Le Grand Jeu
Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Discussion démarrée par: Raven le vendredi 21 mai 2010, 01:18:28
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Les doigts de Raven s'entremêlaient entre eux. Devant elle, un professeur ennuyant déblatérait à propos d'un homme qui s'était cru profond et profondément intéressant en déclarant un jour "L'amour de soi, pris comme principe de toutes nos maximes est la source de tout mal.", dixit Emmanuel Kant. Et bien... Avec tout cela, Raven était tranquille. Elle ne pouvait pas se regarder dans un miroir. Elle ne restait jamais figée devant son reflet dans une vitrine, elle se recoiffait jamais à l'aide d'une petite cuillère au réfectoire... En un mot, son visage et son corps évoquaient trop de mauvais souvenirs pour qu'elle puisse leur apporter la moindre bienveillance ou considération. Elle s'était pourtant faite tatouer et percer. Et alors? Elle les aimait ces babioles, pas de quoi en faire toute une histoire. La sieste a été réincorporée dans les cours d'étude supérieures, sous forme de cours de Philosophie. Matière qui ne peut intéresser que les personnes initées que ça intéresse. Evidemment, Raven n'était pas ceux là. Elle était trop pragmatique pour cela, et n'avait pas la moindre envie de débattre sur des sujets aussi stériles et relatifs que son soi profond, la vérité absolue et tout le tintouin, tout ce qui est pour elle un énorme tas de conneries tout juste bon à faire causer les vieillards séniles et les jeunes qui ne savent plus où se cacher pour fumer autre chose que de la nicotine. Aussi elle ne se donnait aucun mal pour ne serait-ce que faire semblant de suivre un tout petit peu le cours. Elle mit plutôt à profit ce temps perdu pour méditer. Le dos droit sur sa chaise, tranquille, calme et sereine au fond de la classe, elle psalmodiait toujours la même litanie, en chuchotant à peine.
"Azarath Metrion Zinthos..."
Cet enchaînement de trois mots, répétés inlassablement, la calmait, l'apaisait. Ainsi, elle pouvait rester elle-même. Heureusement pour elle, le professeur ne la remarqua pas à cause de l'agitation qui régnait dans la classe. Il était beaucoup plus préoccupé par le fait de maintenir sa classe à peu près correctement plutôt que de s'occuper d'une élève discrète et qui ne perturbait en rien l'ordre qu'il cherchait en vain de rétablir. Au bout de deux heures, la sonnerie retentit et c'est toujours aussi imperturbable que Raven quitta la classe. La journée était terminée, la jeune femme prit donc la direction de chez elle.
Il faisait beau, elle décida donc de rentrer à pieds. Et puis un pas en entraînant un autre, guidé par une pensée qui elle-même en entraînait une autre, Raven se retrouva dans le parc. Elle envisagea alors d'aller profiter de l'air et de la beauté de cet endroit. C'était l'heure de sortie des écoles, aussi le parc était blindé de gamins braillards.
La démone se mit donc en quête d'un endroit tranquille où elle pourrait manger des fruits par terre, allongée dans les sous bois, et lire un livre. Sauf que voilà. Quelque chose de différent l'attirait, un peu comme un pot de miel aurait attiré une abeille. Cette chose, c'était le portail pour Terra. Il laissa Raven perplexe. Elle posa son sac, marcha de long en large devant...
Jusqu'à ce qu'elle finisse par passer au travers. Qui ne tente rien, n'a rien comme on dit...
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Ashnard n'était pas un lieu ou l'ont pouvait faire du tourisme, mais quiconque réusissait a passer les hordes de monstres pour atteindre la capitale pouvait profiter de l'incroyable popularité des marchands étrangers. Celà faisait qu'une fois par an, Don engageait des mercenaires pour s'occuper de la traversée, n'ayant a ce jour trouvé aucune faille le rapprochant d'Ashnard qu'il aurait pu utiliser pour son bizness, il avait économisé sur le permit de vente et a présent se taillait la part du lion, sa réputation avait atteint jusque le sombre empire et ses esclaves de luxe s'étaient excessivement bien vendues aux enchères, il avait même traité avec les dignitaires royaux et esperait que la prochaine fois ils fournissent eux même une escorte, ce qui garantirait son passage, saloperie de monstres. La caravane était a présent sur le retour, celle ci repartant comme elle était venu, il s'agissait d'un ammoncelement de caravanes d'esclavagistes typiques, les cages étaient couvertes de baches, ce qui prévenait un quelconque "Représentant de la libertée" d'aller libérer les esclaves opprimés ou de se faire attaquer par des monstres essayant de violet les dites esclaves. Autour du chariot un groupe de mercenaires payés grassement par Don, tous connus pour leur extrème compétence au combat.
Sur le chemin du retour donc, le Don put observer au loin ce qui semblait être un nuage de poussière. Quelque chose semblait se passer dans cette direction, et il ordonna qu'on s'y déplace.
A un bon kilomètres de là, Raven venait d'apparaître devant un enorme monstre gélatineux et tentaculaire, de quatre bons mètres de haut qui la regardait avec un air renfrogné de son oeil unique, balançant immédiatement ses tentacules couvertes d'arcs electriques vers la magicienne dans le but de la paralyser, puis de prendre son pied avec elle.
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La traversée du portail se fit sans encombre, et c’est avec des yeux agrandis de curiosité que la jeune femme voulu découvrir le nouveau lieu qui s’offrait à sa vie. Enfin… Presque. Tout horizon venait de lui être bloqué par un monstre des moins ragoûtants. Elle n’eut pas le temps de le détailler plus que ça, à peine avait-elle posé un pied sur ce nouveau monde qu’elle se fit agresser. Elle ne dû son salut qu’à ses réflexes, matérialisant juste à temps son corps spectral qui trancha dans le vif les tentacules de l’horrible créatures. Peu importe s’ils repoussaient, au moins elle avait une, voire deux secondes de répit. Instants brefs mis à profit par Raven pour prendre de l’altitude. Elle ne tournerait pas le dos à ce monstre, mais il était hors de question qu’il la mange. Puisque dans sa tête, c’était tout ce qu’un monstre pouvait vouloir faire de son corps. Quoiqu’il en soit, elle ne comptait pas ni se laisser faire, ni attendre sagement que quelqu’un ne la sauve. De toutes façons, elle n’avait besoin de personne et en admettant qu’elle aurait eu besoin d’aide (ce qui n’était pas le cas), elle doutait fortement qu’une bonne âme vive dans ce coin isolé, si ce ne sont les monstres évidemment. Aussi n’y alla-t-elle pas par quatre chemin. Elle para de nouveau les tentacules lancés à son encontre, en esquivant certains, en sectionnant d’autres, avec l’habileté de celle habituée à faire ce genre de chose, jusqu’à ce qu’elle fut suffisamment éloignée pour avoir le temps de découper un épieux géant dans le sol à l’aide de son corps spectral, et de l’envoyer se loger directement dans l’œil de l’horrible bête. Elle aurait pu l’écraser comme un moucheron avec un bloc de roc découpé à la va vite, mais elle n’était pas certaine que son entreprise aurait marché, alors que là, elle avait plus de chances de réussite quand même. Elle prit encore un peu d’altitude et fila, mettant le plus de distance possible entre le monstre et elle. Ce monde ne lui paraissait pas hospitalier le moins du monde, Raven n’avait pas la moindre envie de connaître les nombreuses surprises qu’il pouvait lui révéler. Elle n’aimait pas les surprises. C’était trop… Surprenant. Et pas toujours dans le sens agréable du terme… Elle voulait retourner sur Terre au plus vite, sans prendre le temps de savoir ni où elle était, ni ce qu’un portail pour cet endroit faisait dans le parc, et encore moins pourquoi elle avait pu le franchir dans un sens et le monstre n’avait pu le faire dans l’autre. Elle voulait un autre portail qui la reconduirait chez elle, et vite…
Plus loin en bas, il y avait une procession de gens. Elle était haut, habillée en étudiante et ignorait s’ils l’avaient vue. Toujours est-il qu’elle prendrait soigneusement le temps de les regarder un peu avant de se décider à aller vers eux… On ne savait jamais qu’ils soient du même genre que le monstre aux tentacules électriques…
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Don rangea sa longue vue dans sa poche. Il ne pouvait décement aller chercher la fille qui a présent vollait dans les airs plus haut qu'il ne pourrait jamais l'atteindre. La longue vue était un objet de maître ici, en Terra, elle coutait un bon millier de pieces d'or a construire, mais dans le désert des contrées du chaos, il vallait mieux en disposer d'une pour pouvoir voir de loin les monstres succeptibles de les charger. La créature périt une fois que Raven lui eut réglé son compte. Don soupira. Il n'avait pas eu le temps de voir ce que c'était, mais il aurait aimé la soumettre a son emprise. Mais bon. Pour le moment il ordonna aux carvaniers de poursuivre leur route sans ferir et rentra dans sa tente pour se mettre a scruter l'horizon essayant d'appercevoir a nouveau Raven avec un maigre espoir qu'elle n'était pas partie, a présent elle ne pouvait pas appercevoir que Don la cherchait puisque la bache le couvrait.
*On aurait dit une étudiante de Seikusu, surement une ESPER vu ce qu'elle viens de dégager. Il faudrait que je mette la main sur elle, ça serait interessant pour mes plans.*
Se dit l'esclavagiste alors qu'il observait la ligne d'horizon
"Dressez le campement ici !"
Lança Don aux mercenaires
-Monsieur, nous avons encore une bonne heure avant que le soleil ne se couche !
"Alors profitons en pour créer des défenses plus élaborées"
Lança Don. Très peu de temps après les caravanes étaient disposées en cercle et divers feux de camps a l'interieur comme a l'exterieurs étaient établis, de fréquentes patrouilles avançant a droite comme a gauche. Empechant surtout quiconque d'entrer dans les tente en douce.
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Sous Raven, de l'agitation. Les apparemment humains n'avançaient pas. Ils s'agitaient comme des fourmis, sur place, observés avec attention par la jeune femme. ELle trouvait ça curieux. Cette planète avait-elle un système de jour et de nuit différent de la terre? Le jour tombait-il plus vite? Elle l'ignorait. Toujours est-il que, de là où elle était, elle voyait les personnes monter des tentes, commencer à sortir de quoi faire des foyers pour des feux, abreuver des bêtes et d'autres choses qu'elle ne s'expliquait pas. Elle les observa un long moment, et le soleil tombait lentement. Raven commençait à se lasser de tenir en l'air, et surtout à fatiguer. Elle porta la main à sa chemise, en défit les boutons. Le tissus glissa de ses épaules et tomba. Sa jupe subit le même sort. De même que ses chaussures. En moins de trois minutes, Raven se retrouvait vêtue de son costume, dans lequel elle se sentait bien plus à l'aise? Sa tête disparu à moitié sous sa capuche, et elle ajusta la broche qui retenait sa cape. A l'instar de Superman, oui, elle se balladait toujours avec son costume sous ses vêtements. L'avantage étant qu'il ne lui tenait pas chaud et la dispensait de porter des sous-vêtements.
Une fois que sa couche supérieure de vêtements fut troquée au profit d'une plus "adéquat", du moins pour ce qu'elle aurait à faire ici en cas de réaparition de monstres, Raven descendit lentement, reprenant pied sur la Terre ferme. Elle n'était pas apparue cependant directement au milieu du camp. Ca serait le meilleur moyen de se faire lyncher. Non. Elle atterrit à une centaine de mètres de là, et arriva par l'avant, emitoufflée de la tête aux pieds dans sa cape. Il était impossible de déterminer sa physionomie vêtue de la sorte. On pouvait juste la coire, à juste titre, menue. Grande, mais menue.
Pourquoi venir les voir? Tout simplement parce qu'elle était perdue, qu'elle ne connaissait pas l'endroit, ignorait à combien de temps se trouvait la prochaine cité, ni dans quelle direction, ou tout simplement où trouver un portail... Aussi valait-il mieux demander à des gens du coin... De toutes façons, elle n'était pas du genre à se laisser impressionner.
Elle se présenta donc aux gens de ce camp, la tête couverte. Elle gardait ses distances, afin que personne ne puisse la toucher sans qu'elle ne puisse riposter. D'abord on parle, et ensuite on avise...
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Les mercenaires campant devant le camp purent appercevoir quelque chose bouger dans les ténèbres, ceux ci dégainèrent leurs armes et préparèrent leur bouclier tandis que d'autres étaient déjà en train d'armer leurs arbalètes pour les braquer sur la forme silencieuse tandis que divers refletement d'energie montrent que ces personnes ne sont pas des mercenaires ordinaires, mais bien des ESPERS entrainés dans la défense et l'écrasement de monstres, ils étaient capables de, si ce n'est éliminer Raven, lui faire passer un désagréable moment si elle tachait de resister, les mercenaires prévinrent Don qui lança a ceux ci
"Demandez de qui il s'agit avant de tirer."
Les mercenaires lancèrent donc platement a la forme qui avançait
-Halte ! Déclinez votre identitée voyageur, ou nous tirerons.
Ce qui était logique quand on se baladait sur une plaine pleine de monstres de toute sortes. Mais Don espérait bien qu'il s'agisse de la petite qu'il avait entraperçu avant de poser le camp. Souriant il se prépara a la recevoir avec tous les égards...
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Comme elle s'y attendait, ils furent loin de l'accueillir à bras ouverts. Mais ça n'avait rien d'étonnant. Après tout, des caravaniers dans un milieu aussi hostile, avec des bestioles toutes prêtes à les bouffer tout crus... Il y avait de quoi se montrer méfiants. Mais ça n'était pas pour autant que la demi-démone allait se montrer complaisante, la bouche en coeur, fragile et imprudente. Ce qui serait une erreur énorme étant donné que ces hommes n'étaient pas dénués de pouvoirs. Elle ignorait qui plus est en quoi consistaient ces derniers, elle ne commettrait donc pas la sottise de les sous-estimer.
"Je ne crois pas que vous dire mon nom vous sera utile... Je souhaite simplement connaître un moyen de retourner sur terre... Si quelqu'un d'entre vous peut me donner ce renseignement, je m'en contenterai et vous laisserai sans me retourner..."
S'ils ne voulaient pas l'aider, très bien. Mais qu'ils ne tentent rien, parce que Raven ne serait pas du genre à crier au secours pendant qu'ils se lanceraient à sa poursuite. Et si elle finissait bel et bien captive, ils ne s'en sortiraient pas sans dommages. Ni eux, ni le reste de leur campement. Raven ne regardait pas à la dépense d'énergie lorsqu'il s'agissait de sa liberté personnelle.
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-Bougez pas on demande au chef.
Comme dans toute hierarchie rien ne se faisait sans demander son avis au chef. Don ne payait pas les esclavagistes dans cette expédition pour réfléchir et montrer de la pitié, il les payait pour obeir a ses ordre. Et sous ses ordres leurs muscles devenaient des armes mortelles a ne pas sous estimer. Don accepta bien évidement de faire rentrer la jeune femme dans son campement sans se poser de question, après tout si il avait arrété la caravane ici c'était bel et bien pour se l'approprier, voir cette silhouette encapuchonée boosta sa confiance en lui et son désir de posséder Raven, c'était comme une pochette surprise, on ne savait jamais ce qui allait tomber puisqu'il ne voyait rien de celle ci, néanmoins la voix féminine et légèrement monocorde lui donnait des frissons rien qu'a s'imaginer celle ci trembler sous une émotion comme la peur ou l'humiliation.
-Ok c'est bon vous pouvez passer.
Les mercenaires laissèrent passer Raven sans bouger de leur position, celle ci devant passer par delà les feux de camps pour marcher vers le centre de la place où se tenait un colosse de près de deux mètres a l'air sympathique, il portait une lourde cape de voyage brune et avait les cheveux noirs et bouclés, sa peau sombre montrait qu'il était un occidental, mais Raven l'était surement tout autant que lui, il reconnaissait les accent parmis les sonorités japonaises...Ou était ce le craquement du feu ? Don se leva lentement et se dirigea vers Raven sans animositée, la dépassant d'au moins quatre bonnes têtes il lui tendit une main puissante.
"Bienvenue, je me nomme Dorian Garan, marchand en charge de cette expédition, a qui ais je l'honneur?"
Fit il en tendant la main vers Raven, attendant poliment et patiement que celle ci la lui serre en signe de politesse évidente, pouvant ainsi sucrer ses pouvoirs sans que celle ci s'en rende compte.
C'était pour ça que Don était si redoutable, dès qu'il serrait la main a quelqu'un, un geste anodin en apparence, il l'avait dominé.
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Impassible, Raven attendit sans sourciller que les deux mercenaires demandent comme des gentils toutous qu'ils étaient à leur maître s'ils devaient ou non lui livrer le passage. Elle espérait simplement que d'autres monstres tentaculaires n'en profiteraient pas pour pointer le bout de leur nez... Quoiqu'avec le feu et toutes ces âmes, ainsi que ces hommes entraînés visiblement pour ce genre de missions, elle doutait sincèrement que les monstres puissent approcher. Mais que ça soit le cas ou non, Raven ne relâchait jamais sa vigilence. Ses sens étaient en éveils, elle était pire qu'une biche aux abois. Elle était une fille de démon suspicieuse. Finalement, l'autorisation attendue lui fut donnée, et c'est en flottant légèrement à un centimètre du sol qu'elle passa devant les deux gardes. Sa cape ainsi restait en place, ne dévoilant rien de sa silhouette, et la tête toujours encapuchonnée. Elle ne comptait pas s'attarder. Pas de merci pour les mercenaires, elle n'avait pas la moindre confiance en eux. D'ailleurs, elle se moquait de leur provenance ou de leur allure. Elles ne s'intéressait déjà pas beaucoup aux autres, oeuvrant pour le bien mais sans y apporter le moindre sentiment. Du reste, elle ne pouvait se le permettre.
Lorsqu'elle se retrouva devant le Chef de la caravane, elle comprit immédiatement pour lui était le chef et pas les autres. Il était grand, musclé et charismatique. Cela dit, ça serait loin d'être suffisant pour que Raven le suive aveuglément, et encore moins pour qu'elle le laisse la toucher. La main tendue de cet homme ne trouva jamais celle de Raven, qui resta bien à l'abris sous sa cape, la jeune femme gardant ses distances. Ne voulant cependant pas paraître impolie à l'excès, après tout elle venait demander un renseignement, elle inclina brièvement et très légèrement la tête, en signe de salutation.
"Je ne vous dérangerai pas longtemps... M. Garan. J'aimerai juste savoir où je peux trouver un portail similaire à celui qui m'a conduite ici."
Elle s'arrêta là, estimant déjà qu'elle en avait trop dit. En même temps, ça devait se voir qu'elle n'était pas de ce monde, elle ne leur ressemblait en rien... Que ça soit mentalement ou physiquement.
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Au contraire. Pour Don elle ressemblait très clairement plus a une terrane qu'une terienne, une terrienne ne flottait pas au dessus du sol alors qu'une cape inamovible cachait son visage dans les ténèbres les plus profondes tout en se donnant un air mystique, si mystique que la main de Don resta suspendue en l'air a attendre indéfiniement une poignée de main...Evidement, ce simple petit geste de politesse avait été dévié, en même temps c'était normal si elle venait de Seikusu, les japonais avaient tendance a cracher sur les politesses des occidentaux, foutus asiatiques...Il aurait suffit en même temps d'un simple contact, elle aurait surprise de ne plus planer et là, un bon coup de poing dans le ventre et il l'envoyait au tapis le temps de faire ses petites affaires. L'esclavagiste retira sa main. Inutile d'avoir l'air plus suspect en continuant a la tenir.
"J'vois pas de quoi vous parlez, vous savez je ne suis qu'un marchand ambulant, la magie c'est pas mon truc, j'engage des gens qui en utilisent, mais je sais pas comment ça marche, et la plupart des gens ici ne le savent pas plus que moi. Néanmoins vous devriez pas rester là mademoiselle, c'est plein d'monstres qui risquent d'attaquer a tout moment. On se dirige vers la capitale, ici vous serez en sécurité et vous y trouverez des renseignement, faites le chemin avec nous, c'est toujours plus prudent que d'être tout seul."
Lança Don avant de tendre la main vers la marmite qui brullait sur le feu.
"Si vous avez faim on a des fayots sur l'feu, hésitez pas a vous servir, miss...?"
Fit il histoire de savoir son nom.
Hj-Raven ne mange pas de fayots, les fayots c'est anticharisme, ça sous entend que Raven pourrait avoir des gaz :'D *Fuis*-Hj-
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(C'est à Don qu'elle va les faire manger les fayots... Comme ça c'lui qui aura les gaz et tout le tintouin! Du coup, la perte de Charisme serait pour sa pomme! :P)
Bien. Le chef de cette caravane n'avait pas eu l'air offensé par la non réciprocité de politesse qu'il s'évertuait à déployer devant elle. Derrière son expression stoïque, elle détestait cet endroit. Il y avait une ambiance qu'elle n'appréciait pas, loin, très loin des pièces sombres et silencieuses, tranquilles et sécurisées qu'elle aimait. Les yeux violine de Raven suivaient les mouvements de Dorian, cherchant à en évaluer la porté ainsi que tentant d'imaginer la puissance qu'il pourrait déployer. Contre ses pouvoirs, il ne ferait jamais le poids. Mais en corps à corps... Raven se rembrunit. Elle ne stressait pas, mais trouvait que cet entretient s'éternisait. Elle voulait l'abréger et rentrer chez elle.
"Je vous remercie pour votre hospitalité, mais je préfère la décliner. Je n'ai pas confiance en vous, je m'estimerai donc bien plus en sécurité n'importe où plutôt qu'ici..."
Cynique et franche, Raven n'avait pas pour habitude de retenir ses propos. Or, elle se méfiait par dessus tout des gens charismatiques qui se tournaient vers le commerce. Tous des escrocs, à l'appat du gain... En outre, les cages bâchées ne lui avaient pas révélé leur contenu et elle se méfiait, c'était évident. Elle ignorait cependant si elle avait bien fait de se montrer aussi incisive avant de poser une question comme... Non, finalement, elle renonça. Même si ces gens avaient pu l'aider, ils ne l'auraient pas fait, c'est évident.
"Mangez vos faillots, je suis certaine qu'un grand homme comme vous en rafole."
Point de sourire sur le visage de la jeune femme. Juste de la condescendance. Elle restait prudente et gardait ses distances, prête à contrer toute tentative de contact ou autre du même genre. Raven ne supportait pas qu'on la touche. Encore moins les personnes qui faisaient deux fois sa taille et au moins trois son poids.
"Je vais prendre congé... Merci de m'avoir reçue M. Garan."
Elle attendit cependant, avant de partir, qu'il accepte son dépôt de retrait. Elle ne lui tournerait pas le dos.
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Don grinça les dents sans en laisser paraître quoi que ce soit. C'était bien sa veine. Une associale. Il n'avait que plus envie de la rendre désesperement sociale une fois qu'il aurait fini ce qu'il voulait faire avec elle. Néanmoins même si Raven n'avait aucune envie de rester ici ça avait l'air d'être une fille rationnelle, et intelligente, aussi la raisonner pouvait la convaincre de voyager avec eux, ce qui lui laisserais bien plus de fenètres d'actions si il l'avait toujours a porté, il se fit la promesse de ne la toucher que lorsqu'il aurait un bon pretexte pour le faire, ainsi celui ci garantissait de toujours avoir une bonne raison de le faire. Et puis, si il la touchait il y avait deux solutions
1°)Soit Raven le blastait en miettes grâce a sa magie, ce qui était probable que si il la dérangeait et qu'elle n'avait pas toute sa tête.
2°)Soit elle saisissait sa main au vol pour l'empechait de l'atteindre, et a ce moment là ça comptait comme un contact.
Aussi fallait il qu'il la garde avec eux, et pour ça Don faisait confiance a ses talents d'orateurs.
"Vous êtes sure ? Parce que nous on a l'avantage d'être humains contrairement aux bêtes qui rodent dans le coin, elles ne vous feront pas de cadeau."
Il haussa les épaules et lança d'un air pataud
"Et puis vous n'avez aucune idée d'où se trouve la capitale apparement, vous allez vous perdre et vous risquez d'finir en Ashnard, et c'est pas des tendre avec les filles qui font de la magie là bas croyez moi."
L'esclavagiste se gratta la nuque, gros jean comme devant
"Et puis vous êtes quand même pas mal balèze si vous êtes capable de voler dans les airs. Quand a nous nous n'avons ni croc ni griffes, que pourrions nous vous faire ?"
Après tout Raven était toujours persuadée que les monstre voulaient la manger, c'était soit leur faire confiance eux, soit les monstres, et don était quand même vachement plus social qu'eux
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Don sous-estimait beaucoup les facultés de Raven. Elle savait très bien quoi faire pour avoir ce qu'elle voulait, sans rien demander de plus à ces gens.
"Dans ce cas, nous serons deux..."
En effet, si les monstres commençaient à vouloir l'enquiquiner, elle n'y irait pas par quatre chemins et leur règlerait leur sort de la même façon dont elle avait terrassé le monstre qui lui avait tenu office d'accueil dans cet endroit si inhospitalier.
"Il y a des choses que l'on doit plus redouter que les crocs, les griffes ou la force brute..."
Et elle était bien placée pour savoir à quel point c'était vrai. Elle ne se souvenait que trop bien être devenu un monstre tentaculaire... Egal sinon pire à ceux de ces contrées.
"Je ne fais pas confiance aux marchands. Vous êtes aimables et avenants par devant, mais dès que j'aurai le dos tourné, vous en profiterez pour me dupper. Je n'ai rien à vous offrir qui puisse valoir quelque chose pour vous, vous n'avez donc aucun intérêt à me garder dans votre compagnie..."
Elle misait sur le fait qu'il ne l'avait pas vue tuer le monstre un peu plus tôt. Un peu risqué, il pouvait lui demander de participer à la défense de la caravane, après ce qu'elle venait de lui dire, mais... Non. De toutes façons, ça ne l'intéressait pas du tout.
"M. Garan... Je vous remercie encore pour vos offres, que je décline malgré tout."
Elle se tourna à demi et esquissa un geste vers la sortie, tout en restant tendue. Après un discours pareil, il aurait été ridicule qu'elle relâche sa garde.
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Comme d'habitude, il se heurtait a quelqu'un de borné et d'imperméable au bon sens le plus élémentaire. Franchement, il avait du mettre sa gueule de connard aujourd'hui parce qu'il semblait faire fuir tout le monde. Normalement il n'aurait jamais du avoir ce genre de problèmes avec Raven et franchement, celà le conforta dans sa mauvaise humeur, de toute façon après les mots que lui avaient dit Raven, celà aurait été suspect si il était resté de bonne humeur, alors autant jouer le jeu jusqu'au bout alors qu'il se dressait et prenait son air le plus intimidant possible.
"Dites donc je ne vous permet pas mademoiselle! Vous parlez de nous comme nous étions la pire des crapules et pourtant c'est vous qui êtes venu dans le but de nous demander de l'aide ! Ce n'est pas de notre faute si nous n'avons pas de réponse a votre question. Nous sommes des commerçants, pas des voleurs, des assassins ou des monstres, vous insultez notre fierté de marchand en parlant ainsi de ma troupe et de moi et vous crachez sur la solidarité des déserts qui veux que l'un doit partager ses vivres avec l'autre. Pensez vous que nous ayons assez de nourriture pour vous nourir ?"
La solidarité lors de voyage perilleux dans ces plaines était un point essentiel de la plupart des organisations qui voyagaient ici.
"Allez au diable puisque vous demandez de l'aide et insultez les gens qui vous en donnent, mais il ne sera pas dit que moi, Dorian Garan chef de cette expédition soit un muffle, je vous offre une gourde d'eau, et je le fais de mauvais coeur. On insulte pas la solidarité du désert."
Fit Dorian avant de se diriger vers sa tente sans attendre un avis de Raven histoire de faire forte impression. De toute façon si elle partait il ne voyait pas ce qu'il pouvait dire de plus pour la retenir.
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Un sourire sarcastique joua sur les lèvres fines de Raven. La petite tirade de Don lui montrait simplement que toute barrique que puisse être un homme, les mots pour quelqu'un d'un tant soit peu malin avaient plus d'impact que les coups. Sa voix monocorde et sarcastique au possible retentit alors sous la tente que quittait Don.
"Ooouh... J'ai égratigné le héros... Touché dans sa fierté..."
Dommage, n'est-ce pas? Le calme était une qualité qui manquait à beaucoup de personnes, et Raven louait le ciel d'être née sur Azarath et d'avoir pu suivre l'enseignement d'Azar afin de maîtriser chacune de ses émotions. Elle ne prendrait pas la gourde que Dorian voulait lui ramener. Elle n'aurait rien accepté d'autre qu'une aide fournie, à sa première demande. Car dès qu'il s'agissait de négociations, Raven savait qu'elle prenait le risque de se faire rouler... Aussi, elle préféra partir. Elle s'éleva plus haut sous la toile de tissus et passa au travers à l'aide de ses pouvoirs. Une fois ceci fait, elle s'éleva bien plus rapidement, pour atteindre une haute altitude. Elle projeta alors à nouveau son corps astral en dehors de son corps pour l'en protéger. La suite serait très simple. Elle suivrait cette caravane jusqu'à la prochaine ville, cachée dans les nuages, et profiterait de chacune de leurs haltes pour le voler de quoi manger à l'aide de ses pouvoirs de télékinésie. Ainsi, elle ne courrait aucun risque. Qu'ils viennent des marchands, ou des monstres...
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Don sortit de la tente et chercha la fille du regard, il balança la gourde par terre dans une moue carractéristique et retourna dans sa tente pour se coucher. Il n'y avait rien de plus a faire ce soir. Ils verraient C'était surement bien pensé de la part de Raven qui ne connaissait rien a ces plaines...Mais la réalité était toute autre. Il y avait plusieurs bonnes semaines de voyage d'ici a Nexus...Et il allait bien falloir que Raven dorme, il lança a ses hommes.
"A partir de ce soir jusqu'a nouvel ordre, aucune visite aux esclaves ne sera autorisée pendant la traversée."
Celà souleva un vent de mécontentement, mais il ne pouvait pas se permettre que Raven voie d'une manière ou d'une autre lorsqu'elle reviendrais un de ses hommes tringler une fille avec un collier, c'était inacceptable. Pour le moment il ordonna a ce qu'on rompe le camp et leva celui ci.
La journée suivante, les hommes voyagèrent, ayant l'avantage de faire des tours de gardes pour que chacun puisse dormir a sa fin, ils éliminèrent quelques monstres sur le passage et continuèrent a avancer.
Le crepuscule tomba, celà faisait maintenant 18 heures depuis que Raven avait refusé la proposition de Don, si on comptait ses heures de cours d'avant et le fait qu'elle n'était pas descendue, elle devait commencer a avoir sacrement sommeil, et faim aussi, le gibier étant rare dans ces landes dévastées. Le sommeil ainsi que la faim n'étant pas bon pour la concentration...
-Hj-Considère qu'un monstre a attaqué Raven dès qu'elle a essayé de se poser si elle a tenté de faire ça dans les 18 dernières heures, et que la chair de ces monstres n'est pas comestible (De toute façon je la vois mal les dépecer pour les manger elle même :P-Hj-
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La jeune femme ne s'attendait pas à ce que la prochaine cité soit encore si loin... L'endroit d'apparition de ce portail était très incongru... Ou alors, complètement involontaire. Alors qu'elle volait, suivant la progression de ce groupe auquel elle n'apportait pas le moindre crédit (pourquoi bacher des cages d'animaux? Etaient-ce des marchands de curiosités? La faim, la soif et la fatigue firent tour à tour leur apparition dans son métabolisme et amoindrirent ses facultés. Si elle ne manqua jamais de choir, maintenir sa concentration devenait chaque heure plus difficile. Elle décida de se poser avant d'être à bout. Elle laissa la caravane prendre un peu d'avance, et se posa, loin derrière eux mais pas suffisamment pour qu'elle les perde de vue.
Comme un fait exprès, à peine son pied avait-il frôlé le sable du désert que le même genre de monstre qui l'avait surprise au portail par lequel elle était entré voulu s'en prendre à elle. Mêmes caractéristiques physiques, même faiblesse. Raven usa de la même ruse avec celui-ci, bien que sa fatigue altéra grandement sa rapidité et sa facilité d'action, et en vint à bout. Elle était essouflée après ce combat et prit quelques minutes pour réccupérer, s'agenouillant dans le sable du désert. Elle ne s'attarda pas cependant, et reprit son vol. Le vol était préférable et moins fatigant à des combats successifs contre des monstres... Mais elle ne pourrait tenir indéfiniement de la sorte.
Aussi revint-elle se positionner au dessus de la caravane et attendit qu'ils fassent halte. Elle se montra encore patiente et décidée, attendant que la nuit tombe, noire, dense, pour envelopper son corps avec son corps astral. En noir sur du noir, ses yeux lumineux passant pour des étoiles, elle s'introduit sans complexe dans la tente du chef, passant à travers la voilure comme elle l'avait fait la veille.
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Naturellement, quand il avait ordonné a ses hommes de ne plus prendre de femme, il s'était également condamné a en faire autant, car si il avait commencé a faire des exception ils ne l'auraient pas écouté. Aussi pour l'une des rares fois dans sa vie dormait il seul, se maudissant interieurement de la stupidité de sa tactique et se promettant d'y mettre un terme si a la moitié du voyage il n'avait pas de nouvelle de raven. Après tout, celà descendait le moral des troupes, certes, ils étaient grassement payés, mais ils avaient besoin de se sentir bien en route...Une fois qu'il aurait Raven il augmenterait leur paye de quelques centaines de pieces d'or pour la forme, histoire qu'ils ne rallent pas. Il aurait très bien pu leur laisser Raven mais sur le coup il la voulait pour lui, il verrait après si il voulait ou non la laisser au soin de sa troupe de mercenaire. Il imaginait sans cesse ce qui se cachait derrière cette cape noir, blonde ? Brune ? Rousse ? Noire ou blanche ? Petite ou grosse poitrine ? Tour de hanche ?Fessier ? Il aimait ce mystère qui entourant Raven, mais il l'aimerais encore plus lorsqu'il pourrait le déchirer et voir ce qu'il y avait en dessous.
Don somnolait, il en avait profité qu'il ne baisait pas ce soir pour entretenir la liste de ses comptes, il avait additionné et soustrais des chiffres toute la nuit, certains en yen, d'autre en pieces d'or. Finalement au bout de la quatrième erreur sous le coup de la fatigue il laissa tomber, il travaillait bien mieux une fois qu'il avait tiré son coup. Il s'endormis alors du sommeil du juste (?) et resta un moment dans un profond sommeil...
Alors qu'il somnollait vers une heure avancée de la nuit il entrouvrit un oeil et apperçut la forme spectrale de Raven son corps fit un bon dans sa poitrine et il bondit hors de son lit, portant encore un caleçon et un marcel, sa main glissa dans son manteau pour retrouver la sécurité de son Magnum qui ne dormais jamais trop loin de lui pour des raisons évidente
"Mais qu'est ce que..."
Il allait sonner l'alerte si Raven ne disait pas quelque chose. Car sa forme ombreuse avait tout l'air de celle d'un monstre a première vue.
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Et bien et bien... Pour un fier chef de marchand, cet homme était impressionnable, songea Raven. L'arme qu'il avait en main ne l'effrayait pas. Les armes à feu, ça ou autre chose, n'étaient jamais parvenues à traverser le bouclier complètement imperméable que lui conférait son corps astral. Elle se posa en douceur dans la tente, et rappela à elle sa protection, qui prit l'espace d'un instant la forme d'un immense corbeau noir avant de réinvestir le corps de Raven.
Sous la capuche de cette dernière, ses yeux luirent encore l'espace d'un instant, comparables à deux phares dans la nuit, avant de redevenir normaux. Leur éclat améthyste était dardé sur Don, sa cape l'enleveloppait toujours, et, comme elle s'était posée et n'avait rappelé son corps astral qu'une fois entièrement couverte par sa cape, le mystère qui intriguait Don restait entier.
Cela dit, savoir si elle était blanche ou noire était très aisé, sa capuche ne couvrait que son front, ses yeux et son nez. Sa bouche, aux lèvres fines et dessinées comme à l'encre de Chine, ainsi que son menton étaient visibles. Pourtant, elle ne parla pas. Pas un mot. Elle se contenta d'observer cet homme, de le jauger avec suspicion. Elle avait l'air encore moins amène que la veille. Ses yeux étaient légèrement plissés.
Elle attendit, patiemment, que ce fut Don qui rompe le silence.
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-Hj-J'ai pas sorti l'arme je l'ai juste saisie dans le manteau-Hj-
Don poussa un soupir de soulagement quand il vit que ce n'était que Raven. Comme il l'attendait plus tôt il ne pensait pas qu'elle arriverais jusqu'a lui ainsi sans même eveiller le moindre soupçon de ses mercenaires qui montaient la garde. Cette femme était dangereuse...Terriblement dangereuse, si il ne la dominait pas maintenant elle risquait de lui poser de serieux problèmes. Il ne devait pas la laisser partir de ce camp avec sa liberté. L'esclavagiste répondit avec mauvaise humeur
"Vous m'avez fait une peur bleue, ça ne vous arrive pas de vous annoncer avant de venir dans mes quartiers ? Comment avez vous passé mes mercenaires ?"
Demanda Don qui reprenait son calme, ce qu'il avait dit était vrai, elle lui avait fait une peur bleue, comme il était intrigué de sa présence en ces lieux il lança d'un ton maussade
"Que me vaux votre visite ? Je ne sais toujours pas plus de quoi vous parlez qu'hier vous savez."
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La peur de Don lorsqu'il l'avait vue, auréolée de son corps astral, Raven l'avait sentie. Cela dit, même avec une aura noire, Raven n'était pas d'une taille des plus impressionnante. Aussi elle s'interrogeait. Pourquoi cet homme, avec sa carrure, redoutait-il une créature aussi frêle que semblait l'être Raven? Et au-delà de la peur, Raven persevait un autre sentiment, qui lui plaisait autrement moins. De la détermination. Détermination qui n'était née que lorsqu'il l'avait reconnue. Mais quelles étaient les raisons qui motivaient un tel sentiment, la jeune femme l'ignorait. Elle savait simplement qu'elle détestait être le centre d'attention, d'une ou plusieurs personnes. Aussi, elle était mal à l'aise en présence de toute personne possédant des émotions trop prononcées, qu'elle ne pouvait identifier ou bien dont elle ne pouvait expliquer les raisons.
Elle ne répondit pas à la question concernant les mercenaires, puisque la réponse était évidente. Ils s'attendait à ce que la menace vienne du désert, pas du ciel. Or elle était arrivée en traversant la toile du "plafond" de la tente...
"La ville est plus loin que ce que je croyais... Vous réclamer quelque chose me coûte beaucoup mais... Pourrais-je prendre un peu de repos dans l'enceinte de votre camp s'il vous plaît?"
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La détermination pouvait aussi venir du fait qu'il n'avait pas envie de montrer une face appeurée envers cette gamine. La conscience humaine pouvait venir de bien des choses. Don fronça les soucils mais fut heureux interieurement de la réaction de Raven, même si Raven le ressentait elle pouvait mettre ce plaisir qu'elle ressentait sur le compte d'avoir cloué le bec a la petite raleuse. Toujours est il que Don se releva et enfila un pantalon
"Voyez vous ça, alors vous me crachez dessus il y a quelques jours de ça sur moi et mon hospitalité et maintenant vous venez me demander de vous laisser dormir dans notre camp ? Vous avez un sacré toupet ma chère, si je ne vous autorise pas a rester ici que ferez vous ? Vous vous laisserez mourir dans le désert ou est ce que vous vous infiltrerez la nuit pour nous voler de la nourriture comme une vermine ?"
Son sermont passé, il laissa passer une pose où il passa de la colère a une expression plus neutre, montrant qu'il se calmait
"On repart a 0, a deux conditions, la première c'est que vous ne rentriez plus jamais dans ma tente de cette façon sans passer par mes hommes, la seconde je ne veux plus vous entendre proferer des insultes envers moi et ce camp. Reprenons donc depuis le début."
Il lui tendit la main d'un air imposant avant de lancer
"Moi c'est Dorian, on peut savoir votre nom ?"
Il la tenait
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"..."
Raven ne dit rien. Rien du tout. Elle n'apprécia absolument pas de se voir renvoyé dans la figure son arrogance. Elle baissa brièvement la tête, et sourit. S'infiltrer comme une vermine? Oui, tout à fait. Voilà ce qu'elle ferait. Elle avait besoin de dormir, mais n'était pas prête à sacrifier le peu de dignité qu'il lui restait pour cet homme. Elle se montrerait patiente, attendrait son heure... Une fois encore, la main de Don resta suspendue dans le vide, Raven ne le toucherait pas. Jamais. Elle ne toucherait personne de ce camp. Se laisser mourir dans le désert était une suggestion autrement plus douce que le contact d'une main rendue rèche par la sêcheresse du désert sur sa peau. Néanmoins, elle lui donna son nom. Enfin... Un nom. Ca serait toujours ça. Nom d'emprunt d'ailleurs qu'elle trouva "amusant" d'utiliser.
"Azar."
Un nom masculin, mais pourquoi pas? Elle ne voulait pas que ces hommes puissent connaître son nom, ou même son pseudonyme. Ils ne sauraient jamais rien d'elle, ni de la largesse de ses facultés, ni ses goûts, quoique quelqu'un d'attentif pouvait relever certains détails.
Don avait dit qu'il ne voulait plus l'entendre. Et s'il était sourd? Ou qu'il ne l'entendait tout simplement pas?
"Repartir de zéro comme vous dîtes et me garder rancoeur pour mes paroles est assez incompatible. Tout comme me voir comme une vermine... Je peux vous être utile, gagner le droit de manger, boire et dormir comme vos hommes. Hommes qui, aucun, ne m'a vue entrer ici. M. Garan, je conçois que vous n'ayez pas beaucoup d'estime pour moi et c'est réciproque. Mais si vous haïssez mon caractère, appréciez donc l'aide que je peux vous apporter."
Raven n'avait rien d'une poupée fragile et docile. Rien n'était encore gagné pour Don.
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"C'est justement parce que j'essaye de surmonter cette rancoeur que je veux repartir a 0, n'as tu aucune idée du concept de concession ? Tout est il blanc ou noir pour toi ? "
C'était parfaitement ce qui emanait de Raven, soit tout le monde était corrompu, soit tout le monde était pur, il n'y avait pas de milieu, elle était incapable d'admettre que pour qu'il y ait du bon il faut qu'il y ait du mauvais et ça la rendait completement associale, ce qui assura don d'une chose :
Au moins elle était vierge.
Avec un carractère de cochon comme celui là aucun homme ne voudrais d'elle et ça ça n'était pas bien difficile a deviner. Aucun homme digne de ce nom ne pourrait satisfaire Raven sans qu'elle ne vois en elle la personnification de quelques péchés, et comme elle était associale et aigrie personne ne voudrais se lier a elle. Soit elle le comprendrais plus tard dans sa vie, soit elle le comprendrais qand elle serait vieille et déséchée et regretera d'avoir perdu ces precieuses années.
Il ne pouvait pas permettre que celà arrive dans les deux cas. Le nom qu'elle lui donna le convainquit moyennement, il lui ferait cracher son véritable nom plus tard pour le moment ça n'avait pas d'importance, mais il fallait bien être encore plus parano que lui pour ne pas donner son pseudonyme de base
"Azar, tu ne peux pas esperer des gens qu'ils t'aident sans que vous vous mouillez, tout ce que je demande pour la protection pendant votre sommeil, la nourriture et l'eau que vous désirez c'est une poignée de main symbolisant que vous me respectez comme je vous respecte. Si vous n'êtes pas capable de donner ça je ne peux rien pour vous, ce n'est pas de la nourriture du sommeil ou de l'eau dont vous avez besoin mais d'un coeur."
Oh la belle leçon de moralle qu'il lui donnait là...Il allait la faire craquer, et il pouvait protéger ce campement mieux que la jeune femme ne pourrait jamais s'y introduire, il commençait a se reveiller et a comprendre d'où était entrée Raven.
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Raven pouffa. Enfin... Sa poitrine laissa échapper ce qui s'approchait le plus d'un rire étouffé. Un coeur? Vraiment? Mais savait-il ce que ça représentait pour elle que d'avoir un coeur et des sentiments, comme tout être normal? Non bien sûr, il ne pouvait l'imaginer. Il ne pouvait concevoir que sous cette cape se cachait une bestiole plus dangereuse que les monstres qu'il pouvait rencontrer au dehors, avec des pouvoirs qui dépassaient l'entendement.
Ces années étaient perdues, quoique fasse Raven. Elle ne pouvait relâcher sa vigilence, elle ne pouvait se permettre de céder à la délicieuse tentation de se relaxer, et d'abaisser les barrières qui retenaient son côté sombre. Côté sombre qui pourrait raser ce camps sans scrupules et les voler. Mais son problème resterait entier. Elle ne saurait toujours pas dans quelle direction aller.
"J'ignorais que les gens dans votre corps de métier étaient encore capables de faire dans la guimauve..."
Raven détestait la guimauve, c'était écoeurant. Toujours cynique, elle reprit.
"Je ne vous serrerai pas la main. C'est stupide que de demander une poignée de main comme marque de respect. Je préfère manquer de coeur plutôt que de prudence, ça me regarde. Je vous montrerai mon respect et ma gratitude pour l'aide que vous m'apporterez en me rendant utile du mieux que je le peux et en accomplissant les taches qui m'incombent avec zèle. C'est tout ce que je peux vous offrir..."
De toutes façons, les choses de l'amour, ainsi que tout ce qu'il y avait autour n'étaient pas faites pour elle. Vraiment pas.
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Don soupira. Mais en réalité il était loin d'être a cours de cordes pour son arc, et comme le témoignait ses presque 1000 messages privés dans sa boite a MP, il n'en était pas a son premier coup. Il n'en était pas a son dernier, et ce n'était surement pas la première ni la dernière fois qu'on lui envoyait un MP. Mais celà a part, il avait encore enormement d'option pour confondre Raven. Peut être était elle capable de les anihiler en un seul coup, mais elle avait besoin d'eux, et elle ne ressortirais pas d'ici sans perdre des plumes, une trop grande emanation magique pouvait attirer des ennemis bien plus redoutable que ces esclavagistes. Au final il avait fait une bonne pioche, c'était une associale completement cynique...Il allait voir où son cynisme allait la mener quand il aurait mis la main sur elle, ronchon il baissa sa main et lança a Raven
"Vous n'arrêtez pas de dire que vous ne pouvez pas me faire confiance mais vous êtes celle qui couvre son visage. Qui me dit que vous n'êtes pas une dangereuse criminelle ?"
Don s'assit en tailleur dans la tente. Soit. Elle n'était pas tactile, il y aurait d'autre moyens
"Je vous autorise a partager nos vivres et la vie de notre caravane. Néanmoins j'exige que moi ou un de mes hommes aie toujours un oeil sur vous, comme vous ne me faites pas confiance, je ne vous fait pas confiance. C'est ma dernière offre, a prendre ou a laisser. Si je vous perd de vue ne serais ce que cinq minutes le contrat est rompu."
Fit Don en fronçant les sourcils
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Raven plissa les yeux. Elle se demandait si cet oeil posé sur elle comptait également la suivre dans ses moments intimes. Ablutions, sommeil, et tout le reste... Il était hors de question qu'elle supporte ça. Elle était bien trop pudique. Certes, ses jambes étaient nues. Mais le reste n'avait jamais été montré à qui que ce soit... Enfin presque. Elle s'étonna des considérations superficielles de Don. Son visage?
Elle se renfrogna, n'ayant pas la moindre envie de le lui montrer. En fait, moins elle en montrait et mieux elle se portait.
"Rien."
C'était vrai, rien ne lui disait à Don qu'elle n'était pas une criminelle. Si ce n'est qu'il était toujours en vie. Les ojets et occasions pour le tuer avaient été nombreux. Raven n'en avait saisit aucune. Après tout, si ce n'est qu'elle ne lui accorderait certainement jamais sa confiance, ce n'était pas une raison pour le tuer. Elle le trouvait plutôt singulier, on revenait rarement à la charge après une première poignée de main avortée selon elle, mais ça n'était pas un crime.
"Pour la santé de vos hommes, je vous enjoins cependant à les tenir informés de me laisser un minimum d'intimité aux moments appropriés... Si vous n'acceptez pas et refusez de m'aider pour cela, je préfère encore mourir dans le désert."
Raven était plus que sérieuse. Elle préférait se laisser mourir de faim, de soif ou d'épuisement que de perdre sa dignité.
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Don claqua sa main sur sa cuisse comme si ce que venait de dire Raven coulait de source.
"Evidement on est pas des bêtes non plus. Et je ne vous laisserais pas approcher de nos marchandises. Vous resterez sur le chariot de tête avec moi le jour, et la nuit vous serez au milieu du camp, je n'ai pas confiance ne vous, vous pourriez très bien nous voler les marchandises d'Ashnard que nous avons eu tant de mal a récupérer."
il lui donnait le même traitement qu'elle lui donnait, et Raven n'aimait pas. C'était désagréable hein ? Se faire traiter comme une raclure quand on l'était pas, il esperait qu'elle le réaliserait tôt ou tard, et a ce moment là elle le verrait. Don acceptait de lui donner de l'intimité pour quand elle devait faire ses ablutions mais pas pendant le sommeil, non seulement ils n'avaient pas de tente pour elle, mais en plus il ne voulait pas la lacher au moment où le reste du camp serrait en train de dormir, elle sera un fardeau pour les gardes.
Et accessoirement, elle dormirais ce soir d'un sommeil de plomb du a ses presque quarante heures sans sommeil, il frapperais là. Il se leva et se dirigea vers le centre du campement où il y avait un de ses hommes de garde
"Tu laissera la dame se servir dans la marmite commune et tu lui donnera de l'eau. Elle dormira au centre du campement et tu ne la quitte pas des yeux pendant qu'elle dors, c'est mon invité pour ce soir. Si elle refuse quoi que ce soit je compte sur toi pour me reveiller."
En lui disant qu'elle était son invitée il affirmait une chose: les mercenaires avaient interdiction formelle de la toucher. Don repartit se coucher.
Dans la marmitte de ce soir, il y avait des fayots.
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(Raven doit en être à environ trente heures sans sommeil, peut-être pas quarante ^^)
Si elle avait pu, Raven aurait rit. Voler des marchandises? Pour en faire quoi exactement? Elle était perdue et seule au milieu du désert... Ca n'était pas maintenant qu'il fallait l'éloigner de la marchandise, mais à la fin du trajet. Elle resta impassible devant l'homme assis en tailleurs, se moquant bien de leurs marchandises... Elle ignorait ce qu'ils transportaient, et elle devait avouer qu'elle s'en moquait. Tout ce qu'elle voulait c'était rentrer chez elle en un seul morceau. Aussi, si sa situation n'avait pas été si précaire, Raven aurait franchement éclaté de rire à la tête de cet homme. A souligner aussi que gagner sa confiance était bien la dernière des choses auxquelles Raven prêtait attention.
Don avait de la chance que la jeune femme ne soit pas mesquine. Elle lui aurait sans doute joué un tour à sa façon dans le cas contraire...
Ses yeux le suivirent donner ses instructions. Elle sortit à sa suite et se fit connaître, du moins en silhouette seulement.
*Une invitée, une invitée... Une Captive oui...*
Le garde et elle suivirent Don des yeux pendant qu'il partait vers sa tente. Elle les leva ensuite vers le mercenaire qui tendait déjà la main pour se saisir de sa capuche, afin sans doute de la faire basculer.
"Ose, et je te casse les deux bras..."
Petite mais teigneuse, on parvenait, parfois, à la respecter pour cela. Le mercenaire, sans doute par peur de Don cependant, n'osa pas et Raven pu garder sa cape et sa capuche. Il lui tendit une outre d'eau que Raven but en deux deux. L'avantage étant que l'eau remplit une bonne partie de son ventre. Il ne restait que peu de place pour les fayots. Patates fayots, patates fayots, c'est le régimeuh c'est le régimeuh! Patates fayots, patates fayots, c'est le régime de la colo!
Raven s'enjoignait à manger ça, parce qu'elle avait faim mine de rien, avec l'aide cette chanson. Elle aurait tout donné pour pouvoir prendre un bain, avec des bulles, afin d'ôter toute la poussière qui maculait son corps mais ça n'était même pas la peine de demander. Aussi entreprit-elle vite de se mettre "au lit".
"Azarath Metrion Zinthos..."
Ces trois mots chuchotés, et Raven se servit de son corps astral pour découper des blocs de pierre qui prirent rapidement la forme d'un igloo de pierre. Raven entra dedans et s'enferma, ne laissant au dessus qu'un trou de la taille de son bras à elle, soit tout juste suffisant pour l'aeration. L'igloo était très petit, Raven n'y tenait pas allongée sur toute sa longueur mais ça lui était égal. Cet igloo n'était là que pour la protéger, et la réveiller dans le cas où quelqu'un en forcerait le périmètre. Comme bonne foi de sa présence, elle ôta sa chaussure et en fit dépasser un pan. Il faudrait être bête pour se trimballer sans chaussures dans le désert...
Elle n'était pas tranquille, mais la fatigue eut raison de ses dernières résistances. Elle se laissa sombrer dans le sommeil.
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Raven se protegeait peut être du pouvoir de Don, qu'elle ignorait totalement, mais ce qu'elle n'avait pas pris en compte c'est qu'en construisant cet Igloo elle s'était préparée a sa propre démise. En effet elle avait oublié un détail de la plus crucial importance lorsqu'elle avait commencé a faire cette protection. Détail que Don allait lui rappeller en temps et en heure, mais surtout en heure pour l'instant, Don regarda l'igloo depuis sa tente et eut rapidement une idée néanmoins il décida de rejoindre ses mercenaires au feu de camp et de rester là sans rien dire un moment. Si Raven manipulait l'ombre, elle ne pourrait s'approcher dans le cercle éclairé par le feu sans qu'ils ne la voyent. Ici ils étaient donc en sécurité de l'écoute de la jeune femme. C'était maintenant qu'il frapperais, pas plus tard. La petite commançait déjà a lui taper sur le système alors pendant deux semaines il allait lui repayer la faveur. Il rapprocha son homme et lui chuchotta quelque chose celui ci hocha la tête et se dirigea vers une tente a coté, il revint rapidement avec un homme aux longs cheveux noirs qui portait de nombreux bracelets et bagues de metal, le second celui qui montait la garde portait un bandeau sur les yeux et un baton. Ca faisait 3 heures depuis la construction de l'Igloo
L'erreur de Raven avait été de croire qu'elle serait en sécurité dans une troupe de 15 ESPERS. Chacun possédant leur pouvoirs. Don se tint prêt a agir tandis que l'aveugle se concentrait. Un oeil s'ouvrit dans l'igloo de Raven, suspendu a la paroi, discret dans les ténèbres, il regarda si la jeune femme dormais, pas qu'il puisse voir ses yeux fermés, mais il controllait le rythme de sa respiration, il verrait très bien si Raven faisait semblant. Don se posa sur le sol et compta silencieusement jusqu'a 3.
Don annulait les pouvoirs magiques, par conséquent il ne pouvait pas lancer de sortilèges, ni utiliser d'objet magique, mais il n'était pas insensible a la magie, dans le sens qu'un sort ou une boule de feu l'atteignait normalement. Par conséquent ce qui se passa, c'est que le metaleux étira son ombre et Don fut absorbée a l'interieur...
Pour apparaitre dans l'igloo, dans l'ombre au dessus de Raven et de tomber contre elle de tout son poids, la touchant immédiatement
"C'est bon les gars j'la tiens ! Enlevez ces blocs !"
Cria Don.
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La jeune femme sursauta et eut le souffle coupé lorsque l'homme massif lui tomba dessus. Soudain très réveillée, elle se sentit bizarre. La présence de Don complètement avachi sur elle y était pour beaucoup mais... C'était très étrange. Elle ne ressentait plus l'oppression dans sa poitrine et ses muscles. Plus de tiraillements. Plus rien. Comme si elle était vide. Elle ne comprenait pas. Il n'y avait plus de traces de lutte en elle. Don put voir sous sa capuche ses yeux s'agrandir d'incompréhension et ses pupilles s'étrécir.. Incompréhension qui n'était pas due à sa présence, elle n'était pas naïve à ce point.
Trigon n'était plus là. Il n'était plus dans son coeur. Elle ne ressentait plus la colère, plus l'envie, plus l'avarice, plus la luxure, plus la paresse, plus l'orgueil, plus la gourmandise... Elle se sentait seule dans sa tête, ça ne lui était jamais arrivé auparavant. Et curieusement, en même temps qu'un grand sentiment de liberté, elle se sentait oppressée, vulnérable. Elle était seule, et ne pouvait plus compter sur la seconde partie d'elle-même pour la sortir de ce mauvais pas et déchaîner toute sa fureur.
Ces réflexions prirent en tout une seconde à peine. Ensuite, le cractère de Raven reprit le dessus. Elle n'était pas sans ressources, et bien que faible, l'instinct de survie avait reprit le dessus. Elle envoya la paume de sa main frapper juste en dessous le nez de Don, cherchant à le lui casser et espérant avoir frappé suffisamment fort pour que l'os cassé remonte jusque dans le cerveau et le tue sur le coup. Ruant dans les brancart, elle se mit à rager , cherchant à expédier des béquilles et des coups de tous les côtés. Elle ne lui hurlerait pas de la lâcher, elle se contenterait d'essayer de lui faire le plus de tort possible.
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Don avait immobilisé Raven contre le sol et elle eut un moment de surprise béate, un moment de trop pour Don qui savait que chaque instant était important dans la capture, son placement empecha Raven de lui défoncer la cloison nasale, chose qu'elle n'aurait de toute façon pas pu faire vu son gabarit, les coups de pieds et les coups de poings de Raven chatouillaient son corps taillé dans le granit et tombaient sans aucune incidence sur ses muscles. Il fallait l'avouer, c'était un peu tard pour apprendre subitement a faire du kung fuu alors qu'on défonçait les blocs de pierres et les retiraient de l'igloo, Raven pouvant voir le ciel étoilé au dessus de son agresseur. Celà faisait trente bonne secondes qu'il maintenait le contact, lui promettant trente bonne minutes sans ses pouvoirs. Don immobilisa rapidement Raven en lui callant son bras sous sa gorge et, lorsque l'igloo fut ouvert il se leva, saisissant la jeune fille par le col alors qu'il se relevait
"J'en ai soupé de ta méfiance morveuse !"
Lança Don avant de lancer Raven au sol gentilement, c'est a dire, la poussant simplement et la laissant tomber sur l'arrière train, sauf que sa main avait retenu la cape et qu'il avait tiré, arrachant celle ci du corps de Raven , la laissant voir enfin qui elle était a la lueur du feu (Hj-Tu peux me faire une description complete? N'hésite pas a passer sur le corps même si il est encore couvert :) -Hj-) Don lança avec arrogance alors qu'il avançait vers la sorcière
"Alors Azar, on a perdu sa langue ? Ou est bien comme ça que tu t'appelle ? Pourquoi est ce que tu n'utilise pas les forces des ombres pour me pulveriser ?"
En tout Raven avait 45 minutes sans ses pouvoirs, et si elle sortait du camp pendant ce temps elle risquait de tomber sur les monstres qui rodaient autour...
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Rien à faire, le géant ne bougeait pas. Il ne semblait même pas sentir les coups que Raven lu portait, mais elle s'en moquait. Elle cherchait à lui toucher le visage, visait son entre jambes avec ses genoux, sa porté était trop limité. Ses mouvements en tardèrent pas à être entravés par le bras puissant de Don qui l'empêcha presque de respirer. Elle continuait de se débattre, tendait son corps et ses muscles sous lui pour se libérer, en vain. Son igloo tomba, et la nuit lui apparu. Raven savait qu'elle n'avait plus de pouvoirs, elle ne les sentait plus. Ca n'aurait servit à rien d'invoquer Azarath à l'aide, elle ne pourrait rien en faire... Elle ne savait pas comment, mais cet homme en était responsable.
Il se releva, entraînant la jeune femme dans son sillage, l'insultant, avant de la laisser retourner à terre, gardant la cape qui l'avait préservée des regards jusqu'à maintenant. Ses longs cheveux noirs se retrouvèrent libres de tout mouvement, tombant sur ses épaules et même jusqu'au sol. Ils étaient longs, très longs. A la lueur des étoiles, ils arboraient une teinte noire bleutée remarquable. Lorsqu'elle tourna la tête vers Don, ses yeux violine mauvais, la chakra au milieu de son front fu visible.
Ses longues jambes fines et fuselées étaient nues, il lui manquait une chaussure qui plus est. Le tissus reprenait au niveau de son intimité, qu'il couvrait d'une matière glissante et élastique, échancrée, délimitant les contours d'un juste au corps très ajustés justement, aux manches longues, qui moulait délicatement les formes d'une poitrine non pas ostentatoire mais respectable. Pas une once de graisse sur le corps de cette femme aux hanches fines. Inutile de préciser que, si elle venait à avoir des enfants, le passage serait difficile. Autour de ses hanches, une ceinture aux pierres de rubis et au métal doré cassait le bleu/noir de sa tenue et Raven portait des gants, toujours de la même couleur, sur lesquels on retrouvait cette pierre rouge cerclée de dorée (en gros, elle est habillée comme dans le dessin animé).
Selon Raven, Don ne méritait même pas qu'elle lui adresse la parole. Elle se releva avec lenteur, déliant ses longues jambes de grenouille, et passa devant lui en l'ignorant superbement pour retrouver sa chaussure sous les gravas, qu'elle se pencha pour remettre. Une fois que ce fut fait, elle revint vers lui et tendit simplement la main à la hauteur de sa cape, ses yeux violine le dévisageant sans amènité.
-
Don s'attendait a voir Raven s'enfuir, courir loin d'ici le plus vite possible et tenter pitoyablement d'échapper a ses ravisseur, mais au lieu de ça la jeune femme le dépassa. Surpris, Don ne bougea pas d'un muscle, récupérant sa chaussure avant de se tourner vers l'esclavagiste pour réclammer sa cape comme un seigneur réclame son du a un vassal indigne de le porter. Pendant quelques secondes le camp fut plongé dans le silence le plus total, tous les regards des mercenaires étaient braqués sur Don, comme attendant une réaction de la part de leur employeur, ils savaient tous autant qu'ils étaient qu'ils ne pouvaient pas se permettre d'intervenir où ils seraient sanctionnés, si Don ne pouvait pas se les faire tous en même temps il abandonnait la caravane avec la seule personne assez intelligente parmi eux pour les ramener au bercail, sans parler du fait qu'il en descendrais deux ou trois avec lui...Si il ne le faisait pas tout simplement de manière sournoise.
Don regarda Raven dans les yeux pendant quelques secondes et finit par éclater de rire suivi rapidement par tous les autres mercenaires qui se pressèrent d'imiter leur boss, Don regarda Raven dans les yeux sans peur aucune, ses yeux noirs fixant ses yeux violine.
"Attrape."
Lança t'il en balançant la tenue de Raven a un autre mercenaire. Refaisant le jeu de ces grosses brutes de la cour de récré qui s'envoyaient les affaires du petit qu'ils tourmentaient.
Ca fait quoi d'être de l'autre coté du miroir?
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La jeune femme ne sembla pas décontenancée le moins du monde lorsqu'ils se mirent à rire. Au pire, ils avaient l'air de parfaits idiots. Elle haussa les épaules et se détourna de Don et des mercenaires pour aller s'assoir en tailleur près du feu. Et puis, comme ils ne semblaient pas décidés à lui rendre sa cape, elle se mit à réfléchir. Ce monde ne lui plaisait pas. Ni en raison des monstres, ni en raison des personnes qui s'y trouvaient. Elle le trouvait très malsaint. Et puis...
Elle était assise en tailleur et ne ressentait pas le besoin de méditer. Le flux tumultueux, en constant mouvement de ses pouvoirs, qui scindaient son âme en deux n'était plus. Définitivement? Elle l'ignorait. Elle ignorait même si elle avait envie de les voir revenir ou pas...
"Au fait M. Garan..."
Raven ignorait s'ils jouaient encore à leur jeu puéril ou bien s'ils avaient laissé tombé en voyant qu'elle s'en moquait éperduement. Elle tourna la tête vers Don, le dévisageant avec intensité.
"Je trouve vos collaborateurs pathétiques. Vous devriez leur apprendre un jour ce que c'est que d'avoir une conscience propre."
Et elle se détourna de nouveau du groupe de mercenaires. Ses mains toruvèrent ses cheveux et les ramenèrent d'un seul et même côté de sa nuque, pour qu'ils reposent sur ses cuisses et non sur le sol. Cette situation était des plus inconfortables. Il fallait qu'elle trouve quelque chose. Ou alors qu'elle laisse faire, pour n'aviser qu'après.
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Oooouh, les gens sont méchants dans ce monde, en même temps dans l'autre monde ils l'étaient aussi, et pourtant Raven n'avait pas l'air de leur faire plus confiance que ça, Don adorait ça, il adorait le moment ou sa pauvre victime ignorait totalement ce qui l'attendait et croyait encore avoir tout son libre arbitre, le manque de réaction de Raven était...Excitant d'une certaine manière, généralement les ESPERS quand ils se trouvaient dénués de leur pouvoirs devenaient pathétiques, plein de peur, plein de colères ou de tristesse et bien d'autres emotions alambiquées dont le Don se délectait, ici...Rien. Simplement de l'indifférence et du mépris. Si il était famillier avec le mépris qu'il ressentait généralement de manière exacerbée un peu plus tard, l'indiférence était nouveau pour lui. Ses collaborateurs continuaient a jouer a s'envoyer la cape entre eux en rigolant grassement mais Don avait arrété, il approcha, tirant une épée du foureau d'un des mercenaires il s'avanca vers Raven et la pointa sous sa gorge.
"Tiens tu donc si peu a ta vie que tu ne te rend pas compte que tu n'a aucun moyen de défense contre nous a présent ? Je pourrais facilement trancher ta gorge ici et maintenant. N'accorde tu que si peu de valeur a ta vie ?"
Lança t'il a Raven, evidement il ne comptait pas la tuer, juste lui faire un peu peur et voir comment elle réagirait.
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Le bruit d'une épée que l'on tire de l'écrin où elle sommeillait parvint aux oreilles de la jeune femme. Quelques secondes plus tard, c'est sans surprise qu'elle voyait ladite lame se glisser sous sa gorge. Raven resta impassible, les yeux perdus dans le feu dont les flammes dansaient. Elle ne regarda même pas Don. Aussi grand soit-il, aussi nombreux et puissants soient-ils, Raven avait déjà traversé de bien pires contrées et vécu des moments bien plus difficiles. Par deux fois on l'avait crue morte. Par deux fois elle était revenue. Elle ignorait cependant si être la fille de Trigon, même sans pouvoir, la sauverait cette fois-ci. Du reste, c'était quelque chose d'intéressant à vérifier. Elle resta silencieuse un moment, avant de répondre aux interrogations de Don. Sa respiration était aussi calme qu'elle pouvait l'être, avoir une arme prête à la tuer ne semblait pas déstabiliser le moins du monde.
"Vous seriez si décontenancé que ça si c'était le cas?"
Elle tourna ses yeux améthystes vers Don, sans esquisser cependant aucun autre mouvement. Elle déduit de la question de Don qu'il n'avait jamais dû être confronté à ce genre de réaction. La différence était qu'en privant Raven de ses pouvoirs, Don lui avait également donné la liberté. La liberté de vivre de ses émotions, d'en analyser les différents effets que chacune provoquait chez elle, et l'espoir de peut-être les vivre toutes avec intensité sans que sa personnalité n'en soit altérée et qu'elle ne se retrouve prisonnière d'elle-même et de son corps, qui aurait alors quatre yeux rouges... Oui, Don n'avait pas seulement bridé ses pouvoirs, il avait aussi bridé ses peurs et ses craintes.
Elle devait lui en être reconnaissante. Elle le serait du moins s'il n'était pas un porc cherchant à profiter de la situation. Elle le jugea ainsi, se rendant compte finalement qu'elle n'avait pas besoin de son emphatie pour savoir quelles émotions assaillaient les gens, il suffisait de regarder leur visage, puis replongea son regard dans le feu, toujours aussi amorphe.
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Parfait. Don s'attendait a cette réponse, aussi sur qu'elle allait tomber que la pluie tomberais un jour. Il s'attendais a ce que Raven lui dise celà, elle était passée de frustrante a frustrée et avait immédiatement basculé de l'imprévisible au prévisible. La réponse de Raven ne surpris pas Don, au contraire, celui ci afficha un sourire presque diabolique en présage de ce qu'il allait lui faire...Il allait adorer ce qui allait suivre. Il l'avait su dès qu'il avait rencontré Raven et plus il la regardait, plus il était sur qu'il aimerais. Don planta son épée dans le sol près de lui et son regard noir se plongea dans les yeux d'améthyste de Raven, comme le ciel se couvrant pour présager l'orage.
"Très bien, si tu n'attribue aucune valeur a ta vie celà ne te dérangera surement pas que je m'en empare. Tenez la."
Fit Don tandis que deux de ses molosses saisissaient Raven chacun par un bras. Quand a lui il plongea une main dans sa besace et en sortit un large collier de fer qu'il plaça au cou de la jeune femme, celui ci était relié a une chaine.
"Par conséquent ta vie m'appartiens a présent, tu es donc mon esclave et voilà mon premier ordre : Donne moi ton nom, esclave."
Il se doutait que Raven n'écouterais pas alors que ses molosses la lachaient et qu'il tirait sur la chaine, et c'était bien ce qu'il voulait.
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Apparemment, Don n'entendait que ce qu'il voulait bien entendre. Raven n'avait pas dit clairement qu'elle se moquait de sa vie, bien au contraire. Elle lui avait demandé l'effet que ça lui ferait SI c'était le cas. Il perdit un peu plus de crédibilité aux yeux de la jeune femme, et descendit encore plus profondément dans son estime, si c'était possible. A quoi bon poser des questions si on ne prenait même pas la peine d'écouter la réponse.
Si elle s'attendait à se faire trancher la gorge, pour qu'ils lui volent quoi? Sa ceinture?, Raven ne s'attendait pas à se faire enchaîner. L'esclavagisme n'avait-il pas été aboli dans ce pays de dégénérés? Par réflexe, elle luta, se débatit, cherchant à expédier coups de pieds et coups de poings, bien que tout cela fut vain. La chaîne lui fut quand même attaché, la faisant de ce fait ressembler bien plus à une chienne qu'à une créature humanoïde. Elle regretta que Changelin ne soit pas là... Au moins, lui aurait su la faire rire, sans doute en prenant la forme d'un chien et en aboyant et en remuant la queue, avant d'envoyer tous ces hommes au tapis. Mais Changelin n'était pas là.
Don tira sur la chaîne reliée à son collier, que Raven attrapa, tirant dans l'autre sens et de ce fait, ne perdit pas son équilibre. Toujours assise sur le sol, elle voulu attendre la suite, qui arriva bien plus vite que prévu. Le premier ordre de Don fusa, et Raven pouffa. C'était plus fort qu'elle. Elle ne baissa même pas la tête pour cacher le sourire mauvais qui étirait ses lèvres. Elle haussa les épaules et détourna la tête, baillant même en mettant à peine sa main devant sa bouche alors qu'elle regardait le feu à nouveau.
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Le sourire de Don se fit encore plus mauvais qu'il ne le serait jamais celui de Raven. Comme elle l'avait statufié plus tôt, il ne voulait entendre que ce qu'il souhaitait entendre. L'esclavagiste se fichait bien de ce que pouvait penser Raven, et a vrai dire il aimait qu'elle réagisse ainsi, celà ne ferait que lui faire regretter encore plus chacune de ses actions lorsqu'elle serait entre ses mains. Il aimait jouer avec sa nourriture, il allait faire durer le plaisir encore un moment, se delectant des expressions de Raven, voulant voir qui elle était avant qu'il ne la change en poupée docile. L'esclavagiste lança avec douceur.
"Il me semble t'avoir donné un ordre, l'exécutera tu ou me forcera tu a te le faire exécuter ?"
Lança Don en tirant a nouveau sur la chaine de raven, si elle ne tombait pas sur le coup elle risquait d'avoir du mal a se concentrer avec ce gros morceaux de fer tirant vers lui autour du cou. Il avait encore environ plus de 40 minutes avant qu'elle ne revienne a la normale, il aurait tout le temps d'allonger cette periode en la touchant a nouveau dans le temps.
"Tu sais tout comme moi que tu ne t'attendait pas a te voir retirer tes pouvoirs de sorcière, alors qu'est ce qui te dis que je ne peux pas rendre la situation encore pire que ce qu'elle n'est pour toi ? Toute associale que tu es, tu dois ressentir la douleur comme tout être humain."
DOn croisa les bras sur sa poitrine
"C'est ta dernière chance ma chère, ne me force pas a faire quelque chose que tu regrettera"
Il allait lui faire croire qu'elle avait eu une chance d'éviter de se faire violer et que sa chance était maintenant, alors elle avait interêt a la saisir...Et là peut être qu'il y réfléchirait
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Don tira de nouveau sur sa chaîne, et Raven lutta. Elle tirait dans le sens contraire, se refusant à tomber comme ça. Don doutait de ses capacités à réfléchir, même entravée de la sorte? Mais Raven était une femme. Elle pouvait faire plusieurs choses à la foi elle.
"Que je répète mon nom ou pas, rien ne t'empêchera de faire ce que tu veux... Je préfère encore que tu ignores à qui tu t'en prends..."
Téméraire, elle lui cracha au visage. Dans sa tête, elle savait qu'elle souffrirait. Mais étant, comme Don l'avait souligné, asociale, et qui plus est sans attrait physique particulier, elle doutait, elle était même certaine, qu'elle ne se ferait pas violer. Pour elle, ils la tortureraient mais n'en viendraient jamais à se salir au point de faire ça avec elle...
Raven refusa de laisser le moindre gain de terrain à Don, tirant toujours sur sa chaîne, cambrée en arrière, lutant toujours pour éviter la chute. Elle ne regretterait rien de plus que lui donner son véritable nom. Il n'aurait rien venant d'elle. Aucune bonne volonté, rien. Il devrait tout prendre par la force, n'arriverait jamais à la rendre docile. Elle n'était pas la fille d'un démon pour rien.
Raven se surprit à détester cet homme. A haïr ce personnage. La haine fleurissait dans son coeur comme un buisson de rares chardons, braises de désespoir attisées par elle. Et puis elle eut peur. Peur que ses pouvoirs ne reviennent à cet instant et que les choses n'empirent réellement. Pas seulement pour elle, mais aussi pour ces hommes. Si son côté obscur venait à émerger, elle ne donnerait pas cher de leur peau. Les monstres à tentacules paraîtraient de bisounours comparés à elle.
La tête de Raven se baissa, elle n'arrivait pas à calmer le vent de haine qui tourbillonait en elle. Elle lâcha prise, d'un coup, et se laissa choir au sol, son visage se marbrant de poussière tout comme son ventre, ses bras et ses jambes. Par contre, pour le nom, il pourrait toujours courir.
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Don eut un sourire délicieux qui se changea en grimace après qu'elle lui crache au visage. L'esclavagiste essuya le crachat avec deux doigts alors que les mercenaires arrétaient de faire les cons et se mettaient a regarder la scène avec étonnement. Peu de gens arrivaient a tenir tête comme ça a Don, ce qu'elle venait de faire était un outrage dépassant de loin ce qu'aucun d'entre se serait jamais permis. Pour Don, il ne s'agissait que d'un crachat de plus a la figure...Il en avait connu des courageuse, par conséquent celà ne l'offusqua pas plus que ça, l'esclavagiste ramena le crachat sur deux doigts devant ses yeux quelques secondes. Si Raven se doutait un temps soit peu de ce qui allait se passé il l'aurait léché et avalé rien que pour voir le visage qu'elle tirerais après ça, au lieu de ça il se débarassa de celui ci et lança sur un ton froid.
" C'est là que tu as tord Azar, ou peu importe qui tu es. Le fait est que la politesse me forçait a te demander celà, mais au final tu reste une esclave, mon esclave.. Tu sera celle que je désirerais que tu sois. Piquet."
Lança Don en tendant sa main, un mercenaire partit dans une des tente et ramena un lourd piquet de fer qui servait a attacher les esclaves en exterieur pendant les ventes, Don le passa dans un maillon de la chaine et saisit un lourd maillet avec lequel il enfonça le piquet de Raven dans le sol jusqu'a la tête, garantissant qu'elle ne pourrait sortir de ce périmètre comme un chien enchainé.
"Tes pouvoirs ne reviendront jamais tu sais, inutile donc de compter sur eux, pour le moment tu n'es rien de plus qu'une simple humaine, et totalement a ma merci."
Lui mentit il, il y avait une chance que le pouvoir de Raven revienne, mais elle devait rester a distance du pouvoir de Don, tant qu'il la toucherais il ajouterais des minutes au compteur...En sachant que ce qu'il s'appretait a faire durerais au minimum plusieurs minutes, il ajouterais de solides heures au compteur de normalité de Raven. Il lança aux mercenaires
"Tenez la bien. Nous allons voir si tu sera plus coopérative une fois que je t'aurais bien fais comprendre que tu m'appartiens a jamais."
Alors que les mercenaires lui plaquaient les bras dans le dos et la maintenaient au sol Don sortit le fer a marquer du feu et approcha de Raven, il allait établir sa propriété sur le corps de la jeune fille et ce de manière immédiate. Raven sur le ventre ne verrait rien venir. Saisissant son juste au corps au niveau de la culotte, il poussa celui ci juste assez pour afficher rien de plus que sa fesse droite. Une fois qu'elle fut découverte il y appliqua le fer, la marquant de manière permanente en appuyant bien pour que la marque reste visible.
"Je te le répète, comment t'appelle tu ?!"
Lui demanda t'il alors qu'il la marquait
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Raven savait comment ça marchait. Tôt ou tard, les hommes se laissaient. Il suffisait d'être patient. Et avec toutes les piques qu'elle lui lançait, le mal qu'elle lui avait donné depuis le début et ses provocations incessantes qui, elle le voyaient bien, lui tapaient sur les nerfs, Raven pouvait affirmer que Don ne tarderait pas à en avoir marre, et qu'une fois qu'il aurait fait son chaud devant ses chiens, il la délaissera. Et alors, elle serait libre. Ce qu'elle ne s'expliquait pas, c'était comment il avait su qu'elle lui avait menti pour son nom... Et cette obcession qu'il en faisait... Affolant.
Les yeux de la jeune femme se plissèrent lorsqu'il planta le piquet, dont elle suivait l'enfoncement avec circonspection.
Elle leva ensuite la tête vers Don, le regardant en haussant un sourcil. Il venait d'énoncer lui-même les raisons pour lesquelles elle n'avait pas cherché à récupérer sa cape, mais ne semblait pas faire le lien... Ou alors, il était comme n'importe quel homme. Il doutait trop. Il fallait lui dire les choses de façon claire, nette et précise pour qu'il les imprime. Elle restait cependant impassible. Aucune émotion ne venait troubler les traits de son visage.
Chose à laquelle elle ne prenait toujours aucun goût, des hommes l'empoignèrent à nouveau, la plaquant au sol. La seconde partie de son visage prit la poussière. De même pour ses cheveux, qui s'emmêlèrent. Elle ne ressemblait plus à rien, ce qui était la dernière chose dont elle se préoccupait à l'heure actuelle mais... Disons que c'était complètement anticharismatique. Elle ressemblait d'avantage à une gueuse qu'à la redoutable fille d'un démon majeur. Encore une fois, elle tenta de se défaire de la poigne des hommes de mains de Don, en vain. Elle y mit cependant plus de vigueur quand les doigts du chef de camp s'approchèrent bien trop près de sa fesse.
Ca n'eut pas plus d'effet, mais quoiqu'il en soit, elle fut calmée directement par la pose du fer incandescent sur sa peau. Son visage grimaça, ses yeux se plissèrent, ses dents se serrèrent, mais elle ne laissa pas échaper un seul cri. Elle retenait sa respiration, son coeur s'accéléra.
Mais quoiqu'il arrive, elle n'en démordrait pas...
"..."
Rien ne sortit de sa bouche, pas un mot, pas un bruit, rien. Elle se contenta de rouvrir les yeux, respirant vite et fort, ses yeux enflammés se fixant sur Don dans une expression de défi. Il n'aurait pas ce qu'il voulait, il allait falloir qu'il s'y fasse... Elle avait connu la douleur de grandir trop vite, de plusieurs années en quelques secondes, alors ça n'était pas un fer chaud qui allait la faire craquer.
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La marque avait été faite, Raven n'avait pas dis un mot, pas un cri n'était sorti de sa bouche. Elle jouait la grosse dure a cuir, mais ce n'était pas la première fois que Don marquait une femme et que celle ci ne hurlait pas sous la douleur, et a vrai dire, elles avaient plutôt tendance a hurler après pendant qu'il serait en train de la prendre. Souriant d'un air sadique il saisit Raven par les cheveux et la souleva a nouveau pour l'emmener devant lui, la tenant a distance pour que celle ci n'aie pas de moyen de la frapper, si elle en avait la force après la blessure qu'il venait de lui faire, ce qui l'étonnerais beaucoup.
"Cette marque imprimée sur ta peau signifie que tu es ma chose, a jamais, elle t'accompagnera toute ta vie jusqu'au jour de ta mort et a chaque fois que tu te regardera dans une glace, tu pensera a moi."
Il la saisit par le menton, la forçant a le regarder dans les yeux tandis qu'un long sourire carnassier se créait sur ses lèvres. Bien, il était temps de disposer de son esclave.
"Messieurs, je lève l'interdiction que j'ai lancé il y a quelques jours. Allez dans la caravane et faites vous plaisir, je sais que je le ferais."
Lança Don en souriant alors qu'il regardait Raven dans les yeux
"Et comme tu es une esclave d'une qualitée exceptionnelle, je vais te laisser un autre souvenir pour que tu te souvienne de moi."
Et sur ce il la plaqua contre son torse et força sa bouche pour l'embrasser, son bras le collant contre son corps tandis que son autre main passait déjà sur sa croupe, caressant un moment le bas de ses reins pour fesser Raven là où elle avait été marquée.
Maintenant elle pouvait commencer a paniquer.
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Raven tremblait légèrement. Elle était épuisée, et surtout grandement affaiblie. Quand Don se saisit de ses cheveux, elle dû serrer de nouveau les dents pour ne pas crier à cause de la douleur. Ses yeux se plissèrent, ses mains allèrent griffer celles de Don pour qu'il la lâche. Elle entendit à peine ce qu'il lui dit, mais elle trouva la chose parfaitement déplacée. Elle n'était pas du genre à se regarder dans des miroirs à chaque instant, et encore moins à regarder ses fesses... Quant à penser à lui, elle ne lui ferait pas se plaisir... Elle oublierait, de toutes façons elle aurait d'autres choses autrement plus importantes à penser qu'à lui.
Elle enleva sèchement son menton des doigts de l'esclavagiste, envieuse d'éviter le plus possible le contact entre lui et elle.
Entreprise vaine, encore une fois, puisque les contacts qui suivirent furent au delà que tout ce que Raven pouvait supporter. Elle interposa ses bras entre Don et elle, le repoussant de toute la vigueur dont elle était capable, tournant la tête au dernier moment. De ce fait, il n'embrassait pas sa bouche mais sa joue, alors que Raven serrait les dents à la claque qu'il imposa à ses fesses. Elle ne lui accroderait pas le plaisir de crier. Jamais. Elle se débattait, luttait, cherchant à frapper Don au niveau de la pomme d'Adam, des aisselles, de l'entre jambe... Soit à tous les points sensibles de son anatomie. Elle ne paniquait pas, trop habituée à être d'un calme olympien pour se laisser aller à ce genre de sentiment, mais sa volonté d'échapper à l'étreinte de cet homme était plus que perceptible. La poussière dont elle était macculée tapissa Don, la rendant glissante contre lui. Et comme elle bougeait comme une sauterelle, elle réussissait, petit à petit, à gagner en liberté de mouvement.
"Tu n'es qu'un porc"
[iElle ignorait de quel autre souvenir il parlait, mais elle doutait que ça soit quelque chose qu'elle apprécie... Quoiqu'elle se surprit à redouter qu'il ne veuille agrandir sa petite famille... Son visage grimaça, une expression de dégoût s'affichant.[/i]
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Il allait se faire du bien, beaucoup de bien, la jeune fille était a croquer et il n'allait pas se géner pour en prendre possession et ça tout de suite. Elle se mit alors a se débattre comme une furie et Don éclata de rire alors qu'il lui embrassait la joue, ses petits coups de poings rebondissaient sur ses muscles saillants exercés a des années et des années de pratique sportives, elle était une poupée entre ses bras, une poupée incapable de se débattre...Mais que la poussière rendait...Glissante, Réglant le problème il la relacha soudainement, la laissant tomber par terre, elle ne pouvait pas partir de toute façon, elle était accrochée a ce piquet. Il saisit une gourde et s'approcha vers elle.
"Un porc ? Mais alors qu'est ce que ça fait de toi, ma truie ?
Lança t'il alors qu'il l'attrapait a nouveau par les cheveux et vidait la gourde sur son corps, la lavant de la poussière dont elle était pleine innondant ses cheveux noirs et son juste au corps qui devait se faire plus transparent...Bien qu'il ne verrait rien en pleine nuit noire. Il la saisit néanmoins par la tête et força cette fois ci un chemin entre ses lèvres, la maintenant contre lui avec une main et l'obligeant a garder la tête contre lui pendant le baiser.
"Je t'apprendrais a m'offrir le respect que tu me dois en temps que maitre."
Fit il alors qu'il saisissait le Juste au corps de Raven, mais au lieu de l'arracher comme il en avait l'habitude il le tira pour le ramener entre ses seins, laissant ceux ci sortir du costume qui passait a présent entre sa poitrine, poitrine qu'il se mit rapidement a malaxer comme de la patte a pétrir, ses lèvres descendant sur ses seins et se mettant a les suçotter, les mordiller...
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Une brève exclamation de surprise échappa à Raven lorsqu'elle se sentit tomber des bras de Don. Mais aussi douloureux soit-il, le contact de la terre dure ne lui avait jamais paru plus doux. Elle ne chercha pas midi à quatorze heures. A peine se pieds avaient-ils touché le sol qu'elle gagna le piquet qui la retenait. Elle enroula la chaîne autour de ses poignets et tira sur elle pour tenter de déloger le piquet. Elle tirait, tout en donnant des coups de pieds dans le haut du piquet, afin d'élargir le trou et de le faire sortir plus facilement. Elle entendit la brute de Garan revenir vers elle et fit volte face, ne se sentant pas le moins du monde insultée par sa remarque.
"Ca aurait pu... Sauf que toi et moi ne sommes pas de la même espèce..."
Elle repoussa une première fois sa main pour l'empêcher de saisir ses cheveux et de la toucher à nouveau, mais il avait l'air plus déterminé que ça et malgré ses différentes esquives, elle se retrouva malgré tout captive à nouveau de ses mains. Le luxe d'une douche lui fut accordé, l'eau dégoulina sur son corps, et tombait ocre sur le sol. Raven avait froid.
Après ses cheveux, ce fut sa tête qui se retrouva captive de Don... Il insista et parvint infiltrer sa langue dans sa bouche, langue qu'elle mordit comme une furie, cherchant à la lui arracher. Après ça, ce fut elle qui cherchait ses lèvres, pour mieux les déchiqueter mon enfant.
"Dans tes rêves..."
Répondit-elle à l'assurance de Don en serrant les dents, crachant sur lui la salive qu'ils avaient échangée durant sa tentative d'arrachage de langue. Elle baissa les yeux par la suite, ces derniers s'agrandissant en voyant faire l'esclavagiste. Sa hargne à se débattre redoubla.
"Non!! Non! Lâche-moi!!"
Raven griffait le visage de Don, s'en prenait à ses yeux, à son nez, à tout ce qu'elle pouvait atteindre, donnant encore des coups de pieds à l'aveuglette pour tenter de lui faire lâcher prise.
"Lache-moi!"
[Raven a des manches longues à son juste au corps, je joue comme si Don le faisait à travers le tissus.]
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"Mais tu va te calmer oui ?"
Cracha Don avant d'assener un coup de boule a Raven, ni plus ni moins pour l'empecher de lui crever les yeux comme une furie. C'est qu'il y tenait, a sa perception des profondeurs, non mais, il n'avait pas envie d'être borgne. Ni aveugle, ni qu'elle lui arrache le nez, alors autant la sonner tout de suite, le coup de boule devrais lui drainer les forces qu'elle utiliserais en temps normal pour lui résister pendant qu'il assouvissait ses priorités bestiales, il sussura a Raven
"Ne t'inquiète pas, je vais te rendre bien plus sociable, a ma façon."
Enchaina t'il alors qu'il s'occupait de tirer sur les manches du costume de Raven, n'ayant pas remarqué qu'elles étaient là, elle l'empechaient de faire ce qu'il voulait avec son corps, un crime impardonnable ici bas dans les contrées du Don, qui lui arracha les deux manches avant de ramener son juste-au corps, juste entre ses seins, les dévoilant a la lumière du feu de camp
"Accepte ton destin et tout se passera bien."
Lança Don en arrachant la ceinture de joyaux de raven alors qu'il se posait sur elle, la maintenant au sol par les bras tandis que ses mains vagabondaient pour écarter la tenue au niveau de son intimitée
"Résiste et je ne te promet rien."
Fit il en inserrant un doigt dans celle ci
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Don ne semblait pas apprécier les gestes de Raven et c'était tant mieux. Sa protestation même encouragea la jeune femme à se rebeller un peu plus encore, elle n'avait cependant pas prévu le retour de flammes. Violent d'ailleurs. Frêle, recevoir ce genre de traitement la laissa sur le carreau. A moitié assomée, sa tête se mis à tourner, alors qu'elle basculait en arrière et que le corps de Raven se retrouvait aussi mou qu'un chewing-gum. Si elle entendit ensuite les paroles de l'esclavagiste, elles ne se mirent pas en ordre dans sa tête, l'empêchant d'en apprécier le sens. Du reste, Raven se fichait d'être sociable. Elle n'avait aucune envie de l'être, et ne voyait pas ce que cet homme pourrait changer à part "rien" dans son caractère.
Elle sentit qu'on tirait sur son costume, puis suivirent un CRAC sonore et le froid sur ses bras. Elle n'avait plus de manches. A quoi bon? La suite ne tarda pas à éclairer la lumière embrumée de la toute jeune femme. Ses seins furent dévoilés à leur tour et l'air soulevé par leurs mouvements, en créant un petit vent frais, fit s'en dresser les extrêmités. Les joues de Raven s'emprourprèrent. Elle secoua la tête, se força à se réveiller et à reprendre pied. Heureusement pour elle, ses seins n'étaient pas assez gros, ni assez durs pour retenir le tissu entre eux. Une paire de seins de la même taille mais retouchée y serait arrivée sans dommage, sauf que la poitrine de Raven, onctueuse, mais surtout naturelle, ne le pouvait pas. Aussi le costume reprit-il sa position initiale, recouvrant la peau de la demi-démone qui voulu croiser les bras sur sa poitrine. Sauf que... Non, ils étaient immobilisés. Aussi ce furent ses épaules qui se décollèrent sur sol tour à tour, alors que Raven cherchait des yeux une porte de sortie, regardant partout, sauf dans la direction de cet homme ignoble. Mais aussi loin que se portaient ses yeux, elle ne voyait que des hommes forçant des femmes, ou même pas d'ailleurs... Certaines, beaucoup, étaient consentantes... Elle en fut écoeurée et ferma les yeux, alors que son bassin était tiré vers le haut sèchement, avant de retomber sur le sol. Plus de pics sur ses reins, sa ceinture venait de lui être enlevée.
La suite finit de la réveiller. Elle voyait encore un peu flou sur les contours, mais les sensations étaient là, toutes plus horrifiantes les unes que les autres. Raven n'en avait pas encore finit. Tel un étau, ses cuisses se refèrmèrent et elle gigota suffisamment pour que Don ne puisse garder son doigt envahissant en elle.
Elle remuait, une main rendue libre par le délaissement de l'exclavagiste, et porta cette dernière sous son menton pour le repousser.
"Je préfère de loin te donner autant de mal que possible..."
Lui susura-t-elle, mauvaise comme une vipère, alors qu'elle cherchait à faire remonter son genou entre les jambes de Don afin de lui y asséner une béquille.
Néanmoins, si sa fatigue n'était pas palpable, elle était indéniable. Des joues roses, des mouvements qui manquaient de plus en plus de vigueur malgré la hargne intacte de la jeune femme; elle était frigorifiée, trempée à cause de la douche que lui avait donnée Don, et son corps recommençait déjà à se couvrir de la poussière du désert, qui volait autour d'eau par moment et restait collée sur la peau laiteuse de Raven.
Dans un sursaut, elle se redressa pour tenter de lui mordre le nez.
"Lâchez-moi!!"
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L'agressivité de Raven plu beaucoup plus a Don maintenant. Celle ci ne risquait pas de lui faire de mal au moins, trop maladroite, trop faible, c'était le genre d'agressivité qui allait la faire se fatiguer avant lui et c'était exactement ce qu'il voulait, la voir s'épuiser entre ses bras pour ensuite la forcer a assister, toute consciente a ce qui allait lui arriver...Les seins de Raven ne voulurent pas garder leur position malgré ses efforts. Qu'a celà ne tienne, il saisit la combinaison par le col et la tira d'un coup, finissant de l'arracher et laissant une sorcière completement nue près du feu de camp, sorcière qu'il lacha pour l'occasion exceptionnelle et lui lança
"Tiens, on dirait que tu n'est pas si différente d'une fille normale au final Azar. Tu es même moins bien fichue, ça manque un peu de poitrine tu ne crois pas ?"
Lui lança t'il avec sarcasme alors qu'il s'approchait de Raven et saisissait un de ses seins pour le pincer, le tournant légèrement alors qu'il saisissait sa jambe droite, l'empoignant par la fesse qu'il venait de marquer par son sceau, lui sussurant a l'oreille
"Tu te souviens de ça esclave? Porte moi le respect qui m'es du, et peut être que je serais plus doux avec toi."
Fit il alors qu'il remontait la jambe de Raven contre son visage et se mettait a la lécher dans la longueur.
"Mais peut être ne veux tu pas que je sois doux avec toi, chienne."
Fit l'esclavagiste alors qu'il basculait l'adolescente a genoux et lui bouchait le nez d'une main tandis qu'il défaisait sa braguette...Tot ou tard...Elle ouvrirait la bouche.
Profitant du moment que raven ouvre la bouche, Don y inserra son enorme verge, atteignant le fond de la gorge de la jeune fille et l'empechant de refermer celle ci et d'abimer son precieux appareil avec ses dents.
Très vite il commença ses vas et viens.
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Cet homme était répugnant, sans doute le plus répugnant qu’elle eut jamais vu. Elle était écœurée d’elle-même, écœurée de lui… Ecœurée de ce qu’il lui faisait. Elle se sentait salie. Ainsi, elle ne connaîtrait jamais un semblant de bien être ? Quand ça n’étaient pas les souvenirs et réminiscences de son passé, de son père qui venaient la torturer, c’était autre chose. Et cette chose portait un nom. Dorian.
Le corps de Raven se suréleva, cambré par la tension que Don exerça pour lui arracher son dernier vêtement, avant de retomber sur le sol. Le commentaire de l’esclavagiste concernant sa poitrine ne la laissa que perplexe. Si elle manquait de poitrine, à quoi bon la forcer ? Elle voulu croiser ses bras sur sa poitrine pour la cacher, par pudeur, mais Don fut plus rapide. Elle repoussa sèchement sa main, l’empêchant de se saisir de l’objet de convoitise. Quant à sa fesse saisie… Elle serra les dents, alors que des perles de sueur apparaissaient sur son front. C’était horriblement douloureux, mais elle ne crierait pas. Elle détourna la tête, tressaillant quand il se mit à lécher sa jambe et chercha à la lui retirer. Elle ne voulait pas qu’il la touche, elle ne voulait même pas qu’il la regarde. Elle aurait aimé ne jamais passer à travers ce fichu portail… Certes, maintenant elle pouvait vivre ses émotions, mais celles qu’elle ressentait pour l’heure n’étaient pas du tout de son goût.
La jambe de la demi-démone fut finalement relâchée, mais son cauchemar ne faisait que commencer. Son humiliation n’en était qu’à ses débuts. Forcée à se mettre à genoux, elle secoua la tête pour que Don la relâche, poussant sur la main de ce dernier, mais rien n’y fit. Et à sa grande horreur, il saisit la première occasion pour pénétrer sa bouche avec sa hampe.
Elle l’aurait forcément mordu, si elle avait pu. Sauf qu’il avait dû s’en douter puisqu’il ne s’attarda pas et alla directement buter contre sa gorge, étouffant presque Raven, mortifiée. Les mains de la jeune femme se posèrent sur la taille de Don, ses yeux violines étaient grands ouverts d’effroi. Elle mit plusieurs minutes à reprendre un minimum de contenance, et finit par opposer ses dernières forces aux coups de butoir de Don, repoussant son bassin comme elle le pouvait. Elle aurait bien tenté l’ablation des testicules ou encore la ceinture de sa verge, mais il allait trop vite pour qu’elle puisse interposer ses mains et interrompre son cycle. Elle eut finalement raison, au prix d’un effort non négligeable, à retirer la verge de l’esclavagiste entièrement de sa bouche, et ne put que s’effondrer. Elle avait trop donné de sa personne en un laps de temps aussi court, ses dernières forces la désertaient. A moitié allongée, face au sol, elle toussait. Don l’avait presque étouffée avec sa verge.
Appuyée sur ses avant-bras, la tête basse, elle tentait tant bien que mal de reprendre son souffle, tout en sachant pertinemment qu’elle ne pourrait plus opposer de résistance à l’esclavagiste. Chacun de ses muscles criait grâce, rien que se maintenir dans la position dans laquelle elle était lui était douloureux. Elle tremblotait légèrement, signe que la fatigue avait maintenant pris le pas sur sa combativité.
Il semblerait qu’elle ait atteint les limites physiques de son enveloppe charnelle.
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"Ugh..."
Il pouvait sentir ses dents commencer a faire leur travail avant qu'il ne l'enfonce tout d'un coup. Il avait échappé belle, la machoire indépendament des autres muscles peut serrer incroyablement fort si elle le désire, et ce sous certaines stimulations spécifiques, comme par exemple la douleur, si Raven s'était provoqué une douleur insupportablement lancinante sa machoire se serrait refermée sans un couperet. Heureusement qu'elle ne possédait rien pour faire ça. Don saisit alors sa tête et commença ses va et viens avec plus d'intensité, la forçant contre lui alors qu'il lui baisait littéralement la bouche,. Il jeta un regard dans ses yeux, essayant encore de se débattre alors qu'il était déjà en elle. Quelle petite idiote, mais sa résistance lui plaisait, il décida de lui donner un peu plus de parlotte, comme il voulait après tout la socialiser un peu. Il lui lança.
"Tu vois ma chère, celà s'appelle une fellation, je te conseille de t'y habituer tu devra bientôt en pratiquer de toi même. Je te montre comment on fait pour la première fois histoire que tu comprenne...Une fois que tu sera un peu plus expérimentée dans le domaine tu pourra dire facilement la différence entre plusieurs types de personnes. Et ça...C'est la finalité de l'opération."
Fit il alors qu'il accellerait le mouvement, mais alors qu'il s'appretait a jouir, Raven se dégagea alors et ne laissa passer dans sa bouche qu'un mince fillet de semence, quelque chose qui lui resterais sur les lèvres...Ah un peu il en oubliait le plat principal, et quelle chance, il était encore en forme pour celui là. Avançant auprès de Raven il s'accroupit a son niveau et lança d'une voix guillerette
"Eh, qui t'as dit de faire ça ? T'ais je donné l'autorisation de retirer mon sexe de ta bouche avant que j'en aie fini avec toi esclave ? Je ne crois pas. Tu sais ce qu'il en coute de désobeir a son maître ?"
Fit il en claquant Raven sur sa fesse marquée, profitant que celle ci halletait, elle ne retiendrais surement pas son cri sous la surprise. Il attrapa la jeune fille et s'assit en tailleurs, l'attirant contre lui.
"Allez viens, il est temps pour le plat principal, je vais entrer en toi encore une fois...Hmm."
Fit il alors qu'il asseyait Raven sur l'extremitée de son penis, il n'avait qu'a forcer pour l'y enfoncer, mais il voulait la voir se débattre un peu, son dos contre son torse, ses mains sur ses genoux appuyant pour le moment sans forcer, il sussura a l'oreille de Raven, alors qu'il était a présent sur son épaule (Pour éviter un éventuel coup de boule).
"Est ce que tu pense que ça va rentrer?"
Lança t'il en souriant, après tout ses hanches étaient très fines...Il allait surement lui faire mal, et rien que cette pensée l'excita d'avantage, faisant dresser son extremitée encore plus, celle ci pénétrant légèrement en Raven sans pour autant entrer.
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Elle cru qu’elle allait vomir le peu qu’elle avait avalé avant de dormir. Don avait buté au fond de sa gorge pendant plusieurs minutes, et laissé un goût amer dans sa bouche et sur ses lèvres. Elle toussa, cracha ce qu’il était parvenu à laisser dans sa bouche et s’essuya les lèvres d’un revers de main. Don pouvait dire qu’il voulait, il ne la rendrait jamais plus sociale, et encore moins pour servir de vide foutre. Elle avait pour elle son physique peu attrayant, un visage sans atout majeur, des seins tout juste appréciables et des hanches trop fines pour montrer un quelconque intérêt. Bref, elle n’avait rien pour attirer les hommes, et aussi confiant que soit cet esclavagiste, elle était persuadée qu’il ne lui racontait tout ça que pour l’effrayer et qu’en vérité, personne, que ce soit lui ou un autre, ne reviendrait la voir pour des faveurs sexuelles. Le reste des esclaves de la caravane était bien plus riche en beautés. Et puis, elle ne comptait pas s’attarder ici…
Elle parvint finalement à se soustraire à ce traitement qu’il appelait « fellation », et se retrouva haletante et épuisée, à moitié allongée sur le sable du désert. Elle était toujours nue, et elle se sentait particulièrement vulnérable, surtout en face de Don qui lui avait non seulement toujours ses vêtements, mais était bien plus fort physiquement. Entre les muscles de Raven et les siens, pas de comparaison possible. Ca reviendrait en fait à comparer une flaque et l’océan, stupide donc.
Quand il vint à sa hauteur, elle se détourna de lui, dérobant sa poitrine et tout ce qu’elle pouvait de son corps à son regard de pervers, ne répondant rien à sa question, se contentant de serrer les dents pour ne pas… Elle eut une idée. Idée qui lui vint en même temps que la claque sur sa fesse, qui réussis à lui faire échapper un
Ah !
De douleur et de surprise mêlées. Elle voulu repousser sa main, encore, qui s’étendait vers elle une nouvelle fois, mais il insista et, fatiguée, Raven ne pu plus lutter. Elle se fit donc saisir par Don, mais se tortillait comme une anguille afin d’éviter au maximum que leurs peaux ne se touchent. Elle ne voulait pas. Sa hargne sembla tressaillir au fond d’elle-même lorsqu’il parla d’entrer en elle à nouveau. Elle se crispa et opposa à la force des mains de Don la puissance de ses cuisses, cherchant à se remettre debout.
Non… Ca ne rentrera jamais !
Elle avait vu la taille du sexe de Don et n’avait aucun doute quant à cela. Sa phrase avait été dite sur un ton qui mélangeait la crainte, l’appréhension, mais aussi la détermination. Deux interprétations étaient donc possible. Soit elle disait que la verge ne rentrerait jamais uniquement à cause de sa taille comparée à l’intimité de Raven, soit elle voulait dire qu’elle ne lui permettrait jamais d’en arriver là. Contactée au possible, Don ne pourrait entrer en Raven sans forcer. Elle était beaucoup trop tendue, son intimité était presque hermétique tellement elle la contractait. Et puis le gling gling de ses chaînes lui rappela son idée, sortie de sa tête un moment à cause de la hampe de Don aux portes de son sexe.
Alors, les braises du désespoir de Raven, attisées par sa haine du traitement qui lui était infligé et de son origine, devinrent une flamme de hargne et de témérité, lui redonnant dans un sursaut de lucidité la force de tenter une dernière manœuvre. Sans ménagement, elle lui expédia son poing droit dans le nez et s’empressa de profiter du bref instant de flottement qui suivrait son geste pour se retirer des genoux de Don. Rapide et fluide, elle passa dans le dos de l’esclavagiste, enroulant la chaîne accrochée à son propre cou à celui de Don et elle n’attendit pas midi à quatorze heures. Elle serra, maintenant fermement la tête de Don contre sa poitrine, jamais il ne l’avait « tâtée » d’aussi près. Elle serra, encore et toujours, avec une force décuplée par l’instinct de survie. Elle n’était plus vraiment elle-même, elle était juste une créature luttant avec la force du désespoir pour éviter un viol. Ses yeux violines contemplaient Don, craignant autant le retour de flammes que la suite des évènements.
Même sans pouvoirs, Raven prouvait qu'elle pouvait être dangereuse.
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La phrase de Raven lui fit se dessiner un sourire encore plus grand, c'était le genre de choses qu'il aimait entendre quand il s'occupait d'une proie...Et il allait même se hater de répondre vite a son interjonction en lui assurant que, bien sur que si ça allait entrer, et qu'elle devrais lui faire confiance et qu'il allait lui montrer celà...Néanmoins il n'eut pas le temps de dire quoi que ce soit d'autre car celle ci venait de trouver une faille. Malédiction, lorsqu'un ESPER perdait ses pouvoirs il se trouvait normalement incapable de faire quoi que ce soit de constructif avec leurs dix doigts, mais celle ci semblait avoir eu assez de ressources pour lui donner un coup décisif, pas assez pour lui faire véritablement mal avec ses muscles de crevète, mais assez pour le destabiliser assez longtemps pour qu'elle passe dans le dos de l'esclavagiste et commence a tenter de l'étrangler. Il est dit que l'étranglement durant l'acte augmente la puissance de l'orgasme, mais là, Don n'avait aucune envie d'orgasmer dans quoi que ce soit. Ses hommes étaient occupés avec ses autres esclaves, personnes ne pourrait intervenir pour le sauver le cas échéant. Portant ses doigts aux chaines pour essayer de les tirer, il baissa la tête en avant, suffoquant, incapable de dire quoi que ce soit.
Cette petite était en train de le tuer ! Il allait mourir ici, comme un chien, pleinement conscient de ses mouvements pendant qu'il essayait de violer Raven, il allait mourir, ses hommes allaient voir que l'expedition étaient fini et allaient utiliser l'adolescente a sa place puis revendraient ses esclaves et son empire se morcellerais et tomberait en ruines, en petites miettes pour d'autres requins, et sa dernière vierge...Il n'aurait pas pu être capable de la déflorer.
D'un seul coup Don releva la tête pour donner un puissant coup de boule a Raven,. Le truc était que, si elle avait réussi a se débattre de son emprise avec sa force de crevette, il pourrait y arriver bien mieux qu'elle, une fois la chaine relachée Don repris son souffle et tira dessus pour se dégager, se levant a nouveau contre Raven au sol. Ses yeux étaient révulsés de colère. On avait attenté a sa vie, il n'avait plus envie de rire, il n'avait plus envie de la sauter, on venait de le menacer de mort. Sa première réaction fut de taper de toutes ses forces dans le ventre de Raven, encore au sol.
"Sale petite CONNE !"
Cria t'il avant d'attraper la jeune fille par les cheveux et la soulever a 15 centimètres du sol, la transcendant de souffrance
"Je suis ton maître espèce de salle chienne, tu me dois respect et obeissance, ma vie vaut vingt fois plus que ce que ta misérable existence pourra jamais atteindre, je suis ton dieu et si je te dis de me réverer alors tu me révèrera !"
Don balança Raven au sol sans autre forme de procès et serra les dents. Si il se la faisait ce soir, il risquait de l'abimer encore plus. Il allait devoir être patient. L'homme au lunettes noires qui avait transporté Don dans l'igloo de Raven arriva, attiré par les cris
"Longshadow, tu va garder cette petite idiote pour la nuit, tu ne la touche pas, elle est a moi. Ne la laisse pas t'attirer a elle non plus, cette gamine est rusée."
Lança l'esclavagiste avant de partir, halletant de colère. Il avait tendance a perdre son sang froid quand sa vie était directement menacée, autant garder Raven pour demain.
Il allait lui en faire baver...
La jeune femme avait gagné un jour de plus...Mais Don l'avait touché pour assez de temps pour que le jour se lève sans qu'elle ne retrouve ses pouvoirs...(Environ 24h)
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Voir l’esclavagiste se laisser prendre au dépourvu par elle, elle ignorait par quelle chance ça avait été rendu possible mais l’appréciait plus que de raison, et commencer à succomber à l’étranglement qu’elle lui infligeait redonna du courage à Raven. Si elle parvenait à tuer le chef de la caravane, une partie de ses ennuis serait réglée, et elle lui aurait fait payer tous les sévices qu’il venait de lui faire subir. Quoique l’humiliation totale pour lui aurait été de se faire culbuter. Peut-être filerait-elle son cadavre à des démons nécrophiles et sodomites… Là, peut-être que sa vengeance serait complète. Seulement voilà, la faiblesse du corps de Raven jouait contre elle. Elle était fatiguée, épuisée, sur les rotules… Et la force du désespoir même a ses faiblesses. Faiblesses qui se déclarent dès que l’espoir revient après une action réussie. Ce qui venait de se produire. Raven n’avait donc plus que sa propre force, dérisoire il faut l’avouer comparée à celle de Don, pour luter contre lui. Elle serra les dents pria intérieurement une entité supérieure de la laisser achever cet immonde personnage… Mais les Dieux, ou qui que ce soit, en avaient décidé autrement et l’ordure survécu. Il assena même un puissant coup de boule à la jeune femme, qui le reçu en pleine poitrine. Son souffle se coupa, elle recula de quelques pas et tomba au sol, relâchant son emprise sur les chaînes. Son sang se glaça. Il était libre… Et furieux. Elle se maudit à cet instant de ne pas avoir saisit un objet contondant pour lui ouvrir la gorge, le saigner, ou lui éclater la tête avec une pierre… Quoique ce soit qui l’aurait mis hors d’état de nuire. Elle voulu reculer afin d’éviter ses foudres, mais sa chaîne l’en empêcha et elle se reçu le pied de Don en plein dans l’estomac. Légère face à une telle force, elle fit un petit vol plané et roula sur deux bons mètres, stoppée par la longueur de la chaîne accrochée à son cou. Sa main se porta à son ventre alors que son visage se crispait dans une expression de douleur intense.
Expression qu’elle garda alors que Don lui tirait la tignasse pour mieux la porter, un goût de rouille envahissant sa bouche. Il lui vrilla les tympans à hurler comme ça, ça ne changerait pas ce qui s’était passé, et si c’était à refaire, elle le referait de la même façon.
-Jamais…
Répondit-elle, d’une voix à peine audible. Et puis de nouveau le contact dur du sol sous elle, ses membres qui prennent. Elle ne pouvait le voir, mais son corps était couvert de bleus. Quant à son ventre, l’hématome résultant du coup de Don noircissait à vue d’œil. Tremblante de tous ses membres, Raven parvint à redresser son buste en s’appuyant sur ses mains. Elle toussa, et cracha du sang. Don lui avait forcément éclaté les organes à l’intérieur, il y avait été trop fort. Elle se demandait d’ailleurs comment sa peau n’avait pas craqué à l’impact du coup.
Devenue on ne peut plus pâle, sur son front perlait de la sueur. Elle rampa comme elle pu jusqu’à sa cape alors que Don donnait ses instruction, et s’enroula dedans, se lovant près du feu alors que des tremblements l’agitaient. Elle se demandait même si elle passerait la nuit. De toutes façons, elle préférait crever ici plutôt que de laisser la satisfaction à Don de lui prouver que ça rentrerait. Elle avait souffert, mais elle avait eu ce qu’elle voulait. Il n’avait pas pu la prendre, et elle lui avait donné autant de mal que ses forces le lui avaient permis. Un sourire tranquille étira ses lèvres alors qu’elle fermait les yeux. Elle allait peut-être mourir, peut-être pas elle n’était pas médecin après tout, mais elle pouvait se satisfaire d’avoir tenu en échec un gaillard de trois fois sa taille et de deux son poids.
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Don ouvrit les yeux après une bonne nuit de sommeil et se leva, encore grincheux de ce qui s'était passé, faisant craquer les articulations de son cou, il fut sommé de sortir de sa tente, ce qu'il fit pour se trouver nez a nez avec Longshadow.
-Monsieur, votre esclave est mourrante, elle risque de ne pas tenir le voyage.
"Je vois. Demandez a Ralph de s'occuper d'elle."
Fit Don alors qu'il enfilait sa veste de marchand, restant torse nu, un jeune homme habillé de blanc et blond fut convié, c'était également un des mercenaires, mais contrairement aux autres il n'était pas franchement musclé, Don le regarda s'agenouiller auprès de Raven, étendue dans la poussière et roullée dans sa cape pour couvrir son corps le jeune homme se pencha au dessus de sa bouche ouverte par son sommeil et se trancha les veines du poignet, laissant couler un long filet de sang dans la bouche de Raven qui faillit la noyer. Immédiatement la plaie se referma, et celle de Raven également, elle avait été reveillée, de manière abrupte, mais était totalement régénérée. Il fallait bien qu'il y en ait un dans une expédition d'une telle importance, pour aider ses esclaves et pour aider ses gardes du corps
"Debout esclave."
Lança Don en tirant la cape avant de la balancer dans les braises du feu, il était important d'arracher a Raven tout ce qui pourrait lui rappeller qui elle était. La laissant a nouveau nue dans le camp. Don saisit une gourde et la vida sur la tête de la jeune fille, pour la laver
"Je te conseille d'en profiter pour boire, tu n'en aura pas l'occasion avant un moment. Aujourd'hui nous levons le camp et faisons encore quelques kilomètres, et comme tu as été une très vilaine esclave tu va être punie."
Fit Don avant d'enlever la chaine de Raven du rivet et de la porter a une boucle a la caravane, Raven put voir derrière elle le regard d'autres jeunes filles, dans des cages, posées sur elles.
"Tu va nous suivre a pied."
Lança don avant de s'installer confortablement a l'arrière de la Caravane qu'ils mirent en route. Obligeant Raven a marcher a sa suite, pas vite, mais marcher nue dans un désert n'est agréable pour personne.
S'ensuivit une longue journée de marche, ils s'arrèterent pour manger et Don apporta les restes a la jeune femme mais a la condition expresse...
"Dis "Donnez moi ma nourriture maître" si tu ne dis pas ça tu ne mangera que le sang de Ralph, il te tiendra en vie, mais ne te nourira pas."
Fit il, une fois arrivée en soirée le camp fut a nouveau planté et Raven fut a nouveau plantée au rivet. Elle avait marché toute la journée, exposée au soleil, son corps comme son esprit devaient être brisés, Don arriva devant elle, et baissa son pantalon.
"Ce soir tu y a droit."
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Lentement, Raven se sentait partir. Pas dans les brumes du sommeil, non. Mais dans quelque chose de plus épais, de plus insondable. De plus froid. Elle était tombée dans le coma. Son teint était d’une pâleur cadavérique, et ses yeux ourlés de cernes rouges. Elle respirait à peine, mais c’était heureux. Elle se mourait, et il ne faisait aucun doute qu’elle allait bientôt y passer. Elle était à moitié consciente de tout cela, puisque malgré le sucrage de ses pouvoirs, Raven était toujours la fille de Trigon. Elle était consciente aussi d’avoir empêché quelqu’un de lui faire quelque chose, et en éprouvait une grande fierté. Cela dit, tout changea du tout au tout lorsqu’elle eut l’impression que les portes des Enfers s’ouvraient pour elle, laissant les quatre yeux rouges de son père se poser sur elle. Si elle n’était pas déjà morte, elle presque pu crever de peur. Et, aussi vite que la vision de son paternel apparut, elle s’effaça et Raven suffoqua. Du liquide dans ses poumons… Elle se noyait !
Eveillée en sursaut, elle toussa, le goût désagréable de rouille qu’avait le sang lui portait au cœur. Elle ne recracha rien, c’était trop tard, tout avait été avalé et Raven était saisie d’une vigueur nouvelle. Et elle ignorait ce qui était le pire… Puisque tous les évènements de la veille lui revinrent en mémoire, alors que l’orchestre de cette symphonie disgracieuse et glauque lui enlevait le seul rempart que voulait conserver sa pudeur. Elle resta assise dans le sable, subissant la douche sans broncher, mettant son bras devant sa poitrine pour la cacher. Ses cheveux se chargeaient du reste.
Accrochée en fin de convois, Raven n’eut d’autre choix que de suivre cette caravane écœurante. Elle était la cinquième roue du carrosse d’ailleurs… Pour protéger un maximum son corps du soleil, elle avait réparti sa longue tignasse de cheveux un peu partout autour de ses épaules, dérobant ainsi à la vue des indiscrets et indiscrètes, puisque les esclaves la regardaient, les courbes de son corps gracile. Pendant le voyage, elle ne dit pas un mot, ne laissa rien échapper. Elle loua d’ailleurs le ciel d’avoir des cuisses suffisamment fines pour qu’elles ne frottent pas l’une contre l’autre pendant qu’elle marchait, il ne faisait aucun doute que si ça avait été le cas, elle aurait fini sanguinolente.
Toujours est-il que le voyage s’acheva et que, bien qu’attachée à ce maudit piquet, Raven pu enfin prendre un peu de repos. Si Don avait bel et bien raison et que son esprit était brisé, ça ne ferait rien pour arranger ses affaires car Raven ne serait pas plus docile. Preuve en est qu’elle se détourna de lui lorsqu’il lui amena les restes des autres. La fierté de la jeune femme était encore intacte, tout ce que Don avait gagné, c’était de la rendre apathique. Il était hors de question qu’elle supplie pour des restes. Alors elle tourna le dos à l’esclavagiste, ramenant juste ses genoux contre elle et y posant son menton. En gros, le message était clair. Qu’il aille se faire voir avec ses « maître » et ses restes… Elle préférait crever de faim. Arrivé un moment, son précieux guérisseur finirait bien par le plus pouvoir la soigner, à moins de lui faire des transfusions toutes les heures…
Quand Don revint et lui exposa sa verge, Raven l’observa avec circonspection, avant de lever les yeux vers le visage de l’esclavagiste. Et puis, comme pour les restes, elle s’en détourna, gardant cependant la même position. Elle n’était pas prête à coopérer, loin de là d’ailleurs.
Elle savait que Don allait la violer, mais curieusement, elle s’en moquait. Elle ne comptait plus lutter, encore moins participer… Don n’aurait qu’à faire sa petite affaire sans elle. Coucher avec un cadavre reviendrait au même…
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En règle générale, Don préférait avoir toute la concentration de la cible au moment crucial de son éducation, celui où il déroberait la virginité de sa cible, c'était quelque chose de primordial pour la suite de sa psychologie de brisage, Raven semblait amorphe, en toute logique il aurait été plus agréable pour lui d'attendre qu'elle y soit sensible pour frapper, mais a vrai dire, sur le coup Don se fichait un peu de l'impression qu'il allait laisser a Raven pour le moment, il l'avait vu marcher devant lui toute la journée et depuis deux jours il avait envie de se la faire sans avoir eu l'occasion, la petite fellation qu'elle lui avait fait la veille l'avais mis en appetit et il avait très envie de continuer maintenant...Aussi le fait qu'elle soit réceptive ou non était totalement accessoire pour l'esclavagiste qui s'avançait toujours vers elle et la regarda, la dominant malgré son pantalon baissé et sa verge imposante, il s'approchait d'elle et la saisit par la taille pour la ramener dans la même position que la veille, Raven n'ayant aucune force pour empecher l'inéluctable d'arriver cette fois, Don sourit, son sexe avait au moins la largeur d'un des bras de la jeune fille, il allait la déchirer. Qu'elle soit complètement inerte ou non, elle ne pourrait pas l'ignorer comme elle le faisait.
Elle était peut être amorphe, mais il allait lui rappeller où elle était et la ramener a la réalité...Ses hanches étaient très fines, par conséquent la prise de sa virginité se ferait avec beaucoup de mal, et il attendais ça avec impatience...Commençant a introduire le haut de sa virilité en elle, commençant a écarter légèrement l'entrée grâce au bout de celle ci, il commençait déjà a faire un peu mal, il se positionna alors correctement...Puis d'un seul coup l'empala sur lui. Le terme était on ne peut plus correct, il l'avait fermement abbatue sur son entrejambe, entrant en elle a moitiée a cause de l'étroitesse, étroitesse qu'il allait bientôt dissiper par la suite de leur coit.
""Hmpf !"
Raven était surement une des esclaves les plus étroites qu'il aie eu. Don se retira un peu et commença a rentrer a nouveau alors qu'il commençait un va et viens difficile, la saisissant par les mains pour utiliser celles ci pour entrer et sortir derrière elle, la prenant en levrette sur le camp alors que le mercenaires qui passaient regardaient la scène d'un oeil distrait.
Spectacle de tout les jours.
Don quand a lui était sur que son intrusion ne passerait surement pas inaperçue, c'était quelque chose de spécial pour chaque fille après tout...Raven ne raterais pas ça, surtout avec la douleur qu'il devait lui provoquer.
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Ce qui devait arriver arriva, et aussitôt dit aussitôt fait. Don se saisit de Raven, qui cette fois ne lutta pas, et se rassit en tailleur comme la veille. A part une pointe d'appréhension, la jeune fille ne montrait toujours aucun signe de présence mentale. Elle ne se tenait même plus à vrai dire, Don en était réduit à manipuler un peu moins de 50 kilos en poids mort. Loin d'être évident. Toujours est-il que, Raven le voulant ou non, son intimité se retrouva assaillie, infiltrée par le sexe de Don. Pas de lubrification, ça promettait d'être dur, autant pour lui que pour elle... Ses sourcils se froncèrent et elle se mordit l'intérieur de la joue pour ne pas gémir de douleur quand l'esclavagiste commença par n'entrer rien que son gland en elle. Et puis elle inspira un grand coup et serra les dents pour le reste, alors que Don ne parvenait pas à entrer entièrement dans son fondement. Raven se mit à respirer on ne peut plus rapidement, elle avait cru tourner de l'oeil. Des perles de sueur apparaissaient sur son front. Mais au fond, ça avait été comme de retirer un sparadrap. Et pas un seul gémissement ne lui avait échapé. Son corps nu chauffait, pas d'excitation mais de douleur. C'était très inconfortable que d'avoir une verge trop imposante entre les cuisses. Avec un regard éloquent et blasé, Raven tourna la tête vers Don, complètement indifférente au fait qu'on les voit en train de copuler.
-Je t'avais dit qu'elle ne rentrerai pas... Tu ferais mieux de prendre une femme aux proportions suffisantes pour...
Elle n'eut pas le temps de terminer sa phrase que Don se mit à faire des va et vient. Les peaux fines s'échauffaient, s'était extrêmement désagréable, toute douleur mise à part. Raven donna un coup de coude à Don.
-Mais arrête! Tu vois bien que ça ne sert à rien tel quel! Laisse-moi 5 minutes... Que je lubrifie un peu avant que tu ne reviennes, parce que là on est partis pour passer un très sale moment...
Elle ne le faisait pas pour lui, elle le faisait pour elle. Plus vite ça serait finit, plus vite il la laisserait tranquille... Et s'il ne parvenait pas à la prendre, il ne terminerait jamais assez vite. Raven allait donc lui simplifier la vie. Elle se leva, se dérobant aux mains et à la verge de Don, pour aller s'assoir en face de lui, les jambes écarts et les genoux pliés. Son intimité était déjà quelque peu détendue et douloureuse, mais Raven devait faire abstraction. Elle déglutit donc, et porta son index à sa bouche, l'humidifia, et le fit glisser le long de son corps, en partant du cou. Elle cessa sa descente au niveau de son sexe, qu'elle se mit à caresser avec douceur. Elle ne savait pas vraiment comment s'y prendre, elle y allait donc au feeling, avec maladresse. Et histoire que ça soit plus efficace, elle ferma les yeux et fantasma pour s'exciter. Quoique ce ne fut pas évident...
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Sauf que.
"Tait toi esclave."
Répondit Don qui maitrisa Raven contre le sol en saisissant ses mains pour pouvoir mieux la pilloner en levrette...D'où trouvait elle soudainement la force de lui résister ? Si soudainement l'envie lui prenait de la prendre sans préparation elle n'avait pas son mot a dire, en temps qu'esclave elle devait obeir et subir, c'était peut être pas bon pour elle, mais pour lui il avait l'habitude, et c'était tout ce qui comptait, les mains retenues en arrière par ses poignées, Don commença ses moucement de va et viens douloureux alors qu'il commençait ses mouvements, plus brusques, plus violents. Plus animal, celui ci s'enfonçait de plus profondement en sa victime, élargissant ses parois interieures par son seul passage. Don n'avait aucune envie qu'elle fantasme, Don n'avait aucune envie qu'elle se croie ailleurs, par conséquent il ne lui laissa jamais "5 minutes" qu'elle lubrifie, continuant a la prendre sans aucun égard pour elle et pour le reste du campement qui la regardait en souriant et en riant. Une fois qu'il fut en elle assez profondement il la ramena contre son dos avant de saisir sa petite poitrine entre ses mains et pincer celle ci, continuant ses coups de reins de plus en plus fort.
"Accepte le : Je suis le maître, tu es l'esclave. Tu n'a pas ton mot a dire. Si tu comprend ça, alors dis moi "Oui, maitre"
Fit Don alors qu'il accentuait les coups de reins, entrant en Raven a présent complètement, sur le ventre fin de la jeune fille elle pouvait appercevoir la forme de sa virilité dans son ventre aller et venir en elle...Il se fit rapidement de plus en plus violent.
"DIS LE !"
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Et bien... Non, la jeune femme n'eut pas ce qu'elle voulait, et c'est malgré elle que les violences de Don reprirent. Elle n'avait même pas eu le temps d'entamer quoique ce soit, et plus que par ses mouvements en elle, Raven s'interrogeait sur le comment il pouvait vouloir d'elle après qu'elle eut essayé de le tuer, et surtout de parvenir à se mouvoir dans son fondement sans que ça ne colle et que les peaux ne se déchirent. Raven souffrait, son visage restait pourtant impassible. Seuls ses yeux criaient leur douleur. Elle avait trop été habituée à tout retenir, tout emmaganiser pour ne jamais laisser son côté sombre reprendre le dessus que malgré tout ce que Don pouvait lui faire subir, rien ne pouvait venir à bout du conditionnement auquel elle avait été soumise dans sa prime jeunesse. Avant d'être l'esclave de Don, elle était l'esclave d'elle-même et de son passé, et visiblement, il avait on ne peut plus de mal à l'assimiler. Mais soit, s'il était têtu, elle aussi. Et il lui aurait arraché la langue avant qu'elle ne dise ce qu'il voulait entendre.
Ses yeux tombèrent sur son ventre, et le spectacle de son ventre déformé par les allés et venues de la verge de Don la révulsèrent. C'était ignoble, on aurait dit qu'un Alien lui bouffait les entrailles! Elle manqua de tourner de l'oeil, ses yeux vrillèrent, devenant blancs, alors que sa tête tombait sur le côté mollement. ELle respirait vite et mal. Si elle ne luttait plus physiquement, faute de force, Don avait largement sous estimé sa force mentale. Aussi, réprimant la nausée qui l'assaillait, elle releva la tête et lorgna vers lui autant qu'elle le pu dans la position inconfortable qu'il lui imposait, lui lançant un regard de défi. Quant aux autres dans le campement, elle se fichait éperduement de leurs rires. Ca ne serait pas encore aujourd'hui qu'ils verraient leur maître obtenir ce qu'il voulait de Raven, si ce n'est sa virginité volée, ni même jamais. Dusse-t-elle être abandonnée en route, ou devoir faire tout le chemin à pieds. Si Don voulait la maintenir en vie pour la vendre, elle n'avait pas la moindre envie de vivre pour être vendue. Et si le sang de son mercenaire ne la nourrissait pas, ça ne lui posait aucun problème de mourir de faim, quitte à se taillader les veines.
-Non...!
Petite voix fluette et criante de défi. Tel un "Na!". Chacun ses armes. Si Don remportait la guerre physique, Raven remportait le combat mental haut la main pour le moment. Elle l'avait énervé et tenu en échec depuis deux jours. Ahahahah.
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Pour cette réponse il l'abbatit a nouveau contre la terre, lui retenant les poignets contre celle ci alors qu'il bougeait ses hanches en elle comme deux animaux en ruth. Très rapidement Don se trouva au moment où il ne pouvait plus se retenir plus longtemps, celà faisait déjà plusieurs dizaines de minutes qu'ils y étaient, Raven avait surement déjà jouï, si ce n'était pas le cas ça lui faisait une belle jambe, elle n'avait qu'a en profiter un minimum, après qu'il se démène ainsi c'était le minimum acceptable. Néanmoins il y avait un moment ou toutes les bonnes choses devaient s'arrêter. L'esclavagiste lança a sa proie
"Ta bouche dit quelque chose mais ton corps hurle autrement...Et si tu n'en a pas encore conscience, alors a moi de te le rappeller...Ce n'est que ton premier jour parmi nous..."
Fit Don alors qu'il la ramenait a nouveau contre lui pour avoir son visage contre le sien, lui léchant le cou comme on lèche une glace, il lui sussura a l'oreille avec douceur
"...Alors imagine ce que ça sera pour tous les autres jours du reste de ta vie...J'espère au moins que tu te sens honnorée après tout..."
Lança Don en riant a son oreille
"Tu mettra bientôt au monde mes enfants, n'est ce pas la meilleure chose qu'une esclave comme toi puisse aspirer?"
Il finit par se déverser en elle. Se relachant intégralement pour l'innonder, depuis le temps qu'il en avait envie il en avait les moyens. Une fois celà fait il se retira et la laissa au sol, remettant son pantalon il se tourna vers ses mercenaires
"Vous pouvez l'avoir si vous voulez."
Les quinze hommes encerclèrent Raven rapidement
-Hj-Je te laisse la description de ta nuit :P ton post reprend le matin-Hj-
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La douleur n'avait jamais excité Raven, donc non, elle ne prit aucun plaisir à l'échange bestial que Don eut avec elle. Son visage fut bientôt maculé de la poussière du désert, tout ça parce qu'elle osait encore répondre avec éfronterie à l'esclavagiste. Mais au fond, qu'est-ce que ça pouvait lui faire? Moins elle serait jolie, plus elle serait sale, moins ils voudraient la prendre. Du moins, selon elle. On ne pouvait decemment prendre une femme souillée... Elle secoua la tête, rechignant à l'avoir trop proche de celle de Don, et elle se demanda encore une fois comment sa langue pouvait encore trouver le moyen de parcourir sa peau alors qu'elle était pleine de sueur et de poussière mélangée. C'était immonde. Quant à se sentir honorée... Très oui. Elle pouffa d'ailleurs lorsqu'il parla de possible descendance. Il rêvait. Raven savait pertinemment comment éviter les enfants. Que ses règles aient un seul jour de retard, et elle se mutilerait pour empêcher quoique ce soit de grandir en elle. Son corps tomba ensuite au sol, souillé, meurtri, et Raven releva la tête en entendant la proposition de Don. Les mercenaires avaient donc vraiment envie de la prendre? Alors que le foutre de Don se mélangeait avec un peu de sang, que le corps de Raven était en sueur et que la poussière la maculait de toutes parts? C'était sérieux? Raven railla.
-Pour la paternité, tu devras prendre un ticket Garan!
Et insolente avec ça... Elle n'en avait rien à foutre d'ailleurs. Elle passa une main dans ses cheveux, étalant encore plus de poussière sur elle au passage, et s'allongea sur le dos, les cuisses légèrement écartées.
-Bon... Faîtes ce que vous avez à faire, mais ne me réveillez pas.
Les membres des mercenaires étaient peut-être imposants, mais pas autant que l'était celui du chef de la caravane. Aussi, après avoir été violentée par lui et vu l'apathie dans laquelle ils avaient pu la voir, ils ne doutaient pas qu'elle puisse réellement s'endormir pendant l'acte. Aussi préférèrent-ils, bizarrement, aller honorer les autres esclaves qui elles leur apporteraient au moins un peu d'agrément. Et Raven pu passer une nuit tranquille. Quand elle s'éveilla le lendemain matin, tout le camp dormait encore, la nuit en avait encore pour une petite demi-heure. Ils étaient tous morts comme des masses d'avoir trop couché à tout va, ce qui laissa une petite chance à Raven de tenter quelque chose. Le piquet... Elle se glissa jusqu'à lui et se mit à taper dedans. A la même fréquence, toujours. Pas besoin de beaucoup de force, avec l'amplification due à la résonnance, le piquet finissait par faire craquer la terre autour de lui. Raven sourit, enfin. Plus que quelques petits coups bien placés et elle serait libre.
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Peut être que personne ne voulut d'elle, après tout, contre des esclaves bien traités avec plus de poitrine que cette jeunette et plus d'éducation, que vallait elle ?Raven put passer une nouvelle soirée tranquille, après quoi elle fut reveillée le lendemain matin par son déjeuner habituel : un filet de sang, son ventre se mettait a la torturer alors que les mercenaires se payaient un copieux petit déjeuner avec le chef de camp, puis ils levèrent a nouveau le camp. Cette fois ci on lui passa des fers en plus aux mains, les liant devant elle pour y passer la chaine qui servirait a la jeune fille a être tirée a l'arrière de la chariotte, la chaine était plus longue que la veille, ce qui lui permettait d'être un peu plus lente ce matin si si elle le souhaitait, Don se plaça au même endroit que la veille et le voyage commença de la même façon...Rien de nouveau, une bonne gourde sur la tête en guise de douche et une claque sur sa marque de bon matin pour lui rappeller qui commandait, la douleur de cette plaie allait commencer a s'effacer, pas celle de la faim ou de son corps...
Néanmoins il se passa un petit imprévu alors qu'ils prenaient la route pour la seconde fois. Une ombre apparut a coté de Don, et l'homme aux cheveux noirs dont le pouvoir de téléportation l'avait emmené ici apparut il chuchotta quelque chose a Don qui sourit et regarda Raven
"Il semblerais que tu aie un admirateur secret."
Fit il, si le sens de ses mots n'étaient pas compréhensible, Raven put comprendre dans les heures qui suivirent : une forme se rapprochait d'elle par derrière...Il s'agissait d'un monstre, similaire aux deux qu'elle avait déjà tué, en réalité, celui ci était plus petit, il pouvait bien être le fils des deux qu'elle avait déjà tué, le monstre se déplaçait lentement, mais gagnait du terrain sur Raven, bientôt il la rattraperais...La forçant a avancer vers le wagon au fur et mesure qu'il faisait celà et a accellerer le pas, a bouger vers Don.
"Accepte moi comme maître incontesté, et je te tire de là."
Lança Don en souriant.
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Exactement, Raven ne valait rien comparée aux autres esclaves, toutes plus belles et mieux en chaire les unes que les autres. C'est bien ce que Raven espérait qu'ils comprennent, ils auraient ainsi la paix. Son entreprise vis à vis du piquet fut un cuisant échec. Mais peu importe. Ca avait presque marché, elle était persévérante. Elle réessairait le soir même, si elle survivait jusque là. La douleur de la faim se faisait sentir, comme une pique lancinante plantée en travers de son estomac, mais il ne fallait pas oublier que l'estomac n'est qu'un muscle. Et que comme n'importe quel autre muscle, il faut l'entretenir. Faute de manger, ce qui l'entretient, il reste immobile et bientôt la faim n'est plus. Ce serait quand Raven recommencerait à manger par contre que ça serait difficile. Mais comme elle n'a pas prévu ça demain la veille, ça ne l'empêcha pas d'aborder cette journée comme les autres. La claque sur sa fesse la fit à peine souffrir, bientôt elle ne lui ferait plus mal du tout et Don perdrait un nouveau moyen de pression. Bref, la journée commence et le convoit s'en va. Comme la veille, Raven disperse ses cheveux sur ses épaules pour protéger son corps contre ce qu'elle peut. Elle ne prêtait pas la moindre attention à Don, estimant que maintenant qu'il avait eu le principal de ce qu'il voulait, il allait la laisser en paix. C'était sans compter sur une abominable petite créature... Qu'est-ce qu'elle allait faire cette bête? La manger?
Mais elle comprit que dans cet environnement tout semblait tourner autour du sexe. Elle aurait peut-être droit à un viol tentaculaire, ou tentacle rape. Cette pensée, aussi glauque soit-elle, fit sourire Raven d’une façon mauvaise. Les monstres à tentacules, aussi surprenant cela puisse-t-il être, elle connaissait. Elle en avait été un. Aussi, tout ce qu’elle trouva à faire, c’est de défier Don une fois de plus, lui lança un regard chargé de sarcasme et de moquerie.
-Et me priver de l’occasion de jouir enfin ? Ne compte pas là-dessus. Si j’ai l’occasion de tomber sur un meilleur amant que toi, ce qui ne doit pas être difficile, je parie que n’importe lequel de tes mercenaires sait mieux que toi donner du plaisir, je ne vais pas me priver.
Provocante, la tête de la jeune femme s’inclina. Tentacle Rape ou non, elle n’était plus à ça près de toutes façons…
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Don sourit, il aimait les fortes têtes...Mais il allait porter l'estocade finale a Raven ici et maintenant...Après quoi elle serait docile et soumise, comme tout esclave se doit de l'être. La faim ne quitterais jamais Raven, le sang l'aidait a préserver son état anterieur, son estomac était le même que lorsqu'elle mourrait de faim et bientôt tout celà deviendrais insupportable, surtout qu'on se met a désirer ce que les autres avaient, alors qu'au final elles n'aaient pas forcement plus qu'elle : du pain et de la soupe. L'esclavagiste répondit a Raven avec un sourire en coin.
"Dans ce cas, tu devrais essayer."
Fit il avant de gratifier son esclave d'un bon coup de pied qui l'envoya en arrière a la mercie du monstre qui glissa sur elle et l'engloutit. L'avantage dans cette situation était que Raven n'avait plus a marcher. En revanche ses bras et ses jambes étaient pris dans une matière gélatineuse extrèmement gluante qui l'empechait de bouger. Les tentacules du monstre commencèrent alors a lécher son ventre et sa nuque, ainsi que les parties émergées de son corps, rapidement le corps de Raven devint brulant.
"L'Ultros du désert secrète par sa masse gélatineuse un aphrodisiaque extrèmement puissant qui monte très vite a la tête. Il aime également beaucoup jouer avec ses proies..."
Lança Don alors qu'une tentacule forçait son passage dans la bouche de Raven et giclait une bonne dose de gélatine aphrodisiaque dans sa bouche...
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Il en faudrait bien plus briser Raven. Elle n’était pas une de ces gothiques qui se donnaient un genre, non. C’était une jeune femme qui avait connu des horreurs toute sa vie, et pire encore depuis quelques années, depuis qu’elle avait servit de portail à son père pour qu’il gagne la dimension des humains. Alors ça ne serait ni un viol, ni un viol tentaculaire qui la briseraient. Surtout qu’elle était adulte, et qu’elle avait déjà été tentaculaire elle aussi. Limite, ça serait comme de faire ça avec quelqu’un de son espèce. Elle était une demi-démone. Pas un bisounours. Ca n’était pas comme ça que Don viendrait à bout de sa psyché.
Elle accueillit le coup de pied avec une certaine surprise, mais surtout avec de la haine. Pas une haine incommensurable, loin de là, mais un fort sentiment… Une très forte envie de meurtre en fait. Cela dit, elle n’eut pas le temps d’y réfléchir, puisque le montre était déjà sur elle. Comme l’avait dit Don, au moins elle n’aurait pas à marcher. Et pendant que les esclaves croupissaient en cellules, et bien elle… Elle se faisait baiser. Bon, chacun ses passe-temps.
Raven n’était pas stupide, elle se doutait bien que la gélatine était là pour l’empêcher de bouger. Aussi ne luta-t-elle pas. A quoi bon ? C’était trop tard maintenant. Par contre, son corps commença à la chauffer sérieusement. De la sueur perla sur son front et elle dû faire un effort pour serrer les dents. Elle parvint à chasser, à occulter la sensation de brûlure en inspirant un coup. A peine avait-elle pris une goulée d’air qu’un tentacule s’immisça entre ses lèvres, manquant de l’étouffer avec son gel. Raven dû en recracher une partie, mais elle en avala également une grande partie. Ses pupilles se dilatèrent, la chaleur revint, mais différente. Elle avait envie… Non, elle avait besoin de quelque chose. Entre ses cuisses. Sa tête ballotta lentement au gré des mouvements du monstre alors que son intimité commençait à sécréter de la cyprine. De plus en plus. Pour le coup, là elle avait vraiment envie de se faire sauter… Mais évidemment, plutôt crever que de l’admettre. Et de toutes façons, Il n’y aurait que le montre pour en profiter, vu qu’il l’avait engloutie, Don ne pouvait assister à rien, non ?
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Bien sur que si, cette créature gélatineuse était comme la gélatine l'indique, transparante, il pouvait bien voir Raven a l'interieur de lui et d'ailleurs, pour accentuer les caresses, il allait surement finir par la sortir a l'exterieur, l'arborant fermement contre son torse tout en gardant a l'interieur de lui les parties qui permettaient a la jeune femme de se défendre : les bras et les jambes, une sorte de tronc finit par apparaître en dehors de la melasse alors que les tentacules se mettaient a reprendre leur rythme démoniaques, l'une d'elle baisant la bouche de Raven tandis que deux d'entre elles, de la taille normale d'un bon sexe humain s'approchaient de son intimitée, s'engouffrant toutes les deux en elle, l'avantage quand on était gélatineux, c'est qu'on adhérait parfaitement au parois et ainsi procurait le maximum de plaisir possible en remplissant autant que l'on pouvait l'orifice. Les tentacules très rapidement prirent un rythme soutenus et Raven eut l'impression d'être violée par deux hommes et que dès que l'un retirait son sexe l'autre l'enfonçait plus profondement...Le monstre poussa un cri de satisfaction alors qu'il accellerait le rythme et que Derrière Raven se dressait ce qui semblait être une autre tentacule gélatineuse, mais celle ci completement rigide, plus large mais courte que le monstre inséra dans l'entrée de derrière.
S'ensuivit un temps indéfinissable pendant lequel Raven fut assaillie par les tentacules avant que celles ci ne se mettent a jouir en elle, remplissant celle ci d'un liquide inconnu mais dont la valeur aphrodisiaque la rendait de plus en plus folle alors qu'elles reprenaient irrémédiablement, bientôt, le corps frèle de la jeune femme fut pourvu d'un ventre plutôt rebondit montrant a quel point celui ci avait été bourré de substance...Le soleil commençait a se coucher et le camp fut planté, on laissa le monstre s'amuser avec Raven jusqu'a ce que celui ci soit finit avant qu'une boule de feu tirée par un des mercenaires réduise l'entitée en un tas de gélatine gluant a l'interieur duquel se trouvait Raven
"Bien voyagé?"
Lui lança Don d'un air goguenard, la toisant de toute sa grandeur...Elle ne devait plus être qu'une loque a présent.