Le Grand Jeu

Bac à sable => One Shot => Discussion démarrée par: Alexandre Dowell le dimanche 31 janvier 2016, 17:48:08

Titre: Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Alexandre Dowell le dimanche 31 janvier 2016, 17:48:08
« Elizabeth Foster...
 -  Elle a fait partie de la class action contre JR Reynolds l’an dernier... Celle qui a condamné le tabagiste à verser la coquette somme de 50 milliards de dollars aux consommateurs. »

Alexandre Dowell hocha légèrement la tête devant l’explication de Tatsuo Katadi, l’un des associés du cabinet. Katadi était un étudiant très brillant, issu de l’université de Tokyo, qui avait effectué un stage auprès du cabinet installé à Tokyo, et qui avait rejoint le cabinet principal, celui situé à Seikusu, dans l’un des gratte-ciels les plus riches de la ville. Un gratte-ciel d’affaires abritant, à chaque étage, de prestigieuses sociétés, y compris le cabinet Dowell. Il y avait, en fait, tout un pôle juridique ici qui appartenait à Dowell, puisque, outre le cabinet d’avocat, il y avait aussi une étude notariale, et une étude d’Huissiers de Justice De même, les autres sociétés implantées ici étaient, peu ou prou, liées au cabinet. Le cabinet s’étalait sur plusieurs étages, avec de multiples départements, et un ascenseur privé partant depuis le rez-de-chaussée pour aller spécifiquement ici. C’était un endroit particulièrement luxueux, avec du marbre, des fauteuils rembourrés, de grandes baies vitrées, et beaucoup d’espace. Il y avait même un grand aquarium au centre, et le cabinet employait plus d’une cinquantaine de salariés non juridiques, à savoir les secrétaires, les assistants, les gardes du corps, les femmes de ménage, les comptables... De fait, le bâtiment abritait aussi un cabinet d’experts-comptables reliés au cabinet Dowell.

Et, en ce moment, dans son bureau, Alexandre examinait, sous l’air discret d’une musique classique, Vestiu la Giubba de Pavarotti, le CV qu’il venait de recevoir, pour un entretien qui avait lieu d’ici quelques minutes, avec une jeune avocate, qui avait postulé auprès du cabinet : Elizabeth Foster. Une jeune Américaine, qui avait à peine vingt ans, et qui avait, en réalité, été contactée par les chasseurs de tête du cabinet, suite à son succès dans une class action tournée contre l’industrie du tabac aux États-Unis, et qui avait valu à la jeune Foster plusieurs articles de presse, et même un bref reportage médiatique.

La class action, aussi appelée action collective, ou action de groupe, était un système particulier de poursuites en droit de la consommation, quelque chose de très propre au droit américain. C’était un système conçu pour lutter contre le problème inhérent au droit de la consommation, et l’exemple typique qu’on pouvait donner était une déprogrammation d’un programme télé’ sur une chaîne privée, alors que vous aviez spécifiquement payé pour un abonnement sur cette chaîne. Vous pouviez appeler pour exprimer votre mécontentement, mais, de là à aller en justice... Les frais de procédure étaient généralement plus élevés que le fond du litige, ce qui conférait aux professionnels une certaine forme d’impunité. La class action répondait à ce de déséquilibre, en permettant d’organiser un recours collectif, c’est-à-dire regrouper tous les consommateurs lésés par les mêmes fautes contractuelles du professionnel, pour une action commune. Aux États-Unis, ces class actionétaient légion, et l’une des plus anecdotiques et des plus caractéristiques était celle tournée contre Nutella. À l’origine ? Une mère américaine qui avait découvert que, contrairement à ce que Ferrero indiquait, la pâte du Nutella était grasse.  Pour cette publicité mensongère, Ferrero avait écopé de la coquette somme de 3 millions de dollars à régler.

Le droit n’était-il pas une chose fascinante ?

Et, là, la jeune rouquine au sourire éblouissant avait participé à une class action contre JR Reynolds, tabagiste exploitant notamment la marque de cigarettes Camel. Une action tournée contre certaines prescriptions mensongères figurant sur le dos des paquets de cigarette, et contre les risques cancérogènes de la cigarette. En tout cas, le géant avait été condamné à 30 millions de dollars de dommages-intérêts, et c’était suite à ça que el cabinet l’avait contacté, en lui proposant un poste à Seikusu, tous frais payés, avec un appartement de fonction.

Car, outre abriter des bureaux, le gratte-ciel abritait aussi de multiples penthouses, qui étaient donnés pour les associés du cabinet. Les frais de vol avaient été payés d’avance, et, évidemment, la jeune Foster avait bondi là-dessus.

« Je vais la recevoir seul... »

Katadi hocha lentement la tête, ne posant guère de questions, faisant preuve, comme Dowell l'aimait bien, d'une servilité exemplaire vis-à-vis de lui.

Le lieu de la rencontre serait une pièce à la hauteur du cabinet, un salon (http://img110.xooimage.com/files/a/e/f/l_hermitage-4e46807.jpg) si grand qu’il faisait la taille d’un studio, avec des baies vitrées donnant sur la ville, plusieurs fauteuils rembourrés autour d’une table basse, et même un bar, sur la droite. Dowell prépara une bouteille de scotch, puis attendit que l’une des secrétaires amène la jeune femme, assis sur l’un des fauteuils.

Elizabeth, elle, serait guidée par l’une des secrétaires, des femmes terriblement belles, avec des costumes pour femmes aux jupes un peu courtes, et qui portaient toutes des jarretelles. Néanmoins, l’ensemble n’était pas vulgaire, mais indéniablement élégant.

« Votre rendez est arrivé, Monsieur Dowell
 -  Faites entrer, Asuka ! »

La jeune femme hocha la tête, puis s’écarta, en ouvrant la porte pour Elizabeth.

Dowell se releva alors, en lui souriant, et serra la main de la femme, de manière tout à fait professionnel :

« Je vous souhaite la bienvenue au Japon et dans mon cabinet, Madame Foster. Avez-vous eu le temps de voir votre appartement de fonction ? Je vous en prie, je vous prie, installez-vous... »

Galamment, Dowell lui ôta sa veste, afin qu’elle soit plus à l’aise, et la posa sur un porte-manteau situé à l’entrée du salon...
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le dimanche 31 janvier 2016, 20:42:29
Elizabeth avait vu les choses s'accélérer en très peu de temps pour sa carrière, depuis le succès qui avait été le sien contre un acteur majeur de l'industrie du tabac, et qui avait également fait la une des journaux pendant un bref temps, mais qui avait été suffisant pour visiblement lui valoir une certaine renommée. Tout était allé si vite, entre le pourcentage qu'elle avait reçu sur les indemnités perçues par les familles qu'elle avait défendu, et cet appel pour lui faire une offre alléchante au Japon qu'elle avait accepté d'emblée, la jeune femme, qui avait pourtant à peine une vingtaine d'année, s'était trouvée prise dans un véritable maelstrom, dont elle commençait seulement à émerger. Là voilà désormais à habiter au Japon, elle avait fait ses au-revoir à ses parents, à qui elle avait laissé néanmoins une partie des revenus qu'elle avait gagné au procès, afin de s'assurer qu'ils ne soient plus dans le besoin. Le vol, tout comme le transport de ses affaires vers son nouvel appartement, avait été intégralement pris en charge par le cabinet, et même si elle n'avait encore guère eu le temps de visiter son nouveau chez-elle, le reste du building donnait le ton.

Vêtue d'un simple mais élégant tailleur (http://image.noelshack.com/fichiers/2016/04/1454267940-tailleur.jpg), Elizabeth se trouvait dans l'ascenceur qui était en train de la mener vers les étages supérieurs du building, elle avait un peu le trac du fait de rencontrer son employeur, mais ça se limitait à une légère appréhension qui se mêlait au fait qu'elle aie changé de vie du jour au lendemain. De ce qu'elle avait pu voir et lire sur Alexandre Dowell, cet homme était un véritable magnat du droit, un domaine dans lequel il avait réussi à se construire un petit empire assez impressionnant...et qui était, dans son genre, très canon. C'était même peut-être ça qui lui faisait plus peur que tout le reste. Elizabeth avait fait preuve de ses talents de juriste au cours de ce procès, et c'était même le cabinet qui était venu à elle pour la recruter, et non l'inverse, elle n'avait donc aucunement à se sentir en position de faiblesse. Mais cet homme, rien qu'à en avoir vu des photos, rares, sur internet, ne 'lavait pas laissée indifférente. Hors, il y avait pourtant un adage vieux comme le monde qui disait que mêler boulot et sexe n'était jamais une bonne idée.

*Bah, tu t'en fait pour rien ma grande...*

Elle soupira donc un grand coup, seule dans l'ascenceur, juste avant que les portes ne s'ouvrent, et qu'elle arrive dans une pièce richement décorée, avec un bureau, et une secrétaire qui l'acceuillit chaleureusement. Elizabeth n'avait pas pu s'empêcher de le remarquer, mais dans ce lieu, la proportion de femme était plus élevée que celle d'hommes, ce qui la surprenait un peu, de même que les codes vestimentaires semblant encourager les jupes courtes.
Étais-ce du à une lubie d'un patron ayant un peu trop de pouvoir sur ses employées, ou simplement un effet culturel du coin ? Seikusu était une très grande ville, et on la disait comme l'une des plus torrides du globe, aussi la jeune femme se demandait dans quoi elle mettait les pieds. Mais entre un appartement de fonction, la possibilité de travailler au Japon, et le salaire fixe conséquent qu'on lui proposait, Elizabeth n'avait pas réfléchi deux fois malgré ses quelques inquiétudes...qui étaient peut-être même juste le fruit de son imagination. La secrétaire lui adressa un beau sourire avant de la conduire vers un très grand salon, dont elle ouvrit la porte avant pour annoncer son arrivée. Le son de la voix d'un chanteur d'opéra arriva à ses oreilles, tandis qu'elle franchit alors le pas de la porte, et qu'elle vit, se levant, son patron, Alexandre Dowel.

*Holy Shit...*

Si elle parvint à masquer son trouble et à garder sa contenance, ce ne fût que de peu, car cet homme était tout à fait son genre. Il avait du style, des cheveux longs (ce qu'elle trouvait craquant chez des hommes), et visiblement semblait bien taillé physiquement, sans compter la certaine aura d'autorité et ce charisme qui se dégageait de lui. Elle lui serra la main, et le laissa lui ôter sa veste.

Monsieur Dowell, c'est un honneur de vous rencontrer en personne.

Elizabeth prit place sur l'un des petits fauteuils entourant la table basse en verre, croisant bien entendu les jambes, et regarda autour d'elle, tout en écoutant les dernières notes de l'air qui résonnait dans la pièce.

Vous êtes amateur d'opéras italien ? Cet air est tiré de Pagliacci si ma mémoire ne me fait pas défaut. Du très grand art, bien meilleur que la qualité douteuse que l'on peut écouter sur la plupart des radios.
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Alexandre Dowell le dimanche 31 janvier 2016, 21:25:34
Même si Alexandre venait d’Ashnard, il connaissait, grâce à Tekhos, la technologie, ses bienfaits, mais aussi et surtout ses méfaits. L’homme s’en méfiait donc, et, sur Terre, il avait confié le soin de son image personnel à une société d’informatique, s’assurant ainsi qu’il y ait très peu d’informations de lui filtrant sur Internet. Si on se renseignait, on apprendrait donc qu’il était né en Europe (un mensonge), et qu’il avait obtenu ses diplômes à la prestigieuse académie d’Oxford (ce qui, en revanche, était vrai). Alexandre Dowell était un homme riche et influent, charismatique, et c’était le genre de choses qui vous frappaient en le voyant... Comme si, inconsciemment, l’esprit humain comprenait qu’il était placé face à quelqu’un qui lui était naturellement supérieur. Et c’était tout à fait ce que Dowell était. Un vampire, un être d’éternité, quelqu’un qui voulait avoir des femmes de ce genre. Des femmes ambitieuses, cultivées, douées, belles... Elizabeth avait toutes ces qualités, et c’était bien pour ça qu’Alexandre avait été la chercher aux États-Unis. Elle était de condition modeste, et il savait aussi qu’elle avait donné une partie de ses indemnités suite à sa class action à ses parents. Dowell était pour la méritocratie. Il n’avait rien contre l’ascenseur social, et, s’il devait bien reconnaître une vertu à la démocratie, c’était bien ça... Pouvoir permettre aux meilleurs de diriger. En théorie, du moins. Dans les faits, la méritocratie avait été pervertie depuis longtemps au profit d’une espèce de ploutocratie larmoyante fonctionnant sur l’assistanat social, chose dont l’homme avait profondément horreur, estimant que le rôle des pouvoirs publics n’était pas d’assister les idiots à rester paresseux en leur donnant de l’argent gratuitement.

Elizabeth avait opté pour un tailleur relativement simple, élégant malgré tout, et qui lui allait à ravir. Il la laissa s’asseoir, avant de s’installer à son tour.

« Et l’honneur est partagé, Miss Foster. »

Alexandre parlait aussi bien dans un anglais que dans un japonais impeccable. Toujours en quête de perfection, il suivait régulièrement des cours avec des linguistes pour assimiler autant de langues que possible. Il maîtrisait ainsi le mandarin, le japonais, l’anglais, le français, l’allemand, l’italien, et apprenait en ce moment d’autres langues. C’était un homme patient et intelligent, et, alors qu’il allait parler, Elizabeth le devança, son oreille attentive ayant capté les sonorités musicales s’échappant de hauts-parleurs.

« Oh... Vous êtes une connaisseuse ? Je n’ai pas souvenir d’avoir lu cela sur votre CV... Mais je le porte à votre crédit. »

Comme Elizabeth allait vite le comprendre, Dowell aimait parler d’art, et hocha donc la tête.

« C’est exactement cela. Celle-ci est la version chantée par Pavarotti, dont la voix a toujours su me faire frissonner, et m’inspirer. »

Alexandre fit un léger sourire à la femme, puis se redressa alors.

« Voudriez-vous un peu de scotch ? Ou une autre bouteille irait-elle à votre palais ? Comme vous le voyez, cette salle sert de salon de relaxation et de réflexion à mon cabinet. Je prends donc soin d’entretenir régulièrement sa cuvée. »

La voix de l’homme était calme et posée, et il regardait silencieusement cette femme. Il percevait, par ses oscillations sanguines, sa nervosité, ce qui ne pouvait que lui faire plaisir, en flattant doucement son orgueil. Oui, cette femme était vraiment parfaite. Elle avait tout pour lui plaire.

« J’ai été impressionné par vos exploits. Vous êtes jeune, très douée, et suffisamment ambitieuse pour avoir répondu à mon offre. Honnêtement, et je peux vous le dire, dès que nous vous avons demandé de nous rejoindre, votre contrat était déjà prêt, et vous étiez déjà considérée comme embauchée en tant que salariée. »

Un avocat pouvait avoir trois statuts : soit être salarié, soit être collaborateur, soit associé. Le premier statut était le plus simple à comprendre, mais aussi le plus marginal, car, dans ce domaine, l’avocat était totalement subordonné à son patron, considéré comme un simple salarié. La tendance était donc d’avoir un avocat collaborateur, avec une législation plus souple, mais aussi avec une plus forte indépendance, le collaborateur pouvant développer sa propre clientèle. Enfin, l’avocat associé était le mieux loti de tous, car il dirigeait le cabinet. Concrètement, seuls les gros cabinets avaient une structure suffisante pour avoir des avocats salariés, et c’était ça que Dowell proposait à la femme.

« J’ai eu ouï-dire que vous veniez d’une condition relativement modeste. Maintenant, vous négocierez des contrats pour de grandes multinationales, vous défendrez des sénateurs, des politiciens, des individus extrêmement riches. Mon cabinet a une clientèle d’exception, et qui nécessite donc des avocats d’exception. Ce que vous êtes, et ce dont je ne doute pas une seconde. »

Alexandre savait bien parler, et reprit ensuite, après quelques secondes :

« Je vous ai invité ici pour vous présenter le cabinet, mais aussi, et surtout, pour en savoir plus sur vous. Voyez-vous, j’aime la jeunesse, j’aime cet esprit d’initiative et cette fraîcheur qu’on associe avec la jeunesse... Si ce n’est vos talents, vous auriez sans aucun doute passé vos premières années au barreau à faire la manche lors des gardes-à-vues, afin de défendre je ne sais quel plébéien se droguant, battant sa femme, et n’ayant bien évidemment pas de quoi vous nourrir. Mais je crois en la méritocratie, et je crois qu’il faut donner aux jeunes talents toute la chance dont ils ont besoin pour s’exprimer. Votre place n’est pas dans les prisons de l’État de New York, à être assise sur des chaises pourries dans des locaux mal isolés, et à supporter les commentaires graveleux de vos clients... Non, elle est ici, au sommet du pouvoir, dans ce qui fait véritablement le sel de la profession. »

Dowell enchaîna rapidement, après une gorgée de scotch :

« Que diriez-vous si je vous proposais d’être mon assistante personnelle ? Ne vous méprenez pas, je ne vous demande pas d’être ma secrétaire, mai de gérer, à ma place, mes dossiers. D’être ma... Ma coéquipière, en somme. Est-ce que cela vous irait ? J’ignore, en fait, ce que vous attendiez vraiment de ce cabinet en venant ici... Peut-être pourriez-vous éclairer ma lanterne sur ce point ? »
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le lundi 01 février 2016, 13:19:21
Même si elle était relativement décontractée, du moins autant qu'on pouvait l'être au moment de rencontrer son nouvel employeur, Elizabeth se sentait en dehors de son élément traditionnel. Tout ce luxe, pour elle qui avait vécu toute sa vie dans des appartements modestes, que ça soit par elle même ou avec ses parents, était très...nouveau. D'un certain côté, elle ne pouvait s'empêcher de se dire que rien que cette pièce pourrait loger à elle seule une ou deux familles, mais de l'autre côté maintenant qu'elle semblait enfin apte à goûter à ce luxe, n'allait-elle pas finir par y prendre goût justement ? La vue surtout, qui surplombait la ville, était particulièrement magnifique et impressionnante. Mais tout ça, ce n'était que secondaire dans la tête de la jeune femme, qui était désormais plutôt certaine de commencer à avoir un sérieux crush sur son nouveau patron.

*God Damnit Elizabeth, contrôle toi un peu, on dirait une adolescente.*

Pourtant elle n'y pouvait pas grand chose, car Dowell était par excellence son genre de mec. Cultivé, galant, beau, mais avec ce côté mystérieux qui faisait qu'Elizabeth était certaine qu'il devait cacher bien des choses, ce qui n'ôtait rien à son charme, bien au contraire. Enfin, heureusement demeurait-elle professionnelle malgré tout. Elle avait prit place dans l'un des fauteuils, du cuir qui crissa légèrement quand elle prit place dedans et...Oh Boy...elle adorait cette sensation.
Elle refusa toutefois poliment l'offre de Dowell de lui proposer de l'alcool, tout simplement car elle ne tenait pas bien lorsqu'elle buvait. Si elle parvenait à boire deux ou trois verres de vin sans être pompette, les alcools forts avaient en revanche un effet rapide et disproportionné chez elle, ce qui par le passé avait failli lui rapporter quelques ennuis, du genre ivresse sur la voie publique. Chose que bien sûr, elle se garda de mentionner.
Par la suite, elle écouta surtout l'homme lui parler. Le fait qu'il vante ses mérites d'avocate, pour une personne aussi jeune était...et bien flatteur, bien entendu. Elizabeth avait sauté à plusieurs reprises des classes durant son enfance, car elle apprenait et assimilait bien plus vite que ses camarades, ce qui lui avait permis, fait rare, de rentrer à la fac' à l'aube de ses quatorze ans grâce également à une bourse au mérite. Il lui vanta ensuite les mérites de la vie d'avocate qui allait s'offrir à elle dans ce cabinet privé, le genre que n'importe quelle personne exercant la profession devait aspirer, à savoir de grosses affaires. Elle fût toutefois vraiment surprise quand il lui proposa d'être sa coéquippière directe, et de prendre ainsi en charge ses propres dossiers.

Ow...well, c'est une proposition que je qualifierais d'intéressante, mais également surprenante. Ne le prenez pas mal Monsieur Dowell mais, vous confieriez réellement vos propres affaires et un tel statut à une jeune avocate qui n'a à son actif qu'une victoire en justice ? Certes une sacrée victoire, mais quand même...je n'ai pas autant d'expérience que vous.

Elle laissa une brève pause se faire, avant de tout juste reprendre, comme pour clarifier la situation.

Ne vous méprenez pas, votre offre est tout ce que je pourrais espérer. Travailler à l'étranger, sur des affaires complexes et passionnantes, pour un salaire me permettant de faire plus que survivre. Mais...de ma propre expérience, même si elle n'est pas très grande, un fonctionnement en tandem ne peut vraiment fonctionner que dans le cas de deux personnes s'entendant parfaitement. Hors nous ne nous connaissons que par le biais de nos noms...et notre goût commun pour la musique classique, je suppose, ça fait un peu léger...non ?

Que le chef d'un cabinet aussi prolifique lui offre d'être sa collaboratrice directe était autant flatteur, qu'extrèmement bizarre. Elizabeth ne doutait pas de ses propres capacités pour autant, mais donner de telles responsabilités à une newbie tout juste engagée, ça lui semblait être un pari très hasardeux.
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 01 février 2016, 19:23:33
Plus il l’observait, et plus il ne pouvait s’empêcher de remarquer qu’elle était aussi belle que talentueuse. Et la beauté, chez quelqu’un comme Dowell, n’était pas un critère purement esthétique, à prendre à la légère. Il estimait en effet que, si on qualifiait les femmes de « beau sexe », ce n’était pas sans raison, et il estimait aussi que, chez une femme, sa beauté était une arme fondamentale, qu’il fallait savoir manier avec talent. Alexandre aimait cela chez une femme, oui, et Elizabeth avait toutes les qualités requises. Néanmoins, et on pouvait le comprendre, la jeune femme était déstabilisée par l’offre inattendue d’Alexandre. Dans un aussi grand cabinet, confier une telle responsabilité à de si jeunes collaboratrices, c’était très risqué. Il fallait qu’elles soient plus aguerries, et même Katadi, au demeurant très compétent, et exerçant au sein du cabinet depuis des années, n’avait pas droit à un tel privilège. Cependant, Dowell savait ce qu’il faisait, et un fin sourire vint orner ses lèvres quand la jeune femme lui fit remarquer qu’ils ne savaient rien l’un sur l’autre.

Ceci fit doucement sourire Alexandre, qui semblait bien conscient du magnétisme qu’il exerçait sur la jeune femme. L’être vampirique reposa doucement son verre de scotch, et se racla la gorge, avant de lui répondre :

« Pardonnez-moi, ma chère, mais vous vous trompez sur ce point. De vous, je sais beaucoup de choses, et de moi, vous savez beaucoup de choses. Je sais que vous avez gagné une class action contre JR Reynolds. Or, c’est une société qui a l’habitude de ce type de contentieux, et qui dispose d’une batterie d’avocats pour se protéger. Que vous ayez réussi à obtenir une si lourde condamnation signifie que vous êtes une battante, une passionnée, le genre de personnes qui lisent l’intégralité des dossiers, et cherchent la moindre petite faille à exploiter.  J’imagine sans problème que vous êtes une bosseuse dure, du genre à travailler jusqu’à la fin de la soirée s’il le faut. Vous êtes déterminée, et vous êtes douée. »

Dowell se targuait volontiers d’être un fin connaisseur de la nature humaine, et, si on pouvait targuer son analyse d’être de la psychologie de comptoir, il fallait faire attention à ne pas lui dire en face.

« Et votre détermination se confirme par le fait que vous soyez là, face à moi. Vous n’avez pas hésité à partir à l’autre bout du monde pour suivre une offre d’embauche. J’en déduis que, outre votre détermination, vous êtes aussi curieuse, et avez envie d’avoir une certaine forme de reconnaissance sociale. Quant à votre talent, il suffit de lire votre CV. Vous avez eu votre doctorat en droit à l’âge où cherche normalement à savoir dans quelle faculté rentrer. Vous êtes également cultivée, et très jolie, sans vouloir vous offenser. Qu’ai-je besoin de savoir plus ? Mon analyse vous paraît-elle erronée ? »

Il laissa planer quelques secondes, le temps de reprendre un peu de vin. La femme avait poliment refusé de boire, et il ne s’en était pas formalisé outre mesure. Alexandre pouvait comprendre ça, elle était nerveuse, jeune… Elle voulait faire bonne impression, en se montrant très professionnelle. Tant mieux. C’était ce qu’il voulait.

« Vous ne travaillerez pas seule sur mes dossiers. J’attends de vous un autre regard du mien, car je suis, hélas, très souvent pris par différentes obligations, qui font que je n’ai pas forcément le temps d’étudier à fond certains dossiers, ou de faire des recherches approfondies. C’est un domaine dans lequel vous pourrez m’aider. Ce sera un peu ingrat au début, mais, le temps que nous trouvions une bonne dynamique de travail, tout devrait aller mieux ensuite. »

Oui, Dowell était confiant. S’éclaircissant de nouveau la gorge, il reprit, avec l’envie de lui poser une question-piège, comme pour voir jusqu’où il pouvait pousser pour que le calme apparent de cette jeune femme se brise :

« Alors, dites-moi… Que voyez-vous en moi ? »
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le lundi 01 février 2016, 20:35:11
Damn, décidément cet homme avait une vision très flatteuse d'Elizabeth, au point que cette dernière sentit ses joues se teindre légèrement de rouge. Si elle était consciente de ses succès, surtout au niveau de ses études, de ce qu'elle était devenue, et de son premier gros succès en tant qu'avocate, se l'entendre dire par d'autres personnes était toujours autrement plus...récompensant. Il la trouvait également jolie, ce qui était loin d'être offensant. C'était un réflèxe chez elle, aussi n'y prit elle guère garde, mais Elizabeth se mordilla brièvement la lèvre inférieure quand il acheva de la complimenter sur sa beauté. Il fallait dire que l'homme ne la laissait vraiment pas de marbre, outre l'aspect physique, elle n'aurait pas sû trop se l'expliquer mais...il se dégageait de lui une présence, une assurance et un charisme qui lui plaisaient.

Erronée non...peut-être un peu trop élogieuse, mais j'ai toujours eu un regard très critique sur moi même, afin de ne jamais me reposer sur mes lauriers.

Elle se détendait donc peu à peu, mais sans pour autant que son trouble quand à l'attirance qu'elle éprouvait pour cet homme ne cesse. God Damnit, il devait sans doute le savoir, mais qu'est-ce qu'il était canon. Pour peu, Elizabeth, si elle n'avait pas été capable de garder sa contenance, en aurait presque mouillé sa culotte. Il fallait dire que sa dernière relation remontait maintenant à quelques mois, juste avant qu'elle ne commence véritablement à travailler comme avocate, et ensuite le travail avait fini par prendre le dessus au détriment de tout concept de vie privée. Le fait qu'elle n'aie pas eu la moindre relation sexuelle depuis presque six mois n'expliquait pas à lui seul l'attirance qu'elle ressentait, mais c'était en tout cas une partie de ses raisons. Pour autant, Elizabeth n'en montrait rien, et il n'y avait bien que les sens vampiriques d'Alexandre Dowell pour discerner ce trouble qu'elle dissimulait presque à la perfection, à l'exception notable de ce bref mordillement de sa lèvre...un réflèxe, que tous ses ex avaient trouvé très sexy.

Ma foi, si vous êtes certain de vous Monsieur Dowell, je ne vais pas refuser une telle opportunité.  Je ne doute pas que ce sera dans tous le cas une expérience enrichissante, et je ferais tout mon possible pour être à la hauteur...et je le serais.

Puis à ce moment, Dowell décida de faire sortir Elizabeth encore d'avantage de sa zone de confort, en lui demandant ce qu'elle pensait de lui. C'était dans ce cas présent, un exercice compliqué, car il s'agissait de son boss, mais à fortiori, son boss sur lequel elle était décidément en train de craquer. Elle avait beau faire comme elle le pouvait, rien ne pouvait l'empêcher d'éprouver une sérieuse attirance pour cet homme, même si elle ne serait jamais assez téméraire pour oser prendre les devants elle même, surtout face à un homme dont elle ne connaissait, vraiment, pas grand chose.

Hum question piège hein ? Difficile à dire, je me suis visiblement moins renseignée sur vous que vous ne vous êtes renseigné sur moi, mais à ma décharge, peu d'informations semblent circuler en ce qui vous concerne. Vous me donnez, à chaud, l'image d'un homme cultivé, galant, qui a probablement du gagner à la sueur de son front ce qu'il possède actuellement. Vous me donnez l'impression de ne pas avoir choisi la fillière du droit par hasard, mais parce que comme moi, vous considérez que connaître les lois, et savoir les utiliser, est le meilleur moyen de se faire une place dans ce monde.
Oh, vous êtes très beau, sans vouloir vous offenser.

Elle ponctua cette dernière phrase d'un sourire amusé, puisque lui même s'était permis de souligner sa beauté précédemment, elle trouvait que ce n'était que justice de lui renvoyer la balle. Après tout même si elle demeurait un peu nerveuse, Elizabeth était une personne généralement à l'aise socialement. Elle aurait pu lui dire qu'elle le voyait également comme un homme qui devait sans doute avoir une manie de vouloir contrôler un maximum son environnement, mais elle doutait de la façon dont ce serait pris par son interlocuteur, aussi estima-elle qu'il serait préférable de passer sous silence cette hypothèse là.
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 01 février 2016, 21:25:47
Le mordillement de la lèvre inférieure de la femme ne lui échappa pas, et, effectivement, il trouva cela... Élégant. Très élégant, en réalité. L’homme n’en montra rien, bien sûr, mais il sentait toute la nervosité de la jeune femme, mais aussi... Autre chose. Autre chose qui était à l’origine de ce mordillement, survenu quand il avait vanté sa beauté. On pouvait trouver que Dowell était un flatteur, mais la réalité était plus simple. C’était juste un observateur, qui disait les choses comme il le pensait, se refusant à toute forme d’hypocrisie. L’honnêteté était une question de droiture morale et intellectuelle, et il ne comptait pas mentir, que ce soit en embellissant, ou en atténuant les choses. Dans la mesure du possible, il tâchait d’être le plus droit et le plus juste possible, car c’était là ce qu’on attendait de lui. Mais, chez les humains, c’était toujours compliqué, car il y avait, chez cette race inférieure, une sorte de problème fondamental à l’idée de se complimenter. Un proverbe japonais résumait très bien cela, en disant que, quand un clou dépassait de la rangée, il fallait un coup de marteau pour le remettre dans le rang. Une illustration du conformisme sociétal autant qu’une allégorie sur la condition humaine, qui, sous couvert de méritocratie, encourageait instinctivement le misérabilisme. Dès l’enfance, l’être humain conspuait et isolait le plus intelligent, allant à l’encontre de toute forme de darwinisme élémentaire. C’était le bête qui dirigeait, l’idiot qui commandait, et, en appliquant ce concept à l’échelle de la société, on y voyait là l’origine de bien des maux que les sociétés humaines traversaient. Il ne fallait pas promouvoir le plus fort, mais une idée, trompeuse, du « vivre-ensemble », avec un égalitarisme mielleux qui, en toute honnêteté, lui donnait franchement envie de vomir. L’intelligence n’était pas égale, pas plus que le mérite ou le talent. Certains naissaient idiots et bêtes, et étaient destinés d’emblée à servir dans les basses-couches de la société, d’autres naissaient intelligents. Pour Dowell, le rôle du politique n’était pas d’unifier ces couches sous l’idée trompeuse d’un égalitarisme inexistant, mais d’amener chaque individu à faire ce pour quoi il est né, sans tenir compte des classes sociales. Un pauvre pouvait être intelligent, et un riche pouvait être bête, l’argent n’avait rien à voir là-dedans. Elizabeth en était la preuve.

Divaguant dans ses pensées, Alexandre revint au moment présent quand la jeune femme, répondant à sa question, entreprit de le décrire. Elle termina en avouant qu’il était beau, ce qui le fit légèrement sourire.

« Hm... Vous avez presque raison. En réalité, et je n’ai pas honte de l’admettre, je suis né avec une cuiller en argent dans la bouche. »

Du moins, pas exactement, car il avait grandi fermier, mais lui considérait que sa vie réelle avait commencé le jour où il avait tué son chevalier, et avait pris sa place. Et, quand il était arrivé au sein du clan, il aurait tout à fait pu sombrer dans l’opulence et dans la luxure. Le reste, sa vie en tant qu’humain, elle n’avait aucune importance, à tel point que l’homme l’avait gommé de son esprit. Et puis, de toute manière, même en tant qu’humain, il n’avait pas grandi dans une famille particulièrement pauvre non plus.

« J’aurais pu devenir comme tous ces jeunes fils de riches qui se prélassent dans l’opulence et dans la paresse, mais je n’ai jamais été ainsi. J’ai toujours considéré que j’avais eu de la chance de pouvoir grandir dans un environnement cultivé, et je n’ai jamais fait preuve d’arrogance. De cela, je tiens à le dire. Les êtres humains, selon moi, vivent dans une culture du misérabilisme, où toute forme de compliment est perçue comme de l’arrogance, et où il est interdit de se vanter de ses propres qualités. Et c’est dramatique. C’est ainsi que les Japonais sont les champions du monde du suicide, par exemple. »

Alexandre s’était relevé, en se mettant à marcher, tout en parlant :

« Il faut être humble, oui, mais il faut aussi savoir reconnaître ses qualités. L’honnêteté, Mademoiselle Frost, voilà ce qui doit guider votre ligne de conduite. Vous pouvez vous reposer sur vos lauriers, vous avez impressionné le petit monde très étroit des juristes, au point que je vous recrute. Mais ne confondez pas une nuit étoilée avec son reflet à la surface du lac ; vous êtes douée, mais vous avez encore des progrès à faire. Et c’est bien pour ça que je vous désire en ma compagnie. »

L’élégant vampire se rapprocha à nouveau d’elle, et s’assit de nouveau sur son fauteuil.

« Je pense que nous avons dit l’essentiel... Il vous resterait encore à voir le cabinet, mais, avant cela, si vous n’avez aucune question à me poser, je suis obligé de vous inviter à dîner ce soir. Vous ne pouvez guère passer votre première soirée seule dans une si grande ville... Si, naturellement, ma compagnie vous conviendrait pour un dîner. »
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le mardi 02 février 2016, 12:57:06
Issu d'une famille riche hein ? Pour le coup, Elizabeth ne s'en serait pas trop doutée, mêmesi ça devait expliquer en partie les goûts rafinés et assez traditionnels de l'homme. Encore que, des cheveux longs, dans les milieux aisés, ce n'était pas légion, mais la jeune femme trouvait que ça lui allait diablement bien.
Alexandre Dowell persista donc dans ses éloges, affirmant qu'elles n'avaient rien de futiles, mais qu'elles était tout juste le fruit de la réalité, et fit par la même occasion une analyse assez juste du rapport que l'humain avait par rapport à lui même. Il était vrai, objectivement parlant, qu'Elizabeth avait un parcours sortant de la normalité, et si elle ne s'en était jamais vantée, la jeune femme n'avait vraiment pas un naturel à prendre en compte même ses propres exploits, car pour elle c'était facile. Elle avait sauté de nombreuses classes et obtenu ses diplômes en étant aussi jeune car elle n'éprouvait jamais la moindre difficulté à assimiler des écrits, ou des paroles. Là où ses camarades avaient du passer des heures à lire et relire des dizaines de livres et des centaines de pages de  cours, Elizabeth n'avait en réalité jamais vraiment eu besoin de réviser à fond pour obtenir d'excellents résultats.

Et bien je serais très flattée de vous avoir comme coéquippier et mentor, Monsieur Dowell.

Mentor, lui, pourquoi est ce que la simple idée, la simple image de lui la prenant sous son aile, la guidant...l'excitait autant ? Elle avait, intérieurement, l'impression de bouillir et de se trouver en face de la matérialisation même de ses fantasmes, de son image de l'homme parfait ou presque. Ce qu'ils allaient avoir n'était pas en soit un rapport de domination, mais l'idée qu'il soit, même symboliquement, son guide et qu'elle soit en somme sous ses ordres de façon directe, voilà qui la rendait toute chose. Elizabeth sortait après tout juste de l'adolescence, et n'était encore qu'une jeune adulte qui, si elle n'était pas une novice sexuellement, avait encore à complètement se découvrir. Elle se connaissait un fétiche pour le latex et le cuir, et de demandait si le BDSM pourrait marcher avec elle...les quelques films pornos qu'elle avait pu voir sur le sujet lui ayant parfois tenu compagnie durant certaines de ses nuits seule.
Mais entre vouloir faire quelque chose, et effectivement passer à l'acte, il y avait un très grand pas à franchir...et surtout un partenaire partageant la même sensibilité, ce qu'Elizabeth n'avait jamais eu l'occasion de trouver. Le sujet était en même temps délicat, tabou, car si la plupart des mentalités avaient tendance à évoluer quand au fait de parler ouvertement de sexe lors d'une conversation, les fétiches divers étaient eux encore perçus par beaucoup comme des déviances. Elizabeth était de plus issue d'un milieu assez traditionnel, des parents croyants, quand à son entourage ou même à ses ex, elle avait directement sû que la conversation sur ce sujet serait impossible.

Mais alors qu'elle sembla un bref moment perdue dans ses pensées, Dowell parla à nouveau et...et l'invita à dîner. Oh cette fois elle ne parvint pas à se retenir de rougir, il l'invitait dans un restaurant pour célébrer son arrivée, en tête à tête.

Je...oui, avec grand plaisir même ! Je n'ai pas encore eu l'occasion de sortir, entre mon installation ici et toutes les procédures administratives, et votre compagnie...m'enchanterais.

Un dîner en tête à tête. Oh Boy, la voilà qui était en train de s'imaginer tout un tas de choses, certaines moins chastes que d'autres, mais elle se calma bien vite. Il ne faisait après tout que l'inviter à dîner, alors qu'elle allait être sa collaboratrice directe, ce qui était sans doute juste une façon de vraiment briser la glace et d'apprendre à mieux se connaître. Mais tout de même...un dîner !

Dans ce cas, si vous le permettez j'aurais quelques préparatifs à faire. Je sais que ça ne se voit guère, mais le décalage horaire m'a privée de quelques heures de sommeil  dont j'aurais grand besoin pour ne pas m'effondrer sur place. Et puis, il faudra que je sois présentable...
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Alexandre Dowell le mardi 02 février 2016, 13:27:11
Il pouvait sentir tout l’émoi de la jeune femme, toute sa nervosité, palpable à travers ses ondulations sanguines, et il eut enfin sa petite victoire personnelle, en voyant le doux et délicat visage de la belle Américaine s’empourprer à l’idée d’un dîner avec lui. C’était une approche fort peu orthodoxe dans le monde professionnel, mais Alexandre n’avait pas en tête que des objectifs purement professionnels avec elle. S’il avait pu lire dans son esprit (mais, hélas, Dowell n’était point télépathe), l’homme aurait été ravi des pensées qu’il y aurait perçu, et des fantasmes sous-jacents de la femme. Le sexe était une chose dont il avait horreur, mais qui, paradoxalement, le fascinait, ce qui, en matière de sexe, avait donc tendance à le rendre particulièrement dominateur et violent. Pas brutal, mais violent. Il ne ménageait pas ses mots, et ses coups de reins, comme s’il se punissait de ressentir du plaisir pour un acte qu’il considérait commun à l’ensemble des pachydermes et des mammifères qui vivaient dans ce monde. C’était aussi pour ça que l’homme appréciait les plaisirs un peu plus développés, consistant à jouer sur la sensualité, sur le désir, sur l’érotisme, plutôt que sur le coït et sur le sexe, vulgaire et avilissant. Pour le dire autrement, il préférait la compagnie d’une geisha à celle d’une prostituée. Et, pour résumer tout cela, Alexandre était un homme très compliqué, extrêmement dangereux, mais avec un magnétisme effrayant. Il aurait pu être l’un de ces vampires issus des romans d’Anne Rice, ces vampires qui réussissaient le luxe d’être aussi charismatiques que cruels, comme si le Diable n’était pas un petit démon rouge furieux crachant du feu depuis ses narines, mais un homme noble, distingué, quelqu’un qui souriait avec les lèvres d’un Ange.

Elle était donc ravie de sortir avec lui, mais, avant cela, voulait tout de même se reposer un peu. Dowell hocha la tête en se relevant :

« C’est normal, il vous faut vous faire au décalage horaire. Auriez-vous la délicatesse de me donner votre numéro de téléphone ? Mon chauffeur vous appellera pour vous dire quand la voiture sera prête. »

Alexandre avait sorti de la poche intérieure de sa veste un bloc-notes, et écrivit les informations requises, puis referma proprement ce dernier. L’entretien était fini, et la délicieuse Elizabeth se releva. Toujours aussi galamment, Alexandre alla récupérer son manteau, et le remit sur les épaules de la femme.

« Permettez que je vous accompagne jusqu’à votre chambre... »

Une telle galanterie faisait un peu dépassée, mais elle allait avec le style très victorien de l’homme. La seule exception, sa seule touche de modernité, venait de la longueur de ses cheveux, une chevelure qui aurait été jugée inacceptable à l’époque. Ils sortirent de la salle de réunion, et, en chemin, Elizabeth put constater que bien des secrétaires et des avocates regardaient Dowell, souvent en rougissant. Tout le monde le saluait, hommes comme femmes, mais les hommes étaient très peu nombreux dans le cabinet. Il y avait une grande majorité de femmes, qui étaient toutes très belles, de quoi intimider la jeune Elizabeth, amenant parfois Alexandre à se rapprocher d’elle, à tel point que son buste allait frotter le dos de la jeune femme.

Ils arrivèrent finalement à un ascenseur, et rejoignirent des étages en hauteur. Un air de musique classique déferla dans l’ascenseur.

« Mon cabinet possède la grande partie de cet immeuble. J’y ai un appartement de fonction, ainsi que la plupart de mes collaborateurs. Comme vous le voyez, j’ai misé gros sur vous. »

L’ascenseur s’ouvrit, et l’homme s’avança dans un couloir très propre, très éclairé, avec peu de portes, car il s’agissait, à chaque fois, de suites de luxe.

« Votre appartement est très sécurisé, avec une connexion Internet. L’appartement est câblé à la fibre optique, et tout est automatisé. »

Il ouvrit la porte à l’aide d’un passe, et la laissa entrer.

C’était un superbe loft, avec une grande pièce centrale, un couloir dans un coin, et une mezzanine abritant d’autres pièces. Des baies vitrées au premier étage donnaient sur une belle et grande terrasse avec plusieurs transats. C’était un déballage de luxe comme on le voyait rarement, et, depuis des consoles fixés sur les murs, on pouvait fermer tous les volets, contrôler l’éclairage, l’alimentation en eau, le chauffage, etc... Tout était propre.

« Les femmes de ménage passent pendant les heures de travail pour faire le ménage. Bien sûr, vous êtes libre d’agencer le mobilier comme bon vous semble. »

Sa chambre était une belle pièce avec un grand lit, et il y avait également une bibliothèque.

« Nous avons pris la liberté de glisser des livres. Il y a des manuels juridiques, bien sûr, mais aussi... Des elctures plus personnelles. »

Du reste, les affaires de la jeune femme avaient été posées dans la pièce centrale. En lui souriant, Alexandre se retourna vers elle, et lui fit finalement un bref baisemains.

« Je vous dis donc à ce soir, Elizabeth... Je vous laisse vous reposer et vous familiariser avec les lieux. »

Alexandre sortit ensuite, en laissant à la femme un trousseau de clefs. Elle avait de la lecture car il y avait un prospectus décrivant les locaux... Mais, et de manière plus étonnante, sous son oreiller, Elizabeth, si elle tendait ses mains, aurait la surprise de voir un livre très particulier. Aucun titre, aucun résumé, et, si elle tournait les pages, elle verrait qu’il s’agissait d’une série de photos particulièrement osées... Un book érotique constitué de scènes de BDSM, avec des cordes, du latex, du cuir, des corps dans des positions improbables, et visiblement des personnes très heureuses de leur sort.

Un petit cadeau de bienvenue...

De quoi la faire patienter jusque vers vingt heures du soir, quand son téléphone sonna pour annoncer la présence du chauffeur, qui l’attendait dehors, à l’entrée de l’immeuble...

À côté d’une limousine noire.
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le mardi 02 février 2016, 23:05:38
Elizabeth était à présent vraiment en train de se demander si Alexandre Dowell, son patron, n'était pas en train d'ouvertement la draguer. Si il s'était s'agit de quelqu'un d'autre que la personne lui ayant offert une telle opportunité de carrière, la jeune femme aurait directement cherché à clarifier ses doutes, mais dans la situation présente, une mauvaise interprétation avait des chances de ruiner son arrivée qui jusque là se déroulait parfaitement bien. Elle lui énuméra son numéro de portable, bien entendu, puis se redressa afin de sortir de la pièce. Dowell voulu toutefois l'accompagner jusqu'à sa chambre, et là encore, elle hésitait sur l'interprétation à en avoir. Ce n'était pas le fait que cet homme la drague potentiellement la dérange, mais mêler boulot et intimité, c'était une sorte de barrière qu'elle s'était toujours plus ou moins fixée, sans pour autant qu'elle soit gravée dans le marbre. La preuve en était qu'Elizabeth fantasmait ouvertement, mais dans sa tête, sur cet homme, ce qui en soit n'avait finalement aucune conséquence...mais les transformer en actes en aurait, et elle en avait un peu peur.

Damn, effectivement ce building est une véritable tour dorée, c'est bien loin de tout ce que j'ai pu connaître dans ma vie.

Alexandre la mena donc jusqu'à son appartement, qui était en soit une véritable suite de luxe, très propre, et avec beaucoup d'éléments automatisés ou connectés. La jeune femme vérifia son portable pour vérifier qu'elle était effectivement connectée à un réseau internet très rapide, et vit également que ses bagages avaient été stockés dans la pièce principale, qui faisait office de salon. C'était un loft moderne, presque trop grand pour elle qui n'était pas habituée à avoir autant d'espace pour elle, mais Elizabeth n'irait certainement pas faire sa prude en refusant ce qu'on lui offrait. Après tout, Dowell l'avait dit, elle avait gagné et mérité sa place ici, alors pourquoi ne pas en profiter ? Il lui fit rapidement visiter son appartement, avant de s'éclipser, non sans lui avoir fait un baise main avant.

Merci pour la visite guidée, et à ce soir, Monsieur Dowell.

Quand la porte se referma, Elizabeth attendit quelques secondes, puis se dirigea vers le lit, où elle se laissa littéralement s'effondrer dessus, en soupirant longuement. Heurter ce matelas doux fut un véritable plaisir, car elle n'avait pas eu l'occasion de se poser depuis son arrivée au Japon. Qu'on aie pris soin de déposer ses affaires ici était une aubaine, car elle n'aurait alors plus qu'à les ranger comme bon lui semblait, mais pour le moment elle faisait un sacré câlin au matelas, et commença à s'étirer.

Mgnnnnnn...wait what ?

En étirant ses bras, elle avait ainsi glissé ses mains sous l'oreiller, où elle sentit quelque chose en papier en dessous, un magazine. Elle l'atrappa bien évidemment, et pu voir qu'il n'y avait ni titre ni couverture, rien que deux pages blanches comme pour en protéger le contenu. Désormais à genoux sur son matelas, Elizabeth se demandait ce qu'était ce magasine qui ne lui appartenait pas, et quand elle l'ouvrit, quelle ne fut pas sa surprise. Elle tomba nez à nez, sans prévenir, avec des scènes de femmes astucieusement ligotées par des cordes, ou encore dans des costumes en latex, et bien d'autres choses ayant attrait au domaine du BDSM.

Wow c'est...c'est mieux mis en scène que la merde que j'ai pu trouver jusque là.

La jeune femme parlait pour elle même, seule dans son appartement, et se surpris à feuilleter ce magazine, dont elle n'avait pas vraiment idée de la provenance. Elle tablait à priori sur un ou une ancienne habitante qui avait du oublier ça après son départ...ou bien étais-ce une sorte de cadeau de bienvenue particulièrement osé ? Non, elle rejeta d'emblée cette option, son attirance pour le BDSM n'était encore pas assumée, et elle n'en avait jamais parlé à qui que ce soit. Mais quand bien même il s'agissait là d'un oubli, la découverte était plutôt plaisante, la qualité des photographies, des costumes, des scènes, était indéniable, et parlait à la jeune femme qui préférait le côté élégant du BDSM, et le rapport de domination, plutôt que l'aspect purement axé sur la douleur.
Elizabeth, une fois qu'elle eu fini de regarder toutes ces photos, s'allongea dans le lit. L'idée de s'offrir un plaisir intime sur le moment l'avait traversée, mais son manque de sommeil s'était très vite rappelé à elle, et elle décida de ne plus ignorer les demandes de son corps, surtout maintenant qu'elle pouvait enfin s'allonger dans un véritable lit. Elle programma un réveil sur son portable, puis à l'aide d'une télécommande fît se fermer les volets de sa chambre afin de pouvoir se plonger dans la pénombre. Il ne lui fallu que quelques minutes pour tomber dans un sommeil paisible.

La jeune femme se réveilla cinq heures plus tard, au bruit de son réveil. La Soleil commençait doucement à se coucher en ce début de soirée. Elle aurait pu dormir probablement encore un peu plus, mais elle se leva néanmoins en s'étirant longuement, elle avait préféré se donner un peu de marge afin d'avoir le temps de tranquillement se préparer. Elle jeta un dernier coup d'oeil, un peu perplexe à son magazine, qu'elle rangea par la suite à sa place, sous son oreiller, avant de se diriger vers la salle de bain, et plus précisément la douche. Elle retira un à un ses vêtements tout en faisant couler l'eau, le temps qu'elle atteigne une bonne température, puis rentra avec délectation dans la cabine, accueillie par de la vapeur et un délicieux courant d'eau chaude qui heurta sa peau nue. Les yeux fermés, elle commença à se frictionner avec du savon. La chaleur ambiante, le fait qu'elle se touche, qu'elle aie vu nombre d'images à caractère pornographiques quelques heures auparavant, suffirent alors pour que son imagination commence à s'imiscer dans l'équation.
Alexandre Dowell. Elle aurait cru que les heures passées auraient permis de calmer ses ardeurs, mais il n'en était rien, et alors qu'elle se caressait, doucement la peau, se frottant avec le savon entre ses délicates main, elle s'imagina les yeux fermés que ces mains appartenaient à son patron. Elle les imaginait plus fermes, plus masculines, elle l'imaginait avec elle, nu, dans cette douche.

Mnnnnn...

Elle chercha alors à se plaquer contre le carrelage qui ornait l'un des murs de la cabine, et la froideur qui heurta alors ses seins contribua à les faire se durcir, apportant un délicieux contraste avec la vapeur chaude. Elle s'imaginait plaquée par l'homme contre ce mur, elle s'imaginait s'offrit à lui tandis que ses mains caresseraient et exploreraient son corps, et il n'en fallu pas plus pour qu'Elizabeth ne glisse alors ses mains le long de son ventre, et n'aille doucement se caresser. L'eau chaude ruisselant sur son corps, sa poitrine et son visage collés contre le carrelage plus froid, apportaient des sensations délicieuses, contrastées, mais n'étaient que l'accompagnement de son esprit l'imaginant en compagnie de l'homme sous cette douche, qui ferait d'elle sa chose. Oh les images qu'elle avait en tête...et tandis qu'avec une de ses mains elle se masturbait, elle glissa l'autre derrière elle, le long de sa croupe, avant de délicatement enfoncer un doigt dans son anus étroit.

Hnnnnnn...haaaaaaaan...

Elizabeth roulait des hanches, la jeune femme s'imaginait prise par derrière par son patron, sa queue, qu'elle pensait très grosse, s'enfonçant dans son cul tandis qu'il la plaquerait contre ce mur, qu'il la doigterait en même temps qu'il l'enculerait, et qu'il ferait des commentaires sur sa façon de gémir comme une petite salope. Car oui, heureusement qu'elle était seule et dans un endroit bien isolé, autrement d'autres personnes auraient pu l'entendre gémir et couiner, en murmurant à l'occasion le nom de son patron, pendant qu'elle se doigtait ses orifices intimes de plus en plus vite.
Elle vint rapidement, son orgasme ne prenant que quelques petites minutes à venir, et il fût foudroyant, très intense, elle en fût même sans voix le temps qu'elle se crispe. Elle avait levé la tête un peu vers le haut, et ses lèvres étaient grandes ouvertes, mais pas un son n'en sortit tandis qu'elle s'abandonnait complètement. Elle reprit ses esprits, sortant de ce "blanc" après l'orgasme, et respirait lourdement, l'eau chaude coulant toujours sur elle, lavant par la même occasion la cyprine qui n'avait pas manqué de maculer ses doigts. Elizabeth se rendit à ce moment compte que ça devait bien faire un moment qu'elle ne s'était pas accordée ce genre de petits plaisirs intimes, mais ne pouvait aussi s'empêcher de se dire qu'Alexandre avait été le moteur de cette petite séance...et elle en rougit.

*Me masturber en pensant à mon boss en train de me sodomiser sous la douche...Well now That's A First...*

Elle termina de prendre sa douche, se sécha...et hésita un long moment sur la tenue à mettre. Elle avait initialement pensé mettre une petite robe sans trop de prétention, et assez chaste mais...après ce qu'elle avait fait sous la douche, et le contexte de ce dîner, une de ses robes les plus récentes semblait lui faire de l'oeil. Elle passa quinze bonnes minutes, en peignoir, et à se brosser les cheveux, tout en faisant les cent pas dans son appartement, à peser le pour et le contre d'une telle idée. L'heure tournait, et n'arrivant pas à se décider...el décida de laisser le hasard décider pour elle, et tira à pile ou face.
Ainsi, c'est à vingt heures pétantes, qu'Elizabeth sortit du building pour s'approcher de la limousine, et la pièce qu'elle avait lancé quelques minutes plus tôt, avait décidé qu'elle opterait pour  l'approche la plus sexy  (http://image.noelshack.com/fichiers/2016/05/1454450254-robe.jpg).
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Alexandre Dowell le mardi 02 février 2016, 23:48:56
Malgré tous ses talents, Alexandre ne savait pas que la femme avait un appétit prononcé pour le BDSM. Dowell ne pouvait pas tout savoir. Ce qu’il avait laissé dans sa suite, c’était, en réalité, une bien heureuse coïncidence, car leurs goûts sexuels se rejoignaient. Et, outre être une sorte de doucereuse provocation sensuelle, c’était aussi un premier défi. Il avait été tentant de dissimuler des caméras cachés dans la suite de la femme, mais c’était une forme de tricherie à laquelle Dowell s’était refusé, estimant qu’il n’avait nullement besoin de ce genre d’artifice pour réduire à séduire une femme. Et puis, outre cela, il fallait laisser un peu de suspens, et, tout en retournant à ses activités, Dowell s’amusa à penser à la manière dont al femme réagirait en découvrant ce petit recueil. Le jetterait-elle en pensant à une blague ? En serait-elle ulcérée ? Ou, au contraire, l’observerait-elle avec fascination ? Si Alexandre n’avait pas installé de caméras dans l’appartement, il y en avait dans le couloir, pour des questions de sécurité, et il put ainsi voir que la femme ne sortit pas pendant tout l’après-midi... Ça ne voulait rien dire, bien sûr, mais ça pouvait aussi s’interpréter de bien des façons. Et Dowell se surprenait même à y songer. Ce n’était pas son genre, pas son style. Mais, très curieusement, l’idée d’imaginer cette femme en train de se caresser intimement n’était pas sans provoquer quelques basses et profondes excitations, aussi surprenantes qu’agréables et irritantes. Alexandre était un homme qui aimait tout contrôler autour de lui, et c’était aussi pour ça que, fondamentalement, le sexe l’angoissait.

Le sexe était tout simplement une force qu’on ne pouvait pas contrôler. Elle s’imposait à vous, et vous dominait par sa hauteur et par sa présence. Elle réveillait en vous des pulsions profondes et latentes, contre lesquelles Alexandre, à son grand regret, n’avait jamais réussi à lutter. Oh, il essayait bien de se contrôler, mais c’était comme sa soif de sang ; tôt ou tard, elle devenait trop forte, et les besoins physiologiques s’emparaient de lui. Il essayait de lutter contre ce qu’il voyait comme un péché, en ce sens que ces pulsions l’amenaient à s’aliéner, et à perdre le contrôle... Mais il n’y arrivait pas. Il avait trouvé un contrôle relatif à travers la sensualité, à travers l’exploration des sens et l’exaltation sexuelle, en passant par les jeux de domination. Il arrivait à mieux se contrôler, mais faisait toujours preuve, en matière de sexe, d’une voracité redoutable.

Et, tandis qu’il travaillait, rédigeant des conclusions, ou discutant avec des associés, Elizabeth lui revenait en tête, et il se mettait à l’imaginer dans des tenues toutes plus érotiques les unes que les autres. Il en eut même une érection, qui dura un peu trop longtemps que prévu, l’amenant à se confirmer que, ce soir, la nuit serait longue.

*
*  *

Le restaurant choisi n’était pas n’importe quel restaurant. Il était situé dans les hauteurs de la ville, dans le château-fort historique de Seikusu, Muramasa-jo. Muramasa-jo abritait un restaurant luxueux, avec une terrasse qui donnait sur toute la ville, ainsi qu’un musée historique local, relatant l’histoire de Seikusu. Et, accessoirement, Muramasa-jo était aussi le quartier général d’un client d’Alexandre, Akihiro Guramu, l’Oyabun du clan yakuza des Guramu, l’un des plus puissants clans de la ville. Un client qui était indéniablement une canaille, mais il y avait bien longtemps qu’Alexandre avait dépassé ces concepts de moralité. La criminalité organisée était une béquille de la société, une béquille qui, en fonction des époques, était plus ou moins appréciée positivement ou négativement. Actuellement, l’appréciation était de plus en plus négative, mais elle fournissait au cabinet de multiples dossiers, ainsi que des informations très utiles sur Seikusu.

Ce fut donc dans ce grand restaurant que la jeune femme fut conduite. La limousine roulait tranquillement, et, dans la voiture, elle pouvait, outre se détendre, voir que la limousine était dotée d’un minibar, avec un éclairage rétro, et des fauteuils particulièrement agréables. La limousine était tenue par l’homme-de-main de Dowell, son fidèle majordome, Walter.

« Nous approchons, Madame... »

La limousine se gara sur le parking du restaurant, et un portier alla lui ouvrir.

« Madame... Nous vous souhaitons la bienvenue au Muramasa-jo. »

On accédait au restaurant par un perron, et, alors qu’ELizabeth sortait, ce fut pour voir que Dowell l’attendait sur le perron.

L’homme portait un impeccable costume blanc (http://g01.a.alicdn.com/kf/HTB1SKqJIFXXXXaIaXXXq6xXFXXXN/Skinny-Slim-font-b-White-b-font-font-b-Tuxedo-b-font-font-b-Jacket-b.jpg).

« Ma chère Elizabeth, vous êtes magnifique ce soir ! »

Toujours aussi galant, Alexandre l’accueillit par une révérence et un nouveau baisemains. Et il ne mentait pas. Sa belle robe lui allait très bien, tout comme ses longs gants, et Alexandre pressa même un peu trop fort ses lèvres sur son gant, tout en sentant un frisson à hauteur de son sexe. Tout à l’heure, la tentation avait finalement été trop forte, et l’homme avait ordonné à l’une de ses secrétaires de prendre son membre en bouche, vers l’heure de fermeture des bureaux, après un rendez-vous avec un client qui s’était avéré particulièrement long, et pendant lequel il n’avait cessé de pencher à sa jeune collaboratrice.

Il l’embrassa donc, puis l’invita à rentrer.

Mélange de modernité et de tradition occidentale, Muramasa-jo avait un léger fond sonore, qui, quand ils entrèrent, diffusait une reprise de la 5ème symphonie de l’Adagietto de Mahler (https://www.youtube.com/watch?v=wS7Bm0-nVOk) par un groupe moderne, ERA. Curieusement, Dowell, qui était généralement réfractaire à toute forme de musique moderne (même si, assez curieusement, il aimait bien le rock), appréciait ces airs, mélange de classique, de chants grégoriens, et de rock. Il avait en réalité toujours été assez hostile à cette manie de catégoriser la musique dans des tiroirs, car il estimait que la musique était, par essence, transversale.

Alexandre tenait Elizabeth par la main, dans un geste très familier, mais qui, étrangement, lui semblait tout autant naturel. Un steward les guida vers leur table, située sur la terrasse, à l’étage. Un véritable dîner aux chandelles, avec une carte où les prix n’étaient pas indiqués. Alexandre était un client VIP, et avait droit à une restauration gratuite, ce qui était un minimum, quand on savait qu’il avait permis à la moitié des lieutenants d’Akihiro de sortir de prison. Pour autant, l’homme, en parfait libéraliste, donnait toujours un généreux pourboire.

« Prenez ce que bon vous semble, ma chère, nous célébrons votre arrivée au Japon. J’ai beaucoup voyagé, vous savez, et, de tous les pays que j’ai vu, c’est indéniablement celui-ci qui me sied le plus. »

Toujours très galant, il laissa Elizabeth s’asseoir en premier, puis s’assit ensuite face à elle.

« Malheureusement, ma chère Elizabeth, vous allez, cette fois, devoir prendre un apéritif... Et, par ailleurs, et à titre utile, vous pouvez m’appeler Alexandre. Mais, si vous désirez m’appeler ‘‘Monsieur Dowell’’, notez que je ne m’en formaliserai pas. »

Au contraire, il préférerait ça.

« Pardonnez-moi d’insister, mais votre robe vous va vraiment à ravir... Vous savez vous habiller pour vous mettre en charme. »

Il lui sourit ensuite, très légèrement.
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le mercredi 03 février 2016, 13:29:49
Elizabeth avait donc pris place à l'arrière d'une bien belle limousine, c'était la première fois de sa vie qu'elle montait dans une telle voiture, ou encore qu'elle se faisait conduire par un chauffeur dont c'était le métier. Entre ça et la nature de son appartement, Elizabeth ne s'y trompa donc pas, ce cabinet devait vraiment brasser beaucoup d'argent et avoir affaire à des clients fortunés prêts à dépenser gros pour assurer leur défense. Elle passa la totalité du trajet à regarder le paysage défiler au travers de la fenêtre, profitant de ce moment de calme pour réfléchir un coup, tout ça lui était arrivé tellement vite, et les évennements ne semblaient pour le moment pas vouloir prendre la tendance de se tasser. Cela lui faisait bien sûr un peu peur, mais la curiosité et l'envie d'aller de l'avant dans sa carrière lui permettait de la dépasser, elle était en effet très curieuse de voir où les prochains mois, et les prochaines années, allaient la mener. Elle craignait surtout de ne pas se montrer à la hauteur du fait de son peu d'expérience en plaidoirie, surtout dans le cadre des dossiers personnels d'Alexandre Dowell, qui devaient être les plus importants du cabinet...mais peut-être avait-il raison, et qu'elle sous-estimait ses propres capacités.

Perdue dans ses pensées, elle se retrouva vite au lieu de rendez-vous, un superbe château japonais, conservé et rénové, qui se trouvait aux alentours de la ville, et en hauteur. Un homme lui ouvrit la porte, qu'elle remercia en même temps que le chauffeur, et elle sortit de la voiture pour voir proche, Alexandre qui l'attendait. L'homme également semblait avoir sorti le grand jeu, et s'approcha d'elle tout en complimentant sa tenue.

Merci Monsieur Dowell, mais je vois que vous n'avez pas lésiné non plus, ce costume vous va à ravir.

Elizabeth était tout bonnement radieuse en effet, car elle se trouvait aux bras d'un bien bel homme, qui lui offrait plus d'opportunités qu'elle n'aurait pu en rêver en commençant sa carrière. Ils se dirigèrent donc vers l'entrée du restaurant, et Dowell lui tint une de ses mains gantées tout le long du chemin. Comme il était plutôt du genre "oldschool", Elizabeth ne s'en formalisa pas, car c'était encore une prevue de sa galanterie, mais elle ne pouvait s'empêcher de se sentir légèrement émoustillée à ce contact qui était quand même loin d'être anodin. Ils prirent place à une table, Alexandre lui tenant sa chaise pour qu'elle puisse s'asseoir. Elle regarda alors tout autour d'elle, et pu constater qu'elle se trouvait vraiment dans un restaurant de luxe, la décoration, les plats, et la clientèle ne laissaient aucun doute quand à ce fait. Elle souria quand il lui accorda de l'appeler par son prénom, mais, déformation professionnelle, elle savait déjà que ça ne serait pas possible dans l'immédiat.

Ma foi je peut m'estimer heureuse que vous n'en preniez pas ombrage Monsieur Dowell. Pour ce qui est de l'apéritif...hum je vous laisserais l'honneur de choisir, je n'ai que de piètres connaissances en la matière.

Puis, il la complimenta encore une fois sur sa tenue, et là, elle ne parvint à se retenir de rougir. Diantre elle se sentait comme une adolescente à son premier rendez-vous galant, et il fallait dire que l'attitude de Dowell ne la laissait pas indifférente. Si beaucoup de femmes voyaient actuellement la galanterie comme une représentation de l'oppression patriarcale sur la femme, Elizabeth trouvait à l'inverse que de telles marques d'attention étaient flatteuses.

Merci. Je dois vous avouer que j'ai hésité à mettre cette robe, les circonstances assez exceptionnelles de ce dîner ont fait du choix de la tenue un vrai casse-tête. J'espère que ce n'est pas...indécent, je m'en voudrais d'attirer une mauvaise impression sur nous, mais si elle vous plait, c'est tout ce qui compte.

Elizabeth s'interrompit lorsque l'un des serveurs leur apporta la carte, et elle commença à y jeter un coup d'oeil, avant de reprendre.

Pardonnez moi si je vous pose cette question mais...je n'ai pas pu m'empêcher de m'interroger...est-ce que vous invitez systématiquement vos nouvelles collaboratrices à un dîner en tête à tête dès le premier soir ?

Ce n'était nullement un reproche, cela s'entendant au ton de sa voix, et cela se voyait au léger sourire qui illuminait en permanence son beau visage, mais effectivement la jeune avocate n'avait pas pu s'empêcher de lui poser cette question. Elle était après tout vraiment en train de s'interroger sur les intentions de cet homme, car tout ça ressemblait tout de même à plus qu'un simple dîner.
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Alexandre Dowell le mercredi 03 février 2016, 18:50:13
« La vulgarité est indécente. L’élégance, qui n’est que le reflet de la beauté, ne saurait jamais pouvoir être affublée de ce qualificatif. »

L’homme maniait les mots avec une grande facilité, et était, en ce moment, très décontracté. Malgré son invitation à l’appeler par son prénom, Elizabeth l’avait inconsciemment, et sans aucune difficulté, rejeté. Ce choix lui plaisait, car il signifiait qu’elle était naturellement et instinctivement impressionnée par son autorité et par son charisme naturel. Et c’était bien là une chose importante, car Alexandre, au-delà de tout le reste, était avant tout un vampire, un homme fier de lui-même, qui se considérait comme naturellement, car biologiquement, supérieur aux humains. Ceci ne l’empêchait pas de traiter ceux qui le méritaient avec déférence et respect, mais il fallait savoir garder des proportions raisonnables.

En l’état, Elizabeth était tout simplement très belle, et très agréable à regarder. Elle restait toujours assez nerveuse, regardant autour d’elle, comme si elle se demandait si elle était vraiment à sa place ici. Il est certain qu’elle s’était plutôt attendue à devoir manger dans le coin-repas d’un petit cabinet croulant sous les dossiers pourris et les clients hargneux, et à avoir des horaires interminables, plutôt qu’à passer sa soirée au sein d’un restaurant prestigieux, face à un patron qui la faisait trembler sur place. Si elle était douée pour masquer ses émotions, les multiples assauts de Dowell avaient progressivement amené son masque à s’effriter, révélant ce qui se cachait dessous… Une attirance magnétique envers l’homme.

Leur conversation fut momentanément interrompue quand on leur amena la carte, et Dowell remercia poliment l’homme, puis observa. Le restaurant proposait des grands crus, mais ce ne fut pas ça qui l’intéressa, car la femme lui posa une question… Une question qui laissait entendre qu’elle n’était pas totalement dupe, et qu’elle savait qu’il était en train de se passer quelque chose.

« Et bien… Comme vous le savez, mon cabinet pratique une politique d’excellence, et, à ce titre, je ne recrute que les avocats que j’estime être les plus talentueux. Il va de soi que je me dois de les traiter avec le respect auquel ils peuvent prétendre. »

Ce n’était pas vraiment une réponse à sa question, il le savait, mais l’homme n’avait pas encore fini ses explications, et, après s’être brièvement éclairci la gorge, reprit donc :

« Néanmoins, il est vrai que je n’invite pas, dès le premier soir, mes collaboratrices. Vous le verrez en consultant l’organigramme, vous êtes la cadette du cabinet. Et, maintenant que nous sommes entre nous, sachez bien que vous n’êtes pas la seule à avoir exprimé votre surprise. Voyez-vous, mon plus proche associé, Tatsuo Katadi, espérait pouvoir être à votre place. C’est quelqu’un d’extrêmement compétent, mais… Disons qu’il ne fait pas preuve de votre… Approche. J’ai vu la manière dont vous aviez mené la class action contre JR Reynolds, et, et je peux maintenant vous le dire… Le cabinet qui défendait la société était l’une de mes filiales. »

C’était bien la preuve que le monde du droit était très petit. Le brave homme laissa à Elizabeth quelques secondes pour assimiler cette information, avant de reprendre :

« J’ai eu l’occasion de consulter  vos conclusions, et elles étaient brillantes, originales… Alors, pour vous répondre simplement à votre question, rien de ce qui se passe ici n’est classique. Pas plus que je n’ai l’habitude de mettre de jeunes collaboratrices à un poste aussi prestigieux, je n’ai l’habitude de les inviter à dîner dès le premier soir. Mais j’ai vu en vous quelque chose… L’avenir me dira si je me trompe ou non, mais il y a, en vous, une force qui me plaît et m’attire. »

Le vampire lui sourit ensuite.

« Ceci fait manifestement de vous une femme d’exception. »
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le jeudi 04 février 2016, 12:45:19
Elizabeth s'était en effet doutée que, d'une façon ou d'une autre, il y avait anguille sous roche. Elle, une toute jeune avocate, propulsée si vite à un tel poste, cela avait de quoi surprendre même par partie directement concernée. Elle comprit toutefois bien vite, et son visage se mua dans une expression de surprise quand Dowell lui annonça que les avocats qu'elle avait eu à affronter au cours de ce procès, avaient tous fait partie d'un des cabinets qu'il possédait. Il lui répondit donc, en détail, quand au pourquoi de ce choix, car il avait eu accès à ses plaidoiries, qui montraient une excellente connaissance du droit et de la réthorique. Elle avait notamment beaucoup joué sur la mauvaise réputation de l'industrie du tabac, et n'avait pas hésité à faire prendre à certains détails, et manquements de l'entreprise, une plus grande part dans sa plaidoirie. Il avait alors suffit de convaincre le jury et les juges du bienfondé de la plainte de ses clients, et en faisant preuve d'un peu d'audace et d'imagination, elle était parvenue à prendre la défense littéralement par surprise.

Elizabeth baissa alors un peu la tête tout en posant un mains sur son front, sa tignasse rousse tomba alors en partie sur son visage, et elle se mit doucement à rire pendant quelques secondes. La situation était du coup pour le moins cocasse, car elle avait, de fait, fait perdre un gros procès à son patron actuel...

Et bien, le monde est petit. Toutes mes excuses pour vous avoir fait perdre ce procès, mais à ma décharge, vos collaborateurs avaient laissé certaines portes ouvertes que je n'ai pas hésité à utiliser à mon avantage.

Alexandre Dowell déclara donc qu'elle était une femme d'exception, avec d'autres compliments, comme le fait qu'effectivement il était une rare occasion qu'il emmène à dîner une jeune collaboratrice. Encore une fois, elle ne parvint pas à retenir un mordillement de lèvre de sa part, léger, et diablement sexy, d'autant qu'elle le faisait par réflèxe sans forcément s'en rendre pleinement compte.

Me voici donc autant flattée que rassurée Monsieur Dowell, il ne me reste plus qu'à vous prouver que je suis bien digne de cet honneur que vous me faites. Mais soyez sans crainte, je suis...pleine de ressources.

Le serveur revint tout juste au moment où elle venait de faire ce léger sous-entendu, et elle passa donc commande. Un plat de sushis, c'était un grand classique, mais en tant que nouvelle venue, elle était impatiente de goûter à la vraie cuisine japonaise, et pas à ce qu'elle avait pu trouver aux USA. Elle redonna par la suite la carte au serveur, tandis qu'un autre vint à leur table avec une bouteille de vin, sans doute un grand crû, pour autant qu'Elizabeth pouvait en juger en tant que complète novice. Elle prit alors son verre, et le leva légèrement.

J'espère faire honneur à ce vin, je dois vous avouer ne pas être une grande connaisseuse. Mais c'est une occasion où l'on se doit de trinquer après tout...à nous, et à notre collaboration, Monsieur Dowell.
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Alexandre Dowell le jeudi 04 février 2016, 13:41:31
« Oh, ne vous excusez jamais d’avoir gagné. S’il y a des personnes qui devraient s’excuser, ce sont les membres de ce cabinet. Et puis, si vous n’aviez pas gagné, nous ne serions pas là, à discuter ensemble dans un bon restaurant. Il n’y a donc rien à regretter, n’est-ce pas ? »

Alexandre pouvait se montrer intransigeant, et, quand il le voulait, il ne laissait passer aucun mot. En l’occurrence, il se refusait à ce que cette femme s’avoue désolée d’avoir gagné, par peur de le froisser. En réalité, le cabinet qu’elle avait combattu était un cabinet indépendant du sien, mais qui appartenait à un groupe international d’avocats,  et qui était, à l’origine, créé et financé par Dowell. En réalité, la victoire d’Elizabeth l’amusait plus qu’autre chose. Ce n’était pas un dossier dont il s’était occupé lui-même, et, quand bien même, Dowell estimait que, malgré l’aléa judiciaire, un avocat endossait toujours une certaine part de responsabilité quand il échouait dans un gros dossier. Il ne parlait pas de toutes ces petites affaires ridicules devant les juridictions de proximité, ces poursuites pénales pour des contraventions, et où le procès était déjà fait avant même que l’accusé n’ait eu le temps de parler. Ce genre de dossiers sans intérêt, c’était du temps perdu, mais, la class action contre JR Reynolds, ça avait été quelque chose de lourd. Pour une si jeune avocate, c’était exceptionnel d’avoir réussi à gérer tout ça. Seuls de gros cabinets pouvaient s’occuper des actions de groupe, car, outre le droit à proprement parler, il y avait toute une organisation administrative et comptable à tenir, afin de recenser l’identité de chacun des membres du groupe, de recueillir leurs preuves, leurs doléances, et communiquer avec eux.

La femme lui avoua ensuite être pleine de ressources, après un léger temps d’hésitation, et l’un de ces mordillements de lèvres dont elle avait manifestement le secret. Belle, elle avait un rire agréable à entendre, très cristallin, et ne cessait de charmer le brave vampire. Pour autant, il ne fallait pas se méprendre sur ses intentions, car Dowell ne la voyait pas comme une future femme, comme une égale. Penser ça, c’était faire fausse route dès le début. Non, il la voyait comme une sorte de précieux animal de compagnie, une femme avec laquelle il n’aurait pas honte de s’afficher, comme une sorte d’ornement très réussi et très beau à afficher dans son salon lors de réceptions et de soirées importantes.

Le vin arriva finalement, et ils commencèrent par trinquer, Alexandre lui souriant :

« Traquons pour toi, Elizabeth, surtout... Pour toi et ton arrivée au Japon, pour une nouvelle vie pleine de promesses et de richesses qui s’ouvrent à toi. »

Les verres tintèrent, puis il but un peu, continuant à marquer, sémantiquement, son emprise sur la jeune femme. Cette emprise, il la marquait par le passage du vouvoiement au tutoiement, en sachant qu’elle continuerait à le vouvoyer. Peu à peu, il marquait des points, mais faisait tout cela de manière très discrète, et, tandis que sa collaboratrice se contenta de prendre des sushis, il harangua le serveur :

« Donnez-moi un bœuf de Kobé, et donnez-en un aussi pour ma charmante amie. »

C’était là l’occasion d’une anecdote, et, quand le serveur s’écarta, après avoir pris note de la commande, Dowell se pencha vers la femme, et y alla de sa petite histoire :

« Le wagyu est un bœuf japonais très particulier, Elizabeth. C’est lui qui est à l’origine de ce mets rare qu’on appelle ‘‘bœuf de Kobé’’. C’est une viande rouge magnifique, un mets luxueux et d’une rare qualité, que les Japonais protègent jalousement et férocement. Il fait l’objet d’un label, et ne se trouve que dans de très grands restaurants au-delà du Japon, et même au sein de l’Archipel. Tu es donc obligée d’y goûter pour ta première soirée. »

Il était ainsi exclu que la femme n’aime pas la viande rouge. On leur apporte rapidement un panier de petits pains chauds, et Alexandre, tout en buvant encore tranquillement quelques rasades, reprit la conversation :

« Alors, Elizabeth, à part le droit et la musique classique... Qu’est-ce que tu aimes faire ? »
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le vendredi 05 février 2016, 12:53:09
Si Alexandre Dowell ne se gêna de son côté pas pour tutoyer Elizabeth, cette dernière était toutefois restée au vouvoiement malgré l'autorisation de son patron à le faire. Mais malgré ça son instinct lui avait dicté la bonne conduite, car si Dowell était  un homme très difficile à lire, elle avait pu remarquer que ce simple détail lui avait fait plaisir...et c'était à dire vrai réciproque. C'était difficile à expliquer, mais le fait qu'il la tutoie tandis qu'elle le vouvoyait impliquait, implicitement, une sorte de relation avec un dominateur et une dominée. Elizabeth ne pouvait pas savoir, en l'état, la véritable nature de cet homme, et donc la raison de ce magnétisme presque surnaturel, mais il lui semblait presque, inconsciemment, logique qu'il en soit ainsi. C'était par ailleurs très drôle, car que ça soit dans la vie de tous les jours où dans un tribunal, l'énergique jeune femme n'était absolument pas du genre à se faire marcher sur les pieds, même si dans l'intimité elle avait cherché depuis quelques temps quelqu'un avec qui partager, et expérimenter, ses envies de soumission...sans succès jusque là.

C'était peut-être d'ailleurs bien pour ça qu'Elizabeth se montrait moins...présente, dans un certain sens. Elle n'avait pas trop la tête à penser à ça bien sûr, car elle se devait d'être une invitée avec de la conversation, mais dans un recoin de son esprit elle ne pouvait s'empêcher de se dire que Dowell dans le rôle d'un maître la soumettant au lit...
Elle abandonna toutefois ses pensées pour trinquer avec lui, et à son succès, qu'il soit présent ou à venir. Puis, Alexandre prit la liberté de changer sa commande, et à lui en expliquer la raison. Là encore, n'importe quel homme aurait eu droit à une remarque cinglante de la part de la jeune avocate, qui si elle était ouverte aux suggestions n'aurait pas acceptée ça. Seulement voilà...Dowell n'était pas n'importe quel homme, et ce à bien des égards dans l'esprit de la jeune femme.

Hum, okay, je me fie à votre connaissance du Japon Monsieur Dowell, surtout si ce plat est aussi délicieux que vous l'affirmez.

Ils trinquèrent à nouveau, puis vint alors le moment pour Elizabeth de parler d'elle. Ah, un sujet compliqué, car il était toujours compliqué de parler de soi et de se mettre en avant dans un cadre plus personnel, et la vie d'Elizabeth avait rendu ce genre de choses plus compliqué encore.

Oh qu'il y a-t-il à dire ? Ma foi je suis une grande amatrice de cinéma, l'oeuvre de Kubrick ou de Tarantino notamment, je serais capable de vous réciter leurs films à la phrase près tant je les ai dévorés en étant plus jeune. La lecture bien entendu, difficile de devenir avocate sans avoir la capacité d'engloutir des pages et des pages de textes, entre deux romans de temps en temps. Et du sport, également, j'ai pu remarquer que votre building abritait une belle salle de musculation notamment , dont je risque d'être une fervente utilisatrice. Loin de moi l'envie de soulever de la fonte, mais pour...disons...raffermir certaines parties de l'anatomie féminine, c'est souverain.

Si elle n'était pas une athlète de haut niveau, le corps d'Elizabeth, fin, ferme et légèrement musclé, était le témoin de sa pratique assidue de la musculation et de la course, le tout dans l'optique de conserver un corps en forme et bien sculpté. Dowell avait peut-être pu s'en rendre compte maintenant qu'elle portait une tenue plus raccourcie, mais sous sa robe, la poitrine de la jeune femme était ferme et tenait sur elle même sans soutien-gorge, il en allait de même pour ses belles cuisses et ses fesses délicieuses à empoigner. En tout et pour tout, Elizabeth était une très belle femme, qui prenait en prime un grand soin de son corps.

Vous me direz, tout ça sont des activités solitaires, et vous auriez raison. Le fait d'avoir été toujours en avance, et d'avoir sauté pas mal de classes, a fait que je me suis retrouvée en faculté alors que je n'étais qu'une adolescente. La différence d'âge, sans compter le fait qu'on me prenait pour une intello arrogante, ne m'a pas vraiment poussée à me lier avec mes semblables. C'était également pour cette raison que j'ai quelque peu hésité avant d'accepter votre offre Monsieur Dowell, travailler véritablement en équipe ce sera...une grande première pour moi. Mais dans tous les cas je ne saurais vous remercier assez pour l'opportunité que vous m'offrez, et pour ce dîner aussi, c'est vraiment...plaisant.
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Alexandre Dowell le vendredi 05 février 2016, 17:29:34
Parler de soi était un exercice très difficile, car il n’y avait pas plus mauvais juge que soi-même. Soit on avait tendance à se sous-évaluer, soit on se surestimait, mais, dans tous les cas, le regard qu’une personne avait d’elle-même était nécessairement biaisée. La chose était à ce point perverse que cette logique s’appliquait pour la manière dont les autres vous voyaient. On disait souvent qu’on ne se formait qu’à partir du regard d’autrui, mais c’était faux… Ou, du moins, incomplet. Car les autres avaient sur vous un regard biaisé, mais, et plus subtilement encore, le regard qu’ils avaient sur personne était interprétée par cette personne. L’amour en était le parfait exemple. Quand une personne en aimait une autre, elle interprétait chaque geste de l’individu comme une promesse, comme une invitation implicite et silencieuse. Cet exemple pouvait tout à fait se transposer dans d’autres domaines. Finalement, qu’est-ce que c’était qu’être un individu ? Voilà le genre de conversation philosophique qui aurait pu passionner quelqu’un comme Dowell, qui avait beaucoup lu les philosophes ayant traité de la question, notamment Descartes, mais aussi les psychanalystes, comme Freud, mais surtout Lacan. Preuve de la complexité de la chose, par opposition au fameux cogito ergo sum de Descartes, sa célèbre maxime « Je pense, donc je suis », les psychanalystes, comme les susnommés Freud et Lacan, avaient pour maxime de dire : « Là où je pense, je ne suis pas ». Fascinant, non ?

Alexandre savait donc que, en parlant d’elle, Elizabeth ne ferait que dresser un portrait très imprécis, très imparfait, très limité, a fortiori qu’elle était face à un individu qui l’impressionnait. Elle lui parla donc du cinéma, ce qui amena Dowell à hocher légèrement la tête. Stanley Kubrick, Quentin Tarantino… Honnêtement, il trouvait ces cinéastes un peu vulgaires, surtout pour Tarantino, mais, à son corps défendant, il venait d’un pays où la cinématographie n’existait pas. Néanmoins, et même s’il pouvait formuler des critiques, Kubrick était un cinéaste qu’il appréciait. »Lolita », par exemple, ce film sulfureux, où un homme se mariait à une femme pour coucher avec sa fille, avant d’en devenir le tuteur légal, rajoutant au caractère immoral de l’œuvre une dimension incestueuse. Mais, de là à parler d’une passion… Elle lui avoua également aimer lire, ce qui était une bonne chose, tout comme le sport, et il sourit à l’évocation de la salle de musculation.

« Oui, j’y vais moi-même régulièrement. C’est une salle très bien équipée. »

Elle lui avait poliment justifié la pratique du sport par l’envie de « raffermir certaines parties de l’anatomie féminine », ce qui était vague, et constituait, en réalité, l’une de ces parfaites allusions féminines dont les femmes, force est de le reconnaître, avaient le grand secret. Elle lui glissa ensuite être une solitaire, ce qui l’amena à hocher la tête.

« Oui, oui, je comprends cela… Et c’est bien malheureux, en réalité. Et ceci m’amène à te faire une confidence, Elizabeth… La démocratie est quelque chose dont je me méfie. Elle part du postulat que le peuple fera forcément le bon choix, le plus adapté à ses besoins, mais… Ça, je n’y crois pas. Ton histoire en est symptomatique. Tu es brillante, douée, talentueuse. Les gens auraient dû t’encenser, faire de toi leur déléguée de classe, t’admirer, voire te vénérer… Mais, au lieu de ça, ils t’ont traité comme une pestiférée. Le talent, Elizabeth, est une chose rare et précieuse, et il l’est d’autant plus que les gens jalousent le talent, et se réfugient dans le mépris. Tu vois, et c’est pour ça que je ne suis pas favorable à un système où le pouvoir est confié aux gens du peuple, il est toujours plus facile de détruire que de construire, toujours plus simple de critiquer une réflexion que d’en développer une soi-même. Et les gens fonctionnent ainsi. Ils ne sont pas capables de réfléchir à l’intérêt général, ils ne pensent qu’à leurs propres intérêts, et ils n’ont pas envie d’avoir un mentor, d’avoir un idéal. Tout ce qu’ils veulent, c’est voir leurs stars et leurs icônes de culture se faire incendier dans des tabloïds et autres torchons misérables. C’est tout. La société, ce n’est pas une pomme pourrie au milieu de neuf belles pommes rouges mâtures et grosses. C’est l’inverse. Les talents, les vrais talents, sont rares. Tu vois, au Japon, il y a un proverbe qui dit que, quand on voit un clou qui dépasse de la ligne des autres clous, il faut lui donner un coup de marteau pour le mettre à hauteur des autres… C’est ainsi. Les gens n’aiment pas ce qui sort du lot, mais c’est ce que nous sommes, Elizabeth. Toi et moi. Toute ta vie, tu as dû nier ton potentiel pour plaire à des individus qui voulaient te faire rentrer dans leurs petites cases… Mais ça, c’est fini. Avec moi, tu vas pouvoir exprimer ton potentiel, ta combativité… »

Indiscutablement, l’homme était un beau-parleur, quelqu’un qui devait être ravageur lors de ces plaidoiries, car Dowell était quelqu’un de très cultivé, mais aussi quelqu’un qui avait suivi de nombreux cours de théâtre. De fait, son bâtiment abritait aussi un club de théâtre, car, avocat, c’était aussi savoir être un bon orateur. Alexandre, du reste, ne cachait à personne son hostilité envers la démocratie, qu’il voyait comme une imbécilité sans nom. Et, comme il était de bon aloi de conclure par une citation, Alexandre enchaîna :

« ‘‘Il y a en effet une passion mâle et légitime pour l’égalité qui excite les hommes à vouloir être tous forts et estimés. Cette passion tend à élever les petits au rang des grands ; mais il se rencontre aussi dans le cœur humain un goût dépravé pour l’égalité, qui porte les faibles à vouloir attirer les forts à leur niveau, et qui réduit les hommes à préférer l’égalité dans la servitude à l’inégalité dans la liberté’’. C’est de Tocqueville. On peut interpréter cette tirade de bien des façons, mais, en ce qui nous concerne, je pense qu’elle résume bien ta situation. »

C’était clair ; au nom de l’égalité, ou, plutôt, de l’égalitarisme, quelque chose qui était profondément inné en l’être humain, on avait tendance à singulariser les forts, afin de rabaisser tout le monde au niveau commun de la bêtise C’était l’inverse de la méritocratie, et on appelait ça la démocratie.

« Alors, tu ne travailleras en équipe que si tu le souhaites, Elizabeth. Moi, je t’accorderai une très grande liberté dans le traitement des dossiers. En fait, ta méthode de travail sera la mienne. »

L’homme se tut ensuite, car le début des repas arriva. Le serveur présenta à Elizabeth une assiette de sushis, tout en leur indiquant que la viande arrivait, le cuisinier étant en train de la préparer. Un petit interlude qui permit à Dowell, par la suite, de revenir sur autre chose, parmi toutes les pistes envisagées par la belle :

« J’apprécie aussi énormément la littérature, Elizabeth. Et… Je vais prendre un risque en gageant qu’une femme comme toi doit probablement apprécier le fantastique… La science-fiction, peut-être ? »
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le vendredi 12 février 2016, 13:49:34
La longue tirade de Dowell sur les limites du système démocratique, à dire vrai, ne la surprit qu'à moitié. Avec son look oldschool, il avait plutôt l'air de ceux qui devaient avoir ce genre d'avis. Elizabeth ne le partageait pas complètement, mais force était de constater qu'il y avait aussi de vrai dans les arguments qu'il avançait.

La démocratie, comme pas mal d'autres systèmes politiques, souffrent de la dûre réalité par rapport à ce qu'ils sont censés apporter. La méritocratie se heurte à la tendance, très humaine, de se méfier de quiconque sort du lot, et de la différence. Mais la vérité est que le système politique ou social idéal ne peut exister, car il y aura toujours des imperfections, des ratés...je ne peut que m'estimer heureuse d'être parvenue à me hisser là où je me trouve actuellement. Quoi qu'il en soit Monsieur Dowell, même si je ne partage pas la totalité de vos idées sur le sujet, je comprends mieux comment vous avez pu percer dans le milieu, votre discours était...captivant, vraiment.

Et ce n'était pas que ses paroles qui l'avaient captivé, de fait, il semblait de plus en plus indéniable que la jeune femme était en train de craquer pour cet homme à mesure qu'ils parlaient ensemble. Il était presque tout ce qu'elle pouvait rêver, mais en même temps, elle ne pouvait s'empêcher de continuellement se dire que draguer son patron était vraiment une mauvaise idée. Pour la sortir de ses pensées, le serveur commença à leur apporter la première partie de leur repas, et servit à Elizabeth les sushis qu'elle avait commandé, et le remercia avant qu'il ne s'en aille. Dowell émit alors des hypothèses sur les goûts littéraires d'Elizabeth, et cette dernière se mit alors à sourire.

On pourrait presque croire que vous me connaissez depuis longtemps Monsieur Dowell, en effet, Tolkien et Asimov, pour ne citer qu'eux, comptent parmi mes auteurs favoris, ceux qui ont vraiment soit créé ou révolutionné leurs genres respectifs.

Le fait qu'ils parlent ainsi de leurs intérêts, qui étaient de plus en plus communs, l'aidait à se décontracter, à se dire que cet homme avait pas mal de points en commun avec elle et que...hum, oserait-elle lui poser cette question qui lui trottait dans la tête depuis cet après-midi ? Elle avait fait quelques recherches, peu après avoir trouvé ce magazine sous son oreiller, et avait pu constater que cet appartement avait été rénové très récemment, et n'avait donc pas connu d'autres propriétaires qu'elle. L'idée était folle mais...et si...et si ce magazine était de son fait ? Il était le seul, véritablement, à avoir des accès à peu près partout dans le building après tout. Elle entama, en même temps qu'elle y pensait, son repas, se saisissant des baguettes avec une grande dextérité, elle poussa un léger soupir quand elle mangea et que le goût se révéla être absolument exquis.

Hum...c'est délicieux, vos goût en matière de cuisine sont également divins. Dites moi Monsieur Dowell, avez vous seulement le moindre défaut ?

Une lueur un peu taquine brillait dans son regard, mais il s'agissait d'avantage d'un compliment qu'autre chose, et c'était surtout une question réthorique qui n'amenait pas de réponse. Elizabeth n'en voyait pas, quand bien même l'homme en aurait, elle en faisait abstraction. Sans compter le fait que...cette question continuait à lui tourner dans la tête. Elle hésitait à la lui poser, mais dans le même temps, son instinct ne semblait pas la tromper...elle était presque certaine que...

J'aurais en revanche une véritable question à vous poser, puisque nous sommes dans un cadre moins...formel qu'un bureau. Lorsque je me suis installée cet après-midi dans mon appartement, j'ai eu l'occasion de trouver sous mon oreiller un...magazine pour le moins surprenant. J'ai initialement crû à un oubli de la part d'un occupant précédent, mais en en renseignant un peu il s'est avéré que je suis la première locatrice de ce lieu...et que seul vous avez un accès plein à ces appartements. Est-ce que...c'était un cadeau de bienvenue de votre  part ?
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Alexandre Dowell le vendredi 12 février 2016, 18:08:00
Oui, le beau diable reconnaissait volontiers que son approche, sur la question de la démocratie, était pour la moins orthodoxe. Était-il favorable à une monarchie ? Pas plus. Il pensait juste que, historiquement, la monarchie avait fait ses preuves, là où la démocratie avait montré ses limites. Ce n’était pas la monarchie qui avait accouché du totalitarisme, mais la démocratie. Créer une société, un régime où on pouvait critiquer, c’était une bonne chose, mais on en voyait vite les limites. Alors que, sous un système monarchiste, les États avaient prospéré pendant des années, et avaient peu à peu acquis une autorité fondamentale et indiscutable. C’était grâce aux Rois que l’État était devenu État, que le féodalisme avait laissé la place à un système plus moderne. Ingrate, l’Histoire avait, sur Terre, oublié le rôle des monarques. Et, quand on voyait la manière dont la démocratie affaiblissait le pouvoir étatique, par cette instabilité centrale et profonde que le droit de vote induisait dans tout système démocratique, Dowell en saisissait les limites. Et, pour développer, il était préférentiellement favorable à une monarchie constitutionnelle et républicaine, l’homme établissant une différence entre « démocratie » et « république », et non à cette assimilation entre les termes, voulue par des bienpensants idiots comme Rousseau, qui pensaient que seul un gouvernement élu pouvait être représentatif de l’intérêt de la Nation, et garant de l’intérêt public.

Tout cela, Alexandre aurait pu en parler pendant des heures, mais il savait que ce genre de choses pouvaient vite ennuyer ceux qui, comme lui, n’y étaient pas passionnés. Et il reconnaissait que, en la matière, les femmes se désintéressaient de cela bien plus facilement que les hommes. Était-ce un mal ? Peu sûr. La politique était surtout l’art de brasser de l’air, en réalité, au grand désespoir de Dowell. Lui qui venait d’un État fort, de l’Empire d’Ashnard, il savait toute l’importance qu’il y avait à avoir, à la tête du pays, un Lion, et non des chacals, des populistes, ou des démagogues.

On amena finalement les repas, arrachant Alexandre à ses réflexions politiques et sociologiques, et il entama donc la viande, qui fondit sur sa langue. Le wagyu était un mets d’une très grande rareté,  l’une de ces petites choses pour lesquelles Dowell aimait la Terre. Et ce n’était pas peu dire pour lui, qui considérait que manger, c’était surtout perdre son temps, car il s’agissait de répondre à des besoins physiologiques primordiaux. Alors, quand il prenait plaisir à manger, c’est que, vraiment, le plan était excellent.

« Tu vois ? Je t’avais dit que tu aimerais… »

Elizabeth était sous le charme, conquise, et alla même à un peu de flatterie, ce qui amena Dowell à faire preuve d’une chose dont on aurait pu le croire dépourvu : l’humour.

« Oh, je gage que les femmes ne les voient pas avant le premier rendez-vous, oui. »

Il esquissa un léger sourire, puis vit alors la femme hésiter, comme si elle pensait à autre chose… Puis elle lui parla alors d’autre chose.

Le fameux livre, le magazine qui s’était nonchalamment glissé sous son oreiller. Elizabeth avait mené son enquête, et supposait que c’était l’homme qui l’avait glissé. Dowell reposa ses baguettes, non sans un léger sourire.

« Tu te débrouilles très bien avec tes baguettes. Tu es habile de tes doigts, Elizabeth. Et, de manière générale, tu es très intelligente. Alors, je ne vais pas te mentir. J’ai sciemment glissé ce magazine sous ton oreiller. Enfin, ce n’est pas, à proprement parler, un magazine, c’est… Un recueil personnel. Je l’ai fait pour voir comment tu réagirais. Est-ce que tu paniquerais ? Est-ce que ça t’intéresserait, t’intriguerait ? Je pense, vois-tu, que c’est dans le sexe que ce qu’on est réellement se révèle. Le sexe fait sauter tous les artifices, toute notre intelligence, et réveille notre instinct profond. Je pense que le sexe ne devrait pas être un tabou entre des personnes adultes. »

Conscient, néanmoins, que les humains étaient quelque peu réfractaires sur ces notions, il précisa rapidement :

« Ne va nullement te méprendre sur mes intentions, Elizabeth. Je t’ai invité ce soir pour que nous partagions un moment ensemble, en tant que futur collaborateur. Il n’y a aucun piège, aucune intention cachée. Je suis juste… Curieux. Qu’as-tu pensé de ce que tu as vu ? »
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le samedi 13 février 2016, 13:13:42
Poser cette question, impliquer que son patron avait quelque chose à voir avec ce recueil d'images, avait été un très gros risque, et jamais Elizabeth n'aurait songé à la poser si, au fond d'elle, elle n'avait pas eu l'intime conviction qu'Alexandre n'y était pas étranger. Intuition féminine, ou juste son instinct, quoi qu'il en soit ce qui l'avait poussée à franchir le cap l'avait menée sur la bonne voie, car Alexandre ne nia pas...et avoua même qu'il s'agissait d'une collection personnelle. A ce moment précis, tout ce que cela suggérait sembla allumer un véritable brasier dans le corps d'Elizabeth, qui avait eu l'occasion de parcourir ces photographies sous tous les angles, et c'était de l'art...ce qui correspondait un peu à sa propre vision du BDSM. De l'élégance, de la classe, une façon de pimenter et aussi de rendre plus rafiné le simple coït, même si le rapport qu'avait la jeune femme avec ces pratiques était...compliqué. Quoi qu'il en soit, c'est toute rouge qu'elle lui répondit, un peu gênée d'aborder ce sujet, mais néanmoins avec un sourire aux lèvres.

Well, confidence pour confidence, j'ai beaucoup apprécié ce que j'y ai vu. La qualité des photographies, des tenues et des...positions, m'a fascinée. Si vous avez mis par hasard cette thématique là, vous avez vraiment de la chance, j'en suis...disons que le sujet m'intrigue, et en même temps m'effraye un peu.

Le sexe était quelque chose de difficile à aborder, même pour une personne libérée comme Elizabeth, mais d'un autre côté, la résolution de ce mystère semblait aussi apporter une réponse, une raison pour laquelle Elizabeth semblait aussi fascinée par cet homme. Elle en était certaine, maintenant, il devait être un pratiquant assidu, et du côté dominateur. Sans vraiment le savoir, elle s'en était doutée depuis le début, elle le voyait juste désormais très clairement.

Je ne prends donc pas ombrage de la présence de ce receuil Monsieur Dowell, pas plus que je n'interpèterais ce dîner autrement que ce qu'il est. Mais pour le coup, vous me pardonnerez de ne pas changer de sujet de conversation, et d'au contraire enchaîner. Je suppose que vous êtes la personne qui était derrière l'objectif, étiez vous égalementl a personne qui s'occupait du...montage, si je puis dire ?

Elle s'en doutait, mais elle voulait l'entendre de sa bouche, qu'il pratiquait le BDSM, et que ces habiles formes de bondage, ces costumes, étaient aussi de son fait.
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Alexandre Dowell le samedi 13 février 2016, 13:42:09
Est-ce qu’il avait touché un point sensible avec ce recueil ? Il avait beau dire que ce dîner n’avait été qu’à des fins professionnelles, la réalité était que Dowell n’en était pas sûr lui-même. L’homme était cultivé, et connaissait donc la psychanalyse, avec toutes ces théories en vogue sur l’inconscient, et sur le fait que, peu importe qui l’on était, nos actes étaient en grande partie guidés et prédéterminés par des éléments sur lesquels on n’avait aucun contrôle... Chose difficile à admettre pour Dowell, qui voyait donc toute contre-théorie freudienne, toute remise en cause de l’existence prédominante de l’inconscient, comme une affirmation de la supériorité de la volonté. Se dire qu’on était contrôlé par une partie de soi-même qu’on ne pouvait pas maîtriser, c’était tout simplement effrayant. Alors, quelle était la véritable raison de cette invitation ? C’était une question à laquelle lui-même n’avait pas la réponse, ou, plutôt, ne voulait pas l’avoir... Car il se refusait à considérer qu’il avait mis tout son petit stratagème pour un vulgaire « plan cul ».

Or, c’était bien le cas.

Gênée, Elizabeth était magnifique quand elle rougissait. Il y avait ça qu’il avait noté, ainsi que ce petit mordillement des lèvres quand elle semblait soucieuse ou nerveuse, et qui, également, lui allait très bien. Lui, en revanche, conservait son calme, son sang-froid, et sa maîtrise. La femme choisit de rester sur le sujet déviant, sur un sujet tabou, mais qui, chez lui, était bien naturel. Et, à travers ces questions, il devinait la véritable question, et répondit donc, sans détour :

« Pour répondre à ce que tu te demandes, oui, Elizabeth, je pratique le sadomasochisme, et, comme tu t’en doutes, de l’autre côté. Mais... Ce n’est pas moi qui ait fait ces photos. En réalité... »

Il se recula un peu, et sembla réfléchir un peu, mettant de l’ordre dans ses pensées, puis enchaîna ensuite :

« Le sexe, au sens classique du terme, m’ennuie. Pénétrer une femme, s’enfoncer contre elle, c’est primitif, et relativement peu intéressant en tant que tel. Je veux dire... Tu vois, c’est comme un voyage. Tes lectures ont dû te le montrer. Ce qui est intéressant, ce n’est pas la fin d’un livre, c’est son déroulement. »

Machinalement, et comme pour attester de son côté dominateur, sa main avait saisi celle d’Elizabeth, à hauteur du poignet, et il l’avait posé à plat sur a table. Ses doigts glissaient ensuite sur sa paume.

« Tu as lu Tolkien, n’est-ce pas ? Pense-y... Qu’est-ce qui était le plus intéressant, dedans ? Le moment où Frodo jette l’Anneau dans le volcan, ou tout le chemin qu’il fait pour y arriver, tous ses combats ? Le sexe, vois-tu, n’est pas différent. Bouddha, quand il était assis sous son arbre, a déterminé que l’être humain ne pouvait que souffrir, parce qu’il est dans la nature de l’être humain de désirer, et, quand on désire quelque chose, on souffre de ne pas avoir cette chose. Et bien, tu vois, je pense qu’un rapport sexuel fonctionne de la même chose. »

Ses doigts glissaient doucement sur la main de la femme, venant ensuite glisser le long de ses doigts, Elizabeth pouvant, à cette occasion, sentir les ongles pointus de l’homme. Son regard, lui, était fixe, planté sur elle, un regard magnétique.

« Ce sont les animaux qui baisent sans réfléchir, et sans se préoccuper des détails. Les humains ont des désirs différents, plus évolués. Alors, pour te l’expliquer simplement, Elizabeth, je vois la jouissance sexuelle comme une consécration, comme la fin d’un cheminement mélangeant désir et frustration. Je pense que le plaisir sexuel ne peut venir que de la frustration, et qu’il n’y a pas, en la matière, de meilleure pratique pour cela que le sadomasochisme. »

Parler de Bouddha et de Tolkien pour évoquer le sexe, il fallait oser. Alexandre relâcha finalement la main de la femme, et conclut :

« C’est ma sœur qui a pris ses photos, et qui m’a monté ce recueil. Allison est... Une très grande adepte du BDSM. C’est elle qui a réveillé mon appétit sexuel en la matière. Elle aussi qui confectionne toutes les tenues que je fais porter à mes soumises, par ailleurs... Et c’est une bonne chose, car il s’avère que le sexe fait partie de besoins physiologiques primordiaux. Je devenais... Hum... Irascible. Faire l’amour sans passion, crois-moi, il n’y a rien de plus horrible comme sentiment, on se sent vide et haineux une fois l’acte terminé... Alors, oui, ma chère Elizabeth, j’aime le sadomasochisme, et, oui, je fais partie de la catégorie des dominateurs. Maintenant... »

Il ménagea son effet, prenant un peu de son vin, avant de reprendre :

« À ton tour... Pourquoi est-ce que le BDSM te fascine ? »
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le lundi 15 février 2016, 21:51:43
Est-ce qu'elle aurait franchement pu espérer mieux comme déroulement de soirée ? Son patron, sur lequel elle avait un sérieux crush, venait de se révéler comme étant pratiquant expérimenté et assidu de ce fétiche qu'Elizabeth partageait, ou du moins qui l'intriguait sérieusement. Faute de partenaires vraiment intéressés sur le sujet, la jeune avocate n'avait jamais eu l'occasion de passer du simple fantasme à l'acte. Quand il posa sa main sur la sienne, la jeune femme se mordilla à nouveau la lèvre inférieure, tandis qu'il lui expliquait les raisons de son attirance pour ce fétiche. Il y avait, soudainement, comme une raison véritable à l'attirance qu'Elizabeth semblait éprouver envers cet homme, c'était parce qu'il avait l'expérience et la carrure d'un dominateur, d'un maître, en plus de correspondre à pas mal de critères de beauté d'Elizabeth. Elle même était attirée par le BDSM, mais par l'autre extrémité, celle où elle délèguerait tout contrôle à l'autre, celle où elle se soumettrait.
Elle bu ses paroles, ne songeant pas à un seul moment à l'interrompre, tandis qu'elle était fascinée par ses beaux yeux bleus. Ils parlaient de sexe, ouvertement, sans tabou, et Elizabeth se sentait comme...ultimement libérée de tomber enfin face à quelqu'un qui partageait la même attirance, le même vice pour ainsi dire, même si la jeune femme était en la matière une parfaite novice. Vint ensuite à son tour d'exposer les raisons de son attirance, et honnêtement, jamais elle n'aurait pensé que leur conversation finirait par tourner autour de ça. Il y avait quelques questions qui lui brûlaient les lèvres. Sa soeur prenait-elle des commandes ? Était-il dans le domaine depuis longtemps, et surtout...accepterait-il une nouvelle soumise, qu'il pourrait former ? Indéniablement, l'idée, et l'envie, de coucher avec cet homme semblait se faire de plus en plus présente, mais pas simplement coucher non...qu'elle s'initie enfin, pour de vrai, à ces plaisirs qu'elle avait du tant refouler, faute de véritable opportunité.

Well...malgré ce que mes capacités de plaidoirie et mon agressivité face à un jury peuvent laisser entendre je...je pense, que je suis d'avantage de l'autre bord. Je n'ai hélas aucune expérience pratique, car l'opportunité ne s'est jamais présentée à moi mais...il y a tant de choses qui me fascinent. Les tenues, leur matière, et surtout le rapport de domination consenti qui s'exerce. Relâcher toute pression, se laisser guider, se soumettre complètement, corps et âme, le temps de cette étreinte sensuelle.

Elle laissa un moment se passer, elle ressentit soudainement l'envie de boire un peu de vin, car elle se sentait un peu gênée, mais néanmoins le fait de parler de ça semblait comme la libérer d'un poids, celui du secret gardé, du secret honteux, qu'on pouvait enfin révéler à quelqu'un qui ne vous jugerais pas, mais qui au contraire comprendrait.

J'ai commencé à m'y intéresser quand j'étais encore une adolescente. Les raisons, je les ignore moi même mais...je ressentais déjà une forme de plaisir à me sentir attachée, et je m'entraînais seule dans ma chambre à le ligotter les poignets. Ce n'était pas foncièrement intense, ni élaboré, mais je faisais avec ce que je pouvais. J'avais espéré pouvoir pratiquer un peu plus lorsque j'ai commencé à sortir avec mes ex, mais aucun d'entre eux n'était...dans ce trip là. Quand au porno qu'on peut trouver sur le sujet, la plupart ne m'intéressait pas. Les électrocutions, la cire chaude, et tout ce qui est à base de douleur intense c'est pas ma tasse de thé. Je préfère le côté artistique et sensuel du BDSM, et me sentir....dominée par quelqu'un que je pourrais appeler maître, tandis qu'il ferait de moi sa docile poupée.

Elle respira alors un grand coup, puis se mit à rire doucement de la situation.

Je dois vous avouer, je ne m'attendais pas à avoir ce genre de conversation, ni même à en déballer autant. C'est juste que...ça fait du bien de pouvoir enfin en parler à quelqu'un. Personne de mon entourage n'aurait compris. Et du coup...je suppose que ça serait extrèmement inconscient de ma part de demander cela mais...connaîtriez vous par hasard quelqu'un qui serait prêt à...prendre sous son aîle une jeune novice en quête de découverte ?
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 15 février 2016, 22:17:06
Le magnétisme, voilà ce qu’il lisait dans les yeux d’Elizabeth. Une fascination primitive pour lui, lui, le vampire, lui, le supérieur, lui, le Maître. Elle le regardait avec la fascination d’une dévote, ce qui, chez Dowell, confirmait le fait que les êtres humains étaient naturellement appelés à courber l’échine. Comment expliquer, autrement, leur propension à choisir des tyrans, ou leur incapacité à organiser une véritable démocratie ? C’était ce magnétisme, cette soumission instinctive, que Dowell lisait dans les yeux de la femme. Il finit par relâcher sa main, tout en sentant le sang d’Elizabeth, qui tambourinait dans sa poitrine, comme pour trahir son excitation, sa fascination... Et son attirance envers lui. Il observait cela, toujours autant fasciné par elle, en se disant qu’elle ferait, en effet, une excellente soumise.

Dowell avait des goûts de luxe. Il ne voulait pas d’une esclave bas-de-gamme, vulgaire souillonne sans saveur. Elle, il regrettait de leur faire l’amour, et les baisait généralement comme des chiennes, avant de les tuer, comme horrifié par son propre geste. Sous ses airs charmants et nobiliers, un fauve sommeillait, et ce fauve, aux dents pointues, avait trouvé sa proie. Une proie parfaite, belle, jeune, vive, qui avait déjà un penchant marqué pour ce mets précieux. Le BDSM, c’était son traitement à lui, ce qui permettait de canaliser sa frustration, et de garder le contrôle. Car Dowell était comme une cocotte-minute prête à exploser. Chaque jour qui passait, il maudissait la bêtise de ce monde, des gens qui l’entouraient, de tout et de toutes choses. Comme un leitmotiv qui revenait, une locomotive qui enflait progressivement dans sa tête.

Mais maintenant, il allait mieux, et, avec Elizabeth, tout serait... Parfait.

Souriant donc, il se mit à lui répondre :

« Oh, je connaîtrais bien quelqu’un, oui... Mais j’ignore s’il te plairait, Elizabeth. Il... Hum... Comment te le décrire ? Il considère que la forme est le fond qui remonte à la surface, il estime qu’un individu se doit d’entretenir son corps aussi bien que son esprit. Ce faisant, il n’aime pas les beautés superficielles, celles qu’il considère comme des traînées, pleine de mascara dégoulinant à s’en tartiner tellement de couches sur la gueule que ça en devient ridicule. Il est un homme qui apprécie les choses raffinées, la bonne musique, qui, j’en conviens, fait peut-être preuve d’un classicisme un peu rigoureux... Mais, à son corps défendant, il s’est découvert une passion pour le rock... C’est que son cas n’est pas si désespéré que ça. »

Alexandre se mit à sourire, et attrapa à nouveau la main d’Elizabeth, agissant comme si elle était la sienne, ce qui, en réalité, était effectivement le cas.

« Alors, quand je le verrais, Elizabeth, je lui dirais la vérité. Car il me demandera qui est cette femme qui veut à tout point se faire asservir, et finir entre ses mains, ou à ses pieds... Et je lui dirais donc la vérité. Yeux dans les yeux, en lui tenant la main, je lui dirais qu’il a de nombreuses soumises, mais que, pour celle-ci, il serait le plus grand des idiots de la laisser partir. Il lui dirait qu’avec ses cheveux rouges, son délicieux mordillement des lèvres quand elle se sent gênée, sa passion pour la musique, son intelligence raffinée, et son goût des bonnes choses, laisser partir cette femme... Ne pas saisir l’occasion qui lui est fait de la dresser, elle dont le corps, si parfait, irait dans tellement de tenues qu’on ne saurait toutes en parler, elle, à qui il apprendrait à quel point il est gratifiant de se faire traiter de chienne, et de porter un collier autour du cou en sentant un souffle rauque dans son dos, et une voix ferme lui dire de se soumettre à tout ce que son Maître souhaite... Ne pas saisir cette occasion, ce serait, et, il faut le dire, criminel. »

En souriant, mais avec, toujours, cette intensité dans les yeux, ce regard assuré et déterminé, Alexandre alla l’embrassa chastement sur la paume de sa main.

« Aussi, voilà pourquoi, Elizabeth, à partir de ce soir, et jusqu’à ce que j’en décide autrement, je serais ton Maître. »
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le mercredi 17 février 2016, 18:52:46
Elizabeth était en train de faire un grand saut dans l'inconnu, et dans le potentiellement risqué, elle en était parfaitement consciente, mais c'était justement pour cela qu'elle était en train de le faire. Le fait qu'elle aie un léger crush sur Alexandre ne l'aurait jamais poussée à tenter de le séduire, simplement pour la bonne raison qu'il était son employeur. Mais après ce qu'ils s'étaient dis, après la découverte de bien des qualités de cet homme, et surtout du fait qu'il était un maître expérimenté ayant accès à toutes sortes de choses...c'en avait été trop pour la jeune femme qui avait fini par craquer. Elle en était après tout arrivée à un stade où le sexe conventionnel ne l'attirait plus tant que ça, et la simple idée de devenir la soumise de cet homme...
Elle sourit quand il fit, indirectement, une description de lui même, et frissonna à nouveau quand sa main se saisit à nouveau de la sienne. Le contact physique de Dowell n'allait pas être une chose dont elle allait se lasser aisément, surtout que dans cette prise cette fois, il y avait quelque chose de différent, comme si, instinctivement, l'homme était en train de la faire sienne. Cette assurance, ce charme, la rendaient folle, surtout qu'ils éveillaient en elle des désirs qu'elle avait longtemps été obligée de refouler. Quand il parla de la dresser, d'en faire sa chienne, entre autres, la jeune femme commença à avoir l'impression de perdre tous ses moyens. Elle avait la gorge un peu serrée, et une grande vague d'excitation lui traversa le corps, ce genre de délicieuse anticipation qui augure un plaisir qu'on a hâte de ressentir.
Puis, enfin, il embrassa sa main, à l'ancienne, et déclara qu'il serait désormais son maître. Cette phrase sembla conclure entre les deux personnes une sorte de pacte, et elle lui sourit grandement, tout en le laissant marquer le coup.

D...désolée si je n'ai pas été très loquace Monsieur Dowell, je pense que vous pouvez vous compter parmi les rares hommes qui sont parvenus à presque me faire perdre ma contenance. Mais avant que nous ne nous lancions dans cette aventure, vous et moi, j'aurais au préalable quelques...conditions à poser. Je suis en train de déroger à une règle que je me suis toujours fixée, celle de ne jamais coucher avec des collègues, et encore moins avec son Boss. Je n'exigerais donc que deux choses: que nos rapports professionnels ne soient pas influencés, et...un safeword.

Elizabeth, si elle n'avait aucune pratique du BDSM, était pourtant assez bien renseignée sur le sujet, dont l'indispensable mot de sécurité. Si un maître devait aller trop loin, qu'il dépassait les limites que peut supporter sa soumise, il fallait quelque chose de marquant pour mettre un terme à tout. Pitié, s'il vous plait, et tous les autres termes de ce genre faisaient quand à eux partie du jeu.

C'est tout...si vous acceptez, alors ce sera avec plaisir et honneur que je vous appellerais...Maître...et que je me soumetterais à vous, dans la totalité de ce que j'ai à vous offrir.
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Alexandre Dowell le mercredi 17 février 2016, 20:31:45
Sa main continuait à tenir celle de la femme, mais il la libéra ensuite, très amusé. Pendant tout son discours, lorsqu’il avait donné quelques exemples de ce qui allait arriver à la belle Elizabeth, il avait senti le sang de cette dernière s’emballer à toute allure. Elle ne pouvait plus cacher son plaisir et son désir, que son sang avait, tout comme son visage. Elle était maintenant très excitée, mais sut pour autant garder la tête froide, en donnant son accord, sous réserve de l’acceptation, par Dowell, de deux conditions. Il en sourit légèrement, tout en la regardant.

« Un safeword... Ça, je te le garantis, Elizabeth, mais, pour le reste... Sois honnête avec moi. Crois-tu que notre relation professionnelle restera la même quand je t’aurais prise la veille et le matin comme une chienne ? »

C’était absurde de le penser, et Dowell était quelqu’un d’honnête, par-dessus tout. Il était de ces gens qui pensaient qu’un mensonge n’était qu’une interprétation différente de la réalité. Il se voulait honnête avec elle, et poursuivit donc :

« Mais, et si cela peut te rassurer, je ne ferais jamais pression sur toi. Ta rémunération ne baissera pas, et tu auras toujours du travail. Et nous travaillerons, bien entendu. Pour le reste... Je n’exclue pas que nous puissions passer un peu de temps ensemble dans le bureau, mais, sur ce point, il va de soi que ce sera selon ton avis. Car je vais ajouter une condition supplémentaire, Elizabeth... »

Il rajouta ensuite, après quelques secondes de silence :

« Si jamais tu dois avoir recours au safeword, tu auras le droit de recouvrir ta liberté, ou, à défaut, de me demander une récompense, peu importe laquelle. Car je m’engage à être pour toi le meilleur des Maîtres possibles, le seul qui te montrera à quel point la soumission peut être le terreau du plus sincère et du plus immense des bonheurs. »

C’était là toute la théorie de Dowell, une idée selon laquelle la liberté était un mensonge, une illusion que des philosophes avaient développé, mais qui n’existait pas. La liberté, pour l’être vampirique, était une notion fluctuante, dont il fallait se méfier, et qui, contrairement à cette association reçue, ne rimait en rien avec le bonheur. Pouvait-on dire d’un marginal isolé, sans aucune attache, sans aucun lien, qu’il était heureux ?

« Si cela te va, voici le safeword que je te propose... »

Quelques secondes passèrent, le temps semblant comme figé sur les lèvres de Dowell...

Puis il lui sortit le mot magique, le mot que tout le clan Dowell utilisait :

« Sunstone. »
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le samedi 27 février 2016, 11:13:07
Ce qui était possible sur le papier demeurait toujours mis à rude épreuve lors du contact avec la réalité, les faits, et une fois de plus c'était démontré ici même. Alexandre marqua un point quand il fit remarquer que quelque chose changerait de toutes façons dans leurs rapports, et ce serait d'autant plus vrai vu la nature...spéciale de leur relation à venir. Cela l'inquiétait un peu, mais c'était par la même occasion quelque chose d'inévitable, il la rassura toutefois sur le fait qu'il ne la dénigrerait pas pour autant en tant que collègue, que cela ne changerait rien quand à son status professionnel...et elle laissa échapper un sourire un peu gêné quand il notifié que cela ne les empêcherait pas de temps en temps de...d'utiliser le bureau pour des fins non professionnelles. Il rajouta enfin une dernière condition, celle que si Elizabeth devait à avoir à utiliser leur safeword, elle serait alors libérée de lui. Une telle confiance en ses propres capacités à dominer sans pousser au delà des limites de sa soumise, voilà ce qu'elle retint principalement de cette condition, et cela contribua à la rassurer.

Très bien, je suis partante pour ces conditions. C'est étrange, je n'ai jamais eu à élaborer une sorte de contrat pour ce genre de relations auparavant, c'est tellement plus...élaboré.

La jeune femme parlait surtout pour ne pas laisser de blanc s'installer, car au fond elle aurait pu rester un long moment à juste contempler cet homme...son Maître. Lorsqu'elle avait prononcé ce simple mot pour le désigner, mais avec tout ce qu'il impliquait, la jeune avocate s'était vraiment sentie toute fébrile, car c'était un fantasme de longue date pour elle que de trouver un partenaire capable de la suivre et de la guider dans cette facette encore inexplorée de sa sexualité. Elle admirait cette audace, et cette confiance en lui inébranlable, et puis le fait qu'il soit son employeur dans un sens aidait à faciliter le rapport de domination qu'il y aurait entre ces deux personnes. Il lui révéla alors le safeword qu'ils utiliseraient, qui effectivement en étant prononcé couperait net leur élan, c'était une mesure de précaution pour éviter d'aller trop loin, surtout lorsque de fait les supplications normales étaient une part du jeu venant de la partie soumise.

Et bien ça me va. Je dois vous avouer que je me sens...fébrile, même si je parviens peut-être à le cacher. C'est...c'est la toute première fois que...je vais pouvoir réaliser ce fantasme et..Oh boy, voilà que les mots commencent à me manquer.

Elizabeth ne perdait pas complètement sa contenance, mais il lui était un peu difficile de faire comme si de rien n'était. Elle allait coucher avec son patron, qui allait l'initier aux plaisirs de la soumission. Cette simple idée, la perspective qu'après ce repas il allait lui montrer, la soumettre, la prendre comme une chienne, l'attacher peut-être...

Ce que j'essaye de dire c'est que je suis très reconnaissante, d'avoir pu parler de ça avec vous, et très impatiente de...de me laisser guider par vous...Maître.
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Alexandre Dowell le samedi 27 février 2016, 12:14:32
Sa fébrilité, Dowell la ressentait surtout à travers la manière dont le sang de la femme bouillonnait dans ses veines. Être un vampire présentait, sur ce point, quelques avantages. Les vampires, en effet, ressentaient le sang différemment des autres espèces, et lui, pour le dire simplement, sentait les battements sanguins. C’était... Et bien, c’était comme si son oreille pouvait entendre les battements du cœur, sans être totalement ça. C’était un véritable sixième sens, proche de l’odorat et de l’ouïe, en ce sens que le sang dégageait aussi, chez lui, une odeur particulière, comme un délicieux parfum, et cette odeur permettait de se renseigner sur la qualité du sang de la personne. Alors, oui, Dowell sentait naturellement la fébrilité de la jeune femme, mais, au-delà de ça, la manière dont ses yeux se déplaçaient, dont elle se mordillait les lèvres, ou dont elle remuait très lentement sur place, constituaient autant d’indicateurs visibles sur son excitation.

Pour le dire simplement, cette dernière était palpable.

Elle finit par conclure en avouant son impatience, et Alexandre esquissa un léger sourire. Le « Maître » sonnait doucereusement à ses oreilles, même s’il était... Curieux... Que cela lui plaise. Après tout, ce n’est pas comme si l’homme manquait de confiance en lui-même. Mais bon, il fallait bien admettre qu’Elizabeth était une femme belle, intelligente, instruite, cultivée... La voir se soumettre à sa volonté, voilà qui ne manquait pas de piquant, et, même si le vampire avait confiance en lui, flatter sa propre fierté, c’était toujours une chose bonne à prendre.

« Ne sois pas reconnaissante tout de suite, ma chère, nous n’avons même pas encore commencé... »

Alexandre lui sourit, et attrapa à nouveau sa main, pour déposer un baiser dessus.

« Je préfère ne pas t’en dire trop, cependant... Je sais que, dans ce genre de situations, il est normal de vouloir être rassuré, mais je pense aussi que toute la dimension sensuelle de cette relation s’effacera s’il fallait dire tout ce que nous ferons. Laissons un peu de mystère, ça ne rend les choses que plus palpitantes. »

Dowell relâcha la main de la femme, puis se pencha vers l’arrière. Quelques secondes passèrent. Il réfléchissait, tout simplement, envisageant différentes hypothèses. Le couple naissant pouvait attendre d’aller chez lui, mais... Alexandre était déjà dans l’optique de tester cette femme, de voir ce qu’elle pouvait supporter, accepter, et si elle était aussi joueuse que lui. Car l’homme, à n’en pas douter, était un joueur, quelqu’un qui aimait le défi, les challenges. C’était d’ailleurs par ce biais que sa sœur avait réussi à le coincer, le provoquant en insinuant que son refus du sexe s’expliquait juste par le fait qu’il était un bien piètre amant. Un homme avait beau être tout ce qu’il veut, et prétendre être tout ce qu’il souhaite, dès qu’on s’en prend à sa virilité, il y avait comme une sorte de blocage préhistorique qui se réveillait. Ce schéma reliait tous les hommes entre eux, au grand désespoir du vampire... Mais aussi à sa grande satisfaction, car il fallait bien admettre que le sexe avait quelque chose de délicieusement jouissif.

Le sexe, c’était comme un jeu dans lequel on se ruait, et c’est à ce titre qu’il finit par faire quelques propositions :

« Je sens ton excitation... Est-ce que tu te sens capable d’attendre jusqu’à mon manoir ? Ou... Est-ce que tu veux un avant-goût ? »

Au-delà des mots de la femme, c’était surtout son sang qui allait parler...
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le vendredi 15 juillet 2016, 12:44:11
Parler ouvertement de sexe, ce n'était dans l'absolu pas un exercice difficile pour Elizabeth, qui l'avait volontiers fait avec ses quelques amies, comparant et analysant les prouesses ou échecs de leurs petits amis respectifs. Mais parler de bondage et de soumission, voilà qui était parfaitement inédit, et pour le dire franchement, Elizabeth se sentait aussi fébrile qu'une novice face à cet homme qui suintait la confiance, l'assurance, et quelque part maintenant qu'elle y réfléchissait en ayant ces informations, elle trouvait tout à fait logique qu'Alexandre soit du genre dominateur. Il en avait le look, la prestance, tout jusque dans son langage corporel laissait apparaître cette assurance face à laquelle la jeune femme ne pouvait que craquer, considérant ses propres fantasmes à elle. Elle gardait bien entendu sa contenance, vu qu'ils étaient dans un lieu public, mais il lui était difficile de repousserl'envie grandissante qu'elle éprouvait à l'égard de cet homme. Le fait de l'avoir appellé "Maître" l'avait, peut-être plus encore que son physique ou son raffinement, vraiment émoustillée, car c'était un fantasme de longue date qu'elle n'avait jamais pu réaliser, et qu'elle était en train de réaliser sans s'y être vraiment attendue.

*Oh God...il me replonge dans mon adolescence, je me sens si frêle face à lui...*

En parfait  gentleman, Alexandre prit à nouveau la main d'Elizabeth et lui fit un baise main, ce n'était pas grand chose, mais témoignait à la fois du raffinement de cet homme, et du respect qu'il témoignait envers la jeune femme. Lui, préférait demeurer discret sur ce qu'il avait en tête pour la soirée, face à la jeune femme qui était partagée entre son appréhension naturelle face à une première fois, et le fait qu'effectivement, le mystère aidait à pimenter les choses. Mais, comme si il lisait ses pensées, Alexandre lui demanda alors si elle se sentait capable d'attendre qu'ils arrivent au manoir de l'homme, ou si elle souhaitaitun avant-goût de démonstration. Son coeur ne fit qu'un tour à l'idée qu'il lui montre déjà certaines choses, et surtout que ça soit aussi proche. Elizabeth devait se l'avouer, elle voulait sentir cet homme contre elle, elle éprouvait à son encontre une attirance réelle, forte, et doutait sincèrement qu'elle aurait la force de tenir aussi longtemps, surtout suite à cette proposition.
Faisant mine de réfléchir, elle se mordilla la lèvre inférieure, tou en posant délicatement sa main gantée sur celle de Dowell, et en profita pour entrelacer ses doigts dans les siens.

Très honnêtement...Maître...je doute d'avoir la capacité de tenir jusque chez vous, après le rêve que vous venez de me vendre. Et puis...je suis aussi curieuse, avant d'accepter une nuit chez vous, de voir si vous êtes aussi doué que vous le prétendez. Après tout, combien de fois des hommes se sont-ils vantés pour m'avoir dans leur lit, pour au final être de bien piètres amants ?

Malgré son excitation palpable, Elizabeth n'en gardait pas moins la tête sur les épaules, sans compter qu'elle en était certaine, lancer ainsi un défi à Dowell ne pourrait que le motiver à lui montrer "vraiment" ce qu'il était capable de faire. Joueuse, elle l'était aussi, sans compter qu'elle se doutait clairement qu'il n'était pas intéressé par elle en tant qu'esclave purement passive, ce qui n'était absolument pas son profil. Elle lui lança donc un regard amusé, un petit sourire en coin, tout en allant tendrement frotter son pied, sa botte, contre l'une des jambes de l'homme.

Montrez moi, prouvez moi, Maître.

Il y avait à cet instant préçis quelque chose d'intéressant qui se produisait, comme un bref et subtil changement de rôles, c'était très éphémère, mais très caractéristique du caractère fort d'Elizabeth, qui malgré tout se soumettait au bon vouloir d'Alexandre. Et c'était justement cette ambivalence dans leur relation qui, elle en était certaine, contribuerait à la rendre intéressante.
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Alexandre Dowell le samedi 16 juillet 2016, 12:07:55
Le vampire ne put s’empêcher de sourire devant le toupet de cette jeune femme. Ceci étant dit, elle avait vu juste. Dowell aimait effectivement les défis, et c’était bien pour ça que ses cibles privilégiées étaient des femmes de haute stature. Il ne voulait pas de vulgaires gourgandines. Elles, aussi belles soient-ils, il les conservait pour des coups brefs, et n’hésitait pas à leur montrer ce qui se cachait derrière le costume d’élégance du gentleman si elles se montraient insistantes par la suite. Mais là, avec Elizabeth, c’était… C’était différent. Dowell, encore une fois, se sentait partagé entre des émotions contradictoires. Le désir sexuel était pour lui une puissante énigme, quelque chose qu’il détestait, en ce qu’il lui donnait le sentiment de n’être rien de plus qu’une simple bête attirée par la chair fraîche, et qu’il adorait en même temps. C’était bien simple, l’idée que des femmes puissent rire de ses capacités sexuelles dans son dos lui était absolument insupportable. Alexandre prenait ça très au sérieux, et ce alors que, voyant le sexe comme un plaisir infantilisant et primaire, devrait logiquement s’en moquer. Il y avait donc, bel et bien, une contradiction, qui le troublait, mais qu’il avait réussi, progressivement, à accepter. Et, aujourd’hui, tout son corps lui soufflait de jouer avec cette femme, de la narguer, de la titiller, de brûler en elle ce feu qui sommeillait dans sa poitrine.

Il sentait les braises à travers ses pulsations sanguines, ou même à travers ce mordillement de la lèvre inférieure, mordillement qu’il trouvait définitivement très craquant. Il n’incombait qu’à lui de transformer ce léger feu naissant en de belles flammes, de lui faire perdre la tête, et d’en faire sa soumise, sa chienne. À cette idée, Dowell sentit un bref frisson le traverser, partant de son sexe, frisson qu’il réprima en tentant de se focaliser sur elle. Elle l’avait provoqué, elle l’avait défié, et il lui sourit en retour.

« Les mots sont du vent, comme le dit la vieille formule. Je comprends donc que tu souhaites voir si je mérite d’être vraiment ton Maître ou non. »

Ne jamais sous-estimer les femmes et leurs corps, voilà une leçon que Dowell avait retenu. Explorer le corps d’une femme, c’était comme mener une bataille. Au lieu de s’échanger des jeux de conclusions avec des ribambelles d’arrêts, de commentaires de doctrine, et d’analyses théoriques, Dowell se livrait à un jeu tout aussi intellectuel, consistant à être également adroit de ses mains, afin d’explorer le corps de la femme, d’en saisir les faiblesses, les points forts, les zones d’appui… Le corps d’une femme, c’était aussi une véritable carte stratégique, où Dowell déplaçait ses petits soldats pour rechercher les lignes de faille, là où faire craquer son adversaire. Il voulait qu’elle soit à ses pieds, et il voulait que ce le soit  dès les prochaines minutes.

Dowell se redressa donc, tenant la main gantée d’Elizabeth dans la sienne.

« Viens donc, ma douce, laisse-moi te prouver que tu es digne d’être à moi… »

Et, tandis qu’elle se relevait, il se pencha vers elle, et murmura quelques mots dans le creux de son oreille, afin qu’elle seule n’entende les ultimes syllabes de sa phrase :

« …Que tu es digne d’être ma chienne. »

Sur cette note, le duo rejoignit rapidement les toilettes. Il s’agissait de superbes toilettes, très luxueuses, et, suite au passage du duo, l’un des agents des lieux se rendit devant, afin d’inciter les clients à aller voir d’autres toilettes. En effet, Alexandre était très influent ici, et, partant de là, avait droit à quelques facilités. L’avantage d’être membre du club VIP du restaurant.

Les toilettes en question, donc, étaient très belles, avec du marbre, un grand miroir, et trois cabines parfaitement nettoyées. Alexandre s’imprégna rapidement des lieux, puis se retourna vers Elizabeth. Sa main se retira doucement de la sienne, et remonta, venant caresser l’une de ses joues. Une poigne ferme et assurée, tandis que son pouce allait frotter les lèvres de la jeune femme, glissant doucement dessus, en sentant la douceur, en percevant la tendresse et la finesse.

« J’ai remarqué que tu avais un tic nerveux, Elizabeth… Tu te mordilles la lèvre inférieure quand tu es très excitée… Et, pour être honnête, quand tu fais ça, je ne peux m’empêcher de te dire que tu feras une parfaite petite chienne. »

Les mots n’avaient beau n’être que du vent, ils avaient aussi un poids certain. Un avocat comme Dowell était bien placé pour le savoir. Une plaidoirie, c’en était un exemple parlant. Et, en attendant, il approcha ses lèvres de celles de la femme, posant ensuite sa main sur son menton, tenant fermement son visage, leurs regards se croisant ainsi.

Quelques secondes s’écoulèrent, un ange sembla s’attarde… Dowell sentait le souffle précipité de la femme contre ses lèvres, la sentait toute fébrile, prête à s’effondrer, et il alla l’embrasser. Un baiser tendre, qui fut délicat au début, avant de gagner en intensité, tandis que son corps semblait s’abattre sur celui, chétif, de la jeune femme. L’une de ses mains se posa sur ses cheveux, s’appuyant dessus, et l’autre alla se poser sur le creux de son dos, appuyant sur sa superbe robe. Elizabeth devait sûrement avoir le sentiment de faire l’une de ces rêves de jeunes adolescentes, qui s’imaginaient devenir les amantes de superbes patrons beaux comme des Dieux grecs. Le Paradis était à portée de ses lèvres, la promesse d’une vie riche et épanouie, délestée du fardeau étouffant de la liberté. Ce que toute l’Histoire humaine enseignait, que ce soit la foi, ou les régimes politiques, c’est que l’Homme n’était heureux que quand il suivait une personne supérieure, et qu’on prenait des décisions à sa place. Comment, autrement, expliquer le fait que la monarchie ait pu dire des millénaires, ou que la démocratie ne soit qu’une vaine illusion ? Les hommes aimaient se faire commander, ils aimaient pouvoir suivre les ordres, et c’était bien là tout ce que Dowell offrait à la femme. Le bonheur, en échange d’une vaine liberté.

Le baiser dura ainsi un certain temps, Alexandre déplaçant la femme. Sa langue partit au bout d’un moment à l’assaut de ses lèvres, en léchant une, puis ses dents tirèrent sur la lèvre inférieure de la femme, l’écartant vers le bas, pour laisser la place à sa langue de s’immiscer dans la bouche de la femme, se perdant en elle, remuant dans sa salive, finissant par heurter la sienne, et la caressant sensuellement.

« Hmmm… »

Au bout d’un moment, Alexandre finit par se retirer, non sans laisser traîner sa langue, léchant ainsi les lèvres et le nez de la femme. Tout en l’embrassant, il l’avait aussi déplacé, de telle sorte qu’Elizabeth était maintenant contre le lavabo, ses fesses heurtant le rebord. Lui souriant encore légèrement, Alexandre la retourna, et posa une main sur son menton, la forçant à se voir à travers le miroir, et à les voir. Elle put ainsi voir l’autre main d’Alexandre, filant sous sa robe, pour caresser sa culotte, glissant ses doigts le long de sa fente, contre ses lèvres intimes.

Sa bouche alla alors embrasser son cou, mordillant un peu sa peau, à l’endroit même où, sous peu, Elizabeth aurait deux petites marques.

« Tu vas jouir ici, petite chienne, contre mes doigts… Et tu lècheras ensuite mes doigts… »

Ses ongles avaient légèrement grossi, devenant de courtes griffes, ce qui permettait à Dowell de s’enfoncer plus facilement contre sa culotte.

« Si tu veux empêcher ça, prononce le mot magique… Ou laisse-toi bercer, et accepte de devenir à jamais, outre ma chienne, ma… »

Dowell maintint sa phrase en suspens, le temps de déposer un baiser sur l’oreille de la femme, et conclut ensuite, par deux petites syllabes :

« Salope. »
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le lundi 05 septembre 2016, 13:59:40
Elizabeth était curieuse, intriguée, et très excitée à l'idée de découvrir cet homme d'un point de vue plus intime dans les toilettes de cet établissement. Tout d'abord car elle n'aurait pas été capable de tenir un trajet sans lui sauter dessus, mais aussi car ça lui rappelait ses années de faculté, lorsqu'il lui arrivait de sortir en boite de nuit, lors des moments où elle avait vraiment besoin de décompresser. Combien de coups d'un soir avait elle consommé dans les toilettes ? Mais à la façon dont Alexandre lui prit la main, de façon très galante, pour l'amener à se lever, elle savait que ça serait très différent de toutes ces fois où elle avait été bourrée, et qu'elle avait baisé dans des toilettes car c'était la solution de facilité pour juste tirer un coup. Ici, et c'était bien là ce qui l'excitait, il y avait une mise en scène et un contexte plus...raffiné. Et quand, au creux de l'oreille, il lui murmura qu'elle serait sa chienne, la jeune avocate poussa un petit gémissement que lui seul pourrait entendre.

Peu encline toutefois à faire du dirty talk en public, elle attendit qu'il la guide dans les toilettes, ou un agent de sécurité montait la garde, et juste avant que la porte ne se referme derrière eux, la jeune femme l'avait vu se déplacer pour bloquer l'accès à toute autre personne, leur assurant de fait qu'ils seraient tranquilles. Puis, Elizabeth ne pu s'empêcher de pousser une exclamation en voyant l'état de ces toilettes.

Damn, je crois que c'est de loin le setup le plus luxueux dans lequel je pourrais dire que j'aurais fait l'amour.

Du marbre, de grands miroirs, une propreté irréprochable, c'était impressionnant pour la jeune femme qui avait toujours été habituée à des environnements bien plus modestes, et moins entretenus. Ce changement était toutefois le bienvenu, des toilettes ordinaires auraient tué l'ambiance que le couple essayait de mettre en place, mais là, c'était parfait. Alexandre se retourna alors vers elle, et se rapprocha au point de l'étreinte. La jeune femme sentit sa respiration s'accélérer, cet homme, outre le fait d'être son patron, était aussi beau comme un dieu grec. Aussi proche de lui, Elizabeth pouvait maintenant déterminer avec certitude ce qu'elle pensait, il avait un corps d'athlète, et la jeune femme était tout à fait sous le charme. L'avocate posa délicatement une de ses mains gantées sur le torse de son patron, quand ce dernier la complimenta sur son petit tic, ce qui instinctivement le déclencha chez la jeune femme, qui en rit immédiatement après.

Vous avez raison...je le faisais initialement de façon contrôlée, car tous mes ex trouvaient cela terriblement sexy. A force, c'est devenu un automatisme, mais je suis absolument ravie de pouvoir vous compter parmi ceux qui aiment mes lèvres, mon cher et magnifique Maître...

A moitié taquine, Elizabeth perdit peu à peu son sourire pour laisser place à une véritable excitation sérieuse quand Alexandre s'approcha de ses lèvres, et quand ils s'embrassèrent finalement, la jeune femme crispa sa main sur le torse de l'homme, et glissa l'autre dans sa nuque pour se presser fermement contre lui.  Cela faisait des mois qu'elle n'avait pas eu de relations sexuelles, pas même avec un plan cul, puisque ses premiers mois en tant qu'avocate avaient été aussi fatigants que chronophages. Ainsi, en plus de l'excitation à l'idée de réaliser son vieux fantasme, il y avait aussi tout simplement le fait qu'Elizabeth avait envie de coucher. Et cet homme la voulait, la désirait, elle le sentait à la façon dont il serrait ses mains sur son corps, à la façon non feinte dont il l'embrassait, et c'était absolument réciproque. Ce baiser dura un long moment, car il était le premier, et donc une façon pour le couple de se découvrir, mais Alexandre en avait aussi profité pour déplacer la jeune femme, qui sentit à force de reculer ses fesses heurter l'un des lavabos.
Ce fut là la fin de leur baiser, et la femme en sortit légèrement essoufflée, car il avait amplement duré quelques minutes au cours desquelles ils ne s'étaient accordées que quelques pauses pour respirer. Alexandre lui fit faire alors un demi-tour sur elle même, et Elizabeth comprit instantanément pourquoi, elle était ainsi juste en face un très grand miroir, dans lequel elle se voyait avec Alexandre dans son dos. Collé contre elle, son patron entreprit alors de glisser une de ses mains le long de son ventre, la faisant frissonner, avant de se retrouver entre ses cuisses.

Ha...Haaaan...Ouh mon Maître...

Ondulant légèrement son bassin sous l'effet de ces caresses contre sa culotte en dentelle rouge, Elizabeth l'écoutait avec délice commencer à se montrer plus dominateur dans ses paroles, tout en allant l'embrasser et la mordre régulièrement dans le creux de son cou, ce qui était quelque chose qu'elle adorait tout particulièrement. Pour autant, si elle était dans le rôle d'une soumise, Elizabeth demeurait aussi une éternelle provocatrice, qui était aussi intelligente que pleine d'imagination.

Huuuuum...Oh Maître je n'en doute nullement mais...mais qui de nous deux cèdera en premier ?

Juste après ses paroles, Elizabeth cala parfaitement le creux de ses fesses contre l'érection de l'homme, qui formait une bosse déformant son pantalon. Elle se frottait ainsi contre, masturbant le sexe de l'homme en le câlant entre ses deux fesses, elle remuait son bassin et son cul d'une façon absolument experte, et sentait parfaitement la virilité de son patron réagir à ces caresses. Dans le miroir, on pouvait voir qu'elle arborait un sourire légèrement mutin et amusé, tandis qu'elle avait posé ses mains de part et d'autre du bassin de son Maître pour bien le maintenir contre elle, tandis qu'elle lui offrait un plaisir sans doute rare: celui de se faire masturber entre deux belles fesses bien rondes, que la robe d'Elizabeth moulait à la perfection.

Han...vous êtes si dur contre moi Maître, si tendu...

Elizabeth prenait pour l'occasion sa voix la plus suave, la plus mielleuse et sexy, car elle aussi mieux que quiconque comprenait l'importance de la voix dans un rapport sexuel, et elle avait beau prendre le rôle de la soumise dans cette relation, elle demeurait entreprenante, et très joueuse.
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Alexandre Dowell le lundi 05 septembre 2016, 16:27:27
Alexandre aimait les femmes comme Elizabeth. Des femmes intelligentes, autonomes, fortes, et qui, pour autant, aimaient l’idée de se soumettre. Elles n’étaient pas déboussolées, ni totalement désorientées, et pouvaient jouer avec vous, vous narguer, faire preuve de leurs talents. Dowell aimait le regard pétillant qu’il lisait dans les yeux de cette femme, suffisamment forte pour avoir quitté les États-Unis afin de travailler au Japon, soit de l’autre côté de l’océan. Elle avait quantité de qualités qui ne pouvaient que lui plaire, et, en ce moment, elle parvenait à la merveille à exciter l’homme, à réveiller son désir, et à le stimuler. Il sentait en effet ses fesses se comprimer contre son sexe, le moulant à travers son pantalon. Malgré sa position, Elizabeth se montra particulièrement adroite, surprenant agréablement Alexandre, qui la sentit essayer de coincer sa verge contre sa croupe, entre ses deux belles fesses. Lui oscillait entre la vision de son dos, et de son visage, qu’il voyait à travers le miroir, mutin et joueur. Une lueur malicieuse brillait dans ses yeux, tandis qu’elle se concentrait, afin de maintenir son membre contre elle. Il pouvait sentir sa culotte, les plis de sa robe, et posa ses mains sur les hanches de la femme, remontant dessus jusqu’à se rapprocher de ses seins.

« Je dois admettre que... Tu m’excites bien plus que ce que je pensais, ma chérie... »

Il s’était penché tout contre elle, son torse s’écrasant contre son dos, plaquant la femme sur le lavabo, et remonta une main pour caresser l’un de ses seins, ramenant l’autre à hauteur de leurs bassins respectifs. La robe d’Elizabeth s’était soulevée, révélant l’extrémité de ses jarretelles, et sa culotte rouge, que le vampire alla caresser. Au moins, il était maintenant totalement sûr que cette femme n’était pas vierge, ce qui ne le dérangeait pas spécialement. Bien des hommes voulaient coucher avec des vierges, par égocentrisme, mais Dowell, lui, préférait les femmes plus expertes, celles qui avaient déjà goûté à d’autres hommes, et dont le jugement sur ses performances ne serait ainsi pas faussé par leur inexpérience.

Sa main s’appuya donc sur la fesse d’Elizabeth, et il enfonça ses doigts dessus, avant de la retirer... Et de la gifler. Tout en faisant cela, sa tête s’était nichée près de la sienne, et il embrassa brièvement son oreille.

« Je comptais juste te provoquer un peu, ma chérie, te pousser dans tes retranchements... Mais je constate que tu es bien plus perverse que ce que je pensais... »

Ce n’était pas dit sur un ton de reproche, mais plutôt amusé. Dowell respirait nerveusement, et sa main gifla à nouveau la croupe d’Elizabeth, permettant à la jeune femme de sentir toute la force de l’homme. Du fait de leur position resserrée, il n’avait que peu d’amplitude pour la fesser. Autant dire qu’il avait des mains en acier, et crispa ensuite ses doigts sur sa chair, se délectant des soupirs de la femme, ou de la manière dont son sang remuait à toute allure. Un véritable festin se trouvait à portée de ses lèvres.

Sa main déboutonna ensuite son pantalon, et ce dernier tomba, permettant cette fois à Elizabeth de sentir directement son sexe caresser sa culotte, vu que sa robe s’était redressée.

« Passons aux choses sérieuses, ma beauté... »

Dowell se redressa légèrement. Bien malgré lui, il avait adoré l’entendre dire que sa queue était dure, tendue... Un plaisir vulgaire le traversait, contre lequel il avait jadis cherché à lutter... Mais, au final, le désir était le plus fort, et son érection en était le témoin. Alexandre ne chercha guère à lutter contre sa pulsion, et s’était relevé pour pouvoir faciliter sa pénétration, écartant la culotte de la femme, pour approcher son membre de son intimité, qu’il sentait humide.

« Ici, tu peux hurler, ma catin... Personne ne t’entendra, les murs sont très étanches. »

Et il donna un coup de reins vers l’avant, se glissant en elle, sentant un intense et virulent frisson de plaisir traverser tout son corps...
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le mardi 20 juin 2017, 13:43:43
Pour sa défense, cela faisait au bas mot quelques mois qu'Elizabeth ne s'était pas accordée autre chose qu'un plaisir solitaire, et même avec tous les sex-toys du monde, et bien rien ne remplaçait une vraie partie de jambe en l'air avec un beau gosse. Et beau gosse, son patron l'était clairement. C'était en vérité une combinaison de plusieurs facteurs. Sa frustration de ces derniers mois, la beauté et l'intellect de son partenaire, le fait qu'il sagisse de son boss (un vieux fantasme de la jeune femme) et aussi et surtout le fait qu'il lui aie proposé son initiation au BDSM. Concrètement, Alexandre Dowell était l'archétype parfait de l'homme avec lequel elle voulait volontiers s'offrir, mais surtout, enfin, se "soumettre". La jeune avocate attendait encore de voir dans quelle mesure est-ce que celà allait affecter leur relation de travail mais...et bien elle n'avait tout simplement pas la tête à ça présentement.

Coincée entre le lavabo face à elle, et le corps de son amant et patron dans son dos, Elizabeth commençait à ressentir cette généreuse sensation d'être entravée, prise au piège, mais pas dans un sens péjoratif. Elle adorait cette poigne ferme dont Alexandre pouvait faire preuve, tout en gardant paradoxalement un certain côté gentleman. L'homme de son côté profitait aussi allègrement du beau corps féminin qui lui était offert, et nullement novice, Elizabeth ondulait contre lui, se frottait sensuellement à lui, poussant le vice jusqu'à pousser des petits gémissements pour stimuler ses sens.
Ne tentant toutefois plus en place, surtout dans une position aussi équilibriste, Elizabeth tendit ses bras face à elle pour prendre appui sur le grand miroir qui se trouvait face à elle, juste au dessus du lavabo. Il fallait dire qu'entre les fessées qu'elle recevait, et le fait que l'homme carressait son corps, et surtout son intimité, avec une expertise qu'elle n'avait encore jamais vu, Elizabeth avait de quoi perdre ses moyens.

*Oh God...c'est comme si il connaissait mon corps par coeur...*

La jeune femme se mordilla la lèvre inférieure en fermant les yeux, profitant de cette avalanche de sensations

Huuuum...je ne suis une novice que dans certains domaine Maître...mais dans d'autres, je pourrais vous surprendre peut-être...

Il n'y avait en effet qu'à voir la façon dont malgré tout la jeune femme répondait de façon assez intéressante aux caresses d'Alexandre, qui avait été très réceptif à la façon dont elle avait dandiné son beau fessier, frottant par ce biais l'entrejambe de l'homme. Mais rapidement, le goût des préliminaires leur passa vite, et Elizabeth le sentit se défaire de son pantalon, son sexe se glissant entre ses cuisses et contre sa culotte. Elle serra alors les poings, gémissant de plaisir, jusqu'au moment où son patron écarta sa culotte d'une main, avant de finalement se glisser en elle.

HUUUUUM !!! OH GOD !!!!

Elizabeth n'avait eu de visuel de ce sexe qu'une bosse déformant le pantalon de l'homme, mais maintenant qu'elle le sentait la pénétrer, son impression avait été la bonne, en plus de toutes ses autres qualités, Alexandre avait vraiment une belle queue ! Un critère de "sélection" basique s'il en était, mais peu importe...elle n'allait pas bouder son plaisir !
La jeune femme se mit à couiner et à gemir, alors que son corps se mit à remuer au rythme des coups de rein que son maître donnait pour la pénétrer, et Dieu que c'était bon ! Le contexte avait fait bien mouiller la jeune femme, et la queue d'Alexandre glissait sans problèmes dans son antre intime, qui l'acceuillait avec plaisir

Ha ! Ha ! O-Ouiiiii !!!

Elizabeth releva alors l'une de ses jambes pour la poser, à 'laide de son genou, sur le lavabo, ce qui lui permettait d'encaisser les coups d'Alexandre en perdant moins son équilibre, et dans le même temps, la jeune femme sentait qu'elle commencait à avoir vraiment chaud, et surtout les seins à l'étroit. Dégraphant d'une main la lanière de sa robe qui retenait le tout, au niveau de son épaule, la belle robe d'Elizabeth se défit donc et libéra sa belle poitrine déjà bien durcie par le plaisir qu'elle recevait. Ouvrant les yeux, la jeune femme vit alors son reflet dans le miroir. Les joues légèrement rougies, les cheveux un peu en bataille ça et là...
Une vision qui ne manqua pas de l'exciter d'avantage.
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Alexandre Dowell le mardi 20 juin 2017, 21:55:38
Alexandre allait vraiment se régaler avec elle. Il avait un talent certain pour trouver des recrues ayant un fort potentiel, et Elizabeth était très prometteuse. Il n’aurait jamais cru que les choses auraient été si vite entre eux, qu’un lien aurait pu s’installer si rapidement. Belle, intelligente, suffisamment humble pour savoir où était sa place malgré ses indéniables compétences... Elizabeth faisait partie de ces oiseaux rares qu’il ne fallait surtout pas lâcher. Et c’était bien là l’intention d’Alexandre, qui allait en prendre généreusement soin. Rien ne serait épargné à cette beauté. Tout ça, là, dans les toilettes, ce n’était vraiment qu’un prélude, juste de quoi lui mettre l’eau à la bouche... Et, à sentir la manière dont son sang bouillonnait dans sa poitrine, ou dont elle se tortillait sur place, elle était largement convaincue.

Son membre s’enfonça sans difficulté en elle, et il sentit Elizabeth se tortiller sur place, gémir, ne retenant plus ses cris. Lui-même continuait à la maintenir grâce à ses mains, et la laissa poser un genou sur le lavabo, la redressant un peu, ses mains s’appuyant contre le miroir, avant de défaire le haut de sa robe, dévoilant ses généreux seins. À travers le miroir, le duo se regardait. Elle, les joues rouges, les cheveux en bataille, les joues entrouvertes, les yeux fiévreux et transis de désir... Lui, calme, le visage déterminé et assuré, ses yeux brillant d’assurance.

« Hmmm... Elizabeth, hmmm... »

Il continuait à la prendre, allant toujours plus rapidement en elle, plus longuement, posant une main sur l’un des seins, pinçant ce dernier en tirant sur le téton, toujours avec cette dextérité qui trahissait sa grande expérience du beau sexe. Elle gémit encore, se tortillant devant lui, sa queue continuant à se fourrer en elle. Elle n’était pas vierge... Mais ça n’était pas si grave que ça après tout. Maintenant, elle était à lui, et il n’y avait rien au monde qui changerait cet état de fait.

« Vas-y, hmmm... Hurle, ma beauté, hurle... »

Son autre main caressa les lèvres de la femme, et il la laissa suçoter son doigt, avant de le retirer, et d’approcher sa bouche de son cou.

« Laisse le plaisir s’exprimer, regarde-toi, regarde comme tu es belle, Elizabeth... Une délicieuse rose qui s’épanouit entre les mains de l’homme qui façonne et entretient ses pétales... »

Tout en la pénétrant à un rythme assez intense, le corps de Elizabeth rebondissant contre le lavabo, il pouvait parler à un rythme calme et posé, trahissant encore sa redoutable expérience. Sa langue lécha alors le cou de la femme pendant quelques instants, avant de lui faire un suçon appuyé... Qui se transforma en un mordillement. Elizabeth ne dut sentir qu’une brève pointe de douleur, avant que cette dernière ne disparaisse sous une vague de plaisir.

Alexandre, en tant que pur vampire, commença à aspirer quelques gorgées de sang, de manière très légère, juste pour apprécier davantage la beauté parfaite de cette femme, tant corporelle que sanguine. Et son sang était tout simplement exquis, très largement à la hauteur de ce qu’il attendait d’elle.

Oh oui, elle n’allait vraiment pas regretter d’être avec lui, maintenant !

*Vas-y... Jouis, JOUIS !!*

Qu’elle se relâche contre lui, c’était tout ce qu’il souhaitait !
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le vendredi 05 janvier 2018, 12:39:45
Malgré le fait que tout ça n'était qu'un prélude à leur véritable soirée ensemble, pour Elizabeth, c'était déjà l'une des meilleures séances de baise qu'elle aie eu de sa vie. Il fallait dire que pour son malheur, elle avait eu assez peu de chance quand au choix de ses partenaires sexuels. Soit ils étaient précoces, et finissaient presque avant même que quoi que ce soit aie commencé, soit...et bien soit ils s'y prenaient comme des manches en étant certains de la faire grimper aux rideaux. C'était bien la première fois en réalité qu'elle rencontrait un homme qui semblait "vraiment" savoir s'y prendre, du moins dans son cas précis. C'était même très surprenant dans un sens, car à voir la façon dont ils étaient en train de s'accoupler, à la façon dont la jeune femme était vraiment en train de prendre son pied, on aurait vraiment dit qu'Alexandre était son amant depuis des années. La façon dont il pinçait ses seins, cette main remontée vers son visage pour qu'elle puisse sucer son doigt, chose qu'elle adorait faire...ce n'était que des exemples, des détails, mais ils étaient nombreux ainsi. Concrètement, Elizabeth adorait la façon dont son boss était en train de la prendre...son boss putain, ça aussi, ça rajoutait quelque chose de délicieusement épicé, "interdit", à leur relation.

HAAAAAAA !!!! HMGNNNNNNYAAAAAA !!!!! OW SH-SHIIIIIIT YEEEEEEEES !!!!

Se noyant dans un océan de plaisir, Elizabeth se mettait parfois à parler en anglais, alors qu'Alexandre était en train de la bourrer bien comme il le fallait. Mais si elle même gémissait, criait même, son amant, son maître lui, faisait preuve d'un contrôle qui l'impressionna. Le contraste était saisissant dans le miroir se trouvant juste au dessus du lavabo, sur lequel Alexandre était en train de délicieusement la fourrer. Elle commençait à avoir les cheveux en bataille, le regard quelque peu perdu, le visage bien rougi tandis que lui...lui parlait d'une voix posée et calme, et quand il se rapprocha de sa nuque, qu'elle pu voir de plus près son air autoritaire et assuré...Elizabeth se sentit fondre.
Alexandre Dowell n'était pas seulement un beau gosse, il était aussi quelque chose qu'Elizabeth avait désespérée de trouver un jour...un maître, un véritable dominateur, mais sans tomber dans une espèce de vieille caricature. Il était le genre à être rafiné, intelligent, et très expérimenté, le meilleur qu'une petite soumise encore en découverte de ses propres fantasmes pouvait demander, une sorte de guide en vérité.

Ha-HAAAAAAA HAAAANNNNNNN !!!!!!

Au delà de toute considération, Elizabeth se laissait aller, enfin. Il était évident que sa vie sexuelle jusque là avait été emplie de frustration, même si Alexandre avait déjà pu l'entendre de sa propre bouche. Elle ne nota pas la morsure dans son cou pour ce qu'elle était, son esprit était trop embrumé par la vague qu'elle sentait remonter en elle, qui croissait à chaque mouvement d'Alexandre en elle...et qui explosa.
Le plaisir fut si intense pour la jeune femme que sa voix se tû pendant quelques secondes. Les yeux clos, la bouche grande ouverte, aucun son toutefois n'en sortit pendant que son corps fut comme pris de spasmes. Elle ne reprit sa respiration qu'au bout de plusieurs secondes, comme si elle avait été en apnée, alors qu'elle terminait de jouir, de se crisper délicieusement. La respiration haletante, profonde, Elizabeth du poser ses mains sur le miroir pour ne pas tout simplement que le haut de son corps chute...c'était...c'était tellement bon qu'elle avait bien failli tomber dans les vaps.

Oh my God...Maître...

Derrière elle, Alexandre se lova contre elle, continuant de la prendre en tenaille entre lui et le lavabo. Elle aimait ça, se sentir "prisonnière", restreinte de ses mouvements, en n'ayant pas d'autre choix que de se remettre entièrement à son partenaire. Et c'est en reprenant peu à peu ses esprits, alors qu'elle parvenait aussi à reprendre un peu son souffle, qu'elle se rendit compte d'une chose.

V-vous...vous n'avez pas encore joui ?

Maintenant qu'elle était un peu plus à même de réfléchir, elle sentait bien que la queue d'Alexandre était toujours aussi dûre, et elle l'avait pas non plus senti se vider, que ce soit en elle ou sur elle. Elizabeth était...sincèrement surprise, vu le rythme que l'homme avait imposé à leurs ébats, elle s'était attendue à ce que...mais non même pas.
Elle prenait peu à peu conscience que son boss devait vraiment être un amant exceptionnel
, et que cette nuit allait sans doute être longue...ce qui ne manqua pas de l'exciter, ce qui se traduisit par un léger mordillement de sa lèvre inférieure.
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Alexandre Dowell le vendredi 05 janvier 2018, 14:15:08
Les deux amants étaient partis dans une course endiablée, effrénée. Le membre d’Alexandre labourait cette femme, le mettant dans une situation dont il était paradoxalement effrayé et attiré. Cette sensation d’aliénation était jouissive, un sentiment délicieux qui le traversait, mais elle représentait aussi son plus grand défi. Alexandre n’avait toujours juré que par le contrôle sur soi, sur la lutte contre ses émotions, et la nécessité d’être maître de ses propres sentiments. Une sensation d’autant plus difficile à contrôler qu’il était un vampire, et donc soumis à de fortes pulsions. Si on examinait le passé d’Alexandre, on verrait sans peine que sa volonté de contrôle était une conséquence de son enfance confuse, où il avait souvent vu ses parents souffrir de la soif de sang, devenir violents, hargneux, incontrôlables. Alexandre avait toujours refusé d’être comme ça, et avait affronté ses pulsions de plein fouet, cherchant à les dominer, à se contrôler… Et il estimait avoir plutôt réussi. Là, pendant qu’il baisait cette femme, pendant qu’il s’enfonçait dans la chatte d’Elizabeth, et qu’elle hurlait comme une folle, il ressentait le plaisir. La vague remontait en lui, durcissant ses muscles, l’adrénaline battant dans ses veines, le rendant plus fort, plus dangereux… Et il se contrôlait. La plus belle preuve, ce fut qu’il mordilla le cou de la femme, mais sans boire son sang. Or, la tentation était très grande, et ses canines se plantèrent d’ailleurs dans la chair de la femme… Mais il ne suça pas. Pas encore.

*Elle n’est pas encore tout à fait prête pour ça… Mais presque, presque…*

Alexandre ne pouvait pas mener une vie d’ascète. Il avait vite compris que la situation des êtres vivants était paradoxale, car il ne pouvait pas occulter le fait que le sexe était, non seulement une activité bonne, mais également nécessaire, et très énergique. Le corps avait besoin de sexe, de ce rapport de plaisir intense. C’était aussi simple que ça, les organismes avaient été conçus par la Nature pour ressentir du plaisir, et étaient demandeurs de ce plaisir naturel et inné. Le nier, c’était perdre petit à petit le contrôle, laisser la frustration prendre le pas… Et, ça aussi, Alexandre s’y refusait. Tout ça tendait à faire de lui un homme assez paradoxal, qui pouvait aisément s’énerver, ce qu’il luttait en laissant s’exprimer son côté dominateur au lit, et en travaillant d’arrache-pied. Mais, l’un dans l’autre, Alexandre était surtout un redoutable amant, un amant qui, en contrôlant ses pulsions, arrivait aussi à être un amant effréné, et très endurant.

Elizabeth en avait la démonstration en ce moment, car, tout en la bourrant furieusement, Alexandre ne jouissait pas. Il mordilla le cou de la femme, une main posée sur l’un de ses seins, son autre main posée sur son ventre, caressant sa belle robe. Elizabeth était tout simplement somptueuse. Belle, intelligente, et… Perverse. Suffisamment coquine pour s’envoyer en l’air avec son patron dès le premier soir dans les toilettes d’un restaurant renommé. Tout ça était très prometteur, et Alexandre aurait en réalité pu jouir, tant cette femme l’excitait. Il se retenait juste.

Se contrôler, sexuellement parlant, ça avait été un défi terrible. Pour y arriver, Alexandre avait nécessairement une grande expérience sexuelle, mais avait aussi suivi des formations. Il s’était renseigné auprès d’elfes rouges et d’autres vampires, usant des techniques de méditation elfiques. Habituellement, les elfes utilisaient ces techniques pour moduler leur rythme cardiaque et respiratoire, faisant ainsi d’eux d’excellents archers. Et les vampires, eux, jouaient avec leur rythme sanguin pour se maîtriser. Dowell utilisait instinctivement ce panel de méthodes pour se retenir, tout en continuant à bourrer la femme.

« Jouis, ma belle… Jouis, ma petite SALOPE ! » jura-t-il contre son oreille.

Elizabeth parlait en anglais entre plusieurs cris, et finit par se relâcher. Alexandre sentit son rythme sanguin s’affoler à toute allure, atteignant le paroxysme… Avant de se relâcher brusquement. Oh, oh ! L’orgasme de cette femme était délicieux, et elle recouvrit sa queue de mouille.

Et, tandis qu’Elizabeth jouissait et hurlait, Alexandre retourna la mordre, mais, cette fois, absorba son sang. Le moment tant attendu était arrivé, celui où il fallait prendre son assurance, sa garantie, et ainsi définitivement s’assurer de son emprise sur la jeune femme.

Elizabeth soupira lentement, s’appuyant contre le miroir, épuisée. Alexandre releva rapidement son visage, conservant entre ses lèvres le sang de cette femme. Son amante se retourna ensuite, avant de prendre conscience, en se retirant, qu’il n’avait pas encore joui.

Alexandre sourit légèrement en voyant le ton impressionné d’Elizabeth, et l’embrassa ensuite sur les lèvres, quand elle se les mordilla. Ce fut sa réponse immédiate, un long et tendre baiser, sa main se posant sur sa nuque, l’autre caressant ses cuisses, glissant sur son collant. Pendant ce baiser, sa langue fila contre la sienne, sa salive se mélangea à la sienne, mais aussi son sang. Alexandre avait en effet mordu l’intérieur de sa bouche, faisant couler son sang, qu’il avait mélangé à celui d’Elizabeth, et le lui renvoyait ensuite. Il était possible qu’elle le remarque… Mais il était déjà trop tard. L’orgasme et le mélange sanguin… Jouir avec un vampire qui maîtrisait la magie rouge, celle-là même qui influait sur les désirs et sur les pulsions, c’était la promesse d’une soumission éternelle.

« Je suis ton Maître, Elizabeth… Tu ne pensais tout de même pas que je jouirais si rapidement ? » ironisa-t-il.

C’était l’heure du test… L’épreuve qui lui permettrait de voir si son emprise sur Elizabeth était désormais assurée ou non.

« Néanmoins, j’offre toujours à mes amantes leur récompense, quand elles constatent, comme toi, ma belle, que leur Maître n’a pas joui. Prends ma queue en bouche, petite chienne, et viens récolter ta récompense. »

Alexandre parlait d’une douche dorée, un bon moyen pour lui de se calmer, car il n’était pas aisé de rester calme avec une telle érection… Mais est-ce qu’Elizabeth accepterait ? Maintenant que le sang d’Alexandre circulait dans ses veines, toutes ses inhibitions sauteraient. En soi, elle pouvait tout à fait refuser, Alexandre n’en prendrait pas ombrage, il voulait juste voir, vérifier jusqu’à quel point Elizabeth était, actuellement, prête à sombrer dans l’humiliation, la dépravation, et la luxure.
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le jeudi 17 mai 2018, 13:12:12
Elizabeth était clairement dans un état d'excitation dont elle ne se souvenait pas qu'il aie eu un précédent dans sa vie, mais elle n'avait clairement pas non plus les cartes en main pour comprendre pourquoi. Que son patron soit en réalité un vampire qui utilisait une forme de magie sur elle pour la rendre accroc à lui...honnêtement, si une personne lui avait dit ça, elle s'en serait gentiment moquée, en lui demandant si il pensait aussi au complot reptilien pour prendre la domination de la Terre. Non, elle ne pouvait s'expliquer cette "fièvre" que par le fait qu'elle trouvait Alexandre absolument canon, par le fait qu'elle était sur le point d'être enfin initiée au BDSM, et parce que son patron était...vraiment une bête de sexe.
La jeune femme se sentit trembler comme une feuille quand Alexandre vint l'embrasser, tout en la serrant contre lui. Il avait une poigne ferme, juste assez pour qu'Elizabeth se sente comme sa petite chose, mais pas au point qu'elle en aie mal, et elle était tellement absorbée par le fait de baiser pour la première fois depuis de longs mois qu'elle passa même à côté de la vraie raison de ce baiser. A moitié hypnotisée, Elizabeth avala donc, sans s'en rendre compte, un mélange de son propre sang...et de celui d'Alexandre, dont les propriétés vampiriques allaient avoir un effet immédiat sur la jeune avocate. Le sang de vampire avait un pouvoir terrible et puissant sur les mortels, car il agissait alors autant comme une drogue que comme un moyen d'assurer un "amour" indéfectible à l'égard du vampire. Bien sûr, une dépendance totale ne s'effectuait pas d'une traite, et il fallait plusieurs prises de ce sang, espacées sur plusieurs jours, pour que l'effet soit complet...mais une première ingurgitation de ce sang offrait au vampire une emprise déjà grande sur sa victime.

Tout ce qu'Elizabeth ressentit, ce fût comme un coup de boost qu'elle attribua à la simple nature de ce baiser. La jeune femme avait l'esprit embrumé à la suite de ce puissant orgasme qu'elle avait eu, et Alexandre en avait profité pour lui faire boire son sang, mais ce même sang redonna en instantané un regain de vitalité à la jeune femme, qui s'était faite ponctionner tantôt. Elle répondit favorablement à ce baiser, à cette étreinte aussi, et quand Alexandre se retira, pour lui parler d'une récompense...Elizabeth sembla tout de suite comprendre ce que l'homme avait en tête.
Est-ce qu'elle allait accepter ? Alexandre allait en réalité avoir une réponse très rapide, qui eût droit en prélude à l'un des fameux mordillement de lèvre inférieure de la jeune femme, et à son petit sourire mutin.

Tout de suite Maître...

La jeune femme prit alors son temps pour fléchir les genoux, et se trouver avec le visage juste en face de la verge tendue de son patron. L'urine...l'utiliser pour des jeux sexuels, voilà encore quelque chose qu'Elizabeth s'était toujours bien gardée de partager avec quiconque. Un peu comme son attirance pour le BDSM en réalité, le fait est qu'Elizabeth, derrière ses airs de jeune avocate douée, était une femme très frustrée par ses propres fantasmes, car elle s'était souvent trouvée face à un mur d'incompréhension de la part de ses partenaires. La belle rouquine avait donc beau avoir eu plusieurs petits amis, et être expérimentée...elle avait presque l'impression d'enfin seulement commencer à vraiment explorer sa sexualité. Mais aussi et surtout, le sang d'Alexandre coulait désormais dans ses veines, comme un lien qu'il allait être difficile de rompre, et qui rendait donc Elizabeth beaucoup, beaucoup plus réceptive à ses demandes.
Agenouillée devant lui, une de ses mains gantées sur une cuisse de l'homme, elle usa de l'autre pour guider le sexe dans sa bouche, entre ses lèvres qu'elle ouvrit, le tout en ne perdant pas du regard celui de l'homme, et elle prit son sexe en bouche. Presque instinctivement, Elizabeth commença à le sucer, mais ne continua pas longtemps, car très vite Alexandre urina en elle.

Hmmmmm !!!!

Elizabeth s'était toujours demandée comment elle réagirait, le jour où une telle situation se présenterait. Entre se masturber sur des vidéos pornographiques, et le faire elle même, il y avait un grand fossé...mais dont le franchissement n'allait finalement pas poser de problèmes. Tranquillement, la jeune femme ferma les yeux et entreprit d'avaler l'urine de son maître, comme une bonne petite chienne docile, soumise, et obéissante. Elle gémissait doucement, en soupirant entre deux gorgées. Elizabeth faisait clairement abstraction du goût qui n'était pas vraiment agréable, mais ce n'était pas le point le plus important. Le plus important était la situation, le maître qui soumettait sa soumise en lui faisant boire son urine...Elizabeth aurait même eu envie d'une vraie douche dorée, afin de parachever le symbolisme mais ce n'était clairement pas faisable, car il lui faudrait après ça encore sortir des toilettes et traverser le restaurant jusqu'à la voiture. Bien que soumise, Elizabeth n'avait clairement pas envie que cela sorte d'une sphère un minimum privée...mais pour le moment, comme les toilettes étaient fermées, c'était le cas.
La jeune femme se retira finalement au bout d'un long moment, après avoir tout bu sans laisser s'échapper la moindre goutte, mais non sans déposer un dernier petit baiser sur le sexe de son patron. Elle colla alors ses lèvres sur la base de ce sexe pour y déposer ce baiser sur la verge tendue vers le haut, de sorte que le nez de la jeune femme se frotta aussi contre, et elle resta ainsi pendant quelques secondes, avant de regarder d'un air amusé son maître et d'enfin se retirer.

Votre chienne vous a-t-elle offert satisfaction maître ?

Clairement, au vu du regard de braise qu'Elizabeth lui lançait, elle avait apprécié cette expérience...et ne demandait même qu'à passer à la suite de leur programme.
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Alexandre Dowell le jeudi 17 mai 2018, 20:43:55
Alexandre sourit doucement. Ce genre de rituel était évidemment très humiliant. Pour autant, Elizabeth le fit sans hésitation, buvant l’urine de son Maître jusqu’à la dernière goutte. Commençait-elle à réaliser qu’elle était désormais entièrement en son pouvoir ? Qu’elle ne pourrait pas se rebeller, et espérer retrouver une vie normale ? Mais qui aurait envie d’une vie normale, ordinaire, quand on lui offrait l’opportunité de servir un homme aussi charismatique qu’Alexandre Dowell ? Certes, il se montrait exigeant, parfois cruel, mais le rejoindre, c’était la promesse de mener une vie exceptionnelle, d’avoir une destinée bien différente des autres, de servir à quelque chose... Mais, même malgré ça, même en sachant que son sang influait sur le comportement d’Elizabeth, il n’en fut pas moins surpris de la voir boire avec un tel appétit son urine. Il ne sentit pas chez elle cet arrière-goût de dégoût qu’il ressentait chez d’autres femmes, ce sentiment profond de faire quelque chose d’infect... Certes, il sentait la honte chez Elizabeth, mais... Une honte spéciale, qu’il analysa comme une honte par rapport à elle-même, et au plaisir primitif qu’elle ressentait... Ce qui, en réalité, ne manqua pas de l’exciter singulièrement.

Quelques instants passèrent ensuite, le temps qu’il ne continue à se vider en elle. Sa queue dégrossit très légèrement, mais, quand Elizabeth conserva son membre entre ses lèvres, léchant sa queue, son érection revint rapidement. Il soupira donc sur place, avant de sentir la femme déposer un baiser respectueux sur sa queue, puis s’y frotter ensuite tendrement.

*Damn, cette humaine...*

Ce qu’elle provoquait en Dowell était... Très particulier. Elle était atypique, indéniablement. Une femme comme elle, c’était une perle rare, et il la regarda. Elle releva la tête, toujours agenouillée, le visage posé contre son sexe, un membre chaud qui pulsait douloureusement dans le corps d’Alexandre. Ce dernier l’observa pendant quelques secondes, la gorge sèche... Et remua finalement les lèvres en abaissant sa main, venant caresser le visage de la magnifique rouquine.

« Je vais regretter de t’avoir pris, Elizabeth, je le crois... Tu vois, le sexe est autant un défi pour moi qu’un plaisir. Un défi, car il m’amène à devoir lutter contre mes pulsions profondes et sauvages. Et un plaisir, car il m’amène justement à devoir céder à ses pulsions. Là, tu vois... »

Une sorte de secousse agita sa queue quand il se crispa sur place, relevant son membre, qui frotta quelques mèches de cheveux d’Elizabeth. La voix du vampire était posée, mais lourde, profonde, chargée de toute cette excitation contenue.

« J’ai envie de te baiser contre le mur, de te tirer les cheveux en arrière en te défonçant le cul, en te mordant et en te griffant les seins... J’ai une envie phénoménale de te baiser, Elizabeth, tout mon être y aspire, tout mon corps le souhaite... Je veux te baiser pendant des heures, te prendre par tous les trous possibles, te saillir sans relâche... Mais nous avons un repas à finir. »

Il s’écarta alors un peu, restant avec une phénoménale érection, et entreprit de remettre ses vêtements. Pas de précipitations, pas de débordement, mais, quand Elizabeth se releva ensuite, et qu’ils se retrouvèrent près de la porte,  la main d’Alexandre se saisit du menton de la femme, et il la plaqua doucement contre la porte, avant d’aller l’embrasser énergiquement. Son corps se colla contre le sien, et Elizabeth put sentir sa formidable érection tandis qu’il prolongeait le baiser, soupirant lourdement.

« Voilà... »

Alexandre lui sourit encore, et glissa sa main dans le creux de la sienne, puis sortit. Le duo retourna tranquillement s’asseoir, et, assez rapidement, un serveur vint leur offrir leurs plats. Alexandre commença à manger, avant de prendre la serviette de table. Il la déchira partiellement, et, toujours aussi mystérieux, écrivit quelques mots dessus, puis tendit la feuille à Elizabeth, une lueur amusée dans les yeux.

Sur la feuille, il était écrit :

Citer
Encercle la proposition que tu préfères :

1°) Que nous faisions l’amour en missionnaire ?

2°) Que je te défonce le cul comme une sale chienne ?

Jusqu’à quel point jouait-il avec les émotions d’Elizabeth ?
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le mercredi 27 juin 2018, 12:22:36
Face à Alexandre Dowell, Elizabeth avait la sensation de redevenir une adolescente en pleine découverte de sa sexualité...vraiment pour elle, ce qui était en train de se passer, était le début d'une renaissance de sa vie sexuelle. Durant bien des années elle avait du garder pour elle tous ses fantasmes, ses envies, qui sortaient de la norme, et la vérité était que la jeune femme n'avait jamais réussi à trouver chaussure à son pied, et en était devenue frustrée...du moins jusqu'à maintenant. Elizabeth pouvait enfin faire tomber la façade de la jeune et brillante avocate, dont la pratique sexuelle la plus osée avec ses ex avait été la levrette, car ces derniers ne pouvaient tout simplement pas la comprendre ni la suivre sur ce dont elle avait envie. Honnêtement, sur tous les amants qu'elle avait eu jusque là, tous se seraient barrés en courant en l'entendant parler de BDSM, ou même si elle leur avait demandé de faire ce qu'Alexandre venait de faire.
L'introduction dans son organisme de ce sang vampirique expliquait en partie le fait que la jeune femme se soit laissée faire, mais il n'y avait pas que ça...Liz' était fondamentalement une belle petite soumise, qui s'était enfin trouvée un maître, enfin quelqu'un avec qui elle n'avait pas à avoir honte de ses propres penchants sexuels. Pour la première fois, Elizabeth se sentait...épanouie, et la simple idée que tout ça ne soit qu'un prélude était hautement stimulante. Elle aurait volontiers pu repartir pour un round, et la jeune femme se mit même à rougir quand Alexandre lui déclara à quel point elle lui inspirait un désir violent. Néanmoins, ils occupaient déjà ces toilettes depuis un bon moment, et il leur fallait revenir à leur table pour finir leur repas, ne pas non plus "trop" attirer l'attention.

Oui, je crois bien que vous avez raison Maître...

Dommage songea-t-elle, mais ce n'était vraiment que partie remise. Alexandre bandait très fort, puisque durant leur belle session de baise dans ces toilettes, il n'avait pas encore joui. Liz' se doutait alors qu'il devait volontairement se frustrer pour la prendre plus sauvagement encore, et elle se mordilla à nouveau la lèvre inférieure tout en le voyant remettre son pantalon...avec un peu de difficultés. La jeune femme se redressa à son tour, puis raccrocha les bretelles de sa robe et la repassa sommairement avec les paumes de ses mains. Elle s'apprêtait à ouvrir la porte quand son patron l'en empêcha et, en se saisissant du menton de la jeune femme avec une de ses mains, la plaqua sans violence contre le mur et revint l'embrasser.

Hmmmm...

La jeune femme soupira ostensiblement de plaisir, et remonta délicatement l'une de ses jambes de façon à frotter l'une de ses jambes contre celle de Dowell. Oh cet homme...Elizabeth n'avait pas le souvenir d'avoir déjà été aussi excitée, au point même d'avoir l'impression d'être littéralement en chaleur comme une chienne.

J'espère que vos paroles seront suivies d'actes plus tard dans la soirée, car vous êtes également en train de me chauffer...mon Maître...

Clairement, même si Elizabeth allait être une grosse soumise, rien ne lui retirerait sa vivacité d'esprit, et les petites piques qu'elle aimait lancer à ses amants afin de les amener à se lâcher sur elle.Ils retournèrent ensuite à leur table, et s'y rassirent comme si de rien n'était...enfin presque. Si Dowell se trouvait avec une belle érection qui ne disparaissait pas, Elizabeth était en train de peu à peu mouiller sa culotte car son corps réclamait d'avantage, et elle serrait donc ses cuisses l'une contre l'autre tout en essayant de se concentrer sur le repas, tant bien que mal.
Alexandre lui glissa alors une note griffonnée sur une serviette, qu'elle lu et...et elle en rougit fortement tout en lançant un regard un peu hébété à son patron.

Je...

Alexandre allait sans doute vite se rendre compte que, sans le faire vraiment exprès, il venait de toucher à l'une des cordes un peu plus sensibles d'Elizabeth, mais au point où elle en semblait pour la première fois vraiment gênée. Pas ce genre de honte très excitante qu'elle avait ressenti à se faire baiser dans des toilettes publiques, non plutôt le genre...à cacher de mauvaises expériences. Elizabeth resta un moment silencieuse, cherchant ses mots, avant de passer sa main dans sa nuque pour frotter ses cheveux, un autre de ses tocs quand elle se trouvait dans une situation délicate.

Je...j'aimerais beaucoup entourer sans hésitation la deuxième proposition, vraiment, mais...

Elle poussa un long soupir, comme si elle s'en voulait à elle même, fermant un moment les yeux, ce qui clairement indiquait que ça faisait ressortir en elle un souvenir...pas vraiment agréable.

Je n'ai eu qu'une seule expérience en la matière et...je ne peux pas dire que ça aie été le genre d'expérience dont j'aime me rappeler...

Une mauvaise expérience, faisait-elle référence à un viol ? Au vu de comment elle éludait la question c'était une forte probabilité...même si il n'y avait rien dans son histoire qui n'avait été enregistré comme tel, pas de plaintes ni rien. Elle avait simplement voulu tester un jour avec l'un de ses ex, et lorsque Elizabeth lui avait demandée d'arrêter quand elle avait eu trop mal, ce dernier ne s'était pas arrêté. Ils avaient cassé juste après, mais Elizabeth n'avait jamais eu le courage de porter plainte pour une procédure longue, alors qu'elle voulait se concentrer sur ses études. Toutefois, le traumatisme semblait toujours bien présent, et même si Alexandre ne saurait pas tout ça, Elizabeth en laissait suffisament entendre pour que ce soit clair.

Désolée...je crois qu'on fait pas mieux que moi pour casser une ambiance hein ? J'aimerais beaucoup mais...je ne sais pas si j'en suis capable...

Il était important toutefois de noter cette dernière phrase...qu'elle aimerait beaucoup le faire...
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Alexandre Dowell le mercredi 27 juin 2018, 13:49:53
Lutter avec son érection, lutter contre la frustration sexuelle... C’était une spécialité d’Alexandre,  la façon qu’il avait eu d’entraîner son corps, de s’enseigner la patience et le stoïcisme. Et puis, en se frustrant, il en appréciait d’autant le moment de la délivrance, celui où il pourrait ranger l’homme civilisé, ou, plutôt, mettre sa civilisation en parenthèse. Ce qu’Elizabeth avoua sur son expérience malheureuse de la sodomie confirmait, aux yeux de Dowell, tout le danger qu’il y avait dans le sexe, cette notion de pure barbarie qu’il fallait contrôler, précisément pour éviter ce genre de déconvenues. Néanmoins, le vampire n’était nullement frustré par le refus poli d’Elizabeth, refus qu’il interprétait surtout comme l’expression de sa peur, et comme un défi personnel.

Très clairement, il allait en falloir bien plus pour décourager le vampire de se jeter sur sa proie !

« Ma chère Elizabeth... » commença-t-il alors.

Il l’observa silencieusement, voulant s’assurer d’avoir son attention, et attrapa doucement sa main gantée, avant de déposer galamment un baiser dessus. Alexandre avait des manières, c’était indéniable.

« Tu sais pourquoi je nous fais attendre, alors que j’ai désespérément envie de te prendre dans ma robe et de te saillir ? »

Pure question rhétorique, bien entendu. Il savait l’effet qu’il lui faisait. En soi, Alexandre trichait un peu, car cet effet-là découlait aussi de sa nature vampirique, qui avait tendance à exercer un charme magnétique sur les humains, a fortiori quand ils venaient de boire votre sang. Mais, même sans ça, Alexandre maîtrisait la magie vampirique, et savait moduler le ton de sa voix pour qu’elle résonne agréablement aux oreilles des autres. C’est ce qui faisait des vampires de redoutables meneurs d’hommes, car ils subjuguaient leurs troupes par leur voix... Et d’Alexandre un redoutable orateur. Elizabeth y avait droit, et, à terme, il lui semblerait tout simplement naturel d’obéir au vampire, surtout qu’il était également son patron, et que, pour ne rien arranger, elle était fondamentalement une soumise.

Il reprit donc, tout en sentant l’excitation de sa femme, mais aussi, très certainement, sa honte, à l’idée d’avoir peut-être gâché ce moment intime et pervers avec son patron. Il appartenait donc à Dowell de rétablir les choses, ce que ce dernier s’empressa de faire.

« Le sexe est une force fondamentale, Elizabeth, quelque chose qui unit tous les êtres vivants en eux, comme une sorte de socle. Impossible d’y lutter ou d’y échapper. C’est une force terrible, mais qui vous contrôle, qui vous possède, et vous aliène. Elle fait ressortir votre nature profonde, et, sans même que vous le réalisiez, elle vous fait agir au-delà de ce qu’il convient de faire. Car le sexe, malgré tout le plaisir ressenti, reste fondamentalement une violence. »

L’homme tenait toujours dans sa main celle d’Elizabeth, et enchaîna, après avoir ménagé une courte pause :

« Voilà pourquoi je m’efforce de... De circonscrire mes pulsions, Elizabeth. Vous, les humains, êtes bien trop hâtifs. Vous ignorez les vertus de la patience, de la tempérance. Moi, je ne peux pas laisser librement mes pulsions s’exprimer, je dois les retenir, les museler... Autant que possible. Et, surtout, je ressens comme une fierté personnelle le fait de faire jouir mes partenaires. C’est peut-être un peu puéril, l’expression de ma virilité, mais je me refuse d’avoir un orgasme sans que ma partenaire n’en ait au moins deux. »

Le vampire n’avait aucune gêne à parler librement de sexe, et ce même avec le risque que des serveurs le surprennent. Il serra plus fortement la main d’Elizabeth, et l’embrassa encore, doucement, sentant la texture agréable du gant contre ses lèvres, puis poursuivit ensuite :

« Je vais prendre soin de toi, Elizabeth, parce que tu es mon esclave, et que je serais un bien mauvais Maître si mon esclave était malheureuse. Alors, crois-moi bien quand je te le dis... Lorsque ma queue se plantera dans ton cul, et te fera jouir, tu en redemanderas encore. »

Il conclut ensuite :

« Je ne t’offre même pas d’alternative, Elizabeth. Ce soir, je m’occuperai de tout ton corps, et, après cela, tu seras pour toujours mien. »
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Yulia Vesselovski le jeudi 28 juin 2018, 12:59:23
Elizabeth se trouvait un peu conne sur le coup, se disant qu'elle aurait du aborder le sujet un peu plus tôt au lieu d'ainsi jeter un froid. Le pire, c'est qu'elle était sans doute consciente qu'Alexandre n'était clairement pas du même acabit que ses ex...leur séance crapuleuse dans les toilettes était déjà dans son top 3 de ses parties de jambes en l'air les plus réussies, car elle s'était sentie tellement bien et avait pris tellement de plaisir. Seulement voilà, ce vieux traumatisme se rappelait à elle, et aucun de ses autres amants n'était parvenu à lui refaire franchir le pas...sauf que cette fois allait clairement être différente. Elizabeth reposa son regard dans celui d'Alexandre quand il l'appela par son prénom, regard qu'elle avait tantôt fui de honte...mais ça, c'était avant qu'il ne lui fasse un baise-main.

Monsieur Dowell...

Elizabeth n'en était clairement pas au stade de l'appeler "Maître" en public, mais même en dehors du cadre professionnel elle ne pouvait tout de même pas s'empêcher d'être formelle...il était son maître et son patron, et il avait un tel charisme que la jeune femme se sentait naturellement comme obligée de ne pas se montrer trop familière avec lui. La jeune femme était clairement sous le charme, alors qu'elle hocha timidement la tête pour indiquer qu'elle ne savait pas trop pourquoi Dowell se retenait ainsi, selon ses propres termes, de la saillir dans sa robe. Qu'il parle aussi ouvertement de sexe dans un endroit public la faisait rougir, autant d'une pointe de honte que d'envie...Elizabeth avait été toujours par nécessité très prude quand à ses discussions de sexe, car elle n'avait jamais pu exprimer ce qu'elle souhaitait vraiment.
Dowell en tout cas entreprit de rassurer la jeune avocate, qui avait vraiment craint d'avoir jeté un froid impossible à dissiper avec cette histoire. Sa main tenait toujours la sienne, dans une prise à la fois ferme et délicate, qu'Elizabeth trouvait très rassurante, comme une présence qui était là pour elle et qui comprenait. Il parvint même à lui arracher enfin un sourire quand il avoua qu'il voyait comme une fierté personnelle le fait de maintenir un certain ratio d'orgasmes de ses partenaires avant que lui même ne s'en autorise.

Ma foi...si tous mes ex avaient eu le même état d'esprit, je pense que vous n'auriez pas devant vous une femme aussi frustrée par ses anciennes expériences, donc...je me vois très mal en juger la puérilité...

Sa prise sur sa main gantée se raffermit, puis il lui déposa un nouveau baiser...ce qui la faisait, indéniablement, fondre sur place. A nouveau Elizabeth se sentait toute chose, et ne pouvait clairement pas lui résister. Il était beau, intelligent, et il se dégageait de lui une telle aura qu'elle ne pouvait être que sous le charme. Elizabeth était déjà bien à lui,le charme du sang vampirique ne faisait pas encore complètement effet, car il fallait qu'une humaine en prenne à plusieurs reprises pour devenir vraiment l'esclave à vie d'un vampire...mais il était clair maintenant que ce n'était qu'une question de temps. Elizabeth était à lui, déjà, et elle du délicatement placer sa main devant le bas de son visage, et détourner un peu le regard, pour que les tables voisines ne la voient pas trop sourire et rougir comme une tomate. Alexandre n'en démordait donc pas, et il semblait en réalité bien décidé à faire oublier toutes ses mauvaises expériences à Elizabeth. Elle y réfléchit également le temps de quelques secondes, puis sembla reprendre un peu de sa constance...même si, clairement, le rouge de ses joues ne se dissipa nullement, ce qui la rendait d'ailleurs très craquante.

Okay...vous avez l'air tellement sûr de vous, et ce qu'on a déjà fait était...se passe de commentaires je pense...

Elizabeth n'avait pas tiquée quand il avait parlé d'humains, comme si il ne s'y incluait pas dedans...la jeune femme avait plutôt pris ça comme une tournure de phrase que comme quelque chose de littéral, et il fallait dire que pour ce qu'elle en voyait, Alexandre Dowell semblait clairement se placer lui même au dessus de la masse. Étais-ce le fait d'avoir bu son sang qui, en revanche, faisait intérieurement se dire à Elizabeth que ce n'était pas de la fierté mal placée ? En tous les cas, toute aussi douée soit-elle en tant qu'avocate, elle avait l'impression d'être une jeune adolescente sur le point de coucher avec son professeur, tant la différence d'expérience était visible...et c'était bien pour ça qu'elle avait acceptée de devenir sa soumise, afin qu'il puisse la guider sur ces sentiers qu'elle avait tant longtemps voulu explorer sans l'oser, faute de guide.

Mais...puis-je vous supplier que nous expédions un tant soit peu ce repas ? Je vais sérieusement commencer à avoir du mal à me retenir de ne pas laisser de traces...

La rouge sur ses joues ainsi que son mordillement de lèvres ne laissait aucun doute sur le fait qu'elle était en train de mouiller sur place. Si elle avait eu le temps de se faire une légère toilette avant de revenir à leur table, les charmes de son maître venaient clairement de relancer le feu intérieur qui brûlait en elle, et elle sentait déjà sa petite culotte rouge en dentelle être bien imprégnée de cyprine, et le fait de serrer ses cuisses l'une contre l'autre ne changeait rien au fait que le trop plein allait, sans doute sous peu, couler le long de ses cuisses...
Titre: Re : Séduction & Soumission [PV]
Posté par: Alexandre Dowell le jeudi 28 juin 2018, 21:30:18
La pauvre jeune femme n’en menait pas large contre lui. Alexandre esquissa un léger sourire en la voyant rougir continuellement. Il avait senti chez elle sa timidité, qui jurait avec son franc-parler, avec la manière très claire dont lui-même parlait de sexe. Alexandre n’avait peur de rien, et sûrement pas de parler de sexe. Et il se régalait volontiers de l’émoi de la jeune femme, tant à l’égard de ses propres sentiments, qu’à l’égard de ce que son Maître lui disait. Alexandre se montrait aussi galant que pervers, n’hésitant pas à opter pour une approche osée et sensuelle, parlant volontiers de sodomie. Elizabeth accepta en tout cas de se laisser tenter là-dessus, mais avait, en ce moment, d’autres soucis. Il sourit doucement quand elle lui expliqua être en manque, et hocha doucement la tête.

« Oh, je le sais, Elizabeth, ça se voit sur ton visage. Tu ne le réalises pas, mais il existe un lien entre nous... »

Par le biais de la magie rose, les mages pouvaient faire jouir à distance leurs partenaires. La magie rouge, qui était proche de la magie rose, permettait aussi, en jouant sur la concentration sanguine de son partenaire, de lui faire atteindre l’orgasme. Alexandre agit en conséquence, et amplifia la frustration d’Elizabeth, qui dut se retenir très fort de ne pas gémir, se cambrant sur place, ses délicats doigts se crispant sur la table. Souriant doucement, les mains désormais en appui sur son menton, Alexandre l’observait silencieusement, tel un avide prédateur devant sa proie. Car, à ses yeux, c’est bien ce qu’elle était.

Ses yeux semblaient s’amuser devant elle, et le serveur approcha alors, apportant leurs plats. Il ne sembla pas tiquer devant la gêne manifeste d’Elizabeth, et Alexandre se redressa doucement, puis, soudain... Elizabeth sentit quelque chose entre ses cuisses. Discrètement, Alexandre avait retiré son soulier, et avait utilisé son autre pied en coinçant le rebord de la chaussette pour la retirer. Son pied nu, dissimulé par la longue nappe, se posa sur la culotte de la femme, glissant sous sa robe, et il sourit encore.

« Tu dois prendre des forces, Elizabeth, car je vais te baiser toute la nuit, ma belle. Sache bien que, plus je me retiens, et plus je me relâche ensuite. »

Il sourit encore, et remua son pied, se montrant particulièrement habile. Ainsi, ses orteils appuyèrent sur la culotte, pile à l’emplacement de son vagin, et il fila ensuite sous la culotte, l’écartant progressivement, et caressa le sexe de la femme avec la tranche de son pied, l’invitant ainsi à se masturber sur lui en remuant ses cuisses d’avant en arrière.

« Là, là... Si seulement tu te voyais dans un miroir, ma belle. Tu es vraiment très en manque, tu sais, c’est la première fois que je vais faire jouir une femme dans un dîner mondain. Diable, tu mouilles vraiment beaucoup, tu sais... Je ne sais pas si nous resterons jusqu’au dessert, en fait. »

Ce calme incroyable, ce ton posé et moqueur... Tout en jouant avec la femme, il remplit de vin son verre, et le but lentement, gorgées par gorgées, se délectant visiblement de ce spectacle.

« Et moi qui te croyais de bonne éducation... Tu vas jouir là, Elizabeth, au milieu de tous ces gens. J’espère que tu es encore en mesure d’apprécier l’indécence de ton comportement au milieu de gens bien éduqués et civilisés... Parce que moi, je m’amuse beaucoup à l’idée de faire de toi une belle sauvage nymphomane, tu sais, ma délicieuse précieuse. »

Séducteur, joueur... Mais il continuait évidemment à la masturber, bien décidé à lui offrir son plaisir... Et à voir jusqu’à où elle arriverait à se retenir de gémir... Surtout que cette scène l’excitait, lui aussi, furieusement.