée sur ce qu’elle écrivait, aucun détails aussi infime soit-il échappa à sa plume. De la rencontre avec Ayano, celle d’Hodor, du cheval, le temps la météo, les badauds,… Tout, absolument tout était inscrit sur le papier qui commençait à faire une jolie pile à coté d’elle. Le temps passa relativement vite pour elle et la nuit était déjà entièrement là quand elle en était à la conclusion. Yeux fermé, menton sur sa main dont le coude était apposé sur la table, elle cherchait un moyen de préparer son final. Mais que mettre… ?
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 23 mai 2012, 17:04:17
Nathaniel lui conseilla d’aller manger, l’embrassant sur le front. Alice la regarda, résistant à l’envie de lui dire de venir à table... Mais bon, Nathaniel n’avait visiblement pas faim, et elle devait tenir à écrire ce qu’elle avait vécu. C’était une femme bien mystérieuse, mais, sans pouvoir vraiment se l’expliquer, la Princesse lui faisait confiance. Si elle était une espionne, elle l’aurait su. De toute manière, Nathaniel n’avait pas l’air d’être armée, et les réactions de crainte qu’elle avait poussé devant les dragons n’avaient pas été feintes.

*Inutile de céder à ma paranoïa... Elle doit venir d’un endroit où on mange peu... Je suppose... Ou alors, elle se contente de peu...*

La Princesse haussa les épaules, mais s’assura quand même d’avoir deux gardes dans le couloir. Non seulement pour surveiller l’invitée, mais aussi pour la protéger, ou lui apporter quelque chose, si jamais elle avait faim. La Princesse se rendit ensuite dans la salle du banquet, qui s’était bien remplie. Tous les gens du Château mangeaient à la table du Roi : les prêtres, les Commandeurs, les dragonniers, les barons quand ils étaient là, et même de simples gardes. Alice s’assit au milieu de l’alcool, des rires gras, des grivoiseries, des exploits de guerre, des claques dans le dos, des bras de fer, du poker de dés, de la volaille grillée, des flammes ardentes des fourneaux qui entouraient l’immense table en bois. Son foyer. Aussi improbable que cela puisse paraître, c’était ici qu’elle se sentait précisément chez elle, alors qu’elle regardait les hommes qui, un jour, s’agenouilleraient devant elle. Elle en reconnut plusieurs : Oberyn, l’élégant Commandeur, celui qui lui tapotait la tête quand elle avait quinze ans et qu’elle disait qu’une bêtise, Rohn, le futur dragonnier, un peu plus vieux de la Princesse d’un ou deux ans, mais qu’elle avait connu tout petit, Loden, le respectable Grand Maître de l’Ordre des Dragonniers... A vrai dire, elle connaissait presque tout le monde, et pouvait donner à chacun un nom et une histoire : Milwayr, Kayra la sauvage... Ils formaient sa Cour. Une Cour insolite, sauvage, païenne, absente, et qui ne respectaient qu’un seul être en ce monde, et ne louaient allégeance qu’à un seul sang : le sang royal, le sang dragonique, des Korvander.

Tywill Korvander arriva, et ce ne fut pas le silence. On continuait à parler, à brailler, à comparer les cuisses de telle femme avec telle autre, et le Roi, comme Alice le vit, était en train de discuter avec l’Omniprêtre (http://img68.xooimage.com/files/8/a/8/commandeur-3210897.jpg), un vieil elfe qui était, depuis l’époque du Premier Roi, disait-on, le dirigeant du clergé de Sylvandell. Un moine guerrier, aux conseils avisés, mais dont l’allure effrayait un peu Alice. Son œil de verre était tout simplement effrayant, et elle se rappelait fort bien en avoir fait des cauchemars. Pour autant, elle savait que l’Omniprêtre était un Sylvandin loyal, et qui avait une incontestable autorité morale. Il était un peu le Merlin du royaume, en somme.

Lorsque Tywill prit place, le repas put commencer. Il fut copieux, et aussi long que ce qu’Alice avait dit à Nathaniel. Ayano fut aussi gourmande qu’à l’accoutumée, dévorant ce qu’on mettait dans les grandes assiettes en argent. Vu qu’il y avait bien des gens, on ne dressait pas pour chacun une assiette et un couvert. C’était trop compliqué. Les serviteurs se contentaient d’apporter de grandes assiettes, afin de nourrir les mangeurs par groupes. Il suffisait ensuite de se servir, quitte à se salir les mains. A Sylvandell, on ne mangeait pas avec des gants. Les couverts n’étaient utilisés qu’en cas d’extrême nécessité, afin de faire des économies de vaisselles, et, surtout, éviter que des soldats imbibés ne soient tentés de s’en servir entre eux. Les bagarres étaient monnaie courante à la table du Roi, après tout, surtout quand les soldats avaient bien bu.

« Ne mange pas si vite, Ayano, tu vas attraper un...
 -  J’fais c’que che veux ! la coupa Ayano. Le musée m’a tué, je dois reprendre des forces ! »

La Princesse soupira, et n’ajouta rien. Il n’y avait de toute façon rien à ajouter. Ayano continua à manger avec appétit, et la Princesse finit par se retirer. Elle avait bien mangé, et avait une invitée à s’occuper. Hésitant à retourner la voir, la Princesse opta pour une autre approche, et se rendit dans ses quartiers. Là, elle envoya une servante chercher l’érudite, tandis que la Princesse se tint près du balcon. Elle retira sa robe, qui commençait à la serrer, étant dès lors en sous-vêtements... Elle portait un long corset blanc, avec des jarretelles, et une culotte, le tout en blanc, ainsi que ses gants. Alice regardait dehors.

La servante, quant à elle, rejoignit rapidement Nathaniel, toquant à la porte, avant de lentement l’ouvrir :

« La Princesse souhaite s’entretenir avec vous, Madame » glissa-t-elle poliment.

Nathaniel atterrit ensuite dans la chambre d’Alice, et cette dernière tourna la tête :

« J’espère que vous avez bien noté, Nathaniel, et que vous n’avez pas trop épuisé vos mains, car j’aurais besoin de votre doigté. Mon corset me serre un peu... Je vous demande humblement de bien vouloir le desserrer un peu. Je vous en serais grée. »
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Zénoriel le mercredi 23 mai 2012, 18:08:18
Ça y est ! Une petite signature personnelle en bas de page ne servirait à rien, donc elle se contenta de mettre une petit phrase d’accroche, un petit symbole et c’était parfait. Son œuvre littéraire de la journée était terminée. Il ne restait plus qu’a trouver quelqu’un pour le relier pour pouvoir ensuite le récupérer sans soucis quand elle le placera dans sa petite dimension magique. C’est à ce moment là qu’une des servantes de ce lieu mémorable arriva, en prétextant qu’Alice voulait la voir. Un peu vexée par le terme employé par la domestique, la jeune femme aux cheveux sombre s’empressa de corriger un petite erreur tout en l’informant gentiment :

- J’arrive. Et je vous prierais de m’appeler "Mademoiselle" je vous prie.

La servante prit note de ce que Nathaniel voulait. De son coté, cette dernière souffla les bougies tout en remettant sa chaise en place et trimbalant ses papiers sous l’épaule, préférant tout porter elle-même. Et les dieux savent qu’il y en avait des pages… Marchant paisiblement avec la domestique juste devant, Nathaniel reparti dans son observation de la zone et des gens. Deux garde rigolait en se tapant le ventre, tandis qu’un autre semblait s’ennuyer au point de vouloir aller dormir. Cet endroit était un mélange de joie, beauté, chaleur et fascination. Plus le temps passait, plus son idée de rester ici prenait de l’ampleur. Il allait falloir en parler à son amie la princesse pour ça. La voix de la servante la sortie de ses observations en désignant la chambre d’Alice. Rien que la porte déjà… Bref, elle rentra et la demoiselle de service referma la dite porte. L’érudite observa également cette pièce plutôt attractive dans son sens, mais ce qui l’était le plus était bien évidement le corps magnifique pas loin d’elle. Juste avant de répliquer, elle déposa son travail sur le bureau et se dirigea vers elle :

- J’ai pas mal progressé. Mais j’aurais besoin de relier tout ça. Donnez-moi quelques secondes et je m’occupe de votre habit…

En voyant ces courbes plutôt tentantes à regarder et à caresser, elle déglutit, complètement décontenancée. Rosissant quand même plutôt bien, elle prit les lacets et les dénoua un par un avec une lenteur et savoir faire plutôt bon. En même temps, il lui arrivait de porter ce genre de vêtement et avec des doigts aussi fins que les siens, tout va très bien pour ça. Son regard était en plein dans le creux des omoplates de la Princesse et elle n’arrivait pas à s’en défaire. Quand le dernier lacet fut tombé, pour ne pas abîmer le corsage, elle se rapprocha, ce colla à elle et une partie de sa poitrine au dos d’Alice un cours moment. Moment auquel Nathaniel en profita pour s’enivrer du parfum de la blonde, à moitié en train de rêver. Elle déposa le corset sur une chaise qui se trouvait là et recula d’un pas :

- Et voilà. Au plaisir de t’aider mon soleil nocturne

D’un sourire charmeur, elle posa une main sur l’épaule de son "soleil" et embrassa son cou de l’autre coté. Toujours en train de penser, elle se dit que la demoiselle était plus sophistiquée qu’elle dans le simple sens qu’elle portait plus d’habits. A moins qu’elle soit frileuse ? De toute façon, Zeliel ne craignant pas les changements de températures, Nathaniel ne s’habille guère plus que ce qu’elle a aujourd’hui. Robe noire mi- courte très semblable à une grande nuisette, la transparence en moins, une culotte et un soutien-gorge assortit, en dentelle et blanc. Plus une petite paire de sandale féminine et quelques bijoux. Caressant le flanc de la blonde, Nathaniel était comme au comble du bonheur. Elle finit par se décoller, histoire que les plaisirs soient partagée. Elle n’arrivait par contre pas à imaginer si elle pourrait éviter de devenir aussi rose que la fleur du même nom si jamais elle devrait se tourner vers elle…
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 24 mai 2012, 01:40:36
Dehors, il faisait nuit. Alice observait silencieusement les versants et les flancs sombres et obscurs des monts. C’était beau. Sombre, mais beau. Dans l’obscurité de la nuit, elle voyait parfois les ailes des dragons se découper, ou de petites torchères indiquant qu’un dragon venait de souffler son feu. La porte de sa chambre s’ouvrit alors, révélant passage à Nathaniel. Alice avait légèrement tourné la tête, avant de la sentir approcher. Qu’elle soit de dos empêchait ainsi à Nathaniel de voir le sourire ravi que la Princesse poussait, ses lèvres se serrant sur ses dents. Elle serrait les poings, et sentit les mains de Nathaniel se promener sur ses cordes. Alice avait juste demandé de les desserrer un peu, mais Nathaniel s’amusa à défaire chaque nœud, et les joues d’Alice se teintèrent de rouge. Lorsque tous les lacets furent défaits, Nathaniel alla tendrement se coller contre la Princesse, qui poussa un inaudible soupir, en sentant la poitrine confortable de l’érudite s’enfoncer dans son dos.

Alice perçut alors Nathaniel la renifler. La Princesse portait un léger et agréable parfum, et elle rougit à nouveau, sentant le désir monter en elle. Elle sentit ensuite un baiser dans le creux de son cou, et soupira alors lentement, sentant ses seins pointer. Le plaisir montait, la faisant légèrement trembler, et elle soupira à nouveau, poussant un petit gémissement. Les baisers de Nathaniel étaient magnifiques, et, lorsque cette dernière s’écarta, Alice se retourna. Sans son corset, elle était à moitié nue, et on pouvait voir sa belle poitrine. Il y avait dans la pièce un candélabre sur le bureau, l’éclairage venant également d’une cheminée. Le feu crépitait dans l’âtre, et les flammes luisaient sur les beaux seins d’Alice, qui s’avança vers Nathaniel.

La Princesse se rapprocha de Nathaniel, se mordillant les lèvres en la regardant. Ravissante... Et elle était son « soleil nocturne ». Un curieux choix de mots... La Princesse caressa les hanches de Nathaniel, remontant jusqu’à ses épaules, et la déshabilla à son tour, faisant glisser sa robe, fixant ses lèvres, son cou, remontant pour voir ses yeux, et la robe tomba sur le sol, révélant d’élégants sous-vêtements. Un éclair de désir traversa les yeux de la Princesse, qui sourit à nouveau, avant de se mettre sur le bout des pieds, l’embrassant sur la joue, avant de susurrer dans le creux de son oreille :

« Tu es toute rouge, ma belle... Et ça te va bien. Fort heureusement, je crois que tu risques de rester toute rouge cette nuit... »

Alice lui fit un sourire, et baissa alors la tête, embrassant son soutien-gorge, concentrant ses baisers sur les deux bonnets, poussant en chemin le corps de Nathaniel, jusqu’à la faire heurter le rebord du lit. Les deux femmes tombèrent alors en plein milieu du lit, Alice restant entre les seins de Nathaniel. Elle frotta son petit nez dans cet espace de chaleur et de douceur, son nez glissant sur le cordon reliant les deux bonnets, sans toutefois chercher à l’ôter. Elle releva sa tête, et embrassa le cou de Nathaniel, léchant sa belle peau, avant de se glisser à côté d’elle, caressant le ventre de la jeune femme, savourant la chaleur de son corps.

« Ne t’en fais pas pour ton livre ; nous irons chez un libraire demain, il te fera une reliure. Pour l’heure, ne pense pas à ton livre, car tu as une Princesse exigeante avec toi, et il y a quelque chose que tu dois savoir sur les Princesses comme moi... »

Alice tourna le visage de Nathaniel, l’emprisonnant entre ses doigts gantés, et plongea son regard dans le sien. Quelque part, au loin, un dragon poussa un bref rugissement, et la Princesse embrassa ensuite tendrement l’érudite, l’invitant à la serrer dans ses bras, pour finir sa phrase :

« ... Nous adorons être le centre d’attention des autres, surtout des belles perles comme toi... »
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Zénoriel le jeudi 24 mai 2012, 15:14:43
L’ambiance était tout aussi belle que romantique, avec un soupçon de gène. Nathaniel ne pouvais voir les réactions d’Alice, mais elle pourrait s’en douter. A la base, elle devait juste desserrer le corsage de sa propriétaire, mais emportée par les émotions, elle ne put s’empêcher de tout enlever. Ce n’est que maintenant qu’elle réalise ce qu’il vient de se passer et en rougit déjà, plus que ce qu’il s’était passé jusque là. Le fait que la blonde se retourna, dévoilant ainsi ses seins, n’aidait en rien. Mais étrangement, la gêne laissa place à un sentiment de bien être, et de confiance. La chaleur que procurent ses deux sentiments est incalculable à l’échelle planétaire tellement il procurait un bonheur à l’érudite ici présente. Elle ne louchait pas dessus, ne pouvant pas faire un seul mouvement. Pas un de ses muscles ne réagissait à l’ordre de bouger. La voir ainsi se mordiller les lèvres lui faisait senti un autre sentiment. Quelque chose qu’elle avait déjà vécu par deux fois avant de rencontrer la princesse de Sylvandell, le désir. Elle ne put réagir non plus à la séance de déshabillage même si fort heureusement, seule sa robe/nuisette partie :

- Je…


- Tu es toute rouge, ma belle... Et ça te va bien. Fort heureusement, je crois que tu risques de rester toute rouge cette nuit...

Elle voulait dire quelque chose, mais fut coupée alors que sa partenaire ne l’avait pas remarquée. Crispant ses mains à chaque fois que les lèvres de la blonde touchaient son corps ou son soutien-gorge, impossible de croire qu’elle n’aimait pas ça. Pour elle, c’était encore quelque chose d’expérimental, de nouveau. Ses faibles expériences dans le domaine pourraient lui servir de base pour ce genre de moment, mais son mental d’acier flanchait à chaque fois, oubliant d’observer et mémoriser ce qu’il s’y passait. Le plaisir de chair est un domaine que l’on ne contrôle hélas pas si bien qu’on pense le croire… Dominée par sa partenaire, Nathaniel était tendue comme jamais bien que cela ne la dérangeais pas. Elle avait juste peur. Peur que sans le vouloir, Zephirya revienne de son sommeil et remarque la chose. Peur qu’en revenant, elle tente de reprendre le contrôle du corps et intervienne. Peur que tout ce qui avait été établi auparavant soit brisé…

La peau du visage de la Princesse se fit sentir de plus en plus bas, jusqu'à son ventre. Alice pris ses mains avec leurs jumelles pour ensuite embrasser l’érudite. Celle-ci frémit doucement au contact presque habituel de ses lèvres. La phrase de son amie, bien que difficilement entendue à cause du manque de concentration, fut comprise dans tout les sens. Si elle voulait être le centre d’attention, Nathaniel ferait de son mieux pour s’en occuper. Elle sépara une de ses mains et caressa de son revers la joue correspondante chez la Princesse. Ensuite, sa main reprit son cou de façon douce et rapprocha les deux visages pour refaire une embrassade. Elle était loin des tout premier déjà fait déjà dans la journée, c’est à dire maladroit et sans trop de saveurs. Toujours en continuant de l’embrasser, sa mains au cou finir par descendre le long du corps de la blonde, effleurant chaque partie du bout des doigts. Arrivée au dos, de faibles caresses prirent forme. Elle décolla enfin ses lèvres :

- Si la princesse que tu es me considère comme une perle, j’espère arriver à te mettre en valeur… Bien plus qu’un simple bijou…

Bougeant de façon un peu nerveuse les jambes, touchant parfois le corps de la demoiselle, Nathaniel était un peu perdue. Mais que faire ?? Séparant à cette fois les deux autres mains, elle enserra dans un petit câlin affectif la Princesse, soufflant sur son oreille. Légèrement tremblante, sa bouche finit par retourner au cou dans de petit bisou aimant. Elle ne faisait pas particulièrement attention aux attaches de son sous-vêtement supérieur, sachant que de toute façon Alice s’en occuperait si besoin est, laissant sa généreuse poitrine à l’air. Au comble du bonheur, une seule larme commençait à naitre à son œil droit, prévoyant gâcher son doux maquillage à la fois sombre envoutant… L’érudite se maudit tout de même de ne pas pouvoir faire mieux, espérant que ça ne gène pas sa partenaire…

Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 24 mai 2012, 22:44:43
Alice baignait dans un mélange de douceur, de tendresse, et de plaisir. Nathaniel était loin d’être une femme dominante au lit, et faisait preuve d’une patience renversante, qui émoustillait énormément la petite Princesse. L’avoir au lit était un vrai régal, une sensation bien différente de la plupart de ses partenaires. Généralement, c’était vif, brutal, épuisant, mais là, c’était... Différent. Très agréable, à n’en pas doute. Le corps de Nathaniel était attirant. L’érudite était une belle femme, bien proportionnée, mais ce qui attirait aussi la Princesse, c’était sa personnalité. Elle était timide, renversée, romantique, si proche d’elle... Déboussolée, l’érudite n’osait pas quoi faire quoi que ce soit, se contentant de remuer les jambes, caressant celles d’Alice, répandant dans le corps de la Princesse de petits frissons électriques. C’était agréable, oui, et cette dernière se mordilla une nouvelle fois les lèvres, avant de se rapprocher d’elle.

La Princesse ne dit rien, tendant une main pour attraper les cheveux de Nathaniel, et frotta alors son nez contre le sien, lui offrant un baiser Inuit empreint de tendresse et de délicatesse. Elle sentit contre ses lèvres le souffle précipité de la belle femme, leurs nez se caressant et s’enfonçant avec douceur. Alice soupira lentement, caressant la nuque et les hanches de Nathaniel, se collant à elle. Elle sentait la poitrine de Nathaniel contre elle, une poitrine délicieusement attirante.

« Hmmm... »

Un léger soupir traversait les lèvres d’Alice. Yeux clos, elle enfonçait son petit nez contre celui de Nathaniel, remontant sur cette peau fine et douce, provoquant de petits frissons. Elle remontait ainsi sur ce nez, glissant ensuite vers les narines, suivant cette espèce de petit creux, de « toboggan », gloussant légèrement. Impatiente, elle alla attraper l’une des mains de Nathaniel, la serrant au niveau du poignet, et la posa sur l’une de ses fesses. Alice voulait que Nathaniel s’intéresse avec ses belles mains à cette partie de son anatomie.

Ce baiser particulier dura assez longtemps. Alice finit par rouvrir les yeux, et eut une légère surprise en voyant une petite larme qui s’était échappée des yeux de la belle, et glissait sur sa joue.

« Ho... »

Alice ouvrit la bouche, fit pointer sa langue, et lécha sa joue, remontant le long de la coulée de cette larme d’émotion vers ses paupières. Elle posa ses lèvres sur l’œil, puis embrassa l’autre, et releva ensuite la tête, s’allongeant sur Nathaniel, lui souriant avec un bonheur infini.

« Ma belle... » souffla Alice.

Elle caressait l’une de ses joues, et son autre main, la gauche, caressait le sein droit de Nathaniel, en glissant sur son bonnet. Ces morceaux de tissu étaient très attirants, et elle serra le sein de l’érudite, enfonçant ses doigts, avant de s’approcher de son oreille. Alice glissa alors une phrase qui devait exprimer, sans équivoque, ce qu’elle comptait faire avec Nathaniel :

« Je vais te faire l’amour, Nathaniel... Et nous dormirons ensemble, ensuite. »

Alice alla alors l’embrasser, droit sur les lèvres, et fourra sa langue dans sa bouche. Ce fut un baiser assez long, mais les lèvres de Nathaniel étaient très attirantes. Elle avait une bouche si tendre, si belle, si délicieuse. La Princesse se plongea sur ces dernières, et remua lentement son corps contre le sien, leurs culottes se touchant entre elles, leurs seins remuant les uns sur les autres.

« Comment trouves-tu mes belles fesses ? » glissa-t-elle alors.
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Zénoriel le samedi 26 mai 2012, 19:45:59
Comblée… Nathaniel était comblée de bonheur a en faire jalouser la moins sympathique des personne en ce monde de brutes épaisses. La larme coulant sur sa joue n’y était pas là par hasard. Est-ce que L’érudite aurait des sentiments pour Alice ? Non, inconcevable. Quoi que… Depuis le début de sa rencontre avec la Princesse de Sylvandell, ses réactions étaient toutes sauf normale. Que ça soit à n’importe quel moment, ses réactions étaient trop excessives pour être celles qu’elle aurait du avoir. Amour ? Excitation ? Destin ? Toutes ses hypothèses auraient du venir à l’esprit de la douce femme aux cheveux sombre en temps normal. Mais tout ce que lui faisait sa partenaire au regard si profond l’empêchait de rester concentrée, même en y mettant toute sa volonté. Elle n’arrivait pas à penser tellement Alice lui apportait le bonheur qu’elle recherche tant…

Par réflexe, l’érudite clos ses paupières sur ses yeux gorgés d’émotions prêtent à s’écouler sur ses joues chaudes. Elle fut surprise de recevoir un baiser à cet endroit là et sentit un agréable frisson lui parcourir l’échine. Toutes activités qu’elle faisait furent stoppées en attendant de se reprendre en main. Presque quasi tétanisée, elle réussi tout de même à conserver sa tête pour reprendre des caresses en cercles sur les fesses de son amie. Les mots utilisé par la Princesse n’aidait pas, même si elle sentait un certain réconfort émaner de ses mots Ô combien excellemment bien choisi. Elle allait donc faire l’amour… Soit :

- Moi aussi… .Je… Je le désire…

Difficile de faire mieux en réponse en vue de la situation. C’était déjà un miracle que des sons compréhensible autre qu’un souffle assez vif sortit de sa bouche. Elle repartit au 7eme ciel quand la blonde repartit l’embrasser avec toute son affection. En gardant une main a caresser les fesses légèrement rebondie mais inéluctablement attendrissante. A un moment perdu, elle en avait même attrapé un peu, comme une boule antistress mais en bien moins flasque bien sur. Les contacts avec les deux poitrines désormais à l’air libre entre elles, puis celui des deux culottes bouillonnant de désir ne faisait qu’augmenter le désir en Nathaniel, plus rouge que jamais. Alice posa une question dont Nathaniel répondit dans la foulée :

- Agréable… Relaxante…

Elle se sentait haleter comme un animal essoufflé et ne s’en cachait pas. Sa main câlinant la taille de la Princesse remontât dans sa chevelure dorée et caressant celle-ci. L’érudite aux cheveux sombre avait besoin de réconfort avant d’aller plus loin, mais ne voulant pas être un boulet, il fallait qu’elle fasse quelque chose ! Et c’est dans une erreur de manip’ que ça arriva. A force de manipuler le fessier de la belle, la main donneuse de câlin ripa sous le tissu pour atterrir la vraie peau. Cependant, elle n’arrêta pas ses petites marques d’affections pour autant… A moitié tremblante, elle resserra un peu plus le lien charnel qui les liait sans pour autant les coller complètement. Pour preuve, le corps de Nathaniel commença à se mouvoir tranquillement pour sentir chaque frottement du corps contre l’autre. Elle parvint même à pousser un petit cri quand les tétons durcis vinrent à se frotter de trop prêt. Sans trop de raison, Nathaniel se mit à fixer les prunelles de la blonde, yeux larmoyant mais qu’aucune goutte ne tomba. Difficile de ne pas croire qu’elle voulait l’embrasser, et pourtant il n’en fut rien :

- Alice…

Elle rabaissa doucement ses paupières et se mordit la lèvre inférieure, ce qui le tout mélangé pourrait faire croire qu’elle allait éclater en sanglot. La Princesse lui avait tant donné en si peu de temps alors qu’elle n’avait rien fait. Un sentiment de culpabilité l’enveloppa et comme pour le gommer efficacement, elle ré-embrassa sa partenaire. Ses lèvres ne bougeaient pas, mais sa langue était toute trémoussante à l’intérieur de la bouche de la demoiselle, fermant les yeux. Sa main redescendit vers les visages pour caresser la joue de son amie puis repartir juste après. Les lèvres finirent pas se décoller et un gros soupir de bien être sortit de ses poumons. Hésitante, cette même main finit par se poser sur la dos, repartie pour enserrer les deux corps l’un à l’autre. Celle qui caressait la partie basse commençait à masser un peu plus large et finit par redescendre un peu, tout comme le tissu :

- Dé-désolée…
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 27 mai 2012, 16:12:57
Nathaniel posa ses mains sur le fessier d’Alice, et un soupir de plaisir s’échappa de son corps. Elle remua lentement, restant allongée sur le confortable corps de l’érudite. Elle était à la fois chaude et très douce, très confortable. Alice conservait son visage près du sien, des frissons traversant sa peau. Elle remua lentement le bassin, avant d’embrasser Nathaniel dans le cou et sur la joue. Elle la regarda ensuite à nouveau, et Alice commença à comprendre que Nathaniel semblait extrêmement émue. La manière dont elle la regardait... A moins qu’Alice ne se méprenne, bien sûr, mais elle avait cette impression que ce que Nathaniel ressentait était bien plus fort que ce qu’elle-même éprouvait.

*Je me demande si elle est toujours vierge songea alors Alice. Je suppose qu’elle me l’aurait déjà dit, dans le cas contraire...*

Leurs lèvres continuaient à se frôler. Alice avait désormais enroulé ses bras autour de la nuque de l’érudite, qui alla alors l’embrasser. L’une des mains de Nathaniel massait son derrière, tandis que l’autre se promenait sur son corps, et Alice profita de ce long baiser pour aventurer sa langue dans sa bouche, se pressant contre le corps de Nathaniel, se blottissant contre elle, sa langue glissant au début sur ses dents, avant de jouer avec celle de Nathaniel. Elle laissa ensuite Nathaniel venir en elle, et ce petit ballet se poursuivit pendant un certain temps. Si Nathaniel semblait apprécier les baisers, il en était de même pour la Princesse. L’émoustillant, cet échange buccal réveilla en elle d’autres désirs.

Nathaniel fit ensuite légèrement glisser la culotte d’Alice, ce qui l’amena à s’excuser. Oui, elle était donc bel et bien nerveuse... Paradoxalement, ceci accrut la fierté de la Princesse. En effet, la nervosité de Nathaniel pouvait s’expliquer par le fait qu’elle faisait l’amour, non seulement avec une Princesse, mais aussi avec une très belle femme. Alice releva donc un peu sa tête, et l’une de ses mèches de cheveux tomba alors sur le nez de Nathaniel. Se dépêchant, Alice les rabattit en arrière, et se mit alors à califourchon sur le corps de la femme.

Depuis cette position, elle se mit à caresser les joues de la femme, avant de lui répondre :

« Tu n’as pas à être désolée, Nathaniel... Laisse parler ton désir. »

Alice lui fit un petit sourire encourageant, avant de la regarder. Par où commencer ? Elle hésitait, tout en sachant qu’elle avait envie de prendre son temps... Mais pas trop quand même. Elle se titilla alors les lèvres. Tenir les rênes, ce n’était pas si simple que ça ! Tout le corps de Nathaniel lui faisait envie, de ses pieds jusqu’à sa tête, mais ce n’était pas elle qui était nerveuse.

*Il faut qu’elle se décrispe un peu... Voyons voir...*

Ayant une idée ne tête, la Princesse se tendit vers Nathaniel, glissant une main derrière sa tête, attrapant sa nuque, et l’aida à se redresser, la Princesse basculant ses jambes à droite et à gauche de l’érudite, avant de les enrouler autour de son bassin, le visage de l’érudite s’approchant de la poitrine. Elles étaient en somme toutes les deux assises au milieu du lit, avec, devant la tête de Nathaniel, une paire de seins, et les mains d’Alice dans ses cheveux. La position était précaire, car un mouvement trop brusque de Nathaniel pouvait amener la Princesse à tomber sur le lit. Elle lui caressait les cheveux, avant de poursuivre :

« Le sexe est par excellence fait pour se détendre, ma belle. Je suis flattée que l’idée d’embrasser mon corps te rendre nerveuse, mais tu n’as pas à t’en faire. Viens donc embrasser mes seins, ma belle, fais-moi plaisir... »
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Zénoriel le lundi 28 mai 2012, 11:48:11
Bon sang… La douce érudite n’arrivait pas à se calmer et apparemment, Alice l’avait ressentit. Elle n’avait encore rien dis mais cela se voyait à ce qu’il se tramait dans l’air ambiant. Les gestes, tout passait par là. Et la nervosité mélangée à une impatience très mal contenue lui avait fait perdre les pédales plus tôt qu’elle ne l’aurait jamais envisagé. Un court sentiment de honte lui parcouru la tête et ses doux yeux qu’elle ne put s’empêcher de baisser. Une mèche de cheveux tomba dessus son nez si finement ciselé, ce qu’elle n’en tenu pas rigueur dans le moment. Alors qu’elle se sentait aussi honteuse qu’inutile, Alice changea de position le temps de replacer sa chevelure comme il se doit. Caressant les joues de Nathaniel, la Princesse essaya de trouver un moyen de la calmer en lui parlant tout en lui caressant la joue. L’effet fut plutôt bénéfique mais pas assez pour relâcher toute la pression contenue par la jeune femme aux cheveux sombres. Cette dernière songea même à arrêter de se leurrer et ainsi se retirer, gênant plus qu’autre chose la relation symbiotique de l’amour à deux.

La suite fut plutôt inattendue pour l’érudite qui, encore une fois, ne put que regarder. En peu de temps, les deux jeunes femmes s’était retrouvée l’une contre l’autre, mais assise au milieu du petit nid d’amour. Nathaniel avait vue sur la poitrine de la blonde, dont cette dernière l’avait enserrée de ses jambes et ses mains dans les cheveux. Elle essaya à nouveau de la détendre par les mots, ce qui eut un effet plutôt bénéfique mais pas assez pour la détendre suffisamment. Fermant les yeux et prenant un bon soupir, elle posa sa main sur la poitrine d’Alice et lui dit de manière sincèrement désolée :

- Pardonne-moi… Je suis en train de gâcher ce si beau moment… Je vais tout faire pour me rattraper.

Nathaniel ne réussi toujours pas à la regarder dans les yeux mais elle avait était franche dans tout ce qu’elle avait dis. Approchant donc sa bouche d’un des seins de la demoiselle, elle embrassa le téton puis le pris en bouche tout en faisant agiter sa langue. Elle voulait tester  si elle pouvait l’embrasser comme elle pourrait le faire à la bouche de la Princesse. Espérant de tout cœur y arriver, sa langue parcourue toute la partie que cette dernière pouvait atteindre, comme lors d’une vraie embrassade. Par réflexe, elle reprit le dos d’Alice avec un de ses bras pour ne pas trop la faire tomber et caressa l’autre sein de son autre main. Pour le coup, l’hésitation et la crispation s’envolèrent petit à petit, trouvant cela moins gênant. La main dans le dos caressait de haut en bas le corps de sa partenaire, des omoplates aux fesses.

Le désir recommençait à monter convenablement, et la crispation était partie en quasi-totalité. Quelque chose de bizarre lui traversa l’esprit. Pourquoi est-ce que ça la détendait à ce point ? Est-ce ce qu’elle avait lu sur le confort maternel ? Le fait de lui embrasser un sein tout en jouant de sa langue lui ferait penser à quelque chose qu’elle aurait put vivre dans son ancienne vie ? En tout cas, cela s’avérait plutôt efficace comme technique. Elle finit par inverser ses attention dans une transition remarquable, embrassant l’autre poitrine durcie et caressant celle qu’elle venait d’embrasser. Elle laissait faire Alice ce qu’elle voulait avec son corps pendant les quelques minutes où Nathaniel s’occupait de sa poitrine. Ce n’est qu’a un moment où se retira, tout sourire aux lèvres :

- Merci… Je suis prête maintenant…

L’érudite ferma les yeux sereinement, et attendit la suite, désirant à nouveau se recoucher sur le dos pour ainsi laisser libre court de son anatomie à la Princesse. Elle était toujours gênée et rougissante, mais elle se sentait beaucoup mieux
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 29 mai 2012, 02:40:03
Nathaniel avait à portée de lèvres un spectacle délicieux : une belle paire de seins qui n’attendait que sa bouche. Des seins bien fermes, tendres et attirants. Pour autant, elle semblait toujours aussi nerveuse. Dans un sens, Alice la comprenait. Nerveuse, elle l’avait aussi été, lors de ses premiers ébats sexuels, quand Cirillia l’avait à moitié violé... Par la suite, quand elle avait voulu coucher avec quelqu’un, elle avait été terriblement craintive, effrayée à l’idée de ne pas être à la hauteur, de ne procurer aucun plaisir à sa partenaire. Une époque qui lui semblait bien lointaine, à vrai dire. Maintenant, Alice ne ressentait plus aucune crainte à l’idée de faire l’amour avec quelqu’un, bien au contraire. Elle ne dit donc rien, ne faisant aucun encouragement supplémentaire envers Nathaniel, afin de ne pas la déconcentrer. Les lèvres de cette dernière se posèrent sur l’un de ses seins, et Alice sentit ces derniers poindre, alors qu’un frisson traversait son corps. L’une des mains de Nathaniel se posa sur le second sein, et la dernière frotta son dos, remontant le long de sa colonne vertébrale, caressant ses fesses pour remonter jusqu’à sa nuque.

« Haaa... Hmmm... »

Elle gémissait et soupirait lentement, son corps se balançant très légèrement, oscillant d’avant en arrière, au rythme des succions buccales de l’érudite. Sa main serrait les cheveux de Nathaniel, l’autre caressant sa nuque, glissant sur le haut de son dos, grattant avec ses ongles cette chaude peau. Le plaisir montait délicieusement dans le corps de la Princesse, qui, sans vraiment s’en rendre compte, serra un peu plus ses jambes autour de la taille de Nathaniel. Yeux clos, Alice bascula sa tête en arrière, savourant ce plaisir. C’était... C’était tout simplement bon, délicieux, très tendre. Nathaniel alternait entre les tétons d’Alice, éprouvant elle aussi du désir. La Princesse pouvait le sentir à la manière dont elle suçait à chaque fois un peu plus avidement ses tétons, avec toujours un peu plus d’assurance.

Nathaniel commençait aussi à ressentir le plaisir, et à en sentir les effets bénéfiques. Ses craintes diminuaient au fur et à mesure qu’elle se plaisait, et embrasser les seins d’une femme était la manière la plus parfaite de se détendre. Alice ne saurait dire exactement combien de minutes s’écoulèrent. Rouvrant de temps en temps les yeux, elle glissait ses mains pour caresser les joues de Nathaniel, remontant sur ses oreilles, avant de glisser le long de ses cheveux. Qu’est-ce qu’elle était belle ! Alice se sentait aussi heureuse qu’envieuse, sentant elle aussi les effets des baisers de Nathaniel. Elle en voulait plus, au fur et à mesure que l’érudite l’embrassait et la caressait. Nathaniel finit par se retirer, avec un franc sourire sur les lèvres, et ferma les yeux, laissant à Alice reprendre le contrôle des évènements.

« Merci… souffla Nathaniel, avant d’ajouter. Je suis prête maintenant…
 -  Moi aussi » répliqua Alice.

Retirant ses jambes, Alice pencha son visage vers celui de Nathaniel, et retourna baiser ses lèvres, plaçant une main sur sa nuque, et utilisa ses genoux pour se donner une inflexion en avant, chutant ainsi lentement, entraînant avec elle l’érudite. Cette dernière retourna ainsi s’allonger sur le dos, et la Princesse passa aux choses sérieuses. Elle ignorait si Nathaniel était vierge ou non, mais elle était en tout convaincue qu’après cette nuit, plus grand-chose de son corps ne le serait encore.

Après ses lèvres, Alice entreprit de descendre sur son corps. Elle commença par embrasser sa joue, puis glissa sur son menton, le mordillant très légèrement. Ceci fait, elle lécha son cou, promenant sa langue dessus pendant un certain nombre de secondes, et embrassa ensuite sa peau, au-dessus de ses seins, avant d’embrasser chacun de ces derniers, sans pour autant encore lui retirer son soutien-gorge. La Princesse s’attarda un peu plus longuement sur les seins de la superbe femme, plantant ses dents pour tirer sur ses bonnets, avant de les relâcher. Se fiant à son instinct et à ses désirs, la Princesse descendit ensuite sur le ventre de l’érudite, son estomac, et embrassa son nombril. Plusieurs séries de baisers, et elle descendit encore d’un cran, atteignant désormais son entre-jambes.

La Princesse se mordilla les lèvres, et commença par lécher la culotte de Nathaniel, à hauteur de son intimité, sentant sa langue s’enfoncer dans son corps, remontant le long du tissu. Elle glissa ensuite pour embrasser l’aine de la femme, caressant ses jambes avec ses mains, les utilisant aussi pour les écarter, et retourna ensuite lécher et embrasser la culotte de Nathaniel, déposant sa salive dessus. Elle continua ce petit manège pendant une bonne minute, avant de relever la tête, et de renifler avec son nez :

« Hum... Ça sent bon, par ici... »

Elle déposa un nouveau baiser sur sa culotte, en plein milieu, se mordillant les lèvres, réfléchissant à la suite du programme. Elle enfonça un doigt sur cette culotte, le caressant avec l’ongle, mais sans jamais aller l’enfoncer sous la culotte. Elle voulait titiller Nathaniel, la chauffer et l’impatienter.
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Zénoriel le mercredi 13 juin 2012, 13:05:47
Nathaniel était on ne peut plus sereine maintenant. Après ce qu’Alice lui avait fait pour la détendre, impossible de dire qu’elle était encore tendue comme au début. Certes elle l’était encore un peu mais le pire avait été passé. Après une embrassade tendre et aimante, l’érudite retourna donc sur le dos comme elle le désirait, comme une espèce de transmission de pensée… Alice ne serait pas la première avec qui elle ferait l’amour mais ce n’était pas non plus la chose la plus dramatique du monde sachant qu’elle serait prête à se délecter de tout venant de sa partenaire. Partenaire qui d’ailleurs semblait plus qu’expérimentée dans ce domaine amoureux.

La façon habile dont la princesse descendit ses affections fut non seulement agréable mais également à retenir pour le futur. Si le manque d’expérience évident de la jeune femme lui posait bien des soucis, il fallait bien évidemment retenir ce qui se passerait au cours de cette séance pour mieux se débrouiller plus tard, et si possible une nouvelle fois avec son amie de Sylvandell. Par un geste plutôt automatique, elle prit un doigt de sa main en bouche et le mordit presque sévèrement pour éviter de pousser des gémissements inconsidérés. La partie la plus sensible fut celle concernant sa poitrine plutôt sensible. Se mordant le doigt de plaisir, elle ne pouvait pas faire grand-chose autre que de profiter. Un gémissement finit tout de même par sortir quand ses bonnets furent sollicités d’une manière qu’elle commençait déjà à aimer. Ses attentions toujours aussi douces et agréables continuèrent de descendre jusqu’au fatidique endroit du dernier rempart. Se crispant légèrement mais pas non plus trop, ses pieds se tordait dans tout les sens tellement ce qu’elle recevait était pour ainsi dire de l’art.

Ne pouvant voir comment réagissait la princesse à la vue de sa partie intime, Nathaniel rougit assez fortement dans sa pudeur naturelle. Elle tremblait à nouveau mais pas comme avant. C’était plus un tremblement de plaisir associé à quelque chose d’inexplicable pour elle, un mélange contradictoire de pensées et d’envies. Ce n’était pas spécialement négatif mais entre sa tête qui recommençait à travailler et son corps qui ne faisait que recevoir une quantité de sensation telle qu’elle ne pouvait tout gérer, autant dire qu’elle ne pouvait pas faire grand-chose. Tout ce petit bazar dura un petit moment à se faire, jusques ce qu’enfin la blonde se détache de son entrejambe :


- Hum... Ça sent bon, par ici...

- Ho… Alice voyons…

Nathaniel devait sûrement paraître idiote à faire cette réaction mais elle c’était sortit tout seul. Sa façon de faire était non seulement agréable, mais aussi très appliquée. La blonde passa de la langue au doigt en la titillant un maximum, usant de tout ce qu’elle pouvait faire dans la phase préliminaire. Ayant viré le doigt à sa bouche, il était bien loin d’être impossible de l’entendre gémir. Ses jambes recommençait à se frotter contre le corps de sa partenaire pour essayer de lui faire du bien à sa manière. L’érudite n’y allait pas très vite, toujours tremblante de désir charnel, mais elle s’efforça de lui faire plaisir au maximum. Elle finit par tendre un de ses bras pour caresser les cheveux de son amie même si elle se trouvait un peu loin. Elle avait besoin de rester dans une situation de confort et ainsi éviter le pire. D’un simple geste, elle resserra un peu les cuisses pour emmitoufler sa partenaire et ainsi la rapprocher. Quelle dommage que la situation et la position faisait en sorte qu’elle ne pouvait pas faire mieux…
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 13 juin 2012, 20:24:55
Le désir de Nathaniel irradiait de son corps. Alice le sentait, ardent, à chacune des vibrations du corps de cette dernière, à chacun de ses soupirs, à la manière dont sa culotte s’humidifiait légèrement. Tous ces éléments étaient autant de détails croustillants qui régalaient la petite Princesse. Elle contemplait avec une espèce d’adoration muette cet entre-jambes. Difficile de dire en quoi cet endroit était si excitant, c’était là toute la magie du désir. Ces belles courbes, cette peau qui avait l’air si douce, cette légère odeur qui semblait les envelopper... Il se dégageait de l’ensemble une espèce de charme féérique inexplicable. Alice sentit les doigts de Nathaniel parcourir sa longue et soyeuse chevelure, et se perdait entre ses jambes, que la femme resserrait lentement. Sa partenaire, Alice ne cessait de le remarquer, était de plus en plus excitée.

Posant un doigt sur sa culotte, elle s’amusait à le glisser à l’emplacement de son clitoris, à l’enfoncer contre ce tissu, pour le simple plaisir de la faire saliver encore plus. De son point de vue, Nathaniel n’était pas encore assez excitée.  La timide érudite allait bientôt réaliser qu’Alice était, dans le domaine du sexe, une petite succube, et qu’elle se plaisait beaucoup à chauffer ses partenaires, comme on disait. Elle déposa un baiser sur sa culotte, remuant lentement son corps, follement heureuse de sentir contre ses joues les chaudes et tendres cuisses de la belle. Elle aurait pu continuer ainsi pendant des heures, mais elle sentait bien qu’il fallait donner à Nathaniel l’occasion de se faire les dents.

Alice finit par relever la tête, s’appuyant délicatement sur les jambes de Nathaniel, et se releva suffisamment pour pouvoir regarder Nathaniel. Ses joues rouges étaient un nouvel indicateur de son plaisir interne. Alice se pencha sur elle, s’allongea sur son corps, et l’embrassa une nouvelle fois, enroulant ses bras autour de sa nuque, en passant un sous son épaule gauche, et l’autre au-dessus de l’épaule droite, pour directement attraper sa nuque, ses doigts se glissant dans ses mèches de cheveux. La Princesse offrit ainsi à Nathaniel un succulent baiser, langoureux, glissant sans aucune hésitation sa langue, remuant lentement son bassin, sa culotte frottant contre celle de la belle érudite. Sa bouche était comme une espèce d’aimant ; Alice y revenait sans cesse pour poursuivre ses baisers.

Après un certain temps, la Princesse se releva. Une petite idée trottait dans sa tête, et elle n’allait pas tarder à l’appliquer. Redressant donc son corps, elle caressa avec ses doigts les lèvres de la femme, puis retourna se mettre à califourchon sur elle, la toisant de toute sa hauteur.

« Ton corps est délicieux... Je crois que je ne peux plus m’en passer, mais il faut aussi que tu goûtes au mien, non ? »

Suivant cette assertion, Alice se retourna alors, s’asseyant à nouveau sur le ventre de Nathaniel, mais en lui présentant son dos. Elle appliquait une position qu’elle avait vu dans l’un des livres qu’elle avait ramené de Terre. Une position qu’elle avait aussi appliqué à maintes reprises avec sa femme, et qu’elle aimait plutôt bien. Ses lèvres revinrent près de la culotte de Nathaniel, tandis que, ce faisant, son bassin se déplaçait pour atteindre la bouche de Nathaniel. Quand elle tira avec ses doigts sur le sous-vêtement de l’érudite, quand elle promena ses doigts le long de ce dernier pour progressivement le décoller de sa peau, son propre bassin, comme une offrande silencieuse et irrésistible, se tenait alors au-dessus de la tête de Nathaniel.
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Zénoriel le mardi 19 juin 2012, 14:57:08
Ah là là… La honte et le plaisir font décidément trop bon ménage pour être séparés il semblerait. Autant d’un coté une demoiselle s’activait pour en donner à la deuxième, autant cette même deuxième ne pouvait que se laisser faire sans pouvoir beaucoup aider à contribuer pour la jouissance de la première. D’où le mélange honte et plaisir indissociable. La Princesse s’affairait du mieux qu’elle pouvait pour stimuler Nathaniel comme le ferait une professionnelle  de la stimulation n’ayant pas une seconde envie d’aller trop vite. Une vraie succube comme pourrait le dire certaines personnes aux idées bien placées. Pour l’érudite, c’était doublement bien. Premièrement, le rythme était tel qu’elle pouvait facilement retenir tout ce qu’il se passait pour le refaire plus tard, à condition que bien sûr l’occasion se présente. Et de deux, c’était beaucoup mieux pour ressentir tout les bienfaits de chaque attention aussi infimes soit-elle.

Le doigt qui continuait de s’amuser sur la culotte fut temporairement remplacé par une paire de lèvres, le temps d’un bisou, ce qui la fit rougir de façon irrémédiable. Ses joues étaient remplies d’une chaleur incroyable, bouillante à souhait. Peu après, la blonde se redressa comme une majesté incroyable dominant tout son royaume. En même temps, si Nathaniel était un royaume… La jeune femme se refit embrasser après que sa majesté s’allongea sur elle, au plus grand bonheur de l’érudite. C’est fou comme il y eut un sacré paquet d’embrassade depuis le début de leur rencontre, comme si c’était fait pour les deux demoiselles ici présentes. Après tout, bien que cela reste la base dans ce genre de moment, quoi de mieux pour rester tendre et affectueuse ? Nathaniel pourrait rester un sacré long moment comme ça, juste à s’embrasser. L’érudite était plus que chaude et prête à aller plus loin, surtout en sentant les deux culottes se toucher sans que ça soit vraiment fait exprès

La blonde se redressa à nouveau et fit une remarque qui fit réfléchir autant que rougir la demoiselle aux cheveux sombres. La suite… Fut… Intéressante! Tout en se retournant complètement pour appliquer une idée, Alice repris ses attention tout en avançant petit à petit son bassin vers le visage de sa partenaire. Elle comprenait finalement les intentions de son amie et trouva tout cela, en plus d’être nouveau, plutôt intéressant si on voulait donner et recevoir à la fois, à condition bien sur de le vouloir. Elle était si proche… Difficile de résister. Ce qui la fit craquer ? Le fait que la jeune femme avait sentit sa culotte se faire enlever. Voir le tissu à moitié descendu d’Alice lui donnait une de ces envies pas possible de lui faire un petit Smack là-dessus, ce qui ne tarda pas :

- Aliiiice ! …

De suite, ses joues reprirent encore plus de rouge quand quelque lui fit ressentir quelque chose, probablement avec sa bouche, pile au moment où elle voulait dire quelque chose qui fut désormais tombé dans l’oubli. Nathaniel se mit à caresser les fesses de la demoiselle tout en embrassant et caressant son intimité pas encore mise à nue mais qui ne saurait tarder. Soupirante, gémissante, haletante,… Tant de définition pour résumer ce que ressent efficacement la demoiselle aux cheveux sombre. Lentement mais surement, le tissu imbibé d’humidité fini par descendre suffisamment pour révélé toute l’intimité d’Alice pour pouvoir mieux lui faire plaisir. En temps normal, Nathaniel n’oserait jamais faire cela, surtout avec la langue par rapport à sa notion de propreté. Mais vu qu’elle avait laissé la Princesse le faire sur son propre corps et qu’elle ne pouvait voir ce que cette dernière lui faisait, elle pouvait largement se le permettre. Prise d’un désir extrêmement fort, elle enserra avec ses bras le bassin devant elle et ne joua qu’avec sa langue au maximum pour pouvoir servir à quelque chose d’utile.

C’est si bon…
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 20 juin 2012, 20:24:41
Miam miam ! C’était tout ce à quoi Alice pensait en voyant ce léger tissu sur lequel ses yeux appétissants et pervers se posaient. Le sous-vêtement de Nathaniel... Elle remuait lentement son propre bassin, toute heureuse d’être allongée sur ce corps chaud et attirant. Alice se mordillait les lèvres. Pour la Princesse, ce corps était comme une espèce de délicieux gâteau qu’elle se devait de déguster lentement, afin de savourer chaque bouffée. Prendre son temps, c’était une donnée essentielle dans les rapports sexuels, ce qu’elle avait fini par comprendre à force de pratiquer. La Princesse entendit Nathaniel soupirer, et ce soupir lui arracha un très léger sourire. Elle retourna jouer avec la culotte, utilisant à cette fin ses petits doigts fins, tirant sur cette dernière, la soulevant et en profitant pour approcher son nez, et renifler. Elle avait l’impression de s’aventurer à l’assaut d’une espèce d’antre secrète, d’être une aventurière allant rechercher un trésor dissimulé sous cette couche protectrice. L’odeur était délicieuse. A moins que ça ne soit son imagination qui envisageait ça...

Elle poussa alors un petit soupir. Les mains de Nathaniel palpaient son postérieur, la faisant frémir. Alice en remua lentement son bassin et sentit sa culotte glisser lentement. Sa culotte était trempée, car la Princesse mouillait de plus en plus. Il se dégageait pour elle une telle sensualité de cette scène, une telle féminité, qu’elle avait bien du mal à rester maîtresse d’elle-même. Elle mordit alors dans la culotte, pour taire ses gémissements, et relâcha cette dernière, la léchant avidement, avant de songer également à la déshabiller.

« Haaa... Hum... Joli coup de langue, ouuiii. »

La Princesse tira ensuite sur la culotte, utilisant ses mains, et la fit glisser le long des jambes de Nathaniel, l’écartant suffisamment pour avoir désormais accès à son intimité. Sur le coup, la Princesse n’allait pas faire preuve d’originalité. Rabattant à l’aide d’une main des mèches de cheveux lui tombant sur le visage, elle glissa un doigt dans le trou intime de la belle érudite, et le remua lentement à l’intérieur, avant d’en glisser un autre, et de s’amuser à lentement écarter les parois vaginales de la belle. Se concentrer était difficile, car Nathaniel jouait avec sa langue, faisant mouiller la Princesse, qui hoquetait et tremblait, gémissant lentement, et avec tendresse. Ce qu’elle ressentait était très agréable, comme des effluves de plaisir qui traversaient ses muscles et son joli corps.

Elle retira assez rapidement ses doigts. Ils étaient trempés, et elle alla les suçoter, les nettoyant, et les glissa sous le corps de Nathaniel. Elle dut forcer un peu pour se faire une place entre le fessier de l’érudite et le lit, et se servit de son derrière comme appui, avant de plonger sur son intimité. Sa langue se glissa dans l’ouverture, creusant un trou dans lequel sa petite bouche avide s’engouffra, léchant tout ce qu’elle trouvait. Elle enfonça sa langue comme une pique, et titilla le bouton rose de la femme, cette zone de plaisir, plaquant ses mains sur ses fesses, les serrant et se laissant aller.

« Hm, hum, hmmm... »

Difficile de dire autre chose. Yeux clos, Alice ne songeait plus qu’à ça, mouillant abondamment, de plus en plus, régalant l’érudite de sa cyprine de Princesse.
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Zénoriel le dimanche 24 juin 2012, 14:38:20
Vu la réaction physique de la Princesse, Nathaniel constata qu’elle état loin d’être aussi inutile qu’elle le pensait. De une parce que les micros contractions provoqué par le plaisir donné dégageait un peu de cyprine à l’intérieur de cette caverne aux merveilles, et de deux les paroles de cette dernière qui apportait des agréables compliments.  Enfin "un" compliment fait dans le feu de l’action n’as probablement que peu de valeur contenu des circonstances poussant à ne dire autre chose à cause d’une excitation certaine. Pour une des rares fois où Nathaniel pouvait laisser libre cours à sa sexualité à la fois particulière et difficile avec quelqu’un, surtout qu’elle avait cette fois réussis à passer le cap de la crispation particulièrement dur pour un début d’ébat, elle comptait bien rendre Alice heureuse le temps de quelques gestes amoureux. Son sentiment d’inutilité totale fut bien lointain maintenant qu’elle pouvait autant donner que recevoir du plaisir purement physique et féminin.

Ne rougissant même plus au sujet de son déshabillement par la demoiselle sur elle, l’érudite se laissa emporter par le feu de l’action et laissa tout se passer comme sa partenaire le voulait pas plus loin qu’il y a quelques centimètres. Un sous-vêtement imbibé de sueurs et autre fluides corporel enlevé et une magnifique paire de jambe légèrement transpirante à la peau pâle légèrement écartée, voilà ce que voulais la demoiselle de Sylvandell. Yeux clos, la jeune femme aux cheveux sombres continuait ses léchouilles avec son morceau de chair buccal pour tenter de satisfaire au mieux son amie. Dans le feu de l’action, elle n’avait plus honte ou de gêne sur quoi que ce soit :

- Aaaaaaahhhhh…. Hmmmmmm…

Pas très clair mais Ô combien explicite dans la situation actuelle, ses gémissements dût la faire se décoller de l’intimité de sa partenaire quand cette dernière commença à réellement attaquer le même endroit qu’elle, mais sur son corps. D’un geste vif, elle retourna se mettre au travail, sentant son désir augmenter en flèche en même temps que son plaisir. Difficile de savoir si elle désirait plus donner que recevoir ou l’inverse, la situation permettant de nombreuses choses. La peau et la chair de cette magnifique blonde avait tout de royal, pour ne pas dire génialissimement majestueux. Son cou fatiguant, elle n’eut pas trop d’autre choix que de reposer son crâne sur le mou du lit, ses cheveux d’ébène formant comme une couronne sur celui-ci. Pour ne pas interrompre tout acte à sa partenaire, l’érudite avait posé sa main sur l’entrejambe de son amie et avait commencé à frotter sans perdre une seconde ce qu’elle donnait.

Ses gémissements ne cessaient plus de monter en intensité, de même que la cadence de sa respiration. Elle avait besoin d’air et la quantité de plaisir reçue fut énorme. Avec les minutes qui s’écoulaient comme de l’eau sous un pont de fortune, les frottements avaient été remplacés par deux doigts qui ne cessaient d’aller et venir. Certes son manque d’expérience fut flagrant, mais avec tout ce qu’elle lavait déjà observé tout était en partie amélioré. Depuis combien de temps ce petit spectacle avait commencé ? Nul ne peux le savoir à condition qu’il ai déjà compté…
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 25 juin 2012, 04:50:42
Les deux femmes se livraient à un mutuel câlin qui excitait furieusement Alice. C’était, à vrai dire, assez différent de l’amour avec Sakura, ou avec d’autres femmes. Avec la Terramorphe, Alice était empreinte d’une passion folle et destructrice, qui faisait d’elle une espèce de nymphomane surexcitée incontrôlable, qui hurlait et poussait des jurons sous le plaisir qui explosait. Là, c’était bien plus tendre, bien plus calme, bien plus doux... La Princesse se régalait, tout simplement. La tête entre les cuisses de Nathaniel, elle sentait cette dernière lui titiller l’intimité, et répondait de la même façon, fourrant sa langue en elle, la remuant, tout en jouant avec ses doigts, alternant ainsi entre sa langue et ses doigts. Allant droit au but, la blonde cherchait, dans le corps de l’érudite, son bouton de plaisir, afin de le titiller, d’appuyer dessus, de déclencher en elle des ondes.

Au bout de plusieurs minutes, la Princesse se lassa toutefois de cette position. Le corps de Nathaniel était confortable, mais sentir ses seins s’enfoncer dans son estomac la dérangeait. De surcroît, elle ne voyait pas l’effet qu’elle faisait à l’érudite, et, comme Alice était plus ou moins convaincue que cette dernière n’avait pas du avoir énormément de relations sexuelles, elle était très curieuse de voir la manière dont son visage exprimait le plaisir qu’elle ressentait. Elle pouvait entendre gémir Nathaniel, mais c’était bien insuffisant.

*Mes oreilles et ma bouche sont régalées, mes doigts et mon nez aussi, mais mes yeux, ont besoin de quelque chose...*

Remuant lentement, la Princesse entreprit de se redresser, s’arrachant aux délicieuses mains de cette femme qu’elle commençait à plutôt bien aimer. Se redressant, la Princesse se retourna sur le lit, et alla s’allonger à côté de Nathaniel. S’appuyant en posant une main sur l’une de ses épaules, elle termina sa course en l’embrassant, et sa main droite fila le long de son corps, caressant brièvement avec ses ongles sa chaude et tendre peau pour retourner entre ses jambes. La langue d’Alice partit dans la bouche de Nathaniel, et ses doigts suivirent ensuite, s’enfonçant dans son corps d’un seul coup, profitant de la mouille.

Un sourire aux lèvres alors qu’elle rompait le baiser, Alice recula sa bouche, et serra les dents, inspirant lentement, avant de remuer ses doigts, donnant des mouvements rapides, ses deux doigts s’enfonçant et s’éloignant, avant de revenir à l’assaut. Alice s’appuya avec son épaule sur le lit, son corps allongé le long de celui de Nathaniel, et continua ainsi à la doigter, toujours plus intensivement. Le plaisir ne l’empêchait pas de ressentir la fatigue, et son corps devenait progressivement assez rouge à force de remuer sa main, mais le plaisir, lui, n’en restait pas moins intense, et contrebalançait ça.

« Aaaah, aaah... C’est... C’est bon, hein ?! Montre-moi ! Fais-moi entendre à quel point tu es comblée, Nathaniel ! »
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Zénoriel le mercredi 27 juin 2012, 14:23:53
Hum ? Non ne dites pas que… Alice s’est redressée ?? Toutes actions venaient d’être interrompues sans que rien de ce qui avait été commencé ne soit achevé. A ce moment là, le degré de plaisir de Nathaniel se fit un peu comme un skieur malchanceux. Une montée ardue pour arriver au somment de ce qui allait être une jouissance absolue. Dans le cas présent, le skieur venait de se prendre une avalanche qui le fit dégringoler dans sa montée, en somme.  L’érudite qui était presque à fond tout autant dans ce qu’elle donnait comme ce qu’elle recevait vit son excitation diminuer dru. Ce n’est pas la petite embrassade qui allait permettre de calmer cette chute, même si douce et agréable attention que c’était. Heureusement, une des mains de la Princesse réussi à stabiliser tout ça à un point non critique en caressant le corps de la jeune femme aux cheveux sombre, pour terminer son élan entre les jambes. Cette position de face à face ne fut pas si mauvaise que ça en réalité, puisque la miss pourrait mieux juger ce que ressentirais la blonde dans ses actions. Seul hic, elle aurait plus de mal à lui faire plaisir. Mais pour une intellectuelle, la nouveauté apporte autant qu’elle ne fait pas peur non ?

Les mains perdues de Nathaniel, parce qu’elle ne savait plus où les mettre, finirent par trouver refuse sur le corps de sa partenaire. Celle la plus au dessous à caresser la joue de son amie pendant l’embrassade, la deuxième retourna au petit minou qui ne faisait que demander des attentions. Yeux clos, joue rosée par le désir et respiration saccadée, l’érudite se sentait… Bien. Au comble du bonheur, aux portes du septième ciel, sur les marches du paradis… Tout autant de façon de décrire à quel point la jeune femme aux cheveux sombre et désireuse de trouver l’Âme sœur état tout simplement Heureuse avec un grand "H". La perte momentanée de contact semblait assez loin bien qu’il fallait tout de même rattraper le retard pris. Remarquant que la façon de faire de la Princesse lui procurais un plaisir fou, la demoiselle fit de même mais plus à sa façon. Appuyant les doigts inutiles comme une toile d’araignée histoire de rester stable, ses doigts faire plus des diagonales qu’autre choses. L’avantage, c’est qu’elle pouvait continuer à la doigter doucement tout en titillant le petit bouton de rose de ce jardin doré :


- Aaaah, aaah... C’est... C’est bon, hein ?! Montre-moi ! Fais-moi entendre à quel point tu es comblée, Nathaniel !

- Je… Je le suis ! Hmmmm….

Difficile de dire mieux quand on est autant submergée par l’envie de jouir que de faire jouir, surtout que l’érudite manquait un peu d’expérience. Hélas, elle n’était pas encore prête à jouir loin de là, Alice semblant beaucoup plus proche d’atteindre ce stade. Basculant légèrement vers l’avant, Nathaniel engouffra son doux visage dans le cou de sa partenaire, ayant besoin d’un peu plus de confort. La main qui n’avait cessé de caresser le visage de cette dernière retourna sur la taille de la demoiselle aux cheveux d’or. Trouvant que cela n’allait plus assez vite à son gout, et surtout que cela risquait s’éterniser, la douce intellectuelle accéléra du mieux qu’elle put ses gestes et changea sa façon de faire pour une plus classique histoire d’augmenter la précision sur une seule zone. Ayant besoin de respirer, Nathaniel décolla sa tête du coup de la Princesse, sachant qu’elle le bisoutait pendant tout ce temps :

- A… Alice… Ai… Ai… Moiiiiiii !!!

Sa phrase ne sortit absolument pas complète, à moitié dévorer par un moment de plaisir foudroyant. A quand le grand final ? Qui sera la première arrivée ?

Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 28 juin 2012, 00:54:59
Nathaniel, dans un excès de douceur et de sensualité, essayait de rendre à Alice son plaisir, ce qui devait sûrement être assez difficile. Il fallait avoir une bonne force d’esprit pour réussir à faire ça. La première fois qu’une femme avait doigté ainsi la petite Princesse, elle n’avait pu que subir, sans jamais avoir l’occasion de se calmer pour rendre le plaisir reçu. Alice y allait à fond, soupirant et gémissant, les joues rouges, devant fermer les yeux. Elle savait qu’elle en aurait des crampes, mais c’était tout simplement trop beau. Elle soupirait pour se donner de la force, du courage, son corps ruisselant de gouttes de sueur, devenant tout rouge. C’était très intense, et bien plus fatigant qu’on pourrait le croire. Elle en soupirait, gémissant lentement, ses lèvres s’étirant parfois en un délicat rictus quand elle sentait la douleur remonter sur son poignet.

« Haaaa... Haaaa... Haaaa.... »

Elle haletait, soufflant, sentant la tête de Nathaniel s’enfouir dans son cou, mais Alice n’était pas en état de lui rendre ses baisers. Tout son corps était concentré sur ses deux doigts, et son autre main alla s’agripper sur le rebord. Elle sentait la mouille de Nathaniel remuer à chaque mouvement rapide ses doigts, des mouvements de plus en plus rapides, de plus en plus profonds et intenses. Elle sentait tout le corps de Nathaniel trembler, mais Alice ne fut pas capable d’assurer. Sa main finit par lui faire trop mal, et elle continuait à haleter, les gouttes de sueur glissant de ses joues pour déborder sur son menton, tombant sur la gorge de Nathaniel. Tout son lit commençait à se recouvrir ici et là de grosses tâches de sueur, et son dos devait ressembler à une espèce de patinoire.

Alice soupira, et s’allongea alors sur le dos, à côté de Nathaniel, mais sans vraiment laisser le temps à cette dernière de pouvoir se reposer. La main droite d’Alice, fatiguée, fit un ultime effort en attrapant l’une des mains de Nathaniel pour la poser sur son sexe, à l’emplacement de ses lèvres intimes mouillées et écartées.

« V-Viens, Nathaniel... Fais... Fais-moi jouir, ma belle... »

Aussitôt dit, aussitôt fait. Cette dernière s’exécuta rapidement, et Alice eut ainsi le plaisir de la sentir s’étaler à côté d’elle, se perdre sur ce lit trempé, et se perdre dans son corps, ses deux doigts s’enfonçant en essayant de rendre à la Princesse le plaisir qu’elle lui avait procuré. La Princesse ne tarda pas à sentir sa fatigue se noyer et se battre dans un océan de plaisir. Elle se mit à soupirer et à se tortiller sur le lit, regardant Nathaniel en gémissant.

« Haaaaa.... Haaaan... HAAAAAAA !!! »

Le plaisir atteignit des sommets assez rapidement. Fermant les yeux, la Princesse se laissa bercer, tendant une main pour attraper la nuque de Nathaniel, et ainsi amener son visage près du sien. Leurs lèvres se frôlèrent, mais le baiser était, du fait du plaisir ambiant, mal assuré, et Alice alla à nouveau caler sa tête contre les oreillers, se laissant encore faire.
Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Zénoriel le dimanche 01 juillet 2012, 19:05:53
(Ps : Désolée pour cette petite merdouille…)

L’érudite n’en pouvait plus. Le moment était agréable mais… Tout cela commençait à vraiment s’éterniser. La sueur couplée à la fatigue musculaire faisait en sorte qu’il devenait difficile de tout gérer à la fois. Sa main finit par être écartée de l’intimité de la belle quand celle-ci bascula, épuisée. La main de la Princesse joignit donc celle de Nathaniel sur ses propres lèvres intimes pour lui dire de recommencer. La belle jeune femme aux cheveux sombre s’appliqua donc à lui faire un maximum de bien, tout ne haletant, se fatiguant pour accomplir cette tâche ardue. Entre les odeurs de sueur, de cyprine et d’humidité diverses, la salle était un vrai fourneau de désir et d’acte charnel. La blonde demanda à Nathaniel un peu plus d’action, impatiente d’arriver au bout. Ce qui fut demandé fut exécuté sans délai, laissant peu de place à l’imagination dans les actions. Les deux jeune femmes étaient proches d’atteindre l’apogée, la phase de rattrapage étant bien loin maintenant :

- Haaaaa.... Haaaan... HAAAAAAA !!!

- Ouiiiiiiiiiiiiiii !!!

Puis dans ce cri aussi étouffé que montrant sincèrement ce désir, Nathaniel suivit les pas d’Alice dans le domaine de la jouissance. L’érudite était tremblante, épuisée, en sueur et surtout heureuse. Serrant le drap comme un moyen de réconfort, son sentiment de bien être atteignit des sommets encore inégalé. Jamais des deux autres fois la jeune femme découvrant encore le monde n’avait ressentit pareille sensation. La douceur du corps et des gestes de la Princesse de Sylvandell avait été des plus bénéfiques et rendait Nathaniel toute chose. Récupérant peu à peu, elle laissa ses lèvres se faire maladroitement embrasser par leurs jumelles en face. Maladroitement certes, mais cela restait plaisant d’avoir une telle attention de la part de celle qui avais déclenché tout ça, du moins au point de vue de la belle érudite. Tout en caressant d’une main les cheveux de la belle blonde, son autre main pris la peine de virer la culotte qui n’était pas tout à fait enlevée mais qui de toute façon allait être remplacée :

- Alice…

La regardant avec des yeux presque amoureux, pour rester dans la modestie, elle ne voulait pas quitter la demoiselle de si tôt. Dans son rapport à faire concernant ses voyages ainsi que tout son ramassis de connaissances, ses propos concernant Alice serait plus que bienveillant. Câlinant cette petite demoiselle comme on le ferait à la personne que l’on aime le plus en ce monde, Nathaniel récupéra peu à peu de ses émotions tout en gardant un ineffaçable sourire. Ce n’est qu’après un petit moment de câlin qu’elle se rendit compte d’une chose :

- Alice… Dis-moi… Tu ne m’as pas appelée pour cela… Non ?

Lentement, on pouvait voir qu'elle reprenait son souffle. Ou du moins essayait...

Titre: Re : Instruction muséalle... Vraie? (Miss Alice Korvander)
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 02 juillet 2012, 21:37:53
Fatiguée. Voilà comment décrire rapidement l’état d’Alice. Elle était en sueur, et avait très chaud. Sa poitrine se soulevait et s’abattait rapidement, alors que son corps ventilait. Elle respirait lourdement, tentant de reprendre son souffle. Sa pauvre main l’élançait douloureusement, et elle était convaincue qu’elle aurait probablement une courbature demain. Pour autant, elle ne regrettait rien. Ça avait été... Merveilleux n’était peut-être plus le mot indiqué, mais « superbe » s’appliquait tout à fait. Faire l’amour était définitivement quelque chose dont la Princesse n’arrivait pas à se lasser. Elle regardait Nathaniel avec un regard épanoui, heureuse et fière de constater que l’érudite avait également trouvé son plaisir. Alice n’aspirait maintenant plus qu’à dormir, peu importe que ce soit dans des draps trempés, ou dans une chambre qui sentait un curieux mélange de sueur et de sexe. De toute manière, ce parfum était, en l’occurrence, le plus agréable possible, formant comme une espèce de cocon de douceur.

Le regard de Nathaniel, à vrai dire, était assez poignant. On y lisait toute la gratitude du monde, une sorte de forte reconnaissance. Mais elle avait quelque chose à dire, alors Alice se força à l’écouter avant de laisser son esprit vagabonder dans les strates du sommeil. Reprenant également son souffle, Nathaniel dut s’y reprendre avant de finalement formuler, d’une voix assez hacheuse en raison de ses soupirs, sa question :

« Alice… Dis-moi… Tu ne m’as pas appelée pour cela… Non ? »

Un fugace sourire éclaira le visage d’Alice. Est-ce qu’elle hallucinait, ou est-ce que Nathaniel avait des sentiments à son égard ? Visiblement, la perspective de n’avoir été qu’une passe d’une soirée semblait la perturber. La Princesse n’en était que peu surprise. Elle avait remarqué que cette femme était plutôt du genre romantique. Ce n’était pas pour la déplaire, et Alice attendit avant de lui répondre. Elle se mordilla les lèvres, et glissa alors une main, s’agrippant à la nuque de Nathaniel, et s’en servit pour la pousser. L’érudite étant plus grand qu’elle, Alice put très confortablement, ou presque, s’allonger sur elle. Même si le corps humain était moins plat qu’un lit, la Princesse aimait bien se trouver dans cette position.

Sur le corps de Nathaniel, elle redressa sa tête, qui se trouvait à hauteur de l’attirante poitrine de l’érudite, et la regarda dans les yeux, pour lui répondre :

« Je... Je mentirais en prétendant le contraire, Nathaniel. Je t’ai effectivement appelé pour ça, mais tes prouesses sexuelles ne sont pas la seule chose qui fait que j’aimerais que tu restes un peu plus dans mon royaume... »

Elle l’embrassa sur la joue, posant ses mains sur ses épaules, et continua à lui parler :

« Même si la culture n’est pas le point fort de Sylvandell, il y a une bibliothèque royale... Et j’ai moi-même une petite collection. Et puis, si tu veux que tes rapports soient vraiment complets, il te faudra plus qu’une seule journée pour tout connaître de mon royaume. »

Nouveau baiser. Sur l’épaule, cette fois. Alice posa alors sa tête dans le creux de l’épaule de l’érudite, caressant distraitement l’une de ses hanches, ses jambes entremêlées dans les siennes.

« Et puis, outre ça... Disons que j’apprécie ta compagnie. Je serais honorée que tu acceptes de rester à Sylvandell. Pas éternellement, car tu es une femme de voyage, mais... Enfin, quoiqu’il en soit, sache que tu seras toujours bien accueillie dans mes terres. »

Alice était un peu présomptueuse, car ce n’était pas, à proprement parler, ses terres. Elle était Princesse, mais pas Reine, mais, dans la mesure où elle ne pourrait que succéder à Tywill le jour où le Roi viendrait malheureusement à périr, ou à ne plus être en état d’assumer ses fonctions, Alice serait alors la dirigeante de Sylvandell. Elle hésita à dire quelque chose d’autre, et se ravisa, puis posa à nouveau sa tête contre le corps de Nathaniel.

« Réfléchis-y, s’il-te-plaît... »

Elle lâcha cette dernière phrase d’un ton assoupi, et ferma les yeux, sentant le sommeil l’emporter.