Le royaume de Normenïa était le plus vieux royaume elfique du monde, et le plus puissant royaume tout court. Un royaume légendaire, qui disposait d’immenses palais et villes, dispersées dans de très grandes forêts. Le royaume de Normenïa comprenait aussi bien de vastes forêts que des grandes plaines et des montagnes, où les elfes de Normenïa avaient jadis annexé les cités-libres naines, leur offrant protection en échange de leur fidélité, et de leur allégeance. Normenïa était un très grand royaume, entièrement elfique, qui reposait encore sur un très profond matriarcat. Ceci signifiait que les femmes avaient un très grand pouvoir, ce qu’on retrouvait sous bien des aspects. Ainsi, en matière de filiation ou d’établissement du lien familial, l’état civil ne tenait compte que de la mère. Le père était indifférent, tout simplement. Sous d’autres aspects, les hommes n’avaient pas le droit d’accéder à certains postes-clefs, comme la gouvernance. Normenïa n’avait jamais connu aucun Roi, et le mariage n’existait pas dans ce royaume. Il n’y avait pas de fidélité à respecter, ni de morale stricte à respecter. La sexualité se voulait libre, dès lors que les mères arrivaient à éduquer leurs enfants. Néanmoins, les elfes n’étaient pas connus pour avoir une très grande fécondité. Les familles se composaient généralement d’un seul enfant, ce qui s’expliquait par le fait que les elfes disposaient d’une très grande longévité.
Normenïa était actuellement gouvernée par une Reine depuis un millénaire, Nariel (https://cdn3.artstation.com/p/assets/images/images/002/064/903/large/si-woo-kim-elf.jpg?1456764267). Nariel était une elfe sage et talentueuse, experte en magie, qu’on disait avoir eu plus de dix mille amants au cours de son existence. Elle avait plusieurs concubines officielles, des dames de cour, et se faisait fort d’avoir constitué la garde de son palais de soldats d’élite, qui étaient autant des gardes du corps que des amants redoutables, triés sur le volet, et entraînés pendant des années pour accomplir la glorieuse tâche de protéger et servir leur Reine.
Nariel était, du reste, une excellente Reine. Sous son règne, elle avait définitivement su mettre fin aux velléités des grandes familles naines rêvant encore d’indépendance, et, il y a quelques années, avait eu une fille, la redoutable Tauriel (http://img110.xooimage.com/files/7/1/9/719075a92e986e143...6fd77900-52fa57c.png). Sa fille avait rapidement manifesté un intérêt profond pour les armes plutôt que pour la culture, la politique, ou le droit. Nariel lui avait donc permis de faire ses classes, et, maintenant, Tauriel approchait de son premier siècle. De fait, son centenaire avait même lieu ce soir, et elle revenait d’une glorieuse campagne militaire aux confins du vaste royaume de Normenïa, où elle avait démantelé une secte de mages noirs s’étant réfugiée dans une nécropole pour invoquer des morts-vivants. Quand Nariel avait eu vent du succès de Tauriel, elle avait su que le temps était venu... Le temps pour sa fille de devenir une adulte.
Généralement, un elfe devenait adulte en approchant du premier siècle d’existence. Pour Tauriel, ce serait ce soir. C’était la mère qui décidait du moment où sa fille devenait majeure dans la tradition elfique. Il n’y avait pas un âge fixe. Pour devenir majeure, l’elfe devait accomplir un grand exploit, et, depuis des années, Tauriel ne cessait d’en accomplir. De plus, elle avait peu à peu pris d’excellentes formes, et Nariel savait que son corps devait commencer à l’élancer.
*Mais les traditions sont les traditions...*
Le sexe était quelque chose que les elfes faisaient très librement... À condition d’être majeurs. Qu’un elfe mineur soit surpris à forniquer était très grave, et pouvait donner lieu à de lourdes sanctions. Mais, pour Tauriel, l’heure était venue. Ce soir, elle avait fêté son retour lors d’un joli banquet au château, et, quand Nariel avait enfin revu sa fille, elle l’avait embrassé sur les lèvres, et lui avait glissé, au début du banquet, quelques mots dans le creux des oreilles :
« Ce soir, ma chérie, tu deviendras une adulte. »
Autant dire que sa fille devait avoir très hâte... Car, pour qu’une elfe devienne majeure, il fallait, concrètement, qu’on lui retire son innocence...
Son hymen.
Autant dire que Tauriel avait longuement attendu ce moment. Nariel avait choisi le moment le plus judicieux, en début de soirée, afin de faire réfléchir sa fille, d’entretenir le suspens, de stimuler sa flamme, et de la voir, peu à peu, céder à l’envie. Un choix d’autant plus pertinent que le banquet fut relativement long, durant plusieurs heures, avec de la danse, des chants, et quantité de plats. Nariel dansa en plein milieu avec sa fille, et constata que les quelques mots échangés dans le creux de l’oreille de sa fille ne l’avaient vraiment pas laissé indifférente. L’heure était bel et bien venue pour elle de devenir une adulte, et Nariel était sûre que sa fille y songeait déjà depuis un moment. Après tout, son corps était maintenant très bien formé, bien musclé et charpenté, et ne risquerait plus d’évoluer pendant des siècles, maintenant. Lorsque les elfes atteignaient leur croissance, ils restaient ainsi pendant une durée extrêmement longue. Tauriel avait donc atteint le bon âge.
À la fin du banquet, Nariel se rendit dans ses appartements. Elle disposait d’une grande terrasse surplombant le vide, permettant de voir des cascades à proximité, et huma l’air frais, légèrement impatiente, elle aussi.
*Tauriel a vraiment bien grandi. Je n’avais pas réalisé à quel point ses formes étaient appétissantes.*
Guerrière dans l’âme, Tauriel avait musclé son corps, lui donnant des formes assez athlétiques, rappelant à Nariel son propre passé, il y a des siècles de cela. Son corps avait ensuite gagné en musculature pour prendre en sveltesse. Elle attendait que sa fille arrive, maintenant... Et n’eut fort heureusement pas trop longtemps à attendre. Depuis la terrasse, elle entendit la voix de sa fille dans le vestibule, et se pinça les lèvres, sentant une pointe d’excitation la traverser. Enfin ! Les choses sérieuses allaient pouvoir commencer, la véritable fête !
Nariel sourit donc, et quitta la terrasse, rejoignant rapidement le salon central, où elle vit sa fille. Nariel avait allumé de multiples bougies dans ses quartiers, donnant à l’ensemble une ambiance tamisée, avec une odeur d’encens qui flottait agréablement dans l’air, afin de stimuler les sens des deux femmes.
« Tauriel... Ma belle fille... »
La Reine s’approcha de la Princesse, et, tout naturellement, alla l’embrasser, en plaquant ses lèvres sur les siennes, caressant ses épaules. Un baiser plus long et plus appuyé que le premier qu’elle lui avait fait, en début de soirée, et pendant lequel son corps se blottit contre le sien. Ses mains se déplacèrent ensuite, caressant le dos de la femme. Elle l’enlaça en soupirant encore, main sur sa nuque, l’autre dans le creux de son dos, grattant sa peau.
« Tu as tellement grandi, ma chérie... Ton corps est maintenant prêt, et a des attentes supplémentaires, comme tu as probablement dû déjà le ressentir. »
Elle lui sourit encore, et l’embrassa à nouveau.
« Et tes lèvres sont à l’image de ton corps, mon amour... Magnifiques. »