Le Grand Jeu

Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Dictature d'Ashnard => Discussion démarrée par: Sakura Korvander le jeudi 05 janvier 2012, 17:54:23

Titre: L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le jeudi 05 janvier 2012, 17:54:23
Ce fut une première secousse qui me tira du sommeil, bien que je restais étrangement vaseuse... J'avais même du mal à rester lucide... Le seul souvenir qui me restait en mémoire, c'était d'avoir laissée ma sœur dans une tour et d'avoir voulue dormir à la belle étoile... dans une grotte... Une autre secousse me projeta contre quelque chose de dur et froid... Des barreaux ? Une cage ?

- Alors la belle ? Bien dormie ?

- Gné ?

- T'as pas lésé sur la Drogue Frank.

- Ouais ! on pourrais la violer sur place, qu'elle ne réagirait pas. Ce serrais moins amusant d'ailleurs.

- Calmez-vous les gars... On est pas là pour s'amuser.


Relevant la tête, je vis d'étranges bâtiments, dont une grande tour et une coupole avec une colonne de lumière verte. Je n'avais pas la moindre idée de l'endroit où je me trouvais. Mais une chose est sûre, je suis bien loin de Nexus. Après un moment encore, la charrette c'est arrêtée devant une échoppe munie d'une estrade, avec plusieurs autres cages... D'après les souvenirs qui me revenaient peu à peu, ce devait être un marché aux esclaves. Encore un...

- Alors Alrik. Bonne prise ? Qu'as-tu à me proposer cette fois ?

- Une fille de la région de Nexus. Dans les alentours de 16-17 ans, charmante et vierge, après vérification.  On ignore si elle possède un pouvoir quelconque. Etant donné ses vêtements, on suppose qu'elle à été éduquée convenablement, donc qu'elle sait lire et écrire.

- Je vois... Oui, ça tourne dans les environs de... 4 800 Po... Excellent ! De plus, le tissu est de bonne qualité... dans les 1 200 Po...


J'entendis un bruit métallique, comme un tintement, sans vraiment chercher à comprendre ce que c'était...

- Voilà. 6 000 Po pour vous trois. Déchargés la cage dans l'arrière boutique. On va la mettre avec les autres et retirer son vêtement. Folker ! Passe moi le collier en Obsidiène. Ce serrais Idiot de prendre un risque quelconque.

Je me laissa faire comme une poupée, tout simplement parce que je n'avais aucune force pour résister. Je fus mise à nue et on me passa des fers au cou, les chevilles et les poignets enchainés, avant d'être enfermée avec d'autres filles dans un état similaire au mien. Je suis restée plusieurs heures ainsi, avant de voir des hommes prendre les filles les unes après les autres... Quand se fut mon tour, je fus amenée sur une estrade, sans aucun vêtement pour me cacher. De toute manière, mon esprit est encore trop vague pour que je me sente gênée...

- Et maintenant, une jeune humaine de la région de Nexus, prix de base : 4 800 Po. Ah ! 5 000 pour monsieur, qui dit mieux ? 5 500 à droite, 6 000 à gauche, oui madame ? 8 000 pour madame, une fois, deux fois...  Ah, 10 000 pour monsieur à gauche, vous la voulez n'est ce pas ?

Je reste là, coupée du reste du monde, à offrir mon intimité à la vue de tous, sans la moindre réaction, toujours sous l'effet de la drogue. Je ne prête pas la moindre attention à mon prix qui continu de grimper...
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 06 janvier 2012, 13:56:42
« Que Ses Ailes veillent sur nous pour le reste des jours… » murmurait, agenouillé, le Grand Prêtre de Sylvandell.

Également agenouillée sur le sol, Alice répétait les psaumes sacrés devant l’immense statue d’Erwan Korvander. Ils se tenaient, en compagnie de son père, dans le Temple Sacré, une espèce de bâtiment en forme de dôme d’où une colonne de lumière verdâtre s’échappait constamment dans le ciel, par un trou dans le plafond. La lumière émanait d’un gros brasier verdâtre tournant autour de la statue d’Erwan, avant de se rejoindre, par un quelconque procédé magique, pour former une colonne de lumière.

C’était l’heure de la prière quotidienne, et Alice, comme tous les Commandeurs, y participaient. La faire dans le Temple n’était pas en soi une obligation pour n’importe quel Commandeur, mais elle était la Princesse de Sylvandell, après tout, et, en ce sens, elle estimait qu’elle devait se rendre au Temple. Tout le long du mur, des statues de dragons se dressaient, fiers et arrogants, froids et dangereux. La cérémonie se termina, et Alice, se relevant, récupéra son long manteau rouge en cuir, couvrant sa fine robe blanche, et sortit en compagnie de son père.

Devant le Temple, le marché aux esclaves s’était ouvert, ramenant une foule assez nombreuse. Cette présence semblait intriguer les dragons, qui paraissaient un peu plus nombreux que d’habitude.

« Il est temps d’aller voir ce qui se passe au marché, maintenant, décida Tywill, son père.
 -  Je… Suis-je vraiment obligée d’y aller ? » demanda Alice, nerveuse.

Voir des esclaves humiliés, blessés, rabougris, fouettés, exposés à la vue de pervers salaces et vicieux, lui déplaisait énormément. Elle avait toujours eu du mal à comprendre l’esclavage, et sa seule esclave, Cirillia, ne l’avait guère aidé à apprécier l’esclavage, vu qu’elle n’avait pas grand-chose à voir avec les esclaves.

« Tu es une Korvander, grinça Tywill, et le jour viendra où tu devras me succéder. L’esclavage est quelque chose d’essentiel dans ton royaume !
 -  Quand je serais Reine, j’abolirai l’esclavage ! répliqua Alice, déclenchant un regard de fureur de la part de son père.
 -  Cesse de dire des plaisanteries… Les esclaves nous sont indispensables, tant pour écouler notre stock de prisonniers de guerre, que pour entretenir nos armures et nos terres. Mais peu importe… »

Comme on ne disait pas « Non » à quelqu’un comme Tywill, Alice le suivit, se mordillant les lèvres en voyant les corps lacérés de certains esclaves affichés de manière obscène, certains étant de jeunes enfants. Elle en secoua la tête, ulcérée, et avança à travers les stands.

*Si ça ne tenait qu’à moi, je ferais pleuvoir le feu de mes dragons sur ces monstres… Mais après tout, je suis appelée à diriger un royaume de monstres…*

Elle sortit de ses réflexions en entendant des bruits animés à côté d’elle, et leva la tête, cessant de voir ses pieds pour voir une estrade où une femme assez gracieuse et belle, totalement nue, était exposée à des êtres qui semblaient jubiler d’avance.

« 5 500 à droite, 6 000 à gauche, oui madame ? »

L’esclavagiste avait mis cette femme aux enchères, et, tranquillement, Alice s’avança vers eux, se glissant parmi la foule. La femme était relativement belle, même si elle semblait assez crasseuse et comateuse, absente. Son corps nu était exposé dans ses parties les plus intimes à des regards curieux, et elle voyait certains clients saliver.

« 8 000 pour madame, une fois, deux fois... » entendit-elle encore.

Un homme s’interposa en levant la main, donnant un chiffre. Les sommes commençaient à s’élever, et Alice regarda à nouveau l’esclave. Elle était… Et bien, elle était belle, et elle sentit soudain quelque chose lui arriver dans le dos.

« Ta mauvaise humeur serait-elle partie ? demanda son père.
 -  Ah, 10 000 pour monsieur à gauche, vous la voulez n'est ce pas ? poursuivit l’esclavagiste.
 -  Je ne veux pas qu’elle tombe entre les mains de cet homme, répliqua Alice en tournant la tête vers celui qui avait surenchéri, un vieil homme qui semblait aussi libidineux qu’obèse. Fais stopper ça ! ordonna-t-elle, se surprenant elle-même par son autorité imprévue.
 -  On n’annule pas un marché aux esclaves, répliqua Tywill en souriant. Tu n’as qu’à surenchérir… »

Se mordillant les lèvres, Alice se mit à réfléchir rapidement, tandis que l’esclavagiste multipliait les lancées. Elle leva alors la main, sur une inspiration subite :

« 15 000 pièces d’or ! » s’exclama-t-elle de sa voix fluette, mais forte pour l’occasion.

Les regards se tournèrent. D’aucuns reconnurent Tywill, le Lord Commandeur de Sylvandell, et l’idée de surenchérir après sa fille ne convainquit personne. On leur jeta des regards prudents, et l’esclavagiste acheva ses « Une fois, deux fois, trois fois ! », adjugeant la propriété de l’esclave à Alice.

« Te voilà avec une autre esclave sur les bras, ma fille…, sourit Tywill. C’est bien la preuve que mes conseillers se trompent en ne voyant en toi qu’une poupée…
 -  Je m’oppose à cette transaction ! s’exclama alors l’homme obèse qui avait voulu acheter l’esclave. Cette jeune fille n’est pas majeure ; elle ne devrait pas surenchérir ! »

Alice faillit répondre, mais son père tendit une main devant elle.

« Laisse-moi m’occuper de ça, et va t’occuper de ton esclave », dit-il avec un sourire guère encourageant pour l’homme qui émettait une contestation.

Acquiesçant silencieusement, Alice se retourna, et rejoignit l’estrade, ordonnant qu’on détache l’esclave, avant de la recouvrir avec son manteau.

« Tu vas bien ? » lui demanda-t-elle en s’agenouillant auprès d’elle.
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le vendredi 06 janvier 2012, 15:20:59
Tandis que mon prix continu de grimper en flèche, mon état comateux s'estompe progressivement et mon esprit devient de plus en plus lucide. Et le regard de l'homme qui voulait m'acheter ne laissait présager rien de bon... Mais tant que j'aurais ce collier autour du cou, je ne pourrais rien faire...

- 15 000 pièces d’or !

Je lève mon regard vers la douce voix que je viens tout juste d'entendre, en même temps que les autres. C'est une jeune fille blonde qui viens de surenchérir... Et je préfère franchement lui appartenir plutôt qu'à l'autre obsédé. Et aux vu des regards qu'on lui lançais, à elle et l'homme à ses cotés, ce ne devaient pas être n'importe qui. Mon prix fut finalement adjugé pour cette fille, ce qui ne plut pas vraiment au vieille homme.

-  Je m’oppose à cette transaction ! Cette jeune fille n’est pas majeure ; elle ne devrait pas surenchérir !

Mais je prêtais d'avantage attention à la fille qui demande à ce qu'on me détache. Je me retrouva donc avec seulement le collier en Obsidiène, qui m'empêchait de me servir de mon pouvoir. Puis, elle posa son manteau sur mon dos, cachant ma nudité et réchauffant mon corps frigorifié, avant de s'agenouiller près de moi.

- Tu vas bien ?

Encore incapable d'émettre des son cohérent, je me contente de hocher la tête, un regard vers mon artefact, toujours posé sur la table... Outre ma petite sœur, qui est en sécurité et que j'ai bien fait de ne pas emmenée avec moi, cet objet est mon seul et unique bien. Aidée par ma nouvelle Maîtresse, je descend difficilement les escalier, l'obsédé étant désormais hors de vue. J'ignore ce qu'il va désormais m'arriver et j'espère sincèrement que ma vie sera un peu plus joyeuse qu'avec Hiro... l'homme qui a réduit ma vie à l'esclavage...
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 06 janvier 2012, 20:35:24
Tandis que les esclavagistes détachaient l’esclave, le père d’Alice rejoignit le client mécontent, décidé à faire application immédiate de la savante justice sylvandienne.

« On m’a spolié un esclave qui me revenait de droit ! Les mineures ne devraient pas avoir à… s’égosillait l’homme, soit trop ignorant pour savoir à qui il avait affaire, soit trop stupide.
 -  Et moi, je dis que tu es un menteur, et que tu insultes ma fille, répliqua Tywill en étant proche de lui. L’esclave a été légalement acheté ! Elle est désormais la propriété des Sylvandell ! hurla-t-il à la cantonade.
 -  Ceci est une fumisterie grotesque, une… » répliqua l’homme, avant d’être brutalement coupé.

La tête de Tywill heurta en effet violemment celle du client, dans un petit craquement sonore qui envoya le client s’écraser sur le sol. Tywill le contempla brièvement avant de se retourner, des traces de sang le long du front.

« Affaire jugée », trancha-t-il avant de rejoindre sa fille.

Alice avait également détaché le collier autour du cou de la femme, refusant qu’elle porte encore quoi que ce soit. Quand elle vit la femme le regarder, un petit sourire, qu’elle voulait réconfortant, traversa les lèvres d’Alice. Elle interpréta le regard fuyant de l’esclave, non pas comme sa volonté de récupérer ses vêtements, mais comme son envie de fuir, ce qu’Alice comprenait plutôt bien. La pauvre avait dormi dans une cage crasseuse et exiguë, brinquebalée le long des sentiers montagneux. Elle était poussiéreuse et sale, mais cela n’empêcha pas la Princesse de l’embrasser sur la joue, tandis qu’elles se relevaient.

« Viens », lui dit-elle en se relevant, ses formes alléchantes apparaissant de manière bien plus explicite sans le manteau.

Elle tendit la main pour que l’esclave s’y appuie, mais Tywill monta alors sur l’estrade.

« Je crois qu’elle a été droguée, Père… » lui expliqua-t-elle.

Sans répondre, Tywill tendit l’une de ses lourdes mains, fermes comme de l’acier, sur le cou de l’esclave, non pas pour l’étrangler, mais pour jauger son regard. Un lourd silence s’abattit, et le cœur d’Alice battait faiblement dans sa poitrine, sa main se crispant sur celle de l’esclave.

« Hum… Oui, effectivement, elle est vaseuse… Bah, au moins, ces escrocs n’ont-ils pas essayé de nous refourguer une débile…
 -  Nous sommes d’honnêtes marchands ! protesta l’un des esclavagistes.
 -  Mouais… maugréa Tywill.
 -  Je désire la conduire dans mes appartements, Père…
 -  Une minute… Tu penses que je vais la laisser se balader les fesses à l’air dans mon château, ou porter tes vêtements ? Je veux cette toge, là…, fit-il en désignant le kimono de l’esclave.
 -  Ce… Cette tenue n’est pas à vendre, répondit l’esclavagiste en se grattant l’arrière de la nuque, regardant le sol. Elle… Elle est notre récompense pour l’avoir capturé…
 -  N’te fous pas de moi ! Une gosse comme ça, y lui suffit d’un coup de pouce pour tomber dans les vapes ! Et comment qu’elle s’appelle, d’ailleurs ? J’espère qu’elle a pas de saloperies, ou des pièges dans ce genre…
 -  Oh non ! corrigea l’esclavagiste, rien de tout ça, Monseigneur, rien de tout ça. Le voyage l’a un peu Sali, naturellement, et elle est fatiguée de cette longue route, mais elle n’a aucune maladie, aucune malédiction, rien de tout ça…
 -  Et son nom ? le coupa Tywill. Réponds à mes questions, marchand !
 -  Je… Euh… Je l’ignore, Monseigneur… avoua, confus, l’esclavagiste.
 -  Tu ignores son nom, mais tu sais qu’elle n’est pas maudite ? ironisa Tywill. Sais-tu quel sort nous réservons aux escrocs chez nous ? » le menaça-t-il.

Blêmissant, l’esclavagiste alla chercher la tenue de l’esclave, et la tendit.

« Te… Tenez, Monseigneur… ! »

Avec la main droite, Tywill récupéra le kimono, mais, avec la gauche, envoya son poing s’écraser violemment dans l’estomac du marchand, lui coupant le souffle, et le clouant au sol, la douleur défigurant son visage. Sans qu’elle ne puisse se l’expliquer, Alice y trouvait là une espèce de plaisir sadique.

« Tu as de la chance que je sois de bonne humeur… »

Se retournant, Tywill tendit le vêtement à Alice, qui s’en empara avec son autre main, puis le seigneur s’éloigna. Souriant, Alice se mit à marcher, coupant à travers la foule jusqu’à atteindre une petite calèche, à elle, et l’ouvrit.

« Monte à l’intérieur… Je vais te conduire au château… »

Alice avisa le cocher de les ramener au Château royal, puis alla dans la calèche, qui partit ensuite. Regardant brièvement le marché depuis la petite fenêtre dans le carrosse, Alice regarda son esclave, assise devant elle, et lui prit ses délicates mains, allant embrasser quelques-uns de ses doigts.

« Tu es en sécurité, maintenant, la rassura-t-elle. Tu es dans le royaume de Sylvandell, la Terre des Dragons, et je suis la Princesse Alice Korvegan, unique héritière du royaume. »

Le chariot atteignit l’immense pont qui surplombait un canyon abyssal, menant tout droit au Château royal, et on pouvait très facilement voir plusieurs dragons voler dans le ciel, filant sous le pont, descendant vers la plaine rocailleuse circulant sous le pont.

« Je vais te faire couler un bain, décida-t-elle quand la calèche s’arrêta dans la cour d’entrée. Ça ne pourra te faire que du bien ! »

Elle sortit de la calèche, tenant entre ses bras le kimono de l’esclave. Pour l’heure, elle ne cherchait pas à en savoir plus sur elle. Mieux valait qu’elle prenne un bain, afin d’aller mieux, et dissiper les effets des narcotiques qu’on lui avait inoculé.

« Tu viens ? » fit-elle en tendant sa main gantée vers elle, afin qu’elle s’appuie dessus pour descendre.

Alice, après tout, ignorait l’étendue de la drogue, et les effets qu’elle avait sur le corps de son esclave. Son esclave… A cette idée, elle se sentait à la fois nerveuse et excitée.
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le samedi 07 janvier 2012, 13:15:59
Alors que j'eue droit à un sourire sincère de ma nouvelle Maîtresse, bien loin du sourire hypocrite de l'autre homme, celle-ci me fit un baisé sur la joue, malgré la crasse qui me recouvrais le corps. Au moins, ma vie sera meilleure avec elle, peu importe ce qui arrivera désormais. Elle se releva en me tendant la main, me demandant de venir, mais l'homme effrayant qui était avec elle monta à son tour.

- Je crois qu’elle a été droguée, Père…

Le "père" de la Maîtresse me mit la main au cou quelques instants, avant de la retirer. Dans mon esprit brumeux, je n'avais pas peur... Seulement une énorme fatigue sur les épaules.

- Hum… Oui, effectivement, elle est vaseuse… Bah, au moins, ces escrocs n’ont-ils pas essayé de nous refourguer une débile…
- Nous sommes d’honnêtes marchands !
- Mouais…
- Je désire la conduire dans mes appartements, Père…
- Une minute… Tu penses que je vais la laisser se balader les fesses à l’air dans mon château, ou porter tes vêtements ? Je veux cette toge, là…


Il désignait mon artefact... Allais-je le récupérer malgré tout ?

- Ce… Cette tenue n’est pas à vendre. Elle… Elle est notre récompense pour l’avoir capturé…
- N’te fous pas de moi ! Une gosse comme ça, y lui suffit d’un coup de pouce pour tomber dans les vapes ! Et comment qu’elle s’appelle, d’ailleurs ? J’espère qu’elle a pas de saloperies, ou des pièges dans ce genre…
- Oh non ! corrigea l’esclavagiste, rien de tout ça, Monseigneur, rien de tout ça. Le voyage l’a un peu Sali, naturellement, et elle est fatiguée de cette longue route, mais elle n’a aucune maladie, aucune malédiction, rien de tout ça…
- Et son nom ? Réponds à mes questions, marchand !
- Je… Euh… Je l’ignore, Monseigneur...


L'homme qui m'avait vendu semblait mal à l'aise, voir même paniqué. En fait, la seule malédiction qui pesait sur moi, c'était que je devais verser du sang d'homme pour la déesse du chaos, une fois par an... Et aussi ma libido qui augmente à chacune de mes métamorphoses, cadeau de la déesse de la terreur... Oui on peut le dire, c'est toute ma vie qui est maudite, entre les esclavagistes tordus et les divinités tout aussi tordues...

-  Tu ignores son nom, mais tu sais qu’elle n’est pas maudite ? Sais-tu quel sort nous réservons aux escrocs chez nous ?

Je ne vis pas le marchant, mais je l'entendis partir à pas précipités pour revenir le plus vite possible, limite en marathon.

- Te… Tenez, Monseigneur… !

Mais il se pris une magnifique beigne dans le ventre, qui l'envoya valser à l'autre bout de son stand. Les passants et les nouveaux acheteurs s'éloignèrent du secteur. Quelque chose me dit qu'il allait bientôt devoir fermer boutique et allez voir ailleurs...

- Tu as de la chance que je sois de bonne humeur…

J'eue un petit sourire satisfait. Ma brume se dissipait et j'allais bientôt pouvoir recouvrer mes forces. Mais je ne voulais pas m'échapper. D'une part, je ne connaissais rien de la région, et ensuite, je voulais connaître un peu plus la fille de cette brute. Je la suivi donc docilement, alors qu'elle portait mon vêtement dans un bras et me fit monter dans une calèche, avant d'ordonner au cochet de conduire vers le château... Surement une famille importante de la région, même si ça ne m'étonnais pas. Après tout, je suis une sorte d'esclave de luxe, que seuls les plus riches peuvent s'offrir... Même si mon prix à été revu au rabais. Elle me prit les mains et les embrassa en se présentant.

- Tu es en sécurité, maintenant. Tu es dans le royaume de Sylvandell, la Terre des Dragons, et je suis la Princesse Alice Korvegan, unique héritière du royaume.

Une princesse... Même si je n'ai pas prononcée un mot depuis mon arrivée dans ce royaume, j'en reste sans voix. C'est à ce moment là que nous sommes arrivé sur un immense pont de pierre, un château à l'autre bout, et quelques dragons dorés volant dans le ciel... Je reste émerveillée devant ce spectacle... L'un d'eux s'approcha de très près et mon regard croisa son œil... Je crus y lire de la... Compassion ? De la tristesse ? Cela ne dura qu'une infime seconde, mais je cru ce moment s'éterniser... Ce fut néanmoins suffisant pour me réveiller définitivement... Versant une larme, je prononça mon premier mot...

- Sakura...

Je me tourne alors vers elle, la joue humide...

- Je me nomme Sakura... C'est une fleur emblématique... de mon pays d'origine...

Cette fois ci, je pleure pour de bon, mais silencieusement. J'ai besoin d'évacuer le trop plein accumulé depuis que je suis sur ce monde, et je me sentirais mieux par la suite... Lorsque la calèche c'est arrêtée dans la cours intérieure du château, la princesse a repris la parole.

- Je vais te faire couler un bain. Ça ne pourra te faire que du bien ! Tu viens ?

Je hoche la tête. J'en avais bien besoin. Je prend la main gantée de ma Maîtresse royale pour descendre, avant de nous diriger ver un hall immense, mais caractéristique de la région... du moins, je pense... C'est ma première fois dans une demeure de se rang social... Le plus élevé de ce monde en fait... Nous avons passés plusieurs couloirs, tous dans un style riche et guerrier, avant d'atteindre une salle de bain qui fait d'avantage penser à une petite piscine privée. J'attend dans mon coins en retirant le manteau qu'elle avait mise sur mes épaules et en le posant sur un porte manteau, le temps qu'elle fasse couler l'eau.
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 07 janvier 2012, 21:52:00
Sur le coup, Alice ne l’avait pas noté, mais voir un dragon doré de si près n’était pas quelque chose d’habituel. Les dragons dorés ne venaient que rarement autour du château, préférant les hauteurs réconfortantes des montagnes. Or, alors qu’elle avançait silencieusement dans les couloirs, tenant la main de Sakura, Alice repensait à ce dragon qui avait volé près d’eux, avant de repartir. Voir un dragon doré de si près, ce n’était pas normal. Or, il ne venait sans doute pas pour la Princesse, et encore moins pour le cocher, ce qui ramenait l’éventail des possibilités à une seule option. Alice se retourna brièvement vers Sakura, sans rien dire.

*N’est-ce là vraiment qu’une vulgaire esclave ?* se demanda-t-elle.

Si elle était spéciale, Père l’aurait probablement remarqué… Elle décida de laisser ça de côté pour le moment en atteignant l’une des salles de bains du palais. Il était sans doute plus logique de parler de thermes privés, car la « salle de bain » comprenait en fait un bassin. Vide, pour le moment. C’était une belle salle, luxueuse, avec des colonnes tout autour du bassin, où de petites statues en forme de dragons taillées dans le marbre faisaient face. Relâchant la main de Sakura, Alice, après avoir posé son kimono sur un banc, s’approcha d’un levier sur un rebord, et fit couler l’eau. Le long du bassin, des vannes s’ouvrirent, laissant passer une eau chaude, qui provenait de l’importante source d’eau s’écoulant à côté de Sylvandell.

Alice se retourna en voyant Sakura ôter son propre manteau, étant à nouveau nue, dans un petit coin. Un petit sourire éclaira les lèvres de la Princesse, qui s’approcha d’elle, et joignit ses mains aux siennes, la regardant tendrement.

« Sakura, alors ? répéta-t-elle. Un nom que l’on donne pour une fleur… A Sylvandell, il y a peu de fleurs. Ceci te rend encore plus unique, non ? »

Elle ponctua cette assertion d’un baiser sur le front, et s’écarta un peu de Sakura, regardant son corps. Même malgré sa crasse et cette allure négligée, elle était relativement belle, avec de beaux yeux et une longue chevelure soyeuse.

« Je comprends pourquoi on a mis ton corps aux enchères… »

Elle secoua la tête, et se posa contre le banc, regardant l’eau monter, avant de regarder à nouveau Sakura. Alice se permit alors un petit sourire. Que son esclave soit nue devant elle, et elle habillée, la perturbait un peu, lui donnant l’impression de dégager une aura de supériorité, qui risquait de l’intimider. La Princesse commença alors à se déshabiller, retirant ses gants et ses bottes.

« Je crois que je vais moi aussi prendre un bain… Être au contact de ces marchands d’esclaves m’a lessivé… Un bon bain ne pourra que me faire du bien, à moi aussi… »

Elle se déshabilla entièrement elle aussi, n’étant nullement gênée. Sakura aussi était nue, après tout. Comment aurait-elle pu être gênée pour cela ? Elle déposa ses affaires sur le banc, et avança vers les leviers, stoppant l’arrivée d’eau. Elle glissa sa main dans l’eau, et se lécha les doigts.

« Elle est bonne, non ? »

L’eau était chaude, mais c’est ce qu’aimait Alice. Elle sourit à Sakura, et se laissa tomber dedans, tombant sur le dos, se plongeant entièrement dans l’eau, avant d’en ressortir.

« Allez, viens, ma mignonne ! » l’encouragea-t-elle.

Alice avait bel et bien noté les yeux mouillés de Sakura. Elle semblait sur le point de fondre en larmes, ce qui pouvait se comprendre, vu la situation comment elle se trouvait. Aujourd’hui, elle s’était retrouvée dans un endroit inconnu, nue, à la merci de regards pervers.

*Dans le fond, pleurer ne pourrait que lui faire de bien, mais je tiens tout de même, si cela se produit, à ce qu’elle le fasse en ma présence… Ça ne pourra que nous aider à se rapprocher…*
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le dimanche 08 janvier 2012, 16:52:45
Après avoir posée le vêtement où il faut, je me retourna vers la princesse qui approchais de moi avec un doux sourire aux lèvres, avant de plonger son regard dans le mien en prenant mes mains dans les siennes.

- Sakura, alors ? répéta-t-elle. Un nom que l’on donne pour une fleur… A Sylvandell, il y a peu de fleurs. Ceci te rend encore plus unique, non ?

Je lui sourie à mon tour... Si elle savait à quel point j'étais unique, elle ne voudrait sans doute plus jamais me lâcher... Même si je l'avoue, je préfère mille fois être son esclave plutôt que celle de la famille Atayoshi. Elle s'écarta un peu afin de mieux m'observer, avant de lâcher une petite remarque.

- Je comprends pourquoi on a mis ton corps aux enchères…

J'en rougie de gêne et fixe mon regard vers le bassin qui se remplie d'eau pour cacher celle-ci. Mais des bruits de frottements me firent de nouveau tourner la tête vers la princesse, qui c'était dévêtue entre temps, posant ses affaires sur un banc.

- Je crois que je vais moi aussi prendre un bain… Être au contact de ces marchands d’esclaves m’a lessivé… Un bon bain ne pourra que me faire du bien, à moi aussi…

Une fois l'eau arrêtée et goutée, d'une drôle de manière, elle se glissa d'ans l'eau et me demanda ensuite de la rejoindre. Doucement, pour ne pas me bruler au contact de l'eau, j'entre à mon tour, pleurant de nouveau, mais cette fois ci de bonheur... Cela fait si longtemps que je n'ai pas eue de bain chaud... de bain tout cours même, devant me contenter de douches depuis mon arrivée sur Terra... La Maîtresse voulue me savonner dans les moindres recoins, même les plus sensibles. Je me laissa faire comme une poupée...  Sa poupée... Je retins comme même quelques gémissements lorsqu'elle passa le gant sur mes tétons et mes lèvres intimes. Ce rituel dura un bon quart d'heure, mais je fus de nouveau propre et parfumée... Je me sentais vraiment mieux... Je voulu la remercier à ma façon. En temps normal, c'est quelque chose que je ne montre pas, mais je pense qu'avec elle, il n'y a aucun risque...

- Merci Alice-sama, je vais mieux maintenant... Je voudrais vous remercier... en vous révélant mon pouvoir... Il va vous plaire...

Rien qu'avec ce que je venais de dire, elle aura compris que j'était une ESPer, et donc qu'elle m'avais obtenue moitié prix des ESPer classiques. Je me plongea intégralement dans l'eau, cachée par les vapeurs, et me changea en Sirène près du fond du bassin. Lorsque je refis surface, elle pouvais voir mes cheveux bleus et mes yeux turquoises. Mais ce n'était rien par rapport à ce qui allait suivre... Je me mis à nager jusqu'à elle, bras en avant et ondulant tout mon corps, pour m'assoir à ses cotés, ma queue bleue aux reflets turquoises flottant à la surface.

- Je suis une ESPer Terramorphe... Cela veut dire que je peux me métamorphoser en une créature à part entière... Comme la Sirène...
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 09 janvier 2012, 00:28:00
L’eau était chaude et très agréable, comme toute eau chaude. Alice s’y délectait, ses cheveux mouillés collant à son corps, et remarque que Sakura pleurait encore… Mais elle ne semblait exprimer aucune souffrance en étant dans l’eau, rien d’autre qu’un intense soulagement. Des larmes de joie qui coulaient délicieusement en cascade le long de ses joues, voilà ce qu’exprimait la petite esclave. Elle y entra de manière plus délicate qu’Alice, qui en profita pour aller chercher dans un coin un savon ainsi qu’un gant, et alla la savonner, caressant toutes les parties de son corps, au milieu d’une eau parfumée d’où quelques volutes de fumée s’échappaient. Elle se colla dans le dos du corps de Sakura, commençant par frotter son visage, puis le reste de son corps, veillant à ne rien négliger, ce qui comprenait aussi bien ses seins, qu’elle caressa avec tendresse, que son intimité. Elle caressa tout doucement cette dernière partie, ses seins s’enfonçant dans le dos de Sakura, tandis qu’elle couvrait son cou et sa joue de baisers, remontant ensuite sa main le long de son ventre.

« , murmurait-il ainsi, détends-toi, et laisse-toi faire… »

Elle l’embrassait sur l’épaule, glissait sa main gantée le long de tout son corps, pendant de longues et de longues minutes, répétant les gestes que ses gouvernantes avaient fait jadis pour elle, frottant également le postérieur de Sakura, l’enfermant dans un délicieux cocon de douceur princière et de chaleur aquatique. Alice en profita également pour prendre quelques flacons et autres lotions, afin de parfumer le corps de Sakura, histoire de lui retirer toute cette crasse qu’elle avait accumulée en étant esclave. Elle répandit des petites et délicates flaques sur son cou, avant de frotter sa peau avec ses doigts, les imprégnant dans son corps, jusqu’à ce qu’elle émane de son corps de délicieuses odeurs qui ravirent le délicat nez d’Alice.

« Maintenant, tu es toute propre », glissa-t-elle après un dernier baiser sur son épaule.

Sakura ne tarda alors pas à se retourner, pour lui parler, et Alice l’écouta avec toute l’attention requise.

« Merci Alice-sama, je vais mieux maintenant... Je voudrais vous remercier... en vous révélant mon pouvoir... Il va vous plaire... »

Fronçant les sourcils, Alice se demanda de quoi elle voulait parler. Son « pouvoir » ? Quel pouvoir ? Sakura plongea dans l’eau, et Alice se demanda s’il ne s’agissait pas d’une petite plaisanterie. Sakura était-elle à ce point si heureuse qu’elle voulait lui montrer qu’elle pouvait rester sous l’eau pendant une longue durée ? Intriguée, Alice faillit dire quelque chose, lorsque Sakura ressortit de l’eau… Mais n’était plus vraiment Sakura. Alice poussa un petit cri en voyant quelque chose d’autre en sortir.

*Mais c’est qui, celle-là ?!* fut sa première réaction.

Sakura avait changé de couleurs de cheveux, ce qui était notable, mais Alice ne tarda pas à réaliser que les transformations étaient encore plus nombreuses quand elle vit que ses jambes avaient disparu, remplacées par une longue queue de poisson couverte d’écailles. Elle nagea le long de la surface de ce petit bassin.

« Tu… Tu es une… Une ESPer !!! » réalisa-t-elle.

Alice en tomba des nues ! Une ESPer, ici ! Et qui avait donc des capacités de transformation génétique. Ce n’était pas qu’une simple mutation physique, c’était bien plus complexe que cela. Sakura s’était vraiment transformée en sirène, nageant comme une sirène. Secouée, elle vit Sakura revenir près d’elle, confirmant qu’elle était une ESPer.

« Je suis une ESPer Terramorphe... Cela veut dire que je peux me métamorphoser en une créature à part entière... Comme la Sirène... »

Lentement, la Princesse hocha la tête, et glissa lentement sa main pour caresser la queue, avec douceur et tendresse, ne sachant sur le coup pas quoi dire. Ses yeux exprimaient sa stupéfaction. Elle releva la tête vers Sakura, puis la ramena vers sa queue.

« Incroyable…, murmura-t-elle. Si je m’attendais… »

Un sourire amusé éclaira alors son visage, et elle se mit à pouffer. Elle secoua la tête en souriant, et rapprocha son visage de celui de Sakura, l’embrassant sur son nez.

« 15 000 pièces d’or… Ces esclavagistes sont vraiment des abrutis complets ! Tu en vaux au moins mille fois plus… »

Alice la serra contre elle, faisant un câlin à la sirène, et, saisie par une pulsion subite, l’embrassa sur les lèvres. Un baiser bref, spontané, mais non moins réel, et qui, si elle ne pouvait l’expliquer que par l’euphorie du moment, ne fut pas à regretter. Elle offrit un sourire ravi à Sakura.

« Et tu as combien de transformations ? » lui demanda-t-elle.
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le lundi 09 janvier 2012, 01:55:40
La princesse était vraiment choquée par ma révélation, mais cela était normal après tout. Si il existe de nombreux polymorphe sur Terra, qui peuvent copier une apparence, je reste pour l'heure la seule Terramorphe. Si je décide de devenir une elfe, je pourrais vivre durant les six prochains siècles sans problèmes. Tout aussi lentement que son hochement de tête, elle se mit à caresser tendrement ma queue, me faisant frissonner de plaisir. D'autant plus que le "charme" de Sanguilia commence à agir, augmentant mes pulsions sexuelles. L'eau ne permet pas de voir, mais ma queue commence un peu après l'entre jambe, ce qui signifie que ma vulve est toujours présente.

- Incroyable… Si je m’attendais…

Elle pouffa un peu avant de revenir pour déposer un baisé sur mon nez.

- 15 000 pièces d’or… Ces esclavagistes sont vraiment des abrutis complets ! Tu en vaux au moins mille fois plus…

- A vrai dire, j'en vaux actuellement 1 200 000 environs...

Je lui répondais alors qu'elle me faisait un câlin, mais je fus coupée par son baisé sur mes lèvres. C'était peut être spontané, mais ça ne m'avait pas déplus, aux contraire même. Ça avait été doux et enivrant... Et je sentais que j'étais de plus en plus excitée, la chaleur de l'eau et les petites attentions ne m'aidant vraiment pas... Surtout son sourire ravis qui me fit rougir.

- Et tu as combien de transformations ?

- Et bien... Il y a la Sirène, qui est ma toute première forme, ensuite l'Elfe, la Centaure, la Fée, la Neko, la Démone, la Succube et la Vampire, qui étaient autrefois la forme Succu-vampire, l'Ange, la Lamia, la Slime, la Ushi et la Kumo, soit 13 formes au total. Les deux dernières sont des terranides vache et arachnide.


Cette fois, je sentais mon feu intérieur s'embraser et s'humidifier, bien que l'eau du bassin masquait toujours mon état. Dans ma tête tournait en boucle ce que la déesse de la terreur m'avais confiée. Chaque métamorphose augmente ma libido, et celle-ci ne cesse que lorsque les pulsions sont assouvies. Un vrais calvaire...
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 09 janvier 2012, 21:48:12
Le bonheur de Sakura était évident, et remplissait d’allégresse le cœur d’Alice. Comme il était gratifiant de rendre à ce point heureuse une si belle créature ! Indéniablement, Sakura était une petite beauté, et ses transformations ne la rendaient qu’encore plus précieuses. La somme astronomique qu’elle semblait valoir réellement ne surprenait nullement la Princesse, qui fut estomaquée en voyant les multiples transformations que la petite femme pouvait voir. Comme quoi, il ne fallait pas juger sur l’apparence, car cette frêle créature n’avait l’air de rien, comme ça…

« Et bien... Il y a la Sirène, qui est ma toute première forme, ensuite l'Elfe, la Centaure, la Fée, la Neko, la Démone, la Succube et la Vampire, qui étaient autrefois la forme Succu-vampire, l'Ange, la Lamia, la Slime, la Ushi et la Kumo, soit 13 formes au total. Les deux dernières sont des terranides vache et arachnide. »

Après cette énumération, Alice, proche de Sakura, l’embrassa sur la joue, trouvant sa peau très douce, d’autant plus attirante qu’elle était trempée et chaude, sans qu’elle ne sache si la chaleur du corps de Sakura venait de l’eau qui bouillonnait, ou d’une autre forme de chaleur… Quoiqu’il en soit, Alice était serrée contre elle, caressant avec tendresse le dos de la Terramorphe, glissant sa main le long de sa délicieuse et tendre queue. Contrairement à ce qu’elle aurait pu croire, ce n’était pas une queue couverte d’écailles. Elle était relativement douce et tendre, et elle promenait ses ongles dessus, filant de la base de la queue, soit, en somme, le postérieur de Sakura, glissant le long de la queue, amenant progressivement cette dernière à plus ou moins décrire une forme de demi-cercle autour du corps nu d’Alice.

La Princesse l’embrassait dans le creux du cou et sur la joue, savourant cette doucereuse peau, mais aussi le contact des seins de Sakura, qui frottaient contre les siens ou contre sa peau, s’enfonçant délicieusement. Elle délivra un dernier baiser sur sa joue, avant de croiser le regard de sa protégée, leurs yeux se croisant. Alice sut alors, sans vraiment pouvoir se l’expliquer, qu’elle pouvait le faire, et elle retourna presque automatiquement embrasser Sakura sur les lèvres, mais sans se contenter, désormais d’un bref baiser. Celui-là fut un peu plus long et délicieux que le premier, et, quand Alice le rompit, ce fut pour un autre de ses délicats sourires, tandis qu’elle continuait à gratter le dos de Sakura.

« Il faudra que tu me montres tes transformations, alors… Je dois les voir de mes propres yeux, mais j’espère qu’elles n’entraînent aucun effet secondaire… Pas de vieillissement accéléré, de fatigue brusque, rien de tout ça ? »

Comme elle ne connaissait pas grand-chose sur le sujet, la Princesse préférait se renseigner un minimum, plutôt que de sortir des inepties. Elle frotta doucement son nez contre celui de la Terramorphe, et, avant que cette dernière ne puisse répondre, lança son petit caprice, un caprice de Princesse.

« Par contre… Est-ce que… Est-ce que tu pourrais… Enrouler ta queue autour de moi ? » demanda-t-elle en rougissant légèrement.

L’idée, assez simple, était de l’enrouler autour des jambes en remontant jusqu’au bassin. La Princesse voulait sentir quelle sensation cela ferait, d’être ainsi « prisonnière » de la doucereuse queue d’une sirène, ces créatures légendaires qu’elle n’avait encore jamais vu, sauf dans les contes de fées, les leçons des mestres, et les récits des aventuriers.
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le lundi 09 janvier 2012, 23:38:27
Maintenant c'est officiel, on peut dire que je suis en chaleur. Et ce n'est certainement pas à cause de l'eau chaude. Après avoir fini d'énumérer mes différentes formes, la princesse s'est pratiquement collée à moi pour me caresser dans le dos et le long de ma queue, allant de bas en haut, y compris sur mon postérieur, tout en lâchant de nombreux baisés sur ma peau. Sa douce poitrine frottait par moment la mienne, tétons contre tétons, et son odeur enivrait mes narines. Ses ongles qui griffant à peine ma peau membraneuse, m'électrisait de délicieuses sensations. Nos regards se croisèrent et je me sentis aspirée par la profondeur de ses yeux, avec l'impression de plonger dans des abysses infinies. Elle déposa finalement ses lèvres sur les miennes et ce fut un pur bonheur, d'autant plus que celui-ci dura bien plus longtemps que le précédent. Mon cœur battait la chamade mais étrangement plus que d'habitude... Je veux dire, ce n'est pas la première fois que je fait tendrement l'amour avec une autre fille, mais c'est la première fois que j'ai de telle sensations... Alice-sama brisa notre baisé pour me parler de nouveau, et j'eu une petite moue déçue.

- Il faudra que tu me montres tes transformations, alors… Je dois les voir de mes propres yeux, mais j’espère qu’elles n’entraînent aucun effet secondaire… Pas de vieillissement accéléré, de fatigue brusque, rien de tout ça ?

J'allais lui répondre, mais une autre demande, étonnante, m'en empêcha.

- Par contre… Est-ce que… Est-ce que tu pourrais… Enrouler ta queue autour de moi ?

Je la regarda un bref instant en penchant la tête sur le coté, avant de sourire. Cette fois ci, ce sera à moi de mener la dance. Je la pris délicatement contre mon ventre, seins contre seins, avant de susurrer un doux «Entendue Alice-sama» à son oreille et d'enrouler ma queue de sirène atour de ses jambes, des chevilles au bassin, notre intimité respective face à face. J'ondula alors celle-ci sensuellement contre sa peau, sans sérer trop forts, sentant mon désir grimper sous ses doux gémissements.

- Chaque transformation, m'apporte des faiblesses et des résistances... Si je devient une elfe, je pourrais vivre aussi longtemps que le beau peuple, par exemple... Mais depuis que j'ai été enlevée par une puissante magicienne du mal... Mes transformations sont accompagnée... par une hausse de... ma libido... Elle ne peut être assouvie... que si je soulage... mes pulsions...

Au fur et à mesure de mon explication, ma voix s'était faite plus profonde, tandis que je commençais à caresser légèrement les hanches et le tendre fessier de ma Maîtresse... J'avais envie d'elle, de sentir son corps en mouvement sur le mien, de sentir sa langue contre la mienne... Je me sentais partir dans un plaisir fiévreux, plus rien d'autre n'avais d'importance que la douceur de sa peau et son odeur enchanteresse, alors que je plongeais mon regard dans le sien, attendant une confirmation pour aller plus loin dans nos ébats charnels...
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 10 janvier 2012, 00:51:28
Sentir cette délicieuse queue s’enrouler autour de ses jambes procura à Alice un délicieux gémissement de plaisir, accompagnée d’un frisson. Elle ne saurait exactement dire en quoi cette sensation d’être ainsi blottie contre Sakura, prisonnière contre sa chaude et tendre queue, lui faisaient plaisir, mais c’était bel et bien le cas. Un immense plaisir, même, surtout qu’elle était désormais collée à Sakura, pouvait sentir le souffle précipité de la jeune fille sur sa peau. La Princesse avait de plus en plus chaud, et sentit le corps de Sakura remuer contre le sien. Aucun message ne pouvait être plus explicite, mais la jeune femme acheva de la convaincre en lui expliquant les effets pervers de ses transformations.

« Chaque transformation, m'apporte des faiblesses et des résistances... Si je devient une elfe, je pourrais vivre aussi longtemps que le beau peuple, par exemple... Mais depuis que j'ai été enlevée par une puissante magicienne du mal... Mes transformations sont accompagnée... par une hausse de... ma libido... Elle ne peut être assouvie... que si je soulage... mes pulsions... »

Après un tel aveu, Alice se mit à sourire.

« Voilà qui explique tout… » commenta-t-elle.

Elle en savait trop peu sur les Terramorphes pour savoir si cette magicienne avait fait service ou pas à Sakura. Ce qu’Alice savait, c’est qu’un pouvoir puissant avait toujours un prix à payer. Si le prix, depuis le passage de la magicienne, était une hausse de sa libido, alors il ne devrait pas être trop lourd à honorer. Elle put lire dans le corps de Sakura que le désir avait littéralement explosé chez elle, et qu’elle attendait un simple signe pour se lancer corps et âme. Oh, elle avait sûrement du comprendre, vu les multiples baisers d’Alice, vu la queue enroulée autour de son corps, mais, pour autant, elle attendait toujours un geste.

*Je ne devrais pas en être si étonnée… Ne suis-je pas sa Maîtresse, après tout ? Il est normal, dans le fond, qu’elle attende sagement mes décisions…*

Alice se serait bien amusée à la faire patienter un peu plus, juste pour le plaisir de la torturer, mais ce serait cruel. Elle embrassa alors Sakura sur les lèvres, et lui dit quelque chose qui ne pourrait que lui faire plaisir :

« Alors, à chacune de tes transformations, je serais là pour veiller à m’occuper de cette petite gêne… »

Et, afin d’être définitivement claire, elle prolongea le baiser en plaçant une main sur le postérieur de Sakura, le pressant, même à travers la queue, tout en frottant un peu plus intensivement ses seins contre elle, avant de retirer ses lèvres, et de placer son autre main sur l’une de ces délicieuses bosses de chair, titillant le téton en le pinçant et en tirant dessus.

« Chaque fois que nous serons en privé, Sakura, ne vois pas en ta Maîtresse, mais… Ton amie. N’aie aucune gêne, n’éprouve aucune honte, car tu es belle, et je suis belle. Et comment deux belles femmes font pour honorer leur beauté, si ce n’est en se faisant l’amour ? »

Elle l’embrassa à nouveau.

« Si ta libido est si excitée que ça… Je suis enroulée dans ta queue, alors, laisse-là s’exprimer, et fais-moi l’amour. »

C’était un ordre qui tenait plus d’une supplique, vu le ton doucereux et plaintif sur lequel Alice le dit. Elle savait que Sakura n’attendait que ça. Sa timidité ne faisait que la rendre encore plus attirante et craquante aux yeux d’Alice.
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le mardi 10 janvier 2012, 16:04:39
Alice-sama et moi étions toutes deux, littéralement en chaleur, dans ce grand bain d'eau chaude et ces délictueuses senteurs, nos corps se frottant mutuellement tandis que la princesse me procurait de douces attentions. Je me sentais proche du paradis, tant mon plaisir explosait au plus profond de mon bas ventre... Après ma petite explication, entrecoupée par mes gémissement sensuels, elle me fit un nouveau sourire, avant de répliquer d'un petit air mutin.

- Voilà qui explique tout… Alors, à chacune de tes transformations, je serais là pour veiller à m’occuper de cette petite gêne…

Alors elle plongea de nouveau sur mes lèvres, caressant une de mes fesses d'une main et jouant avec l'un de mes tétons de l'autre... Cela était si bon, que je pourrais rester colée à elle pour le restant de mes jours... J'étais si heureuse de trouver enfin le bonheur, après ma série de malheur, que je ne regrettais plus d'avoir été de nouveau capturée par un esclavagiste, tant les sensations étaient fortes...

- Chaque fois que nous serons en privé, Sakura, ne vois pas en moi ta Maîtresse, mais… Ton amie. N’aie aucune gêne, n’éprouve aucune honte, car tu es belle, et je suis belle. Et comment deux belles femmes font pour honorer leur beauté, si ce n’est en se faisant l’amour ?

Je devenais, au fil des minutes, dépendante de sa tendresse ainsi que de son amour... Je n'attendais qu'un signal, juste une demande ou une confirmation, pour lui rendre la pareille. Le fait que celle-ci n'arrive telle une supplique brisa le dernier rempart.

- Si ta libido est si excitée que ça… Je suis enroulée dans ta queue, alors, laisse-là s’exprimer, et fais-moi l’amour.

- Oui... Maî... Alice...

Cette fois ci, ce fut mon tour de déposer de petites attentions sur sa peau douce et odorante, avant de lécher du bout de la langue son cou et revenir vers ses lèvres, commençant avec elle un long et sensuel baisé langoureux, mon petit muscle jouant avec le sien dans un balais enivrant. Une de mes mains caressait sa longue et soyeuse chevelure blonde, alors que l'autre se baladais légèrement et furtivement sur son tendre fessier. Ma queue continuait toujours d'onduler lentement sur ses fines jambes et ma nageoire frottait par moment ses pieds. Tout en elle me donnait une envie irrésistible de la mener au septième ciel... Nos gestes et nos gémissement à peine étouffés nous dispensais de mot et son mouvement du bassin, alors prisonnier dans ma tendre étreinte, était plus qu'explicite. Mais je voulus lui faire découvrir une autre sensation avant d'en arriver là...

- Attends, Alice...

Je déroula ma queue de ses jambes avant de la faire passer entre-elles, glissant ma peau membraneuse sur ses lèvres intimes ainsi que son bouton d'amour, et ramena la tranche de ma nageoire juste sur la raie entre ses deux fesses, avant de commencer à remuer le tout...

- Comment... Comment trouve t-tu...?
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 10 janvier 2012, 19:54:01
« Oui... Maî... Alice... »

A l’énoncé de ces délicats mots, un frisson remonta tout le long du corps d’Alice. « Oui ». Un simple mot, trois lettres, une seule syllabe, mais si délicieux à entendre. Sakura parcourut le corps d’Alice, l’embrassant en retour, et ses lèvres étaient délicieuses. La jeune Terramorphe lécha son cou, chatouillant légèrement Alice, qui se permit un petit sourire ravi, avant d’avoir ses lèvres prises, effectuant leur plus long baiser du moment. Leurs lèvres se collèrent les unes aux autres, dans un baiser qui avait tout de sensuel, et Alice sortit sans hésitation sa langue de sa bouche, caressant celle de Sakura, se blottissant contre elle, se serrant dans sa queue. Les mains de Sakura exploraient entre-temps le corps de la Princesse, caressant ses longs et soyeux cheveux, l’autre main frottant les sensibles fesses d’Alice, son délicat postérieur, qui la fit gémir. Elle mordilla tout doucement les lèvres de Sakura en la sentant caresser ses deux bosses arrière, et elle utilisait ses mains sur le dos de Sakura. L’une était posée sur sa nuque, l’autre vers le milieu de son dos, prolongeant ce baiser tout plein de délice. Yeux clos, Alice ne retirait ses lèvres que pour mieux les ramener, frottant avec son nez celui de Sakura, remuant lentement sa tête.

Sakura finit par rompre ce baiser, et, tout en restant dans les bras de la Princesse, lui demanda de faire preuve de patience.

« Attends, Alice...
 -  Hmm ? » se contenta de répondre cette dernière.

Elle n’eut néanmoins pas le loisir de poser une question supplémentaire, car elle sentit la longue queue membraneuse de Sakura se desserrer, libérant ses jambes, pour mieux les glisser entre elles. Surprise, Alice fut bien tentée de les écarter, mais elle n’eut pas à le faire, la longue queue de sa protégée s’en chargeant. Sakura remua sa queue, de manière à ce que l’intimité d’Alice soit caressée par cette dernière, tandis qu’elle sentit le bout de la queue, la nageoire, se glisser entre ses fesses, les caressant.

« Ah ! » s’exclama Alice, surprise en sentant quelque chose se glisser entre ses deux belles bosses.

Sakura commença ensuite à remuer sa queue, et plusieurs gémissements d’excitation s’échappèrent des lèvres de la Princesse sous ce traitement, qui, tout en maintenant une main sur le dos de Sakura, gratta avec l’autre la queue membraneuse de sa sirène.

« Comment... Comment trouve t-tu...? » demanda Sakura, sans avoir visiblement la force de finir sa phrase.

Alice lui répondit en penchant sa tête, l’embrassant tendrement, dans un bruit qui provoqua un claquement, puis lui mordilla tendrement le cou, glissant vers sa poitrine, remontant ses mains dans le dos de Sakura, pour descendre sa tête vers ses seins. Elle embrassa l’espace entre les deux, fourrant sa tête dedans, et donna un profond coup de langue, remontant jusqu’à son cou, avant de l’embrasser sur la joue.

« Ce n’est pas à moi qu’il faut demander ça, Sakura… lui répondit-elle en lui offrant un second baiser. Mais, si tu tiens à le savoir, alors, pour faire simple, disons que… »

Elle s’approcha de son oreille pour lui murmurer une simple phrase :

« J’adore ! »
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le mercredi 11 janvier 2012, 18:12:47
Les douces attentions d'Alice-sama sur mon cou et ma poitrine, ainsi que sa réponse pleine de désir, me firent rougir d'avantage et, avec énormément de tendresse, je l'embrassa dans un langoureux baisé, suçotant sa petite langue rose, avant de faire glisser la mienne le long de son cou jusqu'à atteindre un de ses seins. J'en fis le tour avec des cercles concentriques, avant de finalement atteindre son téton dressé, que je mordilla légèrement en donnant de légers coups de langue. De ma main gauche, je malaxais sa bosse et tirais un peu sur le bout rose et dur, tandis que de la droite, je caressais son petit puits secret, tout en continuant mes vas et viens de ma queue de sirène.

Je lâcha un moment son sein pour remonter vers sa bouche, puis je refis route vers le bas, faisant un détour par le nombril, m'y attardant capricieusement, avant de descendre sur son bouton d'amour. Être sous la surface de l'eau ne me dérangeait pas plus que ça, ce devait même être la première fois qu'on devait faire un cuni à Alice-sama en étant sous l'eau, et la sensation de sentir une langue caresser amoureusement et avec gourmandise ses parois intimes allait sans aucun doute la mener rapidement à l'orgasme. D'autant plus que la température de l'eau allait grandement l'y aider. Avec deux doigts, je me mis à pincer avec douceur son clitoris en fourrant mon muscle buccal dans le tube vaginal, y allant le plus profondément possible. Ma queue ne resta pas inactive. M'étant mise en 69, ma vulve imberbe se trouvait sous le nez de la princesse, mais ça n'empêcha pas ma queue de s'enrouler sur sa poitrine, la compressant légèrement entre deux partie de ma queue, comme une corde de bondage le ferrait.

La salle de bain était emplis de doux sons érotiques, qui exciterais sans doutes les gardes qui passeraient près de la porte. Au grès de mes mouvements, les gémissements émis par la princesses étaient de plus en plus profonds et sonores, signe avant coureur qu'elle n'allait pas tarder à jouir. Pourtant, je n'en menais pas large, proche moi aussi de la libération...

[HRP Désolée, c'est un peu court, mais j'ai écrit la suite comme j'ai pu avec ton "J'adore !"]
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 11 janvier 2012, 20:22:49
La délicieuse séance se poursuivait avec les échanges buccaux de Sakura, qui, tantôt, allait satisfaire les lèvres avides de la Princesse, tantôt allait s’occuper des seins tendus de la belle blonde, les embrassant et les caressant. Un délicieux massage, auquel Alice était d’autant plus sensible qu’elle était assise et frottée sur cette longue queue de sirène, qui la rendait toute chose. Sa cyprine se diluait dans l’eau, mais elle savait qu’elle mouillait, et se laissait délicieusement faire, poussant des petits soupirs. C’était si doux, si tendre, tellement délicieux… Comme elle avait bien fait d’aller l’acheter ! Elle n’aurait jamais pensé que sa journée puisse se dérouler aussi bien ! C’était clairement au-delà toutes ses espérances !

« Hannnn… » gémit la Princesse, alors que Sakura s’occupait de ses seins.

Elle aurait voulu lui dire qu’elle se débrouillait bien, mais elle avait le sentiment que parler serait, non seulement difficile, mais briserait aussi cet instant un peu magique. Elles, seules, dans la chaleur de la bain, dans cette vapeur qui les entourait… Sakura jouait avec ses seins, et Alice caressait ses cheveux, grattant la peau de sa protégée, jusqu’à ce qu’elle retourne l’embrasser, et Alice répondit solidement à son baiser, essayant de bomber un peu ses fesses, afin de sentir un peu mieux la nageoire s’enfoncer contre sa peau.

Sakura opta ensuite pour une position assez particulière, puisqu’elle se glissa vers l’eau, retirant sa queue, et embrassa pendant un certain temps le nombril de la Princesse, qui en frissonna. Son sexe commençait à l’impatienter, mais elle ne dit rien, se mordillant les lèvres, continuant à caresser les cheveux de sa belle, jusqu’à ce qu’elle plonge enfin sous l’eau, puisque l’eau remontait au moins à hauteur de l’estomac d’Alice. Elle s’attaqua à son intimité, et Alice poussa un petit cri de surprise et de plaisir en sentant la langue et les doigts de sa protégée s’y attaquer. Ses doigts s’attaquèrent à son bouton de plaisir, et elle sentit naturellement des frissons délicieux remonter le long de son corps. Elle commença à basculer un peu, alors que Sakura utilisait l’eau pour tourner. Alice ne pourrait pas trop bien expliquer comment sa sirène s’y prit, mais le fait est qu’Alice se retrouva également allongée à la surface de l’eau, protégée de la noyade par la superbe et longue queue membraneuse de Sakura, si longue qu’elle pouvait, tout en lui présentant la base de sa queue, soit son bassin, enrouler cette dernière autour du corps d’Alice, serrant ses seins, la comprimant dans un délicieux étau de plaisir et de chair, à hauteur de ce qu’elle ressentait ici.

« Hm… » gémit-elle.

Être ainsi ligotée lui procurait un bien fou, et les caresses de Sakura sur son intimité contribuaient à la rendre hors d’elle. Pour autant, elle ne ressentait aucune réelle envie de crier, se sentant juste… Totalement écrasée sous une masse de plaisir sensoriel. C’était bon, c’était délicieux, terriblement agréable, et elle s’en délectait, dans tous les sens du terme, avant de réaliser qu’il lui faudrait aussi satisfaire sa protégée.

La chose était d’autant plus bonne que Sakura était dans l’eau, à s’occuper de son sexe ! Une première, pour elle ! Elle s’intéressa donc au sexe de sa protégée, qui ressortait au milieu de la membrane. La journée était forte en sensations nouvelles, et Alice prenait à peine conscience du point auquel elle pourrait s’amuser avec Sakura. Elle embrassa sa membrane, et commença à son tour la lécher. Nonobstant l’allure particulière de ce sexe, ça restait un trou comme un autre, et elle y glissa également ses propres doigts, les enfonçant dans cette chair bleuâtre, et y aventura sa langue, suçotant cette délicieuse cyprine de sirène, tandis que l’eau léchait les joues d’Alice, glissant le long de la queue de Sakura, l’enveloppant, l’irradiant de bonheur.

Sous un tel traitement, l’orgasme ne devait pas se faire attendre, et elle finit par caresser avec une main le fessier de Sakura, qui, même s’il ne ressemblait pas totalement à un fessier d’humaine avec la membrane, en avait au moins la forme. Elle s’abandonna délicieusement à son orgasme, au fur et à mesure que les minutes s’écoulaient, que Sakura remuait son corps, la serrait un peu plus au niveau des seins, ce qui ne faisait qu’encore plus plaisir à la Princesse, qui finit par s’abandonner, contractant son premier orgasme de la journée, avec cette certitude qu’il ne serait pas le dernier.

Elle lui jouit au visage, poussant de longs soupirs, des hurlements étouffés par l’eau, mais qui résonnèrent sur les parois de sa salle de bains.
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le mercredi 11 janvier 2012, 22:08:27
Tandis que j'explorais minutieusement le vagin de ma Maîtresse avec toute la tendresse qui lui revient, je fini par sentir sa langue sur mon propre sexe, la léchant paresseusement, avant d'y enfoncer ses doigts pour en récolter ma liqueur d'amour, accélérant ses vas et viens en moi alors que, sous le flot intense de sensations, je resserre d'un coup la pression sur sa douce poitrine, jouissant abondement sur le visage et dans la bouche de Alice-sama, dans un long cris d'orgasme qui fut décuplé par l'eau environnante et répercuté sur le fond du bassin, bientôt étouffé par la cyprine de la princesse. En tant que sirène, je faisais la différence entre les différentes eau et la sienne étais divine. Même si elle n'avais pu entendre mon cris, elle aura sans doute remarquée les bulles remontant à la surface.

Après cet immense orgasme, ma libido se retrouva en chute libre, attendant sagement la prochaine métamorphose pour revenir à la charge. Heureusement pour moi, celle-ci ne m'affecte pas lorsque je redevient humaine, une fois mon désir assouvi, ce qui n'est pas le cas si je ne m'en occupe pas avant. Je fini par me coller de nouveau à la Maîtresse dans un câlin plus détendu, me sentant bien plus rapprochée d'elle qu'il y a quelques heures à peine. Nous pourrons donc faire plus ample connaissance désormais. Posant ma tête sur son épaule, je lui demanda, encore essoufflée par nos ébats aquatiques...

- Comment as-tu trouvée cette première expérience, Alice ?

Je faisais évidement référence à la sirène...
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 11 janvier 2012, 23:02:00
Alice sentit un liquide l’éclabousser au visage, et celui-là, ce n’était pas de l’eau ! Sakura jouit comme il convenait de jouir, et Alice le sentit le long de tout son corps, des bulles glissant le long de sa peau, des secousses la remuant, alors que la queue la serra un peu plus, au point de lui faire pousser de petits glapissements de plaisir. L’orgasme eut enfin lieu, salvateur et libérateur, et Alice s’essuya son visage, tandis que Sakura reprenait forme humaine, sa libido satisfaite, et, par la même occasion, celle de la Princesse. Elle frotta avec ses doigts son visage, les suçota, et interrompit son nettoyage de peau quand la petite Sakura jaillit de l’eau, ne ressemblant désormais plus à une sirène, mais bel et bien à l’esclave qu’Alice avait sauvé tantôt, et qui se blottit contre ses bras.

Plus vraiment de sensualité, désormais, si ce n’est une délicate sensation de douceur. Alice laissa naturellement sa protégée se serrer contre elle, caressant son succulent dos, et, pendant plusieurs minutes, aucune des deux ne parla, se contentant de se caresser mutuellement, dans un spectacle qui aurait sûrement du laisser rêveur bien des spectateurs. Elle-même était dans un état semi-comateuse, et elle sentit Sakura se reposer, posant sa tête sur l’épaule d’Alice, qui lui embrassa le sommet d’une joue.

« Comment as-tu trouvée cette première expérience, Alice ? » lui demanda-t-elle alors.

Un petit sourire éclaira les lèvres d’Alice, qui attendit plusieurs secondes avant de lui répondre, caressant alors la nuque de Sakura.

« Délicieuse, bien évidemment, glissa-t-elle. Aussi douce qu’excitante… Je crois que tu es condamnée à devoir utiliser tes nombreuses formes assez souvent, ma pauvre. »

Alice n’était pas spécialement la Princesse stéréotypée des contes de fées. Maintenant qu’elle connaissait les rapports sexuels, que le dragon d’Or l’avait confirmé en tant que Korvander, et que son père lui-même lui avait suggéré de « baiser autant que possible », dans l’espoir que cela réussirait à l’endurcirait, elle ne comptait pas s’arrêter. Elle reprit assez rapidement, continuant à tendrement caresser sa protégée.

« Je veux te voir sous toutes tes formes, Sakura, et j’espère que chacune sera aussi délicieuse que celle-là… Mais assez parlé de ça et de mes désirs, ce n’est pas ce qui importe ici… »

Elle releva le visage de sa petite Sakura, et croisa son regard.

« C’est toi qui m’importe, ma belle… Comment te sens-tu ? »

Après tout, il y avait à peine une heure qu’elle n’était plus prisonnière, et Alice crut bon de préciser :

« Te… Est-ce que tu as envie de rester avec… Avec moi ?, lui demanda-t-elle en rougissant légèrement. A… A mon service ? Je ne te ferais jamais de mal, rassure-toi ! »

Officiellement, Sakura serait l’esclave d’Alice, et il valait mieux que ça le reste. Mais Alice ne tenait pas à abuser d’elle, d’où ses précautions en lui demandant si elle était heureuse d’être avec elle, ou, plutôt, si elle serait heureuse à l’idée de rester un certain temps avec elle. C’était en effet ce qui risquait de les attendre, car Alice ne pourrait pas affranchir une esclave sur son bon vouloir.
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le mercredi 11 janvier 2012, 23:42:34
Son sourire vaut toutes les réponses du monde... Faire l'amour à une sirène dans son élément reste une expérience unique. En y repensant, je voudrais acquérir un pouvoir magique qui me permettrait de métamorphoser, pendant une période limitée, mon amante. Ainsi, elle pourrais vivre ses même expériences avec moi. Mais cela restera probablement un simple fantasme d'esclave...

- Délicieuse, bien évidemment. Aussi douce qu’excitante… Je crois que tu es condamnée à devoir utiliser tes nombreuses formes assez souvent, ma pauvre.

J'eu un sourire à mon tour, avant de lui murmurer sensuellement à l'oreille...

- Je me sens si bien à tes cotés, que je pourrais bien consentir à devenir ton esclave sexuelle, sans me sentir violée...

C'était vrai. La princesse était d'une telle douceur, d'une telle tendresse, un véritable cocon d'amour, que je voulais désormais vivre le reste de mes jours à ses cotés. Je commençais même à regretter d'avoir laissée ma sœur derrière moi, car si je voulais restée ici, cela voulait dire que je ne la revirais probablement jamais. Hors, elle était aussi chère à mon cœur que la princesse...

- Je veux te voir sous toutes tes formes, Sakura, et j’espère que chacune sera aussi délicieuse que celle-là… Mais assez parlé de ça et de mes désirs, ce n’est pas ce qui importe ici… C’est toi qui m’importe, ma belle… Comment te sens-tu ?

Je croisa son regard et me sentis rougir... Etais-je tombée amoureuse d'elle ? C'était fort probable. Mais comme Alice me l'avait dit, je n'étais son esclave qu'en public, pas lorsque nous étions seules...

- Heureuse... Pour la première fois depuis bien longtemps...

- Te… Est-ce que tu as envie de rester avec… Avec moi ? A… A mon service ? Je ne te ferais jamais de mal, rassure-toi !


Son rougissement était attendrissant et je l'embrassa furtivement sur les lèvres, lui donnant ainsi un début de réponse, avant de continuer, la tête posée sur l'épaule.

- Pour toujours... Je ne veux plus jamais te quitter, Alice... La seule chose que je regrette profondément, c'est que je ne révérais peut être jamais ma petite sœur... Et paradoxalement, je me sens si bien avec toi, que je bénis les esclavagistes de m'avoir capturée... Sans ça, je ne t'aurais peut être jamais rencontrer... Peut être est-ce ça, le destin...

Sans savoir pourquoi, j'eu l'image d'un dragon emplit de tristesses durant une brève seconde. J'ignore encore comment, mais je sais que ma vie va prendre un grand tournant sur ces terres...
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 12 janvier 2012, 00:40:13
Son ‘‘esclave sexuelle’’. L’image fit indéniablement sourire Alice, en ce qu’elle était assez… Tentante. Alice n’avait pour l’heure qu’une seule ‘‘esclave’’, Cirillia, mais le jour où cette dernière lui manifesterait autant de respect que Sakura serait probablement le jour où son père réciterait des alexandrins pour une jeune femme. L’idée fit saliver Alice, mais le reste des mots de Sakura la toucha également.

« Heureuse... Pour la première fois depuis bien longtemps... »

Cette simple phrase fit résonner quelque chose dans le cœur d’Alice, qui ne sut plus quoi dire, et se contenta de répondre au baiser de la jeune femme. Sakura continua toutefois sur sa lancée, faisant encore plus rougir Alice, qui, pour le coup, rougissait de fierté.

« Pour toujours... Je ne veux plus jamais te quitter, Alice... La seule chose que je regrette profondément, c'est que je ne révérais peut être jamais ma petite sœur... Et paradoxalement, je me sens si bien avec toi, que je bénis les esclavagistes de m'avoir capturée... Sans ça, je ne t'aurais peut être jamais rencontrer... Peut être est-ce ça, le destin... »

Elle se mordilla les lèvres, et, après plusieurs secondes, se décolla un peu du corps de Sakura. Elle lui avait dit une chose curieuse sur sa ‘‘petite sœur’’, et, si Alice désirait naturellement en savoir plus, ce n’était guère le moment pour ça. Elle embrassa une dernière fois Sakura, puis se rapprocha du rebord, en sortant.

« Il est temps de se rhabiller, glissa-t-elle. Même si tu es heureuse, conserve encore un peu de ta joie, le temps que je te montre tes appartements. »

Alice se rhabilla, prenant son temps, et sortit avec Sakura, lui tenant la main. Les deux femmes étaient parfumées, et sentaient relativement bon, alors qu’elles avançaient le long des couloirs. Elles croisèrent plusieurs gardes qui inclinèrent poliment la tête, et Alice évita soigneusement la salle du banquet, où on pouvait entendre des rires gras, sans doute à la suite de quelques plaisanteries salaces et déplacées. Elle monta le long d’escaliers en pierre, des escaliers qui lui avaient toujours fait froid dans le dos. Ils étaient sombres, et on entendait les sifflements de l’air, mais c’était le seul moyen de monter.

Elles atteignirent des couloirs tamisés avec de la moquette et des tapis. Les fenêtres étaient protégées par des rideaux, et Alice s’arrêta dans ce couloir, puis regarda Sakura, et, sans prévenir, l’embrassa tendrement, la collant contre le mur. Elle l’embrassa délicieusement, pendant plusieurs secondes, puis retira ses lèvres, en lui souriant, caressant avec l’un de ses doigts gantés les lèvres de la jeune femme.

« Si tu veux être mon esclave sexuelle, tu as intérêt à t’y habituer… Tes lèvres sont délicieuses ! Allez, suis-moi, tu es dans mes étages, maintenant ! »

La Princesse marcha un peu plus rapidement, s’approchant d’une porte à un angle, et l’ouvrit. Elle donnait sur une chambre avec un grand lit, une armoire, une bibliothèque, une fenêtre. Il y avait plusieurs plantes vertes, ainsi qu’une table de chevet, et un bureau avec un grand miroir. Alice regarda la chambre de droite à gauche, puis regarda Sakura en lui souriant.

« D’après mes souvenirs, cette chambre est inoccupée… Elle n’est pas très éloignée de mes appartements privés, alors, si tu as besoin d’un peu d’intimité… Bref, ce sera ta chambre, maintenant. J’espère qu’elle te convient. »

Elle laissa le temps à Sakura de contempler le mobilier. La chambre n’était pas très grande, mais il y avait une petite porte donnant sur une petite salle de bains privée, ne comprenant, en gros, que des toilettes. Pas de baignoire.

« Si jamais tu as envie de prendre un bain, je crois que tu seras condamnée à le faire avec moi… Est-ce que ça te plaît ? »

Alice conduisit ensuite Sakura sur le lit, s’asseyant avec elle sur le rebord, et lui offrit un nouveau baiser, bien plus long que le baiser dérobé dans le couloir, afin de célébrer son nouveau lieu de vie.
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le jeudi 12 janvier 2012, 14:10:49
Alice-sama resta encore un moment collée à moi, avant de sortir de l'eau après m'avoir embrassée une dernière fois.

- Il est temps de se rhabiller. Même si tu es heureuse, conserve encore un peu de ta joie, le temps que je te montre tes appartements.

Et c'est ce qu'elle fit. Je me trouvais moi-même à ses cotés, m'essuyant méticuleusement pour ne pas attraper froid, avant de sortir dans le couloir, mon vêtement toujours sous son bras. Même si j'étais de nouveau nue, tant que je me trouvais à ses cotés je me sentais en sécurité. D'ailleurs, nous avons croisées plusieurs gardes, qui la saluèrent respectueusement, tandis que je gardais les yeux baissés au sol, histoire de ne pas croiser de regards pervers à mon encontre. Des conversations graves et bruyante dans l'un des salles m'indiqua qu'il s'agissait de la salle du banquet. Le genre d'endroit où je préfère éviter de mettre les pieds. L'escalier sombre et froid me fit presque regretter ceux éclairés et chaud du manoir des Atayoshi, mais la présence devant moi suffit largement pour me réchauffer. Lorsqu'enfin nous sommes arrivé dans un couloir tamisé avec de la moquette, je me retrouva soudainement plaquée entre les lèvres de la princesse et le mur derrière moi. Durant une brève seconde, je n'ai eu aucune réaction, mais je fini par lui rendre ce baisé en pénétrant ma langue entre ses lèvres, dansant dans un doux balais langoureux. Elle se retira ensuite avec un large sourire, tout en me caressant de sa main gantée.

- Si tu veux être mon esclave sexuelle, tu as intérêt à t’y habituer… Tes lèvres sont délicieuses ! Allez, suis-moi, tu es dans mes étages, maintenant !

Quelques instants plus tard, nous étions dans une chambre, certes petite, mais confortable. Mais c'est surtout la bibliothèque qui m'intéresse. Cela fait bien trop longtemps que je n'ai plus eu de lecture et j'ai une envie folle de découvrir l'histoire de ce royaume... Même si je n'ai pas eu mon diplôme à cause de mon enlèvement, il n'empêche que le document n'a aucune valeur sur ce monde, seules les compétences sont prises en compte.

- D’après mes souvenirs, cette chambre est inoccupée… Elle n’est pas très éloignée de mes appartements privés, alors, si tu as besoin d’un peu d’intimité… Bref, ce sera ta chambre, maintenant. J’espère qu’elle te convient.

- Pour sûr... Je vais pouvoir reprendre une vie un peu plus normale...

- Si jamais tu as envie de prendre un bain, je crois que tu seras condamnée à le faire avec moi… Est-ce que ça te plaît ?

- Ça ne me dérange pas de me laver avec toi, au contraire même...


Alice-sama m'a ensuite conduit directement sur mon nouveau lit, afin de l'inaugurer. Nous avons alors échangée un long baisé, sensuel et langoureux, de plusieurs minutes. Comme j'étais toujours nue, il lui était facile d'atteindre ma poitrine ou mon intimité. Quant à moi, je me contentais de caresser doucement sa joue, l'autre posée sur une de ses fesses. J'étais belle et bien prête à lui faire de nouveau l'amour. Quelques minutes passèrent encore, avant que je ne commence à la déshabiller, sans quitter un seul instant ses tendres lèvres, avant de me diriger vers sa poitrine de nouveau libre pour y suçoter un téton, comme une enfant. Relevant mon regard vers le sien, je lui demanda...

- Veut-tu que je te fasse l'amour en tant qu'humaine ou sous une autre formes ?
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 12 janvier 2012, 15:19:14
Assez vaguement, Alice avait réalisé que Sakura avait traversé tout le château… Le cul à l’air ! Difficile de dire ce qui lui avait pris de laisser ainsi sa belle se promener ainsi. Si son père l’avait aperçu ainsi… Elle chassa ça de son esprit. Sakura était dans leurs quartiers, maintenant, et Alice avait le droit de faire ce qu’elle voulait ici. Elle plongea ses lèvres sur celles de Sakura, lui offrant un long et délicieux baiser, auquel son esclave sexuelle répondit sans la moindre hésitation, réveillant en Alice le désir fiévreux qui était né à la piscine, il y a de cela quelques minutes. Elle eut en tout cas la confirmation de ce qu’elle pensait : aucune des deux n’en avait vraiment fini avec l’autre. Sakura entreprit de déshabiller Alice, qui se laissa faire, n’opposant aucune résistance. Elle en profita pour caresser le dos de sa belle, glissant vers le bas, vers son petit postérieur, se contentant toutefois pour l’heure de simplement lui griffer tendrement sa peau.

« Hn… gémit-elle doucement. Tu as raison, ma belle ; on se sent bien mieux sans tous ces vêtements embêtants. »

Alice aida donc Sakura à la déshabiller, se retrouvant à son tour relativement nue, aussi nue qu’au premier jour de sa vie, et retourna sur le lit, avec sa protégée adorée. Plusieurs minutes passèrent sur ce lit, les deux femmes se contentant de se caresser, Sakura manifestant un vif intérêt pour le postérieur de la Princesse, intérêt qui était amplement rendu, Alice s’amusant à glisser l’une de ses mains sous le derrière de Sakura, frottant l’intérieur de ses fesses, sans aller jusqu’à s’infiltrer dans son anus, tandis que la tête de Sakura glissa vers les seins de la Princesse. Elle prit l’un des seins d’Alice en bouche, et le suçota avec délice, faisant frissonner la Princesse, qui lui caressa les cheveux, avant d’avoir droit à une proposition qui la fit sourire.

« Veut-tu que je te fasse l'amour en tant qu'humaine ou sous une autre formes ? »

La proposition, indécente, amena Alice à rapidement y répondre. Elle releva un peu le visage de Sakura, l’éloignant de son sein, et l’embrassa sur les lèvres, glissant une main entre les seins de son esclave de sexe, la posant sur son ventre… Elle s’en servit pour délicatement la pousser, allongeant Sakura au milieu du lit. Alice la rejoignit, se dressant au-dessus d’elle, et lui offrit un nouveau long et tendre baiser, ses seins caressant ceux de Sakura, avant qu’elle ne s’allonge à côté d’elle. Promenant ses doigts sur le nez et les lèvres de Sakura, elle consentit enfin à répondre à sa question, le faisant en lui embrassant l’épaule :

« Nous verrons plus tard toutes tes formes, ma belle, mais sois assurée que je les verrais toutes. Pour l’heure, tu vas bien me faire l’amour, oui, mais sous ta forme ‘‘normale’’. »

Et, joignant les gestes à la parole, la Princesse s’allongea sur le lit, écartant les cuisses, montrant son intimité humide, offerte à Sakura. Elle lui caressa l’une des joues.

« Allez, viens, viens satisfaire les désirs de ta Princesse, ma belle esclave de sexe… »
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le jeudi 12 janvier 2012, 17:44:21
Les doigts de la princesse s'aventuraient entre mes fesses et mes seins, tandis que deux de mes doigt jouaient à faire de petits cercles sur sa porte arrière, sous mes caresses buccales, alors qu'elle me flattait sur ma chevelure... Ma petite proposition eu comme réponse un autre échange langoureux, Alice me poussant légèrement au milieu du lit, nos tétons frottant les uns contre les autres, avant qu'elle ne s'allonge finalement à mes cotés.

- Nous verrons plus tard toutes tes formes, ma belle, mais sois assurée que je les verrais toutes. Pour l’heure, tu vas bien me faire l’amour, oui, mais sous ta forme ‘‘normale’’.

Elle écarta ses cuisses, jambes en l'air, m'offrant la vue de sa vulve palpitante de désir.

- Allez, viens, viens satisfaire les désirs de ta Princesse, ma belle esclave de sexe…

Dans la seule idée de la provoquer un peu, de l'exciter, je lui lança en une supplique.

- Oui... Maîtresse... Tous ce que... vous voulez...

J'échangea un autre baisé avec elle, tandis que deux de mes doigts virent jouer avec son clitoris. Pendant mes petites caresses, ma langue quitta ses lèvres pour glisser lentement sur sa joue, son lobe d'oreille, puis redescendit sur son tendre cou. Arrivée sur sa poitrine, je refis un autre tours de cercles concentrique pour la suçoter quelques secondes, puis je fis de même sur son jumeau. Je finis par descendre sur son nombril, mais arrivée à son intimité, je fis un petit détour par sa jambe, histoire de la faire languir, et m'attarda capricieusement sur ses orteils, passant ma langue entre chacun d'entre eux, avant de faire de même sur son autre pied et de remonter sur son autre jambe.

Je pris son bouton d'amour entre mes dents, mordillant un peu celui-ci, tout en entrant deux doigts dans sa chatte. Commença alors de doux vas et viens, qui se firent de plus en plus rapides. Au bout de plusieurs minutes de cette douce torture, ma langue entra à son tour dans sa chaude antre des plaisirs, humide de cyprine, pour pénétrer en elle aussi profondément que possible, léchant au passage les parois de cette délicieuse cavité. Mes doigts humide du jus d'Alice firent un tour près de son anus, et pénétrèrent le colon étroits et chaud, avant de reprendre leurs mouvements. Enfin, je pinçais son bouton rose de ma dernière main libre, décidée à la faire jouir avant de passer à la suite. D'autant que ses gémissements sonnaient à mes oreilles comme une douce mélodie.
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 12 janvier 2012, 20:12:41
« Oui... Maîtresse... Tous ce que... vous voulez... »

‘‘Maîtresse’’… S’entendre appeler ainsi était délicieux, et elle en frissonna. Alice restait après tout une Princesse, et elle ne serait pas digne d’être une Princesse, si elle n’avait pas une certaine dose d’amour-propre. Sakura s’empressa de la satisfaire, mais le fit à sa façon. Elle s’allongea sur elle, et lui offrit un délicieux et succulent baiser, tout en glissant deux doigts dans son intimité, la faisant gémir. Alice se tortilla sur le lit, remuant son corps, mais son plaisir ne faisait que commencer. La petite esclave sexuelle retira ses doigts, après cette brève invitation, et lui offrit de longs et tendres baisers, parcourant tout le corps de la Princesse. Elle commença par sa joue, et Alice gémit délicatement quand les lèvres de Sakura atteignirent son oreille, avant de descendre sur ses seins.

« Awwww… » soupira Alice en se mordillant les lèvres.

Elle caressa la tête de Sakura, qui s’attarda un peu sur la poitrine tendue et tendre de la Princesse, qui se remit à mouiller un peu plus, incapable de se retenir, tandis que ses lèvres continuaient à descendre. Elle glissa sur son intimité, et Alice serra le drap de Sakura avec l’une de ses mains, utilisant l’autre pour frotter ses seins, gémissant en la sentant déposer ses lèvres sur son nombril, avant de continuer la descente. Torture insoutenable, sa protégée choisit d’ignorer superbement son intimité assoiffée, glissant le long de ses jambes, et Alice poussa un nouveau soupir, sentant la langue de la jeune femme se glisser sur chacun ses doigts de pied, provoquant à Alice des frissons et des pics ardents de plaisir. S’occuper de ses pieds… Elle y trouvait là un plaisir inédit, et se promit de laisser plus longuement à Sakura l’occasion de jouer avec ses pieds, tant c’était une sensation plaisante. Fermant les yeux, la Princesse se tendit, sentant des frissons de plaisir la traverser.

Sakura remonta alors finalement sur son intimité, et Alice retourna sa tête, glissant chacune de ses deux mains sur son visage, la caressant, tandis qu’elle se mit à la pénétrer avec toute la douceur et le talent dont sa protégée pouvait faire preuve. Elle remua les jambes, les écartant, et frotta avec ses pieds le corps de sa protégée, essayant de les glisser dans son dos pour la serrer contre elle, pour l’enfermer dans un superbe étau de plaisir. Oh oui, c’était quelque chose de délicieux ! Elle poussa de nouveaux cris, se tortillant sur le lit, entendant ce dernier craquer délicieusement alors qu’elle remuait son corps. Le plaisir explosa avec elle, libérant ses inhibitions, la transformant en une véritable bête assoiffée.

« Haaaaan !!! Oh oui, oui, oui, OUUUUUUUUIIIII, ma belle Sakura ! Là, oui, là, oh, oh, oui, oui, haaaaannnn… »

Elle continuait ainsi à gémir, et avait une main plaquée au milieu des cheveux de Sakura, les serrant, glissant ses doigts dans les profondeurs de ses longs cheveux, remuant son bassin. Le cunnilingus dura bien plusieurs minutes, jusqu’à ce qu’Alice atteigne enfin son orgasme. Elle se répandit sur la tête de Sakura, à hauteur de sa bouche, et hurla à plusieurs reprises le nom de sa belle.

« Aw, Sakura ! Sakura ! SAKURAAAAAAA !!! »

La jeune Princesse cessa ensuite de remuer sur son lit, et ferma les yeux, soupirant longuement, le plaisir qu’elle avait ressenti descendant tranquillement.

« Lèche, ma belle, lui intima-t-elle d’une voix essoufflée, nettoie donc mon intimité… »

Tandis que Sakura s’exécutait, Alice se détendit un peu, fermant les yeux en soupirant, et finit par se redresser. Les draps de Sakura étaient un peu trempés par la sueur que le corps de la Princesse avait dégagé.

« Là, ma beauté, tu as été merveilleuse », la félicita-t-elle.

Elle glissa ses mains à hauteur du visage de Sakura, l’aidant à se redresser, et elle-même se leva. Elle aida Sakura à se redresser, et retourna l’embrasser, ne pouvant décidément plus réussir à se passer du corps de la belle femme. Elle en profita pour caresser doucement l’un des seins de la jeune femme.

« C’est décidé, maintenant… Tu es pour de bon sacrée mon esclave sexuelle. Attends-toi à devoir encore user de ton merveilleux corps et de ton superbe esprit bien dès fois avec moi… Maintenant, suis-moi, je vais te présenter mes quartiers. »

Elle s’écarta un peu de Sakura, nouant sa main dans la sienne, et marcha hors de sa chambre, aussi nue que son esclave, et la conduisit près d’une belle porte. Alice l’ouvrit, et débarqua dans un petit salon assez bien éclairé, avec des fauteuils confortables, et même quelques poufs, ainsi qu’une cheminée. Alice alla s’asseoir sur l’un de ses fauteuils, et fit signe à Sakura de se mettre à genoux, ce que cette dernière finit, sa poitrine se trouvant à hauteur des lèvres de la Princesse dans cette position. Naturellement, l’héritière Korvander s’empressa de les embrasser avec envie, l’un avec l’autre, maintenant Sakura à hauteur du bas du dos et de son divin petit cul.

« Il est temps pour toi, ma petite esclave, de satisfaire ma curiosité, finit par dire Alice. Car je ne peux décemment pas te considérer comme mon esclave sexuelle si je ne sais rien de toi. Je veux que tu vois en moi ta plus grande confidente, alors conte-moi, je te prie, ton passé… Comment tu t’es retrouvée sur un marché aux esclaves, et… »

Alice hésita un peu, ayant peur qu’en parler n’assombrisse l’humeur de Sakura, mais elle avait après tout de bons arguments pour l’aider à lui remonter le moral, et il était de toute façon crucial qu’elle en sache plus sur cette histoire qui la taraudait. Alice reprit donc.

« … Et parle-moi de ta sœur, finit-elle par dire. Tu peux tout me dire, et même pleurer, si tu le souhaites. Dis-toi que te voir pleurer ne pourra que me donner envie de te réconforter… »
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le jeudi 12 janvier 2012, 22:21:03
- Aw, Sakura ! Sakura ! SAKURAAAAAAA !!!

Après de longues minutes d'intense plaisir, la princesse m'envoya sa mouille dans un puissant cris orgasmique, sans doute l'avait-on entendue depuis les étages inférieurs... Mais je récolta sa douce liqueur avec joie, en ouvrant grand la bouche... Je ne me reconnaissais plus... Même avec Sya ou d'autres filles, je me comportais normalement, y compris au lit. Mais avec Alice, j'avais envie d'être sa petite esclave sexuelle et passer mon temps à la satisfaire avec mon corps... C'était un si grand bonheur de l'entendre jouir que j'étais même prête à marcher près d'elle à quatre pattes, une laisse autour du cou, comme un petit animal de compagnie...

- Lèche, ma belle, nettoie donc mon intimité…

Je m'exécuta sur le champ, gémissant de plaisir face à cette si belle vue, récupérant les dernières goutes de son jus sucré.

- Là, ma beauté, tu as été merveilleuse...

Je suis presque aussitôt retournée près de ses délicieuse lèvre, avec une surprise pour elle. En effet, si j'ai pris son liquide en bouche, je ne l'ai pas avalée pour autant. Et je l'ai partagée avec elle avec ce baisé langoureux, lui faisant gouter sa propre cyprine. En même temps qu'elle me caressais un de mes seins, je malaxais tendrement l'une de ses fesses...

- C’est décidé, maintenant… Tu es pour de bon sacrée mon esclave sexuelle. Attends-toi à devoir encore user de ton merveilleux corps et de ton superbe esprit bien dès fois avec moi… Maintenant, suis-moi, je vais te présenter mes quartiers.

Toutes deux nue et en sueur, main dans la main, nous avons quittées ma chambre pour nous rendre dans un salon éclairé et confortable. Après que ma Maîtresse se soit assise dans un fauteuil, je me mis à genoux à coté d'elle, où elle se mit à jouer avec mes seins et mon petit cul rebondi. Me faisant frémir de désir.

- Il est temps pour toi, ma petite esclave, de satisfaire ma curiosité. Car je ne peux décemment pas te considérer comme mon esclave sexuelle si je ne sais rien de toi. Je veux que tu vois en moi ta plus grande confidente, alors conte-moi, je te prie, ton passé… Comment tu t’es retrouvée sur un marché aux esclaves, et… Et parle-moi de ta sœur. Tu peux tout me dire, et même pleurer, si tu le souhaites. Dis-toi que te voir pleurer ne pourra que me donner envie de te réconforter…

Je commença donc par lui décrire le monde d'où je venais, car il était certain qu'elle ignorait l'existence de la Terre. Et plus précisément, je lui parla du Japon – mon pays d'origine – et de sa culture. J'en arrive enfin à ma ville de naissance, Tokyo, et lui parla de mon enfance. Je lui raconta que si je portais le nom de cette fleur emblématique de mon pays, c'est avant tout parce que je suis née durant la brève période de floraison. J'enchaine ensuite sur ma passion pour la natation et du fait que j'ai par la suite remportée plusieurs compétitions inter-collèges. Arrivée au lycée, j'ai pris des cours de mythologie et, durant mon année scolaire, j'ai fait ma rencontre avec une ange de la luxure nommée Sya, avec qui j'ai fait du camping naturiste. Elle est devenue ma première amie de Terra, grâce à qui j'ai apprise l'existence de ce monde et le fait qu'on puisse y accéder grâce à des portails invisibles, qui les relies. Mais pour une raison inconnue, tout les portails de Terra ne conduisent que dans une unique ville de la Terre : Seikusu.

Mais mon calvaire à débuté il y a plusieurs mois de cela, lorsqu'un chasseur d'esclave à traversé un portail pour capturer des femmes sur Terre, là où l'esclavagisme est abolis depuis plusieurs dizaines d'années. En effet, détenir un esclave est illégal sur Terre et est puni par la loi. Une fois enfermée dans une cave de Terra, j'ai été violée et l'esclavagiste de Nexus à tenté de me vendre un long mois, lorsqu'il a constaté ma grande valeur marchande. Etant trop cher, il a fini par se considérer comme étant mon maitre et le lendemain, m'a fait visiter une ferme laitière avec des Ushi, des terranides vaches. Des filles traitées comme des animaux, munies de forte poitrine dès l'âge de dix ans et capable de produire du lait au même âge. J'en ai aussi vue une se faire engrosser violement par un terranide bœuf, alors qu'elle était à peine en âge de procréer. Ce moment m'a alors profondément dégouté de Terra et de la mentalité des humains de cette planète.

Par la suite, après deux semaines de servitude, mon "Maître" m'a emmené dans un cimetière sur Terre ou figurais les noms de mes parents, mort d'un accident de voiture à cause de la pluie. Il ne me restait désormais que ma sœur encore en vie. Mais il me fit pression en utilisant ma sœur. Si j'étais parfaitement obéissante, tant en bonne qu'en sexe, Ayano aurait droit à une bonne éducation, mais je ne pourrais que rarement la voir. Au contraire, si je tentais ne serrai-ce qu'une seule fois de m'évader, alors elle serrait réduite en esclave sexuelle et vendue comme telle, même si elle n'était âgée que d'une dizaine d'année, et alors je ne la révérais jamais. Je n'avais pas le choix et n'étais pas assez forte...

Pendant plusieurs mois, je me suis soumise à lui et est été violée à répétitions. Je ne pouvais que me laisser faire, de peur que ça ne retombe sur ma petite sœur... C'est également durant cette période que je suis tombée sur deux très puissante sorcières, qui se disaient Déesses. La première ma simplement violée, avant de m'offrir deux choses. La possibilité d'user de mon pouvoir à volonté, sans être obligée de patienter 24h entre chaque transformation, mais aussi la hausse de ma libido à chaque formes. La seconde ma violentée avant de me mordre au cou pour boire mon sang, ce qui ma changée en Succu-vampire. Elle m'a également lancée une sorte de malédiction. Une fois par an, je dois verser le sang d'un homme, si je veux continuer de vivre. Mais j'avais tout de même atteint une force suffisante pour fuir. Il ne me restait plus qu'à attendre la prochaine visite de ma sœur pour m'évader avec elle. Lorsque ce jour arriva enfin, j'ai massacrée à moi seule une bonne partie des gardes, emmenant ma sœur avec moi, avant de la confier à une personne de confiance, une elfe rouge dont j'avais entendue parlée à l'époque où on tentait encore de me vendre. Deux jours après avoir confiée ma sœur, je me faisais capturée de nouveau, avant d'être amenée ici...

Au fil de mon monologue, mes larmes c'était mise à couler de nouveau... Rage, tristesse, soulagement... Presque un an me sépare de mon dernier moment de bonheur, précisément lorsque j'avais fait une fête avec mes amies, la veille de ma capture sur Terre... C'était si loin maintenant...

Par la fenêtre, un mouvement attira mon attention... Une forme dorée s'éloignait doucement du château, comme si elle s'était arrêtée tout près de nous...

- C'est si beau... murmurai-je, tandis que la princesse regardait elle aussi...
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 12 janvier 2012, 22:56:52
Sakura se mit donc à parler, et conta aux oreilles d’Alice un récit assez incroyable. Elle lui parla d’un monde qui lui était quasiment inconnu, la Terre. En soi, elle savait qu’il existait d’autres planètes et des Portails, mais Sylvandell ne s’y intéressait pas. Il n’y avait pas de dragons là-bas. Une telle planète ne présentait donc aucun intérêt, de près ou de loin. Sakura continua ensuite en lui parlant de ses déboires. Elle avait été mise en esclavage, maudite, violée, battue, humiliée, et il ne lui restait plus que sa petite sœur, confiée à une mystérieuse elfe rouge. Tout en parlant, Sakura semblait sur le point, à chaque fois, de fondre en larmes, et, à chaque fois, Alice l’embrassait, tantôt sur les seins, tantôt sur la joue, caressant, tantôt son petit cul, tantôt son dos et ses longs cheveux, grattant sa délicieuse peau. Sakura continua ainsi à parler jusqu’à ce qu’elle tourne la tête.

« C'est si beau... » murmura-t-elle.

Alice vit la forme d’un dragon doré s’envoler, et détacha un peu Sakura, allant près de la fenêtre. Était-ce le même dragon doré que celui qui s’était trouvé en bas ? Ce ne pouvait pas être une coïncidence. Il y avait généralement toujours un ou plusieurs dragons surveillant le Château royal, mais jamais des dragons dorés, plutôt de jeunes dragons.

*Ça se confirme ; Sakura a quelque chose qui intéressant les dragons… Est-ce un simple hasard que nous nous soyons rencontrées, ou la volonté des Dieux anciens ?*

La Princesse était plongée dans ses pensées, et retourna vers Sakura.

« Les dragons te fascinent, n’est-ce pas ? C’est normal, sourit-elle. Voir deux fois un dragon doré est pour beaucoup signe d’un bon présage, d’un très bon présage, même. »

Chassant le dragon doré de son esprit, elle s’agenouilla devant Sakura, lui baisant les mains tendrement.

« Je te promets de faire tout mon possible pour essayer de retrouver ta sœur. Si elle se trouve sur Terra, alors un Commandeur finira bien par la trouver… A moins que tu ne veuilles aller la chercher en personne, si tu sais où elle se trouve. Je t’en fais le serment, petite Sakura, car tu es ma protégée ; tu serreras ta sœur entre tes bras, et tu la reverras. »

L’histoire de Sakura l’avait bouleversé. Alice était bien plus sensible qu’elle n’aurait souhaité l’être, et cette histoire tragique semblait avoir comme seules bonnes notes sa rencontre avec l’elfe rouge, et Alice. Elle allait devoir faire du mieux qu’elle pouvait pour que Sakura oublie ces mauvais traitements. Elle releva sa tête, et l’embrassa.

« Bien… Pour l’heure, ma belle, il est temps d’en savoir un peu plus sur tes formes… Suis-moi… »

Alice conduisit Sakura dans sa chambre, et l’invita à aller près du lit, tandis qu’elle prenait une feuille, un crayon, et récapitulait dans sa tête les différentes transformations possibles de Sakura, les notant sur la feuille. Elle contempla sa liste pendant quelques secondes, pensive, puis la tourna vers la jeune Terramorphe. Elle avait rayé l’une des transformations.

« Vérifie que je n’en ai oublié aucune. »

Sur le papier, on pouvait lire :

- Sirène
- Elfe
- Centaure
- Fée
- Neko
- Démone
- Succube
- Vampire
- Ange
- Lamia
- Slime
- Kumo
- Terranide vache
- Terranide Arachnide


Elle attendit que Sakura lise tout.

« Le programme de la journée sera simple. Je veux te voir sous toutes tes formes. Je te laisse décider de l’ordre, ma belle. »
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le vendredi 13 janvier 2012, 14:17:20
Chaque fois que je fondais en larmes, Alice était là pour me réconforter, de façon tout à fait insolite. C'était en effet la première fois que l'on me réconfortait en caressant mes fesses ou en embrassant ma poitrine... La princesse était-elle devenue aussi dépendante de moi que l'inverse ? Mais lorsque je vis la forme floue, aussi dorée qu'un éclat de soleil, ma Maîtresse se leva pour allez à la fenêtre, tandis que moi, je me contentais de restée à genoux près du fauteuil, le regard tourné vers elle... Lorsqu'elle se retourna, un magnifique sourire éclairait son visage.

- Les dragons te fascinent, n’est-ce pas ? C’est normal. Voir deux fois un dragon doré est pour beaucoup signe d’un bon présage, d’un très bon présage, même.

Donc, comme je m'en doutais, c'était en quelque sorte le destin qui m'avait amené ici, comme une seconde chance de refaire ma vie, avec une nouvelle famille... C'est du moins ainsi que je le percevais. Alice revint vers moi et se mit à mon niveau, avant de continuer en déposant de petits baisés sur mes mains...

- Je te promets de faire tout mon possible pour essayer de retrouver ta sœur. Si elle se trouve sur Terra, alors un Commandeur finira bien par la trouver… A moins que tu ne veuilles aller la chercher en personne, si tu sais où elle se trouve. Je t’en fais le serment, petite Sakura, car tu es ma protégée ; tu serreras ta sœur entre tes bras, et tu la reverras.

- Merci... Alice...


Nous nous sommes embrassées un petit moment encore, nous caressant mutuellement la joue udu dos de la main, avant de nous relever...

- Bien… Pour l’heure, ma belle, il est temps d’en savoir un peu plus sur tes formes… Suis-moi…

Je l'ai suivi main dans la main jusqu'à un lit, où elle s'est mise à noter pensivement quelque chose sur une feuille, puis me la tendis en me demandant si elle n'avait rien oubliée. En jetant un œil, j'eu un petit sourire... Elle avait notée toutes mes transformations possibles, dont l'une en deux fois.

- Tu n'en a oubliée aucune Alice, si ce n'est que "Kumo" est le nom donné aux "Terranide Arachnide". En d'autres termes, c'est la même chose.

- Le programme de la journée sera simple. Je veux te voir sous toutes tes formes. Je te laisse décider de l’ordre, ma belle.


J'eu un nouveau sourire à cette idée et, m'approchant sensuellement de son oreille, je lui susurra quelques mots...

- Alors tu seras épuisée avant le diné... et je doute que cette pièce sois suffisante...

J'avais en effet certaine de mes formes en tête, comme la Centaure ou la Kumo. La Lamia était également un peu trop longue. Quoi qu'il en sois, j'avais clairement remarquée que la princesse aimait particulièrement être prise dans de douces étreintes... quoi de mieux pour commencer, que de me changée en une créature similaire à la sirène, mais dans une forme Terrestre ? Je me glissa derrière elle, massant tendrement des seins, tout en prenant ma forme de serpent. Ma queue écailleuse de plus de cinq mètres s'enroula doucement autour de sa taille et de ses jambes, la comprimant avec énormément de douceur, ne laissant que le haut à partir de ses seins à l'air libre. De plus, j'avais glissée le bout de ma queue sur la longueur entre ses jambes, pour lui titiller son clitoris et sa vulve avec la pointe de ma queue, prête à la pénétrer avec celle-ci le moment venu.

- Chaque acte de plaisir sous une forme serra pour toi une expérience inédite, lui murmurais-je en caressant doucement son visage. Profite en bien...

Et je l'embrassa dans le plus langoureux des baisés auxquels elle aura jamais droit au cours de sa vie. Car ma langue mesurant une dizaine de centimètres, légèrement plus pointue qu'à la normale, ne fit pas seulement jouer avec la sienne. Je l'envoya au plus profond de sa gorge dans de lents vas et viens, tout en prenant garde à ce qu'elle puisse continuer de respirer, mon muscle étant bien moins épais qu'un membre masculin. En même temps, je faisais rouler ses tétons entre mes doigte, les pinçant et les tirants de temps à autres, avant de les malaxer, les traitants avec beaucoup de tendresse. Après une dizaine de minutes de se traitement, sans quitter sa bouche, je pénétra ma queue dans son antre humide, la rentrant lentement jusqu'au col de l'utérus, puis commença mes mouvements en elle. Aux fils des minutes, ceux-ci se firent plus rapide, la mouille d'Alice lubrifiant les écailles de ma queue, pilonnant de plus en plus rapidement sa chatte humide, ces gémissements de plaisir faisant grimper mon excitation en flèche. Proche de l'orgasme, je retira ma langue de sa gorge pour la passer sur ses deux collines de chairs, la laissant hurler son plaisir à loisir, tandis que je salivais littéralement sur ses seins, gémissant intensément...
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 13 janvier 2012, 22:46:12
Distraitement, Alice nota qu’elle avait fait une petite erreur, visiblement, mais elle n’eut guère le loisir d’en soucier, car sa protégée sembla se plaire à l’idée de ce jeu qui allait se faire entre elles. Comment aurait-il pu en être différent, de toute manière ? Sakura était une jeune femme qui, comme Alice, semblait prendre grand soin de son corps. Une femme belle, et, comme son Père le disait à longueur de temps, une femme belle n’entretenait pas sa beauté avec des parfums et avec de la poudre, mais au lit. Elle s’approcha de l’oreille d’Alice, et murmura une phrase qui avait tout d’une provocation :

« Alors tu seras épuisée avant le diné... et je doute que cette pièce sois suffisante...
 -  Dans ce cas, répondit Alice sur le même ton langoureux, nous veillerons à trouver une autre salle qui puisse te convenir, mon Ange… Et, quant à ma fatigue, ne t’en fais pas, le sang des Korvander bouillonne en moi. »

Sur le champ de bataille, Tywill était un guerrier qu’on réputait infatigable, se battant sans relâche malgré son armure immense. En toute logique, Alice devait bien être aussi infatigable que lui sur son champ de bataille à elle, à savoir le lit, la douceur, les plaisirs charnels. Sakura se glissa derrière Alice, massant ses seins, et la Princesse se laissa faire, avant de sentir de curieux changements. Un frisson la parcourut, mais c’était indéniablement un frisson de plaisir, un heureux frisson, car elle sentit une queue verdâtre, longue et écailleuse, frotter contre ses jambes. Alice se mordilla les lèvres de plaisir, réalisant que Sakura semblait déjà bien connaître ses goûts.

« Petite esclave futée… » murmura-t-elle.

Alice n’éprouvait aucune gêne à affubler Sakura d’être son esclave. Si elle était opposée à l’esclavage forcée, cet esclavage volontaire-là ne lui posait aucun problème. Elle savait que Sakura était pour le moment pleinement satisfaite de cette situation, et le serait sans doute moins si Alice la forçait à être son égale. Elle avait en elle le sang du dragon, et savait parfaitement qu’il existait des profils-types de comportements dans la nature, des prédateurs, et des proies, des dominants, et des dominés. Alice devait être une dominante, et Sakura était sa dominée. En théorie, du moins… En pratique, c’est elle qui se sentit prise entre la longue queue de serpent de son esclave, la queue s’enroulant de son ventre jusqu’à ses pieds, la plaquant chaudement contre le corps de Sakura, qui parcourut le visage de la Princesse avec ses doigts.

« - Chaque acte de plaisir sous une forme serra pour toi une expérience inédite lui glissa-t-elle.
 -  Oh oui…
 -  Profite en bien... l’encouragea Sakura.
 -  Compte sur moi pour ça ! »

Sakura alla alors l’embrasser, mais ce fut un baiser des plus originaux, qui surprit un peu Alice, avant qu’elle ne s’y habitue pas. Sakura avait après tout une longue queue fourchue de serpent, qu’elle envoya dans les profondeurs de sa bouche, et même au-delà, la faisant glisser dans sa gorge, explorant les profondeurs de sa peau. C’était une expérience particulièrement stimulant, et Alice en profitait pour caresser, pour gratter le dos de Sakura, tout en promenant son autre main sur ses fesses écailleuses. Elle sentait cette longue langue remuer dans sa gorge, glissant le long de sa peau. Expérience surprenante au début, mais qui, plus les secondes passaient, devenaient agréables, tendres, et délicieuses, à tel point qu’Alice, dans sa position, se remit assez rapidement à mouiller.

La queue de Sakura l’emprisonnait dans un étau de plaisir, remuant lentement, et elle se sentait encore mieux ainsi, prisonnière, enroulée contre elle. Oh oui, cette sensation était divine, tout simplement ! Elle se tortillait délicieusement contre sa protégée, et sa langue se promenait en elle, langue qu’elle raclait parfois avec ses dents, poussant des soupirs étouffés sous le corps de la jeune esclave. Tout cela était parfait, et son intimité s’humidifia, titillant les écailles de la longue queue de Sakura. La langue se promenait tendrement en elle, et la Princesse était comme une forteresse assaillie par un océan de délices, ses seins se durcissant, ses tétons se pointant, sous l’effet des caresses délicieuses de la jeune esclave. Elle se débrouillait véritablement à merveille, veillant à ne rien négliger du corps de la Princesse. Cette dernière avait le sentiment d’être comme dans une espèce de bulle de plaisir, un succulent et merveilleux cocon. Tout ce qu’elle faisait, en retour, c’était caresser avec tendresse le dos de sa belle, remontant jusqu’à ses cheveux, frottant ses belles écailles, glissant ses doigts entre les plis de sa queue, sans savoir si cette queue constituait une zone érogène, ou non. Elle ne pouvait cependant rien faire de plus, se contentant

Cette dernière finit par retirer sa langue, couverte de salive, non sans arracher à Alice un long soupir de plaisir. Sentir cette langue s’enfoncer si longtemps dans sa bouche avait été un délice, et sa salive coula le long de ses lèvres, avant qu’elle n’utilise l’une de ses mains pour l’essuyer. Sakura descendit d’un cran, et sa longue langue trempée, recouverte par sa salive, et par celle de la Princesse, alla se promener le long de ses seins, les emprisonnant sous un long filament de chair, les serrant, les frottant, les remuer.

« Ooooohhhhh !!!!! » se mit à gémir Alice.

Comme à son habitude quand elle était excite, la Princesse aimait bien le faire savoir, et elle ne manqué pas à sa tradition. L’une de ses mains caressa les longs cheveux de Sakura, tandis que la salive glissait sur ses seins, que la queue continuait à se presser contre elle, avant de finalement se glisser dans son intimité. Elle sentit le bout pointu, mais non tranchant, de la merveilleuse queue de la femme se faufiler en elle, continuant à la faire mouiller.

« Haaaaaannnn !!! C’est… Oh, oh, ma Sakura !!! Oh oui, ouiiiiii !! »

Elle se répétait généralement quand elle était excitée, et ferma les yeux, se laissant entièrement dominer, plaquant la tête de Sakura contre ses seins, remuant lentement et faiblement les jambes. Sous un tel traitement, l’orgasme en lui-même ne fut presque qu’une formalité, et elle poussa un long soupir en se sentant venir, s’abandonnant entre les écailles du serpent.

Plusieurs longues secondes passèrent ensuite, Alice restant emprisonnée contre les écailles du serpent, caressant tendrement les cheveux de Sakura, avant de lui offrir un sourire épanoui, et particulièrement serein.

« Par tous les dragons, ma belle… Chacune de tes formes me rend folle… C’est décidé, c’est ainsi que je veux dormir avec toi, en sentant ta queue s’enrouler autour de mon corps comme d’une couverture, et en utilisant ta merveilleuse poitrine comme un oreiller. »
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le samedi 14 janvier 2012, 21:05:02
Ma princesse se tortillait de plaisir en haletant de longs gémissements sous mes attentions, avec des pénétrations d'une telle vitesse que même un homme entrainé serrais incapable de tenir le rythme. Si son corps était enserré dans ma queue écailleuse, sa poitrine l'était également dans ma langue humide, et le tout était délicieusement malaxé dans mes étreintes ondulantes. Lorsqu'elle approcha de l'orgasme, je planta mes canines dans son cou, éjectant ainsi une puissante molécule aphrodisiaque dans son organisme, qui nous mena toutes deux au septième ciel.

- Haaaaaannnn !!! C’est… Oh, oh, ma Sakura !!! Oh oui, ouiiiiii !!

- Haaaaaaaaaa... Je Jouuiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !!!


J'inonda son bas ventre tandis qu'elle arrosa ma queue, puis je me relaissa tomber sur elle, la langue très pendante, essayant de reprendre mon souffle. Mine de rien, faire l'amour sous cette forme, c'est très physique. Plusieurs secondes passèrent où nous nous sourions mutuellement en nous caressant les cheveux... Je sais qu'elle n'aurais jamais pu tenir toute la journée. Aussi, l'aphrodisiaque va l'y aider, mais d'une manière bien précise...

- Par tous les dragons, ma belle… Chacune de tes formes me rend folle… C’est décidé, c’est ainsi que je veux dormir avec toi, en sentant ta queue s’enrouler autour de mon corps comme d’une couverture, et en utilisant ta merveilleuse poitrine comme un oreiller.

- Et je te réserve une autre surprise... Ce que je t'ai injecté va intensifier ton plaisir... Mais tu mettra autant de temps que d'habitude pour jouir... Tiendras-tu ?

Puis me métamorphosant à nouveau, je pris ma forme de petite fée argentée, prête pour offrir à Alice la suite des expériences inédite. Elle qui voulais y passer la journée, elle allait être servie. Je volette jusqu'à son intimité pour prendre son clitoris dans ma main, faisant de lent vas et viens dessus. A mes yeux, celui-ci fait la même taille qu'un pénis moyen.

- Une de mes amie ma avouée que cette expérience avait été merveilleuse pour elle... J'espère que tu en pensera de même...

Je pris alors son bouton de plaisir en bouche dans des mouvement de tête, le faisant pénétrer au fond de ma gorge et en donnant des coups de langue dessus. Une délicieuse fellation clitoridienne qui dura dix longues minutes, durant lesquelles j'enfonçais mes deux bras entres ses lèvres vaginales trempées de mouille, écartant les parois le plus possible, avant de me glisses à l'intérieur, les jambes en premier. Une fois entièrement dans son vagin, je commence à me frotter tout le corps contre la chaude parois de son intimité, tapant le col de l'utérus du pied, mordant de temps à autre tendrement dans la chair. Ce doux et odorant cocon rose était si bon que je pourrais bien décider d'y dormir pour la nuit. Mais la princesse ne l'entendit pas de cette oreille, car son orgasme me délogea assez rapidement de son antre pour m'expulser sur le matelas dans un geyser de cyprine, me faisant éclaté de rire sur le coup...
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 14 janvier 2012, 22:19:20
Alice avait vaguement senti Sakura lui faire un baiser assez intense, mordant, avant l’orgasme, mais elle n’avait pas capté, sur le coup, que la jeune femme lui avait inoculé une espèce de venin. La Princesse réalisa toutefois quelque chose d’assez curieux. Elle avait beau avoir joui, elle avait l’impression d’avoir encore envie de plus de sexe, d’être encore plus assoiffé ! Curieux… A chaque fois qu’elle avait fait l’amour, et qu’elle avait eu un orgasme, sa libido avait au moins diminué pendant un petit moment, mais, là, c’était le contraire… Son plaisir n’en était que plus accru, et Sakura lui expliqua alors ce qui lui arrivait.

« Et je te réserve une autre surprise... Ce que je t'ai injecté va intensifier ton plaisir... Mais tu mettra autant de temps que d'habitude pour jouir... Tiendras-tu ? »

La Princesse lui offrit un délicieux sourire, et l’embrassa une nouvelle fois.

« Je te retourne la question, ma belle… » la provoqua-t-elle en retour.

Sakura opta pour une nouvelle forme, et se réduisit rapidement, devenant une créature singulièrement plus petite. Alice en fronça les sourcils, avant de reconnaître une petite fée, minuscule, qui alla s’approcher près du sexe humide d’Alice. Fascinée, cette dernière approcha son doigt, et caressa avec son ongle, très délicatement, le dos de cette fée. La voir lui rappelait d’autres contes et histoires qu’elle avait lu, et elle s’en mordilla les lèvres.

« Une de mes amie ma avouée que cette expérience avait été merveilleuse pour elle... J'espère que tu en pensera de même...
 -  Oh, mais j’en suis sûre… »

Elle eut alors droit à une forme de cunnilingus particulièrement originale, et tout aussi excitante. Sakura, transformée en fée minuscule, alla jouer avec son bouton de plaisir, la caressant, la suçotant. Elle était si petite que ce qui apparaissait normalement comme un simple bouton devait prendre la forme d’une espèce de bosse. Alice en poussa de longs soupirs, hésitant à caresser Sakura. Sous cette forme, elle avait l’air tellement fragile… Les minutes filèrent à son goût bien trop rapidement, la faisant soupirer longuement. Elle en tremblait, restant debout, et caressa son corps.

« Haaaannn… Si c’est bon, ma petite fée ! »

Sakura fit toutefois ensuite quelque chose à laquelle Alice ne s’attendait pas, puisqu’elle écarta ses lèvres, élargit sa fente, et se faufila littéralement à l’intérieur. La Princesse sentit un corps chaud remuer en elle, se faufilant à l’intérieur. C’était totalement inattendu, tellement surprenant, qu’Alice en resta pantoise pendant quelques secondes. Ce petit corps bouillonnait en elle, se remuait, la mordillait, et elle poussa de nouveaux cris, mouillant rapidement. Dans un élan, la Princesse glissa un doigt dans sa fente, caressant le corps de Sakura, qui devait être bien trempé, et bien écrasé. C’était une délicieuse grotte, mais bien humide, et Alice retira son doigt, après avoir caressé un peu sa pensionnaire. Elle comprenait mieux ce que Sakura voulait dire par ‘‘autre surprise’’. C’était une sacrée surprise !

*Diantre, elle est vraiment incroyable !*

La petite Sakura ondulait en elle, comme si elle était dans une espèce de pataugeoire, mais ce traitement était loin de laisser la Princesse indifférente, qui glissa à nouveau son doigt, frottant la fée toute trempée. Elle atteignit alors un nouvel orgasme, et une telle quantité de cyprine jaillit que Sakura fut catapultée comme un bouchon de champagne, filant à toute allure pour rebondir sur le matelas, laissant avec elle des traînées de la mouille de sa Maîtresse. Cette dernière coulait le long de son bassin, filant sur le sommet de ses jambes.

Sakura éclata alors de rire, et ce rire communicatif fit sourire Alice, qui finit également par pouffer. En voyant sa protégée ainsi, toute trempée, les cheveux collés par la cyprine, la mouille dégoulinant sur son corps, sur ses ailes, tâchant une petite partie du drap, il y avait en effet de quoi s’esclaffer.

Après un certain temps, Alice alla se pencher sur le lit. Ses jambes restèrent sur le sol, mais ses bras, croisés, tombèrent sur le lit, sa tête reposant dessus. Elle la regarda en souriant, et tendit un doigt pour caresser son corps, raclant avec son ongle sa mouille, le passant sur les seins de Sakura, avant de s’arrêter au niveau de son cou.

« Et bien, tu es vraiment plein de surprises, ma belle… la complimenta-t-elle. Si tu savais à quel point je suis heureuse de t’avoir pris avec moi… »

Elle se redressa un peu, s’asseyant sur le lit, à côté de Sakura.

« Je crois que tu as trouvé un endroit où te réchauffer, en tout cas… Mais regarde donc dans quel état tu t’es mise ! Tu es toute collante ! Il va falloir trouver un moyen de te nettoyer un peu… »
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le samedi 14 janvier 2012, 23:50:00
Je suis prise d'un véritable fou rire, là, sur les draps, trempée de mouille de la tête au pieds, à me tortiller dans tout les sens, pendant que la princesse pouffe elle aussi. Faut dire que comme expérience, c'est vraiment fun. Dans ces moment là, je me fait littéralement expédier au septième ciel, car se faire inonder de cyprine de cette manière, c'est extrêmement jouissif. Finalement, Alice fini par se pencher sur son lit pour caresser mon petit corps humide avec son doigt.

- Et bien, tu es vraiment plein de surprises, ma belle… Si tu savais à quel point je suis heureuse de t’avoir pris avec moi…

- Vu que je suis moi-même heureuse d'être ici, je n'en doute pas un seul instant...

- Je crois que tu as trouvé un endroit où te réchauffer, en tout cas…
, ajouta t-elle en s'asseyant sur le lit. Mais regarde donc dans quel état tu t’es mise ! Tu es toute collante ! Il va falloir trouver un moyen de te nettoyer un peu…

- Tu pourras me nettoyer avec ta langue plus tard... Je dois encore te faire découvrir une dernière chose, avant de changer de forme... Allonge toi...


Pour commencer doucement, bien qu'il est devenu inutile de faire les préliminaires, je me posa à califourchon sur un de ses tétons dur, pour le faire pénétrer en moi, après avoir bien écartée les cuisses. Je commença mes mouvements, montant et descendant sur ce bout de chair mammaire très sensible aux caresses. Ajouté à cella mon plaisir décuplé par mes métamorphoses et du fait que je sois plus sensible sous ma forme féérique, je fus rapidement en extase, et me retourna pour présenter mon petit fessier à Alice, écartant mes fesses pour dévoiler mon anus.

- Maî... tresse... P-pénétrée... haaaaaaaaaan... moi... avec v-votre pe... petit doigt....

Me faire prendre par le téton d'Alice était si bon... Son auriculaire enfoncé dans mon fondement, j'allais rapidement devenir folle de désir...
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 15 janvier 2012, 00:18:35
Sakura n’en avait visiblement pas fini, et Alice esquissa un délicat sourire.

« Tu pourras me nettoyer avec ta langue plus tard... Je dois encore te faire découvrir une dernière chose, avant de changer de forme... Allonge toi... »

Intriguée, la Princesse obéit, s’allongeant le long de son grand lit, et la petite fée se mit à voleter dans les airs, allant se poser sur l’un des seins de la Princesse, qui sursauta, se demandant ce qu’elle comptait faire. L’inventivité de cette femme semblait sans limite, et elle écarta ses cuisses, utilisant son téton pour l’enfoncer dans son sexe. Alice en frissonna, sentant la mouille de la jeune femme commencer à délicatement couler sur le bout de son sein. Elle n’était pas particulièrement excitée, mais très heureuse, avant tout. Son esprit flottait dans une folle béatitude, à l’idée de voir a protégée si heureuse, et si enjouée. C’était un bonheur aussi important pour elle que les plaisirs physiques que Sakura lui prodiguait.

Sakura semblait très excitée par ce qu’elle faisait, et Alice, en s’appuyant sur ses coudes, la contemplait. Le sein qu’elle avait utilisé se mettait à remuer d’avant en arrière, très légèrement, sous les impulsions de la petite fée. Alice serait bien restée là des heures, à voir sa fée, mais cette dernière décida de forcer la Princesse à agir. Elle se retourna, lui exposant ses fesses, les écartant avec ses mains pour lui présenter son anus. Sous les mouvements de son corps, la cyprine qui tâchait sa peau commençait à s’égoutter, et elle supplia, entre plusieurs gémissements, sa Princesse de titiller son fessier, en se servant, naturellement, du petit doigt.

*Elle est vraiment trop mignonne…*

Ne pouvant refuser une telle demande, Alice entreprit de se redresser un peu, et approcha ses deux mains. Elle posa le pouce de son autre main sur la tête de Sakura, s’en servant comme d’un appui, et approcha son petit doigt de sa profondeur. Ses mains tremblaient délicatement, et elle frotta avec l’ongle les fesses de la fée, avant de pouvoir, en se tortillant, glisser son doigt dans son anus. Elle ne put en glisser que le bout, et sentit les fesses de la fée se refermer sur son extrémité.

« Hum… Ça me chatouille… » pouffa-t-elle à moitié.

Reprenant son sérieux, la Princesse remua son petit doigt de gauche à droite, plaçant son autre main sur le lit, et regarda sa fée se dandiner autour de son sein.

« Là, ma belle, détends-toi, et profite de mon corps… »

La Princesse continua ainsi, souriant, très amusée par ce qu’elle voyait. Ce n’était pas tous les jours qu’une fée avait l’occasion de s’amuser sur un bout de sein, sur son bout de sein.

« Allez, ma belle, régale mes oreilles de tes cris de plaisir, c’est ce que ta Princesse demande… »
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le dimanche 15 janvier 2012, 01:02:16
Elle fini par entrer son doigt, avec quelques difficultés, dans mon arrière train. J'avais la sensation grisante d'être écartelée, ce qui me procura aussitôt un immense plaisir. Et lorsqu'elle débuta ses mouvements, j'eu plusieurs spasmes, montrant à quel point j'aimais cette vague plaisir.

- Allez, ma belle, régale mes oreilles de tes cris de plaisir, c’est ce que ta Princesse demande…

Il ne fallait pas me le demander deux fois. A peine quelques secondes plus tard, mes gémissements s'étaient transformés en cris dévergondés, que l'on trouve rarement dans la bouches d'une fée.

- Haaa... Oui... Mmmm... Siii boooon... Haaaaaa.... Encore... ENCORREEE.... HAAAAA OUUUUUUIIIIIII....

J'étais littéralement déchainée sur la poitrine d'Alice alors que ses mouvements se faisaient si rapides, me pilonnaient totalement le cul. Même si ma voix était à peine audible, mon excitation était plus qu'évidente. Plus le temps passais, plus je devenais une véritable bête de sexe assoiffée de désir. Et avec l'aphrodisiaque inoculé en elle, la princesse n'allait pas tarder à entrer dans un état similaire...

- DEFONCE MOI LE CUUUUL.........HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!

Je me suis cambrée avant d'expédier ma liqueur sur la poitrine de ma Maîtresse. A cause de ma forme de fée, son sein a à présent l'odeur et le goût de la menthe fraîche. Mais à peine ai-je jouis que je me dirige droit sur le clitoris, que je pénètre profondément dans ma chatte en chaleur. Si elle est restée à peu près lucide jusqu'à maintenant, elle va vite perdre la tête en se faisant ainsi chevauchée. Après tout, même Sya qui est une prêtresse confirmée de la luxure, n'a absolument pas résistée à ceci.

Ecartant de nouveau mes fesses, je l'invite à explorer de nouveau mon fondement, tandis que je bouge assez sauvagement sur son bouton en pleine érection.
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 15 janvier 2012, 10:56:49
Infatigable, Sakura ne tarda pas à jouir sur le téton de sa Princesse, qui remuait son doigt avec de plus en plus de plaisir, galvanisée par les hurlements que sa petite protégée se mit à pousser. Elle était effectivement terriblement excitée par ce qu’elle vivait. De tels hurlements résonnaient droit dans le cœur d’Alice, filant dans ses entrailles, et Sakura ne tarda pas à jouir. Même si elle était petite, la cyprine se mit à couler le long du sein d’Alice, qui, machinalement, en recueillit avec son ongle, raclant sa peau, la suçotant. Comme elle s’y attendait vaguement, le nectar de Sakura, sous sa forme de fée, avait un goût assez particulier, original. Elle lui rappelait une espèce de menthe, mais Alice n’eut pas le temps de se pencher sur la question.

Loin de sembler calmée, Sakura se mit à voleter près de l’intimité d’Alice, qui se demanda si elle ne comptait pas à nouveau se faufiler à l’intérieur. L’idée ne l’aurait pas déplu, mais la fée avait visiblement une autre idée bien particulière en tête, et se posa sur le clitoris d’Alice.

« Tu…, commença-t-elle. Huuuuuuuuuuu !!! »

Elle ne parvint pas à achever sa phrase, sentant une vague de plaisir exploser en elle, réveillant toutes ses pulsions. En se focalisant uniquement sur son clitoris, sur ce bouton de plaisir, cette espèce de terrifiant interrupteur, Sakura avait envoyé dans le corps de la Princesse d’intenses ondes de plaisirs. Le résultat ne se fit naturellement pas attendre ; la Princesse s’électrisa, et mit un peu de temps avant de satisfaire la requête de sa fée, le temps de se contrôler. Il fallait bien reconnaître qu’elle ne s’était pas attendue à une telle explosion.

« Tu, tu, hmmmm… Ohhhh, tu me rendras folle, toi !! »

Elle poussa un nouveau cri, et reporta son attention sur Sakura, qui s’était plus ou moins ‘‘assise’’ sur son clitoris, en lui offrant son petit postérieur, ce délicieux popotin. Alice comprit que la jeune fée désirait à nouveau qu’on aille farfouiller son derrière, et elle entreprit de se calmer, de se concentrer suffisamment pour pouvoir la satisfaire. Son petit doigt retourna se faufiler dans son anus, et elle utilisa son pouce pour le glisser sur le ventre de la fée, caressant ses seins, frottant sa belle poitrine, qui, même si elle était, du coup, petite, se démarquait quand même. Le long de son doigt, la Princesse sentait en effet deux petites pointes de chair caresser sa peau.

« Haaaaaannnn !! Oh, ma belle, oh oui, oui, ton petit cul, je vais… Je vais le… Je vais l’EXPLOSER ! »

Vibrant et puissant, le désir explosa en elle, et elle remua plus rapidement ses doigts, peinant à se contrôler, tant elle se mit à mouiller. La fée concentrait tous ses efforts sur ce bouton de plaisir, et la Princesse n’en pouvait plus. Elle continua à rugir, et, sous ce traitement, jouir ne fut qu’une formalité. Elle cracha sa cyprine, et la répandit si violemment que la fée fut comme happée par le torrent de mouille de sa Princesse, et glissa sur son bassin, tombant entre ses jambes.

« Hummmmmmm… » soupira longuement Alice.

Elle resta ainsi pendant plusieurs secondes, soupirant longuement, toute excitée. Sakura avait atterri entre ses jambes, et Alice s’amusa à rapprocher ses cuisses, afin de frotter sa peau humide contre le corps de la fée, veillant à ne pas l’étouffer, la regardant avec un sourire épanoui sur les lèvres.

« Ma petite fée… glissa-t-elle. Je t’adore tellement… »
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le lundi 16 janvier 2012, 12:30:54
Ce devait sans doute être la première fois que ma princesse devait ressentir de telles vagues de plaisir, vu qu'elle avait vraiment d'énorme difficultés pour se concentrer, mais dès que j'eu de nouveau son doigt dans l'anus, ce fus une véritable explosion de sensations.

- Tu, tu, hmmmm… Ohhhh, tu me rendras folle, toi !!

Entre les cris, les gémissements et les paroles salaces, on aurait dit deux nymphomanes en chaleur. La chambre elle-même sentais la fortification à plein nez et il ne serrait pas difficile aux serviteurs de deviner ce qui c'est passé ici.

- Haaaaaaan... Oui, oui, oui... OUUUUUUIIIIIIIIIIIIIIII !!! HAAAAAAAAAAAAN !!!

- Haaaaaannnn !! Oh, ma belle, oh oui, oui, ton petit cul, je vais… Je vais le… Je vais l’EXPLOSER !

- Oui... VA S'Y !! EXPLOSE MOI LE CUUUUUUUUL !!!


J'était si rapide sur son clito que j'en devenais pratiquement floue. Et son doigt m'irradiait littéralement de plaisir. Nous avons toutes deux jouis en même temps, d'une telle quantité de cyprine que j'ai été entrainée par le flot pour finir entre deux jambes trempées. Sa mouille n'avait heureusement pas finie de s'écoulée comme une fontaine et je finie arrosée, le jet divin éclaboussant mon ventre, un sourire béat aux lèvres. Ses jambes se rapprochèrent de moi pour me comprimer tendrement, prise en étau dans deux cuisses odorantes.

- Ma petite fée… Je t’adore tellement…

- Moi aussi... Je n'ai jamais passé un tel moment de débauche de ma vie... Mais c'est tellement agréable avec toi...


Je suis restée un petit moment entre ses jambes... J'avais besoin d'une petite pause après l'intensité du dernier orgasme, mais je n'allais pas l'admettre. Aussi je pris une forme plus reposante et je me changea en Slime, ma première forme obtenue sur Terra. Je repris donc une taille normale, tout en étant aussi transparente et humide que l'eau, mais plus gélatineuse, entre le solide et le liquide. Sous cette forme, je ne ressent aucun plaisir, mais Alice va continuer ses découvertes charnels tout en appréciant son fantasme. Je commença à m'étendre sur son corps, l'emprisonnant dans le mien telle une bulle d'eau chaude, les bras le long du corps et les jambes repliées contre son bassin. Ainsi, elle ne pourra plus bougée, prisonnière dans mon élément. Trois tentacules d'eau entrèrent dans son vagin, son urètre et son colon, ce dernier remontant dans ses intestin jusqu'à l'estomac. Le tout devint plus caoutchouteux et commença à remuer en elle, comme la partie extérieure qui s'activait sur toute la surface de sa peau, et plus particulièrement sur les zonez érogènes. Seules son nez et sa bouche étaient encore à l'air libre, ce qui lui permettait de respirer et d'hurler son plaisir, d'autant plus que les tentacules d'eau prenaient plus de volume.

- Va s'y Alice... Hurle ton plaisir... Que tout le royaume sache que tu est une véritable chienne... Une chienne en chaleur assoiffée de sexe...

Ne ressentant aucun plaisir, sauf celui au niveau du mental, je décide de lui faire subir ceci deux longues heures, mon aphrodisiaque précédemment inoculé l'aidant grandement à garder le rythme. Elle eu d'inlassables orgasmes et ne semblais pas fatiguer le mois du monde. Mais un peu avant la fin des deux heures, un bruit à la porte me fit arrêter, rétractant tout mes tentacules et libérant son corps à une telle vitesse qu'elle venait sans doute d'atteindre son plus puissant orgasme depuis plusieurs années. J'eu toutefois le temps de redevenir humaine, avant de retourner à sa chatte et prendre son jus en bouche. Si quelqu'un doit rentrer, il ne verra que deux jeunes filles.
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 16 janvier 2012, 21:42:38
Sakura avait visiblement besoin d’un petit moment pour se remettre, ce qui pouvait aisément se concevoir. La poitrine d’Alice se soulevait au fur et à mesure de ses battements précipités. Elle se sentait aussi épuisée qu’excitée, comprenant que le venin de Sakura continuait à faire effet dans son organisme. La petite fée resta donc entre les jambes d’Alice, jusqu’à se mettre à fondre… Surprise, Alice écarquilla les yeux, sentant de l’eau glisser sous ses jambes, les emprisonnant, avant de remonter. Elle comprit qu’il devait s’agir d’une autre des formes de Sakura, car elle vit un corps humain prendre forme, avec une tête, des seins, et tendit une main… Pour la voir passer à travers. C’était incroyable ! Sakura alla ensuite se mélanger au corps d’Alice, l’enveloppant progressivement dans une espèce de bulle aquatique en suspension. Un spectacle fabuleux et féérique.

« Sakura…, murmura Alice. Tu es vraiment incroyable… »

L’immense bulle d’eau fit alors apparaître des tentacules, concentrant l’eau pour former quelque chose d’a peu près solide, qui alla se faufiler dans plusieurs trous d’Alice. La Princesse en poussa un long cri de plaisir en sentant son vagin être rempli par un tentacule, ainsi que son anus. Un autre se faufila dans son corps, mais ce n’était réellement pas douloureux. De fait, même sentir son postérieur être rempli ne la faisait pas réellement souffrir. L’eau était après tout un liquide, pas un corps solide, mais elle y trouva quand même un fascinant plaisir, qui tenait sa source, tant dans l’espèce de triple pénétration en elle-même, que dans cette sensation. Tout son corps semblait anesthésié, englué dans cette tendre eau, à tel point qu’elle peinait à reconnaître le corps de Sakura.

*Voilà que je fais l’amour avec une flaque d’eau…* résonna une voix dans la tête d’Alice.

L’expérience était réellement insolite, mais non moins délicieuse. L’aphrodisiaque aidant, Alice poussa de longs cris, son plaisir se retrouvant également galvanisé par les phrases salaces que Sakura lui aboyait au visage.

« Vas-y Alice... Hurle ton plaisir... Que tout le royaume sache que tu est une véritable chienne... Une chienne en chaleur assoiffée de sexe... »

Être traitée de « chienne en chaleur » par celle qui était officiellement son esclave avait pour la Princesse quelque chose d’encore plus excitant, et elle se laissa faire sans hésitation, se mettant à jouir, avec cette particularité que sa cyprine n’atteignait pas vraiment le lit, mais se glissait le long de l’eau de Sakura. La Princesse sentait sa protégée tout autour d’elle, mais aussi en elle, à travers cette eau qui se mélangeait à la sienne, se diluant dans son corps. Alice s’abandonna délicieusement dans cette bulle d’eau.

« Hummmmmmmmmm… !! Haaaaaaaaa… »

De ses lèvres, de délicieux cris s’échappaient. Comme elle ne souffrait pas vraiment, ce n’est pas la douleur qu’elle exprimait, mais simplement son plaisir. Les minutes défilèrent sans qu’elle en prenne vraiment conscience, sentant tout son corps être excité. L’aphrodisiaque continuait à bouillonner en elle, l’empêchant de s’effondrer, lui insufflant la force de continuer à remuer dans l’eau, de pousser des cris de plaisir, de se laisser pleinement aller. Elle serait bien restée là pendant des heures et des heures, et, si ce fut plus ou moins ce qui se déroula, le temps passa si vite pour elle qu’elle en prit vaguement conscience. Elle se sentait dans une espèce de transe, les tentacules aquatiques remuant en elle.

La sensation de douceur, ce sentiment de baigner dans une ivresse sensorielle où plus rien ne comptait, prit fin de manière assez brutale, quand on toqua à la porte. Alice se sentit retomber sur son lit trempée, et secoua la tête, réalisant que sa chambre était plongée dans une pénombre assez troublante. La porte s’ouvrit assez rapidement, et Alice vit le regard étonné de l’une de ses servantes, une belle jeune femme avec une longue chevelure noire et un teint sombre, qui écarquilla les yeux de surprise en voyant le spectacle.

Le corps d’Alice dégoulinait d’eau, de mouille, et Sakura se tenait entre ses jambes, suçotant son intimité, tandis que l’une des mains d’Alice caressait les cheveux de Sakura. Un silence gêné s’installa entre la Princesse et la servante, jusqu’à ce qu’un sourire amusé éclaire les lèvres de la jeune femme.

« Je me demandais aussi ce qui faisait un tel boucan… »

Cette phrase fit délicatement rougir Alice, qui baissa les yeux vers Sakura, se mordillant les lèvres, avant de répondre.

« Je…
 -  Je venais vous informer que Sa Majesté Votre Père a commence le dîner. Vous y êtes naturellement conviée, vous et votre… Amie… Mais je conseille de ne pas le faire attendre trop longtemps. Certains dragons ont agi assez bizarrement aujourd’hui, et Sa Majesté Votre Père en est passablement irritée. »

Alice baissa les yeux, se rappelant le dragon doré qui avait tourné autour d’eux. Était-ce lié à Sakura ? Elle répondit assez rapidement.

« O-Oui… répondit-elle sur une voix affaiblie. Laissez-nous le temps de nous préparer, Lõara… »

La servante inclina respectueusement sa tête, et, avant de sortir, alla allumer les quelques bougies ici et là.

« Si les dragons crachent du feu, Princesse, c’est bien parce qu’ils n’aiment pas l’obscurité. N’abîmez pas vos yeux dans la pénombre…
 -  O-oui, je…
 -  Allons, Madame, vous n’êtes plus une petite fille ! poursuivit Lõara, qui semblait très amusé par la situation. Votre amie a du bien s’occuper de vous pour que vous ne pensiez même pas à faire un feu… »

Lõara s’esquiva ensuite, refermant délicatement la porte, et Alice regarda Sakura en lui souriant. Les effets de l’aphrodisiaque commençaient à se tarir. L’eau que Sakura avait glissé dans le corps de la Princesse avait du y contribuer, et la Princesse écarta Sakura de son intimité.

« J’aurais aimé continuer à explorer tes multiples formes, mais il nserait inconvenant de retarder Père. »

Alice se redressa, et aida Sakura à se relever, lui offrant un dernier baiser, et la guida vers une salle adjacente, une petite salle circulaire qui était la garde-robe de la Princesse. Elle se composait de nombreuses robes, sous-vêtements, bottes, chaussures, gants, dispersés en cercles, dans des commodes, sur des étagères, séparés entre eux par des piliers comprenant des miroirs. Tandis que Sakura observait cela, Alice s’était glissée dans son dos, lui embrassant le cou.

« Je vais te laisser choisir comment t’habiller… Inutile de chercher trop compliqué… Tu peux même choisir de ne rien mettre, mais, dans ce cas, il faudra que je t’attache avec une laisse, et que tu marches à quatre pattes… » lui glissa-t-elle dans le creux de l’oreille.

Quelqu’un qui était venu était pour Tywill semblable à un animal, et devait donc traîner hors de la table. Alice, de son côté, devait opter pour des vêtements, mais elle était trempée, et opta donc pour des vêtements très légers. Elle s’empara de bottes en cuir marron, d’une minijupe, d’un soutien-gorge du même acabit. Il était assez épais, et, en se réalisant dans un miroir, elle trouvait qu’elle ressemblait à une véritable Amazone. Elle s’observa en souriant, et regarda Sakura.

« Alors ? Que vas-tu donc mettre, ma chère ? »
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le mardi 17 janvier 2012, 02:12:59
J'avais bien fait de reprendre forme humaine, car c'est une jeune servante qui est entrée dans la chambre, nous prenant sur le fait. M'enfin, vaut mieux qu'elle voie sa princesse se faire lécher par une esclave sexuelle, plutôt qu'au milieu d'une énorme boule d'eau, non ?

- Je me demandais aussi ce qui faisait un tel boucan…

Son sourire était amusé et la remarque fit rougir Alice, la rendant vraiment trop mignonne.

- Je…

- Je venais vous informer que Sa Majesté Votre Père a commencé le dîner. Vous y êtes naturellement conviée, vous et votre… Amie… Mais je conseille de ne pas le faire attendre trop longtemps. Certains dragons ont agi assez bizarrement aujourd’hui, et Sa Majesté Votre Père en est passablement irritée.

- O-Oui... Laissez-nous le temps de nous préparer, Lõara…

- Si les dragons crachent du feu, Princesse, c’est bien parce qu’ils n’aiment pas l’obscurité
, continua la servante. N’abîmez pas vos yeux dans la pénombre…

 - O-oui, je…

 - Allons, Madame, vous n’êtes plus une petite fille ! Votre amie a dû bien s’occuper de vous pour que vous ne pensiez même pas à faire un feu…


Je crois que je suis aussi amusée que cette Lõara de voir Alice toute gênée. C'est sur que vu comment nos corps sont bouillants, il aurait été suicidaire de faire un feu. Au contraire, nous avions bien besoin d'air frais à présent. La servante quitta la pièce et la princesse et moi nous sommes mutuellement sourie. Il faut dire que notre soirée a été très intense.

- J’aurais aimé continuer à explorer tes multiples formes, mais il serait inconvenant de retarder Père.

- Pour le peu que j'ai pu voir au marché, je ne peux te contredire...


Nous nous sommes relevées dans un dernier baisé, avant de nous diriger dans une petite pièce circulaire, qui n'était rien de moins que la garde-robe de la princesse. Si de nombreuses filles auraient été jalouses de voir tant de robes et de chaussures, ce n'était nullement mon cas. Sans doute parce que mon seul vêtement était capable de faire bien plus ? C'était certain même. Une agréable étreinte de ma princesse se fit ressentir dans mon cou... Dieu que j'aimais ses lèvres...

- Je vais te laisser choisir comment t’habiller… Inutile de chercher trop compliqué… Tu peux même choisir de ne rien mettre, mais, dans ce cas, il faudra que je t’attache avec une laisse, et que tu marches à quatre pattes…

- Mmm... C'est tentant... Mais seulement entre nous... Et en Neko...


Si je devais m'offrir ainsi, ce serrais uniquement avec elle et personne d'autre... Ou peut être Sya à la rigueur, mais pas plus. De plus, je ne me suis jamais changée en Inu... D'où la proposition de Neko. Mais repensant à mon Artefact, je crus bon de rajouter autre chose. Au passage, j'eu la surprise de voir qu'elle était déjà prête.

- Je pense que je vais retournée dans ma chambre, mettre mon kimono. Tu me dira ce que tu en pense et si je doit mettre autre chose... Ou si je peux me vêtir comme toi...

Je n'en dis pas plus, ce serra la surprise. Je me dépêche donc de traverser le couloir les fesses à l'air pour aller dans ma chambre, enfiler mon vêtement. A peine les manches sont-elles mises que le reste se fit de lui-même en à peine quelques secondes. J'entend par la le Obi, le nœud dans les cheveux, la broche dorée et les Tobi. Oui, mon Artefact gère aussi les chaussures, les chaussettes, les accessoires, les sous-vêtements, etc... en se divisant en plusieurs morceaux. Tout l'intérêt d'un vêtement polymorphe semi-intelligent. C'est donc environs cinq secondes plus tard que je ressors de ma chambre, alors qu'Alice en fait de même. Je peux même lire de la surprise sur son visage d'ange. Quoi de plus normal aussi.

- Plus rapide, tu meure, lui dis-je avec un grand sourire. Qu'en pense-tu ? C'est un vêtement traditionnel du Japon.

Je fis un tour sur moi-même pour lui montrer la tenue sous tout les angles, avant d'ajouter :

- On peut aller diner maintenant. Ne faisons pas attendre ton père plus longtemps.
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 17 janvier 2012, 14:12:23
« Mmm... C'est tentant... Mais seulement entre nous... Et en Neko... »

Alice esquissa un sourire à cette idée, en croisant les bras. Elle n’ajouta rien, et Sakura se retourna, filant dans le couloir. Elle la laissa partir, observant les mouvements de son postérieur, se convainquant une nouvelle fois qu’elle était tombée sur une femme hors du commun. La Princesse la laissa se rhabiller, et en profita pour masser ses fesses. Elle avait relativement mal ici, et frotta son postérieur en soupirant. Alice sortit, et vit que Sakura avait rapidement enfilé un délicieux kimono. Comment avait-elle fait pour l’enfiler si rapidement ? Alice était relativement surprise, et sa consternation devait se lire sur son visage.

« - Plus rapide, tu meure
 -  En effet, confirma Alice en souriant.
 -  Qu'en pense-tu ? C'est un vêtement traditionnel du Japon. »

Elle le regarda silencieusement, et un petit sourire étira les lèvres de la Princesse. Sakura tourna sur elle-même, lui montrant ce curieux vêtement, qu’elle n’avait jamais vu. Elle pensait vaguement à une espèce de robe, mais c’était assez différent.

« C’est très joli, Sakura… » ne put que dire Alice.

Sa protégée la regarda ensuite, et reprit.

« On peut aller diner maintenant. Ne faisons pas attendre ton père plus longtemps. »

Sur le coup, Alice confirma en hochant la tête, et offrit à Sakura un nouveau baiser, avant de glisser sa main dans la sienne. A les voir comme ça, on ne pouvait pas penser que c’était Sakura qui, officiellement, était l’esclave, et Alice la maîtresse. Mais la Princesse ne se sentait pas d’humeur à porter une robe. Lui tenant la main, elle sortit,.

« C’est tout en bas », expliqua-t-elle à l’intention de Sakura.

Elles rejoignirent la salle de banquet, une sorte de grand hall aux murs en pierre avec des colonnes tout le long. Les tables étaient de grandes tables sur une estrade en bois centrale, et Père se tenait au bout, parlant avec plusieurs hommes. Alice s’avança, allant près de lui, comme l’exigeait la tradition, et offrit juste à sa gauche un siège pour Sakura.

« Bonsoir, ma fille, lança Tywill Korvander en posant sur la table une chope de vin.
 -  Bonsoir, Père », répondit poliment celle-ci.

Tywill ne fit aucun mot sur son retard, et son attention se fixa sur Sakura, détaillant son vêtement. Un sourire étira ses lèvres, avant qu’il ne se rabatte contre son énorme siège.

« Elle est mieux avec quelque chose pour lui couvrir le cul, décréta-t-il. Sylvandell est une région où on se les pèle, les miches à l’air. Mais je m’en fais pas pour sa santé ; à voir vos têtes rougies, tu as du la réchauffer bien comme il faut, Alice.
 -  O-Oui, Père, confirma la Princesse en rougissant poliment.
 -  Si j’avais su que les esclaves te plaisaient autant, je t’aurais offert tout un putain de harem », bougonna-t-il.

Pour l’heure, les expériences sexuelles d’Alice se limitaient effectivement à deux femmes : Cirillia, et Sakura, chacune étant ’‘officiellement’’ ses esclaves. En réalité, c’était bien différent. Ne voulant toutefois pas s’attarder sur ce terrain mouvant, la Princesse parla d’autres choses, enchaînant sur les dragons.

« Savez-vous pourquoi le dragon doré a tourné autour du château ? » demanda-t-elle.

Tywill grogna, donnant rapidement sa propre version.

« Il avait le cul en feu, tout simplement.
 -  Sire, objecta l’un des principaux mestres de Sylvandell, la saison des amours n’est pas encore venue. De plus, un dragon doré ne vient jamais sans raison tourner pendant des heures en rugissant autour du château, et le long de Sylvandell.
 -  Il… Il a rugi ? s’étonna Alice.
 -  T’étais trop occupée à rougir toi-même pour t’en rendre compte, ma beauté, mais ouais, c’foutu dragon a gueulé comme pas possible, avant de finalement se casser. Les mestres y voient un signe mystique quelconque ; moi, j’y vois juste un dragon en rut qu’avait envie de gueuler un coup sa frustration. »

Alice ne répondit pas, baissant la tête, regardant à nouveau Sakura. Elle se demandait si les agissements du dragon doré n’étaient pas liés à elle. N’en déplaise à Père, Alice savait que les dragons dorés n’étaient pas des dragons comme les autres, et que la présence du dragon doré, le même jour où elle acquérait Sakura, ne pouvait être une coïncidence. Sakura était une femme exceptionnelle, avec de grands talents. Il n’en fallait pas plus pour titiller la curiosité de la Princesse, qui acquit alors la conviction de devoir aller au Territoire des Dragons, avec Sakura.

« Cette histoire me préoccupe, déclara-t-elle. Je demande la permission de me rendre au Sanctuaire demain, seule, pour voir avec le Patriarche ce qui se passe. »

Tywill la considéra gravement, et elle essaya de soutenir son regard. Le Patriarche était l’un des surnoms que les Sylvandiens donnaient pour désigner le dragon d’Or, le dragon qui contrôlait tout ce peuple.

« Soit, finit-il par répondre après une certaine période. Mais les esclaves n’y sont pas autorisés, prévint-il en regardant Sakura en biais.
 -  Je ne l’ai pas oublié, Père », l’assura Alice.

*Néanmoins, songeait-elle dans sa tête, je vais devoir faire une entorse sur ce principe…*

Tywill hocha la tête, et retourna discuter avec ses hommes. Se mordillant les lèvres, Alice se retourna vers Sakura, et lui offrit un petit sourire, lui serrant la main. Oui, elle comptait emmener cette femme devant le dragon d’Or. C’était complètement fou, totalement insensé, mais elle savait que c’était là la volonté du Patriarche. Il n’aurait pas envoyé l’un de ses dragons autrement, et elle tenait à en avoir le cœur net.

Ses préoccupations s’évanouirent légèrement quand les serviteurs amenèrent le repas du soir : de la viande grillée, avec d’autres mets.
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le mercredi 18 janvier 2012, 00:19:05
Le compliment de ma princesse m'alla droit au cœur et je sentis comme des papillons voleter dans mon ventre lorsqu'elle posa ses lèvres contre les miennes, avant de prendre ma main pour descendre les étages. La salle du banquet était magnifique et le père d'Alice, autrement dit le roi de ce royaume, ce tenais en bout de table avec ce qui semblait être des conseillés. Nous l'avons rejoint et je me suis assise à gauche de mon amante, sans trop savoir quelle attitude adopter face à lui. Mais j'eu assez rapidement la réponse.

- Bonsoir, ma fille.

- Bonsoir, Père.

- Elle est mieux avec quelque chose pour lui couvrir le cul. Sylvandell est une région où on se les pèle, les miches à l’air. Mais je m’en fais pas pour sa santé ; à voir vos têtes rougies, tu as du la réchauffer bien comme il faut, Alice.

 - O-Oui, Père.

 - Si j’avais su que les esclaves te plaisaient autant, je t’aurais offert tout un putain de harem.


A l'entendre, il ne ressemble vraiment pas à la noblesse de Nexus... Ses propos m'ont fait autant rougir que ma "Maîtresse". Dans un sens, ça va grandement me changer. Par contre, pas sur que j'aurais réagis de la même manière si ces mots étaient sortis de la bouche d'Alice. Cette dernière préféra d'ailleurs amener la conversation sur un tout autre sujet, qui ne manqua pas de faire grogner son père.

- Savez-vous pourquoi le dragon doré a tourné autour du château ?

- Il avait le cul en feu, tout simplement.

- Sire
, intervint l'un des conseillés, la saison des amours n’est pas encore venue. De plus, un dragon doré ne vient jamais sans raison tourner pendant des heures en rugissant autour du château, et le long de Sylvandell.

- Il… Il a rugi ?

- T’étais trop occupée à rougir toi-même pour t’en rendre compte, ma beauté, mais ouais, c’foutu dragon a gueulé comme pas possible, avant de finalement se casser. Les mestres y voient un signe mystique quelconque ; moi, j’y vois juste un dragon en rut qu’avait envie de gueuler un coup sa frustration.


Elle baissa les yeux avant de me regarder. Moi-même je lui rendis son regard, intriguée. Je ne connais pas grand-chose aux dragons, si ce n'est que se sont les créatures les plus puissantes de Terra avant les dieux. De nombreux chasseurs sont partit en quête d'un dragon pour en faire un trophée, mais rares sont ceux qui n'y ont pas laissé la vie. Mais apparemment, qu'un dragon traine autant près du château ne semblais guère normal.

- Cette histoire me préoccupe. Je demande la permission de me rendre au Sanctuaire demain, seule, pour voir avec le Patriarche ce qui se passe.

Durant un moment, le père et la fille se regardèrent dans les yeux, sans broncher. J'imaginais le "Patriarche" comme une sorte de gardien, vu qu'il s'agissait d'un sanctuaire. Cela m'intriguais vraiment et j'aurais aimée en savoir plus. Mais la situation ne semblait pas être idéale pour ce genre de demande.

- Soit. Mais les esclaves n’y sont pas autorisés.

- Je ne l’ai pas oublié, Père.


Il semblait satisfait et retourna discuter avec ses hommes. De ce fait, il ne vit pas Alice se mordre la lèvre, avant de se tourner vers moi avec un léger sourire tout en me pressant un peu la main. Même si je commençais seulement à la connaitre, ces différents petits gestes me rappelèrent un peu Ayano, lorsqu'elle s'apprêtait à faire un coup en douce. De ce que je compris, elle voulait quand même m'emmener dans ce lieu qui m'était interdit. Je lui rendis son sourire, bien que légèrement crispé, en jetant un œil vers son père. Je n'osais pas imaginer ce qui pourrait arriver si il l'apprenais.

Après un succulent repas constitué de viande grillée, de légumes et de fruits, nous étions toutes deux revenue dans sa chambre. Dehors, la nuit était tombée depuis bien longtemps et on commençait à ressentir le froid, malgré les feux allumés. Mais je sais que notre nuit serra bien longue et chaude. Mais je voulais savoir une chose avant d'en revenir là...

- Est-ce que... tu pourrais m'en dire plus sur les dragons ? Quand j'étais encore sur Terre, je menais des études pour devenir historienne... L'histoire et les mythes, ça me passionne...
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 18 janvier 2012, 19:09:03
Le repas fut, comme toujours, délicieux, et Alice le mangea de bon train. Le sport de chambre, ça donnait faim, tout de même ! Elle mangea avec appétit la viande, tandis que son Père discutait avec ses conseillers et quelques autres Commandeurs de chose et d’autre. Le Roi se contenta de signaler l’appétit habituel de sa fille avec ses habituelles piques en la regardant enfourner des tranches d’un rôti saignant couvert de sauce.

« R’gardez-là, pas plus épaisse qu’une brindille, mais elle bouffe comme cinq vaches. J’y vois une sorte de prodige divin, ou de malédiction démoniaque, au choix. »

Alice se contenta de froncer les sourcils, continuant à manger. On pouvait critiquer bien des choses dans le Château royal de Sylvandell : l’absence de ménestrels, l’absence de conteurs, les vents glaciaux, cette allure austère, mais on avait au moins le luxe de bien manger, et de bien dormir, deux éléments indispensables pour une nation guerrière. A chaque repas, Alice évitait de regarder le bouffon de Père, le terrifiant Omini, sur qui elle avait fait des cauchemars quand elle était petite. Petit et rabougri, le nain était un bossu difforme, à l’humour douteux, et qui se tenait, avec une chaîne en acier autour du cou, à côté du trône royal, mangeant entre ses doigts griffus une aile de poulet, englobant même la peau, mangeant à même le sol, portant pour seul vêtement un pagne. Personne ne savait pourquoi Père s’était entiché d’une telle horreur, ni comment il avait fait pour le récupérer, et elle décida de ne pas trop penser au Bouffon royal, qui lui coupait l’appétit.

Le repas dura un petit moment, mais pas de manière excessive non plus. Lorsqu’il fut terminé, Alice retourna avec Sakura dans leurs quartiers. La nuit s’était abattue sur Sylvandell, et des servantes avaient profité du repas pour allumer les bougies et faire brûler différents feux de cheminée dans ses quartiers, afin qu’ils soient chauds. Même après avoir fait l’amour pendant des heures avec Sakura, Alice restait toujours frileuse, et, la nuit, Sylvandell encaissait des chutes de température assez terrifiantes à cette hauteur.

Alice avait reconduit Sakura dans sa propre chambre. Les draps avaient été changés, et Alice s’approcha de la fenêtre, tirant les rideaux, quand Sakura lui posa une question.

« Est-ce que... tu pourrais m'en dire plus sur les dragons ? Quand j'étais encore sur Terre, je menais des études pour devenir historienne... L'histoire et les mythes, ça me passionne... »

Intriguée, Alice se retourna vers elle, et alla s’asseoir sur le rebord du lit. La curiosité de son amante était chose naturelle, à Sylvandell, où les dragons étaient sacrés. Alice ne savait toutefois pas vraiment par où commencer, et réfléchit plusieurs secondes, avant de répondre.

« Les dragons ? Très bien…, acquiesça-t-elle. Tu dois toutefois savoir qu’il y a quantité d’informations, de faits, et de théories qui circulent sur ces derniers, et je n’ai pas la prétention de pouvoir tout te dire, dans la mesure où notre connaissance de cette race est très faible. Il y a bien des livres dans la bibliothèque royale qui traitent de la question, si cela peut t’intéresser. »

Les dragons étant un sujet d’intérêt pour Sylvandell, au cours de son existence, le royaume avait acquis tout ce qui, de près ou de loin, concernait les dragons, sans chercher à se limiter à ceux de Sylvandell. On trouvait donc bien des informations, une véritable mine d’or sur tout ce qui concernait ces bêtes, mais même Alice ne pouvait prétendre avoir tout lu.

« Il existe bien des dragons, et on les différencie généralement selon la couleur de leurs peaux. Les dragons verts sont les dragons les plus courants, ceux qui, selon la plupart des théoriciens de Sylvandell, appartiennent à la dernière génération de dragons, et sont dénués de bien des facultés magiques dont leurs aînés disposent. Il existe aussi des dragons bleus, des dragons blancs, qu’on trouve dans les contrées nordiques, glaciales, et qui ont la particularité de cracher un feu de glace qui gèle leurs cibles, des dragons rouges, et des dragons plus rares : les dragons dorés et les dragons noirs. »

Par où commencer ? Il y avait tant à dire sur ces derniers ! Elle décida de se focaliser sur Sylvandell, tout en sachant qu’elle ne pourrait s’empêcher de digresser.

« Comme tu as du le remarquer, Sylvandell vit à côté d’un peuple de dragons. Ce n’est pas par hasard. Ces dragons préexistaient avant que Sylvandell ne soit bâtie, et nous sommes convaincus qu’ils existent depuis l’aube des temps, que les dragons ont fondé Terra, et ont été les architectes des Dieux. Ce peuple est dirigé par les dragons dorés, les dragons les plus légendaires qui existent, et, parmi les dragons dorés, il existe un leader, que nous surnommons le ‘‘Patriarche’’. L’histoire est longue, alors, pour te résumer, il y a de cela des siècles, mon aïeul, Erwan Korvander, qu’on appelait Erwan ‘‘le Maudit’’, a voyagé jusqu’à Sylvandell, et a fondé une alliance avec le Patriarche. Depuis lors, il a bâti un royaume, et une Commanderie, et chacun de ses héritiers a en charge trois choses : la gestion du royaume, la direction de la Commanderie, et la préservation de notre alliance millénaire avec les dragons dorés. A cette fin, chaque Korvander subit, vers la fin de son enfance, un rituel sacré auprès du Sanctuaire des Dragons, le lieu où Erwan a perpétré son alliance avec les dragons. »

Elle fut tentée de lui en dire plus sur les tenants et les aboutissants de cette légende, mais elle devrait probablement y passer des heures, tant la légende d’Erwan était riche. Elle décida donc de se concentrer sur l’essentiel.

« On dit que les dragons dorés sont les dragons les plus proches des premiers dragons, des créatures gigantesques qui ont disparu. Nous pensons que le Patriarche est l’un des descendants directs de ces dragons ancestraux, et qu’il secrète en lui des pouvoirs mystiques… Et je suis de plus en plus persuadée que tu l’intéresses. »

Sans vraiment s’en rendre compte, la Princesse avait fini par parler du seul sujet réellement intéressant de son point de vue, et elle enchaîna assez rapidement.

« Un dragon doré ne descend pas à Sylvandell sans raison, et c’est toi qui l’intéressait. J’ignore exactement pourquoi, mais je sais ce que cela signifie. Je ne l’ai pas dit à Père, car il aurait eu du mal à me croire, et m’aurait rembarré, mais je suis intimement persuadée que, d’une manière ou d’une autre, le Patriarche souhaite te voir. »

C’était lâché. Alice retint son souffle pendant plusieurs minutes, avant de prendre dans ses mains celles de son amante, pour lui formuler quelques avertissements, et ce qu’elle comptait faire.

« Demain, Sakura, je compte t’emmener avec moi au Sanctuaire des Dragons, mais il est formellement interdit pour un étranger de s’y rendre, sous peine de mort. Seul le Roi peut autoriser une visite à un étranger, mais sous des conditions exceptionnelles, ce que je ne suis malheureusement pas en mesure de fournir. Rassure-toi, tu m’as montré comment faire pour ne pas te faire voir, mais je ne tiens pas à t’imposer quoi que ce soit. Si tu n’as pas envie d’aller au Sanctuaire, n’hésite pas à me le faire savoir ! »
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le jeudi 19 janvier 2012, 12:33:19
Après avoir posée ma question, Alice se détourna de la fenêtre, intriguée, et vint s'assoir sur le lit à mes cotés, avant de me répondre...

- Les dragons ? Très bien… Tu dois toutefois savoir qu’il y a quantité d’informations, de faits, et de théories qui circulent sur ces derniers, et je n’ai pas la prétention de pouvoir tout te dire, dans la mesure où notre connaissance de cette race est très faible. Il y a bien des livres dans la bibliothèque royale qui traitent de la question, si cela peut t’intéresser.

Une bibliothèque ? L'un de mes endroits favoris lorsque j'étais encore une jeune lycéenne innocente, après la piscine bien sur... Pour sur, j'irais sans doute y passer un bout de temps, lorsque ma princesse serra en déplacement, car j'imagine qu'elle bouge assez souvent dans son royaume...
Par la suite, elle me fit un petit résumé de ce qu'elle savait sur les différences entre les dragons de couleurs et métallique, puis me parla brièvement de ceux de Sylvandell et plus particulièrement, du pacte avec le ‘‘Patriarche’’. Tout ceci était véritablement fascinant à mes yeux... Contrairement à ce que me disait Hiro, Terra n'était pas entièrement conçu sur la mythologie Gréco-Romaine. Mais la suite de ses explications m'ont surprises...

- On dit que les dragons dorés sont les dragons les plus proches des premiers dragons, des créatures gigantesques qui ont disparu. Nous pensons que le Patriarche est l’un des descendants directs de ces dragons ancestraux, et qu’il secrète en lui des pouvoirs mystiques… Et je suis de plus en plus persuadée que tu l’intéresses. Un dragon doré ne descend pas à Sylvandell sans raison, et c’est toi qui l’intéressait. J’ignore exactement pourquoi, mais je sais ce que cela signifie. Je ne l’ai pas dit à Père, car il aurait eu du mal à me croire, et m’aurait rembarré, mais je suis intimement persuadée que, d’une manière ou d’une autre, le Patriarche souhaite te voir.

J'avoue que je ne sais plus quoi dire ni penser... Dans ma vie, j'ai été habituée à intéresser les pervers, les esclavagistes, les déesses barges, des filles jolies, mais jamais encore le plus puissant des dragons... Que pouvait-il bien voir en moi, outre le fait que je puisse me Terratransformer ? Où était-ce justement ça qui l'intéressait en moi, mes formes... Même si j'ai du mal à m'imaginer me changer en dragon, ce ne sont pas vraiment des créatures à moitiés humaine... Non, ce doit être autre chose... Ma princesse me prit les mains dans les siennes, afin de me rassurer, mais aussi de me mettre en garde sur la suite des évènements.

- Demain, Sakura, je compte t’emmener avec moi au Sanctuaire des Dragons, mais il est formellement interdit pour un étranger de s’y rendre, sous peine de mort. Seul le Roi peut autoriser une visite à un étranger, mais sous des conditions exceptionnelles, ce que je ne suis malheureusement pas en mesure de fournir. Rassure-toi, tu m’as montré comment faire pour ne pas te faire voir, mais je ne tiens pas à t’imposer quoi que ce soit. Si tu n’as pas envie d’aller au Sanctuaire, n’hésite pas à me le faire savoir !

J'y ai réfléchie un long moment... J'avais peur de mourir, c'était évident... mais en même temps, j'étais curieuse de savoir ce que voulais ce dragon doré. Et la phrase d'Alice m'intrigue, que veut-elle dire par " tu m’as montré comment faire pour ne pas te faire voir" ? Veut-elle parler de...? A cette pensée, je rougie très vite... Imaginer que je vais me cacher dans son vagin, sous ma forme de fée, c'est un sacré délire. Mais en même temps, c'est la seule solution pour ne pas être vue...

- Tu... Tu es sure ? La dernière fois que je me suis cachée... là, lui dit-je en pointant son bas ventre du doigt, tu m'en a expulsée assez rapidement...

Mais je lui sourie rapidement en enchaînant.

- Mais sinon, je veux bien venir... et puis, si je suis prise, il est quasi impossible de tuer une Slime...
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 19 janvier 2012, 13:06:31
Après sa dernière tirade sur son idée pour permettre à Sakura de rejoindre en toute discrétion le Sanctuaire, Alice sentit un sourire l’éclairer en voyant ses joues rougir, et ses yeux glisser vers le bassin de la Princesse. Elle indiqua avec son doigt cette partie de son corps, exprimant sa surprise.

« Tu... Tu es sure ? La dernière fois que je me suis cachée... là, tu m'en a expulsée assez rapidement... »

L’idée fit pouffer Alice, qui se mordilla les lèvres, essayant de se contrôler, et tenta de la rassurer, mais Sakura poursuivit.

« Mais sinon, je veux bien venir... et puis, si je suis prise, il est quasi impossible de tuer une Slime... »

Alice répliqua assez rapidement, et embrassa Sakura sur le front, puis sur les lèvres.

« Toi, mon petit ange, je t’adore ! s’exclama-t-elle. Mais non, rassure-toi, je ne compte pas t’embarquer dans ma petite grotte, même si j’aime bien te sentir dedans… »

Elle joua un peu avec le nez de Sakura, frottant le sien dessus, puis posa l’un de ses doigts sur les lèvres de sa protégée, et la fit délicatement descendre jusqu’à sa poitrine, glissant son doigt le long du kimono.

« Je porterais des vêtements chauds demain ; il fait frisquet dans les hauts-plateaux. Par conséquent, je pense que tu ne te réfugieras pas dans mon intimité, mais… Ici »

La Princesse appuya son geste en enfonçant son doigt entre les seins de Sakura, pour lui faire comprendre son idée. Entre ses seins, Sakura la perturberait bien moins, et elle serait cachée. Alice lui sourit, et l’embrassa tendrement sur les lèvres.

« Tu seras bien au chaud, entre mes seins, tu ne crois pas ? Mais il vaut mieux éviter que nous ne nous fassions repérer. Même si tu es forte, mon ange, te savoir capturée me placerait dans une position inextricable. Mais cela n’arrivera pas, ne t’en fais pas. »

Alice l’espérait, en tout cas. La sanction envers ceux qui entraient sur le Sanctuaire sans autorisation était particulièrement cruelle, et, si Cirillia avait été la seule forme d’exception, Tywill n’en ferait pas d’autres. Si Sakura se faisait surprendre, elle serait cruellement torturée avant d’être tuée. Alice préféra toutefois ne pas y penser, consciente que trop y penser reviendrait à faire disparaître ses bonnes idées. Alice continua à embrasser Sakura au visage, glissant ses lèvres dans son cou, lui mordillant tendrement la peau.

« Tout se passera bien, ma belle », l’assura-t-elle.

La Princesse se dégagea ensuite un peu, afin de laisser Sakura respirer, et commença à se relever.

« A moins que tu aies des questions supplémentaires, je nous suggère de dormir… Demain sera une longue journée, et je crois avoir encore énormément envie de profiter de toi, de ton corps et de ton esprit merveilleux. Accepterais-tu de partager ma couche ce soir ? »
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le jeudi 19 janvier 2012, 18:27:27
Après lui avoir confirmée que je voulais bien prendre le risque de venir avec elle au sanctuaire, Alice m'embrassa sur le front et sur les lèvres, avant de répliquer.

- Toi, mon petit ange, je t’adore ! Mais non, rassure-toi, je ne compte pas t’embarquer dans ma petite grotte, même si j’aime bien te sentir dedans… Je porterais des vêtements chauds demain ; il fait frisquet dans les hauts-plateaux. Par conséquent, je pense que tu ne te réfugieras pas dans mon intimité, mais… Ici.

Elle appuya sur l'espace entre mes deux seins, pour bien me faire comprendre... A l'idée de loger bien au chaud dans un tel endroit, j'en rougie jusqu'aux oreilles. Il va m'être difficile de ne pas en profiter un peu, mais je ferais en sorte de me retenir... Elle me sourie de nouveau, avant de m'embrasser tendrement sur les lèvres, baisé auquel je répondis avec bonheur...

- Tu seras bien au chaud, entre mes seins, tu ne crois pas ? Mais il vaut mieux éviter que nous ne nous fassions repérer. Même si tu es forte, mon ange, te savoir capturée me placerait dans une position inextricable. Mais cela n’arrivera pas, ne t’en fais pas.

Elle continua de faire glisser ses lèvres sur ma peau, mon cou, et j'en lâcha quelques soupirs de plaisir.

- Awwww...

- Tout se passera bien, ma belle. A moins que tu aies des questions supplémentaires, je nous suggère de dormir… Demain sera une longue journée, et je crois avoir encore énormément envie de profiter de toi, de ton corps et de ton esprit merveilleux. Accepterais-tu de partager ma couche ce soir ?


Je glisse mes lèvres sur la peau tendre de son cou, afin d'y déposer un petit suçon, avant de lui répondre avec douceur.

- Et tout les autres soirs si tu veux. Mais en attendant, je vais être...

Tout en parlant, j'avais ôtée mon vêtement, le laissant tomber au sol, avant d'effectuer une nouvelle métamorphose. Des oreilles touffues ainsi qu'une longue queue de Neko châtains foncés apparurent et mes yeux devinrent dorés, les pupilles verticales, deux petits crocs dans ma dentition et une langue plus râpeuse.

- ... une gentille petite Neko à sa Maîtresse... Miawww...

Avec gourmandise, je me mis à suçoter son téton, ma langue féline faisant son effet sur le sein d'Alice...
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 19 janvier 2012, 19:18:52
Alice avait soufflé la plupart des bougies qui étaient encore allumées dans sa chambre, et l’éclairage ne venait désormais plus que du feu de cheminée qui crépitait tendrement dans un coin, et des bougies allumées sur la table du chevet à côté du lit. La Princesse retourna s’asseoir sur le lit, en compagnie de Sakura, qui promena ses lèvres sur son cou. Alice en frissonna tendrement, sentant les lèvres ô combien succulentes de sa protégée. Elle sentit les lèvres s’enfoncer contre sa peau, et sa main caressa tendrement sa nuque.

« Et tout les autres soirs si tu veux. Mais en attendant, je vais être... »

A cette dernière remarque, la Princesse haussa un sourcil interrogateur.

« Que me réserves-tu, mon petit amour ? » demanda Alice en souriant.

Sa protégée avait retrouvé sa peau nue, désormais, son kimono traînant sur le sol, et elle se transforma devant Alice, prenant la forme d’une belle petite neko. Son corps rétrécit légèrement, ses oreilles disparurent, pour devenir deux longues oreilles pointues et poilues jaillissant de sa tête, et une longue queue fila depuis le dessus de ses fesses. Alice en sursauta légèrement.

« Une gentille petite Neko à sa Maîtresse... Miawww... miaula-t-elle.
 -  Ohhhh, ma chérie ! » s’exclama Alice, émue malgré elle.

La Princesse promena sa main sur la tête de la neko, tandis que cette dernière allait suçoter son téton. Le cœur d’Alice battit follement dans sa poitrine, et elle promena sa main le long de sa colonne vertébrale.

« Mon petit chaton…, murmura Alice., en lui caressant les cheveux. Il va falloir que je m’occupe de toi, alors… »

La Princesse laissa Sakura continuer à jouer avec son téton, et la serra contre elle, caressant son corps, afin de l’entendre ronronner. Alice remuait ses ongles le long de son corps, glissant jusqu’à son petit cul, pressant une fesse, avant de frotter sa queue, pour remonter sur sa peau. Son autre main palpait les cheveux d’Alice, les caressait, remontant jusqu’à ses oreilles, s’amusant à les caresser, tandis que la neko jouait avec ses seins. Au bout d’un petit moment, Alice se retourna, et poussa un peu Sakura, l’allongeant au milieu du lit.

« Qu’est-ce que tu diras d’un gros câlin, mon chaton ? »

Alice allongea Sakura sur le dos, et se glissa à côté d’elle, frottant tendrement son dos, promenant ses doigts dessus, remontant le long de sa peau tendre et sensible, retournant jusqu’à ses fesses, les pressant, avant de caresser avec une main la longue queue de la neko. Alice avait entendu parler des nekos, mais n’en avait encore jamais eu ou vu. Quand elle avait exprimé à son père le désir d’en avoir un, celui-ci lui avait ri au nez, n’y voyant qu’un caprice de gamine, et, depuis lors, elle n’avait jamais eu l’occasion d’en voir ailleurs qu’au marché aux esclaves, où ils avaient généralement tous l’air malheureux. Mais elle n’avait jamais eu, jusqu’à maintenant, l’occasion d’en caresser un, de l’entendre ronronner, ou miauler. Tout en la câlinant, la Princesse redressa son corps, et l’embrassa dans le creux du cou.

« Ronronne, ma belle, je veux entendre tes miaulements de plaisir… »

La main de la Princesse alla presser les fesses de Sakura, donnant ensuite une toute petite tape dessus, et elle continua tendrement ses caresses, embrassant le cou et la nuque de la neko, remontant jusqu’à ses longues oreilles pour les lécher et les mordiller. L’une de ses mains caressait les hanches de Sakura, et se glissa sous elle, comprimant l’un de ses seins, tandis que, ce faisant, le corps de la Princesse allait se lover contre celui de Sakura, se glissant dans son dos. Elle utilisait son autre main pour continuer à gratter le corps de Sakura, enfonçant ses seins contre son dos.

« Tu ne cesses et ne cesses de me surprendre, mon chaton… » la complimenta-t-elle.

Elle ponctua cette phrase par un baiser entre les deux oreilles de Sakura, et continua son massage.
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le dimanche 22 janvier 2012, 20:37:20
- Ohhhh, ma chérie !

C'est deux petits mots, dans la bouche d'Alice, firent battre mon cœur à la chamade, je fis bien en sorte de donner le plus de plaisir possible à ma princesse, en léchant son téton de ma langue râpeuse. Je sentis sa main caresser mes cheveux, avant de se balader le long de mon dos et s'attarder sur mon postérieur un moment, puis caresser tendrement ma queue de Neko.

- Mon petit chaton…, murmura t-elle, il va falloir que je m’occupe de toi, alors…

Ses douces attentions me firent ronronner de bonheur et je pinçais son autre téton avec beaucoup de tendresse, le roulant entre deux doigts. La princesse m'a alors repoussée doucement pour m'allonger complètement sur le dos.

- Qu’est-ce que tu diras d’un gros câlin, mon chaton ?

- Mwrrrrrrr...


Les minutes qui suivirent furent de tendres caresses, furtives et sensuelles, administrées avec amour sur le corps de l'autre, partageant de doux baisés mouillés et langoureux, au milieu des gémissements ou des miaulements de plaisir. Alors que j'e lèche doucement la joue de ma Maîtresse, celle-ci vient m'embrasser dans le cou, avant de déclarer de tendre paroles.

- Ronronne, ma belle, je veux entendre tes miaulements de plaisir…

- Miiiiiaaaaaaaawwwwwwwwww...


Son massage augmentait graduellement mon excitation... Lorsqu'elle vint suçoter et embraser mes oreilles, ce fut une délicieuse sensation de bien être qui m'envahie... et ma queue vint frotter très lentement nos deux intimités, tandis qu'Alice me massais doucement la poitrine, comprimant la sienne dans mon dos.

- Tu ne cesses et ne cesses de me surprendre, mon chaton…

- Miaw !


Sans prévenir, je vins entrer ma queue dans sa grotte humide, en faisant de lents vas et viens, et vins l'embrasser sur les lèvres, mêlant ma langue à la sienne, plaçant mes deux mains sur son tendre fessier, les malaxant avec tendresse en dandinant du basin contre son ventre. Je n'attendais qu'une seule chose, qu'elle ne me mette deux doigts dans mon antre des plaisirs pour en faire de même entre ses fesses, tout en la gardant contre mon dos. Dès que je sentis ses doigts glisser en moi, j'entra les miens dans son petit puits secret et accéléra le mouvement de ma queue en elle. La chambre était de nouveau emplie de cette douce mélodie excitante et je faisais de mon mieux pour embrasser ma Princesse, malgré ma salive qui coulait paresseusement sur sa joue...

- M... Maîtresse... J-je... Je vais... MIIIIIIAAAAAAAAAAAAAAAAWWWW !!!!

Un vrai petit torrent de cyprine s'écoula de mes lèvres intimes, glissant entre les doigts d'Alice, pour finir sur les draps du lit... J'ai continuée un peu, jusqu'à ce qu'elle jouisse à son tour, avant de m'endormir de fatigue entre ses bras, dans une douce étreinte, ma queue toujours en elle...
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 23 janvier 2012, 00:25:59
Les miaulements de plaisir de sa petite neko résonnaient comme une douce chanson dans les oreilles de la Princesse de Sylvandell. Elle lui massait tendrement les seins, les serrant entre ses doigts, les remuant, et sursauta en sentant la queue poilue de Sakura se glisser dans son intimité. Alice en poussa un cri de surprise et de plaisir, guère habituée à sentir quelque chose d’aussi doux et poilu en elle, mais c’était loin d‘être désagréable. Elle espérait juste, un peu naïve, que cette queue ne laisserait pas trop de poils dans son intimité, tout en se disant, dans son esprit pervers, que ce serait une bonne raison d’inviter Sakura à y retourner.

Sakura alla l’embrasser, tournant pour cela la tête, son corps chaud et tremblant remuant contre le sien, et la Princesse répondit tout naturellement à son baiser, lui mordillant ses belles lèvres, les aspirant, tout en commençant à promener ses mains. La petite neko tendit les siennes pour pincer le beau cul d’Alice, serrant ses griffes contre son corps, et Alice répondit comme sa neko l’attendait, explorant ses deux trous. L’une de ses mains glissa dans son intimité, y laissant quelques doigts, et l’autre se glissa entre ses fesses, et elle commença à les remuer, bercée par les miaulements et les ronronnements de sa petite Sakura.

La Princesse ne pouvait pas le nier ; c’était particulièrement délicieux ! Le corps rougi par le plaisir, elle sentait cette queue se glisser entre elle, et hurlait à son tour, comme elle l’avait fait toute la journée. Il y avait tant de choses à faire avec Sakura ! Sa neko ne tarda pas à cracher sa petite cyprine dans un dernier miaulement, humectant les doigts de la Princesse, et cette dernière ne tarda également pas à mouiller les poils de sa queue..

« Ffffffuuuuuihhhh !!! » soupira Alice, éreintée.

La journée n’avait pas été de repos, puisqu’elle en avait passé l’essentiel à faire l’amour ! Qui aurait cru qu’elle aurait pu être aussi excitée que ça ? Si on lui avait dit qu’elle aurait passé des heures et des heures à jouir, sans aucun autre arrêt que le repas avec son Père, elle ne l’aurait jamais cru, mais les faits étaient là. Alice avait passé toute sa journée avec Sakura, et, si son corps était fatigué, elle savait que sa libido en redemanderait dans les prochains jours. Légèrement superstitieuse, Alice en acquit une nouvelle fois la conviction que la venue de Sakura n’était pas que la venue du hasard, et qu’il devait sans doute y avoir derrière une volonté mystique.

Plongée dans ses réflexions, elle sentit la tête de sa neko dodeliner, et s’écraser contre ses seins avec douceur et lenteur. Baissant les yeux, la Princesse réalisa que la petite neko s’était lové&e contre son corps, et s’était mise à s’endormir ! On lui avait toujours dit que les nekos avaient le sommeil facile ; c’était assurément vrai pour Sakura. Un sourire étira les lèvres d’Alice, qui embrassa sa belle neko sur le front, la tenant entre ses bras.

« Oui, ta journée a été épuisante, et celle de demain le sera encore plus, alors… Dors, ma belle neko, dors, mon bel ange, je veillerais sur toi…. », murmura la Princesse.

A Sylvandell, les nuits étaient glaciales. Le Château étant dressé au centre d’un immense ravin, le vent sifflait furieusement. Alice veilla donc à bien se couvrir, et, tout en tenant la neko d’une main, elle défit les couvertures, afin de déposer sa belle en plein milieu, le temps pour elle d’aller tirer les lourds rideaux recouvrant les fenêtres, et souffler les bougies. La seule source de lumière émanait dorénavant du feu qui crépitait dans l’âtre de la cheminée, feu indispensable pour ne pas être gelée. Maintenant que tout était prêt, Alice se faufila également sous les draps. S’il y avait de la cyprine et de la sueur sur le devant des draps, on ne les sentait pas à l’intérieur, et elle frissonna en se glissant dessus, refermant la couverture, avant de récupérer Sakura. La neko poussa un petit soupir, mais ce n’est pas dans les bras de Morphée qu’Alice comptait l’envoyer, mais dans les siens.

Elle serra la petite Sakura contre elle, repliant un peu la couverture, le drap lui arrivant à mi-hauteur du visage. Avec une main, elle caressait délicatement le bas du dos de la neko, et plaça l’autre sur ses cheveux.

« Bonne nuit, Sakura… » murmura Alice.

La Princesse s’effondra bien rapidement.

Elle ne fut même pas réveillée par la venue matinale de Lõara, habituelle, pour réveiller le feu dans la cheminée. Les matinées étaient généralement froides, et il était habituel que la servante vienne au petit matin pour réchauffer le feu. Elle regarda en souriant les deux femmes dormant ensemble, puis se retira délicatement, veillant à ne pas les réveiller.
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le lundi 23 janvier 2012, 13:39:12
La journée passée m'a tellement épuisée, entre le voyage en cage, la drogue, et le très long moment de plaisir avec ma princesse, que je me suis endormie d'un sommeil profond, dénué de tout rêve. En contre partie, je me sentais en pleine forme le lendemain matin. La lumière du soleil passait difficilement au travers des rideaux et le feu de cheminé était toujours actif, comme si il ne s'était jamais éteint de la nuit.

Une fois bien réveillée, je remarque qu'Alice me serre dans ses bras, comme une petite fille ferais un câlin à une grosse peluche. Peut être n'en a t-elle-même jamais eue... Je caressa tendrement son visage en replaçant une mèche derrière son oreille, en reprenant forme humaine. Je suis restée un long moment ainsi, prenant plaisir à la caresser, un large sourire sur les lèvres.

Ce n'est qu'une dizaine de minutes après moi qu'elle se réveilla à son tour, ouvrant ses beaux yeux avec difficulté. Avant même qu'elle ne réalise quoi que ce soit, je dépose un doux baisé sur ses lèvres, puis me redresse pour lui murmurer tendrement un petit bonjour, continuant mon geste sur sa joue.

- Bonjour Alice... Bien dormie ?
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 23 janvier 2012, 20:48:39
Alice émergea difficilement de ce coma léthargique qu’on appelait « sommeil ». Elle ouvrit ses faibles yeux, et les referma en sentant les rayons du soleil. Même s’ils venaient de manière tamisée, ils étaient là, et cela suffisait à perturber les yeux de la Princesse de Sylvandell. Elle poussa de petits gémissements, sentant quelque chose de doux et de chaud sur son corps, jouant avec ses cheveux, et, quand elle rouvrit les yeux, elle sentit de délicieuses lèvres se presser tendrement sur les siennes, lui offrant un onctueux baiser, caressant sa joue. Un sourire étira les lèvres de la Princesse en retour à ce geste d’affection.

« Bonjour Alice... Bien dormie ? »

La Princesse ne répondit pas tout de suite, glissant ses mains sur le corps de Sakura, le caressant, avant de répondre à son baiser.

« Oh oui, ma belle Sakura. Bonjour à toi… J’ai dormi comme une fée ! »

Elle lui sourit, glissant également ses mains dans les cheveux de Sakura, et passa soudain une main devant ses lèvres, afin de cacher un énorme bâillement. Elle étira ensuite son corps, sentant des frissons remonter le long de ses muscles. Elle se sentait si bien, dans le lit. Elle aurait volontiers voulu y rester là l’éternité, avec pour spectacle le corps de sa protégée, mais on décida autrement. Quelqu’un toqua à la porte, et Lõara, sa servante, entra, avec son éternel petit sourire sur les lèvres.

« Bonjour, Mesdames.
 -  Bonjour, Lõara, répéta Alice sur un ton toujours endormi.
 -  Le petit-déjeuner vous a été servi sur un plateau à proximité, indiqua la femme, et le maréchal-ferrant a préparé votre cheval pour votre excursion vers la Terre des Dragons.
 -  Oh, fit Alice. Merci, Lõara.
 -  Je vous en prie, Madame. »

Sur ce, Lõara se retira, et Alice regarda Sakura en lui souriant, puis, sans prévenir, et dans un gloussement, la retourna, se retrouvant sur elle. Alice put l’embrasser comme il le fallait, avant de rompre le baiser en se mordillant les lèvres.

« J’ignore ce que tu produis sur moi, Sakura, mais j’ai encore envie de te faire l’amour… Mais nous ferons cela plus tard, malheureusement. Il vaut mieux aller au zénith au Territoire des Dragons, c’est le mieux. Je vais donc t’ expliquer ce que nous allons faire, mon ange. »

Alice ne put toutefois s’empêcher de l’embrasser encore une fois, et ce fut la fois de trop. Ses seins s’enfoncèrent contre ceux de sa Sakura, et elle sentit le désir naître et exploser une nouvelle fois.

« Oh, et puis les dragons peuvent bien attendre un peu… » estima-t-elle.

Quelques caresses, gémissements, et tâches liquides un peu plus loin, Alice, apaisée et parfaitement réveillée, se tenait avec Sakura sur l’un des balcons de ses quartiers, emmitouflée dans une robe de chambre, et tendit sa main vers un sentier sinueux à la sortie du pont, partant vers les montagnes.

« Tu vois ce sentier, là ? Il mène à la Griffe, le dernier bastion avant d’atteindre le Sanctuaire des Dragons. C’est par là que j’irais à dos de cheval. Nous allons manger ensemble, Sakura, prendre notre bain, puis tu retourneras dans nos quartiers, pendant que j’irais aux écuries. Lorsque tu me verras partir, il te suffira de te transformer en fée, et de voler me rejoindre. Qu’en dis-tu ? »

Le plan était assez simple, et, du point de vue d’Alice, il leur permettrait aisément de pouvoir se soustraire à la surveillance des gardes, et rejoindre la Terre des Dragons. Elle retourna dans ses appartements, en compagnie de Sakura, et commença à faire sa journée. Même si elle ne le montrait pas forcément, elle était relativement anxieuse à l’idée de désobéir ainsi aux ordres de Père, même si elle en ressentait une curieuse forme d’excitation. Elle restait intimement convaincue que tout irait bien.

Comment aurait-il pu en être autrement ?
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le jeudi 26 janvier 2012, 12:41:17
Les réveils auprès de ma princesse étaient très agréables à mon goût. Entre caresses corporelles et embrassades, j'étais rapidement excitée... et avais de nouveau envie d'elle...

- Oh oui, ma belle Sakura. Bonjour à toi… J’ai dormi comme une fée !

Nous nous passions mutuellement les mains sur le visage et la chevelure, lorsque quelqu'un toqua à la porte. Ce n'était autre que la servante qui revenait.

- Bonjour, Mesdames.
- Bonjour, Lõara...
- B-bonjour...


C'est la première fois que j'adresse la parole à Lõara. Après tout, elle va devenir une collègue, même si nos fonctions ne sont pas les mêmes.

- Le petit-déjeuner vous a été servi sur un plateau à proximité, indiqua la femme, et le maréchal-ferrant a préparé votre cheval pour votre excursion vers la Terre des Dragons.
- Oh ! Merci, Lõara.
- Je vous en prie, Madame.


Elle fini par ressortir de la chambre et, sans crier gare, je me fis retournée par ma princesse, après avoir plongée mon regard dans le sien. Une fois placée correctement sur moi, à califourchon, elle se pencha sur mes lèvres dans un vrai baisé langoureux. Nos langues dansèrent ensemble un long moment, avant que Alice ne se décide à le rompre. La voir se mordiller la lèvre inferieur la rendait trop craquante.

- J’ignore ce que tu produis sur moi, Sakura, mais j’ai encore envie de te faire l’amour… Mais nous ferons cela plus tard, malheureusement. Il vaut mieux aller au zénith au Territoire des Dragons, c’est le mieux. Je vais donc t’ expliquer ce que nous allons faire, mon ange.

Mais je ne l'entendais pas de cette oreille. J'avais terriblement envie d'elle et je risquais de foutre le plan en l'air si j'étais autant tendue. Mes mains caressant son tendre fessier, je me lève légèrement pour lui murmurer une petite phrase aguicheuse à l'oreille, presque suppliante sur la fin.

- Moi aussi je veux passer un moment de plaisir avec toi ma douce... Je crois bien que tu es devenue ma drogue... J'ai besoin de ma dose...

Alice m'embrassa encore une fois, nos poitrines se rencontrant mutuellement. C'est cella qui la fit finalement craquer.

- Oh, et puis les dragons peuvent bien attendre un peu…

Heureuse, je vins la prendre dans mes bras, seins contre seins, tandis que nous nous plaçons en ciseau. Notre intimité respective frottant intensément sur la douce jambe de l'autre, nos mains parcourant sensuellement le corps chaud de notre amante, l'excitation montait graduellement jusqu'à atteindre son paroxysme, dans une jouissance intense et commune.

De longue minutes plus tard, je me trouvais blottie dans les bras de ma princesse, observant le paysage matinal sur l'un des balcons.

- Tu vois ce sentier, là ? Il mène à la Griffe, le dernier bastion avant d’atteindre le Sanctuaire des Dragons. C’est par là que j’irais à dos de cheval. Nous allons manger ensemble, Sakura, prendre notre bain, puis tu retourneras dans nos quartiers, pendant que j’irais aux écuries. Lorsque tu me verras partir, il te suffira de te transformer en fée, et de voler me rejoindre. Qu’en dis-tu ?

- Ça peut marcher... Mais il faudra quand même que je reste discrète le temps de te rejoindre... Je ne suis pas sûre que les fées soient très courantes, dans cette région...


Je me sent bien, entre ses bras... Je m'y sent en sécurité, avec l'impression que rien ne pourra jamais m'arriver... Est-ce cela que l'on nomme l'amour ? Le véritable amour ? Il faudra que je fasse le point un jour...

Après un succulent petit déjeuné (bien que ça manquait de jus d'orange) et un bain des plus torrides, je suis remontée dans ma chambre, afin de me préparer. Autant me changer en fée dès maintenant. Une fois devenue une petite fée argentée, je me suis emparée d'un crayon qui trainait sur le bureau pour m'empaler dessus, histoire d'assouvir ma pulsion sexuelle due à ma métamorphose. Ce serrait idiot de m'exciter entre les deux beaux seins d'Alice. Une fois mon petit jet de cyprine expulsé de mon antre des plaisirs, je volette me réfugier dans mon grand kimono, qui se transforme aussitôt en une petite robe semi transparente, tandis qu'une fleur de cerisier apparaît dans ma chevelure d'argent. Comme les fées ont des noms de fleurs, elles en mettent une du même nom dans leurs cheveux. C'est pourquoi mon Artefact en fait de même avec moi, bien que ma fleur soit plus synthétique que naturel. Bref, je me suis assise sur la rambarde du balcon, attendant patiemment l'arrivée de la princesse.
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 26 janvier 2012, 16:35:09
(Voici la tenue d’Alice : http://images.alphacoders.com/145/145265.jpg (http://images.alphacoders.com/145/145265.jpg))

Après un petit-déjeuner assez sommaire, mais agréable, Alice et Sakura retournèrent dans une bassine. La Princesse retrouva alors des plaisirs enfantins, s’amusant à couler et éclabousser Sakura. Sa petite protégée répondit de même, et la séance se termina en un long et sulfureux câlin, ponctué de rires et de gémissements. Alice se sentait infiniment heureuse et légère, transportée dans un petit cocon de bonheur et de délice. Chaque chose devant avoir une fin, le bain se termina, et, tandis que Sakura retournait, sur un dernier baiser, dans les quartiers de la Princesse, celle-ci délesta ses robes pour des vêtements un peu plus chauds, et qui lui permettraient de monter à cheval.

L’équitation était un plaisir qu’Alice avait pratiqué très jeune, et l’un des rares qu’elle avait réussi à aimer. L’escrime, la boxe, la préparation magique, physique… Tout cela lui avait toujours paru fastidieux et impossible, mais, inversement, monter et galoper à cheval lui avait toujours fait plaisir. Elle enfila donc des vêtements un peu plus souples, plus chauds, ainsi qu’une petite armure de protection, fort heureusement très légère.

« Soyez prudente, l’encouragea, comme d’habitude, le mestre qui l’avait initié à l’équitation.
 -  Ne vous en faites pas » sourit, avec désinvolture, la Princesse.

La Princesse de Sylvandell était en train de faire quelque chose qui lui aurait sûrement valu une multitude de coups de fouet. Pourtant, elle ne se sentait bizarrement que peu inquiétée, étant surtout très excitée à l’idée de désobéir ainsi à son Père, et aux règles. Il fallait après tout bien dire que la Princesse avait passé sa vie à devoir obéir à des ordres, afin de veiller à sa propre sécurité. Désobéir, c’était… C’était très excitant ! Elle sourit nonchalamment, et commença à galoper. Alice monta avec son cheval, Éclipse, comme elle l’appelait, des petites marches, quittant l’enceinte du château pour traverser l’immense pont. Elle n’adressa pas un seul regard en arrière, afin de ne pas attirer l’attention, et ne tarda pas à faire s’élancer Éclipse au triple galop. Elle poussa des cris de plaisir, sentant son corps rebondir contre le cheval, et tira sur les rênes pour qu’il s’arrête en quittant le pont.

Alice partit sur la gauche, et suivit prudemment un sentier escarpé menant vers la Griffe. Le sentier longeait le grand précipice qui entourait le château, et elle continua à avancer, montant le long de la pente, avançant tranquillement, jusqu’à ce que Sakura daigne la rejoindre. La Princesse s’arrêta sur une espèce de plate-forme d’observation. La Griffe apparaissait au loin, avec sa petite tour se découpant entre les rochers. Alice en profita pour contempler le vide devant elle. Le lac de Sylvandell pouvait se voir au loin. Une eau très froide, glaciale, mais qui permettait d’alimenter Sylvandell, par le biais de canaux et d’oléoducs. Le vent soufflait aussi, faisant remuer ses cheveux, et Alice sourit, heureuse. Elle ferma les yeux pour profiter de cette sensation, et, quand elle les rouvrit, elle vit une petite créature voler devant elle. Alice tendit la main pour que Sakura s’y poser, et lui offrit un sourire édenté.

« Coucou, toi, sourit la Princesse, glissant son autre main pour caresser son dos. Tu t’es mise une belle robe, mon ange… Allez, viens, passe par mon ventre, il devrait y avoir suffisamment d’espace pour que tu te glisses jusqu’à mes seins. »

La Princesse avait, sous son armure, une tunique un peu plus confortable. Elle gloussa un peu en sentant Sakura avancer le long de son corps, jusqu’à pouvoir se glisser contre ses seins. Seule sa tête ressortait, et la Princesse repartit à nouveau. Éclipse avança lentement, tant la route était escarpée et difficile. Le cheval ne tarda pas à atteindre le petit manoir de la Griffe, et Alice, au bout d’un moment, baissa les yeux.

« C’est amusant… confessa-t-elle. J’espère que tu as bien chaud, mon amour. Maintenant, chut ! Il nous faut affronter les gardes… »

Elle posa un doigt sur ses lèvres pour ponctuer ce qu’elle disait, et atteignit le manoir de la Griffe. Plusieurs archers et arbalétriers se tenaient sur une terrasse. Depuis l’épisode de Ciri’, qui avait tué toute la garnison, cette dernière avait été sensiblement renforcée, et était dirigée, non plus par un simple sergent, mais par un capitaine. Alice reconnut le Capitaine Laroche, et sourit. Laroche avança avec deux gardes, et elle aperçut, dissimulées en hauteur, des sentinelles. Des archers qui surveillaient la zone. Les Sylvandiens restaient à la lisière du Territoire des Dragons, veillant à ne jamais aller trop loin, de manière à ne pas gêner les dragons.

« Bonjour, Princesse, sourit Laroche, un homme assez beau, mais qui portait une moustache assez grosse.
 -  Je vous souhaite bien le bonjour, Capitaine Laroche.
 -  Désirez-vous être accompagnée, Madame ?
 -  Je pars prier au Sanctuaire. Une garde serait inutile et contre-productive, Messire capitaine. »

Laroche acquiesça, et laissa Alice partir. Cette dernière éperonna à nouveau Éclipse, et le cheval s’enfonça dans la Terre des Dragons. Les dragons volaient dans le ciel, et elle atteignit une petite forêt. Encore une fois, la Princesse se mit à avancer à travers les arbres. C’était une forêt minuscule, plus un bosquet qu’une forêt, et elle atteignit une rivière.

« Tu peux sortir, Sakura… Les gardes ne vont jamais aussi loin… »

Elles se trouvaient devant un petit ruisseau.

« Pas trop nerveuse, mon cœur ? » lui demanda Alice.
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le jeudi 26 janvier 2012, 19:06:26
Dès que je la vis enfin, je me laissa tomber de la rambarde et me mis à voleter vers Alice, volant dans les branche des rares arbres ou rasant les murs, lorsqu'il y avait un peu trop de monde à mon gout. Bref, je restais principalement à couvert. Il me fallut bien une dizaine de minutes pour quitter les remparts de la ville et je dû même faire un léger détours pour éviter deux ou trois sentinelles. Mais je réussi finalement à la rejoindre. La princesse m'accueillit dans sa main tendue avec un grand sourire.

- Coucou, toi. Tu t’es mise une belle robe, mon ange… Allez, viens, passe par mon ventre, il devrait y avoir suffisamment d’espace pour que tu te glisses jusqu’à mes seins.

Sans dire un mot, je passe par en bas pour me faufiler sous ses vêtements, m'aidant du tissu pour grimper jusqu'à sa poitrine. Ce n'était pas franchement facile, dans le sens où j'étais un peu à l'étroit et que Alice tressautait un peu en gloussant. Prenant ma respiration à grand coup, je passe entre ses seins serrés l'un contre l'autre et me faufile avec beaucoup de difficultés, jusqu'à ce que ma tête dépasse de ses deux monts de chair. Nous avons avancées un moment encore, avant qu'elle ne baisse les yeux vers moi.

- C’est amusant… J’espère que tu as bien chaud, mon amour. Maintenant, chut ! Il nous faut affronter les gardes…

Mon amour... Je me sens rougir de bonheur... Je ne voulais pas attirer l'attention des gardes, aussi me suis-je fait si discrète, que je n'ai rien vue ni entendue de ce qui a suivi. Plusieurs minutes passèrent, avant qu'Alice ne me demande de refaire surface.

- Tu peux sortir, Sakura… Les gardes ne vont jamais aussi loin…

Il me fallut quelques minutes pour m'extirper de ma cachette, même si j'aurais bien aimée y rester encore un peu. Nous étions désormais près d'un petit ruisseau entourés d'arbres, surement plus très loin du fameux sanctuaire...

- Pas trop nerveuse, mon cœur ?

- Au contraire, je suis dévorée par la curiosité !


Je m'envole vers son épaule pour m'y assoir et lui fait un câlin en frottant ma petite joue contre la sienne. Cette fois je peux le dire, je l'aime... J'espère que cet amour est réciproque, au vu des tendres petits mots qu'elle me dit depuis ce matin...

- C'est quoi, la suite des opérations ?
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 27 janvier 2012, 00:16:45
« Au contraire, je suis dévorée par la curiosité !»

Cette phrase la fit sourire, et Alice la laissa s’asseoir sur son épaule, remontant vers sa joue, frottant sa petite tête contre la sienne. Ce contact la fit encore une fois rigoler.

« C'est quoi, la suite des opérations ? » demanda alors Sakura.

Tournant la tête, Alice commença à lui répondre, mais Sakura était si proche, et si petite, que son souffle la renversa sur son épaule. Alice en pouffa, et se reprit rapidement.

« Désolée, ma belle… Quant à la suite des opérations… Nous allons laisser le cheval ici, car la route est assez escarpée, et difficile à pratiquer pour le cheval. Il faut suivre ce ruisseau jusqu’au Sanctuaire des Dragons. »

La Princesse descendit du cheval, et caressa Éclipse. Ce dernier poussa un petit hennissement, et elle caressa avec son nez son museau.

« Ne bouge pas, Éclipse, je vais revenir… »

Alice regarda ensuite Sakura, continuant sur le ton. Il n’était plus nécessaire pour elle d’être sous forme de fée, et elle lui parla donc de ce cela.

« Tu peux prendre une autre forme, Sakura. Prends celle qui te plaît le mieux… »

Dans le fond, en forme de fée, elle serait mieux, évitant à devoir se mouiller les pieds, ou à marcher sur le sol cahoteux. Alice se mit à marcher le long du ruisseau, sur des petits graviers, s’appuyant sur les rochers, se faufilant entre les montagnes. Le Sanctuaire était relativement éloigné. Ils avancèrent au milieu de rochers pointus et escarpés, des espèces de griffes sinistres. Un dragon vola soudain au-dessus d’eux, ses longues ailes les recouvrant brièvement d’un voile noir. Le dragon poussa un rugissement et s’envola ensuite dans les airs. Souriant, Alice le regarda pendant plusieurs secondes, puis reprit sa marche.

Le ruisseau les amena dans un autre petit bois, devant une grande plaine où plusieurs dragons erraient au centre. Alice s’arrêta sur une espèce de plate-forme d’observation en bois, datant de l’époque d’Erwan Korvander. Entre les arbres, on pouvait voir, sur cette clairière, des dragonnes surveillant des dragonneaux, de petits dragons qui gazouillaient joyeusement. L’un d’eux tenta de s’envoler en courant, mais s’écrasa sur le sol, roulant par terre. Alice les regarda pendant plusieurs secondes en souriant. Une grande dragonne dorée était lovée au centre, léchant un petit dragonnet doré, tandis que d’autres dragonnes se promenaient.

Se retournant, la Princesse posa un doigt sur ses lèvres vers Sakura, avant de lui faire un clin d’œil.

« Évitons de les déranger, ma belle… »

Alice suivit le sentier, passant entre de nouveaux rocs, et ils traversèrent une belle forêt, les conduisant vers le Sanctuaire des Dragons. La Princesse suivit le chemin le plus rapide, les dragons étant de plus en plus nombreux, et elles finirent par atteindre  le Sanctuaire des Dragons, une immense clairière avec, au centre, un petit lac avec une structure en acier. Le Cœur du Sanctuaire. Alice frémit, sentant son cœur bondir dans sa poitrine. Elles y étaient… Enfin. Le Sanctuaire des Dragons. La Princesse se retourna vers Sakura.

« On y est, c’est le… »

La Princesse ne parvint malheureusement pas à achever ce qu’elle avait à dire, car un terrible rugissement se fit entendre. Un immense dragon atterrit devant elle, et poussa un grondement à réveiller les morts.

« RRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRROOOOOOOOOAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRR !!! »

Écarquillant les yeux, Alice vit la silhouette magistrale d’un dragon doré, qui rugit à son encontre. Muette de stupeur, elle vit le dragon cesser de rugir, puis son regard se porta sur Sakura. Il soupira, faisant jaillir de la fumée de ses narines, puis s’envola sans mot dire, se mettant à tournoyer dans le ciel, avant de se poser dans le Sanctuaire, un peu plus loin, au milieu d’un parterre de fleurs. Se remettant de ses émotions, Alice soupira longuement, avant de regarder à nouveau sa protégée.

« Je… Je crois qu’il nous saluait… » fit-elle avec un sourire mal assuré.

Le rugissement d’un dragon était toujours quelque chose de terrifiant, mais le dragon n’avait pas cherché à les dissuader de partir. Si ça avait été le cas, il les aurait attaqué, ou aurait craché du feu. Reprenant son souffle, la Princesse désigna du doigt la structure au centre.

« C’est… C’est là qu’il faut se… Se rendre », acheva-t-elle.
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le vendredi 27 janvier 2012, 13:01:31
Après quelque secousses supplémentaires dues à son rire et après être tombée à la renverse, elle s'excusa en poursuivant.

- Désolée, ma belle… Quant à la suite des opérations… Nous allons laisser le cheval ici, car la route est assez escarpée, et difficile à pratiquer pour le cheval. Il faut suivre ce ruisseau jusqu’au Sanctuaire des Dragons.

Elle s'exécuta et descendit de son cheval, après quoi Alice me fit savoir que je pouvais continuer sous la forme qui me convenais le plus. Malgré tout, je décide de rester sous ma forme actuelle. Redevenir humaine nous ralentirait et changer de forme nous ferrais perdre du temps, à cause de mes pulsions sexuelles. La marche dura un long moment, entre les rochers escarpés, la boue due à l'eau du ruisseau, les graviers, etc... Un dragon passa juste au dessus de nous et je sursauta légèrement, tandis que ma princesse se mit à sourire encore plus en le voyant.

Nous avons finalement atteint une sorte d'estrade en bois, qui donnait sur une clairière. Au centre de celle-ci, je pu voir plusieurs dragonnes veiller sur leurs petits. Vu son expression faciale, il était évidant qu'elle aimait fortement les dragons dorés, puissants et libres. Tout ce que je n'était pas pour le moment... Alice se tourna alors vers moi.

- Évitons de les déranger, ma belle…

Nous avons donc continuées notre chemin sur un sentier aride, avec un nombre impressionnant de dragon autour de nous. Plusieurs minutes passèrent, avant que nous ne débouchions sur une grande clairière avec un lac et un édifice en acier au centre. Malgré le coté austère, je le trouvais agréable et reposant.

- On y est, c’est le…

- RRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRROOOOOOOOOAAAAAAAAAAAARRRRRRRRRRRRRR !!!


Si tout à l'heure, j'ai légèrement sursautée, j'ai cette fois ci fait un petit bond pour atterrir sur la tête d'Alice, mon petit cœur battant à la chamade. L'imposant dragon face à nous est véritablement impressionnant. C'est à ce demander comment fait la princesse pour rester de marbre face à son rugissement. Mais plutôt que de nous cramer sur place, il décide de reprendre son envol, pour ce poser au centre de la clairière. Alice soupira longuement, avant de lever la tête vers moi en me souriant, d'un air mal assuré.

- Je… Je crois qu’il nous saluait…

- C'est... C'est lui le... P-patriarche ?


J'étais littéralement morte de trouille. Et Alice à reçue son sang lors d'un rituel ? Je n'imagine même pas dans quel état elle devait se trouver... Elle tendit le doigt vers la structure, pour continuer sur le même ton.

- C’est… C’est là qu’il faut se… Se rendre.

Je me contente de hocher la tête, me demandant si son rituel était douloureux ou non. Tandis qu'elle se remet en route, je m'accroche fermement à son épaule après être revenue dessus, ne voulant pas la quitter un seul instant, dans ce secteur qui me semblait tout d'un coup hostile.
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 27 janvier 2012, 20:19:19
« - C'est... C'est lui le... P-patriarche ? » demanda Sakura.

Est-ce de la peur qu’Alice ressentait dans sa voix ? Elle était paradoxalement heureuse de voir enfin une réaction normale ! Quand un dragon rugissait, son Père se contentait de dire qu’il avait « le feu qui jaillissait pas au bon endroit de sa foutue anatomie », Ciri’ se contentait de dire qu’il faudrait l’égorger sur place, et la plupart des Commandeurs s’en souciaient. Inversement, Alice, la première fois qu’elle avait entendu un dragon rugir, avait défailli. Il lui avait fallu de nombreuses années pour s’y habituer. Quand on vivait au milieu des dragons, on n’avait, de toute façon, pas spécialement le choix. Alice regarda à nouveau le dragon doré, et sut instinctivement que ce n’était pas le Patriarche. Il était bien trop jeune pour cela, même s’il avait une taille impressionnante.

« Non, ma beauté, je crois que c’était une forme d’humour propre aux dragons, et une invitation, finit-elle par dire. Le Patriarche souhaite bien te voir. Le dragon doré ne t’aurait pas laissé pénétrer dans ce cercle sacré, autrement. »

Alice s’avança sur la berge du lac qui se dressait devant elle. C’était un lieu empreint de magie et de féérie. Juché au milieu des montagnes, le Sanctuaire des Dragons était un havre de paix, un jardin merveilleux, et, une fois n’est pas coutume, la Princesse se sentit infiniment petite devant un tel spectacle. Lentement, elle s’avança près de la surface du lac, face à l’île centrale, où la structure en pierre, composée de quatre espèces de griffes recourbées, se dressait silencieusement. Alice s’approcha du lac, et fléchit les genoux, presque en position de prière.

« Il faut que tu ailles au centre du lac, Sakura... Mais je t’encourage à reprendre ta forme normale. Le Patriarche t’attend au centre, dans l’Autel. »

Elle attendit que Sakura reprenne sa forme normale pour lui délivrer un gros baiser sur les lèvres, la serrant contre elle, afin de se mordiller les lèvres. Elle savait aussi ce que ce grondement signifiait : un avertissement. Alice savait qu’elle ne pouvait aller plus loin.

« Je ne peux pas venir avec toi, ma belle. C’est une épreuve que tu dois faire seule, mais tu n’as pas à t’inquiéter. Le Patriarche… J’ignore ce qu’il veut te faire, mais ce ne sera que bon pour toi, mon petit sucre. Vas-y… »

La Princesse attrapa un petit caillou, et le jeta sur l’eau. Au lieu de disparaître dans l’eau, le caillou rebondit à la surface, ne s’enfonçant que très légèrement, avant de flotter en surface. La Princesse regarda ensuite Sakura.

« Marche sur l’eau, et va à l’intérieur… Le Patriarche viendra ensuite. Courage, et ne t’en fais pas. Je resterais là, bien sagement. »

Elle l’embrassa une dernière fois, et la poussa légèrement en posant une main sur ses fesses, pour l’amener sur le lac. Alors que Sakura marchait, Alice vit de nombreux dragons jaillir des horizons, se posant sur les piques et les rochers, se mettant à gronder en chœur, provoquant un tumulte qui fit frémir Alice. Les dragons remuaient des ailes, et crachèrent des langues de feu, sans que rien ne puisse atteindre Sakura. Alice fit signe à Sakura de poursuivre, jusqu’à ce qu’elle atteigne l’Autel.

Le tintamarre des dragons continua pendant plusieurs minutes, et un immense dragon doré jaillit alors, ses immenses ailes s’étalant sur plusieurs mètres. Les dragons se turent instantanément, formant deux rangées compactes, et l’énorme dragon alla se poser sur l’Autel, ses longues ailes la recouvrant intérieurement, tandis qu’il abaissait sa tête pour fixer Sakura, ses immenses yeux la fixant. Alice ne voyait toutefois pas ce qui se passait, et entendit des bruits de pas derrière elle.

En se retournant, elle vit la silhouette massive du Roi de Sylvandell, Tywill Korvander, s’avancer sur un cheval, accompagné par plusieurs mestres, gardes, et même le Limier, le Commandeur qui restait généralement à Sylvandell pour surveiller le royaume.

« Père ?! Mais que… ?
 -  Petite fleur, crois-tu donc pouvoir me mentir impunément ? » répliqua vertement son Père, en descendant de cheval.

Pour avoir pris un cheval, il avait du prendre un autre chemin que le sien. Voulant éviter de croiser des éclaireurs, Alice avait marché au sein du Territoire des Dragons.

« Je sais très bien ce que tu as fait avec ta belle dans la baignoire, tout comme je sais qu’elle peut modifier son apparence, et même plus que ça.
 -  Mais… Pourquoi ce simulacre, alors ?
 -  Les putains de mestres qui m’accompagnaient au banquet sont pas du genre à accepter qu’une esclave puisse librement aller au Sanctuaire.
 -  Vous… Vouliez que je vous… Que je vous désobéisse, Père ? » rougit-elle.

Il se contenta de sourire, et lui tapota la tête, ce qui la fit rougir encore plus.

« ’Pas besoin de chier entre deux culs le savoir ; tu es une Korvander, ma fille. Néanmoins, ma belle, si jamais il ne se passe rien…
 -  Vous parlez dans le vide, Père. »

A l’intérieur de l’Autel, le Patriarche continuait à fixer Sakura, et cracha sur elle un feu vert. Le feu se répandit dans tout l’Autel, éblouissant Sakura, et, lorsque cette dernière dut rouvrir les yeux, sa surprise devrait être grande, en constatant qu’elle ne se trouvait manifestement plus dans l’Autel, mais dans une espèce de plaine orangée. Une licorne trônait à côté d’elle, et, devant elle, on pouvait voir un dragon colossal, une immense masse qui semblait même défier les Dieux, tant il était majestueux, grand, et immense. Même les plus dragons de Sylvandell ressemblaient à des gringalets face à cette montagne immense :

(http://images.alphacoders.com/966/thumb-96695.jpg) (http://images.alphacoders.com/966/96695.jpg)

On l’appelait le Patriarche, mais il avait connu bien des noms, et son regard argenté se posa sur Sakura. Une forme noirâtre, parcourue de flammes, apparut alors devant Sakura. Une forme d’homme, même s’il n’avait pas de visage, pas de sexe, ni de cheveux. Il ouvrit l’une de ses mains, et des flammes en jaillirent, diffusant dans le ciel des images représentatives de la vie de Sakura : son existence sur Terre, sa sœur, sa capture par les esclavagistes, sa rencontre avec l’elfe rouge, et sa rencontre avec Alice… Les flammes d’images tournoyèrent dans le ciel, entourant Sakura, avant que le Patriarche ne se mette enfin à parler.

« Sakura Konoe… La femme aux multiples formes… Celle qui a voyagé entre les mondes et entre les espèces… Je vous remercie d’avoir accepté mon invitation. Votre mémoire indique que vous me connaissez sous le terme dont les descendants du Maudit m’affublent : le Patriarche. »
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le samedi 28 janvier 2012, 16:39:39
- Non, ma beauté, je crois que c’était une forme d’humour propre aux dragons, et une invitation, finit-elle par dire. Le Patriarche souhaite bien te voir. Le dragon doré ne t’aurait pas laissé pénétrer dans ce cercle sacré, autrement.

De... De l'HUMOUR !? Dans un coin de ma tête, j'imagine un groupe de dragons s'esclaffer derrière une colline en voyant notre réaction... Leur foutrais moi, de l'humour ! Alice s'avança doucement vers l'eau du lac, avant de s'y agenouiller. Elle me demanda alors de reprendre une forme humaine et j'y obéis, ma fine robe transparente redevenant mon fidèle kimono. Je voyais bien son air surpris mais je lui fit un bref signe de tête, histoire de lui faire comprendre que je lui expliquerais plus tard. Après quoi elle enchaîna.

- Je ne peux pas venir avec toi, ma belle. C’est une épreuve que tu dois faire seule, mais tu n’as pas à t’inquiéter. Le Patriarche… J’ignore ce qu’il veut te faire, mais ce ne sera que bon pour toi, mon petit sucre. Vas y… Marche sur l’eau, et va à l’intérieur… Le Patriarche viendra ensuite. Courage, et ne t’en fais pas. Je resterais là, bien sagement.

Elle m'embrassa une dernière fois, avant de me pousser légèrement sur l'eau. Prenant mon courage à deux mains, je m'avance vers l'autel, bien qu'ayant un peu peur tout de même en voyant les dragons se mettre en lignes de chaque coté en crachant des gerbes de flammes au dessus de moi, telle des arches, tout en provoquant un tremblement pas possible de leurs pates. Je me retourna vers ma princesse, qui me fit signe de continuer, puis poursuivis mon chemin jusqu'à la structure de métal. Les dragons continuèrent encore un moment, puis se turent soudainement, provoquant soudainement un silence oppressant.

C'est alors qu'il apparu... Un dragon immensément grand, réduisant les autres au statut de nouveaux nés. Il vola un moment, effectuant des cercles concentriques pour atterrir finalement face à moi. Ses ailes firent le tour de la structure et son regard plongea en moi. Des voix se firent entendre, mais je ne m'en souciais guère... Après un moment, où aucun de nous ne lâchait l'autre du regard, le dragon cracha un feu vert sur moi, et je me protégea instinctivement en levant les bras tout en fermant les yeux. Pourtant, ce feu ne me brulait pas... il se contentait seulement de me réchauffer agréablement, d'une douce et bienveillante chaleur... Lorsque je rouvris les yeux, la surprise fit totale. Adieu l'autel et le lac, j'étais à présent dans une immense pleine orangée, à l'image du dragon face à moi. Egalement à mes coté, se trouvait une licorne. Je n'eu pas de temps pour me demander le pourquoi de sa présence, car une forme noirâtre s'enflamma dans le ciel, prenant la forme de mes nombreux souvenir, avant que le feu ne se mettent à tourner autour de moi. C'est là que je l'entendis pour la première fois.

- Sakura Konoe… La femme aux multiples formes… Celle qui a voyagé entre les mondes et entre les espèces… Je vous remercie d’avoir accepté mon invitation. Votre mémoire indique que vous me connaissez sous le terme dont les descendants du Maudit m’affublent : le Patriarche.

Je me rendit alors compte que je l'avais déjà entendue... Cette voix m'avais insufflée le courage nécessaire pour m'évader du manoir de Hiro... Et pourquoi le maudit ? Mieux valait ne pas demander... C'était apparemment un sujet sensible...

- En ce cas, quel est votre véritable nom ? Et pour quelle raison m'avez-vous appelé ?
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 28 janvier 2012, 20:16:31
« En ce cas, quel est votre véritable nom ? Et pour quelle raison m'avez-vous appelé ? »

Suite à cette question, la forme noirâtre ne tarda pas à répondre, mais répondit encore plus. Dans ce lieu, on ne pouvait dissimuler grand-chose. Alice en avait fait l’expérience. Dans ce lieu, le dragon d’Or lisait ses pensées sans aucune difficulté, et il lui répondit donc.

« Mon véritable  nom ne peut pas se concevoir dans ta langue, Sakura Konoe. Je suis l’un des derniers survivants des premiers dragons, ceux qui ont soufflé sur le monde, et l’ont embrasé, ceux qui ont enfanté la vie. Mon véritable nom importe peu » finit par décider le dragon d’Or.

Il se rapproche ensuite d’elle, tandis que l’immense dragon d’Or fixait silencieusement Sakura. La forme noirâtre se rapprocha d’elle, et poursuivit ses explications.

« Je t’ai mandé, car ton être est particulier… Généralement, ce que vous appelez ‘‘ADN’’, ou ‘‘code génétique’’, est achevé à chaque création, et n’évolue que sous des conditions spécifiques. Le tien, Sakura Konoe, présente cette originalité d’être comme le tronc d’un arbre, dont les feuilles sont encore à découvrir. Tes liens avec la descendante du Maudit font de toi quelqu’un qui mérite que je te déverrouille l’accès à d’autres branches de ton ADN. »

Les flammes noirâtres commencèrent à lécher le corps de Sakura, et le beau kimono de la jeune femme disparut alors, dévoilant son corps nu. Les flammes noirâtres léchèrent son corps, ne faisant ressentir à Sakura, ni chaud, ni froid, tandis que la voix reprit sur son ton calme et posé.

« Tu as le droit d’avoir peur, mais ce qui va suivre ne sera que dans ton intérêt. Dans ton corps coule les semences du descendant du Maudit, et c’est pour moi suffisant. Je vais révéler en toi des capacités enfouies, des pouvoirs dont tu n’as même pas songé, et qui feront de toi l’un des êtres les plus redoutables qui existe. »

Les flammes s’enroulèrent autour du corps de Sakura. Bien qu’elle soit nue, il n’y avait rien de sexuel dans ce que faisait le dragon d’Or. La tête se forma, avec une bouche, s’approchant du visage de Sakura.

« Je vais apposer mes lèvres sur les tiennes, Sakura Konoe, et tu partageras un peu de mon sang. Deux nouvelles choses s’offriront à toi. La première te concernera directement, et l’autre concernera les autres. Je vais t’offrir la possibilité de transformer tes partenaires comme tu le fais avec ton corps, sous la condition que tu aies leur consentement. Autrement, la transformation échouera. Te sens-tu prête ? »

La licorne se rapprocha, et frotta avec son museau la tête de Sakura, avant de s’écarter à nouveau, comme pour l’inciter à ne pas hésiter. Les lèvres du dragon d’Or n’existaient pas vraiment, mais on voyait un petit trou. Dans une certaine mesure, le dragon d’Or l’enlaçait, mais il ne comptait pas agir sans le consentement de Sakura. Si elle ne voulait pas ce qu’il lui offrait, les transformations génétiques échoueraient.

Dehors, Alice continuait à attendre, nerveuse, espérant que tout se passerait bien. Les dragons étaient toujours là, attendant patiemment, et son cœur battait légèrement dans sa poitrine. Elle ne savait absolument pas ce qui se passait à l’intérieur, mais les dragons dorés avaient craché des torrents de feu, formant un cercle enflammée autour de l’Autel. Les flammes enveloppaient le dragon d’Or, dont les ailes étaient recourbées sur l’Autel.
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le samedi 28 janvier 2012, 22:46:18
Les flammes tournaient toujours autour de moi, noires et menaçantes. Pourtant, je n'en avais pas peur... Je me sentais en sécurité, face à cette entité qui semblait veiller sur moi depuis mon arrivée sur Terra.

- Mon véritable nom ne peut pas se concevoir dans ta langue, Sakura Konoe. Je suis l’un des derniers survivants des premiers dragons, ceux qui ont soufflé sur le monde, et l’ont embrasé, ceux qui ont enfanté la vie. Mon véritable nom importe peu.

Puis, il se rapprocha un peu plus de moi, avant de poursuivre...

- Je t’ai mandé, car ton être est particulier… Généralement, ce que vous appelez ‘‘ADN’’, ou ‘‘code génétique’’, est achevé à chaque création, et n’évolue que sous des conditions spécifiques. Le tien, Sakura Konoe, présente cette originalité d’être comme le tronc d’un arbre, dont les feuilles sont encore à découvrir. Tes liens avec la descendante du Maudit font de toi quelqu’un qui mérite que je te déverrouille l’accès à d’autres branches de ton ADN.

Mes liens avec la descendante... parlait-il de l'amour sincère que j'éprouvais pour Alice ? Quant à cette histoire de branches et d'ADN... Etait-ce ce à quoi je pensais ? Les flammes se collèrent pratiquement à mon corps et se mirent à lécher ma peau, soudainement nue. Je savais toutefois que mon Artefact n'était pas détruit. Il était toujours là, quelque part...

- Tu as le droit d’avoir peur, mais ce qui va suivre ne sera que dans ton intérêt. Dans ton corps coule les semences du descendant du Maudit, et c’est pour moi suffisant. Je vais révéler en toi des capacités enfouies, des pouvoirs dont tu n’as même pas songé, et qui feront de toi l’un des êtres les plus redoutables qui existe.

Bon, c'est vrai que le mot "redoutable" n'a pas de quoi me rassurer, même si je me sentis rougir lorsqu'il fit référence à la cyprine d'Alice, que j'avais avalée lors de nos ébats de ce matin... Les flammes enserrèrent mon corps dans une chaude étreinte et une tête munit d'une "bouche" se format au bout de la colonne noire...

- Je vais apposer mes lèvres sur les tiennes, Sakura Konoe, et tu partageras un peu de mon sang. Deux nouvelles choses s’offriront à toi. La première te concernera directement, et l’autre concernera les autres. Je vais t’offrir la possibilité de transformer tes partenaires comme tu le fais avec ton corps, sous la condition que tu aies leur consentement. Autrement, la transformation échouera. Te sens-tu prête ?

Après le mouvement initié par la licorne, je hoche la tête en signe de confirmation, avant de poser mes lèvres sur la forme noire. Je sentis un fluide épais, au gout métallique, couler dans ma gorge, avant que la forme ne se rétracte. Durant plusieurs secondes, il ne se passa rien, le temps à mon organisme d'assimiler ce sang. Et sans prévenir, une douleur immense me transcenda de part en part, comme si une lance en fusion était passé en travers de mes tempes. Et ce fut un véritable hurlement à réveiller les morts, qui quitta ma gorge. Tombant à genoux, les mains sur la tête, je voie horrifiée mes bras et mes jambes en sang, la chair à vif, comme brulée jusqu'au muscle. Je poussa un second hurlement, plus retentissant que le premier, lorsque des écailles acérées sortirent de mon corps et des griffes remplacer mes doigts. Je préféra poser le tout au sol, de peur de me broyer accidentellement la tête, et la douleur me transperça le crâne, lorsque deux cornes en sortirent. Mes oreilles étaient également en sang et ma vue commençaient également à ce brouiller. Etait-ce du à la transformation également ou était-ce seulement du à la douleur, je me sentais trop faible pour y réfléchir d'avantage. Mais le pire, ce fut lorsque mes ailes sortirent de mon dos, déchirant la peau, des os et des muscles supplémentaires se créant, tandis qu'une queue démesurée sortit elle aussi au niveau du coxis.

Ensuite, mes blessures se guérirent d'elles mêmes et se fut comme si j'étais née ainsi. Mais mon estomac n'en supportât pas d'avantage et je rendis mon repas au sol, vomissant tripes et boyaux, tremblante de fièvre... De toutes mes nouvelles formes, celle-ci avait été la plus douloureuse... Malgré tout, je n'avais pas perdue connaissance... Certes, j'étais très affaiblie, mais toujours consciente. Mon Artefact se manifesta alors, s'adaptant à ma forme de Demi-dragonne dorée, avec une apparence adaptée. Un tissu de cuire de la même couleur recouvrit ma poitrine et mon bas ventre, et des griffes se matérialisèrent pour former comme une armure naturelle, se confondant avec mon corps. Une pierre orange était également enchâssée dans le tissu... Ma respiration était irrégulière et il me faudra sans doute un moment pour reprendre contenance...
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 29 janvier 2012, 01:21:21
Les flammes continuaient à brûler dehors, et Alice s’était mise à prier, espérant que tout se passerait bien. Il n’y avait naturellement aucune raison que ça ne fonctionne pas bien. Le Patriarche en personne était là, ce qui était la preuve indélébile qu’elle avait eu raison en l’amenant ici. Se relevant, elle regarda son Père, qui observait silencieusement les dragons.

« Ça commence à durer… songea Tywill.
 -  C’est le signe qu’il se passe quelque chose. »

Alice espérait que tout irait bien. Le Patriarche continuait à s’occuper d’elle, et les dragons continuaient à attendre. Alice les regarda également, intimidée. Il se dégageait une telle atmosphère de cette séance qu’elle sentait faiblement son cœur battre dans sa poitrine, nerveuse. Les minutes et les minutes continuaient à s’écouler, et le soleil poursuivait lentement sa course dans le ciel, jusqu’à ce que le Patriarche finisse par se redresser. Son regard croisa celui des humains, puis il poussa un grondement, avant de relever ses longues ailes. Les dragons se mirent à rugir également, dans une cacophonie assourdissante, qui amena Alice à plaquer ses mains sur ses oreilles.

« Putain, mais ils ont pété les plombs, ou quoi ?! »

Le Patriarche poussa alors un terrifiant grondement, et cracha une immense langue de feu, qui s‘étala sur une quinzaine de mètres, avant de se redresser, s’envolant dans le ciel. Les dragons le suivirent alors, formant une espèce de tornade, et le dragon d’Or disparut dans le ciel. Interloquée, Alice baissa alors les yeux, et sursauta en voyant, à la place de Sakura, quelque chose d’autre. Tywill vit également cette femme avec des ailes de dragons, des griffes pointues, une queue, et des cornes.

« Nom d’un bordel de merde de dragons… soupira Tywill, interloqué.
 -  Sakura… souffla Alice. C’est… ? Non, je… Comment est-ce que… ? »

Elle comprit. Elle comprit enfin ce que le Patriarche voulait, et ce qu’il lui avait fait. Il avait offert à Sakura une nouvelle forme, celle d’un dragon en or. Alice entreprit de se relever, un peu absente, commençant à comprendre ce qui se passait, en même temps que les autres soldats. Elle fléchit le genou en même temps que les soldats, que les mestres, et même Tywill fléchit également le genou. Devant leurs yeux ébahis de stupeur, la volonté divine du Patriarche s’était exprimée. Il avait transformé Sakura en une demi-dragonne, et le peuple de Sylvandell lui rendait hommage.

*C’est un prodige ! songea-t-elle dans sa tête. Un véritable miracle !*

Silencieusement, les hommes de Sylvandell entreprirent de se redresser, mais ce fut Alice qui parla. Elle marcha le long de l’eau, s’approchant de Sakura, n’osant pas la toucher, un sourire ravi sur les lèvres.

« Sakura, tu… Tu… »

La Princesse de Sylvandell était tellement surprise qu’elle ne savait plus quoi dire, et même son Père, qui était d’habitude si prompt à trouver un juron adapté à la situation, semblait peiner à comprendre ce qui se passait. Sans qu’on ne puisse se l’expliquer, Sakura, la petite esclave, était devenue une espèce de nouvelle élue, comparable à Erwan Korvander « le Maudit ».

« C’est… Oh putain, Sakura, c’est incroyable ! »

Est-ce qu’elle avait juré ? Ciel, c’était le signe on ne peut plus évident qu’elle était chamboulée !
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le dimanche 29 janvier 2012, 11:11:09
J'eu finalement énormément de mal pour reprendre un rythme normal, avant de pouvoir me remettre debout, sur mes deux... pattes... Mes avant bras comme mes jambes, sont lourds et imposant, pas du tout adaptés pour manipuler quoi que ce soit. En revanche, je peux ressentir une sorte de puissance circuler en moi... Je voudrais tordre des barres d'Acier à mains nues, je suis sur que ce serrais possible. Comme pour les formes précédentes, je n'avais pas seulement l'apparence d'une dragonne... mais aussi les capacités naturelles...

- Je... Merci, je... sais pas quoi... dire d'autre... Merci...

J'ignorais pourquoi il en avait décidé ainsi... Peut être bien pour une raison que seul l'avenir dira... La pleine orangée disparue pour laisser place à l'autel et les dragons firent un véritable tumulte... que mes nouvelles oreilles supportaient relativement facilement... et dans un certain sens, je les comprenais... Ce qui me fait donc penser que j'ai également acquis le langage draconique. Ils s'envolèrent finalement droit vers le ciel, en tournoyant telle une immense tornade dorée et enflammée. Dès qu'ils disparurent, je me retourna et eu la surprise d voir tout le monde agenouillé devant moi, y compris Alice et son père... Sur le coup, j'ai rougi de gêne, ne sachant plus trop où me mettre... Finalement, tous se relevèrent et ma princesse vint me rejoindre sur l'eau, un large sourire sur les lèvres.

- Sakura, tu… Tu… C’est… Oh putain, Sakura, c’est incroyable !

Je lui ai souris en retour, avant de basculer vers l'avant et de poser ma tête contre elle, reprenant une apparence humaine sans douleur cette fois si.

- Je suis... fatiguée...

L'instant suivant, je dormais dans ses bras, sans mettre départie de mon sourire... Par la suite, j'apprendrais que j'aurais dormie près de trois jours, mon corps se remettant doucement de la métamorphose... Il me tardait de dire à Alice comment cela s'était passé, avec le Patriarche...
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 29 janvier 2012, 14:20:32
« Je suis... fatiguée... »

Sakura formula cette phrase, avant de s’écrouler mollement sur Alice, qui sursauta. Craignant un malaise quelconque, elle sentit son cœur battre nerveusement dans sa poitrine. Elle porta silencieusement Sakura, la ramenant sur la berge. La jeune femme était lourde, à moins que ce ne soit Alice qui soit trop légère. Elle la déposa délicatement sur l’herbe, et un apothicaire alla vers elle, ne tardant pas à établir son diagnostic.

« Elle dort, expliqua-t-il simplement.
 -  Sacré bordel de Dieu, lâcha alors Tywill, retrouvant sa verve. Elle n’est pas comme les autres, celle-là…
 -  N’est-ce pas ce que je vous avais dit, Père ? répliqua vertement Alice. Il faut rentrer, maintenant. »

Devant cet ordre autoritaire, les soldats échangèrent des regards entre eux. Tywill marcha devant sa fille, et attrapa Sakura, la soulevant comme un fétu de paille, et la conserva entre ses deux grosses mains, évitant de la poser sur son épaule.

« Légère comme une plume… Les foutues apparences sont foutrement trompeuses. Quand je repense au prix qu’on l’a obtenu, cette donzelle-là… »

Et, sur ces mots, Tywill partit d’un franc éclat de rire, avant de faire demi-tour. Alice le suivit, et vit alors, parmi les chevaux, son fidèle Éclipse, que les gardes avaient probablement du aller chercher, à moins que ce dernier ne se soit débrouillé pour les rejoindre en personne. Elle caressa son museau, et sauta sur lui, tandis que Tywill se posa sur son énorme cheval, glissant Sakura devant lui, se débrouillant pour la maintenir entre ses bras, l’attachant avec des sangles, avant de décamper.

Rejoindre Sylvandell ne fut pas spécialement difficile, et Sakura fut placée dans l’infirmerie du château, pour un examen médical. Au bout de plusieurs heures, l’apothicaire décréta à une Alice angoissée et à un Tywill surpris que Sakura ne craignait rien, qu’elle n’avait aucune maladie, mais était juste très épuisée. Elle resta donc dans l’infirmerie, dans un lit bien plus petit que celui dans lequel Sakura avait dormi, mais qui était probable, et permettait à l’apothicaire et à ses assistants de veiller à son état de santé Elle ne fit pas qu’une petite sieste de plusieurs heures, et, quand le soir approcha, on la nourrit par le biais d’une petite piqûre. Ce n’était pas grand-chose, mais ça lui assurerait de quoi permettre à son corps de ne pas trop manquer d’aliments. Dès le soir même, Tywill signa de sa plume un billet qui affranchissait Sakura, et le fit notifier du sceau royal de Sylvandell, décrétant solennellement qu’aux yeux de Sylvandell et du dragon d’Or, Sakura Konoe n’avait plus aucune autre attache que l’affection naturelle et légitime envers le dragon d’Or, litanie rituelle exprimant qu’elle était libre. Parallèlement, une autre lettre fut signée et tamponnée du sceau royal, dans laquelle Sylvandell assurait son entière protection à celle qui avait été bénie par le dragon d’Or. Plusieurs exemplaires furent réalisés et transmis dans la soirée par des messagers aux baronnies, ainsi qu’à l’administration centrale d’Ashnard.

Sakura ne se réveilla pas le lendemain, et Alice fut passablement nerveuse, ce que ses servantes, comme Lõara, ressentirent sans hésitation, lui affirmant qu’elle se réveillerait. Elle était là à chaque fois que l’apothicaire inspectait Sakura, continuant à répéter, comme un leitmotiv, les mêmes et les mêmes phrases.

« Elle continue à dormir. Son corps est épuisé… Il y en a pour plusieurs jours. »

Follement inquiète, la Princesse passait parfois plusieurs heures dans le centre médical, tournant en rond, observant Sakura, guettant le moindre geste, un clignement des yeux. Au moins son sommeil était-il paisible, et voir sa belle endormie était pour Alice un grand plaisir. Elle semblait si heureuse, si belle… La Princesse s’assurait qu’elle ne manquait de rien, veillant à ce qu’elle soit installée le plus près possible des multiples cheminées du centre médical. Comme dans chaque partie du château de Sylvandell, les courants d’air étaient glaciaux. Sakura dormait donc sous deux couvertures la nuit, avec le feu crépitant à côté de son lit.

Quand Sakura rouvrit les yeux, Alice n’était pas là. Elle se trouvait dans le temple, en train de prier, mais, dès qu’elle apprit la nouvelle, elle retourna rapidement au château. Pendant ce temps, l’apothicaire avait expliqué à Sakura ce qui s’était passé, soit qu’elle avait dormi pendant trois longues journées, et venait de se réveiller en plein milieu de l’après-midi. Un rapide diagnostic établit qu’elle se portait bien, même si son corps était encore assez fatigué. L’apothicaire prescrit donc, en prenant en considération le petit corps faiblard de l’ancienne esclave, de la laisser dans le lit au moins jusqu’à demain. Il ne fallait pas prendre de risques avec une femme qui avait été choisie par le dragon d’Or.

Alice retourna rapidement dans le centre médical, et s’entretint brièvement avec l’apothicaire, qui lui fit part de son diagnostic. Plusieurs domestiques et autres officiers se tenaient là, et elle les congédia, désirant être seule avec Sakura, envoyant même bouler l’apothicaire hors de sa pièce. Lorsqu’elles furent enfin seules, Alice s’assit à côté du lit de Sakura, et lui offrit un long baiser.

« Bonjour… lâcha-t-elle ensuite. Comment te sens-tu, ma belle ? »
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le dimanche 29 janvier 2012, 17:05:01
J'avais la sensation d'être toute courbaturée au moment du réveil... Et dans un premier temps, j'étais totalement seule. Etant incapable du moindre mouvement pour le moment, je me mis à détailler la pièce des yeux... De nombreuses cheminées, des lits similaires au mien, un bureau un peu plus loin, tout ça avait l'air d'une infirmerie... et la métamorphose me revint à la mémoire, au moment précis où un homme entra à son tour. Durant plusieurs secondes, nous nous sommes regardez droit dans les yeux, puis il est aussitôt ressortit en poussant un cris historique. Quoi, j'ai un truc entre les dents ?

Il est finalement revenu au bout de plusieurs minutes, m'annonçant qu'il avait envoyer une missive à la princesse, partit en prière dans un temple, avant de m'expliquer que je dormais depuis trois jours, et que je ne partirais probablement pas d'ici avant demain. De toute façon, faible comme je suis, je ne comptais pas partir. Alice fini par arriver et désira rester seule un moment avec moi. Dès que la porte fut refermée, ma princesse s'assit à mes cotés et colla ses lèvres aux miennes, durant de longues minutes... Trois jours sans moi et elle était en manque. Cette réflexion me fit sourire.

- Bonjour… Comment te sens-tu, ma belle ?

- Faible... Mais je vais mieux depuis que tu es là... Le patriarche, il... Il ne m'a pas que donner une nouvelle forme – la métamorphose était éprouvante, au passage – j'ai aussi reçus le don du feu et du langage draconique... et aussi un autre petit quelque chose...


J'aurais voulu caresser son visage, mais c'est à peine si je pouvais lever le petit doigt... Je me contente donc de lui sourire, assez faiblement d'ailleurs...

- Je peux aussi... Térramorphoser les êtres qui me sont proche... avec leur consentement... Il m'a dit que c'était pour le lien que j'ai avec toi... mais aussi à cause de mon ADN particulier... qu'il m'a offert ce pouvoir... Ce lien, c'est... l'amour...

Cette fois, je suis lancée, plus question de faire machine arrière...

- Alice, tu as changée ma vie... Grâce à toi, j'ai été délivrée de mon cauchemar... J'ai connue le bonheur, tel que je ne l'avais jamais connue... Tu es aussi douce, gentille, attentionnée, généreuse... Je t'aime profondément, d'un amour sincère... Je t'aime, Alice... et je ne pourrais plus jamais vivre sans toi...

Je voulais gouter encore à ses lèvres... mais je devais la laisser digérer l'information... Après quoi, je lui demanda innocemment :

- Et sinon, quoi de nouveau durant mon... absence ? T'as pas fait de bêtises au moins ?
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 29 janvier 2012, 18:03:35
Sakura avait l’air assez faible, mais ce n’était pas très surprenant. Quand Alice était revenue de sa cérémonie avec le Patriarche, elle avait également été éreintée. Pas comme Sakura, non, mais il semblerait que le Patriarche avait fait avec elle bien plus qu’avec la Princesse de Sylvandell, et elle ne tarda pas à en avoir confirmation, lorsqu’elle lui répondit.

« Faible... Mais je vais mieux depuis que tu es là... Le patriarche, il... Il ne m'a pas que donner une nouvelle forme – la métamorphose était éprouvante, au passage – j'ai aussi reçus le don du feu et du langage draconique... et aussi un autre petit quelque chose... »

Elle frissonna à cette idée. Une métamorphose « éprouvante ». Elle n’avait pas énormément souffert, elle, mais, après tout, elle n’avait pas les propriétés spéciales de Sakura, et le Patriarche ne l’avait pas vraiment modifié. Il avait juste offert à elle un peu de son sang, afin que les dragons de sa meute la reconnaissent. Outre la métamorphose, Sakura avait visiblement reçu d’autres dons : le « don du feu », qu’Alice interpréta comme la possibilité de faire du feu, et celle de parler et de comprendre les dragons. Elle ne savait pas si elle parviendrait vraiment à communiquer avec les dragons ; leurs cordes vocales étaient spéciales, mais comprendre leurs rugissements terrifiants, c’était déjà quelque chose. Dans tous les cas de figure, un dragon ne parlait peu. Ils se comprenaient entre eux par d’autres modes, surtout la gestuelle et le mouvement, ainsi que par les yeux. On ne disait pas qu’ils avaient des dons de télépathie pour rien. Le « petit quelque chose » intéressa Alice, qui regarda Sakura, caressant machinalement l’une des mains de sa petite beauté.

« Quoi donc ?, demanda-t-elle, en ayant rapidement sa réponse.
 -  Je peux aussi... Térramorphoser les êtres qui me sont proche... avec leur consentement... Il m'a dit que c'était pour le lien que j'ai avec toi... mais aussi à cause de mon ADN particulier... qu'il m'a offert ce pouvoir... Ce lien, c'est... l'amour...
 -  L’amour ? répéta Alice, sentant son cœur battre dans sa poitrine.
 -  Alice, tu as changée ma vie... Grâce à toi, j'ai été délivrée de mon cauchemar... J'ai connue le bonheur, tel que je ne l'avais jamais connue... Tu es aussi douce, gentille, attentionnée, généreuse... Je t'aime profondément, d'un amour sincère... Je t'aime, Alice... et je ne pourrais plus jamais vivre sans toi... lança alors Sakura.
 -  Oh… » soupira la Princesse.

Après un tel aveu, Alice relâcha la min de Sakura, se sentant perdue. Ses joues étaient rouges, et elle ne tarda pas à sourire, avant de sentir quelque chose lui picoter les yeux. Elle cligna à plusieurs reprises, sentant ses yeux s’embuer, et passa sa main dessus, chassant les quelques larmes qui coulaient. « Je t’aime, Alice ». C’était la première fois de sa vie qu’on lui disait ça, et qu’on le disait avec tant de conviction. Oh, bien sûr, elle ne doutait pas que d’autres l’aimaient, que son Père l’aimait, que Lõara l’aimait, et même que Ciri’, dans une certaine mesure, l’aimait, mais c’était un amour bien différent ici, qui heurta le cœur d’Alice, comme une secousse ébranlant tous ses fondements. Sakura l’avait couvert de qualités, la faisant furieusement rougir, elle qui s‘était toujours sentie si inutile au milieu de tous ces Commandeurs, au milieu de ce monde viril et brutal. La pauvre Princesse ne savait plus quoi dire, et se sentait idiote à pleurer.

« Oh Sakura… » parvint-elle à dire.

Sakura, comme pour changer de conversation, posa une question qui fit sourire Alice :

« Et sinon, quoi de nouveau durant mon... absence ? T'as pas fait de bêtises au moins ? »

Elle secoua la tête, et entreprit de répondre.

« J’ai… J’ai veillé sur toi, et… Et je crois avoir, moi aussi, des surprises pour toi. »

Elle se redressa rapidement, ne pouvant après tout pas continuer à lutter contre ses larmes. Elle s’approcha du bureau de l’apothicaire rapidement, séchant ses larmes, et ramassa deux morceaux de papiers, retournant vers Sakura.

« Tiens… Mon Père les a fait le soir même de ta transformation, et a adressé des copies à ses vassaux, et même à l’Empire d’Ashnard. La… La première lettre t’affranchit de ta condition d’esclave, et la seconde t’offre la protection de Sylvandell si tu la désires, avec tout ce que cette protection implique. »

Alice gloussa nerveusement, se mordillant les lèvres, puis essaya de se contrôler, pendant que cette dernière lisait.

« Sakura… Je… »

La Princesse se tut un peu, essayant de clairement interpréter ce qu’elle ressentait. Voir son ancienne esclave si heureuse lui réchauffait le cœur, lui faisant éprouver un bonheur immense. Une curieuse sensation se déversait dans son corps. Ce plaisir était original ; il n’avait rien à voir avec celui qu’elle ressentait quand elle faisait de l’équitation, lisait un bon livre, et il n’avait rien non plus à voir avec celui qu’elle ressentait en faisant l’amour. Il était… Impalpable, la rendant légère. Le monde aurait pu s’écrouler qu’elle n’en aurait cure, quand elle se sentait comme ça. Plus rien d’autre n’avait d’importance que de voir sa Sakura heureuse.

« Tu… Tu seras toujours la bienvenue à Sylvandell, Sakura, tu seras toujours la bienvenue avec moi. Je… Je ne peux pas te condamner à rester perpétuellement auprès de moi, car tu as désormais en toi le sang du dragon, et un dragon ne saurait rester enchaîné à un seul endroit, mais tu… Tu dois savoir que… »

Elle se reprit, tremblant nerveusement, toujours aussi écarlate.

« Bon sang, je dois être ridicule… dit-elle rapidement, presque en aparté, avant de s’agenouiller à côté de Sakura, et de l’embrasser sur la main, pour la regarder. Je ne peux pas non plus vivre sans toi, Sakura. Et, si j’avais du t’acheter à ta véritable valeur, ma belle, je crois que même tout le royaume n’aurait pas suffi à valoir la moitié de ta valeur réelle et totale. Tu es drôle, énergique, infatigable, et, avec toi, je me sens si heureuse, si légère, si… Si… Je crois bien que c’est ça qu’on appelle l’amour dans mes contes, mais je ne l’ai jamais vraiment ressenti jusqu’à maintenant. Ce que je sais, mon ange, c’est que notre rencontre est la plus belle chose qui ait pu m’arriver dans mon existence. Sylvandell sera toujours ta propre maison. »
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le lundi 30 janvier 2012, 13:44:47
Ma déclaration d'amour mettait Alice dans tout ses états. Toute rouge et les yeux humides, elle souriait en ne sachant pas quoi dire. Malgré tout, je voyais bien qu'elle était heureuse... et sa réaction me faisait sourire encore plus.

- J’ai… J’ai veillé sur toi, et… Et je crois avoir, moi aussi, des surprises pour toi.

Elle se leva alors et alla sur le bureau dans la pièce pour récupérer deux parchemins, avant de revenir précipitamment à mon chevet.

- Tiens… Mon Père les a fait le soir même de ta transformation, et a adressé des copies à ses vassaux, et même à l’Empire d’Ashnard. La… La première lettre t’affranchit de ta condition d’esclave, et la seconde t’offre la protection de Sylvandell si tu la désires, avec tout ce que cette protection implique.

Je ne savais pas quoi dire... Cela voulait donc dire que... j'étais libre ? Enfin libérée de ma condition d'esclave après une année entière de torture morale, de sévices et de viols ? Et je pouvais également considérer le royaume comme... ma maison ? A mon tour, je sentie des larmes glisser sur mes joues, que je ne cherchais même pas à arrêter... Même les mots restaient ploqués dans ma gorge...

- Sakura… Je…

Je tourna ma tête vers elle, tandis qu'elle semblait réfléchir à ce qu'elle allait dire.

- Tu… Tu seras toujours la bienvenue à Sylvandell, Sakura, tu seras toujours la bienvenue avec moi. Je… Je ne peux pas te condamner à rester perpétuellement auprès de moi, car tu as désormais en toi le sang du dragon, et un dragon ne saurait rester enchaîné à un seul endroit, mais tu… Tu dois savoir que…

Alice était aussi rouge qu'une tomate, et semblait peiner à dire ce qu'elle avait réellement sur le cœur. Du regard, je l'encouragea à continuer et elle fini par cesser de lutter, s'agenouillant à mes coté en embrassant tendrement ma main.

- Bon sang, je dois être ridicule… Je ne peux pas non plus vivre sans toi, Sakura. Et, si j’avais du t’acheter à ta véritable valeur, ma belle, je crois que même tout le royaume n’aurait pas suffi à valoir la moitié de ta valeur réelle et totale. Tu es drôle, énergique, infatigable, et, avec toi, je me sens si heureuse, si légère, si… Si… Je crois bien que c’est ça qu’on appelle l’amour dans mes contes, mais je ne l’ai jamais vraiment ressenti jusqu’à maintenant. Ce que je sais, mon ange, c’est que notre rencontre est la plus belle chose qui ait pu m’arriver dans mon existence. Sylvandell sera toujours ta propre maison.

Je me suis abreuvée de ses mots, réchauffant mon cœur... Cet amour était réciproque et fort, puissant... A tel point que j'y ai trouvée la force nécessaire pour me pencher sur les lèvres de ma moitié, l'embrassant tendrement en lui caressant doucement la joue, sentant comme des papillons voleter dans mon ventre, tant j'étais heureuse. Je fini par me détacher d'elle, à regret, avant de poursuivre.

- Bien sûr que je veux rester auprès de toi... j'ai une nouvelle maison, une nouvelle famille, et j'ai même trouvée mon âme sœur... ce n'est pas pour tout quitter... Mais avant, je veux récupérer ma sœur, et ensuite, je m'entrainerais et deviendrais plus forte, pour te protéger. Ce ne serra plus une relation esclave/maîtresse, mais une relation amoureuses...

Je me remet à lui sourire, déposant un baisé furtif sur ses lèvres, avant de finir sur un ton plus léger.

- Et puis, une garde du corps Demi-dragonne, ça en jette.


Le lendemain midi, j'était de nouveau sur mes deux jambes, devant deux grandes portes closes, Alice étant à mes cotés. On m'avait juste dit que je serrais officiellement affranchie lors d'une cérémonie, même si je me doutais que c'était plus en rapport avec le fait que le Dragon d'or m'ai "choisie", et j'ignorais à quoi m'attendre. Dans le doute (et sur conseil), j'avais changée mon Artefact en une tenue plus adaptée, après avoir expliquée à Alice comment il fonctionnait.
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 30 janvier 2012, 23:26:57
Ce fut un baiser humide que celui que Sakura amorça. Les deux femmes pleuraient tendrement, mais de ces larmes dont ne pouvait que s’attendrir, ces larmes qui reflétaient une émotion intense. Voir les lettres avait fait plaisir à Sakura, et c’était sans doute ne pas rendre hommage à ce qu’elle avait ressenti que de qualifier cette émotion de « plaisir ». Alice n’était pas passée parce que Sakura avait vaincu, mais oui, elle n’était plus une esclave. Sa liberté était acquise, par la protection d’Ashnard en personne. Quiconque essaierait de la vendre en tant qu’esclave sur le sol d’Ashnard se rendrait ainsi coupable d’escroquerie. Officiellement, il fallait attendre que la libération de Sakura soit publié dans le journal légal d’Ashnard, mais rien ne pouvait légalement s’opposer à la reconnaissance de son statut de femme libre. Alice répondit donc à son baiser en souriant, heureuse, se sentant incroyablement légère.

« Bien sûr que je veux rester auprès de toi..., dit-elle alors.
 -  Je n’en doutais pas vraiment, tu sais… répliqua Alice en souriant légèrement.
 -  J'ai une nouvelle maison, une nouvelle famille, et j'ai même trouvée mon âme sœur... ce n'est pas pour tout quitter...
 -  Et ce n’est pas non plus comme si je te laisserai partir si facilement, mon amour…
 -  Mais avant, je veux récupérer ma sœur, et ensuite, je m'entrainerais et deviendrais plus forte, pour te protéger, poursuivit Sakura.
 -  Alors, je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour t’aider à la retrouver.
 -  Ce ne serra plus une relation esclave/maîtresse, mais une relation amoureuses...
 -  Je ne t’ai jamais considéré comme une esclave, ma belle… »

L’échange se termina sur un baiser qui remplit d’allégresse le cœur d’Alice, puis Sakura décida de terminer sur une note humoristique, qui fit sourire Alice.

« Et puis, une garde du corps Demi-dragonne, ça en jette., estima-t-elle.
 -  C’est sûr que tu seras encore plus impressionnante qu’Hodor », pouffa Alice, ayant une brève pensée pour le demi-géant.

L’échange se termina là, et, malgré ses efforts et ses vaines tentatives, Alice ne fut pas autorisée à dormir avec Sakura. L’apothicaire évoqua l’intérêt supérieur et impérieux de la médecine, la nécessité d’ausculter la jeune fille pour comprendre un peu mieux ce qui lui arrivait, et s’assurer que son état ne faiblirait pas. Elles eurent juste le temps de parler encore un peu plus. Alice lui parla d’une cérémonie officielle qui aurait lieu demain, et Sakura lui parla des capacités de sa tunique, et elles se séparèrent.

La nuit fut assez longue. Excitée comme une puce, Alice eut un mal fou à s’endormir, et, pour l’une des rares fois dans sa vie, quand Lõara vint au petit matin pour raviver le feu dans l’âtre de la cheminée, ce fut pour voir qu’Alice était déjà réveillée, regardant par la fenêtre. Elle n’accueillit pas Sakura à sa sortie de l’infirmerie, car elle se trouvait déjà ailleurs, sur la place publique de Sylvandell, celle-là même où, hier, Sakura avait été vendue par les esclavagistes.  Difficile de croire ce qui avait pu se passer en seulement une journée. Exceptionnellement, le marché aux esclaves fut fermé, et une estrade fut dressée. Tywill était là, dans une tenue de cérémonie, et Alice le rejoignit, en compagnie du Grand Prêtre de Sylvandell. L’ambassadeur d’Ashnard ne tarderait plus à arriver. Il y avait de nombreux gardes, et des badauds. Les crieurs publics avaient été dans les baronnies pour annoncer qu’une cérémonie d’intronisation allait avoir lieu, et bien des curieux étaient venus, et continuaient à venir.

Lorsqu’on tira Sakura de l’infirmerie, la foule était assez nombreuse, et Alice se sentait assez nerveuse, à voir tous ces gens. Sakura sortit du château, et traversa le Grand Pont, où il y avait deux rangées de soldats au garde-à-vous avec des tambours, qui se mirent à taper dessus en chœur, provoquant des roulements amplifiés par le vide autour d’eux. La foule se tut rapidement. Entourée de plusieurs gardes, Sakura ne tarda pas à arriver, suivant un petit chemin délimité par la foule, la conduisant vers l’estrade. Elle était dressée devant le Temple de Sylvandell, dont le halo vert se dressait avec prétention dans le ciel. Dans le ciel, les dragons volaient et crachaient du feu, inhabituellement nombreux, poussant des grondements, qui, même si Alice ne les comprenait pas, ne pouvaient être que des félicitations.

Sakura arriva à bonne distance de l’estrade, et le Roi Tywill se dressa, et se mit à parler d’une voix forte.

« Peuple de Sylvandell, Empereur d’Ashnard, représenté en la personne de Sa Majesté l’Ambassadeur, fit-il en désignant l’ambassadeur, qui secoua légèrement la tête, en ce jour, j’ai l’immense fierté de vous annoncer que la maison Korvander a reçu un nouveau message de la part des dragons. Ce message, je vous l’avouerai, j’ai eu du mal à le saisir, et je me dois de féliciter la clairvoyance de ma fille, qui a su interpréter sans ombrage la volonté du Patriarche. »

Sa main se tourna vers Alice, qui rougit en recevant une série de vivats.

« Pour l’heure, reprit assez rapidement Tywill, visiblement pressé d’en finir avec ce discours, je ne saurais encore trop comment interpréter ce message, mais je laisserai cette tâche fastidieuse à mes conseillers et mages. Ce qui importe, maintenant, est de suivre les rituels. En vertu des lois, quiconque a reçu l’onction du Patriarche ne peut être qu’un Korvander. Néanmoins, Sakura Konoe, le sang des Korvander ne coule pas dans vos veines. En tant que tel, vous resterez Sakura Konoe, mais la maison Korvander vous considère désormais comme l’un des siens. La justice veut donc qu’on vous reconnaisse sous le nom de Sakura Konoe ‘‘Korvander’’. »

Les cors se mirent à résonner, ainsi que les trompettes et les vivats, pendant plusieurs minutes. Tywill finit par lever une main.

« Sur ce, je vous souhaite une bonne journée, peuple de Sylvandell. Que cette journée soit frappée du sceau du sacré, avec tout ce que le sacré implique ! »

Tywill avait effectivement beaucoup parlé, et le Grand Prêtre prit alors la parole. Alice remarqua alors qu’il tenait entre ses mains un coffre, et le posa sur une table.

« Sakura Konoe, veuillez nous rejoindre. Votre intronisation ne saurait être complète sans la remise de quelques présents. »

Sur un ton plus bas, le Grand Prêtre regarda Alice, en ouvrant le coffre.

« Dészirez-vous en charger ?
 -  Oui, Prêtre », lança Alice d’une voix très émue.

Son cœur battait la chamade en voyant Sakura, si proche d’elle, et, les mains tremblantes, elle sortit le premier présent, en parlant.

« J’ai quatre présents pour vous, Sakura. Le premier est une dague. La Dague Alpha. Elle a été forgée dans l’acier le plus pur de Sylvandell, dans l’obsidienne la plus dure. Sa lame est constituée de verredragon, qu’on prétend incassable. La Dague Alpha est vôtre. »

Elle avait la forme d’une dague, tout simplement, mais la manche était en forme de dragon. Alice reposa le bien dans le coffre, et en saisit un autre, un morceau de papier.

« Signé de la main du Roi Korvander en personne, et tamponné du sceau de l’Empire d’Ashnard, Ce papier confirme votre statut de femme libre, et vous autorise à bénéficier de la protection de Sylvandell, et de tout ce que cela implique. »

Chaque présent était salué par des applaudissements, et Alice le reposa, sortant enfin le dernier. Un cristal magique, obtenu depuis certaines grottes des collines, et travaillé ensuite par des artistes et des alchimistes.

« Ce cristal contient l’une des flammes du dragon d’Or. C’est l’un des biens les plus précieux de Sylvandell, dont l’utilité vous sera indéniable pour vos transformations. »

Elle reposa le cristal, et referma le coffre, le tournant vers Sakura, puis s’approcha d’elle, lui faisant un sourire, avant de parler sur un ton léger.

« Quant au quatrième cadeau… dit-elle en se mordillant les lèvres, avant de sourire. Il s’agit de mon indéfectible amour… »

Et, sans en dire plus, elle embrassa à nouveau Sakura, pour un long baiser, qui dura bien plusieurs minutes, avant de relâcher ses lèvres, ne se souciant pas spécialement des sifflements et des applaudissements, se contentant de regarder son amour.

« Tu as une déclaration à formuler ? »
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le mercredi 01 février 2012, 00:11:12
Comme j'ignorais quoi mettre pour aujourd'hui, j'ai délaissée mon Kimono habituel pour un autre plus cérémonieux (http://nsa22.casimages.com/img/2012/02/01/120201122115387943.jpg) et mélangeant à la fois le Japon et Sylvandell. Sans manches et incroyablement long, le tissu était doré et les motifs évoquaient des écailles de dragon. L'avantage de l'Artefact, c'est qu'il peux se rétracter au moment d'entrer dans la calèche. Durant le trajet sur le pont, de nombreux soldats en rang jouaient des instruments et, rapidement, la foule commença à ce masser autour. J'avais un peu la sensation d'être une sorte de princesse, et j'en étais très gênée. Enfin, nous nous sommes arrêtés sur la place du marché, les échoppes fermées pour l'occasion, une grande estrade montée au centre. Alice et son père étaient tout deux présents, en tenue de cérémonie eux aussi, et deux autres hommes étaient également présents, dont l'un deux devait être le grand prêtre. Je souriais à la vue des dragons hurlant dans le ciel, présents en masse eux aussi. Je descendis à terre et me dirigea vers l'estrade, non sans rougir de gêne devant tout ces regards, alors que le roi entonna son discourt.

- Peuple de Sylvandell, Empereur d’Ashnard, représenté en la personne de Sa Majesté l’Ambassadeur, en ce jour, j’ai l’immense fierté de vous annoncer que la maison Korvander a reçu un nouveau message de la part des dragons. Ce message, je vous l’avouerai, j’ai eu du mal à le saisir, et je me dois de féliciter la clairvoyance de ma fille, qui a su interpréter sans ombrage la volonté du Patriarche. Pour l’heure, je ne saurais encore trop comment interpréter ce message, mais je laisserai cette tâche fastidieuse à mes conseillers et mages. Ce qui importe, maintenant, est de suivre les rituels. En vertu des lois, quiconque a reçu l’onction du Patriarche ne peut être qu’un Korvander. Néanmoins, Sakura Konoe, le sang des Korvander ne coule pas dans vos veines. En tant que tel, vous resterez Sakura Konoe, mais la maison Korvander vous considère désormais comme l’un des siens. La justice veut donc qu’on vous reconnaisse sous le nom de Sakura Konoe ‘‘Korvander’’.

Entre les cors, les trompettes et autres acclamations qui suivirent (sans parler des langues de feu crachées par les dragons), je ne savais vraiment plus ou me mettre et je fixais Alice droit dans les yeux pour me rassurer, histoire de calmer mes battements de cœur.

- Sur ce, je vous souhaite une bonne journée, peuple de Sylvandell. Que cette journée soit frappée du sceau du sacré, avec tout ce que le sacré implique !

- Sakura Konoe, veuillez nous rejoindre. Votre intronisation ne saurait être complète sans la remise de quelques présents.

En montant les rejoindre sur l'estrade, je pu voir qu'un coffret était en effet posé sur la table. J'étais assez curieuse et en même temps, je trouvais que c'était beaucoup trop pour moi, mais je serrais folle de les refuser. D'autant plus que ce fut Alice, qui se chargea de me les présenter. Doucement, elle l'ouvrit et, les main tremblantes, me présenta les biens, mes futurs biens, un à un...

- J’ai quatre présents pour vous, Sakura. Le premier est une dague. La Dague Alpha. Elle a été forgée dans l’acier le plus pur de Sylvandell, dans l’obsidienne la plus dure. Sa lame est constituée de verredragon, qu’on prétend incassable. La Dague Alpha est vôtre... Signé de la main du Roi Korvander en personne, et tamponné du sceau de l’Empire d’Ashnard, Ce papier confirme votre statut de femme libre, et vous autorise à bénéficier de la protection de Sylvandell, et de tout ce que cela implique... Ce cristal contient l’une des flammes du dragon d’Or. C’est l’un des biens les plus précieux de Sylvandell, dont l’utilité vous sera indéniable pour vos transformations...

Chacun des présents me faisaient rougir, donnant un drôle de contraste avec ma tenue. D'autant plus que les acclamations de la foule ne m'aidaient vraiment en rien... Mais je ne comprenais pas... Elle avais parlée de quatre présents, et il n'y en avais que trois ? En fait, j'aurais dû m'y attendre...

- Quant au quatrième cadeau… dit-elle en se mordillant les lèvres, avant de sourire. Il s’agit de mon indéfectible amour…

La seconde suivante, mes lèvres étaient de nouveau collées aux siennes, dans un long et sensuel baisé langoureux, qui dura bien plusieurs minutes. A cet instant, plus rien autour de nous n'avait d'importance et j'étais complètement sourde aux sifflements. Alice et moi étions dans une bulle de plaisir et, prise d'une soudaine envie, je redevins une demi-dragonne pour l'entourée de mes ailes, comme dans un cocon protecteur. J'entendis vaguement les exclamations de surprises venant de la population, ainsi que les éclats de rires gutturaux provenant du ciel. Chacune enlacée dans les bras de l'autre, nous avons fini par mettre fin au baisé, et j'ai écartée mes ailes sans redevenir humaine pour autant...

- Tu as une déclaration à formuler ?

- Les mots me manques... je ne sais comment vous remercier pour tout ces présents... La seule chose que je puisse t'offrir en retour, outre ta protection, c'est mon amour éternel à ton égard... Je t'aime Alice, de toute mon âme... Je ne sais pas si ce sera possible, mais... veux tu m'épouser ?

Je m'étais toujours dit que si un jour, je devais me marier, ce ne serra pas avant mes 25 ans au minimum... Si on m'avais dit qu'un jour, je ferrais cette demande avant même d'atteindre la majorité, j'aurais ris au nez de cette personne...
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 01 février 2012, 22:33:56
Heureuse et légère, la Princesse de Sylvandell flottait sur un petit nuage, un délicat flocon de bonheur. Sa chérie était dans une superbe robe de cérémonie, dont les tissus évoquaient des écailles de dragon. Un beau choix. Alice n’avait jamais été au Japon, alors elle ne pouvait pas dire que ce tissu rappelait le Japon, mais elle aimait ce style assez exotique. Elle lui offrit des biens assez précieux, pas des fonds de tiroirs. Des biens similaires à ceux qu’on offrait à chaque nouveau Commandeur. Bien sûr, on ne l’avait pas doté d’une armure, ni d’une véritable épée, mais ce qu’elle avait valait largement l’équipement standard d’un Commandeur.

Le baiser de Sakura fut magique, tout simplement, et le fut d’autant plus qu’elle en profita pour prendre sa forme de demi-dragonne, suscitant des cris d’admiration et des applaudissements. Comme elle était impressionnante, sous cette forme ! Était-ce bien sa Sakura, cette petite fille frêle qu’on voulait serrer entre ses bras, cette tendre neko qui ronronnait de plaisir ? Sous cette forme, elle était impérieuse, dominante et fière, portant avec elle la puissance et le charisme des dragons. Mais il n’y avait pas de doute ; qu’elle soit sous forme de neko, de serpent, ou de dragonne, ses lèvres étaient toujours aussi attirantes. Elle sentit les ailes de Sakura l’envelopper, l’enfermant dans un cocon de douceur, qui se termina au bout d’un moment. Sakura parla alors.

« Les mots me manques... je ne sais comment vous remercier pour tout ces présents... La seule chose que je puisse t'offrir en retour, outre ta protection, c'est mon amour éternel à ton égard... Je t'aime Alice, de toute mon âme... Je ne sais pas si ce sera possible, mais... veux tu m'épouser ? »

A cette demande, Alice ne sut quoi dire, et un soupir de surprise traversa l’assistance, semblant la paralyser pendant plusieurs secondes. Un mariage ? Quelques semaines à peine, Alice avait du refuser une telle offre au Chevalier Gauvain, dont elle n’avait plus entendu parler depuis. La raison en était assez simple. Les Korvander ne devaient connaître que deux liens sacrés : le lien envers le peuple et le lien envers les dragons. Dans la philosophie sylvandienne, c’était un lien transversal, religieux, plaçant les Korvander au centre. Aucun autre lien officiel et reconnu ne pouvait exister, et les Korvander s’attachaient scrupuleusement à cette devise. Le mariage apparaissait clairement comme tabou, et, même si Alice aimait Sakura…

*Quelle est donc cette obsession que les gens éprouvent à devoir constamment se marier ? songea-t-elle. L’amour est une chose qui ne devrait regarder que deux êtres, pas la société.*

Néanmoins, un murmure sembla parcourir la foule. Contrairement aux Korvander, les baronnies autorisaient le mariage, même si c’était une version assez décomplexée du mariage, dont l’intérêt s’exprimait surtout dans la fondation d’une famille. Alice regarda Sakura, se sentant rouge de honte, et entendit alors les conversations entre son Père, le Grand Prêtre, et l’émissaire d’Ashnard, à voix basse.

« C’est une aberration sans nom ! explosa Tywill. Les coutumes sont très claires à ce sujet !
 -  J’en doute, Majesté, nuança le Grand Prêtre. Les prescriptions du Fondateur ne concernent le mariage qu’entre espèces inférieures aux dragons.
 -  Ce qui me semble précisément être le cas !
 -  Moui… C’est compliqué… admit le Grand Prêtre. Le Patriarche l’a nommé pour quelque chose de spécial, et faire d’elle une ‘‘Korvander’’ reste une fiction juridique, valable certes au regard du droit sylvandien, mais pas au regard de celui de l’Empire dans lequel Sylvandell se trouve. De surcroît, Majesté, peut-être est-ce également là la volonté du dragon d’Or. Il ne s’agit pas d’un mariage classique. peut-être devrions-nous plutôt y voir l’expression de la volonté sacrée du Patriarche, et, en conséquence…
 -  Assez ! maugréa Tywill. De toute manière, le choix en revient à Alice… »

Alice se mordilla les lèvres, et l’ambassadeur d’Ashnard s’approcha d’elle, lui parlant brièvement.

« Un bout de papier, c’est bien, c’est un commencement, mais ça ne reste pas une protection solide. Une bague de fiançailles, en revanche… »

Elle le regarda en fronçant les sourcils, mais l‘ambassadeur s’était déjà redressé, et se mit à parler d’une voix forte, un sourire amusé aux lèvres, s’adressant au peuple.

« Bon peuple de Sylvandell, c’est en ma qualité d’ambassadeur de l’Empire d’Ashnard que je m’adresse à vous ! Et c’est en cette même qualité qu’il me revient, conformément aux décrets et autres ordonnances impériales, le pouvoir d’assurer les fonctions d’officier ministériel. Sakura Konoe a été faite ‘‘Korvander’’, oui, mais par un bout de papier. Et nous savons tous, je crois, qu’un bout de papier, ça se déchire et ça se brise. »

Le peuple confirma, et l’ambassadeur continua sur sa lancée.

« Quoi de mieux qu’un mariage, pour définitivement concrétiser l’appartenance d’une femme qui a été nommée, élue, choisie, par le dragon d’Or, au sein de cette famille hermétique que constitue les Korvander ? En ma qualité d’officier ministériel, de spécialiste du droit ashnardien, je tiens à affirmer solennellement que, nonobstant les serments d’allégeance envers les dieux, il n’existe pas de lien plus solide et plus impérissable que les liens sacrés du mariage. »

L’argumentation sembla emporter la conviction du peuple, et Alice baissa les yeux, fixant ses pieds, toujours aussi écarlate, avant de regarder son Père, qui finit par hausser les épaules.

« C’est un cas sans précédent, alors, j’imagine qu’on peut chier sur la coutume… »

Ceci emporta Alice, et un sourire ravi éclaira les lèvres de la Princesse. Elle s’approcha de Sakura, et lui prit les mains, avant d’hocher la tête.

« Oui, Sakura. Je veux être ta femme. »

Elle l’embrassa à nouveau, son cœur prêt à exploser, et une ovation hystérique se déclencha. L’ambassadeur dut attendre plusieurs minutes avant de leur parler.

« Bien. Et si on vous mariait tout de suite ? »

Alice le regarda, interloquée.

« Si… Si tôt ? s’étonna-elle, donnant lieu à un haussement d’épaules désinvolte de la part de l’ambassade.
 -  Sur Ashnard, il y a un délai de fiançailles à respecter, le temps que la dot soit constituée, les invités réunis, le lieu de célébration préparé, l’agenda effectué… Mais ici, nous avons déjà la dot, fit-il en montrant le coffre, les invités, renchérit-il en montrant le peuple, le lieu, poursuivit-il en montrant le temple, et l’officier ministériel, termina-t-il en se désignant lui-même. Pourquoi attendre ? »

Sur le coup, Alice ne sut pas trop quoi dire, tant tout lui semblait aller vite, mais, après tout… Autant se marier tout de suite, et ce sera une chose de faite. Elle regarda à nouveau Sakura, persuadée de l’aimer, et hocha la tête.

« Oui, répéta-t-elle, pourquoi attendre, en effet ? »
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Sakura Korvander le jeudi 02 février 2012, 15:22:00
Après avoir lâchée ma bombe pour la seconde fois en deux jours, il n'y eu plus un seul bruit venant de la foule ou de l'estrade. Seuls les dragons continuaient de parler entre eux, et j'interpréta l'un des grognements poussés comme "Elle a du cran cette petite". Cependant, alors que Alice devenait rouge comme une pivoine et que la foule murmurait une certaine approbation de ma demande, je pu entendre distinctement la discutions à ma droite, comme si elle était hurlée.

- C’est une aberration sans nom ! Les coutumes sont très claires à ce sujet !

- J’en doute, Majesté. Les prescriptions du Fondateur ne concernent le mariage qu’entre espèces inférieures aux dragons.

- Ce qui me semble précisément être le cas !

- Moui… C’est compliqué… Le Patriarche l’a nommé pour quelque chose de spécial, et faire d’elle une ‘‘Korvander’’ reste une fiction juridique, valable certes au regard du droit sylvandien, mais pas au regard de celui de l’Empire dans lequel Sylvandell se trouve. De surcroît, Majesté, peut-être est-ce également là la volonté du dragon d’Or. Il ne s’agit pas d’un mariage classique. peut-être devrions-nous plutôt y voir l’expression de la volonté sacrée du Patriarche, et, en conséquence…

- Assez ! De toute manière, le choix en revient à Alice…


C'était à mon tour de devenir toute rouge, offrant toujours se drôle de contraste entre mon visage et mon apparence, en réalisant seulement maintenant à quel point ma déclaration causait du remous. En face de moi, Alice se mordillais la lèvre inférieur et, de honte, je me mis à la merveilleuse contemplation de mes pattes de dragon, qui défonçaient légèrement le plancher. Je n'entendis pas ce qui se dit pendant ce temps là, jusqu'à ce que l‘ambassadeur d'Ashnard s'adresse à la foule.

- Bon peuple de Sylvandell, c’est en ma qualité d’ambassadeur de l’Empire d’Ashnard que je m’adresse à vous ! Et c’est en cette même qualité qu’il me revient, conformément aux décrets et autres ordonnances impériales, le pouvoir d’assurer les fonctions d’officier ministériel. Sakura Konoe a été faite ‘‘Korvander’’, oui, mais par un bout de papier. Et nous savons tous, je crois, qu’un bout de papier, ça se déchire et ça se brise. Quoi de mieux qu’un mariage, pour définitivement concrétiser l’appartenance d’une femme qui a été nommée, élue, choisie, par le dragon d’Or, au sein de cette famille hermétique que constitue les Korvander ? En ma qualité d’officier ministériel, de spécialiste du droit ashnardien, je tiens à affirmer solennellement que, nonobstant les serments d’allégeance envers les dieux, il n’existe pas de lien plus solide et plus impérissable que les liens sacrés du mariage.

La foule approuvait au fil du discours, jusqu'à partir en délire. Nous nous sommes toutes tournées vers le roi, qui fini par hausser les épaules.

- C’est un cas sans précédent, alors, j’imagine qu’on peut chier sur la coutume…

Cette nouvelle me rendit heureuse... malgré les lois du royaume et ma demande, cela restait possible. Et la suite fut la porte ouverte au paradis...

- Oui, Sakura. Je veux être ta femme.

Une joie... non... Un immense bonheur m'envahis, lorsque Alice prononça c'est quelques mots, avant de m'embrasser d'un long et langoureux baisé. J'étais si heureuse que j'avais peur que ce ne soit qu'un rêve et que je finisse par me réveiller dans ma "prison" de Nexus... La foule devenait hystérique, et ce durant tout notre baisé.

- Bien. Et si on vous mariait tout de suite ?

- Si… Si tôt ?

- Sur Ashnard, il y a un délai de fiançailles à respecter, le temps que la dot soit constituée, les invités réunis, le lieu de célébration préparé, l’agenda effectué… Mais ici, nous avons déjà la dot, les invités, le lieu et l’officier ministériel. Pourquoi attendre ?

- Oui, pourquoi attendre, en effet ?


Même si j'étais de son avis, je trouvait tout de même que c'était dommage de sauter la case "fiançailles". D'autant plus que je ne suis toujours pas majeure... Mais j'était heureuse de devenir la femme de ma princesse. Et puis, si un jour nous avions une descendance, celle-ci pourra se targuer d'avoir pour mères le joyau du royaume et une demi-dragonne. Aussi, avec une assurance retrouvée et un sourire éclatant, je lui répond.

- Dans ce cas, marrions nous, mon amour...

Par la suite, la cérémonie de mariage fut mémorables... Et après les "oui" et les alliances échangées, je pu embrasser – de nouveau – ma femme... Je me sentais toute chose en l'appelant ainsi : "ma femme"... Dire qu'il c'est passé tant de choses durant cette année... Avant, je n'était qu'une petite lycéenne qui rêvait de devenir championne de natation... Ensuite, mon arrivé sur Terra me changea en esclave, maltraitée et humiliée, subissant des viols à répétitions... Et aujourd'hui, je suis devenue la femme d'une princesse et "l'élue" de tout un royaume... Je participerais aux fêtes suivant le mariages, peu importe le temps qu'elles dureront, puis j'irais chercher ma sœur pour qu'elle puisse vivre ici. J'espère qu'entre temps je parviendrais à découvrir un portail vers la Terre... non pas pour rentrer sur mon ancien monde, mais pour lui faire découvrir le Japon. Peut être serra t-il possible de lui faire considérer ce voyage comme une lune de miel ? En tout cas, je considèrerais mes voyages vers la Terre comme des vacances, Terra étant décidément assez fatigante...

[HRP : Je pense que ta réponse peut clore le RP ;)]
Titre: Re : L'esclave du Joyau [PV Alice]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 02 février 2012, 16:03:24
[HRP – Je le pense aussi ^^]

Sakura confirma pour le mariage, et, heureuse, se sentant légère comme une plume, Alice marcha vers le temple, qui était le lieu consacré pour les cérémonies. Son Père et le Grand Prêtre continuaient à discuter entre eux, parlant des conséquences du mariage. Du point de vue de son père, il était clair que, si Sakura devenait la femme d’Alice, elle n’en serait pas pour autant l’héritière logique de Sylvandell, et pourrait, tout au plus, assurer le rôle de régente pour l’héritier futur des Korvander. Ces questions n’ennuyèrent que peu Alice, qui prenait surtout conscience qu’elle allait se marier. Bien sûr, pour elle, le mariage ne signifiait pas grand-chose, mais elle se sentait malgré tout heureuse. C’était sans doute le bonheur de Sakura qui rejaillissait sur elle.

Elles se marièrent dans le temple, devant l’imposante statue d’Erwan Korvander, et la présence des dragons fut perçue comme le signe que ce mariage était béni. Le Grand Prêtre, qui présenta le mariage, compara ce dernier à l’alliance symbolique entre les Hommes et les Dragons, et déclara qu’il ne fallait là pas y voir autre chose de sacré. Le mariage ne célébrait pas tant l’union entre deux femmes, que celle entre une femme et une demi-dragonne. Même s’il y avait un peu d’hypocrisie et de mauvaise foi dans cette approche, Alice s’en moquait. Elle réitéra sa volonté de se marier, son Père faisant office de témoin, et embrassa dans un véritable boucan, amplifié par les murs clos, sa femme. Il y eut de nouveaux sifflements, des applaudissements, des cris, et les deux femmes, bras dessus et bras dessous, sortirent du temple. La foule les félicitait, et, dehors, les dragons étaient pris dans une danse folle, crachant des jets de feu.

Même sans comprendre le langage des dragons, Alice savait que cette dernière était heureuse. Elle regarda à nouveau Sakura, sentant le vent frais lui fouetter le visage, le soleil les éclairer. Elle le savait ; Sakura commençait une nouvelle vie, et elle la regarda à nouveau.

*Je serais là pour toi*, semblaient dire ses yeux.

Elle lui sourit, et l’embrassa à nouveau, puis désigna de la main la ville de Sylvandell, la vallée environnante, les montagnes, la lumière verte qui se perdait dans le ciel, le Château royal qui trônait, la danse des dragons. C’était Sylvandell, c’était son royaume. Malgré ses hauts et ses bas, elle éprouva une indéfectible bouffée d’amour et de fierté pour cette terre, sa terre natale, et son royaume. Elle regarda une nouvelle fois Sakura, et se décida à dire quelque chose, avant de se mettre en marche. Une longue journée s'annonçait. Elles devraient probablement se promener dans toutes les baronnies, rencontrer les ducs, des barons, et être avec la foule, avant de pouvoir être seules, dans le Château.

« Bienvenue chez toi, Sakura. »

~To be continued...~