Le Grand Jeu
Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Discussion démarrée par: Romary le mardi 17 janvier 2012, 22:56:20
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Romary courrait dans la plaine, poursuivie par une espèce de tigre à dents de sabre, mais au moins il avait réussi à avoir la plante qu'il convoitait. Il revint en ville où un enfant étant tombé malade et le médecin ne pouvait plus rien faire. Son patient pour le remercier lui parla d'un domaine où était une gentille princesse et où les sages dragons avaient élus résidence.
L'herboriste ce mit en marche vers le lieu que lui avait indiquer le garçon, car la sagesse des dragons étaient très grande et qui dit nouvelle contrée dit nouvelles plantes et donc nouveaux remèdes.
Il mit trois jours pour atteindre la ville mentionné, éprouvant car il avait essuyé un orage la veille, c'était une phobie pour lui et il se terrait automatiquement au moindre grondement d'un éclair. Le jeune homme ne fut pas à l'aise, mais prit son courage à deux mains et se renseigna.
Il finit par avoir une audience avec la princesse, bien que certains ce moquait de Romary car il était jeune, ils n'avaient sans doute jamais croisé d'herboriste si jeune. L'adolescent se tassa un peu sur lui même et lorsqu'il parlait il bafouillait.
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Cela faisait maintenant plus d’une semaine que le père d’Alice, Tywill Korvander, était parti mener un ost avec une partie de son armée. N’ayant pas eu l’autorisation de venir, Alice était restée à Sylvandell, assurant, en la place de son père, certaines des prérogatives royales. Présider aux offices religieux, notamment, ou encore recevoir les auditions de ses serfs, ou des étrangers. Rien de particulièrement excitant, ce qui expliquait sans doute pourquoi son Père réduisait rapidement les auditions. Mieux valait ne pas le déranger pour de petites affaires banales. Un problème de délimitation entre les terres agricoles de deux fermiers ? Tywill avait généralement des arguments très simples et très convaincants, qu’il exprimait avec son langage particulièrement fleuri, mais Alice avait une méthode de gouverner assez différente.
« Est-il vrai nécessaire que je me coiffe ainsi ? » demandait-elle à l’intention de sa fidèle servante, Lõara.
Cette dernière esquissa un sourire amusé.
« Madame, votre père gouverne avec sa force brute et son ossature imposante. Vous êtes aussi frêle qu’une gazelle.
- Et alors ? Père n’aime pas qu’on perde trop de temps à s’habiller…
- Votre père met généralement plusieurs heures à revêtir son armure. Vous ne pouvez pas impressionner vos sujets ou les étrangers par vos petits bras de poulets, Princesse. C’est donc par votre beauté qu’il faut les impressionner, et cela nécessite de vous habiller un peu.
- Mouais… marmonna cette dernière, guère convaincue, contemplant son visage dans le miroir. Et que veut ce garçon ? S’est-on assuré qu’il n’était pas armé ? »
Un sourire amusé éclaira les lèvres de la servante. Un jeune inconnu avait demandé à s’entretenir avec la Princesse, ce qui expliquait pourquoi ses servantes s’évertuaient à lui enfiler une belle robe, et à la parer de plusieurs bijoux.
« Il n’a dit qu’il ne parlerait qu’à vous, répondit-elle, mais il n’est pas très dangereux. Un gringalet assez pudique, à ce que m’a dit les gardes. Probablement l’écuyer d’un quelconque chevalier ivre mort… Ou un messager quelconque, allez savoir.
- Alors, inutile de l’impressionner encore plus en m’habillant ainsi ! pesta Alice, guère patiente, en se redressant.
- Les désirs de Sa Majesté sont mes Volontés. »
Alice se releva, s’extirpant de son fauteuil, puis se décida à aller rejoindre le jeune homme. On l’avait fait attendre dans un petit salon composé de plusieurs fauteuils et de grandes fenêtres donnant vue sur un trou abyssal. On conduisit la Princesse de Sylvandell ici. Elle entra par une grande porte à double battant, et aperçut rapidement le jeune homme. Il n’était effectivement pas bien grand. Deux gardes armés de lourdes hallebardes se tenaient à gauche et à droite de la porte par laquelle était entrée Alice, mais il y en avait également deux autres dans un coin. Un scribe ne tarda également pas à venir, et Alice alla s’asseoir sur un confortable fauteuil.
« Asseyez-vous, jeune homme, suggéra Alice d’une voix douce. On m’a dit que vous désiriez vous entretenir avec la Princesse de Sylvandell, alors me voici. Délivrez votre message sans inquiétude. Mais, avant cela, pouvez-vous me mentionner qui vous mandate ? »
Elle ne pouvait pas croire que cet individu, qui avait l’air si petit, soit venu de son propre chef, et rejoignait implicitement les théories de sa servante. Généralement, il s’agissait de pages, que les chevaliers envoyaient à leur place quérir quelques informations. Les pages y voyaient un grand honneur, et les chevaliers l’occasion de gagner du temps, soit pour séduire une fermière, soit pour boire.
(La robe que porte Alice : http://images.alphacoders.com/156/156143.jpg (http://images.alphacoders.com/156/156143.jpg))
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Romary avait eut droit à des sourire narquois, mais cela il avait l'habitude, quand il disait être herboriste on lui rirait au nez jusqu'à ce que l'on est besoin de ses compétences. Les petits villages paraissaient bien plus civilisés à côté. Son bracelet avait attiré l'attention, mais il ne fut considéré que comme un simple accessoire décoratif.
Les gardes étaient impressionnant, le jeune homme se fit tout petit quand il fut mené à la salle ou il aurait une audience avec la princesse que l'on disait douce et belle en dehors du royaume. Il n'était pas vraiment à l'aise et pouvait paraître bien ridicule de stipuler qu'il ne parlerais qu'à la princesse Alice Korvander. Le jeune homme avait retenu sa respiration lorsque les deux lourdes portes s'ouvrirent.
La princesse était en effet magnifique aux yeux du jeune herboriste et sa tenue constitué de deux pièces, une d'un bleu très clair à l’aspect presque vaporeux sur une pièce de couleur orangé. Il était momentanément subjugué par la princesse.
« Asseyez-vous ... On m’a dit que vous désiriez vous entretenir avec la Princesse de Sylvandell, alors me voici. Délivrez votre message sans inquiétude. Mais, avant cela, pouvez-vous me mentionner qui vous mandate ? »
La voix de la princesse était très douce, chose appréciable bien qu'il fut un brin gêné car personne ne le mandatait et qu'il n'avait pas de message. Il prit place sur le siège en face la princesse.
-Je...Je ne suis mandaté par personne votre altesse. Je ne suis qu'un simple herboriste.
Il marqua une pause pour voir comment réagissait la princesse et continua.
-J'ai acquis un artefact dans une vieille ruine et on dit que les dragons ont un grand savoir pouvant m'éclairer sur cette objet, de plus j'ai entendu que vous aviez certaines plantes dans votre domaine et voudrais savoir si je peux en acheter quelques unes.
Romary se tassait d'avantage car parler à une noble était intimidant, mais lui dire en plus qu'elle c'était trompé sur son compte était une raison d'avoir peur.
Remarque beaucoup de choses lui faisait peur.
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Bien que s’habiller ainsi avait été long, Alice ne pouvait qu’admettre qu’elle se sentait plutôt bien, voire même très bien. Tout en lui laissant de quoi respirer, ses vêtements lui tenaient chaud. Elle avait également changé de sous-vêtement. Lõara lui avait expliqué qu’un simple soutien-gorge, ça ne faisait pas assez ‘‘princesse’’, et elle lui avait greffé un corset. Alice avait craint d’être un peu étouffée, mais elle devait bien admettre que c’était confortable. La jeune Princesse essaya de penser à autre chose que son petit confort, en se rappelant qu’elle avait un jeune homme devant elle, et qu’il ne serait pas ‘‘séant’’, conformément à ce que disait Lõara, qu’une petite Princesse se laisse aller à des plaisirs solitaires, ou néglige d’écouter ce qu’on lui disait.
La première chose qu’elle pouvait noter sur ce jeune homme était qu’il avait l’air assez nerveux. Ce n’était pas spécialement surprenant, quand on connaissait la réputation de Sylvandell. Les étrangers avaient tout à fait lieu d’être nerveux en allant dans le Château royal, et la Princesse le savait. Un sourire rassurant s’étira sur ses lèvres, et le jeune homme finit par parler..
« Je...Je ne suis mandaté par personne votre altesse. Je ne suis qu'un simple herboriste. »
Ses pupilles se dressèrent brièvement, exprimant sa surprise.
*Un herboriste ? Qu’est-ce qu’un herboriste me veut ?*
Alice n’ignorait pas qu’on trouvait des plantes très rares dans la Terre des Dragons, mais, pour autant, la Princesse n’avait pas songé à faire le rapprochement. Elle ne savait ce qui était le plus surprenant : que ce petit bonhomme soit venu tout seul jusqu’ici, ou qu’il ne soit qu’un simple herboriste. Elle fut naturellement tentée d’en savoir plus, mais elle choisit de le laisser poursuivre.
« J'ai acquis un artefact dans une vieille ruine et on dit que les dragons ont un grand savoir pouvant m'éclairer sur cette objet, de plus j'ai entendu que vous aviez certaines plantes dans votre domaine et voudrais savoir si je peux en acheter quelques unes. »
Si Alice avait bien compris, sa requête était donc double : d’une part, acheter des plantes, et il devait probablement s’agir des plus précieuses, celles qui n’étaient pas à vendre ; d’autre part, ce mystérieux artefact. Alice n’était pas sans ignorer que les dragons disposaient de pouvoirs magiques, et qu’il arrivait que certains magiciens, à travers Terra, aient pu tenter de créer des espèces de talismans magiques reliés aux dragons. Curieuse, désireuse d’en savoir plus, la Princesse se décida à parler, constatant que le jeune homme était toujours aussi nerveux.
« Détendez-vous, je ne vais pas vous manger, lui répondit Alice en souriant, avant de tourner la tête. Lõara ! Lõara ! »
L’entendant, sa serveuse arriva, portant une belle robe blanche, avec un joli décolleté. Lõara avait la peau mate, sombre. Initialement, elle était une esclave venant des régions désertiques, achetée par son père. Elle avait sans doute du craindre qu’on abuse d’elle, mais son père l’avait acheté pour qu’elle s’occupe d’Alice, et, depuis cette époque, Lõara était relativement heureuse.
« Oui, Madame ?
- Apportez-nous… Vous aimez le chocolat chaud, j’espère ?, demanda-t-elle soudain au jeune homme, avant de se retourner vers Lõara, lui offrant un autre de ses ravissants sourires. Deux tasses de chocolats chauds, je vous prie.
- Avec les biscuits, Madame ?
- Naturellement, naturellement
- Je reviens, Madame »
Alice reporta ensuite son attention sur le jeune home, et commença à croiser les jambes, avant de lui parler.
« Bien ! Pour commencer, jeune homme, j’aimerais en savoir plus sur vous, sur votre… Artefact, et sur les plantes que vous cherchez. Commencez déjà par me dire votre nom », lui sourit-elle.
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Romary avait aperçu la surprise de la princesse, heureusement son altesse semblait compréhensive par rapport à sa nervosité.
« Détendez-vous, je ne vais pas vous manger... Lõara ! Lõara ! »
Une jolie servante, dont la robe blanche contrastait joliment avec le teint de peau de celle-ci, fit son entrée. Ce fut la première fois qu'il vit une servante au teint mat et autre chose frappa l'herboriste c'était sa façon d'agir, différente des esclaves qu'il avait déjà croisé.
« Oui, Madame ?
- Apportez-nous… Vous aimez le chocolat chaud, j’espère ?
Il hocha la tête positivement, il avait goûté une fois à cela car le cacao était une denrée rare donc cher, mais le chocolat chaud était un vrai délice.
- Deux tasses de chocolats chauds, je vous prie.
- Avec les biscuits, Madame ?
- Naturellement, naturellement
- Je reviens, Madame »
Romary avait observé les deux personnes, il y avait un respect rare entre l'esclave et la princesse, non instauré par la peur, de son point de vue elles semblaient assez proche. Il évita de montrer sa curiosité lorsque Alice reporta de nouveau son attention sur lui.
« Bien ! Pour commencer, jeune homme, j’aimerais en savoir plus sur vous, sur votre… Artefact, et sur les plantes que vous cherchez. Commencez déjà par me dire votre nom »,
L'herboriste hocha un peu la tête et déclina son identité.
-Mon nom est Romary Tue-loup, surnommé le petit herboriste.
Il sortit son bras droit de son manteau, sur l'avant bras on pouvait voir un brassard dont la matière ressemblait à un genre de tissu assez étrange, il y avait dix-sept pierres, quinze étaient grises, deux plus colorés. La première pierre représentait un caducée, la seconde représentait une arme interdite.
-Malgré que cela soit du tissu cela à la résistance de l'acier et aucun mage n'a put me dire comment cet objet fonctionnait, je sais juste qu'il y a un magie particulière à l'intérieur de chaque petites sphères.
Il remit son bras sous son manteau après avoir laisser le temps à la princesse de regarder l'artefact.
-Concernant les plantes je cherche juste celles qui sont typique de votre région car les plus rare ne sont par forcément les plus utiles...
Romary remarqua que cela pouvait être injurieux de parler ainsi de la flore locale.
-...je ne dit pas que c'est la cas chez vous, mais je ne pense pas avoir assez d'une bourse pour en obtenir.
-HJ- voici la disposition des sphères ainsi que l'original:
-Brassard actuel: http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=451740vetispheredbut.png
-Brassard final (si conservé) : http://www.hostingpics.net/viewer.php?id=432038vetisphere.png
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Le jeune homme finit par divulguer son identité, se présentant comme Romary. Romary Tue-loup, dit « le petit herboriste ». Ce n’était pas vraiment un nom banal, et la Princesse subodora qu’il devait venir d’une contrée assez éloignée. Le nom lui évoquait vaguement une espèce de chasseur, mais il n’avait pas grand-chose d’un chasseur.
*Bah ! Il ne faut pas se fier aux apparences, se sermonna-t-elle. La route vers Sylvandell n’est pas l’une des plus sûres qui existe. S’il l’a traversé tout seul, c’est qu’il doit disposer de pouvoirs secrets.*
Songeuse, la Princesse le vit relever l’une des manches de son long manteau, en sortant une espèce de brassard incrustée d’une quinzaine de pierres précieuses, environ. Alice fronça les sourcils, se demandant ce que c’était que ça. Un ornement quelconque ? Vu de loin, ça ressemblait à une espèce de bijou, mais il s’agissait probablement de l’artefact dont parlait l’herboriste. Romary le confirma en lui expliquant que cet objet était aussi dur que l’acier, qu’il était magique, et qu’il ne savait pas ce que c’était. Elle était encore plus larguée que lui. Le seul talisman magique qu’Alice portait était un petit collier qu’elle portait généralement sur elle, et qui permettait d’alerter Sylvandell quand quelque chose lui arrivait. Un outil indispensable, compte tenu des lois particulières du royaume, et son père avait lourdement insisté pour qu’elle l’ait constamment à proximité d’elle.
Il revint ensuite sur les plantes, affirmant rechercher des plantes typiques de la région, et non, en soi, les plus rares. Cette distinction fit froncer les sourcils d’Alice, et, craignant probablement de l’avoir froissé, il se rattrapa rapidement, et elle se demanda comment interpréter sa dernière phrase. Une forme de séduction maladroite ? Ou est-ce qu’il voulait éviter de la froisser ? Face aux nobles, on ne savait jamais comment les prendre. Sylvandell n’avait rien de l’arrogance propre à Ashnard, ou à Nexus. A en croire les gens, négocier avec Père était un exercice particulièrement original. Se mordillant les lèvres, Alice lui répondit.
« Les plantes les plus typiques de Sylvandell sont précisément les plus rares, cher Romary, asséna-t-elle. Elles ne seraient pas typiques, sinon. »
Dans les baronnies, on pouvait trouver bien des fleurs, des pétales de myrte blanc, de la chélidoine, de l’ellébore, bien des fleurs dont les pétales ou les plantes servaient pour des préparations magiques ou médicinales, mais ce n’est que dans les hauts-plateaux qu’on trouvait réellement des plantes spécifiques. Le seul problème est qu’elles se trouvaient dans un sanctuaire.
« Je vous invite à aller voir l’un de nos herboristes, si vous y tenez. Il y en a dans la ville basse, mais, si vous avez des exigences spécifiques, je ne sais pas si vous trouverez des fleurs. Je peux aussi vous suggérer d’aller les cueillir ; les fleurs qui poussent dans les forêts des baronnies sont à libre disposition. »
Elle n’était pas sûre qu’il trouverait grand-chose chez les herboristes. On y offrait certes des fleurs, mais surtout des préparations médicales à base de fleurs. La curiosité s’immisçait dans l’esprit de la Princesse, qui se demandait ce qui avait bien pu conduire Romary jusqu’ici.
« Quant à votre artefact, si tous les mages n’ont pas réussi à dire ce qu’il en est, je suppose que les miens n’y parviendront pas non plus… Mais je suppose que vous n’avez pas fait ce voyage rien que pour recueillir des plantes et voir mes magiciens ? »
Elle se doutait que Romary avait du entendre parler du dragon d’Or et de ses pouvoirs magiques. La Princesse voulait qu’il aille droit au but dans l’exposé de sa requête. Pourquoi aller à Sylvandell, et pourquoi demander une audience avec la Princesse, si ce n’est pour obtenir des choses qu’on n’obtenait justement pas chez un herboriste ? Malheureusement, Alice avait hérité du manque de patience de son père, et, même si elle aimait bien Romary, elle n’aimait pas spécialement qu’on tourne autour du pot. Elle fut tentée de rajouter quelque chose, quand Loãra revint, portant, sur un plateau en argent, deux chocolats chauds fumants avec des petits pains et des biscuits. Elle déposa le plateau sur la table basse, devant Alice, qui sentit son estomac gargouiller à cette idée. La servante se releva, et s’écarta poliment.
« Vous avez du faire un long voyage, enchaîna Alice. Daignez profiter de notre hospitalité. »
Alice attrapa sa tasse, qui reposait sur une assiette, et la mit sur ses genoux, en essayant de ne pas faire ce qu’elle faisait généralement toujours avec son chocolat chaud : en mettre partout. Tâcher sa robe ne serait sûrement pas séant, et elle ne voulait pas que Lõara se fâche pour ça.
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« Les plantes les plus typiques de Sylvandell sont précisément les plus rares, cher Romary...Elles ne seraient pas typiques, sinon. »
Romary était un peu embêter, mais il s' était un peu douter car chaque royaume mettait à un prix assez conséquent chaque plante issues de leur terre.
« Je vous invite à aller voir l’un de nos herboristes, si vous y tenez. Il y en a dans la ville basse, mais, si vous avez des exigences spécifiques, je ne sais pas si vous trouverez des fleurs. Je peux aussi vous suggérer d’aller les cueillir ; les fleurs qui poussent dans les forêts des baronnies sont à libre disposition. »
Cela étonna le petit herboriste car les autres contrées n'étaient pas suffisamment tolérante pour laisser les herboristes cueillir sans demander une taxe. Le fait de pouvoir aller se servir librement était inattendue.
« Quant à votre artefact, si tous les mages n’ont pas réussi à dire ce qu’il en est, je suppose que les miens n’y parviendront pas non plus… Mais je suppose que vous n’avez pas fait ce voyage rien que pour recueillir des plantes et voir mes magiciens ? »
La princesse avait sans doute mal comprit ce qu'il avait dit.
La servante vint poser les chocolats chaud et de quoi manger, ce qui fit très envie à Romary, mais il préféra dissiper le malentendu tout de suite, mais la princesse parla de nouveau.
« Vous avez du faire un long voyage... Daignez profiter de notre hospitalité. »
-Je vous remercie...Sinon vos mages ne sachant pas cela je suis venue pour vous demander comment contacter les dragons afin de leurs demander si eux-même savent quelques choses...Je pense qu'ils pourront m'aider d'une façon ou d'une autres.
Il ne lui avait pas été aisé de dissiper le malentendu et espérait que la princesse ne le prendrait pas mal. En effet il avait toujours eut un peu peur des nobles, même si Alice était gentille. Il n'allait pas refuser l'hospitalité de celle-ci.
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Prudemment, Alice posa sur ses genoux son bol, le mettant sur une belle assiette, et y trempa son petit pain, avant de le porter à ses lèvres, se dépêchant de lécher le chocolat, mordant dedans. Si c’était bon ! Il était sans doute inconvenant qu’elle se permette de manger devant un invité, mais Alice restait une petite gourmande. Elle regarda Romary, attendant que ce dernier s’exprime, qu’il dise où il voulait en venir. Le jeune homme était assez mignon. Des hommes, Alice ne connaissait généralement que des individus virils, comme les Commandeurs, son père, ou même Gauvain…
« Je vous remercie...Sinon vos mages ne sachant pas cela je suis venue pour vous demander comment contacter les dragons afin de leurs demander si eux-même savent quelques choses...Je pense qu'ils pourront m'aider d'une façon ou d'une autres. »
A cette demande, savoir « comment contacter les dragons », un petit rire secoua deux des soldats en armure, et Alice fronça les sourcils en les regardant. Ceci ne les empêcha pas de murmurer entre eux.
« Voir les dragons… Il veut sans doute leur servir de casse-croûte… » rigola l’un d’eux.
La Princesse se pinça les lèvres. Les soldats n’avaient toutefois pas spécialement tort. Les dragons étaient assez agressifs, et, s’il était interdit aux étrangers d’aller les voir, c’était surtout pour leur propre sécurité, afin que les dragons ne viennent pas les dévorer. Il fallait donc perpétuellement veiller à ce que personne ne s’y rende sans être accompagnée par au moins un Commandeur, dans la mesure où les dragons n’attaquaient jamais les Commandeurs, ou ceux les accompagnant. Réfléchissant sur la réponse à lui porter, Alice hésita. Il avait beau sembler petit et inoffensif, il devait probablement avoir accompli un long voyage.
« Je vois… » répliqua-t-elle posément, réfléchissant silencieusement.
Elle se tapota les lèvres. En soi, elle devrait opposer à Romary un refus franc et catégorique. Le territoire des Dragons était un sanctuaire pour Sylvandell, et on ne pouvait y aller que pour des raisons spéciales. Alice y avait déjà invité des individus, comme sa petite protégée, Sakura, mais elle l’avait fait parce que le dragon doré l’y avait invité. Elle avait aussi admis Tinuviel Lastrim, une elfe rouge, à y pénétrer, mais l’avait fait parce que l’elfe était une femme exceptionnelle.
« Vous devez savoir, cher Romary, que le Territoire des Dragons est un lieu sacré à Sylvandell, et passablement dangereux pour les étrangers. Les dragons n’aiment pas qu’on les dérange, et, si vous y allez sans y être invité, et si les dragons vous trouvent, ils vous attaqueront. »
Elle se tut un peu, lui laissant le temps de bien analyser ce qu’elle venait de dire. Alice reposa le bol sur la table basse, et retourna croiser ses jambes, relevant un peu sa robe, permettant à un regard curieux de voir le bout de ses collants. Elle caressa distraitement, avec le bout de ses doigts gantés sa peau, et le regarda.
« En conséquence, pour rejoindre le dragon d’Or, vous aurez besoin d’une autorisation spéciale. Et sachez que, même si vous obtenez cette autorisation, le dragon d’Or est susceptible de ne pas vous aider. Nous n’influons pas sur la volonté des dragons dorés. »
La Princesse se tut, afin que Romary comprenne bien qu’elle ne promettait pas le succès. Quelques idées commencèrent à émerger dans sa tête, et elle se redressa, s’extirpant de son fauteuil.
« Veuillez me suivre, jeune Romary. Je considère cet entretien comme clos. »
Une manière polie d’inviter ses gardes et le page à les laisser. Elle tendit sa main, pour que Romary s’y agrippe, et elle sortit de la salle, marchant tranquillement le long d’un couloir, jusqu’à atteindre une espèce d’alcôve avec des rideaux volant doucement parle vent. Elle les écarta, le menant sur un balcon. La vue donnait sur les montagnes escarpées du Territoire des Dragons, et on pouvait voir plusieurs dragons tourner dans le ciel en poussant quelques rugissements.
« Contemplez, Romary… C’est le Territoire des Dragons. »
Elle le regarda en souriant, ses cheveux volant délicatement au vent, et caressa avec le bout de ses doigts la nuque de Romary, sans vraiment pouvoir s’expliquer son geste.
« C’est un endroit dangereux… Réfléchissez-y bien, avant de vous prononcer pour y aller. Qu’est-ce qui pourrait m’inciter à vous donner l’autorisation de vous rendre dans mon sanctuaire ? »
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La réactions des deux garde avait eut pour effet de voir Romary se tasser dans son fauteuil. Il n'avait pas eut toutes les informations nécessaire pour comprendre la bêtise qu'il avait prononcée.
« Je vois… »
Romary craignait n'avoir entreprit ce voyage sans pouvoir avoir un élément de réponse concernant le mystérieux artefact. Il craignait moins cela que de découvrir les pouvoirs de l'objet.
« Vous devez savoir, cher Romary, que le Territoire des Dragons est un lieu sacré à Sylvandell, et passablement dangereux pour les étrangers. Les dragons n’aiment pas qu’on les dérange, et, si vous y allez sans y être invité, et si les dragons vous trouvent, ils vous attaqueront. »
Romary comprenait parfaitement ce que disait la princesse, il y avait beaucoup de créature réagissant ainsi, mais le petit herboriste ne faisait pas l'amalgame entre les créature qu'il avait rencontrés et les créatures comme les dragons.
Il hocha de la tête pour indiquer qu'il avait comprit, son visage montrait un air sérieux, preuve qu'il allait écouter jusqu'au bout, réfléchir et donner sa réponse.
« En conséquence, pour rejoindre le dragon d’Or, vous aurez besoin d’une autorisation spéciale. Et sachez que, même si vous obtenez cette autorisation, le dragon d’Or est susceptible de ne pas vous aider. Nous n’influons pas sur la volonté des dragons dorés. »
Elle eut de nouveau droit à un hochement de tête.
-Ils ont leurs libres arbitres et vous respectez cela.
« Veuillez me suivre, jeune Romary. Je considère cet entretien comme clos. »
Alice se leva et lui tendit sa main, qu'il attrapa bien volontiers . Ils marchèrent d'un pas lent dans un couloir qui se finissait par un renfoncement caché par des rideaux qui ondulaient sous le léger souffle du vent. Elle ouvrit les rideaux, il y avait une terrasse et plus loin...un spectacle magnifique devant les jeunes yeux de Romary qui croyait rêver.
Des dragons arpentaient le ciel, ces seigneurs des airs, les yeux du garçons avaient brillé d'une lueur de fascination.
« Contemplez, Romary… C’est le Territoire des Dragons. »
Le jeune herboriste se mit à rougir lorsque la princesse fit doucement glisser le bout de ses doigt sur sa nuque, il suffisait de peu pour le déstabiliser le pauvre car il était assez timide dans pas mal de cas.
« C’est un endroit dangereux… Réfléchissez-y bien, avant de vous prononcer pour y aller. Qu’est-ce qui pourrait m’inciter à vous donner l’autorisation de vous rendre dans mon sanctuaire ? »
Romary ne savait pas trop quoi dire car, même si il courait vite, cela ne suffirait pas. Mais il voulait au moins essayer de tout faire pour savoir ce que cachait son bracelet et ne pas rester dans la méconnaissance. Si les dragons ne voulaient pas lui parler alors il en resterait là et chercherait encore quelqu'un. Il avait peut-être une idée qui n'était pas vraiment original, mais il n'avait que cela à proposer dans l’immédiat
-Je... Je pourrais me mettre à votre service, Je sais presque tout faire et si je ne sais pas comment j’apprends très vite. Demandez moi ce que vous voulez.
Romary voulait vraiment tenter sa chance et cela se voyait. L'herboriste voulait prouver qu'il avait droit à l'autorisation, il n'avait pas songer une seule seconde ce que cela pouvait entrainer par la suite
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Romary était visiblement assez perturbé, et sa timidité amusait la Princesse, qui sourit à nouveau. Elle laissa sa main sur sa nuque, caressant sa tendre peau avec ses doigts, comme il n’avait rien fait pour la retirer. Le jeune herboriste réfléchissait visiblement à ce qu’il pourrait lui offrir pour pouvoir rejoindre le Territoire des Dragons. En quoi pouvait-il être utile pour Sylvandell ? C’était une question assez difficile à répondre, dans la mesure où Sylvandell était un royaume assez particulier. Se détachant du spectacle fascinant des montagnes et des reflets du soleil sur ces dernières, Alice continua à contempler l’herboriste avec un sourire en coin. Oh, bien sûr, elle avait bien des idées en tête, mais elle se retenait pour l’heure de les avouer, soit par timidité, soit tout simplement par jeu. Il finit par bredouiller.
« Je... Je pourrais me mettre à votre service, Je sais presque tout faire et si je ne sais pas comment j’apprends très vite. Demandez moi ce que vous voulez. »
Ce qu’elle voulait ? Ma foi, c’était une suggestion… Tentante. Le sourire d’Alice s’élargit doucement, et elle glissa sa main de sa nuque vers la joue gauche de Romary, la caressant doucement, plaçant sa paume dessus, remontant son pouce vers les lèvres de l’herboriste, les caressant tout aussi délicatement, glissant le bout de son pouce contre les lèvres. Elle leva un peu le pouce, le frottant contre sa lèvre supérieure, et le retira, ainsi que sa main. Elle s’adossa contre le rebord du balcon. En contrebas, on voyait un immense précipice. Le Château Royal était dressé au sommet d’une montagne, longeant des précipices abyssaux. Le château était réputé pour être virtuellement imprenable, en raison du seul accès par le pont. Tout autour, il n’y avait que des ravins immenses. L’inconvénient était que ces trous immenses provoquaient de violents courants d’air dans tout le Château. Les nuits étaient glaciales.
Alice cessa d’y penser, revenant sur Romary, et décida de parler.
« Méfiez-vous, mon cher Romary, une Princesse a bien des désirs. »
Elle se rapprocha un peu de lui, continuant à sourire, et glissa ses mains sur celles de Romary, les caressant doucement. Ce garçon était tellement différent des mâles qu’il connaissait. Il n’était pas imposant, pas musclé, pas imposant, plutôt timide et renfermé, comme un petit frère qu’elle aurait aimé protéger et serrer dans ses bras… Mais elle n’avait pas de frère, et elle n’en aurait jamais. Dans les Korvander, on ne pouvait être que des enfants uniques, afin de ne pas atténuer la qualité du sang des Korvander, et provoquer ainsi des problèmes de succession. Elle lui sourit.
« Alors, comme ça vous pouvez presque tout fait, n’est-ce pas ? » le reprit-elle.
Délicatement, son visage s’approcha de son oreille, et elle délivra un petit baiser sur sa joue, un lent frottement des lèvres, avant de lui murmurer dans le creux de son oreille.
« Je serais curieuse de voir à quel point vous savez presque tout faire pour me faire plaisir, cher Romary… Les herboristes doivent avoir un doigté particulièrement délicat, non ? »
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Peu de personne avaient eu la chance de pouvoir approcher le jeune herboriste et aucun n'avait osée le toucher comme le faisait la princesse. Le jeune adolescent ne savait pas comment réagir, devait-il la laisser continuer ou pouvait-il battre en retraite ? Il opta pour la première solution, moins risqué. Romary avait rougit un peu plus, il devait paraître bien fragile par rapport aux gardes. Remarque, même dans son village il avait ce côté frêle. La princesse retira sa main et s'adossa gentiment sur la balustrade.
« Méfiez-vous, mon cher Romary, une Princesse a bien des désirs. »
La princesse s'approcha doucement vers le garçon qui était resté sans bouger. Il sentit Alice lui prendre délicatement les mains. Elle avait les mains douces, chose normale, mais qui étonna l'herboriste. Les siennes étaient plus rugueuses, malgré le fait qu'il passait souvent des onguents pour les soigner.
« Alors, comme ça vous pouvez presque tout fait, n’est-ce pas ? »
Romary vint que la distance entre leurs deux visages s'amenuisait et redevint un peu confus. Il sentit un petit baiser sur sa joue, pour lui c'était synonyme de remerciement. Aussi il n'eut pa sde mauvaise réaction pensant qu'elle avait juste de l'affection pour lui. Ce n'était pas désagréable du tout, si les autres personnes étaient aussi gentilles qu'elle ce serait merveilleux.
« Je serais curieuse de voir à quel point vous savez presque tout faire pour me faire plaisir, cher Romary… Les herboristes doivent avoir un doigté particulièrement délicat, non ? »
Ce fut à ce moment la confusion la plus totale dans la pauvre petite tête de Romary. Il était devenu rouge pivoine en comprenant une allusion assez subtile venant de la princesse. L'herboriste ne savait pas quoi répondre exactement et se mit à beguailler, ce qui donna ceci:
-Je-je-je-je ne suis p-p-pas sur d-d-d'avoir bien interpr-prété ce q-que vous avez d-dit. Et d-de t-toute façon je ne s-saurais... * Il se tût*
Il ne savait pas du tout où se mettre, son cœur battait la chamade et s'il n'avait pas dit qu'il se mettrait à son service il aurait essayer de fuir à toutes jambes. Le pauvre c'était mis dans une situation dont il n'avait pas les connaissances nécessaire, ni la maturité pour y faire face. Il était assez innocent, n'aillant pas vraiment eut l'envie de ce pencher sur sa sexualité.
Romary pensait que se montrer aussi faible n'allait pas forcément plaire à la princesse car il ne savait pas ce à quoi elle pensait.
-
Alice souriait, visiblement amusé de voir dans quel état elle mettait Romary. Le jeune herboriste était très confus, et devait bouillonner dans son corps. Il tremblait nerveusement, et se mit à bafouiller, essayant de parler. La Princesse poussa en voyant qu’il n’arrivait pas à aligner deux mots, visiblement très perturbé. Rapidement, et en souriant de toutes ses belles dents, la Princesse posa ses doigts gantés sur ses lèvres.
« Calmez-vous, Romary. Inspirez longuement, et expirez un bon coup. »
Elle retira ses doigts en lui souriant, s’écartant un peu de lui, puis se retourna, tendant sa main vers l’herboriste.
« Suivez-moi, Romary. Il fait frais ici… »
Alice retourna dans le couloir, et vit discrètement deux gardes passer rapidement. On continuait à la surveiller aussi discrètement et scrupuleusement que possible. La Princesse retourna dans le couloir, et gravit un escalier, traversant plusieurs couloirs, jusqu’à entrer dans un salon bien décoré, avec de la moquette, des lustres, des murs décorés, des petites plantes, et de belles et grandes fenêtres. C’était un salon avec un beau lit à baldaquin, désert.
« Voici l’une de nos chambres d’amis, jeune Romary. Je pense maintenant qu’il est temps pour vous de comprendre quelque chose. »’
La Princesse se retourna vers lui en souriant. Romary semblait si inoffensif, si mignon, que cela ne faisait que le rendre plus attirant. Généralement, Alice s’était toujours sentie en position d’infériorité. Que ce soit avec Tinuviel, qui lui était largement supérieure dans le domaine du plaisir, ou même avec Sakura, qui, avec ses multiples formes et son esprit délicieusement érotique, Alice avait toujours été plus soumise que dominante, mais elle sentait une aura de puissance l’envahir. Se mordillant les lèvres, la Princesse se rapprocha de lui, et l’amena à s’asseoir sur l’un des confortables fauteuils, restant près de lui.
« Sylvandell ne fonctionne pas comme la plupart des autres royaumes s’agissant des mœurs publiques. »
C’était une constatation assez véridique, et assez représentative du royaume de Sylvandell. La Princesse attrapa l’une des mains de Romary, s’agenouillant devant lui, et suçota tendrement ses doigts, les mordillant délicatement, un sourire ravi sur ses lèvres. Elle promena sa langue sur sa main pendant plusieurs secondes, avant de se relever, donnant de plus amples explications. Elle alla s’asseoir sur le fauteuil, se collant contre Romary, son visage se trouvant à proximité du sien. Elle pouvait sentir sur son visage le souffle précipité du jeune homme. Elle approcha un doigt de son visage, et commença à le caresser au niveau des lèvres, promenant sa main le long de la commissure des lèvres.
« Dites-moi, jeune homme…. Qu’est-ce qui vous rend si nerveux ? Serais-je en train de vous effrayer ? »
-
La princesse lui scella gentiment les lèvre avec ses doigts. Le gant donnait une plus grande douceur dans se geste.
« Calmez-vous, Romary. Inspirez longuement, et expirez un bon coup. »
Il fit cela en pensant avoir l'air idiot, mais cela déchargea une partie de son stress. La princesse prit un peu de distance afin de pouvoir l'inviter à changer de lieu en lui tendant la main. C'était très différent des nobles que Romary avait observer.
« Suivez-moi, Romary. Il fait frais ici… »
L'herboriste nota effectivement que l'air commençait à devenir particulièrement froid. Il prit la main de Alice. En croisant les gardes il se fit de nouveau tout petit. Pendant le trajet le jeune homme s'émerveillait de voir tant de choses. Des meubles finement sculpté, mais pas avec des motifs aussi arrogant que certains nobles, des tableaux d'artiste. L'ambiance générale était bien différent que ce qu'on pouvait trouver en dehors.
« Voici l’une de nos chambres d’amis, jeune Romary. Je pense maintenant qu’il est temps pour vous de comprendre quelque chose. »
Romary se demandait s'il ne rêvait pas tant cela était trop beau en voyant la dite chambre. Si il avait été un prince cette chambre aurait été parfaite, mais pour un humble herboriste c'était comme-ci on l'avait projeter dans un compte de fée. La princesse, tout en douceur, lui fit prendre place sur un fauteuil. Il y était fort agréable de s'y assoir et se laisser surprendre par Morphée. Mais il n'allait pas avoir le temps de sombrer dans le sommeil.
« Sylvandell ne fonctionne pas comme la plupart des autres royaumes s’agissant des mœurs publiques. »
Romary vit la princesse s'agenouiller devant lui et ne comprit pas pourquoi elle agissait ainsi. Sa main fut délicatement prise et Alice se mit à jouer gentiment avec l'herboriste qui s'empourpra. Il n'avait pas été confronté à ce genre de comportement à son égard, Romary savait juste quelques petites choses et rien que cela suffisait à le rendre très nerveux. La princesse s’arrêta et prit place prêt de lui et se colla contre lui ce qui eut pour effet de rendre un peu plus précipité sa respiration. Il voulut regarder autre part qu'en face de lui et son regard se posa malencontreusement sur la poitrine de la princesse ce qui le fit rougir d'avantage.
« Dites-moi, jeune homme…. Qu’est-ce qui vous rend si nerveux ? Serais-je en train de vous effrayer ? »
Il fit un signe négatif de la tête il n'était pas effrayer, juste un peu perdu dans tous ce qui se passait. Romary respira un bon coup pour pouvoir parler à peu près normalement, même si son cœur battait à une vitesse folle et que ses joues semblaient en feu.
-C-c'est juste que...je n-n'ai pas l'habitude qu'une femme soit si proche.
L'herboriste n'avait jamais eut de contact de ce genre avec n'importe qui, préférant la distance, plus sécurisante.
-Je n-ne suis pas effrayer, juste un peu n-nerveux, c'est tout
Il ne savait pas quoi faire, où regarder, bref il était bel et bien perdu.
-
Intentionnellement ou pas, le regard de Romary loucha sur la belle poitrine d’Alice. Sa robe lui donnait un beau décolleté, et voir dans quel état se trouvait l’herboriste n’amusait qu’encore plus Alice. S’il s’était figuré que les nobles de Sylvandell ne restaient qu’entre les nobles, et regardaient avec mépris et arrogance les gens d’une plus basse condition, Romary avait effectivement fait fausse route. Sylvandell était un royaume de guerriers, et la noblesse locale se résumait à cela : des magiciens, des Commandeurs, pas de flagorneurs qui vous brassaient dans le sens du poil, pas de ducs ou de barons qui venaient solliciter des alliances juteuses. Les barons, on ne les trouvait qu’en bas, dans les baronnies qui constituaient le royaume.
Elle l’entendit bredouiller, et cela ne faisait que l’amuser. Romary n’avait rien du séducteur, rien des grands guerriers sylvandiens. Il n’avait rien à voir avec Oberyn, un Commandeur qui s’amusait à séduire Alice chaque fois qu’il la voyait, rien à voir avec son père, qui était du genre à proférer plusieurs jurons différents à chaque phrase. Il était… Calme et posé, réservé et timide, cet herboriste plaisait à Alice. Elle avait enfin trouvé un homme qui ne l’impressionnait pas ! Elle sentait une bouffée de puissance s’emparer d’elle, en voyant dans quel état elle le mettait.
« C-c'est juste que...je n-n'ai pas l'habitude qu'une femme soit si proche », confessa-t-il.
Alice continua donc à tendrement le perturber, glissant sa main le long de son menton, caressant sa joue. N’aimait-il que les hommes ? Cette perspective la saisit subitement. La Princesse savait qu’il existait des hommes, qui, étrangement, ne supportaient pas le contact des femmes, et préféraient celui des hommes. En soi, que deux hommes s’aiment n’était pas spécialement pour la déranger, elle trouvait même cela assez excitant, mais, ici, elle se sentirait légèrement idiote d’être tombée face à un spécimen de ce type. La Princesse se mordilla donc les lèvres, avant de reprendre.
« J’espère que toutes les femmes ne vous font pas cet effet… continua-t-elle sur le même ton posé et langoureux. Même s’il est agréable de voir dans quel état je vous mets… »
Romary avait tenu à préciser qu’il était, non pas « effrayé », mais « nerveux ». Une nuance subtile, mais qu’Alice interpréta comme un aveu dissimulé. Si elle ne lui faisait pas peur, c’est que le contact féminin ne le dérangeait pas. Elle décida tout de même de s’en assurer, et bougea lentement sur le corps de Romary, se mettant à califourchon sur lui, offrant à ce dernier une vue plongeante sur son décolleté, ses mains de princesse se posant de part et d’autre de sa tête.
« J’ai bien vu que vous les avez regardé, Romary… Est-ce que cette vue vous déplaît ? »
-
Romary en avouant sa nervosité fut un peu plus calme. En temps normal il aurait filé sans demander son reste, ce qui le retenait était la beauté de Alice, mais aussi son statut de princesse. Il avait aidé une fois une noble et avait été jeté dehors une fois sa patiente guérie.
« J’espère que toutes les femmes ne vous font pas cet effet… Même s’il est agréable de voir dans quel état je vous mets… »
-Je n-n'étais pas longtemps en compagnie des autres, alors...
L'herboriste malgré sans manque d'expérience savait reconnaitre certaine intentions selon le ton employé. Alice voulait jouer avec lui et pas de manière innocente.
Ce qui fut vite démontré par ce qui suivit car la princesse se mit à califourchon sur le jeune homme qui en fut d'avantage gêné. Si un serviteur, un garde ou pire, le roi, venait à entrer, il ne donnait pas cher de sa peau. Les douces mains de Alice vinrent gentiment l'empêcher de tourner la tête, si bien qu'il ne pouvait que regarder le décolleté.
« J’ai bien vu que vous les avez regardé, Romary… Est-ce que cette vue vous déplaît ? »
-N-non.
Même s'il avait mentit son corps l'aurait trahit car son excitation montait légèrement et cela se traduisit par un relief qui se raidissait sous sa ceinture. Romary espérait que cela passe inaperçue et rougit malgré lui.
-Si q-quelq'un venait à entré il pourrait y avoir un malentendu
Tentative futile pour essayer de calmer les choses, mais du faite de sa position de dominé cela n'allait pas avoir grand impact. De plus comme l'avait fait remarqué les mœurs étaient différentes ici.
-
« N-non. » finit-il par avouer.
Il avait le regard qui plongeait sur les seins d’Alice, délicieusement emprisonnés dans sa robe, et cette dernière se permit un nouveau sourire, très amusé par ce qui se passait. Elle sentit un élément assez significatif : un membre qui se durcit sous les vêtements de Romary, ce qui la fit sourire, en même temps que les rougissements de ses joues. Il était toutefois encore très tentant de continuer à le torturer avec délice, à le pousser dans ses derniers retranchements.
« Si q-quelq'un venait à entré il pourrait y avoir un malentendu » dit-il faiblement, comme s’il essayait de chercher une solution.
Elle sourit tendrement, et l’embrassa sur une joue, enfonçant le bout de ses seins contre son torse, et promena sa langue sur sa peau, remontant sa bouche pour l’embrasser sur le nez, remuant très légèrement son bassin contre le sexe de l’homme.
« Et quel genre de malentendu pourrait survenir, cher Romary ? sourit-elle. Avez-vous peur que mes gardes vous jettent dehors ? Que mes servantes soient horrifiées ? poursuivit-elle en léchant sa joue, remontant vers son oreille pour la mordiller tendrement. Si quelqu’un arrive, tout à ce quoi à nous aurons le droit, je pense, est une demande pour participer à nos caresses, cher herboriste. Personne n’osera interrompre le plaisir de la Princesse de Sylvandell. »
Elle lui sourit à nouveau, et glissa ses mains derrière la nuque de Romary, et releva sa tête, afin qu’elle se glisse contre ses seins. Elle le plaqua tendrement dans l’espace délimitant ses deux belles bosses, et le laissa là pendant plusieurs secondes, le laissant humer son corps, puis elle le relâcha, et plaça une main sur son torse, lui souriant.
« Dites-moi tout, Romary… »
Elle ne termina pas sa phrase, préférant s’approcher de l’oreille de Romary, et murmura d’autres termes assez salaces et tendancieux :
« Avez-vous déjà goûté au plaisir de la chair ? demanda-t-elle. Je sens que votre membre a l’air de fonctionner, vu la pointe que je sens, mais je me demande si vous avez déjà eu l’occasion de vous en servir… »
Elle ponctua cette dernière phrase plongeant son regard dans celui de Romary, attendant qu’il lui réponde.
-
La princesse pouvait aisément jouer avec Romary. Il était très gêné de la réaction de son corps qui trahissait son excitation alors que mentalement il n'était pas franc envers lui-même. L'herboriste pouvait sentir la poitrine de Alice et il ne savait absolument plus quoi faire. Son dernier argument fut facilement éjecté.
« Et quel genre de malentendu pourrait survenir, cher Romary ? Avez-vous peur que mes gardes vous jettent dehors ? Que mes servantes soient horrifiées ? Dit-elle avant de lui mordiller l'oreille.Si quelqu’un arrive, tout à ce quoi à nous aurons le droit, je pense, est une demande pour participer à nos caresses, cher herboriste. Personne n’osera interrompre le plaisir de la Princesse de Sylvandell. »
Alice avait un sourire qui charmait le jeune herboriste qui eut la tête délicatement amené dans le creux de sa poitrine. Si Romary opposa une légère résistance au début être ainsi n'était pas désagréable. La princesse avait une odeur douce tout comme la texture de se peau. Elle finit par le libérer de cette petit étreinte.
« Dites-moi tout, Romary… »
Il fut un peu étonnée que la princesse ne finisse pas sa phrase en approchant sa bouche près de son oreille.
« Avez-vous déjà goûté au plaisir de la chair ? Je sens que votre membre a l’air de fonctionner, vu la pointe que je sens, mais je me demande si vous avez déjà eu l’occasion de vous en servir… »
Il ne put s'empêcher de devenir rouge comme un tomate, ainsi que fuir le regard d'Alice.
-Dé-désolé, je n'ai pas v-voulu...je n'ai ja-jamais...et puis je suis trop j-jeune pour...
Romary avait suivit une éducation un peu stricte de ce point de vue, pas de rapport avant d'être marié, tel était la façon dont il avait été éduqué ,afin que l'Ordre n'ai rien à redire sur son comportement.
-
Juchée sur Romary, Alice se permit un nouveau sourire. Devenant terriblement rouge, le jeune homme ne tarda pas à avouer qu’il était effectivement vierge. Le doute était-il vraiment permis ? Pas vraiment, non, mais il avait au moins l’humilité de l’avouer, tout en s’abritant derrière sa jeunesse. Restant assise sur lui, Alice écarta un peu sur son visage, promenant ses mains sur le torse de l’herboriste. Elle ne pouvait étrangement s’empêcher de vouloir le mettre à l’aise, y trouvant u intense plaisir. Le voir bredouiller était un véritable délice, et elle ne comptait pas s’arrêter là. Elle ne tarda pas à lui parler à nouveau, sentant son membre tendu entre ses cuisses. Une vraie bosse qui ne demandait qu’à être satisfaite, et qui rentrait en contradiction avec ce qu’il disait. Elle décida de le lui faire comprendre en faisant descendre sa main le long de son torse, la glissant sous ses vêtements, vers son entre-jambes, et ne tarda pas à passer sous sa culotte, empoignant sa verge.
« Trop jeune, hum ? demanda-t-elle. Ce n’est pourtant pas ce que celui-là laisse penser », répondit-elle sur un ton sensuel et chaleureux, remuant légèrement son corps, l’ondulant sur celui de Romary.
Son membre était bien dressé, visiblement assez impatient, et un sourire en coin se dessina sur les lèvres d’Alice, lorsqu’elle le réalisa, et se pencha sur le corps de Romary, ses lèvres frôlant celles de Romary. Leurs fronts se touchèrent, se caressèrent, et elle promena le bout de son nez sur celui de l’herboriste. Elle glissa sa main sous le menton de l’herboriste, afin de le relever, qu’il ne cherche pas à se dérober à son regard.
« Mes lèvres vous attirent-elles, Romary ? »
Elle posa un doigt sur sa bouche.
« Ne répondez pas… Votre corps répond à votre place… »
Elle acheva la dernière phrase sur un murmure, et retira lentement ses doigts, avant de l’embrasser sur les lèvres. Elle glissa une main sur la nuque de Romary, la glissant dans ses cheveux, et posa ses mains sur ses lèvres, lui offrant un léger et profond baiser, sans glisser sa propre langue, se contentant de presser sa bouche contre ses lèvres, ses seins frottant contre son torse. Elle l’embrassa pendant plusieurs secondes, et retira ses lèvres.
« Vous êtes si rouge, si chaud… Peut-être devrais-je vous déshabiller pour que vous ayez moins chaud, non ? »
-
Romary sentait quelque chose qui était contre l'endroit où son membre était enfermé. Ce qui eut pour effet de le rendre encore plus raide, c'était vraiment gênant pour lui. La princesse écarta son visage. L'herboriste crû qu'il était sortie d'affaire, elle se contenta de le caresser gentiment. Cette main se fit un peu plus baladeuse, passant sous sa cape et glissant sur sa fine chemise. Elle finit par se faufiler en dessous du tissu pour caresser la peau de l'herboriste. Sa texture était variable car le jeune herboriste avait côtoyé divers environnement qui avaient plus ou moins mit à rude épreuve son épiderme par endroit.
Le jeune homme n'était insensible à ce petit jeu, c'était un peu gênant mais pas désagréable finalement. Il devint un peu plus nerveux au fur et à mesure que la princesse descendait progressivement. Alice faisait glisser sa main avec une certaine aisance jusqu'à son objectif qui était, semble t-il, son petit oiseau. La main gantée de la princesse l’emprisonna et cela put aussi permettre au membre d'être libéré de l'espace restreint dans lequel il était. Cela fit frissonner Romary, en même temps cela le soulagea un peu car son asperge avait commencé à lui faire mal tant l'excitation corporelle était monté.
« Trop jeune, hum ?...Ce n’est pourtant pas ce que celui-là laisse penser »
Le ton de sa voix était toujours aussi sensuelle, il s'était un peu habitué à cette façon charmeuse de parlé. Il rougit malgré tout car il était trahit par son propre corps et ne savait plus quoi penser. Alice s'amusa à jouer un peu plus avec le jeune homme avant de se pencher contre le garçon en jouant sur la proximité accentué de leurs visages. Lorsque leurs front se rencontrèrent il hésita à tourner la tête, mais il ne pouvait pas rompre le regard d'Alice. Il rougit un peu plus lorsque le nez de la princesse vint doucement jouer avec sa truffe. La main de la femme vint tendrement se loger sous son menton, ce qui releva le visage de Romary.
« Mes lèvres vous attirent-elles, Romary ? »
Il cherchait quoi répondre car il était totalement confus, oui il était comme attiré par celles-ci, mais non ce n'était pas correct de faire cela. L'herboriste n'eut pas à répondre car un doigt gantée de velours vint se poser sur sa bouche, la scellant.
« Ne répondez pas… Votre corps répond à votre place… »
Alice avait murmuré la deuxième partie de sa phrase. Il n'eut pas le temps de trop réfléchir car les douces lèvres de la princesse vinrent se poser sur les siennes.
Cela fit tout drôle à l'herboriste qui n'avait jamais été embrassé, du moins au début. Ses défenses descendirent au fur et à mesure du baiser, le contact de la poitrine contre son trose devint un peu moins gênant pour le jeune homme. Une douce chaleur envahit doucement son corps sans qu'il ne puisse rien faire et il était de nouveau rouge comme une tomate. Alice décida de rompre le baiser qui avait semblé si long pour le jeune homme.
« Vous êtes si rouge, si chaud… Peut-être devrais-je vous déshabiller pour que vous ayez moins chaud, non ? »
Il était vrai qu'avec tout ces vêtements il avait eut un peu chaud en rentrant et le baiser ainsi que tout ce qui avait précédé n'avait en rien aidé. L'herboriste n'était pas plus bête qu'un autre et devina où la princesse voulait en venir, elle procédait jusque là avec beaucoup de douceur ce qui tenta beaucoup l'herboriste. Personne ne saurait ce qu'il c'était passé, il se surprit à penser ainsi. Il donna sa réponse sans trop chercher à réfléchir car Romary savait qu'il ne pourrait articuler. Il prit une bonne inspiration et un peu de son courage.
-Oui. Mais juste un peu, d'accord ?
Pas un seul bégaiement, il en tremblait légèrement car ce n'était pas dans ses habitudes. Romary savait que la princesse ne s'arrêterait pas au "un peu" mais le sort en était jeté.
-
« Oui, finit-il par dire, vaincu, avant de préciser. Mais juste un peu, d'accord ? »
Cette petite précision fit sourire Alice, qui glissa ses mains gantées sur le col de l’espèce de cape qui recouvrait l’herboriste, et se rapprocha de lui, l’embrassant à nouveau. Il avait du aimer le contact de ses lèvres, mais ce n’était pas, en soi, une surprise. Quel homme aurait pu ne pas les apprécier ? Elle lui offrit donc à nouveau le contact de sa bouche, et avança sa langue, caressant ses lèvres, les frôlant, les titillant, puis commença à utiliser ses mains, déboutonnant la cape bleue foncée du jeune herboriste. Elle la lui ôta, et caressa ses épaules, se rapprochant de sa cravate, et rompit le baiser, commençant un peu plus à le déshabiller. Elle veilla également à lui ôter son curieux haut-de-forme, jetant le chapeau sur un autre fauteuil, puis approcha ses lèvres de son cou, continuant à l’embrasser et à le déstabiliser, tout en le déshabillant. Elle ôta sa cravate, défaisant le nœud, et déposa cette dernière à proximité, puis lui ôta son manteau. Romary était effectivement bien couvert, et elle lui trouvait, dans son costume, un air solennel.
« Vous n’êtes pas à Tekhos, ici, observa-t-elle, ni dans les hautes sphères pompeuses de Nexus. »
Elle lui ôta sa veste, le laissant en chemise. Elle était rentrée dans son bas, et elle tira dessus, la faisant sortir, et lui ôta un ou deux boutons du haut, embrassant sa poitrine, glabre, à l’image de son menton. Y pensant, elle retourna vers son visage, et lui lécha cette peau fine et douce.
« Un homme sans poils, c’est rarissime, de nos jours, commenta-elle. Ça ne vous rend qu’encore plus précieux. »
Alice le laissa dans de tels vêtements, ne voulant pas le rendre fou, et se redressa un peu, caressant son corps. Comme elle s’y attendait, Romary n’était pas très musclé, bien loin du corps musclé et parfait d’Oberyn, l’un des Commandeurs avec qui elle s’était liée d’affection. Elle sourit tendrement à l’attention de l’herboriste. Aimant bien le mettre dans l’embarras, elle ne tarda pas à poursuivre.
« Dommage que ma femme ne soit pas au royaume en ce moment, elle aurait sans doute aimé jouer avec votre corps, brave petit herboriste. »
La Princesse lui fit un nouveau sourire cajoleur. Elle était effectivement mariée, et, même si la conception sylvandienne du mariage était très relâchée, elle savait que, dans d’autres contrées, le mariage était une chose importante, qui était souvent conçue de manière restrictive, comme l’impossibilité d’avoir d’autres partenaires sexuels. C’était peut-être le cas là où venait Romary, et elle se demanda comment le jeune homme devait l’imaginer. Comme une Princesse dépravée et perverse ? Elle remonta ses mains pour caresser ses joues, glissant jusqu’à ses oreilles.
« Ne vous sentez-vous pas mieux, sans vos lourds vêtements ? » ajouta-elle alors.
-
Le second contact avec les lèvres de la princesse fut plus agréable. Cela fit chuter sa nervosité et commença, avec douceur, à embrumer son esprit. Le contact de la langue d'Alice le surprit un peu. Il était un peu embarrassé car ne savait pas s'il devait faire quelque chose en réponse ou non, il préféra la passivité, plus aisé pour lui.
Le femme fit doucement glisser ses mains vers chaque bouton de sa lourde cape. Une fois délicatement ôté elles caressèrent ses épaules avant de rapprocher de sa cravate. Le baiser fut rompu par Alice qui lui ôta son chapeau pour ensuite poser ses lèvres contre son cou. Il eut un frisson lorsque Alice embrassa doucement son cou. Cette zone était particulièrement sensible pour l'herboriste. Au début cela lui chatouillait un peu, mais très vite se fut remplacé par une sensation qui lui était dure d'exprimé. C'était très agréable et excitant.
Sa cravate et son manteau furent par la suite ôtés, mais Romary n'avait pas trop prêté attention, essayant, d'avoir les idées moins confuses. Cela était vain car la princesse avait suffisamment fait monté son désir qu'il ne pouvait plus en être totalement maître. D'un côté il y avait une légère peur, naturelle, de ce qui allait se passer par la suite. De l'autre une curiosité et un désir qui voulaient qui cela continue.
La remarque embarrassa un peu le jeune homme car c'était un homme venant d'une contrée lointaine nommé Seikusu qui lui avait échangé ces vêtements contre un peu de médicaments. Il avait dû changer de vêtements suite à une mauvaises rencontres avec un bête sauvage. Ce qui expliquait le léger anachronisme entre les habits.
Alice fit glisser sa veste avant de faire descendre l'une de ses mains gantées vers son pantalon. Romary se demanda ce qu'elle allait faire, mais elle se contenta de sortir la chemise du pantalon. La princesse déboutonna deux boutons pour pouvoir embrasser gentiment le haut de son torse. Cela le fit rougir et Alice pouvait voir à travers le fin tissu les mamelons du jeune homme, chose qui pouvait être visible en état d'excitation. La femme remonta doucement vers son visage en léchant sa peau. La contact fut au début comme une léger chatouille. Son corps frissonna légèrement car il n'était pas à l'aise et cela lui semblait si étrange pour une princesse de faire cela.
« Un homme sans poils, c’est rarissime, de nos jours, ça ne vous rend qu’encore plus précieux. »
L'exposition aux diverses potions avait un effet, même minime sur le corps. Un des effets affectant Romary était cette absence de pilosité sur le corps et le visage. Le fait d'entendre le fait qu'il était précieux le mit mal à l'aise car il n'était pas à l'abri de l'esclavage, même si les herboristes étaient très épargnés. Alice poursuivie ses caresses sur le corps de l'herboriste qui sentait la petite chaleur dans son corps grandir petit à petit.
« Dommage que ma femme ne soit pas au royaume en ce moment, elle aurait sans doute aimé jouer avec votre corps, brave petit herboriste. »
-V-vous êtes mariée avec une femme ?!
Cela était sortie tous seul sans qu'il ne puisse y faire grand choses, car dans son éducation, les mariages avec des personnes de même sexe étaient proscrit. C'était ce qu'il avait entendu, n’ayant pas vraiment fait attention à la partie où il aurait été un jouet pour la compagne de la princesse, ni au compliment qu'il eut.
Prenant conscience qu'il avait haussé le ton envers la princesse, il devint à nouveau rouge, mais de honte cette fois car cela ne se faisait pas non plus de critiquer une princesse.
Ses doux gants vinrent glisser sur ses joues jusqu'à ses oreilles.
« Ne vous sentez-vous pas mieux, sans vos lourds vêtements ? »
-O-Oui, merci.
Il se sentait idiot car la princesse était gentille, les mœurs étaient différentes ici et, pauvre étranger, il s'était permis de la critiquer. Elle continuait à sourie s'était une bonne chose.
-
« V-vous êtes mariée avec une femme ?! »
Vive et spontanée, la question avait surpris Alice, qui mit un peu de temps à y répondre, continuant à le caresser et à l’embrasser, faisant doucement monter la tension. Diable ! Oui, elle était mariée avec une femme ! En quoi était-ce si surprenant ? Elle n’était pas sans ignorer que le mariage était conçu, selon les cultures, de manière bien différente. Certains autorisaient le mariage entre plusieurs partenaires, d’autres limitaient cette union à un seul partenaire. Sur Sylvandell, le mariage était totalement absent des prescriptions royales. Elle ne tarda donc pas à lui répondre, embrassant sa joue.
« Et bien, après un examen particulièrement approfondi et long de son corps, j’aurais tendance à la considérer comme une femme. Elle a su ravir mon cœur, et je crois que c’est… Réciproque. »
Parler de ses amours à ce temporaire amant ne la rendait pas nerveuse, mais continuait au contraire, par un quelconque jeu pervers de l’esprit, à l’exciter, à lui donner envie de continuer. Lentement mais sûrement, elle sentait Romary s’abandonner, tandis qu’Alice se demandait si elle ne devait pas être plus violente, plus rapide. Elle avait perdu sa virginité avec Cirillia, et cette dernière n’avait pas été aussi patiente qu’elle à l’égard de Romary. Elle caressa son torse avec ses mains gantés, et retourna gober les lèvres de l’herboriste, dans un baiser un peu plus long, glissant ses mains pour continuer à le déshabiller, ses seins s’enfonçant contre son corps.
Elle ramena ses lèvres, relevant la tête, et bascula ses cheveux en arrière d’un coup de tête, avant de prendre l’une des mains de Romary, l’approchant de l’une de ses seins, l’amenant à poser sa main dessus.
« Tenez, brave herboriste. N’appréciez-vous pas cette rondeur ? Allez, n’hésitez pas à serrer vos doigts et à les remuer… Je n’attends que ça. »
Elle le laissa s’amuser avec, essayant de l’exciter encore plus pour le conduire à se relâcher, et retourna donc lui parler de sa femme, vu que ce sujet avait semblé éveiller sa curiosité.
« Mais, dites-moi, en quoi ma femme vous préoccupe-t-elle ? Je suis sûre que vous l’adoreriez… Même mon père l’apprécie ! » lança-t-elle.
Or, n’importe qui parlant un peu avec Tywill pouvait rapidement constater qu’il était difficile de se faire apprécier de ce dernier. Même s’il n’avait jamais été jusqu’à dire à Sakura qu’il l’aimait, il n’avait pas dit le contraire non plus, ce qui était donc une forme d’affection. En même temps, du point de vue d’Alice, il était tout simplement impossible de ne pas aimer sa femme. Ce n’était pas sa femme pour rien !
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Il eut droit à de nouvelles caresses qui devenaient de plus en plus plaisantes. En effet Alice avait gentiment éveillé la peau du jeune homme vis-à-vis du plaisir procuré par ses gestes. Alice lui confirma ce qui l'avait choqué après lui avoir embrasser la joue. Romary commençais à ce demander si baiser la joue, n'étais pas simplement un geste d'affection.
« Et bien, après un examen particulièrement approfondi et long de son corps, j’aurais tendance à la considérer comme une femme. Elle a su ravir mon cœur, et je crois que c’est… Réciproque. »
Le doux contact des gants de soie fit ressentir à Romary comme de toute petites décharges de plaisir, pendant un bref moment il s'était abandonné, mais il s'était ressaisit avant qu'un long baiser lui soit donné par la princesse. Le fait d'être embrassé et délicatement caressé le détendis, la nervosité le quittait alors qu'Alice finissait de déboutonner sa veste. L'herboriste pouvait sentir la poitrine de la femme, à travers le tissu de sa robe, sur son torse. Cela fit battre son cœur un peu plus vite, mais la situation devenait de plus en plus plaisante pour le jeune homme, bien qu'il ne comprit qu'à moitié pourquoi.
Alice rompit de nouveau le baiser, reculant un peu, ce qui eut pour pour conséquence de l'appuyer un peu plus sur le bassin du jeune homme et exciter un peu plus la bosse qui avait dans le pantalon. La femme prit une de ses mains, Romary se laissa faire, et l'amena contre l'un de ses seins. Romary déglutit nerveusement car il ne s'était pas attendu à cela. Dur, dur d'être un jeune homme innocent et sans expérience. Il ne savait pas trop quoi faire.
« Tenez, brave herboriste. N’appréciez-vous pas cette rondeur ? Allez, n’hésitez pas à serrer vos doigts et à les remuer… Je n’attends que ça. »
Au moins Alice était claire sur ses désirs ce qui aidait grandement, ou non, notre jeune herboriste. Il tenta de petites caresses timides au dessus du tissu et de presser très légèrement par peur de faire mal et par méconnaissance.
Ses frères avaient déjà eut des aventures et s'en vantaient. Il aurait peut-être dû écouter leurs récits au lieu de se concentrer sur ses potions.
« Mais, dites-moi, en quoi ma femme vous préoccupe-t-elle ? Je suis sûre que vous l’adoreriez… Même mon père l’apprécie ! »
Il avait entendu parlé de son père, un homme avec un caractère bien trempé appréciant peu de personne. Pour qu'un tel homme ai de la sympathie pour sa compagne elle devait être assez exceptionnelle ou alors une créature pouvant charmer.
-Et b-bien, dans mon village, ç-ça ne ce f-fait pas. Deux personnes de même sexe.
Il continuait à caresser la poitrine d'Alice, se montrant prudent. Il essayait d'être attentif aux réactions de la femme car il n'avait pas d'autres repères. Au fil des minutes il devenait un peu moins hésitant et allait un peu plus loin. Ce que lui faisait faire la princesse finit par porter ces fruits car le jeune homme fut plus confiant, un peu plus relâcher, ces gestes étaient lents, mais il tentait diverses façon de stimuler la poitrine d'Alice. Il agissait plus au hasard, faisant appel à son intuition.
Cela semblait lui réussir car il voyait les mamelons de la princesse se dresser avec ses caresses à travers le fin tissu de soie qui maintenait sa poitrine en place tout en offrant un décolleté assez plongeant . La princesse était en majeur partie responsable de son état, mais pour l'herboriste c'était encourageant.
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Progressivement, Romary se faisait la main. Ses doigts étaient mal assurés, sa prise incertain, et Alice pouvait sentir la sueur de la nervosité sur la paume de sa main, alors qu’il pressait avec une délicatesse infinie son sein. La Princesse aurait du se sentir flattée d’une telle retenue, montrant à quel point l’herboriste avait peur de mal se débrouiller, mais son corps ressentait surtout de la frustration. Elle s’en mordillait les lèvres, ne voulant pas qu’il se contente de caresser sa précieuse poitrine, mais bien les marteler, les écraser, les presser comme on le ferait avec du citron. Elle frémissait d’impatience, et posa ses mains sur le dossier du fauteuil, s’appuyant dessus en remuant légèrement son corps, excitant la virilité assoiffée de l’herboriste. Alice restait toutefois confiante, dans la mesure où l’herboriste se laissait progressivement aller, un peu comme elle, qui n’avait décidément plus grand-chose à voir avec la jeune Princesse timide.
« Et b-bien, dans mon village, ç-ça ne ce f-fait pas. Deux personnes de même sexe » finit-il par bredouiller.
Elle sourit légèrement, et se pencha vers lui, l’embrassant sur le nez, tandis que ce dernier prenait de plus en plus confiance, son doigté s’affinant. Sa main s’affirmait sur sa bosse de chair, et elle se permit un nouveau sourire, commençant à se sentir un peu à l’étroit dans sa robe.
« Votre village a des pratiques curieuses, alors… Mais j’ignore vraiment ce qu’est le mariage, ce n’est pas une institution très en vogue dans mon royaume… Sakura fait figure d’exception », avoua-t-elle.
Elle laissa Romary se faire la main, et finit par se redresser.
« Permettez, jeune herboriste, cette robe commence à me coller un peu trop… »
Restant sur ses genoux, elle se débrouilla pour ôter sa robe, remuant un peu, jusqu’à la faire tomber par terre, sur la moquette. Alice se permit ensuite un soupir de soulagement, ayant désormais ses sous-vêtements, soit un corset qui épousait superbement ses formes, une culotte, ses longs gants en soie, et ses bas. Elle se jeta contre Romary, se blottissant contre lui, et l’embrassa langoureusement, se serrant contre son corps, glissant ses mains sur sa nuque, lui offrant un long baiser, promenant sa langue dans la bouche du jeune homme, tapant sur ses lèvres pour se forcer un passage, prolongeant le baiser pendant de longues secondes, avant de le rompre.
« Vous avez de très belles lèvres, jeune herboriste, avoua-t-elle. Je risque de revenir les voir souvent… »
Elle caressa ensuite avec ses mains les joues de Romary, promenant ses doigts près de ses oreilles, caressant tendrement sa peau, frottant avec ses pouces les extrémités de ses lèvres. Elle l’amena à plonger son regard sur le décolleté de la Princesse, sur les deux seins emprisonnés dans l’amont de son corset.
« Mes seins se languissent de vos mains et de vos lèvres, Romary… Allez donc vous en occuper… »
Et, pour l’inciter à y aller, Alice appuya sur sa tête, et la plaqua contre ses seins. Elle pouvait sentir, comme une délicieuse bosse, sa virilité frotter contre elle, mais elle voulait l’exciter encore plus. Elle le plaqua entre ses seins, relâchant un peu ses mains pour qu’il puisse mouvoir sa tête. Des frissons d’excitations traversaient son corps, à tel point que ses doigts se mirent à en trembler.
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Lorsqu'il vit Alice se mordiller les lèvres Romary fut un peu perturbé car il savait qu'il n'arrivait pas à comprendre certaines signes et c'était l'un d'eux. Elle se pencha légèrement en avant en prenant appui sur le dossier du siège. Romary sentit son corps trembler légèrement quand la princesse vint exciter son sexe qui ne pouvant être plus raide dans son pantalon. Cela lui fit crisper sa main sur la poitrine de la femme, le jeune homme vit que cela ne l'avait pas dérangé. Ses doigts pressèrent un peu plus fort la bosse en montrant un peu plus de dextérité.
« Votre village a des pratiques curieuses, alors… Mais j’ignore vraiment ce qu’est le mariage, ce n’est pas une institution très en vogue dans mon royaume… Sakura fait figure d’exception »
Cela expliquait pas mal de chose, ici les mœurs étaient vraiment différentes. Un pontife de Nexus aurait été plus que choqué devant ce qu'il aurait prit pour de la luxure pure et simple. Le jeune herboriste était plus ouvert d'esprit, ils avaient une certaines liberté. Alice se redressa doucement.
« Permettez, jeune herboriste, cette robe commence à me coller un peu trop… »
En restant à califourchon sur lui la femme enleva celle-ci en la faisant glisser jusqu'au sol. Elle dévoilait d'avantage ses formes avant de fondre sur lui. Alice lui offrit une étreinte assez vigoureuse qui eut pour effet de faire légèrement frémir son corps, le contact plus franc de la poitrine contre son torse l'excitait. Le baiser qu'il reçut à se moment fut différent et lui fit beaucoup plus d'effet, l'embrasant d'un fort désir. La langue de la femme n'eut aucun soucis pour passer la barrière formé par ses lèvres.
« Vous avez de très belles lèvres, jeune herboriste. Je risque de revenir les voir souvent… »
Il ne réagit pas de suite car encore un peu sous l'effet de toutes ses stimulations que lui avait offert cette femme. Son souffle était devenu plus chaud, son esprit très embrumé et son corps se permettait de bouger légèrement lorsqu'elle excitait son membre. Il hésitait à demander quelques chose car c'était ce rabaisser , mais il voulait lui faire plaisir et découvrir beaucoup plus, le rôle de dominante semblait ne pas la gêner outre mesure. Le jeune homme n'eut pas l'occasion de demander.
« Mes seins se languissent de vos mains et de vos lèvres, Romary… Allez donc vous en occuper… »
Elle amena sa tête contre le creux de sa poitrine, Alice excita d'avantage son membre en présent son intimité contre lui. La femme en eut des frissons d'excitation que Romary sentit à travers les tremblement des doigts enserrant sa tête afin qu'il ne puisse pas la reculer. Il tenta de donner de petits baisers sur sa poitrine, non sans laisser son souffle chaud glisser sur sa peau. Romary laissait son intuition et son désir prendre le pas.
La princesse finit pas le libérer de cette douce étreinte au bout d'un moment. L'herboriste fit une demande timide, mais le désir qui l'habitait l'aida et était assez visible
-Apprenez-moi... Apprenez-moi ce qu'il vous fait plaisir.
La princesse allait pourvoir s'amuser autant qu'elle le souhaitait avec le jeune homme. Pour un homme de Nexus demander se genre de chose demandait un certain courage car s'était en partie se soumettre.
Il n'avait pas clairement demander d'apprendre à faire l'amour. Cela pouvant être obtenue si la princesse l’estimait nécessaire, tout comme autre chose d'ailleurs.
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Avec sa tête calée entre ses seins, Romary était en train de vivre le fantasme de bien des hommes qui avaient un jour observé une belle poitrine de près. Il ne tarda pas à promener ses lèvres, l’embrassant timidement, mais l’embrassant. Lentement, mais sûrement, le jeune herboriste commençait à découvrir les vertus du sexe, le pouvoir fascinant que cette chose simpliste pouvait exercer sur les esprits. Alice sentait bien, avec la bosse entre ses jambes, que le jeune homme était dans un état de plaisir prononcé, un état où on ne pouvait éternellement rester timide. Il se décomposait contre elle, se craquelait et se fanait, l’armure de sa pudeur s’effondrant comme un rempart impuissant. Elle le laissa pendant plusieurs minutes, utilisant ses mains pour qu’il remue sa tête. Rigide comme une statue, Romary se fluidifiait difficilement, et elle finit par retirer la tête, écarlate, du jeune homme. Il donnait l’impression d’avoir couru un marathon, tant il soufflait, tant il était rouge.
« Apprenez-moi... Apprenez-moi ce qu'il vous fait plaisir. »
A cette idée, un sourire traversa les lèvres d’Alice, qui rapprocha lentement son visage de celui de l’herboriste, embrassant légèrement son nez, avant de se redresser.
« Cher Romary, il vous faut comprendre que certaines choses ne s’apprennent pas avec un manuel, mais se vivent. Néanmoins, pour répondre à votre question, je dirais que, de votre corps, l’organe qui me fait le plus plaisir est… »
N’ajoutant rien, la Princesse glissa sa main sous la ceinture de Romary, et caressa son membre, frottant ses doigts gantés dessus, regardant le visage de Romary, avec un sourire aux coins des lèvres. Elle promena ses doigts le long de sa verge, avant de l’emprisonner dans la paume de sa main.
« Celui-ci… » ajouta-t-elle.
Ayant dit ça, Alice se retira soudain du fauteuil, et se mit à genoux devant Romary, embrassant son pantalon, à l’emplacement de son membre.
« Le pauvre doit se sentir à l’étroit, depuis le temps… »
La Princesse entreprit de s’occuper de ce détail, et tira sur la fermeture du pantalon, aidant Romary à s’en débarrasser, le délestant aussi de son sous-vêtement. Le jeune homme finit ainsi entièrement nu, avec son membre qui pointait. Jambes écartées, il ne pouvait rien faire pour empêcher la Princesse de caresser son sexe, cette verge en érection tendue et impatiente. Elle se mit à l’embrasser ici et là, frottant son nez contre son sexe, baisant les rebords, caressant la base, frottant les testicules.
Ce fut ensuite tout naturellement qu’elle finit par le prendre en bouche, sans un mot, se demandant si Romary ne goûtait pas là à sa première érection. Si tel était le cas, elle se devait de ne pas la faire rater, et essaya donc de s’y prendre aussi bien que possible, fermant pour cela les yeux, afin de n’avoir en l’esprit que cette espèce de grosse sucette chaude entre ses dents et ses lèvres.
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Il avait craint qu'elle ne se moque de lui, mais cela ne fut pas le cas. LA princesse lui adresse un de ses merveilleux sourires.
« Cher Romary, il vous faut comprendre que certaines choses ne s’apprennent pas avec un manuel, mais se vivent. Néanmoins, pour répondre à votre question, je dirais que, de votre corps, l’organe qui me fait le plus plaisir est… »
Le femme fit doucement descendre une de ses mains gantées vers son bas-ventre. Le contact à travers le tissu du jean des doigts sur son membre le fit involontairement frémir. Son désir prenait la pas de plus en plus. C'était une douce sensation de chaleur mêlé de plaisir qui s'imposait de plus en plus fortement. Il détourna le regard brièvement car les caresses d'Alice ne le laissa pas indifférent, le jeune homme n'oit pas laisser un son ayant trahit son excitation. Romary eut pour réflexe de vouloir resserrer ses jambes, chose inutile vu que sa petite verge pointait joliment. L'herboriste lâcha cependant un soupir suite aux caresses prodiguées par le femme qui profitait très clairement de la situation. Elle emprisonna son petit oiseau dans sa main avec douceur.
« Celui-ci… »
Alice quitta sa position pour se mettre à genoux devant Romary. Celui-ci n'arrivait pas à réagir comme à son habitude, corrompu par le plaisir grandissant qui parcourait ses veines. Les petits baisés portés à son membre firent frémir son corps.
« Le pauvre doit se sentir à l’étroit, depuis le temps… »
En effet, l'excitation avait dresser "le pauvre" en question. De plus le jean ainsi que le sous-vêtement comprimait son bas-ventre. En temps normal il aurait protesté au moins pour la forme, mais sa volonté s'était dissoute comme un sucre dans un café. Il fut mis à nue et dans une position où il ne pouvait pas faire grand chose. La gêne qu'il aurait dû ressentir fut atténué. Son membre était un peu plus petit que la moyenne, tant en longueur qu'en largeur, heureusement sur Terra les complexes dû la taille était rare.
La princesse ne laissa pas le temps au jeune homme de perdre l'état d'excitation dans lequel il était actuellement. Inconsciemment il tenta de résister, mais son corps lui se laissa aller totalement au bon vouloir d'Alice. Il se laissa dominer par cette femme qui lui procurait un plaisir qu'il n’avait pas connu jusque là et cela ne faisait que commencer.
La jeune femme commença une fellation, ce qui fit agréablement gémir Romary qui aurait pensé que sa bouche aurait été un peu petite pour cela. C'était une sensation nouvelle, mais incroyablement puissante. Ses mains se crispèrent légèrement sous l'effet du plaisir, qui accaparait maintenant ses pensés. Ses gémissements se firent de plus en plus forts à chaque seconde. Puis il sentit une autre sensation venir très vite. Il allait jouir d'un moment à l'autre, si Alice avait suffisamment d'expérience elle avait put sentir ls signe indiquant que ce moment était proche. Romary était comme noyé dans ce désir, ce plaisir, pour prévenir la princesse.
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Le brave herboriste était dans une situation qui n’était pas très enviable. Son membre dressé devait le faire souffrir, et la Princesse savait pertinemment que ne pas s’occuper de ce besoin pouvait le faire souffrir. Elle agissait donc dans son intérêt, comme dans le sien. La Princesse n’oserait évidemment jamais l’avouer publiquement, mais elle trouvait très attrayant de voir cette verge tendue. C’était… Fascinant. En quoi, il lui était impossible de le dire, mais ça l’était. Elle prenait en bouche ce membre, remuant ses lèvres, remuant sa tête, utilisant l’une de ses mains pour attraper à la base ce membre. En soi, ce n’était pas la première fois qu’Alice faisait une fellation, et elle était étonnée de voir à quel point elle s’en sortait bien. Elle n’aurait jamais cru en être capable.
*Dire que la première fois que j’ai entendu parler des fellations, je trouvais ça absolument dégoûtant…, songeait-t-elle. Voilà maintenant que j’en fais une ! Et, ma foi, ça n’a pas spécialement l’air de lui déplaire.*
Elle avait vaguement eu l’impression que Romary avait tenté de lui résister, ce qui, dans un sens, pouvait se comprendre. Alice était une Princesse, après tout ! Dans les contes de fées, on ne forçait jamais une Princesse, et on ne pouvait jamais réussir à concevoir une Princesse s’abaisser à cela. Dans les contes traditionnels, la Princesse était souvent une potiche, pour être honnête. Alice ressemblait parfois plus à ces Princesses guerrières issues des traditions de Sylvandell, ces femmes fortes qui exploraient les montagnes à la recherche du dragon d’Or, qu’à ces petites femmes vivant dans des tours d’ivoires, et incapables se débrouiller… Pour autant, elle devait bien reconnaître qu’elle n’avait pas vraiment l’étoffe d’une guerrière, à moins de donner au sexe une dimension guerrière.
La Princesse était à genoux devant Romary, et tenta parfois de faire des gorges profondes. Les hommes entreprenants à qui elle avait eu l’honneur d’astiquer ce membre lui en avaient parfois fait. C’était… Et bien, c’était assez agréable, tant pour les deux, mais Alice avait toujours des hauts-le-cœur. Elle en fit néanmoins quelques-unes, avant de ramener ses lèvres en arrière, embrassant et titillant cette virilité, roulant sa langue dessus. Elle racla avec ses dents cette verge.
C’était une belle érection. Alice ignorait si c’était la première qu’il avait. Sur ce point, elle ne le pensait pas, mais elle avait après tout du attendre l’intervention forcée de Cirillia pour réaliser que les envies qu’elle ressentait parfois n’étaient pas vraiment liées à des humeurs quelconques, et que sa cyprine n’était pas une sorte d’urine malade. En analysant son passé, Alice trouvait effectivement qu’elle avait été une jeune fille bien naïve et bien ignorante. La faute en revenait à l’absence d’une mère pour l’éduquer sur ces choses-là. Ce n’était pas son Père qui lui aurait dit ce qu’était la cyprine, et elle n’en avait jamais parlé à ses servantes. Elle avait tout découvert elle-même, par ses propres moyens.
Elle le sentait défaillir. Le brave Romary appréciait cela, et elle pouvait le sentir dans les vibrations de son corps, dans la manière dont ses muscles agissaient. Elle ne pouvait pas non plus dire avoir une formidable expérience, par rapport à certaines de ses servantes, mais elle en avait suffisamment pour sentir les « signes ». Romary n’en pouvait plus. C’était assurément sa première fellation, et elle comptait bien avaler son sperme. Ce serait son tribut, une sorte de récompense. Elle insista plus sur son membre, tirant dessus, remuant sa tête de gauche à droite, comprimant ce membre.
Elle finit par sentir des déjections en elle, et hoqueta légèrement, sursautant. Se reprenant, elle continua à l’exciter, gémissant et soupirant, sentant de nouvelles giclées venir en elle, plongeant dans sa gorge, finissant dans les profondeurs de son estomac. Alice but avec envie, et retira ensuite ses lèvres, avec un sourire ravi.
« Vous avez trouvé ça comment, mon cher Romary ? »
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Son corps trahissait le plaisir qu'il ressentait, la princesse lui en donnait beaucoup. Le jeune sentait que quelque chose allait se passer. Il eut un orgasme, son premier, cela lui fit tout drôle. C'était des explosions de plaisir qui parcouraient son corps. Il resta un moment sans bouger, un peu groggy, comme s'il était sur un petit nuage. L'herboriste comprenait pourquoi ses deux frères ne cessaient de charmer les dames.
« Vous avez trouvé ça comment, mon cher Romary ? »
Il ne s'attendait pas à ce que la princesse lui pose se genre de question, en même temps il ne s'attendait plus à grand chose car ici les règles étaient tellement différentes.
-Désolé...je ne trouve pas de mots pour décrire comment c'était. Dire très agréable est bien en dessous de ce que je pense.
Romary n'avait réellement rien trouvé pour répondre de façons juste à la question. Il avait vécu une certaine expérience des plus plaisantes, une très légère sensation de fatigue commençait à apparaître mais rien de bien méchant. Sa tête était encore embrumé par l'expérience qu'il avait vécu.
Le jeune herboriste se rappela de la réponse qu'Alice lui avait dite lorsqu'il avait demandé à apprendre. Il fallait vivre les choses.
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Le sperme… Un liquide curieux, un goût aussi repoussant que délectable, pour peu qu’on ait l’esprit un peu pervers. Fort heureusement, Alice rentrait dans cette catégorie. Elle avait le goût du sperme dans la bouche, en arrière-goût, et remuait lentement sa langue dans sa bouche.
« Désolé...je ne trouve pas de mots pour décrire comment c'était. Dire très agréable est bien en dessous de ce que je pense. »
La Princesse se contenta de légèrement sourire, avant de se redresser, délaissant un peu le sexe de Romary. Le regardant, elle l’embrassa sur le nez.
« Évidemment que c’était bon… Je suis heureuse que tu aies apprécié. La première fois est toujours la plus importante… »
La première fois d’Alice avait été bien moins tendre. Cirillia n’avait pas vraiment été du genre à être tendre avec elle, la malmenant douloureusement, la forçant… Au début, en tout cas. Mais, avec le recul, elle trouvait que la femme avait plutôt bien fait. Elle avait réussi à dévergonder un peu Alice, et cette dernière avait suivi le rythme. Elle regarda ce dernier en souriant, et poursuivit assez rapidement.
« Maintenant que je vous ai montré comment faire, à vous d’agir… Vous ne pensiez tout de même pas pouvoir vous reposer sans satisfaire une Princesse, non ? »
Elle le regarda avec un délicat sourire, ses mains croisées devant sa poitrine, précisant le fond de sa pensée :
« Je crois que ma petite fleur a assez humide… N’avez-vous pas envie de la goûter ? »