-Dans le rêve-
« Bon ne traînons pas, par quoi souhaites-tu que je débutes ? »
Le vampire, l'homme étrange qu'elle n'avait jamais réussit à apprécier de par sa haine envers sa propre personne semblait enfin, pour une fois, être capable de lui offrir un minimum d'échange sans que cela ne soit porté par la volonté de la relayer au statut de simple malédiction, et cela lui provoquait en elle un étrange mélange de satisfaction, mais aussi de crainte. Qu'est-ce qui pouvait bien l'affecter autant pour que soudainement, avec un simple petit problème, quelque chose de sûrement infime à ses yeux, il se retrouvait d'un coup à la considérer avec la plus grande des ouverture, et lui parler comme si elle était un être humain ? Impossible de savoir, mais le cas faisant, elle n'allait pas se priver pour en profiter au moins un peu, se laisser aller peut-être à un quelconque moyen de se rapprocher de cet homme terrible, et de ses crocs allongés, pour peut-être lui prouver qu'elle n'était pas que le fruit de quelques magies. C'était un moyen comme un autre de tenter une paix factice, de s'assurer qu'une fois qu'il aura reprit le contrôle, il ne cherchera pas à nouveau à la détruire de manière aussi impartiale, sans jamais jugé de sa volonté de vivre ? Et puis, pour être aussi tout à fait honnête, et malgré l'avertissement de Syon, elle faisait confiance à Shad, cette amie dont elle avait fait la connaissance, aussi se sentait-elle en sécurité, capable de prolonger les échanges pour encore un moment. Alors elle se posa auprès de l'homme, observant toujours les étranges murs cristallins les entourant, puis se mise à parler lentement, énumérant les questions qui lui venaient en tête, tant que son jumeau ne lui coupait pas la parole d'une quelconque manière :
« Eh bien pour tout avouer... J'aimerais déjà savoir les raisons qui m'ont placer à l'avant. Tu sais, j'ai conscience d'être un produit de magie, mais maintenant je prends l'avant justement quand tu n'en possèdes plus … Qu'est-ce qui t'as tant affecté ? Et sinon j'ai un soucis avec quelques poursuivants, des tentacules étranges, j'aurais besoin de savoir comment riposter, ou s'en échapper ? »
Le plus problématique pour l'instant restait les poursuivants, étant donné que si elle ne pouvait atteindre les ruines, elle ne pourrait de toutes manières quérir de nouveau les affaires de l'homme, et donc finirait sûrement par s'attirer son courroux, ayant conscience que ce dernier n'avait que peu de raisons de lui accorder la moindre valeur si elle faisait partie de ces idiotes qui ne savent assumer leurs précédentes actions. Donc il fallait, et elle espérait qu'il ai vraiment le savoir pour lui permettre de se débrouiller face à ces entités, qu'il lui dise absolument tout ce qui lui serait utile, Arkhestar sachant pertinemment que si elle avait au moins quelques informations sur le moyen de procéder, elle serait capable de survivre, et d'atteindre son but malgré sa surprenante faiblesse. Peu serait d'accord avec ce point de vue, mais la jeune femme faisait toujours preuve d'une confiance toute particulière en son intellect, et ses efforts, car à chaque fois qu'elle avait eut le malheur de se retrouver aux commandes de ce corps qu'elle partageait, elle avait toujours survécu, malgré les situation les plus périlleuses dans lesquelles le vampiroïde pouvait se mettre quand elle n'était pas l'entité consciente de leur chair. Darthestar, comme toujours, ne semblait quand à lui guère de cet avis, mais il n'avait pas vraiment la possibilité de faire autrement, la jeune femme étant tout naturellement sa forme passagère pour qu'il se reconstitue une santé physique et psychique optimale, et c'est ainsi qu'il accueillit l'air vaillant et déterminé de son homologue avec une moue dubitative, avant de finalement reprendre la parole, avec dans ses termes une certaine gravité, comme si il craignait que ce qu'il lui annoncerait n'allait que leur créer plus de soucis.
« Écoutes... Pour être parfaitement honnête avec toi, ces choses qui vous ont poursuivies ne sont efficaces qu'en des moments très réduits. Elles se fondent dans les ombres, voir même intégralement quand la lumière n'est même pas apparente, pour ça que je n'ai même pas eut à y faire attention quand j'étais dans les ruines, ma vision nocturne naturelle me permettant de ne pas user de torches, et donc de ne pas réveiller ces entités qui n'apprécient que les ténèbres... »
Il se permet une pause, puis reprend lentement, mettant un peu plus l'emphase sur son propos lorsqu'il énonce cette deuxième partie, permettant ainsi à la femme aux longs cheveux d'argent de comprendre qu'il s'agit du plus important :
« Ces choses ne vous attaqueront pas de nuit, tant que vous ne les attirées pas par des flammes ou de la lumière, quelle qu'elles soient. Le plus dangereux, c'est la chose qui m'a poursuivie dans les ruines, et qui commande ces tentacules ; Une bête étrange, difforme, qui semble se faire une joie d'étendre sa conscience dans les environs de cette crypte abandonnée, et de se goinfrer de la psyché des êtres qu'il y détecte, jusqu'à l'anéantissement... Je ne sais pas comment tu t'en es sortie, ni si tu pourrais récupérer mes affaires en y retournant. Le plus judicieux serait que tu attende, et que je reprennes le dessus !
- N-non ! J'y irais, et je reprendrais ta tenue ! Il... Il me faut juste du temps Darthestar... »
Les deux restèrent silencieux un long moment, puis la femme vint à briser le silence en se redressant devant lui, se donnant un air assuré alors qu'il est tout à fait possible pour l'homme de remarquer qu'elle tremblait légèrement :
« Dis m'en plus, quelle est cette chose, où se trouve-t'elle dans les ruines... Comment je peux l'éviter ? »
. . . . .
-Auprès de Shad-
« Je m’occuperais de toi une fois que la drogue sera passée. Je veux t’entendre crier après ce que tu as essayé de me faire. Je t’ai prévenu et tu n’as pas écouté. Les Terranides sont si bornés….Mais avant cela… »
L'homme avait tout de l'être antipathique par excellence, mais il n'en restait pas moins un bon esclavagiste. Qu'est-ce qu'un bon esclavagiste ? Un homme qui ne manque pas de faire ses rapports, qui prévient si il compte toucher à la marchandise, et qui fait toujours l'effort de s'en tenir aux règles ! Quand il se retrouve face à son supérieur, un homme lourdement vêtu, aux épaules larges, à la moustaches broussailleuse, et au regard étrangement éteint pour une personne de son âge, ce fut pour lui énoncer qu'il était pour qu'ils conservent les deux femmes durant un long moment, le temps qu'il puisse pleinement se venger de l'affront qui lui avait été fait, à savoir la tentative de carbonisation dont il avait été la cible. De loin, difficile pour la louve de comprendre, mais apparemment il n'eut guère l'occasion d'obtenir un refus, et vint même parler encore un petit instant pour parler de l'autre femmes, endormies, qui ne semblaient pas réagir au moindre propos, au moindre hurlement, ni même au plus simple toucher. L'éventualité d'une malédiction, ou d'une maladie particulièrement contagieuse était de mise, et il fallait sûrement vérifier qu'elle ne soit pas un danger pour les autres membres dans le cadre où cela pourrait être transmis à la troupe, si bien qu'il voulait l'apporter auprès de l'un de leurs experts en ésotérisme. Encore une fois, cela ne sembla guère provoquer beaucoup d'émoi chez son supérieur qui vint simplement hocher de la tête, avant de se retourner, et de commencer à donner quelques ordres pour que chacun place sa carriole de manière à ce que tout le monde puisse repartir rapidement le lendemain. Ce fut le moment où le tortionnaire de la belle louve revint, pour finalement s'adresser à son subordonné :
« Evrich ? Attrape moi celle qui pionce, et amène là auprès du vieux Karman, qu'il puisse l'ausculter. Oh, et bien sur, si il veut se servir, dis lui qu'il a le droit, après tout celle-ci est sacrément canon ! »
Il l'observe, et voyant qu'il prend un peu de temps, se met à ronchonner :
« Allez du nerf ! Bouge toi vite où je vais finir par m'énerver.
- Désolé m'sieur ! Voilà, j'l'ai, amusez vous bien m'sieur »
Pas brillant le second, mais efficace une fois qu'il élevait la voix. En tout cas, Shad pouvait voir sa précieuse protégée se faire emporter, loin d'elle, et c'est avec un grand sourire que celui qui semblait avoir prévu de l'humilier s'approcha lentement de sa bouille pour s'accroupir juste devant sa forme impuissante, la regardant un instant avant de se retourner vers ses camarades, et de leur montrer la louve du doigt dans un geste désinvolte :
« Quand à vous les gars, transportez moi celle-là dans ma carriole, et si possible lavez lui la tronche, je sais qu'c'est de ma faute mais je ne vois pas quelle genre de bête apprécierais de se taper une pute qui pue l'urine ! Moi je reviens, je vais juste allez chercher un petit truc dans nos stocks... Ah et bien sur, accrochez-la au lit, j'aimerais éviter qu'elle ne tente de s'échapper ! »
Aussitôt dit, aussitôt fait, chacun se dispersa, mais un des gars du groupe vint la soulever de terre, conformément aux ordre, et la mena lentement au travers du camp improvisé du groupe, l’apportant de manière plutôt brutale en direction d'une large carriole de bois aux murs rouges, ouverte d'une fenêtre à barreau qui laissait quelques vapeurs désagréables en sortir, celle du stupre et de la luxure. Difficile pour une louve de se méprendre sur ce qu'il pouvait se passer en de pareilles endroits, mais malheureusement pour la belle femme, son corps drogué avait sûrement bien du mal à répondre et surtout, la prise du grand chauve qui l'emportait docilement jusque là-bas était solide, de manière à s'assurer qu'elle ne puisse retrouver la liberté par quelques gesticulations risibles. Autour d'eux, le camp devenait de plus en plus actifs, et quelques regards bien haïssables suivaient les formes de Shad, maintenue par son geôlier, alors qu'il monta les marche de la carriole, et poussa la porte pour la jeter nonchalamment au milieu de la pièce, avant de fermer derrière lui. De là, ce fut bien contre ses protestations qu'elle vit le lourd esclavagiste lui arracher sa tenue sans la moindre douceur, la réduisant en lambeaux qui finirent rapidement jetés par la fenêtre, puis qu'il vint prendre une éponge et la vasque remplie de flotte dans un coin de la pièce pour la passer rapidement sur la belle femme aux formes désormais dévoilées. Rapidement, elle ne sentait en effet plus l'urine, mais ce n'était finalement que pour quelque chose de bien pire, et d'ailleurs, tandis que l'homme rangeait les affaires et se préparait à partir, l'immonde salopard à qui appartenait les lieux rentra, guilleret, tenant dans sa main un étrange petit pot de terre cuite. A la vue de son camarade, il exulta quelques ordres rapides, l'observant sortir alors immédiatement, puis ferma à clé les lieux, avant de s'approcher de Shad, au sol :
« Sais-tu ce que c'est, ça, ma jolie ? On appelle cela de la « crème zombie ». Oh bien sur, non, ça ne transforme pas en vieille chose froide et rabougrie, mais par contre, ça à tendance à rendre sois fou, sois stupide... En fait, avec la bonne dose, appliquée sur tes parties sensibles, tu vas tellement pigner de plaisir que tu me prieras de te sauter jusqu'à ce que tu perde conscience, n'est-ce pas merveilleux ? »
-Dans le rêve-
Arkhestar écoutait attentivement ce que l'homme avait à dire, ce qu'il lui expliquait, ce qu'il lui présentait sur sa situation passée, celle qui avait menée Arkhestar à faire surface, puis à chercher un moyen de s'en sortir avant d'être secourues par son amie, cette femme-louve qui depuis veillait sur elle avec tant de délicatesse, tant de douceur, qu'elle en avait été profondément touchée. Selon lui, la chose qui se trouvait à l'intérieur des ruines était un danger qu'elle ne pouvait guère chercher à combattre, une de ces formes ancienne de malignité qui ne voit sa satisfaction que dans l'accomplissement de ses besoins primaires, celui-ci commençant à la consommation d'énergie de manière brute, et finissant par la mort des sujets dont il privait ainsi de la vitalité. De ce qu'elle en avait comprit, le vampiroïde avait été troublé dans sa capacité de lecture magique à cause d'un outil, une chose étrange, très puissante, qui se trouvait au fond des vieux murs de pierres sombres, et ainsi, il n'avait eut l'occasion de se préparer face à l'assaut terrible du gardien millénaire, qui dés lors avait eut grand zèle de le dépouiller d'une grande partie de ses forces à une vitesse folle, le temps qu'il réagisse à son immonde présence ! Finalement il avait fui, mais bien trop fatigué pour riposter à l'approche de cette chose, et pire encore, plus le temps passait, plus il avait sentie qu'il perdait le contrôle de son être, le menant finalement à chercher un lieu dans les ombres où son ennemi ne pourrait l'atteindre le temps qu'il passe le flambeau à Arkhestar... De là, elle seule savait ce qu'il s'était déroulé !
« J'ai fui, aussi vite que possible... une fois sortie, j'ai chuté, lourdement, et une personne qui passait dans le coin m'a récupérée.
- Tu as eu de la chance, décidément. Mais je ne peux pas me relayer sur la chance seule pour ta survie Arkh »
Il n'avait pas tort, et elle le savait. Sans Shad, elle aurait été récupérée, et emportée dans les tréfonds des ruines pour être annihilée par cette chose qui avait dévorée les forces de Darthestar, et finalement amenée à son apparition. En ce sens, il était tout à fait compréhensible que l'homme soit ainsi en colère envers elle, car sa faiblesse aurait tout de même été insuffisante pour qu'il ne puisse s'enfuir des lieux, mais à cause de sa présence, il s'est retrouvée à se transformer au beau milieu de sa tentative de survie, ce qui finalement les avait menées à une situation d'autant plus dangereuse, et au dénouement bien plus sombre, bien plus alarmant. Difficile de le reconnaître pour la jeune femme, mais en ce sens, elle était bien le boulet qu'il voyait en elle, et dans le fond, elle aimerait vraiment ne pas être aussi inférieure, aussi nulle. Le seul truc qui lui permettait de se dire qu'elle s'accorderait le pardon, c'était qu'elle puisse, au moins, récupérée les affaires qu'elle avait négligemment jetée dans sa fuite, et dont elle se devait de retrouver avant le retour de Darth, pour lui prouver qu'au-delà de sa faiblesse, elle était tout de même capable d'agir par elle-même, et de produire les efforts suffisant pour assumer les passages où elle prenait le dessus, le contrôle. Et puis, après tout, elle avait maintenant le tout des informations nécessaire pou pouvoir accomplir cette mission, aussi elle se sentait déjà bien plus forte, bien plus fière, et prête à relevée les plus grands défis pour faire démonstration de sa valeur. Ce qu'elle ne remarqua pas, dans ce surcroît de force et de volonté, c'est que son corps, lentement, disparaissait du monde onirique, signe qu'elle revenait lentement à elle, de manière bien étrange d'ailleurs.
« En tout cas, je répète ce que je t'ai déjà dit, je ne croit pas que tu ai les forces pour t'en sortir, je ne crois pas non plus que tu parviendrais à rentrer à nouveau dans les ruines et à t'y retrouver sans te faire attraper de prime abord par ce qui garde les lieux.
- Mais non, je réussirais, et je te montrerais que malgré mes faiblesses, je suis amplement capable d'assumer mes passa..ge ..en...ce.. m...on...de...
- Arkh ? Tu disparais ! Arkh ! »
Trop tard, sa chair perdait de son aspect tangible, son être devenait de plus en plus pâle, et ses mots n'arrivaient plus à parvenir à l'espace onirique de manière audible, résultant finalement à cette impression de lente disparition que Darthestar observait depuis sa place. En quelques secondes, le corps de la femme ne devint rien de plus qu'un air stagnant, pour que finalement le tout ne viennent être emporté par un courant de rêve invisible, ramenant aussi soudainement qu'étrangement la conscience de la femme à la réalité, et ce sans qu'elle-même n'en ai l'aperçu. En quelques instants, elle fut renvoyée auprès des terres physique de Terra, et elle n'eut guère de temps pour comprendre ce qui l'avait, ainsi, arrachée à la compagnie de son homologue masculin...
. . . . .
-Du coté de Shad-
« Haa…si nul….besoin de ça….bordel continue.. »
Il y avait en ce monde des choses que l'on ne pouvait s'obtenir que sur le marché noir, car une grande partie des pays avait fait le choix de bannir ces produits, pour de bonnes comme de mauvaises raisons, et dans les grandes généralités de ce monde, il était pourtant rare de voir des choses qui soient considérées assez mauvaise pour qu'on en décide à les bannir des boutiques et des étals. La crème zombie en était pourtant le parfait exemple. Il s'agissait d'un composé alchimique puissant, dont la magie était à l'origine le principal composant, mais qui a dés lors été modifié de telle manière qu'elle en est toujours devenue plus efficace, plus viciée, finissant par être catégorisée de la même manière que certain des poissons les plus virulents du monde, même si ses effets n'avaient rien de commun avec ceux de ces derniers ! Principalement, et de ce que le bandit en savait, certains empires s'étaient effondrés à cause de ce genre de petit boîte emplie d'une crème rosâtre, une reine s'étant faite trompée, et badigeonner de celle-ci par quelques mercenaires jusqu'à ce qu'elle décide de vendre son royaume tout entier en échange d'une queue pour se faire saillir. Les propriétés étaient donc telles que les autres pays ayant eut vent de sa création ont immédiatement détruit ce qu'ils avaient put trouver, et fait tuer leurs créateurs. Malheureusement pour eux, quelques personnes avaient encore connaissance des méthodes propres à sa synthétisation, et revendait désormais cela à prix d'or dans les pires marchés de ce monde... Et bien sur, en cette soirée, c'est la louve qui en faisait l'effet, perdant lentement l'esprit sous l'étalage progressif de cette atrocité sur son corps, cumulés aux touchers précis de l'esclavagiste, qui en avait sûrement déjà dompté plus d'une par ce biais :
« Haa aarr…arretes !
- Hey..Regardes comment tu es…toute mouillée…Gémissante, trépignante de plaisir….Voilà ta véritable nature…Allez implores moi, demandes moi de te prendre ….. »
Difficile de désavouer qu'il en jubilait, qu'il appréciait le moindre des propos de la femme, y voyant quelques supplications vaines de la part de la terranide pour tenter d'implorer sa clémence, chose qui bien sur ne le plaçait que dans une position de supériorité extrême par rapport à cette femme dénuée de volonté désormais. Il aurait put la prendre, la mener encore plus loin, la faire se perdre dans des affres de plaisir tellement divin qu'elle en finirait par devenir une éternelle chienne en besoin de se faire prendre, mais comme il avait la pleine main-mise sur sa personne, il en jouait avec beaucoup d'amusement, et prolongeait autant ses caresses que ses préparations parce qu'il attendait de voir en ses yeux le tout de sa soumission, de sa docilité. Il voulait qu'elle lui mange dans la main, qu'elle soit prête à lécher le sol pour avoir le croit à quelques instants de sa queue en elle, qu'elle ne puisse que s'imaginer sucer son membre avec le plaisir intense d'y voir une bénédiction, une cajolerie, une infinie bonté de sa part. Et, bien évidemment, c'était très bien partie pour lui, car en effet elle en était déjà au stade où tout son corps lui hurlait de se laisser faire, de ne plus jamais accepter la moindre liberté pour n'être qu'une femme de plaisir sexuel et de chair frémissante, dévouée au plaisir masculin. Alors pour la pousser encore plus loin, il accélérait ses mouvements, il appuyait bien plus ses doigts, il jouait finalement d'un plaisir infini de la plongée encore un peu plus loin dans ses propres fantasmes, et de la voir bouger d'elle-même pour se satisfaire était la dernière des preuves dont il avait besoin pour s'assurer de l'état de la belle jeune femme. Elle était vaincue, et quand elle rouvrit les lèvres, ce ne fut que pour offrir à l'homme ce qu'il avait toujours attendu :
« Prends moi, bon sang arrêtes et prends moi !
- Oh mais quels vilains ordres ! Comme si tu pouvais te permettre de manquer de respect à ton nouveau possesseur. »
Il ôte ses doigts, et vient réunir son pouce et son majeur pour finalement venir mettre une pichenette, directe, forte, dans le bouton de plaisir de la louve, lui offrant le parfait mélange d'un brin de douleur, et du plaisir infini influencé par la crème zombie !
« On dit « prenez moi, maître » ! »
Et sans plus attendre, il vint sortir sa queue, dure, épaisse, et ouvrit les jambes de la terranide pour s'enfoncer en elle avec une vigueur qui laissait parfaitement entendre le tout de son excitation, l'homme se plantant si rapidement en elle qu'elle n'eut qu'un instant pour le sentir glisser depuis son entrée ruisselante jusqu'au fond de son intimité, y butant non sans continuer de presser un peu plus contre les cloisons de son vagin, afin de finalement se trouver entièrement entre ses chairs chaudes et sensibles. Il ne prit guère le temps de regarder l'état dans lequel elle se trouvait, d'autre femme étaient passer avant elle, et la plupart finissaient à ce moment par rouler des yeux en bavant face à la puissance des sensations qu'elles pouvaient ressentir, mais par contre il ne mit guère de temps à se mettre en action ! Il la prit par les hanches, s'assura une prise ferme tout en profitant de cette intimité des plus accueillante autour de son membre, puis se mit à faire de grands mouvements, d'avant en arrière, vifs certes, mais surtout implacable, chacun de ses retours en elle s'accompagnant de claquement moites entre leurs bassins respectifs. De la considération, de la délicatesse ? Nul besoin, il la baisait comme la petit chienne de terranide qu'elle était, il se faisait un plaisir de l'entendre perdre la tête, s'attendant presque à l'entendre japper comme un animal à chacun de ses à-coups, et martelait son intimité avec la rudesse et la satisfaction d'un homme qui trouvait en ce viol la juste vengeance pour l'affront que cette sous-race lui avait fait. Et c'est non sans un petit ricanement qu'il vint la provoquer encore un peu plus, alors même qu'elle doit avoir l'esprit suffisamment embrumé pour ne plus réellement comprendre les propos qu'il lui adressait :
« Je crois que je vais m'amuser. Je vais te jouir dedans, une fois, deux fois, trois fois, te remplir jusqu'à m'assurer de t'avoir foutu en cloque ! Je vais te violer, encore et encore, et le pire, c'est que tu m'en redemanderas. Crois moi, tu n'oubliera jamais ma queue, salope de terranide ! »