Le Grand Jeu

Bac à sable => One Shot => Discussion démarrée par: Astiel Monspart le jeudi 20 avril 2017, 20:28:00

Titre: Portes Célestes [PV]
Posté par: Astiel Monspart le jeudi 20 avril 2017, 20:28:00
L’histoire se passe dans un univers appelé les Portes Célestes où la magie est présente, mais pas maîtrisé de tous. La science s’est donc développé de son côté. Des machines tel que des bateaux volants parcourent le ciel d’Estasia, l’une des deux îles-mondes connus, l’autre était Ormetige.

Le récit que je vais vous compter se déroule à une période sanglante où une guerre a éclaté entre deux peuple chacun vivant sur une île monde différente. Les Masars est un peuple d’homme et de femme pouvant se changer en l'impressionnante bête selon l’esprit qui les habitent, comme pour la magie ces transformations ne sont pas donnée à tous les Masars. Pour ce qui est du deuxième partie de cette guerre, c’est les Stariens, un peuple humain avancé technologiquement et maîtrisant la magie.

Ces deux camps sont en guerre depuis de longues années, s’opposant pour une raison oubliée depuis longtemps. Moi, je me nomme Astiel, je suis un Starien. Un grand guerrier et général de notre peuple. Je m’étais exilé plus ou moins de mon gré ayant marre de cette violence qui ne faisait que tourner en rond. On m’a supplié de revenir, car une femme du camp opposé faisait de véritable ravage dans nos rangs. J’avais accepté cette dernière mission. Après j’irais à la retraite et retournerait sur l’île des Volnaï. Voici donc mon histoire :


Mon épée large dans le dos, je me dirigeais rapidement vers la sortie, un raid ennemi avait été déclaré dans la campagne pas loin d’ici. D’habitude, je ne me déplacerais pas pour un simple raid. Cependant, cette fois on avait évoqué la présence d’une louve de grande taille et au yeux d’or. Je ne connaissais qu’un Masar capable d’une transformation si impressionnante. La fameuse Oracle Eden, celle qu’on m’avait demandé de terrasser. Mon armure cliquetant à chaqu’un de mes déplacements.

J’arrivais dans la cour, on m'acclamaient vivement levant les armes pour me saluer. Au milieu de cours se trouvait un ours de taille peu habituelle. Des plaques de métal couvrait les point faible de la créature lui permettant encore de se mouvoir. Un lien particulier s’était tissé entre lui et moi. Je montais dessus, et on me donna un casque. Je partais donc au galop en direction de l’ennemi dans l’espoir d’affronter enfin ma Némésis.  
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Ariel le samedi 22 avril 2017, 22:10:46
Les généraux quittent la pièce. Ton souffle est rapide, cours, tu a envie d'hurler. Hurler encore et encore ta colère et ta peur a la face du monde. On vient de décider que demain, toi et tes hommes iraient au front, encore une fois. Tu n'en peux plus, de ces massacres incessants, de ses morts qui reviennent te hanter nuit après nuit. Au fond de toi, Gwynbleidd gronde. Lui non plus n'aime pas qu'on te mette en danger. Pas pour les mêmes raisons. Lui il a l'habitude de se battre, c'est pas nouveau pour lui. Tu ferme les yeux et devant toi il semble surgir. Depuis que tu es enfant, tu aime a te le représenter. Homme, les cheveux cendrés comme toi, des yeux dorés la pupille verticale. Une carrure imposante, qui te semble réconfortante. Tu l'imagine protecteur, presque paternel. C'est comme ça depuis que tu le connais. Car depuis toujours Gwynbleidd semble veiller sur toi.

Moralement épuisée, tu te redresse. Ton dos est douloureux. Mais comme toujours tu l'ignore, cette douleur. Elle est une amie maintenant, une preuve que tu es en vie. Aussi tu t'étire, simplement, baillant car il est tard. Mais tu es trop nerveuse pour te coucher. Pourtant te voila a te laisser tomber sur ton lit, aux draps froissés. Tu t'y repose rarement, en fait tu t'y tourne et retourne plus qu'autre chose. Dormir te fait peur, car tu revis sans arrêt les même scènes d'horreur. Chanceuse de toi, ce soir, car l'Esprit qui t'habite te propose de monter la garde, et de veiller sur ta nuit. Tu souris a l'invisible ami et tes prunelles vertes lentement s'affaissent. Tu t'es encore couchée toute habillée, demain tu sera toute raide dans tes vêtements froissés.


https://youtu.be/za8eYjQ7Nz8

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Tes yeux se plissent. Il y a trop de fumée. D'une voix autoritaire tu ordonnes : "Faites dire aux mages d'invoquer une brise. Cette fumée va nous gêner dans nos manœuvres!" Tes hommes hochent la tête et des ordres rapides sont donnés. Tu frissonne en sentant la magie œuvrer. Mais la douce brise, légère et parfaite chasse finalement les poussières stagnant dans l'air et tu peux y voir plus clair. Ce que tu vois, d'ailleurs tu ne l'aime pas. De troupes ennemies a perte de vue. Ton corps entiers se raidit. Car de la foule en face monte une clameur "ASTIEL, ASTIEL, ASTIEL." Ton coeur s’accélère car tu le connais Astiel de Calcaris. C'est un démon sur le champs de bataille. Tu ne l'as jamais directement affronté, te contentant d'habitude de petites escarmouches pour te retirer rapidement pour mettre tes hommes en sécurité.

Sans mot dire tu descend de ton cheval. Autour de toi tes hommes se mettent a scander ton nom : "EDEN, EDEN, EDEN ..." comme une réponse, une provocation pour ceux de l'autre camps. De ton pas félin tu t'avance, alors que tous s’écartent pour te laisser libre passage. Ils savent. Que si tu viens parmi eux, ce n'est pas pour dire des mots dans le vent. Dans ton dos bat ton épée d'argent. Depuis que tu es enfant tu la nomme Azéor. Comme la pierre blanche qui est sertie dans la garde. C'est elle qui detient le savoir et la capacité a manier une épée. C'est une pierre magique. Sans elle, tu ne serais qu'une enfant, brillante d'esprit, mais faible de corps. C'est l'Azéor qui te donne ta force. C'est ton Esprit Gwynbleidd qui guide ta rage. Tu n'aime pas la guerre, tu l’exècre. Ton peuple est pacifiste. IL compte sur toi pour le protéger. Alors tu as engagé des mercenaires, des lames sans loyauté. Et tu as protégé les tiens. Tu es une Alpha. Juste et droite. Tu es magnifique, royale.

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Ta main droite vient attraper la garde de ton arme. Ton pas s'accélère. Tu cours. Derrière toi, tes hommes te suivent de près. Ils ne veulent pas manquer ca. Ils ne veulent pas te faire honte. Tu est l'Alpha, tu es une louve.
Ton épée vole, comme une Dame de Fer. Du sang eclabousse ton visage, tes vetements. Tu deviens un songe meurtrier, te laissant guider par les souvenirs de ceux qui t'ont précédée. Ange de folie, Ange de lumière. Ta lame béni les impurs en les noyant dans leur sang ...
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Astiel Monspart le samedi 29 avril 2017, 11:20:46
Après quelques heures de chevauchées,  je finis par arriver au-dessus de la colline qui surplombait la bataille avec mon armée, rapidement on l'a descendit pour se placer en face de l'ennemi et lui faire barrage avant qu'il exécute son raid sur les villages environnants. Les deux armées se faisant face commençait à clamer le nom de leur commandante et le mien.

La fameuse Eden était parmi eux, je ne me serais pas déplacé pour rien. Je posais un pied au sol. Je n'aimais pas être clamé de cette façon, mais je comprenais le besoin de mes hommes de le faire. Je soupirais en regardant mon ours. Je n'étais pas à l'aise sur un cheval au combat. Je préférais de loin le combat sur la terre ferme. Je n'étais pas un général qui envoyait mes hommes au combat tel de la chair à canon. Non ! Je me tenais sur le champ de bataille en première ligne et je menais mes hommes ainsi! Si je devais mourir, je veux mourir avec eux. Et sur ce point, je pense que la commandante des armées ennemis, était dans la même optique. De ce qu'on m'avait raconté, c'était un monstre assoiffé de sang. Mais au vu de ces dernières actions, j'en doutais. Elle avait épargné les habitants d'un village sur le front. Le peuple n'a pas toutes les informations et les soldats ne font que ce qu'on leur dit. Et il est certain, que quand tu vois l'ennemi se changer en loup pour te dévorer... tu mystifies la chose derrière des contes.

Spoiler (cliquer pour montrer/cacher)

J'attrapais la longue hache dans mon dos. Elle était fixée à l'aide d'anneaux. Certes, je perdais en mobilité. Mais de toute façon ce n'était pas mon fort... . Les hommes s'écartèrent sur mon passage et je finis par arriver au niveau de la première ligne que je dépassais. Mon souffle était lent et sûr. Mes cheveux bruns tendant vers le roux, étaient attachés en une queue de cheval. Je plantais le manche de ma hache dans le sol. Et leva le poing pour faire taire mes hommes. Et j'attendais que l'adversaire se révèle à mes yeux. Dans les combats, je comptais sur ma force brute. Mais je sentais que celui-ci n'allait pas être aussi simple. Je devais me méfier. Elle était une grande stratège surement meilleure que moi-même. Mon ours arriva à ma hauteur. Je passais une main sur sa fourrure brune. L'attente était longue.... Finalement, j'aperçus une silhouette. C'était bien elle, d'après les descriptions des rapports. Elle était fine et élancé. Ces cheveux blancs lui donnait un coté de sagesse alors qu'une capuche cachait légèrement son visage. Elle finit par s'élancer. Je décrocha ma lame et poussa un violent cri avant que mon armée commence à courir dans sa direction. Très vite la mêlée se créa, elle virevoltait parmi mes hommes les tranchants sans grande difficulté. Je ne pouvais qu'admirer cette danse mortelle qu'elle exécutait. Je m'avançais progressivement d'un pas lent et sur. Un Masar, me sauta dessus assez maladroitement. J'eus le temps d'enfoncer ma longue hache au niveau du ventre. Je le souleva du sol et lança le corps dans la direction d'Eden afin d'attirer son attention. 
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Ariel le dimanche 30 avril 2017, 12:39:31
Tes cheveux dansent dans le vent. Une traînée de sang macule ta joue alors que tu ramène la garde de ton arme a deux mains devant ton visage. Tes talons s'enfoncent dans le sol, tu prends tes appuis. Tu compte, un, deux, trois, avant de t'élancer a nouveau. Une pirouette t’entraîne dans le dos du troufion devant toi. Ta main droite lâche la garde de ton épée, juste le temps qu'Azéor tranche la colonne vertébrale du soldat. Il n'a même pas le temps de crier qu'il s’écroule déjà mort a tes pieds. Mais tu n'a pas le temps de t’attarder. Car déjà un autre saute sur toi. Tu l'esquive d'un pas dansé, te hissant sur la pointe de tes pieds.

Le vert de tes yeux brille de milles feux, au fond de toi l'Esprit hurle de joie. Il est ton opposé exact, aimant le sang et la guerre, quand tu préfère établir une stratégie grandiose.Tu soupire et rêvasse une seconde a tes livres. Ce qui laisse le temps a son adversaire de se frayer un chemin a toi. Tu l'aperçoit en contre bas de ta position. Il s'avance, tirant sa hache au clair. Tu frissonne, car ce n'est pas la première fois que ta route croise celle d'Astiel.

Le Loup en toi s'incline avec respect devant cet homme qui chemine péniblement. Un de tes frères lui saute a la gorge. Tu n'as même pas le temps d'hurler pour le prévenir que déjà l'acier s'enfonce dans ses chairs. Tu as envie de vomir. Tripes et boyaux. Gwynbleidd hurle a la mort, exige vengeance. Tes mains relâchent la garde d'Azéor. Un des tiens la récupérera. Ou toi, après la bataille. De toutes façons tu es la seule a pouvoir la manier. Ton âme et ton sang résonnent avec les sorts de la pierre sertie dans la garde. D'un pas souple, tu commence a courir. Vers le Félon, l'envahisseur. Tu courre, dans ton armure de cuir bouilli. Et tu te change.

Abandonnant sa forme humaine, féline et sensuelle, ton corps craque, change. C'est douloureux comme toujours. Car les os se brisent, les muscles grossissent. Ton crane se déforme et des dents remplacent celle que tu utilise habituellement. Tu te jete en avant, sur tes quatre pattes et prends le temps d'une pause pour hurler. Ton cri est pareil aux chants des loups a la pleine lune. Tes hommes se mettent a applaudir alors que les miettes de tes vetements retombent autour de toi, comme autant de flocon de couleurs chatoyantes.

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Ta course meurtrière reprends, alors que tu nargues ton adversaire. Tu pars dans les rangs d'Astiel, tuant au moins trois Stariens avant d'arriver a la hauteur de ta Némésis. Sans perdre un instant tu bondis sur lui tout crocs dehors. Tu vise sa gorge, son coeur et ses jambes en une successions d'attaques, toutes plus rapides et précises les unes que les autres.
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Astiel Monspart le dimanche 07 mai 2017, 13:47:46
Les muscles tendus, tu avances toujours vers la guerrière. Je la considérais comme mon égal malgré le peuple qui l'a vu grandir. J'étais revenu de chez les Elfains.. pour une raison : stopper la guerre. Mon séjour chez cet antique peuple m'avait ouvert les yeux. Ils m'avaient expliqué l'histoire du monde. Malheureusement, les choses n'étaient pas si facile que ça... la guerre dure depuis longtemps. La plupart des gens ne savaient même plus pourquoi il se battait et personne ne connaissait le passé qui les unies depuis si longtemps. Elle s'inclina devant moi par respect, je ne bougeais pas.

Elle se changea soudainement, ce n'était pas la première fois que je voyais un Masar se changeait sous une forme animal. Ce n'est pas la première fois, que je voyais un change-forme tout simplement. Mon séjour, sur les îles des Elfains avait chamboulé toute mes croyances. Mais son esprit, à elle, était puissant et on pouvait voir dans ses yeux la colère et l'envie de tuer. Ce n'était pas tout à fait la même personne.Une zone se formait. C'était assez étrange de voir ça, les soldats laissaient la place à leur commandant continuant les combats un peu plus loin tout en s'écartant pas complètement. Je pouvais en attraper un si je faisais un pas sur le coté.

Finalement elle se jeta en avant, puis hurla. Mon sang se glaçait au fond de mon être, je n'avais pas spécialement peur, mais l'aura que cet esprit dégageait était impressionnant. Je fermais les yeux et soupira, retrouvant mon calme quand j'ouvrais les yeux, je pu distingué une silhouette fantasmagorique  autour de la louve. C'était la seconde fois, que je voyais un esprit aussi impressionnant. Les soldats autour ne voyait surement pas cette aura, par manque d'entrainement. Je n'étais même pas sur qu'Eden, en était capable. Les Elfains m'avaient apprit de nombreuses choses, dans le but d'arrêter cette guerre et de mettre fin enfin à toute cette idiotie.

Elle finit par recharger, mais elle ne fonçait pas dans ma direction, elle me nargua en tuant encore plus d'homme à moi. Elle finit par revenir à ma hauteur pour déverser un flot d'attaque extrêmement rapide. Je n'arrivais pas à suivre. Je plaçais mes bras croisé devant moi en barrage pour éviter de prendre un coup au niveau du coup et du coeur. Je sentais les crocs s'enfonçaient dans le cuir sans grande difficulté, pour ensuite s'enlever et laisser place à des attaques de griffes. Je posais un genou au sol sous les attaques avant de riposter, je venais de voir une faille dans l'impressionnante technique de la louve. Un coup bien placé juste au niveau de l'humérus. Ce qui l'envoya balader un peu plus loin.

Cette situation commença à m'énerver. Je devais riposter. Je ressemblais à quoi devant mes hommes ? Je soupira légèrement en me relevant. Je pris ma longue hache, la fit tourner légèrement dans ma main avant d'ouvrir grand les bras ensanglanté par les griffures et de pousser un hurlement bestiale. Dans certaines tribus des Calcars, on avait des gens qu'on appelait les berserker. Des guerriers qui n'avait pas peur de la mort et pouvait renverser une bataille avec leur rage bestiale. Le manche de la hache glissa dans ma main pour que cette dernière arrive au bout du manche. Dans un mouvement, puissant et assez rapide, je couru avant de faire un sorte de bond dans sa direction abattant de toute mes forces ma hache, tenu à deux main sur le sol.
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Ariel le jeudi 08 juin 2017, 13:50:15
Tes crocs déchirent et blessent, avant de rencontrer le fer. Ahh le bâtard! Il a levé les poignets et tu te fais mal sur ses pièces d'armure. Tu recules en couinant de douleur, un peu sonnée car tu as sauté très vite sur Astiel. A genoux devant toi, il baisse la tete, comme en réédition. Mais tu connais l'animal, tu sais qu'il ne se rends pas. Jamais. Tout au fond de toi, tu admire ce courage et cette force, mais tu refuse de te l'avouer. En réfléchissant, tu baisse ta garde et ça permet a ton adversaire de te frapper. Tu crie a nouveau, car c'est la deuxième fois qu'il te fait mal. jusqu’à aujourd'hui jamais un adversaire n'a put autant te toucher. Pas depuis tes premiers combats.

Tu recule en boitillant, alors que le Starien se redresse en attrapant sa hache. Tes sourcils lupins se froncent, ton Esprit gronde. Que prépare-t-il? Tes yeux lupins suivent le mouvement de l'homme tu recule d'un pas. Tu n'aime pas cette impression qu'il dégage, le sourire en coin qu'il arbore. Tu n'aime pas la manière dont il fait tourner sa hache. Autour de vous un cercle de combattant s'est formé. Les combats ont cessés et tout ceux qui sont assez proches vous regardent tout les deux. Tu peux lire un mélange de peur et de respect sur chaque visage terreur et sale.

C'est le hurlement d'Astiel qui te fait a nouveau tourner tes pupilles d'or vers lui. Misère, le voila qui charge. Tu as le plus grand mal a esquiver ses attaques sautées. De ton point de vue, on dirais un ours enragé, et ca colle plutôt bien avec la bête qui suit fidèlement le rouquin. Un éclat d'argent a la lisière de ta vision. Tu lance un rire lupin et te met a courir. Ton aide de camps l'a trouvée. Azéor. La lame d'argent brille dans le ciel quand le troufion te la lance. Tu bondit et dans une magnifique gerbe de poils blancs tu redeviens humaine.

Un murmure parcourt la foule. Tous semblent choqués, stupéfaits de te voir ainsi dans toute ta nudité. Toi ca te fait rire. Et tu charge, tenant Azéor dans tes deux mains. Tu espère que l'effet de surprise paralysera Astiel quelques secondes. Un souffle glacial caresse ta peau, fait se dresser la chair de poule. Tu as comme l'impression que les vents ont tournés. Tu ne sais pas pourquoi mais ton coeur est soudainement lourd d'un mauvais préssentiment.

Pourtant tu continue dans ta course. Tu es Eden. Tu ne peux pas perdre.
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Astiel Monspart le dimanche 11 juin 2017, 00:04:18
Ma hache s'enfonça dans le sol meuble. Je me redressa aussitôt. Soupirant en la voyant reculer et puis courir. Elle en avait pas marre de courir sans arrêt ? J'étais plutôt lourd et pas si mobile que ça, enfin pas autant qu'elle. Les combats autour de nous s'étaient stoppés. Chacun regardait les deux chefs se battrent. Un homme lançait une épée en la direction de la jeune femme. Cette épée était magnifique. Je n'en avais pas souvent vu d'aussi élégente. Une gemme sur le pommeau brillait de sa presque transparance.

Eden se re-transforma aussitot et attrapa la lame. J'ouvris légèrement la bouche, elle était belle, mais je m'attendais pas à ça. Et ils sembleraient qu'elle fasse de l'effet dans la foule aussi. J'eus du mal, beaucoup de mal à prévoir l'attaque suivante. J'eus juste le temps de reculer la tête alors que la pointe de l'épée ouvrir une légère plaie au niveau de mon arcade sourcilière. Du sang coulait et me troubla la vue. Je me frotta légèrement du dos de la paume pour éponger un peu. Les attaques étaient différente de sa forme lupine. Elle avait plus de grace, et semblait lire mes mouvements comme si elle avait soudainement l'expérience de plusieurs vies en elle.

Le combat commençait à se faire long malgré moi. Mon souffle se faisait plus rare et rapide. Elle était efficacement mortel. Si le combat avait duré, elle aurait gagné. Je devais en finir. C'est alors que je fis quelque chose, qu'elle s'attendait surement pas. Je fonçais droit sur sa lame me la plantant dans l'épaule entre deux pièces d'armures. Je tournais mon bras et mon épaule dans un cri de douleur pour coincer la lame pour qu'elle ne puisse l'enlever facilement. Avant de prendre la lame d'une main et de l'enfoncer un peu plus loin afin de venir plaquer cette même main, qui saignait désormais. Le tranchant de cette épée était elle aussi mortellement efficace. Ma paume ensanglanté s'abbatit sur son visage que j'agrippais. Etait-ce la peur qui s'affichait dans son regard à ce moment là ?

Je la souleva légèrement avant de la rejeter plus loin.Je serais les dents. Je portais la main vers l'épée pour l'enlever de mon épaule. Avec de la chance, je n'avais pas toucher une artère... Mais je saignais beaucoup. Il était tant de mettre fin à cette bataille. Mes doigts s'enroulèrent autour du manche, au même moment je sentais cette même paume brûlait fortement. Je retira l'épée et lâcha cette épée maléfique qui venait de me brûler ! Un autre mystère. Mais j'avais pas le temps pour ça ! Je siffla avec douleur. Et mon ours de combat, chargea Eden et la plaqua au sol avant qu'elle ne puisse se lever.

" Le combat est fini ! Votre chef est vaincu ! Posez vos armes. Et je promets d'être clément. "
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Ariel le samedi 01 juillet 2017, 23:39:35
Le vent a tourné. Tu sais pas comment, tu sais pas pourquoi, mais au fond de tes os tu le sent. Tu sens ta chance insolente qui te quitte, tu sent ton avenir voler en éclat. Tu regarde impuissante ta lame s'enfoncer dans la chair de l’ennemi. Cela devrait te transporter de joie, te faire hurler a la victoire. Mais en cet instant tu flaire un piège. "AUX ARMES, VOUS T .... " Ton cris meurt dans ta gorge alors qu'Astiel s'en empare dans sa poigne de fer. Tu sent ton ventre se nouer, tu t’étrangle a demi et n'arrive plus a respirer. Oui, tu as peur, tu es terrifiée.

Tu n'a pas le temps de réfléchir que déjà il te lance. Abasourdie tu tombe sur le flanc avant de rouler sur le ventre. Une rumeur cours dans tes rangs, tes hommes dansent d'un pied a l'autre. Tu te hisse a quatre pattes mais une nouvelle masse s'abat sur toi. Paniquée tu tente de te métamorphoser, mais a peine animal, voila qu'une mâchoire se referme sur ta nuque, te mettant au défit de bouger. Tu sens l'odeur forte d'un ours, ton poil se hérisse. Le seul ours que tu peux sentir c'est Skull, ton Guide. Tu jappe, tu couine. Tu perds ta crédibilité. Tes soldats te regardent, regardent Astiel qui promet la clémence. Quelques uns fuient, d'autres - beaucoup- jettent leurs armes. Ceux la sont aussitôt massacrés, sous tes yeux. Le hurlement que tu pousse est a la fois humain et bestial. Tu est horrifiée, tu vois tes amis tomber. Tu tente une ruade, sauvage, mais la bête sur toi te tiens trop fort.

Un soldat s'approche de toi. Il tiens une épée a quillon rond. Tu le fixe de tes yeux d'or, avec méfiance. Tu ne peux de toutes façons t’échapper. L'homme lève l'arme.

Et tout devient noir.

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C'est le plic-ploc d'une goutte dans un coin qui te réveille. Tu dodeline vaguement de la tete. Tu as mal partout, mais surtout au crane. le foutu salopard n'est pas allé de la main morte quand il t'a flanqué un coup. Tu dois bien avoir une bosse la dans la nuque. Tu tente de t’étirer, mais c'est impossible. Car tes mains se trouvent étirées loin au dessus de ta tête. Tu bouge un peu le cou, tu cherche a comprendre ce qui t'arrive, avant que la panique ne te gagne tout a fait.

En fait tu es debout, sur la pointe des pieds. C'est un miracle que tu ne sois pas tombée pendant que tu te trouvais dans les vapes. Uniquement vêtue d'une chemise froide, et ouverte, tu grelotte et gémit. Car tes épaules, tes orteils et tout ton corps est perclus de douleur. Pire encore, tu n'y vois rien. Du tout. Car un bandeau couvre tes yeux. Face a toi il doit surement y avoir une meurtrière, (fenêtre) car tu pense discerner un rayon de lumière a travers le tissu. Tes lèvres sont obstruée par un autre morceau de tissus. Il t’empêche de respirer convenablement.

Tu commence a tirer sur tes liens, quand un bruit proche te fait sursauter. Tremblante tu tourne vivement la tete de droite a gauche, pour comprendre de qui il s'agit. Tu cherche même a user de ton flair. Mais cela n'est pas possible car Gwynbleidd est lui aussi inconscient, au fond de ton âme. Tu as beau le toucher encore et encore, l'Esprit te semble léthargique, presque mort. Cela achève de t'affoler et tu te met a pleurer.

Une ombre silencieuse vient faire trembler le peu de lumière que ton bandeau laisse passer. Des mains épaisses et caleuses s'emparent de ta taille. Tu ne peux rien dire, rien faire. Tu es a la merci de cet ... Ce quoi d'ailleurs? Et puis où est ce que tu es? La panique te gagne et tu lance un coup de pied devant toi. Tu fais mouche, car tu perçoit un grognement. Une violente tape sur ta cuisse te répond. AIE! Tu en gardera la marque au moins une semaine! Ton cri est étouffé par le tissu. Cela semble agacer ton bourreau qui te l'arrache presque aussitôt, sans ménagement. A peine en mesure de parler que tu te met a hurler "A L'AIDE! A L'AIDE!!" Une nouvelle tape, toujours forte te répond.

Puis l'homme agrippe ta chemise. Tu sens ton ventre se glacer encore un peu, surtout quand il la déchire totalement. Te révélant, nue, a lui. Tu as compris que c'est un homme a son souffle rauque, a son odeur musquée. Un peu de fiente de cheval aussi, tu crois détecter autre chose sous l'odeur de merde. Mais tu es trop faible, et trop apeurée pour reconnaître. Et puis si ça se trouve c'est juste ton imagination.

A nouveau ton pied part. Mais cette fois il est bloqué a temps. Une corde s'enroule autour de ta cheville. En quelques secondes tu te retrouve sur le dos, ficelée avec expertise (https://images.discordapp.net/attachments/302846112853786624/330813806420688896/erotic-shibari-by-seb-kinbaku.png?width=400&height=267). Tu ne peux t’empêcher de crier et de supplier, de t'agiter dans tous les sens. "Arrêtez, arrêtez! Vous ne savez pas ce que vous faites!!!" Ta voix est suraiguë. Tu sens les genoux de l'inconnu taper contre tes fesses, ses mains sur tes genoux ouverts. Des larmes coulent de sous ton bandeau, tu tremble presque prise d'hystérie. Les mains bougent alors, viennent sur tes coudes qu'il te force a lever et a basculer au dessus de ton crane. Puis ses doigts reviennent sur tes seins, pour jouer avec tes tétons roses. Aussitôt tu descends les bras, violemment. A nouveau on te frappe. Pire, on se penche sur toi, te tords les bras et quand il se redresse, tu ne peux plus les redescendre. Car il a fixé les cordes a un crochet dans le sol.

Avec un soupir l'inconnu se redresse, tu as l'impression qu'il regarde d'un air satisfait. Puis tes oreilles perçoivent le cliquetis de la céramique sur le sol. Tu te met a trembler a nouveau. Des doigts passent sur tes lèvres intimes et y étalent quelque chose. C'est froid. Tu en a marre d'avoir froid. A nouveau tu t'agite, a nouveau la main résonne sur toi. Mais ... Sur tes lèvres glacées. Qui se mettent a brûler. Tu pousse un cri aigu. "HIIII" Alors que les doigts se mettent a te masser la en bas, pour y faire pénétrer l'onguent. Parfois un doigt glisse et vient chatouiller ta caverne aux merveille. Tu te tords alors, comme une diablesse, et n'y récolte que des coups. Bientôt il n'y a plus d'onguent sur les doigts, mais il continue a te masser. Ta peau est devenue chaude. Tu rougit car tu commence a réagir. Le bougre sait comment s'y prendre! Mais tu reste sur tes positions, tu n'as pas le droit. Le bol tangue a nouveau a coté de toi, a nouveau le froid vient se poser sur toi. Tu comprends ce que l'inconnu tente de faire : t'exciter, a l'aide d'herbes et de racine. Tu reconnais l'odeur de certaines, mais pas toutes. Mais tu ne comprends pas le pourquoi. Te tirer des informations? Te pousser a renier le 1er percept " Vierge tu restera ". Ce n'est pas logique! 

Un bras passe autour de tes jambes et vient les plaquer contre le torse de ton bourreau. Fermement, il veut t'empecher de bouger. L'autre main reprends son chemin vers ta caverne, s'y glisse malgré tes protestations. Deux doigts montent en toi. Jusqu'a ta vertu. Tu hurle, couchée au sol. Comme un animal, comme un loup. Les doigts caressent ton hymen doucement, comme pensifs. Puis se reculent un peu. Pour revenir. Mais a aucun moment ils ne cherchent a t'oter ta virginité.

Mais toi, tu continue tout de même a hurler.
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Astiel Monspart le vendredi 14 juillet 2017, 16:58:09
Le combat avait cessé et certains avaient décidé de fuir, je devais les tuer. La disparition d'Eden ne devait pas être entendu. On devait croire qu'elle était morte. Ceux qui déposèrent les armes furent emprisonner et on exécuta tous ceux qui ne voulait pas travailler dans les mines ou fabrique. C'était la guerre. Et la guerre n'était pas une enfant de coeur. Quand tout fut réglé, mes hommes s'en allèrent à part ma garde personnelle. Je regarda le corps inerte de la guerrière. J'aurais pu la tuer et affaiblir l'ennemi très fortement, mais j'avais une autre idée... . Je demanda à ma garde de l'embarquer très discrètement dans un donjon. Après quelques heures, on arriva au donjon. J'avais à faire avant de m'occuper personnellement d'Eden. Elle fut amené dans la cellule la plus haute de la plus haute tour.

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La pièce était sombre et humide. Les gouttières n'évacuèrent pas assez vite l'eau qui s'infiltrait légèrement dans la pierre. C'était la source du bruit de fond qu'on entendait. Plic.. ploc.. plic.. ploc.. En général ce bruit était une torture pour les invités de ce charmant lieu. La salle était complètement vide. A part une chaise, sur laquelle se trouvait mon fessier, une armoire et une personne enchaînée. C'était Eden. Ses mains attachaient au plafond l'empêcher de faire de grand mouvement. Elle touchait à peine le sol. La gravité faisait son travail. Dès fois pour torturer une personne, il suffisait de peu. J'avais donné l'ordre de bandé ses yeux pour qu'elle ne me voit pas.

Elle était là. La fameuse chef masar, qui avait tant causé de soucis à mes supérieurs. Elle n'avait pas l'air d'être si dangereuse. Ce n'était qu'une enfant effrayé.. Une enfant que je venais de battre à son propre jeux. Elle devait bouillonné et tenter de m'insulter à travers son bâillon. Je me lève doucement et m'avance, mes pas forme un écho coupant le silence de la pièce. Elle finit par pleurer.. C'était qu'une enfant, comme la guerre avait pu finir par devenir aussi monstrueuse pour que même les jeunes se battent ? Les fers qui tenaient ses poignets n'étaient pas fait de n'importe quel matériaux. Les Elfains m'avaient appris pas mal de chose et l'un d'elle était de neutraliser les pouvoirs du flux pour mieux les rediriger. La transformation des masars venaient des esprits qui étaient directement une création du Flux.

Je finis par me placer devant elle, caressant les hanches si douce de ma proie. Malgré les pleurs et la douleur, son pied venait heurter mes parties. Je recula légèrement dans un grognement de douleur.. Décidément ! Une gamine ! Mais une drôle de gamine ! Je fis partir aussitôt un coup sur sa cuisse pour lui faire comprendre de ne jamais refaire ça. Je ne parlais pas. Et je ne parlerais pas. Je tournais autour et je l'entendais beugler comme un vulgaire gibier.. agacé. Je lui enleva le bâillon et ce ne fut pas mieux... elle cria. Un coup. Elle apprendra par la douleur.

Je continuais sans rien dire à la scruter.. j'essayais de comprendre mais je ne voyais pas pourquoi elle portait cette chemise encore. Je l'enleva sans ménagement caressant son dos. Elle était totalement nue maintenant. Elle était à moi.. et je comptais la briser totalement.. pour la refaçonner d'après mes besoins pour stoper cette guerre.

Je recula et alla récupérer de quoi continuer la séance. En revenant, je stopa net le pied qui partit pour l'attacher au niveau de la cheville avec de la corde tressé par mes propres mains. Je fini par la mettre sur le dos. Ensuite je lui plia ses jambes et l'attacha fermement en faisant plusieurs tours sur les chevilles. Elle tentait de s'échapper en s'agitant. Mais elle était suffisamment ficelé pour n'avoir aucune chance.  Ses mains finirent au-dessus de sa tête accroché au sol par un crochet. Son corps était froid d'attendre nue comme ça.. Je me redressais et soupira légèrement en me levant pour aller chercher un pot. Dans le peau se trouvait une pommade gélatineuses.. c'était à base de graisse. C'était très pratique pour faire glisser les pièces d'armures entre autre mais ça pouvait avoir d'autre utilité. Je trempais mes doigts dedans avant de glisser sur les lèvres intimes de la jeune femme. A chaque fois qu'elle se tordait pour essayer de fuir un coup rajouter une rougeur sur sa cuisse. Un bleu s'était même formé sur sa cuisse à force. Je continuais étalant comme il faut l’onguent jusqu'à ne plus en avoir sur les doigts. Je sentais son corps réagir malgré la honte, la colère et la douleur. Je continuais donc un peu pour lui faire "plaisir". Elle hurlait alors que je l'avais rapprocher de moi pour venir titiller son antre. Aucun mot ne sortait de mes lèvres... j'observais juste la scène amusé !

Je finis par quitter son antre encore vierge au fond.. mes doigts sortaient très lentement de l'antre. Ils glissèrent sur la peau nue de tout poil faisant des petits cercle autour du sexe. Ma deuxième mains avait rejoins la danse, sur les bout des doigts je quittais la terre promise pour rejoindre chaque jambes. Ma paume finit par s’aplatirent sur la peau pâle de nature mais tâché de rouge par ci et par là. Elles glissèrent tout le long, arriva au niveau du genou, Mes doigts rentrèrent dans la pliure du genou venant caresser chaque parcelle de ce corps. Remontèrent sur les cuisses, pour se rejoindre sur le ventre. Je fis remonter les deux mains en même temps avant de les séparer sur les poitrines pulpeuses qui firent empoignées fermement.. les tétons firent frotter entre mes doigts jusqu'à pointer. Quand j'eus fini de caresser plusieurs fois chacun des millimètres de sa peau. Je la tournais comme je pouvais sa tête fasse à la pierre. Elle tenait de façon très bancale et pas pratique mais ses fesses étaient en fasse de moi.
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Ariel le samedi 15 juillet 2017, 17:27:44
https://www.youtube.com/watch?v=Cy44ocuoWhE (https://www.youtube.com/watch?v=Cy44ocuoWhE)

Pire que tout était ce noir. Etre attachée. Ne pas savoir. Tu as la sensation de devenir folle. Ta tête tourne vivement de droite a gauche, tu en es presque malade. Tu as beau trier sur tes liens, essayer de t'arracher la peau, souffrir, rien n'y fait. Tu ne peux rien faire, rien faire d'autre que subir. Contre tes fesses et ta fente lisse tu sens un objet dur, long, tendu, protégé par une étoffe rugueuse. Tu comprends que ton bourreau a une érection. Qu'il est excité a l'idée de la torture qu'il t'inflige. Il te le fait sentir d'ailleurs car ses doigts vont et viennent en toi encore plusieurs fois avant qu'il ne cesse tout simplement ce jeux horrible.

Toi entre temps tu as crié si fort que ta voix s'est brisée.Tout ce que tu peux faire, c'est gémir et encore. Émettre un son est difficile, il te faut beaucoup de forces. Forces que tu n'as plus. Ta tête roule sur la gauche alors que les mains de l'homme passent sur ton ventre. Tu l'entends qui racle le sol de ses genoux, qui change de position. Tu sent son vit frotter plus fort contre toi, tu peux presque deviner la puissance des coups de reins qu'il rêve de te décocher. Heureusement que l'homme t'a ligoté plus tôt, car a ce moment la tu ne pense qu'a le frapper, encore et encore. Tu le hais, tu veux le mordre. Il doit le sentir, car ses mains ne montent plus. Elles sont posées sur tes collines blanches. Tu entends son souffle rapide, saccadé, alors qu'il se saisit fermement de chacune, comme un ivrogne qui trouve une bouteille de gnôle après un long jeun.

Tu sent les hanches de l'homme bouger contre ton bassin. Dans un moment de lucidité tu te rends compte qu'il se masturbe contre toi. Sous l’épais tissus, tes yeux s'agrandissent d'horreur. Les mouvements sont langoureux, appuyés, calculés. Tu gémit doucement et ta caverne aux merveilles mouillée semble se réveiller. L'onguent commence a faire son effet, ses lèvres sont devenues sensible, ton bouton de plaisir sort timidement la tête de sa cachette. Les mains sur tes seins ne restent pas inactives. Elles pincent, tirent, maltraitent tes globes de chair, tes tétons. Ces derniers pointent, en bons traîtres. Ton corps réagit favorablement a la torture, le fourbe. Tu te mords les lèvres, pour ne pas crier. De colère, de peur, de honte. L'homme au dessus de toi sais parfaitement ce qu'il fait, et comment le faire.

Quand le premier gémissement de plaisir quitte tes lèvres, l'homme se recule. Tu te glace, imaginant le bruit d'une ceinture qu'on défait. Mais non, çà ne sont que les crochets autour de toi qui sont mobilisés. Les mains de ton bourreau te saisissent et te font changer de posture. Sans pitié pour ta pudeur ou pour ton corps perclus de douleurs, sans penser a ton confort, il te force a te mettre sur les genoux, tête au sol. Tes mains sont toujours accrochées au dessus de ton crane, les cordes qui tiennent tes chevilles sont bougées pour que tu sois obligée d’écarter les jambes au maximum. Tu as l'air de te prosterner, cul en l'air, jambes ouvertes. Tu tremble, car cette position épuise le peu de forces qu'il te reste.

Tu reste la, une longue minute a attendre. Dans ton dos, il n'y a pendant ce temps, qu'un long silence. Puis tu entends une boucle de ceinture se défaire effectivement. Tu sent ton cœur se mettre a battre plus vite. *Non!* Ton esprit affolé cherche une façon d’échapper a ce qui va advenir quand tu sens la verge taper contre tes fesses. Tu as beau te débattre, tout ce que tu gagne c'est une claque sur ton joli petit cul. "AH!" Tu as crié de surprise, plus que de douleur. Puis un bruit, étrange fapfapfapfap. Tu te questionne, tu t'interroge. Ça dure un moment avant qu'un râle léger résonne. Tu n'a pas reconnu la voix. Tu ne sais pas qui est derrière toi. Par contre tu sent le jet, chaud et gluant contre tes fesses. Tes yeux s'ouvrent en grand sous ton bandeau. Merde c'est quoi ça?! Tu fini par reconnaître l'odeur musquée de la semence. Tu tire une grimace de dégoût alors que les filaments roulent le long de ta raie, vers ta fente, vers le haut de tes cuisses. L'homme semble aimer ce qu'il voit car il étale le fluide, le guide même vers ta caverne. Tu as l'impression qu'il marque ainsi son territoire. Les doigts souillés de sperme s'enfoncent a nouveau, brièvement, en toi. Et ressortent aussitôt.

A nouveau tu entends le bol de céramique bouger contre le sol. A nouveau l'onguent glacé puis brûlant revient contre ta peau. Mais cette fois c'est contre ton œillet. Le doigt ne cherche pas a entrer, il étale tout simplement. Puis quand c'est fini, l'homme te décoche plusieurs tapes violentes, fortes. Tu crie de douleurs, tu sent ta peau brûler. Tu pleure d’incompréhension, tu pleure pour que ta torture cesse enfin. Ou que tu aie un peu de répit. Enfin la dernière tape s'abat, te laissant le cul rouge, l'esprit embrumé, l’âme déchirée. Tu te sent humiliée. Tu as envie de te cacher. La semence sur ton cul goutte encore, et refroidit contre ta peau. Tu te sent sale.

Le viol ne s’arrête pas pour autant et avant que puisse reprendre tes esprits, tu sens quelque chose de chaud, d'humide venir contre ta peau par dessous tes cuisses. Déboussolée tu comprends rapidement que l'homme s'est allongé sous toi -par confort surement- et qu'il te lèche et joue de ses doigts sur ta fleur. Ses mains te saisissent par les fesses et te forcent a venir t'empaler sur la langue qui va et vient en toi, te faisant découvrir une sensation enivrante. Les herbes aphrodisiaques qu'il t'a étalé sur les lèvres intimes font de l'effet et bientôt tu couine de plaisir. Sur tes fesses, les mains te guident dans cette aventure, la langue entre tes cuisses est gourmande, goûtant a ton désir avec avidité. Parfois les lèvres de l'homme capturent ton bouton et le sucent vigoureusement, t'arrachant des cris étranglés. Les mains en profitent pour te fesser, écarter tes fesses souillées. Tu sens les doigts s'aventurer prêt de ton anus. Tu te fige, mais il s'en fiche et doucement fait entrer une phalange dans ton œillet. En même temps il appuie plus fort sur son bouton avec sa langue, te surprenant. Tu sens son expertise, et sans vraiment le vouloir tu lui donne ce qu'il désire : un orgasme. Pur et violent.

Et malheureusement pour toi, ce n'est que le premier d'une très longue série ...
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Astiel Monspart le mercredi 19 juillet 2017, 21:19:07
Selon moi la pire des tortures n'est pas physique, mais mentale. Une blessure infligée sur le corps peut cicatriser et se soigner. Alors que l'âme est plus difficile à recollé quand elle est brisé. L'homme avec un grand H a besoin de savoir, de connaitre ce qu'il l'entoure. A chaque de l'humanité ce fut le cas. Et quand Il ne trouve pas, les religions ou les croyances diverses apparaissent pour expliquer l'inexplicable et rassurer les esprits. Le fait d'être privé de la vue, qui est selon moi le sens le plus important, devait être une torture bien plus grande que des coups de fouet pour elle.

Sa voix quittait progressivement sa gorge pour s'éteindre. Elle avait tellement poussé des cris qu'au final tout ce qu'elle pouvait faire désormais c'était gémir et encore c'était saccadé. Alors que le reste du corps réagissait sous les assauts de mes caresse, je la sentais frémir sous mes doigts. Quand j'eus fini, je me recula. Je portais une main à ma ceinture détachant la boucle de métal. J'étais juste derrière elle quand la ceinture toucha le sol. Je pris en main ma verge venant la taper sur les fesses. Elle se débattait - dans l'absolu j'appréciais le fait qu'elle ne se laisse pas complètement faire. La voir se débattre et perdre tout espoir était plus jouissif presque que de simplement faire la communion de nos corps.

Je commençais à durcir mon membre se dressant devant la croupe de la jument attaché au sol. Ses fesses.. étaient juste.. "wow". Il était dommage que les Oracle ne peuvent avoir de rapport sexuel. Surtout quand on a un corps pareil. Je ne comprenais décidément pas cette loi qu'il avait ! Après un petit moment un râle sorti de ma gorge pour traverser mes lèvres semi-ouverte. Un soupir de plaisir accompagnait la substance. Je soupirais de nouveau de façon presque inaudible. De ma main libre, j'étala d'un doigt sûr, le sperme entre les lèvres closes et la prisonnière. Mon corps bascula légèrement vers l'arrière. Ma main attrapa le bord du pot en céramique que je tira vers moi. J’appliquais de nouveau le produit mais cette fois, je ne rentrais même pas. Après que ma tâche fut fini, mes mains s’abattait sur ses fesses faisant rougir la peau blanchâtre.  

Quand j'eus à nouveau fini. Je me glissais ensuite sous elle discrètement. C'était vraiment magnifique... . Ses sens étaient totalement déboussolés. Ce qui me simplifiait la tâche. L'aphrodisiaque faisait son effet, malgré la honte, la douleur et la colère. Elle prenait du plaisir, son antre humide parcourut par ma langue alors qu'elle commençait à perdre pied. Elle suait, par chaque pores de sa peau, de plaisir. Le bourgeon, lui aussi subissait des assauts continues lui envoyant des décharges. Alors qu'elle ne gémissait seulement depuis tout à l'heure déboussolée. Un orgasme fort quitta sa bouche coupant le semi-silence de la pièce. On pouvait même entendre dans les cellules d'à côté les chaines des prisonnières intriguées et/ou envieuses. Les coups de langue devenait de plus en plus intrusif et les orgasmes s’enchaînèrent les uns après les autres. Cela durait plusieurs heures, je n'arrivais pas à m'en lasser et quand elle commençait à sombrer progressivement dans la "folie". Je me glissais pour me dégager d'elle. Et puis je rangeais les affaires, faisant exprès du bruit. Puis sans dire un mot j'attendis quelque seconde avant de venir la détacher et de l'attacher assis dos au mur, puis de quitter la pièce. Pour aujourd'hui c'était suffisant. Je ne voulais pas la briser du premier jour. C'était vraiment impressionnant ce que je venais de vivre.. J'avais pris de plaisir et lui lécher le fruit défendu mais de la voir partir aussi vite dans le plaisir. Son premier orgasme m'avait surpris. Je pensais pas qu'elle allait prendre plaisir autant. Et je savais que si je continuais je pourrais lui faire vraiment du mal... .

 
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Ariel le mardi 05 septembre 2017, 14:25:38
Tu ignore combien de temps dure ton calvaire. Des jours? Des semaines? Des mois?
Les yeux perpétuellement bandés, tu fini par perdre la notion de jour, de nuit. Tu tombe dans une sorte  de torpeur a chaque fois que les mains rugueuse de ton bourreau quittent ta peau. Tu as beau supplier et gémir, il ne semble pas prendre pitié de toi.

"Arretez pitié je me rends! Je ferais ce que vous voudrez! Tout ce que vous voudrez!!"

Puis tout s’arrête.
La torture cesse, d'une minute a l'autre. On te fixe a un mur, les jambes tremblantes, le corps souillé. Tu pleure autant que tu peux. Perdue, déboussolée. Violée.
Quelques jours passent comme ca. On te donne a manger, a boire, on te lave, on t'habille.

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Puis un beau matin d'automne la porte de ta cellule s'ouvre a la volée. Tu entends des voix, une dispute. Tu pense reconnaître la voix d'Astiel. Ton cœur fait un bond dans ta poitrine. Une main arrache le bandeau de ton visage. Tes yeux verts ont du mal a s'adapter a la lumière. Apres des semaines dans le noir, tu as beaucoup de mal a te faire a la clarté soudaine. La face du Lord devant toi a quelque centimètres de ton visage semble sourire comme un renard. Tu ne saisi pas ce qui le fait rire. Tu dodeline de la tete, éreintée. Il s'avance vers toi, tu voudrais le repousser mais ton entrejambe te fais horriblement mal d'avoir ete tant stimulé ces derniers temps.

Un gémissement t’échappe, les gardes te forcent a te mettre sur tes pieds. Tu trébuche un peu, alors qu'on te tire hors de la cellule. A plusieurs reprises tu manque de tomber dans les escaliers de pierres, raides comme la mort. Tu es aussi faible qu'un nouveau né. A tes poignets pendent toujours les chaines anti Esprit, donc tu ne peux reprendre la forme rassurante d'une louve.

Dehors le soleil te fouette en plein visage. Tu tente de lever les mains, un rale rauque s'enfuit d'entre tes lèvres. Un coup sur tes fesses t'en arrache un autre et te fait cambrer. On te pousse sans douceur dans un carosse fermé. Ta chaine trouve un crochet dans le sol et tu es recrovillée aux pieds d'Astiel comme une chienne a ceux de son maitre.

Tes oreilles percoivent le claquement du fouet, l'engin se met en branle. La porte se ferme doucement et tu te retrouve seule avec celui que tu ignore etre le bourreaux de ton corps. Tu l'observe en coin, figée au sol.
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Astiel Monspart le dimanche 24 septembre 2017, 20:27:51
Un mois s’était écoulé, et Eden perdait de vue toute notion de temps. Torturée quasiment tous les jours, son esprit était lassé de tout ça. Elle était au bord de craquer complétement psychologiquement. Puis un beau matin, alors que dehors les feuilles prenaient des teintes orangées, je montais les marches. La lueur safranée du soleil léchait les murs obscurs du Croc Noir faisant suer les premiers gels s’installant sur les pierres de la forteresse et le flanc des montagnes. Les vents froids du nord obligeaient les hommes à sortir les fourrures. Tandis que l’averse de la veille avait rendu la terre battue de la cour boueuse. Dans cette dernier, un cocher perchait à l’avant d’un véhicule m’attendait. Il soufflait dans ses mains pour tenter vainement de se réchauffer.

J’atteignis l’étage que je voulais, là où j’étais venu de nombreuses fois durant ce mois pour rencontrer la douce Eden. Le garde se dégelait le gossier à grande rasade d’une vinasse infame. Dans un avant-poste si loin de la capitale, il était impossible de trouver meilleur breuvage. Mais ce gardien de prison s’enivrer lors de ces heures de travails et je ne pouvais tolérer ça dans les rangs de mon armée.

Je commençai à réprimander le soldat, qui commença à hurler en se retournant pensa à une vilaine blague de ces amis. Puis se rendant compte de son erreur, il s’arrêta et se mit au garde-à-vue d’une manière bien étrange. J’écourtais cette vision d’horreur en lui faisant comprendre qu’il allait être envoyé au front pour tant d’irrespect.

La porte de la cellule s’ouvrit une énième fois devant moi. Je tendis ma main vers le visage de la jeune femme. Cette fois ce n’était pas pour caresser la peau maltraitée de la jeune femme, mais pour lui redonner la vue. J’affichais un sourire la voyant récupérer avec difficulté la vue perdue depuis si longtemps. Ce sourire était un mélange chaleureux et de sournoiserie.

Je tendis à nouveau la main vers elle pour l’aider à se lever, mais elle repoussa fébrilement la main. J’aurais pu recommencer et la soulever de force. Je ne le fis pas et ne la toucha pas. Ma main retourna sur mon genou et je me levais pendant que les gardes faisaient de même avec l’ancienne prisonnière.

Des chaines pendaient toujours à ses poignets l’empêchant de se transformer en cette louve que j’avais vu sur le champ de bataille. Dans les escaliers, je réprimandais à plusieurs reprises les gardes poussant sans vergogne Eden.

Dehors, elle tenta de lever les bras pour se cacher du soleil fouettant son visage avec violence. Très vite, je montais avec elle dans le carrosse avant de partir. Elle était encore nue. Je ne détournais pas le regard. Elle était belle. Mais je lui tandis quand même une tunique et une peau de bête pour se vêtir.

« Je suis désolé de ce qu’ils t’ont fait vivre. J’étais au front comme tu dois t’en doutais. Je viens de rentrer. Si j’avais su, je serais venu plus tôt te libérer. Je n’avais pas ça à l’esprit en te capturant. J’espérais trouver un moyen de t’aider. Nous allons à la capitale, j’ai une maison là-bas. As-tu des questions… ? Je ne sais pas par où commencer. »  
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Ariel le mardi 31 octobre 2017, 14:58:18
Le carrosse secoue et chahute. Menottée au plancher, tu lutte pour ne pas être projetée dans tout les sens. Assis en face de toi, Astiel te présente des excuses. Il prétend ne pas avoir été mis au courant de tes conditions de détention. Puis il jette sur toi une fourrure épaisse, mais pas avant d'avoir longuement contemplé tes courbes. Tu es trop fatiguée, tu ne remarque pas la lueur étrange dans le regard du Starien. Et comme tu ne la vois pas, tu ne peux t'interroger sur sa  signification. Sans cela tu aurait peut être compris plus vite. Pas plus que tu perçoit les mouvements nerveux de ses doigts, qui agrippent le bord du siège, comme s'il se retenait de te sauter dessus. Nul doute qu'avec le mois passé, il aurait vite retrouvé tes points sensibles. Tu en tremblerais et te laisserais en même temps faire, tellement qu'il a sut parfaitement te briser.

Les fers a tes poignets t’écorchent la peau, y laissent des marques douloureuses. La louve en toi rêve de les arracher, de mordre la main d'Astiel. Mais ton Esprit dort profondement en toi et tu ne peux interragir avec lui. Cet état te rend nerveuse. Tu as envie de hurler, de frapper. Tu as peur ton corps tremble mais pas qu'a cause du froid. Tes prunelles vertes pétillent de rage. Tu leve ton regard sur celui qui était ton bourreau. "Que m'avez vous fait!" Ta voix n'est qu'un souffle rauque. Tu as tellement hurlé sous ses mains pendant le mois passé, meme si tu ignore l'implication d'Astiel dans ton supplice. Il parait qu'il répondra a tes questions, alors allons y! "Espèce de lâche! Pourquoi ce genre de tortures!!"

"Et mon peuple, que lui avez vous fait?!" Profondement pacifistes les Masars sont perdus sans toi pour les guider au front.Tu es convaicue que cet homme te ment. "Qu'allez vous faire de moi?" Car en te faisant prisonnière cet homme peut mettre fin a la guerre. D'un coté, c'est une bonne chose. D'un autre cette seule idée te fait froid dans le dos. Car ce sont les vainqueur qui écrivent l'histoire des vaincus dans les livres et les manuels.
Et ton coeur se serre a l'idée que ta race et ta culture soit vouée a disparaître.

Ta machoire se serre, tu tape du plat de la main contre le bois. Tu as retrouvé une partie de ta verve. Malgré ton apparence minable tes yeux brillent dans la pénombre du carosse.
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Astiel Monspart le mercredi 06 décembre 2017, 21:34:55
Le carrosse avançait sur le chemin ballottant ses passagers. Même sous la fatigue, elle ressemblait à une louve sauvage et libre. J'aimais beaucoup ça chez elle. Ma bestialité intérieur me poussait à profiter de sa faiblesse pour assouvir mes plaisirs primaires. Mais je me retenais. Difficilement. Après toute ces séances j'avais appris à lui faire plaisir et cela m'avait rendait ivre de son corps. Elle me posa quelques questions. Je l'écoutais attentivement et ne répondait pas tout de suite cherchant mes mots. Je ne devais pas la brusquer. Et gagner sa confiance. Un sursaut du carrosse me fit cogner la tête contre le plafond. Je fis une petite grimace et me frotta la tête. Ensuite je me pencha et la détacha. Je n'avais rien à craindre. Son esprit après tant de torture mentale et physique devait se trouver bien enfui à reprendre des forces. Et puis dans un lit si clos, je n'aurais aucun mal à la maîtriser si j'en avais besoin. Je la regardais avant de répondre :

" Tes hommes qui ont combattu à tes côtés, sont des prisonniers de guerre. Ils sont traités comme tel. Ceux qui voulait travailler dans les mines ont été épargné. Les autres, j'ai du les tuer. "

Je baissa la tête, non pas de honte mais de tristesse. Nos deux peuples étaient à la base les mêmes. Et on se faisait la guerre. Non pas que ça me dérangeait plus que ça. Je voulais arrêter la guerre et unifier nos deux peuplades.. pour en prendre le contrôle.

" Quant à toi, je ne vais rien te faire. Tu peux partir si tu le souhaites. Je sais que tu n'es pas aimé par certains des clans de ton peuple. Etre une oracle en sortant des bas fond, n'est pas super bien vu. Tu penses qu'ils réagiront comment quand tu reviendras comme si de rien n'était après plusieurs mois chez nous ? "

Je soupirais et me passa une main dans la barbe. Je ne savais pas si c'était une bonne idée de lui parler de "ça". Enfin pas tout de suite. Elle était destiné comme moi à un avenir étrange. Je n'avais pas encore les détails, et les Elfains n'avait pas voulut m'en parler. Il m'avait juste envoyé unifier notre peuple pour se préparer à un futur embrassé comme ils disaient. Je sortais de ma poche une sphère avec plein d'engrenage autour. On avait l'impression qu'un brouillard flottait à l'intérieur de l'azéor au milieu de l'appareil. C'était un Azéor de mémoire. Comme celui implanté dans l'épée d'Eden, il permettait de conserver en mémoire certains éléments de ceux qui sauvegarder leur savoir à l'intérieur. Si on sait les utiliser on pouvait voir à l'intérieur aussi. Je pris la main d'Eden et lui posa dessus.

" Concentre toi sur le brouillard, essaye de le percer. Voit ! "

C'était un Elfain qui m'avait donné cette orbe. Il m'avait dit que la générale des Masars n'était pas une simple orpheline. Qu'il avait connu la mère de cette personne. Mais je n'avais pas réussi à en tirer plus d'information. Il y avait ensuite, cette prophétie qu'on m'avait apprit lors de mon aventure en Idrassil. Nos destins étaient liés depuis plus longtemps que notre naissance. L'Orbe risquait de lui donner plus de question que de réponse, mais peut être que je gagnerais sa confiance ainsi.
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Ariel le dimanche 25 février 2018, 16:19:29
Le chariot chahute sur la route. Par intermittence tu peux voir le detachement de soldats par la fenetre. Parfois l'un ou l'autre regarde dans ta direction, comme si tu etais une chose abominable ou comme si Astiel avait beaucoup de chance. Le silence pesant qui regne dans le vehicule t'es insuportable. Tu regarde Astiel et tes yeux hurlent ta haine envers lui. Tu as envie de le mordre de le dechiqueter. Si tu pouvais te changer en louve il serait deja mort.
Et franchement tu t'en bat les fesses de ce qu'il te raconte. Tu bout et c'est tout.

Et son bidule qu'il te tends. Tu t'en fout royalement. Tu t'en saisit et en defiant Astiel du regard tu le lance par la fenetre. Des motifations de l'homme tu n'en a rien a faire. D'autant plus que tu prends comme un defis, une insulte. Ton sang ne fait qu'un tour et tu te jete sur l'homme.
Seulement ca ne se passe pas comme tu le voudrais, une nouvelle fois. La main large se saisit sans effort de ta nuque et d'un seul geste Astiel t'immobilise. Si tu te debat il n'a qu'a serrer le point et ... *crac* ... Adieux Eden.
Un cri sec est lancé et le convoi met quelques secondes a s'arreter. "Lache moi! Lache moi!" Tu hurle tout ce que tu peux, animal pris au piège dans la monstrueuse poigne. Tu tente meme de mordre. Mais ca ne sert a rien. Astiel ouvre la porte de la calèche et lance quelques ordres.

Aussitot un garde talonne son destrier et file dans la direction où tu as lancé le précieux artéfact. Furieux le Starien ordonne une halte. De toutes facons la nuit tombe il fallait bien trouver un endroit ou camper et ici ce sera parfait. Les yeux noirs de l'homme te jaugent, essayant de percevoir ta prochaine manoeuvre. Mais toi, nue sous ta pelisse, courbée en deux, tu ne peux rien faire d'autre que de tenter de griffer ses mains, pour essayer de te liberer.
En plus de tes menottes, un lourd collier de fer vient empcher toute tentative d'evasion. Les hommes te regardent d'un air furieux et contrit en meme temps. Ils ont mal pour toi car Astiel est pas commode quand il s'agit de punir les gens. Tu le sais, un peu, même si tu ignore qu'il etait celui qui t'a fait craquer.


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Il fait sombre depuis quelques heures maintenant. Le camps est calme, meme si la fureur du Starien est toujours palpable. Le soldat n'est toujours pas revenu avec la précieuse Azéor. Tu sent l'inquietude de l'homme. Tu devrais t'en faire pour ta peau aussi mais non, tu est en colère. Tu n'arrive pas a te repentir. Pourquoi tu devrais d'ailleurs, c'est sa faute.
Un cataclop resonne dans la plaine et soudain l'homme partit plus tot revient. Il tient dans sa main gantée la précieuse gemme. Son eclat blanc semblat attirer le regard du berserker qui se rua dessus pour la récuperer. Tu vois ses yeux s'eclairer d'un eclat soulagé. Puis en se posant sur toi, le regard redevient noir. Sans mot dire, il s'approche et tends la main vers ton collier ...
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Astiel Monspart le dimanche 25 février 2018, 17:59:06
Eden était comme une louve. Ce n'est pas pour rien surement que son esprit l'avait choisi. Elle ne pouvait pas supporter de rester enfermé comme actuellement. Je pouvais le comprendre. Mais, elle était bien trop précieuse pour que je la laisse se balader comme elle le voulait.

Cependant, elle semblait pas vouloir obéir. Et elle avait l'air de se moquer grandement de ce que je lui racontais. Ça aussi, ça m'agaçait grandement. Je n'avais pas l'habitude qu'on me boude tel un enfant quand j'expliquais quelque chose. J'avais essayé de faire de ce cours trajet non-fini, quelque chose de plus ou moins agréable. Et pourtant, elle continuait de jouer l'ingrate.

Je soupirais, lui tendit la pierre et elle m'envoya un regard. C'était un regard remplit de défi. Elle le saisit et jeta la sphère à l'extérieur ! Elle était complètement folle, savait telle la valeur de cette pierre. C'était un Elfain qui m'avait donné cette orbe. Il m'avait dit que la générale des Masars n'était pas une simple orpheline. Qu'il avait connu la mère de cette personne. Mais je n'avais pas réussi à en tirer plus d'information. Il y avait ensuite, cette prophétie qu'on m'avait apprit lors de mon aventure en Idrassil. Nos destins étaient liés depuis plus longtemps que notre naissance. L'Orbe risquait de lui donner plus de question que de réponse, mais peut être que je gagnerais sa confiance ainsi.

Elle se jeta sur moi directement quelque seconde après avoir jeter la boule. Je saisis nuque de ma paume large. Je n'avais plus qu'à serrer pour lui faire craquer sa nuque. Elle criait mais je n'entendais rien de ce que cette chienne racontait. J'ouvris la portière de ma main libre et donna les ordres pour qu'on aille chercher la pierre et qu'on s'arrête.

La calèche s'arrêta et je regardais sans rien dire la femme qui osait encore me défiait. D'un mouvement de main, je la repoussa pour sortir du véhicule.

"Dehors !"

Mon ordre était clair et net et montrait que là je ne rigolais pas vraiment. Elle ne semblait pas vouloir obéir. Elle commença à reculer quand je l'attrapa par le collier la tirant en dehors d'un coup sec. Elle n'était pas bien lourde et depuis son incarcération, elle en avait perdu du poids. Le mouvement ne me demanda pas de grand effort. Elle vola presque en dehors retombant sur le sol. Sa joue frotta le sol sur quelque centimètre. Mes hommes tendirent les lances au dessus de sa tête pour éviter toute tentative futile.

"Quand je te demande quelque chose, j'aimerais que tu m'écoutes. Encore une fois, je ne suis pas là pour te faire du mal. Mais tu ne me laisses pas le choix. Si c'est ce que tu veux je vais te traiter comme tu as l'air de vouloir. Attachez la contre un arbre et monter le camp. On passe la nuit ici !"

Les hommes s’exécutèrent sans poser de question. Eden finit debout contre un arbre, toujours habillé de la tunique et de la fourrure que je lui avais donné précédemment. Les bras tendu en arrière et relié par une chaîne faisant le tour de l'arbre. La même chose avait été faite à ses chevilles mais avec plus de liberté de mouvement. Elle portait bien sur toujours le collier. La nuit arriva, et le cavalier revint. Je récupère l'orbe et retourna auprès de la jeune femme.

"Tu vas comprendre que je ne te veux pas du mal. Regarde dans l'orbe et tu comprendras."

Encore une fois elle détourna le regard... Je l'obligeais donc à regarder en attrapant sa chevelure, lui tendant l'orbe devant les yeux. Elle sembla soudainement se perdre dans un songe.. que voyait-elle ??
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Ariel le dimanche 25 février 2018, 19:03:32
Les hommes de mains du Stariens n'ont pas pris de gants avec toi. Un coup de pied par ci, une main aux fesses par la, pendant qu'ils te plaquaient contre l'ecorce rugueuse du chène. Même quelques mots -une promesse obscène- glissés a ton oreille. Tu leur crache a presque tous au visage, hurlant des jurons et des menaces. Qu'ils te relachent tant que le couroux des Masars ne pèse pas encore totalement sur eux. Tu ne leur en tiendra pas rigueur -enfin pas trop.

De tes genoux ecorchés coule un peu de sang, c'est parce que tu t'es blessée en tombant de la calèche. Ta joue aussi est irritée. Ca fait mal, mais pas autant que de te retrouver là, ficellée comme ... Un flashback horrible revient a ta mémoire, celui de la cellule froide où l'on t'a jetée. Les mains brulantes qui visitent ta peau. Les hommes d'Astiel ont beau ne pas trop les serrer, mais porter des chaines sur tes chevilles te fait presque paniquer. D'ailleurs tu tremble tellement que les maillons de metal finissent par chanter. Et sans vraiment t'en rendre compte tu reagit a cette situation. Attaches signifie pour toi plaisir. Tes seins se tendent sous ta tunique, ton intimité se voile d'humidité. Pour peu tu pourrais fermer les yeux et te retrouver a nouveau la bas ....

Les heures defilent, tu reste en proie a ton angoisse. Puis le Lord Starien revient vers toi. Bordel il a retrouvé son machin, pourquoi la Dame Chance lui sourit a ce fils de pute. Il a dut bien la sodomiser ... obligé! Il agite a nouveau son truc devant ton nez. Comprendre? Comprendre quoi? C'est un Starien. Tout ce qu'il raconte, c'est dans le but de favoriser les siens. Les Stariens sont a l'origine de la Guerre des Portes! Et ca fait deux générations qu'elle dure cette putain de guerre! "Ta gueule sale Starien, je regarderais pas dans ta merde!"

Tu detourne la tete, tirant sur ton cou pour t'eloigner le plus possible de lui. Mais une main s'enfonce dans tes cheveux d'argent. Un faible cri s'echappe de tes lèvres. "Non! Non! Laisse moi!" L'objet se plaque contre ton nez, tu n'a pas d'autre choix que de fixer la brume qui y tournoie. Ta colère est decuplée, a un point que meme le métal enchanté de tes chaines ne peut empecher tes dents de se transformer en crocs aiguisés.
Mais tu ne pense pas a les utiliser. Devant ton regard vert une forme apparait.  Celle d'une femme, couchée sur le dos, en train de crier. Tu t'en rends pas compte mais tu assiste a ta propre naissance. Les images sans queue ni tete defilent, tu ne peux pas toutes les appréhender. Futur, passé, présent, imbriqués dans un méli mélo colorés. A un moment tu te vois nue, suspendue dans une tour froide. Mais l'homme dans ton dos ... tu n'arrive pas a voir son visage. Il est plongé dans le noir. Mais tu comprends tres bien ce qu'il te fait. Et ca te fait hurler de terreur. "Enlève ca! ENLEVE CA!!"

Pourtant l'orbe ne disparait pas et d'autres images defilent. Tu fini par te voir, avec des rides sur la figure, le bras d'Astiel passé langoureusement autour de la taille. Cette image aussi est insupportable et tu essaye en vain de fermer les yeux.
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Astiel Monspart le dimanche 25 février 2018, 20:23:06
Elle était resté dans le vague pendant longtemps. Son regard avait même palit comme si elle était ailleurs, aveugle de son environnement. Elle criait dans son songe. Elle m'ordonnait d'arrêter ça, mais je le laissais encore là devant le nez. Je ne savais pas ce qu'elle voyait. L'Elfain m'avait dit que cette pierre a comme sa propre conscience et montre des choses différentes à chacun en jouant avec les sentiments passés, présents et futurs. Je lui retira finalement l'objet des yeux, la faisant revenir de façon brutale.

"Qu'est ce que tu as vu.. ? C'est important pour mettre fin à cette guerre. L'empereur veut nous marier mais cette idée me dérange. Je ne veux pas d'un mariage forcé ! Et j'imagine que toi aussi... . Tu comprends ? Mais si tu continues de t'entêter, ton peuple va mourir. Nous sommes beaucoup plus armée et organisé que vous."

Je regardais ses jambes. Elles tremblaient encore... et lors de sa vision, un petit gémissement presque anodin s'était fait entendre. Qu'est ce qu'elle avait vu. Je l'avais vu et je savais comment lire son langage corporel... son désir montait en elle. Je pus m'empêcher un petit sourire en coin. Mon travail avait porté ses fruits et moi même en cet instant, j'avais envie de la chevauché ! Je ne pus retenir mon sexe gonflant légèrement dans les bas. Je me raidis sur ma jambe.

Je ne pouvais pas toucher cette femme ici de façon brutal. Sinon tout ce que j'avais prévu ne serait plus possible. Mes hommes étaient au courant eux. Mais ne parlerons pas, ils ont trop de peur pour moi. Ils avaient beaucoup d'estime en moi, car je n'abandonnais personne. Cependant, il savait de quoi j'étais capable lors qu'on obéissait pas au ordre.

Et puis cette union ne m'enchantait pas plus que ça. Je n'avais pas encore envie de m'unir par les liens du mariage. J'étais peut être moralement discutable. Mais j'avais de l'estime et un code d'honneur pour certaines choses. Le mariage entre autre pour mon peuple n'était pas une chose qu'on prenait à la légère. Et puis se marier à une Masar, à une louve comme elle... c'était presque de la zoophilie....

"Est ce que ces chaines sont encore nécessaire ? Je suis même enclin à t'enlever le collier et les menottes, tu es assez intelligente de toute façon que le salut de ton peuple se trouve dans ce mariage et ta rédition."  

Je me baissa pour commencer à enlever les chaines retenant les chevilles en gagne de bonne foi. En y travaillant, je ne pus m'empêcher de venir caresser sa jambe doucement du bout des doigts sans forcément attirer l'attention sur ça. Des frissons me parcouraient l'échine. Je lui enleva le premier fer. Je seras le point et tapa discrètement au sol pour me retenir de me lever et l'enfourcher devant mes hommes. Puis je passa au deuxième fer prenant le temps pour attendre sa réponse.


Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Ariel le lundi 26 février 2018, 11:05:11
Tu t'écroule a moitié quand enfin le Lord t'arrache du songe. Heureusement que les chaines te retiennent un peu. Un gémissement s'echappe de tes lèvres et tu tremble de tout ton corps. Tu pleure mais t'en rends pas compte. tu es terrorisée. Les emeraudes de tes yeux se portent sur le visage d'Astiel, alors que tu tente de faire le point sur ce que tu as vu.

"J'ai vu ta mort, et la disparition de ton peuple!" C'etait vrais mais tu ne dis pas tout. Tu as effectivement vu Astiel mourir, mais apres une longue vie et dans les bras d'une Eden depérissante elle aussi. A la facon dont ils se serraient dans ces visions, Tu as deviné qu'un mariage n'avait pas ete forcé. Quant a la dissolution des Stariens ... Elle concernait aussi les Masars ... Mais pour former quelque chose de plus grand encore. La fusion entre la magie et la science, le progret et la prospérité. En un mot tu as vu la paix.

Cependant une fierté peut etre hors norme t'etouffe et t'empeche de seulement accepter ce que tu as vu. Pour toi et pour ton Esprit, la paix ne pouvait passer que par une anhilation des Stariens. A vos yeux, cette race était a l'origine de tout les maux des Mondes.
Quant a la simple idée du mariage. Elle lui filait la nausée. Elle se refusait a jouer le jeu de ces batards. Leur empereur pouvait toujours se pendre elle ne serait pas docile!

En meme temps. Eden percevait de la tension dans la voix du Lord. Elle tourna ses yeux vert vers lui et fronca les sourcils. A quoi pouvait-il bien penser. Il semblait se contenir, un peu comme quand elle refuse de se métamorphoser. Tu tente de t'ecarter un peu quand il se rapproche de toi. "Non non ...." tu gémit quand il se penche, mais il ne fait rien qu'a retirer tes chaines. Oui mais ... pourquoi est ce que sa main reste comme ca sur ta peau? Est ce qu'il te nargue? Ton souffle se fait court et irrégulier. Les chaines, le noir ... Non pas ca ... Dès que le premier lien est relaché tu ressère les genoux, par pur instinct. Puis l'autre s'ouvre a son tour et tu serre tes jambes de toutes tes forces.

Le lord se relève et te regarde. Il attend ta réponse. Tu n'a pas envie de baisser les bras. "Est ce que j'ai le choix?" Que va te faire cet homme qui est dangereusement proche de toi?
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Astiel Monspart le lundi 26 février 2018, 12:00:07
J'espérais de toute mes forces que ce qu'elle avait vu soit bénéfique à la paix et à la survie des Stariens. Ce qu'elle m'avait dit au moment de quitter son songe m'avait d'ailleurs fait tilter. Je n'arrivais pas à cerner si c'était vrai ou faux. J'étais le mieux placer pour savoir que les meilleurs mensonges sont ceux qui  sont brodés avec la vérité.

La mort est une chose inévitable. Nous finirons tous en poussière ou si les dieux existent à leur côté. Mais est ce que c'était pour bientôt ou dans quelque année. La mort ne me faisait pas peur dans l'absolu. Lors de mon rite de passage pour devenir berserker, je l'avais vu de très proche à de nombreuses reprises. Ce qui me faisait plus peur à vrai dire, était l'oubli. Mourir et me faire oublier était une chose que j'avais du mal à imaginer. J'avais besoin de marquer l'histoire avec un grand H.

Quand à la disparition de mon peuple.. . Cela pouvait signifier bien des choses, j'espérais juste pas une extinction simple. Si je laissais faire les Masars, il en serait capable. Capable de tous nous exterminé. Je ne pouvais pas laisser faire ça. Ce peuple m'avait donné l'opportunité d'être là. C'était une question d'attache à un nation, je n'étais pas d'accord en ce que l'empereur faisait. Mais de nombreux hommes et femmes stariens m'avaient élevé.

Je me releva après avoir enlever le deuxième fer. Elle sera aussitôt les jambes comme pour cacher quelque chose d'honteux. Je me doutais bien que son antre était déjà humide ne serait ce qu'un peu. Mais le travail avant le plaisir. Même si j'en avais énormément envie, je me soulagerais sous la tente... bientôt. Mais je devais avoir des certitudes. Je soupirais. Je me tenais très proche d'elle, mon souffle se posait sur son visage. Elle disait qu'elle n'avait pas le choix. Et en effet, ça ne lui appartenait plus.

Je tendis les bras et décrocha ses poignets en la rattrapant pour pas qu'elle cogne ses genoux sur le sol. Je la posa contre le tronc. Et soupira de nouveau : "Je dois te faire confiance. Pour la paix. Ne m'oblige pas à te remettre les fers d'accord ? Mes hommes ont l'ordre de ne pas te toucher. Mais s'il voit que tu tente de t'enfuir, ils feront tout pour te récupérer. Maintenant tu peux aller te nourrir. Le cuistot du camp à l'ordre de te donner à manger. Et installe toi prêt du feu. Les nuits sont froides à cette période de l'année." Je me leva et me dirigea vers ma tente. J'espérais ne pas me tromper sur elle.

J'arriva dans ma tente. Je posa une main sur une des poutres qui tenait la toile. L'autre main glissa dans mon pantalon. Je sentais le membre dur. Cette séance de torture dans le Croc Noir avait fait son effet sur elle.. Et sur moi. Je ne pouvais m'empêcher d'en avoir envie, d'avoir envie d'elle. Je remuais un peu la main comme pour tenter de calmer la bête qui se réveiller appuyé sur la poutre poussant un petit soupire de plaisir.
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Ariel le lundi 26 février 2018, 20:44:08
Le Starien avait detaché tes poignets. Sans force tu étais tombée au sol, tu avait glissée comme une feuille au vent. Un gémissement faible quitta tes lèvres, alors que la main du berserker se glissait contre ton ventre pour te remettre d'aplomb. Tes yeux percoivent une drole de lueur dans le regard sombre de l'homme. Il semble lutter encre un moment puis te plante la, apres avoir donné ses consignes.

Comme pour vérifier, dans un reflexe de survie, tu ferme tes yeux. La douleur est la, au fond de ton ventre. Tes os changent, une belle fourure douce recouvre ton corps. Tu tombe a quatre pattes. Ton corps lupin tremble encore un peu, mais bien vite cela cesse. Comme ca tu n'as pas froid. Comme ca tu te sens en sécurité. Une fois calmée, tu secoue un peu la tete, comme pour retrouver les sensations d'autrefois. Tu fini par t’ébrouer plusieurs fois avant de partir au petit trot a travers le camp.

Dans ton dos un garde lance un avertissement et tu eternue dans sa direction, montrant clairement que tu ne va pas quitter le secteur. Tu as besoin de t'eloigner un peu, d'avoir un peu d'intimité, le temps de vider ta vessie. Il a pas de chien ou de femme cet imbécile? Tu as besoin de pisser!!! Alors tu t'éloigne un peu, malgré la protestation de l'homme. Toutefois, ton pelage blanc reste visible dans l'obscurité et il ne te perds pas vraiement de vue. Et quand tu reviens, un peu plus legère, tu lui lance un reniflement méprisant avant de partir te degourdir les pattes.

Le campement n'est pas tres grand et tu en a vite fait le tour. Tiens il s'est planqué ou l'autre Lord? Curieuse tu passe la tete dans toutes les tentes. Elles sont vides, sauf la dernière.
Tu trouve Astiel dans son refuge, pantalon a demi defait. Il se tient de coté par rapport a toi, un bras autour du pilier central. tes yeux d'or descendent et decouvre sa seconde main a demi enfoncée dans les braies. Il soupirait et semblait se retenir de frotter son bassin contre le pilier. Tu ne peux te questionner. Pourquoi fait il ca? Est ce un besoin non assouvit depuis longtemps, la présence d'un soldat .. ou toi?
Voir Astiel dans cette posture, te perturbe grandement. tu ne te sent pas a ta place tout en ayant le sentiment derangeant que c'est toi la cause de cette tension.
Dans un dernier grognement, l'homme tourne ses yeux vers toi. Tu te fige un instant. Vos yeux sont rivés l'un a l'autre. Un jappement t'echappe et tu tourne les talons, disparaissant dans le noir.
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Astiel Monspart le mardi 27 février 2018, 20:27:54
Je me tenais debout toujours, contre la poutre. La main dans mes braie, je me touchais toujours le manche. J'entendis un bruit derrière moi, retirant ma main aussitôt. En me retournant, je tombe nez à nez avec Eden. Enfin c'est ce que je présumais en voyant une louve me regarder la tête par un trou de la tente. Sur le coup, je ne savais pas quoi dire ni faire. Mes braies tombèrent à mes chevilles, dévoilant mon membre mi-dur pendant à l'air libre. Je me retrouvais là dans une scène des plus étrange. Nous sommes restés ainsi pendant un moment, nous regardant dans une certaine gêne.

Quand elle fut parti, je remontais vivement mon pantalon. J'étais bloqué. Je ne savais pas quoi penser et j'étais perdu. Comment je pouvais avoir envie d'une bête comme elle. Et c'était une Masar, un de ses change forme sans âme. Mon rôle était de les combattre, je ne pouvais aimer l'une d'elle. C'était contraire avec ce que je me donnais comme objectif.

Je regardais le brasero au centre de la tente qui réchauffait tant bien que mal les environs. Mon esprit vagabondait au rythme des flammes.  A vrai dire j'étais perdu et ne savait plus quoi penser de tout ca. Il était temps que j'aille me reposer... Ils nous restaient quelques heures de route avant d'arriver à la capitale. Je rentrais dans la couche, les peau de bête au dessus de moi, me couvrant du froid.. Il faisait froid, je grelottais légèrement..

Progressivement le brasero faisait son effet, l'air se réchauffait, je me retournais dans mon lit cherchant le sommeil avec mes tracas. Je me leva brusquement, tellement rapidement que fus comme désorienté. Je voyais flou autour de moi.. D'un mouvement de corps, mes bottes retrouvèrent le sol. J'étais au bord du lit. Un nouveau sursaut. Elle, Eden, était devant moi. Elle était assise sur ses pattes arrière toujours en louve.

Étrangement, je ne ressentais pas de haine dans son regard ni même de colère. Ce qui pourrait être justifier. Et encore plus étrangement, je tendis la main pour l'enfouir dans sa fourrure aux poils longs et blanc. C'était doux et chaud.. agréable.. . J'étais en paix à ce moment là, mon regard planté dans le sien. Dehors, je n'entendais aucun bruit.. et j'avais du mal à voir ce qu'il y avait autour de moi. Tout semblait être un brouillard mystique... .


Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Ariel le mardi 27 février 2018, 22:10:24
Cette vision t'avais perturbée. Le regard géné d'Astiel. Tu t'etais attendue a ce qu'il reste de marbre. Qu'il finisse son affaire devant toi, sans pudeur, sans scrupule. Mais il avait cessé. Il avait rougit comme un jeune homme encore puceau. Se pourrait-il que? Dans tout les cas, tu as deguerpi sans demander ton reste. Pour retourner dans la fraicheur de la plaine. Ton coeur a la fois humain et animal tambourine la chamade. Ton corps féminin se reveille sous ta fourrure. Ce que tu as vu, les sévices que tu as subit, ont reveillé quelque chose en toi. Quelque chose que tes responsabilité et ton rang d'Oracle t'ont toujours refusé.

Jusqu'a présent tu pensais aimer Skull, ou du moins le désirer. L'Oracle Guide est comme un grand frere pour toi, et cette adoration semblait pour le moins naturelle. Mais ...
La tu ne sais plus trop. Voir le sexe d'un homme, ou encore plus fort, voir un homme se caresser ... Tu ne sais plus trop. Astiel est plutot bien fait, tu as deja eu l'occasion de voir des membres sur des morts ou lors de tortures. Du coup tu pense pouvoir comparer. En rejoignant un point d'ombre assez proche du camp pour que ce ne soit pas considéré comme une fugue et assez loin pour avoir un peu d'intimité, tu te demande comment ca serait d'avoir un membre en toi. Est ce que ca ferait mal? Est ce que ca serait agreable?

Allongée dans les feuilles mortes, tu pose ton museau au sol, l'esprit plein de question et de malaise. Tes yeux d'or peuvent tout surveiller de là ou tu te trouve et au bout de longues minutes, a subir des crampes dans le bas du ventre, tu fini par ceder. Tu te roule en boule et ton museau vient flatter ta patte antérieure. Un dernier coup d'oeil pour etre sure d'etre vraiment seule et tu viens souffler sur ton entrejambe animal. C'est comme si tu faisais ta toilette, ne cesse tu de te repeter, alors que ta langue vient innocement gouter le sel qui se trouve la. Mais tu n'arrive pas a effleurer correctement la zone et te fini par abandonner, frustrée. Tu gémis un peu, lorgnant vers la tente du Lord. Est ce qu'il dort maintenant?

Tu fini par te lever. Tu trottine dans le brouillard vers sa tente. Tes pas ne font pas de bruit, pas un murmure de vent ne vient troubler ta promenade. On dirait que le temps s'est arreté. Qu'il est mort. Tu t'en es pas rendue compte tant que tu n'es pas entrée dans la tente. Car tu n'arrive pas a sentir la chaleur du braséro qui pourtant brule comme un feu de joie. Tu secoue la tete, tu n'arrive pas a percevoir correctement le monde autour de toi. Un grincement, celui la tu l'entends, et Astiel parait devant toi. Il y a un feu qui brule non loin, mais tu n'arrive pas a voir tout ses traits. C'est étrange. Tu éternue, mais le malaise ne passe pas. Au contraire, tu as l'impression de t'enfoncer encore un peu. La seule difference c'est qu'il y a moins de lumière, tout est plus tamisé. Des coussins surgissent du sol, comme des champignons. Avec plein de couleurs.

La main d'Astiel se pose dans ta fourrure, sur ton flanc. Tu la sent, lourde et sans animosité. Juste curieuse, attirée par toi ... Tes yeux vert rencontre les siens, bruns. Tu avance d'un pas, puis d'un autre, et soudain c'est une main que tu pose sur la cuisse de l'homme. Quand est ce que tu t'es transformée? Tu n'en a pas le souvenir, ca ne ta pas fait mal, contrairement a d'habitude. Ton corps nu est a quatre pattes, tu cambre legerement les reins, comme un chat qui s'étire. Tu es nue mais tu n'as pas froid. Tu as terriblement conscience des mains d'Astiel sur ta peau, sur ta taille, sur ton dos. Les tiennes sont maintenant sur ses épaules, tu as grimpé sur lui comme pour t'asseoir sur ses genoux, en ouvrant les jambes et et les faisant passer de part et d'autre de l'homme. Tout va lentement et tres vite en meme temps. Il est plus grand que toi, il doit baisser le regard .

Vos lèvres se rencontrent. Tu soupire, tu ferme les yeux. C'est doux et bon. Ca soulage la tension dans ton ventre. Ca te donne chaud aussi. Tu gémit un peu. Les mains du Lord courent sur ta peau. Tu sent qu'il sait y faire, tu a honte car toi tu sait pas. Le reve ondule encore, les coussins deviennent une prairie a l'herbe grasse et tendre. Le Lord te fait rouler sur le coté et vient au dessus de toi,

et t'embrasse encore ...
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Astiel Monspart le mercredi 28 février 2018, 10:48:57
La main qui s'était glissé dans la fourrure, ne bougea pas quand les longs poils rétrécirent pour disparaître. La fourrure s'effacèrent progressivement laissant la place à une peau d'une couleur pâle ivoire. Mes doigts effleuraient cette dernière.. me procurant des frisons dans tout le corps. Elle posa une main et non une patte sur ma cuisse. Une danse s'amorça, alors qu'elle progressait tel une féline le long de mon corps pour grimper sur moi, je reculais pour lui laisser de la place sur mes genoux. Sa transformation, ne lui offrait pas de vêtement, elle se trouvait donc nue devant moi, les jambes de chaque côté.

Je n'étais pas du genre romantique.. comme la plupart des gens de mon rang, des gens avec le pouvoir, je pouvais avoir accès à peu près tout. Mais il y a une chose que nous pouvons pas acheter, c'est l'affection d'une personne, son amour. C'est ce que je ressentais dans l'air en ce moment même... une sensation que je ne pouvais pas expliquer. Une émotion que je n'avais jamais ressenti jusque là.. mais que je pouvais m'empêcher de reconnaître comme si je l'avais toujours vu. Je baissais le regard pour pouvoir plonger le mien dans le sien. Nos lèvres ne furent plus qu'une simple entité. C'était autre chose.. que ce que je connaissais.. plus sensuel qu'avec les paysannes que j'invitais au château pour mon plaisir.

Mes mains coururent le long de son corps. Le temps semblait ne plus existait à certain moment, et puis les autres moments tout s'accélérait d'une manière frénétiques ! Je n'arrivais pas à penser, le brasero semblait chauffé tellement que je suais légèrement.. enfin si c'était ça la cause et pas la situation actuelle. Je me laisse tomber sur les gros coussins quand ces derniers changèrent en une prairie à l'herbe grasse. D'un mouvement, je la fis basculé sur le dos et me glissa au dessus d'elle.

Une de mes jambes se trouvait coincé entre les siennes alors que mon bassin venait frotter doucement le sien. Mes lèvres déposèrent un long baiser avant de glisser le long de sa mâchoire puis de son cou. Descendant ainsi, les sommets du plaisir se présentèrent à moi. Mes dents glissèrent sur une de leur pointe, mordillant légèrement, je regardais le visage en arrière de la jeune louve.

Je savais que les oracles s'interdisait l'amour et les relations charnels pour garder leur lien particulier avec les esprits. Je sentais ce désir caché explosé en elle en ce moment même... . Ma main glissa du coté de son sein, pour descendre sans perdre le contact de sa peau vers son ventre.. puis son antre. Son sexe était déjà humide.. et chaud.. je n'y entra pas.. récoltant juste du bout des doigts son miel.

Ma main remonta de sa ruche vers son visage lui tendant ses doigts. J'étais descendu des monts pour relever sa tête et lui mordiller l'oreille pendant que je lui faisais goutté ce plaisir qu'elle s'interdisait depuis longtemps... .
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Ariel le mercredi 28 février 2018, 13:43:32
Tout te semble different. Prisonnière des bras d'Astiel, tu soupire, gémit, et savoure son contact chaud. Pourtant ca te pertrubre un peu, tu te questionne. Comment es tu venue a fantasmer sur un homme que tu es censée detester? Pourquoi ton inconscient l'a choisi lui? Et non pas Skull que tu désire depuis ton adolescence? Tu n'arrive pas a répondre a cette question, de toutes facon, tu ne sais plus vraiment réfléchir. Tu es bien la. C'est tout ce que tu sais. Et puis, tu evince la question en te disant que la vision de l'Azeor y etait pour quelque chose et puis voila.

Le corps du Lord sur le tien est brulant, lourd. Tu sent sa cuisse entre les tiennes, qui frotte contre ton ventre. Ca te fait soupirer. C'est doux et agréable. Tu relache un peu tes muscles et il peut un peu mieux se bouger contre toi. Le reve devient un peu plus chaud quand ses lèvres glissent sur ton cou. Tu gémit doucement, tes mains viennent se perdre dans ses cheveux brun-roux. Dans ses bras tu decouvre le désir, avec douceur et presque tendresse. Tu apprends a savourer les délicieuses crampes qui te retournent le ventre. Tes doigts explorent les muscles de l'homme et il semble perdre sa chemise et ses braies a mesure que tes doigts passent sur ses épaules. Bientot il est aussi nu que toi, juste au moment où ses lèvres effleurent tes seins.

Ton regard accroche le sien, tu ne le quitte pas des yeux, alors que tu vois sa langue darder autour de ta pointe rose. Il ne tarde pas a te faire gémir encore, en mordillant ta peau sensible. Tu murmure son nom, un peu comme si tu n'y croyais pas toi même. Tes jambes se relachent totalement, et il en profite pour glisser une main sur ton ventre parfait. Il continue de te fixer, mais tu te sent palir un petit peu. Le decor change, comme un clignotement, et pendant une seconde tu es a terre, sur la pierre froide du donjon. Tu chuchote : "Attends ..." La voix pleine de désir, rauque et pourtant chargée d'apréhension. Mais il t'effleure juste, et avec douceur. Alors la prairie revient, en meme temps que la main remonte sur tes hanches, laissant un sillage humide qui remonte jusqu'a ta poitrine, puis ton cou, ta joue.

Ils se posent sur tes lèvres, te demandant de gouter a ta propre saveur. Une lueur de malice dans le regard de l'homme. Il sait que tu es vierge. Il s'est renseigné sur tes coutumes. C'est pour ca qu'il n'a pas pénétré ton fruit defendu. Pourtant le contact de sa main t'a laissée brulante, frustrée. Tu as envie qu'il y retourne la toucher, la flatter. Ca te brule ca te fait presque mal, la en bas.
Est ce que tu pourrais oser? Sucer les doigts souillés? Tu ne sais pas trop. Tu es perdue. Le contact des dents dans ton cou et sur ton oreille te font perdre pied. Doucement tu remue maladroitement des reins. Tu ouvre la bouche dans un hoquet d'envie et les doigts viennent y prendre leur place. Alors tu vient les gouter, surprise de sentir une saveur saline sur ta langue. Le reve se fait plus diffus, le paysage se brouille un peu, mais tu sent avec acuité le corps du Lord contre le tiens. Comme si ce reve en etait pas tout a fait un.

Le Lord te laisse ses doigts quelques secondes avant de les retirer. Tu le regarde se redresser et rassembler ses deux jambes entre les tiennes. Il se met a genoux devant toi, lance au clair, droite et fière. Ses deux paumes viennent appuyer sur tes genoux, pour les remonter et les ouvrir dans un bel angle. Il baisse les yeux sur ta fleur, pendant que toi, tu ne bouge pas. Ton coeur bat la chamade, tu as du mal a respirer. Puis l'homme se saisit de tes mains, et te guide pour les poser sur sa verge pulsante. De son coté, il te fixe en se lechant les pouces pour les humidifier. Tu tremble un peu, tu chuchotte mais aucun son ne sort de tes lèvres. Il pose ses mains sur ta peau, au dessus de ton fruit. Son pouce repose juste sur ton bouton de plaisir. Doucement, il l'effleure, en remuant les reins pour que sa lance aille et vienne entre tes mains. Ses yeux sombres sont revenus aux tiens, cherchent tes reactions. Toi tu es génée, d'abord, puis doucement une douce chaleur court dans ton bas ventre, tes doigts se font plus fermes sur le membre. Quand tu gémis, il appuie un peu plus ses caresses, quand tu te cambre il se rapproche de toi. Son gland tape parfois contre ta fleur, ca te fait frissonner ...
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Astiel Monspart le mercredi 28 février 2018, 15:29:43
Ca ne pouvait pas être la vérité. Comment je pouvais ressentir ce désir, ce plaisir.. avec elle. Ce n'était qu'un être inférieur. Un membre d'un peuple qui avait lancé cette guerre en nous envahissant il y a longtemps. Ce rêve était une vraie torture.. une incohérence sans non dont je ne comprenais même pas l'origine. Est-ce que j'aurais eu un autre résonnement si je l'avais connu différemment qu'à travers la guerre qui séparait nos nations. Je n'arrivais pas à penser et encore moins à réfléchir... . Tous autour nous était mystérieux. Le paysage changeait aussi vite que nos pensées, comme dansant avec nous. Je n'arrivais pas à comprendre, mon corps était aussi léger que les nuages et en même temps, je sentais un poids m'attirait vers elle.

Mon corps était brûlant, elle se relâcha ce qui me permettait de m'approcher plus d'elle. Les gémissements se perdaient au milieu des soupires sensuelles. Tous s'accordait comme un véritable orchestre. Dont la symphonie effleurait mes oreilles avec une mélodie merveilleuse. Pendant un cours instant, je l'attendis dire d'attendre. Les dalles noires et les chaines du Croc Noir m'étais apparu de façon éphémère. Pourquoi, mon esprit me ramenait là dedans. Bien sûr, je n'étais pas au courant que c'était plus le sien qui avait eu cette vision.

Je lui tendis mon membre, elle le serrait au chaud dans le creux de ses paumes. D'un mouvement de bassin, je la guidais lui offrant des mouvements de va et viens dans les mains. De temps en temps, mon gland tapait sa fleur débordant de miel saline. Pendant ce temps mon pouce humide venait effleurer le bourgeon lui tirant des soupirs et gémissement alors que ses jambes se levèrent de plaisir. Je lui mis les jambe sur mes épaules larges.

Le désir montait, le ciel virait presque a des teintes rougeâtres et rosé. Alors que les nuages semblaient voler rapidement d'un coté à l'autre comme si le temps avait accéléré d'un coup. J'enfonçais mon doigt en elle la faisant gémir d'un coup. Sa tête bascula en arrière. Très rapidement, la scène changea.. j'étais encore plus perdu, je n'avais aucun point de repère et les choses semblaient ne pas être de mon essor comme si je contrôlais pas mon corps.

Elle se trouvait à quatre patte, dos à moi, le dos courbé et la joue sur le sol. Son visage tourné tant bien que mal dans ma direction. Son regard était presque suppliant... Ses mains glissèrent le long de ses cottes pour venir écarter ses fesses s'offrant à moi. Étrangement, je rougis à ce moment comme si un désir enfoui s'était réveillé. Mon pouce glissa dans son œillet, suivit rapidement mon gland dans son vagin. Les mouvements de hanche commencèrent lui tirant des bruits de plaisir pur. Le sang se mêla à son miel... elle n'était plus vierge.

Tout fus si rapide... et instable ? Le paysage vibrait en même temps que nos émotions et plus ces dernières étaient forte moins c'était stable. Les chaines revient, mais cette fois j'étais devant elle. Eden était les poignets attaché au dessus de sa tête. Elle me suppliait de continuer... Cette scène ne m'aurait pas gêné normalement mais, avec ce que je venais de vivre à l'instant. Je me retrouvais, la cravache dans la main et figé. Je ne savais plus quoi faire. J'étais comme perdu....

Les émotions explosèrent en couleurs et lumière. Puis le noir, je me retrouvais seul... Dans l'obscurité. Le temps s'était arrêté et j'avais l'impression que c'était une éternité. Je errais dans cette obscurité... sans but, sans comprendre. Et tout d'un coup, je me réveilla en sursaut... j'étais dans mon lit. Tous cela avait était un rêve ? J'essayais de reprendre mes esprits... je sentais quelque chose dans mon lit. Je frottais mes yeux d'une main me rallongeant. J'avais lové dans le creux de mon corps contre mon ventre une jeune femme. Je me souvenais pas avoir inviter quelqu'un. Mouai.. bref je replongea légèrement dans mon sommeil, ma main sur le ventre de la jeune femme nue.


Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Ariel le vendredi 02 mars 2018, 11:20:44
Rose, orange, jaune. Le paysage prends des tons chauds, brulant. Cette même chaleur, elle se niche dans ton ventre, entre tes jambes, grandit avec des soupirs et tes frissons. Entre tes mains la lance semble grandir, tu prend plaisir a la chatouiller, la caresser. Le monde tournait autour de vous mais vous sembliez vous en fiche comme d'une quille. Vous etes juste la pour vous deux, rien d'autre ne compte que la découverte, la fusion progressive de vos corps. Tout ce qui arrive te semble naturel, tu n'es pas aussi troublée qu'Astiel qui se bat avec son désir et ses valeurs. Toi tu rêve, et tu décide d'en profiter pleinement. Alors tu bouge, tu t'offre sans hésiter. Sans réfléchir.

La danse chaude et sensuelle te fait gémir, soupirer. Ton joli corps est balotté, secoué. tu fermes tes beaux yeux, tu laisse Astiel devenir maitre de ton plaisir, de ton corps et de ton ame.
Puis tu ne sais pas pourquoi mais le decord change, tu te retrouve a genoux, sur la pierre froide, tes bras sont tendus au dessus de ta tete, c'est douloureux. Tu pleurniche, tu supplie "Astiel ... Astiel ... pitié ... " Tu l'implore de te liberer, d'assouvir les besoin de ta féminité. Il reste pendant un instant devant toi les bras ballants. Tu l'observe de ton regard qui vire du vert a l'or, des larmes aux yeux. "Astiel ..."

Puis c'est l'explosion. Le reve se rompt se dechire. Et prend fin. Le doux monde onirique se replie sur lui meme et c'est l'apocalypse ... Puis le néant. Tu a l'impression de tomber, encore et encore comme dans un puit sans fin. Tu tends tes mains au dessus de ton visage mais tu ne parvient meme pas a les distinguer, alors comment trouver un moyen de stoper ta chute. Tu essaye d'hurler, mais l'air est lourd, et semble empecher les sons de quitter ta gorge. Tu convulse, tu te debats ...

Tu te reveille en sueur, un hoquet coincé au bord de tes lèvres. Tu es couchée, repliée sur le coté. Lovée dans un lit de camps, contre un autre corps. Dur musclé, tu sent contre tes fesses une fierté dressée. Pensant encore rêver, tu soupire et te muse d'avantage contre le bellâtre. Il faut dire que ton precedent reve t'a laissée brulante, tu n'as pas put arriver a l'exstase. Tu compte bien profiter de celui ci. Et puis cette main, lourde et chaude sur ton ventre. Ca te donne des frissons, tu sent une douce humidité chaude rouler entre tes jambes. Tu soupire et remue un peu des fesses. Le mat se glisse sagement entre tes cuisses, sans pour autant te prendre. Tu soupire et bouge, un peu agacée que la chaleur du précedent reve ne revienne pas avant de sentir quelque chose de chaud et gluant jaillir sur l'interieur de tes cuisses. Ceci te reveille pour de bon et tu t'assied en sursautant. Repoussant la couverture qui te protège du froid tu ecarte tes cuisses dans la pénombre et les trouve maculées de semance. Co ... comment ... Comment cela peut il etre possible alors que tu t'es endormie louve et qui plus est a l'exterieur?!

Alors tu tourne ton visage vers ton voisin et ne peux retenir un cris! "Ahhhh mais qu'est ce que tu fais la!!!" Car oui, tu es dans les bras d'Astiel. Ce dernier est couché sur le coté, son bras passé autour de tes hanches. Il semble se reveiller aussi perdu que toi. Ton regard emeraude glisse sur son ventre et tu vois que son pantalon est ouvert sur un mat encore rouge de desir. Vivement tu t'ecarte, tombant du lit bas. Tu es sur le point de te métamorphoser, de faire payer son insolence a ce Starien de malheur quand un toussottement discret te fait une fois de plus sursauter.

Un planton est debout devant la tente. Il vous observe Astiel et toi, vos corps denudés voir carrément nu pour ta part. Tu peux le sentir qui tire ses conclusions, surtout devant ta peau tachée de blanc. Alors tu tire sur toi le draps du lit, pour te couvrir, le temps de redevenir lupine. Pas question de subir les regards envieux et lubriques. Tu sort en reniflant, laissant l'homme d'arme annoncer a son suppérieur : "Un messager Lord, il vient d'arriver. L'empereur s'impatiente depuis hier soir. Sans l'incident avec l'Azeor nous aurions dut rentrer dans la nuit ... je lui ai dis que vous ne tarderiez pas a vous lever. Je suis desolée de vous avoir interrompu." Il fait un clin d'oeil a son suppérieur avant de quitter la tente. Quant a toi, tu file te coucher entre les roues du chariot. Pendant tout le restant du trajet, tu refusera de redevenir humaine et gardera tes distances avec le Starien. Perturbée par ton reve et ton reveil tu n'a pas envie de confronter son regard.
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Astiel Monspart le vendredi 02 mars 2018, 13:21:09
Un cri me sorti de mon demi-sommeil. C'était la voix d'Eden. Mais est-ce que je rêvais encore ? Et surtout qu'est ce qu'elle faisait là ? Je tourna la tête et voyait une silhouette féminine se tenir au bord du lit. C'était Eden ? Je me frotta les yeux. C'était bien elle. J'étais encore dans le brouillard et je ne comprenais pas tout. Ma main quitta sa peau quand elle s'écarta et retomba au niveau de mon entrejambe.Qu'est ce que.. ? Mon mât était rigide et se trouvait à l'extérieur... . Je soupirais lentement. Qu'est-ce qui m'arriva ? Des brides de mon rêve remonta tout d'un coup.. Je rougis sur le coup et sursauta en rangeant mon appareil. Non non ! Ce n'était pas possible. Ce n'était qu'un rêve ! Je recula m'éloignant tant bien que mal d'Eden.

A ce moment là, un de mes hommes se tenait debout devant la tente. La lance à la main, il nous regarda avec amusement. Merde ! Mais il s'était passé quoi cette nuit bon sang ! Ce n'était pas possible ! Ca ne pouvait pas être réel !! Il annonça le message qu'il avait. L'empereur s'impatiente ? Bah qu'il aille forniquer avec ses concubines et qu'il me foute la paix un peu ! Le garde s'en alla en me faisant un clin d'oeil. J'ouvrais grand les yeux, le foudroyant du regard. Mordant ma lèvre inférieur, je retenais de courir après lui et de l'assommer pour son insolence.

En même temps, Eden était parti aussi vite que l'éclair surement remplit de honte et colère sous forme lupine. Je me laissa retomber dans le lit. Ma tête heurta le bord du lit qui remontait légèrement au niveau de l'oreiller dans un bruit sourd. Je me frotta la tête sous la douleur. Décidément c'était pas ma journée !! Je me levais pour de bon soupirant et allant m'habiller. Je ne savais pas quoi penser encore une fois et je n'aimais pas ça. Je devrais régler ca au plus vite pour passer à autre chose. Un petit coup de toilette, et je sortais vêtu de la tente. Les dernières tentes furent pliés et le cortège était prêt à partir.

Je cherchais du regard Eden. Où était t'elle passé. Bon tant pis, j'allais la laisser un peu seule, le temps qu'on partent. Je donnais mes ordres et alla attraper un cheval. J'avais besoin d'air et d'être un peu seul. Le départ fut donné. Je restais un peu en retrait guettant qu'Eden soit toujours là. Je pense qu'elle avait bien compris les risques qu'il y avait si elle fuyait. Mais sait on jamais avec cette nuit. Je la vis marcher entre mes hommes gardant de la distance avec moi.

Après quelques bonnes heures, les murs immenses et blanc de Clairepierre apparurent à nos yeux. C'était une ville magnifique. Les rues de la base ville où on passa était animé par les artistes de rues. Des étales du Grand Marché de Clairepierre répandait dans l'air de nombreuses odeurs de fruits, poissons, viandes cuites aux braises et plein d'autre mets. Quant à la partie supérieur, on changeait complètement de registre. Les maisons étaient élégante au contraire de son homologue rustre des bas quartier. Les rues étaient moins animées. Des poètes et de nombreux artistes lettrés s'adonnait à des performances devant les yeux des nobles. Les femmes portaient des vêtements élégants et très colorés.

On arriva enfin au palais, ce dernier siégeait au dessus de la cité. Il était grand lui aussi comme tout ce qui avait un peu à ce niveau de la ville de toute façon. On pouvait voir des griffons domestiqués quittait leur enclos au niveau de la garnison pour leur patrouille. Un vaisseaux volants était arrimé aussi à une zone d'atterrissage. Ces vaisseaux faisaient la réputation de l'Empire. C'était un navire diplomatique pas armée. Des gardes m'escortaient avec Eden qui avait fini par me rejoindre. On nous déposa dans une salle en attendant que l'empereur nous appelle. Il y avait une table au milieu sur lequel on pouvait voir de nombres plats et boissons. Je restais dans un coin n'osant pas trop commencer une discussion avec Eden. Mais je gardais un oeil sur elle. C'était quand même elle qui s'était retrouvé dans mon lit et pas le contraire. Elle en avait profité de ma nuit pour me faire des choses.. j'en étais sur. Ca expliquerait le rêve. Après tout mon inconscient n'aurait que retransmis ce que je subissais en rêve... .  

Cette situation était désagréablement silencieux. Finalement je n'avais dis pas un mot et elle en avait pas dis non plus. On nous appela pour aller voir l'Empereur. Le décor de la salle du trône était très doré. Il y avait six piliers avec les six étendards de chacune des grandes maisons. Derrière le trône, un doublon du drapeau des Miars siégeait signifiant à qui appartenait le pouvoir. Le roi était vieux et seul dans la pièce. Il était installé sur le trône.

" A vous voilà enfin et pourquoi elle est en louve ?? "

C'était l'Empereur qui m'adressait la parole. Je haussa les épaules ne sachant pas quoi lui dire et mis un genoux au sol comme signe de respect. Je le faisais un peu contre coeur. Je ne respectais pas cet homme et les idéaux qu'il avait. Mais je ne pouvais pas manquer de respect au risque de perdre ma vie. Il toussa un peu dans un mouchoir avant de continuer à reprendre la parole :

" Soit tant pis. C'est bien leur place à ces animaux. Est ce que vous êtes prêt pour le mariage mon cher.. comment vous vous appelez déjà ?"

"Je me nomme Astiel, mon seigneur. Et.. oui.. je suis prêt. Mais puis-je vous demander de évaluer à nouveau les autres possibilités ?"

L'Empereur se redressa bien que mal sur son trône pour lancer un regard noir avant d'avoir une nouveau toux furieuse. Quand ce fut calmé, il fit par dire :

"Autres possibilités ! Non nous devons stopper cette guerre.. le temps est compté ! Maintenant vous pouvez y aller.
 Le mariage aura lieu dans le grand temple d'Eorah, la déesse de l'amour, demain au crépuscule.



Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Ariel le dimanche 04 mars 2018, 16:44:49
Tu as passé la journée a suivre le cortège. Louve blanche, ta fourrure n’était pas discrète et Astiel put vite te retrouver dans la cohue du départ. Plus courte sur patte que les chevaux tu dois presque galoper pour te maintenir a hauteur du convoi. Tenir deux heures ainsi, ça t'épuise, d'autant plus que la nuit a été plutôt mouvementée pour toi. Alors parfois tu te laisse distancer avant de piquer un sprint magnifique pour rattraper la troupe. Dans ces moments la, chacun peut constater ta vélocité et ton endurance. En fait, tu leur prouve que si l'envie te prends, tu peux quitter les lieux et aller ton propre chemin, ces hommes ne pourraient pas faire grand chose pour t'en empêcher.

Enfin les hautes murailles de Clairepierre s'élèvent dans le ciel. Ok c'est joli, mais ca ne vaut pas les cités-arbres de Santania. Tu t'ennuie des racines entremélées, des branches bibliothèques. Les salles de végétation te manquent, tu regrette l'Université des Oracles. Ton enfance semble se réduire a peau de chagrin devant cette blancheur ecrasante. Ca blesse tes yeux, te donne la nausée. Tout y semble trop propre et trop rangé. Même dans les "bas quartiers". Tu renifle un peu, tu hume les fumets qui viennent de ca et la. Un leger coup sur ton arrière train te fait avancer. Des enfants te regardent avec des yeux ronds. On te pointe du doigts "Maman, maman regarde un loup!" Certaines tetes de bétail s'agitent en sentant ta présence. Toi, tu continue ton chemin en trottinant derrière Astiel ... comme un toutou bien dressé. Ca te hérisse le poil.

Le castel te semble etre une cerise sur un gateau géant. Si grand qu'il semble ridicule. Tu lache un rire lupin et t'arrete quelques secondes, le temps que tout le monde mette pied a terre. Tu t'assieds sur tes pattes arrières. Avec ta langue qui pends entre tes dents tu regarde ce monde si diamétralement opposé au tient. Ce monde stérilisé, ce monde aspetisé. Là ou les Masars voient leur peaux arborer milles et une couleurs, ces Starien sont tous bruns ou roux. Leurs femmes portent les meme vetements, les enfants ont tous le meme air sur le visage. Astiel se porte a tes cotés et t'observe, avant de te faire signe d'avancer. Essaye seulement de me siffler ... Essaye... et tout ces gens ne seront pas assez rapides pour te sauver.

Comme tout dans cette ville, la salle où l'on vous fait attendre est démesurée. Tu vas touver refuge sous une table chargée, de nouriture gaspillée. L'enfant des rues en toi pleure devant tant de mets qui ce soir seront jetés, brulés. Tout ca pour impressionner. Astiel te demande de te métamorphonser mais tu fait mine de l'ignorer. Cela semble l'agacer et il se rue sur toi pour te saisir au col. Il te flanque contre un mur, tes 45 kg de muscles et de rages. Son bras en travers de ta gorge tu gène pour respirer, tu couine et jappe. Mais l'homme rugit : "Quand est ce que tu compte cesser de jouer la gamine gatée?!" Son cri de colère et de peur résonne dans la salle. Un page toussotte pour vous avertir que Sa Majesté est prete a vous recevoir. Alors le Lord te relache, le souffle lourd et plein de rancoeur. Tu n'a pas envie de faire un pas vers lui. Tu n'as pas envie de courber l'échine. Enfant gatée? Non, Esprit libre et rebelle.

Le vieil homme qui vous recoit sent le camphre et la maladie. Ses premiers mots sont aussi acides que le vinaigre. Tu es toujours louve parce que tu en a envie. La suite te laisse pantoise. Animaux? Modère tes paroles mon gros. Sans faire de bruits tu trottine jusqu'a une tenture. Tu laisse les deux hommes parler entre eux quelques secondes avant de te transformer a nouveau. Devenue femme, tu enroule le tissus couteux autour de tes épaules. On est pas sur le champs de bataille et ta nudité ne te sera pas un avantage ici, ou les mots sont aussi tranchant que des armes. Tu palis comme la lune quand il est question de mariage. Alors ca n'etait pas une farce? Tu t'approche et lance d'une voix calme. "En voila des propos incencés, pour un "empereur"." Tes yeux jetent des éclairs, tu te tiens droite et fière. "Même si vous me contraignez a cette union, les miens ne renoncerons pas. C'est l'Ours que vous auriez dut attirer dans un traquenard, pas moi."  D'autant plus qu'en tant qu'Oracle venue des bas fonds, tu n'es vraiment la coqueluche de ton peuple. Mais ca il n'a pas besoin de le savoir.

La réponse du vieil homme est aussi cinglante qu'un coup de fouet. "Elle me veut quoi la catin? Elle sait pas se tenir a sa place? Asril tu devrais mieux dresser ta chienne ... Aha!" Puis il jeta un regard lourd de mépris dans ta direction. "Elle veut tout savoir la curieuse? Eh ben je vais te faire plaisir ma jolie. En fait, mariage ou pas, le résultat sera le meme. Si tu épouse Asrouch, tu pourra vivre. Si tu refuse, je te coupe ta jolie tete. Dans les deux cas, a la prochaine pleine lune, mon armée marchera sur votre capitale puante. Je brulerais Santania. Et toi et les tiens, soit vous rentrez dans le rang, soit vous crevez. J'interdirais le culte des Oracles, j'interdirais votre magie abominable. Je traquerais les dissidents. Voila ton avenir ma petite chienne."

Tout en parlant il pointait sa canne vers toi, et t'en donna quelques coups bien placé dans la poitrine. Dans ses yeux tu discerne la folie, le racsisme, la haine de ce qui est different. Si ses paroles sont encore modérée tu ressent toute la violence qu'il contient prete a se dechainer en cas de contrariété. Tes yeux d'emeraude glissent vers Astiel et tu cherche une folie identique dans son regard sombre. "Allez vous faire mettre profondement!" Lance tu au seul empereur. Il eclate d'un grand rire. "AHAHA A voir ca ma petite, a voir. A mon avis, ce sera plutot toi!!" Il rit encore et encore, en sortant de la pièce. Te laissant seule avec Astiel.

Une fois la porte refermée tu t'elance vers la fenetre "Je dois m'en aller! Les miens comptent sur moi!!"
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Astiel Monspart le dimanche 04 mars 2018, 19:09:14
Asril, Asrouch ? Il se prenait pour qui ? Je savais que c'était l'empereur et qu'en tant que Starien et surtout en tant que soldat, je devais loyauté à mon seigneur. Mais ils commençaient vraiment à m'agacer. Son plan de mariage n'était qu'une mascarade pour maintenir sa famille au pouvoir. Il s'en foutait bien de mon bonheur là dedans. Cependant, je ne pouvais rien faire. Si je me rebellais, je rejoindrais les personnes sur sa liste prêt à mourir.

Eden s'enroula autour d'une tenture, décrivant des actes héroïques de vrais empereurs ou de personnes qui ont marqué l'histoire starienne. Je fis un pas pour elle pour la réprimander de cet outrage, mais je me ravisa. Ce n'était pas nécessaire quel soit vu nue devant l'empereur. Je la réprimanderais plus tard. De toute façon elle me laissa pas agir vu qu'elle prit la parole aussitôt. Elle s'exprimait sans filtre, de son arrogance habituel. L'empereur en riait et agissait lui aussi comme à son habitude. Il méprisait tout ce qu'il ne contrôlait pas et ce qui ne comprenait pas non plus.

Ce mariage n'était qu'une manœuvre politique. Il allait mourir et il lui fallait le soutien des autres cinq grandes maisons afin de garder le pouvoir dans sa maison. En effet, les Stariens étaient dirigé par l'Empereur mais aussi le Conseil des Six. Ce dernier servait à empêcher l'empereur de prendre trop d'importance et qu'une maison domine ainsi les cinq autres. A la mort du possesseur du trône, les six maisons se réunissait et celui qui réunissait le plus de soutien prenait le trône. La guerre n'était pas appréciait de tous. Surtout des Ferms, ces derniers en recevait plus le contre coup qu'autre chose et ils se rangeront probablement vers les Miars si ces derniers cherche la paix.

Je restais en retrait pendant le combat verbal entre Eden et l'empereur. Même si je fulminais à chaque fois que ce dernier me nommait autrement que par mon prénom. Mais je ne disais rien. Il alla même à menacer Eden. Je savais que la menace n'était pas fausse. Mes informateurs, m'avaient dit en effet qu'une très grande armée allait se mettre en marche sur Santania pour en finir de bon. Elle sera rejointe par quelques garnisons installées dans le monde jungle. On raconte même que des mercenaires avaient été recrutés dans des peuples étrangers à l'Empire. Ce qui m'étonnait grandement d'ailleurs. Mais cela prouvait jusqu'où il était prêt à aller. L'empereur partit, me laissant seul avec Eden qui elle se jeta sur la fenêtre. Je me précipita vers elle. Elle disait vouloir prévenir les siens.

En effet, elle pourrait techniquement. Une armée aussi grande mettrait un mois pour se rendre dans la capitale. Un homme seul en mettrait surement treize jours alors qu'une Masar comme Eden lui en mettrait qu'une semaine. Mais elle pourra plus rien faire maintenant. La force de frappe rassemblé par l'Empereur était trop grande. Si l'affrontement avait lieu, il y aurait de nombreux morts des deux cotés. Il aurait même peut être une minuscule possibilité que les Masars gagne. Mais les pertes seront beaucoup trop grande. Si elle acceptait de rester et de faire le message, la paix sera surement possible. C'était mieux que rien. Si elle n'était pas aussi capricieuse, elle comprendrait qu'on est jamais réellement libre quand on a des responsabilité envers d'autres.

"Tu as perdu la tête ? De un si tu sautes de cette hauteur, les probabilités de mourir sont grand. Tu n'es pas dans un jeu d'assassin mythique ni un Raven !.."

Je soupiras et m'approcha doucement d'elle. Je la regardais et leva les yeux au ciel. J'en avais marre de jouer au chat et à la souris avec elle. Si elle voulait, qu'elle y aille.

"Sincèrement vas y si tu veux. Tu en connais les risques et les bénéfices. Maintenant tu fais ce que tu veux. Saches seulement ceci.. même si tu arrives à temps, tu ne pourras pas prévenir les dégâts qui seront causé. Maintenant faite ce que vous voulez.
 
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Ariel le dimanche 04 mars 2018, 21:26:09
Tu as parfaitement conscience que la chute te tuerais. Et puis, nue comme un ver, tu n'irais pas loin avant de mourir de froid. Même si tu peux aisément te transformer. Non tu n'as pas l'intention de sauter. Les Oracles ont de grands pouvoirs et il était temps pour Astiel de le constater. "Tu es fou, je ne vais pas sauter." Tu tourne tes yeux vers la nuit. Il reste une carte a ton jeu. Mais, tu ne sais pas si tu auras le courage de la jouer ici. Car si elle demandait une grande force, elle demandait aussi une confiance enorme en les gens qui t'entourrent.

"Montre moi tes quartiers." Chuchotte tu, presque inaudible. Avant de fixer Astiel dans le fond des yeux. "Depeche toi! Le sort de mon peuple en depend!" Ta decision etait de toutes facons prise. Que tu file en chair et en os, ou en Esprit. Tu irais avertir les tiens. En un mois, Skull pourrait evacuer la plupart des niveaux. Et alerter les autres. L'Arbre-Capitale comptait quelques cinq mille personnes. L'Oracle Guide saurait quoi faire et dire pour enmenner tout le monde dans les Montagnes. Quant aux livres. Balthazar le Sage pourra jeter milles et un sort pour recopier les ouvrages en lieux sur. Mais pour cela, il te faut faire vite.

Tes mains viennent aggriper la manche du Lord et tu insiste. "S'il te plait. A mon retour, je serais tienne si tu veux." Quand enfin il bougea, tu le suit dans les couloirs. Il vous faut quelques minutes tout au plus pour rejoindre les appartements du noble Starien. D'ordinaire tu te serais exstasiée devant les meubles riches, et tu aurais jeté un oeil au couvertures des ouvrages. Mais aujourd'hui tu ne peux pas. Tes yeux cherchent un point où te poser, t'asseoir ou t'allonger. Son angoisse est palpable et d'une main tu jete une buche dans l'atre. Regarder les flammes t'aidera a te concentrer. Mais tu dois des explications a Astiel qui te regarde un peu perdu.

(http://[center]https://i.pinimg.com/564x/64/83/91/6483917f72a71aeb965390b21f8866ab.jpg[/center])

"Je vais me servir de la méditation pour envoyer mon Esprit au loin. Il va ...." Tu cherche les mots juste pour decrire le procedé " ... quitter mon corps et emporter mon ame avec lui." C'est comme une mort, tout aussi terrible. Il est arrivé que certains Esprits ne puisse retrouver leur chemin. Ils entrent alors dans une colère noire et deviennent des Démons. "Pendant ce temps là ... " Tu hésite puis te lance : "Tu devra veiller sur moi. Le voyage va me prendre deux semaines aller-retour, plus un jour ou deux sur place pour constater que mon peuple soit evacué et notre savoir sauvegardé." Tes yeux brillent dans le noir. " Malgré ce qui s'est passé ce matin, je veux pouvoir te faire confiance ..."
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Astiel Monspart le lundi 05 mars 2018, 02:11:30
Pourquoi avoir couru vers la fenêtre si ce n'est pas pour avoir sauter ? Je ne comprenais pas sa manière d'agir. C'était bien le comportement des Masars, à agir de façon incompréhensible. Et non je n'étais pas fou, madame. Je soupirais et m'adossais contre une colonne en pierre. Elle chuchotait un truc que je ne compris pas tout de suite. Elle avait plongé son regard dans le mien. Pourquoi vouloir voir mes quartiers à tout prix à ce point ? Ca m'étonnerait qu'elle veuille consumer le mariage avant l'heure... . Et puis même là, ce soir avec toute ce remue ménage, je n'en avais étrangement pas envie. Enfin je dis étrangement, mais ce n'est pas si étrange avec ce qui s'est passé ce matin au réveil. Je soupirais de nouveau quand elle insista et lui fit signe de me suivre.

" Je ne sais pas ce que tu veux faire. Mais tu ne pourras pas sauver ton peuple. Et ça ne sert à rien de tenter de fuir par mes quartiers, on sera à la même hauteur. "

On arriva dans les quartiers, c'était des quartiers de luxe des invités de marque. Je ne savais pas si c'était la façon de l'Empereur de tenter de faire passer la pillule, mais à vrai dire.. tant de luxe ne me réussissait pas. J'avais l'habitude des camps, dormir à la dur. Et puis nous, les Calcars et les maisons vassales à cette dernière était pas des gens connus pour le luxe de leur demeure. Nous étions des guerriers et des ingénieurs, pas des gratte-papier d'aristocrate. Je soupirais la voyant courir un peu partout un endroit où.. où faire quoi d'ailleurs ? J'essayais d'en placer une, enfin c'était pas simple :

"Euh.. si tu me disais ce que tu aimerais faire, je pourrais peut être t'aider non ? "

"Je vais me servir de la méditation pour envoyer mon Esprit au loin. Il va ... quitter mon corps et emporter mon âme avec lui. Pendant ce temps là... tu devras veiller sur moi. Le voyage va prendre deux semaines aller-retour, plus un jour ou deux sur place pour constater que mon peuple soit évacué et notre savoir sauvegardé. Malgré ce qui s'est passé ce matin, je veux pouvoir te faire confiance ?"

J'ouvrais grand les yeux, elle voulait quoi ? Enlever son âme de son corps... ? Mais qu'est ce qu'elle racontait ? Faire ainsi ça s'appelle tout simplement un suicide et en quoi un suicide aiderait les choses ? En effet, j'avais entendu des histoires parlant de ce genre de pratique rarisisme chez les Masars, mais j'ai cru que c'était une forme de mystification de leur culture.

"Tu sais que le mariage est demain non ? Je peux bien sûr, faire semblant que tu es malade et incapable de participer au mariage. Mais ca ne marchera tout au plus qu'une bonne semaine, après il se posera des questions.
 Puis je suis un soldat avant tout. Je ne désobéirais pas à un ordre direct de mon Empereur même si je n'apprécie pas sa façon de faire. Je ne peux pas aider à la paix en étant six pied sous terre. Réfléchis bien à ce que tu veux faire. Les conséquences pourraient être encore plus grave. Je ne serais pas capable de te défendre.
 Le mariage a lieu demain. L'armée mettra un mois à avancer. Tu auras le temps de les prévenir après le mariage si tu le souhaites vraiment. Je ne t'y empêcherais pas. Mais réfléchis aussi à la paix qui s'offre à nos peuples. C'est pas ce que tu souhaites au fond ? S'ils fuient tous.. les violences continueront surement.

Ca sera comme avec les rebelles qui veulent soit disant arrêter la guerre, mais qui font exploser ou kidnappe des Stariens et des Masars."
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Ariel le lundi 12 mars 2018, 18:39:53
Cpologik, cpocanon

Tu voit differentes emotions passer sur le visage de ce "fiancé" dont tu ne veux pas. De la surprise a la colère en passant pas une inquietude rééelle. Les mains du Lord se sont posées sur tes épaules et tu lache un petit jappement tant il serre a fort. En fait il te fait mal. Tu lève tes yeux d'emereude vers lui. Tes dents viennent entamer ta lèvre inférieure. Et tout a coup quelque chose craque en toi. Et tu cède. Ton corps se met a trembler a mesure que les sanglots se font de plus en plus fort. Tu pleure comme une enfant, en face de cet homme qui ne comprends pas a quel point tu aime les tiens. Ton front bascule vers l'avant jusqu'a toucher le torse de l'homme. Tes épaules sont secouée par les sanglots que tu ne controle plus. Les mains d'Astiel te relachent peu a peu, a mesure qu'il se rends compte de ta détresse. Pour glisser dans ton dos et tapotter maladroitement tes omoplates. Tu le sent tout gené, perdu.

toi tu ne contrôle plus rien, tu gémit seulement des "Je veux pas, je veux pas ... "tu ne veux pas te marier, tu ne veux pas rester la, etre un jouet de ces gens. Tu t'accroche a Astiel comme une noyée agripperait a une bouée. Jusqu'a ce que tu commence a fatiguer. Quand tes sanglots cessent peu a peu, les bras du Lord se glissent autour de toi, pour te soulever sans aucun effort. Ta main droite est encore fermée sur la chemise du noble, sans aucune force. Lentement il te porte jusque dans le lit, au fond de la pièce et t'y depose avant de tirer l'edredon sur toi. Il t'y laisse seule de longues heures surement en train de superviser cette union qu'aucun de vous ne désire.

L'aube pointe presque le bout de son nez quand Astiel te rejoint enfin. C'est sa chambre, son lit, il n'y a pas de raison qu'il dorme ailleurs que la. Tu lui tourne le dos, tes yeux encore tout rouges d'avoir passé la nuit a sanglotter devant ton impuissance.
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Astiel Monspart le lundi 12 mars 2018, 20:39:59
Sincèrement - et je trouvais même limite ça étrange - je ne lui voulais pas de mal en ce moment même. Je dis étrangement, car j'ai quand même aucune estime pour son peuple. Je l'ai torturé de nombreux jours dans le Croc Noir. Et ce n'était pas pour tirer des informations au autre, mais c'était pour la briser. Et là, ce qu'on m'avait toujours appris, ce qu'on avait toujours mis dans mon crâne à longueur de discours impériaux, d'ordre etc, semblait ne plus avoir de sens. Je ne voyais pas un animal devant moi, mais une femme qui était aussi perdu que moi à l'instant présent.

J'avais mis les mains sur ses épaules les serrant avec fermeté, elle en lâcha un jappement avant de lever les yeux vers moi. Je le voyais. Elle était perdu et ne savait pas quoi faire. Son peuple comptait pour elle. Mais fallait qu'elle comprenne, qu'elle avait plus de valeur vivante que morte pour unifier nos deux peuples. C'était son destin. C'était.. mon destin ?

Elle perdit le contrôle et parti en sanglot. Son corps tremblait de toute part, son front bascula contre mon torse et je commença à la relâcher. Elle avait perdu complètement le contrôle et était détruite mentalement. Elle répétait en boucle qu'elle ne voulait pas. Elle ne voulait surement pas se dire qu'elle abandonnait son peuple. Mais ce n'était pas le cas. Dès fois, il faut mieux reculer et prendre de l'élan pour passer un obstacle. Si elle n'était pas aussi impliqué, je suis sur que le grand stratège qu'elle était, le comprendrais. Elle s'agrippait à moi. Je ne comprenais pas trop.. il n'y avait pas longtemps elle ne pouvait pas me blairer.

On resta ainsi pendant un moment, jusqu'à ce qu'elle commence à faiblir. Je l'attrapa en la portant pour l'amener vers le lit. Lentement mais surement, je la portais donc avant de la poser sur le lit au fond de la pièce. Puis je tire le drap sur elle. Elle avait besoin de seul. Et j'avais besoin de prendre l'air. Je la laissa donc là, pendant que je sortais prendre l'air dans une des cours intérieurs du palais pour réfléchir à tout ça.

Quand l'aube commençait à montrer ses premiers rayons de soleil. Je la rejoignais. Elle était toujours dans le lit, elle se tourna quand j'arrivais. Je n'avais pas envie de dormir. J'avais trop à penser actuellement pour pouvoir dormir de façon efficace de toute façon. Je soupira et leva les yeux au ciel. Je ne savais pas comment réagir maintenant. Est-ce que c'est les fondations de mon éducation qui se brisait progressivement et qui me donnait cette impuissance ?

"Ecoute.. J'en ai profité pour envoyer un message à un de mes indics en ormetige. Il préviendra ton peuple. Mais ils doivent à tout prit penser à la paix ou sinon tout sera à recommencer.. et ce.. ce mariage ne servirait pas à grand chose. Enfin j'imagine."

Je marqua une pause soupirant de nouveau désespéré un peu. Je ne savais pas quoi faire ni quoi dire pour lui remonter le moral. Je tourna ma tête vers un tas d'habit qu'on avait du ramener pendant la nuit pour qu'elle s'habille pour le mariage.

"Bon, je te laisse. J'enverrais un messager te chercher pour le mariage. Ça aura lieu dans le temple en ville. Je sais que c'est difficile."

Je tournais les talons pour la laisser seul. J'irais surement boire dans une taverne avant d'aller voir des amis à la caserne et faire de l'entrainement avant de me préparer pour le mariage. Je ne voulais pas me marier mais j'étais autant obligé qu'elle. Quand j'arriva à la porte, je tourna la tête pour la regarder encore une fois :

"Quand on en aura fini avec tout cette mascarade aujourd'hui. Je t'emmènerais dans une petite bâtisse au milieu du domaine des Calcars. Sur mes terres. Personne ne nous embêtera là bas. On ira que nous deux. Si on pousse les griffons, on pourra y arriver après quatre jour. Si on a des vents favorables sinon cinq jours. Là bas, tu pourras contacter ton peuple si tu veux encore. Il sera surement à l'abri avec le messager que j'ai envoyé. C'est un Masar, ils l'écouteront j'espère... ."

Je n'avais que ça à lui offrir. Je ne pouvais pas faire grand chose de plus en ci peu de temps, et le palais est un endroit dangereux surtout pour une femme masar comme elle. Il fallait qu'on parte au plus vite. Je quitta la pièce allant à la taverne la plus proche de la ville haute. 
 
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Ariel le lundi 12 mars 2018, 23:12:50
Tu regarde le Lord quitter sa chambre sans vraiment reagir. Un nouveau sanglot t'echappe, tu tire l'oreiller sur ton visage pour pouvoir tranquillement eclater a nouveau en larmes. Tu as un gout amer en bouche, une impression de defaite. Tu as trop le nez dans le guidon, tu n'arrive plus a prendre de recul. C'est peut etre a cause des sévices subits, a cause de ces années sur le front. Quelque part tout ca prends fin, mais pas comme tu l'esperais. Jamais tu n'aurais pensé a une defaite. Au mieux un concensus, au pire une trève.

Puis on arrache ta protection de tissus et l'oreiller. Les yeux en vrac, tu observe la dame de chambre qui vient te secouer comme un enfant. Elle a le visage sevère, elle semble pourtant jeune. Ton age a peu pret. Bientot tu es plongée dans un bain chaud, et elle te recure de fond en comble. Ta peau est rose a force d'etre frottée sans ménagement. Puis, une fois sèche la jeune femme te fait signe de t'asseoir devant une glace. Enroulée dans une serviette de lin, tu obéit, un peu étonnée. D'ailleurs tu n'as pas l'habitude de te pomponner. C'est une première pour toi. La Dame de chambre ne parle pas et se met a l'ouvrage, en faisant la moue devant la cicatrice qui orne ton visage d'ange. Passant dans ton dos elle se saisit d'une brosse et d'un peigne et entreprends de te coiffer, de ramener tes cheveux argentés en une tresse sagement enroulée sur la nuque. Puis elle s'arme d'un pot de poudre et masque doucement ta cicatrice, puis souligne tes yeux de deux trais noirs. Tes lèvres sont habillées d'un rose soutenu.

Puis elle se tourne vers le lit, où plusieurs robes sont posées. Elle te regarde de la tete au pieds et choisi une tenue d'un gris perle. Comprennant pourquoi tu lance un timide "Je suis encore vierge." qui t'attire un regard presque outré. Pourtant elle ne remet pas en question tes propos et te fait passer un bustier brodé d'or. Puis te fais passer une jupe plutot peu pratique, qui colle a tes jambes, d'un blanc cassé. Un regard sec et elle te dit que c'est la tradition ici. Le blanc pur est reservé au roi et ses épouses lors de leurs noces. Par dessus, elle ajoute plusieurs couches de tulles d'un blanc nacré. En te regardant dans la glace tu reconnais la forme d'une robe Masar. Ce nouvel affront a ton peuple te fait sanglotter. Rapidement, la jeune femme essuie tes yeux avec une etoffe, en ronchonnant. Ni elle, ni toi n'avez envie de nouer de liens. De plus les paroles d'Astiel au matin ne t'avaient pas fournit un grand espoir. Un indic? Donc les Stariens avaient corrompus quelques uns des tiens? Tu avais envie de hurler, de pleurer, de fuir. De plus, la perspective de partir seule avec le Lord te faisait froid dans le dos. La nuit a venir aussi.

(https://media.discordapp.net/attachments/302846112853786624/422850864269623307/0d896e0d530c83902ed53a2c545adaf1.png?width=541&height=677)

La nuit s'avance doucement. On vient frapper a ta porte. La dame de chambre ouvre sur un groupe d'hommes armés. Dehors les cloches commencent a resonner. Tu te mets a trembler comme si on te conduisait au bucher. "Allons, il faut y aller." Te lance un des soldats. " N ... non!" laisse tu echapper, terrorisée. Mais ils se rapprochent, et te poussent gentiment vers la sortie.

Une fois dehors tu commence a paniquer. Tes gardes te conduisent vers le fameux temple et pendant le trajet tu n'a meme pas l'idée de te sauver. Tu es comme sedatée, par ce qui t'arrive. Choquée, tu ne peux que mettre un pied devant l'autre. "Laissez moi partir, ..." gémis tu a l'adresse de tes gardes. Mais s'ils semblent sensibles a ta detresse, ils ne font rien pour t'aider. Au contraire, ils te poussent dans le temple, au moment ou une acclamation retenti. Tu es la debout au milieu d'une foule qui te semble prete a se ruer sur toi, pour te lyncher ou t'adorer. Et la bas, au bout du monde tu vois Astiel, ... Tu fais mine de te retourner, de te sauver. Non, non non, tu ne veux pas y aller.
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Astiel Monspart le mardi 13 mars 2018, 01:02:11
J'avais commencé donc par la taverne du coin. J'avais besoin de quitter le palais un moment. Je me souvenais maintenant pourquoi, j'étais parti en exil. La politique starienne n'était pas mauvaise en soi, mais c'était la politique de l'empereur actuel qui me répugnait énormément. Tu attrapais ta choppe regardant le liquide jaunâtre qui restait au fond.

Heureusement que le Conseil des Six et les Grande Maison était présente pour équilibrer tout ce pouvoir. Tu réfléchissais. Tu avais pu apprendre ce que le traité de paix exiger des Masars. Il devrait former une septième grande maison. Bien sûr, ça ne faisait plus d'eux un peuple indépendant... . Mais au moins ils garderaient leur terre et leur coutume. Enfin pour ceux que l'Inquisition ne trouverait pas trop hérétique. Mais une guerre à la fois. Il sera temps quand l'heure arriva de combattre l'abus religieux des inquisiteurs.

L'avantage de devenir une des grandes maisons était aussi de siéger au conseil. Il aurait leur mot à dire. Ce que j'avais vraiment peur, c'est qu'il soit perdu dans cette politique de manipulation, de complot et de coup en douce que les maisons se faisait entre eux pour arriver à prendre le pouvoir ou gagner quelques choses. Du peu que je connaissais les Masars ne fonctionnait pas réellement comme ça. Même si toujours de ce que je savais, il n'avait pas la politique parfaite. Les castes inférieurs existaient aussi chez eux, et des bidons villes existaient au racine de leurs arbres cités.

Je n'estimais pas avoir la vérité sur la situation. Mais je ne voyais pas de meilleur scénario pour ce peuple. J'avalais cul sec le fond de ma pinte avant d'en recommander une septième et dernière. Après tout c'était mon mariage, il ne fallait pas que j'y aille bourrer... . Ce mariage m'énervait au plus au point : ça montrait les pires côtés des stariens : manipulateur et fourbe. Mais on avait aussi pas mal de bon côté. Après tout, les savants de notre peuple avaient permit de découvrir de nouveau médicament à partir des plantes trouvés en Ormetige. On avait aussi réussit à produire des technologies aidant dans les mines. D'ailleurs les explosifs qu'on y utiliser à notre époque était moins dangereux. On pouvait les faire exploser grâce à des minuteurs sophistiqués. Bref. Il était temps que je passe à la caserne de Clairepierre voir mes compagnons d'arme.

Je m'y dirigea et dit bonjour au gens que je voulais voir. Je n'avais pas vu l'heure. Mais je devais aussi aller me préparer. Je n'avais pas réaliser le temps que j'avais passé à boire à la taverne... . Je ne pouvais cependant pas aller dans mes quartiers vu qu'Eden devait surement s'y préparer. La coutume ne voulait pas que je la vois se préparer. Même si je doutais fortement que la déesse Eorah m'en voudrait... . J'avais  donc demander qu'on amène mes habits de cérémonie à la caserne dans une des chambre de haut gradé. J'allais donc dans la chambre. Ca n'avait rien à voir avec celle du palais. Mais j'étais plus heureux devant moins de luxure. Sur le lit, il y avait la tunique :

(https://i.pinimg.com/564x/d4/80/1a/d4801ac022ba7a8c209f661f0956d25f.jpg)


C'était une tunique traditionnel d'un noble seigneur mais avec les honneurs des militaires. On m'avait même amené une épaulière à la tête d'ours signe de ma maison : Calcar. Je soupirais et m'habilla. Puis quand tout fut prêt, j'entendais les premières cloches dehors. Elle était encore surement au palais. J'arriverais avant elle au temple. Ca sera surement mieux ainsi. Enfin j'en savais rien. Je n'aimais pas contrôler la situation et l'empereur me faisait le plaisir de me le rappeler à travers ce mariage.

Je me rendis donc au temple. La foule était malheureusement en grand nombre. L'empereur avait invité toute les maisons ; grandes et mineures. Il n'y avait que des noble qui était à l'intérieur du temple. Les petits gens, avaient été invité spécialement dans le haut quartier. Mais ils étaient bien encadrés et parquet comme des animaux à l'extérieur du temple par la garde impériale. Je soupira et traversa la foule sans ne prêter attention au regard des gens. Il y avait de tout : du mépris pour un homme qui se marie avec une bête, de la peine de voir surement une personne de renom se faire rabaisser à un mariage arrangé, de la joie de voir un espoir de paix à travers ce mariage, le regard des opportunistes qui cherchait à savoir comment tirer du profil, et ceux de certains bons amis que j’apercevais brièvement qui semblait comprendre situation délicate.

Elle finit par arriver. Quand je me retourna pour la voir, elle fit mine de voir battre en retraite. Si te plait, Eden ne rends pas les choses plus difficile qu'elle le sont. Finissons en et partons d'ici. Elle se tourna et un des gardes l'arrêta net. Je me précipita d'un pas rapide faisant un signe de tête de reculer au garde. Puis, je posa une main sur l'épaule d'Eden.

"Finissons en. Qu'on aille loin de la foule. C'est difficile pour nous deux. Mais ne complique pas les choses si te plait. Avant qu'on rejoigne l'autel. Est ce qu'on t'a expliqué un peu la cérémonie... elle sera particulière. J'espère que tu prendras sur toi. Mais tu as du voir quand on t'habiller que tu as deux habits sur toi.. l'un représentant ton peuple et l'un le mien. Je vais devoir déchirer ta première robe celle représentant ton peuple.. Ce n'est qu'une image pour la foule.. je t'expliquerais tout quand ça sera fini.. mais t'offusque pas.. ca sera mal vu."

Je tendis le bras et attendait qu'elle me l'attrape pour avancer vers l'autel et commencer la cérémonie. 
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Ariel le mardi 13 mars 2018, 23:23:45
Tout en toi hurle pour que tu te sauve. Ces visages curieux, en colère, ou joyeux. Le pas en arrière que tu fais. La main du garde dans le creux de tes reins. Le petit mots encourageant qu'il te souffle. "Tout va bien aller, le Lord sera un bon mari..." Tes yeux croisent celui de l'homme d'arme et tu comprends qu'il s'agit d'un des soldats d'Astiel. Il arbore ses couleurs. Tu comprends pourquoi il soutient le Lord. En quelques secondes Astiel se tient a tes cotés, sa main sur ton épaule. Tu le regarde avec un air perdu sur le visage. "Qu ... quoi? Je ... je n'ai rien fait!" Cependant il est la pour t'expliquer, t'avertir de ce qui t'attends.

Au fond de ton cœur, la stratège ne peut que saluer bien bas la manœuvre. Mais la femme que tu es est terrorisée par tout cela. Dans le temple, c'est le silence total. Les invités vous regardent, comme s'ils craignaient une farce. "Je ne peux pas ...." chuchote tu tout bas. Mais Astiel étant lui aussi stressé, il ne t'entend pas et te tend son bras. Il te jette un regard noir, et tu n'ose pas le contrarier. Alors tu t'approche et tu place ta main sur son poignet, sans pour autant le toucher. La foule pousse un vivat. Astiel pense que tu hésite. Il pose sa seconde main sur la tienne et enferme ta paume dans sa poigne. Le pouce de l'homme caresse le dos de ta main, dans un geste réconfortant. Tes yeux ébahis se focalisent sur ce pouce, décortiquent le geste tendre. Tu cherche les possibles méchancetés qui pourraient te retomber dessus. Mais tu n'en vois aucunes et quand le Starien s'avance d'un pas raide, tu le suis, tout aussi maladroite. D'aucun mettront tout cela sur le compte de l'émotion. Mais d'autres savaient que toi et Astiel étaient la de force. Qu'on vous avait rien demandé. Qu'Astiel avait été piégé, et que toi, ... tu as la malchance d’être une ennemie, tombée dans un filet.

Et comble, c'est l'empereur qui préside la cérémonie. Il t'offre un sourire matois a votre arrivée et demande a voix basse : "Ca y est la chichienne est dressée Astonne?" Les sous entendus de cet homme t'insupportent. Il n'en faut que peu et tu commence a le soupçonner d'avoir été ton bourreau au Croc Noir. Sans t'en rendre compte tu te rapproche d'Astiel comme si sa présence pouvait faire reculer celle de l'homme de pouvoir. Tu tremble, a demi cachée dans le dos du Lord, quand son bras descend autour de ta taille. Tu lui lance un regard, il t'adresse un sourire. Tu te souviens de sa promesse. Une petite heure a tenir et puis vous filerez a l'anglaise? Le geste de soutient n'a pas échappé a l'empereur qui se lance dans son sermon. Devant toute la foule il déblatère des âneries a propos de l'amour, des responsabilités et de l'avenir. Tous ne peuvent comprendre le sens caché de ses mots. Mais en toi, ils résonnent comme autant de coups de couteau. Ils lacèrent ton âme autant qu'ils font la joie de la foule. Puis vient le moment d’échanger vos vœux. Astiel prononce son engagement d'une traite, sa voix est ferme. Sa paume est peut etre un peu moite quand il passe l'alliance a ton doigt. Toi par contre tu n'arrive pas a parler. Au contraire tu te met meme a sangloter. Et si Astiel semble désolé pour toi, l'empereur est en liesse. Il lance a la foule "Regardez, notre petite Masar est toute nouée d'émotion. T'en fais pas ma chérie, la nuit arrive vite ici. Je suis sur qu'Asbibiche te fera voir plein d’étoiles en te palpant ta jolie lune!" Tout en prenant l'anneau simple qui se trouve dans ta paume il le plaque dans celle du Lord. "T'es pas une pucelle mon grand enfile ca, avant que je me fache! J'ai pas que ca a foutre!"

Et la dessus marque la fin de la cérémonie. Ca y est, tu es une Starienne par alliance. Alors Astiel passe dans ton dos. Tu te raidi, car tu sais ce qu'il va faire. Il t'a prévenue. Heureusement. Pourtant l'empereur te fixe avec une lueur malsaine dans le regard. Tu porte tes mains a tes épaules, comme pour empecher le Lord de te devetir devant tout le monde. D'un geste doux, Astiel ecarte tes mains et t'ote une a une, les longues manches, puis il saisit la tulle abondante. Tu l'entends murmurer un "pardon" avant que le craquement sinistre retentisse. Tu glapis, tu baisse la tete, des larmes coulent sur tes joues. Ou sont donc Skull, Lutilië, Balthazar et tes frères Oracles? Ou sont les tiens en cette heure ou tu as besoin d'eux? Ou est l'armée que tu es censée mener? Pourquoi es tu la, seule? Sans personne pour te soutenir, personne d'autre qu'un Starien aussi largué que toi?

(https://cdn.discordapp.com/attachments/302846112853786624/422844836996055071/995c4c9b49769361def31c9fd9cd6270.png)

Bientot tu sens un courant plus frais sur ton dos, a mesure que le tissus en trop tombe au sol. La foule pousse des hourras. Tu te sens nue devant ces gens, violée, bafouée. Tu regarde les pétales de tulle blanche au sol, tes yeux verts montent et cherchent ton "époux". Mais l'empereur a une dernière torture. "Vous passerez la nuit au Castel, nous donnerons une belle fete, et puis ... pour batifoler, ce sera bien mieux." Avec un clin d'oeil mesquin en direction d'Astiel "... pas vrais Bastich?"
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Astiel Monspart le mercredi 14 mars 2018, 01:55:22
Elle finit par comprendre que rien ne pouvait changer la situation et qu'elle devait faire face à la situation. Elle passa sa main sous mon bras, l'approchant de la mienne mais sans me toucher. Pourquoi ? Je l'a répugnais encore en tant que starien ? Je soupira un peu et commença à avancer en emprisonnant sa main avec une autre. Pour la rassurer, je lui caressa le dos de la main de mon pouce. Délicatement, et avec régularité, comme pour l’apaiser. La cérémonie débuta et bien entendu l'empereur refaisait des siennes prenant une joie monstre à nous rabaisser.

Je mordais ma langue pour ne pas lui sauter dessus. En tant normal, j'aurais arraché la tête d'un homme qui me faisait tourner comme ça tel une bourrique, mais si je le faisais. Ma famille serait déshonoré. Je devais donc obéir et prendre sur moi même. C'était au fond de moi, ça bouillonnait et ça ne demandait qu'à sortir. Je devais tenir il ne restait qu'une petite heure. Je leva les yeux droit dans les yeux de la statue d'Eorah et je pensa à son attention : " Tu tolères ça ? C'est donc ça les déesses ? "

Puis arriva, le moment que Eden risquait de détester le plus. Je lui enlevas les pans de tissus qui représentait son peuple. C'était très difficile. Même pour moi, j'étais quelqu'un de très patriotique. Je pouvais donc comprendre que quelqu'un comme elle le soit aussi. J'avais du respect pour ça.

Puis l'empereur senti la nécessité d'enfoncer le clou plus fort. A son invitation, je lui envoya un regard noir sans barrière de respect ou autre. Il allait trop loin, et je serais celui qui lui brulerait les ailes ! Ca j'en fais la promesse. Que ce soit lui, ou sa famille, il le payeront pour cet affront.

" Désolé mon seigneur. Une ancienne coutume des Calcars, demande que les jeunes mariés partent seul dans les bois loin de regard et consume leur mariage dans les peau de bête et dans l'absence de luxe. Ca serait déshonoré ma famille de me refuser cette coutume. Vous ne voudriez pas, n'est ce pas. Surtout si proche d'une réunion du conseil. Vous devriez vous reposer. L'Empire a encore besoin de son empereur. Trop d'émotion pourrait vous faire du mal."

Je soupira, attrape Eden et la souleva pour sortir du temple en écartant la foule. J'étais peut être parti trop loin mais ce soir je partirais avec Eden pour la cabane dont je lui avais parler. Et ce maintenant ! Je me dirigeais d'ailleurs vers les écuries des griffons.   
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Ariel le dimanche 18 mars 2018, 19:02:07
Tu es comme dans un brouillard. La foule est heureuse, pour elle, c'est la fin de la guerre. Pour toi c'est comme le debut de l'esclavage. Tes yeux verts continuent de scruter les visages pour essayer d'en trouver un famillier, de retrouver un de tes frères venus te chercher. Mais point de signe de la part des Masars. Et en plus te voila officiellement la femme du Lord que tu as toujours cherché a tuer. Ironie sombre, humour noir. Tu pourrais pleurer si tu avais encore des larmes.
Pourtant l'idée n'est pas bete. Au lieux de tuer des centaines de gens sur les champs de combats, Astiel et toi allez etre réduit a vous jeter la vaisselle a la tete. C'est une habile manoeuvre de la part des dirigeants Stariens. Et pas impossible qu'une main Masar se soit glissée dans l'equation. Tu ne veux pas imaginer la chose mais ... C'est plausible. Ta seule existence est intimement liée a ce conflit. Sans cela, nul besoin d'une Oracle Stratège. En temps normal cette idée te ferais froid dans le dos.

En parlant de dos, tu as terriblement conscience de la main d'Astiel présente au creux de tes reins, qui te soutient physiquement et moralement dans cette épreuve. Son pouce continue ses caresses. Vous ne vous en rendez pas compte, mais petit a petit vous vous rapprochez. Il vous faudra encore quelques mois, voir quelques années pour en prendre conscience.
Tu est fière du Lord quand il annonce a l'Homme d'Ordre que non, vous allez quitter la Citadelle. Tu te redresse un peu, rassurée par sa présence. Tu as froid dans ta nouvelle robe, l'automne approche. Quelques menaces politiques muselent temporairement l'Empereur, juste le temps qu'Astiel te prenne dans ses bras. Quand la voix du vieillard claire retenti. "HEY ASTICHO, TU NE NOUS A PAS OFFERT LE BAISER A LA MARIEE!!" Astiel se retourne si vivement que tu manque de tomber. Tu le sent pret a exploser. L'empereur a l'oeil narquois et sadique. Il n'a pas bougé et a porté les mains dans son dos. Toute la foule vous regarde. "C'est vrais, rit l'homme, tu n'a pas embrassé la mariée ... Nous on veut le voir. Elle ne sera ta femme qu'apres ca." Tu sent un frisson remonter le long de ta colonne et tes yeux montent sur le visage de ton "époux". Il n'a pas embrassée jusqu'a maintenant, surement par respect, parce que ca t'embarasserait. Et puis, il n'y a aucun sentiments entre vous. Pourtant il te ressert contre lui. tu te demande pourquoi? Est ce qu'Astiel se rends compte que son attitude a un peu changé envers toi? Qu'il est passé d'une colère et d'une résignation a un instinct de protection? Non pas que ca te derange. Toi aussi tu as un peu changé. L'isolement au Croc Noir n'y est pas etranger.

Tes pieds touchent a nouveau le sol quand le Lord te pose. Il n'a pas le choix. L'empreur a hurlé si fort que si tu ne recoit pas de baiser, cela sera tres mal vu. D'un simple oubli géné on en fera toute une affaire d'Etat. Et cela pourrait conduire Astiel a l'echaffaud pour rebellion. Tout en fixant le vieil homme d'un oeil sombre, le Lord passe sa main sur ta nuque. Le baiser qu'il te donne a cet instant est rude, sa barbe pique ses lèvres et tes joues. Il s'attarde presque une seconde de trop. "Et maintenant on fiche le camps!" Tonne Astiel en te soulevant a nouveau. Personne ne fait mine de vous arreter. Il y a quelque chose dans l'attitude du Berserker qui ferait se pisser dessus un Roi.

Tres vite il atteinds l'ecurie. Deux griffons y attendent deja, arnachés. Un beige foncé porte un lourd coffre. L'autre, argenté, une selle large, decorée de l'Ours Calcar. A leurs cotés, plusieurs ecuyers arborant les couleurs d'Astiel. Ils s'inclinent devant leur Lord avec respect et entreprennent de vous aider a grimper sur les imposants volatiles. Astiel t'installe a l'amazone sur le garrot du griffon argenté avant de se hisser dans ton dos. Un valet approche et tends a son maitre une couverture pourpre, et un petit coffret. Astiel l'ouvre et le referme sans que tu ai pu voir le contenu. "Poule?" demande-il. "Oui mon Lord. Tuée il y a quelques instants." La couverture est rapidement enroulée autour de tes épaules. On te glisse dans les mains un bol fumant. "Pour le mal de l'air." Eplique Astiel d'un air gené. "J'ai pensé ... Comme tu es une louve ..." En silence tu hoche la tete. "Oui, c'est pas bete." Avant d'avaler la potion d'un trait.

Les hommes s'ecartent et lance un ou deux vivats. Malgrés tout, ils espèrent que leur Lord trouvent le bonheur dans cette union non désirée. Les ailes des griffons s'ouvrent. Ils battent une, deux trois fois avant de s'elencer dans un saut magnifique et effrayant. Le vent te cingle le visage, tu enfouit ta figure contre le torse du Lord en lui aggripant la taille. "Ah! On va tomber!!!!" Tu es une creature de la Terre et du Sol. Ce n'est pas normal pour toi de voler. Heureusement pour toi qu'Astiel a tout prévu. La potion que tu as bu est un somnifère. Bientot il agit, et tu te relache. A ce moment la, un bras passe autour de ta taille et te serre contre le torse masculin. Tes yeux papillonnent une dernière fois avant que tu t'endorme, lovée contre ton nouvel époux.
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Astiel Monspart le dimanche 18 mars 2018, 21:19:24
Juste avant de partir, l'empereur osa me défier une nouvelle fois. Les autres nobles ne comprenant pas pour la plupart ce qui se passait réellement, allaient dans son sens. J'étais acculé contre le mur et je devais m'exécuter. Je l'embrassais donc. J'avouais l'avoir fait par plaisir à ce moment là. Comment pouvoir embrasser quelqu'un avec plaisir quand on est obligé de le faire ? Surtout quand on venait de subir un mariage forcé. En y réfléchissant.. j'espérais que Lina n'apprendrait pas ça avant que lui annonce moi même. Après tout, s'il y avait bien une personne avec qui je pourrais éventuellement donner ma main c'était à cette femme. Je la connaissais depuis longtemps maintenant.. on avait grandit ensemble dans les montagnes du domaine des Calcars. Je n'imagine même pas la peine qu'elle aura en apprenant "l'heureux événement". Même si c'était une paysanne.. elle avait une certaine noblesse dans l'âme.

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Bref, je me surpris de m'être attardé sur ce baiser. Je la repris dans mes bras, et j'ajouta : " Et maintenant on fiche le camp. ", je tournais les talons séparant la foule de ma stature. Je sentais dans mon dos, l'empereur sourire de ses dents jaunit, enfin pour ceux qui en restait. Je m'étais surpris dans cette situation. J'avais été plutôt protecteur par rapport à Eden et l'injuste qu'elle vivait aussi. Je ne sais pas si c'était parce que je commençais à m'attacher à elle, où si c'était simplement le fait que l'empereur voulait me faire du mal à travers elle. Et que je trouvais ça injuste. Je n'étais pas un ange, mais je n'appréciais pas le fait qu'on s'en prennent à autrui pour toucher quelqu'un d'autre. C'était certes ce que je faisais un peu en capturant Eden. Je blessais son peuple à travers elle et donc chacun d'eux. Mais c'était pour un but plus grand : la paix. J'étais le protecteur des mes hommes et peut être que je devenais sans le vouloir son protecteur aussi... . Je ne savais pas si je faisais honneur à mes ancêtres en agissant comme ça. Mais Lilian, mon père voulait la paix. Je comptais prolonger son rêve à travers moi.

Les écuries n'étaient pas si loin que ça, il fallait juste remonter dans le palais. Dans cette dernière il y avait deux majestueux griffons : le griffon au couleur de ma maison, et un second de bât qui transporté dans un gros coffre mes affaires. Mes hommes étaient là, et me regardait avec une certaine peine. Eux, comprenaient ma situation. Ils m'étaient fidèle et me suivrait en enfer s'ils le devaient. S'ils savaient ce qui allait arriver dans quelque année.. ils ne seraient peut être pas aussi confiant. J'installais Eden sur le griffon avant de me hisser dans son dos. Un de mes hommes s'avança avec une couverture qui était pour Eden. Les griffons volaient assez haut, et le froid était présent. Surtout quand on s'approcherait des montagnes des Calcars. Je la laissa boire sa potion. Qui n'était qu'un somnifère. Ca évitera qu'elle soit malade et qu'elle tente une quelconque folie quand on sera en vol. Surtout que techniquement les griffons pouvaient voler pendant longtemps sans se fatiguer. Une halte sera peut être nécessaire et encore.. s'il a bien été nourrit et entraînée il pourra facilement voler tout le trajet sans se poser.

On m'apporta aussi un petit coffret avec ce que j'avais demandé. Je remerciais l'homme avec une petite tape patriarcale sur la tête. J'étais leur général, mais avant tout un ami pour chacun de mes hommes sur lequel ils pouvaient tous compter. Je ne comptais pas consommer le mariage, mais je ne doutais pas dans le fait que l'empereur ne laisserait pas son oeil pervers sur nous. Les Calcars et leurs vassaux étaient des ingénieurs, ils avaient conçut la plupart des mécanismes, machines, etc peuplant Estasia. Ils avaient conçut entre autre des oiseaux mécaniques avec comme pour énergie, un fragment d'Azéor. Pour ce qui est des yeux, ce sont des pierres de visions. Des objets magiques qui fonctionnent avec un lien magique. La magie de vision est une magie très précieuse pour tout les organismes d'espionnages et d'informations de la capitale et de l'empire. L'empereur en avait bien sûr et j'étais sûr à quatre vingt dix pour-cent qu'on aura la visite de l'un deux quand on sera au chalet.

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Le griffon décolla sans peine après les préparatifs finis. Bien sûr, je m'y attendais Eden poussa quelques craintes. Je la resserras un peu pour la rassurer. Elle n'avait pas à avoir peur, collée ainsi à moi, elle ne tomberait pas. Ca devait être son premier vol sur dos de griffon. Son peuple utilisait des marcheurs de cimes, pour leur déplacement rapide. Ils évitaient ainsi les dangers proches du sol sans voler trop haut pour des dangers aussi grand pouvant voler au dessus des arbres. Elle s'endormait après un petit moment, et le trajet commença dans le silence du ciel. Je regardais son visage qui semblait paisible à ce moment là. Elle était belle. Ca je ne pouvais pas lui ôter. Je secouais la tête pour reprendre mes esprits. Le trajet allait durer quelques jours, quatre vu à la vitesse où aller le griffon. Mais je pensais faire une pause. Le griffon qu'on chevauchait, déviait dès fois pour chasser un oiseau. Dans la précipitation du départ, on l'avait peut être pas nourrit suffisamment. Je connaissais un petit endroit calme juste avant les montagnes du domaine des Calcars. Où on pourra faire halte pendant que le griffon chasse un peu pour se nourrir. Pendant ce temps, je laisserais Eden prendre un bain qu'elle désire et mettre éventuellement des vêtements plus adéquat qu'une robe de marier.


Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Ariel le mardi 20 mars 2018, 10:48:37
Tu as l'impression d'avoir a peine fermé les yeux que déjà ils s'ouvrent. La lumière t'aveugle un instant et tu doit battre plusieurs fois des cils pour pouvoir y voir. Autour de toi, le ciel, bleu. En dessous des nuages. Au dessus rien. Tu te frotte les yeux de la main gauche. "On est arrivé?" C'est étrange, car tu ne sent plus le froid. Ni le vent. Tu lève la tete et meme le visage d'Astiel te parait flou. Tu ne t'en étonne pas. "La potion est forte." Ajoutes-tu pour toi même. Tu secoue la tete. Et te redresse. Même s'il semble voler, tu n'as pas l'impression que le Griffon bouge beaucoup. Tes yeux se tournent vers Astiel. Tu as un peu de mal a te souvenir mais il te semble qu'il est ton ... ton époux?
Quoi qu'il en soit, tu reste blottie la pendant une ou deux minutes. Tu ne sais pas trop, en fait, tu es un peu perdue. Pourtant tu lève le visage et te redresse tout a fait. Puis le reve est secoué, car en vrais tu rêves. Et ce depuis quelques heures.

Tu sursautes et le bras qui t'enlace se resserre autour de toi. Ton visage est aussitôt fouetté par le vent glacé. Tu tourne le visage contre le torse du Lord, quelques flocons de neige se perdent dans ta chevelure. Il fait nuit noir autour de vous, comment est ce qu'il se repère. "Ou sommes nous?" hurles-tu pour te faire entendre. Instinctivement tu cherche a t'orienter grace aux étoiles. Mais a Estasia, elles sont différentes d'Omertige. Et très vite tu te sent perdue. Astiel avait parlé de plusieurs jours de voyage. Combien de temps est ce que vous avez volé? Tu sens sous toi, l'animal faire des petits écarts. "Qu'est ce qui se passe?" Paniques-tu a l'occasion de l'un d'eux, particulièrement violent.

Puis l'animal commence a doucement piquer vers le sol. Quelques minutes plus tard; vous touchez la terre. Au beau milieu de nul part. La foret vous environne. Tu descend et découvre ton corps frigorifié et perclus de douleurs. La couverture et la présence d'Astiel n'a pas suffit a te réchauffer. Tu grelotte doucement, et tes genoux tremblent l'un contre l'autre. Tu tourne la tete pendant que le Lord allume une lanterne. La pale lumière et la nyctalopie qu'apporte ton Esprit te laissent découvrir une vaste clairière. Un petit étang la borde, avant de l'enfoncer en rivière dans une foret. Vous vous trouvez au pied d'une montagne. "Astiel, combien de temps ai-je dormis?" Tu essaye de compter mais il peut tout a fait s’être écoulé un jour, ou même trois. La puissance du breuvage te fait tourner la tete. Une fois le vertige passé, tu t’empêtre dans ta robe longue. Tu te frottes tes épaules. "Tu sais si il y a une tenue plus chaude pour moi dans la malle?" Sans attendre de réponse, tu t'approche de l'animal de bat. Défaire la malle de voyage te demande quelques minutes. Une fois le couvercle ouvert, tu découvre avec déception que pour toi, les Stariens n'ont prévu que des robes, toutes plus échancrées les unes que les autres. Tu y vois une méchanceté de l'empereur. Alors tu te penche sur les affaires d'Astiel et y pioche une chemise et un pantalon de toile. Une ceinture, issue de ta garde robe vient achever ta tenue. Tu regrette l'absence de bottes mais être pieds nus n'est pas dérangeant en sois.

Toujours enmitouflée, tu t'habille a la va vite et te defait de ta robe. Tu as vu la chemise de nuit qui a ete prévue pour ta nuit de noces. Quasiment transparente, elle ne camoufle en rien tes charmes. Bon tu decide de voir ca le moment venu. De toutes facons ca n'a pas l'air d'etre le premier objectif d'Astiel. Ta chemise tombe de ton épaule, et tu decide de ne pas la remonter. Tu t'approche du feu de camps qui s'est mis a bruler pendant que tu te changeais. "Tu as besoin d'aide?" Si deja vous etes condamnés a jouer les amoureux transit, autant essayer de nouer une relation cordiale. Tu n'y perdra rien et cela rendra ton calvaire plus agreable a vivre.
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Astiel Monspart le mardi 20 mars 2018, 12:34:05
Je la sentais s'agiter dans son sommeil. Elle devait surement rêver. La boisson était assez puissante. J'espérais qu'elle avait un sommeil agréable. Puis quand je commençais à me dire que j'allais me poser au vue des écarts de la monture, elle se réveilla dans un sursaut. Je la resserra contre moi pour qu'elle ne remue pas trop. Il fallait mieux, ça serait bête de tomber dans le vide en se réveillant d'un rêve. Eden enfonça sa tête contre mon torse. "Nous sommes pas loin des montagnes du domaine Calcar. On va faire halte dans un petit endroit que je connais. C'est une vaste clairière."

On pourra faire une halte en effet. Le griffon avait besoin de manger. Et j'avais besoin de prendre un bain. Je fis faire descendre le griffon. Il tomba en piquet vers le sol avant de se poser avec grâce sur le sol. Je soupirais quand je posa le pied sur la terre ferme. Même si j'avais pris l'habitude de voler sur le dos de ces créatures. J'appréciais le calme qu'offrait la terre. Je détachais une petite lanterne que j'alluma. Puis je caressais le bec de l'animal avant de lui autoriser à aller chasser. Il était dressé pour ne pas attaquer les animaux dans des clôtures ou étable ou autre animaux domestiques. Il se dirigea donc dans la forêt attraper quelques animaux pour se nourrir.

Puis je me tournais vers Eden qui me demandait combien de temps elle avait dormit. "On a voyagé deux bonnes journées." Avant que l'animal soit parti j'avais attraper dans une des petites sacoches de la viandes séchées. Je le mâchais un peu. C'est tout ce que j'avais mangé sur le trajet. A sa deuxième question, je fis un signe de main vers le griffon de bas qui s'était allongé à coté de nous. Mais elle s'était déjà retournée en allant fouiller dedans. Pendant ce temps, je commençais à réunir de quoi faire un feu, que je lançais doucement. Je ne prêtais pas trop d'attention à Eden, réfléchissant à la suite des événements. Je doutais énormément que tout les Masars soit uni sous la même idée. L'arrivée d'une armée voulant la paix mais annexant totalement les Masars, ne devait pas plaire à une grande majorité. Mais la promesse de devenir une septième grande maison et pouvoir siéger au conseil. Ça devait être une bonne motivation pour certains d'eux. Il y aura surement une bataille là bas. J'espère que ceux qui ne sont pas trop idiot et qui ne veulent pas se soumettre iront se cacher en attendant leur heure.

Elle revient vers moi habiller de mes habits. Ces derniers étaient un peu trop grand pour elle. Enfin surtout large, ce qui lui donnait une dégaine assez particulière. Elle demanda si j'avais besoin d'aide. Je soupirais, j'avais vraiment envie d'un bain. "Installe la tente pendant que je prend un bain. Je suis désolé j'ai qu'une tente dans la malle. Ainsi qu'une seule couverture. Il fallait faire semblant qu'on soit marier... ." Je me leva et me dirigea vers l'eau en enlevant ma peau de bête que je laissa prêt du feu. Puis arrivant à l'eau je déposa le reste de mes habits sur une branche ainsi qu'un tissu pour m'essuyer en sortant. Puis nu comme un vers, je rentra dans l'eau. Elle était légèrement fraîche, ce qui était logique vu qu'elle venait des montagnes. La pureté de l'eau la rendait scintillante au clair de la lune.



Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Ariel le samedi 24 mars 2018, 14:45:12
Monter la tente ne fut pas compliqué en sois. Ta vision de nuit est parfaitement adaptée pour ce genre de travaux. Et tu n'a jamais rechigné a la tache. Alors, même s'il te faut quelques minutes pour comprendre le sens de montage, très vite la petite habitation de toile prends forme sous tes doigts. Quelques instant plus tard tu contemple ton oeuvre en te reculant d'un pas. Circulaire, la tente est faite pour deux personnes. Au milieu tu as installé le matelas de voyage, et disposé la couverture. Qu'il y en ai qu'une n'est pas dérangeant, tu peux toujours adopter ta forme animale si cela vous est trop pénible de dormir ensemble.

https://www.youtube.com/watch?v=3vTfWuuSNzU

En silence, une fois ta tache achevée, tu t'approche du lac. L'eau clapotait doucement contre le gravier de la berge. Tes pieds nus entrent dans l'onde froide. Tu lâche un petit soupir. Deux jours ca fait long quand même et malgré les vêtements frais, tu as l'impression de sentir le fennec. D'un regard tu repère ton epoux et le rejoins. Au fond c'est lui la victime de cette mascarde. Toi tu as dut te faire a l'idée du célibat depuis ton plus jeune age. Ce mariage, pourrait casser certaines traditions concernant les Oracles. Mais Astiel ... Il avait peut être une autre femme en vue avant qu'on l’enchaîne a toi. Arrivée dans le dos du Lord, tu te defait des vêtements que tu lui as pris. Chemise et pantalon sont pliés sagement et posés a coté de ceux de l'homme. Tu grelotte un peu en entrant doucement dans l'eau. Tu sais que le Starien t'a entendue. Pourtant tu t'approche lentement et pose tes mains sur ses hanches. "Je suis désolée ... " Chuchotte tu. "Ca doit etre plus facile de renoncer a une coutume, qu'a ... " Tu hésite un peu "Qu'a quelqu'un? "
Tu soupire et enroule tes bras autour de la taille de l'homme. Tu t'en fout de ce qu'il pense en ce moment. Tu veux juste lui faire comprendre que tu fera de ton mieux. Pour leurs peuples. Pour vous deux.
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Astiel Monspart le samedi 24 mars 2018, 18:04:47
Je rentrais dans l'eau. En avançant je créais des remous dans l'eau. Au loin, je pouvais voir les poissons qui fuyait se cacher en la présence du potentiel prédateur que j'étais. Je soupirais, le contact du liquide froid sur ma peau me détendait. Il fallait que je réfléchissent à la suite des événements. Les pièces de l’échiquier était en place. La guerre allait techniquement prendre fin. Certains Masars, ne courberont pas l'échine devant l'impérialisme starien : ce que je comprendrais totalement. Après tout l'Empereur allait leur interdire de pratiquer les coutumes.

Je plongea la tête et la sorti après quelques petites secondes. Je sentais derrière moi Eden s'approchait. Je ne me retournais pas. Elle devait être nue. Et même si je l'avais déjà vu dans sa tenue d'Eve, et qu'on était marié. Je ne voulais pas trop l'importunée en ce moment. Je restais donc dos à elle, le menton au niveau de l'eau. Et soudainement je sentais ses mains se poser sur mes hanches. Elle s'excusa de la situation soupçonnant que j'avais quelqu'un en vue avant d'être marier à elle. C'était le cas en effet. Je soupirais lentement. Je ne savais pas quoi lui dire. Je pensais surtout pas que les choses se passerait ainsi.

Au départ, je comptais juste profiter de sa notoriété et influence sur son peuple pour arrêter la guerre. Et pour cela je pensais que la briser pour la façonner à nouveau serait simple à faire et sans risque pour moi même. . Mais il se trouvait que ce n'était pas du tout le cas. J'étais trop impliqué et je n'arrivais pas à me couper de tout ça. "En effet, quelqu'un m'est cher dans mon coeur, mais je n'aurais surement jamais pu me marier à elle. Ce n'est pas une noble. Jamais un noble starien, ne chercherait à affaiblir sa maison en autorisant des mariages avec des paysans. L'Empereur comptait bien sur ça pour m'affaiblir. Tu n'es pas d'origine starienne et donc même en étant noble tu seras rejeté par la plupart. Je suis désolé. Je pensais pas que les choses se passerait comme ça."

Elle m’enlaça. Étrangement j'appréciais le contact que cela m'offrait. Je sentais les courbes de son corps se moulait aux miens. Je tournais légèrement la tête pour jeter un coup d'oeil furtif à Eden. Mon regard était dans le vague. Il restait tellement à faire. La paix était proche mais pas certaines. "Le pouvoir corrompt bien des hommes tel l'Empereur. Je ne suis pas un ange non plus... . J'ai fais du mal à ton peuple. Je n'espère pas que tu m'aimes un jour. Quand tous sera fini.. tu pourras partir si c'est ton souhait. Je ne cherches que la paix pour l'instant entre nos deux peuples." Je comptais prendre ma retraite après la fin de la guerre. Ça sera mon oeuvre final : la paix des deux peuples.

Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Ariel le mercredi 28 mars 2018, 21:13:53
Quelque part ton cœur se pince. Tu t'y attendais un peu a ce qu'Astiel ai déjà quelqu'un en vue. Mais qu'il te le confirme ça te fait un peu de peine. Mais honnetment, quel être censé se contenterait d'un célibat eternel ... Un Oracle. Justement. Car il est le lien entre la Nature et l'Homme. "Tu n'as pas a être désolé de me sortir d'une coutume aussi vieille que le monde." Bien que tu soupçonne certains Oracles d'avoir eu une vie conjugale, tu as toujours trouvé la tradition trop sévère a votre encontre. "Au contraire, si ca se trouve tu vas aider mon peuple a evoluer. Tu devrais etre fière." Tu essaye de rassurer le Starien, tes mots sont maladroits. Comme tes doigts qui courent sur son ventre et remontent sur les épaules de l'homme. Du bout des doigts tu trouve une cicatrice récente, sur l'épaule d'Astiel. Un souvenir te revient, quand, deux mois plus tôt, tu lui fichais une épée en pleine chair. Tu la caresse avec précaution. "Apres, peu importe les origines, tu as toujours des grosses tête pour raler et estimer que tu n'es pas a ta place." Biensur tu pense a toi meme en disant ca, toi l'Oracle d'en bas.

Les questions sur le pouvoir et la guerre te font hausser les épaules en silence. Doucement tu t'ecarte du Lord et effectue une legère brasse. "Je ne suis pas un ange non plus, on a ete deux dans ce conflit, pour rappel." Tu ne veux pas savoir ce que tu fera quand tout sera fini. Car a cet instant tu n'aura plus de raison d'exister. Est ce que le suicide est bien vu chez les Oracles? Est ce que tu pourra rendre ton statut et vivre normalement? tu ignore tout cela, il faudra que tu questionne le guide. "Aimer ou ne pas aimer ... en Attendant, rien de m'empeche de te desirer ..." Des mots dis un peu comme ca, meme s'ils résonnent en toi avec justesse. Tu retourne en nageant jusqu'a la berge et t'y seche pendant un instant avant de te vetir, laissant le Lord a ses questions et sa toilette. Tu retourne au feu qui se moeurt tout seul et met a chauffer une casserole d'eau froide. Un couteau et d'une poignee d'herbe te servent pour confectionner une soupe d'ortie. Au moins ca te tiendra chaud au ventre en attendant demain.
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Astiel Monspart le jeudi 29 mars 2018, 22:59:53
Il était vrai que les Oracles n'était pas censé se marier, ni même avoir des rapports. C'était surement pas simple pour elle malgré tout ce qu'elle pouvait dire. Bon, on était tout les deux à blamer dans la situation, il fallait avancer et quand elle dit que rien ne l'empêcher de me désirer, je ne pus m'empêcher de sourire. Ce n'était pas un sourire mauvais, mais un sourire chaleureux. Je me retourna vers elle, la prenant dans les bras avant qu'elle se retourne en nageant jusqu'à la berge. Je la regardais s'y sécher puis se vêtir. Je resta un petit moment dans l'eau claire finissant d'enlever la grasse du trajet. Puis je reviens vers le camp. Elle était en train de cuisiner une soupe. Ce n'était pas plus mal, j'avais eu le temps de manger mais elle non. Elle avait surement faim. Dans le ciel réapparut le griffon avec dans son bec ses serres un petit sanglier. Il se posa et commença son repas à son tour. Je me dirigeais vers lui, il m'offrit un petit grognement. Même si c'était des animaux domestiqués, ils avaient des instinct sauvages.

Je fini de lui détacher les bagages léger que je n'avais pas fais la veille. J'attrapais l'un deux qui était allongé et ficelé comme un jambon. Ca appartenait à Eden et je comptais lui rendre. Je retournais au feu ou elle continuer de s'affairer à sa soupe. "Tiens j'ai quelque chose qui t'appartient.". Je lui tendis le paquetage. C'était son épée Azéor. Je pensais que je pouvais lui faire confiance. "J'espère que ça te fera plaisir, elle te revient." Je m'assoie à coté d'elle attendant la réaction. Après avoir vu sa réaction, on alla se coucher.

On partit à l'aube, j'avais dormi sous la peau et elle avait dormir dans un coin de la tente sous sa forme lupine. L'air du matin était frai. Et le vent favorable, on arriva plus vite que prévu. Une journée et demi suffit pour se poser devant la maisonnette. C'était un coin calme. Je laissais les animaux sous la maison à l'abri. Et puis je fis entrer Eden. Je lui montra un coffre avec des vêtements surement plus à sa taille et sa convenance. Je lui présenta les différentes pièces et l'invita dans la chambre pour faire ce qu'elle devait faire pour prévenir son peuple. Pendant ce temps, j'alla fermé toute les fenêtres et vérifier les alentours de la maison.

(https://img00.deviantart.net/9fc0/i/2011/200/f/8/red_riding_hood_art_by_sirend-d410krm.jpg)
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Ariel le samedi 19 mai 2018, 09:58:16
Assise devant ton feu, u te perds dans tes pensées. Des souvenirs d'enfance, flous et sans substances, se mêlent aux visions de la balle de lumière que t'a montrée Astiel il y a quelques semaines. Quelques uns te questionnent vraiment. Qui est l'homme dont tu ne perçoit pas le visage en train d'extirper un nouveau né d'entre tes cuisses? Qui est la femme qui te caresse tendrement la joue et fait remuer tes petits doigts dans sa main fine? Qui ... Quoi .... Pourquoi? Surtout pourquoi ... Cette question t'obsède et te hante alors que tu puise dans ta soupe et y goutte. Tu n'a que peu de souvenir de tes jeunes années. Amnésie, ou tout simplement rien a chérir, tu as laissé ton enfance dans un coin de ton esprit pendant longtemps. Mais depuis que tu es sortie du Croc Noir, depuis que tes yeux ont vu ces ... choses ... la question de tes origines te taraude.
Le brouet fade te brûle la langue. Mais cela ne suffit pas a chasser le trouble qui t'habite depuis quelques temps. Depuis ces semaines dans le Croc, depuis ton "mariage", depuis .... En fait depuis toujours. Le baiser même forcé dans le temple a achevé de te troubler et sans t'en rendre compte tu touche tes lèvres du bout des doigts. Tu te rends compte que depuis des années tu cherche ta place dans une société qui te voit d'un mauvais oeil. Ce conflit t'en a donné une, mais tu sens a quel point elle devient précaire. Tu n'es pas une Valkyrie, une femme céleste, tu ne pourra pas retourner dans ton palais de nuages une fois tout cela fini. Il te faudra alors trouver cette place qui te fait défaut. Pourquoi pas en tant qu'Ambassadrice de paix alors? Mélanger ton sang Masar a la nation Starienne pourrait être un bon début? D'autant plus que le câlin dans l'eau froide du lac n'arrange rien a tes états d’âme. Et tu es tellement perdue, que tu sursaute quand Astiel s'assied lourdement a tes cotés.

Tu mange ton brouet fade en t'attendant a un silence gênant. Mais tes yeux émeraude ne manquent pas le paquet que le Lord tient entre ses mains. Curieuse, tu te demande ce que ca peut être. Tu es d'ailleurs surprise quand il te tends la toile cirée. Tu tends tes mains et a peine Astiel y dépose le paquet que tu sais ce qu'il contient. Ton lien avec l'épée est si particulier que tu as le sentiment qu'elle chante de joie, pour toi, pour vos retrouvailles. Pourtant tes doigts tremblent en dénouant la ficelle. Ta voix se noue d'émotion quand enfin ta paume rencontre la lame d'argent. Azéor. Tu as le sentiment de respirer, d’être enfin entière. "Merci ... " murmure tu simplement. Même si ta gorge se noue et que des larmes émues montent a tes yeux. Timide tu détourne le regard, les joues rouges et un petit sourire aux lèvres.

Le reste de la soirée se déroula sans événement intéressant? Tu allas bien vite te coucher, sous forme animale malgré les courbatures et ton envie de te détendre sous ton aspect humain. Ton museau sur tes pattes, tu laisse la Déesse de la Nuit et des Songes te prendre dans ses bras. Le lendemain te cueille encore plus raide. Pourtant tu n'as pas le temps de te dérouiller qu'il faut déjà s'en aller. Astiel te jucha a nouveau devant lui sur la selle. Et dans l'aube rosée, le Griffon s’élança suivit par son frère de bat.
Malgré le court moment de voyage qu'il restait, tu te surprends a t'ennuyer. Tes sentiments naissants pour le Starien sont un sujet trop sensible pour que tu aie le courage de les affronter. Alors tu observes le paysage en essayant d'ignorer la paume chaude sur ton ventre plat. Puis comme un flash tu en viens a te demander comment Astiel fera pour s'assurer d'une descendance. Avait-il des frères et sœurs qui puissent prolonger sa lignée à sa place? Et comment tu réagirais s'il venait a prendre une maîtresse et a reconnaître ses bâtards? A la façon dont ton ventre se tord à cette seule idée tu comprends que cela te sera insupportable. Et tends que le Griffon amorce sa lente descente vers un petit chalet perdu dans la neige, tu prends conscience que bientôt tu laisseras le Lord te posséder et qu'il plantera au fond de ton ventre, une portée de louveteaux. Et cela, te répugne autant que ca te fait bruler d'envie. Tu pose ta main par dessus elle du lord, sans t'en rendre compte. A vos doigts, vos alliances s'entrechoquent doucement.

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En été l'endroit devait être féerique. Tu le devine aux buissons morts et aux restes de branches ça et la. La verdure doit être bien touffue a la belle saison. Quant a l'abris ... Il est franchement rustique. Sur deux étages, toute fait de bois, la cabane dégage tout de même un charme sauvage. Tu restes un peu à l’écart pendant qu'Astiel mets les bêtes a l'abris du froid dans un petit appentis voisin. Quand il eu fini, le Starien rentra les coffres de bat, en les chargeant sur ses épaules massives. Tu suis tout ça d'un œil étonnée, impressionnée par la force de cet homme. Même si tu t'en doutais vu que tu as eu a l'affronter plusieurs fois. Il en faut beaucoup pour soutenir une attaque frontale sans broncher comme il l'avait fait quelques mois plus tot.
Quand il vient vers toi, tu ne comprends pas tout de suite pourquoi. Ce n'est que quand le Lord te soulève dans ses bras que la lumière se fait dans ton esprit. D'ailleurs tu te sent bien vite fragile et vulnérable entre ses grosses mains qui semblent t'envelopper comme un rien. Pourtant cette attention te touche. Car voila une coutume que vous avez en commun, Masars et Stariens. C'est avec de petites pierres blanches comme celle ci qu'on construit des ponts entre les cultures et qu'on rapproche les peuples. Rouge comme un coquelicot tu te laisse porter jusque dans la bâtisse de bois.
Astiel te dépose assez rapidement, comme s'il sentait ta gène évidente. Tu n'a pas le temps de te retourner pour le regarder ou le remercier qu'il s'enfonce déjà dans la pénombre, te masquant son visage et peut être sa propre gène.

Après t'avoir fait rapidement visiter l'endroit où lui et ses ancêtres ont été conçus, Astiel s’éclipse. Avec ton ouïe fine tu l'entends qui clos les quelques volets qui offrent une pale lumière à la seule pièce de la cabane. Sommaire, une seule pièce fait office de salon, cuisine et salle d'eau. Normalement, pour un jeune couple tout juste uni et dévoré par le plaisir, ce manque d'intimité peut être un appel a la luxure, aux rencontres charnelles. Mais là tout de suite, ça te fait plutôt rougir. Tu n'es toujours pas habituée a ton statut d'épouse. Pour toi le mariage célébré presque une semaine plus tôt ne vaut rien du tout. Malgré le trouble qui te prends chaque fois que tu pose le regard sur le Starien.

Au fond de la cabane, une échelle de bois permet d’accéder a la chambre. Prudente, tu grimpes un a un les barreaux lustré par les nombreux couples passés. Tout en haut s'ouvre une mezzanine. A l'image de la bâtisse, elle est rustique tout en étant charmante. Un tas de peaux et de fourrures trône en son centre. Chaud et accueillant il semble t'inviter a t'allonger et profiter de quelques heures de repos bien méritées. Dans un coin, le coffre de bat semble t'attendre. Tu t'en approche et l'ouvre. Ta tenue pour ce soir est la, tout en haut de la pile de vêtements. Elle semble te narguer, se moquer de ton appréhension. Avec précautions tu la sort du coffre. Il te faut tout ton courage et ton sang froid pour te mettre nue. Tes doigts tremblent dans la fraîcheur de l'air, mais ce n'est pas a cause du froid. Le stress monte doucement et fait cavaler ton cœur comme si tu allait a ta propre exécution. En bas, Astiel met du bois dans le petit âtre creusé a même le sol de la cabane. Peut être essaye-t-il de réchauffer l'ambiance? Tu as l'impression de sentir ses yeux sur toi, a travers le sol de bois. Sans rien dire,tu enfile a toute vitesse le tissus presque transparent.
Pendant le voyage a dos de Griffon vous vous êtes mis d'accord sur la nécessité de mener le carnaval jusqu'au bout. Pour garder un minima les apparences, et surtout l'empereur au loin. Donc, tu fera semblant ce soir de t'offrir au Lord. Astiel a évoqué la possibilité qu'on vous espionne, ce qui a horripilé l'Esprit Loup et t'a horrifiée. Une fois prête, vêtue d'une chemise de Noces Masar, tu descends. Le voile blanc ne cache en rien ta superbe anatomie. Dans ta tête, résonne en boucle la Règle du Coq, qui promet milles tourments aux Oracles dissidents. Quand tu te présente enfin devant Astiel, tes yeux son baissés et tes joues rouges de honte. D'une petite voix, pourtant pleine de reproches tu lui demande : "Une robe Masar pour perdre ma vertu? C'est une farce de ton empereur?" En tous cas, tu trouves cela de mauvais gout. Sans rien ajouter tu t'assieds prêt du feu naissant. Tout de suite tu tends les mains vers les flammes dansantes pour te réchauffer. Ta tenue n'est pas efficace ici, mais sied bien mieux au climat tropical de Santania. D'ailleurs ta ville natale te manque. Tu soupire un peu et redresse le regard quand ton époux te propose de manger quelque chose. D'un geste de la tête, tu refuse systématiquement la nourriture, malgré l'insistance d'Astiel pour te faire manger. Un long silence gêné fini par s'installer, avant que tu ne murmure : "Astiel, l'homme qui m'a violée ... Là bas dans le croc Noir ... Je crois ... Que c’était ton empereur ..." Tes yeux sembles éteints quand tu les lèves sur ton époux. Tu ne cherches pas sa pitié, juste un peu d’écoute et de soutient. Puis tu te lance et propose une idée qui t'es venue pendant tes longues heures d'ennui. "D'ailleurs, je me disais aussi. Qu'on pourrait partir pour Santania ensemble et rencontrer Skull tout les deux. Tu sais ... pour avertir mon peuple ..." Si Astiel te répond, ou s'oppose a ton idée, tu te mure dans le silence. De toutes façons, l’idée a besoin d’être digérée. Par tout les deux. Et compte tenu de la tension nerveuse qui s'installe doucement, vaut mieux pas insister sur ce sujet ce soir. Demain sera un bon moment pour argumenter. Alors tu ne dis plus rien, et te frotte doucement les épaules. Une heure plus tard, montes a nouveau dans la chambre. Là tu t'allonge, dans les pelisses chaudes et douillettes.

Beaucoup plus tard, alors que tu somnoles, le pas lourd du Lord résonne dans la cabane. Soudainement aux aguets, tu l'entends qui grimpe a l’échelle pour te rejoindre. De fait, ton cœur se met a battre à tout rompre, tes mains sont soudainement moites et ton souffle irrégulier. L'homme se déshabille, tu le vois faire dans un rayon de lune. Tu observe les cicatrices et les marques que le temps et la guerre ont laissé sur lui. Sans un mot Astiel se glisse dans les draps prêt de toi, en prenant garde a bien se mettre entre ton corps et la lucarne. Le souffle de l'homme fouette ton visage, chargée d'alcool. Tu comprends instinctivement que pour avoir le courage de monter te rejoindre, le Lord a descendu une bonne quantité d'ale. Tes narines se froncent, tu trembles un peu, ta peau est soudainement glacée et ton ventre se noue de peur. L'homme bouge un peu dans le lit, se collant a toi. Tu reste allongée sur le coté, scrutant les ombres, une main sous ta joue abîmée.

Après un bruit rauque, Astiel se redresse dans le lit, venant au dessus de toi. Il fourre son nez dans ton cou, hume ton odeur. Malgré ta peur tu ne peux empêcher un soupir de quitter tes lèvres et ton dos de s'arquer dans une douce cambrure. Tu ne saurais dire ce qu'il pense en ce moment. Ses yeux sont deux lacs noirs, sans fond. Sans mot dire, il se saisit de tes hanches voilées de blanc, fermement mais sans méchanceté. D'une traction Astiel t'aligne a lui, et rapproche ton bassin du sien. A son contact tes yeux s'ouvrent en grand, effrayés. Tu tremble plus violemment alors que les mains rugueuses passent entre tes genoux et te forcent a écarter les cuisses. Il te souffle quelques mots de sa voix grave, cherchant a te rassurer et t'aider a te détendre, mais tu ne peux détacher ton regard de tes jambes blanches qui encadrent le torse de l'homme. Les main du Lord remontent ta chemise de voile sur ton ventre. Tu lâche un gémissement. Tes jambes tentent de se resserrer mais il t'en empêche d'un geste. Tu as beau savoir que c'est "pour de semblant", tu panique tout de même.

Un tintement clair résonne. Ton cœur manque de peu de s’arrêter. Tes lèvres s'arrondissent sur un "Non ..." gémit. Pendant quelques secondes tu es de retour dans ta cellule, a la merci de l'empereur. Tu lâches un sanglot quand le liquide tiédit coule entre tes cuisses. Astiel vise de son mieux et essaye de faire passer les quelques gouttes rubis entre tes lèvres intimes, imitant ainsi un hymen déchiré. Tout en se faisant tu le sent amorcer un mouvement des hanches en va et vient. Ses hanches frôlent l’intérieur de tes cuisses. La main gauche de l'homme se saisit brusquement de la tienne pour te forcer a la refermer sur son mat. Tout comme lors de ce rêve, tu le caresse, mais lui même de te touche pas. Ses mouvements sont brusques, secs, égoïstes. Les coups de reins saccadés tapent contre ton bassin, et font voler en éclat les doux rêves que tu fantasmait un peu plus tôt. Tout se fini très vite et bientôt le Lord éjacule de longs filaments blancs et gluants qui viennent se coller sur ton ventre et ton intimité. A aucun moment il ne t'a prise, se contentant de mimer un acte charnel. De cette façon il a respecté l'ancestrale Règle du Coq. Repoussant tes jambes, le visage de l'homme se tourne vers la seule lucarne qui n'est pas barricadée. Tu suis son regard et découvre un oiseau perché sur le bois de l'ouverture. Il fait sombre mais ta nyctalopie te montre l'horreur : l'oiseau est mécanique. Un espion!! Tu étouffes un cri. Astiel se redresse face a l'oiseau et exhibe son sexe -mi dur et souillé de sang et de semence. Le volatile étend ses ailes et pousse un cri muet avant de s'enfuir a tire d'aile, porteur de son odieux témoignage. "NON!" cries-tu. Le Lord émet alors un "Chut!" autoritaire avant de se recoucher. "Il n'a rien vu, il est arrivé au moment ou je bougeait contre toi ..."

Tremblante, tu l'imite. Tu es profondément choquée de ce qui vient de se passer. L'espoir fou d'un amour s'est envolé. Tu te sent ridicule. Des larmes perlent a tes yeux, tu sanglote sans bruit. Enfonçant ton poing entre tes lèvres, tu pleure en silence.
Un mouvement dans ton dos te fait gémir. La voix du Lord murmure a ton oreille. Sa paume chaude vient se poser sur ton ventre. "Pardon ... "souffle Astiel. Avant de commencer a découvrir ta peau, remonter ta robe sale de sang coagulé sur tes cuisses fuselées. Dans le noir, tu le vois clairement, ses yeux cherchent les tiens ... Sa main trouve l'ourlet de ta robe et la déchire pour la jeter au loin -comme s'il sentait et comprenait l'humiliation de cette farce, te laissant nue contre lui. Tes paumes se posent alors sur les pointes tendues de tes seins, tes yeux se baissent, encore pleins de larmes ... tu ne dis rien mais a la façon dont tes cuisses se serrent il ne faut pas être un génie pour comprendre que le Lord devra user de beaucoup caresses et de patience pour que tu t'ouvres a lui ...
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Astiel Monspart le mardi 05 juin 2018, 23:48:06
J’avais mis le coffre de bas dans le fond de la chambre. Eden y alla et j’espérais la voir coopérer. En effet, nous avions décidé que c’était mieux de continuer à jouer la comédie. Surtout que venant d’une famille d’ingénieur, je savais pertinemment, qu’un des oiseaux espions impériales serait surement dans le parage pour nous observer. Par moment, je haïssais cette technologie qui faisait la force de mon peuple. En y repensant, les Masars n’était pas dans l’erreur total non plus... la nature est une force indomptable qui est bien supérieur à l’homme. Ce peuple ne fait que se plier face à un adversaire bien plus puissant que lui… et simplement pour cela en tant que Starien, en tant que Berserker, je ne pouvais le concevoir.

J’étais au centre de la cabane dans la pièce principale en train de poser les buchettes que j’étais allé chercher dans l’âtre. Ce dernier était assez sommaire, creusé directement dans le sol et cerclé par de grosses pierres massives. Les flammes commençaient à prendre progressivement répandant la chaleur dans la pièce. Je songeais à l’avenir observant les flammes qui semblait danser au rythme de mes pensées. Les événements prochains étaient plus qu’incertain depuis mon voyage en Iddrassil et chez les Elfains. Mes pensées dérivaient entre le message présent dans l’orbe, les annonces terrifiantes que les Elfains m’avaient fait mais aussi la menace terrifiante que je sentais plané sur le Monde Jumeau. Tout ceci me dépassait grandement. J’avais la sensation d’être un grain de sable parmi tant d’autre. Et même si cette sensation n’était que vérité, je ne l’aimais pas particulièrement.

L’Empereur et les conseillers avaient choisi une tenue d’origine Masar. Une simple chemise blanche qui ne cachait pas grand-chose de la superbe anatomie de la jeune femme. Je l’entendis dans mon dos descendre l’échelle et je la vis dans cette tenue en me retournant pour la regarder. Elle baissait les yeux surement de honte ou de gêne. Ce que je pouvais concevoir amplement vu la situation et sa culture bien différente de la nôtre. Ces joues rougissaient et je me surpris de faire de même légèrement en détournant le regard. Je ne répondis pas à la réplique qui suivit… Il n’y avait rien à dire à vrai dire à part que c’était complétement vrai. C’était en effet une plaisanterie de mauvais goût. Elle s’assit à mes côtés et tendit les mains vers les flammes. Je l’observais dans le coin de l’œil sans vraiment oser croiser son regard. C’était complétement ridicule. De quoi je pouvais bien avoir peur ! J’avais déjà vu des choses bien plus terrifiante. A moins que ce n’était pas de la peur que je ressentais, mais plus de la gêne et une certaine forme de respect, admirations pour le stratège et la guerrière qu’elle était.

Je lui tendis un petit bol avec quelques tranches de viandes séchés et des rations de luxe que j’avais pris avant de partir. Elle refusait, j’essayais d’insister mais rien n’y faisait. Quand je replongeai mon regard dans les braises, assis au bord du feu, elle me mit pied au mur avec une question réellement à double tranchante. Elle n’avait pas tous les éléments pour comprendre ce qui lui était arrivé dans le donjon du croc noir et elle n’était pas prête à les connaître. Elle ne savait pas d’ailleurs au regard qu’elle me m’était dans une situation plutôt gênante. Je frottais les braises avec une petite tige d’une façon un peu nerveuse. J’évitais grandement le regard éteint d’Eden. De nombreuses tentatives de lui expliquer se percutent dans mon esprit. Je sortis une tentative de détourner la question :

« Je suis désolé de ne pas être intervenu plus tôt au croc noir. Je n’étais pas souvent au Croc Noir... et même si j’ai du contrôle sur mes hommes, certaines personnes passent outre mon champ d’action. »

Bien sûr tout ceci n’était pas faux, au contraire. Si j’avais pu commencer plus tôt les séances, je l’aurais surement fait ou au contraire si j’avais su l’effet que ça allait avoir sur moi, j’aurais mis un terme aux séances plus tôt. En parlant des personnes qui passent outre mon champ d’action c’était aussi vrai. Bref… en agissant ainsi, je gardais des zones d’ombres que je ne voulais pas révéler à la lumière du jour. J’espérais que cette question n’allait pas éveiller des soupçons plus dérangeant en elle.

Un silence s’installa légèrement avant qu’elle le coupe à nouveau en proposant une idée. Elle proposait d’aller à Santania pour rencontrer Skull et avertir son peuple. Malheureusement, on avait trop de retard sur l’armée Starienne pour prévenir le peuple d’Eden. J’avais quand même envoyé un messager. J’avais quelques indics au sein de la communautés Masars qui pouvait avertir les siens. Je comprenais l’importance pour elle d’y aller. Mais je ne pouvais pas me permettre de ma position d’y aller comme ça sans garanti de retour possible. J’avais confiance en elle, mais pas aux autres Masars.

« Ecoute... j’ai averti ton peuple grâce à mes contacts. Mais, je suis chef de l’armée Starienne… je ne peux me permettre d’aller à votre capitale, en plein cœur de votre communauté. On risque de me capturer et de me tuer au mieux. C’est beaucoup trop dangereux sans garanti valable de retour ! je comprends cependant ton besoin d’y aller. »

Elle ne réagissait pas et semblait se murer en elle-même. Pendant une heure nous restions assis auprès du feu. Elle se frottait légèrement comme pour se réchauffer. Je ne la regardais pas trop. La gêne était présente et ça compliqué encore plus la situation. Finalement, elle se leva la première pour monter dans la chambre surement se glisser sous les draps. Je restais assis encore une bonne heure avant de me lever et aller vers la cave de la maison. En descendant les escaliers j’attrapais la hache pour tailler du bois. Je l’abatis sur le haut d’un tonneau de bière. Puis je soulevai le tonneau et bu directement dedans. Bien sûr une quantité non négligeable coulait le long de mon visage pour glisser dans la barbe avant de tomber au sol. Je bus ainsi à grande gorgée pendant un temps que je ne saurais vous dire. Quand j’en eu assez, je reposai le tonneau. Je marchais avec un peu de difficulté. En même temps après avoir vidé un demi tonneau vous m’étonnez ! Je sortais dehors, faisant tomber mes braies et déversant le résultat de la bière que j’avais ingurgité. Reniflant brutalement je remontais mes braies et traversa la pièce après avoir fermer la porte.

Je montais l’échelle avec un pas lourd. J’enlevais mes vêtements imbibés d’alcool, quasiment autant que moi. Je puais littéralement le malt fermenté. Je me glisse dans les draps, ce n’était pas parce que j’avais bu, que mes sens était complétement annihilé. J’avais bien aperçu cet amas d’engrenage appuyé sur la fenêtre. Je dus prendre un peu sur moi, et après un petit bruit s’approchant plus d’un grognement qu’autre chose, je me redressai sur la couche, me plaçant au-dessus d’elle. J’enfonçais mon nez dans son cou humant son odeur. Je ne contrôlais pas tout à vrai dire. Mes pupilles s’était élargit avec l’alcool et je donnais l’impression d’être ailleurs. Je l’attrapais par les hanches pour l’allongé et l’aligné à moi avant de me rapprocher. Je lui écartais les jambes et commença à remonter sa robe transparente pour frotter mon membre contre elle. Rapidement, je fini par lâcher le liquide tiède entre ses cuisses. Les perles de couleur rubis coulaient le long de sa peau, passant entres ses lèvres pour imiter l’acte charnel signe qu’elle n’était plus une pucelle. Je repris les mouvements de hanches, et elle se chargea de me caresser. Je ne posais pas la main à part pour lui garder les jambes écarter. Ce n’était pas agréable pour elle comme pour moi, j’imagine. Mais je devais agir ainsi pour faire fuir l’animal de métal. Je finis par éjaculer sur elle de long fil blanc et gluant. Quand je fis fini, je repoussai les jambes d’Eden tournant mon regard vers l’observateur. Je n’avais pas d’émotion sur mon visage, j’étais juste blasé par ses intrigues politiques. Le volatile s’envola sans demander son reste. Eden cria réalisant ce qui venait de se passer. Je n’avais pas l’envie et l’humeur de débattre avec elle. Je lui ordonnai de se taire et lui expliqua que toute façon il n’avait pas pu voir. Ce qui était une demi vérité encore une fois.

Je me rallongeais et je l’entendais pleurer à mes côtés. Je ne pus que m’excuser. Je lui retirai sa robe ensuite comprenant le symbole que ça avait pour elle. Son corps se fermait à moi et je comprenais. Ce soir de toute façon, j’avais trop d’alcool dans le sens pour lui offrir l’attention qu’elle avait besoin. Je la couvris de la peau de bête et me glissa en dehors des draps pour dormir par-dessus. Je ne comptais pas profiter de la situation. La nuit passa donc assez difficilement. Je n’arrivais pas bien à dormir au début avant de sombrer complétement dans l’obscurité.

Le matin arriva, je me levai difficilement avant elle. Ma tête raisonnait comme si on venait de sortir les tambours de guerre. Je m’installais sur la table de la salle à manger avec… une pinte. Rien de mieux pour combattre l’alcool que l’alcool ! Parole de Berserker ! J’étais encore complétement apte à engager une discussion avec ma future femme qui se réveillerait surement pleine de colère et de question ! J'avais réfléchis à cette histoire d'aller voir Skull. J'avais légèrement entendu parler de lui, il était un peu le guide des Oracles. C'était peut être une solution et si mon messager avait fait son travail, ils devaient surement avoir évacuer étant un peu le centre de leur culture. J'attendis Eden avant de lui demander :

« Si des gens de ton peuple se sont caché à l'arrivé de l'armée, où est ce qu'il serait allé ? Et peut-tu m'assurer que je serais en sécurité et que tu reviendras avec moi si on y vas ? »

J'avais mes propres hypothèses sur la réponse. Il était grand possible qu'une partie des Masars se soit enfuit avec leur guide spirituel à l'Académie des Oracles. Cette dernière en flanc de montagne pouvait abriter de nombreuses personnes dans les galeries courant dans les monts. De plus, les Oracles indépendant au Masars, n'avaient techniquement aucune obligation de suivre le peuple dans ses décisions politiques. Et l'Empereur ne pourrait pas s'attaquer de front à eux, sans réveiller la hache de guerre. Et si jamais, il osait le faire : l'académie était un lieu amplis de magie où de nombreux esprits rodaient à l'intérieur d'animaux mythiques pour protéger ce sanctuaire. Ca serait donc un lieu de retraite idéal pour les Masars décidant de ne pas pactiser avec les Stariens. Mais c'était surtout la maison de Skull et des autres Oracles.

Le matin passa, je décuvais légèrement restant assis sur une chaise à aiguiser ma lame de hache. C'était un réflexe que j'avais adopté depuis très jeune. Mon père me demandait de m'occuper de sa lame chaque matin ainsi que de la mienne. Il m'avait expliquer l'importance de l'entretenir. Je jetais des coups d'oeil à l'échelle qui montait vers la chambre. Personne n'y descendait, elle dormait encore surement. Les événements avaient été difficile pour elle en même temps. Je ne pouvais pas lui en vouloir de se reposer. Au contraire, ça me laissait un peu de tranquillité et de solitude. Midi arriva et je m'installa à table avec une grande miche de pain, un peu durcit avec le temps mais encore agréable en bouche. En temps que soldat, ils nous arrivait de ne pas manger beaucoup ou d'avoir une soupe de cailloux comme on aime dire dans le milieu. Alors que je mangeais, elle décida enfin à descendre, attrapa un croûton et commença à manger un petit peu. Je la regardais faire sans dire un mot et me leva pour attraper un pichet d'eau, je lui servis un peu d'eau et à moi aussi avant de boire tranquillement. Alors que la journée avançait, Eden sorti observait la neige. Elle ne parlait pas beaucoup lâchant quelque mot de temps en temps. A vrai dire je ne parlais pas plus à ce moment là. Je m'appuyais contre le bord de la porte l'observant. l'Ile Sauvage d'Ormetige était une terre chaude et humide. Elles n'avaient donc surement jamais vu ce qu'était de la neige. Même dans les montagnes de l'Académie, la neige n'était pas présente. Ou alors dans les lieux inaccessibles. Soudainement, elle m'envoya une boule de neige alors que j'étais dans mes pensées. J'essuyais d'un revers de la main avant de commencer à rouler une grosse boule que je dus attraper à deux mains. Et sous son regard interrogatif, je la souleva et lui lança dessus. 
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Ariel le mardi 14 août 2018, 20:57:07
Tu ne sais pas vraiment quand tu t'endors. Est ce que seulement ce luxe t'es accordé? Ou est ce qu'a chaque fois que tu fermes les yeux c'est pour rever que tu es reveillée, a ecouter les ronflements lourds et gras du Lord dans ton dos? A un moment Astiel se tourne et enroule son bras autour de ta taille. Protecteur meme dans son sommeil. Sa main a plat sur ton ventre, ce geste qui te bouleverse tellement depuis votre parodie de mariage. Fondamentalement, tu ne trouve le sommeil que quand Astiel te secoue doucement. Tes yeux papillonnent quand il te demande des garanties concernant votre voyage chez les Masars. Un peu dans le gaz tu lui réponds, comme si cela était une évidence : "Tu es mon mari! Bien sûr que tu sera en sécurité!" Sans vraiment te rendre compte du ton que tu emploie. On dirait deja un couple unis depuis trente ans et a l'aube d'une nouvelle dispute. Mais c'est le manque de sommeil qui te faire parler comme ca.
Quant a la question sur la fuite des tiens, tu dois réfléchir un peu d'abord. En fait, il y a plusieurs lieux sacrés où ils peuvent trouver refuge. L'Académie des Oracles te semble le plus evident. Reculé et a flanc de montagne il s'agit avant tout d'une forteresse recyclée en bibliothèque. Même une bonne armée aurait du mal a la prendre. Mais il y avait aussi d'autres forts disséminés dans la jungle et cachés dans les marais. Trouver tout le monde ne sera pas chose aisée. Mais trouver Skull ... un probable jeu d'enfant. Tu sais exactement où l'Ours ira. Le fait d'avoir grandit avec lui est un avantage certain dans votre quete. "Je voudrais aussi que tu rencontre l'Ephemère ..." Tu ne dis rien de plus et lentement sombre a nouveau dans le sommeil.

Midi est passé depuis longtemps quand tu émerge a nouveau. Ta main droite passe rapidement sur la place vide a tes cotés. Les draps sont froid, Astiel est levé depuis un bon moment. Allongée sur le dos, tu repense a ta Nuit de Noces. Etrange et frustrante elle te laisse un gout amer en bouche. La visite de l'espion est le point d'orgue d'une horrible mascarade. Tu lui en veux d'avoir gaché la complicité timide entre toi et le Starien. Comme si l'empereur craignait quelque dangerosité dans ton mariage avec le Lord. Dans ce cas, pourquoi l'avoir imposé? La tête pleine de questions, tu descends. Vétue de la chemise de coton épaisse avec une tunique de laine bleue par dessus. Tu as également passé un pantalon maintenu sur tes hanches par une ceinture de cuir. Tes pieds nus ne font aucun bruit sur l'echelle. Tes bottines sont devant la porte de la cabane. Dans ta main, la robe blanche souillée de sang et de sperme. En silence et avec un air de défis sur le visage, tu la jette dans le feu. Tu perdra ta vertu comme tu le desirera, quand tu le voudra. Pas question de faire plaisir a un vieux gateux méchant. Prenant place devant ton époux, tu fais la moue. "Ton messager sera exécuté. Mets toi a la place des miens, tu aurais confiance en qui? Un etranger? Ou une Oracle?" Encore une fois tu fais l'impasse sur ton statuts a part.

Tu tends la main vers la miche de pain et en chippe un morceau. Tu le mâchonnes, perdue dans tes pensées. "Si tu veux je peux aller chasser ... Ce sera plus facile en louve. Ou tu prefere qu'on y aille ensemble?" Dans une tentative de nouer un dialogue durable et pas entaché de gène. Tu t'approche d'une des fenêtres et observe son volet clos, puis tu fais le tour de la maison, analysant le petit coin cuisine, l'accès a la cave. "Astiel a quoi sert cet endroit?" demandes-tu d'un air curieux. Ton respect pour le Lord augmente encore alors qu'il te raconte les longs été passés ici a tenter de dompter son ours de combat et a boire inlassablement les potions qui l'ont fait Berserker. Au début il pressentait cet endroit comme un simple lieu nuptial. Ton cœur de louve aime beaucoup l'aspect meute que prend la cabane. "Ca pourrait etre reposant d'y elever des louvetaux." lances-tu a voix basse, un peu pour toi même. Tu aimes beaucoup le charme sommaire et rustique de la cabane et la chaleur qui semble parfois l'habiter.
Tes doigts caressent doucement un bas relief qui orne le cadre de la porte, avant d'ouvrir cette dernière.

Dehors l'apres midi tire doucement sur sa fin. Au sol, la neige étincelle d'un air paresseux.Tu en as jamais vue. Sur Omertige, le climat est plutot tropical. L'hiver est synonyme de pluies diluvienne, de touffeur lourde, de moustiques. Quant a l'été, la chaleur est brûlante et l'air sec, a un point que certaines sources s'assèchent pour quelques mois. Du coup, le climat clément d'Estasia en avait fait rever plus d'un Masar. Tu te souviens de la première fois que tu as foulé le sol ennemi. Les arbres se paraient d'or et de rouge. La nature t'avais bien plus fascinée que les combats que tu devais mener. Et lors de ta première escapade sous forme lupine tu avais eu l'impression d'entrer a l'Eden, ce paradis perdu.

Alors tu descends les marches et fait quelques pas dans la poudreuse. Une chute récente a effacé les traces d'hier. Comme une enfant, tu saisis une poignée de gadoue blanche. Le froid semble te bruler les doigts et la paume et aussitôt tu la laisse retomber. en secouant ta main. C'est que ça colle en plus!! Depuis le pas de la porte, Astiel t'observe en souriant. Il a les bras croisés sur la poitrine et est appuyé sur le cadre de bois qui marque l'entrée de la maison. La situation est etrange et tu ne sais pas trop pourquoi. Une impression de deja vu. Puis soudain ca te revient. C'est la balle de lumière qui t'a montré quelque chose de similaire. Prise d'une impulsion, tu rassemble une poignée de poudreuse, que tu tasses entre tes paumes. Tes yeux se mettent a luire d'espièglerie et dès que le Lord regarde ailleurs, tu lui lances la boule froide. La face surprise de l'homme te fait éclater de rire. Jusqu'aux larmes. Et puis tu déchantes quand a son tour Astiel façonne une balle blanche, immense, pour la lever au dessus de sa tête. Un peu perdue tu le regarde faire puis t'enfuit en criant comme une enfant et en riant. "HIIIIIIIIIIIIIIIIIII ... non ... NON!!! AHHH!!!" Pourtant tu as beau cavaler de ton mieux, la poudreuse te ralentit et Astiel parvient a te rattraper. L'immense masse blanche s'abbat sur toi, te faisant trébucher. Tout en riant, tu poses un genoux a terre. Ta paume gauche se remplit de neige froide, des flocons glissent sur ta nuque, dans ton dos, mais aussi devant, sur ta poitrine, entre tes seins, et trempe ta chemise et ton pourpoint. Le froid te fait glapir, surtout quand Astiel te fait basculer dans la poudreuse pour t'en recouvrir presque entièrement. "Hihihihihihi .... Ast ... Astiel !!! Arrete!!!!" Puis les doigts de l'homme glissent sur tes flancs pour te chatouiller. Penché au dessus de toi, il rit lui aussi et son sourire est lumineux et sincère. Tu arrives a le voir malgré les larmes de rire qui coulent a flot sur ton visage.
Apres quelques instants de jeu, le Lord s’arrête et se recule pour te laisser te redresser. Sa main vient essuyer une larme sur ta joue. Ce geste te surprend autant qu’il te touche. Tu sens ton ventre se nouer en un gros noeud serré. Soudainement timide, tu souris avec maladresse en baissant les yeux. Des gouttes glacées coulent dans ta nuque, sous ta chemise. Tes doigts sont tout à coup froids et gourds.

Cependant tout ces petits détails un peu inconfortables ne t’empêche pas de te hisser a quatre pattes. Comme trop bien souvent depuis ta détention, une impression de deja vu envahi ton cœur en même temps que ses paumes que tes paumes se posent sur les genoux de l’homm. Astiel est assi en tailleur au sol et la surprise s’affiche sur son visage. A quoi pense-t-il quand tu passes tes bras autour de son cou? Quand tu enroules tes jambes par dessus les siennes, en ignorant la neige qui recommence a tomber dans la pénombre? Quand ton ventre effleure le sien? Quand ton regard croise les siens et que tu te mords les lèvres ? Quand ton dos se creuse un peu et que ta poitrine se presse contre le torse masculin ? A cet instant, tu as envie du Lord. Puissamment, mais tu n’en dis rien, te contentant de scruter son regard brun.

« Ce ne serait pas raisonnable... » chuchotes-tu. Et pourtant ça ne t’em Pas de venir poser tes lèvres sur celles du Starien. Le baiser te parait agréable. Un délicieux frisson te chatouille maintenant le ventre.
Titre: Re : Portes Célestes [PV]
Posté par: Astiel Monspart le jeudi 27 septembre 2018, 09:50:45
Lorsqu’on avait discuté un peu plus tôt dans la maison. Elle m’avait parlé de l’Ephémère. Je ne savais pas qui c’était. Il faudra que je lui demande. J’avais entendu parler en effet de lui, mais je n’avais pas eu beaucoup d’information de mes espions. Elle m’avait aussi assurer que je serais en sécurité, mais je doutais de ça encore. J’avais bien pris l’ascendant en la capturant. Eden était pour les Masars, ce que j’étais pour les Stariens. Elle pourrait très bien me tendre un piège et retourner vers son peuple. Elle m’avait affirmer que mon message sera exécuté. C’était possible mais le message sera passé. C’était l’essentiel. Enfin, je le pensais. J’avais envie d’arrêter cette guerre. J’étais pas revenu pour me battre à nouveau sans arrêt pour un empereur que je n’appréciais guère. Mon destin était autre. Elle avait aussi essayer de nouer un dialogue avec moi. J’appréciais le geste et je lui répondis. Elle me proposa de chasser. En effet, si on voulait rester ici, il allait falloir remplir les stocks.

“ On ira chasser au crépuscule. Les animaux commenceront à sortir. Ca sera plus simple. Je connais la montagne comme ma poche. Il y a de nombreux danger. Tu devras m’obéir. Ca sera pas trop dur pour toi ? ”

Je soupirais en effet, à mon avis elle ne connaissait pas les montagnes enneigés d’Estasia et ça pouvait être danger pour une personne ignorante : créatures en tout genre, crevasse, zone glissante et j’en passe. Soudain elle avait commencé à observer la maison et me demanda curieusement à quoi servait cet endroit. C’était vrai.. ce n’était pas qu’une simple maisonnette perdu en pleine montagne. J’avais grandi ici, seul et il m’avait fallu battre mes ombres.

“ C’est ici que je suis devenu un Berserker. C’est une maison qui appartient à ma famille depuis longtemps. Dans mon peuple, et plus précisément dans ma Maison.. enfin tribu si tu veux selon vos coutumes, les plus braves ont l’honneur de devenir des valeureux guerrier. Il en existe très peu. C’est un honneur que la nature nous accordent. Au final ça ressemble un peu à vos traditions.”

Je montrai mon dos révélant une marque de naissance ressemblant vaguement à une patte d’ours.

“ Dès la naissance, je fus destiné à devenir un berserker. Mon père m’a donc amené à mes dix ans dans cette maison avec un simple morceau de pain et un couteau. ” Je soupira, relâchant mon haut cachant le dos. “ Je n’avais pas droit de revenir à la maison avant de dompter un ours. Chaque soir, l’Alchimiste des Montagnes venait me rendre visite pour me faire boire des mixtures dont il est le seul gardien. C’est un homme qui ressemble à vos chamans. Je te conseille de ne pas rôder vers chez lui en haut de la montagne. Les potions ont transformé mon corps, me rendant plus fort, plus résistant. Mais pour cela, j’ai dû subir le martyr. Mourir pour renaître. ”

Je n’avais pas pu m’empêcher de sourire quand elle avait dit qu’elle pourrait élever des louveteaux ici. Finalement elle s’était peut être fait un raison sur sa situation. C’était une bonne chose. Puis après on avait fini dehors. Je secouai la tête revenant un peu à la réalité des choses. Je tendis la main sur son visage pour essuyer une larme sur sa joue. Elle souriait baissant légèrement les yeux. Avec le recul des événements, je ne pouvais pas ignorer la beauté de cette femme. Je m’étais assis en tailleur sur le sol et j'affichai un regard surpris la voyant se mettre à quatre patte les mains sur mes genoux. Elle vient ensuite glisser ses mains froides dans mon dos. Je sentais des perles de glace fondu coulait sur ma peau. J’avais pris l’habitude de ce froid dans ces montagnes, mais je ne pus m’empêcher d’avoir un petit frisson. Les idées se bousculaient dans ma tête et j’avouais ne pas être insensible au charme qu’elle me faisait. Je ne comprenais pas alors que la veille, elle ne voulait absolument pas le faire. Elle enroulait ses jambes par dessus les mienne en ignorant la neige qui tombait doucement sur nous. Ma main glissait doucement sur le tissu qui couvrait ses jambes pour remonter vers le bassin. Son ventre commençait à effleurer le mien. Son regard était plongé dans le mien alors qu’elle se mordait les lèvres. Je rêvais ? Ou est-ce qu’elle avait fini par succomber à mon charme ? Bizarrement j’en doutais fortement ! Mais j’étais persuadé ne pas rêver. C’était son.. passage au croc noir qui l’avait transformé ce point ? Si c’était le cas, j’avais presque une fierté à ce qui arriver. Ma deuxième main glissa dans son dos se creusant pour coller sa poitrine contre mon torse. Mon souffle était calme et long. Je profitais de chaque instant. Ce ne serait pas raisonnable.. ? Pourtant elle posa ses lèvres sur les miennes pour m’embrasser. Je m’allongeais dans la neige lui laissant le contrôle qu’elle avait besoin de ressentir. Je ne sais pas si elle était pleinement consciente de la situation ou si c’était un autre facteur qui l’a rendait comme ça. Mais le fait de lui donner la sensation de dominer la situation était une bonne idée. Ma main froide et légèrement humide avec la neige qui avait fondu dessus, glissait sous sa chemise avant de venir caresser du pouce la courbe sous son sein. Alors que ma deuxième main glissa dans son pantalon en passant pour le ventre pour venir caresser le contour du sexe de la jeune femme.

“ On ne peut pas savoir avant de l’avoir testé… ”