Le Grand Jeu
Plan de Terra => Territoire de Tekhos => Tekhos Metropolis => Discussion démarrée par: Reikoku le mercredi 23 décembre 2009, 19:55:36
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De son retour de Nexus, le mercenaire ne reçoit aucun mail de la part de ZETCH. Tant mieux, même si cela lui semble étrange il peut récupérer tranquillement de sa récente expédition. Il vit pour son métier, seulement comme pour toute passion, il faut savoir faire une pause de temps à autre. Oui, il aime sa profession. Chaque jour, Reikoku espère faire régner la justice là où il passe. Pourtant, il sait pertinemment que l'ordre qu'il instaure n'est que de courte durée. Un jour, surement, il réussira à calmer définitivement les tensions auxquelles il tente de remédier depuis maintenant quelques années.
Après s'être douché, le jeune homme part dans un bar qu'il connait bien. Il y est habitué, consommant là-bas toujours après ses missions. C'est sa façon de signer la fin d'une journée souvent bien rude. Arrivé sur le palier de l'immense immeuble dans lequel il vit, Reikoku parcourt le long couloir qui mène à un arrêt de voiture. Par chance, il y en reste une non utilisée, attendant sagement dans le long tuyaux transparent qui mène là où l'utilisateur le souhaite. Le blond s'installe alors dans l'automobile à pesanteur, qui se trouve à quelques centaines de mètres du sol. La vue est d'ailleurs magnifique, du moins si l'on sait apprécier l'architecture bien spécifique de Tekhos Metropolis. De hauts bâtiments, à la fois classes et froids, constituent en majeur partie le paysage quotidien de cette ville. Reikoku programme sur le tableau de bord sa destination, le "BaRock". Le véhicule démarre ensuite, allant à une vitesse incroyable à destination.
Déposé juste devant le bâtiment aux allures sombres et électriques, le mercenaire rentre alors à l'intérieur, entendant dès l'ouverture de la porte automatique une musique Metal qui résume parfaitement l'ambiance du bar. Le jeune homme cherche une place libre, et n'en trouve une seulement arrivé au fond, loin de la scène où joue le groupe de la soirée. Il s'assoit alors, attend que le barman vienne demander sa commande.
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Mes crocs se refermèrent autours de la nuque de l'homme. Mes pattes le maintenant solidement au sol. Il agonisait, jurer. Peu m'importais. Celà faisait plusieurs semaines que je subissais ces sévices et devait lui obéir au doigt et à l'oeil. Le rôle de tout bon esclave. Seul problème : Je n'aimais pas être une esclave, j'aspire à la liberté rien d'autre. Et le jour de ma libération était enfin arrivé. J'avais pris ma forme animal une fois que ma cage fut ouverte et m'abattie tel un éclair sur mon " ex-maître". Un petit con de bourge. Je m'élançais par la suite, courant à trave'rs les couloirs du palais. Bien sûr une louve ne passait pas inaperçue. Et le corps du maître du lieu fut vite retrouvé. Tounez à gauche, droite, gauche, gauche, droite, par chance je connaissais le plan de cette habitation par coeur.
J'arrivais en ville, toujours autant poursuivie, je repris mon apparence humaine, accélerant mon allure. Je sentais mon coeur pulsait dans mon corps, la respiration saccadée. Une vrai course poursuite infernale. Je bifurquais à un croisement, me plaquant contre un mur. La ruelle était sombre et étroite. Parfaite poiur se camoufler. Je retint ma respiration. J'entendis les bruits de pas se rapprochaient, puis par chance, ne s'arretèrent pas et continuèrent. Fiouh, ils ne m'avaient pas remarqué.
Je sortie doucement de la ruelle, en regardant des deux côtés discrétement avant de sentir. Repartant au pas de course. Il fallait que je me trouve quelque chose à me mettre, car une fille qui se promène dans l'habit habituel des esclaves, ça ne passe pas inaperçue ! J'aperçu la porte de servivce d'un bar, ni une, ni deux, je rentais. Il suffirait juste de me cacher le temps que ça se calme dehors, pour ce qui est de la tenue vestimentaire....Cela sera plus dur à régler que je ne pensais. Une musique s'élevait de la pièce principale du bar. Je reprennais doucement ma respiration, tentant de calmer ma peur et mon rythme cardiaque.
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Reikoku, toujours aussi impatient, commence à taper du pied sur le sol, les bras croisés. Puis, le barman lui fait signe au loin, pour lui montrer qu'il l'a bien vu et qu'il sera à lui dans quelques instants. Au même moment, une jolie jeune fille aux cheveux bleus entre dans le bar. Oui, même très jolie. Mais un détail choque cependant le jeune homme. Ses habits. Pourquoi une demoiselle aussi charmante porte des vêtements aussi négligés ? Le mercenaire continue de fixer, sans retenue, la nouvelle arrivante.
Elle a l'air essoufflée. Elle a du simplement courir pour venir ici... Non. Ce n'est pas ça. On peut lire sur son visage une panique qu'elle tente malgré tout de cacher. Reikoku a déjà rencontré bon nombre de fois des visages semblables, face à son épée. Des caïds qui voulaient faire face à la mort de la façon la plus humble possible. C'est là une qualité que le jeune homme ne peut retirer à ces adversaires de cette catégorie. Il se lève alors, et marche lentement vers la fille, afin de ne pas lui sembler hostile. Une fois en face d'elle, il lui adresse un large sourire, en posant une main sur son épaule de façon délicate.
<< Excusez-moi, je voulais savoir si vous me laisseriez vous payer un rafraichissement ? Vous avez l'air épuisée, venez donc vous assoir à mes côtés. >>
Il sourie toujours. Ce qu'il souhaite actuellement, c'est s'assurer que cette personne ne soit pas en danger. Pour paraitre naturel, quoi de mieux qu'un bon petit verre au fond d'un bar surpeuplé ?
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Mon premier réflexe fut de reculer quand l'homme s'approcha de moi. Je sursauta tandis qu'il posait une main amicale sur mon épaule. Je fus plus qu'étonnée, je m'attendais à tout mais sauf à celà. Le comble fut quand il me proposa de boire un verre. Je mis un petit moment avant d'accepter. Maintenant je me méfiais de tous le monde et particulièrement les hommes. Quand la commande arriva, je lui présenta le verre afin qu'il y goûte en premier. La drogue dans les aliments j'en avais eu assez.. La porte s'ouvrit, laissant apparaître un des hommes de mains de la résidence que je venais de quitter ou plutôt fuir. Je reposais immédiatement le verre, sautant par dessus le fauteuil pour me plaquer dos contre lui, le mur face à mes yeux. Je venais de me cacher dans le petit espace situé entre le fauteuil et le mur, priant intérieurement pour pas qu'on me désigne.
L'homme s'avança doucement vers le gérant du bar, suivi pendant quelques instants des regards des autres personnes présentes avant que celles-ci repartent dans leur conversation.
Il posa ses mains à plat sur le bar et interrogea le barman qui nettoyait quelques verres.
"N'aurirez vous pas vu une terranide esclave venir ici ? Si c'est le cas, merci de nous prévenir, elle est dangereuse.."
Je levais les yeux au ciel, dangereuse, dangereuse ! Je n'ai fais que me défendre rien de plus ! J'entendis que le barman lui donna une réponse négative. Il faudra que je le remercie ! Tiens les bruits de pas se rapprochent de...Oh merde ! L'homme arriva à notre table et dévisagea celui qui m'avait proposé un raffraichissement, pointant par la suite les deux verres :
"Vous attendez quelqu'un jeune homme ? Quoi qu'il en soit, auriez vous croisé une jeune esclave ? Mes hommes et moi-même sommes à sa recherche..."
L'homme s'installa, posant ses coudes sur la table, joignant ses mains sous son menton, attendant une réponse.
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Aux réactions de sa compagnie, les soupçons de Reikoku semblent se préciser. Cette personne est une traquée, à n'en pas douter. D'ailleurs, celle-ci lui fait gouter son verre, afin de s'assurer qu'aucune drogue n'y soit injectée, sûrement. Le jeune homme en boit alors une petite gorgée, sans poser de question. Mieux vaut rentrer dans le jeu de la demoiselle et ainsi tenter de la rassurer. En lui rendant sa boisson, elle la repose rapidement, sa panique semblant reprendre le dessus. Puis, elle se place derrière Reikoku, lui faisant dos.
Un homme vient d'entrer dans le bar, à l'instant. Il inspecte attentivement les alentours, avant de s'adresser de façon violente au barman. Le mercenaire n'entend rien d'où il est, mais il devine facilement que l'homme questionne le propriétaire à propos de la jeune femme qui se trouve derrière le blond. Ainsi donc, elle est réellement poursuivie ? Elle n'a pourtant aucun signe d'animosité dans ses yeux, et elle dégage un aura certainement plus pur que celui de son traqueur qui se trouve dorénavant face à Reikoku, ayant pris place sur une des chaises appartenant à la table où s'est installé le mercenaire. Le traqueur demande ensuite si il attend quelqu'un.
<< Qu'est-ce que ça peut bien te faire ? >>
La réponse ne semble pas être celle attendue par l'homme qui commence par se lever et saisir Reikoku par le col, le soulevant immédiatement de sa chaise. Ils se regardent longuement dans les yeux, le jeune homme n'affichant aucun sentiment dans ses yeux, contrairement à son agresseur, qui tente de contenir une colère facilement perceptible. Le regard de ce dernier se détourne soudainement vers la droite. Le jeune homme n'étant plus assis, la terranide n'est plus aussi bien cachée que tout à l'heure. L'agresseur repose alors Reikoku, et commence à diriger sa main vers la protégée. Le mercenaire saisit tout de suite le bras, pose sa deuxième main sur l'avant bras le tord vers l'arrière, lui plaquant ensuite la face contre la table. Il libère une de ses mains et dégaine son épée, qu'il pointe sur la nuque de l'homme tremblant.
<< Maintenant, j'exige des explications. Si tu tentes quoi que ce soit, je te décapite sans hésiter. T'as bien capté ? >>
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Je fus surprise en voyant la scène qui se déroulait sous mes yeux. Cet inconnu me protégeait alors qu'il ne me connaissait pas et qu'aucune raison de le pousser à le faire ! Je baissais les oreilles vers l'arrrière plus genée qu'autre chose. L'homme sera les dents et parla tout en regardant dans ma direction.
"Cette fille est une esclave et elle vient juste d'assassiner son maître, nous l'avons acheté, elle nous reviens donc de droit".
C'est vrai que j'avais oublié que j'étais devenue un " objet de droit" perdant ma capacité d'exercice et de jouissance de mes droits et de devoirs depuis que l'on ma faite esclave. la musique continuait à embellir la pièce, la scène ne semblait déranger les occupants du bar qui rentraient et sortaient comme bon leur semblait. L'homme esquissa un sourire malsain et leva son regard vers le mercenaire :
" Maintenant laisse moi la reprendre, à ce que je sache, elle ne t'appartiens pas et est encore sous nos ordres".
Quoi de plus pire que de savoir que sa vie ne tiens qu'à la décision d'une personne ? Mon regard se porta tour à tour sur mon assaillant et sur celui qui le maîtrisé, la lame de son épée prête à trancher. Il est vrai que j'aimerai que celle-ci remplisse ce but-ci. Il avait peut être eu l'un de mes poursuivants, mais il en restait encore qui sillonaient la ville.
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Une esclave ? Reikoku déteste ce principe qu'est l'esclavage. Pourtant, aucune loi interdit cette activité. Le mercenaire le sait, suivre aveuglément les lois de ce monde n'est pas forcément la meilleure solution pour instaurer la paix. Cela dit, il tente toujours de régler les problèmes en suivant le plus possible les règles. Mais si il lui est impossible de les respecter, alors il ne cherche pas plus loin et suit ses propres règles de vie. Le problème est donc celui-ci: une esclave a tué son maitre, et elle se retrouve poursuivie par ce qui semblerait être un de ses hommes de main. Il y a fort à parier que ses semblables sont dispersés un peu partout dans la ville. Régler le compte de l'agresseur actuel n'empêchera en rien ses collègues de continuer leur entreprise.
<< Parlons affaire, veux-tu ? >>
Reikoku lève le traqueur, puis le pousse afin que ce dernier se trouve à un petit centimètre du bout de l'épée, pointant dorénavant sur la gorge de l'homme. Alors cette terranide a tué son maitre ? Le mercenaire réfléchit. Son aura ne semble pourtant pas chaotique. Loin de là. D'ailleurs, si l'aura du maitre est de même nature que celui de l'agresseur, le jeune homme comprendrait mieux. Dans le bénéfice du doute, voilà ce que propose le blond:
<< Si tu tiens tant à récupérer la fille, c'est qu'elle a beaucoup de valeur. Je me trompe ? Elle m'intéresse beaucoup. Je la rachète. Qu'en dis-tu ? Et je suis prêt à mettre le prix fort, crois-moi j'ai ce qu'il faut niveau argent. >>
En réalité, Reikoku ne s'intéresse pas à la valeur que peut bien avoir la jeune femme, mais c'est la seule solution pour que ses traqueurs la laisse tranquille. Si l'agresseur refuse, le mercenaire se verra obligé de le tuer. La suite risque alors d'être difficile. Le jeune homme devra protéger la terranide, tout en continuant d'enquêter pour ZETCH.
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L'homme regarda un instant la pointe de l'épée, tourna son regard vers ma direction puiis leva ses yeux vers Reikoku :
"Tu souhaites vraiment l'acheter hein ? " Il réfléchit un instant " Soit, ça te faira 6 000 pièces d'or, mais tu fais une grave erreur en commetant cet act."
Cela me paraissait étrange, il acceptait aussi rapidement de me vendre à un inconnu ? Pour moi, cela cacher quelque chose. Et cette "chose" devait avoir de sombre dessein. L'homme afficha un sourire sournois avant de le questionner :
"Es tu sûr de vouloir gaspiller ton argent ? Nous nous en occuperons comme il se doit"
Le sens " occuper" voulait bien sûr dire " maltraiter, violer, abuser et j'en passe. Et voilà qu'il recommençait à parler afin que je lui sois livrée. Il propose de m'acheter et immédiatement clame qu'on me serve sur un " plateau d'argent". Je regadais les deux hommes inquiètes, serrant légèrement le tissu de mon habit souillé.
"Alors que décides tu ? "
Le garde regardait Reikoku, pour lui personne ne voudrait d'une esclave potentiellement dangereuse. Il pensait que le choix était déjà fait et qu'il n'aurait plus qu'à rentrer en ma compagnie pour ...Non je ne préfère pas l'imaginer ni y penser. Je frémissaisrien qu'à cette psensée. Je regardais le jeune homme blond. Avait-il la somme demandée ? Si oui, que se passera t'il ensuite ? Si non, je préférais ne pas y penser...Les secondes me semblèrent une éternité, j'avalais difficilement ma salive. Enfin la réponse se fut entendre...
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<< Je les ai, oui. Du moins, pas sur moi. Tu vas devoir m'accompagner au distributeur, qui se trouve juste à gauche de l'entrée du bar. En attendant, la fille restera avec le barman, en sécurité. Non pas que je n'ai aucune confiance en toi, mais n'est-on jamais assez prudent. >>
6 000 pièces d'or ? Ce n'est rien. Reikoku gagne aisément sa vie, grâce la réputation qu'il a pu se faire dans ce milieu depuis quelques années maintenant. Les clients le savent, en l'engageant, c'est 95% de chance de parvenir à ses fins, si l'on se fie aux statistiques du mercenaire et de ces dernières années. En connaissance de cause, les clients le paient alors bien plus que ce qu'il demandait à la base. Il faut dire que ce n'est pas des contrats de tout repos qu'il signe.
<< Ha, aussi. Je viens de penser à quelque chose. Etant donner que je vous achète cette fille, il est bien évident que si vous tentez de la récupérer, soit je vous traine en justice, soit je vous traine sur un kilomètre de bitume à l'arrière de ma moto, au cas où la justice ne fait rien pour votre cas. >>
Le mercenaire, en disant ça, adresse un grand sourire au garde. Les menaces que fait Reikoku ne sont jamais en l'air, étant un homme de parole. Il eut bien des occasions de les exécuter lors de sa profession. Sa réputation repose bien entendu en parti sur ce point. Même si, comme le dit l'agresseur, le mercenaire ne sait pas à quoi s'attendre en achetant cette terranide, mais sa sécurité reste prioritaire.
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L'homme accepta de la suivre jusqu'au distributeur et promis que les pousuites seront cessés dès que l'achat sera terminé. A peine eu t'il sorti son argent qu'il se l'appropria, sortant une feuille, notamment un contrat de vente et le fis signer en bas de la page. En quelques minutes je venais de changer de maître sans le savoir. J'attendas anxieuse, mon regard fixé sur la porte, puis je lançais un rapide coup d'oeil au barman. J'aurais aimé le questionner mais la peur me faisait littérallement perdre la voix. La porte s'ouvrit et je vis le garde rentrer à nouveau dans la pièce, me présentant par la suite le papier signé.
"Tu appartiens à cet homme désormais, tâche de bien le servir, esclave.."
Et sans plus attendre, il reparta tout en claquant la porte derrière lui. Son geste brusque pouvait se traduire par de la haine, si près du but et si loin à la fois, il y'a de quoi être vert de rage. Je regardais le papier, le lisant. 6 000 pièces dehors, vendue comme une vulgaire marchandise. Je tendis doucement le papier à son propriétaire, hochant doucement la tête en signe de remerciement.
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Contre toute attente, il n'y eut aucun problème lors du transfert de la jeune femme, le garde prit l'argent sans broncher, et promit à Reikoku d'abandonner la poursuite de cette terranide. L'homme, en colère malgré tout, dit de derniers mots à la fille, et claque la porte au nez du mercenaire, qui comptait rentrer. Il regarde alors partir le garde, en furie et marmonnant des choses dont le jeune homme ne saisit pas un seul mot.
<< Ca doit être une sacrée affaire que je viens de faire là... >>
Il rigole doucement, en pensant à l'ironie de la situation. L'homme de tout à l'heure a perdu sa "marchandise". Pourtant, il y tenait particulièrement, contrairement à Reikoku qui n'a entreprit qu'un achat afin de protéger cette terranide. Il entre dans le bar, faisant directement face à son investissement. Il l'approche, puis regarde la fille sans dire un mot. Il lui tend ensuite le papier qui fut signer en tant que preuve de l'échange. La demoiselle le et lit remercie le mercenaire en hochant simplement de la tête. Ce dernier déchire la feuille, sous le nez de la jeune femme, puis jette les morceaux dans la poubelle qui se trouve à ses pieds. Il dit alors, en faisant un clin d'oeil:
<< Te voilà libre désormais. >>
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J'écarquillais les yeux en voyant le papier, preuve de mon achat se faire déchirer, couper en morceau et entendre les mots .
"Tu es libres désormais"
Libre. Ce mot je l'avais presque oublié à force, croyant que je ne retrouverais jamais ma liberté perdue. Pourtant celà était vrai. S'il eut était possible j'aurais sauté de joie. Un simple sourire s'afficha sur mon visage. Un sourire après tant de mois à avoir un visage neutre, impassible. Je remuais fortement les oreilles et la queue et remercia en toute sincérité celui qui m'avait délivrée.
"Merci à vous, je ne sais que faire pour vous remerciez..."
En effet, je tenais à rendre la pareille. Quoi de plus normal ? Ne plus dire " maître", ne plus servir d'objet pour assouvir les fantasmes de gros bourges, la liberté ! Enfin ! Si c'est un rêve, je souhaite de ne jamais m'en réveiller. Encore fallait-il que le garde tienne promesse et cesse sa poursuite. Pour le moment cela semblait le cas, mais pour combien de temps ? Peu importe, dorénavant ils ne pouvaient plus rien me faire. Je baissais mes oreilles et la tête et murmura un léger.
"Désolé..."
En effet, j'étais confuse pour ce que cet homme avait fait pour une parfaite inconnue telle que moi. Il venait de donner son argent afin de m'aider. Celà me fis plaisir certes, mais cela me génait énormément. J'avais l'impression d'être un fardeau.
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La jeune femme semble confuse. Elle du être longtemps esclave, si elle ne se rappelle plus le goût de la liberté. Remerciant le mercenaire mais voulant faire plus pour montrer sa gratitude, le blond se gratte l'arrière de la tête, en souriant bêtement. En fait, c'est la première fois qu'il tombe au bon moment dans une situation comme celle vécue par la terranide, à l'instant. En d'autres termes, il n'a jamais aidé qui que ce soit sans passer par un contrat, donc gratuitement, n'ayant jamais eut l'occasion jusqu'ici.
<< Hu... Pas besoin de me montrer ta gratitude plus que tu ne le fais actuellement. Tu es une personne bonne, je le sens, je ne pouvais pas te laisse au rang d'esclave. Si à l'avenir, tu as encore des problèmes de ce genre, voilà mes coordonnées. >>
Reikoku tend un petit carton, sur lequel se trouve adresse, mail et numéro de téléphone. Rien n'est sûr quant à la sécurité de la jeune demoiselle, il vaut mieux être prudent. Puis, le garçon réfléchit.
<< Ha, et au fait ! Je ne sais pas si tu as un endroit où aller, maintenant que tu es libre. De la famille, des amis... Alors, si un de ces quatre tu es vraiment dans la galère, je peux toujours t'héberger quelques jours, dit-il en commençant à rougir. Ce n'est pas un rencard déguisé, ne t'inquiète pas là dessus, je suis quelqu'un de très pris par le travail, je ne me permettrai pas de faire ce genre de... Bon, bref. Je pense que tu as compris. >>
Le pire dans tout ça, c'est que le jeune homme propose réellement de l'héberger en toute innocence, pour la dépanner. Le si peu qu'il propose de ce genre, il se met à rougir et paniquer, sans aucune raison valable. Il doit sembler bien ridicule à la terranide.
<< Au fait, comment te nomme-tu ? Moi, c'est Reikoku. >>
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Un moment de silence plana entre nous deux. Je réfléchissais, n'étant pas encore sûre du choix à prendre. Je regardais le petit carton pensive. Bon, il m'avait aidé mais je ne voulais pas commettre une autre erreur. Pourtant rien ne semblait dire que cet homme dont le nom est "Reikoku" a des pensées malsaines. J'étais en droit de me méfier après tout non ? Mais à vrai dire, est ce que j'avais réllement un endroit où aller ? Non aucun. Et je ne connaissais pas cette ville, le seul fait d'arriver dans ce bar avait était dû au hasard le plus totale. Une oeuvre de la providence en somme.
"Je me nomme Shad, Shad Hoshisora. Merci pour votre aide, je ne manquerai pas de vous appelez si le besoin se fait ressentir. Pour ce qui est de l'hébergement, à vrai dire je suis un peu perdue ne connaissant pas la ville et je doute que j'ai de la famille ou des amis dans les environs."
Il me tutoyer, mais je ne pouvais m'empéchais de le vouvoyer afin de lui montrer mon respect. J'acceptais son offfre d'hébergement, une chose que j'aimerai aussi est le fait d'avoir de nouveaux habits. Cette tenue est franchement embêtante à devoir être maintenue d'une main pour ne pas tout dévoiler. Vraiment, vraiment exaspérante comme tenue. J'étais aussi genée que mon aumônier, il était en train de rougir, moi je piquais un fard, détournant la tête. Je déteste ce genre de situation...
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Shad. Quel prénom peu commun. Ca sonne bien, oui. Elle se méfie sûrement du mercenaire, il le sent bien. Il ne lui en veut pas. Après tout, elle a du vivre beaucoup de choses qui lui laisseront de mauvais souvenirs. Peut-être qu'il aurait du attendre un peu plus avant de lui proposer hébergement, c'est sans aucun doute ce qui a du mettre aussi mal à l'aise la jolie terranide.
<< Ho... Ne te sens pas obligée d'accepter surtout ! Je m'en voudrai juste de t'avoir libérée, si c'est pour te laisser par la suite livrée à toi-même, dans cette gigantesque ville. Et aussi, ne me vouvoie pas. Je ne suis pas encore tout desséché avec trois cheveux sur le caillou, et je compte bien passer encore une bonne poignée d'années en restant jeune. >>
Il se met à rire. En fait, Reikoku ne parle pas souvent aux autres en dehors de son métier. Il ne s'en rendait pas compte jusqu'ici, mais les contacts de ce genre sont bien plus utiles qu'ils n'y paraissent. Cela lui fait un bien fou de rire de cette sorte.
<< Excuse moi si je te parais bizarre comme gars. Je suis un peu sur les nerfs en ce moment à vrai dire, alors être aux côtés d'une personne aussi sympathique que toi, ça soulage, vraiment. >>
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Je secouais nonchalement la tête, bien sûr que j'étais genée mais c'était de bon coeur que j'acceptais son offre. Offre qui venait au bon moment je dois dire, je me verrais mal faire la manche dans les rues de cette si grande ville.
"Non, si j'ai accepté aussi votre, pardon ton offre, c'est qu' à force d'avoir passé du temps avec des hommes de mauvaise intention, je sais pour la plupart du temps les reconnaître désormais. Enfin, je dis ça mais je pourrais facilement me tromper"
Je passais ma droite derrière la tête, un peu genée, riant légérement. Tiens, cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas rit de bon coeur, ni parler aussi simplement à quelqu'un sans risque de réprimandes. Cela faisait un bien fou, un bien que j'avais presque oublié à force. Bien sûr, j'étais tenté à l'appeler " maître" mais non, il ne fallait plus que j'appelle une personne ainsi, je n'en avais plus l'obligation.
" Par contre je ne voudrais pas être un poids, et je doute avoir de l'argent pour te payer au niveau de l'hébergement, vu que j'ai perdu tout mon capital dans une arnaque financière..."
Et oui, même si on me proposait le logis, je me voyais obligé de donner quelque chose en retour. Oh bien sûr, je m'en doute qu'il a de quoi subvenir facilement à ses besoins et que ma maigre contribution ne lui rapporterai franchement rien. Pourtant je tenais à le " payer" d'une manière ou d'une autre.
"Je sais que tu dois avoir énormément d'argents et que ça ne te servirais à rien que je te paye même si j'en aurais les possibilités, mais... laisse moi te remercier par n'importe quel moyen, celui que tu voudras, je m'en voudrais de savoir que tu m'as aidé sans rien te donner en retour"
Je baissais légérement mes oreilles en arrière signe de mon état d'anxiété, donnant quelques coup de queue en l'air étant tendue. Je réfléchissais à tout allure, tirant légérement sur mon collier en cuir autours de mon cou. A force je m'étais habitué à sa présence, mais il était le dernier vestige ainsi que ma tenue de ma vie d'esclave. Mais bien sûr ! Je n'ai pas que servi pour les envies de ces hommes en rut.
"Je pourrais peut être faire quelque chose au niveau des tâches ménagères ? Au moins apporter une petite contribution, une aide, qu'importe..."
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On sent bien que Shad n'est pas habituée à parler d'égal à égal avec un homme. Reikoku compte bien lui faire changer cette habitude, lui retirer toute gêne. Il sourit à nouveau en entendant les propositions de la belle terranide. Puis, quand la jeune femme a terminé, le mercenaire parle à son tour:
<< Si je t'ai libérée, ce qui me ferait réellement plaisir, c'est que tu profites de mon acte. Donc, si tu viens chez moi, on inverse les rôles. C'est à dire que tu ne fais rien, moi je m'occupe de tout. Je préparerai les repas, je ferai le ménage, comme à mon habitude. Qu'est-ce que tu en dis ? Et puis, si tu veux quelque chose, je veux que tu me le demande. Je me ferai un plaisir de te rappeler le goût de la liberté. >>
Reikoku commence à s'attacher à Shad, il ne veut surtout pas la quitter maintenant. Il aimerait tout simplement faire plus ample connaissance avec cette personne d'une pureté incroyable. Les personnes aussi pures se font rares de nos jours, et le jeune homme est surpris d'en rencontrer une aussi honnête et droite.
<< Bon... Hé bien, décide-toi maintenant, je dois rentrer d'ici peu de temps. J'ai quelques affaires à régler, puis je serai à toi. Si tu veux, on commencera par t'acheter des vêtements qui s'accorderont avec ta beauté naturelle. Quel gâchis que de te voir habillée de la sorte... >>
Il lui fait un clin d'oeil, puis continue:
<< Ensuite, je t'achèterai le nécessaire pour que tu puisses commencer ta nouvelle vie dans des conditions optimales. >>
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Je réfléchis un court instant et me gratta la joue de l'index un peu genée :
"Une chose qui me fairait plaisir, serait de pouvoir se détendre dans un bon bain, histoire d'enlever toutes ces impuretés et m'acheter de nouveaux habits ne serait aussi pas de refus, du moment que cela ne te coûte pas trop cher."
Nous sortâmes du bar, je pus enfin regarder correctement où je me trouvais et quel ne fut pas le choc de découvrir que je ne connaissais nullement cet endroit. Tant de bâtiments, de technologies avancées, je me retournais vers mon libérateur et lui demanda :
"Mais où sommes nous ? Je ne reconnais pas cet endroit ? Nous ne sommes pas sur Terre ou à Nexus...Bien que j'étais ici pendant une longue période, je n'ai vu que la demeure de mon ancien maître, dans quel monde sommes nous ? "
Tekhos : Ville d'une grande technologie. A vrai dire, j'avais entendu quelques sujet en abordant mais jamais je n'aurais crû me retrouver dans cette métropole. Je serra légérement les bras de mes mains, plus que genée. Une ancienne esclave dans ce monde, il y'avait de quoi se sentir inférieure, je me resaissie :
"Habites tu dans un de ces immeubles ? "
J'en pointais un d'un bref mouvement de tête. Je me demandais comment ceux qui habitaient au dernier étage, faisaient pour ne pas avoir le vertige, dans tous les cas, la vue devait être magnifique. Je regardais vers le ciel, un sentiment de nostalgie planant dans mes yeux. Je souriais légérement, fermant les yeux, profitant de la douce bise sur mes joues. Quel bonheur, quelle liberté retrouvée ! Je rabaisais ma tête et passa une main derrière celle-ci.
"Hum désolé...Si tu le souhaites, nous pouvions y aller."
Je n'aimais pas faire attendre et cela s'entendait dans ma voix et mon comportement. Je suivis enfin Reikoku dans une direction qui m'étais complétement étrangère.
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Un bon bain ? Elle n'allait pas être déçue. Etant un fanatique du bain, Reikoku a fait installer dernièrement dans son appartement une baignoire des plus confortables. Fonctions bulles massantes, pose tête caoutchouc... Le bain est l'un des rares plaisirs que le mercenaire puisse s'offrir en temps de gros contrats, alors autant dire qu'il profite.
<< Pour la baignade, tu n'as pas de soucis à te faire. Je te laisserai de toutes façon tout l'appartement libre. Tu y feras comme chez toi, je te fais confiance. Tu as même carte blanche pour te servir dans le frigo, sans compter ! >>
Le jeune homme ne manque pas d'argent, c'est sûr. Mais combien de fois a t-il pu réellement profiter de cet argent en masse ? Il n'a utilisé que très rarement des sommes colossales. Alors c'est avec plaisir qu'il reçoit une invitée, qui d'ailleurs se rapproche plus d'une nouvelle habitante temporaire. En voyant Shad ébahie à la vue des immenses immeubles de Tekhos et en entendant ses questions, Reikoku tente de lui expliquer brièvement ce qu'elle doit savoir en premier lieu.
<< Tekhos Metropolis est une ville se trouvant sur le plan Terra, le même plan que celui de Nexus. Mais contrairement à Nexus, notre ville est en paix. Enfin, c'est ce qu'elle laisse penser, mais la réalité est bien plus compliquée que ça. Comme tu as pu voir, la technologie chez nous est l'une des plus avancées actuellement. Cela peut effrayer au départ, mais on s'y fait vite. >>
Puis, la terranide demande si Reikoku habite dans un de ces immeubles. Celui-ci sourit, puis répond:
<< Effectivement. Et pour nous y rendre, nous allons prendre une voiture dans le tube que tu peux apercevoir, là-bas. >>
Il pointe du doigt en direction du fameux tube, qui se trouve effectivement à seulement quelques dizaines de mètres du bar. Commençant donc à se placer dans la voiture deux places une fois la station atteinte, le jeune homme dit:
<< J'espère que tu n'as pas peur de la hauteur... En fait, mon appartement est au dernier étage d'un des plus hauts immeubles de Tekhos. >>
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Je suivi Reikoku jusqu'à cet étrange transport en commun flottant après l'avoir remercié pour son aumône tout en lui promettabt que je n'irais pas à le dévaliser au niveau du frigo. En effet ils étaient avancé niveau technologie. J'appris également qu'il habitait l'un des immeubles et par dessus tout, le dernier étage d'un des plus grands de la ville. J'avala ma salive, la hauteur doit être phénoménale !
"Hum un peu...A vrai dire ça m'impressionne mais je suis curieuse de savoir la vue qu'il pourrait y avoir".
Le paysage défilait à toute allure, les immeubles accolaient les uns des autres semblaient étouffer cette ville. Je me demandais bien quellle taille elle pouvait avoir.
"La ville de Tekhos doit être immense je me trompe ? Possède t'elle des parcs ou des lieux éloignés de la civilisation ? Afin que ses habitants puissent se reposer ? "
Enfin, nous arrivâmes à destination et sortirent du moyen de transport en commun. Je me laissais guider par Reikoku, le suivant. Nous rentrâmes dans immeuble après qu'il ai tapé le code d'accès et nous utilisâmes l'ascenseur transparent pour monter les étages.
"Combien y' a t'il d'étages ? "
Tout en disant ces mots, je regardais vers le bas et recula d'un pas, la hauteur était déjà phénoménale, levant la tête je vis que nous n'étions pas encore arriver. A cette hauteur, il devait cotoyer les nuages, ce n'est pas possible autrement.
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<< Tu verras Shad, la vue est magnifique. Enfin... Si tu apprécies les architectures sublimes mais néanmoins très spéciales de notre ville. Par contre, il n'y a aucun parc comme l'on peut trouver à Nexus ou bien encore dans le plan Terre. Il est vrai que ça manque... Mais d'un côté, quand je me prends des vacances, je ne les passe pas dans le coin. Et comme je n'ai que très rarement du temps pour moi, je n'aurai même pas eut le temps de me balader dans d'éventuels parcs. >>
L'ascenseur met un temps fou à parvenir au dernier étage, ce qui à l'air d'intrigué la jeune femme qui demande combien de combien d'étages est composé l'immeuble. Il faut dire que l'immeuble doit sa hauteur au fait qu'il fait parti des bâtiments les moins âgés de Tekhos. Les architectes du coin sont obsédés par l'immensité des habitats et tentent toujours de faire plus à chaque nouvel immeuble.
<< L'ascenseur doit faire trente étages avant que l'on soit arrivé chez moi. >>
Une fois ces étages passés, ils arrivent dans le couloir qui mène à l'appartement de Reikoku. Il pose son doigt sur l'analyseur d'ADN, qui autorise l'entrée après quelques secondes et un long bip tout de même discret, afin de ne pas gêner les voisins. Le mercenaire fait signe à sa compagnie d'entrer en première et la suit une fois fait, la porte coulissante se refermant automatiquement. Le jeune homme enlève sa veste et la lance sur son long canapé blanc.
<< Bienvenue chez moi. Comme tu vois... J'aime beaucoup le verre, dit-il en se grattant l'arrière de la tête. >>
Effectivement, à part le canapé, le lit et les objets personnels, tout le reste est fait de verre. Reikoku est d'ailleurs maniaque sur la propreté de son immobilier et ne peut s'empêcher de nettoyer la moindre salissure qu'il aperçoit.
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En effet, il y'avait beaucoup de verres dans cet appartement mise à part quelques meubles, tout était fait dans cette matières. Aucune salissures, aucune poussière, tout était propre. J'étais abasourdi, comment faisait il pour garder un tel niveau de propreté tout en devant faire son travail ? J'avançais dans l'appartement en direction de l'immense baie vitrée et regarda le paysage. Certains des immeubles étaient plus bas que celui dans lequel nous nous trouvions et la ville disparaissait dans l'horizon.
" Tu as vraiment une vue panoramique sur la ville, par contre, tu n'as pas peur que cela se casse ?"
je disais mes derniers mots en désignant l'un des objets en verre. En effet tout le monde sait que cette matière est fragile, un combat pourrrait tout mettre sans dessus-dessous. Je regardais furtivement l'appartement, un seul mot me vint à l'esprit : Immense.
"Hum, il doit bien y'avoir quelqu'un qui vit avec toi ? Un si grand logement pour une personne c'est..."
Je ne trouvais pas le mot approprié tellement que j'étais médusée. Je regardais mon hôte en attendant la suite, bien qu'il m'avait offert une certaine liberté, je ne voulais pas m'aventurer dans son appartement tel un voleur. C'est pourquoi il me fit une rapide visite guidée et j'enregistrais toutes les informations nécessaires. Allant de la place de la cuisine à celle de la salle de bain, en passant par le séjour, les chambres et enfin les sanitaires.
"Hum...Pour ce qui est du bain, le problème c'est que je n'ai rien à me mettre par la suite en y sortant, comment pourrais-je faire pour régler ce problème ? "
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Content de voir que la vue qu'offre son immense baie vitrée plait à Shad, Reikoku lui dit:
<< Souvent, le soir, pour réfléchir, je me colle à la baie vitrée. J'observe la ville de nuit, et me perd dans mes pensées en peu de temps... >>
Reikoku est un jeune homme qui réfléchit beaucoup quand il n'est pas dans le feu de l'action. Il se pose énormément de questions sur le monde dans lequel il vit, quelques rares fois un peu sur lui aussi. La terranide lui demandant si ce n'est pas risqué d'avoir constitué son appartement d'autant de verre, il répond:
<< Tu sais, à part quelques rares personnes de confiance, peu de gens savent que j'habite ici. Je suis en plus de ça le seul à entrer depuis quelques années... Faut dire, je n'ai pas eut de cohabitants longtemps. >>
Il se remémore les moments passés avec sa compagne qui vivait avec lui quand il avait 18 ans, ainsi que son meilleur ami qui venait passer des nuits blanches en compagnie du mercenaire. Que de bons souvenirs... Dommage que cette période ne dura qu'une si courte année.
<< Il n'y a donc effectivement que moi qui habite ici. Je ne te cache pas que la solitude pèse parfois, mais bon, on s'y fait. Enfin, on essaie. >>
Il lance un rire forcé, ne voulant pas plombé l'ambiance avec son mélodrame de seconde zone. Puis, vient le problème des changes de Shad, qui souhaite prendre un bain. De mémoire, il reste quelques vêtements de son ex petite amie, qui le quitta brutalement.
<< J'ai quelques affaires qui appartenaient à mon unique copine, je te les donnerai. Enfin, sauf si cela te dérange, ce que je pourrai comprendre. Mais ne t'inquiète pas, c'est juste pour ce soir, en attendant de t'acheter ce qu'il faut demain. >>
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J'hochais la tête positivement à sa proposition.
"Du moment que cela ne te rapelle pas trop de mauvais souvenir ou de bons, cela me convient comme habits provisoire"
Je m'arrêta devant la porte coulissante de la salle de bain, attendant que Reikoku ramène les dits habitsn que je pris à bout de bras. Haut, bas, sous-vêtement, cela me changera de ne porter qu'une sorte de robe à moitié souillée, grisâtre et déchirée. Je le remercia encore.
"N'hésites pas à frapper si je mets trop longtemps..."
Sur ces mots, je rentrais dans la salle d'eau, l'immense salle de bain. Posant les affaires en hauteur, j'ouvris les robinets afin de faire s'écoulait l'eau qui remplirait la baignoire. Baignoire des plus spacieuse je dois dire. Je pris l'une des serviettes et la posa à même le sort afin que l'eau quand je sortirai ne fasse de flaques. La baignoire étant enfin prête, je stoppai l'eau, retirant l'unique vêtement que je portais. Je jetais un coup d'oeil furtif à la porte, avant de me glisser dans l'eau chaude du bain, soupirant d'aise. Un bouton capta mon attention, j'appuyais dessus et des bulles firent leur apparition. Un bain massant que de demander de mieux ? Je fermais les yeux, profitant de ce doux moment.
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Shad n'a pas besoin d'être là pour que Reikoku se remémore tout ces souvenirs... Justement, sa présence ne peut qu'être bénéfique pour le jeune homme qui pense alors à d'autres choses. Etant entrée dans la salle de bain, la terranide laisse quelques temps seul le mercenaire, qui s'allonge alors sur le canapé, attendant que son invitée termine son bain. Puis, il dit à voix haute, afin de s'assurer que celle-ci l'entende bien:
<< Surtout n'hésite pas à prendre ton temps ! J'imagine que ce bain est un vrai bonheur pour toi, profites-en tant que tu le souhaites ! >>
Il ferme ensuite les yeux, se laissant bercer par le fond sonore que produit l'eau coulant dans la baignoire. Cela faisait si longtemps... Entendre une autre personne dans l'appartement... Reikoku se sent partir de plus en plus, tentant malgré tout de rester plus ou moins éveillé, à fin de ne pas laisser seule la jeune femme. Quelle journée mouvementée tout de même. Du début à la fin, le mercenaire fut sans arrêt occupé. Il ne s'en rendait pas compte jusqu'ici, mais la fatigue commence à l'atteindre. Il ne veut malgré tout pas s'endormir, voulant rester encore un peu avec Shad.
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Je passais bien une bonne heure dans la salle de bain, me relaxant. je me lava plusieurs fois les cheveux et le corps, leur rendant leur propreté perdu. Quel plasir d'avoir à nouveau une bonne odeur couvrant les cheveux et la peau. Je sortie enfin de l'eau, prenant l'un des peignoirs et l'enfilant. Tout en vidant l'eau afin de rincer la baignoire, je séchais frénétiquement les cheveux à l'aide d'une serviette, ce qui eu pour conséquence de me faire ébouriffer les oreilles devenant ainsi de gros amas de poils. Après m'être sechée, je prie les habits si gentiment prétés et les enfila. Gardant ma queue au dehors afin de la laisser respirer et battre joyeusement l'air. Je rangeais la salle de bain, la remettant dans l'état où je l'avais trouvé, mes anciens habits furent littéralement jetés à la poubelle ou du moins ce qui s'en rapprochait.
Je rejoignie enfin Reikoku au salon,battant de la queue, montrant ainsi mon état de joie.
"Je te remercie, j'espère ne pas avoir était trop longue..."
Je souriais, grattant de temps à autre le collier de cuir encore légèrement trempé. Mon ventre émit un faible grognement, signe que je n'avais plus rien dans l'estomac et que par conséquent, j'avais ...faim.
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Reikoku, lors du retour de de la terranide, ne pu s'empêcher de l'observer avec émerveillement. Ces vêtement lui vont à merveille, qui l'aurait cru ? C'est une chance incroyable de trouver des affaires qui mettent en valeur une femme dans le vestiaire féminin si peu étoffé du mercenaire. Le jeune homme reste ébahi devant la beauté de Shad. Elle est mignonne, il l'avait remarqué oui, mais après cette "remise à neuf", Reikoku en prend réellement conscience. Magnifique. L'hôte se lève alors.
<< Je... Hu... Ne t'inquiète pas, tu n'as pas été trop longue. Après tout ce temps, j'imagine que tu avais besoin de te laisser emporter par le plaisir que peu procurer un bain... >>
Tentant de détacher son regarde de la belle terranide, le blond fait semblant de regarder en direction de la baie vitrée, comme si il voyait un détail qui l'intriguait. Puis, un grognement se fait entendre. C'est le ventre de Shad qui commence à crier famine. Le jeune homme sourit alors.
<< J'ai comprit, pas la peine d'en dire plus. Installe-toi à table, je vais te préparer un bon repas, tu vas être surprise. >>
Il va en direction de la cuisine, et commence par ouvrir son armoire, puis son réfrigérateur, afin de voir ce qu'il a en réserve. Trop de choix, étant un cuisinier confirmé, le mercenaire à toujours un choix considérable de nourritures. Reikoku préfère demander à son invitée ce qu'elle aimerait manger.
<< Shad, as-tu une préférence pour le repas ? >>
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Je l'avais laissé me regarder sans dire un mot. Que pouvais-je lui dire de toute façon ? Il était mon hôte. Tandis qu'il partait, je marchais un peu dans le salon, allant à la baie vitrée, observant ce qui avait bien pu attirer l'attention de Reikoku. Bizarre, il n'y avait rien. J'hossais les épaules avant de me mettre à table.
"Ce qui te fairais plaisir, je ne suis pas difficile après les maigres pitances que j'ai ! "
Ce qui pouvait se résumer à du pain sec, de l'eau et quelques fois quelques rares morceaux de viandes. Rien de bien consistant. Je posais ma joue contre la paume de ma main, attendant. Je portais mon regard sur la table encore vide de tous couvert.
" Je n'ai rien à faire, si tu le souhaites je peux mettre le couvert pendant que tu cuisines."
Soit sa réponse sera positive et j'irais de ce pas placer assiettes, fourchettes, couteaux et verres à leurs places respectifs, soit sa réponse sera négatif et il me faudra attendre le retour du mercernaire. Je ferma un instant les yeux, souriante. L'odeur qui s'échappait de la cuisine fit frémir mes sens. Que pouvait- il bien y préparer ? Je passais instictivement ma langue sur mes lèvres tel un loup qui se pourlèche les babines avant un copieux repas.
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Aucune préférence ? Hé bien, elle doit vraiment être morte de faim pour ne plus avoir aucune exigence alimentaire... Tant mieux d'un côté, Reikoku va pouvoir lui préparer un repas simple mais qui réussit tout de même à se placer sur le podium de ses repas préférés. Ce ne sera pas long à préparer, il vaut mieux vu l'appétit de l'invitée, et si ce repas correspond un minimum aux goûts de la demoiselle, elle sera aux anges.
Il se lance alors dans la préparation, mettant les premiers éléments de la recette à chauffer sur une poêle. Cela fait si longtemps que le jeune homme avait préparé un repas pour une personne autre que lui-même... Il sourit, bêtement, et chantonne. Shad se propose ensuite de mettre la table, Reikoku lui répondant par l'affirmatif.
<< C'est vraiment sympa de ta part, vraiment. Dis-moi, à quand remonte la dernière fois que tu as eut droit à un repas digne de ce nom ? J'imagine que tu n'étais pas très bien nourrie... Ca m'étonnerait franchement venant de la part de tels enfoirés. Excuse-moi si je m'emporte quelques fois, ne t'inquiète surtout pas, je râle souvent à vrai dire. >>
Le mercenaire est curieux et compte bien avoir quelques informations sur la jeune femme durant ce repas. En apprendre plus sur elle, son passé, savoir comment une fille comme Shad peut se retrouver aussi loin dans une telle galère.
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Il m'avait fourni une réponse positive à ma demande. Soit, je me levais et ouvrais les divers meubles afin d'y sortir les éléments nécessaires à une bonne tablée. Tandis que je posais les assiettes, chacune à un bout de la table, je lui répondis :
" La dernière fois où j'ai eu un bon repas ? Avant ma capture ce qui équivaut à bien plusieurs semaines, mois, peut être quelques années ? A vrai dire, j'ai arrêté de compter à force..."
Tout en posant l'assiette qui lui sera destinée, je restais un moment les yeux perdus dans le vide. Les refermants tout en passant une main sur mon bas ventre. Ces souvenirs...Jamais je ne pourrais m'en défaire, pas si facilement. Je serra l'un de mes poings et repris ma tâche, posant les couverts à leurs places. Fourchette à gauche, couteau à droite, la lame du côté coupant tourné vers l'assiette. Je déposais par la suite les verres où fus mis à l'intérieur une serviette afin de pouvoir s'esuyer lèvres et mains pendant le repas. Je regardais la table, vérifiant si tout était bien prêt. Parfait, tout était en place. Enfin presque. Il manquait les cuillières servant à manger le désert. J'ouvris l'un des tiroirs, le même où étaient les fourchettes et les couteaux et pris deux petites cuillères que je plaça au dessus de l'assiette, le manche tourné de sorte que la main droite puisse la saisir. Voilà, maintenant la table était mise.
"Je peux savoir ce que tu me prépares ? "
J'étais tenté d'aller à la cuisine mais je me disais qu'il ne faudrait pas, cela pourrait cacher toute la surprise du repas. Et puis cette odeur...J'ai hâte vraiment hâte d'y pouvoir y goûter.
"Par contre, je te demanderais de goûter dans les deux assiettes si ça ne te dérange pas, boisson comprise...Je te fais confiance, mais cette confiance m'a déjà couté cher, désolé..."
Et oui, je me méfiais malgré tout. Certes il avait l'air sympathique, mais Dorian n'avait il pas l'air sympathique au premiers abords ?
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Savoir que Shad n'a pas mangé correctement depuis un si long moment rassure d'un côté le jeune homme. Au moins, elle saura apprécier le plat que Reikoku prépare, malgré sa simplicité. D'ailleurs, il apprit à faire ce plat sur le plan Terre, suite à sa rencontre au Japon, à Tokyo exactement, avec un jeune lycéen venant d'un pays que l'on nomme France. C'est d'ailleurs ce même garçon qui lui indiqua où le mercenaire pouvait se procurer les ingrédients nécessaires, difficilement trouvables au pays du Soleil Levant.
La cuisson vient tout juste de terminer, la table est correctement mise, l'hôte ainsi que son invitée peuvent donc passer à table. Reikoku prend les assiettes sur la table, retourne dans la cuisine et quelques secondes plus tard il revient, en posant les assiettes à leur emplacement de base.
<< Je ne sais pas si tu connais. Galette garnie. C'est une recette qui n'est vraiment pas du coin à vrai dire. Et quand on me l'a fait découvrir, j'ai été bluffé de voir a quel point une aussi simpliste préparation pouvait donner d'aussi bonnes choses. >>
Le blond coupe alors un morceau de sa galette, puis continue en pointant la part avec son couteau:
<< Tu as du jambon, des tomates, des champignons et du gruyère. J'ai aussi rajouté un peu de crème fraiche. Comme tu vois, ce ne sont pas forcément des choses que l'on peut aisément trouver dans le coin. >>
Quand la terranide lui demande de goûter d'abord les deux assiettes, le jeune homme au fond de lui se dit que sa compagnie n'est pas des plus prudente. Pourquoi faire goûter son plat afin de vérifier qu'il n'y aie pas de poison si ce fameux poison est réellement présent en plein milieu de sa part ? Reikoku a déjà usé de cette ruse afin de mettre terme aux agissements d'un chef terroriste.
Le mercenaire goûte alors un bout de sa galette, puis fait de même sur la galette de sa voisine.
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Quand Reikoku sortie avec les assiettes, je me questionnais. Qu'allait il ramener de la cuisine ? La réponse ne se fit pas attendre. Une espèce de galette était posée dans le centre de chaque assiette. Pour une nouveauté, c'était une nouveauté ! Après m'avoir fourni le nom de ce plat qui était " galette garnie" il m'en donna la composition. Ainsi il y a donc du jambon, des tomates, des champignons, du gruyère et une once de crème fraiche dans ce plat. Tous ces ingrédients, je me demande si je me rappelle encore de leurs goûts tiens.
Il accepta de goûter une part dans chacune des tartes et me passa l'assiette par la suite. Je laissais le fumet du repas m'envahir. Rien que l'odeur était déjà délicieuse, rester plus qu'à tester le goût. Découpant une part, je fus surprise quand elle fut dans ma bouche. C'était vraiment délicieux, tous ces ingrédients, ce mélange de serveurs, mes papilles s'éveillèrent à nouveau.
" C'est vraiment délicieux...Merci pour ce bon repas maitre"
Le mot " maitre " s'échappa de mes lèvres sans que je m'en aperçoive, sans doute une question d'habitude et de monotomie à force ? UNe habitude prise au fil du temps sans aucun doute. Je détournais légérement le regard après avoir aperçue la mine hagarde de Reikoku face au dernier mot que j'avais énoncé. Pourquoi l'avais-je dis à la fin ? Était-ce parce que j'anvais pas encore le sentiment complet d'être libre ? Pourtant n'était-ce pas le cas ? Je lançais dans un murmure
"Pardonnez moi, maître..."
Encore cette interpellation ! Je me mordais la lèvre inférieure. Et pour combler le tout, je me remettais à le vouvoiyer. Honteuse, je n'arrivais plus à rcontinuer le repas, la tête baissée, le regard fuyant.