Le Grand Jeu
Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Complexe d'études secondaires et supérieures => Salles de cours et bibliothèque => Discussion démarrée par: Adramelech le dimanche 03 janvier 2010, 12:32:29
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Il commençait a faire nuit en ce Vendredi quelconque. Le démon rusé toujours en quête de savoir et de connaissances sur tout et n'importe quoi avait décidé de passer à la bibliothéque de la grande école de Seikusu. Depuis son arrivée sur ce monde, il y a de ça quelques temps, il s'était fait quelques disciples bien utiles prés a le suivre sur le chemin dangerueux des arts occultes. En échange d'informations précieuses de leurs parts, il leurs révélait certaines pratiques oubliés depuis des temps immemoriaux. bien entendu le démon, prenait soin de corrompre ces âmes naives et au moment venu de leurs trépas, il se ferait un plaisir de prendre leurs âmes pour s'en nourrir. Cela, malheureusement, les apprentis sorciers ne le savaient pas et ils ne le sauraient sans doute jamais, du moins jusqu'au jour fatidique.
Justement, le démon venait d'obtenir des rensignements de l'un de ses disciples. celui çi ètait un éléve du grand lycée Seikusu et il lui indiqua que la bibliothéque possédait des ouvrages forts interessants sur la sorcellerie, l'ésoterisme et les arts occultes. Adramelech restait prudent sur les dires du jeune homme. En effet que pouvait bien faire des ouvrages sur ces arts dangereux dans une école pour adolescents et jeunes adultes ? Et puis si effectivement cela s'avérait exact, il ne s'agissait surement que de banales oeuvres de vulgarisation de magies et autres formules abracadabrantes, surement pas de nouveautés en somme, des choses qu'il connaissait depuis bien longtemps en somme. Enfin il verrait bien en temps voulu, on ne sait jamais et puis, qui sait, peut être trouverait il de jeunes proies fraiches a posséder et a abuser.
Il suivit donc les indications du jeune homme qui partait en week end. Il arriva devant les grilles de l'établissement en prenant bien soin de ne pas se faire remarquer. il avait pour cela prit l'apparence d'un jeune homme habillé d'un costume sobre de couleur noir, avec cependant quelques petites fantaisies, comme une montre a gousset dans une poche de veston. il pénétra dans le jardin et il se dirigea a l'aide des panneaux de directions vers la bibliothéque. Il la trouva et il y entra. Il s'arrêta un petit moment dans l'entrée pour contempler l'étendue de celle çi. L'étudiant avait raison, elle ètait immense, il y aurait surement quelques ouvrages interessants. Il commença alors à arpenter les rayons a la recherche de livres interessants.
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La nuit commençait à tombée en ce vendredi. J'étais restée à la bibliothèque du lycée de Seikusu, enfin rester était un grand terme. Je m'étais plutôt dissimulée dans les rayons où très peu de personnes passaient. Pourquoi ? Pour être tranquille, rien de plus. Ce soir j'avais envie de lire et tous ces ouvrages me semblaient fort interessant. Je marchais à travers les rayons, une faible lueur éclairant la pièce, observant le titre de chacun des livres. L'un de ses ouvrages attira mon attention, portant sur les dieux et démons de l'antiquité.
Je sortais l'oeuvre de l'étalage, m'assoyant par la suite à une table prévue pour les études et le feuilleta. Le contenu était interessant et je me laissais prendre, lisant inlassablement, mes yeux courant de gauche à droite sur les pages. Lisant à une vitesse folle les lignes et leurs contenues. Un bruit attira mon attention, un bruit de porte. Fronçant les sourcils, je déposais le livre retourné contre la table afin de ne pas perdre la page et je me relevais, tous mes sens aux aguets. Personne ne devrait venir ici, alors pourquoi avais-je entendu quelque chose ? Ca ne semblait pas être des nouveaux voulant s'amuser, je n'entendais aucun rire. Au son des bruits de pas, je devinais qu'il ne s'agissais que d'une personnne, un professeur ? Qui sait ? Alors que j'empoignais le livre pour le remettre à sa place et continuer sa lecture au lendemain, j'aperçue l'ombre de l'individue qui parvenait au niveau du rayon où j'étais. Je tournais ma tête, regardant par dessus mon épaule ; une impasse, super. Et aucune sorties sur les côtés. Oh non, je n'étais pas du tout dans le pétrin.
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Il n`y avait pas grand monde a cette heure. Les eleves devaient surement avoir fini leurs cours et comme il s`agissait du week end, certains d`entre eux devait regagner leurs familles. Tant mieux, il n`aimait guere etre entoure de monde et a vrai dire, il preferait le calme de la solitude au chahut de la foule. Au moins il ne serait pas derange lors de ses recherches se soir. Comme il s`agissait de la premiere fois qu`il venait ici, il ne connaissait absolument pas la disposition des rayons et la maniere dont pouvait bien etre range et classe les livres de la bibliotheque. Il lui faudrait donc, surement deux fois plus de temps pour chercher quelque chose. En plus de cela, il ne savait pas exactement quel ouvrage cherchait. Apres tout, il verrait bien et il etait plus ici pour voir ce que pouvait bien contenir cette bibliotheque comme ouvrages interessant.
Il arriva bientot dans une impasse, alors qu`il tournait sur sa droite et la il vit une jeune femme qui le regarda bizarrement. Elle etait assez jolie et il remarqua qu`elle tenait un vieux livre a la main, mais il ne pu lire la couverture.
- Tiens, tiens, on dirait que je ne suis finalement pas tout seul se soir. Tu devrais etre en week end pourtant, je ne me trompe ? Qui es tu ?
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Mes doigts se resserèrent sur le livre. Non ce n'était pas un professeur et ça ne pouvait pas être un étudiant vu son âge. Je restais quelques secondes à le regarder en silence : Cheveux blancs, yeux rouges...Drôle d'humain et l'odeur qui se dégageait de son corps était forte, puissante, comme s'il ne viendrait pas d'ici. Je soupirais, rangeant le livre par la suite.
" Je me nomme Shad, ce que je fais ici ? Je lisais rien de plus. Pourquoi je ne suis pas sorti alors que nous sommes en week-end ? Va savoir..."
Je poussais doucement l'ouvrage pour le remettre correctement à sa place, me retournant vers le nouveau venu.
"Mais je peux vous poser la même question, vous n'êtes ni professeurs, ni étudiants ici, qui êtes-vous et que voulez vous ? "
Une personne extérieure au lycée qui venait pendant la journée, c'était compréhensible mais en pleine nuit, ça l'était moins.
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La jeune femme lui repondit assez sechement. Elle lui donna juste son nom, preferant surement garder les raisons de sa venu en ces lieux, secretes. Elle rangea alors le livre qu`elle tenait a la main a un emplacement libre. Le demon la toisa du regard avant que ses yeux ne restent fixe sur le mysterieux livre.
- Ce livre semble interessant...dis moi
La jeune femme lui demanda a son tour les raisons de sa presence et qui il pouvait bien etre. Il lui repondit avec un grand sourire.
- Mon nom est John et non je ne fais pas parti de l`etablissement. Disons que je ne suis que de passage...
Il n`allait pas lui reveler sa veritable identite. Meme si certaines choses pouvaient faire penser qu`il ne faisait pas partie de ce monde.
Il tendit la main pour prendre le livre que la jeune femme venait de ranger. Puis, il inspecta le livre poussiereux. A la lecture du nom, il reconnu l`ouvrage avant de le feuilleter rapidement.
- ``Malleus maleficarum`` He he he, ainsi tu t`interesses aux sciences occultes et a la magie noire. Cette voie est bien dangereuse pour les personnes inexperimentees, beaucoup y ont perdu leurs ames...
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Ainsi il s'appelait donc " John". Un nom bien courant, j'hossais juste les épaules en signe de lassitude. De toute façon, je ne faisais pas partie de la sécurité et ce n'était pas ma faute si celle de l'établissement était à revoir. Je le laissais passer afin qu'il saissise le livre que je venais juste de ranger. Sa remarque me fit rire légèrement. Ah, les humains...
"Si je lirais un livre recelant une affaire sur un crime, celà voudrait il dire que je m'interesse à la justice ou au fait de vouloir devenir une criminelle ? Je n'ai pris que ce livre par pure curiosité comme si j'aurais pu en prendre un autre également".
Je marquais un petit temps de silence, le regardant, puis je pointais de mon index le livre qu'il tenait entre ses mains.
"Mais vos dires me font penser que vous saviez des choses sur la magie noire et les sciences occultes, me tromperais-je ? On ne sort pas une phrase telle que la votre sans avoir un peu de connaissance en la matière."
Décidement, cet humain m'intrigait beaucoup. En était-ce vraiment un ? J'avais pu lire dans un receuil que des êtres pouvaient prendre l'apparence humaine afin de se confondre avec la société. Je fis un léger pas en arrière avant de pousser un soupir.
"Je n'ai plus rien à faire ici..Je vous laisse..."
Je fis un léger signe de main avant de commencer à marcher, avançant vers lui pour passer à ses côtés. Je ne voyais pas pourquoi je devrais rester ici avec un inconnu de surcroît.
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- Je ne suis pas la pour te juger. Je suis simplement curieux de nature, c`est tout. Ce que je dis n`a de valeur que de prevention. J`ai connu par le passe des personnes qui ont eu des problemes car ils se sont montre un peu trop imprudent avec ces choses la. Il faut faire attention.
Elle l`interrogea ensuite sur ses reelles motivations et sur ses dires qui en disaint plus qu`il ne voulait l`avouer. Il comptait lui dire qui il etait mais au comte goute, ce serait plus amusant.
- En effet, je connais effectivement le sujet. Je pourrais meme te dire que je suis assez cale en la matiere. Mais dis moi, justement je recherche des ouvrages sur le sujet. Saurais tu si la bibliotheque possede d`autres livres sur les sciences occultes ?
Puis elle lui annonca qu`elle devait s`en aller. Il ne dit mot la laissant passer, avait elle peur de lui ? Puis il se retourna, la voyant se diriger vers la porte de sortie, il fit un geste de la main. celle ci se verouilla aussitot.
- Il est bien impoli de partir si vite. Je t`ai demande un service, peut etre que si tu m`aides, je pourrais a mon tour te rendre la pareille, qui sait.
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Cet homme m'étonna légèrement. Il énonçait qu'il avait des connaissances dans les arts occultes, cependant tout le monde sait que cette magie est interdite. Avait-il réussi à braver les interdits et les risques que pouvait encourir une telle utilisation des arts divinatoires ?
" Tout le monde peut dire cela, encore faudrait-il le prouver"
La porte se ferma dans un bref claquement, se verrouillant automatiquement. Je posais ma main contre la poignée de la porte mais celle ci resta récalcitrante. Bon, si cela était un tour de passe-passe il était réussi. A moins qu'il ne s'agissait que du concierge qui venait de verrouiller l'entrée ? Impossible, il faisait toujours une inspection dans les rayons, or ce n'était pas le cas, il ne l'avait pas encore fait. Donc l'hypothèse du concierge pouvait être rayée. Me retounant, je regardais ce cher John et soupira.
" Je ne peux pas vous aidez, tous ce que je sais c'est que les livres anciens sont rangés dans le compartiment où vous vous trouvez..."
Afin de confirmer mes dires, je retournais à ses côtés, prenant un livre au hasard et le lui présenta. La bordure du livre était doré, la calligraphie de la page de couverture soignée comme celle inscrite à l'intérieur du receuil. Le titre était écrit dans une sorte de latin et une sorte de cercle était dessiné.
"Vous voyez ? Vous pouvez prendre n'importe quel livre, vous trouverez votre bonheur."
Je lui tendis le livre avant de dessiner la porte d'un mouvement de tête, jugeant que je lui avais fourni l'aide à laquelle il demandait.
"Vous pouvez l'ouvrir maintenant ? "
J'attendais, patiente. De toute façon je ne pouvais rien faire d'autres. Courir dans la bibliothèque en hurlant ? Pour être couverte de questions et être convoquée ? Il ne vaut mieux pas prendre le risque et puis qui sait ? Maintenant qu'il avait ce qu'il cherchait, peut être me laissera t'il partir ?
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Il ne faisait que cultiver le mystére qui l'entourait, ne révélant que certains détails sur lui, par bribes, ne désirant pas révéler sa véritable identité, du moins pas tout de suite.
- Le prouver ? Voulez vous une preuve de ce que j'avance ? Il y a bien des façons de le faire et j'en connais beaucoup. Il vous suffit de demander...
Que voulait elle ? Qu'il fasse apparaitre des créatures de l'enfer ? qu'il lance une boule de feu ? Qu'il lui montre son vrai visage sous son apparence démoniaque ? C'était si simple pour lui, un vrai jeu d'enfant. La jeune femme essaya ensuite de sortir, mais comme il venait de la fermer avec un de ses tours, elle ne risquait pas d'y arriver. Elle devait certainement se poser des questions. Et cela l'amusait, un sourire apparaissant sur son visage alors que la jeune femme s'efforçait d'ouvrir la porte.
Elle lui déclara alors que tous les livres sur le sujet qu'il cherchait se trouvait la ou il se trouvait, a l'emplacement d'ou provenait le livre qu'il avait entre les mains. Aprés avoir rapidement regardé les titres des livres inscrit sur les cotés, il fut déçu de constater le peu de choix qui s'offrait a lui. Rien de très excitant, seulement des livres pour les amateurs qu'il connaissait déjà.
- Dommage, rien de ce que je recherche.
Elle lui tendit même un livre aprés être revenu vers lui et lui avoir indiqué l'emplacement. Ensuite elle lui demanda de lui ouvrir la porte.
- Bien si c'est que vous désirait. Mais ne désirait vous pas en savoir plus sur ce que vous venez de lire ? Vous pourriez obtenir beaucoup plus de connaissances, de pouvoir, ce que vous voulez.
allait elle mordre a l'appat ou ne ètait ce simplement que de la curiosité passagére ?
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Je regardais l'homme qui s'interessait aux livres de magies noires et de sciences occultes tout en croisant les bras devant ma poitrine. Non, il ne me laisserait décidement pas sortir d'ici. Je soupirais d'impatience. Néanmoins, j'écoutais ce qu'il avait à dire. Il avait l'air déçu de ne pas trouver ce qu'il cherchait ici en ces lieux.
" Il ne s'agit que d'un lycée et non d'une bibliothèque nationale, c'est tout à fait normal que vous ne trouvez pas ce que vous cherchiez."
Le jour où une bibliothèque d'un établissement scolaire possédera autant d'ouvrage qu'une grande bibliothèque, c'est qu'il doit y' avoir un problème. Je clignais deux fois des yeux, étonnée par sa proposition. Tout semblait dire dans ses paroles qu'il connaissait le sujet. Était il seulement humain ? Ou n'était ce qu'une créature pourvue de pouvoirs dépassant l'imagination ? Un frisson me parcoura l'échine et je cherchais à toute vitesse ce que je pourrais lui répondre, mon regard fuyant dans la pièce avant de le regarder à nouveau.
" Je ne demande pas de pouvoirs, à quoi ceux ci pourraient ils me servir ? Et puis si vous me proposez celà, c'est qu'en contre-partie, je devrais vous payez un prix, n'est ce pas ? "
Information, aide, travail, tout passe par un prix à payer, une sorte de contraction. Encore fallait il savoir si ce contrat était valable, fait en accord des deux parties, licites et légal. Mais nous n'étions pas dans un cours de droit en ce moment mais plutôt dans un cours de magie des enfers. Je fixais les yeux rouges du dénommé John avant de reposer une question :
" Qui êtes vous en réalité ? J'ai dû mal à croire que votre nom est John, allez savoir pourquoi..."
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La jeune femme apres avoir vainement essaye d`ouvrir la porte revint finalement vers Adramelech, qui lui n`avait pratiquement pas bouge. Il la vit soupirer, croisant les bras, l`air ennuye de ne pas pouvoir sortir. Lui n`en n`avait que faire, seul sa personne comptait, comme d`habitude.
- Oui je sais, seulement l`une de mes sources m`avait pourtant affirme que cette bibliotheque comportait des ouvrages interessant, me permettant d`avancer dans mes recherches. Quel idiot je suis, enfin il aura ce qu`il merite, deja trop tard pour lui, he he he.
Encore une touche pour que la jeune femme se pose des questions a son sujet, il aimait bien le mystere. Etonnament, elle ne recherchait rien en particulier et surtout pas le pouvoir. Elle mit ensuite le point sur l`autre partie du contrat, beaucoup plus obscure.
- Mais ma chere, tu pourrais faire bien des choses : Devenir riche, avoir une armee sous tes ordres, faire ce qu`il te plait, sans loi ni moral pour te reprimander. A moins que tu ne recherches la Beaute, la sagesse, l`intelligence, la maitrise d`un art particulier ou peut etre la connaissance de certaines matieres.
Il rechigna un peu a lui parler du prix a payer pour cela. Il n`allait pas lui dire que c`est son ame qu`il voulait, la elle ne signerait surement pas.
-...Oui, une contrepartie, il existe bien, il ne s`agit que de rentrer a mon service pendant un certain temps. Ce temps depend evidemment de la valeur du voeu demande.
Elle commencait a voir de serieux doutes sur sa veritable identite, mais il n`allait pas lui donnait son nom, signifiant pour lui une servitude sans contrepartie. Il pouvait nanmoins lui donner son nom le plu connu, traduction litterale courante de son nom phillistin. De plus elle n`y connaissait rien en magie et puis la langues des sorciers etait bien difficile a apprendre.
- Vous avez raison, mon vrai nom est Adramelech et je ne suis pas de ce monde, anciennement chancelier et president de sa majeste l`empereur. Mais la situation a change depuis...
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J'avais raison ! J'avais raison ! Il m'avait menti sur son identité ! Mais je dois avouer que la nouvelle m'étais tout aussi inconnu. Adramelech, pourquoi ce nom m'avait l'air malsain d'un coup ? Je me dirigeais vers les rayons et regarda la couverture de certain ouvrage. J'étais sûre d'avoir vu ce nom quelque part en vitesse mais où ? Je répondais néanmoins à sa question :
"Le pouvoir ? A quoi cela me servirait il ? La richesse ? Merci ça risque surtout de m'attirer des ennuies. La sagesse ? Ce que j'ai me suffit amplement et ce n'est pas de la magie qui va permettre de me faire apprendre tous ce qu'il faut savoir..."
Je m'arretais là, sortant enfin un libre, le feuilletant rapidement. Adramelech, ce nom devait bien figurer quelques part, non ? Enfin, une page marquée de son nom apparu et je me mis à lire à haute voix :
" Adramelech, également appelé le fils de put, est un démon, grand chancelier des Enfers, intendant de la garde-robe du souverain des démons, président du haut-conseil des diables. Il était adoré des Assyriens et notamment à Sépharvaïm, où ils brûlaient des enfants sur ses autels. Il revêt l'apparence d'un paon ou d'un mulet ou d'un dragon selon les rabbins ou encore revet la forme d'un homme à tête de hibou.
C’est le 8e des 10 archidiables ; chancelier de l'ordre de la mouche (grand-croix), un ordre fondé par Belzébuth.
Il a également été lié à l'ange Asmodée, en tant que l'un des trônes puissants.
Le nom d'Adramelech est cité par Anton Szandor Lavey parmi les noms infernaux de sa Bible Satanique."
Je refermais le livre après la lecture de ce paragraphe et regarda mon interlocuteur :
"Un démon ? Je pensais que ça n'existait pas, jamais je n'aurais crû me retrouvais avec un en face de moi ".
Je continuais à fixer Adramelech anciennement John, ayant juste un mouvement en arrière :
"J'imagine que maintenant que je connais votre identité, je ne pourrais sortir sans dommâge n'est ce pas ? "
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A present qu`il lui avait devoile son nom et une partie de ses fonctions et de son origine non humaine, il la laissa devinait la suite. Il avait eu tellement eu de titres, qu`il ne les comptait meme plus. Bien que nombre d`entre eux n`existaient plus ou lui avaient etait retire depuis. A ses propositions elle ne semblait nullement interesse.
- Vraiment ? Ainsi rien ne te fait envie ? Il n`y a rien en ce monde que tu desires ? etrange, rare sont les personnes qui peuvent se targuer ainsi de ne point avoir de desir. Mais cela doit etre bien ennuyeux.
Ensuite tout se deroula assez vite, elle reprit rapidement le livre qu`elle avait auparavant consulte et que lui avait feuillete brievement, en connaissant le contenu par coeur. Ayant trouve ce qu`elle cherchait, elle decouvrit sa veritable identite, lie a son nom, et la lu a voix haute. Il ne dit rien, attendant qu`elle eut fini.
- C`est une description, breve et simpliste de moi meme, mais correcte. Il ne faut jamais dire jamais.
Il distingua ensuite ce qui pourrait s`appeler de l`apprehension dans son regard. Elle n`osait pas vraiment le regarder dans les yeux, peur sans doute qu`il lise en elle comme dans un livre.
- Je n`ai pas encore decide de ton sort, mais il est vrai que pour connaitre mon identite et repartir sans dommage, il y aura un prix a payer. Mais bon, maintenant tu n`as plus le choix.
Qu`allait il bien pouvoir faire d`elle, il ne savait absolument pas. Elle etait assez jolie. Il pourrait la violer , la maintenant dans la bibliotheque, ce n`etait pas le concierge qui allait le deranger,il lui ferait son affaire en un claquement de doigt. Un bon moment en perspective sans doute. Il passait sa longue langue sur ses levres a cette idee.
Ou alors il pourrait egalement en faire son esclave, son serviteur, pour l`aider dans ses recherches. apres tout elle pourrait remplacer le disciple qui l`avait amene ici.
- Cela pourrait dependre de ton comportement ou de la facon dont tu pourra justifier ta defense, tenter de me seduire de quelques manieres que se soit...
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J'approuvais d'un mouvement de tête le fait que je ne recherchais pas de pouvoirs, des fois il vaut mieux être normal que gorgé de capacités, ce qui peut nous entrainé à une certaine fatalité et puis ma condition me considérait à quelques points près.
"Ennuyeux ? Non vraiment je n'ai pas vraiment à me plaindre..."
Il confirma par la suite ma lecture, disant que cela était vrai, par la suite je fis mention du faite que je me doutais qu'il ne me laisserai pas partir sans séquelles, pour cause que je connaissais son identité.
Je ne bougeais pas, attendant sa réaction, sa réponse. Il est vrai qu'un démon ne laisse pas facilment partir des personnes connaissant leur nature. Ce ne serait pas aujourd'hui qu'une rencontre entre un être démoniaque et un être normal se déroulera sans soucis. Enfin, encore fallait il pouvoir mettre terranide et humain sur le même pied d'égalité, fait qui n'était vraissemeblament pas le cas.
Enfin, il décida à donner sa réponse. Justifier ma défense ? Mais comment pourrais-je faire cela ? Quand je pense que je n'étais juste venue à la bibliothèque pour lire des ouvrages et non pour tomber sur un démon. Bien sûr avec ma chance, je n'aurais pas pu tomber sur un ange, voir personne. Mais non, fallait bien sûr qu'il vienne faire ses recherches aujourd'hui. Je laissais un léger soupir s'échapper de mes lèvres.
" Comment me justifier ? Disons que ce n'est pas moi qui est en faute, je suis étudiante ici, donc je possède les droits pour venir ici. Tandis que vous, vous n'êtes que de passages après pour ce qui est de votre véritable identité, disons que si on oublie la rencontre et qu'on part chacun de notre côté cela devrait convenir non ? "
Je détournais un moment le regard. J'avais vraiment dis n'importe quoi et je me demandais pourquoi j'avais dis cela, vraiment ce n'était pas ainsi que j'allais m'en sortir de ce pétrin. Je reculais d'un pas, mon dos se heurta contre une étagère et le bruit des livres tombant sur le sol dans un fracas me fit redresser mes oreilles et hérisser ma queue coincée dans mon pantalon. Mince ce n'était vraiment pas un bon point. Je rabaissais mes oreilles de louve, les plaquants contre ma chevelure et déglutis.
" Je ne sais pas comment me défendre face à quelque'un comme vous, tous ce que je pourrais dire sera futile..."
Et je pense avoir raison, qu'importe ce que je pourrais lui sortir comme excuse, il trouvera un argument pour que celle ci soit invalide. Mais maintenant restait aussi le soucis de mon identité, voilà que par un sursaut de peur, Adramelech eu la possibilité de découvrir le fait que je n'étais pas humaine. Et je pouvais me douter qu'il usera de cela pour me faire plier à sa volonté. Je hais cette nuit.
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En fait maintenant qu'elle connaissait son identité, il ne pouvait plus la laisser partir comme sa, cela aurait été bien trop dangereux pour lui. N'ayant pas de souhaits particulier, si elle n'avait pas deviné son identité, il n'aurait pu avoir de prise sur elle mais maintenant c'était bien different. Elle essaya par la suite de l'amadouer en lui declarant qu'elle ne dirait rien.
- Ce n'est pas terrible comme justification, j'ai connu mieux.
Il attendait mieux de ses dires. En reculant la jeune femme fit chuter plusieurs livres qui la fit sursauté. Le démon pu alors constaté qu'elle possédait des oreilles d'animaux, elle n'était donc pas humaines, surement une hybride ou quelque chose comme ça.
- Tiens, tiens, on dirait que tu n'es pas totalement humaine, une sorte d'hybride ?
En un éclair, il s'évapora pour réapparaitre juste derrière la jeune femme. Il l'examina de plus prés, on aurait dit des oreilles de loup ou de canidé, oui sa devait être sa.
- Une femme louve peut être ? Caches tu d'autres attributs ?
Cela ne faisait qu'attiser sa curiosité plus encore son excitation. Il posa ses mains sur les epaules de la jeune femme, avant de passer sa longue langue de démon sur sa nuque et sur son cou.
- Ta peau a un gout délicieux
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Quelle ne fut pas ma stupéfaction quand je le vis disparaître dans un nuage de fumée. Regardant autours de moi rapidement, cherchant où il pourrait rapparaître, je n'eus aucune pensée sur le fait qu'il pouvait se téléporter derrière moi. Reculant légèrement, je sentis deux mains se posaient sur mes épaules. Un léger sursaut et frisson me parcoura le long du corps.
Instinctivement j'abaissais mes oreilles, signe que je ne maitrisais rien, que j'avais plus peur à la place d'être pleine de courage. Normal me diriez vous avec un être démoniaque se trouvant derrière vous. Déglutissant un instant, avalant ma salive, j'hochais la tête en réponse à sa question. A quoi bon mentir ? Il l'aurait découvert tout ou tard.
"Terranide louve pour être plus précis....Et..hum...oui pour votre dernière question"
A l'entendre poser cette question, il semblait qu'il n'est jamais rencontré quelqu'un appartient à la race des terranides. Étrange pour un démon censé être âgé de plusieurs centaines d'années. Je ne bougais pas. A vrai dire, je n'osais pas faire le moindre mouvement. j'écarquillais les yeux, entre-ouvrant mes lèvres en sentant sa langue se balader sur la peau de mon cou, serrant par la suite les crocs. Je réagisssais à sa remarque, me défaisant de son étreinte, avançant rapidement d'un pas, faisant un volte-face pour ne plus être dos à lui. Les oreilles rabaissées et l'échine un peu courbé, je secouais la tête de gauche à droite, regardant le démon.
"N..non..."
Son commentaire avait été clair. Pour ma part, il ne voulait pas s'arrêter à un simple coup de langue, non, insctivement je sentais que ça allait être plus loin. Que ce simple coup de langue allait devenir bien plus, jusqu'à atteindre un paroxysme. Pourtant, quelque chose m'empéchait de me laisser aller. Était-ce parce que nous étions dans une bibliothèque au coeur d'un lycée ? Non, ce n'était pas cela. Je regardais le démon et la réponse me parvient rapidement. La nature de cet homme. Je le craignais, sachant qu'il pouvait aisément me réduire en poussière d'un claquement de doigts. Je ne savais que penser. Que devais-je faire ? Je me mis à reculer tout en le fixant encore du regard, jetant de temps à autre des coup d'oeil derrière mon épaule pour voir vers où je me dirigeais.
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Maintenant qu'il lui avait révélé son identité et surtout ses intentions, il pu lire la peur dans les yeux de la jeune femme, cette peur qui s'installer et qui s'accroit petit a petit. Elle confirma ses suppositions. Interessant, il avait hate de découvrir ses autres attributs mais soudain, alors qu'il allait passer a l'acte, il se ravisa. Il venait d'avoir une idée encore plus tordu, une idée machiavélique comme seul lui pouvait en avoir. Cela le fit légérement rire, faisant apparaitre une rangée de dents pointues, aiguisées comme des lames de rasoirs.
- J'ai une autre idée te concernant...
Oui, cela serait beaucoup plus amusant ainsi. Au lieu de la soumettre ici, ce qui ne lui convenait pas vraiment, il y avait bien meilleur endroit qu'une bibliothéque. Il préférait cultiver cette peur qu'elle ressentait en ce moment. Abuser de quelqu'un, la dominer physiquement était certes distrayant, mais cela n'ètait rien comparé comparé au désir, a l'envie, a l'incertitude qui précédait. La jeune femme louve se dessera de son etrieinte, avant de reculer.
- Ne t'inquiétes pas, je vais finalement te laisser partir, cependant il y a une dernière chose...
Il s'élança rapidement et il n'eut aucun mal a rattraper la jeune femme par le bras. Ensuite, il la saisit par le cou de l'autre main, l'amenant ainsi vers lui. Il n'allait pas l'étrangler, mais il gardait cependant son etreinte assez vigoureusement pour ne pas qu'elle prenne la fuite, ses griffes s'enfonçant légérement dans sa chair tendre. De son autre main, une lumière rougeoyante s'échappa soudain ainsi que de la fumée.
- Avant cela, je vais t'apposer une marque, pour ne pas que tu oublies que je te surveilles.
Il aposa alors sa main sur le haut de sa poitrine, juste en dessous du cou, marquant la chair comme au fer rouge. Quand il eut fini, aprés quelques secondes, il apparaissait maintenant une marque de main, la ou la chair avait était brulé.
- Ne t'inquiétes pas pour cela, si tu fais ce que je te dis, je la ferais partir. Je te donne exactement 2 semaines pour éxécuter une mission. Puisque tu as l'air de t'interesser a la magie et a la sorcellerie, tu vas partir a la recherche d'un manuscrit dont j'ai besoin. Ce manuscrit est une page manquante venant du Nécromicon, un ouvrage de Nécromancie écrit au moyen âge en 730 a Damas par un certain Abdul Al Hazred, un moine devenu fou. J'ai réussi a récupérer l'ouvrage original et a détruire certaines copies, néanmoins il manque plusieurs pages concernant de puissants sortiléges qu'il serait inconvenu de laisser entre les mains des humains. Ce manuscrit est appellé "Le culte de Yogl Soggoth" suivit d'une invocation en un mélange de langue Arabe, Araméenne et Egyptienne.
Passé ce délai, tu seras mon esclave pour une durée que je conviendrais, je ferais de toi ma chienne et tu auras l'occasion de découvrir ma véritable apparence... Ha ha ha
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Alors que je reculais pour sortir de cet endroit au plus vite, je sentis mon bras se faire attraper. N'ayant pas le temps de réfléchir à ce qui venait de se passer, je sentis une forte traction m'attirait avant que mon cou soit pris dans un carcan. Entrave qui n'était rien d'autre que la main du démon. Je serrais les crocs, regardant le sol puis Adramelech, je me demandais quelles étaient ces intentions. Du sang coula un peu de mon cou, les incisions étant provoqués par les griffes de l'être démoniaque. Mes yeux s'écarquillèrent quand la vue de la main rouge fumante m'arriva. Je tentais de me défaire de son étreinte, en vain.
"Non pas ça ! "
Plus il rapprochait sa main, plus je pouvais ressentir la chaleur qui s'en dégageait. Un cri de douleur sorti de mes lèvres quand il l'aposa sur le haut de ma poitrine. Je sentais ma chair se brûler sous la chaleur émise. Quand il retira sa main, j'abaissais la tête, regardant la marque qui n'était nullement invisible aux yeux de tous avant d'écouter les consignes qu'il me donnait. Relevant la tête, je le regardais, tentant de ne pas énormément bouger pour ne pas sentir les griffes dans la chaire de mon cou.
" Deux semaines ? Mais c'est bien peu comme délai ! Et puis je ne sais même pas par où commencer à chercher ! Et combien de fois faudra t'il vous dire que je ne m'interresse pas à la magie et à la sorcellerie ? Votre plan est fourbe, vous savez que je ne pourrais réussir votre mission dans le temps imparti ! "
En effet si on prenait en compte les recherches, les réservations pour les billets d'avions, l'attente, le décalage horaire, l'hôtel à trouver et j'en passe. Trouver ce manuscrit en deux semaines est une tâche purement utopique. Jamais je n'y arriverais. De toute façon, je sentais qu'il ne me laisserait pas trop le choix. Pourquoi avait il faillu que j'aille à la bibliothèque cette nuit ?
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Quelle bonne idée il venait d'avoir. Il ètait bien plus amusant de la laisser chercher ce qu'il désirait dans la peur la plus totale. Cette angoisse qui vous colle au ventre et qui s'accroit a mesure que le temps passe et que l'échéance approche.
- Je me fous que cela ne soit pas suffisant. Fais de ton mieux, tu sais ce qui t'attend sinon, ha ha ha
Bien sur que ce temps ètait trop court, surtout pour une telle quête et pour quelqu'un qui ne connaissait rien en magie. Mais cela ètait secondaire, Il avait hâte a dans deux semaines. Il allait bien s'amuser. Elle aurait beau lui supplier, il ne ferait rien de plus, a part peut être quelque chose pour ses déplacements.
- Je vais te donner 3 parchemins, Ils te permettront de te téléporter directement dans la ville ou le lieu que tu voudras. Il te suffira de marquer l'endroit sur le parchemin, juste aprés la formule puis de la réciter a haute voix. Chaque parchemin ne peut être utilisé qu'une fois, alors fais bien attention, utilise les avec parcimonie.
Sur ces mots, il sortit 3 parchemins vierge avant de dire une formule magique a haute voix, inscrivant les formules sur les papiers dans une langue inconnue. Il le tendit ensuite a la jeune femme.
- Bien, je te conseille de ne pas perdre de temps, bon courage et a dans 2 semaines, Ha ha ha.
Sur ces mots il passa a coté d'elle, un sourire sadique sur les lèvres révélant ses dents aiguisés. D'un geste il dévourailla la porte avant de s'en aller.
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Je restais hagarde, pétrifiée, ne disant rien. Mon regard se porta sur la marque représentant une main, un soupi s'échappa d'entre mes lèvres. Cette marque était bien plus que voyante, il me faudra faire en sorte à ce qu'elle ne soit pas à la vue de tous. Enfin, à moins de me promener torse nue donc d'être traitée de catins, je ne devrais pas avoir trop de souci à me faire. Et à vrai dire, j'avais d'autres chats à fouetter en ce moment. Deux semaines, deux petites semaines pour trouver un foutu livre. La colère dû à l'impuissance montant, mon pied frappa viollement l'une des étagères. Tant pis pour les livres tombant au sol.
Mon regard se porta sur les trois parchemins, voyons voir qu'est ce qu'il avait dit déjà par rapport à cet ouvrage ? Je me souviens qu'il avait mentionné les termes " Arabes, Araméenne et Egyptienne" peut être devrais-je utiliser les pouvoirs des parchemins pour accéder à ces différents lieux ? Pour ma part, si ce livre recelait des écritures issues de ces différentes nations, il était évident que les recherches devaient commencer en ces trois destinations.
Je sortis donc de la bibliothèque, me dirigeant vers mon dortoir, enfilant une nouvelle tenue, jetant l'ancienne calcinée. Je prie un stylo, inscrivant le pays " Arabie" à la fin de la ligne, lisant à voix-haute l'incantation. La sensation de téléportation était assez étrange. Une impression des décomposition et de recomposition de chaque partielle de son être, vraiment singuiler comme moyen de transport mais cela était bien pratique. Le parchemin utilisé partit en fumée. Bon il me restait les deux autres et leurs destinations étaient déjà toutes faites.
C'est ainsi que je passais deux semaines dans ces trois différents pays, questionnant la population, explorant leurs archives à la recherche du livre tant convoité par le démon. Mais malgré ces quinze jours, je ne pus rien trouvé. Les indices se contradisant à chaque fois. L'un disait "Cherche à l'Ouest", l'autre disait " Cherche au Nord", il y'avait de quoi en perdre la tête. Et voilà que l'échéance avait atteint son objectif. Je levais les yeux, regardant le soleil brûlant d'Egypte, un soupir d'exaspération s'échappant de mes lèvres. M'enfuir ? Et comment ? Il me retrouverais facilement. Mon dos était contre un mur et une peur me noua l'estomac, mon rythme cardiaque commençant à monter de plus en plus vite. Il allait arriver prochainement, il va arriver.
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(hrp : Tu dis que tu changes de tenue, c'est le même que précédement ou celle de ton avatar ?)
Les deux semaines étaient maintenant passé, il était temps pour le démon d'aller questionner la jeune hybride. Il savait bien qu'il y aurait peu de chance qu'elle ait réussi la mission qu'il lui avait confié et c'est bien cela qui l'amusait le plus. Le plus inquiétant pour la jeune femme était surement de ne pas savoir ce qu'il allait faire d'elle. Il n'avait pas fait grand chose durant ces deux semaines, juste le temps de jouer quelques tours a des humains stupides, prendre possession des âmes de mortels qui avaient passé un pacte avec lui en échange d'un voeu et qui étaient passé de vie a trépas, la routine en quelque sorte.
La marque qu'il lui avait aposé lui permettait de savoir ou se situé la jeune femme, a n'importe quel endroit ou elle puisse se trouvé. Il la repéra, quelque part en plein Egypte. Il se téléporta avec l'aide d'un de ses sorts, ouvrant un portail noir. Il arriva en pleine ville. Une de ces cités qui avait gardé leurs charmes du temps passé datant de l'antiquité. Il trouva la jeune femme adossé contre un mur.
Sa chevelure blanche cachait a moitié des cornes de couleurs noires, courbé vers l'arrière et sa cape caché ses plumes de paon, qui dépassait malgré tout un peu. Il portait en dessous de sa cape noire, une robe rouge avec un collier doré, ornementé d'un rubis à l'éclat ètrange.
- Je vois que tu as suivi mes conseils et que tu as cherché aux bonnes endroits pour débuter. alors qu'en est il de ma requête ? As tu trouve ce que je t'ai demandé ?
-
(Hj- La même que l'avatar)
Malgré la chaleur accamblante, une brise glaciale commença à s'installer dans les airs. Ce n'était nullement un changement de température, l'air était sec et le soleil à son zénith brûlait la peau de chacun. Cette soudaine impression de froid, était-ce le fait que je savais que l'être démoniaque allait venir aujourd'hu, et que je me mettais à avoir des sueurs froides ? Il est fort probable que ce soit le cas. Je laissais mon regard aller de gauche à droite. Personne ressemblant à l'inconnu de la bibliothèque. Je prie une plus grande inspiration, tentant de me calmer intérieurement.
Je penchais mon regard au niveau de la marque. Un frisson me parcoura l'échine quand les réminiscenses de sa pose et de savoir qui en était la source me parvinrent. Étant en plein égypte, il était convenable que je protège de l'astre du jour. C'est pourquoi, après quelques discussions avec un badoin, j'étais parvenu à me procurer une tunique couleur sable, protégeant ainsi les voies cutanées du soleil. Je ne portais en dessous de la tunique, qu'un simple pantalon couleur gris foncé. Mon haut (http://img121.imageshack.us/i/picture15m.jpg) était d'une couleur bleu pâle, un collier de tissus de la même couleur entouré mon cou, se prolongeant sur mon buste jusqu'au niveau du nombril. A l'arrière, le dos était casiment à nu, seul une bande de tissus le traversait pour soutenir la partie de devant. Mes bras étaient dépourvu de manches, il n'y avait que mon avant-bras droit qui n'était pas totalement dénudé. Sur la partie non couverte de mon dos, un tatouage représentant un dragon et phoenix y était dessiné. Mais tout cela était camouflé par la tenue des habitants du désert.
Un bruit de pas attira mon attention. Il était là. Le démon était venu comme il l'avait mentionné. Le temps des deux semaines était écoulé. Je ne bougeais pas, le regardant avancé doucement et l'écoutant sans rien dire. Mon regard se porta sur l'être des enfers. Curieux ces petits bouts noirs que je pouvais apercevoir dans sa chevelure blanches et ces quelques bouts de plumes avaient aussi autours d'elles une aura de mystère. Était-ce des attributs de sa véritable forme ? Un autre frisson me parcoura. Le souvenir qu'il avait dit que je verrais sa véritable forme me revint. Inconsciemment, je reculais, mais mon dos percuta le mur auquel j'étais adossé. En y repensant, il m'aurait été difficile de reculer avec un tel obstacle derrière moi. Je serrais doucement les poings, plantant légèrement mes griffes dans mes paumes, les faisant saigner, le sang perlant petit à petit. J'avais échoué et je connaissais une part des conséquences de ma défaite.
"Je n'ai pas trouvé ce que vous recherchiez, mais en deux semaines il m'est impossible de faire des recherches appronfondies ! Même vous en plusieurs années d'existences vous n'aviez pas réussi pareil act ! Comment aurais-je pus réussir pareilles recherches en un délai si court ? "
J'abaissais par la suite ma tête, déviant mon regard sur le côté. Je ne pouvais rien faire, quoi ce que je dise, il me dira qu'il m'avait laissé assez de temps et j'en passe. Je relevais mon visage, fixant de mes yeux bleus, les yeux sanglants d'Adramelech, attendant impuissante la sentence qui allait tomber.
-
La jeune femme avait révétu une tenue digne d'un explorateur; En bref de quoi se protéger du soleil et du sable dans ces lieux désertiques. Il était adossé contre le mur, la mine déconfite et Adramelech pu alors sentir l'angoisse grandissante rien que le fait de le voir arrivé. Attendant sa réponse, il ne la quittait pas des yeux, calme comme il l'ètait d'habitude. Elle lui expliqua alors qu'elle avait fait comme il lui avait demandé, mais qu'elle n'avait pas malheureusement pu mettre la main sur ce manuscrit. Elle lui dit que c'était impossible de faire cela en seulement deux semaines. Il attendit qu'elle ait fini avant de prendre son temps pour lui répondre.
- Rien n'est impossible, mais je n'ai jamais dit que cette quête serait un jeu d'enfants.
Qu'allait il faire d'elle maintenant. Serait il magnanime et lui donner une deuxiéme chance. Et dans ce cas précis, quelle mission allait il lui confier. Il fit quelques pas autour d'elle tout en réfléchissant. Puis il s'approcha d'elle.
- Finalement je vais te délivrer, Vu que tu ne connait absolument rien en matiére de sorcellerie tu ne me servirait a rien, je vais déjà enlever la marque que tu as sur le corps.
Il apposa sa main sur sa poitrine, la ou précédement , il y a deux semaines il l'avait marqué. La couleur rouge réapparut sur la main, pendant quelques secondes. Quand il eut fini il retira sa main.
- Voila, part maintenant avant que je ne change d'avis...
Il ne pu alors s'empêcher d'arborer un léger sourire. Il avait autre chose en tête.
-
Je fus surpris en entendant le fait qu'il allait me rendre ma liberté. Mensonge ? Qui sait ? Mais pourtant, le fait de le voir me retirer la marque me donna un certain espoir. Disait il la vérité ? Serais-je libre de mes mouvements ? Sans attendre plus longtemps, je me décollais du mur, penchant juste la tête en signe de remerciement et parti aussitôt. Tandis que je me dirigeais vers le centre ville, je ne pus m'empêcher de lancer des regards par delà mon épaule. Allait-il véritablement me laisser après ce que j'avais pu découvrir ou userait-il d'une supercherie pour mieux me prendre en traitre ? La question de cette question, je pense, viendra en temps et heure.
Pour le moment, je regardais les divers étalages présents sur la place du marché. Autant en profiter tandis que je suis dans un pays qui m'est inconnu. La marchandise était variée, passant de la nourriture, aux textiles jusqu'aux bijoux. J'avais croisé mes bras et mes mains derrière mon dos, marchand tranquillement mais possédant toujours une once d'anxiété en moi. J'étais aussi en présence d'un autre problème : comment allais-je rentrer au Japon ? Je n'ai pas sur moi des sorts de téléportations comme ce " cher " Adramelech m'en avait gentiment donné pour réaliser son impossible quête. Je poussais un soupir et fini par m'assoir sur un banc, restant pensive.
[HJ Court désolé ]
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En fait le démon n'avait pas tout a fait abandonné l'idée de libérer la jeune femme de son etreinte. Il lui avait retirer l'affreuse marque de brulure qu'il lui avait auparavant infligé, certes, mais cela n'ètait que pour redonner un peu de confiance et d'espoir a la jeune femme, avant de revenir la hanté. Aprés tout n'était il pas l'un des démons les plus sadiques et les plus pernicieux. Tel un chat jouant avec sa proie, il prenait son temps avant de définitivement fondre sur sa proie, ne laissant une fois parti que des humains traumatisés.
La jeune femme ne se fit pas prier, et elle détala sans demander son reste, de peur que le démon ne change d'avis.
"Crois tu réellement que je vais te laisser partir ainsi ?"
Il la regarda partir, restant la pour mieux la tromper. Mais cela ne durerait pas longtemps. Il la surveilla de loin, la regardant passer devant les divers étalages des marchands avant qu'elle ne s'asseye sur un banc l'air pensive. Il déplaca furtivement derrière elle, comme une ombre, avant de se rapprocher et de l'assomer d'un geste de la main sur la nuque. Ensuite il se téléporta avec la jeune femme directement dans la bibliothéque. Seulement il en avait un peu arrangé la déco, la rendant plus lugubre que jamais. Les tapisseries des murs avaient était arraché, le plancher également et les lumiéres electriques remplacés par des chandeliers. Il déposa la jeune femme inconsciente sur un matelas qu'il avait installé. Puis il prit l'apparence du bibliothécaire qu'il avait tué, il y a quelques jours.
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Je soufflais un instant, regardant par la suite devant moi, un point invisible. La foule ne cessait de gesticuler, masse importante de personne en mouvement. Un soupir s'échappa de mes lèvres tandis que je penchais ma tête de sorte à regarder le ciel. Ce dernier était d'un bleu éclatant et dépourvu de toute trace de nuages, donc de toutes traces de pluie. A se demander comment ces populations faisaient pour survivre avec si peu d'eau. Je passais ma main à l'arrière de la nuque me la massant un instant. Ces deux dernières semaines avaient étaient assez mouvementées. Me décidant enfin à me lever et reprendre la route, je senti un coup rapide au niveau de ma nuque massée précédemment et puis ce fut le noir total.
En me réveillant, la première chose qui me frappa était le lieu. Je n'arrivais pas à le reconnaitre. Je discernai des livres mais était-ce la bibliothèque ? Les ornements qui ornait la pièce la rendait sordide, morbide. Je fronçais un instant les sourcils n'arrivant pas à me rapeller ce qui s'était passé. En bougeant ma main, je sentis que je me trouvais sur une sorte de matelas. Un frisson me parcoura l'échine et le fait de se sentir observée accentua cette sensation. En tournant la tête, je pûs apercevoir celui qui devait être le gérant de lieu. Tentant de calmer mes esprits et les frissons me parcourant je lui posais une question simple et concice :
"Comment suis-je arrivée ici ? "
-
Adramelech ne put s'empêcher de rire en son fort intérieur. La jeune femme ne se souvenait pas de ce qui lui ètait arrivé. Normal puisqu'elle ètait insconsciente lorsqu'il l'avait amené ici. Il se demandait si la jeune femme allait le reconnaitre. Il avait beau avoir pris l'apparence du bibliothécaire, une chose pouvait le trahir : L'odeur de souffre qui émanait de lui et qui trahissait les démons. Cela il ne pouvait le changer, car même si des formules existaient pour la faire disparaitre, Leonard, le grand sorcier des enfers, lui même, ne pouvait rien n'y faire, trop de risques. La disparition de cette odeur, faisait perdre au démon tout ses pouvoirs et il devenait incapable de rejoindre les enfers, devenant un banni vivant entre deux mondes et sa aucun démon ne le voulait. Il s'approcha de la jeune femme qui venait de se réveiller en se frottant les mains.
- Vous êtes dans la bibliothéque du lycée, je viens d'arriver dans la bibliothéque et vous étiez déjà ici, allongé sur se matelas, je n'ai pas voulu vous réveiller.
Soudain la porte s'ouvrit, le concierge arrivait avec son chariot de produits nettoyants et de balais. Il salua le bibliothécaire, avant de continuer son travail. Mais alors qu'il allait partir, il se retourna, avant de s'approcher du démon, d'un air suspicieux.
- C'est bizarre, vous n'êtes pas comme d'habitude.
- Si, si je vous assures, c'est bien moi.
- Non, qui êtes vous, vous n'êtes pas Mr Welsh, le bibliothécaire.
" Zut il m'a reconnu, comment a t il fait ?"
- Bien dans ce cas, je vais devoir me débarasser de vous.
D'un geste il fit jaillir des flammes du sol qui brulèrent vif, le vieil homme qui poussait des cris d'agonie, avant de s'effondrer rapidement, inerte. Le démon aspira alors son âme et l'absorba.
- Pas mal, même si celle çi n'ètait pas très fraiche. Maintenant nous ne serons plus déranger. Mais tu dois savoir qui je suis, maintenant. Croyais tu que j'allais te laisser partir ainsi ?
-
Tout cela me paraissait bien étrange. Comment aurais – je pu me trouver dans une bibliothèque et particulièrement celle du lycée ? Ce dernier se trouvait au Japon et je foulais les terres de l’Egypte il y’a à peine quelques minutes. J’émis un léger grognement plaintif, apposant une main contre mon front, penchant un peu en avant. Satanée migraine qui me prenait. Je laissais mon regard courir sur les recoins de la pièce. Non vraiment, je m’en serais rappelé si je serais venue ici de mon propre chef.
« La bibliothèque du lycée ? C’est impossible… »
Une odeur me chatouilla les narines, une odeur de souffre. Je fronçais les sourcils, tenant de voir d’où elle pouvait bien provenir. La porte s’ouvrit par la suite, laissant place au technicien de surface. Je ne parvins malheureusement à entendre la conversation mais les cris d’agonis parfaitement audible me disait long sur ce qui venait de passer. Par ailleurs la dernière phrase énoncée par le dit bibliothécaire fini par confirmée mon hypothèse. J’étais en présence du démon Adramelech. Immédiatement, je me levais du matelas, me reculant, serrant les poings et les crocs, regardant l’être démoniaque :
« Qu’est ce que vous me voulez encore ? »
Des frissons commencèrent à me parcourir le corps, je voulais fuir mais j’étais paralysée, médusée, incapable de m’en aller les jambes à mon cou. Moi qui pensais que je serais enfin tranquille, j’avais eu tord. Il semblerait que mon calvaire n’était que sur le point de débuter et je pouvais deviner que ce qui allait suivre n’allaient pas être une partie de plaisir loin de là. Je fis un nouveau pas en arrière, soutenant le regard du démon.
-
Difficile pour la jeune femme de croire le démon, il avait tellement l'habitude de mentir, et pourtant cette fois çi il ne mentait pas : Ils se trouvaient bien dans la bibliothéque du lycée, même si celle çi avait depuis changé un peu de genre. Une décoration du au démon, qui la trouvait mieux ainsi. En même temps elle était il y a encore quelque temps en Egypte et maintenant elle se reveillait au Japon, difficile d'y croire.
- C'est pourtant la réalité, c'est moi qui t'es ramené ici, tu sais que je peux me téléporter ou bon me semble...
Elle se tenait sur ses gardes en le regardant s'approchait lentement, un sourire carnassier aux lévres. Il reprit la forme qu'il avait précédement, celle çi ne lui ètait désormais plus d'aucune utilité. Que pensais t elle faire contre lui, il lui avait déjà montré une partie de ses pouvoirs et il savait qu'elle ne pouvait rivaliser. Il ètait un puissant démon.
- Tu voulais rentrer au Japon ? Et bien voila, ton voeu est exaucé, je l'ai accompli, tu devrais me remercier, ha ha ha
Elle lui demanda ensuite ce qu'il désirait. Il ne lui répondit pas tout de suite, continuant de s'approcher, jusqu'a ce qu'il ne soit plus qu'a quelques pas d'elle. Il savait ce qu'il voulait et elle ne l'avait pas encore deviné. Elle n'allait pas tardé a le savoir.
- Tu sais que pour moi, tout service rendu, mérite un gage, je ne fais rien gratuitement. Je pourrais te demander ton âme pour que une fois morte, tu m'appartiennes pour l'éternité, mais je serais plus magnanime...
D'un geste rapide, il l'attrapa par le bras et la plaqua contre une étagére, pénétrant son regard sombre et brulant dans ses yeux. il enleva son couvre chef qui la protégeait auparavant du soleil ainsi que son manteau.
Son apparence commençé a changer, lentement, son visage se transformé en une sorte de tête animal, s'allongeant, prenant une forme plus chevaline. Son corps grandit un peu, alors que des griffes apparurent sur le bout de ses doigts. ses cornes s'allongèrent alors que ses pieds se transformèrent en sabot griffus. Sa peau pris une teinte bleu nuit.
Il gardait ses dents pointues, alors que sa longue langue sortait de sa bouche pour commençé a parcourir le visage de la jeune femme, descendant sur son cou et le haut de sa poitrine. Il arracha ensuite le haut de sa tunique, dévoilant sa poitrine alors qu'il caressait les jambes de la jeune femme. Il enleva sa cape pour dévoiler son torse puissant.
- C'est toi que je veux, désormais. Tu devrais te sentir honoré que je te choisisse.
-
Une sensation me traversait le corps. Une sensation de peur. Je tremblais tandis qu’il s’approchait à pas lent, mes oreilles se plaquèrent vers l’arrière et ma queue passa entre mes jambes, signe de peur extrême. Je ne savais que faire, il était bien trop puissant pour que je tente quoi que ce soit. Si je tentais de fuir, il aurait vite fait d’utiliser un tour de magie pour me bloquer toute possibilité de fuite. J’avalais difficilement ma salive, ne sachant quoi répondre pour ma défense. J’étais pris au piège.
Une douleur me secoua le corps quand mon bras fut saisit et que je fus plaquée contre lui une étagère couverte de livres. Quelques ouvrages tombèrent à terre, ne pouvant résister à la loi de la gravité. Le choc n’avait aussi pas était des plus plaisant pour mon dos. Et ce regard. Ce regard maléfique qui me fixait sans cesse ayant je ne sais quelle pensée en tête. Et la réponse à cette pensée me fut vite donnée. Sans que je puisse faire quoi que ce soit, mon couvre-chef et mon manteau qui m’avaient auparavant servi pour me protéger de la chaleur accablante me furent retirés en deux temps trois mouvements.
« Mais que …. »
Je n’arrivais pas à finir ma phrase, restant médusée sur la scène que je pouvais voir. Ce démon à l’apparence humaine était en train de changer de forme. Sa tête ressemblait plus à celle d’un cheval qu’à celle d’un humain, sa taille changea également, devenant encore plus imposant qu’auparavant. Je poussais un grognement de douleur quand je sentis ses griffes s’allongeaient me rentrant ainsi plus dans la peau. Mes joues prirent une couleur plus rouge tandis que ma poitrine fut libérée de son entrave de tissu. Sa dernière phrase concluait ce qui allait se passer. En premier lieu effrayée et ne sachant que faire, sentant cette langue me passait sur le corps et ces mains me caressaient les jambes. Je tremblais, impuissante.
« Etre honorée ? Je ne veux pas, lâche moi ! »
Je finissais ma phrase en passant outre son entrave après lui avoir mordu le poignet bien que ce geste n’allait pas grandement le blessé. J’espérer atteindre la sortie avant qu’il ne soit trop tard. Pourtant, il était déjà trop tard. Mon instinct animal me le confirmait. Je me maudissais, je me maudissais d’être restée dans cette bibliothèque alors que c’était interdit et je maudissais encore plus ce soir là. J’apercevais enfin la porte qui pouvait me libérer de calvaire. Elle n’était que là à quelques mètres. Mais cette distance semblait être des kilomètres. J’étais perdue et je le savais.
-
Malgré l'emprise du démon, la jeune femme se débattait et qu'elle ne fut pas ma surprise lorsqu'elle me mordit. La victime réussit à m'échapper, profitant d'un instant d'hésitation de ma part, un réflexe du a la douleur. Alors que je regardais la marque de dent incrusté dans ma chair, un peu de sang coulait. Je suçais le sang pendant quelques secondes, avant de repartir à la chasse, bien que la jeune femme n'avait pu aller bien loin.
- Ou crois tu aller comme ça ? Tu ne peux m'échapper, tu ne fais que retarder l'échéance.
Intéressant, j'aime le challenge. Elle ne se laissait pas faire et cela ne faisait qu'attiser mon appétit et mon excitation. Je parcourais les rayons, à la recherche de ma proie. J'entendis des pas qui s'éloignaient, sans doute se dirigeait elle vers la porte. Me croyait elle si naif ? Il ètait évident que je l'avais vérouillé par un sort de ma composition.
- Cours, cours, petit châton ha ha ha
Quelle situation plaisante. Elle finirait bien par céder de gré ou de force et elle serait a moi jusqu'a ce que bon me semblera. J'arrivais au bout du rayon dans lequel je me trouvais, a seulement une dizaine de mètres de la porte. Je voyais la jeune femme essayer d'ouvrir desespèrement la porte qui ne cédait point. Je crèais une sorte de tourbillon noir d'ou émergea quatre longues chaînes de mètal qui s'accrochèrent aux poignets et aux chevilles de la jeune femme. Puis Je fis un tour avec les chaînes autour de mes mains pour bien les tenir avant de m'approcher de ma proie.
- Pourquoi ne veux tu pas venir, si tu coopérer je pourrais même me montrer généreux. Je connais bien de manière de créer du plaisir, mais aussi la douleur.
Encore un peu et je ne la lacherais plus. Alors que je m'approchais, les chaînes s'accrochèrent à ma peau dans mon dos et se raccourcissaient.
-
- Post à la 1ère personne ? ^^ -
Je courais à travers la rangée de livre, parvenant enfin à la porte. La porte qui était le seul moyen de rentrer et de sortir de ce lieu. Je prie la poignée et l'abaissa en vitesse, pourtant rien ne se produisit. J'insistais sur la poignée, tentant en vain d'ouvrir la porte. Les bruits de pas d'Adramelech se faisaient de moins en moins éloignés. Il approchait, doucement mais dangeuresement. Et cette porte qui ne voulait pas s'ouvrir.. Je reculais d'un bond manquant un battement de coeur alors qu'un tourbillon noir était apparu. Peu de temps après, quatre chaînes apparurent et me bloquèrent toutes possibilités de suite, me ramenant par la suite vers le démon.
" Lächez moi ! "
Ah quoi bon dire cela ? A rien. Je me débattais, tentant de partir vers le côté opposé mais les chaînes qui me servaient de carcans eurent raison de moi. Mes mouvements me firent tombés lourdement sur le sol. Sous le coup, je me mordis la lèvre inférieur et un mince filet de sang s'y écoulait. Je me faisais littéralement trainée sur le sol, avant d'atteindre le point échéant. Soit, le démon lui même . Je n'osais bouger, tremblante de peur et de rage.
[Vraiment désolé mais je ne savais pas quoi mettre ><)
-
La jeune femme avait beau se débattre, surprise d'être accroché a des chaînes qui la ramenait vers moi, je n'allais certainement pas la laché maintenant, du moins pas avant que je n'obtienne ce que je voulais. D'un rire sardonique, je contemplais ma victime qui avait l'air desespéré. Je fis alors apparaitre un matelas sur le sol avant de créer un cercle de flammes tout autour, assez haut pour l'empêcher de s'enfuir. Puis, je portais la jeune femme pour la déposer sur le matelas.
- Quel beau décor, n'est ce pas ? et puis comme ça tu n'auras pas froid ! ha ha ha
Voila quelques temps que je n'avais pas posséder une jeune femme, trop occupé par mes fonctions aux enfers, celle çi ne me laissaient que peu de temps de repos. Depuis que l'on m'avait invoqué sur terre, j'en profitais pour prendre du repos, des sortes de vacances en quelque sorte. Je me posais sur le matelas a mon tour, au dessus de la jeune femme, arrachant le bas de sa tunique, la laissant en petite culotte. je commençais alors a l'embrasser , avant de passer ma longue langue sur ses lèvres puis de descendre dans son cou. Je m'arrêtai sur ses seins passant ma langue, en caressant sa poitrine avec mes mains griffus. je remontai vers son cou pour mordiller sa chair de mes dents aiguisés, laissant couler un peu de sang alors que mon autre main remontait sur ses cuisses et ses fesses.
Je remontai sur son entrejambe, caressant son sexe a travers le tissu pendant un moment, avant de déchirer sa petite culotte. Je caressai alors son sexe, passant mes doigts sur ses lévres avant d'introduire deux doigts dans son vagin. Je sentais la moiteur de son vagin avant de retirer mes doigts et de les lécher. Etant satisfait du goût, je retirai alors son pantalon, dévoilant mon sexe puissant en érection. Je me mis alors sur elle avant de faire rentrer une partie de mon sexe en elle, jusqu'au fond de son vagin. Etrangement elle ètait assez humide pour quelqu'un qui n e voulait pas se laisser faire il y a encore quelques minutes. Je faisais alors des mouvements de va et vients, plongeant mon regard dans le sien.
-
Mes actes ne faisaient que retarder l'inéluctable, je ne pouvais lui fuir malgré le fait que je me débattais sans relâche. Je me retrouvais enfin proche de lui, étant soulevée par ses bras puissants. Mon corps se cambra et des tressaillements me parcourait de tout mon long. Ces derniers s'accentuèrent tandis qu'un matelas apparaissait sur le sol, entouré de flammes de plusieurs pieds de haut. Lorsqu'il me déposa, mon réflexe fut d'avoir un mouvement de recul, mais la chaleur me ravisa et je n'eus d'autre choix que de rester immobile, tremblante, ma poitrine à découverte s'élevant au fur de ma respiration.
Tout comme le haut, le bas que je portais fut déchiré, ne me laissant plus qu'un seul vestige de tissu, cachant une nudité complète. Je ne répondis pas quand il joigna ses lèvres aux miennes. La vision que j'avais étais assez singulière. Ce n'était pas un homme que j'avais au dessus de moi mais bel et bien un démon au vu de son apparence. Mes doigts se crispèrent sur le matelas tandis que je sentais sa langue léchait chaque parcelle de ma peau, de ma nuque à ma poitrine. Pourtant quand il se mit à la caresser et à donner quelques coup de langues, je ne pus résister à pousser un léger gémissement, bien vite estompé par le fait que je mordis fortement la lèvre inférieur. Je ne voulais en aucun cas lui faire le plaisir de m'entendre gémir, non je ne lui fairais pas ce plaisir.
Un autre son sortie d'entre mes lèvres, cette fois ce n'était pas un gémissement mais plus un grognement. Je sentais ses crocs aiguisés m'arrachant un peu de peau au niveau de ma jugulaire, faisant couler le sang en un mince filet. Mes crocs se plantèrent à nouveau dans ma lèvre inférieur, tandis que je le sentais qui se mettait à me caresser doucement. Quelques frissons me parcourèrent et un gémissement que j'eus plus de mal à retenir sorti tandis que deux de ces doigts entrèrent dans mon vagin. Cela ne dura pas bien longtemps car il les retira peu de temps après, léchant la cyprine qui s'y écoulait. Sentant que le moment aller bientôt commencer, je détournais ma tête sur le côté, baissant le regardant le matelais sans rien dire. Que pouvais je faire d'autre contre une créature démoniaque ?
La pénétration eut lieu et mon corps raidit par la peur, la crainte me fit atrrocement mal. Un cri s'échappa, un cri non de joie mais de douleur. N'étant pas un humain, son appendice reproducteur était bien plus conséquent et chaque aller retour qu'il effectuait était une torture. Une torture provoqué par mes paroies vaginales qui préférait se resserait autours de son membre plutôt que de se dilater. Pourtant, étrangement, la douleur commencait peu à peu à s'estomper, laissant place à une autre sensation. Je remis ma tête droite, observant un instant le plafond, et plus particulièrement les flammes. Ces dernières bougeaient en une danse infernale. Je reposais par ma suite le regard sur le démon, et ne pus m'empécher de fermer les yeux pour ressentir au mieux les sensations, ma respiration devenant de plus en plus saccadé. Mon bassin se mit à bouger de lui même , doucement, afin que le membre du démon parvienne mieux à frotter au niveau de cet endroit si particulier. Mon esprit ne réagissait presque plus, seul mon corps dictait mes actes en ce moment.
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Alors que je la pénétrais, la jeune femme laissa échapper un cri de douleur, je percevais même des larmes dans ses yeux. Evidemment, je n'étais pas taillé comme les humains. Les parois serrés du sexe de la jeune femme ne m'était que plus plaisant. Alors qu'au début je percevais bien evidemment de la réticence, elle, semblait peu a peu se transformait en plaisir. A chaque mouvement de bassin que j'éxécutais, la jeune femme les accompagnait, resserrant ses jambes derrière mon dos.
Je commençais alors a accélérer les mouvements de va et vients, pénétrant mon sexe plus profondément en elle, bien que je ne puisse pas le rentrer en entier. La respiration de ma victime se faisait plus haletante maintenant, signe qu'elle s'ètait résigné a accepter son sort. Aprés tout, mieux valait pour elle qu'elle essaye de prendre du plaisir. J'avais beau être un démon, même si je la violais, je ne pensais pas qu'a mon propre intèrêt dans ce cas la, essayant d'en procurer a ma partenaire. Même si cela se faisait quand même assez brutalement.
- On dirait que tu as changé d'avis, tu sembles plus excité.
En effet, il pouvait sentir les parois du vagin de la jeune femme se contractait autour de son sexe. Elle n'ètait donc pas indifférente. Je me consacrais ensuite sur ses seins, léchant ses tétons qui pointaient, avant de passer mes dents dessus, mordillant légérement.
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Les mouvements de bassins s'accélèraient devenant de plus en plus intense. Nos deux corps se percutaient l'un à l'autre. Il n'y avait aucun sentiment dans l'act, juste de la bestialité. Mes jambes se ressèrent derrière le dos du démon, presque machinalement, l'attirant ainsi encore plus contre mon corps chauffé à blanc. Je me mis à inverser mon mouvement de bassin, reculant quand il avance et avançant quand il recule. Cela eu pour effet d'amplifier les sensations présentes et d'autres gémissements s'échappèrent de mes lèvres.
Sa voix me ramena un court instant à la réalité. Plus excitée ? Disons que je l'étais en effet, mais contre mon grès. Réalisant cela, je stoppai mon mouvement inverse au sien et tenta de le repousser avec mes membres postérieurs et à l'aide de mes mains sur son torse. Act futile. Un coup de bassin plus puissant que les précédents me fit lâcher un autre cri et mes doigts se retractèrent contre son torse, le griffant légèrement, laissant perler le sang.
Je fis un mouvement de traction sur les bras et cela eu pour effet de m'emmener contre lui. Ne sachant pourquoi, je me blotissai contre lui, mettant ma tête dans le creu de son cou, fermant les yeux, plantant mes griffes dans son dos. La nouvelle position permettait à son membre de frotter à d'autres endroits et cela ne m'était que plus agréable. Je soupirais, gémissais au creu de son cou. Il fallait bien avouer que le démon avait eu raison de la terranide. Mes mains se mirent à courir doucement le long de son dos, traçant ses muscles, griffant quand les coup de buttoir devenaient plus fort.
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Alors que je continuais mes mouvements de va et vients et que ma partenaire devenait, semble t il, plus à l'aise pendant l'acte, en accompagnant mes mouvements de pénétration en elle, ma provocation eut un effet rédhibitoire. Elle fut comme paniqué par ce qui se passait, réalisant peut être la situation dans laquelle elle se trouvait. Elle eut un mouvement de résistance envers moi, essayant de me repousser de ses bras frêles en stoppant ses mouvements. mais cela ne dura pas longtemps, car en insistant un peu plus d'un coup de hanches plus profond et violent, je lui faisais comprendre définitivement qui ètait le maître en ce moment. Je sentais ses griffes rentrait dans ma chair mais cela ne faisait qu'accroitre mon plaisir.
- Que croyais tu faire, me résister ? hé hé hé, n'as tu pas encore compris qui commande ? Je suis ton maître maintenant et je t'ordonnes de me satisfaire. Si cela ne me convients pas, n'oublie pas que je peux te tuer et prendre ton âme en un claquement de doigts et crois moi, ce que tu vivras dans notre monde n'est pas enviable.
Je savais qu'en l'amenant dans le monde des ténébres, elle servirait de jouet pour l'éternité a tous les démons du coin et à mes serviteurs, se faisant violer perpetuellement, engrosser et donner naissance à des rejetons horribles qui deviendrait bien vite de parfaits avaleurs d'âmes. Je me retirais soudainement, avant de rentrer trois doigts dans son vagin que je faisais glisser le long des parois internes de son sexe vers le haut, alors que mon pouce jouait avec son clitoris dressait. Peut être sentirait elle les griffes, mais je prenais quand même soin de ne pas faire de mouvements à contre sens.
Retirant mes doigts de son intimité, je la faisais basculer sur le ventre avant de me présenter derrière elle pour faire rentrer mon sexe dans son vagin, reprenant mes mouvements de va et vients, mais cette fois çi la position donnait plus de sensations. L'une de mes mains caressait son dos, alors que de l'autre, je saisissais ses cheveux la tirant un peu vers l'arrière. je la faisais également se cambrait, en appuyant un peu sur ses lombaires.
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Les mouvements de bassins donnés par le démon allait crescendo, ces derniers devenant de plus en plus rapide et puissant. Son membre parvenait facilement à atteindre l'utérus malgré qu'il en restait encore une bonne partie à l'extérieur. Je sentais la chaleur s'accroître au fur à et mesure que les secondes défilaient, les parois de mon vagin se contractant sur le phallus du démon. Mes doigts griffèrent sa chair inlassablement, de toute façon, cela ne pouvait pas lui conférer de tord, au vue de l'espèce qu'il représente. Je palis néanmoins à sa phrase, déglutissant. Il était vrai que d'essayer de le repousser avait été un acte plus que futile De plus, il pouvait à tout moment mettre fin à mon existence que ce soit sur le plan physique que psychique.
« Je ... »
Je ne savais que dire en réalité. Je laissais mon regard fuir, regardant partout et nulle part à la fois. Étrangement, un soupir de frustration s'échappa de mes lèvres quand il se retira subitement. Mais mon repos fut de courte durée car son membre fut remplacé par trois de ses doigts. Quand il les pénétra je pu sentir ses griffes affilées et coupantes. Pourtant par la suite, ce ne fut plus le cas. Son pouce jouait avec mon clitoris et mes mains se crispèrent sur le matelas tandis que j'étais pris de tremblement. Une poupée, je n'étais qu'une poupée de chiffon en proie à cet être démoniaque.
Il retira ses doigts aussi subitement qu'il avait retiré son membre précédemment. Je pensais que tout cela était enfin fini, mais j'avais tord. Ses mains me saisirent afin de me mettre face au matelas. Je jetais un regard par dessus mon épaule pour voir qu'il s'approchait à nouveau. Une nouvelle pénétration eue lieu. Mes doigts se contractèrent sur le matelas, le déchirant de part mes griffes. Ma respiration devenait à nouveau haletant. Cette nouvelle position permettait de faire frotter le sexe du démon sur d'autres parties de mes parois vaginal. Je serrais les dents tandis qu'il m'agrippa les cheveux, les tirant en arrière. De cette manière mon dos était courbée et la seule vue que je possédais était celle du plafond et des murs de flammes qui flamboyaient dans ce lieu sombre et sinistre.
Douleur et plaisir se mélangeaient étroitement. J'avais mal, mais d'un autre côté, cette douleur était dissoute par le plaisir devenant graduellement de plus en plus intense. La phrase du démon me revint à l'esprit. Il devait être satisfait ou j'en subirais les conséquences. Un peu à contre-coeur, je me mis à mouvoir mon bassin dans le sens contraire du sien. Reculant quand il avançait, avançant quand il reculait. Cela permettait à un plus grand frottement et à d'autres sensation. Mes soupirs devenaient gémissement et le rythme des mouvements de bassins s'accroissait à nouveau, devenant aussi rapide que les précédents.
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La jeune femme semblait s'être résigné maintenant, elle avait enfin comprit qui ètait le maître.Ce que je voulais, je le prenais, il n'y avait rien d'autre a dire. En vérité je la posséderais jusqu'a ce que je m'en lasse, peut être allais je ensuite la garder avec moi pendant quelques temps, qui sait ? Je n'avais pas encore décidé. Je continuais de la pénétrer brutalement, faisant des mouvements de va et vients, alors que je sentais que les parois de son vagin serré au départ, s'adaptait peu a peu à la taille de mon sexe. sa respiration s'accentuait et des gémissements me parvinrent bientôt, même si je ne savais pas si il s'agissait de plaisir ou de douleur, bien que j'en eus la preuve par la suite, sentant des contractions des muscles de son vagin autour de mon sexe.
Ce faisant, alors qu'elle accompagnait mes mouvements j'accélérais le pas, me plaçant plus au dessus d'elle pour mieux la dominer. J'insistais les mouvements de pénétration en frottant mon sexe sur la paroi interne du haut de son vagin, la ou se situait le point le plus sensible du vagin. Je sentais que la cyprine que son sexe produisait devenait de plus en plus abondante, ce qui m'excitait plus.
Je continuais ainsi pendant une quinzaine de minutes. Cependant, les sensation des parois de son vagin resserrait autour de mon sexe, je sentais que je n'allais pas tarder a jouir. J'accélérais alors la cadence tout en malaxant ses seins, alors que je sentais une vague de plaisir monter. A peine quelques secondes aprés je lachais plusieurs salves de sperme en elle, au fond de son vagin. Je continuais les mouvements de va et vients mais cette fois çi plus lentement, alors que le plaisir disparaissait bientôt. je retirais alors mon sexe, enduit de sperme de cyprine.
- je te laisse un petit cadeau comme tu as étais plutôt sage, et puis peut être auras tu une surprise dans quelques semaines quand tu sauras que tu seras enceinte d'un futur démon.
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La raison avait laissé sa place à l'instinct, basique et brutal. Je ne réfléchissais plus, griffant le matelas sur lequel j'étais accroupie. Mes griffes le déchirèrent laissant voler, ici et là, quelques petits morceaux de mousses. La cadence devenait de plus en plus endiablée à tel point que je ne parvenais plus à suivre. Je stoppais mes mouvements, regardant par dessus mon épaule. Le démon prenait un malin plaisir à me dominer, son corps muni d'une tête de cheval donner un rythme infernal à nos deux corps. Les soupirs et gémissements sortirent d'entre mes lèvres sans que je ne les retiennes. De toutes façon, je ne pouvais plus les retenir. Ma queue fouettait l'air sans cesse, tandis que la cyprine s'écoulait en quantité assez conséquente de mon intimité. Cela prouvait bel et bien mon état d'excitation, outre les parois se resserrant sur le sexe du démon mais cela permettait aussi de faciliter au mieux la pénétration.
Il finit par accélérer ses coups de butoirs. Je sentis ses mains griffues me malaxaient doucement la poitrine. Une décharge électrique m'envahit à ce contact. Je sentais ma résistance faiblir peu à peu, mon esprit étant déconnecté de la réalité. Pourtant, malgré le plaisir que j'éprouvais, l'orgasme ne vint pas tandis que je sentais sa semence se déverser en moi. Alors qu'il se retirait, je me laissais tomber à plat ventre sur le lit, le regard vide, la respiration haletante. Mon champ de vision était celui du mur de flammes, ces dernières n'avaient toujours pas cessé leur danses infernales. Je pouvais librement sentir les fluides corporelles s'écoulant entre mes cuisses.
« je te laisse un petit cadeau comme tu as étais plutôt sage, et puis peut être auras tu une surprise dans quelques semaines quand tu sauras que tu seras enceinte d'un futur démon. »
Je ne réagis pas tout de suite à cette phrase. Comment pouvait il être sûr qu'il m'avait enfanter ? En y réfléchissant, il s'agit d'un démon, le doute n'est pas permis. Un frisson me parcouru l'échine. Enceinte d'un démon ? Je ne pouvais simplement le croire et l'admettre. Allais-je vraiment devoir donner naissance à une créature sortie tout droit des enfers ? Pourtant, une seule question sortie de ma bouche.
« Lorsqu'il naitra...Vais-je perdre ma vie et mon âme ? »
Le fait de porter un démon m'effrayais au plus au point, mais le fait de peut être être condamner à mourir m'effrayais encore plus. Je resserrais doucement mes jambes contre moi, posant mon menton vers les genoux, en position fœtal. C'était bien ma veine tiens, devoir porter l'enfant de ce monstre...
" Une surprise ? Tu parles...Cela n'avait rien à voir avec une agréable surprise, il s'agit plutôt d'un fardeau.... »
Ces mots étaient sortis sans que je ne m'en rendent compte. De toute façon, je n'avais plus grand chose à perdre maintenant De plus, je ne savais pas quels étaient ces projets me concernant. Je n'avais pas d'autre choix que de les subirs.
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Je regardais ma victime étendu sur le lit, haletante avec une certaine satisfaction. Elle parut surprise lorsque je lui apprenais que je l'avait mis enceinte. Il y avait de quoi. Avec une certaine angoisse elle me demanda si elle allait mourir, lorsque l'enfant naitrait.
- Non, je te rassure, tu ne mourras pas, c'est comme si tu donnais naissance a un humain, c'est pareil, l'enfant sera juste un peu différent de par ses origines. Un mélange entre nous deux. Je ne prendrais pas ton âme lorsque tu mourras, je vais même t'offrir quelque chose...
je me montrais magnanime aujourd'hui, il ètait rare que je laisse l'âme d'une personne en paix. Mais bon, la pauvre venait de subir beaucoup de tourments en peu de temps, je décidais donc de lui laisser un peu de répit. Je fis apparaitre une flamme bleue dans ma main droite, avant de la la diriger vers la jeune femme. La flamme au lieu de la brûler, créa une aura bleuté autour de la jeune femme avant de disparaitre.
- Je viens de doubler ton espérance de vie; tu vivras ainsi deux fois plus longtemps.
Je repris mon apparence normal, plus humaine, ma taille diminuant. je commençais alors à me rhabiller, enfilant mon pantalon et mettant ma cape.
- Un fardeau peut être, en tout cas, occupe toi bien de notre fille, je reviendrais lorsqu'elle aura atteinds l'âge de 1 an pour l'emmener avec moi au royaume des ombres. Elle y aura sa place.
Je savais déjà le sexe de l'enfant et je me disais que cela ne servait a rien de le lui cacher.
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Je fermais un instant les yeux, avant de les ouvrir de moitié, serrant un peu plus l'étreinte de mes bras autours de mon genou, renforçant la position fœtale. Soit, le futur démon ne me tuera pas à sa naissance et cette dernière sera semblable à celle d'un d'humain mais la souffrance et les douleurs de l'accouchement seront bel et bien présent. Et puis....Je n'avais aucune envie d''être enfantée. Cette soirée, cet acte qui vient de se passer n'aurait jamais dû avoir lieu. Ah, que j'aime notre chère amie la providence qui intervient pile poil au mauvais moment là où on ne l'attend point. Tiens, une nouvelle révélation venait d'être faite. Par révélation j'entendais bien sûr une nouvelle qui pouvait être tout aussi bonne que mauvaise à entendre. Dans ce cas ci, il s'agissait plutôt d'une bonne nouvelle. Cette dernière n'était rien d'autre que le fait que mon âme ne sera pas prise par ce démon. Mais cela était-il seulement vrai ? Un être démoniaque peut-il tenir parole à ses dires ? Je lâchais mes genoux, mes jambes se dépliant sur le matelas criblés de trous dû aux nombreux griffures que je lui avait infligé...Pauvre literie.
Mes oreilles se redressèrent légèrement, je n'avais pas compris ce qu'il voulait dire « Je vais même t'offrir quelque chose.. », instinctivement, je les rabaissais en signe de contrainte. Je me méfiais de ce que pouvait être cette « surpris », de ce point de vue, question surprise, j'ai été assez servi je pense. Qu'est ce qu'il allait bien encore m'arriver ? Je le regardais par dessus mon épaule, ayant une vision de ce qui se passait derrière moi assez réduite. Du bleu, quelque chose qui scintille et qui bouge. Qu'est ce que cela pouvait bien être ? L'objet fut envoyé et sa nature me parvient qu'au dernier instant. Une flamme, une flamme de couleur bleutée. Les deux corps rentrèrent en contact. Tandis que je pensais que j'allais ressentir une chaleur étouffante et subir une brûlure, par simple plaisir malsain du démon, ce ne fut nullement le cas. La chaleur était là certes, mais plus douce, chaleureuse. Ce qui était un peu ironique de quelqu'un venant du royaume de Lucifer. La nature de cette flamme me surpris encore plus.
« Tu as ? …. »
Surprise était le mot pour décrire l'état dans lequel je me trouvais. Voilà que le démon Adramelech venait, selon ses paroles, de doubler mon espérance de vie. Pour une surprise, cela en était une et pas une qui n'avait rien d'important au contraire. Pourtant, je me demandais d'où pouvait venir ce petit geste de générosité. Cachait il quelque chose en ayant fait cet acte ? Que de questions qui me taraudait. Je finis cependant par me relever, me mettant assise et observant les alentours à la recherche de mes vêtements. Ces derniers n'étaient plus que lambeaux. Un soupir s'extirpa d'entre mes lèvres. Super. Je devais trouver un autre moyen pour sortir d'ici. Et sortir complètement dénudée était une très mauvaise idée. Le démon quant à lui était déjà revêtu de son pantalon et de sa cape, me sermonnant de bien s'occupant de « notre » enfant.
« Le terme « notre » est mal employé dans ce cas, je ne l'ai pas désiré, il s'agit plutôt du « tiens » que tu m'infliges ».
Je savais que ces paroles pourraient se retenir contre moi mais je ne m'en souciait guerre. Je me relevais, croisant les bras par simple geste de pudeur autours de la poitrine et mettant le bout de mon appendice caudal au niveau de mon entrejambe, m'approchant d'une fenêtre. J'observai un très court instant l'extérieur. La nuit n'était pas encore finie et la lune brillait avec intensité dans le ciel étoilé. Une belle nuit en somme. Mon regard sur porta sur les alentours, vérifiant qu'il n'y avait grand monde aux alentours. Ma main finie par saisir la poignée de la fenêtre et l'abaissa de sorte à l'ouvrir. Le vent frais me fis frémir légèrement. Je tournais juste ma tête pour observer mon interlocuteur.
« ... »
A vrai dire, aucun mot ne fut prononcé. Je n'en voyais pas l'intérêt. Tel un mâle du règne animal ce dernier n'avait juste assouvi ses pulsions sexuels laissant le plus grand fardeau à la femelle. Oui, c'était une métaphore mais on pouvait très bien résumé le cas présent par cette dernière. Un autre soupir franchi la barrière de mes lèvres. Un soupir d'exaspération. Puis, je posais une main sur le rebord de la fenêtre avant que cette dernière ne finisse par se transformer en une patte noire et bleutée. Le reste du corps suivi rapidement, passant de l'humaine ou plutôt de la terranide à l'animal.
M'aidant de la force présente dans mes pattes, je m'extirpais de la bibliothèque en sautant par la fenêtre. La chute se fut sans douleur. Pourquoi avais je pris cette forme ? La raison était simple. Je n'allais pas me balader nue à travers la ville et au moins sous cette apparence je n'étais pas réellement « nue ». Il ne me fallut que très peu de temps pour m'éloigner de l'enceinte du lycée et disparaître dans la noirceur ténébreuse de la nuit.
Les neuf mois passèrent avec plus ou moins de difficulté. La vie était déjà dure en tant normal mais elle l'était encore plus en étant enceinte. La faim tiraillait encore d'avantage les entrailles, la faiblesse était plus forte, plus imposante. Il ne m'était pas du tout aisé de courir de longues minutes sans être essoufflée. L'être que je portais n'arrangeait nullement les choses. J'étais parvenue à « emprunter » oui emprunter, ne disons pas le mot « voler » ce ne serait pas la réalité des fait. J'ai juste emprunté une tenue vestimentaire pour une durée indéterminée. Cette dernière sera rendue à ses propriétaire un jour ou l'autre. Et puis, on a pas idée de laisser trainer ses vêtements ici et là à la portée de tous....J'étreignis les manches, bien trop grande pour moi, observant un instant l'être qui était apaisée couché sur à même le tapis d'herbe fraiche. L'accouchement avait été douloureux, surtout que je n'avais pus demandé de l'aide, ne sachant à quoi ressemblerait l'enfant.
L'apparence de ce dernier ou plutôt de cette dernière était assez singulier. L'enfant était munie d'une longue queue, recourbée en une légère pointe à son extrémité, l'appendice caudal était pourvu d'une multitude de poils qui lui conférait un aspect lisse et soyeux, au sommet du crâne se trouvait deux oreilles de canidé qui bougeaient au rythme de ses songes. La chevelures était d'un noir ébène. La petite ouvrit les yeux, ces derniers d'une couleur rouge feu reflétait l'intelligence et la malice. Elle avait une apparence calme et sereine. Outre sa queue d'une longueur assez conséquente ainsi qu'une apparence n'étant pas issu de gêne tirranidiens, il n'aurait pas été aisé de deviné la nature de la progéniture. Du moins, pas au premier abord.
La première année fut tout aussi difficile que les mois précédents. S'assurer de pouvoir nourrir l'enfant, lui apprendre à marcher, parler, survivre. Tant de chose qui semblent simples à éduquer mais qui ne le sont pas. Et puis, toujours cette sensation d'être observée, surveillée, qu'au moindre faux pas, une épée de Damoclès allait vous tombez dessus sans crier gare. L'année venait de passer, il ne restait plus beaucoup de temps avant que le démon, père de l'enfant ne vienne la rechercher comme il l'avait prédit.
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- Oui, c'est vrai que tu ne l'as pas désiré, mais que tu le veuilles ou non, il portera tes gênes
Alors qu'il finissait de s'habiller, la jeune femme se transforma en louve avant de s'enfuir par la fenêtre, dans la pénombre. Puis le démon quitta également la piéce, un sourire aux lèvres.
9 mois passèrent, puis un an, pendant ce temps, le démon surveillait discrètement la jeune femme lors de sa grossesse, de son accouchement et de la première année du bébé. De temps en temps, il intervenait, sans que la jeune femme ne s'en rende cependant compte. Une petite aide de çi de la, pour trouver un toit, à manger ou des vêtements. Enfin vint le jour de ses 1 ans et le lendemain le démon revint vers la jeune femme, traversant un portail noir. Il était pratiquement vêtu de la même tenu que lorsqu'il l'avait rencontré.
- Bonjour Shad...
Il regarda l'enfant qui jouait prés de sa mère et un sourire apparut sur son visage. Sans un mot il prit l'enfant dans ses bras pour mieux la regarder sous toutes les coutures. La très jeune métis, le regardait d'un regard ètrange, un peu inquiète par l'intrus mais sentant quelque chose qui les reliaient cependant.
- Magnifique, voila une belle fille qui deviendra surement une belle créature des enfers. ma fille, tu en feras surement craquer plus d'un. Ton nom sera...Tiamat !
La regardant dans les yeux d'un air satisfait. il déposa un baiser sur son front avant de la reposer a terre. Son regard se reporta sur la mère.
- Tu as su te débrouiller comme il fallait, ma chère. Tu sais pourquoi je suis ici, aujourd'hui. Cependant je ne serais pas ingrat et même si j'emporte la petite avec moi, tu pourras la revoir quand tu voudras.
Il sortit un morceau de parchemin de sa poche et il y inscrivit un signe cabalistique, avant de lui confier.
- Tiens, lorsque tu voudras la voir, pose un morceau de parchemin par terre sur lequel tu auras inscrit ce signe. Puis prononce, la formule qui est écrit en dessous avec le nom de notre fille. Tu seras ainsi directement téléporté dans mon palais, dans la partie ou vivra la petite.