Quand on étudiait au lycée Mishima, on comprenait vite que, au-delà de l’instruction du programme national, Mishima veillait aussi à l’épanouissement de ses pensionnaires, ce qui passait par une éducation sexuelle. À ce titre, les élèves avaient presque tous un conseiller d’orientation, qui, en réalité, était un professeur d’éducation sexuelle. Pour Billy Watson (http://img110.xooimage.com/files/a/8/8/a88adfd84a7ac6920...7f674beb-5297f7e.jpg), ce rôle avait été dévolu à Kawashima-senseï. Elle avait très rapidement su le mettre en confiance. Billy, pour son malheur, avait toujours eu un physique très androgyne, une voix très fluette. Une situation d’autant plus paradoxale que son père était un gaijin, un Américain. Il avait surtout hérité des gènes de sa mère, et en souffrait. Au lycée, son côté androgyne faisait qu’il était embêté par plusieurs élèves masculins, dont l’un, Kenji, s’amusait beaucoup à le narguer, à se moquer de lui, et à le traiter de « petit pédé », faisant glousser les filles qui l’accompagnaient. Kawashima-senseï connaissait ces éléments, et, lors de leur premier cours, l’avait rassuré, en lui disant qu’elle l’aimait beaucoup, et qu’il devait tourner en son avantage ce que les autres voyaient comme une faiblesse.
Leurs cours s’étaient multipliés, et Billy s’était longuement confié à Kawashima-senseï, expliquant qu’il n’était pas homosexuel, mais plutôt bi’, et, surtout, qu’il aimait le fait d’être une fille. En privé, il se déguisait souvent. En consultant son dossier, Kawashima-senseï avait pu apprendre que Billy était venu au monde de manière assez douloureuse. Il avait eu une sœur jumelle, mais qui était morte dans le ventre de leur mère. L’accouchement avait été prématuré de quelques semaines, et Billy avait pu être sauvé. Ses parents ayant perdu sa sœur, ils l’avaient surprotégé pendant l’enfance, le rendant, non pas arrogant et prétentieux, mais au contraire très timide, effacé, et soumis. Et, au-delà de ça, son attirance pour le fait de se travestir en fille était très certainement liée à la mémoire de sa sœur perdue. Il lui avait expliqué qu’elle aurait dû s’appeler Andréa, et que s’habiller ainsi, c’était une manière d’honorer cette sœur qu’il n’avait jamais connu. Ses parents avaient pu noter ça pendant son enfance. En effet, à l’approche de la naissance des jumeaux, ils avaient fait une double chambre avec un côté « fille », et un côté « garçon ». Et les parents de Billy avaient pu noter, à leur grand étonnement, que leur enfant dormait toujours paisiblement quand il était dans le lit initialement prévu pour Andréa, en compagnie des peluches... Et de poupées.
Billy avait toujours été plus heureux en fille, à tel point que, petit, il avait demandé comme cadeau des tenues de maid, ou une tenue de Power Ranger... Rose. Surpris, ses parents avaient fini par accepter, et Billy avait montré à sa senseÎ des photos de lui en tenue de maid. C’en était à un point où on pouvait même parler d’un dédoublement de personnalité, voire de schizophrénie. Billy avait deux personnalités, et, pour certains thérapeutes et autres psychanalystes, c’était souvent le cas. Entre des jumeaux, il existait des liens étroits, intenses, et que la science ne définissait pas encore très bien. Il existait une mémoire fantôme qui avait influencé Billy.
En tout cas, aujourd’hui, Billy avait franchi une grande première. Il avait accepté le défi de Kawashima-senseï, qui en avait d’ailleurs parlé à ses parents, afin d’avoir leur aval, et avait réussi à obtenir un dossier scolaire au nom d’une certaine Andréa Willow. Ses parents avaient été hésitants au début, mais s’étaient rapidement montrés coopératifs. Billy n’était tout simplement pas un garçon comme les autres, et sa chambre en était l’illustration, puisque les murs étaient peints en rose, et il y avait beaucoup de poupées, du rouge à lèvres, du maquillage... Billy était tout simplement une fille dans le corps d’un garçon.
Mais, aujourd’hui, alors qu’il se rendait vers le bureau de sa senseï, il avait une trique d’enfer, déformant sa petite culotte rose avec un motif de cœur rouge dessus. Cette journée avait été fabuleuse, car Billy s’était déguisée en fille, et avait adopté son ton et sa voix en conséquence, comme il le faisait naturellement depuis des années. Billy, ou Andréa, tapa délicatement à la porte de sa senseï, et entra dans le bureau. Son érection avait duré presque toute la journée, revenant par vagues.
« Bonsoir, Maîtresse ! » s'exclama-t-il d'un ton enjoué en entrant.
Kawashima-senseï avait développé la relation entre eux, et avait expliqué à Billy que, si ce dernier était son élève, Andréa, elle, serait son esclave. Et, dans les deux cas, leur séance commençait toujours par une chose simple : une invitation. Satsumy avait en effet compris que, au-delà de ce dédoublement de la personnalité, son élève était un grand fétichiste, et chaque séance commençait par une séance de léchage de ses pieds et de ses collants.
C’était leur petit rituel, et, comme à chaque fois, même avec des talons et des collants, Andréa s’empressa de l’honorer, léchant les orteils de sa Maîtresse, avec tendresse et dévotion, prête à répondre en même temps à ses questions...
Les parents de Billy avaient mis du mal à accepter son transsexualisme. Le jeune homme avait eu plusieurs pédopsychiatres au cours de son enfance, mais rien n’avait pu faire disparaître de lui la personnalité d’Andréa. Alors, ils avaient fini par l’accepter, et même par s’y plaire. Certes, ils avaient perdu leur fille, mais, à travers Billy, elle survivait, en quelque sorte. Bien sûr, il y avait un brin de folie là-dedans, mais ce n’était pas une schizophrénie dangereuse. La personnalité d’Andréa n’écrasait pas celle de Billy, et n’était pas non plus un réceptacle pour sa frustration et sa violence. C’était tout simplement l’expression d’Andréa, telle que leur fille aurait été. Billy était, ce faisant, un transsexuel parfaitement accompli, et, quand il prenait l’apparence d’Andréa, il se sentait plus épanoui, et indissociable d’une fille. Et, pour autant, Andréa savait toujours qu’il était Billy. C’est pour cette raison qu’on ne pouvait pas vraiment parler de schizophrénie, mais d’une sorte d’étape intermédiaire entre les deux. Parallèlement, c’était aussi ce qui expliquait pourquoi les parents de Billy avaient accepté que Kawashima-senseï soit si proche de lui. Mais, pour autant, il y avait des choses qu’il n’avait pas dit à ses parents... Comme le fait que, au-delà de l’aider à épanouir la personnalité d’Andréa, Satsumy était aussi là pour veiller à son éducation sexuelle.
C’est à ce titre qu’Andréa s’empressa de lécher l’un des pieds de sa Maîtresse, mordillant le collant, tirant délicatement dessus, avant de le lécher, sentant le tissu se plaquer contre ses orteils, ondulant dessus, sa langue filant ensuite se coincer entre ses orteils. Il rougissait de plaisir, mais avait surtout très mal. Billy s’était déjà déshabillé devant Kawashima-senseï, et elle l’avait déjà masturbé. En fait, elle le masturbait presque à chaque cours. Billy se retrouvait assis sur ses genoux, et elle le forçait à regarder un miroir. Il jouissait alors en se voyant couiner, et c’était comme ça que, peu à peu, sa Maîtresse avait fait rejaillir Andréa. Et là, André, plus mutine que Billy, mais tout aussi timide, s’exprimait clairement. Quand l’autre pied de sa Maîtresse se rapprocha, Andréa, qui était en train de lécher la jambe de sa Maîtresse, couina lentement en sentant le pied de sa Maîtresse masturber son sexe.
Sa queue était terriblement douloureuse. Plus que jamais. Il fallait dire que sa Maîtresse l’avait interdit de se caresser de la journée, et ça avait été très dur. Billy s’était retenu, essayant de se calmer, de se concentrer, mais, là, toute cette journée ressortait, et, quand les orteils de sa Maîtresse caressèrent sa rigidité, il soupira, mordillant son collant, bavant dessus.
« Haaa... »
Elle retourna s’attaquer au pied de sa Maîtresse, l’embrassant, en léchant la plante.
« Maî-Maîtresse, je... Haaaa... »
La jeune femme n’arrivait même plus à parler, et sentit tout son corps se relâcher, au fur et à mesure que le pied de la femme frottait son sexe. Son membre se roidit encore, et Andréa poussa un petit cri plaintif, suraigu, avant de jouir joyeusement, sa queue crachotant des filaments de sperme, tachant sa chemise, mais aussi, et surtout, le pied de sa Maîtresse. Le sperme éclata, et remonta devant les yeux d’Andréa, venant même décorer ses joues.
C’était là la preuve ultime de son adoration de la journée : il venait de jouir juste en se faisant masturber par le pied de sa Maîtresse, à une vitesse record, et laissait le pied de sa Maîtresse souillé de son sperme.
« Pa... Pardonnez-moi, Maîtresse, je... Je n’ai pu me retenir, cette journée a été... Si excitante. Mais je bandais déjà que j’ai enfilé ma culotte, et... Mon érection n’a pas diminué depuis... »
Et elle n’avait d’ailleurs toujours pas vraiment diminué, puisque, même après avoir joui, sa queue restait bien dure. Il se pinça délicatement les lèvres.
« Vou-Voulez-vous que... Que je nettoie votre pied, Maî-Maîtresse ? »
Pour renforcer son côté féminin, Maîtresse l’avait habitué à boire son sperme... Et c’était un goût qu’Andréa aimait particulièrement !