Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Le parc et son sous-bois => Discussion démarrée par: Néhérys le mardi 07 novembre 2017, 22:03:02

Titre: Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
Posté par: Néhérys le mardi 07 novembre 2017, 22:03:02
La journée touchait à sa fin, et je profitais d’un moment de calme après un emploi du temps plutôt chargé ces deux dernières semaines. J’étais à peine sortie de chez moi, en fait. Collée sur mon ordinateur, j’avais aidé un client à récupérer un certain nombre d’informations sensibles sur son concurrent direct. Evidemment, je ne le faisais pas par plaisir, mais le job payait bien alors je faisais ce qu’on me disait. La vie était chère ici, et même si j’avais de côté un large filet de sécurité, j’essayais quand même de gagner ma vie. Et puis au fond, ça me plaisait de manipuler des codes pour créer des programmes souvent à la limite de la légalité. J’avais toujours aimé jouer avec le feu, finalement. Quand j’avais quitté la Russie, pour fuir mon père. Je m’étais mise en danger, et j’avais, de manière surprenante, plutôt aimé ça. Pourtant, j’appréciais aussi de m’éloigner de tout ça et le fait de prendre l’air était devenu vital.

Voilà bien une demie-heure que j’arpentais les allées du parc, après une averse qui n’avait pas duré bien longtemps. L’odeur de l’herbe fraîche me donnait l’impression de respirer pour la première fois, tandis que je prenais le chemin du lac pour admirer l’immense étendue d’eau juste après la pluie. L’endroit était magnifique. Personne à l’horizon, les passants ayant été chassés par l’averse. J’esquissais un sourire en m’avançant sur le ponton duquel les pêcheurs du coin s’emparaient toujours habituellement. L’atmosphère qui régnait autour m’apaisait parfaitement, et c’est confiante que mes jambes passèrent au-dessus de la barrière afin de m’installer dessus. Je n’avais cependant pas anticipé le bois mouillé, et mon pied qui glissa brusquement alors que je perdais totalement l’équilibre. J’échappai un cri de stupeur avant de tomber dans l’eau fraîche du lac. Plus surprise que paniquée, je tentai de garder mon calme en remontant doucement à la surface pour reprendre de l’oxygène, et je parvins finalement à garder la tête hors de l’eau, au prix de nombreux efforts. Le ponton étant trop haut, je ne pouvais pas remonter directement, il allait me falloir nager jusqu’au rivage, qui s’avérait plutôt éloigné. Ne sachant que faire, je jetai un œil aux alentours pour y chercher de l’aide, mais le lac semblait pour le moment plus désert que jamais. A mesure que je me fatiguais, la peur commençait à me gagner. J’avais beau essayer de rester calme, l’eau n’était pas un élément dans lequel je me sentais particulièrement à l’aise, et la nage pas franchement mon point fort même si je parvenais par miracle à me débrouiller pour le moment.
Titre: Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
Posté par: Lyli le mardi 07 novembre 2017, 23:05:26
La pluie chasse les humains mais offre l'humidité nécessaire à ma petite balade, au fond du parc. L'eau s'étalant en trombe permet à mon corps de ne pas se dessécher et de faire plusieurs kilomètre sans ressentir la fatigue. Ce n'était pas aussi agréable que nager dans l'océan mais au moins, je ne risquais pas de perdre mes forces lors du voyage, ni même de passer pour une folle en maillot de bain dans les sous-bois puisqu'il n'y avait personne. A part quelques écureuils peut-être ? Pas de quoi en être pudique.

Toujours aussi beau...

Je ne faisais pas ces longues escapades pour rien, le lac perdu entre les branchages possédait un charme irréaliste la nuit, le genre qu'ont ne peut trouver dans l'océan. Dans plusieurs heures quand le soleil serait couché, des dizaines et des dizaines de lucioles survoleront la surface dans un spectacle merveilleux. En attendant, seule, ma seule option était de me nicher dans les profondeurs du lac pour y faire une petite sieste et attendre l'instant propice. Rien de bien compliqué, bercée par les gouttes clapotantes sur la surface le sommeil ne tarda pas à m'inviter dans ses bras, me laissant à un doux rêve. Jusqu'au moment ou ce petit cri interpella toute mon attention.
Il ne me réveilla pas tout de suite, s'initiant dans mes rêves comme le ferait un étrange bruit de fond. En revanche, les mouvements hasardeux répétés à la surface semblaient déranger les poissons, qui nageaient bientôt dans tous les sens.

Mhh... on ne peut même pas se reposer cinq minutes... mhh ?

En réalité cela faisait déjà plusieurs heures que la pluie avait cessé et que je m'étais assoupit, bien que la vision de cette petite chose qui se débattait plaça ce détail au second plan. Intriguée, je remontait les quelques mètres qui me séparait de la malchanceuse, crevant la surface derrière elle. Pas très douée, et personne pour l'aider... autrement dit la voila dans de beau draps.

Drôle de façon de nager, on dirait une petite libellule tombée à l'eau !

Ricanant, je me met à onduler sur la surface autours de la blonde, comme le ferait un requin traquant sa proie. Vu ses capacités en natation il est évidant qu'elle ne s'est pas baigné de son plein grès et même si je ne comptais pas la laisser se noyer je m'amusais à faire quelques mouvements brusques pour agrandir les ondes sur la surface, engloutissant la moitié de son visage à plusieurs reprise. Quand cela commença à devenir dangereux, je la rattrapa entre mes bras pour la guider vers le rivage, ou je l'y déposa, allongé sur le dos.

Tu as eu de la chance, comment t'es-tu retrouvée là, jolie petite fée ?

Oui, même si ce n'était qu'une représentation elle était aussi adorable qu'une fée, je n'en ratais rien de ce visage aux contours si mignon et à cette peau douce, le front plaqué contre le siens et un regard enjoué et curieux plongé dans ses prunelles bleus.
Titre: Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
Posté par: Néhérys le mardi 07 novembre 2017, 23:36:20
Il n’y avait rien que je n’aimais mieux que de passer de longues heures à marcher entourée d’arbres immenses, le tout sous un délicieux soleil qui chauffait doucement ma peau. J’étais arrivée dans la région depuis peu de temps, mais déjà je me sentais comme chez moi en arpentant les allées de ce parc. Pourtant bien loin de ma Russie natale, je parvenais à profiter des plaisirs d’une vie de voyages et d’insouciance, même si depuis longtemps je n’étais plus toute aussi naïve que j’avais pu l’être par le passé. Cette balade était un véritable bol d’air frais pour moi qui avais très vite l’impression d’être étouffée dès que je me retrouvais enfermée trop longtemps. Malheureusement, les évènements prirent très vite une tournure pour le moins inattendue. Voyant sur le ponton une opportunité de reposer mes jambes quelque peu fatiguées, j’entrepris de m’y asseoir prudemment. Pas assez, il faut croire, puisque l’instant d’après, je plongeais dans les eaux froides du lac. Un long frisson parcourut mon échine tandis que je tentais tant bien que mal de rester à la surface, malgré les courbatures liées à ma récente promenade. Mes cheveux blonds étaient trempés et tombaient devant mes yeux, si bien que je me débattais avec moi-même pour ne pas sombrer. Mes vêtements m’alourdissaient et j’ignorais combien de temps j’allais pouvoir tenir.

Persuadée que la situation n’allait pas s’arranger, j’entendis à peine l’inconnue se glisser auprès de moi. Ce n’est que lorsqu’elle m’interpella d’une voix moqueuse que je lui accordai un regard rapide, bien trop occupée à ne pas me noyer pour la dévisager trop longtemps. Je distinguai une chevelure brune, mais tout était flou. La panique et le flot presque tumultueux aidant, j’étais à deux doigts de perdre connaissance quand je sentis les bras de la jeune femme m’entourer pour me ramener sur le rivage. Elle m’allongea délicatement sur le sol et je pus enfin respirer, entre deux quintes de toux. Lorsque j’eus repris mes esprits, je parvins à distinguer un peu mieux celle qui venait de me sauver la vie. Son visage doux et apaisant calma presque aussitôt la peur qui venait de m’envahir. D’abord incapable de parler tant j’étais troublée par notre proximité, elle penchée au-dessus de moi, il me fallut quelques secondes pour réussir à lui répondre.

« Je… Je crois que j’ai glissé. Sur le ponton, j’ai voulu monter, mais le bois était mouillé. »

J’étais encore un peu perturbée, et je n’osais pas bouger. Ma tête reposait sur le sol et mes bras étendus le long de mon corps, j’étais à bout de forces. Je tentais pourtant de me redresser un peu, gênée de savoir une inconnue si proche de moi.

« Merci, mademoiselle. Sans vous, j’me serais noyée. »

Je n’aimais pas l’admettre, mais c’était bien vrai. Sans l’intervention de cette jeune femme, j’aurai fini au fond du lac et n’en serais jamais remontée. Je savais ma fierté terriblement mal placée, mais c’était difficile pour moi qui avais toujours su me débrouiller sans l’aide de qui que ce soit. C’est alors qu’un coup de vent plus brusque que les autres me fit frissonner, la sensation de froid étant largement amplifiée par mes vêtements trempés.
Titre: Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
Posté par: Lyli le mercredi 08 novembre 2017, 00:01:01
Pauvre petite choses trempée et frissonnante, elle était définitivement adorable dans sa détresse. Ses vêtements mouillés ne devaient pas être bien agréables, et dévoilés bien plus qu'ils ne le devaient à cause de l'eau imprégnant les tissus. Nul doute qu'elle ne pouvait rentrer dans cet état sans détourner quelques regards pervers, la première chose à faire était de la sécher... Ce qui voulait dire retirer ses vêtements. Une situation bien gênante pour la petite blonde en somme et encore, elle n'avait rien vu.

Viens, réchauffe toi contre moi... tu vas attraper froid sinon.

Sans vraiment lui laisser le choix je l'enlaçais fermement entre mes bras pour lui offrir l'étreinte chaude dont elle avait besoin, frottant vivement son dos avec mes deux mains. Ce serait bien inutile et la solution pour la sécher serait la même, mais je pouvais bien la réconforter un peu avant et raviver la flamme de ce corps si froid. Difficile de dire si cela fonctionnait, mais pour en attester mes lèvres se posèrent contre son front, délicatement, épousant sa peau douce de mes pulpeuses lèvres ou l'eau perlait. Un moment bien tendre et délicieux qui fit chaudement battre mon coeur, dont elle put ressentir les battement se loger contre son torse.

Mademoiselle c'est un peu formel, appel moi plutôt Lyli. Et toi ?

Mes lèvres avaient quitté son front mais mes yeux toujours tendre et bienveillant toiser toujours l'océan qu'étaient ses pupilles. Un regard intense, charmeur comme les sirènes en avaient le secret pour étourdir les marins avant de couler les navires.

Mhhh je sais que c'est un question gênante mais... Tu portes quelques choses en dessous ? Je dis pas ça pour jouer ma perverse. Seulement si tu enlève pas tes vêtements tu vas tomber malade... il va falloir que ton corps seiche... tu comprends ?

Nos visages étaient si proche que je pouvais sentir ses expirations. Elle aussi devait sentir l'embrun chaud de mon souffle contre ses lèvres lors que je lui parlait. Ce n'était peut-être pas cela qui allait réchauffer son corps, mais c'était un bon début...

Tu... Tu veux peut-être que je regarde ailleurs pendant que...
Titre: Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
Posté par: Néhérys le mercredi 08 novembre 2017, 00:21:15
Allongée sur le sol, ma peau glacée perlait de gouttelettes d’eau qui se frayaient un chemin au travers me des vêtements.  Ma petite robe blanche laissait transparaître mes sous-vêtements, mais ce n’était même pas ce qui me gênait le plus. L’inconnue qui m’avait sauvée la vie se tenait au-dessus de moi, et j’ignorais pourquoi, je ne parvenais pas à détacher mon regard d’elle. Son sourire étincelant réchauffait doucement mon cœur pendant que sa voix chaude et suave me berçait d’un sentiment de bien-être profond. Pourtant, je n’étais pas si tranquille. Je ne connaissais absolument pas cette jeune femme, et elle semblait certes se soucier de ce qui allait m’arriver, mais la proximité qu’elle instaurait entre nous me troublait terriblement. Elle me conseilla alors de me serrer contre elle pour ne pas tomber malade, mais ne me laissa pas le temps de répondre que déjà elle m’attirait dans ses bras pour m’étreindre tendrement. J’étais reconnaissante pour ce qu’elle venait de faire pour moi, mais j’avais l’impression que cette situation était irréelle. Après m’avoir embrassé le front, elle révéla s’appeler Lyli et me demanda de me présenter à mon tour.

« Je m’appelle Néhérys. »

Dis-je d’une voix encore un peu chevrotante. Son regard plongé dans le mien, la brune m’expliqua ensuite que le fait de garder mes vêtements n’était absolument pas conseillé dans mon cas. Et bien sûr que j’en étais consciente, mais l’idée de me déshabiller devant Lyli me mettait terriblement mal à l’aise sans que je ne sache pourquoi. Celle-ci, voyant que j’hésitais, me proposa alors de se tourner le temps que j’enlève mes vêtements. A ces mots, je hochais légèrement la tête.

« Oui, je veux bien s’il te plaît… »

Il n’y avait aucune raison particulière pour que je réagisse comme ça en sa présence, si ce n’est que Lyli m’intimidait terriblement. Un peu rassurée une fois qu’elle se fut tournée, je commençai à défaire les boutons de ma robe trempée, qui ne tarda pas à joncher le sol. Vêtue de sous-vêtements en dentelle bleue, je ramenai mes genoux contre ma poitrine en affichant un sourire gêné.

« Tu te baignais quand je suis tombée ? »

Je n’avais pas souvenir d’avoir vu cette demoiselle lorsque je marchais dans le parc, aussi m’avait-elle vraiment surprise en apparaissant de nulle part comme elle l’avait fait. Curieuse, j’avais tout de même envie d’en apprendre un peu plus au sujet de Lyli, qui m’intriguait un peu plus chaque minute.
Titre: Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
Posté par: Lyli le mercredi 08 novembre 2017, 17:30:47
Avec l'eau gorgeant ses vêtements, je devinais avec simplicité les courbes mignonnes de Néhérys, ainsi que la couleur des dessous. A partir de là, je trouvais presque dommage de devoir me retourner mais ne voulant pas la brusquer je préférais respecter ce choix, pour le moment. Elle était de ces beautés douces qu'il fallait approcher lentement, qu'il fallait traiter avec délicatesse pour gagner une place dans leurs coeur. Mais le jeu en valait amplement la chandelle. Avec ce charisme angélique et ce nom digne d'une douce elfe des bois, Néhérys nourrissait en moi un désir de bienveillance et de protection, des sentiments rare pour la sirène que j'étais. En d'autres circonstance, j'aurais aider les flot à la guider vers les fonds du lac, de mes propres mains. Non pas pour la noyer, mais pour en faire ma proie sans demander son avis. Comme quoi, je possédais moi aussi des sentiments autres que mes instincts primaires.

Oui je me baignais, enfin je m'amusais à plonger surtout.

Commençait-elle à se méfier ? C'est vrai que sortie de nulle part je devais paraitre suspecte maintenant que le sauvetage était derrière, et je pouvais la vexer en prétextant qu'elle n'avait plus tout ses esprits, paniquée au milieu de l'eau. Lui révéler ma nature de sirène n'était pas non plus une option et lui ferait surement peur, faudrait-il déjà qu'elle y croit... Il ne me restait plus que l'option la plus évidente, tisser un mensonge assez réaliste.
Dans mon enthousiasme de ne pas semer le doute, j'en oublie la promesse et me retourne machinalement, sans faire attention.

J'ai vraiment un très bon souffle tu sais, c'est normal si tu ne m'as pas vu tout de suite.

Mes yeux se posent sur ses courbes et sa posture si mignonne qu'elle m'en fait rosir les joues. Vraiment, elle avait le dons de me désarmer si facilement que ça en devenait pathétique pour mon sort, je retournais même les yeux vers le lac en ravalant ma salive, prenant une longue inspiration avant de sourire et de finalement m'avancer dans l'eau. Sensuellement, je me mouvais dans une grâce rare, jusqu'à ce que la surface épouse la naissance de ma poitrine. Cette eau si paisible, qui m'est si essentielle aurait au contraire pu l'engloutir à jamais. Si cela devait se reproduire un jours elle n'aurait pas deux fois la même chance, et l'envie de la préserver de ce destin germait en moi.

Si... Si tu veux, je peux t'apprendre à nager un peu mieux, Néhérys...

Tendant une main amicale en direction de la berge, un sourire rassurant dessiné sur les lèvres, mon voeu de l'aider était si sincère que je ne détournais pas le regard de son corps, cette fois-ci. Il était, tout comme son prénom, un véritable miel apaisant.
Titre: Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
Posté par: Néhérys le mercredi 08 novembre 2017, 21:37:28
Le vent que je sentais à peine quelques instants plus tôt me frappait désormais de toutes ses forces, à moitié nue et trempée jusqu’aux os. Les frissons qui secouaient ma peau témoignaient de l’inconfort de la situation, mais le sourire rassurant et bienveillant de Lyli m’aidait à oublier ces quelques désagréments. Dans mon malheur, j’avais quand même eu beaucoup de chances qu’elle soit là au bout moment, sans quoi j’aurai très certainement fini au fond du lac, incapable d’en remonter. D’ailleurs, je m’interrogeais un peu sur sa présence : je n’avais vu personne aux alentours et je ne me souvenais pas d’avoir remarqué une jeune femme qui se baignait un peu plus loin, ce qui rendait la rapidité de son sauvetage particulièrement étrange. Mais mon esprit encore embrumé ne me permettait pas de trop réfléchir, si bien que je la crus sur parole lorsqu’elle m’expliqua avoir une capacité respiratoire très développée. Je sentis presque aussitôt mes joues s’empourprer un peu plus quand la jolie inconnue se tourna vers moi, rompant ainsi la promesse qu’elle venait de me faire. Je continuai cependant à me déshabiller, et me rasseyai finalement sur la berge.

Lyli semblait à son aise dans l’eau, si bien qu’elle n’hésita pas à s’immerger à nouveau. Cela me laissait le temps de l’observer un peu plus, et d’être éblouie par l’aura très particulière qu’elle dégageait. Quelque peu charmée, mais profondément dérangée par ces sensations étranges qu’elle faisait naître en moi, j’hésitai un moment avant d’attraper la main qu’elle me tendait. Retourner dans l’eau avait de quoi m’effrayer, mais j’avais l’impression que Lyli ne laisserait rien de mauvais m’arriver tant qu’elle serait avec moi. Alors mes doigts rejoignirent les siens et j’avançai d’un pas peu assuré pour entrer dans le lac, de mon plein gré cette fois.

« C’est vraiment gentil de ta part Lyli. J’aimerais bien que tu m’apprennes, tu ne seras pas toujours là pour me sauver ! »

Dis-je pour tenter de faire un brin d’humour, alors que j’étais désormais entièrement dans l’eau. Pas vraiment dans mon élément, je battais doucement des jambes pour essayer de rester à la surface et m’accrochai à l’épaule de la jeune femme pour ne pas sombrer. Elle devait certainement me trouver ridicule, mais j’étais heureuse qu’elle me propose une leçon.

« Tu dois me trouver bête de ne pas savoir nager correctement à mon âge hein ? »
Titre: Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
Posté par: Lyli le mercredi 08 novembre 2017, 22:53:26
La douce main de Néhérys trouva la mienne, je l'accepta avec joie pour la guider dans cet élément hostile. Difficile d'en prendre conscience lorsque l'ont est une sirène mais sous cette eau paisible résidait un territoire effrayant, un monde ou l'air n'y avait pas sa place. Alors lorsqu'elle m'avoue que ne pas savoir nager est ridicule pour son age, je ne le comprends pas vraiment. Sachant ce qui se cache dans les océans les plus profonds, à quel point les océans peuvent être impitoyable, je n'aurais même pas cherché à m'approcher de l'eau si j'étais née en tant qu'humaine.

Bien sure que non, tu dois avoir tes raisons pour n'avoir jamais apprit. Pas assez de temps libre peut-être ? Tu fais quoi

Un peu trop indiscret peut-être, mais j'étais habitué à foncer droit dans le vif du sujet, ne cachant rien si ce n'est ma nature de sirène. Et encore, si elle m'avait posé la question j'aurais été capable de lui avouer qu'elle avait taper dans le mile, comme sur un coups de tête. Je ne comprenais pas pourquoi les humains pouvaient être si pudiques sur leurs apparences ou leurs vies. C'était un autre monde.

Désolée, j'imagine que ça ne me regarde pas. Revenons plutôt à la natation, tu es trop rigide, détend toi et respire lentement. Bien c'est bon ? Je vais te lâcher maintenant mais si tu perds le contrôle je te rattrape aussitôt ok ?

J'exerçais de petits mouvements circulaire avec mes bras juste devant-elle, m'octroyant une stabilité incroyable à la surface. J'espérais qu'elle puisse se calquer sur moi aisément et lui apprendre à flotter sans difficulté, au moins, c'était la base. Visiblement pourtant, je devais-être la plus craintif ici puis qu'au moindre petit geste de travers, je me jeta dans ses bras comme pour la rattraper brusquement, de peur qu'elle ne coule. Encore une fois, me voila blottit dans ses bras, son visage si proche du miens, mon expiration angoissée fouettant ses mèches de cheveux. J'étais surement ridicule.

Mince j'ai cru que tu allais couler pendant un instant, désolée Néhérys...

Ben bravo, et maintenant ? Je ne peux pas la lâcher comme ça d'un coups et la livrer à elle même, mais si je me perd trop dans ses yeux, je pourrais me laisser rattrapée par mes instincts de prédatrice, la mettre en danger. Il fallait que je me calme, que je reprenne doucement mon souffle moi aussi.

J'ai une meilleure idée, il parait que l'on a plus confiance une fois qu'ont arrive à mettre la tête sous l'eau, que l'ont l'appréhende mieux, tu veux essayer ?

Quittant lentement ses épaules pour longer délicatement ses bras, je fini par m'éloigner, les bras tendus, gardant ses doigts entre les miens en la motivant d'une proposition et d'un petit clin d'oeuil.

Au début on a peur et on ferme les yeux, mais prends ton temps. Et si tu arrives à les ouvrir pour découvrir ce nouveau monde, je te révèlerais mon plus grand secret ! Dis-je en plongeant la tête la première sans même prends mon souffle, tenant toujours ses mains sans la forcer à me suivre.
Titre: Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
Posté par: Néhérys le mercredi 08 novembre 2017, 23:52:50
Même si je ne la connaissais que depuis quelques minutes, Lyli semblait digne de confiance. Elle venait tout juste de me sauver la vie, alors j’avais du mal à croire qu’elle puisse me vouloir du mal. Certainement que j’avais dû avoir l’air pathétique à me débattre dans l’eau comme une idiote, c’est pourquoi la jeune femme me proposa gentiment de m’aider à apprendre les bases de la natation qui me faisaient tant défaut. Un peu surprise par sa proposition, je préférais tout de même accepter, persuadée que cette compétence finirait par me manquer un jour ou l’autre. Un peu honteuse d’avouer mes lacunes, Lyli tenta de me rassurer.

« J’ai grandi en Russie, alors tu sais là-bas on n’se baigne pas beaucoup. »

Dis-je simplement sans trop vouloir entrer dans les détails d’un passé douloureux à évoquer. Elle s’excusa d’ailleurs presque aussitôt, craignant de m’avoir mise mal à l’aise. Plutôt que de continuer à creuser, la jolie brune préféra recentrer sur le sujet sur ce qu’elle devait m’apprendre et entreprit de me donner quelques conseils pour me détendre, car plus je pataugeais dans l’eau, plus je sentais une certaine panique m’envahir. Comme elle me le recommandait, j’essayais de calmer ma respiration et fermai un instant les yeux en soufflant profondément. Finalement, la demoiselle s’écarta de quelques centimètres, juste assez pour me laisser me débrouiller par moi-même. Bien moins rassurée d’un seul coup, je commençai à battre des bras mais très vite, les mains de Lyli me rattrapèrent pour m’attirer contre elle une nouvelle fois. Mon visage tout proche du sien, des mèches de cheveux dans tous les sens, j’observai un court instant les grands yeux de la belle, qui me sondaient et me troublaient beaucoup.

« Je… euh… Merci.. Je suis plus rassurée quand tu me tiens. »

Cet aveu prononcé d’une voix timide me fit rougir. Lyli semblait bien décidée à m’apprendre tout ce qu’elle savait, aussi finit-elle par s’éloigner un peu en prenant ma main dans la sienne. Elle me conseillait de mettre la tête sous l’eau afin que je sois plus en confiance, plus sereine à l’idée d’affronter ma peur. J’hochai la tête en signe d’approbation, bien qu’un peu anxieuse, et l’observai plonger avec aisance. Je pris une profonde inspiration et plongeai à mon tour pour tenter de la suivre. Elle venait de piquer ma curiosité à vif en mentionnant son plus grand secret, et j’étais bien déterminée à le découvrir. Alors au prix de tous mes efforts, je parvins à ouvrir quelque peu les yeux sous l’eau, pour profiter du spectacle magnifique d’un corps grâcieux se mouvant sans problème dans le lac comme si elle y avait vécu toute sa vie. Ma main ne quittait pas la sienne, trop inquiète à l’idée de me retrouver seule. J’étais fière malgré tout de réussir à faire ce qu’elle me demandait, sans doute Lyli dégageait-elle un charisme particulier qui me poussait, sans que je ne comprenne pourquoi, à écouter ce qu’elle me disait. Au bout de quelques secondes cependant, je manquai d’oxygène. C’est à contre-cœur que je remontai à la surface pour respirer un peu, appréciant chaque inspiration plus que la précédente. J’attendis que Lily sorte la tête de l’eau à son tour pour lui adresser quelques mots d’une voix fière.

« Tu as vu, j’ai réussi à ouvrir les yeux ! Ça a l’air très beau là-dessous. »
Titre: Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
Posté par: Lyli le jeudi 09 novembre 2017, 00:59:39
Sa confiance à mon égard faisait chaud au coeur, et la voir ouvrir les yeux fut un pur bonheur. Tout comme la mienne, sa chevelure ondulait sensuellement autours de son visage, ne rendant Néhérys que plus resplendissante. Une vraie sirène si on faisait l'impasse sur son inquiétude, visible à cent lieux. Lorsqu'elle manqua d'air, mon corps faillit bouger tout seul pour la rattraper et l'empêcher de regagner la surface, comme l''automatisme d'un mécanisme bien huilé. Heureusement, mes bras s'arrêtaient au bon moment et je put la laisser regagner l'air tant mérité, en la suivant à mon tours. Je n'avais pas menti en pensant que son plus grand danger ici, était moi.

*Calme toi... Tu te contrôle parfaitement, Néhérys n'est pas ta proie, c'est une adorable humaine à qui tu rends service, rien de plus... *

Je m'étais bien répété cette phrases deux ou trois fois pour en être sure pendant la remontée, sans grande conviction. La crainte me gagnait et seul le sourire enthousiasmé de Néhérys brisa mes craintes en un seul instant. Oui, elle avait réussit, et ça en valait bien le coups si la récompense en était ce sourire radieux, cette voix pleine de soleil, et sa chevelure si longue qu'elle en masquait la moitié de son visage. La chute de ses longues mèches, flottants derrières elle sur l'eau, ressemblait à la gracieuse trainée d'une robe de mariée.

Oui, c'était super ! tu vois tu apprends vite, je ne pensais pas que tu ouvrirais les yeux dès la première plongée !

Son enthousiasme semblait contagieux, j'étais contente comme si je venais de franchir moi aussi une étape, et m'abandonna dans une longue étreinte qui dérapa en un baiser... sur la joue. En réalité, c'était aussi de moi que j'étais fière, malgré la facilité avec laquelle j'aurais pu l'engloutir dans les eaux je n'en fit rien, cette pulsion avait été dissipé de sa simple lueur.

Désolée j'ai... tendance à extérioriser ma joie trop facilement.

Je ne peux pourtant m'empêcher de pousser sur le côté ses mèches mouillées, ces mêmes qui cachent en partie son visage rayonnant. Tant captivée par cette tâche et par son mignon d'ange, je n'avais pas remarqué que les premiers lucioles volaient déjà sur la surface, accentuant ce spectacle féérique. C'est vrai, à la base j'étais venue là pour ça, voir les lucioles se refléter dans l'eau comme un océan d'étoile.

C'est magnifique tu ne trouves pas ? Mais tu as aussi raison, le fond de l'eau est quelque chose d'exceptionnel, surtout quand elle est si claire. Me ferais-tu assez confiance pour te guider vers ces merveilles ? Avant que la nuit ne tombe. Je... je pourrais aussi te dévoiler mon secret par la même occasion...

Cela faisait déjà quelques minutes maintenant, que nos corps étaient collés l'un contre l'autre.
Titre: Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
Posté par: Néhérys le jeudi 09 novembre 2017, 01:44:00
Lyli m’entraînait dans un élément dont j’avais naturellement peur depuis des années. J’étais en terrain complètement inconnu et de ce fait, parfaitement vulnérable. Je plaçais en cette jeune inconnue une confiance presque aveugle, acceptant de m’immerger sous l’eau sans savoir si j’étais capable de me débrouiller par moi-même. Parce que j’avais l’impression qu’elle n’avait aucune mauvaise intention envers moi. Prenant mon courage à demain, j’ouvris finalement ces yeux sur ce monde dont je ne savais rien. Tout semblait calme, apaisé, je parvenais même à distinguer quelques poissons ici et là nous observant d’un air curieux. Plus important encore, mon regard fut accroché par la délicieuse silhouette de ma sauveuse, qui nageait autour de moi avec une grâce particulièrement séduisante. J’étais émerveillée par la facilité qu’elle semblait avoir dans ce milieu. Je fus malheureusement forcée d’interrompre mes regards appuyés pour remonter à la surface et respirer un peu. Toute fière d’avoir réussi à faire ce qu’elle m’avait demandé, je laissai exploser ma joie. Lyli, visiblement très heureuse de mon exploit, s’approcha de moi et m’enlaça de ses bras mouillés avant de glisser ses lèvres sur ma joue. Surprise et un peu gênée, je ne pus m’empêcher de rougir terriblement.

« Oh euh… C’est pas grave. Je suis heureuse aussi. »

Dis-je finalement tandis qu’elle remettait quelques mèches en place. Toujours blottie contre elle, je ne pouvais pas nier cette étrange chaleur qui s’emparait de moi, alors que j’étais frigorifiée quelques minutes plus tôt. Les lucioles avaient décidé de se joindre à ce moment unique et la lumière de l’endroit devenait resplendissante. C’est alors que Lyli reprit la parole pour me faire une proposition surprenante.

« Tu veux m’emmener au fond de l’eau ? »

Je répétais sa question, car je n’étais pas sûre de comprendre. Loin d’être une professionnelle de l’apnée, je craignais de n’en être pas capable. Pourtant, le sourire radieux de Lyli me poussait à croire que je ne risquais rien. Un peu intimidée mais n’ayant aucune envie de lui dire adieu, je finissais par acceptée, bien que très inquiète.

« Je te fais confiance alors… Mais je ne tiens pas très longtemps en apnée, tu l’as vu… »

J’étais agacée, car j’avais très envie de la suivre. Même si une part d’elle me faisait un peu peur, elle m’intriguait terriblement. Et je n’arrivais pas à détacher mes yeux de son sourire si enjoué.

« Est-ce que ce lac est profond ? Je t’avoue que j’ai un peu peur, ça doit être très sombre là en bas.. »
Titre: Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
Posté par: Lyli le jeudi 09 novembre 2017, 02:44:54
C'est vrai, Néhérys semblait bien loin d'être douée en apnée, j'en étais consciente. Et demander à une novice de plonger dans les profondeur d'un lac était effrayant. ne rien ressentir à cette idée serait tout simplement de l'inconscience. Pourtant, tout cela faisait partie de mon plan durant lequel je comptais lui procurer des sensations qu'elle n'oublierait pas de si tôt, quelque chose de fort. Mon secret lui serait dévoiler au moment opportun et le moins que l'ont puisse dire, c'est qu'elle ne l'oublierait pas.

Ne t'en fais pas Néhérys, ce n'est pas très profond. * Enfin je crois... 10 mètres c'est profonds pour une humaine ?*

Si je lui annonçait la profondeur quel qu'elle soit, cela lui ferait surement peur, inutile de la faire paniquer d'avantage puisque de toute façon, elle ne risquait rien. C'est ce que j'essayais de lui montrer en serrant plus chaleureusement sa main et en décomptant à partir de 6, pour bien lui laisser le temps de se préparer et d'aspirer ses maigres réserves d'oxygène. Une fois sure que le moment est propice, je fais semblant d'aspirer de l'air moi aussi, ne serait-ce que pour la rassurer et ne pas donner d'indice sur mon secret. J'espérais seulement qu'elle s'était bien préparé et qu'elle ne boirait pas bêtement la tasse en paniquant, sans que je ne puisse le voir. A première vu, ça allait pour le moment, bien que la descente fulgurante n'aidait pas à garder ses repères et semblait plutôt longue même pour moi... Je culpabilisais déjà... Que devait-elle penser, mon dieu... je ne voyais pas ça si profond, devrions-nous remonter ? Non, nous étions déjà si proche, je pouvais voir les bancs de poissons colorés qui pullulaient entre les algues, une espèce du nom de perches, teinté d'un joli jaune et de rayures bleu.

*Oh mince, j'espère qu'elle ne va pas avoir le réflexe de regarder en haut... Elle va vraiment prendre peur.*

Je lui tape plusieurs fois sur l'épaule et lui désigne du doigt ce monde merveilleux qui tapissait les fonds, pas sombre pour un sous malgré la profondeur, grâce à l'eau turquoise d'une qualité irréprochable et der dernier rayons de soleil. Les animaux marins étaient plutôt agités par sa présences d'abord, mais ensuite apaisée par la mienne, étant une créature marine. Ce qui permettait à Néhérys de profiter d'un spectacle unique durant lequel des bancs entier passaient devant ses yeux, sans une crainte... Cependant...

Bon... elle va être surprise mais... j'ai pas vraiment le choix, on a plus le temps de remonter.


Fermement, je lui saisit les épaules et la tourne face à moi, plongeant sans attendre mon visage dans le sien, ignorant toute hésitation pour l'embrasser. Ce baiser tendre lui offrait ce qu'il pouvait y avoir de plus beau, la vie, tout simplement. Profitant de la proximité de nos lèvres, je lui offrait mon propre souffle, je partageais mon air avec Néhérys comme s'il lui appartenait tout autant qu'à moi, continuellement, durant de longues secondes, capturée dans la douce étreinte de mes bras. Ce n'est pas pour autant que je bâclais notre premier baiser, au contraire, je faisais tours pour le rendre inoubliable ne mouvant tendrement mes lèvres dans les siennes.

Combien de temps cela avait-il duré ? Probablement moins d'une minute, même si le silence de l'eau semblait avoir figé le temps. Quant aux surprises, elle n'en était pas au bout.

Néhérys, n'ai pas peur, tu n'es pas en train d'halluciner, je ne suis pas tout à fait humaine... Tu comprends ?

Le baiser plus brève survenant juste après, n'était que par plaisir, qu'une simple pulsion à laquelle j'avais céder en me sentant déjà si triste de les avoir quitter.

Tu ne m'aurais pas cru, si je t'avais dis que j'étais une sirène...

Les mains sur ses joues, un regards culpabilisant malgré tout, je n'avais pas eu d'autres moyens que de partager mon souffle et lui faire entendre ma voix sous l'eau, comme preuve de mon secret.
Titre: Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
Posté par: Néhérys le jeudi 09 novembre 2017, 03:28:01
Sans trop savoir dans quelle histoire fantaisiste je m’embarquais, je suivis volontiers Lyli qui m’invita à la rejoindre sous l’eau. Un brin anxieuse, je prenais une profonde inspiration puis, à la fin décompte, je plongeais avec elle en entrelaçant mes doigts avec les siens pour être certaine de ne pas la perdre de vue une fois immergée. C’est avec une certaine appréhension que je commençais la descente vers les bas-fonds du lac, tandis que la jeune femme me montrait le chemin avec cet enthousiasme contagieux. J’observais autour de moi, appréciais le royaume du silence offert par l’environnement calme et hors du temps que je découvrais petit à petit. Pourtant nous étions encore bien loin du fond, et je commençais à m’inquiéter. Lyli m’avait peut-être surestimée en pensant que j’étais capable de l’atteindre et j’espérais sincèrement qu’elle parviendrait à me remonter avant que je ne manque cruellement d’air. J’avais beau m’émerveiller par tout ce que je voyais autour de moi, ma constitution physique ne me permettait pas de rester si longtemps sans respirer, et j’étais à deux doigts de demander à la belle de m’aider à remonter lorsque celle-ci me saisit par les épaules pour me tourner face à elle. Surprise, je n’eus cependant pas le temps de protester que déjà elle fondait sur mes lèvres, qu’elle captura dans un baiser parfaitement inattendu. Mon cœur manqua un battement, tandis que je manquais de défaillir tant le contact de sa bouche contre la mienne me prenait aux tripes. Il me fallut quelques secondes avant de réaliser qu’il ne s’agissait pas là d’un réel baiser mais plutôt d’une manière peu commune de m’offrir un peu de répit en insufflant de l’oxygène dans mes poumons. Je profitai alors de respirer tout ce que je le pouvais, non sans apprécier l’instant plus que je ne l’aurai souhaité. C’était la première fois qu’une femme m’embrassait, et je ne pouvais pas nier que cela m’avait fait un effet certain. Presque déçue qu’elle rompe cet échange délicieux, je crus devenir folle en entendant sa voix. Lyli s’adressait à moi, sous l’eau, de façon parfaitement compréhensible.

Incapable d’expliquer ce que je voyais et paralysée par l’incompréhension, je ne réagis pas lorsqu’elle m’embrassa une seconde fois, abasourdie par cette prouesse surhumaine. Lyli, consciente qu’elle m’avait franchement perturbée, crut bon d’ajouter une explication. Une sirène. Lyli était une sirène, une vraie. J’avais peine à y croire, pourtant les preuves étaient là et c’était la seule façon de donner un sens à ce que je venais de voir. J’esquissais un sourire un peu forcé, ne sachant trop comment réagir. Mais pour lui signifier que ça ne me dérangeait pas, je serrai un peu plus fort sa main dans la mienne comme pour lui faire comprendre que j’espérais continuer la visite, car j’appréciais beaucoup sa compagnie. Un peu plus loin, j’apercevais une crête rocheuse recouverte d’algues et de mousse, envahie par un banc de poissons tous plus beaux les uns que les autres. Le spectacle occultait totalement la peur que cette révélation avait de quoi m’inspirer, surtout si je me souvenais bien des légendes concernant les sirènes. Je me sentais pourtant étrangement en sécurité, tant que Lyli accepterait de me prêter ses lèvres pour respirer régulièrement. Finalement, à mon tour, j'osais venir l'embrasser doucement sur la joue, comme pour la remercier de m'avoir livré son secret.
Titre: Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
Posté par: Lyli le jeudi 09 novembre 2017, 13:03:22
Néhérys dans son infinie douceur accepta aussi bien le secret que mon baiser, sans protester. Si j'avais senti que cela lui avait fait un certain effet, au point d'en perturber son corps tout entier, la visite devait continuer sous la demande de l'humaine, qui pointa du doigt notre prochaine destination. Dommage, je connaissais déjà parfaitement ces lieux et mes envies d'exploration se tournaient donc ailleurs, inexorablement. A la prochaine occasion je ne la laisserais pas quitter mes bras aussi facilement. De toute façon, c'est pas comme si ça semblait la dégouté, son coeur semblait à deux doigts de céder sous a tension lors de notre baiser... Elle n'était vraiment pas prête pour le prochain qui ne laisserait aucune place au doute : Je l'embrasserais par envie et non par nécessité.

Tu es déjà parfaitement à l'aise, un vrai poisson dans l'eau !

Bon bien sure si je la lâchait ce serait surement une autre histoire ! Mais elle avait déjà bien progresser et ne devait plus voir l'eau comme un ennemi, tout comme le manque d'air. Car chaque bouffées d'oxygène manquante à ses poumons, signaient le glas d'un nouveau délice, celui de nos lèvres s'épousant. Une drôle de contradiction en somme, moins Néhérys avait d'air, plus elle pouvait s'enivrer de nos baisers. Le dernier fut bien plus spéciale et commença par une main contre sa joue, alors même qu'elle n'avait pas encore besoin de respirer. Plus tendre, plus profonds, mon visage comme attiré par un aimant se penchait su le côté, les yeux doucement mis clos avant d'y voler un baiser, un vrai, cette fois-ci.

Ainsi perdue, je lui saisit l'autre main par réflexe pour la guider sous ma poitrine, et laisser Néhérys apprécier les vif battements de mon coeur. Une douce mélodie raisonnante à travers ma peau, rythmée par mes lèvres gourmandes qui dévoraient sensuellement sa bouche. C'était agréable, comme embrasser une princesse, et ce n'est pas mon léger recul pour apprécier son visage qui en dira le contraire : Nehérys à vraiment cette allure de princesse que l'ont voudrait sauver, et ne garder que pour soit.

Néhérys...

Un souffle murmurant son nom, et c'est à nouveau que mes lèvres se glissent sur les siennes, plus brièvement avant de toiser son menton. Je ne le quitte que pour un petit regards vers le haut, comme pour demander une approbation avant d'embrasser son cou, d'abord du bout des lèvres, puis avec moins de timidité. Au moins, elle pouvait-être sure désormais qu'il ne s'agissait pas seulement de lui apporter l'oxygène. D'ailleurs, en parlant d'oxygène, voila que je m'emballais et que ce détail passa au second plan, oubliant dangereusement les maigres capacités de ma belle Néhérys. A la place, mon attention toujours portée sur sa peau douce guida mes baisers sur son torse, jusqu'au dernier obstacle. N'osant pas vraiment y plonger sans permission, je ne m'octroya seulement la permission d'un coups de lèvres timide à travers la dentelle, d'un bleu assortie à ses yeux. Ce n'est qu'à ce moment que le carmin de ses joues me rappela à la réalité : Néhérys devait respirer.

*Je savais que je finirais par m'emporter, j'étais en train de la mettre en danger.*

Non loin, il y avait une petite cavité sous marine possédant une poche d'air, comme une sorte de petit dôme dans lequel elle pourrait y respirer plus librement. C'est vers cette petit surface que je la mena le plus rapidement possible, son corps entre mes bras et sa tête dans le creux de mon épaule. Perçant enfin la surface et attendant silencieusement mon " jugement ", la laissant reprendre ses esprits.
Titre: Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
Posté par: Néhérys le jeudi 09 novembre 2017, 14:29:36
J’étais sans doute trop surprise, trop choquée par le secret inavouable de la jolie Lyli. Une sirène, une véritable sirène. Oh j’avais entendu de nombreux contes et légendes à ce sujet. On m’avait parlé de ces mondes inconnus, de ces quelques passages qui apparaissaient parfois à certains endroits. Mais c’était bien la première fois que je rencontrais une créature non-humaine et j’avais encore du mal à y croire. Sa nature expliquait probablement l’attirance qui me poussait à suivre cette parfaite inconnue où qu’elle décide de m’emmener, même si cela impliquait que je devais m’arrêter de respirer. Affrontant ma peur, les yeux grands ouverts, j’observais les fonds autour de moi, profitais d’un spectacle à couper le souffle. Je savais que la situation était particulièrement étrange, moi visitant le fond du lac en compagnie d’une sirène, qui n’hésitait pas à m’embrasser chaque fois que j’avais besoin de respirer. Et si ces baisers permettaient pour le moment de me garder en vie, je n’étais pas sûre que la jeune femme n’ait aucune arrière-pensée à mon égard.

C’est alors que Lyli s’approcha de nouveau, encadrant mon visage de ses mains, et je compris qu’elle n’avait pas l’intention de m’insuffler de l’air cette fois. Troublée mais incapable de protester, je profitais du baiser qu’elle m’offrit sans raison apparente. D’abord, la sirène se contenta de poser ses lèvres contre les miennes, mais bientôt elle n’hésita pas à devenir plus entreprenante, tandis que sa langue se frayait un chemin dans ma bouche pour aller caresser la mienne. Ses mains vinrent s’installer sur ma taille, et j’étais comme prisonnière des envies de la belle qui, aussi étrange que cela puisse paraître, ne semblaient pas me dégoûter particulièrement. Elle attrapa finalement mes doigts pour aller les poser contre son cœur, que je pouvais sentir battre violemment dans sa poitrine. Poitrine qu’elle avait d’ailleurs généreuse, et le contact de sa peau chaude contre ma peau m’électrisa au plus haut point. N’ayant jamais été attirée par une autre femme auparavant, j’essayais de réprimer tout ce qu’elle me faisait ressentir. Au fil des minutes, Lyli devient plus entreprenante. Soudain, ses baisers dévirent sur ma gorge puis descendirent sur la naissance de mes seins. Mes mains tremblaient, mon cœur faisait des bonds douloureux. Je ne parvenais pas à lui demander de s’arrêter, peut-être parce qu’une part de moi appréciait réellement chacune de ses caresses.

Finalement, la sirène réalisa que je n’étais pas dans mon élément et que je commençais à manquer d’air, alors elle m’invita à la suivre vers la grotte que j’avais repéré quelques instants plus tôt. Là-bas, je remontais enfin à la surface pour emplir mes poumons d’oxygène. Véritable bouffée d’air frais, je pouvais reprendre mes esprits, même si j’étais très mal à l’aise à l’idée d’un rapprochement entre Lyli et moi. Je préférais donc me contenter de la remercier encore de me faire découvrir son univers.

« C’est… C’est vraiment incroyable Lyli. Merci de… Enfin d’avoir partagé ton oxygène avec moi.. »

Dis-je en rougissant franchement alors que mes bras venaient se croiser sur ma poitrine qui apparaissait un peu à la surface de l’eau.

« Tu es une sirène alors… C’est la première fois que je rencontre quelqu’un comme toi. Mais.. Tu n’as pas de queue ? Enfin j’veux dire, d’habitude les sirènes ont des queues de poisson non ? »
Titre: Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
Posté par: Lyli le jeudi 09 novembre 2017, 19:56:36
Néhérys reprenait des couleurs et vivement son souffle, aspirant et expirant avec une avidité sans pareil, revigorant ses poumons. Quel dommage tout de même, je serais bien aller un peu plus loin avec plus de temps, mais la survie avant tout. Et puis peut-être qu'avec de l'air à volonté, maintenant... Enfin si elle le voulait. Peut-être qu'en dehors du besoin de respirer mes lèvres essuieraient un cuisant refus, que l'idée d'embrasser une femme la répugnait.

Ce n'est rien, et puis en y pensant, partager le même air c'est un peu... romantique non ? Dis-je en riant, le rouge tout de même légèrement aux lèvres.

La suite quant à elle me laisse une mine boudeuse, Néhérys venait de toucher mon point sensible droit dans le mile ! Une queue de poisson ? Si seulement je pouvais, mais ce n'était plus aussi simple depuis cette fâcheuse histoire de malédiction. Comme une gamine, je l'avais un peu mal prit et gonfla les joues, en lui marmonnant qu'ont me l'avait supprimé par la magie. Ca devait faire beaucoup à avaler pour elle en une seule journée. Journée qui déviait d'ailleurs peu à peu dans l'obscurité, l'eau devenant de plus en plus froide. Je savais qu'il nous faudrait bientôt remonter sur les berges si elle ne voulait pas attraper froid ou tomber en hypothermie. En attendant, jetant une oeuillade sur ses bras croisés, je me dis que je peux bien la réchauffer un peu, le temps qu'elle soit prête à replonger pour le chemin inverse. Les escapades répétées en apnée, ça pouvait vite fatigué une constitution aussi fragile.

Moi aussi, j'ai rarement rencontré quelqu'un comme toi, même si tu n'es qu'une humaine. Tu ne sais pratiquement pas nager et pourtant tu n'as pas eu peur de moi, même quand je t'ai avoué la vérité... Si je m'écoutais, je crois qu je serais capable de t'emporter dans l'océan avec moi... Je me mis alors à rire devant cette idée ridicule, saisissant ses deux bras pour les décroiser de sa poitrine, le plus délicatement possible. Mais une humaine ne peut pas vivre dans l'océan... et une sirène n'as pas sa place sur terre. Je n'ai pas le droit de m'attacher...

C'était peut-être pour ça finalement, que je m'entêtais à ne voir les autres que comme de vulgaires proies. Même si c'était un instinct pur, écrit dans mes racines, j'utilisais peut-être ce prétexte pour enfouir tout attachement, et créer une distance inébranlable entre les autres et moi. S'il en était vraiment ainsi, je devais chérir ce moment de douceur et en garder un souvenir indélébile, chérir ces lèvres si douce et ce portrait d'ange.

Enfiin, ça ne m'empêche pas de te réchauffer un peu, l'eau est froide à cette profondeur.

Mon sourire s'était estompé pour un air plus neutre. Mon visage plonge sous l'eau et mes mains s'ancrent sur sa taille pour trouver un appuie et l'aider à se maintenir. Dans cette position avantageuse, jouer avec son corps devient vite tentant, mais je commence gentillement par embrasser son ventre, lui aussi si doux. Mes mains sages, ne le restent pas très longtemps et glissent avec dextérité sur ses fesses, sans violer l'intimité de son maillot. Si elle devait se mettre à nue, je lui en donnerait l'envie de le faire d'elle même, le pouvait compter sur moi et les divines lèvres pour ça, qui quittaient son ventre pour bientôt toiser sa culotte bleue.

Au dela de la surface je me demandais bien ce que Néhérys pouvait ressentir en profitant de mes lèvres contre sa petite culotte, en sentant les bulles d'airs se soufflés contre son intimité, lorsque je m'amusais à généreusement souffler dessus. Son corps était un délice mais je me sentais vite seule et nourrissait le désir qu'elle me rejoigne, les mains caressant toujours ses fesses, l'une d'elle s'octroyant même le luxe de taper fermement une fessée, comme pour réveiller une décharge de plaisir, essayer de lui donner l'initiative de se laisser aller.

Que penses-tu de mon corps... Néhérys ? Qu'en ferait-tu, si je te l'offrait ?

Un mouvement moins sage, tenta de suçoter ses lèvres intimes aux travers de la culotte
Titre: Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
Posté par: Néhérys le jeudi 09 novembre 2017, 21:45:36
Je n’avais jamais su apprécier l’oxygène à sa juste valeur, jusqu’à ce que j’en sois privée par la force des choses. Fort heureusement, Lyli se souvint que je ne pouvais pas, contrairement à elle, respirer sous l’eau, et elle me conduisit un peu plus loin, à l’abri d’une grotte qui m’offrait un endroit pour reprendre mon souffle. Toute cette situation paraissait si irréelle, j’avais l’impression de rêver. Pourtant le froid qui m’assaillait soudainement était bien là, et la température de l’eau ne m’aidait pas à me réchauffer. Lyli parlait de manière très libérée, et ça ne me dérangeait pas mais je sentis mes joues rougir lorsqu’elle évoqua nos baisers, qui avaient été ma principale source d’oxygène durant le voyage. J’avais cette impression que la sirène n’avait pas détesté ces instants, et même qu’elle en avait agréablement profité.

« Oui c’est.. Enfin, c’est un peu étrange quand même. »

Curieuse d’en apprendre plus au sujet de la demoiselle, je me permis de l’interroger quant à ses jambes, que je pouvais voir battre alors même que nous étions au fond d’un lac. Si je me fiais aux contes qu’on me racontait depuis mon plus jeune âge, j’avais du mal à comprendre qu’elle ne possède pas cette queue si caractéristique des membres de son espèce. Visiblement mal à l’aise, Lyli éluda ma question et se contenta de souligner mon courage, ou plutôt mon inconscience, d’avoir suivi une parfaite inconnue dans les profondeurs. 

« M’emmener dans l’océan ? Au fond d’un lac c’est une chose, mais je n’suis pas sûre que je te suivrai si loin… Il y a encore tellement de choses que j’aimerais voir sur terre. »

Lyli semblait souffrir de sa condition, et j’en venais à ressentir de la peine pour elle. Mais je ne pouvais décemment pas abandonner ma vie terrestre pour suivre une sirène au fond des mers, parce que malgré mon histoire et mon passé douloureux, je tenais bien trop à la vie qui était la mienne. De nouveau, mon corps tout entier frissonna violemment. Il faisait terriblement froid dans cette grotte, et je n’avais pas pour habitude de me baigner si longtemps. La sirène ne manqua pas de le remarquer, et proposa d’aider à me réchauffer. Ne comprenant pas ce qu’elle avait en tête, je me contentai de rester là, sans bouger, quand elle disparut sous l’eau. C’est alors que ses mains passèrent autour de ma taille, et je sursautai de surprise. A la merci de ses envies, je réprimai un soupir lorsque ses doigts vinrent effleurer mes fesses par-dessus ma petite culotte, tandis que je sentais mon cœur s’accélérer douloureusement dans ma poitrine. La chaleur qui naissait dans mon bas-ventre me troublait, je ne pouvais simplement pas accepter cette possibilité. Finalement, la sirène devint plus entreprenante encore et glissa ses lèvres sur le tissu couvrant mes parties intimes. Mes joues n’avaient jamais été aussi rouges qu’en cet instant, je me sentais me liquéfier sur place tant je ne comprenais pas ce qui m’arrivait. Particulièrement gênée, je resserrai mes cuisses l’une contre l’autre pour l’empêcher de se frayer un passage jusqu’à mon intimité.

« Lyli, qu’est c’que tu… hm.. Non… Arrête ça… »

Soupirai-je pour tenter de l’arrêter. Au lieu de ça, Lyli m’octroya une légère tape sur les fesses, et ses lèvres embrassèrent plus franchement ma petite culotte. Je tentai alors de reculer mais me heurtai très vite à la roche froide et dure de la grotte, me retrouvant ainsi coincée entre la sirène et les parois. Bien qu’épuisée, je trouvais malgré tout la force de placer mes mains sur les épaules de Lyli pour l’inciter à remonter à la surface. Si elle était parvenue à me mettre en confiance, je sentais désormais qu’elle représentait un danger pour moi. Mon corps avait beau réagir à chacune de ses caresses, j’étais terrifiée à l’idée qu’elle puisse vouloir abuser de moi et de ma naïveté à la suivre dans une zone aussi dangereuse pour moi.

« T-tu as un très beau corps Lyli, tu es magnifique, vraiment. Mais je… J’peux pas faire ça. C’est trop.. C’est tellement bizarre ! »
Titre: Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
Posté par: Lyli le vendredi 10 novembre 2017, 00:13:21
Tout avait pourtant si bien démarré, son corps doux réchauffait le miens et m'apaisait, les formes de son corps même capturées sous la dentelles me suffisaient amplement. Et pourtant, pourtant ! Néhérys en décida autrement de deux mains sur mes épaules. Un contacte que j'aurais pu aisément briser au vu de nos différences de forces dans l'eau, j'aurais pu envoyer valser ses bras et continuer sans soucis mais la déception de ce geste, venant de ses propres mains..." j'peux pas faire ça", " trop bizarre ? " Pourtant elle l'avait elle même dit, j'étais magnifique à ses yeux, autant que l'ont peut en espérer d'une séduisante sirène. Même son coeur battait comme un tambour de guerre !

Bizarre ? Pourquoi les humains ne peuvent-ils tout simplement pas se laisser porter par leurs envies, pourquoi doivent-ils avoir si honte, tant réfléchir ? Et trouver quand même ça.. bizarre ?

Tout à coups, mes mains se crispent sur les deux épaules de Néhérys, comme un réflex, de toute ma poigne. Interprétant peut-être mal ses mots, je crois avoir compris ou elle voulait en venir en me répétant ses dernier mots, intérieurement. Je grimace alors, avant de rire, rire sous le ridicule en déviant mon bras contre son cou, pour l'écraser avec poigne entre la parois et mon corps.

Oui je comprends ! Tu me trouves belles, mais ce serait trop bizarre, comme ces baisers, ça te dégouterais c'est ça ? Parce que je ne suis pas humaine, je suis une.. comment vous appelez ça chez vous, ah oui ! Une créature ! C'est effrayant une créature !

L'autre main avec tout autant de férocité, empoigne sa poitrine, ne lui laissant pas le choix, le malaxant vivement tout en calant mon genoux entre ses cuisses.

C'est vrai après tout, tu as raison, pourquoi j'essaye de me comporter comme une humaine, je suis une prédatrice, une créature dangereuse. Tu as bien raison d'avoir peur, je peux te noyer.

Je sens qu'il est déjà trop tard pour moi, cette contrariété m'as fait perdre le combat contre mes instincts primaires, et Néhérys s'enfonce bientôt sous l'eau, toujours bloquée entre mon corps et ma parois. Dangereuse, je l'étais, et agir ainsi n'étais surement pas dans mes premiers plans, ni même dans le second. Peut-être qu'en me contrôlant un peu plus, en restant calme, tout aurait été différent et je me serais vite rendue compte qu'elle ne voulait pas dire ce que j'avais compris.

Toi aussi tu es magnifique, je le pense vraiment. Je tord son sein avec énergie, la maintenant sous l'eau malgré la terreur et les bulles qui virevoltent, ne la laissant respirer qu'aux moment critique, avant de la replonger avec un sourire carnassier.Je préfère pas t'aider à respirer comme tout à l'heure, ce serait trop bizarre !

Pourtant, la Lyli blessée mais possédant encore tout ses esprits n'était pas loin, comme emprisonné par une raison factif qui me murmurait que j'étais effrayante à ses yeux, depuis qu'elle avait apprit mon secret. Il ne me faudrait un rien pour revenir à la raison, ne serait-ce qu'un petit geste, une lueur. En attendant, je travaillais encore et toujours sa poitrine en tirant fort sur ses deux tétons quand cela me prenait, comme s'il s'agissait de deux morceaux de caoutchouc que je pouvais étirer à volonté. Tout en bas, l'eau se réchauffe par mes vif friction du genoux contre sa culotte, malmenant toujours la pauvre Néhérys entre l'eau et la surface, épuisant à petit feu ses maigres capacités en apnée. Elle pouvait au moins se rassurer sur mon but, qui n'était pas de la faire sombrer dans l'inconscience.
Titre: Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
Posté par: Néhérys le vendredi 10 novembre 2017, 01:00:58
A l’instant où mes yeux avaient croisé ceux de la sirène, j’aurai dû comprendre que ce n’était pas une fille comme les autres. Ca m’apparaissait désormais comme une évidence, mais il était trop tard. En refusant ses avances, je l’avais blessée dans son orgueil. L’expression de son visage changea presque aussitôt, et je commençai déjà à craindre le sort qu’elle me réservait si je ne cédais pas. Il ne me fallut pas longtemps pour comprendre qu’en réalité, la jolie brune avait simplement mal interprété mes paroles. Je n’avais absolument rien contre le fait qu’elle soit une sirène, à vrai dire, j’étais même plutôt émerveillée de rencontrer une créature si unique pour la première fois de ma vie. Sa voix n’était plus aussi douce qu’elle avait pu l’être quelques instants plus tôt. Lyli haussait le ton, et je commençais à me demander si elle serait réellement capable de me faire du mal.

« Non ! Non c’est pas.. »

Je ne parvenais pas à me défendre, tant la sirène laissait exploser sa colère. Il n’était pas si facile pour moi d’admettre que le sexe était encore quelque-chose d’assez inconnu pour moi, et plus encore avec une femme. J’avais déjà eu quelques copains, mais jamais rien de très sérieux et les quelques relations charnelles que j’avais eues ne m’avaient pas franchement laissé un bon souvenir. C’est sans doute pour cette raison que j’avais tant de mal à accepter qu’elle me touche de cette manière. Ses mains enserraient ma gorge, et mon cœur s’accélérait violemment : Lyli n’avait plus du tout la même attitude que précédemment et devenait agressive, au point de me tenir prise au piège entre son corps brûlant et la paroi froide de la grotte. Soudain, elle empoigna l’un de mes seins avec force tandis que son genou allait se loger entre mes cuisses, m’arrachant malgré moi un gémissement que je ne parvins pas à taire.

« Laisse-moi partir ! »

Criais-je avant d’être entraînée sous l’eau par la jeune femme, qui refusait de lâcher prise. Ses doigts torturaient mes tétons, et je sentais cette même chaleur envahir chaque parcelle de mon corps alors que je continuais de me débattre vivement. Son genou contre ma petite culotte me procurait d’intenses sensations que je refusais d’accepter. Et pourtant, une partie de moi avait envie de plus, cette partie-là adorait cette torture qu’elle me faisait subir. Ayant décidé de ne plus m’embrasser, Lyli me permettait par moment de reprendre un peu d’air mais juste assez pour retourner s’amuser avec mon corps, entièrement à sa merci. Sans que je ne le veuille vraiment, mes cuisses s’écartaient progressivement, signe que mon corps appréciait l’instant bien plus que je ne voulais l’admettre.  Profitant de quelques secondes de répit à la surface de l’eau, je repris la parole d’une voix haletante.

« Hmm… Lyli non… C’est trop embarrassant… »

Mes seins tendus et mes tétons pointés témoignaient pourtant du désir qu’elle était parvenue à éveiller chez moi, mais l’avouer était au-dessus de mes forces. Une nouvelle fois immergée, j’ouvris les yeux pour constater tout le plaisir que Lyli prenait à disposer de mon corps comme bon lui semblait.
Titre: Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
Posté par: Lyli le vendredi 10 novembre 2017, 01:39:21
Les bulles qui volaient, les gémissements intenses à la reprise de son souffle, et même ses tentatives de communication à la surface. Plus rien de tout cela ne parvenait à me faire rebrousser chemin, il n'y avait plus que l'eau, une proie, ainsi que moi et mon plaisir égoïste. Trop embarrassant dit-elle ? Elle n'avait qu'à pas tomber à l'eau comme une enfant aussi ! Et un peu de pratique en natation ne lui aurait pas fait de mal, au passage. Ca lui aurait évité de croiser mon chemin si désagréable ! Oui, tant pis pour elle après tout, comme un insecte tombant dans la toile de l'araignée elle s'était engluée dans mon domaine, et c'était dans l'ordre des choses de jouer avec cette petite saute... Cette adorable petite saute.

Oui débat-toi, ce ne serait pas autrement !

Je pinçais douloureusement ses tétons si enflés par le plaisirs, qu'ils semblaient sur le point d'éclater. Je jouais durant de nombreuses minutes avec, alternant toujours entre la surface et l'eau, si fréquemment que j'avais l'impression de la saouler avec son propre oxygène. Pour autant, ça ne dissipais pas mes projets de jouer avec son corps, bien au contraire puisque le genoux céda sa place à mon autre main incrustant sa culotte, pour y chauffer son intimité débordante de plaisir. Un plaisir qu'elle se refusait encore malgré tout. Pourtant, je pouvais déjà bien sentir la chaleur du liquide suintant son antre-jambe, celui là même qui réchauffait mon index arpentant ses parois serrées. Même l'intérieur de son sexe était d'une douceur infinie.

Et tu sais quoi ? tu n'es même pas au bout de tes surprises, je possède un autre secret Néhérys, mais pour ça on a tout notre temps.

Comme elle avait du boire la tasse à diverse reprise je la laissait reprendre son souffle à la surface, mais avec un petit cadeau en prime : Sa culotte, trempée dont je venais de la débarrasser, qui alla se loger directement entre ses lèvres comme un fin bâillon, que je noua derrière sa tête. Pour le plaisir de la voir plus soumise ? Incontestablement, mais aussi parce que je savais au fond de moi, que mon coeur ne tiendrait pas d'autres supplication, qui me ramènerait à la raison. C'était une manière de nouer ses paroles et d'éviter qu'elle me fasse changer d'avis.

De toute façon je n'avais pas besoin de raisons, ça la rendrait adorable, vulnérable, ça me donnait envie de l'embrasser tendrement à travers son bâillon, ce dont je ne me priva pas tout en recommençant à gigoter l'index en elle, avec ferveur. Mes autres doigts longeait son dos pour dégrafer enfin le dernier vêtement et la mettre à nue, laissant son soutient-gorge en dentelle flotter à la surface, devant ses yeux pour qu'elle contemple le dernier rempart de sa pudeur, envolé...

Bon débarras, ça ne lui servait plus de toute façon, et le parcours le long de son échine pu reprendre jusque sur ses petites fesses.

Abandonne toi à l'ivresse, ferme les yeux, oublie tout... Ne ressent plus que ton corps appelant le miens, ton coeur qui hurle silencieusement mon nom.

Le pouce, virevoltant sur son clitoris, apportait un peu de douceur à cette pénétration, bientôt rejoint par un second doigt.
Titre: Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
Posté par: Néhérys le vendredi 10 novembre 2017, 02:23:14
Le soudain changement d’attitude de Lyli me déstabilisait complètement. Je n’arrivais pas à comprendre ce que j’avais pu dire de si terrible pour qu’elle se transforme en une prédatrice juste prête à fondre sur sa proie. Et dans ce tableau, la proie, c’était moi. Je ne me faisais d’ailleurs aucune illusion. Piètre nageuse et pas du tout à l’aise dans l’eau, mes chances de m’en sortir indemnes étaient quasiment nulles pour ne pas dire inexistantes. Elle me savait piégée et je la soupçonnais d’adorer la domination qu’elle exerçait sur moi à cet instant. Dans son élément naturel, la sirène avait un large avantage sur moi et ne se privait pas de me le rappeler. J’avais beau me débattre aussi fort que possible, ma faible constitution ne me permettait qu’une endurance très limitée en milieu aquatique. Couplée à mes lacunes en natation, je ne pouvais simplement pas lutter. Pourtant, mon esprit de contradiction reprenait le dessus, si bien que j’essayais malgré tout de lui échapper. Mais la belle tortionnaire avait trouvé un moyen efficace de me forcer à rester en place en pinçant douloureusement mes tétons, m’arrachant à chaque fois quelques gémissements mêlant douleur et plaisir.

La sirène n’en avait pas fini avec moi, loin de là, et bientôt, son genou quitta mon entrejambe pour laisser sa main se faufiler sous ma petite culotte. N’ayant aucune envie de lui faciliter la tâche, je resserrai les cuisses au maximum mais ses doigts parvinrent sans difficulté à se frayer un chemin sur ma fente humide. Son index s’insinua doucement en moi et je réprimai un cri de plaisir, refusant de lui montrer que j’aimais ça, en quelques sortes. Assaillie par une chaleur presque étouffante, je n’avais pas l’intention de la laisser aller plus loin.

« Je te jure que si tu n’retires pas ta main tout de suite je.. Hmmm.. »

Incapable de terminer ma phrase, je subissais les caresses intimes de la sirène qui continuait de me ramener à la surface chaque fois que j’en ressentais le besoin. Cette fois pourtant, elle récupéra ma petite culotte et me l’enfonça dans la bouche, empêchant ainsi toute protestation de ma part. Du bout de ma langue, je goûtais le liquide sucré qui n’avait rien à voir avec l’eau du lac. J’avais beau nier, cette fille était parvenue à me faire mouiller de quelques baisers. Déjà la main libre de la jeune femme s’insinuait dans mon dos pour me débarrasser de mon soutien-gorge, et je me retrouvai finalement entièrement nue, à disposition de Lyli qui semblait ravie de pouvoir assouvir ses envies les plus perverses en se servant de moi. La fatigue s’emparant de moi, j’avais de plus en plus de mal à me débattre, si bien que je n’arrivais pas à la repousser. Je ne répondais plus de rien, seul mon corps réagissait encore aux délicieuses tortures que la sirène m’infligeait. Soudain, elle enfonça un second doigt en moi tandis que son pouce massait doucement mon clitoris, et je sentais vibrer chaque parcelle de ma peau. Me cambrant plus franchement sous l’effet du plaisir qu’elle me procurait, je tentais malgré le baillon de protester encore, mais mes mots s’avéraient parfaitement incompréhensibles. Tout ce que Lyli pouvait encore entendre, c’était les soupirs appuyés et les grognements répétés qui s’échappaient de ma gorge chaque fois qu’elle accentuait ses caresses.
Titre: Re : Il suffit parfois d'un rien.. (Lyli)
Posté par: Lyli le vendredi 10 novembre 2017, 14:08:18
La menace avant que la petite culotte ne la fasse taire disparaissait dans le néant, étouffée par le tissus humide, et imbibé de son nectar. Elle pouvait ainsi se rappeler à chaque gémissements que ce gout particulier était le sien, qu'elle y prenait plaisir malgré son corps tendu et stressé. Il allait être difficile de lui offrir la délivrance, même avec deux doigts prêts à tout pour son bonheur. Il était peut-être temps de la bousculer un peu plus, de pousser son corps à ses limites, au bord du précipice qui l'enivrerait.

Je dois l'admettre, ta force de caractère m'étonne. Ton corps si bouillant pourrait lâcher à tout moment, s'évanouir dans le bonheur mais toi, tu résiste encore... Je t'ai sous-estimé. Un sourire sincère se dessinait, au milieu de cette fragilité, cette force qu'elle y mettait était honorable, et me plaisait énormément Cependant, On a tous une limite.

Sur ces mots, j'ancre fermement mes doigts au fond de son puits à plaisir, et y reste, les doigts retroussées comme des crochets cherchant à gratter le fond, et à ne surtout pas s'extirper. Son joli cou, alors offert à tous les supplices possibles, y trouve à nouveau mes lèvres dans ses baisers plus féroces, dignes d'un vrai vampire. J'embrasse, je suçote sa peau douce avec envie et me laisse tenter à mordiller à peine sa chaire, comme une féline joueuse. Sous l'intensité de mes actes, mon corps chaud et tout aussi bouillonnant lui rappel à quel point ma poitrine surplombe la sienne, se blottissant, s'écrasant contre son torse tremblant de plaisir, comme le reste de son corps affolé.
Pourtant, alors que rien ne parait pouvoir être plus intense, je compte déjà bien la prendre par surprise et lui voir si elle résisterait à l'orgasme, avec ce que je prévoyait de lui faire subir. Oh, juste un petit rien... Mais qui ferait amplement la différence.

Ne soit pas si farouche, tu sais, c'est toi qui t'occuperas de moi après ça, Néhérys.

pinçant son bouton d'amour en provocation, je reprends activement mon doigté intense, frottant activement ses parois chaude et tendues, inondé par un liquide loin d'être de l'eau. Ce n'était plus très loin, je le sentais, mais ce n'était pas encore le moment de livrer mon ultime atout, ce petit geste qui la déstabiliserait et la perturberait. Non, je voulais encore jouer un peu avec elle, la faire languir, la faire croire qu'elle pouvait encore maitriser son corps même en frottant ma poitrine contre son thorax, écrasé sous le poids de mes deux orbes lourdes, mais moelleuses. Quel veinarde... imaginer les contradictions que son corps subissait, me faisait moi aussi un sacré effet, de la cyprine perlait déjà à l'aube de mes cuisses alors que je les serrait, un peu comme avait parfois tenté de le faire Néhérys. Seulement pour elle, ce n'était pas autorisé et chaque tentatives se retrouvaient bloqué par un coups de main plus féroce.

J'avais au moins tenu ma promesse de lui faire oublier le froid malgré tout, et pouvait donc soutenir le regards de Néhérys fièrement... Mais je le soutenais aussi pour ne rien louper de son expression finale, pendant le moment opportun. Un moment que je voulais savourer jusque dans le moindre détail et qui poussa mes lèvres dans un dernier baiser, qui glissa son bâillon hors des lèvres d'un jolie coups de dents. Oui, je voulais aussi entendre jusque dans ses derniers cris, ses dernière supplication alors que la pénétration était à son point le plus intense et que la surprise, fit son apparition en un profonde mouvement, venant de derrière. Mon autre main jusque là si sage, qui caressaient ses fesses d'un mouvement si tendre, dérapa sans prévenir pour s'inviter dans un endroit tabou, mais ô combien hérogène. Et ce n'est ni ses plaintes ni des supplications qui feront ressortir cet index, déterminé à stimuler ses parois anales, jsuqu'à en faire cambrer son corps.

Il n'en ressortirait pas tant qu'elle n'aurait pas cédé à cet orgasme explosif.