La cité-état de Nexus... Putain, heureusement que j'ai un anneau bourré de très haute technologie, qui me permet de paraitre tout à fait normale aux yeux des gens, parce que sinon, j'aurais probablement fini dans une cage, sur la place... Brrr... Rien que d'y penser, ça me file la chaire de poule... M'enfin, je suis pas là pour faire du tourisme (enfin si mais pas que pour ça), mais pour aller voir cette fameuse arène de combat. J'en ai entendu parlé en arrivant, non pas que les combats m'intéressent, mais apparemment, une esclave humaine s'est faite une sacrée réputation. Bon par contre, je vais surement être la seule femme présente, dans les gradins... Meh, fuck it ! Mais avant d'entrer en ville, un mec a tenté de me capturer, probablement pour me revendre comme esclave. Bon, vu son équipement, je l'ai rétamé rapidement, et j'ai même pu récupérer son arc et son carquois, ainsi qu'une bourse bien remplie. Je me suis donc dirigée, d'un pas décidé, vers l'arène, tout en me mêlant à la foule de spectateurs qui se pressait à l'entrée. Et bien sûr, faut toujours qu'il y ait des pervers qui vous mettent la main au cul... Bordel, les mâles de Nexus sont pire que ceux de Seikusu. Enfin bref... J'ai quand même réussi, après une bonne dizaine de minutes de lutte, à me trouver une place, au premier rang. Et maintenant que j'y suis... PUTAIN CA CHLINGUE !!!!!!!!!!! Je sais pas si c'est l'odeur des combattants, ou celle du publique, voir les deux, mais qu'est-ce que ça pue !!! En entrant, j'étais trop occupée à éviter de me faire écraser les pieds, donc je ne faisais pas attention au reste... Bon, calme-toi Kayly, ça va aller... Tu t'es bien habituée à l'odeur de la pollution sur Terre, après tout. Mais alors que j'attendais le début du combat...
Salut ma jolie, qu'est-ce que tu viens faire ici... ?
Et merde... Encore un dragueur d’opérette... J'ai soupiré, avant de me tourner vers lui, et... BORDEL !!! Il est obligé de coller son visage à deux centimètres du mien ?!!! Et son allène... On dirait qu'il a un renard crevé coincé entre les dents, c'est horrible... Je lui ai fais un sourire niais, avant de lui tordre un doigt, tout en affichant un visage menaçant.
Je suis là pour assister à un combat. Alors laisse-moi tranquille, ou je t'envoie directement dans l'arène. Compris ?
Vu la tête décrépite qu'il a fait, je crois que le type a pigé. Je lui ai alors lâché le doigt, avant de reporter mon attention sur l'arène. Et justement, le combat allait débuter, car les deux gladiateurs entraient sur le terrain. Ah, en fait, y a une jeune fille dans le lot. Wait, wait, wait... Ca serait elle, l'esclave féminin doué en combat ? Je ne sais pas à quoi elle ressemble, mais il me semble que quelqu'un avait parlé, vite fait, de sa tenue. Et si j'ai bien retenu ce qu'il avait dit, je parie que c'est cette fille. J'ai plus qu'à observer le combat, et je me ferais ma propre opinion. Malgré les hurlements d'encouragement des spectateurs, j'ai pu entendre un échange de politesse entre le Terranide et la jeune fille. Hmm... Il y a donc un certain respect entre les combattants, dans cette arène... Meh, ça change des combats que je vois à la télé, où les types cherchent toujours à dominer l'autre. Mais j'avoue que le combat est intense, bien qu'en faveur du tigre, qui a l'air d'avoir plus d’expérience. Bon, elle a l'air d'être très réactive, et réussit à esquiver de peu les attaques de son adversaire. Et mine de rien, ils se sont battu pendant un bon quart d'heure, avant qu'elle n'abandonne. Comme une grande majorité des spectateurs, je me suis levée pour applaudir les deux combattants, avant de me diriger vers le responsable de l'endroit. J'ai eu un peu de mal pour le trouver, mais finalement, j'ai pu le rencontrer dans un couloir adjacent aux tribunes.
Bonjours monsieur. Puis-je vous parler ?
Bonjours ma demoiselle. Que puis-je pour vous ?
Je souhaiterais voir la jeune fille, qui vient de combattre.
Oooh... Très bon choix. Veuillez nous attendre dans cette pièce, je vous pris, je la fais demander immédiatement.
J'ai acquiescé, avant d'entrer dans la fameuse salle, et je dois dire que c'est plutôt bien décoré. Ah oui ! J'avais oublié Torky, qui pionçait tranquillement dans une sacoche, à ma ceinture. Bon, au départ, c'était surtout pour le transporter plus facilement, plutôt qu'il reste sur mon épaule. Donc, j'allais m'assoir sur un canapé, mais le responsable a débarqué et a commencé à me parler de la jeune combattante, qui est arrivée quelques minutes plus tard. Et je dois dire qu'elle est mignonne, comme ça...
- Il est rare de voir des dames à cet endroit. Je ne saurais dire si je dois m'en réjouir ou vous craindre.
Ah, elle a de la répartie, elle. Elle me plait de plus en plus, cette petite. Bon, l'autre l'a légèrement engueulé (gentiment hein), avant de continuer de me parler d'elle, en particulier de ses qualités. Que... Une E.S.per ? Et pas des moindres, vu qu'elle peut augmenter sa puissance musculaire, ainsi que sa résistance. Hmm... C'est intéressant, ça. Bon après, il me parle des quelques victoires qu'elle a eu, avant de passer au prix. Ah ouais, 4000 pièces d'Or, rien que ça. Ok, c'est une shemale, mais, je ne pensais pas qu'elle serait si cher... Je me suis alors approchée de la jeune fille, avant de me stopper, car légèrement camouflée par les odeurs de miel et de lavande, j'ai senti une autre odeur, plus spécifique. Je vous rappelle que j'ai un odorat bien plus développé que celui des simples Neko, hein. Donc, cette fameuse odeur était celle d'un jeune homme, et non d'une jeune femme. Hmm... Il se ferait passer pour une fille ? Il va falloir que j'éclaircisse ce point, plus tard... Je me suis permise de faire le tour de l'esclave, en tatant un peu ses bras ou ses jambes, avant de me redresser et de m'adresser au vendeur.
Cette jeune fille me tente bien. Mais si je la prends, ça sera à une seule condition : qu'elle garde l'équipement qu'elle utilise dans l'arène.
Lorsque j'ai énoncé la seule condition pour j'achète l'esclave, ce dernier a pouffé de rire, avant de se faire reprendre, de manière plus sèche par son propriétaire actuel. Je lui fis alors un petit geste, pour lui indiquer que ce n'était pas grave. Ce petit gars me plait de plus en plus, tien. Par contre, je ne pensais pas que le propriétaire de l'arène allait accepter, car il fit sonner une clochette, pour appeler une Terranide qui apporta des vêtements neufs.
- Cette condition est assez simple à remplir, nous tenons à c que nos acheteur puisse utiliser nos combattants à leurs plein potentiel. Voyez cela comme une garantie de leurs qualités.
Et c'est quelque chose que j'apprécie, et que je respecte.
Bon ok, c'est pas totalement vrai, parce que c'est un esclavagiste. Mais d'un autre côté, je suis d'accord avec lui, car après tout, il gère une arène de combat. Je lui ai alors fais un signe de poursuivre, pour qu'il m'énumère les lois en vigueur à Nexus, concernant l'esclavage. Ouais bon, le classique système de "service après-vente" qu'on peut trouver sur Terre, ou à Tekhos... Il me parle ensuite du fait que d'éventuelles sanctions sont à ma charge, si l'esclave ferait une faute, et que le vendeur ne pourrait être tenu responsable. Mais lorsqu'il a parlé de "dressage", j'ai bien senti qu'il n’appréciait pas ce terme. Tout comme moi, d'ailleurs, car j'ai fais une légère grimace. Bon après tout, avant d'être un esclavagiste, c'est surtout un chef d'entreprise, donc il doit préférer parler d'employés, donc de formations, bien que ça ne s'applique pas ici. Il enchaine ensuite sur le fait que j'ai droit de vie et de mort sur l'esclave, avant de finir sur le fait que je puisse le revendre pour 25% du prix d'achat, si je souhaitais m'en débarrasser. Putain, c'est pas mal, quand les autres esclavagiste me donneraient que 40 pièces d'Or. Bon, c'est forcément un système marketing pour s'assurer que ses combattants reviennent chez lui. Meh, il risque d'être déçu, vu que je ne risque pas de le revendre à qui que ce soit...
M'enfin, le propriétaire des lieux fit, une nouvelle fois, la clochette, et quelques instants plus tard, une jeune femme plutôt (bien foutue d'ailleurs) entra, un tas de papiers dans les bras. Ah, une représentante de la guilde des marchants. Malin ça, il se prend un témoin, au cas où je voudrais l'enculer plus tard. J'ai acquiesçais, avant de prendre un exemplaire, pour le lire. Ouais, je préfère être sûre, on sait jamais. J'en ai aussi profité pour sous-peser la bourse que j'ai récupéré tout à l'heure, et je pense qu'il y a assez. J'ai donc reposé le contrat, avant de demander de quoi signer le document. Hâte de sortir d'ici, que je puisse discuter tranquillement avec le jeune homme...
Y a pas à dire, j'peux dire merci à mon anneau. Sans lui, j'aurais même pas pu entré tranquillement dans Nexus, alors acheter un esclave... Enfin bref, j'avais donc demandé de quoi signer le contrat, et... WHOW !!! Sa façon d'invoquer littéralement les pots d'encre m'a surpris, mais d'après ce que j'ai vu, ça ressemblait à de la magie runique. C'est la première fois que je la vois en vrai, mais j'en ai vu des vidéos sur le net Tekhan. Bah y a quand même des mages à Tekhos, hein. Bon, sont pas nombreux, mais y en a. Donc, j'ai attrapé la plume qui m'était attribuée, avant de signer le premier document. Ah tien, la couleur des encres est différente pour chacun de nous, et j'aime bien la mienne. C'est raccord avec mon pelage, au moins. J'ai alors signé les trois exemplaires de l'acte de ventre, avant que la représentante de la guilde des marchants n'y appose un tampon, puis me tende mon exemplaire. Bon, j'ai plus qu'à le payer, moi... J'ai donc pris la bourse, avant de la sous-peser pour voir ce qu'elle contenait, puis j'ai donne la somme au propriétaire du lieu. Non, je lui ai pas donné la bourse complète, parce qu'il y avait plus que le pris demandé dedans. Je me suis ensuite levée, avant de serrer la main du mec.
-Vous ne devriez pas être déçue. Je vous laisse sortir de mon arène, Adalza vous serviras de guide dans le cas où vous viendriez à vous perdre.
Je vous remercie. Ce fut un plaisir de traiter avec vous.
Bon ok, la seconde partie n'est pas vrai. Je vous rappelle que je suis pas fan de l'esclavage, hein. Enfin, du moment que j'ai tiré Adalza des mains d'un marchant d'esclaves, ça me va. D'ailleurs, je suis alors sorti de l'arène, le jeune homme me suivant de près, et franchement,respirer de l'air frais (même si des odeurs, certes légères, se faisait sentir), ça fait un bien fou... En levant la tête, je vis que le soir commençait à tomber, donc je me suis tournée vers Adalza, pour lui parler.
Comme je viens d'arriver, je ne connais pas la ville. Tu sais où on pourrait trouver une auberge, dans le coin ?
Je n'avgais pas été hautaine ou méprisante envers lui. Je lui ai parlé comme si je parlais à un ami.