Le Grand Jeu
Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Les terres sauvages => Discussion démarrée par: Shad Hoshisora le samedi 15 octobre 2011, 18:29:28
-
Un pas, puis un autre, les brindilles et les herbes sèches craquèrent sur le rythme de mes pas. Et oui la sécheresse était belle et bien présente dans ces contrées aride. Levant le visage, j’observais le ciel, ce dernier devenait plus sombre, s’obscurcissait. La nuit n’allait pas tarder à tomber, une chance, l’air allait donc se rafraîchir. Il fallait avouer que cette chaleur, certes passagère, était étouffante. Étouffante ? Non ! Éreintante devrais-je dire ! Tournant la tête, j’observais les environs, bien sûr, rien, pas un mouvement. Le lieu était calme et vide de toute vie ou alors elle se cachait bien. Poussant un soupir et m’essayant le front, je repris ma marche. Les terres sauvages n’étaient pas un lieu très recommandé même s’il pouvait donner une protection contre certains esclavagiste qui n’osait pas y pénétrer de peur de se retrouver nez à nez avec des bêtes sauvages. Bien sûr, ce risque était aussi présent pour moi, et j’en avais déjà une fois fais les frais.
« Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai un mauvais pressentiment pour ce soir… »
Un frisson me parcouru l’échine, un tremblement provoqué par une pensée, une idée sur laquelle un fait pourrait se produire. Pourquoi cette idée m’était venue à l’esprit ? Continuant de marcher, mon regard se porta sur les alentours, non décidément, il n’y avait pas âme qui vive ici. Mais ce n’est pas parce qu’on ne voit pas quelqu’un qui n’y a obligatoirement personne. Relevant les oreilles, je guettais cette fois toute source suspecte de bruit. Seul le souffle du vent fut une réponse.
« Après tout, ça ne doit être que mon imagination. »
Je repris donc ma marche, sans cesser d’être à l’affût, tout sens en alerte, levant mon regard, je m’aperçu que le ciel devenait de plus en plus sombre et que les premières étoiles prenaient leur place dans le ciel. La nuit était quasiment installée, dans quelques minutes, elle sera totale. Passant d’un pas lent à des petites foulées, je commençais à accélérer mon rythme de randonnées. Qui disait nuit, disait « danger » et je n’avais aucune envie de me battre pour assurer ma survie, surtout que j’avais perdu mes armes et qu’il me faudrait dorénavant compter sur mes talent pyrotechnique et sur mes aptitudes naturelles.
Un craquement retenti. Je m’arrêtais et fit volte face. Ce craquement, j’étais sûre et certaine que ce n’était pas moi qui l’avait provoqué, plissant les yeux, je tentais de distinguer dans l’obscurité maintenant présente. Un autre bruissement se fit entendre, cette fois à un autre endroit. Qui ou quoi que ce soit, il bougeait, ou peut être étaient ils plusieurs ? Qui le savait ? Au vue des différentes sources de bruissements et de craquements, il semblerait que ce qui était proche, m’entourais dangereusement .
« Et merde… »
La première attaque fut lancée, un corps humanoïde couvert de poils sombre, le visage ? Quel visage ? Ce n’était qu’une gueule immense munie de crocs acérés. Et oui, je me retrouvais face à un loup garou. Ce dernier chargeait, pattes avant et griffes sorties, Par chance, je parviens à l’éviter, mais ma chance se transforma en malchance quand je sentie une gueule pleine de crocs s’enfonçait dans mon épaule droite et deux pattes griffues m’enserraient les bras, y plantant leurs griffes, y faisant couler le sang. Un cri de douleur s’extirpa tandis que je me débattais pour sortir de cette étreinte mortelle. En meute, ils chassent en meute ! Comment avais-je pu simplement oublié ce détail ?
D’autres silhouette apparurent, tous aussi grande, poilues, sauvages et canines que les précédentes. En d’autres sommes, tous des loup-garou. Donnant un coup de pied sur le tibia de celui qui me retenait je parviens à m’en défaire…pour être rejeté contre le sol par un autre. Le choc fut violent et du sang jaillit hors de ma bouche pour aller tâcher la fourrure du lycanthrope. Mains contre griffes, pieds contre pattes robustes, décidément, si j’arrivais à sortir de ce combat, je serais vraiment l’être le plus chanceux de Terra, sauf que pour le moment ce n’était pas le cas. Un autre coup, une autre marque de griffe, une entaille dans la peau qui saignait et qui faisait mal.
Je me débattais, je voulais crier à l’aide. Mais l’aide qu’on pouvait recevoir ici pouvait être plus dangereuse que le pétrin dans lequel on se trouve. Serrant les dents, je tentais de repousser mes assaillants. A un contre un, j’aurais peut être une chance, mais à un contre cinq et surtout contre le sol, donc avec une liberté de mouvement réduite…Permettez moi d’en douter. Pourtant, l’instinct de survie me poussait à continuer à me battre, à protéger mon cou ou tout autre partie qui pourrait être une cible facile et qui pourrait entraîner ma mort. Intérieurement, j’espérais que cela allait très vite se terminer, de n’importe quelle manière.
-
Ah les terres sauvages ! Quel endroit charmant ! A chaque détour de sentier une bestiole pour vous étriper ! Et après des gens aimaient encore se promener seuls dans de tels endroits ! Ils pouvaient franchement manquer de jugeote ! Non, là c’était carrément de la connerie ! Et si les jours des terres sauvages n’étaient pas assez dangereux, la nuit était carrément un enfer sur terra ! Alors pire que les représentants mondiaux de la connerie humaine étaient ceux qui ne cherchaient pas d’abris dans le coin la nuit. Les bêtes sauvages étaient bien le cadet des soucis d’un voyageur avisé, car pire qu’elles, il y avait toute les saletés magiques. Quoi ? On reproche de ne pas apprécier les bienfaits ? Mais on refuse aussi d’en voir toute l’horreur ! Prenons, un exemple, les loups garous ! Bêtes naturelles ou magiques ? Et bien il s’agissait d’une bête naturelle viciée par magie !
En parlant de loup garou, les lourdes portes de chêne massif qui protégeait le manoir Eckart se fermèrent dans un bruit de grincement. Les poutres furent mises en place, et les sentinelles prirent leur place, guettant les moindres signes avant-coureurs d’une attaque de ces saloperies qui trainaient de plus en plus près du mur. Ils en avaient vu quatre et abattu deux la nuit dernière, soit une augmentation incroyable des passages de ces bestioles dans le coin, il fallait faire quelque chose, et Liam avait envisagé une expédition punitive assez violente ayant pour objectif pur et simple l’élimination complète de ce foutu clan de dévorateurs. L’ennui c’était qu’il ne savait rien sur le lieu de leur camp de base, de leurs fporces en présence. Aussi ne pouvait-il pas faire grand-chose, il se sentait sacrément inutile, enfin bon…
Le vampire prit un cheval et ordonna l’ouverture des portes pour le laisser sortir. Il allait tenter de glaner des informations pour la suite. C’était la seule chose à faire, et il était le seul à pouvoir survivre sans arme à ces saletés, en face à face et en un contre un bien sur, quoique non sans difficulté.
On jura bien volontiers avant de retirer la poutre qui venait juste d’être mise en place. Comme si celle-ci n’était pas assez lourde à leur gout ! Certes elle était composé avec majoritairement du bois, mais elle était renforcée de fonte et d’acier, comme les portes d’ailleurs. Une fois la poutre retirée de la porte, celle-ci fut tirée, elle s’ouvrit vers l’intérieur pour laisser passer Liam, en tenue forestière, une légère armure en cuir, cheveux tressés pour ne pas être gêné par eux, tresse posée sur l’épaule, il était tout habillé de brun et de vert, sombre, pour un meilleur camouflage.
Humant l’air, il suivit la piste fraiche du dernier loup garou passé dans le coin. Son odeur lui filait la chair de poule, des frissons lui parcouraient l’échine. Pourquoi avait-il l’impression de courir droit vers le danger ? Comme si c’était une embuscade…sa monture était elle aussi nerveuse. Mais il n’était pas parti sans armes, complètement démuni, non, il n’était pas bête à ce point. Il avait pris deux glaives simples avec un filigrane d’argent partant de la pointe à la garde, et ce, des deux côtés, ainsi qu’un arc court, avec des flèches à pointe d’argent, bref il était paré.
Du barouf finit toutefois par attirer son attention. Il y avait lutte, et les hurlements indiquaient que les canidés humains étaient impliqués. Un bon moyen de se faire une idée de leur dangerosité, car au fond, peu importait qui ils attaquaient ! L’essentiel était de se rendre compte. Il talonna sa monture sur presque une demi-lieue pour finalement apercevoir de loin la lutte. Il la fit se stopper, et l’attacha rapidement avant de se glisser, arc en main et lames à la ceinture, vers le groupe. A vue de nez, une demi-douzaine de ces monstres devaient être présent. Et vu le combat qu’ils menaient. Mais au-delà de ça, quelque chose attira son attention : l’odeur du sang, mais pas un sang humain, non, terranide sans doute, enfin, il lui semblait. Bon il intervenait ou pas ? Hum…dur comme choix !
Finalement, il s’approcha encore et encocha une flèche, il prit son temps pour viser, avant de décocher sa flèche au loup garou le plus vulnérable, celui qui venait de se jeter sur le (la ? Il ne savait pas à cette distance) terranide. La pointe s’enfonça dans la gorge de la bête qui fit une culbute avant de tomber en avant. Le reste du groupe tourna la tête vers lui, laissant involontairement un peu répit à leur victime.
Liam dégaina l’une des lames et fonça dans la mêlée avec toute la vitesse que lui conférait sa nature. Le choc fut violent, mais ce fut son épaule qui reçut l’impact, et pas celle du bras qui tenait la lame, aussi, après le choc, enfoncer la lame dans le ventre de l’animal et l’étriper, fut facile. Bon, maintenant, un bon match à trois contre deux. Les chances étaient grandissantes pour leur victoire. Il prit sa seconde lame et l’envoya à son alliée du moment, dans l’espoir qu’elle puisse l’attraper et qu’elle saurait s’en servir de manière convenable.
« Prenez celui de gauche, je m’occupe de deux autres ! »
Il avala la distance le séparant du loup garou le plus proche et commença alors une âpre lutte où il était loin d’être à son avantage, mais ou rien n’était perdu.
-
Décidément le combat n’allait pas en faveur en ce moment? Couchée à même le sol, entourée de quatre individus de la classe des lycanthrope, je pouvais sentir leurs griffes et leurs crocs faire des entailles dans ma chair. Mais ce qui me faisait le plus souffrir était mon épaule droite, celle qui reçue la première attaque, une fourbe venant de derrière. En effet, la blessure m’empêchait de soulevait au maximum mon bras et réduisait grandement mes défenses et mes chances de survie par la même occasion.
Soudain, dans le tumulte de la bataille, je cru entendre un son venant de plus loin mais s’y approchant. Ce fut bref, mais il me sembla reconnaître le piétinement d’un cheval sur l’herbe sèche et craquante. Ami ou ennemi ? Pour le moment, je ne saurais dire. Je fus détournée de ma préoccupation en apercevant in extremis la gueule d’un loup garou, grande ouverte, crocs apparents et dégoulinant de bave prêt à me mordre dans la jugulaire. Ni une, ni deux, mon coude se releva pour donner un impact dans le museau du canidé, le faisant se reculer sur la surprise. Merci les réflexe et l’instinct de survie.
Cependant, ceci contraria le lupus et ce dernier chargea, toutes armes naturelles sorties pour me pourfendre. Croyant ma dernière heure arrivée, je fermais les yeux instinctivement, espérant que cela se terminerait vite. Ce fut alors que j’entendais un bruit, ou plutôt un jappement suivit dus on d’un corps lourd tombant sur le sol. Ouvrant dans la seconde qui suivit mes paupières, je m’aperçu que mon assaillant avait une flèche encochée dans son poitrail. A voir sa position, elle avait dû transpercer le cœur. Ses compères, le reste de la meute se tourna vers le nouvel individu. Profitant de ce laps de temps, je pris un morceau de tissu provenant de mon haut, au diable la pudeur, la survie avant tout, que j’enroulais autours de mon épaule meurtrie, avant de serrer le garrot de fortune avec les dents. J’espérais que cela tiendra assez longtemps pour que je ne me vide pas inutilement de mon sang. Quoi que, le tissu commençait déjà à s’en imprégner, devenant plus rougeâtre.
A peine ai-je le temps de me relever que j’entrevis l’inconnu me jeter l’une de ses épées. Je rattrapais l’arme blanche par réflexe, non sans un grognement de douleur. Heureusement que j’avais appris à manier tout type d’arme mais mon handicap à l’épaule n’allait pas me faciliter la tâche. Néanmoins, il fallait que je passe outre pour espérer survivre. L’homme avait du courage, oh oui beaucoup de courage, il m’avait ordonné de prendre un loup-garou seul tandis que lu s’occuperait des deux autres. En d’autres termes, un combat à deux contre trois. Plus vite l’un d’entre eux tombera, plus vite les chances de survies augmenterons.
Je fis un simple mouvement de tête affirmatif avant de me tourner vers mon adversaire. Ce dernier grand, robuste, poils hérissés, bave dégoulinante et crocs apparents hurlait son envie de vengeance, son envie d’en découdre pour venger la mort de celui de son espèce. Soulevant l’arme de sorte à la mettre de manière horizontale et de m’assurer une défense, je fixais mon adversaire. Yeux de serranidé louve, croisant ceux d’un loup garou. L’attaque fut lancée, l’être robuste se lança, griffes en avant. Relevant l’épée, je parvins à contrer le coup. Je fis un mouvement circulaire qui entailla légèrement le haut de l’épaule du canidé. Ce dernier recula et chargea de plus belle, je remis la lame en position de défense, la coinçant entre les griffes du lycanthrope. Ce dernier se mit aussitôt à pousser, maintenant, il s’agissait d’un combat de force, de force brute rien d’autre. S’il parvenait à me faire lâcher ma défense, ses griffes acérées s’enfonceront dans ma chaire, tandis que si j’emportais ce combat, ce serait l’épée qui irait ouvrit sa chair jusqu’à ses entrailles.
Mais la douleur était insupportable, comment voulez-vous gagner pareille bataille si vous n’avez pas tout vos atouts en jeu ? Grognant de douleur, je résistais comme je pouvais, Quand soudain, une idée me vint à l’esprit. Je n’avais aucune envie de l’utiliser maintenant mais si je ne le faisais pas, j’avais de grande chance de ne plus avoir d’opportunité prochaine pour utiliser l’art de la pyrotechnie. Rapidement, je fis claquer mes doigts, l’air s’embrasa, et le feu commença à dévorer la fourrure du lupus. Je fis un bond en arrière afin de m’en éloigner. La pauvre créature hurlait de douleur, se tortillant sur le sol jusqu’à n’être plus qu’un corps carbonisé. Je venais d’utiliser ma capacité magique que je ne pourrais plus faire avant un petit moment. Quelle joie.
Reprenant mon souffle, mon attention se porta sur l’homme qui m’avait lancé quelques instants plus tôt, l’arme que je tenais dans les mains. Devais-je l’aider ? La réponse était évidente. Etait-ce un piège ? Cela, je ne le savais pas, tout ce qui je pouvais être sûr c’était le fait qu’il faudrait que nous collaborions afin de sortir vivant de cet enfer. Tandis que je portais mon attention, je remarquais bien vite que le combat joué en sa faveur. L’inconnu bougeait avec une extrême vitesse. Fronçant les sourcils, je tentais de me souvenir où et quand avais-je vu pareils fait. Mais en avoir voir l'extrème habilité dont il faisait breuve, je devinais qu'il n'aurait sans doute pas besoin de mon assistance. Je restais néanmoins à porté et attentive au cas où ma lame devrait se planter dans la chair d'un de mes assaillants.
-
Contrairement à son alliée en danger, le vampire ne lui prêta plus aucun regard. Il lui avait offert le moyen de se défendre. A elle de se débrouiller avec ça ! Lui, il avait deux adversaires sans commune mesure avec le faiblard dont avait écopé la terranide, mais en même temps, elle était blessée, pas lui. Mais bon, il avait fort à faire, et si ainsi armée elle ne pouvait triompher, alors elle ne valait pas le coup que l’on meurt pour elle. Elle pourrait crever la gueule ouverte qu’il s’en accommoderait tout à fait. Il fallait savoir reconnaitre la valeur de la vie, et une vie sans instinct de conservation n’en était pas une.
Deux adversaires de cette trempe était assez compliqué à gérer, et il ne se débrouillait pas trop mal, oh bien sur, il se contentait pour le moment de se défendre et reculer. Il prenait son temps, histoire de trouver la faille dans les mouvements de l’adversaire. Il n’était pas le genre ç se précipiter. Pas pour ça du moins. Il n’avait aucune difficulté à parer les coups, les rendre par contre, il n’en avait pas le temps, sauf si il utilisait toutes ses capacités, ce dont il n’avait pas envie. Pas avant de les avoir cerné complètement, pas avant qu’ils n’aient plus dévoilé ce qu’ils savaient faire vraiment. Parce que donner des coups de griffes et de crocs au hasard, n’importe qui savait en arriver là ! Il suffisait d’un peu de volonté et un minimum d’entrainement.
Le véritable combat commença quand un coup de lame mit en pièce le poignet de son adversaire numéro un. Son poignet roula au sol., avec la main. Mais une fois séparée du corps, le membre revenait humain. Ivre de rage, le loup garou se mit à vraiment se battre, et là, Liam fut forcé de vraiment se battre. D’un seul coup, le combat devint bien plus équilibré ! La vitesse et la violence des coups augmenta exponentiellement. La puissance des chocs était démultipliée, le combat prenait une dimension incroyable.
Déséquilibré par la perte de son membre, le premier des deux mettait plus de temps à répartir sa masse lors de ses attaques et de ses défenses. Aussi s’engouffra-t-il dans la première brèche venue, et d’un puissant coup de tête, il défonça la cage thoracique de celui-ci, avant de passer son corps au fil de l’épée, seul l’argent pouvait définitivement e faire, ça ou alors de lui détacher la tête de ses épaules.
Le vampire se trouvait maintenant aux prises avec le dernier loup garou vivant sur cette scène de carnage, et celui-ci eut tôt fait de le désarmer. Il était vraiment meilleur. Le vampire avait un plus gros problème devant lui_, là. Il se battait avec ses poings, ses pieds, sa tête, oui, sa tête. Il se battait aussi avec sa tête, un bon coup de boule ne faisait jamais de mal.
Le loup garou parvint à saisir le bras de son adversaire et referma ses crocs dessus. Il sourit. Il le croyait foutu…ou pas ! La bête eut quelques convulsions, et le vampire en profita pour lui ouvrir la gorge d’un coup de dents, lui aussi savait mordre. Mais au moins, il faisait les choses convenablement, lui.
Il ramassa sa lame et finit par détacher la tête des épaules du lycanthrope. Puis il nettoya sa lame sur le sol avant de la remettre au fourreau. Seulement alors il se tourna vers la terranide. Il n’était pas à bout de souffle, mais on voyait qu’il avait quand même assez forcé.
« Vous, vous allez bien ? Pas trop de mal ? Mais bon sang, que faites-vous ici à cette heure et qui plus est les mains dans les poches, vous êtes cinglée ou suicidaire ! »
Ses instincts reprenaient le dessus, et la résistance aux effluves sanguines émanant de la jeune femme était si délicieuses qu’il n’y résisterait pas longtemps….
-
Décidément cet homme n’avait nullement besoin d’aide et semblait jouer avec ses adversaires. Ou du moins, il ne montrait aucun signe de panique. Après tout, dans de telles circonstances, ne vaudrait il pas garder son sang froid. La main gauche pressant contre mon épaule meurtrie, j’observais le combat, la lame de l’épée étant juste à quelques centimètres du sol. Non, vraiment non, cet inconnu n’avait pas besoin de mon assistance. Mais qui était-il ? Et cette façon de bouger, j’étais sûre et certaine l’avoir déjà vu quelques part.
Le premier loup garou fut rapidement occis, ce qui rendit fou de rage son compagnon qui parvient à désarmer son adversaire. L’épée vola et chuta sur le sol dans un scintillement. Pourtant, l’homme ne se laissa nullement abattre et se mit à se défendre à l’aide de ses poings, pieds et même de sa tête. La gueule du loup-garou se referma sur son bras, pensant que la victoire était sienne, avant qu’il ne se retrouve la gorge ouverte, la trachée tranchée et le sang giclant sur le sol, tombant lourdement sur le sol rocailleux.
Une vitesse plus rapide que la normale, une force plus accrue que le commun des mortels et une énorme force dans la mâchoire….Cela ne pouvait être, j’espère que ce ne le soit pas. Oh mon dieu, faites que ce ne soit pas ce que je pense ou sinon je serais dans de bien mauvais draps. Néanmoins, je fus sortie de ma torpeur quand l’homme hurla quasiment à pleins poumons comme quoi j’étais suicidaire d’être venue ici. Surprise sur le coup, mes yeux s’écarquillèrent, la surprise passée, je répondis directement dans le même ton.
« Et vous alors ? Qu’est-ce qui vous a pris de venir en ces lieux ? Et si vous voulez savoir ce que je faisais ici, j’étais en mission envoyée par ma maîtresse Dana o'Hara dans le but de recherche des plantes qui ne poussent qu’ici. Et si vous vous demandiez pourquoi je ne suis pas attachée ou ni même accompagnée c’est très simple : « Pourquoi risquer sa vie quand la vie d’une banale terranide peut facilement être remplacée ? »
Mon dieu, j’espérais qu’il me croirait. Mais d’un côté, j’étais vraiment la possession de quelqu‘un , ou plutôt d’une amie de nom de Cathleen Bakaar. Après tout, le document de propriété que je portais et sa « marque » sur le haut de ma main, indiqués ou du moins faisait croire que je lui appartenais. Une sorte d’esclave libre en quelques sortes.
Je fis un mouvement de poignet et rendit l’épée, lame vers le bas, la garde en avant d’une telle manière à ce qu’il puisse la saisir sans qu’il puisse me blesser avec son tranchant en la prenant. A moins qu’il ne fasse un mouvement brusque, ce pourquoi je gardais une certaines distances de sécurité afin de pouvoir reculer si le besoin s’en faisait ressentir.
Jetant un rapide coup d’œil à mon épaule ensanglantée, je remarquais bien vite que le garrot sommaire que j’avais confectionné ne tiendrait plus très longtemps. De plus, sachant que j’avais été mordue, il me fallait trouver rapidement un antidote. Et par chance, ce dernier se trouvait dans les arbres alentours. Seul bémol : Il était en hauteur. Bougeant légèrement l’épaule, je priais intérieurement pour qu’elle ne me fasse pas défaut pendant cette dure ascension.
« Je vous prie d’attendre juste un instant, je n’ai pas envie de devenir un être sanguinaire et je pense que vous non plus… »A peine eus-je fini ma sentence que je commençais à monter rapidement le long d’un tronc, glissant de temps à autre, m’écorchant les poignets et la paume des mains. Essayer simplement de monter à un arbre avec une épaule amochée, vous verrez que ce n’est pas aussi simple ! Enfin arrivée à l’objet convoité, je pris quelques feuilles que je broyais dans le creux de mes mains, transformant ainsi le feuillage en bouillie que j’ingérais par la suite. Autant dire que le goût n’était pas agréable du tout.
Penchant ma tête, je remarquais que l’autre était encore là, et un léger soupir s’extirpa. S’il me pensait idiote, il se trompait et j’allais le lui prouver. Tenant un petit amas de feuilles au cœur vert et à la bordure rouge, je redescendait de l’arbre et m’adressa à l’humain ou plutôt au vampire se tenant devant moi.
« Peut être devriez vous aussi ingérer quelques unes de ses feuilles ? Je présume que de toute manière vous aurez des antidotes chez vous mais mieux vaut être prudent. Mais Est-ce qu’un loup-garou peut contaminer un vampire ? »
Pas de doute, j’en étais sûre, c’était un vampire ! Sa vitesse , sa force, tout le démontrait et puis cette odeur. Non, j’en étais sûre, je ne pouvais me tromper. Le seul souci était que si j’essayais de fuir, surtout dans mon état, je ne pourrais pas aller bien loin.
[hs : Bon imagine qu'il existe une plante pour éviter l'infection lycanthrope xD Hs ]
-
« Et vous alors ? Qu’est-ce qui vous a pris de venir en ces lieux ? Et si vous voulez savoir ce que je faisais ici, j’étais en mission envoyée par ma maîtresse dans le but de recherche des plantes qui ne poussent qu’ici. Et si vous vous demandiez pourquoi je ne suis pas attachée ou ni même accompagnée c’est très simple : « Pourquoi risquer sa vie quand la vie d’une banale terranide peut facilement être remplacée ? »
Le vampire sourit devant la répartie de la jeune femme, un sourire tout en dents, et accessoirement tout en sang. En effet, il avait encore le sang du Lycanthrope dans la bouche. Il en avala une grande partie pendant qu’il était encore chaud, une fis froid, il risquait d s’intoxiquer, c’était pour ça, qu’il devait ne se nourrir que de victimes vivantes, ça compliquait un brin les choses quand on savait qu’il brisait des cervicales entre les pouces si il le désirait, et parfois il tuait sans même le vouloir….ça le plaçat en situation dangereuse.
Ce qui l’intéressait le plus dans ce que la terranide disait, c’était qu’elle était pragmatique, sauf sur un point…..elle n’était pas une banale terranide….croyait-elle qu’elle était banale ? Il la détailla du regard…non, elle ne l’était pas, d’autant que si elle avait été envoyée avec une telle mission aussi loin, c’était qu’ elle était digne de confiance et assez instruite, ce qui est rare chez une esclave ne provenant pas de chez lui, le savoir étant une arme dangereuse…Et si lui aimait être armé jusqu’aux dents, il était préférable que certaines personnes ne savent pas certaines choses. Logique.
Il ne fit pas attention au fait qu’elle lui rendait une de ses lames. Il avait prouvé qu’elle en avait besoin et pas lui. Il avait arraché la jugulaire d’un loup garou avec les dents quand même ! Ce n’était pas rien ! Imagiez ce qu’il aurait fait avec des griffes ou une lame dans chaque main…
« Je vous prie d’attendre juste un instant, je n’ai pas envie de devenir un être sanguinaire et je pense que vous non plus… »
Il avait envie de rire, elle allait grimper avec l’épaule dans un tel état. Elle allait se ramasser la figure au sol, et il rirait. Logique. Il se dirigea vers un rocher et s’assit en attendant la chute en se léchant les doigts maculés de sang. Puis il observa la jeune femme faire. Bon, elle se débrouillait bien et ça le désolait de manquer une telle occasion de rire. Et voyant qu’elle avait réussi, il se désintéressa d’elle jusqu’à sa décente.Enfin, elle redescendit et le rejoignit et lui tendit quelques feuilles étranges, il la fixa dans les yeux, sourire moqueur aux lèvres.
« Peut être devriez vous aussi ingérer quelques unes de ses feuilles ? Je présume que de toute manière vous aurez des antidotes chez vous mais mieux vaut être prudent. Mais Est-ce qu’un loup-garou peut contaminer un vampire ? »
Il eut un sourire amusé avant d’écarter les bras, plaçant ses mains devant lui, comme pour montrer qu’il n’avait aucune inte !ntion néfaste, pour le moment, mais bon, elle voulait lui faire bouffer des plantes ? Hého ! Il était pas une vache ! Il mangeait de la viande et buvait du sang, bon, il acceptait quelques légumes à l’occasion mais fallait pas exagérer.
« La personne qui me fera manger de la bouffe à ruminant n’est pas né, et ne naitra jamais…mais je dois avouer que bravo, vous forte, vous m’avez démasqué alors que je ne tentais même pas de dissimuler ma nature ! Je vous dire mon chapeau ! »
Allez, hop, un peu d’ironie par ci…
« Pour que la maladie qui donne la lycanthropie se propage, encore faudrait-il que le sang circule normalement dans le corps…je ne pense pas qu’un être à sang froid soit possiblement atteint… - et de fait, il avait raison. – Maintenant, ce que je fais ici….et bien je suis venu vous sauver la mise en vous voyant en difficulté… »
Et pan, dans la tronche ! Bon, on passa à la suite ?? Ou alors il pouvait lui donner les vraies raisons de son détour dans le coin….oui, il pourrait faire ça…..dire la vérité pour changer.
« C’est simple, ça fait des mois que ces saletés grappillent centimètres par centimètres, le terrain qui m’appartient, alors faute d’avoir des menaces efficace, je vais les mettre à exécution. Une petite réduction drastique de la population devrait aider à les faire réfléchir. Je suis juste parti en éclaireur. C’est tout, et bon, cinq dévorateurs en moins en une soirée, j’ai pas perdu mon temps. »
Les dévorateurs étaient un peu la classe dominante chez les loups garous, ils étaient les plus fort et les plus puissants, ainsi, ils avaient le meilleur statut social. C’était l’élite, et cinq de moins représentait une perte colossale pour un clan, quelle que soit sa taille…aussi avait-il de quoi s’en réjouir vraiment.
« Bon, maintenant que c’est mort pour trouver leur camp, je suppose que je vais rentrer chez moi, et vous, qu’allez vous faire ? Rentrer en pleine nuit, seule, comme une parfaite petite insouciante qui prdra la vie d’ici deux cents mètre ? Ah non, suis-je bête ! Maintenant vous avez une arme ! »
La dernière phrase était pleine d’ironie.
-
La réaction face aux plantes étaient à prévoir, après tout je m’y attendais, les vampires végétariens n’existent pas ou alors, je n’en ai encore jamais rencontré de pareils ! Enfournant les quelques feuilles dans l’une de mes poches, j’écoutais avec attention mon interlocuteur.
"La personne qui me fera manger de la bouffe à ruminant n’est pas né, et ne naitra jamais…mais je dois avouer que bravo, vous forte, vous m’avez démasqué alors que je ne tentais même pas de dissimuler ma nature ! Je vous dire mon chapeau ! »
Oui, purement ironique après tout ce qu’il venait de dire. Me prenait il pour une idiote ? Hé oh, j’avais quand même passés plusieurs nuits auprès d’un duc vampire ! Il fallait être aveugle pour ne pas voir qu’il en était un ! Non mais vous connaissez un seul être humain qui possède de pareilles canine, une force accrues et une dextérité plus poussée ? Pas moi, à moins qu’il ne soit vampire et c’était le cas.
« Je n’ai aucune acclamation à avoir, de toute façon, il faut être aveugler pour ne pas voir que vous en êtes un….Et aussi fou pour rester à vos côtés et vous parlez. »
En effet, plus je restais prêt de lui, plus je risquais ma vie, ou du moins mon sang. Bon d’accord, le sang et la vie sont liés. L’être nocturne donna à son tour la raison de sa présence en ces lieux et à cette heure si tardive. Un problème avec les loups-garous. Un gros même vu que ces derniers devenaient de plus en plus nombreux et donc, de plus en plus agressifs. Super. Il faudra donc faire doublement attention. Je me maudissais encore de ne pas avoir noté que la nuit était tombée si vite. Se faire avoir aussi facilement, quelle plaie !
« Bon, maintenant que c’est mort pour trouver leur camp, je suppose que je vais rentrer chez moi, et vous, qu’allez vous faire ? Rentrer en pleine nuit, seule, comme une parfaite petite insouciante qui perdra la vie d’ici deux cents mètre ? Ah non, suis-je bête ! Maintenant vous avez une arme ! »
Fixant le vampire perplexe, j’hésitais à rire ou à répondre franchement. Après tout, j’étais censée être une esclave ! Je devais limite me jeter à ses pieds ! Sauf que non, je ne le ferais pas. Après tout être esclave ne signifiait pas automatiquement « sexuelle ». Oui mais voilà, les gens d’ici ne pensaient pas de cette manière là. Je pris cependant la parole et oui ! Il fallait bien que je réponde !
« Une arme ? Ma foi si vous faites référence à la lame que je vous ai donnée, j’en n’en possède guère. Et puis, je me vois mal jeter des feuilles dans leurs figures. Par ailleurs, qui ne me dit pas qu’une fois partie, je deviendrais votre traque ? Après tout, avec mon épaule amochée et le sang qui y goutte, il vous sera aisé de me retrouver. Ou même de me rattraper si une course poursuite devait avoir lieu. Je dois avouer que…Je suis dans un bien mauvais cas. »
Autant jouer franc jeu. Je savais que s’il désirait il pouvait facilement m’attraper et me tuer. Même si je prendrais une longueur d’avance, on ne pouvait effacer l’odeur du sang. En parlant de ce dernier, je jetais un regard sur mon garrot improvisé. Décidément, il était rouge sang. Quelle galère !
« Bien sûr, je ne suis pas sotte. Être ici ou vous suivre reviendrait au même. Bien qu’il me semble que les personnes de votre castes n’apprécient pas le sang « impure » des Terranides. »
Oui, il me semblait que c’était le cas, nerveusement mon appendice caudal donnait de léger coup dans les airs, oui j’étais stressée et j’avais de quoi ! En face de moi se tenait un vampire, je n’allais pas exploser de joie et chaque mauvaise parole pouvait m’être cher.
-
Oui, il attendait une réponse, elle emblait être intelligente pour une terranide, alors qu’elle le prouve ! Il la fixa droit dans les yeux, une esclave terranide ici à cette heure, ça sentait la fugue à plein nez….et qui disait fugue disait punition…là c’était ce qu’il aimait ! Il n’allait pas se gêner, surtout que c’était celle d’un aurre, donc il n’avait pas besoin de se retenir…oui…ça semblait intéressant. Mais si la perspective de hurlements de douleurs lui plaisaient, celle de devoir l’attraper et la ramener au domaine….trop fatigant, la flemme….
« Une arme ? Ma foi si vous faites référence à la lame que je vous ai donnée, j’en n’en possède guère. Et puis, je me vois mal jeter des feuilles dans leurs figures. Par ailleurs, qui ne me dit pas qu’une fois partie, je deviendrais votre traque ? Après tout, avec mon épaule amochée et le sang qui y goutte, il vous sera aisé de me retrouver. Ou même de me rattraper si une course poursuite devait avoir lieu. Je dois avouer que…Je suis dans un bien mauvais cas. Bien sûr, je ne suis pas sotte. Être ici ou vous suivre reviendrait au même. Bien qu’il me semble que les personnes de votre castes n’apprécient pas le sang « impure » des Terranides. »
Il sourit. Pas folle la guêpe…oui, il lui serait facile de la pister, de la rattraper, d’autant qu’il était à cheval et elle à pied. Oui, ce serait si facile….presque trop même. Aussi devait-il soit lui laisser beaucoup, beaucoup d’avance, soit il s’accommodait autrement. Mais il avait une idée en tête….oui, ça pourrait être une bonne idée….c’était original, et ce serait sans doute préférable…oui, elle ne le prendrait pas mal, enfin il fallait espérer…et puis, elle serait plus ou moins dans son milieu…
« En voilà une petite esclave intelligente, c’est vrai que le sang terranide est fade…d’ailleurs plus une espèce mérite du respect, plus son sang est bon. –Il omit de préciser qu’il avait trouvé son propre sang infect… mais bon, eux c’était normal, car personne n’avait à toucher à leur sang. – Mais ce qui est bien pratique quand même c’est cette possibilité de vous suivre à la trace comme un clébard, juste à l’odeur de ton sang. Et puis, je n’ai pas fin de toute manière. Non, je pensais à autre chose, après tout, reconnais que tu as contracté une dette à mon égard, et en tant que créancier, j’ordonne que ma débitrice me rembourse… »
Il sourit…oui, cette idée allait être bien divertissante. Même si il fallait reconnaitre qu’à la réflexion, elle risquerait de ne pas aimer du tout, mais alors pas du tout du tout. Oh, non pas que ce soit particulièrement avilissant. Après tout, ce n’était pas à n’importe qui qu’elle devait d’être encore en vie. Il était Liam Eckart, un être dont le moindre esclave s’arrachait pour des millions de pièce d’or. Il était quelqu’un dont la marchandise était réputée et grandement appréciée par les propriétaires ayant les moyens de s’en payer un. Un ou une Eckart dans la maison était un clair signe de richesse. Et le plus drôle là-dedans, c’était qu’il ne faisait vpas dans le terranide, ou alors c’était vendu pour le même prix qu’une humaine dans des succursales lui appartenant indirectement. Il ne voulait pas que son nom soit associé à des ventes de terranides…
« Bon, j’ai eu un souci avec deux esclaves récalcitrantes. Elles n’ont pas voulu respecté les ordres, et donc elle se retrouve dans l’incapacité de travailler…l’ennui c’est que sa tâche est assez importante… »
Il tourna autour d’elle, la détaillant. Une queue de clébard, les oreilles qui vont avec… oui, une petite chienne esclave qui conviendrait tout à fait, la tache serait à sa mesure….enfin…elle allait devoir prouver qu’elle en était capable…
« Tu sais, tu dis avoir été envoyée par ta maitresse, mais moi ce que je crois, c’est que tu t’es juste enfuie et que tu essayes d’échapper à ton sort…c’est fou quand même…une esclave, seule, en pleine nuit, dans un endroit isolé…c’est fou comme tes paroles perdent du poids. Enfin bref, ces deux esclaves avaient pour mission de chauffer mes draps et de s’occuper de l’entretien de mon chenil…et si tu prenais leur place comme esclave à mon service jusqu’à ce que j’ai dressé deux remplaçantes ? Et puis, t’occuper d’un chenil…tu te sentiras dans ton milieu… »
-
« Pitié tuez moi…. »
Oui cette phrase était sortie seule et à voix haute et par-dessus tout je m’en fichais royalement. Que ces préjudices par rapport à la race pouvait m’énerver. Oui j’étais une Terranide louve, oui j’avais un petit peu du « chien » en moi mais cela ne signifiait pas que j’étais ce qu’on appelle dans le jargon courant une chienne, ou plus poliment et plus professionnellement une « péripatéticienne ». Non sérieusement, je préférais mourir, plutôt que de subir ces diffamations. Poussant un soupir, je pris cependant la parole.
« Il est vrai que voir une Terranide aussi loin de Nexus et sans chaînes peut faire croire que je vous ment. Pensez ce que je vous voulez, mais je me dois cependant de vous donnez ceci…. »
Ma main fouilla l’une de mes poches de pantalons et sortie un parchemin cacheté, un acte de propriété en somme, la même marque qui était présente sur le haut de ma main avec laquelle je lui tendais le papier. Reculant pour laisser entre mon interlocuteur et moi-même un espace suffisant mais pas trop au risque qu’il le prenne mal, j’écoutais sa proposition de remboursement.
Proposition qui était dégradante, mais après pourquoi étais-je étonnée ? C’était largement suffisant pour un membre de ma race voyons ! Suce, avale, aboies et nettoies, voilà ce que tu dois faire sale chienne d’esclave ! Oui mais…Non. Instinctivement, mes mains se resserrèrent et les ongles tranchèrent la chair, laissant perler du sang le long du poignet jusqu’au sol. Garder son calme, il fallait que je garde mon calme.
« En effet, je suis votre débitrice et en tant qu’esclave, je me dois de vous remboursez comme bon vous semble, cependant…. »
Oui cependant, je refusais de me laisser faire, après tout j’étais censée appartenir à une personne en ce moment même ! Logiquement il n’avait pas le droit de me toucher ! Mais allait il simplement se souciait de cela ? En réfléchissant bien, non. Il risquait plutôt de rire aux éclats. Oui certainement, cela ne faisait aucun doute. Maintenant le seul bémol était que j’avais laissé ma phrase en suspens. Il me fallait donc la conclure.
« Cependant, je ne promet pas de vous donnez entière satisfaction après tout je ne suis qu’une petite chienne d’esclave, je ne vaux rien, tout juste à faire la cuisine et à sortir les poubelles…. »
Quant au chenil, je ne préférais même pas faire une remarque dessus. Par la lune mère ! Que j’aurais aimé me voir dévoré plutôt que de suivre pareils individu ! Et je me fichais royalement qu’il était noble, riche, guerrier ou que sais-je ! Tout ce que je savais c’était que je n’allais pas aimé mon remboursement.
« Permettez moi une dernière question. Vous aviez mentionné que l’esclave que je dois remplacer était dans l’incapacité de faire ses tâches en ce moment. Combien de temps devrais-je la remplacer ? Et prendrez vous contacte avec Dame Hana O Hara afin qu’elle argumente mes dires que vous pensiez erronés ? »
La question était lancée, doucement, me penchant en avant et faisant une révérence, non sans lâcher un léger grognement de douleur à cause de mon épaule, je levais juste mon regard croisant celui qui allait être un moment mon « maître ».
« En vue de ma dette, je suis votre entière débitrice…..Maître….. »
Bien évidemment, le mot " maître" avait été dit dans une certaine froideur.Tuez moi. Pitié qu’une personne vienne et me tue. Ou même des loups-garous ! Quelle poisse mais vraiment quelle poisse !
-
« Pitié tuez moi….Il est vrai que voir une Terranide aussi loin de Nexus et sans chaînes peut faire croire que je vous ment. Pensez ce que je vous voulez, mais je me dois cependant de vous donnez ceci…. »
Pour la tuer….non….ce serait donner de la confiture aux cochons. Il n’avait pas l’intention de la tuer. Non…elle lui tendit un parchemin et il brisa le seau pour le lire. Hum, un acte de propriété. Et alors, l’ennui d’un papier comme ça, c’est que c’était falsifiable. Et le fait que le sceau soit le même que la marque sur sa main ne changeait pas grand-chose à cela. Elle avait un titre de propriété et alors ? Il ne cherchait même pas à l’acquérir. Il ne faisait pas dans le terranide après tout.
« En effet, je suis votre débitrice et en tant qu’esclave, je me dois de vous remboursez comme bon vous semble, cependant….Cependant, je ne promet pas de vous donnez entière satisfaction après tout je ne suis qu’une petite chienne d’esclave, je ne vaux rien, tout juste à faire la cuisine et à sortir les poubelles…. Permettez-moi une dernière question. Vous aviez mentionné que l’esclave que je dois remplacer était dans l’incapacité de faire ses tâches en ce moment. Combien de temps devrais-je la remplacer ? Et prendrez vous contacte avec Dame Hana O Hara afin qu’elle argumente mes dires que vous pensiez erronés ? En vue de ma dette, je suis votre entière débitrice…..Maître….. »
Il sourit, tout en dent. C’est qu’elle était pipelette la demoiselle ! Bon, certaines de ses questions étaient pertinentes. Après, le reste….c’était beaucoup de blabla pour rien ! C’était pourtant simple sa situation, non ? Bon, elle la résumait plutôt bien…juste à un détail prêt…
« A la différence de ta maitresse, si tant est qu’elle existe, un messager ira vérifier, je n’ai aucun droit de servage, il ne s’agit que d’un moyen de me rembourser la dette d’une vie. J’ai été, je trouve, très conciliant, c’est peu demandé je trouve, solder la dette d’une vie en trois semaine, un mois tout au plus ! Allez, imaginons le pire, deux petits mois, dans le pire des cas ! Ce n’est pas la mort ! Et je ne vais pas t’obliger à m’appeler maitre pour le moment. Par contre, crois-moi tu vas en baver ! »
Il sourit et écarta la main de l’épaule de la jeune femme, apposant sa main à la place. Une chaleur, presque une brûlure, mais indubitablement douloureux, s’en difuser. Petit à petit, la blessure se résorba pour laisser place à une peau lisse et neuve.
« Voilà, ainsi j’aurai déjà moins envie de te sauter dessus pour me nourrir. Mais avec les plaies sur les mains, tu vas nous faire suivre par bien pire comme saleté. Nous n’avons pas intérêt à nous attarder ici. Ma nuit, il y a des bestioles que même moi j’éviterai tant que je le pourrai. Venez ! »
Il la prit par le bras et l’entraina vers sa monture et monta en selle. Il continuait de sourire alors qu’il l’invitaut à monter devant lui.
« Allez, dépêche-toi, sinon nous allons être dans une sacrée embrouille ! Ah, oui, et si tu n'as pas de maitresse, autant te dire que ce sera très pénible pour toi ! Mais bon, tu devais t'en douter ! Mais sinon, ton rôle se cantonnera à garder le chenil en état décent et à nourrir ses occupants. Quant à réchauffer ma couche, je pense que c’est assez clair comme ça…»
Si elle se décidât à monter en selle, il se mit en route à bride abattue vers son manoir.
-
La stupéfaction se lisait sur mon visage quand il m’annonçait que pour le moment, je n’étais pas contrainte de l’appeler « maître » et autant dire que cela m’arrangeais grandement ! Que je pouvais détester dire cela, comme si ma vie lui appartenait. Bon, il était vrai que c’était un peu le cas en ce moment, vu que j’avais une dette à payer et quelle dette ! Remboursée une vie ! Deux mois maximum, un léger soupir exaspéré m’échappa. Mais que voulez vous ? J’étais bien obligée !
« Oui deux mois ce n’est pas long et non je ne vous ai pas menti... »
Et effectivement, tout ce que je lui avais dit était la vérité dans un certain sens. Certes, Cathleen ne m’avait pas envoyé ramasser des plantes en ces contrées inhospitalière, mais j’étais sûre que si elle venait d’être contactée, elle prendrait directement ma défense. J’avais confiance en elle. Une confiance aveugle certes, mais elle était mon amie après tout. Soudain, je fus sortie de mes pensées en sentant une main chassait celle qui était posée contre mon épaule meurtrie avant de prendre sa place.
Une légère chaleur, puis une brûlure et enfin une douleur grandissante. Je sentais les os se reformaient petit à petit dans des craquements, les tissus se reliant les uns les autres et la musculature se remettre en place. Si faire un mouvement brusque pour remettre une épaule disloquée pouvant être fait d’un coup net et rapide et donc douloureux sur le coup, cette fois mon épaule se faisait réparer doucement, très doucement, trop doucement.
Autant dire que la douleur était tellement forte que je ne parviens pas à retenir un hurlement de douleur, surtout sur la fin, quand tout se reconstituaient entre os, muscles et tissus. Tentant de reprendre une respiration calme, je jetais un regard sur mon épaule maintenant intacte. Bon elle était réparée mais à quel prix ! La douleur que je ressentais me provoquait encore certains spasmes et tremblement le long de mon corps.
S’il voulait parler de cela avec ces termes « tu vas en baver », je crains le pire ! Déglutissant, je le suivie, du moment, je fus forcée de le suivre, jusqu’à sa monture. Par la suite, j’attendais qu’il monte dessus, me préparant intérieurement à marcher voir même à courir à ses côtés. Quelle ne fut pas ma surprise, en l’entendant me donner l’ordre de monter en selle. Hochant juste la tête, je pris la place comme demandée, après tout, mieux valait partir rapidement d’ici…Non ?
L’équidé partit au galop, courant à travers les terres arides des Terres Sauvages. Pendant le trajet, de nombreux bruits parvenaient à mes oreilles qui s’agitaient doucement, captant tout types de sons. Des craquements de branches, des bruissements de feuilles, sans compter les houlements et les grognements et petits bruits stridents des animaux nocturnes. Au loin, le hurlement d’un loup, ou peut être d’un loup-garou traversait la plaine. Non vraiment, cet endroit était dangereux mais l’endroit où je me dirigeais n’était pas plus dangereux ?
Le lieu en question apparut bien vite, un énorme manoir entouré de murs de plusieurs mètres de haut et dont la seule entrée et sortie était une porte immense sans doute renforcée pour repousser tout type d’attaque. Cette dites porte s’ouvrit dans un long grincement, oreilles rabattues vers l’arrière, je laissais mon regard se posait sur la demeure où j’allais devoir travailler un certains temps. Soudain, mon attention fut captée par un bruit, un bruit sourd comme quelque chose qui tombait, en outre, une poutre et un hurlement de douleur suivit d’injures.
« Tain mais fait gaffe ! Mon pied ! Je souffre le martyr ! »
« Désolé vieux…. »
A en voir l’état dans lequel se trouvait la personne, sautant à cloche pied, se tenant son peton écrasé, autant dire qu’il avait dû le sentir passé ! Un autre homme vint et aider à remettre la poutre en place, fermant ainsi la sortie, la condamnant. Et maintenant ? Qu’allait il se passer ? e finis par descendre du cheval, reculant de deux pas, attendant les indications.
-
Le hurlement qu’elle avait poussé lui avait ravi les oreilles, et c’était sourire aux lèvres qu’il avait talonné sa monture, la tenant entre ses bras, pour qu’ils arrivent le plus vite possible à ce manoir taillé d’une seule pièce dans le roc qui était le sien. L’endroit où il était situé n’était pas l’idéal, certes, mais les cris ne s’y entendaient pas ou peu, et il fallait reconnaitre que l’idée d’un coin lugubre était des plus sympathiques…..ou pas. Il fallait reconnaitre que l’endroit en lui-même n’était pas dangereux, seulement ceux qui y vivaient…
A l’approche du cavalier on ordonna d’ouvrir la grande porte pour laisser passer le maitre de séant. Un bruit sourd….la poutre avait dû tomber… quelle bande de bras cassés quand même parfois. Il y eut un gémissement de douleur avec quelques jurons assortis et hauts en couleur.
« Tain mais fait gaffe ! Mon pied ! Je souffre le martyr ! »
« Désolé vieux…. »
Il ne posa même pas un regard sur le « blessé », il se contenta d’avancer jusqu’à être au milieu de la cour et il la laissa descendre, la suivant de près. Il lui sourit avant de prendre la parole.
« Bienvenue dans la demeure ancestrale des Eckart ! Je suis l’actuel chef de famille (et seul membre mais ça c’est une autre histoire…) Vous y êtes bienvenue aussi longtemps que vous le désirerez au-delà du temps prévu par notre accord (accord unilatéral cela va sans dire). »
Oh, il se doutait bien qu’elle déclinerait sa proposition, mais on notera qu’il l’avait quand même dit. Il se mit à songer à l’application pratique du rôle de la terranide, puis il sourit et la prit par le poignet, l’entrainant doucement vers des aboiements et des hurlements. Le jeune homme sourit.
« Voila l’endroit ou tu vas travailler, petite inu ! Il y a trois chenils, et toi tu t’occuperas de celui-ci. »
Il la guida vers celui du milieu, ou deux animaux étaient tranquillement couchés en plein milieu. Deux énormes loups, trop gros pour être normaux. Des worg…
« Ce sont les deux animaux que je préfère dans toute ma ménagerie. Reste juste à s’en occuper convenablement. Garder l’endroit propre, faire attention qu’ils aient de quoi manger, et u’ils ne manquent pas de compagnie. J’espère que tu sais lire parce que ça, ils apprécien beaucoup ! »
Il sourit avant d’ajouter sur un ton presque paternel, les yeux attendris.
« Ils s’appellent Staya et Senya, Staya c’est le mal, le plus gros des deux ! Mais avant que tu ne commences à t’occuper d’eux, j’a deux propositions intéressantes à te faire. Soit nous allons nous restaurer, soit nous filons dans mon bureau et tu rédigeras la lettre pour ta soi-disante maitresse, que celle-ci soit avertie au plus tot, après, les deux peuvent se faire, l’un avant d’autre. Et après, ce sera un bon bain pour nous délasser un peu de ce voyage. Qu4en pense ma nouvelle domestique, Shad Hoshisora ? »
Oui car là était bien le nom de sa fonction, elle serait une domestique dans sa maisonnée, et non réellement une esclave. Ce serait trop avilissant, pour les esclaves…quand à son nom, il était mentionné dans le contrat.
-
Ainsi donc, il s’appelait Eckart, soit, un nom à ne pas omettre. Je me voyais mal dire « sir euuh machin, truc chose ». Non, il fallait que je retienne son patronyme, après tout c’était un ordre de priorité. J’étais également légèrement amusée par ses dires. Pourquoi ? Encore un vampire noble pardi ! A en croire que ces créatures ne vivaient que dans la bourgeoisie pour la plupart d’entres elles. Mais d’un côté, quand on est immortel, pourquoi s’en priver ?
Le vampire descendit de sa monture, laissant aux différents hommes présent s’en occuper, emmenant la monture à l’écurie afin de l’abreuver et de lui redonner des forces. Quant à moi, je fus simplement tirée vers mon lieu de travail. Et quel lieu ! Des chenils où de nombreux aboiements se faisaient entendre. Mon attention se porta sur celui du milieu, celui où je devrais m’occuper de ces occupants.
« Des worgs…. »
Je fixais mes « deux cousins » si on peut dire cela ainsi, pensive. Faisant quelques pas le long du chenil, j’observais l’intérieur et aussi ce que la cage contenait. Bon, au vue de la quantité de viandes, crues je présume qui étaient présentes dans leurs énormes écuelles, je pouvais facilement deviné qu’ils ne mangeaient pas qu’une seule fois par jour. Je relevais aussi rapidement l’hygiène qui était présente. Enfin….J’aurais droit à faire du nettoyage. Mais une question me remuait l’esprit.
« Pardon mais…En quoi le fait de savoir lire est il important dans cette tâche ? »
En effet, je ne me voyais pas du tout prendre un livre et commençait à raconter une histoire à ces deux énormes canidés comme s’ils étaient des enfants plus …Humanoïde. Le vampire reprit par la suite la parole, proposant deux possibilités pour la suite de la soirée. Manger ? Pourtant il me semblait…Oh et puis autant lui demander directement.
« Je pense qu’écrire la lettre serait le mieux pour commencer…Par contre pour ce qui est du repas, n’êtes vous pas censés ne manger que du sang ? Et que tous autre types de nourriture est fade à votre palais ? »
Oui car faire la cuisine et retrouver l’assiette brisée au sol et la nourriture éparpillée partout, pardon mais j’avais déjà donné avec un certains duc vampire. Un léger frisson me parcouru en repensant à ce dernier. Oh non, je n’allais pas me faire avoir de nouveau. Regardant en vitesse les deux worgs qui s’agitaient, je reportais mon attention sur sir Eckart quand il prononçait le mot « domestique ».
Soit, ce statut était quand même plus élevé que celui d’une simple esclave, mais on restait quand même vers le bas de l’échelle social. Enfin, deux mois, je pense que je survirais, du moins, je l’espérais. Mais pourquoi j’avais toujours une sensation étrange, lourde et pesante sans cesse ? Pourquoi la phrase « Crois moi, tu vas en baver ! » me revenait sans cesse. Que cachait tout cela ?
« Soit, je pense que je dois vous suivre, hum sir Eckart? »
En effet, je ne savais pas trop comment je devais le nommer, monsieur Eckart me semblait trop…Vieux. Enfin, dire vieux pour un vampire ce n’est pas tellement un mensonge ! Mais attendait il que je le nomme d’une manière bien précise ? Il faut dire qu’à part son nom, je ne savais rien et comme, dieu soit loué, je ne devais pas l’appeler « maître », je me demandais bien comment je devais l’interpeller ou m’adresser à lui.
-
« Je pense qu’écrire la lettre serait le mieux pour commencer…Par contre pour ce qui est du repas, n’êtes vous pas censés ne manger que du sang ? Et que tous autre types de nourriture est fade à votre palais ? Soit, je pense que je dois vous suivre, hum sir Eckart? »
Il sourit à cette question avant de dire, d’un ton enjoué en l’entrainant doucement vers son étude, la tenant par la main, mais avec douceur cette fois ci :
« Tu verras cela par toi-même, disons que mon cuistot fait des miracles. D’ailleurs ce soir, c’est sanglier mariné avec purée de céleris. Autant dire que j’en salive d’avance ! »
Il lui lâcha la main et accéléra soudainement le pas. Il voulait vite arriver dans ladite étude. Cette étude était en fait une grande bibliothèque qui contenait une multitude de livres. Des chandelles et un grand âtre ronflant apportait à la pièce une lumière tamisée mais qui n’empêchait ni de lire ni d’écrire, des chandelles remplacées régulièrement ornant les pupitres.
Bon nombre des ouvrages étaient de type sociologique ou anthropologique, mais on y trouvait un peu de tout, et même des livres pour enfants. C’est dire ! Mais on voyait que la bibliothèque de datait pas d’hier, mais de longtemps, certains livres semblaient presque prêts à tomber en poussière…
« Bon, alors pendant qu’on est là, voici la liste des ouvrages à lire aux worgs. Ils aiment bien qu’on leur raconte des légendes et des histoires. Mais ils ne sont pas très portés sur le sens de l’humour ! Donc évites ce style ! Ils trouveraient un moyen de se venger ! Et ils sont étonnamment doués pour ça ! »
Il sourit et lui sortit du parchemin et une plume. Puis il lui désigna l’encrier.
« Je suppose que tu es quand même assez éduquée pour écrire et lire ! Dans tous les cas, je vais faire moi-même un papier spécial pour ta maitresse, ainsi, quand la période sera écoulée, elle pourra venir te chercher, ce sera une garantie supplémentaire ! Hors de question de te laisser partir comme ça ! Juste pour être sur… »
Il s’assit et prit un parchemin, une grande plume d’aigle, et commença à rédiger un courrier à l’attention de cette O’Hana. Celui-ci s’exprima ainsi.
*Courrier écris au manoir Eckart, trois jours suivant l’équinoxe automnal.
Milady, suite à une dette de vie contractée par votre esclave, Shad Hoshisora, il a été convenu que pour honorer sa dette, elle servirait en tant que domestique dans ma maisonnée pour une durée de deux mois. Période suite à laquelle vous être conviée à venir la récupérer en personne suite à une invitation à diner par ma personne.
Ces termes sont, vous en conviendrez, tout à fait corrects, et en cas de problèmes liés à son absence, je m’engage à faire mon possible pour vous aider, dans le cadre de mes moyens.
Cordialement,
Liam Eckart*[/i]
Il montra le courrier à Shad.
« Ma version est assez clair et je pense qu’elle conviendra, ne penses-tu pas. Ou peut être n’es-tu pas en accord avec ces termes ? A ce papier nous joindront ta version des faits, et nous enverrons les deux en tari groupé juste après.»
-
Bon soit il se jouait de moi, soit il mangeait véritablement comme une personne normale. Mais j’avais encore des doutes. Le suivant ou plutôt étant forcée de le suivre, j’arrivais à ses côtés dans une grande pièce où de nombreuses étagères ornées de livres étaient présentes. Autant dire que les plus utilisés étaient les moins poussiéreux je lis quelques uns des titres présents sur la côte des livres. Principalement des ouvrages portant sur la sociologie ou sur l’anthropologie. Des études sur le comportements humains en somme.
« Bon, alors pendant qu’on est là, voici la liste des ouvrages à lire aux worgs. Ils aiment bien qu’on leur raconte des légendes et des histoires. Mais ils ne sont pas très portés sur le sens de l’humour ! »
Furtivement, mes yeux se posèrent sur plusieurs livres et j’en sortis un du lot, portant comme indiqués sur des histoires de mythes. Ouvrant l’œuvre, je lu quelques lignes avant de le reposer à sa place, retenant l’endroit où je l’avais pris. Après tout, il était entouré de deux livres poussiéreux, il ne sera donc pas difficile de le retrouver ! Mais quand même raconter des histoires à des Worgs ! Jamais je n’aurais pensée cela possible et pourtant….
« « Je suppose que tu es quand même assez éduquée pour écrire et lire ! Dans tous les cas, je vais faire moi-même un papier spécial pour ta maîtresse, ainsi, quand la période sera écoulée, elle pourra venir te chercher, ce sera une garantie supplémentaire ! Hors de question de te laisser partir comme ça ! Juste pour être sur… »
Je me retournais face à ses paroles, le regardant calmement alors qu’il prenait place et qu’il commençait à rédiger la lettre qui serait sans doute envoyée dans cette soirée si ce n’est demain à l’aube.
« Bien sûr que je sais lire et écrire…. »
Qu’on arrête de dire que les Terranides sont dénudés d’intelligences ! Une partie de ma vie, je l’avais passée sur le plan Terre dans un lieu appelé « lycée » autant dire que je ne me limitais pas à lire et à écrire mais que je possédais d’autres connaissances cognitives. Mais bon, passons ! Lisant par la suite la lettre qu’il avait écrit, je secouais négativement la tête.
« Non. Je ne vois rien d’erronée dans ce qui est écrit, et si besoin est, je resterais le temps que Dame O’Hana arrive jusqu’à votre demeure… »
Et j’espérais qu’elle viendrait en temps et en heures ! Mais autant montrer sa bonne foi. Après tout deux mois et peut être une semaine de plus, cela je pouvais le surmonter. Oui si tout se passait bien du moins. Joignant mes mains silencieusement dans mon dos et fixant sans trop d’insistances le vampire, attendant la suite; Après tout, je ne pouvais rien faire d’autres, juste attendre…..
Une servante arriva dans la salle, s’inclina et s’adressa à l’être nocturne, le son de sa voix était remplit de courtoisie et de loyauté mais aussi de…Peur ? Fronçant légèrement les sourcils et intriguée, je ne pouvais vraiment dire ce qui j’entendais était plus de la peur pure et dure ou plutôt une peur liée à du respect.
« Messire…Votre repas est servis…Nous espérons qu’il sera à votre…Convenances »
Bon. Le repas était sonné. Qu’allais je avoir pour ma part ? Pain sec et eau ? Sans aucun doute, comme si j’allais pouvoir me sustenter des mêmes mets que sir Eckert ! Reportant mon attention sur ce dernier après que la servante pris congé, je pris doucement la parole.
« Je présume que je dois vous suivre jusqu’à la salle à manger et vous servir ? »
Bien entendu, je me voyais mal demandé « bon on va manger ? ». Surtout que mon rôle de domestique ne me le permettait pas…Enfin c’est que je pense néanmoins. Observant un instant la porte par laquelle était sortie la servante, je me questionnais « pourquoi tant de peur qui pouvait se lire dans ses yeux ? »
D’un côté, je me demandais si je voulais réellement le savoir et s’il ne serait pas plus judicieux de ne pas le demander. La curiosité est un bien vilain défaut et garder le silence face à des interrogations est des fois signe de sagesse. Pourtant tout cela m’intriguait et m’horrifier à la fois et je ne pu réprimer un frisson qui me remonta le long de l’échine. Qu’il l’ai remarqué ou non, je m’en foutais, après tout, ce frisson avait aussi pu être provoqué par un courant d’air froid, il ne faisait pas si chaud que cela dans cette demeure.
-
« Non. Je ne vois rien d’erronée dans ce qui est écrit, et si besoin est, je resterais le temps que Dame O’Hana arrive jusqu’à votre demeure… »
Il lui sourit. Oui, elle viendrait, et qui sait, peut-être y aurait-il des affaires à faire ! Il se mot la lui rendre son regard. Tout venait à point à qui sait attendre, même pour le repas. Il se demandait comment elle réagirait…enfin bon, elle verrait bien ! Qui sait, elle allait peut-être bien en rire. A moins que ce ne soit lui qui rit de son incompréhension.
Enfin, une domestique entra. Oui, une domestique, Shad n’était pas la seule domestique des lieux. Il s’agissait, soit de certains esclaves qui avaient été honorés par un affranchissement, soit il s’agissait de domestiques de son père qu’il avait gardé à son service. En l’occurrence, la servante était l’arrière petite fille d’une domestique de son père, bon, accessoirement une parente, son père avait engendré tant de bâtards…et il ne savait pas si il devait éliminer tout ce sang mêler ou le laisser vivre comme domestique.
« Messire…Votre repas est servis…Nous espérons qu’il sera à votre…Convenances »
Il lui sourit. Sa peur était normale puisque la question de la survie de sa famille était en discussion. Mais il penchait pour le moment plus pour les laisser vivre. Bien pratique ces domestiques. Eux au moins, il leur faisait confiance, davantage qu’aux esclaves, et c’était juste pour cette raison qu’il avait confié les postes importants à ce genre de personne, comme l’intendance, entre autres. Lui, il avait une mauvaise idée en tête, rien de bien méchant, mais de mauvais gout. Il congédia d’un geste de la main la servante qui s’en fut sans demander son reste.
« Je présume que je dois vous suivre jusqu’à la salle à manger et vous servir ? »
Il rit doucement de ses propos avant de se lever, il marcha vers elle et prit sa main dans la sienne, un contact glacial. Bien évidemment qu’il l’avait vu frissonner. Il était assez bon observateur…et elle n’avait pas cherché à le dissimuler après tout. Il avait d’autres projets. Et d’ailleurs le lui en fit part de suite.
« Tout dépend de ta volonté, si tu souhaites commencer ton travail ce soir, libre à toi, mais je comptais de faire passer cette soirée comme invitée. Comme ça tu ne seras pas lésée pour avoir travaillé plus longtemps. Donc tu es libre de choisir, soit tu me sers dès ce soir, soit tu profites de ces mets savoureux avec moi à la table du maitre de séant. »
Il sourit et lâcha sa main, avant de faire une courbette ironique.
« Si madame veut bien se donner la peine de se rendre à la salle à manger… - il siffla – un domestique va venir vous y conduire. Je vais envoyer un courrier de suite pour lady O’Hana »
Et de facto, un domestique accourut avec empressement. Pour conduire Shad à ladite salle à manger, alors qu’il s’absentait. Il se rendit aux écuries, choisit un cheval rapide, le confia à son meilleur cavalier et lui ordonna de se rendre au plus vite chez dame O’Hana pour lui délivrer le courrier cacheté que Shad avait approuvé. Puis il se rendit à la salle à manger en quatrième vitesse pour y rejoindre Shad.
« Bon et bien nous allons pouvoir passer à table ! Tu sais, Shad, ici, j’ai toujours aimé la franchise. Même un esclave pourrait me traiter, au mieux, de pourriture qu’il n’en serait pas puni. Pas à la première occurrence du moins. Donc si tu as des questions, j’y répondrai sans doute bien volontiers, sauf si je préfère me taire sur le sujet, et il en va de même pour les domestiques et les esclaves. »
-
Le contact de sa main glaciale était étrangement doux, trop doux même. Mais la différence de température qui était présente entre mon corps et le sein, m’envoya un léger frémissement. Qu’il était glacé ! Aussi froid que la mort….A peine eus-je voulu répondre à ses propos que je me taisais, approuvant simplement, me faisant emmener, un peu de force dans la salle à manger.
Les couloirs étaient vastes et spacieux, les murs composés principalement de pierres et ornés de tableaux. Sans doute des représentant de la famille Eckart. Après tout, il était coutume dans de telle bâtisse d’exposer les portraits de ces ancêtres et j’étais sûre que je passerais à côté de celui que je devrais servir. Le son de mes pas et de celui du domestique résonnèrent doucement dans le long couloir du château. Ce fut le seul bruit qu’on pouvait entendre, vu que dans un sens, je préférais garder le silence. Après tout, je n’avais rien à dire.
Une effluve parvint à mes narines, humant l’air, je pouvais sentir le repas qui était en train d’être servit sur diverses pièces de vaisselles. Et quelle odeur ! Alléchante en tout point !Possédant un odorat plus développé qu’un humain, je ressentais aussi plus fort les saveurs et là autant dire que mon odorat était titillé ! Une double porte fut ouverte et je pénétrais dans ce qui était la salle à manger.
Me retournant, je vis le maître des lieux arriver. Les mains toujours croisées dans le dos, je l’écoutais patiemment. Ainsi donc je pouvais lui poser n’importe quoi comme question et le traiter de tous les noms, juste histoire d’être « sincère »? Plus facile à dire qu’à faire en tout cas !
«Pour le moment je n’ai à rien dire en tout cas, mais si vous y tenez tant, je vous dirais ce que j’ai sur la conscience … »
Et après tout, pourquoi pas ? Pourquoi ne pas demander et sortir de cet questionnement qui me triture l’esprit ? Bien que je pressentais que j’allais avoir droit à un rire, d’un côté j’aurais libéré un lourd poids sur la conscience. Et puis au moins je serais fixais…ou pas. Abaissant les oreilles en arrière, les dissimulant quasiment dans ma chevelure d’ébène, l’appendice caudal ayant arrêté de faire de petits mouvements pour se stopper, restant bas. En somme, je montrais une certaines angoisse.
« En fait si j’aurais une question…Pourquoi dans la forêt vous avez employé les termes : « Et crois moi tu vas en baver ? », j’avoue que…Je ne suis pas très rassurée sur ce point… »
Voilà c’était dit, les dés étaient lancés. Maintenant, il ne restait plus qu’à attendre la réponse, mais voulais-je vraiment le savoir ? D’un côté oui pour avoir une réponse concrète…du moins s’il allait en fournir une et d’un autre non pour ne pas subir les revers de la réponse.
Pendant ce temps, le repas était servit et présenté comme il se doit sur la longue table, la vaisselle qui la ornait était principalement composé d’argent. Ah ces aristocrates ! Fuyant mon regard un bref instant sur la table, je le reposais par la suite, non sans le regarder dans les yeux, dans celui de sir Eckart, redoutant sa réponse.
-
«Pour le moment je n’ai à rien dire en tout cas, mais si vous y tenez tant, je vous dirais ce que j’ai sur la conscience … »
A voir les réactions physiques de la jeune femme, elle craignait de parler, mais que craignait-elle ? Il lui avait dit qu’il voulait entendre la vérité et l’honnêteté, il voulait de la sincérité. Aprèz tout, qu’elle parle sans détour, elle ne risquerait rien à le faire après tout ! Allez, parle petite Shad ! Il souriait, tout en dent.
« En fait si j’aurais une question…Pourquoi dans la forêt vous avez employé les termes : « Et crois moi tu vas en baver ? », j’avoue que…Je ne suis pas très rassurée sur ce point… »
Et bien voila, parler n’est pas si dur ! Il suffisait de demander. Par contre, l’ennui c’était qu’il ne savait pas vraiment pourquoi il avait dit ça….elle lui posait une de ces colles ! Hé bien ! Un sacré morceau ! Bon, cela nécessitait plus ample réflexion. Pourquoi avait-il ça déjà ? Lui-même ne le savait pas. Elle jouait la franchise, il allait jouer de même. Même si la réponse ne lui plairait sans doute pas, ou du moins, jugerait-elle la réponse un peu facile à faire.
« Dis-moi, as-tu toujours besoin de raison pour dire quelque chose qui te passe par la tête ? Je l’ai dit comme j’aurai pu dire n’importe quoi d’autre ! J’ai dit « tu vas en baver, comme j’aurai pu dire « Je t’aime » quoique non, mais un truc approchant dirons-nous… -il change de sujet - Bon et bien moi j’ai grand faim. Qu’on apporte les plats ! »
Bientot on apporta deux belles assiettes bien remplies. Il fit signe à Shad de s’asseoir à sa droite. Les assiettes fumaient encore, et chacune contenait une sauce au vin sur du sanglier bien rôti, et la purée de céleris. Le fumet était délicieux. Et quand il en prit une bouchée, ce fut un éveil des sens ! Un véritable délice digne d’un fin gourmet. En même temps c’était un vrai plat d’aristocrate. Il avala avant de dire.
« Hum c’est un vrai délice ! Tu devrais en profiter, mon cuisinier s’est surpassé pour ce soir, à croire qu’il savait que j’aurai une invité ! Il est vraiment incroyable ! Il rendrait le gout à quelqu’un sans palais ! »
Il sourit et il leur versa un verre de vin rouge, un bon millésime, pusi il prit son verre avant de le lever et dire.
« Un toast à ma nouvelle domestique intérimaire ! »
Il le but cul sec avant s’avoir l’air gêné. Il dévorait désormais Shad du regard.
« Tu vas trouver cela sans un peu abuser, mais tu pourrais m’offrir un peu de ton ichor ? Attends, je ne te demande pas des litres, juste un fond de verre, s’il te plait. Cela me ferait le plus grand bien, et le plus grand plaisir ! Je ne te force en rien, tu as le droit de dire non ! Et en échange, je veux bien te dire pourquoi j’ai conservé mon palais intact ! Bon, de toute manière je vais te le dire, je te l’avais plus ou moins promis il me semble. Mais d’abord, on finit son assiette ! »
Il sourit et récolta une petite quantité de sauce dans sa cuillère avant de la vider dans son assiette. Puis il la racla et bien, épongeant son assiette, il ne laissa pas une goutte de sauce, et attendit qu’elle finisse son assiette avant d’ajouter :
« Tout vient des sauces, c’est comme si quelque chose était dilué dans la sauce pour que cela imprègne toute la nourriture. Il s’agit e sang qui a été réduit en poudre, et même en très infime quantité, cela fonctionne ! La preuve, je trouve ce sanglier parfaitement cuit, et cette purée tout à fait délicieuse ! »
Il zyeuta sa réaction, se rendait-elle compte de la portée de ces paroles ?
-
Au moins, c’était clair. C’était juste une phrase sortie comme cela, comme j’avais énoncée plus tôt » pitié laissez moi mourir… »une simple élocution sortie sans réfléchir. Mais quand même,elle donnait à réfléchir. Inspirant doucement, je fis calmer mon rythme cardiaque qui commençait à légèrement s’affoler. Il ne fallait pas que je m’en fasse. Après tout, je n’avais rien à craindre. Me détendant légèrement, je laissais mes oreilles se relevaient de nouveau attentive à tout sorte de bruits et mon appendice caudal battre de temps à autre tranquillement l’air.
Le repas servit, je fus invitée à me placer au côté du vampire. Avalant ma salive, je m’installais comme il me le demandait, à sa droite. Et autant dire que je ne savais que faire ! Ce n’est pas évident de se retenir dans ses gestes et ses paroles, croyez moi ! Il entama le repas, ce même mets aux effluves et au parfums très savoureux. Prenant quelques bouchées, je dégustais également ce qui était présent dans mon assiette, mangeant avec calme. Le vin fut aussi servit et par respect, je bus aussi quelques gorgées. Il était bon, très bon, légèrement fruité même.
Le vampire reprit rapidement la parole et mes yeux s’écarquillèrent d’étonnement. Venait-il de me demander de boire de mon sang ? Que devais-je dire ? Oh oui prenez en mon artère est votre ! Ou plutôt du « mais ça ne va pas la tête, vous êtes malade ou quoi ? » Hmm…Autant jouer l’assurance, Reposant les couverts contre l’assiette où demeurait encore quelques morceaux de viandes, qui allaient être engloutis dans quelques minutes, je répondis calmement :
« Et bien, il me semblait que le sang de Terranide n’était pas très alléchant, et puis, je n’ai pas très envie d’avoir deux points au niveau de la gorge … »
Oui autant être franche; Je n’avais aucune envie qu’on boit mon sang, non mais ! Enfin, disons que d’un côté, je n’avais pas trop mon mot à dire. Les assiettes furent par la suite finit et il continua sa phrase qu’il avait laissé en suspend plus tôt. Ces paroles eurent l’effet d’un choc et la cuillère que je tenais faillais bien m’échapper des doigts sur la nouvelle. Regardant mon assiette nettoyée de toute traces de nourritures, puis l’être nocturne, je ne savais pas s’il mentait ou non, restant médusée sur le coup.
Diluer…Sang. Y’avait il du sang dilué dans ce repas ? Ou autre chose ? Le stresse arriva bien vite, et mon rythme cardiaque s’accéléra rapidement, le cœur battant fort contre ma poitrine. Ce qui était très intelligent parce que si substance illicite il y’avait, plus vite elle serait propagée dans tous le corps. Ah, qu’Est-ce que j’aimerais me trouver loin d’ici en ce moment. Déglutissant, je regardais du coin des yeux, le vampire, qui observait ma réaction avant de les reposer sur l’assiette vide. Pitié faites que c’était du sang…Rien que du sang….Cela encore, je le supporterais….
-
« Et bien, il me semblait que le sang de Terranide n’était pas très alléchant, et puis, je n’ai pas très envie d’avoir deux points au niveau de la gorge … »
Il sourit. Belle répartie. Ses manières étaient toutes à fait exquises. Comme quoi on pouvait être terranide et ien éduqué en même temps, quoique ce soit un peu antinomique pour la majorité de l’espèce concernée. Il la regarda manger du coin de l’œil avec un sourire en coin. Mais le meilleur moment fut celui où il raconta la vérité. Il sentit son cœur battre la chamade. Etait-ce la peur ? Non, il s’agissait juste d’angoisse et de stress. Devant cette soudaine augmentation du rythme cardiaque, il eut un rire clair fort et froid, mais un rire tout de même, qui monta vers le plafond avec allégresse.
Il en rit à se tenir mes côtes, elles lui faisaient presque mal, il en avait les larmes aux yeux tellement il riait. Combien de temps durat-il, ? Peut-être dix bonnes minutes. Celui-ci finit en une grosse quinte de toux. Bien sèche avant de se calmer, non sans mal. Mais bon, comprenez le, la sentir paniquer comme ça, c’était si drôle, surtout pour avoir stressé pour si peu, et ce, trop tard ! Si encore elle avait stressé avant….mais non, elle stressait pour quelque chose de déjà décidé.
« Pardonnes donc mon hilarité, je ris trop peu depuis le dernier jubilée. Après je te conseille de t’y faire, car y a du sang dans tous les plats. Du sang humain bien évidemment. Ou de l’elfe quand j’en ai sous la main. Mais le cuistot est très doué pour le diluer. Mais si tu n’aimes pas on te mettra une portion à part ! Mais ne t’en fais pas, il n’y a vraiment que du sang ! C’est pour ça que j’arrive à éveiller mon palais à cette nourriture. »
Il souriait gentiment avant de rajouter, gentiment :
« Tu sais, comme je l’ai dit, tu as le droit de dire non, mais tu loupes quelque chose je pense, en effet, quand je mords, le mélange d’une enzyme que je sécrète avec ton sang, celui qui reste dans tes veines, te fais avoir au minimum des bouffées de chaleur, au mieux un orgasme sur place, c’est pour ça que certaines femems sont volontaires pour ça. D’autant que je suis capable de faire disparaitre la marque de mes crocs, comme celles présentes auparavent sur ton épaule. Mais c’est toi qui choisit, je ne redemanderai pas et n’irai pas contre ta volonté ! »
Il sourit et se leva de table pour taper des mains, des serviteurs apportèrent la suite du repas, un magnifique plateau de laitages et des fruits en tout genre. Il prit une grenade et commença à se la préparer.
« Sers toi je t’en prie, et n’hésite pas à te resservir. Après, je te montrerai où prendre un bon bain, ainsi que tes quartiers. »
-
Il rirait et il riait en éclat, si fort qu’il avait même du mal à respirer. Abasourdie, je le regardais, ne comprenant pas vraiment son hilarité. Que pouvait il bien me cacher et qu’elle était la cause de cette hystérie soudaine ? Autant dire que la panique me repris et que j’essayais tant bien que mal de la faire baisser, de me calmer. Mais essayer simplement de vous calmer quand une personne à côté de vous est en train de rire de façon incontrôlée et hystérique.
"Pardonnes donc mon hilarité, je ris trop peu depuis le dernier jubilée. Après je te conseille de t’y faire, car y a du sang dans tous les plats. Du sang humain bien évidemment. Ou de l’elfe quand j’en ai sous la main. Mais le cuistot est très doué pour le diluer. Mais si tu n’aimes pas on te mettra une portion à part ! Mais ne t’en fais pas, il n’y a vraiment que du sang ! C’est pour ça que j’arrive à éveiller mon palais à cette nourriture. »
Entendant ces mots, je posais ma main contre mon cœur et un long soupir de soulagement sortie de mes lèvres. Par chance, il n’y avait que du sang, pas de drogue, pas de substances bizarre, juste du sang. Sachant qu’il m’arrivait de chasser sous forme lupine et donc d’avoir du sang frais dans la gueule, cela m’était encore supportable. Mon rythme cardiaque c’était déjà calmé et revenais à la normale ou du moins, il était encore légèrement plus élevé que la moyenne.
Il entama de nouveau, me reparlant de sa proposition, celle qui était que je me fasse mordre. Ma réponse ne l’énerva pas mais il chercha à se justifier, m’expliquant que je ne risquais rien d’un côté et que de l’autre, se faire mordre par un vampire pouvait apporter beaucoup de plaisir, voir même un orgasme. Et pour finir, je n’aurais aucune traces de morsures sur mon cou. Certes la demande était alléchante, mais sincèrement, non. Non, ne je pouvais simplement pas.
« Donner un orgasme….oui ça pourrait paraître alléchant comme expérience mais sincèrement je ne veux pas. Ce serait pour moi comme être victime de ces drogues et qui vous fais perdre pied alors que vous n’êtes pas maître de vos corps. Et puis avec la réputation de « Les Terranides » n’existent que pour le sexe » non merci. Je ne dis pas que je n’apprécie pas les plaisirs charnelles, après qui ne les aiment pas ? Mais à en dire que je suis une « chienne » qui ne pense qu’à cela….Donc non, je ne peux pas. »
Je le fixais, sérieuse et déterminée. Pour ma part, il pourrait donner tout les arguments qu’il souhaiterait, ma réponse serait non. Déjà que j’avais l’impression d’être inférieure, alors être à la merci de sec crocs et d’avoir un plaisir montant qu’on ne peut pas stopper ni contrôler. Sans moi. Rester plus qu’à espérer qu’il tienne ses paroles et qu’il ne cherche pas à le faire de force. Un clappement de mains et d’autre serviteurs arrivèrent. La table fut débarrassée et le dessert apporté. Des fruits et du laitage.
Encore une fois, la présentation était un plaisir pour les yeux et les effluves qui s’en dégageait un régal pour mon odorat. Prenant une pomme et saisissant un couteau, je me mis à la peler doucement. Par malchance, le couteau m’échappa et la lame coupa dans la chair de mon doigt. Une petite plainte sortie, suivit d’un juron.
Faisant un garrot avec mes doits de l’autre main pour retenir le sang, je me mis à chercher un moyen de stopper la petite hémorragie. Quelle vaine mais quelle vaine ! Mes yeux parcouraient la table à la recherche d’un moyen de contenir le sang qui s’écoulait. Tandis que je recherchais activement tout en tenant mon appendice, je répondis néanmoins à sa dernière élocution.
« Bien, comme vous le désirez… »
Après tout, cela ne l’étonnerais même pas que mes quartiers soit une sorte de cellule voir même le chenil. Mais n’était ce pas normal ? Un soupir d’exaspération m’échappa et je me mis à murmurer d’un ton énervé.
« Mais il n’y a vraiment rien sur cette table pour que je puisse arrêter que le sang coule ou quoi ma parole ? »
J’étais énervée et excédée mais il y’avait de quoi. Moi qui ne voulait pas qu’il me morde, je m’étais tranchée par accident.
-
« Donner un orgasme….oui ça pourrait paraître alléchant comme expérience mais sincèrement je ne veux pas. Ce serait pour moi comme être victime de ces drogues et qui vous fais perdre pied alors que vous n’êtes pas maître de vos corps. Et puis avec la réputation de « Les Terranides » n’existent que pour le sexe » non merci. Je ne dis pas que je n’apprécie pas les plaisirs charnelles, après qui ne les aiment pas ? Mais à en dire que je suis une « chienne » qui ne pense qu’à cela….Donc non, je ne peux pas. »
Il sourit. Au moins elle savait ce qu’elle voulait, et ce n’était pas pour lui déplaire, certes non, et même bien au contraire, au moins elle savait ce qu’elle voulait et ce qu’elle ne voulait pas. Et il n’allait pas la contraindre, il n’en avait aucune intention ! Ce serait une grossière erreur, il avait bien compris, du peu qu’il avait vu, que si il lui forçait la main, elle se braquerait assez pour qu’il ne soit plus possible de tirer quoique ce soit de ce qu’il lui proposerait.
Le vampire opina du chef avant de la laisser se servir une belle pomme. Il prit pour sa part une magnifique pêche douce et justeuse qu’il croqua, à même la peau, savourant le gout et la douceur. Elle était sucrée, et il avait de la chance et du plaisir à avoir des mets délicats. Il s’était complètement désintéressé de sa nouvelle domestique et il était bien parti pour continuer ainsi. Il n’était même pas capable de reconnaitre chaque membre de son propre personnel, alors si en plus il se désintéressait momentanément d’elle…
Elle revint au premier plan lorsqu’il l’entendit pousser un petit cri plaintif suivit d’une grossièreté qu’il ne sera pas bon de retranscrire. Il se tourna vers elle et vit qu’elle s’était entaillée le doigt. Et là, ce fut le déclic.
Plic…ploc… Il voyait le sang, en un très mince filet, pas grand-chose à la fois, juste quelques gouttes qui tombaient sur la table. Plic…ploc… Les yeux injectés de sang, il ne parvenait plus à détacher le regard du sien. Il était comme….hypnotisé. Ce sang avait un parfum exquis et il lui faisait tant en envie…rhaaaa ! Pourquoi devait-il se retenir ? Elle lui devait la vie après tout ! Un peu de son sang ne la tuerait pas ! Et puis si il le voulait, pouvait-elle seulement l’en empêcher ? Non, bien sûr que non, il lui suffirait de la forcer….juste laisser sucer ou lécher sa plaie ! Ce n’était rien qu’un peu de sang, pas de quoi fouetter un chat ! Et il s’était bien abstenu ces derniers temps….
Plic….ploc….bientôt il allait craquer…
« Bien, comme vous le désirez… Mais il n’y a vraiment rien sur cette table pour que je puisse arrêter que le sang coule ou quoi ma parole ? »
Ses paroles, comme par enchantement le tirèrent de ses rêveries… assez brutalement si l’on peut dire. Maiks à quoi pensait-il ? Il était debout et avait saisi le poignet de la jeune femme, prêt à la mordre sans qu’il ne s’en rende compte…il se rassit, et faute de mieux, envoya cogner sa tête contre la table avec violence. Le choc la fit trembler, avant q’il ne tape des mains et que deux personnes n’arrivent. Il désigna Shad de la tête et invita l’autre à le suivre de hors.
A peine avait-il passé la porte qu’il refermait sa poigne sur le poignet de la jeune domestique ayant reçu l’ordre de le suivre et il ouvrit une plaie qui était soit récente, soit qui n’avait jamais le temps de cicatriser. Apposant ses lèvres sur la plaie, il commença à boire goulument, jusqu’à ce qu’il la sente faiblir. Aussitôt il arrêta, retournant dans la salle à manger.
« Je m’excuse pour ce comportement, mais la vue du sang me rend dingue, quelque soit la nature du sang. Quel que soit sa nature. Si tu veux bien, je vais te montrer ta chambre et la salle de bain puis j’irai me restaurer loin de ta plaie. »
Il l’invita à le suivre et Il avança dans les couloirs en descendant d »un étage.
« Il s’agit de l’aile des domestiques, tu as la seule chambre de libre, celle qui mène directement à ma chambre. Je me suis dit que pour transporter les bouillotes et autre, ça devrait aller Plus facilement ainsi, après tout, chauffer mon lit fait partie de tes attributions, non ? »
Il sourit en ouvrant la porte. Il s’agissait d’une chambre sans luxe, mais sans être grossière, si elle s’attendait à une vacherie, elle s’était plantée. En effet, nilo y avait une paillasse bien épaisse, une armoire, un candélabre et une petite table. Vola tout, et sur le lit, la livrée des domestiques était posée. Il s’agissait d’une tenue noir, qui, loin d’être osée était plutôt sobre, pas de fioritures, juste une sorte de longue robe à manches longues, ni trop ample, ni trop serrée dont le col remontait jusqu’en haut du cou, se finissant par un simple col militaire. Un trou avait été fait à la taille, pour laisser sortir la queue en cas de besoin.
« Pour la salle de bain, prends l’escaliser à droite et descend d’un étage, c’est la porte en face, pour ça, fait comme chez toi ! Nous nous verrons dans deux ou trois heure,s le temps que tu te reposes un peu. Je n’aime pas les draps froids…si ça peut te rassurer, je me fous pas mal de l'intérieur de tes cuisses ces temps-ci !»
Il avait besoin de solitude d’ici là. Aussi s’en alla-t-il le plus simplement du monde, pour aller dans ses quartiers où l’attendait sans doute une esclave à vider de son sang, il en avait bien besoin…
-
Il serrait, sa poigne était forte et me faisait mal. M’étant retournée en même temps qu’il m’avait saisit le poignet, je tentais de me dégager, non sans peine, de son emprise. Il approcha ses lèvres de mon poignet, juste au niveau des artères et commença à brandir ses canines, prêt à boire goulûment de mon sang. La panique me gagna, et je continuais à tirer sur mon poignet pour qu’il n’atteigne pas sa cible. Par chance, quelque chose le sortie de sa torpeur et ma main fut immédiatement relâchée, poussant un soupir de soulagement, je sursautais en entendant un grand fracas.
La table trembla de tout son long. La raison ? Le vampire venait purement et simplement de la frapper avec sa tête. Il sortie peu de temps après, ce qu’il fit, je n’en avais pas la moindre idée. Tenant mon doigt qui était entaillé, je desserrais mon étreinte sur ce dernier et m’aperçu que le sang s’était enfin arrêter de couler. Pas trop tôt. Me retournant, je vis le maître des lieux revenir et s’excuser sur son geste. Autant dire que j’étais médusée par ce que j’entendais ! J’allais décidément de surprises en surprises aujourd’hui !
Il m’invita à le suivre, acte que je fis, ne pouvant pas trop refuser. Le trajet se fut en silence. Tout en marchant dans les différents couloirs, je tentais de prendre des points de repaires, pour ne pas m’égarer au sein de cette immense bâtisse. Un tableau avec un vieil homme ici, deux chandeliers encadrant une double porte par ici. Autant retenir tout ce qui pourrait servir. Il présenta l’endroit puis ouvrit une porte. Entrant dans la pièce, je l’observais de tous les points. Ma première réaction était de demander si s’était une blague ou non. Car sincèrement, je n’imaginais pas pareil quartier ! Mais je n’allais pas m’en plaindre !
Je fis quelques pas dans la pièce l’observant en détail, mon regard se posa par la suite sur la tenue posée à même le lit. La prenant, je l’examinais sur toutes les coutures. Une simple robe noire sobre et pas trop osée. La reposant sur le lit, je me retournais vers le vampire, hochant simplement la tête après qu’il ai dicté ses dernières paroles et qu’il s’en fut allé. Mais attendez une seconde ! Ne venait il pas de dire qu'il n'avait pas de mauvaises pensées ? Du moins pour l'instant. Un léger frisson me parcouru et je déglutis. Espérons que cela soit tout le temps le cas ! D'un côté, je ne risquais pas grand chose mais autant rester prudente. Brr...Comme si l'envie de partager ma couche avec un vampire pouvait me donner des envies ! Frémissant une nouvelle fois, je chassais par la suite ces pensées sombre de mon esprit et me dirigea vers le lit.
Prenant la robe à bras le corps, je me mis en direction de la salle de bain, descendant les escaliers comme indiqué et prenant la première porte en face. La pièce était modeste, ni trop grande, ni trop petite. Et tout l’essentiel de toilette était présent. Fermant la porte derrière moi, je me dévêtis avant de commencer à me laver. Et autant dire que cela faisait le plus grand bien ! Je pouvais souffler et me détendre, de même que je pouvais redonner de l’éclat à mes cheveux et à mes parties animales.
Après une demi-heure, je sortie de la salle d’eau, lavée séchée, propre en somme. La seule différence hormis le côté hygiénique était le côté vestimentaire. Moi qui n’avait pas trop l’habitude de porter des robes, j’étais servie ! De même, je n’avais pas laissés mes cheveux détachés et libres mais attachés en une queue de cheval retenue par la suite par une petite pince pour les faire encore se relever (exemple (http://www.google.fr/imgres?imgurl=http://otaku214.yolasite.com/resources/Riza_Hawkeye.jpg%3Ftimestamp%3D1244101432416&imgrefurl=http://loupsgarous.forumgratuit.fr/t118-riza-hawkeye&h=625&w=500&sz=48&tbnid=x6Q578an7orXZM:&tbnh=90&tbnw=72&prev=/search%3Fq%3Driza%2Bhawkeye%26tbm%3Disch%26tbo%3Du&zoom=1&q=riza+hawkeye&docid=szvAqCKYeM4oxM&hl=fr&sa=X&ei=obClTsLVGa_54QTvqpHqBA&sqi=2&ved=0CCkQ9QEwAg&dur=2014)); Oui je préférais ne pas avoir de gênes et puis niveau présentation, cela serait mieux, du moins de mon point de vue.
Retournant dans mes quartiers, je jetais un bref coup d’œil à la pendule. A en juger l’heure, je devais commencer à préparer le lit. Cherchant les fameuses bouillottes je les trouvèrent dans un tiroir. Aussitôt, je me mis à les préparer, les remplissant d’eau et les faisant chauffer. Pendant que l’eau commençait à bouillir dans les petits réservoir, je mettais dans ce qui était sans doute destinées aux linges sales mes habits usagés et teintés de sang. Un bon lavage ne le feront pas de mal !
Revenant par la suite, saisissant les bouillottes j’ouvris la porte qui séparait ma chambre de celle de l’être nocturne.
Autant dire que la différence était frappante ! Laissant mon regard se poser un peu partout sur la pièce, je revins très vite à la réalité et me mis à finir la tâche, déposant les objets qui auront pour objectif de chauffer le lit du vampire. Une pointe d’amusement me vint à l’esprit et tendis que je déposais la dernière bouillotte, je ne pus m’empêcher de sortir à la dérobée :
« Je me demande vraiment comment un vampire peut avoir froid… »
-
Le vampire, lui, était aussi allé se décrasser dans un bain de vapeur avant de plonger dans l’eau glaciale de son bain. Il ne ressentait ni chaleur, ni froid. Il se serait promené nu en arctique qu’il n’aurait pu être plus sensible physiquement à cette sensation. En gros, quoiqu’il fasse cela ne servait à rien… Jamais il ne gouterait à nouveau à ces fabuleuses sensations qu’étaient la chaleur ou encore le froid. Aussi, bien vite s’était-il lassé de ces sensations qui lui manquaient et de cette séance qui ne lui approtait rien. Aussi se laissa-t-il aller entre les mains experte de sa masseuse, profitant de son doigté. Puis, après ce bon m&assage il se dirigea dans sa chambren pour se changer, derrière un petit paravent dans un coin.
Lorsqu’il se changeait, il entendit une porte s’ouvrir, et glissant sa tête de derrière le paravent le temps d’un regard, il aperçu la jeune femme nouvellement domestiquée, queue lupine battant derrière elle doucement. Elle était arrivée avec les bouillottes et les disposait à la place qu’elle pensait juste, et la bonne place justement dans le lit de monsieur tout le monde.
« Je me demande vraiment comment un vampire peut avoir froid… »
Il sourit en finissant de s’habiller avant de sortir de derrière le paravent, tout sourire.
« Je me pose moi-même la question ! Mais bon, les gens riches font ça, alors pourquoi pas moi ? Après tout, si c’est ainsi que se comportent les gens de mon rang…et puis ça me rappelle juste un acte que faisait ma nourrice, tous les soirs de l’hiver….ah la nostalgie…c’était le temps de mon humanité. »
Il souriait toujours alors qu’il s’approchait silencieux comme la mort de Shad, jusqu’à arriver à côté du lit . D’un geste brusque, il tira sur la couverture pour révéler le placement des bouillottes. Il lui montra les bouillottes et lui indiqua l’autre côté du lit.
« Comme tu es nouvelle, tu ne pouvais pas savoir, mais les bouillottes se placent toutes du côté gauche. Et si tu veux savoir pourquoi, il te suffit de passer la nuit avec moi…tu te rendras bien vite compte de l’utilité d’une telle mesure si tu le fais. Mais tu es libre de le faire, ou de ne pas le faire ! »
En effet, il dormait toujours du côté droit, mais souffrant de la solitude, il ne dormait jamais seul. Les bouillottes permettaient ainsi à sa compagne d’une nuit de ne pas finir par choper la crève dans la froideur de ses bras. Tout était calculé…une esclave vendable est une esclave réutilisable, et toutes passaient au moins une nuit dans ce lit.
Doucement, il la fit reculer le long du lit jusqu’à ce qu’elle finisse par buter sur une chose molle. Un bras dépassait de sous le lit, un bras blanc exsangue. Il y en avait deux sous le lit, deux personnes mortes, vidées de leur sang, proprement.
« Oups, mon petit creux de la dernière nuit…bon et bien tu as la ration de viande de ce soir pour mes chers animaux de compagnie. Mais débite les bien en petit morceaux avant de lui donner les cadavres. Je ne veux pas qu’ils s’étouffent ! Et garde bien les tripes pour Senya ! Staya, lui, préfère le cervelet ! »
-
Un sursaut fut produit quand j’entendis le vampire venir par derrière. Et dire que je n’avais pas remarqué sa présence ! Il observa l’emplacement des bouillottes, cette dernière était incorrectes. L’erreur était humaine en soit et je rectifiais la position des bouillottes en les plaçant du côté gauche comme indiqué. Ce faisant, il commença à s’avancer vers moi, m’obligeant par la même occasion à reculer. Mon pied heurta une chose flasque et froide.
Me retournant, je fus prise d’un haut le cœur et porta immédiatement une de mes mains vers mon nez. L’odeur était forte et insupportable. Un tressaillement me parcouru quand il énonça qu’il s’agissait de son petit casse croûte. Qu’Est-ce que devait être un bon repas dans ce cas, si cela ce n’était qu’une petite faim ?
« Bon et bien tu as la ration de viande de ce soir pour mes chers animaux de compagnie. Mais débite les bien en petit morceaux avant de lui donner les cadavres. Je ne veux pas qu’ils s’étouffent ! Et garde bien les tripes pour Senya ! Staya, lui, préfère le cervelet ! »
Autant dire qu’au début, je mis un léger temps à comprendre avant de me rappeler subitement des deux énormes Worgs qui nichaient dans le chenil et qui devaient sans doute attendre leurs repas. Et au passage, leur fameuse histoire. Regardant les cadavres, je pris une inspiration avant d’en soulever un et de le prendre sur le dos. Le poids me fis fléchir et l’odeur de putréfaction manqua plus d’une fois de me faire rejeter le repas copieux que j’avais ingéré quelques heures plus tôt.
Le premier cadavre sur le dos, je pris la direction d’une pièce qui était destiné au découpage de la viande et entre autres, à la préparation du repas des canidés. Pièce qui m’avait bien sûr était indiqué par un domestique que j’avais croisé sur mon passage. Déposant le premier mort, je revins rapidement dans la chambre, prenant l’autre cadavre, ne pouvant pas m’empêcher de lâcher un commentaire.
« Que j’aime l’odeur de la mort, c’est si frais… »
Ou plutôt si….gerbant ? Oui c’était cela. Après cinq minutes, le deuxième corps fut posé près du premier. Posant une main contre le mur, je repris ma respiration, tâchant de trouver de l’air frais et par la même occasion, des soulager un peu mon dos. Porter un mort n’était pas de tout repos, même si ce dernier était vidé de son sang ! Regardant la pièce, je me mis à la recherche des ustensiles afin de préparer le repas des Worgs.
Par chance, un morceau de tissu était attaché non loin et je le pris comme masque, limitant ainsi l’odeur de putréfaction qui m’arrivait de plein fouet. Prenant l’arme contondante, je commençait à dépecer la chair humaine comme on dépèce un simple animal. Après tout, je n’avais pas le choix. Mais ce n’était qu’il me fallait prendre de temps à autre des pauses, ne pouvant ni supporter la vue, ni l’odeur qui s’offrait à moi.
Après une heure de découpage, les gamelles étaient prêtes Celle pour Senya, la femelle contenait toutes sortes de tripes tandis que celle de Staya, le mâle était garnie des deux cervelets On retrouvait également ici et là les morceaux des différentes parties des anciens corps maintenant fraîchement découpés.
Prenant dans chaque main les écuelles en fer, je pris la direction des chenils et plus précisément celui du milieu. Arrivé devant je regardais sa composition afin de trouver le meilleur moyen de donner la nourriture sans risquer de servir moi-même de plateau repas. Le seul souci était qu’il n’y avait qu’une trappe. Passer les gamelles étaient donc impossible. Regardant les morceaux de viandes et observant l’espacement entre les barreaux, je remarquais bien vite qu’il était possible de lancer morceau par morceau; Bon, ce serait ragoûtant mais je n’avais pas d’autre choix, ou alors on me l’avait pas dit…
Attrapant un premier cervelet , je lançais ce premier en direction du mâle que j’avais sifflé pour attiré son attention,. Immédiatement après les tripes partirent en direction de la femelle. Ainsi de suite, les morceaux furent envoyés à leurs destinataires et à tour de rôle pour éviter toutes dégénérations. Accroupis devant la cage, je nourrissais donc ces deux grands canidés, les hélant de temps à autre pour qu’ils ne manquent pas le morceau de viande qui arrivait et attendant également quand ils restaient plus longtemps sur un bout plus grand que d’autres.
Le repas dura une bonne dizaines de minutes. Il fallait dire que deux corps humains, ce n’étaient pas rien ! Une fois le repas terminé et les Worgs repris, je me relevais et emmena les deux gamelles dans la même salle où je les avaient trouvé, les rinçant et les lavant par la même occasion.
« Repas c’est fait…Ah oui l’histoire maintenant… »
Et rebelote ! Je remontais différents étages, pris divers couloirs pour arriver à la salle qui comportait les livres pour ces chers petits lupins. Parcourant en vitesse les étagères, j’en pris un qui racontait divers mythes et légendes, celui que j’avais remarqué quelques heures plus tôt, lors de mon premier passage. Ainsi; le roman sous le bras, je repris la direction du chenil, m’installant en tailleur devant le chenil. Un léger rire m’échappa tandis que je pensais à l’hilarité de la scène. Raconter des histoires à des Worgs pour qu’ils dorment ! Décidément, cette idée me faisais bien rire ! Mais si telle était la consigne…
Ouvrant la première page, je me mis à lire calmement et en rythme selon les différents passages, dévorant par la même occasion l’histoire que je lisais. Oreilles et queue battaient légèrement tandis que le récit était doucement compté.
-
Les worgs se jetèrent sur la nourriture qu’elle leur apportait. Ils se battaient comme des chiffonniers pour le simple plaisir d’avaler chaque lambeau de chair morte, à l’exception des parties réservées où là, ils se contentèrent de de leur portion, détestant le repas de l’autre. Puis ils s’amusèrent en jappant joyeusement alors qu’ils se jetaient contre les parois de leur chenil, comme si maintenant, ils voulaient jouer. Et de fait, ils voulaient jouer mais bien vite ils arrêtèrent pour se coucher contre la clôture, attendant l’histoire que devait leur conter la jeune femme.
Et quand celle-ci s’exécuta, ils en fermèrent les yeux de contentement et se laissèrent entrainer par le sommeil jusqu’à la fin de l’histoire, ne rouvrant qu’un œil une fois cela finit. Puis ils se remirent à pioncer lourdement, bougeant dans leurs rêves. Un spectacle des attendrissants ! C’était touchant à souhait que de connaitre deux créatures aussi énormes et aussi dangereuses qui dormaient ainsi, comme des enfants sous le nez de la terranide-clébard.
Enfin, un léger applaudissement retentit. Très doux, comme si on voulait féliciter sans non plus trop déranger. Et pourtant tout dans la personne qui se trouvait là avec elle affirmait son assurance et sa confiance en elle. Une magnifique jeune femme (http://fc06.deviantart.net/fs71/i/2010/220/3/a/Servant_and_Master_by_Canzone.jpg) se tenait là avec elle. De magnifiques yeux rougeoyaient au milieu de son visage encadré par des cheveux châtins. Ce qu’il fallait où il fallait, en bref elle était une jeune femme des plus attrayantes.
« C’était très joliment raconté ! »
La jeune femme se tenait là, dans une robe moulante anthracite, un collier autour du cou, et juste au-dessus, habilement mis en valeur, deux jolis incisions provoquées par les canines du vampire. La jeune femme sourit avant de venir s’asseoir à ses côtés.
« Je comprends pas vraiment pourquoi tu es domestique et pas esclave…mais bon, c'est SA volonté ! »
Elle sourit en tapotant son collier, un collier en un matériau étrange de couleurs irisées, de la nacre peut être, c’était des plus étranges, et en même temps, il lui allait comme un gant, cela faisait comme un collier souple qui collait à sa peau.
« Salut t’es une des nouvelles domestiques ? Moi je m’appelle Aetelenia ! Cela fait bientôt trois ans que je travaille ici ! Tu le trouve comment le maître toi ? Moi je le trouva pas trop mal… »
Chose étrange de la part de la jeune femme peut être, sa voix se réchauffa soudainement quand elle prononça le mot maître. Il y avait peut-être anguille sous roche…ou pas…c’était une chose étrange. La jeune femme avait toujours un magnifique sourire aux lèvres.
« Bon et bien passons aux formalités d’accueil minimales ! »
Elle sourit avant de tenter de lui voler un baiser, sourire taquin sur les lèvres. Une lueur malicieuse dans le regard. Elle ne semblait pas vouloir autre chose, juste un baiser de bienvenue.
-
Une fois le livre terminé, je le refermais doucement, regardant d’un air attendri les deux Worgs qui dormaient paisiblement. Qui aurait pu croire que pareilles créature puissent être aussi attendrissant à regarder ? Mais, mieux valait se méfier des apparences. Certes, ces grands canidés étaient endormis pour le moment et ressemblaient à de grosses peluches qu’on avait envie de câliner, mais elles demeuraient des bêtes sauvages capables de vous déchiqueter en petits morceaux en une fraction de secondes.
Un clappement de mains fit redresser mes oreilles tandis que je me retournais pour voir d’où provenait la source. Une jeune femme s’approcha et entama directement la conversion, me questionnant sur mon statut au sein de cette demeure. A en croire ces mots, elle devait avoir le statut d’esclave et puis, sa tenue le confirmait. Un léger frisson me parcouru quand mon regard se posa sur son collier; De ce fait, les souvenirs revinrent et quels souvenirs ! Tous un tas que j’aimerais effacer de ma mémoire mais qui resteront gravés pendant une longue période encore malheureusement
« Car je ne suis là que deux mois afin de payer une dette rien de plus et…j’appartiens déjà à une personne… »
Elle n’avait pas besoin de savoir plus. Je n’allais pas tout le temps raconter le moindre détail de ma vie ! Et puis en y réfléchissant, elle avait eu sa réponse. De manières synthétique certes, mais j’avais pu lui combler sa curiosité. Elle bougea, s’installant à mes côtés. Je ne la repoussais pas, après tout, avais-je une raison de le faire ? Que nenni. Sa gorge et les deux incisions furent mis dans ma ligne de mire et la question du vampire me revint à l’esprit. A en voir les marques qu’elles arboraient avec une once de fierté, je devinais sans mal qu’elle avait accepté de se laisser mordre. Haussant les épaules, je lâchais un bref soupir, après tout, c’était son corps et son choix.
« Salut t’es une des nouvelles domestiques ? Moi je m’appelle Aetelenia ! Cela fait bientôt trois ans que je travaille ici ! Tu le trouve comment le maître toi ? Moi je le trouva pas trop mal… »
Ah des présentations ! Je n’allais décidément pas y couper ! Après tout, c’était normal, d’autres domestiques et d’autres gens vivaient ici et je risquais encore d’en croiser de nouveaux ces prochains temps. Mais mes yeux s’écarquillèrent d’étonnement en l’entendant parler ainsi du maître des lieux. Elle présentait le vampire comme si elle était…Comment dire ? Amoureuse ? Après tout, en y regardant de plus près et vu sa façon de bien monter la marque des incisives le doute était peu permis, en tout cas, une attirance était présente.
« Et bien, je me nomme Shad et pour ta dernière question, je ne préfère pas encore m’avancer, je ne suis là que depuis quelques heures, alors…. »
Et c’était vrai. Je le connaissais peu pour pouvoir dire haut et fort ce que je pensais. Surtout avec le peu que j’avais vu et les questions qui me restaient à élucider; Bien que dans une certaine mesure, je préférais qu’elles n’aient jamais de réponses.
« Bon et bien passons aux formalités d’accueil minimales ! »
Prise dans mes pensées, je ne la vis pas s’approcher et poser ses lèvres contre les miennes. Autant dire que la surprise fut immédiatement. Après qu’elle soit passée, je reculais mon visage pour briser le baisser. Mon appendice caudale bougea nerveusement fouettant l’air avec une certaines haine tandis que mes yeux se posèrent sur Aetenelia; Un léger grognement fut aussi produit. Mais pour qui se prenait-elle à la fin ? Venir comme cela et faire pareilles acte ? Ah ces humains !
« Je ne sais pas ce que tu as derrière la tête mais je ne suis pas ce genre de filles, il te faudra trouver une autre personne pour assouvir tes envies. Sur ce, excuse moi, mais je vais te laisser…».
La bisexualité ? Très peu pour moi sans façon. Mais cela ne semblait pas déranger mon interlocutrice. Me relevant, je m’inclinais légèrement afin de la saluer. Pour ma part, qu’elle soit d’un rang plus bas que moi, je ne voyais pas la raison de ne pas la saluer. Après tout, c’était un réflexe de ma part de faire cela. Prenant le livre sous le bras, je repartais en direction des appartements où je devais dormir. Un rappel coup d’œil par-dessous mon épaule me permis de vérifier si cette femme me suivait ou non.
-
Elle grognait donc comme un toutou ? Allons donc, et elle qui croyait que les terranide valaient mieux que ça après sans doute ? Mais au final, ils étaient tous dans le même panier. Des animaux et c’était réglé, même l’esclavage était plus clément que ce que ces bestioles méritaient…elle lui avait fait un cadeau et c’est ainsi qu’elle la remerciait…bon et bien il a ;lait devoir y avoir punition…et dieu sait que la vengeance est un plat qui se mange froid, voir congelé…et elle comptait bien en profiter…
« Je ne sais pas ce que tu as derrière la tête mais je ne suis pas ce genre de filles, il te faudra trouver une autre personne pour assouvir tes envies. Sur ce, excuse moi, mais je vais te laisser…».
Elle se releva aussi et la suivit sur quelques mètres avant d’ajouter quelques mots.
« Si tu ne supportes pas ça tu vas pas faire long feu ! Je dis bonjour à tout le monde de cette manière, rien de plus Tu manges pas de ce pain là, tant mieux pour toi, personnellement je dois t’avouer que je joue sur les deux tableaux, chacun son truc et je ne te force à rien, c’est juste ma manière de te dire bonjour ! Si tu n’en veux pas, okay, je ne recommencerai pas ! Mais ne te barres pas comme ça ! En plus t’as oublié quelque chose avant de partir je crois ! »
Non, elle ne lui demandait pas de lui répondre par un bonjour, mais il fallait encore nettoyer chenil à l’odeur, cela n’avait pas été fait de la journée, et peut être même depuis plusieurs jours...
« Après, je te proposerai bien un coup de main si tu veux mais je doute que tu veuilles que je te retienne les worgs pendant que tu décrasses les lieux ! Je peux certainement te conseiller quelque chose ! C’est de vérifier l’état des chaines avant de les attacher pour entrer, ce ne sera pas facile sinon, et si tu as besoin d’aide, moi je veux bien t’aider ! »
Comme pour montrer ce qu’elle disait, elle ouvrit en grand la porte du chenil des worgs et entra sans l’ombre d’une crainte. Elle se pencha et elle se mit à caresser le museau des deux worgs.
« Bon tu veux profiter du fait que je sois là ou tu préfères fuir la queue entre les jambes ? »
Elle gloussa suite à sa blagounette. Bon point de vu sens de l’humour, c’était assez spéciale… elle voulait voir si devant les deux worgs elle fuirait comme une chiotte apeurée (bah ouais c’est le féminin de chiot, non ??), ou si elle tenterait quand même de faire son boulot… elle espérait bien voir la jeune femme-loup partir. Elle se ferait alors un vrai plaisir de le signaler à qui de droit…
-
Je m’arrêtais d’un bloc. Effectivement, elle marquait un point. Je n’avais pas fini ma tâche et ma haine passagère avait bien faillit me coûter cher ! Tournant sur les talons, je la rejoignais tout en continuant de l’écouter. Certes, c’était sa façon de dire bonbon mais quand on était passé entre diverses mains et que les personnes ne s’arrêtaient pas à une simple embrassade, on était en droit de se méfier, vous ne pensez pas ? Secouant la tête doucement d’un air de dénigrement, je repris la parole après qu’elle est finie sa sentence.
« Non, après tout, je n’aurais pas dû réagir ainsi …J’ai eu un comportement puéril voilà tout, mais ce serait mieux de prévenir que de prendre les personnes aux dépourvues, après tout, je suis nouvelle ici, je ne te connais pas, ni les autres….Alors oui, je suis un peu réservée. »
Elle rentra pas la suite dans la cage sans aucune crainte. Cage qui était restée grande ouverte à mon désarroi. Levant les yeux au ciel, je déposais le livre à un endroit où il ne pouvait être sali avant de rentrer à mon tour dans le chenil, refermant la porte derrière moi doucement. Effectivement, à en juger l’odeur, l’endroit avait grand besoin d’être nettoyé. De suite, mon regard se posa sur les deux énormes chaînes desquelles je m’approchais pour vérifier qu’elles soient toutes deux en parfaite état. Par chance, je ne décelais aucune faille.
« Je veux bien un peu d’aide oui si c’est gentiment proposé, les chaînes ont l’air encore en bonne état, pourras-tu m’aider à accrocher Senya et Staya ? »
Oui car pour le moment, les « petits » loups dormaient paisiblement mais une fois réveillé qui sait ce qu’ils auraient en tête ? Regardant l’étendue de surface à nettoyer, je ne pus retenir un autre soupir, tant de crasses, tant de défections ! Ce labeur allait au moins me prendre des heures ! Consciente que Aetelenia avait sans doute d’autres corvées à faire, je lui demandais simplement :
« Je ne veux pas te retenir, après tout, toi aussi tu as peut être du travail à faire non ? SI c’est le cas, n’hésite pas à partir, bien que, c’est vrai; je ne refuserais pas ton aide.. »
C’était dit. Elle pouvait partir ou rester si elle le souhaitait. Marchant à travers le chenil, j’arrivais rapidement à hauteur des deux canidés endormis, m’accroupissant à leurs côtés. De loin ils étaient déjà d’une belle taille mais là, ils étaient encore plus impressionnants. Après un bref instant, j’osais posais l’une de mes mains juste au niveau de son encolure, le caresser sur la tête aurait été signe que je désire le dominer ce qui peut être une mauvaise idée en soit. Outre les poils, mes doigts rentrèrent en contact avec un métal froid. Un collier où on pouvait facilement fixé une chaîne telle que celle qui était présente contre le mur.
Le seul bémol était que les Worgs étaient à l’opposé de l’autre point d’attache. Sachant que ce ne serait pas aisé de les amener là bas, je me mis à réfléchis regardant le mur et les loups tour à tour. Un autre léger soupir s’échappa. Que pouvais-je bien faire ? Mes yeux fixèrent Aetelenia un bref instant. Pourquoi avais-je soudain une mauvaise impression ? Bha, je devrais arrêter de m’en faire pour si peu, ce n’était encore peut être que mon imagination. Mais avoir une mauvaise sensation en vous est toujours désagréable.
« Bon, je ne sais pas comment il faut s’y prendre pour les attacher et j’imagine que toi, tu le sais, non ? Car là à moins de les réveiller, je ne vois pas trop d’autres alternatives…. »
Et c’était le cas; je me relevais, regardant un instant Senya et Staya avait de regarder la jeune humaine. Elle avait déjà dû s’occuper d’eux et être face à cette situation plus que gênante. Encore fallait elle qu’elle accepte de m’aider, ce qui pouvait bien ne pas être le cas bien qu’elle dise le contraire.
-
« Non, après tout, je n’aurais pas dû réagir ainsi …J’ai eu un comportement puéril voilà tout, mais ce serait mieux de prévenir que de prendre les personnes aux dépourvues, après tout, je suis nouvelle ici, je ne te connais pas, ni les autres….Alors oui, je suis un peu réservée. »
Non, c’est vrai ? Elle était réservée ? Elle ne l’aurait pas cru ! C’était incroyable ! Non, impossible, personne ne pouvait prévoir cela, surtout venant d’elle ! Enfin bon, peu importait ! Au final, l’important était les worgs…
« Je veux bien un peu d’aide oui si c’est gentiment proposé, les chaînes ont l’air encore en bonne état, pourras-tu m’aider à accrocher Senya et Staya ? Je ne veux pas te retenir, après tout, toi aussi tu as peut être du travail à faire non ? SI c’est le cas, n’hésite pas à partir, bien que, c’est vrai; je ne refuserais pas ton aide.. »
La jeune okami devait être cinglée pour oser agir ainsi ! Vouloir caresser les worgs….quelle idiote, elle, elle pouvait se le permettre, elle était la seule avec maitre Liam à leur faire assez peur pour qu’ils couinent comme des chiots et obéissent au doigt et à l’œil. En d’autres termes, il ne fallait pas se limiter à sa faible apparence…
« Bon, je ne sais pas comment il faut s’y prendre pour les attacher et j’imagine que toi, tu le sais, non ? Car là à moins de les réveiller, je ne vois pas trop d’autres alternatives…. »
Elle sourit comme une gamine, jusqu’aux oreilles.
« Non...pas envie… »
Elle lâcha les worgs, qui tremblèrent et se relevèrent lentement. Le mâle faisant désormais face à Shad…il agit ainsi quelques secondes avant de retrousser les babines et de se mettre à grogner, poil hérissé, comme si il tentait de lui intimer un ordre précis, ou tout simplement de l’intimider, au choix…
De son côté, Aenetelia avait fait quelques pas vers la porte du chenil, non sans ajouter.
« Bon courage, personnellement là maintenant je suis en temps libre, donc je vais en profiter pour aller gagner des faveurs auprès de maître Eckart… »
Toujours cette même chaleur à la simple évocation de ce nom…bon sang elle y tenait beaucoup à son maître semblait-il ! La jeune femme ouvrit la porte et mit un pied au dehors avant de se retenir. Le premier molosse se jeta sur Shad. La jeune femme se retourna, siffla et grogna. Le fauve se retint in extremis. Et fila queue entre les jambes vers la haine et se stoppa près d’elle, sa compagne en fit autant.
« Bon, voila, bon courage, amuse-toi bien, et un conseil, couche toi tôt car demain sera une grosse journée. »
Le fauve, près de la chaine n’attendait qu’un bras pour y mordre à pleine ent…
-
Sa main continua à caresser doucement le pelage soyeux du Worg devant elle, attendant la réponse de l’autre femme présente. Cette dernière ne tarda pas à venir et ce fut la surprise qui naquit sur son visage. La stupéfaction dans un premier temps puis une pointe de colère. Certes, elle avait refusé son « baiser de bienvenue », elle avait présenté ses excuses face à son comportement, après tout, aurait dû t’elle vraiment le faire ? Par la suite, elle avait accepté l’aide d’Aenetelia et tout cela pour quel objectif ? Recevoir un sourire de déments et une réponse négative comme si cette dernière riait de l’instant.
Tandis que le mâle se relevait, elle retira sa main mais ne bougea pas. Ses yeux croisèrent les pupilles de l’animal. Bien sûr qu’elle avait peur du loup, mais elle possédait une certaine forme de courage irraisonné. Son regard se porta en vitesse sur le côté et elle vit la jeune femme arriver à hauteur de la porte. Cette simple distraction lui valut la peine de presque sentir les crocs de l’animal dans sa chair. Pourtant, ce dernier s’arrêta à temps après qu’un sifflement et un grognement fut produit par Aenetelia. Attendez un instant, elle venait bien de grogner ? Elle qui était soit disant une « humaine » venait d’émettre un grognement et après elle était comme tant d’autres personnes à considérer les Terranides comme des animaux parce qu’un grognement de frustration ou de colère s’échappait de temps à autre de leurs cordes vocales ? C’était le monde à l’envers/
Elle finit par partir après avoir ordonné aux deux immenses loups de se coucher près des chaînes où ils devraient êtres attachés. La jeune Terranide porta son attention sur ces deux bestiaux avant de tourner son regard vers la jeune femme qui partait, non sans avoir une certaine fureur dans l’œil. Qu’elle aille donc rejoindre son cher maître ! Pour sa part, elle avait compris rapidement qu’elle ne pouvait plus se fier à elle et qu’elle lui accorderait la parole qu’en cas de besoin. Mais le plus important en ce moment était Staya et Stenya. Elle prit une inspiration et analysa la situation. Certes, les deux Worgs étaient près de l’endroit où ils devraient être enchaînés pour sa sécurité, cependant prendre la chaîne de métal aurait été pure folie en ce moment même, elle n’avait donc pas d’autre choix que de commencer à nettoyer du bout opposé jusqu’à arriver aux deux canidés, sans oublier, bien entendu, d’être vigilante.
Prenant les accessoires nécessaires à l’entretien du chenil, le travail fut entamé. Bien qu’elle leur tournait à moitié le dos, elle pouvait regarder par-dessus son épaule et ses oreilles de louve étaient actives, sensibles à n’importe quel bruit. Bien entendu, la première partie du nettoyage fut aisée, mais la fin allait être plus ardue. Elle resta un instant à trouver un moyen comment effectuer sa besogne sachant que les deux Worgs étaient à portés de crocs, mais elle n’avait guère d’autres alternatives, les dernières crasses étant là où se trouvaient bien entendu, les deux « chiens » de compagnie du vampire.
Oh, cela aurait pu être de la folie et s’en était ! Elle prie son courage à deux mains et s’avança vers les derniers vestiges d’excréments à nettoyer. L’odeur était toujours aussi » plaisante » à sentir mais elle devait en faire fit. Oh bien sûr, elle aurait pu les attacher mais la chaîne était hors d'atteinte et elel resterait cependant à portée de crocs, donc elle n'avait pas d'autre choix. A peine avait elle était à portée de crocs qu’elle en sentit se planter dans sa cheville, brisant l’os avec une facilité déconcertante. Un cri de douleur s’échappa de ses lèvres tandis qu’elle dû clopiner pour tenir en équilibre tout en utilisant sa queue comme balancier afin de garder une certaine stabilité. Pourtant, chaque moment lui arracha une plainte et lui faisait souffrir le martyr.
Cela aurait été encore supportable si les deux Worgs s’étaient limités à attaquer sa cheville et non à commencer à la mordre un peu partout.
Bien sûr, ce n’était pas qu’une simple morsure, les crocs tirèrent aussi la chair et en enlevait des lambeaux à chaque fois. Le sang se mêlait aux cris de souffrances. Bon sang qu’Est-ce qu’elle avait mal ! Et pourtant, il ne lui restait qu’une dernière chose à ramasser, qu’un dernier effort à fournir. Avançant comme elle pouvait, elle nettoya la dernière partie de la cage et envoya le seau dans un coin avant de tomber sur le sol éreintée. Mais cela était une mauvaise idée, les deux gigantesques canidés ne perdirent pas de temps et se jetèrent sur Shad afin de continuer leur besognes.
Le dos, les bras, les jambes, rien ne fut épargnée. Oh oui, elle souffrait et dû avoir assez de force pour réussir à sortir de cet enfer, refermant la porte avec une certaine force naissante grâce à l’adrénaline. Elle se releva et pris la direction de sa chambre, non sans avoir vérifié que la porte était bien fermée et en mettant un certains temps à arriver à sa destination. Elle dû prendre plusieurs fois des pauses, chaque pas, chaque mouvement étant une souffrance pour elle. Cette femme, elle n’espérait ne plus jamais la revoir.
Elle parvint après un long effort dans sa chambre et se laissa tomber sur lit, tremblant de douleurs étant prise de spasmes. Elle pensa un moment à aller se nettoyer dans la salle d’eau, mais elle n’avait plus la force de descendre encore d’autres escaliers. Fermant les yeux, elle tenta de trouver un peu de réconfort dans le sommeil mais bien entendu la douleur était plus forte. Ses oreilles captèrent la source de divers bruits mais au vue de son état elle n’arrivait pas à en définir l’origine ni même la source. Après tout, cela pouvait être aussi bien un acte charnelle qu’une personne qui marchait dans les couloirs. Après tout c’était le cadet de ses soucis. Le sang continuait de couler doucement de ses plaies ouvertes et tâchait le lit. Elle le nettoierait demain de toute façon. Fermant les yeux, elle tenta néanmoins de faire le moins de gestes possibles afin de ne pas réveiller une autre sources de douleurs.
[petit test à la 3e personne ^^]
-
La jeune femme était bel et bien parti, mais elle avait gardé un certain contact avec la scène, et dans son esprit, elle avait été témoins de toute la scène, elle l’avait fait dans son coin, aux pieds de Liam, tout sourire. Oh, elle aurait été capable de mettre fin à la scène et au carnage que faisaient les Worgs par une simple pensée. Mais comme sa phrase précédemment dite à Shad le résumait très bien. Pas envie.
Le vampire, lui, n’avait besoin de rien pour savoir ce qui s’était passé. Il était allé s’installer dans son lit et la jeune femme était venue le rejoindre pour une petite ponction sanguine bien arrosée en salive. Elle adorait ça. Non en fait elle adorait tout et n’importe quoi, tant que cela venait de Liam. Elle aurait pu apprécier d’être écorchée vive si ‘était lui qui jouait avec sa peau…
Le vampire, lui, continuait de caresser les cheveu de la jeune femme en souriant. Puis il mordilla l’oreille de son esclave qui ronronna de plaisir sous ce contact glacial qu’elle adorait avant de demander.
« Suis-je obligé de m’occuper d’elle ? Franchement maître quelle idée d’en avoir fait une domestique, au moins, si ça avait été une esclave, je l’aurai dirigée comme tous les autres…mais là….c’est presque une torture de me retenir…s’il vous plait maître, rétrogradez la ! »
Le vampire sourit.
« Les privilèges n’accordent pas des libertés. Tu as peur qu’elle te fasse de l’ombre ? Ah, ne t’en fais pas, j’ai eu une petite idée qui va beaucoup te plaire. Mon intendant vient d’avoir un malencontreux accident mortel. Que dirais-tu de le remplacer à partir de maintenant ! Je peux te faire confiance après tout. Mais attention, un faux pas et tu retombes tout en bas de l’échelle ! »
La jeune femme acquiesça avant d’avoir un haut le cœur devant la dernière vision qu’elle avait eu de Shad.
« Maitre, je pense que les guérisseur doivent intervenir pour la nouvelle. Vu son état… »
Il l’interrompit d’un index sur les lèvres, qu’elle goba et se mit à suçoter comme une invitation à plus. Mais il l’interrompit, agacé. , pour se lever. Elle le prit de vitesse te l’habilla.
« Bon, je vais aller m’en charger. Va me chercher rapidement la doyenne des guérisseurs du manoir et deux ou trois acolytes. »
Connaissant son maitre et son souci de la promptitude, elle ne se donna pas la peine de s’habiller et fonça nue dans les couloirs, la seule marque sur son corps correspondant à son statut était son collier en nacre. Le vampire lui administra une claque sur le postérieur pour l’encourager, claque à laquelle elle répondit par un petit cri mêlé de douleur et de plaisir.
Le vampire prit le raccourci pour rejoindre la chambre de Shad. Elle était là, baignant dans son sang. Elle allait finir exsangue avant la fin de la nuit. Autant vous dire que si elle n’était pas inconsciente, elle en était très proche ! Il s’assit sur le bord du lit, et aperçut les premières blessures.
« T’en fais pas, clébarde, on va te remettre sur les pattes ! »
Il plaça ses mains sur les blessures les plus graves et entreprit de tout reconstituer. C’était bien plus douloureux ainsi, mais cette douleur avait un sens au moins. Et c’est pendant plusieurs dizaines de minutes, deux ou trois, qu’il la soigna avec patience. Puis les guérisseurs prirent le relai, laissant seulement son oreille bien amochée. Le vampire devait bien étudier le cas avant de la soigner sinon, elle risquait une surdité ou peut-être même pire. Et les guérisseurs ne pouvaient pas faire grand-chose là-dessus. Aussi, à part la panser, elle ne pouvait rien faire de plus. Une foi son maximum fait, il la laissa seule et parit se coucher, ordonnant à Aenetelia de veiller sur elle continuellement, pour que cela ne se reproduise plus.
-
Elle était là, allongée sur le ventre sur le lit, le tâchant de sang, ce dernier goûtant jusqu’au sol, le salissant également, mais elle ne pouvait rien faire contre la gravité, après tout, elle n’aura qu’à nettoyer une fois qu’elle sera sur pied. Oui son lit, sa chambre, ses vêtements et là où elle était passée et où le sang avait coulé. Autant dire qu’elle aurait du travail pour son réveil ! La porte grinça et ses yeux s’entre ouvrirent, fixant un point invisible sur le mur en face d’elle. Son regard était brumeux et sa respiration forte.
Tandis qu’elle sentie le vampire s’asseoir à ses côtés elle referma les yeux, préférant faire abjection du terme qu’il avait employé. Après tout, à force, elle en avait l’habitude, chienne, clé barde et autre surnoms si péjoratif, elle était habité à les écouter. Alors que les soins commençaient, une grande douleur s’empara d’elle. Étant trop faible pour crier, elle n’avait que les larmes aux yeux et une respiration plus saccadées accompagnée de spasmes dans tout le corps; Oh non, ce n’était pas une douleur feinte, certes elle ne hurlait pas, mais elle souffrait. Elle ressentait tout son corps se faire réparer, les muscles se reformant, les débris d’os se reconstituant. Autant dire que ce n’était pas une partie de plaisir ! Ces minutes lu semblèrent une éternité et elle se laissa tomber dans le doux rêve de l’inconscience tandis que les soins qui lui étaient attribués touchés vers la fin.
Quelques heures passèrent jusqu’au petit matin. Se réveillant, elle cligna difficilement des yeux, et dû fermer et ouvrir ces derniers le temps que sa vue redevienne normale car pour le moment elle ne voyait que flou. Une fois sa netteté retrouvée, elle entrevis Aenetelia et fut fort surprise de la voir ici. Une fois cette dernière passée, la suspections pris la place. Que faisait elle ici ? Allait elle encore se moquer d’elle ? Elle préféra chasser ces questions de son esprit. Après tout, elle verrait bien. Prenant appuie sur ses mains, elle se releva et regarda l’étendu des dégâts, avant de soupirer. Au moins, elle avait de quoi s’occuper une petite heure vois deux !
Elle attrapa une tenue propre et la mis à bout de bras. Direction d’abord la salle de bain avant de l’enfiler ! Et ce qu’elle fit, elle partie se décrasser pendant une dizaine de minutes avant de se vêtir du vêtement que sa fonction lui obligeait de porter. De suite, elle partie se charger de nettoyer son accident de la soirée passée, espérant qu’elle n’aura pas trop de représailles Alors qu’elle marchait dans les couloirs, elle s’arrêta et fit volte face à Aenetelia qui l’avait suivie depuis tout ce temps.
« Dis moi, qui es tu vraiment ? Et as-tu reçu un ordre de me suivre et de me surveiller sans cesse ? »
Oh, elle ne pensait rien de mal, mais elle se disait bien que cette femme ne devait pas être une femme normale et qu’elle lui cachait un fait important. Mais après tout, qui n’avait rien à cacher ? Quant à sa seconde question, elle avait plus un sens de confiance. Quand bien même elle faisait ses tâches même si cela l’agaçait plus que tout, elle n’avait aucune pensée de fuite. Ou du moins pas imminente ou de pressante; Avait il peur qu’elle s’en aille alors qu’il aurait simple de la retrouver ? Ou alors restait elle pour l’assister ? Mais cela ne la dérangerait elle pas ? Autant dire qu’elle en avait des questions ! De toute manière, elle se contenterait de celle donnée par Aetenelia et avisera par la suite.
-
Aenetelia souriait en la voyant commencer à se relever. Elle ne s’opposa pas à sa manie de tout vouloir nettoyer. Elle la suivit vers la salle de bain, restant bien malgré elle sur le seuil, elle serait bien rentrée lui frotter le dos ou autres choses…voir simplement se rincer l’œil. Elle savait qu’il fallait calmer les choses. Donc il fallait se retenir et faire bonne figure. Bon, ce ne serait pas facile mais elle aurait la proximité nécessaire pour s’occuper de sa vengeance, apprenant à mieux la connaitre pour mieux agir contre elle, logique. Mais quand ça arriverait, elle aurait assez bien préparée pour ne pas être accusée de l’acte fautif, le maitre montrerait à la jeune okami ce que voulait dire assumer ses erreurs, même si l’erreur n’était pas d’elle…
De même, elle la suivit quand elle prit les affaires maculées de sang pour aller les laver, et c’est là que finit le parcours silencieux.
« Dis moi, qui es tu vraiment ? Et as-tu reçu un ordre de me suivre et de me surveiller sans cesse ? »
Elle sourit comme une enfant devant un cadeau en entendant ces paroles, comme si elle avait la chance de lui apprendre une belle évidence.
« Et bien, comment dire…je suis désormais l’intendante du logis, mais j’ai une mission spéciale à remplir d’abord. M’assurer que ce genre d’incidents ne se reproduise plus, en gros, préserver ton intégrité physique. Tu va s voir, on va vite devenir amies toutes les deux, j’ai manqué de jugeote, voila tout. Uand on a été élevé avec ces animaux là comme compagnons de jeux, on oublie rapidement à quel point ils sont dangereux. »
Mensonge éhonté, elle avait certes grandi avec eux, mais elle savait à quel point ils étaient dangereux. Bien plus que les précédents, beaucoup plus ! Et encore, demain devaient arriver deux nouveaux spécimens d’une race ressemblant à un tir=gre de la taille d’un buffle…à côté les worgs étaient des nounours en peluche…
« Disons que j’ai aussi un sacré don avec les animaux…de quoi pouvoir napproher n’importe quelle bestiole. Une fois j’ai même pu prendre une dent dans la gueule béante d’une wyverne….c’est dire ! »
Ce n’était pas de la vantardise, c’était la vérité pure et simple ! Elle était capable de ça. C’étaient juste des faits…
« Quant à ce que je suis, crois-moi tu n’as pas envie de le savoir….pas maintenant en tout cas… Tu le sauras en temps et en heure…sache juste que je suis plus animale que toi, bien plus ! »
Elle lui fit un clin d’œil amusée avant de finir par dire, en désignant le tas d’affaires sales d’un air dégouté et en même temps amusée. Amusée par quoi ? Son dégout ou le comportement de la terranide ? Elle sourit avant de lui les prendre des mains.
« Je vais les ramener dans la chambre, les autres esclaves sont là pour ça ! En attenant va ans la mienne, et profite donc du temps qui t’en offert pour te reposer ! T’as pas eu une journée facile. Ensuite je changerai tes bandages et je t’aiderai avec les bestiaux. Je viendrais te voir dans deux bonnes heures pour ça. Ma chambre est juste en dessous de la tienne, tu peux y accéder par le même escalier qui te permet d’aller chez maître Eckart ! »
Et sans attendre elle tourna les talons et repartit vers la chambre de shad.
-
La Terranide écouta sans broncher et avec une grande attention les réponses que lui donnée la jeune Aenetelia. Certaines de ses phrases avaient pour conséquence de faire bouger ses oreilles différemment selon ce que la louve entendait et comprenait. Étrangement, elle sentait que tout n’était pas pure vérité mais elle n’arrivait pas à bien cibler ou pouvait être la partie erronée. Pourtant, un fait où elle était sûre et certaine qu’elle se moquait éperdument de sa personne était quand elle avait fait mention d’une amitié possible. Pure utopie pour la jeune louve. Le dernier point où elle resta septique fut quand elle lui mentionna qu’elle était encore plus animal qu’elle et autant dire qu’elle se demandait bien ce que ces paroles voulaient bien pouvoir signifier ! L’ignorance est un fait désagréable à connaître.
Elle laissa Aeneelia prendra ses affaires sales pour les porter à sa chambre et les laisser à la charge des autres esclaves. Son regard d’azur la suivit jusqu’à qu’elle prenne l’intersection au bout du couloir et sorte de son champ de mire. Haussant les épaules, elle continua simplement également son chemin, les questions lui trottant dans la tête. Bien évidemment, elle se dirigea petit à petit vers la pièce que « l’humaine » lui avait désigné. Elle marcha calmement sans se presser, laissant ses yeux dévorer les nombreuses armatures, sculptures et tableaux dont pouvaient regorger les couloirs.
La louve s’arrêta d’un bloc, tournant son oreilles non bandée vers l’arrière. Elle avait ouïe des bruits de pas feutrés et se demandait si son imagination ne lui jouait pas des tours. Après tout, il était normal que d’autres personnes se déplacent dans les couloirs du château. Un autre son se fit entendre, plus sec ce dernier. Elle fit volte face et vit que l’un des piliers où se tenait une statue, sans doute de valeurs, était très instable et bougeait vivement dans tous les sens. Ce que le pilier soutenait se mit à choir. Ni une, ni deux, la serranidé s’élança pour rattraper l’œuvre qui était immanquablement attirée par la gravité.
Elle plongea, main en avant, espérant pouvoir éviter tout débris au sol. Elle allait l’avoir, elle allait l’attraper et le remettre sur place, elle en était sûre. Mais rien ne se passe jamais comme vous l’espérer. Elle sentit une main empoignait fortement sa queue et la stopper nette dans son élan, la faisant tomber sur le sol dans un choc des plus désagréable. Le son qu’il lui parvient ne fut pas des plus plaisant également, elle entendit le marbre se brisait devant elle, explosait en divers petits morceaux, avant d’entendre une voix masculine vociférait des paroles.
« Ah ! Regarde ce que tu as fais encore ! Tu empoisonnes les Worgs du maître et après tu casse son mobilier ! C’est comme cela que tu le remercie, sale chienne ? »
Ces paroles eurent autant d’effet que le coup de pied qu’elle reçu promptement dans les côtes, lui coupant le souffle sous l’impact. De quoi cet homme l’accusait sans preuve ? Elle n’avait aucunement empoisonné les deux gros bestiaux, après tout, elle en avait aucun intérêt quand à la statue, la briser de son plein grès lui aurait elle apportée une récompense ? Que nenni. Relevant le visage, elle tenta de répliquer.
« Je n’ai jamais empoi… »
Un autre coup qui lui coupa la parole et lui procura un geignement de douleur. Ses cheveux furent empoignés avec force pour la faire relever avant de coller son visage près d’une des rare fenêtre qui permettait de voir les chenils de l’intérieur. Effectivement, les deux grands loup étaient dans un état pitoyable, comme si leur nourriture avait été empoisonnée. Elle grogna , tentant de faire lâcher prise au garde qui la tenait fermement. Ce dernier en guise de réponse, tira d’un coup sec vers l’arrière lui arrachant un cri de douleur tendit que son autre main,maltraitait son appendice caudal en le tournant dans tous les sens.
« Tu vas voir, on va te punir comme il se doit, clébarde ! »
Elle n’aimait pas cela, pas du tout. Elle tenta bien de répliquer mais à chaque fois ses paroles étaient interrompues, comme si la vérité ne devait jamais sortir et qu’elle était désignée pour être la seule et l’unique fautive. Instinctivement, son corps se mit à avoir des tremblements de craintes, ce qui valut le rire des personnes qui l’entouraient.
« Tu as peur ? Tu n’avais pas qu’à faire ce que tu as fais ! »
Elle sentait qu’elle allait passer un sale quart d’heure et jeta plusieurs fois des regard vers le couloir, vers là où devait arriver Aenetelia. Elle n’avait également pas une grande confiance en elle mais espérait qu’elle puisse la sortir de ce guêpier. Oh oui, elle l’espérait….
-
Gunther…un apprenti garde qui n’avait pas encore eu la chance d’être transformé en goule, était aux aguets, il avait entraperçu la nouvelle, une terranide, et elle lui avait tapé dans l’œil. Et ce n’était pas forcément très positif. Aussi avait-il préparé son coup minutieusement dans le seul objectif de faire ce qu’il voulait d’elle. Aussi s’était-il levé à l’aube, et même un peu avant, pour se placer en retrait derrière un petit pilier soutenant un jet précieux, çà la sortie de la chambre. Mais il avait du attendre que l’autre jeune femme, la reine, s’en aille, il ne pouvait rien faire face à elle, et il le savait, aussi avait-t-il pris la peine d’attendre qu’elle soit seule pour faire quoique ce soit, ce qui arriva enfin ! Ce n’était pas trop tôt ! Mais l’essentiel était de pouvoir faire ce qui se devait être fait…le must en plus c’était qu’il avait vaguement entendu le récit de sa nuit et en avait déduit qu’elle serait encore faible, ce serait d’autant plus facile qu’il était très loin d’être chétif !
Il la suivit en silence sur quelques mètres avant de se cacher devant la réaction qu’elle eut. Il n’avait pas été assez discret. Il attendit un peu, avant de finalement tirer sur la corde qui entrain l’objet vers le vide. La loi de la gravité universelle redémontrée par Gunther. Et l’autre bestiole eut beau plonger pour éviter le fracas, cela ne servit à rien puisqu’il l’attrapa par la queue…pratique cette appendice…il les regarda tous les deux s’exploser au sol avec délice. Quand la louve toucha le sol, ilse mit dan une fausse colère :
« Ah ! Regarde ce que tu as fais encore ! Tu empoisonnes les Worgs du maître et après tu casse son mobilier ! C’est comme cela que tu le remercie, sale chienne ? »
Vociféra-t-il dans le couloir à l’attention de la bêbête qui s’ignorait…. I accompagna ses paroles d’un bon coup de pied pour appuyer ses dires, l’atteignant ans les côtes. L Et quand elle tenta de répondre….es worgs, il les avait lui-même intoxiqué cette nuit. A côté, le comportement passé d’Aenetelia était angélique…
« Je n’ai jamais empoi… »
…il frappa à nouveau ! Puis il la prit par les cheveux, la collant contre la fenêtre, vous savez, comme quand on met la tête du chien dans sa bêtise pour qu’il comprenne. Et la fenêtre donnait d’ailleurs sur la cour. Les deux animaux se tordaient sur le sil de leur chenil. Il jouait avec sa queue sans douceur en lui tirant la tête en arrière, exposant sa gorge en cas de besoin. Il y placerait la main en cas de besoin pour serrer légèrement et ainsi étouffer des paroles dans sa gorge en cas de nécessité !
« Tu vas voir, on va te punir comme il se doit, clébarde ! »
Il furent rejoints par une poignée de gens de toutes les conditions sociales, ils étaient venus peu à peu pour assister à une punition, et pour cela, notre jeune ami avait eu une tr_ès bonne idée mais juste avant de commencer, il lui dit, sentant son corps trembler.
« Tu as peur ? Tu n’avais pas qu’à faire ce que tu as fait ! »
Et ensuite il sourit, la tirant par les cheveux et par l’appendice caudal, il la força à avancer, suivi par une dizaine de personnes, hommes et femmes confondus. Il avait supposé que si le vampire n’avait jamais interdit que l’on utilise ses cellules de jeu, c’était un encouragement à faire ainsi. Il fallait donc rejoindre les cellules sans encombres, et sachant qu’elle ferait sans doute tout pour l’en empêcher. Il fit la seule chose qui lui passa par la tête. Agrippant fermement la queue et les cheveux, celui-ci la fit culbuter la portant donc douloureusement par ces deux endroits là), enfin, douloureusement pour elle bien sur…
Il la fit descendre par les escaliers jusqu’au sous-sol avant d’arriver dans une cellule où des fers pendaient du plafond et gisaient au sol. On lui attacha les fers aux chevilles, puis les poignets furent liés au dessus de sa tête et bientôt, elle se retrouva suspendue et jambes écartées par les fers.
Gunther distribua des fouets, des cravaches, et même pour certains, des bâtons bien noueux, notamment un pour lui. Le jeune homme donna le premier coup, dans l’aine.
« Allez, chacun à son tour ! Et on y mets du cœur, mais rappelez-vous, ne frapper que mes parties qui ne sont pas visibles avec les vêtements ! Je veux pas que la reine ne nous pose des problèmes ! »
Un à un ils commencèrent à la frapper avec force. Elle se croyait meilleure qu’eux et elle allait payer pour ça, au fond, on se foutait de motif réel, être responsable d’avoir cassé une statue ou pas était loin de leur préoccupation, pour la majorité. D’ailleurs, il fallait croire que la jeune femme attirait les foudres de ce groupe car ils étaient loin d’y aller doucement. Et une fois cette correction distribuée, il avait bien l’intention de montrer à cette garce ce que valait une belle humiliation.
« Je crois qu’il y a quelqu’un qui va devenir eunuque incessamment sous peu ! »
Une voix cristalline venait du couloir. Une voix féminine, accompagnée d’un petit rire assortit. Les gens s’écartèrent sur son passage, lâchant leurs armes. Elle ramassa un fouet et d’un geste qui semblait naturel venant d’elle, son extrémité vint s’enrouler autour de la gorge de Gunther qui lâcha son arme, étranglé.
« Descendez la de son perchoir ! Immédiatement ! Et suspendez le à la place. »
Courbettes, hochements de têtes, Shad fut vite au sol, allongée et Gunther pendu par les poignets, jambes écartées par les fers. Aenetelia sortir un couteau et l’enfonça lentamment dans la rotule de Gunther avant de se tourner vers Shad.
« J’avais bien envie de lui faire bouffer ses boulettes et son haricot, mais bon c’est toi la victime, c’est toi qui décide de son châtiment ! »
-
Elle couina de douleur et tenta, en vain de l’empêcher de la faire avancer, pesant de tous son poids sur ses pieds, Sa queue et ses cheveux étaient tiraient d’une telle force que sa tête penchait d’elle-même en arrière. Elle fut rapidement culbutés et transportée comme un vulgaire sac. Elle avait l’impression que son appendice caudale allait se faire arracher à force, elle regarda droit devant elle comme elle put, avant de frissonner à la vision des chaînes. Nul besoin de dessin pour deviner ce qui allait se passer.
Elle se retrouva bien vite attachée, jambes écartées et poignets croisaient au dessus de sa tête. Tirant sur les chaînes dans un geste illusoire, elle tenta de s’en défaire, sa queue fouettant l’air nerveusement tandis que ses oreilles étaient rabattues vers l’arrière. Elle avait peur et cela était purement logique au vue de la situation. Les paroles de Gunther lui parvint à ses oreilles et dans ses yeux la peur naquit en voyant les divers fouets, cravaches et autres ustensiles dont s’étaient attribués le garde et ses compères.
Un premier claquement au niveau de l’aine, sa gorge lâcha un cri de douleur tandis que son regard haineux se posa sur l’humain. Mais son répit fut de courte durée, elle sentit bientôt d’autres coups sur toute la partie de son corps recouvert par un tissu, le sang coulait des plaies ainsi causée et bientôt quelques gouttes commencèrent à tomber sur le sol, créant une petite flaque.
Elle trembla de douleurs, mais ses tremblements se furent plus importants lorsqu’elle entendu Gunther reprendre la parole. Sachant que les bois noueux n’avaient pas encore été utilisé, elle se douta parfaitement que cela allait être prochainement le cas. Par ailleurs, il n’était en aucun cas besoin de faire mention de leur fonction. Elle voulu répliquer, crier, l’insulter, mais sa voix fut remplacée par celle d’une autre personne.
Et quelle personne ! Cette dernière n’était d’autre qu’Aetenelia ! Aussitôt qu’elle était apparue, un changement de situation s’était produit. La Terranide se retrouva détachée et sur le sol, bien qu’encore courbée par la douleur, tandis que le garde renégat, était à son tour attaché.
J’avais bien envie de lui faire bouffer ses boulettes et son haricot, mais bon c’est toi la victime, c’est toi qui décide de son châtiment ! »
Une vengeance ? Une punition ? Oh oui, elle ne avait envie ! Elle se ferait une joie immense de le faire ! Pourtant, un précepte l’en empêchait, elle ne voulait pas s’abaisser à ce genre d’actions tels que ces personnes. Son regard se porta sur Gunther avant de le poser sur Aenetelia, déclarant tandis qu’elle était plus ou moins adossée à un mur pour se soutenir.
« Je pense que tu es la mieux placée pour cela, oui j’ai envie de me venger, mais je ne sais pas comment et je n’ai aucune envie de leur ressembler de par ces gestes.. »
Décidemment, elle n’arrivait pas à se visualiser en train de prendre le fouet et de le claquer sur le dos de ce garde, s’était une action complètement impossible pour elle. Qu’elle soit traitée de « peureuse » ou « d’être fétiche » elle n’en avait cure. Que ce garde soit puni par elle ou par une autre entité également. Tout ce qu’elle voulait pour le moment était de sortir de cet endroit moisi et miteux ou l’atmosphère était froide et pesante.
-
« Je pense que tu es la mieux placée pour cela, oui j’ai envie de me venger, mais je ne sais pas comment et je n’ai aucune envie de leur ressembler de par ces gestes.. »
Oh elle essayait de s’échapper ? Comme c’était prévisible, oui on veut être vengée mais si ce n’est pas de notre fait...Oh non, cela ne marchait pas ainsi ! Si elle voulait vraiment se venger, elle devrait le faire elle-même. Personne d’autre ! C’était ainsi que fonctionnait la vengeance, sinon, c’était sans fondement, et Aenetelia n’avait aucune raison de la venger, ni qui que ce soit ici, et elle ne le cacha pas du tout.
« Non. Non, je ne ferai pas ta sale besogne, je suis venu te sortir des ennuis. Si tu veux qu’il soit puni, il est à toi, fais lui ce que tu veux tant que c’est toit qui t’en charge personnellement. Personne n’a aà se salir les mains pour te venger, tout le monde a mieux à faire, moi compris. Je veux bien t’y aider mais tu devras participer directement à la vengeance. Sinon ce serait un acte gratuit, et je m’y refuse ! Toujours partante pour te venger ou tu préfères oublier ça et passer à autre chose ? Ce que tu appelle ton en vie de ne pas leur ressembler n’est qu’une façade pour dire que tu ne veux pas te salir les mains, c’est tout. Donc agis ou oublie. Tu as le choix ! Après, si tu penses qu’il n’en vaut pas la peine, sache juste que si tu es trop clémente il recommencera en faisant plus attention pour ne pas déranger ! »
Mais avant de se faire vengeance, il y avait autre chose à faire. Il y avait quelque chose d’inquiétant dans l’état de la louve, aussi dit-elle :
« Je vais examiner tes blessures avant tout ! Ne t’en fais pas, j’ai pas l’esprit à avoir des arrières pensées ! »
Aenetelia sourit et commença à déchirer les vêtements de la jeune femme. Mais sans arrière-pensée, en effet, Aenetelia n’avait pour seule optique que de vérifier l’état de ses blessures. Elle fit une petite grimace en voyant l’état du corps, bleui et couvert de marques. Ces salauds n’y étaient pas allés de main morte ! Bon, il fallait l’emmener au quartier des guérisseurs. Si le maitre voyait cela, c’était une belle correction qu’elle prendrait, et même si le plaisir de la morsure du fouet pouvait la faire mouiller d’avance, elle pensait davantage au poste d’intendante qu’elle venait d’avoir. Elle n’allait pas le perdre pour elle ! Ah ça non !
« Bon, écoute on va le laisser là et je vais t’emmener chez les guérisseurs histoire de voir ça avec des professionnels ! Par contre, pas un mot à maitre Liam hein !! Sinon je pense que je passerai un séjour indéterminé à la morgue… »
Avec douceur elle la souleva du sol pour la porter dans ses bras. Elle était assez forte pour cela. La jeune femme fut soulevée de terre et Aenetelia la porta aisni jusque chez les guérisseurs, la lassant avec eux pour retourner à sa tâche.
-
La louve hocha la tête en signe de consentement et de compréhension. Son interlocutrice avait raison, elle ne pouvait laisser cette tâche à une tierce personne malgré que cela l’arrangerait. Non, elle devait faire le travail elle-même, c’était à elle seule de donner une correction à cet homme qui ne pense qu’avec son troisième membre. Du moins, tant qu’il en aurait un.
« Soit, dans ce cas…Tu permets ?"
Elle s’approcha d’Aenetelia et saisit une dague au niveau de sa ceinture, puis, se retournant vivement, l’arme blanche fut projetée dans les airs et alla transpercer la virilité de Gunther. Pour crier de douleur, il cria et pas qu’un peu ! Elle ne l’avait pas fouetté de nombreux fois comme il lui avait fait mais ce simple coup, surtout à cet te partie de son anatomie était un coup dévaster. Elle s’approcha de l’homme au membre inutilisable et retira la dague d’un geste vif, l’essuyant par la suite avant de le rendre à Aenetelia, la garde face à elle, le tranchant vers le haut.
« Je vais examiner tes blessures avant tout ! Ne t’en fais pas, j’ai pas l’esprit à avoir des arrières pensées ! »
Singulièrement, elle ne broncha pas et n’opposa aucune résistance. Pour compléter le tout, elle l’aida même à ouvrir ses vêtements, faisant abstractions des remarques des gardes aux alentours. Après tout, maintenant, plus rien ne comptait. Le long monologue de la jeune femme avait provoqué une réaction chez la louve; Évidemment, elle n’alla pas commencer à passer de l’autre côté du miroir et devenir une personne sans cœur méprisant les humains, mais elle allait cesser de ne plus se faire justice une fois qu’elle en aurait l’occasion. Bien entendu, ce fut Gunther qui en fit les frais le premier.
Tressaillant tandis que les doigts de l’humaine parcourait ses blessures meurtrie elle resta dans ses pensées, méditant en silence et se faisant une introspection. Encore une fois, elle n’opposa aucune résistance verbale ou physique au fait qu’Aenetelia la soulève afin de la conduire chez les guérisseurs; Une fois chez ces dites personnes, elle fut allongée sur un lit, ses blessures dévoilaient à la vue de tous.
La guérison pris un certains temps, mais c’était le prix à payer pour pouvoir de nouveau se mouvoir sans aucune gêne. Elle lui avait demandé de ne rien dire à son maître et elle avait acquiescer après tout, que gagnerait ou perdrait elle à le lui dire ?
Elle fit pencher sa tête sur le côté, le regard perdu dans le vide, grommelant de douleurs quand une blessure était une plus tenace qu’une autre. Bien vite, sa peau reprit son aspect d’antan et il ne resta aucune marques des supplices qu’elle venait d’endurer. Du moins, pas physiquement. Il est fort de constater que de simples paroles ont la capacité de vous remettre en question. Le soins finis, elle se redressa et enfila une nouvelle tenue qui lui avait été apportée par l’un des soigneurs. Elle remercia ces derniers pour leur service et sortie de nouveau dans le couloir, avant de courir à petit pas vers le chenil.
Certes, ces Worgs avaient bien faillis la mettre en pièce mais ils l’avaient fait « face » à elle, et ils ne l’avaient pas attaqué sournoisement dans le dos comme venait de faire ce cher Gunther en usant de poison dissimulé dans leurs nourritures. Par ailleurs, elle en avait la charge. Un léger grondement sortie du fond de sa gorge tandis qu’elle tournait rapidement à l’intersection d’un long couloir. Si ces bêtes n’étaient pas rétablis, elle risquait de pendre cher.
-
Aenetelia eut un petit sourire en coin devant les cris de douleur de Gunther, il avait eu ce qu’il méritait, et c’était mieux ainsi. Et en plus, non seulement il ne pourrait plus s’en servir pour l’Acte, mais en plus, pour aller ne serait ce qu’uriner cela allait devenir très difficile. Deux belles raisons de trouver que Shad avait bien visé ! Elle ne put d’ailleurs s’empêcher de glousser de contentement.
Pendant qu’elle se faisait soigner Aenetelia en avait profité pour faire un tour avant elle au chenil pour voir l’état des bêtes, pour avoir l& stupeur de tomber sur….son bon maître, dans le chenil, en train de caresser doucement la tête des deux gros animaux. Il était là, assis sur ses chevilles, les deux molosses avaient posé leur tête sur ses genoux, et lui il les dorlotait calmement. Au moment même ou Aenetelia apparu dans le secteur des chenils, il ‘interpella.
« Aenetelia. Viens ici. »
C’était un ordre sans appel, elle ne put qu’obéir, et ce fut les yeux rivés vers le sol qu’elle vient se poser aux pieds du maitre alors qu’elle commençait à caresser et gratter l’un des deux worgs agonisants.
« Ne devais tu pas veiller sur la nouvelle ? »
Elle hocha la tête sans prononcer la moindre parole. Dans ce genre de cas, quand elle était aussi remontée, il valait mieux se taire et écouter, pour son propre salut.
« Alors tu sais de ce dont tu vas écoper, et elle aussi. Va la chercher et retrouve moi avec elle sur la place devant le manoir. Au niveau des poteaux. Et moi qui espérait qu’elle saurait se montrer à la hauteur de ses responsabilités, et toi, des tiennes… je me suis lourdement trompé ! Il y aura punition. »
Aenetelia savait très bien que qu’il y aurait comme punition. Les poteaux n’était pas là pour faire joli, ni les chaines qui y étaient fixées non plus d’ailleurs ! Elle se doutait que ce serait douloureux, et si elle en mouillait presque d’avance, elle, nul doute que Shad n’apprécierait pas autant qu’elle la punition. Le maitre avait le don pour frapper comme il convenait pour laisser le moins de marques en offrant le plus de douleur ! Rien qu’à cette idée un long frisson lui parcouru l’échine. Ça allait être exquis ! Elle avait hâte !
Ne laissant transparaitre aucun sourire opu aucune joie, elle courba la tête en avant, s’inclinant devant lui dit juste quelques mots, sur un ton qu’elle voulait et espérait assez neutre, sinon il serait capable de faire bien pire pour la punir et si elle en aurait été ravie, se retrouver attachée sur la paillasse de la salle des gardes, très peu pour elle !
« Bien maître, comme il vous plaira. »
Puis, elle se leva avant d’aller chercher Shad, qu’elle croisa au détour d’un couloir, évitant de justesse de la percuter violemment en s’écartant vivement de sa trajectoire. Un brin essouflée, elle s’adressa à Shad après avoir repris son souffle, ce qui prit plusieurs secondes.
« Le maître…il va nous punir toutes les deux pour l’état des worgs…ils sont en train d’agoniser… »
Elle avait le souffle encore court et elle s’appuya contre e mur d’une main, saisissant le poignet de Shad de l’autre. Elle tremblait, mais Shad ferait-elle la différence entre son excitation et la peur qu’elle tâchait de mettre dans sa voix, elle cachait son sourire, et si sa robe avait été plus courte, à ras le terrain de jeu, un coup d’œil aurait permis de voir certaines traces d’humidités sur ses sous-vêtements…masochiste comme elle était, il apparaissait logique que ce serait loin d’être une punition pour elle. Mais ça, hormis ceux qui la connaissaient assez, n’était pas vraiment connu. Et le maître s’en servait très volontiers.
Elle l’entraina avec elle vers la place, expliquant et démontrant par A+B qu’il valait mieux être puni maintenant que plus tard, car le maître pouvait faire empirer de manière importante la punition. Ainsi, elle la conduisit sur la place et une fois arrivées, Aenetelia lui montra les deux poteaux auxquels pendaient des chaines. Liam était la lui aussi, un fouet étrange en main. Cela aurait pu passer pour un fouet si il n’y avait pas eu neuf lanières armées de griffes métalliques au lieu d’une simple lanière de cuir tressé. D’un mouvement de tête il invita deux gardes à aller se saisir d’elles.
« Bon, je ne vais pas y aller par quatre chemins. Aenetelia, tu aurais du veiller à ce que la nouvelle….Shad c’est cela ? Fasse bien son travail, et notre autre miss aurait dû veiller sur les worgs, mes compagnons sont sur le point de mourir par ta négligence ! Non, ils vont mourir ! Nous discuterons de la suite une fois que tu auras digéré ta punition, qui soit dit en passant est amplement méritée ! Attachez les et dénudez les, que je vois les zones que je frappe ! »
Le principe était de les attacher face aux poteaux pour que leur dos soit exposé pour permettre au chat à neuf queues de passer. Il le fit claquer dans le vide.
« Si vous avez des objections ou des excuses valables, je vous écoutes, vous avez cinq secondes. »
Aenetelia resta bien évidement silencieuse.
-
Shad s’écarta rapidement sur le côté, pour éviter un impact avec Aenetelia. Un pas de plus et autant dire qu’elles se seraient retrouvées à même le sol et quelques peu désorientées. La Terranide l’observait, se demandant ce qu’il avait bien pu la mettre dans un tel état, autant dire que la jeune femme avait dû courir ! Après un laps de temps, elle lui fit par du fait qu’elles seraient punies pour l’état agonisant des Worgs. Bien évidemment la louve voulu protester mais elle se faisait déjà entraîné vers la place, afin d’écoper d’une punition non méritée.
Un frisson lui parcouru l’échine au même instant que les poteaux munis de chaînes apparaissaient dans son champ de vision, elle s’arrêta à quelques pas d’eux et devant son maître provisoire. Ce dernier ne tarda pas à expliquer la raison de la punition et qu’elle était amplement méritée. Oui, elle l’aurait accepté si c’était vraiment de sa faute ! Elle jeta un rapide coup d’œil à Aenetelia, qui, aussi surprenant soit il, ne fit aucun plaidoyer.
La Terranide poussa un grognement tandis que des gardes l’attachaient, nue, et sans douceur contre le poteau, serrant bien les chaînes pour que la peau soit imprégnée des marques de métal pendant une bonne durée. Sa queue en position basse était légèrement hérissée, signe de sa colère. Sur son dos dénudé, on pouvait apercevoir un tatouage représentant un phoenix et un dragon entrelacé, des êtres mythiques sachant contrôler le feu. Elle l’avait depuis sa naissance et il avait grandit avec lui. La raison de sa présence ? Elle n’en savait rien et pour le moment, ce n’était pas le sujet abordé.
Ses mains furent attachés devant le poteau, et elle sera instinctivement le bois, sachant qu’elle allait avoir mal, très mal. Pour le moment, elle n’avait pas eu le temps de se défendre, du fait que quand elle avait essayé de parler, elle s’était retrouvée à se faire attachée, sans aucune douceur. Posant le front à même le bois, elle tourna son regard vers Liam.
« Si je dois être punie, pour une chose que je n’ai pas faite, que celui a rendu vos compagnons ainsi le soit également, il doit encore se trouver dans les cellules, là où ils m’avaient emmenés car j’avais sois disant empoisonné les Worgs…. »
Elle ferma les yeux, elle savait très bien qu’il ne la croirait pas. Après tout, qui écoutait la parole d’une Teranide ? Tout le monde sait que sa race ne disait que des mensonges pour s’en sortir. Elle tressaillit une nouvelle fois. Une des tortures dans ce genre de cas était qu’on ne savait jamais quand l’arme allait vous frapper, vous faisant monter votre angoisse toujours un peu plus. Elle préféra fermer les yeux, les oreilles baisses, espérant au fond d’elle-même que cela ne durerait pas une éternité et que bien entendu, Gunther subirait le même sort. Mais elle en doutait.
« Maître Liam, laissez moi vous aider à les punir ! »
Ses pupilles s’ouvrirent immédiatement. Elle connaissait cette voix que trop bien, c’était la voix de l’homme qu’elle avait si habillement rendu impuissant, il s’agissait du garde Gunther qui avait dû être libéré par ses compagnons. Prise sous une certaine forme de colère, elle tira sur ses chaînes et grogna de douleur quand elle senti ces dernières lui écorchaient la peau des poignets. Lançant un regard noir au garde, elle prononça d’une voix basse et remplit de haine
« Toi… »
Un simple sourire fut la réponse qu’elle eut avant de sentir un objet claquait fortement sur son dos. Elle cria de surprise et de douleur. Elle observa comme elle pu par-dessus son épaule et vit que ce n’était autre que cet homme qui l’avait frappé avec l’aide d’un simple fouet. Elle se doutait bien qu’il se ferait une joie de se venger, quitte à être puni par la suite par le vampire. La louve, le souffle court, la respiration légèrement saccadée, désigna Gunther d’un mouvement de tête puis tourna son regard sur Liam.
Vous voulez punir celui qui a mis Stenya et Staya ainsi ? Il est là, devant vous ! »
Un rire sortie de la gorge de ce dernier, il rait à gorge déployée avant de la saisir par les cheveux, tirant sa tête fortement en arrière, croisant son regard dément avec le sien.
« Ce n’est pas bien de mentir, salle chienne »
Il la relâcha, non sans avoir lui avoir offert une généreuse claque qu visage et s’inclinant, parlant lentement et avec respect, faisant semblant de s’indigner, il s’adressa au maître de séant, pointant la louve de son index, d’un air accusateur.
« Seigneur; je vous sert depuis tant d’année, et cette créature m’accuse d’un acte qu’elle a elle-même fait ! Le mensonge sort de sa bouche, il faut lui donner un punition exemplaire ! »
Il riait intérieurement, se délectant d’hors et déjà des cris de douleurs qu’il allait émanait de sa gorge, il salivait déjà à l’idée de voir le sang coulée et la peau partiellement arrachées par le chat à neuf queues. Gunther savait très bien que sa parole aurait plus d’impact, que celle de la pauvre Terranide.
-
Liam avait son petit sourire en coin des mauvais jours. Cela ne laissait présager rien de bon…enfin, tous ceux qui le connaissaient auraient trouvé cela normal venant de lui. Offrir de la douleur aux autres en échange de cris de douleur, mais aussi un petit peu, de peur. Liam attendait pour voir un peu ce que l’on trouverait come excuse. Oh, il n’attendait pas de paroles de la part d’Aenetelia. Il l’avait vue grandir et la connaissait assez bien pour savoir qu’elle n’attendait que la morsure de l’instrument dans ses chairs pour s’offrir un petit orgasme rapide…
« Si je dois être punie, pour une chose que je n’ai pas faite, que celui a rendu vos compagnons ainsi le soit également, il doit encore se trouver dans les cellules, là où ils m’avaient emmenés car j’avais sois disant empoisonné les Worgs…. »
Oh…elle avait un complice ? Liam ne répondit pas, mais il sourit. Cela devenait intéressant. Il caressa l’une des lanières de l’instrument avec affection en l’écoutant. Quelqu’un avait déjà pris les devant. Et il comprit bien vite quand une douce fragrance lui vint aux narines, une odeur de sang frais, une émanation de douleur…enfin, il mit un visage sur cette odeur. Un garde ? Non, pas encore. Il n’avait pas reçu le procédé. Il n’était donc qu’un apprenti.
« Maître Liam, laissez-moi vous aider à les punir ! »
« Toi… »
Le comportement de la jeune femme, quoique le terme femme fût dégradant pour la femme, ce n’était qu’une terranide, la colère sous-jacente, la tension, le sourire de l’apprenti garde, tout semblait être un véritable plaidoyer pour Shad, et là-dessus, Liam n’avait rien à redire. Il s’était douté qu’à un moment ou à un autre cela arriverait. Il jeta un regard à Aenetelia, qui nia de la tête son implication. Elle ne mentait pas, pas à lui.
Puis, sans rien demander au maitre, Gunther sortit un fouet pour le faire claquer sur le dos de la lupine. C’en était trop. Liam qui serra les poings, Gunther n’allait pas passer la nuit…
« Vous voulez punir celui qui a mis Stenya et Staya ainsi ? Il est là, devant vous ! »
Il avait ri malgré sa situation précaire. Le pauvre, c’était le geste de trop, et le pire, c’était sa capacité à s’enfoncer encore plus, puisqu’en effet, il rajouta :
« Ce n’est pas bien de mentir, salle chienne »
Mais pourquoi continuait-il ? Ne voyait-il pas le maitre en train de maîtriser sa rage ? Apparemment pas…il avait beau faire des courbettes, rien ne s’arrangeait…et ce n’était ni la gifle, ni la séance de courbettes qui allaient changer cela.
« Seigneur; je vous sers depuis tant d’année, et cette créature m’accuse d’un acte qu’elle a elle-même fait ! Le mensonge sort de sa bouche, il faut lui donner une punition exemplaire ! »
Le vampire se mit à ricaner, puis à rire à gorge déployée. Il avait du coffre le petit ! Mais il fallait savoir faire la différence entre un rire plein d’humour ou un rire froid et glacial dénué de toute chaleur.
« Non, tu ne la toucheras pas, mais tu vas m’aider, ne t’en fais pas…. »
Il sourit avant d’ajouter, se faisant craquer les phalanges, et d’un mouvement de tête, il invita trois gardes à s’approcher. Ceux-ci s’approchèrent de Gunther.
« Oui, tu vas servir…enfin, ta peau va me servir. Je vais t’expliquer quelque chose de très simple, je n’ai pas demandé à Aenetelia de m’amener la clébarde pour la punir de l’empoisonnement des Worgs, mais pour la punir d’avoir failli à sa tâche de veiller sur eux. Donc non seulement tu n’as rien à dire, mais en plus… »
Il fit un nouveau signe de tête aux gardes qui s’en saisirent et l’attachèrent à côté de Shad.
« J’ai horreur que l’on me donne des ordres. Ecorchez le vif, sa peau une foi tressée, fera une très bonne lanière pour un fouet, fouet qui me servira à punir nos deux petites fautives… »
Aenetelia en grogna de contestation, mais n’émit aucune objection. Le travail sur Gunther commença dans des cris à faire exploser des tympans… Liam se délectait de tout cela, c’était si délicieux…
« Ah oui, et j’oubliais, je sais que tu ne travailles pas ici depuis assez longtemps pour être devenu une goule, aussi je ne crois aucune de tes paroles… »
-
« Hein ? Que ? Quoi ? N..Non ! Vous ne pouvez pas ! »
Gunther était abasourdi, étonné, et apeuré. La frayeur se lisait dans son regard avant si confiant. Il avait tenté de mentir pour son propre plaisir et ce mensonge lui coûtera chère, sa propre vie. IL criait de prosternation, demandait pardon à tout va, mais bientôt ses cris de supplications furent remplacés par ceux de la souffrance. Une douleur énorme comme il n’avait jamais senti, la castration de Shad à côté n’était que douceur. Sa peau était arrachée avec parcimonie, mettant ses muscles à vif. La Terranide ne put s’empêcher d’émettre un sourire au coin. Elle ne serait pas la seule à devoir payer !
Cependant, elle détourna son attention de la scène, fixant ce que sa vue restreinte lui permettait et gronda de douleur ou plutôt d’agacement. Les cris d’agonies lui crevaient littéralement les tympans et si elle aurait eu la moindre occasion, elle serait partie ou au minimum recouvert les oreilles de ses mains pour atténuer le son. Mais à cet instant, elle tait attachée sans aucune chance de sortie avant d’avoir écopé de plusieurs coup de fouet.
Elle ne chercha non plus pas à se défendre, ayant eu ce qu’elle recherchait. Certes, elle n’aurait pas pensé que cela irait si loin mais dorénavant, elle n’en avait cure. Il avait qu’à bien se tenir et pas empoisonné les deux Worgs. Quant à la source de sa punition, qui lui était maintenant plus claire, elle l’accepta. Elle approuva le fait, qu’elle aurait dû mieux veiller sur les deux énormes loups, si sa tâche aurait été parfaitement accomplie; elle n’en serait pas là.
Les cris résonnaient déjà de moins en moins quand son regard se posa sur Aenetelia; La louve la toisa étonnée et surprise.; En effet, l’humaine semblait non pas trembler de peur, mais d’impatience, voir d’excitation. Elle se permit d’humer l’air en une bouffée discrète et senti un amalgame d’excitation qui ne pouvait passer inaperçu. A croire qu’elle attendait de se faire fouetter la bougresse ! Elle leva les yeux au ciel, ne cherchant même plus à comprendre quoi que se soit de logique en ces lieux.
Enfin, les hurlements cessèrent et il ne resta plus que le son de la fabrication du nouveau fouet. Son répit allait maintenant s’achever, prenant une inspiration, tandis que le nouvel attirail était apposé dans la paume de la main de Liam, elle le regarda par-dessus ses épaules, soufflant une réponse courte composé que d’un seul mot.
« Combien ? »
Combien de temps cela durera-t-il ? Combien de coup de fouet vais-je devoir subir ? Elle se préparait bien évidemment au pire mais espérer qu’elle se trompait lourdement. Mais, les Worgs étaient ses compagnons les plus chères et par sa faute, ou par son inattention, ils étaient au seuil de la mort. La seule chose qui pouvait la rassurer était qu’il n’allait plus utilisé son arme précédente composée de lame au bout de neuf extrémités. A choisir, elle préférait celui en peau de Gunther. Mais était ce vraiment le cas ? Cette arme allait être moins douloureuse que la précédente ?
Elle se mit à en douter et à pâlir quand elle vit un autre garde s’excuser du fait qu’il n’avait pas fini son ouvrage avant de rajouter des lames recourbées sur toute la surface. Ses dernières étaient assez recourbées, pointues et acérées pour renter dans n’importe quelle chaire facilement.
«Voilà maître… »
L’arme fut rendue une seconde fois et dans ce cas présent en parfait état de fonctionnement. Il ne restait plus qu’à l’utiliser pour son office macabre. La Terranide,ne put s’empêcher d’émettre un frisson. Elle allait souffrir. Rien qu’un seul coup n’allait déjà pas être une partie de plaisir. Et elle espérait qu’il lui fournisse la réponse à sa question précédente; Cela la rassurerait quant au temps de souffrance qu’elle devra endurcir sur un certain point.
-
Petit à petit, l’oiseau fait son nid, petit à petit, la peau fut détachée de la chair sous les hurlements de Gunther, hurlement tellements agréables, enivrants même, cela lui donnait envie d’infliger plus de souffrances, d’entendre davantages de cris ! Il voulait jouer lui aussi, et plus il blesserait, plus il apprécierait ce jeu, rien que donner des coups de fouet, ce serait un plaisir certain, plus sur que les cuisses d’une jolie femme.
« Combien ? »
Comment ça combien ? Mais autant qu’il estimerait cela nécessaire ! C’était logique. On, abandon de poste plus volonté sadique, cela pourrait monter haut…peut-être bien une cinquantaine de coups, oui, cinquante, cela fera du bien à tout le monde, à lui, comme à elles. Enfin, c’était comme ça qu’il voyait les choses. Il sourit sadiquement avant de dire :
« Cinquante coups de fouet me semble tout bonnement raisonnable. Oui…cette quantité est parfaite ! Vous en sortirez toutes les deux grandies. ! »
Même Aentelia pâlit en entendant ça. Même pour elle cela faisait beaucoup à encaisser d’un coup en si peu de temps. M^mee elle se mit à se crisper, griffant le bois à en laisser des marques d’ongles (ou de griffes ?) dans le bois. Encire, si cela avait été un fouet normal, cela aurait été, mais elle savait très bien que les gardes empireraient la chose, c’était d’une logique imparable, ils n’aimaient pas la nouvelle et indirectement, notre reine esclave allait prendre cher !
«Voilà maître… »
Il prit le fouet, admirant sa facture, laissant courir ses doigts le long du manche, sur le bord des larmes, sans être transcendante, la facture était correcte, il hocha la tête en guise de remerciement et arma le bras. Le fouet décrivit un gracieux mouvement dans les airs avant qu’il ne dise à l’attention des deux jeunes femmes :
« Vous êtes prêtes ? C’est parti ! Aenetelia, compte ! »
Il donna un premier coup de fouet tranchant alors que dans un hurlement de douleur, Aenetelia prononçait un « un » compréhensible, il égalisa alors le score sur le corps de la clébarde. Il recommença à frapper encore, et encore, et encore, et encore, et toujours ces coups de fouets, déchirant les chairs comme dans du beurre. Mais quelqu’un vint interrompre son amusement au bout du vingt-huitième coup de fouet par personne.
« Maitre, il faut que vous veniez voir… nous avons un problème…les loup garous…ils se rassemblent en grands nombres autour des murailles…. »
Il fut interloqué par de tels propos, mais resta calme, serrant les poings, avant de hurler d’une voix forte.
« Tout le monde à son poste, armez les tourelles de balles d’argent, sortez les balistes, et préparez vous à tirer ! »
Il s’approcha des deux suppliciées et mit un peu de sel sur les plaies avant de les refermer superficiellement puis il les détacha. Tout le monde devait participer à la défense des lieux.
« Aenetelia tu sais quoi faire, Shad, rends toi utile comme tu le pourras ! »
Il se précipita en première ligne, suivit de près par AENTELEIA ; Une aura sanguinaire l’auréolait.
-
« Cinquante coups de fouet me semble tout bonnement raisonnable. Oui…cette quantité est parfaite ! Vous en sortirez toutes les deux grandies. ! »
L’Okami frisonna en entendant le chiffre qui venait d être dicté. Elle s’était attendu à une vingtaine de coups de fouet, trente à tout casser mais pas une cinquantaine loin de là ! Ses mains et ses griffes se crispèrent dans le bois du poteau, y laissant également de légère entailles. Elle allait avoir mal, très mal même.
« Vous êtes prêtes ? C’est parti ! Aenetelia, compte ! »
Elle ferma les yeux par réflexe attendant l’inévitable. Le fouet claqua dans les airs avant de s’abattre sur le dos d’Aenetelia, qui comme ordonné par le vampire, commença le décompte. Aussitôt, le prochain coup fut pour la Terranide, histoire d’égaliser le décompte entre les deux femmes. Sous l’effet de la surprise et de la douleur, ses yeux s’ouvrirent brusquement et un cri de douleur naquit d’entre ses lèvres. Elle avait pu sentir les lames s’enfonçait dans sa chaire et en extirper des morceaux lorsque le moment de recul fut amorcé.
A chaque coup, son dos se arquait par réflexe et ses griffes rentrèrent plus profondément dans le bois. Les premiers coups de fouet lui avait fait naître des cris de douleurs mais les suivants ne furent que des grognements de douleurs. Elle souffrait et cette douleur lui empêchait de crier comme au début. La respiration saccadée, elle se demandait combien de temps cela allait il durer ? A combien de coup était il ? Vingt sept ou vingt huit déjà ? Au moins la moitié était déjà passée. De son dos, elle pouvait sentir le sang s’écouler et goutter jusqu’au sol, y créant une flaque d’une couleur rouge cramoisie.
Tandis qu’elle se préparait à avoir le vingt neuvième coup, un garde interpella le maître de séant. A ce qu’elle pu entendre, les loups garous lançaient un raid contre la demeure du vampire. Sans doute une histoire de vengeance pour la nuit précédente qui sait ? Il n’y eu plus de coup de fouet aux lames et elle soupira de soulagement avant de pousser un autre gémissement de douleurs tandis que son dos eut un frisson. Le vampire lui avait mis ainsi qu’à Aenetelia une chose dans ses plaies avant de les refermer. Elle n’avait pas vu ce que cela pouvait être mais un fait était certain, cela lui faisait souffrir, comme si on y mettait un élément qui fasse que votre blessure soit irritante.
La Terranide fut libérée ainsi que l’autre femme, chacun devait apporter son aide pour la bataille à venir. Alors qu’elle pouvait voir Liam et Aenetleia disparaître dans le lointain, elle émit un grognement plus long. Ce qu’il lui avait mis dans ses plaies, lui faisait encore plus mal que les précédents coup de fouet ! Elle leva son regard, humant l’air un instant. La multitude d’odeurs des loups garous lui parvient. Ils étaient nombreux, très nombreux. Elle prit de suite une direction, ne cherchant même pas à se vêtir, après tout, elle n’en avait pas le temps et pas l’utilité.
Son corps se courba et s’allongea, tandis que son visage devint une museau muni de crocs acérés, ses pieds et ses mains laissèrent leurs places à de puissantes pattes. Sa forme lupine était certes moins grande que celle des Worgs mais elle était supérieur à un loup lambda. Elle s’arqua sur ses pattes postérieurs avant de bondir en direction d’un premier lycantrhope, bondissant sur ce dernier pour lui planter ses crocs dans sa gorge. Le sang gicla et elle relâcha sa prise, croisant de son regard azur le vampire et sa servante haut classée. Elle marqua une pause, remarquant une étrange aura qui entourait la femme avant de reporter son attention vers les assaillants.
Plus elle bougeait, plus le sel qui était dans ses plaies lui procurait de la souffrance et plus elle avait de la hargne. Bien évidemment tué de ses « confrères » ne lui plaisait guère, mais elle n’avait pas tellement le choix. Dans ce cas présent, s’était tué ou être tué. Un deuxième lycantrhope venait de tomber, elle entre ouvris sa gueule, le sang y perlant de ses babines. Oui elle était un animal à ce moment, une chienne, un clé barde ou plutôt une louve, mais elle s’en foutait. Il pouvait pensait ce qu’il veut, elle n’en avait cure. Elle l’aidait, c’était le principal non ? Déjà, elle chargeait un troisième loup garou. Elle avait besoin de frapper, de crier, de relâcher tout ce qu’elle avait en elle comme colère et là,, elle en avait l’occasion.
-
Tout ce qu'il fallait faire, c'était les retenir le temps que les gardes mettent les mitrailleuses en batterie ! Une vois que les mitrailleuses seraient en place, tout se passerait comme sur des roulettes, tout serait fini sur des chapeaux de roue, il fallait juste étriper toute créature qui entrerait dans les murs, tant qu'on les gardait dehors, c'était gagné, mais hélais, c'était loin d'être facile, comme il s'en doutait, c'étit une véritable petite armée qui se trouvait devant eux, surtout durant la pleine lune du cycle. À n'importe quel autre moment cela aurait été du gateau !
Au milieu des combats, Liam était immobile, tous restaient hors de sa portée, tant amis que ennemi, tous ? Non, devant ui, un loup garou bien plus gros que les autres se dresait, un dévorateur d'une taille monstrueuse, trois voir quatre mètres de haut ! Il surplombait tout l'endrit, et rivait son regard de braises dans les yeux du vampire, dans un échange silencieux. Non, il s'agissait une lutte silencieuse de volonté, c'était deux murs de volonté de mort et de destruction qui se confrontaient avec violence.
Souriant tout en dent, le vampire cherchait la faille chez l'ennemi. A chaque fois qu'il s'engouffrait dans une faille, il était refoulé avec une ardeur peu commune, à chaqu fois qu'il croyait voir le lycanthrope faiblir, il revenait toujoçurs plus fort. D'une manière ou d'une autre, il jouait avec l'esprit de la communauté, aussi lâcha-t-il alors à Aenetelia :
« Bon et bien puisqu'il le faut..... »
Il lui sembla que le temps s'arrêtait alors qu'il allait poser son index sur l'abdomen de son esclave, sa favorite d'alors, il soupira avant de pouvoir, étrangement, entrer son doigt dans ses chairs, comme dans du beurre. Elle poussa un long cri silencieux, avant qu'il n'y eut un roulement de tonnerre silencieux, ou du moins, c'était là la seule manière dont on pouvait décrire le phénomène, un humain aurait sans doute eu les tympans percés, de plus il en aurait eu des douleurs articulaires jusqu'à la fin de ses jours, mais pas Liam, le sort avait été très bien étudié, mais au moment de ce phénomène, la bataille qui se déroulait fut presque stopper, les hommes de Liam avaient reculé de plusieurs mètres, peut être même une dizaine, et les hommes loups en avaient faut autant, à croire qu'ils connaissaient ça et qu'ils ne voulaient rien à voir à faire avec...
Les yeux d'Aenetelia se révulsèrent et elle eut unnouv eau hurlement, cette fois ci bien audible, un cri à lui laminer les cordes vocale set privé d'une quelqconque humanité. Puis elle tomba, face contre terre et ne réagit plus, mais Liam souriait toujours autant, grand dieu ce que c'était amusant, et pourtant la situation ne semblait pas à son avantage, loin de là, quoique...
Il y eut un bouillonnement, un éclair rougeâtre, pusi le silence sur le champs de bataille. Lentement, le sang versé par Liam quand il avait perforé l'adbomen d'Aenetelia se mit à remonter le courant et se répartir sur son corps avant qu'enfin elle se relève, ou du moins, que uelque chose sorte de la peau d'Aenetelia, un peu comme si elle ci n'était qu'un camouflage, il s'agissait d'une créature à fourrure, portant une corne au milieu de son front. Il urait été possible de la comparer à un loup bipède, mais cel aurait été avilissant pour elle....
Enfin, des coups de feu en rafale perforèrent le silence et les loups garous, et pas de la balle de 9mm parabellum, non c'était du 20 sans doute tiré par les mitrailleuses situées sur les toits, ce fut un déluge d'argent, de sang et de feu, que du bonheure quoi ! Liam ne prit heureusement aucune balle operdue, Aenetelia par contre, c'était autre chose, quelque chose qui avait de quoi nouer les tripes de manière durable tant son être semblait tourner vers la destruction, vers la mort. Cette créature, sans non, expiquait autre chose, le collier si particulier que portait Aenetelia, ce n'était pas tant une marque honorifique qu'autre chose : une marque de contrôle, Liam était le seul à avoir un quelconque contrôle sur la jeune femme, personne d'autre ne pouvait s'en prévaloir. Ce collier de nacre montrait donc cela : le corps de la jeune femme lui appartenait, son âme aussi, mais cette autre chose qu'elle était devenue en plus sur injonction de Liam n'obéissait que par respect envers Aenetelia à Liam.
C'était donc uniquement parce qu'Aentetelia aimait Liam du plus profond de son cœur que la bête laissait Liam commander comme il voulait. La bête elle m'êm était née de cet amour aveugle, c'était juste pour plair à Liam que cette personne avait décidé de faire sacrifice aux démons pour posséder le pouvoir de servir à jamais et quelque soit la volonté de Liam, le vampire de son cœur, elle y avait perdu certaines choses, comme sa doueceur, et son âme était devenue aussi noire que celle de son maître damné, pour lui, elle avait accepté la possibilité de passer de l'autre côté, elle avait accepté de devenir l'un de ces démons qui ne cherchent que plus de pouvoir, à la grande différence qu'elle n'avait pas trouvé cet attrait du pouvoir. Servir Liam lui avait suffi pour elle à se sentir comblée, surtout qyu'elle était maintenant aussi masochiste que lui était sadique, et pour dire, elle aurait pu jouir lors d'une lapidation, pour peu que Liam ait commandité ces lancers de pierre, gagnant donc au passage une résistance surnaturelle à la douleur, un accès aux arcanes les plus noires de la magie, une vie démesurément longue, et bien évidemment, un petit quelque chose de plus : cette forme qui n'était en rien démonique, non, sa forme démoniaque avait été celle qu'elle montrait à tous, depuis quand la forme d'un démon doit être peau rouge, cheveux noirs, cornes et queue fourhue ?
Cette créature se jeta alors contre le chef de »s dévorateurs et presque nonchalamment, lui arracha un bras, avant de se metrre à s'amuser avec sa victime. Les balles et autres projectiles rebondissaient sur son corps qui sembalit indestructible.
Au fond de son âme, les derniers vestiges de la jeune femme qu'était Aenetelia avant d'accepter ce pacte fou, était en train de pleurer...
-
Après un énième grognement de douleur, les muscles roulant sous le pelage de la louve, elle s’élança à nouveaux, babines retroussés, ses crocs prêt à mordre la chaire du premier lycanthrope qui passerait à porter. Un bruit et un impact sur le sol, la fit stopper son élan, abaissant son museau vers le sol, elle remarqua une balle perdue encore fumante. Remuant les oreilles et observant rapidement les alentours, elle pouvait entendre les bruits de détonations des nombreuses armes à feux disposés tout autours de la muraille. Autant dire qu’elle avait à la mort de peu. Se reprenant, elle repartie à la charge, et croisa la route d’un autre loup garou.
Le contact fut brutal, loup bipède contre loup sur quatre patte, une gueule munie de crocs et la vitesse de ses membres contre une force brutes munies de griffes acérées et tranchantes comme des rasoirs. Cette fois, elle manqua son coup et ne parvient qu’à laisser une léger sillon dans le pelage de son adversaire, ce dernier entama un mouvement de bras et l’expédia quelques mètres plus loin, non sans douceur. Sauf qu’elle avait toujours cette douleur, toujours ce sel qui la déchirait de l’intérieur et ce coup n’eut que l’effet d’accentuer sa souffrance et donc sa hargne.
Pourtant, tandis que chaque adversaire se fixait et attendait que l’un ou l’autre offre une ouverture à son opposant, un cri, un hurlement monstrueux, un son dépassant et surpassant les autres retentit au sein du champ de bataille. Il fut suivit par un coup de tonnerre, coïncidence ? Signe de mauvais présage ? Dans tous les cas, cela avait eu pour effet de glacer le sang à plus d’un. Dixit la douleur, l’envie de se battre, bonjour à la peur et à l’anxiété. Quelques instants plus tard, un nouveau cri déchira le « silence » . Cela n’annonçait rien de bon.
La Terranide était cependant poussée par la curiosité et voulait savoir d’où cela provenait, ami ou ennemi ? Quoi que de ce cas là, elle n’était réellement distinctement dans aucune des deux parties qui s’affrontaient. Oubliant son adversaire, qui avait reçu une balle en argent au passage, elle se dirigea vers la source du cri. Elle stoppa sa course une nouvelle fois, non pas à cause d’un ennemi devant elle, mais parce qu’elle pouvait voir au-delà des murs où elle était retenue. Elle resta quelques instants à observer sa liberté, elle pouvait s’enfuir, elle en avait l’occasion ! Pourtant…Elle ne le fit pas. Non, elle avait un certains sens de l’honneur et tiendrait son engagement. Cependant elle poussa un grognement sourd qui pouvait être comparé à un bruit de frustration avant de reprendre sa course, encore que vingt-huit petits jours….
De nouveau, ses pattes cessèrent tout mouvement et tout son pelage s’hérissa.. Devant elle, ou du moins à quelques mètres, une créature gigantesque était en train de produire un véritable carnage dans les rangs des hommes loups. Et quelle carnage ! Ici et là les tripes et le sang étaient éparpillés sur le sol , le jonchant ainsi que les cadavres démembrés qui n’avait dû nullement connaître une mort douce; La vue de cette scène et de ce monstre, la thématisa et il lui était impossible de commettre le moindre mouvement.
Cependant, après des secondes qui lui parurent durée une éternité, elle parvient à se mouvoir et fort heureusement, juste à temps pour éviter un assaut fait en traître, Elle ne prit pas la peine de regarder par-dessus son épaule, un bruit de détonation et le son d’un corps lourd qui tombe contre le sol lui avait suffit pour comprendre que son assaillant avait lui-même était pris à son propre jeu. La louve huma une odeur, des relents qu’elle ne connaissait que trop bien. Elle détectait des essences de peurs, mais aussi de…Tristesse ?
Elle suivra la piste olfactive et découvrit avec surprise sa source. Ses yeux azur étaient braqués sur Aenetelia ou plutôt le démon qu’elle était devenue. Sa queue remua nerveusement, cela ne pouvait provenir d’elle, c’était impossible. De toute manière, les odeurs se mêlaient les unes aux autres dans cette scène de carnage. Scène dont le chapitre final avait depuis quelques minutes débuté.
Ici et là ne restait plus que les cadavres des loups garous, étripés par le monstre que le vampire avait libéré et ceux criblés de balles d’argents. Elle en acheva aussi un, mais sans dommages se prenant un coup de griffes aux niveaux des côtés, parsemant de ce fait son pelage d’une couleurs rouges, preuve que le sang avait aussi encore coulée pour elle…Et qui coulera sans doute encore.
La bataille pris rapidement fin. Après tout, avec la présence de monstre, comment cela était il possible de perdre ? La louve reprit sa forme humanoïde, restant un instant à observer et surtout à rester à l’écart du vampire et de sa chère esclave. Pourquoi ? La peur ? La crainte ? Oui, sans doute cela, après tout qui aurait envie de s’approcher de pareils monstres au risque de se retrouver en plusieurs morceaux avant même qu’il ne réalise ce qui lui arrive ? Pourtant, elle ne pouvait pas rester là sans rien faire, elle dû donc prendre son courage à deux mains et s’avançait vers le vampire. Partir, elle pourrait si facilement partir, mais elle ne pouvait pas, encore un peu à tenir, et elle en aurait l’occasion, quitter ce lieu, s’acquitter de sa dette. L’Okami s’arrêta à quelques pas de Liam et s’inclina simplement, en signe de salutation. Ses oreilles et son appendice caudales d’une posture basse, prouvée par a+b que la Terranide était plus qu’effrayée; Mais allez savoir réellement par qui ?
Elle redressa son port de tête et attendait un ordre, une directive à suivre. Après tout, elle ne savait nullement si elle devait s’occuper des corps ou qu’elle serait amenée à une autre tâche ! Elle recula néanmoins instinctivement d’un pas, sous la présence d’Aenetelia.
-
Soupirant, Liam se contenta d'attendre la fin du carnage, Aenetelia était lâchée, et rien ne pourrait l'arrêter, hormis lui, la bataille était gagnée, au milieu des tripes et du sang, ds os brisés, des cadarvres, un vrai délice pour les narines, huuummmm il aurait aimé que cette odeur flotte dans les airs éternellement, il aimait cette odeur et si la corruption des corps n'empestait ps utant l'atmosphère, et bien il les aurait fait laisser ici même ! Cela aurait vraiment simplifié les choses ! Et en plus le délicieux parfum de carnage aurait pu rester, flottant dans l'air comme un hymne au sang versé pour le maitre des lieux !
Aenetelia 2.0 découpait les corps ventraient les ennemis comme les alliés, c'était loin d'être une bataille, c'était un massacre à sens unique et la Bête terrassaient les ennemis avec une nonchalance non dissimulée, comme si il n'y avait aucune difficulté dans ce qui était présent, dans ce qui l'entourait réellement, au final, rien ne semblait l'atteindre et c'était la débandade, une retraite des plus désorganisée qui s'offrait désormais à la vue de Liam.
Armant son bras, Liam regarda Aenetelia et fit claquer son fouet dans le vite, pas celui de la punition, l'autre, le sien, le vrai ! Il y eut un glapissement, et le montrer vint de coucher auprès de son maire, ce maitre qui était le seul à pouvoir la contrôler, et comme si elle avait compris son rôle, il vit Shad arrivée, comme apeurée, la queue et les oreilles montraient cette tendance. Dédaigneux, il regarda Shad avannt de soupirer.
« Je t'avais dit de te rendre utile, pas de flâner, si tu avais été vraiment utile, je n'aurai pas eu besoin d'utiliser cela, à cause de toi, Aenetelia va être incapable de faire quoique ce soit pendant plusieurs jours ! Tu sembles incapable d'accepter la moindre consigne pour en tenir compte, cela vaut punition, clébarde ! »
Il soupira et regarda ses forces encore en vue ou couvertes de sang. Quelle bande de bras cassés, il y avait plus de blessés que de valides, pfff quel gâchis de telmps, il lui fallait de meilleurs hommes que cela, il lui faudrait sans doute autre chose que des humains de base à transformer en ghoiules....quelque chose de plus résistant, de plus efficace....ni de l'humain, ni terranide...À cette pensée il eut une moue désapprobatrice pour Shad.
« Et bien qu'attends tu ? Empile les cadavres au delà des murailles et brûle le tout ! Pour ta pûnition, nous verrons après ce que tu mériteras ! Crois moi je réfléchirais à la manière de faire. Oh et si il y a encore des gens vivsants, tue les, tous ceux qui sont incapables de se lever seront éliminés, c'est marche ou crève ! Sauf que dans ton cas, tu ne mourras pas, tu te contenteras de subri une lourde punition si tu ne peux suivre les ordres.... »
Et concernant la lourdeur de la punition, Liam y connaissait quelque chose, mais que pouvait-il faire ? La faire enduire de miel puis la faire courser par un ours ? Non, trop classique,....lui détruire les articulations une à une avat de les reformer dans la douleur ? Oui, ça c'était déjà mieux ! Oui, il aimait cette idée !
« Et quand tu auras fini, viens me voir, je te présenterai à l'ange noir ! »
-
Elle était revenue par lui, non pas plaisir et envie mais surtout par obligation. Ses yeux azur s’étaient posées tour à tour sur le vampire et le démon à ses pieds avant de fixer l’être au sang froid dans une attente insoutenable. Bon dieu pourquoi n’était pas parti ? Pourquoi était elle retenu par cette fichue obligation de devoir réglée sa dette ? Elle se maudissait intérieurement et se disait par la même occasion qu’elle n’avait qu’un long mois à tenir. Sauf qu’il ne serait pas de tout repos, loin de là.
« Je t'avais dit de te rendre utile, pas de flâner, si tu avais été vraiment utile, je n'aurai pas eu besoin d'utiliser cela, à cause de toi, Aenetelia va être incapable de faire quoique ce soit pendant plusieurs jours ! Tu sembles incapable d'accepter la moindre consigne pour en tenir compte, cela vaut punition, clébarde ! »
Au même instant, l’expression dans ses prunelles changèrent, passant de la peur, à l’étonnement puis à la colère. Autant dire qu’elle lançait un regard noir au vampire, ce dernier ne fut cependant pas remplacé et elle ne baissa également pas la tête. Pour qui se prenait il à lui crier ainsi qu’elle avait flânée ? Elle avait également participé à la bataille ! Et puis que venais faire la transformation d’Aenetelia là dedans ? Rien, absolument rien ! Ce n’était pas de sa faute si les loups-garous avait attaqué et elle n’avait pas contraint le vampire d’exercer la métamorphose sur la jeune femme.
« Et bien qu'attends tu ? Empile les cadavres au delà des murailles et brûle le tout ! Pour ta punition, nous verrons après ce que tu mériteras ! Crois moi je réfléchirais à la manière de faire. Oh et si il y a encore des gens vivants, tue les, tous ceux qui sont incapables de se lever seront éliminés, c'est marche ou crève ! Sauf que dans ton cas, tu ne mourras pas, tu te contenteras de subir une lourde punition si tu ne peux suivre les ordres.... »Elle hocha simplement la tête en signe d’affirmation. Après tout, elle n’avait pas envie de parler ou de se défendre, elle commençait à devenir las de tout cela, même les insultes ne faisait que rentrer dans une oreille avant de sortir de l’autre. Elle partie donc faire ce qu’il lui avait demandé, non sans une pointe de douleurs en devant brûler certains hommes qui n’étaient pas encore mort mais agonisant. Quoique d’un côté cela abrégerait leurs souffrances. Autre point désagréable, les corps étaient lourds et puaient la pourriture à pleins nez. La Terranide dû ainsi faire quelques aller retour dans tout le domaine pour finir la tâche qu’il lui avait été confié.
Après deux bonnes heures elle avait terminé, passant sa main au niveau de son front, elle soupira de contentement. Ses épaules et ses bras la faisait souffrir. Après tout, qui n’aurait pas mal à force de porter des poids lourds de 80 km sur une distance variant entre cinq et cent mètres et de devoir jeter ce mêmes charges au dessus d’un mur à bout de bras ? Personne. Elle fit craquer une à une ses épaules, regardant par la suite le château et se mis à appréhender la suite. Elle n’avait aucune mais alors aucune envie d’aller voir Liam. Elle soupira cependant et se résigna à aller le rejoindre, toquant à la porte de la pièce où il l’attendait, patientant qu’il lui dise de rentrer avant de pénétrer dans la pièce.
« Les corps ont été jetés dehors et brûlés, comme demandés »
Et maintenant ? Et bien, elle patientait, anxieuse. Après tout, il lui avait juste demander de venir pour se faire punir, non ? Elle n’allait pas lui demander ouvertement « oh tiens, comment vous allez effectuez votre punition ? Au passage, j’ai a-do-rée le passage avec le sel sur mes plaies avant, non mais vraiment s’était exquis! » Au contraire, elle ne fit rien, et puis elle ne pouvait rien faire, cependant une question lui échappa.
« Comment se porte Aenetlia ? »
L’Okami ne savait nullement pourquoi elle avait posée pareille question. Après tout, la jeune femme s’était aussi jouée d’elle et pourtant, un simple « elle reprend des forces mais pas grâce à toi sale Chienne ! » lui suffirait. Pourtant, en y réfléchissant à deux fois, elle n'était nullement fautive de ce qui était arrivée à Aenetelia, passe encore pour les deux Worgs, même si cela avait été un coup monté, mais pour la jeune femme, elle n'y pouvait rien et ne tarda pas à répliquer.
"Vous m'aviez bien dit que vous aimiez l'honneté et la franchise n'est ce pas ? Dans ce cas, je comprends ma punition pour vos deux compagnons mais pour Aenetelia je n'y suis pour rien ! J'ai également participé à la bataille, certes moins efficacement que vos soldats armés mais ce n'est pas à cause de moi que vous avez dû lui infliger cela ! Sincèrement quel intérêt je gagnerais à le faire ?"
Elle soupira doucement, comme lésinée, elle savait qu'elle allait y passer de toute manière et dardant son regard sur le vampire, elle prononça :
"Soit...Quelle sera ma punition ? Car de toute manièe quoi que je dise, je sais que je devrais en écoper."
-
Il avait déserté la cour en trainant Aenetelia par la laisse, sans précaution particulière, de toute manière, les blessures cicatriseraient, c'était l'état de santé mentale qui restait difficile à vivre, non pas qu'elle soit particulièrement mauvaise, mais cette transformation laissait de profondes cicatrices au fond de son espritj et chacune la rapprochait de la folie, sans compter qu'elle restait prostrée pendant presque deux semaines sans dire un mot et sans se nourrir si on ne lui forçait pas la main, le regard dans le vide, bon, il fallait reconnaître que sentir sa propre conscience disparaître pour soudain la sentir renaitre, ça avait de quoi laisser sur le carreau, d'autant qu'au final, on savait que pendant quelques instants, on avait quitté ce monde ! Donc quoi de plus normal que d'être traumatisé un petit moment ? On passait d'un extrème à l'autre, et au milieu, il y avait quoi ? Rien du tout ! Le vide, le néant, oj comprenait alors notre vraie valeur, proche du zéro absolu : la vie ne vaut rien, et sa propre conscience non plus ! Voila, c'était la triste vérité sur les choses qu'englobait le monde ! Voila la vérité la plus terrible, la plus triste et la plus absolue en même temps ! Elle suffisait amplement à mettre enfin ls points sur les i. Après cela, allez expliquer le fait qu'elle puisse se porter autrement que mal !
Il s'installa dans un fauteuil en schintz bien moelleux et attendit, prenant une badine dans la main et se mettant à jour avec. Fouettant l'air dans de graciles mouvements. Il n'avait que cela à faire, puisqu'il était déjà sur les lieux du châtiment....oui, il serait eemplaire, brutal, douloureux, mais efficace, il en était sur ! Il en était aussi sur car il avait testé cela sur bon nombre de personnes et cela avait toujoçurs eu de délectables résultats !
Enfrin, on toqua à la porte. Avait(elle enfin fini ? Elle avait été d'une de ces lenteurs ! C'était effarant, il ne fallait pas tant de temps pour déblayer les cadavres et les bruler après tout ! Si ? Non mais quelle feignante il avait obtenu ! C'était presque effarant ! Non, pas presque, c'était effrant ! Une tâche aussi simple, ne demandant ma foi que fort peu de temps, lui en avait pris autant ? La punition prenait alors davantage de sens, elle s'imposait d'elle même ! Il dit d'entrer. C'était bien elle, elle allait recevoir une sacrée correction !
Détachant la corde au mur, un serviteur descendit le luste pendant que la clébarde faisait son rapport. Et celui ci fut suivi d'une question, une aodieuse question en soit puisqu'elle était responsable de son état !
« Elle va aussi bien que pourrait aller quelqu'un qui a vu sa conscience mourir puis renaitre, alors à ton avis, comment va-t-elle ? »
Ce faisant, il lui frappa de la badine la joue avant de lui ordonner d'un ton sec de mettre les mains derrière le dos et de ne pas bouger. Puis il se leva et vint se placer dans son dos. Le domestique était parti ranger le lustre, ne laissant que la corde qui avait été rattachée, plus largement, à un anneau dans le mur, la faisant passer dans la poulie ou pendait normalement le lustre. Ainsi, il était facile à desendre pour être nettoyé ouu être ôté, mais il avait un sérieux objectif autrement plus cruel !
Il lui noua les mains dans le dos grâce à l'extrémité non accrochée de la corde, pûis, sortant un autre rouleau de corde, il accrocha un pois conséquent, mine de rien, un petit meuble en fonte, aux pieds liés entre eux de la jeune femme.
« Tu vas apprendre à voler, telle un ange pour supporter la déchéances de tes ailes coupées ! »
Il sourit alors qu'il allait tirer sur la corde pour soulever la jeune femme par les poignets quil taient liés dans on dos, imaginez seulement la douleur des bras qui se retrouve bloqués ainsi au niveau des épaules avant de sentir les articulations qui cèdent sour le poids du corps, merci le meuble en fonte....de quoi entendre de magnifiques hurlements ne cessant de la hisser que l'orsqu'elle atteint presque le plafonc pour ensuite attacjer la corde avec deux bons mètres de mou.
La suite ? Tout lacher ! Laisser la nature de la gravité reprendre ses droits ! Mais que se passe-t-il à votre avis quand la corde n'a plus de mou et se tend brutalement alors qu'elle n'a pas encore touché le sol ? Très simple à comprendre, essayez donc, cela vous fera céder d'autres articulations, tant au niveau des bras que des jambes.....
Pourquoi l'ange noir , Parce qu'il prend son envol pour mieux chuter....
-
« Elle va aussi bien que pourrait aller quelqu'un qui a vu sa conscience mourir puis renaître, alors à ton avis, comment va-t-elle ? »
Elle tourna la tête sur le coup reçu par la suite, ne cherchant pas à poser sa main sur sa joue meurtrie, après tout cela était synonyme a une claque et elle commençait à être à bout, à ne pas pouvoir prendre sa défense, donc elle se tut, simplement. Après tout que pouvait-elle dire ? Elle observa le serviteur, observant la corde, ainsi que l’endroit où elle passait, tentant d’en deviner sa fonction. Instinctivement, elle savait qu’elle allait avoir la réponse bien assez tôt. Pensant à ce qu’il pouvait l’attendre, elle frémis.
Elle sentit rapidement le vampire lui attacher les poignets dans le dos, le stress lui faisant monte sa pression artériel et son rythme cardiaque, oui elle avait peur et après ? Qui d’autre ne serait pas terrifié quand vous savez que les punitions que vous écoperez seraient synonyme de souffrance et de douleur ? Elle lança un rapide coup d’œil à l’être de la nuit et ne put discerner qu’une once d’anticipation aux évènements futures, une délectation.
Son corps fut soulevée, au début rien, juste de la gêne, jusqu’à ce que les articulations commencent à faire souffrir pour finir dans un craquement sourd d’os et de muscles déchiré. Son cri de douleur empli toute la pièce, ricochant même en écho sur les murs. Demandez à un sadique de vous tourner le bras petit à petit jusqu’à ce qu’il se brise et vous aurez une idée de la souffrance ressentie.
« Non ! »
Ses pupille se fendirent quant elle vit son cher maître lâché la corde, la laissant en chute libre. Par réflexe elle ferma les yeux, pour ne pas voir la chute, mais ce fut une autre douleur qui l’accueillit, lui faisant ouvrir en grand ses organes de vision. Un autre cri, beaucoup plus fort que le précédent sorti du fin fond de sa gorge. Elle avait senti son corps tomber avant d’être stoppé brutalement par la corde qui la soutenait, brisant non pas que les articulations des bras, avant-bras et poignets mais également toute celle de la partie inférieur.
Son corps était parcourue de spasme de douleurs et des plaintes de douleurs sortirent sans qu’elle ne les retiennes. Elle parvient cependant à regarder Liam avant de laisser retomber sa tête. Elle aurait aimée lui dire d’arrêter, qu’elle avait saisit sa punition, mais elle n’osait pas, et elle ne pouvait pas. De plus, la douleur lui brouillait toutes ses autres formes de pensées, dans son esprit, ce n’était qu’un capharnaüm de pensée, autant dire qu’elle ne pouvait réfléchir correctement !
Et pourtant...Elle parvient à relever son visage, non sans un autre cri de douleur, et oui, les articulations à cette endroit aussi étaient que source de souffrance ! Encore heureux qu'elle n'eut pas la nuque brisée sous le choc.
"Je...J'ai ...Compris ma faute....Si...S'il vous plait...Arrêtez...Ca"
Elle avait eu du mal à le dire, elle relâcha une plainte, laissant sa tête retombée, ses bras lui faisaient mal, elle voulait simplement que tout s'arrête, mais avec un maitre vampire tel que Liam qui disait que le pire n'était pas à venir ?
-
Ah quel doux bruit que les cris de douleur....un réel délice.... et pareil, comment ne pas apprécier le doux claquement des articulations qui lâchent une à une ? Ce doux murmure à l'oreille plus doux que la caresse d'une amante des plus douées dans son art. Souriant, il avait les yeux mi clos, savourant comme si il en éprouvait du plaisir, la souffrance de la jeune femme. Il y avait d'abor les b&attements de stress, puis le stress laissait place à de l'angoisse, avant d'atteindre enfin le vent de panique lié à la rupture des premières articulations, et après, le relachement soudain de la pression, jusqu'à l'instant où les autres articulation lâchent, toutes d'un coup, et là, pic de stress et d'émotion, accentuarion de la pression sanguine, et pour lui, un délicieux frissons
Il allait la faire s'envoler une nouvelle fois, pour qu'elle subisse la déchéance de l'ange noir encore une fois quand il entendit de doux mots, des mots qui avaient une valeur particulière à ses yeux, des mots sans équivoquies et qui avaient pour unique objectif de tout faire cesser.....dess supplications....nouveau frisson.....elle le suppliait de stopper le supplice, elle disait avoir compris sa faute. Liam était dubitatif....elle cherchait juste à éviter que ce éfilé des douleurs s'arrête, elle n'avit pas compris, on ne comprenait pas grand chose après seulement une mise en bouche....
Il lafit donc doucement descendre par à-coups, jusqu'à ce qu'elle soit assez basse pour pouvoir, si elle faisait des pointes, chose qu'étant donné l'état de ses articulations, elle serait incapable de maintenir, elle soulagerait un peu ses bras. Foutu en somme. De quoi faire sans doute rager. Puis il attacha la corde pour ne pas avoir à la maintenir à la bonne hauteur et se permettre de se déplacer dans la pièce.
Mais il hésitait sur la suite des évènements Que faire ? Lui coudre des fils, comme pour une marionette, au niveau des articulations ? Lui faire gober une braise incandescente ? Faire un début de malformation articulaire forçant la douleur au moindre pas, au moindre mouvement ? Lui enfoncer des punaises par ci par là ? Hum.....de quoi hésiter, il ne savait pas trop quoi faire....
Idée lumineuse ! Il se dirigea vers l'âtre et avec une pince, prit une magnifique braise. Il n'allait la lui faire gober, non, trop facile, il avait une bien meilleure idée ! Une idée autrement plus amusante ! Il 'approcha de la jeune femme, braise rougeoyante en avant, tout sourire. Son esprit sadique tournait à toute allure, réfléchissant aux endroits où l'appliquer. Il fallait des endroits où elle serait forcée de le supporter au quotidien. Par exemple, dans la paume d'une main, sous les pieds, et autres endroits gênants. Oui, sous lies pieds ce serait amusant !
Il commença par détacher ses pieds du meuble en fonte, avant de saisir un de ses mollets et le monter jusqu'à lui, se foutant de la position de pantin qu'adoptait le corps, et ce faisant, il dénuda la jambe jusau'aux orteilles, et prenant la pince, il appliqua la braise sur le talon, remontant vers ses orteils, faisant ien attention de ne pas omettre le moindre cmilimètre carré de peau, n'arrêtant que lorsque cela sentait le bruler, pour reprendre le même traitement sur l'autre pied et dans le creux des paumes, sur les pouces. Enfin, tranchant un segment de corde, il lui en fit une ceinture avant de lâcher la braise dans ses vêtements, devant, de manière à ce qu'elle vienne se caler dans le creux du nombril. Le but ? La souffrance.
« Punition terminée petite clébarde ! »
Il la poussa du pied pour la mettre sur le ventre, histoire que la peau frotte contre la braise.
« Les gardes ne vont pas tarder à prendre possession des lieux, tu as donc une dizaine de minutes pour quitter la pièce avant leur arrivée....en rampant, cela va de soi, évidemment.....sinon, tu passeras la nuit avec eux, et je crois qu'un pantin les amusera beauoup. Quoi qu'ils fassent, je n'interviendrai pas...enfin, tant qu'ils ne te tuent pas, bien sur.... »
Il s'assit dans son fauteuil, amusé par la suite, allait-elle tenter de ramper jusqu'à la sortie ?
-
Elle s’attendait à subir une deuxième fois l’épreuve de l’ange noir. Mais, par chance, ce ne fut nullement le cas. La descente sur les derniers mètres fut plus « douce » qu’elle ne l’aurait espéré. Sa respiration était saccadée sous la douleur ressentie et son cœur ne cessait de battre à tout rompre. La Terranide était tellement focalisée sur ses souffrances qu’elle ne nota pas le vampire qui s’éloignait vers le foyer où brûlait des braises incandescentes. Ce n’est que quand il revint, une braise au bout d’une pince que son rythme cardiaque ne fit que s’accélérer. Pour peu, on aurait pu entendre son cœur en étant juste à quelques centimètre de sa poitrine.
Elle lâcha un geignement de douleur quand elle sentit son pied se faire surélever, quoi de plus agréable de se faire bouger des membres dont chaque articulation est brisée ? Quand la roche ardente fut apposée tour à tour sur la plante de ses pieds, et ses paumes, elle hurla de douleur. Par réflexe elle tinta de dégager le pied pour ne plus être en contact avec la braise brûlante, mal lui en pris, le geste de recul fut ponctué d’un autre craquement caractéristique d’os disloqué. Autre cri de douleur.
Elle senti la dite braise glisser le long de sa poitrine, sur son ventre pour fini au niveau du nombril. Endroit de plus gênant tout comme les pieds et les mains vu que c’était là où le plus de friction étaient effectuées. Se retrouvant pousser à plat ventre sur le sol, elle émit un cri étouffé et tenta de se relever, avant de se retrouver moins de deux secondes plus tard au même point de départ, sur le sol, les extrémités brûlés et les membres hors usage. L’okami jurait intérieurement mais poussa un soupir de soulagement quand le vampire lui annonça que la punition était terminée. Si elle subissait tant alors qu’elle n’était fautive de rien, que se passerait il quand elle sera vraiment responsable ! Elle eu un frisson à cette idée et une nouvelle pointe de douleur.
"Les gardes ne vont pas tarder à prendre possession des lieux, tu as donc une dizaine de minutes pour quitter la pièce avant leur arrivée....en rampant, cela va de soi, évidemment.....sinon, tu passeras la nuit avec eux, et je crois qu'un pantin les amusera beauoup. Quoi qu'ils fassent, je n'interviendrai pas...enfin, tant qu'ils ne te tuent pas, bien sur.... »
De nombreuses élocutions d’un jargon peu soutenu et surtout familial voulurent sortirent de sa bouche pour insulter pleinement l’être au sang froid. Il lui était impossible de faire le moindre mouvement. Posée sa main sur le sol lui provoquerait une sensation de vive brûlure et elle aurait pour réflexe de la retirer, mais déjà rien que le fait de la mouvoir était impensable en cette heure. Elle lança un regard au vampire avant de le tourner vers la porte. Autant essayer. La louve essaya de s’avançait mais autant dire que cela ne fut pas glorieux et ne lui permis que de crier de douleur et elle jura :
« Taiin…. »
Son menton reposait sur le sol, les yeux rivée vers la porte. Pas de possibilité de mouvement, pas d’échappatoire. Ses oreilles bougèrent légèrement. Les bruits de pas des soldats se faisaient entendre au loin. L’okami n’allait être qu’une poupée désarticulée et elle le savait et sachant qu’un geste lui procurait une pointe de douleur aigue, elle n’osait imaginait ce que cela serrait avec ces gardes qui ne la ménageront aucunement. Elle abattit une dernière carte en même que ses oreilles se plaquèrent en arrière alors que les pas s’étaient arrêtés derrière la porte et que les voix des gardes se faisaient entendre.
« Pitié… »
Oh, elle détestait suppliait, mais avait elle le choix ? Elle ferma cependant les yeux, se doutant que le vampire ne lui viendrait pas en aide, pensez vous ce ne serait pas assez amusant ! Déjà la poignet s’abaissait et la porte commença à s’ouvrir dans un grincement signant le glas.
-
Pitié, quel mot plein de bon sens ! Quel mot plein de logique, et quel mot plus utile en ces lieux de désespoir, de peur, et même de mort pour bon nombre ! Mais voilà, Liam était du genre impitoyable, alors pourquoi implorer de la pitié dans ce genre de cas ? Impitoyable signifiant par nature dénué de toute pitié, si il était incapable d'éprouver de la pitié. N'y avait-il donc rien de plus sensé qu pouvait passer par le crâne à moitié vide de la jeune chose , Il fallait croire que non, mais en même temps, logique, n'est-il pas ? C'était normal d'en appeler à la pitié, et c'était surtout machinal ! C'était assez machinal pour que l'on puisse croire que c'était une formule toute faite pour cela ! Mais voi;la, cela aurait très bien pu ne pas lui suffir, et dans bon nombre d'autres situations, cela n'aurait pas suffi ! Loin s'en aurait fallu, mais elle avait de la chance, il se sentait magnanime ! Il se sentait aimable, il allait l'aider, enfin.....faire quelque chose qui se rapprochait de la notion d'aide ! Car aider au sens propre, il en était bonnement incapable ! Ou alors il aurait fallu reconnaître que ce n'était pas Liam !....ou qu'il avait une autre idée derrière la tête.... dans les deux cas, cela ne sentait pas bon du tout pour la jeune okami.
« C'est idiot de ta part...je pensais que tu avais compris que me supplier était une chose, et qu'invoquer mon hypothétique pitié en était une autre ! Décidément ceux de ta race sont vraiment stupides. Et vous là ! Au lieu de rester dehors, ça sert à rien d'attendre, entrez vous réchauffer auprès d'un bon feu ! Vous l'avez mplement mérité ! »
Les hommes, une bonne trentaine, entrèrent dans un brouhaha du tonnerre de zeus avant de se mettre à rire et faire des commentaires graveleux sur le spectacles de mla clébarde allongée au sol. Et bien évidemment, Liam trouva drôle de le exhorter à ns'approcher quelque peu !
« Le mieux, mes chers employés, c'est qu'elle ne peut pas se dérober, elle ne peut même pas bouger ! Amusant, non ? Regardez ! »
Il sourit et prit la main, appuyant sur la brûlure, et il souleva le bras de la jeune femme, la soulevant un peu par la même occasion.
« Je peux faire ce que je veux, et elle ne peut rien faire, amusant, vous ne trouvez pas ? »
Alors il commença lentement à la faire bouger dans tous les sens, imitant un spectacle de marionnette gritesque, sous les rires des gardes qui regardaient. Après l'avoir détruite physiquement, il jouait à l'humilier moralement devant tout le monde, c'était fou ce que l'on pouvait faire mine de rien, il suffisait d'un peu d'imagination ! Et en imagination perverse, détraquée et sadique, Liam détenait une palme d'or ! Il joua avec le corps désarticulé de la femme-louve pendant une bonne dizaine de minutes, puis, il sourit et plongea sa main dans ses vêtements pour saisir la braise, se moquant d'effleurer ses atours, il n'avait que cela à faire.
Il se brûla un peu, certes, mais au final, il fut plutôt content de ce qu'il advenait, mais tout a une fin, aussi installa-t-il la bestiole sur un fauteuil et se dirigea vers la sortie.
« Demain tu auras mes soins, d'ici là, je ne veux pas que tu sois abimée, rayée opu tout ce que tu veux par qui que ce soit par qui que ce soit ! Si néanmoins il se passait quoique ce soit, et bien,tu m'expliqueras ça demain ! Et je veux que mon jouet soit à sa place demain matin ! »
Il ne fixait pas de limite aux gardes, si ce n'est celle de ne pas en rajouter, de ne pas la la brutaliser, et implicitement, de ne pas la violer, pour le reste, elle pouvait être humiliée autant qu'ils le souhaiteraient
-
Humiliée, voilà ce qu’elle était. Plus qu’être blessé et être utilisée comme une simple marionnette, elle souffrait, tous ses membres, ses os et ses muscles lui faisaient connaître le martyr mais sa plus grande douleur était psychologique. Elle ne pouvait plus se défendre, après tout à quoi bon ? Elle gémissait, criait de douleur quand Liam s’amusait avec elle, la faisant devenir une marionnette vivante sous les regards et les cris hilares d’une bonne trentaine de gardes. Ses yeux se remplirent de terreurs quand elle ouïe la dernière sentence du vampire. Elle savait que la nuit serait longue et que les soins qu’il lui apporterait ne serait également que souffrance.
Une fois la porte fermée, elle fut en proie au jeu malsain et sordide des hommes présents dans la pièce. Elle joua tour à tour le rôle de marionnette ou même d’expérience vivante, ces derniers cherchant à savoir à quel moment quand on lui tournait tel ou tel membre la douleur serait de plus en plus insoutenable, jusqu’à la faire crier et implorer. Sauf que les cris de pitié ne faisait qu’accroître les rires de ces derniers et délaissant le membre ayant atteint son paroxysme, il s’en attaqua à un autre et ainsi de suite. Louée soit la chance qu’il ne tentèrent pas la même chose avec sa tête où elle aurait pu signer son arrêt de mort.
Deux heures étaient déjà passées, et pourtant elle avait l’impression que cela faisait une éternité. Dans sa souffrance, les secondes étaient des minutes, les minutes des heures et les heures des jours. Elle passait de mains en mains, subissant des attouchements, quelques un des gardes glissèrent même des doigts dans sa partie intime et certain dans son fondement. Elle grognait en subissant cela. Ah ! Qu’Est-ce qu’elle aurait aimé leur faire payer au centuple ce qu’elle subissait ! Et pourtant elle en était incapable. Elle lâcha un cri quand elle senti un homme appuyait fortement de son pied sur la braise présente à son nombril tout en serrant fortement ses mains, l’obligeant également à garder ses pieds à plat sur le sol.
Les heures s’enchaînèrent jusqu’à voir venir le petit matin. La louve fut remis comme prévue sur son fauteuil, tremblante et brisée. Elle venait de passer sa pire nuit et redoutait déjà ce qui allait suivre. Tout le groupe sortit dans une énorme cacophonie, retournant à leurs besognes, après tout en tant que » goules » ils n’avaient pas besoin de dormir, à quoi cela leur servirait il ? Le regard bleuté de l’Okami se porta sur la porte clause et elle attendit, dans la crainte mais surtout dans la peur.
[Court mea culpa]
-
Liam avait passé une nuit absolument divine. D’abord un peu de torture, puis un bon repas, et enfin, un bon massage par un esclave fort comme un bœuf et habilement dressé, que demander de plus ? Ah et bien oui, peut être un peu de nouveauté dans l’art de dresser un esclave, mais il s’ennuyait, il n’y avait rien de nouveau. Il n’y avait plus de défis à relever, plus vraiment de vrai challenge, la méthode de dressage étant efficace, il ne pouvait pas la changer, ce serait une perte de profits, mais le plaisir de briser réellement quelqu’un de résistant, voilà qui lui manquait…
Aux aurores, comme prévu, il entra dans la salle où il avait laissé l’inu. Il l’observa, essayant de deviner ce qui s’était passé durant la nuit, mais ses traits tirés, et son manque probable de voix l’éclaireraient bien plus. Aussi, il sourit et s’approcha d’elle, posant sa main sur son épaule.
« Bonjour ! As-tu passé une bonne nuit ? Moi elle fut excellente ! »
Il souriait toujours alors que doucement, il laissait glisser la main vers sa gorge avec douceur, puis, sans la moindre seconde d’hésitation, il lui saisit le menton entre le pouce et l’index pour la forcer à plonger ou garder son regard dans le sien.
« Tu as été assez punie comme ça je pense, alors je vais retirer la braise et te soigner ! »
Il laissa descendre son autre main le long du tissu jusqu’à la ceinture improvisée qu’il arracha sans le moindre mal, en tirant simplement dessus, un peu plus de douleur n’allait pas tuer Shad. Puis, la saisissant à la gorge, en veillant à ne pas l’étrangler, la tenant plus par les cervicales que par la trachée, il la souleva du sol, laissant la braise tomber sur le sol. Il regarda la braise devenue froide.
« Alors, tu es prête pour ton traitement ? »
Il soupira et la lâcha, la laissant retomber au sol avant de s’agenouiller à côté de son corps désarticulé. Doucement, il prit son bras et l’aligna parallèlement au corps, puis il posa sa main au niveau du coude et sans crier gare, commença à réparer les membres de la jeune femme, reformant les articulations, pas trop vite, mais pas trop lentement non plus, à faorce de la voir souffrir il finirait par avoir envie d’elle, alors si il pouvait éviter…
Une fois les membres antérieurs réparés, ainsi que les chevilles et les genoux, il soupira, il restait encore trois zones à réparer, la jointure entre les cuisses et le tronc, et ensuite il devrait s’occuper des brûlures.
« Pour soigner la suite, tu devras te dénuder, je ne veux pas à avoir à fouiller sous ta robe, clébarde ! »
-
Elle distinguait les bruits de pas qui s’approchait vers la salle où elle se trouvait, leur résonance étaient de plus en plus fortes et distingues. D’un regard morne, Shad fixait la porte avant de voir la personne dont elle avait deviné la présence entrer et la saluer avec une pointe d’ironie dans la voix. Tant mieux si lui avait pu se délecter de cette nuit, pour elle, ce fut un véritable calvaire. Elle ne répondit donc pas à sa salutation, le suivant simplement du regard, maintenant ce dernier quand elle fut obliger de plonger sa ligne de mire dans les yeux du vampire.
Un frémissement la parcouru quand elle senti la braise attachée à son ventre se faire enlever et elle ne put s’empêcher de serrer les crocs quand elle fut simplement jetée à terre. La suite fut tout aussi inconfortable. Ses os, ses muscles, ses nerfs, chaque parcelle de sa peau était mise à rude épreuve, reconstituée par la magie qu’utilisait l’être nocturne. Un seul point qui lui était positif, c’était qu’elle ne criait plus autant de douleurs qu’avant. Sa longue nuit l’avait endurci dans un sens sur ce point et ce n’était que dû à certains endroits qu’elle laissait échapper un grognement de douleur et de frustration. Dans un sens, elle ne voulait pas aussi crier, elle se refusait à lui offrir ce plaisir.
« Pour soigner la suite, tu devras te dénuder, je ne veux pas à avoir à fouiller sous ta robe, clébarde ! »
La Terranide bougea un instant chaque muscle dont elle était capable de mouvoir, puis sans un mot, se leva et se dévêtit, ni trop rapidement ni trop lentement, à une vitesse normale. Une fois dénudée, elle s’installa comme le vampire lui avait demandé, observant le plafond d’un regard vide. Après tout, qu’avait elle à faire qu’elle soit nue ? Rien. Elle patienta donc que les soins lui soient administrés, regardant de temps à autre Liam du coin de l’œil. Qu’allait il encore lui réserver aujourd’hui ?
Ces derniers furent tout autant douloureux que les précédents et pour quelques zones , elle aurait préféré cicatriser au lieu de subir ce traitement. Pourtant, elle savait que même si l’instant était dérangeant, elle se sentirait bien mieux une fois cette rude épreuve passée. Après quelques minutes où elle se retenait intérieurement de ne pas arracher la tête du vampire si cela lui aurait été possible, son corps était de nouveau en état parfait de marche, mais jusqu’à temps. Sans un mot, elle se mis simplement assise, poussa un soupir de lassitude, avant d’enfiler ses vêtements, puis se retournant vers l’être au sang froid, posa une simple question.
« Bon…Que dois je faire aujourd’hui ? »
Elle se retint de lui demander « pour quel acte vais-je encore être punie cette fois ? » mais elle préféra éviter de subir un autre courroux. La déchéance de l’ange lui avait déjà suffit, subir cela tout les soirs,elle ne pourrait jamais le supporter. Elle attendit donc que Liam lui donne une directive, après tout, ses worgs étaient morts, soit disant par « sa faute », donc elle n’avait plus de tâches proprement parlées.
-
Elle était presque aussi obéissante qu’une véritable esclave régulièrement, même si l’agacement se lisait sur le visage de la jeune femme. Un agacement très prononcé, preuve qu’elle avait reçu un dressage par le passé. Mais elle mettait trop de temps à se déshabiller. Il attendit néanmoins sans piper mot.
Puis il appliqua les soins. S’appliquant à le faire assez lentement pour permettre à la bestiole de bien sentir la douleur. Pourtant, les soins ne furent pas spécialement longs ni spécialement pénibles. Non, ce n’était que douloureux, quelques instants de pure douleur qui, on avait l’impression, duraient des heures, comme souvent avec la douleur, mais comme elle était particulièrement intense, forcément, elle semblait sans doute préférer mourir.
Il la laissa quelques instants pour se remettre pendant qu’il prenait ses vêtements pour les brûler dans l’âtre. Une nouvelle forme d’humiliation, devoir supporter tous les regards, toutes les pensées salaces, toutes les réflexions. Bref une belle honte, bon, d’un autre côté, l’okami avait déjà bien été triturée durant la nuit, certes il savait qu’elle n’avait pas eu droit à un quelconque coït, mais toutefois, elle avait du sentir son corps parcouru de mains baladeuses…
Elle voulut savoir ce que le vampire avait comme directives pour la suite, soit. Il siffla d’abord, un sifflement très fort, de quoi faire bien mal aux oreilles pour que l’on apporte ce qu’il avait fait préparer pour la journée. Puis, il lui expliqua comme onj explique à) un enfant débile ce qu’il attendait elle aujourd’hui et dans les jours à venir.
« Tu vas rester toute nue, pas de vêtement, pas de couverture pour dormir, rien pendant ces prochains jours. Si tu es sage et bien obéissante, et si je me montre particulièrement généreux, tu partageras une couverture avec moi. Nous partons en expédition. Nous avons été attaqués et nous allons répondre à la violence par la violence, et tu serviras d’appât à loups-garous. Nous partons pour sans doute une bonne semaine. La nuit tu me serviras d’oreiller, tu seras, hors de la toute fin où tu seras appat, ma dame de compagnie, il s’agira de me laver, de m’habiller, de veiller à ce que je sois nourri correctement et que le voyage soit parfaitement agréable pour moi. Tu penses y arriver ou tu préfères une tâche plus à ta mesure comme le service de la salle des gardes, avec cette fois aucune limite pour eux…. »
Menace en effet : elle avait tout intérêt à se montrer compétente ou alors sa vertu en prendrait un sacré coup. Et sans parler de sa dignité ! En bref, elle avait intérêt à être aussi docile qu’un tout bien dressé ou, comme d’habitude, ça irait mal, comme d’habitude.
A ce moment là, un esclave entra avec un rouleau de corde en chanvre d’épaisseur moyenne et tressée à la main. Elle était rèche et lui brulerait sans doute les poignets. Il lui attacha quand m^me les poignets entre eux, serrant fort, sans pour autant couper la circulation dans les mains. Il fit de même avec un autre morceau qu’il passa autour de sa gorge délicate qu’il aurait bien mordu. Puis, il tira sur les liens.
« Je ne te fais pas confiance et tu es sensée être une prisonnière. Je ne veux pas t’entendre pour autre chose que supplier de te laisser partir. Joue ton rôle comme il faut. Allez, viens vite, mon cheval m’attend. Et donc t’attends toi aussi. »
Il attacha les liens à la selle, ou du moins les liens des poignets, il les attacha au pommeau, la forçant à avancer à la vitesse du cheval, à pieds, poignets de part et d’autres du pommeau. Il gardait sa « laisse » entre les mains. Puis, il monta en selle pour lancer le départ du convoi, une bonne soixantaine de personnes, toutes armées jusqu’au cou, au petit trot, la forçant ainsi à courir jusqu’à épuisement à côté du cheval….
-
Elle aurait voulu rattraper les vêtements jetés froidement dans le foyer brûlant et pourtant elle n’eut d’autre choix que de les regarder impuissante brûler, restant ainsi nue comme un ver et elle savait pertinemment qu’elle n’aurait sans doute pas d’autres tenues avant un moment. Elle se retint de sauter de joie. D’un coup, un sifflement sorti d’entre les lèvres du vampire, un son aigue qui vrilla ses tympans et la força à abaisser ses oreilles de louves vers l’arrière. Le son pour une oreille humaine ne devait déjà pas être des plus agréables mais pour ce qui était de la sienne, il s’agissait d’un vrai calvaire.
Enfin, le sifflement strident cessa et avec lui la sentence tomba telle un couperet. La louve écouta sans piper mots les directives du vampire et se retint de protester bien qu’elle n’avait qu’une seule envie : Envoyer paître le vampire en lui montrant le poing, le majeur levé en sa direction. Cependant, cela lui reviendrait à une mort certaine et puis, il ne lui restait que, allez quoi ? Vingt-six jours à tenir, ça n’allait pas être la mort non ? Du moins ce fait resté à voir. Elle hocha donc la tête positivement en signe qu’elle avait compris ses instructions et quand la corde lui enserra les mains et le cou, elle sut d’avance qu’elle allait encore en baver. Elle fit néanmoins quelques légers mouvements s’assurant que le sang ne serait pas coupé.
Arrivé au dehors, elle fut arrimée au cheval du vampire et, comme elle aurait pu s’en douter, les réponses salaces fusèrent. Après tout elle était nue, entourée d’une soixantaine de soldats qui eux étaient vêtu d’une armure de la tête au pied. Niveau mobilité elle les battrait à plate couture, niveau protection, autant sauter du haut d’un ravin. Comme l’Okami aurait pu s’en douter, un des soldats l’apostropha :
« Oh mais c’est la salope de hier soir ! Et les gars on aura de quoi s‘occuper la nuit ! »
Tandis que le corps de bataille commencé à partir doucement pour commencer, la Terranide lupine tourna son regard vers celui qui l’avait interpellé et d’un regard froid, lui répondit sans vraiment y répondre.
«Haha … »
Certes elle aurait pu l’injurier mais, ce simple rire ironique lui suffisait et puis, elle n’avait guère envie de déblatérer avec tels individus. Le rythme s’accéléra et les foulées de la louve furent de même, de la marche, au trot, elle passa à la course à côté de l’équidé, suppliant, implorant le vampire de la libérer comme il lui avait demandé, jouant la comédie. Cependant, la route n’était pas de tout repos et tandis que ses mains et sa gorge étaient brûlés par la corde qui la retenait prisonnière, ses pieds nus subissaient également des prémices. En effet, courir sans protection sur des ronces, roches brûlantes et autres plantes urticantes n’étaient pas une partie de plaisir et passer son temps à supplier, à jouer la comédie, lui empêcher de se concentrer sur sa respiration qui devenais au fur et à mesure des minutes de plus en plus saccadés et lourde.
Ce petit » jeu de rôle » dura tout le long de l’après-midi. Malgré tout, ce qui devait arriver, arriva. La Terranide chuta, le rythme ayant encore pris de la vitesse. Par chance, ses réflexe lui permirent d’amortir sa chute, mais elle fut ouverte de la paume des mains jusqu’au coude, laissant derrière elle une mince trainée de sang. Etant trainée comme un vulgaire cadavre sur quelques mètres, elle réussit néanmoins à prendre un appuie sur un rocher plus imposant que d’autres et se relever, non sans tituber encore pendant quelques mètres et lâcha un léger juron juste assez audible pour les oreilles du vampire.
Enfin, libération extrême, la nuit arriva, mais avec elle vint la deuxième partie de l’ordre. Sans attendre et toujours pour le moment attachée, elle se tourna vers le vampire, le sang goûtant toujours de ses membres écorchés ainsi qu’un léger sillon au niveau de la gorge et des poignets. Les cordes avaient frottaient ardemment contre sa peau et la réaction fut sans appel. La respiration courte, le cœur battant à tout rompre, les jambes ne la tenant quasiment plus sous les heures de courses intenses, elle demanda avec un sourire forcé.
« Votre voyage s’est-il bien passé ? Que désirez-vous ? »
Non, pas d’interpellation « maitre » elle se retient même de l’appeler » connard » mais elle n’avait aucune envie d’être trainée derrière un cheval lancé à pleins galop, non suivre un équidé au galop était déjà assez éreintant.
-
Vous savez quel fut le meilleur moment de la journée ? Ce n’est pas quand il l’entendit commencer à supplier, ce n’est pas quand elle se prit un buisson de ronce dans les jambes, non, ce ne fut pas les meilleures moments de ses supplications, non, le meilleur moment de toute cette longue journée de route sans la moindre pause fut celle où il la vit trébucher, et donc trainer par terre pendant un moment avant qu’elle ne reprenne, trop tôt à son gout, l’équilibre.
Sinon, à part ça, pas grand-chose à signaler, la route fut monotone, et il vit avec plaisir, que plusieurs fois, le physique de la jeune femme la mettait à rude épreuve. Il en était ravi : comment lui apprendre la discipline et la bonne manière de se comporter sans efforts de la part du vampire. Elle aurait mal aux pieds et il la forcerait à rester debout un moment, ça lui ferait du bien…
D’ailleurs, quand la fin de journée arriva, des éclaireurs déterminèrent le meilleur endroit pour camper, elle devait être ravie, ils allaient s’arrêter. Mais son calvaire ne s’arrêterait pas tout de suite. Il descendit de cheval et demanda à un des gardes qui se trouvaient là d’aller lui chercher un seau d’eau dans le ruisseau, pour se rafraichir, alors que d’autres montaient son pavillon. Oui, il avait un pavillon parmi les tentes. Juste une toile sur la tête, certes mais c’était déjà bien… On avait presque fini de décharger le cheval de bât, quand le garde revint avec un lourd seau rempli d’eau. Il le posa devant de vampire et s’en alla aider les autres.
Liam détacha la demi-louve et plaça son mouchoir parfumé devant ses narines. Il y avait une drôle d’odeur qui venait l’ennuyer. Il respira profondément la lavande de son mouchoir avant e le ranger et de lui lancer.
« Tu as besoin d’un bain. Tu empestes ! Depuis quand ne t’es-tu pas lavée ? Cinq ou six jours ? »
Il prit le seau et le renversa sans mla moindre hésitation sur la servante avec un sourire en coin, puis, la voyant toute trempée, il lui lança :
« Je veux que tu m’accompagnes, j’ai besoin que l’on me dévêtisse, que l’on me lave, que l’on me sèche et ensuite, j’aurai besoin de sang. »
Il tira sur la laisse pour la faire venir, avançant à) grandes enjambées dans le camp pour rejoindre le petit ruisseau et se planta devant, attendant qu’elle agisse, oui, elle avait du travail, et d’ailleurs il se mit à rire doucement alors qu’il disait, sur un ton tant de plaisanterie que de moquerie :
« Si tu as besoin d’une éponge pour frotter, utilise ta queue.Et je veux un nettoyage intégral ! »
-
L’eau glacée fut versée sans vergogne sur la louve qui dans un ton provocateur, ou plutôt une folie suicidaire répondit au tac au tac au vampire. Cela aurait pu bien entendu lui coûter son arrêt de mort et après tout ? Elle avait répondu sans vraiment réfléchir, sous un coup de tête, sans doute mû par l’agacement et la colère de la journée passée ainsi que des précédents jours.
« Deux jours vu que je n’ai pas eu le temps avant, et puis, j’aimerais bien vous y voir tiens ! »
Grelottant de froid, la peau humide, elle fut forcée de suivre le vampire aux abords de la rivière, l’écoutant lui donné une énième directive. La louve lui lança un regard perplexe pensant que cela n’était qu’une mauvaise blague avant de comprendre bien rapidement que cela n’était guère le cas.
« Bon j’ai compris… »
Grommelant intérieurement, elle dû se faire violence pour ne pas dire simplement à l’être au sang-froid de se débrouiller seul pour sa toilette, après tout il était assez grand pour se laver tout seul ! Et pourtant …par obligation, elle s’approcha du vampire, lui retirant ses protections de cuirs avant de s’attaques aux vêtements le recouvrant lui-même. Aucun signe de plaisir dans ce qu’elle faisait mais elle ne prenait également pas une éternité. Pliant la tenue afin de ne pas la mettre à même le sol dans la terre humide au vue de la proximité du petit lac, elle chercha rapidement du regard un endroit où déposer son fardeau. Elle lança son dévolu sur une roche en hauteur, parfaitement dépourvu de toutes saletés pouvant nuire à la « beauté » des vêtements.
Puis elle revint prestement vers le vampire, se rendant dans l’eau, l’invitant donc à la rejoindre afin qu’elle puisse commencer à le toiletter. Elle lui fit la toilette par étape, frottant du poignet au bras, passant par le torse, les côtes, le ventre, sa main passant sur le long du dos. Enfin, vint la partie qu’elle redouta, s’occuper de la partie inférieure du corps du vampire. Jusqu’à présent l’Okami avait usée de ses mains pour frotter mais pour ne pas être obliger de plonger, elle usa donc de sa queue. Frottant les pieds, les chevilles, les cuisses jusqu’à l’entrejambe. Le frottant intégralement sans prendre la moindre forme de plaisir. Elle ne chercha même pas à l’amadouer par de simples caresses, après tout, elle le savait incessible et..elle en avait absolument aucune envie.
Enfin, après une vingtaine de minutes, le vampire fut dépourvu de la sueur, de la crasse qui le recouvraient, il était flambant neuf à côté de la Terranide qui n’ayant pu encore se laver était toujours dans un sale état malgré le seau d’eau versé sur son corps. Douche froide qui lui avait provoqué de nombreux éternuement auxquels elle avait promptement tourné la tête par question d’hygiène ses mains étant en train de s’occuper du corps de Liam. Le corps grelottant, elle espérait pourvoir sortir rapidement de cette étendue humide.
-
Il ne réagit pas à ses provocations des plus légères, c’était juste tout ce qui lui restait… amusant, amusant… d’autant qu’elle continuait à obéir bien docilement, comme un animal bien dressé. Elle n’était que cela, un animal, et c’était sans doute la raison qui faisait que pas un seul instant il n’estimait nécessaire de la prendre dans sa couche pour l’humilier davantage. C’aurait été lui qui se serait humilié…
Non sans une dernière forme de récrimination, elle le dévêtit. Il fut presque déçu de voir la louve poser ses vêtements en lieu sûr. Il aurait adoré la punir davantage pour les avoir laissé dans la boue. Cela aurait été plaisant. Il sourit et la regarda s’affairer. Bien évidemment il la vit utiliser sa queue pour les derniers instants de nettoyages. Cela prit un certain temps. Insensible au froid comme à la chaleur – sauf cas isolé : Lana le rendait ardent comme la braise… - il ne sentait pas l’eau glaciale sur son corps, n’y prenant pas de désagrément, ni même de plaisir particulier. Son seul plaisir était l’absence de celui de l’okami à la tâche qui lui était confiée.
Bien qu’il lui ait conseillé l’utilisation de son appendice caudale pour servir d’éponge, il n’apprécia pas cette facilité que de l’utiliser pour nettoyer ce sui l’aurait dégouté ou forcé à plonger. Il n’approuvait pas et comptait bien le lui faire savoir de la manière la plus désagréable qui soit. Il la saisit par les cheveux sans ménagement avant de tirer vers le haut, lui faisant décoller les pieds du fond, d’une main sans se fatiguer.
« Serais-tu en train de ficher de moi, clébarde ? Tu fais un travail lamentable ! Ecœurante ! Tu n’es apparemment bonne à rien. Enfin, je suppose que c’est parce qu’à l’origine tu as mal été dressée que tu te comportes comme ça… tu es pitoyable…. Et j’imagine que c’est moi qui vais devoir te laver si je peux que tu ne pues pas quand tu me serviras de matelas et d’oreiller… »
Il soupira et la lâcha avant de se diriger vers la berge pour se servir dans son nécessaire à toilette, en retirant une pierre ponce et un pain de savon Il revint vers elle, la saisissant vivement par les cheveux. Il la força à s’enfoncer dans l’eau non sans lui avoir laissa le temps de retenir sa respiration avant de plonger et la maintint sous l’eau jusqu’à ce qu’il voit toutes les bulles remonter et qu’elle commence à s » débattre. Là seulement il la lâcha, ou du moins lâcha-t-il les cheveux pour s’enduir les m&ains de savon et commencer à le lui étaler dans les cheveux.
« Je ne veux pas que tu aies des puces, il y a deux choses que je déteste : les poux et les puces ! »
Il la replongea dans l’eau encore, toujours selon le même mode opératoire et il commença à passer les mains pleines de savon sur son corps, sur tout ce qui dépassait de l’eau du moins pour commencer. Puis il prit bien en mains la pierre ponce et commença à frotter énergiquement, non sans faire ^pénétrer le savon dans les plaies, cela procurait de douces brulures.
L’avantage de pierre ponce, c’était qu’elle grattait bien toutes les saletés. Certes elle laissait quelques marques rouges à cause du fait qu’il avait beaucoup frotté, mais qu’importe ! Il frotta partout sur ce qui dépassait de l’eau. Oui, tout. Et ensuite il frotta avec le même acharnement chaque parcelle de son corps qui se trouvait sous l’eau. Il ne cessa que quand il eut assez abimé son épiderme à son gout, il frotta absolument tout, se fichant le lui abimer l’intimité en frottant avec la pierre. Rien à fiche. Rien n’avait été épargné.
« Bon, voilà, maintenant que tu as vu comment nettoyer correctement, recommence avec moi. »
Nouvel ordre. Il prit la pierre ponce et la lança dans les eaux insondables au milieu du petit lac qui se formait. Impossible d’en voir le fond avec cette luminosité. Elle coula à pic. Certes il devait y avoir à peine un mètre d’eau, mais fouiller ne serait pas aisé…
« Oups… bon, une fois que tu m’auras nettoyé comme il faut, vraiment comme il faut, tu iras me cherché ma pierre que j’ai accidentellement fait tomber…. Quitte à y passer la nuit. Je laisserai un garde à proximité avec une longue corde accrochée come une laisse à ton cou, pour être sur que tu ne t’enfuiras pas. Essaye seulement et tu seras son jouet jusqu’à la fin du voyage, et je ne réponds de rien… »
Nouveau sourire sadique sur les lèvres…
-
Elle l’avait lavé, fait ce qui lui avait demandé, alors pourquoi lui criait-il ainsi dessus ? Sa pupille s’était dilatée quand elle l’avait senti la soulever et l’insultait à nouveau. Sa tâche n’avait pas était faite comme il fallait, s’était une bonne à rien, les injures sortaient de la bouche du vampire et l’Okami préféra abdiquer en baissant ses oreilles, signe de peur et de soumission. Que devait-elle donc faire pour éviter pareilles correction ? Rien. Qu’importe ses actions, le vampire trouvera toujours une anguille sous roche.
La plongée fut extrêmement rapide et sans mise en garde. L’eau pénétra dans la bouche et les narines de la Terranide qui au bout de quelques instants, par manque d’air se mit à se débattre. Elle pouvait sentir son cœur s’accélérait à fur et à mesure qu’elle s’approchait de la noyade. Bom….Bom….Bom Bom Bom ! Le muscle palpitait contre sa poitrine à tout rompre sous l’effet de la peur. Ce fut sans doute ce qui lui fut libérateur, le vampire le lâcha in extremis, lui permettant de remonter à la surface et de prendre une goulée d’air frais.
Une, pas deux, juste une inspiration rapide car elle fut rapidement ramenée sous l’eau à nouveau. Mais cette fois, elle pouvait sentir les mains de l’être à sang froid lui passer un shampoing de fortune, lui lançant encore une réflexion qu’elle ne tiqua pas. Plus occupée à ne pas finir noyée qu’à écouter ses jurons. Elle laissa échapper plus de bulles d’air quand vint le tour de la pierre ponce. La pierre frottait, raclait son épiderme, le rendant rouge vif, les plaies qui commençant à cicatriser s’ouvrirent à nouveau sous la friction ardente du minerai. Et le savon …après le sel, elle dégustait la joie de sentir ce produit rentrait dans ses plaies, la faisant frémir de douleur. Tiens et si la prochaine fois on utilisait du citron ? Non ?
La toilette finie, elle put enfin respirer, crachant sur le côté de l’eau. A force de se faire plonger sans avoir le temps de remplir les poumons, il fallait se douter qu’elle allait boire la tasse. Son oreille encore intacte se tourna vers le vampire tandis qu’encore une fois, il lui donnait des ordres et quand elle voulue se saisir de la pierre ponce, cette dernière coula à pic vers le fond du lac. Les yeux de la louve se posèrent un instant à la surface de l’eau avant de se diriger vers le vampire, le corps tremblant sous le froid qui devenait plus mordant, elle prit le savon en main, et recommença sa tâche précédemment mal effectué.
Les mains savonneuses reprirent chaque membre, chaque parcelle du vampire, frottant afin que le savon fasse effet. Pas de chance, elle devait également s’occuper de « cet endroit-ci ». Un profond soupir d’exaspération lui échappa. Oh, elle sera sans doute frapper pour cela, et après ? Sa main gauche partie se saisir du membre au repos du vampire afin de le soulever doucement, sans la moindre once de plaisir. Elle dû se servir de son autre main afin de frotter le membre sur toute sa longueur, nettoyant de la base au gland, sans oublier les deux « boules » qui pendaient. Elle s’arrêta une demi-seconde, serrant légèrement sa poigne, ses griffes « piquants » légèrement la chaire de la virilité de Liam. Bien sûr, qu’elle aurait aimé le serrait jusqu’au sang, mais elle se ravisa bien vite, finissant donc sa tâche et puis à tout les coups, cette douleur lui aurait plu, masochiste qu'il était.
Elle ne pouvait qu’espérer qu’elle ne commettait à nouveau aucune erreur. Chance, le vampire sorti de l’eau, la louve voulu faire de même mais la corde à son cou lui rappela qu’elle allait encore devoir se les geler. Elle pesta intérieurement, passant d’abord ses mains dans l’eau comme pour les nettoyer d’une certaine manière de ce qu’elle avait dû toucher précédemment et plongeant, elle ratissa le fond du lac en tâtonnant. La corde à son cou, était tirée au maximum, ne lui laissant que très peu de lest, faisant rougir la peau de son cou. Bonheur était que la pierre ponce avait un aspect différent des autres pierres et que le minerai pouvait être retrouvé grâce au toucher. Les doigts de l’Okami effleuraient chaque roche, en prenant de temps à autre en main pour vérifier si elle avait trouvé l’aiguille dans la botte de foin.
Après une demi-heure à quarante-cinq minutes de recherches, et que la nuit était complétement tombée sur la plaine, la Terranide retrouva la pierre « malencontreusement » perdue. Et son cul s’était du poulet ? Il l’avait fait exprès oui ! Elle se dirigea vers la berge, sortant de l’eau, gardant la pierre fortement en main. Si c’était pour que le garde la reprenne et la jette dans l’eau, c’était hors de question ! Le corps grelottant de froid et par chance, la longueur de la « laisse » lui permettant cette fois, elle se rendit à l’endroit où se trouvait le vampire, lui tendant l’objet trouvé. Du repos, elle priait pour pouvoir dormir et pourtant..elle savait d’avance qu’elle aurait du mal vu qu’elle devait servir « d’oreiller pour môsieur Liam ».
-
Bon ? et bien voilà, elle faisait le travail comme il faut, avec de l’huile de coude et surtout, avec application, et pas à la va-vite comme elle l’avait fait il n’y avait pas bien longtemps, en apnée quand c’était nécessaire bien sur. Il la laissa user de ses mains et du savon pour frotter comme il fallait. C’était une manière de faire qui permettait de mieux constater la propreté en touchant, même aux endroits les plus indélicats.
La clébarde avait été bien dressée, preuve en était qu’elle avait obéi… bon, en même temps elle avait vu que sa punition pour n’avoir pas assez bien fait avait failli devenir une noyade pure et simple. Mais il ne tolérait aucune récrimination, même un soupir d’exaspération était déjà une marque d’indiscipline en trop. Son regard noir le lui fit comprendre, sa punition viendrait après. Oui, il avait toute la nuit pour cela et ils ne repartiraient que le lendemain. Le couvert de la forêt permettrait de pallier à la présence de la lumière du jour.
Il se laissa nettoyer, bien détail et bien comme il fallait cette fois, en effet, il ne s’attendait pas àce qu’elle n’ai de sitôt l’envie de bâcler son travail, surtout quand on pensait qu’il avait té bien plus doux que ce dont il était capable. Mais encore uen fois, il nota ses réticences et se promit de lui faire payer tout ça, même quand elle pressa trop fort cet endroit sans raison autre que, il n’en doutait pas, lui faire mal. Ce serait payé.
Et elle lui servirait d’oreiller, de doudou, bref de tout ce qui l’empêcherait de dormir cette nuit, car oui, il ferait en sorte qu’elle ne ferme pas l’œil de tout le bivouac. Oui, elle avait besoin de dormir après cette course qui avait duré plusieurs heures et au cours de la laquelle elle avait autant rampé que couru à cause de la vitesse du galop des chevaux.
Il fallait juste espérer que l’appât serait bon, que l’appât ferait mordre à l’hameçon la tribu lupine qui vivait des ces bois et donc qu’ils en auraient vite finis, surtout que le vrai travail de la demi louve commencerait demain, pas avant, hélas sans doute aurait-elle préféré vite en finir, mais Liam voulait que toute sa troupe prenne du repos, mais ne comptez pas sur un vampire pour dormir, non, il ne dormirait pas avec la clébarde, il ferait sans doute semblant pendant la première partie de son temps libre et l’autre il ferait en sorte de la garder éveillée pour la pousser à bout de nerfs, et ensuite, elle serait disposée comme appât, à moins que…Oh quelle bonne idée que voilà ! Une idée digne de Machiavel sans doute ! Oui, il se lançait des fleurs, mais il les méritait…Il se fit servir une coupe d’ichor et se mit à peaufiner les détails de ce plan. Et en plus il lui permettait de la punir assez sévèrement qui plus est.
Mais revenons-en à notre chère amie. Le garde qui la surveillait avant de l’eau jusqu’aux cuisses et se les gelait, non pas qu’il puise attraper une pneumonie comme ça, mais il faisait froid tout de même. Il observait la clébarde qui, nue, s’occupait de trouver une pierre, elle aurait pu les réchauffer tous les deux, mais non, bien sur que non, ça n’aurait pas convenu à cette moitié chienne, moitié humaine. Et puis bon, d’un autre côté c’était l’objet du maitre, pas le sien, alors non, même si c’était tentant, elle était loin d’être vilaine après tout ! EZt elle savait sans doute très bin donner du plaisir à un homme, il suffisait de voir comment elle avait lavé le maitre. M^mee si le maitre n’avait rien manifesté. Enfin bon, les ordres était les ordres. Toutefois, quand elle eut fini, il ne put s’empêcher, alors qu’elle passait à sa portée, de lui mettre une petite fessée, comme ça. Ses fesses étaient fermes et belles, un appel à la débauche, une débauchje auquel il n’avait pas le droit, mais ça avait été plus fort que lui ce petit geste…
Liam l’attendait dans le camp, sourire en coin, alors que le garde lui remettait la « laisse » de Shad. Il la regarda et sur son visage, on lisait distinctement la phrase, comme s’il se l’était faite tatouer : « Tu ne vas pas aimer ce qui va suivre. », d’ailleurs il confirma bien vite cela à voix haute :
« C’est amusant, mais j’ai eu une nouvelle idée. Ça te soulage, clébarde, si tu ne me sers pas d’oreiller ? »
Il sourit et s’approcha avant de la saisir fermement par l’épaule pour l’entrainer vers une arbre à) proximité. A deux bons mètres du sol, il y avait uen fource relativement large, juste ce qu’il famlait pour son plan…. Il l’envoya dans les bras des gardes, leur donnant l’ordre de l’attacher comme convenu.
Sans ménagement, on la hissa jusqu’à ce qu’elle passe les bras de part et d’autre de la fourche, et elle y fut attachée au niveau des biceps, sa peau nue raclant contre l’écorce rugueuse et tout son point concentré à tirer sur les aisselles et les épaules. Elle devait jouer l’appât, non ? Il souri et la regardant ainsi pendue dans le vide (quoique le videne soit pas très haut…
« Voilà, il reste plus qu’à exciter les prédateurs et forcer la main de leur instinct en ajoutant un petit plus…. »
Il prit la coupe, la remplit de l’ichor de sa pomme de sang et en jeta le contenu sur le corps de l’okami.
« Alors, tu est bien installée comme ça ? Ah et si quelqu’un commence à se nourrir de toi, alors crie, ça alertera peut être la garde…. »
Et il s’en fut.
-
En moins d’une dizaine de minutes, la Terranide s’était retrouvée suspendue tel un vulgaire appât à quelques centimètres du sol. Ses épaules la firent souffrir et serrant les dents, elle dû se faire souffrance. Après tout, elle risquait de rester un long moment dans cette position inconfortable. L’écorce de l’arbre lui lacérait par endroit son dos et un long frémissement la parcourue. Qui dit arbre, disait insecte et toutes autres petites bestioles. L’Okami senti sans trop de mal quelques petites pattes qui se baladaient ici et là le long de son échine. Le seul point positif, fut l’averse de sang. En effet, ce dernier étant chaud, il avait pu la réchauffer quelques brèves secondes. Cependant, le liquide ferreux n’allait pas tarder à ramener bon nombres de créatures et avec un peu de chance, ou de malchance, les loups garous.
Le regard de la lupine suivit le départ du vampire puis se dirigea vers le ciel. La lune y était présente, ronde et pleine. La lumière qu’elle reflétait du soleil, permettait de ne pas être plongé dans une pénombre totale. Quoi que les feux de camps empêchaient ce fait également. Les minutes passèrent, la douleur s’accentuant avec ces dernières, puis étrangement, elle se stabilisa, restant présente mais ne continuant pas à croître. Ce ne fut bien sûr pas Shad qui s’en plaignit loin de là ! Au contraire, cela fut également une surprise pour elle. Puis les minutes laissèrent leurs places aux heures.
Le calme était tombé sur le camp, seul les bruits du crépitement du bois au sein des foyers et le ronflement de certains gardes brisaient la quiétude de la nuit. Tous dormaient avec insouciance, enfin, tous ce qui pouvait le faire. L’Okami était épuisée, éreintée et malgré cela, elle ne pouvait trouver le sommeil. Le vent qui s’était levé depuis peu, fouettait son corps, qui nue, grelottait de froid. Afin de se réchauffer, elle usait de son appendice caudal, la frottant contre les parties de peau qu’elle pouvait atteindre. Pourtant, un son différent lui fit relever la tête. Humant l’air, la louve put déceler des effluves différents de celle présente. Bougeant l’une de ses oreilles, elle suivit la progression de l’intrus, se mouvant avec silence malgré sa lourde masse.
Un bruissement de feuilles brisa le silence du camp, puis le chasseur, ou du moins le chassé apparu. Grand, se tenant sur ses quatre pattes, il avança vers l’odeur du sang qu’il avait pu flairer. Arrivant à la hauteur de la femme-loup, se relevant sur ses pattes arrières, sa gueule garnie de crocs acérés arrivait sans problème à la hauteur du visage de la Terranide, la fixant droit dans les yeux. Bataille silencieuse, épreuve de domination. Afin de ne pas se faire broyez ou que ses entrailles ne furent répandu par terre, l’Okami baissa les yeux en signe de soumission. Bien sûr elle aurait pu crier, alerter la garde, le souci était qu’il s’agissait d’un éclaireur, pas de toute la meute à abattre. En faisant cela, elle risquait de ruiner le plan établi par le vampire. Le souffle chaud du lycanthrope la sortie bien vite de ses pensées, ce dernier la renifla, n’épargnant aucune partie, allant même jusqu’à poser son museau au niveau de son entre-jambe, reniflant ses parties intimes avant de le retirer et de se mettre à lécher le sang présent sur le corps de la lupine.
La langue rugueuse et lissa passa sous le ventre, faisant tortiller de rire mais aussi de douleur au vue de la position inconfortable la terranide. Elle n’épargna aucun centimètre de peau où avait pu être versé l’ichor, passant ainsi également sur la poitrine nue de la demi-louve. Frissonnant et remerciant en silence toute sorte de divinité qui lui avait permis de ne pas déjà être dévorée sur place, lui laissant ainsi un temps de répit, la louve cherchait la trace d’autres présences liées au loup-garou qui continuait de se délecter du sang présent sur sa peau. Elle ne put réprimer une phrase, qu’elle sortit tout en marmonnant :
« Dis..tu ne veux pas appeler tes chers amis ? »
Bien évidemment, seul le silence lui répondit. Du moins c’est ce qu’elle pensa les premières secondes avant de sentir, entendre et voir d’autres masses qui s’étaient rapprochés du camp. Pour être en nombre, ils l’étaient ! Une bonne trentaine qui avait encerclés les gardes, évitant néanmoins le vampire. Les lycanthropes n’étaient pas aussi stupides que tous semblaient le croire. Voyant la mort d’un garde proche, telle une épée de Damoclès qui allait s’abattre sur le « pauvre » homme, la louve, jugeant qu’il était enfin temps, haussa la voix à l’adresse du garde.
« Hey si tu ne veux pas crever bien que ça m’arrangerait, réveilles toi ! »
Pour sûr, elle avait réveillé le concerné ainsi que ses confrères. Surpris
également tandis qu’il finissait sa dernière goutte de sang, le loup-garou qui l’avait maintenant nettoyé, hurla de colère, brisant ses liens d’un coup de griffe net et précis. Ayant les bras endoloris, Shad se laissa tomber sur le sol, ou plutôt, se laissa « vautrer » sur le sol, crachant par la suite, la poussière qui s’était insinué dans sa bouche. Elle n’eut bien sûr pas l’opportunité de faire ne serait-ce qu’un geste qu’elle se sentie soulevée, agrippée par les puissantes pattes de la créature, les griffes se plantant légèrement dans sa chaire.
Tenant pour ainsi dire sa proie et laissant ses congénères tués le plus d’humain que possible, le grand mâle s’éloigna du camp, grognant, rappelant à lui certains des lycanthropes, laissant les autres occupaient leurs traqueurs. Au sein du camp, les créatures avaient fait en sorte de plonger rapidement les hommes dans la pénombre, gagnant ainsi un petit avantage du terrain. Un garde fut happé par l’un des hommes-loups qui, avec l’aide d’un congénère, l’ouvrit simplement en deux dans un dernier cri de souffrance de ce dernier.
De son côté, n’ayant pas la force de combattre, la demi lupine, voyait le camp qui devenait au fur et à mesure bien plus petit, bougeant ses mains comme elle put, elle les passa au niveau de sa chevelure, plus particulièrement là où ses cheveux étaient bleutés, et en dispersa à intervalle régulier sur le chemin que prenait le loup-garou. Elle espérait ainsi conduire le vampire jusqu’à la tanière de ces créatures, là où son « ravisseur » devait l’emmener en ce moment précis. Au loin, elle entendu les coups de feu retentir et bien vite, le nombre de loups-garous présents à ses côtés augmentaient considérablement. Ces derniers après avoir tué cinq gardes s’étaient repliés, sauf quelques retardataires qui muent par l’envie de sang et de chair étaient restés, bien vite décimé cependant.
Epuisée, la Terranide louve tentait de déterminé la distance qu’ils avaient déjà parcourue, depuis combien de temps courraient-ils ? Cinq minutes ? Dix ? Plus ? Elle avait perdue toute notion de temps, semant les indices comme elle pouvait, après tout, que pouvait-elle faire d’autres ? Puis la cadence ralentie, d’autres loups-garous rejoignirent ceux présents, les reniflant, les identifiants tandis qu’ils rentraient dans une immense grotte, haute de plusieurs dizaines de mètres, dont les parois présentaient des façades d’où étaient postés d’autres de ces créatures. La Terranide sourit doucement, elle avait été amené à leur repaire. Mais son sourire s’effaça bien vite, elle redoutait la punition du vampire, elle sentait qu’il allait l’accuser de ne pas avoir prévenu plus tôt la garde et avoir causé ainsi ces morts, mais l’aurait-elle seulement pu ? A bout de force, elle observa un dernier instant l’endroit puis laissa le sommeil la gagner. Il ne restait maintenant qu’à voir si ce dernier serait pour elle éternel ou non.
-
Liam sentit la présence lupine bien avant que la clébarde manifeste la présence de ceux ci de manière audible pour un humain. Non pas qu’ils soient sourds, mais ces bestioles savaient être discrètes quand elles voulaient, c’était un avantage loin d’être négligeable pour des prédateurs, et les loups garous étaient aussi proches des prédateurs ultimes que les vampires…. autant vous dire que les deux ne faisaient pas vraiment bon ménage. Connaissant cela, normal que la guerre soit déclarée !
Grand sourire de la part du vampire sous sa tente quand il entendit le bruit émis par la jeune femme. Et la laissa e débrouiller. Ils ne se nourriraient pas sur place, l’esprit de communauté ferait rapporter leur proie vivante à leur tanière pour en faire profiter à l’alpha et sa femelle. Le fonctionnement était similaire à celui des vrais loups, ainsi, il savait très bien qu’ils ne la tueraient pas immédiatement. Elle ne risquerait rien, rien dans l’immédiat du moins.
Alors autant prendre son temps, l’ordre était proche, aussi, il devrait attendre le lendemain pour pourchasser en personne les loups garous, donc elle avait intérêt à tenior toute une journée complète. Il ferma les yeux et attendit de mourir pour la journée. Il n’avait drogué lui même la majorité de ses troupes pour qu’elles soient dans un état assez profond pour ne pas intervenir, il ne fallait rien gâcher. Tout se déroulait très bien, au pire, si elle mourrait, il serait assez aisé de se délester de toute responsabilité.
Au final, il n’y avait qu’une chose qui s’était lancé sur la trace de la meute, une sorte d’homme caméléon qui les suivait à une distance assez respectable pour pouvoir les pister sans se faire remarquer. Cette créature, très bien dressée, serait leur lien entre les deux bouts de la chaine mais il avait ordre de jamais intervenir, quelle que soit la situation de la clébarde, hors de question de tout faire capoter pour un bibelot qui n’était là que temporairement.
*
* *
Le loup garou s’était emparée d’elle, arrachant ses liens comme de rien et l’avait entraine, comme un vulgaire sac à patate sur son épaule, dans une longue course sans jamais ralentir. Il avait décidé de l’offrir en présent à l’alpha qui contrôlait toute la meute, en tant que second c’était le moins qu’il pouvait faire. L’alpha déciderait si il prélevait sa part et il garderait ce qu’il resterait pour lui. Le loup en bavait d’envie, mais les restes d’humains voyaient d’autre utilité à ce corps. Elle semblait être à bout de force et même si elle en portait certains attributs, elle n’était pas comme eux, donc, elle n’avait les problèmes des autres louves garous, aussi rares qu’elles soient. Donc l’humain voyait au moins un avantage colossale à la garder en vie, et son loup ne pouvait être que d’accord – à regrets - avec lui.
Comme il respectait la hiérarchie, avant de se servir d’elle comme il pouvait l’entendre, il présenta le corps au nouvel alpha, le précédent ayant été tué lors de la bataille de la maison du roc, là où vivait le vampire. Celui-ci la dédaigna, il comprit don les avantages qu’il avait ainsi, il pouvait la garder pour lui tout seul.
Il l’emmena dans son alcôve au fond de la grotte à droite et l’y déposa à même le sol avec un minimum de délicatesse. Puis, il comme nça à la nettoyer, oui, à la manière des chiens bien sur, intégralement à la langue, sauf qu’il n’était pas sous forme lupine pour ça, la langue étant donc moins râpeuse. Il prit un soin tout particulier à nettoyer les plaies de son dos en cherchant à faire le moins de mal possible. Oui, elle ferait une génitrice convenable. Le gros problème des louves garous, c’était que cette métamorphose forcée mettait à mal leur corps et ce qui s’y trouvait, les progénitures naissaient difformes ou déjà mortes. Elle, elle n’était pas louve, alors qu’elle n’aurait aucun souci à porter des chiots… euh, des enfants.
Il finit de la nettoyer et recouvrit les plaies de longues feuilles sensées aider à cicatriser de manière plus rapide. Il s’engagea alors dans un réchauffement en règle à force de la frictionner, en effet, elle n’était pas bien chaude, elle devrait se réchauffer pour être en réel bon étant. Il frictionna de partout, de toute manière ce serait sa femelle, alors inutile de cacher un quelconque endroit à ses yeux, il alla même jusqu’à glisser une main aventureuse entre ses cuisses et lui malaxer l’un de seins avec ses mains chaudes, calleuses, chaudes, fermùes, sauvages, mais dénuée de violence, juste un peu rustres.
Sans cesser ses caresses il se jucha à califourchon sur son ventre, se tenant à genou au dessus d’elle et alors que d’une main il continuait ce qui risquait de s’apparenter à un viol, il se mit à lui tapoter la joue pour la réveiller en douceur, et ce, malgré le faiut de la surprise qu’elle risquait d’avoir : aucune inhibition sociale, aussi, comme il fallait mieux se déshabiller avant de se transformer, la meute avait renoncée à une forme de pudeur sans intérêt, sans utilité quelconque, découvrant un corps relativement velu et étonnamment bien pourvu pâr la nature, au grand dam, sans doute de notre clébarde quand elle se réveillerait, si elle se réveillait !
-
Elle ne savait du tout ce qui se passait, plongée dans un profond sommeil, se laissant ainsi trainer devant le mâle alpha, au risque de voir sa dernière heure arrivée. Du moins, n’étant pas dans un état conscient, sans doute cette dernière serait arrivée sans qu’elle ne le remarque. Cependant, son esprit n’était pas concentré sur ce fait actuellement. En effet, étant déconnecté de la réalité, la louve revivait en songe, ou plutôt en cauchemar ses derniers jours, allant jusqu’à subir les rêves où les sensations sont plus présentes. Ainsi, le loup qui la traîna pouvait sentir de temps à autre de légers soubresauts. Sommeil certes, mais de loin sommeil réparateur.
La louve fut sortie de ce dernier trop peu rapidement à son goût, quoi qu’elle ait préférée restée endormie…aller savoir dans ce cas-là ! Sortant de sa torpeur, elle sentit un poids au niveau de son ventre, une main aventureuse allant ici et là sur son corps, n’épargnant aucune parcelle ainsi que les légères claques sur sa joue qui avaient pour objectif de la réveiller. L’esprit encore embrouiller, analyser ces informations étaient pour elle comme devoir rangé un capharnaüm…Une tâche bien difficile en soit. L’Okami mis donc une bonne minute à retrouver ses esprits, effectuant un sursaut de terreur. En effet, la première chose qu’elle put voir, à son grand désarroi, fut le membre du mâle qui la caressait en cet instant.
La Terranide laissa partir sa tête en arrière, préférant regarder le plafond plutôt que ce qui se trouvait sur son ventre, laissant échapper un soupir de frustration. Ne serait-elle donc jamais en paix à la fin ? Voulant repousser la main un peu trop baladeuse, la louve se ravisa rapidement. Certes, cette main était un peu trop aventureuse, mais sa fonction première semblait être de la réchauffée, elle ne s’attardait pas sur ses parties intimes ou sa poitrine, mais sur tout son corps. Prenant appui sur ses avants bras afin de relever le haut de son corps, la semi-louve pût ainsi sentir que ses plaies étaient recouvertes de feuilles, sans doute posées pour l’aider à cicatriser ses plaies.
Lançant un regard incrédule au loup-garou ou du moins à l’homme garou, enfin que importe, l’Okami se demandait pourquoi, oh oui pourquoi, il l’avait soigné, elle qui n’était qu’un appât, elle qui avait dû tuer quelques-uns de sa meute lors de l’attaque de la demeure du vampire, elle qui signerait leurs pertes une fois que le vampire la retrouverait et donc arriverait au sein de leur tanière. Le vampire..Liam…Un enième frisson la parcouru, elle redoutait de le revoir, elle en avait peur, redoutant sa colère et ses punitions plus que tout.
Et cette peur, lui fit faire une action, qu’elle n’aurait jamais pensé faire. Prenant appui sur ses mains pour une meilleure poussée en avant, la louve alla se réfugiée dans les bras de son nouvel agresseur, sa poitrine s’appuyant contre le torse quelque peu velu de l’homme, le membre de ce dernier cognant doucement contre son ventre. Pourtant, elle en faisait fit, abaissant ses oreilles en arrière, du moins seulement celle qu’elle pouvait, l’oreille mutilée ne parvint qu’à s’abaisser que très légèrement, son appendice caudal à l’arrêt. Pas le moindre battement, juste des frissons, et des larmes qui s’écoulaient le long de ses joues. Elle s’était ainsi retrouvée dans cette position sans le remarquer, la Terranide avait craqué.
-
Enfin, elle se réveillait. L’être mi-homme mi-loup sourit, content, alors que ses yeux fauves luisaient faiblement dans la chiche lumière offerte par l’unique entrée de la grande caverne. Oh il avait bien un feu qui ronflait plus loin, mais il ne suffisait pas à alimenter en lumière toute la caverne aussi bien qu’une bonne ampoule électrique. L’homme sauvage qui se métamorphosait généralement à la pleine lune l’observait sous tous les angles alors qu’elle ouvrait les yeux. Il cessa immédiatement les légères gifles et fit en sorte de même qu’elle ne supporte pas son poids sur son ventre et se levant très légèrement, prenant davantage appui sur ses genoux.
Il s’attendait à beaucoup de choses, mais certainement pas qu’elle se jette ainsi à son cou, c’était une réaction inattendue, mais pas désagréable. Ainsi, elle le voulait aussi. Elle voulait sceller un lien de couple pour être sa compagne devant la meute entière. Toutefois, sentir sa tête sous sa gorge le mit assez mal à l’aise pour qu’il émette un grognement. Oui, un vrai grognement qui lui monta du gosier, faisant vibrer son poitrail comme un marteau piqueur. Mais en même temps, il lui caressait les cheveux en signe d’apaisement, et ce, jusqu’à ce que les larmes se tarissent.
Il la repoussa doucement et se mit à la renifler, à renifler son corps, comme pour être sur de ne détecter l’odeur d’aucun autre mâle de la meute. Finalement il sourit et lui caressa la joue. Il ne parlait pas vraiment, mais il connaissait quelques mots et après une longue hésitation, il lui lança :
« A moi ! Tu… a… moi ! »
Il accompagnait cela de gestes pour être sur de se faire comprendre. Et il espérait que ceci suffirait à ce qu’elle comprenne. Puis il lui toucha le ventre comme pour lui faire comprendre ce qu’il voulait, enfin, il eut une sorte de long hurlement alors qu’il se levait, l’entrainenant avec lui vers une position debout. Un hurlement de loup.
« Frère loup te veut ! »
Oui, il n’agissait pas uniquement de sa propre volonté, il s’agissait d’un accord conjoint entre lui et son loup pour l’accepter comme compagne, avec elle, qui sait, peut être aurait-il des enfants. Enfin ses yeux redevinrent d’une couleur normale, un joli mordoré perdu dans soin épaiusse toison de cheveux noirs de jais veiné de gris. Non pas qu’il soit très vieux, mais les complications de la vie le faisait s’inquiéter plus qu’il l’aurait du.
Il colla son bassin contre le sien avant de laisser glisser sa main vers la cuisse de la jeune femme, ou plutôt l’intérieur de celle-ci. Il vait sur le visage un sourire dépourvu de ce qôté malsain propre à Liam, non, il ne s’agissait que d’une joie profonde. Il était ravi de cet espoir qui s’était embrasé en lui, et puisqu’elle semblait d’accord…
-
Les larmes se calmèrent rapidement, apaisée par les légères caresses. La louve avait juste eu besoin d’évacuer toute la tension qu’elle venait d’accumuler et à la place de crier, d’injurier, elle avait laissé les larmes roulaient d’elles –même le long de ses joues, les humidifiant légèrement par le biais de légers sillons. Se sentant légèrement écartée, l’Okami ne fit aucun geste, observant interloquée le loup-garou qui la reniflait. Que cherchait –il à déceler en faisant cela ? Bien vite, la réponse vint, tandis que dans un langage primaire, l’homme-loup lui annonçait qu’il la prenait pour sa possession, elle blêmit également quand il pointa son ventre. Pas de doute sur ses attentions, il n’était nullement nécessaire de lui faire un dessin.
Avant même qu’elle ne pût énoncer la moindre réplique, la Terranide vit le lycanthrope se levait, émettre un hurlement digne de son côté loup et l’attirait à lui, collant leur corps l’un l’autre, debout, au centre de la petite alcôve. Corps contre corps, elle pouvait sentir le cœur du loup-garou battre rapidement, sans doute dû à l’excitation du moment qui le remplissait d’une certaine fierté. Le mâle avait trouvé sa femelle, du moins c’est ce qu’il pensait.
Sentant la main de l’homme-loup caressait son entrejambe et n’étant pas dans une situation à vouloir un quelconque coït, la lupine fis un léger pas en arrière, écartant doucement la main. Pas de geste brusque au contraire, juste un léger mouvement. Devinant que cela pourrait faire survenir des interrogations au loup-garou, elle le regarda, cherchant ses mots ou plutôt un mot. Elle n’avait nullement besoin de faire de long discours.
« Faible … »
Se ravissant, pensant que « son conjoint » pourrait prendre ce mot pour un affront pour sa propre personne, elle tapa deux fois au centre de son propre poitrail, se désignant ainsi, lui prouvant qu’elle avait utilisée cet adjectif pour elle-même, avant de reformuler sa phrase en des mots compréhensible, du moins elle l’espérait pour le loup-garou.
« Faible…pas assez de force… »
La semi louve avait deviné les intentions du lycanthrope, mais porter actuellement un enfant…Ce n’était ni le lieu, ni le moment. De plus son état physique risquait d’empire,r en considérant qu’un rejeton d’un loup-garou ne devait pas avoir le même développement qu’un embryon terranidien normal. Par ailleurs, elle espérait ainsi gagner du temps, pourquoi ? A vrai dire, elle se questionna si c’était vraiment la meilleure chose à faire, si elle ne devrait pas..changer de bord ? Et puis, tiens, quel serait les capacités de l’hybride ? Soupirant, elle déclara finalement dans une simple phrase, détournant le visage et ainsi son regard, se préparant intérieurement au pire.
« Après tout, je ne saurais même pas te repousser…. »
-
Elle le repoussa. Elle le repoussa ? Elle le repoussa ! Oui, un mâle aussi fort que lui était repoussé par elle, cette femelle s’estimait-elle donc mieux ? Mais qui était mieux que lui si ce n’est l’alpha ? Personne n’osait le défier, trop fort, ils étaient à peu près de force égale et il y avait un fossé le séparant des suivants ! Alors, non, faible, certainement pas ?
Sa meute au sang-froid lui avait elle fait croire qu’il était faible, trop faible pour elle ! Elle voulait donc qu’il lui montre qu’il n’était pas si faible, il en allait d’une question d’honneur personnel, d’amour propre, d’ego ! C’était quelque chose de clair et net, quelque chose d’incroyablement simple :! Il devait défier plus fort que lui ou de force égale pour prouver sa valeur. ! Et bien soit.
Sans comprendre les derniers mots de la jeune femme, il se détourna pour émettre un puissant grondement qui monta de sa cage thoracique de sa cage thoracique. Pas assez fort pour mettre dans un état pas possible tous les autres loups présents, mais assez pour que l’alpha lève la tête vers lui. Et il lança alors à la lupine :
« Pas assez fort ! »
Il commença à se diriger vers l’alpha avec de puissants grognements. Il regarda l’alpha droit dans les yeux, clair signe de défi vis-à-vis du chef de meute. Il eut un frisson et commença à voir ses griffes pousser et il commença à s’arracher la peau en se tordant dans tous les sens, jusqu’à ressembler à un loup sur deux pattes, mais le fait d’être plantigrade était bien la seule chose de commun avec l’homme. Il avait grandi en hauteur était deux fois plus large et il sauta sur l’alpha pour le combat. Il prouverait qu’il était fort.
Ce fut un combat rude, les griffes, les crocs, le sang. Deux bêtes puissantes qui combattaient jusqu’à la mort. Cela dura un bon quart d’heure. Chaque seconde ressemblait à des minutes, chaque instant ressemblait à des heures. Finalement, il saisit la gorge de l’alpha et lui arracha la jugulaire avant de commencer à le mutiler jusqu’à ce qu’il soit une masse informe de sang et de chair.
Enfin, il hurla en se dressant sur ses pattes pour se hisser vers le haut. Avec le museau en l’air. Puis, il reprit forme humaine, montrant alors l’étendue de ses blessures. Il avait l’une des côtes qui saillait hors des chairs : un beau morceau manquait, et il étgait copuvert de blessures. Il se tourna vers Shad et lui lança :
« Fort ! »
Il s’effondra.
-
Bon..Ce n’est pas vraiment à quoi elle s’attendait. Si on aurait été dans un dessin animé pour enfant, notre protagoniste aurait eu une goutte bleue bien voyante s’écoulait le long de sa tempe. Mais ici, on n’est pas dans un dessin animé où les gens vont bien, où tout le monde est beau où tout le monde est gentil. Non, on est sur Terra, une planète sauvage et le combat qui se déroulait illustré bien l’une des caractéristique de cette planète.
Le second sortit vainqueur mais à quel prix ! S’effondrant devant la lupine, il la laissait pantois. Que pouvait-elle faire ? Le soigner ? Comment ? Et surtout cette plaie béante. Cependant, sans trop réfléchir elle attrapa les quelques feuilles présentes dans l’alcôve et les apposèrent sur les blessures qu’elles pouvaient couvrir, pour le reste. Advienne que pourra, elle ne pouvait rien faire d’autre. Concentrée un léger instant sur sa tâche, elle releva le visage en entendant des grognements.
En effet, la meute les encerclait, le nouveau mâle alpha et elle, elle qui n’était actuellement..Rien. Rien juste un pauvre morceau de viande ambulant. Déglutissant et sentant pertinemment qu’une bataille allait bientôt éclatée, l’Okami fixait ses adversaires, du moins pas directement dans les yeux, mais elle était aux aguets. Elle qui avait besoin de se reposer, elle allait devoir puiser dans ses dernières réserves. Oh joie ultime.
Un grognement sourd retentit puis un hurlement. La charge était lancée. Ni une, ni deux, réagissant au quart de tour, la lupine troqua sa forme humanoïde pour sa forme animale, arrivant ainsi à mieux se défendre. Elle joua plus sur la défense que l’attaque, évitant les coups mortels de crocs et de griffes comme elle pouvait. Mais le bémol, c’est qu’ils étaient plusieurs les bougres ! A un contre un, elle aurait encore eu une maigre chance, mais à dix contre un. Non vraiment, ce n’était pas fair play !
Grondant, mordant pour faire reculer ses adversaires, elle se retrouva bien vite acculée contre le fond de l’alcôves, les griffes de ses adversaires cherchant à tailladaient sa chair, l’évitant que de quelques centimètres salvateurs.
-
Le loup garou était mal en point. Il avait gagné, mais il avait du mal à bouger. Pour se soigner, il devait se transformer, mais il n’en avait pas la force. Il n’avait pas la force de passer d’uyn état à l’autre sans difficulté. Mais il devait faire un effort, il avait prouvé qu’il était fort, il devait le prouver jusqu’au bout ! Parce que rien n’était fini tant qu’il n’avait pas pris en main la meute. Mais pour ça, il devait encore une fois de plus aller jusqu’au bout.
Il avait peut-être visé un peu trop haut en défiant ainsi l’alpha. Mais il l’avait fait pour sa compagne, parce qu’elle avait trouvé qu’il n’était pas assez fort pour elle. Que n’aurait-il pas fait pour une progéniture… apparemment bien plus qu’il n’était capable de faire. Il soupira et regarda la jeune femme avec un regard un peu vitreux. Il était bien sonné. Il soupira et regarda sa compagne presque humaine – plus que lui du moins - avant de se rendre compte de ce qui se passait.
Il se décida à tenter quelque chose. Il commença à se lever, tant bien que mal. Elle était sous forme de louve pour combattre. Comme lui, elle pouvait changer. Il regarda la bande se resserrer autour d’elle et il finit par réussir à se redresser et se lever, très lentement pour je pas se faire davantage mal comme ça. Il gémit de douleur en sentant qu’une de sers jambes était en trop mauvais état pour supporter son poids.
Il hurla dans un cri qui ressemblait à un mélange entre hurlement et aboiement. La meute se figea sur place et se tourna vers lui. Boitant de manière plus que visible, il se dirigea vers la foule, enfin, foule, une dizaine de loups à tout casser, et même pas encore transformés pour la plupart ! Il la regarda et poussa un autre cri qu’un humain n’aurait pas du être capable de faire. Certains se couchèrent, les plus faibles et les plus soumis tout du moins.
Pour les autres, ils continuaient à le fixer droit dans les yeux, signe clair de défi, ses pupilles furent à nouveau envahies par des étincelles orangées signe clair de la colère du loup. Deux autres s’inclinèrent et baissèrent les yeux. Finalement, il s’approcha de celui qui semblait lke plus dominant du lot et grogna en plus du reste, et le dominant dévoila sa gorge devant son nouvel alpha. Il s’approcha et la saisit entre ses dents et pressa sans blesser, puis il relâcha avant de se diriger vers Shad.
« Plus de danger. »
Il lui sourit et commença à s’appuyer sur elle, sur la louve. Et tout en sachant qu’il ne pourrait pas répondre, il luii lança.
« Alors ? Assez fort pour toi ? »
-
Elle s’était également figée lorsqu’elle l’entendit, suivant le mouvement de la meute. Observant attentive. Le nouvel alpha montrait sa domination, faisant ployer sous son joug ceux qui osaient ou oseraient le défier. Le second était passé premier et s’était rapproché de la louve, se collant à elle, lui indiquant qu’il n’avait plus de danger, la questionnant sur sa force. L’Okami pouvait le sentir contre elle, manquant de force, au bout de ces dernières, s’affalant quasiment contre son dos et bien avant qu’elle ne put lui répondre, elle s’effondra d’épuisement à son tour, ayant repris une forme plus humaines sous le regard de la meute.
Le temps passa, s’écoulant doucement pour l’Okami qui reprit conscience bien plus tard dans la matinée. Mais malgré l’heure de la journée, la pénombre était toujours assez présente dans le repaire des lycanthropes, une chance encore qu’elle voyait mieux qu’un humain. Elle ne voyait pas comme en pleins jour mais l’obscurité ne la gênait pas entièrement. Scrutant ainsi les environs, elle observa la pièce où elle avait été mise. Une plus grande alcôve, sans doute la tanière de l’Alpha, bougeant légèrement, un bruissement se fit entendre. Abaissant son regard, elle nota qu’elle n’était pas couchée à même le sol mais sur un lit fabriqué grâce à un mélange de feuille et de mousse.
Cherchant la sortie du regard, elle la trouva rapidement, petit inconvénient, elle était gardée. Pas qu’elle n’osait pas se lever et sortir mais avec ce qu’il venait de se passer…la lupine ne savait pas vraiment ce qu’elle pouvait faire ou ne pas faire. Soupirant, elle se laissa retomber avant de sentir ses plaies se réveillaient sous le léger choc qu’elle leur avait infligée. Se mordant la lèvre inférieure, elle profana un juron avant de marquer un léger temps d’arrêt. Se relevant, dou-ce-ment , elle chercha le nouvel alpha. Où était-il ? Que faisait-il ? Elle resta un moment perplexe. Pourquoi diable pensait elle ainsi à lui ? Ce n’était qu’un mâle cherchant un moyen d’avoir une progéniture rien de plus ! Et pourtant, elle continuait à le chercher du regard, bougeant doucement ses oreilles lupines à l’attention de chaque son. Elle osa cependant lancer un mot, qui elle l’espérait, lui octroyait une réponse en retour.
« Fort. »
Puis elle attendit, comme un condamné attend sa peine. Son temps était en sursis et elle continuait de jouer le rôle de l’appât. Du moins, le jouer-t-elle encore réellement ? Après tout, qu’était-elle au regard du buveur de sang ? Rien, juste de la chaire. Qu’il ne vienne pas, cela l’arrangerait grandement, l’Okami avait assez sa dette, le regard vide, regardant la « couche » elle espérait au fond d’elle-même que ce repaire ne soit jamais trouvé, qu’elle ne soit qu’une « perte » lors de la mission de chasse au loup. Mais bon, elle pouvait toujours rêver…
-
A croire qu’ils étaient aussi mal en point l’un que l’autre ! Ce n’était pas rassurant, loin de là ! Il était en état de grande faiblesse ! Maisd après une bonne nuit de repos lui ferait du bien, beaucoup de bien. La majorité de ses blessures ne seraient plus que de légères croutes pour les plus graves, quant au reste ce serait de jolies marques rosées sur son corps, et sans doute une absence de pilosité sur ses plaies bien sur… oui, ce n’était pas esthétique, mais dans lla nature, survivre était plus important qu’être beau.
Quand il se réveilla, le soleil était encore haut et il y avait plusieurs tâches qu’il se devait d’accomplir avant le coucher du soleil, en tant qu’alpha, comme gérer les équipes de chasse, veiller à l’éducation des louveteaux, bon, il n’y en avait qu’un, ce qui était un sacré miracle compte tenu der la rareté des grossesses arrivant à terme ! Autant vous dire qu’il était chouchouté par l’intégralité de la meute !
Il se sentait encore faible mais il n’avait pas le droit de se reposer, il devait sans cesse maitriser les liens de meute ! Il y avait eu accès, mais pas à un tel niveau ! Son contrôle sur la meute était différent et apprivoiser tout ça était assez spécial ! Il fallait du travail pour améliorer son contrôle, il y avait tellement de choses qui passait par ces liens qu’il n’avait même plus besoin de parler pour faire connaitre sa volonté, c’était incroyable !
Il passa une bonne partie de la journée à apprivoiser à peu près le lien, n’oubliant toutefois pas de mettre des gardes du corps à sa compagne ! Fort heureusement ! Nombre de femelles de la meute ne se seraient pas gênées pour la tuer et prendre la place qu’elle n’avait pas encore revendiquée. Comprenait-elle qu’à son réveil, pour sa propre sécurité, elle avait tout intérêt à se montrer comme la compagne de l’alpha, seul loup de la bande à ne pas vouloir sa mort et sa chair comme nourriture.
Finalement, un bruit int à son oreille fine, il avait l’ouïe extrêmement développée, aussi, lorsqu’elle prononça un mot qu’il lui connaissait bien, elle avait donc repris connaissance. Il la rejoignit, non sans douleur. Il se pencha, s’agenouillant pour lui caresser doucement la joue alors qu’un de ses soumis, un homme plutôt chétif, lui apporte une feuille en forme de coupe avec de l’eau, ainsi que nombreuses d’autres feuilles médicinales.
Doucement, il souleva la tête de la lupine pour lui donner à boire doucement, avant de doucement la forcer à basculer sur le dos pour remplacer les feuilles par certaines plus fraiche et donc plus efficace. Puis il banda le tout avec des lianes, comme un vrai bandage pour ensuite très délicatement la redresser et déposer un baiser juste derrière son oreille, faute d’un coup de langue. Doucement, il laissa descendre son visage vers sa gorge, en murmurant dans un grondement :
« A moi ! »
-
Elle n’avait attendu qu’une minute ou deux, l’oreille attentive, dans l’attente de sa venue, ou d’une toute autre réponse. La louve ne fit pas de geste quand le mâle alpha s’approcha, laissant sa main caressait sa joue, le laissant également changer ses bandages. Ou du moins, ses feuilles de soin. Pendant le changement de ces dernières, elle put noter grâce à un rapide coup d’œil que les précédentes avaient déjà bien fait leurs offices, ses plaies s’étaient mises à cicatriser plus rapidement et les plus petites d’entre elles étaient déjà pour la majorité refermées.
L’Okami se retrouva contre le lycantrope, buste contre torse, elle gardait la tête baissée, ne voulant pas l’offenser ou lui faire penser à un quelconque acte d’agression. Sentant le visage de l’homme loup passer de sa tête à son cou, elle laissa sa tête partir en arrière, offrant sa gorge à la créature. Elle avait rapidement réfléchi, sa vie en serait pas glorieuse ici mais elle serait en sécurité. Elle ne servirait peut être que de mère porteuse mais …qu’importe. L’autre la traitait de clébarde, elle serait donc une clébarde. Doucement, elle remis sa tête droite, caressant doucement les flancs de son « compagnon », apposant ses lèvres en dessous de celle du mâle, comme un loup poserait son museau prêt d’un supérieur. Encore une fois, elle cherchait à monter son allégeance.
Prudemment, elle leva doucement ses yeux azur vers le regard ambré de l’alpha et le fixa quelques secondes, avant d’abaisser son regard, cherchant ses mots, prenant une inspiration, elle souffla, brisant le silence qui s’était installé dans la pièce, sachant d’avance quelles conséquences auront ces deux mots.
« A toi »
La Terranide eut une rapide pensée, si d’avenir elle devait rester ici, elle tenterait de leur apprendre à mieux parler…Imaginez seulement tout ce que cela pourrait leur apporter niveau technique de chasse ! Mais pour le moment, elle faisait profil bas, attendant la réaction de l’alpha. La louve venait de lui donner son accord, elle l’autorisait à la saillir, à faire d’elle sa femelle. Que ferait-on pas pour survivre ? Elle se remémora cependant d'un danger plus qu'imminent, pour elle, pour la meute, le vampire. Désignant la sortie de l'alcôve à défaut de la sortie de la tanière, elle déclara après avoir vérifié qu'aucune oreilles indiscrète étaient présentes.
"La meute doit partir...Le vampire va arriver.."
Elle espérait qu'il la croit, qu'elle ne devrait pas se justifier. Ils devaient partir, changer de territoire pendant que le soleil était encore haut. Dès que la nuit tomberait, elle apporterait sa faux avec elle.
-
Ainsi, elle le reconnaissait enfin, elle reconnaissait qu’elle était à lui, sans être aussi possessive qu’elle aurait dû l’être pour convenir à un alpha. Même si tout le monde est soumis à l’alpha, la compagne de l’alpha devait. Ainsi, elle devait être forte aussi pour pouvoir montrer qu’elle était la seconde dans la hiérarchie de la meute. Enfin bon, personne ne pouvait être parfait ! Et puis, à vrai dire, son seul intérêt était sa faculté de reproduction et sans doute aussi sa fertilité qui devait être plus élevée que chez les femelles qui l’entourait jusqu’alors.
Elle se montrait très soumise et semblait très bien savoir ce que l’on attendait d’elle. Mais elle lui parla, disant des mots qu’il ne comprenait pas, aussi, il n’y prêta guère attention, et la retournant, se plaçant dans son dois, il copula avec elle jusqu’à jouissance. Pas de violence, un peu de sauvagerie, mais ni morsures, ni griffures, juste une saillie en règle. A aucun moment il ne fut question de plaisir, ni pour l’un, ni pour l’autre.
Une fois la besogne accomplie, il sentit la connexion se faire. Il ne s’agissait ni plus ni moins qu’une d’une connexion mentale, il voyait par ses yeux, et, dans une certaine mesure, comprenait ses pensées sous forme d’odeurs, de sensations, d’images, de sons. C’était très confus, il fallait qu’elle apprenne à se maitriser et contrôler le lien pour lui montrer ce qu’elle voulait faire.
Mais lui, il lui envoya sa joie, son contentement, ses attentes, ses espoirs. Il sourit et se redressa et regarda la jeune okami dans les yeux. Puis, il gronda ert envoya à toute la meuite l’image de l’accouplement qui avait fait le lien. Il la sentait comme si il était elle, et sans doute cela pouvait paraitre envahissant, mais elle devait parfois ressentir la même chose, tout comme la meute d’ailleurs !
« A moi ! »
Et d’un geste possessif, il l’enlaça et la serra contre lui.
(HRP : Vous pensiez avoir droit à une bonne partie de baise ? Et ben non ! Loupé ! Bande de pervers ! Niark, niark, niark !)
-
La louve avait jugé préférable de jouer la soumise pour ne pas éveiller la fureur de l’alpha, elle pourrait avec le temps, évoluer, et c’est ce qu’elle comptait faire. Après tout, la lupine devrait montrer un certain statut au sein de la meute. Car oui, maintenant, elle était liée à la meute, elle faisait partie des loups garous sans en être une et ne le serait sans doute jamais. L’acte avait été plus animal qu’humain, après tout, cela aurait été prévisible ! Attendant qu’il se détache d’elle, elle marqua un arrêt.
Le lien avait été créer, la lupine recevait et ressentait de nombreuses sensations et émotions émanant de toute part, de l’alpha en principal pour cette instant. Elle revivait ainsi la saillie, les joues rosies, ressentant le plaisir que l’alpha avait eu pendant cette dernière, ressentant également que la meute « revivait » la scène. Mais toute bonne chose avait une fin et aux délices s’en suivit la peur, une peur grande et palpable.
La Terranide se remémorait la voix du vampire, son odeur, elle se l’imaginait comme s’il était là, face à elle, un danger imminent. Et c’était le cas ! Elle devait prévenir la meute, redire à l’alpha de partir ! Elle se tourna vers lui, le regardant, l’acte étant maintenant loin derrière elle, elle répéta les mots qu’elle avait prononcée plus tôt, se faisant insistance »
« Partir, il faut partir ! »
Ses oreilles étaient dirigées vers l’arrière, sa queue mise entre les jambes, tout son corps définissait la peur. Une angoisse forte et palpable, elle relança à son » mâle » pour bien se faire comprendre, espérant qu’il réagirait
« Le vampire va venir ! Il faut partir avant la nuit ! »
-
Sans doute malgré elle, elle contaminait le lien, d’une certaine manière, montrant le Grand Ennemi, montrant sa peur que tous les membres ressentaient. Déjà, les plus soumis te les plus faibles prenaient apparence de loup et se couchaient à terre en couinant de terreur. Oui, on ne plaisantait pas avec le Grand Ennemi. Mais quiconque ressemblant à quelqu’un d’intelligent pouvait se demander avec raison si elle n’avait pas peur du passé, après tout, elle avait l’odeur du Grand Ennemi ! Olfactivement, c’était logique de savoir qu’elle avait un lien avec Lui.
Il regarda sa compagne et par l’intermédiaire du lien de meute, il la rassura, lui envoyant une puissante vague d’apaisement, pour lui rendre sérénité et tranquillité. Ils avaient une meute à diriger après tout. Il ne fallait pas se laisser aller à une certaine forme de vie dans le passée. C’était tout sauf une bonne chose de vivre dans le passé. Alors il fallait le laisser de côté, pas l’oublier, mais passer à autre chose, l’avenir. L’avenir de la meute.
Il la serra contre lui en lui léchant doucement la frimousse, pour la rassurer alors qu’il la caressait, la cajolait, se voulant réconfortant, elle était sa compagne après tout ! Au travers du lien qui la liait à la meute, le lien de couple, il lui envoya sa propre odeur, son odeur d’alpha, une odeur musquée et sauvage, un peu piquante, mais pas dans le mauvais sens du terme. Il l’estimait comme étant l’odeur la plus à même de l’apaiser et de la tranquilliser. Après tout, il était son compagnon, son autre moitié !
Enfin, un énorme loup, sans doute un bon mètre au garrot, sans doute même plus, arriva, aussi vite qu’il le pouvait sur trois pattes avec une grosse proie dans le bec. Un faon qu’il présenta donc à l’alpha et sa compagne. Alors, un grondement sourd se fit entendre. Son estomac. Il transmit l’odeur d’une proie fraichement tuée, le goût de la chair et du sang sur ses lèvres, dans son gosier. Puis, il se servit de griffes pour éventrer la bestiole. Il préleva le cœur et le tendit à sa compagne. Il pulsait encore et était encore chaud. Lui, il préleva de la chair et commença à manger, arrachant avec les mains un morceau de la cuisse qu’il se mit à déchiqueter et gloutonner à belle dent.
Il lui envoyait chaque sensation qu’il avait et la joie que cela lui procurait, touchant le ventre de la jeune femme, comme il essayait de lui faire comprendre que pour être fertile, elle devait bien manger. C’était important pour que la graine germe.
-
La peur fut rapidement chassée par l’apaisement, le réconfort de l’esprit de meute. L’Okami qui pensait que ces êtres avaient besoin de paroles s’étaient fourvoyée. Le lien qui les unissait tous était bien assez puissant pour qu’ils n’aient besoin de parler en entre eux. Sa peur avait infectée les plus faibles, mais le reste de la meute, de pars leur force et leur courage l’avait anéantis, effacée, comme si ce sentiment n’était plus qu’un mauvais souvenir. C’était ainsi une caractéristique de ce lien de meute, quiconque ressentait une sensation désagréable le transmettait plus ou moins au reste du groupe et ce dernier, pour en plus être assaillis de ces mauvaises pensées cherchait un moyen d’apaiser le martyr.
La Terranide se laissa à nouveau faire, obtenant du réconfort de la part de l’alpha. L’odeur qui lui envoya, son odeur, la plus forte de tous semblait faire son effet. La lupine se détendit, ne gardant qu’une légère appréhension pour les évènements futurs et quand le cœur chaud et palpitant du faon lui fut donné, elle mordit à pleine dent dedans sans la moindre forme de dégoût. La louve pouvait manger des aliments cuit ou cru sans risque d’être malade. Elle sentait le sang couler le long de sa gorge, se délectant de la chaire du muscle. Voilà quelques jours qu’elle n’avait pas mangé et ce simple muscle, pompe de la vie, était pour elle comme un met délicat. Par ailleurs, le sang lui permettait d’étancher sa soif. Elle partagea son plaisir avec l’alpha, qui était déjà bien soucieux de l’avenir.
La lupine, tout en avalant un énième morceau du muscle palpitant, observa un instant son ventre encore plat. Si sa mémoire était bonne et ses calculs exacts, elle devrait attendre deux semaines minimum avant d’être fixée, de plus si le vampire viendrait à la récupérer – ce qu’elle n’espérait pas -, elle partirait de chez lui, le ventre encore plat. A supposer que les loups garous n’avaient pas une croissance plus rapide que les autres ! Enfin, d’un côté, le voulait-elle vraiment ? Oui et non, du moins elle ne savait que trop. La seule chose dont elle était sûre c’était qu’elle restée en vie ici grâce à cela.
Une fois les alphas repus, le reste de la carcasse fut donnée à la meute, du plus fort au plus faible tous purent prélevés leur part. Bien entendu, le louveteau n’eut pas besoin de se battre pour obtenir la sienne, recevant directement d’un grand mâle un morceau de choix. L’avantage d’être le seul représentant de l’avenir de la meute. Quant à la Terranide, la suite de sa journée se passa sans encombre, elle passa voir chaque membre du groupe afin de mieux se faire identifier, simple question de formalité. Oh bien entendu, elle pouvait entendre certains grognements provenant d’autres femelles, mais elle les ignora purement et simplement. Puis rapidement, vint la nuit…
[ https://www.youtube.com/watch?v=actZumishxQ ]
Une sensation étrange pris la meute aux tripes, une sensation de peur, de souffrances mais surtout de mort. Le groupe de loup garou venait de perdre l’un des siens et ce dernier, grâce au lien qui les unissait tous avait réussi à leur envoyé la dernière odeur qu’il avait humé, sa dernière image qu’il avait eu avant de trépasser..Celle du Grand Méchant. Mais ce dernier n’était pas seul, on pouvait distinguer derrière sa très forte odeur de mort, tout un tas d’autres odeurs, sans doute ses larbins, ses soldats. Le vampire avait attendu la nuit pour commencer sa traque, bien décidé au souvenir de l’Okami d’exterminer tous les loups-garou présents. Ces derniers se tournèrent tous rapidement vers l’Alpha, attendant des instructions qu’ils étaient prêt à suivre, que ce soit la bataille ou la fuite.
-
La journée fut très mouvementée et très difficile, mais gratifiante. Être alpha était un travail de tous les instants et il du vaquer à des occupations difficiles tout au long de la journée ! Mais au moins, il avait une compagne et aurait, il en était sûr, avant l’année prochaine, une portée de louveteaux grâce à elle ! Il la choya et s’occupa d’elle entre chaque tâche qu’on lui fixait ou qu’il se fixait. On ne pouvait pas lui reprocher d’être un compagnon ingrat et absent.
Il al saillit une nouvelle fois avant la nuit et ensuite, se couchant avec les vaches, il s’endormit blottit contre elle, la serrant dans ses bras. Mais il ne put se reposer bien longtemps car des sensations et des images de la meute, et surtout, une odeur. Il n’avait pu se reposer qu’une paire d’heure, mais désormais, le danger rôdait, cette odeur qui avait été envoyée, c’était celle du Grand Ennemi. Ainsi, il approchait ? Soit, il allait falloir lutter pour sa vie, pour sa survie et celle des siens, plus encore, pour sa compagne et les graines dans son ventre.
Il la couva du regard alors qu’il prenait une apparence à mi-chemin entre homme et loup. Grand sourire tout en croc qui se voulait rassurant, puis il renifla, l’odeur se rapprochait, l’odeur se rapprochait. Il regarda la griotte qui était sans issue et se plaça devant l’entrée. Il allait lutter et tous les autres avec lui ! Ils vinrent un à un se p^lacer de part et d’autres, en fer de lance. Pour les moins dominants ils étaient en loup uniquement, faute de mieux.
*
* *
Le vampire s’était mis en route dès la disparition des derniers rayons du crépuscule ! Il fallait en finir au plus vite. Le caméléon était de retour et avait localisé l’endroit où les trouver, et il avait commencé à guider le détachement au travers de la végétation pour les emmener jusqu’au repaire des animaux. Ces animaux qui avaient sans doute déjà fini de manger les restes de la clébarde ! Ils mirent un bon moment à l’atteindre avant de finalement se mettre en position de combat. Ils avaient tous soit des lames d’argent, soit des arbalètes xchargées des carreaux recouverts d’argent. Ça allait être un massacre !
Il donna l’assaut, allant en tête avec un fouet tressé de fils d’argent et dans lequel avait été inséré de petites lames en forme d’épines fait dans le métal précieux pouvant terrasser les loups garous ! Il était à la tête et tandis que la première volée de carreaux venaient de toucher leur but. Il n’avait donné qu’un ordre : le chef «était pour lui... il voulait le blesser assez pour le ramener et jouer un peu avec lui…
C’est alors qu’il la vit ! Elle était vivante…. Bon et bien ça allait lui offrir de proies entières au lieu d’une… plus de la moitié des loups étaient déjà à terre, cloués au sol par des carreaux d’argent et le reste était condamné à les rejoindre. Liam se taillait un passage, rejoignant le louveteau qu’il saisit par les pattes avant pour le soulever du sol et lui plaça une dague sur la gorge. Puis, d’une voix presque chantante :
« Ma clébarde ! Si tu fais en sorte qu’ils se rendent promis je l’épargne ! »
C’était follement amusant !
-
Il était arrivé, comme elle l’avait pressenti et tant redouté. Les loups-garous n’avaient pas écouté ses mises en gardes, ils le payaient de leur vie. Plus de la moitié était déjà décimés, tombant sous les coups des armes en argent, leur seul point faible. Mais à chaque mort, une nouvelle vague de sensation fouettait la Terranide, ressentant chaque douleur, chaque mort. Les derniers debout, fou de rage de ressentir toute cette douleur, se lançaient dans des assauts perdus d’avances. Un grand mâle atteignit presque sa cible mais il fut celle d’un carreau d’argent logé directement en pleins cœur.
Le vampire se retrouva face à « sa clébarde », cette dernière put noter dans son regard son désappointement, oh ainsi il était déçu qu’elle était en vie ? Que devrait-elle dire elle ? Se lever, aller dans ses bras et lui faire pleins de câlins en le suppliant de la faire souffrir par mille et une façon ? Plutôt crever. La louve ne fit aucun mouvement quand il vint, mais fut à nouveau la proie de puissantes sensations. Le petit lui transmettant sa peur, il sentait sa mort arrivée et gesticulant dans les airs ne pouvait rien faire pour s’échapper. Les quelques lycanthropes qui pouvaient encore être conscient observaient la scène impuissant, cloués au sol dans l’attente du coup final.
« « Ma clébarde ! Si tu fais en sorte qu’ils se rendent promis je l’épargne ! »
Le regard de l’Okami passa du vampire tenant le louveteau, au reste de la meute. Tout en le fixant, elle transmettait, comme elle le pouvait, le message au chef de meute, si ce dernier se rendait, le combat serait fini, mais elle le prévenait également, encore dans la mesure du possible, du danger qu’il l’avait. Cela sentait le piège à pleins nez. Ellle ne connaissait que trop bien le vampire, jamais il ne tiendrait paroles. Levant sa main, la louve désigna de l’index le louveteau qui tentait d’échapper au baiser mortel de la dague.
« Même si tu viendrais à l’épargner, en tuant la meute, tu le condammes..Oh désolé.. «vous » le condamnez… »
Bien, bien, bien, cela lui vaudra sans doute quelques coups de fouet, après tout, dès qu’elle ouvrait la bouche, elle recevait une sentence, alors pourquoi se gênait ? Bien que pour le vampire elle pouvait paraître stoïque et pourtant, le lien qu’elle avait eu grâce à la saillie était en pleine action. L’Okami n’avait pas vu l’alpha tombé et ce doutait qu’il était là, quelque part, attendant de pouvoir sauter sur le vampire. Elle fut cependant rejoins par deux gardes qui la forcèrent à se relever, non sans un coup de poing placé au niveau de son ventre, histoire de la faire courber de douleur pour la punir de ses paroles, puis trainait jusqu’au vampire. Au moins, elle aurait eu une journée de repit…
-
Apparemment les loups comprirent. Car certains courbèrent l’échine alors que ses propres hommes se remettaient à tirer à l’arbalète pour abattre ceux qui luttaient et même ceux qui ne luttaient pas ! Il y avait de quoi sourire et de quoi rire, même ! Tant de mort inutile ! Voilà qui le ravissait, un bon petit massacre faisait du bien. A la réponse de la clébarde, Liam fronça les sourcils. Il semblait étonné plus que contrarié.
« Oh, tiens, on a changé de camp ma petite clébarde ? Comme c’est mignon…. »
Il les regardait tomber comme des mouches mais ne voyaient pas l’alpha alors qu’on lui apportait son clébard. Il regarda la jeune femme qui était tirée et même carrément trainée vers lui. Il la regarda d’un œil mauvais et lui caressa la joue avant de lui susurrer ce que d’autres auraient pu penser pour des mots doux. Mais non, juste des promesses.
« Tu sais ce que je ne supporte pas ? La trahison. Oui, je ne trahis jamais mes paroles, ou mes allégeances. Mais tu payerai cet opportunisme ! »
Il lui enfonça ses onflmes dans la joue jusqu’à faire perler le sang, la griffant bien comme il fallait tout du long. Une jolie balafre qu’il ferait en sorte de garder ouverte tant qu’il en aurait envie. Puis il la saisit par les cheveux ety la souleva du sol pour la gifler.
Il y eut un hurlement alors qu’un énorme homme loup, à mi-chemin entre les deux se jeta sur lui. On entendit un claquement sec et un carreau lui travers l’épaule, entrant comme dans du beurre. Pas de quoi le tuer, juste de quoi le ralentir, volontairement.
Liam lâcha la clébarde et asséna ses deux poings sur les tempes de l’animal qui s’effondra en couinant. Il regarda la bête. Ui avait le regard un peu vitreux.
« Ramenez cette chose au camp de base, on va s’amuser. – il se retourna vers l’Ookami – toi, tu vas connaitre la raison pour laquelle on ne me trahit pas ! »
Il lui saisit le poignet et le descendit jusqu’aux doigts qu’il brisa un à un, le reste de la nuit serait longue ! Il la laissa entre les mains de deux gardes. Et commença à sortir de la grotte. Il sourit et récupéra le louveteau traumatisé pour le donner à un garde. Faute d’avoir vu son souhait exaucé, il allait jouer. Il chargea l’arbalète, visa et ordonna :
« Pull ! »
On lança le louveteau et le carreau l’atteignit en pleine tête., le clouant à une paroi.
-
La louve s’était retrouvé face à son maître temporaire et bien vite elle regretta ses paroles. La douleur qu’elle eut en ressentant chaque mort était bien plus intense que celle produite par la balafre crée sur sa joue. Se prenant la gifle, elle détourna le regard sous l’impact produit. Le vampire en avait de bonnes ! Il l’avait laissé comme un vulgaire appât attachée à un arbre, elle n’avait fait que survivre ! Mais bon, tenter de lui expliquer cela serait veine perdue. Elle ne put cependant pas retenir quelques cris de douleurs quand il brisa ses doigts, un à un. Bon sang, pourquoi la meute n’avait-elle pas écouté ses suppliques ? Entendant la promesse douloureuse du vampire, elle déglutit, se doutant que la nuit allait être longue.
La Terranide fut trainée en dehors de la grotte, les gardes faisaient en sorte qu’elle marche sur chaque ortie, chaque caillou pointu, chaque ronce. Mais juste avant de sortir, elle put entrevoir la scène de la mise à mort du louveteau, ressentant une vive douleur, elle détourna son visage de la scène, observant celle qui se dressait devant elle. Des morts, rien que des morts, étalés sur le sol, chacun tué par une arme fait d’argent. Etant restée immobile un petit moment, elle fut frappée violemment dans le dos, le garde la forçant à avancer.
De retour au camp de base, elle fut de nouveau attachée, non sans faire exprès de tordre dans tous les sens ses doigts brisés, lui faisant pousser tantôt des grognements de douleurs, tantôt des cris selon l’angle que le garde lui faisait prendre. Elle nota rapidement qu’elle était de nouveau contre l’arbre à appât. Arbre dont son dos fut poussé contre l’écorce et raclait contre. De nouvelles plaies furent ainsi formée et le sang s’écoula le long de son dos, gouttant jusqu’au sol. Jetant un regard noir, rempli de haine aux deux gardes qui s’octroyaient plus de libertés qu’ils ne le devraient, elle ne put réprimer un juron quand l’un des deux hommes la percuta à nouveau contre l’écorce tranchante.
Et pourtant, elle savait que cela n’était qu’une mise en bouche. Cherchant le vampire du regard comme elle le pouvait, elle redoutait de le voir. Entre choisir être une porteuse pour les loups-garous et être un souffre-douleur pour le vampire, le choix était vite fait ! Pensant aux supplices qu’elle allait avoir, son corps entier se mit à trembler, sans qu’elle puisse le retenir. La peur et l’angoisse naissait en elle à nouveau, l’Okami savait qu’elle allait déguster.
-
Ça allait commencer, oui, après tout, le caméléon lui avait parlé de choses drôlement amusantes, comme le fait qu’elle avait copulé avec une de ces aberrations ! Oh oui, ça allait être drôlement amusant. Il avait deux sujets à supplicier ! Même si, reconnaissons-le, le cas de la clébarde était un peu plus délicat : elle devait rester entière pour être restituée à sa maitresse dans un état – physique – décent.
Il n’était pas ignare au point de ne jamais avoir ente,ndu parlé du lien de meute et comptait biene n profiter un maximum, un moyen de torture sans séquelle, sans la moindre trace d’ichor à l’horizon ! Héhéhé, ça serait amusant à tenter, non ? C’était comme s’il infligeait la douleur, mais uniquement dans la tête de la clébarde…
Le caméléon dispensait son venin dans son oreille sur le trajet du retour au camp de base. Le plaisir allait débuer. Oui, pour lui, il s’agissait de plaisir ! Il sourit et regarda la clébarde pendant qu’on l’attachait à l’arbre et regardait le loup garou, attaché en face d’elle par des liens en argent, comme si cette idée avait été prévue, en fait, il voulait jouer avec un spécimen, aussi, il avait apporté de quoi l’entraver. Héhéhé, tout allait pouvoir commencer ! Et quel commencement ! Ce serait magnifique. Il attendit que les deux soient dans incapacité de bouger et il lui dit :
« Alors, bien installée ? Cela te rappelle-t-il des souvenirs, clébarde ? »
Il éclata d’un raire malsain avant de s’approcher d’elle avec une lame et fit glisser le métal froid sur son ventre avant de remonter cet instrument de forme phallique (regardez les instruments de guerre de l’homme : tous ou presque évoquent un phallus, à commencer par les épée et les poignards ! ).
« Qu’est-ce que je devrai faire pour te punir ? Te mutiler ? Te blesser ? Qui sait…. »
Il laissa courir la pointe sur le corps de la jeune femme sans la blesser avant de saisir un mamelon et tirer pour venir poser le couteau contre sa poitrine, comme s’il s’apprêtait à lui couper cette infime partie de son anatomie à raz du sein, un sourire particulièrement cruel sur les lèvres.
« Je devrai peut-être t’ôter ça, puis l’autre , non ? Après tout, si tu n’es qu’un animal qui copule avec d’autres animaux, ta preau ne vaut absolument rien.. »
Il se contenta de tracer un sillon sanguinolent - il avait à peine entaillé, sous son mamelon et relâcha celui-ci. Puis il approccha la lame du visage de la jeune Ookami.
« Sinon je pourrais te couper la langue, juste pour le plaisir de savoir que tu ne me trahiras pas par la parole ! »
Il explosa de rire avant de finalement lui tracer un sillon juste sous l’œil, qu’elle bouge et elle perdrait celui-ci… Finalement il s’écarta et la fixa droit dans les yeux. Il avait eu son idée en tête dès le début, il voulait juste lui fa ire un peu peur avant d’en venir au fait. Puis, finalement, il enfonça doucement le couteau dans sa cuisse, assez loin de l’artère fémorale pour qu’elle n’en meurt pas, et posant les de chaque côté de l’arme, il régénéra les tiussus, emprisonnant la lame dans ses chairs avec un éclat de de rire
« Ecoute moi bien, je réduirai ta punition si tu accomplies avec diligence et sans rechigner la série de tâche que je vais te confier. Voici la première. Châtrer ton mâle avec les dents…. Dents lupines ou dents de clébardes, à toi de voir ! Tant que tu manges ce que tu lui auras arraché… »
Il retira la lame de la cuisse de la jeune femme, ouvrant à nouveau une plaie qui avait cicatrisé, puis, il lui traça une estafilade juste en dessous du plexus solaire. Il éclata de rire, un rire qui n’avait rien d’humain si ce n’est une sorte de folie sous-jacente ;, rire qu’il ne cessa que pour finir ses propos.
« Si tu refuses, je te ferai une autre entaille, et ainsi de suite jusqu’à ce que tu acceptes. Tu as dix secondes de réflexion avant la prochaine estafilade ! Quand tout ton abdomen sera quadrillé à force d’estafilades, j’arracherai ta peau, lambeau par lambeau, puis je passerai à une autre zone de ton corps… dix… neuf… huit… sept… six… cinq… quatre… trois… deux… un…. Verdict ? »
-
Enfin elle pouvait reprendre son souffle, apercevant le regard embrouillé l’alpha attaché juste en face d’elle. Bon sang ils n’allaient quand même pas osé ? Elle n’eut cependant pas le temps de continuer à penser qu’elle entendit le vampire lui adressait la parole. Pâlissant en l’entendant rire, elle serra les crocs en sentant le métal froid de l’arme passait le long de son ventre et laissa échapper un couinement quand ce fut le téton qui fut tiré. Oh si encore il l’avait été un peu délicatement mais là, elle avait l’impression qu’il allait s’arracher. Le cœur battant la chamade, sentant le métal prêt à la couper, elle ne put s’empêcher de répondre au tac au tac :
« C’est sûr, vous auriez préféré me voir crever… »
Elle regretta ses mots dans les quelques secondes qui suivirent, déglutissant lors de la deuxième menace du vampire. Se retrouver muette…quelle plaie et en parlant de plaie, le sillon qu’il avait fait n’avait également pas été des moins douloureux. La louve vit ensuite la lame s’approchait dangereuse de l’œil et sentit cette dernière rentrait dans la chaire, pile sous le globe oculaire. Pas un geste, elle ne devait pas bouger, autant éviter d’être borgne ! La vue de cette lame a quelques millimètre de son œil lui donnait des sueurs froides, il n’allait quand même pas osé ? Par chance non, mais elle pouvait sentir le sang couler de la base de son œil, circulant le long de sa joue avant d’effleurer ses lèvres et de rejoindre la flaque au sol.
Relevant le regard après qu’il est retiré sa dague, la lupine croisa le regard du vampire. Un regard remplit de haine, de folie. Aucun doute, elle l’avait vu de nombreuses fois et savait qu’il n’avait pas encore fini avec elle. Puis la douleur vint, fulgurante mais aussi très lente. Elle sentait le couteau s’enfonçait petit à petit dans ses chairs qui sous la souffrance, se mirent à trembler. Puis elle écouta d’une oreille le vampire, tentant de reprendre ses esprits, dieu que ça faisait mal ! Et le pire c’était qu’il avait enfermé la lame dans sa cuisse ayant refermé la plaie…. Enfoiré de vampire.
L’Okami écarquilla les yeux quand elle l’entendit émettre ses ordres. Il n’allait quand même pas osé ? Et si pourtant, il l’avait fait ! Saleté d’espion…Relevant son visage, elle observa le mâle en face d’elle, avant de subitement hurler de douleur. La lame dans sa cuisse venait d’être retirée, entendant le décompte, sa pupille se fendant de peur, elle lança subitement sans réfléchir :
« Je.je le ferais ! C’est bon, je le ferais ! »
Immédiatement et pour valider ses dires, un garde vint la détacher, la laissant tomber sur le sol. La louve laissa échapper un « putain ça fait mal ! » en voulant se rattraper sur ses mains…inutilisables. Elle ne se releva pas complétement, prenant forme lupine, clopinant jusqu’à l’Alpha, le regardant et observant ce dont elle devait arrachée et surtout…manger. La louve envoya via le lien de meute qui l’unissait encore au mâle, un message de pardon, avant d’ouvrir sa gueule garnie de crocs et de sectionner d’un coup sec le membre phallique. Immédiatement, le lien lui transmis la douleur du mâle et la femelle lâcha le membre sanguilonant, se tordant de douleur sur le sol pendant une bonne minute. Mais, elle n’avait pas fini..Elle se releva péniblement, attrapant le muscle masculin et l’avala directement, ne donnant que très peu de coup de crocs pour ne pas s’étouffer avec. Puis, se doutant qu’elle aurait encore d’autres tâches ingrates, elle retourna prêt du vampire, reprennant sa forme de Terranide, regardant le vampire d’un air de dire « Et maintenant ? »
-
Oh, elle apprenait à obéir avec une soudaine diligence qui était agréable à voir et entendre ! Oh, ainsi elle voulait se montrer plus obéissante ! L’avenir semblait à la fois moins amusant et en même temps plus reposant ! Oui, paradoxal, comme d’habitude en ce qui la concernait… enfin bon, il fit un geste et on la détacha, il la vit opérer avec un bon coup de dent pour trancher tout le service trois pièce. Brave clébarde ! Il la regarda se tordre de douleur à même le sol, et ce, pour une partie d’anatomie qu’elle ne possédait même pas ! IOl en éclata encore une fois de rire avant de la voir se relever et manger ce qu’elle devait. Brave animal, voilà qu’elle avait droit à un repas.
Il la regarda et lui sourit avant d’approcher et lui tapoter la tête., oui, un signe qui aurait pu passer pour affectueux si on ne connaissait pas Liam. Puis, doucement, il glissa sa main pour lui saisir le bras et jouer avec ses doigts brisés, si il ne faisait rien d’ici quelques heures, l’opération pour qu’elle puisse un jour se servir de ses mains serait longue et très – ooooh oui, très - douloureuse ! Oui, c’était le but ! Bien évidemment, quand à les réparer…. Bon, allez, il était généreux. Il lui offrit un grâce et, prenant sa main gauche, il répara convenablement son pouce, son index et son majeur. C’était sa récompense pour avoir bien obéi !
« Tu vois, quand tu veux tu sais très bien répondre aux exigences de ton maitre, ma petite clébarde…. Mais tu comprendras que si peu, cela ne me suffit pas pour faire payer une trahison ! D’ailleurs, j’ai une bonne question pour toi ! ça fait quoi de perdre un organe que tu n’as jamais eu ? Je troucve cette idée particulièrement fascinante ! »
Il sourit lui palpa l’entrecuisse.
« Peut être que je devrai t’exciser pour que tuy te rappelle de cette expérience métaphysique troublante en fascinante, tu ne penses pas ? Comme ça tu serais marquée définitivement en la matière. Un petit souvenir en plus ton oreille ! «
Il éclata de rire avant de finalement sortir de sa ceinture une petite pochette en cuir qui contenait des aiguilles d’argent longues d’une quinzaine de centimètres chacune ! Il sourit et lui tendit la pochette, en en prélevant juste deux pour pouvoir lui permettre de faire ce qu’il avait prévu. Il lui attrapa la lèvre et perça un trou au travers avec l’aiguille, la laissant sur place le temps de prendre dans sa bourse un petit anneau doré qu’il passa dans le trou à la place de l’aiguille. L’anneau était juste de la bonne taille pour être contre la lèvre et la marquer légèrement, ou plutôt la blesser : il s’y enfonçait un peu, asseaz pour tirer sur la plaie.
« Si tu regarde l’anneau tu verras qu’il était doré, en gros, puisque tu aimes tant que ça baiser avec des animaux, tu seras avec les putains du domaine, en libre-service pour les gardes. Considère ça comme une récompense venant de ma part parce que tu nous a conduis là où ils se trouvaient…. Brave clébarde ! »
Il lui tapota la tête, comme à un chien avant de la gratter briècvement derrière les oreilles.
« Bon, avec ces aiguilles, tu vas lui tetirer les articulations des genoux et des coudes. Puis, avec le couteau, tu le dépècera sans le tuer ! »
Nouveau rire mauvais.
-
Elle ne bougea pas, recevant la petite tape sans rechigner, du moins en apparence, si le vampire l’aurait fixé droit dans les yeux, il aurait pu les voir perdus dans le vide mais en même temps, remplit de haine. Qu’il la traite de clébarde, de trainée, de chienne, ses mots ne lui firent plus aucun effet. Elle savait qu’elle s’était liée à un loup garou mais bon sang avait-elle eu le choix ? La louve sortie de ses pensées quand elle senti la main froide du vampire contre son entrejambe. Juste un léger frisson à cause du froid, rien d’autres.
Le vampire joua de nouveau avec ces doigts meurtris, et quel jeu ! Les doigts brisés de l’Okami était tournés dans tous les sens et de temps en temps, un « crack » se faisait entendre, suivit d’un énième cri de douleur. Pourtant, plus le vampire la martyrisée, plus elle commençait à résister à la douleur, ne criant plus autant que par le passé, son corps commençant à s’habituer à tous les supplices que le vampire lui infligé. De la douleur vint la guérison, sentant trois de ses doigts se faire soigner, elle les bougea doucement, les inspectant. Au moins elle pourrait s’en servir, en attendant que le reste soit réparé également. Tiens c’était un fait pratique ça ! Tout ce qui était brisés par le vampire était réparé mais à quel prix !
La louve fut levée et elle garda la sacoche dans sa main valide, observant avec effroi l’aiguille longue de 15 centimètres. Misère…L’aiguille perça la lèvre inférieure et une larme de douleur perla. Un gémissement s’extirpa également de la part du loup garou récemment castré. Tous deux partageaient leurs douleurs au grand plaisir du vampire ! Et comme il avait usé d’une aiguille en argent …l’aiguille atteignit enfin son but, puis un anneau dorée fut placé mais de sorte à ce que la plaie ne se referme pas. Donc pour parler, manger, boire ou autre, cela aller encore être une bonne partie de plaisir !
Et vint les explications concernant l’anneau. Elle pesta intérieurement, se jurant qu’elle n’allait pas les laisser faire comme bon leur semble ces connards de garde ! Du moins cela était simple à penser mais après quand elle serait encerclée par une dizaine d’entre eux…Elle sera bien impuissante et elle le savait. Vivement que ces deux foutus mois se termine et vite.. Levant le regard vers le vampire pendant qu’il lui grattait le derrière des oreilles, en ce qui on aurait pu prendre comme un signe d’affection, elle l’entendait ordonner son deuxième ordre.
Elle déglutit, sentant que la douleur qu’elle allait infligé au lycanthrope, lui serait également rendu. L’okami se leva tout en prenant la sacoche d’aiguille et le couteau qui lui était tendu. Arrivée devant le loup-garou, elle posa le poignard à terre, se saisissant d’une des aiguilles avec sa main valide, une chance qu’elle était ambidextre, Liam risquait d’être déçu lui qui aurait peut-être qu’elle serait malhabile ! La Terranide commença donc par chercher l’emplacement du tendon du genou, prenant convenablement l’aiguille entre son index, son majeur et son pouce, l’insérant dans la peau du loup garou condamné, trouvant le dit tendon avant de faire un léger mouvement, brisant ce dernier.
Elle retint un cri de douleur en commun avec le mâle mutilé, serrant les dents, tremblotant, elle recommença une deuxième fois, retirant un deuxième tendon, finissant ainsi de sectionner les ligaments croisés. L’Okami posa directement un genou au sol, ayant eu la mauvaise sensation de se mutiler elle-même, serrant les crocs, elle recommença la tâche jusqu’à ce que chaque tendon des genoux et des coudes soient sectionnés, elle laissa échappé l’aiguille de sa main, tremblante de douleur, respirant à grande peine, puis regardant le poignard elle s’en saisit, avant de finalement, le laisser tomber à terre, s’adressant au vampire.
« Je ne peux pas… »
Elle souffrait atrocement, la douleur étant indescriptible rien que pour des tendons, imaginez donc si elle le dépeçait ! Pourtant, elle sentait au regard du sang froid qu’il ne lui permettrait pas de refuser la tâche qu’il lui avait donné. Prenant difficilement l’arme blanche, la louve commença donc une incision, retirant doucement la peau du lycanthrope. Le mâle hurla de douleur, la femelle geignait recevant à nouveau la douleur du mâle. Elle ne parvint cependant qu’à dépecer l’une de ses cuisses, laissant échapper la lame d’entre ses doigts, tombant les mains à plat sur le sol, le corps tremblant. Elle répéta transi de douleur :
« Désolé, mais je n’y arrive pas ! »
Bon, il n’allait pas aimé, il allait encore la baffer, la faire saigner ou autre, mais définitivement, elle n’était pas du genre à se mutiler elle-même, même par le biais d’une autre personne. Si au moins elle pouvait briser ce lien, mais non cela était beaucoup plus amusant ainsi voyons ! La louve observa du coin de l’œil le vampire attendant sa réponse et surtout sa sentence, son corps tremblant de peur et d’angoisse.
-
Il se demandait jusqu’où elle serait capable d’aller. Oui, ce serait amusant de voir jusqu’où allait sa volonté, une volonté qu’il briserait définitivement, plus de jérémiades, plus de refus, plus regards haineux, plus qu’un délectable regard à la limite de l’inexpressif, comme si elle n’était plus rien que véritablement un objet à utiliser. Voilà ce qu’était un esclave ! Un objet à utiliser, rien de plus, que ce soit comme putain ou comme garde du corps, somme souillon ou comme cuisinière, voir même comme garde-manger si on le décidait…
Le vampire la regarda utiliser l’aiguille pour faire ce qu’il avait demandé. Il savait qu’elle ressentait de la douleur. Il savait qu’elle était liée à lui, il savait qu’elle ressentait tout comme le mâle car il n’avait pas de compagne depuis longtemps, en effet, si Shad était sa compagne comme ça avait été confirmé, alors les deux ne connaissaient pas encore assez le lien pour le verrouiller d’un côté ou de l’autre. Et comme il ne lui laisserait pas le temps de réfléchir à cela en la gardant sur les nerfs, alors il ne fallait pas se poser de questions et continuer à lui garder les nerfs à vif.
Et finalement, elle craqua. Elle finit par en avoir assez. Elle était à bout et les effluves étaient délicieux ! Il s’en emplit les poumons et les yeux, avant de finalement s’approcher alors qu’elle abandonnait la tâche, doucement, il la prit dans ses bras et la cala contre lui, essuyant ses larmes de ses mains froides.
« Allez, allez, du calme, c’est bon, c’est bon, tu n’y arrives pas, Shad, ce n’est pas grave, ça arrive à tout le monde de se trouver face à la limite de ses forces. Allez, calme-toi… »
Il alla même jusqu’à lui donner un baiser dans les cheveux. Puis, délicatement, il lui remit le couteau en main et lui tint la main, doucement mais fermement. Puis, il prit à nouveau la parole, toujours sur un ton doux qui ne présageait pour ceux qui le connaissaient de bien durs tourments.
« Allez, je vais t’aider et nous allons le faire tous les deux. »
Puis, tenant la main à la manière d’un artiste, un peintre qui apprend à son disciple le mouvement, il la guida et la força à tracer dans les chairs de son compagnon des sillons sanglants assez profonds pour permettre de détacher la peau ultérieurement. Doucement, il s’empara des doigts valides pour saisir la peau, et il la fit –très lentement - retirer le morceau de peau, ne la relâchant, seulement la main, qu’une fois ce travail terminé. Puis il découpa la peau en lamelle. Et doucement, il les approcha de la bouche de la clébarde.
« Allez, mange, ça te fera du bien ! »
Il allait devenir le centre de son univers, la seule chose à laquelle se raccrocher.
-
La Terranide louve était à genoux sur le sol, tremblant de douleur et de peur, le poignard juste à sa portée, posée là, à terre, et la sacoche n’était qu’à quelques centimètres également. Elle s’attendait à des insultes, des coups mais certainement pas à se retrouver caler contre le vampire, ce dernier séchant les larmes qu’elle n’avait pu retenir. Oui ça aurait pu être un magnifique tableau, mais ce n’était pas le cas. Cette tendresse était sournoise et l’Okami le savait parfaitement. Pourtant, elle n’arrivait pas à le repousser et quand il l’aida à dépécer la chaire de « son compagnon », la louve le laissa la guider, impuissante pour se rebeller ou tenter quoi que ce soit contre le vampire.
Maintenue contre l Liam, sa respiration était saccadée, son corps continuait sans cesse de trembler de douleurs, là où la lame traçait des sillons, elle jurait le sentir sur son propre corps. Puis, le premier lambeau fut arraché doucement, dans des grognements et des cris de douleurs de la part des deux êtres liés. L’Okami titubait, n’étant retenu que par l’être sanguinaire et quand ce dernier lui proposa le morceau de viande comme nourriture, elle n’eut pu le refuser, ayant besoin de force à tout prix. Le lambeau de chair fut avalé en quelques coups de dents.
Mais il restait encore de la peau sur le corps de l’Alpha, et ainsi, un deuxième arrachage commença, aussi long et douloureux que le premier, puis vint un troisième, un quatrième, un cinquième…Autant qu’il en fallait pour que tous les muscles du loup-garou soit mis à vif et à chaque retrait, chaque coupure, l’Okami pensait qu’elle allait finir par s’évanouir, affaiblie par la douleur. Elle observa en silence, ne pouvant rien faire d’autre, le corps meurtri du loup garou qui devrait bientôt rendre son âme. Puis comme elle l’avait fait quelques minutes auparavant, la Terranide interrogea le vampire du regard, le questionnant d’une façon muette sur quelle serait sa prochaine tâche ? Elle espérait au fond d’elle qu’elle en aurait bientôt fini, mais les ricanements qu’elle put entendre de la part de certains gardes ne la rassurait pas plus que cela.
-
Le vampire était à l’œuvre, accompagnant et aidant la clébarde à accomplir la sienne. Une chose était sûre, elle était à sa limite et n’en pouvait plus, mais le vampire l’empêchait de tout arrêter pour s’effondrer, se recrqueviller et se renfermer sur elle-même. Hors de question de perdre ce jouet, même pour quelques heures. Elle était son jouet, sa chose et un jouet ou une chose n’a ni besoin de repos, ni de se remettre de ses émotions !
Il continua donc d’utiliser la main de Shad pour la forcer à finir son travail. Ecorcher vif quelqu’un n’est pas chose aisée, loin de là. Il faut savoir retirer la peau sans pour autant inciser trop profondément, que le supplicié reste en vie et conscient assez longtemps pour voir la fin du travail. Bon, d’un autre côté, la victime ne survivait jamais longtemps à ça, aussi, une fois le travail fini on savait qu’il mourrait sous peu. C’était une opération létale, m ais à petit feu, le meilleur ! Et pendant tout ce temps on observait des suppliques, des invectives odieuses, des malédictions, et surtout, des cris de douleur ! Comment ne pas être submergé de ravissement !
Finalement, ils en eurent fini et son regard vint à nouveau à la rencontre de celui du vampire pour savoir ce qui allait se passer. Le vampire en avait une petite idée et doucement, serra Shad contre lui de cette manière faite précédemment qui aurait pu faire croire à de l’affection quand on ne le connaissait pas.
« Et voilà, c’est finit ! Tu as vu, ce n’était pas si terrible ! Et puis comme ça tu sauras ce que je fais à mes ennemis. Bon, maintenant tu vas le tuer. Un conseil, la gorge à coup de dents peut très bien convenir… »
Mais elle ne l’écouta pas et ce fut un poignard qui mit fin à ses jours, perforant son crâne au passage. Liam ne protesta pas vraiment, non, mais livide – comme si on pouvait être plus livide que son teint naturel en tant que vampire – il tenta de rester stoïque malgré sa surprise. Il s’attendait à beaucoup de choses, pas à ça. En fin de compte elle devait être plus forte que ce qu’il pendait. Très bien, il irait plus loin pour la faire craquer de nouveau et recommencer cette tendresse malsaine.
Il l’enlaça et lui murmura au creux de son oreille déchiquetée alors qu’il lui caressait doucement les cheveux sur un ton doux :
« Et bien voilà, ce supplice est fini, mais tu sais, si tu as tant aimée te faire prendre par cette chose tu adoreras mes gardes, surtout que je vais leur offrir quelque chose en plus de toi pour s’amuser. J’ai dans mes affaires une gaine qui se place sur la verge, comme un étui garni d’épines et de petites lames tranchantes. Et ils iront où ils voudront en toi avec ça. Regarde comme je suis généreux ! »
Il eut un éclat de rire malsain avant de doucement resserrer son étreinte sur elle pour rajouter quelques mots suplémentaies, douceureux.
« Mais cache ta joie. Avant d’avoir le privilège de leur être offertes, tu vas terminer ta punition. Tu as exécuté ton compagnon –il semblait être dégouté par ce mot – il faut encore que toi, tu sois punie comme il se doit pour ta traitrise. En général je commence par amputer de quelque chose, premier signe de trahison ! Et comme je suis magnanime, je te laisse le choix de la partie à amputer ! »
-
[ http://www.youtube.com/watch?v=OVbuqxXirBw ]
Le corps du loup-garou était mis à vif, les muscles rouges et sanguilonant étaient à la vue de tous, plus encore du vampire et de la Terranide. La fin, elle touchait à la fin de cette souffrance partagée, il ne restait plus qu’à le tuer. N’écoutant pas les conseils sur la manière d’opérée du vampire, l’Okami, se recula légèrement, fis un rapide mouvement de poignet et lança la lame d’argent directement entre les deux yeux du lycanthrope. Mais, bien que la mort fût instananée pour le loup, la femelle, elle était envahie par une vague de douleur, lui bloquant sa respiration. Posant une main contre son poitrail de sorte à rechercher l’air perdu, elle ne put réprimer un soupir de soulagement en se disant que le lien était enfin rompu. Plus de souffrance partagée.
Se sentant de nouveau attirée par le vampire, se retrouvant à nouveau dans ses bras dans une étreinte méchamment tendre, elle tressaillit en l’entendant débiter ses mots. Abaissant ses oreilles, déglutissant, tremblant rien qu’à imaginer son futur supplice, elle déclara néanmoins avec beaucoup de difficultés, l’anneau doré agrandissant sa plaie à chaque mouvement de lèvres :
« Je..n’y est pris aucun plaisir..Juste une question..de survie….c’était mon rôle…non ? »
Les yeux de l’Okami s’écarquillèrent d’horreur quand il parla d’amputation, il n’allait quand même pas ? Et pourtant, elle ne connaissait que trop bien Liam pour savoir qu’il mettrait cela à l’œuvre. Et le pire c’est qu’il lui laissait le choix du membre à amputer ! Quelle générosité ! Non mais vraiment ! Et après on ose dire que les hommes ne sont pas galants ? Pff ! Fuyant du regard, semblant réfléchir à toute vitesse, la lupine donna sa réponse après une vingtaine de secondes.
« Si vous …m’amputez d’une main ou d’un pied..je..serais plus encore un ..poids pour vous…-petit moment de silence- le mieux..serait une oreille…ou ma queue… »
Oui, elle pourrait très bien vivre sans son appendice caudal, bien qu’elle aurait aimé ne pas avoir à faire un tel choix. Elle retira donc la lame du crâne du loup-garou , secouant légèrement le poignard afin de retirer le sang présent le fil. Puis, présentant la paume de ce dernier au vampire de sorte à ce qu’il put le saisir sans avoir à effleurer le tranchant de l’arme blanche. Il ne restait plus qu’à attendre, à se demander quelle partie il allait lui retirer, si c’était cela la première punition, que serait la seconde ? L’Okami préféra ne pas y songer, attendant sous les regards et les rires mesquins des gardes qui n’attendaient qu’une chose, pouvoir jouer avec leur nouvelle esclave.
-
La survie, c’était un mot bien grossier pour déterminer son rôle en y réfléchissant bien ! En effet, il ne voulait pas savoir si c’était une question de survie ou juste une question de plaisir, Il voulait juste savoir qu’elle l’avait fait. Sa curiosité s’arrêtait là. Qu’elle ait pris du plaisir aurait sans doute été une raison plus importante encore de l’envoyer au service des gardes comme on appelait ça. Il n’y avait pas de tâche plus dégradante au manoir si ce n’est peut être vider la fose sceptique avec la langue, mais ça, ça faisait longtemps que ça ne se faisait plus !
Dans tous les cas si elle jouait les putains pour survivre avec des loups garous, alors elle pouvait bien jouer les putains pour les gardes, et heureusement pour elle étant donnée l’absence de capote ils étaient tous stériles, c’était Liam qui réglait définitivement ce problème de fertilité.
Mais revenons au sujet principal : l’amputation ! Voilà un sujet bien joyeux en y réfléchissant, il se réjouissait à l’avance de ce qui allait être fait… mais plus encore, il se délectait du dilemme intérieur de la clébarde. En effet, elle devait choisir quelle partie de son être il aurait pu lui enlever. Généralement, les esclaves ne savaient pas quoi se faire enlever et finissaient par déclarer que le vampire pouvaient amputer ce qu’il voulait. Et en général, comme pour pousser l’humiliation le plus loin possible, il retirait à l’esclave une part intime d’elle-même, par exemple un mamelon, ou carrément l’appendice clitoridien.
Mais pas cette fois, elle eut le cran de répondre et une lueur d’amusement passa dans ses yeux alors qu’elle énonçait les possibilités qu’elle envisageait. Il l’écouta en silence jusqu’au bout et se mit àç ricaner avec les gardes qui attendaient leur jouet. Il attendit et finit par prendre la parole après qu’elle eut fini.
« C’est tout ? Je vois de multiples endroits que je pourrai mutiler. Je pourrai t’ôter un œil, un mamelon, une partie intime, je pourrai juste te retirer l’auriculaire de chaque main, je pourrai te retirer le nez, je pourrai aussi te retirer, en effet, la queue ou une oreille, mais dis moi, si cela ne te dérange pas de me livrer ces parties de ton corps sur un plateau, où est vraiment la punition ? Cela n’en est plus une. »
Il eut une petite moue réprobatrice avant de reprendre la parole.
« Et puis, crois-tu sincèrement que tu aies besoin de tes pieds pôur être la putain des gardes ? Non, soyons sérieux, ça, tu peux très bien t’en passer !. Mais du coup, que vais-je couper…., je dois bien réfléchir pour ne pas faire d’erreur que je puisse regretter… Oh, je sais ! »
Il eut un sourire d’enfant gâté avant de regarder alentour et désigner un garde du doigt.
« Toi ! Approche et choisis quelle partie de son corps amputer ! Tant que ce n’est pas mortel, tu as carte blanche ! »
Il poussa l’animal bipède dans les bras du garde avant de lancer, amusé.
« Sois content, tu es le premier servi par la nouvelle putain des gardes ! »
-
La louve se retrouva vite dans les bras d’un garde qui l’observa dans un rictus amusé et menaçant. Ce garde nous allons le nommer « Bertrand ». Vous n’aimez pas ce nom ? Pas grave, moi non plus. Bertrand sembla réfléchir avant de déclarer au vampire qu’il avait trouvé ce qu’il allait retirer. Sauf que à l’oral le « quelle partie » pouvaient également se faire comprendre par le fait qu’il pouvait retirer « plusieurs » parties. Saisissant l’Okami par les cheveux, il la traina, comme un vulgaire sac à patate vers la tente des gardes, mais se gardant de garder sa putain pour lui, du moins en priorité.
Arrivée au niveau de la tente, l’Okami fut jetée, cette dernière ne pouvant se rattraper s’égratigna sur le sol rocheux sous le rire des gardes. Bertrand parti un instant, allant demander la fameuse gaine au vampire avant de revenir, donnant un coup de pied dans le ventre de la lupine, d’où un « crack « sonore émana. Il n’était pas aller de main morte et lui avait déjà brisé une côte dont le brisement avait été illustré par le premier cri de douleur de l’Okami.
-Ce soir les mecs, on s’amuse ! Et puis ça tombe bien, elle est déjà à poil c’te salope ! »
Déglutissant, l’Okami senti qu’elle allait prendre cher…Très cher. Deux gardes la soulevèrent en l’attrapant par les aisselles puis à peine était-elle levée qu’on lui donna une gifle, puis une autre avant de finir par un coup de poing au milieu du visage, brisant ainsi son nez. Le sang goûta et créa déjà un cercle entre l’organe olfactif et la lèvre supérieure. La lupine put entendre un énième ricanement avant d’ouïr un bruit d’aspect métallique. Henry passa à son cher ami Bertrand une dague longue, effilée, qui n’avait qu’un seul but dans cette soirée, amputée Shad.
Le garde privilégié fit glisser la lame le long du corps, semblant chercher quelle première partie retirée, quel membre découpait doucement dans des cris de souffrances qui raviront de plaisir son maître vampirique. Il s’arrêta au niveau de la main droite, la prit fermement dans la sienne et plaça la lame de façon verticale, puis d’un geste rapide, il fit descendre la main de l’Okami, l’empalant la lame traversant sa paume de part en part. Puis il refit de même avec la main gauche d’où son geste fut ponctué par un « haaaa connard ! ».
Bertrand prit ensuite les mains de sa victime fermement dans les siennes, les tordant en arrière, s’exaltant de la souffrance procurée avant de se retirer un bref instant, ses affaires, se retrouvant en tenue d’adam avec en supplément la fameuse gaine ramené par Papa Liam. Pendant ce temps, les deux autres gardes présents s’étaient également dévêtus, et avaient empoignés leurs membres, se masturbant sous les yeux de la louve. Et nous allons appeler le troisième garde présent, Charles.
Empoignant rapidement la tête de l’Okami, Henry tira sur l’une des oreilles, s’exclamant :
« Tu ne l’avais pas désignée pour qu’elle soit retirée non ? Eh bien, ton souhait sera exaucé ! »
Puis, il commença à tracer un sillon à la base de son oreille mutilée, rentrant la lame dans la chair de quelques centimètres avant de découper l’oreille en suivant son contour, comme un enfant qui apprendrait le découpage. Faisant également bien exprès de triturer l’oreille dans tous les sens possible, les cris qui émanait de la bouche de l’Okami fut tût par l’intrusion du membre gainé de Bertrand, qui commença directement de brusque mouvement de va et vient. Les lames et autres ustensiles pointues et coupants étaient dirigés en contre sens, de tel sorte à créer le plus de plaie ouverte. Le palet, la langue, l’intérieur des joues s’ouvrirent en de longues plaies et le sang qui en naquit s’écoula des commissures des lèvres dans d’horribles gargouillis.
L’oreille fut retirée et la lame fut baladée à nouveau le long du corps, effleurant la gorge de la Terranide avant de faire le contour de sa poitrine, cette fois l’arme fut passé à Charles qui tout en plaçant son membre –par chance dénudé – entre les seins de l’Okami, pinça l’un de ses mamelons, le tirant, le tordant, observant avec hilarité le corps qui frémissait, se tordait de douleur, puis il entama sa découpe. L’Okami aurait bien voulu répliquer, mais avec une verge munie de lame dans sa bouche…C’est pas comme si cela aurait été simple ! Les yeux de la femelle étaient révulsés en arrière et des larmes s’en écoulait, pas des larmes de tristesses oh non, des larmes de douleurs.
Bertrand fini par sortir sa virilité de la bouche de la louve, d’où le sang qui s’était accumulé put être relâché, puis dans un nouveau mouvement brusque et soudain, après que la découpe du mamelon avait été faite et que Charles tout en faisant glisser son membre entre les seins de la lupine, traçait ici et là des sillons sanglants sur le ventre plat. Les jambes de l’Okami fut relevée, laissant libre accès à son intimité. Nouveau ricanement qui ne présageait rien de bon avant une entrée non autorisée. Le garde la déchira littéralement de l’intérieur, ses parois vaginales se faisant découper, ouvrir par la gaine.
Après quelques minutes, et trouvant qu’un trou n’avait pas encore était visité, le garde sorti et comme précédemment, rentra d’un coup de rein brusque dans le fondement de l’Okami sans aucune préparation. Evidemment, les sphincters étaient serrés et évidemment, les lames ne firent que plus de dégâts, nouveau long cri de douleur ponctués de jurons.
- Oh ça va ta gueule ! Et mais, j’ai une idée ! »
S’exclama Bertrand qui demanda le couteau à son partenaire puis serrant la mâchoire de Shad, il la forcit à la garder entre-ouverte, allant chercher sa langue qui étaient parsemée de diverses entailles. Tirant au maximum ce muscle buccal, il le découpa doucement de la droite vers la gauche, montrant par la suite son trophée à sa victime. Avant d’entendre Charles s’exclamait :
-Hey les mecs j’ai une idée pour finir la soirée attendez moi ! Mais bandez-lui les yeux ! »
Ne cherchant pas à comprendre tout en pilonnant l’arrière de la louve sans vergogne, le garde prit un morceau d’étoffe et le plaça sur les yeux de la louve afin de la plonger dans le noir complet. Le cœur de l’Okami battait à tout rompre, son corps était en sueur et parsemé de tremblement de douleurs mais la vue ne lui était pas nécessaire pour savoir ce que l’autre garde avait cherché. Une odeur forte et répugnante la prit au nez, car oui, même s’il était brisé, elle pouvait encore sentir. Nul doute que ce Charles étaient parti chercher une déjection, sans doute fait par lui-même.
- Bon, faite lui ouvrir la bouche, le dîner est servi ma salope ! »
Et sans le moindre geste de douceur, on força de nouveau la Terranide à ouvrir sa mâchoire qu’elle tentait de garder close, un coup de poing au niveau du plexus l’obligea à ouvrir cette dernière pour chercher de l’air. Mauvais réflexe car immédiatement, la déjection fut mise dans la bouche de la lupine qui immédiatement eu des haut de cœur, cherchant à recracher cette chose immonde. Mais les gardes ne l’entendirent pas de cette manière et tandis que Bertrand donner un dernier coup de rein, henry fit balancée la tête de la louve en arrière et lui imprégna des gestes de mastications, l’obligeant à avaler ce qu’elle avait en bouche.
Tous les trois se retirèrent et observèrent la scène amusée. La louve était genou à terre, ses mains contre le sol, toussant à s’en faire sortir les poumons, convulsant tandis que son estomac rejetait l’intrus. Elle senti de nouveau la merde remontait le long de son œsophage, puis dans sa bouche avant d’être rejeté avec quelques traces de gerbes ici et là. Manquant d’air, elle espérait avoir un temps de répit, se jurant que si elle aurait la possibilité, elle se vengerait sur ces trois connards avant de sentir qu’on lui enfournait de nouveau la déjection avec en prime ce qu’elle avait rejeté.
A chaque tentative, le corps de la femelle était parcouru de spasmes et quand ce fut ingéré contre son grès, l’intrus fut de nouveau éjecté. A bout de force, de la bave limite brunâtre s’écoulant en même temps que le sang, la louve était à même le sol, sans aucune force. Elle se senti cependant soulever puis jeter, non pas contre le sol mais dans le petit lac gelé. Saignant comme pas deux, l’écoulement du sang serait camouflé par l’eau. Les trois gardes se regardèrent avant de repartir, se demandant sur le chemin si elle finirait exsangue, bon d’un côté, ils en avaient rien à foutre.
-
Quand l’heure du départ sonna, elle n’était pas là. Où était-elle ? Avait-elle filé ? Oui, ça aurait très bien été dans son genre de filer comme ça ! Après tout, elle les avait bien trahis pour s’occuper de jouer les putains pour l’Alpha de la bande de loups garous qu’ils étaient censés annihiler ! Alors qu’elle se soit enfuie ne l’aurait sans doute pas énormément étonné…. Mais il la fit chercher, par principe, perso,nne ne devait s’échapper des griffes de maitre Liam Eckart ! Sinon, ce serait la mort dans d’horribles souffrances ! Personne ne vivait impuni sous son toit, et la sentence, toujours décidée par Maitre Liam, n’était pas du genre à ne laisser aucune marque indélébile sur le corps. Un petit exemple : elle avait toujours son oreille partie déchirée ! Un petit rappel de ce qu’elle avait bien pu faire qui lui avait déplu…
Il fallut uen bonne heure pour la retrouver. Elle était dans le lac, ou du moins, en partie immergée, donc pas exactement dans le lac, une partie de son corps était sur la rive et elle se faisait lécher le corps par l’onde jusqu’au milieu du dos. Son corps avait commencé à bleuir à cause de froid. Il avait dit carte blanche, mais aurait bien voulu la garder en vie si possible. Son sang battait encore, mais très lentement, très faiblement. Elle était en hypothermie légère et risquait bien de crever si personne ne faisait rien./ Or Liam était forcé de la sauver, bon gré mal gré ! Il était lié par contrat la dessus, et Liam Eckart ne rompait jamais ses contrats !
Il ordonna à deux hommes de la sortir de l’eau ce qu’ils firent avec zèle avant qu’il ne fasse convoquer les coupables. Il les garda prè-s de lui pendant qu’il réparait les lésions rapidement, de manière temporaire, le temps de rentrer. Il travaillerait de manière bien plus détaillée une fois rentré, il ne fit pas pour autant repousser ce qui avait été retiré. Il se contenta de l’attacher en travers du dos de l’un de ses chevaux les plus robustes pour que son corps se réchauffe et recouvrit le tout d’un long tissu blanc, comme un linceul.
Elle aurait sans doute préféré mourir mais on s’occupa rapidement d’elle pendant le trajet, chaque jour on se débrouillait pour la faire ingérer un peu de nourriture, pour l’empêcher de se déshydrater on se débrouillait également. Les trois hommes avaient été abandonnés, vivants, au milieu du lace, sans plus un seul centimètre de peau. Ils l’avaient mérité.
Il fallut plusieurs jours pour rentrer et au final, ce ne fut qu’une fois arrivée qu’on la déposa sur uen table d’auscultation, et ce ne fut qu’enfin, dans la douleur, qu’il la soigna vraiment. Il y passa une journée entière à tout examiner. Ils n’y étaient pas allés de main morte et le vampire fulminait. Il ne pensait pas qu’ils iraient aussi loin… ils avaient été punis en conséquence mais il ne décolérait pas pour autant. Pour la réparation, il était tellement dans l’impression que trop en avait été fait qu’il al répara en faisant tout repousser, son mamelon et son oreille compris bien sur !
Puis il la réveilla avec des claques.
« Allez, arrête de dormir, tu as assez paressé comme ça ! Debout fainéante ! »
-
Les trois gardes s’éloignèrent tandis que tout son corps était traversé de spasmes incontrôlés. Ces derniers étaient provoqués par la douleur des actes passés mais également par le froid provenant du lac où elle avait était en partie immergée. Bien vite, tandis qu’au loin elle entendait encore les rires de ses trois tortionnaires, un voile d’ombre s’abattit sur ses yeux, la plongeant dans les ténèbres de l’inconscience. Ce qui se passa à partir de cet instant, elle n’en avait aucune idée, ne pouvant le savoir. Après tout, elle était dans un état semi comateuse à deux doigts de la mort ! Du voyage et des soins, la louve ne fut qu’une loque, mais y pouvait-elle quelque chose ? Que nenni !
En premier lieu vint une douleur vive, puis une sensation de picotement, mais ce ne fut qu’à la troisième claque que la Terranide se réveilla, attrapant d’un geste rapide le poignet du vampire par réflexe pour lui faire stopper son geste. Mais bien vite, la louve le relâcha, s’apercevant trop tard de son erreur. Un rapide coup d’œil aux alentours lui firent comprirent qu’ils étaient de retour au château. Combien de temps était-elle restée inconsciente ? Quel prix devra payer la lupine alors qu’elle n’était qu’un « boulet » pour le groupe ? Rapidement, la peur naquit et son corps se mit à trembler de terreur, ses pupilles s’affinant sous l’angoisse.
Cependant, il l’avait soigné. Pourquoi ne l’avait-il pas laissé pour morte ? Un tour rapide dans sa mémoire lui remémora qu’ils étaient liés par contrat. Le vampire pouvait « s’amuser » avec elle mais le sang –froid se devait de la garder en vie. Fallait-elle donc qu’elle le remercie ? A vrai dire, l’Okami n’osait prononçait un mot à l’instant même, s’affairant plutôt à baisser le visage, courbant l’échine comme un simuli de courbette pour le remercier, ses oreilles animales dirigées vers l’arrière.
En cet instant, elle ne cherchait même pas à vanner le vampire, à se défendre ou quoi que ce soit. Au contraire, elle redoutait même de repasser une soirée chez les gardes du vampire ! Pour calmer les nerfs, cela vous calme à vif ! Malheureusement, elle se doutait que le temps de servitude n’était pas encore révolue et osa lancer un regard au vampire tout en se redressant afin de lui faire face, attendant non sans une certaine appréhension, ses prochains dire et « ordres de mission ».
-
Vous savez, cette expérience était peut être une bonne chose, finalement ;, elle semblait avoir perdu son agaçante verve et son exaspérante manière de se montrer plus insolente que les autres. Peut-être était-ce dû à sa manière qu’elle avait de toujours parler quand il ne le voulait pas, de ne jamais faire son travail correctement, de ne jamais obéir sans rechigner d’une manière ou d’une autre… il était temps que cela change. Et ça avait changé.
Les gardes avaient été durs avec elle, mais en contrepartie, elle semblait avoir compris la leçon… alors si elle avait compris la leçon, il pouvait lui confier une tâche à sa mesure, une tâche complètement à sa mesure, la seule d’ailleurs, hormis la salle des gardes. Après ce qui s’était passé, il était sûr qu’elle ferait tout sauf cela. Maintenant, il savait qu’elle devait être brisée convenablement ! Désormais elle avait compris sa place. Il en était intimement persuadé.
Doucement, il glissa sa main vers les lèvres de la jeune femme et toucha le petit anneau avant de murmurer à Shad sur un ton de cruelle confidence, le genre dont on ne voudrait jamais avoir à entendre parler.
« Avec cet anneau tu avis être assaillie et saillie par tout le monde ici. Mais si tu te montres obéissante…. Pour peu que tu admettes ton statut, et le plaisir que tu as pris à te faire saillir par des animaux. Il suffit que tu reconnaisse ton envie et je te change de service. C’est simple non ? »
Il laissa glisser ses doigts, le dos de sa paume, sur la joue de la jeune femme, chaude par rapport à la sienne, froide comme la mort froide à en donner des frissons. Il la regarda et sourit, la forçant à lever les yeux vers lui. Il ne faisait que dire la vérité : il la changerait de poste pour passer de la salle des gardes à la bibliothèque, ou du moins, au latrines de la bibliothèque. Non, pas comme urinoir, bien sur, mais comme technicienne de surface, à la brosse à dent…
« Alors ? J’attends…. »
-
http://www.youtube.com/watch?v=txXoMch9cpc
Le sang de la louve se glaça quand le vampire apposa sa main froide contre sa joue. Froide comme la mort, la mort qu’elle avait évité de justesse, la mort qu’elle risquait de recroiser sous peu. Malgré son état de faiblesse et d’anxiété avancé, la peur que pouvait lire le vampire en scrutant les yeux saphir de la Terranide, une lueur d’espoir restait intacte au fond d’elle. Une voix qui s’était tut depuis tout ce temps et qui lui hurlait du fond de ses entrailles « fuis ! » Et c’est justement ce qu’elle ferait, la louve allait partir de ce cauchemar, tentait de s’en échapper, quitte à en mourir. Après tout, c’est le sort qui l’attendait si elle restait ici, une longue et lente agonie.
Non, l’Okami devait partir, ou elle ne deviendrait plus que l’ombre d’elle-même. Pourtant, elle se devait de jouer encore le jeu, oui de jouer un temps une comédie, lui faire croire qu’elle avait perdue tout espoir. Le vampire taquinait à nouveau la lupine sur l’histoire des loups-garous et cette dernière se retient de riposter, baissant le visage, prenant une inspiration avant de lui donner ce qu’il désirait :
« Oui…oui c’est vrai…j’y ai pris du plaisir… »
Mensonge éhonté, mais la louve se devait de faire cela. Il lui avait promis un changement, elle l’utiliserait à ses fins personnelles. L’Okami releva son visage, fixant le vampire, avait-elle était assez convaincante ? Tiendrait-il sa promesse ? Au même instant, elle remerciait le ciel que le sang-froid ne pouvait lire dans ses pensées, car si c’était le cas, il découvrirait et lirait les idées qui la traversait, le plan qu’elle mettait en marche pour se carapater. Le matin, le jour, c’était la période que la louve devra mettre à profit. Et l’odeur, les traces, ne pas oublier de les cacher, les dissimuler, les effacer. L’Okami avait pris, sa décision, elle partirait de ce cauchemar.
-
Bon et bien voilà, ce n’était pas si dur que cela d’accepter, de le reconnaitre, aussi honteux que cela soit. Car oui, c’était honteux et infamant. Et elle le reconnaissait, baissant la tête sous l’humiliation que c’était que de l’admettre, surtout devant Liam. L’homme, l’être qu’elle devait détester le plus au monde à l’heure actuelle. Lui, il souriait, ravi. Il était ravi d’avoir l’impression qu’elle devait se rabaisser pour admettre cette vérité et même si il était déçu qu’elle soit à ce point effrayée par la possibilité de se retrouver avec les gardes qu’elle ait craqué aussi vite, cela perdait de son charme et en devenait moins intéressant. Il n’aimait pas que le fait qu’on lui obéisse, mais aussi le fait qu’il y ait une confrontation dont il sortirait vainqueur, certes, mais que cela lui apporte un minimum de défi, il n’avait pas l’impression de trop en demander, si ?
Enfin bon, il était quelqu’un qui tenait ses promesses, et aussi, quand elle l’admit, il savait déjà qu’il allait la changer de section, de la changer de tâche. Il regarda droit dans les yeux la louve et finalement opina du chef, en allant lui tapoter la tête, comme à un chien bien obéissant qu’elle était censée être. Il détourna les yeux pour regarder quelque chose qui venait de bouger dans vision périphérique.
« Bon, voilà ma décision, tu vas travailler à la bibliothèque inférieure. Juste en face de la salle des gardes. Il y a dans cette bibliothèque des sanitaires . Tiens les impeccable. Je veux qu’on se regarde briller dedans. Et ainsi tu entendras le sort réservé aux catins sous mon toit… mais rappelle-toi bien, il va falloir que ça brille ! Et que je puisse me voir dans les carrelages quand je viendrai inspecter. Sinon, tu retourneras avec les gardes. Est-ce bien clair ? »
Il lui sourit avant de caresser ses lèvres pour saisi l’anneau, et se mit à jouer avec, donnant des pichenettes dedans, sans douceur, mais sans violence non plus… il semblait réfléchir à quelque chose. Il lui souriait doucement, mais il semblait ailleurs, comme si il était particulièrement absorbé par des sujets plus importants que l’insignifiance de la jeune femme.
« Ah et je devrai peut être t’enlever l’anneau, histoire que tu ne te fasse pas trousser comme tu le mériterai dans les couloirs ou même dans tes sanitaires. Tu vivras là-bas, tu y travailleras jour et nuit. Allez, ouvre la bouche, que je m’en saisisse bien ! »
Il prit de toute façon l’anneau même si elle n’ouvrait pas la bouche, et il tira violemment, arrachant une partie de la lèvre, infime partie mais tout de même, en plus de l’anneau. Ensuite, il saisit avec ses doigts sa lèvre, jouant à appuyer sur la plaie avant de finalement utiliser la magie pour se soigner. Violente décharge de douleur, bien évidemment ! Sinon, ce ne serait pas amusant !
« Allez, file, tu sa du travail ! »
*
* *
Jean Jacques, ou J.J. pour les intimes, en avait marre d’attendre. Bedonnant, dans la quarantaine et pourtant les cheveux déjà striés de blanc, il avait remarqué que comme d’habitude, les toilettes des gardes étaient bouchées. Du coup, il devait faire quelque chose qu’il avait en sainte horreur ! UIl devait passer par une zone du manoir qui lui faisait peur, une zone obscure et effrayante des lieux , une pièce remplie de choses à vous faire exploser la tête. La bibliothèque.
Il ne savait pas lire.
Il entra dans la pièce qui était surtout des latrines classiques, des chiottes à la turque et un lavabo. Il s’approcha et vit que quelqu’un était là.
« Allez dégage de là, j’ai quelques affaires à faire. A moins que je fasse sur le sol ici, au piire, t’es là pour nettpooyer, non ? »
Il eut un air goguenard.
-
L’Okami ne ronchonna pas quand il lui tapotait la tête. Qu’il en profite, qu’il pense qu’il l’avait entièrement brisé. Oh, il en était presque et si elle restait, elle le serait, chose qu’elle ne voulait pas. Les toilettes ? Tiens donc, comme cela n’était pas surprenant venant de lui ! Et comment allait-elle devoir les laver ? A la langue peut être ? Ou bien avec un petit ustensile si dérisoire qu’elle n’arriverait pas à faire à terminer sa tâche comme elle le devrait ? La louve en était sûre, le vampire allait chercher la moindre petite excuse pour la faire baver, vous savez le style d’une petite poussière coincée derrière les latrines dans un endroit quasiment impraticable ? Ou bien venir avec des chaussures humides, marcher quelques instants dans la dite pièce et après dire que rien n’a était fait en lui montrant les tâches d’humidité ? Oh, elle le savait, il en était capable ce connard.
Elle émit un léger gémissement de douleur quand le vampire joua avec son piercing, faisant exprès d’en étirer la plaie au niveau de sa lèvre inférieur et elle ne put réprimer un cri de douleur quand il le lui arracha d’un coup sec, sentant quelques larmes coulaient le long de ses joues. Non, elle ne devait pas lui donner ce plaisir, son corps frémissait, tremblait sous la torture que Liam lui infligeait et quand il eut fini, ce fut pour la Terranide une délivrance.
« Allez, file, tu as du travail ! »
Et elle ne s’en fit pas prier ! Sautant rapidement de la table d’osculation, l’hybride se dirigea d’un pas présent vers la bibliothèque, qu’elle aurait bien à feu au passage pour le faire chier, et alla dans les dites toilettes, avant d’être prise par un haut le cœur. Ca puait à mord la dedans. Lançant un regard à l’aspect, elle comprit bien vite, les sanitaires étaient d’un état tellement déplorable que même « C’est du Propre » ne saurait rattraper le coup. Pourtant, elle devait s’y attaquer et donc sans plaisir, elle s’y attaqua, frottant la crasse tout en gardant une main près de ses narines. Son odorat étant développé, les effluves qu’elle sentait était à la limite du supportable.
Le temps passa et à part quelques passages rapides, elle ne croisa personne et en remercia le ciel. Quelle heure était-il ? La louve osa jeta un regard vers la petite fenêtre et aperçu comme un reflet lumineux. Le jour ? Venait-elle de passer toute la nuit dans ces quelques mètres carrés ? Mais ses pensées furent coupés par l’arrivée d’un garde, baissant la tête, elle le laissa passer, tout en s’excusant platement.
« Oui bien sûr, pardon… »
Quelle belle comédie. L’hybride patienta qu’il entre et s’enferme dans les toilettes, se relevant par la même occasion fixant la porte fermée où se trouvait le garde entrain de..l’asphyxier à son tour. Décidemment , il était pourri de l’intérieur celui-là Mais elle ignora l’odeur, posant sa main contre la poignet, l’abaissant d’un coup rapide avant de se transformer en sa forme animale et de planter ses crocs dans la gorge de Jean-Jacques. Ce dernier le caleçon abaissé aux chevilles et surtout occupé à faire sa commission n’eut le temps de réagir. La Terranide fit en sorte d’étouffer même son cri de douleur, ne lui laissant émettre qu’un gargouillis sanglant, puis elle relâcha le corps inerte et sortie des toilettes en poussant légèrement la porte de sa masse.
Sa fuite se poursuivit dans la bibliothèque où bien sûr, personne ne se trouvait et si c’était le cas, elle évitait de les croiser, courant à travers les rangées de livres. Enfin, elle atteignit les couloirs de la demeure. Ses pattes la portaient, l’adrénaline la faisait courir plus vite qu’à l’accoutumé et quand elle croisait un garde, ses crocs se plantaient rapidement dans sa gorge, le tuant sur le coup avant de continuer sa fuite. Une chance que la louve connaissait la demeure du vampire, ainsi l’hybride put trouver facilement son chemin vers la sortie. Mais la porte était bloquée, gardée par deux gardes.
Qu’à cela ne tienne, l’animale changea rapidement de cap trouvant une fenêtre à mi-hauteur et sans se soucier du bruit qu’elle pourrait faire, la traversa. Le verre cassa sous l’impact, vola en impact et quelques morceaux allèrent se plantaient ici et là dans la fourrure de l’Okami. La louve grogna de douleur atterrissant sur ses pattes continuant sa fuite, levant son museau pour voir l’astre du matin, qu’elle remercia de tout son cœur.
Pendant sa fuite, voir même au début, elle s’obligea à glisser dans de la boue, s’y roulant rapidement, dissimulant son odeur, quant à ses traces, elle bougeait d’une manière légère, évitant d’appuyer de son poids contre le sol, l’empreinte de ses pattes ne pouvant s’imprimer ainsi dans la terre. La louve jeta un coup d’œil rapide vers l’arrière, l’odeur de la demeure Eckart était encore trop grande, elle ne pouvait s’arrêter et ainsi, elle continua sa fuite, passant par les rivières, les arbres, faisant attention à ne rien laisser sur son passage comme indice qu’ii puisse l’aider à la retrouver.
-
Liam souriait. Ses déboires n’étaient pas fini et ça lui faisait plaisir. Il en arrivait même à se demander si il la laisserait effectivement partir à la fin de son contrat. Après tout, pourquoi la rendrait-il alors qu’il la « formait déjà pour qu’elle soit définitivement à son service ? Pourquoi devrait-il respecter ce contrat ? Les promesses n’engageaient-elles pas uniquement ceux qui y croyaient ? Il se rendit dans son étude, il avait des papiers à remplir, beaucoup de paperasse, des sommes à encaisser, des ordres à donner, des fournisseurs à rembourser… en bref, il s’agissait de travail fastidieux mais qui était particulièrement nécessaires pour la survie de sa petite entreprise, enfin, petite, trêve de modestie absurde !
Le vampire était bien occupé à travailler quand une lueur dorée tomba dans l’étude à plusieurs mètres de lui. Se rendant compte qu’il avait travaillé tout le reste de la nuit il s’apprêtait à rejoindre ses appartements pour mourir durant ce jour. Il reviendrait à la vie la nuit prochaine, assez pour aller faire son inspection. Oh, ce ne serait pas bon, c’était sûr, mais au moins, il se ferait plaisir à voir son désespoir devant la pénibilité de sa situation. En plus, parce qu’elle ne serait pas en mesure d’accomplir le travail aussi bien qu’elle devrait, il lui remettrait l’anneau et l’enverrait dans la salle des gardes, où elle les détendrait, et cela ne signifierai pas que s’ils voulaient se détendre autrement que sexuellement ils ne pouvaient pas. S’ils désiraient jouer à qui la ferait crier de douleur le plus fort, libre à eux !
C’est donc l’esprit heureux et le cœur léger qu’il se dirigea vers ses appartements…
… enfin, ça c’était ce qui était prévu à l’origine, pour ce qui arrivait vraiment et bien…. Disons que ce n’était que de la mauvaise publicité. En effet, un messager vint en courant préveniur que l’on avait retrouvé le cadavre d’un garde dans les toilettes de la bibliothèque. Liam, sans punir le messager, pour une fois, se mit à foncer vers les lieux du délit, se maudissant de ne pas l’avoir envoyée dans la salle des gardes, c’était ce qu’elle méritait ! Non plus, nni moins. Et en même temps, il se maudissait car il savait qu’il n’aurait pas du prêcher par autant de vanité :! Il aurait du se montrer prudent ! Il soupira et regarda le cadavre, jurant à mi-voix. Puis, il sonna lae branle-bas et tout le manoir fut en effervescence.
Il fit préparer des escouades de gardes, pour tuer à vue cette fois, et fit préparer les chiens. Il restait sur place mais vida son manoir pour permettre à tout le monde de la chercher et de lui ramener sa peau encore sanguinolente. Et de l’ombre de la cour, il regarda les gardes partir à bride abbattue à la suite des chiens comme si ils avaient tous le diable aux fesses. Peut-être l’avaient-ils vraiment d’ailleurs…
De toute manière, il ne pouvait pas faire grand-chose de plus en plein soleil. Il rentra et alla se coucher. Il n’y avait rien d’autre à faire de toute manière !
Les équipes revinrent toutes bredouille…