Le Grand Jeu

Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Discussion démarrée par: Keleth le jeudi 29 décembre 2016, 05:47:22

Titre: Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Keleth le jeudi 29 décembre 2016, 05:47:22
Le sultanat des sables blancs, voilà bien un lieu que la femme n'avait pas du tout, mais alors là, pas du tout connue de sa longue vie de démone, et pour des raisons toutes aussi diverses que logique, à compter par la première et la principale, le fait que la démone ne supportait en aucun cas les lieux où la chaleur était trop conséquentes. Non vraiment, se balader dans ce lieu où, de jours, la chaleur était si conséquente qu'elle ne pouvait s'empêcher de perdre la moitié de l'eau qu'elle possédait dans son corps en sueurs, et ce même malgré sa tenue des plus légères naturellement, n'était vraiment pas un domaine où elle souhaitait mettre les pieds, et sans bonnes raisons, cela ferait sûrement longtemps qu'elle se serait décidée à le quitter sans autres formes de procès. Certains auraient d'ailleurs la maladresse de trouver que cela est un comble pour une personne vivant originellement dans les enfers, un lieu prétendument chaud, voir ardent, et qui, dans la mythologie générale des différents mondes qu'elle avait traversée, était un domaine où les flammes étaient omniprésentes, mais il fallait quand même relever un détail des plus importants : elle provenait de la partie la plus profonde et froide de ces dits enfers, un lieu qui se tenait pour beaucoup plus proche de l'épaisse banquise des pôles que de la torrides chaleur des sables et des dunes ! Non franchement, plus elle progressait en ces lieux, et plus elle pestait de tout son être contre l'accablante température, mais elle ne comptait pas faire marche-arrière. Ce coup-ci, elle n'allait pas éviter le désert, et ce par le simple fait qu'aujourd'hui, elle se devait de vérifier quelque chose.

Exactement, elle se devait déjà d'atteindre une ville. Ghibli de son nom, une sorte d'oasis dans ce domaine tellement insupportable que si elle avait eut le choix de son établissement, elle aurait sûrement choisit quelques centaines de kilomètres plus au sud, où les rayons du soleil avaient au moins la décence de ne pas chercher à transformer son corps en sac d'os couverts d'une peau desséchée. Et pourquoi devait-elle s'y rendre ? Pour vérifier des propos qu'elle avait eut le malheur d'entendre à Ashnard, lors d'une sortie tout à fait professionnelle, où elle avait entendue de la part d'une troupe étrangère qu'ils avaient rencontrée une sorte de formation d'élite, les scorpions, se trouvant à la botte d'une femmes aux charmes intenses, une « succube », selon leur propre dire ! Question toute bête : Pourquoi elle, l'Exécutrice des plus hautes instances démoniaques, femme tellement puissante qu'elle était capable de voyager entre les différents univers, et d'éliminer les plus grands dangers d'un claquement de doigt, se trouvait en ces lieux pour vérifier un pauvre surnom, attribué par de pauvres humains, à une dirigeante, au lieu d'y envoyer un sous-fifre ? Eh bien parce que dans le fond, cela la faisait encore plus suer que le soleil cuisant du désert de savoir qu'en ce monde, sur ce globe, une femme potentiellement humaine s'était vu affublée d'un surnom qui la comparait à la race démoniaque la plus estimée pour ses charmes et sa beauté. Alors pas de quiproquo, elle haïssait les succubes, les voyant comme une race sotte, incapable de maîtriser leurs pulsions, et aux goûts parfois terriblement affligeants... Mais elle haïssait encore plus le fait que l'on puisse faire le rapprochement entre une faible humaine, et la caste démoniaque, même si il s'agissait de la caste la plus honteuse et insupportable à ses yeux !

Enfin, elle avait au moins le bonheur de constater qu'elle n'était plus très loin, pestant encore une fois sur son incapacité à se téléporter directement à une destination qu'elle ne connaissait pas, et soupira de soulagement en sentant déjà l'air ambiant se rafraîchir à mesure qu'elle approchait des formes lointaines de la cité du désert, tout en repensant à la pénible marche qu'elle venait d'accomplir. Damnée soit sa petite sœur qui n'avait pas acceptée de lui produire un portail décent lors de son départ, ça lui aurait évitée bien des peines, mais au moins elle ne put ainsi que savourer avec un plaisir intense ses premiers pas dans la grande ville qui se trouvait entourée d'épaisses murailles, goûtant enfin à un brin de délicatesse au niveau des températures normalement étouffantes, et surtout, lui évitant enfin de s'enfoncer à chaque pas dans le sol instable des dunes, pour profiter enfin d'un dallage de pierres des plus appréciables. Alors, alors, alors... Un coup d 'œil à droite, puis à gauche, et finalement deux lieux semblaient être les plus probable pour se trouver être la retraite de la femme qu'elle venait si gentiment saluée en cette journée des plus détestables : une haute structure qui se trouvait en surplomb du reste de la ville, mais qui conservait un étrange brin d'austérité, et un autre domaine dont les dorures étaient encore capable de l'aveugler à cette distance, reflétant cruellement les rayons de son pire ennemi, cet implacable soleil qui avait déjà tant fait pour lui pourrir l'existence lors de sa longue marche journalière. Bon, pas de doutes, le deuxième choix semblait être le plus probant pour lui permettre de quérir une ombre salutaire, et l'attention qui lui était due !

Reprenant donc vivement sa marche, elle ne vint pas un seul instant faire preuve d'une quelconque finesse dans son comportement, déjà passablement irritée pour ne pas avoir en plus envie de s'enquiquiner avec les ruelles tortueuses de la ville, et elle vint à pratiquer un bond respectable pour atteindre le premier toit qui était à sa portée, puis progressa d'un pas décidé avant de répéter cette manœuvre, afin d'avancer droit en direction du prétendu domaine de cette « succube ». Idiotie de sa part ? Non, elle trouvait intéressant que la femme soit prévenue de son approche, peut-être cela allait lui permettre de gagner de manière plus rapide son attention, et si certains relèveraient qu'ainsi, elle ne se laissait que plus sensible aux rayons solaires, qu'elle semblait tant haïr, alors que l'ombre des maisons auraient put lui offrir un minimum de confort, il fallait aussi considérer que l'impatience de la démone, combinée à sa frustration, était devenue si grande qu'elle se moquait de l'incommodité qu'elle se devait de subir pour gagner quelques minutes sur son trajet. Non, encore une fois, le seul truc qui eut encore le don de la faire monter d'un cran dans sa nervosité du moment, fut la présence bien inadéquate de deux gardes, sûrement les membres de cette fameuse brigades de « scorpions », qui vinrent à lui sommer de ne pas faire un pas de plus quand, enfin, elle avait quitter les toitures des maisonnées de la ville pour sauter sur les marches permettant de rejoindre le palais central. Paradoxalement d'ailleurs, ce fut aussi la situation qui lui permit de se dire, un court instant, qu'elle allait enfin pouvoir se décontracter un peu avant de rencontrée la dirigeante des lieux ce qui n'allait pas être du luxe, étant donner qu'elle aurait bien du mal à se trouver courtoise après son odieux voyage :

« Vous ! Arrêtez vous, et retournez d'où vous venez sur...
 -  Ta gueule. Dégages de là ! »

Ah bon dieu ce que ça faisait du bien de se défouler ainsi. Le garde ne l'entendit pas de la même manière, ainsi que son camarade, mais les deux hommes, munies de leurs cimeterres, ne furent certainement pas à même de deviner ce qui allait leur arriver alors qu'ils lui fondirent dessus avec la colère comme source de motivation, projetant déjà de la découpée en morceaux pour lui faire connaître un peu la dure loi des lieux. A moins qu'ils n'avaient quelques autres idées plus sordides à la vue de son corps ? Elle n'en saura jamais rien, mais un simple mouvement lui permit de s'écarter de la route de ces deux singes, et l'une de ses armes, encore couverte de son fourreau, vint à faire connaître un coup retentissant dans la mâchoire de l'homme le plus proche, produisant un craquement sinistre tandis qu'il s'écroula lentement su les marches, et vint en descendre quelques-unes dans son inconscience. Toutefois, ce ne fut pas une mise en garde suffisante pour le deuxième, qui lui sauta dessus en un mouvement qui laissait entendre sa maîtrise dans l'art du combat, mais qui n'était décidément pas de taille face à l'excellence d'une Keleth au mieux de sa forme, et au pire de son humeur : le fourreau vint briser les jointures entre son avant-bras, et le reste de son membre directeur, avant qu'elle ne l'attrape d'une main assurée, et le projette dans son bond vers le mur le plus proche, où il s'écrasa durement, avant d'imiter son camarade. Elle tend l'oreille ; Il souffle encore. L'arme rejoint son flanc, et elle finit de grimper les quelques marches qu'elle se doit encore de gravir, pour finalement atteindre l'orée du palais, et ne s'arrête pas plus, ne s'exprimant qu'à voix haute, pour faire remarquer sa présence, si cela ne fut pas déjà fait par quelques émissaires, ou vigie :

« Bonjour à tous, Keleth, enchantée, je viens voir la maîtresse des lieux. Si vous souhaitez préserver les quelques restes de ma courtoisie, par pitié, ne cherchez pas à me ralentir. »

Tout en finesse...
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Eris Langnar le vendredi 30 décembre 2016, 04:52:48
Les mots avaient un grand pouvoir sur le peuple et sur le monde. Les mots avaient le pouvoir sur tout le monde. Sur le monde entier même. L'on disait que le silence est d'or, mais que valait l'or face au pouvoir que l'on pouvait avoir sur la vie des gens ? Un seul mot, un seul... Et votre vie en pouvait changer. C'était ca que la plupart des gens de ce monde ne comprenait pas, que le pouvoir des mots étaient incommensurables. C'était avec ces mots que l'on pouvait donner des ordres aux troupes, que l'on pouvait motiver des gens démoralisés avec un discours poignant et que l'on pouvait charger de sorts et de malédictions d'énergies puissantes et sauvages. Mais entre de mauvaises mains, elle pouvait gâcher des choses. La paix et la tranquillité, par exemple. Lorsqu'elle fut en âge de se marier, la jeune Eris Langnar avait été sujette aux vagues de nombreux prétendants dans tout le Sultanat des Sables Blancs, des roturiers jusqu'aux princes et aux rois. Même jeune, elle avait eu un corps on ne peut plus avantageux, surtout au niveau du fessier.   

Mais c'était ses yeux qui avaient attiré le plus l'attention du monde. La famille des Langnar, du côté des femmes, possédaient tous des yeux d'une couleur rare. Ils étaient d'une couleur améthyste profonde et brillante, aux contours magnifiques. Il semblerait même que l'iris violet de la jeune femme semblait avoir comme des traits a l'intérieur d'eux, de magnifiques cordons reliés entre eux, formant de beaux dessins. Son regard était pénétrant et puissant, arrogant mais intelligent. Elle avait représenté et représentait toujours la puissance de sa famille. Ses facultés en termes de magie, sa puissance et son endurance pour utiliser des sorts étaient reconnues partout. Mais sa beauté l'était encore plus. Tentatrice, attirante... Une Succube. La Succube du Désert, qui avait appartenu autrefois a un homme bien plus puissant que des êtres venus des profondeurs.

Mais cela faisait des années que l'homme avait été tué dans une bataille, dans une circonstance mystérieuse qu'elle ne révélerait probablement jamais. Elle était a présent l'une des principales nobles de Ghibli, faisant partie du Conseil des Douze, chargé de s'occuper des affaires importantes de la ville, sous le commandement du Sultan. Elle était chargée d'une partie de la sécurité de la ville avec ses Scorpions Dorées, des soldats aux origines diverses et farouchement expérimentés pour réagir a de nombreuses situations. Mais aujourd'hui, ils n'étaient cependant pas prêts à réagir.

Ses yeux s'ouvrirent soudainement. Elle était allongée sur son lit et se mit debout rapidement. Ses sens l'indiquaient qu'une créature magique était a proximité du palais, d'une puissance énorme. Puis, utilisant sa magie pour amplifier ses sens, elle entendit une voix féminine quémandant sa présence. Eris eut un regard noir tandis qu'elle sortit de sa chambre à grands pas. Elle ordonna aux Scorpions de se retirer du hall principal menant au trône malgré leur supplication. Elle se trouva donc assise sur son trône en forme de gueule de dragon grande ouverte en or, prenant un air impassible. La salle du trône était grande et longue, les murs recouverts de trophées et de reliques anciennes, de bannières de sa famille et de la sienne.

D'un geste de la main, les énormes portes s'ouvrirent, dévoilant une figure féminine. Heureusement que ses serviteurs et ses gens étaient ailleurs a présent, grâce a un portail qu'ils avaient tous emprunté, maintenant fermé et inutilisable.

''Mon nom est Eris Langnar, de la Maison Langnar, héritière de celle-ci. On me surnomme la Vipère et la Succube du Désert. La courtoisie vous demande normalement de vous présenter...'' Dit-elle, la paume de sa main contre sa joue.

L’entièreté de la salle était faite d'un marbre blanc immaculé et incrusté, a certains endroits, de fines rainures d'or et de diamant, le tout fait en dessins incroyablement beaux et surréaliste.
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Keleth le samedi 31 décembre 2016, 04:03:02
Le fait est que l'on ne vit pas des millénaires sans raisons, même quand on a la force de dix armées, et pour le coup, en cette chaude journée qui laissait pour l'instant à la démone un goût amer, ceux qui en faisaient la découverte était les différents membre de la garde particulière d'Eris, étant donné que les choses ne se passaient clairement pas comme ils l'avaient prévu. En faite, depuis qu'elle avait mit les pied à l'intérieur de la charmante bâtisse, les choses s'étaient un peu envenimée, car de deux gardes, ce fut sûrement un bon quart de la garnison présente pour assurer la garde des lieux qui vint à sa rencontre, pensant sûrement que si la femme avait eut autant de facilité à vaincre leurs camarades, c'était seulement grâce à un style de combat optimal contre les ennemis en solitaire, ou en petit groupe. Il n'en était rien.

Ne s'avisant pas de sortir son sabre, la première salle était en train de se métamorphoser lentement en pièce de repos contraint, les différents membres de la garde régulière de « la Succube » essayant bien malgré tout d'arrêter la lente progression de Keleth, et celle-ci continuant à avancer sans jamais présenter le moindre doute, ni même ralentissant la cadence. En fait, il fallut que les « Scorpions Dorées » prennent un temps de pause pour le remarquer, mais avançant en permanence et ne bougeant que les parties du corps visées, la femme se louvoyait lentement entre leurs armes, sans la moindre crainte, dans un style qui paraissait tout autant gracieux qu’irréel. En tout et pour tout quand elle avait atteint le milieu de la pièce, c'était plus de la moitié des hommes en présence qui étaient déjà au sol, quand à l'autre, elle commençait à avoir un sérieux doute sur la réussite de leur tentative à freiner le pas de la femme, voir l'arrêter, alors qu'elle s'était offert la gloire d'arrêter deux flèches, tirées simultanément, en plein vol, juste devant leurs yeux ébahis. Ce fut l'instant où un émissaire arrivé, et vint à sonner la retraite pour les troupes dont le moral avait flanché, et si certain eurent le don de se refuser à pareille couardise, même s'il s'agissait là d'un ordre de leur maîtresse adorée, ce dernier devint unanimement accepté quand Keleth vint à mettre un coup de fourreau violent à son prochain opposant, offrant à tous le bruit de craquement d'os le plus sinistre qu'ils pouvaient imaginer, avant de voir l'homme traverser la pièce, et finir dans un mur adjacent. L'effet de stupeur passé, tous partirent rapidement en suivant les directives de l'émissaire, et le silence devint absolu !

« Quel plaisir ! »

Que se passes-t'il quand on se trouve être une esthète, et que par l'insistance prolongée de quelques bâtards de l'art, l'on ne peut profiter de l'élégance de l'architecture, de la broderie, de la sculpture et de la représentation graphique ? Eh bien l'on fait perdre patience à l'être concerné, mais maintenant que Keleth se trouvait enfin libérée de la pression insupportable, des piaillements, et autres insultes mal consenties de la part de ces hommes qui souhaitaient tant s'attirer les bonnes faveurs de leurs maîtresse, elle se trouvait enfin le plaisir de glisser un coup d’œil appréciateur sur les lieux, commençant à faire le jugement de l'arrangement général du domaine, au point de freiner volontairement son avancée. Pourquoi ne pas voir déjà si la femme qu'elle venait rencontrée n'avait pas déjà quelques qualités et avantages, vu que cela aurait été d'une grande sottise de sa part de ne faire que foncer tête baissée sur un coup de chaud, et elle fut agréablement surprise de constatée que si les lieux avaient peut-être la tare d'être de fabrication humaine, il ne gênait aucunement son sens de la splendeur et du bon goût, constatant avec un plaisir non feint les détails de la suite de couloirs qu'elle traversait désormais. Non franchement, elle en serait capable de féliciter la maîtresse des lieux si elle n'avait pas de base envie de l'étriper pour son audace, et ce fut à sa conscience un bon point qui lui permit de s'offrir une douce pensée : Quelque soit la personne qu'elle allait rencontrée en ces murs, elle aura tout le don de lui laisser sa chance, et ne saura se contenter de son prime avis qui pourrait être d'une flagrante injustice.

Mais passons, sa progression bien que lente n'avait pas vraiment d'avantages, elle, et elle reprit donc un rythme naturelle pour parcourir la distance qui la séparait de la salle d'audience, finissant lentement par oublier les charmants détails du lieu pour se concentrer sur le plus intéressant, cette présence magique qu'elle percevait au loin, et qui lui faisait lentement de l’œil, comme l'invitation muette qui lui promettait moult découvertes. Qui qu'elle soit, celle qui l'attendait n'avait pas froid aux yeux, surtout après la maîtrise certaine des capacités martiales dont Keleth avait fait preuve durant son avancée en solitaire, et ce fut le deuxième bon point que s'offrit « la Succube » en cette journée, ce qui était plutôt remarquable étant donné qu'elles n'avaient même pas encore eut le temps de s'adresser l'une l'autre un mot ! Un record, et si elle viendra à l'apprendre, il n'est pas à en douter que la femme pourra être fière, et justement, quitte à penser à la femme, les choses sérieuses commençaient, Keleth arrivant tranquillement face à une double-porte majestueuse, qui vint à s'ouvrir d'elle-même sur une salle du trône encore plus splendide que l'infrastructure générale des lieux. Aaaah la démone aurait quand même préférée de la céramique au diamant, histoire de ne pas se perdre dans un trop-plein de moyens affichés à la vue de tous, mais elle n'avait pas foncièrement son mot à dire, et préféra plutôt se contentée d'une observation directe vers le centre de la pièce, où trônait son hôte. Bon, c'était particulièrement déplaisant à avouer, mais au premier regard, il n'était pas vraiment facile de contester son titre, du moins si l'on se contentait du lien avec sa grande beauté.

« Mon nom est Eris Langnar, de la Maison Langnar, héritière de celle-ci. On me surnomme la Vipère et la Succube du Désert. La courtoisie vous demande normalement de vous présenter...
 -  Certes, et quittes à rencontrer une femme qui se prend pour une consœur, je vais avoir l'obligeance de ne pas me contenter d'un pseudonyme léger. Mon nom est Aethesa Shivas Al-Keleth, descendante de la famille Lilith. On me surnomme de bien des noms, mais principalement, l'on m'appelle l'Exécutrice. Enchantée. »

Si le tout semble encore calme et courtois à l'instant où elle se présentes, le raillerie de son premier propos, et le ton tranchant de son dernier mot ne laisse pas de grands doutes quand à la raison de sa venue : quelque chose l'incommode de manière particulièrement fréquente, et si elle ne s'est pas encore prononcée à ce propos, la manière dont elle a engagée ses manières laisse à entendre que cela peut avoir un lien avec une appellation qui lui semble passablement inadéquate. D'ailleurs, alors qu'il serait de rigueur qu'une personne en présence première de son hôte attende d'être invitée à s'approcher pour faire quelques pas, ce ne fut pas le cas de la démone de la haute hiérarchie, qui n'attendit point plus de mot de la part d'Eris pour prolonger sa marche initiale, et s'approcher du trône majestueusement sculptée. Son pas est lourd, lent, et pour Eris qui se connaît quelques capacités magiques, elle aura sûrement toute tendance à remarquer que la femme dégage actuellement une pression particulièrement, qui ne provient pas d'une attention meurtrière, loin de là, mais sûrement plus d'une certaine forme d'animosité, et d'un naturel agressif. Finalement, la démone ne cessera son approche qu'une fois toute à portée de la femme, l'une debout, toisant l'autre assise, et ce avec un rapport de force latent qui avait toutes ses chances de dégénérer à la moindre parole... Et si Keleth avait justement besoin de parler, elle le fit même sans encore rentrer dans les détails, se préférant une manière d'échanger plus imagé, faussement jovial, une hypocrisie tout aussi honnête que grinçante, du plus bel effet :

« Votre pays est bien charmant vous savez ? En revanche quel désordre, vous devriez employer vos domestiques pour balayer un peu le sable au dehors, ce serait sûrement plus utile que de me barrer la route vous savez ? Enfin, je manque à mes devoirs, n'est-ce pas ? »

Elle enchaîne avec une référence toute masculine, qui étrangement lui offre un certain charme malgré toute la féminité dont son être est constitué, et c'est d'un mouvement on ne peut plus simple qu'elle tire les deux sabres de confections démoniaques qui se trouvent à sa hanche pour venir les poser délicatement au sol, sans jamais mettre les genoux à terre.

« Je ne suis pas là en tant qu'Exécutrice, mais en tant qu'entité individuelle, soyez sans craintes. »
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Eris Langnar le samedi 31 décembre 2016, 04:56:17
Son regard et son visage n'exprimaient toujours rien quand ce qui semblait être la nouvelle invitée -invitée était un euphémisme, le juste mot serait plutôt intruse- s'approchait du trône d'un pas théâtralement lent. Le corps de la jeune femme était détendu en apparence, mais ses muscles étaient tendus comme la corde d'un arc. Son esprit en entier bouillonnait de méfiance et ses facultés magiques en elle étaient prêtes à l'utilisation. Plus la personne s'approchait, plus la jeune femme sentait la puissance magique de celle-ci. Ancienne. Ancienne était le mot juste et plus une magie est ancienne, plus elle était puissante. Eris commençait à douter de ses propres capacités contre une menace telle que cette femme. Simplement en la regardant, l'héritière des Langnar sentait qu'elle était une combattante de taille et pour cause, la manière dont elle se déplaçait de manière si... Nonchalante témoignait de son assurance. Elle envoya de légères ondes magiques pour s'enquérir de l'état de ses gardes. Beaucoup étaient inconscients, mais par une grande chance, aucun d'eux n'était mort. Elle s'occuperait d'eux plus tard, guérirait leur plaie elle-même. C'était ses gens, c'était de sa faute s'ils se trouvaient blessés et inconsciences et blessés.

Lorsqu'elle fut arrivée devant elle, Eris contempla la nouvelle arrivée. Un peu plus grande qu'elle ne l'était, c'était une jeune femme qui était d'une beauté à en couper le souffle, Eris l'admettait. Ses yeux étaient d'un argent semblable à ses cheveux et son corps possédait des formes et des courbes des plus agréables. Même si la jeune femme admirait la vue, elle n'oubliait cependant pas qui elle était, une intruse qui avait fait du mal a ses gardes. Mais même sa beauté ne sut lui faire oublier le ton de ses paroles. Elle se présenta sous un nom qu'elle n'avait jamais entendu parler et Eris ne connut point sa famille également. Venait-elle d'une des nombreuses régions de l'empire d'Ashnard? Ou d'un des nombreux royaumes outremer ? Le réseau d'informations d'Eris était vaste et s'étendait presque sur la totalité de Terra mais ce nom ne lui disait toujours rien. Même son surnom, l'Exécutrice, ne lui disait rien.  

Venait-elle d'une autre dimension ?

''C'est un pays charmant, en effet, pour ceux qui sont préparés a affronter la chaleur ainsi que de nombreuses autres choses que le désert cache, bonne ou mauvaise. Balayez le sable serait comme rejeter notre culture. Nous en laissons un peu néanmoins.'' Répondit-elle sur un ton néanmoins courtois. Elle se méfiait de la femme, mais n'était pas stupide.

Keleth sortit ensuite ses armes, mais les posa au sol, juste devant la jeune femme, et dit qu'elle ne venait pas en tant qu'Exécutrice, mais en tant que personne.

''Je vois. Si vous étiez venu en tant qu'entité individuelle, vous auriez pu attendre poliment dehors pour que je vous reçoive, mais il semblerait que vous préférez une entrée théâtrale que personne n'oubliera. Soit.''

Elle joignit ensuite lentement ses mains et posa une jambe par-dessus l'autre, son regard ne quittant pas les yeux de Keleth.

''Vous me demandez d'être sans crainte quand vous avez assommée une bonne partie de ma garde simplement pour venir me voir... J'espère pour vous que vous avez une très bonne raison pour votre venue. Pourquoi me dites vous que j'agis comme une de vos... Consœur ? Car si j'ai bonne mémoire, ce dont je suis sure, je doute vous avoir rencontrer. Ai-je fait du mal a un quelconque proche qui vous était cher?''
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Keleth le dimanche 01 janvier 2017, 18:20:25
« Je vois. Si vous étiez venu en tant qu'entité individuelle, vous auriez pu attendre poliment dehors pour que je vous reçoive, mais il semblerait que vous préférez une entrée théâtrale que personne n'oubliera. Soit.
 -  Attendre ? Ce ne sont guère mes manières, et si vous jugiez cette action théâtrale, imaginez vous celle où j'aurais sortie la lame au claire ? »

La question est rhétorique, et la seigneur des lieux n'as pas vraiment à y répondre, la démone n'en ayant fait usage que pour faire remarquer le détail suivant : Si elle a blessée ses gardes, elle aurait tout aussi bien put créer un véritable bain de sang à son arrivée, hors elle a toujours tenue son arme dans le fourreau, et n'a jamais portée sa lame sur ceux qui servait la prétendue « succube », ce qui est déjà en soi le gage de sa bonne foi. Les êtres humains sont bien trop fragiles, et bien trop inexpérimentés, agissant généralement à chaud, ils n'ont rien de la capacité naturelle de cette démone à agir avec une idée simple et claire, ainsi qu'avec la considération totale de son rang, et donc de ce qu'elle est en droit de faire et de demander ! La faire attendre ? Choisir d'elle-même d'attendre ? Cela aurait été une insulte, non seulement envers elle, car l'on ne peut se permettre de demander pareille humiliation à un être qui peut raser le pays d'un claquement de doigt, mais surtout, si elle n'avait pas directement montrée son rang à celle qu'elle venait rencontrée, cela aurait aussi été un franc manque d’honnêteté envers Eris, même si elle n'avait peut-être pas conscience de pareilles manières. Les démons, en tout cas ceux faisait partie de la hiérarchie, conçoivent bien souvent l'hypocrisie, et les paroles hasardeuses comme une moquerie, une provocation, le genre de façon vaniteuse d'écraser la véritable valeur de ceux qu'ils viennent rencontrer, et la procédure de Keleth ne saurait utiliser ce genre de flegme supérieur. En revanche, elle ne quittait pas un instant la femme de son regard perçant, jusqu'à ce qu'elle vienne à reprendre la parole :

« Vous me demandez d'être sans crainte quand vous avez assommée une bonne partie de ma garde simplement pour venir me voir... J'espère pour vous que vous avez une très bonne raison pour votre venue. Pourquoi me dites vous que j'agis comme une de vos... Consœur ? Car si j'ai bonne mémoire, ce dont je suis sure, je doute vous avoir rencontrer. Ai-je fait du mal a un quelconque proche qui vous était cher?
 -  Vous seriez bien présomptueuse de porter atteinte à l'une des membres de la famille Lilith, mais ce n'est pas le cas, bien heureusement pour vous. »

Keleth laisse son propos en suspend dans l'air, laissant bien comprendre qu'elle ne compte pas en rester là dans son explication, mais que les mots qu'elle vient d'utiliser sont bien là pour lui exprimer qu'elle n'est pas foncièrement fautive directement de sa présence en ses murs, et donc, du fait que la moitié de sa garde est en train de baver contre terre, certains os brisés, d'autre moulus par une force herculéenne. En revanche, la démone reprend sa marche vers la femme, sans que celle-ci ne ressente une agressivité supplémentaire, et elle pourra la voir passer une main sur le large trône d'or, juste à la droite de son accoudoir, avant que l'Exécutrice ne produise un mouvement dont la monarque ne put sentir que la pression de l'air, particulièrement désagréable, avant qu'un bruit lourd au niveau du mur le plus proche ne vienne lui faire remarquer le changement rapide qui venait de se produire : L'un des crocs avant du dragon venait d'être coupé à la racine, et propulsé avec une force d'une violence incompréhensible vers la surface plane adjacente, les restes de la lourde dent d'or y étant planté en profondeur. Et ce pour quoi ? Apparemment pour offrir à la démone une assise confortable, celle-ci s'installant sans crainte dans la mâchoire scintillante, une jambe la bloquant contre le croc le plus bas, tandis que celui se trouvant juste derrière elle vint à lui servir de dossier, si bien qu'elle était désormais juste à la gauche de cette femme aussi charmante que confuse sur ses intentions... Il était temps de les exprimer, et c'est ce que fit Keleth, d'une voix dont la douceur et le calme contrastait naturellement avec le reste de son propos :

« Si vous pensiez pouvoir faire du mal à notre famille, je suppose que vous ne la connaissez pas, il est donc de mon devoir de l'expliquer : Nous faisons partie de l'une des familles démoniaques les plus puissantes des enfers, les plus hautes strates de la hiérarchie si vous voulez. En somme rien de ce que vous avez fait ne saurait nous porter outrage... »

Louvoyant lentement, le femme vint à se rapprocher d'elle, son visage venant quérir l'espace privé se trouvant auprès de son oreille pour y pousser un léger souffle, suffisant pour découvrir son audition des quelques cheveux qui sauraient y faire barrage. Et c'est là qu'elle reprit une nouvelle fois ses paroles, rentrant enfin dans le vif du sujet, allant même pour commencer à agir avec un peu plus de clarté :

« En revanche, je le répète, je viens de manière personnelle, individuelle. Voyez, je hais les succubes. Elles sont sottes, irréfléchies, faibles, et surtout, n'ont pas le moindre honneur, ni la plus petite conscience de leurs agissements des plus misérables. Mais elles restent des démones, supérieurs aux êtres humains, alors comment devrais-je réagir face à une humaine qui obtient un tel sobriquet ? Avec joie ? »

Ce que pourrait ressentir Eris, c'est l'impression d'être un rongeur face à un quelconque serpent affamé tandis que Keleth pose sa dernière question, sa main se perdant lentement sur l'épaule de la monarque pour venir en chercher les quelques mèches désordonnées pour les ramener en arrière, découvrant tout autant le haut de son sein gauche à sa vue. La démone est loin, très loin d'être aimable malgré son caractère des plus calmes, mais surtout, elle laisse toujours ses propos en suspend, comme si elle souhaitait tenter Eris à la couper, à faire l'erreur de ne pas la laisser finir pour qu'elle puisse enfin justifier ses actions face à un outrage que ne devrait pouvoir se permettre un membre de l'humanité. En faite, cette discussion ressemble surtout à ces provocations lors de joutes, chaque soldat acceptant de se taire le temps que l'autre ait finit de se débarrasser du fiel qui lui pend le long de la langue, et il est bien possible que Keleth soit dans ce genre d'optique, à voir jusqu'où Eris acceptera de supporter l'humiliation graduelle de se faire briser son trône, envahir son espace personnelle, puis supporter ses paroles affables. Et pour être tout à fait honnête, elle a un dernier tour en main, et tandis qu'elle est toujours aussi proche d'elle, aussi gênante, aussi dangereuse, elle lève lentement son bras dans le champ de vision de la femme à la beauté étourdissante, sans pour autant venir accomplir le moindre mouvement supplémentaire. En revanche, elle pose sa dernière question, et celle-ci rayonne des véritables intentions de cette femme aux cheveux d'argent :

« Ou avec colère ? »

Et en cet instant, le fourreau du plus petit sabre se décolle du sol pour filer vers la paume levée de la démone, qui le rattrape sans regarder, et relève juste du pouce le pommeau pour qu'un centimètre de la lame apparaisse. Elle vient de s'exprimer, à voir ce qu'Eris compte lui répondre.
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Eris Langnar le lundi 23 janvier 2017, 01:35:56
Il fallait le dire et qu'elle se l'avoue, cette Keleth ne manquait pas de cran de venir ainsi dans la ville de Ghibli, l'une des principales demeures du Sultan du Sultanat des Sables Blancs. La cité était habituellement des plus protégée en chaque jour, mais les gardes de la ville ont dû la méprendre pour une sorte de mercenaire qui offrait ses services. Néanmoins, Eris pensait qu'ils auraient dû garder un œil plus vigilant sur les nouveaux arrivants, mais se montrait compréhensible néanmoins. La ville était proche d'une mer et était dotée de nombreux ports, donc il était assez difficile de pouvoir contrôler tout les voyageurs et voyageuses qui arrivaient en ces lieux, un exploit qui relèverait plutôt du divin. Et il n'y avait aucune garantie que toutes les identités étaient bien réelles. Avec un coup de magie, l'on pouvait changer et inter changer les apparences comme le nom. Il faudrait déployer des efforts énormes pour identifier les faux du vrai.

Mais toute sécurité avait ses faiblesses. La milice privée de la Langnar, une des meilleures au monde, n'avait même pas su se battre contre la démone qui était venue dans son propre palais et tous ceux sur son passage avaient été gravement blessées. Elle se sentait inquiète naturellement pour eux, après tout, c'était de sa faute si elle n'avait pu les protéger. Elle s'occuperait de 'l'invitée' nouvellement arrivée. L'audace qu'elle montrait témoignait de son assurance et de ses talents au combat, tellement au point qu'elle envahit l'espace privé d'Eris et brisa même un morceau de son trône, le croc plus précisément, enfin, un des crocs du dragon. Même si la Langnar la trouvait belle, elle savait faire preuve de discernement. C'était une tentative d'intimidation qui ne marchait guère sur la jeune femme bien qu'elle fût sur ses gardes.   

Mais Eris tint bon. Tout le long de son monologue, Eris garda un visage aussi impassible que de la pierre, un doigt tapotant contre les avant bras de son trône. Elle venait donc parce qu'elle avait un drôle de sobriquet... Celui de Succube du Désert, Keleth disant qu'elle les détestait, les trouvant stupide et bien inférieures. Demandant ensuite à Eris comment elle devrait réagir.

Un instant de silence passa et ensuite, un ricanement cristallin s'échappa d'Eris, amusée visiblement par la situation.

''Vous, qui venez d'une des plus anciennes et puissantes familles des Enfer, Keleth, vous... me demandez comment vous devriez réagir ? Moi, une humaine, créature encore plus inférieure qu'une Succube, aux os fragile et au corps facilement cassable ?'' Elle joignit ses mains calmement ensemble malgré la lame proche de sa gorge. ''Malgré la puissance, nous ne sommes jamais préparés a ce que l'avenir peut nous réserver. Je suis considérée comme l'une des magiciennes les plus belles et les plus puissantes de ce monde... Vous faites partie d'une des familles démoniaques les plus anciennes et les plus puissantes. Je n'ai pas su me préparer pour votre arrivée... Mais vous n'avez pas su vous préparer pour cela.''

Elle ouvrit la bouche et dit une petite série de mots. Sa voix n'était plus gracieuse et féminine comme avant, mais profonde et presque silencieux. Les torches de la salle du trône s'éteignirent et l'air se refroidit, comme si toute chaleur en ce monde avait disparu. Eris avait utilisé la puissance du grimoire familial, le Viik Torhan, chose qu'elle ne faisait que très rarement. Le grimoire était quelque chose de pensant, elle avait une conscience et chaque Langnar qui en avait été en sa possession, ce qui était très rare, car rares avaient été les femmes Langnar à le posséder, avait sa puissance magique augmenté considérablement et ajoutant au fait qu'Eris était déjà assez puissante depuis sa naissance... On devinait rapidement le résultat.

Mais le Viik Torhan avait des origines inconnues, que seule la Première, celle qui avait fondé les Langnar, connaissait. Bien qu'Eris, par moment... Avait su lui parler. Il n'avait rien d'hostile, mais sa mère lui avait toujours appris que tout objet possédant une conscience, magique ou non, était quelque chose de dangereux aussi bien pour les autres que pour soi-même. Quelque fois, le propriétaire ou la propriétaire du Viik Torhan mourrait dans d'étrange circonstance. Qui sait, l'utilisation de ce grimoire allait peut-être tuer Eris aujourd'hui.

Mais elle ne décidait pas de tuer Keleth. Non, elle n'avait pas prononcé un sort de mort. Elle avait d'autres intentions. Celle de faire comprendre a l'invitée surprise qu'il ne fallait pas tenter le désert. Le sort avait pour effet d'affaiblir grandement la démone, au point d'en perdre ses pouvoirs magiques et de devenir aussi faible qu'une simple humaine. Ce qui arriva.
 
Le sabre que tenait Keleth tomba au sol ainsi qu'elle-même tandis qu'Eris se levait doucement de son trône avec un sourire sombre et satisfait, regardant de haut ce qui était, il y avait quelques instants une démone arrogante et assurée. Les veines de celle-ci commençaient a virer au noir et ses cheveux prirent une teinte plus grise et plus terne, presque morte, vieillissant peu à peu, dépourvue maintenant de toute beauté, de toute puissance physique comme magique... avant qu'Eris ne cesse soudainement de faire fonctionner le sort. Les torches se rallumèrent et l'air redevint chaud, Keleth récupéra sa forme initiale ainsi que sa puissance.
 
''Vous pouvez évidemment me faire du mal, Keleth... Vous pourriez vous débarrasser de mes capacités magiques, je n'en doute pas, le temps que vous me tuez à main nue ou avec une quelconque lame. Cependant, dite vous ceci : vous ne savez pas ou se trouve ce dont j'ai invoqué. Ce n'est ni un démon, ni une créature magique... C'est quelque chose de bien plus ancienne et plus puissante que vous ne l'êtes. Nocif pour vous... Comme pour moi. Comme pour le monde entier d'ailleurs, je dois en présumer.'' Se retournant, elle prononça des paroles pour que le croc arraché retrouve sa place et que tout soit réparer. L'énergie nécessaire pour ce sort aurait été conséquente, mais Eris n'était pas une Langnar ordinaire.

''Suivez-moi. On va parler de cela... Dans un endroit plus calme.'' 

Elle lui fit signe de la suivre et tout en s'assurant qu'elle le faisait sans pour autant baisser sa garde, Eris errait de corridor en corridor jusqu’à ouvrir deux grandes portes en bois finement sculpté, dévoilant une salle d'une certaine longueur avec un plafond voûté couvert d'arabesques divers. Le milieu de la salle était habité par une longue table équipée de chaise de velours confortable et en son centre, une cruche d'eau ainsi qu'un couvert de verres en argent. La table était faite d'un bois doux, solide et assez rare, d'une longueur d'une dizaine de mètres. La salle était utilisée pour accueillir les divers Langnar ou des invités de marque pour discuter de certaines affaires ou bien pour des rassemblements secret dont elle avait l'habitude, notamment pour se renseigner sur son réseau personnel de renseignement qui s'étendait partout sur Terra ainsi que de consulter le Lord-Commandant de sa milice privée concernant les effectifs, et ce, dont ils avaient besoin ainsi que de présenter les affaires urgentes et des plus cachées.

Eris prit place au bout de la table, le dos de la chaise tourné a une fenêtre ronde de grande taille qui laissait passer a travers des rayons de soleil lumineux alors que le soleil commençait déjà à se coucher. Elle posa ses mains sur la table, regardant la démone droit dans les yeux, l'invitant a s'assir du regard si elle le souhaitait.
 
''En grandes personnes, Keleth, nous allons discuter calmement de ce qui s'était passé et de ce qui aurait pu passer... A présent, dites-le-moi : d’où avez-vous entendu mon surnom ? Qui l'avait prononcer ? Des humains ou bien des Succube ?''

L'esprit d'Eris fut ensuite toucher par une conscience familière, le Viik Torhan. Elle afficha un sourire. Elle avait du mettre en colère Keleth et blesser sa fierté. Elle pourrait tenter quelque chose de bien grave pour la jeune femme. Cependant, en cas d'attaque magique comme physique, la conscience de son grimoire la protégerait... et n'hésiterait en aucun cas et ne lambinerait pas sur les moyens qu'il pourrait utiliser pour neutraliser l'arrivante.
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Keleth le mercredi 25 janvier 2017, 23:51:14
« Vous, qui venez d'une des plus anciennes et puissantes familles des Enfer, Keleth, vous... me demandez comment vous devriez réagir ? Moi, une humaine, créature encore plus inférieure qu'une Succube, aux os fragile et au corps facilement cassable ? »

Bon, la démone ne savait clairement pas si la jeune humaine venait de faire cela exprès, mais elle venait de gagner de bien bons points à ses yeux, non seulement parce qu'elle venait de prouver par ces quelques paroles qu'elle avait très bien comprise ce qu'elle venait de lui dire, mais aussi qu'elle faisait preuve d'une vive intelligence, préférant ne pas répondre à sa provocation des plus directes, pour se contenter de rester analytique. Succube du désert ? Elle ne méritait pas un surnom qui mettait autant en doute son intelligence, sa capacité à faire la part des choses, mais surtout, de ne pas se laisser porter par un orgueil qui aurait tout résultat de lui porter fortement préjudice, étant donné que la démone aurait eut tôt fait d'agir si elle avait osée prendre la mouche, était autant de chose qui ne manquait pas de lui plaire, elle qui pourtant avait tout fait pour s'attaquer à son image, ou à sa prétendue supériorité en ce pays de sable fin, et de chaleurs étouffantes. Elle ne semblait toutefois pas avoir finie de s'exprimer, et c'est avec un calme certain que Keleth attendit que celle-ci reprenne sa parole laisser en suspens, sans baisser son arme, ni même chercher à faire le moindre mouvement, qu'il soit agressif ou pacifiste, car elle ne cherchait rien d'autre, dans le fond, que de découvrir toute la nature profonde de cette femme, de comprendre ce qu'elle faisait pour mériter un sobriquet aussi étrange, et aussi peu acceptable à ses yeux. La suite ne tarda pas à la surprendre, mais pour autant, ce ne fut pas non plus pour la mettre en colère, bien au contraire :

« Malgré la puissance, nous ne sommes jamais préparés a ce que l'avenir peut nous réserver. Je suis considérée comme l'une des magiciennes les plus belles et les plus puissantes de ce monde... Vous faites partie d'une des familles démoniaques les plus anciennes et les plus puissantes. Je n'ai pas su me préparer pour votre arrivée... Mais vous n'avez pas su vous préparer pour cela. »

Un choc. Pas de ceux physique bien entendu, mais c'est avec un sentiment des plus malaisants que la femme sentit soudainement les lieux se plomber, perdre de leur cachet sous l'effet d'une force étrange, profonde, sauvage, et qui n'eut tôt fait de la prendre pour cible, lui tombant dessus comme une chape de plombs, lui tournant la tête, et l'amenant à perdre l'équilibre. Les mots qu'avaient prononcée la dynaste n'avaient été que peu compréhensible pour la démone, qui pourtant connaissait nombre de dialecte de par son ancienneté surprenante, et c'est avec ce bien étrange constat qu'elle sentit ses forces s'évanouir, sa forme terrestre ayant tôt fait de lui faire comprendre que le lien avec sa forme démoniaque était en train de se rompre à une vitesse folle, et de la couper de sa puissance naturelle pour l'abandonner à une faiblesses des plus handicapantes. Elle chuta, mollement, glissant du trône de manière presque comique, le souffle court, tandis que son arme lui glissa des mains quasiment immédiatement pour aller rebondir au sol avec un tintement des plus significatif, celui de la déchéance, une déchéance qui ne lui plaisait pas trop, mais qui pourtant la fit sourire, alors même que sa vision troublée la laissait bien incapable de se défendre. Non seulement cette femme en avait dans la caboche, mais surtout, elle ne se laissait pas faire, et si on l'agressait, elle ne réagissait pas de manière directe, mais cherchait plutôt à remettre un peu les pendules à l'heure, rétablissant le rapport de force entre les deux entités, non sans paraître jamais violente. Et honnêtement, le fait que ses lèvres s'étirent en un fin sourire, ni narquois, ni feint, était en somme une sorte d'aveu : elle la félicitait.

Elle la félicitait de ne pas être qu'une humaine idiote se gaussant d'un surnom qui la rapprochait d'un monde démoniaque inférieur, et de le prouver par des actes qui la poussait, pour le coup, à mettre genoux à terre... ou fesses plutôt, vue la position ridicule dans laquelle elle était. Cette femme n'était pas qu'un petit être indécent et inintéressant... Elle était belle d'une insoumission qui la charmait, et qui la poussait à en savoir encore plus !

« Vous pouvez évidemment me faire du mal, Keleth... Vous pourriez vous débarrasser de mes capacités magiques, je n'en doute pas, le temps que vous me tuez à main nue ou avec une quelconque lame. Cependant, dite vous ceci : vous ne savez pas ou se trouve ce dont j'ai invoqué. Ce n'est ni un démon, ni une créature magique... C'est quelque chose de bien plus ancienne et plus puissante que vous ne l'êtes. Nocif pour vous... Comme pour moi. Comme pour le monde entier d'ailleurs, je dois en présumer.
 -  Je serais bien inconsciente de répondre par la positive. Je ne sais ce que vous avez appelée à votre aide, Eris, mais le fait est qu'il s'attaque à mon lien matériel en ce monde, amenant par là nombres de limites que je ne peux combattre. »

Alors que la dynaste s'exprimait, la démone ne manqua pas de ressentir la pression terrible sur ses épaules s'évanouir, marque de l'absence d'utilisation de l'objet dont elle venait de faire usage pour la maîtriser, et la ramener un peu à sa place. Elle ne s'était pas préparée à ceci ? C'est vrai, elle n'avait pas imaginée que le lieu serait capable d'être sous l'influence d'un objet assez puissant pour permettre un bannissement rapide, et même si elle ne pouvait ainsi attenter à sa vie, sous quelques forme que ce soit, cela l'ôtait de toute potentielle attaque envers Eris, ce qui toutefois n'était pas gênant dans l'immédiat. Keleth n'était pas une démone liée à la magie, pour être même honnête, elle était quasiment incapable d'en faire usage, ne pouvait se concentrer que sur les aspects mineurs de ses pouvoirs hérités par le sang. En revanche, cela lui avait permise d'être tout à fait invincible face aux formes de mysticisme direct, les sorts projetés à son encontre ne pouvait même lui infliger le petit dommage... Mais ce n'était pas le cas de l'objet dont la Dame des Sables faisait usage, car il s'appliquait à la zone entière, ne cherchait pas à l'amoindrir elle, mais venait plutôt éloigner le palais de la belle femme aux cheveux d'ébène des raccords démoniaux, scindant les deux plans, et donc ôtant la présence de Keleth en ces lieux. Soit cette chose était douée de conscience, soit Eris avait une grande, très grande connaissance en démonologie, et pour l'instant Keleth ne pouvait pas trancher, si bien qu'il ne fit rien d'autre que se relever tranquillement une fois ses forces récupérées, et renvoya la lame à son fourreau, avant de rameuter les deux pièces de forge à son flanc, non sans laisser un léger sourire parfaire l'expression plus calme de son visage :

« Suivez-moi. On va parler de cela... Dans un endroit plus calme.
 -  Je n'ai pas de raisons de refuser. Ouvrez donc le chemin, je vous suis sans intentions belliqueuses, ne craignez rien. »

De telles paroles auraient tôt fait d'êtres douteuses, et la démone en avait bien conscience, mais elle tenait toujours ses paroles, elle ne comptait pas lui faire de mal, et elle n'avait pas non plsu de raisons de le faire, car elle lui avait déjà prouvée une chose qui était bien suffisante pour qu'elle lui accorde nombre de clémences : Non seulement elle n'avait rien de la succube, mais elle était aussi loin de ces humaines qui ne se laissaient aller qu'à la protection de leurs gardes, et autres petits préférés prêt à tout pour défendre leur muse ! Elle ne vint donc rien faire tandis qu'elle suivit cette femme d'une rare beauté dans les différents couloirs du domaine, se glissa en sa compagnie dans les arrière-salles, bien moins décorées dans le fond que le reste des lieux, moins clinquants, mais tout aussi appréciables à l’œil, avant qu'elles ne finissant par atteindre une large salle munie de plusieurs meubles, mais surtout d'une bien longue table, où reposait une paire de couverts sûrement laissés là à l'attention de la maîtresse du domaine. Charmante, élégante, reposante aussi dans le fond, étant donné que la pièce semblait recouvrer un peu du cachet des premières parties du lieu que Keleth avait visitée, elle ne manqua pas d'ailleurs de contempler cela avec une certaine tranquillité, loin d'être impressionnée encore une fois, mais reconnaissant quand même le travail qui y avait été produit pour la qualité de l'ensemble. De son côté, Eris avait déjà prit part à sa place autour de la table, s'y étant installée d'une manière bien calme, avant de se permettre quelques propos que la démone vint à ouïr d'une oreille intéressée.

« En grandes personnes, Keleth, nous allons discuter calmement de ce qui s'était passé et de ce qui aurait pu passer... A présent, dites-le-moi : d’où avez-vous entendu mon surnom ? Qui l'avait prononcer ? Des humains ou bien des Succube ?
 -  Permettez que je m'installes avant de vous répondre. »

Ses pas furent légers, silencieux, et elle ne manqua pas d'être un brin théâtrale quand elle vint à se poser sur la chaise qui lui avait été désignée, avant que sa posture ne se fasse plus sérieuse, plus directe à l'encontre de la belle dame du désert, ses deux coudes se posant sur la table avant que ses mains ne viennent se joindre de manière assez nonchalante, contrastant avec la posture plus directe de la femme. Ses mots, ceux qui vinrent, furent loin des reproches qu'elle avait déjà exposée, et pour être tout à fait honnête, portaient enfin une marque de respect envers cette femme qui avait prouver sa valeur il y a peu. Délicate dans ses propos, elle ne manqua pas d'ailleurs d'en profiter pour laisser son regard couler sur la femme avec un air qui laissait entendre son appréciation de l'esthétique de cette camarade de discussion, et si les conditions avaient été un peu différente, qui sait quelle genre de propositions elle lui aurait déjà faite... Sauf que l'heure n'était pas vraiment à se laisser aller à quelques rapprochements de peu de vertus :

« Pour être parfaitement honnête, les premiers échos me furent passés en enfer, car certaine des plus basses entités commençaient à se poser des questions, non seulement sur vos capacités relatives, mais sur la potentielle véracité de votre nature. Vous le savez déjà, je hais les succubes, elles n'ont rien pour me plaire, et cela m'as naturellement poussée à venir vérifier de quoi il en retournait... »

Elle laissa sa phrase en suspens, pour se redresser un peu, et pour se maintenir ainsi bien plus droite, bien plus impérieuse, chacun de ses mouvement s'exprimant désormais non pas dans l'agressivité, comme cela avait été le cas plus tôt, mais une forme bien plus claire de connaissances de manières princières, supérieure hiérarchiquement. Pour la première fois depuis leur rencontre, Keleth avait choisit une posture qui tenait de sa nature hiérarchique, explicitant par là sa bonne éducation, mais surtout qu'elle n'était plus là en tant que juge, mais bien plus en tant qu'une représentante de sa famille, qu'elle se devait d'honorer de son bon vouloir, de son bon parler, et surtout, de ses bonnes grâces envers une personne qui possédait elle aussi une véritable valeur. Il n'était pas certain qu'Eris le remarque, il n'était pas non plus certain qu'elle comprenne ce que ce genre de changement pouvait entendre sur la mentalité de l'Exécutrice à son encontre, et pourtant les fait laissait entendre qu'elle avait quand même réussi à passer d'une usurpatrice, d'une femme de peu de valeurs, capable de se souiller d'un sobriquet grotesque, à une femme d'importance aux yeux de la démone. Après tout, quoi de plus honnête que cela : Rare sont celles qui sont capable non seulement de se prononcer dans un verbe agile et clair, amis aussi de mettre Keleth à terre ne fusse qu'un temps. Et rien que pour cela, l'archi-démone se voyait mal de ne pas lui offrir le minimum de reconnaissance, chose qu'elle alla d'ailleurs exprimer avec un calme souverain, et un timbre mut par l'honnêteté la plus flagrante :

« Désormais j'en suis certaine, non seulement vous n'avez rien de ces choses déchues plus sottes les une que les autres, mais surtout vous avez de la valeur en tant qu'humaine, une valeur que je ne puis qu'exprimer avec respect, et en cela mes questions vont changer un tant soit peu : En quoi ce surnom vous convient-il ? Car d'autres manières, vous auriez sûrement tout fait pour vous en séparer, pour le condamner, ai-je tort ? Je vous en prie, expliquez moi donc ce paradoxe. »
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Eris Langnar le dimanche 29 janvier 2017, 21:36:25
Confortablement assise sur la chaise des plus confortable de la grande salle. Bien qu'elle sût qu'il fallait laisser place aux meilleures choses pour les invités, la Langnar n'avait nullement oublié momentanément cette tentative d'intimidation que Keleth avait tenter de lui faire subir sur la jeune Langnar. Eris n'était nullement stupide, bien au contraire. Depuis son enfance, elle avait été enseignée les manières de la Cours ainsi que les règles principales du Noble Jeu, un jeu dont les nobles et ceux de la Haute mentionnaient rarement, mais qui existait depuis toujours. Le jeu ou les nobles étendaient leurs influences en douceur, leurs visages figés en des masques de politesses et de courtoisie, cachant une soif de pouvoir derrière leurs yeux. Chaque Maison avait l'habitude de vanter leurs exploits guerriers passés ainsi que ce qu'ils avaient apporté dans le monde. Les Langnar étaient bien différent. Lentement, mais surement, ils avaient tissés des liens extrêmement solide a travers le désert ainsi que dans l'entièreté de Terra et bien ailleurs.

Les Langnar étaient des serpents. Bien que beaucoup les considérassent comme des lâches au vu de leur manque d'exploits guerriers, bien qu'ils en aient bien évidemment, et des plus intenses et glorieuses d'ailleurs, les serpents avaient des crochets. Le père d'Eris avait des crochets, sa mère, son oncle Olgierd, sa grand-mère, la Doyenne de la famille, tout Langnar en avait. Ils savaient simplement attendre leurs tours... Comme Eris l'avait fait avec Keleth. Bien que son attaque ait été plus dangereuse pour elle-même que pour la démone. Utiliser le Viik Torhan était en dernier recours. Elle n'avait eu aucune autre idée sur le moment, bien que Keleth semblât plutôt avoir été impressionnée par le petit tour de celui-ci. Elle semblait même avoir abandonné toute envie de se battre, à première vue. Mais il fallait qu'elle reste sur ses gardes. Elle était peut-être aussi douée pour masquer ses vraies intentions, bien que cela fît contraste avec son honnêteté cassante de toute à l'heure.   

Elle fit un signe de la main quand celle-ci demanda de s'installer, l'invitant à en faire de même. Eris devait se montrer courtoise, même envers les invités impolis sauf si ceux-ci commettaient une faute encore plus grave que ce Keleth avait commise. Elle lui expliqua donc comment et ou elle en avait entendu parler, disant que les mots s'étaient transmis aussi aux créatures inférieures des enfers et encore une fois, ne manqua point d'exprimer son mépris pour les Succubes en générale. Une chance que Tessia était partie, sinon elle en aurait pâti, pensa Eris avec un certain soulagement. Keleth avait été pousser par sa curiosité pour en arriver au désert, dans le simple but d'enquêter sur cette Succube du Désert. Sur Eris. Son ego en prit un sacré bon coup, dans le bon sens, comme si l'on flattait dans le sens des poils. Eris était grandement friande de compliments.

Elle en était au moins assurée qu'Eris n'avait rien de ces créatures inférieures, qu'elle avait de la valeur aux yeux de la démone et encore une fois, le sourire d'Eris qui s'élargissait quelque peu témoignait de sa soif inépuisable de compliments. Cependant, elle lui posa une question qui était pourtant des plus évidente: pourquoi se laissait-elle appeler Succube du Désert. 

Une minute de silence passa, auquel Eris ne faisait que la regarder en silence, faisant attendre Keleth avant de doucement étirer ses bras de chaque côté de son corps, comme pour englober la pièce. 

''De la puissance... Naît l'arrogance, Keleth. Vous en êtes un grand exemple, vous comme moi sommes nés dans l'opulence et dans une famille puissante et ancienne. Vous êtes venus ici en massacrant une bonne partie de la garde en pensant que vous trouveriez une autre de ces humaines princesses gâtés qui n'ont qu'un seul recours, leurs gardes ou leurs magiciens. Votre haine des Succubes vous a aveuglés et j'aurais pu vous tuer facilement, Keleth... Avec une facilité déconcertante. Cette haine que vous avez, ce mépris qu'ils vous inspirent, vous aveuglera et vous mènera a votre chute. Bien des Maisons sont tombés dans l'oubli, car leur arrogance était bien trop grande... Bien trop.

Vous ne voyez que le bout de votre nez, Keleth. C'Est-ce qui aurait pu conduire a votre perte, en ce jour. Tuée par une humaine aux os fragiles portant le surnom de Succube... Savez-vous comment était née la famille des Langnar? Par une esclave. Une esclave, oui. La Première des Langnar, celle qui a fondé l'une des Maisons les plus puissantes du désert, n'était rien d'autre qu'au début une simple esclave dont les enfants ont été brutalement tués par des barbares alimentés par une haine féroce des peuples du désert. Mais elle n'avait jamais été soumise, ni vaincue... Elle restait intacte, malgré ce qui s'était passé.

Alors elle mena la plus grande rébellion que le désert ait jamais connu et anéanti la quasi-totalité de cette population de barbares, les faisant tomber dans l'oubli. Leurs paresses et leurs propres forces leur faisaient défaut. Chaque Langnar se souvient du passée... Et c'est-ce qui fait notre force sans pour autant être trop arrogants. Car nous commençons tous en bas, Keleth. Votre famille avait commencée en bas, la mienne aussi, celle des Korvander, celles de tout le monde.
 
En se rappelant de notre passé, on se remet en place en se disant tous que l'on pourrait revenir à l'état initial d'esclaves a la moindre faute... C'est ce qui fait notre force, nous, aux serpents du désert. Le passé. Nous en tirons des leçons. Nous savons respecter les faibles comme les forts. Les Succubes sont connues pour leur beauté et leurs force ainsi que leur supériorité aux humains...

Je suis belle, je suis intelligente, je suis supérieur aux gens de la petite populace sans pour autant me montrer horriblement arrogante. Je sais ou me situer. La raison pourquoi j'autorise les gens à m'appeler la Succube du Désert ?''


Elle rejoignit ses bras une nouvelle fois et sourit un peu plus.

''Car je suis arrogante, j'ai un gros ego et j'apprécie ce surnom. Ça me flatte, ça me plaît. J'ai vu des Succubes, j'en ai couché avec... J'apprécie les compliments grandement. Et me surnommer Succube en est un, de compliment. Même si pour certains, cela me qualifierait de pute. Ils vous inspirent le mépris, ils m'inspirent du respect. C'Est-ce mépris qui pourrait vous tuer un jour, Keleth... On n'est pas invincible. Moi non plus. Des gens puissants peuvent mourir de manière bête à tous moment.''

Elle fit glisser magiquement le couvert vers elle-même et se servit de l'eau avant de la faire glisser vers Keleth. Eris en but une gorgée avec une des coupes bien ouvragées.

''Satisfaite de ma réponse... Ou déçue ?'' 

Du début vers la fin, le ton d'Eris n'avait été qu’honnêtement tranchant et cassant sans pour autant perdre de sa gracieuseté et de sa politesse. Que lui importait la réponse de Keleth, elle l'aurait, au moins.
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Keleth le jeudi 02 février 2017, 02:58:44
La démone n'avait que peu obligation de se faire aimable, de jouer d'un calme, d'une écoute, qui lui était pour l'instant principale dans sa manière de se conduire et d'agir, et cela, en tant que tel, était une forme d'appréciation qu'elle offrait à celle qui se trouvait en sa compagnie, et qui était en train de lui parler de manière bien simple, notamment au travers de quelques formes de politesses qui lui permettait sûrement de conserver, à ses yeux, une situation sans tension. Il n'était pas commun pour Keleth de jouer franc jeu auprès d'une personne qu'elle pouvait considérée comme inférieur, il n'était encore moins commun qu'elle se permette de s'asseoir à la table d'un être qui ne lui était pas égal, car il s'agissait d'un este qui la mettait à même hauteur que ceux qui cherchaient, parfois, à égaler sa grandeur, son pouvoir, son indubitable nature à être au delà de toute création existante en ce monde. Pourquoi le faire en compagnie d'Eris ? Parce qu'elle avait montrée les crocs ? Parce qu'elle lui avait prouvée une certaine forme de grandeur ? Ce n'était pas aussi simple, et les choses pourraient être longue à expliquer, mais dans la pensées de l'Exécutrice, le message pouvait être traduit de telle manière : Je m'installe à ton niveau, et me met dans une situation d'échange et d'écoute parce que tu as prouvée, au delà de ce qui est conté à ton propos, que tu n'étais pas aussi banale, simple, et inutilement existante que l'on pourrait le croire de prime abord. Certain y verraient une certaine forme de pedance, d'arrogance, mais dans le cas d'une personne comme Keleth, une telle forme de réflexion n'équivaut qu'à une chose : du respect.

Toutefois, les choses ne se profilent pas aussi simplement que celle-ci pourrait le vouloir, car bien loin de lui répondre avec la même intelligence dont Eris avait fait preuve plus tôt, cette dernière se lança dans un descriptif plus ou moins agréable de la façon dont elle considérait son invité surprise, et les mots qu'elle eut le don d'employer ne furent pas vraiment au goût de celle qui se trouvait assise à l'autre bout de la table. Un aveuglement ? De l'arrogance ? Pensait-elle vraiment que son piège de plus tôt avait eut l'occasion de lui faire peur, de la mettre sur la défensive, comme une femme que l'on venait soudainement de surprendre par quelques procédés qui la laissait d'un coup incapable de produire la moindre action dans les instants à venir, comme pétrifiée face à un être dont la tactique submerge la puissance la plus résolue ? La démone n'était pas sotte, elle avait bien vue l'état progressif d'épuisement qui avait affecté la dynaste personne avec qui elle échangeait lorsqu'elle avait fait le choix d'user de l'artefact endormi dans les environs, et elle savait très bien que, de toute deux, elle était celle qui se mettait le plus en danger lorsqu'elle en faisait usage, se privant sûrement d'une énergie vitale qui pouvait lui manquer, contrairement à la dame à la tenue couleur sang. Mais elle ne répondit pour l'instant, elle la laissa continuer son propos, se contenta d'ouïr le sermon plus ou moins légitime de la femme sans faire de vague, ne voulant pas la couper par un comportement qu'elle jugeait d'elle-même un peu trop réactif. Elle avait encore nombre de choses à découvrir sur cette « succube » bien mal-nommée.

Croisant donc les bras, la femme considéra avec silence le restes des termes d'Eris, commença lentement à se faire sa réponse en tête, et ne vint pas même montrer une forme d'agacement, se conservant dans une tenue qui se voulait aussi respectueuse que calme, avec un certain timbre de classe qui n'était pas foncièrement du plus bel effet avec les vêtements que la femme possédait sur ses épaules. Une guerrière, une combattante, avec les comportements de la haute société, ce n'était pas franchement courant après tout, mais Keleth ne doutait pas que ce genre de cas pouvait effectivement se produire dans le désert, lui laissant ainsi le droit à penser que son hôte avait déjà put remarquer une personne comme elle par le passé. Mais on ne vient pas discourir de la même manière entre une noble déchue, et une démone dont la puissance surpasse largement le monde matériel, le monde humain, c'est bien ce qui était en train de la gêner alors que sa camarade de la journée lui parlait de repenser au passé, et à l'évolution d'une famille qui avait débutée soin histoire dans la fange, pour s'élever avec la force de milliers d'hommes. Mais trêve de grognements dissimulés, la femme venait de se laisser aller à la remarque que l'archi-démone souhaitait entendre, et c'est donc avec un sourire un brin plus honnête, un brin plus présent aussi, qu'elle vint à accueillir les prochains termes de la Reine des sables, ne manquant d'ailleurs pas de graver dans sa mémoire le moindre mot qu'elle venait à utiliser pour lui exprimer son attachement à ce surnom que la démone ne pouvait apprécier.

« Car je suis arrogante, j'ai un gros ego et j'apprécie ce surnom. Ça me flatte, ça me plaît. J'ai vu des Succubes, j'en ai couché avec... J'apprécie les compliments grandement. Et me surnommer Succube en est un, de compliment. Même si pour certains, cela me qualifierait de pute. Ils vous inspirent le mépris, ils m'inspirent du respect. C'est ce mépris qui pourrait vous tuer un jour, Keleth... On n'est pas invincible. Moi non plus. Des gens puissants peuvent mourir de manière bête à tous moment. »

Un léger hochement de tête de sa part, ce ne fut que la seule réponse qu'elle lui offrit à ces mots, et une réponse qui toutefois pouvait tout et ne rien dire, étant donné la propension de la démone à ne pas avoir afficher la moindre réaction plus tôt, terrée dans un silence respectueux et tout aussi lourd que les hautes pierres dont était constituée la bâtisse où elles venaient à échanger de manière aussi « courtoise ». Ce ne fut que lorsque la femme en face d'elle vint à reprendre la discussion, lui relancer la balle de manière bien calme que la démone se permise enfin d'entre-ouvrir ses lèvres, et de commencer à répondre au long monologue de la femme par des termes qu'elle voulut savamment choisit, afin de ne pas chercher à heurter cette Reine, tout en lui permettant de comprendre qu'elle se méprenait sur quelques points qui n'étaient sûrement pas les plus agréable à entendre de la part de l'Exécutrice :

« Satisfaite de ma réponse... Ou déçue ?
 -  Satisfaite de la réponse que vous m'avez donnée sur la question que je vous ai posée. En revanche, les termes précédemment usés n'ont que peu de valeur à mes yeux, et même, me mènent à réagir de manière potentiellement indélicate. »

Elle laissa la phrase en suspens un court temps, avant de finalement quitter sa précédente posture pour poser tranquillement ses bras sur la table, une manière simple de montrer que ses mains étant placées en évidence, la violence de quelques propos qu'elle pourrait se permettre de prononcer ne sauront faire écho avec la violence d'actes répréhensibles. Eris était en effet une personne fascinante pour elle, car elle avait une considération d'elle-même que la femme reconnaissait comme étant exemplaire, une forme de lucidité qui n'avait que possibilité de lui permettre de comprendre le monde, et de se défaire de nombres d'entraves pour finalement se placée comme une dirigeante émérite, dont l'humilité se tenait pour bien plus sage que chez grand nombre d'êtres humains. Pour autant, la belle dame aux yeux envoûtants manquait par là de nombreux détails, accessoirement celui que la personne devant elle, toute humaine qu'elle pouvait paraître, ainsi nue de forme démoniaque précise, et ne souhaitait de toute manière clairement pas ressembler à un imp quelconque, ou à ces formes inférieurs de démons qui cherchent à impressionner de leurs attributs difformes, n'en était pas moins l'un des plus grands dangers que ce monde portait. Et si l'on tient à son intégrité physique, on ne parle pas comme on vient de le faire à une personne de sa caste, de son importance, que cela soit perçu comme de l'arrogance, ou de l'inutile supériorité. Keleth appréciait le franc-parler d'Eris, et sa nature même à ne pas vouloir se débiner face à une forme de puissance largement supérieure, mais pour le coup, elle venait d'aller trop loin, et les mots qui suivirent ne furent ainsi qu'une expression honnête de ce manquement d'égard :

« Sachez, dame Langnar, que si vos propos auraient sûrement affecté en bien une entité humaine, il n'en est pas de même avec une personne de naissance démoniaque. La mort hante nos pas, la traîtrise suit notre ombre, le désir de vengeance ou de conquête guide nos bras. Les familles les plus hautes hiérarchiquement sont en effet des êtres qui ont montés leurs pouvoirs sur une pile de cadavres, mais qui ne peuvent désormais être détrônés. Arrogance ? Aveuglement ? Salvatrice réflexion sur un passé inférieur ? Soixante millénaires me furent connus en tant que bâtarde sans pouvoir, et ces soixante millénaires m'ont largement permise de comprendre ma place dans ce monde, et le besoin que j'avais de m'en libérer de ses chaînes. »

L'aura de la démone prit d'un coup une ampleur terrible, certes pas agressive, mais capable de faire ressentir un ire qu'elle cachait depuis maintenant plusieurs longues minutes, et qui aurait largement tendance de terrifié ceux qui ne sauraient se préparer à un tel impact inconscient. La table de bois, sous les mains de la démone, vient soudainement de pourrir, de se flétrir, de quitter définitivement la vie sous l'effet du soudain manque de retenue de Keleth, et si le Viik Thoraan pourrait comprendre cela comme une forme d'agression, ce ne seras que pour laisser face à lui une démone en train de bander sa volonté pour minimiser les effets du grimoire, ne l'annulant certes pas, mais le ralentissant de manière particulièrement claire, alors qu'elle reprend son propos en se calmant lentement, son aura s'adoucissant de plus en plus pour laisser finalement ses mots parler pour elle, sans qu'elle n'ai à faire usage de la pression naturelle dont exulte son être.

« Le passé est différent d'une personne à une autre, catégorisé autrui ne mène qu'à l'asservissement de sa propre pensée. Ne vous est-il pas venu à l'esprit que vous auriez put perdre la vie avant même de me bannir dans mon plan d'origine par le biais de votre artefact ? Et je parles bien de bannissement, autrement dit, la mort ne serait pas venue me cueillir, au contraire des risques que vous encourez. De même, ne penseriez vous pas que je pourrais originellement agir de telle manière que votre œil ne saurait capter mon mouvement, avant que votre tête ne vienne toucher le sol de votre maisonnée ? Vous êtes intéressante Eris, d'une grande beauté, et d'un présence d'esprit toute honorable, et c'est bien pour cela que je souhaites en apprendre plus. Mais n'allez pas confondre mes gestes, mon intérêt pour vous peut bien flancher sous l'effet de propos qui seraient largement inappropriés ! »

Soupirant enfin, calme, elle prendra un court temps pour fermer les yeux, puis les rouvrit, affichant alors un visage amical, détendu, bien plus proche de son comportement originel que de la soudaine colère qui venait de l'emporter bien loin de son humanité pendant quelques instants. Ses mots eux-même changèrent d'ailleurs du tout au tout, et quand elle vint finalement de nouveau ouvrir les lèvres pour faire l'expression de son appréciation envers Eris, ce fut d'une voix claire, agréable, et presque chantante.

« Mais oui, j'ai entendue votre justification, et elle me convient dans sa présentation. Je dois avouer que j'aurais bien à accepter pareil surnom, c'est peut-être d'ailleurs ce qui fait que je n'en possèdes pas. N'hésitez pas à poser vous même vos question, après tout nous ne sommes pas au tribunal, et je ne suis sûrement pas seule à me questionner sur mon interlocutrice, n'est-ce-pas ? »
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Eris Langnar le samedi 18 février 2017, 05:02:37
La vipère était fourbe, vicieuse et mordante. Se cachant dans des broussailles ou sous le sable en attendant d'une proie pour se nourrir, elle se fondait particulièrement bien dans le décor. Peu importe ses écailles, la vipère saurait toujours se fondre dans un décor pour bien piéger sa proie. Et quand elle approchait, approchait et approchait, malgré toutes ses défenses... La vipère réussirait toujours à prendre par surprise son adversaire, quel que soit ses capacités ou sa taille. Et la Vipère du Désert avait des grands moyens pour faire du mal. Elle avait sa propre milice privée, taillée pour combattre un grand nombre et de type d'adversaires. Il y avait des cavaliers hors-pairs, des lanciers maniant la lance d'une manière phénoménale, des maîtres de l'épée capable de s'occuper de dix hommes avant d'être blessés. Et des magiciens hors-pairs capables de sorts destructeurs.

Mais elle savait aussi que cela ne suffirait pas contre la démone des enfers, Keleth. Cela ne suffirait point. Même préparés, ils ne pourraient rien faire. Alors le Viik Torhan joue un rôle décisif. L'ultime instrument de guerre et de destruction. Aussi ancien que la Première Langnar, même bien plus. Ce grimoire renfermait des choses interdites qui affecteraient le monde entier... Et c'était pour cette raison que les Langnar l'utilisaient de manière limitée, modérée. Nulle doute que cela pourrait tuer bien des personnes, entre de mauvaises mains. Et c'était pour cela que comme pour tant d'autres raisons, les Langnar avaient développé pour chacun et chacune des aptitudes incroyables pour la politique. Eris en était un exemple. Ses parents étaient, toutes les deux, excellents politiciens, encore plus sa grand-mère, alors aucun doute qu'elle aurait hérité de ses talents.   

L'habileté à jouer une autre personne était facile pour Eris. Elle savait jouer un rôle et en ce moment, elle gardait un calme impassible devant Keleth tandis qu'elle lui expliquait sa vision des choses. Son sourire ne disparaissait jamais, même quand la table s'était flétrie et que Keleth avait dorénavant une mine intimidante. Eris jouait le rôle d'une dame bien calme, mais elle restait tendue, en alerte dans le fond, tandis que le Viik Torhan était passif, impassible et calme comme l'eau d'un lac. Malgré la colère de la démone, Eris n'en avait tout simplement rien à faire. Elle s'était exprimée et ne comptait point changer d'avis.

-Non, en effet, j'ai bien une question : votre famille a-t-elle l'or nécessaire pour rembourser cette table maintenant toute flétrie et pourrie ? Mine de rien, elle n'avait jamais été achetée et était restée là depuis des millénaires, bien avant votre venue en ce monde.

Avec un sourire, elle tapota du bout d'un doigt la table qui en quelques secondes, retrouva sa gloire d'antan, aussi belle qu'au premier jour.
 
-Mais malgré le fait que le Viik Torhan peut me procurer ce que je veux en information, je ne sais pas tout, en effet. Comment fonctionnent vos politiques ? En avez-vous tout simplement une, semblable à ceux auquel les humains se livrent, un jeu d'influence et de complots ?
 
Eris but une nouvelle fois une gorgée d'eau claire et sourit tout en regardant la démone dans les yeux malgré la distance qui les séparait.

-Et surtout, sont-elles aussi fortes que vous ? Avez-vous une armée qui se terre comme dans de nombreuses histoires farfelues, prêtes à anéantir le monde dans lequel nous vivons ? Mine de rien, les histoires peuvent bien venir de quelques parts ou bien n'être qu'un simple tissu de mensonges couvrant la vraie vérité. Parfois, je me demandais même qu'attendiez-vous pour envahir le monde et tous nous massacrer, nous, êtres semblables aux animaux les plus brutaux qui peuvent exister, remplis de choses mauvaises. 
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Keleth le samedi 04 mars 2017, 21:54:09
La femme devant elle n'avait pas cillée le temps de sa colère, elle n'avait pas perdue sa contenance, et ne c'était pas non plus laissée aller, à quelques renforts de cris, à lui dire qu'elle n'avait pas le moindre droit d'agir ainsi dans son domaine, ce qui était en soi le cumul de plusieurs éléments dont elle pouvait être bien fière, peu de personnes pouvant ainsi conserver le plus pur de leur calme dans une situation aussi soudaine et agressive. Keleth n'allait pas pour autant se montrer dupe d'un tel comportement, elle se doutait qu'elle n'était pas restée de marbre face à son changement clair de manière d'agir, mais elle n'en avait pour autant pas fait la moindre démonstration, prouvant par là qu'elle avait sûrement déjà dut jouer de force morale envers un être aussi ou plus puissant qu'elle, et qu'elle avait parfaitement le don de gérer ce genre de bougre en ne les laissant pas se trouver le confort d'une réaction moins classique pour se complaire dans leur rage. Décidément elle accumulait les bons points du point de vue de la démone, quel gâchis qu'elle soit appelée succube par ses confrères, elle mériterait une reconnaissance bien plus importante que celle-ci, mais encore une fois elle n'était plus là pour lui dire à quel point elle détestait ce genre de terme, le sujet était passé, et toute deux avaient eux à s'exprimer sur ce détail. Non maintenant elle avait plutôt laissée la parole à son hôte, attendant que celle-ci se permette la recherche des quelques informations qui sauront faire son plaisir, et parfaire son besoin curieux de découvrir qui se trouve exactement en face d'elle. Et honnêtement, sa première phrase fut un peu nébuleuse à comprendre pour la démone, avant qu'elle n'en capte l'humour sous-jacent :

« Non, en effet, j'ai bien une question : votre famille a-t-elle l'or nécessaire pour rembourser cette table maintenant toute flétrie et pourrie ? Mine de rien, elle n'avait jamais été achetée et était restée là depuis des millénaires, bien avant votre venue en ce monde. »

Elle doutait fort que la femme en face d'elle soit au courant de son âge, sinon elle ne se serait sûrement que peu permise de la considérer comme plus jeune que le beau mobilier en bois qu'elle venait de flétrir à cause de la malveillance qu'elle avait émise bien malgré elle dans son accès de colère. Toutefois, est-ce qu'elle était vraiment en train de lui demander si elle avait l'argent nécessaire pour repayer cela, alors même que la moindre pièce de sa tenue serait en mesure de couvrir les frais pour une salle entière ? En fait non, et elle le remarqua quand elles femmes se contenta d'un brin de magie pour offrir à la table sa première jouvence, la retournant à un état resplendissant, et laissant à Keleth le goût amer d'une magie ancienne qui n'était pas vraiment en phase avec sa propre nature, bien plus belliqueuse, bien moins bienveillante, mais surtout relativement sensible aux sortilèges qui lui étaient proches. La démone n'aimait pas l'usage de la magie à ses environs, car il s'agissait bien là d'une de ses seules faiblesses. Née sans magie, vivant sans magie, et n'en usant désormais que part les babioles conçues par Laghturia, sa sœur, elle avait énormément de mal à se protéger autrement des assauts de ce type, et c'était bien pour cela que sa vie avait connu plus d'un revers cruel dans son enfance. Enfin, pour l'instant elle n'exprima ni son aversion pour l'art ésotérique dont Eris avait fait l'usage sur la table, ni sur les questions qu'elle avait posée, se contentant de rester des plus calmes et simple en attendant que la femme reprenne son discours, car elle sentait bien que cette dernière avait encore fort à dire avant de lui offrir un temps d'explication.

« Mais malgré le fait que le Viik Torhan peut me procurer ce que je veux en information, je ne sais pas tout, en effet. Comment fonctionnent vos politiques ? En avez-vous tout simplement une, semblable à ceux auquel les humains se livrent, un jeu d'influence et de complots ?
 -  Nous en avons une, mais finissez donc vos questions, que je puisses répondre à toute d'un trait. »

Elle profitait qu'elle soit en train de se désaltérer pour se permettre ce rapide propos. Après tout, il était plutôt simple de lui offrir les réponses à ses questionnements, et bien loin d'être dangereux étant donné que pas mal de choses restaient généralement houleuse pour la société humaine dés qu'il s'agissait des démons, à tel point qu'ils étaient souvent vu comme des entités barbares, sans conscience, et prêt à tout pour plonger le monde humain dans un chaos perpétuel, au nez et à la barbe du divin. Et puis franchement, que risquait-elle à témoigner de cela envers cette femme humaine, dont la seule défense en l'état actuel des choses avaient été un grimoire qui certes pouvait lui faire des dégâts, ce qui restait un exploit, mais qui aurait plus vite tendance d'achever les forces de son utilisatrice plutôt que de lui porter un coup de grâce ? Non, elle était en pleine disposition pour lui offrir tout les renseignements qu'elle souhaitait, simple échange à ses yeux pour lui avoir sabotée une bonne partie de sa garde armée, et pour être rentrée ici comme une sauvage prête à dévaster la moindre colonnade de pierre sur la simple base de rumeurs qu'elle avait entendue de bien loin. Elle espérait simplement qu'Eris choisisse de ne pas taire ses réelles questions par trop plein de bonne tenue, et qu'elle se permette de s'exprimer de manière claire sur les choses qu'elle souhaitait découvrir, autant sur le monde démoniaque que sur son invitée aux cheveux d'argents :

« Et surtout, sont-elles aussi fortes que vous ? Avez-vous une armée qui se terre comme dans de nombreuses histoires farfelues, prêtes à anéantir le monde dans lequel nous vivons ? Mine de rien, les histoires peuvent bien venir de quelques parts ou bien n'être qu'un simple tissu de mensonges couvrant la vraie vérité. Parfois, je me demandais même qu'attendiez-vous pour envahir le monde et tous nous massacrer, nous, êtres semblables aux animaux les plus brutaux qui peuvent exister, remplis de choses mauvaises.
 -  Hum désolé de vous surprendre, ou peut-être de détruire un peu quelques croyances humaines connues, mais nous sommes bien loin de ce genre d'activité désormais. Le premier projet d'expatriation sur d'autre plans, d'autres terres remontent à mes jeunes années, et pour être parfaitement honnête, nous cherchions principalement des ressources d'une nouvelle qualité, point d'envahir et de trucider. »

Elle fit une pause, et hésita à parler précisément de ce passé, qui restait bien loin pour elle, mais qui avait sûrement toute valeur historique en un monde où les questions sur la démonologie, le contact des forces pures du monde « abject », que tant de poètes et d'écrivains avaient décrit comme un bourbier de sang et de glaire où moisissent les âmes des défunts, ou la culture démoniaque, n'en était qu'à leurs balbutiements. Redressant son regard sur le visage d'Eris, cette belle femme du désert au teint basané, si différent de la pâleur impressionnante de sa propre peau, Keleth l'observa un court temps dans un silence complet, jugeant du mérite que cette femme pouvait avoir à obtenir pareilles informations, se demandant de manière bien calme si elle faisait le bon choix en se lançant dans un tel détail lors de ses explications. Et finalement, elle en vint à se dire qu'elle pouvait jouer franc-jeu pour une fois, après tout elle n'avait pas grande valeur à agir comme une cachottière, et quitte à ce qu'elle veuille obtenir de plus amples détails sur son hôte, elle se devait bien de prendre un peu le contrôle de la discussion en se permettant d'abord de s'exprimer sur sa propre personne. C'était donnant-donnant, et puis quand elle y réfléchissait un peu plus encore, elle se sentit même plutôt heureuse de raconter cela, elle qui avait si peu eut l'occasion d'offrir les informations qui tournaient autour de l'implication de sa famille dans le changement des Enfers, et qui se sentait aussi passablement bien à l'idée de pouvoir conter une histoire assez inédite à son interlocutrice, sa propre histoire, qu'elle tenait pour passablement secrète tant elle manquait d'appréciation pour les durs centenaires de l'aube de son existence :

« Je vous laisse le droit de me couper à un moment si je vous perds, mais je vais me permettre de vous conter une vieille histoire pour répondre à vos questions. Autrefois, dans ma pleine jeunesse, il y a bien soixante-cinq millier d'années, les enfers étaient sous la domination d'un seul être, et ses mots étaient les lois de notre monde. Belliqueux, son principe était d'écraser les familles montantes dans la hiérarchie démoniaque, afin de garder un plein contrôle, tout en préparant sa domination sur d'autres mondes, d'autres êtres. Sauf que certains démons ne purent accepter pareille comportement. Rapidement, une défense se leva, dirigée notamment par mon vieil ancêtre, celui qui m'as apprit à combattre. Cet être idiot vaincu, nous parvînmes rapidement à constituer un nouvel ordre dans les enfers, un ordre de puissance, de forces, permettant d'ériger les fondations de notre société, extrêmement hiérarchisée, où chaque strates, chaque noms, chaque terres convient à un rang précis des caste de notre peuple. Les grands hiérarques, que vous appelez parfois archi-démons, sont généralement des chefs de familles, voir des membres importants d'une famille particulièrement puissante. Puis, au milieu de cela, ni démon, ni archi-démon, ni autre, il y a l'Exécuteur, ou l'Exécutrice en charge, qui représente la loi, et l'applique à tout être lié aux enfers. Je suis l'actuelle Exécutrice, donc je peux témoigner que peu sont ceux qui sont même capable de juger pouvoir me défier. »

Elle s'arrête, puis réfléchit, et se prend à une dernière phrase :

« Oh et nous avons rapidement quitter les désirs de notre ancien dirigeant, pour simplement considérer notre besoin d'expansion coloniale par simple survie. En somme, une grande partie des démons sont présents dans le simple but de profiter d'une terre qui leur convient plus que leur monde d'origine, ce n'est pas plus compliqué que cela ! Est-ce que ces explications vous conviennent, ou venez vous à en vouloir d'autres, plus pointues ? »
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Eris Langnar le dimanche 05 mars 2017, 22:08:49
Les mains jointes, Eris écoutait toujours Keleth avec cependant une plus grande attention, avide d'en savoir plus, tout en conservant sa garde. Bien qu'elle se sentît calmée, Eris savait qu'elle avait touché un point sensible en la provoquant de cette manière, en la traitant d'arrogante qui ne voyait que le bout de son nez. Mais c'était comme ça qu'un serpent pouvait faire aussi. Faire mine de mordre en montrant de l'hostilité sans autant le faire. Elle testait, voyait, analysait, pour savoir ce qu'elle pouvait faire vraiment en cas d'attaque. Elle avait donc évaluée que si elle venait à combattre Keleth et qu'elle réussissait à la vaincre, il y aurait incident diplomatique puisqu'il y avait bien une politique chez eux.

Elle lui expliqua ensuite que les histoires d'invasions sur le monde entier avec une horde de monstres venus des enfers étaient maintenant bien éloignées et ces temps-là étaient révolus. Honnêtement, et sans doute sans qu'Eris ne le sache, cela l'avait rassurée. Elle n'aurait guère voulu vouloir essayer de combattre des démons anciens ou pires, des archidémons. Ces choses-là devaient surement être des saloperies sans nom. C'était aussi pour cela qu'Eris évitait grandement les invocations, par peur de perdre le contrôle de ce qu'elle avait appelé et ainsi causer des ravages et des dommages irréversibles aux locaux comme au monde. Mine de rien, elle voulait garder bonne réputation. Puis Keleth sembla avoir un instant d'hésitation un moment, ce qui surprit Eris. Avait-elle un dilemme à faire ou hésitait-elle à poser une question à Eris ?   

Enfin, elle parla et Eris écouta de nouveau avidement. Il y avait bien soixante-cinq milliers d'années de cela – Eris fut un peu surprise sur le coup de sa vieillesse malgré sa jeune apparence qui lui donnait une vingtaine d'années -, les enfers étaient dirigés par une seule et puissante entité dont les désirs devenaient des ordres. Peu enclin à partager ses pouvoirs, il réduisait à néant ceux qui atteignaient un certain seuil de pouvoir tout en préparant ses plans de conquêtes d'autres mondes et d'autres plans. Les démons, n'acceptant guère ce genre de choses, se rebellèrent contre lui et rapidement, il tomba du siège de son pouvoir, vaincu par l'ancêtre de Keleth et les rebelles instaurèrent un nouvel ordre, décernant des terres selon les castes et l'espèce démoniaque placée selon leur nouvel hiérarchie. Elle révéla ensuite qu'elle était en quelque sorte la police en tant qu'Exécutrice du moment.

-Non Keleth, tout est clair, répondit Eris avec un joli sourire de sa part en reprenant une gorgée de son eau. Votre peuple est fascinant, bien qu'elle inspire une certaine crainte aux gens de ce monde, même a moi. Les invocations de démons ou des choses de ce genre, très peu pour moi. Malgré ma maîtrise de la magie, je doute de pouvoir contrôler quelque chose que j'ai invoqué d'un autre plan.

Elle resta silencieuse un moment et dit ensuite.

-Dite moi, Keleth, a quoi donc ressemble les Enfers ? Sont-ils forcément comme nous le pensons, des flammes qui brûlent en permanence avec des âmes errantes en douleurs ou bien est-ce quelque chose d'autre ? Mine de rien, je ne les ai jamais visités. J'imagine que la perception des Enfers doivent varier selon chaque culture et peuple. Avez-vous une quelconque religion en bas... ?

Eris afficha ensuite un autre doux sourire.

-Enfin, si les Enfers se situent évidemment en bas, sous la terre. Qui sait, peut-etre que les Enfers ne sont qu'une autre dimension aussi, tiens. Je ne suis qu'une pauvre humaine qui ne sait rien du tout sur ces mondes, ne se contentant que d'errer en cette terre jusqu'a ce que ma mort viendra.
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Keleth le jeudi 09 mars 2017, 02:09:25
La monarque semblait particulièrement intéressée par son discours, elle qui avait des doutes sur sa compréhension, ou sa croyance en ses explications, elle fut plutôt étonnée de découvrir dans la femme du désert autant d'écoutes, et de plein silence, alors que la démone parlait quand même d'un sujet de longue date, et donc porteur, généralement pour bien du monde, d'une grande part de conte et de racontard. Bon, elle avait quand même sentit une surprise réelle du coté de son interlocutrice alors qu'elle avait annoncée les soixante-cinq mille années qui la séparait de sa naissance, mais au delà de ça elle ressentait tout de même une tranquillité d'esprit quasiment parfaite de la part d'Eris, et cela lui plut, encore une fois, même si elle ne se doutait pas pour autant de toute l'analyse dont son hôte était capable à mesure qu'elle s'épandait sur la situation des enfers, et son incroyable revirement de situation. Après tout, il était vrai que cette femme cachait bien, voir même très bien son jeu, et que le masque perpétuel sur son visage n'avait qu'autant de perfection que la beauté de la dame de Ghibli, si bien que la démone n'avait pas la moindre possibilité de lire à l'intérieur de ses prunelles, ou de ses traits, les réactions plus profonde de celle qu'elle avait passablement agressée plus tôt. Bonne chose ou non, il fallait bien avouer que Keleth n'avait pas vraiment l'habitude de ne pouvoir se permettre cette lecture approfondie, mais elle ne s'en sentait pas pour autant trop frustrée, profitant de cette occasion pour se mettre un peu au défi, et chercher d'autres manières de capter les réactions de la belle femme au teint sombre.

Comme, par exemple, toute l'attention qu'elle portait à ses termes, synonyme de sa surprenante curiosité :

« Non Keleth, tout est clair. Votre peuple est fascinant, bien qu'elle inspire une certaine crainte aux gens de ce monde, même a moi. Les invocations de démons ou des choses de ce genre, très peu pour moi. Malgré ma maîtrise de la magie, je doute de pouvoir contrôler quelque chose que j'ai invoqué d'un autre plan. »

Elle ne répondit pas, mais put s'amuser de manière un peu muette sur ce qu'elle venait de lui dire, pas par moquerie, mais bien grâce à la franche honnêteté avec laquelle Eris venait de lui confier son inconfort vis-à-vis des entités de nature démoniaque, ce qui ne laissait pas foncièrement l'Exécutrice indifférente au niveau de sa perception de la belle femme du désert, et lui donnait presque envie de la taquiner de manière un peu plus directe. Mais elle n'en fit rien. Elle préféra plutôt se laisser aller à quelques pensées qui n'avaient pas vraiment de relations avec leur discussion actuelle, se rappelant à quel point les mages capable de véritables convocations étaient généralement vu comme des êtres de biens basses extractions par les différentes castes du plan démoniaque, méritant la mort la plus immédiate possible quant la moindre petite faute était commise aux cours de leurs rituels. Elle se demandait d'ailleurs si cela n'était pas en lien avec le fait que les démons étaient ainsi perçus comme les pires créations de ce monde, et donc les choses les plus dangereuses et imprévisibles à rencontrer ou appeler dans ce domaine d'existence ! En tout cas, elle ne s'en doutait sûrement pas, mais en se présentant comme une femme qui n'avait pas la prétention de pouvoir se permettre de convoquer et d'appuyer sa domination sur un démon, elle s'était montrée d'autant plus intelligente et louable aux yeux de Keleth qu'elle ne l'était déjà auparavant... Suffisamment même pour que la puissante archi-démone se trouve l'envie de lui confier un bien étrange secret, même si elle préférait encore attendre, et se contenta donc de poursuivre son écoute de la monarque, qui elle repartait sur ses précédents propos :

« Dite moi, Keleth, a quoi donc ressemble les Enfers ? Sont-ils forcément comme nous le pensons, des flammes qui brûlent en permanence avec des âmes errantes en douleurs ou bien est-ce quelque chose d'autre ? Mine de rien, je ne les ai jamais visités. J'imagine que la perception des Enfers doivent varier selon chaque culture et peuple. Avez-vous une quelconque religion en bas... ? Enfin, si les Enfers se situent évidemment en bas, sous la terre. Qui sait, peut-être que les Enfers ne sont qu'une autre dimension aussi, tiens. Je ne suis qu'une pauvre humaine qui ne sait rien du tout sur ces mondes, ne se contentant que d'errer en cette terre jusqu’à ce que ma mort viendra.
 -  Avant toute choses, je me permettrais tout de même de vous dire que je doute que vous alliez errer en ce monde sans raisons et connaissances jusqu'à votre mort. Vous êtes curieuse, intelligente, et ces deux éléments, à eux seuls, ont grandes forces pour éviter aux gens de se perdre, de s'oublier, de stagner. »

Elle parlait en connaissance de causes, cette philosophie l'avait sauvée quand elle avait commencée à se déplacer sur Terra, quand elle s'était retrouvée à devoir survivre avec deux âmes dans un seul corps, et si elle n'avait pas eut l'intelligence de comprendre les coutumes des lieux, de déceler les potentiels chutes d'un royaume, d'un empire, et si elle ne s'était pas découverte des lieux où elle pouvait assurer sa survie malgré des forces bien moindre, elle ne serait pas là pour discuter. Non, quelqu'un qui, comme Eris, est capable de gérer les sautes d'humeur d'une archi-démone en proie à une certaine colère, qui ne s'est pas encore trouvée déchiquetée par quelques procédés malhonnête par celle-ci, qui est au pouvoir depuis des années et qui pourtant n'as pas encore connue la trahison ou l'assassinat, ou même qui se présente d'elle-même comme une personne d'une pleine humilité, par conscience de sa place dans un univers de conflits, n'a pas vraiment à craindre au yeux de l'Exécutrice, et même pourrait se prétendre bien plus importante que son comportement le laisse entendre jusqu'ici. Mais de cela, elle ne comptait pas faire la morale, ou le souligner, il y avait plus important, ou intéressant à dire, et Keleth considérait que ses termes précédents étaient bien suffisant pour laisser entendre à la femme le tout de son propos. Elle alla plutôt s'étirer un peu la gorge, de manière à éclaircir sa voix, puis, se détendit avant d'observer la femme de l'autre coté de la grande table, et placer son regard droit dans le sien, enchaînant dés lors sur des termes plus doux, plus amusés, en tout cas de sa part :

« Puis-je me permettre un petit aveu ? Oh je crois que je vais le faire, vous le méritez, et vu toutes les bonnes surprises que vous m'avez offerte, je pense que je peux me permettre de vous en offrir une ! Sachez que la difficulté de convocation et de domination d'un démon n'est pas vraiment dépendante de son rang, mais plus de sa sensibilité magique. Plus il est lié à l'immatériel, moins celui-ci a d'emprises sur lui. En ce sens, ceux qui, comme moi, n'ont AUCUN liens avec la magie protègent jalousement leur nom véritable. Dites vous qu'en l'apprenant, non seulement je ne pourrais résister à votre appel, mais surtout j’apparaîtrais aussi faible qu'un nourrisson. »

Elle disait cela en tout honnêteté, mais surtout avec un large sourire, comme si le fait de se permettre pareil propos étaient un véritable soulagement pour la femme, ce qui n'était en soi pas faux étant donné que ce genre de cachotteries n'étaient pas vraiment dans son caractère, et qu'elle préférait encore l'annoncer quand elle le pouvait plutôt que de se dissimuler au travers de quelques tournures de discussion fatigantes. Au moins, ainsi, elle se permettait de prouver qu'elle jouait franc-jeu avec la monarque, d'une manière que certaines entités démoniaques évalueraient comme dangereuse, voir suicidaires, mais pour l'occasion, Keleth n'avait point sentie de mensonges dans les propos de son hôte plus tôt, et ainsi se trouvait quasiment certaine qu'elle ne ferait pas mauvais usage de ce qu'elle venait de lui offrir comme information, y découvrant le plaisir de la connaissance, mais pas celui du pouvoir. Et puis elle avait bonne espoir qu'en découvrant ainsi que celle se trouvant devant elle n'était pas invincible, Eris puisse se permettre désormais de la considérée comme une invité un peu plus... normale que plus tôt, peut-être même une simple camarade de discussion. Bon elle n'attendait pas pour autant que cette dernière oublie qu'elle avait élimée une bonne partie de sa garde sans prévenir de sa venue mais bon. Qui sait, avec un peu de chance, peut-être pourront-elles enfin sortir de cette prudence commune en se faisant un brin confiance ? Ce serait du moins préférable, plutôt que de rester de manière permanente sur ses gardes, au point de perdre une qualité de conversation dont Keleth ne souhaiterais la disparition :

« Pour ce qui est des Enfers... Il s'agit d'un domaine dont généralement les gens ne doutent pas de la taille, et de l'incroyable variété qui s'y trouve. Alors, oui, une partie des enfers sont comme on les décrit, des vastes champs enflammés, aux teintes sombres, et où le sang de millénaires d'affrontement ont rougit la pierre de manière permanente. Mais résumer ce lieu à cela est sot. Certaines parties sont des niches magiques aux cristaux tranchants, des déserts d'un danger palpable, où se cachent des bêtes non moins mortels, ou encore des abîmes sans fonds, remplit d'une eau noire comme l'encre, y cachant de terribles secrets. Si je devrais trouver un point commun entre tout ces lieux, je parlerais sans doute de stérilité végétale, menant bien sur à un perpétuel affrontement entre les différentes espèces pour se repaître, et vivre. »

Elle laissa une courte pause se produire entre ses propos, où elle chercha à quérir un court quelques informations sur le visage d'Eris, mais celle-ci ayant toujours placée son masque de courtoisie sur ses traits, elle ne parvint guère à y trouver le moindre indice sur sa perception des choses vis-à-vis de ses termes. Tant pis, elle enchaîna du coup sans attendre, reprit vivement son explication avec un visage toujours souriant, entrant un brin plus dans le détail.

« Mais je suppose que la question vas pour se poser sur l'aspect de mon propre lieu de vie n'est-ce-pas ? Eh bien vous ai-je dis que votre désert et votre soleil m'ont passablement chauffé le sang ? Il y a une bonne raison à cela, j'habite dans une partie... singulière des enfers, nommé Cocyte, Cocytus, ou Cocytius. Considérez qu'il s'agit d'une large plaine de neiges et de glaces, au plus profond des Enfers, où nombres de lacs gelés se dissimulent sous les épaisses couches blanches, prête à engloutir dans leur gel millénaire les inconscients qui y passent. Et au creux de ce monde aux reflets aussi stupéfiants que létaux, se trouve la citadelle de la famille Lilith, où gouverne ma mère, Terebetha. »

Un énième sourire, puis une voix mutine qui envoie une légère provocation :

« D'autres questions, belle et curieuse monarque ? »
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Eris Langnar le vendredi 10 mars 2017, 04:19:50
Elle vit le regard amusée de Keleth quand elle dit que les informations étaient bien claires concernant ce qu'elle avait pu délivrer a la jeune femme. Eris se sentait quelque peu soulagé bien que les tensions de la menace de mort de tout à l'heure étaient encore présente en elle, seulement bien moins présente a présent. Elle avait toujours été inconfortable avec les invocations, choses que sa propre mère maîtrisait pourtant avec une grande aisance. Mais au moins, Eris était née avec un talent naturelle pour beaucoup de sort magique, notamment les sorts de Morts. Tuer pour elle était comme écraser une mouche ou deux, facile et sans émotion, sans pour autant être un monstre de cruauté. Son mari maintenant mort avait été aussi quelqu'un de naturellement doué pour le meurtre, reconnu pour être un des plus grands chef de guerre dans tout Terra, et le plus grand chef de guerre dans tout Terra. Même le commandant de ses Scorpions Dorées n'avait jamais pu atteindre ne serait-ce qu'une infime partie de ses talents.   

Elle aussi était douée, mais pourtant, elle doutait qu'avec ses seuls sorts, elle pourrait vaincre Keleth. Elle avait dû recourir à l'aide de l'entité dans son Viik Torhan. Une entité qu'elle connaissait bien, mais qui pouvait se montrer des plus... Imprévisibles. Même beaucoup trop pour quelqu'un possédant une puissance qui allait au-delà d'une ou de plusieurs divinités mises ensemble. Ennuyé constamment, cherchant à se divertir auprès de simples humains... Eris en perdit heureusement ses pensées quand Keleth lui complimenta de nouveau, disant qu'elle était curieuse et bien intelligente, ce qui pourrait la sauver si elle venait à se promener en Enfer. Eris n'en sourit que davantage, flattée et elle en aurait presque ronronné si elle avait été un matou.   

Et elle eut l'heureuse surprise de se voir faire une révélation des plus utiles. Keleth lui révéla donc que le rang d'une entité démoniaque n'avait que peu d'influence sur sa puissance, mais que c'était son lien avec l'immatériel qui rendait la chose plus difficile ou facile quand on en convoquait une. Donc ceux qui étaient comme le genre de Keleth protégeaient avec une grande férocité leurs vrais noms et de ce fait, si Eris trouvait ce nom, elle contrôlerait l'Être de Keleth. Quand elle sourit, Eris lui rendit ce sourire, qui n'avait rien du masque qu'elle affichait jusqu’à maintenant, mais un sourire sincère, la remerciant silencieusement de cette information. Elle lui expliqua ensuite que oui, certaines parties de l'enfer étaient enflammées, mais il y avait aussi de la diversité, notamment un désert et un endroit remplis de cristaux. 

Enfin, Eris sut pourquoi elle semblait tant si colérique aussi, autre le fait qu'elle osait se faire surnommer Succube du Désert. Elle qui venait d'un endroit glacé et enneigé venait de se retrouver dans un endroit aride et chaud... C'était compréhensible.
 
-Non, vous avez amplement satisfait ma curiosité quant aux plans des Enfers, grande beauté argentée. Répondit Eris avec le même ton. J'ai bien profité de vos enseignements aujourd'hui.
 
Eris prit de nouveau une gorgée, finissant sa coupe d'eau cristalline. Le soleil s'était un peu couché depuis un moment, mais il restait encore haut dans le ciel.

-J'imagine cependant qu'avec votre statut d'Exécutrice, votre famille se trouve dans un certain niveau de cercle de pouvoirs politiques, n'est-ce pas ? Je ne dis pas forcément que vous usez de votre statut pour placer votre famille plus haute qu'elle ne l'est, mais mine de rien, si vous êtes celle qui applique la loi dans les enfers et ailleurs...

Eris ne fit que sourire doucereusement et se leva, s'étirant doucement. Elle ne voulait pas le provoquer, ce n'était qu'une sorte d'intuition, quelque chose qui était sorti d'elle sans pour autant être volontaire.
 
-Ma foi, si vous le voulez, vous pouvez partir ou bien restez. Personnellement, je vais aller aux bains me détendre et rêvasser un peu...

Elle tourna ensuite son regard d'améthyste vers la démone et sourit doucement.

-À moins que vous ne vouliez me rejoindre ? 
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Keleth le lundi 13 mars 2017, 22:47:44
Il n'y avait, dans les propos de Keleth, que la plus pure des vérité, et que ce fusse par l'expérience, ou la croyance absolu en un aspect du monde que la femme avait largement éprouvés, mais elle savait pertinemment que lorsqu'un être ne cachait pas ses intentions, faisait dans sa parole la part du vrai, de l'absolu clarté et sincérité de son esprit, l'être en face, l'interlocuteur, l'ami ou l'invité inconnu ne pouvait finalement que se trouver la capacité de l'entendre, de le remarquer, et d'apprécier ainsi le tout de ses propos. Dans le fond, c'était une bonne chose, comme elle aimait souvent le prétendre, Keleth n'était pas de ces démons trompeurs, qui se jouaient d'artifices et de mensonges pour accroître leurs pouvoirs, ou se faire plus grands qu'ils ne l'étaient,, car non seulement elle n'en avait pas besoin, mais surtout considérait que le tout de son pouvoir ne pouvait être pratiqué si elle commençait à faire l'apanage des cachotteries et des mots troubles, ce qui justifiait d'ailleurs pourquoi elle ne se permettait pas de mentir face à une simple humaine, et lui révélait tant d'indiscrétion sur l'univers démoniaque. Non, en plus elle ne pouvait qu'en ressentir un vif plaisir, pouvoir échanger sans détour avec quelqu'un n'étant pas toujours possible, mais elle voyait bien en la femme qui l'accompagnait aujourd’hui une personne de confiance, qui ne saurait chercher à lui faire du mal. Ce n'était peut-être pas encore suffisant pour qu'elle lui offre une partie de son nom véritable, qui serait un moyen savant de lui offrir le droit de la rencontrer à nouveau si elle le désirait... mais déjà un détail important aux yeux de l'archi-démone !

« Non, vous avez amplement satisfait ma curiosité quant aux plans des Enfers, grande beauté argentée. J'ai bien profité de vos enseignements aujourd'hui.
 -  Ce compliment est-il là pour faire écho à mes premiers propos, où s'agit-il d'un honnêteté libérée par la sensation que je ne suis plus dans la même humeur que plus tôt ? »

Elle n'attendait pas de réponses, car après tout sa question n'en était pas vraiment une, plutôt une de ces taquineries particulière, où la démone se permettait de relever un détail plaisant, et cherchait par le biais de celui-ci à troubler celle qui lui offrait le don d'un grand sourire, d'un clair plaisir, ou tout simplement d'un écho satisfaisant, quand à sa propre personne, ou à la gaieté de la situation dans laquelle elle se retrouvait. Eris l'avait même sûrement fait parce qu'elle s'était permise de lui avouer le fait qu'elle la voyait d'une grande beauté, et clairement elle ne pouvait pas se taire sur ce point, la monarque avait de quoi faire pâlir nombre de femme, autant dans le naturel de sa chair que dans la manière qu'elle avait de sublimer ses points fort d'une pointe de maquillage, comme le fait qu'elle faisait ressortir son regard avec de longs tracés noirs qui leur donnait un aspect aussi perçants qu'envoûtants. Sur cet aspect, Keleth n'avait pas vraiment la même pratique, c'est aussi pour cela qu'elle y était sensible. Point de maquillage, point de légèreté féminine, elle pouvait bien mettre en valeur son corps par des tenues qui avaient le don de déstabiliser ceux qu'elle rencontrait, ce n'était pour autant pas le but, car ses goûts vestimentaires étaient ceux d'une guerrière, qui visait surtout à avoir l'aisance de mouvement nécessaire pour qu'elle accomplisse le moindre de ses assauts sans avoir à lutter contre son attirail des plus légers. Alors le soin attribué par l'humaine sur son physique était autant un plaisir visuel pour l'Exécutrice qu'un élément sur lequel elle ne pouvait que la louer, acceptant autant la coquetterie de la femme que la sublime réussite de ses atours. Et donc, le compliment qu'elle venait de lui faire était lui aussi particulièrement flatteur et apprécié !

« J'imagine cependant qu'avec votre statut d'Exécutrice, votre famille se trouve dans un certain niveau de cercle de pouvoirs politiques, n'est-ce pas ? Je ne dis pas forcément que vous usez de votre statut pour placer votre famille plus haute qu'elle ne l'est, mais mine de rien, si vous êtes celle qui applique la loi dans les enfers et ailleurs... »

Elle allait lui répondre, chose qui était devenu parfaitement naturelle dans la situation, surtout que la monarque avait jusqu'ici prouver que les enjeux politiques était un de ses sujets de discussion favori, mais le fait étant qu'elle se leva lentement, la démone sentit qu'elle n'avait pas vraiment de grandes raisons d'obtenir immédiatement la réponse, la menant finalement à ne pas s'exprimer immédiatement, et de plutôt chercher à rester attentive à ce que pourrait encore faire savoir son hôte. Pour l'instant rien de particulier, elle ne fit que s'étirer, faisant légèrement rebondir sa poitrine alors que son corps s'alignait en une longue forme aux courbes exprimés, ombre de jade finement dessinées dans un soleil qui commençait lentement à disparaître, plongeant les lieux dans une pénombre légère mais flatteuse pour la reine de Ghibli. Quelle beauté, de quoi en rendre vraiment jalouse plus d'une, même celle dont le corps n'a normalement que peu d'entraves physiques, et peut se rapprocher d'une perfection plus ou moins logique. Eris n'était pas parfaite, ce n'est pas ce qu'elle entendait par cette pensée, mais en revanche, le tout de son être exprimait une harmonie corporelle omniprésente, celle-ci s'étendant même aux changements climatiques et temporelles du désert. En fait, et elle n'en doutait nullement, mais si la femme qui se trouvait face à elle était déjà d'une grande beauté, elle était surtout sublime parce qu'elle se trouvait chez elle, dans son environnement, et que celui-ci se donnait nombre d'efforts pour accompagner son enfant dans ses mouvements, afin de la rendre tout simplement magnifique.

Et ce ne fut pas sans quelques pensées bien plus particulière que Keleth l'observa, alors que la monarque vint à lui présenter son invitation, de manière plus ou moins directe :

« Ma foi, si vous le voulez, vous pouvez partir ou bien restez. Personnellement, je vais aller aux bains me détendre et rêvasser un peu... À moins que vous ne vouliez me rejoindre ? »

Elle vint sourire, légèrement, et se redressa lentement de sa chaise pour se diriger tranquillement vers son hôte, tandis que l'une de ses mains trafiquait les attaches à sa ceinture.

« Bien honnêtement, non seulement j'aimerais vous suivre, mais je crois qu'avant j'ai deux éléments à faire part, deux simples éléments qui ne tiennent qu'à la diplomatie, et que je ne saurais garder pour moi si vous m'offrez ainsi l'occasion de vous accompagner dans votre intimité Eris. »

Elle avait l'habitude, n'avait même pas besoin de regarder pour le faire, mais elle vint séparer les fourreaux de ses deux armes, les lames y étant toujours reposée, et elle les souleva un peu plus haut pour ensuite aller quérir les filins qui permettaient normalement de les garder à ses hanches, pour finalement venir les lier à la garde de son équipement, de manière à les sceller, et donc de montrer qu'elle ne pourrait les ouvrir que par la force. Le geste était fort pour sa famille, il s'agissait littéralement d'un traité de paix, mais surtout, d'un accord totale de ne pas utiliser la violence, sous quelque forme que ce soit, et ce même si elle se trouvait ciblée par un comportement déplacé de la part du moindre des serviteurs de la forme d'autorité à qui elle faisait la promesse. Il était rare, très rare, en tant qu'Exécutrice, qu'elle fasse ce genre d'actions, car cela pouvait la mettre en danger, mais elle considérait qu'elle en avait bien assez fait dans le palais de la femme du désert pour qu'elle n'ai pas d'autres moyens de prouver sa bonne foi, et de s'amender pour les assauts qu'elle avait produite plus tôt sur les troupes armées qui gardaient les lieux. Bon, elle espérait bien qu'il n'y ai pas un soldat qui ai l'idée de se venger en venant lui faire sa fête dans la nuit, mais vu qu'elle accomplissait ce rite en petit comité, à savoir seulement en compagnie de la monarque, elle doutait que l'un de ses subordonnés se tente à une telle action, qu'il aurait tôt fait de considérer comme suicidaire. Et sur ce, elle vint à lui tendre les deux armes, légèrement, avec beaucoup de tranquillité, et un délicat sourire, s'exprimant sur les deux points qu'elle avait estimée devoir engager avec la charmante hôte :

« Avant tout, je vous prie de me pardonnez pour les désagréments que je vous ai posé plus tôt. Ce que je viens de faire est une geste d'une extrême importance pour moi, et je souhaites que vous l'acceptiez, comme un gage absolu d'un comportement purement pacifiste de ma part, tant que je me trouve dans votre maison. »

Elle prit une pause, et laissa échapper un léger soupir avant de poursuivre.

« Et quitte à ce que nous soyons toute deux en bons termes, si nous venons à prolonger nos discours ou nos échanges ensemble, je vous prie d'user du tutoiement, auquel cas je ferais de même. Comprenez donc que parfois, aussi digne et haute-placé que je puisse être, jouer de manière dans l'intimité ne m'est que bien peu agréable, voir particulièrement insupportable. »

Un silence.

« Sur cela, je vous suivrais avec joie Eris. »
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Eris Langnar le mercredi 15 mars 2017, 02:21:20
Elle tâtait des terrains, s'amusait de ses propres petites découvertes sur la faciès magnifique de la femme démoniaque tandis qu'Eris s'était étirée avec un langoureux sourire. Elle avait donc répliqué par une autre question rhétorique qui s'avérait tout aussi joueuse que sa propre remarque, faisant écho a ce qu'elle disait tout à l'heure. Elle semblait un peu décoincée, et même plus conviviale avec elle. Il fallait le dire aussi, Eris avait su tirer par chance ses épingles du jeu avec succès. Bien qu'elle semblât commencer a apprécier la 'jeune' démone, elle restait toujours sur ses gardes comme son entité le faisait aussi. Sentant son regard posé sur elle, elle ne fit que sourire davantage durant ses langoureux étirements presque félines. Elle avait l'allure pour plaire et la grâce pour allier fluidité et beauté dans ses mouvements.   

Keleth sourit et déclama dans une voix douce qu'elle souhaitait faire part de certaines choses avant de vouloir suivre la belle-dame du désert. Eris lui dédia donc toute son attention et l'observa s'approcher, avec un aimable sourire. L'entité du Viik Torhan, elle, ne manifestait encore aucune énergie négative envers la démone pour l'instant. Elle détacha ses armes de leurs ceintures et les rattacha ensuite ensemble à leurs fourreaux, les scellant. De ce fait, Keleth expliqua que ce geste était d'une grande importance et qu'elle souhaitait qu'Eris les acceptent. Un autre léger soupire et elle expliqua ensuite qu'elle préférait le tutoiement si les échanges devaient se poursuivre longuement.

Elle prit le gage dans ses mains et sentit instantanément dans son esprit une puissante énergie. L'entité du Viik Torhan ne manifesta que dans la conscience d'Eris un bref intérêt de curiosité avant de soudainement disparaître. Eris, souriante, regarda ensuite Keleth.   

-Par ici, suis moi. 


Toujours en tenant le gage d'une seule main, elle guida Keleth calmement a travers maints couloirs. Passant de nouveau par la salle du trône, elle étendit sa conscience aux soldats toujours KO. Murmurant des paroles dans une langue murmurante et sifflante inconnue, une vague d'énergie presque imperceptible s'étendit jusqu'aux soldats de sa garde personnelle. Les Scorpions Dorées qui furent assommés par Keleth eurent leurs os réparés, leurs corps guérirent et leur esprit oublièrent la rencontre de Keleth. Certains se relevèrent, confus, tandis que d'autre reprenait simplement leur garde et leur posture initiale.
 
Eris sourit tandis qu'elle traversait de nombreux couloirs vides de vies. Les Scorpions Dorées avaient bien respecté les volontés de leur Dame. Leur seul but était de protéger et servir Eris Langnar. Des guerriers d'élites aux capacités presque surhumaines avec leurs entrainement rigoureux et long, dont le taux de survie était bas. Un seul Scorpion avait la force de dix hommes. Leur commandant en avait la force de deux cents.
 
Elle finit enfin par l'emmener aux bains du palais qui était d'une beauté agréable. Sur le mur était posé des scorpions sculptés dans de l'or et sertie de joyaux avec une méticulosité infinie et avec une grande patience. S'approchant d'un bassin qui était creusé dans le sol, Eris tourna avec sa magie un des leviers qui était en fait une émeraude sculptée dans le scorpion, de l'eau très chaude s'écoula soudainement et en grande quantité du dard, emplissant assez rapidement la pièce d'une chaleur apaisante et d'une brume de vapeur. Le bassin se retrouva rempli assez rapidement, mais Eris continua de laisser couler l'eau puisqu'autrement, l'eau se serait écoulée dans une canalisation très petite.
 
Eris sourit doucement et d'un geste de la main gracieux, sa tenue de danseuse du ventre disparut peu à peu pour dévoiler son corps nue de doux, laissant a Keleth la vue d'un fessier agréablement bien rebondie, tandis que les lames de Keleth s'était envolé dans une sorte de vitrine luxueuse et impressionnante qui semblait être apparue toute seule dans un coin. Eris mit un pied dans l'eau et soupira d'aise, y mettant l'autre pied aussi. L'eau lui montait jusqu’au bas des seins et donc, elle alla s'installer de l'autre côté, dos au rebord, maintenant de face avec Keleth, sein nue, dévoilant son ventre parfaitement plat et ses seins bien généreux. 

Elle sourit doucement à Keleth.

-Allons donc, rejoignez-moi, l'eau est... Parfaite. Elle le serait encore plus avec votre présence.

Une sorte de petit flacon s'envola et son bouchon d'argent s'ouvrit pour laisser écouler un parfum magique. Eris soupira en sentant la vanille. Les propriétés du parfum magique était de prendre l'odeur que les gens aimaient particulièrement bien, selon leurs désirs, et l'eau n'en devenait que plus agréables.
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Keleth le samedi 18 mars 2017, 00:12:27
Keleth se targuait d'être une personne de grande prudence, de précautions multiples, de l'intelligence vive de celle qui avait connue bien trop d'affrontements et de trahisons pour ne plus se permettre de produire sa parole dans un acte de confiance sans raisons, et en d'autres occasions elle aurait eut tôt fait de réagir face à l'approche plutôt maladroite qu'elle accomplissait envers Eris, en lui offrant ainsi les deux éléments qui lui permettaient normalement de se défendre, en signe de paix. Elle pouvait bien sur offrir à la femme du désert le don de son pacifisme, mais il n'en était pas moins dit pour ses hommes de mains, et en ce sens elle ne devrait même pas considérer comme envisageable le fait de lui offrir un pareil vœu, mais les choses étant ce qu'elle sont, et surtout conservant en tête qu'elle avait déjà été passablement en faute lors de son arrivée, en handicapant une bonne partie de la garde de la monarque, elle considérait qu'elle n'avait plus à se targuer de quelques vaines défenses, et qu'elle se devait de prouver qu'elle était désormais louable, mettant son honneur avant sa survie. Elle tendit donc ses armes calmement, observant en face d'elle la belle femme au teint mât tout en espérant qu'elle ne se perde pas en fausse modestie, et en tour de phrase zélé pour lui affirmer qu'elle ne devrait guère faire quitter son équipement de ses hanches, n'attendant d'elle qu'à ce qu'elle accepte ce mouvement symbolique fort important. Après tout, peu d'êtres humains avaient eut un jour la chance de connaître un tel acte de la part d'une descendante de famille supérieur démoniaque, et il serait bien maladroit de sa part de refuser ce geste, autant pour elle que pour l'Exécutrice, qui y mettait clairement de sa personne en jeu.

Et bien heureusement, elle ne vint guère lui refuser pareille action, englobant de sa main aux doigts fins les deux fourreaux pour finalement les quérir auprès d'elle, alors que l'action vint faire naître un nouveau sourire sur le visage de la démone, peut-être pas particulièrement souligné, mais du moins suffisamment clair pour exprimer que la femme était heureuse que les choses se soient faite aisément, et sans spéculations aucune.

« Par ici, suis moi. »

Keleth opina du chef en seule réponse à ces termes, et emboîta le pas de la monarque alors qu'elles se dirigèrent simplement en dehors de la pièce, récupérant de nouveau le chemin par lequel elles étaient précédemment passée pour se diriger vers les bains des lieux. Pour être parfaitement honnête, et ce bien parce qu'elle ne connaissait guère le fonctionnement d'un peuple désertique aussi, mais elle ne pouvait s'empêcher de se demander comment, dans un lieu généralement privé d'une grande partie de ses ressources aquatiques, il était possible que des êtres humains aient trouvés la quantité suffisante d'eau pour mettre en place des bains, et cela bien sur attisait fortement sa curiosité. Voyons voir, dans le japon médiéval il était fait usage de bassine, qui permettait d'user d'une quantité limité d'eau, mais elle voyait mal son hôte se prélasser entre quelques morceaux de bois au vu du faste des lieux, si bien qu'elle eut grand mal à s'imaginer la manière dont celle-ci usait des quelques réserves du désert pour se prélasser et se laver. En Enfer, le souci avait été contourné d'une bien savante manière, car les démons ayant de véritable capacités en magie avaient prit soin d'user de la transposition pour apporter, en des pièces bien précises, de l'eau en quantité, l'es portails parfois n'étant jamais refermés pour finalement avoir un cycle perpétuel offrant luxe aux familles les plus importantes, et qui pouvait se targuer de maintenir en permanence un sort de si haut niveau. Mais de là à juger que la femme puisse dépenser tant de forces magiques pour ce simple confort, Keleth n'en était que doutes et suppositions.

Toutefois, en parlant de magie, et tandis que les deux femmes passaient au travers de la la large pièce du trône, dont la rage de Keleth n'avait finalement qu'été effacée par le biais des quelques capacités ésotériques de la reine des lieux, la démone put sentir son hôte faire à nouveau usage de ses dons, de manière bien précise, en direction des pièces voisines. Encore une fois, si elle avait la capacité de pressentir l'usage d'un sort, elle n'en était pas moins complètement démunie dés qu'il s'agissait de l'identifier, à moins qu'il ne s'agisse de son plein contraire, la magie sacrée étant tellement particulière à ses yeux qu'elle avait bien souvent tendance à en deviner la nature et la fonction à peine celle-ci utilisée. Et là ce n'était pas le cas, si bien que ne voulant guère faire l'étalage de sa faiblesse en terme de connaissances ésotériques, elle préféra se taire tout en continuant de suivre sa camarade, et de quitter la grande salle pour continuer au travers des prochains couloirs sans le moindre bruit, se laissant de nouveau aller à une simple observation des lieux, et se demandant si un jour la femme souhaitait se mettre en concours avec les créations bien maladroite des démons de l'avarice ou de la luxure, dont l'étalage de richesses avait bien souvent tendance à égaler les goûts de la femme du désert en terme de tape-à-l'oeil. Oh non pas que cela lui paraisse désagréable, l'Exécutrice étant certes une guerrière, mais aussi une descendante de noble famille, capable de comprendre pareille mise en scène, mais elle imaginait bien que certaines entités pourraient bien mal prendre une telle audace de la part d'une simple humaine... Quand on voyait comme elle-même avait réagit un peu plu tôt.

Enfin, elles parvinrent aux bains avant même que la démone ait réellement finie de réfléchir, et quand toutes deux pénétrèrent dans les lieux, les questions quand à l'utilisation de l'eau ne manquèrent guère de refaire surface dans l'esprit de la démone, se demandant encore comment la monarque avait sut faire pour quérir une telle baignoire dans un lieu aussi aride. La question encore une fois n'allait pas être posée, ou en tout cas pas de suite, car l'Exécutrice se contenta plutôt d'observer les tours de son hôte, autant dans la manière de se déshabiller que dans celle d'aller entre-poser ses possessions dans un élément du décor qui venait tout juste de faire son apparition, comme si il se devait absolument de se tenir là pour accueillir avec grande prudence les outils de tueries de la femme aux cheveux d'argents. Mais finalement, ce qui vint réellement court-circuiter la pensée de la démone fut la vue du corps magnifique d'Eris, celui-ci présentant autant les rondeurs de ses hanches et fesses, que sa taille presque irréelle tant elle était dessinée. Comme si d'ailleurs il fallait absolument que les parties les plus charmantes de son corps soient marquées, certains muscles créaient en plus de longue lignes, remontant légèrement dans son dos comme un coup de pinceau esthétique, uniquement là pour souligner un charme déjà présent, afin de le sublimer. Oh bien sur, Keleth ne vint pas observer cette apparence souveraine avec jalousie, mais elle ne manqua pour autant guère de se laisser aller à cette observation simple, étant que la femme se trouvait bien loin de sa nature guerrière, mais ne s'en était trouvée que plus soutenue dans la beauté de son corps.

« Allons donc, rejoignez-moi, l'eau est... Parfaite. Elle le serait encore plus avec votre présence.
 -  Je dois t'avouer qu'avec une telle chaleur au dehors, je me demande bien comment tu peux te laisser aller à une eau aussi cuisante. Bien que cela ne me dérange guère, si ce n'est que tu semble avoir vite reprise le vouvoiement. »

Ses paroles étaient là bien plus pour poursuivre ses termes sur un ton léger, un peu taquin, et ne manquant pas pour autant de comprendre où voulait en venir sa camarade, les bras de Keleth remontèrent lentement au niveau de son cou pour délier la partie haute de sa tenue. Puis, elle se mit à délier la solide épingle qui se trouvait cachée dans sa ceinture pour la défaire, lui permettant d'ôter la première partie de ses affaires, et offrant déjà une bien belle vision de son corps au travers du vêtement ajouré qu'elle portait en dessous. Ses gants y passèrent, puis ses jambières, et finalement elle put s'occuper de la dernière tenue couvrant son corps, libérant ainsi définitivement sa chair pâle à la vue de son hôte, non sans que celle-ci ne vienne enfin révéler quelques secrets sur la condition physique de la démone, et sur sa nature purement guerrière. En fait, hormis sa poitrine, qui semble étrangement lourde et rebondie, le reste de la chair de la démone est dépourvue de la moindre trace de graisse, la laissant paraître presque trop fine par rapport à ses attributs mammaires, mais surtout particulièrement entraînée, certains muscles se dessinant sous la peau sans que ceux-ci ne paraisse porter atteinte à sa beauté... Au contraire. Nue, il se dégage de la démone cette impression un peu déstabilisante d'une femme difficile à approcher, dont les membres fins cachent une force à peine visible quand elle est vêtue, mais qui, ainsi dépouillée de ses tenues, lui donnent un aspect mêlant la force brute et la fragilité personnelle. Le corps d'une femme qui a passée sa vie à se défendre, et dont la féminité n'est point tant exprimée dans sa chair ou son charme naturel, comme pour Eris, mais dans la rudesse avec laquelle son corps a été forgée pour qu'elle survive à un monde trop cruel pour la personne qu'elle était.

« Voilà, ainsi je peux vous rejoindre Eris. »

Elle se laissa glisser mollement dans l'eau chaude, se détendant à mesure qu'elle y enveloppait son corps pour finalement s'y plonger de manière plus honnête. Désormais dépourvue de ses hauts sabots, elle était plus petite qu'Eris, et cela se fit notamment voir quand elle s'installa dans l'eau, sa poitrine s'immergeant en partie quand celle de la monarque frôlait la surface miroitante des bains. Lentement, la douce fragrance s'échappant du flacon de celle qui l’accompagnait dans ce plaisant moment parvint à ses narines, et ce fut avec un léger sourire que la démone redressa lentement son regard sur celle qui lui faisait face actuellement, lui adressant un regard qui tenait presque du provocant alors qu'elle se permit une petite note honnête, claire, à propos de l'odeur si particulière qui venait de lui parvenir :

« C'est un bien joli tour de passe-passe cette potion. Oserais-je demander ce que tu es en train de humer, de manière à ce que je puisses savoir comment cela marche ? »

Parce que de son coté, l'odeur lui parvenant n'était déjà plus de ce monde depuis des millénaires.
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Eris Langnar le samedi 18 mars 2017, 03:17:06
Lentement apaisée par l'eau, le sourire d'Eris se rapetissa quelque peu pour vouloir fermer ses yeux, les reposer un moment. Écoutant les propos de Keleth, elle sourit de nouveau comme avant, amusée cette fois-ci cependant et de sa propre bourde. Elle qui avait décidé de vouloir tutoyer la démone devant elle, elle s'était remis à vouvoyer. Eris n'en fut que plus amusée. Eris, qui commettait presque aucune erreur en politique et qui avait majoritairement raison dans ses propres intuitions lorsqu'il était temps de bouger un pion, avait fait une simple erreur d'inattention. Était-ce la fatigue qui rendait tout cela amusant ou le fait qu'elle pouvait en être un peu irritée ? Elle ne saurait le dire. Tout ce qu'elle savait, c'était que ça l'amusait profondément bien en elle. Elle, une femme a la beauté fatale, a l'intelligence qui n'avait d'égale que sa puissance magique,   

Au moins, Keleth le prenait beaucoup plus à la rigolade qu'en étant vraiment en colère comme tout a l'heure. Et de nouveau, elle refit mention de cette chaleur quasi-écrasante, et même envahissante. Eris gloussa. Elle allait ouvrir la bouche quand elle observa avec attention la démone qui défaisait son armure, une pièce par pièce. Le sourire d'Eris resta sur son visage, continuant d'observer le corps bien courbé et attrayant de la démone avec un certain sourire entendeur. Bien que sa silhouette semblât bien travaillée avec des années de combat, elle dégageait une drôle d'aura de femme ridiculement forte, mais qui possède une certaine faiblesse. Elle semblait avoir passée sa vie à se battre continuellement sans prendre tant de répit nécessaire. Le monde était cruel. Mais c'est dans cette cruauté que les gens forts en ressortaient, plus grand et plus puissant. Esclave, la Première Langnar avait fini par bâtir une Maison puissante et redoutée dans le Sultanat du Désert, après avoir tant perdu. Ses enfants, sa famille, sa patrie... Mais elle était restée Insoumise. Invaincue. Intact.

Et Eris ne doutait pas de la force inhumaine de Keleth. Regardant toujours dans ses yeux en ayant fini de détailler son corps tandis qu'elle s'installait confortablement dans le bain, elle devinait qu'elle s'était bâtie des murs d'acier pour résister aux duretés de la vie. Et qu'elle s'était taillée de force une place pour imposer sa présence dans ce monde comme dans le sien.   

Et malgré tout, elle pouvait sourire. Elle se permit même de nouveau une taquinerie, auquel Eris répondit avec un sourire en coin :

-Oh, on aime tous plusieurs odeurs. Celles qui me reviennent en ce moment sont l'écaille de dragon frit, un met délicieux, l'odeur des fleurs blanches qui bordent le Sentier des Larmes, un sentier que toute Langnar finit par franchir un jour ou l'autre, des fleurs jamais vues ailleurs et... L'odeur de la luxure, de la sueur et de certains fluides suspicieux. La potion nous fait sentir ce que l'on aime profondément.

Elle eut un sourire de canaille et soupira d'aise, fermant les yeux, parlant cette fois d'une voix nostalgique.

-Et une odeur de vanille... Qui émanait de doux cheveux noirs soyeux d'un homme que j'aimais auparavant. Guerrier légendaire et seigneur de guerre craint, son nom était Ellipsis... On le surnommait Fleche d'argent. Il frôlait le surhumain, même plus, avec sa rapidité, son agilité et ses reflexes, ainsi que sa force. Plus d'un y a laisser sa peau en le combattant. Monstres divers tels des Vampires Supérieurs, même deux Doyens Invisibles, très ancien meneurs de Vampires. Des humains, des elfes, des Terranides qui avaient viré du mauvais côté au point d'en devenir des êtres tyranniques et monstrueusement puissant... Chaque fois qu'il combattait, il s'en sortait toujours. Même des démons supérieurs et un Archidémon l'avaient défier en duel. Tous périrent. Mais pourtant, cela ne le stoppait guère dans ses avancées. Il était reconnu pour sa bonté envers les esclaves que pour sa cruauté inhumaine, et même démoniaque face aux esclavagistes.

Formant une boule d'eau au-dessus de sa paume, elle le fit léviter et regardait dedans, comme observant son reflet.
 
-Avec lui, on mourrait si on était esclavagiste... Ou on finissait dans les fosses de sel, la langue coupée, des os fragilisés et un esprit réduit en miette. Effrayant comme impressionnant, il avait une énorme réputation ici. Surtout aux bordels et auprès des jeunes bergères et écuyer du coins.

Eris sourit de nouveau et fit lentement retomber la boule d'eau dans l'eau.

-Mais cela ne l'empêcha pas de mourir au combat cependant. Non loin de la cité se trouve des ruines d'une ville ancienne, ou des bandits et des créatures de toute sorte s'y était terré, terrorisant la région de bien des manières. Alors, lui et ses hommes, plus de dix mille, contre trente mille criminels, ils combattirent. Les combats durèrent un mois. À la fin, il ne restait plus que deux mille hommes vivants, ceux de mon mari... Et lui, qui est mort mystérieusement. Autour de lui gisait le cadavre de plus de mille hommes et bêtes infernales. Mais lui ? Son corps avait été retrouvé allongée contre une colonne de pierre du temple de la ville, un trou au niveau du cœur, du sang tachant son armure en argent pure, sa lance couchée prés de lui, tachée de sang mais toujours intacte. On n'a jamais su qui l'avait tué et aujourd'hui, on ne sait toujours rien sur sa mort.
 
Eris ricana doucement et leva son regard vers Keleth, amusée.

-Mais ma douleur ne doit être rien comparée a ce que vous aviez pu vivre en soixante-cinq mille ans, n'est-ce pas, Keleth ? Après tout, je ne suis qu'une humaine... Nous finissons toujours par nous y habituer. 
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Keleth le mardi 21 mars 2017, 01:08:24
L'eau était agréable, et même si Keleth maintenait le fait qu'elle voyait mal pouvoir pleinement se détendre dans un bain chaud au vu de la propre chaleur du milieu désertique, elle se devait d'être honnête, le fait de quitter ses vêtements pour profiter des bassins de la monarque était déjà en soi un bon moment de détente, dont elle appréciait l'instant. Il était rare qu'elle prenne des bains, non pas qu'elle soit sale, mais ayant en grande partie la nature d'aller sur des plans qui n'étaient pas le sien, elle faisait généralement usage de formes particulières, se constituant plus un corps de déplacement plutôt qu'usant le sien, qui restait en enfer, aussi elle n'était pas vraiment sensible au concept de salissure et de détente musculaire avec ces « aspects d'empreints ». Mais elle en profitait actuellement, parce que cela lui permettait non seulement de quitter un moment un peu plus tendu, un peu moins courtois qu'à l'accoutumé, mais qu'elle pouvait surtout le passer avec une femme qui avait sut attirer son regard, son attention, et qu'elle jugeait ainsi pouvoir continuer la discussion, voir l'approfondir en découvrant celle qu'elle avait tout d'abord attaquer sur son surnom, de manière un peu injuste, elle le reconnaissait. Et puis, quand on se trouvait en bonne compagnie, tout était possible, autant l'absolue décontraction que les bonne surprise, et elle comptait bien là-dessus pour rendre sa traversée du désert un peu plus agréable, que le souvenir de son voyage ne devienne pas qu'un échange houleux, et des assauts verbaux bien calculés, dont le résultat affable n'aurait finalement eut à lui offrir qu'une triste déception.

En tout cas elle savourait du coup l'eau qui passait doucement sur sa peau, la chaleur des lieux sur son corps qui, une fois dévêtue, cessait de conserver la chaleur auprès d'elle, et même si un peu de fraîcheur ne lui aurait clairement pas fait de mal, elle supportait tout de même la situation avec une grande simplicité, la sueur allant de pair avec ce genre de baignade, et donc la femme ne s'en préoccupait pas plus que cela. Elle gardait un œil sur Eris aussi, mais bien moins pas prudence que par intérêt, le fait étant que les douces courbes, les formes maternelles presque exacerbés, ou sa beauté lui rappelaient finalement son aimée de sœur, qui se trouvait actuellement bien loin, enfermée dans un monde de glace qu'elle appréciait tout de même bien plus que le rayonnement cuisant du désert les environnant. Oui, c'était vrai que physiquement, elle pouvait la lui rappeler, tout comme son don pour la magie, et en d'autres circonstances, il était vrai qu'elle aurait eut le don d'échanger sur ce point de similitude, mais elle ne comptait pas vraiment s'épancher sur sa famille, celle-ci ayant suffisamment fait d'efforts pour se dissimuler aux yeux du monde, qu'il soit infernal, ou terrans, pour qu'elle ne vienne pas briser des millénaires d'efforts en ayant la langue un peu trop pendue. En revanche, les senteurs qui lui étaient parvenues ne manquèrent guère de lui donner l'envie d'échanger un peu plus à ce sujet, et pour une bien bonne raison : il s'agissait d'une fragrance musquée principalement, une odeur forte de sueur, d'herbe à mâcher, de sang et de fumée âcre, le genre de chose qu'un être humain a tendance à attribuer à une ville en feu, pillée et saccagée... Mais que Keleth attribue à quelqu'un d'ancien, et d'extrêmement important à ses yeux, ce qui avait exalté sa curiosité, qui fut rapidement satisfaite par son hôte :

« Oh, on aime tous plusieurs odeurs. Celles qui me reviennent en ce moment sont l'écaille de dragon frit, un met délicieux, l'odeur des fleurs blanches qui bordent le Sentier des Larmes, un sentier que toute Langnar finit par franchir un jour ou l'autre, des fleurs jamais vues ailleurs et... L'odeur de la luxure, de la sueur et de certains fluides suspicieux. La potion nous fait sentir ce que l'on aime profondément. »

Keleth nota bien pour elle ce que la monarque venait de prononcer, notamment sur son appréciation de certaines valeurs purement sexuelles, et qui pouvaient presque être entendue comme une invitation, mais le fait était que la femme continuant ses propos, la démone ne chercha guère à la couper par une énième plaisanterie, lui laissant tout droit de prolonger ses longues descriptions, ne s'étant guère attendue à créer pareilles effusions de paroles par une simple remarque. Calme, et attentive, elle préféra donc se mettre dans une posture qui lui était agréable, une posture d'ailleurs qui se tenait bien plus pour être masculine, étant donner qu'elle s'installa en tailleurs, un coude sur le rebord du bassin, et qu'elle se positionna alors de manière à parfaitement entendre les propos de son hôte en rapport aux fragrances qu'elle percevait, mais aussi de ce qu'elles lui évoquaient, surtout quand elle se mit à parler de son ancien mari. Difficile de ne pas deviner ancien dés le départ d'ailleurs, voir même défunt, étant donner que bien malgré elle, la femme à la peau mât ne tarda pas à s'assombrir dés qu'elle se mit à en parler, ses propos étant porteur de cette marque bien significative de la passion perdue, de cette tristesse remarquable que l'on porte lorsque l'on échange sur un événement d'un passé heureux, et lointain. Finalement, Keleth imaginait bien que quand elle allait avoir finie, ce serait sûrement à son tour d'en parler, de perdre un peu de joie durant un instant pour résumer une relation qu'elle avait eut bien auparavant la naissance de son interlocutrice, alors elle essayait pour l'instant de se rendre la plus à l'écoute possible, prête à offrir quelques mots bien réconfortant si l'émotion emportait le cœur de cette charmante souveraine.

Ce qui n'était pas encore le cas, si toutefois l'on considérait que les nombreux, très nombreux termes d'Eris n'étaient pas en soi un aveu d'un instant de faiblesse émotionnelle de sa part. Les détails qu'elle vint lui fournir à propos de son mari disparu entre les bras d'une autre femme, la mort, étaient foisonnant, précis, lui offrant finalement un portrait relativement fidèle d'un seigneur dont les forces, le courage, l'audace et la puissance n'avaient finalement d'égaux que les dangers et les devoirs qui lui étaient incombé, finalement un être qui avait offert le tout de sa personne pour purger un peuple de sa lie, et de lui offrir un renouveau par le fer et la rigueur. Malheureusement, tout ceux qui avaient été sous son règne ne devaient pas posséder pareille valeur, la démone l'avait bien remarquée alors qu'elle s'était trouvée en face de la garde de la femme, mais pour autant elle imaginait bien que ce puissant guerrier avait sûrement eut nombres de raisons de chercher à protéger son peuple, ses soldats, et que cela en un sens le rapprochait de cette « nouvelle politique » dont elle avait parlée aux enfers : Quand on est fort, on assoit sa domination sur les plus faibles, on protèges ceux qui ont le don d'accepter cette supériorité, et on écrase ceux qui souhaitent aller à l'encontre de cela. Honnêtement, elle gagnait de la sympathie pour cet homme déjà perdu, mais elle comprenait aussi ce qui avait put motiver l'attachement d'Eris à son sujet. Pour autant, quand elle s'engagea sur sa fin, ce fut un léger froncement de sourcil qui accueillit ses propos. En faite, cette finalité n'était ni plaisante, ni acceptable, il y avait quelque chose de trop simple dans la finalité de ce roi au demeurant si puissant, quelque chose qui n'aurait de raisons que pour un être faible, ce qui, dans les mots d'Eris, était tout simplement inconcevable.

Mais était-ce à elle de le lui dire ? Non, sûrement pas.

« Mais ma douleur ne doit être rien comparée a ce que vous aviez pu vivre en soixante-cinq mille ans, n'est-ce pas, Keleth ? Après tout, je ne suis qu'une humaine... Nous finissons toujours par nous y habituer.
 -  Déjà faudrait-il pouvoir comparer un démon et un être humain, ce qui me semble un brin inconcevable. Les humains n'ont pas les mêmes douleurs que celle que nous pouvons porter, ni la même conception... Mais la perte d'un être important reste douloureux, quelque soit l'espèce. »

Bien sur, par ces termes, elle engageait bien plus qu'elle ne le laissait dire, et surtout elle partait sur un chemin qui pouvait être glissant, surprenant, surtout pour elle, étant donné qu'elle avait été sûrement la personne la plus proche de cet être étrange, mais aussi la plus éloignée en tant que tel. Mais, dans la plus grande des honnêtetés, elle se voyait mal ne pas répondre à la franchise d'Eris par sa propre histoire, aussi sombre celle-ci pouvait-elle se trouver, si bien qu'elle quitta sa position de plus tôt pour se redresser, et choisir de venir se positionner à côté de l'humaine, se réinstallant en tailleur sans un mot avant de soupirer, essayant d'expulser le poids qu'elle pouvait avoir sur le cœur en échangeant à propos de son passé. Puis elle parvint à prendre à nouveau la parole, tout en tirant le flacon que la monarque avait posée auprès d'elle pour finalement le tenir devant elle, avant de le présenter de manière assez légère, comme si elle tenait là une preuve absolue que son sujet allait être important, porteur des même échos du passé que sa camarade de baignade, et qu'ainsi elle souhaitait lui faire parvenir cette impression d'honnêteté qu'elle-même avait ressentie lorsque son ouïe avait capté les tons lourds et douloureux de la veuve :

« Tu sais, lorsque nous discutions, tu m'as mise sacrément en colère, en parlant de l'effort accompli par ta dynastie pour prendre le pouvoir, et régner sagement sur ces terres. L'importance de nos racines. Je suis née faible dans une famille aux pouvoirs absolus. Première enfant de ma mère, je fut rejetée, durement, loin du haut palais pour mourir au creux du Cocyte, dans un des lacs gelé qui envahissent les lieux... Et normalement j'aurais du perdre la vie, sans un de ces événements étrange dont on ne connais jamais la raison. »

Elle reposa le flacon, avant de poursuivre.

« L'odeur que le flacon m'offre est disparue depuis longtemps. L'odeur du seul homme qui fut d'importance à mon goût, que nous nommons l'Ancêtre dans la famille Lilith. J'étais faible de nature, lui au contraire avait vu son apparition bénie par une puissance sans limites, à une époque où être trop puissant menait à la ruine. Alors, quand il m'a vu pour la première fois, quand il a comprit qui j'étais, il aurait très bien put m'abandonner, respectant le devoir du fort de laisser le faible mourir si il ne peux éviter sa propre fin. Sauf qu'il m'a recueilli, et j'ai passée toute l'aube de mon existence sous son joug, à apprendre à me défendre, à vaincre des ennemis qui naturellement m'étaient mainte fois supérieur en force, ou en dons. Je n'ai connu de famille que le plus ancien de ma lignée durant des centenaires, et si je ne finissais pas la journée avec des membres brisés, c'est que je n'avais pas fait assez d'efforts pour survivre à ses coups. »

Elle ne put s'empêcher de ricaner en se remémorant quelques images, et adressa un sourire léger, heureux, un peu nostalgique à sa camarade, tout en reprenant ses dires :

« Je te laisse imaginer, une jeune démone d'à peine un mètre, cherchant à blesser l'un des plus puissants démon de la création avec une lame trop lourde pour elle, tout en évitant de subir ses assauts, qui eux sont capable de fendre le sol même quand il se retient. Je n'ai jamais autant frôlée la mort qu'en ces jours, et pourtant ce sont ceux les plus heureux de mon existence. Ses cuisses étaient assez larges pour que je dorme allongée sur l'une d'elle. Je crois qu'il fut simplement ma figure paternelle, le seul homme auquel je me suis attachée... »

Sa voix baissa légèrement.

« Et comme pour vous, il fut un jour où il dut disparaître. Mais dans mon cas ce ne fut pas curieux, surprenant. L'Ancêtre était vieux, il était fatigué, il a perdu l'esprit. Son corps a été brisé, au terme d'un assaut terrible, et il fut emprisonné, banni, mais son esprit hante toujours une partie de notre citadelle, si bien que nous nous sommes réfugiés dans une partie miroir de celle-ci, où il ne peut apporter sa rage et son courroux. Aussi douloureux que cela puisse être pour moi, je suis la seule qui ne fut jamais visée par son besoin meurtrier... Comme quoi tout les liens n'ont pas été perdus. »

Un dernier soupir, puis elle se remit un brin d'aplomb, avant de s'exprimer de manière plus claire, moins lourde :

« Enfin, que de joie décidément, de bien gaies lurrones que nous faisons actuellement. Allez haut-les-coeurs, nous partageons des passés douloureux, alors autant partagé un présent un peu moins dur moralement, tu ne penses pas ? »
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Eris Langnar le mardi 21 mars 2017, 03:46:01
La magie était comme la mer, comme l'océan, d'un certain point de vue. Des jours, elle était calme, mais ne serait-ce qu'un instant de trouble et l'eau devenaient rapidement sauvage, les vagues étaient montantes et une tempête faisait rage soudainement et férocement, comme si les dieux menaient un combat du millénaire dans le ciel tandis que ceux d'en bas, voguant sur l'impitoyable mer déchainée, les marins essayaient de survivre aux éléments de la nature. Quand les émotions prenaient le dessus, un mage pouvait causer des dommages irréparables, surtout sous le coup du désespoir ou de la rage. Mais une Langnar étant définitivement bien supérieure aux mages et aux magiciennes normaux, alors leur magie l'était tout autant. La famille d'Eris avait toujours été sensible à la magie en soi, mais depuis l'arrivée de l'Entité pour aider la Première des Langnar, l'intensité du taux de magie en eux et en elles avaient grandement augmentée, colossalement même.
 
Et sous les émotions, des catastrophes se produisaient, lorsqu'elles faisaient usage de la magie. La perte des enfants de la Première avait été un coup dur pour celle-ci et, transformée en une femme vengeresse et sans grande compassion envers leurs gouverneurs et maîtres, elle n'avait nullement hésitée pour tout piller sur son passage, nourrissant les espoirs des esclaves pour se libérer. Événement qui remontait a plus de quatre mille ans, c'est comme si cela datait de plusieurs millions d'années plutôt, sans pour autant être perdue de mémoire d'homme, les bardes chantant encore les prouesses de la famille et de la plupart de ses membres. Certains étaient glorieux, d'autres infâmes, mais puissant.
 
Mort, tous. Peu de Langnar était à présent aussi glorieux que ceux de ses ancêtres, hormis l'ancien mari d'Eris, qui avait été l'incarnation même de ce qu'elle appelait Un'Blaka, ou dans la langue commune : Le Cavalier de la Guerre. 

Forte, elle l'était, mais d'acier était sa volonté et de fer, son cœur, pour ceux qui ont fait le tort. Et malgré la perte et sa détresse émotionnelle en apprenant sa mort, elle était restée forte pour lui, et elle était maintenant faite d'acier après avoir parcouru le Sentier des Larmes. Était-elle faible durant son petit monologue ? Laissait-elle une barrière d'acier tomber pour dévoiler un cœur presque desséché et meurtri par la perte de son âme sœur ? Eris ne saurait le dire. La faiblesse était différente d'un point de vue. Pour elle, cette faiblesse s'était transformée en force. Une force immuable, de volonté divine. Keleth répliqua en disant que la définition, la portée d'une douleur, entre un humain et un démon était bien différente. Mais dans l'ensemble, pour elle, la douleur était universelle. De nature différente mais toute ressemblante dans le fond, dans la forme. Et elle affirmait que donc la douleur de perdre quelqu'un était pourtant la même.
 
Écoutant attentivement à son tour, Eris plongea son regard dans les yeux de la démone a la chevelure blanche, attentive. S'installant aux côtés d'Eris, elle prit ensuite un flacon du parfum et Eris écouta avec encore plus d'attention.

Voilà pourquoi elle avait donc réagit de cette manière en parlant de famille quelques instants plus tôt, selon ce que comprenait Eris. Abandonnée et rejetée par sa mère, elle en avait même été jetée dehors pour mourir parce qu'elle n'avait guère eu de talents dans la magie. Mais alors qu'elle aurait dû mourir, elle fut récupérée par un homme de sa famille du nom de l'Ancêtre, qui avait pris soin d'elle, lui avait appris à se battre, à se débrouiller, alors qu'a cette époque, dotée d'une puissance inimaginable, être trop puissant était mauvais. Elle sourit et la voir sourire fit naître aussi un sourire de ce genre sur le visage d'Eris.

L'image était amusante à imaginer... Une jeune Keleth tenant une épée trop grande pour elle pour elle, essayant d'attaquer, de blesser, quelqu'un d'infiniment supérieure pour elle. Et malgré tout, elle avait considéré cet homme comme un père. Et tout comme Ellipsis, il dut disparaître, mais le fait était que le démon était vieux, faible, et il fut comme enfermée dans la citadelle de Keleth.

Eris sourit aux derniers mots de la démone et ricana doucement.

-Ma foi, oui, on est aussi joyeux que des pauvres oiseaux en cages... Ma foi, je peux faire diverses choses pour nous divertir. Nous pouvons parler encore de tout et de rien ou bien, je peux faire venir des jeux pour nous distraire tout en parlant, ce qui serait plausible à faire.
 
Diverses boites apparurent donc proches du bassin, flottant dans les airs.

-Échecs, jeu de gwynt, jeu de cartes différents... Faite votre choix ou nous pouvons simplement discuter.

Eris sourit ensuite.

-Et si l'on joue, avec gage ou non ? Cela peut être n'importe quoi. 
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Keleth le vendredi 24 mars 2017, 18:50:09
Le fait que la reine des lieux ne l'interrompe pas durant son long monologue fut des plus appréciables, il y avait ce sentiment d'écoute, d'intérêt, quelque chose qui finalement ne put faire que le plus grand bien pour la démone qui n'avait normalement que peu tendance à faire l'expression de son passé, de ses douleurs, ne pouvant clairement pas faire preuve de cette faiblesse dans le monde démoniaque. C'était l'un des travers de son rôle en tant qu'Exécutrice, elle ne pouvait qu'être forte, supérieur, incroyablement inatteignable en terme de puissance, et ainsi elle ne pouvait trouver quelque à qui confier ses secrets, sans que cela n'ai une chance d'influer sur l'importance de sa personne au creux du domaine infernal. Finalement, avoir rencontrer Eris lui avait au moins permit de trouver quelqu'un qui avait connue les même épreuves qu'elle, qui avait sut se faire elle-même la plus droite et fière possible face à un des châtiments du destin les plus horrible imaginable, la mort de ceux en qui l'on croit, et en qui l'on place le tout de ses sentiments pour pouvoir se trouver un compagnon de vie, malgré la dureté de celle-ci ! Cela faisait d'elle une sorte de... confidente ? Si on lui avait dit qu'elle trouverait cela chez une humaine, d'autant plus une dont le surnom l'avait d'abord mise hors d'elle, comme si elle y avait vu le tout d'une insulte grotesque, elle en aurait sûrement rit à gorge déployée, mais ce n'était guère le cas désormais. Finalement cette présence qu'elle trouvait de la part d'Eris était tout aussi plaisante que réconfortante, elle y voyait finalement une amie, une personne capable de la comprendre.

Et elle se demandait si le cas n'était pas identique du coté de la monarque du désert, qui avait sut lui conté tant de ses déboires avant même qu'elle ne s'engage elle-même dans ses propres discussions, dans son turbulent passé. Peut-être s'était-elle bien trouvée, la démone qui ne connaissait plus la moindre sympathie de la part de ses proches, et seulement de la crainte de la part de ses homologues raciaux, et la reine qui ne pouvait baisser le front malgré la perte de celui avec lequel elle avait fait sa vie, obligée de maintenir sa place sur un trône qui manquait sûrement de chaleur désormais, sans la compagnie de son époux, à la disparition soudaine. Le fait que la femme lui ai parlée de cette étrange disparition était autre chose, l'obligeant à se demander si le fameux guerrier n'avait pas fait face à un être d'une dangerosité supérieur à un archi-démon, étant donné qu'elle semblait assurée que son homme était capable d'en défaire certain sans flancher, mais Keleth pour autant ne voulait pas trop qu'elle soit questionnée sur ce point. Les archi-démons étaient des entités extrêmement puissante, dont certains étaient même encore capable de la défaire dans le fond, comme sa propre mère, mais elle n'avait pour autant pas idée de qui aurait put se permettre de tourner son arme en direction du mari de son hôte, car elle ne voyait guère ce qu'il aurait eut à y gagner. Dans le fond, elle avait des suspicions mais ne comptait guère en faire part, ne voulant troubler la femme, mais la chose qui l'avait précédemment amenuisée au point qu'elle ne pouvait plus tenir son arme en main possédait des capacités bien étranges... Et peut-être capable d'affecter un être humain ? Elle ne pouvait le savoir, et de toute manière la belle femme en sa compagnie passa à autre chose :

« Ma foi, oui, on est aussi joyeux que des pauvres oiseaux en cages... Ma foi, je peux faire diverses choses pour nous divertir. Nous pouvons parler encore de tout et de rien ou bien, je peux faire venir des jeux pour nous distraire tout en parlant, ce qui serait plausible à faire. »

La démone n'eut guère à lui répondre que certaines boîtes à l'aspect antique commencèrent à faire leur apparition sur le bord du bassin, toute d'ailleurs représentant de manière assez clair les goût riche de la femme, étant donné qu'elles possédaient toutes une certaine forme d'élégance dans la confection et l'application de richesses sur les différentes parties travaillées de leur coques externes. Du bois noble, de belles arabesques, des pierreries, pour être tout à fait honnête, cela lui rappelait presque les « boîtes sanctuaires » dans lesquelles les démons avaient tendance à placer leurs armes les plus puissantes, au détail près que celles contenant les jeux de la reine du désert étaient loin de dégager les différents sorts et sceaux placés sur ces dernières pour éviter que quiconque ne puisse accomplir le rapt de telle pièces légendaires en terme de pouvoirs. Enfin, certaines étant plus petites que d'autres, et certaines étant aussi massives qu'une table, la démone aux cheveux argentés imagina bien que son hôte devait posséder mille manières de se distraire en compagnie de ses invités, et fut presque prise d'envie de prendre un des coffrets au hasard, afin d'y trouver les promesses d'amusement qui lui étaient actuellement faites, quitte à se tenter à l'un de ces jeux si étrange qu'elle ne saurait remporter la moindre des parties, se ridiculisant avec le sourire. Elle s'apprêtait d'ailleurs à lui poser quelques questions, afin de connaître au moins quel sorte d'amusement elle comptait lui proposer, mais Eris ne tarda guère à reprendre la parole, aussi vint-elle taire sa curiosité le temps d'ouïr les propos de son hôte, un léger sourire aux lèvres :

« Échecs, jeu de gwynt, jeu de cartes différents... Faite votre choix ou nous pouvons simplement discuter.
 -  Je pense qu'un peu d'amusement ne nous fera guère de mal, et n'ayant que peu tendance à trouver un divertissement quand je suis chez moi, hormis quelques vieux ouvrages, je pense que je vais me laisser tenter. Hum... »

Elle hésitait, et se leva donc de l'eau, laissant les perles aqueuses filer sur les lignes de son corps d'une blancheur presque inimaginable, pour se placer finalement un peu au-dessus des différents objets qui avaient été amenés ici par moyen magique, et les contemplait avec un air un peu froid finalement, essayant de choisir quelque chose au hasard, et ne jugeant ainsi qu'aux légères lettres gravées dans le bois, et à l'aspect général de l'objet, pour prendre sa décision. Elle évitait naturellement toute celle présentant quelques marques d'usures, car elle devinait que celle-ci laissait entendre que la femme en sa compagnie avait largement eut l'occasion d'en faire l'usage, et donc de se révéler particulièrement douée, au point où elle n'aurait guère de chances de faire le moindre coup d'éclat. Non, elle voulait quelques chose d'un minimum équitable, et donc continuait ses rapides observations avec un air un poil renfrogné, finissant finalement par déceler un coffret épais, à la forme remarquablement bien entretenue, et donc le nom lui plaisait, en grande partie. Apparemment un jeu de dés, et si elle n'était peut-être pas spécialement sûre que cela soit aux goûts de sa belle camarade de bain, elle dirigea tout de même tranquillement la main vers celui ci avant de le soulever délicatement, le trouvant bien léger étrangement, mais appréciant le léger écho des pièces qui s'y trouvaient, avant de se redresser afin de ne pas continuer à tendre son fessier en arrière, ayant bien été obligée de ployer pour aller chercher la boîte un peu lointaine. Et elle se permit alors de répondre à sa compagne de détente :

« Et si l'on joue, avec gage ou non ? Cela peut être n'importe quoi.
 -  Autant jouer avec le feu n'est-ce pas ? Surtout que tu continue de me vouvoyer Eris, cela m'embête beaucoup, devrais-je devenir plus insistante ? »

Elle vint prendre place dans l'eau à nouveau, tenant la boîte bien au dessus du niveau de celle-ci pour ne pas l'abîmer, présentant ainsi à Eris ce qui se trouvait être un charmant jeu de « petits chevaux ». Ouvrant d'ailleurs cette dernière, et commençant à remarquer autant les pions que les deux dés qui trônaient fièrement au centre, l'Exécutrice eut presque une bien mauvaise idée en tête, et redressa son regard en direction de son hôte avec un air un peu malin, taquin, une sorte de lumière joueuse étant instantanément née au creux de son regard des plus amusés, prête à trouver les paris les plus engageants possible pour les deux femmes. Posant finalement le coffret tout au bord de l'eau, elle vint à en chercher quatre pièces d'une couleur et les présenta à son amie pour finalement se permettre un propos plutôt léger, aimable, mais qui cachait finalement une envie certaine de se laisser aller à une véritable compétition sur la chance pour s'assurer que l'une comme l'autre ne saura que devenir des plus intéressée par le moindre jet de dés de sa compagne :

« Voilà ce que je te propose Eris. Nous jouons chacune avec quatre de ces pièces ! Notre but, bien sur, réussir la première à en placer les quatre au cœur du plateau de jeu, mais voilà où nous allons vraiment nous amuser : la différence de pions placés au centre sera le nombre de gage infligés à la perdante. Cela te convient-il ? »

Elle s'arrêta, puis laissa un autre sourire passer sur ses lèvres, bien plus malin que plus tôt, la laissant poursuivre avec une voix aussi suave que provocante.

« Oh, et bien sur, pas le droit de refuser, si tu tiens à l'audace de me faire sauter par toute ta garnison, je ne pourrais dire non ! »
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Eris Langnar le samedi 25 mars 2017, 03:07:47
Écouter, c'est découvrir des facettes surprenantes auprès de personnes que l'on ne croyait pas posséder ce genre de facette. Devant elle s'était trouvée une Keleth, qui, tout comme Eris, avait décider d'avoir un instant de faiblesse pour expliquer quelque chose de son passé, de celui qui l'avait aidée à se forger ce qu'elle était aujourd'hui : une grande guerrière, assurément, pour quelqu'un qui occupe l'emploi d'Exécutrice, police du monde des enfers. Et elle s'était toujours dite que même derrière de grandes apparences de titan, de dieu de la guerre, de démon ou de n'importe quoi qui serait intimidant pardi, il y avait toujours cette mince faille, presque imperceptible, mais pourtant bien là, faisant tache parmi des murs de fer, d'acier, de métal rouillé, de glace, de pierre. Une mince faille qu'Eris pouvait souvent apercevoir en les écoutants parler, en leur parlant de différents sujets. Même la plus simple des conversations pouvaient révéler quelque chose d'important les concernant.   

Et elle avait découvert bien des choses sur Keleth. Non qu'elle comptât utilise ces connaissances pour faire le mal contre elle ou pour l'utiliser comme moyen de chantage, mais pour simplement mieux l'apprécier. Malgré son coté démoniaque, elle avait un coté humain aussi, qui souffre, qui ressent, qui veut vivre. Mais de par son travail, son statut, tout comme Eris, elle devait incarner une force immuable, puissante et colossale. Là ou Keleth devait s'occuper de ses affaires démoniaquement démoniaques, Eris devait s'assurer de la survie et de la pérennité de sa famille, ainsi que de la sécurité de Ghibli, tout comme le bien-être de sa population, sans jamais tomber dans un quelconque complot politique la visant, elle ou sa famille ou un allié. Alors elle se devait d'être très souvent... Cruelle. Un grand mal pour un plus grand bien. Pour le bien du Royaume. De sa ville. La ville de Ghibli était sous l'autorité du Sultan, mais les Langnar étant l'une des familles les plus importantes du Sultanat, et LA plus importante chez Ghibli, il était naturel que cette famille gouverne la cité.

Mais elle avait aussi besoin de moments de détente, loin de la politique ou en compagnie de personne qu'elle appréciait particulièrement bien. Et elle profitait du moment en compagnie de Keleth. Celle-ci examina les jeux avec attention tandis qu'Eris l'observait avec un petit sourire amusé. Enfin, elle trouva son bonheur auprès d'un jeu qu'Eris avait rarement joué, parce qu'elle l'avait acheté récemment, et donc, n'y avait que très peu jouer, ne connaissant que les simples bases. Ce qui voulait dire que toutes les deux seraient sur un pied d'égalité. Et Eris éclata de rire quelques secondes. Elle avait ENCORE oublié ce que Keleth avait dit sur le vouvoiement.   

Après avoir ouvert le jeu, Keleth lui jeta un regard plutôt... étrange, et malgré cela, Eris ne put s'empêcher de sourire en retour. Qu'avait-elle donc derrière la tête, elle ne le sut qu'après un moment. Eris ricana. Quel côté joueur Keleth possédait ! 

-Oui, cela me convient, et dommage pour toi Keleth, les Scorpions ne sont pas tellement intéressés par le sexe... Par contre, les mercenaires dans les tavernes et le port, eux, ne vont pas se retenir pour te passer dessus. Ni les voyageurs venant d'ici, d'ailleurs, mais ça, c'est si je gagne, dit elle en parlant d'un ton plus provocateur et suave que Keleth. Il faut bien les débarrasser du stress que leurs voyages leurs ont fait subir, évidemment ! Et quoi de mieux que d'enculer une bonne beauté ?
 
Avec ce même sourire, Eris laissa Keleth commencer le jeu, et pendant une bonne trentaine de minute, ce fut comme cela que ça se passait : des jets de dés ratés pour Eris, qui était légion, qui faisait qu'elle prenait du retard le plus souvent sur Keleth, mais ce qui l'amusait, tandis que Keleth avait plutôt une bonne chance. En revanche, Eris rattrapa bientôt la démone et la partie devint ainsi plus équilibrée, plus intéressante...

Le temps passait, l'eau restait toujours à la même température, et le ciel restait toujours orange, au-dehors. Au final... Semblerait-il que la chance avait décidé d'abandonner...

Eris.

Regardant le plateau, elle regarda ensuite Keleth avec un sourire entendeur.
 
-Ma foi... La Vipère, vaincue par deux malheureux dés. J'espère que tu ne te montreras pas si...

Elle gloussa doucement.

-Démoniaque, avec moi. Je ne suis qu'une pauvre damoiselle en détresse, Keleth !

Elle mima un air dramatique et sarcastique avant de ricaner doucement, regardant dans les yeux de la démone, attentive et à l'écoute. 
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Keleth le samedi 25 mars 2017, 19:15:51
« Oui, cela me convient, et dommage pour toi Keleth, les Scorpions ne sont pas tellement intéressés par le sexe... Par contre, les mercenaires dans les tavernes et le port, eux, ne vont pas se retenir pour te passer dessus. Ni les voyageurs venant d'ici, d'ailleurs, mais ça, c'est si je gagne. »

Provocations pour provocations, il n'y en avait pas une pour rattraper l'autre maintenant que le grand concours de la plus vile et de la plus compétitive en terme de jeu était lancé ! Ce n'était pas foncièrement pour décevoir Keleth, après tout elle était bien celle qui avait débutée cette attaque, mais il fallait avouer que la sincère franchise avec laquelle cette belle femme aux yeux pénétrants avait exprimé cela laissait presque un doute planer, celui qu'elle serait en effet capable de voir en son invitée un moyen de soulager son peuple si elle venait à faillir en terme de chance et d'audace dans le jeu ! Était-ce une bonne chose ? Une mauvaise ? La démone ne saurait dire, elle avait donnée sa parole, et si elle devait finir la nuit de bien triste manière, dans les draps de quelques forbans à cause d'un pari dont elle n'avait pas eut le don de prévoir la finalité, ce n'était même pas comparable finalement avec ce qu'elle aurait put connaître au fond des enfers, menant finalement à une de ces choses qui faisait tout l'amusement de l'Exécutrice, sans qu'elle n'en ai jamais parlée à qui que ce soit : Elle adorait être soumise par quelque-chose de plus faible qu'elle. Étrange n'est-ce-pas ? Et pourtant tout à fait véridique, il y avait dans ce genre de situation quelque chose qui la faisait se sentir finalement bien plus naturelle et normale quand elle se trouvait maîtrisée, bloquée par quelques devoirs ou honneurs, et si elle ne voulait pas foncièrement l'avouer dés maintenant à Eris, elle allait sûrement lui offrir cette information si elles finissaient par devoir s'avouer quelques secrets honteux.

« Il faut bien les débarrasser du stress que leurs voyages leurs ont fait subir, évidemment ! Et quoi de mieux que d'enculer une bonne beauté ?
 -  Avises-toi donc de remporter notre partie avant de me visualiser planter sur le membre de tes palefreniers ! »

Une vraie joute ! Et ce fut toujours la même chose durant la partie, l'une comme l'autre ayant apparemment décidée de faire la démonstration de la plus grande grivoiserie à mesure que les dés étaient envoyés, de manière à faire peur aussi à celle qui se devait de jouer, comme pour la déconcentrée, en imaginant bien sur que la concentration était décisive vis-à-vis d'un simple jet de deux jolis morceaux de bois numérotés. Après, il fallut faire rapidement le constat que si la démone semblait enchaînée les bon jets, passant de quatre, à six, puis cinq, pour revenir à nouveau à l'un de ces chiffres tellement bon qu'ils lui permettaient de progresser à une vitesse fulgurante, ce n'était pas foncièrement le cas de son hôte, qui vint à peiner ne serait que pour mettre le premier de ses chevaux en lice, et de lui permettre de progresser autour de l'étrange damier sans rencontrer de résistances de la part de la « cavalerie » déjà bien avancée de Keleth. Finalement la partie se montra un peu complexe, surtout du côté de la monarque, et si quelques fois un pion fut obligé de retourner à son point de départ, ce ne fut quasiment jamais pour la femme aux cheveux d'argents, qui mit d'ailleurs le premier de ses pions au cœur du plateau, offrant ainsi un grand sourire narquois à sa compagne de divertissement, qui riposta bien vite pour chercher à la déstabilisée. Ce fut sincèrement un grand moment de détente pour la démone, et si elle ne vint guère en faire la démonstration directement, elle s'en garda tout de même la réflexion, de manière à l'exprimer une fois la partie terminée...

… Et sa victoire acquise, écrasante même. Elle n'avait guère doutée parvenir à un score aussi effarant sur un jeu dont elle n'avait connue l'existence que quelques minutes avant d'y faire sa première partie, mais le fait était qu'elle avait placée quatre chevaux à l'instant où sa pauvre adversaire ne venait qu'à peine d'installer son premier. Triste résultat pour Eris, et pour le coup la démone eut presque envie de la narguer autant que de lui prouver un peu de sa délicatesse en acceptant de réduire un brin sa peine à seulement deux gages, mais dans le fond de sa pensée il y avait toujours ce petit coté malin qui lui assurait qu'elle devait faire bon usage de ce qu'elle avait bien justement gagnée, à savoir un moyen certain de jouer avec cette femme, et de chercher à la pousser quelques peu dans ses retranchements face aux vils pensées dont elle était capable. Alors que faire ? Parce qu'après tout elle n'avait guère eut le temps de se poser la question, concentrée qu'elle était sur leur partie, mais maintenant qu'elle savait qu'elle allait pouvoir s'amuser un minimum, il fallait bien qu'elle se fasse une idée des gages sur lesquels elle allait se faire plaisir. Déjà, souhaitait-elle précipiter les choses avec quelque chose de dur ? Non cela ne saurait guère être drôle, elle allait y aller en douceur, et pour le coup lui vint en tête une première idée, alors que son amie, un peu déçue de sa prestation, s'exprima enfin sur le triste résultat de son jeu :

« Ma foi... La Vipère, vaincue par deux malheureux dés. J'espère que tu ne te montreras pas si...
 -  Si quoi ?
 -  Démoniaque, avec moi. Je ne suis qu'une pauvre damoiselle en détresse, Keleth !
 -  Démoniaque, tu crois ? Je ne sais pas, je n'ai pas vraiment eu l'impression de faire face à une pauvre damoiselle que je terrifiais un peu plus tôt, je me trompe ? »

Elle aurait bien put en rire pour être parfaitement honnête, mais elle voulait garder un brin de sérieux derrière son sourire et son ton doucereux, la menant finalement à se questionner clairement sur la nature de ses gages. Les taquineries et les provocations avaient prises une part trop importante dans leur discussion, il allait absolument falloir que l'un de ses ordres, au moins, soit à caractère sexuel, et que celui-ci puisse offrir à Eris toute l'humiliation que l'on pourrait lui imaginer. Pour cela la démone commençait même à avoir des idées, mais encore une fois, elle s'était bien dite un peu plus tôt qu'elle ne voulait pas précipiter les choses, aussi allait-elle garder cela pour un peu plus tard, et plutôt chercher quelque chose de moins intrusifs vis-à-vis de l'intimité d'Eris, et de son rôle de reine. Et justement cela faisait enfin tilt dans son esprit, elle avait l'idée parfaite pour se permettre une mise en bouche des plus agréables, menant finalement la femme aux cheveux courts à détourner le regard de manière plutôt désinvolte, comme si elle se préparait à faire un mauvais coup, puis à se redresser, laissant l'eau couler le long de son corps avant de se retourner en direction de sa camarade. Le ricanement qui sortit lentement de ses lèvres ne donnait bien sur rien de bon au niveau de la sensation de précarité que devait ressentir la vipère, mais plutôt que de lui avouer clairement ce qu'elle avait à l'esprit, elle vint bondir hors de l'eau, sans que la moindre goutte de trop ne vienne s'échapper de la surface limpide, sans que la plus petite éclaboussure se fasse sentir, et se rattrapa sur le rebord dos à Eris, son beau fessier bien visible pour la dame à la peau mat.

« Qu'avions nous donc dis sur le fait de libérer le stress des voyageurs ? »

Bon bon, elle arrêtait de provoquer.

« Pardon, il fallait que je t'offre encore un peu de démoniaque. Ton premier gage sera de me laver, intégralement, et tu as intérêt à bien le faire, je te fais confiance ! »

Le clin d'oeil qui suivit, jeté par dessus son épaule, fut clairement de trop !
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Eris Langnar le samedi 25 mars 2017, 21:23:58
Les jeux étaient amusant. Les jeux étaient divertissants. Mais ce qui pouvait les rendre encore plus divertissants étaient les participants en eux-mêmes. Il était clair que sans quelqu'un pour jouer, on s'ennuyait rapidement, sauf si on jouait au solitaire ou aux échecs magiques, qui pouvaient être autonomes et dotés d'une certaine intelligence pour jouer. Mais au bout d'un moment, Eris finissait toujours par gagner au solitaire ou contre les tables d'échecs magiques, ce qui l'ennuyait profondément. Parfois, en ces moments-là, aussi ridicules que cela pouvait paraitre, elle maudissait sa propre intelligence. Mais en ce moment, elle se trouvait avec une démone vieille de plusieurs milliers d'années, et qui possédait une grande intelligence accompagnée d'une verve mordante, provoquante, mais joueuse.

Et comme Eris, elle avait une langue acérée et bien pendue, qui savait se ranger cependant. En tant que Vipère, elle se devait de se montrer bien supérieure et bien forte, tout en restant sur ses propres gardes. Mais de la bonne manière, ayant pleinement profité du moment de détente dans le bain en bonne compagnie. Malgré sa défaite, Eris avait pleinement savouré ce moment. Et le sourire de canaille de Keleth la fit frissonner imperceptiblement, qui répliquait aux paroles joueuses de la femme du désert.   

La femme en détresse vit donc la démone changer rapidement de position pour se placer de dos a Eris, proche d'elle, tout en lui offrant un bel aperçu du fessier bien formé de la démone. Et elle se montra de nouveau joueuse, ce qu'Eris trouva amusante, et ricana doucement.

-Évidemment, je vais devoir jouer la pauvre soubrette qui doit nettoyer sa... Maîtresse. J'espère que tu ne profiteras pas de ma faiblesse !

Souriante, Eris fit léviter jusqu’à elle une éponge qui avait été recouverte d'une chaude gelée pour le nettoyage de la peau. Elle serra quelque fois l'éponge, le plongea dans l'eau avant de doucement l'appliquer sur le dos de la démone aux cheveux d'argent. Le lavant de longueur et en largeur, Eris prit son temps pour bien faire son travail, non sans un brin de sensualité, mais de tendresse, avec un sourire, admirant ce qu'elle pouvait voir de courbes de la démone. Puis elle lava le haut du fessier de la démone avec un sourire, une main parcourant accidentellement les formes de celui-ci, si c'était un accident évidemment, avec la Vipère, on ne savait jamais.
 
Puis elle remonta l'éponge pour nettoyer la nuque de Keleth avec douceur, ensuite, ce fut le tour de ses épaules, et avec lenteur, passa ses bras autour de la démone, rapprochant donc de ce fait sa poitrine du dos de celle-ci pour bien s'y coller, frottant de même sa poitrine contre le dos. Sa main qui tenait l'éponge s'occupait de bien frotter le ventre de Keleth avec douceur et remonta peu à peu au niveau des seins, sa main libre se posant sur la hanche de Keleth. Souriante, mais imperturbable, Eris continua sa sensuelle et décrassante tache sans un mot. Elle avait une poitrine bien formée, Eris devait l'avouer, et elle avait bien pris son temps pour bien laver cet endroit la avant de passer l'éponge sur les bras de celle-ci.

Mais elle devint encore plus sensuelle tandis qu'Eris rapprochait un peu plus Keleth de son corps pour mieux se permettre de mieux bouger sa main qui tenait l'infâme objet qu'était l'éponge, qui passait maintenant sur les cuisses bien galbées de Keleth avec lenteur... Qui se rapprochait de plus en plus de son entrejambe... Encore... Et encore... L'éponge y était presque...
 
Eris devint joueuse et ne lava donc que la zone pelvienne de Keleth avec un sourire moqueur.

-Tu pourras t'occuper de ta propre intimité, n'est-ce pas, Keleth ? Sauf si tu veux que je m'en occupe... Plus tard ?

Elle accompagna ses mots d'un clin d'œil joueur avant de laisser flotter l'éponge sur l'eau.

-Mes services de nettoyage ont été appréciables ? Pour toi, je peux te nettoyer quand tu le veux.
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Keleth le dimanche 26 mars 2017, 15:13:29
Savez vous ce qui se trouve être le pire quand on se retrouve en face d'une démone aussi puissante que Keleth, qui peut en plus se targuer d'être une maîtresse martiale, et qui a le don de pouvoir se permettre les plus précises et intrusives des observations sans même y faire attention d'une quelconque manière ? Eh bien il s'agit du fait que le moindre mouvement, le moindre petit élément nouveau, la plus petite fibre d'un corps qui se déplace est suffisante pour être remarquée par son œil aguerri, et ainsi lui offrir le tout plein d'une information précise sur les réactions de ceux et celle qu'elle côtoie, au point même où le plus imperceptible des frissons est déjà un moyen à ses yeux de certifier un changement d'état chez celle qui s'en trouve être l'origine. Oui, non seulement elle n'a pas eut le moindre mal à voir qu'Eris venait d'avouer que le gage avait chez elle un effet des plus troublant, mais surtout que le fait de pouvoir contempler le corps de la démone alors qu'elle lui offrait cet air provocant était une chose qui l'affectait, au plus profond d'elle, et elle pourrait bien le nier durant de longues heures que la démone serait capable de lui refuser le moindre droit à l'écoute quand à sa défense, désormais assurée de ce qu'elle avait entre-aperçue brièvement. Voilà en quoi Keleth pouvait être une personne terrible, et l'apprentissage nécessaire pour cacher ce genre de micro-aveux était tel que même les plus puissants finissaient toujours par lui hurler silencieusement ce qu'ils souhaitaient conserver de plus secret, alors il fallait le dire honnêtement, l'Exécutrice doutait que son amie ait la moindre chance de lui cacher quoi que ce soit désormais !

Mais en revanche elle n'allait pas le lui dire, oh non cela passerait tout l'amusement qu'elle pouvait avoir à s'informer de ses états par ce genre de réactions pour finalement lui asséner des paroles ou des actions qui auraient tôt fait de la pousser dans ses retranchements, aussi ne fit-elle guère plus de remous à propos de cette observation, et se contenta de rester là, simple, attendant que son amie se mette au travail, et accepte sa triste sentence... Dont elle ne semblait finalement guère éprouver de rejet à son encontre, on pourrait même dire qu'elle avait sut trouver le gage parfait pour qu'Eris soit ravie de s'y soumettre sans jamais chercher à résister à son devoir, ce qui était quand même quelque chose de particulièrement plaisant au yeux d'une Keleth pleine de mauvaises idées, et d'envies croissantes de provoquer son hôte.

« Évidemment, je vais devoir jouer la pauvre soubrette qui doit nettoyer sa... Maîtresse. J'espère que tu ne profiteras pas de ma faiblesse !
 -  Oh voyons, maîtresse n'irais pas profiter de sa servante si elle agit avec toute l'obéissance du monde, tu n'en doute guère j'espère ! En revanche, elle attends de toi que tu fasses bien ton travail. »

Tandis que la monarque menait à elle l'éponge, Keleth ne manqua pas de s'asseoir tout de même, afin d'être à hauteur pour que la femme, depuis sa position dans le bassin, n'ai qu'à se lever pour avoir accès au tout de son corps, et d'ailleurs elle ne manqua pas de se reposer à nouveau en tailleur, n'appréciant guère de se poser au sol d'une autre manière, ce qui lui laisserait en plus l'accès à ses jambes quand elle devra s'en occuper. Mais elle commença tout d'abord par le dos, fit mousser la gelée qui se trouvait sur son éponge pour rendre le tout agréable, et quand elle commença les longs passages sur son dos, l'Exécutrice ne manqua pas de se laisser aller à un sourire satisfait, se laissant donc pleinement décrasser alors même qu'elle avait la pleine conscience que son corps d'emprunt ne devait guère posséder de forme physique suffisante pour se salir. Grand avantage des démons qui restent aux Enfers lorsqu'ils choisissent de se déplacer sur d'autres plans, au moins le corps était toujours parfait, et si la communication spirituelle permettait toujours de se laisser aller au moindre ressenti sans en perdre le plus petit des stimuli, elle conservait toutefois le bonheur de ne pas avoir à subir des choses tels que la crasse, ou les inutiles souffrances de la mort, n'ayant finalement qu'à rompre définitivement le lien pour retourner à sa conscience lointaine. En fait, elle n'usait de son vrai corps dans d'autres univers que lorsqu'elle était en chasse, qu'elle se devait d'éliminer, ou de rapatrier un démon récalcitrant face à la justice infernale, mais là elle n'en avait guère fait le choix, préférant une moindre dépense d'énergie... Ce qui était peut-être un peu dommage finalement.

Cela lui donna d'ailleurs une idée pour plus tard, mais elle se cacha pour l'instant de cette imagination débordante pour simplement se concentrer sur l'instant présent, sur les mains et l'éponge qui passaient lentement sur son corps.

Son dos, puis ses fesses, où elle dut se redresser légèrement pour leur faire quitter le sol afin d'en offrir le galbe aux passages parfois un peu trop emportés de son amie, qui ne semblait guère vouloir rester innocente durant ses lentes et précautionneuses frictions sur son corps, avant qu'elle ne continue sur son ventre, le tout de la situation aurait presque put s'exprimer sous la vision de deux amantes se laissant aller dans un élan de confiance envers l'autre, malgré la lubricité de chacune. Keleth appréciait le tout de la précision d'Eris, le tout de son intérêt pour son corps raide et nerveux, accumulation de muscles et de tendons qui donnait à sa chair cette forme aussi étrange que souple, longue ligne épaisse dont les attributs féminins paraissaient parfois trop conséquent par rapport au reste de sa carrure. Mais surtout, elle se laissait complètement faire, ne voyait ni mal lorsque son amie perdit nombre de minutes à la pression délicate mais intéressée qu'elle produisait sur sa poitrine rebondie, et joua de frustration quand elle sentit à quel point la monarque à la peau mat se parait d'efforts pour s'assurer que chacun de ses mouvements sur ses jambes s'approche avec volupté de ses parties les plus sensibles sans jamais y amener une seule fois ses doigts. Elles étaient collées l'une à l'autre, Eris dans son dos ne manquant pas d'écraser sa poitrine ronde et charnue contre ses omoplates à mesure qu'elle enchaînait ses mouvements, et l'étreinte qui en résultait était tout bonnement divine. Mais toutes les bonnes choses devaient se finir, et bien sur la maline dame du désert s'écarta avant de déraper dans ses jeux, la laissant donc finir sa toilette avec quelque propos finaux promptement provoquant :

« Tu pourras t'occuper de ta propre intimité, n'est-ce pas, Keleth ? Sauf si tu veux que je m'en occupe... Plus tard ? Mes services de nettoyage ont été appréciables ? Pour toi, je peux te nettoyer quand tu le veux.
 -  Hum, je dois avouer n'avoir rien à en redire, ce fut très appréciable. Permets-moi donc... »

Elle vérifia que son amie n'était pas juste derrière elle, ne voulant guère lui faire de mal lors de son prochain mouvement, et se laissa lentement chuter en arrière, venant rencontrer la surface de l'eau chaude avant de s'y plonger de manière relativement étrange, produisant encore une fois bien peu d'éclaboussure au vu de la manière dont elle était tout d'abord arriver face à la surface miroitante des bains. Et pourtant, ce ne fut que quelques flots légers qui vinrent s'écraser contre le ventre d'Eris, suivant les légères ondes qui se déplaçaient rapidement, avant que finalement la démone ne bascule et sorte de nouveau des flots, plus vivement ce coup-ci, juste devant son hôte, et avec dans les yeux une lueur qui ne laissait rien entendre de bon, ou plutôt qui promettaient quelques pensées dont rougiraient bien des hommes et des femmes. Il était désormais trop tard pour la monarque de faire marche arrière, l'Exécutrice avait pleinement envie de s'amuser, de se complaire dans un comportement qui aurait tout don d'être catégorisé comme déviant, si un jour un quelconque homme de foi venait à la juger, et malheureusement, ou bienheureusement au vue de la manière dont la dame du désert semblait s'être prise au goût de participer à un tel événement, une grande partie de ses idées étaient pleinement dirigée à l'encontre de celle qui venait de s'occuper de son corps. A mi-hauteur, Keleth vint à passer sa langue sur le ventre d'Eris en remontant lentement, et quand elle rencontra son coup, elle s'écarta légèrement pour placer son regard dans le sien, droit, captant son attention alors qu'elle s'exprima de nouveau avec un large sourire :

« Je crois qu'il est temps que nous cessions de faire de vains détours. Je te l'ai dis plus tôt n'est-ce pas, mon vrai corps n'est pas présent, et si je souhaiterais l'approcher, ce ne serait qu'avec plusieurs heures de retard. Nous allons donc procéder différemment... »

Sensuellement, en rapprochant leur deux corps pour que leur poitrine se rencontrent, s'écrasent l'une contre l'autre et se pressent de manière presque exagérée, mais aussi en venant plaquer son bassin contre le sien, et glissant ses bras dans le dos de la femme pour qu'elle ne puisse échapper à cette rencontre soudaine entre leurs deux chairs, la démone vint s'approcher de l'oreille d'Eris, avec une lenteur insoutenable au vu du propos qu'elle avait laissée en suspens. Elle s'y arrêta avec tout autant de légèreté dans le mouvement, et vint y soupirer de manière parfaitement érotique, souhaitant sentir la chair de poule et les frissons envahir le corps de la femme à la peau mât, avant de finalement se permettre de nouveaux mots, énoncés clairement pour que la femme n'en perde pas le plus petit morceau, et qu'elle s'efforce de les conserver bien à l'esprit :

« Je me sens confiante, alors voici un cadeau qui vas nous servir. Tu peux me convoquer, et pour cela tu vas utiliser trois syllabes de mon nom véritable, ce qui sera amplement suffisant : Aethesa Shivas Al-Keleth. Je te l'ai dis déjà j'arriverais dénuée de pouvoir, de force, l'extraction sera violente, et mon entité terriblement affaiblie. »

Elle ricana un court instant, avant de reprendre.

« Mais te l'ai-je dis ? Me faire dominer par plus faible que moi, limite humilier, cela me plais... Cela me plais énormément même, quand je suis dans le bon état d'esprit. Alors ton deuxième gage sera de m'invoquer, avec toutes les restrictions et malédictions que tu pourrais me souhaiter, je te laisse carte blanche... Quand au troisième gage... Tu vas nous trouver un petit chanceux, qui sera convié ici, et qui aura le droit à nos deux corps, comme il le souhaite. »
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Eris Langnar le dimanche 26 mars 2017, 22:55:52
L'ambiance était bien tendue entre les deux femmes. Mais ce n'était plus la même type de tension. Là ou, tout à l'heure, Eris était sur ses gardes pour se protéger d'une possible mort imminente en voulant faire appel de nouveaux aux pouvoirs de l'Entité, la tension pour survivre avait été remplacée par une véritable et lourde tension sexuelle et sensuelle. Bien qu'Eris était habituée à ce genre chose puisqu'elle était celle qui commençait toujours le ballet de séduction, par exemple avec la pauvre soubrette et sa pitoyable condition, auquel Keleth avait répondu par une taquinerie qui avait fait glousser la femme, ou quand elle avait une fois séduite un roi en lui offrant un livre érotique. Un message subtil et direct en même temps.  

Mais entre femmes, les choses pouvaient se montrer différents. Elles étaient plus tactiles, plus sensuelles, plus féminines dans leurs manières de faire les choses. Et Eris était un modèle de sensualité, d’où son surnom de Succube du Désert aussi, tant sa beauté n'avait d'égale que sa connaissance sur le sujet ainsi que sur de nombreuses autres choses.  

Keleth avait donc appréciée le petit traitement d'Eris – Et qui donc ne l'aurait pas appréciée ? - et sans avertissement un peu plus claire, Keleth plongea dans l'eau sans pour autant tellement l'en troubler. Capacités de démons ? Grace magique ? Elle ne saurait le dire, mais revint tout aussi soudainement en face d'Eris, avec un regard animé par quelque chose que la jeune femme du désert connaissait, la luxure, une envie, du désir. En sentant sa langue sur son ventre qui remontait doucement vers son cou, Eris frissonnait presque imperceptiblement, mais se sentait agréablement bien.  

Keleth regarda ensuite Eris droit dans les yeux, et Eris rendit son regard améthyste avec un petit sourire entendeur. Leurs corps se rapprochèrent tandis qu'Eris continuait de l'écouter, gardant un calme visage durant tout ce temps, bien qu'elle sourît continuellement. Elle approcha ensuite son visage de son oreille et y soupira dessus, ce qui fit frissonner Eris de nouveau. Elle eut une agréable surprise quand elle révéla son véritable nom qui servira pour une invocation, et de ce fait, elle n'avait que deux choses à faire : l'invoquer avec beaucoup de restrictions qu'elle pouvait en faire pour la torturer. Et de trouver un petit chanceux.

Souriante, Eris murmura avec une plus grande sensualité :

-Aethesa Shivas Al-Keleth, je t'invoque, et tu m’obéira : Tu ne te rebelleras pas, tu feras ce que les autres te diront de faire, que cela soit dégradant, humiliant, qui pourrait même te donner mauvaise réputation si jamais ça arrivera. Et comme une bonne chienne en chaleur, comme une bonne catin des bas-quartiers, tu en redemanderas toujours plus, Keleth...

Eris sourit doucement, réfléchissant pour la suite. Elle avait fait évacuer tous ses domestiques dehors... Mais il y avait bien une personne qui avait du ne pas entendre... Intérieurement, elle appela l'homme de la situation. Et en moins d'une dizaine de seconde, la porte s'ouvrit pour dévoiler quelqu'un.

Un jeune adolescent de dix-sept ans avait apparue hors de la pièce, ouvrant la porte qui menait aux bains. Il avait des cheveux blonds, de grands yeux bleus pétillants et un visage bien androgyne qui pouvait rendre confus bien des personnes, et était de petite taille, un bon mètre soixante. Le visage de celui-ci resta figé un moment en un sourire avant de s'affaisser pour prendre un air surpris et embarrassé, rougissant rapidement.  (http://static.zerochan.net/Armin.Arlert.full.1712418.jpg)

  
-Bayra, mon cher apprenti magicien... Viens donc nous rejoindre.

-M-Maitresse Eris ?!

Il rougit encore plus, et doublement en apercevant le superbe corps de la démone. Ses mains se déplacèrent ensuite vers son entrejambe.

-Bayra... Tu me connais bien. Approche... Et dévoile nous ton trésor.
 
Avec timidité, il s'approcha doucement et commença déjà à se déshabiller après avoir interrogé Eris du regard. Il avait un corps d'autant plus androgyne... Mais sa virilité se dévoila. Un membre de plus d'une trentaine de centimètre et qui était au repos, avec une dizaine de centimètres de largeur, et le reste de son attirail était d'autant plus impressionnant. Il prit ensuite sa place de l'autre côté du bassin, regardant timidement les deux femmes devant elle.

Eris approcha sa bouche de l'oreille de Keleth et murmura :

-Montre-lui de quoi une Exécutrice est capable avec sa langue... Et surtout, traite le bien comme un roi, comme un empereur. Comme TON maître. Tu auras une belle friandise si tu lui prends sa virginité magnifiquement bien... Meme plusieurs friandises aux auberges proche du port. Ces pauvres mercenaires ont bien besoin de se décharger, n'est-ce pas ?
  
Elle mordilla le lobe de Keleth et sourit, l'observant. Plus la démone s'approchait du jeune homme, plus celui-ci rougissait, et quand il vit le visage de Keleth s'approcher de plus en plus du sien, il marmonna rapidement et nerveusement, en présence de deux belles femmes, choses inespérés mais objets de nombreux fantasme pour beaucoup d'adolescents:

-J-Je ne l'ai jamais fait avant...

Puis il sentit les lèvres de Keleth se poser sur les siennes. Et la première chose qu'il pensa fut:

Je suis entourée de deux belles femmes pour moi seule !
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Keleth le mercredi 29 mars 2017, 01:37:00
Elle le sentait. Cette excitation qui était en train de naître, pas sous la forme d'une petite braise, mais d'un incendie violent, inexpugnable, le genre d'envie qui ronge au plus profond de l'être, et qui ne saura s'éteindre qu'une fois repu, si l'on considère que quelques gourmandes attention sont suffisante pour satisfaire pareille lubricité ! Surtout, Keleth ne le sent pas qu'en son sein, mais elle voit ce brasier naître aussi au cœur de celle qui l'accueille en cette soirée auprès de sa chair, cette dame du désert dont l'Exécutrice s'est approchée sans prévenir, dont elle a réduit l'espace intime pour s'y engouffrer sans détour, prenant les devant face à de nombreuses taquineries qui n'ont tout simplement pas de raisons d'être perpétuées encore plus longtemps. L'une, comme l'autre, ne voient plus en leur compagnie qu'une simple détente, il faut que ça aille plus loin, que les paroles laissent place à des actes qui ne sauront que les satisfaire, et c'est bien en cela que la démone aux cheveux d'argent, ne supportant plus que les petits jeux ne savent trouver suffisamment de satisfaction auprès de sa personne, soient remplacés par quelque chose de plus concret, de plus sauvage, de plus important que tout ce qu'elles ont put se dire jusqu'ici. Les mots que Keleth prononcent se sont donc transformées en huile, un combustible dont les effets sont immédiatement remarquable, tant par la réaction d'Eris, gémissant légèrement à son souffle contre sa peau mâte, mais surtout à l'embrasement immédiat de son esprit, la menant à ne plus attendre quelques instants de trop pour s'exprimer, presque avec empressement, afin de se conformer aux gages qui lui ont été imposés :

« Aethesa Shivas Al-Keleth, je t'invoque, et tu m’obéira : Tu ne te rebelleras pas, tu feras ce que les autres te diront de faire, que cela soit dégradant, humiliant, qui pourrait même te donner mauvaise réputation si jamais ça arrivera. Et comme une bonne chienne en chaleur, comme une bonne catin des bas-quartiers, tu en redemanderas toujours plus, Keleth... »

Elle frissonna à ces simples mots, son corps vint s'engourdir immédiatement, parcouru de cette sensation d'intense satisfaction, et alors que cette enveloppe charnelle provisoire commence lentement à se désagréger, à perdre de sa tangibilité, alors que sa chaleur disparaît lentement de la peau d'Eris, et que le contact se rend pour que la véritable démone apparaisse en ces lieux, elle se permet quelques mots faibles, semblant venir de bien loin, mais toujours prononcer avec un soupçon aussi érotique qu'amusé :

« Oh comme tu me le paieras ! »

Keleth disparaît... Enfin cette forme là de la démone, car, de très loin, non sans un certain manque de délicatesse à cause de l'empressement de la monarque du désert, la véritable démone ressent les crochets de son appel avec une douleur tout aussi désagréable que convenue. Elle sait pourquoi son lien mental a été rompue, elle sait aussi pourquoi son corps réel, malgré le manque de stimulation, se trouve déjà dans un état déplorable, mais malgré tout elle s'amuse à résister à cette obligation d'être transportée de nouveau au coté d'Eris, par simple désir d'être violentée, manipulée contre son gré, et ce avec un sourire qui ne laisse pas le moindre doute sur son ressenti profond. Puis vient le moment où elle s'épuise, et elle se retrouve dés lors embarquée au travers des dimensions, traversant l'espace à une vitesse folle, quittant sa dimension pour une autre, mais surtout, atterrissant dés lors dans les bains de la dame du désert, dénuée de tenue, promptement incapable de voiler l'état dans lequel se trouve sa chair et son âme. Un détail pourra sûrement attiser la curiosité de la monarque d'ailleurs, mais contrairement à son corps d'emprunt, la Keleth qui se trouve désormais devant elle possède non seulement un long appendice caudale, partant de la hauteur de ses fesses pour lentement descendre en direction de l'eau des bains, mais surtout une ravissante paire de cornes à l'aspect noueux se trouvent désormais sur le haut de son crâne, percées d'anneaux d'or, cliquetant à son apparition. Si elle ne semble pas mouillé le moins du monde, la femme aux cheveux d'argent est en revanche dans un tel état de lubricité que son entre-jambe montre clairement l'excitation dans laquelle elle se trouve, non sans parler de son souffle saccadé, et de ses joues écarlates.

Apparemment, le moindre détail signalé par Eris lors de sa convocation avait été mis en place.

« Aaaaah bon sang... C'était... Impitoyable comme appel. En effet tu... Tu es très mauvaise pour cela Eris... »

Cela, elle le lui avouait juste sans la moindre taquinerie, ce n'était que la plus pure des vérités, et Keleth ne doutait pas que si Eris s'osait un jour à faire appel à un démon pour le mettre à son service, la dame du désert aurait tout mal à trouver son amitié, une convocation brutale étant l'une des pires choses à faire subir à une entité aussi orgueilleuse et puissante que ceux qui vivent dans les Enfers ! Très honnêtement, si l'Exécutrice n'avait pas été de celles qui apprécient un tel traitement aux moments opportuns, elle n'aurait pas donner cher de la peau de la monarque, et cette dernière aurait vite finie son parcours dans l'une de ces prisons de prostitution démoniaque. Tant mieux pour elle du coup, la femme aux cheveux d'argent n'est guère de ce genre, et qu'on l'ait malmenée, traînée de force pour apparaître au cœur des bains, à la limite de détremper le sol de sa cyprine, et avec en son sein de telles vibrations de plaisirs qu'elle en aurait presque le désir de sauter sur la première personne venue, était finalement une telle source de bonheur qu'elle acceptait de se conformer aux ordres, non sans que la honte éprouvée ne soit un moteur supplémentaire de son intense satisfaction. Oh bien sur, elle l'avait annoncée, sa vengeance ne manquera pas pour autant d'en être terrible, parce que Keleth ne pouvait décemment se laisser mener ainsi par le bout du nez par une simple humaine, aussi puissante en magie cette dernière se trouvait être... Mais déjà, elle vint se taire, car lentement les belles portes des bains s'ouvrirent lentement, libérant la vision d'un jeune homme à l'air élégant, simple, mais surtout rapidement surprit par le spectacle qui se déroulait juste devant lui :

« Bayra, mon cher apprenti magicien... Viens donc nous rejoindre.
 -  M-Maitresse Eris ?!
 -  Bayra... Tu me connais bien. Approche... Et dévoile nous ton trésor. »

Elle voyait bien à quel point le jeune homme la dévisageait, l'observait de haut en bas, la contemplait avec dans le regard cette expression de folle envie, de désir de possession, même si il n'osait dans le fond guère s'approcher à cause d'une timidité presque affolante, sûrement dut aussi à un manque claire de connaissance sur le sujet. Elle allait se faire prendre par ce jeune homme inexpérimenté ? Sans pouvoir riposter ? Sans pouvoir réagir ? Sans pouvoir lui résister ? Tout cela se mélangea en son être d'une manière particulièrement viciée, particulièrement complexe, mais ce qui en ressorti fut un nouveau pique d'excitation, un besoin impérieux qu'il cesse de se cacher, qu'il ne vienne pas se dissimuler derrière son manque d'application dans le domaine sexuel, et qu'il se décide à se laisser aller à son plein désir. Après tout Eris avait tout fait pour que la démone se transforme en chienne en chaleur, n'est-ce-pas ? Alors il fallait qu'il la traite comme telle, lui l'adolescent si mignon, si androgyne, il fallait qu'il la voit comme une servante de basse extraction, tout juste bonne à lui servir de vide-couille. Et quand il se déshabilla pour montrer ce qu'il possédait, ce ne fut même plus une demande muette qu'elle exprimait, mais un besoin torride, ses pensées devenant tout simplement incontrôlable, tandis qu'Eris se tenait à ses coté, et se rapprocha encore un peu pour se venger de son approche précédente à son oreille, et lui renvoyer l'ascenseur au pire moment imaginable. Mais elle tint, et avant de quitter la proximité de la monarque, lui offrit un dernier propos tout bas, afin que le jeune homme ne puisse entendre :

« Montre-lui de quoi une Exécutrice est capable avec sa langue... Et surtout, traite le bien comme un roi, comme un empereur. Comme TON maître. Tu auras une belle friandise si tu lui prends sa virginité magnifiquement bien... Meme plusieurs friandises aux auberges proche du port. Ces pauvres mercenaires ont bien besoin de se décharger, n'est-ce pas ?
 -  Tu... veux vraiment lui faire plaisir ? Me faire plaisir ? Dis lui mon rang... dis lui qui je suis normalement, fais lui... fais lui sentir le privilège qu'il a de... de pouvoir faire ce qu'il veut de moi... »

Elle vint déglutir, et s'éloigna en quelques derniers mots :

« Et si tu le peux... Reconstitue ma virginité... qu'il puisse me la prendre... qu'il en ai l'honneur... Je suis d'accord pour la lui offrir »

Et elle cessa de faire attention à la monarque pour s'approcher du jeune homme, fit le tour du bassin pour le rejoindre d'un pas fébrile, où la démone tentait tant bien que mal de tenir debout, mais où son excitation la trahissait, lui manquant de faire parfois un mauvais mouvement, de glisser, mais elle vint le rejoindre, avec dans le regard un air aussi vaincu qu'excité. N'étant pas une succube, la femme aux cheveux d'argent ne pouvait se régénérer par le besoin sexuel, aussi elle savait que plus elle allait s'offrir au jeune homme, plus elle s'affaiblirait, jusqu'à ce que son endurance, déjà quasiment réduite à néant à cause de l'appel sauvage de la monarque à la peau mâte, ne vienne lui faire défaut. Et tant pis si cela se produisait, Keleth avait jouée avec le feu, et la situation la mettant dans cet état de pleine lascivité, d'incapacité certaine à se maîtriser, il lui revenait de l'accepter désormais, et de s'abandonner simplement à son nouveau rôle de jouet pour apprenti magicien inconscient encore de toute la chance qu'il avait de la posséder pour son premier plaisir. Et pourtant, alors que la démone s'approchait lentement de son visage, délivrait à la vision de cet adolescent son corps dénudé, comment ne pouvait-elle remarquer son trouble, ses joues rouges, son recul léger face à la surprise des événements. Il était si mignon, si pur, imaginer qu'elle allait être à sa merci, se faire humilier par une personne dont elle ne connaissait finalement rien de plus que l'apparente sainteté... La sensation qu'elle percevait était ce mélange sans égal de honte et de lubricité, d'affliction et de bonheur, et la rendait plus inférieure encore que la plus basse des traînées.

C'était absolument divin !

« J-Je ne l'ai jamais fait avant...
 -  Je sais. Je suis un cadeau... Soumise par votre maîtresse, en échange de sa propre personne pour vous  servir... Ce soir, nous sommes vos deux jouets, vous avez le droit de nous utiliser comme VOUS le voulez ! »

Et elle l'embrassa, tendrement, pour lui faire goûter la sensation enivrante des lèvres d'une femme, pour lui offrir un premier baiser dont il se souviendra toujours, des lèvres chaleureuses, chaudes, un peu tremblante à cause de la sensation enivrante du plaisir que la démone ressentait. Puis elle le quitta, vint mettre une distance entre leur deux visages, et lui offrit un délicat sourire :

« Mais avant tout, j'ai un premier ordre avant que vous ne puissiez m'en donner... Profitez en pour écoutez votre deuxième jouet, elle souhaite vous dire certaine choses des plus importantes, maître Bayra. »

Le simple fait de l'appeler maître la rendait folle, mais Keleth tint le coup, chercha tant bien que mal à descendre sensuellement, sortant sa langue pour la passer lentement le long du cou du jeune homme, puis sur son torse, avant de finalement continuer sa lente progression sur son ventre, jouant de cette apparente tranquillité pour éveiller les sensations du damoiseaux, et l'appeler lentement au plaisir charnel. Le temps que la démone finisse à genou devant lui, tremblante, son corps ne lui offrant guère de précision désormais dans l'état dans lequel elle se trouvait, elle pouvait déjà remarquer que le jeune homme commençait à se tendre, que son membre se raidissait lentement, invité à réagir tout naturellement par la proximité de son « jouet », mais aussi du traitement qu'elle était en train de lui offrir. Mais sa langue était loin d'en avoir finit, et celle-ci vint à passer sur la longue queue de son maître, passant du début à la fin de celle-ci, y déposant sa bave, avant qu'une de ses mains ne se perde sur la hanche du jeune homme et que l'autre vienne quérir le membre chaud entre ses doigts, libérant délicatement son gland pour qu'elle puisse venir le taquiner de son muscle buccal, s'y prenant avec grand soin pour faire son bonheur. Keleth se mit à le lécher lascivement, ponctuant certain de ses mouvements de gémissements honnêtes, appréciant la sensation de le sentir grossir, durcir entre ses doigts, le préparant pour ce qui allait suivre surtout, car elle en avait déjà l'idée, et cherchait dans le fond à le révéler à lui-même, à lui faire sentir tout le désir qu'il éprouvait pour elle... et sa maîtresse !

« Maître Bayra... Votre queue est si bonne... je suis si... si honorée d'être la première à y goûter ! Je vous adores, et j'adore votre bite ! Je vous en prie... »

Elle vint poser le gland du jeune homme sur sa langue, bouche ouverte, et vint chercher alors de sa main celle du damoiseau, la plaçant alors sur l'une de ses cornes.

« Amusez vous avec votre jouet... Servez vous de moi, maître Bayra, je ne souhaites que votre plaisir. »
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Eris Langnar le mercredi 29 mars 2017, 03:25:20
Elle était bien excitée... Ce qu'Eris ne pouvait que comprendre. Elle avait inspirée bien des envies auprès de nombreuses personnes qui l'ont vu. Elle avait un charme constant et universelle, peu de gens ou de créatures y pouvaient y résister. Et combien même résistaient-ils a sa beauté, jusqu’à présent, personne n'a su résister face à sa sensualité et a ses manières joueuses et tentatrices. Elle savait se faire désirer, se faire vouloir, devenir le fantasme numéro un de ceux qui étaient en manque et de ceux qui ne l'étaient même pas. Jusqu’à maintenant, peu avait échappé à son charme... Mais nulle n'avait reculée face à ses manières sexuelles.   

Le fait d'entendre sa voix trembler, son souffle contre sa peau, son corps devenir plus tendus montrait clairement qu'elle avait des envies qui ne se résumaient pas par une simple partie de jambes en l'air rapide pour se débarrasser des hormones en trop dans son corps, oh que non. Qui plus est, si Keleth laissait Eris aux commandes, alors elle se fera une joie de faire de la démone ce qu'elle voulait en faire d'elle. Même si elle savait qu'elle allait payer pour ce qu'elle allait faire. Et Eris avait bien une belle idée en tête de ce qu'elle pouvait planifier comme vengeance. Ou plusieurs idées. Mais elle allait y penser plus tard.

L'apparence de Keleth changea drastiquement, mais Eris ne put que s'y plaire en la voyant avec deux belles cornes sur son crâne percées d'anneaux d'or et de sa queue caudale. La dernière fois qu'elle avait pu voir ce genre de chose était d'une précédente Succube qui se nommait Tessia... Mais c'était une autre histoire. Elle se trouvait aussi en présence d'une Keleth souffrant des effets de la convocation personnalisée, mais bien lubrique d'Eris. Et elle avait bien pu voir son désir s'accentuer en voyant le mandrin du jeune homme, ce qui l'amusa profondément.   

Et ce qu'elle demanda l'amusa encore plus, la faisant glousser doucement. Elle voulait réellement cela ? Alors elle le ferait. Non, seulement, voulait-elle sa virginité rétablie, mais elle voulait aussi faire savoir à l'apprenti mage le rang de la démone Keleth. En grande discrétion, Eris rétablit la virginité de la démone en son sein, lui redonnant son hymen qui avait été percé autrefois. Keleth rejoignit le jeune homme avec une certaine difficulté dû aux envies qu'elle ressentait. Et il était si mignon d'être aussi timide... Eris apprécia le spectacle qui se déroulait devant elle. 

 Bayra écarquilla des yeux face aux paroles de la démone et gémit doucement en sentant la démone l'embrasser. De douces sensations sucrées et agréables le firent frissonner, et des idées déjà bien spéciales naissaient dans son esprit qui n'avait jamais connu le sexe pourtant. Et Bayra écouta donc le petit discours d'Eris, qui, avec un sourire de canaille, expliqua :

-Bayra, voici Keleth, ou son nom complet, Aethesa Shivas Al-Keleth, descendante de l'une des plus puissantes et anciennes maisons famille démoniaque des Enfers, de la famille Lilith, Exécutrice, et c'est quelqu'un de bien plus puissant que vous ne l'imaginez, mais pourtant, comme une bonne chienne, elle se trouve a votre portée. Et tout comme elle... Je suis votre catin du soir.

Bayra allait essayer de parler, mais sentant la langue de la démone sur son cou, il frissonna et gémit doucement déjà de plaisir, son corps se chargeant de se préparer au coït qui allait s'ensuivre. Quand elle fut déjà à genou, la queue de Bayra commençait déjà a s'endurcir et la langue de Keleth se chargea aussi de laisser sa marque dessus, avec sa salive.
 
-A-Ah... Keleth... Ah...

Profitant du traitement bien agréable de Keleth, Bayra ferma les yeux en gémissant tout doucement. Sa queue vint à grossir assez rapidement pour atteindre une bonne cinquantaine de centimètre de longueur et une quinzaine de centimètres de largeur, parfaitement lisse et ne possédant aucun poils pubiens. Il sentit sa main se faire prendre par celle de Keleth pour la poser sur la corne.

-Q-Quoi ? J-Je...

Eris ne fit que glousser et d'un claquement de doigts, utilisant un sort de magie rose avec une puissance ridiculement grande, Bayra gémit soudainement de plaisir. Enivré par les effluves magiques qu'Eris avait instillés en lui, il agrippa fermement l'autre corne de Keleth et avec un grognement, enfonça sa queue dans la bouche de celle-ci. Sans même bouger du bassin, il agrippait fermement les cornes de la démone pour lui baiser la gueule sans grande douceur, ce qui était inhabituelle de lui, connu pour être quelqu'un de bien généreux aux alentours du palais. La jeune femme du désert glissa doucement vers le duo avec un sourire tandis que Bayra continuait de baiser la gueule de la démone, ses couilles tapant contre le bas de son visage, une odeur virile émanant de son chibre, qui ne faisait qu'attiser encore plus les ardeurs de la démone aux cheveux d'argent.

Eris s'assit aux côtés du jeune adolescent et lui prit son visage entre les mains avant de l'embrasser avec volupté, celui-ci rendit le baiser avec la même gracieuseté sans feindre néanmoins une grande appétit. Cela dura plus de deux minutes consécutives, ou Eris caressait le torse du jeune homme avant qu'il ne décide de laisser Keleth respirer un peu. Eris approcha son visage de la démone et l'embrassa ensuite à son tour avant de poser des baisers taquins au cou de celle-ci.

-Venez, allons faire plaisir a notre maître, Keleth, comme les deux putains que nous sommes.

À deux, avec un petit sourire, Eris se mit a lécher un côté de la queue du jeune homme tout en le regardant dans les yeux en compagnie de Keleth.

-A-Ah oui, comme ca... Continuez... Aaaah... Vous êtes si douées...

Eris ne fit que glousser avant de laisser Keleth avoir de nouveau la queue dans sa bouche, le suçant, tandis qu'elle suçotait quant à elle une des testicules du jeune homme pendant un moment pendant une bonne minute. Mais le visage rouge de Bayra indiquait quelque chose qu'il confirma.

-Ah ! J-Je vais... Je vais... !
 
Lâchant un rale de plaisir, il remplit la bouche de Keleth de semence et aussitôt, Eris délaissa le testicule pour retirer gentiment Keleth de la bite pour venir l'embrasser tant qu'il y avait encore de la semence dans sa gueule, sa langue tournoyant autour de la sienne tout en récoltant la semence avec une certaine expertise en la matière. Elle avala sa propre partie de la semence et avec un sourire, regarda ensuite le bel éphèbe.

-Maître, que voulez-vous nous faire ensuite ? Nous sommes à votre entière disposition...

Se mordillant la lèvre inférieure, il dit ensuite d'une voix ferme, mais qui tentait de cacher une certaine timidité :


-D-Dans votre chambre, Eris... Avec mon autre pute. Sur-le-champ.

Avec un petit gloussement, Eris se leva hors du bassin en compagnie de Keleth en passant un bras autour d'elle dont le bras vint se ficher sur une des fesses bien rebondies de la démone tandis que Bayra les suivait. Enfin, ils arrivèrent au bout d'une trentaine de secondes dans la large chambre luxueuse et spacieuse de la Reine de Ghibli, dotée d'un lit a baldaquin géant aux draps rouges, aux coussins confortables, la pièce comportant d'un bureau pour travailler et de nombreux services a alcool.

-Eris... Bouffez la chatte de Keleth.

Eris ricana doucement et sans grande avertissement, elle poussa Keleth sur le lit, qui atterrit sur le dos, et elle se mit au-dessus d'elle, tandis que Bayra vint à s'approcher, une main se posant sur un des barreaux du lit.
 
Eris posa doucement ses lèvres sur celles de Keleth, l'embrassant avec gracieuseté, tandis qu'une main caressait sa queue caudale. Mais elle délaissa bien rapidement ses lèvres pour poser des baisers sur diverses parties de son corps, notamment ses seins, ses cuisses... Et enfin, sur son clitoris. Et elle dévora avec passion soudainement la chatte bien mouillée de la démone, ses mains se posant sur les cuisses de la femme.

-Ah oui... Comme ça, vous êtes bien sexy, mes jolis putes...

Bayra gratifia d'une fessée Eris, qui gémit sous le plaisir, et le jeune homme vient à suçoter un des tétons de la démone, son autre main s'occupant d'un de ses seins, le pétrissant, et vint parfois a mordiller le téton ou bien même laisser de petit suçons sur le sein qui était attaqué.

Subir l'assaut d'une femme à la beauté exotique et d'un jeune puceau assoiffé de sexe et motivé par l'énergie d'un sort de magie rose...

Cela ne pouvait être qu'exquis ! 
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Keleth le jeudi 18 mai 2017, 20:56:57
« Bayra, voici Keleth, ou son nom complet, Aethesa Shivas Al-Keleth, descendante de l'une des plus puissantes et anciennes maisons famille démoniaque des Enfers, de la famille Lilith, Exécutrice, et c'est quelqu'un de bien plus puissant que vous ne l'imaginez, mais pourtant, comme une bonne chienne, elle se trouve a votre portée. Et tout comme elle... Je suis votre catin du soir. »

Quel splendide, délicieux, intense moment d'excitation elle put ressentir quand le jeune homme découvrit ses origines, et la contempla ainsi avec sa timidité et son manque d'aisance dans le domaine ! Mais elle n'avait pas de raisons de faire autrement, elle n'avait pas de raisons de cesser son rôle, et surtout, elle ne voulait surtout pas cesser d'être la jolie chienne de ce maître si mignon, si délicat, imaginant bien que si la fameuse Eris l'avait choisit, ce n'était pas seulement parce qu'il s'agissait de son apprenti, mais qu'il y avait là quelques secrets qu'elle aurait tôt fait de découvrir. Et en effet, la surprise fut de taille quand elle remarqua le résultat du membre du jeune homme, cette longue barre de chair épaisse, dont l'odeur la rendait avide, folle d'envie, l'invitant à rester pendue à ce membre pour les heures à venir, de s'y abandonner avec joie tout en oubliant le plus petit brin de dignité. Elle avait un faible, et encore cela se trouvait être un odieux euphémisme, pour les jeunes hommes à l'allure fragile, et Bayra bien malgré lui en était un représentant terrible, car bien loin de ses homologue du même âge, était en possession d'un outil de plaisir qui pourrait faire pâlir nombre d'hommes. Alors elle oubliait tout, elle se laissait aller à ses faiblesses, elle léchait son membre avec une application qui laissait entendre le tout de son appréciation pour celui-ci, et le contemplait nombre de fois depuis sa position avec un air doux, plein de soumission, plein d'envie, alors que dans ces moments là elle prenait encore plus de temps pour passer sa langue le long de cette chair dure et invitante.

Il sembla toutefois bien plus hésitant quand elle plaça tout naturellement la main du jeune homme sur ses cornes, ne manquant pas en cet instant de sentir le léger tremblement de son corps, et désirait presque le voir agir avec le tout de sa maladresse émotionnel vis-à-vis d'elle, même si cela allait peut-être prendre plus de temps qu'elle ne l'espérait... C'était apparemment bien mal connaître la magicienne la plus expérimentée en ces lieux, qui ne tarda guère à faire usage de ses pouvoirs pour transformer son timide serviteur en un véritable petit diable aux yeux de la démone, car l'effet fut aussi surprenant que soudain à ses yeux, et ne manqua pas de la laisser quelques secondes complètement circonspecte, le temps qu'elle parvienne à comprendre ce qui était en train de se dérouler. Mais elle se trouvait là, l'énorme engin de Bayra entre ses lèvres, à lui servir de jouet pour son bon plaisir, et se fit tout simplement malmener de manière complètement arbitraire durant de longs instants, manquant d'ailleurs de lui faire perdre la tête avec le manque d'oxygène. Elle essayait de suivre ce qu'il se passait, mais ce barreau chaud au cœur de son être, cette violence avec laquelle il baisait sa gorge soudainement, le goût de ce membre divin, et sa parfaite incapacité à réagir était en train de la rendre folle, et suffisamment docile pour qu'elle abandonne le tout de ses forces pour se laisser faire sans broncher, dégustant avec un infini plaisir le sexe de l'apprenti alors que de petites larmes coulaient sur ses joues, exprimant la rudesse avec laquelle elle était traitée.

Quand enfin il lui offrit un court temps pour enfin reprendre son souffle, ce ne fut pas sans qu'elle ne tousse un instant, le temps de récupérer tout l'oxygène qui lui manquait, remarquant d'ailleurs au passage qu'elle n'était guère plus seule désormais auprès de Bayra, Eris les ayant apparemment rejoint tandis qu'elle se trouvait martyrisée par le jeune homme. Pantelante, la langue pendue, et toujours avec ce regard aussi soumis que désireux, elle contempla le jeune homme droguée à la magie rose, tandis que la belle femme du désert s'exprimait à nouveau, calmement.

« Venez, allons faire plaisir a notre maître, Keleth, comme les deux putains que nous sommes.
 -  Haaa... Oui... Oui. Maître, oh maître votre queue, si vous saviez. »

L'une d'un coté, et l'autre s'octroyant ce qu'il lui restait, elles se mirent à le lécher longuement, en le regardant d'en dessous. Keleth adorait ce jeune homme, même sous l'effet de la magie rose il laissait encore transparaître un certain malaise, une certaine attitude gauche dans son comportement, en fait il ne savait guère quoi faire, et n'avait qu'à peine l'occasion de leur faire part de ses ordres tant elles étaient naturellement désireuse de le servir, conformément à leur paris. Si il continuait ainsi en finissant de grandir, il allait avoir du travail pour se trouver une femme digne de ce nom, mais pour l'instant, c'était une paire de femmes divines qui lui étaient offertes, alors il pouvait avoir le luxe de se laisser un peu porter par les événements, quitte à ce que cela ne le rende qu'un peu plus mignon au yeux de la démone, et ce malgré son dur traitement de plus tôt. D'ailleurs, elle eut bientôt le seul droit de le sucer, et ne vint guère rechigner pour cela, n'enfonçant bien sur guère le membre aussi loin que plus tôt, mais se permettant tout de même de lui offrir quelques douces surprises en englobant son sexe pour l'amener au plus profond possible de sa gorge, son membre caudale battant faiblement l'air dans ces instants où le souffle lui manquait afin d'offrir un peu plus au charmant compagnon qui avait été appelé dans les bains. C'est quand il se mit à bafouiller avec hâte qu'elle comprit ce qui allait se dérouler, et ne cherchant pas à lui offrir le temps de se reprendre, elle vint avaler son sexe le plus loin possible, pour ensuite presser son sexe contre son palais en l'écrasant de sa langue, et revenir en arrière, un coup fatal qui fut du plus bel effet quand le jeune homme se vida d'un coup en sa bouche, en de longs jets chauds au goût fantastique.

« Mnouuuaah... maître... si bon ! »

Elle en faisait peut-être un peu trop, mais ne vint rien dire de plus en se laissant embrasser par Eris, lui offrant en retour la semence qu'elle venait de prélever à son apprenti, les deux pouvant alors déguster cela dans un baiser langoureux, juste devant le damoiseau qui semblait encore bien peu à l'aise, surtout maintenant qu'il avait put se décharger une première fois en elle, et qu'il contemplait sa maîtresse se nourrir de la substance avec autant d'avidité que la démone.

« Maître, que voulez-vous nous faire ensuite ? Nous sommes à votre entière disposition... 
 -  D-Dans votre chambre, Eris... Avec mon autre pute. Sur-le-champ. »

Un peu classique, mais somme toute confortable, c'était normal que le jeune homme pense à cela en premier lieu. Se relevant lentement, et baissant légèrement la tête devant le jeune homme pour présenter son entière soumission, elle se laissa entraîner par Eris dans les corridor du lieu, un peu tremblante encore, en imaginant ce qui allait pouvoir suivre. Elle trouvait un peu dommage dans le fond qu'elle ne puisse taquiner Eris en retour, qu'elle ne puisse lui sortir un propos un peu plus malin qu'un autre, mais elle allait faire avec, au pire elle devait encore avoir accès à la télépathie, donc si elle avait envie de monter un petit plan pour surprendre la reine, elle aurait toute occasion de parler rapidement dans la tête du jeune homme pour l'inviter à quelque chose de plus terrible pour la Vipère du Désert. Sinon, elle comptait bien garder son rôle, celui d'être invoqué d'une manière si savante qu'elle ne pouvait même pas faire usage de ses dons, et elle finit avec les deux autres membres de leur trio sans mot dire, attendant finalement que le jeune homme s'exprime, étant donné qu'il avait ce soir les pleins pouvoirs envers ses deux « putes » :

« Eris... Bouffez la chatte de Keleth.
 -  Hum, attendez maître Bayra je... »

Elle n'eut guère le temps de répondre que la reine, dans toute sa capacité à agir contre elle avec le plus grand des plaisirs, vint à la pousser sur le lit, la laissant s'écrouler mollement dans les draps délicats du lit à baldaquin pour alors la voir s'installer au dessus d'elle, et lui offrir un sourire sans équivoque, une véritable promesse d'une suite d'événements passionnés et délicats. Cette femme était d'une telle beauté, si elle n'avait pas eut l'occasion de lui demander d'aller quérir un jeune éphèbe pour les soumettre toutes les deux, il était bien possible que la démone aurait tout simplement trouver divin de la mener dans quelques endroits reclus pour la voir se faire prendre par tout les êtres du voisinages, en échange de quelques piécettes... Oui, une reine se prostituant était une chose qui la faisait frémir, et ne l'aida guère à se calmer sous les attentions de la belle femme au teint mat, celle ci couvrant sa peau bien pâle en comparaison de baisers et de délicatesses dont elle n'avait guère eut l'occasion d'imaginer auparavant, et donc de se prémunir. Elle se mit à trembler, à se tortiller, et ce ne fut pas les termes de Bayra, le gémissement plaintif mais chargé de plaisir d'Eris, ou encore l'approche du jeune homme et ses touchers précis sur sa poitrine rebondie qui ne l'aidèrent à se calmer dans la situation, la pauvre démone ne sachant même plus où donner de la tête. Mais finalement, elle eut une idée au milieu de ce théâtre de sensations diverses, mais toute extatique, et c'est avec un mouvement hésitant, les yeux à demi-clos, qu'elle tendit les bras vers Bayra tout en lui parlant :

« M-Maître... Pardonnez... pardonnez mon audace maître, mais approchez vous... aaah... approchez votre front, que je... que je puisse vous transmettre des dires que vous... vous êtes seuls en droit de savoir... »

Elle espérait qu'il ne refuserais pas, qu'il ne s’éloignerait pas, qu'il aura toute confiance en les dons de sa maîtresse pour se trouver en confiance auprès de l'archi-démone, et ainsi qu'il ne voit pas d'un mauvais œil le fait d'approcher son front de ses lèvres, chose qui en d'autres occasions auraient toute tendance à paraître comme le piège vicié d'une entité maligne. Mais bien-heureusement, il sembla accepter. Peut-être était-ce le fait de son innocence, de son manque de connaissances des capacités magique de sa maîtresse, du fait que la démone en face de lui semblait si faible, avec son air larmoyant et son souffle court, ou qu'elle venait de lui faire cette demande avec tant d'honnêteté et de douceur qu'il ne pouvait se sentir la force de refuser ; En tout cas il vint se glisser entre les bras de la démone, qui se trouvait encore à gémir et à perdre le contrôle du reste de son corps alors que la reine passait sa langue le long de son intimité des plus humides, des plus sensibles, et elle vint l'accueillir avec une étreinte pleine d'affection, cachant momentanément son trouble de sentir à nouveau l'énorme membre de celui ci contre sa cuisse. Puis, lentement, elle le mena à placer son front contre le sien, un moyen simple de faire passer quelques pensées quand on est un télépathe aussi médiocre que la démone aux cheveux d'argent, et elle laissa glisser lentement son message jusqu'à la conscience du beau damoiseau qui allait bientôt lui faire connaître la plus terrible des extases. Ses pensées délicates, bien plus maîtrisées que son discours emplis de gémissements et de couinements, il put les comprendre intelligiblement, alors même qu'il pouvait aussi sentir le tout des soubresauts de plaisir et les tremblements de la démone qui l'avait étreint :

« M-maître Bayra... Je me dois de vous dire que... Que je crains un peu ce qui va suivre, Eris m'a convoquée, mais sans même avoir connaissance de ma virginité. Je vous en prie, votre sexe est si énorme, j'ai presque peur de le voir entrer en moi... Et sachez de plus que si elle vous a droguée par sa magie, elle compte bien annuler son sort dés que vous m'aurez humilié, si bien que vous risquez de ne pouvoir la prendre si vous vous attaquez à moi en première. »

Elle coupe la communication un temps, afin de venir l'embrasser le plus chaudement possible, tremblotante contre le torse de l'homme alors que ses hanches essayent tant bien que mal de se soustraire instinctivement à l'emprise d'Eris, pour qu'elle ne puisse jouir à nouveau avant que le jeune homme n'ait pris sa décision. Puis elle ramène son front contre le sien, et reprend :

« Puis-je avoir l'audace, maître Bayra, de vous proposer ceci : Forcez là à se placer au dessus de moi, comme si vous vouliez lui donner le droit de me regarder quand vous vous planterez en moi... Je n'aurais dés lors qu'à l'attraper, et la bloquer contre moi, de manière à ce que son intimité soit bien dressée, et qu'ainsi vous puissiez la prendre en vous assurant de la baiser comme une chienne, la pute qu'elle se prétend être pour vous aider à vous attaquer à moi ? »

Elle frémit un instant, puis ajoute lentement, alors que son corps se temps sous le plaisir que lui offre la belle reine du Désert.

« Merci Maître de m'avoir écoutée. Vous êtes si beau, si doux... je m'en remets à vous, ma virginité vous appartient. »
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Eris Langnar le vendredi 19 mai 2017, 04:55:31
En ce jour, la chance avait été avec Bayra le jeune apprenti magicien. Cela aurait sans doute fait une bonne littérature érotique, que l'apprenti magicien d'une magicienne a la beauté exotique et divine puisse coucher avec elle et une démone qu'elle aurait invoquée. C'était le scénario rêvé de ceux qui avait Eris comme maître pour apprendre la magie. Le jeune freluquet avait toujours été un mage plus ou moins correct, élevé dans un des nombreux cloîtres et tours elfiques où l'on apprenait la magie en solitaire avec un professeur sévère et tyrannique. Mais Eris, qui avait visité une des tours pour une visite diplomatique, était tombée par hasard sur le jeune Bayra qui était en train d'étudier. Sentant l'énorme potentiel magique en lui, elle avait payé le directeur pour amener le jeune mage avec elle.   

Son savoir s'était mieux étoffée au fil des ans avec la princesse. Il maîtrisait mieux des sorts de haut niveau. En tant que demi-elfe, le jeune homme avait hérité des talents magiques des elfes, mais avait toujours été impressionné par ceux d'Eris, que cela soit en magie destructrice ou, au contraire, celle de la guérison ou bien même en magie rose. Il n'avait jamais eu à subir des avances d'Eris, qui ne voyait que l'androgyne comme un élève et un bon ami, et rien de plus. Pourtant, en ces moments, cela n'avait plus d'importance. Il était dans la chambre de la Succube du Désert, avec une belle démone comme esclave du soir pour ses pulsions ainsi qu'Eris. Qui ne banderait pas devant un tel spectacle, sinon un impotent ou un eunuque ?

Keleth eut une requête envers Bayra, demandant qu'il s'approche pour lui révéler quelque chose qu'il ne devait savoir que lui-même et personne d'autre. Obtempérant, il s'approcha et posa son front contre le sien, hypnotisé par la beauté de la démone, se laissant envelopper dans une douce et merveilleuse étreinte avant de recevoir le message en tête-à-tête. Ses yeux s'écarquillèrent tandis que la démone parlait, de surprise, mais aussi de plaisir. Ainsi donc, il avait vraiment été manipulé par la magie pour sans aucun doute éprouvé des désirs forts et puissants... Non pas que cela le gênait, au contraire. Cela le plaisait. Et aussi du fait qu'évidemment, complimenté par la démone sur la taille de son membre, il était flatté.   

L'apprenti vint l'embrasser quand elle posa ses lèvres sur les siennes, chaudement, sa langue jouant l'intrus dans la bouche de la démone, qui vint s'enrouler autour de la sienne et le baiser continua ainsi avant qu'elle ne cesse et que la communication ne reprenne. Avec une certaine douceur, il répondit par l'esprit :

-Oui, je le ferais... Keleth. Se retirant de l'esprit de Keleth et de son front de ce fait, le jeune magicien tourna son regard vers Eris. Placez-vous sur Keleth... J'aimerais voir si cette position vous plaira, ma Reine.
 
-Oui, maître Bayra... Fit Eris en arrêtant de dévorer Keleth, s'essuyant la bouche avec son avant-bras, obéissant aux ordres de l'androgyne. Ses seins étaient contre ceux de la démone, et ses lèvres contre les siennes, aussi, l'embrassant chaudement.
 
Bayra vint se placer derrière les deux femmes, prenant Eris par les hanches, et qui, surprise, fut empoignée et bloquée par Keleth.

-Mais qu'est-ce qu--

Elle ne put rien dire quand, une fois l'occasion présentée, Bayra enfonça son engin dans l'antre humide de la Reine qui hurla soudainement et puissamment de plaisir, les yeux délicatement fermés, la langue sortant. Sans même s'assurer si la Reine se plaisait, le magicien commença son rude et brutal travail, grognant sous l'effort. Ses traits si fins, si délicats, étaient déformés par les émotions, les impulsions, les désirs du moment. Vierge jusqu’à aujourd'hui, il laissait sortir une partie de lui qui avait soif de présence féminine, enfonça sans vergogne son énorme verge dans l'antre féminin d'Eris, qui hurlait sous les coups. Bayra bougeait tellement bien son corps et avec une telle force et une telle ardeur que sous eux, le lit grinçait et bougeait sous leurs ébats.

-AH, AH, AH, AH, OUI, AAAAAAAH ! OUIIIII ! Hurla Eris sous le plaisir, se sentant harcelée avec une grande force son intérieur, le membre étant tellement gros en elle qu'a chaque passage de Bayra, son ventre avait une petite bosse a chaque poussée de ses hanches.

-AH ! ERIS ! VOUS ETES SI BELLE, SI ÉTROITE, SI MOUILLÉE ! AAAAH ! Gémissait en retour Bayra, les yeux fermés, le bruit de la chair qui claque contre la chair se répercutant dans la chambre. Rapidement, la salle avait l'odeur de la sueur et de la luxure, une odeur familière mais puissante, bien plus puissante qu'Eris ne l'aurait imaginée, elle qui avait eu pourtant nombre d'amants. HMMM, AH OUI ! KELETH ! ERIS !
 
Il continuait et continuait de hurler les noms des deux belles femmes, ses couilles tapant contre le cul d'Eris, le corps de la Reine de Ghibli se frottant contre celui de la démone qui pouvait voir toute l'extase et le plaisir gravée sur le visage fin et délicat de la Reine Vipère. 

Si Bayra aurait été le démon de la luxure et de la tentation, il aurait été un sacré démon.
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Keleth le mercredi 31 mai 2017, 00:20:38
Son contact avec l'esprit du jeune homme avait été particulièrement agréable, elle pouvait sentir en lui ce qu'elle appréciait tant chez un jeune homme, cette apparente douceur, cette légèreté de l'âme, cette délicatesse inhérente à celui qui n'a pas de mauvaises pensées, et qui peut se trouver, en toute situation, aussi doux et aimable que ces agneaux d'une pureté absolue, à la laine d'une blancheur éclatante, et à l'innocence tout à fait parfaite. En somme et même si cela peut en surprendre plus d'un, il était le parfait contraire d'une démone comme Keleth, bercée dans la violence, dans la survie, dans le meurtre, ayant vécue des millénaire pour simplement user son arme par le sang de ceux dont elle devait prendre la vie, d'abord pour survivre, puis pour vivre, et enfin comme simple travail, en tant que la plus haute instance de justice démoniaque : L'Exécutrice. Et cette différence, ce constat absolu du fait que ni lui, ni elle, ne devrait normalement pouvoir côtoyer la présence de l'un sans subir la plus profonde des haines, ou des craintes envers l'autre, qu'elle puisse le prendre entre ses bras pour lui partager le cœur de ses pensées, et qu'il puisse les accepter de manière aussi simple, était en soit quelque chose qui rendait la démone complètement incapable de résonner naturellement, développant ainsi quelque chose qui lui était propre dans ce genre de situation : une attirance tout à fait contre-nature. Elle adorait ce jeune homme, elle le trouvait tout aussi charmant que le plus grand de ses fantasmes, et aurait, de manière tout à fait honnête, put s'offrir à lui sans même que le jeu érotique entre elle et Eris ait eut lieu. Toutefois, en cet instant, l'excuse lui permettait au moins de se laisser complètement aller sans même que la Vipère du désert ne se doute de ses plus profondes attirances envers le disciple.

« Oui, je le ferais... Keleth. »

Pour la première fois de la soirée, il s'adressait enfin directement à elle, et ce fut bien par bonheur que le jeune homme se retira de son front, sinon il aurait sûrement constater le plaisir de la femme à l'entendre lui parler de manière si directe. La satisfaction qu'elle en ressentit ne fut toutefois guère équivalente à celle de l'entendre ordonnée à sa supérieur d'agir selon son bon vouloir, et de lui demander de se placer par dessus-elle, afin qu'ils puissent mettre en place la suite des événements, et qu'Eris puisse se faire surprendre de la divine manière que la démone avait orchestrée avec la plus taquin des comportement. La patience de l'archi-démone n'eut guère à être mise à rude épreuve d'ailleurs, car si elle avait prévue qu'Eris puisse se poser la question d'un tel ordre, elle eut le bonheur de constater que son alliée de jeu ne vint guère faire la fine bouche sur l'ordre de son apprentie, et que si elle tarda un instant pour s'essuyer la figure de sa cyprine, elle n'attendit guère plus pour se placer au dessus-d'elle avec cet air triomphant qui la caractérisait. Ma pauvre, si tu savais à quel point nous avons prévus de te trahir, tu ne me regarderais guère avec cet air supérieur, ce sourire en coin, et ce désir dans le regard de me voir perdre la tête juste devant toi. L'instant d'après, le jeune homme vint agripper les hanches de sa tutrice de mains fermes, et Keleth vint à agir à l'unisson en attrapant le haut du corps d'Eris, et l'attira d'une force honnête tout contre elle, l'obligeant par la même à se cambrer, les hanches relevées pour accueillir de manière imminente ce qui allait lui faire perdre la tête. Leurs poitrines comprimées, la démone savoura la surprise d'Eris avec délectation :

« Mais qu'est-ce qu--
 -  Je gagne toujours Eris, chuchota-t'elle à son oreille tandis qu'elle cria de bonheur »

Difficile de douter un seul instant des désirs du jeune homme désormais. Peut-être était-ce parce qu'il s'agissait de sa maîtresse, qu'elle se trouvait être tout aussi belle que redoutable, ou que l'idée de la surprendre et de la prendre comme une chienne avait éveillé en lui quelques désirs brutaux, mais les hanches de Bayra s'activaient désormais avec une force, une activité, et une vigueur à nulle autre pareille, laissant à Eris le droit de goûter à une baise terrible, sans aucune commune mesure avec ce qu'elle avait sûrement envisagée ! Le lit grinçant à chaque coups de reins, les claquements exagérés du fessier de la femme avec le bassin de l'homme produisait produisaient une dissonance exquise de stupre et de luxure qui ne manquait pas de faire la joie de la démone gardant captive le corps de la belle femme à la peau mât, et les grognements de Bayra, juxtaposés aux cris d'extase d'une Eris aux traits déformés offraient à la dame aux cheveux argentés une impression d e terrible orgie dans la chambre luxueuse de la souveraine. Aux expressions de cette dernière, difficile de savoir d'ailleurs si elle avait encore pleine conscience de ce qu'il se passait, la pauvre gardant toujours la bouche ouverte, bavant dans le cou de la démone traîtresse ayant mise en place pareille surprise, et hurlant son bonheur à ses oreilles, offrant par là à cette femme une divine mélodie, qu'elle aurait adoré lui rendre. Mais elle ne fit rien de cela, et préféra déjà abandonner son étreinte, devinant que maintenant, la reine en ferait plus rien pour lutter, et qu'elle n'aurait pas la présence d'esprit de se redressé en se faisant pilonner si violemment. En revanche, elle les laissa parler, tout en suggérant à l'oreille d'Eris quelques viles paroles, rien que pour rendre le mignon jeune homme fou de désir et d'envie :

« AH, AH, AH, AH, OUI, AAAAAAAH ! OUIIIII !
 -  AH ! ERIS ! VOUS ETES SI BELLE, SI ÉTROITE, SI MOUILLÉE ! AAAAH !
 -  Allez ma belle, dis lui. Dis lui que tu es la reine des salopes, que tu rêvais de sa queue. Avoues lui que tu m'avais invoquée que pour avoir un prétexte inconscient de coucher avec lui ! Dis lui que tu veux sentir son foutre chaud déborder de ton con de pute pour pouvoir le lécher à même le sol ! »

Elle n'avait rien d'autre à faire, et de toute en manière en profitant bien assez ainsi. Le corps d'Eris frottait contre le sien en la faisant frissonner d'extase, les sons qui lui parvenaient l'excitaient au plus haut point, et l'idée même de pousser la souveraine et mage des lieux à ne plus faire quoi que ce soit d'autre que s'offrir à son élève pour lui permettre de se décharger en elle était une chose qui lui offrait la pleine satisfaction du moment. Elle ne doutait pas que la Vipère du désert, munie de ses crocs, allait bien sûrement se venger d'ici peu, la pousser dans des affres de plaisir où elle se mettrait fondamentalement à perdre la raison, et à accepter même les pires châtiments dans le simple but de faire la satisfaction du jeune homme, mais pour l'instant elle avait la main, et alors même que Bayra appelait leur nom, elle ne manquait pas de lui répondre, de l'encourager, tout comme elle encourageait la femme à hurler de biens vils propos, jouant de cela pour que les deux se poussent dans des domaines de plaisirs inextricables. C’est ce que l'on risquait, fondamentalement, lorsque l'on jouait avec une démone : Il suffit que celle-ci soit un peu vil, un peu terrible, et elle aura toute tendance à jouer de sa place pour faire tourner les événements à son avantage ! Après tout, que sont quelques années d'expériences contres des millénaires, et pour le coup, sur cette vilénie, l'Exécutrice eut tout le talent du monde pour surprendre celle qui était jusqu'ici dans la plus agréable des situations... Celle là même qui désormais n'avait plus dans le regard que la jouissance et la bêtise d'une sensation aussi avilissante que terrible !

« HMMM, AH OUI ! KELETH ! ERIS !
 -  Allez-y ! Mon beau maître, continuez, encore, marquée la comme votre chienne ! Continuez mon maître ! CONTINUEZ ! »
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Eris Langnar le jeudi 01 juin 2017, 04:24:14
Que dire de l'ambiance, sinon qu'elle était propice aux sauvageries et aux désirs des uns et des autres ? Bayra avait toujours été un agneau. Gentil de nature, il avait comme principale qualité son intelligence, et de ce fait, de la compréhension humaine de l'esprit, ce qui menait beaucoup plus souvent a de l'empathie. Un doux agneau comme mage, dont la spécialité était d'ailleurs de guérir et de détruire ou ruser avec les sceaux de malédictions. Et malgré la colossale attirance qu'il était en train d'éprouver pour Keleth et d'autres choses qu'il ne connaissait pas encore, il avait ressenti, pendant une seconde, toute la violence et la puissance dont elle était capable de déployer. Ça l'avait marqué. Mais il n'allait pas se laisser faire.

Non, non. Bayra n'était plus pour l'instant un doux agneau que l'on pouvait caresser, c'était un lion qui réclamait ce qu'il désirait : deux femelles pour se débarrasser de ses propres inhibitions, deux vidanges vivantes, deux femmes qui lui étaient totalement dévouées pour cette nuit qui allait s'avérer être des plus longs. Peut-être même la plus longue de sa vie, et qui n'aurait aucun rapport ni aucun lien aux études de la magie, aux longues nuits où il avait épuisé ses yeux pour de vieux grimoires couverts de poussière. Non, ses yeux étaient cette fois posée sur deux belles femmes, une qui avait emprisonné Eris dans ses bras, et l'autre, la dite Eris, en train de jouir sur sa grosse queue épaisse.  

Ses mouvements furent de plus en plus violents, brutaux, remplis de passion et d'énergie. Ses hanches bougèrent comme un pro, comme si le jeune androgyne avait toujours eu la luxure dans son propre sang, alors qu'il était si innocent. Le plaisir continuait d'assaillir le corps d'Eris et son esprit fut ravagée part toutes ces sensations. Elle entendit les propos de Keleth et se jura intérieurement de se venger, mais le plaisir la rattrapa rapidement.

-AH ! BAYRA ! JE VEUX TELLEMENT VOTRE QUEUE EN MOI, REMPLISSEZ MOI LE CON AVEC VOTRE SEMENCE, OOOH !

Bayra fut plus motivé de continuer, et encore plus quand Keleth lui hurla de continuer. Encore, encore, encore, pensait-il, j'en veux encore. Ses coups ralentirent, mais donnèrent paradoxalement plus de force, tapant cette fois contre le point G d'Eris, la faisant hurler maintes fois de plaisir. Il sentit sa queue tressaillir en elle, et gémit puissamment.

-Je... Je vais... Je pense... Que je vais jouir ! Eris !

-Oui, jouis en moi, ne te retiens pas !

Bayra donna quelques derniers coups avant de finalement rendre son arme, rejetant sa tête en arrière tout en jouissant en Eris, qui elle, hurla ultimement, le plaisir contorsionnant grandement son visage, la langue sorti, les yeux roulant presque dans leurs orbites, avant qu'elle ne se laisse complètement tomber sur Keleth, toujours allongée sur elle. Bayra se retira tout doucement, mais sa vigueur et sa virilité restaient encore bien présente. Malgré le fait qu'il avait éjaculé une énorme quantité de foutre en Eris, sa queue restait aussi dure que de l'acier. Roulant gentiment Eris de coté pour laisser une Keleth libre, Bayra se positionna au-dessus d'elle. Il haletait, son regard bleuté empli de désir pour la démone. Mais il ne fut pas brutal avec elle. Posant doucement son front contre le sien, il mit sa main sur une des cuisses de la démone, la leva pour la passer sur sa taille, et, parlant télépathiquement, il lui demanda :

-Keleth... Puis-je... Vous prendre ?

Quelques secondes de silence passèrent avant qu'elle ne donnât son accord, et, avec une certaine tendresse et douceur, le jeune androgyne s'installa doucement en elle, et gémit de plaisir, brisant au passage l'hymen de Keleth, ce qui la fit gémir de plaisir, mais aussi de douleur. Inquiet, Bayra demanda :

-Keleth ! Vous-Vous allez bien ?
 
Ce garçon était trop gentil pour son bien... 
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Keleth le mercredi 07 juin 2017, 08:09:46
La démone exultait intérieurement, et pour cause, le tout de son plan non seulement s'était déroulé à merveille, mais surtout, elle n'avait pas eut à faire grand chose pour y parvenir, ne lui laissant dés lors que l'intense plaisir de voir le jeune homme pilonné sa maîtresse avec un air qui frôlait l'extase, et cette dernière perdre rapidement la tête sous l'effet du membre de son apprenti, qui la ravageait de telle manière qu'elle ne semblait même pas capable de résister à ses taquineries les plus directes. Honnêtement, la démone savait qu'elle ne s'en tirerait pas à si bon compte, elle savait que dés que le jeune homme aura finalement réussi à se débarrasser de la magie de la Reine, dés qu'il aura perdu le tout de ses forces et qu'il s'écroulera pour se reposer d'un sommeil justifié, la femme au teint mat aura toute raison de se venger, de lui faire connaître de biens pires situations que celle qu'elle lui avait offerte... Mais elle n'en avait cure. Tout ce qui comptait, actuellement, était cette victoire implacable, ce défi remporté haut-la-main par l'Exécutrice, et si l'on pouvait la targuée d'être déloyale, d'user de connaissances et de techniques dont l'aspect vicié n'aurait normalement put être imaginé par un esprit humain, elle se défendait de pareille accusation pour de bonne raisons : L'état de la Vipère du Désert, si honnête, si délicieusement perdue dans les affres d'un plaisir charnel sans limite, exprimait clairement à quel point la femme avait put désirer un tel instant, et l'on pouvait dire tout ce que l'on voulait... C'était elle qui lui avait permit de connaître une telle satisfaction !

« AH ! BAYRA ! JE VEUX TELLEMENT VOTRE QUEUE EN MOI, REMPLISSEZ MOI LE CON AVEC VOTRE SEMENCE, OOOH !
 -  Oui... Oui cesse donc d'être malhonnête Eris, avoues toi tes péchés, tes désirs. Et prononces les sans honte... »

Le talent du jeune homme n'était plus à prouver, l'on ne satisfait pas une femme qui a sut connaître les caresses les plus folles de quelques entités démoniaques si l'on a pas le minimum requis pour, et le charmant jeune homme, dans toute sa pureté, dans toute son innocence, leur offrait là un spectacle qui, si Eris n'était pas capable de le voir et de l'apprécier, permettait toutefois à Keleth de pressentir toute la valeur de ce petit blondinet aux douces valeurs. Ses coups n'avaient pas besoin d'être extrême, il n'avait pas besoin d'un débauche de vigueur, d'une débauche de masculinité, il avait tout en lui, naturellement, et le fait qu'il se calme un brin pour maîtrisé d'autant plus le mouvement de ses reins pour mener à l'orgasme celle qui lui enseignait normalement la magie était une preuve singulière que ce dernier, au-delà de tout entraînement, avait su découvrir en peu de temps ce qui allait lui permettre de briser les dernières limites de la femme. Keleth le voyait faire, et son corps tremblait déjà à l'idée d'avoir droit à pareil traitement, elle n'avait qu'une hâte dans le fond, c'était de découvrir à quel point il saurait se faire expert pour la mener au comble de ses passions, non sans jamais douter qu'il en serait capable, voyant clairement en ses mouvements des dons sans équivoque pour faire le plaisir d'une femme, et lui apporter satisfaction. D'ailleurs, tandis qu'Eris hurlait de bonheur, la démone ne manqua pas de remarquer que les deux partis qu'elle avait tant aidée à se relâcher atteignait enfin les limites de leur plaisir commun, et comme pour signifier au jeune homme de se permettre même les « pires » actions, sa main descendit entre les cuisses de la femme qu'elle avait précédemment ceinturée, et vint quérir le membre chaud du damoiseau pour lui faire signe de s'enfoncer, toujours plus profondément, pour se préparer à remplir la monarque !

« Je... Je vais... Je pense... Que je vais jouir ! Eris ! 
 -  Oui, jouis en moi, ne te retiens pas ! »

Comme si il le pouvait ! Keleth contempla le tout avec un plaisir immense, que ce soit le visage tordu de bonheur de son hôte, que ce soit l'expression de plénitude du jeune apprenti quand il put enfin faire son bonheur, que ce soit leurs cris de jouissances quasi simultané alors que l'un comme l'autre atteignaient le sommet de cette relation imprévue, ou même le bruit final produit par la jouissance de Bayra alors qu'elle sortait de l'intimité de la Reine... Le tableau en était simplement divin. Elle sentit son amie s'écrouler lentement sur son corps, et ne fit rien pour la repousser, la laissant profiter de ce contact qui devait être fort réconfortant après avoir été ainsi malmenée par son jeune mais dévoué magicien, puis elle leva les yeux vers Bayra, avec un doux sourire, comme pour lui signifier qu'il avait non seulement bien fait, mais qu'il pouvait se trouver fier d'avoir mener sa tutrice à un tel degré de jouissance. Dans cette position toutefois, elle ne put voir que la masculinité du jeune homme se trouvait encore parfaitement fonctionnelle pour quelques instants supplémentaires, et elle n'en eut la surprise que lorsque le jeune homme vint à pousser la belle femme au teint mat hors du contact de la démone, se plaçant dés lors à ses cotés, encore lourdement excité, et apparemment près à consommer son deuxième cadeau de la soirée : Une démone puissante, affaiblie après une invocation des plus brutale, mais surtout totalement vierge suite à sa demande à la mage, et prête à connaître ce rapprochement privilégié à nouveau, aux coté du petit blond à l'air si doux. Il se plaça au dessus d'elle avec le désir au creux de ses yeux, et il fallut avouer que Keleth, malgré tout son âge et ses expériences, put se permettre de ressentir un brin d'intimidation fasse à cela, mais accueilli tout de même le front du jeune homme avec confiance, l'écoutant dans toute sa douceur :

« Keleth... Puis-je... Vous prendre ?
 -  Je..., sa réponse se fit attendre, les mots devenant d'un coup plus complexe à offrir quand il s'agissait de sa personne. Je suis toute à toi Bayra... Je remets ma virginité, et mon corps, entre tes mains. »

Étrange réactions de sa part ? Certes, mais elle n'avait pas le cœur à jouer, à se prétendre de quelques haute nature, et de le tromper dans quelques propos qui lui auraient permise d'éviter les instants les plus somptueux de son existence, mais aussi les plus incertains, surtout qu'elle possédait actuellement une virginité toute nouvelle dont elle n'avait pas que les qualités, mais aussi les défauts. Ce qui s'apprêtait à se dérouler, ce n'était pas seulement un moment qu'elle n'allait pas oublier, c'était un instant terrible où elle allait sûrement devoir convenir que le jeune homme ne lui ferait pas que du bien, et ce n'est pas sans un peu d'appréhension qu'elle dut le regarder un temps, avant de baisser le regard, inquiète, signifiant par là-même que si elle ne regrettait sûrement pas sa demande à Eris, elle savait pourtant que quand cette barre de chair massive allait se trouver en elle, ce ne sera pas seulement pour son plus grand bonheur. Qu'il l'ai compris ou non, le jeune homme se plaça de meilleurs manière, vint la manipuler sans qu'elle ne résiste pour lui écarter les jambes de bien convenable façon, et approcha lentement l’extrémité de son membre de sa fente humide, se préparant à entrer en elle pour connaître la satisfaction intense qu'elle pouvait lui procurer. Elle tremblait légèrement, inquiète, mais quand il fit son premier mouvement de bassin, que sa queue transperça ses chaudes chairs virginales, qu'il vint à briser la fine peau de son hymen pour poursuivre sa corse de manière aussi terrible que désireuse, elle ne put faire que glapir, gémissant en un mélange de souffrance et de plaisir, avant qu'elle n'attrape instinctivement le jeune homme, haletante, le corps tendu, et les yeux mi-clos... Il était au fond d'elle... La sensation était merveilleuse... Mais qu'est-ce que c'était dur à supporter en cet instant !

« Keleth ! Vous-Vous allez bien ?
 - Ou...Oui. Ce n'est... Ce n'est pas insurmontable, ne t'en fais pas. Tu as...Nnnhhh juste quelque chose de haaa.. De très épais, et long, et... Et j'ai un peu de mal encore... Peux-tu... attendre un peu avant de... te mettre à bouger ? »

Elle lui faisait cette demande de manière bien innocente, mais cette entrée en matière l'avait déjà suffisamment perturbée pour qu'elle sache ses limites, qu'elle les reconnaissent, et qu'elle comprenne que si elle voulait vraiment pouvoir lui offrir son corps sans détours, elle avait besoin d'un brin de temps pour s'adapter, pour que ses chairs intimes modifiées par magie ne viennent pas briser le délicat moment qu'ils entretenaient. Cherchant à ne pas le laisser seul dans l'attente, et de manière à s'assurer qu'il puisse quand même profiter un peu de cet temps où elle le faisait attendre, elle ne manqua pas de contracter légèrement les muscles de son bassin autour de son membre, autant pour le masser comme elle le pouvait que pour lui signifier qu'il ne lui fallait qu'un peu de temps, et ses bras vinrent enlacé son corps alors qu'elle se redressa légèrement, forte de physique pour venir l'embrasser, délicatement, tendrement, comme ces baisers que l'on s'offre entre amants. Le cadeau qu'il lui faisait en la laissant s'adapter à cet énormissime engin qu'il possédait, elle le lui rendait en tendresse, en geste délicat, elle l'honorait comme un prince et souhaitait lui prouver par l même qu'il était spécial, qu'il était unique, qu'il méritait le tout de ses caresses, de ses mouvements d'amour mêlé d'adoration. Oui, elle était sensible aux jeunes damoiseaux, sûrement bien plus que la monarque qui avait pourtant jouit sans précédent un peu plus tôt, et il ne fallait pas douter que cela allait bientôt être le cas de la démone, car après quelques instants de câlineries et de souffle chaud, la femme aux cheveux d'argents vint enfin le relâcher, se laissa retomber sur le sol, lui permettant enfin de remarquer les larmes légères au coin de ses yeux.

« Ce... C'est bon je pense. Tu... devrais pouvoir bouger, je tiendrais ne t'en fais pas. Bayra tu... »

Elle se tut un instant, et croisant ses jambes dans le dos du jeune homme, elle vint le regarder légèrement dans les yeux avant de sourire comme elle le pouvait, son visage déjà légèrement déformé par le plaisir, pour finalement qu'elle vienne poser sa main sur son propre ventre, au niveau de son utérus, ses doigts circulant lentement dessus pour pressentir la bosse provoquer par l'énorme mandrin de son amant.

« Je... ne sais pas si je peux tomber enceinte... Mais n'y penses pas...haaa... Fais moi ce que tu désires, et remplis moi, je t'en prie... Maintenant que tu as pris ma virginité, fais moi sentir femme. »

Qui sait si ces mots furent les bons, mais il était temps qu'elle relâche la laisse du monstre qu'elle avait elle-même créer... Un monstre si beau, si charmant, si doux, qu'elle en commençait à tendrement l'aimer.
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Eris Langnar le jeudi 08 juin 2017, 04:39:08
Son regard s'était bien adouci. Ce n'était plus un démon dont le seul but était de se satisfaire le membre masculin et sa soif de sexe, mais un jeune garçon d'une quinzaine d'années qui découvrait autre chose. Évidemment, en découvrant l'univers du sexe, la découverte du domaine des sentiments étaient inévitable. Qu'avait été Bayra, sinon un pauvre jeune homme qui avait été intimider par les autres pour son physique de fillette ? Le demi-elfe avait été bien fourni par la nature pour son physique qui attirait tout naturellement la plupart des jeunes filles et femmes qui le trouvaient plutôt mignon, même quand elles surent ce qu'il avait entre les jambes. Enfin, personne jusqu’à aujourd'hui n'a pu voir le membre.   

Plongeant son regard dans les yeux profondément magnifique de Keleth, elle mit un certain temps pour répondre. Il était sien et elle était a lui. Rentrant son membre en elle, elle eut gémit de douleur et quand il se fut enquérir auprès d'elle et de son état, celle-ci répondit que la douleur passerait et qu'elle n'était pas insurmontable. Il consentit pour attendre un moment, pour que la démone puisse se sentir confortable. Il la voulait apte à ressentir le maximum de plaisir. Dans sa bonté, la démone bougea des hanches dans l'attente, et Bayra gémit, avant de rendre le baiser de Keleth avec douceur, sentant ensuite les jambes de celles-ci s'envelopper autour de sa taille après qu'elle eut donner la permission de bouger. Bayra commença donc en douceur, gémissant doucement.

-A-Aah... Keleth... Vous êtes si... Ah... Belle... Magnifique... Je...

Il perdit ses mots dans un gémissement, continuant de bouger ses hanches. Elle posa ses mains sur son ventre, disant qu'elle pourrait surement être enceinte. Mais elle le rassura, et Bayra continua donc. Son rythme augmenta au fil du temps, posant ses mains de chaque côté de la tête de Keleth, le lit bougeant doucement aux grès de ses coups de reins. Keleth mouillait abondamment, il le sentait, et ne rendait que le passage en elle plus aisée. Ses couilles claquèrent contre ses fesses, son membre la pilonnait, écartant, mais modelant au passage la chatte de celle-ci pour qu'elle puisse mieux avoir la forme de Bayra, comme s'il avait été le seul personnage capable de la prendre, de s'infiltrer en elle.

-Keleth ! Ah ! Je me sens si bien... en vous... et avec vous... ! 

Bayra haleta, regardant dans les yeux de Keleth tandis qu'elle se faisait pénétrer, encore et encore, par ce beau jeune homme.   

Que ressentait-il ? 
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Keleth le lundi 12 juin 2017, 15:56:48
Elle avait prévu de le laisser faire, de s'abandonner à ses bras, et pour être tout à fait honnête, elle ne savait guère si elle faisait là le choix le plus judicieux, car il n’en était à pas douter que le jeune homme, avec ce qu'il possédait entre les jambes, et la maîtrise dont il avait fait preuve avec Eris, aurait largement de quoi la rendre folle, lui briser l'esprit et le corps, jusqu'à ce qu'elle ne soit plus capable de se rappeler ce qu'elle faisait ici, et pourquoi elle était au lit avec le beau damoiseau. Mais elle s'y tenait, ce choix était le sien, et elle n'avait pas la moindre raison de se rétracter de cela, autant parce qu'elle désirait Bayra, qu'elle voulait le voir prendre possession de sa chair, qu'elle voulait le sentir aussi oppressant que doux à ses cotés, que parce qu'elle se voyait mal abandonner le jeune homme dans un tel état, et par là-même Eris, avec qui elle avait joliment jouée sans pour autant se limiter. C'était presque une question d'honneur, si elle avait rendue fou le jeune homme pour qu'il soit à la limite d'agresser sa tutrice, de l'humilier, de la mener à des affres de plaisir qu'elle n'avait sûrement jamais eut autant l’occasion de goûter qu'en cet instant, il aurait été malhonnête de sa part de ne pas partager cela, et de ne pas accepter d'en être aussi la cible, quelle qu'en soit les conséquences, et alors même que ses jambes tremblaient de la présence du membre en elle. Alors oui, elle s'était offerte en son âme et conscience, et tout revenait finalement aux choix du jeune homme, à ses décisions les plus désireuses, à ses actes les plus directes. Elle était tout à lui, et ne ferait rien pour lui retirer ce cadeau, ce trophée, qu'il avait bien justement acquis.

Mais il avait aussi changer du tout au tout. Peut-être que la magie d'Eris s'estompait maintenant qu'elle se retrouvait sur le coté, affaiblie par ce qu'elle avait dut accepter et subir durant les dernières minutes, ou peut-être que le jeune homme était désormais en partie calmé, ce qui lui permettait de faire ressortir ce qu'il était au plus profond de lui, une personne constituée de douceur, de délicatesse, d'écoute et de tendresse, et pour le coup cela ne manqua pas de charmer encore un peu plus la femme qui se trouvait à ses cotés désormais. Elle partagea le baiser avec une impression d'amour qui se voulait la plus honnête possible, rien d'enfiévré, rien de terrible, mais quelque chose qui se trouvait être à l'image de ce que le demi-elfe représentait, et ses mouvements de hanches, tout douloureux qu'ils avaient été, furent fait avec une bienveillance qui ne manqua pas de satisfaire la démone tout comme le damoiseau, ajoutant une satisfaction encore un peu plus importante à la femme aux cheveux argentés. Elle était au comble d'un plaisir qui se trouvait pourtant inaccessible pour elle. Peut-être était-ce pour cela qu'elle appréciait tant les jeunes éphèbes comme Bayra, elle avait le droit à de la tendresse, à de l'attention, elle se sentait perpétuellement flattée par leurs approches, par leurs touchers, par leurs mots, parce que finalement ils étaient tous porteur d'une attention honnête, d'un désir sans vices, une chose si rare pour une habitante des Enfers qu'elle y trouvait le tout de sa satisfaction. Il n'en avait sûrement pas la moindre idée, mais l'apprenti d'Eris avait, entre ses doigts, la possibilité de la rendre infiniment heureuse, et jusqu'ici, il ne l'avait pas déçue un seul instant, lui prouvant encore et encore qu'il était tout autant le beau jeune homme auquel elle s'attachait, que le damoiseau plein d'assurance capable de la mener au comble de son plaisir sexuel.

« A-Aah... Keleth... Vous êtes si... Ah... Belle... Magnifique... Je... »

Elle ne put lui répondre, autant parce qu'il n'avait pas eut le loisir de finir sa phrase que par le fait qu'elle se mit à gémir de concert avec lui. Il bougeait en elle, enfin. Il commençait à passer avec force dans son corps, mêlant la douleur à un plaisir infini, le genre de sensation si étrange, mais en même temps si satisfaisante, qui lui laissait croire qu'elle ne pourrait plus jamais autant apprécier pareil contact avec, en mémoire, les doux instants qu'ils étaient en train de connaître, et leur étrange mais satisfaisante brutalité. Était-ce honteux de l'avouer ? Elle contemplait, presque hypnotisée, cette bosse qui se formait au niveau de son bas-ventre à chaque instant où le jeune homme s'enfonçait pleinement en elle, elle la regardait comme si il s'agissait là d'une des chose les plus terriblement excitante qu'elle n'avait jamais eut le droit de constater de toute sa longue existence, et en ressentait dés lors, à chacune de ses actions, le divin plaisir qui s'y affiliait. Dés qu'il progressait en ses chairs, elle savourait le plus petit instant de ses passages, ses chairs intimes s'écartant pour laisser-passer le tout de cet épais barreau quasiment irréel, et si ses gémissements répétés n'étaient pas source de temps d'impossibilité de s'exprimer, elle aurait sûrement recommencer à flatter cette queue qui était en train de la ravager, l’électrocutant de plaisir, la laissant produire plus d'un spasme de satisfaction, ses doigts se fermant cruellement sur les draps du lit pour les tirer, les écraser, les arracher parfois sous l'effet de cette relation frôlant l'extase. Son antre ruisselait, ses jambes se faisaient aussi tendue que dénuée de forces, elle perdait lentement le contrôle de son être, et, infatigable, Bayra continuait pourtant, lui parlant tendrement.

« Keleth ! Ah ! Je me sens si bien... en vous... et avec vous... !
 -  M...Aaaah... Maître Bayra.... HaaaaaAAA... vous êtes si … si doux... Hnnnnn... Pardonnez mes...aaaaah... Mes mots... mais je... le dois.... Nnnhhhaaaa... pour vous.... »

Elle use de ses dernières forces pour raffermir ses jambes autour de son corps, l'amenant par là même à se planter tout au fond d'elle, à ne plus bouger un court instant alors que la sensation de toute cette chair chaude et dure lui vrille un instant l'esprit. Elle se reprend, difficilement, et c'est avec une voix douce, une voix délicate, et avec le ton de l'aveu, qu'elle s'exprime, tandis qu'elle vient détourer son corps de ses doigts et de ses mains, comme pour souligner ses propos et permettre enfin au jeune homme, qui fait preuve de la plus incroyable des tendresses à son encontre, qu'il n'a plus à se limiter pour son propre bien :

« Maitre Bayra... ceci est... Aaaah... Le corps d'une putain. Les seins d'une traînée, la chatte d'une salope... Je suis.... Nnmmmhhh... Je suis une démone, maître... Je vous adore mais... mais... mais vous avez déjà été assez bon avec moi... Utilisez moi, baisez moi, violez moi... La chienne en chaleur que je suis ne mérite que cela... »

Elle respire difficilement, et déglutit, la gorge sèche.

« Je suis un jouet pour.... aaaah... pour vos désirs... Alors utilisez, brisez, maltraitez... Nnnhhhmm... Vous m'avez suffisamment comblée, je n'ai....Aaaah... pas le droit de vous en demander plus ! »

Elle signait bien sûrement la fin d'un plaisir honnête et délicat, mais elle acceptait cela pour de biens  amples raisons, la première et principales étant que si le jeune homme se retenait pour la traiter avec respect, il ne pourra finalement atteindre le divin plaisir qu'il avait connu avec Eris, et qu'elle voulait que le damoiseau se satisfasse pleinement, sans avoir à penser aux conséquences. De plus, et même si elle avait plein droit d'attendre de lui autre chose que la brutalité la plus sauvage, elle savait aussi qu'elle pouvait bien sur soutenir les coups de hanches d'un être humain sans souffrir de trop, sans perdre la vie sous l'effet de dégâts internes, et qu'il était donc tout indiqué que le jeune homme puisse en profiter, puisse faire pleine utilisation de sa chair pour la diriger vers les affres les plus impensables de la satisfaction charnelle. Finalement, plus que tout, elle voulait le libérer, et n'ayant de toutes manières plus assez de forces dans les jambes pour lui signifier qu'elle l'arrêtait un temps, ses cuisses et ses jambes se relâchèrent pour tomber dans le vide, tandis que ses bras continuèrent de délimiter son corps de manière sensuelle pour lui faire signe que tout cela lui appartenait, que tout ces charmes n'avaient qu'un but, qu'il les utilise. Elle avait les seins d'une traînée, rond et attirant, épais et à la chair souple, invitante, la chatte d'une salope, englobant parfaitement la queue d'une jeune homme, enveloppant le membre dans un écrin de chairs chaudes qui pouvaient supporter les plus violents de ses mouvements. Elle avait le regard d'une femme amoureuse qui voulait absolument que celui qui partageait ses draps oublie respect et délicatesse pour pouvoir satisfaire un appétit sexuel largement supérieur à la normal, proportionnel finalement au membre qu'il possédait.

Et pour cela, elle s’était armée de courage pour qu'il la ravage désormais sans jamais douter de son bon droit !
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Eris Langnar le mardi 13 juin 2017, 04:57:37
Son corps était parcouru de multiples frissonnements, mais aussi de tremblement, sous le coup de l'adrénaline, mais aussi de l'émotion. Une vague incompréhensible s'abattait constamment en son esprit, embrouillant ses pensées, comme s'il se trouvait dans une mer enragée et sauvage, au milieu d'une quelconque tempête qu'il aurait causé lui-même sans le savoir. Le jeune Bayra était nouveau, dans ce domaine, et cela le déplaisait de ne pas savoir exactement ce qu'il ressentait, mais en même temps, ressentait un immense plaisir d'être en compagnie de deux belles jeunes femmes, en particulier Keleth. Cette démone aux cheveux d'argent aurait peut-être attiré les désirs de plus d'un homme, mais en voyant ses cornes et son apparence démoniaque, ils auraient fui.

Bayra ? Bayra, lui, se sentait plus en harmonie avec la présence de Keleth. Et celle-ci manifesta les mêmes émotions que Bayra vraisemblablement, car elle referma sa prise sur la taille du blondinet androgyne, ce qui le força à s'arrêter et a écouter la démone déblatérer des propos sur elle, attentivement. Elle se dégrada, mais Bayra nota qu'en fait, se dégrader, pour Keleth, était des plus excitant. C'est alors que Bayra, pour faire plaisir à la jeune démone, prit un air plus dominant.   

-Tu veux que je te traite en chienne ? Alors soit, petite pute, hurle pour moi !   

Et la valse de luxure et de vices recommença. Le membre de Bayra ravagea le con de la démone, celui-ci gémissant comme un loup prenant sa femelle en chaleur devant toute sa meute, bien qu'il n'y eût pas masse de monde dans la chambre hormis Eris, comme pour affirmer sa dominance sur Keleth. Ses coups de reins se firent de plus en plus puissant, usant par moment de sa propre magie pour se revigorer un coup et rendre son corps plus endurant, augmentant ainsi parfois de ce fait sa libido. Mais ce n'était pas assez, pour lui, que de se retrouver au-dessus d'elle.
Se retirant soudainement de Keleth, et sans aucune douceur, Bayra la força de se mettre à quatre pattes. Le jeune mâle vit qu'elle leva son cul bien gros en l'air, sa queue s'ajustant pour qu'elle ne soit pas sur le chemin de Bayra. Mais Bayra la pénétra de nouveau, et attrapa les cornes de Keleth, grognant, tandis qu'il faisait de nouveau son chemin dans la chatte bien mouillée de la démone. Les coups de reins repartirent de nouveau, plus violent qu'avant, asservissant mieux Keleth a sa grosse queue dans cette position bien humiliante pour une démone de sa puissance.
Au bout d'une dizaine de minutes de sexe, de baisers parfois échangé ou la salive se mêlait, Bayra murmura tout doucement à son oreille, la voix tremblante.

-A-aH... Keleth... Je vais... Je vais jouir... !

Bayra décida d'augmenter la cadence de ses coups, encore et encore, la baisant tellement fort que le lit grinçait en dessous d'eux...

Jusqu’à ce qu'il relâche son épaisse creme de semence en elle.

-AAAAAAH !
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Keleth le vendredi 16 juin 2017, 08:31:22
C'était... très étrange. Alors oui, il y avait bien la situation qui avait aidé à cela, il y avait bien eut son petit jeu, ses provocations muettes et ses petits tours confus pour brouiller l'esprit de l'apprenti, lui permettant de le retourner envers celle qui normalement aurait dut posséder le tout de sa confiance, à savoir sa tutrice en magie qui gisait désormais, une chaude semence continuant de couler depuis son antre intime, mais il y avait tout de même des détails troublant, qui n'aidaient pas la démone à agir avec son habituel naturel. Bayra était doux. Pas comme le serait un homme normal, pas comme le serait n'importe quel être envers une entité démoniaque soumise par quelques conjurations aux buts plus qu'humiliant. Il avait, envers elle, cette douceur que l'on reconnaît à un homme qui aime, un homme qui tient à celle qui se trouve entre ses bras, et c'était peut-être aussi pour cela qu'elle avait prit un peu peur, et qu'elle avait finalement fait le choix de lui demander de ne pas la traiter comme une amante, de ne pas la traiter comme une femme, mais comme ce à quoi elle s'était attendue, un être qui avait été amené de toutes manières à ses bras par des vicissitudes à la nature on ne peux plus évidente. En fait, elle avait juste le malaise, et la crainte de blesser la pureté du jeune homme, elle avait peur que ce bel éphèbe, que ce charmant damoiseau, que ce pur et délicieux camarade finisse par découvrir qu'elle n'était pas méritante de pareille délicatesse, et qu'ainsi il perde tout désir pour elle. Finalement, elle se trouvait dans ce paradoxe où elle lui demandait de ne pas l'apprécier, parce qu'elle voulait profondément qu'il l'apprécie, et de s'en rendre compte, au beau milieu des divins ébats qu'ils s'offraient, ajoutait toujours plus à sa confusion.

Pourtant il y répondit, mais comme si il ne calculait pas un seul instant la raison plus profonde de ses paroles, il entra dans le contexte des propos de la démone aux cheveux d'argents comme s'il s'agissait de quelques jeux érotiques, quelques manières de la part de Keleth pour lui offrir encore plus de liberté, encore plus de plaisir, comme si elle se sacrifiait pour le tout de son bonheur, alors que se rajoutait à cette pensée bien réelle la nécessité qu'il s'accroche à elle sans pour autant pouvoir être blessé par quelques événements futurs. Alors elle savait que cela allait faire son plaisir, son excitation, lui faire définitivement perdre la tête et la mener exactement à cet état terrible qu'elle décrivait, cet état de chienne, de salope sans limites, d'entité de peu de foi, de peu d'honneur, qui pourrait vendre parents et enfants si elle pouvait enfin acquérir la satisfaction sexuelle qu'elle attendait, mais elle avait aussi le frisson de crainte diffuse qui l'emportait, celui de ne pas être comprise dans son ensemble, et de s'attirer, par un manque de clarté, les foudres du beau jeune homme une fois cette relation consommée. Éprouvait-elle des sentiments ? Si c'était le cas, elle était aussi folle que sotte, nulle démone de sa trempe ne pouvant décemment se considérer saine d'esprit dans le cas terrible où elle s'attachait à un pauvre humain dont les quelques années n'avaient aucune commune mesure avec sa propre vie... Mais était-elle capable de lutter, de se mentir, alors que lentement le jeune homme prenait une position plus assurée, plus sadique, la regardant avec ce plein désir dans ses yeux d'un bleu resplendissant de malice ?

Non, elle fondait devant la beauté de ce jeune homme, tout comme elle fondait de ses tendresses. C'était trop tard, il l'avait fait sienne.

« Tu veux que je te traite en chienne ? Alors soit, petite pute, hurle pour moi !
 -  Aaaaahhhn... maître... Haan... maître Bayra... »

Elle avait prononcé son nom avec un mélange d'extase et de délice, le jeune demi-elfe ayant reprit ses assauts sur sa chair d'une extrême pâleur avec la vigueur, la force, la violence de l'amant passionné, l'obligeant bien malgré elle à se tortiller sous son emprise, n'arrivant dés lors même plus à conserver la bouche close face à de tels terribles mouvements, la poussant à gémir encore, et encore, et encore, toujours plus fort, pour exprimer le tout de son plaisir. Lui, le doux, le pur, venait-il de lui prouver qu'elle n'était pas la seule à se perdre dans des sentiments contradictoires, dans une attirance tout à fait inconcevable ? Elle ne pouvait y répondre, mais que ce soit les puissant passages sur son corps, son parler rude, grossier, mais maladroit, qui laissait entendre qu'il en se le permettait qu'en cet instant pour faire le plaisir de celle qui englobait sa queue de ses chairs les plus accueillantes, et pourtant divinement resserrée sur son membres à cause de sa toute nouvelle virginité, ou même encore ses gestes encore si tendre malgré ses résolutions, comme s'il se trouvait incapable d'agir telle une brute, s'accordant toujours à considérer l'état de sa compagne...Tout cela, c'était suffisant pour qu'elle s'abandonne, pour qu'elle hurle, pour qu'elle se contorsionne sous les effets terribles de la jouissances et de la lascivité terrible du sexe. Comment un mortel l'avait ainsi réduit à de tels extrêmes d'abandon, de misère personnelle, d'inacceptable reddition ? Peut-être finalement parce qu'il avait tout ce qu'elle avait toujours aimée et désirée, à tel point qu'elle n'avait plus la moindre raison de faire illusion en cet instant.

Quand il lui ordonna, après l'avoir privée de la queue divine qui la poussait à l'outrage, de se mettre à quatre pattes, elle vint à obéir sans attendre, et se roula sur les draps avec une faiblesse toute honnête, pour découvrir alors qu'elle n'avait même pas suffisamment de force pour venir se redresser sur ses jambes et ses bras. Quand Bayra, désireux, l'aida à se placer au moins sur ses genoux, elle fit tout pour se cambrer de manière à faire la toute satisfaction de son homme vigoureux, et hurla de joie dés lors que son barreau de chair la transperça de nouveau, réactivait avec l'horreur fabuleuse le tout de sa satisfaction sexuelle. Quand il la maltraita de ses coups de reins, qu'elle transpira à grosse goutte, que les perles salines vinrent couler sur ses formes de démone, que sa langue vint pendre dans une expression obscène, que sa mouille coula d'entre ses cuisses pour tâcher les draps sans discontinuer, et qu'elle se mit finalement à crier le nom de Bayra au milieu de ses soupirs et geignements de jouissance, elle accepta de perdre l'esprit, et de simplement conserver en elle ce qui faisait si étrangement battre son cœur, et la rendre mainte fois plus sensible qu'à l'accoutumée. Et lorsque, finalement, elle crut l'entendre lui parler sans même qu'elle ne puisse avoir la moindre capacité de le comprendre, quand la jouissance répétée, mais toujours plus forte, avait emportée autant son esprit que sa pudeur, quand elle fut pleinement dénuée de toute logique, de toute défense, de toute capacité à répondre au demi-elfe, et que celui-ci explosa en elle sans détour, atteignant l'orgasme... Elle s'effondra elle aussi dans un mélange inconnu d'infinie satisfaction et d'incompréhension totale. Aucun homme, jusqu'ici, ne lui avait offert cela, et elle y goûtait sans même pouvoir réfléchir, y perdant les derniers sursauts de dignité encore envisageable...

« AAAAAAH !
 -  Hnnnnnnnn.... Aaaaahhhhn..aaAAaaaAAAhh... Oh p... plus... Tout si... Si chaud.... aaaahn... Ooooooooh si chaud dans moi... Bayra... Bay.... Aaaah.... Bayraaa... »

Les minutes, longues, ne furent guère assez pour lui permettre de reprendre le minimum de réflexion pour comprendre ce qu'il venait de se passer, mais malgré tout, elle avait conscience d'une chose, le plus important en ses yeux dans cet instant où ni ses origines, ni son rang, ni ses forces ne lui justifiait d'agir par quelques sursauts d'orgueil, ou de dignité bafouée. Il avait jouit en elle. Pas comme un homme jouit d'ailleurs ! Certains démons avaient parfois de quoi te remplir une femme à l'extrême limite de ce qu'un corps pouvait supporter, et si pourtant le demi-elfe n'avait pas cette capacité, elle n'était pas loin d'un tel ressenti, le flot chaud et visqueux de la semence l'ayant tant et tant emplie qu'elle se demandait encore comment le jeune magicien parvenait à lui faire comprendre qu'il continuait à se vider dans son utérus, par de longs tressaillements entre ses chairs, ou quelques pressions à la sensation terrible au fond de son antre intime. Elle n'eut guère non plus la notion du temps, mais elle eut le droit de frémir de tout son corps quand il la libéra de son emprise, ôtant sa lance délicieuse de sa féminité pour cesser de la maintenir dans cette position précaire, la pauvre démone s'écroulant dés lors mollement, le regard vague, mais avec une expression de divine satisfaction sur le visage. Elle voyait Eris dans cette position, et comprenait d'ailleurs désormais par quels humiliations et terribles sensations la monarque du désert était passée avant elle, l'amenant à compatir légèrement pour la vilenie par laquelle elle le lui avait fait subir. Puis, d'instinct, alors que la semence lui tâchait les cuisses, elle baissa la tête pour voir l'apprenti, lui offrant un air de pur bonheur, souligné par de petites larmes de joie, alors qu'elle vint exprimer ses derniers mots, avant que l'épuisement ne l'emporte :

« Merci Bayra... Tu... Tu es merveilleux... »
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Eris Langnar le samedi 17 juin 2017, 03:59:11
L'attente fatidique de cette baise avait mené à une longue soirée de débauche et de luxure. Une soirée que ni Eris ni Keleth n'allait oublier de sitôt. Avec une virilité que possédaient Bayra et son endurance, c'était tout simplement normal que cette nuit allait être gravé dans leur mémoire. Corrompre une chaise si douce et si gentille, un simple agneau, pour devenir une véritable bête de sexe, était une chose. En subir les conséquences en était une autre. Avec un tel mandrin, c'était clair qu'une femme normale aurait été épuisée en si peu de temps. Mais une archidémone avec une mage légendaire et talentueuse, bien trop pour son jeune âge, et lui, un simple apprenti... C'était le paradis, tout simplement.   

Ses mains posées sur le cul de Keleth, il continuait de se déverser en la jeune femme sous forme de court mais épais et puissant jet de sperme, haletant, ses couilles emplissant l'utérus de la démone qui regardait ensuite le bas de son ventre, plus exactement Bayra se vider en la démone. Au final, elle murmura quelques douces paroles complimentant Bayra et celui-ci rougit, avant qu'elle ne s'endorme, épuisée par l'acte sauvage et brutal mais si plaisant du sexe.   

Le jeune homme se retira de la fente mouillée de Keleth, d’où s'écoulait déjà une petite partie de sa semence. Et il regarda une Eris endormie et fatiguée, elle aussi, sa fente était mouillée et s'écoulait de la semence. Un doux bâillement de chaton et finalement, il se coucha entre les deux femmes, totalement repues de cette nuit. Les heures passèrent et enfin, un rayon de soleil sur son visage vint le réveiller, lumineux et puissant. Ouvrant doucement ses yeux bleus, Bayra gémit tout doucement et se tourna sur son côté. Il vit Keleth se réveiller peu à peu, et le regarder dans les yeux. Durant un moment, il gardait le silence, se contentant d'observer Keleth, l'air content.   

Puis il se mit lentement au-dessus d'elle, prit ses mains dans les siennes, et avec cette même douceur qui le caractérisait tant, l'embrassa avec douceur et gracieuseté, tandis qu'Eris se réveiller peu à peu, l'air ensommeillée mais satisfaite.

-Hmm... Ah, mes jambes... Je pense qu'avec la soirée d'hier, je vais avoir un peu de mal a marcher...

La jeune femme aux yeux d'améthystes tourna son regard vers le duo qui continuait de s'embrasser et sourit.

-Ah, mais c'est que c'est mignon... La fière lionne se soumettant au charme de l'agneau... Il faudrait un peintre pour immortaliser cette image-la. 

Beleth eut du rouge aux joues et tourna son regard vers Eris, l'air embarrassée, mais ne cachant pas le plaisir qu'il éprouvait en la compagnie de Keleth.

-M-Maîtresse Eris... Vous êtes réveillée...

La reine de Ghibli gloussa tout doucement et vint se rapprocher d'eux pour embrasser aussi Keleth quelques secondes, chaudement, avant d'embrasser Bayra, tout doucement cette fois-ci.

-Oui, Bayra, elle aussi... Murmura la Princesse entre deux baisers, augmentant la rougeur sur les joues de Bayra.
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Keleth le mercredi 21 juin 2017, 03:36:01
La nuit fut d'une douceur qu'elle n'estimait guère de prime abord, et pour cause, son sommeil fut aussi absolu qu'agréable, la présence des deux autres membres de ce jeu érotique improvisé faisant étrangement son bonheur, à tel point que ses rêves, pour une fois, ne furent pas le miroir de la destruction qu'elle avait représentée durant tant et tant d'année, et qui la hantait normalement à chaque instant où elle se reposait, la menant à être une personne qui habituellement ne se complaisait que peu dans des draps. Mais là, entre l'épuisement absolu que lui avait fait connaître le bel éphèbe aux cheveux blonds, la présence de cette archimage, qui l'avait appelée en ce monde avec la brutalité digne d'un convocateur novice, et qui avait donc passablement affaiblie ses chairs, non sans parler de son propre don à avoir provoquée, encore et encore, les deux partis supplémentaires de cette nuit, elle n'avait d'autre choix que de s'écrouler, satisfaite. Dans son sommeil, par instant dont elle ne se rappellera sûrement même pas une fois son réveil complet venu, elle ouvrait légèrement les yeux, perdue dans un demi-sommeil, et s'offrait alors le droit de contempler à peine une seconde ses deux amants de la soirée, avant de finalement laisser Morphée la rappeler dans ses bras. Elle vécue donc la nuit avec autant de plaisir que de douceur, de tendresse, toute particulièrement adressée aux deux charmantes personnes qui l'accompagnaient, et finalement, quand le soleil vint lentement grimper depuis l'horizon jusqu'aux rideaux, ce fut pour couvrir son être d'une lumière délicate, qui ne fit qu'apporter un peu plus à sa beauté.

Finalement, quand elle ouvrit enfin les yeux, quand elle parvint à sortir de sa si agréable torpeur, ce fut pour observer, avec beaucoup de surprise tout de même, le jeune homme se trouvant en face d'elle, celui-ci ayant déjà obtenu la grâce d'un réveil, et semblant l'observer avec un regard qui aurait sûrement fait frémir la moindre femme en ce monde, tant celui-ci était chargé d'une affection, d'une tendresse effarante envers celle qui se trouvait à ses cotés. Keleth resta muette pour l'instant, car le fait qu'elle n'était pas encore éveillée ne lui permettait pas trop de faire le calme dans son esprit, ou de l'organiser d'une quelconque manière, ce qui l'obligeait à ne pas se presser à lui parler, à simplement goûter l'instant, et se permettre de profiter de la présence quasiment providentielle de ce damoiseau au cœur si bon. D'un autre coté, elle ne savait pas vraiment quoi lui dire non plus, elle l'appréciait, énormément, mais une démone de plus de soixante-mille ans ne peut vraiment se permettre de proférer quelques mots de douceur à la légère, ou d'attirance, car il s'agissait bien là de quelques battements de cœur s'emballant bien malgré elle quand elle était en compagnie du jeune apprenti. Par chance, en tout cas du point de vue de la femme aux cheveux d'argent, celui-ci ne vint pas entamer leur matinée par quelques discussions, mais y préféra quelques chose de plus doux, de plus tactile, se déplaçant pour se mettre tranquillement au dessus d'elle, allant quérir ses mains dans les siennes avec une délicatesse à en faire trembler d'émotion, et l'embrassant délicatement, celle-ci s'abandonnant rapidement à une telle tendresse de la part du jeune homme. C'est là que les propos d'Eris se firent entendre, et c'est avec beaucoup d'amusement que la démone accueillie ses termes, aussi direct se trouvaient-ils être !

« Hmm... Ah, mes jambes... Je pense qu'avec la soirée d'hier, je vais avoir un peu de mal a marcher... Ah, mais c'est que c'est mignon... La fière lionne se soumettant au charme de l'agneau... Il faudrait un peintre pour immortaliser cette image-la. »

La lionne hein ? Ce n'était pas faux pour le coup, et si Bayra eut le malheur de rougir comme une tomate à l'occasion de cette taquinerie on ne peut plus directe, la démone eut quand à elle le grand plaisir de le voir se redresser vivement, lui offrant la capacité d'elle-même se remettre debout, ou du moins de redresser son torse de manière à pouvoir observer Eris sans avoir à se casser le cou. Presque comme si cela devait en plus gêner un peu plus le damoiseau, sa poitrine vint alors lourdement tomber, allant s'écraser contre le torse parfaitement sans relief de Bayra, qui dut sentir que la demoiselle sur laquelle il était assise était encore sensible à ses approches, ses tétons ayant déjà commencés à se durcir à nouveau sous l'effet des doux baisers qu'ils avaient échangés un peu plus tôt. Bon bien sur, l'Exécutrice n'avait pas dans l'idée de remettre le couvert de sitôt, comme l'avait dit sa camarade, elle était déjà passablement fatiguée, et elle allait avoir besoin de s'en remettre, son entre-jambe se trouvant être relativement douloureuse après le traitement des plus sauvages que le jeune homme leur avait fait connaître, mais pour autant, ce n'était pas parce que son esprit lui disait qu'elle ne serait en capacité de reprendre, que son corps était quand à lui incapable de réagir à la proximité de l'apprenti. En tout cas, elle ne fit rien encore pour répondre, non pas parce qu'elle ne voulait pas offrir à Eris quelques douceurs aux levers, mais bien parce que de toutes manières, elle sentait bien que le jeune homme encore sur son bassin avait lui-même des choses à dire... ce qui toutefois ne fut guère concluant au vue du comportement de la monarque, qui elle avait bien d'autres idées en têtes :

« M-Maîtresse Eris... Vous êtes réveillée...
 -  Oui, Bayra, elle aussi...
 -  Eh bien mon doux agneau, on a du mal avec la réalité ? J'espère tout de même que tu te souviens à quel point tu nous as fait plaisir hier soir. »

Ha, il était si innocent, elle aurait put passer des jours à ses cotés rien que pour en profiter. Mais pour l'instant, elle se laissait juste aller aux baiser d'Eris, les lui rendant avec tendresse, affection, difficile de se dire qu'elle était arrivée hier avec tant d'intentions belliqueuses à l'encontre de la Succube du Désert. Non, finalement, elle ne fit rien d'autre que cela, offrir un baiser à son amante, une caresse à son amant, elle s'amusa même à passer ses doigts sur la virilité du jeune homme, mais ne fit rien de plus, profitant simplement de cet étrange ménage à trois tant qu'elle le pouvait encore, car elle savait que bientôt, les choses allaient devenir bien moins agréable. Elle souhaitait, dans le fond, en profiter encore un peu avant que son devoir ne la rappelle, avant que ses tristes obligations ne l'oblige à reprendre les armes, et à se diriger en direction de son chez soi. Avantage ou non, elle avait été convoquée par Eris, il lui revenait donc de la libérer de son emprise pour qu'elle puisse rejoindre en n'importe quel instant les univers démoniaux. De plus, parfaitement nue qu'elle était, elle n'avait finalement besoin que de récupérer ses armes, ces dernières se trouvant dans les bains, qui allaient donc devenir un passage obligatoire pour que tout les trois profitent d'un peu de chaleur supplémentaire, mais aussi de l'eau pour se décrasser de cette nuit incroyable qu'ils venaient de connaître. C'est alors qu'elle offrit un énième baiser à la dame à la peau mâte qu'elle vint finalement se reculer, lentement, et qu'elle quitta les douces étreintes, et les agréables caresses de ses amants pour rouler au bord du lit, et tenter de se redresser. Elle fit la fière en en montrant rien, mais la douleur au niveau de son intimité l'obligea à s'arrêter une fois debout, et mordre sa lèvre pour ne pas laisser échapper un geignement.

« Je suis désolé de vous apprendre cela si tôt, mon beau Bayra, ma splendide Eris, mais je ne vais vraiment pouvoir rester plus longtemps ici. J'ai... énormément à faire chez moi, et il m'est nécessaire de passer par le plan démoniaque pour reprendre quelques forces. Est-ce que vous me ferez le plaisir de m'accompagner aux bains, un court instant, avant que je m'en aille ? »
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Eris Langnar le mercredi 21 juin 2017, 05:10:40
La douce sensation de la matinée en la présente compagnie de deux personnages agréables était quelque chose des plus appréciables, non seulement pour le jeune mais vigoureux et viril Bayra, mais aussi pour la sensuelle beauté du désert Eris Langnar. Elle avait toujours été habituée aux longues et passionnelles nuits en compagnie d'amant. Mais l'atmosphère était plus douce qu'une simple nuit qu'elle aurait passé avec un homme et une femme. Depuis que Bayra avait été sous la tutelle d'Eris, qui était au passage un excellent élève dont elle n'avait jamais eu l'idée de coucher avec lui avant, le jeune homme avait toujours été gentil. C'était pour cela qu'il avait une certaine cote avec les femmes pour sa tendresse et sa bonté et une certaine cote aussi avec ses Scorpions Dorées, démontrant une vivacité d'esprit et une maîtrise avancée, bien que pale comparaison face a Eris, de la magie du combat et des éléments.

Et jamais elle n'avait vu cette expression de tendresse sur son visage, dans son regard, avec Keleth. Une grande tendresse, bien trop pour un demi-elfe comme lui. La jeune femme avait observé avec un sourire ce spectacle. Qu'ils sont mignons ensemble, s'était-elle dit intérieurement avant de briser le moment sans aucun regret ou embarras. Eris était une femme fière et rare était les fois où elle regrettait un quelconque acte. Quand Keleth répondit, Bayra se retira des lèvres d'Eris, et jeta un regard timide vers Keleth.

-N-Non, je n'ai pas oublié... Il est impossible d'oublier de telles déesses comme vous.

Eris, surprise, leva des sourcils, amusée.

-Allons donc Bayra, vous n'êtes quand même pas un si beau charmeur, tout de même ? Quelque chose me dit que vous aimiez lire des romans de romance...

Bayra allait protester quand Keleth se leva, sentant sa poitrine sur la sienne, et rougit encore plus. Eris en fut amusée. Les fragiles et les mignons étaient donc le péché mignon de Keleth ? Eris devait avouer qu'elle aussi, elle avait un petit faible pour eux. Surtout ceux qui étaient dominants. Et Bayra rougit de nouveau en sentant la main de Keleth sur son membre. Il se retint de durcir de nouveau. Il sentait qu'il allait y passer toute la journée, sinon. Keleth se leva et leur dit donc qu'elle ne pouvait rester ici bien longtemps en raison d'affaires et qu'elle demandait donc d'aller aux bains.
 
-Bien sûr, Keleth, répondit Eris en se levant elle aussi avec quelque difficulté, et Bayra se levèrent aussi, intimer de suivre les deux jeunes femmes par Eris. Nous y allons tous ensemble...

Et ils se mirent donc en route, tout nue chacun. Aucune chance que des gens ne l'aperçoivent, puisqu'Eris, lors de l'arrivée de Keleth, avait donner l'ordre d'évacuer les gens du palais ailleurs, dans un autre domaine de Ghibli. Ils arrivèrent aux bains, toujours chauds et vaporeux. Eris s'approcha d'un des bains creusés dans le sol et s'y glissa, avec Keleth ainsi que Bayra. Alors que celui-ci s'était mis à une distance respectable entre les deux femmes, Eris l'attira magiquement dans ses bras. Celui-ci allait protester, mais Eris le tint au silence en plaçant un doigt sur sa bouche avant de commencer doucement a jouer avec ses cheveux, les nettoyant.

-Alors Bayra, hmm ? La nuit a été bonne ? Chantonna Eris.

-O-Oui... Je n'ai pas eu un tel bon sommeil depuis longtemps.

-Tant mieux. Tu sais bien que tu as éjaculé en nous ?

-E-Euh, oui, je le sais...

-Vilain garnement. Tu pourrais nous rendre enceintes, tu le sais ?

Bayra avait son visage aussi rouge qu'une fraise et se tut, tandis qu'Eris gloussait, amusée, continuant de nettoyer les cheveux de Bayra. Elle se disait que dans le fond, malgré tout les hommes avec qui elle avait couché, Eris ne finirait jamais enceinte.

Mais elle sentit une pointe de pouvoir venir du Viik Torhan se réveiller.

Elle frissonna.

Mais haussa les épaules et continua ses soins sur Bayra. 
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Keleth le jeudi 22 juin 2017, 19:11:50
« N-Non, je n'ai pas oublié... Il est impossible d'oublier de telles déesses comme vous.
 -  Allons donc Bayra, vous n'êtes quand même pas un si beau charmeur, tout de même ? Quelque chose me dit que vous aimiez lire des romans de romance... »

Si ce n'était pas pour autant d'une flatterie excessive, la démone ne manqua pas d'accueillir les termes du jeune homme avec un doux sourire, ne manquant pas de le voir encore une fois comme un jeune homme charmant, plein de douceur, et presque trop gentil pour son propre bien, ce genre de perle rare que l'on ne trouve que difficilement dans le monde humain de Terra, et qui ne mérite ainsi que plus d'attention et de tendresse. Et si elle-même se connaissait naturellement une attirance pour ce genre de jeune éphèbe plein de bon sentiments, d'une âme pure, d'une nature tellement délicate que l'on a souvent presque peur de la détruire par quelques mouvements imprévus, elle eut le plaisir de découvrir qu'elle n'était pas la seule à connaître pareille état en la présence de Bayra, la démone lisant ce sentiment de plein désir chez la reine du Désert, qui couvait son apprenti d'un regard bienveillant. Ce fut pour cela qu'elle eut d'autant plus de mal à quitter leurs étreintes, leurs baisers, pour finalement se relever, et commencer à mettre en place son départ relativement proche, sachant très bien qu'elle ne pouvait réellement se permettre un peu plus de cette si agréable détente avec ses devoirs aux enfers, et ce même-ci elle n'avait finalement qu'une seule demande à faire, celle de profiter un peu plus du jeune elfe, et de cette nouvelle amie qu'elle s'était étrangement faite au travers de l'agressivité, et la violence. Annonçant donc son besoin de se préparer, de se remettre un peu d'aplomb avant que ses pas ne la mènent au loin, dans son premier domaine, où elle retrouverait le meurtre et la justice si particulière des démons, ce fut la dame à la peau mâte qui vint réagir, et qui assura Keleth de leurs présences :

« Bien sûr, Keleth, nous y allons tous ensemble...
 -  Merci à vous deux. »

Si elle avait du mal à tenir simplement debout, elle n'était pas la seule, car la monarque fit elle-même preuve d'un brin de douleur en perdant le contact particulièrement agréable du lit, afin de se mettre sur pied, et de se diriger de manière bien calme vers la porte, accompagnée par son apprenti, puis de la démone qui ne fit guère attendre ses deux hôtes. Que ce soit l'une, ou l'autre, elles avaient déjà longuement expérimentée les délices du sexe, et ses inconvénients, et l'on aurait put imaginer que les deux femmes auraient été en pleine capacité de tenir face à un jeune homme parfaitement vierge, mais désormais il fallait ne plus se contenter de présuppositions, et s'accorder sur ce constat bien simple : Que ce soit par le biais de sa nouvelle virginité, ou par la manque de pratique actuelle d'Eris, voir tout simplement du don de Bayra pour autre chose que les sciences magiques, la femme aux cheveux d'argents, et son ami d'ébène eurent toute deux un mal fou à cacher leurs difficultés au charmant apprenti, qui lui avançait comme si de rien n'était, ne manquant pas de narguer silencieusement et inconsciemment ses deux cadeaux de la soirée dernière. Combien le haïrait en apprenant cela, combien le verrait avec jalousie, ou un triste sentiment de trahison, de ne pas les avoir conviés au moment où les deux puissantes dames, au beau milieu de leurs querelles, puis de leurs jeux, s'étaient trouvées si perverses que plus d'un homme auraient put profiter de leurs chairs ? L'idée ne manqua pas de faire sourire Keleth, et presque d'en faire part pour jouer sur l'innocence et le trouble habituel dont l'elfe faisant la démonstration habituelle, mais restant parfaitement silencieuse, elle ne fit que les suivre avec une certaine joie, tandis qu'il traversait les couloirs en direction des bains.

Quand ils parvinrent aux bains, ce fut avec un certain plaisir qu'ils s'engouffrèrent dans les eaux chaudes et détendantes, Eris d'abord, la démone ensuite, et Bayra enfin, qui eut d'ailleurs le comportement particulièrement étrange de s'échapper, bien loin d'elles, en allant se trouver une place dans un coin du bassin opposée aux deux femmes, qui elles s'installèrent sans le moindre problèmes l'une à coté de l'autre. Keleth n'eut rien à faire pour le rapprocher toutefois, Eris profitant de ses naturels dons en magie pour se faire mouvoir les flots, et lentement attirer le jeune homme en leurs directions, ce bien malgré ses quelques gestes de protestation, prouvant par là-même que si il avait eut l'audace de le transformer durant la nuit en les jouets de son propre plaisir sauvage, ce n'était pas pour autant que toute son entité avait été transformée par cette seule nuit d'outrages et de passions. N'y réagissant guère, la démone préféra se concentrer sur ce qu'elle était venue faire ici, et se mise à chercher un savon auprès du bassin pour commencer à offrir à son corps, malgré la légère suée provoquée par la température des bains, un brin de propreté salutaire, laissant les couches de transpirations passées se faire emportée par des touchers légers pleins d'une mousse nacrée. Pendant ce temps là, Eris se jouait encore du jeune homme, qui avait enfin atteint ses bras, et ce fut sûrement avec les gestes d'une amante qu'elle commença à prendre tendrement soin de lui, en considérant toutefois que le jeune apprenti ne semblait guère voir pareille pratique d'un bon œil, comme si on l'infantilisait... Et dans un sens comme dans l'autre, cela était envisageable, mais la démone n'allait tout de même pas jeter de l'huile sur le feu !

« Alors Bayra, hmm ? La nuit a été bonne ?
 -  O-Oui... Je n'ai pas eu un tel bon sommeil depuis longtemps. 
 -  Tant mieux. Tu sais bien que tu as éjaculé en nous ? 
 -  E-Euh, oui, je le sais... 
 -  Vilain garnement. Tu pourrais nous rendre enceintes, tu le sais ? »

Le silence s'installa, accompagné de l'amusement de la monarque qui ne manqua pas de le faire sentir au jeune elfe entre ses bras. C'est la démone aux cheveux argentés qui vint rompre le silence, tranquillement, alors qu'elle continuait de se savonner devant le regard de ses deux hôtes, si l'on considérait que Bayra n'était pas trop occupé à regarder entre ses jambes, sous les eaux, pour ne pas avoir à dévoiler son visage d'une incroyable rougeur suite aux propos de sa maîtresse.

« Cela... me serait très particulier je dois avouer. Dans le cas d'une absence de descendant mâle en premier enfant, c'est à la première des filles à porter une descendance que revient le devoir de diriger ma famille. Si mon beau Bayra m'a mise enceinte, en me jutant dedans comme on remplit une traînée que l'on a payer pour combler le moindre de ses fantasmes... »

Elle laissa sa phrase en suspens, tandis qu'elle vint, dans un mouvement relativement lent et délicat, s'approcher de Bayra, puis se placer à genoux devant lui, pour pouvoir se trouver à la hauteur de son visage cramoisi. Ce jeune homme n'avait sûrement pas idée de ce qu'il avait fait, ni même les femmes d'ailleurs, qui s'amusaient beaucoup de cette éventualité sans jamais y trouver un brin de vérité à leurs yeux, mais il était par contre clair que de faire mention de la nuit était chose suffisante pour lui rappeler une gêne terrible, celle où il s'était abandonné, laissé complètement allé à ses besoins les plus bestiaux, et avait passablement humilié et désacralisé les deux femmes. Qui sait, peut-être pensait-il qu'il avait par là produit une faute incroyable, une sorte d'attaque à la morale, au bon-sens, à la nature même de ce qu'il était ? En tout cas, il n'osait pas la regarder même une fois qu'elle avait fait l'effort de se placer juste devant lui, et elle fut bien obligée de lui redresser la tête en venant faire pression sur le bas de son menton, de manière à ce que ses beaux yeux bleus se perdent dans ceux si particulier de la démone. Elle ne savait pas ce à quoi il pensait, elle ne savait pas non plus ce que pouvait imaginer un jeune homme qui avait passer une si étrange et surprenante nuit avec deux femmes telles que l'Exécutrice et la monarque, mais si elle était bien certaine d'une chose, c'est que cette pureté parfaite qu'elle percevait chez le jeune homme semblait tant et tant incrusté en son être qu'il était impossible qu'il pense à mal alors elle vint lui poser une délicate question, quelque chose de plutôt doux, tandis qu'elle alla se redresser pour reprendre son premier travail, à savoir de se faire propre pour son retour dans les domaines infernaux :

« Si il m'a en effet donné un enfant, j'aimerais savoir ce qu'il en pense, ce qu'il compterait faire. Cela ferait de lui un père, non ? Il doit donc avoir une idée sur le sujet, n'est-ce-pas ? Je t'en prie mon tout beau, dis le nous, car une fois que je me serais lavée, et séchée, je ne tarderais pas à rentrer chez moi. C'est l'occasion pour toi de nous faire savoir tes espoirs, et tes exigences, si tu nous engrosser durant cette nuit sauvage où nous sommes devenues tes catins. »

Elle en avait fait un peu trop, mais après tout, la taquinerie faisant, il fallait bien qu'elle en rajoute un minimum, pour son propre plaisir. Apparemment, ses propos eurent aussi leurs effets sur la belle femme avec laquelle elle s'était liée d'amitié, mais elle ne pouvait guère savoir ce qui lui traversait l'esprit, aussi ne fit-elle guère de commentaire en plus, et attendit sagement que le jeune homme s'exprime en leur encontre.
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Eris Langnar le vendredi 23 juin 2017, 04:33:25
De nouveau, la vapeur monta des bains, recouvrant la salle d'une nappe grisâtre et humide, montant d'ailleurs au passage la température de la pièce déjà soumise aux contraintes des rayons du soleil en train de se lever. Heureusement, en matinée, il faisait moins chaud que dans l'après-midi, sinon cela aurait été un véritable enfer doublé d'un four géant et mouillé. Eris ne se lavait que la soirée ou la matinée, tout dépendamment des horaires qu'elle pouvait avoir en journée. Certaines fois, elle ne faisait rien d'autre que d'écouter les soucis du peuple, d'autres fois, des réunions importantes de marchands et de seigneurs des environs se tramaient, pour discuter des défenses des frontières contre le royaume d'Ashnard.   

Alors elle venait souvent ici pour se relaxer, quand méditer ne servait pas vraiment à grand-chose. Et c'était mieux de se relaxer en groupe qu'en solitaire. Elle observa et écouta Keleth, avec un sourire, expliquant le système d'héritage de 'trône' dans sa famille, enfin, de pouvoir plutôt. Cependant, bien qu'elle ne sentît rien en ce qui concernait la charmante comparaison de Keleth, elle crut sentir dans l'esprit de Bayra une pointe de culpabilité. Non, elle savait qu'il avait aimé l'acte. Mais le fait qu'elle se comparaissait a une catin, c'était comme, pour lui, de lui avoir fait du mal. Mais il le cacha bien a la démone. Celle-ci vint se mettre à genoux devant lui pour lui relever son regard vers elle. Et, tout en retournant vers sa position initiale, Keleth vint poser une question au blond, qui écouta attentivement. Il mit une dizaine de secondes avant de finalement parler.

-Je crois que je devrais avant tout en parler avec ma mère, une Reine dans un royaume assez loin du Sultanat, de ce que j'ai pu faire... Je ne sais pas comment elle réagira, pour être honnête. Moi-même, je ne saurais pas, probablement. Cependant, une chose est sur : je ne laisserais pas mes enfants sans père... Je sais que ce sera probablement bizarre pour certains que moi, un petit maigrichon, ait pu engrosser deux belles femmes, mais je devrais d'abord et avant tout m'occuper des petites. Ou des petits. Ou de la petite et du petit. Enfin, voilà...

Il rougit tout doucement et cela fit sourire Eris, amusée, mais attendrie.

-Ah, mais que voilà le petit agneau qui prend ses responsabilités en main...

Elle le tut avec un baiser que Bayra rendit.

Au bout d'un moment, ils finirent tous de se laver, et Eris rendit les lames de Keleth en sa propriétaire. Cependant, avant que l'archidémone ne parte, Bayra vint vers elle, habiller pudiquement de sa toge de mage, et lui tint les mains, tout en plantant un regard innocent et bienveillant dans ses yeux. Une simple question sortit de sa bouche, innocente.

-Vais-je vous revoir .. ?
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Keleth le lundi 31 juillet 2017, 23:05:28
Troublé le jeune homme n'était guère chose complexe, et pour le coup la démone en faisait grand usage, jouant tout autant de ses charmes que de ses mots pour pouvoir s'assurer de garder un plein contrôle particulièrement vicié sur le doux jeune homme en sa compagnie, et celle de la reine du Désert qui le maintenait depuis un moment entre ses bras, comme l'on cajolerait un frère plus jeune, ou un amant encore bien peu masculin. Il ne luttait pas de toutes manières, que ce soit contre l'emprise d'Eris, qui semblait, bien malgré l'étrangeté de la situation, lui plaire et le détendre, ni contre les termes de Keleth, car il savait sûrement que tout ce qu'elle avait put dire, aussi provocant cela soit-il, n'était dut finalement qu'à la nature même de la femme, bien peu habituée à envisager le monde et les choses avec la même innocence dont il était doté. Mais dans le fond tout cela n'était pas si important que cela face à ce qu'elle avait exprimée, ce qu'elle avait put souligner sur l'éventualité d'une descendance, sur la possibilité que le charmant Bayra, dans toute sa candeur, dans tout son empressement virginal, avait put déclencher dans les corps voluptueux des deux femmes en sa compagnie, une éventuelle future naissance. Et il sembla y être sensible, car aussi étrange que cela puisse paraître, son regard changea légèrement quand elle vint lui demander bien directement ce qu'il ferait, comment il agirait, si il se révélait être le père d'une démone aristocrate, et d'une future reine Langnar. Elles durent attendre toutefois un court instant pour qu'il parvienne à parler, enfin, et leur offrir une vraie preuve de valeur d'âme :

« Je crois que je devrais avant tout en parler avec ma mère, une Reine dans un royaume assez loin du Sultanat, de ce que j'ai pu faire... Je ne sais pas comment elle réagira, pour être honnête. Moi-même, je ne saurais pas, probablement. Cependant, une chose est sur : je ne laisserais pas mes enfants sans père... Je sais que ce sera probablement bizarre pour certains que moi, un petit maigrichon, ait pu engrosser deux belles femmes, mais je devrais d'abord et avant tout m'occuper des petites. Ou des petits. Ou de la petite et du petit. Enfin, voilà...
 -  Ah, mais que voilà le petit agneau qui prend ses responsabilités en main... »

Elle ne vint rien dire, contrairement à Eris qui avait eut le don de lui signaler qu'aussi attendrissant cela pouvait être d'entendre ces mots sortirent d'entre ses lèvres, ils n'en étaient pas moins bien osés, mais aussi particulièrement agréable à entendre pour elles, suffisamment pour que l'une, comme l'autre, ait un petit sentiment de fierté pour le jeune homme plein de douceur. De son coté, Keleth avait dit cela sans trop y penser, pour poursuivre les termes un peu gênant, un peu amusant aussi, de la monarque, et c'est avec beaucoup de calme et de tranquillité qu'elle vint à reprendre sa toilette devant ses hôtes, sans avoir de honte à ce qu'ils l'observent, chose qui de toutes manières n'était guère étonnante, tout en laissant un peu derrière elle ce sujet de conversation. Elle prit le temps d'ôter la moindre pellicule d'un brin de sueur, d'un brin de saleté éventuelle, n'omettant pas la moindre partie de sa chair, puis se laissa reposer un temps auprès d'Eris et de Bayra, fermant les yeux tout en laissant sa tête tomber légèrement en arrière pour un maximum de détente, laissant sa poitrine se bomber encore un peu plus, mais sans jamais qu'elle ne fasse mine d'y ressentir outrage. Quand le soleil commença à parvenir des lointains horizons, quand il prit un peu d'ampleur, et que la fraîcheur nocturne vint à tourner les talons face à l'astre lumineux et à sa chaleur étouffante en plein désert, les bains devinrent de moins en moins accueillant, et tout le monde ici savait ce que cela entendait enfin : Il était temps pour la démone de quitter les deux charmantes personnes qu'elle avait rencontrée, et de rentrer chez elle.

Ils sortirent de l'eau, se séchèrent, et s'habillèrent, même si Keleth n'eut guère de raisons de se laisser aller à pareil instant de la matinée, étant tout simplement apparue dénudée quand la monarque avait produit son appel sur elle. Elle attendit toutefois patiemment, les observa, les aida par instant, pour le simple plaisir d'avoir droit encore un peu de toucher à leur peau, de leur offrir une délicate caresse, une tendre pensée, un souffle délicat, puis ils n'eurent alors qu'à se réunir à nouveau au niveau des bains, où trônaient encore, dans leur élégant contenant magique, les armes de la femme aux cheveux d'argent. Eris les lui prit délicatement, et les lui tendit avec une certaine légèreté dans les gestes, ce qui ne manqua pas de faire sourire la démone qui avait bien connaissance du poids de ces objets pour quiconque de normalement constitué. C'est alors qu'elle vint les prendre entre ses mains que le jeune homme qui leur avait tant fait plaisir vint à se rapprocher une dernière fois d'elle, et dans un mouvement qui aurait facilement eut le don de la faire fondre de tendresse pour l'elfe, vint chercher justement ces dernières pour les quérir entre ses paumes, dans un geste presque enfantin. Difficile de tenir d'ailleurs face à cela, ni même au regard qu'il lui adressa de ses yeux bleus d'une étrange profondeur, elle aurait put chercher à se séparer de lui pour marquer un abrupt et définitif départ qu'elle n'en aurait ni le pouvoir, ni l'envie finalement, tant elle était conquise par ce damoiseau. Sa voix, légère, douce, se fit entendre dans le relatif silence des lieux, et c'est avec une toute grande attention qu'elle écouta ses termes, menus, mais important à ses yeux :

« Vais-je vous revoir... ?
 -  Bayra... »

Elle eut un sourire des plus tendre, une expression presque étrange sur les traits tirés de la femme, sur son air de guerrière qu'elle avait immédiatement arboré sitôt ses armes auprès d'elle. Elle laissa un court instant flotter, presque de manière involontaire d'ailleurs, puis elle vint souffler un instant, presque dans un léger pouffement, avant de finalement se mettre à parler avec joie, tandis son visage exprima un certain contentement :

« A moins qu'Eris ne m'exprime dés maintenant qu'elle ne souhaiterait pas revoir une nouvelle amie, il y a toute chance que je reviennes charmant apprenti. Je ne saurais dire quand, toutefois, je n'ai jamais grande connaissance de mes instants de calme et de liberté, mais j'aurais au moins la décence de rester en votre contact à tout deux. »

Elle fit quelques pas en arrière, moyen simple de signifier à Eris qu'elle pouvait entamer la procédure de rupture de son appel, afin qu'elle soit emportée à nouveau dans le domaine infernale, mais tandis qu'elle procédait au rituel, quelques pensées importantes vinrent faire rapidement le tour de son esprit, si bien qu'elle se permit quelques propos supplémentaires :

« Je ferais bien sans doute usage d'une certaine race de démons pour venir vous informer d'éventuels retours. Si vous voyez un étrange petit majordome avec une tête semblable à une pomme de terre à moitié écrasée, ne soyez donc pas surpris. »
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Eris Langnar le mardi 01 août 2017, 05:09:57
Un sourire illumina le visage de Bayra quant aux propos de la démone, un sourire si innocent et naïf, presqu'enfantin, en voyant aussi Keleth sourire. Eris observait ce on ne peut plus étrange spectacle, réfléchi, observant ici la l'étrange spectacle de la vie. Keleth, une prédatrice a la beauté infernale, mais diablement unique et belle, capable de tuer dans un battement d'œil, tenait la main d'un jeune demi-elfe aux traits les plus doux et androgynes, possédant la grâce elfique mêler aux comportements humains uniques en leurs genres, au comportement si gentil que faire du mal envers un être vivant était tout simplement ridicule pour lui.

-Oh, aucun souci, Keleth, fit Eris avec un sourire concernant ses propos, je ne vous chasserais jamais de chez moi dès à présent. Et puis, je pense que Bayra ne cessera pas de vous voir... Il semble enticher de vous !

-M-Maitresse Eris ! Fit un Bayra aux joues cramoisies.
 
Et ce fut dans un gloussement qu'Eris répondit avant de se mettre à se préparer à renvoyer Keleth chez elle, affichant un air amusée au visage tandis qu'elle continuait, Bayra observant avec regret Keleth, mais néanmoins content d'avoir trouvé quelqu'un comme elle. Et enfin... La démone partit ainsi. Bayra observa l'endroit ou s'était trouvé Keleth quelques instants plutôt, un peu mélancolique.

-Allons, Bayra... Venez. Nous devons continuer vos leçons.


Entretemps, dans un plan mystérieux...

L'Outsider (https://68.media.tumblr.com/08d7304c37f9174ded632c41f37d09c0/tumblr_oghqkm5HX11soiiuio1_400.gif) se tenait accroupi sur un pan de roche flottant dans l'air, observant d'ici là le monde tel qu'il était. Un ensemble de toile tissé entre eux, reliant les divers plans tels que les Enfers, l'Olympe, Terra, le monde de la Folie de Liddell et de bien plus... Notamment de plusieurs autres mondes. Ce qui faisait office de ciel était une épaisse brume grise sans vie, et autour de l'Entité se trouvait d'éphémère pans de fumerolles noires, dessinant des arabesques étranges autour de l'Outsider, comme s'il possédait une aura.   

Mais a ses côtés apparus une forme féminine (http://static.zerochan.net/Plain.Doll.full.2085972.jpg), dans une robe qu'il qualifiait comme celle que portaient les dames de la cours lors de l'Ere Victorienne sur Terre. Un visage parfaitement taillé et lisse, aux reliefs doux et magnifiques, avec des yeux d'un gris pale, presque comme des miroirs glacées, dotée de cheveux blancs.

-Mon cher Outsider... Que s'est-il donc passée ? Quelle est cette troublante explosion d'énergie que j'ai ressentie ?   

-Quelque chose d'exceptionnelle, répondit le mystérieux homme, se remettant debout pour placer ses mains dans le dos. Quelque chose que j'attendais depuis longtemps. La conception de deux vies qui seront on ne peut plus liés dans les temps à venir. L'une incarnant la Flamme, l'autre, une Héritière qui sera dotée de l'incroyable puissance démoniaque de sa famille. Eris Langnar et Keleth... Ont finalement été fécondés.

-Ah, mais nous devons leur préparer une fête, fit la Poupée en rejoignant ses mains ensemble, pour célébrer l'avènement de nouvelles vies. Les Langnar n'ont pas plus ou moins une croissance rapide de leur enfant ?   

-Oui. Tout dépendamment du taux de puissance magique brut en elles ou eux. La puissance des Langnar se détermine par leurs yeux. La clarté de ceux-ci, pour être exacte. Plus leurs yeux seront pales, plus les dit Langnar auront de la puissance enfouis dans leurs corps. Bien que la Doyenne des Langnar, la grand-mère d'Eris, est la plus puissante, elle n'a pas l'équivalent de magie brute en elle qu'Eris possède. Cependant... L'enfant d'Eris en héritera. Et d'une énorme, sinon colossale, quantité en elle. Avec les années... Elle sera probablement la magicienne la plus crainte de tous ce monde. Et vous serez là pour elle, ma chère.

L'Outsider tourna ses yeux d'encre avec un regard étrange vers la femme, qui le lui rendit.

-Je vous enverrez auprès d'Eris en mon nom quand sa fille viendra au monde pour que vous la protégiez. Elle sera la cible de nombreux démons et créature qui voudront s'approprier de son pouvoir ainsi que de la famille Langnar. Nous ne voulons pas d'autres Nuits des Larmes, n'est-ce pas ?

-Oui, Outsider... Mais vous ? Pourquoi vous ne la protégeriez pas ? Vous êtes pourtant... Fort.   

Celui-ci mit un moment pour répondre dans un ton hésitant.

-Je dois... Surveiller les Frontières des mondes. Vous le savez bien. Tout comme je dois surveiller le Rêve dans lequel se trouve Gehrman et le Chasseur. Comme je vous l'avais promis. Je ne dois pas laisser vous savez qui nous trouver. Pas encore.   

-Oui, Outsider... Je comprends. Je la protégerai du mieux que je le peux. Et lui prodiguerez conseils et soins de ma part. Même si dame Langnar se révélera on ne peut plus protectrice. 

-La Première leur a transmis l'amour des enfants. Un amour féroce mais apaisant.   

Se retournant, l'Outsider jeta un dernier regard à la Poupée et ensuite vers Keleth qui rentrait chez elle et ensuite Eris enseigner à Bayra.

-Puissent-ils vivre heureux... Car des temps sombres viendront.

-Oui... Puissent-ils le vivre bien. Je contacterais nos autres proches pour qu'ils nous aident...   

Et sur les mots de la Poupée, l'Outsider disparut (https://static.tumblr.com/ff7293f3a7755d013a666603a3be47c9/ngkuccw/M7ropqqz2/tumblr_static_tumblr_static_47mebbs0e680gg400kco4kw0c_640.gif), tandis que la Poupée observait les mondes en sa place. 
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Keleth le lundi 09 avril 2018, 06:28:50
« Oh, aucun souci, Keleth, je ne vous chasserais jamais de chez moi dès à présent. Et puis, je pense que Bayra ne cessera pas de vous voir... Il semble enticher de vous ! »

Point d'autres réponses qu'un sourire. Le rituel venait de débuter, et la femme se laissa lentement emportée par le retour du contact avec les plans infernaux, se diluant lentement dans l'épaisseur magique qui l'entourait pour finalement perdre de sa tangibilité. Son corps perdit de ses forces, de sa consistance, en quelques instants elle était sûrement devenu la simple représentation d'une image, celle d'un corps qui se trouvait désormais dans une autre dimension, dans un domaine fort éloigné, et bientôt, devant la dynaste du désert, et le jeune damoiseau tendrement épris de la démone, ce ne fut plus que quelques volutes ésotériques qui se dispersèrent dans la pièce. Keleth était de nouveau chez elle, dans sa chambre, et ne savait pas vraiment si elle allait avoir d'autres travaux auxquels s'affairer, mais elle s'offrit un court instant de répit, pour respirer. Sa chair lui paraissait lourde, son être lui paraissait maladroit, et si elle n'avait guère de justifications à cela pour l'instant, elle était presque certaine qu'il ne s'agissait là que d'un contre-coup de sa longue présence dans le domaine Terran, aussi elle n'avait nulle inquiétude quand à son rapide rétablissement face à ces quelques étrangetés. Elle quitta le lit où elle était réapparut, et se dirigea vers son armoire pour s'habiller, laissant ses pensées traîner encore un peu auprès du duo qu'elle avait rencontrée, puis, une fois vêtit de ses atours, elle quitta enfin son habituel lieu de vie, et reprit sa marche dans les couloirs merveilleux et inconcevables de la citadelle des Liliths... Sans se douter du nouvel occupant qu'elle avait apportée avec elle.

. . . . .

Il était tard. Le genre de valeur temporelle peu souvent remarquable dans le domaine des Liliths, mais qui était représenté d'une manière bien simple, par le biais des lumières de la citadelle qui étaient lentement privées de sources énergétiques, et qui ainsi offraient une ambiance tamisée, offrant à tout les occupants la capacité de se reposer un temps avant de reprendre quelques difficiles journées de perpétuelle effervescence. Pour autant, l'aînée de la famille était très loin de trouver le sommeil, et se trouvait actuellement en pleine réflexion, assise devant une feuille de bonne qualité, celle-la posée sur un bureau dont le bois travaillé aurait sûrement eut le don de créer quelques syncopes chez les connaisseurs avisés de menuiserie artistique. Elle ne trouvait pas les mots. Elle se devait de passer un message, un message fort important, et dont la nature la troublait énormément, car cela la poussait à avouer un élément qu'elle n'avait jamais considérée possible pour elle un jour, et qui par là même avait la vile tendance de la déstabiliser au point que son esprit ne cessait de se déconcentrer de sa tâche première. Peu loin derrière elle, un Brimo, espèce de démon à la forme ridicule, aux membres rachitiques, mais à la panse ample et au visage difforme, était en train d'attendre ses ordres de manière bien professionnelle, alors même qu'il avait déjà reçut, dans la soirée, près de trois brouillons en plein visage, envoyé d'un mouvement rageur de la part de l'Exécutrice. Ce dernier ne vint pas exprimer la moindre parole, et observait toujours sa supérieur se gratter le sommet du crâne de manière répétée, avec dans son œil la simple lueur d'une intelligence servile.

Se décidant enfin pour un nouvel essai, Keleth reprit sa plume, et recommença à tracer sur la feuille quelques lettres élégantes, arrondies, pour finalement entamer le premier message qu'elle envoyait à Eris et Bayra depuis plus de deux mois, celui-ci s'accompagnant d'une vérité relativement bouleversante dont elle se devait de les informer :

   « Bayra, Eris.

   Je présuppose que mon manque de nouvelles a put vous paraître un peu contre-indiqué, et je vous demande de m'en excuser, mais les récents événements ne m'ont guère permit de trouver meilleur moment pour vous tenir au courant de ma personne. J'espère que tout deux parvenez encore à vivre agréablement, sans problèmes ni manques de quelques sortes, et que vous serez heureux de découvrir ce message, malgré les quelques informations que je me dois d'y incorporer.
 »

Elle s'arrêta un instant, et si ce ne fut pour quelques tensions de la part de son corps, le Brimo ne manqua pas pour autant de s'écarter ce coup-ci de quelques pas, pour ne pas avoir à subir à nouveau une attaque de brouillon chiffonné envoyé à la va-vite. Par le plus grand des bonheurs pour le démon inférieur des plus serviable, il n'y eut guère d'assaut de ce genre, mais en revanche son pied buta contre l'un des papier qui roula lentement avec un léger bruit, amenant la femme à se retourner pour observer l'état de la pièce, et y voir les restes malheureux de ses précédentes tentatives d'expressions. Décidément, l'indécision ne lui allait guère, ni toute situation qui la sortait de ses habitudes de guerrière, de combattante, ce qui était justement le cas actuellement, et la poussait dans cette légère détresse à considérer que sa vie future ne manquerait pas d'être grandement changée à ce rythme, et qu'elle avait donc besoin d'un brin d'aide. Elle avait faim, d'ailleurs, ou alors son ventre se tordait à cause d'un stress qu'elle n'avait pas l'habitude de vivre... Elle se résolut toutefois à ne rien quémander de plus que ce qu'elle avait mangée durant son dernier repas, et fit juste un petit geste pour informer le Brimo qu'elle souhaitait pour l'instant qu'il fasse un brin de ménage, ce que le serviteur vint accomplir immédiatement avec toute la bonne volonté du monde. Puis elle se tourna de nouveau vers son pupitre, et observa la lettre tout juste entamée. Cela lui allait, mais elle ne pouvait plus retarder les prochains mots qu'elle allait y inscrire, et reprenant un peu d'encre, vint appliquer une nouvelle fois son tracé précis et contrôlé sur cette page qu'elle savait bientôt noire de pensées :

   « Je n'ai pas grande excuse finalement pour ne pas vous avoir prévenu, hormis un enchaînement d'événements et de travaux qui m'ont grandement privés de la liberté d'action primordiale au repos et à la tranquillité. Je ne suis guère blessé, guère en mauvaise santé, mais je dois avouer toutefois que je fatigue de plus en plus, et ce pour une raison qu'il m'est absolument nécessaire de vous livrer.

   Je suis enceinte. Et je peux témoigner que nous savons tout trois d'où provient cet enfant. Je dois vous avouer que cette nouvelle m'est aussi surprenante que troublante, car jamais je n'aurais put considérer me trouver un jour la mère d'un enfant, encore plus après des millénaires de tueries et de terreur qui m'avaient grandement éloignés de ce genre de possibilités.

   Comme je vous l'avais dit, le fait d'être mère vas changer beaucoup de choses pour moi, notamment ma place au sein de la famille, et je ne puis vraiment considérer tenir encore longtemps une forme me permettant de poursuivre mes affrontements et mes devoirs, si bien qu'en même temps que cette lettre, je vous fais une demande qui, je l'espère, ne vous porteras pas outrage, à l'un comme à l'autre.
 »

Elle cessa un court temps de griffonner ses états d'âmes sur la page pour se tourner une nouvelle fois, observant l'étrange démon inférieur en costume de majordome se tenir bien droit au milieu de la pièce parfaitement rangée, et soupira un court instant en imaginant le résultat de sa demande envers Eris et son apprenti. Elle n'avait pourtant pas d'autre choix que celui-ci si elle souhaitait s'assurer du bien-être de celle qui était en train de grandir en son ventre, car elle n'avait pas la moindre envie de faire connaître à sa descendance les mêmes turpitudes par lesquelles elle était elle-même passée, cette course à l'absolue puissance qui grise la famille Lilith, et a la malheureuse tendance de provoquer les pires histoires. Se relevant, tout en s'assurant que sa chaise ne viennent pas produire le plus petit son désagréable, elle se déplaça lentement dans la pièce en direction du large miroir qui se trouvait dans les lieux, s'y contemplant dés lors avec un mélange de joie et de craintes, notamment à la vue de la légère rondeur qui faisait son apparition au niveau de son bassin. Elle avait toujours eut le devoir de s'occuper de la loi, un aspect du monde sûrement bien plus complexe et maladroit que ne pouvait l'être un enfant, et pourtant elle était désormais maintes fois plus mal à l'aise que lors de ses devoirs, la présence de cette enfant en elle lui permettant aussi de se rendre compte qu'elle n'avait sûrement rien de la mère idéale pour un bébé. Cette pensée l'obligea à retourner à son assise, à reprendre son matériel d'écriture, et à finir le message, avec quelques imprécisions dans les lettres et les mots qui permettront sûrement, un peu plus tard, à la lecture, de comprendre la fébrilité dans laquelle se trouvait l'archi-démone.

   « Je ne sais comment rendre heureuse un enfant. Ma propre expérience n'a rien de joie ou de bonheur, mon passé m'amène bien plus la peine que la nostalgie, et je ne peux souhaiter pareil événement à la chair de ma chair. Eris, Bayra, cette demande est sûrement osée de ma part, et aussi passablement maladroite mais... Je voulais savoir si, à sa naissance, cette jeune fille pourrait avoir le droit de vivre avant tout auprès de son père, loin des horizons démoniaques, afin de s'y développer dans un univers sain, et bien moins dangereux que celui que je côtoie.

   De toutes manières, je vous rendrais sûrement visite avant l'accouchement, donc nous nous verrons sans doutes afin d'en discuter de manière plus précise, mais je souhaitais avant tout vous prévenir de ces détails, afin de ne pas vous mettre dans l'embarras d'une découverte bien trop soudaine.

   Je penses fort à vous, et vous souhaites les meilleurs des destinées à venir.
   Chaleureusement, Aethesa Shivas Al-Keleth
. »

Convenable ? Elle ne savait guère, mais c'était là le meilleur qu'elle avait produit, et allait se contenter de ce jet. Elle vint chercher une enveloppe, et y plaça la lettre dans un mouvement rapide, précis, calme, qu'elle fit l'effort de maîtriser pour ne pas avoir l'envie d'abandonner un tel message et se murer dans un silence complet envers ses deux compagnons, puis ferma le tout d'un cachet ésotérique, dont la clé évidente sera sûrement aisé à découvrir pour une mage aussi douée qu'Eris Langnar. Un souffle plus tard, elle se relevait, et tendait l'élément au Brimo :

« Je vais me coucher. Amène ceci à Eris Langnar, sois diligent et attend qu'elle soit disponible, et remet le lui en main propre, je ne veux pas qu'elle découvre ce message comme quelque lettre de mauvaise augure, c'est compris ? Tu n'aura pas besoin de me confirmer sa réception, une fois cela fait tu es congédier de tes devoirs. Maintenant file ! »

Et alors que la figure maladroite disparaît doucement par quelques moyens inconnus, la démone s'écroule sur son lit, pour lentement s'abandonner à un repos salutaire.
Titre: Re : Visite houleuse dans une mer de sable [Pv ~ Eris Langnar]
Posté par: Eris Langnar le jeudi 12 avril 2018, 06:18:35
Du temps avait passé depuis la venue de Keleth. Beaucoup de temps. Deux mois, pour apporter des précisions. Deux longs mois pour Eris, dont le corps avait été mis au défi par le miracle de la biologie et de la nature humaine : la conception d'une vie infantile dans son ventre, alors qu'un bébé y prenait de plus en plus de place. Eris pouvait encore porter son enfant avec sa robe, la petite rondeur ne s'y remarquait presque pas vu la blancheur de la soie qu'elle portait, bien qu'un peu transparente. Elle avait vomi. Elle avait pleuré. Elle avait réagi souvent de manière irascible parfois. Mais elle était guidée par sa famille... Qui furent choquées.

-Tu sais bien que ce genre de chose... entachera probablement le nom de notre famille, mais aussi celle de Bayra ? Fit son père, qui avait un aspect davantage bien plus intimidant qu'un certain Olgierd Von Everec.

-… Oui, père. Je ne le sais que trop bien.

Elle n'avait aucunement besoin de savoir ce qu'il pensait. Elle le savait déjà. Eris était un peu impulsive au niveau des pulsions primaires qu'était la luxure, mais elle ne s'était pas doutée que la première fois qu'elle aurait un enfant aurait été avec Bayra. Elle avait toujours eu une relation amicale avec le jeune elfe qui avait toujours eu un penchant pour d'autres femmes, malgré sa beauté. Il était parti depuis un moment pour sa convocation auprès de son père, un puissant et ancien elfe que peu de gens, même au sein de l'Empire Ashnardien, voulait affronter : Thranduil. Un puissant guerrier, excellent roi et stratége, qui possédait une aura royale et tout simplement... Grandiose. Surtout dû au fait qu'il ait affronté des adversaires plus grands que lui. Des dragons, notamment. Mais surtout connu pour un tempérament irascible quand on l'offensait.

-Ta mère t'aidera pour bien gérer... Cet enfant en toi. Pour bien t'en occuper. Bien te nourrir aussi. Je ferais venir les meilleurs plats les plus importants en nutriment et vitamines pour mon futur petit-fils ou petite-fille. Et augmenterait ta garde personnelle.

Malgré tout, elle se prit en train de sourire, le regard ayant été rivé vers le bas. Malgré l'aura de commandant et d'autorité qui émanait de lui, il restait malgré tout son père. Quelqu'un qu'elle aimait profondément et dont le sentiment était réciproque. Un ancien et vieux guerrier qui n'a pu combattre davantage en raison d'une blessure importante causée par une entité magique oubliée. Quand l'audience pour Eris fut terminée, elle se hâta de retourner chez elle, au sein de son palais, a Ghibli. Mais en entrant dans la chambre, elle vit... un Démon. D'abord, elle ne bougea aucunement. Puis elle allait hurler quand le démon brandit une lettre.

La signature énergétique de l'enveloppe était bien connue de la Langnar, qui était celle de Keleth. D'abord méfiante, elle s'approcha lentement, sens en alerte. Mais le démon ne céda aucunement. Elle regardait Eris avec une sorte d'ennui dans ses yeux, l'air de dire 'allez-y, essayez, je ne vais rien faire'. Après un moment, Eris prit la lettre, et comme le démon était venue, il disparut ainsi dans un nuage rougeâtre de fumée. Surprise, elle ouvrit prudemment la lettre en usant de sa magie... Et la lut.

-Oh, par les … Dieux...

Elle émit un déglutissement. D'abord, elle pensa avec une certaine panique. Non seulement engrossée une personne importante dans le royaume des Sables Blancs, mais en plus une démone possédant une puissance de combat intimidante et impressionnante ? Elle n'allait aucunement révéler l'existence de Keleth et de son enfant, pour ne pas créer davantage de scandale, vu leurs races. Mais Eris la lit encore et encore. La garder avec elle... Oui. Elle allait le faire. Sans tarder, elle écrivit sa réponse.

Étant donné qu'une Langnar doit se marier avec l'homme qui l'a engrossée, vu la rareté de la chose vu nos capacités magique et l'Entité veillant sur nous, qui sélectionne plus ou moins les descendants de notre lignée, l'homme qui aurait réussi à m'engrosser aurait automatiquement eu un statut de noblesse et aurait fait partie de notre famille. Mais celle de Bayra est bien plus ancienne que la mienne, et elle est assez... Conservatrice, sur certains points. Mais ce n'est pas encore nos soucis. Pour votre enfant, bien que j'éprouve de la tristesse, je m'assurerais de sa sécurité et de sa santé, acceptant votre demande de la garder avec moi et son géniteur. Elle sera en sécurité avec moi et le premier qui tentera de lui faire du mal, démon ou non, aura affaire aux Langnar, aux Scorpions Dorées, a moi... et a Bayra, qui, mine de rien, j'en suis sûr, peut se révéler être un lion s'il s'agit de protéger sa progéniture ou ses amis.

Nous en discuterons davantage plus tard.

Signé, Eris Langnar, Vipère des Sables, Succube du Désert.

La lettre écrite, Eris sortit d'une petite table, d'un compartiment secret, un serpent fait en cristal pur. Un minéral très sensible en la présence de magie, et, du bout des doigts, injecta sa pensée, sa volonté, en le reptile cristallin, qui prit vie, et observa Eris de ses yeux transparents.

-Porte cette lettre discrètement a Keleth... Tu sauras où aller.

Prenant l'enveloppe en main, elle le tendit au serpent de cristal, qui le prit entre ses crocs sans transpercer la feuille, délicatement, et la reine du désert déposa celui-ci au sol. Le serpent se mit alors en mouvement, créant un portail de sa propre personne, avant de partir. Direction Keleth, dans la grande discrétion imaginable.

Et Eris s'enfuit d'ailleurs au passage pour vomir un coup, mais sans un sourire quand elle revint dans sa chambre pour dormir.

Elle n'allait pas avoir d'enfant avec Ellipsis. Elle n'avait jamais pu. Mais elle se disait qu'au fond que celui-ci aurait voulu qu'elle continue de vivre sans lui, et de fonder sa propre famille.