Le Grand Jeu

Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Dictature d'Ashnard => Discussion démarrée par: Princesse Alice Korvander le vendredi 06 janvier 2012, 13:50:58

Titre: Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 06 janvier 2012, 13:50:58
Sylvandell, royaume et ville d’Alice, était depuis plusieurs jours dans une particulière euphorie. La raison en était assez simple : un jour commémoratif approchait, célébrant une quelconque bataille ou évènement religieux important. Et, comme chaque jour commémoratif, ce dernier était propice à l’organisation d’un tournoi dans l’Arène de Sylvandell. En forme d’amphithéâtre classique, l’Arène se dressait dans la partie haute de la ville, à proximité du Temple, dont s’échappait perpétuellement une colonne de lumière verdâtre. Bien des gens affluaient depuis les contrées de Sylvandell et les régions environnantes pour y participer.

En compagnie de son père, Alice se trouvait dans la ville basse, anormalement animée. Sylvandell n’était généralement pas une ville que beaucoup de gens allaient voir. Isolée et réputée dangereuse, la ville n’attirait que peu de touristes, mais l’annonce d’un tournoi, dans les traditions sanglantes de la Commanderie, avait de quoi attirer une bonne foule. C’est plus ou moins ce qui amenait Alice à avancer le long des grandes rues de la partie basse. Levant sa belle frimousse, Alice voyait un soleil éclatant l’envelopper, éblouissant ses yeux, mais la partie basse de Sylvandell était justement trop proche du sol pour y voir des dragons dans le ciel, et les seuls qu’on pouvait voir voguaient au loin, telles des petites tâches noirâtres.

« Il est temps pour toi de voir comment un tournoi s’organise, répétait sans cesse son père, Tywill, en avançant, sans jeter un seul regard sur les serfs et les marchands qui s’écartaient en le voyant arriver.
 -  Si vous le dites, Père…, répondit poliment la Princesse, qui aurait préféré passer sa journée près des dragons. Mais pourquoi y-a-t-il tant de gens qui participent à ce tournoi ? Qui le regardent ?
 -  Le prix en vaut la chandelle, ce n’est pas plus compliqué que ça… grogna Tywill. Les uns viennent pour se rincer l’œil en voyant des massacres, et les autres, ceux qui se font massacrer, viennent pour pouvoir obtenir un souhait. »

Celui qui remportait une série d’épreuves pouvait avoir le droit de formuler un souhait devant Tywill, quasiment n’importe lequel, dans la mesure où Tywill pouvait l’accomplir. Connaissant les richesses enfouies dans le château de Sylvandell, résultant de nombreux pillages et des impôts que les vassaux payaient, il y avait souvent grand intérêt à venir participer. Alice redoutait toutefois ce moment ; maintenant qu’elle avait en elle le sang du dragon d’Or, elle devrait assister à l’arène, et ce spectacle la répugnait, rien qu’à y penser.

*Il va falloir que je me débrouille pour faire du mieux que je peux… Quand Père partira, ce sera à moi uniquement d’organiser le tournoi, et de ne pas m’évanouir devant la vue du sang… Le sang du Dragon bouillonne en moi, après tout*

Pour participer à l’arène, il fallait s’inscrire auprès de plusieurs greffiers se trouvant dans une cour. Portant une fine robe derrière un manteau la protégeant du froid, des gants et des bottes avec des talons, Alice rejoignit la cour. Elle était poussiéreuse, et quelques tables en bois avaient été dressées, avec des hommes dans des robes noires notant des noms.

« Qu’est-ce qu’il y a comme monde ! s’exclama Alice. Je crois n’avoir jamais vu autant d’individus ici…
 -  Et encore, il ne s’agit que des gladiateurs, mon cœur, ricana Tywill en caressant sa tête. Le public est ailleurs. »

Alice marcha au milieu de la foule. Certains individus ressemblaient à des esclaves, et elle s’attrista un peu en se disant que ces derniers étaient désespérés au point de s’inscrire afin d’être affranchis, et n’auraient probablement aucune chance de s’en sortir. D’autres gladiateurs l’effrayaient. Immenses, certains ressemblaient à des colosses, et même Hodor, le demi-géant veillant sur Alice, semblait inoffensif par rapport à eux. Il n’y avait pas que des humains, mais aussi des Terranides. Elle regarda son père, qui discutait avec un gladiateur, et poursuivit sa marche le long de la cour, curieuse.

*Je ne pensais pas que tant de gens pouvaient connaître Sylvandell…*
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le vendredi 06 janvier 2012, 14:55:57
Gauvain s'était renseigné pour cet événement, il pouvait voir que le nombre de participants était impressionnant mais il remarqua que certain ne soit pas vraiment fait pour ce genre de tournoi .

Ah...tant de souvenir de tournois qu'il avait déjà fait sans tuer un seul de ses adversaires mais cela était le passé, mais ce n'était le genre de tournoi qu'il avait déjà fait car des rumeurs qu'il avait entendues parler de monstre et d'autres créatures pas vraiment encourageantes .

Revoir tant de monde pour une seule motivation le fit revenir dans ses souvenirs, aux côtés de ses compagnons d'armes, de ses frères, autour de la table ronde entrain de parler comme autrefois mais le bruit du métal qui s'entrechoquèrent le fit revenir au présent .

Il ne voyait que des personnes qu'ils ne connaissaient pas le moins du monde mais peu importe il ferait avec, ne serait-ce pour revoir cette princesse qu'il croisa par hasard mais il ne put lui parler alors il décida de participer à ce tournoi pour que tout le monde le connaisse en tant que possesseur légitime de l'épée des rois .

Le soleil était encore là faisant briller son armure, tant mieux il aura besoin de tous ses pouvoirs pour réussir il le sentait mais il n'avait pas peur, il avait déjà affronté des créatures dans le passé donc il savait que ce ne sera pas une partie de plaisir, il examina chacun des participants et il vit à nouveau cette femme entrain à se promener parmi ces participants et là il regarda son visage .


*-Et bien moi qui avais vu de nombreuses belles femmes c'est la première fois que vois une aussi belle femme, il faut que je me présente comme il se doit . *

Mais étrangement il pouvait se sentir mal à l'aise, fébrile son coeur battant la chamade à l'idée de lui parler mais tout chevalier qui se doit, doit se présenter, il commença à se diriger vers elle une fois devant elle il mit un genou à terre et lui fit un baise-main .

-Je me prénomme Gauvain, chevalier du soleil, possesseur de l'épée des rois et je suis ici pour participer à cet événement en votre honneur princesse, c'est un honneur de pouvoir vous parler en personne .

-S'il y a la moindre chose que vous désirez je me ferais une joie d'exaucer votre souhait princesse .
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 06 janvier 2012, 20:35:31
« Groumpf… L’plus beau, dans l’combat, c’est quand on t’laisse la poss’blité de l’façon d’tuer ta proie ! »

Soupirant légèrement, Alice essaya de se sortir de la passionnante conversation que deux étranges individus se livraient entre eux, le premier affirmant que la plus belle partie d’un combat était quand on commençait à prendre le dessus sur l’ennemi, alors que le second estimait plutôt qu’il s’agissait du moment où on pouvait exécuter son adversaire.

*Mais qu’est-ce que je fabrique là, moi ? s’exclama-t-elle pensivement. Il n’y a ici que des sauvages et des désespérés… Il n’y a que dans les contes qu’un tournoi est chevaleresque…*

Ici, personne ne se battait vraiment pour la gloire. Un seigneur envoyait son champion, dans l’espoir d’obtenir de la part de Tywill la promesse d’aller assiéger un seigneur rival. Un esclave désespéré venait se battre pour essayer de s’affranchir. Un aventurier venait pour récupérer l’une des légendaires armures des Commandeurs, faits à partir d’un alliage entre des métaux précieux des montagnes et les écailles de dragons, ou pour récupérer l’une des épées de la Commanderie, dont les runes qui ornaient chaque lame étaient emplies de la magie des dragons. Les plus romantiques venaient parfois pour avoir le privilège d’aller au Sanctuaire des Dragons, généralement afin d’essayer de percer le secret d’Erwan Korvander. Il s’agissait plutôt de magiciens désireux de comprendre, les plus malins préférant simplement demander un accès illimité aux archives sacrées du royaume. Rares étaient les souhaits que Tywill pouvait refuser : prendre un œuf de dragon, être initié aux rites de la Commanderie, etc… Mais il était en même temps rarissime que quelqu’un arrive à surmonter toutes les épreuves…

Perdue dans ses réflexions, elle ne vit pas un jeune homme élégant jaillir devant elle, et ne le réalise que quand elle vit une ombre, quelque chose ployer le genou, et lui prendre sa main. Sa première réaction fut de croire qu’un homme venait de trébucher et s’était agrippé à elle, mais, quand elle réalisa qu’on ne la tirait pas, et qu’elle sentait au contraire un contact doux et humide sur sa main, son cerveau s’enclencha, et elle rougit en voyant un homme qui avait l’air terriblement beau, dans une armure scintillante, à genoux devant elle, lui baisant la main.

« Je me prénomme Gauvain, chevalier du soleil, possesseur de l'épée des rois et je suis ici pour participer à cet événement en votre honneur princesse, c'est un honneur de pouvoir vous parler en personne. »

Guère habituée à voir des personnages issus de ces livres, la Princesse sentit une vive chaleur envahir ses joues. Elle se mit à rougir, ne répondant pour le coup rien. Gauvain, le Chevalier du Soleil… Un tel ordre ne lui disait rien, mais Terra était tellement vaste, après tout… Le nom sonnait en tout cas très… Très chevaleresque, et ce qu’il avait dit…

*Ai-je seulement bien entendu ? Se battre en mon honneur ? Pourquoi est-ce que mon cœur bat ainsi ?*

Et qu’est-ce que ça voulait dire, exactement ? Avait-il été voyagé jusqu’ici pour se battre pour elle ? Elle aurait bien aimé dire que l’idée qu’un homme se fasse massacrer pour ses beaux yeux l’horripilait… En réalité, elle s’en sentait flattée et excitée. Se battre pour elle… N’était-ce pas, en somme, la preuve qu’elle était une Princesse, si on en venait à se battre pour elle ? Le Chevalier Gauvain poursuivit sur sa lancée.

« S'il y a la moindre chose que vous désirez je me ferais une joie d'exaucer votre souhait princesse. »

Cette formulation la fit sourire, amusée, et elle ne put s’empêcher de répondre, sa rougeur disparaissant.

« Relevez-vous, Chevalier, répondit-elle, en essayant de contrôler les battements excités de son cœur. Se battre en mon nom, Messire Gauvain, c’est exaucer l’un de mes plus grands souhaits, mais, si vous tenez vraiment à me contenter, alors, remportez le tournoi. »

Elle le regarda en souriant. Oui, il était effectivement beau… Il avait tout de ce chevalier des contes de fées qu’elle avait lu dans son enfance, le chevalier errant qui allait sauver une Princesse des griffes d’un tyran, le prince accusé d’avoir tué son père par un vil magicien, et qui s’exilait pendant des années pour revenir se venger…

« Mais, si vous remportez les épreuves, Messire Gauvain, ce sera à vous de formuler un souhait. Sachez que la générosité de Sylvandell est presque sans limites, mais que vous ne pourrez pas formuler plus d’un seul souhait. »

Ayant une idée subite, elle tourna la tête vers l’un des greffiers.

« Suivez-moi… Quelqu’un qui veut se battre en mon nom ne mérite pas d’attendre comme un vulgaire laquais. »

Alice marcha parallèlement à une queue de mercenaires et de gladiateurs, et constata que certains s’étaient déjà battus entre eux, amusant les gardes et les quelques Commandeurs qui, dans leurs armures noires effrayantes, observaient la scène, essorant leurs épées. Elle se planta devant le greffier, qui la regarda en fronçant les sourcils, pensant sans doute qu’elle voudrait participer… Avant de se raviser en voyant l’homme derrière elle, poussant un petit soupir soulagé.

« Tenez, Messire Gauvain, fit-elle en s’écartant. Écrivez votre nom, et signez. »

Généralement, les signatures se réduisaient à une croix sommaire. On voyait souvent, sur les parchemins, des noms de seigneurs, écrits de la main du greffier, et signés par des esclaves ou des guerriers représentant les seigneurs, trop lâches ou trop faibles pour oser se battre eux-mêmes.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le vendredi 06 janvier 2012, 21:47:47
Gauvain n'arrivait pas à détacher son regard sur son visage, il était comme envouter par sa beauté mais il tentait de rester calme malgré que son coeur battait la chamade .

*-Mais qu'est-ce qu'il m'arrive pour être dans cet état ? C'est la première fois que je me sens comme cela, calme toi Gauvain...tu ne dois pas te déconcentrer il faut que tu te calmes .*

Pour lui charmer une femme est un jeu d'enfant mais étrangement il n'avait pas envie de jouer un rôle non pas pour cette fois, il avait envie de montrer sa valeur à cette princesse .

-Si vous voulez que je remporte ce tournoi alors qu'il en soit ainsi ! Je vaincrais en votre nom princesse !

Il suivit la princesse tout en la regardant puis une fois devant la feuille qui recensait les participants il prit la plume et signa à son nom .

-Pour ce qui est du souhait le simple fait de combattre pour vous m'est suffisant mais si vous voulez que je formule un autre souhait il faudra attendre la fin du tournoi pour que je le prononce et pas avant .

Il regarda autour de lui en fixant les autres participants .

-Ces personnes ne méritent pas votre présence, ils sont avides de richesses et ne valent pas mieux que des animaux, ils ne méritent pas de gagner ce tournoi, ils n'ont aucun sens de la chevalerie et il ne mérite pas de participer .
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 06 janvier 2012, 22:45:12
L’engouement du Chevalier Gauvain fit sourire Alice, qui rit brièvement, amusée malgré elle. Lui faisait-elle de l’effet à ce point ? Elle ne put s’empêcher d’en rougir de fierté. Gauvain signa, et parla de manière assez énigmatique, confirmant toutefois qu’il avait un souhait en tête, mais tenait à le dire uniquement à la fin du tournoi. Un sourire espiègle traversa ses lèvres, et elle glissa sa main pour brièvement caresser la joue du Chevalier.

« Beau, noble, et avec un brin de mystère…, récapitula-elle. Vous m’avez l’air d’être issu de ces magnifiques histoires qui ont bercé mon enfance, mais vous avez réussi à titiller ma curiosité », avoua-t-elle en souriant légèrement.

Gauvain poursuivit ensuite, après avoir regardé les autres gladiateurs.

« Ces personnes ne méritent pas votre présence, ils sont avides de richesses et ne valent pas mieux que des animaux, ils ne méritent pas de gagner ce tournoi, ils n'ont aucun sens de la chevalerie et il ne mérite pas de participer. »

Cette tirade la fit sourire. Elle regarda à son tour les gens qui se trouvaient là, et vit que deux autres se battaient au milieu de la cour. En regardant une table en bois avec un set de pokers à dés, elle comprit que l’origine du différend devait sûrement se trouver dans ce jeu, et autour de quelques verres de cervoises. Les deux hommes se battaient rageusement, utilisant leurs poings, et elle vit que l’un des deux avait une longue queue partant du dos avec des os qui ressortaient. Le combat se termina de manière assez sanglante quand la queue se redressa, et frappa le pugiliste au visage, arrachant une partie de son visage dans des gerbes de sang. L’un des os lui transperça au passage la gorge, et le corps de l’homme ne se releva plus. Il y eut quelques éclats de rires satisfaits, et Alice, après avoir brièvement levé les yeux au ciel, reporta son attention sur le Chevalier, mais ce fut un Commandeur qui frottait sa lame avec les deux griffes de dragon fixées sur son armure qui répondit à la place d’Alice. L’homme avait retiré son heaume, montrant une vilaine cicatrice coupant sa tête en deux.

« Les tournois ne sont faits que pour amuser la galerie, expliqua l’homme. Si on ne devait y admettre que des chevaliers, notre arène disparaîtrait. Rassurez-vous, honorable Chevalier, ce que vous aurez à craindre dans cette arène n’est pas ce ramassis de tocards, mais ne vous y trompez pas ; il n’y a pas que des écuyers et des lourdauds qui viennent s’inscrire. Ceux qui veulent rejoindre la Commanderie n’hésitent pas à y participer. »

Alice tenta d’intervenir, mais le Commandeur fut le plus rapide.

« Ce ramassis de déchets, comme vous l’appelez, constituera votre seul ami durant l’arène. Il y a bien longtemps qu’on a dépassé l’affrontement simple entre gladiateurs, c’est d’un ennui mortel pour le public. Au lieu de ça… Mais bah, se ravisa-t-il subitement, je parle trop, vous verrez ça en temps voulu, Chevalier. Madame », fit-il en inclinant la tête vers la Princesse, comme pour la saluer.

Elle se mordilla les lèvres, et regarda à nouveau Gauvain, trépignant sur place.

« Venez, se décida-t-elle alors, je vais vous montrer la partie haute de Sylvandell. »

Alice s’écarta alors un peu, et monta de longs escaliers en marbre. Sylvandell étant bâtie sur les montagnes, il fallait grimper. Elle se retourna vers le Chevalier, lui donnant quelques éclaircissements.

« Généralement, la Commanderie ne s’adresse pas aux gladiateurs[/ color], expliqua-t-elle. A vous de l’interpréter comme bon vous semble… »

Elle recommença ensuite à grimper.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le samedi 07 janvier 2012, 00:56:14
Les soupçons de Gauvain se confirmèrent, il allait combattre des monstres mais peut importe il n'avait pas peur, étrangement l'idée de combattre pour cette belle princesse était motivant voir encourageant comme si cela le poussait au-dela de ses propres limites .

-Ne vous inquiétez pas je n'ai été pas vexé pas cet homme ce n'est juste que ce qu'il a dit qui m'inquiète le plus si l'on peut dire, il y a des rumeurs sur ces épreuves qui disent que il y a des monstres et des créatures en tout genre mais j'ai autrefois affronté des monstres que personne n'osait attaquer .

Puis il prit une inspiration tout en cherchant dans ses souvenirs .

-Il n'est pas étonnant que vous n'ayez pas entendu parler de moi car je viens d'un endroit lointain et je viens d'un ordre de chevaliers qui a disparu il y a de ça plus de mille ans .

-Le chef de cet ordre était aussi roi et c'était aussi ma tante et j'étais son bras droit mais les livres d'histoire parlent de moi comme étant le "chevalier parfait" mais je m'efforce simplement de respecter certaines valeurs mais bon je vous raconterais la suite après la première épreuve, parole de chevalier !

Puis il parla avec une voix sincère et honnête tout en regardant la princesse .

-Cet endroit est beau mais il n'est rien comparer à ce que j'ai sous les yeux .

Lui-même n'en revenait pas de ce qu'il venait de dire pourtant il avait l'habitude de dire cela aux femmes qu'il charmait mais pour la première fois il ressentait comme une gêne et une rougeur monta aux joues du chevalier pour la première fois de sa vie puis il se contenta de suivre la princesse .
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 07 janvier 2012, 02:14:08
La marche menant vers la partie haute de Sylvandell commençait par de longs escaliers, avant de se perdre en plusieurs sentiers plus petits escaliers, généralement taillés à travers la roche. Plusieurs monte-charges étaient également disponibles, mais servaient plutôt à acheminer des marchandises vers la partie haute. Les livres d’histoire affirmaient que la construction de Sylvandell avait été pharaonique, et s’était déroulée sous l’égide de plusieurs Commandeurs d’affilée. Alice choisit un sentier qui comprenait plusieurs plateformes d’observations, permettant de voir la région environnante, soit une succession de montagnes et de cols, avec, au loin, une délicate forêt. On trouvait également devant Sylvandell l’immense point d’origine d’un fleuve tout aussi immense, avec des canaux d’irrigation et autres objets permettant de fournir la ville en eau potable.

Alice y songeait silencieusement en montant, accompagnée du Chevalier Gauvain, qui lui parla de son ordre chevaleresque. Un ordre disparu il y a plus de mille ans ? Sur le coup, Alice fronça les sourcils, se demandant si ce Gauvain avait un millénaire, ou était une sorte d’héritier de cet ordre ancestral. Ce qu’il dit ensuite ne fit que semer le trouble dans la tête d’Alice. Est-ce qu’il avait… Mille ans ? Elle avait lu des traités magiques sur l’immortalité, mais ce cadeau était normalement réservé aux Dieux, ou à certains de leurs élus, tels les dragons.

*Est-ce qu’il se paie ma tête ? Ou est-ce qu’il y a quelque chose que je ne comprends pas ?*

Il affirma avoir été surnommé par les historiens un  « chevalier parfait », et elle sourit discrètement, se mordillant les lèvres en s’arrêtant sur une plate-forme d’observation. Le vent secoua délicatement ses longs cheveux, remuant quelques mèches, et elle essayait d’interpréter ce qu’elle pensait de ce Chevalier. Bien des mots lui venaient à l’esprit pour le définir : mystérieux, galant, chevaleresque… Les Commandeurs se gaussaient généralement des chevaliers de ce style, en voyant, soit des marginaux inutiles, soit des individus prétentieux… Il est vrai que quelqu’un qui se présentait comme un « chevalier parfait » devait avoir une bonne estime de lui-même, mais ce n’était pas spécialement pour gêner Alice. Elle le verrait de toute façon ce soir.

Un court silence s’instaura, alors que la Princesse et le Chevalier se tenaient sur la plateforme. Des rayons de soleil jaillissaient entre les montagnes, et elle tourna la tête pour le regarder. Elle fut tentée de lui demander quel était son âge, mais le regard qu’il lui jetait la noyait totalement. Elle sentait qu’il allait dire quelque chose, ça se lisait dans son regard. La phrase fila ensuite, résonnant tendrement aux oreilles de la Princesse :

« Cet endroit est beau mais il n'est rien comparé à ce que j'ai sous les yeux. »

Sous cette phrase, elle sourit, et vit Gauvain… Rougir ! Elle s’en mordilla les lèvres, et se rapprocha de lui. Elle plaça chacune de ses mains dans le creux de celles du Chevalier, plongeant son regard dans le sien, et l’embrassa tendrement sur la commissure des lèvres. Gauvain étant un peu plus grand qu’elle, elle dut se hausser sur le bout des pieds pour le faire, fermant les yeux, son cœur battant lentement. Elle s’écarta ensuite, et lui sourit.

« Si jamais le courage venait à vous manquer ce soir, rappelez-vous ce baiser, et dites-vous que ce ne sera qu’un… Avant-goût. »

Elle lui délivra un délicat sourire complice, rabattit une mèche de cheveux filant entre ses yeux, et reprit tranquillement sa marche.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le samedi 07 janvier 2012, 10:50:17
Le coeur du chevalier était sur le point d'exploser lorsqu'elle lui prit les mains mais lorsqu'elle lui déposa un baiser sur la commissure des lèvres toute ses pensés était chaotiques, il ne savait comment réagir devant un tel acte mais il tenta de rester calme .

*-Je ne vois qu'une seule chose qui me met dans cet état ça doit être...non c'est impossible enfin bref j'y penserais plus tard .*

Il se contenta de ne rien dire comme s'il prononçait quelque chose briserait ce moment puis il observa le panorama, c'était beau il avait vu beaucoup d'endroits magnifiques mais rares était aussi beau que cet endroit .

Mais il n'arrivait pas à détacher son regard sur cette princesse, ses cheveux étaient comme apaisant pour lui s'il y mettait sa main il s'y perdrait facilement du moins c'est-ce qu'il ressentait mais il put profiter de ce spectacle quand il remarqua que le soleil était sur le point de se coucher, finalement il devra faire sans plus ou moins après la première épreuve, mais il lui restait ce "pouvoir" donc il n'avait rien n'a craindre enfin en théorie .

Pour le moment il se contentait de suivre la princesse mais soudain il ressentit l'envie de lui montrer un de ses pouvoirs rien que pour l'impressionner, normalement il ne faisait rien de tout cela pour les femmes qu'il charmait mais là c'était différent, il ressentait ce besoin de lui montrer son pouvoir du moins une petite partie, il parla d'une voix tremblotante mais remplit de joie .


-Si vous me permettez je souhaiterais vous montrer pourquoi je porte le nom du chevalier du soleil .

C'est sur ces mots qu'il tendit les mains et qu'une multitude de lumières telles des étoiles de plusieurs couleurs firent leur apparition autour de la princesse .

-Ceci est le don que j'ai reçu pour avoir été fidèle envers mon roi jusqu'au bout .

Par "bout" il voulait dire jusqu'à sa mort mais il n'avait pas envie de lui dire cela pour le moment, chaque chose en son temps .
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 07 janvier 2012, 11:55:43
Le délicat baiser d’Alice avait visiblement perturbé le Chevalier, et elle préféra se tourner, pour qu’il ne voie pas toute la gêne qu’elle ressentait également. Qu’est-ce qui lui avait pris de l’embrasser ainsi ? Elle n’arrivait pas à le comprendre, et ils continuèrent à grimper, jusqu’à atteindre la partie haute de la ville. Elle essaya de penser à autre chose, même si, dans sa tête, bien des pensées se mélangeaient. Elle se revoyait l’embrasser, mais son esprit frivole s’amusait à l’imaginer sous son armure… Ou sans. Il avait l’air imposant et musclé avec son armure ; était-ce toujours le cas sans ce vêtement ? Elle ne pouvait que l’espérer.

L’arène commençait à s’animer. Les spectateurs rentraient dedans, et de nombreuses patrouilles marchaient autour. Les gladiateurs avaient naturellement une entrée réservée, et elle se retourna vers Gauvain, qui, à voir son regard, semblait avoir quelque chose à lui dire. Alice le contempla pendant quelques secondes, attendant qu’il se prononce :

« Si vous me permettez je souhaiterais vous montrer pourquoi je porte le nom du chevalier du soleil. »

Elle inclina la tête pour confirmer.

« Je vous en prie… » acquiesça-t-elle.

Gauvain ouvrit les mots, les tendant vers la Princesse, et des espèces d’étoiles en sortirent, tournant autour d’Alice. Émerveillée, la jeune femme ouvrit de grands yeux béats et admiratifs, tournant la tête à droite et à gauche.

« Ceci est le don que j'ai reçu pour avoir été fidèle envers mon roi jusqu'au bout », expliqua Gauvain.

Tendant une main, Alice l’approcha de l’une des petites étoiles multicolores. Elles formaient une espèce d’arc-en-ciel lumineux tournant autour d’elle, et on pouvait voir son regard admiratif, émerveillé. Un sourire épanoui éclairait son visage.

« Oh, Messire Gauvain…, murmura-t-elle, c’est si beau ! Si beau !, répéta-t-elle. Tellement merveilleux ! »

Elle eut une brusque envie d’aller à nouveau l’embrasser, et la refoula. Essayant de reprendre contenance, étant tout de même une Princesse, elle le regarda, et parla.

« Votre belle magie sera précieuse dans l’arène, lança-t-elle. J’espère pouvoir vous émerveiller autant que vous l’avez fait à mon égard, noble Chevalier. »
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le samedi 07 janvier 2012, 12:47:20
Gauvain souria en regardant son visage émerveillé par ce qu'il faisait puis il fit disparaître les lumières, cette fois-ci il comprit ce qu'il lui arrivait mais ce n'était pas le moment d'y penser, sa maîtrise de la lumière n'était limité que par son imagination .

-Ne vous en faites pas j'ai d'autres dons comme celui-là mais disons que je n'ai pas besoin de vous expliquer tout de suite, vous le verrez quand je serais dans l'arène .

-J'ai entendu de nombreuses histoires sur cet endroit comme le fait que vous vénérez les dragons, pour ma part je trouve ces êtres emplits de beauté et de noblesse, dans mon époque les dragons étaient chassés comme un véritable défi pour tout chevalier,  mais j'ai toujours été contre le fait de les chassés car ils méritent de vivre comme tout être vivant en ce monde de plus ils vivent bien plus longtemps que n'importe quel mortel donc ils possèdent une grande sagesse et de grandes connaissances sur ce monde .

À l'écoute de sa dernière phrase il se sentait rêveur, il l'imaginait la prendre dans ses bras, de sentir la moindre parcelle de peau sur son corps mais il arrêta de penser à de telles choses, il pouvait sentir que chaque mot qu'elle prononçait était comme une berceuse, il se sentait euphorique comme dans un rêve mais c'était réel .

-Si vous voulez m'émerveiller, regardez-moi pendant le tournoi cela m'est suffisant...pour le moment .
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 07 janvier 2012, 21:51:48
Les lumières disparurent, sortant Alice de sa rêverie éveillée. Un peu gênée par l’image qu’elle avait pu donner d’elle-même, elle essaya de se ressaisir, rougissant légèrement, se donnant l’impression d’être une petite gamine écervelée. Bizarrement, l’idée de devenir Reine de Sylvandell ne l’enthousiasmait guère, tant elle avait peur de conduire Sylvandell et la Commanderie à leur ruine. Gauvain se mit à parler, la sortant de ses doutes quotidiens.

« Ne vous en faites pas j'ai d'autres dons comme celui-là mais disons que je n'ai pas besoin de vous expliquer tout de suite, vous le verrez quand je serais dans l'arène. »

Un sourire amusa éclaira ses lèvres. D’autres « dons » ? Elle espérait aussi qu’elle en avait dans une chambre nuptiale, et cette simple pensée accrut son sourire. L’homme avait l’air plutôt bien bâti, et Alice n’était pas totalement idiote non plus. Elle savait qu’elle était belle, et il le savait, tout comme ils savaient mutuellement qu’ils se plaisaient. Il n’y avait pour elle pas besoin d’en dire plus. Néanmoins, elle ne doutait pas qu’il n’allait pas invoquer de petites étoiles filantes dans l’arène. C’était bon pour impressionner de belles Princesses rêveuses, mais, contre des monstres, c’était totalement superflu. Il poursuivit sur sa lancée, évoquant désormais les dragons :

« J'ai entendu de nombreuses histoires sur cet endroit comme le fait que vous vénérez les dragons, pour ma part je trouve ces êtres emplits de beauté et de noblesse, dans mon époque les dragons étaient chassés comme un véritable défi pour tout chevalier,  mais j'ai toujours été contre le fait de les chassés car ils méritent de vivre comme tout être vivant en ce monde de plus ils vivent bien plus longtemps que n'importe quel mortel donc ils possèdent une grande sagesse et de grandes connaissances sur ce monde »

Un petit sourire éclaira son visage. Les dragons… Dire que Sylvandell les vénérait était loin d’être faux, c’était même tout à fait exact. La religion de Sylvandell était bâtie autour d’eux. Pour les Sylvandiens comme Alice, rien n’était plus sacré qu’un dragon. Les chasser était en principe formellement interdit, sauf pour les dragons qui ne faisaient plus partie de la colonie. Les Commandeurs avaient beau scrupuleusement honorer les dragons, ils constituaient aussi de formidables chasseurs de dragons.

« Nous sommes intimement convaincus que les dragons sont immortels, en ce sens qu’ils ne vieillissent pas, lui expliqua-t-elle. Ils sont pour nous les descendants directs de nos dieux, et, en les honorant, ce sont nos dieux que nous honorons. »

Elle s’arrêta en voyant que le Chevalier ne l’écoutait qu’à moitié, semblant perdu dans quelque songerie n’appartenant qu’à lui. Elle sourit délicatement, se demandant si ses beaux yeux ne songeaient pas à elle. Ce qu’il lui demanda lui fit naturellement plaisir, et elle s’en mordilla les lèvres.

*Est-ce donc ça, qu’on appelle ‘‘flirter’’ ? Il est curieux de voir à quel point je trouve cela fascinant…*

Elle lui répondit assez rapidement :

« Je n’aurais de yeux que pour vous durant cette arène. Nous avons probablement encore une petite heure avant que ça ne commence, et je ne veux pas vous faire perdre votre temps. Vous avez sans doute besoin de vous préparer, et j’ai besoin de temps, afin de prier pour votre réussite, lui avoua-t-elle. L’entrée des gladiateurs est dans cette petite tour, là, à côté de l’arène », expliqua-t-elle.

Elle désigna de la main une délicate tour à proximité de l’arène, et regarda à nouveau Gauvain, hésitant à nouveau à l’embrasser. Un simple baiser pour lui porter chance… Mais elle en avait déjà fait un, après tout. Réfléchissant rapidement, elle décida tout de même de le faire. Elle retourna vers lui, et l’embrassa désormais, non pas sur le bord des lèvres, mais sur les lèvres. Un bref et tendre baiser, simple frottement des lèvres, pendant lequel elle ferma les yeux, sa poitrine s’enfonçant contre sa solide armure. Le moment dura de brèves secondes, mais le cœur d’Alice semblait prêt à exploser dans sa poitrine, lorsqu’elle se retira. Elle glissa deux de ses doigts gantés le long des lèvres de Gauvain, comme pour les caresser, les joues empourprées par le désir.

« Que ce baiser vous donne toute la force dont vous aurez besoin, Messire. »
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le samedi 07 janvier 2012, 23:37:26
Si Gauvain devait ressentir quelque chose, c'était une motivation débordante au point d'avoir le sentiment de pouvoir déplacer des montagnes, de pouvoir décrocher la lune enfin que des choses complètement impossibles mais pour lui il en était persuadé, son coeur battait la chamade au point qu'il croyait qu'il avait couru plusieurs heures, il se força à sortir de son état qui devait être drôle à cause de la situation .

-La politesse veut que je vous rende la même chose en retour mais seulement après la première épreuve, à tout à l'heure princesse, je n'échouerais pas je vous en fais la promesse .

C'est sur ses mots qu'il se dirigea en direction de l'endroit qu'elle avait indiqué, pendant tout le long du chemin il avait un grand sourire qui s'affichait en plein de son visage avec un air de quelqu'un qui venait d'apprendre la meilleure nouvelle de sa vie .

*-Finalement, ce monde révèle bien des surprises des plus agréables, je crois que je vais me plaire en cet endroit .*

Finalement l'idée de combattre pour la plus belle femme qu'il n'avait jamais vue était aussi motivant que s'il combattait pour sa tante à nouveau si ce n'est plus, il se sentait bien, en paix comme s'il ait une nouvelle raison de vivre, de combattre, de survivre dans ces épreuves et même au delà .

*-Ainsi ils vénèrent vraiment les dragons . Et bien ma foi je serais curieux d'avoir l'occasion de parler avec l'un d'entre eux encore que...non je ne dois pas penser à cela je ne mériterais pas mieux que tous ces avares de richesses, le voeu que je ferais sera d'être...bah peut importe pour le moment je dois d'abord faire ces épreuves mais bon je ne serais pas seul .*

Il sentait que durant ces épreuves, il devrait utiliser tous ses pouvoirs même celui qu'il n'utilise jamais, celui de voir les différents futurs possibles à court terme, mais ce sera qu'en dernier recoure qu'il utilisera ce pouvoir mais s'il le fallait il l'utilisera juste pour cette fois, pour le moment il se dirigea vers l'endroit qu'elle lui indiqua .
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 08 janvier 2012, 01:28:49
Après le départ de Gauvain, Alice fit ce qu’elle lui avait dit. Elle se rendit dans le Temple Sacré, qui était essentiellement une grande pièce circulaire avec des rangées de bancs, des colonnes avec des statues en forme de dragons, et, au centre, sur une immense estrade, l’imposante statue d’Erwan Korvander, dont les épaulières ressemblaient à de petites ailes. Autour de lui, un feu verdâtre brûlait sans arrêt. Elle y rentra, ayant droit à de brefs regards de la part des prêtres qui assuraient le service, et s’agenouilla devant la statue d’Erwan. Elle murmura sa mélopée à l’encontre du dragon d’Or, et, à travers lui, des Dieux ancestraux.

« Ô Toi, Toi qui es Sacré parmi Tous, Toi qui Brûle dans le firmament éternel, j’implore humblement Ta protection céleste pour veiller sur les âmes nobles en ce Monde. »

Une prière ne devait jamais être personnelle, car un Dieu n’avait pas à se soucier des requêtes individuelles, et le croire, c’était faire preuve d’arrogance. Alice opta donc pour des formules générales, même si, dans sa tête, le destinataire de ces prières était unique. Elle savait très bien les monstres qui erraient dans les cavernes de Sylvandell. Si un dragon avait des ailes, c’était, après tout, pour ne pas se terrer dans la terre. Le dragon ne craignait rien de plus que les grottes, où il ne pouvait déployer ses ailes, et ne pouvait fuir devant des monstres terrifiants. Alice répéta pendant un certain moment sa prière, ne sentant pas vraiment le temps passer, jusqu’à ce que deux gardes viennent la déranger.

« Madame, expliqua l’un d’eux. Le tournoi va bientôt commencer, et Lord Tywill Korvander demande instamment votre présence…
 -  Fort bien, répondit posément cette dernière en se relevant. Il serait malséant de faire attendre Père. »

Alice sortit du Temple Sacré. Le soleil commençait à se coucher, mais ici, sur Sylvandell, et en cette saison de l’année, le soleil mettait un certain temps avant de se coucher. Des lueurs vivaces s’échappaient de l’Arène, ainsi qu’un brouhaha diffus. Alice s’en rapprocha tranquillement, accompagnée des gardes. Ils entrèrent par une entrée annexe, menant directement à la loge de Lord Tywill, mais, avant d’y aller, Alice se changea dans un vestiaire, prenant une longue robe blanche avec une espèce de couronne de lauriers sur la tête.

Elle entra dans une espèce de loge avec plusieurs grands fauteuils, Tywill trônant au centre. Sur la droite, il y avait le Grand Prêtre, un homme avec un œil de verre, et, sur la gauche, son fauteuil. Elle avança, voyant des gradins très bien remplies, avec de nombreux gardes. Comme toujours, l’arène avait attiré un public assez vaste, et Tywill, pour l’occasion, portait une somptueuse armure rouge. Non pas son armure de combat, mais une armure cérémoniale, avec une cape.

« Nous n’attendions plus que toi pour commencer, ma fille, lança Tywill.
 -  Pardonnez mon retard, Père, je tenais à enfiler cette robe…
 -  La petite poupée tenait à paraître encore plus belle que ce que les Dieux ont déjà fait. Ne serait-ce pas là une offense aux Dieux ? » siffla une voix perçante.

Aux pieds de Tywill, Alice y vit quelqu’un qu’elle aurait préféré ne pas voir : Omini. Le nain, avec son crâne chauve, et sa grosse bosse dans le dos, était vraiment laid à voir, et son humour assez vaseux laissait souvent perplexe Alice. Il portait une chaîne autour du cou.

« Nous allons pouvoir commencer. »

Tywill se dressa alors, et des trompettes se mirent à résonner, intimant le silence. l’arène de Sylvandell avait été améliorée au fil des siècles, notamment avec du matériel provenant de Tekhos, acheminée dans cette région lointaine par de grosses caravanes. Tywill se mit à parler d’une voix forte, qui se répercuta sur toute l’arène.

« Mesdames et Messieurs, je vous souhaite le bonsoir et la bienvenue ! L’Arène de Sylvandell va à nouveau faire ouvrir ses portes ! »

Une vive clameur répondit à ces propos. Tywill n’était pas connu pour faire de longs discours, mais il poursuivit tout de même.

« Aujourd’hui, nous avons, comme d’habitude, bien des participants, qui attendent dans les vestiaires, dans les profondeurs de l’arène. Compte tenu de leur nombre assez élevé, ils ont été autoritairement divisés en plusieurs poules, chacune étant subie à une épreuve spécifique. Et, comme chacun le sait, ceux qui survivront à toutes les épreuves auront le droit de se faire accorder un vœu de ma part, et c’est en l’honneur du dragon d’Or et d’Erwan Korvander, Père de Sylvandell, que je me devrais de l’honorer ! »

Père parlait d’une voix particulièrement forte et bourrue, mais ses propos reflétaient bien à quel point parler l’ennuyer. Les Korvander n’avaient jamais été connus pour leur loquacité, préférant régler les disputes à coups de poings, plutôt qu’avec la parlote inutile. Tenter de faire jouer la diplomatie avec eux était généralement le meilleur moyen de déclencher une guerre, comme l’avait illustré jadis un ancêtre.

« Compte tenu du nombre assez élevé de participants en cette soirée, je suis heureux de vous dire que les Fils des Dieux anciens se trouveront peut-être ce soir. »

A cette phrase, une véritable hystérie frénétique s’empara de la foule, qui se mit à rugir, tandis qu’Alice sentit ses prières s’envoler au loin. Elle tenta bien de masquer son trouble, mais on ne cachait rien à Père, qui se retourna vers elle, lui parlant en aparté.

« Un problème quelconque, ma fille ? la railla-t-il.
 -  N-Non… », mentit-elle.

L’épreuve des Dieux anciens était, et de loin, l’attraction la plus populaire de l’Arène, mais aussi la plus sanglante. C’était pour cette raison que les participants pouvaient demander avant cette épreuve le droit de se retirer, récupérant une somme d’argent assez honorable pour leur participation. L’épreuve n’était pas systématiquement utilisée, et le fait que Père la mentionne signifiait qu’il savait. Comme s’il lisait dans son regard, Tywill confirma.

« Je connais ce Chevalier, je connais ce qu’il représente… Une conception romantique de l’honneur… C’est à en crever de rire, explosa-t-il. Mais bon, tu n’as plus à rester vierge, maintenant, mais ce n’est pas pour autant que n’importe quel péquenaud pourra te demander ta main. »

Fronçant les sourcils, Alice reprit.

« Alors… Quand je devais rester vierge, si jamais… Si jamais quelqu’un réussissait à terminer cette épreuve, lui auriez-vous accordé… Accordé ma main s’il l’avait demandé ? réussit-elle à achever.
 -  Ce n’est pas moi qui accorde ta main, mais toi qui l’accordes, précisa-t-il. Du reste, bien des gladiateurs ont toujours cru qu’ils pouvaient demander ta main. S’ils l’avaient demandé, je leur aurais répliqué que c’était impossible.
 -  Vous n’avez rien fait pour dissuader de telles rumeurs ! objecta-t-elle.
 -  Il me semble que lier l’obtention de la main à la réussite de cette épreuve constitue la plus belle forme de dissuasion possible. Mais peu importe cela. »

Tywill s’adressa à nouveau à la foule, qui commençait à se calmer.

« Chaque entracte se constituera en deux temps : un temps court de quelques minutes pendant lequel l’arène sera nettoyée, et les autres épreuves, pendant lesquelles les gladiateurs des poules précédentes se reposeront. Leurs éventuels admirateurs auront le droit d’aller les voir dans les tribunes. Rappelons que la magie n’est pas qu’autorisée, mais vivement conseillée, et que la seule règle que les gladiateurs ont à suivre ici est de rester en vie, peu importe ce que cela applique. Sur ce… QUE LA SOIRÉE COMMENCE ! »

Un tonnerre d’applaudissements salua cette tirade, et Tywill alla rudement s’asseoir sur son siège. Pendant ce temps, de grandes grilles s’ouvraient, révélant les premiers gladiateurs. On avait fourni à ceux qui avaient des armures de faible qualité de bonnes armures, afin que le challenge reste de taille. L’arène était grande, circulaire, et comprenait de multiples portes grillagées. Alice crut même reconnaître, parmi les gladiateurs, un mercenaire tekhien, avec des armes automatiques. La lourde porte d’entrée des gladiateurs se referma, et Alice sentit son cœur battre la chamade en reconnaissant son Chevalier.

Des grognements se firent alors entendre le long des portes, tandis qu’une chape de plomb s’abattit brièvement dans l’arène. Des yeux rouges luisants apparurent le long des différentes grilles entourant l’arène, et des mains crochues et grisâtres apparurent, tendant leurs griffes pointues vers les gladiateurs. En reconnaissant là les légions de prisonniers de guerres et autres esclaves soumis à des expériences alchimiques assez immondes, Alice frissonna de dégoût.

« Commencer par des zombies, c’est classique, commenta d'un ton assez las le Grand Prêtre.
 -  Ça amuse les masses… »

Les portes s’ouvrirent alors. Les zombies d’ici n’avaient rien à voir avec les clichés usuels. Ils n’étaient pas lents, mais particulièrement vifs, animés d’une rage dévastatrice, et les décapiter ne suffisait pas à les tuer. Ils étaient le fruit d’une alchimie noirâtre démoniaque, et une cohorte de zombies se rua vers les multiples gladiateurs regroupés au centre de l’arène.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le dimanche 08 janvier 2012, 03:05:43
Le souvenir du bruit de la foule le fit revenir en arrière, au temps où il servait sa tante mais la voix du roi le fit revenir dans le présent, à la vue de la foule il se sentait exalté comme dans les tournois qu'il participait, il se tenait debout avec d'autres participants mais parmi eux il se sentait seul, il aurait aimé être avec ses anciens compagnons d'armes .

Puis il regarda en direction du roi avec un air de défi pour lui montrer qu'il n'avait pas peur, puis il regarda la princesse avec un sourire pour la rassurer que tout allait bien se passer .


*-je ferais mieux d'économiser mes forces pour le moment avant d'utiliser mes pouvoirs enfin...il y a toujours le soleil donc je n'ai pas besoin de m'inquiéter pour cela pour le moment je vais juste utiliser mon épée et mon bouclier .*

Immédiatement il fit apparaître Excalibur Galatine et son bouclier Cinq vertus, tout de suite son épée brilla de mille feux et s'arrêta aussitôt, puis il s'adressa aux autres gladiateurs en leur parlant avec ferveur .

-Si vous voulez vivre, protéger votre camarade, si vous voulez mourir alors battez-vous seul, pour ceux qui ne savent pas combattre restez en arrière, pour ceux qui savent se battre restez les protéger je serais en première ligne .


-Toi ! avec tes armes à feu, tiens-les à distance et couvre-moi pendant que je les combats au corps-à-corps comprit ?

Il brandit son épée vers le soleil et aussitôt son épée brilla tel un soleil miniature puis il la fit s'abattre sur le sol en faisant une explosion de lumière qui se répandait dans toute l'arène .

-Je suis Gauvain chevalier du soleil et détenteur de l'épée des rois ! Qui est avec moi ?!

Il observa les zombies qui étaient en train d'être collé aux grilles, cette vison d'horreur mit en colère Gauvain, pour lui c'était maintenant une question de libérer ces êtres de leurs souffrances et de leur accorder le repos éternel qu'il méritait

*-Si jamais je trouve ceux qui ont fait cela je jure de les trainer devant la justice .*

Au moment où les grilles s'ouvrèrent et que les zombies déferlaient, Gauvain utilisa son pouvoir de déplacement pour se diriger vers les zombies quasi instantanément du moins c'est ce qu'un oeil normal voyait .

Il commença à trancher des zombies ce qui l'obligea à s'arrêter quelques instants puis au moment où il abaissa sa garde un zombie le griffa au visage dans une gerbe de sang .

Gauvain s'écarta immédiatement tout en vérifiant sa blessure, il avait failli perdre un oeil mais sous l'effet du soleil ses plaies se refermaient immédiatement puis il utilisa à nouveau son pouvoir de déplacement pour revenir à la charge .

Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 08 janvier 2012, 11:12:12
Le combat pouvait commencer, et Alice sentit naturellement une boule se former dans sa gorge en voyant les gladiateurs se heurter à cette légion de zombies qui les encerclaient, même si ses inquiétudes allaient surtout pour Gauvain. Par-delà le brouhaha ambiant de la foule, elle n’avait pas entendu ce que le Chevalier avait dit, mais il s‘était rué vers les ennemis, tranchant dans le vif avec son épée. Malheureusement, les morts-vivants étaient insensibles à la douleur, et difficiles à tuer. Là, il fit sauter la partie du bras d’un zombie, mais cela n’arrêta nullement ce dernier. Les zombies n’étaient que de la chair morte en animation, sans aucune âme, aucun souvenir.

L’un des zombies griffa alors Gauvain à la joue, et Alice poussa naturellement un petit cri, avant de rougir, et de placer sa main sur la bouche.

« Ne t’en fais pas, l’assura Tywill avec un sourire cruel, pour éviter de trop fortes disqualifications, leurs griffes ne sont pas empoisonnées. »

Alice ne savait pas trop si elle devait se sentir rassurée, mais cela, au moins, eut le mérite de ne pas arrêter Gauvain, qui repartit de plus belle. Plusieurs gladiateurs étaient déjà déchiquetés, et, généralement, à chaque fois que l’un des hommes tombait, des dizaines de zombies se ruaient dessus. Gauvain n’était pas le seul qui savait se battre. Armé d’un fusil à pompe et d’autres armes à la ceinture, un homme le secondait du mieux qu’il pouvait, truffant de plomb les zombies qui arrivaient à déborder la défense de Gauvain, et, dans un autre coin, un homme dans une armure noirâtre se battait avec deux fléaux. L’un des fléaux heurta la tête d’un zombie, la déboîtant. Le zombie s’écroula au sol, et, sans plus attendre, le guerrier envoya une boule de feu dessus. La seule chose qui pouvait empêcher un zombie de se battre, c’était de lui brûler sa chair. Le feu restait l’arme la plus efficace, et ce guerrier envoyait des boules de feu pour disperser les zombies, mais ces derniers étaient relativement nombreux.

Utilisant une tactique assez égoïste, il se rua vers un gladiateur armé d’une épée qui l’accompagnait, le frappant au ventre avec son fléau, arrachant des giclées de sang, forçant le gladiateur à lâcher son épée. Se servant de son autre main, l’homme en noir balança le gladiateur devant lui, au milieu des zombies, qui se ruèrent dessus, et envoya des boules de feu. Une bonne dizaine de zombies se mirent à flamber simultanément, provoquant les éclats du public.

« En voilà un qui se débrouille plutôt bien, commenta le Grand Prêtre.
 -  Tant qu’il amuse le public… »

Les zombies se ruaient, et l’homme se dirigea vers un autre gladiateur, qui venait, avec une hache, de repousser un mort-vivant. Le gladiateur essaya vainement de se défendre, mais un coup de fléau sur la hache, suivi d’un autre sur une jambe, suffit à l’envoyer s’étaler au sol. D’un coup de pied, le guerrier noir fit rouler l’homme vers d’autres zombies, et envoya d’autres boules de feu.

Des flammes brûlaient ici et là, de longues torchères où les zombies, sans hurler, tentaient de se relever et de marcher vers la source de nourriture. Leurs corps disloqués se calcinaient et se disloquaient toutefois rapidement, ne formant plus que des tas inertes, parvenant à enflammer les autres morts-vivants qui s’approchaient un peu trop. Ne faisant preuve d’aucune preuve d’intelligence, les monstres ne cherchaient même pas à éviter les flammes, ne voyant que de la nourriture devant eux. Le reste importait peu.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le dimanche 08 janvier 2012, 12:30:45
Le combat durait, et il sentait qu'il fallait malgré tout il fallait utiliser certain de ses pouvoirs, Il repoussa un zombie avec son bouclier et brandit son épée en direction du soleil mais ne se passa sur le coup mais quelque seconde plus tard un rayon concentré provenant du soleil fit bruler plusieurs zombies.

Il voyait que le nombre de gladiateurs diminuait, ce qui l'attristait de voir des gens mourir devant lui à nouveau, mais le fait de voir cet homme avec une armure noire jeter des gladiateurs justes pour survivre le mettait dans une colère que seul le sang pouvait calmer .


*-Je jure que s'il survit après cela il entendra parler de moi, il va me le payer .*

Mais ce n'était pas le moment de penser à autre chose car au moment où il allait revenir à la charge plusieurs zombies avait encerclés Gauvain et commença à l'agripper de leurs mains, il tenta de se débattre mais rien n'y faisait ils étaient une dizaine sur lui .

Alors qu'il sentait le poids de ces zombies le faire plier au point qu'il en était recouvert mais une puissante lumière provenant au centre éjecta et enflammait les zombies à proximité, révélant le visage de Gauvain en sang mais les plaies se refermaient immédiatement, il était temps d'en finir avec ces zombies une bonne fois pour tout .

Il fit disparaître son bouclier et son épée pour faire apparaître Excalibur dans ses deux mains .

Il redoutait ce pouvoir qui autrefois avait tué des armées entières mais malgré tout allait quand même en faire usage, du fait du soleil son épée était trois fois plus puissante mais pas celle de son roi donc cela irait sans que personne ne se soit touchée par une telle attaque .


-Exc...


L'épée s'illumina immédiatement et débordait d'énergie comme si elle répondit à une sorte de commande puis Gauvain brandi son épée, puis il relâcha violamment son attaque


-aliburrrr!

 L'énergie relâché prit la forme d'un rayon de plusieurs mètres de diamètre qui dégageait une intense chaleur qui brula le sol aux alentours. La vague d'énergie fusa en direction de la plus grande masse des zombies tout en laissant une forte impression de chaleur sur son passage .
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 08 janvier 2012, 15:50:53
La bataille ne semblait pas vraiment tourner en faveur des gladiateurs. Les zombies étaient aussi nombreux que voraces, et ceux à qui on avait tranché les jambes, les croyant vaincus, rampaient, et parvenaient parfois à piéger certains des hommes. Rampant sur le sol, ils utilisaient leurs bras pour se hisser, et bondissaient sur le corps des hommes, les faisant tomber au sol, plantant dans de sinistres grognements leurs dents dans les cous, arrachant la peau, déchiquetant les veines, provoquant des traînées écarlates de sang dans tous les sens, avant de dépecer les corps, ne laissant plus que des traces de cadavres éventrés, déchirés de partout, leurs organes s’étalant sur le sol, dévorés par les zombies. Deux zombies se partageaient là un cerveau, après avoir ouvert le cuir chevelu avec leurs dents, perçant les os de la boîte crânienne pour manger, sous les applaudissements du public. Il fut une époque où un tel spectacle aurait fait vomir Alice de dégoût, mais elle réussissait ici à se contenir, préférant fixer son attention sur celui qui était son favori, le noble chevalier Gauvain.

Ce dernier continuait à se battre avec les zombies dans le sable de l’arène, mais ces derniers continuaient à affluer, et il fut bientôt submergé. Alice se mordilla les lèvres, sentant son cœur défaillir, et se dressa, voyant les zombies l’engloutir, s’attendant déjà à voir les morceaux de son armure voler dans tous les sens. Une vive lumière émana alors de ce petit tas, et les zombies volèrent tout autour, tandis qu’une espèce de lueur irradiait du corps de Gauvain.

« Il est un digne héritier des Chevaliers du Soleil, nota le Grand Prêtre.
 -  ’Pas étonnant que ma fille se comporte comme une jeune vierge effarouchée devant lui, lança Tywill, la Lumière a toujours été forte.
 -  La session sera peut-être plus divertissante que prévue…
 -  Je ne peux que le souhaiter »

Omini se mit à glousser, regardant Alice en biais, mais, dans sa position, il ne pouvait que fixer ses pieds.

« Le feu et la lumière vont de pair, commenta-t-il, aussi aisément que l’est la grenouille avec le nénuphar. »

Et, devant trouver cela drôle, Omini se mit à rire, remuant sa tête difforme, ce qui arracha un soupir de désespoir à Alice. Son chevalier, puisqu’elle le considérait, au moins pour ce soir, comme « son » chevalier, avait décidé de passer aux choses sérieuses, et avait sorti une mystérieuse épée dont la lame se mit à s’illuminer, alors qu’il en hurlait son nom. Excalibur, l’épée légendaire. Elle brilla furieusement, et, depuis le bout pointu de la lame, un rayon éblouissant de lumière jaillit, fondant sur les morts-vivants, les pulvérisant. Le rayon heurta le mur de l’arène, le faisant trembler, et des couches protectrices se dressèrent, des miroirs réfléchissants qui absorbèrent une partie des particules lumineuses, renvoyant les autres dans le ciel, créant une espèce d’arc-en-ciel féérique, qui dura autant que le sort de Gauvain.

Emerveillée par ce retournement de situation, Alice ne put s’empêcher de trouver le Chevalier d’une singulière et phénoménale beauté, tandis que le public se répandait en vivats. Un sourire amusé aux lèvres, Tywill frappa brièvement dans ses mains, félicitant la prouesse technique.

« Quelqu’un capable de manier les sorts sacrés et ancestraux des épées légendaires, ce n’est pas courant de nos jours, commenta Tywill. C'est un chevalier de talent que nous semblons avoir là... »

Tywill n’exagérait pas ; les Korvander possédaient aussi une épée de ce genre, mais seul Erwan avait su en trouver les plus intimes secrets.

Les quelques zombies survivants ne furent nullement effrayés par ce qui se passait, et ce fut le chevalier noir qui s’en chargea, tendant ses doigts vers eux, envoyant pour chacun une flèche enflammée, achevant les survivants. Une bien maigre prouesse, par rapport à l’exploit de Gauvain, qui déclencha des sifflements et des applaudissements tonitruants. Un cor se mit furieusement à rugir, signalant la fin de l’épreuve, et les portes grillagées d’entrée s’ouvrirent tranquillement, permettant aux gladiateurs de retourner se reposer. Tywill entreprit toutefois de se dresser, pour parler.

« Félicitations aux survivants ! Prenez un repos bien mérité ! »

Tywill alla lourdement se rasseoir sur son siège.

« Ce chevalier noir maîtrise les arcanes du Feu…
 -  Il se ménageait. Je suis heureux de voir que notre arène ne ramène pas que la lie de Terra, mais aussi quelques combattants d’exceptions. Je pense, à voir son armure et ses techniques de combat, qu’il doit venir d’un des austères ordres guerriers des Îles de Roche.
 -  Ça explique tout, alors… »

Tywill ne répondit pas, mais tourna sa tête vers Alice.

« Et bien, ma fille, qu’attends-tu pour aller le voir et le féliciter ? J’ai vu dans tes yeux cette naïveté écœurante qui me donnerait envie de te les arracher, mais, à défaut de pouvoir t’arracher tes si beaux précieux yeux, daigne au moins m’épargner la vue d’un spectacle si navrant. »

Un petit sourire éclaira les lèvres de la Princesse. Père semblait heureux en ce début de soirée. S’inclinant poliment, elle se retira, et alla rejoindre Gauvain dans les profondeurs de l’arène.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le dimanche 08 janvier 2012, 16:37:17
Gauvain se sentait soulagé mais aussi une légère fatigue, utiliser Excalibur était risqué mais cela avait quasiment fini le combat laissant les survivants à la merci de l'homme en armure noire, l'énergie utilisée par Excalibur utilisait l'énergie de la terre alors qu'une infirme partie venant de l'utilisateur servait avant tout à diriger l'attaque .

Les applaudissements le fit sourire mais la vision du terrain, des morts, et de l'odeur qui s'en dégageait l'écoeura et il partit se reposer après cette épreuve .


*-Cette épreuve m'aura appris à reconnaitre ceux qui avaient la force de continuer et les gladiateurs les plus dangereux mais peut importe, j'ai autant besoin d'eux qu'eux de moi...pour l'instant .*

Il s'était enfin assis dans un coin où il fit disparaître son armure pour être confortablement installé, il pouvait encore sentir sa colère pour se chevalier noir pour avoir commis un acte égoiste et cruel mais il tenta de se calmer après ces évènnement mais il ne pouvait s'empêcher de penser aux morts dans cette arène. Il parla à voix haute comme s'il s'en fichait que quelqu'un l'entende .


-Vous vous vous êtes battu vaillamment pour un but jusqu'à la mort et c'est pour cela que je penserais à vous comme mes égaux que vous étiez esclaves ou bien des guerriers pour moi vous étiez pareil face à la mort, j'espère qu'à travers la mort vous trouveriez le repos éternel mes frères d'armes...

Il ne pouvait imaginer si jamais ces personnes auraient été ses compagnons d'armes mais peut importe il était en vie et c'est ce qu'il comptait pour le moment, tout ce qu'il pouvait penser était de sentir son propre sang sur son visage mais il n'arrivait pas à trouver quelque chose pour se nettoyer puis il laissa tomber .

Mais il savait que le soleil allait se coucher à partir de maintenant, il ne pouvait plus compter là-dessus mais il lui restait encore ses pouvoirs et ses épées, sans oublier ses deux plus puissant pouvoir encore en réserve .


*-Quesque je ne ferais pas pour une femme bon...la plus belle femme que j'ai vue jusqu'à maintenant, ah là là rien que pour l'...bah je ne devrais même pas penser à ce genre de chose pour l'instant .*

Il se contentait de rester là à attendre que le temps passe, les yeux fermé le visage encore maculé de son sang .
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 09 janvier 2012, 00:26:35
Après la conversation avec Père, Alice avança rapidement à travers les couloirs sombres, tandis que l’autre épreuve s’organisait. Elle descendit le long des escaliers, croisant plusieurs gardes, atteignant les souterrains de l’arène, entendant, venant de loin, les échos de l’arène, les vivats du public. Les bruits résonnaient le long des piliers, et elle avança à travers les couloirs, évitant de se perdre dans les couloirs fermés par des gardes, réservés aux monstres de l’arène, jusqu’à retrouver le coin des gladiateurs.

Certains se reposaient, parlant entre eux, commentant l’épreuve des zombies, tandis que d’autres tremblaient sur place, réalisant qu’ils ne survivraient sans doute pas. En la voyant, un homme à l’air paniqué se dirigea rapidement vers elle.

« Madame, Madame, s’exclama-t-il en s’agenouillant devant elle, pleurant à moitié, j’vous ai vus dans la loge, avec le Roi, alors, j’vous en supplie… Il faut que je sorte, il faut que je sorte, il faut que je…
 -  Lâche-là, l’drôle ! » s’exclama un garde.

L’homme s’était agrippé à ses gants, et il se reçut sur la figure la semelle d’une botte métallique. Il en poussa un soupir, tombant par terre, crachant du sang, sanglotant. Perturbée, Alice ne savait pas quoi dire.

« J’veux pas mourir, j’veux pas mourir, j’veux pas…
 -  Ta gueule, j’ai dit ! poursuivit le garde en le frappant avec le bout de sa pique. Personne importune la Dame ! On se retire pas de l’arène !
 -  J’ai pas eu le choix ! » pleurnicha-t-il.

Le garde s’apprêta à abattre une nouvelle fois sa pique, mais une main gantée de noir jaillit, l’en arrêtant.

« Qui ose ?! » s’exclama-t-il en tournant la tête, avant de sursauter.

Il vit les yeux rougeâtres du chevalier noir qui, avec ses deux fléaux, avait participé au combat contre les zombies.

« Laissez-moi faire. »

La main de l’homme se mit à luire derrière son gant, et il la posa sur le cou de l’homme, qui se mit à trembler et à vibrer. Il prononça une curieuse mélopée, un sort magique avec des mots barbares et étranges, puis se redressa. L’homme se releva ensuite, et jeta un regard vide et creux vers Alice, le garde, avant de partir.

« Que lui avez-vous fait ? demanda Alice en le regardant.
 -  Un simple sort de relaxation, beauté, répliqua l’homme. L’entendre s’égosiller m’agaçait, mais je ne tiens pas à en parler. Votre chevalier est dans une pièce à côté, et j’ai besoin de méditer. »

L’homme retira son heaume, et s’assit dans un coin, révélant un visage noir et particulièrement chauve, ne comprenant au centre qu’une longue tresse de cheveux. Il commença à méditer, yeux clos. Alice haussa les épaules, se désintéressant de lui. Gauvain était la seule chose qui importait, et elle se rua vers lui, rentrant dans une petite pièce. Le chevalier avait retiré son armure, et elle sursauta en voyant le sang sur son visage.

« Oh ! s’exclama-t-elle, avant de tourner la tête. Je… Pardonnez-moi… Vous… »

Elle se précipita vers lui, s’agenouillant.

« Il faut vous soigner ! Vous êtes blessé ! »
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le lundi 09 janvier 2012, 01:05:04
Il ouvra les yeux en direction de la princesse, sa voix était une mélodie à ses oreilles, il toucha son visage tout en sentant son sang sur ses doigs puis il lui souria .

-Ne vous en faites pas princesse, la majorité de mes blessures ont été guérit au soleil, ça fait partie mes dons de pouvoir guérir au soleil encore que le soleil se couche donc je ne vais pas pouvoir en profiter plus longtemps mais si vous insistez alors je me dois d'accepter .

-Mais la seule chose que j'ai vraiment besoin c'est quelque chose pour m'essuyer, je me dois d'être présentable devant vous princesse .

Il prit une longue inspiration comme pour tenter de cacher ses émotions.

-J'ai tenté de les protégés, mais j'ai encore vu des morts comme si cela fesait partie de ma vie qui me rappelait mon passé, je vous avais dit que je vous raconterais plus sur moi alors qu'il en soit ainsi .

-Pour commencer il y a longtemps une épée a été crée par la planète comme la cristallisation des désirs de l'humanité était plantée dans un rocher, quiconque réussirait à la retirer était roi .

On l'appelait l'épée des rois ou Excalibur enfin disons que le nom d'origine est Caliburn mais bon ce n'est pas le plus important.

-Puis un jour une femme nommée Arthuria Pendragon réussit à retirer cette épée du rocher prouvant à tous que dieu l'avait choisie mais disons que certains n'aient pas apprécié qu'une femme prenne le pouvoir alors elle dut devenir l'image d'un roi qui faisait son devoir avant tout mais tout en étant juste envers le peuple c'est pour cela que tout le monde l'appelait "roi Arthur".


Il regardait le vide, perdu dans ses pensées à se forcer de revivre son passé .

-Puis un jour, elle décida de faire venir tous les chevaliers les plus valeureux autour d'une table ronde afin de faire des quêtes et d'être remplis de gloire mais aussi pour protéger le peuple puis c'est à ce moment-là que j'en ai fait partie et que j'ai reçu mon titre de chevalier du soleil puis son bras droit et que dans la soirée j'ai appris que j'étais son neveu .

Soudain, sa voix se fit plus sombre .

-Après j'ai rencontré un chevalier qui est devenue mon plus fidèle ami, il s'appelait Lancelot, on a eu des tas d'aventures ensemble mais bon...cela n'a aucun rapport avec mon histoire enfin bref !

Sa voix était remplit de fierté à se moment là

-Puis j'ai reçu mon armure puis ma propre épée qui possède le même nom qui est Excalibur Galatine de la part de ma tante qui à jamais voulus me dire d'où elle venait, je vais quand même éviter de tout vous raconter, je vais vous raconter en gros .

Disons que pour faire simple il y a eu des problèmes entre mon roi et Lancelot et que finalement ils ont fini par se battre mais moi j'ai voulu m'interposer et puis je suis mort .

Quiconque regardait ses yeux pouvaient y voir de la tristesse et de la douleur à évoquer cette partie de son histoire mais son regard se durcit ausitôt.

-Enfin voilà! depuis je recherche une nouvelle raison de me battre bien sur je ne renis pas le fait que je sois toujours un chevalier mais disons que mes motivations sont différentes d'avant, pour les détails ce sera après la prochaîne épreuve .
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 09 janvier 2012, 21:47:30
Gauvain lui demanda un morceau de tissu pour essuyer son visage, et elle sortit l’un de ses élégants mouchoirs, le lui tendant pour qu’il s’essuie. Elle se demandait s’il ne se vantait pas en disant qu’il n’avait rien. Il avait le visage couvert de traces de sang, mais, en s’essuyant, elle vit effectivement qu’il n’avait aucune ecchymose au visage. Son pouvoir de régénération était bluffant, tout simplement. Malheureusement, il ne pourrait plus l’utiliser, la nuit approchant. Les combats dans l’Arène étaient généralement une distraction nocturne, mais elle ne doutait pas de l’ingéniosité de son Chevalier à réussir à s’en sortir par d’autres moyens.

Le Chevalier commença ensuite à lui parler de lui, et elle l’écouta sagement, aussi sagement qu’elle l’avait fait, petite fille, quand son mestre lui contait le soir, au coin d’un feu de cheminée crépitant délicieusement dans l’âtre, les légendes lointaines. Il lui parla d’un pays étrange, rythmée par l’épée légendaire d’Excalibur, dont Alice avait entendu parler, d’une Reine s’étant fait passée pour un Roi, de Chevaliers de la Table Ronde s’étant jurés de servir et de protéger le royaume. Alice se rappelait de légendes similaires dans certains livres, autour de la récolte d’un mystérieux objet, le « Saint Graal », mais elle avait lu ça sur certains livres poussiéreux de la bibliothèque de Sylvandell, des traductions incomplètes et erronées par endroit. La Table Ronde… Un concept assez similaire à la Commanderie de Sylvandell, dans le fond, où chaque Commandeur était égal à un autre Commandeur, et accomplissait des quêtes. Néanmoins, elle ne pensait pas que la Commanderie avait la même éthique que les Chevaliers de la Table Ronde.

Gauvain lui parla d’un certain Lancelot, avec dans les yeux une lueur qui indiquait qu’il s’agissait probablement d’un grand guerrier, de tensions avec le Roi, au point qu’ils ont cherché à s’entretuer, et, finalement, du fait qu’il était…

« Mort ? » répéta-t-elle pensivement.

Le Chevalier Gauvain ne ressemblait pourtant pas à un mort-vivant. Or, selon ses souvenirs, quand quelqu’un ressuscitait, il devenait un zombie, et Gauvain n’avait rien à voir avec les monstres qui s’étaient battus dans l’arène. Les yeux de la Princesse reflétaient son incrédulité. Comment avait-il ressuscité ? Pourquoi ? Elle ne comprenait pas, et était naturellement tentée de le presser de questions, mais il éluda tout en lui disant qu’il lui en dirait plus à la seconde épreuve…

*S’il y survit…* réfléchit-elle silencieusement, sans lui faire part de ses inquiétudes.

Le fait d’être mort ne devait assurément pas être agréable, et elle avait lu la souffrance dans ses yeux. Trop lui en parler ne pourrait que le déconcentrer, le détourner de ce qu’il devait faire pour survivre, car, connaissant Tywill et son sadisme, les prochaines épreuves promettaient d’être passablement difficiles. Elle hocha donc silencieusement la tête, et décida finalement de parler.

« Ce n’est pas à moi de vous dire pour quelle raison vous battre, Messire Gauvain. Et je ne vous demanderais pas de vouer votre vie pour le royaume de Sylvandell, car les coutumes de mon peuple n’ont assurément rien à voir avec celles que vous partagiez jadis. »

Elle se mordilla les lèvres, avant de poursuivre.

« Je ne devrais probablement pas faire ça, mais… Bah, peu importe, dans le fond… Si vous voulez trouver une raison de vous battre dans l’arène, Messire Gauvain, alors, je vous en fais le serment, à chaque fois que vous gagnerez une épreuve, vous pourrez embrasser, au choix, l’une des parties de mon corps, peu importe laquelle. Une partie, une seule, pour un seul baiser », précisa-t-elle.

Elle joignit le geste à la parole, et embrassa Gauvain sur la bouche. Non pas un simple et rapide frottement des lèvres, mais une longue accolade, qui dura bien au moins une minute, si ce n’est plus, et pendant laquelle Alice ferma les yeux, écartant les lèvres, glissant sa langue pour caresser la bouche du Chevalier. Ce fut un long et tendre baiser, une délicieuse étreinte, qu’elle rompit en se retirant, les joues chaudes et le cœur en feu.

« Voilà pour cette fois, trancha-t-elle. Je vais vous laisser vous préparer pour la seconde épreuve, Messire Gauvain », rajouta-t-elle rapidement.

Elle se retira, avant de le regarder une dernière fois, puis retourna voir Tywill, dans les gradins.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le lundi 09 janvier 2012, 22:44:46
Toutes ses craintes, sa douleur, partaient immédiatement au moment du baiser, une sensation de bonheur et de paix l'envahissait aussitôt il savait ce qu'il ressentait, il se leva et attendit que la princesse partît, puis il se dirigea vers une personne qui tremblait sur place, il se baissa à sa hauteur et lui parla d'une voix réconfortante .

-Je sais que vous avez peur et je comprends ce que vous ressentez mais vous ne inquiétez pas je suis là je vous protègerais je vous le promets, si vous voulez rester derrière les autres mais écartez-vous de l'homme avec une armure noire, sinon partez personne ne vous en voudra .

Puis il se releva et fit apparaître son armure et vérifia que sa ceinture verte était bien là, tant mieux car il allait en avoir besoin, puis il fit apparaître Excalibur dans sa main droite et Excalibur dans la main gauche .

*-Si les zombies étaient la première épreuve basée sur le nombre, alors la prochaine épreuve sera basée sur la puissance d'un ennemi moins nombreux mais plus puissant il va falloir faire preuve de prudence cette fois-ci ce sera sûrement des ennemis qui réagiront face à Excalibur, bon j'ai encore mon autre épée et mes deux plus grands pouvoirs en réserve puis pour le soleil ce n'est pas un problème avec "ce pouvoir" .*

Il commença à se concentrer pour la prochaine épreuve mais toutes ses pensées étaient dirigé vers la princesse, il n'arrivait pas penser à autre chose quand elle était pas là, il pensait à ce baiser qui l'avait mis en fusion comme un volcan prêt à exploser, son visage se mit à rougir à l'idée de là où il pourrait l'embrasser mais il chassa ces pensées pas vraiment appropriés pour le moment mais il trépignait d'impatience à l'idée de la revoir .
*-Je risque ma vie pour elle...bizarrement cela me plaît*

La grille s'ouvra pour indiquer que la seconde épreuve commenca, Gauvain commença à marcher plus déterminé que jamais .
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 10 janvier 2012, 00:51:40
[HRP – Si tu as des idées de monstres en tête pour le combat, n’hésite pas à en rajouter =)[/HRP]

L’entretien avec Gauvain l’avait autant revigoré qu’excité et rendu nerveuse. C’était un homme très mystérieux, mais, dans sa tête, elle ne pouvait s’empêcher de se rappeler son acte de hardiesse en l’embrassant. Elle était sûre qu’il avait apprécié ! Mais, inversement, comment aurait-il pu détester cela ? Princesse qu’elle était, Alice avait avec elle la fierté de toutes les Princesses. On ne pouvait pas ne pas apprécier le goût de ses lèvres ! Elle ne s’intéressa pas à l’énigmatique chevalier noir, retournant directement dans la loge du Roi. Alice ne dit pas un mot en s’asseyant, et son Père semblait s’ennuyer devant la partie de Blood-Ball qui s’organisait, sorte de variante de sport terrien. Des cadavres gisaient par terre, et elle vit l’attaquant d’une équipe tirer une balle vers le gardien, dardée de piques. Le ballon s’enfonça dans son ventre, l’atteignant en une partie rapportant 3 points pour l’équipe.

« Je me demande pourquoi nous conservons cette épreuve…
 -  Le public l’apprécie », répliqua facilement le Grand Prêtre.

Tywill grogna, et tourna la tête vers sa fille, y trouvant une autre activité. Elle essaya de ne rien laisser voir de ce qu’elle avait fait, se forçant à fixer ses mains gantées, mais Tywill n’eut aucune difficulté à comprendre ce qu’elle cachait, semblant lire dans son esprit.

« Rassure-toi, il a aimé le contact de tes lèvres.
 -  Que… Mais comment est-ce que vous…
 -  Je suis ton père, petite naïve. Je t’ai porté quand tu faisais la taille de ma paume, et que tu couinais sans arrêt. Je sais reconnaître quand ma fille a envie de baiser avec quelqu’un.
 -  Père ! s’exclama-t-elle, outrée, les joues rouges, en se redressant. Ce n’est pas du tout ce que…
 -  Sexe et beauté vont de pair, grinça Omini. Pourquoi en être gênée ? C’est là l’apanage des beaux, et le malheur des laids.
 -  Écoute donc Omini, il raconte des choses vraies. Gauvain est beau, tu es belle, il est jeune, et je pense déjà savoir quel sera son souhait. Alors, inutile de jouer à la vierge effarouchée devant moi. J’en sais bien plus sur toi et sur tes activités que ce que tu ne crois.
 -  Père, je ne vous permets pas ! »

Tyrill la regarda en fronçant les sourcils, avant de sourire, amusé.

« Allons, ma fille, j’aime te voir en colère… Sans doute devrais-je continuer dans cette voie, mais ce serait inutile… Assieds-toi, ma fille, et attends donc… »

Alice obéit, énervée, sans savoir si c’était parce que venait de dire Père, ou parce qu’il avait dit en des termes abrupts quelque chose qu’elle avait réellement envie de faire. La partie de Blood-Ball se termina, et on ramassa les cadavres. Tyrill se redressa ensuite, pour parler.

« Cher public, j’espère que le spectacle vous détend ! »

Le public confirma en rugissant pendant plusieurs minutes, jusqu’à ce que le Lord Commandeur reprenne la parole.

« Tant mieux, car la suite va pouvoir commencer ! Partant du principe que des gladiateurs ont survécu en nombre conséquent, une seconde poule va pouvoir s’organiser ! »

Le public applaudit, et Tyrill se rassit. De nouveaux gladiateurs revinrent, dont le chevalier noir et Gauvain. Le soleil s’était couché, et une nuit d’encre s’imposait sur Sylvandell. Les étoiles brillaient dans le ciel, et la lourde porte en fer se referma à nouveau. Le regard d’Alice croisa celui de Gauvain.

*Courage, Chevalier, ayez foi*

Quelques longues secondes s’écoulèrent avant qu’une herse ne se mette à s’ouvrir en grincer. Un rugissement se fit entendre à l’intérieur, qui imposa le silence dans le public. Alice écarquilla les silences en reconnaissant ce cri guttural, et se tourna vers Père.

« Vous… Vous n’avez pas osé !
 -  Ce n’est pas ce à quoi tu penses… »

On entendit les bruits précipités de la bête, et un gladiateur poussa un hurlement en voyant des yeux jaunâtres jaillir du fond du couloir sombre. Les pattes avant du monstre sortirent alors, avant de laisser place à une abominable créature, qu’Alice reconnut. Ce n’était effectivement pas le monstre auquel elle pensait, mais celui-ci n’en était pas moins terrifiant. On l’appelait, à Sylvandell, l’ « Horreur Chasseresse » :

(http://www.regles-donjons-dragons.com/NotesImages/Topic1944NotesImage1.jpg)

Un gladiateur poussa un hurlement, et planta son épée contre l’un des pattes sur lequel l’Horreur s’appuyait. L’épée se planta dans sa peau, et le gladiateur essaya de la retirer, avant de voir qu’elle était bloquée. Il tenta alors de s’enfuir, mais l’Horreur abattit sa gueule sur lui, et arracha la moitié de son corps. Quand elle releva sa gueule, elle souleva pendant quelques secondes le bas du corps, avant de l’arracher, envoyant le cadavre rouler sur le sable de l’arène. L’Horreur disposait également de sorts magiques, et ne tarda pas à en faire profiter.

Deux rayons jaillirent des yeux de l’Horreur, et heurtèrent un autre gladiateur, le faisant brûler. L’Horreur se mit alors à bondir dans le ciel, et atterrit en plein milieu des gladiateurs, en écrasant un avec sa patte, avant de rapidement bondir sur l’un, le frappant avec la patte, l’envoyant voler à l’autre bout de l’arène. D’autres portes s’ouvrirent alors, et des molosses des montagnes jaillirent, les Warg :

(http://i49.servimg.com/u/f49/11/29/45/90/warg_c10.jpg)

La mêlée commença alors, les Warg se ruant à l’assaut des gladiateurs. Un Warg sauta sur un gladiateur, et planta ses dents sur son poignet, l’arrachant, avant qu’un autre ne l’atteigne dans le cou, le brisant.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le mardi 10 janvier 2012, 02:09:44
(Hrp: je pense que déjà que je vais avoir du mal face ces choses et puis mon défaut est l'inspiration mais avec la longueur de tes textes j'arrive à me débrouiller ; )

La surprise mélangée à de la méfiance s'afficha sur le visage de Gauvain, il avait déjà affronté des monstres mais aucun de ce genre .

*-Alors là je crois que jusqu'à maintenant j'ai jamais affronté des créatures de ce genre .*

Lorsque l'horreur bondit au milieu de l'arène, Gauvain plonga en arrière pour éviter de justesse une des pattes de l'horreur, il regarda l'homme bruler avec tristesse mais il comprit quelle stratégie adopter contre ce genre de créature : il faut l'attaquer par en dessous ou par-dessus .

Mais au moment où il tenta d'y aller les Warg fit leur apparition et commença à tuer un gladiateur, Gauvain reporta son attention sur les Warg et utilisa son pouvoir pour apparaître à côté de l'un d'entre eux puis il planta Excalibur dans le flanc mais aussitôt un Warg lui bondit dessus mais il esquiva grâce à son pouvoir de déplacement et projecta un petit rayon de lumière qui le transperça mais un autre Warg dans son dos le poussa violemment au sol .


*-Heureusement que j'ai ma ceinture*

Puis le Warg lui bondit dessus mais Gauvain pointa Excalibur Galatine en avant ce qui a eu comme résultat d'empaler le Warg mais celui-ci continua à vouloir le mordre mais Gauvain lui trancha la gorge avec son autre épée, une gerbe de sang s'écoula de la plaie qui se versa sur l'armure de Gauvain.
le Warg séffondra .

Mais Gauvain put s'en écarter avant d'être écrasé par le corps inerte, puis il se releva tout en observant la scène, encore des morts mais certain était encore entrain de se battre à ce qu'il voyait mais ce n'était qu'une question de temps avant que d'autre morts arrive, il pensa à utiliser Excalibur mais il y avait trop de gladiateurs dans la zone où était L'Horreur .


*-Bon si j'ai la place j'utiliserais Excalibur, mais pour le moment je vais devoir attirer son attention sur moi ça va me permettre de mieux comprendre ses mouvements et à partir de là j'établirais une stratégie efficace .*

C'est sur ces mots qu'il brandit Excalibur Galatine en direction de l'Horreur puis il projeta un rayon de lumière qui frappa la tête de l'Horreur, il fallait attendre de voir si cela avait marché ou pas...
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 10 janvier 2012, 12:06:37
[HRP]D’accord… Mais j’ai quand même rajouté une autre créature... C'était plus fort que moi  :-[ *mode sadique ON*[/HRP]

L’épreuve ne tarda plus à ressembler à une scène de carnage. Les Warg étaient des adversaires terrifiants, bondissant sur leurs proies, les déchiquetant, tandis que l’Horreur chasseresse se ruait sur ceux qui tentaient de fuir, n’attaquant étrangement pas les Warg. Dans la nature, l’Horreur chassait les Warg, se nourrissant de ces espèces de chiens de combat. Magie ou alchimie, elle ignorait comment les mages de Korvander avaient fait, mais les Warg semblaient obéir à l’Horreur, comme s’il était le mâle Alpha, l’accompagnant. L’Horreur fondit sur un autre gladiateur, un mage guerrier, qui envoya une langue de feu heurter de plein fouet la tête de l’Horreur. Les flammes rebondirent, et une patte heurta le mage, l’envoyant rouler sur le sol. Un Warg sauta sur lui, prêt à le tuer, mais, alors que la bête allait enfoncer ses crocs dans la tête du mage, des griffes noirâtres jaillirent du sol, empalant le Warg. Alice remarqua un ESPer, qui se battait avec de longues griffes noirâtres, et disposait d’une agilité exceptionnelle, pouvant, en plantant ses griffes dans le sol, les faire jaillir autour de lui dans un mur circulaire de griffes noires.

De manière générale, le combat ressemblait plus à une épreuve de survie. Alice vit Gauvain se battre contre les Warg avec difficulté, parvenant néanmoins à s’en sortir, tant à cause de son armure résistante, que son épée de combat. Follement inquiète, la Princesse espérait qu’il s’en sortirait, tandis que le chevalier noir enchaînait les Warg. Ses deux fléaux s’abattaient avec fureur sur ces derniers, et ceux qui parvenaient à se rapprocher recevaient des ondes de choc qui les repoussaient. Il n’y avait pas énormément de Warg, sans doute parce qu’une meute trop grande ne pourrait pas éternellement obéir à l’Horreur. Les cadavres se multipliaient, et Gauvain choisit d’attaquer, envoyant une onde de lumière frapper contre la tête de l’Horreur, alors qu’elle s’apprêtait à dégommer un ennemi. L’onde explosa, et le gladiateur put s’en sortir, se mettant à courir. Alice le reconnut ; c’était le Tekhien, qui se retourna, et tira avec son fusil à pompe sur la tête de l’Horreur, avant de tirer sur un Warg, l’atteignant en pleine tête.

Malheureusement, on ne tuait pas si facilement un tel monstre, mais le coup l’avait blessé. Une partie des espèces de plaques solides sur sa tête avait explosé, et du sang violet coulait de sa figure. Elle se retourna vers le Chevalier en grondant.

« Que fait l’autre bête ? demanda le Grand Prêtre.
 -  Elle est là », répliqua le Roi.

Alice tourna la tête vers eux.

*L’autre bête ?, s’étonnait-elle. Mais de qui parle-t-il ?*

Le Tekhien avait rangé son fusil à pompe, sortant deux Colt, tirant sur les Warg qui venaient vers lui, atteignant un recoin de l’arène, devant une immense porte ouverte. Dos tourné, le Tekhien ne vit pas les énormes yeux rouges se trouvant derrière lui, avançant le long du couloir. Un fil jaillit de l’obscurité, et le Tekhien disparut dans un petit cri de surprise. Alice entendit un bref hurlement, et puis une effroyable créature sortit, si effroyable qu’Alice crut défaillir. Une énorme araignée avec des yeux rouges apparut :

(http://img70.xooimage.com/files/b/4/9/araign-e-307543d.jpg)

Les Warg s’écartèrent prudemment de l’énorme bête, qui choisit, au lieu de se ruer vers les gladiateurs, de grimper. Elle plaça ses pattes sur le rebord de l’arène, et Alice réalisa alors que les vitres de sécurité du public avaient été dressées. L’araignée immense mit à grimper, et le public rugit en voyant son ventre, jusqu’à ce que l’araignée s’agrippe au plafond. Elle commença à sécréter son fil, et, depuis son dos et ses pattes, de plus petites araignées se mirent à jaillir.

Alice reconnut cette bestiole. L’une des reines araignées d’une jungle touffue. Comment avait-elle pu être convoyée jusqu’ici ? Sûrement de l’alchimie… Elle avait du être conçue dans les laboratoires alchimiques de Sylvandell. L’araignée restait sur le plafond, et crachait parfois depuis sa gueule un fil de toile pour saisir un gladiateur, et le tracter vers lui, ses mandibules acérées prêtes à déguster les gladiateurs, répandant des viscères et des organes partout. Les petites araignées, faisant la taille d’une poitrine environ, sautaient sur leurs proies, leur couvrant la vue, les entourant avec leurs huit pattes velues, et plantait un dard mortel, empoisonné, dans le corps des gladiateurs.

« Ils… Mais ils vont tous mourir ! s’exclama Alice en regardant Père.
 -  C’est l’objectif de cette arène », répliqua simplement Père.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le mardi 10 janvier 2012, 12:55:55
(HRP: alors ça c'est méchant, je vais me venger, je l'aurais un jour je l'aurais.)

Cette fois-ci la situation était critique, mais il fallait tenir coute que coute, il avait attiré l'attention de l'Horreur qui était blessé, maintenant il fallait l'attirer là où il n'y aura personne qui sera dans la zone d'Excalibur .

-Bon maintenant que j'ai réussi à lui faire comprendre que c'est moi son adversaire il faut que je...

Il n'avait pas le temps de finir sa phrase qu'une araignée gigantesque fit son apparition mais cette fois-ci, Gauvain n'était même pas surpris de voir une telle chose .

*-Bon sang! ça ne s'arrêtera pas? La situation est pire que ce que je pensais, je n'ai pas le choix je vais devoir adopter une autre stratégie .*

Il commença à réfléchir et une idée lui vena en tête, il utilisa sa maitrise de la lumière et sa volonté pour faire apparaitre une trentaine de petite boules de lumière autour de lui et les modifiait pour qu'elles prennent la forme de pointe et les concentra pour qu'elles soient brulantes, puis il les envoya sur les pattes de la grosse araignée pour la faire tomber sur l'horreur faisant d'une pierre deux coups enfin si cela marcherait .

Mais la situation était des plus délicates malgré tout il commença à penser qu'utiliser le pouvoir de sa propre épée était la solution même si son pouvoir était très risqué dans ces conditions et risquait de tuer malgré tous des gladiateurs, mais il utiliserait que si la situation était désespéré .


*-Je crois que si je n'ai pas le choix je vais devoir utiliser ce pouvoir .*

Il parlait évidemment de la possibilité de voir les différents futures proches mais à la seule condition que la situation était complètement perdue .
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 10 janvier 2012, 15:03:39
L’ESPer planta ses griffes dans l’une des araignées miniatures, après avoir attrapé avec son autre main l’une de ses pattes. Les griffes s’enfoncèrent dans la chair de l’araignée, la découpant en profondeur. L’immense araignée, de son côté, cracha un nouveau fil vers le chevalier noir, qui venait d’abattre son fléau sur un Warg. Il sentit la toile l’agripper, et tenta de la découper, mais une araignée miniature lui sauta dessus. In extremis, le chevalier la vit, et envoya des cristaux de glace avec sa main, découpant l’araignée, et la faisant rebondir sur le sol. L’araignée commença à le tirer, et il essaya d’envoyer des boules de feu vers son visage, tandis que les boules de lumière de Gauvain atteignirent les énormes pattes de l’araignée, faisant ruisseler des myriades de sang. La bête se mit à se tortiller sur la verrière, et le chevalier noir put couper le fil. Il tomba lourdement sur le sol, roula dessus, et vit un gladiateur essayant de se survivre aux crocs d’un Warg, la gueule du Warg frappant sur sa lame. Le chevalier se releva rapidement, et envoya une langue de feu sur le gladiateur, qui atteignit aussi le Warg, et il en profita pour récupérer son épée, retournant chercher ses fléaux.

La Princesse, elle, restait inquiète. L’Horreur avait beau être blessée, elle n’en était que plus agressive encore, et acculait Gauvain, sans que personne ne daigne venir le secourir. L’Horreur utilisait surtout sa gueule pour essayer de le manger, et balançait ses rayons de feu vers lui, crachant même un venin acide depuis ses dents. Difficile, dans ces conditions, de pouvoir faire une attaque. L’Horreur constituait l’un des ennemis les plus dangereux qui existe dans la région. Alice était mortellement inquiète, mains jointes, se mordillant les lèvres.

« Je vous en prie, Gauvain… » murmura-t-elle.

L’araignée continuait à se déplacer, mais l’une des boules de lumière atteignit l’une de ses pattes, qui lâcha prise. L’araignée sembla déstabiliser, et d’autres boules atteignirent, explosant contre sa patte. L’araignée sembla tanguer sur place, et se rattrapa sur un fil qu’elle avait tissé, se mettant à glisser pour atteindre le sol à toute allure, écrasant sous l’une de ses pattes l’un des gladiateurs, ayant devant ses yeux rouges le chevalier noir, qui envoya une langue de feu sur la tête de l’araignée. Énervée, celle-ci s’élança vers lui, et il plongea sous son corps, évitant sa gueule, et vit le dard de l’araignée plonger droit sur lui. Roulant de côté, le chevalier noir l’évita, arma son bras pour détruire son dard, quand un Warg le mordit sur l’autre main, ses crocs s’enfonçant dans son armure. L’araignée pivota, et, tandis que le chevalier noir parvenait à repousser le chien de guerre, ouvrit son flanc. Le dard s’enfonça dans sa peau, et l’homme en lâcha ses armes, titubant légèrement, avant de s’écrouler sur le sol.

La bête poussa un mugissement en sentant un éclair l’atteindre au visage, et se tourna vers l’origine du sort. Elle avança vers le magicien, quand l’Horreur faucha le magicien avec l’une de ses pattes. Constatant la présence d’un autre prédateur, l’araignée bondit sur elle, renversant l’Horreur sous ses pattes. L’Horreur chasseresse se débattit, et parvint à se redresser, faisant face à son ennemi. Les deux bêtes se toisèrent, et s’attaquèrent mutuellement.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le mardi 10 janvier 2012, 16:59:34
Gauvain utilisa son pouvoir de déplacement pour esquiver les attaques de l'Horreur mais le fait de créer des boules de lumière l'avait légèrement fatigué mais il tint le choc mais lorsque l'horreur envoya son venin acide, Gauvain plongea sur le coter mais la lame d'Excalibur fut touché, l'acide fit fumer la lame mais cette épée était réputé pour être incassable et elle tenu sa réputation, elle n'avait aucune égratignure .

C'était le moment d'utiliser son pouvoir, Gauvain se concentra et vit l'ensemble des futurs possibles et vit que les deux créatures s'affrontaient à l'écart des autres gladiateurs, il arrêta de l'utiliser .


*-C'est le moment ! il faut maintenant que j'attende le bon moment pour utiliser mon épée et puis...*

Au même moment il voyait que l'araignée descendit et que le combat contre le chevalier noir était engagée et que l'issue du combat fut mortelle pour le chevalier noir .

*-Si lui est mort alors je dois être chanceux mais ce n'est pas le moment de se relâcher il faut que l'araignée attire son attention maintenant, puis après je me place pour utiliser mon épée .*

Aussitôt l'araignée attaqua l'horreur et le combat entre les deux prédateurs commenca faisant de la place autour d'eux, Gauvain s'éloigna et fit disparaître Excalibur pour ne garder qu'Excalibur Galantine .

*-Bon c'est parti! ci jamais ces choses survivent je vais être dans une position très mauvaise mais il le faut, je ne vois qu'une seule attaque qui peut les atteindre en même temps .*

Gauvain lança son épée en l'air en la faisant tournoyer, l'épée flamboya de mille feux tel un soleil miniature puis il la rattrapa puis il arma son geste de telle sorte à donner coup circulaire horizontalement .

-Excalibur...Galatine!

Puis dans un mouvement sec et rapide, il lança son attaque qui sur le coup de l'onde de choc failli le faire tomber violemment, l'attaque prit la même forme que celle d'Excalibur, mais cette fois-ci cette attaque était en deux temps la première était le rayon qui était aussi puissant qu'Excalibur mais la deuxième partie de l'attaque était une explosion suffisament puissante pour détruire les murs de Troie .

Gauvain tomba à genoux et en sueur par l'épuisement qu'Excalibur Galatine provoqua car à la base, l'épée utilise le soleil comme énergie mais dans le cas où il n'y en a pas, l'énergie est prélevé directement sur l'utilisateur, restait à savoir si cela allait être efficace .
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 10 janvier 2012, 19:54:13
La bataille se poursuivait d’une manière assez imprévue. Alice jeta un coup d‘œil vers Père, qui semblait agacé. L’araignée et l’Horreur appartenaient à deux mondes distincts, et étaient toutes deux des prédatrices solitaires. Impossibles de les forcer à agir ensemble. Elles ne s’étaient pas battues ensemble, car l’araignée avait un style de combat différent de l’Horreur, préférant agir en douce. Les agissements de Gauvain l’avaient néanmoins forcé à opter pour une autre approche, et c’est un véritable combat des Titans qui éclatait entre les deux monstres.

« Tant que le public est amusé, c’est l’essentiel. »

Tywill haussa les épaules. Les gladiateurs survivants achevaient les derniers Warg et araignées, tandis que l’Horreur et l’autre monstre s’affrontaient avec rage. Des coups violents avaient lieu, mais l’Horreur semblait plus assurée de s’en sortir. Elle balança son jet acide, que l’araignée esquiva en faisant un bond, et frappa l’Horreur, qui planta sa gueule dans l’abdomen velu de l’araignée. La bête se tortilla, et les yeux de l’Horreur se mirent à luire.

« L’Horreur prend nettement l’avantage, observa Tywill. Ce n’est que partie remise pour votre preux Chevalier, ma belle, lança Père à l’intention d’Alice, qui décida de passer sa frustration sur lui, se tournant.
 -  Désirez-vous donc tant sa mort ? riposta-t-elle avec fureur.
 -  Lord Commandeur ne désire que la paix et l’amour dans le monde ! » répliqua Omini à sa place, mettant fin à la conversation.

Alice se renfrogna, et la bataille se poursuivit. L’Horreur poussa l’araignée en lui arrachant l’une de ses pattes, répandant son sang sur l’arène, mais l’araignée se rua à nouveau vers l’Horreur, crachant des fils gluants et collants sur la tête de l’Horreur, qui se débattit, tirant sur les fils, essayant de libérer sa tête, mais finit par s’écrouler sur le sol, remuant ses pattes arrières pour se redresser.

Gauvain, de son côté, s’était écarté, et lança une nouvelle attaque, particulièrement puissante. Alors que l’Horreur tâchait de se libérer des fils de l’araignée, utilisant son épaisse force. L’épée de Gauvain se mit à luire, et un important rayon d’énergie en jaillit, alors que l’Horreur avait renversé l’araignée. Le rayon atteignit l’araignée, l’ouvrant au milieu dans une explosion de viscères et de tripes. L’Horreur évita le rayon, mais l’explosion survint ensuite, éblouissant toute l’assistance, Alice y compris. Les verres entourant l’arène reflétèrent la lumière de l’explosion, et, quand Alice, après s’être frottée les yeux, retrouva la vue, plusieurs mots contradictoires parurent.

« Gauvain ! s’exclama-t-elle.
 -  L’Horreur ! hurla quelqu’un dans le public.
 -  L’Araignée ! »

L’araignée était morte, indiscutablement. Gauvain, s’il était toujours en vie, était à genoux, épuisé, mais l’Horreur, par on ne sait quel miracle, était toujours en vie. Tout son corps ruisselait de sang, ses pattes avaient été arrachées, et ses écailles avaient éclaté un peu partout, laissant des traces de sang violettes sur le sol, des tâches flasques. L’Horreur grogna de dépit, mais Gauvain n’était malheureusement pas au bout de ses peines, car les pattes arrachées se mirent à repousser, et le regard haineux de la bête se tourna vers le Chevalier. Tel un lézard, l’Horreur pouvait faire repousser certaines parties de son corps, et se rua sur Gauvain, le renversant d’un coup de tête, l’envoyant voltiger à plusieurs mètres, le faisant lâcher son épée. L’Horreur le contempla, prête à en finir avec lui, mais quelqu’un apparut entre Gauvain et l’Horreur, et Alice reconnut l’Esper aux longues griffes.

Il planta ses griffes dans le sol, et l’Horreur bondit de côté, évitant les pics noirâtres qui se dressèrent d’un coup. L’Horreur cracha un venin acide, et l’Esper l’évita à l’aide d’une roulade, récupérant l’épée que Gauvain avait abandonné, et se rua vers l’Horreur. L’Horreur était en piètre état, mais toujours aussi vivace. Elle ne disposait d’aucun système nerveux efficace, et était, partant de là, incapable de ressentir la douleur. L’Horreur abattit sa gueule sur lui, et l’Esper l’évita en faisant une roulade en avant, puis planta la lame dans le corps de la bête. L’Horreur se tortilla sur place, et, d’un coup de patte, atteignit l’Esper, l’envoyant rouler sur le sol. L’épée avait percé la peau très affaiblie de l’Horreur, et son sang se répandait. Sans plus attendre, l’Esper planta à nouveau ses griffes dans le sol, et l’Horreur ne put désormais plus y échapper.

Se nourrissant des sels minéraux, les griffes ressortirent avec une proportion énorme, et se plantèrent dans le corps de l’Horreur, l’empalant. Lorsque les griffes partirent, le corps de l’Horreur se tortilla faiblement sur le sol. L’Esper alla récupérer l’épée sur sa carcasse, et la ramena vers Gauvain, le remerciant de l’avoir utilisé, tandis que le public les ovationnait. Alice réalisa alors qu’ils étaient les deux seuls survivants de cette épreuve.

*Un vrai massacre…*
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le mardi 10 janvier 2012, 21:15:33
(HRP:C'est pas prototype ce type?)

Gauvain observa L'Esper qui tua L'horreur et lui ramena son épée, il tenta de relever mais il dut utiliser son épée pour s'aider à se relever malgré son souffle court.

-Merci...de m'avoir sauvé...la vie...j'ai...une dette envers toi .
Il avait du mal à tenir debout mais il réussi à rentrer mais tout de suite il s'effondra d'épuisement .

*-Je crois...que...je ne l'utiliserais plus de nuit...sauf si je n'ai plus le choix...heureusement que j'ai...ma ceinture .*

Mais un sourire s'afficha sur son visage à l'idée de revoir à nouveau la princesse mais il savait que c'était loin d'être fini.

*-Je crois que cette fois ci je risque vraiment d'être mis à l'épreuve lors de la suite si ce n'est pas déjà fait .*

Il commença à se traîner le dos contre un mur pour être mieux installer puis il ferma les yeux en tentant de se reposer malgré son état de faiblesse il savait qu'il lui restait encore le pouvoir de voir les futurs proches et son autre pouvoir qui le sauverait sûrement lors de la prochaine épreuve .

Il sentait qu'il perdait connaissance puis il se réveilla dans un autre endroit, mais il reconnu cet endroit . C'était l'endroit où il avait attendu pendant plus de mille ans alors qu'il était mort, une voix se fit entendre .


-N'aie pas peur Gauvain, tu peux utiliser ce pouvoir sans crainte je t'ai gardé en cet endroit car j'ai placé mes espoirs en toi alors n'abandonne pas, quoi qu'il arrive aller courage!

Il reprit conscience après avoir entendu cette voix qui était douce mais puissante.

-Comme si j'allais abandonner c'est mal me connaître, abandonne l'idée que j'abandonne...

Des larmes coulait sur son visage, pas des larmes de joie, ni de tristesse, mais simplement par soulagement mais il effaça ses larmes avec son bras ..
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 10 janvier 2012, 22:39:04
[HRP]Hu, en moins costaud, alors  ;) Pour l'Esper, je me suis plutôt inspirée de Wolverine, mais c'est vrai que son pouvoir ressemble à l'un de ceux du héros de "Prototype", maintenant que j'y repense ^^[/HRP]

Seulement deux survivants… C’était assurément une véritable hécatombe ! Alice vit Gauvain parler à l’Esper, probablement pour le remercier, mais ce dernier se contenta d’hausser les épaules, rétractant ses griffes, avant de rentrer dans l’enceinte.

« Voilà qui est plus clair ainsi, résuma Tywill.
 -  Que… Que voulez-vous dire par là, Père ?
 -  Avec seulement deux survivants en lice, nous n’organiserons pas une troisième poule, résuma le Grand Prêtre. Une fois que tous les prochains matchs seront terminés, nous pourrons directement passer à la grande finale.
 -  Tu vois que me traites mal ! ironisa à nouveau le Roi. Grâce à moi, ton précieux Chevalier n’a plus qu’une épreuve à passer, au lieu de deux ! »

L’idée amusa Tywill, et un sourire lui élargit le visage. S’empourprant, Alice ne répondit rien, et préféra se lever, retournant dans les profondeurs de l’arène, tandis que les autres épreuves commençaient. Sylvandell comprenait un véritable bestiaire de créatures horribles, ce qui permettait généralement de les étudier, afin de renforcer les alliages des armures, les armes, les équipements, d’affiner les sorts magiques, etc… Parfois, les monstres étaient vendus à des alchimistes, mais, généralement, on les conduisait dans les cachots de l’arène, où on s’en servait pour créer d’autres formes de monstres. Rien qu’à imaginer les créatures qui rôdaient dans les profondeurs de l’arène, elle en avait le frisson.

L’arène était assurément l’un des plus vieux bâtiments de Sylvandell, bâti par le successeur d’Erwan Korvander, afin de trouver un moyen de gagner de l’argent pour financer la construction de Sylvandell. L’arène originelle était singulièrement plus petite que celle-ci, et elle avait constamment été modifiée, donnant lieu à un véritable labyrinthe de cachots, de catacombes, et de légendes. Elle essaya de ne pas y repenser, et se pressa de rejoindre Gauvain.

Il y avait bien moins de monde dans les salles d’attente, et on pouvait entendre les vivats de la foule, ainsi que les rugissements de quelques terribles bêtes. L’Esper se tenait prêt de l’âtre d’un feu, et jeta un bref coup d’œil vers la Princesse, avant de retourner réchauffer son corps. La Princesse alla dans la cellule de Gauvain, ouvrant la porte, et surprit ce dernier en une espèce de rêverie solitaire. Elle fut interloquée en voyant qu’il pleurait, et rougit, réalisant qu’elle le dérangeait peut-être.

« Pardonnez-moi ! fit-elle en retournant dehors. Je… J’aurais du frapper ! »

Elle secoua la tête, maudissant son impatience et sa propre stupidité. Difficile de dire pourquoi il pleurait, mais elle savait qu’un homme n’aimait pas souvent qu’une femme le surprenne dans de tels élans. Ce serait également le cas pour Alice ; il était malséant qu’une personne non habilitée la surprenne en train de verser des larmes.

« Je… Je tenais juste à m’assurer que vous alliez bien… » rajouta-t-elle précipitamment, de l’autre côté du mur, hésitant à y retourner.

La Princesse ne voulait pas apparaître comme une gêne pour le Chevalier du Soleil.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le mardi 10 janvier 2012, 23:15:24
Gauvain fut surprit de voir la princesse mais en même temps, il ressentait du plaisir à la revoir.

-Vous pouvez rester ça ira c'est juste que j'ai perdu connaissance et puis j'ai entendu qu'une voix me parlait et puis voilà, ce n'est rien de bien grave de plus je ne peux pas mourir comme cela, mais bon...je vous avais dit que je vous raconterais la suite de l'histoire alors écouter Princesse .

Il prit une grande inspiration pour raconter les détails de son histoire.

-Tout d'abord ma tante était reconnu comme un homme parce que enfaite j'avais pris sa place en tant que doublure pour déjouer des tentatives d'assassinats puis vint le fait que le roi avait besoin d'un héritier alors une reine a été choisi .

-Mais des rumeurs comme quoi Lancelot et la reine étaient bien plus proches qu'un chevalier vis-à-vis de sa reine étaient plus que fondé se soient répandu dans tout le château, alors le jour où la vérité éclata, ma tante se devait de faire respecter la loi et devait punir cet adultère par le bucher .

-Mais Lancelot s'y opposa et décida de sauver la reine avec une multitude de chevaliers ils prirent d'assaut le château, puis j'ai vu Lancelot tué un de mes frères....

Son regard était vide de toute émotion .

-Je lui avais demandé pourquoi mais il ne m'a pas répondu et il m'attaqua mais je n'avais aucune envie de le tuer mais disons que je n'ai pas pu, alors il a fini par me tué, mais plus j'y repense plus je me dis qu'à la base il voulait sauver la reine mais il avait une arme maléfique alors je me dis qu'il devait être possédé ou quelque chose comme ça mais bon...je ne le saurais jamais à moins de retourner dans le passé .

Il ressentit une sorte de soulagement à raconter son histoire même si cela était plus douloureux qu'autre chose .

-Pour ce qui est du fait que je sois revenu à la vie et bien je pourrais dire que c'est un miracle mais cela est une partie de la vérité, une personne a trouvé un objet m'appartenant et m'a fait revenir avec, mais entre temps, j'étais resté seul à attendre plus de mille ans que quelqu'un me fasse revenir à la vie .
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 11 janvier 2012, 00:16:50
Alice retourna dans la cellule de Gauvain, lorsque ce dernier l’y eut réinvité. Elle se mit contre le mur, et il se remit à parler, reprenant son récit là où il l’avait laissé, comme si le combat avec l’Horreur n’avait jamais eu lieu. Alice l’écouta, ayant du mal à comprendre certains points, mais préférant ne pas revenir sur ses évènements douloureux. Un roi qui est en réalité une femme, et qui prend une Reine pour avoir un enfant ? N’y avait-il pas là quelque chose d’incompréhensible ? A moins de supposer que le Roi en question se servait aussi d’une doublure lors du moment fatidique, elle n’arrivait pas à comprendre comment deux femmes, en copulant, pouvaient avoir une progéniture, à moins qu’il n’y ait là quelque procédé magique inconnu de sa personne.

Elle ne dit donc rien, car Gauvain avait du beaucoup souffrir, s’il avait été tué par son ami. Lancelot… Quelle folie n’avait-on pas commis au nom de l’amour ? Cette histoire lui rappelait l’un de ces tragiques contes qu’elle lisait jadis. L’amour détruisant tout un royaume, semant le chaos et l’anarchie… Ça ne manquait pas d’une certaine dose de scepticisme, et elle décida de chasser cela. Ignorant comment elle pouvait réconforter Gauvain en lui parlant de son passé, qui s‘était déroulée en un lieu inconnu pour elle, ainsi qu’en une époque inconnue, elle se mit à genoux devant lui, et lui prit ses mains.

« Je conçois votre douleur, Sire Gauvain, mais il faut laisser le passé au passé. Cela fait plus de mille ans, maintenant. »

Un conseil facile à donner, mais elle comprenait du coup mieux pourquoi le chevalier était un individu errant, qui ignorait pour quelle raison se battre. Ashnard n’avait sans doute pas les mêmes préceptes moraux que l’ancien royaume d’où il venait. Difficile de vivre avec un tel passé à l’esprit, dans un monde dont on ne connaissait rien.

« Vous êtes le chevalier Gauvain, et vos exploits dans l’arène démontrent que vous êtes aussi valeureux qu’il y a des années. Vous avez réussi à terrasser une Horreur chasseresse, l’une des bêtes les plus redoutables dans les contrées de Sylvandell. Terra est un monde grand, qui ne manque pas de royaumes semblables à vos légendes, j’en suis convaincue. Votre foi est votre meilleure arme, tâchez de la conserver. »

Ses propos sonnaient creux, selon elle, mais elle ne savait pas quoi dire. Qu’est-ce qu’elle était supposée dire à quelqu’un qui venait de mourir, et se réveillait mille ans après ? De profiter de la vie ? Elle lui embrassa délicatement les doigts, jusqu’à relever la tête.

« Il ne vous reste plus qu’une épreuve, maintenant, expliqua-t-elle, mais c’est la plus terrible de toutes. Je suis sûre que vous vous en sortirez, il vous faudra juste rester en vie. »

Dit comme ça, ça avait l’air facile, mais Alice savait très bien quelle était cette épreuve, pour en avoir entendu parler. Ce n’était pas un hasard si Père avait du réviser le règlement de l’arène, pour permettre à ceux qui le désiraient de partir avant le début de cette épreuve, tant il était rare qu’on arrive à s’en sortir. Mais, si un homme sur Terra devait bien y arriver, ce ne pouvait être que Gauvain. Elle plongea son regard dans le sien.

« Réussissez, et je peux vous jurer que, au moins pour une nuit, vous oublierez aussi bien votre passé difficile que votre futur incertain. »

Elle aurait pu s’arrêter là, mais elle lui avait, après tout, promis lors de la dernière entracte une récompense, et une Princesse se devait de tenir sa parole. Elle se redressa donc, et parla :

« Alors, désirez-vous avoir votre récompense ? ajouta-t-elle. C’est le moins que je puisse faire, après l’héroïsme dont vous avez fait preuve contre l’Horreur. »
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le mercredi 11 janvier 2012, 00:47:01
Les mots de la princesse l'apaisèrent, Il ressentait du plaisir à l'écouter, puis au moment de sa dernière phrase il n'attendit même pas de répondre pour l'embrasser fougueusement qui donnait l'impression que cela durait pendant une éternité puis une fois terminée il parla d'une voix basse .

-Si jamais je mourrais je voulais vous dire une chose...

Mais il ne dit rien, il se contentait de se relever tant bien que mal et lui tourna le dos avant de soupirer .

-J'avais peur de vous le dire mais pour la première fois que je ressens une telle chose cela m'avait fait peur mais maintenant je peux le dire...

-Je...vous aime Alice, de tout mon coeur et à jamais .

-Peu importe votre réponse, le fait de vous le dire me fais un bien fou, mais dès que vous me verrez sur l'arène, je vais faire une chose qui peut vous faire peur et je le comprendrais, mais peu importe je vous aime et c'est tout ce qui compte...merci .

Son regard était vide il ne voulait pas croiser son regard malgré l'envie .

-Maintenant partez vous n'avez rien n'a faire ici c'est réservé aux participants .

Il n'attendit pas sa réponse et se dirigea vers l'Esper qui était en face d'un feu .

-Alors? Tu es prêt à leur montrer qui ont est? À leur montrer ce qu'ils veulent?
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 11 janvier 2012, 20:22:12
Gauvain ne fit guère preuve d’originalité, mais, après tout, il était bien difficile, dans le domaine des plaisirs sensoriels, d’être original, et il n’était pas non plus nécessaire de l’être pour faire plaisir. Le Chevalier se rua sur elle quand elle l’invita, ne se donnant pas la peine de parler, lui donnant l’impression d’un homme en manque d’air ou d‘eau potable qui irait se ruer sur ce précieux trésor. En l’occurrence, il s’agissait de la superbe bouche d’Alice, qu’il pressa avec une envie évidente, plaquant ses lèvres sur les siennes. Alice en rougit, naturellement surprise par cet élan, mais cela ne lui fit qu’encore plus plaisir, voir à quel point elle pouvait donner de l’effet à un homme… C’était particulièrement gratifiant, et elle répondit avec envie à son baiser. Elle l’embrassa pendant de longues minutes, sentant son cœur battre follement la chamade au fur et à mesure que leurs lèvres se pressaient mutuellement, et elle frotta avec sa langue la bouche de Gauvain, essayant de faire part de son expérience dans ce domaine.

Le baiser dut toutefois se rendre, au grain dam d’Alice, qui aurait bien été plus loin encore, au diable ce foutu tournoi. Elle se serait volontiers offerte à lui s’il le lui avait demandé, là, dans cette cellule sinistre et poussiéreuse, et avoir cette idée en tête la fit rougir.

*Mais qu’est-ce qui te prend, Alice ? se fustigea-t-elle. Contrôle-toi !*

Elle rougit délicatement, et Gauvain eut encore le bon goût de la surprendre, en lui avouant tout simplement sa flamme, enchaînant des phrases qui semblaient difficiles à dire pour lui, vu qu’il lui tourna le dos. Elle fut à plusieurs reprises tentée de parler, mais, à chaque fois, Gauvain reprenait, empêchant Alice de parler. Gauvain finit par s’arrêter en lui disant qu’il allait probablement faire quelque chose de dangereux dans la prochaine épreuve, et, à cette idée, la Princesse sentit son cœur se serrer. L’homme refusa de lui en dire plus, refusant de la regarder, et elle résista à l’envie de le forcer à la regarder, se contentant de se mordre les lèvres, avant de répondre.

« D’a… D’accord… Nous nous reverrons après… »

Sur ce, Alice se retira, l’esprit confuse. Gauvain l’aimait, et, même s’il avait beau prétendre le contraire, la Princesse savait qu’il attendait la pareille. L’amour… Alice pouvait le donner, mais il restait encore à déterminer de quel amour est-ce qu’on parlait. Sylvandell avait ses rites et ses coutumes, et les Korvander ne connaissaient pas ce curieux rituel qu’était le mariage, et qui était appliqué partout ailleurs. Erwan n’avait jamais été marié, et avait considéré que le mariage constituait un lien illégitime au regard du lien unique que le Korvander vouait avec les Dragons.

*Qu’attendez-vous de moi, Messire Gauvain ?*

La réponse à cette question, elle ne pourrait l’avoir que s’il survivait à l’épreuve finale… Si jamais il survivait. Elle retourna dans sa loge, et n’écouta même pas les quolibets de son père, ses habituelles railleries, alors que l’épreuve actuelle n’était toujours pas terminée, et que les gladiateurs désemparés se heurtaient à un redoutable Béhémoth.

Dans l’arène, l’Esper à qui Gauvain s‘était adressé tourna sa tête vers lui, ses griffes luisant dans les reflets du feu de cheminée. Il tourna son regard vers lui.

« Ce que veut le public, je m’en fous, répliqua-t-il simplement. Tout ce que souhaite le public, c’est de me voir crever. Et je n’ai rien non plus à leur prouver. Je ne suis pas venu ici pour la gloriole. Je ne recherche pas la gloire. »

L’Esper ne jugea pas nécessaire d’en dire plus, et se replongea dans la contemplation du feu de cheminée, retournant dans ses lointaines pensées, semblant voir de mystérieux visages danser au milieu des flammes, lui rappelant un passé cruel. Aucun signe de servitude sur son corps, aucune chaîne, aucune marque visible au fer rouge, aucune bague ; il n’était pas un esclave contraint de devoir se battre pour un quelconque seigneur, mais un Esper libre, qui avait lui-même accepté de frôler la mort dans cette arène.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le mercredi 11 janvier 2012, 21:23:06
Gauvain haussa un sourcil, après avoir écouté l'Esper .

-Je vois quel genre de personne tu es...tu es sans maitre, sans loi, sans ordre à recevoir de quelqu'un mais il te faut une raison de vivre, d'exister mais je ne peux te dire quoi, ça c'est à toi de la trouver mais quand tu l'auras en face de toi ne la laisse pas partir quoi qu'il arrive....

-Vois-tu, j'ai trouvé une nouvelle raison de me battre bien plus forte que tout ce j'ai pu ressentir jusqu'à maintenant mais au début, j'avais peur de ça mais maintenant j'en suis fier et combler, si tu survis donne-moi ton nom, si tu veux savoir pourquoi, reste en vie...cela te donnera une raison .

Il s'éloigna de l'Esper en espérant qu'il survivra à cette dernière épreuve car en lui il voyait quelqu'un qu'il connaissait dans le passé .

*-Vais-je réussir? Je ne vois même pas pourquoi je me pose cette question il faut que je réussisse quoi qu'il arrive même si je dois donner ma vie je prouverais à tous la valeur d'un chevalier de la table ronde...non je veux prouver à la princesse à quel point je l'aime en risquant ma vie pour elle...je suis si égoïste, mais je pense que c'est pardonnable .*

Son état de fatigue le força à s'assoir le temps que l'épreuve commence mais il savait que cette épreuve pourrait vraiment le tuer même en possession de la ceinture et de son pouvoir ultime .

*-Je me demande quel genre de créature ça va être, un dragon? Non ils les vénèrent, ou alors un genre de monstre unique dans son genre, peut-être plusieurs gros monstres comme la dernière fois mais en pire bah je vérrais bien de toute façon .*

La grille s'ouvra ce qui indiquait que la dernière épreuve allait commencer, Gauvain se leva et commença à marcher .

*-J'arrive Princesse !*
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 11 janvier 2012, 23:02:25
L’Esper jeta un regard en biais à Gauvain, sans lui répondre, préférant retourner lisser ses griffes, et contempler le feu. Il répondit assez tardivement, parlant plus pour lui-même que pour offrir à Gauvain une réponse satisfaisante.

« On ne vient pas à cette arène sans raison », répliqua-t-il simplement, avant de se plonger à nouveau dans la contemplation du feu de cheminée.

Loin de là, Alice observait le résultat de la troisième poule. Il était assez simple ; personne n’avait réussi à vaincre le Béhémoth, et il avait fallu qu’un Commandeur descende dans l’arène pour l’achever, ce qui lui avait pris un peu plus de mal que prévu. Blessé, le Béhémoth était toutefois très excité par les corps qu’il avait massacré, et le Commandeur avait mis plusieurs minutes avant d’en venir à bout, même si Tywill lui affirma qu’il n’avait fait que s’amuser pour épater la galerie, qui, effectivement, avait l’air ravi.

On retira les cadavres, tandis qu’un page était venu dans leur loge, s’entretenant avec son Père, pour faire le compte des participants survivants. Alice ne les écoutait pas, se contentant de verser de silencieuses prières pour son Chevalier. L’épreuve tant redouté à son cœur allait commencer, et Tywill se redressa, retournant parler à un public de plus en plus hystérique.

« J’espère que cette soirée vous divertit ! On vient de m’affirmer qu’il ne restait plus, en tout et pour tout, que dix survivants ! Je crois que c’est le nombre parfait pour voir si les Fils des Dieux Anciens se trouvent parmi eux ! »

A ces mots, la foule se mit à hurler, signe que l’épreuve finale allait commencer. La lune brillait haut et fort dans le firmament, et les grilles s’ouvrirent, libérant les ultimes participants. L’équipe de nettoyage avait retiré les corps les plus évidents, mais l’arène était truffée de sang. Le Béhémoth s’était fait plaisir, répandant de longues projections de sang en éventrant les gladiateurs, pour les balancer le long de l’arène. Elle vit son Chevalier, et pria pour lui, tandis que les hommes se répartissaient au centre de l’arène. Plusieurs minutes s’écoulèrent, le temps que le public parvienne un tant soit peu à se calmer. Il fallait dire que la dernière représentation des Fils des Dieux remontait à loin, et ils tambourinaient des pieds sur le sol de l’arène, faisant vibrer l’arène.

« Chers gladiateurs, c’est avec un grand plaisir que je vous félicite ! Vous êtes sur le point de vous voir accomplir votre souhait ! J’en suis ravi pour vous ! Néanmoins, eu égard à notre règlement, avant le commencement de l’épreuve finale, ceux qui désirent partir le peuvent. Que ceux qui veulent partir le fassent maintenant. »

Un silence plomb s’abattit, mais aucun des participants ne fit mine de partir. Comme l’Esper l’avait suggéré, il fallait être désespéré pour venir à l’arène de Sylvandell solliciter la clémence de Tywill Korvander. On ne venait pas ici pour chercher de l’or, et des vivats traversèrent la foule, tandis que la nouvelle épreuve s’entamait. Trois énormes vitres se dressèrent, protégeant le public, montant lentement, tandis que d’énormes sonos étaient dressées dans les quatre coins de l’arène.

« Pour cette épreuve, tout ce que vous aurez à faire est de survivre pendant un peu plus de trois minutes. Votre compte à rebours sera constitué par une musique. Survivez le long des notes infernales, et vous aurez réussi cette session. »

Dit comme ça, l’épreuve était facile, mais on ne l’appelait pas « Fils des Dieux Anciens » pour rien, car seul quelqu’un qui avait en lui l’essence d’un Dieu pouvait survivre à ces trois terrifiantes minutes. Les immenses vitres blindées, extrêmement résistantes, se fermèrent, tandis que le public hurlait le nom de la musique.

« CHILDREN OF THE ELDER GOD ! CHILDREN OF THE ELDER GOD ! »

Toute l’arène semblait frémir d’impatience, et le sol se mit à trembler, vibrant dangereusement. Des grésillements jaillirent de la part des sonos, et l’un des gladiateurs se mit à pousser un hurlement.

« Foutez le camp ! »

Le sol se mit à brûler sous eux, et les gladiateurs comprirent que quelque chose venait depuis le centre de l’arène. Ils eurent à peine le temps de s’éloigner que le sol explosa, et la musique se mit à rugir. L’Enfer se déchaîna alors, alors qu’une violente explosion renversa les gladiateurs, et que des accords de rock démentiels emplirent l’air.

Le long des murs de l’arène, d’immenses flammes se mirent à jaillir, formant un impénétrable mur ardent, tandis que le feu les encerclait, alors qu’au centre, un immense géant enflammé se dressait, avec des cornes, un regard jaunâtre, et un corps tout entier recouvert de flammes. Une bête abominable, un monstre colossal, dont l’ossature noirâtre disparaissait sous un océan de flammes. Et la musique rugissait, l’introduction se terminant.

==> Children of the Elder God (http://www.youtube.com/watch?v=1op4NEswX00&feature=related) <==

La bête abattit son immense patte sur un gladiateur, qui parvint à en réchapper, et réagit en envoyant des arcs électriques flamboyants et hypnotiques, visant la tête du monstre. Les éclairs semblèrent s’absorber dans son corps, et ses doigts écrabouillèrent le gladiateur, tandis que le sol se triait par endroits de longues lignes étincelantes. Ces lignes brillaient pendant plusieurs secondes, avant d’exploser violemment, déchiquetant ce qui se trouvait au-dessus.

Le mur de feu avait de son côté atteint plusieurs mètres, et les flammes retombaient dans tous les sens, tandis que, depuis le cratère central, des espèces de boules de feu jaillissaient autour de ce démon terrifiant, s’écrasant partout sur l’arène. La menace était partout, et le public commença à scander les premières paroles.

« WARRIORS ! TORCHBEARERS ! COME REDEEM OUR DREEEEEAAAMMMMMSSSS !!  »
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le mercredi 11 janvier 2012, 23:35:58
Gauvain fut complètement soufflé par la bête mais il se ressaisit il fallait qu'il tienne le coup pendant trois minutes mais avant tout, il voulait vaincre cette chose même si cela était quasiment impossible dans son état.

Il fit apparaitre son blouclier et son épée et chargea la bête mais aussitôt il se fit saisir par la bête qui l'observa dans sa main mais Gauvain enfonça son épée dans la peau du monstre mais la bête l'écrasa dans une gerbe de sang et le projeta contre le mur de l'arène le corps inerte, dans une marre de sang...

Le corps de Gauvain ne bouga pas pendant plusieurs minutes, mais de l'herbe comenca à pousser autour de lui qui commença à se répandre dans toute l'arène, un soleil apparut dans le ciel ce qui donna l'impression que la journée était revenue, puis le corps de Gauvain fut enveloppé d'une lumière qui l'irradiait puis il se releva tout en faisant bouger la lumière qui était dans son dos pour prendre la forme d'une immense paire des ailes constituées de lumière pure .

Les blessures de Gauvain disparurent directement comme s'il n'avait rien eu puis son regard rencontra celui d'Alice .


*-Voilà pourquoi je vous ai prévenu...maintenant je vais donner tout ce que j'ai en réserve .*

Gauvain leva son épée et une immense boule de lumière fit son apparition et prit la forme d'une lance d'une vingtaine de mètres et l'envoya sur le monstre .

*-Je n'ai pas finit !.*

Gauvain concentra la lumière du soleil dans son épée qui brilla immédiatement et envoya une vague de lumière sur le monstre immédiatement après .

*-Voyons comment il va réagir face à cela.*

Les ailes de Gauvain commencèrent à battre et il prit son envol pour se tenir à une vingtaine de mètres .
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 12 janvier 2012, 00:40:15
Depuis la loge, le son de la musique venait de manière assez étouffée, ce qui permettait à Tywill et au Grand Prêtre de pouvoir discuter entre eux. Dans l’arène, l’immense géant de Feu était en train de faire un véritable massacre, et une bonne partie du public était debout. Le géant de Feu avait porté son attention sur un autre gladiateur, l’attaquant avec fureur, mais son attention fut détournée quand il vit une lueur vive.

« Essaierait-il de l’attaquer ? supposa le Grand Prêtre.
 -  Il ne fait qu’attirer son attention. Tu n’aurais pas du autant l’embrasser, il en a perdu l’esprit, et confond l’objectif de cette épreuve. »

Alice se mordilla les lèvres. Une boule de lumière était apparue dans le ciel, redonnant à Gauvain toute son énergie, le drapant de paires d’ailes lumineuses. Il envoya sur le géant de Feu une terrifiante attaque. La lance transperça la tête du golem, dans un rugissement de plaisir de la part de la foule surexcitée, enfiévrée, qui continuait à rugir, à scander les paroles de la musique tonitruante.

« SCOOUUUUURRRRRGGGEEEEEE OF LIIIIIGHT UPOOOOON THE DAAAARK !!! »

L’image était plutôt bien trouvée, en l’espèce, mais impuissant. Une partie du corps du géant de Feu explosa, mais les flammes repoussèrent rapidement, tandis que l’ossature se reconstituait, se nourrissant de feu. C’était un génie du feu, l’une des créatures les plus anciennes et les plus terrifiantes de Sylvandell, tapie dans les profondeurs de l’un des volcans de la région. Un élémentaire de Feu, amplifié par les pouvoirs magiques de Sylvandell.

Malgré les attaques de Gauvain, le géant de Feu semblait grossir telle une Hydre, chaque attaque l’amplifiant et le grossissant, faisant vibrer le sol, au point que des langues de feu jaillirent dans tous les sens, déchiquetant l’arène en d’immenses tranches enflammées. La température devait être bouillante à l’intérieur, et la musique continuait à se prolonger, semblant encore si loin de la fin.

« THHHHHOOOOOOOORRRRRR !!! » rugit le public.

Lorsque la musique parla du ‘‘Father Thor’’, des éclairs jaillirent depuis le plafond de l’arène, dans des effets pyrotechniques époustouflantes, et le géant de Feu se mit à suinter du feu depuis son corps. Sa tête explosa en des vagues de feu ardentes, forçant Gauvain à se déplacer, tandis que le corps de l’Élémentaire se modifiait, devenant une espèce de tornade enflammée dont des tentacules jaillissaient, frappant dans tous les sens, répandant un enfer de flammes, une pluie de feu qui s‘abattit sur toute la zone. L’air tourbillonna, aspirant Gauvain, l’amenant dangereusement près du mur de feu, tandis que les hommes au sol essayaient tant bien que mal de se débrouiller pour ne pas finir incendiés. La tornade cessa brusquement, et une langue de feu atteignit Gauvain, avant que l’ossature du monstre ne le frappe. Le coup fut si puissant que le Chevalier roula sur le sol, au milieu d’un concert de flammes.

L’Élémentaire était dans son élément. Sous l’arène, des bancs de lave avaient été dressés, et la nature même de l’épreuve ne tarda pas à apparaître. Aux vibrations du sol, des geysers de feu se formèrent ici et là, d’immenses colonnes éblouissantes qui fauchèrent un homme, tandis que l’Élémentaire continuait à attaquer Gauvain, arrachant des parties de son corps enflammé pour en former des oiseaux de feu qui fonçaient sur lui, explosant près de lui ou en le rencontrant. Alice en ferma les yeux, tandis que la musique s’engageait sur sa dernière minute.

« JEEEET BLAAAACK AND CLAAAWEEEEED ! » lança le public en transe.

La musique s’abaissa de plusieurs décibels, sur des notes annonçant la venue de la dernière partie de l’épreuve. Pour ne rien arranger, le mur de feu laissa place à une nuée de golems de feu, des créatures enflammés qui se ruèrent vers les gladiateurs :

(http://img75.xooimage.com/files/6/9/3/golem-3082386.jpg)

L’Esper qui avait accompagné Gauvain, entre deux geysers, planta ses griffes dans le sol, mais le golem qui lui fonçait dessus les transperça, les explosant avec rage, avant de l’attraper à la tête, et de le balancer comme un fétu de paille. L’Esper roula sur le sol, et disparut dans un geyser de feu, tandis que les golems se ruaient sur les derniers survivants
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le jeudi 12 janvier 2012, 01:43:38
Gauvain observa la scène, les blessure qu'il avait subies était en train de se régénérer grâce à la lumière qu'il avait invoquée mais il était loin d'en finir avec cette chose, cette fois-ci il allait utiliser son attaque la plus puissante qu'il avait en réserve dans ces conditions .

*-Je dois mettre le paquet sur cette attaque si jamais ça ne marche pas, je vais devoir me contenter de l'esquiver grâce à ma vitesse et à partir de là ça devrait aller enfin en théorie puis les autres participants ont l'air condamner alors qu'il en soit ainsi !*

Gauvain fit disparaitre son bouclier pour faire apparaitre Excalibur .

*-Bon si j'utilise Excalibur en premier cela le ralentira et qu'après j'utilise Excalibur Galatine qui est trois fois plus puissante grâce à la lumière que j'ai fait apparaitre cela l'empêchera d'agir pour un certain temps et de plus l'explosion touchera toutes ces choses en même temps.*

Mais au moment où il tenta de prendre à nouveau son envol une colonne de feu le frappa de plein fouet qui brulat sa peau jusqu'a l'os mais son corps se reconstitua aussitôt mais des golem fonca sur lui mais il détourna la lumière pour se rendre invisible et s'écarta de tout le goupe pour se retrouver de l'autre coter de l'arène puis il désactiva son invisibilitée.

*-Voyons voir si je comprends bien, cet être se nourrit de feu mais si je frappe suffisamment fort pour le mètre en pièce, il mettra un certain temps avant de se reconstituer...oh et puis zut! Je n'ai plus le choix!*

Il commença à brandir Excalibur et Excalibur Galatine en même temps, les deux épées commencèrent à déborder d'énergie puis il relâcha tout d'abord l'attaque d'Excalibur .

-Exc...alibur!

Puis l'attaque de son épée .

-Excalibur...Galatine!

L'impact le projeta en arrière et le fit tomber par terre..

-Retourne là d'où tu viens saleté! je suis le soleil !
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 12 janvier 2012, 11:53:51
Quand le corps de Gauvain se mit à flamber, Alice tourna la tête, persuadée qu’il était mort. Fort heureusement, les blessures de Gauvain cicatrisèrent. Galvanisé par ses capacités de régénération, le Chevalier tenta à nouveau de défier les Dieux, en lançant une nouvelle attaque sur l’Élémentaire.

« Il a du mal à la détente… » nota distraitement le Roi.

L’attaque de Gauvain fut bien plus puissante que la précédente, pulvérisant totalement le corps de l’Élémentaire, mais ne fit rien au monstre. C’était un Élémentaire de magie élémentaire, qui se nourrissait de son élément, soit le Feu. Le seul moyen de le détruire était de lui infliger l’élément qui s’opposait au Feu, avec ce délicat problème qu’il n’y avait que peu de magies élémentaires qui permettaient de lutter contre le Feu. La Glace fondait contre le Feu, l’Eau s’évaporait, et, en définitive, la seule arme qui soit réellement efficace pour étouffer une flamme était de l’asphyxier, ce qui était, ici, relativement difficile, voire impossible.

Dispersé, l’Élémentaire ressemblait à un nuage de feu, une odeur de soufre remontant dans toute l’arène, tandis que Gauvain gisait à terre, visiblement épuisé par l’intense explosion de lumière qu’il avait provoqué. C’était comme lancer une pierre contre de la poussière ; on ne faisait que la disperser, et celle-ci se reforma, formant d’immenses tentacules qui bondirent sur Gauvain, le frappant à plusieurs reprises. Les tentacules le martelèrent, s’enroulèrent autour de lui, pour le balancer dans le coin, et à peine avait-il le temps de se remettre qu’un golem le frappa avec toute sa force.

L’Élémentaire se regroupait à nouveau, prenant la forme d’une immense pointe, prête à pourfendre Gauvain. Même avec ses capacités de régénération, un tel coup serait mortel, le coupant en deux. La lance se rua sur lui dans les derniers accords de la musique, sous une foule hystérique… Et se dissipa en un chapelet de flammes quelques instants avant l’impact, la musique se taisant enfin. Les golems se stoppèrent alors, et le mur de flammes se dissipa. Pour autant, il fallut bien plusieurs minutes pour que la foule réfrène un tant soit peu ses ardeurs, et qu’on puisse correctement voir dans l’arène.

Tous les autres gladiateurs avaient été tués. Pour certains, leurs corps avaient disparu, se volatilisant en des cendres qui s’étaient éparpillées, et, tandis que les vitres de protection de l’arène s’écartaient, se rétractaient, il apparut pour tout le monde qu’il ne restait qu’un seul et unique survivant. Alice sentit un immense soulagement la saisir en voyant que son ‘‘champion’’ était toujours en vie. Une clameur monta alors au sein de la foule, reprise par chaque rang, enflant et grondant telle une marée furieuse.

« LE VŒU ! LE VŒU ! LE VŒU ! LE VŒU ! »

Le tumulte emplit, et Alice se demanda si ce public était infatigable. Tywill attendit un certain temps, puis entreprit de se redresser, avançant sur la terrasse de sa loge. L’atmosphère de l’arène était toujours saturée de soufre, mais l’air frais de Sylvandell s’y infiltrait, impuissant pour refroidir les ardeurs de la foule.

« Paix ! tonna Tywill, quémandant le silence. Gladiateur, il semblait que vous soyez notre grand gagnant de la soirée ! Je ne saurais déterminer la dose de bravoure et celle de miracle qui vous ont permis de vous en sortir, mais vous l’avez fait. Et les Korvander n’ont qu’une parole. Pour avoir réussi cette session de l’arène, vous avez le droit à un vœu. Un seul. Formulez-le, et, au nom d’Erwan Korvander, si ce souhait n’est pas une offense aux Dieux, je le réaliserais. »
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le jeudi 12 janvier 2012, 12:42:56
Un soulagement intense se propageait dans le corps de Gauvain au moment où tout se termina, un sourire se figea dans son visage comme pour prouver à tous qu'il était encore en vie, il se releva et brandit son épée en l'air et poussa un cri en signe de victoire, puis il désactiva son pouvoir faisant disparaitre la lumière et ses ailes de lumières .

*-J'ai réussi! Mais maintenant je peux faire un voeu...je pourrais demander à être riche, avoir tout ce que je désire...non ce n'est pas ce que je veux et puis ça serait égoïste de ma part, je veux juste....*

Gauvain fixa le roi d'un air déterminé et prit une inspiration comme pour peser ses prochaînes paroles, il savait ce qu'il voulait mais est-ce que le roi était d'accord avec un tel voeu il n'y avait qu'une seule manière de le savoir...

-Majesté...je souhaite épouser la princesse et si ce n'est pas possible alors je souhaite rester à ses côtés pour toujours...

Il l'avait dit! Ce qu'il désirait depuis le début c'était cela, même si au début il ne le comprenait pas, mais maintenant il savait ce qu'il ressentait, il avait enfin trouvé sa raison de vivre, d'exister, de respirer, son but était de pouvoir être Alice .

*-Si ma tante m'aurait vu je pense qu'elle aurait rigolé en me voyant me battre pour quelqu'un, mais je suis considéré comme étant le chevalier parfait alors je me dois de tenir ma parole quoi qu'il arrive, comme si j'allais vous décevoir ma tante...*
Il fit disparaitre ses épées et son armure et tomba à genoux, par épuisement même si le soleil qu'il avait invoqué avait rechargé son énergie il ressentait le contrecoup d'une telle chose même si l'invocation était imcomplète .

*-Je veux rendre Alice heureuse par tous les moyens quoi qu'il arrive, même si cela doit me couter la vie !*
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 12 janvier 2012, 13:49:07
« Majesté...je souhaite épouser la princesse et si ce n'est pas possible alors je souhaite rester à ses côtés pour toujours... »

A ce souhait, il y eut plusieurs réactions contradictoires.

Alice, tout d’abord, en eut naturellement le souffle coupé. Même si elle s’attendait à un souhait de ce genre, elle ne pensait pas avoir autant déteint sur Gauvain pour qu’il la demande en mariage.

Le public, ensuite, s’esclaffa lourdement à cette idée saugrenue, qui illustrait le fait que Gauvain ne connaissait pas les us et coutumes de Sylvandell.

Le Roi, enfin, se permit un léger sourire, et ne répondit pas, attendant que les grondements du public se taisent pour pouvoir s’exprimer.

« C’est Erwan Korvander qui a fondé Sylvandell, qui a fondé la Commanderie, et qui a fondé notre alliance ancestrale avec le dragon d’Or. C’est lui qui a codifié de manière très précise ce qu’il convenait de faire, et ce qu’il convenait de ne pas faire, afin que ses héritiers puissent renouveler le serment d’alliance fait avec le dragon d’Or. »

Alice savait pertinemment où son Père voulait aller, et elle ne fit rien pour l’en empêcher. Elle n’avait pas voix au chapitre, même si ses joues étaient rouges, sans qu’elle puisse vraiment préciser de quoi : fierté, honte, colère… C’était un savant mélange de ces trois sentiments différents.

« La seule forme de lien qui doit lier un Korvander, Gladiateur, c’est celui de l’indéfectible alliance entre les Korvander et le dragon d’Or. Toute autre forme de line, que ce soit au regard des Dieux, de la loi, des hommes, des elfes, d’un cul bien farci, est une hérésie ! »

Le public salua de quelques vivats cette explication.

« Les Korvander n’admettent pas le mariage, trancha-t-il. Un mariage, c’est, soit une douce berceuse, soit une manœuvre politique pour que deux vers de terres s’allient entre eux, préférant le faire par la voie du lit que par celle de l’épée. Peu importe la manière dont on l’envisage, nous chions sur le mariage ! »

Voilà, au moins, qui avait le mérite d’être clair. Alice non plus n’avait jamais compris le concept du mariage, que ce soit dans sa vision romantique, ou dans sa vision politique. S’enfermer auprès d’un seul partenaire, c’était une sensation un peu égoïste pour elle, tandis qu’épouser un Prince et une Princesse

« Quant à rester à ses côtés… Et bien, ma foi, je suppose que ça dépend d’elle. Je ne peux pas parler au nom de ma fille ! »

Le regard de Tywill se tourna vers elle, et Alice sursauta… Bom bom… Elle sentait son cœur battre dans sa poitrine, alors qu’elle entreprit de se redresser, s’approchant de l’estrade, à côté de son père. Bom bom… Le public la regardait, suspendue à ses lèvres. Bom bom… Gauvain était agenouillé au milieu de l’arène en cendres, et elle s’humecta les lèvres, avant de finalement prendre la parole, son cœur continuant à tressauter dans sa poitrine. Bom bom…

« Messire Gauvain, vous avez été brave, finit-elle par dire. Vous serez toujours le bienvenu en ma compagnie, autant que vous le souhaiterez. »

Elle resta sur place, tandis que des applaudissements résonnaient tout autour d’elle. Elle s’en sentait fiévreuse, ressentant des frissons de plaisir. Son père se mit à parler, proclamant la fin de la session, mais elle ne l’entendit pas, retournant dans la loge, où elle se fit conduire dans ses appartements, loin de l’arène, dans le Château royal. Elle se contenta de dire d’aller amener Gauvain.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le jeudi 12 janvier 2012, 14:35:56
Gauvain souria malgré ce que le roi avait dit peut importe tant qu'il pouvait rester avec Alice, cela le comblait de joie, puis il baissa la tête en signe de respect malgré les coutumes de ce royaume, il en saisit le sens de ce qu'il voulait dire mais malgré tout, pour lui le mariage était l'expression ultime de l'amour que l'on ressent envers quelqu'un mais ce n'était pas grave il avait obtenu quelque chose qui lui convenait et il ne restait qu'une chose en tête mais cela n'était pas le moment d'y penser .

Gauvain se releva et contemplait l'arène en ayant une pensée pour l'Esper, qui s'était battut selon ces principes et que rien ne le mettait en travers de sa route .


*-Idiot...tu as oublié de me donner ton nom....*

Puis Gauvain se dirigea vers la sortie et il ressentit son intuition lui dire qu'il ne devait pas relâcher sa garde malgré tout, mais une personne lui demanda de la suivre pour le conduire aux appartements de la princesse .

-Je me demande ce qu'elle veut de moi? À moins que...non ce n'est pas possible que cela arrive encore que...ne soit pas bête Gauvain pense à autre chose .

Il se laissa guider par cette personne qui ne manqua pas de lui parler des coutumes et de sa performance dans l'arène, puis après quelques minutes de marche, il se retrouvait devant la porte des appartements d'Alice .

Au moment de vouloir ouvrir la porte, il se mit à se sentir fiévreux comme mal à l'aise ses mains étaient moites, puis il prit une inspiration et ouvri délicatement la porte .


-Hum...excusez-moi mais on m'a dit de venir ici j'espère ne pas vous déranger si vous voulez je peux revenir plus tard enfin c'est vous qui voyez

Il n'osa même pas ouvrir les yeux de peur de prendre Alice dans une situation embarrassante pour elle comme pour lui .

*-Si jamais je la surprends dans une mauvaise situation je sens que je vais avoir des ennuis .*
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 12 janvier 2012, 15:19:10
Alice attendait dans son salon. Ses appartements ne se résumaient pas qu’à une pièce, mais à un ensemble qui ressemblait, pour donner un exemple terrien, à un appartement parisien. Le vestibule donnait directement sur le salon, et, à partir de là, plusieurs portes et couloirs menaient dans d’autres parties des quartiers de la Princesse, surtout des chambres. Elle attendait tranquillement la venue de Gauvain, assez nerveuse. Oh, bien sûr, elle savait qu’il ne refuserait pas son invitation, mais elle espérait qu’il n’avait pas été froissé par la réponse de Tywill. Le mariage était une impossibilité absolue sur Sylvandell, peu importe la manière dont on l’envisageait, mais elle savait que certains peuples y étaient assez attachés. Elle espérait que Gauvain n’en faisait pas partie, et ne se soit pas montré offusqué au point de décliner son invitation, et de partir.

Les quelques minutes qui séparèrent le moment où elle avait mandé les gardes d’aller chercher Gauvain et sa venue furent passablement longues pour la Princesse, qui n’eut que de brèves et éphémères pensées pour les gens qui avaient été massacrés là-bas. Son âme songeait à Gauvain, ce mystérieux chevalier, qui avait affronté les pires périls de Sylvandell simplement pour elle. Quelle immense fierté était-ce là ! Il s’était battu comme un beau diable, contre des monstres terrifiants, et avait réussi à survivre. Alice savait ce qu’elle devait faire, maintenant, et cette raison la rendait aussi impatiente que nerveuse. Ça, avec une femme, elle l’avait déjà fait, l’amour, mais, avec un  homme… Ce serait sa première fois ! Elle espérait que ce ne serait pas aussi douloureux que ce à quoi elle pensait, et tout aussi excitant qu’avec Ciri’, mais elle en doutait… Un membre d’homme, c’était bien plus gros qu’un doigt, après tout, voire même que deux, et elle ne trouvait pas son trou à elle bien grand…

Elle sortit de ses préoccupations quand on toqua à la porte. Alice, assise dans un fautueil, près d’un feu de cheminée, tourna la tête.

« Entrez ! » intima-t-elle.

Elle entendit la voix de Gauvain résonner à ses oreilles de manière maladroite, et se demanda à qui il parlait, dans le vestibule.

« Hum...excusez-moi mais on m'a dit de venir ici j'espère ne pas vous déranger si vous voulez je peux revenir plus tard enfin c'est vous qui voyez »

Alice eut un léger sourire amusé, et alla dans le vestibule, et se retint de pouffer en le voyant là, yeux clos, parlant tout seul. Elle se racla la gorge, et s’approcha de lui.

« Vous survivez aux épreuves de mon père, et ma simple présence vous terrorise, au point que vous n’osez franchir le palier de mes appartements ? ironisa-t-elle. Vous avez un curieux sens du danger, Messire Gauvain. »

Elle sourit à nouveau, se rapprochant de lui, et, sans crier garde, l’embrassa à nouveau.

« Mais, puisque je vous terrorise autant, je crois bien que je vais devoir ruser de malice et de douceur pour que vous soyez rassuré ici. Les épreuves sont finies, Messire, lui rappela-t-elle. Je suis votre récompense, avez-vous oublié ? »

Alice le conduisit dans son salon, et reprit, lui tournant pour le coup le dos en commençant à parler.

« N’hésitez pas à retirer votre armure, Messire. Il n’y a aucun danger ici, ou, en tout cas, aucun danger dont votre armure saurait vous protéger comme il se doit. »
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le jeudi 12 janvier 2012, 15:53:05
Il fit disparaître son armure suite à sa demande, Gauvain se sentait mal à l'aise, pour lui c'était la première fois qu'il était invité dans les appartements d'une femme mais il sentait son corps avoir envie d'elle mais Gauvain savait contrôler ses envies et s'approcha doucement d'Alice .

Son corps entier tremblait, il n'avait jamais touché une femme de sa vie à part les mains et la bouche mais l'idée d'aller plus loin le faisait peur mais en regardant de dos il sentait cette envie prendre le dessus, il prenna Alice dans ses bras et parla d'une voix basse et tremblante


-Peu importe le prix, tout ce qui compte c'est que je vous aime...et vous ? que ressentez-vous à mon égard? vous n'êtes pas forcée d'y répondre mais j'aimerai savoir avant de vous donner ma première fois...avec une femme que j'aime avant tout .

Puis il retira ses bras pour les poser sur ses épaules .

-Depuis la première fois que je vous ai vu vous avez capturé mon coeur et depuis je n'ai pas cessé de penser à vous mais au début j'avais peur de ce je ressentais pour vous mais maintenant je suis comblé de vous l'avoir dit et peux importe ce qu'il arrivera car la pureté de ce que je ressens pour vous est plus intense que le soleil que je représente .

-J'ai trouvé une raison de me battre, de vivre, d'exister...c'est vous, s'il aurait fallu attendre mille ans de plus pour vous revoir je n'aurais pas hésité à attendre à nouveau .

Il avait enfin dit tout ce qu'il avait sur le coeur, il pouvait sentir son coeur battre tel un tambour que l'on frappe de toutes nos forces mais il ressentit du soulagement à travers ses paroles .

-Je suis égoïste n'est-ce pas? Tout ce que je voulais était d'être avec vous mais ce n'est pas dans le code d'honneur des chevaliers d'être égoïste, d'avoir de l'ambition personnelle, toujours être aux services des faibles, servir un roi...

Mais tout cela est le passé, comme vous l'avez dit et pour le moment je ne veux plus être un chevalier...je veux être quelqu'un qui est avec vous et qui vous aime .

Puis il retira ses mains pour ne plus dire qu'une seule chose .

-Dit ce que vous voulez et je l'exaucerais Alice...
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 12 janvier 2012, 20:12:44
Le feu crépitait délicatement dans l’âtre, donnant à l’atmosphère une touche de romantisme et d’intimité qui, vu les paroles que Gauvain lui fit, n’était probablement pas de trop. Elle le sentit se ruer dans son dos, après avoir retiré son armure, révélant un corps plutôt bien bâti, et elle se mit à espérer qu’il ne vienne la prendre. Au lieu de cela, un scrupule sembla le saisir, et il s’arrêta dans son élan, se repliant, avant de lui faire une déclaration d’amour, parlant de manière de plus en plus précipitée, sans vraiment laisser à Alice le temps de lui répondre. Elle se contenta donc de l’écouter, lui racontant sa flamme, comme dans un conte de fées. En toute logique, si on en suivait la logique des contes, Alice aurait du se jeter à ses bras, se marier avec lui, et avoir une plénitude d’enfants dans un château merveilleux sous un coucher de soleil lancinant. En réalité, ce conte de fées allait être un peu différent sur certains points. La jeune femme n’était pas la Princesse d’un royaume idyllique, et son père n’était pas un vieil homme faible qui l’avait couvé d’amour depuis sa plus tendre enfance.

Elle lui répondit donc.

« Je vous aime, Gauvain », avoua-t-elle simplement, ce qui était, pour le coup, exact.

Alice précisa toutefois assez rapidement ce qu’elle entendait par là, donnant de plus amples éclaircissements.

« Néanmoins, je crois que mon amour pour vous est différent du vôtre. Que vous daignez vous battre pour moi est très flatteur, mais Sylvandell n’est pas un refuge de nobles chevaliers ayant un code d’honneur aussi beau et idéaliste que le vôtre. La Commanderie Noire ne s’appelle pas uniquement ainsi à cause de sa couleur noire, et Sylvandell n’est pas réputée pour être un royaume dangereux sans raison. Les Commandeurs sont astreints à un code de l’honneur qui ne dépasse pas le cadre de Sylvandell. »

C’était toute l’ambivalence de la Commanderie. Sur Sylvandell, si un Commandeur violait une paysanne, il était exécuté de manière assez cruelle, mais, s’il le faisait hors de Sylvandell, on pouvait lui reprocher de ne pas avoir emporté la femme pour la vendre comme esclave. Être le Chevalier d’Alice, c’était rejoindre la Commanderie, et elle savait que Gauvain ne l’accepterait pas. Pris entre des sentiments assez contradictoires, Alice s’approcha de lui. Il attendait d’elle bien plus qu’elle ne pouvait lui fournir, et elle en était triste pour lui.

« Vous êtes un Chevalier de Lumière, Gauvain. Porter le noir, c’est une tâche bien différente. Un Commandeur n’est rien de plus qu’une espèce de mercenaire voyageant dans Terra pour accomplir les multiples quêtes qui sont proposées à la Commanderie. »

Elle se rapprocha de lui, glissant ses mains gantées le long de ses cotes, et l’embrassa tendrement sur la commissure des lèvres.

« Ce que je veux, Chevalier, c’est vous voir heureux. Si vous ne pouvez l’être qu’en me servant, alors vos marges d’actions sont réduites. Un Commandeur, c’est avant tout quelqu’un de libre. Nul ne vous contraindra à agir contre votre morale, mais vous aurez comme camarades des individus dont vous désapprouverez les comportements. »

Elle ne faisait qu’énoncer une simple vérité. Les origines de la Commanderie avaient toujours été débattues. On savait qu’elle remontait à Erwan, mais on en ignorait les raisons : l’accompagner pendant son voyage, l’aider à fonder Sylvandell, répandre la renommée du royaume ? Personne ne le savait, mais, ce qui était sûr, c’était que la Commanderie était un ordre très libéral. Les obligations étaient assez faibles.

« Vous avez la compétence nécessaire pour être Commandeur, et mon père ne saurait vous la refuser. Dans tous les cas de figure, Messire Gauvain, je vous encourage à y réfléchir… Pour l’heure, il y autre chose que vous devez faire. »

Elle ponctua cette mystérieuse phrase d’un nouveau baiser, et le regarda. A Sylvandell, on ne prenait pas trop de gants avec le sexe, et elle lui annonça donc :

« Je n’ai encore jamais fait l’amour avec un homme, Messire Gauvain. Ceci nous place donc sur un relatif pied d’égalité. Mais vous avez survécu à l’arène de Sylvandell ; survivre à une nuit avec moi devrait être bien moins difficile, non ? »
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le jeudi 12 janvier 2012, 21:23:07
Gauvain se sentait tiraillé entre ses sentiments et son devoir de chevalier, jamais il se sentait aussi mal mais en même temps bien au coter d'Alice, si seulement tout cela n'était qu'un rêve non un cauchemar le lorsqu'elle avait fini, il sentait sa volonté s'affaiblir au point de vouloir tout abandonner pour elle mais il ne pouvait oublier son engagement en tant que chevalier de la table ronde .

La lueur qui animait ses yeux faiblissa à ce moment, il l'aimait à en mourir, si elle lui aurait demandé de tuer, il l'aurait fait rien que pour voir un sourire de sa part il était prêt à tout pour elle mais ce serait le cas s'il n'était pas un chevalier mais son amour pour Alice était aussi intense que son engagement, mais un sourire s'afficha sur ses lèvres...


-Merci...pour m'avoir avoué votre amour pour moi, c'est la plus belle récompense que vous pouvez me faire à ce moment, je ne pourrais jamais vous oublier .

-Je construirais un royaume comme ma tante l'a fait avant et je deviendrais roi à mon tour ce sera un endroit beau, magnifique, je protègerais tout le monde contre les guerres, et je vous inviterais à voir mon royaume où l'amour sera pur et la paix sera permanente . Mais pour le moment je veux bien surmonter cette épreuve que vous me proposez avec plaisir....

Cette fois-ci il n'avait plus peur, il s'approcha d'Alice et l'embrassa avec toute la passion qui l'animait, il passa sa langue sur les lèvres de la princesse et commença à déposer ses mains sur ses hanches et commença à descendre sa bouche pour atteindre le cou et susurra quelques mots .

-J'ai toujours rêvé de pouvoir toucher ce corps partout, de voir ce que les autres ne voient pas, de contempler ce corps comme jamais telle une oeuvre d'art .

Mais aussitôt il retourna s'occuper de sa bouche avec la même intensité qui l'animait mais il se calma, il sentait qu'il allait perdre le contrôle de son corps si jamais il se laissait aller, il se sentait brulant de désir mais il ne voulait pas aller trop vite, il avait toute la nuit pour en profiter .

-Dites-moi quoi faire Alice je veux vous faire plaisir avant tout, le fait de vous faire plaisir me suffira...pour le moment .

Il sentait l'envie de satisfaire ses propres désirs mais il n'était pas un monstre il voulait lui faire plaisir avant tout même si l'idée de posséder ce corps était tentante au plus haut point .
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 12 janvier 2012, 22:57:20
Quand il lui parla de construire son propre royaume, elle se demanda s’il était fou, ou raisonnable. En soi, ce n’était pas impossible ; Erwan Korvander l’avait bel et bien fait, mais ça avait été une tâche longue et périlleuse, et il avait du se soumettre à l’Empire d’Ashnard pour bénéficier de l’aide d’Ashnard, afin de réussir à bâtir Sylvandell. Néanmoins, elle ne doutait pas de la détermination de Gauvain, et cela lui éviterait au moins d’avoir à rejoindre la Commanderie, et d’être tiraillé entre son amour pour elle et ses obligations morales vis-à-vis de sa Table Ronde, même si cette dernière n’existait plus.

Gauvain se mit à l’embrasser avec fougue, le désir semblant brûler en lui. Elle répondit à ses baisers, et poussa un petit soupir quand ses lèvres s’attaquèrent à son cou. Il l’avait plaqué contre le mur, et elle répondit à son nouveau baiser, enroulant ses bras autour de son cou, l’embrassant, se laissant aller. Elle lui aurait bien fait l’amour là, contre le mur, mais Gauvain se déroba à nouveau, pour lui parler.

« Dites-moi quoi faire Alice je veux vous faire plaisir avant tout, le fait de vous faire plaisir me suffira...pour le moment. »

Elle en aurait soupiré d’impatience. Quoi faire ? N’était-ce pas évident ? Elle sentait le désir brûler en elle, et décida de se calmer… Au moins pour le moment. Elle se mordilla les lèvres, cherchant quoi lui répondre, et décida de répondre ce qu’il y avait à répondre.

« Parfois, Gauvain, parler est inutile… Il suffit juste de se laisser aller. »

Alice le prit par la main, et le guida dans l’une de ses chambres, avec un grand lit, et referma la porte derrière lui, avant de le regarder.

« Ne vous souciez donc pas tant de mon plaisir ; à trop se focaliser dessus, vous risqueriez justement de ne pas faire autant plaisir que je le voudrais. C’est votre première fois, après tout, et je dois me débrouiller pour qu’elle soit inoubliable. »

La Princesse préféra ne pas avouer qu’il s’agissait aussi de sa première fois avec un homme, la première fois qu’elle sentirait un sexe masculin en elle. A cette idée, son regard loucha sur l’entre-jambes de Gauvain. Elle en était aussi nerveuse qu’excitée. Quelle sensation ce devait être ! Elle avait senti les doigts de Ciri’ en elle la déflorer, mais un sexe… La sensation devait forcément être différente ! Elle brûlait d’envie de le savoir, et commença à s’asseoir sur le rebord du lit, décidé à exciter Gauvain, le regardant avec un petit air mutin, tout en commençant à faire glisser les bretelles de sa robe.

« Venez, Gauvain, déshabillez-moi, déshabillez-vous, et goûtez à une nuit de plaisir. Oubliez votre futur royaume, oubliez votre ancien royaume, oubliez les épreuves de l’arène, oubliez même vos désirs d’amour, et contentez-vous de découvrir les plaisirs inépuisables de la chair et du corps. »
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le jeudi 12 janvier 2012, 23:43:50
Cette fois-ci l'invitation d'Alice lui donna l'envie de s'abandonner complètement à elle, il sentait son corps demander plus qu'un simple baiser, il en voulait plus...bien plus, il s'approcha et commença à retirer les bretelles de sa robe pour finalement la retirer complètement, ses yeux regardaient le corps d'Alice et il prononça une seule chose .

-Magnifique....

Puis il retira son haut pour le laisser torse nu mais il ressentit un gène alors que la cicatrice béante qui couvrait son ventre, mais il ne voulait pas qu'elle la regarde et il s'approcha d'Alice pour prendre sa main pour en couvrir de baisers, puis il remonta le long du bras comme pour savourer un plat par l'entrée puis il toucha le cou avec des caresses avide de désir mais il ne voulait pas aller trop vite.

Il voulait explorer ce corps dans les moindres détails, il sentait le désir monter telle une fièvre mais il se contena pour mieux sentir le corps d'Alice avec ses mains, puis avec hésitation il baissa son pantalon ce qui révéla le reste de son crops aissi que son sexe qui était au repos mais qui était d'une taille plus que raisonnable pour un homme, mais Gauvain lui laissa le plaisir de contempler son corps autant que lui la contemplait .

Mais il prononça une question avec une timidité qu'il n'avait jamais ressentie .


-Et maintenant? Je dois faire quoi?

Cette question pouvait paraître bête, mais pour Gauvain il était important de savoir comment si prendre car il n'avait jamais demandé à quelqu'un comment faire pour satisfaire son besoin sexuel alors qu'il était un chevalier quoique beaucoup de femmes aient voulu partager sa couche avec lui .
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 13 janvier 2012, 01:35:18
La séance commençait avec douceur et tendresse. Gauvain entreprit de déshabiller Alice, qui se laissa faire. Il lui ôta sa longue robe, la laissant dans ses sous-vêtements noirs, tandis que lui-même ôtait peu à peu ses vêtements, révélant une longue cicatrice qui barrait son torse, le coupant en deux. Un spectacle qui illustrait un passé de chevalier, une blessure visiblement si profonde et si intense qu’elle n’avait pu cicatriser. Elle le contempla, caressant du bout des doigts son corps musclé et attirant, avant de le sentir embrasser sa main, remontant avec ses lèvres jusqu’à son cou, et elle se laissa faire, sentant ses lèvres remonter le long de ses gants, pour atteindre sa peau fraîche, sentant son souffle battre faiblement dans sa poitrine. Cette sensation lui rappelait celle qu’elle avait ressentie dans l’arène, mais de manière assez différente. Oui, c’était bien différent, maintenant, bien moins nerveux, bien plus tendre et fascinant.

Il retira son pantalon, et lui demanda ensuite, piteusement, ce qu’il fallait faire. Esquissant un petit sourire amusé, Alice s’approcha de lui, et commença à baiser sa cicatrice, glissant ses lèvres le long de cette longue blessure.

« Face à un monstre invincible, vous ne manquez pas d’ingéniosité, Sire Gauvain, mais, face à une femme nue, vous êtes aussi démuni que le plus petit des enfants… Je ne saurais dire à quel point c’est perturbant et amusant, mais, puisque vous ne savez pas quoi faire, laissez-moi vous guider… »

Et, disant cela, Alice continua à descendre le long de la cicatrice, jusqu’à approcher le bassin de Gauvain. Elle s’agenouilla, et regarda son membre, dissimulé derrière le tissu de sa culotte. Elle embrassa pendant un petit moment le sous-vêtement lui-même, à l’emplacement de son sexe, afin d’avoir le plaisir de le voir grossir et se contorsionner sous ce vêtement, afin qu’il en devienne une prison de chair, et, délicatement, commença à le retirer.

« Je crois qu’il étouffe, Messire, votre membre. Un peu d’air ne lui fera que du bien… »

Joignant le geste à la parole, elle entreprit de faire glisser le sous-vêtement, libérant le bout de sa verge, et lécha rapidement le monceau de chair qui jaillissait du vêtement, avant de continuer à le faire descendre avec ses mains, en profitant pour l’embrasser, lui donnant quelques délicats coups de langue.

« Qu’en pensez-vous ? Ne se sent-il pas mieux ? »
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le vendredi 13 janvier 2012, 02:06:27
Gauvain ressentait une gêne quand il sentait les lèvres d'Alice toucher sa cicatrice, lui faisant revivre la douleur de cette blessure mais aussi les souvenirs qui ils sont associés, peu importe il voulait vivre ce moment sans être gêné par quoi que ce soit, il sentait le désir le bruler mais ne sachant pas quoi faire, il se laissa faire .

Lorsque Alice se baissa, il ne comprenait pas pourquoi mais lorsqu'elle embrassa son sous-vêtement, il pouvait sentir la chaleur de ses lèvres à travers le vêtement puis elle commença à retirer son sous-vêtement son corps réagi immédiatement son sexe se mit à durcir suite aux coups de langues d'Alice .


-C'est...chaud et humide j'en veux plus...

Ce qu'il venait de dire le surprit mais il ne faisait que dire ce que son corps lui disait, même s'il ne comprenait pas le sens il n'allait pas désobéir à son corps pour cette fois, il n'arrivait pas à détacher son regard sur Alice non pas parce qu'il aimait mais par ce qu'elle faisait à son corps .

-J-Je pense que vous avez raison c'est mieux ainsi .

Avec sa main droite, il toucha les cheveux D'Alice et le premier mot qui lui vint était "Satin" cette douceur le surprenait, il n'avait jamais touché des cheveux aussi doux, il était persuadé qu'aucune autre femme avait de tels cheveux .
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 13 janvier 2012, 10:55:36

Elle sentit l’une des mains de Gauvain caresser ses cheveux, et pouvait également percevoir l’incompréhension totale du chevalier. N’avait-il aucune formation sexuelle ? Elle ne pouvait pas trop lui en vouloir ; elle-même avait longtemps vécu dans l’ignorance, en pensant que la mouille qui s’échappait de ses doigts n’était qu’une forme d’urine terne, signe qu’elle était malade. Néanmoins, elle avait passé ses années de jeunesse enfermées à Sylvandell, pour sa propre sécurité. Gauvain, lui, ressemblait à un chevalier itinérant. Qu’il soit à ce point ignorant de ces choses-là était à la fois touchant et surprenant. Elle se mit à caresser délicatement sa verge, et retourne l’embrasser, glissant sur ses testicules, les frottant avec ses ongles, tout en approchant sa bouche pour les baiser également.

« En vouloir plus, Messire Gauvain, c’est là tout le principe de ce jeu, lui expliqua la Princesse. Prenez votre mal en patience, le plaisir n’en sera que plus grand par la suite. »

Et elle retourna embrasser ce membre tendu, promenant sa langue sur son sexe, cette zone ô combien érogène de l’anatomie masculine, fascinée par ce membre. Ça, des sexes masculins, elle en avait déjà vu, par inadvertance, mais jamais d’aussi près. Elle savait qu’un sexe d’homme pouvait grossir si on l’excitait, mais, entre le savoir et le voir, il y avait toujours une différence appréciable.

Alice continua ce traitement pendant un certain temps, et déposa ses lèvres sur le corps de Gauvain, le long de son bassin, jouant avec ses doigts sur son membre, le grattant.

« Est-ce agréable ? » lui demanda-t-elle.

Naturellement, elle connaissait la réponse, mais Gauvain avait l’air… Nerveux. Son corps était rigide, et elle essayait de le dégriser un peu. De quoi donc pouvait-il avoir si peur ? Alice aussi avait peur, peur d’avoir mal quand le membre la perforait, mais elle était aussi, paradoxalement, très excitée, très curieuse à l’idée de ce qu’elle ressentirait. La curiosité, pour une Princesse, était quelque chose de fondamental !

« Je veux vous l’entendre dire, Gauvain, souffla-t-elle. Détendez-vous, votre corps est entre de bonnes mains. Si vous tenez tant à me faire plaisir, alors commencez par vous faire plaisir ! »

Parallèlement, elle s’avouait aussi à elle-même qu’elle était très fière de perturber ainsi le chevalier, commençant à comprendre ce qu’on disait dans certains livres, soit qu’un homme, s’il était maître sur le champ de bataille, était l’esclave de sa femme dans la chambre nuptiale. Elle commençait à comprendre ce qu’on voulait dire par là, et c’était quelque chose de très gratifiant.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le vendredi 13 janvier 2012, 11:27:26
Il sentait son corps réclamer plus de plaisir comme une envie qui commençait à envahir son cerveau il n'arrivait pas à décrire ce qu'il lui arrivait mais ce qui était sur c'est que son corps...non lui avait envie d'elle mais il se laissa faire.

La langue d'Alice était chaude et douce ce qui le faisait sentir encore plus exciter, cette sensation était unique et incroyablement bonne comme si toutes ses pensées étaient dirigé sur ce qu'elle faisait, le moindre contact avec son sexe était la source de sensation nouvelle.

Jamais il n'avait ressenti quelque chose comme cela, il se souvenait au moment où il allait dans des tavernes, il entendait des hommes parler de femme d'une manière honteuse en traitent les femmes d'objet sexuel qu'il jetait quand il en avait marre, en expliquant comment être avec au lit mais Gauvain n'avait pas tout écouté car il s'en fichait.

Lorsqu'elle lui demanda si c'était bon il lui répondit avec désir .


-Oui c'est bon je ne savais pas qu'un tel plaisir existait ...

Sa main qui était dans ses cheveux se baladait à travers les cheveux comme s'il cherche quelque chose dans ses cheveux d'une douceur incroyable, parfois sa main caressa sa joue comme pour lui montrer que malgré tout il voulait être tendre avec elle, puis finalement son corps se détendit signe qu'il avait accepté sa demande et qu'il était à la merci d'Alice .

-Je veux sentir encore plus votre langue ainsi que votre bouche...

Pour lui, demander cela était inimaginable mais étrangement la situation le faisait dire tout ce que son corps lui demanda de dire, il était comme envouter par l'excitation du moment et le faisait dire toutes les choses qui lui passaient par la tête.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 13 janvier 2012, 22:46:23
« Oui c'est bon je ne savais pas qu'un tel plaisir existait... »

Cette phrase lui arracha un léger sourire amusé. Avait-il été dans le même cas qu’elle ? Une jeune femme ignorante de ces choses-là, jusqu’à ce qu’une femme entre dans sa vie pour le lui ‘‘montrer’’. Elle esquissa un délicat sourire sur ses lèvres, toujours agenouillée devant la verge tendue de Messire Gauvain, et répondit délicatement.

« Alors, vous voilà désormais aussi maudits que moi… Car il est de ces plaisirs dont on ne peut plus se passer une fois qu’on y a goûté »

C’était particulièrement vrai pour Alice, qui caressa à nouveau délicatement le membre du chevalier, jouant avec, sans vraiment chercher à l’exciter, juste pour avoir le plaisir de caresser ce… Cette chose indescriptible, ce truc à la fois mou et dur, à la fois petite et immense… Dire que ce truc la terrorisait, mais, maintenant qu’elle voyait enfin un membre, elle se devait d’admettre qu’il était moins gros que ce qu’elle se visualisait avant, où,  vu les conversations qu’elle entendait ici et là, elle s’imaginait des sexes de la taille d’un bâton. Celui-ci était de taille relativement modeste, mais, pour autant, elle avait du mal à l’imaginer rentrer en elle.

*C’est une chose que je me dois d’éprouver par moi-même…*

Gauvain formula alors le désir simple, mais honnête, de voir la Princesse de Sylvandell s’occuper un peu plus de son membre. C’est un désir qu’elle s’empressa de faire, et commença à le prendre en bouche, du moins pour le bout, le recouvrant de sa salive, frottant avec sa main ce membre, enserrant la verge autour de sa paume, faisant glisser ses doigts le long de ce membre tendu et succulent. Une belle pièce, à n’en pas douter ! Elle continua à promener ses doigts dessus pendant plusieurs minutes, jusqu’à ce qu’une anecdote lui revienne en mémoire.

Sylvandell, comme tout château royal, même si c’était un château particulier, avait son lot de domestiques et de servants. Étant une femme, Alice avait plusieurs servantes, qui, tantôt la savonnaient, tantôt la conseillaient sur les habits, tantôt lui faisaient sa chambre quand elle était trop paresseuse pour le faire. Combien de fois ne les avait-elle pas entendu parler à voix basse entre elles, en faisant le linge ? Or, Alice se rappelait que l’une d’elle avait parler à l’autre, entre deux pouffements, une histoire qu’elle avait fait avec un garde, où elle avait utilisé ses seins.

L’idée germa dans son esprit, et elle retira alors sa bouche, décidée à tenter cela. Elle dégrafa son soutien-gorge noir, exposant ses deux belles bosses rondes et tendres.

« Si vous aimez cela, Chevalier, j’ose espérer que vous apprécierez le reste »

Utilisant sa poitrine, Alice souleva chacun de ses seins, et essaya de les plaquer autour du sexe de l’homme, les frottant. Elle en tint le bout, mais il lui était difficile de les bouger.

« Bougez votre corps, Chevalier, glissez contre ma chair… Entendez les appels de votre corps, et laissez-vous guider par le désir… Là réside le secret du bonheur, Chevalier Gauvain… »
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le vendredi 13 janvier 2012, 23:24:11
Tant de plaisir l'envahissait au moment, la bouche d'Alice était si chaude et humide que des ondes de plaisir l'envahissait son esprit s'embrouillait il n'arrivait plus à penser correctement, il voulait juste ressentir du plaisir les doigts qui carrèssaient son membre rajoutaient encore plus d'excitation, il sentait son membre devenir encore plus dur .

-C'est...incroyable c'est si chaud et bon j'en reviens pas

Mais lorsqu'elle plaça son sexe entre ses seins, il fut surpris que les seins d'une femme pouvaient être utilisés de cette manière mais il pouvait ressentir la douceur de cette partie, puis lorsqu'elle lui demanda de bouger, il n'hésita pas et commença à remuer son sexe entre les seins en faisant des va-et-vient, la douceur lui faisait ressentir un plaisir qui commençait à se concentrer sûr le long de son sexe indiquait que quelque chose allait arriver, ses va-et-vient étaient de plus en plus intense jusqu'au moment il ne put résister.

-Je sens quelque chose arriver...je ne peux me retenir ça arrive!

Puis dans un ultime mouvement il libéra sa semence d'un jet, puis son sexe libera encore quelques jets moins fort mais d'une quantité qui disait que c'était la première fois que sa lui arrivait de jouir, le plaisir qu'il ressentit était unique, son esprit était comme endolori par l'intensité de sensation, il se sentait ivre de plaisir par son sexe qui lui envoyait des ondes de plaisir .

-Je suis désoler mais c'était tellement bon que je n'ai pas pu résister...c'est incroyable, mais je ne suis pas encore satisfais.

Effectivement son sexe était aussi dur que tout t'à l'heure et ne demandait qu'à jouir à nouveau, Gauvain était en sueur mais encore plus brûlant de désir .

-Et maintenant?
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 14 janvier 2012, 00:47:08
Il fallait croire que la Princesse produisait réellement sur Gauvain de grands effets. Son membre se durcissait sous le contact des seins de la jeune femme, qui y trouvait là un plaisir fascinant. Ses yeux étaient rivés sur ce morceau de chair qui pendouillait entre ses deux obus, se glissant difficilement le long de sa chair, frottant dessus. Elle avait bien fait de le lécher un peu partout, car le sexe, humidifié, se glissa plus facilement, alors que Gauvain, obtempérant, se mit à se balancer d’avant en arrière, le frottant contre la poitrine d’Alice. Jambes fléchies, cette dernière se débrouillait du mieux qu’elle pouvait pour masturber le sexe de l’homme, remuant ses seins, mais l’exercice, pour une jeune novice, était d’autant plus délicat qu’elle était elle-même très excitée, et sentait son ventre bouillonner.

Gauvain sembla alors se tendre pendant plusieurs secondes, et éjacula. Sentir ce sperme éclater sur ses seins et son visage sursauta Alice, qui en tomba à la renverse, perdant son équilibre. Son dos heurta le lit, et elle resta là, clignant des yeux, et promena ses doigts sur ses seins, caressant cette semence visqueuse, avant d’aller la suçoter. Le contact était assez original, poisseux selon ses propres goûts. Encore une fois, elle se rappela les conversations grivoises de ses servantes, qui se disaient entre elles que ce n’était qu’une ‘‘question d’adaptation’’.

*Mouais… songea la jeune Princesse. Je n’en suis guère convaincue…*

Elle chassa cela de sa tête quand Gauvain lui demanda ce qu’il convenait de faire. Son sexe n’avait, semble-t-il, guère beaucoup perdu de son épaisseur, étant toujours en érection. Sourire aux lèvres, Alice entreprit de se redresser, se relevant, le sperme coulant le long de ses seins, sans que cela ne la dérange.

« Inutile d’être désolé… Si me voir avec votre semence sur le corps vous gêne tellement, vous n’avez qu’à venir l’essuyer »

Alice alla se dresser sur le lit, se retournant face à Gauvain, et termina de se déshabiller, ôtant son dernier sous-vêtement, puis le laissa contempler sa nudité.

« Ce que nous allons faire maintenant… Et bien, je vais laisser votre plaisir vous guider, Gauvain… Quel partie de mon corps vous tente le plus ? »

Elle pressa l’un de ses seins en le regardant, un sourire mutin aux lèvres. Le plaisir sexuel avait de curieux effets sur certaines personnes. Chez Alice, ça la dégrisait totalement.

« Celle-ci ? » fit-elle en pressant donc son sein.

Elle fit ensuite glisser sa main vers son intimité proprement rasée, révélant une délicate fente entre deux lèvres. Elle y glissa l’un de ses doigts, agissant probablement comme une vraie dévergondée, ce qui, paradoxalement, l’excitait encore plus.

« Celle-là, peut-être ? »

Faisant sortir son doigt de son intimité, elle se retourna alors, et plaça sa main sur ses fesses, la pinçant, enfonçant ses doigts dans sa chair.

« Ou celle-ci ? »

Après avoir terminé ce bref exposé, uniquement destiné à mettre l’eau à la bouche du jeune homme, la Princesse se retourna, et s’assit au milieu du lit.

« Vous êtes encore plus vierge que moi ; ce n’est que justice de vous laisser choisir ce qui vous tente le plus… Et puis, vous avez gagné de manière incontestable le droit de partager ma couche. »
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le samedi 14 janvier 2012, 01:35:16
Son corps avait pris le dessus sur sa volonté, quand Alice lui proposa l'endroit qui l'intéressait, il s'approcha et se mit à genoux sur le lit et embrassa Alice avec la simple volonté de vouloir la sentir, il l'embrassa de toute sa sensualité qu'il était capable et descendit jusqu'au cou où il lécha la peau .

-Vous êtes délicieuse.

La saveur de sa peau avait quelque chose de bon, de doux au point de vider son esprit de tout ce qui était superflu, puis il allongea délicatement la princesse sur le dos et descendit le long de son corps avec de long et langoureux baiser et des coups de langues, puis il écarta doucement les cuisses pour y voir le sexe d'Alice. Il s'en approcha et écarta les lèvres et regarda la chair rose .

-C'est si beau...

Puis il commença à lécher l'intérieur du sexe pour en sentir la consistance avec sa langue et le gout qui était agréable et d'un arôme qui se rapprochait plus du sucré qu'autre chose.

-Vous pouvez vous laisser aller si vous voulez.

Puis il retourna s'occuper de son sexe qu'il lécha de toute sa volonté et suçota son clitoris pour voir ce que cela lui faisait, il voulait lui faire ressentir le même plaisir que lui avait ressenti.

-Est-ce que c'est bon?

Puis il recommença à lécher la fente et sans réfléchir il introduit un doigt et sentit la texture que l'intérieur avait, c'était chaud, ça palpitait et c'était humide, puis il commencait à faire des va et viens de plus en plus vite avec son doigt tout en léchant le clitoris.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 14 janvier 2012, 13:19:38
De toutes les parties du corps d’Alice, Gauvain fit assez rapidement son choix, optant pour le morceau le plus utilisé, celui qui procurait souvent le plus grand plaisir : la petite fente filant entre les jambes d’Alice, ce délicat trou, pas très épais, mais qui pouvait devenir, dans certaines circonstances, comme en ce moment, une partie éminemment centrale. Alice s’étala au milieu du lit, écartant ses jambes, offrant au Chevalier, sans aucune once d’hésitation, son corps. Il l’avait mérité, et, en tant que Korvander, Alice était très attachée à ces notions-là, et était d’autant plus encline que Gauvain, non content d’être bien bâti, lui plaisait beaucoup.

Il l’encouragea à se laisser aller, et elle se contenta de sourire. Inutile de le lui répéter ; elle avait déjà remarqué avec Cirillia tous les effets que le sexe provoquait sur elle, et Gauvain ne tarderait pas lui-même à les remarquer. Il alla entre ses cuisses, comme elle avait pu le faire avec Ciri’, et commença à la lécher de l’intérieur. Sentir cette langue se glisser entre ses cuisses, se promener sur son petit trou, titiller sa rosette, provoqua en elle des frissons intenses de plaisir, et elle appuya avec sa main sur les cheveux courts de Gauvain, les serrant, veillant à bien plaquer sa tête contre son intimité assoiffée, se mettant à mouiller.

« Huuuummmm… soupirait-elle. Oh oui, oui, oui, oh, continuez ainsi, M’sire Gauvain ! »

Elle l’encourageait, le caressait, grattait ses cheveux, le laissait se faufiler en elle, et continua ses soupirs et ses cris de plaisir en sentant ses doigts se faufiler en elle. Simple ébauche avant le gros morceau, estimait-elle, mais c’était une ébauche très attirante, à tel point qu’elle vint à se demander de plus en plus quel effet cela ferait, de sentir un sexe masculin en elle. Était-ce plus douloureux ? Plus excitant ? Pareil ? Elle tremblait de plaisir, remuant son corps, s’enfonçant au milieu de ses soyeux draps.

« Oui, oui, ouiiiii, c’est bon, oh ouiiii !!! s’égosillait-elle. Encore, encore, ENCORE ! Vite, plus vite, plus vite, là, oui, là, comme ça, oh… »

Elle hurla certains mots. Son corps réagissait de manière très sensible à ce genre de câlins, car elle n’y avait pas été habituée énormément dans sa vie. Aucune mère pour lui faire des câlins le matin, et, si certaines servantes s’y étaient essayées parfois, cela restait rare. Quant à son père, quand elle pleurait devant lui parce qu’elle s’était fait mal au pouce, il lui cognait le dos si violemment qu’elle ne ressentait plus aucune douleur au pouce, mais plutôt dans le dos, forme comme une autre, dans le fond, de lutter contre le mal.

Un tourbillon de pensées, de désirs, faisait tourner son esprit, alors qu’elle continuait à placer ses mains sur Gauvain, lui envoyant sa mouille sur la figure. Elle plaça l’une de ses mains pour caresser l’un de ses seins, continuant à se laisser faire, sur le point d’atteindre son premier orgasme, ce qu’elle ne tarda pas à faire sous ce traitement, crachant de nouveaux jets de sa liqueur intime, sentant des élancements et de délicieux frissons de plaisir remonter le long de son corps rougi par l’effort, bouillonnant de chaleur.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le samedi 14 janvier 2012, 13:46:52
L'orgasme d'Alice était un spectacle qui surprit Gauvain au même titre de recevoir du liquide sur son visage, le corps d'une femme était merveilleux il se contenta de la regarder, le regard sur son visage qui était d'une beauté et d'une jouissance sexuelle qui ravit Gauvain .

-Vous êtes si belle dans ce moment-là

Instinctivement, il savait qu'il devait mettre son sexe dans la fente, il ressentait vraiment l'envie de s'y glisser pour savoir ce que cela faisait, rien que de sentir la texture avec sa langue et ses doigts l'avait exité mais le fait de penser d'y mettre son sexe devait être une expérience unique .

-Je vois que vous êtes prête, j'y vais, s'il y a le moindre problème dîtes le moi je ne tiens pas à vous faire mal...

Il se redressa pour être entre les jambes d'Alice le sexe au-dessus du sien il regarda son visage pour l'embrasser en y enfonça sa langue dans sa bouche et jouant avec la sienne, tout ce qu'il faisait était dicté par son corps, puis  il plaça son sexe devant l'entrée de la fente.

-Bon j'y vais, dîtes moi si ça fait mal.

Puis il commença à enfoncer son sexe dans la fente et il rentra le gland, la sensation était incroyable mais il voulait plus, alors rentra en douceur le reste de son sexe jusqu'au bout.

-Je...c'est...incroyable...c'est si chaud et vivant...j'ai l'impression que ca palpite...vous aller bien?
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 14 janvier 2012, 18:24:01
Après ce commencement, dire qu’Alice était émoustillée était un euphémisme. Elle était comme une espèce de volcan sur le point d’entrer en éruption, tout son corps brûlant. Le Chevalier dut bien sentir que la Princesse n’aura pas la patience d’attendre plus longtemps. La patience n’avait jamais été le fort d’Alice, qui tenait bien des Korvander en ce sens. Gauvain se dressa au-dessus d’elle, prêt à rentrer en elle, mais le fit avec une lenteur infinie. Alice, de son côté, sentait ses craintes initiales disparaître au loin, balayées par son premier orgasme.

Elle répondit à son baiser, serrant ses mains sur les draps, avant de les relever pour les enlacer autour de sa nuque, remuant lentement son corps. Elle sentait son membre tendu, dur et impatient, frotter contre sa fente, et se mordilla les lèvres, n’attendant qu’un geste, attendant patiemment qu’il se décide à y aller. Le Chevalier finit, au bout de plusieurs secondes, par s’enfoncer, et les ongles d’Alice s’enfoncèrent contre sa peau, le griffant légèrement, sans qu’elle-même ne s’en rende vraiment compte. Elle sentit ce membre énorme rentrer en elle, écartant ses parois, les élargissant sans ménagement, et, si cela était douloureux, la douleur lui semblait être comme un petit feu de broussaille par rapport aux hautes flammes de plaisir qui naissaient de ce contact.

Un long sifflement s’échappa de ses lèvres, ses joues devinrent rouges, alors que le membre de Gauvain avançait avec la lenteur d’une tortue en elle. Le Chevalier semblait particulièrement heureux de cette situation, mais Alice, elle, en voulait plus. Elle ne désirait pas que le sentir en elle, ce sexe, elle voulait aussi qu’il se mette à remuer, qu’il lui dégomme ce trou de plaisir qui se mettait à vibrer, répandant son nectar naturel.

« A… Allez ! s’exclama-t-elle. Plus… Plus vite, Gauvain ! Remuez-là, allez, malmenez-moi ! »

Elle voulait le sentir la perforer, elle ne voulait pas que sentir ce membre, là, inerte, elle voulait le sentir gigoter en elle, remuer, vivre. Le délicat corps de la Princesse se mettait à remuer sur le lit, illustrant toute l’impatience de la jeune femme blonde.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le samedi 14 janvier 2012, 19:10:44
La sensation était incroyable, il pouvait sentir les contractions autour de son membre ce qui augmentait son envie, il était comme paralyser par la sensation que cela lui procurait .

*-Je...ne sais pas si je vais pouvoir tenir longtemps mais si elle veut que je bouge alors il n'y a pas moyen que résiste à l'envi .*

Il commença à faire des va-et-vient de plus en plus violents dans sa chair, la sensation était incroyable il se sentait fondre tellement que c'était chaud et humide, il ressentait là un plaisir unique qu'il n'était pas sûr de pouvoir y résister longtemps, sa respiration était intense, mais malgré tout il voulait lui faire plaisir et continua à remuer son membre en elle comme si il explore cet endroit ce qui était le cas évidemment.

Pendant qu'il remuait en elle, il l'embrassa avec désir sentant qu'à un moment ou à un autre il ne poura résister, il ne voulait pas qu'elle soit aussi surprise que la première fois où il jouit pour la première fois mais il continua à bouger avec de plus en plus d'intensité .


-Si...vous...devez m'appeler...prononcer mon nom...à partir de...maintenant .

Puis il sentait qu'il ne pouvait résister bien longtemps, la sensation se faisait de plus en plus forte son membre avait des contractions il sentait qu'il allait avoir à nouveau un orgasme .

-Je ne...vais pas tenir...encore longtemps, où...voulez-vous que...je lâche...ma...semence?

Peu importe si ce qu'il disait était génant, la question était posé il fallait juste qu'elle dise où et ce sera bon.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 14 janvier 2012, 22:20:05
Gauvain s’enfonça en elle, et elle en poussa des hurlements de plaisir, remuant sur son superbe lit. Comment avait-elle pu craindre une telle sensation ? La pénétration était absolument merveilleuse, et la Princesse poussa des hurlements de plaisir, à en faire trembler les murs, sentant le corps massif et imposant du Chevalier sur elle. Comme c’était bon ! Des joies immenses s’emparaient du corps de la jeune femme alors que l’homme la pénétrait. Il lui demanda, entre deux soupirs de l’appeler par son prénom. Par quoi d’autre était-elle supposée l’appeler ? Bah, elle laissa cela pour le compte de l’euphorie passagère, essayant de répondre aux quelques baisers qu’il essayait de lui prodiguer. En réalité, la Princesse était bien trop excitée pour pouvoir répondre comme il se devait aux baisers de Gauvain. Elle sentait ce truc énorme en elle, explorant ses entrailles.

Indéniablement, ça n’avait rien à voir avec de simples doigts, c’était bien plus… Bien plus épais, bien plus prenant, elle serait incapable de savoir comment l’expliquer, mais c’était infiniment mieux. Son membre s’enfonçait en elle, écartant ses lèvres vaginales, se glissant dans son trou, l’emplissant, la faisant mouiller comme une folle, alors qu’elle ne cessait d’hurler, prise dans une espèce de tourbillon de plaisir rose.

« Haaaaan, Gauvain ! Oh oui, oui, là, oui, oui ! »

Incapable de dire des mots de plus d’une ou deux syllabes, la Princesse se tortilla contre Gauvain, jusqu’à ce qu’il demande il devait jouir. La Princesse aurait bien été tentée de lui répondre que ça n’avait aucune espèce d’importance, et que son épée était rangée dans son fourreau, mais elle lui offrit une autre réponse. Elle renversa Gauvain, l’envoyant s’étaler sur le lit, et se retrouva à califourchon sur lui, son membre enfoui en elle.

Alice lui offrit un sourire ravi, ses jambes posées de part et d’autre de son bassin, son sexe dressé fièrement en elle, et se dandina, dansant sur lui, utilisant ses genoux et son bassin pour remuer de bas en haut son corps excité par le désir. Comme ça, la question de savoir où jouir ne se poserait pas. Dressée ainsi, le chevauchant, Alice remuait ses longs cheveux, offrant ses délicieux seins aux mains de Gauvain, glissant sur son membre, s’empalant sur cette épée de chair.

« A-allez, Gauvain… Remplissez-moi, allez, oui, allez, allez, alleeeezzz ! »

Tendrement, le lit commençait à émettre de délicats craquements sous leurs mouvements.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le samedi 14 janvier 2012, 22:54:07
La situation était plus que plaisant pour Gauvain en ayant Alice sur lui, il n'arrivait pas à détacher ses yeux de son visage qui contemplait l'expression de son visage qui disait qu'elle ressentait du plaisir.

Sans réfléchir il posa ses mains sur ses seins en les malaxant et toucha les tétons qui ne demandaient que cela du moins pour son point de vue.

Le plaisir s'intensifiait au fur et mesure qu'elle bougeait sur lui, cette position de soumis lui plaisait dans cette sensation d'impuissance et de plaisir se mélangeait pour ressentir un plaisir des plus intense .


*-Je crois que je ne pourrais jamais m'en passer à partir de maintenant.*

Puis à sa demande de la remplir, aussitôt il savait ce que cela voulait dire mais dans ce cas-là elle prenait le risque de tomber enceinte mais après tout si elle le désirait alors pourquoi pas, il commença à se laisser aller jusqu'au moment où il sentait qu'il perdait le contrôle de son corps.

-Je ne tiens plus! Je vous aime tellement, portez mon enfant Alice!.

Puis dans un spasme il lâcha sa semence à l'intérieur d'elle, libérant des flots de sperme ainsi qu'un plaisir encore plus intense que la première fois, puis vint un moment où il se sentait en paix véritable comme s'il touchait le royaume des dieux.

Ses mains touchèrent alors le visage d'Alice pour pouvoir sentir sa peau rendue encore plus douce par le plaisir, puis avec un sourire il lui parla .


-Vous en voulez plus? Vous êtes satisfaite? Si vous voulez on peut continuer bien sur.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 14 janvier 2012, 23:43:44
Sentir Gauvain sous, et dans elle, était un délicieux plaisir, qu’elle savourait avidement. Ses mains se posèrent sur ses seins, et elle posa les siennes sur celles de Gauvain, les serrant faiblement, remuant son corps de haut en bas, et aussi d’avant en arrière, désireuse de sentir cet organe remuer dans ses profondeurs. Elle poussa de nouveaux cris de plaisir, guère bien différents des précédents, fixant un point invisible, inconnu du commun des mortels. Son corps s’empalait toute entière sur ce membre, et elle continuait à le remuer, trouvant une énergie inconnue. Elle se sentait invincible, inépuisable, emplie d’une espèce d’omnipotence blanchâtre qui la faisait s’élever au-dessus de tout. Le sexe était comme un tourbillon de sensations et de plaisir, un tourbillon si intense qu’elle se sentait s’envoler, flottant loin, loin, loin, dans une espèce d’espace immaculée.

L’orgasme fut en ce sens une libération salvatrice, l’apothéose de ce cheminement physique et spirituel. Elle s’y abandonna totalement, et la sensation fut telle qu’elle se sentit comme écrasée, à ce point qu’elle ne put que faiblement écarter les lèvres, ne parvenant même pas à produire le moindre son, le moindre cri. Elle se contenta de pousser un long soupir, son corps se tendant comme une corde, alors qu’elle s’empalait autant que possible sur le membre de Gauvain, qui déversa en elle sa semence avec abondance.

Elle en resta coite pendant plusieurs secondes, soupirant longuement, le dos couvert de gouttes de sueur, certains mèches de cheveux collées sur son visage, et réalisa qu’elle avait un sourire épanoui sur les lèvres. Elle passa ses mains sur ses cheveux, le cœur battant follement la chamade, et se rappela alors ce que Gauvain avait dit avant de répandre sa semence.

*Un enfant ?*

L’idée la surprit, et elle caressa machinalement son ventre, ne sachant qu’en penser. Ou plutôt, si, elle savait qu’en penser, mais ne savait pas comment le dire au Chevalier. Elle ne pouvait avoir un enfant si tôt, non seulement parce qu’elle ne le voulait pas, mais aussi parce que les lois des Korvander sur la succession étaient claires. Elle ne pourrait songer à enfanter que quand elle serait enfin Reine, soit quand son père serait, soit mort, soit incapable de diriger. Ce jour n’était donc pas pour tout de suite, et, s’il devait arriver qu’elle était effectivement enceinte, les alchimistes, mages, apothicaires, et mestres de Sylvandell s’empresseraient de la faire avorter.

Elle ne le dit pas à Gauvain, car elle ne voulait pas, au moins maintenant, lui briser ses rêves. Après, peut-être, s’il lui en parlait. Perdue dans ses pensées, elle sentit alors les mains de Gauvain caresser son visage. Il ne lui avait pas demandé ce qu’elle avait pensé de cette pénétration ; son visage devait former une réponse sans équivoque, et elle embrassa ses doigts, les suçotant, tandis qu’il vint à lui proposer de continuer. Alice fit une petite moue enfantine, et s’affala alors sur Gauvain, s’extirpant de son sexe.

« Continuer ? répéta-t-elle, avant de lui mordiller sa lèvre inférieure en l’aspirant entre ses lèvres. Ma foi, je dirais que cela dépend surtout de vous, Messire Gauvain. »

Elle se redressa, et alla à côté, restant assise sur le lit, le regardant avec un sourire aguicheur.

« Mon corps ne se résume pas qu’à cette partie-là, fit-elle en montrant son intimité humide, ou à celle-ci…, poursuivit-elle en montrant désormais ses lèvres. Vous avez également le droit de goûter au reste… »
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le dimanche 15 janvier 2012, 00:19:17
La phrase qu'il prononça juste avant la jouissance était une phrase incontrôlé qu'il ne put retenir dans le feu de l'action.

Mais l'important était qu'Il se sentait bien, heureux d'être avec celle qu'il aimait au point d'oublier tous ses problèmes, le moment qu'il vivait était magique, il avait un sourire satisfait qui s'affichait au milieu de son visage, mais il fronça les sourcils à l'écoute de la phrase d'Alice.


*-Comment ça le reste? Attends...elle ne veut quand même pas dire...bah! pourquoi pas après tout de toute façon, je pense pas que j'aurais l'occasion de pouvoir faire ça à nouveau.*

L'idée d'aller à cet endroit fit durcir son sexe à nouveau, puis il lui répondit avec un sourire pour indiquer qu'il avait saisi de là où elle avait parlé à demi-mot, il se contenta de rester là, à la regarder d'un air souriant.

-Et bien...j'ai une petite idée de là où vous voulez parler mais je vais vous laisser le plaisir de le faire vous-même. Il me semblerait que ce soit logique que ce soit vous qui le faite étant donné que vous êtes ma récompense et que je désire que ça soit vous qui devez me faire plaisir.

Cette fois-ci il voulait se comporter comme un vrai homme dominant, il resta allongé avec un sourire comme pour lui indiquer une invitation au plaisir.

-Vous pouvez prendre tout votre temps, nous avons toute la nuit il me semble...non?
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 15 janvier 2012, 10:56:44
Alice esquissa un petit sourire amusé suite aux répliques de Gauvain. Une ‘‘petite idée’’, voilà qui était bien mince, mais c’était justement dans un petit endroit que l’idée d’Alice se fixait. Elle pouvait sentir toute la surprise de Gauvain à cette idée, et c’était on ne peut plus vrai pour Alice. Le postérieur, c’était tout de même une zone bien différente du devant, mais l’idée fascinait Alice. Cirillia avait exploré cette partie de son anatomie avec son doigt, et ça avait été beaucoup plus agréable que ce qu’elle avait initialement craint. Il devait peut-être en être pareil avec cette partie-là, mais ce ‘‘peut-être’’ ne lui plaisait guère. La Princesse avait besoin de certitudes, pas d’éventualités, et le meilleur moyen de transformer cette hypothèse en conviction, c’était encore de passer de la supposition à la réalité.

Elle se mit à quatre pattes sur le lit, et marcha vers lui, lorsqu’il expliqua qu’ils avaient toute la nuit. Son sexe, malgré cette nouvelle jouissance, restait toujours attirant, et elle pencha sa tête vers ce dernier, le léchant et le suçotant tendrement, afin qu’il retrouve sa virilité. Elle le lécha, l’embrassant, puis remonta sa tête, et esquissa un sourire carnassier, avant d’embrasser le Chevalier.

« Nous avons toute la nuit, confirma-t-elle, mais il y a une chose que vous devez savoir, Gauvain, avec les Princesses de mon acabit… »

Elle ne poursuivit pas tout de suite, et s’écarta, restant toujours à quatre pattes sur le lit. La Princesse se retourna, lui offrant une vue sur son postérieur, donnant à nouveau à Alice le sentiment d’agir comme une véritable traînée. Mais bon, il était trop tard pour revenir en arrière ; sur le lit, Alice ne serait jamais une Princesse vertueuse et chaste, son éducation l’avait formé ainsi. Comme pour mieux allécher Gauvain, elle pinça l’une de ses fesses, remuant ses doigts le long de cette fesse, les faisant remonter.

« …Nous ne savons pas faire preuve d’énormément de patience, acheva-t-elle. J’ai vu le désir brûler dans votre regard. Venez donc, je ne demande que ça ! »

Alice n’avait pas spécialement compris sa demande sure le fait qu’elle ‘‘devait le faire elle-même’’, et l’avait interprété comme le fait qu’il voulait qu’elle le formule expressément. Elle ne voyait pas trop comment elle pourrait elle-même jouer avec ses fesses ; il aurait fallu faire preuve d’un art contorsionniste qui n’existait pas vraiment chez une Princesse.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le dimanche 15 janvier 2012, 11:37:32
Les mots d'Alice le firent apparaitre un sourire mais puisqu'elle le demandait il n'y voyait pas d'objection, il commença à se relever tout en observant l'endroit concerné, comme tout à l'heure, il était surpris que cet endroit pouvait être utilisé mais qu'importe, il n'allait pas laisser passer une occasion qui ne se présenterait pas à nouveau.

-Et bien si vous le demandez si gentiment, je ne vois pas pourquoi je me retiendrais.

Joignant la parole au geste, il commença à s'approcher et place son membre à l'entrer et commença à l'enfoncer, ce n'était pas facile mais il parvint à y faire entrer le bout puis d'un coup sec il s'enfonça complètement.

La sensation était qui lui venait était "serré" son membre était comprimé mais en même temps c'était aussi bon que son intimité puis avec une voix basse il lui parla.


-Cette fois-ci je ne vais pas attendre avant de bouger, j'y vais directement que vous soyez prête ou pas, j'y vais et je continuerais sans m'arrêter jusqu'au bout alors accrochez vous.

Puis il commença à remuer en elle de plus en plus fort tout en posant ses mains sur ses fesses pour pouvoir imposer son rythme qui était de plus en plus fort et intense.

-Alors? C'est comment? Pour moi c'est génial.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 15 janvier 2012, 12:45:14
Gauvain n’y alla pas de main morte, s’enfonçant sans se poser de questions. En sentant son membre dur approcher de ses fesses, Alice en eut un frisson, sans pouvoir déterminer le sentiment dominant à l’origine de cette excitation nerveuse : appréhension, plaisir… Un subtil mélange de tout ça à la fois. Alice avait bien pris conscience, avec Ciri’, que son anus était sensiblement plus petit que son vagin, et, si la femme n’avait pas insisté pour glisser ses doigts dans cette partie, Alice n’aurait jamais cru qu’on pouvait trouver du plaisir par la porte arrière. Néanmoins, sentir un doigt avait été assez douloureux, très déplaisant au début… Et elle réalisa que c’était la même chose avec le membre de Gauvain, mais en pire !

Les parois de son anus s’écartèrent avec une souffrance énorme. Alice en poussa un intense hurlement de souffrance, ses doigts se serrant sur les draps, alors qu’elle sentait Gauvain forcer en elle.

« AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAHHHHHH !!!! » tonna-t-elle ainsi.

Elle se mit à remuer son corps rapidement, frénétiquement, rythmée par les élancements de douleur qui explosaient dans tout son être. La douleur filait le long de ses veines, explosait sur ses muscles, et elle avait l’impression de n’avoir jamais autant souffert ! Elle en poussa de nouveaux hurlements. Elle serra les lèvres, les mordillant, et continua à remuer son corps. Le membre de Gauvain s’enfonçait en elle, cessant d’écarter ses parois, et la douleur continua à rester. Difficile de dire si c’est cette dernière qui s’atténua, ou plutôt le plaisir qui monta, à concurrence de sa souffrance.

« Haaaaaan…. !! Gnnnnnnnnnnnnnn… »

Qu’est-ce que c’était… Bon ? Incroyable ! La Princesse réalisa qu’elle sentait des ondes de plaisir l’envahir, remuant le long de son corps, et elle remua à nouveau son corps. Le lit continuait à craquer, et son corps couvrait de sueur. La douleur… La douleur était explosive ! Oh, elle en raffolait ! Alice poussa un nouveau cri, sa sueur glissant le long de son corps.

« Allez, allez, aaaalleeeeeeeez !! Oui, oui, AAAAAAAAAAAAHHHH !! Dé… Oh, DÉFONCEZ-MOI !!!! »
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le dimanche 15 janvier 2012, 13:11:43
La réaction d'Alice motivait Gauvain, il continua de bouger de plus en plus vite sentant le plaisir l'envahir à nouveau mais cette fois-ci il n'allait pas jouir tout de suite...non il voulait la sentir encore plus.

*-Cette fois-ci je vais donner tout ce j'ai mais pas tout de suite, j'ai envie que ça dure encore un peu.*

Son mouvement ne faiblissait pas, à chaque fois qu'il s'enfonçait, il voulait aller encore plus loin, puis une idée germa dans sa tête pour en tirer encore plus de plaisir .

-Je vais vous montrer pourquoi on m'appelle le chevalier du soleil...

Il utilisa son pouvoir pour augmenter sa température corporelle autour de son membre pour qu'il devienne chaud...très chaud, tout en propageant des ondes de chaleurs depuis son membre.

Le plaisir qu'il ressentit était décuplée mais il tena le choc, il voulait qu'elle atteigne l'orgasme pour tenter une nouvelle chose qui éveilla sa curiositée, son mouvement de va et vient était violent, dur, brutal mais il n'était pas question de faire mal bien sur, mais d'en tirer un plaisir plus intense .


-C'est quand vous voulez Alice je tiendrais jusqu'à que vous avez un orgasme et après j'aurais une surprise pour vous qui vous feras plaisir je pense.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 15 janvier 2012, 14:33:16
Alice avait littéralement le feu aux fesses. Elle poussait de longs cris de plaisir, son visage se couvrant de rouge et de multiples gouttes de sueur. Le sang bouillonnait dans son corps, signe de son excitation interne, très élevée. Était-ce son imagination, ou est-ce qu’elle avait l’impression que le sexe de Gauvain était en feu ? Qu’il chauffait anormalement ? Après tout, c’était sa première sodomie… Peut-être que le sang des hommes se concentrait tellement en ce point que la chaleur atteignait des degrés ? Et puis, de toute manière, Alice s’en fichait pas mal. Que le sexe soit glacial ou brûlant, il était en elle, la perforait, la malmenait, et c’était, ma foi, tout ce qu’elle demandait.

La Princesse se faisait prendre avec grand plaisir, et son intimité commençait aussi à la démanger. Elle envoya l’une de ses mains vers son trou de plaisir, y glissant ses doigts pour caresser son clitoris, pour augmenter le plaisir, mais, ce faisant, elle se déséquilibra, et tomba en avant, sa tête s’écrasant sur le lit. Son postérieur ressortait en avant, lui donnant une posture assez grotesque, mais ce n’était pas spécialement ça qui la choquait. Tant qu’elle pouvait caresser son trou, y enfoncer avec rapidité et intensité ses doigts, la Princesse ne demandait pas grand-chose d’autre.

Gauvain était décidé à jouir après elle, et, si la Princesse, dans un quelconque relent de perversité, aurait volontiers essayé de prolonger la séance, elle se sentait encore un peu trop inexpérimentée dans ce domaine pour prolonger outre mesure le plaisir. Elle se redressa avec l’une de ses mains, et continua à utiliser l’autre pour s’exciter. Néanmoins, l’ensemble était assez difficile, et, dans l’esprit d’Alice, une autre idée jaillit.

« Aaaaahh… Ai-aidez-moi, Gau… Vain… »

Elle tendit une main derrière elle, essayant de chercher la nuque de Gauvain, et tâta, remuant le long de son épaule, jusqu’à pouvoir s’y appuyer. Utilisant son autre main sur le lit, elle s’en servit pour essayer de se redresser. Avec le sexe planté au milieu de ses fesses, elle en sentit des tremblements. Une douleur aiguë s’empara d’elle, la faisant hurler subitement, mais elle parvint à tenir bout, et continua à se redresser. Quelques larmes coulèrent sur ses joues, sans qu’elle ne puisse en justifier la cause, et elle attrapa l’une des mains de Gauvian, avec ses doigts tremblants, la plaquant sur son sein.

« Han, oui, oui, là, oh… » murmura-t-elle, yeux mi-clos.

Elle sentit la poitrine du Chevalier contre son torse, son sexe encore plus enfoncé en elle, et la douleur et le plaisir étaient si forts qu’elle s’en sentait complètement écrasée. Elle guida l’autre main de Gauvain vers son intimité, l’incitant à glisser un doigt, et, sans prévenir, suivant son inspiration subite, glissa également l’un de ses doigts, le remuant en rythme.

« HAAAAAN ! Allez, ALLEZ, Gauvain ! Remuez-vous, bordel ! ALLEZ, ALLEZ ! »

Le plaisir lui montait littéralement à la tête, la rendant vulgaire, la faisant plus que jamais ressembler à Tywill Korvander, son cher Père. L’adrénaline battait dans ses veines, excitant le sang du Dragon qui coulait dans ses veines. C’était tout simplement exquis, et elle remuait allégrement son corps d’avant en arrière, le faisant rebondir contre celui du Chevalier.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le dimanche 15 janvier 2012, 15:06:04
Il pouvait sentir qu'Alice prenait sur elle pour endurer ce moment mais en même temps elle poussait les mêmes cris que lorsqu'il était dans son intimité, sa main qui était posé sur son sein était en train de serrer comme pour l'empêcher de s'en aller, les mots qu'elle prononçait étaient vulgaires mais cela l'existait encore plus.

Son doigt qui était dans son intimité remuait comme pour creuser le plus vite possible, cette situation de perversité le transformait peut à peut en une personne complètement différente que d'habitude


*-J'ai comme l'impression qu'elle est comme possédé par quelque chose mais peut importe, je me dois de tenir jusqu'au bout, mais je peux faire quelque chose pour aller encore plus vite.*


Soudain il commença à utiliser son pouvoir pour aller encore plus vite et plus fort, le plaisir qu'il en tirait était si intense qu'il pouvait sentir son membre être de plus en plus dur, mais ce n'était pas le moment de faiblir, il augmenta encore sa vitesse pour pouvoir produire encore plus de plaisir.

Mais il savait qu'à se rythme, il n'allait pas pouvoir tenir longtemps mais il le fallait, il lui avait dit qu'il allait la faire jouir avant lui alors il se devait de tenir sa parole, mais c'était plus facile à dire qu'à faire alors qu'il sentait que son membre était encore plus dur par l'effort et le plaisir qu'il ressentait.


-Arrêtez de me vouvoyer à présent, tutoyez-moi à présent!
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 15 janvier 2012, 16:54:07
Tout le corps d’Alice lui semblait labouré par son partenaire, que ce soit son dos, malmené par les coups de poitrine du Chevalier, ses fesses, littéralement transpercées, ou encore ses seins, meurtries par la main du Chevalier, jusqu’à son intimité, qu’elle caressait conjointement avec le Chevalier. Pourtant, que de sensations féériques animaient Alice ! Oh, en soi, elle ne pouvait pas dire qu’elle était heureuse, car ce qu’elle vivait était bien différent. Certes, le sentiment le plus proche de ce qu’elle ressentait était le bonheur, mais il n’y avait pas que ça… Seulement, elle était incapable de l’exprimer, de le décrire avec précision. Elle se sentait de plus en plus planer, comme si tout son corps ne pouvait plus supporter ce qu’elle vivait, toutes ces sensations qui se bousculaient. Elle était à la fois là sans être là, une incohérence incompréhensible, mais qui lui aurait semblé être la meilleure manière de résumer ce qu’elle ressentait.

Ça, pour prendre son pied, elle prenait son pied. Elle avait même la conviction que, plus le temps passait, et plus Gauvain semblait devenir agressif, puis il semblait avancer fortement en elle. A moins que ça ne soit elle qui hallucine… Elle l’entendit vaguement lui demander d’arrêter de le vouvoyer. Facile à dire, moins à faire… Dans l’état où elle était, la Princesse avait bien du mal à faire fonctionner son cerveau. Elle se contentait d’hurler et de remuer, le dos couvert de sueur.

« Haaaaa, Gauvain ! Gauvain, Gauvain, Gauvain, répéta-t-elle, je… »

Alice ne parvint pas à achever, mais sentait quelque chose bouillonner en elle. Elle allait exploser, elle le sentait, elle se sentait sur le point de relâcher sa propre mouille, et bascula la tête en arrière, tête levée vers le plafond, et poussa un nouveau cri guttural.

« HAAAAAAAAAAAA, JE VAIS VENIIIIIRRRR ! »

Ce fut tout ce qu’elle parvint à dire, avant que ses doigts et ceux de Gauvain ne soient recouverts de sa mouille, mouille qui allait délicieusement s’étaler sur les draps du lit. Alice poussa un long et profond soupir, en se sentant se vider de l’intérieur.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le dimanche 15 janvier 2012, 17:59:42
L'orgasme d'Alice était quelque chose que Gauvain trouvait fabuleux, mais cette fois-ci il allait lui donner un plaisir bien plus intense que tout ce qu'il avait pu donner, il retira son doigt de son intimité

-Cette fois-ci je vais vous donner quelque chose d'encore plus intense que cet orgasme que vous venez d'avoir...

Il retira son membre de son anus pour l'introduire à nouveau dans son intimité d'un coup sec, et il activa pleinement sa vitesse pour faire un nombre incalculable de va-et-vient à la vitesse de la lumière et dans un spasme, il libéra sa semence à l'intérieur d'elle dans un plaisir si intense qu'il se sentait complètement débordé par son intensité.

Il resta dans cette position pendant plusieurs minutes, paralysé par l'intensité du plaisir qu'il ressentait, puis il s'effondra sur son dos, épuisé mais satisfait, il n'était pas prêt d'oublier cette expérience unique en son genre. Il se sentait fatigué, en sueur, épuisé par l'effort qu'il avait dû fournir.


-J'ai l'impression de ne pouvoir jamais m'en remettre, je me sens totalement vidé cette fois.

Le moment était si incroyable qu'il n'en revenait pas, chaque sensation, chaque battement de coeur était si fort qu'il avait l'impression que ses sens était décuplé, il pria pour que ce moment dura pour toujours même si la réalité était bien plus dure que ce moment.

Il ne pensait qu'à une seule chose; rester pour toujours comme cela, il ne prononça qu'une seule chose parmi son essoufflement.


-Je vous aime...
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 15 janvier 2012, 21:13:08
Après avoir joui, et sentir Gauvain se détacher d’elle, la Princesse s’écroula sur son lit, couchée sur le dos, regardant le Chevalier, un sourire épanoui. Son cœur battait lentement la chamade, signe qu’elle était aussi fatiguée qu’heureuse et épanouie, mais Gauvain n’en avait pas encore terminé. Il retourna s’allonger sur elle, et recommença à la pénétrer, et elle se laissa naturellement faire. Ce fut bref, mais relativement intense, et, quand il répandit sa semence en elle, elle en poussa un long soupir. Le Chevalier resta allongé sur elle pendant un certain temps, probablement éreinté. C’était une première fois assez tonique, à la vérité. Il finit par s’étaler à côté d’elle, et elle contempla silencieusement le plafond, se sentant remplie par la semence du Chevalier.

Comment résumer ce qu’elle avait vécu ? Aucun mot ne lui venait à l’esprit, aucun mot ne lui semblait assez fort, assez juste, pour résumer… ça. Elle ne répondit donc rien, fixant béatement le plafond de sa chambre. Ses draps étaient trempés, elle en prit vaguement conscience en promenant sa main dessus. Probablement sa sueur, ou celle du Chevalier. Alice respirait lourdement, comme si elle avait du traversé en sprint tout le royaume de Sylvandell. Oui, elle était aussi fatiguée, très fatiguée, mais, en même temps, heureuse, très sereine aussi. Elle se tourna un peu, et promena sa main sur le ventre de Gauvain, le caressant délicatement. Le silence n’était rompu que par les soupirs de l’homme et de la femme, mais cette lente litanie fut rompue par une nouvelle tirade de Gauvain. Et on disait les femmes bavardes !

« Je vous aime... »

Trois simples mots, quatre syllabes, qui la firent légèrement sourire. Elle l’embrassa sur l’épaule, ne répondant sur le coup rien, et s’écarta un peu, se rapprochant de son oreiller.

« C’est un noble sentiment, finit-elle par répondre. Je vous aime bien aussi. Mais il y a un temps pour tout, Gauvain. Un temps pour se battre, un temps pour se parler, un temps pour faire l’amour, un temps pour manger, pour boire, mais aussi un temps pour dormir. Vu l’état dans lequel mon corps se trouve par tes agréables soins, il me semble que ce moment-là est venu pour moi. »

Or, Alice, même en chaleur, ne dormait jamais sans une couette sur elle. Son corps bouillonnait maintenant, mais elle ne pensait pas que ce serait encore le cas d’ici une ou deux heures. Or, les nuits à Sylvandell étaient glaciales. Elle écarta sa couverture, et se faufila dedans. Si le dessus était humide, son drap était frais, bien étiré, et sa couette délicieuse. Elle en éprouva un frisson de plaisir, et écrasa sa tête sur l’oreiller, se sentant redevenir une petite fille, si ce n’est qu’il y avait quelqu’un d’autre avec elle.

« Il y a de la place pour deux dans ce lit… » nota-t-elle.

C’était une invitation suffisamment explicite pour qu’elle se permette de ne pas poursuivre dans cette voie.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le dimanche 15 janvier 2012, 22:00:51
Gauvain se sentait bien, complètement heureux, dans un bonheur aussi bien physiquement que mentalement, l'invitation de la princesse à dormir dans son lit était le genre de chose que Gauvain ne refusait jamais surtout en compagnie de la personne qu'il aimait, mais peut importe.

Il se glissa dans le lit au côté de la princesse, puis il parla avec une voix bien plus basse que d'habitude.


-Merci de m'avoir fait vivre le plus beau moment de ma vie...

S'il aurait fallu faire ça tous les soirs avec elle, il n'aurait jamais dit non mais ceci est une chose qu'il ne saura jamais, ce sentiment de bonheur était agréable au point de lui faire sentir qu'il était quelqu'un de normal avant tout.

-J'aimerais savoir une chose...non laissez tomber, je n'ai pas envie d'y penser, l'important est que je suis avec vous et c'est ce qui compte le plus pour moi.

Sa main caressa le visage d'Alice pour sentir sa peau encore une fois, il ne s'en lassait jamais, mais il avait envie d'une dernière chose avant de dormir.

-J'aimerais dormir avec vous dans mes bras si ça ne vous dérange pas bien sur, j'aimerais vous sentir contre moi cette nuit...
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 15 janvier 2012, 23:38:06
Confortablement, Alice se posa dans son lit, frottant ses pieds contre la couverture. Ça oui, la pauvre Princesse était éreintée. Faire l’amour, c’était terrible, mais elle se sentait complètement vidée après. Dans un lit aussi doux, aussi tendre, dormir était une formalité. Le Chevalier se glissa à son tour à l’intérieur, et Alice se sentit très heureuse à l’idée de partager sa couche avec quelqu’un, surtout quelqu’un avec qui elle venait de donner son corps. Elle trouvait ça follement romantique, pour être entièrement honnête. Elle tourna sa tête vers lui, lui adressant un petit sourire, et il parla alors.

« J'aimerais savoir une chose, avança-t-il alors.
 -  Quoi donc ? enchaîna naturellement Alice.
 -  Non laissez tomber, je n'ai pas envie d'y penser, l'important est que je suis avec vous et c'est ce qui compte le plus pour moi. »

Curieuse, Alice n’ajouta rien, fronçant les sourcils, se demandant naturellement ce qu’il avait voulu savoir par là. Elle aurait personnellement volontiers attendu le lendemain, mais les gens qui ne venaient pas de Sylvandell ne fonctionnaient pas selon les mêmes rites que les Sylvandiens. Pour l’heure, tout ce qu’elle voulait, c’était dormir, mais Gauvain avait éveillé sa curiosité.

Le Chevalier préféra enchaîner sur un autre sujet, lui demandant si elle voulait bien dormir sur lui. L’idée la fit sourire, et elle y répondit en se blottissant elle-même entre les bras de Gauvain. Son corps était moins doux que ses draps, mais non moins chaud et relativement confortable… Plus ou moins. Alice s’installa du mieux qu’elle pouvait sur son corps, calant sa tête au milieu de son ventre, ses jambes glissant de part et d’autre de son corps.

Elle se cala là, et tourna la tête, frottant ses lèvres sur son torse.

« Que voulais-tu me dire, Gauvain ? Parle, soulage-toi de toutes tes préoccupations, si tu veux passer une bonne nuit. »
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le lundi 16 janvier 2012, 00:29:08
Gauvain se sentait pensif mais à la demande d'Alice il savait que maintenant il devait aller au bout de sa pensée même si cela pouvait être une question bête.

-Et bien si vo...tu insistes.je me posais une question, si jamais c'était possible est-ce que tu voudrais devenir ma femme?

-Je sais bien que c'est impossible mais j'aimerais savoir si tu voudrais bien m'épouser si tu en avais la possibilité...

-je sais que c'est bête comme question, si tu veux pas y répondre alors ce n'est pas grave, ça m'a traversé l'esprit c'est tout, je dois être fou de demander une telle chose non?

-Toi une princesse et moi un simple chevalier, encore que ma tante m'avait dit que j'étais une possibilité à la remplacer, elle a dû voir en moi la capacité de devenir roi...

Cette question était absurde mais il en ressentait l'envie de le savoir malgré tout si jamais elle ne pouvait pas ou elle ne voulait pas ou alors les deux, puis une nouvelle question le vint en tête à nouveau.

-Je me demandais aussi si jamais mon rêve de construire un royaume devenait une réalité et que je t'y invite, tu voudrais bien venir pour voir à quoi il ressemble?

Les questions étaient posées, peu importe la réponse d'Alice, il ferait avec ou sans quoi qu'il arrive, il aurait pu attendre demain mais peut importe maintenant il avait besoin de savoir.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 16 janvier 2012, 21:42:05
Alice resta paisiblement allongée sur Gauvain, qui consentit à formuler ce qu’il avait en tête, revenant sur la question du mariage. Alice hoqueta. Le mariage était-il une tradition si importante que cela ? Il est vrai que, généralement, les contes de fées de son enfance se terminaient souvent par la ritournelle : « Et ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants », mais elle avait toujours pris cela pour une simple formule de style afin de terminer un conte. Il fallait visiblement croire que c’était une tradition plus importe que ça, vu la manière dont Gauvain la relançait. Sur le coup, la Princesse ne sut quoi lui répondre. Devait-elle lui réitérer son refus ? Il le prendrait mal… Il parla alors d’autre chose, du royaume dont il entendait devenir le Roi, lui demandant si elle voulait venir, ce qui eut au moins pour réconfort de chasser sa proposition de mariage.

La Princesse réfléchit pensivement, posant sa tête sur le torse du Chevalier. A quel point le mariage était-il important à ses yeux ? Pour ceux de la Princesse, ce n’était qu’un simple mot. Un refus pouvait décourager Gauvain, et Alice avait suffisamment lu et étudié les sentiments humains pour savoir que les théories dualistes des sentiments n’étaient pas à négliger. Celui qui aimait une chose pouvait aussi la haïr ; c’était un rapport logique qui la convainquait pleinement. Manifestement, Gauvain éprouvait pour elle bien plus qu’elle ne saurait éprouver pour lui, et, s’il y avait là une disproportion qu’on aurait pu trouver injuste, Alice avait conscience des risques que cela engendrait.

*Maudite soit ma curiosité… J’aurais du lui poser cette question demain* se fustigea-t-elle.

Il était néanmoins trop tard pour revenir en arrière. La Princesse se devait de trouver quelque chose à dire, même si tout ce qu’elle voulait, c’était roupiller. N’ayant pas la force de trouver de longues explications, elle se convainquit donc pour des explications sibyllines, relativement similaires à celle qu’elle avait déjà formulée.

« Tu évoques un concept qui m’est inconnu. J’ignore quelles sont les propriétés ou vertus que tu attaches à ce que tu considères comme le mariage, mais, à Sylvandell, le mariage est mal vu, et est perçu comme un lien. Je suis incapable de te fournir la moindre réponse, car nous avons en tête deux choses complètement différentes. »

C’était du moins son intime conception. Pour elle, compte tenu de la manière dont ses mestres lui en avaient parlé, le mariage n’était qu’une façade permettant de relier entre elles des familles, des patrimoines. Si la pratique du mariage était une coutume admise au sein des baronnies de Sylvandell, la famille royale elle-même ne la pratiquait pas. Alice rajoute quelque chose.

« Que t’importe le mariage ? Tu as pu goûter à mon corps, et tu y goûteras encore autant que tu le souhaiteras. »

Elle conserva néanmoins à l’esprit de ne pas parler des avances répétées de Gauvain à Père. Ce dernier aurait pu y voir là une espèce de manœuvre politique biaisée pour renforcer les liens entre son virtuel royaume et celui de Sylvandell, ce qui, du point de vue de Tywill, et des usages en vigueur sur Sylvandell, était une raison amplement suffisante pour créer une déclaration de guerre.

« Et je serais naturellement enchantée de visiter ton royaume, quand tu l’auras bâti, rajouta-t-elle. Cesse de poser des questions, maintenant, la journée a été suffisamment éprouvante pour moi, mon corps et mon esprit n’aspirent qu’à dormir. »

Et c’est sur ces mots qu’elle ferma les yeux, et oublia rapidement Tywill, les cris délirants de l’arène, ses gémissements de plaisir, la douleur lancinante dans son corps, pour sombrer dans un sommeil réparateur.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le lundi 16 janvier 2012, 22:44:14
Pour Gauvain, le mariage était l'expression ultime de l'amour que deux personnes épouvre l'un envers l'autre mais si elle ne comprenait pas le concept alors tant pis, il lui expliquerait pas, cela serait inutile, il se contenta de dire quelques mots.

-Si le concept du mariage t'évoque uniquement cela alors tu n'es pas...bref moi aussi je suis fatigué, je ne t'embêterais plus avec cela...

Bien sûr, pour lui dans sa tête, il avait compris ce que tout cela voulait dire mais il en avait peur, de cette évidence qui lui rappelait la réalité qui lui revenait en pleine face, comme un coup de poing en plein visage, dans sa tête il finisait sa phrase comme pour le confirmer.

*-Si le concept du mariage t'évoque uniquement cela alors tu n'es pas celle qui m'est destinée pour être avec moi, mais alors qui?*

Il ne voulait plus être embêté avec des questions pareilles, il se contenta de fermer les yeux jusqu'au moment de s'endormir, mais soudain il ouvra les yeux pour se retrouver à nouveau dans cette plaine verdoyante mais cette fois-ci, il voyait une personne mais elle était tellement lumineuse qu'il n'arrivait pas à voir son visage, puis sa voix douce et puissante résonna en lui.

-Gauvain...cette personne n'est pas celle que tu cherches, toi-même tu l'as remarqué alors tu dois partir de cet endroit, ce n'est pas ta place d'être ici...ton royaume peut exister si tu y crois corps et âme mais tu dois pour cela trouver les bonnes personnes parmi celles que tu sauveras

Gauvain se mit à trembler à l'écoute de sa voix qui toucha son cerveau mais aussi son coeur, mais il avait besoin d'en savoir plus.

-Si vous dites que cette personne ne met pas destinée alors c'est qui? Et puis comment le savoir?

Aucune voix se fit entendre mais il connaissait déjà la réponse, il le saurait quand le moment sera venu pour lui, il le sentait tout simplement, puis il s'effondra dans l'herbe qui était si agréable et commença à s'endormir à nouveau tout en pensant qu'il était pressé de trouver cette personne, puis il s'endormit.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 16 janvier 2012, 23:57:11
Alice dormit pour sa part d’un sommeil sans plomb, entendant à peine Gauvain lui parler. La pauvre Princesse était très fatiguée, et elle s’effondra sur lui, sans penser plus longtemps au mariage. Pourquoi y aurait-elle pensé ? Elle ne voulait pas faire de la peine au Chevalier, mais le mariage ne lui évoquait rien. Elle n’était ni spécialement pour ni spécialement contre, elle n’en voyait pas l’utilité. Si deux individus s’aimaient, pourquoi avoir besoin de se marier pour le montrer ? Quant à former une alliance politique, elle ne voyait pas non plus en quoi le mariage était intéressant. C’était un concept qu’elle ne connaissait pas du tout, et elle s’endormit sur de telles pensées.

La Princesse rêva, mais, comme à chaque fois, elle ne se souvenait pas de ses rêves. Elle remua pendant son sommeil, gigotant légèrement, glissant progressivement du corps de Gauvain pour s’écraser sur le lit. Elle roupilla longuement, se roulant dans les couvertures. Comme à chaque matinée, Alice fut réveillée par les rayons du soleil filtrant à travers quelques rideaux. Elle ouvrit un œil, fut éblouie, grogna, et se rendormit. Elle avait froid à son nez, comme à chaque matinée, où des vents frais s’insinuaient dans Sylvandell. Comme à chaque fois, une servante se tenait dans sa chambre, sifflotant légèrement, mettant du feu dans l’âtre, réveillant la cheminée. Alice sourit en entendant les flammes crépiter, et sa belle gouvernante alla près d’elle, caressant ses cheveux, avant de déposer un baiser sur son front.

« Mmmm… Gau’…
 -  Chuuuuut, Princesse ! Il est trop tôt pour que les petites princesses se réveillent. Continuez à dormir, je vous prie. »

Alice fut bien tentée de lui demander si Gauvain était encore là, mais elle n’y parvint pas, et referma les yeux, s’écroulant à nouveau. Elle referma ses yeux, et se rendormit paisiblement, tandis que la gouvernante l’aidait à dormir, en grattant sa nuque, là, tendrement. Alice poussa un faible soupir, et s’effondra à nouveau.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le mardi 17 janvier 2012, 11:01:39
Gauvain se réveilla par le bruit que la gouvernante faisait, il ouvra les yeux pour voir que les rayons du soleil le touchaient, quelle sensation de puissance que de sentir le soleil, pour lui cela était la source véritable de sa force ou presque, il voyait qu'Alice était encore entrain de dormir alors qu'une femme s'occupait d'elle, Gauvain fut tenté de lui demander qui elle était mais il n'avait pas envie de réveiller la princesse.

*-Je suis désoler mais je vais devoir faire quelque chose que je ne vais pas aimer même si j'aurais voulu rester encore quelque temps...*

Il se leva doucement du lit et commença à s'habiller en silence, il ne voulait pas faire de bruit puis une fois habiller il commença à partir mais aussitôt il savait qu'il ne fallait pas qu'il parte comme cela, il fallait lui laisser un mot qui lui expliquerait la raison de son départ, il regarda la femme qui s'occupait pour lui faire comprendre son intention puis il prit un vertement de la princesse et commença à concentrer dans son doigt une petite flamme pour pouvoir écrire sur le vêtement.

-Désoler d'être partis comme cela, je sais que tu aurais voulu me voir avant que je parte mais si jamais cela aurait été le cas je n'aurais jamais voulu partir.

-Je sais une chose qui me motive à présent: c'est que quand j'aurais fait mon royaume tu viendras mais pour le moment, je ne reviendrais pas te voir.

-Je sais que peut être tu te trouveras quelqu'un un jour et que peut être tu m'oublieras alors il faut que tu saches une chose; ne change pas telle que tu es car c'est cela qui m'a fait comprendre que mon coeur aimait cela chez toi et j'aimerais te revoir comme cela, au revoir princesse, je vous aime



C'était fait, maintenant elle pouvait garder ce vêtement ou le jeter il s'en fichait, il jeta un dernier regard sur Alice comme pour pouvoir y renoncer même si son coeur lui hurlait de rester.

Mais la vérité est que Gauvain ne pouvait échapper au fait d'aimer maintenant, cet attachement envers quelqu'un était si puissant pouvait faire perdre la raison, mais pour Gauvain, il n'allait plus se faire avoir par l'amour aveuglément du moins en partie mais peut importe.

Il commença à ouvrir la porte puis marqua un temps d'arrêt comme pour prendre de l'élan, puis il parla à voix haute comme pour la réveiller mais ce n'était pas fortement ce qu'il voulait mais cela ne le dérangeait pas à présent.


-Debout princesse...il faut te lever si tu veux me voir partir sinon reste couchée et attend que je t'envoie une invitation pour voir mon royaume...

C'est sur ses mots qu'il commença à partir pour de bon, il commença à verser des larmes mais il ne le remarqua même pas alors que le soleil le soulageait d'une certaine manière, il se retrouvait à présent au bout du pont de l'autre coter du château, il s'arrêta, soudain une idée lui vint en tête.

*-Je sais comment j'appellerais mon royaume...la cité du soleil, oui c'est bien ça et puis vu que le soleil est ma force, cela est un bon choix.*

Puis il se retourna pour voir si la princesse était là entrain de le regarder si jamais il l'avait réveillée, il fit apparaitre son armure qui brilla immédiatement, puis malgré tout il attendit quand même qu'elle le voie une dernière fois avant de partir, il se tenait debout à attendre patiemment qu'elle se leva pour voir comment elle allait réagir en le voyant.
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 17 janvier 2012, 13:20:08
Naturellement, la petite Princesse n’entendit à aucun moment Gauvain se relever, ou, si elle l’entendit, elle n’eut aucune réaction. Tandis qu’il écrivait son message d’adieu, elle roupillait faiblement, soupirant parfois, mais continuant à se glisser dans les couvertures. L’homme l’encouragea à se réveiller, mais elle ne l’entendit que vaguement. Il se retira ensuite, et Alice commença assez difficilement à émerger. A vrai dire, ce ne fut pas tant les mots de Gauvain qui la réveillèrent que son absence sur le lit. Quand elle tendit une main, elle ne sentit rien d’autre que l’autre coussin à côté d’elle, au lieu de sentir une tête.

*Qu’est-ce que ça veut dire ?* songea-t-elle.

Elle tourna la tête, ouvrit faiblement ses petits yeux affaiblis, et, quand elle réalisa qu’il n’y avait personne en face d’elle, son cœur se réveilla d’un coup. Un véritable coup de fouet qui la fit se redresser précipitamment. Étonnée, Alice regarda à côté d’elle, la couverture glissant sur son corps, ses cheveux en bataille, avec des épis ici et là. Elle se frotta les yeux. Ces derniers piquaient, et regarda autour d’elle. A travers les rideaux, quelques rayons de lumière jaillissaient dans la pénombre, laissant apercevoir la poussière permanente. Mais de Gauvain, nul trace.

« Lõara ! » tenta d’hurler Alice.

Elle ne produisit en réalité qu’un vague appel, mais ce fut suffisant pour sa servante, qui ouvrit la porte.

« Vous êtes déjà réveillée, Princesse ? s’étonna cette dernière.
 -  Où… Où est Gau… Le Chevalier ? parvint à formuler Alice.
 -  Il est parti, répliqua la servante en haussant les épaules. Vous ne devriez pas être si surpris, ce n’est qu’un homme., enchaîna-t-elle. Le dernier en date m’avait laissé une petite lettre parfumée sous mon oreiller… Celui-là a écrit quelque chose là… Mais je crois que ça vous ait adressé. »

Alice ne répondit pas, secouant la tête, pleinement réveillée en moins d’une minute, alors que cela lui prenait généralement trente minutes. Elle s’extirpa du lit, et enfila une petite robe de chambre.

« Et depuis combien de temps est-il parti ? demanda-t-elle alors.
 -  Suffisamment pour sortir du château, mais pas assez pour quitter Sylvandell. »

Alice sortit de sa chambre, traversa un couloir, rentra dans une autre pièce, et fila sur l’un des balcons. Le vent frais la frigorifia sur place, la réveillant d’un coup. Le soleil se levait au milieu de la cime des montagnes, éclairant toute une face de Sylvandell, et elle vit, parmi les cols montagneux, des dragons voleter. Son attention se reporta sur le long pont menant au Château, et elle aperçut, en contrebas, le Chevalier, sur le départ. Alice leva le bras pour le saluer.

« Au revoir, Gauvain ! » hurla-t-elle, tout en sachant pertinemment qu’il était trop loin pour qu’elle l’entende.

Elle le regarda pendant plusieurs secondes, ne sachant pas trop quoi penser, jusqu’à ce que Lõara aille la ramener à l’intérieur. Dehors, il faisait froid.

(Merci pour le RP !)
Titre: Re : Le preux Chevalier, l'innocente Princesse, et consorts [Gauvain]
Posté par: Gauvain le mardi 17 janvier 2012, 15:41:19
Gauvain lança un sourire alors que la princesse lui faisait signe de la main pour lui dire au revoir, puis il se retourna comme pour tenter de ne pas vouloir y retourner mais il avait fait son choix, maintenant il était temps de faire en sorte de construire son royaume même si cela prendrait énormément de temps.

Il commença à marcher parmi les gens qui le regardaient d'un air étrange mais il n'en avait cure, pour lui ces gens n'étaient pas ce qu'il voudrait pour son royaume mais il avait du temps avant que cela allait arriver, d'ici là il aurait suffisamment sauvé de gens pour faire vivre son rêve.


*-Ne te retourne pas Gauvain...il ne faut pas sinon tu ne pourras pas faire vivre ton rêve.*

Mais son coeur lui faisait mal et des larmes coulaient le long de son visage mais peut importe, il fallait continuer quoiqu'il arrive, puis il se retrouvait maintenant devant la sortie de cet endroit, mais son corps ne voulait pas bouger mais il le fallait rien que pour cette fois-ci, devrait t'il encore souffrir comme ça dans le futur?

Il ne le savait pas mais ce qui était sur, c'est que rien ne l'arrètera dans son entreprise de fonder un endroit de paix et de liberté et encore moins une femme pour qui il ressens quelque chose même si cela était dur.


*-Il le faut...pour moi et pour le rêve que ma tante n'a pu réussir à maintenir, j'aime quelqu'un mais maintenant c'est fini...mais au moins j'ai compris ce cela faisait d'aimer la prochaine fois, j'espère que ça ne sera pas la même chose enfin bref...c'est parti!*


Il se mit en marche et il sortit de Sylvandell, le coeur meurtri mais encore plus déterminé que jamais, cette fois-ci il se sentait vivre pour de bon puis comme une prière il prononça quelques mots.

-Merci Alice de m'avoir fait vivre ce moment...attendez ma lettre d'invitation, je suis déja entrain de l'écrire.

Puis il se réveilla dans son lit comme s'il avait vécu encore une fois son passé, il se retrouvait dans son château...là où enfin son rêve était devenu réalité, il se mit à sourire à l'idée d'avoir vécu cette aventure qui lui avait ouvert les yeux.

*-Je comprends maintenant pourquoi j'étais aussi déterminé à l'époque...et maintenant c'est fait, mon rêve est vrai enfin bref...bon il faut que j'écrive maintenant cette fameuse lettre.*



(Merci pour le rp aussi!)