Le Grand Jeu
Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Dictature d'Ashnard => Discussion démarrée par: Yuka/Yuko Karistal le mardi 28 février 2012, 17:19:49
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Depuis quelques jours, les deux héritières Karistal ne tenaient plus en place! De vrais gamines survoltés et ce, à cause d'une simple visite. Depuis que leur père avait annoncé qu'ils allaient se rendre dans le royaume de Sylvandell, elles ne tenaient plus! Bon, sur le coup, elles s'en fichaient un peu car en vérité, elle ne voyait cela comme une simple visite. Mais leurs parents leur avaient fait retrouver la mémoire sur leur enfance et leur rencontre avec la princesse du royaume. Alice Korvander. Il est vrai qu'en évoquant le nom, ça leur disait quelque chose et pourtant, quand ses deux-là n'avaient que six ans soient dix ans en arrière, elles étaient tout le temps ensemble lors de ses passages au royaume, de vrais inséparables! Mais bon, avec ses occupations et tout le travail qu'ils avaient les deux familles n'avaient pas vraiment eu le temps de trouver comment se revoir et dix ans ont coulé sous les ponts. Dans leurs souvenirs, Alice était très gentille et elles la considéraient même comme leur sœur, une grande sœur qu'elles n'ont jamais eue en fait! Cette visite avait eu lieu grâce à une missive de la part du royaume Sylvandell. Malgré le temps qui a passé, le roi n'avait pas oublié son ami et il lui avait fait part dedans du mariage de sa fille Alice. Ce n'était donc pas une invitation malheureusement mais un simple message. De plus, sans donner trop d'informations dedans, il était dit que cela c'était dérouler trop rapidement et qu'aucun voyageur n'aurait pu envoyer une seule invitation en dehors du royaume pour inviter d'autres personnes. C'était dommage et même cela avait dommage pour les deux héritières qui auraient aimez-la revoir avant ou pendant le mariage.
À ce propos, même dans la missive, il est annoncé qu'elle s'est marié avec quelqu'un de spécial, rien n'est dit en plus. Homme, femme, enfant, vieux, noble, esclave, rien et le sujet avait d'ailleurs amusé les deux sœurs qui essayaient de deviner ce qui pouvait être spécial chez sa moitié? Mais en préparant ce dont ils risqueraient d'avoir besoin durant le voyage, cela prenait quelques jours le temps pour les cochers de voir quelles routes emprunter, combien de garde faudrait-il pour assurer leur sécurité pendant le voyage, qui allait diriger le manoir durant leur absence, bref, tout un tas de choses qui les ralentissait! Une fois que chaque serviteur avait son rôle à jouer durant l'absence des maitres, ils pouvaient partir en paix dans la diligence familiale. Grande, spacieuse et plus que confortable. Après tout, elles ne voyageaient pas à deux mais aussi avec leur parent et le fameux Nounours qui les protégeaient à l'intérieur pendant que ses compagnons étaient dehors, à cheval à côté de la diligence. Comme le royaume Sylvandell était aussi dans le royaume d'Ashnard, il était moins long de pouvoir y aller et cela ne durerait que quelques heures maximum. Et afin de faire passer le temps, la petite famille allait discuter du passer juste avant de mentionner quelques règles.
« Papa, comment tu as connu le père d'Alice? »
« Hum... et bien cela avait dû être il y plus de dix ans, quand vous étiez encore deux adorables petites filles qui s'amusaient. Haaa, vous étiez si mignonne avec vos petites couettes et vos petites robes de princesses! »
« Papa... »
« Enfin, ce fut lors d'une vente, le roi Korvander était passé à notre stand qui avait toujours eu de bons esclaves forts, intelligents et bien sur, toujours meilleur qu'ailleurs! Bien que je lui en aie proposé quelques-uns, il souhaitait plutôt acheter deux autres. Ce n'était pas mes meilleures pièces et j'ignore s'il avait fonctionné sur un coup de cœur, de la pitié ou quoi que ce soit, mais le hasard avait voulu que ses deux-là soient un couple avec une petite fille un peu plus âgée que vous à cette époque. Je n'ai pas cherché à comprendre et je lui ai vendu cette petite famille. L'enfant était trop jeune, je ne pouvais la vendre seule et je préférais même la savoir avec ses parents qu'avec un pervers ou quoi que ce soit! Puis, plus tard, j'avais reçu une lettre pour nous invité, moi, votre mère et vous deux. Bien sur, durant la vente, je n'ai pu m'empêcher de parler de vous mes trésors. J'ignore si ce sont mes produits ou mes phrases mais nous avons plus sympathisé que je ne l'aurais cru? La première visite fut mémorable, Alice s'est tout de suite amusé avec vous et vous étiez très vite bien entendu. Si vous aviez dans les trois ou quatre ans à l'époque, elle devait en avoir sept ou huit? Mais ça ne vous a pas empêché d'être tout le temps ensemble! Je donnerais cher pour retourner à cette époque où je pouvais encore vous tenir toutes les deux dans mes bras et que vous me faisiez des papouilles! »
Les deux filles étaient habitué à ce genre de situation mais ça devenait très gênant que c'était ça en public!
« Papa! »
« Père! »
« Oui, très chère même! »
« Et qu'en ait-il de sa mère? Elle est morte? »
« Hum... j'avais abordé ce sujet dans nos premières rencontres mais il me semble que c'est le cas. Il a eu une histoire moins romantique que celle de moi et votre mère mais je préfère taire les détails. Je ne m'occupe pas de raconter sa vie à ma propre famille, cela reste d'homme à homme! D'ailleurs Yuko, je ne vais pas te priver de notre loi, Yuka restera ton esclave même là-bas mais je veux que tu fasses quelques petites choses pour moi. Soit plus douce avec elle quand nous somme là-bas, elle sera ton égal quand nous serons à table et ne l'humilie pas non plus! »
« C'est beaucoup de choses de demander mon petit papa... »
« Fait-le. Je me fiche de ce que vous faites à la maison, j'exige plus de respect envers ta sœur quand nous somme en famille! »
Et ils continuèrent de parler des Korvander, des règles à respecter pendant leur petit voyage là-bas, les quelques jours dans le royaume de son ami et même si Yuko tentait de jouer la gentille petite fille sage, son père exigeait qu'elle respecte toutes ses règles. Cela semblait important pour lui cette histoire. Peut-être car il n'avait pas eu le temps de revoir son ami depuis si longtemps? Après tout, ils se sont vue plusieurs fois en une année pendant trois, quatre ans et du jour au lendemain, impossibles pour eux de se revoir. Lui, le fier et riche marchand d'esclaves et lui, le fier roi d'un royaume! Dommage mais tout ça allait être de l'histoire ancienne surtout qu'ils avaient apporté un petit cadeau chacun pour la mariage de la fille Korvander et sa moitié. Setzer Karistal dit le papa poule avait apporté un bijou décoratif assez rare. Un grand dragon en or lové autour d'une femelle moins épaisse en argent. Il y avait le souci du détail dedans et ça pouvait valoir une petite fortune! Mais bon, c'était des amis de la famille puis comme leur royaume vénère les dragons, ça devrait leur plaire. Yuki Karistal dit la maman avait quant à elle apporter un petit quelque chose de plus personnel mais pas trop. Elle gardait le reste pour ses filles quand elles seront en âge de se marier mais elle avait rapporté un magnifique petit miroir bien décoré de pierre précieuse. Quant aux jumelles, elles avaient pris plusieurs cadeaux pour leur amie. Deux esclaves neko qu'elles avaient assez cajoler, un homme et une femme sur un cheval avec un des gardes du corps, deux bagues assorties. L'une avec une pierre blanche et l'autre avec une pierre noire et d'autres bricole plus intime qu'elles comptaient donner le soir tombé, en privé pour elle et sa moitié qui restait entourée de mystère.
Une fois arrivés au royaume, ils n'avaient pas eu trop de mal à se diriger vers le château malgré les gens dans la rue. Et avec la missive du roi en lettre d'invitation, aucun mal à passer les gardes non plus avec leur garde rapproché. En sortant de la diligence, les gardes accompagnaient les autres gardes avec leurs chevaux, seuls les gardes du corps servaient de bagagiste avec leurs cadeaux et bagages tandis que la petite famille avançait vers l'entrée. Les deux sœurs étaient impatientes de revoir Alice et Yuko comptait tenter de tenir les souhaitent de son père. Elle pouvait toujours garder sa sœur en laisse, c'était toujours ça! Chacune portait la même robe en contraste, comme d'habitude. Yuka en blanc, assortit à son collier et sa laisse et Yuko en noir. De jolies robes longues, arrivant aux mollets, avec de la dentelle, bien décoré, le prix devaient être aussi très longs! La mère était très belle mais moins que ses deux filles. Une longue chevelure blonde avec quelques mèches ondulées, elle était aussi ravissante que ses deux grandes filles. Difficile à croire qu'il s'agissait là de la mère. Quant au père, Setzer, il semblait tout aussi noble! Les cheveux plaqués en arrière, les cheveux bruns malgré quelques mèches blanches sur les côtés. Une petite moustache très fine et des yeux marron, comme ses princesses!
« Je compte sur vous pour vous tenir à carreau, surtout toi Yuko! Et ne parlez pas des cadeaux tout de suite, attendons un peu plus tard! Nous ne sommes pas là pour affaire mais pour revoir nos amis! Enfin, s'il y a moyen de se faire un peu d'argent, nous verrons cela plus tard... Sur ce, allons-y chérie, mes princesses! »
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Il était difficile de croire qu’un mariage pouvait avoir tant d’influence ! Alice était récemment mariée à Sakura, et ne s’était pas attendue à ce que la nouvelle fasse tant de bruit. De son point de vue, le mariage n’était qu’une affaire de couples, mais son avis était visiblement unique. Quelques jours après ce mariage, Alice avait eu la visite, en compagnie de Sakura, de l’ange Sya, une très bonne amie de Sakura, et, après cela, bien des dignitaires, des délégations, et des missives étaient arrivés depuis les quatre coins d’Ashnard. Nexus n’avait pas répondu, pas plus que Tekhos. En revanche, bien des nobles et des esclavagistes ashnardiens avaient apporté des présents et des cadeaux, surprenant la plupart des dirigeants de Sylvandell. Le mariage n’était en effet pas une tradition sylvandine, et c’est ainsi que l’une des plus anciennes familles d’Ashnard avait, dans une longue lettre, adressé ses reproches pour ne pas avoir été invité au mariage, en annonçant qu’ils comptaient venir sous peu. Une famille d’esclavagistes assez particulière, les Karistal. Depuis dix ans, Sylvandell achetait fréquemment des esclaves sur les marchés des Karistal, essentiellement des domestiques et des novices, en vue de les former à devenir des soldats. Ils s’étaient rencontrés à l’occasion d’une vente d’esclaves, et, depuis lors, Tywill était souvent revenu vers les Karistal, et inversement, finissant par développer une relative forme d’amitié. Dans une lettre très polie, les Karistal leur avaient ainsi annoncé leur venue. Assez embêté d’avoir un ami vexé, Tywill avait accepté leur présence, préparant le château en circonstance.
Alice, de son côté, était assez heureuse de revoir Yuka et Yuko. Elle se souvenait de ses deux belles et curieuses blondes, dont l’une avait clairement autorité sur l’autre. Elles avaient été de brèves amies d’enfance, Alice jouant avec elles quand elles étaient encore assez jeunes, à un âge où le mariage n’évoquait rien pour elle. Deux femmes très opposées. Alice avait eu assez de mal avec elles, mais elle avait fini par les apprécier. L’une était une peste, l’autre une fille autoritaire. Avec elles, il avait été difficile de s’imposer, surtout qu’Alice avait toujours été timide et renfermée, mais elle avait pu compter sur son âge élevé et sur son statut de Princesse pour obtenir la sympathie de ces deux filles.
*J’ai quand même hâte de voir ce qu’elles ont vécu, ce qu’elles sont devenues*, songeait-elle en marchant dans le hall de réception.
Le hall de réception du château était une grande pièce en pierre, avec de grosses cheminées dans les coins, qui servait surtout de banquets. Sur une grande estrade centrale, on avait dressé plusieurs longues tables en bois, les recouvrant de tapis rouge, en sortant de l’argenterie. Les baronnies avaient passé la journée à ramener de précieuses nourritures que des cuisiniers traitaient dans les cuisines royales, et un tapis rouge avait été déployé, avec de la moquette. Alice se tenait dans la salle du banquet, voyant une grande animation.
« Mettez des couverts là !
- Vérifiez à ce qu’il y ait suffisamment de plats pour les invités !
- Installez les candélabres ! Remuez-vous ! »
Alice sourit, heureuse de toute cette agitation. Pour l’occasion, elle portait une belle robe blanche avec de longs gants, et un joli collier autour du cou. Tywill marchait de temps en temps par ici, portant, avec une armure de cérémonie, une longue cape. Il avait rejeté l’idée de ne pas porter une armure. Sylvandell, après tout, était un royaume guerrier. On ne tarda pas à venir dans la salle, des gardes annonçant la venue. Tywill parlait alors avec l’Archiprêtre (http://img68.xooimage.com/files/8/a/8/commandeur-3210897.jpg) de Sylvandell, un vieil individu qui avait pour mère une elfe, d’où ses longues oreilles, et qui avait perdu son œil. L’Archiprêtre était un individu sinistre, le plus haut membre du clergé de Sylvandell.
« Tu ne devrais pas les faire attendre, lâcha l’Archiprêtre, un vieil ami de Tywill.
- Et toi, vieille face de momie, je te conseille de retourner te cacher. »
L’Archiprêtre poussa un léger rire. Il n’aimait pas les cérémonies de ce genre, de toute façon, et on ne risquait pas de le voir beaucoup. La première fois qu’Ayano avait vu l’Archiprêtre, elle avait cru à un bourreau, et avait détalé rapidement dans les robes de Noyana, celle qui se chargeait de son éducation intellectuelle. Alice suivit tranquillement Tywill, et les deux se rendirent dans la cour. Les chariots des Karistal remontaient le long du pont massif menant à la cour, et les lourdes portes en acier s’étaient ouvertes. Le soleil commençait à se coucher, et les chariots arrivèrent à l’entrée. Tournant la tête, Alice aperçut, depuis une tour d’observation, le long corps de l’Archiprêtre, avant que ce dernier ne disparaisse. Elle sentit soudain une légère vague de froid, et frissonna brièvement. Avec la nuit qui venait, des vents commençaient à se lever.
« Salutations, Karistal ! lança Tywill en voyant les invités descendre. Bienvenue chez moi ! J’espère que le lieu vous plaira ! »
Alice vit le père descendre en dernier, suivant de deux belles blondes assez similaires, si ce n’est que l’une d’elle était vêtue de noir, et l’autre de blanc. En remarquant la laisse autour du cou d’une des deux sœurs, elle comprit instantanément que Yuka était toujours la soumise, et Yuko l’autre. Elle tenait délibérément sa sœur en laisse, sans que cela ne gêne leurs parents, ce qui confirma qu’elles n’avaient pas changé sur ce plan. Quand elles étaient petites, Yuko s’amusait souvent à faire de sa sœur sa véritable chienne, au sens littéral du terme, ce qui avait toujours un peu étonné Alice. Cette dernière s’approcha assez rapidement des deux sœurs.
« Hey ! Salut, mes belles ! Ça faisait longtemps ! » leur lança-t-elle.
Elle les serra ensuite dans ses bras, offrant à chacune un baiser.
« Je suis très heureuse de vous revoir ! »
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Après un long voyage où Setzer avait pu ressasser quelques souvenirs poussiéreux du passé, il avait enfin l'occasion de pouvoir revoir son vieil ami en compagnie de sa petite famille qui était impatiente de retrouver leur amie. Les quelques servants se pressaient d'emmener les cheveux à l'écurie pour s'occuper d'eux, un des gardes du corps tenait les nekos sur les cheveux, enveloppé sous une longue couverture pour cacher ses cadeaux vivants. Le reste était soigneusement placer dans quelques bagages que portaient d'autres gardes du corps. En attendant de pouvoir savoir où placer tous ses bagages dans une chambre d'amis, le grand homme gardait ça dans les bras sans se plaindre, c'était aussi son travail après tout. Les salutations commençaient pour les deux familles et ce fut Tywill qui commença les salutations alors que la petite famille descendait de la diligence. Le sourire aux lèvres, chaque membre de la famille semblait se ficher des heures de route qu'ils avaient passé, tout cela était comme envoler! Le père de famille s'approcha de lui, lui serrant la main en souriant. Son amie avait toujours eu une sacrée poigne mais vu le royaume de guerrier qu'était celui de Sylvandell, c'était assez logique. À côter de lui, Setzer faisait assez gentilhomme.
« Mon ami, cela faisait bien trop longtemps que nous nous somme pas vue! Un plaisir de te revoir! »
Yuki en fit de même en restant plus modeste vis-à-vis du roi de ce royaume tandis qu'Alice saluait d'abord ses deux amies qui avaient bien poussé depuis le temps! Les deux jumelles se laissaient enlacer et chacune ne perdait pas son sourire. Yuko se serrait à elle en levant la tête vers elle, son regard à moitié éteint comme d'habitude, elle restait toujours aussi lucide. Ne pas se fier aux apparences, ce n'est pas une droguée, peut-être de la vie mais c'est tout.
« Alice-chan, tu es toujours aussi belle, bien plus qu'avant. Félicitation pour ton mariage. »
Yuka faisait de même en serrant la princesse contre elle et sa sœur mais elle ne fut pas aussi à l'aise et normale devant la princesse. À croire qu'elle était plus heureuse de la revoir, elle en avait presque les larmes aux yeux. Après tout, elles la considéraient comme sa grande sœur donc c'était logique d'être heureuse de la revoir après tant d'années. Elle restait la tête posée contre elle, surement un véritable sourire que celui des retrouvailles.
« Tu nous as tant manqué Alice! Je suis si contente de te revoir! »
Mais les deux jumelles finirent par lâcher leur amie pour se courber devant le roi Korvander, telles deux petites princesses en tenant les pans de leur robe. Tandis que ses parents saluaient à leur tour la princesse en la félicitant. Setzer continuait de se comporter comme un gentleman en lui faisant un baise-main pour la saluer. La mère des jumelles fut aussi touché que ses filles. Après les avoir vus souvent jouer ensemble étant petite, elle pouvait un peu la considérer comme sa fille. Déjà que la pauvre n'avait pas grandi avec sa mère, elle pouvait au moins être là si jamais elle avait besoin de quoi que ce soit? Elle aussi serrait Alice dans ses bras en la félicitant. Maintenant que les présentations étaient faites, les deux jumelles regardaient à gauche et à droite pour trouver celui qui partage la vie d'Alice maintenant? À quoi pouvait-il ressembler? En quoi était-il si spécial? Elles n'avaient pas encore de réponse et elles ne voulaient pas précipiter les choses.
« Mon cher Tywill, où se trouvent nos chambres, je voudrais pas laisser ses pauvres gars tenir nos valises indéfiniment puis nous devons nous rafraichir un peu de ce voyage. »
« Votre royaume n'a pas changé, il est toujours si beau et je suis sur qu'il en est de même pour le château. »
Tandis que les adultes parlaient entre eux, Yuko n'avait pas lâché la laisse de sa sœur sauf durant les salutations devant le roi. Chacune avait attrapé un bras d'Alice de peur de la voir s'envoler. Dix ont passé mais elles aimaient toujours autant être près d'elle. Les trois petites filles de l'époque ont bien grandi. Elles étaient toutes de jeunes adultes, hormis Alice qui avait déjà plus d'expérience en la matière que les jumelles.
« Ont à tant de chose à se raconter Alice-chan. »
« Oui, je suis sur qu'on ne risque pas de dormir de la nuit. »
« On veut tout savoir de ton mariage! »
« Tu nous diras comment était le banquet? »
« Tu nous montreras ta robe? »
« Et tu as reçu des cadeaux? »
Oui, les questions partaient dans tous les sens avec ses deux-là tandis que le roi menait ses amis dans son château, montrant les jolis tapisseries dans les couloirs, les statut et différentes décorations que chacun des membres de la famille trouvait beau et génial. Malgré quelques phrases échangées sur la décoration, les deux pères parlaient surtout du temps qui a passé, des gros changements dans leur vie ou l'éducation de leurs enfants. La première chambre fut celles pour les jumelles, elle ressemblait beaucoup à celle des parents mais pour faire simple, elle restait assez proche de celle de la princesse. Alice comme Tywill ont dû se dire que ça sera plus simple pour ses vielles amies de se retrouver rapidement durant leur séjour au royaume. Yuko et Yuka lâchaient Alice le temps de visiter la chambre et sous le geste de Yuko, le garde du corps entra dans la chambre pour déposer leur valise contenant aussi leur cadeau. Avant qu'il ne parte, elle lui murmura à l'oreille de préparer les autres cadeaux, ils avaient de beaux vêtements pour l'occasion et ils pourront faire une petite toilette supplémentaire pour être encore plus beaux. Après tout, ses deux-là faisaient partie des pièces maitresses de leur collection et ce soir, ils allaient changer de propriétaire.
Les parents avaient rejoint leur chambre un peu plus loin, il suffisait de passer devant de nombreuses chambres pour la retrouver mais ça ne sera pas difficile. Une servante les attendait devant les deux chambres pour les diriger ensuite à la salle de réception. Les jumelles sortirent les vêtements les plus importants d'abord ainsi que les premier cadeaux matériels, les bagues, pour les nekos, ça attendra. Quant aux troisième cadeau plus intime, ça attendra ce soir. Il y en avait un quatrième qui était offert en commun par les deux sœurs mais là aussi, ça demandait une certaine intimité bien que soit plus banal comme cadeau mais aussi plus sentimental. Gardant les mêmes habits pour la réception vu qu'il devait en être ainsi, les deux petites blondes sortirent de la chambre après s'être rafraichi mais demandèrent à la servante un petit détour pour pouvoir confier les cadeaux à leur servant afin de garder plus de surprise durant le banquet. Une fois les petites boîtes remises aux serviteurs, elles purent constater que les parents avaient eu la même idée qu'elles et les deux sœurs rejoignaient le banquet pour trouver une place pour qu'elles se placent à côté de leur amie Alice. Ça allait être une très bonne soirée, un bon repas en perceptive déjà, ça promettait!
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Les mondanités furent relativement courtes, ce qui ne fut pas pour déplaire à Tywill. Guerrier dans l’âme, il avait toujours eu une vision très réduite du protocole. Setzer et Tywill restèrent ensemble, parlant de choses et d’autres. Alice ne s’intéressait à vrai dire pas énormément à ces derniers, préférant porter son attention sur Yuko et Yuka, qui étaient après tout ses deux copines d’enfance. Comme elle pouvait s’y attendre, elles ne tardèrent pas à la bombarder de questions, si tant est qu’elle ne put en placer une, chaque jumelle enchaînant rapidement par une autre question. Un sourire amusé éclaira les lèvres d’Alice. Si elle avait su que son mariage aurait un tel retentissement… Du coup, elle en vint à regretter sa précipitation. Quand Sakura lui avait demandé se marier, Alice était directement passée à la cérémonie, sans prendre la peine d’annoncer le mariage, pour permettre à des curieux de venir, des amis de la famille…
« Le seul cadeau que j’ai reçu à ce moment-là, ça a été la déclaration d’amour de ma femme leur répondit-elle en souriant. Malheureusement, Sakura n’est pas au château ce soir… Elle s’entraîne dans les montagnes… »
Sakura suivait un entraînement magique destiné à lui permettre de contrôler ses transformations, mais aussi à la rendre plus fort. Un entraînement qui la conduisait généralement dans le Territoire des Dragons, où ces derniers acceptaient sa présence. Alice acceptait cela assez difficilement. Être séparée de la femme qu’elle aimait, même un court instant, c’était toujours assez difficile, mais elle comprenait. Petra, sa formatrice, préférait la former dans les montagnes, au milieu des dragons, et, dans un sens, il était peut-être mieux que Sakura soit là-bas. Les Karistal étaient après tout des esclavagistes, et Sakura une ancienne esclave, qui avait été libérée par le sceau royal des Korvander. Elle ne tenait pas à ce qu’il y ait des frictions entre elles… Quant à Ayano, la sœur de Sakura, donc la belle-sœur d’Alice, elle était dans les baronnies. C’était un simple concours de circonstances. Ayano s’ennuyait assez rapidement dans le Château royal, et elle avait l’occasion de s’amuser dans les baronnies. Néanmoins, Alice ne doutait pas qu’elle ne tarderait pas à revenir. Elle ne pouvait pas encore dormir ailleurs que dans le Château.
On montra aux Karistal là où ils dormiraient. Yuka et Yuko pouvaient dormir dans l’une des chambres d’Alice. Cette dernière disposait en effet de tout un secteur du château à elle, ses grands appartements, avec plusieurs chambres. Ayano y avait notamment sa chambre. Alice leur offrit une chambre assez belle, qui comprenait même une salle de bains privée. Alice les laissa alors un peu. Excitée et nerveuse, elle avait bien vu qu’on lui offrait des cadeaux. Elle en avait reçu de la part de tous les barons, ainsi que de la part d’autres sommités. Des cadeaux pour le mariage, et les Karistal étaient venus avec bien trop de bagages. Il y avait sûrement des cadeaux là-dedans, et la Princesse était naturellement heureuse à cette idée. Elle était comme une petite fille heureuse de recevoir des cadeaux. Ce fut Lõara, sa servante, qui alla chercher Alice, afin de la conduire au banquet.
« Mais… tenta de protester Alice.
- Il n’y a pas de ‘‘mais’’ qui tienne, princesse. Je suis sûre que vos invitées ne se perdront pas en chemin, alors, allez au banquet. Vous êtes la raison d’être de cette soirée, après tout. »
Cédant aux arguments de Lõara, Alice avait rejoint la salle de banquet. Setzer et sa femme, Yuki, étaient déjà là, sur la droite de Tywill, et Alice se mit à sa gauche.
« Sylvandell se porte bien, expliquait Tywill. Pour l’heure, les dragons sont dans leur saison des amours, ce qui immobilise notre armée. Tout ce qu’on espère, c’est que ces cons éviteront de brûler nos ville spour impressionner les dragonnes… »
Le regard du Roi se porta alors sur sa fille.
« Nos invités aimeraient savoir où se trouve ta femme, ma chérie.
- Elle… Elle s’entraîne dans les montagnes, répondit Alice en rougissant. Tu le sais bien, Papa, elle prend son entraînement très à cœur…
- Mmm… Il faudra que j’envoie un messager lui prier de ramener ses belles petites fesses ici. »
Alice ne dit rien. Sakura mangeait généralement à sa gauche, mais elle n’était pas là… Ceci étant, elle n’était pas particulièrement triste. Elle espérait juste que les Karistal ne prendraient pas ombrage de l’absence de sa femme. Rien de tout cela n’avait été prémédité… Du moins, c’est ce que pensait Alice.
« Et sa sœur, elle est où ? Qu’on se persuade au moins qu’il y a vraiment un mariage !
- Elle… Elle ne devrait pas tarder à arriver, Papa… »
Tywill bougonna et secoua la tête, avant de retourner discuter avec Setzer. Yuka et Yuko ne tardèrent de leur côté pas à arriver, et allèrent s’asseoir juste à côté d’Alice, à sa gauche. Il restait une place à droite, normalement pour Sakura, mais cette dernière ne viendrait pas l’occuper. Avec un peu de chance, elle reviendrait demain de la montagne, probablement totalement épuisée, comme après chaque entraînement intensif… Mais bon, elle sera au moins là. Et la voir en réel serait toujours mieux que sur les tableaux ornant les murs de ses appartements.
La table royale était plutôt bien remplie. Il y avait plusieurs barons, des Commandeurs, et d’autres sommités, et on servait de l’alcool, probablement pour ouvrir le repas. L’odeur de grillades s’échappait des cuisines, ouvrant l’appétit de n’importe qui. Une porte s’ouvrit alors, révélant passage à une petite fille basanée à qui on avait rapidement débarbouillé son visage, lui mettant une petite robe.
« Ah, Ayano, te voilà…
- Euh… Bonjour… lâcha cette dernière, surprise de voir tant de monde. Sakura n’est toujours pas rentrée ?
- Elle semble préférer les dragons aux humains… Enfin, je ne peux pas trop lui en vouloir…
- Viens, Ayano… »
Cette dernière obtempéra, sautant sur sa chaise, et regarda à droite et à gauche, avant de regarder Alice, fronçant les sourcils.
« On fête un truc ?
- Plus ou moins… répliqua Alice en souriant, avant de délicatement lui ébouriffer les cheveux. Tu as passé une bonne journée ?
- Oui… Mais j’ai faim ! »
Alice sourit.
« Prends ton mal en patience, Ayano… »
Tywill se leva alors brusquement, et Alice se tut brusquement.
« Mes amis ! Je souhaite officiellement la bienvenue aux Karistal, qui, comme vous devez le savoir, sont nos amis de longue date. Ces derniers sont venus pour le mariage de ma chère fille, mais, à défaut de pouvoir profiter de sa femme, nous allons nous contenter de sa version réduite. Je lève donc mon verre à… Au mariage de ma fille ! »
Ayano n’avait pas d’alcool, mais un verre de jus d’orange. Alice but également du vin, mais trouva cela un peu violent, son regard glissant sur le jus d’orange d’Ayano, qui se contentait de gargouiller avec son estomac. Alice regarda alors Yuka et Yuko.
« J’espère que vous vous plaisez ici… »
Tywill enchaîna toutefois rapidement, sans laisser le temps aux sœurs de répondre.
« Si vous avez des présents, je suggère de les donner maintenant… Je suis sûr que ma fille n’attend que ça… »
Alice rougit délicatement, ce qui était en soi une confirmation.
« Moi aussi, je veux des cadeaux ! protesta alors Ayano, ce qui fit sourire Alice.
- Quand tu seras mariée, je t’offrirai plein de cadeaux… Mais tu as encore le temps avant ça… »
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Une fois dans la chambre, en plus de préparer les cadeaux pour Alice, les deux sœurs restaient silencieuses même si une question était la même pour elles. Comment se faisait-il qu'Alice ait épousé une femme? Elle ne connaissait pas tout du royaume de Sylvandell mais le mariage du même sexe était autorisé ou la princesse avait un traitement spécial? Elles savaient qu'à Tékhos, c'était autoriser depuis des lustres, le fait qu'il y ait beaucoup plus de femmes et de lesbienne arrangeait bien les choses mais ici, dans le royaume Ashnard? Drôle de phénomène, ça sera surement le fuit de leur discussion pour les deux sœurs quand elles auront un peu d'intimité devant elles. C'était dommage de ne pas pouvoir la croiser ce soir mais c'est ainsi, elles pourront mieux profiter d'Alice et demain, de Sakura. Cette jeune femme devait être exceptionnelle pour être mariée à la princesse du royaume? La dernière fois qu'elles se dont vue, les trois filles étaient assez jeunes donc parler d'amour pour elles, c'était bien loin. Après, ce n'était pas leur vie privée, c'était celle d'Alice!
Alors qu'elles se préparaient ou plutôt qu'elles préparaient les cadeaux, les parents Karistals étaient déjà au banquet en train de parler entre adultes, parent et dirigeant. L'humour de Tywill lui avait manqué! Setzer avait beau jouer les gentilhommes et rester en général poli et distingué, revoir son ami était l'occasion de perdre un peu ses habitudes et décompresser un peu. Le fait que la petite Alice ai choisit une femme avaient aussi surpris ses derniers mais comme leurs filles, ils ne se mêlèrent pas de la vie privée de la princesse ni de celle de la famille Korvander. Les jumelles prirent place dans le banquet et ce fut Yuko qui prit place à côté de son amie, Yuka était à côté de sa sœur mais elle ne lui voulait pas trop, c'était elle qui décidait cette semaine! Les deux sœurs restaient tout sourire en écoutant un peu les discutions des adultes mais en continuant le plus souvent de questionner la princesse sur son mariage ou d'autres événements en rapport avec ça? Jusqu'à l'arrivée d'une jeune fille dans la salle qui fit taire le père d'Alice. Avec sa grosse voix en moins, ça faisait un vide dans la salle qui fit taire presque tout l'ensemble des invitées. Une certaine Ayano? Apparemment la sœur de sa femme? Donc sa belle-sœur? Bien trop petite pour pouvoir s'amuser avec elle? Enfin, Yuko ou même Yuka peut toujours s'amuser un peu avec de temps à autre pour lui faire plaisir! Elles avaient bien le droit d'avoir des jeux normaux de temps en temps puis si ça peut les occuper. Les amies d'Alice sont les siennes évidemment! Les jumelles ne se contentaient que de saluer la petite sœur de Sakura d'un signe de la main et d'un sourire aimable.
L'humour du chef de la maison Korvander fut plutôt bien accueilli par l'assemblée. Si elle était sa version réduite, il suffisait de l'imaginer en plus adulte? Ça devrait leur donner une image de cette Sakura? Tous levèrent leur verre d'alcool sauf pour la petite, même les jumelles avaient le droit à une coupe de vin même si elles n'étaient pas portée là-dessus. Yuka en gardait un mauvais souvenir puisque Yuko l'avait fait boire jusqu'à l'ivresse une fois. Elle avait eu une belle gueule de bois le lendemain en plus, sa sœur ne lui faisait faire que des choses bruyantes ou compliquer pour couronner le tout. Mais pour le mariage d'Alice, elle pouvait au moins boire un verre. Alice reprenait la discutions avec ses amies mais le père empêchait ses dernières de répondre en passant directement par les cadeaux. Les deux jumelles souriaient se regardant, elles pensaient devoir faire ça plus tard dans la soirée mais soit. Setzer prit d'abord la parole afin de garder afin qu'elles donnent les leurs en dernier, le meilleur pour la fin vu qu'elles sont amies. La petite Ayano réclamait des cadeaux mais ils n'avaient rien prévu pour elle malheureusement. À son tour, Setzer se levait et se tourna vers la princesse qu'il avait connue petite.
« Bonne idée mon ami. Alice, tu as bien grandi depuis que nous t'avons connue! D'une petite tête blonde souriante et aussi charmante que mes deux princesses, te voilà grande et belle femme. Tout ça n'est pas fait pour me rajeunir mais passons... C'est avec plaisir que j'offre à toi, Alice, et à ton épouse Sakura, qui est hélas absente. Enfin, nous pourrons mieux la connaître demain, il n'y a pas le feu aux maisons, n'est-ce pas? » Un peu d'humour avec la blague de Tywill en comparaison avec la saison des amours des dragons. Bon les bonnes blagues n'étaient pas son fort! Mais il reprit bien vite en souriant et en clapant des mains. « Alors voici ton premier cadeau! »
Une servante se ramenait devant la table d'Alice en lui tentant la sculpture enveloppée dans du tissu de soie. Ce fut Alice qui pouvait découvrir son cadeau en le déballant elle-même et apercevoir les dragons d'or et d'argent lové l'un contre l'autre.
« Cela m'a mis du temps à trouver un cadeau et comme j'ignorais tout de ton épouse, j'ai préféré un cadeau pour vous deux, ou vous représentants toutes les deux si tu préfère. J'espère que cela te plaira Alice, je te souhaite beaucoup de bonheurs à toi et ta femme. »
D'un grand sourire, il se courba un peu devant elle en reprenant place sur son siège pour laisser la place à sa femme qui se leva en parlant à son tour. Sa voix était plus douce mais aussi forte pour bien se faire entendre des invitées.
« Alice... je me souvins de ta petite bouille la première fois que je t'ai vue, j'ai tout de suite senti que tu allais devenir une amie, non, même une grande sœur pour Yuka et Yuko et donc, je t'ai toujours considéré comme une de mes filles. Au moins en terme d'amour que je te porte bien que tu ne sois rarement venue vers moi me demander conseil. C'est pour cela que mon cadeau est un peu plus personnel. Il n'est pas aussi couteux que celui de mon mari mais il a une grande valeur pour moi. »
Une nouvelle servante vint vers Alice en gardant le présent dans ses mains, plus petit, plus plat, Alice pouvait déballer son second cadeau.
« Ne voit pas un simple miroir dedans. Cela est l'un des premiers cadeaux que mon mari m'est offert. Tout cela pour me courtiser et avoir plus confiance en moi je dirais? J'aurais aimé trouver un cadeau pour Sakura mais comme nous avons eu très peu d'informations à son sujet dans la missive, ça sera pour une prochaine fois. J'aimerais que tu gardes ce cadeau, qu'a chaque fois que tu regardes ton visage dans ce miroir, tu ne fasses pas que te regarder. Que tu sache que peu importe ton état, tes problèmes ou tes joies, nous serons toujours là pour t'aider Alice. Nos familles sont amies mais pour moi, c'est bien plus que ça... Je te souhaite une longue vie aussi heureuse que la mienne. »
Yuki était déjà plus émue que son mari, elle voyait en ce mariage peut-être un futur pour ses princesses. D'ici quelques années, ça sera leur tour à elles aussi. Elles avaient encore le temps mais bon. Lorsque ce fut le tour des jumelles, elles se levèrent et restaient à côté d'elle, le sourire bien tendu, elles ne pouvaient donner que deux des quatre cadeaux devant tout le monde. Les deux autres attendront un peu plus d'intimité.
« Comme maman l'a si bien dit, tu as toujours été un modèle pour nous, une grande sœur que nous avions jamais eue. J'aimerais raconter un de nos souvenirs de jeunesse mais pour notre première rencontre, nous étions trop jeunes et je n'ai donc que quelques vagues souvenir donc ça risque d'être compliqué... néanmoins, je me souviens de toutes ses heures où nous nous étions amusé toutes les trois, un simple jeu avec toi devenait un véritable moment de bonheur pour nous. »
« Nous aurions aimé pouvoir trouver un cadeau qui te rappellerait cette époque mais je crains qu'on n'ait pas grand-chose à t'offrir de cette époque... »
Hormis des cadeaux d'Alice pour elles mais elles n'allaient pas redonner d'anciens cadeaux quand même. Clapant des mains, une servante, toujours la même avançait vers la princesse avec un cadeau encore plus petit mais cette fois-ci, les princesses le prièrent dans leurs mains pour le lui offrir. C'était deux petites boites avec une belle bague à l'intérieur. L'une avait une belle pierre blanche, l'autre noir. Logiquement, elles s'étaient dit pouvoir voir un homme à ses coter donc le noir n'était peut-être pas si favorable? Le rose peut-être aurait été plus approprié? Enfin tant pis, ça allait quand même ensemble.
« Nous avons choisi ses bagues en pensant à toi et à ta moitié. Ainsi, vous aurez une bague chacune, une bague similaire pour vous rappeler de l'autre. Ce n'est pas grand-chose mais nous avons eu peu de temps pour choisir ça. »
Toutes deux enlaçaient Alice pour la remercier de pouvoir la revoir après tant d'années mais les cadeaux n'étaient pas finis.
« Nous avons autre chose pour toi et Sakura, un cadeau que nous avons choisi avec autant d'attention que vos bagues. »
Les Deux nékos étaient plutôt bien habillé et bien propre, ils avaient juste les mains liées et un garde près d'eux pour éviter de fuir ou un mouvement brusque. Le couple de néko était vraiment un couple dans la vrai vie, ils étaient aussi des petits préférer des jumelles adoratrices de neko. Les deux présenté devant Alice, Yuko continuait de faire la présentation des cadeaux.
« Voici deux de nos chouchous, ils sont très gentils, adorables et bien dressés, par nos soins. La femme se prénomme Cathy (http://gelbooru.com/index.php?page=post&s=view&id=393337), elle est surtout spécialisée dans les tâches ménagères. Quant au mâle, il s'appelle Andrew (http://gelbooru.com/index.php?page=post&s=view&id=680739) et malgré sa carrure, il vous sera utile pour les tâches qui demandent un peu plus de force. Vous êtes libre d'en faire ce que vous voulez, toi et Sakura. J'espère que ses cadeaux seront aussi vous satisfaire que tous ceux que vous avez reçus jusqu'ici! À présent, nous vous souhaitons une longue vie heureuse toute les deux! »
La distribution des cadeaux étant fait, Yuka et Yuko reprenaient leur place en écoutant maintenant ses réactions pour tous ses présents.
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[HRP – Comme je ne sais plus si je l’ai indiqué ou pas, voici à quoi ressemble Ayano : http://img71.xooimage.com/files/b/a/9/ayano-329c153.jpg (http://img71.xooimage.com/files/b/a/9/ayano-329c153.jpg). L’image a été trouvée par Sakura, qui m’a autorisé à utiliser son personnage, en espérant lui rester fidèle ^^’]
Restant assise, Alice vit le père Karistal se lever. Il se mit à parler d’une voix forte, moins caverneuse que celle de Tywill, parlant à Alice. Elle rougit légèrement, comprenant qu’elle était le centre d’attention. Mais où était donc Sakura ? Ohlàlà, Alice ne se sentait pas bien, à voir tout ce monde qui la regardait ! Si sa femme était là, elle pourrait au moins se reporter sur elle, mais elle n’avait ici qu’Ayano, qui avait passé ses bras sur la table, afin d’y enfouir sa tête. Elle devait probablement s’ennuyer ferme, avec ce discours… Alice aurait bien été tentée de la réprimander, mais elle se contenta de rougir, écoutant les mots du père Karistal. Setzer essaya de faire preuve d’un peu d’humour, et Alice esquissa un rire poli, avant qu’on ne lui remette le premier cadeau. Une statue avec deux dragons qui s’enlaçaient. Rougissant furieusement, Alice ne put que bredouiller en tenant le cadeau. Elle ouvrit une espèce de petit bijou rouge sur le devant, et vit à l’intérieur deux mots gravés, formant un cercle : « SAKURA » et « ALICE ». Ne sachant pas où se mettre, elle baissa les yeux, avant de rapidement les relever. Elle n’eut néanmoins pas le temps de remercier Setzer que sa femme se releva.
D’une voix plus douce, elle couvrit également Alice de louanges, qui se sentit rougir jusqu’à la pointe de ses cheveux. La Princesse, un modèle… Qui aurait cru ? Elle se força à regarder, respect oblige, la mère des Karistal. Cette présence lui rappelait l’absence d’une Reine en bout de table. Sur la table royale de Sylvandell, le Roi et la Reine siégeaient chacun dans un coin de la table, comme pour enfermer les convives, mais, en l’occurrence, la Reine de Sylvandell n’existait pas. Yuki lui remit donc un cadeau plus simple, mais qui avait une valeur plus sentimentale : un miroir.
« Oh… soupira Alice. Je… J’en prendrais soin, je vous l’assure… »
Le verre du miroir était relativement classique, et elle le retourna, voyant des inscriptions dans une langue elfique. Il s’agissait probablement d’une note d’amour, et elle se sentit encore plus confuse. Sentant ses doigts trembler sous ses gants, Alice reposa rapidement le miroir. Yuka et Yuko se levèrent alors, et Alice nota alors qu’Ayanot observait les cadeaux. Elle contemplait le miroir en fronçant les sourcils, avant de commencer à le secouer. La main de Lõara saisit alors le miroir, et Ayano tourna la tête. Elle s’apprêta à parler, mais la servante posa un doigt sur ses lèvres, afin qu’elle se taise. La servante lui remit un morceau de pain pour éviter que les mains d’Ayano ne soient trop baladeuses, et, pendant ce temps, Alice reçut deux bagues. L’une était blanche, et l’autre noire. Deux belles bagues, et Alice se mordilla les lèvres. Il restait à savoir à qui remettre la blanche, et à l’autre la noire.
« Et bien, je, euh… »
Yuka et Yuko n’en avaient toutefois pas fini avec elle, et amenèrent un autre cadeau. Elles se blottirent contre elle, et Alice se détendit un peu, avant de voir deux nekos débarquer. Cathy et Andrew… Perturbée, Alice se redressa, et s’approcha des deux nekos, se mettant à les caresser.
« Nous sommes heureux de vous servir, Maîtresse, lâcha Cathy en se frottant contre sa jambe, ronronnant délicatement.
- Euh… Je suis heureuse de vous avoir…, lâcha-t-elle, un peu déboussolé. Naila ? Veux-tu les conduire dans leurs quartiers ? Je… Je m’occuperai de ces deux nekos plus tard…
- Vous ne voulez pas de nous ? lâcha Cathy, ses grands yeux effrayés fixant Alice.
- Nous serons sages ! lâcha Andrew.
- Comme des images ! » enchaîna Cathy.
La Princesse sourit délicatement, avant de répliquer rapidement :
« Ne vous en faites pas pour ça, mes beaux… Mais, avant de m’occuper de vous, il faut que vous appreniez à en savoir un peu plus sur cet endroit…
- Mais nous avons déjà reçu une…
- Chut ! répliqua Alice en posant un doigt sur ses lèvres. Naila, occupe-toi d’eux.
- Bien, Majesté. »
Se redressant, Alice se retourna, soufflant légèrement, avant de revenir vers la table. Elle avait bien conscience qu’elle devait dire quelque chose, mais sentir tous les regards qui convergeaient vers elle avaient de quoi la rendre nerveuses. Elle serra les poings, les desserra, et se mit à parler. Même Ayano semblait la regarder, ses grands yeux la suppliant d’être rapide, afin qu’on puisse manger.
« Je… Je tenais à vous remercier, commença-t-elle. Vos cadeaux me touchent droit à cœur, et je ne peux que vous présenter mes plus humbles excuses pour ce que j’ai fait… Je… Le mariage n’est pas une tradition très en vigueur à Sylvandell, surtout au sein de la famille royale. Je suis encore plus désolée de ne pas pouvoir vous présenter Sakura, car elle n’a pas réussi qu’à obtenir mon cœur ; elle a aussi réussi à obtenir le respect de la Cour, au point d’avoir réussi à pouvoir se marier… Mais j’aurais du être moins pressée… J’étais tellement heureuse à l’idée de pouvoir… Quoiqu’il en soit, je tiens encore une fois à chaleureusement vous remercier. Vos cadeaux sont tous admirables, et je tiens à vous assurer que, quand j’aurais un enfant, vous en serez alertés bien avant que je ne le mette au monde. »
Tywill manqua s’étrangler à cette idée, et réagit bien vite :
« Oui, enfin, rien ne presse, hein ! »
Quelques rires amusés parcoururent l’assistance, et Alice sourit également, avant de regarder les invités.
« M. Karistal, votre cadeau me touché, et ne peut évidemment que me plaire. Et je peux vous assurer que vous ne repartirez pas d’ici avant de pouvoir voir ma femme. Et, si vous me le permettez, je trouve que vous ne ressemblez pas encore à un vieux gâteux… »
Là encore, il y eut des rires plus prononcés. Ayano se mit alors à taper du pied sur Alice, qui baissa les yeux. Son estomac se mit à gargouiller, mais la Princesse lui fit signe de se taire.
« Mme Karistal, votre cadeau émouvant ornera mes appartements, et j’en prendrais le plus grand soin. Je regrette de ne pas avoir passé plus de temps avec vous, car, si vous m’avez toujours considéré comme une fille, je pense que la réciproque est exacte ; vivre sans mère, ce n’est parfois pas simple tous les jours. Je peux donc avouer que j’ai plusieurs fois éprouvé de la jalousie en voyant le lien vous unissant à vos filles… Voilà pourquoi, mes petites chéries, je vous encourage à ménager votre mère ! »
Elle avait dit cela avec un franc sourire, et les regarda donc.
« Quant à vous deux, je ne vous ai pas oubliés… Et je n’ai pas oublié ce que nous avons fait, fit-elle avec un léger sourire, sans chercher à aller plus loin, afin de ne pas rappeler à leurs parents ce qu’elles avaient pu faire pour embêter certains garçons… Et vos cadeaux me touchent beaucoup, naturellement, rajouta-t-elle. Et vous ne vous contentez pas que de m’offrir une vie heureuse, vous y contribuez, par votre présence. »
Alice les embrassa alors, et s’assit. Il y eut alors une série d’applaudissements, que ce soit pour les cadeaux ou les différents discours. Un court silence finit par s’interrompre, qu’une petite voix finit par rompre à côté d’Alice.
« On mange quand ?! »
Alice pouffa légèrement, et Tywill se mit à parler.
« Qu’on amène la viande et la volaille ! »
De son côté, la Princesse regarda les deux jumelles, et embrassa celle qui se tenait juste à côté d’elle sur la joue.
« Il faut que je t’avoue quelque chose, Yuko… Sans ma femme, je me sens très seule dans mon lit le soir… Même pour une nuit, je serais ravie de reprendre nos jeux ensemble. »
-
La distribution des cadeaux était terminée en grande partie, les derniers seront pour le soir, quand elles seront un peu plus tranquilles. Alice ne manqua pas de remercier chacun de ses convives et s'excusa du fait que le mariage eut été fait à la va-vite. Ce n'était pas un problème et ils comprenaient que dans la joie de l'annonce, tout s'était enchainé. Et sa déclaration qui disait qu'ils seront les premiers averti si jamais elle venait à être enceinte. La réaction du père d'Alice en avait rire pas mal dont les jumelles. Imaginer Alice maman, c'était un peu tôt encore mais rien n'était impossible bien qu'elle soit mariée à une femme. La technologie et la magie font des miracles! Yuko et Yuka avaient d'ailleurs des pilules achetée en cachette, elles étaient spéciales puisqu'elles permettaient de devenir une futanari pour quelques heures, à ne pas en abuser par contre! Setzer pour ses dragons en petites sculptures, ravissant même si le sculpteur avait dû écrire à la dernière minute le nom de « SAKURA » sur l'un des dragons. Sans le nom de sa femme, ce fut difficile de le faire! Une chance qu'il soit autant prévoyant. La princesse fit un peu d'humour en lui disant qu'il n'était pas encore un vieux gâteux et elle n'avait pas trop. Il était juste trop proche de ses princesses. Si ses dernières n'avaient pas un peu de vie grâce à leur mère qui le retenait, elles auraient pu dire adieux à une vie privée! Elles acceptaient les gardes du corps lorsqu’elles s'éloignent un peu trop de la demeure mais il a fallu négocier quand même avec lui pour ne pas avoir de gardes infiltré lorsqu'elles sont sur terre à jouer les étudiantes. Quant au cadeau de Yuki, cela semblait faire plaisir à chacune des deux femmes. Il était trop tard à présent mais si l'occasion se serait présenté, elle aurait aimé l'éduquer un peu plus comme une femme. Elle ne doutait pas de sa féminité, loin de là, mais être entouré principalement d'homme dans ce château, ça n'a pas dû être facile pour elle.
Quand ce fut aux tours des jumelles d'être remercié, elles furent touchées par les mots de la princesse. Pas au point d'avoir les larmes aux yeux mais ça leur faisait plaisir malgré tout. Vinrent ensuite les applaudissements pour signaler la fin des cadeaux et le début du repas grâce à la petite sœur de Sakura qui semblait avoir faim. Ça se comprenait et son attitude avait de quoi donner une touche d'innocence à ce repas principalement entouré d'adultes. Quand Yuko fut embrasser sur la joue pour attirer son attention, elle écouta Alice avec le sourire. Son regard un peu perdu comme toujours, elle n'avait rien contre refuser cette invitation.
« Il n'y a pas de problème pour ça Alice. Ça me ferait très plaisir de dormir de nouveau avec toi. »
« Moi aussi je veux venir Alice! Pourquoi Yuko serait la seule à venir? »
Bien qu'elle s'adressât à une des deux sœurs, elle devait se douter que l'une ne venait pas sans l'autre. La dernière nuit passée ensemble remonte à dix ans quand elles n'en avaient que six. Autant dire qu'à cette époque, les jeux étaient innocents comme se raconter des histoires de fantômes, ceux à quoi Yuko était assez doué. Mais il y avait bien des petits jeux calmes qui mettaient tout le monde d'accord. Ce n'était pas garanti que ce soit la même chose mais sans partir sur ce sujet, même partager une nuit avec Alice, ça serait plus que bien pour elles qui la voyaient comme une grande sœur. Une chance qu'elle ne tenait pas sa laisse à table car elle aurait bien tiré dessus pour calmer sa sœur. De plus, leur père avait d'y aller mollo, elle n'avait pas de choix que de lui obéir. C'était facile d'habitude de passer entre les mailles du filet mais pas pour ce séjour apparemment. Les plats arrivaient et chacun étaient servis par des servantes même si certains nobles n'attendaient pas leur aident pour se servir et manger comme des malpropres! Enfin, c'était plutôt normal par ici après tout... Mais pas pour les Karistal qui étaient assez distingué comparer à eux. La main gauche glissée sous la table, Yuko caressa la cuisse de sa sœur en lui glissant quelques mots à l'oreille.
« J'irais rejoindre Alice la première, tu te chargeras de ramener le premier cadeau d'accord? »
« D'accord... mais pour Alice... que faisons-nous? »
« Nous aviserons... je pense pas que ça va pas marcher mais ne sait-on jamais! »
Se redressant sur son siège, elle souriait à la princesse qui semblait s'intéresser à leurs messes basses mais c'était un secret! Le repas suivait tranquillement son cours et les discussions entre les parents comme les filles avançaient de bon train. Ayano était encore jeune mais elle attisait la curiosité des deux sœurs? Son âge d'abord mais aussi ce qu'elle pouvait faire ici? Si Sakura s'entrainait, c'était déjà étrange que cela ne se fasse aussi la nuit mais elles en sauront la réponse tôt ou tard. Quelque part, elle leur rappelait un peu elles quand elles avaient son âge. Innocente, mignonne, touche-à-tout, sincère, oui, c'était bien avant. Une chance qu'elles ont pu revoir Alice après tant d'années, c'était si agréable.
« Ça doit être géniale la vie de princesse, Alice? Tu dois souvent pouvoir être reposé, être servi quand tu veux et faire beaucoup de choses dans le château. Hala, je t'envie un peu tu sais. »
Sans parler de tous les autres avantages, Yuko et Yuka en avaient aussi pas mal mais ça n'égalait pas tout ce qu'Alice pouvait avoir.
« Dis-moi Ayano, tu fais quoi de tes journées dans ce grand château? »
De son côté, Yuka engageait un peu de conversation avec la petite belle-sœur d'Alice. La pauvre, les discutions d'adultes ne devaient pas être amusante pour elle. Les jumelles aussi sont passée par ce genre de réception.
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« Moi aussi je veux venir Alice! Pourquoi Yuko serait la seule à venir ? »
Alice sourit légèrement, et répondit assez rapidement, tandis que les plats s’amenaient.
« Voyons, Yuka, il me semble évident que tu seras avec nous ! »
Les servantes amenèrent ensuite les plateaux. De grands plats en argent comprenant des mets ramenés ici et là. Il y avait bien une agriculture dans Sylvandell, mais elle était assez limitée. On trouvait ici et là des fermes à blé, des fermes laitières, mais le climat n’était guère propice. L’élevage et la chasse étaient ce qui marchait, mais il fallait aussi tenir compte des dragons, et du fait que ces derniers, quand ils ne trouvaient pas de la nourriture dans la forêt, n’hésitaient pas à fondre vers les fermes d’élevages pour attraper des vaches, provoquant l’ire des fermiers. Il en fallait néanmoins plus pour décourager un dragon désireux d’apporter de la nourriture pour sa famille. Les fermiers râlaient par principe. Ceux qui avaient tenté d’agir en mettant des piques dans leurs fermes pour repousser les dragons avaient parfois vu leurs maisons brûler. La nourriture qui était servie ici venait donc des quatre coins de l’Empire.
Les servantes avaient généralement une peau sombre, pour la simple raison qu’elles venaient généralement des archipels au sud de l’Empire, où il faisait chaud, et où il y avait une tradition d’esclaves. Dans le fond, les servantes s’en sortaient plutôt bien. Elles venaient de régions sauvages et sexistes, où la société était profondément divisée entre les castes d’esclaves et les maîtres, les premiers souffrant énormément. Sylvandell était paradoxalement moins exigeant envers elles. C’était un royaume guerrier, après tout. Une telle situation n’empêchait parfois pas quelques exceptions, mais elels étaient assez rares.
On versa à Alice des crevettes chaudes, s’agissant combien cette dernière aimait ça, tandis qu’Ayano fixait avec dégoût la salade qu’on lui avait offerte, lorgnant sur les crevettes de la Princesse.
« Et, cette fois, Alice, mangez prudemment, rigola une servante, faisant rougir cette dernière.
- Je veux des crevettes, moi aussi ! J’ai faim ! lâcha Ayano en tirant sur la manche de la servante.
- Sers-toi dans ma coupe, glissa Alice. Il y en a de toute façon beaucoup trop pour moi… »
Ayano ne se fit pas prier. Pendant ce temps, les convives parlaient entre eux. Alice vit l’un des Commandeurs discuter avec l’un des gardes des Karistal, et surprit une partie de leur conversation.
« Et vous avez visité les ruines de Mallkrêtch ?
- Je n’ai pas fait que les visiter… »
Elle reporta ensuite son attention sur les deux sœurs, qui chuchotaient entre elles. Naturellement curieuse, Alice fronça les sourcils, se demandant de quoi ces deux-là pouvaient bien discuter. Elle s’approcha, afin de capter ce qu’ils disaient, mais ne saisit que des bribes, comme « cadeau », ou « marcher », avant qu’elles ne se redressent sur leurs sièges, réservant un sourire innocent envers Alice.
« Qu’est-ce que vous me cachez, tous les deux ? »
Elle fut tentée d’en savoir plus, mais un grand éclat de rire l’interrompit. Tournant la tête, elle vit que Tywill et Setzer parlaient entre eux de leurs filles respectives. Tywill se morfondait sur le fait que sa fille n’avait aucun talent dans le maniement des armes, et Ayano, qui avait entre-temps pris entre ses mains le bol de crevettes d’Alice pour le placer devant elle, l’écoutait avec un silence religieux, ce qui était assez inattendu de sa part.
« Même à l’arc, elle ne s’en sortait pas ! Elle tremblait comme une feuille… Elle a même failli se tirer dans le pied ! »
La Princesse devint à nouveau écarlate, et sa gêne se poursuivit quand Ayano la regarda, pour lui lâcher :
« Je suis sûre que je suis plus forte que toi à l’épée !
- Ah oui ? répliqua soudain Tywill de sa grosse voix. Alors, il va falloir t’entraîner pour que tu la défendes !
- J’ai pas que ça à faire ! Et puis, elle a déjà suffisamment de gardes comme ça… Je peux ravoir des crevettes ? »
Alice soupira, et se réfugia dans un verre d’eau. Yuko lui parla alors de la vie de château, et Alice sourit. Ouf ! Une échappatoire ! Tournant sa tête vers la gauche, les discussions de droite la gênant, et la gênant d’autant plus qu’Ayano en rajoutait une couche, la Princesse lui répondit rapidement :
« Ce sont les avantages de ma fonction, oui… Mais j’ai aussi plein de devoirs. J’ai du beaucoup travailler, à lire des tonnes et des tonnes de livres, résoudre des exercices mathématiques, apprendre les différents dialectes principaux d’Ashnard… Enfin, je ne vais pas me plaindre. Et puis, tu n’as pas à m’envier. Toi, tu as une sœur et une mère, expliqua-t-elle, c’est bien plus précieux qu’avoir des servantes pour me border le matin, ou me laisser faire la grasse matinée… »
A nouveau, la Princesse repensait à son passé, quand elle pleurait. Sur le coup, elle ne s’en était pas rendue compte, mais, plus elle s’était ouverte au monde, quittant sa tour d’ivoire, plus elle avait ressenti de la jalousie en voyant des enfants dans les bras de leurs mères. Elle soupira à nouveau, repensant à autre chose, et Yuka finit par s’adresser à Ayano, lui demandant comment était la vie, ici, à Sylvandell. Ayano haussa les épaules, et répondit assez rapidement, alors qu’on lui offrait des crevettes :
« Par rapport à là où j’étais avant, ça manque de femmes, mais je n’ai pas à me plaindre. Ma sœur est là, même si je suis forcée de suivre des cours barbants…
- Le savoir, c’est…
- …La liberté, oui, je sais !
- Comment est-il possible qu’une femme aussi agréable et douce que Sakura ait pu avoir une sœur aussi insupportable ? » lâcha Alice en souriant.
Ayano se contenta de lui tirer la langue, et Alice soupira. D’autres plats, entre-temps, s’approchaient. L’odeur des grillades jaillissait depuis les fourneaux. Une tradition sylvandienne. Depuis les cheminées brûlant dans les coins, on pouvait voir, sur des plaques en métal, des cuisiniers faire tourner de la volaille et des morceaux de vaches. Une manière d’attiser l’appétit des convives, en répandant les effluves dans la pièce.
« Et puis, je voudrais une console de jeux !
- Ce sera à ton anniversaire, si tu es sage, et si tu réussis tes contrôles ! »
Ayano fit la moue, et choisit de bouder. La Princesse se reporta alors vers les deux Karistal.
« Et pour vous ? Comment ça se passe ? A ce que je vois, Yuka est toujours ta petite soumise, Yuko… J’ai toujours trouvé ça curieux… Je croyais même que c’était le mode de fonctionnement normal chez les jumelles… C’est ce qui vous rend si attachante… »
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Le rapport qu'il y avait entre Alice et la petite Ayano était assez mignon. Bien que Yuko ait posé une question qui avait mérité une réponse assez triste dans le fond, elle se rendait peut-être compte, mais s'occuper de la sœur de Sakura revenait un peu à avoir une petite sœur sauf qu'elle ne l'avait pas vu grandir jusqu'à aujourd'hui. La petite n'était pas encore de l'âge des jumelles mais elle ne portait plus de couche, donc c'était un peu entre les deux. Cette petite avait la chance d'avoir deux grandes sœurs alors. Enfin, c'est vrai que pour ce qui était de la mère, elle n'y pouvait rien. Elle avait cependant peut-être une belle-mère quelque part bien que Yuko ignorait le passé de Sakura et donc la mort de ses parents pour commencer. Pour Ayano, passé ses journées à étudier n'étaient pas super marrant et ça se comprenait! Les jumelles avaient eu elles aussi ce genre de devoir tout comme Alice en apprenant aussi certains dialectes d'Ashnard et autres mais par chance, ce n'était pas aller très loin dans les études poussées comme ça. Suffisaient d'un ou deux petits mots à son père pour qu'il les laisse abandonné ses cours, au moins qu'elles ont les bases. À présent, les cours étaient aussi barbants sur Terre mais au moins, elles avaient des camarades avec qui s'amuser de bien des façons.
Ce fut ensuite à elle de questionner la plus sadique des deux jumelles qui était aussi douce qu'un agneau avec Alice et ses proches. Elle ne se voyait pas vraiment lui faire de mal un jour ou l'autre? Alice était son amie, sa grande sœur, elle ne pourrait jamais lui en vouloir, c'est ce qu'elle pense en tout cas et il en est de même du côté de Yuka. Toujours souriante, elle posa son regard sur la laisse de sa sœur qu'elle avait lâcher depuis qu'elles étaient assises. C'est vrai qu'étant jeune, c'était toujours elle la chef des deux, combien de fois Yuka avait eu le rôle du cheval pendant qu'elle grimpait sur son dos en lui disant de galoper, a deux ou à quatre pattes. C'est vrai qu'elle avait souvent été une petite peste avec sa sœur, même devant Alice mais le dicton ne dit pas, qui aime bien, châtie bien? Elle l'adorait sa jumelle, c'est évident et c'était sa manière de le lui dire. Reportant son regard vers Alice, elle resta franche avec elle, quoi de plus normal envers elle?
« Et bien les choses ont quand même évolué depuis cette époque. Depuis nos dix ans et ce fut pareil pour tout nos ancêtres, l'ainé devient le maitre de famille du moins il en aura la place une fois que celui au pouvoir n'est plus de ce monde, mais pour nous entrainer, nos frères et sœurs deviennent nos serviteurs une fois les dix ans atteint pour eux aussi. Mais comme il n'y a que nous et qu'en plus, c'est la première fois que des jumelles sont les premières à naître, Papa a mis cette règle en place pour nous éviter à être séparé ou pire encore. Du coup, chacune de nous devient la soumise de l'autre une semaine sur deux. Donc, cette semaine, c'est ma petite Yuka qui reste à sa place et la semaine prochaine, c'est à moi de lui obéir corps et âme. »
Elle reprit un peu de nourriture suivit d'un peu d'eau avant de reprendre avec cette même joie en étant tout de même plus discrète. C'est surtout pour Alice qu'elle disait ça, pas les autres. D'où la petite main pour cacher sa bouche aux invitées et parler à voix basse pour éviter que Yuka ne l'entende même si ce n'est pas le cas.
« Puis entre nous, Yuka est toujours le genre de fille à aimer être soumise, être en dessous de quelqu'un. Peut-être pas au point de devenir une paysanne a mon service mais enfin. Elle ne peut pas le cacher, surtout pas à moi. »
« Yuko, ne dit pas ce genre de chose! Alice, ne l'écoute pas, c'est une menteuse qui fait ça juste pour me rabaisser! »
« Oh oh, tu me traites de menteuse? J'ai pourtant le souvenir ou tu est dans une position délicate et que tu as... »
« Ça suffit Yuko, tu va trop loin! »
Alors qu'elles commençaient à se crêper le chignon, chose rare chez elle mais qui arrivait facilement ici, Setzer se leva en claquant ses mains sur la table.
« Yuko, Yuka! Je vous ai dit de bien vous tenir ici alors respecter au moins ça et rester tranquille! C'est trop vous demander? »
« Pardon Père... »
« Pardon Papa... »
Il s'asseyait de nouveau en continuant e les regarder d'un drôle d'œil tandis que les festivités reprenaient doucement. Les jumelles étaient plutôt calmes, bien trop même, chacune ne disait plus un mot en mangeant leur assiette. Faut dire qu'avec un père comme lui, les grosses voix étaient rares et suffisaient amplement à les calmer pour quelques jours. D'ordinaire, il était du genre à s'excuser au bout de quelques minutes mais ça ne sera pas le cas ce soir, pas devant tant de monde en tout cas. Il devait se montrer ferme ici, il n'était pas chez lui. Pour le moment, Yuko comme Yuka restait muette, sans ouvrir la bouche pour parler un peu. De temps en temps, ça ne faisait pas de mal de les remettre dans le droit chemin...
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Attentivement, Alice écouta Yuko lui expliquer le fonctionnement de ses relations avec sa sœur. Une semaine sur l’autre, elles inversaient mutuellement les rôles. Dans ses souvenirs, Yuka n’avait pas vraiment le profil de la jumelle qui dominait, mais, après tout, Alice ignorait tout du monde de fonctionnement entre deux jumeaux ! Y en avait-il un qui prenait naturellement l’ascendant sur l’autre ? Ou se considéraient-ils comme intimement liés ? Dans ses livres d’Histoire, elle avait parfois lu que des jumeaux développaient des relations incestueuses. Était-ce aussi le cas pour elles ? Quand elle avait rencontré Yuka et Yuko, les trois femmes étaient bien trop jeunes pour songer à ça, et Alice, dans sa naïveté, avait cru que voir une sœur dominer l’autre, en voir une se servir de l’autre pour lui servir de cheval, était un mode de fonctionnement tout à fait normal. La réalité était naturellement un peu différente. Yuko parla ensuite à Alice à voix basse, pour lui dire que, dans le fond, Yuka avait toujours une âme de soumise, ce qui fit sourire Alice. Ce n’était néanmoins pas au goût de sa sœur, qui protesta. Yuko répliqua, et Alice, bouche bée, vit les deux sœurs se disputer, sans comprendre le comment du pourquoi.
*C’est rien compliqué, un lien fraternel ! Bizarrement, je les envie un peu…*
Yuka et Yuko ne devaient jamais se sentir seules, elles. Alice, elle, avait parfois souffert de cette solitude, et continuait à en souffrir, de manière indirecte. Elle avait l’impression qu’elle n’avait pas sa place ici, elle, une jeune femme fragile et faible, au milieu d’une bande d’hommes en armures et de mâles virils, qui se promenaient avec des épées longues comme son bras et encore plus lourdes qu’elle. Si elle avait eu un frère ou une sœur… Elle sortit de ses réflexions quand Setzer donna du poing sur la table, leur intimant de se taire. Immédiatement, les deux sœurs baissèrent les yeux, visiblement gênées, et devinrent muettes comme des tombes.
« Si ma petite Alice pouvait être aussi sage quand je la réprimande… commenta Tywill en souriant.
- Père ! protesta la jeune Princesse.
- Voyez, Setzer ! Ah, dans un sens, j’envie vos filles de ne pas avoir le sang des Korvander dans les veines ! une seule Alice, c’est déjà terrible, alors, si j’avais eu droit à des jumelles… »
Alice rougit également, tout en fusillant son père du regard. Celui-ci commençait à ressentir les effets de l’alcool. Malgré sons solide organisme, Tywill restait un homme comme un autre… L’alcool le rendait un peu plus guilleret, et surtout bavard. Elle espérait de tout cœur qu’il n’irait pas raconter sur elle des anecdotes gênantes, mais Ayano essayait de le pousser dans ce sens. La petite peste cherchait sûrement à obtenir des anecdotes croustillantes sur Alice, pour les raconter à ses amis. Pendant ce temps, les servantes commencèrent à amener les plats de résistance. On déposait pour chaque groupe de solides plats. Alice, Ayano, Yuko et Yuka reçurent ainsi, sur un plat en argent, un gros poulet, avec plusieurs sauces.
« Ne vous empiffrez pas trop, Mesdames, prévint une servante, il y a encore du poisson après…
- Je veux une cuisse ! » lâcha Ayano.
Souriant, Alice attrapa l’une des cuisses, et la déposa sur l’assiette d’Ayano. Tywill en mangeait une avec sa main, et Ayano hésitait à faire de même, mais Alice intervint.
« Tu as des couverts ! Sers-t-en !
- Je suis un loyal sujet, j’agis comme le Roi ! »
Le Roi se mit à ce moment à rôter, ayant visiblement bu un verre de trop. Il frappa sa poitrine, et planta ensuite ses dents dans la cuisse, l’arrachant d’un coup sec, avalant la peau avec. Les bonnes manières n’étaient pas le fort de Sylvandell…
« Cher Setzer, je suis sûr que vous apprécierez ce poulet. Il provient tout droit de nos fermes ! »
Le poulet de Sylvandell était généralement une volaille de qualité. Il n’en avait pas toujours été ainsi, mais il arrivait même parfois qu’on serve du poulet venant d’ici dans les plus luxueux restaurants d’Ashnard. La gloire en revenait à des agriculteurs qui avaient migré d’une région de guerre ici, apportant avec eux leur savoir pour bien nourrir et bien traiter les poulets. Alice prit un morceau de blanc, avec les assortiments allant à côté. Elle regarda ensuite Yuko et Yuka, et donna un coup de coude à Yuko.
« Ne vous en faites pas, leur lâcha-t-elle. Et puis, vous n’allez pas faire la tête alors que nous nous revoyons enfin, non ? Je vous l’interdis formellement ! »
[HRP – Parler de poulets dans un RP, ça me donne envie d’en manger un >.<]
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Du côté des princesses, le repas était devenu bien calme. Si depuis le début, il n'y avait que des discutions entre elles et rien de bien méchant, ce début de chamaillerie avait attiré l'attention de bon nombre de nobles de Sylvandell, chose qui déplaisait au maitre de la maison Karistal qui ne voulait pas entendre de critique sur ses filles. D'où cette petite réprimande pour elles afin que le repas se termine comme il avait commencé, dans le calme et la bonne humeur. Comme Setzer était un papa poule très attentionné envers ses filles, il élevait la voix chez eux que lorsque c'était grave alors c'est sûr qu'elles ne s'attendaient pas à ça. Du coup, ce n'était que deux petites filles calmes qui mangeaient sans ouvrir la bouche. Elles savaient que leur père avait un regard souvent posé sur elle pour ne pas qu'elles recommencent. Il restait bien sur disponible pour son ami et continuait de parler avec lui de tout et de rien.
« Je doute bien que le voyage que nous avons fait les ait un peu excité surtout après revu Alice depuis si longtemps, mais ce n'est pas une raison pour se comporter de la sorte. »
Qu'elles attendent que les autres soient parti mais pas devant une telle assemblé. Le repas continuait avec à présent des poulets qui avaient l'air bien appétissant. Si du côté des parents, ça semblait s'apaiser et redevenir normal, c'est Alice qui poussait ses deux amies à redevenir comme elles étaient juste avant ça. Yuko releva un peu la tête, le sourire timide, elle reprenait doucement l'envie de s'amuser.
« Oui... tu as raison Alice. »
« Pardon d'avoir mis cette ambiance Alice, Yuko... »
« C'est rien... » Elle caressa sa joue en rapprochant sa bouche de son oreille pour lui chuchoter une dernière chose. « tout ça va se payer ce soir... »
Yuko n'était pas du genre à pardonner si facilement, sauf peut-être à Alice? Après avoir eu des réprimandes de leur père et la honte de tous les invités, c'était normal pour elle que toutes choses se payent! Se replaçant normalement sur sa chaise, elle entamait le poulet en prenant un peu de blanc et Yuka, la seconde cuisse. Le repas pouvait vraiment reprendre dans le calme et chacun des groupes parlaient entre eux en parlant de tout et de rien. Alice et les jumelles parlaient surtout de leurs anciens souvenirs en commun en cherchant parfois à en découvrir plus sur Sakura et Ayano. Et peu à peu, le repas touchait à sa faim. Si d'autres plats arrivaient encore pour les adultes qui pouvaient manger comme trois personnes, les jumelles n'en pouvaient plus de manger autant. Néanmoins si le dessert arrive, elles lui réserverons bien une petite place!
[HRP: Désolé, petit post ^^"]
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Alice fut rassurée de voir que les deux jumelles se détendirent bientôt un peu plus. Pensivement, la Princesse se disait qu’elle devrait sans doute les former. Contrairement à son Père, Setzer avait plutôt l’air du genre à être calme et doux avec ses filles… Sans doute parce qu’il avait une femme qui avait l’air douce et généreuse. La Princesse, elle, avait pour paternel un guerrier qui parlait toujours d’une voix bourrue, ce qui finissait par se retourner contre lui. Difficile de continuer à se faire craindre d’Alice quand elle faisait une bêtise en parlant d’une voix forte quand elle l’avait entendu lui hurler dessus depuis des années. Pour autant, elle fut soulagée de voir les deux Karistal aller mieux, et se mettre à manger.
Le banquet se prolongea ainsi pendant une ou deux heures, durée relativement longue, quand on savait que Tywill mangeait souvent assez rapidement. Il parlait néanmoins fréquemment avec Setzer, mais Alice ne s’intéressa plus à leur conversation. Celle avec les sœurs se concentra massivement sur Sakura et Ayano, notamment qui elles étaient, et pourquoi Alice était tombée si rapidement amoureuse d’elle. Alice leur expliqua donc tout ce qu’il y avait à savoir. Sakura était une ancienne esclave qu’Alice avait croisé par hasard sur la place du marché de Sylvandell, et avait réussi à acquérir, non sans que son père ne vienne frapper le marchand d’esclaves, réticent à la délivrer. Elle avait ensuite découvert que Sakura était une femme exceptionnelle, et ce dans tous les sens du terme.
« Évidemment, avait alors commenté Ayano en relevant un peu son nez. C’est ma sœur, après tout ! »
Elle leur parla du fait que Sakura avait des capacités de transformation exceptionnelles, rougissant légèrement en se rappelant leurs premières étreintes. Par la suite, Sakura avait été conduite par Alice devant le Patriarche, le plus vieux et le plus puissant des dragons de Sylvandell, qu’on ne voyait qu’à de rares occasions. Là, le Patriarche avait amélioré ses pouvoirs, et le simple fait de s’intéresser à elle avait suffi pour que son Père agisse en circonstance. Au sein d’Ashnard, les Korvander avaient un poids non négligeable, compte tenu de leurs puissants dragons. Père avait écrit une lettre royale d’affranchissement à l’égard de Sakura, lettre qui avait été transmise au Palais impérial, où elle avait reçu l’homologation impériale. Elle avait été publiée, et était désormais opposable à tous, reconnaissant que Sakura n’était plus une esclave. La même lettre s’appliquait également pour sa sœur. Étant à côté d’Ayano, la Princesse préféra éviter leurs années de servitude, passant rapidement dessus, expliquant aux jumelles qu’Ayano avait été logée dans le harem d’une elfe.
« L’elfe rouge était autoritaire, mais très agréable, commenta encore Ayano, sans qu’Alice ne lui ait donné l’autorisation de parler. J’adorais quand elle me massait, mais elle voulait toujours que je fasse le ménage… »
Alice avait été surprise d’attendre que cette elfe rouge n’était autre que Tinuviel Lastrim. Comme quoi, le monde était parfois petit, même sur Terra. Par la suite, Sakura et Alice s’étaient mariées. Alice reconnaissait volontiers que tout avait été très rapide. Le sang des Korvander… A la manière des dragons, les Korvander vivaient dans le feu de l’action. Attendre, ce n’était pas ce qu’ils adoraient faire, loin de là. Plus ça allait vite, et mieux c’était. Mais, à bien y réfléchir, elle regrettait cette précipitation… Non pas qu’elle n’aimait pas Sakura, loin de là, mais, quand elle avait vu tous les cadeaux de mariage qu’elle avait reçu par la suite, une période de fiançailles aurait sans doute été préférable. A son corps défendant, Alice ne pouvait que se rabattre sur la conception sylvandienne du mariage. Le mariage n’était pas une pratique très réputée dans la famille des Korvander, et ils n’avaient pas saisi toute l’importance que cette cérémonie avait pour d’autres.
« Si Sakura passe autant de temps à s’entraîner, je pense que c’est parce qu’elle veut protéger ceux à qui elle tient, comme moi ou Ayano… Et pouvoir un jour se défendre si jamais on revient la harceler… »
Les Princesses conversaient ainsi, jusqu’à ce qu’elles aient le ventre plein. Elles n’étaient pas des guerrières, même si Ayano, qui brûlait bien plus de calories, engloutissait tout. Au niveau des convives, la soirée se déroulait plutôt bien. L’alcool montait, conduisant naturellement plusieurs Commandeurs et gardes d’élite de la suite des Karistal à se lancer dans des concours de virilité. Il y avait de solides bras de fer, mais on évitait au moins ce qui avait eu lieu avec les Amazones, soit un véritable combat au milieu du banquet.
Le banquet à Sylvandell étant plutôt copieux, le dessert n’avait pas lieu tout de suite, le temps de laisser les estomacs se vider un petit peu. Tywill en profita pour se redresser, invitant les convives à revenir plus tard, tout en demandant au père des jumelles, et à leur mère, d’accepter son hospitalité. Il comptait sûrement leur présenter ses trésors de guerre, soit, outre des armes, des bijoux, de la tapisserie, et d’autres objets luxueux. Setzer avait naturellement tout intérêt à accepter, sachant que, quand Tywill était imbibé comme il l’était, il était bien plus facile d’obtenir de sa part certaines robes et autres pierres précieuses qui constituaient le non négligeable trésor militaire de Sylvandell.
Alice, de son côté, en profita pour s’éclipser avec les Karistal, rejoignant leur antre, ses appartements. Ils étaient dans les hauteurs du Château, et elle délaissa Ayano. Les appartements royaux d’Alice comprenaient plusieurs pièces, et étaient chauds et chaleureux. Il y avait de nombreuses bibliothèques, plusieurs chambres, dont la chambre où elle dormait habituellement avec Sakura, comprenant un grand lit, et plusieurs balcons. Il faisait nuit dehors, et les étoiles brillaient dans le ciel, tandis que certains dragons continuaient à voler distraitement autour du Château. La Princesse les observait depuis une fenêtre.
« La vue est fascinante, non ? »
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Le repas reprenait son cours et les discussions ne manquaient pas non plus même si du côté des enfants, elle était surtout centré sur les principales personnes de la soirée, à savoir Alice, Sakura et sa cadette aussi. Lorsqu'il s'agissait de parler de la femme d'Alice, la petite Ayano était là pour la défendre et lui jeter des louanges. Les jumelles avaient pu apprendre l'histoire de Sakura et de la rencontre entre cette esclave et cette princesse, un véritable conte de fées pour les enfants lesbiennes!Les capacités de transformation de cette dernière étaient d'ailleurs incroyables et elles ne demandaient qu'a voir cela de leurs propres yeux mais cela ne sera fait que demain puisque la femme d'Alice s'entrainait toujours en dehors du château. C'était dommage qu'elle ne soit pas là mais c'était un peu le hasard, pas comme si elle voulait éviter les amies d'Alice. Elles se demandaient quels genres de transformations la jeune femme pouvait bien avoir. Ayano continua de commenter en parlant de ses aventures en évoquant une elfe rouge, la fameuse elfe rouge nommé Tinuviel?
« C'est vrai que Tinuviel est très gentille. Nous avons passé quelque temps là-bas juste avant de passer quelques jours à la maison avant de venir ici. Ce sont que de bons souvenir, hein ma petite Yuka? »
« Oh oui, c'était si amusant... »
Leur regard perdue dans leurs pensées, les deux jumelles reprenaient ensuite le fil de la discussion en continuant de parler en mangeant. Sakura restait le principal sujet mais quoi de plus normale! Alice pensait que son entrainement était dû au fait qu'elle voulait les protéger elle et Ayano et être capable de se défendre seule si un jour des couillons ont la mauvaise idée de vouloir kidnapper la femme de la princesse de ce royaume. En ayant entendu qu'auparavant, Sakura était une esclave vu qu'elle fit acheter par leur amie, les jumelles ont eu peur que ce soit dans une de leur boutique. Mais ce n'était pas le cas, heureusement. C'est qu'elles se seront senti mal si Sakura aurait été dans une de leurs cages. Certes, d'un côté, quel cadeau d'offrir une esclave qui sera la femme d'Alice mais en voyant comment la jeune femme était et si jamais elles auraient vu ses capacités à se transformer en neko, c'est sur qu'elle serait resté longtemps avec les jumelles Karistal à satisfaire ses maitresses autant que possible. Tandis qu'une pause fit donner au milieu de ce repas, Setzer et Yuki furent invités par Tywill à venir voir quelques trésors de la famille Korvander pendant que leurs filles restaient ensemble pour continuer de rattraper le temps perdue. Avec Alice mais sans sa belle sœur, les jumelles suivaient leur amie dans les couloirs du château jusqu'à atteindre sa chambre, belle et grande, se dirigeant vers le balcon, elles pouvaient observer la vue avec Alice. Les grands dragons volaient dans le ciel et pour elle, c'était aussi normal que n'importe quels volatiles, pas pour les jumelles qui étaient émerveillées par ce spectacle.
« C'est très beau... »
« J'avais oublié à quel point c'était aussi magnifique ici... »
« C'est vrai qu'étant jeunes, on pensait surtout à s'amuser avant de faire attention à ça. »
Se rapprochant d'Alice, Yuko passait sa main de l'autre côté d'Alice en posant sa tête côté de ses seins, vu sa taille, elle ne pouvait pas faire mieux. Yuka se contenta d'enserrer son bras en posant sa tête dessus. Ce n'était rien, elles ne disaient rien de plus par ce geste mais ça leur faisait un bien fou de pouvoir de nouveau tenir Alice avec elles. Mais malgré tout, c'était Yuka qui perça le silence.
« Alice, j'espère que le fait de dormir avec toi cette nuit ne causera pas de problème avec Sakura? Que ce soit pour nous ou pour toi? »
« Oui, nous avons très envie de dormir avec toi, comme avant. Mais si cela pourrait déplaire à ta femme, je pense qu'on pourrait comprendre si nous devions dormir seules, nous deux. »
C'est vrai que malgré leur comportement de princesses, parfois capricieuse, les deux jumelles étaient aussi mielleuses et douces avec leur grande sœur. Qui ne le serait pas avec une femme comme Alice, si douce te gentille et malgré le temps qui a passé, elle l'était toujours autant. Relâchant leur étreinte en même temps, une fois leur réponse donné, les deux jumelles prient place sur le lit, simplement en s'asseyant sur le rebord. Leur main liée entre elle, tête posée l'une contre l'autre, on aurait pu croire à une mise en scène mais souvent, elles avaient la synchronisation dans le sang. Yuko était à gauche et Yuka à droite en observant Alice, chacune avec un sourire bien différent. Si celui de Yuka était plus chaleureux et plus sincère, celui de Yuko était plus timide mais tout de même sincère.
« Tout à l'heure, avant de nous coucher, nous t'offrirons d'autres cadeaux. »
« Oui, ceux-là sont assez spéciaux pour ne pas être montré devant tout le monde. »
« Ils sont plus intimes, surtout pour nous, alors ça ne sera qu'entre nous trois. »
« Il te faudra donc attendre encore un peu, Alice. »
Tout les deux en souriante observaient Alice en étant sûr que leur cadeau sera apprécié par leur amie. Si Sakura aurait été là, elle aurait pu y assister mais comme ce n'était pas le cas.
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Les joues d’Alice rougirent légèrement quand Yuka et Yuko se posèrent contre ses seins. Elle rendit leur câlin, commençant par caresser leurs dos, avant de remonter pour frotter leurs nuques, les frottant tendrement. Un léger sourire éclaira ses lèvres. Elles étaient adorables, toutes les deux... Elles ne pouvaient s’empêcher de parler l’une à la suite de l’autre, Yuka étant presque à chaque fois la première à parler, comme si Yuko attendait qu’elle termine pour pouvoir s’exprimer. Un tel synchronisme ne pouvait qu’être génétique. Alice ignorait si cela faisait partie du jeu, mais ça confirmait en tout que, malgré leurs jeux hebdomadaires, Yuka avait toujours sur Yuko une espèce d’ascendant psychologique. Les deux adoratrices de nekos rompirent ensuite le silence, afin de savoir si Sakura ne serait pas blessée par le fait que la Princesse la trompe.
« Le mariage, à Sylvandell, est avant tout quelque chose de spirituel, expliqua Alice. On ne se marie pas pour fonder une famille, mais pour s’unir devant le dragon d’Or. Partant de là, je ne peux tromper ma femme que par l’esprit. Si je devais la déshériter, ou me marier avec quelqu’un d’autre, alors je la tromperai. En revanche, j’ai bien le droit de faire des petits câlins à mes amies d’enfance. Ne vous en faites pas pour ça, mes deux perles... »
Rassurées, les deux jumelles blondes allèrent ensuite s’asseoir sur le rebord de la police, chacune posant sa tête contre l’autre. Une posture assez adorable, qui fit sourire Alice. Bras croisés en face d’elle, elle les observa silencieusement, regrettant de ne pas avoir ces étranges appareils tekhans qui permettaient d’enregistrer les scènes. Des appareils photo. Elles méritaient bien une photo, dans cette position. Il n’y avait que des jumelles pour réussir à être aussi belles. Les deux jumelles lui sourirent, avant de lui parler de cadeaux « assez spéciaux ».
*Pourquoi est-ce que je ne suis pas surprise ?* songea tout simplement Alice en les écoutant.
Lorsqu’elles eurent fini, la Princesse hocha lentement la tête, et s’avança vers elles. Elle tendit ses mains pour caresser leurs joues.
« Tant que vous ne vous êtes pas ruinées... »
Elle doutait que ce soit le cas. Les Stezer avaient une solide fortune, et un important patrimoine. De plus, elle ne pensait pas que les cadeaux des deux jumelles devaient être onéreux, même si elle était assez curieuse. Elle connaissait suffisamment ces deux petites pour savoir que ces cadeaux devaient probablement tourner autour du sexe, ce qui lui rappela alors quelque chose. S’agenouillant légèrement pour être à hauteur de leurs visages, elle se mit à parler :
« Hum... Je pensais à quelque chose... »
Elle parlait lentement, pour susciter leur curiosité. Alice n’allait pas insister sur le contenu de ces cadeaux ; elle savait qu’elles ne diraient rien. La Princesse préférait donc se tourner vers autre chose, et parla sur une voix un peu plus basse :
« Je me suis toujours demandée... »
Ses joues rougirent légèrement, avant qu’elle ne formule ce qu’elle avait en tête :
« Quand l’une de vous avait un petit ami, est-ce qu’il vous arrivait de l’échanger ? Afin de voir s’il pouvait dévoiler la supercherie ? Et... Vos parents ? ils ont toujours réussi à deviner qui était Yuka, et qui était Yuko ? Vous connaissant, je suis sûre que vous avez du essayer de tromper leur vigilance... Et, hum... Est-ce que vous vous êtes déjà embrassées ? Quel effet ça fait ?! »
C’était incestueux. L’inceste était condamnée dans bien des royaumes, mais, à Sylvandell, la question ne s’était jamais posée. Pourquoi se serait-elle posée ? La loi interdisait d’avoir des frères et des sœurs, même des bâtards, afin de ne pas altérer la pureté du sang des Korvander. En son for intérieur, la seule image de voir les deux jumelles s’embrasser lui réchauffait le cœur, ainsi que le bas-ventre. On pouvait appeler ça un fantasme. Sa première question, elle, tenait plus de la curiosité. Si Alice avait eu une jumelle, il était sûr qu’elle se serait amusée avec cette dernière à intervertir leurs rôles, rien que pour voir si leur Père saurait les identifier. Honnêtement, Alice avait bien du mal à dissocier Yuka de Yuko, tant elles étaient, même au timbre de la voix, similaires.
*Est-ce que leur mère les discerne totalement ? Leur père aussi ?*
Alice n’avait jamais eu de mère, mais, de ce qu’elle en savait, dans un schéma traditionnel d’une bonne famille, c’était toujours la mère qui était plus proche de l’enfant. C’était, dans le fond, assez logique, puisque c’était la mère qui avait mis au monde le rejeton. Mais les schémas traditionnels ne sont pas pour autant universels...
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Dans l'une des chambres d'Alice, les deux jumelles se tenaient assises sur le lit à parler un peu avec elle des cadeaux qu'elles allaient lui offrir mais juste pour la rendre curieuse sans pour autant vendre la mèche. Elles avaient bien vu dans son regard que la jeune femme se posait des questions? À propos de leurs cadeaux ou autre chose peut-être? Lorsqu'elle se baissa vers elles, elle commençait enfin à lui révéler ses questions, sa façon de le dire lentement, ça serait surement intime ou gênant! Après tout, elles étaient rassurées de pouvoir dormir avec elle sans que ça puisse poser un vrai problème avec Sakura ou même le royaume tout court. Si Yuka avait souvent vu Alice comme une grande sœur, rien ne l'empêchait de fantasmer aussi sur elle et de même pour Yuko qui, suite à l'annonce de revoir Alice, avait tout de suite pensé à quoi elle pouvait ressembler aujourd'hui. Elle n'avait pas caché à sa sœur d'ailleurs que si elle avait l'occasion de s'incruster dans le lit de la princesse avec ou sans Sakura, elle saisirait l'occasion. De toute façon, les deux sœurs se cachaient rarement des choses, le plus souvent, elles étaient sincères l'une envers l'autre.
Alice enchaina les questions pour savoir beaucoup de choses sur les jumelles, si leur parent savait faire la différence entre elles, si elles avaient déjà échangé les places avec un éventuel amoureux pour voir si ce dernier pouvait reconnaître la bonne jumelle? Voir Alice rougir sous cette demande était assez drôle et même lorsqu'elle évoquait le fait de s'embrasser entre sœurs, elles n'étaient absolument pas gênée, enfin, Yuko ne l'était pas. Yuka avait discrètement tourné les yeux vers sa jumelle, la voyant tout sourire, elle savait que ça ne la dérangerait pas pour elle. Qu'est-ce qui la gêne vraiment? À part révéler cet amour à leur parent, Yuko pourrait le crier sur tous les toits que ça n'étonnerait pas sa sœur! C'était toujours amusant de répondre à ce genre de question mais il faut savoir garder le meilleur pour la fin. Yuko releva un peu la tête en continuant de garder la main de sa sœur dans la sienne.
« Nous n'avons jamais eu de petits copains. Bien sur, on a déjà eu des aventures mais rien de vraiment amoureux donc pour cette question, je pourrais pas te répondre, oui ou non. Mais l'idée serait amusante à réaliser en tout cas. »
« Pour ce qui est de mère et de père, ils nous différencie toujours, même si l'on essaye de porter les vêtements de l'autre ou ses couleurs. Je suis toujours en clair et même en blanc et Yuko en noir mais ça ne fonctionne pas. À moins de se cacher les cheveux et encore, ça ne marche pas tout le temps. »
« La seule différence physique à part nos expressions habituelles, c'est nos cheveux. Les miens sont plus foncé que les siens. Mais nos victoires sur eux sont plutôt limitées... ça marche mieux sur les servants et les esclaves. C'est assez drôle de les tourner en bourrique en disant le contraire de ce qu'ils pensent. »
Les deux sœurs ne pouvaient s'empêcher de rire un peu sous cette pensé, en revoyant un de ces moments ou durant l'éducation d'un esclave, elles disaient toujours le contraire en terme de choix. Même s'il savait les différencier, elle disait que ce n'était pas bon et ce, plusieurs fois d'affiler. Cet esclave ne devait plus savoir qui était qui alors qu'avant leur arriver il le savait surement. Quant à la dernière question, Yuka semblait assez gênée de le dire comme ça a leur grande sœur.
« Et pour ce qui est... de... de s'embrasser... »
Mais Yuko n'avait pas cette honte et tourna son visage vers sa sœur en lui caressant la joue avant de l'embrasser doucement à pleine bouche, passant sa main derrière sa nuque, elle n'avait aucune gêne à le faire et même devant des gens comme Alice, ce petit baiser langoureux dura une bonne quinzaine de secondes avant qu'elle ne s'écarte avec un petit filet de bave. Le sourire espiègle, elle était plus que contente de sa petite prestation.
« Tu as déjà ta réponse sur la question Alice, pour ce qui est de la sensation, eh bien... Mhh... ça change pas beaucoup qu'avec une autre personne. Sauf que là, tu as l'impression de le faire avec ton double en plus docile... soumise... timide... »
« Oui bha ça suffit hein... »
« Humhum ♫... Personnellement, je trouve ça merveilleux de pouvoir faire ça avec elle. Nous savons qu'en Ashnard, ça serait mal vu et aussi dans notre famille bien qu'il y ait eu quelques cas d'inceste avec nos ancêtres. Mais même si ça reste de l'amour, maman et papa ne comprendrait pas alors on évite tout cela devant eux. À vrai dire, si je le pouvais, je l'épouserais sur le champ pour en faire ma petite femme à moi! Mais je suis sûr d'une chose, il y a surement des nékos aussi belles que ma petite Yuka ♥ Et je veux les avoir! »
« Oui, tant de beaux et belles nékos sont sur Terra, nous voulons les voir et faire tant de choses avec eux. Les acheter pour leur offrir une meilleure vie que celle d'un esclave. »
« Qui sait, nous nous marierons peut-être un jour avec un ou une néko? »
« Mais nous avons encore le temps de penser à tout cela, nous préférons nous amuser pour le moment. Quand viendra le jour d'un tel événement, tu seras l'une des premières au courant, Alice. »
D'un simple regard complice, un clin d'œil de la part d'une des sœurs que les deux s'approchèrent de la princesse pour lui déposer un baiser sur la joue. Enlaçant la jeune femme, les deux jumelles restaient accrocher au cou de leur amie avant de s'en détacher un peu pour lui tenir la main et se relever, toujours accrocher à elle.
« Nous voulons profiter à fond de ses prochains jours à tes côtés Alice. Nous avons tant de temps à rattraper. Qu'importe ce que l'on fera, de la simple balade à une nuit entière à parler de nos vieux souvenirs, je sais que tout cela va être génial! »
« Et ça sera encore mieux quand nous pourrions connaître ta femme, tous tes amis sont aussi les nôtres donc c'est évident que nous allons l'adorer. »
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Alice s’humecta les lèvres en voyant les deux sœurs s’embrasser. Elle ne saurait dire en quoi, mais elle trouvait ça... Délicieusement excitant ! C’était très attirant, à vrai dire. Voir ces deux beautés mutuelles s’embrasser... C’était... Torride ! Un spectacle fascinant, et la Princesse n’en perdit pas une miette. Les affirmations de Yuko se confirmaient, en tout cas. Yuka avait semblé légèrement plus hésitante à l’idée de s’embrasser en public, et ça pouvait se comprendre. L’inceste était quelque chose de mal vue en Ashnard. Mais Alice se demandait si, dans le fond, les Karistal ne se doutaient pas que Yuko et Yuka avaient déjà eu avoir des relations intimes... Si elles n’avaient jamais eu un petit ami pour les soulager... Il était impossible que les Karistal ne se soient jamais posés la question ! Et, vu comment Setzer semblait pouvoir calmer ses filles, il devait sûrement y avoir des fuites, des rumeurs... Alice était bien placée pour savoir qu’il était impossible de dissimuler un secret. Ça, elle l’avait à vrai dire su de manière totalement anecdotique, en brisant une fois un précieux vase rapporté de campagne. Elle l’avait renversé sans faire attention, en jouant dans les couloirs à un jeu dont elle ne se rappelait plus.
Elle avait beau avoir été seule quand le vase avait été brisé, quand elle avait affirmé que ce n’était pas elle, et qu’on avait menacé de fouetter une servante, Père avait arrêté la punition, et avait donné à Alice la fessée. Elle avait pleuré à la fois de douleur et de honte, et Père lui avait ensuite dit que « les dragons ignorent la peur ». Alice aurait bien aimé dire qu’après cette histoire, elle ne lui avait plus jamais menti, mais ce serait faux... Elle s’était juste... Affirmée. Ce qu’elle avait surtout retenu de cette histoire, c’était qu’elle n’aimait pas les injustices, et qu’elle ne laisserait plus personne se faire injustement accuser à sa place.
Alice sortit de ses réflexions quand Yuko et Yuka lui avouèrent vouer une espèce de vénération pour les nekos. Cette idée fit perler un sourire rêveur sur les lèvres de la Princesse. Elle tenta de leur dire quelque chose, mais les jumelles bondirent alors sur elle, lui offrant chacune, dans une incroyable symétrie, qui aurait fait pâlir de jalousie n’importe quel soldat, un gros baiser. Alice en rougit confusément. Elles restèrent contre elles, et, se reprenant en souriant, Alice leur gratta le dos.
« Une simple balade ? Yuko, ici, nous ne sommes pas dans les plaines. Les nuits sont glaciales... Non, je pense que le mieux serait que nous nous tenions mutuellement chaud cette nuit... Mais, avant ça, je crois que j’ai moi aussi un cadeau pour vous, mes deux belles jumelles... »
Elle prolongea le suspens, et s’approcha d’un bureau, ouvrant un tiroir.
« Comme je vous l’ai dit, après avoir rencontré le Dragon d’Or, ma femme a reçu plusieurs pouvoirs intéressants, notamment celui de pouvoir transformer les autres... Autant vous dire que nous nous sommes amusées... Sa sœur m’avait d’ailleurs montré un appareil terrien... Un appareil photo... Ah, le voilà ! »
Alice sortit un petit cahier aux couvertures rouges. C’était un carnet de photos, et il y en avait plusieurs. Avec un léger sourire, elle le tendit vers les Karistal, et l’ouvrit. Sur les photos, on pouvait voir une drôle de neko avec deux longues oreilles dorées, et une queue qui semblait également dorée. Ladite neko prenait la pose, parfois nue, parfois habillée de manière provocante, dans des positions alléchantes, ou se reposant.
« C’est moi... Moi en neko... » leur avoua-t-elle en rigolant.
Elle profita de cet effet de surprise pour embrasser sur la tête chacune des Karistal. C’était l’album « NEKO », vu que c’était celui où Alice avait été photographiée en tant que neko. L’idée initiale était pour Alice de faire un simple album photo de toutes les métamorphoses de sa femme, mais cette dernière avait eu d’autres idées. Une grande photo montrait Alice, vautrée au milieu d’un lit, en train de lécher avec sa langue l’une de ses pattes.
« Dites-moi... glissa alors la Princesse. Si j’étais votre neko, vous me feriez quoi ? »
Sur une autre photo, on pouvait voir la main de Sakura, grattant le dos nu d’Alice, qui semblait particulièrement heureuse. La photo avait été prise par Ayano. On ne le voyait pas sur la photo, mais Alice avait toujours sa culotte. Ayano était encore un peu jeune pour voir sa belle-sœur nue.
« Combien de câlins par heure ? Déjà qu’en tant qu’humaine, je raffole des caresses, mais, en tant que neko... »
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Les deux jumelles n'avaient pas vraiment honte de montrer une partie de leur véritable visage à Alice, elle était leur meilleure amie après tout. Elles répondraient surement à toutes ses questions aussi intimes soient-elles. Bon, ça sera surtout Yuko qui répondrait franchement, même considérée comme une grande sœur, Yuka aurait du mal à tout avouer à Alice. Pas gêne et peut-être un peu de honte. Seule Yuko pouvait tout savoir de sa sœur sans que cette dernière n'éprouve de vraie honte. Après avoir embrassé sur la joue la princesse Korvander, Alice avouait avoir un cadeau pour elles. Chose qui les avaient surpris toutes les deux mais faisant naître tout un tas de questions pour Alice. Mais ce mystère sera bien vite mis à nu même si elle faisait durée le mystère. Chacune observait le moindre de ses gestes, Yuka restait bien droite en l'observant, Yuko semblait un peu plus ravie en entrouvrant la bouche, ses yeux rivés sur ce tiroir qui s'ouvrait. Parlant des pouvoirs de sa femme qui pouvait transformer les autres, Alice évoquait le fait qu'elles se sont amusé avec un appareil-photo qu'Ayano avait ramené. Appareil photo, amusé? Qu'est-ce qu'elles avaient bien pu faire ensemble?
Des photos osé entre elles? Alice transformé en une véritable petite aguicheuse? Transformer en une esclave sexuelle? En une futanari en pleine action avec Sakura? Les idées ne manquaient pas dans chacun des cerveaux des deux princesses! Ouvrant un livre de photos, une jolie néko blonde était représentée, toujours la même à chaque fois dans des poses plus ou moins osées avec plus ou moins de vêtements justement. Et là, ça avait fait tilt! Transformé en néko! Sakura avait pu jouer avec Alice en néko et de bien des façons! Autant dire que là, elles se fichaient des tas d'autres transformations de Sakura ou Alice transformé en d'autres formes, Alice était une néko!!!! Les deux jumelles eurent un petit gémissement de surprise sur plusieurs secondes. Comme une enfant qui ouvrait petit à petit un immense cadeau en apercevait à chaque morceau de papier en moins, le cadeau de ses rêves!
« Ouahhhhhhh!!! Alice, tu es si belle!!! »
« Oh que oui, je n'ai même pas honte de dire je suis jalouse de ta femme! Dire qu'elle a pu te voir comme ça de ses propres yeux, te caresser aussi et... tant d'autres choses... »
Les dernières paroles de Yuko la laissaient dans son rêve alors qu'elle regardait de nouvelles photos d'Alice toujours plus belle et ce, qu'importent les photos. Celle d'Alice en train de se lever la patte, quel délice pour les yeux! Yuko n'aurait pas honte d'avoué que si ce livre serait tombé entre leurs mains et qu'il n'y aurait personne d'autres qu'elles dans la pièce, elle aurait bien aimé se donner du plaisir en regardant ses photos. Yuka n'aurait pas été jusque-là mais si sa sœur l'aurait un peu poussé, pour sûr qu'elle l'aurait rejointe en observant tant d'œuvre d'art réuni dans un si petit bouquin! Leur regard semblait surtout perdu sur cette photo ô combien provoquante pour elles qui adoraient les nékos alors que la princesse vint les tirés de leur songe, même de leur fantasme en demandant ce qu'elle serait si elle serait une néko entre leurs petites mains? Très simple comme réponse, leur meilleure amie plus leur meilleur fantasme égale une vie heureuse, bien évidemment! Mais Yuko se contentait d'un peu plus de précision.
« Tu serais la mieux traitée de toutes nos nékos! Tu serais notre petite chouchoute et tu auras le droit à tout! »
« Pour aller même plus loin... tu dormirais toujours avec nous, tu serais constamment câliné, bien traité, une véritable princesse néko entre nos mains. À vrai dire, je serais même prête à jouer les petites soumises juste pour me faire prendre par toi. Et Dieu sait que je déteste être une soumise! Tu pourrais me demander n'importe quoi, je ferais tout pour toi. »
« Je veux pas que tu nous prennes pour des perverses ou quoi que ce soit mais l'idée de pouvoir jouer avec toi, le soir dans notre lit, c'est vrai que ça ne nous déplairait pas. Déjà que tu es très belle comme ça, alors en néko... Si demain je devrais être déshérité et renier la place de maitresse Karistal juste pour t'avoir en néko pour le reste de mes jours, je n'hésiterais pas à te rejoindre, Alice! »
Tournant les pages, Yuko se rinçait l'oeil sur les autres photos où Alice semblait ravi de se faire gratter le dos. Tournant d'autres pages, il y avait aucune photo porno apparemment. Bon sang qu'elle aurait payé cher pour avoir ce genre de chose! Mais ça restait tout de même agréable pour les yeux. Quand vint la nouvelle question d'Alice, Yuko retira ses yeux de l'album pour regarder tendrement Alice.
« Des câlins? Mais tu n'en aurais qu'un. Un seul long et doux câlin qui durerait toute une journée. Je resterais pendue à ton cou en me réveillant et quitte à rester dans mon lit toute la journée, je le ferais pour te câliner, te caresser, frotter ma joue contre la tienne. Toucher tes adorables oreilles, ta longue queue ravissante, me coucher contre tes seins en guise d'oreiller... »
Oui elle se perdait un peu dans ses propres fantasmes mais elle n'avait aucun secret pour sa grande sœur. Sa main venant caresser sa joue, son sourire semblait être figé et impossible à retirer.
« Te voir en néko, cela me suffit pour m'émoustiller, Alice. Tu es vraiment la plus belle femme rencontrée jusqu'ici mais surtout, la plus belle des nékos. Si seulement il existait un moyen de te doubler quand tu es ainsi, ça serait si bien d'avoir une néko-Alice pour nous... »
« Alice, tu as bien dit que Sakura pouvait transformer les gens? Tu... Tu penses qu'elle pourrait nous transformer en néko quand on va la rencontrer? »
Yuko ne semblait pas avoir pensé à cela mais l'idée de sa sœur était tout aussi géniale surtout avec ce sourire encore plus gai! Et aussi les idées perverses qu'elle avait derrière la tête.
« Si cela ne gêne pas ta femme, tu penses que l'on pourrait faire une petite soirée entre nékos? Ayano est un peu jeune pour cela mais nous trois et Sakura si elle veut bien? »
« Ou... au moins pouvoir te montrer quelles adorables nékos nous seront pour toi... »
« Ohhhhh! Quelle bonne idée ma petite Yuka! On pourrait ainsi montrer un spectacle unique rien que pour Alice et Sakura! »
Eh oui, cela arrivait que Yuka laisse parler ses envies. Une petite orgie entre néko, quel luxe!
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Miaou, aurait envie de dire Alice en voyant les réactions envieuses des Karistal. Elles dévoraient chacune des images qu’elle voyait. Alice léchant sa papatte, Alice se dressant sur ses pattes, Alice sur les genoux de Sakura… Il y avait aussi d’autres albums concentrés sur Sakura, bien évidemment, mais la Princesse s’était dit que ce serait plus intéressant si elle montrait aux jumelles elle-même. Sakura lui avait affirmé qu’elle était une neko superbe, et la réaction des jumelles semblèrent le confirmer. La Princesse eut un large sourire amusé quand Yuko avança l’idée de cloner Alice, d’avoir une « neko-Alice » à disposition de manière perpétuelle. Ce large sourire était doublé d’un fort rougissement. Les deux Karistal finirent par demander à Alice si elles pouvaient, non seulement se transformer elles-mêmes en nekos, mais si elles pouvaient toutes les quatre se transformer en nekos pour faire l’amour.
« Hum… répondit Alice. J’ai déjà eu avec Sakura de gros câlins en tant que nekos… Regardez… »
Alice alla chercher une autre photo, dans un autre cahier, car elle avait une forte valeur sentimentale. Elle la montra aux deux jumelles. On voyait Alice en tant que neko, et Sakura en tant que neko. Les deux étaient allongées l’une contre l’autre, dormant paisiblement, leurs queues entremêlées entre elles. La tête de Sakura était dans le creux des seins d’Alice, tandis que la tête d’Alice était posée sur l’une de ses oreilles.
« Sakura peut transformer n’importe qui, du moment que les personnes le désirent, et qu’elles restent à proximité d’elles. L’effet n’est pas définitif, mais elle peut tout à fait transporter deux petites fans de félines comme vous en nekos. Ce serait même une très bonne idée… Être une neko, c’est… C’est génial, tout simplement ! »
La Princesse adorait se transformer en neko, surtout quand des gardes passaient devant Alice neko, sans la reconnaître, en demandant à sa femme où elle était. Une petite blague qui faisait généralement pouffer la Princesse. Parfois, il ne fallait pas grand-chose. Retournant au présent, la Princesse poursuivit donc ses explications, en se posant sur le lit, caressant le dos de l’une des jumelles :
« Le système nerveux d’un neko est bien plus intense que celui d’un humain, comme vous devez le savoir… Par conséquent, à chaque fois qu’on promène ses doigts sur la colonne vertébrale, le corps émet de longs frémissements de plaisirs. Les nerfs sont bien plus stimulés, ce qui provoque des vibrations de plaisir. »
Alice embrassa alors la jumelle dans le cou, et tourna ensuite le visage de cette dernière, déposant un long et tendre baiser sur ses lèvres. Elle rompit ensuite le baiser, avant de leur sourire :
« Sakura devrait revenir demain matin, normalement… Elle dort dans la Griffe quand elle s’entraîne tard… Elle ne devrait pas s’entraîner autant, mais elle tient à améliorer ses sorts et ses capacités métamorphiques… Enfin, je suppose qu’elle ne verra aucun problème à transformer deux petites blondinettes comme vous en adorables nekos. »
Elle n’osait pas leur avouer qu’elles étaient en partie responsables du fait que Sakura avait choisi de rester dans les montagnes. Elle avait des frissons à chaque fois qu’on parlait des esclavagistes, et prenait de plus en plus souvent l’habitude, quand Père revenait de campagne ou quand des marchés avaient lieu, d’affranchir les esclaves, en incitant Alice à les acheter pour leur offrir un poste n’importe où. Une habitude qui avait pris le don d’irriter Tywill, tout comme le refus de Sakura de discuter avec des esclavagistes.
*Mais elle verra bien par elle-même que les Karistal sont différentes du domaine Ayatoshi… Si je n’étais pas la Princesse de Sylvandell, je crois que j’adorerais leur appartenir…*
Difficile de les imaginer faire preuve d’autorité. Elles avaient plutôt l’air de soumettre leurs esclaves par la douceur, et d’avoir un stock comprenant surtout des félins. Alice était bien tentée de leur demander si elles avaient déjà entendu parler du harem de Tinuviel, qui était réputé pour son stock de femmes-félines, mais elle supposait que les Karistal devaient forcément être au courant. Alice continua à les embrasser, et finit par en pousser une, l’allongeant sur le lit. Elle lui caressa une joue, avant de prendre une mine boudeuse.
« Alors, si j’ai bien compris, mon corps de simple humaine ne vous intéresse plus ? »
Elle en faisait exprès, mais c’était une bonne entrée en matière, de son point de vue.
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Plus, les jumelles voulaient en savoir plus sur le côté néko d'Alice, chaque nouvelle photo de la princesse en néko était un trésor d'une valeur inestimable pour les jumelles qui se régalait à chaque image. Voyant une nouvelle photo qu'Alice avait apporté depuis un autre cahier, elle montrait une photo magnifique de leur amie avec sa femme, toutes deux en néko, enlacer. C'était vraiment de l'art! Elles pouvaient vraiment bien visualiser Sakura de cette façon bien qu'elle était en néko. Chaque détail sur cette photo était important, si bien qu'elles avaient bien vue leur queues entremêlées, c'était adorable! Cela ne les poussait qu'à devenir rapidement des nekos pour s'amuser entre elles, normalement ou de façon adulte. Assise entre elles, la princesse caressa le dos de Yuka doucement, qui la regardait avec un regard apaisant. Chacune de ses informations était si précieuse pour elles, elles voulaient tellement devenir des nékos, le plus tôt possible, au moins pour s'amuser à Sylvandell. Quand la princesse embrassa Yuka dans le cou, cette dernière était si heureuse de sentir un moment si intime, si proche avec Alice qu'elle ne put retenir un petit gémissement apaisant jusqu'au moment où elle l'embrassa à sa grande surprise.
Yuko restait jalouse d'être en seconde à devoir gouter Alice et elle se rapprocha d'elle, même assise, elle se colla à elle pour signaler sa présence. Qu'Alice accorde plus de temps à sa femme était compréhensible mais bien que meilleures amies au monde, les jumelles étaient aussi en constante rivalité alors cela faisait un point pour Yuka et zéro pour Yuko. Attendant qu'elle reprenne la parole, la petite dominatrice se rapprocha pour lui embrasser le cou à son tour en posant une main sur sa cuisse simplement, sans chercher à aller plus loin.
« Je suis impatiente de rencontrer ta femme, Alice. Et aussi de pouvoir être en néko avec toi, elle puis ma petite Yuka. Tu dois avoir le poil si doux dans cette forme... enfin, au moins tes cheveux pourraient être si doux, encore plus! »
Se laissant repousser gentiment par la princesse, elle se fit allonger alors qu'Alice prenait une mine boudeuse en demandant si elle ne leur plaisait plus dans cette forme, humaine. Yuko gardait son sourire en pensant que la suite serait le point pour elle. Levant ses bras, elle les passaient autour du cou de la princesse Korvander, sans l'attirer à elle, juste la faire prisonnière.
« Alice, tu es la plus belle des nékos que je n'ai jamais vue et tu reste aussi la plus belle et la plus douce de toutes les grandes sœurs que j'aurais voulu avoir dans ma vie. Tu es si ravissante que ne pas avoir au moins un fantasme sur toi, ça serait prouvé que l'on ne connaît rien à l'art! »
Cette fois-ci, elle attira un peu plus la princesse vers elle, leurs visages si proches, Yuko aimait attiser la flamme du désir et se faire désirer, même si la personne qu'elle avait en face d'elle était Alice.
« Si tu savais le nombre de rêve érotique que j'ai faits te concernant! T'imaginant si changer depuis des années, de la petite fille que nous avons quitté il y a dix ans à la belle jeune femme que tu es devenue! Tu n'aurais pas été une princesse, pour sûr que j'aurais tout fait pour te kidnapper et te ramener à moi! »
Ramenant Alice vers elle rapidement sans y aller brusquement, Yuko embrassait ces lèvres qui lui faisaient tant envie depuis leur arriver. Le goût d'Alice était sublime! Elle en avait tant rêvé et elle n'était pas déçu! Sa langue se frottant à la sienne, c'était une vague de plaisir qui la submergeait! Pour si peu, certes mais après tant de photo d'une Alice-néko si ravissante, comment ne pas être heureuse pour un simple baiser. Lorsqu'elle repoussa doucement la princesse, Yuko semblait toujours aussi épanouie! Sa main caressa sa joue, allant jouer dans ses cheveux.
« Alice, est-ce que tu as déjà fantasmé sur nous? »
« Tu ne voudrais pas nous le raconter, s'il te plaît? »
Yuka se rapprocha des deux jeunes en s'allongeant sur le ventre, observant sa sœur et sa grande sœur avec un petit sourire envieux. Que ce soit pour écouter ou participer!
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Alice avait faussement pris une mine boudeuse, et les jumelles s’empressèrent donc de mettre les choses au point. Une manière comme une autre, pour la Princesse, de devenir le centre d’attention... Même si ça ne marchait pas avec tout le monde. La première fois qu’elle avait fait un caprice avec son père, elle s’était reçue une taloche dans les fesses. « Maintenant, tu as une raison de chialer ! » avait commenté ce dernier. Quant à ses servantes, elles semblaient lire dans son esprit. En définitive, Alice ne pouvait faire des petits caprices qu’avec peu de personnes, essentiellement les jeunes gardes, ou les invités. Qu’était-ce qu’une Princesse, si elle n’était pas, de temps en temps, capricieuse ?
Yuko alla donc lui délivrer plusieurs baisers, tout en lui glissant plusieurs compliments qui la firent confusément rougir. Elle savait comment lui parler ! Yuko parlait avec justesse, et avoua avoir eu sur elle de nombreux fantasmes. Elle lui avoua que, si Alice n’avait été qu’une simple bonne, elle aurait depuis été longtemps été leur esclave. Cette perspective la fit tendrement sourire. C’était un compliment assez original, mais qui n’en restait pas moins désagréable. Yuko continua à l’embrasser, et Alice eut de brèves pensées pour Yuka. Ne risquait-elle pas d’être jalouse ? Alice connaissait bien les jumelles pour savoir qu’elles étaient très compliquées à comprendre, surtout entre elles. Elles avaient beau être inséparables et très proches, elles avaient en elle cette rivalité fraternelle qu’Alice n’avait jamais connue, et ne connaîtrait jamais.
Elle répondit toutefois avec plaisir aux baisers de Yuko, caressant son dos, s’étalant un peu plus sur le lit, jusqu’à ce que les deux sœurs lui demandent si elle n’avait jamais eu de fantasmes sur elle. Comme on pouvait s’y attendre, cette question fit délicatement rougir Alice, qui répondit par un sourire poli.
« Si j’ai déjà fantasmé sur vous ? Hum... »
Elle maintint le suspens, et se tourna vers Yuka, l’embrassant, avant de leur répondre, mettant ainsi fin à un faux suspens :
« Naturellement... »
La Princesse se mordilla les lèvres, et se déplaça, allant se mettre au milieu du lit, et commença à décrire l’un de ses fantasmes, car elle se doutait bien que c’était là ce qui intéressait les deux femmes. Fermant les yeux pour réussir à parfaitement se restituer ce fantasme, la Princesse parla :
« Hum... Non, je suis désolée... J’ai beau essayer de me souvenir de mes rêves roses, ils ne veulent pas revenir. Je crois qu’il va falloir... De petites stimulations buccales et sensorielles pour aider mes souvenirs à refaire surface... »
Elle leur avoua ça avec un sourire qui n’avait rien d’innocent. Allongée au milieu du lit, la Princesse attendit que Yuko et Yuka viennent chacune s’allonger à côté d’elle pour commencer quelques échanges de baisers. Alice les savourait avec plaisir, et ne tarda pas à parler :
« Alors... J’ai fait bien des rêves sur vous deux, mes petites beautés, poursuivit-elle en caressant leurs fesses. Je me suis vue en tant que neko enchaînée par le cou, et qui devait lécher vos pieds, remontant pour atteindre vos intimités, tandis que la seconde caressait mon petit postérieur, y donnant de petites gifles... Hum... Quoi d’autre ? »
Pendant plusieurs longues secondes, la Princesse ne dit rien, se contentant d’échanger des baisers, et de caresser les corps bouillonnants des deux jumelles. Les souvenirs étaient là, bien entendu. Il s’agissait tout simplement d’un caprice de Princesse. Elle en profitait pour tapoter les deux paires de fesses qui s’offraient à elles. Impossible de différencier les lèvres de Yuko de celles de Yuka ; du point de vue de la Princesse, les deux bouches étaient exactement les mêmes ! Ces deux beautés étaient décidément terribles, et Alice leur lâcha alors un second fantasme :
« Dans un autre de mes rêves, je vous tenais tous les deux par un collier autour du cou, et vous léchiez mes pieds, avant de me lécher partout... Absolument partout ! Vous preniez ensuite ces curieux jouets qui permettent d’avoir des sexes d’hommes, et... Vous me les enfonciez en m’insultant, et je vous répondais en hurlant. »
Il était impressionnant de voir combien Alice pouvait se lâcher quand elle était avec des confidentes. Ce qu’elle disait, elle n’aurait jamais osé le dire à son Père, mais elle connaissait Yuko et Yuka depuis qu’elle était petite. Un indéfectible lien de confiance les unissait. Il n’y avait que leur sang qui pouvait réellement les empêcher de se prétendre sœurs. Alice n’avait jamais eu de sœur, et avait tout naturellement toujours vu en elles des espèces de sœurs.
« Dans un autre, je vous imaginais chez vous, dans un immense lit, à être caressée, léchée et baisée par des cohortes de nekos. Il y en avait partout, à vous caresser, à ronronner sur vos hanches, à vous embrasser, à serrer leurs queues contre vos tailles. Vous en regardiez plusieurs faire l’amour ensemble, les encourageant et les félicitant, les giflant pour les motiver, ou les séparant parfois pour pouvoir vous-même les baiser... »
Oui, la Princesse ne fantasmait pas que sur elle. Elle imaginait parfois tout simplement deux autres personnes se faire l’amour, elle étant une espèce de spectatrice invisible. A dire vrai, ces fantasmes-là étaient généralement les plus fréquents. Elle continua donc, toujours plus excitée. Remémorer ces fantasmes était en train de la faire mouiller.
« Je dois bien vous dire que celui-là m’a fait mouiller comme une cochonne... Après, j’ai aussi eu un désir bien plus modeste, plus simple, consistant tout simplement à vous voir vous faire l’amour entre vous. Rien que vous deux... Deux beautés s’embrassant, se déshabillant, et se faisant mutuellement l’amour... »
La Princesse avait alors terminé, et amena les deux jumelles à se regarder en passant ses mains sur leurs têtes, afin qu’elles ne s’embrassent. Elle ajouta ensuite :
« Sakura ne sera disponible que demain... A défaut, je crois que nous allons devoir nous contenter de nos bonnes vieilles carcasses d’humaines... Mais, au fait, que pensez-vous de mes désirs, vous deux ? Sont-ils à la hauteur de votre perversion mutuelle, ou les trouvez-vous... Trop enfantins ? »
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Toutes les deux sur le lit, Yuko sous Alice, Yuka à leurs côtés à les observer sur le ventre, elle était spectatrice pour le moment mais elle savait que les rôles tournent et qu'avec Alice, elle ne sera pas laissée sur la touche. Prise dans l'étreinte de Yuko, elle n'avait pas d'autre choix que de l'embrasser pour le moment, n'oubliant pas d'en faire de même avec celle qui était l'esclave de l'autre cette semaine. Son collier le prouvait bien d'ailleurs puisque avant la cérémonie, elle le lui avait retiré la laisse pour avoir l'air plus normal aux yeux des autres. Les lois Karistal ne sont pas vue de la même manière que la famille qui suivait ses lois fondamentale et le cas d'une paire d'enfants en première naissance était l'exception! Relâchant ses bras, elle laissait filer Alice qui s'écarta un peu pour se ranger à leurs côtés, entre les deux au milieu du lit. Les jumelles attendaient d'écouter ses rêves comme des enfants attendaient le Père Noël un soir de réveillon devant la cheminée et la princesse, qui était joueuse s'amusait à les faire languir, réclamant un peu plus d'attention autour de sa petite personne. Suffisait de demander!
Un regard complice, les jumelles s'approchait d'elle en s'allongeant près d'elle, venant lécher son cou, l'embrasser en remontant doucement jusqu'à ses lèvres, partageant non pas un baiser à deux mais à trois. Telles deux petites chattes venant lécher le même bol de lait, les deux Karistal embrassaient Alice en même temps et rare était les secondes où elles laissaient Alice seule à seule avec une des jumelles. Quand ça arrivait, l'autre était jalouse et demandait un peu plus d'attention à leur grande sœur. N'oubliant pas de caresser le ventre de la princesse, Yuka se contentait surtout de cette partie-là tandis que Yuko cherchait doucement à descendre un peu plus bas. Délivrant son premier fantasme, elles se laissaient caresser en buvant ses paroles comme deux fidèles devant le gourou d'une secte. Cette idée était aussi passé par leur esprit, surtout depuis qu'elles ont vu les photos et ce, même bien avant même si elles ne pouvaient qu'imaginer leur amie qui avait changé en une décennie. Pour son rêve, le fait de se faire lécher les pieds conviendrait mieux à Yuko qui, dans sa nature dominante aimait ce genre de petites attentions qui voulait dire, je suis la maitresse, tu es ma chose! En revanche pour les petites séances de fessé, ça peut être les deux puisqu'elles ne sont pas jumelles pour rien! Alors qu'Alice cherchait la suite de ses rêves roses, Yuka vint lui redonner un peu de motivation en venant l'embrasser, laissant sa place à Yuko qui cette fois-ci, remontait un peu sa main vers sa poitrine sans pour autant la toucher pour le moment.
Son autre rêve inversait les rôles et Alice était la maitresse qui, ensuite, venait à subir la révolte des esclaves qui prenait Alice comme une de leurs petites victimes? Intéressant! Le contraste de la femme forte qui vient à subir l'inversement des rôles en l'insultant avant qu'elle ne réponde. Un désir surement refouler? Alice montrait une nouvelle part de sa personnalité qu'elle n'avait évidemment pas à ses dix ans. La nouvelle Alice devenait de mieux en mieux! Son troisième rêve était aussi passé par l'esprit des jumelles mais jamais elles n'avaient pu faire cela malheureusement. Il leur serait facile pourtant vu le nombre de néko domestique chez eux mais faire ça dans leur chambre risquait d'alerter leur parent surtout s'ils sont nombreux. Et puis, étrangement, Yuko et Yuka ne voulaient pas d'esclave pour cela ou alors très peu. Préférant un autre genre de partenaires, des nékos qu'ils kidnapperaient sans éduquer mais qui seraient forcé de leur obéir pour une telle orgie féline! Il leur faudrait le temps d'organiser une telle chose mais ça reste difficile dans l'ensemble. Oh que oui, la vue était déjà incroyable. Des nékos, des petits, des grands, des mâles, des femelles, des timides, des sauvages, pour un tel spectacle, elles pouvaient oublier leur caprice et se mêler à une orgie de cette taille! Restait juste à trouver les nékos et tout devrait aller vite, comme un chemin de domino qui tombe à la suite.
Sous les révélations d'Alice, il fallait bien avoir qu'il y avait de quoi mouiller et voir ses trois scénarios déjà, il y avait de quoi commencé à tremper leur culotte. Son quatrième fantasme était la chose la plus facile à faire, les rapports normaux étaient plus rares à présent entre elles mais elles ne les comptaient même plus. Leurs premières fois à elles, un souvenir secret qui restera pour toujours entre elles, les rapprochant aussi plus bien plus que des jumelles normales. Se laissant caresser par Alice, les rapprochant, Yuko prit les devants en allant chercher les lèvres de sa sœur qui se laissait faire, leurs mains jointes, elles offraient un échantillon de ce qu'elles étaient capables de faire en intimité. S'embrassant doucement en sensuellement, les Karistal prouvaient combien leur amour était des plus intenses et ce n'était qu'un simple baiser pour le moment. Cessant le baiser, le petit filet de bave se coupa avant que Yuko ne tourne d'abord son regard vers Alice comme pour lui demander si cela lui avait plu? Écoutant ce qu'elle disait, comme d'habitude, Yuko commençait en relâchant les mains de sa sœur pour juste en poser une sur la sienne.
« Tes fantasmes m'ont fait de l'effet Alice. Je dois avouer qu'on avait déjà pensé à certains comme te voir comme notre esclave, néko ou pas néko. Mais en toute franchise, je voyais cela aller bien plus loin que de simple claque sur tes fesses... Ohoh... je suis sûr que nous disposons de certains objets dont tu n'imagines même pas l'existence? Tu sais, mêlée le plaisir et la douleur peux décupler certains rapports sexuels ou non. L'être humain recherche toujours la douleur même inconsciemment. Certains esclaves ne se rebellent pas car ils ont prit goût à leur punition tout comme l'être humain à besoin de manger chaque jour. C'est simple regarde, les tatouages ou les piercings, c'est beau, on sait que ça fait mal mais ça n'empêche pas les gens d'en faire? Plus simple encore, les aliments! Le piment, la moutarde, le curry, ça provoquent une petite douleur dont on prend vite goût et ce n'est pas pour autant qu'on déteste? Certaines personnes avoueraient détester ce genre de sauce ou aliment mais en creusant bien, il y a bien une petite chose qui fait mal qu'ils aiment bien. Héhé, rassures-toi Alice, je ne te forcerais pas à ce genre de rapport que certains jugent spécial, je t'avoue juste ma version de ton fantasme où tu te retrouves, dans le mien, avec des fesses aussi rouge que des tomates, bâillonner, bavant de plaisir, des pinces sur tes tétons avec... stop, je vais finir par inonder ton lit à force d'y penser, hé hé... »
« Pour moi, c'est surtout l'idée de me retrouver être ton esclave qui me fait plus d'effet même si à la fin, je reste avec toi une fidèle petite chose et tu me câlines ou parfois, tu me punis. Mais je partage quand même les idées de Yuko, te dominer à quelque chose d'excitant... »
Partageant un regard complice, suivit d'un petit rire, leur lien indestructible faisait leur force. Allant de nouveau s'accrocher à leur grande sœur, elles restaient accrocher à leur cou, baisant cette peau douce à tour de rôle.
« Ton idée d'orgie avec les nékos, à vrai dire on y réfléchit encore car on doit... voir certains critères ensemble et tout organiser en secret, et bien c'est assez compliqué en soi. »
« Mais ça aura lieu tôt ou tard... tôt j'espère! Et pour ce qui est de ton dernier fantasme, juste entre ma petite Yuka et moi, on pourrait le réaliser ce soir... »
« Tu pourras considérer ça comme des préliminaires, un petit show rien que pour toi! »
« Mais avant de laisser tes pulsions se réveiller ou s'échapper, ont tenait toutes les deux à finir la distribution de cadeau, je peux déjà te dire que l'un est personnel et l'autre sera pour toi et Sakura. »
« Patiente juste deux petites minutes Alice. »
Descendant du lit, elles quittèrent doucement la chambre en retournant dans la leur. L'une prit quelque chose d'aussi large qu'elle, faisant bien trois quarts de sa taille et l'autre, Yuko se contenta d'une petite valise. Évidemment, elle avait moins à faire cette semaine. Personne dans les couloirs hormis quelques gardes en patrouilles, les jumelles passaient leur chemin en retournant dans la chambre d'Alice, chacune déposa leur cadeau par terre, se tenant devant eux pour en faire la présentation.
« Heum heum! Avant toutes choses, ses deux derniers cadeaux sont trop personnels et intimes pour être offert devant tout le monde alors c'est pour cela qu'on a attendu d'être seules pour te les offrir. Les deux viennent de nous, même si pour le plus gros, ce fut un peu plus compliqué comme cadeau, dans le sens qu'il nous a demandé plus de temps! Yuka, commence. »
« Voilà Alice, comme l'a dit Yuko, contrairement aux bagues ou aux nékos, on a dû faire un petit voyage jusqu'à Tékhos pour être précis afin de t'offrir ce présent. »
Yuka retira le tissu devant un tableau bien décoré où l'on pouvait voir en peinture, Alice au centre, avec chacune des jumelles comme elles étaient peu de temps avant de se séparer, chacune tenait la main d'Alice, les trois jeunes filles dans de belles robes, comme toujours. À croire qu'un peintre les avait immortalisé sans qu'elles ne s'en souvienne!
« Grâce à leur technologie, nous avons pu tirer cette image de notre mémoire et notre imagination. Je cache pas que ce fut compliqué à trouver et à faire mais pour toi, ce n'était rien. On voulait vraiment pouvoir t'offrir quelque chose à toi seule, de personnel et malheureusement, à l'époque, nous n'avions pas eu d'appareille photo donc voilà le résultat aujourd'hui. »
« En espérant que cela te comble Alice... »
Venant s'asseoir sur le lit, elle laissait le temps à Alice de réagir à ce cadeau très personnel et prouvant aussi à quel point elles étaient proche d'Alice pour la voir comme leur grande sœur, si ce n'est plus encore. Une fois les premiers cadeaux passé, Yuko fit avancer la valise sur la couette, décrochant les petits verrous, elle l'ouvrit devant Alice, montrant plusieurs jouets d'adultes pour elle et Sakura.
« Avec ça, tu vas pouvoir t'amuser avec ta femme! Regarde, il y en a même certains sur lesquelles tu as fantasmé! »
Des godes en tous genres, des plugs, des petites menottes normales ou en fourrure, il y avait même quelques pinces et même un martinet. Un vrai petit assortiment pour perverse amatrice!
« ça c'est notre cadeau intime! Tu comprendras que celui-là, ont pouvait pas l'offrir devant des gens, surtout pas nos parents à nous trois! En revanche, je te conseille d'y aller mollo avec ça! »
Yuko montrait un assortiment de tube contenant des pilules.
« Ce sont des produits tékhans, il y en a plusieurs différents mais je t'ai fait un petit mot pour que tu te trompes pas. Celui-là, c'est des pilules futas par exemple. Une seule pilule et tu te retrouves avec un pénis entre les jambes pour une journée minimum, deux jours maximum, l'effet varie selon les personnes. Ce sera important pour toi et Sakura si vous voulez avoir des enfants. Celui à côté est un puissant aphrodisiaque qui transforme une none en une véritable nymphomane! Enfin, je vais pas tout te relever, je te laisse découvrir tes cadeaux par toi-même... »
Conclut-elle avec un sourire qui en disait long. Voilà pour les derniers cadeaux de la soirée.
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[HRP – Comme Sakura me l’a demandé, ce post inclut une petite aparté pour introduire son arrivée d’ici quelques posts ]
Le moins qu’on pouvait dire, c’est que les Karistal avaient un talent inné pour ce qui relevait des plaisirs. Alice se sentirait presque gênée devant une telle perversion ! Gênée, dans la mesure où elle avait l’impression d’avoir affaire à deux beautés encore plus perverses qu’elle ! Dans un sens, c’était aussi rassurant. Les Karistal l’embrassaient, la léchaient, la caressaient, et c’était terriblement excitant ! Oh oui, c’était très bon ! Des frissons de plaisir remontaient le long du corps d’Alice, qui sentit le désir monter quand les Karistal évoquèrent l’idée de se faire l’amour entre elles devant elle ! Mon Dieu, ce serait... Ohlàlà ! Alice n’arriverait jamais à rester calme ! Il faudrait qu’on l’attache ! Autrement, elle risquerait de se jeter sur les deux jumelles. Rien que les voir s’embrasser était déjà une espèce de supplice. Elles étaient si belles ! C’était si bon, de les voir s’embrasser, se caresser, se coller entre elles. Il se dégageait de cette étreinte une telle harmonie et une telle douceur qu’Alice sentit une chaleur intime intense remonter le long de son corps, se concentrant surtout à hauteur de sa fleur intime. Alice ne leur avait pas parlé, parce qu’elle salivait en voyant leurs baisers. Tout comme leurs fantasmes...
Pincer ses tétons, frapper ses fesses... Alice était déjà rouge comme une tomate à hauteur des joues, son imagination débordante imaginant déjà la scène. Quel cauchemar ! Elle en avait les joues rouges de plaisir et de honte, et les Karistal choisirent alors de s’arrêter là, afin de lui offrir d’autres cadeaux. Un moment de répit ! Ouf !
Le temps qu’elles s’éclipsent pour les ramener, la Princesse se redressa, soupirant lentement. Elle remua rapidement ses mains devant elle, comme pour se rafraîchir un peu. Alice se racla ensuite la gorge, soufflant longuement.
*Mon Dieu, mon Dieu, mon Dieu, je ressemble à une chaudière ! Du calme, Alice. Là, du calme, zen, zen...*
La Princesse se racla à nouveau la gorge, regardant inutilement par la fenêtre. Non, aucune trace de Sakura pour venir la sauver... Alice était toute seule face à deux jumelles perverses, et les Karistal revinrent alors, amenant deux cadeaux. Une valise énorme, et un machin encore plus gros. Intriguée, Alice vit le machin, et comprit qu’il s’agissait d’un tableau. Et quel tableau ! Un beau tableau... Très réaliste, et qui les montrait toutes les trois quand elles étaient petites. Elles avaient du aller à Tekhos pour faire ce tableau, et, d’après ce qu’Alice crut comprendre, ce tableau était une reconstitution précise d’un souvenir issu de la mémoire des Karistal. La scène rappelait effectivement à Alice de très lointains souvenirs. Mais ils étaient, pour le coup, extrêmement lointains, et il lui était difficile de se rappeler de ce qu’elles faisaient... Il s’agissait plus d’une scène emblématique qu’autre chose, car Alice se rappelait clairement la robe rouge qu’elle portait, et qu’elle avait longtemps porté. Elle était assise sur un fauteuil, au centre du tableau, avec les deux jumelles à gauche et à droite. Elles étaient alors mineures, petites, sans aucune poitrine digne de ce nom, se contentant de fixer avec innocence un objectif invisible. Le tableau était assez riche, montrant une espèce de chambre où on pouvait voir, dans les coins, quelques chatons, et, ici et là, des vases et autres objets, ainsi qu’une espèce de croix sylvandine sur un meuble, à savoir une croix dont les bords courbés évoquaient les ailes des dragons. Alice remarqua également, en arrière-plan, une grande fenêtre laissant passer des rayons de soleil. Les fenêtres du Château étaient généralement très grandes, un choix volontaire pour laisser entrer la lumière, et, partant de là, la chaleur. Le soleil avait l’air éblouissant dehors, et Alice pouvait deviner les ailes noirâtres d’un dragon.
Les dragons de Sylvandell étaient effectivement une particularité typique de la région, particularité qu’on ne rencontrait à vrai dire nulle part ailleurs... Ou, en tout cas, Alice n’avait jamais rencontré un tel lieu. Sur le coup, Alice ne se souvenait plus vraiment quelles avaient les premières réactions des jumelles en entendant les dragons rugir. C’était une expérience auditive qui surprenait toujours les gens. Les dragons rugissaient généralement très forts, donnant l’impression qu’ils comptaient fondre sur la ville pour la transformer en un gigantesque brasier. Mais le fait que le peintre ait représenté un dragon signifiait clairement que les Karistal n’avaient pas oublié cet élément.
Émue par un tel tableau, Alice ne disait sur le coup rien, le tenant entre ses mains, et ne put dire que la seule chose que son esprit réussissait à formuler de façon cohérente :
« Magnifique... »
Un mot simple, qu’elle souffla du bout des lèvres. Elle cligna des yeux, papillonnant des paupières, afin de chasser les quelques larmes d’émotion qui coulèrent sur son visage. Alice reposa ensuite précautionneusement le grand tableau sur le lit, veillant à ne pas l’abîmer. Le cadre était une espèce de bois doré très agréable au toucher. Yuko souleva ensuite la valise, et l’amena sur le lit. Alice réalisa que la valise semblait moins lourde que ce qu’elle avait initialement craint, et, quand elle en vit le contenu, elle rougit furieusement. C’était un véritable attirail pour petites perverses ! Alice attrapa les godes, les plugs, et d’autres objets. Elle tira sur des menottes, vit des espèces de cordes, ainsi que plusieurs cravaches, un martinet, des pinces... Elle rougit alors d’autant plus en se demandant si les Karistal n’utilisaient pas entre elles ce genre d’équipement.
*Ohlàlà ! ‘Va falloir que j’arrive à me contrôler, moi !*
Yuko lui expliquait qu’elles ne pouvaient pas montrer un tel attirail devant leurs parents. Effectivement... Alice se demandait bien ce que Tywill aurait dit en voyant ces objets, mais le plus probable aurait été qu’il trouve ça comme étant de la pure « camelote », et l’aurait pris avec cet humour typique du Roi de Sylvandell. Pour durcir le corps d’Alice, il fallait autre chose que des joujous pour bonnes sœurs.
« Oui... Oui, c’est sûr... Mieux vaut que ça reste entre nous... »
Alice se retint de leur dire que rien de ce qui la concernait ne pouvait rester secret au Château. Il y avait toujours quelqu’un pour la surveiller, pour éviter qu’elle ne soit attaquée. Même quand Alice se croyait seule, on veillait sur elle. Du fait du sang qui coulait dans ses veines, sa liberté était fortement restreinte. Une vie assez étrange, qu’elle avait toutefois réussi à apprécier. Et elle doutait de telle manière qu’un garde soit en train de se rincer l’œil en les observant. Songeant à cela, Alice vit alors Yuko lui présenter de petits flacons avec des pilules, où il y avait dessus, tracée par la belle écriture de la Karistal, des mots explicatifs. « HERMAPHRODISME », pouvait-on lire sur l’une des boîtes, ou encore « APHRODISIAQUE ». Alioce observait les flacons entre ses doigts. Un cadeau pour permettre à Alice d’enfanter... A cette idée, Alice rougit à nouveau, en se mordillant les lèvres. Elle finit par reposer les flacons, et leur expliqua ensuite quelque chose :
« Vos cadeaux sont merveilleux, mais inutile de vous soucier de ma descendance. Sakura me donnera bien un enfant, mais ce n’est pas encore pour tout de suite, rassurez-vous. Merci beaucoup... »
Alice alla alors les embrasser avec passion, se collant contre elles, leur offrant de gros baisers exprimant tout son plaisir. Lorsqu’elle retira ensuite ses lèvres, ce fut pour leur lâcher en souriant :
« Toutefois, je dois vous avouer que je ne sais pas trop comment la plupart de ces objets fonctionnent... Je crois qu’il va me falloir une démonstration... »
Elle avait parlé sur un ton assez innocent et candide, posant un doigt sur ses lèvres, comme pour faire mine de réfléchir. Savoir comment fonctionner une cravache n’était pas compliquée, mais Alice avait surtout envie de s’en servir. Et, comme elle avait affaire à deux femmes qui avaient l’air d’adorer ça, autant utiliser le tout à bon escient, non ?
*
* *
Loin de la chaleur réconfortante du Château de Sylvandell, loin même de la Griffe, où la garnison jouait aux cartes en essayant de ne pas geler sur place, dans les profondeurs de la Terre des Dragons, la nuit s’abattait, emportant avec elle des vents violents et polaires. Mais ceci ne décourageait nullement la flamboyante Petra (http://img75.xooimage.com/files/c/b/0/petra-3212502.jpg), qui, juchée sur son dragon, éprouvait les talents de Sakura.
« C’est médiocre ! lâcha-t-elle. La fatigue te fait faire n’importe quoi ! »
Le dragon d’or approuva en rugissant, crachant une volée de flammes vers Sakura, qui utilisa sa magie pour les parer, formant un bouclier de protection. Petra se tenait debout sur le dragon, comme la formation sylvandine l’exigeait. On ne chevauchait pas un dragon comme un cheval. Un dragonnier se tenait debout, au centre du dragon, afin de pouvoir mieux le diriger. Petra faisait subir à Sakura depuis plusieurs heures un entraînement magique assez difficile, puisqu’il nécessitait de se concentrer, afin de pouvoir utiliser en même temps plusieurs éléments magiques, ce qui, avouons-le, n’était pas simple. Il fallait réussir à canaliser ses flux magiques, et à les concentrer afin de former des boules de feu, d’eau, d’air, de vent, de glace, etc... Mais, vu que Sakura comptait devenir aussi dangereuse que les Commandeurs et les dragonniers de Sylvandell, il fallait qu’elle arrive à maîtriser parfaitement les flux magiques qui la traversaient. Petra l’attaquait également en même temps en utilisant son dragon.
Sous sa forme de demi-dragonne, Sakura était forte, mais ce n’est pas ainsi qu’elle chevaucherait les dragons. Petra s’envola avec son dragon. Il était impossible qu’elle tombe. Si elle embêtait autant Sakura avec la magie, ce n’était pas pour rien. Pour rester juchée sur le dragon, elle utilisait un sort magique qui, a priori, avait l’air simple, mais était en réalité très difficile : elle modifiait son centre de gravité, afin de concentrer tout son poids près de ses jambes, de manière à être collée au dragon. Ainsi quand ce dernier faisait des embardées subites, elle n’était pas déstabilisée et ne risquait pas de tomber. Elle pouvait même rester la tête en bas quand le dragon décrivait une pirouette. Pour autant, il ne fallait pas que ce sort soit trop fort, de manière à éviter qu’elle ne puisse plus bouger. Les circonstances impliquaient parfois de savoir s’abaisser, voire même s’allonger. Sa position lui permettait également de se battre.
Être dragonnier, ce n’était pas si simple. D’autant plus que les dragonniers d’élite de Sylvandell, comme Petra, ne chevauchaient pas que de simples dragons verts ou bleus, mais les dragons dorés de Sylvandell. Et encore, ils ne pouvaient chevaucher que les plus jeunes, ceux qui avaient besoin d’être formés. Les plus anciens dragons dorés, soit les plus puissants dragons du royaume, étaient autonomes, et refusaient de participer aux campagnes militaires du royaume, préférant surveiller le royaume et le Territoire des Dragons. Petra attaqua à nouveau Sakura, mais constata que cette dernière commençait à fatiguer. Il y avait quelques gouttes de sueur sur son visage, et sa concentration magique commençait à devenir instable. Petra estima donc que l’entraînement était terminé. Elle savait de plus que Sakura avait la tête ailleurs, et le dragon s’écrasa violemment devant la Terramorphe, Petra en sautant de manière élégante pour arriver derrière elle.
« C’est bon ! On arrête là ! Tu t’es bien entraînée, Sakura. Tu as encore des progrès à faire, mais tu t’en sors bien fit la belle blonde en lui tapotant la tête amicalement. De plus, le froid commence à se lever. Il nous faut rentrer rapidement. Et puis, je crois qu’il y a une réception en ton nom au Château... Ce serait dommage de la louper, n’est-ce pas ? »
-
Cela devait bien faire plus de cinq heures que je m'entrainait face à Petra, mon prof de magie, et son dragon d'or. L'entrainement était des plus éprouvant et en prime, l'air devenait glacial, malgré les flammes qui fusaient chaque fois vers moi.
- C’est médiocre ! La fatigue te fait faire n’importe quoi !
Une autre gerbe de flammes se dirigeait vers moi, que je repoussa avec un bouclier magique, avant d'envoyer des boulles de feu, aussi bien de mes mains que de ma bouche... bien que ça ressemblait d'avantage à un lance flammes. J'était effectivement épuisée par le combat et mon esprit s'égarait de plus en plus vers le château, où se déroulait une fête pour mon mariage avec ma moitié... Le dragon fini toutefois par s'écraser au sol, à défaut d'atterrir. Dans un sens, j'était un peu comme lui, surtout dans les atterrissages. L'un comme l'autre étions en entrainement et celui-ci grogna de frustration en relevant la tête, alors que ma prof s'éjectait de lui pour arriver dans mon dos. Je sentit une main tapoter ma tête.
- C’est bon ! On arrête là ! Tu t’es bien entraînée, Sakura. Tu as encore des progrès à faire, mais tu t’en sors bien. De plus, le froid commence à se lever. Il nous faut rentrer rapidement. Et puis, je crois qu’il y a une réception en ton nom au Château... Ce serait dommage de la louper, n’est-ce pas ?
- Oui c'est vrai... Merci beaucoup maitre Petra. Entraine tes atterrissages toi...
- Et toi, révise ton feu...
Une simple discutions entre camarades de classes, qui ressemblait à des grognements/gesticulements/clignements. Je maitrisait désormais le langage draconique à la perfection et je discutait souvent avec mes camarades. Etrangement, le fait de pouvoir communiquer avec eux les emmenaient à me considérer comme un membre à part de la colonie. Les dragons dorés me surnommaient d'ailleurs "Petite dragonette", comme si, peut importe mon âge, je resterais toujours un nourrisson. Bien sûr, c'était pas un terme insultant mais affectif et je m'y était fait.
Saluant mon maitre de magie et mon camarade dragon, je me suis envolée pour retourner au château, mais voulant au préalable passer par le salon. Choisissant de me poser devant la porte, je fit limite des pas de dance sur les pavés avant de réussir à me stabiliser. Bon au moins, je ne faisait plus de cratères à chaque fois... Les gardes s'incinèrent lorsque je passa devant eux en reprenant mon apparence normal, ce qui me fit rougir à mort. J'avais beau être la femme d'Alice et donc une princesse, je ne m'y faisais toujours pas. Passant la porte du hall, je parcourus donc les couloirs jusqu'à la salle à manger
- Je suis rentrée Beau-père...
Oui, car celui-ci refusant encore à me considérer comme une Korvander, je lui rappelle assez souvent qu'il est à présent comme un père pour Ayano et moi... et que nous sommes comme des filles pour lui...
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Nul doute que leur tableau avait conquis le cœur de la princesse Korvander. Les jumelles pouvaient être d'un haut sadisme, envers les proches comme Alice, elles étaient aussi douces qu'une fleur et n'hésitaient pas à faire plaisir aux autres avec des cadeaux comme ça. Tous les détails n'étaient peut-être pas comme à l'époque, comment auraient-elles pu savoir qu'un dragon était dans l'image que l'on voyait par la fenêtre? Que tel objet se trouvait là? Non, hormis Alice et elles, le reste était puisé de leurs souvenirs divers au château de Sylvandell. Yuko se devait de présenter le second et dernier cadeau en présentant brièvement tous les accessoires bien qu'elle laissait Alice voir et toucher par elle-même tout ce que cela contentait. Néanmoins, bien que cela lui fît plaisir d'une façon ou d'une autre, Alice n'avait pas besoin de ce genre de pilule pour tomber enceinte par Sakura, à moins que par une façon où une autre, Sakura porterait le bébé? Bha qu'importe, ce n'était pas leurs oignons puis comme elle le disait, elles avaient tout le temps pour songer à cela. En plus des remerciements, les jumelles avaient eu le droit à un long baiser passionné, chacun leur tour en commençant par Yuko, la plus proche qui n'hésitait à se frotter à son tour contre le corps magnifique de la princesse. Yuka avait plutôt joué la poupée, laissant Alice se coller à elle.
Toutes les deux satisfaite par ce baiser, leur grande sœur avoua que bien que ça lui faisait plaisir, elle ne savait pas comment manier certains objets. C'est logique! Si certains sont évidents comme de l'eau de roche, d'autres sont plus compliqués! Mais à la voir ainsi, jouant les saintes ni touche en demandant une démonstration. Comment expliquer la réaction des jumelles? C'est un peu mélangé entre plaisirs, panique, précipitation, surprise et bien d'autres encore? Elles n'avaient pas vraiment prévu ça, elles voyaient Alice accepté et essayer avec Sakura mais pas avec elles si bien qu'entre elles, elles arrivaient à suivre la route mais Alice ne devait plus rien comprendre à les voir parler quasiment en même temps, laissant à peine entendre un ou deux mots clairement avant que leurs phrases s'entremêlent entre elles.
« Comment on fait pour la démonstration? »
« J'aurais dû ramener plus d'affaire si j'aurais su! »
« On commence par quoi? »
« On choisit Alice comme démonstration ou tu y passe? »
« On va prendre quoi? On commence doucement ou on lui en met pleins la vue... »
Et ce petit show avait continué alors que leurs petites bulles était un vrai bordel! L'une sortait un objet en le présentant avant de le laisser sur le lit sans savoir s'il était refusé ou accepter pour la démonstration, tout y passait. De la simple corde à bondage en passant par des godes de différentes tailles, épaisseurs, forme et fonction, de même pour les plug, les goules de geisha, les cravaches allant même jusqu'aux petites planches à fessé. Qui penserait que ses deux anges pouvaient avoir une telle valise? Dire que cela n'était qu'un échantillon, un petit best-of! Inspecter le coffre secret de leur chambre ou l'endroit où les esclaves étaient dressés serait très surprenant voire même horrible pour une âme sensible! Alors que Yuka semblait toujours se précipiter, Yuko fixait la valise avec un petit air agacé.
« Rhaaaa! Tu brailles trop, va t'amuser pour le moment! »
Montrant Alice du doigt, sa punition semblait plutôt lui plaire. Yuko n'arrivait pas à tout visualiser pour Alice, d'ailleurs, Yuko comptait faire les sévices sur sa sœur? Sur Alice? Sur elles? Yuka s'approcha d'Alice avant de s'installer à califourchon sur ses cuisses pour venir l'embrasser doucement alors que sa sœur semblait mettre au point son art. Yuka ne faisait que faire patienter la princesse avec un baiser alors que sa sœur installait doucement les pièces du puzzle. Les mains baladeuses sur son dos ou ses bras, Yuka avait un sourire qui semblait dire qu'elle avait bien piégé sa sœur pour profiter d'Alice mais ça serait sous-estimer Yuko! Faisant un petit choix, son mécontentement semblait laisser place à un sourire un rien inquiétant et sadique. Tenant une corde dans une main, d'autres joujoux dans l'autre, le puzzle était presque fini. Tirant sa sœur par la robe, doucement pour ne pas l'abimer. Ce sourire si sadique qu'elle avait semblait avoir laissé place à un sourire aussi innocent que possible. Sa petite voix douce et radieuse lâchait un simple:
« Désolé pour l'attente! »
Comme si de rien n'était! Si Yuka aimait être la petite soumise, était jamais déçu en étant confié entre les mains expertes de sa sœur. D'un simple claquement de doigts en tendant la main sur le côté, Yuka reconnaissait le code pour lui dire de se déshabiller. Yuko restait près du lit et jouait les animatrices pour présenter tour à tour ce dont elle va avoir besoin, tel un cuisinié dans une émission télé.
« Comme j'ignore encore tout de tes gouts ma chère Alice, Yuka va servir d'exemple. Je vais donc commencer avec quelque chose que je dirais classique pour notre petite Yuka. J'ignore comment tu pourrais juger ce qui va arriver mais rassure-toi, elle va adorer ça! Pour notre petit jeu, nous allons avoir besoin d'une corde, d'un joli petit assortiment de ses jolis œufs roses, d'un peu de lubrifiant si elle est sage, de ce joli gode qui pourrait laisser place à un nouveau si Alice le veut, de ce joli bâton flexible avec tant de petites boules et enfin, je laisserais à notre invitée d'honneur le choix de choisir la cravache ou le martinet au choix pour notre petite Yuka. Bien, nous allons donc pouvoir commencer à nous amuser toutes les trois! »
Durant son petit discours, la petite soumise des deux avait retiré sa robe blanche pour montrer son corps svelte au teins légèrement plus bronzé que sa sœur, une petite poitrine cacha par un soutien-gorge qu'elle retira assez rapidement pour la laisser avec ses longs collants blancs et sa petite culotte où une trace humide avait montré une certaine excitation au cours de ce début de soirée. Au final, elle ne portait que ses collants et son collier même si la laisse n'était plus attachée. Elle savait ce qui allait l'attendre, elle reconnaissait le jeu en découvrant tous les jouets et cela lui avait laissé son petit sourire au coin des lèvres. D'un signe du doigt, elle invita à la rejoindre alors que Yuko finissait son discours.
« Pour commencer, on va lui ligoter les mains dans le dos. D'habitude je peux faire bien mieux mais quand on ne sait pas utiliser cet art qu'est le bondage, ça peut vite devenir dangereux. On va donc faire un petit noeud simple mais qu'elle ne pourra pas retirer comme cela. »
Liant les mains dans son dos, Yuka montrait qu'elle ne pouvait pas s'en détacher mais Yuko préférait le montrer à sa façon en levant doucement les poignets, ce qui faisait courber Yuka en avant alors qu'elle souffrait un peu. Elle laissait sa sœur dans cette position alors qu'elle écartait les jambes, doucement. Yuko claquait sa main sur l'une de ses douces petites fesses bien blanche qui vont vite rougir de plaisir!
« N'hésite pas à essayer Alice, ce n'est que comme ça que tu vas rendre heureuse cette petite catin! Hé hé, tu verras, sa peau et si douce une fois rouge! »
Elle laissait la princesse se donner à cet exercice alors que Yuko hésitait à prendre tel ou tel jouet? Après un peu d'hésitation supplémentaire pour faire languir Yuka ou au contraire, lui laisser savourer les fesser d'Alice, Yuko lui plaçait une dernière claque sur son petit postérieur avant de relâcher ses bras pour qu'elle puisse se redresser.
« Maintenant, on va placer notre deuxième jouet! Ça s'appelle un plug, c'est une petite boule que tu peux placer ici, là ou même là mais il fait avoir de quoi le maintenir en place avec du scotch par exemple. Pour notre petite Yuka, elle va en avoir trois rien que pour elle! »
Yuko en plaçait un sur chacun des mamelons qu'elle fixait avec l'adhésif et plaçait le dernier sur son clitoris encore calme pour le moment. Montrant le télécommande à son invité, elle appuya sur la touche « 1 » de l'appareil sachant qu'il allait jusqu'à cinq. Un petit bruit vibrant se fit entendre alors que Yuka gémissait doucement.
« Les chiffres indiquent la puissance des vibrations donc amuse-toi bien! Et si jamais ça ne marche plus, tu demanderas à Sakura, si elle vient de la Terre, elle sait comment remplacer les piles. »
Avançant vers sa sœur, elle passait doucement sa main derrière la tête de sa sœur pour la lui déposer sur le matelas en soufflant de rester le postérieur pointé vers les deux autres blondes de façon à continuer le petit jeu. Donc, le haut de son corps était sur le lit et ses pieds touchaient toujours le sol en pointant son petit cul vers ses sœurs. Yuko trempa deux doigts dans un petit pot de gel pour le passé sur le petit trou secret de sa sœur alors qu'elle essuya ses doigts sur les fesses de cette dernière. Passant sa main le long de ce drôle de bâton avec les petites boules, elle s'amusait à le remuer alors qu'elle présentait la suite de leur jeu.
« C'est bizarre comme objet hein? Tu va voir que c'est aussi très amusant! Il suffit de faire rentrer les premières boules dans son petit trou et après, ça rentre et ça sort tout seul, tu vois! »
Mêlant geste et phrases, elle enfonça les premières sphères avec ses doigts avant de faire des vas et viens avec la poignée de cet objet, faisant gémir Yuka de plus en plus fort avec des rythmes différents. À moins qu'Alice ne touche encore aux boutons de la télécommande? Finalement, Yuko laissait le bâton à sa place si jamais elles voulaient encore jouer avec? La petite dominatrice présenta le gode rose un peu plus large que la normale à Alice, la taille restait cependant normale.
« Yuka adooooooore quand ça a du mal à passer dans son petit minou! Alors après, tu pourras lui en donner un autre si tu préfères mais on commence doucement pour le moment! »
Oui, c'était doucement là. Yuko n'avait pas besoin d'explication avec ce gode, Alice devait bien se douter de son utilité! Mais Yuko jouait les petites sadiques, faisant juste glisser l'objet sur sa fente sans forcer pour le faire entrer. Ce ne fut qu'au bout de ses limites qu'elle accepta de faire plaisir à sa sœur, quand elle prononçait enfin les mots qu'elle voulait entendre.
« HaaaaaAAAAAAhhhhh mets-là moooooWWWWWAAAAAAA!!!! Viiiiiiiiiteeee! »
Ricanant devant ce spectacle, elle força un peu son entrée mais ça passait quand même facilement. Yuko invita donc Alice à choisir un martinet ou une cravache que Yuko va utiliser pour lui montrer la manière de frapper mais surtout avant, pour mettre les points sur les I. Laissant tout le temps qu'elle voulait à Alice, Yuko se déshabilla en quatrième vitesse pour être dans le plus simple appareil. Gardant l'objet sélectionné par Alice en main, elle allait se faire plaisir
« Je vais te montrer comment faire mais avant ça... Toi! Je t'ai déjà dit de m'appeler TOUJOURS Maitresse Yuko dans cette condition! Pour qui tu te prends, hein? Tu veux juste que j'abime ton joli petit cul, sale trainée! Hahahaha, tu feras moins la fière après qu'Alice ait essayé ses jouets! Je prendrais la relève! Tiens Alice... » Fit-elle soudainement avec une douce voix en lui tendant l'objet « je te laisse essayer et après... ha je sais! On fait l'amour juste à côté de Yuka pour la rendre folle et la faire jouir sans qu'on ait à s'occuper d'elle! T'en pense quoi? »
Yuka avait sa mouille qui coulait le long des cuisses avec tant de plaisir distribuer rien que pour elle et Yuko commençait à peine à prendre son pied devant un tel spectacle. Le jeu allait se poursuivre, ne se doutant pas que Sakura n'allait pas tarder à franchir cette porte...
« Aaaaalice! Fait-mo-moi maaaalllll... Prend-moiiiiiii!!!! »
-
Ce qui suivit juste après la proposition on ne peut plus vicieuse d’Alice fut une cacophonie difficilement compréhensible. Yuka et Yuko se mirent à parler entre elles à vive allure. Assise sur le rebord du lit, la Princesse essayait tant bien que mal de suivre la conversation, mais ce n’était pas particulièrement aisé. Tout ce qu’elle parvint à comprendre de ce brouhaha, ce fut que les deux jumelles hésitaient sur celle qui ferait office de démonstration. Alice, avec un léger sourire illustrant aussi bien son incompréhension que son amusement, les écoutait silencieusement. Les deux jumelles hésitaient manifestement entre utiliser Alice comme outil de démonstration, ou Yuka.
*Si elles n’existaient pas, celles-là, il faudrait les inventer !*
Les deux jumelles semblèrent finalement se décider, et Yuka se rapprocha d’Alice, montant sur le lit, s’asseyant contre elle, afin de l’embrasser. Un peu surprise, Alice répondit à son baiser, la serrant contre elle. Il lui avait été impossible de suivre le fil de la conversation, aussi était-elle intriguée. Elle entendit Yuko sortir tout un tas d’objets de leur gros sac, mais Alice ne put jeter que quelques coups furtifs coups d’œil. Yuka était assez insistante, et Alice répondit assez difficilement à ses baisers. Non pas que Yuka embrassât mal, mais la Princesse pensait à d’autres choses. Entendre Yuko prendre les objets l’inquiétait autant que l’excitait, et alla avait l’intime conviction qu’elle allait découvrir une nouvelle facette des Karistal aujourd’hui.
Le baiser se prolongea pendant un certain temps, et Alice finit par concentrer son esprit sur les lèvres de Yuka, les goûtant avec plaisir, écartant ses lèvres pour aventurer sa langue. Ce fut néanmoins à ce moment que Yuko décida de tirer la jeune femme par la robe, rompant le baiser. Les lèvres d’Alice claquèrent dans le vide. Les joues rouges, elle secoua la tête, reprenant ses esprits. Son cœur battait la chamade, et elle vit Yuka se déshabiller. La robe glissa le long de son corps, et elle ôta également le soutien-gorge, tandis que Yuko présenta les différents instruments qu’elle comptait utiliser. La tête de la Princesse oscillait ainsi entre les deux, même si elle observait surtout les formes du corps de Yuka. Il fallait dire que la jumelle était plutôt belle. Elle ôta également sa culotte, et Alice se mordilla les lèvres en voyant qu’elle avait déjà commencé à mouiller. Yuka fit signe à Alice de venir, et cette dernière se redressa, un peu étourdie.
*Difficile de dire laquelle est la plus vicieuse des deux...*
Se relevant, Alice alla derrière Yuka, caressant le bas de son dos, observant son joli cul, avec un sourire de plaisir sur les lèvres. Yuko sortit alors une corde, et se glissa dans le dos de sa sœur. S’écartant, Alice la vit ligoter les mains de Yuka. Elle fit un nœud assez simple, mais avec un certain talent, immobilisant ainsi Yuka. Observant ce nœud, comme fascinée, la Princesse sentait une douce et reconnaissable chaleur brûler dans son intimité. Yuka écarta ensuite légèrement les jambes, et Alice sursauta en entendant un claquement sonore. Yuko venait de gifler son cul ! Alice en rougit, et baissa les yeux quand Yuko lui proposa d’en faire autant.
Yuko en avait profité pour s’écarter, cherchant quel autre objet prendre pour utiliser. Alice mordilla une nouvelle fois ses lèvres, et posa ses mains sur les fesses de leur prisonnière, la jumelle Karistal. Elle agrippa les deux bosses de chair, les serrant, y enfonçant ses doigts, et donna alors une petite gifle, faisant pousser un petit couinement, un léger soupir, à Yuka. Alice n’avait pas frappé très fort, et elle serra le poing, avant de se mettre de profil par rapport à Yuka. Le sang du dragon bouillonna en elle, et elle leva haut dans les airs sa main droite, et l’abattit rapidement. Le cri que Yuka poussa fut beaucoup plus satisfaisant, mais Alice en eut mal à la main. Elle la secoua, et utilisa l’autre pour attraper autoritairement Yuka par le menton, glissant un doigt dans sa bouche.
« J’aime quand mes esclaves hurlent, ma belle... Et ton cul... Il est fait pour recevoir des coups, j’ai l’impression ! »
Une nouvelle claque vint s’abattre sur le postérieur de Yuka, suivie d’une troisième. Alice s’arrêta ensuite. C’était, mine de rien, assez douloureux pour ses phalanges. Dans sa position, avec le corps courbé, Yuka devait sûrement souffrir, et Yuko décida de la libérer, lui octroyant une dernière fessée. Yuko utilisa ensuite un autre instrument, un « plug ». Elle glissa les objets sur les tétons de sa sœur, ainsi que dans son clitoris, avant d’utiliser une télécommande pour les faire vibrer. Récupérant l’engin, Alice monta la puissance à « 3 ». Yuka était endurante, après tout.
Le spectacle continua ensuite, Yuka se retrouvant presque pliée en deux. Sa tête se retrouva sur le lit, ses jambes furent pliées, et son postérieur ressortait. En le voyant, Alice eut l’envie de le frapper à nouveau, et réalisa alors qu’elle commençait à mouiller. Elle s’était bien attendue à ce que les Karistal soient des petites vicieuses, mais, à ce point... Elle était très surprise, mais dans le sens agréable du terme, naturellement. Mains rejointes dans le dos, Alice vit Yuko sortit une espèce de curieux bâton avec des boules. Elle en fit rentrer quelques-unes dans l’anus de la brave femme, et il suffisait ensuite de remuer le bâton qui retenait les boules pour faire souffrir Yuka. Alice essaya un peu, remuant bien le bâton, se délectant de la souffrance qu’elle infligeait à Yuka. Elle vit ensuite un gode rose, que Yuko enfonça dans le corps de sa jumelle, forçant le passage après avoir fait longuement patienter sa sœur. Les cris que la jumelle poussèrent furent un délicieux régal aux oreilles de la Princesse.
*Ce sont vraiment des perverses, ces deux-là !*
Alice tendit une main vers le corps de la jeune femme, quand Yuko l’invita à choisir entre un martinet ou une cravache. Se tapotant les lèvres, la Princesse réfléchit, soupesant chacun des deux, hésitant. Entre-temps, Yuko s’était déshabillée, et insultait sa sœur, avant d’encourager Alice à la battre, puis ensuite à lui faire l’amour. Alice sourit en la voyant toute nue, et décida d’agir. Elle s’empara de la cravache, et l’abattit sur le cul de Yuka, frappant fort, avec un sourire sadique et pervers sur les lèvres.
« Oui... Que cette salope se rince l’œil, mais, avant, je vais commencer par la dresser un peu. »
La cravache s’abattit encore à plusieurs reprises sur les fesses de Yuka, tandis qu’Alice déploya son autre main pour attraper le gode rose enfoncé en elle, le sortir, et le faire rentrer d’un coup sec, aussi loin que possible.
« Tu aimes ça, hein ?! lâcha-t-elle en donnant des coups rapides et profonds avec le gode. Qu’on te baise ! »
Alice laissa le gode enfoncé, et abattit une dernière fois le gode, puis s’écarta alors. Elle se déshabilla à son tour, faisant tomber sa robe, ôta sa culotte, son soutien-gorge, mais choisit de changer ses gants et ses bottes. Elle opta pour une tenue qui ferait en effet plus dominatrice, prenant dans l’une de ses armoires des gants noirs en latex, comme pour les bottes, les deux vêtements étant assez longs, et retourna user de sa cravache sur le cul de Yuka, ne faisant rien d’autre que la battre pendant au moins une bonne minute.
Naturellement, les fesses de Yuka devinrent bien rouges. Alice donna un dernier coup, et s’empara alors d’un autre objet qu’elle enroula autour de la bouche de Yuka, une gag ball. C’était une grosse boule qu’on mettait sur la bouche pour empêcher la victime de parler. Elle serra l’instrument, avant de se justifier :
« Ainsi, nous ne t’entendrons pas supplier pendant que tu nous verras faire l’amour... Et crois bien que nous allons prendre notre pied ! »
La Princesse releva alors Yuka, afin qu’elle ait une vue d’ensemble sur la scène, et Alice se plaça devant elle. Utilisant l’une de ses mains gantées, elle caressa la boule qui empêchait Yuka de parler, promenant son doigt dessus. Les Karistal étaient peut-être de grandes perverses, mais elles allaient découvrir qu’Alice ne se débrouillait pas trop mal non plus dans ce domaine.
« Et, au fait... Pour toi, quand tu auras retrouvé l’occasion de parler, ce sera Maîtresse Alice, jeune impertinente ! »
Alice la gifla alors à la joue, et abattit ensuite la cravache sur son intimité, frappant le gode, puis alla s’allonger sur le lit, écartant les jambes devant Yuka, afin qu’elle puisse voir son intimité. Afin de la frustrer encore plus, Alice glissa ses doigts dans son intimité, se caressant sous son nez, et fit signe à Yuko de venir la rejoindre.
*
* *
« Je suis rentrée Beau-père... »
En s’entendant appeler ainsi, Tywill eut un léger grognement, tournant la tête. La salle à manger était relativement vide. La plupart des gens du Roi étaient partis dormir, ou dans le bordel du coin, et Tywill discutait avec les Karistal. En la voyant, ce fut néanmoins Omini qui parla en premier. L’immonde bouffon de Tywill, un nain bossu retenu par une chaîne autour du cou, la regarda et se mit à parler de sa voix nasillarde :
« La Dame dragon est rentrée, mais il semblerait qu’elle ait loupé la fête ! Ou pas... » ajouta-t-il avec un énigmatique sourire.
Tywill grogna à nouveau, et regarda les Karistal.
« Voici celle que vous recherchiez, Setzer. Sakura Korvander, anciennement Sakura Konoe, esclave affranchie qui est désormais apprentie au sein de l’Ordre des Dragonniers de Sylvandell. »
Setzer se leva, faisant la bise à cette ravissante créature. Sakura était belle, on ne pouvait le nier, même si elle semblait un peu fatiguée. Les entraînements magiques étaient assez épuisants, à vrai dire, et Tywill n’avait aucune illusion sur ce qu’elle allait faire avec sa fille et les deux jumelles. Alice avait la réputation d’être la Korvander ayant le sang le plus vif depuis l’époque de la Reine Mauriane, qui s’était notamment rendue illustre en organisant une orgie géante dans la salle à manger. Les mages affirmaient que c’était là une manifestation d’un sang de dragon puissant. Le sang de dragon influait sur les hormones. Pour Tywill, c’est juste que sa fille avait en permanence le feu au cul, mais, dans le fond, il était plutôt satisfait de cet état des choses. A défaut d’avoir des jambes et des bras solides, elle avait des hanches et un bassin endurants.
« Ta femme se trouve dans ses quartiers, et montre le mobilier aux jumelles Karistal. »
Difficile de se méprendre sur ce que cela voulait dire. Tywill entreprit alors de se redresser, et finit par regarder sa belle-fille. Sans son armure, Tywill était généralement bien moins impressionnant, même s’il restait encore un homme au corps taillé dans le granit.
« Tu connais le chemin, je crois... »
-
J'eu un petit sourire lorsqu'il fit un petit grognement, parfaitement audible dans cette grande salle silencieuse et presque vide. On dirait bien que la pilule a encore bien du mal à passer. Mais le premier à s'adresser à moi, ce fut le nain bossu du roi.
- La Dame dragon est rentrée, mais il semblerait qu’elle ait loupé la fête ! Ou pas...
Oui, bon, c'est vrai, faire l'amour avec Alice est toujours une fête à part, mais quand même... Et mon teint rosi légèrement... Tout le château était au courant de nos ébats ou quoi ?
- Voici celle que vous recherchiez, Setzer. Sakura Korvander, anciennement Sakura Konoe, esclave affranchie qui est désormais apprentie au sein de l’Ordre des Dragonniers de Sylvandell.
Le dénommé Setzer, un homme dans la quarantaine, se leva pour me faire la bise. Aux premiers abords, lui et sa femme avaient l'air sympathique. Mais je n'oubliait pas qu'il s'agissait d'une famille d'esclavagiste. Je restait donc prudente malgré tout, la faute à une période difficile de ma vie.
- Ta femme se trouve dans ses quartiers, et montre le mobilier aux jumelles Karistal.
Et mon teint vira un peu plus au rouge. Donc, ma moitié passait un moment torride avec des jumelles ? Je ne voulais pas déranger ma femme et les amies d'enfance de celle-ci mais en même temps, j'était curieuse de voir la scène. Mon beau-père se redressa pour me regarder.
- Tu connais le chemin, je crois...
- Heu... oui... M. et Mme Karistal, je suis contente d'avoir fait votre connaissance.
Je ne voulais pas paraître impolie mais on pouvait quand même sentir ma réserve. J'espérait juste qu'en raison de mon passé, on ne m'en tienne pas trop rigueur. Je remonta ensuite vers nos appartement à Alice, Ayano et moi, et pris le temps de prendre une douche. Je puais littéralement la sueur et le soufre. Au bout de dix minutes passées sous l'eau chaude salvatrice, j'entrouvrit légèrement la porte de la chambre d'Ayano, pour constater que celle-ci dormait déjà à point fermer. Je la referma donc et me dirigea à pas feutré jusqu'à notre chambre, pour entendre des cris étouffés.
- Je te laisse essayer et après... ha je sais ! On fait l'amour juste à côté de Yuka pour la rendre folle et la faire jouir sans qu'on ait à s'occuper d'elle ! T'en pense quoi ?
- Aaaaalice! Fait-mo-moi maaaalllll... Prend-moiiiiiii!!!!
- Oui... Que cette salope se rince l’œil, mais, avant, je vais commencer par la dresser un peu.
J'étais comme figée de surprise contre la porte, n'arrivant pas à croire ce qui se passait derrière cette porte. A vrai dire, je m'attendait plus à des gémissements de plaisir passionnés entre les trois filles, pas à une séance de dressage digne d'une esclavagiste. Et encore moins entre les deux jumelles. Mais peut être que ce n'était qu'un jeu ? Pour en avoir le cœur net, je me changea en Sylphe et me glissa doucement dans l'interstice entre le sol et la porte, aussi invisible que l'air lui-même. Et ce que j'y découvrit me fit un étrange effet.
Pour commencer, l'une des deux jumelles était clairement soumise à l'autre. Le temps de passer sous la porte, on avait mit une gag ball dans la bouche de la jeune fille et cette dernière avait les mains attachés dans le dos, un chapelet dans l'anus et un énorme gode dans le vagin, sans parler des œufs vibrant sur ses tétons et son clitoris. De son coté, Alice portait des bas et des gants en latex, une cravache à la main. C'était la première fois que je voyais mon amour en tant que dominatrice et je devais avouer que ça faisait un sacré choc, tout comme ses mots.
- Et, au fait... Pour toi, quand tu auras retrouvé l’occasion de parler, ce sera Maîtresse Alice, jeune impertinente !
La gifle et les coups qui suivirent me firent réagir. Je n'aimais pas du tout la violence par plaisir, je trouvais ça malsain. Surtout après mes propres tortures. Voir cette scène ne fit que me rappeler à la mémoire ces souvenirs douloureux. Un vent violent ravagea soudainement la chambre et une petite tornade apparaissait là où je me trouvais. Je ne connaissait pas l'histoire des jumelles, mais j'avais des yeux pour constater ce que je voyais. Une fille soumise et battue par celle que j'aimais, pour son propre plaisir. Ça me faisait mal, même si je n'étais pas la victime. Et Alice m'avait fait peur, pour la première fois...
- Pourquoi....?
On pouvait ressentir toute ma tristesse dans cette voix, et pas parce qu'elles couchaient ensembles...
-
Dans le château, Setzer, Yuki et Tywill parlaient de choses et d'autres ensemble. Si le père d'Alice avait bien compris ce qui pouvait se tramer à l'heure actuelle avec sa fille et ses invitées, les parents des jumelles ne l'étaient pas. Setzer voyait toujours ses deux princesses comme si elles avaient encore huit ans au maximum. Pour lui, chacune de leur excuse pour prendre du bon temps ensemble ou ailleurs étaient une véritable excuse. En revanche, c'était difficile à dire pour Yuki? Elle restait parfois si discrète et mystérieuse? Peut-être savait-elle pour ses filles et leurs hobbys? Dire un non définitif serait parler trop vite. Setzer ne fit pas tout un numéro, faisant simplement la bise à la femme d'Alice, il pouvait enfin mettre un visage en vrai et non en peinture sur celle qui était la belle-fille de son vieil ami. Yuki se permettra qu'un signe de tête en guise de salutation. Bien qu'elle ne disait rien, elle était contente de la voir aussi et était là si jamais Sakura avait quelque chose à lui demander. Yuki était une vraie mère poule avec ses filles et ses amis. Donc la femme de leur meilleure amie ne pouvait être que leur amie.
Pour le moment, la plus heureuse des trois blondes était sans aucun doute, Yuka. Soumise au lit, c'était ce qu'elle préférait. Et avec ce que sa sœur lui avait fait subir depuis leurs premières fois, elle avait un faible pour être traité comme une simple esclave sexuelle au lit. Elle était tant habituée aux pratiques, aux coups, aux mains de sa sœur que changer un peu ne lui faisait pas de mal. Non pas que Yuko ne satisfaisait plus Yuka, mais là, il s'agissait d'Alice quand même! Chaque claque sur ses petites fesses, avec la main ou la cravache était une nouvelle avalanche de plaisir! De plus, avec les plugs sur elle, le chapelet dans son petit trou derrière, elle n'était qu'une invitation à assouvir ses envies, rien de plus. Alors que la princesse du royaume de Sylvandell commençait à prendre son pied de cette manière, ce qui amusait Yuko qui commençait même à se caresser doucement ses lèvres inférieures. Oh oui, Alice était vraiment sublime en dominatrice! Autant la néko-Alice était la plus belle des nékos et surement des femmes, autant en dominatrice, leur grande sœur était sublime.
« Ohhhhh oui Alice! Dresse-moi! Défoule-toi sur mon petit cuuuuuull! »
Le sourire ravi de la jumelle ne laissait aucun doute sur ce qu'elle ressentait, elle adorait ça! Les coups de cravache sur son derrière étaient monnaie courante mais par la main d'Alice, bon Dieu que c'était bon! Gémissant de plus en plus fort en remuant ses fesses, elle ne pouvait plus contenir autant de joie si bien qu'elle bavait de plaisir!
« Haaa!!!! Alice!!! Oui! Baise-moi! Baise-moi! »
« Héhéhé! C'est que notre petite soumise nous donnerais des ordres! L'insolente! »
Yuko profita de cette pause pour observer le petit cul bien rouge de sa sœur, elle adorait caresser ses fesses quand une simple caresse était digne d'être du charbon brulant passant sur sa peau. Une douce chaleur qu'elle pouvait sentir dans sa main alors que sa sœur gémissait toujours un peu. Yuko ne ratait pas une miette pour voir Alice devenir encore plus belle dans ce genre de tenue en latex. Yuko en avait aussi naturellement mais elle ne l'avait pas prise avec elle. À vrai dire, elle en avait de toutes sortes, de même qu'elle en avait aussi pour sa sœur, la soumettre en la rendant encore plus belle, voilà quelque chose qu'elle aimait. Ses doigts glissaient toujours sur sa fente qui devenait si humide après avoir commencé à jouer ensemble. Prenant un des objets qu'elle avait sorti de la valise d'Alice, la princesse le plaça dans la bouche de sa sœur soumise pour moins l'entendre pendant qu'elles allaient s'envoyer en l'air. En voilà un programme intéressant!
« Mphhhhoooo mphhhon mphha'ifff. »
« Tu sais très bien que nous comprenons plus rien à tes supplices alors profite bien du spectacle. C'est moi qui vais jouir avec Alice. Qui plus est... Alice dominatrice! Héhéhé, je me laisserais bien dresser moi aussi, juste pour t'exciter un peu plus ma belle petite Yuka. Te rendre folle... de jalousie! »
« Mphuuu'oooo!! »
Gloussant de plaisir sous les plaintes de sa sœur soudainement muette, Yuko se délectait de la voir ainsi, ne pouvait rien faire alors que la main d'Alice la gifla en la faisant tomber sur le lit. Yuko comme Yuka ne craignait rien et semblait même heureuse de voir leur sœur agir ainsi. Le gode entre ses jambes était aussi dressé juste pour le remuer un peu plus alors que la cravache s'abattait parfois sur son intimité, pour son plus grand plaisir. Yuka se redressa en tentant vainement de parler alors qu'Alice se donnait en spectacle pour le plus grand plaisir de leurs yeux. Yuko ne se privait pas pour chevaucher Alice, ses lèvres intimes juste au-dessus des siennes alors que Yuka semblait presque jouir sous cette vue.
« Regarde bien ma belle Yuka! Si tu es sage, tu pourras te frotter à nous avant qu'on ne finisse par jouir! »
Elle voyait bien le visage de sa sœur se frotter contre leur intimité alors qu'elles jouissaient sur elle. Le genre de fantasme qui pourrait la rendre folle! Pour le moment, ce petit spectacle et ses jouets remplissaient très bien ce rôle! Mais le show commençait à peine entre Alice et Yuko, le baiser d'ouverture à peine consumé qu'un vent souffla dans la chambre de la princesse, attirant tous les regards autour d'elle. Une jeune femme de vent, une sylphe, était là, devant elles. Un air assez triste sur le visage et dans sa voix. Elle était toute mignonne et malgré le petit détail de sa tristesse, Yuko comme Yuka affichait un grand sourire, devinant qui était apte à avoir plein de transformation amusante!
« Néko! »
« 'é'o! »
Avaient-elles dit à l'unisson et voix basse. Mais Yuko vit son regard comme celui d'Alice qui n'était pas vraiment apte aux douces retrouvailles. Les jumelles ne pouvaient laisser leur sœur dans cette mouise et celle qui pouvait parler actuellement allait donc tenter de jeter de l'eau sur ce feu. Elle avait après tout poussé Alice dans cette direction avec son cadeau. Son index glissa sur la lèvre d'Alice pour avoir son silence alors qu'elle se redressa pour se tenir à côté de sa sœur. Une petite révérence devant la femme de leur sœur, les deux jumelles n'en perdaient pas les bonnes manières bien que Yuka soit toujours si lente à cause de ses jouets qui la rendaient de plus en plus folle.
« Enchanté de vous rencontrer, Sakura. Je suis Yuko, Yuko Karistal. Et voici ma jumelle, Yuka. J'ai eu vent si je puis dire, de votre passé et je comprends votre... gêne? Peur? Enfin, avant que vous n'en tirer des conclusions trop hâtives, je vais éclairer votre lanterne. »
Agrippant sa sœur pour la prendre contre elle, cacher derrière elle. Sa main caressant son ventre, sa seconde main jouait doucement avec ce qu'elle avait entre ses jambes.
« Que cela vous mette mal à l'aise si je serais en train de faire cela avec une esclave, avec une personne qui ne veux pas de ça, je comprendrais parfaitement votre mécontentement. Mais là... osez-moi me dire que cette catin déteste son sort! »
Yuko remuait le gode plus vite, faisant sortir et rentrer le chapelet à vive allure sous les yeux révulsés de Yuka qui allait jouir d'un instant à l'autre.
« Voit comme elle adore ça! On pourrait lui faire bien pire qu'elle en redemanderait encore plus et crois-moi, je ne fais que dire la vérité! »
Retirant le gode, Yuko écartait les petites lèvres vaginales de sa soeur pour qu'elle jouisse de manière la plus visible possible alors que son petit jet de cyprine arrosa le tapis surtout, un peu le lit mais en moins important. Entièrement satisfaite de son petit show, Yuko retira la gag ball de sa bouche pour la laisser un peu respirer normalement. La petite fête devait faire une pause pour le moment.
« Comment c'était? Dit le à Sakura. »
« Fantastique... Alice est... si douée... Sakura, n'en voulez... pas à Alice... C'est de ma faute si elle est ainsi... Je vous laisse me punir si vous en avez envie, ça sera un honneur pour moi d'être punie par la femme de notre amie. »
« Héhéhé, qu'est-ce que je disais, une véritable petite catin! Alors, Sakura? Si quelqu'un est à punir ici, ce n'est pas Alice mais Yuka... Venez donc donner votre réponse après... Nous allons dans un coin pour vous laisser bavarder. »
Yuko entraina doucement sa sœur vers un fauteuil où Yuko prit place, sa sœur sur les genoux, elle s'amusait gentiment avec elle et son corps alors que le petit couple devait parler un peu ensemble. Yuko espérait avoir bien fait...
-
Alice se laissait délicieusement aller, allant bien loin. Le plaisir qu’elle ressentait était exquis, délicieux. La petite Princesse douce, innocente, et timide, semblait s’être effacée devant une bête insatiable, une bête de sexe dominatrice et autoritaire. Le sang du dragon. Il bouillonnait dans ses veines, dynamisé par son excitation. La brave Alice était effectivement très excitée. Les deux jumelles étaient des perverses, et leur perversion était communicante. La Princesse se retrouva sur le lit, allongée bien sagement, et Yuko la rejoignit. Elles s’embrassèrent, sous les yeux de Yuka, qui en gémissait, probablement autant de jalousie que de plaisir. Il y avait effectivement de quoi se rincer l’œil, et Alice était complètement absorbée...
... Jusqu’à ce qu’un courant d’air résonne dans la pièce. Sursautant, Alice se redressa, et rougit furieusement en voyant une espèce de forme faite d’air.
*Sakura !*
Le cœur d’Alice bondit dans sa poitrine, et elle nota alors quelque chose qui n’allait pas. Le regard de Sakura, évasif, mélancolique, comme si elle avait le sentiment d’être... D’être trahie. D’une toute petite voix, la Sylphe lâcha un mot qui fit l’effet à Alice d’une glaciale et amère douche froide :
« Pourquoi....? »
Tournant la tête, Alice vit ses gants, ses bottes, Yuka, enchaînée, avec un gag ball autour de la bouche, et baissa confusément les yeux. Loin d’être stupide, la Princesse avait tout de suite compris. Elle se mordit les lèvres. Tout cela n’était qu’un malheureux quiproquo, mais la position de Yuka avait du rappeler à Sakura des souvenirs, des rappels de moments où elle avait du vivre une situation similaire. Alice ouvrit la bouche pour essayer de se justifier, mais Yuko l’en empêcha, posant un doigt sur ses lèvres. Toute rouge, Alice ne dit rien. Il avait suffi d’un seul mot pour que tout son désir parte, et pour qu’elle se sente incroyablement idiote.
Sans s’en rendre compte, elle se trouvait, en somme, dans le même état que les deux jumelles lorsque leur père les avait pris en faute... Alice aurait bien voulu se transformer en petite souris, et elle fuyait le regard de Sakura, refusant d’y lire à nouveau cette lueur dans ses yeux.
*Je n’aurais pas du... Quelle conne ! se sermonnait-elle. C’était une erreur...*
La Princesse ignorait les sévices que Sakura avait vécu. Elle n’osait pas lui en parler, sachant que, pour Sakura, c’était un traumatisme qu’elle voulait oublier. Elle s’était néanmoins renseignée sur la question. Avant Sakura, l’esclavagisme était pour Alice une vague notion, une pratique que, si la Princesse se devait d’accepter, elle ne cautionnait pas. Après sa rencontre avec Sakura, elle avait fait des recherches, en consultant des ouvrages traitant sur la question, des manuels d’esclavagistes, des témoignages. Elle avait longuement parlé avec l’Omniprêtre, qui en savait beaucoup sur la question, et avait découvert que certaines pratiques étaient tout simplement répugnantes. Tous les esclavagistes n’étaient pas cruels, mais une bonne partie l’était. Elle avait rencontré plusieurs esclavagistes ashnardiennes, notamment Warren, une vampire esclavagiste qui, de ce qu’Alice avait pu en voir, était une femme très nuancée. Mais elle avait aussi vu des harems sinistres, des prisons où les esclaves étaient mis dans des cages à chiens, complètement brisés et cassés.
Alice songeait à tout cela alors que les Karistal essayaient d’expliquer à Sakura qu’elles étaient consentantes, et qu’elles ne faisaient que s’amuser. La Princesse doutait que ce serait suffisant. Sakura était une femme bien plus sensible qu’il n’y paraissait, surtout quand son passé refaisait surface. Les Karistal finirent par s’éloigner. Assise sur le lit, la Princesse finit par tourner la tête, et regarda sa femme, sans oser l’approcher. Elle soupira lentement. Alice se sentait coupable. Elle se mit sur le rebord du lit, serrant ses mains entre elles, et se mit à parler :
« Je... Je suis désolée, Sakura... »
Ce ne serait pas suffisant, et elle estima donc lui devoir quelques explications supplémentaires. Yeux baissés, elle contemplait machinalement ses doigts, les entortillant entre eux, et continua à donner quelques explications :
« Les Karistal sont des amies d’enfance. Je les connais depuis que j’ai cinq ans... Par l’intermédiaire de nos parents, et plus encore... Les Karistal récupéraient les prisonniers de guerre dont Sylvandell n’avait pas besoin. C’est comme ça qu’on s’est rencontrées, et on ne s’était pas revues depuis... Un certain temps. Elles ont bien changé, comme moi... Je... »
La voix d’Alice se brisa, et elle releva alors la tête, afin de regarder sa femme, d’affronter son regard :
« Je ne voulais pas que tu les rencontres ainsi, dans cette situation... Elles ne t’ont pas menti ; Yuka est... Elle est masochiste. Ce sont des filles d’esclavagistes, et elles dirigeront un jour tout le domaine des Karistal. Mais elles n’ont rien à voir avec ceux qui... Enfin... Elles sont différentes. »
Alice se releva ensuite, toujours aussi nerveuse, et tourna la tête, glissant d’une petite voix :
« Pardon... »
-
Si la situation me peinait énormément, sentant même quelques larmes couler sur mes joues, la réaction simultanée des deux jumelles fit courir un long frisson de peur le long de ma nuque. Les deux avaient en effet lâchée un large sourire à ma vue... Un sourire d'avidité et d'envie propre aux esclavagistes et aux pervers, comme Hiro et l'homme qui avait tenté de m'acheter au marché. Leurs paroles au contraire, me prirent complétement au dépourvu.
- Néko !
- 'é'o !
Alice de son coté, baissait les yeux de honte, après avoir fait un rapide constat. Elle semblait prendre conscience de ce que la situation me faisait. Mais alors qu'elle allait parler, les deux jumelles entrèrent en scène et firent, plus ou moins, une révérence...
- Enchanté de vous rencontrer, Sakura. Je suis Yuko, Yuko Karistal. Et voici ma jumelle, Yuka. J'ai eu vent si je puis dire, de votre passé et je comprends votre... gêne? Peur? Enfin, avant que vous n'en tirer des conclusions trop hâtives, je vais éclairer votre lanterne. Que cela vous mette mal à l'aise si je serais en train de faire cela avec une esclave, avec une personne qui ne veux pas de ça, je comprendrais parfaitement votre mécontentement. Mais là... osez-moi me dire que cette catin déteste son sort !
Le fait qu'elle parle ainsi – et fasse subir – à sa sœur, me donnait envie de vomir... Et se qui suivit accentua encore plus cette sensation... Yuko donnait vraiment l'impression d'avoir dressée sa propre sœur, de lui avoir brisée l'esprit pour en faire sa petite chose... Dans de telles conditions, forcément qu'elle devait être consentante... Dans son état, la pauvre Yuka ne devait plus avoir que cela comme désir, être utilisée comme simple objet sexuel... Durant mon année d'esclavage, j'en avait vue passer plus d'une se débattant farouchement, pour finir par devenir après plusieurs semaines de tortures de dociles nymphomanes, incapable de vivre pour autre chose que le sexe... Plus d'une fois, j'avais crue que mon esprit finirait par se briser irrémédiablement. Seule la pensée de ma sœur me permettait de tenir le coup.
Pendant de brèves minutes, la sœur dominatrice remua le chapelet dans l'anus de sa soumise, et l'expression de cette dernière ne me laissa aucun doute de son état mental. Psychologiquement, elle semblait bel et bien brisée...
- Voit comme elle adore ça ! On pourrait lui faire bien pire qu'elle en redemanderait encore plus et crois-moi, je ne fais que dire la vérité !
Ce qui me dégouta un peu plus encore... Lorsque la pauvre Yuko ce mit à jouir, une expression de droguée au sexe sur le visage, je détourna les yeux, incapable de regarder ça en gardant mon sang froid.
- Comment c'était ? Dit le à Sakura.
- Fantastique... Alice est... si douée... Sakura, n'en voulez... pas à Alice... C'est de ma faute si elle est ainsi... Je vous laisse me punir si vous en avez envie, ça sera un honneur pour moi d'être punie par la femme de notre amie.
- Héhéhé, qu'est-ce que je disais, une véritable petite catin ! Alors, Sakura ? Si quelqu'un est à punir ici, ce n'est pas Alice mais Yuka... Venez donc donner votre réponse après... Nous allons dans un coin pour vous laisser bavarder.
De ce que j'en retint, c'est que c'était elle qui avait poussée mon amour à agir ainsi, donc qu'on lui avait forcé la main. Mais la dernière phrase, ce désir d'être punie, acheva mon analyse de ce qu'elle était devenue. Avant même de m'en rendre compte, j'étais face à Alice, qui semblait avoir quelques difficultés à trouver ses mots. Sans même y penser, je redevint aussitôt humaine, vêtue de mon inséparable kimono.
- Je... Je suis désolée, Sakura... Les Karistal sont des amies d’enfance. Je les connais depuis que j’ai cinq ans... Par l’intermédiaire de nos parents, et plus encore... Les Karistal récupéraient les prisonniers de guerre dont Sylvandell n’avait pas besoin. C’est comme ça qu’on s’est rencontrées, et on ne s’était pas revues depuis... Un certain temps. Elles ont bien changé, comme moi... Je...
Elle qui fuyait mon regard jusqu'à présent, plongea le sien dans le mien la seconde suivante. Je pu y lire toute la détresse qu'elle pouvait ressentir en cet instant, aussi forte que la mienne quelque instant plus tôt. Je pu y lire aussi la peur de me perdre, suite à ce sue je venais de découvrir... Il y a peu de chose que je déteste, mais ce qui arrive largement en tête, c'est de la voir dans cet état. Et la suite de son explication enserra mon cœur, tant sa voix semblait brisée...
- Je ne voulais pas que tu les rencontres ainsi, dans cette situation... Elles ne t’ont pas menti ; Yuka est... Elle est masochiste. Ce sont des filles d’esclavagistes, et elles dirigeront un jour tout le domaine des Karistal. Mais elles n’ont rien à voir avec ceux qui... Enfin... Elles sont différentes. Pardon...
Sans réfléchir, je la prit dans mes bras et la serra contre moi, continuant de laisser couler mes larmes.
- Excuse moi... pour ma réaction envers toi... Je ne sais pas si elle est masochiste ou quoi, mais... son comportement... m'a rappeler de mauvais souvenirs, que j'aurais préférer ne jamais me souvenir...
Continuant à caresser ses cheveux, je continua, un peu plus fort malgré moi, pour êtres sûre que les deux jumelles puissent entendre, qu'elles puissent comprendre dans quel état elle m'avaient misent.
- Je ne te l'ai jamais dit, mais je pense que c'est une bonne occasion pour en parler... Quand j'étais enfermée dans le domaine Atayoshi, j'étais violée tout les jours, souvent attachée, où on me faisait boire des aphrodisiaques pour me forcer à aimer ça... J'était aussi torturée, attachée à des machines, où des bourreaux tentaient de me briser l'esprit... Durant mon "séjour", j'ai vue passer d'autres esclaves, refusant comme moi de se soumettre... Mais au bout de quelques semaines... elles finissaient... psychologiquement brisées... avant d'être dressées et rééduquée pour ne penser... qu'au sexe... Ces pauvres filles devenaient de v-vulgaires jouet s-sexuels, en redemandant encore et t-toujours plus... J'avais peur... Peur de d-devenir quelqu'un d'autre, de perdre ma... ma personnalité et mes souvenirs... Peur d'oublier l'existence d'Ayano et de n'avoir qu'une unique obsession p-pour la luxure, du matin au soir, avec c-cette envie d'être b-battue... C'est pourtant en pensant à Ayano, l'idée de pouvoir la revoir de nouveau, que j'ai tenue bon... L'esclavage à b-brisée ma vie et ma f-famille... je ne voulait pas en plus qu'elle me brise moi, pour servir de... j-jouet à une autre personne... C'est pour cette raison que je ne veux plus jamais avoir affaire à ce genre de chose, sur moi ou une autre !
Cette dernière phrase, je l'avais sortie avec plus de conviction. C'était pour cela que je m'entrainait. Pour ne plus avoir à subir ça. Et aussi parce que je savait qu'un jour, quelqu'un parviendrait probablement à capturer Alice d'une manière ou d'une autre, pour en faire son esclave... Hiro c'était déjà venté d'avoir esclavagisé des princesses venant de contrés extérieurs à Nexus, pour en faire des nymphomanes bien dociles... Il n'aurait que faire du rang et des origines de ma femme si elle tombait entre ses mains... Resserrant mon étreinte, je termina sur une remarque cinglante, expliquant ma réaction de tout à l'heure...
- En entrant dans la chambre et en écoutant Yuka parler, j'ai pu constatée que cette dernière réagissait et s'exprimait... comme une esclave brisée par un esclavagiste... Ce que j'aurais pu devenir, si Ayano était morte avec mes parents...
-
La rencontre avec la femme d'Alice ne fut pas comme elles avaient put l'imaginer, ce fut même tout le contraire dans un premier temps. Yuko comme Yuka avait bien vu que le regard de Sakura n'était pas plus adouci ni rêveur en voyant sa soumise de sœur dans cet état, quoi de plus logique pour une ancienne esclave après tout. Si elle n'avait pas réussi à éteindre quelques flammes, elle devait laisser laisser le seau à Alice, elle pourrait surement raisonner sa moitié après tout. Yuko était assise sur un fauteuil au doux velours alors que le petit couple discutait gentiment et espérons-le, que tout sera vite réglé. Tirant sur un des morceaux de la corde autour des poignées de sa sœur, elle la libéra de son étreinte en lui retirant un à un ses jouets. Il serait impoli de la laisser gémir et jouir dans son coin si Sakura en voulait à Alice ou à elles. Face à face, Yuko resta pensive en observant les deux femmes, cette rencontre n'était pas ce qu'elle avait pensé. Elle espérait ne pas avoir mis en danger la vie amoureuse de sa grande sœur.
« C'est de notre faute? Pour Sakura et Alice? »
« Peut-être bien... »
« Mais pourtant, je voulais bien être traitée comme ça, je sais que Sakura à subit ça pendant un temps mais je pensais qu'une jeune esclave consentante comme moi pourrait faire une jolie rencontre entre nous? »
« Je le pensais aussi... Toi qui es soumise, tu adorais avoir une esclave qui t'accueille avec un grand sourire? »
« Bien sûr! »
« Je présume donc que ça n'a pas été facile pour elle. »
« Du mauvais travail de la part de son précédent propriétaire? »
« Oui et non... Je vais pas m'étaler dessus sans savoir. On va aller s'excuser auprès d'elles et on va tout leur dire. »
« Tout? »
« Tes intentions, comme les miennes. La sincérité vaut parfois mieux que des discours à rallonge! »
Embrassant sa sœur du bout des lèvres, elles se levèrent et rejoignaient les deux femmes sur le lit, malgré leur nudité qui ne semblait pas les gêner pour autant, Yuko et Yuka se courbaient doucement devant elles, surtout Sakura. Sans le savoir, Sakura avait fini par déballer son sac à Alice, et elles tombaient pile quelques instants après cette conversation de couple.
« Pardon Salura, Alice. Je dois avouer que l'idée de voir Alice presque aussi sadique et dominatrice que moi, ça a plus qu'éveillé ma curiosité et je voulais voir ça, au moins une fois dans ma vie. Nous ignorons que tu serais rentré ce soir Sakura. Si Alice nous l'aurait dit, on se serait... mieux conduite pour pas te troubler. Crois-moi, ça ne part pas d'un mauvais sentiment, on voulait juste s'amuser comme d'habitude mais avec Alice en plus. »
« Qu'importe ce que tu pourrais penser de moi ou de ma sœur, on est désolé. Je n'aurais pas dû être si... dévergondé... et soumise devant Alice, encore moins devant toi. Yuko l'a dit mais... j'avoue... j'adore être soumise, avoir mal... mais bon, chacun à ses préférences et ses gouts et si... d'une façon ou d'une autre, tu ne voudrais plus me voir comme ça, je ferais le nécessaire pour éviter d'être comme ça en ta présence... »
« Si après ce que tu as vu et que tu penses de nous, tu refuses de nous transformer en néko, nous comprendrons tout à fait, rassures-toi, je pense que ta colère et ta peine sont justifiées... »
Baissant toutes les deux la tête en ayant les mains jointes devant, elles se courbaient un peu devant les deux femmes. Elles étaient à l'identique sauf le fait que Yuka avait toujours son collier autour du cou – sans la laisse qui trainait par terre. C'était pour le moment, l'un des rares détails qui permettait de faire leurs différences. Elle avait aussi de nombreuses marques sur les fesses mais que du bonheur pour elle. Ayant une bouille triste, elles étaient sincères dans leurs paroles même si sur la fin, il y a un soupçon de chantage pour avoir quand même ce pour quoi elles étaient encore plus impatientes de rencontrer Sakura. Elles sentaient bien que le nuage noir était passé et espéraient remettre bien vite le soleil dans cette chambre, un soleil rose émettant des rayons de luxure... Elles ne perdaient pas le nord mais elles pouvaient encore leur laisser un petit moment seul et prendre leur mal en patience.
-
« Je ne te l'ai jamais dit, mais je pense que c'est une bonne occasion pour en parler... »
Moui... Alice regarda brièvement autour d’elle. Elle était nue, à l’exception de ses gants et de ses bottes noires, et avait commencé une partie de sexe sauvage avec des jumelles perverses. Et Sakura s’apprêtait à lui faire de grosses révélations. Si la Princesse en était émue, elle ne savait pas quoi dire. Pour elle, ce n’était pas vraiment de cette manière qu’elle avait envisagé Sakura se confier à elle, mais, à bien y réfléchir, elle avait du mal à concevoir le moment « idéal ». Sakura était choquée, et Alice était suffisamment intelligente pour savoir qu’il n’y avait pas que ces deux jumelles cochonnes qui avaient marqué sa belle.
Ce fut donc un long discours, et Alice ne dit rien, se contentant de soutenir sa femme du regard. Elle parla sur un ton cassé, difficile, prête à flancher à chaque fin de phrase. La Princesse pouvait sentir la voix de Sakura trembloter. Bien sûr, Alice s’était doutée que la vie de Sakura, en tant qu’esclave avait été difficile. Elle s’était renseignée sur le sujet, mais Sakura avait toujours refusé d’en parler. A chaque fois qu’Alice avait essayé de la mettre en confiance, sa femme se refermait comme une coque de noix. La Princesse savait pourtant qu’un tel traumatisme ne pouvait pas se conserver, qu’elle devait en parler, mais sa chérie pouvait être sacrément têtue quand elle le voulait... Certains mots étaient tabous face à elle : évoquer l’esclavage, ou lui parler de la Terre, en étaient quelques exemples. Alice rougit légèrement, au fur et à mesure que Sakura évoquait les atrocités, déballant tout son sac. Elle ne disait rien, se contentant de l’observer, de rester ferme et stoïque, sachant que, dans une certaine mesure, Sakura devait s’appuyer sur son regard. Alice avait tellement attendu ce moment... Et il avait fallu qu’elle le déballe devant les Karistal !
« L’esclavage à b-brisée ma vie et ma f-famille... je ne voulait pas en plus qu'elle me brise moi, pour servir de... j-jouet à une autre personne... C'est pour cette raison que je ne veux plus jamais avoir affaire à ce genre de chose, sur moi ou une autre ! »
Elle avait glissé la fin de ce discours avec une conviction forte. Alice en baissa légèrement les yeux, et prit alors sa femme entre ses bras faisant la seule chose qui lui traversait l’esprit : un câlin fort, serrant son corps contre le sien. Qu’elle sache qu’elle n’était plus dans les geôles des Atayoshi, mais ici, dans les montagnes de Sylvandell, où personne ne pourrait plus jamais la traiter comme une esclave. Alice ferma les yeux, et sentit malgré elle des larmes venir. Dans sa tête, elle voyait ces images affreuses, ces scènes de souffrance physiques et mentales, où on la droguait pour la forcer à aimer ça... Du coup, Alice, sans s’en rendre compte, serrait un peu plus fort sa femme. Elle en avait le cœur déchiré.
Avec un tel passif, jamais Sakura ne pourrait tolérer l’esclavagisme. C’était impossible. Sakura n’avait pas fini, et poursuivit, alors que les mains d’Alice caressaient lentement ses cheveux :
« En entrant dans la chambre et en écoutant Yuka parler, j'ai pu constatée que cette dernière réagissait et s'exprimait... comme une esclave brisée par un esclavagiste... Ce que j'aurais pu devenir, si Ayano était morte avec mes parents... »
Soupirant lentement, Alice remit alors sa tête devant celui de Sakura, et posa son front contre le sien. Ses mains allèrent agripper celles de Sakura, les serrant fermement, et elle se mit à parler :
« Toute cette souffrance, Sakura... »
La Princesse eut un autre soupir, avant de baisser la tête, et de reprendre :
« Tu ne peux pas conserver toute seule cette douleur, Sakura... Je t’aime. Et l’amour, ça n’implique pas que de partager nos moments de bonheur. Le fardeau de ton passé... Ma pauvre... »
Émue, Alice avait du mal à parler, et elle retourna serrer contre elle le corps de sa belle, avant de poursuivre :
« Yuka... Elle... Je sais que tu as été traumatisée, et que tu ne peux pas le comprendre, mais certaines personnes apprécient naturellement l’idée d’être soumises... Une espèce de plaisir pervers... Yuka n’a pas été droguée, et, crois-moi, son esprit n’a pas été brisé comme le tien... C’est juste que... Elle n’a pas autant souffert que toi, et, là où tu as connu l’horreur de la soumission, elle voit ça comme un jeu... »
Alice n’était pas très sûre du bien-fondé ses paroles, de la justesse de ses propos, mais elle était extrêmement émue, d’où une certaine difficulté à parler de manière cohérente.
« Yu... Yuko n’est pas Hiro, et les Karistal ne sont pas les Ayatoshi... Je... Je sais que tu ne pourras jamais le croire, mais... Tous les esclavagistes ne sont pas aussi cruels que celui qui t’a fait ça... J’en suis le parfait exemple, non ? Quand on s’est connues, tu étais mon esclave. Mais je t’ai aidé à renaître. Les... Les Karistal sont comme moi, dans un sens... Elles n’obtiennent pas le droit de contrôler la vie d’individus pour les briser, mais pour les aider à renaître. Je... Il... »
S’embrouillant, Alice fut alors interrompue dans ses explications par l’intervention des jumelles en question. Piteusement, ces dernières se mirent à parler ensembles, avec ce mimétisme bluffant, cette espèce de complémentarité qu’on ne pouvait trouver que chez les jumelles. Qu’est-ce qui avait fait que, des deux, Yuko soit la dominante, et Yuka la dominée ? Qu’est-ce qui avait bien pu amener un jour Yuko à donner une gifle à Yuka, et à amener cette dernière à aimer ça ? La génétique ? Était-ce inscrit dans leurs gènes ? Est-ce que, au moment de leur conception, un fœtus avait pris le devant sur l’autre ? Alice avait entendu parler de ces sinistres histoires où, dans des grossesses compliquées, pour survivre, un fœtus dévorait un autre fœtus. Comme si la domination était quelque chose d’innée, de génétique, nécessaire à la survie. Est-ce que les Karistal avaient éduqué leurs jumelles pour que l’une domine, et que l’autre soit dominée ? Ces questions soulevaient des enjeux philosophiques qui dépassaient de loin le problème actuel, des questions auxquelles Alice n’aurait jamais la réponse, des questions auxquelles les Dieux eux-mêmes n’avaient aucune réponse à apporter.
Yuka et Yuko tentèrent d’expliquer à Sakura que Yuka aimait ça, et qu’elle ne s’était nullement forcée. Elles lui expliquèrent que ce n’était pas ainsi qu’elles voulaient rencontrer la femme de la Princesse, et qu’elles étaient désolées. Elles terminèrent en parlant de la possibilité d’être transformées en nekos, en baissant alors simultanément la tête. Un tel synchronisme était bien trop rapide et naturel pour être artificiel. Alice ne pouvait que les jalouser ; elles étaient sur une longueur d’onde et une confiance qu’Alice n’aurait sans doute jamais avec Sakura. Que cette dernière ne lui ait jamais parlé de ce qu’elle avait vécu en était, après tout, la preuve. En baissant ainsi la tête, elles avaient l’air d’être l’innocence même. Alice crut alors bon d’ajouter, en murmurant dans le creux de l’oreille de Sakura, sur un ton plus léger :
« Je crois que je n’ai pas eu le temps de te le dire, mais... Les Karistal adorent tout ce qui se rapporte aux félins. Alors, quand elles ont appris que tu pouvais terramorpher les gens de ton choix, elles ont vu là l’occasion de réaliser l’un de leurs rêves... Se transformer en nekos... »
Terminant cela, Alice conclut, en serrant l’une des mains de Sakura dans ses deux mains :
« Sache que je t’aime, Sakura. Nous nous sommes mariées très rapidement, mais je ne l’aurais pas fait si je n’en avais pas été sûre. J’ai accepté de partager ma vie avec toi, de me lier à toi, dans tout ce que cela implique. »
C’était maintenant à Sakura d’agir... Les trois blondes étaient, pour ainsi dire, suspendues à ses lèvres.
-
Si jusqu'à présent, je n'avais jamais voulue parler de mon passé à Alice, et ce pour deux raisons. La première, c'est que cela me faisait toujours très mal. Raviver des souvenirs douloureux, c'était comme remuer un couteau dans une blessure béante, qui avait beaucoup de mal à se refermer. La seconde, c'était que je savais à coup sûr qu'elle réagirait de cette manière, et je ne voulais pas qu'elle soit aussi triste. C'était lorsqu'elle était heureuse que je me sentais mieux, que je parvenais à sortir des ténèbres...
- Toute cette souffrance, Sakura... Tu ne peux pas conserver toute seule cette douleur, Sakura... Je t’aime. Et l’amour, ça n’implique pas que de partager nos moments de bonheur. Le fardeau de ton passé... Ma pauvre... Yuka... Elle... Je sais que tu as été traumatisée, et que tu ne peux pas le comprendre, mais certaines personnes apprécient naturellement l’idée d’être soumises... Une espèce de plaisir pervers... Yuka n’a pas été droguée, et, crois-moi, son esprit n’a pas été brisé comme le tien... C’est juste que... Elle n’a pas autant souffert que toi, et, là où tu as connu l’horreur de la soumission, elle voit ça comme un jeu...
Je la croyais sur parole, je ne comprenais en effet pas comment on pouvait voire cela comme un jeu... Pour moi, c'était impossible. Du moins, tant qu'on ne l'avais pas vécu réellement et au quotidien... durant de nombreux mois...
- Yu... Yuko n’est pas Hiro, et les Karistal ne sont pas les Ayatoshi... Je... Je sais que tu ne pourras jamais le croire, mais... Tous les esclavagistes ne sont pas aussi cruels que celui qui t’a fait ça... J’en suis le parfait exemple, non ? Quand on s’est connues, tu étais mon esclave. Mais je t’ai aidé à renaître. Les... Les Karistal sont comme moi, dans un sens... Elles n’obtiennent pas le droit de contrôler la vie d’individus pour les briser, mais pour les aider à renaître. Je... Il...
Mon amour commençait à s'embrouiller en défendant les deux jumelles, mais je comprenais plus ou moins que je m'était trompée sur leurs compte... Elle ne faisait ça qu'entre elles et par jeu, et prenaient soin de leurs esclaves, les traitant mieux... Cependant, elles restaient des esclavagistes. Même si elles les aidaient à reprendre gout à la vie, elles n'étaient pas libérées pour autant et étaient toujours vendues comme des animaux. Que ce soit pour des travaux domestiques ou sexuels, une esclave n'est jamais qu'une personne que l'on a privé de liberté et dont on a retiré tout les droit.
- Peut importe les méthode de dressages, que ce soit de l'affection ou de la torture... au final, une esclave est une personne qui n'a plus aucune liberté, condamnée à servir servilement... C'est ce principe que je refuse... Plus encore lorsque c'est un être innocent qui est capturé... Mais je ne t'en veux pas Alice... Tu m'as achetée pour me sauver... et tu n'es pas une esclavagiste non plus...
- Pardon Sakura, Alice...
Je me suis retournée pour voir que les deux jumelles étaient cote à cote avec un air triste sur le visage. Pour le coup, Il était plus facile de distinguer Yuka de sa sœur, car celle-ci avait un collier de cuir et des marques sur le corps. Leur synchronisme naturel prouvait, d'une certaine manière, qu'elles étaient bien sincères.
- Je dois avouer que l'idée de voir Alice presque aussi sadique et dominatrice que moi, ça a plus qu'éveillé ma curiosité et je voulais voir ça, au moins une fois dans ma vie. Nous ignorons que tu serais rentré ce soir Sakura. Si Alice nous l'aurait dit, on se serait... mieux conduite pour pas te troubler. Crois-moi, ça ne part pas d'un mauvais sentiment, on voulait juste s'amuser comme d'habitude mais avec Alice en plus.
- Qu'importe ce que tu pourrais penser de moi ou de ma sœur, on est désolé. Je n'aurais pas dû être si... dévergondé... et soumise devant Alice, encore moins devant toi. Yuko l'a dit mais... j'avoue... j'adore être soumise, avoir mal... mais bon, chacun à ses préférences et ses gouts et si... d'une façon ou d'une autre, tu ne voudrais plus me voir comme ça, je ferais le nécessaire pour éviter d'être comme ça en ta présence...
- Si après ce que tu as vu et que tu penses de nous, tu refuses de nous transformer en Neko, nous comprendrons tout à fait, rassures-toi, je pense que ta colère et ta peine sont justifiées...
Alors qu'elles baissaient la tête en signe d'excuse, je tirais une drôle de tête, entre la stupéfaction et l'incrédulité. Ai-je bien entendue, ou ces filles d'esclavagiste veulent être changées en Neko ? Me retournant de nouveau vers ma femme, celle-ci se pencha à mon oreille pour murmurer, légèrement amusée.
- Je crois que je n’ai pas eu le temps de te le dire, mais... Les Karistal adorent tout ce qui se rapporte aux félins. Alors, quand elles ont appris que tu pouvais terramorphoser les gens de ton choix, elles ont vu là l’occasion de réaliser l’un de leurs rêves... Se transformer en Neko...
Alice fini par se redresser, prenant mes mains dans les siennes et me fixant dans les yeux, concluant qu'elle avait acceptée de se marier avec moi et de partager nos vies ensembles, dans tout ce que cela impliquait, dont les souffrances et les malheurs. Je hocha silencieusement la tête, me disant que si on en avais parlées plus tôt, on aurait peut être pu éviter cette scène. Voyant que ma moitié semblait suspendue à mes lèvres, dans l'attente angoissante d'une réponse, je décida alors de rapprocher les miennes des siennes dans un tendre baisé, afin de me faire pardonner pour une erreur.
- Tu as raison... La prochaine fois que j'ai des problèmes, j'en parlerais avec toi... et tu me réconforteras...
Et je la pris de nouveau dans une douce étreinte, me moquant complètement d'être la seule fille habillée dans cette pièce. Regardant à nouveau les deux jumelles, je m'adressa à elles en leur souriant timidement.
- Je reconnais que c'est la première fois que je vois des esclavagistes voulant se glisser dans la peau de Neko... Je dois donc en conclure que vous les adorées à tel point que vous ne leur faites jamais de mal, et peut être aussi les autres... personnes... vivant sous votre toit... Par contre, mon pouvoir se limite à ma personne et à mes proches... J'entend par là, les personnes que je peux considérer comme ma véritable famille...
Je fis ensuite mine de réfléchir un instant. Les deux jumelles considéraient Alice comme une grande sœur. Je devais donc pouvoir les considérer, en un sens, comme des belles-sœurs. Ce serrai une expérience et je ne savais pas si ça allait fonctionner...
- Par contre, évitez de faire ce... jeu... devant moi... Pour moi, ce ne serra jamais un jeu... il faut l'avoir véritablement vécu, avoir perdu tout espoir de s'en sortir, pour comprendre que ce ne sera jamais un simple jeu pour moi... C'est tout... Bon, je me lance !
Plaçant mes mains sur leur poitrine, là où se trouvait leur cœur, je ferma les yeux et me concentra. Comme je m'y attendait, ce ne fut pas chose aisée. Je connaissait les deux jumelles depuis trop peu de temps, pour pouvoir les considérer comme des proches. Rouvrant un œil, je vis le tableau posé dans un coin, qui montrait les trois blondes comme une photo de famille. Je le referma et m'imagina sur ce même tableau. Moi aux coté d'Alice et Ayano assise par terre, devant Yuka et Yuko. Suite à d'intenses minutes, l'énergie fini par passer la barrière pour se rependre dans le corps des deux filles, leur attribuant des oreilles de chats et une longue queue, d'un poil blond et soyeux. Essoufflée par cet effort, je m'écroula littéralement sur le lit.
- Voilà... Vous êtes Neko... pour les 48 prochaines heures... maximum...
Et je transpirais de chaud dans mon kimono, j'avais besoin d'air... Aussi disparût-il au profit d'une tenue d'Eve, plus légère et me permettant de m'aérer un peu. Et une chose me frappa soudain. Même si elles étaient des esclavagistes, elles devaient bien avoir vue des terranides ou des créatures dont je n'avait pas encore les formes...
- Au fait... mis à part vouloir être des Neko, vous avez une demande particulière ? En fait, je cherche aussi à étoffer un peu mon répertoire de formes...
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N'ayant pas envie de voir une chose terrible se produire, les deux jumelles avaient attendu un moment qu'elles jugeaient bonnes pour intervenir devant les deux femmes et présenter leurs excuses. Elles ignoraient de quoi elles avaient parler mais bon, elles avaient eu un bon timming apparemment. Chacune présentant ses excuses à tour de rôle, elles avaient fini par baisser la tête en attendant leur sentence, quitte à faire une croix temporaire sur leur rêve. Elles gardaient la tête baissée en attendant leur réaction, pour Alice, ce fut quelques murmures à l'oreille de sa femme et aucun mot pour elles. Après tout, les excuses étaient surtout pour Sakura puisque la princesse n'avait aucun mal à accepter de jouer avec elles. Ce fut qu'une fois les premiers mots de Sakura adressé à elles, qu'elles relevaient doucement la tête pour la regarder dans les yeux. Chacune la même expression, la même posture, deux vrais copie!
Sakura était dans le vrai comme dans le faux. Il est vrai que les Karistal étaient plus douces avec les nékos et s'ils étaient dociles, rien à craindre mais s'ils sont sauvages, quelques coups de fouet ne font pas de mal bien que pour cette race, même Yuko ne se sentait pas si bien à dresser un néko. Pour les dresseurs d'esclave habituel du manoir, neko ou non, quelle différence? Mais même avec les esclaves normaux, Alice se faisait une image plus douce d'elles et c'était surement mieux ainsi. Mais comme tout esclavagiste en général, elles employaient des méthodes parfois difficile à supporter. Ce que Sakura a vécu, elles l'avaient déjà fait – surtout sous ordre de leur père – pour que des esclavagistes les dresse pour les transformer en poupée de luxure. Oui, mais cela était mieux ainsi quand il était camouflé. Il ne faudrait pas briser une amitié si fragile avec Sakura. Alice comprendrait surement mais elles ne préféraient pas essayer la franchise trop franche! Sous les derniers mots de la femme d'Alice, chacune tourna un œil vers sa sœur jumelle en se demandant si elles étaient assez proches d'elle après les excuses?
Quand elle reprit pour leur demander d'éviter ce doux jeu pervers qu'était le SM, elles devaient au moins accepter ça pour devenir des nékos et pour Alice comme pour sa femme.
« Promis Sakura, on ne fera plus ça quand tu seras là! »
Joignant leur main ensemble, les deux jumelles s'étaient redressé et fermaient les yeux pour attendre le résultat final. L'aboutissement d'un long rêve allait-il prendre fin ce soir? Allaient-elles pouvoir vivre ne serait-ce que quelques heures dans la peau de ces êtres qu'elles chérissaient tant? Les deux jumelles ne bougeaient pas d'un poil, gardant les yeux bien closent, elles priaient pour la réussite de la terramoprhose mais seule Sakura pouvait réussir cet exploit. Ce ne fut que plusieurs minutes plus tard qu'elles sentaient une douce chaleur les envahir avant de sentir quelques différences sur leurs corps. Tête, fesse, intimité, peau, tant de petites démangeaisons bien qu'aucune des deux n'ouvrait les yeux avant que Sakura ne leur avoue avoir fini et qu'elles l'étaient pour deux jours. Yuko et Yuka ouvraient les yeux doucement, tourné l'une vers l'autre, un grand sourire de joie et gaité sur leur visage. Voyant son double en néko, elles observaient leur corps, cette belle queue qui gigotait sous leur ordre, ce peu de poil apparus au-dessus de leur intimité, une toute petite touche de poil blond, cette façon de vouloir instinctivement tenir la main quelque peu courbée. N'en croyant pas leurs yeux eux aussi plus néko d'ailleurs, elles touchaient leur queue avant de toucher leurs oreilles avec à chaque fois des petits cris de surprise, de pur bonheur! Puis, finissant leur première observation, elles se tournaient vers une Sakura fatigué par une utilisation de son pouvoir, son kimono disparu mais qu'importe.
« Merci Sakura! Sincèrement, on ne saura te remercier assez! »
« Oh oui, même tout l'or du monde ne suffira pas à rembourser la moitié de ce geste pour nous! Merci! »
« Tu as vu Alice? On a une queue! »
« Des oreilles! »
Tournant sur elles-même pour montrer leur nouveaux attribue. Yuko se tourna vers sa sœur jumelle, passant une main sur la joue de sa sœur la faisant doucement glisser vers son cou, suivant le chemin vers sa poitrine, son ventre, Yuka arrivait à ronronner puis, un fou rire ensemble à ce ronronnement de bonheur! Se rapprochant mutuellement, chacune caressait le corps de sa jumelle en ronronnant sous les caresses dans le dos, de leur main ou de leur queue, elles s'aimaient plus que tout ce soir. Uni l'une à l'autre, leurs corps serrer l'un conte l'autre, une bulle intime se formait autour d'elles, petit à petit.
« Yuka, tu es si belle en néko... »
« Pas plus que que toi, Yuko... »
Si une certaine rivalité animait les deux jumelles d'habitude, là, elles étaient comme deux amoureuses unies, des femmes qui s'aimaient passionnément. Quand Sakura se redressa pour leur poser une question, elles firent l'effort de ne pas franchir un nouveau cap pour répondre à celle qui avait réalisé leur rêve. Enlacer l'une dans les bras de l'autre, leur regard braqué sur Sakura.
« Non, être des nékos est l'un de nos rêves et si je doute pas que d'autres formes pourraient bien nous allez, celle-ci est parfaite pour nous! »
« Pour ce qui est de ton répertoire... je pense que nous avons quelques connaissances spéciales qui pourraient t'aider. Je sais pas comment tu « copie » les apparences mais on peut toujours te trouver un rendez-vous avec une de ces personnes. »
Certaines étaient des esclaves qu'elles avaient vendues, d'autres étaient des clients mais l'un comme l'autre quelle différence? Un peu d'argent pour quelques minutes avec Sakura et le tour sera joué. Elles auraient pu en parler plus longuement avec la terramorphe mais elles s'impatientaient. Yuko surtout, sa langue râpeuse passant sur la joue de sa sœur pour l'inciter à porter son attention sur elle. Se laissant doucement tomber à genoux, par terre, les deux jumelles entamaient un long et tendre baiser langoureux, bien plus sensuelle et ronronnant que le premier. Leurs mains caressant le corps de l'autre, elles n'avaient aucune gêne à prouver tant d'amour devant Alice et sa femme. C'était d'ailleurs un des fantasmes d'Alice de les voir coucher ensemble, qu'elle ouvre bien l'œil sans les déranger et ça sera chose faite! Depuis longtemps, c'était aussi leur fantasme alors à moins de l'arrivée de quelqu'un d'autre dans cette pièce, elles n'allaient pas s'arrêter sous prétexte qu'elles n'étaient pas seules.
« Oh Yuka! Tu as le peau si douce, mrrrrooouuuaaaa! »
« Nyyyyaaaannn! Continu à me caresser Yuko. »
Peu à peu, elles se laissaient tomber aux pieds du couple de princesses en gardant leur petite bulle intime, oubliant pour le moment l'idée d'orgie féline qu'elles avaient évoqué avec Alice.
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« Tu as raison... La prochaine fois que j'ai des problèmes, j'en parlerais avec toi... et tu me réconforteras... »
Alice eut un grand sourire. Voilà qui faisait plaisir à entendre ! C’était effectivement mieux, dans un couple, qu’on parle ensemble de ses problèmes ! Alice comprenait toutefois la gêne de sa femme. Elle-même avait du mal à se confier sur les doutes qu’elle éprouvait à l’idée de devenir un jour Reine de Sylvandell. Elle ne pouvait donc pas en vouloir à Sakura... De plus, étant donné qu’il s’agissait de sa femme, elle était tout simplement incapable d’éprouver de la colère envers elle. Son esprit lui chercherait toujours une excuse, une justification pour ce qu’elle pouvait faire. C’était l’amour, tout simplement. Semblable à ce qu’on en dit dans les livres. Sakura reprit alors, en parlant directement aux jumelles de leurs souhaits.
« Je dois donc en conclure que vous les adorées à tel point que vous ne leur faites jamais de mal, et peut être aussi les autres... personnes... vivant sous votre toit... »
Mouais... Sur ce point, Alice était un peu plus réservée, mais elle n’allait pas le dire... Du moins, sauf si Sakura le lui demanderait explicitement. Elle ne pouvait pas, et se refusait à lui mentir, à lui cacher quoi que ce soit. La confiance réciproque était le ciment de toute relation, et mentir était le meilleur moyen de détruire un couple. Alice aimait trop Sakura pour la préserver. Elle savait que les esclavagistes étaient généralement forcés d’utiliser la souffrance. Certains le faisaient par simple sadisme, mais d’autres par nécessité, parce qu’il n’y avait pas d’autres choix pour dresser les esclaves. Et, si Sakura ne pourrait jamais le comprendre, il existait aussi des esclaves qui n’étaient pas à plaindre. Les criminels, les Terranides sauvages qui s’attaquaient aux gens... Et d’autres pour qui le statut d’esclavagiste était comme une bénédiction.
*Mais c’est quelque chose qu’elle ne pourra jamais comprendre... Et dire que je vais devoir diriger un royaume esclavagiste avec une femme qui abhorre l’esclavagisme... Ça me promet de beaux jours en perspective ! Qu’est-ce que je ferais, si jamais elle veut abolir l’esclavage dans nos terres ? C’est là l’un des piliers centraux de notre économie !*
Alice préféra ne pas se poser cette question, car elle impliquait bien trop de choses. Elle vit donc Sakura transformer les Karistal en nekos. Impatientes, ces dernières ne purent se retenir, et laissèrent leur joie exploser en rigolant et en se caressant mutuellement. Même sous cette forme, elles étaient en tout point semblable ! Et leur joie, il fallait bien le dire, était envahissante. A les entendre ronronner et rire, la Princesse se surprit à sourire, et même à pouffer. Elle remarqua alors que Sakura s’était déshabillée, finissant toute nue... Et cette vue fit frémir Alice, qui se rappela qu’elle n’avait pas fait l’amour à sa belle depuis... Un peu plus d’une journée, ce qui était beaucoup.
Sakura, avec toutes ses formes, procurait des plaisirs sexuels sans cesse renouvelés, et avait fait découvert à Alice bien des choses. A dire vrai, si la petite Princesse était devenue une perverse, c’était en partie grâce à sa femme et à ses multiples talents. La Princesse vit alors les deux Karistal s’embrasser tendrement, et se rapprocha de Sakura. Cette dernière s’était redressée sur le lit, tandis que les deux jumelles étaient en train de se lécher et de se faire l’amour à terre, sur la confortable moquette de la chambre à coucher. Alice pencha sa tête vers l’oreille de Sakura, et l’embrassa tendrement sur sa joue gauche :
« Tu sais, si tu recherches de nouvelles formes, je pourrais te présenter certaines de mes encyclopédies. Elles sont très détaillées ! »
Encore une chose que Sakura ne lui avait pas dite ! Sans doute voulait-elle lui faire la surprise... Dans la bibliothèque d’Alice, il existait de grosses encyclopédies traitant des nombreuses espèces de Terra. Un tome entier était consacré aux Terranides, comprenant de nombreuses descriptions anatomiques, physiologiques, avec de nombreuses images et autres descriptions, comme des témoignages. Oubliant ses livres, Alice regarda les deux nekos qui se tenaient à leurs pieds, et gloussa, avant de tendre une main pour caresser la joue droite de Sakura :
« A les voir comme ça, j’aurais presque envie de les adopter... Mais, ne leur en déplaise, c’est toujours toi la belle... Et, même si je sais que ton entraînement te fatigue, ma beauté, tu as des devoirs conjugaux, surtout envers la petite Princesse capricieuse que je suis. De plus, il faut bien que je me fasse pardonner pour les mauvais souvenirs que je t’ai rappelé ! »
Elle l’embrassa donc sur les lèvres, doucement au début, avant de remonter sa main gantée pour agripper ses cheveux, et prolonger le baiser, fermant les yeux. Oh, si elle aimait cette délicieuse bouche ! Ce corps merveilleux, cette longue chevelure brune ! Pas de doute, elle était amoureuse. Amoureuse, oui, avec tout ce que ça impliquait. Comme cette angoisse irrationnelle qu’il arrive malheur à Sakura, ou à Ayano. Sakura était un char d’assaut sur pattes, maintenant qu’elle avait en elle le sang du Patriarche. Sous sa forme de demi-dragon, elle arrivait même à forcer Oberyn à sortir le grand jeu et à utiliser sa magie, mais, pour autant, Alice avait instinctivement peur qu’il lui arrive du mal. Chaque fois qu’elle ne rentrait pas à l’heure d’un voyage, ou d’un entraînement, elle s’inquiétait... Ce qui l’amenait d’ailleurs à songer inconsciemment à lui offrir une amulette magique. Un discret talisman, qui permettait, au bout d’un certain délai, de déclencher un signal magique permettant aux deux talismans de se retrouver. Alice se disait qu’elle était peut-être trop paranoïaque, mais elle avait lu tellement de récits affreux sur certains lieux de Terra qu’elle ne pouvait s’imaginer de trembler à l’idée que Sakura puisse y aller... Le Désert Rouge, le Casse-Roi Russe, la jungle de Zerrikane, les Îles de Roche, l’Ordalie du Feu... Tant de lieux terrifiants !
Alice tâcha de ne plus y songer, et se rappela alors qu’elle avait ses gants et ses bottes en cuir. Rompant ce succulent baiser, elle regarda timidement Sakura, comme si elle voulait savoir si elle devait les garder ou les retirer, avant de contempler les deux nekos :
« Je ne sais pas pour toi, ma chérie, mais les avoir ainsi... Ça me rend toute chose !
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Amusée, je regarde les jumelles me remercier comme si je les avaient aidées à réaliser leur plus grand rêve. Elles s'amusèrent un moment à se toucher mutuellement le corps, réagissant par de petits cris de surprise et de joie devant leurs nouveaux attribut. Un peu comme Ayano et Alice lors de leur première métamorphose en sirène. Mais cette scène de découverte se transforma bien vite en scène d'amour fusionnel.
- Yuka, tu es si belle en néko...
- Pas plus que que toi, Yuko...
Elle commencèrent des attouchements plus sensuels, des baisés plus langoureux... elles tentèrent de me répondre, parlant d'un rendez vous chez elles, avant de sombrer dans un amour passionnel, enfermée dans leur petite bulle de plaisir. Mon amour vint à cet instant m'embrasser sur la joue, avant de me répondre plus doucement.
- Tu sais, si tu recherches de nouvelles formes, je pourrais te présenter certaines de mes encyclopédies. Elles sont très détaillées !
Oui, ce serait une bonne idée. Je n'avais même jamais songée au fait qu'il puisse y avoir une encyclopédie dans la bibliothèque. Faut dire que j'y allais surtout pour étudier les incantations... des miaulements et des ronronnements attirèrent mon attention et je pu y voir les deux sœurs jumelles en pleine extase.
- Oh Yuka ! Tu as le peau si douce, mrrrrooouuuaaaa !
- Nyyyyaaaannn ! Continu à me caresser Yuko.
- A les voir comme ça, j’aurais presque envie de les adopter... Mais, ne leur en déplaise, c’est toujours toi la belle... Et, même si je sais que ton entraînement te fatigue, ma beauté, tu as des devoirs conjugaux, surtout envers la petite Princesse capricieuse que je suis. De plus, il faut bien que je me fasse pardonner pour les mauvais souvenirs que je t’ai rappelé !
Comme une poupée entre les mains dune petite fille, je me laissa faire par ma princesse d'amour, me laissant caresser le corps et embrassant amoureusement ses lèvres. Je me sentit toute émoustillée et mon jus intime commença à s'écouler hors de ma petite fente. Le baisé s'arrêta finalement et ma douce me regarda timidement...
- Je ne sais pas pour toi, ma chérie, mais les avoir ainsi... Ça me rend toute chose !
- Moi aussi... mais je veux faire autre chose avant de passer aux choses sérieuses avec toi...
Fermant les yeux, je posa ma main sur la poitrine de mon aimée, non sans la caresser avec tendresse au passage, et je nous métamorphosa toutes les deux en Neko également, avant de l'embrasser avec passion en ronronnant contre son corps, ma mes mains caressant sa peau dans son dos et sur ses fesses... Ma petite crise était derrière moi à présent, tout occupée à vivre ma passion avec ma moitié...
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Quelle merveilleuse journée qu'était ce jour! Certes, le voyage ne fut pas ce qu'il y avait de meilleur mais retrouver Alice pour commencer. Alice, dans toute sa beauté et sa gentillesse et... une perversité qu'elles ne connaissaient pas en elle. Mais ce n'était pas pour leur déplaire! Et malgré une situation qui aurait pu tourner mal, cela s'était bien redressé. Le mieux dans tout cela? C'était le fait d'être transformée en néko. Les deux sœurs s'aimaient déjà au naturel mais à présent, rares seraient les personnes qui s'aimaient autant qu'elles! Enlacer l'une dans les bras de l'autre, leur mains caressant le corps de l'autre, la queue velue et douce passant sur les courbes de l'autre. Si peu et pourtant si grandiose! Ronronnant de plaisir, observant son double, venant embrasser les lèvres pour frotter leur langue râpeuse. Tout l'or du monde, toutes les meilleures esclaves, les meilleures prêtresses des divinités obscènes, rien ne donnerait aux jumelles un meilleur moment que celui-ci. Le fantasme long de plusieurs années venait de s'illuminer grâce à cette visite à Sylvandell, à Sakura surtout.
Son pouvoir de terramorpher les autres ne lui venait pas de son séjour d'esclave apparemment alors elles pouvaient le penser, dieu bénisse cette femme, qu'elle ait la meilleure des vies possible, heureux à en mourir de plaisir! Un couple de jolie femme se donnait en spectacle juste au-dessus de leur tête, étaient-elles à les observer, à jouer avec elles? Non, elles étaient bien trop heureuses comme ça! Au diable tout le reste, Yuka et Yuko s'aimaient et leur passion les rendaient que plus forte, dans ce moment si intime, une bulle venait de naître, les coupant du monde extérieur. Seule celle en face d'elles comptait. Et pourtant, elles allaient elle-même sortir de leur bulle. Yuka à terre, Yuko sur son corps adorable, bien plus que d'habitude bien qu'aucun changement ne soit à voir, la soumise des deux se retira de ce merveilleux baiser en pointant du doigt ce qu'elles apercevaient en étant au sol. Une queue... une queue de néko qui bougeait lentement, de plaisir! Oui, tellement cultivées sur cette race, elles savaient reconnaître la situation à un mouvement de queue. Mais que faire? Leur rêve était en cours mais au-dessus... un fantasme était aussi en cours. Sakura avait annoncé qu'elles seraient ainsi durant deux jours? Elles auront un temps fou pour faire ce qu'elles voulaient, en espérant ne pas avoir leur collant de père sur le dos en journée...
Toujours si collée l'une de l'autre, c'était à voix basse, très basses qu'elles communiquaient pour savoir que faire? Après tout, qui sait de quoi est fait demain? D'une caresse très douce, Yuko caressait sa soeur, passant de la joue à son cou autour du quel un joli collier décorait la jumelle.
« Ma petite Yuka... ne soyons pas égoïste pour une fois. À qui devons-nous ce moment magique? »
« Sakura... je pense savoir où tu veux en venir ma belle Yuko... »
« Faux, il manque Alice! C'est elle que Sakura a choisie comme femme... ou l'inverse. Bref, sans Alice, Sakura ne serait pas ici... doooonnnnc? »
« Il faut les remercier pour tout! »
« Exactement ma petite neko-Yuka! »
Dans un dernier baiser langoureux qui, soudainement, ne voulait pas être brisé, les jumelles se séparaient un peu avec des remords. Tant de chose à faire encore, elles ne voulaient pas se laisser comme ça mais la nuit ne faisait que commencer après tout! Grimpant doucement sur le lit, de manière féline, les jumelles avaient pris chacune un côté du lit pour venir voir les deux superbes néko-amante. Encore une chose qu'elles aimeraient bien voir, deux superbes nékos qui s'aimaient... elles s'en voudraient presque de briser cette image. Yuko s'approcha de Sakura pour venir lui lécher doucement la joue en ronronnant, Yuka en faisait de même, caressant l'épaule de la princesse blonde. Ce n'était pas par hasard la sélection des léchouilles. Yuko se devait de remercier Sakura car elle avait peur qu'elle voie encore en sa sœur, l'image d'une esclave brisée alors qu'elle agissait de bon cœur. D'ailleurs, en néko, aucune des deux n'avait encore eu l'idée d'une ambiance SM, elles voulaient seulement s'aimer et profiter de ce corps merveilleux!
« Les filles~, nous devons vous remercier pour ce cadeau. »
« Oui, nous avons pensé très rapidement à des tas de choses! »
« S'offrir à vous semble être la meilleure chose possible dans cette situation. »
« Mais nous ne voulons pas briser une si belle image, telles que vous êtes ensemble, vous, les belles petites nékos! »
« Alors, c'est nous qui allons en faire de même pour vous! Chacune y trouvera son bonheur puis... rien ne vous empêche de venir jouer avec nous? »
« De nous caresser? »
Dans un petit rire commun, l'une passa au-dessus des filles, s'accaparant une autre partie du lit, retrouvant une certaine bulle qui avait pour but d'aguicher le petit couple. Mettre un peu de piment et de nouveauté dans leur vie de couple. Allongé sur le lit, Yuka ronronnait en voyant sa sœur se placer au-dessus d'elle en caressant seulement son corps, sa main partant du nombril en s'arrêtant juste entre ses seins. Leurs queues gigotant en rythme, folles d'amour, elles n'avaient aucune honte dans cet état à se montrer ainsi, même devant Sakura qui était pour ainsi dire, presque une étrangère. Commençant enfin le petit show qui avait tant fait fantasmer Alice, les deux nékos s'embrassaient avec passion en se caressant, en profitant chacune de la moindre petite partie du corps qu'elles connaissaient par cœur de leur sœur. Sans aller pour le moment dans une pure partie de jambe en l'air, elles semblaient vouloir donner un petit spectacle au couple mais aussi profiter de ce court – peut-être? - moment intime pour commencer leur rêve. Aucune gêne à exhiber leur croupion, elles semblaient même le faire volontairement comme le choix de la place pour que les princesses aient ça sous les yeux. Leurs deux queues s'enroulaient doucement entre elles alors que leur corps se serrait l'un contre l'autre dans une ambiance de ronronnements endiablés et pleins de chaleur! Alice et Sakura allaient-elles venir de suite ou profiter un peu plus du petit show?
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« Moi aussi... mais je veux faire autre chose avant de passer aux choses sérieuses avec toi... »
Alice haussa les sourcils, intriguée. « Autre chose » ? Qu’est-ce que ça voulait dire ? Alice fronça les sourcils. A quoi est-ce que... ? Elle sentit alors son corps rapetisser, et écarquilla les yeux.
« Ho... ! »
Ce fut tout ce qu’Alice parvint à pousser, car elle sentit son corps se modifier. Elle se sentit rapetisser légèrement, et quelque chose poussa entre ses fesses. Ce fut assez douloureux au début, et son cri de surprise se termina en... En un miaulement ? Elle comprenait alors qu’elle devenait une neko, et n’en croyait pas ses yeux. Ses oreilles disparurent, et repoussèrent sur sa tête. Alice tomba alors sur le lit, et se reçut... Avec ses bras. Surprise, elle se mit alors à quatre pattes, et s’étira, sentant ses vertèbres craquer.
Une neko ! Elle était une neko ! Elle pouvait sentir sa queue, et s’amusa à la remuer, avant que Sakura ne vienne sur elle. Les cheveux de Sakura étaient devenus mauves, et elle bondit sur elle, l’embrassant, posant une main sur ses fesses et sur son dos.
« Nyyyyyyyuuuuuu !!! » miaula Alice.
La Princesse se mit à ronronner, et répondit au baiser de Sakura, avant de remuer sa queue pour l’enrouler autour de sa taille, la serrant contre elle. Elle était tout d’un coup follement excitée, et enroula donc sa queue, ronronnant de plaisir, en lui caressant les cheveux. C’était si bon, tellement bon... Oh, ce qu’elle pouvait aimer ça ! Elle était devenue extrêmement plus sensible au niveau du toucher. Chacune des caresses de Sakura, chaque fois que sa femme caressait son postérieur, ou même son dos, la faisait vibrer bien plus que si elle avait une simple humaine, et elle vibrait, ronronnant furieusement, tout en sentant sa fente intime se déverser. Une neko... Elle était devenue une neko ! Certes, elle connaissait les capacités de sa femme, mais, même en sachant ça, en bénéficier était toujours quelque chose de surprenant.
Sur le coup, Alice était tellement ravie qu’elle en avait presque oublié les Karistal, toute à son baiser avec sa femme. Avec sa queue enroulée autour de son bassin, ses mains jouaient avec les cheveux et les oreilles de cette dernière, grattant son dos, tandis qu’elle-même allait se blottir contre elle. Elle sentit alors quelque chose lui lécher la joue, et, surprise, Alice tourna lentement la tête... Pour voir l’une des Karistal. Ses lèvres s’étirèrent alors en un délicat sourire, et elle ne put s’empêcher d’aller l’embrasser. Yuka et Yuko... Deux autres femmes qui adoraient les nekos, et qui en étaient devenues. Dans leurs yeux brillait une sorte de reconnaissance éternelle à l’égard du couple Korvander, ainsi qu’une espèce de violente perversion.
Alice s’était déjà transformée en neko, alors elle savait à quoi elle ressemblait sous cette forme. Elle avait une longue chevelure blonde soyeuse, une queue aux poils blonds fins, et une propension à ronronner impressionnante. Chaque fois qu’elle devenait une neko, et que Sakura restait humaine, elle ne pouvait s’empêcher de l’appeler, fort affectueusement, sa « petite Maîtresse », et de ronronner dans ses bras. Au début, même les servantes s’étaient laissées prendre au jeu, se demandant où était la Princesse, et qui était cette « charmante créature poilue ».
Les Karistal se mirent à nouveau à se faire l’amour, juste sous leurs nez, et Alice les regarda, comme une espèce d’assoiffée. Elles étaient si mignonnes, elles ! Deux nekos similaires en train de se lécher et de se faire l’amour avec une tendresse infinie. Il se dégageait d’elles une incroyable sensualité, à tel point que la Princesse en était toute rouge. Elle finit par se retourner vers sa Sakura, et lui lécha alors une joue. Il était tentant, oui, très tentant de venir embêter les Karistal, mais Alice savait que sa femme avait eu une grosse douleur il y a quelques instants, et elle en était en partie responsable.
*Prenez votre mal en patience, les jumelles. Je m’occuperais de vos petites fesses, mais, d’abord, c’est de ma Sakura dont il est question !*
Après avoir léché sa joue, Alice se mit sur elle, et remua sa queue, pour caresser l’intimité de cette dernière, ayant pour cela écarté ses jambes.
« Ma Sakura... soupira-t-elle. Ma belle et tendre petite Sakura... »
Sa queue se glissa alors dans son intimité, et elle commença à jouer en elle, la faisant tourner, la remuant, l’élevant et la rabaissant, tout en embrassant le visage de sa belle, remuant son corps, le frottant contre le sien.
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- Nyyyyyyyuuuuuu !!!
Ce petit miaulement me fit soiurire et, tandis que j'éfleurait à peine sa douce peau, je répliquait au creux de son oreille de chat toute douce.
- Nyaaaaaaa.... Rwwwwwww....
Pour le plaisir ressentit, la forme de Neko était sans conteste la forme la plus adaptée. Sa queue au poil doux dans mon dos, ses coup de langues sur mon visage et ses caresses dans mon dos... C'est un pur bonheur qui me fait un bien fou... Surtout après mon entrainement. Les câlins avec mon amour lorsqu'on est sous forme féline, valent mieux que n'importe quels massages au monde. Ma queue s'enroule autour de la sienne et s'y frotte sensuellement et je la lèche affectueusement dans le cou... Mes mains se baladèrent dans ses beaux cheveux blonds et je m'amusait à frotter mes tétons dressés par le plaisir contre les siens, le visage rouge et mon corps bouillant, comme si un feu ardant brulait intensément en moi... Oui, peu importe que les jumelles soient présentes, j'avais une envie folle de lui faire tendrement l'amour.
Tandis que mes doigts frôlent légèrement son tendre fessier, une petite main me caressait l'épaule avec douceur, qui me tire un petit miaulement de surprise et, me retournant, je vis une des sœurs avec un grand sourire sur le visage...
- Les filles~, nous devons vous remercier pour ce cadeau.
- Oui, nous avons pensé très rapidement à des tas de choses !
- S'offrir à vous semble être la meilleure chose possible dans cette situation.
- Mais nous ne voulons pas briser une si belle image, telles que vous êtes ensemble, vous, les belles petites nékos !
- Alors, c'est nous qui allons en faire de même pour vous ! Chacune y trouvera son bonheur puis... rien ne vous empêche de venir jouer avec nous ?
- De nous caresser ?
Elles rirent et, malgré moi, j'eu un petit gloussement. Devenir des Neko les avaient transformée, mentalement parlant. Même si ça me faisait un peu bizarre qu'elle pratiquent l'inceste, je ne pouvait à l'heure actuelle, m'empêcher de les trouver mignonnes et excitantes. Mais pour le moment, je veux rester auprès de ma douce Alice, qui repart bien vite dans l'exploration de mon corps, gigotant sa queue contre mes lèvres intimes.
- Ma Sakura... Ma belle et tendre petite Sakura...
- Alice... Mon amour... M-Myaaaaaa...
J'ai miaulée de bonheur en la sentant entrer doucement en moi, bougeant dans mon vagin en un vas et viens excessivement lent, me faisant languir sous les vagues de plaisir... Je la colle contre moi pour partager un autre de nos langoureux baisé, et j'en profite pour glisser entre ses deux belles et tendres fesses, un doigts qui passa son anneau rectale et fit également de lents vas et viens. Me penchant dans son cou pour lui suçoter la peau, mon appendice félin se glissa lui aussi dans son antre des plaisirs, mouillant sous mes caresses prodiguées à son corps.
- Ta peau est si douce... ma chérie... ♥
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La proposition était lancée, les jumelles n'avaient rien à se reprocher! Elles avaient simplement informé le petit couple royal que les deux belles nékos blondes étaient là si elles voulaient venir s'amuser avec elle. Après, qu'elle les rejoigne maintenant ou demain matin, ce n'était pas un problème, ça leur laissait largement le temps de s'amuser entre sœurs. Et si elles ne trouvent plus rien de marrant à faire, elles peuvent très bien s'éloigner de Sakura et regagner leur chambre pour en faire miaulé une d'un bonheur sadique et l'autre d'un bonheur douloureux. Mais pour l'heure, toute pensé de ce genre était bien loin dans leur tête, ne voyant qu'une belle néko entre les pattes de velours, leur peau si douce et sensible leur provoquait de longs miaulements de plaisir et des ronronnements intenses! L'une au-dessus de l'autre, Yuko s'amusait à descendre son bassin et le contacte était à peine fait entre leur deux lèvres inférieures que ça leur procurait un frisson de plaisir jamais ressenti jusque-là! Séparant immédiatement leur petit minou, elles en ricanaient entre deux gémissements! Elles étaient des petites chattes que depuis quelques minutes mais elles maitrisaient ce corps si bien. Leur queue s'enroulant l'une autre de l'autre avec un tel naturel, elles n'étaient pas des passionnées de néko pour rien!
« Yuka... je veux sentir ta petite langue râpeuse... »
« Caresser ton minou! »
« C'est exactement ça! »
« Oh oui Yuko, rien que d'y penser... »
« Tu mouilles comme une chatte en chaleur! »
« Parfaitement! »
Les jumelles prisonnières de leurs bulles ricanaient de leur synchronisation. Chacune ne pouvant retirer leur regard de leurs yeux de chatte si belle, elles avaient eu du mal à se séparer pour voir l'intimité de sa jumelle, si belle et humide. Le peu de poil qu'elles avaient gagné grâce à cette transformation rendait la chose encore plus amusante! Vu comment ça avait l'air doux, ça pouvait caresser le menton, juste pour s'amuser un peu plus! Si Yuka qui était allongé sur le lit avait une jolie vue, Yuko pouvait aussi voir Alice et Sakura qui se prouvaient leur amour de façon si naturelle. Une pointe de jalousie et d'envie qui brulait au fond d'elle. L'envie d'avoir une moitié comme ça qu'elle pourrait aimer. Yuka était là mais un tel amour ferait bien trop de problèmes auprès de ses parents. Le reste de sa famille travaillait comme larbin dans leur manoir, loi Karistal, une des choses qui ne changera pas tant que la famille pensera de cette façon. Une loi que le créateur de la famille Alister avait demandée à conserver, qu'importe l'époque! Sa queue remuant doucement de gauche à droite, la petite langue râpeuse et douce à la fois de sa petite Yuka se frottait contre elle, agrippant les draps dans un petit gémissement de plaisir alors que sa queue se dressait droite comme un bâton, elle reprit conscience de ce qui l'attendait.
« Hummm mraaaaaaooooorrr... Gentille petite chatte va! »
Yuko s'empressa de lui rendre la pareille en léchant doucement ses lèvres inférieures ce qui procurait le même effet chez sa jumelle qui reprenait doucement son petit jeu pour récolter la mouille de sa sœur. Ce fut à chaque fois à tour de rôle qu'elles se rendaient la pareille en se léchant, de plus en plus rapidement avec des ronronnements de plus en plus fort et bien vite, leur personnalité refaisait surface! À moins que ce ne soit le côté joueuse de ses deux petites nékos. Leur bouche collé à l'intimité en face d'elles, les jumelles poussaient des gémissements étouffés alors qu'elles se roulaient sur elles-même en se léchant, faisant attention à ne pas tomber du lit quand même! Et dans un ultime gémissement commun, elles jouissaient à l'unisson, récoltant la mouille néko tant désirée par chacune. Le visage quelque peu arrosé, crispé par le plaisir commun, elles changeaient de position de façon à se faire face en se prenant dans les bras, comme au début. Léchant le visage de l'autre en ronronnant de plaisir.
« Yuka. »
« Yuko. »
« C'était si bon, nyyyyaaaannn »
Passant quelques minutes à se regarder avec amour, à se caresser avec leurs mains ou leur queue en se donnant des petits noms, des petits commentaires qui les faisaient rire pendant que le petit couple continuaient leur ébat – où les avaient fini, qui sait? Ce n'était qu'en abordant le sujet que les Karistal en vinrent à revenir vers elles. Doucement, rasant les draps en rampant dessus, elles venaient se placer près du petit couple, allongé sur le ventre, leur queue se balançait doucement d'un côté, puis de l'autre, leurs jambes en faisaient de même en se levant puis en se baissant. Elles ne disaient rien, observant Alice et Sakura jusqu'à ce qu'elles soient enfin regardé par les deux princesses pour dire en même temps:
« Nyyyyyaaaannnn! »
Leur bouille parfaitement symétrique à quelques détails près, n'étaient-elles pas si mignonnes en toute innocence comme maintenant? Elles ne demandaient pas grand-chose pour le moment, une petite caresse pour les faire ronronné, puis ensuite...
-
« Ta peau est si douce... ma chérie...
- Meeeeaaaaauuuuw... » miaula faiblement Alice la neko.
La petite Princesse était au comble du plaisir. On ne pouvait décemment pas comprendre à quel point les câlins étaient essentiels pour les nekos si on n’en était pas une soi-même. C’était... Tellement délicieux, tellement intense, tellement... Tellement neko, tout simplement. Alice fondait sous le corps de sa bien-aimée, plongée en elle, remuant lentement sa queue. Elle avait personnellement eu du mal à bien savoir manier cette queue, ou même se promener à quatre pattes, étant après tout une créature bipède. Mais elle manipulait maintenant à merveille ce membre supplémentaire.
Alice frissonnait, et ronronnait, se transformant en une espèce de turbine à réaction. Sentir contre elle le corps chaud de sa belle était toujours un plaisir sans cesse renouvelé. Faire l’amour à Sakura était toujours excellent, mais, quand elles avait mutuellement la forme de nekos, c’était tout simplement au-delà de tout ce qui excitait. Sentir le doigt de Sakura parcourir ses fesses, s’enfoncer dans son anus la fit trembler. Elle en eut des sueurs, et ses petites griffes pointèrent sous le coup de l’excitation, avant qu’Alice ne songe rapidement à les rétracter, pour pouvoir caresser le corps de sa belle.
« Ha, hum, aaaah... »
La langue de Sakura se posa sur son cou, et l’une des mains d’Alice s’agrippa à ses cheveux, tandis qu’elle approcha sa bouche pour suçoter le bout d’une des deux longues oreilles pointues de la jeune neko. Tout en faisant ça, la Princesse glissa son autre main pour agripper l’une des délicieuses femmes de son aimée, tout en allant caresser la base de sa queue. Elle n’accorda qu’un bref regard vers les deux jumelles, pour voir que ces dernières avaient également l’air très occupés.
« Mrrraaawwww... Viens glisser ta tête par là, mon amourrrrrrr... »
Elle releva son buste, tout en enroulant ses pattes arrières, soit ses jambes, autour du ventre de Sakura, sa tête se retrouvant entre ses seins. De nouveaux miaulements de plaisir traversèrent les lèvres de l’heureuse Princesse, alors que les deux couples de nekos continuaient à se faire mutuellement plaisir. Alice ronronnait, et continuait à jouer avec sa queue, tout en sentant également celle de Sakura dans la sienne. Remuant son corps, la Princesse soupirait, mouillant abondamment. Sous cette forme, elle n’arrivait pas à se retenir très longtemps, tellement elle était excitée.
Ce fut donc un assez long câlin, qui absorba entièrement Alice, si tant est qu’elle ne songea même plus à regarder ce que les Karistal faisaient, trop occupée qu’elle était à se faire dorloter. Ces caresses étaient tellement bonnes, tellement excitantes ! Elle en raffolait, et Alice mouillait longuement. Fermant les yeux, elle se laissait aller. Tout cela... Tout cela était tellement excitant ! Elle se sentait venir à la vitesse d’une locomotive à vapeur, ne pouvant plus retenir ses cris et ses gémissements :
« Hiii, aaaahhh, haaaaaa... HA ! HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNNNNN !!! NYYYUUUUUUUUU !!! »
Ce fut un long miaulement qui vint accompagner son orgasme. La queue de Sakura se recouvrit de la mouille divine de la Princesse, qui en avait du coup serré le petit corps chaud et tout tremblotant de plaisir qui se tenait contre elle. Alice avait pour le coup très chaud, et était très heureuse. Infiniment heureuse. C’était si bon. Tellement délicieux ! Alice en ronronnait de plaisir, et remarqua alors l’absence de ce qu’elle aurait du remarquer... Un étrange silence, et non plus les échos des Karistal, les échos de leur plaisir. Curieuse, Alice, qui était dans les bras de sa moitié, tourna la tête, et vit que les deux jumelles étaient allongées côte à côté devant elles, les regardant se faire l’amour. Quand elles virent qu’on s’intéressait à elles, les deux lancèrent alors, avec ce synchronisme génétique qui les caractérisait à la perfection :
« Nyyyyyaaaannnn !
- Nyyyyyaaaannnn ! »
Alice fut tellement surprise qu’elle en gloussa de rire, et retira alors sa queue humide, la frottant malencontreusement sur le lit. Son drap ne ressemblait plus à grand-chose, et elle embrassa alors Sakura, avant de poser un doigt sur ses lèvres. Ce faisant, elle la poussa lentement, afin de l’allonger sur le dos, et glissa quelques mots :
Tu es la star de cette soirée, Sakura... Alors... Hum... Attends un peu, mon amour. Miaou ! »
Ce faisant, la Princesse bondit sur ses pattes, et se retourna vers les Karistal. Elle glissa son visage près d’elles, sa queue remuant au-dessus du visage de sa femme. A voix basse, elle s’entretint avec les jumelles, pour que Sakura ne les entende pas :
« Il faut récompenser Sakura comme il se doit, les filles. Alors, chut, et écoutez-moi, miaou ! »
La queue d’Alice remuait de droite à gauche, alors qu’elle leur exposait sa stratégie.
« Je m’occupe de tout ce qui se trouve en bas de sa ceinture, et vous deux de tout ce qui est au-dessus. Sakura mérite toute notre affection, nyuuuu... »
Le haut de Sakura, avec ses deux jolis seins, ses oreilles, ses joues, sa bouche, conviendrait très certainement aux deux jumelles. Alice leur délivra à chacune un baiser pour sceller leur pacte, puis se retourna à nouveau, faisant désormais face à sa femme, se tenant entre ses jambes.
« Prêtes ? Alors... A l’assaut, mrrraaaaaawww !! »
-
- Ha, hum, aaaah...
Je mettais Alice dans tous ses états avec mes petites attentions, ce qui me rendait plus sensuelles encore dans mes caresses. Après tout, le meilleur moyen de ressentir du plaisir n'est-il pas d'en donner ? Plus particulièrement lorsqu'il s'agit de l'être aimée... En retour, je pu sentir ses mains caresser mes cheveux entre mes deux oreilles, me faisant ronronner de plus belle dans le creux de son cou, tandis que l'autre voyageait entre mes fesses et ma queue...
- Mrrraaawwww... Viens glisser ta tête par là, mon amourrrrrrr...
Ma belle changea un peu sa position de manière à ce que je me retrouve callée entre ses deux seins et, tandis qu'elle reprenait ses tendre caresses sur mon corps, je pris l'un de ses tétons en bouche, le mordillant et le léchant de ma langue râpeuse, pendant que je caressais son jumeau comme si il était le bien le plus fragile au monde. Nous étions de belles Neko en chaleurs, enivrée par le plaisir mutuel que nous nous donnions. Au fil des minutes, nos caresses se firent plus intenses, plus mouillées aussi... Je ne me lassais jamais de caresser ma douce, de glisser mes mains dans sa chevelure et sur sa peau. Malheureusement, même les plus belles choses ont une fin et la notre arriva bien trop vite à mon gout, dans un puissant orgasme.
- Hiii, aaaahhh, haaaaaa... HA ! HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNNNNN !!! NYYYUUUUUUUUU !!!
- Haaaaaan..... Haaaaaaaaaaaan.... Miii.... MYYYYYYAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!
Nos queues respective se retrouva mouillée par la chaude cyprine de l'autre. Deux geysers de cette liqueur divine inonda nos corps en sueur et coula le long de nos hanches pour finir par tremper les draps... Je respirait longuement afin de reprendre mon souffle, expirant mon souffle chaud sur la poitrine d'Alice... Une fois ma respiration ayant repris un rythme plus normal, je remonte doucement contre elle pour l'embrasser à pleine bouche, faisant danser ma langue avec la sienne dans un ballais des plus sensuel, caressant doucement entre ses deux belles oreilles blondes. Mais un petit cris me rappela vite que nous n'étions pas seules...
- Nyyyyyaaaannnn !
Franchement, j'étais si bien avec ma douce, que j'en avais même oubliée la présence des Karistal... Honte à moi... Alice gloussa face à la réaction des jumelles et de mon coté, j'en rougissait de honte, peu habituer à me laisser aller en présence d'un public. Cette fois, ce fut Alice qui posa ses lèvres contre les miennes, d'un baisé chaste, avant de me repousser légèrement, me rallongeant pratiquement de force.
- Tu es la star de cette soirée, Sakura... Alors... Hum... Attends un peu, mon amour. Miaou !
- Compris ma chérie, mais pas de bêtise hein ?
Je lui sourie amoureusement, alors qu'elle se met de dos pour partager des messes basses avec les deux plus jeunes, remuant doucement la queue... C'est vrai qu'en y repensant, Alice et moi sommes de jeunes adultes, alors que les jumelles sont encore des ados... Il y a peu, je n'aurais sans doute jamais pu le faire avec plus jeune que moi... je me demande bien d'où viens ce changement. Mais mes réflexions sont interrompues par une Alice farouche juste entre mes jambes, que je n'avais pas vue prendre place. De même que les jumelles avaient pris place à chacun de mes flancs...
- Nyû ?
- Prêtes ? Alors... A l’assaut, mrrraaaaaawww !!
Je l'avoue, j'ai eu un mouvement réflex avec mes bras, m'attendant pratiquement à une bataille de chatouilles dans laquelle je serrais la victime. Aussi fus-je agréablement surprise, lorsque la douce langue de mon amour vint lécher mes lèvres intimes, alors que celles des Karistal s'occupèrent chacune d'un de mes seins. Les trois langues râpeuses caressaient avec douceur et sensualité mes zones érogènes, m'amenant lentement mais surement aux portes du plaisir... à nouveau.
- M-Maoooooow.... Haaaaaaaan.... Ne... Haaaaa... Ne vous arrêtez p-paaaaaaass... Nyaaaaa-aaaa....
Mes mains, toujours en l'air dans mon mouvement de défense, se posèrent sur les crânes des jumelles, juste entre leurs oreilles, les caressant pour les encourager, tandis que j'emprisonne ma tendre Alice de mes jambes... C'est tellement boooooooon....
-
Quel délicieux spectacle s'offrait pour les jumelles! Elles s'adoraient mutuellement mais pour le coup, voir Alice et sa femme, toutes les deux en neko se prouver leur amour, ça donnait envie de se mêler à elles et de s'amuser entre sœur neko après. Sakura n'avait-elle pas dit qu'elles allaient rester ainsi pendant une ou deux journées? Ça promettait pour leur séjour! Ne dit-on pas que la nuit, tous les chats sont gris? Surement, mais la nuit, toutes les chattes sont magnifiques et que ce soit Yuko ou Yuka qui fassent le premier pas, elles risquaient de s'amuser en neko! Méfiance pour Alice et Sakura du coup, si elles arrivent quand leurs envies prennent vie, ça risquait de finir dans un truc à trois! Ça pourrait surement aussi le faire pour les servantes ou servants qui viendraient rendre visite aux jumelles pour savoir si elles n'ont besoin de rien? Ça pourrait même arrivée pour Ayano mais elle n'avait pas l'air d'être le genre de petite à venir s'introduire dans la chambre d'inconnu sans leur autorisation. Donc il y avait très peu de chance déjà.
Observant le beau final du petit couple, elles réclamaient leur attention et malgré le petit rire de leur grande sœur, elles les observaient en remuant doucement la queue de gauche à droite en ronronnant doucement. Alice les écartait doucement pour avoir un petit plan entre neko blonde, Yuka écoutait mais Yuko était toujours la plus fougueuse, celle qui en voulait toujours plus! Elle était prête à venir lécher la joue de la princesse de Sylvandell juste pour assouvir sa soif et ses fantasmes mais elle se retenait! Persuadé que ce qu'elle avait à dire serait tout aussi amusant et ce n'était pas faux! À son idée, elles poussèrent un petit miaulement pour accepter, leur sourire suffisait même amplement à savoir que ça voulait dire oui. Si Alice avait l'une des meilleures partie de sa femme, les jumelles avaient quand même de quoi s'amuser. Reprenant leur place juste avant qu'Alice ne les éloigne pour le plan, elles s'étaient collée à Sakura, tout sourire, en étant pas gênée par ses bras puisqu'elle avait surement cru qu'une série de chatouilles allait lui tomber dessus? Le signal étant lancé par Alice, elles ne perdirent pas de temps pour coller leur petite bouche aux seins de Sakura.
C'était d'ailleurs la première fois qu'elles pouvaient s'amuser avec la femme d'Alice? Pas même une bise pour la saluer, faut dire que son arrivée n'était pas vraiment prévue comme ça mais tout était rentrée dans l'ordre. Les petits bouts de chair déjà dressés sur chacun de ses seins étaient pris d'assaut par leurs petites langues râpeuses, léchant d'abord doucement cette petite zone érogène chez chacune des femmes. On ne les entendait peut-être pas miauler de plaisir mais elles gémissaient quand même un peu, sans compter les ronronnements qu'elles poussaient à ayant la chance de s'amuser avec Alice et sa femme. Yuka était décidément la plus tendre, elle ne faisait que lécher, parfois sucer et petit bout alors que, bien que plus aimable et gentille aussi, Yuko s'amusait quand même à le prendre entre ses dents pour le faire rouler et le pincer un petit peu. De plus en plus prise par l'élan d'amour sur ce lit, les deux jumelles se collaient de plus en plus à Sakura, se frottant contre ce corps en sueur, comme le leur, elles voulaient profiter au maximum de la terramorphe.
Les caresses sur leur tête ne pouvaient que les rendre plus heureuses, leurs ronronnements se faisait d'ailleurs plus fort en étant simplement caressé par la jeune femme. Elles remuaient doucement la tête sous le plaisir de leur caresse alors que leur queue se relevait doucement pour s'abattre sur le drap un peu plus fort. Eh oui, le plaisir des caresses était aussi intense que celui de se câliner en neko. Sous le plaisir que l'on pouvait entendre sortir de la bouche de Sakura, ça attisait l'envie de l'une des jumelles, Yuko. On lui donnait un doigt, elle réclamait un bras! Et là ce fut aussi le cas. Elle continuait de s'amuser avec le sein de Sakura mais sa main posée jusque-là sur son ventre descendait doucement plus bas, passant du bout des doigts sur son nombril pour continuer sa traversée mais sans se douter que sa sœur la gardait à l'œil! C'était elle qui la connaissait le mieux après tout! Venant tapoter sa petite main, elle dut le faire à plusieurs reprises pour qu'elle stop sa main et cela ne lui plaisait pas évidemment!
« Moewwwww... »
Ce n'était pas une menace mais une plainte en ayant les oreilles baissées et une moue toute triste. Le regard et les miaulements étouffés de sa sœur lui faisaient comprendre de ne pas continuer. Mais comme Yuko était une dominante par nature et que ce soir, elle était plus douce, elle ne chercha pas à punir sa sœur mais à forcer Sakura à lui faire prononcer une certaine phrase... Retrouvant le sourire, elle remonta près de son cou pour le lui lécher, sa main reprenant le rôle de sa bouche juste avant, elle pinçait doucement le téton de la terramorphe, sa langue se faisant des plus douces, plus sensuelle.
« Hummmm Sakurrrrraaaaaw... Ton petit visage est si beau comme ça, nyuuuu... »
Yuko continua en lui léchant la joue, descendant parfois dans le cou. Elle tentait parfois de lui voler un petit baiser ou deux. Alors que Yuko en profitant avec Sakura, Yuka de son côté était moins entreprenante mais sa queue allait tout de même caresser le visage d'Alice, sa peau ou ses cheveux sans trop la déranger aussi.
« Yuko-chwan, rendons Sakuraaaw-chwan heureuse... Faut aider Alice-chwan, nyan. »
Sur ses mots, Yuko redevint docile pour retourner sur le sein de la terramorphe et l'aider à jouir grâce à trois jolies neko blondes. Car si la femme d'Alice s'attendait à jouir et à passer un agréable orgasme à savourer cette sensation, les neko jumelles comptaient bien sur leurs idées perverses. Elles étaient parfois si identique, si synchronisé qu'on se demandait si la télépathie n'était pas un de leurs pouvoirs? Leur main caressait le ventre plat de la belle neko, elles se tenaient la main parfois, se la caressait mais elles tentaient de faire en sorte que ce soit uniquement Sakura qui soit la star, que tout lui revienne! Elles attendaient une seule chose à présent, le moment où Alice récoltera son petit jus intime au goût mystérieux pour le moment. Durant ce moment, elles feront connaître à Sakura ce qu'est un baiser à trois, avec deux jumelles neko blondes qui plus est, la chanceuse!
-
Alice avait toutes les raisons du monde d’être contente. Tout aurait pu si mal tourner ce soir... Yuko et Yuka auraient pu s‘offusquer de ne pas avoir été invitées pour les noces de leur amie, mais il n’en avait rien été. Les Karistal auraient pu s’offusquer de ne même pas pouvoir voir la fameuse Sakura, cette inconnue qui, en une journée ou presque, avait créé un bouleversement retentissant qui avait été jusqu’au Conseil Impérial. Il n’en avait rien été. Et Sakura aurait pu lui faire la tête, en apprenant que sa femme faisait l’amour avec des esclavagistes. Encore une fois, il n’en avait rien été.
*Il n’y a qu’une seule explication possible : le dragon d’Or veille sur moi pour que cette soirée soit inoubliable...*
Alice s’estimait chanceuse, et ne voulait pas la gâcher. Elle sentait les jambes de sa bien-aimée remuer sur son corps, et se sentait terriblement excitée. Même après son orgasme, elle avait encore envie de faire l’amour. La présence de sa femme avait décuplé sa perversion, déjà très prononcée. Comme Sakura et elle vivaient ensemble pratiquement tout le temps, sa femme était la mieux placée pour savoir à quel point la belle Princesse était perverse, surtout quand elle était transformée en neko ! Elle posa ses petites mains sur les fesses de Sakura, s’appuyant dessus, et se mit à lécher avec avidité et passion sa fente intime, frissonnant de plaisir en sentant la mouille de sa femme sur sa langue, et en la reniflant avec son nez. En tant que neko, ses facultés sensorielles étaient sensiblement développées, et cette odeur qu’elle sentait, ce mélange de sueur et de cyprine, ne faisait que l’envenimer encore plus. Son grand lit remuait délicieusement sous les soubresauts des trois femmes s’acharnant sur le corps de Sakura, veillant à lui prodiguer les plus grands délices possibles.
Sakura devait être aux anges. Avoir son corps sous les petits soins de trois perverses, il y avait de quoi lui faire oublier la colère qu’elle avait éprouvé en entrant dans la pièce. Alice sentit un frisson de honte la parcourir, et lécha encore plus fort, s’enfonçant encore plus loin dans cette fente, continuant à jouer avec les fesses de sa promise, sa queue remuant frénétiquement sur le lit, glissant parfois sur les pieds de Sakura. Alice ne regardait même pas ce que les Karistal faisaient ; elle leur faisait entièrement confiance, et était bien trop prise par le bassin de sa femme pour songer à autre chose.
*Sens tout l’amour que tu m’inspires, Sakura...*
Elle sentit la queue de Yuka se glisser sur sa tête, et frissonna. Alice était, par rapport aux Karistal, relativement silencieuse, car elle ne voulait pas perdre du temps, préférant sucer, en n’utilisant que sa langue. Ses doigts, quant à eux, glissaient sur les fesses tendres et délicieuses de Sakura. Pour Alice, il n’existait pas de plus belle femme au monde que Sakura. Son jugement était sans doute faussé par l’amour qu’elle lui portait, mais c’était comme ça ; elle adorait embrasser et lécher son corps. Après tout, pour la religion de Sylvandell, elle était presque assimilable à une sainte, puisqu’elle avait reçu la bénédiction du dragon d’Or. Elle adorait aussi sentir Sakura ronronner, l’entendre gémir, hurler... Elle était tellement excitante... Il n’était pas étonnant que sa valeur numérique en tant qu’ancienne esclave s’élevait à 2 lingots de platines ; elle était si magnifique !
Tout en la léchant, Alice se fit également plus aventureuse, la Princesse aventurant l’un de ses doigts dans l’anus de sa belle, caressant avec le bout de son doigt cette profondeur secrète. La Princesse ronronnait tendrement, cessant parfois de lécher Sakura pour reprendre son souffle, haletant, avant de poursuivre, retournant à l’assaut. Elle voulait aussi la faire jouir à nouveau ; elle le méritait bien.