Le Grand Jeu
Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Les terres sauvages => Discussion démarrée par: Mitake Ran le vendredi 26 janvier 2018, 14:35:25
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C'était le début de la soirée, le soleil était en train de se coucher lentement mais sûrement. Les parents de Ran était en train de préparer le dîner dans le salon, pendant que leur fille, elle, prenait sa douche, à l'étage. Tout en se savonnant, elle repensait à ce qui lui était récemment arrivé, sa rencontre avec son premier petit ami et la maîtresse de celui-ci. Elle avait découvert, plusieurs semaines après sa déclaration, qu'il était en réalité un esclave sexuel appartenant à une vampire. Et il avait attendu que leur relation soit bien avancée avant de la lui présenter. Honnêtement, elle lui en voulait un peu de ne pas avoir été sincère avec elle et l'idée de devenir esclave pour rester avec lui ne l'enchantait pas des masses. Elle avait besoin de temps pour y réfléchir.
Mais tout en y pensant, elle se caressait sans même s'en rendre compte, insistant autant sur un de ses seins que sur sa fleur. Elle avait fini par s'attacher à lui, à se sentir bien quand il couchait avec elle. Il lui avait pris sa virginité et elle, avait eu son premier véritable orgasme. Devenir l'esclave de Melinda signifiait également devoir coucher, parfois, avec elle, même si elle ne l'attirait pas spécialement. De manière générale, les filles et les Futa ne l'excitaient pas, mais elle restait ouverte. Peut être que cela arrivera un jour, avant même de le réaliser. Toutes à ses réflexions et ses désirs, elle finit par jouir sous la douche, se cambrant quelques secondes, avant de se relâcher. Estimant qu'il était temps de sortir de la cabine, elle coupa l'eau et ouvrit la porte.
Ce fut à ce moment que tout bascula.
Ran se sentit basculer en avant, comme si elle avait glissée sur le savon. S'attendant à entrer en collision avec le carrelage, elle mis ses bras au niveau du visage. Mais le choc ne vint pas. A la place, elle fit un grand plongeon dans une eau très salée. Et bu un peu la tasse sous la surprise. La jeune file mît un moment à retrouver ses repaires, t'a fini par pousser jusqu'à la surface, prenant de grandes goulées d'air marin. Elle réalisa alors qu'elle barbotait au beau milieu de l'océan. Enfin, pas tout à fait... En se retournant, elle vit une immense île tropicale et recouverte par la végétation, à environs 5 minutes de nages.
Retrouvant ses réflexes d'Okinawenne, Ran nagea rapidement jusqu'à atteindre les premiers rochers et s'y agrippa, le temps de reprendre son souffle.
*C'est quoi ce bordel ?! Comment j'me suis retrouvée là moi ?!*
Une île tropicale luxuriante, une belle eau turquoise et chaude... Et elle, toute nue au milieu de tout ce foutoir sortit de nul part...
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Si la matinée avait été calme pour Alix, l’après-midi fut nettement plus chargée. On avait contacté très tôt la dealeuse pour une série de marchandises en provenance du fin fond de Terra, et elle avait dû courir de revendeurs en marchands pour conclure un maximum de vente avant que tout ne soit récupéré par la concurrence. A tel point que la jeune femme n’avait pas eu un seul moment de repos, s’étant même contenté d’un simple cornet de frites et d’un hamburger vite fait à l’heure du déjeuner. Une journée rude en somme qui l’avait laissé sur les rotules.
Autant dire qu’Alix rentra chez elle avec un net soulagement, et l’estomac criant famine. Rentrant en coup de vent dans sa baraque en mauvaise état, elle s’était précipitée vers ses placards, en quête d’un pot de cassoulet à se faire réchauffer en vitesse. Rassasiée, épuisée, la jeune dealeuse s’était trainée vers la douche pour se laver et se brosser les dents mollement, avant que l’épuisement n’eut raison d’elle, la faisant s’effondrer tête la première sur le lit, nue.
La jeune femme n’avait ni pris la peine de passer un semblant de vêtement, ni même rangé ses divers sacs remplis d’artefacts qu’elle venait d’acheter et dont le poids conjugué avait mis son dos au supplice. Alix s’était tout simplement écrasée sur le matelas, la tête enfouie dans l’oreille et les fesses à l’air avant de se mettre à ronfler. Un sommeil lourd, sans rêve, l’empêchant totalement de se rendre compte de cette distorsion de la réalité qui se produisait autour d’elle.
Le contact du sable sur son visage, s’infiltrant dans sa bouche et son nez, la réveilla brusquement. Alix cligna des yeux lentement, encore engourdi de sommeil, et fronça les sourcils en mettant les éléments illogiques bout à bout.
*Hu ?... J’rêve là ou bien ?...* La dealeuse releva la tête d’un coup, et se fracassa aussitôt le crâne sur une surface dure.
Alix lâcha une bordée de jurons sous la douleur vrillant sa tête, et roula sur le côté en remarquant le cocotier penchée au-dessus d’elle. Se massant sa tignasse en grommelant, elle s’assit calmement en jeta un regard circulaire sur son environnement. Une plage de sable fin où se penchait une végétation tropicale, bordée d’une eau turquoise à perte de vue comme sur une véritable carte postale, tandis que son lit et ses affaires avaient totalement disparu.
*Et merde… Pas ça.* Marmonna-t-elle. La jeune femme connaissait les phénomènes des portails dimensionnel car elle les empruntait souvent pour ses affaires.
Mais cela, c’était clairement une nouveauté et surtout, un énorme imprévu. L’endroit ressemblait fortement à une ile perdue au milieu de l’océan, et elle commençait à croire qu’un portail chaotique l’avait certainement englouti pendant son sommeil. Mais où ? Alix n’en avait strictement aucune idée, ne sachant même pas si elle était sur Terre ou sur Terra. Loin de paniquer, elle se releva, brossa le sable sur son corps nu et entreprit de faire le tour de la plage en tâchant de se repérer.
Alix ronchonna en arpentant la plage déserte et visiblement vide de toute civilisation. Certes l’endroit était magnifique, mais au fur et à mesure que les minutes passaient, elle avait la désagréable impression d’être coincée ici et cela commença à l'inquiéter. Apercevant un mouvement au loin, elle mit sa main en visière en pressant le pas dans cette direction. Son intuition était juste, une personne venait bien de sortir de l’eau en s’agrippant aux rochers bordant la plage.
« Hé ! Hého ! » La jeune femme avança à petites foulées vers l’inconnue, levant le bras pour lui signaler sa présence.
Même si Alix n’était pas d’une grande pudeur, sa nudité lui revint à l’esprit et elle conserva sa main libre devant son sexe en approchant. D’ailleurs, l’autre femme était également nue comme un ver et semblait sortir d’une bonne baignade en mer.
« Hey ! J’sais que ça peut paraitre bizarre d’me pointer comme ça, mais t’es du coin ? »
La dealeuse demandait cela par pur politesse, mais elle n’avait pas beaucoup d’espoir que cette jeune femme puisse la renseigner étant donné son air paumé et ses traits japonais.
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Alors qu'elle en était toujours à se demander où elle avait bien pu atterrir, Ran entendit une voix la héler au loin. Et en se tournant vers la plage, elle crue voir aux premiers abord un garçon aussi nu qu'elle, avant de réaliser que la voix était féminine. Étant dans un coin de nature — difficile de faire plus sauvage d'ailleurs — la jeune fille n'avait aucune pudeur et dévoilait son corps sans honte, d'autant plus qu'il s'agissait d'une autre fille après tout, même si de loin, elle semblait avoir des formes plutôt masculine.
- Pas vraiment nan...
Ran décida qu'il était temps de finir de rejoindre l'île et quitta son rocher pour gagner la plage et arriva assez rapidement jusqu'à son interlocutrice. Elle sentait un peu l'eau de mer et les algues... Vu qu'elle sortait de la douche, elle était un peu dégoûtée quand même.
- J'me douchais tranquille chez moi avant l'grand plongeon...
Le soleil était aussi en train de se coucher ici aussi, aucune chance qu'il l'aide à se réchauffer et Ran était bien placée pour savoir que les nuits tropicales pouvait être parfois fraîche. Le plus urgent pour l'heure serait donc de se constituer au moins un feu de camp et un abris contre le vent. Elles chercheront demain pour quelque chose de mieux, probablement une grotte dans le volcan.
- J'te connais pas, mais va falloir s'serrer les coudes si on veux survivre... Tu sais faire un feu d'camp ? Ah, Ran, enchantée.
Elle lui tendit une main amicale. Après tout, elles étaient parties pour rester ensembles un bon bout de temps.
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La réponse de l’inconnue noya le dernier lambeau d’espoir d’Alix concernant ses chances de sortir rapidement de cette galère. Evidemment, tout n’était pas perdu, mais revenir à la civilisation lui semblait désormais plus difficile que prévu. La dealeuse jeta un coup d’œil vers l’orée des terres marquant la fin de la plage, désespérément sauvages et vides de toute civilisation, ce qui n’améliora guère son humeur.
« Mouais… J’pensais que c’était un-… » Alix s’interrompit brusquement en tournant la tête vers l’inconnue en train de sortir de l’eau. Elle était définitivement nue, et très agréable à regarder.
« … Un portail. » Termina-t-elle en détournant le regard. Après tout, elle aussi était dans le plus simple appareil, et elle ne tenait pas à avoir une érection incontrôlée dès le début.
Alix se massa la nuque nerveusement. Elle n’était pas spécialement portée sur le sexe ou sur le voyeurisme, mais son entrejambe fut tout de même prise de frissons, une réaction somme toute naturelle en présence d’une splendide jeune femme nue. C’était stupide, même gênant, et la dealeuse se força à détourner son esprit vers des pensées moins… Sexy que des courbes féminines bronzées et dégoulinantes d’eau de mer.
« Moi c’est Alix, et… J’connais le principe pour faire un feu, mais en pratique j’ai jamais essayé. Va falloir improviser j’imagine si on ne veut pas se geler et se faire bouffer par les bestioles. »
Serrant la main de Ran, sans retirer celle qui cachait son sexe, elle jeta un coup d’œil vers l’ombre des arbres à la lisière de la plage. Ce serait sans doute le meilleur endroit pour trouver du bois sec, et s’abriter un minimum avant que la nuit ne tombe complètement. Alix prit les devants, et désigna l’orée du bois d’un geste de la main avant de s’y diriger.
« Du coup, ce que je disais…J’sais pas si tu connais le principe, mais à mon avis on est tombé dans des portails dimensionnelles par accident. Faut croire qu’on a pas de bol » Déclara-t-elle en s’avançant dans la direction désignée.
Précéder Ran avait l’avantage de ne pas perdre de temps, mais surtout, lui permettait de ne pas avoir le corps de la jeune femme sous le nez. Alix put retirer sa main cachant son intimité masculine, se sentant beaucoup plus sûre d’elle, et l’esprit davantage habitué à la nudité de sa collègue. Ce n’était pas le moment que son corps la trahisse en affichant un barreau de chaise complètement hors de propos et contre sa volonté. Elle marcha tranquillement vers les arbres, commençant déjà à chercher des morceaux de bois secs ou des brindilles capables de démarrer un feu.
« Faudra trouver du bois sec, peut-être par là ? Tu t’y connais un peu en astuces de survie ? Parce que j’ai l’impression qu’on est carrément seules dans le coin. »
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Comme elle s'en doutais un peu, c'était donc bien un portail qui l'avait aspirer. Donc si elle avait disparue soudainement de la salle de bain, sa mère ne devrait pas trop paniquer. En principe, car impossible de savoir où elle avait atterrit. La Futa, qui semblait bien gênée, lui donna son nom et expliqua en gros qu'elle connaissait la théorie des feux de camps mais pas la pratique. Quoi qu'il advienne, elles aurons de toute manière besoin de bois sec.
- Un peu... J'ai fais un stage survie à Okinawa, quand j'étais gosse... Mais on nous avais fourni un briquet... Le genre pas très utile quand on en a pas quoi. Bref, va falloir des pierres aussi, pour l'foyer.
Pas trop humides non plus, sinon le feu n'allait jamais prendre. Et puis en y pensant, sans doute devront-elles tailler un silex... Rien qu'à l'idée de devoir vivre comme dans la pré-histoire lui faisait regretter son confort. Oui pour vivre dans les tropiques, mais avec un minimum de modernité quoi... Alix et Ran partirent donc vers la forêt pour trouver du bois sec et un peu de caillasse. L'idée était d'entourer le foyer pour y contenir les cendres et les braises. N'ayant pas de sac, elles allaient être obligées de faire plusieurs allés retours.
- Pour les portails, ouais j'connais l'principe... J'suis pas née sur Terra, mais ma mère est Tekhane... Et j'ai été une fois ou deux à Tekhos.
Tandis qu'elle se penchait pour ramasser de quoi faire un feu — au passage, cela faisait balloter ses seins et mettait ses fesses en évidence — Ran nota un buisson à fruits... plutôt space... Ça ressemblait un peu à des bananes, mais avec la texture des abricots. Elle en récoltât quelques uns, en se rappelant qu'elle avait pas mangée. Et sans doute que sa compagne d'infortune non plus.
- Tient, j'ai trouvée ça. C'mieux que rien...
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Si le sable fournissait un support agréable lorsqu’on se déplaçait pieds nus, Alix commençait à ressentir douloureusement sous ses plantes de pieds, les brindilles et les petits cailloux dispersés dans ce sous-bois. Le confort n’allait certainement pas être au menu ces prochains jours, songea-t-elle, s’imaginant déjà combien les conditions de vie allaient être difficiles si elles ne trouvaient pas trace de civilisation. A poil ou bien vêtues sommairement, probablement affamées la plupart du temps, sans parler des risques de déshydratation et des moustiques, cela n’allait pas être une partie de plaisir.
La dealeuse repéra une zone d’herbes rases à peu près épargnées par l’humidité, coincée sur surplomb créé par plusieurs troncs d’énormes arbres tropicaux et décida d’y déposer son fagot de bois sec. L’endroit n’était pas forcément idéal, mais avec la nuit tombante, ce n’était pas vraiment le moment d’être regardante. A force de fouiller les environs, Alix finit par accumuler une par une des pierres à peu près sèches, les disposant en cercle grossier en attendant la collecte de sa collègue.
« J’pense que ça devrait aller ce coin, au moins pour cette nuit. C’est au sec on dirait. » Déclara-t-elle en jetant un œil à Ran.
Alix l’observa un instant, notant mentalement qu’il lui faudrait sans doute du temps pour s’habituer à leurs nudités communes, à moins qu’elle trouve de quoi confectionner une sorte de sous-vêtement approximatif. Afin de se détourner du physique harmonieux de sa collaboratrice, elle commença à s’occuper du feu, disposant les pierres et les brindilles en foyer, accroupit sur l’herbe bien plus confortable pour ses pieds. Elle haussa un sourcil en voyant Ran revenir avec une brassée de fruits exotiques, dont elle ne parvenait pas à identifier l’aspect.
« C’est quoi ces trucs ? Ça ressemble à rien que j’connaisse… Et j’suis pas sûr que ce soit super sain de manger ça sans savoir ce que c’est. C’est peut-être pas mangeable. »
Être malade sur une ile tropicale sans possibilité de secours lui semblait la première chose à éviter, et goûter à des fruits inconnus ne lui disait rien qui vaille. Alix jeta un regard peu convaincu aux fruits, avant de rassembler les plus petites brindilles et autres mousses afin de faire partir le feu.
« Faudrait allumer ce truc avant quand même. Tu penses y arriver sans briquet ? J’sais qu’on peut le faire en frottant des bouts de bois, ou peut-être un genre de silex mais jamais essayé. »
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En revenant vers Alix, Ran constata qu'elle avait trouvée un endroit à peu près au sec. Grâce à la présence d'arbres alentours, elles étaient à l'abris du vent, ce qui était également une bonne chose pour le foyer, les braises ne risqueront pas de déclencher d'incendie non plus. Tout en déposant le contenu de sa récolte, elle écouta la réponse de sa collègue concernant sa petite trouvaille et haussa les épaules.
- On est pas équipées, ni pour pêcher, ni pour chasser. Et j'sais pas toi, mais j'ai moyennement envie de dormir le ventre vide. Et puis on saura pas sans avoir goûté.
Elle jeta un œil à la Futa, pendant qu'elle s'affairait et placer le foyer convenablement, en se disant qu'elle était plutôt pas mal en fait. Certes, elle n'avait jamais été attirée outre mesure par les femmes et les Futanari, mais celle là avait un coté garçon manqué, que ce soit dans sa façon de parler ou ses formes féminines presque inexistantes, qui lui plaisait bien. Pas au point de perdre ses moyens, mais assez pour que l'idée de passer un bon moment avec elle ne lui traverse fugacement l'esprit. Alix la tira de ses réflexions en reparlant du feu.
- J'ai essayée une seule fois, j'ai perdue patience au bout d'une demi heure. Mais là, on a pas trop l'choix d'toute façon...
Il y'avait deux méthode pour allumer un foyer: par frottement entre deux bout de bois ou deux pierres dont un silex. Pas la peine d'envisager la seconde méthode pour le moment, il fallait d'abord en trouver un ou le tailler. Ran prit donc deux branches, une épaisse et une fine, qu'elle fit rouler entre ses mains contre la première. Et voilà, c'était partit pour un long moment en perspective avant de voir la première braise s'allumer. En attendant et pour meubler un peu le silence, Ran reprit la parole.
- Vu qu'on est parties pour rester ensemble un bon paquet d'temps, autant faire un peu plus connaissance... Tu viens d'où ? T'avais pas l'air trop surprise d'arriver ici...
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Terminant d’installer le foyer, Alix se leva pour observer un long moment l’endroit où elles venaient d’installer leur camp, et donc par extension, allaient y passer la nuit. Certes, l’environnement semblait au sec, mais dormir à même le sol ne lui plaisait guère pour tout un tas de raisons. Notamment les insectes. La dealeuse avait horreur des bestioles rampantes, et le taudis lui servant de maison infesté de cafards était en grande partie responsable de ce dégoût.
Un lit sommaire, ou du moins une installation leur permettant de se surélever pour la nuit s’avérait réellement nécessaire. Alix jeta un coup d’œil à Ran qui se lançait dans la difficile tâche de faire partir un feu de camp dans cette humidité. Quelque part, elle était contente de ne pas devoir s’en charger personnellement, car la patience n’était pas quelque chose de très développée, et elle se serait sans doute énervée au bout de quelques essais.
« Bon, j’vais essayer de faire une sorte de matelas pour la nuit pendant que tu fais ça. Histoire de pas se faire bouffer par les bestioles et d’avoir moins froid. »
Fabriquer une couche correcte était sans doute hors de sa portée ; sans outils il ne serait pas possible de couper des rondins ou autre matériaux solides. Néanmoins, Alix s’éloigna quelque peu, récupérant deux pierres légères au passage, cherchant le coin de bananiers repéré précédemment. Les arbres ne portaient pas de fruits, mais les feuilles étaient grandes et au moins imperméables. Utilisant les pierres pour casser les tiges des grandes feuilles, elle commença à effectuer plusieurs aller retours pour en faire la base du matelas.
« J’viens de Nexus, et ouais, les portails ça me connait vu que j’en utilise régulièrement pour aller vendre mes trucs sur Terre. » Déclara-t-elle en alignant les feuilles sur le sol.
La dealeuse ne chercha pas réellement à fabriquer deux couches distinctes. Même si le contact rapproché avec Ran serait sans doute gênant au début, dormir proche l’une de l’autre serait plus judicieux pour conserver la chaleur. Pour terminer, Alix couvrit les feuilles d’une couche de brindilles sèches et de mousses : ce serait sans doute inconfortable, mais au moins elles ne seraient pas collées au sol.
« J’fais du commerce un peu… Illégal. Mais bon, çaa n’a pas vraiment d’importance vu la situation actuelle… Et toi, tu fais quoi ? »
Alix s’assit en tailleur sur le matelas prêt du foyer, et tendit une boule de mousse sèche à sa partenaire, au cas elle en aurait besoin pour démarrer le feu. Si elles était condamnées à passer un bout de temps ensemble, autant être franches entre elles, et la dealeuse assumait parfaitement ses activités.
« Tiens, ça partira peut-être mieux avec ça. Il faudra sans douter pioncer l’une à côté l’autre si on ne veut pas trop se geler les miches. »
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Comme elle s'en était doutée, faire partir un feu allait être aussi long et compliqué que prévu. Sa compagne d'infortune lui informa qu'elle allait s'atteler à une litière rudimentaire et hocha la tête en réponse. C'était en soi pas une mauvaise idée. Et peut être qu'au fil des jours, elles pourront améliorer leur "camp" en récoltant des matériaux sur l'île. Ran avait un peu la sensation de jouer aux Sims naufragés ou à ARK, sauf que là, c'était la réalité et beaucoup moins drôle. Alix fit plusieurs allers retours et son œuvre prit lentement forme. Légèrement surélevé avec des rondins de bois et rembourré avec plusieurs feuilles longues et herbes sèches superposées, suffisamment large pour elles deux. Oui, elles allaient probablement devoir se coller l'une à l'autre pour partager la chaleur, faute de couvertures. Si l'une ou l'autre avait eu un talent pour le tissage et avec les matériaux nécessaires, elles auraient pu faire des hamacs, mais elles devront se contenter de ça.
Ainsi, la Futa était donc originaire de Nexus et était dans le trafic illégale. Ran en avait entendu parlée de sa mère, comme d'une cité état médiévale qui échangeait avec les elfes, les nains et les sirènes. Mais à en croire Alix, il n'y avait pas que de bonnes choses, comme partout en fait. La lycéenne ne la jugea pas pour autant, estimant qu'elle devait faire du mieux qu'elle pouvait, avec ses moyens à elle, pour s'en sortir. Sans doute n'avait-elle même jamais eu d'études, même la plus basique. Elle lui tendis alors des herbes sèches tout en lui retournant la question.
- Merci... Moi j'suis juste lycéenne mais les cours m'passionnent pas vraiment. J'veux m'lancer dans une carrière pâtissière, donc j'm'emmerde pas mal en cours.
Ses parents ne lui en tenaient même pas rigueur. L'important pour eux était juste qu'elle excelle dans la carrière qu'elle s'était choisie et eux même avouaient qu'il ne fallait pas être diplômés pour faire de la cuisine ou des carrières artistiques ou sportives. Suffisait de voir ces types payés des fortunes juste pour mettre des coups de pieds dans un ballon, sans forcément marquer de points. Qu'on ne viennent pas lui dire qu'ils avaient eu leur Bac.
Plusieurs minutes passèrent encore, avant que de la fumée ne se manifeste enfin. Quelques instants plus tard, le feu commença enfin à prendre dans des crépitements et la chaleur se repentit dans les alentours. La nuit elle, avait eu le temps de commencer à s'installer, donc ce fut un soulagement, d'avoir également un peu de lumière. Ran tendis ses mains au dessus du foyer, appréciant la hausse de température, lorsque son estomac émis plusieurs bruits de protestations. Elle n'avait toujours pas mangée. Elle récupéra donc les "Abrinanes" qu'elle avait cueillit plus tôt et croqua dans l'une d'elle, affichant sa surprise. Décidément, ce fruit était bien insolite. Elle en tendit donc à Alix.
- Tient, c'pas mauvais... Ça a le goût d'poire... Et tu dormira mieux qu'le ventre vide.
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La soirée touchait lentement à sa fin, laissant peu à peu la place à une nuit opaque, et Alix s’empressa d’aider sa compagne d’infortune en pressant la mousse sèche dans le foyer. La lumière commençait à disparaitre, et elle ne tenait pas à tâtonner dans le noir pour essayer d’allumer ce feu, ou bien pour s’installer dans les lits de fortune. La proximité avec Ran allait rendre tout tâtonnement très… hasardeux et gênant.
Sa collègue s’avéra plus jeune qu’elle ne l’avait imaginé de prime abord. N’ayant jamais été à l’école, Alix se souvenait vaguement que le lycée sur Terre était réservé aux alentours de dix sept ans, quand elle-même ne connaissait pas son âge exact. Non pas que cela faisait une grande différence à ses yeux, pourvu que Ran ne soit pas une pimbêche comme on pouvait l’être à cet âge, estima silencieusement la dealeuse.
« Pâtissière ? Tu sais un peu cuisiner le reste alors ? Parce que moi, à part faire chauffer les conserves et les pâtes, j’saurai pas faire mieux. Quoique si on doit faire griller une bestiole, ça devrait aller. »
En vrai, Alix ne plaisantait qu’à moitié. Si elles parvenaient à capturer quelque chose, la dealeuse s’estimait incapable de la préparer correctement. Pour l’heure, elle fut surtout soulagée de voir enfin de la fumée s’échapper du foyer, s’empressant d’aider Ran à faire partir le feu les minutes suivantes. La chaleur était une bénédiction, et tout comme sa collègue, Alix tendit les mains pour réchauffer sa peau nue exposée à la baisse de température extérieure.
Alix récupéra le fruit étrange que Ran lui tendait avec une légère grimace. Bien sûr, son propre estomac criait lui aussi famine et la tentation de croquer dans le fruit était grande, mais elle n’arrivait pas à se débarrasser de l’idée qu’il ne soit pas consommable. Les risques lui paraissaient trop important, si bien qu’elle regarda la lycéenne prendre une bouchée avec un air circonspect. Puis finalement perplexe.
« De poire ? Bizarre. Enfin j’suppose qu’il va bien falloir bouffer quelque chose… » Déclara-t-elle de mauvaise grâce.
Regardant longuement le fruit, Alix se décida à mordre dedans et fut finalement agréablement surprise. Le goût était vraiment très plaisant, bien qu’étrangement nouveau, et elle dévora bien vite le fruit avec appétit. Habituellement, elle était plutôt une grosse mangeuse, si bien qu’elle reprit rapidement un second fruit pour s’en goinfrer immédiatement. Cependant, s’enfiler un troisième lui paru subitement mission impossible.
« J’ai l’impression de m’être enfilé trois steak, pas toi ? J’espère que c’est pas mauvais signe. »
La jeune dealeuse s’assit plus confortablement sur le matelas de fortune avec l’impression d’avoir fait un énorme repas. Le ventre rempli, et le feu crépitant devant elles, la situation ne lui semblait plus si catastrophique pour l’instant.
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Effectivement, en plus d'être bon, les fruits semblaient être incroyablement nutritifs et les rassasièrent bien vite. Il ne fallut que deux fruits à Ran aussi pour avoir l'estomac plein. Ce truc était une véritable bénédiction pour elles. Frottant doucement son ventre, elle ria légèrement à sa remarque.
- Ouais, mais j'espère qu'y a pas qu'ça dans l'coin... J'me vois mal me goinfrer d'fruits tout les jours... A force, y'aura plus rien.
Mieux valait varier la nourriture... Même s'il n'y avait pas d'animaux sur cette île, il restait toujours la faune marine. Demain, elles devront confectionner quelques outils, au moins un silex et un harpon, cela améliorera déjà grandement leurs chances de survie. Et ensuite, ben il ne leur restera plus qu'à partir à l'exploration de ce territoire. Ran espérait qu'il y'ait également une source d'eau potable, car cela allait rapidement devenir un problème dans le cas contraire.
La brunette alla rapidement rejoindre la Futa sur le "lit", sans se sentir gênée outre mesure. Nan, en fait, elle avait même la sensation de ne plus être dérangée par le fait d'être nue aux cotés d'une Futa. Un peu comme si cette situation précaire les avait rapprochées plus rapidement qu'elle ne l'aurait crue de prime abord. 'Fin bon, ce n'était pas encore au point d'avoir l'envie irrésistible de lui faire l'amour, mais elle avait le sentiment qu'un contact physique ne la dérangerait pas le moins du monde.
- J'sais pas l'heure qu'il est, mais on devrait essayer d'dormir, on va avoir pas mal de taf demain... Et ouais, j'pense qu'il va falloir s'serrer un peu pour rester au chaud...
La jeune fille disais cela sans arrière pensées mais quand même comme si cela lui semblait normal. D'ailleurs, elle s'allongea elle même sur leur lit... artisanal ? Ce n'était pas très confortable, mais c'était toujours mieux que rien. Peu après, elle sentit Alix s'allonger près d'elle... et fini par se coller à elle au bout d'un moment. Son corps se réchauffa progressivement, signe que cela marchait, et ne pensait absolument pas que cela soit dû au sexe contre elle.
- Bonne nuit Alix...
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Le ventre presque trop rempli, Alix se laissa aller contre le matelas de fortune en tâchant d’ignorer les branches inconfortables qui lui labouraient parfois le dos. La nuit était désormais entamée, et malgré le froid ambiant, elle avait l’impression d’avoir au moins pu rassembler un minimum de confort. Du moins, bien plus qu’elle ne l’aurait cru de prime abord : elles avaient bien mangé, un feu et un matelas de fortune étaient en leur possession. Durant la journée, la dealeuse s’était mentalement préparée à passer une nuit glaciale à même le sol au milieu des insectes et affamée.
La situation actuelle était donc un net progrès par rapport à ses prévisions. De plus, elle n’était pas toute seule, et même si Ran était encore relativement une inconnue pour elle, cela restait un gain non négligeable. La survie à deux était évidemment bien plus aisée qu’en solitaire, ne serait-ce que pour le réconfort psychologique. Étrangement, Alix ressentit beaucoup moins de gêne qu’au départ lorsque la lycéenne vint s’allonger à ses côtés.
« Ouais, va falloir trouver de quoi varier les repas, boire et puis trouver mieux pour pioncer que ce truc qui me laboure le dos. »
A force de chercher une position moins douloureuse en ronchonnant, la dealeuse se tourna, et se retourna dans tous les sens sans réellement être satisfaite. Faisant cela, Alix se retrouva finalement collée à sa collègue d’infortune et, contre toute attente, elle ne se sentit pas mal à l’aise outre mesure. Cette réaction l’étonna grandement, surtout après le malaise qu’elle avait ressenti auparavant face à leurs nudités respectives.
« Hmm, bonne nuit. » Marmonna-t-elle, un peu perturbée par cette nouveauté.
Leurs corps étaient quasiment plaqués l’un contre l’autre, et si certaines parties intimes étaient à touche-touche, Alix ne sentait pas la nécessité de s’éloigner. Et de toute manière, une chaleur agréable s’éleva, résultat de leur proximité, ce qui l’incita à fermer les yeux aussitôt. Ayant le sommeil particulièrement lourd, la dealeuse dormi comme une masse jusqu’au petit matin, malgré quelques ronflements.
Ce fut les premiers rayons du soleil qui réveillèrent lentement Alix, l’obligeant à ouvrir les yeux avant de se redresser, non sans ronchonner comme à son habitude. Elle se gratta machinalement la tignasse, et remarqua finalement que le feu s’était éteint durant la nuit. Ce qui était plutôt prévisible. Le temps était évidemment au beau fixe, et la jeune femme fini par s’apercevoir qu’il n’était pas le seul.
S’asseyant sur le matelas encore groggy par le sommeil, la dealeuse s’aperçu rapidement qu’elle affichait un beau barreau entre les jambes. Dans un sens, ça ne l’étonna guère vu la proximité avec Ran, et après tout, cela lui arrivait souvent le matin. Etonnamment, elle nota simplement ce fait et haussa les épaules, ne se préoccupant pas davantage que sa collègue puisse se réveiller à tout moment et s’en apercevoir. Il n’y avait plus qu’à attendre que ça dégonfle, estima-t-elle.
« Hé, Ran ? Tu dors encore ? Il fait jour, faudrait se bouger au plus tôt histoire de gagner du temps avant la chaleur de l’aprem. »
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Ran ne vit pas la nuit passer. Mis à part quelques débuts difficiles pour trouver le sommeil dû à l'inconfort du lit, la jeune fille fini par rapidement s'endormir. Ce fut finalement le lendemain qu'elle finit par émerger, remettant difficilement ses idées en places pour se resituer... et se souvenir qu'elle avait atterrit sur une île tropicale dans son plus simple appareil. Merde alors, ce n'était pas un rêve ? Elle tourna la tête en entendant une voix à sa gauche et tomba nez à nez avec le membre d'Alix, dur comme le roc. Ran ne le remarqua pas, mais elle même était dans un état plus ou moins similaire, ses tétons pointant sur près d'un centimètres. Son clitoris n'était pas en reste non plus, plus bas. Mais la lycéenne ne le remarqua pas, dû au fait qu'elle ne ressentait ni douleur, ni excitation.
- Dis moi, c'moi qui t'fait c't'effet là ? Blague à part, t'as raison, faut qu'on s'bouge...
Ran se redressa donc hors du lit, choppant un des fruits qu'elles avaient récupérées, histoire d'avoir un semblant de petit déj. Elle en mâchonna un bout avant de regarder sa compagne d'infortune en en lui tendant également un.
- Va falloir s'faire un silex ou deux et faire pareille avec des branches, de préférence longues et rigides, pour tailler des harpons... Tu peux chercher ça ? Moi j'vais faire les silex.
Elle avait vue une ou deux émissions sur le sujet et savait à peu près comment faire. Et puis mieux valait travailler à leur survie dans la matinée avant de partir explorer leur environnement. Au moins, avec chacune un silex et un harpon, elles pourront un minimum se défendre, si jamais il s'avérait qu'elles n'étaient pas si seules sur cette île.
Durant les deux heures qui suivirent, Ran longea la lisière de la jungle, cherchant de quoi faire ce qu'elle voulait. Leur point de repaire pour l'heure était les récifs rocheux près desquelles les deux jeunes filles s'étaient rencontrées. Elles devaient s'y retrouver dès qu'elles trouvaient ce qu'elles cherchaient. Ran fut la première à revenir. Elle s'installa près d'un des rochers et commença à frapper la pierre contre une autre, avec celui-ci comme support pour son office. Peu à peu, des éclats de pierre s'envolaient et il lui fallut une bonne heure pour obtenir un premier silex. Elle commença à entamer le second lorsque Alix revint vers elle, avec les branches. Ran lui tendit le premier silex terminé.
- Tient, utilise ça pour tailler l'bout. Fait gaffe, ça coupe bien.
Certes, c'était rudimentaire, mais elles avaient pas mieux. Et entre temps, le corps de Ran montrait toujours des signes d'excitation, mais sans qu'elle même n'en ressente. Bien sûr, elle l'avait remarquée entre temps, mais vu leur situation, elle considérait qu'il y'avait pour l'heure, plus urgent à penser.
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Se lever aux aurores n’était pas du tout dans les habitudes d’Alix. Cependant, la dealeuse fit de son mieux pour émerger, s’étirant et baillant à s’en décrocher la mâchoire, en prévision de la longue journée de travail qui les attendaient, elle et Ran. Fabriquer des outils, trouver de l’eau, chercher un meilleur refuge, tout cela allait probablement leur prendre la journée dans le meilleur des cas d’où la nécessité de se lever tôt. Ou du moins, de ne pas s’éveiller dans l’après-midi comme elle en avait l’habitude.
Sa collègue se réveilla peu après elle, et Alix ne fit guère de commentaire sur la trique qu’elle affichait malgré elle. C’était bizarre au minimum. En réalité, la jeune femme ne se souvenait absolument pas d'avoir fait un quelconque rêve ayant pu provoquer cette érection, et elle n’était plus aussi gênée par leur nudité respective. Elle observa pensivement Ran se redresser : la lycéenne était certes sexy, mais tout de même pas au point de lui sauter dessus ou d’avoir un tel barreau.
« Merci… Ok, j’vais aller chercher ça et on se rejoint… Hmm, même endroit qu’hier ? Ce s’ra plus simple pour se retrouver. » Dit-elle en récupérant le morceau de fruit, mordant dedans presque aussitôt.
Alix se redressa sans perdre de temps en mastiquant son frugal petit déjeuner, et se mit aussitôt en route vers la plage. Il lui semblait avoir vu auparavant quelque chemin s’enfonçant dans la jungle, et la dealeuse espérait y trouver un ou deux endroits abordables pour y trouver du bois solide. Si les deux survivantes voulaient fabriquer des harpons, il lui semblait clair qu’elles ne pourraient pas utiliser des fibres de cocotiers ou du bois échoué.
Le plan était donc de s’avancer légèrement entre les arbres marquant le début de la forêt, sans pour autant s’y enfoncer et perdre la plage de vue. Alix finit par retrouver un endroit adéquat, mais la tâche n’était pas aisée lorsque l’esprit humain était toujours tenté de continuer plus avant en espérant trouver une meilleure qualité.
Négligeant le bois par terre et beaucoup trop humide, la dealeuse opta finalement pour arracher quelques branches en utilisant des pierres comme une sorte de marteau rudimentaire. C’était une tâche assez fatigante mais étrangement, Alix se sentait plutôt en bonne forme malgré la faible quantité de nourriture. Quant à son pénis, il l’était également, et ne semblait pas non plus vouloir dégonfler.
En vrai, ce phénomène l’inquiétait un peu, malgré une absence de notable de douleur. Alix ramassa une dizaine de branches, de taille variable histoire d'avoir le choix, et fit le chemin inverse vers le point de rendez-vous. Elle aperçu bien vite Ran occupée avec ses silex, et déposa finalement ses futurs harpons artisanaux à côté d’elle.
« En fait, tu sais pêcher au harpon ? Parce que j’ai jamais fait ça, perso’. »
Alix prit le premier silex, et commença à tailler une par une les branches collectées. Ce n’était pas si difficile, et compte tenu de sa vie mouvementée, elle avait l’habitude des travaux manuels. En fin de compte, le plus gênant restait cette érection persistante qui la gênait plus qu’autre chose pour bouger. Ça n’était pas normal à ce stade, même si ça n'était pas douloureux. La solution la plus évidente à ses yeux aurait été de se vider manuellement, mais ce n’était pas réellement le moment pour se masturber, encore moins en présence de Ran.
« Putain, mais c’est gonflant ça ! » Ronchonna-t-elle après s’être mis un énième coup de branche dans la verge. « Tu ressens pas un effet bizarre toi aussi ? On a bouffé que ces fruits, ce serait pas un effort secondaire ? En tout cas, si je m'isole entre les rochers, t'étonnes pas. »
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Alix ne tarda pas à se mettre au travail et, pendant qu'elles s’effaraient toutes deux à leur tache, Ran lui répondit rapidement.
- J'suis originaire d'Okinawa, c'est dans l'équateur du Japon... un coin similaire à c't'île. Quand j'était plus jeune, ça m'arrivait d'aller pêcher avec mes vieux ou des amis sur des plages comme celle là. Pour ça aussi que j'suis moins gênée qu'toi par la nudité... M'arrivait aussi de bronzer intégralement sur des plages sauvages avec mes potes.
Bon, à l'époque, elle était pas avec des formes aussi voluptueuses aussi, mais elle en avait pris l'habitude et à présent, elle ne ressentait pas la nudité comme les autres, dans un coin de nature ou dans les bains publics, comme on en trouve pléthore au Japon. Et vu le teint de sa peau, il était évident qu'elle en avait longuement profité. S’ensuivit ensuite un silence, seulement perturbé par les pierres s'entrechoquant ou raclant le bois, jusqu'à ce que la Futa ne laisse échapper un juron, lui demandant si elle aussi ne ressentait pas des choses bizarres. Ran jeta un œil à son membre qui ne semblait pas vouloir dégonfler et, pour seule réponse, se tourna vers elle, lui montrant sans gêne ses tétons étonnamment durs pointer vers elle, ainsi que son clito qui ressemblait à un mini pénis en érection.
- J'sais pas c'qui provoque ça, sans doute les fruits... Mais ouais, faudra essayer d'régler ça... 'Même temps, c'pas comme si on avait aut'chose à s'mettre sous la dent.
Elles devront essayer de pêcher lorsqu'elles auront fini leurs outils mais avant, encore devaient-elles trouver des spots de pêches. Autrement dit, elles allaient sans doute devoir encore bouffer végétal encore quelques jours et rien ne garantissait que leur état allait rester stable d'ici là...
Ran termina donc son silex, avant de s'emparer d'une branche suffisamment longue à son gout et commencer à tailler le bout en pointe, alors que sa compagne d'infortune avait terminée le sien. Mais tandis qu'elle fini par se retrouver seule à tailler son bout de bois, celui-ci tapa par mégarde dans son clitoris et là... la jeune fille ressentit comme un puissant électrochoc, qui la fit se plier en avant en gémissant doucement, la main sur son sexe. Cela avait été aussi soudain qu’inattendu et il lui fallut un moment pour se rendre compte... qu'elle mouillait. Beaucoup. Son jus intime coulait à flot, bien plus qu'en temps normal, et était également bouillant. Avec précaution, elle mit une petite pichenette dans son bouton, qui ressemblait d’avantage à une phalange d’auriculaire tant il était gonflé, et une nouvelle décharge de plaisir incontrôlable secoua son corps, la faisant gémir de plaisir.
- Haaaan... ♥ Bordel... C'pas normal...
Ran avait une envie folle de jouir maintenant et c'était vraiment difficile de se contenir. Et puis pourquoi pas après tout ? Alix était surement partie derrière des rochers pour se soulager également, alors quel mal y'avait-il à ce qu'elle en fasse de même ? Cuisses écartées et face contre sable, la jeune fille commença donc à se doigter assez rapidement en gémissant de plaisir, finissant par rapidement s'en foutre si Alix devait revenir pendant son affaire. Peu à peu, cela n'avait en effet plus d'importance si elle devait être prise sur le fait. Tout ce qui comptait sur le moment, c'était le pied qu'elle prenait.
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Les deux survivantes travaillaient minutieusement à leurs harpons artisanaux, et malgré la gêne quasi permanente que représentait un tel barreau entre ses cuisses, Alix parvint finalement à sculpter une pointe correcte. Laissant ce premier harpon artisanal de côté, elle s’empara d’une seconde branche en essayant de s’asseoir confortablement sur le sable cette fois-ci. La dealeuse avait beau se concentrer sur sa tâche en évitant de toucher à cette lance de chair, celle-ci ne semblait pas vouloir dégonfler et chaque contact générait des frissons disproportionnés.
« ‘Connerie de fruits… J’aurais pu trouver ça drôle si c’était pas aussi débile et gênant. » Bougonna-t-elle en avisant l’état de Ran.
Manifestement, la dealeuse n’était pas la seule à ressentir les effets du fruits, même si ça n’était pas plus rassurant de son point de vue. La vue de sa collègue à ce stade d’excitation n’améliorant évidemment pas les choses, Alix soupira et tâcha de concentrer sur son attention sur le large. Quelques oiseaux marins filaient dans le ciel, et après plusieurs secondes à les suivre des yeux, elle renonça à l’idée de perdre cette érection par sa seule volonté.
Alix n’était pas le genre de jeune femme à prendre des gants, et l’absence de gêne aidant, elle se leva en ronchonnant, décidée à prendre les choses en mains. Elle déposa son harpon à moitié terminé à proximité du précédent avant de chercher des yeux un endroit tranquille. Cette plage avait l’avantage d’être pourvu de nombreux rochers et récifs sur le bord de mer, et la dealeuse en repéra finalement un suffisamment large pour s’isoler non loin.
« Bon, tu m’excuseras mais j’vais m’isoler cinq minutes pour essayer de résoudre le problème. J’reviens vite. »
Sans perdre de temps, la jeune femme partit en direction des récifs, impatiente de pouvoir se débarrasser de cette érection insupportable. Rejoignant rapidement cet abri temporaire, elle jeta des regards de droite à gauche, avant de hausser les épaules devant ce réflexe bête : après tout, elles étaient sur une ile isolée, aucune chance de se faire surprendre. Sauf par Ran, mais cette pensée ne la dérangea pas plus que cela finalement.
Alix mit la main sur sa verge durcie, et échappa aussitôt un petit couinement de surprise face à ce contact. Son sexe était extrêmement sensible, et le toucher déclenchait rapidement des sensations dans tout son corps. A ce stade là, la dealeuse ne résista pas longtemps avant de commencer à masturber son membre, échappant de longs et profonds râles de plaisir. La séance fut plus rapide qu’elle ne l’aurait imaginé, et la jeune femme sentit l’orgasme arriver à toute allure.
« Putain… Han, mais c’est quoi… »
Poussant un petit cri de jouissance, la dealeuse finit par céder complètement à la délivrance, son membre échappant de longues traines de foutre sur le sable. L’orgasme la secoua profondément, lui semblant bien plus intense, et plus fort qu’à l’accoutumée. D’ailleurs, à voir la quantité de liquide orgasmique répandu sur le sol, Alix se douta qu’il y avait là un autre effet secondaire de ce fruit inconnu.
Après s’être calmé, et lavé rapidement les mains dans l’eau, la dealeuse se redressa, regardant l’horizon avant de baisser les yeux sur son sexe. Celui-ci ne semblait qu’à moitié calmé, affichant toujours une raideur agaçante sans pouvoir qu’elle ne s’en ressente la moindre douleur. Dans le doute, Alix préféra ne plus y toucher en espérant que ça se calme en marchant sur le chemin du retour.
Retournant au point de rendez-vous avec Ran, elle chercha cette dernière des yeux sans la remarquer et fronça les sourcils en approchant de l’atelier improvisé. Alix s’apprêta à l’appeler quand, au milieu des rochers, elle tomba directement sur la jeune fille allongée sur le sable. en pleine séance de plaisir solitaire. Presque instantanément, le sexe d’Alix remonta directement au beau fixe malgré elle.
« Erh… Préviens-moi quand t’as terminé… » Dit-elle en se retournant aussitôt pour laisser à Ran un semblant d’intimité.
Alix prit un peu de distance, et retourna à sa tâche première, à savoir la taille des harpons. Malgré cela, elle ne cessait de ronchonner dans sa barbe : même après s’être soulagé ainsi, l’excitation n’avait pas disparu et les gémissements de Ran n’avait fait qu’aggraver la situation. Une branche et un silex dans les mains, elle tenta de se concentrer mentalement pour penser à autre chose que le corps de la lycéenne en pleine masturbation.
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De mémoire, Ran n'avait jamais été aussi excitée de sa vie, alors qu'elle n'était pourtant que dans un trip solitaire. Même lorsque Haruka, un camarade de classe avait pris sa virginité, elle n'avait pas autant pris son pied. La jeune fille ne comprenait tout simplement pas comment un simple fruit (bon, elle en avait mangée trois depuis son arrivée sur cette île, mais quand même...) pouvait lui faire un tel effet. Sans doute était-il en réalité un puissant aphrodisiaque, mais à effets retardés ? Genre l'excitation ne débutait que lorsque le corps était stimulé ? Mais pour le moment, elle n'était pas en état de réfléchir convenablement, sans doute se ferait-elle ce genre de réflexion un peu plus tard dans la journée. Pour l'heure, elle s'acharnait seulement à faire aller et venir pratiquement toute une main dans son intimité, expulsant quelques jets de mouille à chaque pénétration, tandis que son autre main s'acharnait sur son clitoris anormalement gonflé. Le plaisir était si intense, qu'elle se coupa littéralement de ce qui l'entourait et n'entendit donc pas Alix lui parler.
Mais même si le plaisir était bien plus intense que tout ce qu'elle avait connue jusqu'à maintenant, il lui fallut malgré cela une bonne dizaine de minutes encore avant d'avoir un orgasme. Et quel orgasme! Durant une bonne vingtaine de secondes, elle hurla son plaisir en éclaboussant copieusement le rocher derrière elle, envoyant de puissant jets de sa chaude liqueur. Elle crue même qu'elle allait défaillir et perdre connaissance, lorsque cela se calma enfin. Meeeerde.... Et dire qu'il y'a une demi heure à peine, elle était encore en train de faire un silex dans le plus calme des mondes. Les jambes un peu flagellantes, elle se releva et marcha vers leur atelier de fortune, où elle vit Alix de nouveau au travail, le sexe toujours aussi raid. Cette simple vue sembla rallumer son feu intérieur et son jus intime, qui luisait allègrement sur ses cuisses, se remit très vite à tremper ces dernières en coulant de nouveau...
- J'crois que... essayer d'régler l'problème chacune dans not'coin l'résoudra pas si facilement... On en a toutes les deux envie...
C'était un fait. Elles ne voulaient pas l'admettre mais chacune d'elle était excitée par l'autre, malgré la galère dans laquelle elles étaient. Elles voulaient faire passer leur survie en priorité, mais était malgré tout trop excitées pour le faire correctement. Pour Ran, il semblait évident qu'elles devaient au moins baiser ensembles pour pouvoir s'éclaircir l'esprit de nouveau. Et de son propre aveu, c'était bien la première fois qu'elle désirait si ardemment se faire prendre par une Futa. Aussi, avant que sa collègue n'ai vraiment le temps de réagir, Ran se pencha vers elle pour l'embrasser langoureusement, sans la moindre gène, venant prendre en main son sexe si chaud et si dur pour le caresser sensuellement et commencer à le branler. Elle explora avec délice chaque recoin de sa bouche durant de longues minutes, avant de s'agenouiller devant elle, humant son sexe, le léchant dans la longueur.
- J'vais t'avouer quelque chose... Normalement, j'suis hétéro... Mais là, j'vais faire une exception, parce que j'te trouve vachement attirante quand même... Et pas seulement ta bite...
Et puis finalement, Ran vint à prendre le membre en bouche, l'enfonçant assez loin en elle avant de se reculer et recommencer, entament ainsi de profonds vas et viens, tout en passant sa langue sur la hampe de chair, dégustant ce délicieux membre qui contribuait à l'exciter comme une folle.
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Les gémissements particulièrement forts que poussait Ran, sciaient littéralement les nerfs de la pauvre Alix qui ne parvenait plus réellement à se concentrer à une tâche manuelle. Elle venait tout juste de se soulager, mais tout bénéfice avait complètement disparu étant donné que sa trique était plus que jamais de retour. Sa masturbation n’avait donc servi à rien, la faute au spectacle que sa collègue lui avait donné malgré elle.
Et ce n’était absolument pas terminé. La lycéenne semblait en plein séance de plaisir solitaire, n’ayant manifestement même pas remarqué le retour de sa compagne d’infortune qui faisait de son mieux pour ignorer les couinements de plaisir. A croire que Ran essayait de rameuter toute la population de l’ile s’il en avait une. L’effet secondaire de tout cela était tout à fait prévisible, gonflant à nouveau au maximum l’érection d’Alix qui tentait bien que mal de tailler ses harpons pour faire taire l’excitation montante.
*Putain, elle est sacrément bruyante… Connerie de fruits et connerie d’ile. Si ça continue comme ça, j’vais aller la salement baiser et puis merde.*
Au bout de dix minutes de gémissements ininterrompus, Alix se retourna en entendant la jeune femme revenir vers elle. La vue de son corps dans cet état, aux cuisses dégoulinantes de mouille, suffit à lui faire monter le rouge aux joues, empirant son désir de luxure. La dealeuse laissa tomber son travail : de toute manière, elle était incapable de se concentrer correctement à l’heure actuelle.
« T’es sérieuse ? On a plein d’boulot, et j’sais pas si c’est une bonne idée vu qu’on va se voir tous les jours et puis on-… » Commença-t-elle à argumenter avant d’être coupé par les chaudes lèvres de Ran sur les siennes.
Le baiser s’éternisa, donnant l’impression à Alix que son sexe allait littéralement exploser de désir tant ce contact était excessivement excitant. Peut-être était-ce fameux fruit qui exacerbait ainsi leurs sens ? En tout cas, sa trique était plus solide que jamais, dégoulinante déjà d’excitation pendant que leurs langues jouaient et s’étreignaient l’une contre l’autre. Ran avait totalement raison, que ce soit les effets du fruit ou non, l’attirance était réciproque, et la dealeuse ne chercha aucunement à rompre le baiser.
« Attends, attends… Ok, t’es sexy aussi mais purée, fais vachement gaffe… Aw ! »
Ran avait rompu le baiser, s’agenouillant à présent entre les jambes d’Alix, et le simple contact de sa langue chaude contre son gland l’électrisa complètement. Son sexe n’avait jamais été aussi sensible de sa vie ! La jeune femme serra fortement les poings quand son membre tendu disparu dans la bouche de la lycéenne, lui coupant littéralement le souffle tant les sensations étaient décuplées.
Certes, elle ne s’était pas faite sucer très souvent, mais tout de même. De plus, Alix s’était vidée il y a quelques instants mais l’intensité du plaisir ressenti était sans pareil. Son membre était généreusement cajolé par la chaleur et la douceur de la langue de Ran, délicieusement serré entre ses lèvres. Si Alix était silencieuse, c’était uniquement parce qu’elle se mordait les lèvres de toute ses forces pour ne pas hurler. Néanmoins, les sensations la submergeaient, et elles étaient beaucoup trop fortes pour qu’elle puisse se retenir très longtemps.
« Oh putain !... J’vais… ! » Prévint-elle en sentant un orgasme imminent s’emparer de tout son bas-ventre.
Ce n’était pas dans ses habitudes de jouir aussi vite, en si grande quantité et deux fois en si peu de temps. Mais le sexe d’Alix se contracta pour littéralement exploser en une éruption de sperme abondant et épais, pulsant en des jets réguliers pendant plusieurs secondes. La violence de l’orgasme la pétrifia, la renverser la tête en arrière, la bouche entrouverte et tout son corps crispé, contracté dans des spasmes jouissifs. Il lui fallut un bon moment pour calmer sa respiration, ce qui n’était pourtant pas le cas de son membre qui affichait une raideur obstinée et anormale.
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Le membre d'Alix goûtait tellement bon que Ran la suçait avec envie, allant et venant assez rapidement dessus, sa langue cajolant tendrement ce sexe dur comme la pierre et pourtant si douce. Si elle usait d'une de ses mains pour caresser de nouveau son intimité, l'autre en revanche malaxait doucement les testicules dans sa paume. Par moment, elle venait même la prendre en gorge profondes durant quelques secondes, avant de se retirer, emportant avec elle quelques filets de salive. Si Ran pouvait sortir de son corps et se regarder, elle ne se reconnaîtrait absolument pas, tant les fruits semblaient l'avoir métamorphosée. Et visiblement, elle n'était pas la seule. En effet, la Futa, même sans faire de bruit, semblait complètement crispée par son plaisir. Si bien qu'il ne fallut pas longtemps avant qu'elle ne jouisse directement entre ses lèvres.
Ran avala le sperme goulûment, dans des bruits de déglutition bruyants et pervers. Cela dura un long moment, durant lequel Alix gémissait en tremblant de tout son corps. Pourtant, en ressortant de sa bouche, son membre semblait toujours aussi dur et envieux, alors qu'Alix tomba en arrière sur le sable, se retrouvant en position allongée. Et de son coté, Ran avait toujours aussi faim de sa semence. C'est comme si elle en était soudainement devenue accro. Elle garda d'ailleurs un peu de foutre en bouche et retourna embrasser la Futa, partageant avec elle sa semence, allongée contre elle, mais sur le coté. Leur baisé dura plusieurs minutes, à tournoyer leur langue mutine dans un balais de sperme chaud, avant qu'elles ne se séparent.
- Ton jus à très bon gout Alix... Et qu'importe si on dois s'côtoyer tout les jours après c'qu'on vient d'faire... On aura qu'à r'commencer tout les jours...
Ran se retourna alors, se mettant en 69 au dessus de la Futa, écartant les cuisses au dessus de son visage, l'intimité ruisselante de mouille, avant de s'attaquer de nouveau à son membre viril. Mais cette fois-ci, elle ne la suça pas, se contentant de longuement la lécher, comme on lécherait une glace, la faisant parfois glisser entre ses lèvres, la tête penchée de coté, afin de varier un peu les plaisirs. Et afin de maximiser le plaisir d'Alix, Ran ne tarda pas non plus à enfoncer un doigt inquisiteur dans son fondement, rapidement suivis d'un second. C'était probablement là l’avantage des Futa par rapport aux hommes, ces derniers aimaient rarement se faire sodomiser par quelque chose.
Ran continua ainsi autant de temps qu'il en faudra pour finir par faire éjaculer de nouveau Alix, son sperme giclant en l'air pour maculer son corps, tandis qu'elle même inondait sa bouche et son visage pendant sa jouissance. Toutefois, Ran était toujours aussi désireuse de sexe et elle ne tarda pas à se relever, pour finalement venir s'appuyer contre un rocher en position de levrette, les cuisses bien écartées.
- Vient m'baiser bien fort Alix... Vient t'vider en moi...
Outre prendre son pied quelque temps encore, Ran espérait surtout que se décharger ainsi de leur frustration de de leur plaisir, allait leur permettre de reprendre le fil de la journée normalement... Mais à ce rythme, l'addiction causée par ces fruits seront le cadet de leurs soucis. En attendant, elle dandina du cul pour inviter la Futa à venir la pénétrer, sans préciser quel trou visiter. A moins qu'elle ne s'occupe des deux...
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L’intensité des sensations était telle, la puissance du plaisir était si forte, qu’Alix avait l’impression de nager en plein rêve délirant, un songe extrêmement érotique. Malgré la force de l’orgasme, son corps ne ressentait pas du tout de douleur, ou même la moindre fatigue, si bien que son membre demeurait très raide et dur. La jeune femme s’allongea sur le sable, les bras en croix pour calmer sa respiration tandis que Ran avait l’air de bien apprécier le sperme expulsé si brusquement, ce qui avait le don d'exciter encore plus la jeune femme.
Poussant un râle sonore longuement retenu, Alix se passa la main dans les cheveux regardant la lycéenne, la bouche pleine, se caresser machinalement. Ce n’était guère dans ses habitudes de manifester un aussi violent et spontané désir, mais la dealeuse avait réellement une envie soudaine de la baiser salement directement sur le sol. Plus elle regardait ses courbes, ses tétons durcis et ses cuisses inondées de cyprine, plus Alix avait envie de lui planter son sexe en elle pour la faire gémir, voire même hurler sous ses coups de bassin.
Étrangement, ce baiser plein de foutre qu’elle partagèrent aurait pu la dégoûter, mais Ran avait effectivement raison sur ce goût particulier. Etait-ce encore un effet secondaire du fruit ? Quoiqu’il en soit, Alix avala le liquide sans protester, et probablement encore sous le coup de l’excitation avant de se lécher les lèvres en voyant la position que sa collègue s’apprêtait à prendre. Sans rien ajouter, la dealeuse agrippa les fesses de sa partenaire fermement, attirant son intimité avec force contre ses lèvres pour la lécher comme une affamée.
Tout comme sa semence, Alix s’aperçu bien vite que les sécrétions sexuelles avaient tout aussi bon goût, voire même quelque chose de particulièrement addictif. Tandis que Ran léchait avec une lenteur exaspérante son pieu en s’occupant de son fondement, la dealeuse gémit et remua le postérieur, signifiant son appréciation envers ces attentions. En réponse, elle se mit à lécher copieusement l’intimité de Ran, récoltant et buvant sa mouille comme une affamée, n’oubliant pas de suçoter la perle très sensible de la demoiselle.
Toucher à son cul avait toujours un effet puissant sur elle, et Alix ne tarda pas ressentir les prémices d’un nouvelle orgasme particulièrement violent, soutenu par cette double stimulation. Son membre se contracta et, dans un nouveau râle sonore, la jeune femme expulsa encore de nouveaux jets de sperme chaud, maculant complètement le haut du corps de Ran. Et encore une nouvelle fois, sa verge resta bien raide malgré tout. A croire qu’il lui faudrait sans doute davantage pour se calmer.
Alix attendit quelques instants que les spasmes agitant son bassin cessent, avant de se lever, tombant aussitôt nez à nez avec la lycéenne agitant son derrière à quatre pattes. Si son pénis n’était déjà dressé, nul doute que cette vision l’aurait fait instantanément faite bander tant l’invitation était alléchante.
« Ok, faut pas me le dire deux fois. Par contre, prépare-toi à te faire défoncer parce que les fruits ont l’air d’avoir sacrément boosté ma libido. »
Se remettant aussitôt sur ses pieds, Alix vint saisir entre ses mains les hanches de la belle, pointant son membre rougie et dégoulinant vers son antre intime qui ne l’était pas moins. Sans cérémonie, elle la pénétra d’un coup sec en poussant un petit cri de plaisir. Après tout, l’antre chaude de Ran était si inondée que le membre d’Alix coulissa tout seul à l’intérieur, se logeant sans encombre de toute sa longueur.
En prenant appui sur le fessier de Ran, le sexe d’Alix se mit à faire de profonds et vigoureux va-et-vient, écartant les chairs intimes détrempées de désir. On n’entendait presque plus que le bruit lubrique du bassin de la jeune femme tapant contre celui de sa partenaire qui gémissait sous les coups. Pendant de longues minutes, elle pilonna le vagin de Ran avec son membre raide sans s’arrêter, la tenant par les hanches pour renforcer sa prise pour accentuer la force de sa pénétration.
« Putain, c’est tellement bon, j’arrive pas à m’arrêter. » Lança-t-elle, sentant le vagin de Ran enserrer délicieusement et chaudement son sexe.
Cependant, Alix décida de varier brusquement, et de pimenter la situation. Marquant une pause pour ressortir son membre, elle le pointa aussitôt vers l’anus de la lycéenne, frottant son gland sur le petit trou. Avec la quantité de cyprine que sa partenaire produisait, il n’y avait guère besoin de lubrifiant. Elle se contenta donc de pousser son gland à l’intérieur, écartant ce petit passage étroit progressivement avant de s’y ficher complètement dans un dernier coup de bassin vigoureux.
Après tout, elle lui avait tout de même prévenu que sa soif de luxure était décuplée. Alix se mit donc à la sodomiser aussi vigoureusement cette fois, écartant son cul sans aucune pitié dans un concert de bruits pervers et humides. La dealeuse tenait les fesses de Ran à pleine mains, s’acharnant à la pénétrer sur toute la longueur de son sexe avant de sentir à nouveau les prémices d’un énième orgasme. Le derrière de la lycéenne serrait davantage son sexe, et il ne lui fallut pas longtemps avant de jouir.
« Rah, putain ! »
Alix cracha à nouveau des torrents de foutre, se vidant une nouvelle, et remplissant complètement le derrière son amante. Les spasmes durèrent encore de longues secondes où elle resta planté à l’intérieur de Ran, faisant déborder son antre face à une telle quantité de sperme. Sans s’occuper le moindre du monde du reste, la dealeuse ressorti une nouvelle fois son sexe et le replanta directement dans l’intimité de son amante, laissant son anus béant dégouliner de jouissance.
Et c’était reparti pour un tour. Son sexe n’ayant toujours pas dégonflé, Alix saisit à nouveau les hanches de Ran pour pénétrer avec vigueur son vagin de plus belle. Cette fois, elle commençait réellement à être en sueur sous l’effort, mais ses coups de bassin restaient tout de même vigoureux et elle s’acharnait à pilonner l’antre intime de son amante. Elle comptait à ce rythme au moins jusqu’à ce qu’elle jouisse et la remplisse à nouveau, comme Ran l’avait lui demandé en somme, et peut-être même davantage.
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Ouais, devait y'avoir une molécule vachement aphrodisiaque dans les fruits, parce qu'avec l'excitation que se trimbalaient les deux filles, c'était comme si elles avaient avalées une grosse boites de gélules, alors qu'elles n'en avaient mangées que trois chacune. Mais cela avait été suffisant pour que Ran ait l'impression d'avoir un volcan en éruption à la place de son vagin. Et lorsqu'Alix vint enfin pénétrer celui-ci, le plaisir explosa littéralement dans son antre, la submergeant bien rapidement. En fait, elle eu littéralement un orgasme, surtout suite à ce que la Futa lui avait fait subir un peu plutôt, envoyant plusieurs jets de son eau intime brûlante sur les cuisses de son amante, qui ne s'arrêta pas pour autant de la pénétrer. Et si au début, elles se retinrent plus ou moins de crier, se contentant de soupirs et de gémissements langoureux, elles finirent par se lâcher complètement au bout de quelques minutes. Si bien qu'on aurait pu les entendre depuis l'autre coté de l'île.
Durant une bonne dizaine de minutes, la Futa s'acharna ainsi dans le sexe de Ran, agrippée à ses hanches, lui ramonant l’intérieur comme une furie. Normalement, la jeune fille était plus sensuelle, plus douce, n'aimant pas la brutalité et le sexe sauvage, mais aujourd'hui, elle aimait énormément le traitement que lui faisait subir Alix. Ses seins ballottaient avec force en dessous d'elle et la lycéenne enchaînait plutôt vite les orgasme, se faisant l'impression de devenir une femme fontaine tant sa libido avait été exacerbée. Finalement, Alix se retira de son intimité pour s'enfoncer brutalement dans son fondement et repartir de plus belle, durant un long moment, avec peut être un peu plus de force pour passer cet étroit orrifice. Finalement, Alix se vida dans son cul et Ran en gémis longuement de plaisir, couinant en sentant à nouveau son chibre dans son intimité, alors que son anus élargit se vidait paresseusement de la chaude semence.
- P'tain A-Alix.... Haaaan... T'es déchaînée.... Haaaaa... 'Tain c'est trop bon... Vas... Haaaaan.... Vas y p-plus fort....
Combien de fois avait-elles jouis ? Ran ne les comptait plus. A chaque orgasme, son corps en voulait plus. Elle s'était affaissée contre le sol, le cul dressé et gémissait plus fort à mesure que la Futa continuait de la bourrer. Un énième orgasme inonda copieusement son intimité de sperme chaud, avant qu'Alix ne se retire d'elle. Toutefois, la lycéenne ne lui laissa pas le temps de faire quoi que ce soit d'autre, la repoussant contre le sable pour venir s'installer à califourchon sur elle et empaler sa fleur ravagée sur le membre toujours dur de son amante, débutant des rotations du bassin en venant empoigner les seins d'Alix, insistant surtout sur ses pointes de chair. Elle remua ensuite d'avant en arrière, se penchant de plus en plus vers le visage d'Alix, jusqu'à ce qu'elle en soit suffisamment proche pour l'embrasser goulûment et bruyamment, ses seins se retrouvant plaqués contre les seins et son clito gonflé frottant contre son pubis.
Difficile de dire combien de temps dura leur séance de sexe. Probablement une ou deux heures. Ran avait d'ailleurs plusieurs fois avalée le sperme de sa partenaire et celle-ci aussi d'ailleurs. Mais après un nouvel orgasme des deux filles, Ran ne bougea plus d'un pouce, la respiration lourde et sifflante. Lorsque le sexe de la Futa se retira du sien, un flot de sperme et de cyprine dégoulina de son orrifice béant, alors que son membre jutait sur son ventre. Ran était exténuée, mais l'envie de sexe fini par se dissiper, ses tétons et son clito retrouvant une apparence plus normale. Il leur avait fallut un bon paquet de temps pour évacuer toute leur frustration mais à présent, la jeune fille avait l'esprit plus clair. Oh, elle n'était pas épuisée au point de s'endormir, elle avait même l'impression de récupérer étrangement vite, mais il fallait quand même reprendre un rythme cardiaque normal, avant de reprendre leur fabrication d'outil.
- 'Tout cas, t'es une sacré amante... J'regrette pas d'avoir baisée avec toi... Bordel, j'ai l'impression qu'mon ventre va exploser, à force d'avoir avalée autant d'foutre...
Pour un peu, c'était comme si Ran avait pris un repas. Elles qui voulaient avaler autre chose que des fruits, elles avaient été servies.
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Les fruits avaient beau avoir drastiquement augmenté sa libido, il devait forcément y avoir une limite aux efforts physiques que son organisme pouvait déployer sans marquer de temps mort. Alix se demandait simplement combien de temps cela allait prendre avant que son érection et son excitation ne se calme complètement. Maintenant que son amante la chevauchait, elle ne contrôlait plus rien, mais ses mains agrippaient fortement les cuisses généreux de la jeune fille pour l’accompagner dans ses mouvements désordonnés.
Le bassin d’Alix allait et venait, frappant contre les cuisses de Ran pour enfoncer son membre en feu dans sa chatte complètement ouverte et dégoulinante de cyprine. Le manège dura encore pendant des heures où les deux amantes rivalisèrent de frénésie sexuelle, hurlant à s’en briser la voix à chaque orgasme, variant aussitôt de position pour reprendre de plus belle et plus fort. La verge d’Alix avait déjà généreusement rempli les orifices de sa collègue, les deux femmes ayant à maint reprise échangées leurs secrétions mais leur état ne stabilisa qu’au bout de presque deux heures.
Après un énième orgasme commun, Alix planta profondément son sexe en Ran, crachant les ultimes vagues de foutre avec de se crisper, sentant enfin une fatigue bienvenue s’emparer d’elle. Elle retira sa verge ramollie pour laisser l’antre de son amante se vider de sa semence sur so nventre, et s’assit lourdement sur le sable pour calmer sa respiration à son tour. Enfin son corps reprenait son état normal ! Alix était tout de même soulagée que cela prenne fin car elles étaient tout de même en pleine survie, et il était vitale qu’elles puissent continuer leur travail. Ce qui semblait désormais bien plus simple, maintenant que leur soif de sexe s’en était allée.
Alix échappa un rire en se redressant. « T’es pas mal non plus. Quoique, tu manques tout de même d’une bite pour m’soigner le cul, bien dommage ça. »
Étonnamment, la dealeuse ne se sentait pas aussi fatiguée qu’elle aurait pu s’y attendre, manifestement simplement un épuisement partiel, comme après un exercice sportif léger. Autrement dit, il lui était toujours possible de reprendre leur travail là où elles l’avaient laissé. Brossant son fessier pour retirer le sable en se levant, Alix avisa son corps trempé de sueurs, de sperme et autres liquides sexuelles, celui-ci ayant grandement besoin d’un bon bain. Cela dit en regardant Ran, il était évident que ce serait sans doute elle la plus à plaindre.
« Faudrait se trouver une source d’eau, genre une rivière ce serait pas mal si on veut pas être collante pour le reste de nos journées. La mer c’est bien mais pas terrible pour se laver. »
Elles auraient sans doute tout intérêt à partir aussitôt en exploration maintenant que leurs objectifs s’accumulaient : trouver un endroit pour pêcher, un meilleur abri et une source d’eau lui semblait prioritaire. Alix se mit donc rapidement au travail, terminant les deux derniers harpons qu’il lui restait à sculpter. A se demande si elle ne serait pas capable de sculpter un gode en bois suffisamment doux pour pimenter leur prochaine séance. Chassant ses pensées perverses, elle se reporta vers sa compagne d’infortune.
« On y va ? C’est pas que j’aime pas baiser avec toi, mais faudrait sans doute se mettre au taf avant qu’une nouvelle frénésie nous empêche de bouger. ‘Ton avis, on part de quel côté ? »
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Ran était bien d'accord avec sa collègue, la mer c'était pas top pour se laver. Après tout, elle avait fait un grand plongeon dans celle-ci la veille, juste après sa douche. En plus, le sperme d'Alix était un peu salé, alors si c'était pour se retrouver encore plus collante et salée, c'était pas la peine. Non, pour le moment, elles devront partir en exploration dans leur état, en espérant trouver une rivière. Peu de chance qu'il y'ait une montagne eneigée sur une île tropicale, mais s'il y'avait un volcan, il devait forcément y avoir des sources chaudes quelque part, donc une nappe phréatique qui devait remonter à la surface et s'écouler vers l'océan. Elles terminèrent donc leur harpon avant de partir en expédition.
- On a qu'a longer la plage par là. On est sur une île, donc on finira par rev'nir à not'point d'départ si on trouve rien. Dès qu'on trouve l'estuaire d'un cours d'eau, on aura qu'à l'suivre.
Si elles en trouvaient un, elles pourraient aussi bien se laver qu'avoir de l'eau potable et peut être même trouver une zone de pêche, aussi bien pour des poissons d'eau douce que d'eau de mer. Ce serait aussi un bon endroit pour s'enfoncer plus dans les terres et peut être trouver un lac. Avec de la chance, elles pourraient même trouver des sources chaudes naturelles, ce qui serait quand même mieux pour se décrasser. Ainsi armées de leur harpon et d'un silex chacune, elles se mirent en marche. Longer la plage leur pris toutefois pas mal de temps de plus, sans doute l'île devait-elle être plus grande que prévue. Le sperme présent sur elles aurait dû avoir le temps de séché, ce qui n'était nullement le cas, preuve encore une fois que les fruits avaient dû faire bien plus que simplement augmenter leur libido. D'ailleurs, Ran avait continuée de se vider tout au long de la marche.
Ce ne fut qu'en fin d'après midi que les deux filles découvrirent un faible ruisseau qui se jetait dans la mer.
- Bon... C'pas tout à fait une rivière, mais c'mieux qu'rien... P't'être qu'en le r'montant, y'aura un lac au bout ?
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Malgré la solide endurance que les fruits lui avaient conféré, Alix était tout de même impatiente de pouvoir s’allonger quelques minutes dans un point d’eau rafraichissant. Elle n’avait pas cessé de travailler depuis ce matin après tout. Travailler et baiser. Se prélasser dans de l’eau douce pour nettoyer la transpiration, et autres fluides corporels serait une bénédiction, la dealeuse était donc attentive au moindre changement dans leur environnement pouvait indiquer un cours d’eau.
La principale difficulté étant de rester attentive malgré l’inconfort que provoquait la marche pieds nus. Alix n’en finissait pas de ronchonner à chaque fois qu’un caillou ou une brindille se plantait douloureusement dans ses plantes de pied malmenés. Malgré tout, elles purent enfin découvrir un maigre ruisseau en fin d’après-midi, signe qu’il y avait au moins de l’eau douce sur cette ile perdue. Il ne restait plus qu’à le suivre.
« Un lac ou même un point d’eau pour plonger dedans me suffira. Au moins d’jà, on pourra en récupérer pour faire bouillir ce soir. »
Nettoyer l’eau avant de la boire était au moins geste de survie qu’elle avait retenu. Remontant le cours de l’eau, les deux compagnes d’infortunes slalomaient entre les buissons de plus en plus épais qui fouettaient leur peau nue, Alix en tête. Voir les fesses de Ran se vider de sperme était un peu trop excitant à son goût, et elle ne voulait pas réveiller son érection. En tout cas, la végétation ressemblait davantage à une forêt à mesure qu’elles s’enfonçaient dans les terres, les buissons étant remplacés par des arbres. Quand au faible ruisseau, il se révéla n’être qu’un petit bras dérivant d’une rivière plus importante qu’elle suivirent aussitôt.
« J’crois que j’entends un gros bruit d’eau. » Lança-t-elle à Ran. Un léger grondement était en effet perceptible.
Ce qui se révéla tout à fait juste. Alors que les premiers reliefs apparaissaient, la rivière plus large descendait vivement un affleurement rocheux, créant une cascade avec une poche d’eau à son pied. Un petit coin frais au milieu de la chaleur qui appelait à la baignade.
« Fraiche et à peu près propre. T’as vu la cascade ? Y’a peut-être des grottes dans le coin. » Dit-elle en désignant les petits reliefs de part et d’autre de la cascade. « En attendant, baignade ! »
Alix posa ses harpons sans attendre, posant ses pieds timidement dans le bord de l’eau. Au moins, elle avait pied, ce qui était bon signe dans la mesure où elle ne savait pas nager. La dealeuse se laissa doucement aller avec un sourire d'aise dans la cuvette formée par la cascade, se délaissant et se débarrassant des restes de leur dernière partie de jambe en l’air.
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Effectivement, après avoir suivit le cours d'eau, les filles débouchèrent sur une cuvette, à peine plus grande qu'un jacuzzi et alimentée par une cascade. Littéralement une baignoire et une douche naturelle, le pied ! Alix entra rapidement dedans et Ran suivit aussitôt. L'eau était fraîche et agréable, lui arrivant à peu près au dessus de la poitrine et le bord de la cuvette assez lisse et courbée par l'érosion pour pouvoir y poser la tête sans se faire mal. La brunette se retrouva suffisamment détendue pour laisser échapper un soupire d'aise.
- Pfiouuu.... Elle est trop bonne... Ça fait du bien~
Le sperme, la sueur et le sable quittèrent bien vite son corps, évacués par le courant. Ça manquais encore de savon, mais au moins, elle se sentait plus propre que quelques heures auparavant. Néanmoins, une fois propre, la jeune fille ressortit bien vite de l'eau. N'ayant rien pour s'essuyer, elle voulait profiter de la présence du soleil pour se sécher avant la tombée de la nuit.
- Bon, fin d'la détente. Faut chercher si y'a des points d'pêche et faire un nouveau feu d'camp. J'm'occupe du bois si ça t'dérange pas.
Elle comptait aussi chercher de quoi faire une nouvelle literie de fortune, pendant qu'Alix cherchera sans doute une caverne de son côté, pas trop loin de leur bain. Mine de rien, leur nouveau campement s'annonçait bien meilleur que le précédent. Plus qu'à prier pour ne pas avoir un nouveau repas végétarien aphrodisiaque.
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La simple vision de ce plan d’eau paisible, véritable petit coin de paradis, avait suffit à conforter Alix dans l’idée qu’elle désirait ardemment s’offrir une pause des plus mérité. Son corps n’avait ressenti qu’une fatigue relative, grâce au mystérieux fruit, mais son esprit fut obnubilé par des sensations érotiques et une luxure totalement incontrôlable. Une fatigue mentale en somme. Le contact de l’eau fraiche sur sa peau souillée d’une couche collante de transpiration et de sperme l’acheva. Elle s’allongea contre sur le bord, certes un peu rugueux, mais ce confort momentané, simple et naturel était un cadeau divin dont elle ne voulait plus se débarrasser.
« Raaah… J’veux plus bouger de la journée… » La dealeuse soupira en laissant ses jambes flotter à la surface.
Quoiqu’il en soit, sa compagne d’infortune ne semblait guère de cet avis. Alix l’observa sortir de l’eau du coin de l’œil, n’ayant pas la moindre envie de bouger pour le moment, et s’attarda de ce fait, plus longtemps dans le bain. Elle ne s’était jamais senti l’âme d’une travailleuse de toute manière. De plus, la dealeuse espérait empêcher le réveil de ce puissant désir ressenti précédemment à cause des étrangers fruits qu’elle avait mangé. Rester seule lui semblait la meilleure solution.
« Ok, ok… J’bouge dans cinq minutes, j’irai voir si je trouve un nouveau coin pour pioncer, ou n’importe quoi qui puisse faire un abri. » Lâcha-t-elle mollement depuis l’eau.
Une fois Ran partie, la jeune femme se décida à sortir de l’eau, escalant les rochers humides avec prudence pour s’étirer au soleil. Elle jura en posant le pied sur un caillou qui se planta douloureusement dans sa plante. Une chose de plus à faire. Elles avaient véritablement besoin de sandales de fortunes avant d’avoir leurs jambes complètement ruinées ou incapables de marcher, et en avançant, la dealeuse ramassa quelques matériaux susceptibles de lui servir. Quelques feuilles de palmier rigides et fibreuses qu’elles pourrait sans doute entrecroiser pour former une semelle, et quelques branches souples.
Alix commença à méthodiquement inspecter la base des falaises, à la recherche d’un abri tout naturel, en l’occurrence une grotte ou une avancée rocheuse. Une fissure dans la falaise la fit hésiter, mais cela lui semblait bien trop profond et humide, probablement habitée par une faune de bestioles désagréables. Quelques pas plus loin, et son expédition fut plus fructueuse : ce n’était pas à proprement parler une grotte, car l’espace n’était pas très profond. Cela ressemblait davantage à une alcôve naturelle de quelques mètres de profondeurs et, bien qu’assez ouverte, il lui semblait tout à fait possible de fermer une partie de l’entrée avec des cloisons de branches.
Il ne restait plus qu’à attendre sa collègue. Alix siffla entre ses doigts, espérant que Ran repère sa position, puis commença à essayer de tresser les fibres de palmier. Elle n’était pas spécialement très douée de ses mains, mais peut-être qu’à force d’acharnement…
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Ran commença ainsi à s'éloigner de leur nouveau camp de fortune, mais pas trop loin non plus, faisant en sorte de toujours entendre la cascade, qui faisait office de nouveau point de repaire. L'avantage d'être enfoncée plus profondément dans les terres, c'était que les arbres n'en étaient que plus épais, les branches au sol étaient donc plus grosses et dureraient par conséquent plus longtemps, d'autant plus qu'elles étaient également sèches. La jeune fille en ramassa une demi douzaine, avant de repérer une sorte d'éclat de lumière dans la végétation. Cela ne semblait pas très naturel. Elle était bien tentée d'aller voir, mais la nuit commençait à tomber et la cascade s'entendait à peine. À la place, elle usa plutôt de son silex pour graver une croix dans l'écorce de l'arbre le plus proche, avant de rebrousser chemin et en graver d'autres pendant le retour.
Grace aux sifflements d'Alix, Ran trouva bien vite le nouveau campement, un renfoncement naturel dans la parois rocheuse, qui s'enfonçait d'une dizaine de mètres seulement et large de moitié.
- Pas mal... Avec un peu d'aménagement, on pourra en faire une chambre un peu plus confortable...
Il faudrait bien entendu réduire un peu l'ouverture, que ce soit avec des branchages, des feuilles et des pierres, mais chaque choses en son temps. Dans un premier temps, la lycéenne décida d'installer le nouveau foyer et commença à allumer le feu, qui cette fois-ci ne mît qu'un quart d'heure à se lancer, preuve que la jeune fille commençait à prendre le coup de main. À moins que ce soit dû aux branches ?
- J'ai toujours pas vue la moindre bestiole dans l'secteur, à croire que y'a vraiment qu'nous... Ah, et j'ai aussi vue un éclat d'lumière, possible qu'ce soit la vitre d'une épave...
Probablement un avion de transport ou un chasseur échoué. Si le pilotes ou quelques passagers ont survécus au crash, alors il devait probablement y avoir une trace de leur passage quelque part ailleurs. Peut être même étaient-ils toujours en vie, s'ils n'avaient pas pu se faire un radeau de fortune... Quoi qu'il en soit, le feu était désormais lancé et Ran s'emparera d'un des harpons.
- Bon, plus qu'à trouver d'quoi nous mettre sous la dent. J'vais essayer une heure ou deux. Si j'trouve rien, restera plus qu'à bouffer ces putain d'fruits...
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Alix s’acharnait sur ses semelles improvisées depuis un bon quart d’heure quand sa collègue trouva le chemin de leur nouveau camp. Celui-ci n’était réellement un camp à proprement parlé, mais ce serait sans doute mieux que dormir sur le sol, ou sur une lit de branche inconfortable à la merci des bestioles. En tout cas, intérieurement la dealeuse était déjà contente de cet abri. Le simple fait de sentir un toit au-dessus de sa tête était un sentiment très réconfortant pour des personnes comme elles, perdues au milieu de nulle part.
« J’pense qu’on pourrait peut-être faire une sorte de mur avec des branches, j’sais pas encore trop comment… Ou empiler des pierres aussi, mais ça va être fatiguant de tout trimballer. » Dit-elle sans lever le nez de son ouvrage.
Se fatiguer pour peu de gain, ça ne lui semblait pas très judicieux. Son métier lui avait appris à ne pas en faire plus que nécessaire, si bien qu’Alix arrêta son artisanat au bout d’une demi-heure. Elle était parvenue à tresser un semblant de semelle, mais avec la baisse de la luminosité et son manque de patience, elle n’arrivait plus à rien. Mieux valait arrêter pour ce soir, et la renforcer demain. Sans ça, la jeune femme allait sans doute s’énerver, et balancer la demi-semelle au gré du vent.
« Tu d’viens pro pour allumer le feu… J’ai pas vu de lumière en venant, mais j’ai vu un tas de bosquets de ces fruits bizarres. »
Le feu de camp ajoutait un autre aspect réconfortant à leur petite retraite. Alix se jura de recommencer ses chaussures improvisées le lendemain, histoire de participer décemment à leur installation.
« D’acc’. J’vais aller voir de l’autre côté si je trouve des fruits normaux pendant que tu fais ça. Sinon, bah j’vais faire une réserve des autres si on a pas l’choix. »
Honnêtement, Alix n’était pas contre le sexe. Avec Ran, ça avait été plus qu’agréable, même incroyable au point qu’elle ne l’aurait jamais imaginé mais… Elle craignait tout de même les effets secondaires. Ces fruits avaient l’air de modifier ses capacités physiques, rien qu’avec l’endurance sexuelle dont elle avait fait preuve, mais qu’allait-il se passer si elles en mangeaient encore ? Jusqu’où pourrait aller ces modifications de leurs corps ?
La dealeuse ne tenait pas vraiment à tenter le coup. Une fois Ran partie, elle se leva et prit le chemin du côté encore inexploré des reliefs. Sans la lumière du feu, il commençait à faire sombre, si bien qu’Alix ne s’éloigna pas plus que nécessaire. Au contraire, elle décida de se tenir à des allers-retours en apportant dans la grotte des branches sèches, et des bien plus lourdes pour la construction.
Une fois satisfaite, elle entreprit de ramasser ces étranges fruits pour en déposer une dizaine dans leur abri. Etant donné leur valeur nutritive, Alix estima que c’était bien suffisant pour une bonne semaine. Et coup de chance, elle parvint à faire tomber deux noix de coco ! Ça n’allait pas être réellement nourrissant pour deux personnes, mais ce serait au moins une variante. En attendant Ran, la jeune femme entreprit simplement d’ouvrir sa trouvaille à l’aide d’une pierre, ce qui n’allait pas sans mal…
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Comme Ran l'avait étrangement pressentit avant même de commencer à chercher un point de pêche, rien ne semblait vivre sur cette île hormis la végétation. Elle aurait pourtant crue que son expérience passée à Okinawa aurait aidé un minimum. Dans son coin d'archipel, il y'avait des îles vierges, où l'on trouvait de nombreuses espèces animales, aussi bien sur terre que dans les lacs et rivières. Mais ici, que dalle. Ran essaya bien de chercher, mais avec la luminosité baissant, c'était peine perdue. Si elles voulaient manger autre choses que des fruits, elles allaient devoir pêcher en mer, en espérant que l'étrange influence de cette île ne s'étende pas plusieurs kilomètres au delà des plages.
Finalement, au bout d'un peu plus d'une heure, Ran revint bredouille au camp, lâchant son harpon contre la parois de leur refuge. Elle vit au passage qu'Alix avait réussi à dégoter deux noix de coco. Au moins, elles auraient de quoi faire passer le fruit un peu plus facilement. Personnellement, Ran n'était pas très fan de la chair de ce fruit, mais dans leur situation, tout était bon pour varier un peu la nourriture. Attrapant une Poibacot, comme elle décida de baptiser ces fruits (Poire-Banane-Abricot), elle croqua un bout dedans et mâcha un moment.
- Comme j'le craignais, y'a pas non plus d'poiscaille dans la flotte... Plus qu'à espérer qu'l'océan ne soit pas déserté non plus...
Pour être tout à fait honnête avec elle même, les fruits n'était pas mauvais, au contraire. Ils étaient délicieux et nourrissants. Il lui suffisait d'en manger un seul pour être rassasiée. Ran devait aussi avouer que coucher avec Alix était également un pur moment de bonheur. Le problème, c'est que le sexe, c'est bien de temps en temps, mais elle n'aime pas en abuser non plus. Au fond, elle avait un peu peur de devenir une grosse nympho, à force de consommer ses fruits. C'était un peu comme d'avoir un régime alimentaire composé essentiellement de Ginseng, sauf que les fruits étaient genre 10x plus puissants.
Après avoir mangée son Poibacot et but quelques gorgées de laits de coco pour facilitée la décente, vint le moment d'enfin se détendre un peu. Enfin... Ran ne se détendit que quelques instants, avant de se rendre comptes qu'elles n'avaient pas refait de "lit". Cette nuit, elles allaient devoir dormir à même le sol. Certes, le fond de l’alcôve était un peu sableux, ce qui était plus confortable que de la pierre, mais tout de même, ce serait encore mieux avec des feuilles larges. A moins qu'elle ne dorme contre Alix ? Quelque choses lui soufflait qu'elles allaient encore avoir un peu d'activités avant de s'endormir, à la vue du membre de sa compagne d'infortune qui se redressa lentement mais surement. Ran devait elle même avouer qu'elle commençait à ressentir une chaleur familière au niveau de son entrecuisses.
- Rhaaaaa... Bordel, j'ai l'impression qu'ça fait effet plus vite qu'ce matin...
Clairement, elle avait chaud... Et avant même de le réaliser, elle était déjà en train de se caresser la fente...
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Après s’être plusieurs fois écrasé les doigts entre la noix de coco, et son marteau improvisé, Alix parvint finalement à fendiller la sienne. Toutes ces contusions pour si peu de jus. Les fruits n’avaient pas l’air d’en contenir beaucoup, et la dealeuse eut tôt fait de vider la petite quantité présente dans la sienne. Elle fut très tentée de vider la suivante. Son instinct égoïste, certains disent peste, refit surface quelques instants, mais elle se ravisa compte tenu de la situation, où Ran méritait aussi de varier son menu.
Celle-ci revient quelques instants plus tard, alors qu’Alix, dans un sursaut de bonté, cherchait à ouvrir la noix de coco pour lui faciliter la tâche. La déception était au rendez-vous. La jeune femme n’avait pas non plus trouvé de proie, ni de nourriture qui aurait pu les changer de ces fruits suspects. Cette ile est vraiment bizarre, pensa Alix. Normalement, ce genre d’endroit n’était-il pas peuplé de créatures ou de fruits sauvages ? Bien au contraire, leur environnement semblait vide de faune.
« Cette ile est pas normale, t’crois pas ? On dirait carrément un monde à part, pas d’animaux et j’ai jamais entendu parler de ces foutus fruits ailleurs. » Lâcha-t-elle, déposant la noix de coco pré-ouverte à côté de Ran.
Même après ces années à travailler dans la contrebande, et à errer parmi les crapules ou les voyageurs, la dealeuse n’avait jamais appris quoique ce soit à propos d’un tel endroit. Comme si cette ile sortait de nulle part. En attendant, Alix lorgna sur le fruit que mangeait la lycéenne et, son estomac gargouillant, se résigna à l’évidence. Elle allait devoir s’en enfiler un pour ce soir.
Alix récupéra un "fruit à baise" comme elle les surnommait mentalement, et s’assit en tailleur devant le feu de camp. La fraicheur de la nuit commençait à tomber, et elle était toujours nue comme un ver. Après un long instant de silence, véritable préparation mentale face à ce qui allait suivre, la jeune femme mordit dans le fruit et mâcha bruyamment. En réalité, elle priait silencieusement que les conséquences ne soient pas désastreuses.
« D’un côté c’est rassurant d’avoir ces trucs. Mais de l’autre, ça commence à m’faire flipper les effets que ça fait. J’veux dire, j’me demande si on va pas devenir complètement taré de cul à force non ? »
C’était une crainte qui lui semblait tout à fait légitime. Et si à force d’en manger, elles devenaient des machines à baiser, incapables de s’arrêter ? Jusqu’à la mort ? Et quelle mort stupide ! Alix n’avait vraiment pas envie de mourir par galipettes fatales, mais elle termina néanmoins, pour la bonne et simple raison qu’il n’y avait guère le choix. Au moins, la dealeuse allait pouvoir prendre un peu de repos avant de subir les inévitable conséquences.
La jeune femme s’allongea comme elle pouvait contre la paroi rugueuse, un matelas allait devenir indispensable dans les jours à venir, pensa-t-elle, et attendit en fermant les yeux. Peine perdue. Alix était incapable de s’assoupir le moins du monde, la faute à sa verge qui durcissait de manière totalement incontrôlée. Ces craintes se réalisaient : les effets empiraient ! La dealeuse évita de regarder Ran nue, de peur d’empirer les choses, et serra les cuisses, essayant de penser à autre chose.
« Essaye de penser à un truc pas excitant, ça passera peut-être. Sinon on va jamais pioncer… »
Au fond, Alix n’y croyait pas vraiment. Son membre était déjà bien dressée entre ses cuisses nues, ses tétons fièrement durcis, et ses pensées étaient de plus en plus scabreuses. Elle serra les dents et fit appel à toute sa volonté pour ne pas se jeter sur Ran. Momentanément du moins.
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Le conseil d'Alix, s'il était judicieux, était néanmoins inutile dans la situation actuelle. Ran n'avait pas besoin de penser à du sexe pour en avoir envie, le fruit se contentait de lui donner envie en réchauffant son intimité sans aucune arrière pensés. la jeune fille avait chaud, alors qu'elle se forçait à ne penser à rien, focalisant son esprit sur les moyens de survivre et les taches à effectuer pour le lendemain. En outre, si la lueur qu'elle avait vue tout à l'heure était bien une épave d'avion, il y'aurait sans doute du matériel a récupérer. Des outils peut être, voir même des rations, de l'eau potable... Peut être même récupérer les sièges, ce serait plus confortable qu'un matelas de fortune, s'ils pouvaient passer en mode horizontal.
Mais malgré ses efforts, Ran se mit bien vite à juter sur le sol, trempant ses cuisses et une forte odeur de cyprine se rependant dans les environs. Putain, si en plus elles commençaient à émettre des phéromones lorsqu'elles sont excitées, cela allait être de plus en plus difficile de résister à l'envie de baiser. Elle jeta un œil à Alix malgré tout et ce qu'elle vit acheva de l'excitée. La Futa avait beau lui donner des conseils en fermant les yeux, sa main agissait comme la sienne, de sa propre volonté, en astiquant son vit durcit.
- T'as beau m'donner des conseils, ça t'empêche pas de t'branler...
Le clitoris de la jeune fille avait l'air d'avoir gagné un centimètre de plus par rapport à la dernière fois, tant il était érigé. Sa sensibilité avait l'air plus importante également. Ran se rapprocha d'Alix, jusqu'à se coller contre elle, prenant son membre en main pour le caresser. D’expérience, elle savait maintenant que, plus vite leur envie sexuelle sera assouvie, plus vite elles seront tranquilles. Bien sûr, elle avait peur de devenir dépendante du sexe, de ne plus pouvoir s'en passer, mais plus les minutes passaient, moins elle avait envie de résister, de se laisser aller au plaisir. Alors avant qu'Alix n'ai pu répliquer, Ran vint l'embrasser langoureusement, envoyant sa langue à la rencontre de la sienne dans un échange passionné. Leur baisé dura une bonne dizaines de minutes. Dix minutes à s'embrasser avec gourmandises et a la masturber avec tendresse, son autre bras faisant le tour dans son dos pour venir pétrir doucement son sein opposé à elle.
Étonnement, se caresser et se faire mutuellement plaisir augmentait plus lentement leur libido que lorsqu'elles essayaient d'y résister. Comme si la frustration décuplait leur envie. C'était bizarre à dire, mais plus vite elles faisaient l'amour après l'ingestion d'un fruit, plus elles pouvaient maîtriser leurs pulsions. Ran continua donc de cajoler de sexe de la Futa, jusqu'à ce qu'elle ne finisse par juter copieusement, les arrosant toutes les deux de la tête aux pieds. Loin d'être dégoûtée par le sperme gluant, la brunette se mis à quatre pattes dos à Alix, les cuisses écartées, le cul bombé et le dos cambré, regardant sa partenaire derrière elle...
- Viens t'soulager... ça ira mieux après...
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Les effets secondaires de ces maudits fruits commençaient à la faire vraiment flipper. Alix ressentait un nœud au niveau de son bas ventre, et son sexe lui faisait mal, comme si cela faisait des années qu’elle ne s’était pas vidée les bourses. Les sensations devenaient bien trop fortes pour être repoussées, si bien qu’elle se vit, avec une certaine inquiétude, en train de se masturber subitement.
La dealeuse n’arrivait tout simplement pas à s’en empêcher. C’était très désagréable comme pensée, que le contrôle de son corps lui échappe sans qu’Alix ne puisse rien y faire. Alors quand Ran vint se coller contre elle pour la tripoter, l’embrasser pendant une éternité, toute résistance disparue dans sa tête. Cela avait au moins l’avantage de juguler un minimum les pulsions sexuelles.
« Aaah, ah non, putain ça va recommencer !... » Gémit-elle quand un orgasme inexorable tendit son sexe.
Ce qui devait arriver, arriva. En se mordant les lèvres, dans un gémissement consterné, Alix se sentit jouir une nouvelle fois. Ce n’était guère une illusion. Elle gicla abondamment comme si leur partie de jambe en l’air de la journée n’avait absolument pas sapé sa libido. En tout cas, son sexe demeurait bien dur, preuve que l’influence du fruit permettait de maintenir leur endurance malgré tout.
Une espèce d’ivresse s’empara d’Alix. C’était difficile à décrire comme sensation. La jeune femme resta un instant un peu hagarde, appuyée contre la paroi de la grotte, à regarder Ran s’installer à quatre pattes devant elle. Comme à travers un brouillard, le genre de sensation après avoir copieusement joui, ce qui était le cas, mais sans l’épuisement physique ni la lassitude.
« Ok, ouais… » Marmonna-t-elle, dans un état second.
Alix ne se sentait vraiment pas bien. Non qu’elle ressente la moindre douleur physique, quoiqu’un peu d’inconfort avec le barreau entre ses jambes, mais plutôt une sorte de malaise mental. Comme une possession. Elle avait besoin de se soulager impérativement, en tout cas une force intérieure l’y poussait, et plus rien d'autre ne comptait.
La perte de contrôle lui filait la nausée. Etait-ce justement ce fameux effet secondaire dangereux ? Alix se redressa à tâtons, s’appuyant sur la paroi de roche pour ne pas se casser la figure et regarda la lycéenne qui agita la croupe. La dealeuse avait l’impression d’être bourrée. Après tout, quelque soit le pouvoir de ce fruit, ça n’était pas un fonctionnement physique naturel, il était normal de se sentir étrange, non ? Elle avait tendance à le penser.
« Autant y aller, j’commence à me sentir pas bien, j’sais pas si c’est le fait de se retenir… »
Se retenir ? Alix ronchonna à cette idée. Après tout, elle venait de jouir, n’était-ce pas assez pour ce foutu fruit ? La dealeuse se mit à genoux entre les cuisses de Ran, utilisant sa queue juteuse et gonflée pour astiquer les parties intimes de sa partenaire. Dans un geste assez approximatif, la faute à une nausée persistante, elle agrippa fermement ses fesses, obsédée et un peu aveuglée par l’idée de soulager, et orienta sa verge affamée.
D’un coup sec, Alix donna un coup de rein vigoureux et s’enfonça directement à l’intérieur de sa partenaire. Le fessier de la lycéenne claqua lourdement contre ses hanches. Elle poussa un profond râle de soulagement en sentant l’intimité chaude de Ran lui serrer confortablement le sexe… Trop serré ? La dealeuse pencha la tête alors que ses hanches remuaient d’elles-mêmes, labourant déjà la lycéenne dans… le cul ? Oups, pensa-t-elle, my bad. Sa queue trempée entrait et ressortait déjà à vive allure du derrière de sa collègue, comme une machine bien huilée impossible à stopper.
*Bon bah tant pis, au point où on en est…* Pensa-t-elle en sodomisant Ran de plus belle, ne parvenant même pas à s’arrêter pour rectifier son erreur.
-
En toute honnêteté, Ran n'avait pas vu venir la sodomie surprise. Si ça chatte était complètement inondée et prêté à réservoir son traitement, c'était pas le cas de son cul. Le pénétration brutale la fit hoqueter de surprise et la jeune fille bascula face contre Terre, les fesses en l'air et vivement labourée par sa partenaire.
- Haa... Haaaa... Pu... Putain....
Alix ne sembla pas remarquer sa gourde et accéléra même le rythme. Pourtant, ce n'était pas si douloureux. En fait, sans doute grâce au fruit, elle ne ressentait que du plaisir. Mais c'était une sensation assez désagréable en soi, son sexe mouillait abondamment tandis que son cul brûlait de l'intérieur. Elle ressentait aussi une certaine fatigue, pas dû à leur partie de jambes en l'air, mais dû au fait que c'était la fin de journée. En un sens, Ran voulait dormir mais le fruit l'en empêchait. Et le pire dans cette histoire, c'est qu'elles n'avaient que ça à manger. Donc plus ça ira, plus elles auront envie de sexe. Comme une sorte de drogue en fait...
- Je... Haaaa... Je jouis, putain.... Haaaa...
La brunette n'avait même plus la force de crier de plaisir, jouissant de grandes giclées de cyprine en soupirant, tandis qu'elle sentait du sperme bouillant inonder son fondement déjà en feu. Tout son corps tremblait alors qu'elle semblait tourner de l'œil, mais sans perdre connaissance pour autant. Ran n'avait toutefois plus la force de se relever et tandis qu'Alix se retira d'entre ses fesses, la semence à l'intérieur lui gicla dessus, son anus béant et ayant visiblement du mal à se rétracter.
Ne pouvant plus se relever, Ran rampa pratiquement ainsi au sol, le cul toujours en l'air, devant faire un demi tours avant de revenir vers Alix et s'installer contre elle. La jeune fille avait la tête qui lui tournait, elle était toujours excitée et, en même temps, voulais dormir... Alors elle décida de concilier les deux, venant s'empaler l'intimité sur son barreau de chair, tout contre la Futa, avant de s'endormir pour de bon...
Le lendemain, Ran se réveilla avec une sensation plutôt agréable entre les cuisses. Elle dû toutefois remettre ses idées en place, avant de se rendre compte qu'elle était toujours connectée à Alix via leur sexe. Et au vu des sensations, elles avaient dû jouir plusieurs fois durant la nuit. Toutefois, la nausée semblait avoir disparue.
Ran l'ignorait encore, mais leur métabolisme avait commencé à évoluer... Désormais, le sexe était devenu aussi normal que vital pour elles, à l'instar des succubes. La nausée de la veille étant sans doute dur à une période de transition de leur corps...
Ainsi, le plus normalement du monde et sans même s'interroger sur ce qu'elle faisait, Ran commença à remuer contre Alix en l'embrassant, palpant ses seins, jusqu'à son réveil.
- Bon matin Alix... Comment ça va ?
Ran ne s'en rendit pas compte, mais sa voix avait une légère intonation sensuelle...
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Alix était passée en lecture seule. La fatigue de la journée l’avait gagné, et ses coups de reins avaient quelque chose d’automatique, comme si elle faisait cela par instinct et non de plein gré. Le fruit la poussait à continuer malgré ses paupières tombantes, une sorte de zombie qui ravageait par erreur le cul de Ran. La dealeuse s’en était aperçu, mais elle n’avait plus la conscience ni la volonté suffisante pour rectifier le problème.
Et de toute façon, elles allaient jouir toutes deux grâce au fruit, alors à quoi bon ? Son corps ne lui appartenait plus, comme si le fruit lui interdisait de s’arrêter, et de se soulager avant d’être autorisé à se reposer. Alix avait tellement sommeil, et pourtant le plaisir était là, au moment où sa collègue se mit à gémir, elle-même se sentie partir, jouissant longuement dans le fondement de Ran.
« Ah… Aaha.. Je… »
Alix fut prise d’un vertige. Elle chancela, et la jeune femme eut juste le temps de se rattraper alors que son corps s’effondrait de lui-même en arrière, se retirant de sa partenaire de la même occasion. La dealeuse retomba sur le dos, le sexe encore durci et trempé, le souffle court comme après une longue transe. Au moins, le devoir était accompli, et peut-être allait-elle enfin pouvoir fermer l’œil, pensa Alix.
Une vague nausée l’envahit. Elle eut l’impression que son corps répugnait à cet effort sexuel contre sa propre volonté, et Alix n’avait même plus envie de se redresser confortablement. Elle resta ainsi allongé, fermant enfin les yeux d’aise et ne prêtant aucune attention à son environnement. La dealeuse sentit bien un corps chaud se lover contre elle, mais sans réellement chercher à comprendre ou protester contre cette présence.
Alix dormit d’un sommeil de plomb. En fait, voilà bien longtemps qu’elle n’avait pas eu une si bonne nuit, si paisible, sans le moindre incident pour la réveiller. Si bien qu’elle n’émergea que très lentement, malgré les attentions de Ran. La bouche pâteuse, et les paupières encore lourde, la dealeuse marmonna quelque chose avant de s’éveiller enfin, et de tomber nez à nez avec compagne d’infortune.
« Mgrmbl… Salut… Qu’est-ce qui s’passe ?... »
Question purement rhétorique. Alix sentit une douce chaleur en provenance de son entrejambe, la trique du matin pensa-t-elle, avant de s’apercevoir qu’elles étaient toujours soudées. Pas étonnant que la jeune femme ressente une sorte de moiteur à cet endroit, et une certaine raideur. Les évènements de la journée d’hier n’avaient pas donc pas épuisé les effets du fruit ? Au moins, la nausée était partie, et elle ressentait un simple engourdissement lié au réveil.
Si Alix affichait la tête de circonstance après un éveil matinal, les cheveux ébouriffés et les yeux gonflés, cela n’était pas le cas pour sa collègue. Plus elle observait Ran de près, plus elle avait l’impression que la lycéenne avait quelque chose de changé. Son visage était plus lisse, mieux dessiné, comme si on avait gommé quelques imperfections en une nuit. Etrange effet, pensa-t-elle, moi qui a toujours une tête de zombie le matin.
« Euh… T’veux bien te lever, s’t’plait ? J’voudrais éviter d’avoir une solide trique dès le matin… »
Etre coincée dans la féminité de Ran n’était pas désagréable, mais Alix tenait à obéir à leurs pulsions le moins possible. Ce qui allait être difficile quand la lycéenne paraissait si belle au-dessus d’elle.
-
La Futa avait visiblement du mal à immerger, avant de se rendre finalement compte de ce qui se passait autour d'elle et, plus précisément, sur elle. Si Alix était un peu pâteuse et mal réveillée, Ran elle, se sentait au contraire en pleine forme... C'était comme si elle ne ressentait plus du tout de fatigue. En revanche, elle avait l'impression d'avoir la chatte en feu, comme si elle avait besoin de sexe en permanence. Son plaisir était décuplé, mais à peine plus qu'après sa première nuit sur cette île. Et surtout, cela lui semblait normal. Une regard extérieur la comparerait sans doute à une succube. Sans les attributs surnaturels et les pouvoirs allant avec, mais une succube tout de même.
La jeune fille finit tout de même par se lever et du sperme dégoulina en abondance de son intimité, preuve que sa compagne d'infortune l'avait généreusement remplie durant la nuit. Et à en juger par la flaque de mouille dans laquelle elles baignaient, elle n'avait pas été la seule à jouir en aussi grande quantité. À ce stade, on pouvait penser qu'elles avaient longuement fait l'amour, inconsciemment, durant leur sommeil.
- J'sais pas toi, mais moi, j'me sens en pleine forme ♥ J'vais t'laisser émerger, moi j'vais jeter un œil à c'qu'elle j'ai vue hier soir.
Ran attrapa un des fruits, qui étrangement ne semblait plus trop faire d'effets sur elle, et commença à manger en se rendant à l'endroit désigné. Vu la hauteur du soleil dans le ciel, il devait être à peine 10h du matin. Elle retrouva bien vite l'arbre qu'elle avait marquée et il ne lui fallut que quelque secondes pour voir de nouveau l'éclat. Toutefois, se rendre sur place lui prit bien une bonne dizaine de minutes, mais cette petite excursion en valait finalement la peine.
Car elle trouva bien une épave Tekhane (https://nsa39.casimages.com/img/2018/07/06/180706084518134025.png) au milieu de cette jungle luxuriante. Bon, vu l'était de l'appareil, il était peu probable qu'il soit encore en état de marche. Trouver l'entrée ne fut pas bien compliqué, celle-ci étant grande ouverte. Vu l'absence de créatures sur l'île, la pilote avait sans doute dû juger inutile d'en fermer l'accès. En entrant à l'intérieur, Ran constata bien vite que tout les systèmes de survie étaient à l'arrêt. Il n'y avait tout simplement pas de courant. En l'absence de clim, l'air était étouffant et irrespirable. Elle ne resta donc que quelques minutes, le temps de constater que la radio et qu'un générateur manquaient à l'appel.
*Elle a sans doute dû les embarquer avant de chercher un endroit plus vivable...*
Elle ne ressortit pas les mains vides toutefois. Fort heureusement, la pilote n'avait emmenée qu'un seul matelas avec elle et l'appareil disposait de plusieurs couchettes. Ran en prit donc un avec elle, celui du grand lit, ainsi que les draps et la couverture allant avec, et traina le tout jusqu'à leur camp, en mettant le double de temps pour le retour. Lorsqu'elle arriva au camp, Ran constata l'absence d'Alix. Probablement était-elle partir chercher de quoi varier les repas ou du matériel pour améliorer le camp. En attendant, la lycéenne vira les feuilles du lit de fortune pour n'y laisser que les branche. Malgré le côté très artisanal de la chose, la Futa avait fait du bon boulot en faisant un sommier certes rudimentaire, mais solide. La brunette n'eu alors plus qu'à mettre le matelas au dessus puis à refaire le lit. Voilà qui était déjà bien mieux.
Lorsqu'Alix revint de son expédition, Ran l'attendait adossée à la roche, inconsciente que son sourire et sa pose étaient particulièrement séducteurs.
- Bon retour Alix ♥ J'ai une surprise pour toi, j'ai changée le lit ♥
-
Bizarre aurait été le mot pour décrire le sommeil d’Alix cette nuit-là. Elle se souvenait vaguement de rêves étranges, tous plus lubriques les uns que les autres, et surtout de vagues de chaleur au niveau de l’entrejambe. Ce qui était facilement explicable d’ailleurs. Quand Ran se sépara d’elle, le sexe d’Alix retomba platement sur son ventre, déversant un abondant lot de sperme et de mouille, preuve qu’elles avaient… Qu’avaient-elles fait au juste ?
La dealeuse n’avait pourtant pas le souvenir de s’être éveillée cette nuit. Etait-il possible qu’elles aient carrément fait l’amour de manière inconsciente ? Comme des sortes de somnambules ? C’était pour le moins inquiétant, mais au moins, Alix songea qu’elles seraient moins importunées par leurs pulsions dans la journée. Elle se redressa lentement, se massant le crâne et sa tignasse bleue ébouriffée.
« Pas trop non, j’ai l’impression d’avoir la gueule de bois… » Marmonna-t-elle se levant, s’aidant de la paroi rocheuse pour éviter de se vautrer.
Elle regarda en silence sa compagne d’infortune s’éloigner. Ran avait changé, cela ne faisait aucun doute. Son corps semblait le même, mais en plus lisse, plus érotique, en somme plus parfait. Seulement, Alix ne parvenait pas à déterminer si la lycéenne avait réellement changé physiquement, ou bien si ce n’était qu’une impression, une hallucination lié aux fruits. Elle en récupéra un de mauvaise grâce, et en croqua un petit morceau avant de s’éloigner vers la cascade.
Alix avait grandement besoin d’un bon bain. Tout son ventre et son entrejambe étaient recouverts d’un mélange de fluides, résultants de leurs ébats nocturnes, et la sueur rendait son corps vraiment collant. En chemin, la dealeuse nota la présence d’arbres, non pas des cocotiers comme sur la plage, mais de véritables végétaux solides, et surtout avec des branches bien droites. Leur nombre devenait bien plus important en avançant dans les terres, ce qui améliorait grandement les chances de trouver du matériel de construction pour leur grotte.
*Au retour, j’dois pouvoir en trimballer deux ou trois grosses… Ou alors, peut-être que ce serait plus pratique d’en faire des rouleaux.*
L’endroit où elle s’étaient baignées l’attendait, et Alix ne se fit pas prier pour se jeter à l’eau. Elle se leva avec empressement, se débarrassant de la coucher de sperme avec délice, se dépêchant d’en terminer pour pouvoir se concentrer sur le plus urgent. Finalement, la dealeuse sortit du bain et décida d’opter pour les deux solutions précédentes. Autant rassembler le maximum de matériaux valables et revenir plusieurs fois si besoin.
Alix se mit à rassembler un tas de branches de taille moyenne, les accumulant dans un endroit facile à retrouver près de la cascade. Les grosses branches seraient sans doute idéales pour fermer l’entée de la grotte, en faire un mur, mais leur transport allait demander bien plus d’efforts. Quoiqu’avec ces étranges fruits, Alix ne se sentait pas le moins du monde épuisée. Elle tira quelques grosses branches près de leur cascade, et décida d’en emporter seulement une seule.
*A deux, on doit pouvoir ramener tout ça et faire un truc pas mal.*
Le chemin du retour était un peu plus ardu. Alix se retrouva rapidement en sueur, trimballant sa branche et s’arrêtant pour récolter d’autres choses intéressantes. Elle avait notamment dans l’idée de s’acharner à fabriquer des chaussures avec des fibres de végétaux, et pour se faire, elle ramassa des feuilles de palmier en chemin. Ainsi que quelques dattes trouvées par hasard. Elle retrouva rapidement le chemin de leur nouvelle maison, et s’arrêta net à l’entrée, oubliant momentanément de déposer son chargement.
« Euh… D’accord… »
Le lit que Ran avait ramené était définitivement un confort de plus. Mais Alix n’avait pas les yeux fixés sur le mobilier. Ce n’était pas une hallucination, la lycéenne était véritablement devenu une déesse, avec sa voix sexy et ses formes sensuelles accoudées à la paroi rocheuse. La dealeuse se rappela brusquement de son chargement , et le posa aussitôt dans un coin.
« J’ai trouvé pas mal de bois qui pourrait servir… Ah, par contre j’pouvais pas tout prendre donc j’ai laissé ça à la cascade… T’sais, j’sais pas si c’est le fruit qui m’fait ça, mais t’as vraiment l’air d’une bombe. »
Et comme pour confirmer ses propos, Alix se vit gratifier d’une superbe érection. Que ce soit la pose, la voix de Ran, ou l’évocation du lit, la dealeuse trouva cette situation incroyablement excitante. Avec tout ce qu’elles avaient fait, avec ce fruit qui banalisait leurs rapports, Alix avait pourtant envie de Ran à ce moment-là.
« Tu vois ? » Dit-il en désignant son sexe dressé. « Là par contre, c’est ta faute. »
-
Comme Ran s'en était doutée, sa compagne d'infortune était partie à la chasse aux matériaux et avait trouvée pas mal de chose. Et à vrai dire, la lycéenne pensait que ce serait une bonne idée de mélanger des matériaux avec des morceaux de tôle du vaisseau, genre en faisant un encadrement de bois lacées autours pour ouvrir et fermer plus simplement, tout en faisant une protection efficace. Mais elle fut coupée dans ses réflexion par la Futa, qui l'accusait de la faire bander.
- Hmmm... Ça, c'est juste un prétexte pour dire que j'te fais envie, avoue...
Néanmoins, elle s'accroupit devant Alix et attrapa délicatement son membre, le léchant doucement, le branlant d'une main tendre et se doigtant de l'autre.
- En vrai, j'crois que tu m'fait autant envie... *Sluuurp* C'est vrai, j'arrive plus à m'passer d'ta queue... *Sluuurp* J'deviens accro à ton sexe... *Sluuurp*
Ran continua donc à s'occuper du membre de son amante, d'abord en le léchant comme une glace, puis en le suçant comme une gourmande, sans détourner son regard du sien. Elle ne ressentait plus de honte ou d'embarras particulier, à peine de l'excitation. C'était plus une sorte de gourmandise, comme si son régime alimentaire avait changé durant la nuit. Et autant le premier jour, elle avait baisée comme si sa vie en dépendait, autant maintenant elle agissait en étant plus sensuelle. Ce n'était pas sa tête qui allait et venait sur cette queue, mais tout le haut de son corps qui ondulait doucement.
Résultat, le plaisir n'en fut que plus intense pour Alix, mais l'orgasme mît bien plus de temps pour venir, permettant donc de prolonger l'extase jusqu'à l'explosion. Et Ran ne perdit pas une goute, avalant son délicieux repas, du moins en partie, avant de se redresser pour un échange buccal onctueux et langoureux, lui offrant une bonne rasade de sperme.
- Hmmm... Je ne sais pas si j'ai vraiment changée, mais j'me sens un peu différente, 'ffectivement... Aller, met toi en levrette... J'vais t'faire du bien ~ ♥
Alix lui avait dit que son seul défaut était qu'elle n'était pas membrée. Mais elle avait une idée en tête pour compenser. Usant de sa propre mouille pour se lubrifier les doigts, elle approcha ensuite sa main de son fondement, les doigts en cône, avant de pénétrer sa rondelle. Et sa main entra sans effort dans son cul, rapidement suivis de son avant bras.
-
Comment sa compagne d’infortune, la gentille Ran, en était arrivée à ce point ? Alix n’en savait fichtrement rien. La dealeuse l’avait pourtant vu comme une lycéenne parfaitement normale, sympathique et débrouillarde, mais ce qu’elle avait sous les yeux, lui ressemblait beaucoup moins. Une créature érotique à la plastique parfaite, et dont le langage cru excluait toute gêne quant à ses intentions lubriques.
Car Alix avait simplement lancé une vanne. Ce n’était rien de moins qu’une simple boutade sur sa propre érection, dont les fruits étaient certainement les véritables coupables, et non les formes enchanteresses de Ran. Quoique ces dernières n’étaient certainement pas étrangères. Mais tout de même, la dealeuse ne s’attendait certes pas à voir la lycéenne la prendre au mot, se mettre à genoux, et venir lui offrir une fellation gourmande sans cérémonie.
« Non mais c’tait juste pour… Rire… T’es pas obligé de… ‘Fin… Bon, tant pis… Aaah. »
Inutile d’argumenter quand Ran affichait cet air coquin, et qu’elle avait de toute manière, déjà la queue juteuse dans sa bouche. Alix sentit cette dernière aspirer son sexe, d’abord en le suçotant avec lenteur puis en tortillant sa langue autour. Elle se mordit les lèvres. L’effet était à la fois diaboliquement efficace, et suffisamment lent et sensuel pour juguler le plaisir à souhait.
C’était à croire que la lycéenne était devenue une véritable femme d’expérience en l’espace d’une journée. Etait-ce là l’effet des fruits ? Alix aurait eu tendance à le penser, si seulement elle-même ne ressentait aucun effet supplémentaire, si ce n’est cette libido exacerbée comme à l’accoutumée. En tout cas, la dealeuse avait beau regarder son corps sous toutes les coutures, elle ne ressentait pas le moindre changement.
*Et j’me sens pas plus motivée à baiser qu’auparavant… Ran est carrément sexy, mais j’trouve toujours ça un poil gênant de se lancer dans le cul pour oui ou pour un non…*
Toujours est-il que Ran faisait montre d’un talent exceptionnel, faisant gémir la jeune femme à de nombreuses reprises alors qu’elle se croyait au bord de l’orgasme. Ce dernier mit à un temps infiniment lent à venir, et Alix fut prise de frissons, de sueurs, et de même de tremblements avant de sentir finalement la tension familière exploser dans son sexe. Avec un petit cri, sa verge se mit à pulser en expulsant une généreuse quantité de jouissance dans la bouche de sa partenaire.
Les fruits faisaient toujours autant d’effets. Alix songea brièvement qu’elles avaient manifestement fait l’amour une partie de la nuit, et pourtant cela ne semblait même pas avoir affecté la puissance de son orgasme. Avant même qu’elle ne puisse faire un commentaire, Ran l’embrassa brusquement, délestant une partie du sperme dans la bouche de sa propriétaire. Une habitude un peu perturbante pour Alix, mais celle-ci ne put s’empêcher d’en ressentir une pointe d’excitation malgré le goût discutable.
« Euhm… Tu comptes faire quoi ? » Hasarda-t-elle, un peu dubitative. « Parce que j’suis ultra sensible au niveau du postérieur… »
La tournure particulièrement perverse de Ran avait de quoi la surprendre, sinon de l’inquiéter, mais malgré tout, Alix obtempéra. La dealeuse n’avait encore rien dit à sa collègue, mais malgré son sexe masculin, elle possédait une forte tendance à la soumission, sinon de gros fantasmes inassouvis. Elle s’installa à quatre pattes, à la fois légèrement inquiète et excitée, cambrant son dos pour présenter son joli derrière.
L’attente ne fut pas très longue. Alix sentit les doigts de la lycéenne caresser tendrement ses fesses, puis s’infiltrer dans son petit trou, et sans prévenir, la pénétrer à l’aide sa main. L’effet lui coupa le souffle. Quel genre de lubrifiant Ran venait-elle d’utiliser ? Ou bien était-ce encore un coup de ces maudits fruits ? Alix le pensa immédiatement quand la jeune femme commença à la sodomiser en enfonçant sa main jusqu’à son poignet sans la moindre difficulté.
« Oh putain… Comment t’as… Bordel, c’est trop bon ! » Gémit-elle avant se mordre les lèvres pour retenir un cri.
Alix adorait littéralement se faire prendre le cul. Preuve en est que la dealeuse se mit à jouir sans retenue presque aussitôt, sa queue laissant échappant un filet de sperme lent à mesure que son derrière se dilatait pour accueillir les doigts de Ran. Encore une perversion supplémentaire qui n’allait certainement pas passé inaperçu à ce stade, et elle continua à gémir, les jambes tremblantes.
-
La réaction d'Alix ne se fit pas attendre. À peine pénétrée qu'elle se mît à jouir, son sperme s'écoulant paresseusement, comme si elle avait eu un vagin d'ont la cyprine en ferait autant. Mais Ran ne s'y trompait pas. Le gémissement d'extase qui l'accompagnait prouvait bien qu'elle prenait un pied monstre. La lycéenne s'enfonça sans réels effort jusqu'à la moitié de son avant bras avant de buter au fond.
- Tu vois, je t'avais pas menti ♥
Elle lui avait promis de lui donner du plaisir après tout. Et vu le résultat, il était certains que ce ne serait pas la dernière fois durant leur séjour sue cette île. Ran se positions un peu différemment ensuite, en se penchant derrière elle afin d'attraper un de ses seins, autant pour s'en occuper également que de s'en servir comme prise, afin de simuler une pénétration avec un gros membre. Et enfin, elle recula son avant bras puis l'enfonça de nouveau, débutant de lents vas et viens.
Pour le moment, elle y allait lentement, laissant le cul d'Alix s'habituer à cette énorme présence qui l'élargissait tant. Ran notait également qu'à chaque fois qu'elle s'enfonçait de nouveau, son amante éjaculait, ce qui la fit sourire. La prochaine fois, elle pensera à mettre quelque chose en dessous pour récupérer sa semence. Au bout de quelques minutes, estimant que le fondement d'Alix était suffisamment habitué à sa présence, elle accéléra le rythme des pénétrations, ce qui donnait presque l'impression que la dealeuse jouissait en continu, sans interruption. La lycéenne ne voyait pas son visage, mais celui-ci devait afficher une expression d'extase.
- On dirait bien que t'adore ça, te faire fister le cul ♥ Je devrais faire ça plus souvent ♥