Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Centre-ville de Seikusu => Discussion démarrée par: Asuka Kahori le lundi 11 décembre 2017, 00:49:31

Titre: [FINI] Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 11 décembre 2017, 00:49:31
« Azalam Masshaï Hilohim... »

Rien ne se passa, bien évidemment, et je secouais la tête, soupirant de ma propre idiotie. Mais, hey ! J’étais une Japonaise pure souche, vous savez. Du genre à craindre qu’Hanako-san ne débarque de la cuve des toilettes en empruntant la mauvaise cabine ! Ou à être convaincue que des yōkai hantaient les arbres d’Aokigahara, la forêt maudite. C’était le grand paradoxe du Japon, pays très avancé dans des recherches avant-gardistes, comme la robotique, et en même temps très ancré dans les superstitions. Et moi, ben, je venais de la campagne profonde, après tout ! Et, là, ce soir, dans ma chambre, j’étais vainement en train d’essayer l’impossible, à savoir invoquer une succube ! Il ne fallait pas rire, car Toshi, mon client, m’avait assuré que ça marcherait, qu’en suivant la formule inscrite dans le grimoire de sa mère, et en dessinant le sceau sur le sol, j’invoquerai un démon ! La vache !

En fait, je ne pourrais pas trop expliquer pourquoi, ce soir, j’avais décidé de tracer le sceau, d’allumer les bougies, et d’invoquer le démon. C’était une blague, une plaisanterie. Je voyais Toshi d’ici une heure pour une nouvelle séance de bondage, et je voulais m’assurer d’avoir un bon gros motif pour le punir, et pour le frustrer. Mes petites affaires marchaient plutôt bien. En-dehors des subventions publiques qui m’aidaient à pouvoir vivre dans ce petit studio, les commissions que je recevais pour faire du kinbaku m’avaient permis d’acheter de nouvelles cordes, de décorer un peu mon studio, et même d’avoir de l’équipement high-tech !

Ce soir, je portais déjà ma tenue de travail, à savoir ma combinaison rose moulante en latex. Quant au studio, il était peint en rose, avec pas mal de peluches. Ouais, tout ça faisait très kawai, et je n’avais même pas parlé des posters avec des chats tout mignon dessus ! Il ne faudrait sans doute pas le crier sous les toits, mais je faisais partie de ces gens qui adoraient les chansons de Kyary Pamyu Pamyu. D’ailleurs, si on cherchait dans mes albums photos, on verrait que, quand j’avais dix ans, j’enfilais des cosplays issus de Sakura Card Captor, alors... Avec un tel curriculum vitae, mon sort était tout tracé !

Enfin... Tout ça ne changeait rien à la situation actuelle. J’avais tracé à la craie les sceaux d’invocation, sans savoir que, en grande amatrice que j’étais, il y avait des brèches ici et là... Et, de toute manière, je n’avais clairement pas l’expérience nécessaire pour invoquer et contrôler un démon. Mais bon, pour moi, tout ça était du délire, une mise en scène que je comptais utiliser pour punir ensuite fortement Toshi. J’imaginais déjà tout ce que j’allais lui faire subir ! En la matière, je frissonnais vraiment d’idées en tout genre !

*Bon... Essayons au moins encore une fois, histoire de ne pas avoir fait tout ça pour rien...*

Je répétais donc à nouveau la formule :

« Azalam Masshaï Hilohim... »

Avant de terminer :

« DESMINA ! »

Je pensais que rien ne se passerait... Mais, au lieu de ça, je sentis brusquement un courant d’air soulever mes cheveux, et éteindre plusieurs des bougies que j’avais soigneusement entreposées ici et là.

« Hein ?! »

Avais-je oublié de fermer une vitre ? De la fumée s’éleva brusquement des bougies, et j’écarquillai les yeux sous la stupeur, en tombant sur les fesses.

« Mais... Mais... Mais c’est quoi ce délire ?! »

Mais qu’est-ce qui se passait, là ?!
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le mardi 12 décembre 2017, 15:52:32
La platitude de mon quotidien avait atteint un nouveau sommet. Dans ce manoir infernal dont je m’étais rendu maitresse, l’ennui était à son comble. Je ne supportai plus les sourires obséquieux de l’ancien maitre de maison et du personnel, à tel point que je songeai réellement à quitter les enfers pour trouver un portail vers le plan des humains. Piochant dans la bibliothèque du manoir, j’en étais réduite à étudier la musique humaine, en particulier les dernières modes de cette époque encore inconnue pour moi.

Ce que je découvrais depuis plusieurs minutes dans les magazines japonais était atterrant. Plus je tournais les pages, plus ma perplexité grandissait en voyant ces gamines en robes à fleurs et froufrous multicolores chanter des niaiseries au milieu des sucres d’orges et des ours en peluches. Les humains élaboraient même des costumes dont je n’arrivai même pas à identifier l’origine, et c’était sans compter les animaux aux couleurs criardes vomissant des arcs-en-ciel. C’était dont cela la musique humaine d’aujourd’hui ? Ayant traversé les époques des grands compositeurs classiques, le choc culturel était des plus violents.

Comment pouvait-on apprécier ce déluge d’horreurs ? Et tout ce rose. Je soupirai en refermant le magazine. Alors que je songeai à brûler ce blasphème musical, je ressenti brusquement les picotements signalant une invocation. Il était vraiment temps que quelqu’un m’appelle avant que je ne sombre définitivement dans la déprime qui me menaçait un peu plus à chaque lecture. L’appel était si faible, je devinai aisément qu’il s’agissait d’un débutant qui n’avait sûrement aucune notion en magie comme c'était bien trop souvent le cas.

Toutefois, c’était mieux que rien. Je me laissai donc emporter par le flot mystique en songeant que je pourrais au moins me distraire en prenant un malin plaisir à terroriser un mortel. Comme à l’accoutumée, je préférai une apparition classique sous ma forme démoniaque à grand renfort de fumée, car c’était de loin mon meilleur choix pour faire forte impression. Puisant dans mes lectures modernes, j’avais opté pour une robe de soirée longue et noire, fendue dans le dos, et je dois avouer que j’appréciai particulièrement l’élégance qu’elle donnait à ma silhouette.

Ni ailes, ni queue, seulement ma chevelure de feu flottante au milieu des nappes de fumée épaisse, ces dernières dévoilant peu à peu la pièce où l’on m’avait invoqué. Fidèle à mes habitudes, j’attendis que le rideau de noirceur se disperse pour laisser filtrer la lumière de mes yeux et, découvrant peu à peu le décor, je pris une voix profonde et intimidante.

- "Qui a o- …"

Je m’interrompis au milieu de ma sentence en posant mon regard ahuri sur la pièce où je me trouvais. Que dis-je, je fus victime ni plus, ni moins, d’un viol oculaire. Du rose. Du rose partout. Je devais véritablement afficher un air totalement sidéré car jamais je n’aurais pu imaginer que l’on puisse m’invoquer, moi une démone de premier plan, dans cette insulte au bon goût. Quelque soit l’endroit où portait mon regard, c’était non seulement rose, mais j’y trouvais aussi des peluches et des affiches figurant des chatons. J’ai horreur des chats d’ailleurs.

C’était littéralement une abomination. Plutôt retourner en enfer que supporter ce déluge de niaiserie. Je sentis inexorablement une vague de colère monter en moi à l’idée qu’un mortel ait pu m’insulter en m’appelant ici, dans une pièce semblable. Pire, c’était un affront. Je cherchai furieusement la personne responsable de ce calvaire visuel et tombait directement sur une gamine, le derrière au sol, avec un air surpris sur le visage.

C’était donc elle la coupable. Poussant l’affront encore plus loin, elle était elle-même habillée de la tête aux pieds en rose. Non seulement, cette fille ne pouvait pas s’habiller convenablement pour me recevoir, mais elle n’avait même pas pris la peine de dessiner un sceau correctement et sans bavures. C’en était trop. Je sentis ma chevelure crépiter de rage tandis que je fusillai l’humaine à terre et la pointais furieusement du doigt, faisant tonner ma voix.

- "Toi ! Je te donne trente secondes pour me fournir une explication convaincante, sans quoi je vais te faire regretter d’être née !"

Pour tout dire, je comptais quand même venger cet outrage. Je ne supporte pas la négligence et le mauvais goût, le sceau allait brûler en moins de deux et cette gamine allait recevoir la leçon qu'elle mérite.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 18 décembre 2017, 01:07:52
Alors là... J’étais carrément sur le cul! Qu’est-ce qui était en train de se passer? Je voyais mon sceau magique se transformer en fumée, et, quand j’aperçus une silhouette à travers la fumée, voyant les bouts d’une longue robe noire, mes yeux s’écarquillèrent encore. Un chat avait avalé ma langue, et je vis alors, pendant que la fumée s’évaporait, des flammes en hauteur... Et constatai que ces flammes appartenaient à une longue chevelure, le tout étant vissé sur le corps d’une femme plantureuse, qui observa la pièce, avant de me regarder furieusement.

Une bonne chose à noter : je ne vomis pas... Ni ne tomba dans les pommes. Et ça, ça tenait plutôt du miracle, surtout quand l’étrangère, qui avait débarqué ici sans que je ne sache pourquoi, se mit à me hurler dessus, clamant de savoir ce qu’elle faisait ici. Là, je suppose que c’était à moi de répondre, mais, tout ce que je pensais, c’était au visage de Tom Hanks, dans Apollo 13, qui regardait fixement l’écran après que la navette se soit mise à émettre des signaux d’alarme.

*Houston, j’ai un problème...*

Au lieu de ça, je regardai encore cette femme, avec une furieuse envie de pisser. Oui, là, ça venait clairement. Mon Dieu, mon Dieu, qui était cette nana ?! Aussi sexy que mortelle, elle avait l’air de ressembler à une version sexy et mortelle de Cruella ! Et... Bon Dieu, je flippais grave, en fait ! Je me pinçais les lèvres, et cherchai alors à dire quelque chose, lorsque... Ma chaîne HI-FI s’enclencha brusquement ! Merde ! J’avais totalement oublié de couper le déclenchement automatique.

Kyary Pamyu Pamyu jaillit brusquement avec son célèbre tube, Pon Pon Pon (https://www.youtube.com/watch?v=yzC4hFK5P3g), sa voix de crécerelle, et la musique joyeuse. De fait, je bondissais sur place en entendant la musique, songeant à fuir. Au moins, cette musique me réveilla sur ce point, agissant comme un coup de fouet. J’ignorais qui était cette femme, mais le fait de la voir avec des cheveux enflammés, et le fait que je ne me sois pas évanouie sur place, ne pouvaient m’inciter qu’à faire une chose : fuir.

Je me relevai alors, et, d’un bond courageux, filai tout droit vers la porte...
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le lundi 18 décembre 2017, 21:02:45
Le niveau de cette invocation chutait de secondes en secondes, passant du laborieux au pathétique. Pendant un long moment , cette gamine me fixa avec un air bêtement surpris sans parvenir à articuler une seule syllabe. Ce lourd silence et ce regard profondément stupide qu’elle affichait, ne firent que croitre mon agacement. Je sentis ma patience fondre comme neige au soleil, en même temps que son pitoyable sceau de protection que je fis partir en fumée sans même m’en rendre compte. Elle ne s’était pas encore évanouie de peur, une chance pour elle, mais ça n’allait probablement pas tarder car je comptais bien graver dans sa petite tête d’idiote un souvenir mémorable.

Après tout ce rose, les chatons sur les murs, et son incapacité à me répondre, pouvais-je être davantage exaspérée ? Sur l’instant, je n’aurais pas cru cela possible. Toutefois, je changeai rapidement d’avis lorsque j’entendis cette abomination musicale sortir d’un de ces appareils technologiques. Ainsi donc cette humaine, qui m’était déjà insupportable, était également amatrice de cette insulte au bon goût. Je fis preuve d’une maitrise de moi-même admirable, dont je ne me serai jamais cru capable, en ne lui arrachant pas le crâne sur le champ. Pour l’instant en tout cas.

Malgré la colère qui menaçait de me submerger, je devais pallier aux priorités. Premièrement, faire taire cette horreur qui vrillait mes tympans, et deuxièmement, régler son compte à cette mortelle. Cette dernière semblait d’ailleurs être sortie de son apathie puisqu’elle ne trouva rien de mieux à faire que prendre ses jambes à son cou. Ce fut vraiment pathétique, qu’espérait-elle accomplir ainsi ? M’énerver davantage ? Dans un sens, ce fut assez réussi, car j’eus bien du mal à me contenir.

- "ASSEZ !"

Ma voix résonna probablement dans toute la maison tant j’eus quelques difficultés à juguler mes pouvoirs. Cependant, la chaine HI-FI se coupa progressivement quand une légère fumée de mauvaise augure s’en échappa et la porte de la chambre claqua brusquement au nez de la fille. Celle-ci tenta frénétiquement de l’ouvrir, mais je l’avais verrouillé fortement, car il était hors de question qu’elle sorte d’ici.

- "Laisse-moi t’apprendre une chose, petite garce. A moins que tu ne sois une puissante mage, ce dont je doute, tu n’as absolument aucune chance de m’échapper. J’aurais déjà pu t’arracher la tête sans aucun effort, cherches-tu vraiment à m’énerver plus encore en essayant de te sauver ?!"

Certes, il était véritablement trop tard pour que des excuses soient suffisantes pour rattraper ses bévues. J'estimai qu'être invoqué par une gamine vêtue de rose était suffisamment dégradant comme cela. On ne convoquait pas un démon de premier plan dans une chambre rose bonbon respirant l’eau de rose adolescente et la niaiserie dégoulinante. Plus encore, on ne lui manquait pas de respect en ignorant ses questions et en fuyant ses responsabilités.

- "Ta mère ne t’a donc jamais appris les bonnes manières ?! Quand un être supérieur te pose une question, tu t’empresses de répondre !"

Tout en disant cela, je me rapprochai d’elle, qui cherchait encore à ouvrir la porte bloqué hermétiquement. Mes yeux brûlaient d’une lueur mauvaise tandis que j’élaborai diverses vengeances toutes plus imaginatives les unes que les autres. Me déplaçant à une vitesse surhumaine dans son dos, je l’attrapai par les cheveux pour lui tirer la tête en arrière, de manière à plonger mes yeux dans les siens.

- "Tu as osé m’appeler sans motifs et sans précautions, tu ignores mes requêtes et tu essayes de t’enfuir. Tu crois peut-être t’en tirer comme ça ?... Peut-être que si tu me supplies à genoux, je serai clémente."

Je la surplombai de toute ma hauteur pour capter son regard, lui montrant que je ne plaisantai et qu’elle jouait véritablement avec sa vie. Dans un même temps, je relâchai légèrement la pression sur sa chevelure afin de voir si cette gamine allait réellement tomber à genoux et se confondre en supplications. Ça ou bien s’évanouir peut-être.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 25 décembre 2017, 16:16:57
Il n’y avait que dans les films que la surprise vous faisait tomber dans les pommes. En vrai, j’étais totalement paniquée, et incapable de réfléchir, comme si un fusible venait, de péter dans mon cerveau, et que les circuits électriques venaient de griller. Je ne contrôlai plus rien, je ne comprenais plus rien, et je ne songeai qu’à une chose : foutre le camp d’ici ! Décarrer vite fait ! Tandis que Kyary Pamyu Pamyu chantait dans la joie et la bonne humeur, je me dirigeai vers la porte. Là, tout ça n’était qu’un mauvais rêve, et... Je ne réalisai même pas que la musique venait de brusquement se terminer, mais la porte se ferma violemment sous mon nez.

*Quoi ? C’est une blague ?!*

Mes mains se posèrent sur la poignée, et je tirai dessus, m’apprêtant à l’ouvrir... Mais sentit cette dernière résister. Comment était-ce possible ? Elle n’avait pas été fermée à clef, elle était fonctionnelle, elle ne pouvait pas être bloquée ! Non, elle ne le pouvait pas... Tout comme cette femme aux cheveux de feu ne pouvait pas se tenir derrière moi ! Je tentai encore vainement d’ouvrir la porte, lorsque la terrible voix de la femme se mit à résonner dans mon dos, m’intimant de me retourner.

Ladite femme semblait véritablement furax, et assura que j’avais commis la boulette de ma vie en cherchant à l’invoquer. Me retournant nerveusement, je me plaquai contre la porte, toute ma volonté envolée, dissipée aux quatre vents. Une telle chose n’était pas possible, pas possible ! Vainement, je me répétai ça dans ma tête, comme cherchant une solution à ce qui se passait sous mes yeux, à l’impossible qui était en train de se produire !

Faisant donc face à la femme, dont les flammes crépitaient, je déglutis en l’écoutant me dire que je l’avais invoqué sans raison, et qu’elle était prête à me tuer. Me tuer !

*Non, c’est pas possible, c’est un cauchemar !*

Je n’avais jamais cru à ces folles rumeurs qui circulaient sur Seikusu, ou même au sein du lycée Mishima. Et voilà que, brusquement, devant moi, une mage venait d’apparaître ! Car, enfin, comment décrire autrement cette femme ? Je me pinçai les lèvres, et, quand la femme m’offrit un plan de sortie, mes jambes réagirent instinctivement, et se dérobèrent sous mon poids. Dans un soupir, je finis à quatre pattes, crispant mes mains sur le sol, et, tout aussi instinctivement, me rapprochai de cette femme.

Ne sachant plus quoi faire, j’embrassai brusquement mes pieds, continuant à trembler sur place, terrorisée. Et, telle une mauvaise actrice issue d’un mauvais film d’horreur, je me relevai lentement, relevant le visage, et me pinçai les lèvres.

« Pi-Pitié, Ma... Madame, je... Je ne savais pas ce que je faisais, pitié... »

Je sentis alors quelque chose couler le long de mes joues, et, avec effroi, constatai que j’étais en train de pleurer !
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le mercredi 27 décembre 2017, 15:34:37
Ainsi donc, cette gamine baissait déjà les armes en se soumettant à ma présence. C’en était presque décevant. Mais je suppose qu’il s’agissait également de la décision la plus sage dans sa situation, et puis, il n’y avait certes, pas grand-chose à attendre de la part d’une enfant aussi terrorisée. La voilà en train de se confondre en supplications à mes pieds, les yeux inondés de larmes pathétiques. En aurais-je pitié ? Oh, bien sûr que non.

Cependant, c’était non seulement une décision intelligente de sa part, mais également particulièrement satisfaisante pour moi. Contempler une créature mortelle à mes pieds, gesticulant pour implorer ma miséricorde, tout cela avait un côté réellement amusant. Et je souriais en appréciant ce moment délicieux où ma démoniaque apparition était parvenu à terroriser cette humaine. Pourtant, ma vengeance était encore loin d’être complète.

Tandis qu’elle pleurait à chaudes larmes, je l’examinai sous un autre angle. Quelle étrange tenue portait-elle. Mettant le rose de ce côté, cette matière moulante me rappelait étrangement d’autres tenues dont les humains modernes aiment se vêtir pour se livrer à des pratiques exotiques. Se pourrait-il que ?... Voilà qui pourrait constituer une croustillante surprise, d’autant plus lorsque l’on constate ses goûts en matière de décoration.

Quoiqu’il en soit, je me devais de vérifier cette théorie. Mon intuition démoniaque me hurlait cette possibilité, et je ne pouvais définitivement pas l’ignorer. Autant faire une pierre, deux coups, et m’amuser tout en exerçant ma vengeance. A côté de ma longue expérience, elle avait beau être une gamine, son physique était loin d’être désagréable. Non, vraiment, je n’allais définitivement pas la tuer, ou du moins, pas dans l’immédiat. Tout allait déprendre du divertissement qu’elle me fournira.

M’accroupissant à sa hauteur, je plongeai mon regard directement dans celui de cette jeune fille en pleurs, saisissant son menton entre mon pouce et mon index de manière autoritaire afin qu’elle ne puisse pas se soustraire à moi. J’affichai un sourire mauvais, sérieusement accentué par mes crocs et sondait ses réactions.

"Alors, quel châtiment vais-je choisir pour toi ? Tu n’es qu’une petite écervelée insignifiante, ta mort immédiate serait sans doute trop douce pour toi."

Ménageant mon effet, je fis mine de réfléchir. En réalité, je savais parfaitement où conduire mon argumentation afin de déclencher la réaction que je souhaitais. Bien entendu, je voulais surtout vérifier si mon intuition était la bonne.

"Oh, peut-être… Devrais-je t’envoyer directement en enfer ? Il y a quantité de démons adeptes de la torture sur les humains. Ou mieux. De nombreux démons libidineux aimeraient bien posséder une fraiche jeune fille pour soigner leurs membres disproportionnés."

Il m’était déjà arrivé de croiser des humains adeptes de ce genre de fantasme. Mais la combinaison que cette jeune fille portait, me faisait davantage penser à des pratiques d’un autre genre. Je ménageais simplement une tension avant de les évoquer. Je m’approchai lentement de son oreille pour lui murmurer d’une voix hypnotique.

"Ou encore… Oh. Je pourrais faire de toi mon animal de compagnie. Te tenir en laisse, t'attacher à mes pieds et te punir comme un jouet vivant… Seulement, ce serait te faire honneur, je ne suis pas certaine que tu le mérites après ce manque de respect envers ta maitresse."

Naturellement, j’insistai particulièrement sur le terme maitresse. Sur ces paroles, tous mes sens étaient désormais en alerte, attendant de constater si ma petite victime mordait à l’appât ou non. Cela m’amusait, même s’il ne faudrait qu’une étincelle pour déclencher à nouveau le feu de ma colère qui ne s’était pas encore véritablement éteint. A présent, je voulais simplement mijoter une vengeance humiliante, alors pourquoi ne pas m’amuser en même temps ?
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le mercredi 03 janvier 2018, 02:54:27
En fait, et pour le dire simplement, je flippai gravement... Comme jamais auparavant ! Cette nana devant moi ressemblait à une espèce de farfadet démoniaque, avec son brasier sur la tête. Vaguement, j’essayai encore de me convaincre que tout ceci n’était qu’un rêve, mais sans véritablement y croire moi-même. Un rêve n’aurait pas eu ce degré de réalisme, et puis j’avais tellement peur que, dans un rêve, je me serais réveillée en sursaut depuis longtemps ! Je sentais surtout, en l’état actuel des choses, ma vessie me démanger. C’était idiot à dire, mais j’avais envie de faire pipi, de plus en plus. Cette femme me terrifiait, et, quand elle m’agrippa le menton, ma panique, si cela était possible, crut encore.

Je devins blême tandis qu’elle énumérait tout ce qu’elle me réservait. Bordel ! Tout ça ressemblait à une blague, ou à un de ces films d’horreur sinistres. Moi, en Enfer ? Impossible... L’idée était si affreuse que je sentis soudain quelque chose se réveiller en moi. L’instinct de survie ? La peur de mourir ? À vrai dire, je n’avais pas vraiment compris tout ce que la femme avait dit ensuite, la seule perspective de finir dans un endroit rougeoyant et infernal me terrifiant plus que de raison. Je me redressai donc soudainement, et bondis en arrière, finissant assise sur les fesses, observant mon invitée avec de grands yeux écarquillés.

Non, elle ne plaisantait pas. J’ignorais ce que j’avais déclenché, mais j’étais rentrée tout droit dans la Quatrième Dimension !

« Je... Je ne sais pas qui vous êtes, ni ce que vous êtes, mais... J’veux pas mourir, ni... Ni finir... Ailleurs... »

Que ce soit dans l’Enfer biblique, ou dans une autre variante de l’Enfer, rien de tout ça, honnêtement, ne me tentait beaucoup ! J’avais beau être en fâcheuse posture, il ne fallait pas en perdre mon sang-froid ! Je me mis donc lentement à déglutir, et me redressai lentement, sur les genoux, mains sur le sol. Oui, j’avais bien compris ce que la femme m’exposait, les « choix » qu’elle m’offrait.

« Je... Je ne serais pas efficace... Là-bas... Madame... Maîtresse ! »

Lentement, je me rapprochai d’elle, et, retenant mes claquements de dents, déposai finalement un baiser sur le bout de son pied. Ouais, j’étais encore plus nerveuse qu’avant ! Mes muscles continuaient à trembler, mais je m’accrochai à la seule porte de sortie que cette femme aux cheveux flamboyants m’offrait !

« Je... Je serais mieux ici... À-À vous servir... Et à trouver un moyen de vous ren-Renvoyer chez vous... Après tout, ma chambre n’est pas faite pour quelqu’un comme vous, si... Si g-Grande, si... Si Ma-Ma-Majestueuse ! »

Quand on se mettait à raconter n’importe quoi, c’était bien le signe qu’on paniquait, non ?
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le jeudi 04 janvier 2018, 14:28:59
La satisfaction m’envahissait à mesure que la peur de cette gamine croissait. Ce qui était bien entendu le but, la terrifier autant que faire se peut afin de me venger tout simplement. Rancunière ? Oh oui, je l’étais, et terroriser cette fille uniquement pour m’avoir appelé dans une décor immonde était sans doute exagéré. D’un point de vue humain en tout cas, de mon côté, je trouvais ça parfaitement légitime et cette petite récréation débutait à peine.

La voir se décomposer en même temps que j’énumérai les tortures typiques que les démons adoraient, c’était un régal autant pour les yeux que pour l’esprit. Observer ses moindres réactions stimulait mon imagination. Un large boulevard de liberté perverse s’offrait à moi pour conduire cette fille absolument partout où je voulais tant elle était terrifiée des conséquences de sa bêtise.

Bien entendu, donnez une perspective de sortie à un humain, et il fera tout pour essayer de cultiver cet espoir. Comme je me doutais, elle s’engouffrait pile dans la seule porte lui étant ouverte, celle de la soumission. C’était un début prometteur, mais je n’avais absolument pas terminé de jouer avec ses peurs.

"Je suis Desmina, démon de premier ordre. Pour toi, ce sera seulement maitresse, ou à la rigueur, maitresse Desmina."

Là-dessus, je me relevai, la regardant embrasser mon pied avec un contentement non dissimulé. La colère n’avait pas tout à fait disparu, mais elle était aisément remplacé par un amusement croissant, et une joyeuse perspective de manipulation envers ce nouveau jouet vivant. Retirant mes pieds de sa portée, ils étaient trop bien pour elles, je déambulai royalement dans la chambre, lissant ma robe de soirée noire pour attraper le premier siège à ma portée. Je pris place dedans, croisant les jambes avec grâce pour observer la suppliante.

"Tu as intérêt à trouver un moyen de me renvoyer, esclave. D’ailleurs, dois-je te trouver un surnom ou as-tu déjà un nom ? Je pourrais t’appeler servante, ou chose, peut-être."

Lui révéler par quels moyens me renvoyer aurait été tout le contraire d’amusant, car bien sûr, avec mon expérience, je savais parfaitement comment procéder. Non, mon départ n’était pas encore d’actualité. Je pouvais encore la faire danser un long moment autour de mon index et, tandis que je l’observai de haut, un début de scénario me vint à nouveau à l’esprit. Oui, le choix donné par le démon était un classique mais toujours aussi efficace.

"Puisque tu as désormais accepté ta soumission, je vais te donner trois différents choix d’issues possibles. Il n’y a aucune négociation possible, pas de refus non plus, sans quoi ce sera ta mort immédiate."

Afin de ménager l’effet de cette tirade, je n’affichai aucune expression qui aurait pu trahir l’amusement qui caractérisait mon état d’esprit. Elle était parfaite ainsi à genoux, et je pris mon temps pour déclamer ses futurs choix, croisant les bras sous ma poitrine dans une posture très théâtrale.

"Premier choix : En punition de ta faute, tu iras en Enfer pendant dix années précises pour devenir un simple objet d’amusement pour les démons qui te trouveront un intérêt. A l’issue de cette période, je te ramènerai sur Terre et tu seras libre.
Seconde choix : Cela ressemble au premier. Sauf que tu devras sacrifier quelqu’un pour aller en Enfer à ta place pendant ces dix années, obligatoirement une personne en laquelle tu tiens, le clochard du coin ne fonctionnera pas. Quant à toi, tu seras libre.
Troisième choix : Il y a bien un troisième choix, mais je ne t’en donnerai pas les modalités. Tu devras l’accepter sans en connaitre les conséquences. Cependant, une fois accepté, tu ne pourras plus revenir en arrière, quel qu’en soit le contenu."

Est-ce que j’allais fidèlement m’en tenir à ses choix ? Non, bien sûr que non, ce n’était en rien un serment et rien me m’obligeait à respecter tout cela. Tout dépendrait de la manière dont cette fille allait réagir.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le dimanche 07 janvier 2018, 12:35:07
Une démone ! Une putain de démone, bordel de merde ! Comment faisais-je pour ne pas tomber dans les pommes ? Là, en ce moment, j’aurais vraiment eu envie d’être dans un film, de tomber dans les pommes, et de me réveiller dans mon lit, avec le sentiment que tout ça n’était qu’un mauvais cauchemar. J’étais une funambule, au bord de la panique. On ne le voyait pas, mais, dans ma poitrine, j’avais le sentiment que mon cœur était sur le point d’exploser, tant il battait furieusement dans ma poitrine. Putain, putain, putain ! Devant moi, cette démone aux cheveux de feu se dressait, m’invitant à l’appeler « Maîtresse Desmina », en se décrivant comme un « démon de premier ordre ». Mais qu’est-ce que j’avais fait pour mériter ça ? N’y avait-il pas des anges pour me protéger ? Toshi allait me le payer ! Putain, ça oui ! Si j’arrivais à sortir de cet enfer, je lui ferais comprendre sa douleur, à cet enfoiré ! Pourquoi m’avait-il filé ce putain de bouquin ? Et moi qui croyais à une blague… Je n’étais plus claire, je perdais mon calme, ma contenance, tandis que la femme devant moi s’écartait, et s’assit sur mon fauteuil, écrasant de ses fesses l’ours en peluche rose situé dessous.

Je la vis croiser sensuellement les jambes, et déglutis, espérant trouver une solution à ce merdier. Elle me dit alors que je devais la renvoyer, et je clignai les yeux, essuyant du revers de la manche les larmes qui commençaient à couler, et attrapai le livre de Toshi.

« Je… C’est comme ça que je vous ai in-Invoqué… Maîtresse ! Je-Je… Il doit y avoir une formule pour vous renvoyer, je… Je savais pas que ça vous invoquerait, j’croyais que c’était une blague… !! »

Mes mains se mirent à tourner frénétiquement sur le livre, les pages filant dans tous les sens, mais je n’arrivais pas à lire. Mon calme s’envolait, les digues de la raison se brisaient en moi.

« Je voulais pas, je savais pas, pitié… »

Ouais, je savais que ça servait à rien de dire « pitié », que ça énervait plus qu’autre chose. J’étais la caricature de moi-même, cette jeune fille paniquée devant son bourreau dans les slashers, la blondasse insupportable qui paniquait en étant attachée sur le fauteuil, et qui voyait le tueur, un colosse aux vêtements ensanglantés, qui cherchait avec quel outil de torture s’en prendre à elle, et qui implorait vainement sa pitié. Quand je voyais ça, quand j’entendais la dinde caqueter, j’avais surtout envie qu’elle se fasse vite buter ! Et là… Je faisais comme elle ! Et j’avais beau en avoir conscience, j’arrivais pas à me calmer ! J’avais invoqué cette chose ! J’avais invoqué cette chose, putain !

Desmina – Maîtresse Desmina – coupa court à mes recherches en me proposant plusieurs choix pour sortir de ce merdier :

  • Option n°1 : finir en Enfer pendant dix ans,
  • Option n°2 : trouver un quidam pour le sacrifier à ma place.
  • Option n°3 : mystère !



Il y a quelques minutes, j’étais la blondasse inutile du slasher qui meurt à tous les coups pour satisfaire la soif de sang morbide de spectateurs assoiffés de meurtre et prétendant faussement  en être choqués. Là, j’étais ce personnage de manga dont les yeux s’écarquillaient sous l’effet de la stupeur la plus totale. Ce « O__O » qu’on écrivait très bien sur les forums, mais qui était, somme toute, assez difficile à faire en vrai. Enfin, je suppose que mon état devait quand même ressembler à ça.

Qu’est-ce que c’était que ces options ? Encore une fois, le coma se refusa à venir à moi, mais je perdais toute réflexion, toute capacité logique à penser. Je ne pouvais pas finir en Enfer, et le seul type que je voyais pour prendre ma place, c’était cet enfoiré de Toshi. Ça, il l’avait bien mérité ! Je sentais la panique venir, et je fermais brusquement les yeux. Assise sur mes genoux, je m’efforçais de me calmer. S’il y avait bien quelqu’un qui méritait ça, c’était Toshi ! Il m’avait donné ce foutu bouquin ! Et moi, j’avais cru à une blague ! J’étais innocente, alors que lui, lui, savait clairement ce qui se passerait ! Il m’avait envoyé à l’abattoir, ce sale fils de pute !

Alors que j’étais sur le point d’hurler comme une folle, je me surpris au contraire à parler calmement :

« On m’a donné ce livre. La personne qui a fait ça ne m’a pas dit que je vous invoquerais, Maîtresse, je pensais à une blague, c’est vrai, je vous assure ! Je suis prête à vous renvoyer dès que possible, ou à le sacrifier, lui ! »

Mais, quand même… Qu’est-ce que je devrais dire à ses parents, moi ? Plutôt Toshi que moi, d’accord, mais bon… Je n’étais pas une tueuse ! Alors, il me restait la troisième option. En d’autres circonstances, si j’avais davantage été tournée vers la démonologie, j’aurais pu dire que cette troisième option était un marché de dupes, et qu’elle ne convenait pas aux démons, car ils ne mentaient jamais. Leur honneur leur interdisait de faire ce que les humains faisaient continuellement, mais là… J’étais pas en état de réfléchir.

« Je ne veux pas finir en Enfer, je ne veux pas… »

Ça y est, je me remettais à pleurer, c’était plus fort que moi ! Fermant les yeux, j’essayais de me calmer.

« Je peux vous renvoyer, c’est vrai, y faut juste que je retrouve la formule, et… Je brûlerai ensuite ce livre, on en parlera plus jamais ! »

Je me reprenais ensuite :

« Puis, je suis nulle, je vous servirai à rien, en Enfer. Le mieux, c’est qu’on oublie tout ça, vous méritez une meilleure servante que moi, Maîtresse… »
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le dimanche 07 janvier 2018, 20:29:21
Quelque chose n’allait définitivement pas. Je n’étais pas certaine de savoir ce qui ne tournait pas rond mais… J’étais vraiment mal assise sur ce siège. Tâchant de me réinstaller, je me démenais pour installer mon postérieur jusqu’au moment où un "Pouic" se fit entendre justement sous mes fesses. Jetant un coup d’œil à la gamine qui se morfondait sur le sol pour vérifier qu’elle n’était pas à l’origine de cette nouvelle diablerie, j’extirpai un ours en peluche rose de dessous mon derrière.

… Pouic.

Ah, c’était donc de là que provenait ce bruit ridicule. Le nounours enchaina les "Pouic-Pouic" quand je pressai sur son ventre duveteux, haussant un sourcil perplexe. A son âge, elle tenait encore à ce genre de choses ? Pendant qu’elle ouvrait des yeux ronds après avoir entendu mes propositions, je regardai distraitement le nounours comme Hamlet le faisait avec son crâne, réfléchissant à la suite des évènements.
Et finalement, la mortelle retrouva un peu de calme ! Comme cela arrivait souvent chez les humains, sa première réaction fut de sacrifier quelqu’un à sa place, et je ne m’en étonnai même pas. Cependant, je notai tout de même silencieusement qu’on lui avait donné la possibilité de m’invoquer sous forme de blague. Moi ! invoqué comme blague !... Celui ou celle à l’origine de ce trait d’humour mal placé avait tout intérêt à se trouver loin de moi à l’avenir.

Pouic, pouic, pouic.

Il faut vraiment que j’arrête d’appuyer sur cette chose, mais cette nouvelle m’avait particulièrement agacé et j’avais besoin d’exercer une pression sur n’importe quoi. En tout cas, le peu de calme qu’elle avait recueilli, s’était déjà évaporé et je l’observai s’accrocher à son livre comme un naufragé sur une boue de sauvetage. Par ailleurs, je décidai de l’affubler d’un titre, puisqu’elle ne semblait pas en état de me donner son nom.

"Tiens donc, tu es prête à sacrifier la vie d’autrui pour sauver la tienne. Tu n’as vraiment aucune morale, petite garce."

Reposant l’ours en peluche sur le meuble le plus proche, je croisai les bras sur mon ventre pour élaborer ma prochaine torture mentale. Elle avait l’air de s’accrocher particulièrement à l’espoir que ce bouquin puisse lui offrir une porte de sortie. N’est-ce pas le moment pour tuer cet opportunité dans l’œuf ? Je ne voulais pas qu’elle regagne trop d’assurance, ce serait beaucoup moins amusant.
Je claquai des doigts et le livre s’embrassa aussitôt entre ses mains. Puis je ricanai en la voyant lâcher le papier brûlant, savourant particulièrement l’effet très certainement déstabilisateur que cela aurait. Me redressant de mon siège, sans l’ours cette fois, je déambulai autour d’elle, royale. Je comptai bien la faire chuter dans le désespoir le plus total.

"Je ne crois pas que tu as bien compris la situation. Je fais ce que je veux de toi, et tout ce qu’il te reste à faire, c’est te plier à ma volonté en priant pour ma clémence, à moi, ta nouvelle déesse. Car personne ne viendra te sauver à ce stade, sois en certaine."

Ma chaussure balaya avec élégance les pages du livre terminant de se consumer avant de faire le tour de cette fille à genoux. Jouer sur ses espérances avait été particulièrement amusant pour calmer ma colère, mais il était temps de monter d’un cran et de la faire ramper.

"Cela dit, je suis d’accord avec toi sur un point : tu es d’une nullité affligeante. Tu viens de brûler ce précieux livre, et tu as oublié de m’appeler maitresse Desmina à plusieurs reprises. Même un simple d’esprit serait capable de faire mieux."

Tout en faisant cette déclaration, j’avais contourné la mortelle pour me placer dans son dos, matérialisant un élément de mon anatomie particulièrement important : ma queue démonique. Ma robe de soirée était bien assez échancrée jusqu’à la naissance de mes fesses pour me permettre de donner naissance à une queue fine, musclée, et se terminant en pointe au bas de mon dos. L’appendice fendit l’air pour s’écraser sur le postérieur de l’humaine, bien assez fort pour lui laisser une marque rouge même avec la combinaison qu'elle portait. Le claquement venait de résonner avec force dans la pièce, avec la puissance d'un authentique fouet.

"Te rends-tu compte de tes agissements, petite peste ? Tu viens de détruire mon bien, à moi, ta propriétaire. Tu vas te rendre utile comme la vulgaire idiote que tu es !"

Évidemment, elle n’avait pas brûlé l’ouvrage, mais s’aviser de contester ma parole me fournirait justement un prétexte pour l’humilier davantage. Je n’eus même pas besoin de forcer sur ma voix pour lui donner un côté impérieux et autoritaire, c’était un naturel chez moi. Et j’allais la faire couiner pour mon propre plaisir, il n’y avait aucun doute là-dessus.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le mercredi 10 janvier 2018, 07:31:27
Desmina ne tarda pas à retourner ses propositions contre moi. Aurais-je été davantage en état, et moins paniquée, que je lui aurais dit que ce n’était pas juste, et que je ne faisais que penser à voix haute. J’étais en colère, mais pas assez pour sacrifier quelqu’un à ma place, non... Même si Toshi le méritait vraiment ! En fait, je ne voyais aucune issue à ma situation, si ce n’est sa troisième option... Sauf que je ne savais pas à quoi je m’engageais, et, quand on s’engageait à tout et n’importe quoi avec une femme à la peau rouge et aux cheveux en feu... Je n’étais pas démonologue, mais j’avais vu assez de films sur les démons pour savoir qu’on devait y songer à deux fois avant de discuter avec eux. Alors, ouais, je m’accrochais à ce bouquin, en me disant que, s’il y avait un sceau pour invoquer cette femme, il y en avait forcément un pour la ramener ! J’ignorais à cet instant que, s’il fallait un sceau très complexe pour appeler un démon sur Terre, il n’en fallait pas pour le renvoyer. Et j’ignorais également que, si j’avais dit à Toshi qui j’avais invoqué, il n’en serait pas revenu. En fait, l’invocation d’un démon est une chose complexe, et dépend aussi du niveau magique de l’utilisateur. Ce que je ne pouvais pas comprendre sur le coup, c’est que j’aurais normalement dû invoquer un démon de bien plus faible importance, genre un Incube, qui m’aurait défloré toute la nuit. Tout ça était une affreuse méprise, mais j’étais incapable de le réaliser !

Je sentis alors le livre devenir très chaud, et, médusée, vit ce dernier s’enflammer sur place !

« Hein ? Hein ? Non, non, non... !! »

Je ne pus que le lâcher, tout en voyant le livre tomber au sol, sur ma moquette. Il flamba si rapidement que l’incendie n’atteignit même pas ma moquette, et, bouche bée, je contemplai quelques braises s’envoler dans les airs, soit tout ce qui restait de mon précieux livre d’invocation ! Je relevai la tête en entendant Desmina rire, incapable de comprendre, notant toutefois qu’elle n’avait pas brûlé mon ours en peluche ! Un bel ours en peluche rose qui me rappelait mon enfance, mais que j’utilisais aussi quand j’attachais mes proies, comme pour les humilier en leur montrant leur « compagnon de nuit ».

« Mais... Pou... Pourquoi vous... ? »

Je ne pus achever ma question, car cette femme se remit à parler, m’expliquant qu’elle pouvait faire de moi ce qu’elle voulait, et je déglutis à nouveau. Là encore, je n’é&tais pas démonologue, mais, dès lors que Desmina avait brisé mes glyphes, elle était effectivement libre à mon égard. Aucun contrat ne nous liait. C’était le risque, quand on invoquait un démon. Il fallait le retenir dans le sceau pour former un pacte avec lui, ce qui impliquait, dès lors qu’on était pas un invocateur expérimenté, de ne pas invoquer de démon trop puissant ! Soit faire précisément l’inverse de ce que j’avais fait.

Ne trouvant pas quoi répondre, je déglutis sur place, et Desmina me vint à reprocher d’avoir brûlé le livre – putain, mais quelle salope ! et d’avoir oublié de l’appeler « Maîtresse Desmina ».

« Je... » tentais-je.

Elle s’était placée dans mon dos, et je tournai la tête... Avant de pousser un hurlement de douleur en sentant quelque chose frapper mes fesses. Le coup me fit sursauter, et je poussai même un cri de douleur, en sentant mon cul s’enflammer sur place devant l’espèce de fouet que la femme avait utilisé.

« Haaaaaaa... !! »

Mais où donc avait elle-sorti un fouet ? Là encore, si j’avais été plus maligne, j’aurais compris que tout ça n’était qu’un jeu, mais, devant l’injustice de la situation, je me retournai vers elle, le cul endolori, toujours agenouillée au sol.

« Je n’ai rien fait, protestai-je donc, sautant à pieds joints dans le jeu de cette femme, je n’ai pas le pouvoir d’enflammer les livres, Maîtresse Desmina ! Je... Tout ce que je souhaite, c’est vous renvoyer chez vous, Maîtresse Desmina ! Pourquoi aurais-je brûlé ce livre ? Je n’ai rien fait !! »
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le mercredi 10 janvier 2018, 16:13:21
Ma colère était en train de disparaitre au profit d’un amusement croissant envers cette pauvre créature totalement désorientée et ignorante des usages pratiqués lors des invocations. Certes, il était tout de même vexant d’avoir été invoqué sous forme de blague, mais j’eus presque pitié de cette humaine pour devoir subir les conséquences d’un humour si mal placé. Cela, je n’eus pas vraiment pitié, car elle allait être mon nouveau jouet pour les heures, voire les jours à venir.
Mon imagination étant fertile, du temps était nécessaire avant que j’épuise mon catalogue de procédés humiliants et punitifs auxquels je comptais exposer cette mortelle. L’entendre hurler de douleur était déjà un début nettement prometteur, mais c’était ô combien délicieux de la savoir ignorante de mes projets à son égard.

Et elle ne marchait pas dans mon piège, non du tout, elle y fonçait ! Dans cette optique, il m’était impossible de retenir un sourire sadique en la voyant se retourner vers moi, encore secoué par mon coup sur son postérieur. Oh oui, la voilà qui essayait de se défendre en contestant mon autorité, cela était véritablement magnifique au point que j’en jubilai en échappant un gloussement amusé.
« Oh, tu n’as rien fait ? Donc, tu essayes de me signifier que ce précieux livre auquel je tenais tant, a brûlé par ma faute ? Tu oses m’accuser moi, ta maitresse, d’avoir volontairement ruiné mon retour ? »

Mon visage se contracta pour signifier ma colère, faisant flamboyer la chevelure et pour cause, j’étais une excellente actrice. Sous ses yeux, je déployai à nouveau ma queue afin que cette mortelle puisse bien comprendre ce qui était en train de la fouetter, cependant… Je m’arrêtai à quelques centimètres de son postérieur, suspendant une nouvelle claque cinglante pour mieux ménager mon emprise.
Passant devant elle en la surplombant de toute hauteur, j’enroulai ma queue comme un serpent autour de ma jambe dans un geste plein de sensualité. J’empoignai sa tête avec autorité, l'obligeant à lever les yeux vers moi, pour plonger mon regard dans le sien.

« Tu m’as causé continuellement du tord depuis que je suis ici, et tu oses affirmer que tu es innocente. Tu n’es qu’une petite chienne insolente qui a besoin d’un dressage ! » Déclamais-je avec une voix ferme, empreinte de menace.
Mais presque aussitôt, je la lâchai et me détournai, venant m’asseoir confortablement sur le même siège, croisant à nouveau les jambes. Je l’observai à genoux, savourant déjà d’éventuelles tentatives de rebellions.

« Comme tu n’es qu’une petite sotte ayant du mal à comprendre les choses, je vais t’expliquer trois règles simples qui vont désormais régir ta vie à mes pieds. » Je levai une main pour énumérer les règles en dressant mes doigts au fur et à mesure.

« Règle numéro un : Je suis ta déesse et tu es mon animal de compagnie, tu dois t’adresser à moi en par le titre de "Maitresse" ou bien "Maitresse Desmina" ;
Règle numéro deux : Tout ce que je dis a force de loi, et quelque soit ce que tu penses, j’ai raison. La seule chose que tu es autorisé à exprimer, ce sont tes supplications pour invoquer ma clémence ;
Règle numéro trois : Si tu as le moindre doute sur ce qui va t’arriver, ou que tu commences à mettre en cause les sévices que tu vas subir, réfères-toi aux deux premières règles. »

Par le biais de cette dernière règle, je précisai nettement que cette pauvre créature mortelle allait effectivement subir bien des choses. Car oui, c’était mon nouveau projet, j’allais la faire ramper autant mentalement que physiquement et je voulais sous-entendre cette opportunité. Mais ce petit jeu n’était pas terminé. Remuant les doigts pour manifester ma magie, je fis disparaitre la totalité des vêtements de mon nouveau jouet, désormais nue et recyclait le textile pour former un collier rose en cuir assorti d’une laisse. Le tout apparaissant dans ma main, je le jetai aux pieds de l’humaine.

« Voilà tout ce dont tu as besoin pour ta nouvelle vie, un animal domestique n’a pas besoin de s’habiller. Je t’autorise à l’enfiler toi-même, montre à ta maitresse combien tu vas être dévouée à ta nouvelle condition. »
Concluant mon ordre par un sourire sadique une fois encore, je croisai les bras sous ma poitrine en attendant les effets de mon petit discours. Allait-elle encore une fois protester ? C’est une possibilité délicieuse qui me permettrait de passer à un autre stade d’humiliation. Intérieurement, j’étais à la limite de l’euphorie : c’était toujours le cas lorsque je débutais un nouveau jeu de dressage avec une mortelle.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 15 janvier 2018, 00:57:34
Tout cela devenait extrêmement flippant... Et frustrant. Elle avait brûlé le bouquin ! Bordel ! Comment allais-je la renvoyer d’où elle venait, moi ? Certes, cette femme était sexy, mais... Enfin, elle avait quand même la peau rouge, les cheveux en feu, et me menaçait de me tuer à chaque fois qu’elle parlait ! Autant dire que je n’étais guère rassurée en sa compagnie. Dangereuse et cruelle, la démone menaça encore de me fouetter avec sa queue (sa queue, putain !), et m’énonça ensuite trois règles, avant de retourner s’asseoir sur son fauteuil. Bon... Je comprenais de moins en moins ! Je paniquais toujours, mais je n’arrivais pas à comprendre à quoi tout ce délire pouvait rimer. Elle voulait que je sois... Son animal de compagnie ?

Je secouai la tête, de plus en plus paniquée, et me pinçai même les lèvres, en plaidant encore ma cause, finissant à genoux devant elle :

« Mais... Vous ne comprenez pas, c’est une erreur ! Je ne voulais pas vous déranger, je... Je ne souhaite qu’une seule chose, vous renvoyer ! »

Difficile de dire si cela suffirait à convaincre cette femme, et je n’en avais clairement pas l’impression, mais qu’étais-je censée pouvoir faire d’autre ? J’étais encore convaincue qu’elle allait m’envoyer en Enfer, et j’étais toujours trop paniquée pour réfléchir à ses règles. Honnêtement, j’avais surtout l’impression qu’elle inventait des règles compliquées pour me piéger, et m’envoyer en Enfer ! Et ça, j’en avais vraiment pas envie ! Somme toute, j’étais plutôt bien à Seikusu.

J’essayai de me rabattre sur ce que je pouvais, ce qui m’amena à poursuivre rapidement :

« Et puis, si vous me prenez, je vous ferais écouter Kyary Pamyu Pamyu, HKT48, les Bangtan Boys ! Tu n’y survivras pas... Enfin... Vous n’y survivrez pas... Maîtresse Desmina... »

Qu’est-ce qui me prenait de lui parler comme ça, moi ? Avais-je subitement décidé de mourir ? Je me pinçais une nouvelle fois les lèvres, en baissant la tête.

« Je vous assure... Je serais pas une bonne esclave, Madame ! »

Je le pensais sincèrement... Enfin, pour autant que j’étais encore capable de penser ! Et, à cet instant, je sentis alors une forte brûlure le long de mon corps. Je papillonnai des yeux en me dandinant sur place, sentant une forte chaleur émaner de ma combinaison. Qu’est-ce que c’était que ce bordel ?! Ébahie, je sentis alors ma précieuse combinaison se volatiliser, se désagréger sur moi, comme si elle était en train de brûler sur place ! Et ce sans me toucher, sans m’affecter... Incrédule, je la vis disparaître, et sentis alors quelque chose s’enrouler autour de mon cou.

Un collier rose venait de se former, avec une laisse, serrant mon cou, et je me mis à rougir, partagée entre plusieurs sensations contradictoires, allant, en gros, de l’excitation à la peur panique... Soit ce que je ressentais depuis le tout début de cette histoire.

« Que... Qu’est-ce qui se passe... ? Où est passée ma combinaison ? Qu’est-ce que vous venez de faire ?! » m’exclamai-je.

Ma combinaison ! Je ne pouvais tout de même pas l’avoir perdu... Je n’en avais pas de rechange, moi ! Là, c’était l’heure pour un miracle de frapper à ma porte... Mais rien ne viendrait me sauver de cette femme...
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le mardi 16 janvier 2018, 15:11:35
Tapotant du bout des doigts sur l’accoudoir en signe d’impatience, je parvenais cependant me contenir malgré les pathétiques supplications de ma nouvelle humaine de compagnie. Oh, ce n’était pas vraiment de la colère, mais j’allais devoir passer à la vitesse supérieur avec elle au vu de sa réaction. La mortelle en était encore au stade de l’incompréhension peureuse, et n’avait pas encore accepté son sort ni même saisi les implications que cela engendrait.
Mais d’un autre côté, son attitude alimentait également le jeu de manière on ne peut plus réaliste. Plus elle s’enfonçait, plus cela allait me donner l’occasion de la châtier. D’ailleurs à ce propos, je commençai à mijoter tranquillement un petit plan amusant et humiliant à souhait pour ma nouvelle servante. Cette dernière n’avait manifestement pas encore saisi que je jouai avec ces émotions, et qu’elle se démenait pour rien.

« Me renvoyer, me renvoyer, tu n’as que ce mot à la bouche, à croire que tu n’apprécies pas ta maitresse ? Insolente, et menaçante envers moi. Décidément, le dressage va être long. »

Tout en prononçant ces paroles, je me levai, agitant ma queue en une menace silencieuse qui risquait de s’abattre sur son postérieur potelé à tout instant.

« Si tu continues comme ça sur ce ton, petite écervelé, tes fesses vont prendre une couleur rouge avant même que je ne commence ta rééducation. »

Elle devait le sentir, le prévoir, le craindre… Je la dominai de toute ma hauteur, et l’humaine devait se douter que le fouet n’était pas loin de venir frapper sa peau nue. Rien de mieux que la crainte de la punition qui ne vint pas lorsque je m’éloignai subitement d’elle pour m’approcher de la fenêtre. Je poussai les rideaux pour regarder dehors, posant mes mains sur mes hanches à mesure qu’une idée me venait progressivement en tête.
Oh oui, cette journée allait être particulièrement amusante, et me retournant sur le point de lui donner un ordre, je stoppai nettement, mon regard curieusement attiré vers son lit. Ou plutôt, sous le dessous du lit où j’aperçus ce qui ressemblait à une malle. Quelques secrets ? Je plissai des yeux en m’approchant, et me penchait pour tirer le coffre de sa cachette sans le moindre égard pour sa vie privée.

Sans m’occuper le moins du monde de la réaction de cette mortelle, je jouai de la serrure et ouvris d’un geste sec le coffre au trésor. Et quel trésor ! Je haussai un sourcil de surprise tandis qu’un sourire sadique se peignait sur mon visage à la vue de l’attirail de la parfaite petite dominatrice. Des cordes, des jouets sexuels, des produits lubrifiants, et tout une pile de magasines traitants du même sujet. L’un d’eux, encore emballé par les services postaux, portait toujours l’adresse de la maison, avec le nom de ma jeune perverse.

« Asuka… Ou plutôt devrais-je dire, petite garce perverse, tu n’as pas cru bon de signaler à ta maitresse tout… ceci ? » Ricanais-je en soulevant une gag ball du bout des doigts.

Dire qu’à cet instant, je jubilai, c’était bien peu dire. Ce coffre ne dissimulait pas les simples jouets d’une jeune fille pour ses plaisirs solitaires… Non, c’était véritablement un kit complet d’une amatrice de bondage avec des ouvrages explicatifs. Du pied, je poussai le coffre de la culpabilité vers elle avant d’examiner les objets devant son nez. Je ne pouvais plus m’arrêter de sourire en songeant au potentiel que ces objets offrait.

« Je vois. J’ai été trop douce avec toi, la laisse et le collier sont loin d’être suffisants, n’est-ce pas ? Étant donné le degré de perversité, je vais vraiment devoir te traiter comme une petite chienne. »

Agitant des perles de geisha dans un mouvement hypnotique devant elle, je m’interrogeai : à quel point assumait-elle ses penchants particuliers ? Ce serait sans doute quelque chose d’intéressant à explorer, et je l’observai attentivement, postée au-dessus d’elle, majestueuse comme une reine s’apprêtant à châtier sa servante maladroite.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 22 janvier 2018, 01:08:55
À poil ! Bordel de cul à Dieu, j’étais à poil ! Là, comme ça, pouf, par magie ! Un claquement de doigts, et me voilà toute nue, m’offrant, moi et mes formes gracieuses, à la femme dressée devant moi. La puissante démone me dominait de sa stature, et, alors que je me faisais à sa présence, et que je comprenais qu’elle avait usé de ses pouvoirs magiques, elle se releva, et me demanda pourquoi j’étais si impatiente de la voir partir. Là, sur le coup, j’écarquillai les yeux en me pinçant les lèvres.

« Je... Mais... Je croyais que... Que vous... »

Elle voulait partir ? Elle ne voulait pas partir ? Cette femme me rendait folle ! Je sentis le rouge me monter aux joues, et, restant à quatre pattes, je restai à terre, baissant les yeux en la voyant marcher autour de moi, menaçant de me fouetter le cul... Et, tout en sentant ça, et aussi incroyable que ce puisse paraître, au vu de ma situation, je ressentis une pointe d’excitation. Me mordillant les lèvres, je serrais mes doigts sur le sol, sans rien dire, et en me dandinant légèrement. Maîtresse Desmina tournait autour de moi, et, soudain, alors qu’elle devait réfléchir à ma punition, son regard se tourna vers le lit, où il y avait la cachette, ma malle.

En la voyant se rapprocher, je relevai brusquement les yeux, et protestai véhément :

« Hey, c’est privé... Maîtresse ! »

Autant dire que mes mots avaient filé dans le vent ! Là-dedans, il y avait mes affaires personnelles, ma réserve de magazines érotiques et de magazines techniques sur le kinbaku. Des photographies très précises, avec des formes, des schémas, des explications anatomiques... Qui aurait cru que le kinbaku puisse être un art aussi compliqué ? C’était presque une science, en fait, puisque cela nécessitait d’avoir de grandes compétences anatomiques, de savoir le fonctionnement du corps, le positionnement précis des muscles, des veines, des tendons... Tout un ensemble de connaissances pour suspendre en l’air et dans d’exquises positions ses partenaires pendant des heures. Le kinbaku pouvait en fait autant être un art de relaxation qu’une véritable torture, et avait été utilisé dans les deux manières. Moi, j’en faisais évidemment un acte de plaisir... À la sauce du 21ème siècle.

La malle abritait du produit lubrifiant pour la peau, et du produit nettoyant pour mes cordes, qui étaient très bien entretenues. Mais bon, ça, ça allait encore, c’est juste que... Ben, à côté, il y avait une série de vibromasseurs, des godes plus ou moins gros, certains avec des picots sur le long, des gag balls, des boules de geisha, des pinces pour les seins... Le kinbaku façon 21ème siècle, quoi ! Mais je n’avais jamais montré ma mallette « de travail » à personne. Là, voir Desmina l’examiner, ça me choquait encore plus que la situation actuelle... Et, pourtant, vu mon état, avec la laisse autour du cou, j’étais pourtant mal placée !

Récupérant mes boules de geisha, la femme à la peau rougeâtre se retourna vers moi, et je déglutis encore, avant de me mordiller les lèvres, l’entendant me dire qu’elle allait me « traiter comme une petite chienne ».

« Je... A-Alors, vous... Euh... Vous ne comptez pas me... Euh... Me tuer, ou... Ou me... Me manger, Maî-Maîtresse... ?! »

Ben, c’est que moi, j’en étais toujours restée à cette option, quoi !
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le mercredi 24 janvier 2018, 21:15:27
L’instant fatidique était arrivé, le moment où le scénario que j’avais patiemment construit prenait un tournant des plus important. Asuka était tout naturellement confuse sur mes intentions à son égard, ce qui constituait justement un de mes objectifs, mais toute la subtilité du jeu se situait dans l’équilibre des émotions. Afin que tout soit parfait, je me devais de la maintenir sur le fil, ni trop rassurée, ni trop effrayée et ma petite gourde était justement en train de reprendre de l’assurance.

Récupérant d’un mouvement souple les boules de geisha dans le creux de ma main, je me détournai majestueusement d’elle pour examiner pensivement le contenu de la malle avant d'y remettre l'objet. Avec cette dernière, j’avais à ma disposition tout ce dont je pouvais rêver pour maltraiter et humilier cette mortelle. En me fiant à ses dernières propos, il devenait évident qu’Asuka entrevit une lueur d’espoir, peut-être même d’excitation, en songeant que tout ceci allait se terminer par un petit jeu d’humiliation sexuelle. Ce qui, au vu du contenu de la malle, n’était certainement pas pour lui déplaire.

Un sourire sadique s’afficha sur mon visage. Hors de question de la conforter dans l’idée qu’elle ne risquait rien. Une bonne part de mon amusement tenait dans ce subtil mélange de crainte et de désir. Ce contenu secret et explicite me décida finalement sur la marche à suivre. Je n’avais pas besoin de prendre de gants avec elle, étant donné son passif coquin, bien au contraire, je pouvais aisément me surpasser.

« Te manger ? Certainement pas, les jeunes femmes de ton âge sont trop filandreuses. En revanche, je n’ai pas encore décidé de ton sort. »

Je fis claquer le couvercle de la malle en le fermant d’un coup, avant de m’avancer vers ma petite esclave et de la saisir brusquement par les cheveux d’une poigne sèche. Oh oui, elle allait apprendre à me craindre, et à supplier mes faveurs. Tenant fermement sa chevelure, je l’obligeai à marcher à quatre pattes jusqu’à la fenêtre d’où je tirai les rideaux en grand pour libérer la vue vers l’extérieur.
A ce stade, Asuka devait parfaitement sentir ma force bien supérieur à la sienne, et combien il était inutile de résister. Je saisis alors sa laisse de ma main libre, et la forçait à se mettre debout pour aussitôt la plaquer contre la fenêtre. Ses jolis seins devaient à présent former de ravissantes auréoles de chair depuis l’extérieur. Tenant sa tignasse d’une main, je la laissai tout de même respirer tout en gardant son corps entier pressé contre la vitre.

« En vérité, ton avenir va dépendre de toi. Si tu te comportes comme une petite chienne obéissante qui cherche à combler sa maitresse, peut-être que je ne t’expédierai pas en enfer… »

Là-dessus, ma main libre vint asséner une claque magistrale sur son fessier rebondi. De l’autre main, j’agrippai férocement ses cheveux pour l’obliger à regarder dans la rue à l’extérieur. Une seconde gifle vint presque aussitôt rougir son autre fesse, et ma bouche s'approcha de son oreille pour lui parler avec autorité.

« Regarde dehors ! Clame à ta maitresse et au monde entier que tu n’es qu’une petite pute excitée à l’idée de se faire corriger par moi ! »

Même si Asuka essayait de se dégager de mon emprise, cela lui était rigoureusement impossible car je veillai à la coller toute entière à la vitre. Curieusement, elle devait s’apercevoir que le froid de la fenêtre ne la touchait pas : le contact, ou même la simple proximité de mon corps, produisait une chaleur suffisante pour la réchauffer même nue. Et je me collai bien évidemment à elle, l’empêchant également de se dégager par ce biais.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 29 janvier 2018, 01:09:13
À ce stade, me manger devenait une option que je me devais d’envisager. Enfin quoi... J’étais une simple fille sans histoire avec un penchant assez prononcé pour le kinbaku, et voilà que je me retrouvais avec une démone ! Sacrée bon Dieu ! Je n’étais pas spécialement croyante, mais j’en venais intérieurement à supplier Dieu et tous les petits Anges de venir sauver mon petit cul de cette folle hystérique qui me rendait folle ! Enfin, je commençais au moins à admettre sa présence, alors même que tout ça était totalement délirant. Sans doute mon côté japonais qui refaisait surface... Quoi qu’il en soit, la nana rouge ne voulait pas que je la renvoie, ni me manger... Et j’avais tout simplement aucune idée de ce que la démone me voulait !

Enfin, quand elle se rapprocha de la fenêtre, je commençais à réaliser... Elle me dit que tout ce que j’avais à faire, c’était d’être obéissante. Un marché honnête, ma foi, mais, avant que je ne puisse répondre quoi que ce soit, une main s’abattit sur mon fessier, me faisant hurler. Quelle poigne ! Cette femme ne me loupait pas, mais je ne pouvais pas prétendre ne pasaimer ça ! Me pinçant les lèvres, je rougissais, tout en hochant la tête, bien décidée à faire patte blanche :

« Je ne veux que votre plaisir, Maîtresse !! »

Je ne voulais surtout pas aller en Enfer ! En d’autres circonstances, j’aurais pu comprendre qu’elle voulait juste me torturer sexuellement, mais j’étais bien trop nerveuse pour songer à ça. Je me disais alors que tout ça n’était qu’un jeu pervers, une sorte de torture psychologique destinée à me pousser dans mes derniers retranchements. Enfin, c’est l’interprétation que j’en ai. La réalité, c’est que j’étais surtout totalement paniquée, et bien incapable de réfléchir à quoi que ce soit de sérieux. Au point où j’en étais, elle aurait pu me demander de boire sa pisse que je l’aurais fait ! J’avais peur, terriblement peur qu’elle me tue, me démembre, ou m’emmène en Enfer... Sérieux, c’était flippant !

Elle me gifla encore, et me fis donc hurler à nouveau. Quelle poigne ! Elle me colla ensuite, avec sa force surnaturelle, contre la fenêtre, et je grognai dessus, frissonnant à son contact glacial. Nue, je voyais dehors, en contrebas, des gens qui marchaient. C’était le début de soirée, le soleil commençait à se coucher, mais ma fenêtre était illuminée par les lampes. Les gens marchaient rapidement, et je n’étais qu’au premier étage ! Un simple regard, et... Mais, là encore, je m’en moquais éperdument, craignant surtout qu’elle ne m’égorge ou ne me défenestre !

Puis elle me donna ses instructions.

« Q... Quoi ?! »

Je ne réagis pas spontanément, car j’avais encore du mal à croire à ce qu’elle me disait. Mais la démone s’impatienta, et je me tortillai sur place, la sentant s’écraser dans m on dos, son souffle sur mon épaule... Et là, contre la vitre, mon corps commença doucement à me trahir, ma peur étant contrebalancée par cette situation. Mes cuisses chauffaient doucement, laissant de fines traînées sur la vite, et je me mordillai les lèvres, mes doigts se crispant sur le verre.

« Je... Je... Haaaaa... »

Ce n’était quand même pas si facile que ça à dire ! Voilà que je me pinçai les lèvres, fermant les yeux, puis, brusquement, j’explosai :

« JE SUIS UNE GROSSE PUTE QUI AIME SE FAIRE DÉFONCER PAR SA MAÎTRESSE !! »

Un câble se rompait, quelque chose se brisait, et je poursuivais sur le même ton :

« BAISEZ-MOI !! MAÎTRESSE, PITIÉ, DÉFONCEZ MON PETIT CORPS DE SALE CHIENNE !! »
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le mardi 30 janvier 2018, 22:09:12
Le dressage de ma petite esclave ne faisait que commencer, et pourtant, nous avions déjà atteint un certain cap. Celui où la peur était progressivement remplacée par une excitation croissante, finissant par la supprimer totalement à mesure qu’Asuka allait rendre les armes devant moi. La lente humiliation, et la chute de l’individu était un de mes passe-temps favoris, comme bon nombre de démons d’ailleurs. Tout l’art résidait dans un équilibre subtil entre frayeur et plaisir, douleur et récompense.

La mortelle craignait encore d’être condamnée à l’enfer, et c’était justement cette zone de flou que je désirai maintenir. La nuit allait être longue pour elle, et mémorable, ça je n’en doutais point ! Je pouvais ressentir son corps se réchauffer, un témoignage direct de son excitation naissante, mais je fis parler mes dons supérieurs et humais son parfum, m’apportant alors un lot d’informations. La peur, le stress, l’excitation et… L’envie d’uriner. Intéressant, ce serait sans doute quelque chose d’exploitable.

Puis, conformément à mes instructions, Asuka se mit à hurler ses paroles de soumission. L’excellent début d’une petite esclave, que je me devais de récompenser.

« Bien, bien. C’est un bon début Asuka. Tu dois être sincère avec ta maitresse, inutile de nier tes envies profondes de petite trainée. »

Je n’avais nullement l’intention de l’écarter de cette fenêtre donnant sur la rue, où déambulait ses semblables et peut-être même des personnes de sa connaissance. Cette situation devait lui paraitre si risquée, et si… Dangereusement excitante. Nous étions hanches contre hanches, et elle pouvait parfaitement sentir un de mes seins contre son flanc : une position en biais qui me permettait d’avoir pleinement accès à son dos et son fessier rebondi.
Toutefois, ce qu’elle ne voyait pas, ce fut la malle au trésor en train de s’ouvrir d’elle-même, avant qu’un tube de lubrifiant n’en sorte. Flottant dans les airs et guidé par ma magie, je récupérai le tube à l’aide de ma queue, utilisée alors comme un troisième bras. Le bouchon sauta, et je fis couler une généreuse dose du produit lubrifiant dans ma main avant de l’étaler sur les fesses d’Asuka. Une énième claque vint rougir son postérieur généreusement huilé, et je me penchai par-dessus son épaule pour lui murmurer fermement à l’oreille.

« Pour avoir satisfait une requête de ta maitresse, tu vas avoir une récompense digne de toi. Remercie-moi pour ça… »

Au moment où je terminai ma phrase, mon index et mon majeur lubrifiés s’introduisirent brusquement dans son fondement. Je ne cherchai pas particulièrement à la tordre de douleur, mais je ne voulais pas être douce non plus. Mes doigts écartèrent sa rondelle sans pitié, avant de se faufiler entre ses chairs, et de la doigter vigoureusement. Intérieurement, je m’amusai énormément à exercer cette punition perverse. L’ignorance d’Asuka, sa peur, et son attrait pour le sexe exotique, autant de carburant pour mon imagination.

« Là, là… Tu as fait ton idiote, car au final, tout ce que tu attendais c’était ça. Je sais combien tu aimes te faire doigter le cul par ta maitresse devant tous ces gens. »

Tel un fouet, ma queue vint à nouveau gifler fortement ses fesses déjà rouges. Oh oui, je ne faisais que commencer avec elle !  Mes doigts fouillaient son fondement, la pénétrant avec ardeur, et l’agrandissant pour de futurs projets tandis que ma voix prit un ton foncièrement plus sec,

« Regarde-toi ! Je n’ai qu’à te frapper les fesses, et tu es déjà excitée comme une salope ! Je vais bien m’occuper de toi, mais ne t’avises pas de te souiller sans mon autorisation, est-ce clair ?! »
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 05 février 2018, 01:15:24
Je paniquais toujours, mais je devais bien reconnaître que cette peur était maintenant contrebalancée par autre chose. La démone me plaquait contre la fenêtre, m’écrasant de son corps moelleux et chaud, provoquant un puissant contrecoup avec la vitre, froide et dure, beaucoup moins moelleuse. Je me dandinais sur place, formant de la buée sur la vitre à chaque fois que mes respirations frénétiques s’accentuaient. Et, bien sûr, je couinais et je gémissais. N’importe qui aurait pu me voir, et, inconsciemment, cette situation devait sans doute m’exciter bien plus que ce que je pensais de prime abord. Là, honnêtement, j’avais juste peur qu’elle me plante ses dents dans le cou, m’égorge, ou me décapite... Mais, plus elle me giflait, et plus j’envisageais les autres détails, les remarques sous-jacentes à ses menaces, ses allusions sexuelles, ce genre de choses... Et là, ça tapait sur quelque chose en moi.

J’aimais le sexe, en fait. Ce n’était pas un crime de l’avouer, mais j’aimais le sexe d’une façon particulière. Enfin, j’aimais le sexe classique, mais j’aimais encore mieux quand il y avait... De la domination. Ma passion pour le kinbaku l’illustrait plutôt bien. Certes, je savais que le kinbaku était avant tout un art du corps plus qu’une perversion sexuelle, et c’était d’ailleurs comme ça que mon père l’envisageait... Mais moi, j’étais une fille du 21ème siècle, alors, autant dire que ma vision était quelque peu biaisée. Je l’avouais sans peine, et ma petite mallette en était bien la preuve. Et là, j’avais face à moi une puissante démone, qui semblait bien plus perverse que ce que je pensais, et surtout bien plus intéressée par mon corps que par ma chair.

L’un dans l’autre, ça ne changeait néanmoins rien au fait que j’étais une jeune fille paniquée, qui se dandinait sur place, et qui ne faisais que gémir en sentant la femme me gifler.

« Maî-maîtresse, haaaaa... Maîtresse... !! »

J’entendis soudain la femme me dire qu’elle allait me récompenser, ce qui m’amena à déglutir une nouvelle fois. Rougissant benoîtement, je crispai mes mains sur la vitre.

« M-Merci, Maî... Maîtresse... Hnnnn... !! »

Il était fou de voir à quel point je m’écrasai devant elle ! Cette femme, non seulement me terrorisait, mais elle m’excitait aussi de plus en plus. Ce second sentiment, qui remontait en moi telle une vague, était à la fois horrible et bienvenu. Je frémis soudain en sentant deux doigts s’enfoncer dans mon fondement, et me crispai sur place, tapant contre la vitre, gesticulant lentement, avant de sentir les doigts de ma Maîtresse s’enfoncer vigoureusement dans mon fondement. Même si elle avait utilisé du lubrifiant, cette surprise à sec restait tout de même... Plutôt intensive.

« Hmmmm... Maî-Maîtresse, haaaaa... !! »

Elle me demanda de ne pas me « souiller ». Moi, je rougis encore, et couina encore quand la queue caudale de Maîtresse me fouetta le cul, me faisant frémir. Elle me disait des choses salaces, comme quoi j’aimais me faire humilier en public. Mes rougeurs s’amplifièrent, et je me frottai contre la vitre.

« N-Non, Maîtresse, gnnnn... !! C’est... C’est f-faux, haaaaa... !! »

Vraiment ? Moi-même, je n’y croyais pas ! J’étais si confuse, en même temps... Qu’étais-je donc supposée faire contre cette femme ? Elle me torturait, elle m’humiliait, mais... C’était si bon, quoi ! Mon corps me trahissait, et, contre la vitre, je commençais effectivement à me souiller, bien involontairement, laissant de fines traînes de cyprine, tout en soupirant de plus en plus, mon corps, si rigide, venant à progressivement se détendre sous le corps chaud de cette femme, ses doigts farfouillant dans mon cul... Et sa queue me claquant le cul !

En vrai, je m’imaginais très bien la servir...
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le mardi 06 février 2018, 00:11:43
Mon emprise sur Asuka ne fit que s’accroitre à mesure que son tendre corps se détendait sous ma poigne ferme, mais ô combien appréciable pour cette soumise en devenir. Car cela ne faisait plus aucun doute désormais, cette jeune mortelle appréciait réellement ce qui lui arrivait, se faire dominer et même humilier par ma personne. Je pouvais facilement le percevoir au travers de chaque frémissement de sa chair, mais surtout des nombreux soupirs et gémissements qu’elle lâchait.

Mes longs doigts progressaient lentement dans son parfait petit cul, et bien vite, ils y disparurent entièrement tant mon esclave se détendait sous l’attention. A ce stade, l’excitation sexuelle avait pris le pas sur le peur, mais quand bien même, je devais veiller à maintenir une certaine crainte vis-à-vis de mes intentions. Cela faisait évidemment partie intégrante du jeu. Quant à moi, avouons-le, cette situation commençait également à me faire légèrement effet aussi.

Mon poignet confortablement entourée de ses jolies fesses douces et chaudes, je ne résistai pas à les malaxer quelque peu de ma main libre. Après tout, elle était mon esclave à présent, je pouvais bien en faire ce que je désirais. Mes doigts massaient lentement son fondement, et une odeur suave de plaisir se porta soudainement à mes narines.

« C’est faux ? Tu es en train de mouiller comme une petite trainée ! Et tu oses me mentir effrontément alors que je suis en train de récompenser ? » Déclara-je sèchement en lui claquant le cul d’un mouvement de queue.

De la même manière de le tube de lubrifiant, un plug anal de taille moyenne, joliment décoré d’une fausse gemme rose, s’échappa de la malle pour aller flotter jusque dans le creux de ma main libre. Ce petit mensonge, bien qu’insignifiant et déclaré sous le coup de la panique, ne devait pas rester impuni.

« Tu ne mérites pas mes doigts parfaits. Tu n’écoutes rien, et tu me mens ! Cette fois, je vais sévir et tu vas le sentir passer… »

Disant cela, je posai le sommet du plug sur sa petite rondelle lubrifiée, le frottant langoureusement avant de pousser fermement. Il écarta lentement ses chairs, et comme auparavant, je ne cherchai pas à lui faire mal mais ce n’était pas fait avec toute la douceur du monde non plus. Me délectant des soupirs qu’elle produisit, j’enfonçai le jouet pour qu’il prenne entièrement place dans sa croupe rebondit. L’opération se termina par bonne gifle sur sa chaque fesse, que j’écartai aussitôt pour contempler mon œuvre.

« Un parfait cul de salope, dis-moi.» Déclarai-je en admirant le sommet du plug niché entre ses fesses.

Néanmoins, je n’avais pas tout à fait terminé avec ma nouvelle esclave. Piochant une nouvelle fois dans le coffre, un bandeau de tissu voltigea jusque dans la paume de main tandis que j'empêchai Asuka de se décoller de la fenêtre.

« Mais ce n’est pas réellement une punition puisque tu aimes visiblement ça... Je vais donc te prendre… Tes yeux. » Dis-je d’un air grave, et lugubre.

Ménageant mon effet, j’entourai rapidement sa tête du bandeau noire et opaque, la privant totalement de la vue. Asuka put alors sentir ma poitrine se coller contre son dos, la plaquant fermement contre la fenêtre tandis que ma cuisse se posait entre ses fesses, appuyant sur le plug enfoncé là. Je posai doucement ma tête sur son épaule là où elle pouvait sentir mon souffle, et mes bras vinrent entourer ses hanches pour que je puisse la caresser tout à mon aise.

Cependant que mes doigts s’invitèrent sur ses lèvres intimes, les écartant délicatement pour chercher à découvrir sa petite perle, je fronçai subitement les sourcils face à ce doux parfum. La subtile flagrance de la virginité. Je n’y attendais pas du tout ! Mais la cyprine qui s’écoulait entre ses cuisses en était la preuve, cette petite amatrice de bondage était bien vierge. Un sourire sadique s’étira sur mes lèvres.

« Tu as beaucoup de spectateurs subitement. Je crois qu’ils attendent impatiemment que je m’occupe de toi plus sérieusement, Asuka… Petite vierge en chaleur. Supplie-moi, et peut-être que je daignerai le faire.»

Naturellement, personne ne l’avait encore réellement remarqué depuis l’extérieur, mais cela, elle ne pouvait évidemment pas le voir. Je ricanai avant de lécher longuement son cou et de recommencer à caresser son clitoris, le faisant rouler sous mon pouce. Je remuai doucement ma cuisse, faisant bouger le plug coincé dans son derrière, et l’empêchant de bouger pour mieux faire gémir ma jolie esclave.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 12 février 2018, 01:09:12
Je devais bien admettre que la peur ne me motivait plus vraiment... Ou, plutôt, qu’il n’y avait clairement pas juste ça. Cette fois, je sentais aussi, dans ma poitrine, une forte pointe d’excitation, comme un feu qui était en train de se diluer dans mon corps, de s’imprégner de mes muscles, et de se déverser dans ma chair. Et c’était grisant, si jouissif ! Habituellement, cette chaleur, je la ressentais en torturant mes clients, en les attachant dans des positions improbables, et en m’amusant du fait de les faire jouir. Mais là, j’étais dans une situation bien plus délicate. Pas de bondage, simplement de la domination, avec une femme forte et puissante, une superbe démone à la peau rouge et aux cheveux de feu. J’étais en train de coucher avec le Diable, pour ainsi dire... Et ça m’excitait fortement. Est-ce que ça ne faisait pas de moi une sorte de pécheresse ? Maîtresse Desmina me terrorisait, bien sûr, mais, tandis qu’elle parlait, et feignait de vouloir encore me menacer, mais moi, j’étais surtout en chaleur. Je ne le lui avais pas dit, mais j’étais toujours vierge, ce qui faisait que le sexe me rendait facilement toute chose.

Soudain, je sentis quelque chose forcer contre mes fesses, et me mis à furieusement rougir, tout en sentant l’un de mes plugs s’enfoncer rapidement dans mon fondement, maintenant que ce dernier était bien distendu, après le passage des doigts de la femme.

« Haaaa... Hmmmm... Maî-Maîtresse... !! »

Je couinai sur place, serrant encore mes mains sur la vitre, sentant le plug forcer le passage. La douleur éclata contre mes fesses, mais, loin d’être repoussante, cette dernière s’avéra au contraire être particulièrement jouissive. Le plaisir croissait en moi, et je couinai encore, alternant entre soupirs, gémissements, et supplications, tout en sentant les doigts pointus de Maîtresse Desmina s’approcher de mes lèvres intimes.

« Mmmhmmm... Maî-Maîtresse, haaaaa... Hnnnn... !! »

Ses doigts jouaient en moi, la femme m’écrasait dans le dos, m’enfermant dans un délicieux cocon de chaleur. Elle menaça soudain de me prendre mes « yeux », m’arrachant un léger soupir, comme une brusque pointe d’anxiété... Puis je me mis à mouiller contre ses doigts en sentant ma vue m’être enlevée par un bandeau noir. Aucun doute possible, maintenant, cette femme voulait que je sois son esclave ! Finalement, j’aurais presque ri de ma propre stupidité, mais je ne devais pas oublier que cette femme avait une sacrée poigne, qu’elle avait enflammé ma combinaison, et pouvais donc vraiment me tuer si j’avais je me mettais à faire n’importe quoi !

Me tortillant sur place, j’entendis alors Maîtresse Desmina me narguer, soutenant que bien des gens me voyaient. Elle réalisa que j’étais vierge, et je rougis donc, avant de lui répondre, la respiration emballée, mon corps se crispant sur place, mon cul savamment torturé, le corps en feu, avec une frustration croissante, qui explosait doucement en moi :

« Maî-Maîtresse, hmmm... Je... Je n’ai jamais trouvé un partenaire... Haaaa... Digne de me prendre ma... Ma virginité, hmm... Mais vous, Maîtresse... Je vous l’offre, hmmmm... Je veux être votre salope, Maîtresse, haaaa... Votre chienne que vous baiserez sans relâche ! Pitié, Maîtresse, baisez-moi, haaaa... !! Pre... Prenez ma virginité, hmmm... Faites de moi votre chose, haaaa, Maîtresse, hmmmm... !! »

J’avais sorti tout ce que je pensais, du fond du cœur, mon corps étant en véritable ébullition...
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le jeudi 15 février 2018, 01:12:41
Mon engouement pour cette mortelle se précisait au rythme de ces ravissements couinements, de véritables gémissements dignes d’une parfaite petite esclave. Chacun de mes gestes les plus subtils s’accompagnaient d’une réaction d’intensité croissante, décorant le corps d’Asuka d’une belle rougeur et mes doigts baladeurs d’une moiteur excitante. Après tout, la jeune fille était vierge, et il n’était pas étonnant à mes yeux qu’elle puisse ressentir un si vif émoi en un laps de temps aussi court.

Cependant, je n’avais nullement l’intention de brusquer les choses, et encore moins d’accéder à ses supplications. Elle était en mon pouvoir, et de mon côté, je m’amusai énormément à la faire languir, l’obliger à me supplier de la faire jouir… Mes doigts écartaient lentement ses lèvres pour mieux délicieusement torturer son clitoris, mais je ne montrai aucune intention de satisfaire ses envies en profondeur.

« Belle supplication, ma chienne, un effort notable. Mais croyais-tu vraiment que ta maitresse ait besoin de ton autorisation pour te baiser comme tu le mérites ? »

En réalité, mes intentions étaient bien de prolonger le supplice ; de repousser toujours plus ses limites. Une fois encore, je fis parler ma magie, levant une main pour attirer dans ma paume un nouveau jouet parfait pour arriver à mes fins. Fort heureusement, Asuka disposait de ce large panel d’accessoires, si bien que je n’eus aucun mal à récupérer un joli œuf vibrant. Rose, bien entendu.

Sans perdre un instant, j’appuyai sur le bouton afin d’enclencher le petit appareil avant de le glisser du bout des doigts contre son sexe détrempé. Me collant contre elle, et sans tenir compte des gémissements de ma jolie esclave, je poussai l’œuf entre ses lèvres intimes, ne laissant dépasser que le cordon. J’attrapai l’une de ses mains pour la plaquer contre sa fleur si excitée avant de lui donner un nouvel ordre, parachevant le tableau.

« Je t’interdis de le retirer sans mon autorisation. Et je t’interdis de jouir avant ta maitresse, j’espère que c’est bien clair. Maintenant, je vais trouver un meilleur usage à cette bouche de salope. »

Tout en lui parlant aussi sèchement, ma somptueuse robe de soirée disparu, laissant mon splendide corps complètement nu se frotter contre la jeune mortelle. Mais je ne lui laissai pas le temps de profiter de cette douceur. Lui attrapant la tignasse à pleine main, je l’obligeai à se mettre à genoux devant moi, la retournant de manière à avoir son visage en face de mon entrejambe déjà passablement humide après ces exercices de domination.

« Tu as assez parlé, maintenant LÈCHE ! Et si je suis satisfaite de ta performance, peut-être que je t’attacherai pour mieux m’occuper de ma petite chienne vierge. » Lui ordonnai-je en pressant sa bouche contre mes lèvres intimes.

Une main derrière sa tête, je plaquai ses lèvres contre mon intimité, ne lui laissant aucune échappatoire ni le temps d’y réfléchir à deux fois. Après tout, entre le plug et l’œuf vibrant, je me doutais qu’Asuka ne tiendrait sans doute pas très longtemps, ce qui allait me donner une nouvelle fois l’occasion de la punir. Satisfaite de sentir cette langue chaude s’insinuer entre mes lèvres intimes, je me mordillai les lèvres en imaginant déjà la suite de mon savant scénario.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 19 février 2018, 01:19:01
Comment arrivais-je donc à être excitée, moi ? J’étais avec une démone ! Une femme qui n’avait pas hésité à faire flamber par magie mes vêtements, menaçait une fois sur deux de me manger, et était en train de... De me violer ! Oui, ce n’était rien de plus que ça ! Elle me violait sur place, me serrant contre ma fenêtre, enfonçant un plug anal dans mes fesses, me faisant lourdement gémir. J’avais peur, j’étais même terrorisée, mais je ne pouvais pas non plus nier que cette scène m’excitait fortement. Somme toute, il fallait avouer que j’aimais bien les femmes fortes. J’avais beau attacher mes partenaires et les torturer sexuellement pendant des heures, fondamentalement, je restais une jeune fille vierge, en quête d’un Maître ou d’une Maîtresse. Et cette femme avait clairement toutes les qualités requises, outre le fait qu’elle souhaitait me dévorer. Je faisais donc avant, tout en me tortillant sur place, et en le sentant m’assaillir régulièrement.

Tout en couinant, je la sentis glisser ses doigts contre mes lèvres intimes. J’avais encore une fine toison de poils pubiens, et je sentis, en couinant, les doigts de Maîtresse Desmina glisser contre mon sexe, enfonçant en moi un œuf vibrant, avec une petite ficelle. Ma main se déplaça ensuite, et je maintenais l’appareil, avant de gémir en le sentant vibrer. Mes joues devinrent très rouges, tandis que Maîtresse Desmina me menaça de me punir si jamais je devais venir à jouir avant elle.

« Mais... Maîtresse, haaaa... !! »

Sérieusement ? Ne pas jouir avant elle ? Autant me demander l’impossible ! Je sentis d’ailleurs quelque chose dans mon dos, comme un bruissement, et, quand Maîtresse Desmina me retourna autoritairement, m’arrachant au passage quelques cris de douleur, je pus constater qu’elle était nue... Avec une magnifique peau rouge brillante, et une série de tatouages noirs. Je déglutis devant ce spectacle, qui ne dura quelques secondes... Puisque, juste après, Maîtresse Desmina me plaqua contre ses lèvres intimes, parfaitement épilées, elles.

« Hmmmm... !! »

Je couinais sur place, conservant ma main sur ma chatte, et léchai maladroitement son sexe, frottant mon visage sur son corps. Tout ça ne faisait que m’exciter encore plus, et, avec cette douleur qui remontait dans mes fesses... Sincèrement, c’était atroce ! Diable ! Je... Je ne contrôlais plus rien, et je la léchais comme une grosse nulle ! Je glissais ma langue sur ses lèvres intimes, parfois dedans, et mon autre main s’appuya sur son corps. Elle avait une peau ferme, mais très douce, et ce fut encore pire quand ma baladeuse main prit appui sur l’une de ses fesses. Je la pinçai, nerveusement, tout en couinant, mouillant encore, remuant nerveusement l’œuf vibrant avec mon autre main.

Fermant les yeux, je gémissais donc, enivrée par son odeur, par sa force, par la douleur qui pointait en moi, par le caractère extrêmement sensuel de la scène... Et puis, il fallait encore rappeler que j’étais vierge ! J’étais naturellement très excitée, et mes doigts, agissant d’eux-mêmes, continuaient à remuer de plus en plus vite. Ce qui, somme toute, m’amena finalement au point d’orgue de ma situation actuelle...

« Hnnnnn... !! »

Mes muscles se contractèrent, et, dans un énorme soupir, je me mis à jouir, me répandant le long de mes cuisses, incapable de me retenir, m’attendant à la punition de ma Maîtresse... Et, non seulement l’attendant, mais aussi la souhaitant... !
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le vendredi 23 février 2018, 15:40:33
Compte tenu de la position dans laquelle était Asuka, une situation que j’avais moi-même élaboré, force était de constater que la mortelle ne s’en sortait pas si mal. La petite vierge avait déjà supporté un plug dans son beau derrière, et l’œuf vibrant devait désormais être à peine supportable, aggravant très certainement son excitation. Mais cela faisait intégralement parti du jeu, et un échec de sa part ne me fournirait qu’un prétexte supplémentaire pour la punir sexuellement, et c’était justement cela que j’attendais.

En attendant, ce mignon petit visage était entre mes cuisses, mon esclave tentant tant bien que mal de s’appliquer à me lécher pendant que les jouets restaient obstinément plantés en elle. Je pouvais entendre la mortelle soupirer, couiner et la voir se dandiner témoignait du plaisir qu’elle prenait à se faire diriger de la sorte par une femme forte. Sa petite main s’accrochait à l’une de mes fesses, comme une tentative désespérée de se raccrocher à la réalité pour retarder la jouissance.

« Hmmm… Tu es vraiment d’une nullité affligeante, incapable de lécher correctement ta maitresse. Je dois déjà supporter cette incompétence, alors ne t’avise pas de jouir sinon tu ne peux même pas imaginer ce que je vais te faire… »

Mon ton était nettement menaçant mais cela ne changeait guère des habitudes que nous avions prises auparavant dans cette soirée. Je commençai à nettement mouiller à mon tour, car les tâtonnements d’Asuka étaient somme toute, plutôt excitant, presque touchant. Un instant de plénitude qui ne dura guère puisqu’un brusque soupir de ma jeune esclave m’indiqua clairement qu’elle avait dépassé ses limites, enfreints mes règles… En d’autres termes, elle venait de jouir.

« Espèce de petite pute ! Comment oses-tu jouir sans MON autorisation ?! Cette fois, tu as délibérément ignoré mes ordres, et tu sais ce que cela implique… » Déclarai-je en lui arrachant le bandeau masquant ses yeux.

D’ailleurs, je me rendis compte à quel point Asuka avait réellement aimé la sensualité et la domination de la scène que j’avais élaboré. Ses cuisses étaient littéralement trempées, et mon odorat supérieur pouvait aisément sentir ce délicieux parfum, cette suave odeur de cyprine… Vierge. Je me passais la langue sur les lèvres, impatiente de passer à la suite en punissant une soumise des plus dociles et visiblement désireuse de recevoir mon châtiment.

Sans attendre plus que nécessaire, Asuka fut saisi par les épaules, l’obligeant à se relever avant que je ne l’attrape par la taille et la soulève comme un vulgaire sac de patates. Je la posai sur mon épaule sans difficulté, aussi légère d’une plume à mes yeux, et la déposai sans cérémonie sur le lit. Là, à plein ventre, sa croupe était parfaitement à ma disposition, et j’en profitai pour non seulement récupérer l’œuf vibrant, mais aussi pour lui asséner une vigoureuse claque sur chaque fesse.

« Tu n’es même pas digne que je te prenne ta virginité. Tout ce que tu veux, c’est de faire punir comme une vulgaire esclave de bas étage… Regarde-toi, une véritable chienne qui mouille dès que je la violente ! Regarde comme tu t'es souillée ! »

Et il ne fallait pas être une experte en domination pour s’en apercevoir. Cette fois, je récupérai une longue corde noire, parfaitement entretenue dans le coffre à jouet ainsi qu’un magazine de kinbaku afin de m’en servir de modèle. Certes, j’étais habituée à la domination, mais avec des siècles d’absence et une expérience quasi nulle en bondage japonais, la triche était de mise.

Tout en plaquant Asuka dans les draps, je saisis ses bras, les rejoignant dans son dos. Dans cette posture, il ne restait qu’à ouvrir le magazine, utiliser un peu de magie pour faire serpenter la corde sur son corps, imitant le dessin pour lier ses membres dans son dos comme une experte. Un bel exemple (https://i62.servimg.com/u/f62/19/72/11/23/93819-10.jpg) de triche magique, et je n’avais aucun scrupule à le faire.

« Il ne te manque qu’une chose désormais… » Je claquai des doigts, et une gag ball rose vint aussi rejoindre ma main. « Ceci, ce sera parfait. »

Entourant désormais la bouche d’Asuka de son nouvel accessoire pour la priver de la parole, je la retournai à nouveau sur le ventre. Les bras liés (https://i62.servimg.com/u/f62/19/72/11/23/93819-10.jpg) dans le dos, bâillonnée, et les jambes que je maintenais écartées de force, il ne restait plus qu’à en disposer à ma guise. J’allumai à nouveau l’œuf vibrant mis de côté, avant de commencer à le coller sur son clitoris déjà très sensible après l’orgasme précédent. Une délicieuse torture.

« Si tu parviens à me supplier, de manière compréhensible, peut-être que je daignerai te baiser. En attendant tu vas subir, et me remercier de ne pas te dévorer littéralement ! Fais un effort petite chienne, crie et gémie pour ta magnifique maitresse ! »

Naturellement, avec une balle dans la bouche, il lui était difficile de me répondre clairement. Tout était une affaire de prétexte. Je lui offrais déjà mon corps splendide à sa vue, cela me semblait déjà une faveur de trop. Quant à moi, cette situation me faisait atrocement mouiller, l'excitation me gagnant malgré mon sang froid. M’amusant donc avec son clitoris, je ne cessai de passer le jouet vibrant sur cette perle sensible jusqu’à ce qu’elle me supplie suffisamment… Ou bien qu’elle jouisse à nouveau, peut-être.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 26 février 2018, 00:53:47
Est-ce que j’avais eu envie de jouir ? Non... Enfin, si ! Mais... Disons que ce n’était pas le genre de trucs qu’on pouvait retenir, quoi... J’étais encore une pucelle, moi ! Alors, forcément, je m’emballais très vite, surtout que j’avais déjà pris l’habitude d’attacher des partenaires. Et, à chaque fois que je me livrais à ce genre de prestations, il y avait toujours un moment où la scène m’excitait tellement que je m’isolais pendant quelques minutes, délaissant mes proies pour pouvoir me masturber copieusement, et revenir ensuite avec l’esprit plus clair. Ici, j’étais face à une belle démone, cruelle et sauvage, mais je commençais à comprendre qu’elle ne voulait pas vraiment me tuer, juste... Me faire peur. Ou peut-être que j’étais complètement folle, mais elle avait déjà menacé trois ou quatre fois de me manger toute crue, et elle n’en avait rien fait. Partant de là, je ne pouvais que considérer qu’elle me narguait, et qu’elle voulait... Bon, en vrai, j’ignorais ce qu’elle me voulait ! J’avais totalement merdé sur ce coup en invoquant cette folle, et, tout ce que je voulais, c’était la ramener chez elle. Ceci dit... Eh bien, si j’en croyais ma sainte expérience des livres et des séries télévisées, les démons étaient attirés par notre monde, parce qu’il était plus agréable que le leur. Qui sait ? Peut-être qu’elle voulait faire de moi sa favorite... Certes, c’était dément, mais, honnêtement, je n’avais jamais vraiment eu l’âme d’une Chrétienne, et, si ça pouvait m’éviter de finir dévorée par un Troll... Et puis, eh bien, toute proportion gardée, il fallait reconnaître que cette femme, avec son fort caractère, et sa beauté surnaturelle, n’était pas dénuée de qualités pour me plaire.

Desmina me souleva alors, s’énervant après mon orgasme... Genre ! Ouais, genre elle s’attendait à ce que je tienne ! Je savais très bien qu’elle ne cherchait qu’une prétexte, et moi, je fonçais donc tête baissée dans son piège, m’égosillant :

« J’ai pas fait exprès, Maîtresse, je... Pitié, ne me punissez pas, je voulais pas, je vous jure, c’est vous qui êtes trop belle, Maîtresse ! »

Autant parler à un mur, bien évidemment. La femme me souleva comme un vulgaire sac de patates, et me jeta sur le lit, sans ménagement, avant de me gifler sévèrement. Tudieu, quelle poigne !

« Haaa... Haaaa... !! »

Je ne pouvais guère que hurler à chaque coup de la femme, et je me dandinai sur place, reprenant ma respiration. Elle continuait à m’insulter, à me provoquer, à me narguer, me mettant en émoi, échauffant doucement mon corps. Une bulle de chaleur grossissait en moi, se diluant dans tout mon corps. En fait, j’aimais qu’elle me parle comme ça, mais je jouais mon rôle. Me redressant légèrement, donc en étant à quatre pattes sur mon lit, près de mes peluches, je tournai ma tête vers elle pour protester :

« Maîtresse, noon... Vous me faites mal, haaa... !! »

Maîtresse Desmina continua ensuite à jouer avec moi, usant de magie pour donner à notre séance un volet qui allait clairement m’exciter encore plus : des cordes ! Des nœuds ! Du kinbaku ! Je frissonnai en la sentant serrer mes membres, et me laissai volontiers faire. Je doutais que Maîtresse Desmina s’y connaisse en kinbaku aussi bien que moi, mais elle réussit proprement à m’attacher, usant de magie. Je me retrouvais ainsi, toujours sur mon lit, avec les bras liés dans mon dos, et, alors que je continuai à respirer lourdement, me mis à couiner en sentant un gag ball sur ma bouche, m’empêchant de parler.

La démone se déplaça ensuite. Devant moi, je pouvais voir ma peluche Pikachu, ainsi qu’une peluche ronde en forme de visage de chat, que j’avais depuis mon enfance, un porte-bonheur... Autant dire que mes fidèles alliés nocturnes allaient m’être totalement inutiles, ici, face à cette femme ! Me narguant encore, Maîtresse Desmina ordonna que je la supplie...

« Hnnn... Gnnnn... !! »

Sérieusement ?! Comment étais-je supposée faire ça, moi ? Je ne pouvais que la laisser faire, et, quand elle approcha l’œuf vibrant, je couinai encore. Mes joues étaient toutes rouges, les cordes crissaient lentement sous mes mouvements erratiques, et ma tête filait d’avant en arrière, suivant les mouvements de cet objet. Je ne pouvais guère faire grand-chose d’autre, et je laissai donc le plaisir m’envahir, mouillant mes draps.

« Hmm-hmmm... »

Impossible de me retenir ! Et, tandis que Maîtresse Desmina continuait à jouer avec moi, je sentais progressivement le plaisir monter dans mon corps. Je l’observai brièvement, clignant encore des yeux, avant de sentir le plaisir atteindre le point névralgique. Mes dents mordillèrent mon gag ball, et je fermai les yeux en couinant encore...

« HNNNNNNNN... !! »

Puis je me mis à jouir, tout simplement...

Encore.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le jeudi 01 mars 2018, 21:19:18
« Tu es non seulement délurée, mais également une odieuse menteuse. Tu n’attends qu’une chose, que je te punisse comme une chienne ! »

C’était un fait irréfutable. Asuka aimait cette séance, elle était même en extase, et je n’avais aucun mal à croire combien elle désirait se faire dominer, ni aucune difficulté à l’imaginer attendant un maitre ou une maitresse idéale, mouillant ses draps à cette pensée lors de ses plaisirs nocturnes. Cela m’invitait d’autant plus à profiter d’elle, de ce corps juvénile qui se trémoussait et réagissait immédiatement à chacune de mes stimulations perverses. Et pourtant, je n’avais fait qu’effleurer la surface de mon petit programme de perversions.

L’œuf vibrant appliqué sur le clitoris d’Asuka rendu des plus sensibles remplit parfaitement son office, et eut même des effets bien  au-delà de mes espérances. Tandis que je promenai le jouet sur son petit bouton intime, l’aventurant parfois sur ses lèvres ruisselantes de cyprine, je me délectai de ces gémissements suppliants et désespérés. Comme une véritable esclave sexuelle, elle suppliait mais en réalité, je savais que son souhait était de continuer jusqu’à la faire exploser de jouissance, ce qui allait fatalement arriver.

Évidemment, le gag ball était un placement stratégique qui l’empêchait de satisfaire mon ordre, et me donnait un énième prétexte pour la soumettre à mes fantaisies. Seulement, la jolie mortelle céda bien plus rapidement que je ne l’avais escompté. Cela me permis de constater combien Asuka appréciait ce rôle de soumise, ou bien étais-ce dû à sa virginité, peut-être même les deux à la fois. Ses cuisses furent prise de spasmes et elle mordit son bâillon de toute ses forces en poussant un long gémissement étouffé, souillant ses draps d’une belle quantité de mouille.

J’éclatai presque aussitôt d’un rire à la fois moqueur et triomphant. « Mais regarde-toi ! A peine ta maitresse te touche, et tu jouis presque coup sur coup. C’est lamentable, vraiment pathétique. »

La magie rose n’était pas ma tasse de thé, c’était le moins que l’on puisse dire. Je trouvais souvent ces usages vulgaires et grossiers, mais il m’arrivait d’en utiliser quelques ramifications parfois, quand cela était vraiment nécessaire. En l’occurrence, l’occasion me semblait trop belle dans la mesure où j’avais à ma disposition une vierge soumise. Qui ne demandait qu’à la perdre manifestement.

« Je vais devoir trouver un meilleur usage pour toi qu'une servante digne de ce nom. Un simple objet sexuelle me semble convenir. »

Je me redressai pour m’avancer entre les cuisses trempées d’Asuka, saisissant ses jambes pour les poser de part et d'autre de mes somptueuses hanches et me positionnant près de son entrejambe. A la manière d’un amant prêt à la pénétrer, l’appareil masculin en moins. Un problème facile à remédier. Je claquai des doigts pour faire parler la magie, créant et faisant croitre une verge de belle taille accompagnée de bourses dodues et imberbes, juste sous le nez de ma jolie esclave. Une queue bien rouge, veineuse et juteuse à souhait comme les démons aimaient exhiber face à leurs victimes.

« Il est temps de perdre ta virginité, ma petite pute adorée. Oh, et si je te fais mal, tu n’auras qu’à me prévenir en suppliant ta maitresse. » Déclarai-je d’un ton railleur, accompagné d’un sourire sadique.

Mon regard fixé au sien, tapotant son pubis de mon gland lourd pour l’humidifier dans un bruit lubrique, je savourai déjà le regard passablement effrayé de mon belle victime en faisant osciller l’épaisse trique devant elle. Naturellement, Asuka ne pouvait pas me prévenir étant donné que le gag ball était toujours en place, sans parler du plug anal qui devait la titiller, ce qui était parfaitement calculé. Saisissant ma nouvelle trique temporaire, j’orientai le gland épais vers les lèvres intimes détrempées de mon esclave, les caressant encore quelques temps...

Avant de saisir les jambes d’Asuka aux mollets pour prendre un meilleur appui, et de pousser lentement ma belle queue dans son antre dégoulinante de mouille. L’appareillage fonctionnait parfaitement, me procurant une merveilleuse sensation d’étroitesse, celle d’un vagin vierge bien serré me faisant pousser un râle d’aise. Et j’avançai mon bassin de plus belle, écartant les chairs intimes de la belle au passage de ce membre épais  créé pour l’occasion, débutant quelques petits mouvements lents de va et vient. Il  s’agissait de sa première expérience, être sa maitresse ne me dispensait pas de lui offrir une sensation positive au lieu de la ravager comme un incube de bas étage. J'ai un certain standing à respecter.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 05 mars 2018, 00:59:17
Ça allait venir ! Je n’arrivais pas à y croire! J’allais perdre ma virginité ici, de manière... Totalement imprévue ! Enfin, c’était quand même ma virginité, quoi ! J’avais longuement réfléchi à comment la perdre, à qui l’offrir, et je n’avais jamais trouvé personne digne d’intérêt... Ou peut-être que j’appréhendais ce moment ? Mais, en tout cas, je n’aurais imaginé que mon hymen puisse être ôté par une démone rouge avec une grosse queue ! Pourtant, c’était bien ce qui se passait ! Après mon nouvel orgasme, et alors que j’étais toujours surexcitée, la bouche pleine de la cyprine de Maîtresse Desmina, celle-ci me renversa sur le sol. Elle me narguait, elle se moquait de moi, elle m’insultait, mais, loin de me faire du mal, chacun de ses mots m’excitait. Je n’étais plus moi-même, et elle avait raison. J’avais beau maîtrisé le kinbaku, fondamentalement, j’étais une chienne en chaleur attendant son Maître... Ou sa Maîtresse, en l’occurrence ! Somme toute, je me faisais plutôt bien à l’idée d’être l’amante sexuelle et le sex toy d’une démone ! Dans le fond, je redoutais toujours qu’elle ne cherche à me dévorer, ou à voler mon âme, mais, quand je vis un phallus se dresser devant moi, je le fixai, yeux écarquillés.

Instinctivement, je secouai négativement la tête, tout en mouillant férocement. Mes joues avaient bien rougi, et je salivai sur mon gag ball. Évidemment, je ne voulais pas ! C’est ce que je voulais dire, mais, en vrai, tout mon corps était en chaleur... Et, quand je sentis le bout de cette grosse queue caresser mes lèvres intimes, un gémissement ténu s’échappa de mes lèvres, ma tête s’appuyant en arrière sur le sol.

« Hmmm... !! »

J’allais donc perdre ma virginité dans ma chambre... La tête abaissée, je frémis en voyant l’un de mes ours en peluche. Je déplaçai encore ma tête, et vis la belle démone me pénétrer. Mes yeux se fermèrent, et je poussai un hurlement, étouffé par l’appareil sur mes lèvres. Comment pouvais-je dire quoi que ce soit ? Elle le savait, et elle se moquait de moi ! Elle me narguait, tout simplement !

« HMMMM... !! »

En vrai... Je crois bien que, en perdant mon hymen, je venais d’atteindre un nouvel orgasme ! Mais qu’est-ce qui m’arrivait ? En tout cas, plus Maîtresse Desmina me pénétrait, et plus mon corps sembla se détendre, se relâcher... Impossible de lutter, je succombai doucement à un plaisir incroyable, ma mouille accompagnant mon sang virginal le long de la puissante queue de Maîtresse Desmina. J’ignorais comment tout ça était possible, comment une démone hermaphrodite pouvait être en train de me baiser dans ma chambre, mais, tout à fait entre nous... Si tout ça était un rêve, alors je voudrais ne jamais avoir à me réveiller !

Même mes gémissements n’exprimaient plus ma peur ou la douleur, seulement un plaisir des plus profonds, des plus incroyables... J’adorais tout ce que je vivais ici ! Si j’avais encore des doutes, chaque coup de reins de ma Maîtresse suffisait à me les balayer ! Je rougissais de joie, je soupirais de plaisir... L’extase parfaite, tout simplement !

Et Dieu, que c’était bon...
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le vendredi 09 mars 2018, 15:07:35
Le recours à la magie rose afin de se créer un membre, surtout pour une mortelle, c’était à mes yeux, plutôt vulgaire et digne des succubes de bas étage. Mais quand une jolie soumise s’offrait à vous, vierge qui plus est, comment ne peut pas en profiter ? N’avoir aucun scrupule était l’apanage des démons, et je n’en avais aucun à m’emparer de la virginité d’Asuka de cette manière, avec un bien beau membre épais et juteux. Celui-ci s’infiltrait entre ces chairs pures, le serrant si délicieusement que je ronronnai de plaisir en souriant à ma petite esclave qui se tortillait sous ma poussée. Un spectacle délicieux. Qui le devint encore plus quand je sentis ma verge percer le dernier obstacle, symbole de sa virginité, avant de la pénétrer d’un ultime coup de rein, désormais bien enfoncée en elle.

« Tu aspires littéralement ma queue, dis-moi. Tu t’es préservée pour ta maitresse à n’en pas douter, surtout lorsque je constate à quel point tu mouilles comme une perverse… »
J’éclatai d’un petit rire moqueur en la voyant rougir et gémir plus fortement. « Et tu viens de jouir, encore. Une véritable petite salope qui va bien mériter le traitement de sa maitresse. »

Faire jouir plusieurs fois d’affilés mes esclaves humains n’était pas un exploit en soi lorsqu’on a plusieurs siècles d’expérience dans ce domaine. Dans ce cas-ci, je n’avais pas pris de gants avec Asuka étant donné la belle taille du membre qui ravageait son antre intime, si détrempée que l’on entendait plus que le bruit lubrique de mon bassin frappant ses chairs. La petite esclave frustrée allait apprendre à servir une démone, à être une parfaite soumise à mes fantaisies et surtout… A supporter l’endurance hors normes de sa maitresse. Car j’enchainai les coups de reins de plus en plus profonds en sentant la fleur d’Asuka s’ouvrir délicieusement sous mes assauts, et il ne faisait plus aucun doute qu’elle aimait ça.

« J’ai envie de t’entendre hurler. Vas-y ma petite chose, crie ton plaisir ! Dis à ta maitresse combien tu aimes ça, combien tu aimes être humiliée et baisée ! » Lui lançai-je en lui retirant le gag ball.

Le bâillon retiré, je me penchai un peu plus vers elle pour appuyer mes coups de reins sans aucun répit, faisant balloter nos poitrines respectives, resserrant ses jambes autour de ma taille. L’entendre gémir était un plaisir dont je ne voulais pas me priver. Néanmoins, un jouet doit en remplacer un autre, et je fis venir par magie depuis la malle, non sans arrêter mes mouvements, de très jolies pinces à seins roses reliées par une chainette. Un nouvel accessoire que je mis aussitôt en place sur la belle poitrine d’Asuka, pinçant cruellement chacun de ses tétons sans tenir compte de ses supplications.

« Remercie ta maitresse de s’occuper aussi bien de toi ! Et si tu es bien obéissante, que tu me satisfais, peut-être que je te donnerai une juteuse récompense… » Clamai-je avec un sourire sadique, mon corps émettant une forte chaleur sous l'exercice.

En attendant, elle devait facilement se rendre compte que je ne fatiguai absolument pas, la pénétrant de manière tout aussi soutenue sans faillir. En vrai, je pouvais continuer ainsi pendant très longtemps. Jouant avec la nouvelle chainette reliant ses seins, je m’amusai à stimuler cette poitrine jusqu’à son prochain orgasme qui inonda à nouveau mon membre de cyprine. Si lubrifié, si juteux… Que ma prochaine torture était toute tracée ! Avec un sourire vicelard, je me retirai en reculant, attrapant le plug anal toujours en place pour le retirer lentement, le faisant évidemment tourner entre ses fesses rebondies.

« Là… Ton éducation de soumise ne serait pas complète si tu ne perdais pas ta virginité de ce côté-là aussi. »

Gardant le jouet de côté, j’orientai mon pieu de chair rouge entre les fesses d’Asuka, heurtant sa porte arrière avant d’y pousser lentement mon gland. Était-ce le lubrifiant, ou bien s’était-elle déjà amusée de ce côté ? Dans tous les cas, la sodomie fut bien plus simple que prévu, et je la pénétrai lentement mais sûrement avant de me lancer dans des coups de reins plus sensuels que les précédents, mon sexe disparaissant dans cette nouvelle antre humide. Si chaude et si serrée, que je me mis à ronronner d’aise.

« Tu m’as l’air d’aimer de faire prendre de ce côté, Asuka, ma petite pute. Et tant qu’à faire, tu vas me nettoyer ça ! » Clamai-je en lui collant le plug anal contre ses lèvres, m’amusant à chatouiller son clitoris avec ma main libre.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 12 mars 2018, 01:09:17
Comment pouvais-je lutter contre ça, moi ? Et pourquoi, d’ailleurs, aurais-je envie de lutter ? Certes, c’était une démone. Elle était cruelle, et avait menacé au moins quinze fois, soit de me tuer, soit de me manger, soit de me dévorer, soit de m’envoyer en Enfer... Une perspective peu alléchante, en réalité, mais, finalement, elle avait finalement choisi un autre programme. J’ignorais totalement comment cette femme avait pu se doter d’une telle verge, comment elle faisait pour me labourer avec, mais... Damn, que c’était bon ! Elle me défonçait la chatte sans ménagement, et, tandis que je me tortillai sur place, je la vis approcher de mon corps un objet. Couinant encore, ce maudit gag ball m’empêchant de parler, je sentis des pinces roses se serrer sur mes tétons, et gémis à nouveau. Je disposai d’instruments de ce genre, que j’avais déjà utilisé sur certains partenaires. Hey ! Il ne fallait pas croire que, même si j’étais vierge, j’étais une jeune ingénue, naïve et innocente en la matière ! C’était en réalité tout l’inverse, et ça, je suppose qu’on avait maintenant dû bien le comprendre. Dieu, que j’aimais ça ! L’intensité avec laquelle elle me prenait, la puissance de ses coups de reins... Je me tortillai donc sur place, et, quand elle me retira enfin l’insupportable boule, ma salive jaillit de ma bouche, et Maîtresse Desmina put alors, sans doute avec plaisir, entendre son esclave se mettre à couiner, tout en gesticulant sur place.

« Hmmmm... Maî-Maîtresse, haaaa... !! »

Je ne réagissais plus logiquement, je laissai mes pulsions me guider totalement, tout simplement. Et là, mon corps me disait instinctivement de suivre cette femme, de lui obéir, de se laisser bercer par elle, de goûter à l’intensité de son corps, à l’énergie furieuse de ses bourrades. La manière dont elle me baisait... Tout ça était magique, tout simplement ! Ouais, magique ! Une démone rouge avec une queue qui me défonçait mon petit minou ! Je la sentais jouer avec la chaînette dorée, tirant sur mes seins, et continuai à me dandiner sur place.

Dans ces conditions, un nouvel orgasme me traversa bien vite. J’étais surexcitée, plus chaude que jamais. Je venais de perdre ma virginité ! J’aurais dû en faire une fête, mais Maîtresse Desmina me baisait tellement que j’étais bien incapable de réfléchir à quoi que ce soit. Je me contentais de la laisser me prendre, heureuse d’avoir rencontré une femme comme ça. Quand je jouis, ce fut en effet cette pensée qui me traversa : j’étais heureuse. Heureuse d’être avec une démone... Je devais commencer à péter les plombs, non ? Enfin, dans tous les cas, maîtresse Desmina était loin d’en avoir fini avec moi !

Après mon nouvel orgasme, elle me retourna, et approcha sa queue de mes fesses. Je me mis à rougir, et, même si j’étais dans un état très euphorique, en sentant la femme retirer mon plug, et approcher sa grosse queue, je secouai la tête, protestant vainement.

« Maî-Maîtresse, n-non, je... »

Je ne pus rien achever de plus, car la queue de Maîtresse Desmina s’enfonça en moi, et là... Ce n’était clairement pas le même calibre que le plug ! Une immense vague me traversa, et je me mis à hurler, poussant un long cri de plaisir et de douleur en sentant la trique de ma Maîtresse me labourer. Me tortillant sur place, je hurlai encore, avant de sentir la douleur éclater en moi. Parallèlement, les doigts de ma Maîtresse vinrent titiller mes cuisses, me faisant doucement soupirer. Je fermai alors les yeux, tentant de me faire à ce gros membre labourant des parois anales bien trop petites pour accepter un tel membre. Pourtant, la magie de la biologie faisait que la queue de ma Maîtresse, petit à petit, s’enfonçait en moi.

Devant mon nez, elle brandissait le plug, mais je devais la nettoyer de bien piètre manière. Tremblant sur place, la sueur coulant le long de mes joues, j’approchai lentement mes lèvres, et titillai ce membre, glissant nerveusement ma langue dessus, le léchant maladroitement... En même temps, il fallait tout de même me comprendre, on était en train de m’enculer avec force ! Comment étais-je supposée lutter contre ça, moi ? C’était... C’était trop bon, trop intense, trop... Trop tout, quoi ! J’étais sa chienne, et j’adorais ça, tout simplement !
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le jeudi 15 mars 2018, 22:06:58
Ma nouvelle esclave se rendait-elle au moins de compte de la chance qui lui était donnée ? Quels genre de réflexions tournaient dans sa jolie tête tandis que je labourai vigoureusement son fondement ? Elle vivait ni plus ni moins, qu’un véritable programme de rééducation sexuelle orchestré par moi-même, une démone possédant une expérience hors de portée du commun des mortels. Bien entendu, cela n’était qu’une première étape. Elle avait d’abord appris à me craindre, une condition importante à mes yeux, avant de m’envisager comme sa maitresse, son éducatrice en qui Asuka allait confier tout son être et son plaisir. Ce dernier devenant peu à peu une drogue dont elle allait avoir bien du mal à se débarrasser, si tant est que la mortelle veuille réellement s’échapper de mon emprise.

« Couine, fragile mortelle, régale ta maitresse de tes gémissements ! » D’un vigoureux coup de reins, ma verge s’enfonça entre les fesses d’Asuka, produisant un bruit sec quand mon bassin rencontra ses fesses.

Est-ce que je m’amusais ? En effet. Est-ce que je prenais du plaisir ? Définitivement. Son étroit passage pressait fortement mon sexe improvisé, me faisant pousser un râle de plaisir en dressant mes cheveux de flammes. Un sourire carnassier se peignit sur mon visage quand je vis sa fine langue serpenter sur le plug que ma main lui tendait, un nettoyage sommaire et très maladroit parfaitement compréhensible quand mes coups de reins secouaient son corps tout entier.

Les secondes se transformèrent en minutes, mais Asuka devait bien s’apercevoir avec effroi, ou envie, que ma vigueur ne semblait jamais faiblir. Ma lance de chair la pénétrait frénétiquement, écartelant ses parois anales qui s’étaient désormais habituées à ma taille et l’accueillait avec d’autant plus de plaisir. Au bout d’un long moment, je coinçai le plug dans sa bouche, coupant court à ses gémissements, avant de m’amuser à tirer sur la chainette joignant cette magnifique paire de seins. A ce rythme, il était évident que la jeune esclave ne tiendrait guère longtemps.

« Encore un orgasme… » Raillai-je quand Asuka céda finalement. « Il est grand temps de montrer ta reconnaissance envers ta maitresse, ma petite esclave. »

Somme toute, quand bien même je m’étais régalée d’elle, je n’avais pas joui une seule fois encore depuis mon invocation. D’un sensuel mouvement de hanche, je retirai mon sexe raide de son fondement, caressant brièvement ses cuisses douces avant de me redresser debout sur le lit. Majestueuse, je descendis immédiatement pour m’asseoir dans un fauteuil, gardant un œil sur Asuka laissé pantelante sur le lit en m’installant confortablement. L’érection ne faiblissait pas, et ma petite esclave devait bien se douter de ce qui l’attendait.

« Tu vas pouvoir montrer ton dévouement envers ta maitresse. Tu as intérêt à être imaginative pour me faire plaisir. »

Un sourire satisfait peint sur mes lèvres, je caressai machinalement mon membre en attendant qu’elle fasse son choix. Naturellement, compte tenu des liens dans son dos, Asuka allait trouver cela bien inconfortable de me rejoindre en gardant l’équilibre sans se servir de ses mains. Quant à me faire plaisir, c’était une manière de parler suffisamment flou pour stimuler son imagination, et peut-être ses pulsions. Autant d’inconnus qui allaient rendre le spectacle intéressant.

« Approche, mortelle ! Viens me satisfaire si tu ne veux pas subir un châtiment. » Mon ton était ferme, autoritaire et mon expression était indéchiffrable. Qu’allait-elle choisir ? Me chevaucher ? Utiliser sa bouche ? Je me mordillai les lèvres brièvement, l’imaginant déjà se démener et ramper pour essayer d’obéir correctement à mes ordres. Il était temps de connaitre la profondeur de sa soumission.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 19 mars 2018, 00:56:03
Là, je prenais franchement mon pied, comme jamais auparavant. Il fallait le dire clairement, afin de ne laisser aucun doute : on ne m’avait jamais baisé comme ça, jamais avec une telle intensité, jamais avec une telle énergie. En fait… Ben, on ne m’avait jamais baisé tout court ! Mais, même en sachant ça, j’étais convaincue qu’aucun amant ne serait plus redoutable et plus énergique que cette femme ! J’avais déjà fait jouir des hommes et des femmes, et ils n’avaient pas clairement l’endurance de Maîtresse Desmina. L’idée d’être l’esclave sexuelle d’une démone ne manquait pas de me stimuler, pour être honnête. J’étais partagée entre la peur et l’excitation. Si, au début, la peur dominait en moi, maintenant, et sans aucun doute possible, c’était clairement l’excitation. Quel pied ! Franchement, c’était incroyablement bon de la sentir me défoncer le cul. Oh oui, oui, bien sûr, j’avais mal, sacrément mal, même.  J’avais l’impression qu’on était en train de me déchirer le cul, qu’on avait mis une sorte de pétard en moi, et que j’étais éventrée en deux, ouverte comme une sorte d’oie qu’on allait fourrer ensuite. Cette femme me défonçait ! Et je n’aurais jamais cru que ça puisse être… Aussi bon !

« Hnnnn… »

Nerveusement, minablement, je tentais de lécher ce plug, jusqu’à gémir en sentant ma Maîtresse l’enfoncer dans ma bouche. Mes joues étaient rouges comme les rebords d’une tomate, et je me dandinai sur place, nue, sans défense, mains serrées dans mon dos par son harnais. Je gémis de plus bel en sentant l’autre main de ma Maîtresse tirer sur la chaînette reliant mes tétons, m’arrachant un couinement, néanmoins étouffé par le plug niché en moi.

« Gnnnn… Mmmhmm… »

Damn, damn ! J’étais un véritable objet, soumis au bon vouloir de ma Maîtresse, et… C’était bon ! J’avais bien conscience que je me répétais, mais, vu mon état, je n’étais pas vraiment en situation d’inventer des synonymes. C’était exquis, voilà ! Et… Jouissif. En parlant de ça, d’ailleurs, je sentais encore mon corps se contracter, mes muscles se resserrer, la vague me saisir. Tout remontait en moi, tout se noyait, s’aliénait. Le pouvoir énorme du sexe, c’était sa capacité à oblitérer votre conscience. Et là, c’était ce que je ressentais. Mon corps se relâcha joyeusement, et j’eus donc un nouvel orgasme. Le combientième ? J’avais perdu le compte !

Je sentis alors Maîtresse Desmina se retirer de mon corps, et me mis à déglutir lentement. Elle s’écarta, et je tombais au sol, sans l’usage de mes mains. Ma bave coulait sur la moquette, mon cul relevé, la mouille coulant sur le sol, et je me redressai tant bien que mal, voyant alors ma Maîtresse s’asseoir sur un fauteuil face à moi. Jambes écartées, elle me faisait voir sa magnifique verge rouge, bien dressée, et je déglutis, constatant qu’elle n’avait toujours pas joui, et qu’elle voulait que j’intervienne, que je fasse preuve d’ingéniosité et de créativité… Avec mes mains immobilisées ! Néanmoins, je savais très bien que, si j’en faisais la remarque, elle trouverait encore une raison de me punir.

« Maî-Maîtresse… »

Je rampais lamentablement, usant de mes genoux, vers elle. Autant dire que c’était difficile, puisque je ne pouvais même pas avancer à quatre pattes. Dans l’idéal, j’aurais bien voulu me relever pour m’empaler sur la queue de ma Maîtresse, mais… Honnêtement, vu ma position, et l’emplacement de mes bras, la tâche était tout simplement impossible ! Dès lors, plutôt que de me risquer à faire n’importe quoi, je me rapprochais, et mon visage se retrouva à hauteur du sexe de la femme.

Là, sans plus attendre, et bien décidée à lui montrer que j’étais une esclave douée, j’enfournai ce membre dans ma bouche, et commençai énergiquement à le pomper. Elle allait jouir ! Elle allait jouir, je m’en faisais la promesse, et je faisais tout en ce sens !
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le samedi 24 mars 2018, 14:18:05
De la triche, certes. Mais tricher avec élégance faisait partie intégrante du programme de rééducation de ma nouvellement acquise esclave mortelle. Lui apprendre que dans notre relation, il n’y avait aucune place pour les notions d’équité ou de contestation : mes ordres étaient absolus, et Asuka devait faire de son mieux pour les satisfaire quelque soit les conditions. Naturellement, je prenais un malin plaisir à lui rendre la tâche difficile. Toute sa défense consciente avait été abattu par les orgasmes à répétition, et il était largement temps qu’elle apprenne à en réclamer davantage en me vénérant moi, sa maitresse. Une addiction progressive en quelque sorte.

M’appuyant nonchalamment sur l’accoudoir d’une fauteuil, je la regardai ramper pathétiquement vers moi en m’appelant, une progression rendu très inconfortable par les liens immobilisant ses bras. La petite mortelle n’avait cependant pas protesté, ce qui constituait un net progrès, notai-je. Un sourire satisfait se peignit sur mon visage. Elle apprenait vite sa place ! D’ailleurs, Asuka choisit de ne pas prendre le risque de me grimper dessus dans un équilibre précaire, préférant utiliser sa bouche pour assaillir mon membre qui n’avait perdu aucune raideur.

« Bien. Vénère cette queue comme si ta vie en dépendait. Ce qui est le cas de toute manière. Prouve à ta maitresse tes talents, que tu n’es pas juste une pathétique vierge en manque. »

Un léger ricanement s’échappa d’entre mes lèvres. La voir s’acharner à pomper ce membre imposant sans l’aide de ces mains était véritablement un spectacle amusant tant la tâche devait être une épreuve pour elle. Simplement le fait de se maintenir en équilibre. Un mélange de salive, de restes de mouilles et de sperme translucide s’écoulait à la base de mon sexe tant il lui était difficile de maitriser la situation.

Pour couronner le tout, je trichai. Asuka n’avait légitimement aucune idée de mes capacités, et je m’amusai énormément à me retenir de jouir malgré tout ses efforts. Si tel était mon souhait, sa mâchoire serait perclus de crampes bien avant que je ne me décide à me laisser aller. Le plaisir était là pourtant. Un sourire de plénitude était peint sur mon visage, tant par la sensation de chaleur que me procurait cette langue que par le spectacle d’esclave docile qu’elle donnait. Toutefois, il était temps d’en rajouter !

« C’est passable. A peine de quoi réellement m’amuser. » Déclarai-je au bout de plusieurs longues minutes. « C’est tout ce dont tu es capable ? Tu n’as donc aucun sentiment de gratitude envers ta maitresse pour la faire jouir juste une fois ? »

Pauvre esclave, elle faisait sans doute de son mieux. La pousser dans ses retranchements faisait pourtant parti du jeu, et il lui ne restait que quelques choix possibles. Soit Asuka recommençait ses protestations, et une punition s’ensuivrait, notion qu’elle semblait avoir intégré. Soit, ma belle esclave s’acharnait à prendre soin de mon sexe, sombrant toujours plus dans l’adoration de ma personne. Dans les deux cas, cela allait être distrayant. Je claquai des doigts, provoquant la chute des liens de la petite mortelle.

« Fais mieux ! Maintenant que tu as les mains libres, tu n’as plus aucune excuse. Si jamais tu ne me fais pas jouir dans les minutes qui suivent, c’est toi qui subira un châtiment mérité. »

Asuka avait désormais les mains libres, et j’étais curieuse de voir jusqu’où son imagination la porterait. Etait-elle le genre d’esclave à s’effondrer pitoyablement face au challenge et à subir la punition ? Ou bien allait-elle redoubler d’inventivité ? Une imagination trop débordante serait sans doute également une autre excuse pour la punir, ce qui au final, me donnait gagnante dans toute les catégories. Je pris ma queue en main, la tapotant contre la joue de mon esclave avec un bruit flasque et humide. Les sourcils froncés, l’impatience se lisait sur mon visage sévère, tel une maitresse atteignant les limites de sa patience envers une esclave.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le dimanche 25 mars 2018, 21:04:36
Honnêtement, je n’en menais vraiment pas large. J’étais… Comme transcendée. Ce n’était plus vraiment moi, Asuka Kahori, jeune lycéenne du lycée Mishima, studieuse et consciencieuse, qui avait comme hobby le kinbaku, qui agissait. Une autre femme avait pris possession de mon corps, d’autres envies m’habitaient. J’étais une perverse, une femme qui venait de perdre sa virginité après avoir été baisée sans ménagement par une démone vicieuse et membrée. Sa grosse queue m’avait perforé sans difficulté, sans ménagement, et elle m’avait transporté de plaisir, m’envoyant dans un autre monde, me faisant découvrir des situations totalement inattendues, exquises et jouissives. Oui, j’adorais ça ! J’adorais être là, entre ses cuisses, à lui astiquer le poireau avec mes petites lèvres de salope vicieuse. Plus rien ne me retenait, plus rien ne me calmait, je n’étais plus qu’un atome de perversion et de sexe. J’aimais ça, et j’en voulais plus, infiniment plus ! Je me dandinai donc sur place, remuant légèrement de gauche à droite. Honnêtement, sucer cette queue m’excitait au plus haut point, et j’étais de plus en plus frustrée de ne pouvoir user mes mains. J’avais beau être vierge avant de rencontrer ma Maîtresse, j’avais déjà masturbé des queues, et même fait des fellations. Et il s’avérait que les garçons étaient autant friands de mes lèvres que moi de leur queue tendue. J’aimais les faire jouir, j’aimais sentir leur corps se relâcher sous mes assauts… Mais là, je sentais bien que la résistance de ma Maîtresse était surnaturelle. Vu l’épaisseur et la raideur de sa trique, et la manière dont je m’affalais dessus avec ma bouche, elle aurait dû jouir depuis bien longtemps !

Comment faisait-elle pour résister ? Pour me résister ? Je grognais sur place, un peu frustrée, et poursuivis encore, avant de l’entendre me narguer, se moquer de moi. Je rougis donc, gênée. J’avais sincèrement envie de la faire jouir, parce que, dans le cas inverse, outre son courroux, je redoutais surtout… Qu’elle ne me quitte. Oui ? une perspective aurait théoriquement dû me faire bondir de joie, mais, maintenant que j’avais enfin une Maîtresse digne de ce nom, je ne me voyais pas la quitter si facilement. J’avais encore très envie de jouer avec elle, et je protestai donc :

« Maîtresse, sans mes mains, c’est difficile… »

Mes timides protestations furent entendues, car je sentis enfin les liens enserrant mes poignets se relâcher, puis le cordage tomba au sol. Soupirant lentement en retrouvant l’usage de mes membres, je fis craquer mes doigts, et entendis Maîtresse Desmina menacer de me punir si je n’arrivais pas à la faire jouir. Je me pinçais les lèvres, et ne pus que m’incliner, devant bien constater mon incapacité  faire jouir ma Maîtresse.

« Pa… Pardon, Maîtresse, je… La mauvaise esclave que je suis va se rattraper… »

C’est tout ce que je pouvais faire, étant bien loin de me douter que Maîtresse Desmina trichait. Me pinçant les lèvres, je passai donc aux choses sérieuses, venant serrer la base de sa queue avec mes mains, avant de retourner pomper son dard. Je m’appliquai donc, et déplaçai ensuite mes mains, venant caresser ses bourses, les soupesant entre mes doigts, salivant à ce contact.

« Hmmm… »

Je respirai par le nez, m’efforçant de ne jamais rompre cette fellation, afin d’amener, enfin, ma Maîtresse au plaisir suprême ! En conséquence, je multipliai avec joie les gorges profondes, adorant sentir sa grosse queue me remplir la bouche !
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le samedi 31 mars 2018, 01:23:01
Au stade de cette véritable rééducation sexuelle, Asuka arrivait à un point où il devenait très ardu, voire définitivement impossible, de reconnaitre en elle la mortelle naïve et un peu idiote m’ayant invoqué par mégarde. L’avoir poussé dans ses retranchements, satisfait ses fantasmes et, disons le franchement, baisé comme elle le méritait, l’avait au final, complètement transformé. Je ne pouvais qu’être fière de ma nouvelle et jolie esclave attitrée. Toute l’attention de celle-ci était tournée vers mon propre plaisir, et je ne pouvais que constater combien elle essayait de me faire jouir désespérément.

Asuka avait parfaitement saisi le fonctionnement de notre relation, et j’approuvai silencieusement les efforts qu’elle faisait avec ses jolies lèvres. Vénérer et remercier sa maitresse pour le plaisir qu’elle avait donné à son esclave, était la moindre des choses ! Et maintenant que ses mains étaient libres, la petite mortelle se pliait en quatre pour accomplir sa mission sacrée en masturbant mon sexe de plus belle. Ce dernier dégoulinait de salive, mais également d’un délicieux liquide montrant à quel point je commençai réellement à apprécier ses attentions. Et cette fois, sans la moindre triche !

« Bien. Tu as saisi ta place… Asuka. Mmh… Remercie ta maitresse pour la plaisir qu’elle t’a donné !... Et tu auras sans doute une récompense juteuse. » Déclarai-je dans un souffle.

Abandonnant toute triche, et pour la première fois de la soirée, je me laissai volontairement dériver au gré de la fellation. Mon corps se laissa aller dans le fauteuil, les jambes écartées pour offrir toute la liberté de mouvement à mon esclave afin qu’elle puisse travailler correctement. Après tout ce que je venais de faire pour elle, il était temps que je prenne mes aises ! En réalité, je me rendis assez rapidement compte combien Asuka était douée pour ce genre de choses, peut-être était-ce encore là un témoignage de son expérience en ce domaine ? Un élément que je ne pouvais ignorer.

« Combien de queues as-tu englouti comme ça, petite salope ? Mmh ?... Tu m’as l’air d’avoir un peu trop l’habitude pour une vierge. Alors, Asuka, est-ce que tu la veux ta récompense ? Quémande-la ! »

Mon membre en pleurait littéralement d’aise, si bien installée dans la bouche chaude d’Asuka, et j’échappai de temps à autre des ronronnements d’aise. Hors de question de me laisser aller à gémir, ou couiner ! Et pourtant, un plaisir concret montait de plus en plus vite. Ma verge se contracta brusquement, me faisant pousser un longue râle grave tandis qu’elle expulsait de longs jets de foutre chaud dans la bouche de ma jeune esclave. Elle le méritait après tout ! Je serrai les accoudoirs tandis que je me vidai assez longuement, les lèvres entrouvertes et les yeux clos. Après tout, je n'avais pas utilisé de magie rose depuis longtemps, et le plaisir n'en était que décuplé.

Le simple spectacle de son visage presque innocent cloué à ma queue épaisse et juteuse me donnait l’impression de jouir de plus belle, contractant mon corps et envoyant des spasmes supplémentaires entre mes jambes. Si mon organisme était mortel, je serai sans doute en pleine suée, mais le mien irradiait simplement une intense chaleur tandis que ma poitrine se soulevait à un rythme de plus en plus lent. Un bel orgasme en fin de compte. C’était sans doute le prix pour m’être retenu. Je relevai une jambe pour caresser la croupe d’Asuka du bout du pied, ronronnant d’aise avec un sourire carnassier sur mes lèvres.

« Ce n’était pas si mal. Tu as du potentiel pour être une bonne esclave. Termine ton examen et avale bien le don que je t’ai fait ! Et ensuite, tu n'auras plus qu'à nettoyer ce que tu as laissé sur ta maitresse. » Lançai-je pendant que mon sexe se ramollissait à vue d’œil.

Un état relativement temporaire d’ailleurs. La nuit n'était pas si avancée après tout, et il n'était pas exclu qu'une nouvelle envie vienne me frapper subitement. Mon entrejambe était encore relativement luisante des fluides échangés lors de nos débats, et ma dernière directive pouvait probablement réveiller quelques désirs. Asuka était là, nue devant moi, et je cherchai déjà quelle nouvelle perversion j'allais pouvoir exercer sur elle...
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le mardi 03 avril 2018, 01:09:46
J’aurais bien voulu satisfaire sa curiosité, en lui disant que, somme toute, je n’avais quand même pas englouti tant de queues que ça ! Je les masturbais plutôt, moi, et, même si j’avais déjà posé mes lèvres sur des queues, je n’en avais jamais sucé comme ça. Généralement, mes amants étaient dans un tel état qu’il suffisait à peine que j’approche le bout de mes lèvres sur leur membre pour qu’ils relâchent la purée. Ils croyaient tous que je recrachais ensuite leur sperme, et je me gardais bien de leur dire que, en réalité… Je le buvais. C’était un truc que je ne m’expliquais pas, car… Eh bien, ce n’était pas bon ! Mais c’était un peu comme le Parodontax, ce dentifrice de compét’ recommandé par les dentistes. La première fois qu’on s’en foutait sur les dents, on avait envie de vomir, tellement le dentifrice était infect… Puis, après une bonne dizaine de fois, on se faisait au goût. Moi et le sperme, c’était pareil. Tout comme l’odeur. Un phallus, ça puait. Quand j’abaissais la culotte de mes amants, je reniflais cette odeur, la trouvant étrangement attirante, alors même qu’elle me révulsait. À la base, je buvais le sperme pour qu’il n’y ait aucune trace, et aussi par curiosité un peu malsaine… Maintenant, j’aimais le boire. De ce que j’avais cru comprendre, ce n’était pas dangereux pour la santé, même si, en ce qui concerne le sperme démoniaque, je n’étais pas sûre que mes informations glanées sur Internet s’appliquent toujours… Mais c’était ma Maîtresse ! Et je devais la faire jouir ! Il y avait tout simplement trop longtemps que Maîtresse Desmina me narguait, et je m’efforçais donc à la sucer convenablement.

Convenablement… Je n’avais surtout jamais été aussi loin dans une fellation. Comme dit, je n’avais toujours fait que tremper mes lèvres, mes amants se relâchaient systématiquement. Mais là, la tâche était plus ardue. Non seulement Maîtresse Desmina était bien plus endurante que des lycéens, mais elle disposait aussi de magie, et j’étais sûre qu’elle devait s’en servir pour retenir ses orgasmes ! Je n’avais aucune preuve, mais… J’en étais sûre, tout simplement ! Toujours est-il que je devais donc me surpasser. Ma bouche filait donc, et j’essayai, tant bien que mal, de l’enfoncer le plus loin possible. Une tâche ardue, car c’était comme se mettre des doigts dans la bouche. Le manque d’air subit faisait que le corps protestait, donnant une sensation de haut-le-cœur, d’étouffement, et, finalement, de régurgitation.

Et, tout de même, je n’allais quand même pas vomir sur la queue de ma Maîtresse…

Je m’efforçai donc d’adapter mon rythme, tout en crispant mes mains sur ses cuisses. Une belle peau tendre, douce, ferme, que je massais nerveusement, quand j’y pensais. Je songeais alors à mes mains, et je fis même l’effort d’en déplacer une pour caresser ses testicules. Des boules flasques, molles, qui remuèrent entre mes doigts, tandis que tout le corps de ma Maîtresse semblait se crisper sur place. Oh, j’adorais ça ! Je levai les yeux pour la regarder… Oui, ma Maîtresse ! Si belle ! Si heureuse ! Elle semblait ravie de moi, réveillant toutes mes pulsions masochistes et de soumission. Comme j’aimais ça ! Je me visualisai la scène comme un spectateur extérieur, moi plongée entre les jambes rouges de ma Maîtresse, elle se tortillant sur mon fauteuil… Oh, j’avais chaud entre les cuisses, j’avais envie de me caresser, mais je me concentrai sur elle, sur son plaisir… Non pas tant parce qu’elle avait menacé de me manger, mais parce que je voulais qu’elle me considère comme une bonne esclave !

« Hmmm… »

Soupirant longuement, je continuai mes efforts. Ma langue remontait sur ce mandrin, un gros chibre tendu, plus épais que tout ce que j’avais pu voir. Elle m’étouffait parfois, me faisant couiner, car j’essayai vraiment d’être la meilleure possible pour elle. Oh, je ne doutais pas qu’il me faudrait encore du temps et de la pratique, mais… Enfin, j’estimai m’en sortir plutôt bien ! Et, tandis que je m’appliquai, les joues rougies, je la sentis finalement…

Quelque chose éclata dans ma bouche, et je sursautai, manquant de peu de mordre son sexe, mes dents glissant le long de sa verge. Je sursautai donc sur place, et fermai les yeux, pinçant sa chair avec mes doigts, sentant Maîtresse Desmina jouir, et jouir, et jouir encore, jouir sans contrainte… Elle s’abandonna en moi, une immense vague de plaisir et de sperme qui explosa dans ma bouche, filant dans ma gorge. Mes joues se gonflèrent comme un hamster tandis que j’essayai d’avaler ce qu’elle crachait, afin que le surplus ne déborde pas de mes lèvres.

*Est-ce possible de jouir autant ?* songeais-je, un peu surprise.

Elle continua à se relâcher, pendant une bonne minute, et, alors même que je la pensais calmer, j’écarquillai les yeux en la sentant encore jouir ! Pas possible ! C’était… C’était surréaliste ! Elle se vida encore en moi, s’abandonnant longuement, se relâchant dans la joie et le stupre, me bourrant la gueule avec son sperme. Elle se calma ensuite, et je conservai encore sa queue en moi pendant quelques secondes, avant qu’elle ne me donne l’ordre de tout nettoyer.

Silencieuse, car la bouche pleine, je relevai la tête, ce qui lui permit de voir que j’avais effectivement du sperme plein la bouche. Je l’avalai alors lentement, provoquant des bruits de déglutition, tout en fermant les yeux, avant de les rouvrir. Ma bouche s’ouvrit alors, et je repris ma respiration. La queue de Maîtresse avait effectivement encore des traces de sperme ici et là. Je la regardai brièvement, puis me penchai en avant, et aventura ma langue sur sa queue poisseuse, recouverte de ma salive, léchant cette dernière.

« Hmmm… La queue de Maîtresse est… Est fabuleuse, haaa… » fis-je, tout en continuant à la nettoyer.

Il y avait clairement eu, ce soir, un point de non-retour. J’avais sombré à pieds joints dans la luxure et le stupre, et le pire, c’est que… J’en redemandai encore !
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le samedi 07 avril 2018, 02:02:22
Après tout ce temps, cette si longue existence traversant des siècles d’expériences, d’émotions, et de rencontres, il m’arrivait encore d’être réellement surprise. De rencontrer un individu, une personne capable de dépasser ses limites et de me délivrer une véritable nouveauté, chose qui se faisait bien évidemment très rare quand on vivait aussi longtemps que moi. Être immortelle conduisait à une certaine lassitude, comme une éternelle répétition des mêmes choses que l’on vive cela du côté des humains ou bien des démons. C’était aussi la raison pour laquelle je m’endormais souvent, m’octroyant une pause de quelques décennies.

Quoiqu’il en soit, ce ne fut en rien le cas ici. Asuka ne me semblait ni l’exception, ni se distinguait particulièrement de mes précédentes esclaves, et c’était bien là, tout son intérêt ! Je me tortillai sous l’orgasme surprenant que ces petites lèvres avaient provoqué, poussant des râles de plaisirs, et agrippant les accoudoirs du fauteuil qui couinèrent sous la pression. Un torrent de sensations orgasmiques déferlèrent sur mon corps qui ondula en réponse et, sans réellement m’en apercevoir, je serrai les dents pour me retenir de crier. Une esclave classique, mais qui suçait parfaitement !

Absorbée dans sa tâche, et véritablement transformée en une créature avide de sexe, désirant enfin se faire bien voir de sa maitresse, je pouvais donc conclure que la rééducation était une franche réussite. Mes directives et mes attentions avaient manifestement touché une corde sensible chez Asuka qui prenait même des initiatives bienvenues pour marquer des points auprès de moi. De ce fait, je la classai déjà parmi mes meilleures créations.

« Bien, bien… » Murmurai-je pensivement en la voyant déglutir. « Astique consciencieusement, ta bouche servira principalement à ça désormais. Je vois que tu aimes ça, avaler le jus de maitresse, et ça ne m’étonnes même pas. »

Depuis combien de temps cette soumise en devenir attendait une maitresse digne de ce nom ? Toute cette frustration accumulée avait l’air d’avoir fait sauter un barrage, et son désir de soumission refoulé l’avait submergé. Asuka était méconnaissable ! Je m’appuyai nonchalamment à l’accoudoir en regardant celle-ci lécher avec appétit mon membre encore raide et surtout souillé de salive. Elle n’avait rien de comparable avec la jeune fille timide et un peu idiote de notre début de soirée. Il était temps de lui donner une récompense après les nombreuses punitions et humiliations infligées.

« Je vais te faire un cadeau puisque tu t’es bien comportée. Mais attention, tu as encore des progrès à faire. » Lui intimai-je pendant que je changeai son précédent collier et la laisse rose à coup de magie.

En un claquement de doigt, le collier classique se métamorphosa ! Je récupérai au creux de ma paume un très joli collier, rose malheureusement, décorés de petites perles de métal argentés. La cerise sur le gâteau était une plaque sur le devant où était mentionné en japonais « Propriété de Desmina ». Un accessoire finalisant et signant le rôle d’objet soumis à mon bon vouloir.

« Enfile-le. » Lui ordonnai-je en lui tendant le nouveau collier symbolisant sa nouvelle vie.

Et pendant ce temps, le traitement de ma jolie esclave commençait à me faire de l’effet, si bien qu’une nouvelle érection se manifesta assez rapidement. La petite avait décidément de l’appétit et, au fond de moi, je me doutai que ces gestes avaient été délibérément provocateurs pour réveiller mon sexe. Non, j’en étais certaine, Asuka en redemandait ! Passant ma langue sur mes lèvres en regardant ses formes, l’envie de la malmener revint au grand galop, et je brûlai de tester ses limites dans la déchéance.

Sans dire un mot, je me levai brusquement, la toisant majestueusement de toute ma hauteur. Les yeux dans les yeux, je caressai lentement ses cheveux avant de me baisser brusquement pour la soulever contre moi. La manœuvre fut si rapide pour une mortelle, qu’elle ne se rendit probablement pas compte. Asuka se retrouva brusquement dans mes bras, blotti contre ma tendre et somptueuse poitrine. Je basculai immédiatement dans le fauteuil, l’emportant avec moi pour l’empaler sans ménagement sur mon pieu de chair juteux et déjà dressé avec un grognement de satisfaction. Il ne restait plus qu’à m’installer confortablement, et la regarder prendre le rythme.

« Mmh. Une petite chatte si serrée, et pourtant si humide. Tu as mouillé rien qu’en suçant ta maitresse, petite salope. Maintenant, joue des hanches ! Chevauche-moi, et si tu te débrouilles bien, peut-être que je t’attacherai comme tu l’aimes ! »

Un cap avait certes été franchi. Mais pouvait-elle encore sombrer ? Tout sourire, je tirai sur la chainette reliant encore ses seins pour l’inciter à remuer sur ma belle queue, attendant avec impatience un spectacle qui s’annonçait passionnant.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 16 avril 2018, 00:56:31
Il est vrai que cette femme m’avait... Marqué. Bon, j’étais déjà une jeune fille bien perverse avant de la rencontrer quand même, mais... Là, c’était un tout autre niveau ! Je n’arrivais pas à lutter, tout simplement. Cette femme me submergeait, me prenait avec une envie féroce et incroyable. Elle me mettait en morceaux, en miettes, le plaisir éclatait dans tout mon être, se diluait dans mon corps, et je ne pouvais rien y faire. Je suçais sa magnifique queue, et, plus je goûtais à son corps, et plus j’avais envie d’y goûter ! C’était comme une délicieuse et interminable drogue, à laquelle je ne cessais de m’attaquer, y plongeant encore et encore. Quand Maîtresse Desmina me présenta son collier, je ne pus le voir, toute occupée avec ce chibre en bouche, et je me débrouillai tant bien que mal pour l’attacher, frissonnant en sentant les perles, le contact précieux de ce collier, étrangement flattée d’être son esclave ! Incroyable, non ? Quelle fierté pouvait-il y avoir à ça ? À être la soumise d’une démone impitoyable ? Et pourtant... Pourtant, je me sentais fière, heureuse d’être dans cette situation ! Je caressais doucement ce collier, sentant, contre mes ongles et mes doigts, les reliefs de la couture, des mots gravés dessus, ce qui ne manqua pas de me faire déglutir de nouveau.

Maîtresse Desmina me parlait doucement, visiblement satisfaire de moi, et moi, en sentant ce gros membre, en le prenant en bouche, en aspirant l’air, et en le suçant, creusant ainsi mes joues, je sentais la chaleur croître dans mon corps. Finalement, elle m’attrapa, et je me retirai de sa queue. J’aspirai l’air à grandes goulées, un peu confuse, sortant de ma longue transe. Il faut dire que... Eh bien, quand elle m’avait dit que ma vie se résumerait à la sucer, je m’imaginais déjà la prendre en bouche pendant des heures, sous son bureau, à recueillir tout ce que sa queue cracherait en moi, y compris... Hum !

Je devais commencer à devenir folle, sans doute. Quoi qu’il en soit, Maîtresse Desmina me souleva sans difficulté, et serra mon visage contre ses seins. C’était chaud, c’était doux, c’était moelleux, voluptueux et agréable, et... Bon, en fait, je sentais surtout sa queue en moi ! Ma tête se redressa lentement, et je posai mes mains sur ses épaules, avant de couiner, me pinçant les lèvres. J’avais tellement bien sucé sa queue qu’elle était bien dure, et, donc, bien épaisse ! Autant dire que la sentir en moi me prodiguait un bien fou, immense, intense. Me dandinant sur place, j’émettais de longs soupirs, et même des cris, pinçant sa chair à hauteur de ses épaules.

« Hmmm... Maî-Maîtresse, haaaa... Maîtresse ! »

Je gémis encore, continuant à danser avec la femme. La queue de Maîtresse Desmina remuait en moi, me prenant longuement, sans relâche. Mes yeux se fermèrent pendant plusieurs secondes, et je poussais encore de longs soupirs. Mes lèvres se pincèrent, et la sueur coulait abondamment le long de mon corps. Là, je n’arrivais même pas à m’imaginer Maîtresse Desmina m’attacher avec les cordes, tortiller mon corps dans tous les sens... Là, là, je pensais juste à cette queue qui me prenait énergiquement, à ma mouille qui claquait contre son membre assoiffé.

Et, en fait, j’approchai surtout encore d’un nouvel orgasme !
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le jeudi 19 avril 2018, 14:47:32
Nouvelle maitresse, nouvelle vie, et nouveau collier. Ma jolie mortelle était parée pour me servir, mais qu’allais-je exactement en faire ? Honnêtement, je n’avais pas planifié autant à l’avance, mais avoir une esclave sur le plan des humains pouvait devenir intéressant dans un futur proche. Dans l’état où elle était, je pouvais effectivement lui faire faire tout ce qui me passait par la tête, et par là-même, la manipuler pour avoir tout le champ libre d’agir à ma guise. En plus de m’amuser avec elle, bien évidemment !

A ce stade, et à ma grande satisfaction, je pouvais probablement lui demander de sauter par la fenêtre, et Asuka m’obéirait. Son visage exprimait la félicité parfaite quand elle s’empalait joyeusement sur mon membre bien dressé et juteux. Aucune parole n’état plus nécessaire. Avec un sourire sadique, je tirais sur la chainette reliant ses seins, poussant un grand coup de rein par la même occasion, écoutant avec ravissement ses gémissements. Ménageant un rythme très lent au début, j’augmentai de manière croissante mes mouvements, mon bassin venait claquer contre le sien, la perforant pour sa plus grande joie visiblement. Et la mienne.

« Regarde-toi, tu es devenu la petite salope personnelle de ta maitresse. Tu aspires ma queue comme si tu n’avais attendu que ça toute ta vie. Ce qui doit être le cas. »

Et pendant ce temps, émergeant du fauteuil, je déployai ma queue caudale, souriant de toute mes dents. Asuka avait déjà fait beaucoup de chemin depuis le début de la soirée, mais je voulais la pousser encore plus loin, lui faire perdre la tête, et peut-être même l’esprit. En silence donc, ma queue s’étira pour arriver derrière ma belle mortelle et gifla brutalement son postérieur rebondit.

*SHLACK*

Un ricanement m’échappa. A vrai dire, je n’y avais pas été de main morte, mais je détectai un goût pour le masochisme chez elle, et un second coup de fouet vint rougir ses petites fesses. Je la tenais à présent par la chainette reliant ses seins, et le jouet tiraillait ses tétons. Et pour couronner le tout, ma main libre vint lui placer une gifle, modérée cette fois, sur sa joue.

« Tu aimes ça, te faire maltraiter. » Nouveau coup de rein profond. « Dis à ta maitresse combien tu apprécies te faire fouetter et frapper. » Et un nouveau coup de fouet.

Le degré de perversité que j’avais constaté chez elle, me poussait à croire qu’Asuka dissimulait peut-être bien plus encore… Peut-être un repère ? Une antre de la luxure ? Où peut-être exerçait-elle ses fantasmes les plus secrets et où, bien évidemment, je comptais bien me rendre pour la pousser encore plus loin. Dans l’état second où elle se trouvait, je doutais que ma jeune esclave puisse me refuser quoi que ce soit, et surtout après l’orgasme qui montait en elle.

« Je te fais mal, et tu jouis. » Dis-je en lui claquant les fesses une nouvelle fois. « Je suis sûr que tu caches une autre pièce secrète pour expérimenter ta perversité. Tu vas montrer ça à ta maitresse car tu ne voudrais pas la mécontenter, je suis sûre. »

Brusquement, j’agrippai la chainette sur sa poitrine, la tirant vers moi, pour coller mes lèvres aux siennes. Un baiser très violent où je dévorai littéralement ses lèvres, chassant agressivement sa langue avec la mienne. Le tout saupoudré d’un peu de brutalité, de quelques coups de reins appuyés et d’une légère gifle supplémentaire.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 23 avril 2018, 01:25:17
Il est clair que je n’en menais pas large. Maîtresse Desmina me dominait totalement, elle avait fait de moi sa petite poupée, sa chienne, sa délicieuse esclave. Elle continuait à me prendre, et je dansais sur elle, dans un état second. Une véritable transe. Je sentais ses puissantes mains, son corps musclé, la douleur sur mes tétons, mais tout ça, tout ça se noyait dans le décor. Là, je ne pensais qu’à cette queue sur laquelle je dansais, qu’à ce corps rouge et anguleux, magnifique et torride, qui me faisait du bien, tant de bien. Je couinais, je gémissais, sans même le réaliser. Mes lèvres s’écarquillèrent encore, et je me mis à gémir encore, avant de la sentir me narguer, de l’entendre se moquer de moi. Oh ! Oh ! J’aurais pu lui répondre, bien sûr, mais... Rien à faire ! J’étais trop excitée pour ça. Je me pinçais les lèvres, crispant mes mains sur ses épaules, et sentis soudain sa queue caudale me fouetter les fesses.

« Haaaaaa... !! »

La queue me fouetta le cul, et m’arracha pendant quelques secondes à cette transe que je ressentais, en déclenchant chez moi une douleur vive. Mais, loin de refréner mes ardeurs, ce coup de fouet m’avait surtout excité, surtout qu’il s’accompagna d’une gifle, qui m’arracha un nouvel hurlement. Souriant doucement, je répondis donc à cette dernière :

« Ouiii, hmmm... J’aime çaaa, haaaa... Ouuuiii, hmmm, que... Haaaaannn... Que vous me foue-Fouettiez, et, et, haaaa... »

Bon, j’avais clairement du mal à en dire plus ! En même temps, vu mon état... Elle me maltraitait, et elle recommença ensuite à me fouetter. Et le fait est que, au-delà des mots, j’aimais effectivement sentir sa belle queue me taper dessus, fouetter mon corps, ondulant dessus... Ah, que de sensations exquises ! Douleur, plaisir, je ne savais plus où donner de la tête, tant tout cela me traversait et m’emportait ! Je ne pouvais que gémir, encore et encore, tout en sentant la virale queue de ma Maîtresse me pourfendre.

Elle m’embrassa ensuite, un baiser intense, langoureux, auquel je répondis tant bien que mal, tout en continuant à fuir abondamment. Mon corps se pressa contre le sien, et, quand elle me demanda l’endroit de ma chambre secrète, mon donjon, là... Ben, là, je ne pus lui répondre immédiatement, car le plaisir explosa définitivement en moi. Un orgasme me traversa, et je jouis pendant plusieurs secondes, m’étalant copieusement sur sa queue. Ma mouille se répandit, et un sourire idiot dut sans doute s’afficher ensuite sur mes lèvres. Je regardais ensuite ma Maîtresse, et hochai la tête.

« Bien, Maîtresse... »

Je me redressai alors, et l’observai encore. Si ce corps m’avait effrayé au début, avec sa peau rouge, sa chevelure enflammée, et les multiples tatouages noirs ornant son corps, cette fois, je voyais juste une Maîtresse magnifique.

« J’ai... J’ai aménagé une petite pièce... »

Je n’avais qu’un petit appartement, mais il y avait, près de la chambre, un cagibi. Oh, c’était tout petit ! Enfin, un peu plus grand qu’un placard à balais, mais il y avait tout ce qu’il fallait pour avoir un donjon, à savoir une pièce fermée. Avançant difficilement, titubant même, ce qui m’amena à m’appuyer contre le mur, je me rapprochai d’une porte coulissante, et l’ouvris, permettant ainsi à ma Maîtresse de voir cette pièce sombre, à hauteur de l’entrée. Il y avait, à l’intérieur, des crochets et des sangles, servant pour y fixer les cordes.

« C’est... C’est là que j’attache mes clients, Maîtresse... »

M’écartant pudiquement, je la laissai entrer. Derrière moi, telle une version érotique d’Hansel et Gretel, je laissai mes traces sur le sol, des marques de cyprine formant une série de gouttes. J’espérais qu’elle ne serait pas trop déçue, parce que ce n’était pas clairement pas un truc Deluxe, vraiment une petite pièce artisanale... L’expression de ma passion, en fait !
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le jeudi 26 avril 2018, 15:25:28
Ménager des temps de pause pour ma pauvre mortelle en passe d’être épuisée par une telle séance était désormais ma nouvelle stratégie. En plus de découvrir son donjon secret, son repaire intime en une future option supplémentaire pour se rééducation. Asuka venait visiblement d’avoir un énième orgasme et, brièvement au vu de son attitude, je me demandais si elle ne venait pas simplement de perdre l’esprit. Pendant quelques instants, son immobilité fut parfaite, avec un regard stupide, et son corps pris de tremblements avant qu’elle ne daigne me répondre.

Intéressant. Juste au moment où je pensais l’avoir poussé beaucoup trop loin, celle si se ravisa, et put enfin émettre une réponse à mon ordre précédent. Je la laissai se dégager avec un bruit humide, et sa petite fleur dégoulinante de mouille après nos ébats. Quel changement par rapport à ce début de soirée ! Cependant, mon esclave semblait de plus en plus absente, ou du moins, beaucoup moins réactive, et peut-être qu’en fin de compte, son endurance humaine arrivait à ses limites.

« Bien. Montre-moi. » Dis-je en me redressant à mon tour.

Marchant en retrait, le sexe encore dressé, je marchai en l’observant se dandiner de droite à gauche, manifestement faible sur ses jambes. Un état bien normal, je dois dire. Quant à moi, qu’il était désagréable de marcher avec un tel appareillage entre les jambes ! Voilà une des raisons pour laquelle je détestai devoir recourir à la magie rose, malgré les avantages, cela devenait rapidement gênant quand on n’y était pas habitué.

Si bien que je fis disparaitre cette queue qui me démangeait pour retrouver mon intimité originelle, bien qu’humide face à toute cette séance de baise. Quoiqu’il en soit, le donjon d’Asuka se révéla plutôt décevant à mes yeux. Un véritable placard aménagé indigne de ma personnalité, je dois dire ! Mais contrairement à mon idée première, j’excluais aussitôt de la punir pour cette déception dans la mesure où nous avions passé une longue soirée, et que je ne voulais pas la tuer si son endurance arrivait à ses limites.

« Mmh. Il va falloir procéder à quelques modifications maintenant que tu es mon esclave. Tu dois prétendre à mieux que ça en étant à mon service. »

Je croisai les bras en observant la pièce, remuant pensivement la queue, en imaginant comment je pourrais transformer ce simple réduit en salle de soumission. Grand luxe évidemment. Cela me semblait à ma portée, d’autant que je ne comptai pas quitter ce monde avant de m’y être longuement amusé. Éprouvant légèrement la solidité des sangles et des crochets un petit instant, je me tournai brusquement vers ma nouvelle soumise.

« C’est passable. En conséquence de ton dévouement envers ta maitresse, elle va t’accorder une faveur de ton choix. » Déclarai-je avant de lever l’index. « Attention à ne pas en abuser. Je t'écoute... »

Après avoir longuement utilisé le bâton, il était temps d’aménager une carotte, n’est-ce pas ? Après sa rééducation, Asuka devait de toute manière, bien comprendre la nécessité d’être raisonnable avec moi. Sans quoi, eh bien, elle en connaissait parfaitement les conséquences. Je m’appuyai sur le mur en face, croisant mes longues jambes enfin libérées de cette verge gênante, et attendis simplement que son cerveau embrumé puisse émettre une requête.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 30 avril 2018, 00:52:12
Évidemment, ce n’était pas digne d’elle ! Mais comment attendre autre chose ? Je n’étais qu’une simple lycéenne, moi ! Je n’avais pas toute une fortune colossale pour créer un immense donjon ! Je faisais avec les moyens du bord, et je dois bien admettre que sentir le dédain de ma Maîtresse devant mon aménagement me courrouça un peu. Mine de rien, j’étais assez fière du travail accompli. Aménager ce petit débarras en un donjon, ce n’était pas aisé, et j’avais dû refaire l’espace pour pouvoir y attacher les sangles, les cordes... J’y avais passé plusieurs heures, et le résultat final était très réussi. Il n’y avait pas de croix saint-André, ni de chevalets, ni aucun autre instrument, vu que je n’avais, ni les moyens, ni la place de les avoir, mais j’étais tout de même assez fière de mon œuvre.

« Je ne peux pas faire mieux, Maîtresse, expliquai-je, il n’y a pas la place pour davantage... »

Pour en avoir plus, il me faudrait un autre local. L’observant, je notai alors, avec une légère surprise, qu’elle avait rétracté sa verge. Elle présentait donc une très belle intimité, que j’imaginais sûrement trempée. En tout cas, elle était toujours aussi magnifique. Ses formes langoureuses, ce corps athlétique à la peau rouge avec des arabesques noires... Ouais, j’en étais définitivement fan ! Elle m’avait épuisé comme jamais, et je continuai à respirer lourdement, le corps en sueur, mais j’étais vraiment heureuse. Qui aurait cru que je puisse un jour dire ça ? Être heureuse de forniquer avec une démone ? Cette scène était irréaliste, totalement délirante, mais c’était pourtant bien ce qui se passait. J’avais involontairement invoqué une puissante démone, et elle avait fait de moi sa chienne, son esclave. Je ne savais pas trop ce qu’elle me réservait, ni ce qui allait se passer maintenant. Initialement, tout ce que je voulais, c’était la faire partir... Mais, maintenant, je ne savais plus trop. En fait, je craignais surtout qu’elle ne cherche à me piéger, à dévorer mon âme ou un truc du genre. C’est ce que les démons faisaient, non ? J’étais donc entièrement légitime à me méfier !

Ma Maîtresse m’indiqua alors que, en raison de mon « dévouement », elle m’accordait une « faveur ». Je la regardai en clignant des yeux, un peu surprise. Une faveur, vraiment ? Hum... Tout ça ressemblait surtout à un piège ! Une invitation que je ne pouvais pas refuser sans la froisser, et qui nécessitait donc, de ma part, que j’y réfléchisse sérieusement. Que pouvais-je bien lui demander ? Honnêtement, mon esprit était si confus, cette situation était in invraisemblable, que j’avais du mal à réfléchir à quelque chose d’intelligent à dire. Je me méfiais d’elle, bien entendu, mais, si elle avait voulu me dévorer, elle l’aurait fait depuis longtemps, non ?

Alors, une faveur ? Eh bien... Me voilà bien avancé ! Je posai nerveusement un doigt sur mes lèvres, signe que je réfléchissais.

« Je... Euh... »

Je rougis furieusement, les idées se fracassant dans ma tête, sans que rien de cohérent ne semble en ressortir.

« J’aimerais beaucoup que... Que vous... Que vous me preniez sous votre aile... Mais je veux pas aller en Enfer, ou... Euh... Enfin... Être vo... Votre... Votre disciple... »

Le mot que je cherchais était « esclave sexuel », mais, du fait de mon état, j’avais encore un peu de mal à le dire...
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le mardi 08 mai 2018, 13:56:33
Asuka s’était redécouverte. Elle s’était largement abandonnée à mon autorité, pour son plus grand plaisir, et sa soumission faisait réellement plaisir mais malgré cela, une once de fierté persistait. Je notais notamment ce petit regain de protestation face à ma petite pique envers son donjon amateur qui, semble-t-il, était un point sensible. Faisant mine d’ignorer ce détail, je conservais un air parfaitement stoïque face à ces justifications, néanmoins, je me promettais d’y revenir plus tard afin d’abolir les derniers lambeaux de rébellion en elle. Que serait une soumise gardant un soupçon de fierté ?

Quoiqu’il en soit, ma requête semblait la prendre réellement de court, et j’en conçus une certaine arrogance. N’était-ce pas inattendu, d’accorder une faveur, après l’avoir dominé et maltraité toute la soirée ? C’était également une manière de tester l’étendu de sa soumission, de l’effet que sa rééducation pouvait avoir eu sur ses réactions. Ma queue démoniaque remua malgré moi en entendant sa réponse qui s’avéra plus que satisfaisante à mes yeux. Asuka était désormais totalement assujetti à moi !

« Non. » Dis-je brusquement, ménageant une pause calculée. « Tu ne seras pas ma disciple.... »

De toute manière, il y avait fort à parier que ce n’était pas exactement ce que la jeune femme désirait au fond d’elle. N’était-ce pas une forme d’ironie amusante ? J’étais celle qu’on avait invoqué, destiné à signer un contrat et à accomplir des requêtes, mais pourtant, mon invocatrice allait devoir exécuter les miennes.

Approchant pas à pas d’Asuka d’un sensuel déhanché, rivant mon regard au sien, je l’obligeai à reculer contre le mur en la dominant de ma simple présence. Une véritable aura diabolique ! La simple proximité d’un démon à côté d’un mortel était de toute manière, déjà une épreuve en soi, et elle pouvait tout à fait douter de moi. N’étais-je pas menaçante ainsi, ma phrase en suspens n’était-elle pas inquiétante ?

« Tu seras… » Commençai-je l’attrapant par le cou.

Car ma main bouillante emprisonna d’un geste rapide sa gorge, l’entourant de ses ongles aiguisés et d’une poigne ferme. Oh certes, ce n’était pas au point de l’étouffer, mais Asuka devait sentir toute ma supériorité, ma domination envers sa petite personne. Et je ne lui laissai aucune échappatoire, aucun moyen de se rebeller.

« … Tu seras mon esclave sexuelle, ma trainée personnelle ; Une petite chienne mortelle que je promènerai sur Terre à ma guise. »

Sur ces bonnes paroles, je resserrai mon emprise sur sa nuque afin d’en profiter pour l’embrasser sans crier gare. En une fraction de seconde, mes lèvres vinrent sauvagement assiéger les siennes, les emprisonnant dans une étreinte brutale et brûlante. Sa langue connue le même sort, je jouai avec, la torturai, empêchant le moindre temps de repos dans ce baiser violent mais tout à fait passionné.

« Va te laver. Mon jouet devra être propre demain, sans quoi tu connais les risques. » Concluais-je dans un murmure, étirant ses lèvres langoureusement entre les miennes.

Une sorte de cadeau d’adieu. Momentané, bien entendu. Dans un bref nuage de fumée, ma personne physique s’évanouit complètement à sa vue, et se dispersa dans la pièce avant de disparaitre complètement. En réalité, j’étais toujours autour d’elle, un esprit impalpable mais bien conscient, et surtout… Surtout, je pouvais la surveiller et scruter ses réactions maintenant qu’elle n’était plus en ma présence. Allait-elle m’obéir aveuglément, ou bien essayerai-elle de prendre des mesures pour se débarrasser de moi ? Ce serait sans doute une observation instructive.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le dimanche 13 mai 2018, 21:06:18
J’avais peur, j’étais confuse, je ne savais plus vraiment quoi faire. Cette femme, ma Maîtresse... Elle m’enthousiasmait autant qu’elle me terrifiait ! Puissante, belle, séductrice, autoritaire, dangereuse... Qu’étais-je face à elle ? Rien d’autre qu’une misérable lycéenne, une gamine qui avait invoqué une créature surnaturelle. Je la vis donc nier ma requête, et déglutis sur place. Menaçante, Maîtresse Desmina s’approcha de moi, et je reculai nerveusement, jusqu’à sentir mes fesses heurter le mur.

« Maî-Maî... » balbutiai-je.

Je ne pus achever ma phrase, car une main me serra à la gorge. Maîtresse Desmina me souleva sans difficulté, et je me hissai sur la pointe des pieds en soupirant, gesticulant sur place. Mes mains se posèrent par réflexe sur le bras de ma Maîtresse, mais je ne pouvais rien faire contre sa poigne. Gardant sa phrase en suspens, elle m’expliqua alors que ma destinée était d’être sa « traînée personnelle ».  Évidemment, en entendant de tels propos, je ne pus m’empêcher de rougir confusément, déglutissant lentement. Est-ce que je devais paniquée, ou être excitée ? Sincèrement, j’oscillai franchement entre les deux. Je commençai en tout cas à réaliser que ma vie venait de prendre un tournant singulier, et que plus rien ne serait comme avant. C’était impossible, maintenant, car cette femme me tenait dans sa toile !

Elle continua à serrer ma gorge, et je couinai encore, clignant des yeux, sentant la respiration commencer à manquer. J’entrouvris donc les lèvres, ce qui fut l’occasion pour Maîtresse Desmina de m’embrasser énergiquement. Ses lèvres se collèrent aux miennes, et j’esquissai un délicieux soupir, continuant à me tortiller sur place, avant qu’elle ne me relâche... Aux termes d’un baiser passionné et énergique, où j’avais couiné faiblement, gémissant comme une petite chienne, en sentant sa langue s’enfoncer de force dans ma bouche, m’envahissant, m’étouffant sous un plaisir fort et autoritaire... Puis elle m’ordonna de me laver, et... Nouveau baiser, et... Pouf !

Une fumée rosâtre émergea devant moi à la place de ma Maîtresse, me faisant éternuer sous la surprise. Quelques instants après... Plus rien. Étonnée, je papillonnai des yeux en regardant autour de moi, une main caressant pensivement ma gorge, là où, peu de temps encore auparavant, ma Maîtresse avait serré ses doigts sur ma peau.

« Maîtresse ? Vous... Vous êtes là ?! »

Pas de réponse, bien entendu. Je sortis de mon cagibi, m’attendant à la voir dans mon studio, de nouveau assise sur mon fauteuil, ou lascivement allongée dans mon lit, mais... Rien. Comme si tout ça n’avait été qu’un rêve, mais j’avais le goût de ses lèvres sensuelles sur ma bouche pour me convaincre du contraire. Tout d’un coup, je réalisai qu’elle m’avait dit de me lmaver, et rejoignis rapidement ma salle de bains, m’attendant à la voir dans ma petite baignoire... Mais personne ! Je me mis à frissonner, ayant la désagréable impression qu’une paire d’yeux m’observaient. Toujours aussi nue, je me regardai alors dans le miroir de la salle de bains. J’avais les joues rougies, les cheveux dans un état pas possible... Et, en levant mon cou, je vis bel et bien des marques sur mon cou.

Non, je n’avais pas rêvé, et je commençai par faire couler l’eau du lavabo, m’aspergeant le visage, et buvant quelques gorgées ensuite. Étant nue, je ne tardai pas à frissonner sur place, et fis couler l’eau du bain, machinalement, parce que ma Maîtresse me l’avait ordonné, mais aussi parce que ça me ferait du bien. Mon corps était un peu endolori, et j’observai mon sexe, caressant ce dernier, plus par curiosité qu’autre chose. Après tout... Je n’étais plus vierge. J’ignorai comment je devais prendre ça. Une démone m’avait enlevé ma virginité, brisé mon hymen, et m’avait marqué. Une démone ! Est-ce que ça ne faisait pas de moi une âme damnée, ou quelque chose de ce style ?

L’eau se déversa dans la baignoire, et je finis par me plonger dedans. Ça me faisait du bien, et je sentis mes muscles se détendre petit à petit. Une chape de plomb s’abattit alors sur moi. Mes yeux devenaient lourds, et je me mis à bailler. Ce soir, ça avait été intense, si intense... Que je finis tout simplement par m’endormir dans ma baignoire.

« Maîtresse... » glissai-je d’une voix endormie.

Demain, à l’école, ça allait être dur !
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le dimanche 27 mai 2018, 01:52:59
La soirée touchait à sa fin, et la nuit s’annonçait alors qu’Asuka semblait être au bout de ses forces pour aujourd’hui. Un épuisement si rapide à mes yeux. Une étincelle de vie si frêle était désormais en ma possession, et grâce à elle, j’avais toute liberté d’aller et venir à ma guise dans ce monde mortel. Quant à l’endurance de cette mortelle, ce ne serait qu’une question de temps avant qu’elle s’améliore suffisamment pour me servir. Car, à l’observer s’immerger dans la baignoire, je m’imaginai déjà un futur des plus distrayant pour elle, et surtout pour moi.

Des projets concrets ? Certainement que non, j’aimais me laisser porter par l’inspiration du moment, et il était hors de question de me priver de ma liberté d’expression. Quelque chose de cher aux humains, parait-il. Quoiqu’il en soit, Asuka était bel et bien en train de s’endormir dans son bain, s’attardant à des pensées chaotique sur la soirée que nous avions passé ensemble. Je me félicitai car, fort heureusement pour elle, la jeune femme ne semblait guère encline à se débarrasser de moi.

*Oui, rêve de ta maitresse. Elle va encore beaucoup s’amuser avec toi.* Pensai-je en l’observant, immatérielle, au-dessus d’elle.

La sommeil eut finalement raison d’elle. Qu’allais-je en faire ? N’était-il pas risqué pour un humain pour s’endormir là-dedans ? Avec un brin d’agacement, je repris ma forme physique, une démone magnifique et habillée d’une robe noire de soirée terriblement moulante, et l’observai un instant dans un silence complet. Agaçant. Mais il semblait nécessaire que je doive m’occuper de ma nouvelle propriété en veillant sur elle, ou bien en l’empêchant de se noyer. Après tout, sa vie m’appartenait.

Poussant un soupir presque inaudible, je me penchai au-dessus d’Asuka pour la soulever et la sortir de la baignoire, veillant à ne pas la réveiller en ne faisant aucun mouvement brusque. L’appuyant contre ma corps bouillant, ce qui semblait la sécher déjà en partie, je récupérai une serviette et l’essuyai délicatement avant de la reprendre dans mes bras. Direction le lit. Je couchai ma mortelle, nue, l’enveloppant doucement dans ses bras.

*Demain sera encore une nouvelle expérience, ma chère.*

Les lumières s’éteignirent quand je claquais des doigts, disparaissant dans une légère fumée à l’odeur de souffre. Je passais le restant de la nuit dans un état végétatif, ni complètement éveillée, ni même entièrement présente physiquement jusqu’aux première lueurs du jour.

Très tôt, une idée intéressante me vint. Je me matérialisai dans la chambre d’Asuka, m’arrêtant un instant pour déposer bien en évidence le collier dont je lui avais cadeau, mentionnant mon titre de propriété sur elle. Celle-ci avait intérêt à l’enfiler ! Un brin de magie plus tard, je me changeai en une apparence humaine (https://i62.servimg.com/u/f62/19/72/11/23/flame_10.jpg), pantalon et veste de cuir noir, ma chevelure flamboyante retombant sur les épaules et sortit dans la rue encore plongée dans l’obscurité.

L’entreprise fut vite mise en place, car je voulais être prête lorsque Asuka sortirait de chez elle. Je l’avais laissé seule dans son appartement pour me procurer une luxueuse voiture, une splendide Lamborghini d’un noir parfait, qui l’attendait devant sa porte. Bien entendu, j’étais au volant. Lunettes de soleil assorti à mon ensemble noir, en véritable femme fatale, je fumais une longue cigarette procurée au même titre que le reste. Les démons n’ont que peu de problèmes matériels, n’est-ce pas ?

Asuka tardait pour se préparer alors qu’il était probablement temps pour elle de filer à l’école. A crois qu’elle allait oublier de s’éveiller. Je fis vrombir le moteur d’impatience, en attendant mon esclave, déjà amusée à l’idée que je puisse la conduire à son école avec cet engin. Elle n’allait certainement pas être au bout de ses surprises avec moi.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 28 mai 2018, 20:20:42
Je me réveillai sans rien comprendre à où j’étais, ni même quelle heure il était. Ce fut mon réveil qui m’arracha au doux rêve. Je grognai donc, similaire en ce sens à six milliards d’êtres humains qui se réveillaient le matin en grognant. Mon iPhone se tut pendant quelques minutes, et, alors qu’une guerre terrible s’engageait entre moi et le sommeil, Morphée gagna la première manche… Puis le réveil revint encore, m’arrachant un nouveau soupir. Je remuai sur place, cherchant de la main le téléphone, malicieusement dissimulé sur ma table de chevet, refusant de venir à moi. J’appuyai finalement dessus, et observa le plafond, revenant peu à peu dans le monde des vivants… Sans comprendre comment j’avais atterri ici.

Mon premier réflexe, ce fut de me dire que j’avais fait un très étrange rêve cette nuit… Puis, peu à peu, les souvenirs revinrent. Et, quand je me rappelai avoir perdu ma virginité entre les mains d’une démone, j’écarquillai brusquement les yeux, et me releva d’un coup. Je bondis sur place, et fila dans la salle de bains, observant mon corps dans le miroir. Ouf !

*Pas de cornes !*

Je me tapotai aussi les fesses, ne sentant aucune queue caudale, ni poils de bouc et sabots à hauteur de mes pieds. C’était moi, c’était mon corps, mais je me sentais… Différente. Très clairement différente.

*Oh mon Dieu ! Oh mon Dieu ! Je ne suis plus vierge !*

Papillonnant des yeux, j’observai l’eau dans le bain, et regardai silencieusement celle-ci. Je fis alors un incroyable effort de mémoire, essayant de me rappeler la soirée. En vrai, je me souvenais de quasiment tout. L’invocation foireuse, les provocations de Maîtresse Desmina, sa belle peau rouge, sa queue, elle me labourant sans relâche, visitant ensuite mon modeste studio, me narguant en voyant mon minuscule donjon… Vaguement, je me souvins d’avoir fait couler l’eau, mais, ensuite… Comment avais-je fait pour traîner ma carcasse dans le lit ? De plus, il n’y avait pas d’eau sur le sol, ni dans le lit. Je regardai à nouveau ce dernier. Je m’étais rincée en mode somnambule ou quoi ?

Confuse, j’observai alors, sur un coin du lit, un curieux objet, et l’attrapai. C’était un collier. Un mot à l’intérieur, finement brodé : « ASUKA KAHORI ». Et, de l’autre côté du collier, je rougis en voyant une inscription sur une plaque dorée : « PROPRIÉTÉ DE DESMINA ». Je me mordillai alors les lèvres, et repensai alors à toute cette nuit de débauche… Ce qui, concrètement, m’amena à me masturber sur le lit, en gémissant le nom de ma Maîtresse. Pathétique ? Hey ! Il fallait aussi se mettre un peu à ma place ! J’avais perdu ma virginité avec une démone qui était terriblement sexy ! En une nuit, j’avais appris que les démons existaient, et que j’avais probablement lié ma vie à jamais avec cette femme !

« Maîtresse… Haaaan oui, Maîtresse, punissez-moi, haaaa… »

Je laissai mon esprit vagabonder, me rappelant ses coups de reins, sentant mes doigts s’imbiber de mouille… Et poussai un dernier gémissement, avant de me relâcher sur le lit. Soupirant ensuite, j’observai mes doigts, perdue dans mes pensées. J’avais une Maîtresse… C’était une grande nouveauté pour moi ! Une magnifique et terrible Maîtresse, torride et redoutable, qui ne manquerait pas de me faire souffrir à nouveau, de me rappeler à elle !

Le reste de la matinée se passa de manière assez machinale. Ce que j’avais vécu ne changeait, somme toute, rien à mon petit quotidien, au train-train habituel. Je préparai mon petit-déjeuner, le mangeai tout en allumant mon ordinateur, consultant mes mails, les dernières actualités… Mais je faisais ça de manière automatique, car mon esprit revenait sans cesse à cette soirée. Assez stupidement, je fixai aussi mon téléphone portable, attendant de recevoir un message de ma Maîtresse, ce qui était assez idiot, car, après tout, je ne lui avais pas donné mon numéro.

Dire que j’allais devoir aller en cours, passer une journée normale… Comme pour me convaincre davantage que tout cela n’avait pas été un rêvé, je regardai dans ma penderie, ne voyant pas trace de ma combinaison rose. Ça, par contre, c’était dur… Elle m’allait si bien !

*Je n’ai plus qu’à ne commander une autre…*

Dans ma douche, je me masturbai encore, jusqu’à approcher le pommeau de mon intimité, laissant les rayons d’eau chaude m’accompagner dans un nouvel orgasme, tout en imaginant ma Maîtresse dans mon dos, venant me bourrer sèchement, me tirant les cheveux, me griffant le ventre… Diable, mais comment j’allais faire aujourd’hui ?! J’étais chaude comme une pile électrique ! Après ce second orgasme, je constatai que j’allais être en retard à force de traîner ! Je me dépêchai donc d’enfiler mon uniforme, et observai ensuite le collier de ma Maîtresse.

Mordillement des lèvres, puis, après quelques secondes d’hésitation, je l’attrapai, et le mis. Somme toute, il était plutôt élégant, et je le caressai ensuite délicatement, l’esprit embrumé.

*Ma Maîtresse…*

J’avais une Maîtresse ! Encore un peu, et je le crierai sous tous les toits ! C’était dire à quel point mon esprit était confus, empreint de trouble et de doute… Mais j’avais une Maîtresse ! Sur cette merveilleuse idée, je sortis finalement de chez moi, dévalant les marches. Pour aller au lycée, il me fallait prendre le bus, et, alors que je sortais, je vis juste devant le perron… Une impériale Lamborghini Murcielago noire (http://img110.xooimage.com/files/1/b/8/lamborghini-548be85.jpg) ! Surprise, je vis alors la portière passager s’ouvrir devant moi en se relevant, et me penchai à l’intérieur, confuse.

« Euh… »

Une superbe femme à la chevelure de feu me regarda, dardant sur moi un regard de femme fatale derrière ses lunettes noires, tout en ayant un ensemble très sexy et serré : veste de cuir, pantalon en cuir noir moulant…

« Maî… Maîtresse ? » m’étonnai-je.

Quelle idiote ! Évidemment que c’était elle ! Hey, dans tous les films, les démons pouvaient prendre une apparence humaine ! Je rougis donc, et déposai mon sac à dos devant moi en entrant, très intimidée. Je n’avais jamais grimpé dans une voiture aussi luxueuse, et j’observai ma Maîtresse en rougissant. Je ne savais pas quoi dire, et ne pus donc que bredouiller, les joues cramoisies, en sentant mes émois revenir, se concentrant à hauteur de mes cuisses.

« Je… Euh… Je, hum… Je… Je dois aller à… À l’école… » réussis-je finalement à dire, comme si mon uniforme scolaire n’était pas suffisamment parlant pour ça !

Ohlàlà ! Mais qu’est-ce qui m’attendait avec elle ?!
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le jeudi 21 juin 2018, 14:55:28
L’enthousiasme d’Asuka faisait tout simplement plaisir à voir. Elle n’avait besoin d’aucun mot pour le signifier, et je n’avais même pas besoin de mes pouvoirs démoniaques pour remarquer à quel point la jeune femme exultait. Quand bien même elle devait m’obéir en tant qu’esclave et fragile créature mortelle, c’était tout de même satisfaisant de constater combien notre nuit et sa rééducation avaient porté leurs fruits. La pousser encore plus loin dans ce jeu promettait d’être particulièrement piquant et amusant.

La portière ouverte, j’attendis simplement qu’elle prenne place dans l’habitacle sans dire un mot, la laissant balbutier quelques platitudes et hésitations sans intérêt. Cette voiture et cette apparence humaine sortaient de nulle part, son étonnement n’avait donc rien de surprenant en soi. Je pris une longue cigarette dans l’un des compartiments du luxueux tableau de bord, la plaçait entre mes lèvres pulpeuses pour en tirer une bouffée. Inutile de lui préciser que ni le cancer ni le briquet n’étaient dans mes préoccupations.

« Je t’ai déjà expliqué. Tu m’as appelé, nous sommes liés bien plus que tu ne le crois. Ne sois pas idiote en imaginant que ce serait terminé après une seule nuit. » Dis-je en mettant le contact.

Le moteur ronronna avec un bruit parfaitement merveilleux. Je sentis le regard de ma protégée sur moi, et lui lançait un fin sourire devant son émoi légitime. Il n’y avait rien d’étonnant : mon physique humain était simplement parfait, fatal et terriblement perturbant pour les mortels. Une véritable vedette de leur cinéma avec cet ensemble de cuir, lunettes et cigarette au coin des lèvres. Je posai une main sur le volant avant de jeter un regard vers Asuka qui se trémoussait sur le siège dans son uniforme d’écolière.

« Tu vas à l’école évidemment, mais désormais, ce ne sera plus dans un bus miteux. » Déclarai-je en passant ma main libre sur sa cuisse découverte.

Lâchant un ricanement moqueur, j’ouvris la vitre de mon côté avant de lancer ce bolide sur la route. Pied au plancher bien entendu, ce serait dommage de ne pas en profiter avec un si bel engin et des réflexes surnaturels. Quant à Asuka, elle n’avait plus qu’à s’accrocher durant les slaloms entre les voitures, les arrêts brusques aux intersections et autres petits plaisirs lorsqu’on conduisait à tombeau ouvert.

« D’après ce que j’ai pu constater dans tes affaires, l’adresse de ton école est par ici. Rectifie-moi si ce n’est pas ça, mais essaye de ne pas vomir sur le tapis. »

Pour un mortel, ma façon de conduire pouvait certainement paraitre dangereuse, surtout lorsqu’on frôlait les voitures ou les piétons, mais de mon côté, tout était parfaitement sous contrôle. La Lamborghini était du haut de gamme, et répondait parfaitement à mes commandes, si bien que nous étions rendus devant l’école d’Asuka en un rien de temps, ce qui était presque décevant. Je garai l’engin pile devant les grilles, où s’attroupaient déjà les élèves, notre arrivée ne passant évidemment pas inaperçu.

Le moteur tournait encore, mais grâce aux vitres ouvertes, je pouvais déjà remarquer combien nous étions déjà le centre de l’attention d’une partie des élèves du lycée. Ce qui n’avait rien d’étonnant. Une Asuka rougissante allant à ses cours à bord d’une Lamborghini luxueuse conduite par une beauté incendiaire telle que moi, cela allait alimenter les conversations. Ce qui était parfaitement mon idée. Néanmoins, je me devais d’ajouter une petite touche personnelle, une touche diabolique.

Avant que ma soumise ne se sauve de l’habitacle, je me penchai de son côté pour l’attraper par les épaules, la plaquant contre le siège pour nier toute échappatoire. Avant qu’elle ne puisse argumenter, je plaquai férocement mes lèvres contre les siennes en un baiser sauvage et possessif qui jouait sans répit avec sa langue. Naturellement, la faute au pare-brise parfaitement propre, tout le monde pouvait voir ce baiser enflammé entre nous. L’instant s’éternisa, et je décidai finalement de relâcher les lèvres d’Asuka, les léchant brièvement avant de reprendre ma place de conductrice.

« Bonne journée, Asuka. Je repasse te chercher ce soir, à moins que tu ne veuilles que je t’accompagne. » Lâchai-je sur un ton à moitié moqueur, un fin sourire aux lèvres.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 25 juin 2018, 07:23:40
J’avais vraiment du mal à croire à ce qui m’arrivait ! Ma Maîtresse était là, dans une superbe Lamborghini, alors que j’étais convaincue qu’elle ne connaissait rien à la Terre ! Après tout, n’était-ce pas moi qui l’avais invoqué ? Pourtant, elle avait une apparence humaine tout à fait ravissante (et très excitante !), en plus d’un véritable bolide. Avait-elle pu avoir tout ça en une nuit et en un début de matinée ? Je n’étais même pas sûre que les concessions automobiles soient déjà ouvertes... Tout cela avait donc de quoi me perturber, mais je grimpai, bien évidemment. C’était ma Maîtresse, et, derrière l’évidente surprise, j’étais aussi extrêmement ravie. Ma Maîtresse était là, face à moi ! Belle, fatale, parfaite ! Elle me fit doucement rougir, tandis que, sous mes fesses, je sentais le cuir du fauteuil. En effet, elle m’indiqua que, désormais, il n’y aurait plus de « bus miteux », ce qui signifiait que...

*Elle va venir me chercher chaque jour ?*

À cette idée, mon cœur bondit dans ma poitrine, et je crus bon, alors, en relevant ma tête pour la regarder, de lui faire quelques précisions :

« C’est juste que je ne pensais pas vous impressionner autant pour que vous décidiez de me revoir chaque jour, Maîtresse, mais... Il est évident que j’en suis ravie ! Vous êtes ma Maîtresse... »

Je me tus, craignant de prendre un ton obséquieux, mais j’étais sincère. Maîtresse Desmina était belle, forte, et visiblement riche. Le luxe, la luxure, l’opulence... Il n’y avait que dans les films qu’on refusait ça ! Moi, je n’avais pas l’avantage d’être riche. Certes, j’avais mon propre studio, et je ne vivais pas dans les dortoirs de Mishima, mais, pour autant, j’étais loin de rouler sur l’or. Mon père subvenait à mes besoins, mais sans plus. Le kinbaku était autant un plaisir qu’une manière d’arrondir mes fins de mois. De fait, c’était bien la première fois que je grimpai dans une Lamborghini, et j’étais encore loin d’être au bout de mes surprises.

En effet, Maîtresse Desmina démarra sur les chapeaux de roues, et ma tête bascula en arrière. Le reste fut particulièrement à l’avenant, car Maîtresse Desmina me fit vite comprendre qu’elle aimait rouler vite. Elle se trouva sur un premier boulevard, et je vis l’arrêt du bus scolaire, avec d’autres élèves. La Lamborghini rugit, et Maîtresse Desmina enclencha la cinquième vitesse en un temps record. De fait, je ne pus voir que quelques visages, avant de voir la Lamborghini filer vers un carrefour.

« Maî-Maîtresse... !! »

Je paniquai en vain, et la Lamborghini fila le long du carrefour, évitant les voitures, puis braqua à droite, dans un virage serré qui fit crisser les pneus. Elle longea plusieurs voitures garées, se retrouva sur la voie de gauche, face à une voiture en face, mais, plutôt que de se rabattre, la Lamborghini accéléra brusquement, afin de doubler une voiture sur la file normale, avant de se rétablir. Et moi, je voyais ma vie défiler à chaque instant ! Maîtresse Desmina avait indéniablement une conduite très sportive, ne respectant aucune règlementation. Les feux rouges, les panneaux « STOP » lui étaient indifférents, tandis qu’elle évitait à chaque fois les autres voitures, faisant des virages très secs, sans jamais arrêter son véhicule, le ralentissant juste de temps en temps.

C’est ainsi que, en un temps record, je me retrouvai devant l’enceinte du lycée. Maîtresse Desmina s’arrêta dans un dérapage contrôle, faisant crisser les pneus, et attirant bien des regards. Mishima restait un lycée public, pas un établissement privé, et une Lamborghini ici, ça détonait. Nerveuse, je rougis en voyant plusieurs regards, et même des portables, photographiant la voiture étincelante... Et Maîtresse Desmina se pencha alors vers moi, venant m’embrasser langoureusement.

« Hmmm... ! »

Doucement, je me mis à soupirer, et serrai les cuisses, avant de me détendre en sentant le baiser s’étirer. Je savais que bien des lycéens devaient me voir, et étais donc morte de honte... Mais en même temps terriblement excitée. Oh, comme j’aimais ça ! Ses lèvres, son audace... Elle était bien ma Maîtresse ! Et, si le monde entier devait le savoir, alors qu’il en soit ainsi ! Au moins, je pourrais fièrement leur dire que j’étais l’esclave d’une incroyable femme ! Je répondis donc à son baiser, en soupirant doucement, jusqu’à ce que, au bout de plusieurs minutes, Maîtresse Desmina ne vienne le rompre.

L’esprit confus, embrumé, je mis quelques instants à revenir à la réalité, et à comprendre ce que Maîtresse Desmina venait de me dire.

« Je... J’aimerai bien, mais... Vous ne pouvez pas assister aux cours avec moi, Maîtresse... »

Reprenant mon souffle, je réalisai alors qu’elle avait dit venir me chercher ce soir, et sentis une nouvelle pointe de plaisir se former entre mes cuisses.

« Vous... Nous allons passer la soirée ensemble alors, Maî-Maîtresse... ? »

D’emblée, je pouvais le sentir : cette journée risquait d’être très longue si j’allais devoir attendre jusqu’à ce soir pour retrouver ma Maîtresse !
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le vendredi 29 juin 2018, 14:28:50
« C’est une possibilité. »

Ainsi dont se conclut notre brève, mais torride, matinée. Je laissai Asuka s’échapper du luxueux bolide, je n’avais aucun intérêt à l’empêcher d’aller à ses cours, avec une idée grandissante dans un coin de ma tête. Je ne pouvais pas assister aux cours ? La phrase de cette mortelle avait avivé une malice croissante dans mon esprit, et si elle s’imaginait qu’un règlement bidon d’un lycée humain pouvait m’arrêter… Je souris, et redémarrai en faisant vrombir le moteur de la Lamborghini pour aller la garer un peu à l’écart de l’établissement dans un parking ombragé.
Ma nouvelle voiture rangée à l’abri, la partie amusante de mon plan pouvait commencer ! Je m’évaporai de la même manière que cette nuit, abandonnant un corps physique pour me faufiler en tant qu’esprit à l’intérieur du lycée Mishima. Les transferts d’élèves n’existaient-ils pas dans la culture de ce pays ? Je me rendis secrètement à l’intérieur du bâtiment pour y chercher le bureau de la directrice afin de m’en rendre compte, et le trouvais relativement aisément. Comme il m’était simple de lire les pensées de cette mortelle, et d’investir ses placards pour y trouver le matériel parfait pour une imposture.

Et cette journée me fournissait l’occasion parfaite ! En fouinant impunément dans son administration, j’appris qu’une nouvelle élève devait justement faire son entrée aujourd’hui. Il ne me restait plus qu’à influencer l’esprit de la directrice en ajoutant l’existence d’un second dossier d’admission, que je matérialisai également avec le premier. Influencer l’esprit des mortels et créer un peu de paperasse, ce n’était pas réellement une tâche difficile avec mes pouvoirs démoniaques.
Desmina Katõ, cela sonnait étrangement, non ? Qu’importe, je n’avais aucune envie de changer mon prénom, quant au nom, il devait être répandu dans ce pays si mes souvenirs étaient bons. Ni une, ni deux, estampillé d’une superbe photo de ma personne, le dossier était prêt ! Quittant le bureau sous ma forme immatérielle, je retournai dans le couloir désormais désert pour repasser sous cette même forme humaine.

*Autant que mon esclave me reconnaisse tout de même.*

Je repris la même apparence de femme fatale à la chevelure flamboyante et aux formes parfaites en une version plus juvénile pour des raisons évidentes de logique. N’étais-je pas parfaite ? Je m’assis dans un des fauteuils d’attente devant le bureau de la directrice, dans un uniforme scolaire similaire à celui d’Asuka qui faisait d’ailleurs étrangement bien ressortir mes magnifique yeux ambres. Une bombe, comme d’habitude. Oui, j’aimais me lancer des fleurs, mais je dois dire que cette imposture en une lycéenne mortelle m’amusait plus que je ne l’aurais jamais cru.

Les cours allaient certainement bientôt commencer, et je me créai un sac banal en bandoulière, remplit de fournitures dont je supposai la nécessité. Qu’importe si je n’étais pas tout à fait exacte, il ne serait certainement pas difficile d’improviser à l’aide de mes pouvoirs face à quelques humains crédules. Je vérifiai l’impeccabilité de mon uniforme, il fallait être élégante en toute circonstance à mes yeux, au moment où la directrice émergea enfin de son bureau, mon propre dossier sous le bras.

« Mademoiselle Katõ ? Je vais vous introduire dans votre nouvelle classe. »

« Oui madame. » Répondis-je en m’inclinant et en me levant avant de la suivre à travers les couloirs où se pressait encore quelques élèves.

Le sourire aux lèvres, je n’avais même plus rien à faire, les mortels se chargeaient de parachever mon œuvre. Bien évidemment, j’avais délibérément choisie d’être introduite dans la classe d’Asuka même si ce n’était pas prévu à la base. Cela ne changeait pas grand-chose. La directrice fit signe au professeur chargé de la classe d’Asuka, et lui glissa quelques mots, persuadée de lui avoir parlé de cette nouvelle élève bien des jours auparavant. Je vis la professeur afficher un air perplexe quasiment dissimulée derrière la politesse culturelle.
Erreur vite corrigée ! Un peu d’influence de ma part, et la professeur était aussitôt persuadée d’avoir prévu mon entrée depuis au moins deux semaines, réalisant seulement un brève oubli de sa part qu’elle dissimula honteusement. Que c’était encore plus simple dans ce pays. La directrice nous quitta, et la professeur m’invita à la suivre à l’intérieur.

La porte s’ouvrit, et je fis mon entrée dans la classe. Naturellement, tous les regards étaient fixés sur moi, et je repérai avec un amusement cachée l’air ahuri d’Asuka. La professeur ouvrit mon dossier créé de toute pièce auparavant, et expliqua brièvement l’ajout d’une nouvelle élève dans sa classe en ma personne bien entendu. J’adoptai un air faussement timide, en attendant silencieusement qu’elle en ait terminé, joignant mes mains sur ma jupe impeccable d’écolière. J’étais une élève humaine désormais ! Et quelle élève sexy et charismatique, n’est-ce pas ? C’était une première, mais je n’avais aucune limite dans mes fantaisies et j’avais prévu de m’amuser au dépend d’Asuka. Sa vie allait prendre un tournant désespérément plus… démoniaque.

« Je m’appelle Desmina. » Déclarai-je quand on m’invita à me présenter. Puis je m’inclinai traditionnellement, pourtant incapable de retenir un sourire. « Enchanté de faire tous votre connaissance… »
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 02 juillet 2018, 00:52:21
Je sentais les murmures autour de moi, les interrogations, les suspicions… Tout le monde m’avait vu dans cette  Lamborghini étincelante, et tout le monde avait également dû voir cette séance intense de baiser. J’eus évidemment bien rapidement droit à des  questions là-dessus de la part de mes amis. Il y avait essentiellement  des filles qui me demandèrent si la rumeur était vraie, et, si oui, qui  était donc cette riche fille adulte aux cheveux de feu.  Rougissant timidement, j’avais toujours été un paradoxe à part entier.  Donnez-moi une combi’ moulante, un jeu de cordes, et je devenais la plus  sadique des Maîtresses. Mais laissez-moi à l’air naturel, et je  rougissais bêtement ! C’est d’ailleurs ce qui se passait, tandis que je  bafouillai, expliquant qu’il s’agit d’une baby-sitter un peu particulière.

« Elle est originaire du lycée ?
  -  J’aimerais bien l’avoir comme baby-sitter, moi aussi… »

Une baby-sitter… Ouais, ben, je n’avais rien trouvé de mieux ! Je  ne pouvais quand même pas leur dire que c’était une démone que j’avais  invoqué par mégarde, qui m’avait violée toute la nuit, et dont j’étais  désormais la bien consentante soumise ! Fort heureusement, elles  n’insistèrent pas trop, même si elles devaient être surprises  d’apprendre qu’il pouvait exister une baby-sitter âgée roulant en  Lamborghini. Clairement, mes copines n’étaient pas suffisamment idiotes  pour croire à la totalité de mon histoire, surtout à  Seikusu mais elles  ne m’embarrassèrent pas trop.

Le premier cours put ensuite commencer. J’étais assez partagée. D’un  côté, j’étais contente de retrouver une vie normale, bien sûr, de  pouvoir reprendre mes cours sans me faire baiser dans tous les sens.  Mais, de l’autre… J’avais chaud entre mes cuisses, une saine torpeur qui  remontait doucement en moi et qui me possédait progressivement. Une  chaleur croissant doucement entre mes cuisses, s’accompagnant de  frissons, de frémissements, et d’images  fort peu indiquées avant un  cours de sciences et vie !

Mais le pire était encore à venir. Alors que je me plongeai dans mon  cours, sortant mon livre et mon cahier, le professeur annonça une  nouvelle élève. Bien évidemment, les sages élèves que nous sommes se  levèrent pour l’accueillir… Et je crus bien défaillir en voyant cette  femme entrer. J’écarquillai les yeux en voyant la silhouette flamboyante  de ma Maîtresse, dans un sailor fuku qui semblait serrer et  mouler outrageusement ses formes ! Très belle, elle avait une allure  d’adolescente, et je déglutis doucement, surtout quand elle se présenta.

*Desmina… Impossible !*

Mais pouvais-je prétendre être si surprise ? Pour elle qui avait  l’habitude de changer d’apparence… Mais qu’est-ce que cela voulait dire  ? Avait-elle réellement réussi à avoir une voiture de sport et un  dossier de lycéenne en une seule matinée ?! Qui était donc cette femme ?  Je déglutis encore, sentant tout de même la peur pointer devant les
pouvoirs effrayants de ma Maîtresse. J’étais si nerveuse que je baissai  timidement la tête en rougissant, tandis que, d’une même voix, mes  camarades souhaitèrent la bienvenue à Desmina.

« Tu, euh, tu n’as qu’à t’asseoir auprès de… Euh… »

Le professeur hésitait, puis, sans aucune réelle surprise :

« Kahori-san ! »

Je relevai la tête en la hochant timidement, du haut vers le bas.

« Il y a toujours un élève au sein de la classe qui  prend les nouveaux élèves sous son aile, expliqua le  professeur. Kahori-san vient récemment d’arriver, alors  elle me semble être un excellent choix. »

De quoi me faire trembler sur place !

« O-Oui, senseï, tout à fait… »

Desmina se rapprocha alors de moi, et je me sentis me ratatiner sur place. Elle s’assit donc, mais je constatai bien vite qu’elle n’avait pas de manuel scolaire !

« C’est normal, soupira le professeur,  il y a souvent du retard. Bon, ben tu liras avec  Kahori-san ! »

J’acquiesçai, tout en posant le manuel entre nous deux, ce qui me fit me  rapprocher encore  plus de ma Maîtresse. Oui, à ce niveau-là, impossible de me  tromper ! Je rougis furieusement, sans trop savoir quoi dire, et je  réussis finalement à balbutier quelques modestes mots :

« Maî… Maîtresse ? »
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le jeudi 05 juillet 2018, 16:44:41
Cette invocation allait devenir beaucoup plus amusante que prévu. Vraiment, vraiment beaucoup. Asuka comprendrait vite combien il n’était pas simple de gérer un démon, et surtout quelqu’un comme moi, sur laquelle elle n’avait absolument aucun contrôle ! Et ça ne s’arrêtait pas aux jeux sexuels de domination, loin de là, ce n’était qu’un bonus. Non, en réalité, cela n’était qu’un début. Bien évidemment, je possédai les pouvoirs pour m’insérer dans sa vie de la manière qu’il me plairait, et je ne comptai pas la lâcher de sitôt.
Seulement, à quel moment étais-je sensée lui rendre service en me faisant passer pour une parfaite humaine ? Eh bien, jamais. Naturellement, je ne pouvais pas décemment gambader dans la rue dans ma véritable forme en lançant des boules de feu partout, mais au contraire, tout était dans le détail. Les humains remarquaient vite les petites incohérences. J’étais passée d’une femme adulte conduisant un bolide de luxe, à une lycéenne en uniforme, et nul doute que ce n’était pas très naturel.

Mais qu’importe, c’était justement à Asuka de gérer ce genre de petit détail. Lui rendre la vie impossible en provoquant délibérément des choses étranges autour d’elle, n’était-ce pas justement mon rôle ? Cela allait continuer, encore, et encore. Hell is repetition. Quoiqu’il en soit, je me présentai à la classe comme une bonne élève polie et studieuse, tenant mon sac devant ma jupe tandis que mes camarades humains me souhaitaient la bienvenue.
Le professeur hésita, et avec un soupçon d’influence de ma part, elle m’indiqua avec une extraordinaire coïncidence de m’assoir à côté Asuka. Celle-ci affichait un rougissement des plus amusants. Je remerciai le professeur avant d’avancer vers la table de ma jolie soumise, tandis que de nombreux regards lorgnaient sur mon uniforme moulant délicieusement mon postérieur. M’arrêtant devant Asuka, j’inclinai poliment la tête avec un sourire dissimulant mon état jubilatoire.

« Enchanté Kahori-san, merci d’avancer pour ton aide. » Déclarai-je avant de m’asseoir à ses côtés.

Pendant que ma douce esclave s’occupait de mettre le manuel scolaire entre nous, je fis mine d’installer mon sac sur le dossier. Oups. Ma main glissa inopinément, et je fus obligé de me rattraper en m’appuyant sur la cuisse de ma soumise, lui laissant une sensation de chaleur imprimée dans la chair. Lui adressant un sourire d’excuse, je m’installai près d’elle pour pouvoir lire le manuel, après tout, il était amusant de jouer l’élève en apparence.

« J’ai cru un instant que tu n’étais pas contente de me voir. » Chuchotai-je. « Mais la chaleur qui émane de tes cuisses m’a persuadé du contraire. »

Le cour se poursuivit à son rythme. Je n’y consacrai qu’une attention limitée, juste assez pour ne pas me faire surprendre si l’on m’interrogeait, mais conservait un silence troublant face aux interrogations de mon esclave. Pour le reste, j’étais une élève tout à fait normale, bien que terriblement belle. Prétextant de suivre le manuel, je restais bien évidemment collée à ma jolie Asuka, lui instillant de temps en temps mon suave parfum, mais je me doutais que ma seule présence la décontenançait. Toutefois, il était grand temps de se distraire.

Le professeur d’Asuka était relativement jeune, une belle femme, élégante et plutôt attirante en apparence, je l’avais noté dès mon entrée dans sa classe. Elle venait de poser une question sur son cours de science et vie, ce qui me fournissait une excellente occasion de m’amuser à ses dépends, et envers ma soumise. Je poussai discrètement Asuka du coude.

« Ton professeur est plutôt jolie. As-tu déjà imaginé quelle tête aurait-elle au bord de l’orgasme ? » Murmurai-je tout bas à Asuka.

Par un hasard extraordinaire, mais surtout par un peu d’influence de ma part, le professeur chercha quelqu’un capable de répondre à sa question, et son regard se posa sur moi.

« Ah, Katõ-san, vous avez la réponse ? »

Je fis mine de réfléchir un instant. L’expression de la femme changea petit à petit tandis qu’elle attendait ma réponse. Ses joues s’empourprèrent, et elle passa une main nerveuse sur ses lèvres pour les masquer. Sa gêne était aussi évidente qu’inexplicable. Sauf pour moi. Je n’avais jamais utilisé mes pouvoirs ainsi, mais actuellement, la culotte du professeur d’Asuka devait être dans un drôle d’état simplement en croisant mon regard. Intérieurement, je ricanai de mon petit tour.

« La mitose, peut-être ? » Répondis-je finalement, avec un brin d’hésitation feinte.
« Euh… C’est, humm… Exact. Très bien… Katõ-san. »

Le professeur se rassit précipitamment, probablement pour croiser les jambes derrière son bureau et tenter d’étouffer la chaleur montante entre elles. Quelques élèves murmuraient, pensant que leur professeur se sentait mal. Celle-ci but une longue gorgée d’eau à sa bouteille, rejetant nerveusement des mèches de cheveux en essayant de reprendre contenance face à l’excitation qu’elle ressentait. Quant à moi, je reportai mon attention sur Asuka à mes côtés, lui adressant un sourire malicieux.

« Qu’est-ce que tu en penses ? » Lui murmurai-je. « Devrais-je la laisser dans cet état, ou la faire crier un peu plus ?... »
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 09 juillet 2018, 00:43:30
Le cours de sciences et vie était assurée par une professeur qui, il est vrai, était très belle : Sayaka-sensei (http://img110.xooimage.com/files/b/3/5/sayaka-sensei-54c3a3d.jpg). Elle avait une impressionnant poitrine, et beaucoup d’histoires circulaient sur elle... Comme sur la plupart des enseignants de Mishima. En fait, et à bien y réfléchir, Mishima n’avait que des profs sexys ! Cette circonstance m’avait frappé il y a plusieurs semaines, et n’avait troublé personne. Ce lycée n’était pas comme les autres, tout simplement. J’étais encore loin de réaliser à quel point, en tout cas. Je savais que certains disaient que Sayaka-sensei couchait avec les élèves, et avec d’autres enseignants, comme Ichtora-sensei, mais... Bah, de toute manière, en ce moment, j’étais ailleurs ! Je n’étais pas déjà beaucoup dans le cours en venant, mais, en voyant ma Maîtresse débouler sous mon nez... Comment donc avait-elle bien pu faire ? Il y avait forcément des formulaires, des papiers à remplir ! On ne pouvait tout de même pas se faire passer si facilement pour une lycéenne... Si ? Je n’y comprenais plus rien, et j’étais donc très nerveuse. Mais étais-je pour autant ennuyée de voir ma Maîtresse ? Ou « pas contente » ? Quand ma Maîtresse glissa cela, je rougis en secouant la tête.

« Je... Pas du tout, Maî-Maîtresse, mais... Je... Je n’imaginais pas que vous... Euh... »

Je me pinçai les lèvres, incapable de poursuivre. Ma surprise était-elle si étonnante ? Quand je l’avais invoqué par mégarde hier soir, elle n’avait eu de cesse de dire qu’elle avait des choses plus intéressantes à faire que s’occuper de moi. J’avais cru alors que je l’avais dérangé, et qu’elle m’aurait fait cuire pour l’avoir dérangé, mais... Pourtant, non seulement elle était restée avec moi toute la soirée, mais elle m’avait accueilli dès ce matin, en Lamborghini, et se faisait maintenant passer pour une élève ! La seule conclusion que je pouvais en tirer, c’est qu’elle m’appréciait. Et ça, cette idée, m’excita encore plus, m’amenant à me mordiller doucement les lèvres. Ma Maîtresse m’appréciait ! Et, si j’en étais ravie, sachant qu’elle était une démone, je me dis tout de même que le pire était à venir.

Tandis que j’essayai tant bien que mal de me plonger dans le cours, qui portait sur les cellules, ma Maîtresse m’arracha à la vision d’une étonnante image fluorescente (http://img110.xooimage.com/files/e/b/f/mitosis-fluorescent-54c3a6a.jpg) en me parlant de Sayaka-sensei, et de... J’écarquillai les yeux en regardant la senseï, puis de nouveau ma Maîtresse.

« Que... Que voulez-vous dire, Maî-Maîtresse... ?! »

Oh, j’imaginai très bien ce qu’elle voulait dire, mais... Je n’osai le concevoir ! Sayaka-sensei posa alors une question sur le phénomène de division cellulaire, à laquelle ma Maîtresse répondit sans difficulté... Puis en commençant à perturber Sayaka-sensei, qui se mit à rougir, et se dissimula les lèvres, retenant ainsi un soupir. Elle s’assit alors précipitamment, et avala plusieurs gorgées d’eau, avant de demander à un garçon quelconque de faire la lecture. Écarquillant les yeux, je compris ce que ma Maîtresse faisait, et me retournai vers elle quand elle me demanda si elle devait continuer.

Continuer... Mais elle était folle ! Hey, on parlait d’une senseï, quand même ! Et moi, même si j’aimai le kinbaku, fondamentalement, je restai une jeune femme très respectueuse de l’autorité et, par conséquent, du corps enseignant. Je me rapprochai donc d’elle.

« Arrêtez, Maîtresse, vous perturbez Sayaka-sensei !! »

Ohlàlà ! Et si Sayaka-sensei le voyait ? Je me mis à rougir encore plus furieusement à cette idée ! En fait, ma tête devait sans doute ressembler à une tomate rouge tant j’étais gênée !
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le mercredi 11 juillet 2018, 14:58:02
Comme les réactions d’Asuka étaient distrayantes. Même pour moi, il m’aurait été difficile d’imaginer que derrière cette amatrice de perversité, avide de soumission, se cachait une jeune femme timide et facilement gênée par la moindre allusion sexuelle. Son esprit était confus à mon propos, car en fin de compte, qu’est-ce que je recherchais en restant auprès d’elle ? De mon côté, ça me semblait plutôt évident.

Une invocation sans contraintes ! Cela représentation une aubaine pour jouer de mes pouvoirs, en mettant mes actions sur le compte d’Asuka, qui me laissait une bonne marge de liberté. Pour la tourmenter d’autant plus, bien entendu. Quant à son professeur, elle se débrouillait magistralement pour masquer son trouble. Celle-ci se réfugia derrière son bureau, puis fit diversion en ordonnant à un autre élève de faire la lecture.

« Je ne crois pas avoir bien entendu. » Chuchotai-je à Asuka. « Tu as cru pouvoir me donner un ordre ? Me demander d’arrêter ? »

En réalité, cette Sayaka-sensei n’avait plus vraiment besoin de mon intervention. Elle faisait semblant de suivre la lecture du manuel, et d'ailleurs cela faisait parfaitement illusion pour les mortels, mais pour moi… Elle était clairement en train de se masturber derrière son bureau. Sa main était en ce moment-même glissé dans sa jupe, et elle cherchait à se soulager d’elle-même sans même l’intervention de mes pouvoirs. Mais qu’est-ce que c’était que ce lycée !

« Ah. Aucune importance, elle est en train de se caresser en toute impunité. C’est pour ça que tu as choisis ce lycée, Asuka ? » Commentai-je à voix basse.

Bah ! De toute manière, je n’aimai pas cette énorme poitrine. Sayaka-sensei possédait une maitrise de soi notable, dissimulant un probable cri de jouissance derrière sa main, feintant presque parfaitement un bâillement. Si ce n’est le rouge sur ses joues. A crois qu’elle avait une certaine expérience de ce genre de choses, et je m’interrogeai d’autant plus sur cet établissement. En y repensant, la directrice avait effectivement un physique des plus agréables.

En définitive, ce terrain de jeu promettait d’être follement amusant ! En attendant, je ne dis plus un mot durant le reste du cours, me contentant de suivre distraitement, dans une pose lascive. Au point d’ignorer royalement Asuka. Je mijotai simplement ma prochaine sortie, et une idée saugrenue me vint peu à peu. Le cours se conclut par une sonnerie stridente qui signalait la fin de l’heure, et le début du prochain cours dans une dizaine de minutes. Alors qu’Asuka rangeait ses affaires, je me penchai presque trop près d’elle pour lui confier quelques secrets.

« Nous allons faire un jeu, Asuka. Avant la fin de la journée, tu devras me donner le nom d’un ou d’une élève que tu estimes mériter d’aller en Enfer. Apporte-moi ce nom, et je te redonnerai ta chère combinaison rose, neuve bien sûr. »

Qu’allais-je faire de cette personne ? Allait-elle être condamnée à l’Enfer ? Et que ferai-je si aucun nom ne m’était donné ? La question se posait ! Mais je laissai ma jolie soumise à ses inquiétudes, me levant en ignorant superbement ses interrogations ou même le pourquoi de mon étrange requête. Quoiqu’il en soit, elle n’eut guère le temps de s’interroger car, à peine nos affaires rangées et nos sacs prêts, Sayaka-sensei nous fit signe de venir à son bureau.

« Kahori-san, Katõ-san, pouvez-vous venir un instant ? J’ai à vous parler. »

Que voulait-elle ? Je n’étais pas dans ses pensées, même cela était dans mes possibilités, mais les réactions d’Asuka seraient sans aucun doute, très croustillantes. Mon sac neuf à la main, je m’avançai vers le bureau de l’enseignante sexy tandis que la classe se vidait peu à peu du flot d’élèves, nous laissant seules.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 16 juillet 2018, 01:00:50
« Mais, Maîtresse, protestai-je vainement, c’est la senseï »

Paradoxal, n’est-ce pas ? J’étais face à une démone, une femme qui pouvait m’envoyer en Enfer d’un claquement de doigts, une femme violente, magique, passionnée, qui avait pris en quelques heures sur moi une emprise assez folle. J’étais donc face à cette femme, et je paniquai devant ce qu’elle faisait vivre à la senseï ! Mais, hey… J’étais une Japonaise pure souche, moi ! J’avais grandi dans un respect immodéré envers l’autorité étatique, personnifiée en l’occurrence par ma belle senseï, alors, voir ma Maîtresse se gausser d’elle ainsi, la perturber… J’en étais toute confuse, moi ! Ce n’était pas normal ! Et j’étais énormément gênée, sans trop pouvoir me l’expliquer ! Me pinçant doucement les lèvres, je me dandinai sur place, voyant que ma Maîtresse n’arrêtait nullement son office, mais que Sayaka-sensei s’en sortait plutôt bien. S’il y avait bien quelques murmures circonspects, il fallait bien admettre qu’elle arrivait à donner le change à la perfection ! Finalement, elle sembla avoir un orgasme, et, après ce début en fanfare, le cours se déroula plutôt bien, même si j’avais la détestable impression que Sayaka-sensei me regardait à chaque instant !

Le temps passa lentement, et je me dandinai sur place, redoutant la colère de ma Maîtresse… Je m’étais opposée à elle, et je redoutai logiquement le pire, car elle venait clairement de prouver qu’elle était capable de tout ! Elle ne me provoquait pas, elle ne me titillait pas, ce qui, paradoxalement, m’inquiétait, et m’excitait aussi ! J’avais vraiment du mal à comprendre comment ma Maîtresse fonctionnait, comment elle réagissait… Et, pendant ce temps, le cours continua à se poursuivre. Sayaka-sensei s’était reprise, donnant des exercices, menant un cours qui, comme à son habitude, était assez sérieux, mais aussi plaisant à suivre. J’écoutai tout cela d’une oreille distraite, notant vaguement quelques notions sur le mode de division des cellules eucaryotes, Sayaka-sensei parlant de mitose et de méiose… En d’autres circonstances, la science me fascinait, surtout les mathématiques, car, à travers les mathématiques, j’étudiai la résistance des corps, et le fonctionnement des cordes ! Mine de rien, le kinbaku nécessitait de solides connaissances anatomiques et mathématiques pour pouvoir soulever et immobiliser des corps.

Tandis que j’y songeai, la sonnerie sonna, et, alors que j’allai partir, ma Maîtresse… Ma Maîtresse me demanda de lui trouver un élève pour aller en Enfer avec elle ! La surprise fut telle que j’en fis tomber mon manuel, que j’étais en train de ranger. L’objet s’affala sur le sol, et je regardai ma Maîtresse ensuite, les yeux écarquillés sous la stupeur.

« Maî-Maîtresse… ?! »

Elle ne pouvait tout de même pas être sérieuse, si ?! Quelqu’un… En Enfer ? Mais… Comment je pouvais faire ça, moi ?  Alors que je commençai à y réfléchir, Sayaka-sensei nous convoqua toutes les deux. Je déglutis doucement, et rangeai silencieusement mes affaires, avant de rejoindre Sayaka-sensei. Celle-ci nous observa silencieusement, tandis que mon cœur bondissait dans le creux de ma poitrine.

« O-Oui, senseï… ? »

Sayaka-sensei sourit alors doucement, ses opulents seins semblant si serrés dans son chemisier…

« Kahori-san, j’aimerais que tu te charges d’aider Katõ-san dans son intégration au sein du lycée.
 -  Oh… Euh…
 -  Le lycée Mishima est un très grand établissement, avec beaucoup d’activités extrascolaires, et il est important de veiller à l’intégration des nouveaux élèves, tu n’es pas d’accord ?
 -  Si, si, bien sûr ! »

J’acquiesçai donc, avant de regarder ma Maîtresse, rougissant légèrement :

« Je… Je serais naturellement ravie de… De présenter à Katõ-san notre lycée, Sayaka-sensei…
 -  À la bonne heure ! s’exclama-t-elle, avec un sourire ravi sur les lèvres. Je suis ravie de l’entendre, Kahori-san ! Maintenant, est-ce que tu peux nous laisser quelques secondes avec Katõ-san ? J’ai à lui parler du programme scolaire… »

Ma tête se leva encore, puis je me courbai légèrement en avant, saluant Sayaka-sensei, avant de tourner les talons, et de sortir, l’esprit encore plein de confusion.

Emmener quelqu’un en Enfer…

Comment étais-je censée résoudre ça ?!



Dès que la porte se ferma, Sayaka-sensei, qui conservait alors sur ses lèvres un léger sourire, le rompit immédiatement. Elle regarda alors Desmina avec un sourire plus sévère.

« À nous maintenant. »

Son ton chaleureux avait laissé place à un ton plus sec, comme si… Comme si elle avait percé le jeu de Desmina.

« Je sais très bien que tu n’es pas une simple élève, Katõ-san. Le lycée Mishima est un endroit très particulier… Des vampires, des succubes, des Terranides, et Dieu sais-je quoi encore. Tu t’es inscrite de manière assez inhabituelle, mais ne recommence pas ce que tu as fait avec moi. »

Sayaka-sensei se racla la gorge pendant quelques secondes.

« Du moins… Sauf à ce que tu me dises qui tu es vraiment et ce que tu viens faire au lycée. Qu’est-ce que la petite Kahori a bien pu faire pour attirer ton attention ? »
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le mercredi 18 juillet 2018, 15:02:39
Asuka était complètement déstabilisée. Nul besoin de pouvoirs surnaturels pour s’en apercevoir, tant cette version timide et réservée de la jeune femme était facile à lire, loin de la petite perverse nocturne. Cela dit, ma proposition avait de quoi poser question. Dans quel but avais-je formulé cette exigence ? Que comptais-je faire de la personne désignée ? Tout cela n’avait en réalité, aucune importance car mon objectif était bien ailleurs. Mais cela, Asuka l’apprendrait en temps voulu.
En attendant la Senseï nous convoqua ensemble à son bureau après la classe, ce qui renforça délicieusement la nervosité de ma pauvre soumise. Encore un peu, et son teint pourrait bien devenir aussi rouge que ma peau de démone. Comme je m’y attendais, le professeur déballa quelques platitudes, désignant officiellement la mortelle gênée comme mon guide dans l’établissement, et je ne l’écoutai que distraitement. Et cette poitrine ridiculement énorme me sortait par les yeux !

*Qu’est-ce qu’elle me veut ?...*

Cette femme avait subtilement changé de ton, et tandis qu’Asuka quittait la pièce, je devinai quelques surprises dissimulées. Je ne fus pas déçue. Sayaka-senseï avait manifestement bien plus d’expérience dans le surnaturel, ce qui me conforta d’autant plus dans l’idée que ce lycée n’était vraiment pas normal. C’était à croire que le surnaturel était justement la norme ! Finalement, ce séjour sur Terre promettait d’être bien plus intéressant que je ne l’aurai cru.
Toutefois, son attitude ne me plaisait pas le moins du monde. La laissant terminer sa petite tirade, je récupérai une chaise à une table derrière moi, m’y asseyant lascivement, les jambes croisées. L’autorité autre que la mienne me répugnait. Qu’une mortelle me donne des ordres, c’était donc quelque chose de totalement inadmissible ! Un léger sourire se peignit sur mes lèvres, mais il n’avait absolument rien de chaleureux, et Sayaka-senseï fronça les sourcils face à mon silence.

« J’espère que tu ne penses pas être au-dessus des règles à cause de ta nature, nous avons-… » Commença-t-elle avant que je ne lui coupe brusquement la parole.

« Léchez mes pieds, et je vous réponds. » Dis-je brusquement.

Le professeur en resta coi. Sa bouche resta entrouverte de surprise quelques instants, puis la belle institutrice reprit contenance. Elle se leva brusquement de son siège, visiblement furieuse, mais arborant également un léger rosissement sur les joues.
« Katõ-san ! Est-ce que tu te rends compte que tu parles à un professeur ?! Je ne tolèrerai pas une telle attitude dans ma classe, alors tu as intérêt à te calmer sinon… »

Sayaka-senseï suspendit sa phrase. Je m’étais levée bien trop rapidement pour une créature de chair, et m’avançai à nouveau vers elle. Celle-ci fouilla précipitamment dans l’une de ses poches de sa veste pour en sortir une sorte de collier d’aspect ancien, une amulette incrustée d’une émeraude qu’elle enfila autour de son cou.
« Je n’aime pas en arriver là, mais si tu te crois toute permise parce que tu as des pouvoirs, tu te trompes… » Enchaina-t-elle avant de se mettre à balbutier tandis que j’approchai toujours. « N-nous avons des… p-protections et… »

Le professeur recula encore pour finalement se heurter au mur derrière elle. L’humaine n’en menait pas large avec son visage inquiet et ses mains tremblantes qui s’accrochaient désespérément à l’amulette autour de sa nuque. Un bijou sûrement enchanté par un mage, serti d’une gemme de qualité et efficace pour repousser une entité moyenne. Complètement inefficace contre moi. L’objet se mit à littéralement fumer sous l’œil offusqué de Sayaka-senseï, tandis que je collai quasiment mon corps au sien. Nos poitrines se touchaient forcément, surtout à cause de la sienne, et nos lèvres étaient si proches.

« Vous devez savoir deux choses importantes. D’une, Asuka est mienne. De deux, vous ne voulez pas me contrarier. » Déclarai-je lentement, mais sèchement.

La pauvre humaine cherchait à fuir mon regard. Elle était à la fois terrorisée, et attirée par mon charme magnétique, tout comme l’avait été ma soumise la nuit dernière. Je repris d’un ton plus sensuel, mes lèvres dangereusement près des siennes, faisant glisser mon souffle chaud sur son menton.

« Mais je comprends que vous vouliez vous joindre à la fête. Ce que vous avez ressenti tout à l’heure, ce n’est rien comparé à ce que je pourrais vous faire. Ça vous a excitée, n’est-ce pas, d’avoir un orgasme devant vos élèves ? »

Ecarlate. La mortelle était tout simplement devenue d’un rouge écrevisse, presque autant que Asuka tout à l’heure. C’était ravissant !
« Débrouillez-vous pour embrasser Asuka, et mettez-y du cœur. Alors, peut-être que je vous permettrai de vous joindre à moi. » Mes lèvres touchaient quasiment les siennes, et je conclus en prononçant son nom lentement, sensuellement, érotiquement… « Sa-ya-ka… »

Là-dessus, je la laissai enfin en paix. Du coup de l’œil, je vis le professeur s’écraser lentement dans sa chaise, les joues rouges, le cœur battant la chamade et l’œil hagard. Quant à moi, j’étais satisfaite de cet effet, et sans même avoir utilisé mes pouvoirs, seul mon charisme suffisait ! A croire que cette femme avait vraiment apprécié ce que je lui avais fait tout à l’heure. Le sac à la main, le sourire aux lèvres, je sortis de la classe pour rejoindre Asuka qui m’attendait timidement dans le couloir. Quelques regards se tournèrent vers nous, et je passai mon bras autour de ses épaules comme une bonne amie familière, réellement enthousiasmée par la tournure des évènements.

« Alors Kahori-san, qu’est-ce qu’on fait maintenant ? » Demandai-je innocemment.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le dimanche 22 juillet 2018, 23:14:31
J’attendais avec un mélange troublant d’inquiétude et d’excitation dans le couloir ce qui allait se passer. Je me disais alors que Sayaka-sensei voulait juste s’entretenir avec la petite nouvelle. Moi qui commençais à peine à connaître Mishima, j’étais encore loin de savoir à quel point le surnaturel, ici, dominait les lieux. Mais qu’allais-je bien pouvoir faire avec ma Maîtresse, moi ? Surtout, je n’avais pas oublié sa demande... Mais je ne pouvais pas lui présenter personne ! L’Enfer, après tout... Et puis... Je n’osai pas encore me le dire, mais, en fait, il était fort probable que, si ma Maîtresse s’amusait à dresser un autre esclave ici, comme un camarade de classe, je ressente de la jalousie. En fait, je commençai à comprendre que j’avais avec Maîtresse Desmina une relation très particulière. Après tout, non seulement elle ne m’avait pas tué (ce qui était tout de même, reconnaissons-le, un soulagement !), mais elle continuait à me suivre, et même à ne plus me lâcher ! Alors, peu importe ce qu’elle disait, si elle préférait passer son temps avec moi, elle qui m’avait fait tant de bien hier soir, je ne pouvais qu’en être fière, non ? En tout cas, c’était la réflexion que je me faisais en ce moment. Maîtresse Desmina tenait à moi, et j’avais le sentiment, sur le moment, peut-être erroné, d’avoir avec elle une relation particulière, atypique, quelque chose que je tenais en tout cas à préserver ! Alors, forcément, si une autre élève pointait le bout de son nez...

Je me sermonnai de penser ça ! De faire la jalouse ! Ce n’était pas digne, tout simplement... Même si parler de dignité en étant une esclave sexuelle pouvait faire sourire... En clair, j’étais toujours aussi confuse qu’auparavant ! Qu’allais-je bien pouvoir faire avec ma Maîtresse ? Comment allais-je pouvoir mener tranquillement ma journée ? Me pinçant les lèvres, je la vis soudain revenir vers moi. Le prochain cours allait bientôt commencer, et Desmina-senpai me rejoignit, s’accolant contre moi.

« Euh... Eh bien, euh, Desmina-sen... Desmina-san ! »

Oh, j’avais failli gaffer ! Il ne valait mieux pas dire publiquement que Desmina était ma Maîtresse, non ? Et les élèves utilisaient rarement le suffixe « senpai », signe d’autorité, entre eux ! Rougissant donc, je répondis à ma « camarade » qu’il fallait se rendre pour le prochain cours.

« C’est... C’est un cours d’histoire... » déglutis-je lentement.

Ohlàlà, ça allait être dur... Très dur ! Je restai proche de ma Maîtresse, n’osant pas lui demander ce qu’elle avait dit à Sayaka-senseï. Nous allions donc rejoindre le reste de la classe dans une autre partie du lycée. Mishima était un lycée moderne, très agréable, avec des écrans le long des murs, évoquant les activités extrascolaires, ou les grands évènements à venir, comme le prochain match de football, la prochaine représentation du club de théâtre, etc... La vie scolaire y annonçait aussi les professeurs absents. Étrangement, il y avait souvent beaucoup de congés maternités au lycée. C’était d’ailleurs le cas de l’actuel professeur d’Histoire. Il avait été remplacé par une femme après avoir pris un congé parental. J’ignorai qui était l’heureuse élue, car il était célibataire, et je ne croyais pas aux rumeurs disant qu’il avait engrossé l’une des élèves de la classe.

Après tout, il circulait tellement d’histoires folles sur le lycée ! En tout cas, il avait été remplacé par une gaijin, Homura-sensei (http://img110.xooimage.com/files/2/1/c/21c262c51eb1debe...9acff63-54d1a67.jpeg), qui arrivait très souvent en retard, et portait souvent de magnifiques jarretelles... Ainsi qu’un corset en cuir sous sa tenue, mais ça, je l’ignorai !

Desmina-senpai et moi nous installâmes dans une salle de cours plus classique. Les élèves discutaient entre eux, formant des bandes entre eux. Décidée à présenter un peu ma Maîtresse, je lui parlai de deux filles qui papotaient énergiquement entre elles : Violaine (http://img110.xooimage.com/files/2/7/9/violaine-54d1a8d.jpeg), une gaijin, et celle qui avait été chargée de veiller sur elle au lycée, Naoko (http://img110.xooimage.com/files/c/8/f/naoko-54d1a8f.jpg). Deux belles lycéennes qui étaient proches d’une autre lycéenne, Mélinda Warren.

« C’est... C’est l’une des filles les plus riches du lycée, elle ne vient pas souvent, mais personne ne lui dit jamais rien. Elle change même de classe quand elle le veut, c’est... C’est très étonnant. »

Il y avait quand même des trucs bizarres dans ce lycée ! Tandis que je m’approchai d’une table, je m’adressai de nouveau à ma Maîtresse sur ce qu’elle m’avait imposé tout à l’heure :

« Maîtresse, je... Euh... Vous n’étiez pas sérieuse tout à l’heure, hein... ? Je veux dire, je... Je ne peux pas conduire l’un de mes camarades en Enfer ! »
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le dimanche 29 juillet 2018, 16:00:31
Quel changement par rapport aux écoles d’antan. Certes, je dois bien avouer qu’errer dans les écoles n’avait jamais été ma tasse de thé, les jeunes humains en fleur ne m’intéressant guère. Mais pourtant, ce n’était pas désagréable de découvrir l’éducation de ce siècle-ci, avec cette modernité affiché en écrans plasma, les posters géants, etc. Je me découvrais vieux jeu. Un bras enroulé autour de celui d’Asuka, il ne me restait plus qu’à me laisser guider dans les couloirs de ce lycée, un intéressant terrain de jeu.
Car en parlant d’éducation, celle-ci avait-elle considérablement évolué au fil des siècles ? Ou bien ce lycée était une exception ? J’avais peine à croire que ce soit la moyenne. Un professeur m’avait parlé de créatures surnaturelles comme s’il s’agissait d’animaux familiers, et elle m’avait gratifié d’un sous-entendu pervers en prime. En réalité, j’étais davantage curieuse sur le type de créature vivant dans cet endroit, plutôt qu’envers cette femme. D’ailleurs, je m’amusais bien assez à torturer Asuka.

« Ah, un cours d’histoire, je suis très forte en cette matière ! » M’exclamai-je, enjouée comme une stupide adolescente.

Bien entendu que je l’étais. Quand on a vécu l’histoire, on la connait forcément très bien. Cependant, avec un certain ravissement, je vis la confusion s’afficher sur le timide visage d’Asuka. Aussi lisible qu’un livre cette soumise, pensai-je. Etait-ce à cause de ma requête ? C’était difficile à dire dans la mesure où ma simple présence semblait la faire paniquer. Oh, et pourtant, j’étais loin d’en avoir terminé alors que nous entrions dans la salle de cours suivante, tristement banale.
La salle était remplie de bavardages fiévreux. De véritable pintades humaines serrées dans une cage studieuse. Toute cette chair rassemblée me donnait presque la nausée. A en croire les pensées et les chuchotements que je percevais, les conversations tournaient invariablement sur les mêmes sujets. A savoir l’étrange malaise de Sayaka-sensei, l’absence de cette mystérieuse Mélinda Warren, la nouvelle et magnifique élève (moi, évidemment), et les rumeurs de couloir. Rien de très palpitant en soi.

En m’asseyant, je jetai un coup d’œil désintéressé vers les deux élèves dont Asuka ne cessait de me parler. Une blonde et une brune, dont aucune n’éveilla le moindre intérêt chez moi. Le professeur semblait en retard, et cela m’importunait déjà de devoir supporter cette avalanche de voix autour de moi. Je pris mon mal en patience, m’asseyant lascivement en croisant les jambes à ma place, à côté de ma soumise bien sûr. Manifestement, ces Violaine et Naoka nous jetait des regards à la dérobé, tant elles brûlaient de nous poser des questions.
J’allai répondre aux interrogations d’Asuka, avant d’être interrompu par l’arrivée soudaine du professeur. Encore une beauté d’ailleurs, c’est à croire que c’est un critère de recrutement ici. Quoiqu’il en soit, la classe se tint coi instantanément, les élèves se rangèrent à leurs places respectives dans un parfait silence respectueux. Certes, c’est culturel ici, mais n’était-ce pas davantage qu’un respect envers un professeur ? Homura-sensei débarqua sans un mot, déposant sa mallette sur le bureau avant de jeter un regard circulaire sur cette classe.

« Bonjour à vous, je vais faire l’appel sans attendre. »

Une voix plutôt ferme et d’une autorité naturelle, dont le bonjour fut repris en écho par l’ensemble de la classe. Sauf moi. Probablement par manque d’habitude, ou par simple défi. J’eus aussitôt l’impression que cette femme me jeta un coup d’œil perçant avant de reporter son attention sur sa liste. Intéressant, surtout ces bas que je devinai sous cette jupe courte. Quoiqu’il en soit, je n’y fis plus attention quand elle commença à énumérer les noms des élèves les uns après les autres, reprenant la discussion avec mon esclave.

« Tu n’écoutes rien, Asuka. » Lui chuchotai-je. « Je n’ai jamais précisé ce que je comptais faire de cette personne. Je t’ai demandé de me donner un nom, celui de quelqu’un que tu estimes mériter d’aller en Enfer. »

Homura-sensei déambulait entre les rangs, une sorte de baguette en bois à la main. Je terminai d’éclairer la lanterne d’Asuka juste au moment où elle s’arrêta devant nos places, nous dardant d’un regard désapprobateur. Allons bon, qu’est-ce qu’elle me voulait ? Je m’étais déjà faite remarquer avec un professeur, nul doute qu’une deuxième allait plonger ma soumise dans les affres de la confusion la plus terrible.

« Katõ-san, votre professeur de la matinée m’a déjà parlé de vous. Vous m’avez l’air trop occupée à dissiper Kahori-san pour répondre à l’appel, je présume. Je vous dérange peut-être ? »

Décidemment, à ma plus grande joie, Asuka allait passer du statut d’élève discrète au centre de l’attention avec moi. En tout cas, celle-ci était bien plus intéressante que notre professeur précédente. Sa chemise cachait un vêtements des plus intéressants, qui ferait sans aucun doute rougir ma soumise plus qu’elle ne l’était déjà. Quant à moi, je n’étais pas le moins du monde impressionnée, évidemment.

« Excusez-moi, senseï, Kahori-san était en train de m’expliquer pourquoi elle aimait beaucoup l’histoire, je n’oserai pas remettre en cause votre autorité. » Répondis-je respectueusement, mais avec un sourire délibérément insolent.

Homura-sensei regarda longuement ma voisine soumise. Je connaissais parfaitement ce genre de regard, lourd de significations… Et de domination ! Tous les regards étaient naturellement tournés vers nous, et pour faire bonne mesure, je remis coquettement quelques-unes de mes mèches rousses en place.

« Hum. Je vous excuse parce que vous êtes nouvelle, mais je ne veux pas de prochaine fois. »

Après m’avoir longuement examiné, la senseï s’éloignait au grand soulagement d’Asuka. Quant à moi, c’est avec un fin sourire que je me penchai pour lui chuchoter à son oreille.

« Encore une dominatrice, tu en es entourée, Asuka. Si tu voyais le corset de cuir qu’elle a… » Murmurai-je pour la gêner davantage.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le jeudi 02 août 2018, 10:45:21
Inutile de dire que, face à la perversion de ma Maîtresse, je n’en menais pas large ! De plus, celle-ci me réaffirma qu’elle voulait que je lui trouve quelqu’un pour aller avec elle en Enfer ! Et, bien évidemment, elle ne crut pas bon de me préciser ce qu’elle comptait en faire. Quel choix me faisait-elle donc faire ! Un choix tout simplement impossible, puisque je ne pouvais tout simplement pas envoyer un camarade là-bas ! D’accord, je pouvais maintenant reconnaître sans difficulté que Maîtresse Desmina était une démone qui me plaisait beaucoup, mais, de là à envoyer un individu en Enfer… Je n’allais tout de même pas désigner Mélinda Warren ! J’étais donc toujours aussi confuse, ce qui faisait que j’avais du mal à me concentrer. C’est là-dessus qu’Homura-sensei entra. Comme à son habitude, la belle professeure portait un costume assez serré, mettant en valeur sa généreuse poitrine, et nous nous levâmes tous pour la saluer… Sauf ma Maîtresse ! Celle-ci resta les lèvres closes, un geste qui n’échappa nullement à Homura-sensei. Belle et sympathique, elle se montrait aussi très ferme envers les élèves leur manquant de respect, et on disait même qu’elle battait les impudents ! En tout cas, elle les mettait en colle, et, généralement, au lendemain, ils étaient très obéissants, et très respectueux, regardant avec hantise leur professeur. J’ignorais totalement ce qui pouvait bien se passer pendant ces heures de retenue, alors j’imaginai que c’était pour ça qu’on disait qu’elle les battait… Mais je n’avais aucune raison de croire cela !

En tout cas, ma Maîtresse s’amusa encore à défier l’autorité en place. Homura-sensei se rapprocha d’elle, et, quand Maîtresse me reprocha son inattention, je me mis à rougir confusément. Nous étions évidemment toutes les deux debout, et je rougissais donc furieusement, sentant tous les regards peser sur moi. Finalement, Homura-sensei s’écarta, et ma Maîtresse me perturba, en me disant que la sensei avait, sous le corps, un « corset en cuir ».

À cette idée, je ne pus qu’écarquiller les yeux, avant de la regarder lentement.

« C’est… Arrêtez de vous moquer de moi, Maîtresse… »

Un corset en cuir… Et puis quoi encore ?! Nous nous installâmes donc, et Homura-sensei se racla la gorge, avant d’attraper une craie, et d’écrire au tableau le thème de cette journée : la bataille de Sekigahara. Nous avions dû, comme à chaque fois avec Homura-sensei, préparer un peu le cours en avance. S’asseyant sur le rebord du bureau, Homura-sensei lança d’ailleurs la discussion…

« On l’appelle ‘‘La bataille qui décida de l’avenir du pays’’…
 -  C’est la bataille qui permit à Ieyasu Tokugawa de prendre le contrôle du pays et d’instaurer une nouvelle ère…
 -  Tokugawa était supposé perdre, mais il a bénéficié de l’aide inattendue de Kobayakawa Hideaki, qui était au début de la bataille allié avec l’adversaire de Tokugawa, Mitsunari Ishadi…
 -  Les deux camps se sont battus pour l’unité du Japon… »

Chaque élève qui participait avait droit à un bon point, et, preuve de la discipline qui régnait au lycée, dès qu’un élève levait la main, il se levait de son siège, et parlait debout. Comme quoi, malgré la réputation sulfureuse du lycée, nous étions des élèves très motivés ! Homura-sensei nous félicitait et nous encourageait. Elle savait faire vivre son cours, et, après un quart d’heure, elle distribuait ensuite son savoir, tout en revenant régulièrement sur ce que nous avons dit. D’ailleurs, elle notait au tableau nos éléments de réponse.

Mais moi, curieusement, je songeais surtout à ce corset en cuir évoqué par ma Maîtresse, peinant encore à y croire sérieusement. Elle se moquait sûrement de moi, encore ! Finalement, Homura-sensei se retourna vers ma Maîtresse :

« Et vous, Katõ-san, votre savoir permet-il de rattraper votre impertinence ? »

Encore une fois, je me mis à rougir, me recroquevillant sur place…
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le jeudi 02 août 2018, 21:28:22
Ce cours d’histoire m’aurait certainement paru particulièrement barbant en temps normal. Les élèves étaient si désespérément disciplinés, obéissants et studieux que rien ne venait perturber le déroulement parfait de la leçon. Encore une raison pour moi d’éviter les écoles humaines. Fort heureusement pour ma santé mentale, les pensées confuses d’Asuka me fournissaient une distraction inépuisable ! Je n’avais même plus besoin de lire son esprit pour les entendre.
Qui envoyer en enfer ? Le professeur portait-elle vraiment un corset ? Tout le monde nous regarde, non ? Est-ce que ma maitresse m’apprécie ? Corset, enfer, maitresse, puis encore corset, et même une brève pensée pour sa combinaison rose promise en récompense. Pour revenir au final, à ce fameux corset. Que sa senseï dissimule cet accessoire coquin sous sa chemise semblait être un élément bien plus perturbant qu’être la soumise d’une démone sous forme humaine, prête à faire de sa vie un délicieux enfer.

*Elle commence à prendre bien trop ses aises dans sa manière de s’adresser à moi, je vais devoir la rappeler à l’ordre sous peu.* Pensai-je en prenant sagement des notes comme une brave élève mortelle.

Ce lycée ne cessait de me surprendre. Que l’établissement accepte en toute connaissance de cause des créatures surnaturelles, et que les professeurs soient au courant, était déjà invraisemblable. Mais voilà que notre professeur actuelle dissimulait un véritable corset de cuir sous sa tenue ! Ce lieu était bien plus dépravé que je ne l’aurais imaginé, ce qui me fournissait un terrain de jeu bien plus amusant. Qui sait quel genre de chaos serait-il possible de créer dans pareil endroit ?
Ah, la simple idée me faisait brûler de curiosité. C’est durant cet instant de distraction que Homura-senseï, alias le corset-masqué si j’ose dire, se retourna vivement vers moi pour me lancer une pique particulière dont le corps enseignant avait le secret. Quelle peste. Elle avait sans doute un œil fixé sur moi pour remarquer les quelques secondes de distraction où je n’avais rien écouté de son cours. C’est à croire que cette humaine avait décidé de me chercher la petite bête.

« Eh bien, Katõ-sans, nous attendons tous avec impatience vos lumières. Avez-vous des éléments nouveaux à nous apporter ? »

Bien entendu, ma timide Asuka ne savait plus où se mettre. Cette humaine avait une véritable double personnalité, entièrement différente de son comportement nocturne. Quant à moi, je me levai élégamment de mon siège comme le voulait la coutume dans cette classe. Homura-senseï me fixait. Elle cherchait à me piéger, à me punir pour mon manque de courtoisie élémentaire et mes moqueries latentes, ça ne faisait aucun doute. Et je crus déceler dans son regard un plaisir notable à le faire.

« Oui, senseï. Je voudrais simplement ajouter que même si nous avons parlé de cette bataille décisive comme marquant le début de l’époque Edo, ce n’est qu’un simple consensus pratique. Pour être précise, Tokugawa a mis trois années supplémentaires pour contrôler véritablement sa position de shogun contre les daimyos et le clan Toyotomi. »

J’accompagnai cette précision par un parfait sourire de peste. Quant à Homurai-senseï, elle maintenait un air impassible admirable malgré cette tentative ratée pour me mettre en difficulté. Nos regards se croisèrent, provoquant comme une tension dans l’air. Deux dominatrices, cela ne pouvait définitivement pas fonctionner sans heurt.

« C’est tout à fait correct, Katõ-san, vraiment très correct… Montrez-moi donc vos notes. »

Me soupçonnait-elle de tricher ? Mais quel toupet ! Je retins à grand peine une remarque extrêmement désagréable, et lui tendis volontiers mon carnet de notes. Malheureusement, il ne contenait que le strict contenu du cours, quoique… Avec un zeste de magie, je glissai un morceau de papier entre les pages de mon carnet. Homura-senseï tourna la page suivante, et son regard rencontra immédiatement le petit mot où était mentionné une phrase toute simple : "Kahori-san adore votre corset."

« Je vois. Très bien Katõ-san, je vous retire le mauvais point attribué tout à l’heure. Continuez comme ça, vous n’êtes peut-être pas irrécupérable finalement. »

« Merci, senseï. » Dis-je en inclinant la tête, m’asseyant derechef tandis qu’elle me rendait stoïquement mes notes en jetant un regard soutenu vers Asuka. Cette femme masquait vraiment très bien ces émotions, je devais bien le lui accorder.

Ma première journée dans cet endroit, et voilà que j’avais déjà acquis une mauvaise réputation. Élève dissipée et impertinente, cela m’allait bien. Après cette petite victoire, le cours reprit calmement, avec ses quelques interventions d’élèves sporadiques, et l’ennui revint aussitôt me hanter. Néanmoins, je remarquai combien le regard d’Homura-senseï passait de moi à Asuka régulièrement. Je refusai d’ailleurs de répondre plus que nécessaire à cette dernière, me contentant de suivre le cours en répondant avec une exactitude parfaite aux rares questions qu'on m'adressait. Une véritable élève modèle.

L’heure sonna, marquant la fin du cours d’histoire, au grand damne de la classe dont la majorité semblait bien apprécier la leçon. Nous avions à peine terminé de ranger nos affaires, la salle de cours se vidant rapidement des élèves, qu’une fois encore la voix d’Homura-senseï nous interpella.
« Kahori-san, et Katõ-san, veuillez venir à mon bureau, nous n’en avons pas terminé. »

Encore une convocation ? Ça devenait une manie…
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le mercredi 08 août 2018, 17:59:41
Ohlàlà ! Je me faisais vraiment remarquer, moi ! Quelle honte ! Bon, c’était certes ma Maîtresse, mais… Eh bien, là, c’était le lycée, c’était différent ! J’étais dans ce genre de moment où on rêve de se transformer en une petite souris et de disparaître, de s’enterrer très profondément sous terre, et d’oublier tout le reste. C’était ça, en ce moment, c’était moi. Ma Maîtresse prenait un malin plaisir à perturber tous les cours, et, comme j’étais assise à côté d’elle, mon visage était également retenu. Alors, certes, j’étais sans doute différente de quand on me prenait en levrette, mais j’étais une fille gentille, moi ! J’avais été élevée par un père strict, qui m’avait enseigné l’obéissance japonaise, le respect dû à l’autorité légitime. J’avais grandi comme ça, et j’étais donc particulièrement gênée d’attirer l’attention de mes professeurs.

Fort heureusement, Maîtresse Desmina s’en sortit bien, tant et si bien qu’Homura-senseï demanda à voir ses notes. Ses sourcils se froncèrent légèrement, puis elle rendit son cahier à ma Maîtresse, et le cours reprit. Je restai silencieuse la plupart du temps, notant consciencieusement, et faisant les exercices. Encore une fois, Maîtresse Desmina n’avait pas de livre, aussi partageai-je donc le mien avec elle, me rapprochant encore de son corps. Même si nous entamions la deuxième heure de cours, j’étais aussi nerveuse qu’au début, si ce n’est plus ! Car j’avais eu l’occasion de réaliser que ma Maîtresse se montrait volontiers impertinente, provocatrice, défiant sans vergogne le corps enseignant.

*Qui sait ce qu’elle prépare encore ?*

Et cette histoire sur le corset de cuir… J’avais encore du mal à y croire ! Homura-senseï, vraiment ? J’étais toujours convaincue que ma Maîtresse se moquait doucement de moi, tout en ignorant aussi qu’elle pouvait, en ce moment, lire dans mon esprit. Aucune de mes pensées ne lui était dissimulée. Qu’aurais-je fait si je l’avais su ? Honnêtement, j’aurais sans doute encore plus paniqué ! Mais, pour l’heure, je notai donc, jusqu’à ce que le cours ne se termine.

Homura-senseï nous fit noter sur notre agenda les exercices à faire pour la prochaine leçon, ainsi que les pages à lire, mais, alors que nous partions, elle nous convoqua toutes les deux, moi et ma Maîtresse. Surprise, je regardai cette dernière en écarquillant les yeux.

*Encore ?!*

Diable ! Je n’avais jamais été autant convoquée par mes enseignants que jusqu’à présent. Je rejoignis donc sagement le bureau, me tenant devant, tandis qu’Homura-senseï nous regardait l’une après l’autre. Plusieurs instants passèrent avant que quiconque ne réagisse, et je regardai nerveusement ma Maîtresse, tête basse.

« Je vois… La mine couchée de Kahori-san, toi qui me regardes avec effronterie, Katõ-san… Tu cherches à impressionner ta soumise ? »

La question, très directe, me fit écarquiller les yeux. Je rougis furieusement.

« Ho-Homura-senseï, que…
 -  Silence, Kahori-san. Je me demande juste d’où tu viens, Katõ-san… Tu n’es pas venue ici pour étudier, n’est-ce pas ? Est-ce que tu as rencontré Kahori-san par ses séances privées de kinbaku, ou est-ce par un autre moyen ? »

Je me mis à paniquer de nouveau, également très surprise. Comment donc Homura-senseï était au courant de tout ça ? De mes secrets les plus intimes ? Elle se redressa alors, et défit son chemisier devant nous. Ma bouche s’ouvrit en un grand « O » que mes mains bloquèrent, et je rougis furieusement en détournant les yeux devant les seins monstrueux d’Homura-senseï. Mise à nue, celle-ci portait ce fameux corset en cuir dont ma Maîtresse m’avait parlé.

« Le sexe fait partie prenante de ce lycée, Mesdemoiselles… La discipline est une valeur cardinale, et nous punissons chèrement les élèves indisciplinés, tout en récompensant les plus talentueux. Toi, Kahori-san, tu as invité cette petite effrontée au lycée, alors… »

Le chat avait avalé ma langue depuis plusieurs minutes quand Homura-senseï sortit une cravache, et en posa le bout sur mon nez. Je ne pus que rougir davantage, avant que la cravache ne se décolle de mon nez de quelques centimètres, et ne s’y abatte à nouveau. Je sursautai doucement, et sentis ensuite la cravache se poser sur la pointe de mon menton, me faisant relever le visage. Inutile de dire que, à ce moment, j’étais crispée de partout.

Sourire moqueur sur les lèvres, Homura-senseï tourna son regard vers ma Maîtresse.

« Mais ta Maîtresse autorise-t-elle d’autre qu’elle à te punir, petite catin ? »

Pourquoi c’était moi qui étais punie ? Je n’avais rien fait ! L’injustice de cette situation me sautait aux yeux, mais…

Eh bien, d’un autre côté, je ne pouvais pas nier que ça commençait doucement à chauffer entre mes cuisses !
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le dimanche 12 août 2018, 15:38:11
La salle de cours s’était vidée de ses occupants, et une fois encore, nous nous retrouvions, Asuka et moi, seules avec un professeur. Toutefois, contrairement à l’heure précédente, ce n’était plus la douce Sayaka, mais une senseï qui semblait bien plus sévère, ce qui ne manquait pas de rendre ma pauvre esclave mortelle particulièrement embarrassée. Je rassemblais mes quelques affaires d’écolière factice, mon charmant petit sac avec mes styles, et emboitait le pas à ma soumise dont le festival de pensées paniquées m’amusaient beaucoup.
Que nous voulait donc cette humaine encore ? Ce lycée m’avait montré qu’on pouvait s’attendre à des surprises, si bien que j’imaginai sans aucun mal une nouvelle déclaration coquine ou même un rituel de conjuration contre moi. L’un ou l’autre me semblait tout à fait envisageable au point où on en était. Homura-senseï nous regarda sévèrement, avec des yeux assez envoûtants je dois dire, en bonne dominatrice comme je l’avais deviné, mais que pouvait-elle espérer  contre un démon ? A mes yeux, elle était aussi menaçante qu’un chaton nouveau-né, et je ne baissai nullement le regard, ni ne cachai mon sourire narquois.

*Ah, évidemment, elle sait presque tout. Avec un lycée pareil, c’était prévisible.*

A l’entendre mettre le sujet des séances de kinbaku sur la table, je pouvais légitimement me demander si cette senseï n’avait jamais été tenté d’y participer. Peut-être convoitait-elle Asuka en personne ?  J’eus un petit rire devant l’air effondré de ma voisine. La vérité est que cette femme cherchait tout simplement à prendre le pas sur moi, un véritable duel de dominatrice, et les apparences lui donnaient l’avantage. Après tout, je ressemblais seulement à une jeune humaine alors qu’elle était un professeur adulte expérimentée dans la punition de ses élèves.

« Mes motivations ne vous concernent pas, c’est privé, un peu de retenue voyons. » Déclarai-je d’un ton nonchalant.

Une pique qui ne semblait guère lui plaire. Tel un super héros de comics, voilà Homura-sensei la sévère qui défait brusquement son chemisier, exhibant une poitrine ridiculement énorme en me fusillant du regard. Un festival de gros seins aujourd’hui, à mon grand regret, même si elle avait plutôt fière allure. Quant au corset en cuir, il était bien là, comme je l’avais affirmé à Asuka, qui comprenait maintenant son erreur. Comment n’avait-elle pas pu croire sa maitresse ? Cela demandait correction.
Toutefois, la situation prenait une tournure à la fois amusante et inattendue. N’avais-je pas visé juste quant au goût de cette senseï pour Asuka ? La voilà qui voulait la punir désormais, c’était à croire que cela lui trottait dans sa tête depuis un moment. Croisant les bras, je regardais ce jeu de cravache sur ma soumise, ma propriété, réfléchissant calmement au moyen d’en tirer parti. Que cette femme touche à Asuka me posait problème, c’était mon esclave et il était hors de question que je lui laisse. Mais il n’était pas non plus question de laisser filer une si bonne occasion !

« Je vous autorise à la punir. » Lâchai-je soudainement, puis m’adressant à Asuka. « Cela t’apprendra à ne pas croire sur parole ta maitresse. »

Homura-senseï tiqua légèrement. Celle-ci supportait évidemment mal d’avoir besoin de mon aval, mais punir la tentait beaucoup trop, je le voyais bien. Mais cette femme avait de la suite dans les idées, et je commençai à comprendre qu’elle avait pour projet de soumettre ses deux élèves l’une après l’autre. Mon insolence l’agaçait trop pour qu’elle laisse couler, surtout de la part d’une apparente jeune fille, qu’elle devait percevoir comme une maitresse inexpérimentée et indigne de ce titre.
Ah, comme cela promettait d’être distrayant. En reculant de quelques pas pour m’asseoir sur un bureau d’élève, je croisai les bras et suivis du regard la cravache d’Homura-senseï courir le long du corps de ma soumise. L’accessoire suivit la ligne de son cou, de ses hanches, pour venir déplacer le tissu de sa jupe d’écolière. Cela m’importunait de la voir utiliser mon esclave, mais je me contenais. En réalité, je mis à profit cet instant de flottement pour communiquer avec Asuka en silence, utilisant mes pouvoirs télépathique.

*Tu n’auras qu’à m’appeler par mon nom si tu veux arrêter. Mais dans ce cas, c’est ta senseï que je vais mettre à ta place pour une bonne correction. Selon ce que tu vas décider, tu auras peut-être une récompense…* Lui communiquai-je par la pensée.

C’était la première fois que je parlais à Asuka par la pensée, et cela était toujours étrange de prime abord, mais je lui faisais confiance pour reconnaitre ma voix. Et puis, qui d’autre aurait ce genre de pouvoirs dans cette pièce ? Homura-senseï ne se doutait de rien, et avait quasiment oublié ma présence, trop occupée à passer sa cravache sous la jupe d’Asuka pour atteindre son postérieur. Ma pauvre soumise en était si perturbée, que ses pensées étaient un chaos total d’incompréhension, d’envie et de panique. L’accessoire claqua brièvement les fesses de ma soumise, comme un prémices à la punition à venir.
Homura-senseï surplombait Asuka d’air sévère, sa poitrine fièrement dressée, et je la vis se pencher pour murmurer quelques mots à son oreille. Des paroles que j’entendais parfaitement de là où j’étais, contrairement à ce qu’elle pouvait estimer. Elle avait beau chuchoter, rien ne pouvait échapper à mes sens, et il n’était pas question que je lui laisse tous les droits sur mon esclave.

« Je vais te montrer, petite catin, ce qu’est une vraie maitresse, tu vas regretter d’avoir choisi cette insolente petite pimbêche comme maitresse. Après toi, c’est elle qui y passe, son cul va devenir aussi rouge que ses cheveux. » Murmura-t-elle à Asuka.

Je me fis violence pour rester stoïque. Non pas que je fus énervée, mais le rire montant dans ma gorge m’aurait trahie. D’ailleurs, il était grand temps que mon esclave se débarrasse de ce respect craintif pour le corps enseignant, et cette Homura-senseï allait de toute façon être sacrifiée pour cette cause. Il était temps que cette mortelle se lâche, d'oublier ce timide rôle de parfaite élève ! Allons Asuka, pensais-je, tu n’as qu’un mot à dire pour résoudre cette situation…
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 13 août 2018, 01:03:39
Je n’en menais effectivement pas large du tout, allant de surprise en surprise. Cette journée était complètement folle, et nous n’étions même pas à l’heure du déjeuner ! Déglutissant sur place, je réalisai qu’Homura-senseï était une professeur très catin, très perverse, qui prenait visiblement plaisir, non seulement à coucher avec ses élèves, mais aussi à les punir ! C’était bien là la preuve, s’il en fallait encore une, que toutes les rumeurs circulant sur le lycée Mishima étaient fondées. Homura-senseï se glissa dans mon dos, tandis que ma Maîtresse y vit là une juste punition pour avoir osé remettre sa parole en doute sur l’existence du corset en cuir.

« Mais, Maîtresse, jamais je…
 -  Shhhhttt… Tu es avec moi, maintenant, Kahori-san. Petite rebelle effrontée… »

Je ne pus que fermer les yeux, écartant les jambes en déglutissant, sentant Homura-senseï pousser sur mon visage, me plaquant doucement contre le bureau. Sa cravache glissa contre mes jambes, remontant ensuite sur mes cuisses, passant sous la minijupe. Ma Maîtresse s’était assise dans un coin, et, alors que je me tortillai doucement sur place, en ayant furieusement chaud, j’entendis la voix de ma Maîtresse dans ma tête. Elle me proposa de l’aide à condition que je prononce son nom, mais, dans ce cas, elle irait punir Homura-senseï !

Cette perspective me fit déglutir, et je secouai la tête.

« N-Noonn…
 -  Hmmm… Tu te rebelles encore, Kahori-san ? »

Oh, que j’avais chaud ! Je soupirai encore, avant de la sentir se pencher vers moi, me murmurant dans le creux de l’oreille qu’elle allait faire de moi sa chose, et, surtout, me faire oublier ma Maîtresse. Je secouai alors vigoureusement la tête en tentant de me redresser tout en protestant :

« Non, c’est ma Maîtresse, et je… »

La cravache s’abattit brusquement sur ma culotte, m’arrachant un petit cri suraigu. Je frissonnai sur place, yeux clos, avant de sentir la cravache me punir à nouveau, s’abattant pile à l’emplacement de mon sexe, m’arrachant un cri supplémentaire. Je me pinçai encore les lèvres, l’esprit empreint de confusion. Homura-senseï était très belle, et je comprenais maintenant pourquoi tant de gens fantasmaient sur elle, sur sa beauté, sur son autoritarisme naturel. Oui, il était très dur de rivaliser avec cette femme, mais… Elle n’était pas ma Maîtresse ! La cravache s’abattit encore sur moi.

Cherchant un moyen de secours, je gémis alors :

« Je… Je vais arriver en retard au prochain cours ! »

Homura-senseï gloussa en me frappant encore, m’arrachant un nouveau cri. Elle-même, n’avait-elle pas des élèves après ce cours ? Je me dandinai sur place, avant de sentir la main d’Homura-senseï remplacer sa cravache. Elle se mit à caresser ma culotte, à l’emplacement de mon sexe, m’arrachant de nouveaux soupirs, différents de mes couinements de douleur. Mes joues étaient en train de rougir.

« Là, voilà… Ta senseï peut se montrer méchante, mais elle sait aussi récompenser les élèves quand il le faut, même les mauvaises élèves comme toi…
 -  Sen-Senseï, haaaa…
 -  Oh, mais ça a l’air très humide par là ! Tu aimes les femmes fortes, hein ? Celles qui savent comment s’occuper de toi, je me trompe ?
 -  Ouuii, hmmm… »

Un sourire moqueur sur les lèvres, Homura-senseï se retrouva ensuite vers ma Maîtresse.

« Le moins qu’on puisse dire, c’est qu’elle t’est fidèle. Tu l’as bien dressé, Katõ-san… »

À ce moment, je ne savais pas si je devais en être fière ou pas.

Tout ce que je savais, tout ce que je sentais, c’est que le plaisir était en train de monter insidieusement en moi… Et que ça faisait du bien !
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le samedi 18 août 2018, 01:43:57
Le moins que l’on puisse dire, c’est que ce lycée s’était avéré bien plus distrayant que je ne l’aurais imaginé. La perversité était-elle la devise de l’établissement ? Je commençai à le croire volontiers. Nous n’avions suivi que deux cours, et j’étais d’emblée confrontée à deux professeurs perverses, quoique dans un style différent. Celui d’Homura-senseï s’était terminée à peine quelques minutes auparavant, et il n’avait pas fallu très longtemps pour que l’ambiance change drastiquement.

Asuka, ma soumise et ma propriété, s’était vite retrouvée collé au bureau, la cravache de la senseï filant le long de ses cuisses, sous les plis de sa jupe d’écolière. Cette vue était plutôt amusante, en particulier le visage rubicond de mon esclave, mais malgré cela, je ne pouvais pas me départir d’une certaine mauvaise humeur. Certes, Homura-senseï procédait avec mon consentement, mais cette mortelle était tout de même à moi !

*Ainsi, tu t’obstines à protéger tes professeurs à ce que je vois.*

Cette petite effrontée venait de refuser ma proposition ! Cela m’agaçait d’autant plus de la laisser aux mains de la senseï autoritaire qui cherchait secrètement à la détourner de moi. Ce qui n’avait strictement aucune chance d’arriver. Je restai nonchalamment assise sur l’un des bureaux, les jambes croisés, lascivement penchée en arrière tandis mon regard suivait les claquements de la cravache sur les ravissantes fesses de ma soumise.
Néanmoins, il était désormais hors de question d’intervenir. Je venais de laisser un choix à Asuka, et celle-ci m’ayant signifié son refus, il n’était pas acceptable de revenir sur mes mots. Du moins, tant que Homura-senseï ne dépassait pas les bornes. Ce n’était pourtant l’envie qui me manquait de soumettre cette insolente professeur, qui s’estimait plus douée que moi, de la faire ramper et couiner pour l’ajouter à ma longue collection de soumise.

La punition fut pourtant courte. Elle était double pour Asuka, qui était infiniment gênée d’être ainsi, les fesses claqués par sa propre senseï auquel elle vouait un bien trop grand respect. Quant à moi, je fus également satisfaite, non du châtiment physique mais du comportement de ma soumise malgré les douces caresses sur sa féminité et ses gémissements de plaisir. Ne venait-elle pas de faire preuve d’une fidélité exemplaire ? Un point pour moi. J’adressai narquois envers Homura-senseï pour toute réponse.

« Je suis très douée pour dresser. » Lui affirmai-je. « Je vais d’ailleurs la récupérer, nous avons cours. »

L’expérience avait assez duré. Asuka devait certainement en réclamer davantage, mais elle m’appartenait à moi, et à moi seule. Homura-senseï fit une moue, visiblement peu encline à laisser s’échapper sa nouvelle victime.

« Oui, évidemment. » Elle marqua une pause, et son regard s’arrêta sur le bijou autour du cou d’Asuka, en particulier sur l’inscription. « Joli collier, Kahori-san… »

Je ne répondis rien. C’était une limite à ne pas franchir que de toucher à ce collier, un précieux cadeau offert à mon esclave ! Fort heureusement pour Homura-senseï, celle-ci décida sagement d’abandonner la partie, reposant la cravache avant de se laisser tomber dans son siège, songeuse. Je remis consciencieusement en place la jupe d’Asuka, réajustant sa culotte en une caresse ferme sur son postérieur, geste qu’elle connaissait bien.

« Bonne journée, senseï. » Dis-je poliment, tandis que celle-ci me répondait d’un hochement de tête.

La seconde sonnerie, signalant l’entrée en classe résonna brusquement, alors que nous sortions justement de la salle. Les couloirs se vidaient rapidement de leurs élèves. Toutefois, avant de nous rendre en cours, une petite précision s’imposait. A peine sortie, je me retournai brusquement vers Asuka, examinant ses joues rougies et ses cheveux légèrement en désordre.

« Tu t’es bien comportée, Asuka. Tu as été obéissante et fidèle, je suis satisfaite de toi et en vertu de ça, je t’accorde une faveur. N’importe laquelle, tu as jusqu’à la fin de la journée. »

N’était-ce pas naturel de la récompenser ? Je savais punir, mais je pouvais également féliciter une fidélité envers moi, et Asuka le méritait bien. Quant à la nature de la récompense, à en juger par la délicieuse chaleur émanant de ses cuisses, je pouvais évidemment en avoir une idée. Mais le choix était déjà une récompense en soi.

« Réfléchis pendant que nous marchons. » Lui dis-je en recoiffant ses mèches en désordre, un geste presque tendre avant de lui prendre la main et de l’entrainer.

Le plus merveilleux dans tout cela, était que cette récompense allait probablement semer une plus grande confusion dans sa tête. Une manière diabolique de resserrer mon emprise sur ma petite Asuka.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le dimanche 19 août 2018, 22:07:47
Quand Homura-sensei feignit de s’intéresser à mon collier, je posai instinctivement ma main dessus, comme pour le protéger, et pour empêcher cette femme de le retirer. Certes, elle était ma professeur, et, même si elle était une perverse qui aimait battre le cul de ses élèves avec une cravache, je lui devais le respect, mais... Ce collier était mon collier ! Ou, plus précisément, celui de ma Maîtresse ! Et, même si je n’osai pas encore me moquer du corps enseignant comme Maîtresse Desmina le faisait, je la voyais comme ma Maîtresse. Homura-sensei sourit doucement, puis nous laissa filer. Le cœur battant la chamade, je me retrouvai donc dehors, en compagnie de ma Maîtresse, l’esprit empreint de confusion... Tout était allé si vite ! Avais-je seulement eu le temps de réaliser ce qui venait de me tomber dessus ? À peine ! Et, alors que je commençai à retrouver mes esprits, ma Maîtresse se montra... Inhabituellement bienveillante envers moi. Bon, je ne la connaissais que depuis hier, mais j’avais déjà compris qu’elle était une démone, et qu’elle aimait beaucoup me mettre en difficulté ! Mais, manifestement, mon comportement envers Homura-sensei lui avait fait plaisir, ce qui, je dus bien l’admettre, fit doucement bondir mon cœur dans ma poitrine.

« Maî-Maîtresse... »

Elle m’avoua alors que j’aurais droit à une récompense, et... Bon, en fait, il était assez facile de deviner ce que j’allais demander ! En tout cas, je me pinçai les lèvres, toute heureuse, toute excitée. J’avais donc vraiment réussi à impressionner ma Maîtresse ? À faire en sorte qu’elle soit fière de moi ? C’était... C’était tellement excitant ! Je lui souris donc, et elle me recoiffa ensuite les cheveux, me faisant encore furieusement rougir. Toutefois, alors que nous approchions de la prochaine salle, ma main se serra subitement sur le poignet de ma Maîtresse.

Prenant mon inspiration, je la regardai alors, et me lançai :

« Vous êtes ma Maîtresse ! Homura-sensei est une professeur, mais... Je n’ai qu’une seule Maîtresse, et c’est vous ! »

J’avais envie de la prendre dans mes bras, ou de lui baiser la main, mais nous étions en retard, et je ne savais pas trop comment expliquer ce geste spontané, cet aveu irréfléchi et rapide, mais bien évidemment sincère. J’ouvris ensuite la porte de la salle, après avoir toqué à cette dernière, et me courbai en avant pour présenter mes excuses. Le cours avait à peine commencé, et, comme il était 10h, c’était un cours réduit d’une demi-heure avant une pause de 15 minutes, puis un dernier cours, un peu plus long, avant la pause-déjeuner.

Les cours d’une demi-heure étaient souvent l’occasion de faire des modules, des cours particuliers, notamment en éducation civique. Je m’installai donc, tandis que le professeur, un jeune homme, reprit le cours. Plutôt calme, il avait axé ce module autour du système électoral japonais. C’était assez barbant, et je ne retins rien de cette demi-heure, car je commençais en fait à avoir très chaud entre les cuisses, attendant désespérément que la pause arrive. Mais que ce fut long ! Maudite horloge ! Maudit « dieu sinistre », comme l’avait écrit Baudelaire, elle se refusait à avancer ! Et moi, mon esprit partait en roue libre, repensant à tout ce que ma Maîtresse m’avait fait la veille ! J’avais de plus en plus chaud entre les cuisses, une démangeaison qui m’amenait presque inconsciemment à me caresser sur le rebord de la chaise, cherchant le meilleur moyen de glisser le rebord de la chaise entre mes cuisses, me pinçant les lèvres, écrivant nerveusement.

Au bout d’un moment interminable, la sonnerie libéra enfin les élèves. Je me retournai alors vers ma Maîtresse, et, sur un regard suppliant, et sur un ton implorant, je lui demandai ce qu’elle devait bien se douter :

« Maî-Maîtresse, je vous en supplie, je... Prenez-moi dans les toilettes ! Comme si j’étais vo... Votre chienne ! »

Mais n’étais-ce pas ce que j’étais, après tout ? Sa chienne ? Sa délicieuse et magnifique chienne ? J’aurais dû me sentir horrifiée à l’idée de me considérer ainsi, comme une chienne... Mais appliquer ce qualificatif à moi en parlant de ma Maîtresse, en réalité...

Et bien, ça m’excitait beaucoup !
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le jeudi 23 août 2018, 15:44:19
Asuka devenait une bonne petite esclave. Cela ne faisait aucun doute, alors que la moindre petite attention de ma part la faisait bondir de joie, même lorsqu’il s’agissait de lui rappeler sa place d’objet. Ma propriété en l’occurrence. Elle était à mes ordres, et même plus encore, sa fidélité se transformait en une loyauté amoureuse sans faille. Une preuve que mon éducation est une réussite ! Nous marchions à pas rapides dans le couloir, progressant aussitôt vite que possible vers le cours suivant, et je la sentis m’agripper le poignet.

*Bien Asuka, brave petite soumise.* Pensai-je en écoutant sa déclaration passionnée.

Un aveu spontané et sincère, ça ne faisait aucun doute. Encore quelques semaines ainsi, et je pourrais en faire absolument tout ce qu’il me plaira. Quel destin allais-je lui réserver ? Honnêtement, je n’avais pas encore pris une décision finale, mais déjà, quelques idées me traversaient l’esprit. Asuka resterait à mes côtés, ça ne faisait désormais aucun doute, seule la manière dont cela allait se concrétiser restait encore à déterminer.
La demi-heure suivante fut particulièrement assommante. Le thème du cours ne m’intéressait absolument pas. Les notions de démocratie et de choix électoraux propres aux humaines étaient si absurdes, si imaginaires que je n’écoutai pas un mot de la leçon. Dans quel monde illusoire vivent-ils, pensai-je. Quant à Asuka, elle ne tenait plus en place. Ces pensées chaotiques me firent sourire à maint reprises alors qu’elle revivait notre nuit précédente, cherchant à se caresser à ce simple souvenir.

Je l’avais mise dans un sacré état ! Un véritable volcan qui menaçait d’exploser mais, par pure facétie, je fis mine de ne rien remarquer. Comme cela avait été simple d’établir mon emprise sur cette mortelle, et comme c’était distrayant de la faire sombrer dans la luxure et le vice. Sa requête ne faisait désormais aucun doute, et j’étais persuadée qu’Asuka n’allait même pas pouvoir terminer la journée pour m’en faire la demande. Il n’était pas encore midi après tout.

« Très bien. » Répondis-je simplement face sa requête, formulée alors que la classe se vidait tout juste.

Une issue prévisible. Mais voilà ce côté masochiste qui ressortait de ma petite Asuka, me suppliant de la prendre comme une vulgaire chienne en oubliant sa timidité. Je conservai un air parfaitement impassible en rangeant mes affaires, prenant délibérément mon temps, et pris finalement la main de ma soumise pour la guider hors de la salle. Son vœu allait être exaucé, je n’avais qu’une parole. Les toilettes étaient comme tout le reste de l’établissement, très propres, et je les localisai facilement à travers les couloirs.
Asuka était bouillante, et je pouvais entendre son cœur battre follement derrière moi alors que je poussai la porte des toilettes. Cela ne se voyait pas sous ma jupe, mais j’avais déjà préparé mon coup, juteux et épais comme cette nuit. Les toilettes étaient étrangement désertes, mais l’inverse ne m’aurait pas réellement arrêté. Je poussai ma soumise sans ménagement dans le premier cabinet vide et la plaquai férocement contre le mur, baladant déjà mes doigts sur ses fesses.

« C’est bien Asuka, tu as compris ta place. Ta place de chienne à sa maitresse, et puisque tu as été bien docile, je vais te donner ta friandise favorite… »

Ah, elle voulait que je la prenne brutalement ? Son vœu allait être exaucé. D’un geste sec, je soulevai sa jupe et lui baissai la culotte jusqu’aux genoux, lui assénant une claque sonore sur son postérieur rebondit pour lui faire cambrer le dos. Aucun préliminaire, aucune tendresse. Sans cérémonie, je baissai moi aussi ma culotte, exhibant une érection de bonne taille et l’orientai aussitôt vers la féminité avide d’Asuka. Celle-ci était si excitée que je l’empalai sans le moindre mal, mon sexe glissant en elle de toute sa longueur, la plaquant contre la paroi en un seul coup de rein.

« Ta chatte est trempée, petite chienne, tu as aimé te faire caresser par tes professeurs ! » Me moquai-je.

Mes mains vinrent saisir ses hanches et, fidèle à sa demande, je la pris violemment, profondément. Mon bassin tapait contre son fessier, ravageant son intimité de ma belle verge épaisse, la pilonnant sans la moindre pitié. Comme une véritable chienne. Les toilettes résonnaient de ce bruit humide et lubrique de la chair contre la chair, et je glissai la pointe de ma langue dans l’oreille d’Asuka, lui mordillant le lobe de temps en temps sans pourtant arrêter mes coups de bassin.

Son ouïe humaine ne s’en était peut-être pas aperçu, mais mes sens aiguisés avaient bien remarqué les pas qui venaient d’entrer timidement dans les toilettes. Nous n’étions pas vraiment discrètes entre les gémissements d’Asuka, et mon bassin tapant contre ses fesses. De plus, je n’avais pas complètement fermé la porte de notre cabinet…
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 27 août 2018, 00:52:16
J’étais de plus en plus excitée, dans un état difficilement contrôlable. Cette femme me faisait tellement d’effet... Ma Maîtresse ! Depuis ce matin, je devais endurer ses provocations, ses baisers, ses caresses, ses insinuations. Elle m’avait roulé une pelle devant l’établissement, et elle avait même laissé une professeur me fesser ! Sans parler des fois où elle usait de sa magie rose sur les autres enseignants ! Si ça se trouve... J’en venais en fait même à demander si elle n’utilisait pas ça sur moi aussi, pour être honnête. Ou peut-être que je me cherchais juste une excuse ? Ce qui est sûr, c’est que j’avais très envie de me faire baiser. Ce n’était sans doute pas très moral, surtout dans un lycée, un établissement public, mais, après tout... Tout le monde ici était un pervers potentiel ! Je ne faisais que suivre le rythme, moi !

Quand la sonnerie sonna, ma tension nerveuse était toujours aussi forte, et, prenant tout son temps, ma Maîtresse continuait à me frustrer. Sérieusement ? Est-ce qu’elle ne voyait pas dans quel état j’étais ? Tout mon corps me donnait l’impression de trembler sur place, tandis que je ne pouvais m’empêcher d’imaginer le contact de sa queue en moi. Oh oui ! Je n’avais aucune honte à le penser, mais, en ce moment, je fantasmai clairement là-dessus. Nous rejoignîmes ainsi les toilettes. Au lycée Mishima, comme partout ailleurs, les élèves se chargeaient après les cours, par roulement, de l’entretien des salles et des classes, et il fallait bien admettre que nous faisions plutôt un bon travail. De plus, ces toilettes n’étaient pas très souvent utilisées, surtout à l’heure de la pause récréative, car ils étaient assez éloignés. Il n’y avait d’ailleurs que nous, et je me retrouvai très vite acculée entre, d’un côté, la paroi, et, de l’autre, le corps de ma Maîtresse, qui m’exhiba sa grosse sucette.

« Maîtresse..., me mis-je à gémir de nouveau. Pitié... »

Difficile de dire à quel point, en ce moment, je voulais sentir cette grosse queue me perforer, me prendre énergiquement, et me faire hurler comme une folle. Oui, là, tout de suite, il était difficile d’imaginer à quel point tout ce que j’avais en tête, c’était la sensation de remplissage, de complétude en sentant ma Maîtresse me prendre. Je mouillai, et sentis ensuite ma Maîtresse se rapprocher de moi. Elle abaissa ma culotte, et je lui tournai le dos, cambrant mes fesses, avant de couiner en sentant sa main me gifler.

« Haaa... N-Non, Maîtresse, c’est... Vous avez passé toute la matinée à côté de moi, à me titiller, à me provoquer, haaa... Comment voulez-vous que je vous résiste, hmm... Maîtresse, ma Maîtresse... »

Oui, sa Maîtresse ! Un possessif un peu mal choisi, mais qui, à mes yeux, illustrai surtout le fait que j’étais ravie d’avoir une Maîtresse. C’était... Eh bien, j’étais sans doute folle, mais, pour moi, c’était comme si je venais d’avoir un petit-ami. Et, en fait, c’était sans doute encore mieux que ça. Je goûtais en ce moment à une plénitude incroyable, un sentiment de bonheur absolu qui me remplissait de joie, au point que je risquai le débord. Je la sentais là, dans mon dos, à me prendre, et je manquai bien d’avoir un orgasme pile quand elle me pénétra... Mais, hey, je devais tout de même être à la hauteur des ambitions de ma Maîtresse ! Je me retins donc, soupirant, m’appuyant sur la cuvette des toilettes, gémissant à nouveau, sentant le membre de ma Maîtresse se glisser plus profondément en moi. De la salive coula de mes dents, tandis qu’elle continuait à me prendre.

Toute à mon excitation, je n’entendis évidemment pas une personne supplémentaire arriver. Ces quelques bruits de pas m’échappèrent donc. La femme referma doucement la porte à clef derrière elle, puis s’assit sur un lavabo, et attendit patiemment, observant ses longs ongles en souriant encore.

Après tout, ce n’était pas tous les jours qu’une vampire comme Mélinda Warren (http://orig00.deviantart.net/4dc5/f/2009/058/8/a/vampire_by_eat01234.jpg) surprenait dans les toilettes une démone en train de besogner férocement une jeune femme...
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le mercredi 29 août 2018, 18:36:39
Quelques semaines, peut-être même quelques jours supplémentaires, et j’étais persuadée que la rééducation d’Asuka prendrait une nouvelle dimension. A peine avais-je approuvé sa requête, que ses pensées n’étaient plus que chaos et luxure, mon esclave ne songeant plus qu’à se faire baiser sauvagement. Cette histoire ne pouvait se terminer que d’une seule manière. Cette mortelle allait devenir un vulgaire objet sexuel, le mien en l’occurrence, en oubliant ses anciennes notions de respect ou d’humanité.

Un avenir qui n’était plus si éloigné. Même si j’écoutai secrètement ses pensées, ce n’était pas réellement nécessaire pour comprendre qu’Asuka était totalement accro à moi, et à cette grosse queue improvisée. Dommage, ça n’était pas ma méthode favorite. Quoiqu’il en soit, je la besognai sans ménagement contre la paroi immaculée des cabinets, l’écoutant gémir, couiner, et soupirer d’aise. Je souris imperceptiblement. Ah, ma petite esclave, pensai-je, tu seras bientôt parfaite.

« Ta maitresse, hmm ?... Tu es bien sûre de toi, Asuka. Je t’accorde une légère faveur, et déjà tu te croise toute permise. C’est mauvais, très mauvais. Il va falloir te rappeler ta place, et combien tu dois prouver que tu mérites mon attention. »

Là-dessus, j’assénai une claque bien sentie sur son postérieur, puis une deuxième sur l’autre fesse. Le bruit résonna dans les toilettes, et je tournai enfin la tête vers l’arrivante, patiemment assise sur le lavabo. Cette jeune femme n’avait même pas l’air surprise de la scène, rien d’étonnant avec un pareil lycée. Je lui souris en retour, le plus naturellement du monde sans cesser mes coups de reins, ni même avertir Asuka de sa présence. Une autre parfaite occasion pour la mettre en difficulté.

Toutefois, l’observatrice inconnue titillait mes sens. Cette fille n’était définitivement pas humaine, et je me rappelai brièvement les mots de la senseï à propos des autres créatures qu’hébergeait ce lycée. De quoi sérieusement pimenter la situation. Mes mains glissèrent sous le chemisier d’Asuka pour venir caresser ses seins, et pincer ses tétons, la serrant d’autant plus fermement contre moi pour la pénétrer avec plus de force. Maintenant que l’on nous observait, je me devais de compromettre mon esclave davantage.

« Je ne t’entends pas assez, Asuka. Dis-moi bien fort combien tu es une chienne soumise, et combien tu aimes te faire baiser par les femmes autoritaires. » Lui glissai-je à l’oreille.

Ma langue vint conclure cette déclaration, serpentant le long de sa nuque, étrangement longue et chaude. Asuka n’avait probablement pas entendu notre spectatrice entrer, et il était plus bien drôle de lui faire crier des paroles salaces en sa présence. J’assénai deux nouvelles claques sur le postérieur de ma soumise, avant de passer mon bras autour de son cou pour appuyer encore davantage mes coups de reins, comme une vulgaire poupée.

Tout cela m'amusait énormément et il était de temps de passer à la seconde étape. Je passai mon bras libre autour de la taille de ma soumise, et la fit basculer avec moi sur les toilettes, m’asseyant sur le siège. Ma soumise demeurait empalée sur ma queue, les jambes écartées en direction de la porte et donc de l’inconnue qui devait désormais profiter d’une vue exceptionnelle. Je soulevai les cuisses d’Asuka, l’humiliant davantage en la plaçant bien en face de notre spectatrice perverse.

« Enchanté, mademoiselle dont je ne connais pas le nom. Si ce spectacle vous intéresse, ne restez donc pas à l’écart. Ma petite chienne ne demande que ça. »

Je remuai un peu dans la chatte dégoulinante d’Asuka, afin de la faire gémir et de démontrer explicitement mes paroles. Celle-ci devait bien se rendre compte que non seulement on nous observait depuis un moment, mais que cette fille avait tout entendue de ces aveux.

« Sois polie Asuka, et dis bonjour. » Lançai-je d’un ton sec.

En réalité, j’étais également plutôt curieuse. Cette créature était d’une beauté parfaite, véritablement angélique, sans quoi je ne l’aurais probablement pas invité aussi facilement. Qu’allait-elle donc décider ? Se faisant, je continuai à pénétrer Asuka énergiquement, longuement, la faisant sauter encore et encore sur mon bassin pour l’empaler avec des bruits lubriques. Le retour en classe allait sans doute devoir attendre…
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le samedi 08 septembre 2018, 15:35:33
Autant dire que je n’étais clairement pas en état de réaliser que nous n’étions plus seules, et que nos ébats avaient attiré très rapidement d’autres femmes de puissance ici. En fait, je ne savais pas que Mélinda avait bloqué l’entrée des toilettes avec l’aide d’une surveillante, qui était l’une de ses esclaves, et qu’elle utilisait en ce moment un téléphone portable pour filmer la scène, ou, surtout, l’enregistrer. Après tout, je ne cessai de hurler, de gémir, tandis que les faibles murs de la cabine tremblaient sous nos coups de reins. Moi, là, j’étais clairement ailleurs. Envolée, la jeune femme timide, la jeune élève nerveuse, je me transformai en une pure perverse… Ce qui n’échappait nullement à ma Maîtresse, et moi, bien obéissante, je ne pouvais que lui répondre :

« H-Han, Maî-Maîtresse, hmmm… !! O-Oui, je… Hmmm… Je… Haaa… »

Nouvelle claque, une bonne fessée pour m’inculquer le respect. Yeux clos, je m’appuyai contre la cuvette des toilettes, crachant ma salive sous les puissants coups de reins de ma Maîtresse. J’étais évidemment surexcitée par la situation présente, par ce qu’elle me faisait, par le fait que je couchais avec une démone dans les toilettes du lycée (dans les toilettes du lycée, bon sang !), que, tout en couinant, je me mis à hurler, yeux clos, les joues en feu :

« JE SUIS UNE GROSSE SALOPE SOUMISE QUI AIME SE FAIRE DÉFONCER LA CHATTE PAR SA MAÎTRESSE !! »

C’était sorti. Comme ça. Sans crier gare. Une phrase qui s’accompagna de gémissements et de hurlements, avant que je ne sente ma Maîtresse me retourner. J’étais comme un vulgaire poupée de chiffon entre ses bras, et, après quelques instants, je me retrouvai assise sur les cuisses de ma Maîtresse, celle-ci posant ses mains sur mes cuisses pour les écarter. Je couinai encore… Avant de voir la porte s’ouvrir. Mes yeux s’écarquillèrent brusquement en voyant une jeune femme devant nous, un téléphone portable à la main, me filmant, zoomant visiblement sur le phallus planté dans ma chatte… Et ce pile au moment où j’atteignais mon orgasme.

Je me mis à gémir devant l’objectif de la caméra, et jouis donc en direct, gémissant profondément, la mouille dégoulinant sur le sol, coulant le long des toilettes, tandis que la femme se mit à glousser. Je la reconnus ensuite, et déglutis doucement.

« Mé… Mélinda… ?! »

Ma Maîtresse m’avait dit de lui dire bonjour, mais la panique se mit à croître tandis que la femme devant moi se mit doucement à glousser. Sérieusement… Qu’est-ce qu’elle fichait ici ?! Je sentis la panique croître, mais, avec la queue de ma Maîtresse bien plantée en moi… Réfléchir devenait difficile !

« Tu n’as pas entendu ce que ta Maîtresse t’a dit, petite Asuka ?
 -  Haaa… Je… Hmmm… »

Je me pinçai les lèvres, me demandant si tout cela n’était pas un piège de ma Maîtresse. Il y avait tant de rumeurs circulant sur cette Mélinda… Une élève très souvent absente, et dont l’absentéisme ne dérangeait personne. Les professeurs ne lui disaient jamais rien, et j’étais partagée entre une certaine forme de peur, de fascination, et aussi de sincère excitation en pensant à elle, car… Et bien, toute considération mise de côté, elle était d’une beauté incroyable ! Une beauté angélique, mais qui semblait presque trop belle, avec son visage de porcelaine, pour être réelle !

Je sentis ma Maîtresse me pincer, et couinai encore, sentant sa langue et ses dents dans le creux de mon cou.

« Hnnn… Bon… Bonjour, haaaa…
 -  J’ai été devancée, tu sais… Je comptais m’inscrire à l’une de tes séances de kinbaku pour t’attacher moi-même, et te baiser comme une truie… Mais j’ai été devancée. »

Je me mis à rougir, étrangement gênée d’apprendre que tant de femmes voulaient m’asservir. Ce lycée était incroyable ! C’était un véritable baptême, aujourd’hui, où je découvrais une facette incroyable du lycée ! Je vis alors Mélinda poser le téléphone à côté d’elle, puis se déshabiller lentement. Elle déboutonna son chemisier, et le posa au sol, ainsi que sa minijupe, révélant un corps magnifique. Elle avait une superbe poitrine, parfaitement proportionnée, une très longue chevelure, et se déshabilla totalement… Exhibant entre ses cuisses une grosse verge en érection, un vit dressé et légèrement trempé, qui me fit déglutir.

Mélinda se déplaça doucement, approchant sa verge de mes lèvres. J’avais les yeux rivés sur sa queue, ce qui fit que je ne pouvais pas voir son regard, car j’aurais alors vu ses yeux se mettre à rougeoyer. Elle souriait malicieusement révélant toutefois des dents pointues.

« Tu n’es pas la seule démone ici, tu sais… Montre-moi à quoi tu ressembles, Desmina… »

Elle savait que ma Maîtresse était une démone ? J’avais plein de questions à poser, mais je pensais surtout à la verge qui me défonçait la chatte… Et à celle qui dansait devant moi, caressant mon menton.

« Ne vous en faites pas, notre prochain cours a lieu avec l’une de mes esclaves… Nous pouvons arriver en retard, elle ne dira rien. Mais toi, petite chienne, ouvre bien la bouche… »

Je sentis la main de Mélinda serrer mes cheveux, son autre main se posant sur la base de son sexe, et elle fourra sa queue dans ma bouche, m’arrachant un long soupir, tandis que je continuai à me faire pilonner la chatte par ma Maîtresse, ce qui, somme toute, m’approchait d’un second orgasme.

Et moi, j’étais prise entre deux superbes femmes, qui avaient l’air d’être aussi autoritaires que belles…

…Comment est-ce que je ne pouvais pas jouir en série, moi ?!
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le lundi 17 septembre 2018, 15:36:24
Asuka était quasiment prête désormais. Le dénouement approchait, je pouvais déjà l’imaginer, et ce même si l’endroit n’était pas très approprié pour un triomphe. Qu’une intruse vienne l’humilier davantage ne faisait que me faciliter les choses pour son propre avenir. A mon service. Car bien évidemment, je ne comptais nullement m’éterniser dans ce monde mortel, bien que ce lycée possède son lot de distractions. Mon but avait été fixé au moment même où une humaine écervelée m’avait importuné par une agaçante invocation.
La punition physique n’était pas une solution à court terme. Comme en témoignait les jouissances à répétition qui secouaient le corps d’Asuka durant mes sévices, elle adorait cela. A ce stade, la chute était si proche, que l’humaine ne s’en rendait plus compte, et qu’au final, elle allait la souhaiter, voire la réclamer de ma part. Le cri de la parfaite soumise était grandiose, exactement ce que je recherchai, et l’humiliation de l’orgasme face à une tierce personne était simplement parfaite. Une orchestration à point nommé.

« Ne m’oblige pas à me répéter. » Insistai-je sèchement en mordant son lobe d’oreille pour l’obliger à dire bonjour.

Tout ceci était un déroulement imprévu. Mais cela n’allait pas m’empêcher d’emporter Asuka avec moi, comme je lui avais maint fois répété, elle était condamnée au moment même où cette petite gourde m’avait invoqué. Je ne cessai mes coups de reins, empalant ce phallus factice plus profondément dans la chatte détrempée d’Asuka, la rendant de plus en plus dépendante à cette luxure hors norme.
Pendant ce temps, la nouvelle arrivante ne perdit pas un instant pour profiter à son tour de la situation. A en croire ses paroles, cela lui tenait à cœur depuis un petit moment. Qui aurait pu le croire ? Qu’une petite sotte comme Asuka, timide le jour et perverse la nuit, puisse attirer autant de convoitise ? De mon propre avis, cette mortelle allait faire une excellente servante… En enfer !

« C’est une nouvelle leçon pour toi. Quand une demoiselle t’accorde un minimum d’attention, tu dois la remercier convenablement, en bonne chienne que tu es, Asuka. »

Nue et une verge dressée entre les jambes, cette Mélinda illustrait exactement le type de remerciement dont je parlais. Une vampire s’ajoutait au bestiaire improbable de ce lycée. Ce physique était si reconnaissable, que je n’eus pas le moindre doute sur son identité. Quant au fait d’autres démons erraient en ces lieux, ce n’était guère surprenant non plus, quand les succubes devaient adorer ce lycée de la perversion.
Asuka n’irait jamais au prochain cours. Mais je ne dis rien de mes plans, et continuais, infatigable, à marteler son entrejambe de vigoureux coups de hanches, si trempée que ma queue s’y agitait aussi parfaitement qu’un piston bien huilé. De toute manière, mon esclave avait un meilleur usage à faire de sa bouche qu’argumenter, et c’est avec une certaine satisfaction que je la vis engloutir le sexe nouveau venu.

« Depuis quand les petites vampires ordonnent aux démons ? » Répondis-je à Mélinda.

Tandis que ma soumise la suçait avec une dévotion exemplaire, je ceinturai les hanches de celle-ci d’une main, pour venir caresser les testicules de notre invitée surprise de l’autre. Un geste si étroitement mêlé d’érotisme et de possession, que cela me semblait difficile d’y discerner mes intentions.

« Nous ferons connaissance quand le moment sera venu. En attendant… » D’un geste souple, je soulevai Asuka, faisant émerger ma verge de son intimité dégoulinante. Traitant Asuka comme un simple objet, un cadeau diplomatique en somme, j’orientai mon sexe raide entre ses petites fesses et, lentement mais sûrement, la sodomisai sans cérémonie. « Je vais te faire une place par souci de cordialité. »

Les jambes écartées, et la chatte humide, bien ouverte d’Asuka n’avaient besoin d’aucune explication pour comprendre ma proposition. Cette humaine était mon objet. Mélinda n’était qu’une excuse supplémentaire pour la soumettre encore plus profondément que jamais, et Asuka allait adorer ça, j’en étais convaincue.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 24 septembre 2018, 01:21:45
Je me trouvai en situation... Incroyable. Honnêtement, j’avais encore du mal à réaliser clairement ce qui m’arrivait. Ma Maîtresse me baisait sur les toilettes, et, devant moi, il y avait cette étonnante élève, Mélinda Warren, qui, non seulement était une Maîtresse, mais aussi... Une vampire ! Je ne comprenais plus rien, si ce n’est qu’elle avait, elle aussi, une queue, qu’elle me fourra dans la bouche. Décidément, je découvrais un tout nouvel aspect du lycée Mishima, et je n pus que soupirer, déplaçant mes mains pour les appuyer sur le corps de Mélinda. Cette fille m’avait toujours intrigué, et le fait d’apprendre qu’elle voulait de moi pour être son esclave... Pouvais-je donc être si populaire ? Cette nouvelle était très surprenante, et, tandis que je m’y faisais, les femmes continuaient à me bourrer. Maîtresse serra davantage mon corps contre le sien, et je déglutis doucement, sentant la verge de Mélinda, grosse et massive, aussi épaisse que celle de ma Maîtresse, s’enfoncer jusqu’à la garde. La main de ma Maîtresse frôla mon visage, et caressa les testicules de la vampire, comme pour l’accompagner. Moi, je recouvrai sa verge de ma délicieuse salive, et, tandis que le temps passait, ma Maîtresse décida de passer aux choses sérieuses.

Elle se retira brusquement de mon vagin trempé, et me tira doucement en arrière. Mon dos heurta son ventre, et je soupirai alors, ayant très chaud, voyant Mélinda se déplacer encore. La femme s’était intégralement déshabillée, à l’exception de ses collants, et, soudain, je sentis le vit de Maîtresse Desmina s’approcher de mon fondement. Elle n’allait tout de même pas...

« Maî-Maîtresse, nnn... »

Quand même pas ! Je voulais lui dire de ne pas le faire, mais, au même moment, sa queue s’enfonça dans ma rondelle. Mes yeux s’écarquillèrent, et un cri mourut dans ma poitrine, tandis que la femme enfonça durement son chibre en moi. Mes yeux se révulsèrent dans leurs orbites, et un gémissement ténu s’échappa de mes lèvres. Toutefois, le pire était encore à venir, car Maîtresse Demsina s’était déplacée. Elle avait posé ses mains sur mes cuisses, et, rapidement, Mélinda la rejoignit. Les mains griffues de la vampire se posèrent sur mes fesses, en soutien, et elle me pénétra à son tour, s’enfonçant dans ma chatte trempée. Sentir ces deux femmes se coller à moi m’arracha alors un premier cri, puis, quand elles se retirèrent toutes les deux, et s’enfoncèrent de nouveau, un nouveau cri s’échappa de mes lèvres.

« Haaaaannn...
 -  Si étroite, et pourtant, hmmm, ta chatte se déforme bien... Ta Maîtresse n’a pas dû t’épargner, hein, petite salope ? »

Mais où diable avais-je débarqué ? Où donc étais-je pour que ces femmes m’insultent aussi librement, sans aucune gêne ? Je rougis furieusement en me pinçant encore les lèvres, sentant les deux bites s’enfoncer en moi. Le pire, c’est que je frissonnai à chaque fois qu’elles m’insultaient, ou que... Mélinda m’arracha encore un cri en pinçant brusquement mes fesses, facilitant ainsi les mouvements de la femme. Ma main se posa sur l’épaule de la vampire, et l’autre tapa contre la cloison des toilettes. Mon corps continuait à rebondir, sans défense, ballotté entre ces deux terribles beautés. Une démone, une vampire... Et une pauvre humaine entre les deux qui se faisait maltraiter par elles !

Le fait est qu’elles n’y allaient pas de main morte. Tout en me torturant sexuellement, et en me faisant enchaîner les orgasmes, et même en me faisant couler des larmes, Mélinda continua à parler, serrant et collant son corps contre le mien :

« Alors... Hmmm... Tu comptes rester ici longtemps... Des-Desmina, hmmm... ? »

Elles n’allaient tout de même pas se mettre à discuter tout en me baisant, si ?!

Ah, ces pestes étaient terribles dans leur domaine !
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le mardi 25 septembre 2018, 18:51:59
Aussi confortable que pouvait l’être le joli cul d’Asuka, où j’étais actuellement enfoncée sur jusqu’à la garde, le siège des toilettes ne l’était pas, lui. Ah, qu’il me tardait de gagner meilleure demeure. Le monde des mortels, en particulier ce lycée, avait beau receler quelques surprises amusantes, ce n’en était pas moins qu’une distraction passagère. Mon humeur se tournait déjà vers l’avenir. Une âme de plus, nouvelle et jeune pour enrichir mon personnel, et agrémenter mon tout dernier palace infernal.
Asuka ne le savait pas encore mais, brusque lubie de ma part, elle serait sans doute parfaite dans l’uniforme de femme de ménage. Le temps dicterait plus exactement ce que j’allais faire d’elle. Peut-être une simple esclave mortelle, et qui sait, peut-être une succube si son service me convenait ? Elle était déjà suffisamment obéissante et fidèle pour me permettre de la traiter comme un simple objet, ainsi prise entre mon sexe et celui de Mélinda.

« Oui… Et une seule nuit a suffit à la transformer en fourreau à bites, alors qu’elle était vierge. Elle est pré disposée à cet usage. » Expliquai-je après le compliment de la vampire.

Une autre sorte de compliment de ma part. Car, sans aucun doute, j’appréciai beaucoup profiter de mon esclave, de son corps tendre et qui réagissait au moindre coup de reins. Je pouvais même sentir les mouvements du sexe de Mélinda tandis que le mien sodomisait profondément, sans la moindre pitié, le fondement d’Asuka. D’une main, je ceinture sa taille pour la tenir près de moi, de l’autre main, mes doigts viennent courir sur sa confortable poitrine, en pincer les tétons pour la faire crier.
A dire vrai, la vampire captait mon intérêt également. Naturellement belle, surnaturellement même, son physique était forcément agréable à regarder, fidèle à sa race, et je m’amusais beaucoup de son arrivée inopinée. Réellement inopinée ? Ou bien était-elle déjà au courant, alors qu’elle convoitait Asuka de son propre aveu ? Quoiqu’il en soit, sa participation était la bienvenue pour couronner le dressage de ma nouvelle esclave en beauté. Nul doute qu’un éclair d’intérêt traversa brièvement mon regard.

« Eh bien, non… Je termine le dressage de ma dernière acquisition aujourd’hui, et puis… Je l’emmène à mon service, maintenant qu’elle est prête… N’est-ce pas, ma petite salope ? » Lui répondis-je, non sans mordre le cou d’Asuka.

Mon affirmation se ponctua par le pincement cruel d’un téton, tandis que mes doigts continuaient de caresser ses seins. Combien c’était amusant, je dois bien le reconnaitre, de la pénétrer toute deux sans cesser de faire connaissance. Heureusement que je disposais d’une résistance à toute épreuve, sans quoi l’érotisme de cette situation et le délicieux cul d’Asuka, m’aurait déjà fait jouir. Ma main descendit le long du ventre de mon esclave, venant caresser son clitoris, en rajoutant encore à la délicieuse torture qu’elle subissait, déjà déchirée par deux verges en même temps, et de belles tailles !

« Une nouvelle vie t’attend, Asuka, avec ta maitresse. Tu vas pouvoir la servir, être à ses pieds, devenir l’objet sexuel dont tu rêvais tant…  Et ce pour l’éternité. » Susurrai-je à son oreille.

L’éternité, peut-être pas. Qui sait ? Cela dépendra de son comportement, peut-être saurait-elle suffisamment me distraire pour que j’en fasse une des nôtres ? Ce cas de figure n’était pas impossible, mais qu’elle puisse terminer comme tant d’autres âmes torturées pouvait être aussi une réalité. Asuka se représentait sans doute l’Enfer comme un puit d’horreur, de hurlements et de douleurs, ce qui pouvait être vrai dans certains cas, mais je planifiai une retraite autrement plus luxueuse.

« Et toi, à ce propos, que fais-tu ici ? » Sans perdre mon souffle, je revins à Mélinda. « Qu’est-ce qu’une vampire aussi charmante trouve à ce lycée de la débauche si ce n’est des chiennes à remplir ? »

Quoi de mieux qu'une esclave commune pour faire connaissance, n'est-ce pas ?
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 01 octobre 2018, 01:05:48
J’étais totalement en transe. Je ne comprenais plus rien, et, avec les deux verges qui me défonçaient, je n’arrivai plus à me contrôler. Je passais mon temps à gémir, à hurler, à me tortiller sur place, tandis que ma Maîtresse parlait à l’autre femme, à Mélinda, comme si... Comme si je n’étais rien de plus qu’un vulgaire trou qu’elle labourait. Elle me pinçait les seins au passage, tout en continuant à me faire longuement l’amour. Son vit dans mon cul continuait à me ramoner, et Mélinda n’était pas en reste. Ses doigts griffus lacéraient ma chair à hauteur de mes cuisses, et elle les posa ensuite sur mes fesses, torturant monc ul pendant que Maîtresse Desmina pinçait mes seins.

« Hmmmm... !! »

Mes longs soupirs se déversaient dans ma poitrine, et j’avais encore du mal à répondre à ma Maîtresse, qui évoquait la publicité de m’emmener en Enfer avec elle, de faire de moi son esclave « pour l’éternité »... Je couinai donc, hochant lentement la tête. Là, sous l’effet de l’excitation sexuelle, tout mon corps était transi de désir, et je n’étais plus en état de songer à autre chose qu’à ce que je voulais. Être une esclave, servir ma Maîtresse jusqu’à l’éternité, être sa petite chienne... Oh oui, oui, tout ça me faisait follement fantasmer ! Là, je m’imaginai lui lécher longuement les pieds, subir pendant des heures les assauts de sa féroce trique tandis que j’aurais un collier autour du cou.

Rien de tout cela n’était clair pour moi, je n’étais plus en mesure de me contrôler. Je continuai donc à gémir, mouillant tandis que deux solides queues me pilonnaient, appartenant à deux magnifiques femmes. Nos corps se frottaient les uns contre les autres, leurs onctueux soupirs emplissaient mes oreilles, et Mélinda revenait régulièrement m’embrasser. Ses lèvres étaient magnifiques, d’une incroyable tendresse, et moi, mes bras ballottaient en l’air, se relevant parfois pour saisir les cheveux de la femme. J’essayai de conserver le contrôle, autant que possible, mais, en réalité, il n’y avait plus rien, ou presque, que je ne pouvais contrôler, si ce n’est ma propre propension à avoir des orgasmes en série.

Ma Maîtresse continuait à me sodomiser, déformant mes parois anales, et je faisais face à une dose de plaisir incroyable. Une belle prise en sandwich. Yeux clos, je visualisai la scène, les deux corps se frottant à moi,  deux belles beautés qui me torturaient sexuellement, me faisant gémir, encore, et encore, ou même hurler, surtout quand elles agrémentaient leurs coups de reins de pincements, voire de morsures ! Des morsures ! Ces femmes étaient vraiment monstrueuses ! Mais je ne pouvais pas nier que j’adorais ça !

« Mmmhh... Haaaaann, Maîtresse, haaaaa... !! »

Le seul fait de réussir à dire cela relevait, en soi, du miracle, tant je me faisais joyeusement bourrer. Et, tandis qu’elles continuaient à me prendre, et qu’un orgasme me traversait, Maîtresse Desmina s’enquit de la présence de Mélinda ici, presque comme si elles étaient dans un salon de thé. En même temps, il fallait bien avouer que Mélinda témoignait du même calme surnaturel que ma Maîtresse en me baisant, contrôlant ses coups de reins, donnant des coups secs, rapides, et profonds.

Mélinda sourit d’ailleurs devant la remarque de Desmina, et releva son visage pour la regarder, se pressant contre mon corps, m’étouffant sur place quand les corps des deux femmes s’écrasaient sur le mien, me noyant sous un solide cocon de douceur et de chaleur.

« Oh, hmmm... Pas de simples chiennes, non... Tu n’imagines pas... Comment les filles d’ici sont douées et... Appréciées là d’où je viens, hmmm... Ce lycée... Il n’est qu’une couverture, un terrain de chasse pour des gens comme toi et moi. Un endroit exceptionnel, hmmm... Où la finalité première est d’éduquer sexuellement les élèves qui y sont. »

Ce qui était sûr, c’est que ce n’était pas moi qui pourrais, au vu de ma position, prétendre le contraire...
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le vendredi 05 octobre 2018, 00:09:39
Asuka cédait. Et Asuka allait bientôt sombrer. Je pouvais entendre non seulement ses pensées lubriques, mais également son désir croissant de m’appartenir pour l’éternité, l’abandon total comme elle l’avait refusé au départ. Ne prenez pas mon âme, avait-elle clamé, au début de notre rencontre ! Et pourtant, tout cela allait m’appartenir pour l’éternité, cette âme de soumise, cette chair tendre et rose qui allait rougir de bonheur sous le fouet une fois le dressage terminée.
Seulement, mon esclave n’en avait pas encore pris totalement conscience. Quant à moi, dans un autre registre, je commençai également à céder. La sensualité de la scène, le corps chaud d’Asuka pressé contre le mien, ses gémissements et ses fesses étroites, les mouvements de Mélinda que je percevais à travers elle… Tout cela me pressait de jouir. Il ne me restait qu’à donner le coup de grâce avant cela, et abattre la dernière fierté de cette mortelle.

« Inutile de parler Asuka… J’entends tes pensées de salope depuis le début de notre rencontre, tu ne l’avais pas compris ?... Je sais combien tu rêves d’être ma chienne, de me lécher les pieds et de te faire prendre quand j’en aurais envie… Avec ton collier. »

Exactement ce qu’elle venait de penser à l’instant. Je ricanai en lui mordillant délicieusement la peau tendre de la nuque.

« Tu n’as aucun secret pour ta maitresse… Et tu vas avoir ce que tu veux bientôt… » Lui susurrai-je à l’oreille

Concluant ce murmure par de vigoureux coups de reins, déformant le cul délicieusement serré d’Asuka en imprimant un rythme double… Puis triple ! Cette fois, plus question de la ménager quand moi, sa maitresse, était sur le point de jouir et je me mis à lui imposer une vitesse surnaturelle, lui défonçant littéralement le fondement. N’était-elle pas prête à devenir ma chienne personnelle ? Cette mortelle devait se préparer à des critères physiques bien plus élevés qu’à l’accoutumée, si elle voulait me satisfaire convenablement, moi ou les invités qu’elle recevra…
En maid, oui, un rôle parfait. Cette perspective provoqua l’apparition d’un sourire, presque aussitôt remplacé par un long râle, presque guttural, tandis que l’orgasme me submergeait. Enfin, pourrais-je dire ! La trique bien enfoncée entre les fesses d’Asuka, je les lui remplissais onctueusement, généreusement, prise de quelques spasmes de plaisir que je calmai en mordillant ses épaules. Je la plaquai de plus belle contre moi, le sexe bien au chaud dans son fondement, laissant Mélinda la baiser tout son soûl.

« Qu’il est bon de se vider dans ton cul, Asuka ! » Mon regard de braise se tourna alors vers la splendide vampire qui continuait sa besogne. « Je vois ce que tu veux dire. Celle-ci je vais la garder, elle m’a l’air bien assez éduquée. »

Cependant, force est de constater que la déclaration de Mélinda me laissait entrevoir des perspectives pour le moins intéressantes. Moi qui manquait cruellement de d’actualisations quant à l’évolution du monde, je ne pouvais donc que supposer l’existence de sociétés peuplées de créatures surnaturelles. Quant à la ravissante vampire, nul doute que cette beauté de porcelaine ne devait avoir aucun mal à tirer profit de ce commerce, en y attirant les mortelles.
Tandis que mon identité humaine s’effilochait, que ma peau retrouvait peu à peu sa couleur naturelle, un rouge carmin décoré d’arabesques complexes, je caressai toujours de manière possessive la poitrine d’Asuka. Le départ était proche. Je recouvrai petit à petit ma forme originale, et adulte, tandis que le sexe factice disparaissait lui aussi des fesses de mon esclave, lui laissant son petit trou béant après tant d’exercices, et moi mes lèvres intimes. Ma chevelure recommença à flamboyer, générant une vague de chaleur, et une écrasante aura démoniaque dans cet étroit cabinet que nous allions quitter sous peu.

« Remercie Mélinda pour ces bons traitements, et pour daigner te remplir. » Lui murmurai-je en retrouvant ma forme originale.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 08 octobre 2018, 01:12:34
Oh, Dieu, que j’avais mal au cul ! Ma Maîtresse se lâchait vraiment, et je n’étais plus qu’une petite poupée entre ces deux femmes. Difficile de dire, en toute objectivité, laquelle était la plus terrible des deux. Je ne connaissais jusqu’à présent Mélinda que de réputation. Elle était une femme arrogante, une lycéenne absentéiste qui se moquait de l’autorité des enseignants, mais qui avait toujours, avec elle, quantité d’amis, ou de larbins. Les gens se méfiaient d’elle, et moi, tout ce que je savais sur elle avant ce moment, c’est qu’elle était une fille redoutablement belle, avec un visage poupon, une tête d’ange, mais avec des yeux verts acérés, très intelligents, qui trahissaient une femme à l’esprit profondément affuté. Et, maintenant, je pouvais dire que mes intuitions avaient été très bonnes ! Cette femme était une redoutable perverse, et elle me pénétrait avec talent. Tout en y allant franchement, elle était aussi suffisamment calme pour parler avec ma Maîtresse... Ma Maîtresse, qui rappela qu’elle pouvait lire dans mon esprit, ce qui me fit rougir. Honnêtement, si on m’avait dit, il y a quelques jours, que je me ferai prendre dans les toilettes du lycée par une démone et une vampire hermaphrodites, je n’y aurai jamais cru ! C’était pourtant là tout ce qui me tombait dessus.

Oui, en ce moment, je rêvai d’être encore la soumise de ma Maîtresse... Mais je n’étais pas en état de réfléchir ! Là, seul le désir parlait pour moi. Toute mon intelligence avait été remise au placard, et je me faisais délicieusement prendre en sandwich. La vampire me labourait, et chacun de ses baisers était un délice. J’y répondais avec appétit, me blottissant contre elle, sentant sa langue s’enfoncer dans ma bouche. Elle mordilla même ma lèvre inférieure avec ses dents, m’arrachant un couinement, ainsi qu’un long frisson. J’étais dans un état tel qu’il m’était impossible de dire combien de fois j’avais joui. J’enchaînai les orgasmes, tandis que ma Maîtresse continuait à m’éclater le cul.

« Haaaaaaa... Hmmmmmmmmmm... HAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNN... !! HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAANNNN... !!
 -  Là, oui, hurle, salope, HURLE BIEN FORT !! »

Il était impossible de lutter contre de telles femmes, tout simplement. Je n’étais qu’une humaine, une simple petite humaine. Je ne pouvais pas les combattre, et je laissai donc ces deux terreurs faire de moi ce que bon leur semblait... Car ce que je vivais en ce moment était phénoménal. Je n’avais jamais ressenti jusqu’à présent un tel pied ! Elles me défonçaient bien, et c’était... C’était si bon ! Douloureux, certes, mais j’étais arrivée à une espèce de stade supérieure à la douleur et au plaisir, comme si ces deux sensations se mélangeaient. Et ma Maîtresse me pilonna encore, accélérant le rythme, m’envoyant régulièrement m’aplatir contre le corps de Mélinda, me faisant encore hurler.

En ce moment, j’hurlai comme une folle, et il suffisait que quelqu’un passe dans le couloir pour entendre mes cris. Mais impossible de me retenir ! Ma Maîtresse y allait trop fort. Yeux clos, je me laissai submerger, comme une digue qui viendrait de sombrer une marée insurmontable. Encore, encore, encore ! Elle y allait sans relâche, sa grosse verge m’éclatant l’arrière-train. Je mouillai furieusement, les minutes défilant à toute allure, fondant comme des secondes tandis que la femme continuait à me prendre. Mes cris moururent finalement dans un ultime orgasme, et ma Maîtresse s’abandonna en moi. C’est d’ailleurs là que j’eus mond ernier orgasme, en la sentant se vider en moi. Cette idée me remplissait de joie, j’irradiai alors d’un tel bonheur que... Que tout mon corps se relâcha brusquement.

Je venais de jouir encore, et sentis le corps de ma Maîtresse évoluer. Ses mains sur mes seins devinrent plus fortes, et je frémis en sentant ses griffes, et en voyant sa peau rougir. Elle venait de reprendre son apparence normale, grandissant sur place, et libéra mon cul de sa présence. Son sperme se mit alors à couler dans le trou béant qui était mon anus, m’arrachant des soupirs. Je pouvais sentir les caresses de l’air sur mes parois déchirées, et la sensation de sentir son foutre dégouliner de mon corps m’excitait fortement. Mélinda n’en avait toutefois pas encore fini avec moi, et se servit du corps de ma Maîtresse comme support, continuant à me baiser.

« Haaaaa... !! »

Ceci dit, avec mon cul désormais libre, j’allais mieux... Mieux, dans le sens où mon esprit n’était plus autant fracturé. Ma tête était nichée contre les seins de ma Maîtresse, et je soupirai doucement,  J’étais là, contre elle, et j’étais bien, si bien... Puis Mélinda gémit alors, et se pinça les lèvres. Je l’observai alors, la trouvant... Très belle. Elle était là contre moi, yeux clos, contractant ses muscles, et me remplit à son tour. Avec sa peau mate, ses rougeurs ressortaient à merveille, et la jeune femme aux cheveux bouclés s’abandonna en moi, crachant sa semence.

Quand elle se retira, je m’effondrai sur le sol, baignant dans une flaque de sueur, de mouille, et de sperme, contre les jambes de ma Maîtresse. Celle-ci n’eut pas besoin de dire quoi que ce soit que je me penchai déjà vers ses jambes, et les embrassai, les léchant spontanément, en signe de ma profonde servitude, de ma soumission totale à celle-ci. Elle me donna alors un ordre, et je regardai Mélinda, avant de m’exécuter :

« Merci, Mélinda, merci de m’avoir... De m’avoir baisé si fort... »

Celle-ci sourit malicieusement en retour.

« Tu es une bonne salope, Asuka. Je suis toujours un peu frustrée de ne pas t’avoir comme esclave, mais... Desmina s’occupera très bien de toi, j’en suis convaincue. »

Elle me tapota affectueusement la tête, comme une petite chienne.

« Pourquoi te déguiser en lycéenne, Desmina ? Je croyais que les démons n’aimaient pas recevoir des ordres des humains. Tu serais bien mieux en professeur, surtout pour tourmenter Asuka... »

Mélinda se rapprocha alors de Desmina, et caressa son corps.

« En tout cas, tu es magnifique... Je connais une démone qui adorerait en savoir plus sur toi. Tu lui ressembles un peu, d’ailleurs... »

Je soupirai encore, pendant que mes pensées me trahissaient en imaginant Desmina en professeur sévère, dans un costume sombre et serré... J’avais encore du boulot à faire pour protéger mes fantasmes de la curiosité de ma Maîtresse, moi !
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le samedi 13 octobre 2018, 14:29:54
Quel était-donc cette antique formule humaine ? Tout est bien, qui finit bien, à quelques détails près. L’affront allait être finalement lavé, celui de m’avoir appelé comme une vulgaire démone de basse extraction, avec la chute d’Asuka aux enfers, devenant ainsi mon éternelle servante. Mais était-ce réellement une punition pour cette mortelle ? L’extase submergeant ses pensées, ses hurlements de jouissance et sa manière de se blottir contre moi me poussait à croire que me suivre était son désir le plus cher.
Ce dressage était parfait ! Asuka ne désirait plus qu’une chose, me satisfaire, et cela voulait dire qu’elle était donc fin prête. Un sentiment de fierté, d’accomplissement m’envahit, tandis que la vampire tirait grand plaisir du corps de mon esclave frémissante et chaude contre moi. Mélinda la gratifia d’un orgasme, la remplissant de foutre en guise de cadeau d’adieu, et je laissai glisser mon esclave le long de mon corps, la laissant s’échouer à mes pieds.

« Bien, très bien… » Approuvai-je aux remerciements d’Asuka, et à ses baisers des plus soumis sur mes cuisses.

Inconfortable comme l’était ces toilettes, il était vraiment temps d’en sortir, en plus d’être potentiellement dégradant pour mon image. Je me levai souplement, tout en grâce évidemment, laissant la possibilité à Asuka de cajoler mes mollets comme une parfaite soumise, et observai longuement Mélinda. Un véritable angelot de marbre.

« Je ne comptais pas m’attarder dans ce monde-ci à vrai dire. Cette petite chienne a eu l’impudence de m’invoquer comme une vulgaire succube, et je suis restée suffisamment pour la remettre à sa place. »

Je jetai un coup d’œil condescendant la mortelle à mes pieds avant de reprendre. « Comme tu vois, ça ne m’a pas pris longtemps. Le rôle de professeur me lasserait vite, je te remercie. »

La vision lubrique de ma propre personne dans une tenue d’éducatrice sévère traversa l’esprit de mon esclave comme un éclair que je surpris aussitôt. Décidément, cette salope ne s’arrêtait donc jamais ! Nul commentaire de ma part ne s’entendit, mais je notai cette idée pour plus tard. Quant à demeurer ici plus longtemps, non, et certainement pas pour m’occuper de la libido d’adolescentes. La main de Mélinda s’aventura imprudemment sur mes courbes, et je répondis en saisissant son menton entre le pouce et l’index, lui soulevant délicatement pour scruter son regard.

« Oh, vraiment ? J’ai encore beaucoup de choses à découvrir, je ne me suis pas éveillée depuis des siècles, vois-tu.  Peut-être nous reverrons-nous dans ce cas… »

Les mots franchirent à peine mes lèvres, que je les apposai sur celles de Mélinda. Un profond baiser brûlant, littéralement, que je fis durer un long instant avant de l’en délaisser, mordillant sa lèvre inférieure.

« … Ou peut-être viendrais-je vous trouver. »

Le sol se mit soudainement à vibrer sous nos pieds. L’air qui nous entourait devint étouffant, une odeur de souffre emplit la pièce alors le carrelage impeccable commença à se fissurer juste à côté d’Asuka. Un pouvoir démoniaque, la démonstration du mien, alourdissait l’atmosphère d’une chape de plomb et bientôt, un morceau entier du sol disparu, comme engloutit par un gouffre béant en train de s’ouvrir littéralement à côté de nous.
Était-ce une illusion, ou bien la réalité ? Les cabinets, les lavabos et même la porte fermant l’accès des toilettes se trouvèrent eux aussi emportés dans la fosse qui continuait à s’élargir. L’abysse n’était pas noire complètement noire, mais au contraire, flamboyait d’une couleur de lave, et une monstrueuse bouffée de chaleur suffocante y soufflait. J’aurais pu choisir un endroit plus accueillant de l’Enfer pour y ouvrir un portail, mais jamais je ne ratais une occasion pour tourmenter Asuka.

« La vue te plait, Asuka ? C’est là que nous allons. » Déclarai-je en la saisissant dans mes bras.

Au beau milieu du lycée, à la place des cabinets, un gouffre béant vers l’Enfer venait de s’ouvrir, manifestation magique que je contrôlais pleinement. D’ailleurs, j’avais laissé à Mélinda un ilot de sol suffisant pour ne pas chuter. Mon dos cramoisi se déforma et se gonfla d’ailes noires, gigantesques et terrifiantes, ses dernières nous soulevant de terre, mon esclave et moi, au-dessus de l’abime.

« Si tu as un dernier mot d’adieu pour ton ancienne vie terrestre, c’est le moment… »

Un hurlement peut-être, pensai-je, telle la fin tragique d’un pacte avec le diable ? Cela n’allait rien changer de toute façon. L’Enfer compterait une âme de plus dans un instant !
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 22 octobre 2018, 01:03:33
« Je t’accueillerai chez moi avec plaisir, Desmina... »

J’avais franchi le point de non-retour. Définitivement. Sans doute aurais-je pu, à la base, repousser cette femme, mais, non seulement je l’avais invoqué, mais j’avais largement pris mon pied avec elle. Le fait est que je lui avais donné mon âme, et, même si je n’étais pas une grande experte en démonologie, j’avais vu suffisamment de films sur la question pour savoir qu’il était trop tard pour faire marche arrière. Et, si une partie de moi l’avait encore voulu, cette séance de baise dans les toilettes avait achevé de taire cette partie. En moins d’une journée, cette démone avait su me transformer, réveillant en moi mes plus sombres et mes plus perverses pulsions. Quel intérêt de nier l’évidence ? De contester le fait que j’étais devenue son esclave, sa chienne personnelle ? Une esclave sexuelle qui offrirait à ma Maîtresse un accès permanent sur Terre. Je continuai à embrasser ses pieds, léchant sa peau rouge, tandis que Mélinda alla embrasser ma Maîtresse. Un long baiser, qui sonna comme un au revoir, au moins temporaire.

Ma Maîtresse ouvrit ensuite un Portail. Les yeux écarquillés, je vis le sol se fissurer devant moi, s’effritant progressivement. Le carrelage disparaissait, et une forte chaleur accueillit mon visage, tandis que ma Maîtresse se mit à flotter, déployant une paire d’ailes magiques noires. Elle me maintint ensuite entre ses bras, me serrant contre elle, et je me mis à frissonner. La peur revint de nouveau en moi, tandis qu’elle m’annonçait ma nouvelle destination, ma nouvelle maison. J’allais donc... En Enfer ? Je déglutis doucement, sentant celle-ci s’envoler. Mélinda nous faisait face, sans réaction, veillant toutefois à ne pas passer dans cette brèche, et ma Maîtresse m’indiqua qu’il était temps pour moi de dire adieu à mon ancienne vie terrestre.

Je tournai alors la tête, observant Mélinda... Un moment infini qui se suspendit à mes lèvres. Puis je me retournai vers Desmina, observant ma flamboyante Maîtresse, et l’embrassai sur les lèvres.

« Je sais que je ne suis pas encore à la hauteur de vos espérances, Maîtresse... » glissai-je alors.

Il m’était inutile de le nier, et je me redressai un peu, me collant bien à elle. Je tremblai nerveusement, en voyant l’air de désolation autour de nous, pensant encore que tout cela était une plaisanterie, et que j'allais revenir bien rapidement chez moi !

« Nous... Nous reviendrons sur Terre, h-hein ? Je... Il y a plein de gens fascinants là-bas, et... Enfin, je... Je pensais pouvoir vous inviter régulièrement sur Terre pour... Euh... Vos activités démoniaques, Maî-Maîtresse... »
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Desmina le lundi 29 octobre 2018, 20:33:38
De brûlantes et acres effluves de souffre remontaient par le portail ouvert de ma main, déchirant la réalité du plan terrestre pour un accès direct aux Enfers. En étant suffisamment attentif, l’on percevait par delà ce gouffre, quelques hurlements ou grognements difficilement identifiables. Malgré cela, cette réalité sous nos pieds, et Asuka se tenant dans mes bras contre moi, planant au-dessus du gouffre, celle-ci avait encore du mal à assumer sa situation future.
Mes ailes noires battaient, nous gardant encore quelques temps sur Terre sans effort, et je perçus les bras frêles de mon esclave s’accrocher à moi sous le regard intrigué de Mélinda. Un baiser timide, balbutiant, trahissant son angoisse et son hésitation à me suivre dans ma demeure infernale, et mon air moqueur ne devait guère contribuer à la rassurer. Un mystérieux sourire se dessina sur mes lèvres à sa question.

«  Tu y reviendras un jour. Quand tu seras prête à mes yeux, mais à ce moment là, tu ne trouveras plus aucun intérêt à la vie terrestre. »

Et sur ces termes obscurs, d’une puissante poussée d’ailes, nous nous enfonçâmes dans la faille qui se referma aussitôt, nous entrainant finalement en Enfer.
Titre: Re : Invocation démoniaque [Desmina]
Posté par: Asuka Kahori le lundi 29 octobre 2018, 20:41:39
FIN (?)