Le Grand Jeu

Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Les terres sauvages => Discussion démarrée par: Grayle le pérégrin le dimanche 15 mai 2016, 23:22:14

Titre: Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Grayle le pérégrin le dimanche 15 mai 2016, 23:22:14
Un bruit.

Tandis que la nuit recouvre silencieusement les plaines des Terres Sauvages, un bruit se fait entendre, mélange entre une vive inspiration et un grondement félin. Dans l'obscurité, une lueur fait son apparition. Bleue. Alors que la réalité elle même se tord, les couleurs deviennent floues, les formes se mélanges et pendant un très bref instant, un portail apparaît, tunnel de ce monde vers un autre. Quelque chose en sort, ou plutôt quelqu'un. Un humanoïde franchit le portail d'un pas sûr et se retourne calmement vers ce dernier, le regardant s'évanouir aussi soudainement qu'il est apparu.

Le silence revient, à peine troublé par l'envol de deux oiseaux dérangés par l'évènement. L'humanoïde, qui est un humain tout à fait normal, regarde autour de lui.

Grayle éponge son front, avant de vérifier de manière presque routinière que ses jambes et ses bras fonctionnent. Il vérifie que son sac et sa sacoche sont présents, avant de regarder autour de lui, le sourire aux lèvres.

Un nouveau monde. Enfin ! Cela faisait 20 ans qu'il se trouvait sur la planète... enfin, sur une planète. Il ignorait le nom de cette dernière, étant donné qu'il n'avait pas croisé un seul être doué d'intelligence. Changer un peu était un grand plaisir pour lui. Il remarqua qu'il était sur un promontoire et fit quelques pas rapides pour arriver au bord de ce dernier. Il dominait la plaine sur des kilomètres. Même si la nuit étoilée l'empêchait d'en être certain, l'herbe était verte. Il fouilla dans son sac, sortant des jumelles, sifflotant. Il était en forme, tranquille, et une brise tiède achevait de le détendre.

* A quoi ca ressemble tout ca... *

Autour de lui, de vastes plaines donc, parsemées de maigres collines, mais aussi de bois et de promontoires avec des grottes. Il ne repérait aucune trace de civilisation, ce qui le fit grimacer.

* Un monde sauvage ? Faites que non... j'en ai marre de parler aux arbres pour tromper l'ennui... * pensa t-il avec dépit. Mais bon, au moins, ce monde semblait plus... amical ? Le dernier était peuplé d'insectes cauchemardesques et de reptiles gigantesques. Non, vraiment, ces 20 dernières années avaient été dures. Sa principale distraction avait été de laisser plein de traces de son passage, souvenir laissé aux êtres intelligents qui apparaîtront dans plusieurs siècles ou millénaires.

Il remit les jumelles dans son sac, avant de descendre du promontoire. Cette fois, il tenait une lampe torche en main, éclairant le chemin devant lui, s’enfonçant dans un bois minuscule. Le jeune homme touchait tout. Les arbres, l'herbe, la terre, les petits rochers, s'émerveillant encore de la découverte de cette région.

Il sorti du bois, et remit la lampe torche dans son sac. Les étoiles étaient si nombreuses qu'au final, on voyait plutôt bien. Il cru même reconnaître la voie lactée, cette amas de planètes et galaxies lointaines.

Grayle s'allongea dans l'herbe quelques minutes, goûtant au vent et à la tranquillité. Il n'y avait pas un chat. Il repéra une grosse Lune. Une seule. C'était bon signe.

* Je vais devoir trouver un abri pour dormir. Même si je n'ai pas trop sommeil, mieux vaut être en accord avec le cycle de cette planète. *

D'un pas tranquille, il reprit sa marche, se dirigeant vers ce qu'il avait identifié comme étant des grottes.

" J'espère faire une meilleure rencontre que la dernière fois... " dit-il tout haut, ayant besoin d'entendre le son de sa voix.
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Odessa le lundi 16 mai 2016, 10:50:59
Odessa dormait paisiblement.

Le calme des Terres Sauvages était reposant mais à la longue elle finissait par s'en lasser, lui préférant le bourdonnement de ruche de Nexus. Mais au bout d'un moment cette activité frénétique devenait elle aussi fatigante et la centaure préférait la quitter pour retrouver l'ambiance paisible de la steppe. Bien sûr, les Terres Sauvages étaient loin d'être aussi paisibles qu'elles en avaient l'air : parfois, des tribus entières s'affrontaient ne laissant qu'à la nuit tombée des cadavres ensanglantées ou encore des hordes d'orques ou de barbares parcouraient les plaines, leurs chants de guerre retentissant dans l'air et leurs montures faisant trembler le sol, et se jetaient comme une meute de loups affamés sur les villages sans défense. Fort heureusement, ces évènements étaient épisodiques.

Quoi qu'il en soit, Odessa était heureuse de retrouver le cadre familier de la steppe, où la plupart des choses étaient beaucoup plus simples que dans les grandes villes. Voulant découvrir de nouveaux horizons, elle s'était aventurée vers l'est. Le paysage restait toujours le même : de la lande, des prairies avec des herbes aussi hautes qu'un homme ordinaire (ce qui n'était pas un gros problème pour elle étant donné que grâce à sa haute stature elle les surplombaient), des prairies à l'herbe rase, des collines faiblement boisées, une petite forêt par-ci par-là... On y trouvait très peu de traces de civilisation, les seuls habitants étant les animaux.

Elle avait donc parcouru un sacré bout de chemin et peu de temps avant le crépuscule, elle avait vu un petit réseau de grottes sur le flanc d'une colline. Elle avait fini par en trouver une convenable (les autres n'étaient pas assez spacieuses pour elle et une autre servait d'habitat à toute une famille d'ours) et, après avoir allumé un feu, pris un léger repas, s'était endormie du sommeil du juste, laissant le feu d'éteindre doucement.

Elle se réveilla car elle avait cru entendre une voix résonner au dehors. Curieuse, elle fit quelques pas discrets et jeta un œil au-dehors : la lune brillait doucement et les étoiles scintillaient dans un ciel sans nuages, ce qui faisait qu'elle put distinguer sans trop de mal, à une dizaine de mètres une silhouette humanoïde marcher vers le réseau de grottes où elle se trouvait.

- Hum, qui cela peut-il bien être ? dit-elle tout bas. Sans nul doute un simple voyageur car il n'avait pas l'air d'un guerrier. Peut être un éclaireur d'une tribu mais dans ce cas, pourquoi était-il à pied (rares étaient les personnes qui se déplaçaient sans l'aide d'une monture dans les Terres Sauvages) ? Son instinct lui soufflait que ce nouveau venu n'était pas dangereux, pas pour elle en tout cas, mais elle préférait quand même prendre un minimum de précautions.

Elle rentra à l'intérieur, ranima les braises de son feu et prit son arc dans lequel elle encocha une flèche. Il allait certainement voir la lueur des flammes et entrer dans la caverne. Elle, elle était prête à l'accueillir...
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Grayle le pérégrin le lundi 16 mai 2016, 15:21:42
* Nope, nope, nope * pensait Grayle alors qu'il courait comme un dératé.

Derrière lui, un ours réveillé et passablement en colère le poursuivait de manière presque nonchalante, en colère d'avoir été dérangé, mais ne se sentant pas particulièrement menacé par cet humain particulièrement lâche. Grayle fuyait de manière presque habituelle, avec un pas rapide mais calcule, presque calme, témoignage de quelqu'un habitué à sprinter dans la direction opposée des ennuis. Son don naturel faisait malheureusement qu'il tombait régulièrement sur plus d'ennuis.

L'ours finit par mettre fin à la poursuite et rentra dans sa grotte sous l'oeil d'un Grayle un peu fatigué. Il reprit son souffle.

* Bon, il est temps d'essayer les autres grottes. *

Continuant sa marche, Grayle alla de grotte en grotte. Plusieurs convenaient, mais sa prudence lui dictait de vérifier le contenu de l'intégralité d'entre elles. Si c'était pour se reveiller et remarquer ensuite que les grottes sont peuplées de fourmis géantes, c'était pas la peine. Heureusement pour lui, elles étaient toutes vides. Une des grottes était assez petite et cachée, mais relativement spacieuses pour un homme de son gabarit. Il se promit d'y revenir après avoir fini sa vérification.

Alors qu'il arrivait vers les dernières grottes, des bruits de pas se firent entendre, et il cru distinguer une silhouette relativement large bouger et disparaître de son champs de vision. Il fronca les sourcils, son coeur battant la chamade. Il avait reconnu ce bruit. Des sabots.

* Qu'est ce qu'un cheval fait ici ?! *

Curieux mais prudent, il avanca, sans chercher à masquer ses pas.

" Il y a quelqu'un ? "

Si c'était un cheval, sa voix le rassurerait peut-être. S'il était accompagné par des espèces intelligentes, peut-être même qu'un miracle fait qu'elles comprendrait sa langue. Il vit la lueur étouffée de flammes. Un feu ! Cette planète n'était donc pas peuplée que d'animaux ! Il en aurait presque pleuré de joie.

Il entra dans la grotte. La première chose qu'il vit, c'était cette flèche, aiguisée et menaçante pointée vers lui. Puis, un arc, et ensuite, une incroyable poitrine, volumineuse, bien en chair, hypnotisante, un fantasme incarné. Grayle se mit à bugguer quelques secondes, n'arrivant pas à détacher ses yeux de cette superbe vision, avant que son regard ne croise celui de la propriétaire de cette poitrine. Il était difficile de distinguer les traits de son visage, mais elle semblait jeune et jolie, avec des oreilles pointues et une belle tignasse. Une grande vague de chaleur envahi le corps de Grayle devant cette femelle, chose qu'il n'avait pas croisé depuis des décennies, chaleur calmée par le relatif danger présent, incarné par cette flèche pointée sur lui.

Il y avait aussi... un cheval donc. Mais où était sa tête ? Il fallut plusieurs secondes à Grayle pour comprendre que la femme et le cheval étaient un seul et même être. Il n'avait jamais vu ça auparavant ! Il leva ses mains bien en évidence. Il avait un mal fou à ne pas admirer le corps massif de cette... femme-cheval ?

" Vous me comprenez ? Moi pas dangereux. " il baissa ses mains et mima l'acte de dormir.

Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Odessa le lundi 16 mai 2016, 17:53:54
- Il y a quelqu'un ? demanda le voyageur qui avait enfin atteint l'entrée de la grotte, non sans avoir eu quelques mésaventures avec la famille ours.
- Nan, y'a personne ! pensa-t-elle, un petit sourire aux lèvres. Il avait certainement dû repérer sa silhouette quand elle était rentrée dans la caverne, d'où cet appel.

L'inconnu entra enfin. La lumière de son feu de camp lui permit de distinguer un homme de taille moyenne et portant des vêtements simples. Elle ne voyait pas encore très bien son visage car il était à la limite de la lisière du feu. Pour sa part, le voyageur semblait être plus focalisé sur sa poitrine que sur la pointe de la flèche dirigée vers lui.

Elle faillit pouffer de rire tant la situation semblait quelque peu cocasse.

" Vous me comprenez ? Moi pas dangereux. " finit-il par dire, mimant le geste de dormir : les mains jointes posées sur une joue, la tête penchée.

Elle gloussa et détendit la corde de son arc :

- Eh ben, tu m'as l'air d'un touriste en goguette toi ?! fit-elle d'une voix moqueuse mais sans méchanceté. Elle avança un peu vers le feu afin que l'inconnu puisse mieux la voir. Elle le dominait d'une bonne tête car elle faisait 6 pieds de haut (soit environ 2 mètres). C'était certes impressionnant mais il faut savoir que certains centaures pouvaient atteindre 7 pieds de haut et peser plus d'une tonne. Autant dire qu'à côté d'eux, elle faisait figure de poids plume !

- Allez viens, n'aie pas peur, je vais pas t'manger ! continua-t-elle en l'invitant du geste à s'installer près du feu. Tu veux manger un bout ? Je dois avoir encore un peu de viande séchée... T'as soif peut être ? J'ai du pinard si ça te tente.

Elle remit quelques branchages dans le foyer et bientôt les flammes se mirent à bondir joyeusement, illuminant les parois de la caverne.

- Au fait je m'appelle Odessa et toi ?
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Grayle le pérégrin le mardi 17 mai 2016, 02:10:40
Le coeur de Grayle fit un bond dans sa poitrine lorsque la femme cheval lui répondit, sans son language, et sans faute ni fort accent, comme s'ils avaient grandis dans la même région. QUELQU'UN LE COMPRENAIT. ET LUI PARLAIT. Il la fixait, cachant difficilement sa joie et sa stupéfaction devant une telle nouvelle, même s'il était probable qu'elle attribue cet air ébahit à la vision de sa propre nudité. Elle s'avanca vers lui pour mieux le voir, et il recula legèrement, impressionné. Elle était vraiment grande et le dominait de la tête et des épaules. Il la détaille de la tête aux sabots, essayant de trouver la ligne de jonction entre les deux corps. Il avait une folle envie de toucher son ventre et sentir la différence entre la peau et les poils, de la serrer d’émotion dans ses bras. Mais le pérégrin su contenir ses ardeurs. Il lui souria.

" Un touriste, c'est le mot, lui. " En plus elle l'invitait à partager son feu. Cette femme faisait preuve d'une générosité rare, et il remercia la déesse d'être tombée sur elle aussi vite. Il la remercia et suivit l'hybride, s'asseyant près du feu mourant. Les quelques braises furent très vite ranimées par les branchages apportés par la femme-cheval. Grayle avait un allume-feu dans son sac, mais il refusait de trop se reposer sur ces objet. Et sortir un outil de haute technologie (si l'on juge le retard technologique de la femme par l'utilisation d'un arc) comme ça, devant tout le monde, apportait beaucoup de questions, qu'il voulait éviter pour l'instant. Faire connaissance était bien plus intéressant à ses yeux.

" De la viande et du vin, c'est parfait. Je n'ai pas bu de vin depuis une éternité.". Il en avait presque l'eau à la bouche. Même s'il tenait assez mal le vin, un peu d'alcool lui ferait le plus grand bien.

Elle se présenta, souriante et amicale. Elle avait un beau visage, qui inspirait beaucoup de sympathie à l'immortel. Les tâches de rousseurs sans doute. Il se concentrait sur les yeux d'Odessa pour éviter d'être aspiré dans la contemplation de sa poitrine, la première qu'il voyait depuis 20 ans. Et même pour un immortel, c'est une sacré période. Elle s'occupa de faire cuir la viande et rapidement, le doux fumet de cette dernière accompagna les craquements du bois enflammé, qui plaquait leurs ombres agitées contre les murs.

" Je m'appelle Grayle. " répondit-il avec chaleur. Elle lui servit du vin et, après l'avoir remercié, il leva son verre.

" Santé ! Je ne te connais pas, mais je suis déjà content de t'avoir trouvé. ". Il porta le vin à ses lèvres, plissant les yeux alors que l'alcool lui montait au nez. 20 ans qu'il n'avait pas pris d'alcool aussi.

" OUAH ! Ca fait du bien ! " Ses joues s'étaient déjà mises à rosir. Peut-êre à cause de l'alcool, il décida de jouer franc-jeu.

" J'espère que tu n'a rien contre un interrogatoire Odessa, car j'ai énormément de questions à te poser. " Elle le regardait d'un air qu'il devinait attentif. " Je ne suis pas d'ici. Je débarque, pour ainsi dire. Alors je me demande... "

" Je n'ai jamais vu quelqu'un comme toi. Avec un corps de femme et de cheval. Tu es une quoi ?Je veux dire, quel nom porte ta race ? Vous êtes nombreux ? "

Il mâcha un morceau de viande, poussa un "hum..." signalant qu'il s'apprêtait à reprendre la parole.

" Tu semble assez jeune aussi. Qu'est ce que tu fait ici toute seule ? Tu chasses ? "

Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Odessa le mardi 17 mai 2016, 12:10:38
Quand elle s'avança vers lui, il recula un peu, comme s'il avait été impressionné par elle. Odessa se dit qu'il ne devait jamais avoir vu de centaure auparavant ; d'un autre côté, il donnait également l'impression de n'avoir jamais vu de femme de sa vie, ou, pour être exact, de ne pas en avoir vu une depuis belle lurette.

- Peut être qu'il était en prison pendant longtemps et qu'on a fini par le relâcher ou qu'il s'est évadé récemment. pensa-t-elle. Le problème est qu'il m'a l'air bien jeune pour être un ex-prisonnier sans compter que je n'ai jamais entendu parler de prison dans les environs...

Manifestement, ce type cachait quelque chose et Odessa se promit d'en savoir plus.

Il accepta l'invitation et la centaure fouilla dans sa besace et en sortit quelques morceaux de viande qu'elle fit griller sur une grande pierre plate. Une fois que cela fut prêt, elle alla prendre une outre de vin, la déboucha et en remplit deux gobelets en bois.

- Je m'appelle Grayle. fit-il en prenant le gobelet qu'elle lui tendit.
- Enchantée Grayle ! Santé ! répondit-elle en buvant une gorgée.
- Santé ! Je ne te connais pas, mais je suis déjà content de t'avoir trouvé.

- Je me doute bien... se dit-elle avec un petit sourire, qu'elle dissimula derrière son gobelet. Même si Grayle s'était efforcé de la regarder dans les yeux, elle avait bien vu que son regard avait été tout de suite braqué sur sa poitrine à l'instant même où il était entré dans la caverne. Elle ne s'en offusquait pas spécialement : dans sa tribu, les femelles exhibaient leur poitrine à l'air libre et si certaines la couvraient c'était plus par coquetterie que par pudeur.
C'était cette même pudeur qui l'avait étonné quand elle avait eu ses premiers contacts avec les communautés humaines : ses seins nus avaient excité la plupart des mâles qu'elle avait croisé mais en avait également choqué certains. Quant aux femmes, elles avaient été scandalisées, arguant que ce n'était pas un spectacle pour les enfants et ainsi de suite (alors que la plupart des enfants en question n'en avaient rien à foutre). Elle avait donc décidé, afin de mettre fin à tous ces émois, de mettre une tunique quand elle déambulerait parmi les humains.

" J'espère que tu n'a rien contre un interrogatoire Odessa, car j'ai énormément de questions à te poser... Je ne suis pas d'ici. Je débarque, pour ainsi dire. Alors je me demande... "
- Je me doutais bien que tu n'étais pas du coin, répondit-elle avec un sourire. Elle s'était couchée à même le sol afin de se mettre un peu au même niveau que Grayle parce que sinon le pauvre allait chopper un torticolis à force de lever la tête ! Mais vas-y, pose-moi tes questions.
" Je n'ai jamais vu quelqu'un comme toi. Avec un corps de femme et de cheval. Tu es une quoi ?Je veux dire, quel nom porte ta race ? Vous êtes nombreux ? "
- Oulah, tu dois venir de très loin pour ne pas avoir entendu parler des centaures ! Même les gamins des villes humaines en ont vaguement entendu parler...
" Tu semble assez jeune aussi. Qu'est ce que tu fait ici toute seule ? Tu chasses ? "

Elle le regarda d'un air amusé. Si cela continuait comme ça, il allait lui demander si elle avait quelqu'un dans sa vie !

- Hum, je suis née dans cet endroit que les humains appellent les Terres Sauvages. Je connais les limites à l'ouest, mais à l'est, la steppe semble s'étendre à l'infini, raison pour laquelle je les explore...

Elle bailla à s'en décrocher la mâchoire.

- Si ça ne te fait rien, je vais me rendormir. On reparlera de tout ça au petit matin. Par contre je suis désolée mais je n'ai pas de sac de couchage... Bonne nuit Grayle !

Elle se redressa et ferma les yeux tout en s'appuyant contre la paroi de la caverne. Bientôt, le souffle régulier de sa respiration fut, avec le crépitement du feu, le seul son audible que l'on put entendre dans la grotte...
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Grayle le pérégrin le mardi 17 mai 2016, 19:58:41
Ainsi donc, Odessa était une centaure. Un mot en plus dans le bagage de Grayle. A entendre la jeune centaure, ils étaient plusieurs, et relativement nombreux. La mention de villes humaines ne tomba pas dans l'oreille d'un sourd. Ainsi, des congénères de Grayle étaient présents sur ce monde, et s'il en jugeait par ses interactions avec Odessa, il devait leur ressembler suffisamment pour ne pas la choquer.

Une autre réponse le fit sourire. Elle était exploratrice, du moins, pour l'instant. Sa terre natale, les Terres Sauvages, lui était encore inconnue, et elle souhaitait les découvrir.  Il n'eut guère plus de réponses car la créatures était particulièrement fatiguée, et lui souhaita une bonne nuit. Il la regarda se mettre debout et s'endormir, comme un cheval, en quelques instants. Elle lui faisait totale confiance pour s'endormir ainsi devant un inconnu. Était-elle naïve, ou forte au point de ne pas craindre le moindre humain ?

Il la contempla de longs moments, toujours fasciné par ce mélange exotique. Il éteignit le feu. Une fois assuré qu'elle dormait, il fouilla dans son sac et en sorti un grand sac de couchage, moelleux et confortable. Il préférait éviter de l'utiliser devant tout le monde afin d'éviter les questions. Ce serait pour plus tard. Grayle se déshabilla ensuite, pliant ses vêtements et s'engouffra, nu, dans son sac de couchage, dormant du sommeil du juste.

Il fut le premier à s'éveiller. Odessa dormait toujours, immobile et debout. Après l'avoir attendue quelques minutes, Grayle sorti de son sac de couchage et se leva, sortant de la grotte en tenant sa sacoche.

Le ciel était devenu d'un bleu pur, sans un seul nuage à l'horizon. Un grand soleil flottait paisiblement, illuminant les alentours. Le spectacle valait le coup d'oeil. Il faisait relativement chaud, sans être insoutenable.

" Il a l'air plutôt sympa ce monde, si c'est plein de jolies centaures sous le soleil... " dit-il à haute voix. Il fouilla dans sa sacoche. Cette dernière cracha une outre à vin, de la viande, un peu de fromage de lait et du pain. Avisant un rocher, il s'assit dessus en tailleur, se faisant un petit festin matinal, profitant du soleil et du calme environnant.

Grayle fronça ensuite les sourcils, sentant une odeur suspecte et assez forte. Prêt à bondir face à l'attaque surprise d'une hyène, c'était en fait son odeur corporelle qui assaillait ses narines, et un rictus de dégoût déforma son visage.

* Bordel, je pue. C'est le sac de couchage et la chaleur qui fait ça ? *

Il ignorait si un point d'eau se trouvait dans les environs, et ne voulait pas partir pendant plusieurs heures et risquer de "perdre Odessa". Aussi le pérégrin resta sur son rocher, attendant que la centaure se réveille. Il pourrait alors lui demander où se baigner, et si elle accepterait qu'il l'accompagne dans son exploration.
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Odessa le mardi 17 mai 2016, 21:03:11
Elle se réveilla environ dix minutes après que Grayle soit sorti de la grotte. Quand elle vit qu'il n'était plus là, elle fronça les sourcils et regarda autour d'elle : son équipement ainsi que son armement étaient toujours là. Elle poussa un petit soupir de soulagement : elle n'avait pas pensé une seule seconde qu'il fut un voleur mais pendant un court instant, elle avait eu un peu peur. D'ailleurs, elle remarqua le sac de couchage dans lequel avait dormi le voyageur. S'il avait vraiment voulu filer à l'anglaise, il ne serait pas parti sans.

- Étrange, il est pourtant volumineux mais je n'ai pas vu Grayle le porter sur lui et il ne tiendrait pas dans son sac... pensa-t-elle. Il y avait quelque chose de bizarre chez cet homme, elle le sentait, mais elle ne savait pas trop quoi. Elle haussa les épaules et prit un rapide petit-déjeuner, composé de fruits secs et d'eau. Quand elle eut fini, elle rassembla ses affaires - son sac de voyage, son arc, ses flèches et son imposante double-masse - et sortit de la grotte.

Grayle était assis en tailleur, en train de prendre un petit repas matinal tout en profitant du soleil. La journée promettait d'être belle mais sans chaleur excessive. Le temps idéal pour une bonne chevauchée.

- Salut ! lança-t-elle joyeusement. Bien dormi ? Elle fit quelque pas dans sa direction. Si tu es d'accord, je pense que ce serait une bonne idée qu'on fasse route ensemble, comme ça on pourra continuer notre discussion de la nuit et puis voyager à deux ce sera plus distrayant !

Elle sentit la légère odeur de fauve émaner de Grayle mais n'en montra rien. Elle n'avait pas les ridicules délicatesses des gens de la ville. Et puis, elle aussi dégageait une odeur de ménagerie : la veille, elle avait chevauché toute la journée et quand elle s'était arrêtée, elle était en nage, sa robe dégageant des effluves de sueur de cheval.

- Je pense avoir vu un point d'eau pas très loin. Ça me permettra de remplir ma gourde car elle commence à être vide. Monte sur mon dos, on ira plus vite mais n'oublie pas ton sac de couchage. fit-elle avec un petit sourire. Elle avait en mémoire un sort de Détection de la Magie et se promit de l'utiliser sur Grayle à la première occasion favorable. Non pas qu'elle se méfiait de lui - il y avait quelque chose qui lui inspirait confiance - mais elle brûlait d'en savoir plus à son sujet et elle soupçonnait de la magie dans l'air.
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Grayle le pérégrin le mercredi 18 mai 2016, 15:13:32
Finalement, Grayle n'eu rien à lui demander. Odessa fit d'elle même la proposition de voyager ensemble. C'est avec un grand sourire que Grayle accepta, heureux d'avoir trouvé une compagne de route.

" J'allais te demander la même chose, et j'accepte avec plaisir. Nous verrons ce que l'est des Terres Sauvages nous réserve ! ".

La centaure se proposa même de servir de monture à Grayle. Le pérégrin plongea dans une longue réflexion. Voyager sur le dos d'Odessa était tentant, mais n'était-ce pas trop... facile ? Le code des Pérégrins est de voyager à pied, sans moyen de transport rendant toute idée de voyage par soi-même caduque. D'autant que son endurance illimité lui permet de marcher et courir sans jamais s'épuiser. Mais d'un autre côté, il ne serait jamais aussi rapide qu'une centaure, et il n'y avait aucun sens à mettre 1 heure un point d'eau si on pouvait le faire en 15 minutes.

De plus, elle l'avait proposé d'elle même, et il est toujours vexant de se voir refuser un service. Et Grayle n'avait pas envie de la vexer Odessa. Surtout que cette dernière faisait une tête et quelques centaines de kilos de plus que lui.

" C'est d'accord. Je range mes affaires et j'arrive. " Il rentra dans la grotte, se rhabilla (étant torse nu), et rangea son sac de couchage dans son sac sans fond. Il ressortit avec un grand sourire, son sac sur le dos et sa sacoche sur le côté. Le sac de couchage avait disparu. Il nota le regard légèrement perplexe d'Odessa et il lui fit le sourire le plus charmeur qu'il pouvait faire, avant de regarder sa robe. Il caressa cette dernière presque machinalement, se demandant seulement après si un tel geste, anecdotique et habituel auprès d'un cheval, passait pour une caresse chez une centaure.

" Héhé... c'est la première fois qu'une femme me demande de la chevaucher ! " dit-il en riant.

Odessa était plus petite que certains chevaux, mais n'avait pas de selle ni d'étriers, ce qui rendait l'opération un peu plus difficile. Grayle s'accrocha à son dos avant de se hisser, battant légèrement des jambes et parvenant après quelques efforts à se mettre à califourchon sur elle. Il adorait cette sensation, sentir les puissants muscles de sa monture sous lui, et devenir aussi beaucoup plus grand.

* Attend, comment je me retiens ? Si elle galope je vais me casser la gueule comme... oh. *

Elle s'était retournée pour le regarder. Grayle n'était pas habitué à ce qu'une monture face ça. Il avait du mal à se faire à ce mélange cheval-femme. Il enviait sa peau bronzée. Il essaya de la rassurer.

" Je pense que je suis bien sur toi. je commence à mieux prendre mes marques. "

Il s’avança légèrement sur son dos, se rapprochant d'elle.

* Il faudra aussi que je ne batte pas des pieds sur ses flancs... en fait, chevaucher une centaure est bien difficile que ce que je pensais. Je vais devoir oublier tous mes réflexes. *

Avec la plus grande prudence, Grayle se rapprocha du dos humain d'Odessa. Il se rendit compte qu'il était plus grand qu'elle lorsqu'il la chevauchait, et la découvrir d'une autre perspective était étrange. Elle était moins forte et impressionnante. Plus... femme. Mignonne ?

Ses mains se posèrent avec douceur sur la peau dorée d'Odessa, la gauche sur une de ses épaules, la droite sur ce qui aurait du être ses hanches, touchant le ventre et s'arrêtant près de son nombril. C'était la première fois qu'il touchait sa partie humaine, et qu'ils étaient en contact l'un avec l'autre. Elle était douce, ce qui contrastait avec sa... "brutale" odeur naturelle qui, si elle était forte et envahissait ses narines, ne le gênait pas. Il flit glisser son bassin pour qu'il ne soit pas en contact avec le bas du dos de la centauresse.

" Tu permet que je m'accroche ici ? Je n'ai pas l'habitude de te che... de chevaucher les centaures. Je risque de tomber si je ne m'accroche pas. "
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Odessa le mercredi 18 mai 2016, 20:17:32
Comme elle s'y était un peu attendue, Grayle accepta de voyager avec elle. Même s'il est plus agréable parcourir des contrées inconnues en compagnie d'une autre personne, le parcours paraissait moins long, c'était encore plus agréable quand la compagnie en question était une fille pourvue d'un joli minois !
Il alla chercher ses affaires dans la grotte et quand il revint, Odessa constata que le sac de couchage n'était pas du tout visible, alors qu'il était plutôt volumineux. Soit il l'avait laissé sur place, ce dont elle doutait fort (car qui abandonnerait un accessoire aussi utile ?), soit son sac avait une contenance bien plus grande que son apparence extérieure le laissait supposer ; Morgoth lui avait parlé des Sacs sans Fond, ces bagages qui ouvraient sur une sorte de dimension dans laquelle on pouvait entreposer de grandes quantités de choses, avec une certaine limite toutefois car il était vain, par exemple, d'y entreposer un navire entier !

Grayle lui fit un grand sourire avant de promener une main sur sa robe. Elle en fut un peu surprise mais elle savait que les autres races humanoïdes avaient souvent le réflexe machinal de flatter leur monture avant de les utiliser.

- Héhé... c'est la première fois qu'une femme me demande de la chevaucher !

Elle pouffa de rire car elle savait que dans certaines circonstances, le terme "chevaucher" avait une connotation sexuelle ! Grayle mit un peu de temps avant de réussir à monter sur son dos, tant il devait être habitué à utiliser une monture avec selle et étriers. Elle le regarda faire, l'air amusé, et quand il eut enfin réussi à grimper et à se stabiliser, il dit :

- Je pense que je suis bien sur toi. je commence à mieux prendre mes marques.
- Attend qu'on galope, ça va être autre chose ! répondit-elle en riant.

Bien entendu, elle n'avait nulle envie de se lancer dans une chevauchée effrénée, du moins pas tout de suite, car le point d'eau n'était distant de quelques lieues. Un petit galop, voire un petit trot, était largement suffisant. Elle eut un petit frisson quand elle sentit Grayler s'accrocher à elle : sa main gauche se posa sur son épaule tandis que la droite alla se poser sur son ventre, non loin du nombril. Ce geste avait quelque chose de caressant et la centaure sentit son cœur battre un peu plus fort.

- Tu permet que je m'accroche ici ? Je n'ai pas l'habitude de te che... de chevaucher les centaures. Je risque de tomber si je ne m'accroche pas.
- Pas de problème ! fit-elle d'une voix douce.

Puis ils partirent. Odessa commença à trotter doucement pour finir par adopter un canter, c'est à dire un galop calme, idéal pour s'échauffer les muscles. D'une main elle tenait son arc, de l'autre sa redoutable double-masse. Son carquois était retenu par une lanière de cuir passée autour de sa taille. Ordinairement elle le mettait en bandoulière mais dans le cas présent il aurait gêné Grayle.

La course dura un bon quart d'heure et durant tout ce temps, Odessa sentit les deux mains de son "cavalier" se cramponner à elle. Ses seins lourds tressautaient au rythme du galop et si un spectateur avait pu voir la centaure à ce moment là, de face, il aurait sans nul doute senti son sang bouillir dans ses veines...
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Grayle le pérégrin le jeudi 19 mai 2016, 00:57:52
Le trajet ne fut guère long. Grayle discuta un peu avec Odessa, lui posant plusieurs questions sans tourner la discussion à l'interrogatoire. Est ce qu'il y avait beaucoup de centaures ? Etaient-ils nomades, ou avaient-ils des villes ? Est ce qu'il y avait d'autres races que les humains et les centaures ? S'il fut assez curieux, Grayle évita de poser des questions trop personnelle, notamment sur le pourquoi de la solitude d'Odessa. La sienne était assez évidente : il était un voyageur, venu de loin. Mais le statut d'Odessa était plus flou.

Grayle se rendit vite compte que le trajet aurait été encore plus rapide si Odessa avait décidé de galoper à fond. Lorsqu'elle lui dit qu'ils étaient bientôt arrivé, il répondit.

" Il m'aurait sans doute fallu 2 heures pour y arriver... je crois que notre perception du pas loin est assez différente ! " Il termina sa phrase d'un rire clair " Je me demande combien de jours il nous faudra pour arriver à l'autre bout des Terres Sauvages. "

Le point d'eau était situé dans un sous-bois assez espacé, les arbres cachant à peine la lumière du soleil. Le bruit de l'eau se fit entendre au loin, et ils croisèrent le lit épais d'une rivière agitée et profonde. Odessa suivit le cours d'eau et ils arrivèrent au point d'eau. Plus grand qu'une marre, plus petit qu'un étang. Assez pour qu'une bonne cinquantaine de personnes se baignent à l'aise.

Grayle tapota l'épaule d'Odessa pour signaler qu'il allait descendre. Ses mains étaient blanches, tant il s'était accroché à elle. Surtout, il avait fait en sorte de maintenir ses mains en place, pour ne pas toucher sa poitrine qu'il avait pu sentir rebondir à chaque galopade. Afin de ne pas être tenté, il s'était arrangé pour regarder les plaines infinies autour d'eux.

Grayle glissa sur le flanc d'Odessa et ne pu s'empêcher, par reflexe, de lui flatter le flanc.

* GRAYLE PUTAIN, TU VA TE PRENDRE UN COUP DE MASSE DANS LA GUEULE SI TU CONTINUE * hurla t-il intérieurement quelques microsecondes après le geste. Il garda sa contenance, ne laissant pas paraître sa rage intérieure.

" Merci pour la trotte. Par contre, si ca ne te gêne pas, je préfère être à pied. "

Il fit quelques étirements.

" Voyager n'a aucun sens si tu le fait à ma place et que je paresse sur ton dos. Je ne suis pas aussi rapide que toi, mais je n'aurais aucun mal à tenir le rythme, crois moi. Après tout, avant de créer des outils, les humains chassaient les chevaux en les épuisant à la course d'endurance. " Il lui dit un clin d'oeil assuré. " Et je pense pouvoir assurer que je suis plus endurant que toi. "

Il se dirigea vers le point d'eau, se penchant en avant pour toucher l'eau du bout des doigts. Elle était fraîche, mais rien d'insupportable. Le pérégrin déposa son sac et sa sacoche contre un arbre qui n'était pas trop éloigné du bord de l'eau.

" Je pue, je suis sale et il y a de l'eau. Je vais en profiter. " dit-il à l'adresse de Odessa. Pas de "ne regarde pas", de "tourne toi" ou de "j'espère que ca ne te dérange pas.". Elle était une grande fille et il ne se voyait pas donner d'ordre. Certes, depuis qu'il était avec elle, il avait en permanence une demi-molle, mais c'était une réaction naturelle pour quelqu'un qui n'avait pas croisé de femelle depuis autant de temps. Et si les centaures étaient aussi peu habitués, elle ne serait pas choquée par ce qu'elle verrait. C'était son raisonnement.

* Puis si ses atouts sont dans la moyenne, alors je risque plus de la faire rire que de la choquer avec mon sexe d'humain... *. Cette pensée le fit ricaner. Même s'il était bien membré, comparé à un équidé, il était tout sauf impressionnant.

Grayle fouilla dans son sac, y sortant deux grandes serviettes, ainsi qu'un savon. Il s'éloigna pudiquement d'Odessa et entra dans l'eau en grimacant, après avoir laissé ses serviettes sur la berge.

" OUCH ! C'est pas chaud ! "

Il s'enfonca dans le point d'eau jusqu'au nombril, frottant sa peau imberbe et sans marque ni défaut avec le savon, faisant naître rapidement de nombreuses bulles et une senteur plus agréable. Il se retourna vers Odessa, s'efforcant bien de fixer ses yeux.

" Je n'ai pas goûté à l'eau chaude depuis des années. Tu sais s'il y a une ville à L'Est, ou c'est réellement la Terra Incognita pour tout le monde ? "
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Odessa le vendredi 20 mai 2016, 08:01:43
Durant le trajet Grayle lui posa d'autres questions mais, se retournant, elle mit son index devant sa bouche, lui faisant signe de se taire. Pour ne pas le vexer, elle lui dit néanmoins :

- Il ne faut pas trop parler quand je galope, même à cette vitesse : on peut se mordre la langue !

Finalement ils arrivèrent au point d'eau, suffisamment grand pour que cinquante personnes, vingt chevaux ou encore cinq éléphants (même si Odessa ne savait pas ce que c'était) se baignent sans trop se gêner.

- Il m'aurait sans doute fallu 2 heures pour y arriver... je crois que notre perception du pas loin est assez différente ! [...] Je me demande combien de jours il nous faudra pour arriver à l'autre bout des Terres Sauvages.
- Bonne question, dit-elle une fois qu'elle s'arrêta près de l'onde. Je ne pense pas que cette steppe s'étende à l'infini. Peut être qu'on arrivera à une chaîne de montagnes, un immense forêt ou encore la mer.

Grayle descendit, non sans avoir flatté de nouveau le flanc de la centaure. Elle ressenti encore ce petit frisson et son visage se mit à rosir légèrement. Elle savait bien que c'était un réflexe mais tout de même elle ne pouvait s'empêcher de trouver cela agréable !...

- Merci pour la trotte. Par contre, si ca ne te gêne pas, je préfère être à pied [...] Voyager n'a aucun sens si tu le fait à ma place et que je paresse sur ton dos. Je ne suis pas aussi rapide que toi, mais je n'aurais aucun mal à tenir le rythme, crois moi. Après tout, avant de créer des outils, les humains chassaient les chevaux en les épuisant à la course d'endurance [...] Et je pense pouvoir assurer que je suis plus rapide que toi.
- Comme tu veux !... répondit-elle en faisant un petit haussement d'épaules. Qu'est ce qu'il peut être bavard ! se dit-elle. Elle afficha quand même un charmant sourire pour que Grayle ne devine pas sa très légère exaspération.

Après avoir posé son arc, ses flèches et son sac, elle avança dans l'eau, tout en gardant sa double-masse, puis elle s'agenouilla. L'eau masquait complètement sa partie chevaline et un observateur non averti aurait pu la prendre pour une humaine. Elle jeta un œil à Grayle qui était en train de se déshabiller.

- Il était plutôt bien gaulé ! pensa-t-elle tout en passant une langue gourmande sur ses lèvres. Il sortit de son sac deux serviettes et du savon puis entra à son tour dans l'onde, lavant soigneusement son corps. Corps que la centaure observa avec attention : imberbe, musclé et sans aucune cicatrices. Il a l'air d'avoir roulé sa bosse mais il ne porte aucune trace de lutte... Soit il est du genre à éviter les combats soit il a un truc...

- Je n'ai pas goûté à l'eau chaude depuis des années. Tu sais s'il y a une ville à L'Est, ou c'est réellement la Terra Incognita pour tout le monde ?
- Passe-moi le savon s'il te plait ! fit-elle en riant. On discutera plus tard !
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Grayle le pérégrin le vendredi 20 mai 2016, 22:53:14
Grayle lui rendit son rire clair, comprenant qu'elle avait plus envie de toilette et de détente que de parlotte. Ainsi enfoncée dans l'eau, elle ressemblait à une humaine, une belle naïade sortie des eaux, le corps ruisselant d'eau, sa lourde poitrine pointant presque de défi vers le voyageur. Tout sourire, le savon tenu fermement en main, il s'approcha d'Odessa, laissant de grandes ondes dans l'eau derrière lui.

" Tu a raison, l'heure n'est pas à la discussion..."

Il ne lui donna pas le savon. Grayle tourna autour d'elle, marchant dans l'eau, avant de se mettre à nager pour passer au dessus de sa partie chevaline, "réaterissant" de l'autre côté., sourire aux lèvres.

" Vu la portée de tes bras, tu ne peux pas atteindre certaines zones... permets moi de prendre soin de toi. " dit-il avec un air tellement innocent qu'il en était suspect. Celui qui ressemblait il y a quelques heures à un jeune paumé et un peu craintif se comportait avec l'assurance d'un homme mûr, expérimenté et pervers. Elle accepta, ce qui ne surprit guère le pérégrin. Elle avait cette petite lueur dans les yeux qui voulait tout dire, mélange de malice, d'attirance et d'hésitation. Il fit voler le savon de main en main, le frottant entre ses paumes, avant de les poser sur le cri de la centaure, qui s'était relevée. La peau était relativement sale, pleine de poussière, de boue et de sueur. Il se mit à la savonner, assez fort pour que l'opération soit réellement efficace, mais en la caressant également par intermittence, savourant la sensation renvoyée par tout le corps de la centaure lorsqu'elle se mettait à avoir des frissons typiques des équidés.

Grayle tournait autour d'elle sans dire un mot, frottant, caressant, frôlant le crin d'Odessa. Ses mains passèrent également sur son fessier, avant qu'il ne passe de l'autre côté. Il sifflotait paisiblement, ne faisant aucun commentaire, si ce n'est quelque sourire lorsqu'un léger gémissement ou soupir s'échappait d'Odessa après une ou deux caresses plus appuyés. La peau de l'homme était devenue brûlante, malgré la fraicheur de l'eau.

Tentant le destin, Grayle se mit à la chevaucher, nu sur elle. Ses jambes de chaque côté de la centaure, il se tracta lentement vers elle, peau contre peau, avant de se retrouver derrière elle, assez près pour lui embrasser le crâne. Une mousse savonneuse s'était formée entre le dos d'Odessa et le sexe dur de Grayle, qui lui savonna aussi le dos, les épaules et le ventre, se gardant bien d'approcher sa poitrine et son visage, même si sa seule envie était de les couvrir de caresses. Il lui chuchota à l'oreille, la voix devenue rauque et le souffle chaud.

" Je continue. "

A elle de choisir de le stopper ou non, alors que ses mains savonneuses s'activaient au niveau de sa gorge.
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Odessa le mercredi 25 mai 2016, 07:29:05
- Enfin, il a décidé de se taire !... pensa Odessa, tandis que Grayle s'avançait vers elle au lieu, comme elle s'y était attendue, de lui passer le savon. Un peu plus et je lui aurais... non, pas un coup de double-masse sur le crâne mais lui bâillonner la bouche aurait été une bonne idée.

- Vu la portée de tes bras, tu ne peux pas atteindre certaines zones... permets moi de prendre soin de toi.

Elle surprit la petite lueur de malice dans le regard de Grayle et lui sourit. Quand le jeune homme commença à la laver, promenant ses mains pleines de savon sur sa robe, de délicieux petits frissons d'excitation parcoururent son corps ; la pointe de ses seins commença à durcir et sa respiration devint légèrement haletante.

- C'est vrai que j'étais un peu sale... pensa-t-elle, jetant un œil sur le mélange de mousse savonneuse et de crasse qui se répandait autour d'eux. Elle poussa un petit gémissement quand elle sentit Grayle effleurer sa croupe puis y exercer une pression plus appuyée.
Puis il grimpa sur son dos, complètement nu, et elle sentit la raideur de son pénis se promener sur son dos chevalin tandis qu'il lui lavait cette partie de son corps, avant de s'attaquer à son dos humain, savonnant également ses épaules et son ventre.

- Je continue ? lui murmura-t-il à son oreille.
- Oui, oui... lui répondit-elle d'une voix rauque. Tu n'as pas tout lavé...

Elle était tellement excitée que ses tétons étaient aussi durs que du bois et il lui semblait qu'ils avaient doublé de volume. Bien sûr, contrairement à Grayle, elle n'était pas en manque, son dernier rapport sexuel, avec un étalon, remontant à deux jours, mais cette homme savait si bien s'y prendre !
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Grayle le pérégrin le mercredi 25 mai 2016, 14:30:45
La toilette rapide et pratique qu'ils avaient envisagé s'était transformée en un moment de détente entre les deux êtres. Grayle adorait cette sensation, peau contre peau, de se sentir contre et dessus le corps nu et savonneux de la centaure, se frottant contre elle sans aucune pudeur, presque comme un animal. Une personne assistant à la scène aurait sans doute été scandalisée et excitée par cette vision contre-nature d'un humain caressant et se frottant contre une centaure. Les respirations des deux voyageurs s'étaient faites lourdes et graves. Grayle se mit à sourire lorsqu'elle donna son accord, cédant elle aussi à l'envie, ne serait-ce que temporairement. Savait-elle combien elle était excitante, avec son visage doux, ses tâches de rousseurs juvéniles, sa poitrine opulente et son corps hybride harmonieux ? A quel point Grayle, qui n'avait pas eu de contact intime depuis deux décennies, avait envie d'elle ? Qu'elle ait un corps de cheval ne le bloquait pas. Au contraire, cet exotisme la rendait bien plus excitante que si elle était une simple humaine...

En réaction à l’assentiment de la femme, Grayle lui mordilla légèrement l'oreille droite, avant de la lécher avec douceur et envie. Il était désormais totalement collé contre elle, faisant de lents gestes très équivoques du bassin. Ses mains savonneuses, qui étaient restées pudiquement sur les épaules et le ventre, changèrent d'endroit, glissant sur la peau de la jeune femme pour se saisir de sa lourde poitrine. Grayle a des mains assez petites, presque fines, et de ce fait, les seins incroyablement lourds d'Odessa coulent presque entre ses doigts, au point qu'il lui faudrait deux mains pour chacune de ses collines halées. Il s'émerveillait de cette texture qui lui avait tant manquée et rapidement, le pérégrin se mit à caresser, presser, malaxer, tirer et torture les seins d'Odessa, les recouvrant bien vite de savon. Il mourrait d'envie d'y goûter comme un enfant, et de plonger sa tête dans ce refuge doux et chaud.

 Le corps de la centaure dégoulinait de mousse, et l'odeur tournant autour de deux voyageurs était enivrante, mélangeant senteur savonneuse, sueur et cette senteur typique de sexe.

Les deux pieds de Grayle s'étaient rejoints devant le ventre d'Odessa, comme s'il s'agrippait à elle, la harcelant d'incessantes caresses et baisers. La machine était lancée, et il était clair que Grayle était beaucoup trop excité pour s'arrêter de lui même. Il fit doucement tourner le visage d'Odessa afin d'avoir accès à ses lèvres et, sans mot dire, se mit en tête de l'embrasser. Il voulait goûter à ses lèvres.
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Odessa le dimanche 17 juillet 2016, 11:40:10
Il lui mordilla l'oreille droite et Odessa poussa un petit cri de plaisir. Puis il se mit à la lécher tout en s'approchant d'elle, de manière à ce que son torse soit collé à son dos. Elle sentit, au niveau de sa chute de reins, le contact de l'embout de sa virilité dressée et une douce torpeur envahit son corps. Les mains de Grayle, toujours pleines de savon, se posèrent sur les seins lourds de la centaure avant de commencer à les pétrir doucement, comme si c'était de la pâte à pain.

Elle n'y avait pas fait attention jusque là mais elle remarqua que les mains de son partenaire étaient fines et petites, pareilles à celles d'un adolescent, ce qui donnait l'impression qu'elles étaient "noyées" dans la masse de chair frémissante de ses opulents attributs. Elle aimait qu'on lui touche les seins, qu'on les caresse, qu'on les pétrisse ; elle était fière de sa poitrine et les attentions qu'on leur portait était en quelque sorte une manière de leur rendre hommage.
Même si elle appréciait les grosses mains calleuses, le genre qui pouvaient englober sans peine ses seins, comme celles de Zoren, son compagnon Minotaure lorsqu'elle était gladiatrice, elle aimait également les petites mains à la fois douces et fortes, comme celles de Grayle.

Elle poussa un petit cri de plaisir quand elles se mirent à pincer les tétons et une douce chaleur se mit à naitre dans sa croupe qui commença à s'humidifier. Les jambes du jeune homme se refermèrent autour de son bassin puis, tout en continuant à caresser sa lourde poitrine, lui fit tourner la tête pour ensuite l'embrasser.
Leurs lèvres se rencontrèrent, chacun savourant le contact de l'autre, puis ce fut au tour de leurs langues de faire connaissance. Le cœur de la centaure se mit à battre plus rapidement et son sang de circuler plus vite dans son corps hybride qui devint plus chaud. Elle sortit de l'eau, Grayle toujours agrippé à elle, puis le fit descendre doucement une fois arrivée à la berge.

Elle s'accroupit devant lui, son massif corps chevalin reposant dans l'herbe. Sa tête était à la hauteur de son pénis. Elle s'en saisit, une main sur la hampe, l'autre sous les bourses, elle lui jeta un regard avide, du genre qui voulait dire "miam miam !", puis enfourna le membre viril dans sa bouche, le suçant, le léchant, le mordillant même.
A un moment donné, elle passa ses mains sur ses fesses, qu'il avait fermes et musclées, s'aidant seulement de sa bouche pour lui procurer du plaisir...
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Grayle le pérégrin le dimanche 24 juillet 2016, 18:27:43
Pour son plus grand bonheur, la centaure répondit à son baiser. Quand bien même elle faisait plusieurs centaines de kilos de plus que lui et que ses seins énormes débordaient entre ses mains, ses lèvres et sa langue étaient fines par rapport aux siennes. Il engouffra sa langue en elle, mordillant ses lèvres, dominant chaudement le baiser passionné qu'elle lui rendait. Il en aurait presque pleuré. Il n'avait pas embrassé quiconque depuis plus de 20 ans. Ses gestes étaient maladroits, rouillé qu'il était par des années de privation, mais plein d'ardeur et d'envie. Elle avait bon goût.

Après de longs instants hélas trop courts à son goût, Odessa sorti de l'eau et le fit mettre pied à terre. Eux qui étaient sales étaient maintenant propres comme des nouveaux nés. Grayle avait à peine mis pied sur la rive qu'Odessa s'était accroupit devant elle. Voir ce corps massif relié à ce torse féminin s'allonger ainsi avait un aspect presque iréel. Avec douceur mais envie, il la vie se saisir de sa verge, qui était dure comme l'acier. Le regard qu'elle lui lança, plein de perversité, mais aussi d'affection et de joie, l'ému, avant de prendre en bouche son sexe.

" Aaaaah ! "

Il se contracta instantanément, et c'est avec toute la volonté du monde qu'il se retint de jouir. Que c'était bon ! On ne se rendait pas compte du bonheur qu'était le sexe lorsqu'on en a jamais été privé. Grayle redécouvrait l'amour, sentait la langue et les douces lèvres de la centaure sur sa verge épaisse et tendue, émettant un bruit de succion à la fois ecoeurant et excitant. Des fluides divers dégoulianent de son membre pour couler sur le menton de la centaure, dont la chevelure blonde était solidement tenue sur les mains du voyageur. Sa respiration était lourde, et malgré le fait qu'Odessa soit à ses genoux, c'était clairement elle qui menait la danse. Il massait le cuir chevelu de la centaure, caressant son visage et ses petites oreilles pointues qu'il aimait tant. Qu'est ce qu'elle était douée ! Elle n'avait aucun mal à le prend entièrement. Chose peu étonnante. Même s'il était très bien membré, il doutait l'être autant qu'une créature de l'espace d'Odessa.

La fellation dura de longues minutes, avant que Grayle ne craque, d'un seul coup, sans même avoir le temps de prévenir Odessa. Il contracta son corps, s'enfoncant entièrement en elle, jusque dans sa gorge, et se mit à jouir, expulsant une quantité absurde de semence pour un homme de son gabarit.

" Ooh.... aaah... merci... "

Il recula légèrement, afin que la centaure ne se retrouve pas étouffée. Malgré sa jouissance et le plaisir éprouvé, le sexe de Grayle était toujours aussi dur. C'était un des avantages d'avoir une endurance illimitée. Grayle ne pouvait pas se fatiguer. Il pourrait même, s'il le souhaiter, prendre la centaure éternellement.

Et c'est ce qu'il comptait faire.

" Je bénis la déesse de t'avoir rencontrée Odessa... maintenant, relève toi. Fiouuu... à toi de prendre un peu de plaisir. "

Il lui smacka rapidement les lèvres, avant de lui caresser la joue avec affection, tournant autour d'elle. Ses doigts caressaient la fourrure de sa partenaire, jusqu'à aggriper sa croupe. Elle n'avait qu'à se fléchir pour qu'il soit à sa hauteur. Il la sentait fébrile. Allait-il pouvoir la satisfaire ? Il n'en avait aucun doute... Sans mot dire, en symbiose de par leur désir, ils se mirent en place, les doigts puissants de Grayle caressant et pétrissant longuement sa croupe sensible, avant de s'enfoncer legèrement dans son intimité, jouant avec, s'amusant d'entendre ses gémissements et l'impatience qui tirallait la voix de la femelle.

Alors qu'elle prenait la parole, il la fit taire en s'enfoncant d'un seul coup en elle, tant elle était ouverte et profonde. Pour un peu, la sensation faillit le faire s'évanouir. Le regard fixé sur le dos et les cheveux de la centaure écrasée au sol, il se mit à sourire d'un air carnassier. Ils n'allaient pas faire l'amour, oh non. Au début peut-être. Mais Grayle, sans doute excité par le côté animal de sa compagne, n'avait qu'une envie. Forniquer comme une bête, comme l'étalon qu'elle méritait et désirait.
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Odessa le mardi 30 août 2016, 20:24:06
Hormis le son des hautes herbes courbés par l'action du vent et celui produit par le vol d'un groupe d'oiseaux dans le ciel, les seuls sons audibles à proximité du point d'eau étaient les bruits de succion générés par la bouche avide et vorace de la jeune centaure qui s'activait sur le membre viril de son partenaire du moment, Grayle.
Le terme "s'activait" ne rendait pas vraiment justice aux attentions qu'Odessa procurait à l'homme : elle se goinfrait, s'empiffrait de son pénis, comme si elle savourait une grosse friandise particulièrement délicieuse. Les mains agrippées aux fesses de l'explorateur, elle s'enfonçait toute la tige au fond de la gorge avant de se laisser aller en arrière en la lui pinçant entre les lèvres. Elle badigeonnait son membre de sa salive si bien qu'il semblait recouvert de mousse savonneuse, luisant au soleil. Il y en avait tellement qu'un petit filet coulait le long de son menton avant de s'insinuer entre ses seins.

Au bout de quelques minutes, elle sentit le corps de son amant se contracter tandis que ses mains plaquait sa tête contre lui de manière à ce que pénis lui rentrât profondément dans la bouche. L'instant d'après, elle sentit une généreuse quantité de sperme l'inonder. Odessa écarquilla les yeux :

- Comment peut-il expulser une telle quantité ?! pensa-t-elle. Il devait être sacrément en manque !...

Grayle recula et une petite cascade de salive et de sperme mélangés jaillit de sa bouche et tomba sur sa lourde poitrine, la recouvrant entièrement.

- Ouah ! Quelle purée ! s'exclama-t-elle d'une voix à la fois admirative et enjouée. Tu foutres autant qu'un Minotaure ! Puis voyant que son compagnon avait toujours le membre aussi dur que du bois : en plus tu triques autant qu'eux !

Après l'avoir remercié, elle, ainsi que la Déesse (restait à savoir laquelle mais ce n'était certainement pas celle des papillons), il passa derrière non sans lui avoir posé un petit bisou sur ses lèvres, qui étaient encore maculées de sperme. Après quelques caresses sur sa robe et sa croupe, il rentra carrément dans son intimité, lui arrachant un petit cri de plaisir.
Bien entendu sa grotte n'était pas du tout du même gabarit que celle des femmes ordinaires, il fallait être membré comme un étalon ou un minotaure pour bien la remplir, mais Odessa savait bien contracter les parois de son intimité de manière à accueillir de manière convenable un pénis de taille humaine, du moment qu'il n'était pas de la taille d'un petit doigt...

Tandis que Grayle la besognait comme une bête, la jeune centaure avait agrippé ses seins lourds couverts de fluides et les léchaient amoureusement, jetant de temps à autre à son partenaire un regard fiévreux.

A plusieurs kilomètres de là, portés sur leurs puissants coursiers, les dothrakis galopaient à travers la steppe. Les éclaireurs chevauchaient en tête, suivis par une troupe plus imposante. Une véritable horde en fait...
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Grayle le pérégrin le dimanche 04 septembre 2016, 12:23:21
S'il n'avait été qu'un simple humain, Grayle aurait déjà craqué. L'intimité d'Odessa, surprenamment étroite, était un vrai régal, pressant sa verge sous ses chaudes et humides parois, s'écartant de bon coeur lorsqu'il s’enfonçait. Un fourreau paradisiaque, relié à une femme magnifique dont les gémissements et les râles sans aucune gêne l'excitaient encore plus. L'homme la pilonnait de puissants et rapides coups de bassins, comme si sa vie en dépendait, déjà accroc à cette sensation. Le plus jouissif était sans doute la nature de sa partenaire. En tant que centaure, elle était solide et imposante. Il pouvait se déchainer complètement, la prenant avec toute la violence, la rage et l'envie qui l'animait, sans prendre peur de lui faire mal ou lui casser quelque chose. Il prenait un pied monstrueux, son bassin cognant contre la croupe brûlante d'Odessa plusieurs fois par seconde son ventre chatouillé par la queue de sa partenaire chevaline.

Ce qui était grisant surtout, c'était cette sensation de domination. Voir cette créature bien plus grosse et lourde que lui gémir sous ses gestes, comme dominée par son sexe était fabuleux. Il lui rendait ses regards enfiévrés, et il regretta, un peu, qu'elle ne soit pas une banale humaine, pour qu'il puisse la prendre dans ses bras, l'embrasser et la peloter tout en la prenant avec toute la fougue qu'il pouvait déployer. Ses mains s'accrochaient au derrière de la jeune femme.

Il était au paradis. Il grognait et grondait comme un animal, variant parfois un peu de rythme et d'angle, cherchant ce qui convenait le mieux à sa partenaire. Il voulait continuer ainsi encore et encore, ne s'arrêter qu'après l'avoir noyée sous sa semence, chose malheureusement impossible.

Mais, alors qu'il s'enfoncait une énième fois en elle, le sol se mettait à trembler, et même lui, malgré son implication dans l'acte, fut forcé d'y prêter attention. Il regarda d'un air inquiet autour de lui. Un tremblement de terre ? Sans s'arr^ter pour autant, il demanda à Odessa.

" Odessa... c'est... quoi ce bruit ? " dit-il alors qu'il sentait le sol vibrer sous ses pieds, ponctuant chaque mot par un autre coup de boutoir
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Odessa le mercredi 19 octobre 2016, 22:14:03
Si Grayle était au Paradis, Odessa l'était tout autant. Chaque coup de rein du jeune homme arrachait à la Centaure un cri, un gémissement, un râle, un soupir de plaisir. Il se défoulait littéralement sur elle, y allant de manière bestiale mais cela ne gênait aucunement la créature qui, en matière d'étreintes sauvages, était rodée. Outre ses congénères, elle avait goûté aux plaisirs de la chair avec des étalons et des Humains ; du temps qu'elle était gladiatrice, elle avait pu tâter du Nain, du Minotaure, de l'Elfe - du Drow pour être exact - et de l'Homme-Lézard. Odessa était ainsi : pas bégueule pour un sou, elle avait la croupe très accueillante. Raison pour laquelle on lui avait souvent surnommé "Large Partage".

C'est alors que ses sens aiguisés - quand on vivait au contact de la nature, il fallait être vigilant sinon on pouvait vite se faire boulotter par la première créature venue - l'avertirent que quelque chose n'allait pas : le sol se mit à trembler légèrement. Grayle le sentit aussi car il lui demanda ce que cela pouvait bien être, tout en continuant à la besogner.

- C'est pas un tremblement de terre, répondit-elle, jetant tout autour d'elle des regards inquiets, prêtant à peine attention aux coups de boutoir de son compagnon. Elle scruta l'horizon et vit une masse compacte de cavaliers. Ils étaient bien trop loin pour qu'elle put voir à quoi ils pouvaient bien ressembler mais elle ne voulait pas attendre qu'ils s'approchent davantage pour le savoir.

A regret, elle se dégagea de Grayle et lui dit d'une voix pressante :

- On se casse ! Des cavaliers ! Il y a fort à parier qu'ils vont s'arrêter ici pour faire boire leurs montures. Je sais pas si ce sont des amis ou des ennemis mais mieux vaut être prudent...

Il ne leur fallut que quelques minutes pour rassembler leurs affaires puis elle l'invita à monter sur son dos. Alors qu'ils commençaient à s'éloigner du point d'eau, ils virent un cavalier solitaire venir vers eux. Un éclaireur sans doute. Bien bâti, il portait un pagne et des bottes de peau et arborait une belle et longue chevelure ; une sorte d'épée à lame recourbée était passée à sa ceinture.

- Merde, des dothrakis ! s'exclama la Centaure.

L'éclaireur les avait vu et fut médusé par l'apparition d'Odessa : les Centaures étaient pour ce peuple des créatures légendaires, dignes de respect car ils étaient à la fois monture et cavalier. Bien entendu, Odessa ne le savait pas, connaissant seulement leur réputation de pillards sans foi ni loi, et, profitant de la stupeur du dothraki, fonça au triple galop vers l'est, espérant ainsi mettre le maximum de distance entre eux et les farouches guerriers des steppes.
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Grayle le pérégrin le dimanche 23 octobre 2016, 15:04:18
Ainsi donc, ce bruit était celui d'une Horde. Grayle pesta intérieurement lorsqu'il vit Odessa se dégager. C'téait toutefois un bon signe: sa compagne avait la tête sur les épaules et le sens des priorités.

" Tu as raison, mieux vaut ne pas prendre de risques. " dit-il d'un air sérieux, le visage vers l'horizon, un air qui tranchait complètement avec sa tenue d'Adam et sa verge tendue. Il se rhabilla le plus vite possible, avant de reprendre ses deux sacs. Il prit même le temps de sécher énergiquement ses cheveux, qui partaient désormais dans tous les sens comme si quelque chose lui avait explosé au visage. Il monta sur le dos de sa compagne, avant de glisser sur ce dernier pour se retrouver juste derrière elle. Il posa ses mains chastement sur son ventre, résistant à la tentation de lui caresser la poitrine. Ce n'était plus l'endroit et surtout pas le moment.

" Ok, je suis prêt. " dit-il avec un peu d'appréhension dans sa voix, son visage juste derrière celui de la centaure. Il pouvait presque humer l'odeur de ses cheveux. Leur escapade fut interrompue par la présence d'un homme, peu habillé, à l'air sauvage et surtout, armé. Odessa avait l'air de savoir quel genre d'homme c'était et, sans prévenir, démarra tout de suite au triple galop, manquant de faire tomber Grayle, qui s'accrocha comme il put autour du torse de la centaure, comme  le passager d'une moto.

" Un Dothrakois ? " demanda t-il, legèrement inquiet avant de manquer de s'étrangler devant une vision d'horreur. A plusieurs centaines de mètres (ce qui semblait en fait bien plus proche sur le moment), des centaines de cavaliers. L'éclaireur rencontré plus tôt cria quelque chose avant de faire sonner un cor de guerre et plusieurs groupes de cavaliers se détachèrent de la masse pour poursuivre Odessa et Grayle.

" Ils nous poursuivent ! " s'exclama t-il avant de se rendre compte que ce genre d'assertion ne servait à rien. Il regarda autour de lui, le vent fouettait son visage tellement Odessa allait vite. Les arbres, rochers défilaient de l'Oasis disparaissait au loin, mais les cavaliers gagnaient du terrain sur eux, se séparant en plusieurs groupes. Grayle désigna du doigt ce qui au loin, ressemblait à une ville.

" Odessa ! Tu crois qu'on serait à l'abri là bas ?! " Il doutait que ces Dothratrucs logeaient en ville. Ils ressemblaient à des nomades et pour Grayle, une ville serait le refuge idéal.

Plusieurs sifflements aigus se firent entendre, et une volée de flèche s'écrasa autour d'eux, passant parfois à quelques centimètres du corps d'Odessa, qui s'éloigna prestement. Une des flèches se ficha profondément dans le flanc de Grayle, qui failli en perdre l'équilibre.

" Merde ! " dit-il, sans avoir l'air plus dérangé que ça. " T'inquiète pas, continue ! "

Ils n'étaient pas au bout de leurs peines...
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Odessa le lundi 24 octobre 2016, 22:18:17
Elle avait à peine démarré sur les chapeaux de roue que le Dothraki, sortant enfin de la stupéfaction dans laquelle l'avait plongé la vision d'Odessa, rameuta les membres de sa horde en faisant sonner du cor. La centaure filait maintenant au triple-galop, essayant de mettre le maximum de distance entre eux et les guerriers des steppes.

Même si elle n'en avait jamais rencontré, Odessa connaissait les Dothrakis de réputation : pillards écumant les steppes, ils ne laissaient derrière eux que villages incendiés, richesses pillées, bêtes capturées et hommes et femmes réduits en esclavage. Ils évitaient soigneusement les grandes villes fortifiées, préférant se faire la main sur des agglomérations de taille plus modeste. Elle avait néanmoins entendu dire que certains d'entre eux commençaient à s'adonner au commerce, cultiver la terre et élever du bétail.

Ce qui ne devaient pas être le cas de ceux qui les poursuivaient. Malgré son avance, les dothrakis gagnaient du terrain. Elle entendit un sifflement, puis un autre : ils leur tiraient dessus au moyen d'arcs. Ils étaient non seulement d'excellents cavaliers mais aussi de redoutables guerriers et archers. Cependant, ils étaient toujours difficile de tirer correctement à dos de cheval lancé en pleine course.

- Odessa ! Tu crois qu'on serait à l'abri là bas ?! demanda Grayle, lui désignant ce qui pouvait bien ressembler à une ville.
- Ne parle pas ou tu vas te mordre la langue !

Elle se dirigea quand même vers la ville en question. Ce ne fut que lorsqu'ils n'en furent qu'à quelques centaines de mètres qu'elle comprit que quelque chose clochait : les bâtiments, ainsi que la muraille ceinturant la ville étaient délabrés, la végétation les recouvrant par endroits ; par ailleurs, il émanait de ce lieu quelque chose d'étrange qui lui donnait un peu la chair de poule.

Préférant quand même affronter un danger inconnu qu'un danger bien réel, elle continua quand même sa course. Elle franchit en trombe le portique et commença à ralentir pour finir par s'arrêter au bout d'une centaine de mètres dans ce qui semblait être une rue principale. Elle jeta un œil aux alentours dans l'espoir de trouver un endroit où se cacher. Vain souci : car elle entendit les pillards des steppes pousser un cri d'effroi (du moins c'est ce qu'il lui semblait), arrêter leurs montures et faire volte-face.

- Qu'est ce qui a bien pu leur faire peur comme ça ?! demanda-t-elle avant de porter son attention sur Grayle qui avait une flèche planté sur le flanc.

- Oh merde ! s'exclama-t-elle. Elle jeta un œil sur les environs et vit un bâtiment plus grand et plus imposant que les autres et qui devaient être un temple. A vrai dire, l'endroit n'avaient rien d'un village : c'était plutôt un lieu de culte fortifié ; on pouvait distinguer les habitations destinées au clergé, la bibliothèque, une sorte d'observatoire...

- Peut être qu'on pourra trouver de quoi te soigner à l'intérieur. dit-elle en se dirigeant vers la construction. Si c'était un lieu de culte, à quelle divinité avait-il été dédié et pourquoi était-il abandonné ?
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Grayle le pérégrin le dimanche 06 novembre 2016, 23:47:57
" T'inquiète pas ! " répondit Grayle devant la détresse d'Odessa, souriant avec peine. Même s'il ne ressentait pas la douleur au delà d'un certain degré, avoir une flèche dans le flanc n'avait rien d'agréable. Heureusement pour eux, les cavaliers avaient bien vite abandonnés la poursuite, et les deux se retrouvaient tranquilles au milieu des ruines. Grayle essaya de descendre, mais la flèche gêna ses mouvements et il se ramassa par terre piteusement en râlant, avant de se relever. Du sang coulait de son flanc et sa chemise de lin était ruinée. Il montra ses paumes en opposition à Odessa qui s'approchait de lui.

" Ca va. Il en faut plus pour m'abbatre... "

En grimacant et en violent une bonne trentaine de règles de précaution d'un seul coup, il arracha la flèche avant de la jeter au loin d'un air rageur et revanchard. Le sang coula à floc de sa chair ouverte, avant de se tarir, jusqu'à ce que la plaie ne se referme en quelques poignées de secondes. Grayle fut alors frais comme un gardon. Devant le regard legèrement perturbé d'Odessa, il se contenta d'un "On en parlera plus tard, d'accord ? "

La course poursuite l'avait effrayé, mine de rien, et être interrompu en plein acte l'avait incroyablement frustré. Si Odessa était une humaine et pas une centaure de plusieurs centaines de kilos capable de l'écraser sans difficulté, il aurait sans doute essayé de lui sauter dessus. Ils se regardaient l'un l'autre. Ses yeux dévalèrent son visage en sueur et inquiet, sa chevelure brillante, ses petites taches de rousseur. Ses douces lèvres qui, il y a un instant et une éternité à la fois, étaient autour de son membre baveux avant de crier de joie. Son outrageante poitrine brillante qui dégoulinaient de sa semence...

Et maintenant, à cause de ces Dotratrucs, ils en étaient réduits à ca, s'échanger des regards inquiets. Il avait envie d'hurler et tabasser chaque membre de l'armée l'un après l'autre. Mais malheureusement, ils devaient continuer d'aller de l'avant. Même si leurs poursuivants avaient abandonnés, ils pouvaient toujours reprendre courage. Et malgré ses capacités de régénération, sa durabilité était limitée face à une trentaine de soldats aguerris...

" On devrait explorer un peu. Ca pourrait nous servir de refuge tant que l'armée rôde dans le coin... " dit-il en essayant d'oublier sa frustration, et de faire oublier à Odessa sa blessure désormais guérie. Sa chemise était malheureusement toujours poisseuse de sang et déchirée, aussi décida t-il de l'enlever, restant torse nu. Il faisait déjà relativement chaud de toute façon. Afin de penser à autre chose, il désigna le temple devant lequel ils étaient. Bien qu'abandonné et vieux, il n'était pas autant en ruines que les autres.

" J'ai un bon sentiment sur celui là. Tu viens ? " dit-il en entrant avec assurance.

Etrangement, la batisse semblait plus grande de l'intérieur que de l'extérieur. Ils étaient dans un immense hall, tenu par d'épais pilliers et surveillé par de grandes statues dépeignant une femme, nue et sous différentes formes. l'intérieur était sombre, la lumière du soleil ne filtrant pas au delà de la porte. Aussi, Grayle fouilla son sac et sorti une lanterne à huile, qu'il alluma avant de porter devant lui, afin d'éclairer les lieux.

" Tu connais cette déesse ? " demanda t-il à Odessa, avant de reprendre.

" D'ailleurs, tu es croyante ? "
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Odessa le lundi 21 novembre 2016, 10:51:52
Avant même qu'elle ne commençât à se diriger vers le temple, Grayle, sans prendre de précaution particulière, arracha la flèche d'un seul coup. Un flot de sang jaillit puis se tarit petit à petit avant que la blessure ne se refermât comme par enchantement.

- Comment est-ce que... ? dit-elle, les yeux écarquillés. Elle avait senti que son compagnon n'était pas quelqu'un d'ordinaire mais de là à ce qu'il guérisse de ses blessures en un clin d’œil, ça ça n'était pas banal ! Elle se demanda s'il n'était pas une créature surnaturelle ayant pris une apparence humaine.

Elle hocha la tête quand il lui dit qu'on en parlerait plus tard mais elle se promit de le tenir à l’œil même si son instinct lui murmurait qu'elle n'avait rien à craindre de lui. En tout cas, elle sentait sa frustration et la partageait : ils passaient un bon moment et il a fallu que ces dothrakis débarquent et cassent l'ambiance !

Ils entrèrent tous les deux dans le temple. L'intérieur était plongé dans la pénombre et le peu qu'ils pouvaient voir étaient des piliers et des statues de femmes nues dans de diverses positions. Grayle alluma une lampe et ils purent mieux distinguer au centre de la salle une immense statue représentant une femme à la lourde poitrine. L'artiste avait bien œuvré puisque l'on pouvait voir la fente de sa vulve avec les poils autours ainsi que sa longue chevelure.

Sur les murs avaient été peintes des fresques représentant des hommes et des femmes en train de s'accoupler dans diverses positions ; sur d'autres figuraient des créatures hybrides en train de forniquer avec des humains ou avec leurs semblables. L'une d'elles fit sourire Odessa : un minotaure en train de besogner copieusement une centaure.

- Tu connais cette déesse ?
- Non, mais je ne pense pas que ce soit la Déesse de la chasteté ! répliqua-t-elle avec un petit sourire.
- D'ailleurs, tu es croyante ?
- Hum, je vénère, comme tous les Centaures, Chiron, notre dieu. Quant aux autres dieux, ceux des humains et des autres races, je les connais pas des masses.

Elle marque une pause puis reprit :

- Bizarre que les dothrakis aient eu peur de cet endroit. Je sais qu'ils sont superstitieux et qu'ils craignent la magie mais tout de même...
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Grayle le pérégrin le mercredi 30 novembre 2016, 00:33:12
" Je vois ce que tu veux dire. " répondit Grayle, occupé à éclairer les murs avec sa lanterne. " Ce temple n'a pas l'air dangereux. " A moins que ces statues ne s'animent avant de nous tabasser à coup de pénis, je ne vois pas trop ce qu'on risque. "

Le manque de lumière, la poussière et l'abandon apparent du bâtiment le rendait toutefois relativement sinistre.

" Il devait être moins inquiétant à l'époque, je présume..."
Étrangement, sa voix ne résonnait pas ici, comme si elle était étouffée. De temps en temps, son regard quittait les murs et les statues pour se poser sur le corps d'Odessa, toujours nerveux de par la présence féminine et son plaisir inachevé. Il était difficile de ne pas y penser quand, tout autour de vous, des statues et des fresques montraient des individus en plein coït. Son instinct lui hurlait qu'il était observé, et pas (seulement) par la centaure...

" Moi qui espérais parcourir les vertes plaines avec toi, me voilà coincé dans un temple en ruine. Malgré ta compagnie, je m'attendais à mieux..."

Ils avancèrent encore, le temple paraissant interminable. Ils arrivèrent devant un autel, assez classique et sans guère d'ornement. Ce qui était le plus intéréssant, toutefois, était la présence de deux statues...

L'une d'elle était un jeune homme ressemblant trait pour trait à Grayle, entièrement nu. Impossible pour lui de se tromper. C'était lui, comme devant un miroir, excepté que la statue devait faire un peu plus de deux mètres. Ses cheveux, ses yeux, son sexe... la statue était chaude au toucher, et semblait presque lire en lui. Grayle se tourna vers Odessa, qui faisait face à une autre statue d'elle, elle aussi dans un format agrandie.

" Ok, c'est clairement bizarre là... " Il se retourna pour regarder derrière lui. Il avait la désagréable sensation d'être observé, et le temple donnait l'impression se se reveiller lentement, comme une forêt au lever du soleil, lorsque les animaux sortent de leurs terriers et que les oiseaux chantonnent. Il se demandait si Odessa le remarquait aussi. Il s'approcha d'elle, la secouant legèrement, sa main sur son épaule afin d'être sûre qu'elle le remarque, tant elle semblait fascinée par la contemplation de son reflet de pierre.

" Odessa, ca va ? Je n'ai pas peur, mais j'avoue que ce temple est carrément bizarre... "
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Odessa le lundi 02 janvier 2017, 22:30:57
Catacombes (https://www.youtube.com/watch?v=z5NrSy32geM&index=33&list=PL4B8A7A92F24AC1CF)

Elle pouffa de rire quand Grayle évoqua le fait que les statues pourraient s'animer et les attaquent avec leurs braquemarts.

Ils avancèrent plus avant dans le temple. Odessa écoutait à peine les commentaires de son compagnon, observant les fresques et les statues. Le lieu était ancien, c'était indubitable, mais elle sentait qu'on l'observait. Qui ? Quoi ? Elle ne le savait pas mais elle sentait une présence. Même si la salle était de dimension abbatiale, ses sabots résonnaient à peine, comme si les sons étaient assourdis.

Ils arrivèrent au fond de la construction : là s'élevait un autel surplombé par la même statue de femme à la poitrine voluptueuse, aperçue à l'entrée. Mais ce n'était pas celle-ci qui retenait le plus l'attention des deux visiteurs : de part et d'autre de l'autel se tenaient deux statues de pierre noire représentant un jeune homme et une centaure.

Curieuse, elle approcha la lampe de la seconde et poussa une exclamation de surprise : la statue lui ressemblait trait pour trait ! Certes elle était bien plus grande qu'elle mais c'était bel et bien elle-même qu'elle voyait : la même chevelure, la même poitrine, le même regard mutin... La touchant, elle s'aperçut qu'elle était lisse et chaude, comme si elle était vivante.

La présence de ces deux statues en ce lieu, au moment où ils étaient entrés dans le temple n'était pas le fruit du hasard : une force surnaturelle, voire divine, était à l’œuvre et se jouait d'eux.

Elle poussa un petit cri d'effroi quand Grayle posa sa main sur son épaule mais se ressaisit aussitôt.

- Odessa, ca va ? Je n'ai pas peur, mais j'avoue que ce temple est carrément bizarre...
- Ouais, ben je propose qu'on se casse d'ici et vite !

Elle avait à peine terminé sa phrase qu'une voix, surgie de nulle part, résonna à travers la salle :

- Soyez les bienvenus Odessa et Grayle le Pérégrin, je vous attendais !

La voix était féminine, grave, profonde, âpre, comme si elle ne sortait pas de la gorge mais directement des entrailles. Elle était chargée de passion, de sensualité et de bestialité et quand elle l'entendit, Odessa sentit monter en elle une petite flambée de désir... Mais la voix continuait :

- Cela fait bien longtemps qu'un couple, un mâle et une femelle, n'avait franchi le seuil de ma demeure ! J'en suis heureuse, profondément heureuse ! L'Ordalie Sexuelle va pouvoir commencer...
- Hein ?! s'exclama Odessa, revenue de sa surprise. C'est quoi ce bordel ?!
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Grayle le pérégrin le jeudi 19 janvier 2017, 11:19:20
Grayle fit un bond de chat lorsque la voix retentit à travers le temple, se retournant avec les yeux exorbités. Il était physiquement impossible que quelqu'un puisse avoir été présent dans la salle avant eux. Il avait regardé partout, y compris sous les boites de carton. Son regard perçant ne voyait rien, ni personne, si ce n'est Odessa et lui même. Impossible de déterminer d'où venait la voix. Elle résonnait comme si tout le temple parlait, ou était juste à côté.

* Sa demeure ? *

Avaient-ils reveillés une déesse mineure ? Si c'était le cas, sortir d'ici allait être très difficile... une grande vague de chaleur envahit le corps de Grayle lorsque la voix suave continuait de s'exprimer, murmurant dans le creux de son oreille. De douces promesses de sexe et de caresses dont l'homme avait terriblement besoin et envie.

" Je n'en ai aucune idée... " répondit Grayle à Odessa d'une voix rauque. Il avait un mal fou à lutter contre l'envie qui prenait de plus en plus possession de son corps et de son âme. Son torse était devenu brillant de sueur, ses pupilles s'étaient rétractées, et son membre commençait déjà à gonfler.

Puis, elle apparu.

Derrière lui.

Sortie de nulle part, une femme enlaca Grayle tendrement, une poitrine qu'il devinait large s'écrasant doucement contre ses omoplates. Une main caressant son torse avec tendresse, tandis qu'une autre, bien plus fougueuse, s'empara de son membre à travers le pantalon. Il ne la voyait pas, mais pouvait deviner qu'elle était nue.

" Oh, mon pauvre Grayle... tant de privations... pour un corps si endurant... "

" Ha... haaaaa... "

Le jeune homme était, en quelques instants, presque entièrement tombé sous la coupe de la déesse, dont le visage et les cheveux changeaient en permanence. Jeune, plus âgée, blonde, rousse, brune, mutine, humaine, elfe, elle passait d'une espèce à l'autre, identité perpétuellement changeante, mais toujours belle à se damner. La température du temple avait elle aussi changée. Il faisait à la fois froid et chaud. La fraicheur de l'hiver qui vous donne envie de vous réchauffer contre quelqu'un, et la chaleur de l'été qui vous excite et vous fait regarder le sexe opposé (ou similaire) d'un oeil plus intéressé. La main de la déesse s'engouffra sous le pantalon de Grayle, se saisissant de son sexe à pleine main, le branlant une fois, puis une autre, extirpant la verge bien plus large qu'elle ne l'était normalement, lançant à Odessa un regard que n'importe qui aurait qualifié d'allumeuse.

" Et regarde devant toi... une femelle toute prête à t’accueillir... une comme tu n'en a jamais eu... " elle rangea ensuite le sexe dans le pantalon, et regarda la centaure.

Avant même qu'Odessa n'ait le temps de protester, la déesse était sur elle, à califourchon sur son dos, enlaçant Odessa et la caressant comme elle l'avait fait avec Grayle. Ce dernier récupérait à peine du calin divin, le corps en nage, clignant des yeux comme après un marathon, avant de regarder la déesse elle-même. Cette dernière caressait la poitrine d'Odessa, et lui mordilla l'oreille, diffusant sans cesse cette aura d'envie, qui démultipliait des désirs, transformant une allumette en brasier.

" Si forte, si vaillante... après de telles péripéties, toi aussi, tu mérite un mâle digne de ce nom... " dit-elle d'un air langoureux... avant de disparaître dans un nuage de fumée rose, laissant les deux aventuriers en nage.

" Bien... maintenant que vous êtes motivés... nous allons pouvoir nous amuser. "

Le temps et l'espace changèrent. Grayle s'effondra au sol tant il était impossible de maintenir l'équilibre, sa vision explosant en des dizaines de couleurs inconnues et de formes étranges, alors que le monde basculait. Puis, tout revint à la normale... excepté que le sol, les statues, et tout l'intérieur du temps étaient redevenus comme neuf, comme s'ils avaient faits un bon dans le passé. Chancelant, Grayle regarda Odessa se relever. La centaure n'avait pas besoin de son aide.

" Bon... et main... "

" Maintenant, si vous voulez sortir, il faudra être à la hauteur " retentit une délicieuse voix féminine. Grayle se tourna vers la direction d'où venait la voix. Deux femmes avancaient vers eux. De belles femmes, nues, mais avec des sabots à la place des pieds, et une paire d'ailes noires dans leur dos.

Des succubes. Armées de fouets et d'épées courbes, passant indifféremment d'une apparence féminine à une plus masculine, répétant parfois le processus en sens inverse.

" Alors, c'est eux qui sont censés passer les épreuves ? " demanda d'un air amusé et méprisant l'autre incube/succube, qui regarda Odessa en se léchant les babines. " Et bien... montrez nous ce que vous valez... "

Grayle, ne sachant pas quel genre de "combat" ils devraient livrer, tira ses deux dagues de son sac. Leurs lames étaient noires comme la nuit, semblant presque aspirer la lumière, et il se mit en garde.. même s'il était difficile de sembler menacant lorsque vous étiez nu et avec une fabuleuse érection refusant de partir...
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Odessa le mardi 07 mars 2017, 11:13:07
C'est alors que comme par magie, une femme surgit de nulle part, derrière Grayle. Entièrement nue, elle avait des formes voluptueuses et elle exsudait le sexe par tous les pores de la peau. Elle écrasa son imposante poitrine contre le dos de l'homme et lui murmura des paroles langoureuses, chargées de passion à l'oreille avant de plonger une main fine dans son pantalon pour en extirper son pénis en érection.

Odessa écarquilla les yeux non pas à cause du membre mis à découvert mais parce que l'apparence de la femme changeait sans cesse : elle allait de la beauté diaphane aux cheveux argentés à la brune capiteuse en passant par la rousse sensuelle, la vénus d'ébène ou encore l'elfe gracile...

Puis elle disparut et l'instant d'après la Centaure sentit quelqu'un sur son corps chevalin. Tournant le buste, elle vit la même créature assise à califourchon sur son dos, lui souriant. Ses mains se saisirent de ses seins et Odessa sentit leur pointe se raidir davantage, au point d'en avoir mal. Elle lui murmura également des paroles sucrées, assorties de petits coups de langue sur le lobe de son oreille.

Puis elle disparut de nouveau mais pour de bon cette fois.

Odessa sentit le sol, le plafond et les colonnes vaciller puis au bout d'un moment tout redevint normal. Excepté que le temple semblait différent : les lézardes du mur avaient disparu, les statues étaient d'un blanc immaculé comme si elles avaient été finies d'être sculptées la veille et le dallage était propre et uni.

Grayle se releva - la "secousse" l'avait projeté au sol alors que la Centaure avait pu conserver son équilibre grâce à ses quatre sabots fermement plantés - et commença à dire :

- Bon... et main...
- Maintenant, si vous voulez sortir, il faudra être à la hauteur ! acheva une voix féminine.

La seconde d'après deux silhouettes humanoïdes apparurent : deux femmes entièrement nues et à la beauté sombre et capiteuse avec des sabots de chèvre ou de bouc à la place des pieds et pourvues d'une grande paire d'ailes de chauve-souris. Odessa sut tout de suite à qui ils avaient affaire : des Succubes !

Les deux créatures s'approchèrent d'eux, changeant d'apparence, passant du masculin au féminin en un battement de cil.

- Alors, c'est eux qui sont censés passer les épreuves ? demanda l'un des Démons. Et bien... montrez nous ce que vous valez...

La Centaure remarqua leurs fouets et leurs épées courbes. Grayle aussi : il dégaina deux longs poignards à la lame noire, qui semblaient générer leurs propres ténèbres, et se mit en garde. Dans un premier temps, Odessa empoigna sa lourde double-masse, s'apprêtant à livrer un rude combat puis elle baissa son arme.

- Attends... dit-elle à son compagnon, posant une main sur son épaule,je sais ce qu'elles veulent et toi aussi tu le sais...

Elle enlaça son torse, caressant de ses doigts sa peau puis elle le força à se retourner, se coucha de manière à ce que sa tête soit à la hauteur de son entrejambe puis enfourna avidement son pénis durci par le désir, le suçant, le léchant amoureusement...
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Grayle le pérégrin le lundi 18 septembre 2017, 13:43:08
Les évènements s'enchainaient décidément très vite, trop vite même, pour que Grayle soit en mesure de trouver un comportement adapté. D'abord, la femme, puis l'excitation, puis la menace... et maintenant, Odessa allongée devant lui, à hauteur de sexe.

La centaure, toujours dynamique et dégourdie, avait été bien plus maline que l'humain, comprenant bien vite ce qui était attendu d'eux. Un affrontement non pas militaire, mais sexuel. Une offrande de stupre pour cette déesse, où cet agent du malin, dont les fidèles n'étaient plus. Et, sans même que le pérégrin ne puisse réagir, ou trop vite pour qu'il le fasse, son membre, qui n'avait jamais été aussi chaud, dur et large, se retrouva encore une fois entre les fines lèvres d'Odessa. Elle le fixait avec un regard tendre et de catin, alors qu'elle dévorait littéralement son sexe, comme tout à l'heure, au point d'eau.

Rien que la regarder faire était incroyable. Ajouté aux sensations de sa langue sur son gland pulsant, sur sa peau tendue et rouge, ses lèvres suçant le pré-foutre, ses boucles blondes contre son vente, et la chaleur de son palais, qui écrasait et caressait le vit disproportionné lorsqu'elle l'avalait encore plus, Grayle devenait complètement fou d'envie. Des vagues de plaisir, partant de son sexe hypersensible, s'écrasaient en vagues dans le reste de son corps, de la plante des pieds jusqu'à la racine des cheveux. Au début passif, l'humain, qui avait laissé tomber ses dagues sur le sol, devint vite plus impliqué. Ses mains se saisirent de la douce chevelure de la centaure et, commençant par de lents coups de bassins, Grayle transforma la fellation en irrumation, donnant un avant goût à la centaure de ce qu'il réservait à son derrière.

" Hmmm..... hrrrrr.... " faisait-il, inspirant et expirant fortement, couvrant presque le bruit spongieux des allez-retours de son sexe.

Rapidement, ses coups de bassins devinrent rapides et frénétiques, son membre s’enfonçant loin dans sa gorge, mais sans que son ventre ne cogne le visage rouge de la pauvre centaure, décoiffée par les doigts de Grayle qui caressaient ses boucles. Autour d'eux, le duo de démon folâtrait, frôlant les amoureux de leurs armes, chuchotant des encouragements et des commentaires, apparemment séduits par l'engouement d'Odessa. Les minutes s'écoulèrent rapidement, jusqu'à ce que Grayle, une nouvelle fois, cède. Il se contracta et, pour la seconde fois, se vida dans la bouche de la centaure. Un flot de semence chaude et.. sucrée s'écrasa contre son palais, puis, un second et un autre. Il vit la centaure manquer de s'étouffer. Une autre vague de plaisir transperça l'homme, qui manqua de s'évanouir.

Lorsqu'il rouvrit les yeux sur sa partenaire, du sperme coulait non seulement de sa bouche, s'écrasant sur sa poitrine et sa gorge tel une cascade, mais aussi de ses narines. Il reprit son souffle avec peine, la bite tremblante et douloureuse, en nage et hagard, regardant Odessa avec l'air le plus obsédé qu'elle n'ait pas croiser. La démone se colla contre son dos.

" Et bien petit homme... es tu digne de ta compagne ? "

Il se mit à sourire d'un air carnassier.
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Odessa le lundi 18 septembre 2017, 21:39:46
Odessa ne s'était pas trompée : les démones ne voulaient pas éprouver l'homme et la centaure par un combat mais par une joute d'un tout autre genre. En même temps c'était logique : un temple dédié à une Déesse du Stupre et de la Luxure n'allait pas imposer des épreuves martiales. C'était bon pour les divinités guerrières ces trucs là !

La belle centaure s'activait sur le pénis de Grayle avec passion : sa bouche aspirait la hampe jusqu'à la racine, sa langue en léchait le pourtour ou alors elle titillait l'embout, ses dents en mordillait la chair, quant à ses mains, elles malaxaient, pétrissaient les testicules qui étaient pleines. De temps à autre, elle ralentissait le rythme afin de retarder le plus longtemps possible la jouissance finale et que son amant crache le maximum de sperme que ses bourses pouvaient fabriquer. Comme elle lui avait dit tout à l'heure, il foutrait et poutrait autant qu'un minotaure...

Pendant ce temps, les démones assistaient au spectacle, tournant autour des deux partenaires, les frôlant parfois.

Grayle n'y tint plus : il s'était mis à caresser doucement les cheveux d'Odessa mais maintenant il s'était saisi de sa tête tout en imprimant à son bassin des mouvements de plus en plus frénétiques. Le visage de la Centaure devint écarlate tandis que le membre viril pilonnait sa bouche. Avec une joie sauvage, Odessa s'abandonna à cette débauche, maculant le pénis du jeune homme de sa salive si bien que l'on pouvait entendre des bruits de succion résonner dans le temple.

Puis ce fut l'orgasme : un liquide épais et chaud jaillit de l'urètre de Grayle et alla inonder la bouche de la centaure qui se mit à boire avec une certaine avidité le liquide précieux. Il y en avait tellement qu'il en déborda, menaçant de l'étouffer, coulant sur son menton et ses seins lourds. Quand les salves furent terminées, elle se redressa et gratifia Grayle d'un sourire radieux. Ce dernier était en sueur et ses membres tremblaient un peu mais il avait le regard brillant.

L'une des démones s'approcha et lui demanda si Grayle était digne d'elle. Son amant lui sourit d'un air carnassier et elle comprit ce qu'elle attendait d'eux. Elle se retourna et offrit sa large croupe au jeune homme. C'est alors que la démone parla de nouveau :

- Tu les aimes énormes, hein Odessa ? Dures... Épaisses... Ton désir va être exaucé !

Elle prononça une formule magique et aussitôt le pénis et les testicules de Grayle se mirent à grandir démesurément. Les bourses se mirent à gonfler et le pénis s'allongea si bien qu'à la fin les premières étaient aussi grosses que des pamplemousses et le second faisait deux bons pieds de long et était aussi épais qu'un grand cierge d'église.

Odessa écarquilla les yeux devant cette bite de cheval dont avait été pourvu son amant et elle passa une langue gourmande sur ses lèvres tant en remuant sa croupe...

Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Grayle le pérégrin le jeudi 28 septembre 2017, 01:14:09
Le sourire de Grayle se transforma bien vite en expression paniquée lorsqu'il sentit une immense chaleur envahir tout son corps, puis le transformer. Sous ses yeux écarquillés, il sentit son bassin s'alourdir, se tordre, changer. Son sexe lui donna la sensation qu'il allait exploser, et se mit à gonfler encore, et encore et encore, alors que ses couilles devenaient lourdes et brûlantes, au point de lui faire presque mal. L'humain s'était retrouvé pourvu d'une verge colossale, indécente, presque monstrueuse, qui, malgré sa taille et son poids, était droite et dure comme une barre de fer.

Il en avait MAL. C'était atroce. Ce sexe lui faisait un mal de chien, qui transpercait sa colonne vertébrale, du bas de ses fesses jusqu'à son crâne. Poussant des cris de douleurs, il fixa la croupe de la centaure présentée devant lui, comme un égaré dans le désert tombant devant une inespérée oasis.

" Oh pu... "

Putain ? Pute ? Il ne termina pas sa phrase. Tenant son lourd pénis brûlant d'une main, il posa l'autre sur le cul d'Odessa et, sans la faire plus attendre, s'enfonca en elle. D'un coup de bassin, il la percuta,cognant le fond de la jeune centaure sur-le champs, sa large verge écartant l'intimité de la centaure dans un diamètre scandaleux.

" Oh bordel ! "

C'était... incroyable. Il avait adoré la sensation lorqu'il l'avait prise, dans le lac. Mais là... c'était incomparable. Il ressentait la m^mee chose sur une verge presque trois fois plus longue, et des dizaines de fois plus sensible. Et surtout... il n'avait pas mal ! Rien que le cri de plaisir de la centaure était un délice à entendre. Puis, la douleur revint...

" Non, non... "

Il se retira, avec peine, devant faire d'amples mouvements du bassin pour faire reculer et avancer son énorme queue, avant de replonger en elle. La douleur disparue, remplacée par un plaisir fou, au point que Grayle est en train de BAVER sur Odessa. La puissance centauresse, ravagée par une queue à faire pâlir bien des membres de sa race, se retrouve ainsi pilonnée par l'humain, qui la culbute comme si sa vie en dépendait.

Ses mains agrippées à sa douce robe poilue, les doigts enfoncés dans sa chair, il la prend avec une rage folle, incomparable avec le puissant désir qui le secouait, dans une frénésie de sexe. Ses bras, ses muscles, son corps, gonflent, de même que sa force. Rapidement, la pauvre centauresse de plusieurs centaines de kilos se retrouve écrasée contre le sol, ses seins opulents secoués contre le parquet tiède, seule sa croupe cambrée vers le ciel, dans un numéro de contorsionniste grotesque, alors que Grayle lui remue littéralement les entrailles en grognant comme une bête.

L'humain est en train de dominer la centaure, plaquée contre le sol, impuissante contre cette frénésie, cette verge épaisse et brûlante, qui lâche continuellement une légère quantité de semence. Le bruit du bassin et des bourses s'écrasant encore et encore et encore contre la croupe de la centaure devient de plus en plus rapproché et bruyant, alors que Grayle grogne et gronde comme une bête en réponse aux cris aigus d'Odessa. Il ne veut pas que la baiser. Il veut la féconder, la faire hurler de plaisir, jusqu'à l'évanouissement. Il n'a pas joui dans une femelle depuis des décennies. Et il compte bien se vider en elle encore et encore, l'esprit corrompu par les deux démones qui continuent de tourner autour d'eux en insultant les deux "tourtereaux", forcant parfois Odessa à lécher leurs superbes pieds.

Il ignore combien de temps s'écoule lorsqu'il se vide en elle. Une colossale quantitée de semence humaine, chevaline et démoniaque se répand dans l'intimité d'Odessa, débordant généreusement dans un "splouch" à faire pâlir une nymphomane. Mais ce n'est pas assez pour le stopper... et il reprend alors sa pénétration, les hurlements d'Odessa sonnant comme une douce et enveloppante mélopée à ses oreilles. Est-ce qu'elle joui ? Peut-être... mais si elle est encore en état de crier, sûrement pas assez...

Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Odessa le mercredi 17 janvier 2018, 08:49:47
Les jurons sortis des lèvres de Grayle, quand son pénis prit des proportions gigantesques, résonna dans le temple, trahissant ainsi sa stupéfaction mais également, étant donné certaines intonations, sa douleur. Odessa, quelque peu inquiète, tourna la tête et vit que l'homme semblait souffrir ; en un sens c'était logique : on ne pouvait pas subir une transformation aussi radicale sans que le corps en pâtisse.

Quand il la pénétra, elle poussa un cri de plaisir et elle sentit que la douleur de son partenaire avait été remplacée par une sensation de jouissance. Il agrippa avec force sa croupe luisante, effectuant de puissants mouvements de va-et-vient dans son intimité qui était vraiment comblée.

- Putain, ça c'est de la queue ! s'écria-t-elle d'une voix rauque. La force de Grayle semblait décuplée : il l'obligea à s'accroupir sur le sol si bien que son buste et ses bras touchaient le dallage froid du temple tandis que sa croupe restait bien en l'air, offerte aux coups de boutoir de son amant qui n'y allait pas de main morte !

Elle qui aimait les étreintes sauvages, où elle se faisait pilonner de manière démentielle, elle était servie ! Les grognements de plaisir bestiaux de Grayle répondaient aux râles de plaisir, tout aussi bestiaux, d'Odessa qui avait les yeux révulsés et qui bavait. Cette fois ils étaient tranquilles, il n'y avait pas de risque qu'une horde de dothrakis débarque à l'improviste pour les interrompre dans leur coït.

Un ultime coup de rein et il jouit en elle, déversant un véritable flot de sperme dans son intimité. Ils poussèrent tous deux de véritables hurlements sauvages qui résonnèrent dans tout le temple tandis que la semence continuait à gicler. Il y en avait tellement qu'elle déborda et coula d'abondance sur le sol.

Durant de longues minutes, ils restèrent dans cette position, oubliant ce qui les environnait. Puis ils semblèrent émerger de leur extase. Grayle se retira d'elle et Odessa se releva. La queue du premier était toujours dressée, toute luisante de foutre tandis que l'orifice de la seconde en était toujours rempli, s'échappant en un mince filet de l'ouverture.

- Putain, quel pied ! s'exclama-t-elle, haletante, sa poitrine se soulevant au rythme de sa respiration.

Les deux succubes avaient disparu mais la centaure sentit qu'elles étaient toujours là, cachées dans le temple, comme si elles en faisaient partie. La voix de l'une d'entre elles lui donna confirmation :

- Ce corps chevalin est robuste mais guère pratique pour l'amour : toujours la même position...

Odessa sentit alors sa partie basse fondre littéralement, devenant en quelques instants une sorte de masse informe, une pâte compacte qui prit rapidement forme si bien qu'à la fin la centaure se retrouva dotée d'une belle paire de jambes, aux cuisses robustes, aux chevilles fines, aux fesses pleines et rebondies et surtout des deux orifices adéquats ; une belle toison pubienne d'un beau blond complétait le tout.

Elle avait été tellement surprise par sa transformation qu'elle n'avait pu articuler un seul son. Et maintenant elle restait plantée sur ses deux pieds, complètement ahurie par ce qui venait de lui arriver. Elle fit un pas et... trébucha !

- Hum, cela demandera un petit temps d'adaptation...
- Sœur, sa vulve n'est plus adaptée au membre de son amant.
- Tu as raison, faisons lui reprendre une taille plus adéquate !

Et en quelques secondes le membre, ainsi que les testicules, de Grayle reprirent des proportions normales.

- Voila, maintenant ils vont pouvoir s'amuser pleinement !
- Par contre, le sol froid du temple, c'est pas ce qu'il y a de mieux...

Dans un "pouf !" sonore apparut un confortable lit à baldaquin dans lequel on aurait pu mettre cinq personnes sans qu'elles se gênent. Les draps étaient propres et sentaient la violette.
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Grayle le pérégrin le lundi 29 janvier 2018, 23:18:53
Grayle s'était effondré doucement sur la croupe de la centaure, épuisé par son orgasme et ses coups de bassins répétés. Il arborait un sourire un peu bête, caressant sans faire attention la robe d'Odessa. Elle était chaude, douce, et puait la sueur et le sexe. Il adorait ca. Une femme "vraie" et brute, pas une petite fleur parfumée et pleine de manière. Il se retira d'elle, chancelant, et tomba par terre, sur les fesses. Il fixait son propre sexe, tellement gros qu'il en était intimidant, avant de regarder Odessa, complètement écrasée sur le sol, le cul bombé et débordant de semence. Elle s'exclama d'une voix rauque, et il lui répondit d'un air joyeux. L'humain, en éjaculant, semblait avoir retrouvé un peu de sa conscience.

" Oh putain, tu l'a dit..."

Il respirait avec difficulté, en sueur, et resta silencieux alors que les démones, invisibles, s'exprimaient toujours de leur voix langoureuse. Elles commentaient le corps d'Odessa qui, s'il était très attirant, aux yeux d'un Grayle qui avait subi 20 ans de frustration, n'était en effet pas pratique pour un jeune homme de son gabarit. Il resta absolument halluciné en voyant Odessa se transformer en une humaine, ses pattes et sa robe devenant deux longues jambes musclées. Elle s'effondra de manière un peu ridicule vers le sol, et Grayle, dont le sexe était revenu à une taille normale, avanca vers elles, à quatre pattes.

" Odessa ! "

Il la prit par les épaules, l'aidant à se relever. Il la dévora du regard. Oh bon dieu... centaure, elle était belle. Mais humaine, elle était... il ne savait que dire. Elle était parfaite. Un grand lit à baldaquin apparut, juste devant eux. Ils regardèrent le lit, puis se regardèrent. Il l'embrassa, arrachant un gémissement à la jeune femme. L'envie remonta encore en eux, manipulés et complètement dominés par les invisibles succubes, leurs pulsions toujours plus fortes.

Les jambes d'Odessa étaient molles. Pas de quoi arrêter Grayle, qui la souleva comme une princesse. Elle poussa un petit cri étonné. Sous sa forme, elle ne devait pas être habituée à être aussi... mince, fragile, légère, manipulable. Il la jeta presque sur le lit, dont le matelas épais s'enfonca légèrement. Il enleva son haut. Il était cette fois entièrement nu, ses puissantes jambes écartées, le sexe dur, brillant et rouge.

" Borde, qu'est ce que t'es bonne... "

Il monta sur le lit, caressant des jambes, la regardant avec passion, amour et perversité. Il lécha ses cuisses, embrassa sa toison. Son intimitée, bien que transformée, était toujours dégoulinante de semence. Il caressa son ventre. Sous forme humaine, Odessa était légèrement plus petite que lui, plus faible aussi. Sa poitrine et ses hanches étaient toutefois toujours aussi opulentes. Il se pencha sur elle et l'embrassa, malaxant son énorme poitrine. Il se frottait contre elle, son vit contre le ventre.

" Ca fait quoi d'être en face ? C'est bien, hein... ?"

Il lécha son visage, sa joue, ses oreilles. Il l'écrasait contre le matelas, et s'écarta un instant. Il la tira vers le centre du lit, posant un coussin sous la tête d'Odessa, dont la magnifique chevelure étalée lui donnait une auréole. Elle ressemblée à un ange, un ange de la luxure, arrivée ici uniquement pour qu'il lui fasse l'amour.

Et la féconde...

Une petite voix, féminine, imperceptible, chuchotait à l'oreille du mal, l'encourageant à féconder la femelle dans ce temple sacré. Pour la déesse... Il respira avec force, posant son sexe contre le ventre de l'ancienne centaure. Il dépassait allègrement le nombril. Maintenant, elle ne pourrait plus se plaindre de sa taille... Ni de sa force. Nu, et plus grand qu'elle, le pérégrin semblait plus musclé et épais qu'auparavant, trempé et brillant de sueur. S'il était dans son état normal, il la caresserait, se montrerait tendre... mais là... il lui tira les seins, jouant avec les épais mamelons. Non. Là, il avait envie d'être sauvage, de lui offrir encore plus qu'avant.

Prenant son sexe en main, il la pénétra , s'enfoncant dans toute sa longueur, cognant au fond dans un râle de plaisir, avant de se pencher sur elle et de l'embrasser, pétrissant son corps. Il lui fit un clin d'oeil.

" Accroche toi. "

Et la baise reprit.
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Odessa le dimanche 11 février 2018, 19:33:05
Grayle se précipita vers Odessa quand cette dernière s'écroula au sol ; passer de quatre pattes à deux jambes était déstabilisant et demandait un certain temps d'adaptation, comme l'avait si bien dit l'une des succubes. Le vagabond l'aida à se relever et la contempla un petit moment les yeux brillants puis il l'embrassa avant de l'emmener vers l'immense lit à baldaquin qui semblait n'attendre qu'eux.

- Pour des créatures infernales elles sont plutôt attentionnées ! dit Odessa d'une voix amusée, après que Grayle l'eut déposé sur le matelas qui était confortable. Il enleva son haut et se campa devant elle, le sexe toujours en érection.

- Bordel, qu'est ce que t'es bonne... murmura-t-il avant de grimper à son tour sur le lit et de caresser les jambes de sa compagne. Elles étaient longues, fermes, musclées mais sans ostentation et avaient la peau douce, bref un véritable enchantement pour un amateur de belles cuisses féminines. Il se mit à les lécher, remontant petit à petit vers son entrecuisse dans laquelle il passa une langue avide ; chaque coup de langue, chaque caresse arracha un gémissement de plaisir à Odessa et elle sentit son corps devenir chaud comme la braise tandis que son intimité s'humidifiait davantage, prête à recevoir la virilité de son partenaire.
Il l'embrassa de nouveau, pétrissant ses seins lourds. Elle sentit sa verge chaude contre son ventre et elle crut qu'elle allait le rôtir tant elle était ardente.

- Ça fait quoi d'être en face ? C'est bien, hein... ?
- Ouais !... fut sa seule réponse. A vrai dire, elle était encore un peu sous le choc d'être devenue sans crier gare une bipède et son cerveau ne parvenait pas encore à réaliser l'évènement, raison pour laquelle elle se laissa faire quand Grayle la trimballa vers le centre du lit puis poser un coussin sous sa tête avant de la contempler avec le même regard enfiévré.

Ce ne fut que quand elle sentit sa verge fouailler en elle qu'elle sembla sortir de sa semi-torpeur. Ses mains s'agrippèrent sur le corps de l'homme et elle souleva d'elle-même ses belles jambes afin de mieux recevoir la virilité de son partenaire ; ce dernier semblait complètement possédé : il la pilonnait sans vergogne,  avec un étrange mélange de rudesse, de douceur et de sauvagerie, tout en pétrissant, suçant, mordillant ses tétons qui avaient doublé de volume sous l'effet de l'excitation.

Grayle prenait Odessa comme le dernier des goujats et elle adorait ça. Chaque coup de rein arrachait à la belle des gémissements de plaisir qui se répercutèrent en écho dans le temple...
Titre: Re : Pérégrinations cavalières (Odessa+Grayle)
Posté par: Grayle le pérégrin le mercredi 21 février 2018, 00:06:00
Si coucher avec la centaure était un plaisir, Odessa sous forme humaine était juste divine. Plus qu'une simple pénétration, il était sur elle, contre elle, peau contre peau, pouvant se mêler à elle dans un entrelacs de chair, de bras et de membres, se frottant contre la femme avec délice.  Sentir des jambes l'enserrer le ramenait des décennies en arrière, et il en pleurait presque. A vrai dire, il en pleurait, de joie, reniflant quelques peu entre deux râles virils, son souffle chaud s'écrasant contre l'oreille et les cheveux de la blonde. Elle puait. La sueur, la fatigue, le sexe. Surtout le sexe. Il mordilla son épaule, et elle griffa son dos, l'excitant encore plus.

A chaque coup de rein, ils s’enfonçaient dans le matelas, doux, confortable et odorant, presque rassurant. Il sentait, à chaque fois, son sexe s'enfoncer, écarter les parois d'Odessa, percutant son col de l'utérus, ravageant ses entrailles en se frayant un chemin, encore et encore. Chaque gémissement, cris et griffure l'excitait, et ne faisait que renforcer ses gestes brutaux.

Invisibles, mais bien présents, tels des courants d'air, les démones observaients les excitants débats de Grayle et d'Odessa, qui, infatiguables, continuèrent pendant de longues minutes.

- Quelle chance de tomber sur eux... une centaure lubrique, et un humain en manque...
- Il est très vigoureux... nota l'une d'entre-elle. J'aurais pensé qu'il perde conscience après ton petit... cadeau.
- Oui... il est parfait. Si facile à corrompre. Mais je sent la femme résister encore un tout petit peu...

Un cri, suivi d'un second, étranglé. La centaure devenue humaine s'était tendue, les yeux révulsés, et sa mouille se mit à déborder de partout, éclaboussant Grayle et souillant les draps. Leur cri joint prit fin brutalement, alors qu'il retombait sur elle, plus calme, mais bougeant toujours entre ses jambes. Ils s'embrassèrent.

- Toujours d'attaque...
- Admirable...

De leur côté, les deux amants nageaient doucement au paradis. Grayle caressait Odessa, qui convulsait un peu, comme pour la ramener sur terre. Il lécha ses lèvres, essuyant un peu de bave, frictionnait régulièrement ses jambes afin qu'elle maitrise leur usage le plus vite possible. Sa verge nageait dans un océan de fluides chauds, qui coulaient avec douceur.

- Oh Odessa... tu es la meilleure chose que me soit arrivée depuis longtemps... dit-il avec émotion. Ils poussèrent un doux rire. Il revint en elle, sentant l'intimité se serrer, un peu trop. Leurs corps étaient tellement humides qu'ils glissaient l'un contre l'autre comme s'ils avaient été enduits d'huile, ses pectoraux écrasant sa lourde poitrine. Il la recoiffa, enlevant ses cheveux qui s'étalaient partout, afin de d'exposer son beau visage et ses oreilles pointues. Même ainsi, elle était belle, presque gracieuse. Il gouta encore à ses lèvres, devenu habitué à ces dernières, l'embrassant presque par habitude, ondulant encore en elle, doucement, puis de plus en plus vite alors qu'elle retrouvait sa forme.

Les gémissements reprirent.

- Ah... t'es insatiable... on est vraiment faits l'un pour l'autre dit-il avec un sourire carnassier, reprenant une pénétration vive et puissante, les mains sur sa poitrine qu'il malaxait avec bonheur. Sa respiration devint elle aussi plus rauque, alors que les silhouettes floues des deux démones tournaient autour d'eux, fugaces et légères.

- Ah... ca... hum...

Elle pouvait le sentir, grossir, se réchauffer, s'agiter en elle, mais, sans prévenir, il se retira, écartant les jambes d'Odessa par sa seule force physique, avant de présenter son sexe face à elle, tellement rougi par l'envie qu'il était presque violet. A genou, il se mit à se branler devant elle, poussant des râles peu élégants et animaux. Son autre main caressa l'intimitée béante d'Odessa, la caressant elle aussi avec expertise, ses doigts s'insérant en elle.

Le manège ne dura que quelques instants avant qu'il ne craque, et n'éjecte -encore une fois- plusieurs longs jets de sperme chaud, qui s'écrasèrent sur le corps d'Odessa, son bassin, son ventre, sa poitrine, son visage et ses cheveux, comme s'il la marquait afin d'en revendiquer la possession. Il poussa un long soupir, reprenant son souffle devant la femme, souillée de semence masculine...