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Suite du RP « En mode groupie (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=16407) »
RÉSUMÉ
Jeune super-héroïne en devenir, Jessica a affronté un couple de redoutables super-vilaines : les sœurs Iksander, se composant de Sila Iksander (http://img10.deviantart.net/0004/i/2013/203/b/e/sila_iskander_by_felsus-d5gy33d.jpg) et d’Ilsa Iksander (http://img06.deviantart.net/34e5/i/2013/203/4/6/mecha_pilot_by_felsus-d5qimac.jpg). Le combat contre les deux femmes a tourné au drame pour Jessica, qui a été sauvée in extremis par la plus grande des fans de Spider-Woman, Aemiliane Ganis.
Sympathisant avec Aemiliane, Jessica s’est obtenue une alliée solide, qui a pris ses mesures pour lui réaliser une combinaison améliorée, tout en lui proposant son aide dans ses activités super-héroïques... Notamment contre les sœurs Iksander
Volant dans les airs, Jessica humait l’air frais, un sourire ravi sur ses lèvres. Dans le soleil matinal de Tekhos Metropolis, la jeune femme s’envolait joyeusement, filant au milieu des gratte-ciels et des immenses superstructures du centre-ville. Tekhos Metropolis était une cité gigantesque, s’étalant sur des kilomètres et des kilomètres de béton, de tours, d’acier métallique... Mais il n’y avait rien de plus agréable que de voler dans les airs, un Samedi matin... Ça, ou manger son hamburger avec ses frites sur un toit au coucher du soleil. Filant dans les airs, Jessica repensait à ces derniers jours.
Il y a environ une semaine, elle avait rencontré la bien curieuse et bien énergique Aemiliane Ganis. Une ingénieure travaillant pour le compte de GeoWeapon Corp., l’immense mégacorporation appartenant à Miranda Forge. Une petite ingénieure surexcitée, du style à fabriquer tout un tas d’objets, et à avoir un cerveau qui ne s’arrêtait jamais de tourner. Elle était la «
fan n°1 absolue et incontestée » de Spider-Woman, et avait fait un site Web pour elle. Depuis que Jessica l’avait rencontrée, elle avait exploré plus en profondeur ce site Web. Il y avait, outre des articles de blog, des témoignages, des attestations,, et quantité de coupures de presse relatant toutes les apparitions médiatiques de Spider-Woman, ainsi que les quelques reportages télé parlant d’elle. Le site se dotait même d’un forum, où Jessica avait rougi en voyant quantité d’articles louant son action, les internautes ne comprenant pas pourquoi la police s’évertuait à la faire enfermer.
Jessica n’avait pas perdu le lien avec Aemiliane, car elles avaient continué à se parler par vidéodiscussion sur les logiciels de discussion instantanée qu’on trouvait sur Internet, et que tout le monde utilisait. Aemi’ avait été ravie de voir l’intérieur de la chambre de Jessica, et savait maintenant tout ce qu’il y avait à savoir sur elle... Qu’elle s’appelait Jessica Witters, qu’elle étudiait au lycée, et qu’elle enquêtait principalement sur un tueur en série qui sévissait dans les bas-fonds depuis de nombreux mois, le Chirurgien. En réalité, Aemi’ avait accepté de l’aider sur deux enquêtes très importantes :
- D’une part, l’enquête liée au Chirurgien ;
- D’autre part, l’enquête liée aux Totems, et à Sanctuary, d’où elle tirait son pouvoir.
Ces deux aspects intriguaient beaucoup Spider-Woman. Elle voulait venger la mort de son amie, mais son enquête sur le Chirurgien l’avait amené à se heurter à des projets secrets et abandonnés menés par GeoWeapon Corp. et l’armée tekhane dans d’anciens hôpitaux des bas-fonds, où des expériences génétiques avaient visiblement été menées pour trouver un moyen de supprimer le sexe masculin, en transformant tous les hommes en femmes : le Projet Géhenne. Jessica ne savait toutefois pas grand-chose sur Géhenne, et elle ne voulait pas qu’Aemi’ se mette en danger en allant récupérer, au sein de GeoWeapon Corp., des dossiers dangereux et classifiés sur Géhenne. Cependant, les premières recherches menées par Aemi’ n’avaient permis de rien trouver. La sécurité informatique de GWC était exceptionnelle, car elle était assurée par des IAs, les
EVA (http://img09.deviantart.net/938b/i/2013/064/f/9/world_on_wire_by_robshields-d5u1yxp.jpg). Ces IAs futuristes étaient le cœur névralgique de tout le réseau informatique de GeoWeapon Corp., des créatures informatiques intelligentes qu’il était virtuellement impossible de pirater, sauf à connaître le code d’accès racine des EVA, un code que seule Miranda Forge connaissait... Car, détenir ce code, c’était pouvoir accéder à la racine des programmes informatiques gérant les EVA. Autrement dit, c’était avoir la mainmise sur tout GWC.
Quant à l’enquête sur Sanctuary, elle ne progressait pas non plus des masses. Qui étaient les Hommes-Animaux ? D’où venaient vraiment les pouvoirs de Jessica ? Spider-Woman lui avait expliqué que les Totems étaient liés à Maerlyn, mais toutes les informations figurant sur Maerlyn relevaient essentiellement de la légende, et, sur ce point, Tekhos n’était pas très documentée. Il aurait fallu se rendre à la Bibliothèque universitaire de Nexus, qui était réputé comme étant la plus grande source magique du monde entier.
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Elle est par ici...*
Jessica voyait la terrasse de l’appartement d’Aemiliane, et elle se mordilla les lèvres. Elles ne s’étaient pas revues depuis la dernière fois, mais Aemi’ lui avait demandé de passer... Car elle avait enfin sa nouvelle combinaison. De plus, Aemiliane voulait réfléchir avec elle de leur coordination, car, malgré tous les efforts de Jessica pour l’en dissuader, Ameiliane voulait l’aider, et elle voulait notamment l’aider à traquer et à arrêter les sœurs Iksander. Ces deux folles avaient mis une sacrée dérouillée à Jessica il y a quelques jours, et, depuis lors, elles continuaient régulièrement leurs attaques.
Spider-Woman se posa sur la terrasse, et se rapprocha, puis tapota à cette dernière, en se disant probablement que tout un tas de détecteurs de mouvements et de caméras avaient dû la repérer.
Et elle devait bien admettre... Qu’elle était très excitée à l’idée de retrouver de nouveau Aemiliane !
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Une semaine. Une semaine entière s’était écoulée depuis cette nuit aussi incroyable qu’inespérée. Aemiliane en rêvait chaque jour, façon de parler. Il fallait se mettre à sa place ; elle avait, en un soir, rencontré sa plus grande idole, et avait fait l’amour avec. Si ça ce n’était pas une expérience inoubliable, qu’était-ce alors ? Elle, la plus grosse groupie de Spider-Woman de tout Tekhos, l’avait rencontré en chair et en os ! Elle l’avait senti contre elle, elle lui avait signé son t-shirt, etc. Pour nombre de fan de la superhéroïne, un truc pareil était une chance incroyable, voire impossible ! Pourtant, la communauté qu’Aemiliane fédérait, au travers son site, ne put que la croire quand elle posta une photo d’elle, en train de se faire un câlin à Spider-Woman. Cela avait créé un énorme pic d’activité sur le site, et les commentaires, topics et autres avaient afflué.
Aemiliane s’était toutefois réservée de publier la photo de son baiser avec Jessica, estimant que cette photo était personnelle, et qu’elle appartenait tout simplement à son intimité, et à celle de Jessica. La femme se cachant derrière Spider-Woman, tout simplement. Pendant toute cette semaine, jour après jour, cette nuit revenait sans cesse dans la tête d’Aemiliane, qui se rendit compte alors que ce fut son plus beau souvenir à ce jour. Et le rêve ne cessa quand Jessica maintenue le contact, via un logiciel de messagerie à videodiscussion. Chaque soir, les deux femmes se parlaient, faisant plus ample connaissance, en toute innocence. Aemiliane se surprit à aimer tellement Spider-Woman, que le simple fait d’entendre sa voix l’apaiser, et lui donnait le sourire. Les deux femmes avaient beaucoup parlé, et comme dit, avaient fait plus ample connaissance.
Cela signifiait donc qu’Aemiliane avait appris sur les enquêtes que menaient la superhéroïne. Le Chirurgien, et les Totems. La scientifique avait même pris des notes, de longues notes, couplés à des recherches personnelles afin d’y voir plus clair dans ces affaires. Si pour le Chirurgien, elle avait trouvé de vieux articles et des archives, il n’en était presque rien pour les Totems, où les informations à ce sujet n’étaient pas légions à Tekhos. Plus généralement, tout ce qui avait attrait à la magie n’avait pas vraiment sa place dans cette grande nation … Ce qui était logique. Des Etats comme Nexus ou Ashnard devaient déjà avoir de plus amples informations au sein de leurs institutions telle que les bibliothèques ou les archives. Un dilemme qui semblait préoccuper Jessica, et autant Aemiliane désormais, qui s’investissait du mieux qu’elle le pouvait dans sa grande mission qu’était d’aider Spider-Woman.
D’ailleurs en parlant d’aide, l’ingénieure avait dû batailler pour enfin convaincre – forcer – Jessica à considérer son aide. C’était que lorsqu’elle se voulait insistante, il n’y avait plus forte qu’Aemiliane ! Au final elle avait obtenu gain de cause, et de ce fait, Jessica devait passer la voir car il y avait toute la question de coordination entre elles à régler. Aemiliane avait un plan, et les outils nécessaires pour parvenir à ça. Parmi ces outils, il y avait là un cadeau qu’elle voulait offrir à son amie … Cette fameuse nouvelle combinaison high-tech, qui lui revenait de droit ! Elle avait demandé à la femme araignée de passer aussi pour la récupérer, étant désormais prête au combat. C’était donc en toute logique que l’ingénieure était surexcitée ce soir-là, rien qu’en pensant que son idole allait venir bientôt frapper à sa fenêtre.
Son cœur fit un cruel bond quand elle entendit, finalement, les tocs sur la grande baie vitrée. Elle avait beau avoir le nez fourré sur un drone qu’elle réparait, sur son bureau, ses oreilles avaient entendu le bruit. D’un geste rapide et hâtif, elle s’élança au travers sa chambre, renversant maladroitement une pile de magazine scientifique au passage. Aucune importance ! Spider-Woman était là … Elle était LÀ ! Toute excitée, elle accourra comme une pile électrique dans le salon, où au travers la vitre elle aperçut son amie. Un grand sourire orna ses lèvres, et elle se précipita pour lui ouvrir. « Entres Jess’, tu vas prendre froid ! » Lui dit-elle, ayant visiblement oublié que Jessica avait des capacités améliorées en terme de résistance au froid. Elle lui attrapa vivement le bras, l’entrainant à l’intérieur avant de refermer la vitre.
Ensuite, la scientifique se retourna en toute hâte vers Jessica, et à deux doigts de lui sauter dessus, elle se jeta dans ses bras, l’entourant avec les siens de son côté. « AYYYYY JESSICAAAAAAA !!! » S’exclama-t-elle, en lui faisant le plus gros et le plus tendre des câlins qu’elle n’ait jamais fait dans toute sa vie. Son niveau de fanatitude explosait le compteur, et il vola littéralement en éclat quand elle lui déposa un énorme bisou sur la joue, avant de la câliner à nouveau. On ne pouvait pas le nier ; Jessica avait le don de mettre Aemiliane dans tous ses états rien que par sa présence !
Et comme si ce n’était pas suffisant, Aemiliane était toute vêtue à son effigie … Comme d’habitude, en réalité. Que ce soit son T-shirt (http://images.superherostuff.com/image-tsspdgltrspdrjr-0-watermark.jpg) avec une grande araignée dessus, ou bien encore … Ses chaussettes (http://www.thinkgeek.com/images/products/additional/large/2056_marvel_ladies_character_boots_knee_high_3_pack_3.jpg), lui arrivant jusqu’aux genoux, aux couleurs de son costume. À part ces deux choses, et un shorty, l’ingénieure ne portait rien d’autre. On aurait dit qu’elle était prête à aller roupiller, en voyant sa tenue …
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Jessica n’eut pas longtemps à attendre avant de voir sa groupie débarquer à toute allure. Elle déverrouilla la vitre, et la laissa rentrer, toute excitée. Jessica était sincèrement troublée d’avoir une telle fan. Elle était heureuse, mais elle trouvait aussi ça... Un peu flippant. Comment pouvait-on exercer une telle influence sur d’autres personnes ? Et puis, elle trouvait Aemiliane peu prudente, à diffuser ainsi des photos d’elles. La police traquait Spider-Woman, et, si jamais elle décidait de tomber sur Aemi’, l’ingénieure serait placée dans une situation impossible ! Jessica avait donc des cas de conscience, mais elle devait aussi reconnaître que la vigueur naturelle de l’ingénieure était très inspirante.
Ce que cette dernière lui prouva en allant bondir contre elle, manquant renverser Jessica, qui sourit toutefois, et vint enlacer le corps de la femme.
« Salut, Aemi’ ! Moi aussi, je suis contente de te revoir... »
Aemiliane l’avait accueilli avec des chaussettes jaunes et rouges, longues, et un Tee-shirt rouge avec une araignée dessus... Difficile de ne pas reconnaître les motifs et les couleurs de Spider-Woman, ce qui la fit rougir, en lui donnant l’impression d’être une sorte d’idole, d’icône... Ce qu’elle n’avait jamais prétendu être ! Jessica lui sourit donc, et alla ensuite, dans la droite lignée des choses, l’embrasser sur les lèvres, posant une main sur ses cheveux.
Un tendre baiser scella leurs retrouvailles, et, après ce dernier, un sourire vint se dessiner sur les lèvres de Jessica.
« Tes lèvres sont toujours aussi agréables... »
Jessica avait adoré lui faire l’amour... En tout point. C’était la première fois qu’elle couchait avec une femme, et ça avait été à la hauteur de tout ce qu’elle pouvait atteindre, et espérer. Oui, ça avait été une séance très agréable, douce et sensuelle, magnifique et sulfureuse, dont Jessica ne conservait que de bons souvenirs.
Elle finit par s’écarter de la femme, retrouvant, avec, là aussi, un plaisir certain, son bel appartement. Elle se déplaça un peu, le regardant brièvement, avant de regarder à nouveau la femme :
« Alors... Comment ça se passe depuis la dernière fois ? Le site Web, tout ça ? Ça marche bien ? »
Puisqu’elle était devenue une diva, autant se renseigner un peu sur sa côte de popularité.
C’était bien là la moindre des choses.
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Oui, oui, oui et encore oui ! Aemiliane ne pouvait être plus heureuse qu’à ce moment-là ! Elle revoyait enfin Spider-Woman, après une dure semaine à devoir attendre. Elle était hyper excitée, et i elle le pouvait, elle sautillerait partout pour décharger son trop-plein. Son cœur battait hyper fort, même si elle tentait de se calmer. Mais il n’y avait rien à faire ; Jessica avait un puissant effet sur sa personne, rien que par sa présence. L’ingénieure lui fit un gros câlin en lui donnant un tendre bisou sur la joue, ce qui eut pour l’effet de l’apaiser un peu, de la plus douce des manières. Spider-Woman c’était un peu … Comme un gros nounours, aussi. Un gros nounours qu’Aemiliane adorait câliner et embrasser, même si l’image n’était pas ce qu’il y avait de plus parlant et exacte. Etant dans l’impossibilité d’effacer son sourire, l’ingénieure le conserva donc, et sentit ses joues cramer quand Jessica se décida à reculer son visage, pour venir, en toute franchise, lui offrir un baiser.
Aemiliane ouvrit un peu grand les yeux, sous la surprise (Car oui, Aemiliane était toujours surprise quand on l’embrassait ainsi) mais rapidement, les ferma pour savourer ce baiser. Elle sentit la main de son amie se plaquer dans ses cheveux, pour mieux appuyer ses lèvres contre les siennes. « Hmmm ! » Gémit l’ingénieure, qui adorait les retrouvailles. Elle fit le plein de saveur avec les délicieuses lèvres de son amie, dont elle en raffolait toujours autant. Le baiser se termina, laissant Aemiliane toute rêveuse, et aussi rouge qu’une tomate. Et ce n’était pas le petit compliment de Jessica qui arrangea les choses. « Les tiennes aussi Jess’ … » Lui répondit-elle. Spider-Woman la laissa un moment, retrouvant apparemment ses marques dans le petit appartement de l’ingénieure. Aemiliane le voyait bien, elle semblait l’apprécier. Pourtant … Il était petit. Certes plutôt bien situé, mais petit !
Le silence fut de courte durée néanmoins, car la superhéroïne demanda aussitôt des nouvelles de son armée, comme la scientifique aimait le dire. Retrouvant ses esprits, Aemiliane sauta de sa place et fit face à Jessica, en lui souriant. « Oh oui ! Ça n’a jamais autant marché ! Attends, vient voir … » Lui dit-elle de sa voix vive en la prenant par la main, ne lui laissant pas le temps de réagir. Elle l’entraina avec elle dans sa chambre, puis lui lâcha la main avant d’aller derrière son bureau, où elle pianota sur l’interface holographique pour afficher plusieurs compteurs, et la page principale de son site web. « On a eu quelques nouveaux inscrits cette semaine, et un pic d’activité assez important ! C’est grâce à mon (long) article, et à la photo de nous que j’ai posté. Le forum était hyper actif cette semaine, on m’a demandé comment tu étais en vraie, comment ceci comment cela … Bref, c’était une semaine très active ! Et ça ne cessa pas. On a presque deux ou trois nouveaux par jours, c’est fou ! Ton armée gagne en nombre Spidey ! » Déclara-t-elle, en animant les différents compteurs pour illustrer ses propos.
Elle laissa un temps à Jessica pour digérer toutes ces informations, puis fit disparaitre le tout. Un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres, avant qu’elle ne sautille jusqu’à Jessica, se retrouva juste en face d’elle, son visage presque collé au sien. « J’ai un petit cadeau pour toi … Fermes les yeux ! » Lui dit-elle, en lui assénant un rapide baiser sur le bout de son nez. Elle savait que Jessica se doutait de quoi il s’agissait mais Aemiliane aimait faire des cadeaux. Elle attendit donc que Jessica ferme les yeux, même si sous son masque, elle n’avait aucune preuve. Elle accourra auprès de son appareil à nano machine, puis l’ouvrit. Elle avait stocké la combinaison ici, en sécurité, jusqu’à l’arrivée de Jessica. Avec mille précautions, elle la sortie puis la plia soigneusement, posant le masque dessus. Elle prit le tout et le déposa délicatement sur le bureau, juste en face de Jessica.
Quand tout fut prêt, elle se mit derrière. « Voilà, tu peux ouvrir tes yeux ! » Lui annonça-t-elle, toute excitée et impatiente à l’idée de voir Jessica revêtir son œuvre ! En ouvrant ses yeux, Spider-Woman ne pouvait pas manquer la combinaison toute neuve et pliée avec soin, posée sur le bureau juste devant elle. Le masque, à plat, était posé bien au centre. Aemiliane gloussa de son coté, en voyant ainsi Jessica regarder sa combinaison. « Elle est toute à toi ! Et j’espère qu’elle saura combler tes attentes … » Lui dit-elle, en joignant ses mains derrière son dos. Jessica allait-elle se laisser aller à l’essayer de suite ? Ça n’allait pas être Aemiliane qui lui dirait non.
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Visiblement, les affaires marchaient plutôt bien pour le site… Ce qui faisait plaisir à Jessica, tout en l’inquiétant aussi un peu. Et si les pouvoirs publics mettaient la main sur ce site ? Ils n’auraient aucune difficulté à remonter jusqu’à Aemiliane, et à l’interroger. Cependant, il était difficile de se faire du souci face à l’entrain et la vigueur d’Aemiliane. L’ingénieure semblait se moquer totalement des éventuelles conséquences négatives, ne voyant que tout ce que cela signifiait, à savoir qu’elle avait du monde, des recrues, et que, manifestement, on s’intéressait à Spider-Woman. Comment aurait-elle cru ça possible ? Pourtant, Jessica n’était pas la seule héroïne de Tekhos… Il y avait aussi cette femme qui s’habillait en sombre, ou encore cette femme portant une armure argentée… Mais, pour l’heure, ces créatures tenaient plus de rumeurs qu’autre chose, et Spider-Woman ne les avait encore jamais vues.
« Et ben… Je n’aurais jamais cru que le site marcherait aussi bien. »
C’était vrai. En fait, Spider-Woman était assez impressionnée. De base, elle n’avait jamais pensé devenir une justicière. Originellement, il s’agissait juste de maîtriser ses pouvoirs, et elle avait trouvé très risqué le fait de se balader dans la ville. S’il n’y avait pas, non plus, eu le Chirurgien… Spider-Woman enquêtait initialement surtout sur lui, car il sévissait dans les ghettos, des quartiers où la police tekhane avait bien du mal à s’implanter, et où le Chirurgien profitait de ces zones de non-droit pour massacrer des femmes. Spider-Woman s’y était rendue, mais s’était rapidement trouvée confrontée à des criminels, ce qui avait, peu à peu, amené la jeune femme à devenir connue, au gré des photos prises par les riverains, ou des films amateurs la montrant se battre avec des criminels.
Elle espérait que cette nouvelle combinaison la protègerait, car Jessica, outre sa défaite contre les sœurs Iksander, avait aussi, il y a quelques semaines, subi un sévère revers contre Lithium, une espèce de cyborg-araignée redoutable et cruel. Un combat ardu, où elle n’avait pas réussi à s’imposer. Alors, partant de là, un costume renforcé ne pourrait être que le bienvenu. Oh, elle ne venait pas que pour ça, bien sûr, mais il fallait bien admettre qu’Aemi’ lui offrait un sacré cadeau.
Aemi’ était donc prête à lui présenter sa surprise, mais lui demanda de fermer les yeux. En souriant, Jessica acquiesça.
« Ça marche ! »
Un ultime bisou sur le nez la fit frissonner, et elle se mordilla les lèvres, avant d’attendre, impatiente, et étrangement excitée. Elle n’osait pas dire à Aemiliane que, avant de la rencontrer, elle avait souvent évité à retirer son costume, car il lui était très difficile de juguler ses multiples vies : étudiante d’un côté, et super-héroïne de l’autre. Gérer les deux, ce n’était pas simple, et elle s’était souvent endormie en cours, ou avait dû justifier à ses mères de bleus et d’hématomes qu’elle avait, en tentant de les cacher… Autant dire que ce n’était pas simple !
Yeux clos, elle attendit donc, jusqu’à ce qu’Aemiliane lui demande d’ouvrir les yeux. En souriant, Jessica le fit, et vit la tenue, juste devant elle. Sur son côté, Aemiliane, mains derrière le dos, esquissait un léger sourire.
« Oh… »
Jessica enleva son masque, et s’approcha lentement du bureau. Elle attrapa le masque, très similaire au sien, et se mordilla les lèvres, avant de l’écarter prudemment, et d’inspecter la combinaison derrière elle. Elle la toucha. La texture était la même que sa combinaison, mais… Elle était un peu plus lourde. Sans rien dire, Jessica la contempla. La tenue était aussi un peu mieux profilée.
« Et ben… Tu pourras te reconvertir dans la couture, Aemi’ ! »
Sincèrement impressionnée, Jessica se retourna vers elle, et alla l’embrasser sur les lèvres, se serrant contre son corps, comme pour mieux la remercier et la féliciter.
« Est-ce que… Est-ce que je peux l’essayer ? » demanda-t-elle en se mordillant les lèvres.
Ceci lui fut évidemment accordé, et elle se réfugia dans la salle de bains, où elle enfila la tenue, sans le masque. Et elle constata, avec surprise, que, quand la tenue fut mise, cette dernière s’ajusta à son corps, moulant davantage ses formes, la taille se modifiant pour être à hauteur de la sienne.
*Woow… C’est… C’est impressionnant…*
Elle retourna dans le salon, tenant dans sa main l’ancienne tenue, qu’elle déposa sur le bureau.
« C’est… C’est pas mal. Elle tient chaud… Et elle est très confortable. »
Il ne restait plus que le masque à enfiler, ce qu’elle fit donc… Et elle constata que la visière était spéciale, lui offrant plusieurs visions. Elle toucha son oreille, là où elle pouvait les modifier, et eut droit à une vision infrarouge, ainsi qu’à une vision « intelligente », où elle vit un cadre se former autour d’Aemiliane, s’accompagnant d’un scanner, pour lui signaler que la femme ne portait pas d’armes, et n’était donc pas dangereuse.
« Oh… Tu es folle ! Ce… C’est beaucoup trop pour moi !! »
Jessica en rougissait furieusement !
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Autant Aemiliane était une véritable enfant dans l’âme, et qu’elle adorait donc déballer des cadeaux, autant elle adorait voir les autre le faire. Et pour le coup, elle ressentit cette excitation si particulière au moment où elle Jessica ouvrit les yeux sur sa nouvelle combinaison. Son cœur battait fort dans sa poitrine, et son sourire ne put être plus sincère quand Spider-Woman posa ses mains sur son cadeau. Elle retira son masque et s’approcha, sous le regard heureux et satisfait de l’ingénieure qui la laissa faire connaissance avec sa nouvelle combinaison. Le touché était le même que sa tenue actuelle, mais c’était le seul point commun, avec le design. La combinaison était plus épaisse, un peu plus lourde, mais restait très légère. Son composé était exceptionnel, et la liste des fonctionnalités était longue. Nul doute qu’un tel outil dans les mains de cette superhéroïne trouverait toute son utilité !
Jessica finit par se retourner et partit prendre l’ingénieure dans ses bras, la serrant toute contre elle en l’embrassant. Voilà, ça c’était une belle manière de remercier ! Même si pour Aemi’, un simple mot gentil lui suffisait. Elle rougit comme une tomate et répondit avec entrain à son baiser, hochant vivement de la tête suite à sa demande. « Hey, bien sûr Spidey ! Elle est à toi, tu l’essaies quand tu veux ! » Lui répondit-elle, se rendant alors compte que Jessica comptait bel et bien l’enfiler sur le champ. La superhéroïne prit alors le tout et se dirigea vers la salle de bain. Le sourire d’Aemiliane ne tarit guère ; elle était si heureuse et si satisfaite à l’idée d’avoir fait plaisir à son amie. Elle la laissa occuper sa salle de bain, le temps pour elle d’enfiler sa nouvelle combinaison.
Entre-temps, le regard d’Aemiliane fut attiré par quelque chose. Ses yeux se posèrent sur le bureau, à l’endroit précis où Jessica avait déposé son ancien masque. Il séjournait là, et l’ingénieure s’en approcha, l’effleurant de ces doigts. (C’est le masque de Spidey, le vrai … Et si … C’est une excellente idée ça !) Songea-t-elle, en souriant malicieusement. Ainsi, elle subtilisa le masque comme si de rien n’était, se disant que de toutes façons, Jessica n’en avait plus besoin. Elle avait un nouveau masque tout flambant neuf, et hyper technologique ! D’ailleurs quand elle allait l’enfiler, Aemiliane était sûre que l’effet allait être garanti. Quelques instants après, Jessica sortit de la salle de bain et fit de nouveau apparition. Aemiliane se tourna face à elle, la contemplant dans son nouveau costume. C’était, d’apparence le même. À la seule différence que la finition était impeccable, et très soignée. CA c’était un costume de superhéroïne !
L’ingénieure lui sourit, et remarqua alors qu’elle déposa son ancien costume sur le bureau. Elle avait des vues sur ce costume désormais, et comptait bien se l’approprier … Pour en faire un beau cosplay ! Oui, Aemiliane aimait se pavaner costumée dans bien des conventions Tekhanes. Et elle n’aurait nullement peur de se déguiser en Spider-Woman en plein public ! Ainsi, elle acquiesça face aux commentaires de Jessica sur le fait que la combinaison lui tenait bien chaud. Mais finalement, elle semblait dépasser quand elle enfila son masque et l’activa. Aemiliane avait fini par implémenter de la réalité virtuelle, et elle fut très fière de voir que Jessica disposait de ça entre ses mains. « Chut ! T’es une justicière ou non ? Ben voilà, un justicier, ça a besoin d’outils, d’informations, tout ça tout ça … Tu verras, ça te seras hyper pratique ! Et … » Dit-elle, en se rapprochant se Jessica. « Je t’ai mis une connexion impeccable au web, en cas de besoin. » Déclara-t-elle, prenant les mains de Jessica avec les siennes.
Elle la fit tourner pour lui mettre le dos face au bureau, lui coupant ainsi la vue sur son ancien costume. Aemiliane la regarda de haut en bas, puis lui sourit. « T’es encore plus belle avec ça sur le dos ! La combi’ a très bien épousé tes formes … T’es encore plus sexy qu’avant Jessica ! » Lui dit-elle, se mettant sur la pointe des pieds pour lui déposer un rapide baiser. « J’ai un petit test à te faire faire, pour te montrer de quoi la combi’ est capable. Mets-toi là et ne bouges pas … » Lui dit-elle, en indiquant un socle sur le sol. C’était le socle d’où émanait les hologrammes, qui était au centre de la pièce. Profitant ainsi qu’elle tourne le dos au bureau, Aemiliane subtilisa en silence le reste de l’ancien costume de Spider-Woman. Elle envoya une commande à son ordinateur pour enclencher un scan rapide, indiquant à Jessica de fermer ses yeux, pour ne pas se faire éblouir par les lumières holographiques.
Profitant donc qu’elle n’ait plus de vue, elle lui dit qu’elle revenait vite, devant aller voir un truc. À ce moment-là, Aemi’ prit la fuite vers la salle de bain, avec l’ancien costume de Jessica sous les bras. Tel une petite voleuse, elle se précipita pour se déshabiller, se retrouvant rapidement en sous-vêtements. Elle enfila donc le costume par-dessus, et fut surprise de voir qu’il lui allait presque comme un gant. Même taille, même tour de hanche, et même tour de poitrine ! Bon sang, Jessica était comme elle ! Elle termina rapidement en enfilant les gants, puis les bottes, qui étaient eux-aussi à la bonne pointure. Très excitée, elle finit par enfiler le masque, et se regarda vite fait dans la glace. « HIHIHIHIHI !!! » Ricana-t-elle, en se voyant être une Spider-Woman à son tour.
Toujours précipitée, elle revint à sa chambre et regarda ainsi la fin du test. Ce que ne savait probablement pas Jessica, car ayant les yeux fermés, c’était qu’elle venait de se faire bombarder de petits faisceaux lasers haute-densité, et que sa combinaison avait tout encaissé. Du laser, du vrai, celui qu’Aemi utilisait dans son système holographique. La superhéroïne avait dû sentir des petites pointes de chaleur, mais rien de plus. Après un énième faisceau qui tenait de percer la combinaison, sans y parvenir, le test se termina et les lumières s’estompèrent. Aemiliane répliqua à cet instant. « Tu peux rouvrir les yeux ma belle ! » Dit-elle dans un premier temps, s’étant bien positionnée dans le cadre de la porte, prenant une pose sexy … « Tu viens de te faire cramer par des multiples lasers, sans qu’ils ne puissent percer la moindre couche de ta combi’ ! Alors imagines bien qu’une balle ne pourra faire mieux … » Dit-elle, axant volontairement sur le test en lieu et place du fait qu’elle avait enfilé l’ancien costume de Spider-Woman.
Elle se mordilla nerveusement la lèvre, et ses joues se mirent à cramer tellement étaient-elles rouges. Alors, faisait-elle bonne figure en tant qu’une Spider-Girl ?
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Sa nouvelle combinaison lui allait très bien, et elle serra les poings, en sentant la combinaison crisser entre ses doigts. C’était… C’était incroyable. La technologie la dépassait complètement. Pourtant, elle savait tous les apports possibles des nanomachines, car elle voyait régulièrement des reportages télévisés parlant de Novac. C’était à Novac que la nanotechnologie avait explosé, connaissant une évolution significative grâce aux Gen-6. GeoWeapon Corp. avait visiblement bien réussi à s’inspirer de sa société concurrente, comme en témoignait la combinaison futuriste qu’Aemiliane venait de lui fabriquer… Et, très naturellement, Jessica se sentait affreusement gênée, car elle avait toujours été d’un naturel humble, et discret. Elle n’était pas du genre à faire des caprices en demandant à ses mères de lui acheter tel ou tel cadeau exorbitant, se contentant, dans sa jeunesse, volontiers de livres, ou de bandes dessinées. Spider-Woman avait une tenue fantastique, et elle écouta Aemi’, en allant se mettre sur le socle.
Aemi’ voulait la soumettre à un test, et Jessica ferma donc les yeux :
« Euh… D’accord. »
Qu’est-ce qu’elle allait encore lui faire ? Confiante, mais aussi un peu nerveuse, Spider-Woman ferma de nouveau les yeux, et entendit des bruits de pas précipités, puis sentit des petits picotements, très légers, sur son ventre et sur ses bras.
*Mais qu’est-ce qui se passe ? C’est quoi, ce truc ?*
Ne comprenant pas trop ce qui lui arrivait, Jessica se laissait faire. Silencieuse, elle sentait les pointes de chaleur se multiplier sur son ventre, et entendit alors des bruits de pas. Aemiliane venait de revenir, et l’invita à rouvrir les yeux, tout en lui expliquant qu’elle avait été bombardée par des lasers. L’idée fit frissonner Jessica, mais, quand elle ouvrit les yeux, ce fut autre chose qui la frappa. Son costume n’était plus sur le bureau, mais était devant elle, sur le corps d’Aemiliane, qui se tenait dans l’embrasure de la porte, avec un sourire excité, ses yeux disparaissant derrière le masque.
*Oh… !*
Surprise, Jessica cligna des yeux à plusieurs reprises sous son masque, en regardant Aemiliane de la tête aux pieds… Puis finit par sourire, les joues légèrement rouges. Pour le coup, elle an avait complètement oublié les lasers.
« Et bien… Et moi qui me demandais ce que je ferais avec mon ancien costume… »
Jessica délaissa le socle et se rapprocha d’Aemiliane, posant ses mains sur ses hanches, la plaquant contre le mur.
« C’est pour ça que tu m’as confectionné cette nouvelle combinaison, hein ? Juste pour pouvoir prendre l’ancienne… »
Elle lui sourit, remontant ses mains le long de la tenue, en sentant la texture… Elle la sentait même très bien, car ses gants amplifiaient ce genre de sensations.
« Elle te va super bien… Et, pour ne rien te cacher, j’envisageais de te la donner, car je me voyais mal la jeter à la poubelle… »
Le visage de Jessica s’approcha de celui d’Aemiliane, et elle sourit, balançant une ultime phrase avant de l’embrasser à nouveau :
« Tu as ma bénédiction… »
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Aemiliane ne pouvait être plus fière qu’à cet instant. Fière d’être une fan de Jessica, fière de lui donner sourire. Fière de tout, en fait ! Aider Spider-Woman n’avait pas de prix, pas même celui d’une combinaison high-tech. D’ailleurs, même si elle avait puisé dans certaines ressources diverses de GWC, le concept de cette combinaison lui revenait entièrement à elle. Ce n’était pas une prouesse technologique en soi, mais la petite génie s’était quand même bien démenée à intégrer autant de système intelligent dans une fine combinaison. Sa plus grande réussite était le masque, agissant comme un gros ordinateur central. Jessica avait tout ce qu’il lui fallait en terme de réalité augmentée, informations, etc. De plus, Aemiliane avait fait en sorte que l’IA contenue dans le masque soit en permanence connectée à des bases de données diverses.
Ce qui donnait donc à la superhéroïne des tas d’informations selon le cas. Si l’information était répertoriée dans l’une des bases de données, son masque allait lui renvoyer toute les caractéristiques d’une arme, par exemple. Son fabriquant, le calibre, points forts, points faibles, etc. C’est là où Aemiliane avait fait quelque chose de pas très légal ; elle avait copié beaucoup d’information, au cours de sa carrière, sur les armes et technologies de GWC. Toutes ces informations allaient servir l’IA ; c’est-à-dire que toute création, révélée publiquement, de GWC n’avaient plus aucun secret pour son masque, qui lui permettrait d’analyser tout ceci en un rien de temps. Aemiliane se sentait gênée de faire ça vis-à-vis de son entreprise, mais se sentait fière d’apporter autant d’information à Spider-Woman.
Mais pour le moment, elle ne pensait guère aux conséquences. Pour le moment, elle se pavanait devant Jessica, habillée toute comme elle. Si ce n’était ses cheveux ou sa bouche, elle pourrait presque être un clone ! Jessica se rapprocha d’elle et la plaqua contre le mur, en lui tenant tendrement les hanches. La superhéroïne lui déclara qu’elle comptait de toute façons lui donner son ancienne combinaison, et que celle-ci lui allait plutôt bien. Ce qui fit rougir Aemiliane, toute heureuse de plaire à son idole. Celle-ci finit même par lui donner sa bénédiction, avant de partir l’embrasser très tendrement. L’ingénieure ferma ses yeux derrière son masque, se laissant complètement envahir par le délice que lui procurait les lèvres et la langue de Jessica. « Hmm … » Gémit-elle tendrement, posant alors sa main à plat contre le ventre de son amie. Elle le caressa doucement, tout en remontant, passant ainsi lentement sur sa poitrine, puis sur le devant de son épaule.
Aemiliane participait activement au baiser, jouant délicieusement avec la langue de Jessica. Ses lèvres prenaient régulièrement les siennes en étau, absorbant leur parfum et leur délicatesse. C’était fou ce qu’elle adorait les baisers les Spider-Woman ! Pas seulement car c’était son idole, son icone, mais aussi car, simplement, elle embrassait super bien à son gout. Mieux que sa patronne, à y réfléchir ! Et pour dire, Aemiliane était aussi une (petite) fan de Miranda Forge. Bien moins qu’envers Spider-Woman, mais elle présentait une certaine admiration pour cette femme. Quoiqu’il en était, elle savourait corps et âme le baiser que lui offrait son amie, et y répondait avec autant de fougue. Néanmoins, le délice prit fin à un moment. Leurs lèvres se séparèrent, laissant derrière elles un filet de salive qu’Aemiliane coupa en raclant avec sa langue. « J’adore tes baisers Jessica … » Lui susurra-t-elle, en lui souriant chaleureusement. Elle l’embrassa furtivement sur les lèvres, avant d’écarter à nouveau son visage.
Aemiliane était toute émoustillée, toute chose, surtout dans ce costume qui lui moulait son corps. Elle sentait la chaleur l’envahir ; pas la chaleur classique, celle qu’elle ressentait généralement quand elle était sur le point de faire des câlins. Son souffle était haletant, et son sourire des plus grand qu’il soit. « Je … J’ai envie de te faire un GROS câlin Spidey … Un gros câlin tout doux et tout chaud … Et de te faire tout pleins de bisous partout … » Lui dit-elle, en se mordillant les lèvres. Ses joues étaient aussi rouges que des tomates, et tout aussi brûlantes. Néanmoins, elle parvenait à rester raisonnable, et déclara autre chose à la suite. « Mais on doit aussi se mettre au point … Sur tu sais, les enquêtes, le Chirurgien … C’est très important … » Dit-elle, posant ainsi un choix à Spider-Woman. Le câlin, ou la mise au point ! Ou plutôt l’ordre dans lequel elle voulait faire les deux. Et plus ouvertement, si elle désirait tout simplement faire un câlin, ou non.
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Les deux Spider-Women s’embrassèrent tendrement, le corps d’Aemiliane plaqué contre le mur. Indéniablement, l’engouement de l’ingénieure, alliée à sa superbe beauté, ne pouvait que plaire à Jessica, qui l’embrassait donc avec appétit, plaquant sa bouche contre la sienne, mains sur ses hanches. Sa langue filait dans la bouche de la femme, amoureusement et généreusement, et, yeux clos, elle embrassait inlassablement la femme. Un baiser qui s’étala dans le temps, durant plus d’une minute. Jessica soupirait de plaisir, et ferma les yeux, en plaquant son corps contre le sien. Elle ne savait pas à quel point la texture de sa combinaison était particulière. Jessica la caressait, jusqu’à ce que le baiser ne finisse par se rompre, laissant visiblement les deux femmes dans un état d’excitation très prononcé... Du moins, surtout pour Jessica, qui se mordilla les lèvres, les joues rouges de plaisir.
Aemi’, face à elle, la magnifique et belle Aemi’, envers qui Jessica se surprenait à penser un grand-nombre de fois, lui expliqua qu’elle avait envie de lui faire un « GROS » câlin. Jessica se mordilla les lèvres, en se mettant à sourire. Puis elle lui rappela alors l’enquête sur le Chirurgien, ainsi que sur les totems. Plaisir, ou devoir ? C’était à Jessica de choisir... Quel choix difficile ! Non, en réalité, Jessica se mit à sourire, car elle avait déjà une idée derrière la tête.
« Et bien... Hmmm... Je suppose qu’on ne peut pas réfléchir calmement si l’esprit est occupé à autre chose... »
Elle sourit donc, et l’embrassa alors sur les lèvres, en mordillant sa lèvre inférieure.
« Tu sais, glissa-t-elle à voix basse, j’ai adoré ce moment qu’on avait partagé, ensemble, la dernière fois... Te faire l’amour, je... J’y ai souvent repensé, depuis... »
Jessica l’avouait en rougissant légèrement, puis lui sourit, en caressant la combinaison de la femme.
« Ma combinaison te va vraiment super bien... »
Elle sourit encore, après s’être mordillée les lèvres, en sentant son corps se mettre à se réchauffer, excitée comme une puce. Ses mains vinrent même à en trembler nerveusement.
« Oui, je veux qu’on se fasse un énorme câlin, Aemi’... »
Jessica venait de le dire, et elle en rougissait, non seulement de gêne, mais aussi... De plaisir.
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Ainsi donc Jessica avait fait … Le bon choix ! Il fallait se l’avouer ; son argument était valable. Autant qu’elle que Aemiliane n’aurait pu penser sereinement si elles n’assouvissaient pas cette envie. Malgré tous les efforts qu’elles auraient pu faire. Ou tout du moins, cela aurait été perturbant. Et puis faire l’amour ça aidait à y voir plus clair après. On avait l’esprit détendu, lucide. Quoi de mieux qu’un bon gros câlin pour se remettre les idées en place ? L’ingénieure frémit fortement en attendant le verdict de son amie. Elle allait … Elle allait lui faire l’amour, à nouveau ! Aemiliane allait de nouveau pouvoir lui faire des câlins, des bisous de partout … Se lover contre, sentir sa chaleur, son odeur … C’était tout simplement trop excitant ! Tremblant comme une petite pucelle, bloquée contre le mur, elle se laissa complètement faire quand Jessica l’embrassa à nouveau.
Rouge comme une tomate bien mûre, elle se mordillait nerveusement la lèvre, tout en continuant de caresser les épaules de son amie. Elle sourit face au compliment de Jessica, vis-à-vis de sa combinaison, et lui retourna la pareille. « Ma combi’ te vas aussi à ravir … » Répondit-elle, toute fiévreuse. Assez de parlottes ! Aemi’ sentit le bouchon sauter en elle, et d’un geste vif, se jeta sur Jessica. « ZOU ! » S’exclama-t-elle en la poussant d’un seul coup, la ramenant près du lit, avant de littéralement lui sauter dessus, la faisant s’allonger sur le grand matelas. Aemiliane se retrouva complètement lovée contre elle, au-dessus de son corps. Elle se pressa contre elle, sentant la délicieuse chaleur de son corps contre le sien. Il n’y avait aucun jour entre leur corps, et l’ingénieure s’empressa ainsi de capturer ses mains avec les siennes, croisant ses doigts avec les siens. Elle les ramena au-dessus de la tête de Jessica, contre le lit, puis plongea son visage contre le sien.
Elle saisit ses lèvres avec un enthousiasme débordant, entamant ainsi un grand baiser mouillé, et débordant d’amour … « Hmmmm !!! » Couina Aemiliane, qui embrassa fougueusement son amie. Sa poitrine s’écrasa contre la sienne, créant ainsi une terrible et succulente friction qui procura à Aemi’, tout comme à Jessica surement, de belles sensations. L’ingénieure était toute chose, se sentant pousser des ailes grâce à Jessica. Elle l’embrassa nerveusement, se refusant à quitter ses lèvres. Sa langue partit jouer avec la sienne, l’invitant dans une danse endiablée et terriblement humide. Aemiliane n’en avait jamais assez du gout de ses lèvres et de sa salive, et elle en redemandait encore ! Des bisous, pleins de bisous voulait-elle ! Et pleins de bisous comptait-elle avoir …
À bout de souffle, elle finit par décoller doucement son visage du sien, et planta un curieux regard dans le sien. Un regard très sentimental, très sulfureux … Très amoureux, en fait. Mais elle ne cherchait pas à comprendre ses gestes et mimiques, se contentant d’assouvir leur désir commun. Aemiliane plongea à nouveau, déposant un grand et doucereux baiser sur sa joue, à la commissure de ses lèvres. Elle en déposa un deuxième, puis une petite série, parsemant son doux minois de multiples petits bisous. Ah ça, Aemiliane en était une grande fan ! Elle finit par descendre sensiblement son visage, lâchant un baiser sur le cou de son amie. Même au travers sa combinaison, elle sentait sa chaleur, et le touché de sa belle et douce peau. La scientifique finit par se redresser, se trouvant ainsi à califourchon sur Jessica.
« Je suis toute excitée !!! » Dit-elle, d’une voix un peu précipitée et animée par un désir puissant. Elle ne voulait pas faire de zèle cependant, et ce fut pour cette raison qu’elle se calma un peu. Juste un peu. Sa poitrine montait et descendait à vue d’œil, signe qu’elle était très emballée. Elle finit par poser ses mains sur la belle poitrine de Jessica, la caressant doucement, avant de les déplacer plus bas, vers son ventre. « Avec ou sans les combi’ ? … » Déclara-t-elle d’un ton des plus coquins, regardant Jessica d’un œil aguicheur. Il était possible de faire les préliminaires en conservant les combi’ sur le dos. Si tel était le souhait de Jessica, car qu’elle le sache tout de suite …
Elle était maitresse à bord ! Aemiliane exécuterai la moindre de ses envies/désirs !
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Jessica et Aemiliane étaient enfin ensemble, réunies, et prêtes à passer à des choses sérieuses. Jessica lui avait déjà fait l’amour, et elle était donc bien placée pour dire qu’elle avait adoré ça... Tout comme elle allait adorer lui faire de nouveau l’amour. Elles se retrouvèrent couchées sur le lit, Jessica et Aemiliane partageant et multipliant les baisers. Aemiliane était douée, douée autant que pressée, ce qui amena Jessica à comprendre qu’elle devait avoir autant attendu qu’elle ce moment. Les deux femmes étaient maintenant clouées sur le lit, leurs combinaisons se frottant ensemble, après de multiples baisers. Elles se retrouvèrent donc sur le lit, où Aemiliane lui fit alors une amusante proposition, suggestion qui amena, sur les lèvres de Jessica, un sourire amusé.
Avec, ou sans les combinaisons ? Le choix, en réalité, fut assez vite fait pour Jessica, qui posa ses mains sur les épaules d’Aemi’, avant de la repousser, la couchant sur le ventre. Spider-Woman se dressa ainsi au-dessus d’elle, en arquant, sur ses lèvres, un léger sourire amusé.
« Comme si la question se posait, Aemiliane... »
Jessica lui fit un nouveau sourire, en se mettant à califourchon sur elle, ses longs cheveux glissant à gauche et à droite de sa tête. Les deux formaient vraiment un couple superbe, magnifique et très réussi. Avec leurs combinaisons similaires, on aurait presque pu croire voir deux jumelles en train de s’embrasser, si ce n’est que Jessica avait une couleur de cheveux plus foncée que ceux d’Aemiliane. Spider-Woman lui caressa ensuite les lèvres avec des doigts, en se mordillant les lèvres.
« Évidemment qu’on le fait avec nos combinaisons, c’est pour ça qu’on les a mises, non ? »
Elle lui sourit à nouveau, avant de se pencher vers elle, courbant son corps vers l’avant, pour aller lui voler un nouveau baiser, en soupirant de plaisir.
« Hmmm... Tes lèvres sont vraiment magiques ! »
Oh oui, Jessica n’arrivait décidément pas à s’en lasser !
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Le contact du corps chaud et tendre de son amante la faisait frissonner à chaque instant. Tellement était-elle blottie contre Jessica, Aemiliane pouvait sentir sa poitrine pulser sous sa respiration haletante. C’était un moment fabuleux, merveilleux, qu’Aemiliane n’arrivait toujours à réaliser quelque chose. Pendant si longtemps son idole avait été surtout placardée sur des images, des vidéos, des textes … Et jamais ne l’avait-elle rencontré auparavant. En l’espace d’une semaine, elle l’avait vu, entendu, connu son identité, et était devenue amie avec. Encore mieux, elles avaient fait l’amour … Aemiliane avait littéralement partager un câlin avec SPIDER-WOMAN ! Rien que ça, elle n’arrivait même pas à le réaliser encore. Pourtant, son rêve ne s’arrêtait pas là, et elle s’apprêtait à lui refaire l’amour. Et cela promettait d’être encore mieux que la dernière fois !
Jessica se pencha vers elle, après lui avoir dit qu’elle préférait garder les combinaisons. Aemiliane se mordilla la lèvre en sentant ses joues rougirent toujours plus, puis se laissa complètement faire quand son amie captura à nouveau ses lèvres. Des baisers, pleins de baisers ; voilà tout ce que désirait l’ingénieure à ce moment-là, qui savourait pleinement le gout exquis de lèvres de la femme araignée. Jessica lui fit d’ailleurs un petit compliment, lui avouant que ses lèvres étaient magiques. Oh, elle faisait tout pour, aussi ! Aemiliane était une fille coquette et soignée, et l’entretient de son corps était capital à ses yeux. Elle usait non pas de cosmétique à outrance, mais de produit de beauté, et elle cherchait le plus naturel à chaque fois. Hydratation, soin, etc. Pour ses lèvres, Aemiliane avait comme rituel de les adoucir avec un baume, qui leur permettait aussi de se soigner de la journée.
Avec un tel soucis du détail, et de l’attention, elle ne pouvait que comprendre que son labeur payait ! Elle sourit chaleureusement à son amie, passant ses bras autour de son cou afin de mieux la serrer contre elle. « Les tiennes sont bien plus que magiques … Elles son envoutantes … » Lui répondit-elle, gloussant légèrement avant de venir chercher le prochain baiser. Spider-Woman était toute plaquée contre elle, maintenant Aemiliane contre le lit. Ses lèvres se mêlèrent aux siennes, et sa langue partit instantanément s’amuser avec celle de la femme araignée. Le gout, le parfum ou même encore la texture de ses lèvres étaient tout simplement fantastique, procurait un immense plaisir rien qu’à ça. Aemiliane n’avait jamais ressenti autant de bien à embrasser quelqu’un … Pas même face aux baisers de sa patronne ! Jessica surpassait toutes les personnes qu’Aemiliane avait connu dans sa vie.
À ses yeux de groupie convaincu, Jessica était la femme parfaite. La femme qui surpassait tout le monde, sur tous les points de vues ! Et même si elle savait que ce n’était pas objectif, elle s’en moquait ! Spidey était parfaite, fin de l’histoire. Elle comptait bien l’honorer à ce juste titre, et ce fut pendant leur long et délicieux baiser que l’ingénieure glissa doucement sa main sur son cou, le caressant d’une grande délicatesse, avant de descendre un peu plus bas, où d’un geste presque innocent, elle se mit à flatter son rond et doucereux mamelon, au travers sa combinaison. Son autre main ne resta pas en stand-by bien longtemps, et toujours comme si de rien n’était, elle la fit se balader tranquillement, pour finalement longer son échine, et atterrir lentement sur son magnifique fessier, moulé grâce à la combinaison qu’elle portait. Sa main se balada sensuellement dessus, le caressant sans pour autant le peloter.
Profitant d’une pause pour reprendre son souffle, Aemiliane ne put s’empêcher de revenir à la charge. « Haww Jessica … Tu me rends folle ! Folle de toi ! Je vais faire comment pour me passer de tes caresses maintenant … Et de ta présence tout court ! » Dit-elle, faisant semblant de la bouder, mais de manière infantile. Elle laissa un silence passer, puis elle rappliqua. « Je n’arrive pas à comprendre comment tu peux ne pas te trouver parfaite Jessica … Tu es belle, très belle. Tu es sexy, intelligente et … Et forte ! Et … courageuse, très courageuse ! Puis t’es sexy, encore une fois … Je ne te comprends pas … » Lui dit-elle, de sa petite voix. « Comptes sur moi pour te le répéter autant de fois qu’il le faut pour que ça rentre !!! » S’exclama-t-elle, un sourire malicieux aux lèvres, avant de lui piquer la joue d’un vif baiser. Ses mains continuaient de la caresser entre temps, toujours au niveau de son sein, et de ses fesses …
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Jessica et Aemiliane se redécouvraient mutuellement, avec, toujours, cette même soif mutuelle, ce même désir qui perlait dans leurs cœurs. Après le commentaire de Jess’ sur les lèvres d’Aemi’, cette dernière lui rendit volontiers le compliment, ne manquant pas de faire doucement rougir Jessica, qui en sourit légèrement, avant de se mordiller les lèvres. Elles s’embrassaient doucement, puis Spider-Woman sentit les mains d’Aemiliane partir doucement à l’assaut de son corps, le caressant et le pétrissant, une main sur l’un de ses seins, l’autre glissant lentement le long de son dos pour aller se nicher contre l’ourlet de ses fesses. Des gestes doux, délicats, mais empreints d’une profonde perversité, et qui, en conséquence, ne manquaient pas d’exciter la jeune femme. Se mordillant les lèvres, elle remuait un peu contre le corps d’Aemiliane, son corps se mouvant ainsi tout contre le sien, partageant sa chaleur et sa douceur, ses lèvres venant régulièrement l’embrasser, que ce soit sur sa bouche, ou sur ses joues, ou encore dans une zone que Jessica commençait à grandement apprécier : son cou. Elle s’attaquait à cette partie-ci de son corps, mordillant sa peau, y frottant doucement son nez, avant d’entendre l’ingénieure la couvrir d’éloges.
Spider-Woman ne put que rougir en se mordillant les lèvres. Il est vrai que la jeune femme manquait de confiance en elle, ce qui, selon Aemiliane, était incompréhensible, car elle ne lui voyait que des qualités. Mais c’était normal, parce qu’Aemiliane connaissait surtout Spider-Woman, et non Jessica Drew Or, si la super-héroïne se devait d’être parfaite, afin d’être un modèle et un idéal, la femme derrière, elle, ne l’était pas. Jessica, en réalité, avait toujours été une femme très timide. Et il n’était guère évident de lutter contre ce qui, fondamentalement, constituait sa nature profonde. Se pinçant les lèvres, la jeune héroïne soupirait contre le corps de la femme, contre ses hanches et contre sa combinaison, qui crissait doucement contre sa peau. C’était une force profonde qui les unissait et les liait, et qui ne demandait qu’à s’affirmer.
« Et bien… Tu préfères que je sois timide, ou arrogante ? » finit-elle par dire, avec un léger sourire, les joues rougissantes.
Jessica l’embrassa encore, et sa main glissait le long de la hanche de la femme, ses doigts glissant le long de la combinaison, crissant sur cette dernière. Spider-Woman se pinça les lèvres, et poursuivit ensuite le baiser, sa bouche venant tirer sur l’une des lèvres de la femme, la mordillant sensuellement, sensuellement et tendrement.
« Hmmm… »
Spider-Woman frottait son nez contre le sien. C’était fou à dire, mais elle trouvait Aemiliane terriblement sexy dans cette combinaison… Elle était belle, belle et forte, agréable et désirable à regarder, à regarder et à contempler.
« En tout cas, la combinaison te va très bien, sur toi… »
Elle se pencha vers elle, et alla l’embrasser sur l’un de ses seins, mordillant sa combinaison dans un soupir de plaisir.
Oh, comme elle aimait lui faire l’amour !
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L’une des particularités d’Aemiliane, et qui faisait aussi son charme quelque part, c’était qu’elle disait ce qu’elle pensait ou ressentait. Dans la limite du possible bien entendu, mais l’exemple le plus parlant était ce qu’elle venait de dire à Jessica. Il ne fallait pas comprendre par là qu’elle lui faisait une reproche ; qu’est-ce qu’on pouvait bien reprocher à l’irréprochable ? Ses dires voulaient simplement signifier qu’elle regrettait de voir que Jessica ne semblait pas prendre conscience de qui elle était ! Aemiliane avait l’impression que la femme en-dessous le costume se … Sous-estimait. Et ça, ce n’était pas bien ! Pas bien du tout même. Aux yeux d’Aemiliane, Jessica était une femme exceptionnelle, qui avait donné naissance à une justicière hors-pair.
Elle faisait difficilement la distinction entre Spider-Woman et Jessica. Cette dernière animait l’héroïne qu’elle était ; mais si cette héroïne était si courageuse, si parfaite, c’était bien parceque la femme derrière l’était aussi ! Mais elle ne s’en rendait pas compte … C’est là où l’ingénieure comptait intervenir. Elle comptait lui ouvrir les yeux sur elle-même, et lui faire prendre conscience de qui elle est ! C’était à se demander pourquoi Jessica manquait de confiance en elle … Peut-être était-ce à cause de ses parents ? De l’école, de son passé … Aemiliane n’en avait aucune idée, mais chaque chose avait son temps. Et viendrait un temps où Jessica comprendra enfin qu’elle est une femme unique et parfaite ! Mais en attendant … Il fallait lui faire tendrement l’amour.
La scientifique ne répondit rien à la question de son amie, se contentant de rougir comme une tomate. Bien sûr que non elle ne voulait pas la voir arrogante … Mais la voir avoir confiance en elle, ça c’était quelque chose que Aemiliane voulait ! Et elle y parviendrait ! Elle lui sourit à pleine dents, et se laissa doucement embrasser par sa délicieuse amante, qui s’y prenait comme une reine. Elle faisait tant de bien à la scientifique, que les gémissements de celle-ci étaient onctueux, doucereux, suaves … Autant par ses baisers sur les lèvres, la joue, ou même sur le cou ! Car là, Jessica venait de mettre à nu l’un des points faibles d’Aemiliane ; le cou. Les mains attentionnées de cette dernière parcouraient son postérieur, le caressant avec la plus grande des tendresses. Elle finit toutefois par remonter sur main sur sa hanche, qu’elle effleura sensuellement.
Les petits baisers se poursuivirent et, à vrai dire, Aemiliane aurait très bien pu continuer à l’embrasser pendant des heures, sans que cela l’ennui ! C’était fou à admettre mais, elle appréciait énormément le gout des lèvres de Spider-Woman. Elle en raffolait, tout simplement. Jessica venait de réussir à rendre Aemiliane accro à sa bouche, qu’elle continuait encore et encore à serrer contre la sienne, gémissant délicieusement. Cependant, la femme araignée prit une initiative, et démêla ses lèvres, afin de descendre un peu plus bas. L’ingénieure couina en sentant ses mains la peloter au travers sa combinaison, et elle se mordilla nerveusement la lèvre quand sa sulfureuse amante décida de s’attaquer à son sein. « Hawww oui Jess’, viens par ici … » Soupira-t-elle, déplaçant une main dans la luxuriante chevelure de son amie. Chevelure qu’elle se mit à caresser avec grande délicatesse, tandis qu’elle pressait sa langue contre sa combinaison au niveau de son mamelon. Plus encore, quand elle se mit à la mordiller au travers sa tenue, Aemiliane ne put retenir un hoquet de plaisir.
Ses joues se mettaient sérieusement à chauffer et à rougir, et elle sentait aussi ses petits tétons se mettre à pointer. La finesse de sa combinaison fit que Jessica n’avait probablement aucun mal à apercevoir ses pointes tirer au travers la combinaison. « Tu – Tu me rends toute chose ! » Lui déclara-t-elle de sa petite voix aiguë. Aemiliane bougea lentement ses jambes, finissant par prendre en étau les hanches de sa tendre amante. Elle fit passer une derrière elle, tout en déployant sa jambe, faisant donc lever sa botte à talons en l’air. Une image des plus sexy, en somme. Bientôt Aemiliane sentait la salive de son amie mouiller sa combinaison à hauteur de son téton, qui se faisait chaudement prendre en charge par la femme araignée. Aemiliane continuait de caresser ses cheveux et de serrer ses cuisses autour d’elle. Ses seins lui faisaient agréablement mal. Et cette douleur ne faisait que croitre face aux attentions de Jessica.
Elle lui faisait énormément de bien à vrai dire, et même si elle ne pouvait pas jouir juste en se faisait sucer les seins, c’était déjà grande chose ! « Haaa Jess’, c’est boon comme ça … Hmmm … » Gémissait-elle onctueuse, doucement. Elle remuait sensuellement contre elle, faisant crisser leur combinaison ensemble. Ça ne valait pas la texture du latex et du cuir, mais c’était toujours ça ! Ainsi donc elle se dandiner sensuellement contre elle, et alors qu’elle continuait de lui caresser les cheveux, elle se mit à mieux la blottir contre elle, comme si elle était en train de la câliner. Mais c’était pour mieux la serrer contre son corps, et mieux appuyer son visage contre sa poitrine toute ronde. « Haann … Haannnn … » Couinait-elle doucement, d’une voix sensuelle et légère. La langue de Spidey continuait de tourmenter son téton et de le mouiller, finissant même par créer une auréole humide à la surface de sa combinaison. « Je sens qq-que … Haaaww ouiii … Que je vais a-adorer porter cette c-combinaison … Hmmm là, lààà … » Gémit-elle, sentant une pointe d’extase naitre en elle.
Aemiliane était heureuse, et bientôt, elle allait jouir … Tout cela grâce à la formidable femme qu’était Jessica !
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La timidité de Jessica était quelque chose qui faisait partie de son tempérament, un élément central de sa personnalité. Serait-il possible, par conséquent, de la faire changer de point de vue ? Honnêtement, Spider-Woman en doutait, et c’était sans doute mieux ainsi. Car, si Spider-Woman était aussi héroïque et téméraire, c’était parce que, inversement, Jessica était timide et nerveuse. Le lien entre Jessica et son avatar était très complexe à comprendre, mais c’était un peu la même chose sur Internet. Les personnes timides hors de l’écran avaient tendance à se révéler quand un écran informatique les séparait, et qu’ils pouvaient projeter ce qu’ils étaient vraiment. Et, en l’occurrence, l’écran était remplacé par un masque. C’était aussi simple que ça à dire : sous le masque, Jessica Drew n’était plus Jessica Drew, elle était ce personnage qu’elle s’était créée, Spider-Woman. C’était un curieux concept, mais qui illustrait tout à fait la situation actuelle. Qui sait ce qui se passerait si Jessica prenait plus conscience en elle ? Mais était-ce seulement possible ? Son esprit avait été formaté ainsi, et il n’était pas difficile de lutter contre un tel embrigadement. Jessica était tout simplement ainsi, et elle ne comptait pas spécialement changer.
Pour l’heure, elle était heureuse, et jouait avec les seins d’Aemiliane. Sa combinaison avait toujours été résistante, mais, face à un liquide, elle avait tendance à diminuer en épaisseur, devenant plus fine... Jessica pouvait la sentir, sentant le téton de la femme, et elle pouvait aussi sentir le corps d’Aemi’ se crisper contre le sien. Ses mains se crispaient sur ses cheveux, ses jambes s’enroulaient autour de sa taille, et on pouvait entendre les combinaisons des deux femmes crisser.
« Hmmm... »
Han, que c’était bon ! Jessica était en train de se faire plaisir, continuant à jouer avec les seins de la femme, son corps se serrant contre le sien. Elles étaient liées, l’une à l’autre, sans trop pouvoir bouger, et Jessica s’attaquait aux seins de la femme, caressant et grattant son dos, ses mains glissant sur sa combinaison. Oh ! Qu’est-ce qu’elle pouvait être heureuse ! Heureuse d’être avec elle, heureuse de pouvoir lui faire l’amour...
Aemiliane se retrouva à nouveau couchée sur le lit, vautrée sur le dos, et Jessica se mit à califourchon sur elle, en l’observant, un grand sourire sur les lèvres.
« Ma tenue te va vraiment bien, Aemi’... »
Jessica fit alors appel à son inspiration du moment, et retourna la femme, la couchant sur le ventre, et baissa les yeux, observant son joli cul, qui était superbement moulé dans cette combinaison.
« Oh oui, ça aussi, c’est très joli... »
Jessica sourit, et se pencha vers la femme, venant masser ses belles fesses, avant de les embrasser, mordillant un peu la combinaison, tirant un peu dessus, juste afin de faire claquer l’uniforme contre le cul de la femme.
« Et, pour être honnête avec toi, Aemi’, j’adore ton cul... »
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Tout le plaisir était là, et ne demandait qu’à s’envoler vers des monts inatteignables, à moins de justement, passer par ce doucereux plaisir. Et là, Jessica se démenait comme une chef et parvenait à faire rougir fortement Aemiliane, qui gémissait doucement tout en continuant de caresser vigoureusement ses cheveux. Elle pressait doucement sa tête pour l’enfoncer un peu plus contre sa poitrine bien moelleuse, alors qu’elle savourait chaque coup de langues que son amie lui donnait. Ses seins étaient en feux, douloureux, pointant … Mais c’était terriblement agréable ! Agréable car d’une part, Aemiliane était hyper sensible au niveau de ses seins, et d’autre part car … Tout simplement, elle faisait l’amour avec Spider-Woman ! Le simple fait d’être toute chouchoutée entre ses bras la rendait heureuse, excitée comme une petite puce ! Elle aimait tant être dans ses bras, ou ne serait-ce que de l’avoir à ses côtés. Mais là, elle adorait encore plus le traitement qu’elle lui offrait.
Leurs combinaisons se frottaient entre elles, crissant ensemble, agrémentant leurs ébats avec cette petite touche de fétiche bien Tekhan. Toutefois, Jessica finit en par terminer avec la poitrine de l’ingénieure, qui était toute mièvre. Son visage était rouge de plaisir, et à force de se mordre les lèvres, elle avait fini par faire imprimer des petites marques à leur surface. Jessica était une amante terrible, incroyablement sulfureuse et agréable ! Après cela, tout le reste semblait si fade aux yeux d’Aemiliane … Bien que le souvenir de sa fois avec sa patronne, ou ses nombreuses fois avec sa maman rivalisaient assez bien. Mais de toute ses (peu nombreuses) amantes, Jessica était la meilleure ! Il n’y avait pas de place pour la contestation. Ainsi, elle lui sourit grandement alors que son souffle était tout haletant. Elle hocha tout doucement de la tête quand son amante lui affirma à nouveau qu’elle trouvait que sa tenue lui allait bien.
Et en toute honnêteté, elle n’avait pas tort ! Aemiliane se sentait si bien dedans … Surtout grâce au fait qu’elle avait été porté par Spidey auparavant ! Elle avait l’impression de se baigner dans son odeur, son parfum, et ça, ça n’avait de prix ! Et puis aussi, elle lui moulait bien ses formes, la rendant des plus sexy … À partir de ce constat, Aemiliane ne pouvait qu’être d’accord sur le fait que cette combinaison lui allait comme un gant. « Hihi, c’est parcequ’elle a appartenue à la plus sex’ des superhéroïnes qu’elle me va ! Y’a pas de secrets … » Lui répondit-elle, montrant ainsi que sa foi en Spider-Woman était présente à tous les étages. Toutefois, alors qu’elle observait délicieusement la silhouette de son amie, qui était à califourchon sur elle, Aemiliane se laissa complètement faire quand elle décida de la tourner sur le ventre.
Curieuse de savoir l’idée qu’avait eu Spider-Woman, elle en frémissait tellement l’appréhension était dense. Elle poussa un soupir soudain quand elle sentit les belles mains gantées de son idole se poser sur sa croupe, venant la malaxer généreusement. Visiblement, ses petites fesses plaisaient beaucoup à Jessica ! Et cela avait de quoi faire complètement rougir Aemiliane, qui en tournant légèrement la tête, savoura chaque caresse que lui procura son amie, sur ses fesses. Finalement, elle poussa un autre hoquet quand Jessica se pencha et vint embrasser sa croupe, en lui avouant qu’elle adorait son cul. Ça, c’était du compliment ! Aemiliane gémit et se mit à sourire bêtement, étant … Très, très sensible au niveau des fesses. « Oh t-tu … Jess-Jessica je suis très s-sensible ici … Hoooow oui … Mes petites fesses sont toutes à toi, c’est c-cadeau ! » Dit-elle de sa petite voix, étant visiblement conquise par les baisers de Jessica.
Cette dernière mordilla sa croupe au travers la combinaison, tirant un peu celle-ci pour la relâcher à la surface de sa peau. Sans le savoir, Spider-Woman venait de mettre à nue la zone la plus sensible chez Aemiliane … Qui était tout sauf indifférente aux plaisirs qu’on pouvait tirer de cette partie. Bien moulée, ses fesses étaient aussi tendres et moelleuses que des gros coussins tout joufflus. Sa croupe était sujette à pleins de baisers, et de coups de dents, de la part de Jessica, qui semblait se régaler. Au grand plaisir d’Aemiliane qui crispa ses doigts contre les draps du lit, adorant particulièrement ce qui se passait contre ses fesses. « Haaa p-petite coquine va ! Oui, làà … Haaaw, mon petit f-fétiche est mis à nu je crois … » Déclara-t-elle d’une voix particulièrement coquine, faisant ainsi comprendre que Jessica avait le plein pouvoir sur son petit cul. À savoir, qu’elle pouvait lui faire ce que bon lui semblait ! Aemiliane apprécierait dans tous les cas possibles !
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Oh, un point faible ? Jessica ne pouvait que sourire devant le trouble d’Aemiliane. Visiblement, en s’attaquant à son petit cul, elle avait touché une zone sensible, car l’ingénieure se mit, sous ses assauts, à soupirer et à gémir. Prenant tout son temps, Jessica explorait ce petit cul, qui était effectivement très bien moulé dans la combinaison. Est-ce que ça avait fait pareil avec elle ? Diable... Maintenant, elle comprenait un peu mieux pourquoi les gens fantasmaient tant sur elle, même si elle avait l’impression que la combinaison lui donnait un gros cul... Une impression fausse, bien entendu, car, en voyant Aemiliane, qui avait, somme toute, la même silhouette qu’elle, on ne pouvait que constater que la combinaison lui allait très bien. Et le fait de l’entendre soupirer, et d’entendre la combinaison crisser à chacun des mouvements de balancier de la femme... Hum, voilà qui était terriblement excitant ! Jessica souriait, tout en continuant, sans crainte, et sans aucune gêne, ses attouchements.
Là, elle mordait, là, elle embrassait, caressait, pelotait, frottait, se faisant plaisir. Elle claquait ce petit cul en l’assommant sous des vagues de plaisir, léchant la combinaison, ce qui avait pour effet de mouler davantage les délicieuses formes de son amante. Aemi’, elle, continuait à gémir, à gesticuler et à se tortiller, visiblement bien incapable de repousser les élans de désir qui la traversaient. Et Jessica d’en profiter, léchant embrassant. Elle ne sentait pas directement ce cul, mais elle s’en rapprochait, et, outre le plaisir qu’il y avait à s’attaquer à cette partie de son corps, il y avait aussi, là-dedans, un fort plaisir fétichiste.
« Alors, c’est ton point faible, hum ? C’est... C’est une information très intéressante ! Je me demande comment je pourrais l’exploiter par la suite... »
Spider-Woman se redressa, se mettant à califourchon, et posa ses deux mains sur les fesses de la femme, continuant à les malaxer, en se faisant plaisir, puis, conservant ses mains sur son postérieur, elle se pencha vers l’avant, et alla mordiller le cou de la femme. Toute aussi timide qu’elle soit, en ce moment, le sexe la réveillait, réveillait une facette de sa personnalité. Un sourire jouait sur ses lèvres, et elle embrassa le cou de la femme.
« Tu aimes ça, hein ? Que je m’occupe de ton petit cul, hum ? Et bien, pour être totalement honnête avec toi... »
Jessica rajouta ensuite, avec un léger sourire moqueur sur les lèvres :
« ...J’adore ça aussi ! »
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Petit à petit, Jessica commençait à prendre ses marques et à devenir toujours plus … osée. Et ça ne pouvait que plaire à Aemiliane qui subissait avec délice. Complètement offerte en pâture à son amante, celle-ci continua son merveilleux traitement au niveau de sa croupe. La parsemant de baisers en tout genre, de caresses, de mordillements … Et même de petites claques. Sans compter qu’elle les malaxait généreusement aussi ! Apparemment ses petites fesses lui plaisaient beaucoup. L’ingénieure sentait le visage de son amie se blottir contre elle, son souffle et ses lèvres frottant à la surface de sa combinaison, et donc de ses fesses. « Haaa … » Gémit Aemiliane, qui enfonçait ses doigts dans le drap, tellement c’était bon … Jessica ne lésina sur rien et s’occupa ainsi de cette zone extrêmement sensible chez la scientifique.
Cependant, vint un moment où elle se releva, et, tout en conservant ses mains sur la généreuse croupe d’Aemiliane, elle se pencha à niveau de son cou pour l’embrasser. C’était à se demander si elle le faisait exprès de viser uniquement les zones sensibles d’Aemiliane ! Les seins, le cou … Certes ses fesses demeuraient les plus sensibles, mais tout de même. Ainsi en sentant son amante se glisser contre elle pour venir l’embrasser là, l’ingénieure se mordilla encore plus sévèrement la lèvre et ses joues étaient, clairement, de couleurs tomate. Au creux de son oreille, Jessica la taquina, constatant sans difficultés que la scientifique adorait qu’elle s’occupe de ses fesses. En guise de réponse elle eut un bref hochement de la tête, suivit d’un couinement. Elle lui avoue, bien heureusement, qu’elle adorait ça en retour. Cela ne pouvait signifier qu’une seule chose ; qu’Aemiliane allait passer un très bon quart d’heure !
L’ingénieure était complètement à la merci de son amie, et il ne lui restait plus qu’à la supplier pour qu’elle vienne calmer le feu qui la consumait. Ou plutôt le feu qui s’était déclaré dans ses fesses … « Je t’en s-supplies Jess’, continues … Je crois bien q-que tu m’as mis le feu au cul ! » Déclara-t-elle, suppliant ainsi la superhéroïne de l’achever. Ou tout du moins, de continuer ce qu’elle était en train de faire. Qui sait ce qu’elle comptait faire pour calmer Aemiliane, mais ce qui était sûr, était que cette dernière allait complètement se laisser faire. Spider-Woman avait carte blanche en quelques sortes, et elle allait pouvoir laisser libre court à ses petits instants créatifs ! Dans l’attente et l’excitation, l’ingénieure sentait sa petite rondelle frétiller sous sa combinaison. Elle oscillait sous l’effet de l’anticipation, et forcément, cela procurait certaine sensation.
Pouvait-on dire ainsi que Aemiliane était, quelque part, une sodomite ? Dans la mesure où, techniquement ce terme s’appliquait au fait de se faire sodomiser, et dans la mesure où Aemiliane avait très rarement couché avec des hommes … C’était faux. Maintenant, force était de constater qu’elle était hyper sensible au niveau des fesses, et que c’était un très unique des sodomites. Peut-être qu’elle le serait belle et bien le jour où elle se ferait visiter la porte arrière par un vrai mandrin … Mais ce n’était pas près d’arriver. Bien que, elle se souvenait que quand elle avait couché avec sa patronne, la grande et honorable Miranda Forge, celle-ci avait bien faillit la sodomiser. Pour elle ne savait qu’elle raison, ça n’avait pas été fait. En y repensant maintenant, c’était fort bien dommage ! Mais ce n’était point grave, car ce n’était que partie remise.
En attendant, elle pouvait compter sur Jessica pour lui faire péter un câble à force de la teaser ainsi, et de s’acharner ses fesses. Plus elle allait y apporter d’attention, plus Aemiliane allait devenir folle … Dans le bon sens bien évidemment. Au moins à présent, elle savait par où prendre l’ingénieure pour être sûre de la faire jouir ! Et maintenant qu’elle avait bien vu que cette combinaison la rendait hyper sexy, et lui moulait bien le cul … Elle devait sans doute se rendre compte qu’il en avait été pareil pour elle ! En fait, c’était toujours le cas. Sa nouvelle combinaison la moulait à la perfection, autant ses seins, que ses hanches ou ses fesses. Toutes ses formes étaient mises en valeur, et d’une manière bien plus fine et propre que son ancienne combinaison.
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Fascinant, de voir comment le sexe pouvait vous transformer une personne... Ça, ainsi que le fait d’être face à une personne de confiance. C’était étonnant à dire, mais, avec Aemiliane, Jessica était en train de se réveiller, de se redécouvrir, et d’explorer de nouvelles facettes de sa personnalité. C’était ce qui se passait en ce moment, où elle jouait clairement avec Aemiliane, la provoquant, la titillant, faisant monter son désir, et, partant de là, sa frustration. Un sourire amusé éclairait les lèvres ravies de la femme, qui continua à donner de petites tapes sur son cul.
« J’ignorais que c’était à ce point, Aemi’... Mais ça ne me surprend pas. C’est ce qu’on dit sur les employées de GeoWeapon Corp., je crois... Qu’elles sont toutes sodomisées par la patronne lors de leur jour d’embauche, non ? »
Une légende qui était particulièrement fondée. En réalité, au sein de GeoWeapon Corp, comme dans toute firme, il y avait des grades, des niveaux, et des échelons. Et il était admis que, à partir d’un certain niveau, on avait le droit de coucher avec toute employée d’un niveau inférieur, sans que ces dernières ne puissent se plaindre de quoi que ce soit. De plus, il était vrai que, très souvent, lors de l’entretien d’embauche, la personne était convoquée pour un deuxième entretien, qui consistait tout simplement à faire l’amour avec le jury, traditionnellement composé de trois personnes. Parfois, Miranda en faisait partie, mais pas forcément. Il était sûr, en tout cas, que le sexe était une composante essentielle de la société de Forge.
Jessica était en train de se faire plaisir, à califourchon sur le dos d’Aemiliane, et titillait ses fesses, les pinçant à travers la combinaison. Elle connaissant sa tenue, et elle savait que la fermeture Éclair était à l’arrière, et glissait jusqu’à hauteur de ses fesses. Et, finalement, après les caresses et les sollicitations, il semblerait que les deux femmes aient finalement trouvé un point d’entrée.
« Mets-toi à quatre pattes, ma belle, dandine-moi ce petit cul... Cette fois, c’est à moi de profiter... »
La perversion la gagnait vite, et elle s’écarta, puis tira un filament de toile, et attrapa ainsi un appareil-photo, qu’elle amena près d’elle. Elle s’écarta ensuite, en souriant, et alluma l’appareil.
« Allez, Ami’... Dandine-toi du cul, et dis à quel point tu aimes qu’on te prenne par là... Sois convaincante, et peut-être que Spider-Woman te rendra service, car c’est ce que je suis censée faire... Rendre service, si une personne est dans le besoin... »
Oui, la timidité de la jeune justicière était en train d’éclater en plein vol, comme un ballon de baudruche qui exploserait après avoir été trop gonflé à l’hélium.
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La petite ingénieure était complètement devenue la proie de Jessica, qui semblait s’amuser de sa frustration et de son point faible que constituait ses fesses. Ça serait mentir de dire qu’Aemiliane n’aimait pas cela … Et force était de constater qu’elle était ravie de voir que son amie se libérait petit à petit, devenant plus entreprenante, plus … Perverse. Elle qui l’avait toute timide et rouge la première fois, elle découvrait lentement une toute autre Jessica, qui aimait clairement jouer. Au grand bonheur de la scientifique qui se mordait nerveusement les lèvres en sentant ses belles mains continuer de masser son cul. « Haa … » Couina-t-elle une énième fois, en enserrant tendrement les draps de son lit. Spidey lui faisait un bien fou, et cela ne faisait qu’augmenter. Placée à califourchon sur son dos, Aemiliane était toute plaquée contre le lit, et n’avait aucun moyen de répondre à toute cette provocation … Mais ce n’était pas comme si elle cherchait à répondre, cela dit.
Jessica finit par soulever un point intéressant ; la rumeur disant que toute les employées de GWC s’étaient faite sodomisées lors de leur entretient. Etait-ce vrai ? Etait-ce faux ? Seule Aemiliane pouvait le dire et, à ce moment-là, un petit sourire naquit sur le coin de ses lèvres. « Haa t-tu ne croirais pas si bien dire Jess’ … Madame Forge m’a s-sodomisée à deux reprises ! » Déclara-t-elle en se remémorant vite fait ces souvenirs. Elle donnerait cher pour pouvoir vivre à nouveau cela, mais elle se voyait mal supplier sa patronne pour qu’elle lui défonce l’arrière-train ; Miranda était une femme puissante et fière, et elle n’aimait pas les femmes faibles. Or la supplier ainsi serait peut-être interprété comme un signe de faiblesse, donc ce n’était pas une chose à faire.
Toutefois, il y avait Spidey désormais et peut-être que celle-ci allait satisfaire ses envies. En tout cas, tout portait à croire en cela. Néanmoins, elle se redressa et par un petit filament de toile, elle fit venir l’appareil photo d’Aemi’ à elle. Elle lui demanda de se mettre à quatre pattes et de dandiner ses petites fesses, avant de lui déclarer ce qu’il fallait qu’elle fasse, si elle voulait que Jessica assouvisse ses besoins. Cette déclaration lui fit définitivement rougir ses joues, et la convaincue alors que Jessica disposait de ressources cachées, visiblement. Loin de lui déplaire, cette Jessica entreprenante, perverse et taquine lui plaisait énormément. En fait, tous les pans de sa personnalité lui plaisaient. Après tout, elle était parfaite ! Oui, Jessica était la plus parfaite des femmes, aux yeux d’Aemiliane … Donc la voir ainsi ne la choquait nullement, voire même, cela lui plaisait beaucoup.
Ainsi donc, en petite soumise dans le besoin, elle cambra son petit cul et se mit à le dandiner, de droite à gauche, l’offrant complètement à son amante. « Y’a un incendie qui s’est déclarée ; dans mon petit cul ! Y’aurait-il une superhéroïne dans le coin pour l’éteindre ? … J-J’ai bien peur que l’incendie devienne rapidement in-incontrôlable … » Déclara-t-elle en gloussant, trouvant ce petit jeu amusant. Toutefois, elle se mordilla les lèvres à nouveau puis, sans aucune raison apparente, commença à craquer. « Haaa bon sang Spidey … J’ai besoin que tu pètes ma petite rondelle ! Je peux plus tenir, par pitié Spidey !!! Haaawww … J’ai besoin de te sentir en moi ! Hoooo mes petites fesses t’attendent Jess’ !!! » L’implora-t-elle, en espérant qu’elle avait assez satisfait son amie.
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Miranda Forge, c’était un véritable sex symbol tekhan, une sorte de bombe sexuelle qui faisait fantasmer toutes les adolescentes de Tekhos, surtout les femmes timides et mal à l’aise comme Jessica. Miranda ne se refusait rien, aucune provocation, surtout de nature sexuelle. Les vidéos de ses frasques circulaient sur Internet, et elle adorait coucher avec des inconnues, généralement sous les yeux du public. Malgré toutes ses condamnations pour agression sexuelle, et atteinte aux mœurs, elle continuait encore à agir, comme si aucune condamnation judiciaire ne comptait pour elle. Sérieusement, qui n’avait pas rêvé, lorsqu’il y avait une superbe présentatrice au JT, de le voir se sodomiser par l’arrière ? Et bien, Miranda, elle, le faisait ! Elle ne se refusait rien, et ce côté provocant la rendait très agréable aux yeux du public. Dire qu’il y avait même des émissions où le principe était, justement, de proposer des défis farfelus à Miranda... Mais là, ce n’était pas l’heure de Miranda, et Jessica se concentra donc sur Aemiliane.
Tout ce qu’il y avait à retenir sur Miranda, c’est que, visiblement, Jessica et Aemi’ la voyaient toutes les deux comme un mentor, et, quand Aemiliane avoua, non sans fierté, avoir été sodomisée deux foispar Miranda, Jessica sourit, en sentant quand même une petite pointe de jalousie perler dans son cœur.
« Oh, t’inquiètes pas pour ça, petite catin, tu oses me dire, l’air de rien, que tu as goûté à la verge de Miranda Forge, alors je peux te jurer que tu vas le sentir passer ! Je... Je vais te... Je vais te DÉFONCER LE CUL !! »
Elle avait crié cette ultime phrase, rougissant jusqu’aux oreilles à cette idée. Mon Dieu, quel démon avait bien pu prendre possession d’elle ? Se mordillant les lèvres, Jessica alla chercher une ceinture-gode, et l’enfila sur elle, avant de se rapprocher, puis elle commença par lubrifier cette dernière, puis ses doigts, et délivra l’accès à la croupe de la femme.
« Mais... Commençons en douceur, il faut que je te prépare... »
Une succube était rentrée dans le corps de Jessica, c’était, très vraisemblablement, la seule explication possible. Elle caressa ainsi la croupe de la femme, glissant deux doigts en elle, s’en mordillant les lèvres, et tritura ses doigts à l’intérieur, son autre main en appui sur son petit cul, mordillant ses lèvres.
« Voilà... Tu peux toujours me supplier d’arrêter, Aemi’, il faut que je t’inaugure... Avec ce nouveau costume ! »
Et oui, c’était une question de principe !
Jessica se pinça donc à nouveau les lèvres, puis se rapprocha du fondement de sa belle amante...
Et...
Hum !
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C’était fou à quel point Aemiliane aimait voir Jessica dans un tel état. Elle adorait Spidey dans son comportement normal, mais elle l’adorait aussi quand elle se montrait plus … Méchante, comme maintenant. Elle serrait donc des dents et couinait sous les caresses qu’elle lui procurait au niveau de ses fesses. Quelque chose de grandiose s’annonçait, et visiblement, l’ingénieure n’avait fait qu’empirer les choses en lui avouant qu’elle avait été sodomisée à deux reprises par madame Forge. Cette déclaration avait eu l’effet d’une petite bombe chez Jessica, qui semblait même un poil jalouse. Mais la jalousie gentille, pas néfaste. Elle se mit à rougir en entendant son amie lui hurler qu’elle allait lui défoncer le cul, et à ce moment, elle sut qu’elle avait se faire mettre une belle rouste annale … Et c’était tout ce qu’elle demandait.
Il ne fallut pas beaucoup de temps à Spider-Woman pour qu’elle déniche la ceinture-gode d’Aemiliane, dont le gode était justement celui qu’elle lui avait présenté la semaine dernière. Celui aux motifs de la superhéroïne ! Rares étaient, chez Aemiliane, les objets qui n’étaient pas aux couleurs de son idole favorite. À titre de comparaison, Miranda était bien loin derrière elle ! Rien, absolument rien ne dépassait Spider-Woman dans l’échelle personnelle de la scientifique. Jessica était unique, et trop parfaite à ses yeux pour que quiconque ne vienne la concurrencer. Ainsi donc, avec un sourire fort malicieux, elle se laissa complètement faire et quand elle sentit les mains de son amante glisser dans son dos pour ouvrir sa combinaison, elle gémit. « Hummm je sens q-que je vais passer un bon quart d-d’heure, n’est-ce pas ? » Lui demanda-t-elle d’un ton faussement naïf.
Sa déclaration par rapport à Miranda lui avait vraiment fait de l’effet, et c’était après tout, le but recherché ! Aemiliane était parcouru de multiple frissons, surtout quand sa merveilleuse croupe fut mise à nue. Spidey pourrait d’ailleurs remarquer la présence d’un petit tatouage sur sa fesse droite, symbolisant une araignée, aux couleurs de son costume. Jessica caressa à nouveau ses fesses, à même la peau, avant d’y introduire deux doigts dedans, faisant grandement ouvrir la bouche de la scientifique qui enfonça ses doigts dans ses draps. Oui, OUI !!! Voilà tout ce qu’elle attendait ! Un filet de bave se mit à couler depuis ses lèvres tellement qu’elle adorait ça, et encore, ce n’était rien … Les yeux révulsés et heureux, ses joues toutes rouges et ses lèvres bien ouvertes traduisaient de son état avancé d’excitation. Aemiliane sentait les petits doigts de son amie s’immiscer en elle, comme pour la préparer à ce qu’elle lui réservait.
Il ne fallut pas longtemps avant qu’elle ne les retire, pour les remplacer par quelque chose de plus gros, et de plus sensationnel. Ainsi donc, le gros gode finit par s’enfoncer en elle, lui arrachant un grand râle de plaisir. « HAAAAAANNNN OUIII !!! » Couina-t-elle fortement, se courbant complètement en bombant son cul, et relevant son buste. Ses doigts se crispèrent complètement dans ses draps, alors qu’elle commençait à remuer fermement en avant et en arrière sous les coups de butoirs de Jessica. Voilà la chose qu’elle avait tant attendue ; se faire sodomisée par Spidey ! Fallait le dire ; elle l’avait bien cherché en venant s’attaquer à ses petites fesses … Et Aemiliane ne pouvait donc que savourer cette intense sodomie qu’elle lui offrait. Cela ne valait pas une vraie verge en bonne et due forme, mais ce gode faisait parfaitement bien l’affaire ! Et l’énergie que déployait Jessica palliait sans problème au reste.
« HAAAAAW OUIII JESS’, VAS-Y, VAS-YYYYYYYYYYY !!! » Hurla-t-elle, en venant d’elle-même s’empaler sur ce sex-toy, écrasant ainsi ses fesses contre le bassin de son amante. Sentir ce long et inébranlable membre lui perforer les entrailles n’avait pas de prix … C’était tout simplement fantastique et terriblement jouissif. Si Jessica persévérait, elle allait finir par faire jouir Aemiliane rien qu’en la sodomisant ainsi …
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Le sex toy d’Aemiliane était un modèle issu de GeoWeapon Corp., ce qui signifiait qu’il avait quelques particularités et spécificités. Pour le dire simplement, il était très efficace, et avec un système électronique. L’appareil était réglé en fonction du plaisir de la femme en face, et, quand ce plaisir atteignait un point culminant, des réservoirs nichés dans l’engin libéraient leur contenu, permettant ainsi au sex toy de jouir. Il n’y avait que Miranda Forge et les perverses femmes du département R&D pour concevoir des engins pareils ! Il existait aussi des godes avec des diodes luminescentes, d’autres qui émettaient des pulsations électriques, et même d’autres, encore plus pervers, qui absorbaient la mouille de la femme, la sécrétant dans des réservoirs, pour Dieu sait quelle utilisation. Jessica avait vu ça une fois sur le site Internet de GeoSex, et avait eu les yeux écarquillés de stupeur en voyant à quel point l’imagination des Tekhanes, en la matière, pouvait être vorace.
En l’espèce, Aemiliane avait un joli tatouage, que Jessica nota, un sourire en coin, avant de la pénétrer. Son sexe artificiel s’enfonça en elle, et le bout avait été calqué sur la matière d’un sexe humain, afin de maximiser les sensations. Ce n’était donc pas du caoutchouc, mais une sorte de peau humaine synthétique, créée artificiellement en laboratoire. Mine de rien, à Tekhos, ce genre de produits se vendaient comme du petit pain, surtout le « Branlix 2000 », qui était le nec plus ultra du sex toy, et sur lequel on pouvait trouver, en ville, des panneaux publicitaires géants.
Rien n’arrêtait le progrès à Tekhos, surtout en matière sexuelle…
« Haaaannn… !! »
La méconnaissable Jessica, transformée en une perverse sodomite, et qui ne se reconnaîtrait sans doute même pas si on était en train de la filmer, soupira en enfonçant ce gode dans le cul d’Aemiliane, qui se tendit sur place. Quelle vue magnifique ! Jessica avait les mains posées sur ses fesses, et voyait le corps d’Aemi’ partir vers l’avant, s’appuyant dessus. Oh, ce frisson de domination qui vint à la traverser ! Ah, c’était une vraie joie ! Elle s’en mordilla les lèvres, puis multiplia les coups de reins, soupirant, enfonçant ses doigts contre la chair d’Aemiliane. Le gode glissait en elle, et elle repartit en arrière, puis de nouveau en avant. Automatiquement, les fonctions vibrantes de l’appareil se mirent en place, afin de maximiser le plaisir de la femme en face.
Jessica soupirait donc, sentant sa propre combinaison crisser et couiner à chaque fois qu’elle ondulait dans le corps de son amante, d’avant en arrière. Aemiliane ne tarda pas à la motiver, en hurlant, et Jessica en fit de même, sentant une sorte de vague frénétique s’emparer d’elle, vibrant dans tout son corps.
« Ouuuiii… !! Haaaa, tu aimes, h-heiinn ?!! Hooo, Aeeeemi’… !! »
Son amante était une femme très énergique, et Jessica, qui ne cherchait guère à la ménager, multipliait l’intensité de ses coups de reins, en la pénétrant joyeusement, sans relâche, finissant même par, instinctivement, lui donner des claques sur les fesses.
Oh, si c’était bon !!
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Sa petite Spidey s’était transformée en une femme sûre et avide, en train de lui buriner ses petites fesses toutes rouges. Et bon sang, quel bien fou ! Autant de sentir ce gros gode lui déformer les intestins, que de voir Jessica dans un tel état. Aemiliane couinait et soupirait lourdement face aux puissants assauts de son amante, qui lui assénait toujours plus de coups de butoirs. L’ingénieure n’y était pas allée de main morte quant au choix de son sex toy ; c’était un modèle gros calibre, bien bourrin. Un modèle pour assouvir ses petites pulsions sodomites ! C’était dire à quel point, en voyant l’enfin, Aemiliane adorait se faire prendre par-là. Que pouvait-elle espérer de plus ; son idole de toujours, Spider-Woman, en train de lui enfoncer un machin pareil dans l’endroit où elle était le plus sensible … C’était tout simplement merveilleux, et surréaliste.
Elle serrait donc les draps de son lit en crispant ses doigts. Ses dents se serrèrent aussi, et son corps se faisait bousculer abruptement en avant et arrière, suivant les lourds coups de Jessica. « HAAAA – HAAAAAWWWW !!! » Gémit grandement la scientifique qui adorait tellement ça que sa langue pendouillait, et que ses lèvres laissèrent couler un peu de bave sur le lit. Ses yeux révulsés trahissaient de son état d’extase avancé. Sentir un si gros monstre s’enfoncer rudement dans son cul était … Beaucoup trop fantastique pour rester stoïque ! Et ça l’était encore plus quand le gode se mit à vibrer chaudement entre ses fesses, afin de lui procurer encore plus de plaisir. « HAAAA OUI ! ENCORE, EN-COOOOOOOOORE !!! !!! » Cria Aemiliane, perdant complètement la boule face à cette sodomie si sensationnelle.
Les coups devinrent rapides et puissants, orchestrés d’une main de maitre par Spider-Woman, qui avait l’avantage d’avoir une force surhumaine. Donc ses coups de butoirs étaient encore plus forts que la normale ! Ce qui naturellement amenait Aemiliane au bord du gouffre de l’extase, prête à exploser d’un instant à l’autre. Elle venait aussi s’empaler d’elle-même sur cette grosse trique artificielle, qui lui pilonnait sans relâche les fesses. Si jouissif, si BON ! Aemiliane sentait le plaisir exploser en elle, surtout quand sa terrible amante vint à lui claquer les fesses. Qu’elle claque, encore plus même ! C’était comme ça qu’Aemiliane aimait les bonnes sodomies ! Ses petites fesses étaient bien généreuses et rondes, et pouvaient supporter sans mal les petites claques de la superhéroïne.
Toutefois, avec tout ceci il fallait s’attendre à ce que Aemiliane finisse par jouir assez rapidement. Déjà qu’elle était hyper sensible au niveau de ses fesses, voir un tel traitement la poussait rapidement à bout. Ce fut donc au bout d’interminables minutes, voire dizaine de minute, que la petite ingénieure s’abandonna complètement, en un énième cri de jouissance. « HAAAAAAAAAAAAAN !!! » Hurla-t-elle de toutes ses forces, sentant sa mouille couler chaudement entre ses cuisses et son cul s’enflammer comme jamais auparavant. Si elle était capable de mouiller par-là, inutile de dire que sa mouille aurait giclé. Tous ses muscles se crispèrent, et un puissant, très puissant orgasme anale la foudroya de plein fouet. Sa voix faillit s’en briser. L’orgasme la saisit pendant un temps, puis la quitta, la laissant complètement tétanisée. D’ailleurs, le sex toy libéra ses poches de liquide droit dans son fondement, le remplissant généreusement de cette crème artificielle, qui vint lui remplir la panse. Ce fut si abondant et délicieux, que le ventre d’Aemiliane se retrouva un peu gonflé, à la manière d’une demoiselle enceinte.
« Haaa – Haaaa … » Soupira-t-elle, sentant son corps se relâcher délicieusement, après s’être crispé comme jamais. Elle s’affala sur son lit, faisant ainsi bombé son cul, l’élevant ainsi devant Jessica. Le liquide du sex toy coulait doucement, s’échappant lentement de cette cavité si étroite. À présent, elle était encore libre de continuer à s’amuser avec ce beau petit fessier, ou bien de passer à autre chose … Aemiliane lui était complètement soumise à ce moment-là, et elle ne pouvait, ni voulait, lutter contre quoique ce soit que lui ferait Spider-Woman.
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Initialement, Jessica était juste venue ici pour discuter de sa nouvelle combinaison, et pour voir quoi faire d’Aemiliane. Même si elle voyait toute l’ardeur et toute l’ingéniosité de la jeune femme, elle se sentait un peu coupable à l’idée d’impliquer l’ingénieure dans des activités qui étaient potentiellement illégales, et, surtout, très dangereux. Son combat catastrophique contre les sœurs Iksander en était l’illustration. Et, alors qu’elle avait envisagé de parler ça, un démon, une mauvaise araignée, avait pris possession de son être. Elle ne se contrôlait plus, elle ne se retenait plus, elle ne voulait pas se retenir. Sa queue artificielle s’enfonçait goulûment dans le corps de la femme, et, du fait de son manque d’expérience, Jessica avait bien du mal à se retenir. Elle multipliait les féroces coups de reins, haletant et hurlant, crispant ses mains sur les fesses d’Aemi’, filant d’avant en arrière, sa force surhumaine était utilisée à bon escient, ici, et inconsciemment par Jessica.
« HAAAAAAA… AEEEEMIIII’, ouuuiii !! »
Encore, encore, hurlait l’ingénieure… Tant mieux, car c’était, précisément, ce que Jessica souhaitait faire. Ses mains se crispaient sur la combinaison, la faisant crisser, ce fétichisme délicieux ajoutant une dose de plaisir supplémentaire à leurs ébats. Oh, comme Jess’ pouvait aimer ça ! Son corps remuait contre celui de l’ingénieure, sans ménagement, le gode artificiel, amélioré par la technologie tekhane, agissant sur les deux. De minuscules capteurs à l’intérieur du gode analysaient ne effet le taux de sécrétion de cyprine chez Jessica pour en déterminer le plaisir ambiant, les vibrations s’adaptant en conséquence. Un cul ne sécrétant pas de cyprine, l’appareil se reposait uniquement sur Jessica. Si on s’amusait ainsi à ouvrir le gode, on verrait tout un tas de circuits imprimés, de micropuces, des diodes luminescentes, et autres équipements technologiques de ce genre.
Jessica giflait les fesses d’Aemi’, de belles claques, car elle utilisait inconsciemment sa force surnaturelle, faisant ainsi glisser l’ingénieure d’avant en arrière. Malgré toute son expérience de la sodomie avec Miranda Forge, la PDG de GeoWeapon Corp. n’avait pas, elle, une force surdéveloppée. L’appareil filait donc d’avant en arrière, déflorant ce cul, en écartant, sans ménagement, les parois internes. Oui, Spider-Woman prenait son amante avec force, mais c’était pour le bien de la cause, pour le bien de leur liaison.
« Aeeeemmiiii’… !! Haaaan, ma salope !! »
Han, mais qu’il était délicieux, ce cul ! Un magnifique boule, emballé comme un papier cadeau de dernière fraîcheur. Jessica s’y enfonçait joyeusement, filant d’avant en arrière en elle. Pas de pitié, pas de relâchement, son corps s’arquait contre le sien, et elle s’enfonçait, comme si son gode était aspiré, avant de repartir en arrière, puis de revenir en avant, déclenchant, dans le corps de Jessica, de multiples frissons de plaisir. L’horloge défila donc à toute allure, tandis que le gode influençait son sexe, par le biais de petites impulsions.
C’est ainsi que Jessica acquit également son orgasme, tout comme Aemi’. Le gode expulsa le foutre stocké, et sa combinaison vint se remplir de la mouille de Jessica. Fort heureusement, la combinaison spéciale de l’ingénieure absorbait très bien ce type de liquide, de telle sorte qu’on ne voyait pas des auréoles se former.
En tout cas, après cette rude sodomie, Aemi’ se retrouva en forme d’équerre, le cul relevé, légèrement dégoulinant, la tête enfoncée contre les oreillers.
« Haaaa… Haaaa… Pfffftt… »
Elle devait reprendre des forces. Spider-Woman papillonna des yeux en soupirant longuement, les joues rouges, restant en face d’Aemi’… Puis elle s’allongea à côté d’elle, en se couchant sur le flanc.
« T’es vraiment une partenaire exceptionnelle, Aemi’… J’espère que je ne t’ai pas fait trop mal, je… J’ignore ce qui m’a pris… »
Maintenant qu’elle avait joui, elle sentait le remords la traverser… Car elle était en train de se demander si, par hasard, elle n’avait pas insulté l’ingénieure.
Noon… Elle n’aurait quand même pas osé, si ?
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Jamais Aemiliane n’aurait pu concevoir une telle chose, en voyant Spider-Woman d’emblée. Mais à vrai dire, elle adorait ce qu’il venait de se passer. La voir si agressive si … Possessive, que c’était jouissif ! Elle avait joui, son orgasme l’ayant foudroyé en même temps que celui de l’ingénieure. Les deux amies s’étaient lâchées, s’étaient abandonnées à cette lourde et intense sodomie qui au final, avait laissé la scientifique en équerre, les fesses relevées vers le ciel. Elle reprenait sa respiration alors qu’elle sentait son idole s’immobiliser, en caressant ses fesses, puis en venant s’allonger à côté d’elle, sur son flanc. La petite injure précédente n’était pas tombée dans une oreille sourde et, comme on pouvait l’imaginer … Cela avait sacrément émoustillé Aemiliane qui venait de découvrir une toute autre Jessica. Voilà donc la succube qui se cachait en elle ! Elle cachait plutôt bien son jeu … Mais cela plaisait énormément à Aemiliane, qui se rendait compte que Jessica était, plus que jamais, la femme parfaite.
Gentille et toute polie au plein jour, mais aussi avide et douée quand le sexe lui montait au nez. Voilà un curieux mélange qui faisait effet, et plaisait énormément à Aemiliane qui reprenait force petit à petit. Elle avait savouré cette sodomie de tout son être et à présent, elle sentait sa petite rondelle frétiller au gré du courant d’air. Sa tête se tourna vers Jessica, alors que son corps s’aplatit lourdement contre le matelas. Aemiliane s’allongea donc, aux côtés de son amie. Amie qui sembla redevenir comme avant, c’est-à-dire toute timide et confuse. Cela fit sourire l’ingénieure qui ne dit rien sur le moment, se contentant de glousser doucement face à sa remarque. Puis, elle se glissa et vint serrer Jessica contre elle, apposant sa tête au creux de son cou. L’ingénieure lui fit un énorme, un très gros câlin tout affectueux, comme pour la remercier de ce qu’elle venait de lui faire. « C’était trop bien, en fait ! Tu m’as bien … Ramonée le cul, si je peux dire ! Et ça, oh que oui ça fait du bien … » Dit-elle en l’embrassant dans le cou, avant de relever son visage et de lui sourire.
« J’adore cette succube qui sommeille en toi, en tout cas … Je me demande bien quelle carte a-t-elle encore dans sa manche ! » Déclara-t-elle, faisant allusion au fait que potentiellement, Jessica n’avait pas déployé toute sa créativité et son ingéniosité pour le moment. Cependant, après l’effort, venait le réconfort … Et là, Aemiliane était en train de savourer un délicieux instant de douceur en câlinant fortement Jessica comme s’il s’agissait d’un gros ours en peluche. Elle sentait néanmoins le gode de Jessica frotter contre ses cuisses, et cela la fit sourire. À vrai dire, elle avait un peu oublié qu’elle disposait d’un tel appareil ici. Pourtant, Jessica l’avait trouvé et s’en était servi … Comme il se devait, d’ailleurs. La main d’Aemiliane finit par glisser le long de son flanc, effleurant ses gracieuses courbes délicieusement mises en valeurs par cette combinaison high-tech. Cependant elle revint vite fait sur le dernier dire de Jessica, juste après cela. « Je dois quand même dire que j’ai adoré quand tu m’as fessé … Tu m’as délicieusement fais mal, Spidey ! » Lui avoua-t-elle, en l’embrassant à nouveau au creux de son cou.
Néanmoins, c’était une erreur de penser que tout était fini. Non, Aemiliane désirait encore Jessica. Elle la désirait plus que tout. Ce fut pour cette raison que, d’un seul coup, la petite ingénieure bougea son corps de tel façon à agripper son amie, pour la placer sur le dos et se mettre à califourchon, au-dessus d’elle. Quand cela fut le cas, Aemiliane lui sourit largement, puis passa ses petites mains attentionnées, lentement, le long de sa belle poitrine. « Hmm, c’est que j’ai vraiment de la chance moi ! Tu ne te rends pas compte à quel point y’a d’autre qui aimeraient être à ma place … Crois-moi, Jess’ ! » Lui déclara-t-elle, avant de se pencher lentement, glissant ses mains sur les côtés de sa tête, contre l’oreiller. Son visage se rapprocha dangereusement du sien, jusqu’à ne laisser que quelques centimètres entre les deux. « À mon tour de te faire déchirer les rideaux, ma chérie … » Lui susurra-t-elle de sa voix suave et sensuelle, avant de la dévorer du regard derrière son masque … Puis de descendre une ultime fois, pour capturer lentement, et langoureusement, ses merveilleuses lèvres.
Et hop ! Un nouveau baiser. Un baiser terriblement doux et succulent, exprimant toute la joie et la fougue que ressentait Aemiliane à l’heure actuelle. Aucune femme n’était parvenue à avoir un tel effet sur elle … C’était dire à quel point Jessica était unique à ses yeux. Ainsi donc, elle l’embrassa doucement, cajolant ses lèvres entre les siennes, tout en immisçant sa langue pour venir jouer avec la sienne. Les deux langues se rencontrèrent et commencèrent donc un langoureux balais, une danse parfaite et harmonieuse, baignée dans la douceur et la sensualité de leurs lèvres, qui venaient de temps à autre se serrer entre elles tendrement. Il n’y avait pas à dire … Aemiliane adorait embrasser Jessica.
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Ohlàlà ! Qu’est-ce qu’elle venait de faire ? Jessica sentait le désir redescendre, comme un ballon gonflé à l’hélium qui venait d’exploser. Au plaisir vorace qu’elle avait ressenti à sodomiser Aemiliane, à l’[|i]enculer[/i], en la giflant et en l’insultant, Jessica redevint toute timide, et affreusement gênée. Quelle succube venait donc de la traverser ? Cependant, l’ingénieure, en se retournant, la serra dans ses bras, faisant, à nouveau, se frotter leurs combinaisons, tout en lui assurant qu’il n’y avait aucun problème, et que, en réalité, elle avait franchement adoré ça. Ceci ne fit rien pour arranger l’émoi de Jessica, qui sentit, à la gêne, un plaisir vicieux se déverser dans ses entrailles, tandis que, dans sa tête, une petite voix lui glissait que, à l’avenir, elle devrait agir ainsi, être plus perverse, plus... Plus vicieuse encore.
*Non !* répliqua une autre voix.
Jessica était un peu confuse, et Aemiliane continuait à la narguer, en lui disant qu’elle avait notamment adoré le moment où elle l’avait fessé.
« Ah... Ah bon ?! Je... Je ne sais pas ce qui m’a pris... »
Elle s’en mordilla les lèvres, assez piteuse. Elle lui assura ensuite que beaucoup d’autres personnes auraient aimé être à sa place, ce qui, comme on pouvait s’y attendre, ne manqua pas de la faire rougir. Jessica s’en pinça les lèvres, en penchant la tête sur le côté. Qui donc pouvait à ce point avoir envie de coucher avec elle ? Jessica avait toujours du mal à se faire à l’idée que Spider-Woman devenait une sorte d’icône sexuelle... Pourtant, c’était bel et bien le cas. On vendait de plus en plus de cosplays de son costume, qui servaient généralement pour des soirées très sexualisées dans les milieux tekhans. À Tekhos, le sexe était une sorte de pierre angulaire silencieuse autour de laquelle toute la société s’organisait.
Jessica était maintenant face à l’appétit d’Aemi’. Se faire sodomiser n’avait visiblement nullement restreint les ardeurs de la femme, qui n’avait qu’une envie : lui sauter dessus. Puis, avant même que Jessica ne puisse répondre quoi que ce soit, les deux femmes s’embrassèrent, avec amour et délice. Fermant les yeux, Spider-Woman savoura ce baiser, sa main venant caresser les cheveux de son amante.
« Hmmm... »
Le baiser finit par se rompre, et un sourire vint perler sur les lèvres de Jessica. Aemiliane avait bien compris comment la justicière fonctionnait. Pour la calmer, rien de mieux qu’un baiser, et Jessica se pinça donc les lèvres, avant de lui répondre, en conservant son corps près du sien :
« Je suis à toi, Aemi’... Fais de moi ce que tu souhaites. »
Elle lui faisait totalement confiance.
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Si voir Jessica agir comme une véritable succube lui plaisait énormément, la voir toute douce et gentille, ça lui plaisait beaucoup aussi ! En fait, qu’importe ce qu’elle faisait, elle était tout simplement irrésistible. Spider-Woman était indétrônable, et elle pouvait faire ce que bon lui semblait, Aemiliane allait toujours la suivre et accepter. C’était dire à quel point elle avait du pouvoir sur l’ingénieure, sans s’en rendre forcément compte. La superhéroïne disposait d’un fort ascendant sur elle, inconsciemment, et nul doute qu’un jour, elle finirait par le voir. Restait à savoir si cela lui ferait peur, la rebuterait ou bien encore, la séduirait. Quoiqu’il en était, c’était présent et ça n’allait pas partir … Bien au contraire même.
L’ingénieure, débordant d’énergie et d’appétit envers son amie, l’avait donc langoureusement embrassé afin de tout simplement gouter à ses merveilleuses lèvres. Et puis parcequ’elle aimait donner des bisous, aussi ! Surtout à Jessica ! Quelle femme, quel personnage … Aemiliane voyait difficilement comment sa vie pouvait être sans elle. Sans savoir qu’il y avait dans les parages une justicière courageuse, qui est devenu son modèle. Sans savoir qu’il y avait aussi cette jeune étudiante au nom de Jessica. En toute vérité, elle ne connaissait pas encore bien celle-ci, même si leur semaine d’échange par messagerie avait bien aidé. Mais dans les faits, Aemiliane ne connaissait pas bien encore Jessica. Et pour le dire, elle mourrait d’envie de faire sa connaissance, en toute sincérité. Car outre le costume, elle était une fille trop cool. Ce qui expliquait pourquoi son personnage l’était aussi !
Ainsi donc, l’ingénieure finit d’embrasser son amie costumée puis lui sourit quand elle entendit celle-ci lui déclarer qu’elle était toute à elle. « Mrrrhhhh, toute à moi donc … Je vais te faire tout pleins de trucs ! Dont une montagne de bisous, déjà … » Lui répondit-elle en ronronnant, se penchant à nouveau pour non pas venir capturer ses lèvres, mais pour lui arracher un gros baiser sur la joue. Joue aussi douce et lisse que la soie, qu’elle embrassa avec une grande tendresse. Aemiliane donna un petit coup de langue par la suite, se mettant ainsi à descendre, toujours en conservant ses mains sur ses épaules. La scientifique parvint à son cou, qu’elle flatta allègrement en l’embrassant, le léchant encore et encore. Des bisous et encore des bisous ! Il ne fallait pas en vouloir à Aemiliane pour ce gout très prononcé ; depuis toujours elle a été élevée dans l’extrême tendresse, et les gestes affectifs !
En fait, tout partait de sa mère ; elle était une grande consommatrice de gestes affectifs en tout genre. Tout naturellement, elle avait transmis ça à sa fille, d’abord par plein de câlins et bisous, puis plus tard, quand elle fut en âge, par des choses un peu plus conséquentes. Aemiliane ne faisait rien de plus que faire ce dont elle avait toujours été habitué à faire, donc. Visiblement cela plaisait à Jessica, et c’était tant mieux ! Ainsi, Aemiliane la bombarda de baisers dans son cou, recouvert de sa belle combinaison. « Hmm … » Ronronna-t-elle, alors qu’elle déplaça l’une de ses mains un peu en bas, vers son sein. Ou plus précisément, vers sa petite pointe qui s’érigea, formant une petite déformation au travers sa combinaison. Aemiliane prit un malin plaisir à jouer doucement avec, titiller ce téton en faisant attention à ne pas y aller trop abruptement.
Avant de descendre encore, elle opta pour un court retour en arrière. En effet, la scientifique releva un peu son visage pour venir déposer ses douces lèvres sur la fine ligne de la mâchoire de Jessica. Elle donna un langoureux coup de langue sur tout son long, finissant par en donner un dernier, sur son menton. Aemiliane gloussa à ce moment, puis se blottit encore plus contre elle, faisant se frotter leur combinaison d’avantage. À vrai dire, les deux femmes étaient complètement serrées l’une contre l’autre ; il n’y avait même pas un jour entre leur corps. Et c’était tout bonnement … Fantastique. Aemiliane sentait le merveilleux corps de son amie remuer lentement sous le sien, et cette sensation n’avait pas de prix. Sa chaleur, son odeur, son touché … Oh oui, tout était si parfait chez elle. Qu’elle veuille l’admettre ou non d’ailleurs ! Aemiliane serait assez têtue pour encore et toujours tenter de convaincre Jessica de ce fait irréfutable !
Mais pour le moment, elle se frottait délicieusement contre elle, faisant crisser les deux combinaisons ensembles. La scientifique fit durer ce petit moment un certain temps, avant de finalement descendre à nouveau, plaçant son visage à hauteur de la généreuse poitrine de Jessica. « Rien qu’à moi … Hihihihi … » Ricana-t-elle de son ton cristallin en souriant malicieusement. Elle entrouvrit sensuellement ses lèvres, puis vint les apposer sur le sein qu’elle ne tenait pas en main. Là, elle donna un énorme et langoureux baiser, pendant lequel sa langue pressa tendrement ce délicieux coussin naturel, avant de venir palpiter autour de son petit téton érigé. Elle ferma doucement ses yeux, et se mit à s’appliquer de tout son être, venant d’une part embrasser et léchouiller son sein, et d’autre part, en continuant de jouer avec son autre pointe, au niveau de son autre sein.
C’était si bon de lui faire l’amour … C’était la meilleure chose qu’il lui soit donnée en ce monde, désormais !
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Aemiliane était, en amour, une femme patiente, qui accordait une grande importance aux petits gestes d’affection. Les baisers, les caresses, les câlins… Des choses anodines pour bien des personnes, mais qui, chez Aemi’, prenaient une signification particulière. C’était une chose que Jessica avait pu remarquer et que, en réalité, elle appréciait plutôt, même si cela avait pour conséquence de la faire languir. Ainsi, quand Jessica, après avoir sodomisé Aemiliane, lui avoua qu’elle était toute à elle, Aemi’ la prit au mot, en se collant contre elle. Les combinaisons, encore une fois, vinrent à crisser entre elles. Jessica soupira de plaisir, se mordillant les lèvres, sentant les multiples baisers de la femme.
« Hmmm… Aemi’… »
Gémissant silencieusement, Jessica se laissait porter, guidée par les baisers et les caresses d’Aemi’. L’ingénieure descendit ainsi progressivement le long de son corps, et, après s’être attardée sur son visage, se rapprocha de ses seins, tendus et excités. La combinaison spéciale d’Aemiliane agit dans ce sens-là, car les multiples capteurs figurant sur la combinaison perçurent l’excitation sexuelle de Spider-Woman, et réagirent en conséquence. Concrètement, l’épaisseur de la combinaison s’atténua très légèrement sous la bouche d’Aemiliane, contribuant à mouler son sein, et, quand la langue de la femme fila sur le téton de Jessica, cette dernière ne put retenir un cri de plaisir de s’échapper de ses lèvres.
Un gémissement diffus qui donna lieu à plusieurs répliques, tandis que la femme, remuant son corps sur le lit, se laissait tendrement aller, sans opposer la moindre réaction.
« Haaaa… !! »
Sa main vint caresser les cheveux de la femme, les empoignant fermement, et elle se pinça les lèvres, laissant Aemi’ agir, sans lui opposer aucune résistance. De toute manière, en quoi aurait-elle bien pu résister ? Sans aucune hésitation, Jessica adorait absolument tout ce qu’elle subissait. Le moindre petit assaut était un délice.
« Aeemi’, haaaa… !! »
Le plaisir était au rendez-vous !
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La scientifique était bien heureuse de voir que son amie n’était pas la première à venir s’opposer à son amour des caresses ! Car avec elle, elle allait en avoir plein, tout le temps, à toute heure où elles seraient ensembles … Si la situation le permettrait, bien sûr. Aemiliane avait beau être une groupie de la femme araignée, elle n’en était pas stupide pour autant. Elle était aussi heureuse de voir que Spidey avait plutôt bien prit sa cote de popularité, et le fait qu’elle possède tout un fan club. Et le fait aussi que tout chez Aemiliane, que ce soit sur elle ou son appartement, faisait appel à sa personne. De tout le petit club, elle était la plus convaincue en la matière ! D’ailleurs elle se demandait si un jour ça serait possible d’organiser une petite rencontre entre l’idole et ses fans, en secret. Ça serait un super cadeau à la communauté pour fêter la barre de la centaine d’inscrits !
Mais avant de songer à cela, Aemiliane songeait au plaisir de son amie, et à comment faire pour lui faire arracher les rideaux. Bon, peut-être pas à ce point-là, mais elle se comprenait. Pour le moment, l’ingénieure s’attardait sur sa délicieuse et généreuse poitrine, qu’elle goutait avec un certain appétit. La combinaison spéciale de Jessica avait réagi de tel sorte à amincir la couche externe, faisant donc que les sensations perçues étaient encore plus vivifiantes. Faire l’amour avec des combinaisons avait beau être sacrément fétichiste et sexy, mais … N’en demeurait pas moins qu’on était vêtu ! Et faire l’amour habillé, ça enlevait assez de sensations. Mais, il en fallait plus pour décourager Spider-Woman et Aemiliane !
Elles partageaient ce fétiche à deux, donc tout allait pour le mieux. La scientifique s’affairait à léchouiller son sein, son délicieux sein qui pointait fièrement au travers la combinaison. C’était certes bête à dire pour le coup, car cela semblait évident, mais … Aemiliane appréciait réellement ça. Des poitrines, elle en avait vu dans sa vie. Bien qu’elle ne collectionnait guère les amantes, celles-ci se comptant sur les doigts de la main, elle constatait sans efforts que Jessica était très bien lotie. Pas forcément par la taille, mais par un tout. Sa poitrine était … Tout simplement sublime, et Aemiliane n’avait jamais pris autant de plaisir à sucer un sein que celui de son idole indétrônable. Sa main cajolait avec mille et une attentions son autre sein, jouant de son téton tout pointant et érigé. La combinaison absorbait l’humidité faite par ses succions, assurant ainsi que la couche externe restait sec.
« Hmm … » Ronronna intensément Aemiliane, qui continua encore et encore à flatter ce délicat mamelon entre ses lèvres. Elle le parcourait, le goutait, jouait de lui avec sa petite langue taquine, sans aucune gêne. Elle y allait en douceur, cela dit. Et elle frémit davantage en sentant la main de Jessica venir se perdre dans sa chevelure, l’incitant à venir lui faire encore plus plaisir ! Ainsi donc, le temps s’écoula sans même qu’elle ne le sente. Mais en revanche, elle sentait autre chose ; qu’il était le moment de passer un étage plus bas … Et c’est ce qu’elle fit. Relevant son buste, elle afficha un sourire malicieux puis glissa une main baladeuse sur le ventre de son amie, le caressant tendrement. « Ma petite Spidey rien qu’à moiii ~ ♪ … » Marmonna-t-elle, prenant une petite et légère intonation mélodieuse. Elle décida alors de jouer un peu avec ses doigts, se mettant à imiter un petit bonhomme avec deux de ses doigts. Elle fit gambader lentement sur son ventre, le faisant ainsi se rapprocher tout doucement de l’intimité de son amie.
Lorsque ses petits et agiles doigts arrivèrent par ici, elle se mit à dessiner de curieuses arabesques sur le pourtour. Elle jouait des nerfs et de la frustration de Jessica, afin de mieux le lui rendre après ! Ses doigts experts et coquins flirtèrent donc autour du sujet principal, venant caresser sensuellement l’extrême limite de cette féminité. En venant, par exemple, papillonner sur son tout tendre et chaud bouton d’amour, qu’Aemiliane sentait sous ses doigts au travers la combinaison. « Dis-moi que tu en as envie, ma précieuuuuuuse petite araignée ~ ♪ … » Lui dit-elle alors, d’une voix très douce et quelque peu mélodieuse. Et comme pour la convaincre, Aemiliane se mit à presser doucement sur ce bouton, finissant par légèrement le titiller, le provoquer, se mettant à jouer de lui pour mieux aider Jessica à se décider.
Mais se limiter à ça, c’était mal connaitre Aemiliane ! En effet, l’ingénieure se positionna en toute hâte, furtivement, se retrouvant ainsi la tête au milieu des belles et accueillantes cuisses de Jessica. Elle sourit puis donna un sulfureux et amoureux baiser sur son entrejambe, frôlant son sexe de sa joue. Elle conserva ses petits doigts sur son bouton intime, mais finit par décrocher en venant, sensuellement mais légèrement, venir flirter avec sa belle fleur intime, toujours au travers sa combinaison. Car justement, celle-ci allait exhausser ses sensations ! Surtout quand Aemiliane se mit à presser tout doucement, enfonçant un peu de cette combi’ contre la délicate peau de sa porteuse. « Je vais te faire beaucouuuuuuup de bien Spidey ~ ♪ … » Susurra-t-elle une dernière fois.
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Jessica et Aemiliane, c’était une sacrée histoire. L’histoire d’une jeune femme qui avait reçu Spider-Woman sur le capot de sa voiture, l’histoire d’une héroïne mal aimée qui avait réalisé qu’il existait autour d’elle toute une communauté et dont la femme était une groupie invétérée, et l’histoire de deux femmes qui étaient devenues des amantes. Aemiliane montrait à Jessica ce que c’était vraiment, que d’être une Tekhane. À Tekhos, le sexe n’était pas un tabou, et on en parlait très librement. Lors d’entretiens de candidatures, il n’était pas rare que les examinatrices demandent aux candidates la fréquence de leurs rapports sexuels, et ce qu’elles aimaient. Pour bien des psychologues tekhans, et de nombreuses études allaient en ce sens, les goûts sexuels illustraient les caractéristiques comportementales d’une personne. La chasteté, cette valeur cardinale si chère à l’Ordre Immaculé, était très virtuelle à Tekhos, où on disait que des relations sexuelles épanouies était le chemin vers une vie pleine de bonheur.
Sur ce point, Jessica pouvait s’accorder avec cette vision ; coucher avec Aemi’ était particulièrement agréable. Sa groupie était très énergique, infatigable, et très talentueuse, avec une gourmandise qui ne pouvait que faire plaisir. Dire que, initialement, Jessica était juste venue pour récupérer une nouvelle combinaison, et traquer les sœurs Iksander… Les choses avaient légèrement dérapé, puisque Jessica avait sodomisé Aemiliane, et, maintenant, cette dernière léchait ses seins, jouant dessus, avant de lentement se déplacer le long de son corps.
« Hmmm… Aemi’… »
La femme se déplaça le long de son corps, jusqu’à rejoindre ses cuisses. Le fétichisme était ici poussé jusqu’à son paroxysme, car Aemi’ ne déshabillait pas Jessica. On aurait pu considérer qu’elle préférait coucher avec Spider-Woman plutôt qu’avec Jessica, mais Jessica se disait aussi que c’était par fantasme tekhan. Les combinaisons moulantes étaient très excitantes, et elles étaient de plus en plus conçues pour servir de support sexuel, en ce sens qu’on pouvait faire l’amour avec.
« Aemi’, haaaaaa… !! »
Les jambes de Spider-Woman remuaient lentement sous le contact de la bouche joueuse d’Aemiliane. L’ingénieure léchait son sexe à travers la combinaison, et, en conséquence, Jessica mouillait généreusement, soupirant en se mordillant les lèvres, s’abandonnant contre la bouche de la femme.
« Ooooh, Aemi’… !! »
Contre ses lèvres, Jessica était clairement convaincue de son efficacité. Aemiliane lui avoua alors qu’elle comptait lui faire beaucoup de bien, et Jess’ ne put que sourire, en acquiesçant lentement :
« Je ne demande que ça, ma chérie… »
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Il était vrai que leur histoire à ces deux tourterelles resterait bien gravée. Une rencontre faite par le hasard … Bien que selon Aemiliane, tout n’était que mathématiques et probabilités ! Et les maths lui avaient souri en lui faisant croiser pile poil la route de son idole, au moment où elle allait atterrir au sol. En lieu et place, Spider-Woman s’était écrasée sur le capot de sa voiture, et l’ingénieure l’avait récupéré comme on récupère un gros paquet cadeau ! Depuis ce jour … Eh bien, les deux femmes entretenaient une excellente relation ! S’était certes allé un peu vite mais, Aemiliane était déjà, à la base, très attirée par cette femme ! Autant dans le sens de l’amitié, que du sexe. Cela aidait forcément d’être une grosse fan hardcore de la femme araignée. Et visiblement, cela avait plu à Jessica, la femme se cachant derrière le masque.
Et ça lui plaisait apparemment encore plus ce qu’était en train de lui faire l’ingénieure, là, entre ses chaudes et tendres cuisses. La belle scientifique était en train de malicieusement jouer de son petit bouton d’amour, au travers sa nouvelle combinaison. La particularité, c’était qu’elle était censée un peu exhausser les sensations perçues. Comme ça, elle allait pouvoir bien prendre plaisir, tout en gardant cette combi’ sur le dos. Mais à vrai dire, plus les minutes s’écoulaient, plus Aemiliane avait envie … Tout retirer ! Car au fond, ce qui était le plus sensationnel et agréable, c’était la peau de Jessica. Et puis comme ça au moins, elle aurait réellement l’impression de faire l’amour à elle, et non pas à Spidey. Même si, à ses yeux, elles étaient la même chose.
Aemiliane était fortement encouragée par les nombreux gémissements de sa ravissante amie, et cela lui donna encore plus envie de gouter à sa féminité toute enveloppée dans la combinaison. Sa langue pressa dessus au travers, et elle se mit à la lécher tendrement, donnant de savourant coup de langue. La mouille de Jessica, et sa propre salive, firent que l’épaisseur de la combinaison s’amincit et se mit donc à mouler d’avantage cette zone. Augmentant donc les sensations perçues ! L’ingénieure était toute heureuse à l’idée de faire gémir Jess’, mais … Ce n’était toujours pas suffisant. Elle finit par écarter ses petites lèvres gourmandes pour les remplacer par ses doigts, se mettant à délicieusement flatter cette féminité, enfonçant un peu de la combi’ pour la doigter ne serait-ce qu’un peu. Mais, vint un moment où la combinaison représentait un réel frein à cette étreinte qui, au-delà de tout fétiche, était quand même fait pour prendre plaisir !
Selon l’ingénieure, c’était donc le moment de tout ôter, et de se faire des vrais câlins, comme l’autre fois ! Elle se redressa comme un piquet, et sourit à pleine dents à son amie. « Mais pour que je puisse te faire encore plus de câlins, il faudra que tu m’ôtes cette combi’ ! Je vais te montrer d’ailleurs une petite fonctionnalité cachée. » Lui déclara-t-elle avec un sourire éclatant, se dressant à quatre pattes au-dessus de son amante. Son visage faisait face au sien, avec ses grands yeux tout admirateurs et dévorant. Bien que, son masque empêchait Jessica de voir ça. Aemiliane posa un doigt sur son cou, au niveau de l’extrémité de sa combinaison. Bien que la jointure entre le masque et la combi’ était imperceptible, car elle n’existait pas, Aemiliane fit une petite pression dessus, puis se mit à glisser son doigt le long de son cou, et entreprit de descendre ainsi, sur tout le long de son corps. Jessica pouvait constater alors que tout le long de ce passage, sa combinaison présentait une fine et tranchante ouverture. Aemiliane passa sur sa généreuse poitrine, sur son délicieux ventre puis, enfin, sur son sexe.
L’ingénieure revint à sa position initiale puis, toute enjouée, passa ses mains dans le dos de son amie puis redressa son dos. « Je m’occupe de tout ma petite chérie !!! » Lui déclara-t-elle, de sa petite voix toute aigue. Présentant donc une ouverture, Aemiliane plaça ses mains de façons à tirer sa combinaison, pour la retirer. Ainsi donc, elle tira jusqu’au bas, dénudant donc Spider-Woman de sa combinaison. Sans la prévenir, elle la poussa doucement pour la faire rallonger, puis se précipita pour retirer complètement la combi au niveau de ses belles cuisses. Elle la fit glisser puis … Voilà qu’elle n’était plus ! Portant la combinaison dans ses mains, elle la jeta sur le côté, avant de déposer furtivement un gros et savoureux baiser sur l’un de ses pieds, puis se glissa tout contre elle, lovant son corps contre le sien jusqu’à hisser sa tête à sa hauteur. « Ta combi réagit à nos deux signatures digitales … En fait, la combi’ peut se scinder à n’importe quel endroit, par une pression suffisante. Pour la fermer, il te suffira de refaire une pression, mais le long de l’ouverture … Classe non ? » Lui souffla-t-elle, lui volant un petit baiser sur ses lèvres. « Aller maintenant, je veux voir Jess’ ! » Déclara-t-elle, portant une main sur son masque qu’elle finit par retirer en faisant attention.
Et là, elle découvrit à nouveau le beau minois de Jessica. Aemiliane se mit subitement à rougir, alors que ses yeux s’arrondirent en voyant son visage. « Oww … Tu es si mignonne Jess’ ! J’ai … J’ai envie de te croquer de partout !!! » Lui déclara-t-elle, toute enjouée et fougueuse, avant de céder à la tentation et devenir généreusement et voracement l’embrasser. Aemiliane ferma ses yeux et ronronna tendrement contre ses délicieuses lèvres, qu’elle captura avec appétit et amour. Plus de masque, plus de combi’ ! Jess’ était dans sa tenue la plus naturelle qu’il soit, et ça, c’était ce que préférait Aemi’ ! Bien entendu, elle allait en faire de même après. Mais pour le moment, c’était séance bisous ! Aemiliane savourait comme jamais la douceur et le miellé des lèvres de son amie, fourrant tendrement sa langue entre celles-ci.
Tout cela, alors que son corps était complétement collé contre le sien ! Ses seins se pressaient tout tendrement contre les siens et son ventre se frottait avec celui de Jessica. Autant dire que nos deux tourterelles étaient bien parties pour faire durer leur câlin encore petit moment !
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Contre Aemiliane, Jessica commençait à sentir la frustration monter en elle quand la femme alla caresser son sexe à travers la combinaison, se heurtant au tissu du costume. C’était agréable, bien sûr, mais… Ça ne l’était justement pas assez ! Le corps de Jessica commençait à en demander plus, à en vouloir plus, et c’est ce qui conduisit la belle ingénieure à lui montrer quelques subtilités cachées de sa combinaison, comme pour la retirer. Surprise, Jessica réalisa ainsi qu’elle pouvait modifier la forme de la combinaison, en créant ici et là des lignes pour l’ouvrir. Une telle fonctionnalité restait bien évidemment à explorer, mais, pour l’heure, elle laissa effectivement Aemiliane la guider, la jeune femme étant toute troublée. Elle avait l’impression d’avoir débarqué à Novac, où il y avait, effectivement, des combinaisons de ce genre. On appelait ça les « slimes suits », car elles étaient très modulables, et permettaient de changer de formes à volonté. Des tenues révolutionnaires, mais qui étaient encore très onéreuses, car elles venaient de sortir, et il fallait donc les rentabiliser. De plus, de ce que Jessica avait lu sur Internet, les « slimes suits » connaissaient aussi des défauts de fabrication, qui avait donné lieu, à Novac, à de multiples procès contre les sociétés ayant commercialisé ces tenues.
Autrement dit, Jessica ne pouvait qu’être impressionnée de voir que la femme avait parfaitement réussi le tour de force de réussir cette combinaison. Elle en rougit même, réalisant progressivement combien de temps Aemi’ avait dû passer pour concevoir cette combinaison. En méritait-elle autant ? À cette question, Aemiliane aurait évidemment répondu par l’affirmative, mais Jessica, elle, se sentait vraiment gênée.
*Non, je n’en mérite vraiment pas autant…*
Cependant, Aemiliane était une jeune femme têtue, et elle acheva de déshabiller intégralement Jessica, en lui ôtant également son masque. Ses rougissements étaient ainsi nettement plus perceptibles, et, avant même que Jess’ ne puisse dire quoi que ce soit, Aemi’ se rua sur elle, et s’allongea tout contre son corps, en venant lui souffler un magnifique baiser. Gémissant de plaisir, Spider-Woman y goûta avec plaisir, glissant une main dans les cheveux de la femme, et caressa le milieu de son dos avec l’autre main, ses doigts glissant le long de la combinaison, la faisant joyeusement crisser.
« Hmmm… »
Aemiliane avait vraiment une passion folle pour les baisers, une passion qui avait doucement contaminé la jeune Jessica. Soupirant de plaisir, cette dernière goûtait avec joie aux élans de la femme, plaquant ses lèvres contre les siennes, sa main serrant ses cheveux. On pouvait entendre Jessica gémir de plaisir sous les baisers de la femme. Le baiser se poursuivit joyeusement, jusqu’à ce que Jessica ne finisse par le rompre, en repoussant légèrement Aemiliane, pour finir par la renverser à côté d’elle.
Inversant les rôles, Jessica se redressa un peu, et, avec une main posée sur le ventre de la femme, lui fit un tendre sourire.
« J’admets que ta combinaison est étonnante, Aemi’… La mienne est plus classique à enlever, mais ça ne me semble qu’être justice que je te l’enlève ! »
Et, joignant le geste à la parole, Jessica retourna Aemiliane, et en profita pour palper les fesses de la femme pendant quelques secondes. Sa combinaison comprenait une longue fermeture Éclair partant du bassin pour remonter jusqu’à la nuque, ainsi qu’une autre fermeture, celle-là même que, il y a encore quelques minutes, Jessica avait abaissé pour pouvoir sodomiser son amante. Là, elle s’attaqua à la longue fermeture, et tira lentement dessus, en profitant pour caresser et palper le corps de la femme avec son autre main. Lentement, la serrure vint à glisser, jusqu’à atteindre les deux bosses du bas, ce cul légèrement redressé, que Jessica avait effleuré du bout des doigts, avant de relâcher sa fermeture.
Ses mains se rehaussèrent ensuite pour finir sur les épaules de la femme, et elle écarta les deux pans de la combinaison, en profitant pour masser les épaules de la femme.
« Ta peau est vraiment très agréable, Aemi’… »
Esquissant un léger sourire, elle continua à tirer sur le corps de la femme, et la combinaison finit par se retrouver à mi-hauteur, soit le long du bassin. Ici, Jessica retourna encore la femme, puis entreprit ensuite de la lui ôter à hauteur des jambes, faisant frotter la combinaison le long des cuisses et des jambes d’Aemi’, avant de finalement la lui ôter.
« Voilà… Ou presque ! »
Jessica, maîtrisant la chose, se rapprocha d’Aemi’, et posa ses mains sur sa tête, puis embrassa tout doucement le masque de la femme, à l’emplacement des yeux, et le racla ensuite avec ses dents, pour le lui ôter, décollant ce dernier de son visage. Le masque tenait derrière par des attaches qu’elle ôta à l’aide d’une main, puis elle tira dessus, et défit ce dernier, tenant le masque dans sa bouche, regardant ensuite Aemiliane…
Avec une excitation qui n’avait nullement décru, alors qu’elle se tenait là, à quatre pattes au-dessus de l’ingénieure, le masque bloqué par ses lèvres…
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Aemiliane ne cesserait jamais de le penser, mais on ne pouvait pas affirmer plus vrai, cela dit. C’était un pur bonheur et régal de faire l’amour à Jessica ! Car elle était une amante à la fois joueuse et patiente, qui attisait le désir et qui s’arrangeait pour provoquer de belles réactions, sans rien faire ! Cela dit, le fait que l’ingénieure soit complètement fan d’elle aidait un peu les choses. Mais, cela n’entachait en rien le fait qu’elle l’adorait complètement, et que comme elle l’avait dit, elle avait envie de la croquer de partout ! Comment résister à une telle femme, comment résister à un tel charme … Rien n’égalait Jess’ décidément ! Après qu’Aemi’ lui ai retiré sa combi’ et qu’elle se soit à nouveau servi généreusement de ses lèvres, la superhéroïne décida de lui rendre la pareille en finissant par la renverser sur le côté, inversant à nouveau les positions. De cet angle cela dit, la scientifique ne pouvait pas voir grand-chose puisqu’elle était sur le ventre.
Néanmoins, elle sentait sa belle amante agir dans son dos. Jessica entreprit ainsi de lui ôter, à son tour, sa combinaison. Elle ne se priva guère de lui palper les fesses, faisant ainsi à nouveau rougir Aemiliane qui était toujours aussi sensible au niveau de sa croupe ! Ses petites joues rougirent délicieusement en sentant les mains attentionnées de son amie parcourir ses fesses, lui procurant de belles et savoureuses sensations. « Ohh ça me plait beaucoup, ça … » Murmura doucement Aemiliane, qui se mordilla tendrement la lèvre en savourant pleinement les caresses de Jessica. Cette dernière continua son œuvre et bientôt, elle posa ses mains sur les frêles mais douces épaules de sa groupie, les massant doucement au passage, avant de tirer sur la combi’. Et là, tout en la retirant, elle glissa ses mains le long de son corps, le caressant dans son entièreté. Et, pour le coup, elle procura de belles et fantastiques sensations à Aemiliane qui raffolait de chaque caresse que pouvait lui faire Jessica.
Puis, la femme araignée la retourna à nouveau, et acheva alors de la mettre à nue. A un détail près ; il lui restait son masque ! Chose qui fut assez rapidement corrigée puisqu’elle se glissa au-dessus d’elle et, se lovant tout contre, elle déposa ses lèvres sur ce masque, avant de tirer doucement, tout en dégrafant les attaches. Finalement, elle lui ôta son masque mais le conserva entre ses lèvres, ce qui fit doucement sourire l’ingénieure qui s’émerveillait toujours autant en regardant le visage de son amie. (Elle est si belle … Ma Spidey adorée est trop mignonne !!!) Pensa-t-elle, en rougissant des joues. Suite à celui, elle ne put résister à l’envie de la serrer toute contre elle en venant la bloquer contre elle grâce à une belle paire de jambe qui vint la prendre en tenaille à hauteur de ses hanches. Puis, une paire de bras attentionnée vint s’enrouler autour de sa nuque. Aemiliane força un peu le tout et plaqua ainsi sa belle amante contre elle, venant furieusement lui embrasser la joue. « Mhhhhhhhhh !!! !!! » Gémit-elle grandement en lui déposant son bisou.
L’ingénieure dévora son amante du regard tout en se mordillant les lèvres, avant d’avoir une petite idée. Elle approcha lentement sa belle petite bouche de celle de Jessica, puis l’apposa dessus, au travers le masque qu’elle aplatit. Un Spider-Baiser ! Un nom certes un peu … Ridicule, mais qui fit rire Aemiliane de l’intérieur. Elle embrassa tendrement son amie avec ce bout de tissu entre leurs lèvres, puis finit par … Ne plus supporter le moindre intermédiaire. « Frottes-toi contre moi ma puce … J’adore ça ! » Lui déclara-t-elle en se mettant elle-même à se frotter toute contre Jessica. Elle renforça son emprise avec ses cuisses et ses bras de manière à bien coller leurs deux corps, ne laissant aucun jour entre eux ! Sa peau coulissa donc contre la sienne, mélangeant deux douceurs extraordinaire. Et il n’était plus à démontrer ce que la douceur était capable de faire chez Aemi’, qui en raffolait …
Elle ne laissa cependant pas le temps à Jessica de répondre, car elle vient lui chercher un gros et langoureux baiser, mêlant ses lèvres avec énergie et fougue avec les siennes. « Hmmmmmmmm !!! » Ronronna-t-elle de plaisir, en fourrant amoureusement sa langue dans sa bouche. Elle vint chercher la sienne, s’amusant à danser avec en un balais sulfureux, ardent, rythmé ! La salive fila, l’échange était très mouillé et fougueux. D’autant que les sensations n’en furent que plus pimentées quand leur poitrine respective se mirent à se frotter l’une contre l’autre. Aemiliane sentit ses petits tétons pointant s’acoquiner avec ceux de sa merveilleuse amante, la faisait gémir et soupirer alors même qu’elle était en train de perdre souffle à l’embrasser tendrement.
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À quatre pattes, et avec le masque dans la bouche, Jessica ne tarda pas à avoir une pose très sexy (http://nsa34.casimages.com/img/2013/06/16/130616070813416244.jpg), passant d’une position de « chienne » à celle, plus confortable selon elle, d’une « araignée ». Tout en finisse et en élégance, avec cette agilité propre aux Spiders, la femme s’offrait ainsi à l’ingénieure, et vit clairement, dans le regard de cette dernière, le désir se mettre à brûler. Comme quoi, il suffisait parfois de peu pour éveiller la sensualité, mais, à son corps défendant, il fallait bien admettre qu’Aemiliane était déjà très excitée, ce qui rendait le fait de l’emballer encore plus facile.
Jessica resta peu longtemps dans cette position, car Aemi’ vint se serrer contre elle, et elles partagèrent, ensemble, un bien curieux baiser, où Aemiliane chercha à l’embrasser à travers le masque. Le contact fut assez étonnant, et, après cela, Jessica ouvrit la bouche, et le masque tomba très rapidement, puis fut écartée de la main, allant voler au loin pour atterrir au sol. Plus de tissus, plus de masque, plus de combinaison maintenant, il n’y avait plus qu’elles. Elles, et le désir vibrant, intense, honnête et sincère, du sexe. L’alchimie des corps, cette attraction magnétique et jouissive, les amena à se frotter l’une contre l’autre.
« Haaa… »
Tandis qu’elles étaient ainsi, allongées l’une contre l’autre, Aemiliane en profita pour aller l’embrasser à nouveau. Jessica en frémit, et répondit volontiers à ce baiser, serrant son corps contre celui de la femme, ses jambes s’enfouissant au milieu de celles de l’ingénieure, à droite et à gauche. Elle frotta son corps contre le sien pendant toute la durée de ce baiser, sa langue allant bien naturellement jouer avec celle de l’ingénieure, puis elle la retira.
Un sourire vint ensuite perler sur les lèvres de la femme.
« À force de se faire embrasser ainsi, Aemiliane, je vais finir par avoir les lèvres gercées… »
Un sourire amusé se dessina sur les lèvres de Jessica, qui se redressa un peu, posant la main sur l’épaule de la femme.
« Mais j’avoue que j’ai du mal à te comprendre… Tu m’as intégralement déshabillé, et la seule partie de mon corps que tu trouves à embrasser, c’est celle que tu pouvais déjà embrasser avant de me dévêtir ? »
Curieux, non ?
Jessica était tout simplement en train de l’appâter.
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C’était là l’erreur ; chercher à comprendre Aemiliane sur ce sujet était parfois une mauvaise idée. Le fait étant que, elle ne réfléchissait pas à ce qu’elle faisait dans ce genre de situation ; elle se laissait porter par son corps et ses envies du moment. Mais la rappeler à l’ordre et lui faire remarquer que les baisers c’étaient bien, mais qu’il n’y avait pas que ça, était une bonne chose, car cela la guidait. Ainsi, alors qu’elle continuait encore d’embrasser sa muse, celle-ci vint à séparer ses lèvres des siennes, et se redressa un peu en venant plaquer ses mains contre ses épaules. Aemiliane la regarda intensément, et se sentit très bête maintenant que Jessica avait mis le doigt sur ce point. Ses yeux se baladèrent à droite et à gauche, et ses joues rougirent face à ce constat.
« Heu … Oui, c’est vrai … C’est un peu bête j’avoue. » Déclara-t-elle, un peu gênée car même si Spidey venait de dire ça pour la provoquer un peu, Aemiliane ne pouvait s’empêcher de penser que cela cachait autre chose, inconsciemment. L’ennui. Et Jessica aurait tout à fait raison ; car on ne pouvait pas se contenter que de baisers. Aemiliane le comprit et ne tarda donc pas à réfléchir sur quoi faire. Ses lèvres se mirent à nouveau à afficher un petit sourire, puis elle passa lentement ses mains le long des bras de son amante, les caressant dans la plus grande des douceurs. « J’ai envie d’embrasser ton corps entier, ma chérie … Tu es irrésistible. » Lui déclara-t-elle, en se redressant à son tour. Jessica demeura assise sur ses cuisses, tandis que le visage d’Aemiliane, en se relevant, arriva à hauteur de sa poitrine.
Aemiliane déplaça ses mains dans le dos de son amante, et se mit à le caresser tendrement, le parcourant dans son entièreté tout en approchant son visage de la belle poitrine de Jess’. Elle ferma doucement ses yeux puis déposa un long et langoureux baiser au creux de sa poitrine, puis un deuxième, sur l’un de ses seins. Elle plaqua son visage un peu plus, se délectant de la tendresse de son mamelon qu’elle embrassa fougueusement. Ses lèvres s’apposèrent avec amour dessus, déposant quelques baisers avant de se concentrer vers sa petite pointe. Sa langue palpita un peu dessus, le stimulant dans tous les sens. « Hmm … » Ronronna-t-elle à nouveau, se faisant bien plaisir à embrasser et sucer ce petit téton tout pointant, tout en enfouissant son visage chaudement contre ce sein.
Jessica avait une belle poitrine, c’était indéniable. Une poitrine qu’Aemiliane raffolait visiblement, puisqu’elle prenait grand plaisir à s’occuper de celle-ci. Mais, à vrai dire, même si c’était au travers sa combinaison, Aemiliane avait déjà flatté cette zone. Elle faisait une petite piqure de rappel afin d’attiser le feu en Jessica, tout en s’offrant une petite douceur. Car oui, ces beaux mamelons étaient incroyablement doux et moelleux. Comme de parfaits petits coussins ! L’image n’était pas très flatteuse mais, l’effet était là. Aemiliane la couvrit de baiser tout chauds et attentionnés, avant d’écarter un peu son visage, en souriant à sa belle. Elle posa ses mains sur ses épaules puis … Elle fit une petite pression, pour la faire s’allonger. D’un petit geste rapide et vif, Aemiliane se jeta sur elle et enfouit sa tête au niveau de son ventre, qu’elle embrassa chaudement.
Tout en baisers, elle redescendit puis atterrit assez vite au niveau de sa belle intimité, qu’elle avait laissé en plan tout à l’heure. En silence, l’ingénieure déplaça ses mains et fit venir une par ici. De ses doigts agiles, elle se mit à papillonner sur cette zone, frottant avec une extrême douceur sa petite fleur, tout en déposant avec soin un tendre baiser sur son bouton d’amour. Sa langue fusa dessus avec amour et fougue, se mettant à titiller cette chose de partout. Mais, pour plus de sensations, Aemiliane en profita pour malicieusement ramener ses petits doigts plus en bas, se mettant ainsi à caresser la fente intime de son amante. Puis, d’un geste timide, elle se mit à la flatter un peu plus sérieusement en immisçant lentement un doigt, l’imprégnant de la merveilleuse mouille de Jessica. Elle fit une petite et courte pause pour y gouter et visiblement, le gout était fabuleux ! « Aussi sucrée que du miel ! » S’exclama-t-elle, avant de reprendre, se remettant à lentement et doucement doigter son amie.
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En soi, ce n’était pas que Jessica s’ennuyait, mais surtout que son corps en demandait plus. Maintenant qu’elle était toute nue, elle avait, aussi bien psychologiquement que physiquement, franchi un cap. Plus question de caresses ou de baisers sur les lèvres, Jessica en voulait plus. Elle était passée à un stade supérieur, un cran au-dessus, et Aemiliane sembla alors le réaliser. Si l’ingénieure pouvait tenir plus longtemps qu’elle, sans aucun doute parce qu’elle avait une meilleure expérience sexuelle, Jessica, elle, était encore novice en matière sexuelle, une chose que l’ingénieure semblait avoir noté, en en tirant toutes les conséquences qu’il fallait en tirer. Elle se déplaça donc, et vint embrasser les seins de Spider-Woman, commençant par un baiser dans le creux de ses seins, puis s’attaqua ensuite à ses tétons.
« Haaa... »
Un cri de plaisir s’échappa de ses lèvres, et la femme continua à s’attaquer à ses seins. Douée et talentueuse, Aemiliane profitait du généreux corps de Jessica, un corps qui était très bien formé. Ah, il fallait le reconnaître, que ce soit avec ou sans la combinaison, Jessica Drew avait la beauté d’une pure Tekhane, aux formes parfaites. Ses mères y avaient veillé pendant son enfance, surtout Maman Carol, car Carol, en tant que femme d’affaires travaillant au sein de GWC, savait combien, à Tekhos, le physique était important. C’était un véritable critère de sélection, et, pendant l’enfance de Jessica, elle avait toujours suivi les régimes tekhans. Son, obéissance docile faisait que sa beauté restait naturelle, car elle n’avait eu droit à aucun implant ou à aucune opération esthétique pour diminuer ou augmenter son taux de graisse. Elle était donc physiquement parfaite, et Aemiliane en profitait volontiers.
La jeune femme soupirait et gémissait longuement, sentant, après les baisers sur sa poitrine, l’ingénieure se déplacer encore, embrassant son ventre, pour se rapprocher de son sexe. Couchée sur le lit, Jessica ne tarda pas à gémir et à soupirer. Aemi’ aimait beaucoup les contacts avec les lèvres, et le prouva encore en embrassant son sexe, glissant sa bouche sur sa fleur intime.
« Haaaaaannnn... !! »
Jessica soupira à nouveau, et sa main vint se crisper sur les cheveux de la femme. Le corps de la femme se tortillait sur le lit, d’avant en arrière, tout en sentant les assauts répétés d’Aemi’ sur son corps. La femme é&tait terriblement douée, comblant Jessica au-delà de tout ce que la femme aurait pu espérer.
« Hoooo... Aemi’, ouuuiiii... Haaaannn... !! »
Tout en soupirant et en gémissant, Jessica vint lui offrir sa délicieuse mouille.
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Voir sa petite Jessica gémir et soupirer autant sous ses assauts, cela ne pouvait que faire plaisir à Aemi’ ! C’était en effet la plus belle manière de lui prouver que ce qu’elle faisait été bien. L’ingénieure s’évertuait à toujours plus donner de plaisir à Spidey, car … Elle le méritait tant, tout simplement. Et parceque c’était terriblement bon de lui faire l’amour, aussi ! Ah ça, Aemiliane ne pouvait pas le contredire ; elle n’avait jamais pris autant de plaisir à faire des câlins. Pas forcément dans le sens où elle ressentait bien plus de plaisir qu’auparavant, mais dans le sens où l’envie de faire plaisir à sa partenaire n’a jamais été aussi présente. Sauf avec sa maman, mais ça c’était une autre histoire. Pour le moment, la scientifique s’occupait de lécher intensément sa petite fleur, et plus particulièrement, son bouton.
« Hmmm … » Couinait-elle doucement, alors qu’elle jouait au même moment avec ses doigts. Ceux-ci remuaient tendrement dans sa fente intime, entrant et sortant avec douceur, mais rapidité. En fait, elle accordait la vitesse entre ses coups de langues et ses doigts. Plus elle s’acharnait sur son bouton d’amour, plus elle doigtait son intimité rapidement et fortement. Le rythme augmentait progressivement, amenant Jessica aux bords de la jouissance. C’était d’ailleurs bien là le but d’Aemiliane qui ne désirait, en fait, qu’une seule chose ; faire plaisir à Jessica. Lui faire le plus que plaisir, lui donner un bon orgasme ! C’était un peu présomptueux de sa part car, après tout, Aemiliane n’était pas si douée que cela. Mais pour Jess’, elle était prête à tout. Ainsi donc, elle continuait son traitement, longuement, finissant par lécher à pleine langue l’intégralité de son délicieux sexe.
Finalement, la jeune étudiante finit par s’abandonner et dans un éclat de voix, offrit sa précieuse et délicieuse mouille à l’ingénieure. Une excellente récompense qui vint amoureusement éclater au visage de la scientifique, qui n’en perdit pas une goutte. Elle se régala de ce doux nectar sucré, l’absorbant avec appétit, même si cela revenait à lécher encore plus les gouttes sur la peau de son amie. Cependant, alors que Jessica mouillait abondamment, Aemiliane fut prise d’un trop-plein de fougue. Elle avait envie de jouir avec son amie ! Elle avait envie … De s’unir à elle, de sentir son corps, son sexe. De ce fait, elle donna un dernier et très fougueux baiser sur sa fleur, avant de se redresser. Rapidement, et parceque à présent elle avait l’expérience, elle se mit en position pour faire un délicieux ciseau avec son amie.
Sa féminité ne tarda donc guère, après un jeu de jambe assez acrobatique, à se retrouver collée à celle de Jessica. « Hoooo ! » Couina subitement Aemiliane quand elle sentit ses lèvres intimes embrasser celles de son amie. Les joues toutes rouges, le corps tout chaud et tremblant, Aemiliane se mit à se dandiner frénétiquement contre sa muse, faisant donc fortement frotter sa féminité contre celle de Jessica. Les deux femmes étaient unies à ce moment-là, et c’était tout simplement jouissif ! Aemiliane était toute fiévreuse, avec la bouche entrouverte alors qu’elle remuait toujours plus tendrement. Elle venait d’avant en arrière, de droite en gauche. Tous les mouvements étaient bon pour ressentir la délicate intimité de Jessica rouler des pelles à la siennes. « Haaa Jess’ !!! » Couina-t-elle à nouveau, décidant de se pencher vers l’avant pour attraper les poignets de son amie, afin de la ramener toute contre elle. Elle put ainsi sentir sa douce poitrine cogner contre la sienne …
Renforçant par ailleurs le jeu acrobatique d’un chouia. Mais, le résultat était là ; elles étaient en train de faire un magnifique ciseau, l’une collée contre l’autre, se dandinant frénétiquement ensemble.
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Aemiliane et Jessica continuait à s’envoyer joyeusement en l’air. Plus rien ne semblait pouvoir les retenir, et, maintenant que Jessica avait eu son nouveau costume, elle se lâchait. C’était une toute autre facette de sa personne qui était en train d’émerger, une facette qu’Aemi’ avait eu très rarement l’occasion de voir... La facette d’une Jessica perverse, qui osait des trucs, et qui osa encore quand les deux femmes passèrent à la position des ciseaux. Aemi’ semblait comme possédée, rapide, nerveuse. Plus elles faisaient l’amour, et plus elles avaient envie de faire l’amour, dans une logique terriblement tekhane. Cependant, alors qu’Aemi’ se penchait vers elle, Jessica réussit à reprendre ses forces, et, à la surprise d’Aemi’, la repoussa en posant ses mains sur son torse. Aemiliane se retrouva clouée sur le lit, avec Jessica au-dessus d’elle, lui souriant malicieusement.
Alors que l’ingénieure allait probablement exprimer sa surprise, Jessica posa un doigt sur sa bouche, comme pour l’amener à se taire, le temps qu’elle glisse quelques mots.
« Attends... J’ai une meilleure idée. »
Spider-Woman lui sourit, et l’embrassa sur les lèvres, puis tendit sa main, et envoya un filament de toile, ouvrant un placard, puis un nouveau filament partit également, et récupéra un objet. En souriant, Jessica l’attrapa dans sa main, et Aemiliane put donc le voire.
C’était... Un double gode !
« Vu notre grosse faim, il va bien falloir un objet comme ça pour nous sustenter, tu ne crois pas ? »
Jessica sourit à nouveau, puis se déplaça à nouveau. Oui, elle semblait comme... Comme si une autre Jessica venait de prendre possession d’elle. La femme enfonça le bout de ce gode en elle, en soupirant, puis laissa Aemiliane l’enfiler de l’autre côté. Les deux femmes se retrouvèrent ainsi liées, et la danse reprit. Peu à peu, ce double gode s’enfonçait en elles, et, quand leurs intimités tapaient l’un contre l’autre, le gode était alors totalement enfoncé en chacune d’elles, les faisant joyeusement hurler dans tous les sens.
« HAAAAAAAAAAAA... HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA... !! »
Le plaisir éclata dans le corps de Jessica, qui n’essayait même plus, maintenant, de retenir ses hurlements.
Elle les laissait s’exprimer avec toute la force dont elle était capable.
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Il fallait le dire, les deux jeunes filles étaient de vraies furies au lit. Alors que d’une part nous avions une superhéroïne toute timide et réservée, et que d’autre part nous avions une fangirl endurcie et impressionnée … Le résultat en fut stupéfiant. Les deux avaient fini par se faire chaudement l’amour, et cela ne faisait que croitre jusqu’au point actuel. Jusqu’au point où elles s’acoquinaient hargneusement, redoublant d’effort pour offrir du plaisir à l’une comme à l’autre. Aemiliane était très appliquée dans ce qu’elle faisait ; notamment dans ce ciseau. Elle y mettait toute sa force et son amour, se frottant encore et encore, toujours plus fortement, contre le sexe de son amie. Quel bien fou, quelle sensation ! L’ingénieure savait qu’inconsciemment, cette position allait devenir leur position fétiche ! Qu’est-ce que c’était bon … Sentir la belle féminité de son idole taper et se lover à outrance contre la sienne, en un frottement des plus langoureux et appuyé.
Un feu était en train de la ravager au niveau de son bas-ventre, alors que les gémissements et les couinements occupaient tout l’espace. Seulement voilà, Aemiliane assistait à l’émergence d’un pan de la personnalité de Jessica. Un coté … Pervers, créatif. Un côté qu’elle appréciait fortement au lit ! Et qui changeait l’image de la jeune fille toute timide qu’était Jessica. La scientifique se retrouva, subitement, poussée à la renverse, par son amie qui semblait avoir une idée. « HIIIII ! » Couina Aemiliane alors que tout s’arrêta brusquement. C’était comme … S’asseoir sur une cuvette de toilette glacée en se réveillant. Cependant, sa terrible amante se plaça rapidement au-dessus d’elle et l’empêcha de parler. Les joues d’Aemi’ rougirent plus que jamais, prenant son mal en patience. Couper un tel incendie, d’un seul coup, aussi subitement c’était risqué ! Mais heureusement, il en fallait plus pour couper le désir qu’éprouvait Aemiliane à l’encontre de Jessica.
Et puis, elle ne fut pas déçue par la suite. Spidey usa de sa toile pour faire venir un objet qui, encore une fois, appartenait à la grande collection d’outil de l’ingénieure. Un bon double gode. Quand la jeune femme le ramena à elles, Aemiliane devina alors le plan. Et le moins que l’on pouvait dire, était que ça allait lui plaire énormément ! Jessica s’écarta un peu puis, dans un geste des plus sensuels et excitants, enfonça une partie de l’outil en elle en un délicieux soupir. Soupir qui fut reprit par l’ingénieure, qui en fit de même. « Haa ! » Couina-t-elle en absorbant l’autre bout du jouet en elle. Reliée à son amie par ce gode, les instants qui allaient suivre s’annonçaient très particuliers ! Le balai sulfureux reprit de plus belle et nos deux protagonistes se retrouvèrent bien rapidement à retrouver ce bon vieux ciseau. Sauf qu’un gros gode remuait en même temps en elles, les faisant encore plus gémir qu’auparavant.
Le plaisir atteignit son paroxysme quand elles firent la petite prouesse de s’enfoncer intégralement l’objet, jusqu’à ce que leur sexe se remettent même à taper l’un contre l’autre. « HAAAAAAAAAA !!! » Hurla Aemiliane, ne pouvant tout simplement plus retenir ses gémissements. Le plaisir était immense, l’ingénieure tout comme la superhéroïne ne pouvaient les retenir. Il explosa, il déferla en elles comme jamais. Leurs féminités continuaient à se rouler de belles et savoureuses pelles, alors que le jouet remuait très fortement. Aemiliane se dandina comme elle pouvait pour stimuler le tout, continuant à gémir encore et encore, dans un état très avancé d’extase. Faire l’amour avec Jessica avait quelque chose d’incroyable, de singulier, de … Puissant ! Aemiliane s’en rendait compte comme jamais auparavant. Elle adorait lui faire l’amour, et ce coup-ci allait marquer, sans doute, une étape franchit.
Après de longues minutes à subir avec délice ce gode qui remuait profondément en elle, et surtout, la vulve de son amie frotter contre la sienne, l’ingénieure était au bord de l’orgasme. Pas une simple jouissance ! Pas un point d’extase … Un vrai et pur orgasme, comme elle ne l’avait pas eu depuis un certain temps. Tout son corps se relâcha. Tout son être succomba à cette vague intense, qui déferla en elle, broyant tout ce qu’elle pouvait. Aemiliane serra les dents, mais elle ne put retenir son cri de plaisir, qui déchira sa gorge tellement son orgasme fut saisissant. Elle n’aimait d’ordinaire pas hurler ainsi, mais elle n’avait rien pu faire contre. Jessica venait de lui donner un puissant et bel orgasme, comme elle n’en avait jamais eu !
Un grand spasme s’éprit d’elle, alors que sa mouille déferla et vint éclabousser le bas-ventre de son amie. Elle aussi, s’était mis à jouir contre elle, éclaboussant son corps et ses draps. Leur mouille se mélangea et après de beaux instants, la pression retomba petit à petit. « Haaa … » Couina Aemiliane, exténuée par ce qu’elle venait de subir. Quel plaisir, quel final … Jessica était réellement une fantastique partenaire. Pour rien au monde Aemiliane n’allait la lâcher désormais ! Elle lui était trop précieuse. Ainsi, quelque peu exténuée par ce qui venait de se produire, par les milliers de papillons qui avaient ravager son bas-ventre, l’ingénieure se laissa tomber contre elle. Les deux femmes s’étalèrent contre le lit, Aemiliane au-dessus de Jessica. Toujours reliées par le gode, il n’était pas dans les intentions de l’ingénieure de s’en séparer pour le moment. « Ma Jess’ … J’avais quelqu’un m’avait fait jouir comme ça … Merci … » Lui confia-t-elle de sa petite voix, qui reprenait peu à peu ses forces.
Et puis, prise dans un élan langoureux et affectueux, l’ingénieure lui offrit un grand et très, très affectueux baiser sur la joue. Puis, immanquablement … Elle lui en offrit un autre, mais sur les lèvres. Un bon baiser très chaud, traduisant de sa gratitude et son énorme affection pour cette femme avec qui, non seulement elle était fan de son personnage, mais aussi de la personne qu’elle était elle-même …
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C’était une chance que les murs soient solides à Tekhos, car Jessica et Ameiliane hurlaient tellement, et si forts, qu’elles auraient pu réveiller tout le quartier. Jessica se tortillait sur le lit, encore et encore, remuant en harmonie avec Aemi’, les deux femmes se déchaînant après la frustrante et courte pause que Jessica avait instauré en récupérant le double gode. La pause n’avait duré que quelques secondes, mais, au milieu de leur incendie mutuelle, c’était comme si elle avait duré des heures. En tout cas, les deux femmes continuaient à se faire joyeusement et férocement l’amour, se prenant joyeusement et longuement, avec férocité. Le temps défila, explosant en leurs têtes, jusqu’à ce que les femmes atteignent un orgasme mutuel.
« HAAAAAAAAAAAAA... Haaaaaaaaaaaaaaaaaaannn... !! »
Le double gode était pensé pour ce genre de choses, offrir un plaisir extrême, et, comme tout gode tekhan, il était amélioré. Pendant qu’elles se pénétraient, il modifiait sa composition, devenant plus dur, plus tendu, afin d’épouser les formes et la force d’une véritable queue. C’était un plaisir inédit, inattendu, exquis et magique. Et, à aucun moment, les mains de Jessica et de son amante ne se desserrèrent. Elles restèrent ensembles, unies par un même élan, au milieu du vaste lit d’Ameiliane, baisant comme des folles. Quelque chose venait de se rompre chez Jessica, comme si sa timidité naturelle avait volé en éclats pour révéler, sous cette dernière, une créature pleine de passion et d’énergie, une créature qui adorait le sexe, qui adorait baiser.
Et elle baisait très bien, encore et encore. L’orgasme vint donc, fulgurant et magnifique, Jessica se vidant contre les cuisses d’Aemiliane, tout comme l’ingénieure en fit de même. Les deux femmes se vidèrent dans un ultime soupir, et, en conséquence, le double gode devint plus mou, plus élastique, plus... Acceptable à porter. Jessica s’étala lentement sur le lit, en soupirant longuement, puis elle sentit rapidement Aemiliane se déplacer.
« Haaaaa... »
Clignant des yeux à plusieurs reprises, Aemi’ s’installa sur le corps de Jessica, son corps venant se frotter contre le sien. Le gode restait encore en elles, et Jessica, en soupirant lentement, caressa les fesses de la jeune femme, s’y appuyant, avant de glisser sur son dos, griffant tout tendrement sa peau, en lui faisant un ravissant sourire.
« Aaaah, Aemi’... »
La jeune femme répondit au baiser d’Aemiliane, caressant ses cheveux avec sa main, l’autre continuant à palper ses fesses.
« Vraiment ? Même Miranda Forge ? » lui répondit-elle, avec un petit sourire sur le coin des lèvres.
Spider-Woman se mordilla tendrement les lèvres en la regardant.
« En tout cas, j’adore toujours autant coucher avec toi, c’est... C’est si agréable. »
Très agréable, en réalité !
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Il n’y avait rien de plus craquant aux yeux d’Aemi’ que de voir Jess’ heureuse et comblée, après une bonne séance de sexe. C’était très gratifiant et c’était pile à ce moment-là que l’ingénieure semblait être la femme la plus heureuse du monde. Quand Spidey était comblée. Elle n’y pouvait rien contre ; c’était comme ça. Tout ce qui faisait plaisir à Jess’, lui faisait autant plaisir. Tout ce qui pouvait lui faire du bien, alors elle le faisait. En toute innocence si l’on pouvait dire cela ainsi car, elle n’attendait rien en retour, si ce n’était son petit sourire qui parvenait à lui raviver le cœur. Jessica en avait tellement fait pour elle, par l’intermédiaire de son personnage héroïque, qu’elle lui était reconnaissante à vie. Et que par extension, elle l’aimait énormément.
Elles venaient de jouir généreusement entre elles, et là, elles savouraient un bon après-coup. L’une contre l’autre, Jessica avait décidé de passer sa main le long de son dos, venant délicatement caresser ses petites fesses. C’était que visiblement, Jessica les aimait bien, ces fesses ! Et c’était tant mieux. Car Aemiliane aimait sentir sa main la caresser par ici et aussi sur son dos, puisque Jessica l’effleura. Elle caressa tendrement ses cheveux de son autre main quand l’ingénieure vint lui voler un petit baiser, et elle y répondit d’ailleurs avec un entrain qui ne pouvait que plaire à la scientifique. Cette dernière avait trouvé une femme unique, qui était si attachante et singulière, qu’elle se voyait désormais mal sans au moins la voir dans la semaine.
Jessica était son amie, même si cela ne faisait qu’une semaine. D’un autre côté, Aemiliane en savait tellement sur Spidey avant même leur rencontre qu’il ne lui restait plus qu’une rencontre en bonne et due forme pour officialiser son amitié. Elle espérait simplement que Jessica l’appréciait et aimait passer du temps avec elle. Cependant, alors que Aemiliane lui avait déclaré que jamais personne ne l’avait fait jouir ainsi, Jessica mit le doigt sur un contre-exemple ; la sérénissime Miranda Forge. Les joues de la scientifique rougirent et un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres. « Hummm … Faut voir. Disons que vous êtes dans deux catégories différentes ! » Répliqua-t-elle avec un tout petit rire cristallin, avant de se lover encore plus contre son amie. Cette dernière lui informa d’ailleurs qu’elle adorait toujours autant coucher avec elle.
Ce à quoi Aemiliane fut bien évidemment très flattée. Ses doigts caressèrent doucement le haut de sa poitrine, d’un geste très léger et doux, alors que son regard semblait un peu se perdre. Elle sourit doucement et releva sa tête, décidant de déposer un doucereux et tendre baiser dans le cou de sa muse. « Et moi j’adore toujours autant passer du temps avec toi, à tes côtés, tout simplement … » Lui répondit-elle d’une voix douce et, étonnamment calme. C’était un dire des plus sérieux et sincère, qui était sorti spontanément. Aemiliane aimait autant Jessica que Spider-Woman. Comme dit, elle avait une alchimie différente entre ces deux personnes. Amie de l’une, et grande fan de l’autre … Bien qu’en fin de compte, c’était la même personne, et elle était amie et fan en même temps de cette femme. Comment ne pas aimer Jessica dès la première fois ? Elle était si gentille, si douce, si … Intriguant ! Aemiliane ne ressentait pas que du désir sexuel pour elle, elle ressentait aussi le désir de l’écouter, de partager avec elle, de passer du temps, etc.
Elle désirait, tout simplement, être son amie, et pas seulement sexuelle. Suite à cela, l’ingénieure sourit puis, avec certes beaucoup de mal pour se décider à s’extirper des mains de Jess’, se redressa. « C’est ça, Jessica ! Je veux qu’on passe un tout petit peu plus de temps ensemble, rien que toutes les deux … Rien que moi et Jessica, sans Spidey. Je sais que t’es beaucoup occupée en semaine à cause du lycée, tout ça tout ça, mais … Ben je sais pas, si ça te branche on pourrait de temps en temps de faire des sorties ? Ou des bonnes soirées pizza / jeux-vidéos ! Ou révision de mathématiques, ça me parle aussi … T’en dirai quoi ? » Lui dit alors Aemiliane, qui s’était mise à califourchon sur Jessica, en lui souriant chaudement. Après tout, pourquoi ne devait-il y avoir que du sexe, même si c’était la norme et que c’était parfaitement intégrer dans les mœurs Tekhanes ? Jessica était une femme hyper intéressante et Aemiliane mourrait d’envie de la connaitre plus en profondeur ! Elle connaissait déjà Spider-Woman sur le bout des doigts mais, qu’en était-il de Jessica ? Pratiquement rien, en fait.
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Aemiliane se mit finalement à califourchon sur elle, tout en lui parlant, et en lui disant qu’elle voulait approfondir leur relation, mais pas celle entre Spider-Woman et Aemiliane Ganis, mais entre Jessica et Aemi’. L’idée était bizarre, au demeurant, car Jessica Drew et Spider-Woman n’étaient qu’une seule et même personne, mais... Jessica saisissait l’idée. Elle esquissa un léger sourire, tout en sentant, du fait de la nouvelle position d’Aemi’, le gode s’enfoncer un peu plus lourdement en elle.
« Hmmm... Ouiii, si tu veux, mais, d’abord... »
Jessica repoussa à nouveau Aemiliane, et ôta le double gode de son corps, soupirant lentement de joie. Oui, ce truc était agréable à porter, mais... Il ne fallait pas non plus en abuser. Restant sur le lit, Jessica soupira ensuite, puis retourna se coucher sur le dos, à côté d’Aemi’, reprenant son souffle. Elle avait chaud, son corps était en sueur, et elle cligna des yeux à plusieurs reprises.
« Voilà, je me sens mieux ! »
Jessica se mit ensuite sur le flanc, souriant face à son amie, et caressa son visage.
« Je serais ravie de faire des sorties avec toi, Aemi’, sincèrement... Tu verras, j’adore la salle d’arcades ! »
Vu le ton dit, il y aurait, quelque part, un « mais » qui se glisserait... Et, effectivement, après s’être délicatement mordillée les lèvres, Jessica fit une précision :
« Mais il faut d’abord que j’arrête les sœurs Iksander. De base, c’est surtout pour ça que je suis venue... Enfin, outre le fait de te voir, bien entendu. »
Les sœurs Iksander étaient responsables de la rencontre entre Jessica et Aemiliane, certes, mais, au-delà de ça, elles étaient surtout deux dangereuses criminelles qui continuaient à agir. Jessica n’était pas policière, ce n’était donc, théoriquement, pas à elle d’intervenir, mais elle se sentait obligée de le faire. Elle avait tenté de les arrêter, elle avait échoué. Retourner les affronter pouvait être perçu comme de la témérité mal placée, mais... Jessica se devait de le faire.
Elle sourit donc, avant de poursuivre :
« On mangera une pizza quand on les aura mises sous les barreaux. Avec ta combinaison, je suis sûre de pouvoir mieux m’en sortir que la dernière fois ! »
De la confiance, voilà ce qu’il fallait !
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Une pizza ! Une bonne et excellente pizza que Aemiliane rêvait d’ores et déjà de manger avec Jessica. C’était qu’il n’en fallait pas beaucoup pour faire rêver l’ingénieure. Elle regarda avec admiration son amie se redresser un peu, pour retirer le gode, puis se rallonger sur son lit. L’une à côté de l’autre, les deux femmes se mirent sur leur flanc et se firent ainsi face. La belle Jessica passa doucement sa main sur la joue d’Aemiliane, qui sourit face à ses déclarations. Il était vrai qu’il y avait des priorités et les sœurs Iksander étaient la priorité absolue. De fait, c’était pour cela que Spidey était venue ici, ce soir.
Mais lorsqu’elle affirma qu’elle aimait les salles d’arcades et qu’elle serait heureuse de faire des sorties avec Aemiliane, celle-ci sentit une immense joie l’envahir. Elle et Jessica, entre copines, qui prendraient du bon temps ! L’ingénieure s’imaginait déjà en train de marteler les boutons et les joysticks des bornes d’arcades pour battre sa rivale, ou bien encore faire les boutiques en sa compagnie. Elles allaient bien s’amuser, en résumé ! Mais d’abord, ces maudites sœurs Iksander. La scientifique avait réuni des informations à leur sujet, notamment sur leurs armures. La technologie et les armes – spécialité principale de GWC, son employeur – ça la connaissait bien. Ce n’était pas pour rien qu’elle avait intégré une véritable base de données dans la matrice de réalité augmentée, dans la combi’ de Spider-Woman. Ceci allait lui être d’une aide très précieuse !
Cependant, avant d’en retourner définitivement à ces sœurs, Aemiliane se laissait séduire par la vue de son amie. Le simple fait de l’admirer, de la regarder dans les yeux, en toute simplicité, la rendait heureuse et épanouie. C’était Spidey, en fait ! Rien de plus normal. Sans rien dire, le sourire de l’ingénieure s’accentua et se voulut subitement plus doux et suave. « J’ai de la chance de t’avoir rencontré Jessica … » Lui déclara-t-elle de sa petite voix, mais d’un ton des plus sérieux. Là, elle ne put résister à l’envie d’offrir un baiser à son amie. Mais, pas n’importe quel baiser. Aemiliane glissa lentement sa main vers sa joue, la caressant en une grande délicatesse. Faisant lentement coucher sa muse sur le dos, l’ingénieure se souleva un peu pour approcher son visage du sien. Leurs souffles se percutèrent chaudement, jusqu’à ce que Aemiliane plonge encore, venant tendrement et doucement sceller ses lèvres aux siennes.
Pourquoi ce n’était pas un baiser comme les autres ? Car celui-ci était parti … Spontanément. Du fin fond du cœur d’Aemiliane, qui offrit alors un baiser d’amoureux à Jessica, sans s’en rendre compte. Ses lèvres cajolèrent doucement les siennes, venant les enserrer avec passion et délicatesse, tandis que sa langue alla chaudement s’immiscer dans sa bouche. À la recherche de la sienne. « Hmm … » Ronronna-t-elle langoureusement, alors qu’elle fit durer longuement ce baiser. Sa main continuait de tendrement caresser sa joue, effleurant l’incroyable douceur de peau de celle-ci. Jessica était une femme parfaite, et Aemiliane prenait petit à petit conscience de l’énorme chance qu’elle avait eu de croiser sa route.
Car à présent qu’elle la connaissait, il n’était nullement dans ses intentions de l’abandonner. Le baiser dura longtemps. Un temps pendant lequel le corps d’Aemiliane, malgré elle, transmit tout son désir et son affection pour Jessica, rendant ce baiser terriblement doux et chaud. Pas d’excès, pas de trop-plein ; l’étreinte fut aussi douce et sucrée que lente et passionnée. Laissant le temps à leurs lèvres de se faire mille et un câlins mouillés, et leurs langues, de se faire d’innombrables attentions. Mais, l’instant finit par se terminer, en douceur. Lentement, Aemiliane recula son visage, mordillant très doucement les lèvres de son amante sur son passage. Juste avant de se séparer, elle donna un dernier baiser à même ses lèvres, puis rouvrit doucement ses yeux. L’ingénieure posa alors un regard très tendre et très affectueux à son amie, caressant chaudement sa joue tout en la regardant profondément de ses yeux émeraudes. Les gestes et les regards valaient tous les mots du monde, ce fut pour cette raison qu’elle ne dit strictement rien, si ce n’était un petit sourire heureux à l’égard de Jessica.
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Plus tard…
Entrepôt de GeoWeapon. Corp,
Port de Tekhos Metropolis
Le port de Tekhos Metropolis brillait faiblement la nuit. Il se trouvait à l’embouchure du fleuve traversant la capitale, et bâti le long de la mer. C’était un grand port, pas aussi vaste que celui de Nexus, mais se divisant en plusieurs parties. Le port de plaisance, le port industriel, l’arsenal… Nexus avait sa propre région portuaire, et c’était ici, dans le port de Tekhos Metropolis, qu’on voyait le curieux mélange entre les solides navires tekhans et les navires en bois nexusiens. Le port était donc plutôt grand, avec de nombreux containers, des grues, des navires à l’arrêt, et autant d’entrepôts, grands et vastes.
Jessica se posa silencieusement sur une grue, après un ultime filament de toile, et inspecta l’entrepôt, avant de porter brièvement sa main sur son oreillette, ouvrant la communication avec « Radio Tower », le nom de code d’Aemiliane.
« Je suis arrivée… La connexion marche bien avec le masque ? »
La visière de Jessica, outre être dotée de modes très pratiques, comme une vision thermique, disposait aussi de caméras permettant de voir sur un écran ce que Jessica voyait. Aemiliane l’épaulait ainsi depuis son appartement, et Jessica se déplaça, faisant un bond prodigieux qui lui permit d’éviter les patrouilles de sécurité et les barbelés, pour atteindre le toit de l’entrepôt, où elle se posa sur un toit de cheminée.
« Okay… Je vais tâcher d’entrer. »
Il y a quelques jours encore, Jessica découvrait son nouveau costume, et faisait joyeusement l’amour avec Aemiliane. Maintenant, et bien… Back to business ! Jessica avait épluché les documents fournis par Aemiliane, et, avec son aide, elles avaient découvert que certains éléments des armures des sœurs venaient de stockages figurant dans cet entrepôt. Des vis et des boulons, notamment. C’était peu, mais suffisamment pour se dire qu’il y avait peut-être, dans cet entrepôt, des contacts fournissant aux Iksander de quoi entretenir leur armure. Aemiliane, en tant qu’ingénieure très douée, avait vite démontré que la grande efficacité des armures avancées des deux sœurs nécessitait un entretien récurrent, notamment au niveau de certaines pièces détachées. Or, toutes les pièces de GWC étaient marquées, permettant leur traçabilité. À l’aide de simulations informatiques et en ayant accès aux données confidentielles de GWC, Aemiliane avait pu retracer l’origine des vis.
Jessica se trouvait donc dans ce grand entrepôt, et se glissa par une grille d’aération, avançant à l’intérieur. Son objectif était de trouver les registres d’entrée du matériel, afin de les transmettre à Aemi’, et qu’elle puisse les comparer aux registres de sortie, de manière à pouvoir déterminer où il y avait des irrégularités, et, ainsi, déterminer où les Iksander se servaient, et qui travaillait avec elles.
« Je me rapproche… »
Elle avançait prudemment.
De l’autre côté, elle espérait que tout se passe bien chez Aemi’…
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C’était une grande première pour Aemiliane, qui allait assurer un rôle de soutien. Jamais elle n’avait fait ça dans sa vie mais, il y avait une première fois à tout ! Ainsi donc, dans sa chambre, elle avait préparé le dispositif. Son écran holographique, qui était scindé en plusieurs partie ; retranscription vidéo, internet, réseau, etc. Il fallait qu’elle ait accès à plein d’informations en même temps afin d’aider le plus rapidement que possible Spider-Woman. La mission de ce jour était de s’infiltrer dans un entrepôt de GWC, afin d’extraire des registres. Des registres d’entrées de matériels, qui allaient être comparés avec ceux que possédait Aemiliane, pour voir s’il y avait des différences. Et pouvoir ainsi, se mettre à pister l’origine des fournisseurs des sœurs Iksander. Car oui, quelques temps auparavant, Aemiliane et Spider-Woman avaient trouvé que les armures que ces sœurs utilisaient étaient dotée de matériels issu des usines des GWC.
Inutile de dire que des engins pareils nécessitaient des entretiens réguliers, et que seuls des pièces détachées du même constructeur pouvaient convenir. Ceci expliquant cela, la présence de Spider-Woman dans les entrepôts de GWC était donc justifiée. L’ingénieure, depuis son appartement, allait la guider et l’aider du mieux qu’elle le pouvait. Ce fut au bout d’un certain temps que la connexion avec la supehéroïne se fit, quand celle-ci activa en fait sa radio. « Oui, elle marche impeccablement ! Je te reçois très bien. » Lui répondit alors Aemiliane, confirmant à la jeune femme que la connexion était bien établi. La scientifique avait mis le paquet pour tout ce qui était dispositif de communication au sein de sa combi’. Ce n’était pas une simple radio, car cela voudrait dire que dans des endroits très fermés, la connexion serait rompue. C’était en fait un assemblage de plusieurs technologies qui permettaient de communiquer en tout lieu, mais pas forcément de la meilleure qualité audio selon les endroits. Mais au moins, la connexion avait peu de chance d’être rompue.
Ainsi donc elle reçut le signal vidéo, et la vision du masque apparut dans son écran principal. Elle voyait ce que voyait Jessica. Et elle ne tarda pas un faire un saut périlleux, qui la fit directement atterrir sur le toit de l’entrepôt. Magnifique saut, pensa alors Aemiliane qui pianota sur son clavier et trifouilla dans sa base de données, en faisant attention. « Je vais télécharger les plans de l’entrepôt directement dans ton affichage. Comme ça tu sauras précisément où t’es ! » Lui dit alors Aemiliane, joignant le geste à la parole. Après quelques instants de téléchargement, la superhéroïne devrait normalement voir apparaitre une sorte de mini-plan dans un coin de son affichage. « Les registres sont stockés sur un ordinateur, se trouvant dans le bureau du gestionnaire d’entrepôt. Je vais marquer la position du bureau, si la version de la carte que je t’ai donné est à jour bien sur … » Dit alors Aemiliane, pianotant encore sur son clavier.
Jouer le support ça avait quand même de la gueule ; elle se sentait comme une pirate informatique ! Et puis, aider Spider-Woman à faire un peu de justice dans cette ville c’était un grand honneur. Elle espérait que les informations qu’elle lui donnait allait lui suffire.
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Aemiliane était vraiment une coéquipière parfaite. Certes, Jessica pouvait encore ressentir un certain malaise à l’idée de l’impliquer, mais... Au-delà de ça, il fallait bien reconnaître qu’elle était douée. Elle assurait un soutien tactique et logistique, et, de plus, comme elle travaillait au sein de GeoWeapon Corp., elle avait des accès privilégiés, notamment en connaissant les protocoles de sécurité de la plupart des installations de la puissante firme. C’est ce qui avait permis à Spider-Woman d’entrer si facilement, et, maintenant, l’araignée se livrait à un exercice de simulation, exploitant au mieux les fonctionnalités très avancées de sa combinaison. Elle n’avait pas un camouflage optique, mais la couleur de la combinaison pouvait s’adapter au décor, devenant ainsi plus sombre, permettant de rester dans l’obscurité plus facilement.
Leur plan, au demeurant, paraissait solide. Jessica la trouvait vraiment formidable, que ce soit pour lui faire l’amour, ou pour la soutenir. Elle convenait en réalité autant à Jessica Drew qu’à Spider-Woman, ce qui était suffisamment notable pour le signaler. Quand on était une justicière, une super-héroïne, on avait tendance à dissimuler les deux, à raisonner de manière schizophrénique, et de constater, avec un certain amusement, que ce qu’on faisait en tant que Jessica Drew n’était pas la même chose que ce qu’on ferait si on était placée dans la même situation en tant que Spider-Woman.
*C’est très bizarre, comme sensation...*
Pour l’heure, c’était Spider-Woman qui intervenait, remontant le long des plafonds, évitant soigneusement les vigiles et les caméras de sécurité. Elle rejoignit ainsi une porte, menant elle-même sur un escalier, et bondit de rampe en rampe, atteignant ainsi le dernier étage, face à la porte du bureau du gestionnaire. Cette dernière était fermée, mais Aemiliane était là pour ça. Il y avait tellement de fonctionnalités dans cette combinaison que Jessica était bien incapable de toutes les lister, mais, parmi ce qui était possible, il y avait une sorte de connexion qui reliait sa combinaison à l’ordinateur d’Aemi’, et qui permit à l’ingénieure de pirater la porte, grâce aux codes d’accès qu’elle avait en sa position.
La porte s’ouvrit donc sur un bureau qui surplombait l’entrepôt depuis de grandes baies vitrées. C’était un bureau assez confortable, et elle s’approcha de l’ordinateur, le démarrant rapidement. Le logo de GWC (http://sd-2.archive-host.com/membres/images/210852277737036210/LGJ/Geo.png) clignota sur l’écran pendant quelques secondes, puis elle rentra le mot de passe de la session, et cette dernière s’ouvrit. Encore une fois, le logo était en fond d’écran, avec une série de fichiers, et elle se dépêcha de brancher une clef USB fournie par Aemi’.
« Je te laisse faire le transfert, ma chérie, je reste là pour surveiller... »
Elle en profita pour regarder autour d’elle. Ce genre d’aventures, malgré les risques que ça représentait, ça la faisait toujours frissonner.
Un vigile rentra soudainement dans la pièce.
« Hey ! Mais que... ?! »
Jessica réagit rapidement, et se retourna vers lui, envoyant un filament de toile qui l’atteignit en plein visage, et un autre à hauteur des jambes, venant le renverser sur le sol.
« Désolée, Monsieur l’agent, mais je fais ça pour le bien de Tekhos... »
Elle l’assomma ensuite, et s’assura que personne d’autre ne viendrait.
Il fallait attendre qu’Aemiliane termine de collecter les données, puis Jessica ficherait le camp d’ici, et retournerait la voir pour les analyser...
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Spider-Woman, LA superhéroïne de Tekhos ! Celle qui combattait le crime et l’injustice, celle qui faisait tout pour arrêter les bandits, les criminels. Cette même femme, concentrée de badasseries était aidée par une autre femme, qui elle, était un peu plus lambda. Sa particularité ? C’était une petite génie ! Elle mettait donc à profit son savoir pour aider Spider-Woman dans sa tâche et visiblement, cela semblait bien payer. La mission de ce jour étant de récupérer des informations dans un entrepôt de GWC, Aemiliane avait toutes les cartes en main pour assister convenablement son idole favorite. Un curieux mélange de fierté, d’excitation et de plaisir se mêlait en l’ingénieure au moment où elle se mit à assister cette femme. Non seulement était-elle hyper, extrêmement fan d’elle, mais en plus, elle était à présent son assistante ! Si ça ce n’était pas la classe … Qu’est-ce que c’était alors !
Ainsi, après avoir téléchargé une carte de l’entrepôt dans son affichage, Aemiliane suivit les mouvements de Spider-Woman, en silence. Il fallait dire qu’elle était super acrobate et agile. Se balancer de rampe en rampe, grimper au plafond, faire des pirouettes … Ça c’était la Spider-Woman qu’adorait tant Aemiliane ! Et cette même superhéroïne finit par arriver dans le bureau convoité, là où se trouvait l’ordinateur du gestionnaire. Ordinateur où, théoriquement, il y avait toutes les données requises. Cependant, il restait un dernier obstacle ; la porte. Dans ce genre d’endroit, et surtout pour ce genre de bureau, les accès étaient restreints et ce n’était pas tout le monde qui pouvait aller et venir. GWC était à la pointe de la technologie en ce qui concernait la sécurité, et ça, Aemiliane était bien placée pour le savoir. Ayant elle-même conçu plusieurs de ces systèmes, notamment celui du bureau de Miranda Forge en personne, elle savait à quel point la firme mettait les moyens pour sécuriser ce qu’elle considérait comme prioritaire.
Grâce à la connexion permanente entre la combi’ et l’ordinateur d’Aemiliane, celle-ci pu facilement pirater la porte. Pour ce genre de dispositif, pas besoin d’interroger la base de données complète ; une simple attaque au dictionnaire limitée suffisait. « Et voilà ! » Dit alors l’ingénieure quand le verrou sauta. Pour le moment, tout semblait bien se passer. Autant pour Spider-Woman, que pour Aemiliane qui restait malgré tout très attentive. Pour mieux aider sa comparse, elle s’était connectée au système de vidéosurveillance de l’entrepôt, et avait affiché plusieurs caméras sur plusieurs de ses vues holographiques. Car oui, Aemiliane n’avait pas d’écran d’ordinateur, mais tout un système qui permettait l’affiche holographique des informations. Avoir les vues des caméras permettrait à Aemiliane d’avertir Spidet-Woman en cas de grand danger. En attendant, tout semblait calme donc elle pouvait continuer.
La superhéroïne arriva près du terminal et laissa donc le soin à l’ingénieure de faire le travail. Comme prévu, elle brancha la clé USB que lui avait donné son assistante. « Tu gères ma puce ! Je vais te faire en deux trois mouvements … » Répondit-elle, craquant ses doigts pour se mettre au boulot. Il fallait tout transférer et vu la quantité de données qu’il y avait, ça n’allait pas prendre deux secondes. Toutefois, Aemiliane avait plus ou moins anticipait et cette clé USB n’était pas une clé de stockage. Mais un périphérique annexe, agissant comme un mini-processeur – une sorte de calculateur informatique de poche – qui allait grandement accélérer le transfert. La clé disposait d’un petit espace de stockage, qui suffirait amplement. Ainsi, branchée au terminal, elle commença à pianoter à toute vitesse sur son clavier, fouillant le PC de fond en comble, prenant tous les fichiers dont elle avait besoin. Elle entendit Spider-Woman assommer un garde, et cela lui fit lever la tête pour voir les caméras.
Et là, elle constata quelque chose. « Je te conseil de ne plus faire aucun bruit, car y’a une petite équipe de trois qui va passer dans le couloir menant à ce bureau … Fermes bien la porte et restes silencieuse ! » L’informa-t-elle, retournant à son transfert. Celui-ci ne dura pas forcément plus longtemps, et au bout de deux ou trois minutes, il fut achevé. « Tu peux retirer la clé Spidey, j’ai terminé. » Lui dit-elle, ayant effectivement trouvé les fameux registres. Il ne restait maintenant plus qu’à ce qu’elle ramène le tout et ensemble elles allaient analyser tout ceci. Il fallait juste espérer que Spider-Woman s’extirpe de là en sécurité, mais … Ca ne devrait pas poser problème.
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Jessica avait déjà vu le bureau d’Aemiliane, l’endroit d’où elle comptait superviser ses opérations. La jeune femme avait cru plonger dans un film futuriste, avec tous ces écrans tridimensionnels. Aemiliane avait un écran physique, mais, la plupart du temps, elle travaillait en étant entourée d’écrans virtuels et tactiles, manipulant ces derniers pour pouvoir effectuer énormément de tâches similaires en même temps. Non contente d’être belle, Aemi’ était une femme à l’intelligence redoutable, comme une ingénieure talentueuse et bien vue de GWC se devait de l’être. Vu le splendide appartement qu’elle avait en centre-ville, GWC s’attachait à un prix élevé ses services. Même si l’avoir avec elle était dangereux, Jessica était aussi heureuse. Elle aimait bien arrêter les criminels, mais le fait est qu’elle n’était pas forcément très douée pour jouer la détective de choc. Mener des investigations policières, récolter des indices et des preuves, tout ça, ça la dépassait, essentiellement quand on abordait le domaine informatique. Forcément, dans ce domaine, Aemiliane serait d’une très grande aide.
Aemi’ lui annonça soudain que trois gardes se rapprochaient. Se pinçant les lèvres, Jessica réagit rapidement.
« Okay, reçu ! »
Elle bondit vers le garde qu’elle avait neutralisé, et se dépêcha de le déposer dans un coin, avant de bondir au plafond, la clef USB en poche. La porte s’ouvrit alors sur le trio.
« Voilà, je suis quand même pas fou ! Le poste s’est allumé !
- Mais qui l’aurait allumé ? Ça n’a pas de sens… »
Spider-Woman avait eu le temps de se déconnecter de sa session, mais pas d’éteindre l’ordinateur. L’un des gardes se rapprocha de l’ordinateur, et constata rapidement que le mot de passe était toujours là.
« C’est pas normal… Il faut vérifier les caméras de surveillance. »
Préalablement piraté par Aemiliane, le réseau de vidéosurveillance n’afficherait rien de probant. Restant dissimulée dans l’ombre, clignant lentement les yeux, Spider-Woman voyait les gardes se déplacer, débattant entre eux.
« Un ordinateur ne s’allume pas tout seul !
- Mec, avant d’être embauché par la GeoArmy, je travaillais auprès de Belltower. La moitié des trucs qui sont dans cet entrepôt ont des noms dont je ne comprends même pas la signification. Tu crois pas qu’il pourrait y avoir, dans l’un d’entre eux, un appareil qui permet d’allumer les ordinateurs à distance ?
- Oui, sans doute, mais…
- Les caméras n’ont rien signalé, il n’y a pas d’intrus ! On perd notre tempe, ici ! »
L’ancien de Belltower avait l’air assez agacé, mais Jessica était d’accord avec sa conclusion. Que ces types dégagent, elle ne demandait pas mieux ! Ils hésitèrent encore un peu, l’un d’eux se rapprochant de l’arrière de la table où elle avait endormi un garde. Jessica se pinça les lèvres, prête à bondir…
À moins qu’Aemi’ ne parvienne, en utilisant son accès au réseau de l’entrepôt, à déclencher une diversion…
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L’ingénieure avait donc terminé son transfert et annoncé à sa comparse que des intrus se dirigeaient vers elle. Toujours aussi efficace, Spider-Woman réagit en conséquence et décida de cacher le corps assommé du garde derrière le bureau. Elle se déconnecta de la session mais malheureusement, n’eut pas le temps d’éteindre le terminal. En plus, le mot de passe était toujours affiché. La superhéroïne fit en sorte de se mettre dans l’ombre, à l’abri des gardes. Aemiliane observait la scène au travers les yeux de son amie, tentant alors de réfléchir à une solution. Car peu de temps après, les deux bonhommes semblaient décider à se diriger vers ce maudit bureau, où Jessica avait dissimulé le corps. S’ils tombaient sur lui, elle allait être repérer … Et ce n’était pas la peine de déclencher tout un état d’alerte pour si peu. (Hmm réfléchit vite …) Se dit-elle, cherchant alors une solution. Il fallait faire diversion, mais comment ?
Finalement, elle trouva. Pianotant en toute vitesse sur son clavier, elle chercha alors à empêcher les gardes de voir ce corps. Comment faire ? Tout simplement en coupant la lumière. Aemiliane tenta coute que coute de couper le courant dans ce secteur de l’entrepôt, cherchant et luttant contre les multiples passerelles et autre blocages l’empêchant d’accéder aux commandes. Elle y parvint finalement, et quelques secondes avant que les gardes ne repèrent le corps, la pièce et le secteur tomba littéralement en panne. « Et voilà ! Pas de jus, pas de témoin ! » Dit-elle à Spider-Woman dans sa radio. Néanmoins elle constata que la vision de la jeune femme avait elle aussi basculé dans le noir. Sauf que, Aemiliane avait pensé à tout ! Enfin, presque à tout. « Ça sera d’ailleurs l’occasion parfaite pour toi d’essayer les différents modes de vision de ton masque. » Lui déclara-t-elle, lui indiquant alors de chercher un mode qui lui permettrait de bien voir.
La combinaison de Spider-Woman disposait d’une vision infrarouge, thermique et, d’une manière un peu plus novatrice, une vision à pulsation cardiaque. On pouvait assimiler celle-ci à une vision sonore, mais les micro capteurs réagissaient tout particulièrement aux battements de cœur ambiant. De manière à détecter les corps vivants, même si ceux-ci sont froid (donc invisible à la vision thermique). « Files de là avant qu’ils ne rétablissent le courant … Je ne sais pas combien de temps ils vont mettre mais, dans le doute, on va parier que c’est l’affaire d’une poignée de minutes. » Dit alors Aemiliane, encourageant la superhéroïne à battre en retraite plutôt qu’à aller à l’affront. Même si, il n’y avait aucune raison apparente pour que Spider-Woman fasse cela. À priori il n’y avait pas d’autre dangers. Sauf si elle se faisait repérer, ou bien qu’elle décidait de faire des détours.
Ou bien que la sécurité décidait de bloquer des accès. Mais techniquement, comment pouvaient-ils savoir s’il y avait eu une intrusion ou non ? Après tout, les pannes de courants, ça pouvait arriver. Aemiliane gérait ça de son coté, et même si une alarme venait à se déclencher, elle tenterait au moins de la stopper. Même si, ce n’était pas aussi simple et aussi facile que cela. L’ingénieure avait tout de même confiance en ses capacités, même pour une première fois comme cela.
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Les gardes se rapprochaient inexorablement, contraignant Jessica à devoir agir... Quand, brusquement, toutes les lumières se turent.
« Putain ! C’est quoi encore, ce bordel ?
- Une coupure...
- Je le vois bien, que c’est une coupure, connard !
- Les fusibles ont encore dû sauter... Depuis qu’on a changé de fournisseur, c’est fréquent. Il faudra encore faire un mémo au service technique pour qu’ils réparent le disjoncteur. »
Jessica soupira lentement en voyant les trois types s’éloigner, filant vers le générateur. La coupure ne durerait pas longtemps. De fait, elle avait déjà été recensée par les EVA, les cyborg qui géraient de manière intelligente l’intégralité du réseau informatique et électronique de GeoWeapon Corp. Spider-Woman fila donc rapidement, passant par le conduit qu’elle avait utilisé, et rejoignit la sortie, se dépêchant d’agir avant que des protocoles de sécurité ne s’enclenchent.
Retourner à l’air libre fut comme une libération pour elle. Reprenant son souffle, humant l’air frais, Spider-Woman contempla la ville, qui s’imposait devant ses yeux, une sorte d’île de lumière immense dans la nuit. Elle sourit lentement, et baissa les yeux en voyant l’un des trois gardes sortir dehors, se dirigeant vers le groupe électrogène.
« Okay, je retourne à la base ! »
Elle s’écarta rapidement, en utilisant ses fils d’araignée, se balançant le long des grues, avant de s’envoler, filant par-dessus l’eau pour rejoindre le centre-ville. Jessica rejoignit ainsi le balcon de l’immeuble d’Aemiliane, et rentra rapidement, après avoir passé un quart d’heure à flotter dans les airs.
« Pfffiuuh, on a été sensass’ ! Bravo, Aemi’ ! »
Jessica leva sa main, et tapa dans celle de son amie ingénieure.
*High five, sis’ !*
Spider-Woman alla ensuite lui faire un ravissant sourire, et l’enlaça, déposant un tendre baiser sur ses lèvres.
« Et la combi’ est vraiment super, c’est dingue... Je ne te remercierai jamais assez pour tout ça ! »
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Aemiliane était très concernée dans son rôle de support. Pour preuve, alors que Jessica était cachée, elle avait tout fait pour créer une distraction. Cela fonctionna, puisque l’entrepôt fut plongé dans le noir absolu. Toutefois c’était une mesure temporaire puisque les EVA de l’entreprise étaient très réactives, et allaient rétablir le courant d’ici peu. Mais, ce laps de temps était suffisant pour permettre à Spider-Woman de s’extirper de là. L’ingénieure suivit tous ses déplacements, veillant à l’alerter si jamais il y avait un danger. Fort heureusement pour elle, il n’eut rien de toute cela. La superhéroïne emprunta le même chemin qu’à l’aller, puis parvint ainsi à quitter les lieux sans trop de difficultés. Au grand bonheur d’Aemiliane qui sauta de joie derrière son ordinateur, faisant un grand tour de chaise pour l’occasion. D’ici peu, Spidey serait à nouveau ici, et elles pourraient analyser le contenu des registres.
Elle ne tarda pas à revenir, et quand ce fut le cas, la maîtresse des lieux accourra pour lui ouvrir. Spider-Woman avait pris le bon réflexe de venir chez elle par sa terrasse, du moins quand elle revêtait son costume. D’une manière un peu précipitée – car elle était toute heureuse de revoir son amie – Aemiliane ouvrit la grande baie et accueilli Spider-Woman chez elle, refermant le tout derrière elle. Les deux femmes se tapèrent dans la main, faisant un bon vieux high-five de la victoire. « Et comment Spidey ! Bravo à toi surtout, je savais que t’étais la meilleure ! » Lui répondit Aemiliane en souriant, avec un petit clin d’œil. Puis, elle se laissa enlacer par son amie, qui lui offrit un bon baiser comme elle les aimait. L’ingénieure y répondit avec beaucoup de fougue et de passion, passant ses main derrière son cou pour la serrer encore plus contre elle.
Sentir son costume frotter contre sa peau, ou bien encore ses formes se lover contre les siennes, ça n’avait pas de prix ! Mais, le goût de ses lèvres ou de sa salive, c’était carrément inestimable … « Hmmmmmmmmmmmm !!! » Ronronna longuement Aemiliane pendant ce beau baiser qui fut court, mais terriblement bon ! Ah ça, les bisous de Jessica c’était sacré … Il n’y avait rien de plus délicieux que ça. Ses lèvres pincèrent tendrement les siennes, alors qu’elle ramena ses mains sur ses joues quand elle quitta sa bouche. Elle les cajola pendant que Spidey lui affirma que sa combinaison était vraiment super, ce face à quoi Aemiliane sourit grandement. « Tu me remercie déjà assez en me permettant d’être ta partenaire Spidey ! » Lui répondit-elle de son ton jovial, avant de lui déposer un autre bisou sur les lèvres, puis de s’écarter. Elle saisit vivement la main de son amie puis l’entraina en toute hâte dans sa chambre. Aemiliane la relâcha quand la superhéroïne fut là, mais l’ingénieure termina sa course en reprenant assise sur sa chaise, derrière son bureau.
« Alors alors, voyons voir ce qu’on a gratté ! Tu peux me passer la clé, ma chérie ? » Lui demanda alors Aemiliane, avec son mythique sourire tout tendre. Quand elle eut la clé en main, elle l’inséra immédiatement dans son ordinateur, puis ses doigts se mirent à pianoter un peu partout. Peu de temps après, le contenu commença à s’afficher. « Bingo ! Bon maintenant, faut trouver ce qu’on chercher dans tout ce tas de données … C’est qu’il y en a beaucoup ! » Dit-elle, finissant par appuyer sur une touche. « Je vais laisser mon petit algorithme spécial s’en charger. On aura une réponse dans … Cinq ou six minutes je pense ! » Affirma-t-elle, repoussant son dos dans sa chaise. Son regard se posa alors sur celui de son amie, puis elle lui sourit tendrement. « Alors, elle t’as réellement aidé ma combi’ ? Comment tu te sens là-dedans, après une première fois sur le terrain ? » Demanda-t-elle, tout simplement. Il fallait bien s’occuper pendant que le processeur travaillait !
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C’était comme une enquête policière. On partait généralement toujours de rien, ou de treès peu, et il fallait avancer, petit à petit, en obtenant des indices, et en les assemblant ensemble, afin de reconstituer tout le fil de ce qu’on poursuivait. En l’occurrence, Jessica traquait les sœurs Iksander, et, pour ça, il fallait trouver leurs soutiens. Vu leurs armures, elles avaient sûrement tout un gang pour les soutenir, dissimuler, entretenir, réparer les armures. Aemiliane avait examiné ces armures, elle avait un avis très précis sur la question, et, si elles étaient efficaces, elles avaient continuellement besoin d’être réparées. C’était pareil pour toutes les armures tekhanes. Il fallait continuellement les réviser, réparer les vis, changer tous ces petits éléments. Il suffisait qu’un boulon se desserre pour que l’armure devienne totalement inefficace. Autrement dit, les sœurs avaient sûrement un atelier mécanique, quelque part dans la ville, qu’elles utilisaient pour maintenir les armures. Il y avait tout simplement trop d’éléments à vérifier, et c’est pour ça que les ingénieures développaient des programmes, très complets, afin de faire les maintenances des armures. Jessica espérait obtenir des informations sur leur atelier en suivant la piste des vis utilisés par les Iksander.
Aemiliane venait de lancer son programme, qui avait pour tâche de trouver les irrégularités, en comparant le matériel d’entrée, et le matériel de sortie. L’idée était d’avoir une liste, et de chercher là où ça ne collait pas. Pour ça, le programme av ait d’autres fonctions. Par exemple, quand il détectait l’envoi d’une cargaison vers une société, il se renseignait sur Internet, afin de voir si cette société était immatriculée, et, si oui, si elle avait une véritable activité commerciale, des antécédents judiciaires, ce genre de choses. Jessica pensait que les Iksander devaient avoir une société-fictive, et elle espérait que le logiciel le trouverait.
Le processeur se mit donc à vibrer, tandis que l’ordinateur bourdonnait. Ce genre de logiciels, ça consommait énormément, et, pendant que ça tournait, l’ingénieure de GWC lui demanda si ça allait bien.
« Franchement ? C’est nickel. Tu vois, mon ancienne combinaison était parfois un peu collante, et... Disons que ça pouvait gratter, ou me déranger. Mais là... C’est vraiment très agréable. Limite, je la porterais toute la journée si je pouvais... Que ce soit quand je me baisse, que je vole, ou que je saute au plafond, il n’y a aucun pli qui vient me déranger. Et, même au-delà du confort, elle protège plutôt bien des modifications de température. »
Jessica sourit alors, et embrassa à nouveau Aemiliane.
« Vraiment, c’est... C’est vraiment super-super-super-sympa de m’avoir offert une telle combi’. Je... Je sais pas comment te remercier ! C’est con de le dire, mais... Ça me change ma vie de super-héroïne ! »
Elle lui sourit encore, sincèrement ravie... Et très heureuse.
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Aemiliane n’était pas seulement l’assistante de Spider-Woman en mission, mais c’était aussi son aide-support. Dans la mesure où c’était elle qui avait conçu sa combinaison, il était normal qu’elle assure l’entretien et la maintenance. L’ingénieure tenait à avoir le plus de retours que possible de la part de la jeune femme, comme ça elle pourrait savoir quoi améliorer, ou corriger. C’était un peu le but de sa question, outre le fait qu’il fallait faire passer le temps. Ainsi, Jessica prit le soin de répondre et expliqua alors que la combinaison lui était parfaite. Elle fit le parallèle avec son ancien costume qui lui collait trop à la peau, et qui la gênait par conséquent. Ici, non seulement il n’y avait aucune gêne, mais en plus, elle était très protectrice. Aemiliane n’en pensait pas moins qu’elle était aussi encore plus sexy avec celle-là, qu’avec l’ancienne.
L’ingénieure sourit donc, et accueillit avec grand plaisir le petit baiser de son amie. Les joues délicieusement rouges, elle se laissa bercer par la douceur et la saveur de ses lèvres, et par la chaleur d’un tel geste. Aemiliane réagissait vraiment de manière différente face aux baisers de Jessica … Elle se sentait toute chose à chaque fois. Une douce chaleur s’éprenait de son être et de ses joues, faisant qu’elle fondait littéralement sous les lèvres de la jeune femme. Elle ne savait nullement pourquoi, mais mettait cela sur le compte de sa grande admiration pour le personnage qu’elle représentait. Après ce baiser, Jessica couvrit Aemiliane de remerciements, qui ne savait du coup plus où se cacher. « Oh mais … C’est naturel Spidey ! Et crois-moi, j’ai d’autres trucs en réserve pour toi … » Lui avoua-t-elle, avec un petit clin d’œil. Mais, elle ne pouvait pas dire grand-chose là-dessus car c’était encore que des idées, des concepts.
Quand Jessica lui déclara qu’elle ne savait pas comment la remercier, cela donna une malicieuse idée à Aemiliane, qui bondit de sa chaise. « Je ne te demande rien en retour ma chérie, je fais ça car tu le mérite ! » Dit-elle, s’approchant doucement de son amie pour finalement se coller à elle, en passant ses bras par-delà son cou. Sa poitrine chevaucha tendrement la sienne, de même que ses hanches. Son visage était tout près du sien, son souffle se mélangeant délicieusement avec celui de la merveilleuse Spider-Woman … « Mais si tu tiens réellement à me remercier … Alors y’a quelque chose que tu pourras faire pour moi. » Lui murmura-t-elle d’une voix particulièrement douce. « Si ton emploi du temps le permet, je rêverai … D’une simple journée, ou même après-midi, rien qu’avec toi. Rien qu’entre Jessica et moi ! On se fait une journée détente entre amies … Je sais pas, on pourrait faire du shopping, aller voir un super film au ciné’ ! Se faire un bon resto’, bref prendre du bon temps, rien que toi et moi, en oubliant nos soucis pour une journée. » Lui déclara-t-elle de sa petite voix fluette, en lui souriant.
Elle dandina un peu ses hanches pour se frotter contre sa combinaison, avant de pencher son visage pour lentement, mais dans une grande délicatesse, capturer ses lèvres. Aemiliane prit avec soin les lèvres de son amie entre les siennes, les cajolant avec douceur, se délectant de toute leur saveur vanillée avant de langoureusement plonger sa langue. Un baiser … Très doux et sensuel, animé par un puissant sentiment. Cela se voyait à la manière dont elle l’embrassait, et à la manière dont ses joues étaient rouges comme des tomates. Fermant lentement ses yeux, elle se laissa bercer par cet instant de pur délice, ronronnant ponctuellement. Aemiliane n’aurait jamais de cesse de raffoler du miellé de ces lèvres et de cette langue … Jamais une femme n’avait eu autant d’effet sur elle. Même Miranda à côté, c’était rien … Aemiliane s’en rendait à présent compte.
Quand le baiser se termina, l’ingénieure retira tout doucement ses lèvres, ayant du mal à quitter celles de son amante. Ses yeux se rouvrirent, et ses pupilles émeraudes plongèrent dans ceux de Jessica au travers son masque. « Tu n’es pas obligée bien sûr … Mais ça ferait hyper, hyper, hyper plaisir de passer du temps avec toi Jess’ … » Lui confia-t-elle, en lui souriant doucement avant de se blottir contre elle, lui offrant ainsi un bon câlin tout tendre. Aemiliane partit nicher sa tête au creux de son cou, alors que ses bras vinrent l’entourer dans son dos.
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D’autres trucs en réserve... Diantre, ça promettait ! Jessica rougit légèrement, tout en essayant d’imaginer ce que l’imagination fertile d’Aemiliane avait bien pu inventer, encore, pour lui faciliter la vie. Des lance-toiles ? Jessica sécrétait naturellement des fils, mais, pour autant, il était certainement possible d’améliorer ça, par exemple en ayant un lance-toiles qui permettrait de stocker la toile, et permettre ainsi de faire d’autres choses... Comme lancer des boules de toile, des choses comme ça. Cependant, Aemi’ souhaitait conserver le mystère, et Jessica acquiesça donc, n’ayant guère envie d’intimider sa douce amie en la martelant de questions.
Pendant que son ordinateur tournait, et analysait les données, Aemiliane lui demanda alors si Jessica pouvait accepter de passer un moment tranquille avec elle... Une séance ordinaire, entre filles. Jessica cligna des yeux, un peu surprise, avant de soupirer quand Aemiliane l’embrassa, et se serra contre elle. Jessica lui rendit naturellement son câlin, venant serrer le doux corps de la femme contre le sien. Sa combinaison crissa légèrement au contact de son corps, et elle caressa ses beaux cheveux, avant de lui sourire.
« Eh bien... Je ne vois aucune raison de refuser, Aemi’... »
Ce fut ensuite au tour de Jessica de l’embrasser, en retour au premier baiser. Un baiser plus savoureux, où elle enlaça aussi Aemiliane. Cette femme était un vrai rayon de soleil dans la vie de Jessica. Toujours de bonne humeur, aussi créative qu’intelligente, elle était plus qu’une amie, une véritable amante. Chacune de leurs séances de sexe avaient fait rêver Jessica, qui avait enchaîné les orgasmes à chaque fois. Très douée dans ce domaine, Aemiliane se surpassait en ingéniosité, en créativité. Sa bonne humeur était contagieuse, et ses talents en matière sexuelle...
Oui, Aemiliane n’avait que des qualités aux yeux de Jessica, qui l’embrassa donc avec envie, prolongeant le baiser, qui gagna en intensité. Yeux clos, elle se serrait contre le corps de la femme, et finit par rompre le baiser, un sourire largement ravi se dessinant sur ses lèvres.
« J’en serais tout à fait ravie, ma belle. Tu sais... C’est fou à dire, mais... Tu es la seule personne avec qui je peux être... Enfin... À la fois moi et... Et Spider-Woman. Franchement, je ne pensais pas que ce serait si agréable, d’avoir quelqu’un à qui se confier comme ça, et... Enfin... »
Elle la câlina alors plus fortement, fourrant sa tête contre le creux de son épaule.
« Merci pour tout ! »
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Aemiliane aimait prendre Jessica pour une grosse peluche ; après les fondants au chocolat, faire des gros câlins à Spider-Woman était la chose qu’adorait le plus l’ingénieure. Pas dans le sens de lui faire l’amour, même si on pouvait considérer que ça en faisait partie. C’était seulement dans le sens innocent de la chose ; les simples câlins. La scientifique adorait la prendre dans ses bras et la serrer. Elle était si cool, si gentille … Si Spidey quoi ! Comment lui résister. Aemiliane ne cherchait même pas à lutter contre cela. Au contraire, la moindre occasion pour chouchouter Jessica était bonne à prendre. Et elle était heureuse de voir que ce côté très tactile et câlin chez elle ne la rebute pas. Voilà une femme qui acceptait les petites et mignonnes attentions ! Ça, c’était vraiment génial. Elle était heureuse … Si heureuse. Oh oui, Aemiliane n’avait jamais été aussi heureuse de toute sa vie, à présent que Jessica faisait partie de celle-ci.
Elle le fut encore plus quand Jessica accepta son offre, et accompagne ceci par un délicieux et tendre baiser. Un baiser si doux, si affectueux, qu’il en fit grandement rougir Aemiliane. Elle captura avec tendresse les lèvres de sa chérie, répondant avec tout son amour pour elle. Amour au sens de l’amitié … Du moins, le pensait-elle à ce moment. Jessica était parfaite, en tout point, et en toutes circonstances aux yeux de l’ingénieure. Aemiliane ne voyait qu’elle, et peut-être que Jessica ne se rendait pas compte de ce qu’elle représentait à ses yeux. Pas seulement en qualité de Spider-Woman, même si ça jouait pour beaucoup ; mais aussi en qualité de Jessica. Car Aemiliane avait non seulement connu Spidey, mais elle avait connu quelqu’un d’encore plus fantastique et chouette … Jessica Drew.
Aemiliane la serra très fort dans ses bras quand la jeune femme en fit de même. Etant plus petite qu’elle, elle fut se mettre sur la pointe de ses pieds pour se mettre à hauteur. On disait qu’Aemiliane était mignonne en partie grâce à sa petite taille, qui faisait d’elle une petite dame haute en couleur. Jessica lui fit une des plus belles déclarations qu’il avait donné à Aemiliane d’entendre, et forcément, cela l’amena à lui sourire chaudement. « Avoir quelqu’un à qui se confier est essentiel Jess’ … Et je suis la femme la plus heureuse au MONDE d’être cette personne pour toi ! » Lui répondit Aemiliane, en continuant de la câliner. « Je t’aime très fort Jessica … Tu ne peux pas imaginer à quel point tu me rends heureuse et comblée … Je te dois tout. » Lui confia-t-elle sur son épaule, se sentant des plus sereines que possible. Au moins avec Jessica, elle pouvait laisser parler son cœur, sans avoir peur d’être jugée.
Finalement, après une bonne minute de câlin, Aemiliane le rompit puis se hissa à nouveau sur la pointe de ses pieds pour déposer un grand bisou sur la joue de Jessica. Elle la regarda affectueusement, en lui offrant son plus beau des sourires … Avant que la scène ne s’interrompe face au bip qu’émit l’ordinateur. « Ah, il a trouvé ! » Déclara-t-elle Aemiliane, délaissant sa belle amie pour retourner à son poste. Elle avait pris le soin de faire doucement glisser ses mains le long de ses bras en la quittant ; ne jamais quitter Jessica sans un petit geste doux ! C’était une règle en or. L’ingénieure finit donc à nouveau assise sur sa chaise derrière son bureau, et regarda alors les résultats. Il y avait effectivement certaines différences d’entrées et sorties, qui correspondaient à plusieurs pièces. Dont la majorité … Entraient dans la composition des armures des sœurs Iksanders.
« Le dernier mouvement remonte à quelques jours à peine. Je vois que y’a des sorties régulières et anormales … Attends, si j’essaie là … Hm … Oui ! Ces sorties ont été ordonnées par le service maintenance. J’ai le nom du chef du service, mais pas celui de la taupe … Mais ce qu’on sait maintenant c’est ce que leur complice est au service maintenance de cet entrepôt. Je pense qu’une petite fouille sur les profils de chaque membre du service pourrait nous aider, tu trouves pas ? » Lui demanda alors Aemiliane, persuader de trouver des détails si elle consultait chaque profil, en fouillant l’historique de chacun.
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Quand Aemiliane lui avoua qu’elle lui devait tout, Jessica sourit alors, et se décolla un peu d’elle, pour la taquiner légèrement :
« Tout ? Tu n’exagères pas un peu, là ? »
Le compliment lui fit néanmoins plaisir, et ce fut donc tout naturellement qu’elle alla embrasser la jeune femme. Un baiser tendre et délicat, juste pour la remercier, pour lui montrer qu’elle tenait à elle, et que, ensemble, elles formaient une équipe formidable. Et, au-delà même de cette équipe, un couple superbe. Jessica, en réalité, ne savait plus trop où elle en était de ses sentiments avec Aemiliane. Elle adorait être avec elle, et elle passait de plus en plus de temps avec l’ingénieure, mais elle avait déjà, techniquement, un petit-ami, qu’elle voyait toutefois de moins en moins. Elle n’en avait encore jamais parlé à Aemi’, sans trop savoir pourquoi... C’était le genre de questions qui lui semblaient très compliquées, et qu’elle préférait donc mettre de côté pour se concentrer sur d’autres choses. Quand elle était avec Aemi’, elle ne pensait à rien, aucune pensée ne venait la troubler, seul régnait un sentiment joyeux de béatitude.
Spider-Woman continuait donc à la câliner quand l’ordinateur d’Aemiliane se mit à bourdonner. Elle s’écarta alors, joignant les mains dans le dos, et vit l’ingénieure s’approcher, en lui expliquant que le service « Maintenance » était impliqué. La taupe se trouvait dans ce service, mais Aemiliane ne pouvait en obtenir plus au niveau des données récupérées par Jessica. Néanmoins, elle pouvait avoir accès à la liste du personnel de ce service.
« Oui, je pense aussi... Quelqu’un qui a un lien avec les Iksander, ou des problèmes financiers, et qui serait susceptible d’accepter des pots-de-vin, ce genre de choses. »
Il était assez effrayant de voir tout ce à quoi Aemiliane, depuis son poste, pouvait avoir accès. Et encore, Jessica savait que la jeune femme n’avait accès qu’à une infime partie des bases de données de GeoWeapon Corp., ce qui amenait continuellement Spider-Woman à se demander si Miranda Forge connaissait son identité... Ou non. Le doute était permis. Elle savait qu’Aemiliane avait conservé son identité secrète, mais, quand on voyait tout ce dont GWC était capable... Avec la numérisation du monde, les banques de données informatiques comprenaient énormément de données. Depuis de nombreuses données, les administrations publiques avaient en effet décidé de centraliser toutes leurs données sur des serveurs communs. Aemiliane pouvait ainsi obtenir sur chaque personne de GWC des informations assez complètes. Outre l’âge, le nom, l’adresse, on pouvait aussi accéder à leurs comptes bancaires, pour peu que leurs comptes soient dans une banque de GWC, ce qui était le cas pour 99.99% des employés de la firme, au vu des avantages fiscaux qu’il y avait, pour les employés, à rejoindre la banque de leur propre société.
Mais, au-delà de ça, on pouvait également se renseigner sur le casier judiciaire d’une personne, voir si elle avait des antécédents judiciaires, ce genre de choses. Ceci était possible car GWC dirigeait une SMP, et, pour s’assurer qu’une SMP n’emploie pas de délinquants, le Sénat avait autorisé il y a quelques années les SMP collaborant avec les forces de l’ordre à pouvoir obtenir un accès aux casiers judiciaires des personnes relevant de leur entreprise.
« J’espère qu’on pourra avancer... Je ne sais vraiment pas comment j’aurais fait pour les retrouver sans toi, Aemiliane. »
Elle lui sourit alors, et, après quelques secondes, se lança dans un autre sujet :
« Au fait... Comment se porte ton site Web ? »
Jessica, par humilité, avait toujours du mal à l’idée de se faire qu’elle avait un fan-club... Mais ça ne l’empêchait pas de vouloir se renseigner dessus !
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Toutes les informations que Spider-Woman avait ramené à Aemi’ étaient précieuses. Elle avait déjà pu voir que le service maintenance était dans le coup. Restait alors à trouver la ou les personnes incriminées. Pour parvenir à faire une telle chose, l’ingénieure allait devoir retrousser ses manches. Car si depuis son poste elle avait accès (piraté) à certaines banques de données rattachées à GWC, l’accès aux informations restaient toujours une tâche laborieuse. Elle ne disposait pas d’outils suffisamment performant pour balayer toutes les fiches unes à unes, et en retenir que celles répondant à des critères malheureusement encore trop flous. En toute honnêteté, il pouvait y avoir des centaines de milliers de critères pouvant définir une personne comme potentiellement susceptible de faire affaire avec les sœurs Iksander.
Ce fut pour cette raison qu’Aemiliane décida qu’il allait falloir y aller par étape. D’abord, elle entreprit de filtrer toutes les fiches comportant un casier judiciaire. Cela prit un peu de temps mais, en attendant, elle leva son regard vers sa sublime amie qui lui affirma alors qu’elle n’aurait vraiment pas su comment retrouver ces gens sans elle. La scientifique fit un petit balayage de la main, comme pour dire que ce n’était rien, pour le moment. Après tout, outre le fait qu’elle devait réfléchir sur tel ou tel critère, ou comment procéder pour effectuer les recherches informatiques de manière rapide, elle ne faisait rien. Tout le reste, elle le devait à son puissant processeur et à sa connexion impeccable. Et en parlant d’internet, Jessica finit par rappliquer d’une manière amusante, qui fit sourire Aemi’. « Hum … C’est mon site Web, mais c’est aussi ton fanclub ! » Répondit-elle dans un premier temps.
Elle ouvrit une page web et se rendit donc pour voir les chiffres en temps réel. Le nombre d’inscrit était stable, et depuis la dernière fois, il y avait eu environ cinquante nouvelles inscriptions. « Ce qui nous fait trois-cents-cinquante-deux inscrits ! Pour environ trois-cents membres actifs. On a encore plus plein d’activité sur le forum, ça n’arrête pas. D’ailleurs … Pour fêter la barre des trois-cents membres, je pensais à organiser un méga truc en fait ! » Dit alors Aemiliane, se levant de sa chaise. Elle approcha de son amie puis lui fit un petit sourire, désirant visiblement lui demander quelque chose. En vérité, elle désirait faire rencontrer Spider-Woman et ses fans, à l’occasion des trois-cents membres. « Ça te dirait de rencontrer tes fans ? Je me disais que pour célébrer nos trois-cents membres, eh bien … Rencontrer notre idole à tous serait une merveilleuse chose ! Je sais que tu n’as pas forcément le temps mais … Voilà, je voulais au moins te donner l’idée ! » Dit Aemiliane en souriant à son amie.
Elle soupira puis regarda son ordinateur, décidant de rester à côté de son amie le temps qu’il finisse de faire le premier tri parmi toutes les fiches. Après un petit silence, Aemiliane partit s’asseoir sur le rebord de son lit puis leva sa tête en direction de la superhéroïne. Elle lui sourit doucement puis vint tapoter avec sa main à côté d’elle, sur le matelas, pour lui faire signe de venir s’asseoir si elle le désirait. Quand Jessica fut là, Aemiliane se contenta de lui sourire encore, puis vint doucement prendre sa main avec la sienne, croisant ses doigts avec les siens. Elle porta celle-ci à ses lèvres et déposa un petit baiser sur son dos, avant de soupirer puis de poser sa tête sur son épaule. « Je vais faire un bon gros dodo cette nuit … Je le sens bien. Je parie que tu sais ce que je m’apprête à te demander chérie. » Lui dit-elle, affichant un sourire malicieux. « Tu peux rester pour la nuit ? C’est que … J’aime beaucoup ta présence et … Je dors bien mieux entre tes bras, en toute sincérité ! Et puis, je te porterai chaud ! » Lui dit-elle en gloussant doucement, avant de lui donner un petit bisou sur son épaule.
À nouveau, un petit silence. Aemiliane était visiblement un peu fatiguée, mais cela ne l’empêchait pas de travailler et d’être heureuse d’assister Spider-Woman. Et, elle le lui rappela à sa manière. « Je t’aime ... » Dit-elle d’une voix un peu timide, mais suffisamment convaincu pour faire transparaître sa sincérité. Quand elle avait dit ça, Aemi’ pensait que c’était alors de l’amitié sincère et pure ! Mais en vérité, qu’en était-il réellement … La jeune femme commençait intérieurement à se poser des questions, car elle voyait bien qu’elle était étrangement très heureuse et sereine quand Jessica était à ses côtés. Et cela, en général, ne voulait dire qu’une chose …
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Les résultats de l’enquête n’arriveraient pas d’ici ce soir. Il allait falloir attendre un peu, le temps que les processeurs d’Aemiliane tournent pour obtenir des informations. En attendant, l’ingénieure expliqua à Jessica qu’elle avait une idée pour célébrer le développement du site : organiser une rencontre entre elle et ses fans. Les joues de Jessica s’empourprèrent immédiatement à cette idée, et elle bafouilla sur place, sans trop savoir quoi dire. Déjà qu’elle trouvait étrange d’avoir des fans, alors, les rencontrer... Elle avait peur de tomber sur des cinglés en puissance... Même si Aemi’, qui était sa fan, était visiblement très stable, et psychologiquement normale, du moins pour une Tekhane. Jessica, en revanche, ne savait vraiment pas quoi en penser.
*Je ne m’étais jamais attendue à ça...*
Elle qui était d’un naturel timide, faire face à plus de trois cent personnes qui voyaient en elle ce qu’elle n’était pas ? Jessica avait en effet du mal à se voir comme une véritable héroïne. Les pompiers, les ambulanciers, les policiers... Eux étaient des vrais héros. Elle ? Elle était juste une adolescente en costume qui volait dans les airs pour apprendre à maîtriser ses pouvoirs. S’il fallait faire un fan-club, ce n’était pas autour d’elle, mais autour de tous ces vrais héros anonymes. Jessica se sentait donc gênée à l’idée d’avoir une telle osmose autour de sa personne.
Jessica ne méritait pas autant d’honneur, tout simplement, et, en se pinçant les lèvres, elle releva la tête. Aemi’ avait maintenant envie de dormir, et demanda si elle pouvait passer la nuit avec elle. Jessica aurait dû rentrer, en théorie... À force de continuer à rentrer tard, ou à dormir ailleurs, ses mères allaient bien finir par se douter de quelque chose.
*Surtout Maman Kelly, je suis sûre qu’elle se doute déjà qu’il se passe un truc...*
De ses deux mères, Kelly avait toujours été la plus à même de la comprendre, la plus compréhensive, mais aussi celle qui connaissait le mieux Jessica. Néanmoins, il fallait bien admettre que passer une nuit avec Aemi’, ça ne se refusait pas, et, après quelques brèves hésitations, Jessica, toujours confuse, hocha la tête.
« D’a... D’accord. Je... Je vais juste prévenir mes mères. »
Jessica s’isola un peu, car elle les appela. Kelly répondit rapidement, et la conversation s’étira un peu. Se rendant dans la cuisine, Jessica communiquait avec elle, en essayant de la convaincre qu’elle dormait avec une amie.
« Encore une amie que je connais pas ? demanda Kelly, sur un ton sarcastique.
- M’an, je... Je peux te la présenter, elle ! C’est Aemi’... Tu sais, elle travaille dans la même entreprise que Maman Carol... »
Jessica avait déjà parlé d’Aemiliane, la décrivant comme une amie que Jess’ avait rencontré en allant une fois en boîte. Cependant, et même si Carol travaillait bel et bien à GWC, les deux femmes ne s’étaient encore jamais rencontrées. Fondamentalement, ce n’était pas très surprenant, vu que la firme embauchait un grand nombre de personnes.
Dans tous les cas, la conversation se termina, et Jessica retourna voir Aemi’. On pouvait toujours sentir en elle sa gêne à l’idée d’avoir ce fan-club à gérer. Trois cents personnes... Pour elle, c’était vraiment trop !
*Je n’ai vraiment rien fait qui mérite qu’on m’admire tant...*
Retournant près d’Aemiliane, elle lui sourit donc. Elle en avait profité pour enfiler un pyjama, et, comme souvent, elle en avait trouvé un avec un motif d’araignée dessus, et des toiles, un débardeur avec un shorty. Jessica, ainsi vêtue, rejoignit Aemiliane dans le lit, et se coucha à côté d’elle. Elle souriait fugacement, amusée de constater qu’elles formaient presque un couple, ensemble. Jessica se pencha vers elle, et déposa un baiser sur sa joue, avant de poursuivre, toujours sur un ton amusé :
« Héroïne le jour comme la nuit, c’est ça ? Si ma présence t’aide à faire de beaux rêves, alors il est impératif que je reste là... »
Impératif, tout simplement.
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Dans toutes ces histoires, Aemiliane venait à se demander parfois si Spider-Woman parvenait à s’adapter et à assimiler sa vie. Plus précisément, si elle n’avait aucun mal à accepter pleinement sa condition de superhéroïne malgré elle. L’ingénieure voyait et savait que Jessica était une fille modeste et timide, et que le fait qu’elle soit parfois pointée du doigt, parfois adulée, pouvait un peu l’effrayer. Peut-être avait-elle commise une erreur en dévoilant les chiffres de son site. Pas moins de trois-cents personnes soutenaient Spider-Woman et étaient derrière elles. Ce n’était pas que des fangirls qui la trouvait sexy … C’étaient des fangirls qui approuvaient ses actions et qui voyaient en elle un idéal de justice. Qui voyait en elle un idéal tout court, d’ailleurs. Spider-Woman était à leurs yeux l’exemple à suivre, en matière de conduite et de moral ! La super justicière qui combattait le crime et qui refusait que celui-ci envahisse la ville.
C’était de ça dont on avait besoin ; de justice. Même si Tekhos Metropolis n’était pas un ghetto, il y en avait rudement besoin. Et puis, chacune avait ses raisons personnelles d’adorer Spider-Woman. Pour Aemiliane, ce fut parceque inconsciemment, Spidey était devenue une sorte de figure parentale au moment où sa deuxième maman mourut. Et puis, après qu’elle ait connu Jessica … Les choses ont encore changé, sans qu’elle ne s’en rende compte. Si elle adorait toujours autant Spidey, force était de constater que Aemiliane aimait de plus en plus la femme qui se cachait derrière le masque. Il lui apparaissait clairement que Spider-Woman ne serait rien si Jessica n’était pas une femme extraordinaire … Et qu’elle avait la chance la plus grande au monde de pouvoir être son amie, de la connaitre, et par-dessus tout, de pouvoir être son équipière !
Mais tout ceci, ça épuisait physiquement. C’était pour cette raison que notre ingénieure était un peu fatiguée, et qu’elle sentait avoir besoin de dormir. Néanmoins elle avait demandé à son amie de rester avec elle, car tout simplement … Elle dormait mieux entre ses bras. Aemiliane était une personne qui s’attachait beaucoup, et elle était actuellement en phase de s’attacher de manière assez conséquente à Jessica. Elle ne contrôlait pas ça. Et en étant honnête avec elle-même, elle savait que c’était ce qu’elle voulait. Aemiliane avait énormément d’affection pour Jessica, qui malgré ce qu’elle pensait en avait fait bien plus qu’elle ne pensait pour Aemiliane. Cependant, la lycéenne expliqua qu’elle devait tout de même prévenir ses mamans, ce face à quoi l’ingénieure sourit et hocha vivement de la tête. « Oui, fais ! Je ne veux surtout pas que tes mamans s’inquiètent. » Lui dit-elle alors. Elle la laissa filer ailleurs pour s’isoler, et en attendant, la maitresse des lieux enfila un pyjama … Toujours aux motifs de son héroïne favorite. Toujours.
Elle se faufila dans son lit et commençait doucement à se reposer, quand son amie revint, vêtue avec un pyjama similaire à celui d’Aemi’. C’était amusant à voir car c’était Spidey qui portait une tenue à sa propre effigie. C’était aussi amusant, et quelque part touchant, de voir qu’elle et Aemi’ partageait la même taille de vêtement. Aemi’ avait constaté ça en enfilant son ancien costume et maintenant elle le constatait encore en voyant que ses propres habits allaient comme un gant à Jessica, malgré leur différent notable en taille. Elle l’accueillit dans son lit et rougit un peu face à ce qu’elle lui dit. Elle la regarda profondément, d’un œil doux et particulièrement chaleureux. Aemiliane s’approcha d’elle puis posa doucement sa main sur sa joue, dégageant délicatement une mèche de cheveux derrière son oreille. « Ta présence m’aide à faire beaux rêves, et pas seulement quand je dors. Pour mes rêves la nuit j’avais ma petite peluche Spidey avant ! Mais … » Dit-elle, levant son regard émeraude vers Jessica. Elle se pencha puis déposa un petit bisou sur ses lèvres, tout affectueux et rempli de tendresse. « Depuis qu’on se connait, c’est toi qui me fais rêver Jessica. » Lui avoua-t-elle, d’une voix basse mais douce, très douce.
Après cela, il eut un silence puis elle soupira d’aise, se blottissant contre son amie. Elle reposa sa tête au creux de son cou, et sentit la douceur de ses jambes caresser les siennes. Le sommeil finit par la gagner, et ainsi dans les bras de Jessica, elle s’endormit de la plus belle des manières. S’apaiser dans les bras de son amie était la seule chose qui, incroyablement, lui permettait de réellement passer une bonne nuit bien réparatrice. Et ce fut effectivement une belle nuit faite de beaux rêves qu’elle passa. Au réveil, alors que les premiers rayons de soleil caressaient les visages des deux amies, Aemiliane ouvrit les yeux la première. Elle ronronna puis tenta alors de se redresser doucement, observant ainsi que son amie dormait toujours à poings fermés. Aemi’ se frotta un peu les yeux puis sourit en voyant Jessica se reposer ainsi. « Tu es encore plus belle quand tu dors … » Dit-elle pour elle-même, admirant Jessica.
L’ingénieure se pencha et déposa un petit baiser sur son front, puis resta ainsi, admirant Jessica. Lentement, elle déplaça sa main dans sa belle chevelure, redressant une mèche venu se glisser sur son visage. Elle la caressa tout doucement, sans rien dire, juste en lui souriant. Elle était belle, tout simplement. Sa beauté était grande aux yeux d’Aemi’, qui pouvait bien rester là des heures à la contempler. Finalement, après quelques temps, elle l’observa ouvrir lentement les yeux et attendit un peu, avant de lui offrir son premier petit sourire de la journée. « Coucou, ma chérie … Bien dormie ? » Lui demanda-t-elle de sa doucereuse voix, tout en continuant à doucement lui caresser les cheveux. Il n’en fallait pas plus à l’ingénieure pour avoir un des plus délicieux réveils qu’elle n’avait pas eut depuis longtemps ! Et pour parfaire le réveil de sa chérie, Aemi’ attendit qu’elle soit un peu plus réveillée pour lui offrir un deuxième petit baiser sur la joue, cette fois-ci. Eh oui, dès le réveil, Aemiliane était déjà souriante et toute joyeuse … Impossible d’être triste quand Jess’ était là !
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Elle qui la fait rêver… Les mots d’Aemiliane rebondirent longuement dans l’esprit de Jessica. Comment les interpréter ? Elle sentit ensuite le corps doux et chaud d’Aemi’ se poser contre le sien, le sommeil venant rapidement gagner l’ingénieure. L’une des mains de Jessica se posa autour d’elle, serrant son corps contre elle, tout en continuant à repenser… Et à se demander ce qu’Aemiliane ressentait vraiment pour elle. Était-elle juste une simple groupie en transe devant son idole… Ou autre chose ? Jessica n’était pas aveugle, elle avait bien noté qu’Aemi’ était célibataire, et parlait très peu de sa famille. Jessica savait que ses deux mères étaient mortes, ce qui faisait que, au fond d’elle, Aemiliane était très seule. Pour elle, la fascination qu’Aemi’ éprouvait pour Spider-Woman tenait aussi à sa situation personnelle. Seule, n’ayant plus personne envers qui se rattacher, elle avait choisi de se rattacher à une figure iconique, à cette Spider-Woman décriée par les journalistes, et était visiblement en train de tomber amoureuse de Jessica… Ou de Spider-Woman ?
*Dieu, que c’est compliqué !*
La jeune femme ne savait plus quoi en penser. Et, outre les sentiments d’Aemiliane, qu’en était-il des siens ? Que ressentait-elle vraiment pour cette jeune femme ? De l’amour ? Autre chose ? Tout ça était terriblement compliqué ! Et ce d’autant plus que, normalement, elle avait déjà un petit-ami… Ainsi, son affection naissante avec Aemiliane rebondissait aussi sur ses autres liens, notamment avec Marco, continuant en toute logique à la troubler. Et le fait est que, par-delà tout ce trouble, et toutes ces questions qui tourbillonnaient dans sa tête, elle adorait vraiment être avec Aemiliane. Elle adorait sentir la jeune femme dormir contre le creux de son épaule, et il était vrai que, quand elle dormait, Aemi’ était vraiment très belle.
Apaisée, l’ingénieure se reposait contre elle, dormant paisiblement, ce qui ne manqua pas d’arracher un léger sourire aux lèvres de la jeune femme. Jessica alla même déposer un baiser sur son front.
*Tu te prends trop la tête, Jess’, Aemi’ t’aime bien, et c’est là l’essentiel.*
Mais, et même malgré cette voix qui tentait de l’apaiser, Jessica continua, encore et encore, à se poser des questions, et ce jusqu’à ce que, bon gré mal gré, le sommeil ne finisse par l’emporter. Les paupières de la jeune femme s’alourdirent, et elle finit par se laisser porter. Une nuit réparatrice, une nuit salvatrice… Et, pour une fois, elle ne serait pas arrachée de ses songes par le son strident de son réveil.
Loin, en effet, du son tonitruant et agressif du réveil, elle sentit le corps d’Aemiliane se presser contre le sien. Les paupières de Jessica papillonnèrent à plusieurs reprises, et cette dernière finit par ouvrir les yeux pour de bon, en étouffant un bâillement.
« Haaawwww… Salut, Aemi’… »
Un léger sourire épanoui traversa ses lèvres, tandis qu’elle restait dans le lit, les paupières lourdes, comatant doucement. Elle aurait pu répondre aux avances de la jeune femme, mais, si Aemiliane se réveillait toujours avec la pêche, Jessica, elle, émergeait comme une limace, et s’étira longuement, en bâillant encore, et ferma les yeux, s’affalant contre l’oreiller.
« Hmmmmm… On est si bien dans ton lit… »
Elle lui sourit alors, et sembla réaliser que la femme lui avait posé une question, ce qui l’amena à cligner des yeux, avant de lui sourire malicieusement.
« Oui, j’ai bien dormi… »
La jeune femme crut bon de ne pas relever le qualificatif utilisé par Aemi’, qui l’avait appelé « ma chérie », un terme qui ne prêtait guère à confusion… Mais la question commençait, peu à peu, à s’insinuer dans son esprit, revenant comme une sorte de puissant leitmotiv.
Aemiliane était-elle amoureuse ?
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C’était une question d’autant plus épineuse pour Aemiliane. Sauf que l’ingénieure avait eu, depuis sa première rencontre avec Spider-Woman, eut le temps d’y réfléchir. C’était très compliqué les sentiments, surtout envers une personnalité possédant deux facettes. D’un côté cette femme était la plus cool et la plus grande de toutes les justicières de cette ville, et d’un autre côté, elle était Jessica Drew. Une fille extraordinaire, qui malgré qu’elle se considère comme n’étant pas forcément spéciale, est un véritable cadeau du ciel aux yeux de d’Aemiliane. La question était donc ; était-elle amoureuse ? Et si oui, de qui réellement ? Etait-ce son amour pour Spider-Woman qui s’était réellement transformé en sentiments, ou bien était-ce envers Jessica, qu’elle éprouvait autant de choses ? Ce qui était sûr en tout cas, c’était que son cœur balançait pour cette femme, peu importa sa casquette.
Aemiliane avait eu le temps d’y réfléchir, et en ayant les idées claires cette chose lui était venue à l’esprit. Avant qu’elle rencontre en chair et en os son idole, elle l’adorait follement mais comme une groupie. Ces changements ont eu lieu uniquement quand elle a rencontré la femme se cachant derrière ce masque rouge et jaune. Ce n’était pas pour rien si l’ingénieure désirait passer du temps, non pas avec Spidey, mais avec Jessica car … C’était bien envers elle qu’elle ressentait ces étranges sentiments. Envers l’héroïne, elle était une grande, une très grande groupie folle dingue, mais elle n’était pas amoureuse. En revanche, envers Jessica … Elle était les deux. Aemiliane s’en rendit définitivement compte en se réveillant à ses côtés. Cette nuit si douce, si reposante, juste en s’apaisant entre ses bras. Sa présence lui était très bénéfique, et chaque fois que Jessica se présentait à elle sous sa vraie identité, elle était encore plus heureuse qu’en voyant Spider-Woman.
Ainsi donc, notre scientifique sourit doucement à la belle Jessica, décidant de rester silencieuse un petit moment. Etait-ce l’heure d’enfin lui avouer ce qu’elle ressentait ? Avait-elle le courage de se l’avouer définitivement à elle-même ? Le cœur d’Aemiliane commença à s’emballer, alors qu’elle reposa sa tête sur l’oreiller. Son visage tourné vers son amie, elle glissa lentement sa main sur son bras, comme si de rien n’était. Elle effleura sa délicate peau du bout de ses doigts, avant de passer sa main par-dessus la sienne. « Bon … Je ne sais pas si c’est un genre de truc qu’on dit de bon matin mais … » Dit-elle, en se mordillant les lèvres. Un dernier moment d’hésitation, avant qu’elle ne prenne son courage à deux mains. « Jess’, je … Je … Je crois que je suis amoureuse … De … De toi … » Lui déclara-t-elle, ressentant une grande poussée d’adrénaline. Comment allait-elle réagir ? Et quelle serait sa réponse face à cette déclaration un peu soudaine.
« Je veux dire … Je regarde simplement les choses en face. » Dit-elle, se redressant pour faire face au visage de son amie. « Je ne suis réellement bien que lorsque je suis à tes côtés. Pas uniquement quand t’as ton costume sur le dos, mais aussi et surtout là ! Quand t’es simplement toi … » Poursuit-elle, avant de se racler la gorge. « Je t’aime, Jessica ... » Lui avoua-t-elle finalement, en bonne et due forme, en lui offrant un petit sourire, mais bien expressif. Un sourire et un regard transpirant de sentiments et d’amour à son égard. Pour Aemiliane, ce n’était pas une simple amourette liée à une attirance physique ; c’était bel et bien un vrai amour, qu’elle éprouvait envers la personne même qu’était Jessica. Quelque chose de puissant et sincère, en somme. Son cœur battait puissamment la chamade alors qu’elle appréhendait la réaction de son amie.
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Jessica avait vraiment bien dormi, à tel point que, pour une fois, ses cheveux ne ressemblaient pas à une scène de guerre, avec des épis partout. Elle se sentait même parfaitement réveillée, et ouvrit donc les yeux avec Aemiliane à côté d’elle, sortant peu à peu du monde douillet des rêves pour en rejoindre un autre, tout aussi douillet... Mais où les certitudes oniriques s’effondraient pour croiser les doutes et les hésitations du monde réel. Aemiliane l’aimait-elle ? Une question simple, mais qui, maintenant qu’elle était posée, semblait ne plus vouloir sortir. Et, à travers les sentiments d’Aemiliane, c’était les siens qui se posaient. Jessica avait, techniquement, déjà un petit-ami, le fameux Marco... Un loubard des bas-fonds à qui Jessica n’avait parlé à personne, et surtout pas à Aemi’... Et, maintenant qu’elle le réalisait, c’était étrange, car elle n’avait jamais caché quelque chose à Aemiliane. La seule chose qu’elle lui avait masqué, c’était bien lui. Pourquoi ? Il y a quelques jours, elle aurait pu hausser les épaules en se disant que ce n’était rien, juste un simple oubli, mais quiconque ayant fait un peu de psychologie savait qu’un acte manqué avait une signification.
Un mot... Il n’avait suffi que d’un seul mot, mais significatif, ce genre de mot qu’on ne prononçait pas impunément. Chérie. Aemiliane l’avait appelé ainsi, et, quand on combinait ça à ses ultimes paroles au moment de se dormir, il y avait tout simplement trop de redondances pour que ce soit purement du hasard. Cependant, il ne fallait guère compter sur Jess’ pour se lancer dans ces choses-là. Elle y pensait, mais, de là à l’exprimer physiquement, il y avait un cap à franchir, cap qu’elle n’avait jamais su comment traverser. En effet, comment trouver le bon moment pour avouer ses sentiments ? Une grande question, à laquelle il n’y avait aucune réponse, car il n’y aurait jamais de bons moments.
Partant de ce principe, Aemiliane choisit donc de tout balancer tôt le matin, et Jessica, qui venait de se réveiller, en resta comme deux ronds de flanc.
*Quuuuoooiii ?!*
Sa première réaction fut de se dire qu’elle avait probablement mal entendu.
La deuxième fut de se pincer pour se convaincre qu’elle ne rêvait pas.
*Aïe ! Okay, tu rêves pas...*
La troisième fut enfin de regarder Aemiliane. Elle le savait déjà, mais l’ingénieure ne plaisantait pas, et semblait même... Diablement sérieuse. Alors, ce fut le moment où le cerveau de Jessica s’emballa, ce moment où, dans les films, un élément perturbateur parfait arrivait. Le téléphone qui sonne, le voisin qui sonne à la porte parce qu’il a perdu son chat, ou l’ordinateur qui émettrait un bip pour leur dire qu’il avait finalement trouvé le contact des sœurs Iksander. Une échappatoire, un refuge... Mais rien de tout ça. Rien, si ce n’est le regard d’Aemi’, ce regard vert qui bouillonnait d’intensité et de promesses.
« Aemi’... »
Que lui dire Que lui dire ? Que diraient ses mères ? Que dirait Marco ?! Elle ferma alors les yeux pendant quelques secondes, et respira lentement.
*Je crois que le plus simple, Jessica, c’est de lui dire la vérité...*
Jessica rouvrit alors les yeux, entrouvrit les lèvres... Et l’embrassa alors. Elle redressa le visage, et déposa ses lèvres contre les siennes pendant quelques secondes.
« Moi aussi, Aemi’... Je t’aime. »
Et, juste après cela, elle conserva une main sur la joue de l’ingénieure, et lui sourit joyeusement. Un sourire qui transpirait d’honnêteté et de sincérité... Car il était sincère.
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Les secondes les plus importantes de sa vie se jouaient maintenant. Oui, les plus importantes ! C’était dire à quel point Jessica comptait et était importante à ses yeux. Aemiliane ne pouvait plus se leurrer ou contenir ça. Ses sentiments pour Jessica étaient sincères et puissants ; elle lui portait un grand amour. Pas le simple amour produit par les hormones. Le genre de sentiments qui persistaient, qui étaient solides, car ils émanaient à la base de quelque de non physique. Oh, bien sur sa beauté aidait dans l’équation, après tout on était à Tekhos, là où les apparences jouaient pour beaucoup. Mais il fallait tout de même comprendre que Aemiliane aimait Jessica pour ce qu’elle était dans sa tête, plus que pour ce qu’elle était physiquement. Ceci, Jessica devait forcément le sentir au travers la sincérité des propos de l’ingénieure, dont ces quelques infimes secondes parurent si longues et si intenses. Qu’allait-elle lui répondre ? Est-ce qu’elle l’aimait en retour ? Si non, comment ça sera … Trop de suspens.
Mais heureusement, la réponse finit par venir. Et … Quelle réponse. Aemiliane sentit son cœur exploser en entendant le verdict de Jessica. Ses yeux s’écarquillèrent et un large, un profond et joyeux sourire s’imprima sur ses lèvres alors qu’elle observa son amie avancer son visage, et lui offrir un baiser des plus tendres et passionnés qu’il soit. Un baiser de Jessica, c’était toujours un moment de délice et de pur bonheur, ce qui fit naturellement grand effet chez Aemiliane. Elle sentit d’innombrables frissons la parcourir, alors qu’elle plongeait joyeusement sa langue dans cette bouche accueillante pour partager ce moment si délicat … Avant que leurs lèvres ne se séparent, et que Jessica, la merveilleuse fille dont Aemi’ était amoureuse, ne lui réponde. Quand ses deux mots magiques parvinrent aux oreilles de la scientifique, celle-ci cru bien tomber dans les pommes tellement une joie immense s’empara d’elle. Sentant la douce main chaleureuse de son amoureuse sur sa joue, Aemi’ apposa la sienne par-dessus et la serra fortement, ses joues se mettant à furieusement rougir.
« C’est … C’est vrai ?! Tu … Tu m’aimes ??!! Oh … Ohhhh mon dieuuu TU M’AIIIIIMES !!! » Sauta alors Aemi’ de joie, souriant largement à son amoureuse avant de plonger très passionnément, venant l’embrasser de toutes ses forces. Elle ne parvenait plus à retenir tout son amour et sa passion pour Jessica. Ses lèvres plongèrent furieusement et vinrent faire un gros câlin tout tendre à celles de Jessica, scellant ce nouvel amour qui promettait d’être intense, et ô combien sincère. Sa langue plongea entre ses lèvres et vint danser avec la sienne, l’entrainant dans un balais sulfureux, mouillé et très chaleureux. Aemi’ ronronna de plaisir, et elle sentait une violente vague d’émotion remonter en elle. C’était la meilleure nouvelle de toute sa vie ! Jessica Drew, elle, qui venait de déclarer qu’elle aimait Aemiliane ! La pauvre groupie seule dans sa chambre, qui n’avait eu que Spider-Woman comme soutient dans les moments les plus durs de son existence … Cette femme extraordinaire, qui venait de lui déclarer que cet amour était réciproque ! Ce n’était pas rien.
« Mmhhhhhhhhhouuah ! Oh, je t’aime si fort Jess’ !!! » Lui avoua-t-elle encore, rompant le baiser en étant un peu à bout de souffle. Elle plongea à nouveau mais ne piqua pas ses lèvres, mais sa joue. Aemiliane déposa un grand et tous doux bisou sur sa joue. Puis … Elle ne put résister à l’envie de lui faire un câlin, un vrai. Elle se redressa et entraina Jessica avec elle, la faisant donc s’asseoir. Aemi’ à califourchon, elle la prit de toutes ses forces dans ses bras et la câlina. C’était le plus beau jour de sa vie, littéralement. Après ça, impossible pour elle d’être malheureuse ! Maintenant qu’elle avait l’amour de Jessica, le reste importait peu ! Voire plus du tout … Seulement Jessica comptait. Fougueuse, et plus joyeuse que jamais, Aemiliane lui asséna un deuxième baiser, capturant avec grand fougue ses lèvres tout en prenant son visage entre ses mains, cajolant ses petites joues entre ses doigts. « Mhhhhhh … » Couina-t-elle, longuement, avant de rompre le baiser par manque de souffle. « T-Tu viens de m’offrir le plus … Le plus BEAU jour de toute ma viiie !!! J’ai envie … Rholala j’ai envie de te faire l’amour maintenant et tout de suite, pour célébrer ça ! À la manière Tekhane !!! » Lui avoua-t-elle, avant de poser ses mains sur ses épaules puis de la pousser gentiment, la faisant s’allonger à nouveau. Déchaînée, débordante d’amour et de fougue de partout, l’ingénieure partit à l’assaut de son cou, déposant ses lèvres dessus pour l’embrasser. Un baiser très sulfureux et généreux, qui même s’il était animé d’un feu ardent de passion, demeurait d’une douceur extrême.
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Proches et différentes, voilà ce que les deux femmes étaient. Là où Jessica avait avoué son amour avec calme et gêne, Aemiliane, en constatant que son amour était réciproque, laissa exprimer sa joie, ses yeux se couvrant de cette lueur malicieuse et heureuse qu’elle, et Jessica commençait à le réaliser, adorait. L’une des mains d’Aemi’ vint serrer la sienne, se crispant sur ses doigts, et une énergie sembla alors fouetter le corps d’Aemi’, comme si une mouche l’avait piqué pour la stimuler. Elle laissa exprimer sa joie, et Jessica sourit en retour, non sans rougir, autant de gêne que de plaisir. Avait-elle dit ça juste pour donner à Aemiliane ce qu’elle voulait entendre ? Avec les sentiments, il n’existait aucune réponse sûre, aucune certitude, mais... Non.
*Je le pense vraiment...*
Elle n’avait pas besoin d’autres justificatifs. Aemiliane lui apportait beaucoup de choses. Elle était son amie, un soutien, la seule personne au monde à qui elle ait confié sa double identité, et avec laquelle elle se sentait bien, que ce soit sous Spider-Woman, ou sous elle-même. C’était une personne qui avait tout pour plaire : charmante, enjouée, dynamique, elle complétait ainsi parfaitement Jessica, qui avait toujours hérité de la douceur et du calme de Maman Kelly. Dans sa tête, une petite voix supplémentaire vint lui glisser, non sans amusement, que son couple ressemblerait beaucoup à celui que ses mamans formaient, et où Carol était la plus dynamique du duo.
Aemiliane était donc là, face à elle, débordante d’amour, de confiance et de joie, une joie communicative, qui avait surtout pour conséquence de balayer les doutes et les hésitations de Jessica. Elle se demandait, en effet, comment lui parler de Marco, et que faire de lui. Jessica ne se voyait pas mener deux relations séparées, mais, d’un autre côté, elle n’avait pas vu Marco depuis longtemps, et elle ne voyait pas l’homme comme un grand romantique, plutôt comme un homme à femmes.
*Enfin, ça ne change rien au fait que...*
Comme pour couper court à ses réflexions, Aemiliane l’embrassa soudain. Et ce n’était pas le doux et tendre baiser que Jessica avait fait tantôt pour lui signifier son amour. Non, celui-là était un baiser plein d’amour, de force, et de vitalité, et les mains de Jessica allèrent, en retour, s’appuyer sur le corps de son amante, une main sur sa tête, l’autre dans le creux de son dos, filant jusqu’à ses fesses. Elle sentait les deux mains d’Aemi’ sur ses joues, ses lèvres mordillant et tirant sur les siennes, dans ces baisers fougueux que l’ingénieure aimait tant... Et que Jessica adorait aussi.
Elle annonça ensuite qu’elle comptait lui faire l’amour, rappelant à Jessica cette autre facette, plus difficilement avouable, d’Aemiliane qu’elle aimait énormément : sa perversité. Elle se rua sur le corps de Jessica, faisant doucement couiner le lit, délivrant une série de baisers dans le creux de son cou, tout en lui avouant, entre deux baisers, que c’était là le meilleur jour de sa vie.
« Ohhh... »
Soupir, autant de surprise que de plaisir. Elle posa alors sa main sur le creux des fesses d’Aemi’, et appuya dessus, avant de sembler sortir de sa torpeur, pour lui sourire.
« Haaa, Aemi’... Hmmm... C’est quoi, l’amour à la Tekhane, ma chérie ? Montre-moi, ma beauté... »
Maintenant, les mots doux filaient, comme si Jessica avait voulu les retenir depuis tellement longtemps que, dès lors qu’ils avaient l’occasion de s’échapper de sa bouche, ils le faisaient sans y réfléchir à deux fois.
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L’amour à la Tekhane ? C’était … Plein de choses. Même si Aemiliane avait dit ça pour le fait qu’un évènement pareil, ça se fêtait en se faisant l’amour. Comme ce que faisaient les Tekhanes, en somme. Mais, Jessica semblait être intriguée et cela donna quelques idées à notre ingénieure, qui sourit malicieusement. Alors qu’elle embrassait tendrement sa chérie dans le cou, elle finit par se redresser et passa lentement, sensuellement ses mains sur ses épaules, puis les fit glisser le long des bras de Jessica jusqu’à attraper ses mains. « Hmm … Faire l’amour à la Tekhane ça veut dire se faire longuement, très longuement, l’amour … Et jouir plusieurs fois … Car nous les Tekhanes, on est championnes là-dedans ! » Dit-elle en souriant. Puis, elle ramena les mains de sa comparse au-dessus sa tête et s’allongea toute contre, déposant doucement ses lèvres sa mâchoire, puis sur son menton donnant de savoureux et doux coups de langue.
Ensuite, la scientifique continua dans sa douce transe mélangeant sa fougue légendaire, et son coté très câlin et doux. Elle ne se brusquait pas, prenant son temps pour cultiver le plaisir et le désir chez Jessica. Ses lèvres faisaient un véritable travail d’orfèvre en parcourant la peau vanillée de Jessica, en particulier sur son cou. Cou qu’Aemiliane couvrit de mille et une attentions, alternant entre des baisers bien savoureux, et des coups de langue. Aemiliane était concentrée et désirait réellement apporter le plus de plaisir que possible à sa chérie. Quand le délicat cou de la femme araignée fut comblé, l’ingénieure le parcourra de haut en bas, lentement, le léchant du bout de sa langue. Pendant ce temps-là, ses mains n’avaient guère libéré celles de Jessica, les maintenant tendrement au-dessus de sa tête en serrant ses doigts aux siens. Maintenant qu’elles étaient ensembles, ce geste prenait tout son sens !
Après quelques minutes passées à flatter son cou, Aemiliane descendit alors un peu plus bas, embrassant l’orée de sa poitrine. Ses mains libérèrent alors celles de sa muse, pour aller se nicher au niveau de sa poitrine, qu’elle se mit à doucement masser. Elle se redressa, se plaçant donc à califourchon sur Jessica, et lui sourit. « … Tu es parfaite, Jess’ … » Lui dit-elle alors, sortant ce petit compliment de manière spontanée. Ses petites joues rougirent en lui disant cela, alors qu’elle continua de lui masser doucement sa poitrine. Ses mains étaient méticuleuses et s’appliquaient, jusqu’à ce qu’elle décide d’aller un peu plus loin. Ses mains finirent par se déplacer et glissèrent sous le petit haut de Jessica, le tirant doucement vers le haut, pour dévoiler sa poitrine. Sauf qu’elle ne le retira pas complètement ; elle le hissa juste assez pour lui libérer la voie. Elle adressa un regard coquin à sa petite-amie, puis se pencha à nouveau, s’approchant de la belle et harmonieuse poitrine de Jessica.
Aemiliane était bien décidé d’en prendre bien soin, et pour cela, elle commença avec des petits baisers. Avant cela, elle caressa du bout de ses doigts sa peau, aussi douce et lisse que de la soie, flattant doucement cette zone. Puis elle s’approcha définitivement, apposant ses lèvres sur son premier sein. « Hmm … » Couina-t-elle timidement, clôturant ses yeux pour mieux se concentrer et se laisser transporter. Se laisser transporter dans son petit monde de douceur et de volupté, qui était à présent partagé avec Jessica … La plus merveilleuse des femmes au monde ! Sa langue accompagna ses tendres baisers en donnant de petits coups, léchant ce doucereux mamelon. Sa main libre alla consoler l’autre, le massant avec une grande délicatesse. Pas de gestes brusques, pas d’excès de fougue. Faire l’amour avec Aemiliane était bien souvent synonyme de douceur et de tendresse extrême, du moins quand c’était elle qui menait la danse. Elle se souvenait de la fois où Jess’ l’avait sodomisé … Ou bien quand sa patronne lui avait sèchement péter l’arrière-train contre la baie vitrée de son bureau. De beaux souvenirs !
Ses lèvres finirent par se déplacer vers sa belle pointe rosée et érigée. Pour mieux l’exciter, elle donna de furieux coups de langue dessus, la titillant de toute part. Puis … Elle la goba, finissant par téter à force, même si le terme était inexact. Aemi’ était bien dans son petit monde à cet instant !
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Aemi’ et Jessica venaient de franchir un cap, toutes les deux. Ensemble, elles s’étaient mutuellement avouées, de la manière la plus explicite qui soit, les sentiments qui, depuis des semaines, avaient cru en elles, jusqu’à atteindre le point culminant. Et elles y étaient, à ce paroxysme, ce point ultime, celui où, ensemble, elles allaient consommer leur déclaration. S’avouer leur amour mutuel n’était qu’une première étape, et, en faisant son ingénue, Jess’ savait très bien ce qu’elle voulait, et ce qu’Aemiliane souhaitait. Les deux femmes avaient le profil de soumises, mais c’était pourtant ben Aemiliane qui, dans ce domaine, guidait la femme. C’était elle l’experte, elle qui avait couché à Miranda Forge, elle qui initiait Jessica Drew sur les voies de la perversion.
Marco était maintenant totalement éloigné de son esprit et de ses préoccupations. En ce moment, son esprit ne se résumait qu’à un seul mot, immense, qui s’imposait dans son esprit, et la dominait totalement : « AEMILIANE ». Qui aurait cru qu’elle aurait pu ressentir une telle attirance envers cette femme ? Qui aurait cru que les choses aient pu aller à ce point ? Jessica avait encore du mal à y croire, du mal à se dire qu’elle pouvait enfin être heureuse, qu’elle pouvait se laisser aller. Devant elle, Aemi’ la regroupait entièrement, et se pencha vers elle, venant l’embrasser.
« Oh oui… Haaaa… Aemi’… »
Elle s’attaqua à son cou, avec cette tendresse infinie qui la caractérisait si bien. Aemi’ faisait l’amour comme elle était, avec calme, avec une passion lente et dévorante, qui croissait progressivement jusqu’à atteindre une zone de sauvagerie, de passion féroce, une joie intense et violente. Jessica en avait souvent les frais, et c’était quelque chose qu’elle aimait bien. Beaucoup de Tekhanes, en réalité, aimaient la spontanéité et l’excessivité du sexe, mais Jessica n’était pas comme ça. Elle, elle était comme une montagne russe. Il fallait lentement faire croître le désir en elle pour que ce dernier explose en suite. Aemi’ le savait, et en jouait volontiers, surtout de si bon matin.
*Encore une chose dont elle a le secret…*
Faire l’amour le matin était assez inédit chez Jessica. Quand elle se réveillait, elle était plutôt en train de comater, et rêvait davantage d’une bonne douche avec un chocolat chaud que de baisers et de caresses. Pourtant, là, Jessica était en train de rêver, subissant les multiples caresses et baisers de la femme.
« Haaa… Aemi’, haaaannn… »
Les lèvres et les mains de la femme descendaient, filant de son cou pour s’attaquer à la partie située sous son buste : ses seins. Une délicieuse poitrine, élancée et tendre, généreuse, qui ne semblait qu’attendre les baisers et les caresses de l’ingénieure. Elle sentit ainsi, dans un soupir, les lèvres de la femme se pencher sur son téton, s’y attaquant, et elle gémit, posant ses mains sur ses cheveux, les caressant doucement, crispant ses doigts dessus.
« Ooohhh… Ma chérie, haaaa… Encore, ma petite puce, encore, hum… J’aime tant quand tu m’embrasses, ma belle, haaa… »
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En devenant une fan inconditionnelle de la femme araignée, Aemiliane s’imaginait vivre toute sa vie seule dans son coin, en train de tout simplement adorer son idole. Cette vie ne lui aurait pas déplu, car elle avait vraisemblablement tout ce qu’il fallait pour être heureuse, à son goût ; Spider-Woman. Le seul fait d’être une fan de ce personnage lui suffisait. De plus, la communauté qu’elle avait groupée autour d’elle la faisait sentir moins seule. Tout ceci pour dire que l’ingénieure n’aurait jamais imaginé un jour tomber sur une femme si exceptionnelle et si … Parfaite, jusqu’au point d’en tomber amoureuse. Et pourtant, ce fut le cas. Le comble fut que cette femme était celle se cachant derrière Spider-Woman … C’était réellement, pour Aemiliane, un véritable conte de fée. La superhéroïne qu’elle adorait le plus au monde, s’avérant être la femme la plus extraordinaire aussi. Que demander de plus ? Aemiliane était une fille simple, et à présent, elle était heureuse, tout simplement.
Cela se voyait à sa manière de faire tendrement et passionnément l’amour à sa chérie. Aemiliane y allait avec tant de douceur, couplée avec cette fougue qui émanait du puissant amour qu’elle portait à Jessica. Sa langue qui se lovait contre ses tétons tout érigés et tendres, ses lèvres qui cajolaient son sein moelleux, tout était fait pour rendre l’acte très sensuelle et fougueux à la fois. Visiblement l’ingénieure se débrouillait bien, vu les gémissements de Jessica. Ils ne firent qu’encourager notre ingénieure à continuer, motivée comme jamais par l’idée de procurer du plaisir à son amour. Yeux clos, sa langue flattait donc sa poitrine, l’embrassant, la léchant, lui faisant des petites papouilles toutes douces. Tandis que sa main libre s’occupait de son autre sein. Mais alors qu’elle finissait avec ce petit téton, elle déplaça lentement son visage vers le creux de cette poitrine.
Un creux où la peau de Jessica était encore plus douce ! Aemiliane prit un grand plaisir à le couvrir de bisous et de léchouilles. « Hmm … » Ronronnait l’ingénieure de plaisir, sa langue faisant de terribles câlins humides à la peau de Jessica. Cependant, elle savait qu’il était insuffisant d’uniquement se concentrer sur la poitrine de Spidey. Si Aemi’ désirait lui faire plaisir, il fallait faire autre chose ! Ce fut pour cette raison qu’après de longues minutes à embrasser sa poitrine et à la lécher, notre ingénieure se recula puis remonta au niveau de Jessica. Elle approcha son visage du sien, jusqu’à en être très près, ses lèvres frôlant les siennes. La scientifique plongea son regard émeraude dans celui de sa chérie ; un regard très affectif, plein à craquer d’amour et de sentiments à son égard. Ses petites joues rougies devaient donner un air à croquer à Aemi’, qui ne résista à l’envie d’embrasser langoureusement sa petite amie.
Et pendant que ses lèvres câlinèrent les siennes, et que sa langue dansa le tango avec celle de Jessica, il y eut une petite main baladeuse, toute taquine qui descendit le long de son corps. Caressant la moindre parcelle de peau sur son chemin, elle descendit lentement, sensuellement, jusqu’au shorty de Jessica. Là, ses petits doigts agiles se faufilèrent tout doucement en-dessous, puis allèrent taquiner avec douceur la fleur de Spidey. « Hmm … Je vais te faire beauuuuuucoup de bien, ma chérie … » Lui susurra alors Aemiliane en rompant le baiser. Mais, elle conserva son visage proche de celui de Jessica, au point où les souffles se percutaient l’un à l’autre. Et pendant qu’elle vint à faire des délicieux petits bisous sur sa joue ou à mordiller doucement le lobe de son oreille, Aemi’ activa ses doigts. Ceux-ci se mirent à caresser son bouton d’amour, en un sens circulaire, comme celui des aiguilles d’une montre. Pressant, massant, les doigts de l’ingénieure effectuait un travail méticuleux sur ce bouton dans le but de provoquer le maximum de sensation chez Jess’.
Aemi’ eut un sourire malicieux, car elle appréciait voir les réactions de sa chérie en live, surtout d’aussi près. Après plusieurs minutes à lui faire des taquineries, elle remua ses doigts puis caressa son intimité de manière générale, avant de lentement descendre, jusqu’à sa fente intime. Là, Aemiliane sollicita son index, et entreprit de doucement faire de petits vas-et-viens, échauffant progressivement l’antre féminine de Jessica. Plus ça allait, plus elle y allait de manière forte, sans pour autant se presser. Elle contrôlait sa vitesse à la perfection, restant dans la douceur et la sensualité, tout en y mettant un peu plus de force. Elle finit ainsi par introduire un second doigt, et continua de doigter Jessica de la sorte. Pendant ce temps-là, Aemi’ restait fidèle à elle-même ; son amour pour les bisous, en particulier vis-à-vis de Jessica, fit qu’elle continua d’embrasser avec tendresse sa joue, la ligne de sa mâchoire, son lobe … Puis de temps à autre, elle osait venir embrasser le coin de ses lèvres, faisant exprès de ne pas venir chercher un baiser en bonne et due forme. Une pluie de bisous tout tendre en somme ; après tout Jessica ne venait pas de dire qu'elle aimait tant quand Aemiliane l'embrassait ?
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Allongée sous Aemiliane, Jessica se retrouva dans sa position privilégiée et favorite avec elle : celle de prisonnière sexuelle. Elle était là, sous le corps de la femme, et sentait l’ingénieure multiplier les baisers sur son visage. De nombreux baisers, tandis que sa main s’enfouissait en elle, deux doigts se glissant maintenant dans son intimité. La jeune femme en soupirait longuement de plaisir, se tortillant sur le lit. Oh, il n’y avait vraiment qu’Aemiliane pour lui prodiguer un tel plaisir, une telle joie, une telle... Satisfaction. Elle enfonçait ses doigts dans sa chatte, les remuant lentement et tendrement, encore et encore.
« Hmmm... Haaaaa... »
Les jambes de Jessica filaient le long du lit, glissant sur les draps propres et soyeux. Ses mains se crispaient, et elle avança l’une d’elles, caressant le creux du dos d’Aemi’, avant de le gratter quand les doigts s’enfoncèrent encore un peu plus profondément dans son sexe. Elle caressait la chair tendre et moelleuse de la femme, continuant à glisser le long de son corps, palpant l’une de ses fesses, se crispant dessus, tout en sentant Aemiliane continuer à l’embrasser. Là sur son nez, là sur ses joues, la commissure de ses lèvres... Mais jamais sur sa bouche. Et, quand Jessica cherchait à l’embrasser en retour, son amante s’écartait insidieusement, afin de l’embrasser ailleurs. Elle couvait ainsi Jessica d’une multitude de baisers et de caresses, la faisant soupirer, gémir silencieusement.
« A... Aemi’, huummm... »
Jessica commençait à mouiller, maintenant, tant le plaisir devenait fort. Elle cligna encore des yeux, soupirant longuement, et sentit la femme l’embrasser dans le creux du cou, continuant ses pénétrations digitales. Oui, il n’y avait vraiment plus aucun doute maintenant... Jess’ aurait pu se dire qu’elle avait avoué son amour à la femme pour éviter les complications, mais elle ne lui avait pas menti. Aemiliane la complétait. Par sa jovialité, par sa perversion, par ce côté survitaminé qui était en elle, elle était tout ce que Jessica n’était pas, et représentait, en un certain sens, une forme d’idéal aux yeux de la timide jeune femme. Elle n’avait donc que des raisons de l’aimer, de la désirer, et de la chérir.
Aemi’ était sur elle, et Jessica sous elle, et, ensemble, elles se faisaient l’amour. Jessica frotta son visage contre le sien, et caressa le dos de son amante. Cette fois, donc, ses deux mains glissaient sur son corps, frottant et caressant son corps.
« Ohhhh... Je t’aime, haaaannn... Aemi’, ma chérie, encoooreeee... Hnnnnnnnnnn... !! »
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Jessica était une si merveilleuse femme ! Ah quelle chance avait eu Aemiliane de croiser son chemin … Si elle n’avait pas été là, dans ce centre commercial à ce jour précis, rien de tout ceci ne serait arriver ! Ou peut-être, ça serait arriver plus tard, dans d’autres circonstances. Qui savait ! Mais, l’essentiel était là et les choses s’étaient faites de la plus heureuse des manières. Voilà que quelques semaines après leur première rencontre, Jessica et Aemiliane se faisaient tendrement l’amour, et formaient à présent un très beau couple. Oui, un beau et jeune couple, où l’une complétait l’autre dans leur façon de penser et d’agir. Restait à voir ce que cela donnerait dans la vie de tous les jours mais, Aemiliane savait inconsciemment que Jessica était LA femme qui lui correspondait le mieux. Elle espérait alors que ça soit réciproque, et que cela se ressente tous les jours. Car Aemi’ ne pensait pas qu’au sexe, même si ça restait une Tekhane. Elle savait qu’une relation, qu’une vraie relation sincère, ne pouvait uniquement se baser là-dessus.
Mais il n’y avait pas de doute là-dessus. Pour l’heure, Aemiliane était surtout concentrée dans sa tâche de doigter sa chérie, et visiblement cela portait ses fruits ! L’ingénieure souriait grandement en voyant et entendant les délicieux soupirs de sa petite-amie, et cela la motiva à redoubler d’effort ! Ses doigts remuaient tendrement en elle, tournoyant, s’amusant à explorer son intimité. De son pouce elle en profitait pour taquiner son bouton d’amour, afin d’apporter encore plus de sensations ! Elle y allait avec cette douceur très fougueuse, dont elle seule avait le secret. Jessica finit par frotter son visage contre le sien, faisant doucement glousser Aemi’ qui adorait énormément ce genre de choses. Plus encore, elle eut de terribles et fantastiques frissons en sentant les mains de Jess’ glisser dans son dos, jusqu’à ses belles et moelleuses fesses. « Je t’aime aussi, mon amour !!! Je t’aime tellement que je vais te faire jouir, et pas qu’une fois … Et je te laisserai faire tout ce que tu veux à mes petites fesses ... Hihihi ! » Répliqua-t-elle de son ton jovial, avant de succomber.
Son visage était déjà collé au sien, mais Aemi’ ne résista plus longtemps à l’envie d’embrasser son amour. Elle plaqua tendrement et fortement ses lèvres contre les siennes, puis fourra avec une grande passion sa langue entre celles-ci, arrachant un sulfureux baiser à Jess’. Les langues dansaient en une valse très rythmée, se cherchant mutuellement pendant que les lèvres se pressaient l’une à l’autre, encore et encore. Qu’est-ce qu’elle adorait l’embrasser … Si elle le pouvait Aemiliane lui ferait de longs et grands bisous comme ça tous les jours ! Mais elle savait que ça finirait peut-être par agacer Jessica, et puis tout excès était mauvais ! En ce sens, Jessica la complétait à nouveau, en lui apprenant à contenir sa passion dévorante pour elle. Les deux tourterelles s’embrassaient très fougueusement, mais l’ingénieure finit par rompre le lien, reprenant un peu d’air. Elle sourit de toutes ses belles dents à son amour, puis après un dernier doigté, retira délicatement ses doigts.
Toutefois, alors qu’elle fit croire qu’elle allait en rester là, notre scientifique fit une feinte et s’empressa de se mettre en place en faisait un petit bond comme elle savait les faire. Sa tête se retrouva entre les cuisses de Jessica, alors que ses petites mains tirèrent son shorty. Elle ne le retira pas complètement, ne désirant pas faire retomber le feu en Jessica. Quand l’accès à sa magnifique et douce fleur fut libéré, Aemi’ pencha son visage et vint tendrement apposer ses lèvres sur son pubis, donnant même un petit coup de langue. Puis, elle en donna un deuxième, descendant ainsi jusqu’à sa vulve, où elle se mit à doucement léchouiller son petit bouton. Sa langue pressa et remua dessus, avant de descendre encore, finissant par flatter ses lèvres intimes, puis par immiscer sa langue intrépide dans son antre. « Hmmmmm … » Ronronna-t-elle comme un félin, ayant finalement remplacé ses petits doigts magiques par sa langue. Aemi’ remua donc en elle, et ses lèvres cajolèrent chaudement son sexe, offrant ainsi à Jessica un magnifique cunnilingus bien maîtrisé, chargé d’amour et de passion.
Ses mains vinrent se poser sur ses cuisses, qu’elle caressa avec toute la douceur et la tendresse dont elle était capable. L’objectif d’Aemiliane était donc clair à ce moment ; faire atteindre l’orgasme à sa petite-amie ! Oui, de bon matin …
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S’occuper du corps de Jessica était, pour Aemiliane, une occupation à plein temps. Après tout, elle l’aimait profondément. C’était, à vrai dire, très curieux à comprendre, autant pour Jess’ que pour Aemi’. L’ingénieure vénérait Spider-Woman, et aimait Jessica Witters, alors que c’était la seule et même personne. Ces histoires d’identité multiple avaient tendance à vous faire perdre la tête, et, en ce moment, les deux femmes étaient justement en train de se perdre... Se perdre dans les méandres infinies et jouissives du plaisir. Le sexe parlait en lieu et place d’elles, et Aemi’, après avoir trituré l’intimité de son amante avec ses doigts, bondit sur elle, et usa ensuite de ses lèvres, avec ce mélange de nervosité et de talent, ce savant et magnifique cocktail qui comblait Jessica au-delà de tout ce qui était possible.
Elle se tortillait lentement sur le lit, papillonnant des yeux, soupirant lentement. Aemiliane voulait lui faire plaisir, et, quand elle sentit sa langue se glisser en elle, Jessica sentit le plaisir monter graduellement. Sa main se crispa sur les cheveux de la femme, et elle continua à la laisser faire, poussant de délicieux cris, aigus et sensuels, qui remplissaient la pièce.
« Haaa... Aemi’, hmmm... »
Les talents de la jeune femme en matière sexuelle, ce calme dont elle faisait preuve, sa patience et son doigté... Tout ça, c’était un ensemble magnifique qui la transportait. Jessica n’aurait jamais pu rêver d’un réveil meilleur, et elle était pleinement réveillée, maintenant, tous ses sens aux guets, guidée par la puissance terrifiante et primitive du désir. Ce dernier bouillonnait joyeusement en elle, et elle gémit encore, longuement, fermant les yeux, se laissant transporter...
...De cette manière, l’orgasme vint rapidement, sous ce cocon de douceur qui l’étouffait joyeusement. Elle sentit la vague remonter, et tout son corps se relâcha d’un coup, dans un ultime hurlement, son bassin se soulevant et s’abaissant, s’aplatissant au milieu du lit, tandis que sa mouille éclatait contre les lèvres de la femme.
« Haaaa... Aaaaaaaeeeemmmiiiii’... !! »
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S’occuper du corps de Jessica pouvait devenir un passe-temps favori pour notre ingénieure, si celle-ci ne travaillait pas à GWC, et si Jessica était tout le temps disponible ! Ah ça, Aemi’ finirait par tout le temps s’occuper d’elle, et pas seulement que de son corps. En vérité, elle serait presque comme une nourrice, sans le côté pesant et autoritaire. D’ores et déjà elle sentait qu’elle allait prendre soin de Jessica, la dorloter et s’occuper d’elle autant de temps qu’elle serait ici chez elle. Que ce soit à présent en lui faisant l’amour, ou après, quand elle ira préparer leur petit-déjeuner à toutes les deux. Aemi’ serait comme une petite ange gardienne, veillant sur sa petite-amie, et veillant à son bien-être, sans devenir envahissante ou étouffante. Elle savait doser la chose, et espérait que Jessica apprécie toutes les attentions qu’elle lui ferait.
En attendant, l’ingénieure était sur la bonne voie pour la faire jouir. Quand la main de Jess’ partit se fourrer dans ses cheveux et que l’air fut rempli des délicieux soupirs de la jeune femme, Aemi’ savait qu’elle était en train de bien faire. De ce fait elle poursuivit ses efforts, jouant de sa langue avec plus de malice et d’application. Elle remuait tendrement dans sa féminité, tout en l’embrassant, littéralement, avec ses lèvres. De temps à autre elle venait presser et remuer son petit bouton de par sa langue, afin de faire des petites coupures pour ne pas habituer trop vite le corps de Spidey. Visiblement ça marchait ! Car il ne fallut pas longtemps avant que la belle Jessica ne succombe aux terribles assauts d’Aemiliane. Elle finit par atteindre le point culminant et arrosa sa petite-amie de sa merveilleuse mouille, dont elle se régala. Son bassin se levait et se baissait et la jouissance finit par arriver, clouant Jessica contre le lit.
La scientifique continua de lécher sa féminité afin de la nettoyer de toute cette mouille, qu’elle gouta avec appétit. Que c’était délicieux ! Que c’était bon ! Ah ça, Aemi’ y avait pris goût. Après de tendres léchouilles et coups de langue, elle écarta son visage puis donna un dernier et très fougueux baiser sur sa fleur, avant de la caresser du bout de ses doigts. Ses yeux se relevèrent vers le visage de sa chérie, contemplant au passage l’intégralité de son corps tout éprouvé par ce qui venait de se passer. Elle en fut émerveillée … « Aww, ce que t’es belle quand t’es comme ça mon amour … » Lui dit Aemi’ de sa petite et douce voix, finissant par remonter le long de son corps tout chaud. Son visage atterrit à nouveau en face du sien, puis avec soin et douceur, elle vint à embrasser l’élue de son cœur. Un baiser tout sauf vorace ; un baiser empli d’une extrême douceur et lenteur, où les langues se mêlèrent en prenant tout leur temps. Où les lèvres se faisaient un long et sensuel câlin, humide et savoureux. Le nez d’Aemi’ caressa celui de sa chérie, alors que yeux clos, elle savourait tout le délice et la saveur de cet instant précieux.
« Promets-moi une chose ma chérie … Que nos baisers seront toujours comme ça. Rempli d’affection, de passion, d’amour … Et qu’ils ne deviendront jamais mécaniques. » Lui susurra-t-elle doucement, écartant doucement ses lèvres des siennes, plantant son regard émeraude dans le sien. Il n’y avait rien à redire ; Aemi’ avait réellement un grand coup de foudre pour cette femme. Et la connaissant, on pouvait savoir que cet amour allait durer très longtemps … Après tout, aucune femme au monde entier ne valait Jessica ! Pourquoi chercher ailleurs, alors que la perfection était ici, en face de soi. Aemi’ la gratifia un petit sourire, témoignant son affection alors que ses doigts caressèrent doucement sa joue. Elle lui donna un petit bisou sur le bout de son nez, puis sur son front avant de se redresser. À califourchon, elle soupira un coup puis posa ses mains sur les deux seins de Jessica, prenant appui dessus en esquissant un rictus malin. « Hmm … Que pourrai-je bien te faire, maintenant ? Je pourrai faire plein de bisous à tes pieds, ou bien à tes petites fesses … Oh oui j’en meurs d’envie ! Ou je pourrai … Hm oui, attends ça c’est mieux ! » Dit-elle, avant de hocher vivement de la tête.
Elle venait d’avoir une idée, et comme toujours, comptait l’appliquer. Elle plaça ses mains sur les bras de sa chérie, puis l’attira doucement vers elle, de manière à ce que sa tête atteigne sa poitrine. Mais avant cela, Aemiliane retira son haut d’une traite, offrant donc sa délicieuse et tendre poitrine à sa petite-amie. « Régales-toi ! Ils meurent d’envie de te revoir … » Lui dit-elle d’une voix coquine, passant ses mains dans sa longue et soyeuse chevelure en l’incitant à venir s’occuper de ses seins. Jessica n’était pas au bout de sa matinée car comme l’ingénieure le lui avait dit, elle comptait la faire jouir plus d’une fois ! Rien de mieux pour démarrer une bonne journée. Et là, pour commencer la deuxième manche, Aemi’ lui offrait sa poitrine en cadeau, rien qu’à elle, prête à être dévorée ! Cependant, avant que Jess’ ne fasse quoique ce soit, la scientifique prit la peine d’enlever complètement le haut de la femme araignée, celui-ci étant resté en place malgré tout. « Hihi, tu seras plus à l’aise comme ça ! » Lui dit Aemi’.
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L’orgasme l’avait transpercé, laissant Jessica pantoise, heureuse et épanouie. Couchée sur le lit, elle reprenait ses forces, avant de sentir Aemiliane se redresser. Douée comme elle l’était, l’ingénieure lui faisait toujours autant plaisir, et conclut cette séance par un tendre et sensuel baiser sur ses lèvres. Jessica ne se sentait pas fatiguée, mais heureuse et soulagée. Elle venait de jouir de bon matin, et il fallait bien admettre que c’était une chose particulièrement agréable à faire. Sa langue roula avec celle d’Aemi’, ses mains caressèrent ses cheveux, ses doigts filant contre sa nuque, et elles continuèrent ainsi à presser leurs lèvres pendant de nombreuses secondes.
Le baiser se termina, et Aemi’ se redressa, se mettant à califourchon, caressant avec ses mains les seins de Jessica, qui souriait joyeusement, heureuse et épanouie. La femme papillonna des yeux, pendant que, de son côté, Aemiliane lui demanda que leurs baisers soient toujours marqués par la passion.
« Il n’y a aucune raison qu’ils soient autre chose, Aemi’... Nos baisers sont comme nos séances de sexe, un moyen d’exprimer ce que nous ressentons toutes les deux... Notre amour. »
C’était aussi simple et aussi vrai que ça. L’amour, cette chose complexe et confuse, pouvait parfois être très simple. En ce moment, l’amour s’exprimait, et il balayait tous les doutes et toutes les questions que la jeune femme pouvait se poser. Ses mains se posèrent sur les cuisses de la femme, les caressant lentement, lui souriant, avant de soupirer quand Aemi’ se pencha un peu en avant, serrant davantage sa poitrine. Si Jessica était nue, Aemiliane, elle, avait toujours son pyjama, et réfléchissait à la suite... Avant de trouver elle-même la réponse, ne laissant même pas le temps de Jessica de proposer une idée.
Elle souleva alors son pyjama, dévoilant son corps nu, sa magnifique poitrine, avec ses beaux seins. Jessica sentit ensuite les mains d’Aemiliane agripper ses bras, la forçant ainsi à se rapprocher du corps de la femme. Esquissant un sourire, Jessica se releva, et posa une main sur la nuque de la femme, en appui, caressant le milieu du dos de l’ingénieure avec l’autre, et sa bouche alla s’attaquer à l’un de ses seins. L’ingénieure avait un corps magnifique, réellement, et c’était terriblement agréable de le caresser, de l’embrasser, de le presser...
« Hmmm... »
Sa bouche glissait sur ce sein, sa langue titillant le téton, et elle se pressait contre elle. Pour elle, une telle position n’avait rien de bien difficile. Elle était, après tout, une femme très svelte, et s’attaqua ensuite à l’autre sein. La jeune adolescente se faisait vraiment plaisir, se concentrant sur les tétons, les titillant avec sa langue et avec ses dents.
« J’aime beaucoup ta poitrine, Aemi’... Ça, en plus de tout le reste... »
Elle déposa un baiser dans l’espace creux entre les deux, et remonta encore, embrassant le haut du torse d’Aemiliane, pour retourner ensuite s’attaquer à ses seins, avec la même fougue, avec la même passion, qu’auparavant. Encore et encore, sa soif remuait en elle, appelant à plus de sexe avec sa chérie.
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Il était vrai qu’Aemiliane, bien qu’étant du même profil que Jessica, avait tendance à mener la danse. Pourtant elle le faisait malgré elle ; elle agissait surtout par instincts. L’ingénieure ne réfléchissait pas vraiment dans ce genre de moment et elle se laissait aller à ses émotions, à ses sentiments. Elle menait la danse car tout simplement … C’était elle la plus entreprenante. Et non car il y avait une quelconque espèce de position. Cela voulait dire que si sa chérie désirait faire quelque chose, elle pouvait à tout moment interrompre Aemi’ ! Mais, Jess’ succomba à l’appel de la scientifique, qui la plaqua contre ses seins. La femme araignée semblait bien d’accord à l’idée de jouer avec eux ! Les petites joues de la jeune femme rougirent, alors que sa petite-amie se mit à faire papillonner sa langue sur sa poitrine.
« Haaa ouiii … Comme ça ma chérie … » Lui dit-elle de sa voix douce. Sa langue filait sur son doucereux mamelon, avant de lentement venir titiller son premier téton. Aemiliane était une femme très sensible, un peu plus que la moyenne. De ce fait elle ressentait les effets de manière quelque peu exagérée ; comme par exemple ici. Alors que Jessica goûtait à sa poitrine, l’embrassant, la léchant dans sa globalité, on pouvait sentir Aemi’ qui rougissait, chauffait, ressentant la célèbre douleur aiguë à niveau de sa poitrine. « Haaa ! » Couina-t-elle, se mordillant la lèvre. Elle finit par enfouir doucement et passionnément ses mains dans la chevelure luxuriante de sa chérie, lui massant la tête au passage. Oh oui, qu’est-ce qu’elle adorait quand elle s’occupait ainsi de son corps ! Son compliment fit extrêmement plaisir à Aemi’ qui la serra un peu plus fort contre elle, toute joyeuse. « Mon corps est … Hmmm … Est tout à toi, ma chérie … » Lui répondit-elle.
Jessica embrassa le creux de sa poitrine, et partit vers le haut de son torse, voyageant un peu avant de revenir sur ses tétons. Visiblement elle semblait aimer les sucer et les taquiner, au grand plaisir d’Aemiliane qui en couina et soupira encore plus. Cette passion et cette fougue que déployait Jessica était très communicative, d’ailleurs ! Aemiliane sentait qu’elle se laissait emporter le désir, et sa manière de lécher ses petites pointes toutes roses ne la laissait pas indifférente. Elle continua de rougir et de sentir le plaisir croître en elle. Bien qu’elle était sensible, elle n’était pas cependant au point de jouir par un simple chouchoutage de poitrine. Mais ça l’excitait fortement, énormément même. Jessica était en plus assez douée, et savait exactement comment faire pour rendre sa petite Aemi’ folle ; s’acharner sur ses tétons. Devenant très durs et douloureux, en bien, la scientifique sentait son corps en demander plus. Bien plus. Jessica l’avait échauffé comme il se devait et à présent son être réclamait encore plus.
De ce fait, Aemiliane laissa sa chérie se faire plaisir pendant un petit moment encore, avant de doucement, avec délicatesse, la repousser par les épaules. « T-Tu … Tu me rends folle ! » Lui déclara alors la jeune fille, aussi rouge qu’une tomate. Elle avait chaud, très chaud … Et surtout, elle était en feu. Tout son corps était un incendie ardent, la brûlant de l’intérieur. Elle se laissa tomber à la renverse puis vint sensuellement caresser ses cuisses, les ouvrant à Jessica. Elle lui offrit son corps, et lui délivra alors l’accès à sa petite fleur féminine qui d’ores et déjà, était quelque peu humide. «Mange-moi toute crue Jess’ … » Lui dit-elle, l’implorant donc de venir l’achever. Elle avait gardé son shorty avait de laisse à Spidey le loisir de le retirer ; après tout, elle n’allait pas tout lui enlever de la bouche. Aemi’ était toute en feu et son corps réclamait celui de Jessica … Bien que pour le moment, il réclamait surtout sa langue …
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Les seins d’Aemiliane étaient délicieux, et Jessica adorait les savourer. Son visage se pressait contre sa poitrine, embrassant et mordillant chacun de ces deux mamelons, tirant sur les tétons. Pour autant qu’elle s’en rappelle, Jessica avait toujours aimé cette partie du corps de l’ingénieure… Comme tout le reste, certes, mais c’était toujours avec un petit plaisir coquin et fort que Spider-Woman s’attaquait aux seins de la femme, les pressant et les mordillant. Là, contre le corps doux et chaud d’Aemi’, elle pouvait sentir l’excitation de cette dernière, percevoir les frémissements de son corps. Elles se faisaient tendrement et sensuellement l’amour, dès le lever, comme deux affamées en manque… Ou comme deux femmes amoureuses venant de s’exprimer leur amour, et qui concrétisaient maintenant leur aveu.
« Hmmm… Mmhmmm… !! »
Jessica continuait à jouer avec ses seins, mais aussi avec la zone autour. Elle léchait et mordillait la douce et tendre peau d’Aemiliane, se délectant de son corps. L’ingénieure avait un corps fantastique, et Jessica n’hésitait pas, avec ses mains, à lui gratter le dos, enfonçant ses ongles dans sa chair, remuant de haut en bas, grattant son corps, tout en retournant fréquemment sur les seins d’Aemi’. Elle les recouvrit ainsi de sa salive, continuant à les lécher, encore et encore, amoureusement…
Et ce jusqu’à ce qu’Aemiliane ne finisse par la repousser. Elle se déplaça ensuite, et s’allongea sur le lit, en faisant bien comprendre à son amante que c’était désormais à elle de satisfaire la soif que la jeune femme ressentait.
« Toute crue, hein ? Pourtant, je t’aime bien quand tu es bouillonnante d’envie, Aemi’, saignante à souhait… »
À quatre pattes sur le lit, elle se pencha vers elle, et l’embrassa sur le ventre, près de son nombril, et descendit ensuite un peu, venant lécher cette partie de son corps, ce petit trou circulaire et douillet. Elle léchait l’estomac d’Aemi’, la faisant frissonner sur place, et continua ensuite à descendre, rejoignant le shorty jaune et rouge, aux couleurs de son idole. Jessica ne put que sourire, et posa ses mains dessus, le caressant, puis l’embrassa, et le lécha, à hauteur de son intimité, qu’elle sentit dessous. Elle s’amusa ainsi, enfonçant sa langue, formant une petite pointe buccale qui se heurta à l’intimité trempée de la femme, et remonta dessus, creusant des plis dans le sous-vêtement, s’enfonçant dessus, avant de remonter, et de mordiller l’extrémité du shorty, qu’elle coinça entre ses dents.
Ce faisant, ayant maintenant une bonne prise, Jessica tira dessus, et le fit lentement glisser, le sous-vêtement se frottant contre les cuisses de la femme, avant de descendre lentement, descendant le long de ses cuisses. La femme tira jusqu’à révéler l’accès au sexe de la femme, et se redressa, venant rapidement humer l’odeur se dégageant de cette moule.
« J’adore vraiment cette odeur… »
Esquissant un sourire ravi, elle se mordilla les lèvres, et alla lécher ce sexe, enfonçant sa langue à l’intérieur, crispant ses mains sur le corps d’Aemi’, ses pouces glissant le long de ses aines.
Après Aemiliane, c’était au tour de Jessica de lécher…
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Quand Jessica et Aemiliane s’étaient vues pour la première fois, après l’incident avec les sœurs Iksander, l’ingénieure avait noté que cette fille était timide. Très timide. Elle se souvenait qu’elle semblait avoir été quelque rouge quand Aemi’ lui avait proposé son premier petit câlin de fan-girl, et aujourd’hui, elle constatait avec délice que sa chérie avait fait du progrès. Elle la voyait, elle la contemplait là, en train de lui faire si passionnément l’amour. Elle était fière d’avoir un peu aidé son amie à être un peu moins timide en la matière, même s’il restait encore beaucoup de travail ! En réalité, Aemi’ cherchait surtout à la débrider d’un point de vue sexe … Car de tout autre point de vue, supprimer sa timidité lui enlèverait de son charme ! Et puis, Aemi’ n’était pas magicienne … Tout cela pour dire qu’elle était très heureuse à ce moment-là, où sa chérie vint à tendrement embrasser et lécher son petit ventre, descendant progressivement vers le bas.
« Awww ma chériiie … » Couina alors Aemi’, se laissant complètement à la merci de sa Jessica adorée. Celle-ci prit son temps pour couvrir son petit ventre se baisers et léchouilles, avant de la faire frémir à souhait sur place. En effet, Spidey décida de rester un petit peu sur son shorty aux couleurs de son idole, en venant l’embrasser, à niveau de son intimité. Aemiliane sentait la langue de son amour se plaquer contre sa féminité en feu, mais toujours au travers du tissu de son shorty. Elle pressait, elle léchait, faisant couiner encore et encore l’ingénieure qui commençait à doucement crisper ses doigts contre le drap. Mais finalement, elle cessa de la faire languir et attrapa le morceau de tissu avec ses dents, le faisant coulisser le long de ses belles jambes afin de dégager son sexe. À présent toute nue, déballée comme un beau petit paquet cadeau à Jessica, elle n’attendait plus qu’une chose …
Et cette chose, Jessica la lui offrit sans plus tarder. Aemiliane poussa un large soupir d’aise en sentant la langue de sa chérie s’enfoncer en elle, se mettant à papillonner dans tous les sens. « Hmmm ! » Ronronna-t-elle, fermant doucement ses yeux, balançant légèrement sa tête en arrière. La langue de Spidey était tout simplement fantastique ! Elle parvenait à lui faire tant de bien en si peu de temps … C’était tout simplement trop bon ! Elle la lécha donc à son tour, Aemiliane sentant sa féminité s’enflammer de plus en plus, face aux terribles assauts linguaux de son amante. Ses muscles se contractèrent un peu, puis elle posa une main sur la chevelure de son amie, se mettant à la caresser tout en la pressant un tout petit plus contre elle. « Hawwww ouiii … Continues … » L’incita-t-elle de sa petite voix fluette. Aemi’ sentant tout son corps réagir face au traitement unique de son amante, qui malgré tout, était assez douée avec sa langue. Si Jessica gardait le cap, nul doute qu’elle allait finir par faire jouir sa petite ingénieure !
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Faire l’amour avec Aemiliane était une chose dont elle n’arrivait pas à se lasser. Aemiliane avait un corps magnifique, et il était, par conséquent, toujours aussi plaisant de l’embrasser, de la lécher, de la mordiller, de presser sa peau contre la sienne, de sentir la chaleur s’émaner d’elle, sa tendre douceur... Elle s’attaquait donc à son intimité, afin de la faire jouir à son tour. Jamais Jessica n’avait goûté à un réveil aussi magnifique, et, tandis qu’elle fourrait sa langue dans ses lèvres intimes, et les léchait, elle était convaincue que, à l’avenir, elle adopterait sans hésitation ce genre de réveil. Aemi’ savait y faire pour la motiver et la mettre de bonne humeur le matin !
« Hmmmm... !! »
Jessica raffolait de ces petits moments d’intimité, de douceur et de tendresse. Elle adorait sentir la main de l’ingénieure se poser sur sa tête, et, tout en continuant à fourrer sa langue en elle, et à la déplacer amoureusement, ses mains caressaient ses hanches, grattant un peu sa peau, la raclant de ses ongles. Elle cherchait à profiter du magnifique corps d’Aemiliane, qui n’était pas son amante pour rien. Pour le moment, Jessica ne pensait qu’au sexe, et au fait de faire plaisir l’ingénieure, de la pousser vers le plaisir suprême, comme elle l’avait fait avec elle. Est-ce qu’elle était aussi douée qu’Aemiliane dans ce domaine ? Difficile à dire... Jessica faisait de son mieux, en tout cas, et se rassurait quand elle entendait la belle femme soupirer, gémir, et, surtout, quand elle sentait, sur le bout de sa langue, sa mouille, qu’elle avalait à chaque fois.
Ses mains continuaient à caresser les hanches d’Aemiliane, avant de, petit à petit, se déplacer. Elle alla ainsi les positionner dans le dos de la femme, et appuya chacune de ses mains sur les fesses de l’ingénieure, se crispant dessus, les palpant, tout en continuant à la lécher. Sa langue s’enfonçait en elle, remuant dans tous les sens, cherchant le bouton de plaisir, son clitoris, sur lequel elle appuyait fortement, en le léchant régulièrement, le titillant avec le bout de sa langue, s’immisçant entre ses cuisses pour la satisfaire au mieux.
« Mmmhmmm... ! »
Encore et encore, Jessica la léchait. Maintenant, elle contrôlait le jeu, et, vu qu’elle avait joui, son plaisir était régulé, ce qui lui permettait de pouvoir plus facilement la lécher et la sucer. C’était ce qu’elle faisait avec son amante. Aemiliane lui disait de continuer, entre plusieurs soupirs magnifiques, particulièrement délectables à entendre. Elle poursuivait son élan, jusqu’à sentir Aemiliane approcher du point de rupture... La mouille affluait de plus en plus en elle, tapant contre ses lèvres. La tête de Jessica filait en arrière, puis revenait en avant, et elle bandait ses muscles, soulevant parfois le corps de l’ingénieure dans sa démarche.
Finalement, le plaisir d’Aemi’ atteignit le point névralgique, et sa mouille éclata contre le visage de Jessica, qui la relâcha alors. Elle se redressa ensuite un peu, et posa doucement sa tête sur le ventre de l’ingénieure, en respirant lentement.
« Oooohh... Tu es... Tellement magnifique, Aemi’, ma chérie... »
Elle l’embrassa ensuite sur le ventre, près de son nombril, avant d’y frotter encore sa joue, en souriant de nouveau, heureuse et épanouie.
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Jessica avait beau dire ce qu’elle voulait, elle n’était pas moins très habile avec sa langue … Le corps d’Aemi’ le sentait de plus en plus à chaque seconde qui passait. Le plaisir montait grandement en elle, alors qu’elle fondait comme neige au soleil face aux terribles coups de langue de son amante. Alors qu’elle léchait encore et encore, procurant à Aemiliane de délicieuses sensations qui l’amenaient petit à petit au bord de l’orgasme, la jeune fille se mordillait la lèvre nerveusement, crispant ses doigts dans la luxuriante chevelure de son amie. Ses gémissements et ses couinements retentissaient toujours plus, à mesure que Jessica la comblait. C’était que même avec son inexpérience, et sa timidité, elle parvenait à transmettre à Aemi’ tout l’effort qu’elle faisait pour la satisfaire. Ça se ressentait au travers sa manière de lui faire ce fantastique cunnilingus, et forcément, ça se voyait sur le corps de l’ingénieure qui se tordait un peu plus à chaque instant.
« Hmmmmm ! » Gémit-elle alors qu’elle sentit sa petite amie venir griffer doucement ses hanches, tout en se mettant à appuyer fortement sur son petit bouton d’amour. Sa langue faisait un véritable travail d’orfèvre, qui faisait rougir et trembler Aemi’ de toute part, tellement le plaisir la gagnait rapidement. À force, la femme araignée allait la faire jouir. C’était inévitable … Cela finit par arriver immanquablement. L’ingénieure se laissa totalement envahir par les terribles pulsions qui la parcourrait de part en part, et fut définitivement sous leur emprise quand Jessica se mit à masser ses petites fesses. « Ouiiii !!! Haaaaaaw Jesssss’ !!! » Couina-t-elle, plaquant un peu plus la tête de son amie contre son intimité, alors que quelques instants après la délivrance la frappa de plein fouet. Un long soupir d’aise et de jouissance la traversa totalement, alors que sa mouille éclata au visage de la femme araignée, qui venait d’offrir un merveilleux petit orgasme à Aemi’.
L’instant paradisiaque dura un petit moment, pendant lequel l’ingénieure mouilla abondamment, se contractant de toute part, finissant toutefois par se détendre, s’affalant dans la douceur et le moelleux de son lit peu après. « Haaaw … Ooh ma chérie … C’était si bon … » Murmura alors la jeune fille qui était tout bonnement aux anges, après un tel délice. Elle sentait la chaleur de sa partenaire contre elle. Partenaire qui avait avalé avec appétit sa délicieuse mouille, et qui maintenant cherchait très clairement de la tendresse. En effet, Aemi’ gloussa doucement en sentant sa petite amie venir embrasser son ventre, avant de frotter lentement sa joue contre. « Hihi … Tu es magnifique aussi, ma chérie. À nous deux on fait un super couple magnifique en fait ! » Dit-elle, caressant tendrement la chevelure de Jessica pendant qu’elle se lovait contre son ventre tout doux.
Elle agita un peu ses jambes pour caresser celles de Jessica, faisant lentement glisser les siennes contre les siennes. Si elle était heureuse et épanouie, Aemiliane l’était tout autant grâce à elle. Spider-Woman était la pièce manquante, l’élément qui manquait à l’ingénieure pour tout simplement être heureuse dans sa vie. Puisque Jessica lui avait apporté ce bonheur ultime, Aemi’ s’était faite inconsciemment la promesse de le lui rendre à chaque instant, pour la remercier d’être là, avec elle, tout simplement. Cela passait donc par un amour sans faille et illimité dans le temps … Même si, c’était dur à croire à Tekhos. Après quelques instants à simplement rester là, à savourer toute la tendresse de Jessica contre son ventre, à savourer la douceur de ses jambes contre les siennes, l’ingénieure se redressa lentement, prenant une position assise. Elle tendit les bras vers sa Jessica adorée pour lui dire de venir s’asseoir près d’elle, entre ses cuisses … Un peu à la manière d’un couple qui s’asseyait au pied d’un arbre, l’un derrière l’autre.
Elle passa ses petits bras autour de son corps et la serra toute contre elle, venant tendrement l’embrasser dans le cou. « Alors, ce petit réveil t’as plu ? Ça change de se lever le matin avec les cheveux en boule hein ! » Dit alors Aemi’, posant sa tête sur l’épaule de sa chérie. Elles avaient encore un petit peu de temps avant de faire autre chose, comme … Aller consulter l’ordinateur et voir les résultats de la recherche. Ou bien encore, aller manger quelque chose ! Le petit-déjeuner, c’était sacré chez Aemiliane ; pas de travail sans cela ! L’ingénieure profita de cette belle assise pour à nouveau caresser les jambes de sa petite amie avec les siennes, avec une douceur et une lenteur si propre à elle. « Je pourrais rester là à te faire câlin toute la journée si je le pouvais mais … Ça serait pas raisonnable ! Quoique, imagine un bon week end, on n’a rien à faire, il fait beau, il fait chaud … Hmm, ça serait un pur régal de passe la journée entre tes bras … » Dit-elle alors, rêvant de ce beau tableau, alors qu’elle ponctua sa rêverie d’un grand bisou sur son cou.
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Jessica venait de faire un amour très matinal avec Aemiliane, et se retrouva rapidement nichée dans ses bras. Maintenant qu’elle venait de jouir, elle pouvait bel et bien constater qu’elle était vraiment très amoureuse de son ingénieure, un amour furieux et vibrant, qui palpitait sincèrement en elle, brûlant dans son corps. Ses jambes se frottaient contre elles d’Aemi’, et elle réalisait que son désir pour elle ne s’était pas éteint, et, surtout, qu’elle était emplie d’un sentiment de joie et de béatitude comme elle n’en avait jamais ressenti auparavant. Un véritable calme euphorique, une félicité douce et joyeuse, s’était instillée en elle. Le cœur de Jess’ papillonnait très lentement dans sa poitrine, et elle cligna des yeux à plusieurs reprises, souriant à son amie, qui lui indiqua qu’il serait merveilleux de rester allongée dans le lit, ensemble, toute une journée. Jessica ne pouvait qu’acquiescer, sa tête nichée dans le creux de son cou. Sa main caressait distraitement son ventre, glissant sur son estomac, et elle se redressa légèrement, de manière à ce que leurs regards se croisent, un fin sourire venant ensuite se dessiner sur les lèvres de l’adolescente. Une bonne partie de ses cheveux était tombée sur le corps de son amante, et elle se mordilla doucement les lèvres en la regardant.
« Oui, Aemi’, ce serait magnifique. Tu sais... »
Spider-Woman esquissa un léger sourire, et rougit également, peinant à trouver ses mots. Elle finit par déglutir, avant de s’exprimer, car elle ne ressentait, envers Aemiliane, qu’un élan de confiance sans bornes et sans limites. Oui, elle pouvait tout lui dire, elle pouvait se confier entièrement à elle, sans détour. Aemi’ était après tout la seule à savoir que Jessica Witters était en réalité Spider-Woman, un secret qu’elle n’avait jamais confié à quiconque, mis à part à elle.
Jessica se confia donc, en retournant se coucher contre le doux corps chaud d’Aemiliane.
« J’ai souvent eu le béguin, mais... Ce n’est que maintenant que je réalise que je n’ai jamais encore été vraiment amoureuse. Chaque fois que je vais chez toi, Aemi’, je me sens... Plus rassérénée que jamais, avec cette intime conviction qu’il n’existe aucune meilleure place que chez toi, aucun endroit où je puisse me sentir plus sûre. Avec toi, je peux me confier intégralement, chose que je ne peux même pas faire avec mes mères. Tu... Tu me permets de m’épanouir, Aemi’, de me faire... De me faire vivre. »
Elle se redressa à nouveau, et l’embrassa sur le bout des lèvres, frottant encore son corps contre le sien.
« Je t’aime, ma chérie... »
Elle glissa cet aveu avec une conviction inébranlable dans le timbre de la voix. Oui, elle l’aimait... Elle l’aimait vraiment. Quelque chose de sérieux était né entre elle, ce lien solide qui se nouait pour durer des années, et même de nombreuses années.
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Si seulement Jessica savait quel immense effet elle produisait chez Aemiliane quand elle lui disait simplement qu’elle l’aimait. Cela avait toujours l’effet d’une bombe chez l’ingénieure qui se sentait véritablement pousser des ailes. Une bombe à bonheur pur, qui la fit sourire de plus belle, lui donnant furieusement envie de … De la couvrir d’amour en retour. Amour autant physique que psychologique. Jessica était la seule personne qui parvenait à rendre la scientifique si joyeuse et si sereine. Après tout, si elle avait survécu à la mort de sa première mère c’était bien grâce à cette belle tisseuse de toile qui devint son modèle. Elle lui devait tant ! Et dire qu’à présent l’incroyable fille se cachant derrière ce masque était sa petite amie, et qu’en plus elle l’aimait sincèrement … C’était à peine croyable. Aemiliane vivait un véritable conte de fée, elle ne pouvait être plus heureuse. Enfin, à un détail près.
Quand sa chérie lui fit sa petite déclaration, son visage s’illumina d’un sourire béat. Surtout quand elle vint cherche son petit bisou. Aemiliane la regarda un moment, d’un regard tendre et affectueux. Elle était si belle, si … Sincère. Si parfaite. Il n’y avait plus aucun doute, elle était tout ce que la jeune ingénieure aimait, et elle comptait bien le lui rendre. Elle ne répondit rien, se contenant de lui sourire doucement, avant de s’avancer pour passer ses petits bras autour d’elle pour lui faire un grand câlin, frottant son corps contre le sien. « Je t’aime aussi Jessica … Tu ne devines pas à quel point tu as fait de moi une fille heureuse et comblée dans sa vie rien qu’en me disant ces deux mots. Je serai toujours la nana à qui tu pourras te confier en toute sérénité … Je serai toujours celle qui sera là pour te soutenir et … Je serai toujours là pour toi tout court. » Lui dit-elle d’une voix solennelle, déterminée comme jamais auparavant. Après son gros câlin, elle écarta un peu son visage puis lui offrit un autre petit baiser, avant de doucement glisser ses mains le long de ses bras, pour finalement saisir ses mains avec les siennes.
Elle laissa passer un petit moment, se complaisant à simplement sentir le corps de sa chérie contre le sien. Elle joua un peu avec ses doigts, avant de rappliquer avec quelque chose qui lui trottait dans la tête, surtout quand Jessica avait fait son petit aveu. « Tu sais ma chérie, si tu te sens réellement bien ici, ben … Tu peux rester. » Dit-elle d’abord, avant de poursuivre juste après. « Je veux dire si tu trouves que ce n’est pas trop prématuré, tu pourrais vivre ici, avec ta petite Aemi’ dévouée – Qui prendrait grand plaisir à te dorloter en plus. Enfin je dis ça mais, c’est vraiment comme tu le sens. Mais saches en tout cas que chez moi, c’est aussi chez toi ! » Finit-elle par dire, serrant un peu plus sa chérie contre elle. Il ne restait plus qu’à voir ce qu’elle allait répondre, même si Aemi’ doutait que lui proposer de vivre avec elle était encore un peu trop tôt. Mais au moins Jessica saurait qu’il y aurait toujours une place au chaud ici pour elle !
En attendant qu’elle réponde, l’ordinateur se mit à émettre quelques bips. Ces bips voulaient simplement dire qu’il attendait qu’on lui donne quelque chose à faire, signifiant donc qu’il avait fini sa recherche depuis un petit moment. « Je crois qu’on a des résultats ! » Dit alors l’ingénieure, sans pour autant se décider à quitter le cocon chaleureux du lit et du corps de sa petite amie. Aemiliane nageait en plein bonheur, et c’était tout simplement merveilleux …
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Jessica sentit son cœur sautiller à nouveau dans sa poitrine, une saine chaleur se répandant dans son corps, lorsqu’Aemiliane indiqua à Spider-Woman qu’elle voulait l’héberger chez elle. Elle en rougit de plaisir, se sentant émue. Vivre pour de bon chez Aemi’... Comme si ça ne pouvait ne pas la tenter ! Ah,bien sûr qu’elle en avait envie ! Sur ce point, il n’y avait absolument aucun problème, mais... Car il y a toujours un « mais » dans ce genre d’histoires, il n’y avait pas que l’avis de Jessica qui comptait.
« Eh bien, je... »
L’ordinateur d’Aemiliane émit alors un petit signal, rappelant l’esprit de Jessica, brièvement, à des considérations plus prosaïques. Son enquête sur les jumelles Iksander, afin de trouver la personne qui détournait, pour elles, du matériel depuis les entrepôts de GeoWeapon Corp... Jesccia se tut pendant quelques secondes, et décida de chasser cette idée. Pour l’heure, elle avait quelque chose de plus important à dire, et, outre cela, il était vraiment très agréable d’être couchée contre Aemiliane. Cette femme avait un corps parfait, à la fois doux, tendre, et chaud. Se poser dessus était réellement une expérience agréable, et très reposante. Faire l’amour de si bon matin l’avait paradoxalement fatigué et réveillé, car, tout en étant parfaitement apte et alerte, elle restait couchée contre son corps. Elle se redressa encore un peu, afin de se s’appuyer sur ses épaules, et pouvoir ainsi plus facilement lui parler.
Ses jambes se frottaient donc aux siennes, et elle l’embrassa une nouvelle fois, avant de mettre fin à tout doute :
« C’est ce que je veux, Aemi’... J’y pense depuis plusieurs jours, en fait, mais, maintenant, je ne vois aucun meilleur endroit où je serais. Chaque soirée que je passe chez moi, sans ta présence, je me morfonds en pensant à toi, j’attends scrupuleusement chacun de tes mails, de tes SMS, de tes photos coquines... Quand je vais en cours, toutes mes pensées sont également tournées vers toi. Je me suis même inscrite sur ton site Internet, juste pour pouvoir lire chacun de tes posts. J’adore tout de toi, ma chérie, j’ai beau chercher, je n’arrive à te trouver aucun défaut, alors, vivre chez toi... Comme si ça pourrait ne pas me tenter ! »
Voilà qui était dit, et même plutôt bien dit, sans l’ombre d’un doute. Cette tirade ne put amener qu’à un nouveau baiser, long et succulent, où les langues se mélangèrent ensemble. Le baiser dura plusieurs secondes, et Jessica le rompit, en lui souriant à nouveau, se léchant les lèvres, comme pour sentir le goût de la salive d’Aemiliane sur ses lèvres.
« Mais... Mes parents commencent à se douter de quelque chose, tu vois. Elles pensent que je traîne dans les bas-fonds, ou avec des individus dangereux, alors... Si je dois vivre chez toi, il faudra que je te présente à elles. »
Aemiliane commençant à connaître plutôt bien Jessica, elle sentirait certainement la petite inclinaison dans sa voix quand elle avait évoqué cette idée, la peur naturelle d’un enfant à l’idée de présenter son amoureuse à ses parents. Jessica avait beau être Spider-Woman, une femme forte, mâture, et indépendante, il y avait quand même encore, chez elle, des traces de la jeune fille qu’elle était encore en son for intérieur, et ce surtout quand on évoquait ses deux mères.
C’était néanmoins une étape incontournable pour mener à bien leur projet d’union.
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Les choses se mettaient en place petit à petit. Aemiliane n’aurait jamais pu se douter, il y a quelques semaines, qu’aujourd’hui elle serait sur le point de vivre avec Spide-Woman, en plus d’être sa petite amie. Un rêve, une pensée inimaginable pour la jeune fille qui pourtant vivait toutes ces choses. Plus heureuse que cela ? Impossible. L’ingénieure avait désormais tout pour être comblée et ce grâce à cette formidable femme qu’était Jessica. Là, blottie contre elle, sentant son corps tout tendre et tout chaud contre le sien, Aemi’ n’avait nullement envie de se lever. Elle était tout simplement bien dans ses bras et dans sa chaleur, et si elle pouvait rester la journée comme cela, elle le ferait. Mais, aussi bien Jessica qu’elle-même avaient des choses à faire, donc ce n’était pas pensable. Pas aujourd’hui en tout cas.
La scientifique avait proposé à Jessica de vivre chez elle. C’était presque l’ultime chose qui clôturerai le rapprochement entre les deux femmes. Elles étaient déjà en couples, et maintenant Aemiliane désirait tout simplement embrayer en vivant à ses côtés. Leur couple sera d’autant plus solide et fort que si elles continuaient à se voir de temps à autre. Et puis, habiter en plein centre-ville serait fort bien pratique Jessica ! Que ce soit pour aller à son lycée ou gambader le costume sur le dos. Elle pouvait être sûre qu’en rentrant il y allait toujours avoir une petite Aemi’ qui serait là, prête à la dorloter autant que possible afin qu’elle se sente bien, tout simplement. Elle lui avait donc proposé cela, et après avoir doucement frotté ses jambes contre les siennes, avec un petit bisou en bonus, Jessica déclara qu’elle le voulait.
Le cœur d’Aemi fit un bond dans sa poitrine, alors qu’un sourire éclatant vint orner ses lèvres. Décidément, elle devait être en train de rêver tellement c’était trop beau pour être vraie. Sa chérie, sa petite Jessica adorée venait de dire oui à l’idée de vivre avec elle ! C’était merveilleux, c’était magnifique, c’était … La meilleure nouvelle après son oui face à sa flamme. Néanmoins, Jessica expliqua qu’il y allait avoir une condition. Après lui avoir avoué qu’elle pensait beaucoup à elle le soir, qu’elle s’était inscrite sur le fansite d’Aemi’ et qu’elle dévorait chacun de ses SMS, elle se retourna puis lui sourit. Jessica la gratifia d’un succulent baiser, mêlant délicieusement sa langue à la sienne. Aemi’ en ronronna tel un petit chat à qui on faisait des gratouilles sous le menton, serrant sa chérie tendrement contre elle alors qu’elle savourait le miellé et la douceur de ses lèvres. Pendant quelques secondes elle se laissa transporter à nouveau dans ce petit monde de pure douceur et délice, que seule Jessica était apte à lui fournir avec ses lèvres et sa langue.
Le baiser finit toutefois par se rompre, remplissant le cœur de l’ingénieure avec encore plus d’amour et de joie pour Jessica. Cette dernière finit enfin par expliquer qu’Aemi’ allait devoir rencontrer ses parents avant qu’elle puisse faire quoique ce soit. La raison avancée était logique et l’ingénieure comprenait parfaitement. Elle hocha vivement la tête et sourit alors à sa petite-amie. Elle avait senti la petite peur dans la voix de Jessica, et son sourire était alors là pour la rassurer. « D’accord … On fera sans quand tu veux ma chérie ! C’est vrai qu’il vaudrait mieux que tes mamans sachent tout avant de faire quoique ce soit. Tant qu’elles ne me mangeront pas, je serai heureuse de les rencontrer ! Je suppose que tes parents sont au moins aussi fantastiques que toi … » Dit-elle avec un petit sourire. Le bonheur la frappait de plein fouet en cette matinée, et elle espérait donc que ce projet sera mené à bien.
Mais en attendant il fallait sortir du lit. Mais difficile de se motiver à se retirer de la douceur du corps de Jessica … De ce fait l’ingénieure décida de faire un compromis. Elle se redressa doucement puis s’extirpa du lit tout en saisissant les mains de sa chérie juste après. « Aller, viens ! Y’a rien de mieux qu’une bonne douche après un aussi bon câlin matinal … Et puis, j’ai envie d’expérimenter le bain à deux … » Dit alors Aemi’ de sa voix espiègle, avec un petit clin d’œil malicieux. Elle refusa de lâcher les mains de Jessica, et se proposa donc pour qu’elles filent toutes les deux sous la douche, sans se quitter ainsi. Avec Aemi’, tout était dans les petits gestes aussi !
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Dire qu’elle avait anticipé ce moment revenait à dire qu’il y avait, au milieu de la figure, un nez. Elle en avait, en réalité, sacrément flippé ! Et tout ce qu’elle avait imaginé, tout ce qu’elle avait redouté, tout ce qu’elle avait craint avec une anxiété terrible... Rien de tout cela n’était arrivé. Absolument rien ! Au contraire, elle se sentait, en ce moment, terriblement soulagée, comme si un immense poids venait de se libérer de sa poitrine. Reprenant ses esprits, Jessica était maintenant toute heureuse, ayant l’impression de flotter sur un petit nuage, d’être comme un petit ange, rayonnant de bonheur et vibrant d’amour. Elles terminèrent cela par un baiser magnifique, qui n’était même plus une envie de faire l’amour, ou même de se faire plaisir, mais... Juste un moyen de sceller définitivement leur accord final.
Jessica, fermant les yeux, savoura donc ce délicieux baiser, qui se rompit ensuite, un sourire venant se dessiner sur les lèvres de la femme. Un sourire léger, simple, à l’image de tout son être. Spider-Woman dansait sur place, et même la perspective de présenter Aemiliane à ses mères ne la dérangerait pas. Cependant, accepteraient-elles que leur fille quitte leur nid douillet ? Connaissant Maman Carol, elle voudrait sûrement vérifier les lieux, s’assurer que tout soit bien pour Jessica, et lui imposerait sûrement de revenir... Ce qui ne dérangerait néanmoins pas Jessica. Oh, certes, elle adorait être avec Aemi’, mais Jessica entretenait néanmoins encore des liens avec ses mamans, et tenait beaucoup à elles.
*Ça va être compliqué à gérer, tout ça, mais... J’peux gérer, j’en suis sûre !*
Bien sûr qu’elle le ferait ! Elle entendait déjà, dans sa tête, la voix d’Aemiliane lui dire qu’elle était Spider-Woman. Spider-Woman ! Une super-héroïne ! Alors, si elle n’était même pas capable de gérer ses mamans... Jessica était donc toute revigorée, pleine de confiance, à tel point qu’elle en oubliait même que l’ordinateur de son amante avait des résultats à leur fournir. Tout ce qu’elle voulait, c’était être encore avec elle. Jessica était terriblement bien dans ce lit douillet, après lui avoir fait l’amour... Mais c’était mal connaître Aemiliane, qui était toujours autant incapable de rester en place, et qui se redressa lentement, tout en lui tenant les mains, et en lui disant qu’il était temps de se doucher.
Jessica ne put que sourire, et hocha la tête. Elle récupéra l’une de ses mains, pour que l’ingénieure puisse avancer plus simplement, mais conserva l’autre dans la sienne.
« On fait tout ensemble maintenant, alors ? Allons prendre une douche, ça nous fera du bien... »
Elle commença à poser sa tête contre l’épaule d’Aemi’, avant de se redresser brusquement, en fronçant les sourcils.
« Mais... Je ne voudrais pas que tu te mettes en retard pour moi ! Encore que je puisse te conduire en personne au GéoDôme... »
En filant le long des immeubles, elle se déplaçait bien plus vite qu’à pied, ou à voiture, surtout qu’elle pouvait grimper librement sur le tramway. Jessica eut à peine formulé cette proposition qu’elle s’en mordilla les lèvres en rougissant, comme si elle venait de comprendre sa bêtise.
*Franchement, Jess’... Tu crois VRAIMENT qu’elle va dire non si tu lui proposes de l’accompagner chez elle dans ta combinaison ?!*
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La proposition de Jessica était surprenante, mais fit particulièrement plaisir à Aemiliane. Aemiliane qui se souvint par la même occasion que ce n’était pas un jour de congé aujourd’hui et qu’elle allait effectivement devoir aller travailler. Il lui restait heureusement encore un peu de temps pour prendre sa douche et manger. De ce fait quand sa chérie lui soumit l’idée de l’accompagner au lieu de son travail, l’ingénieure esquissa un large sourire malin, presque taquin, et fit mine de réfléchir. « Hmm … Non. Non je préfère me prendre la circulation et la solitude de bon matin ! Rien de mieux que ça ! » Dit-elle alors en prenant une voix exagérément joyeuse. Elle laissa passer un petit silence puis partit prendre sa petite amie dans ses bras, lui volant un délicat baiser sur sa joue alors qu’elle se hissa sur la pointe de ses pieds. « Comment as-tu pu penser un instant que j’aurai refusé une telle offre … La moindre occasion de passer du temps avec toi est toujours la bienvenue. Puis, ce n’est pas tous les jours qu’on se fait déposer par la plus badass des nanas de cette ville … » Conclut-elle avec un clin d’œil.
Elle gloussa puis entraina alors sa petite amie vers la salle d’eau, la tenant fièrement par la main. Les deux femmes firent les quelques pas au travers l’appartement qui les séparaient de la douche. Aemiliane était toute heureuse et excitée de prendre sa première douche en amoureuse, avec sa petite araignée rien qu’à elle. Jessica l’avait bien souligné ; désormais, elles feraient beaucoup de choses ensemble. Du moins, ça ne serait jamais, ô combien jamais Aemiliane qui ira lui dire qu’elle en a assez. Cela ne veut pas dire qu’elle le prendrait mal si Jessica désirait, bien naturellement, être de son propre côté pour diverses choses. Cela voulait simplement dire que l’ingénieure n’ira jamais, d’elle-même, refuser de faire des choses avec elle. Néanmoins pour le moment il s’agissait surtout d’une simple douche.
La scientifique grimpa dans la cabine et attira son amoureuse avec elle, fermant derrière elle. Toujours animée de cette énergie débordante, de son humeur éclatante et de son sourire, Aemiliane ouvrit la valve de l’eau chaude. L’eau se mit alors à tomber sur les deux femmes après quelques instants, le temps que l’eau trouve la température désirée. La douche commença doucement. La petite femme aux yeux verts sentait ses muscles se détendre sous la chaleur de l’eau, ça lui faisait grand bien ! Ça lui faisait encore plus de bien de voir sa Jessica devant elle, dans un moment d’habitude si solitaire. Il ne fallut pas longtemps avant qu’elle prenne la savonnette la montrant au creux de sa main à sa petite amie. « On va passer un deal toi et moi. Quand on prendra des douches à deux désormais, c’est l’une qui savonnera l’autre ! Comme ça les douches seront amusantes en plus d’être agréables … » Dit-elle de sa voix malicieuse.
Elle attendit un peu avant d’approcher le savon du magnifique corps de sa chérie, se mettant ainsi à le savonner de part en part, avec attention. Aemiliane prenait un grand plaisir à faire cela, et Jessica ne tarderait pas à en comprendre une partie de la raison. En effet, l’ingénieure jamais à court d’idées, attendit d’avoir recouvert le buste de sa chérie avant d’user de ses mains pour faire le plus gros du travail. En des gestes mêlant application et sensualité, ses mains pressèrent le corps de Jessica depuis les épaules, en descendant en cascade. Aemiliane frotta doucement ses bras, revenant ensuite à ses épaules pour commencer à descendre un peu plus bas … Sur sa poitrine. Sans un mot, juste avec un sourire malin aux lèvres, Aemiliane semblait particulièrement attentive à l’idée de bien faire imprégner le savon à hauteur de cette belle et harmonieuse poitrine. Même si ses mains massèrent et pressèrent doucement ces seins, elle fit mine de rien, continuant son petit jeu en glissant encore plus bas.
Elle approcha son petit corps du sien, glissant ses mains enduites de savon jusqu’au fessier généreux de Jessica. Prenant un certain plaisir à les malaxer – sous couvert de savonner sa peau – Aemiliane semblait bien enthousiaste. Mais elle le fut encore plus quand ses mains se déplacèrent à nouveau, toujours avec cette sensualité et cette douceur débordante, jusqu’à sa petite féminité. Il ne fallait pas oublier ce coin ! Malicieuse comme elle était, Aemiliane passa un certain temps dessus, faisant papillonner ses doigts par ici, taquinant sa petite amie en effleurant de près ses fines lèvres. Elle fit durer le petit jeu un moment, avant de subitement retirer ses mains puis de tendre la savonnette à Jessica, un large sourire aux lèvres. « À ton tour ! T’as une petite fan à nettoyer je crois … » Dit-elle en lui tirant la langue.
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*Oh...*
Même si Jessica avait regretté sa proposition, quand Aemiliane indiqua qu’elle préférait y aller seule, la première réaction de Jessica, visible dans ses yeux, fut un éclair de déception. Naïve, elle pensait Aemi’ sérieuse, avant que cette dernière ne déclare qu’elle voulait, bien entendu, grimper sur elle. Surprise, Jessica cligna des yeux, rougit un peu, chercha quelque chose d’intelligent à dire, et ne put que formuler un simple :
« Oh... »
Elle rougit encore, en constatant toute l’étendue de ses capacités de discussion. Jessica se pinça les lèvres, puis Aemiliane l’attrapa par la main, et la guida vers la douche.
« Mais... Il faut se dépêcher, ou tu vas arriver en retard ! »
Travailler à GeoWeapon Corp. offrait certes bien des avantages, mais Maman Carol avait toujours dit qu’il fallait, en compensation, se montrer très professionnelle. Arriver en retard faisait toujours mauvais genre, mais Aemiliane était comme un électron libre, qui n’avait cure de cela, et préférait largement passer une agréable douche avec Jessica. Elles filèrent donc vers l’agréable cabine d’Aemi’, et l’ingénieure, juste avant de grimper, lui proposa un « deal ». Jessica, qui se laissait porter, rougit encore, avant de se montrer attentive, s’attendant, en toute innocence, à entendre Aemiliane dire qu’il ne fallait pas faire l’amour à chaque fois... Car, après tout, elles avaient déjà longuement couché ensemble dans le lit, et, même si Jessica se savait rassasiée, l’idée de prendre sa douche avec sa petite-amie (rien que l’appeler ainsi l’émoustillait) ne manquait pas de l’exciter.
Aemiliane proposa alors de se savonner l’une l’autre, et, en entendant ça, Jessica rougit encore davantage (si tant est que cela puisse être possible), tout en se mordillant les lèvres, et en écarquillant les yeux.
« Oh... Mais... Tu es sérieuse ?! »
Bien sûr qu’elle l’était ! Se savonner l’une l’autre... Même Jessica n’était pas suffisamment naïve pour ne pas discerner les multiples allusions sexuelles de cette séance. Jessica rougit donc, puis fila ensuite dans la cabine. L’eau fusa rapidement, et elle frémit en sentant l’eau fraîche éclater sur son corps, avant que, rapidement, cette dernière ne chauffe. Elle frémit à nouveau, se pinçant les lèvres, proche d’Aemiliane, qui attrapa du savon, et commença à le répandre sur son corps, insistant rapidement sur ses seins.
« Hhmmm... Vu comment tu les lèches, ma chérie, tu sais, ils sont plutôt propres, eux, inutile d’in... Haaa... D’insister sur eux... ! »
Jessica soupira encore, rosissant sur place, se serrant les poings, et sentit ses seins se durcir un peu, émettant quelques ondes de douleur et d’impatience, des frustrations de plaisir et des soupirs langoureux. Oui, elles avaient beau avoir fait l’amour ce matin, Jessica se sentait toujours en soif avec elle, avec cette ingénieure énergique, aussi dynamique que belle. Magnifique, elle continua ensuite à la savonner, sans rien dire, mais avec une lueur malicieuse que Jessica connaissait bien, et qui l’amena finalement sur ses fesses, à les palper.
Spider-Woman hoqueta alors, et avança ses mains, venant les poser sur les épaules de la femme, les pinçant légèrement, tout en se mordillant les lèvres.
« Haaa... Aemi’... Tu... Tu me fais vraiment un bien curieux nettoyage ! »
C’était là le moins qu’on puisse dire pour décrire ce que la femme était en train de ressentir, pendant qu’Aemiliane palpait son tendre petit cul. Sous le prétexte de la nettoyer, elle en profitait surtout pour frotter et malaxer ses belles fesses, les écartant l’une de l’autre, ne manquant pas de la faire soupirer et de la faire même gémir. Elle s’en mordilla même les lèvres, puis Aemiliane lui indiqua ensuite que c’était à son tour.
« Hum... Tu fais tout pour que je sois obligée de te conduire au boulot afin que tu n’arrives pas en retard, hein ? J’ai saisi ton petit jeu ! »
Elle pointa un doigt accusateur pile entre ses seins, puis, pile au même moment, remonta sa main pour la poser sur sa nuque, et sauta contre elle, relevant ses jambes pour les enrouler autour de sa taille, venant l’embrasser goulûment, fourrant avidement sa langue dans sa bouche, et jouant avec la sienne, pressant son corps contre le sien en soupirant langoureusement. Sa langue s’enfonça dans sa bouche, et, faisant fi du savonnage, elle l’embrassa ainsi, avant de se retirer, et de lui sourire.
« Voilà... À moi de te laver, maintenant... »
Malicieuse, Jessica pouvait aussi l’être, car elle retourna embrasser Aemiliane, tout en joignant ses mains dans les siennes, et en les relevant, les plaquant contre le mur de la cabine... Et, soudain, Aemiliane sentit quelque chose s’enrouler autour de ses mains. Jessica avait fabriqué de la toile, et avait coincé les mains d’Aemi’ dans des boules de toile, collées au mur.
Elle lui sourit ensuite en croisant les bras.
« Maintenant... Maintenant, tu es à moi ! »
Jessica récupéra du savon, et commença à masser les seins de la femme, se délectant de ses soupirs, et pinçant sans hésitation ses tétons, tout en retournant ensuite récupérer du savon, et elle glissa ensuite sur le ventre de la femme, ses mains filant le long de son estomac, pour se rapprocher de son intimité.
« Moi, je vais plutôt... Te nettoyer là... »
Et, tout en continuant à sourire malicieusement, sa main commença à caresser cette fente, répandant du savon le long de sa peau... Mais, insidieusement, un doigt se glissa à l’intérieur, frottant aussi dans ce coin-là...
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La petite Aemiliane avait appris à ruser ! Et sa ruse fut très rapidement percée par la femme araignée, qui capta son manège. Dans tous les cas l’ingénieure comptait belle et bien se faire accompagner par sa chérie … Rien de plus badass et fou que de venir au boulot grâce à Spider-Woman ! Et puis au moins, elle allait éviter la queue devant les ascenseurs le matin. Elle allait pouvoir se rendre directement dans son modeste bureau, où d’ailleurs elle n’y passait qu’en début et fin de journée. Le plus clair de son temps elle le passait dans les bureaux R&D, ou dans les ateliers de conception. Son bureau n’était là que pour lui donner un lieu de contact, et un numéro de téléphone fixe … Mais, ce n’était pas encore le sujet ! Pour le moment c’était la douche, avec la femme la plus géniale au monde.
Après avoir savonné sa petite-amie, ce fut au tour de celle-ci d’en faire de même. Aemiliane se laissa totalement faire quand elle se pressa contre elle, posant sa main sur sa nuque avant de l’embrasser goulûment. Un baiser, ce n’était jamais de refus ! Leurs langues vinrent furieusement se chercher l’une et l’autre, et partirent dans un sulfureux balais. Pendant quelques temps, l’ingénieure fut à nouveau sur son petit nuage tout tendre, à partager un délicieux baiser avec sa chérie. Un baiser qui fut fort bien avide malgré tout … Jessica y mit plus de force que d’habitude ! Ce n’était pas pour déplaire à notre scientifique, qui fut laissée complètement rêveuse quand il se termina. Mais ce n’était pas finit ! Elle allait combler sa petite Aemi’ d’un autre baiser, après lui avoir confirmer qu’elle allait la nettoyer à son tour …
Elle fit tout ce qu’elle adorait. Elle prit ses mains dans les siennes et les amenèrent au-dessus de sa tête, plaquant la jeune fille contre le mur de la douche. Complètement prise par le désir, l’ingénieure ne vit rien arriver. Pour elle, c’était le gros baiser tout tendre et amoureux ! Ses lèvres continuèrent d’empoigner les siennes alors que sa langue ne cessait pour rien au monde de s’entortiller avec la sienne. Le baiser, tant qu’il venait de Jessica, c’était bien le moyen le plus efficace pour tenir Aemi’ toute douce et docile. Jessica en profita donc pour la surprendre, et balança de la toile pour la piéger. Ses mains furent scotchées au mur, et elle était tombée dans le piège … « Grrr, petite … ! » S’exclama alors Aemi’, qui tenta de se débattre vainement. Elle était prise au piège ! La femme araignée venait de la prendre au piège dans sa toile … Elle avait usé du point faible d’Aemi’ !
Aemiliane comprit alors que Jessica comptait prendre sa petite revanche. L’ingénieure se mit à furieusement rougir quand elle se mit à masser sa poitrine, sous couvert de la savonner, et gémit ouvertement quand elle sentit ses petits tétons se faire pincer. « Haaaaa ! Hnn … Hnnn … Ce n’est pas bien de se venger ! » Dit-elle alors de sa petite voix, sans grande conviction non plus. Elle esquissa un sourire malicieux, montrant que même si elle disait le contraire, elle adorait ce qu’elle était en train de lui faire. Son corps remuait, elle se cambrait pour tenter de canaliser le plaisir mais, ayant les mains collées au mur, c’était dur. Quand Jessica glissa sur son ventre, Aemi’ se mit à rire légèrement étant assez chatouilleuse … Mais elle avala son rire finalement.
Elle comprit le stratagème quand Jessica approcha sa féminité, causant une belle et intense rougeur au niveau de ses joues. Aemi’ se laissa faire, de toutes les façons elle ne pouvait rien faire d’autre. Ses cuisses se serrèrent autour de la main de sa petite-amie, qui caressa sa délicate fente avant d’y introduire un doigt, qui fit couiner l’ingénieure. « Hmmm … » gémit-elle, tortillant un peu du bassin pour mieux sentir les doigts de sa chérie en elle. « Petite coquine va ! Tu … Haaaaw … Tu vas me faire mouiller à force ! » Dit-elle alors. Ses cuisses se serrèrent et tentèrent de se frotter ensemble, en vain. Aemi’ adorait ce qu’elle était en train de lui faire, et se serait volontairement abandonné aux griffes de Jessica si l’heure n’était pas en train de tourner. À la base il ne s’agissait que d’une petite douche érotique entre petites amies … Aemi’ ne devait pas succomber à l’envie de lui faire de nouveau l’amour, car ça serait irraisonnable. Pourtant c’était bien de sa faute à elle ! Elle le reconnaissait. Ainsi, comme pour se soulager et tenter de faire passer le message à sa chérie, Aemi’ profita du fait qu’elle était suspendue pour prendre appui et attira le corps de Jessica vers le sien en l’agrippant avec ses jambes. Elle entoura complètement Jessica avec, puis la plaqua contre elle, sentant sa poitrine venir lui rentrer dedans. L’ingénieure partit directement lui voler un baiser, et se mit à frotter son bassin contre elle, contre ses doigts qui continuaient de remuer en elle. « Jess’ je … Hmm … Ok t’as gagné pour cette fois-ci ! T’auras le droit de m’imposer un gage quand tu veux et … Haaa … Et je n’ai pas envie de craquer maintenant … » Dit-elle, avant de lui voler un second petit bisou sur les lèvres. « J’ai … J’ai réellement envie de te faire des câlins là … Mais c’est pas … C’est pas raisonnable … » Dit-elle, relâchant sa muse de ses jambes, pour les reposer au sol.
Elle attendit un peu, se mordillant nerveusement la lèvre avant de sourire tout joyeusement à sa petite amie. « Du coup, tu vas devoir m’accompagner au boulot … Dois-je te faire les petits yeux tout mignons ou Spidey a déjà pris sa décision ? » Dit-elle en gloussant doucement.
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« Hum... La vengeance est un plat qui se mange... Mouillé, ma chère ! »
Jessica s’était prise au jeu, et plaquait Aemiliane contre le mur de la douche, la harcelant de ses doigts et de ses baisers. C’était une jouissive vengeance, car, comme les deux filles avaient longuement traîné au lit, Aemi’ allait être en retard si elle succombait, vu que les deux femmes prenaient toujours leur temps quand elle faisait l’amour. Et, comme Jessica prenait tard aujourd’hui, elle pouvait continuer à la titiller, à la taquiner. Plus amusée que réellement coupable, Jess’ en profitait, en sachant que c’était elle, Aemiliane, qui l’avait précipité dans ce moment. C’était elle qui avait tenu à ce qu’elles prennent une douche, et à ce que l’une savonne l’autre. Comme le disait le vieux proverbe... Qui sème le vent récolte la tempête ! Et cette tempête, c’était Jessica !
Pour autant, quand Aemiliane se débattit, Jessica n’insista guère, ne voulant pas pousser le jeu trop loin, et se retira donc, non sans un sourire moqueur sur les lèvres. Et, tandis qu’Aemi’ demandait ce qu’elle allait devoir faire, Jessica tendit sa main sur un petit boîtier à droite, coupa l’eau, et actionna le mode « séchage » de la douche. Une épaisse fumée jaillit alors, transformant la cabine en sauna, agissant comme un séchoir géant.
« Hum... Eh bien, ce serait tentant de te voir me supplier en embrassant mes pieds une fois le costume mis... Mais je vais juste me contenter d’un baiser. »
Jessica devenait peu à peu gourmande, comme si le contact avec Aemiliane était en train de la pervertir... Ou peut-être était-ce tout simplement parce qu’elle était une adolescente, une adolescente amoureuse, et qui, en conséquence, réagissait avec l’intensité propre à la jeunesse. Toujours est-il que, quand Aemi’ se pressa contre elle, Jessica répondit furieusement à son baiser, serrant ses mains contre son corps, se pressant à elle. Elle adorait la bouche d’Aemiliane, tout simplement, et posa sa main sur ses cheveux, en se crispant, fourrant voracement sa langue dans sa bouche, prolongeant son baiser.
Ensuite, ce fut le temps d’y aller. Jessica enfila donc sa combinaison, se sentant étrangement excitée à l’idée d’avoir une passagère. Elle se prépara rapidement, et rejoignit la terrasse, puis mit autour de la taille d’Aemi’ sa ceinture de sécurité, un filin de toile que Jessica fixa autour de son propre ventre.
« Tu es prête, ma chérie ? Ne t’inquiète pas, nous y serons en moins de cinq minutes ! »
Jessica se précipita alors vers le rebord, puis enjamba le parapet, et sauta dans le vide. Une chute vertigineuse, sur plus d’une dizaine de mètres, avant que la main droite de Jessica ne se déploie, relâchant un filament de toile qui se posa sur un immeuble en face. Elle prit également appui avec sa main gauche, puis banda les muscles, et se balança, en poussant un hurlement de joie, comme si elle se trouvait dans un manège.
« WOOOOOOOOOOOOO-HOOOOOOOOOOWWW !! »
Elle relâcha la toile, et fila en avant. Utilisant la vitesse accumulée, elle donna quelques sensations fortes à Aemiliane, en tournoyant sur place, effectuant un élégant salto. Aemiliane se retrouva ainsi la tête en bas, et, tout en étant suspendue vers le bas, Jessica déploya un autre filament, s’agrippant à un mur, et fila par là, se laissant descendre, puis s’envola à nouveau, se catapultant dans les airs à l’aide d’autres filaments. Elle arriva ainsi au-dessus des gratte-ciel, offrant une vue incroyable sur la capitale, avec, au loin, le magnifique Dôme (http://orig12.deviantart.net/99e8/f/2012/086/3/6/back_to_the_great_city_by_grivetart-d4sx57f.png).
Jessica fila encore, se rapprochant du fleuve de Tekhos, sur lequel le Dôme avait été bâti. C’était une épaisse île artificielle reliée à la capitale par une autoroute spéciale, construite par GeoWeapon Corp., la GeoWay (http://img12.deviantart.net/9b67/i/2013/024/f/8/curvy_city_by_andreewallin-d5sk6h9.jpg), qui était aussi utilisée comme pont pour rejoindre l’autre côté de la capitale.
« Allons-y ! »
Jessica se catapulta dans les airs, surplombant le fleuve, et choisit de voler jusqu’à rejoindre le Dôme. L’endroit était très sécurisé, mais Spider-Woman ne représentait pas une menace détectable par les radars électroniques du Dôme, et, suivant les consignes d’Aemiliane, elle se posa sur une terrasse. Des milliers de personnes travaillaient dans cette structure, de telle sorte qu’il y avait peu de chances de tomber sur sa mère, mais Jessica se sentit malgré tout assez nerveuse.
Aemiliane, elle, disposait d’un laboratoire avec une terrasse, et il était donc facile d’y entrer. Aemi’ se chargea de déverrouiller la porte vitrée, puis Jessica la suivit. Son bureau était un grand atelier avec du fourbi et des pièces détachées un peu partout. Jessica s’avança lentement.
« C’est sympa, là où tu travailles... Mais c’est aussi bordélique que chez toi, dis donc ! »
Spider-Woman observait tout cela, fascinée, et laissait Aemiliane allumer son ordinateur. Elle était sur le point de partir quand la porte du bureau s’ouvrit brusquement...
Et, sous les yeux écarquillés de Jessica, elle vit Miranda Forge (http://p16.qhimg.com/t01cfdd19c744db82d9.jpg) entrer.
« Madame Ganis ! »
Jessica sursauta sur place, son cœur rebondissant nerveusement dans sa poitrine. Le regard de Miranda, acéré, se tourna vers Jessica, qui rougit sur place.
« Dois-je vous rappeler qu’il est interdit de faire venir des individus qui ne sont pas membres du personnel ? Je comptais venir pour vous faire une requête, mais... Je ne m’attendais pas à vous voir enfreindre le règlement de manière si grossière... »
-
Il était vrai que lorsqu’on semait le vent, on récoltait la tempête ; surtout pour Aemiliane dans ce cas précis. L’ingénieure avait voulu titiller un peu sa petite amie avec cette première douche à deux, mais elle n’avait pas été raisonnable. Ou tout du moins elle avait pensé que sa chérie n’irait pas la prendre à son propre piège ! Visiblement elle évoluait, et ça faisait énormément plaisir à Aemi’ de voir Jessica se débrider un peu, de jour en jour. Elle ne savait pas comment elle percevait cela de son côté mais, du sien, elle était très fière que sa fréquentation libère peu à peu la jeune adolescente qu’elle était. Ainsi donc la femme araignée finit par arrêter ses petites taquineries, et enclencha le séchage rapide de la douche, qui ne transforma en sauna.
Elle dit quelque chose qui failli bien tenter Aemi’ … Elle aussi serait particulièrement excitée à l’idée de devoir lui baiser les pieds une fois son costume endossé pour la convaincre. Mais encore une fois, il fallait rester raisonnable et si les deux amantes se laissaient aller à ce petit fantasme, elles finiraient sur le canapé en train de se faire furieusement l’amour. Quand on s’aimait autant, c’était dur de se retenir ! L’ingénieure avait déjà du mal à résister au corps et à l’amour de Jessica, donc mieux valait ne pas tenter le diable. Elles sortirent de la douche et se changèrent. L’une enfila son costume, l’autre s’habilla normalement. Elles furent rapidement prêtes et sur le balcon, s’apprêtant à s’élancer dans le vide. Pour Aemiliane, il s’agissait de sa deuxième fois. La première fois elle avait ressenti de la peur mais surtout d’énormes frissons, quand elle était sur le dos de Spider-Woman.
Mais aujourd’hui, elle savait qu’elle encaisserait mieux. Jessica prit le soin de lui tisser une ceinture de sécurité avant qu’elle ne se blottisse dans son dos, la serrant contre elle sous couvert de devoir s’attacher à elle. « Prête ? Ha, je le suis toujours moi ! » Répondit-elle de sa vive voix. Puis, la femme araignée s’élança dans le vide, sautant depuis le balcon alors qu’elle poussa un grand cri de joie. Aemi’ quant à elle tenu à se retenir, même si crier l’aurait bien aidé à faire passer la sensation de chute. Elle s’agrippa de toutes ses forces à Jessica, se collant dans son dos du plus fort qu’elle le pouvait. Simple réaction de survie. Ses cheveux se balancèrent de telle sorte qu’elle arriverait au boulot toute décoiffée … Mais ça encore, c’était rien. Aemiliane pensait qu’elle arriverait discrètement dans son petit bureau, à l’abri des regards. Elle était loin de s’imaginer de la surprise qui allait l’attendre.
Au bout de quelques minutes à peine, la prodigieuse Spider-Woman arriva au Dome, après que Aemiliane lui ai indiqué à la bonne terrasse. Mine de rien, l’ingénieure qu’elle était disposait de son propre et petit laboratoire, qui lui faisait aussi office de bureau. Elle avait même une terrasse ! C’était pour dire que, malgré les apparences, Aemi’ était plutôt bien dans son entreprise. GWC, c’était la meilleure boite de tout Tekhos, y’avait pas à dire ! Elle adorait travailler là-bas en tout cas. Après quelques instants, les deux filles finirent sur la terrasse et en toute vitesse la maitresse des lieux déverrouilla la porte fenêtre pour pouvoir entrer. Sa petite amie la suivit et put ainsi voir l’état des lieux, qui était assez désordonné. « Ah ça … C’est que quand on est occupé à régler des problèmes, on ne pense pas souvent au ménage. Mais faudrait que je règle ça oui ! » Dit-elle en même temps qu’elle allumait son ordinateur. Tout semblait alors aller pour le mieux, jusqu’à ce que soudainement … La patronne débarqua. Sans prévenir, sans crier garde, alors qu’une telle visite n’était pas prévue, Miranda Forge en personne débarqua dans le bureau d’Aemiliane, prenant alors Spider-Woman sur le fait.
Aemi’ écarquilla les yeux et se releva d’un seul coup, ne sentant plus ses genoux. La peur l’avait saisi un instant, avant qu’elle ne se calme et tente de résoudre le problème. Elle offrit un large sourire à madame Forge, avant de s’approcher un peu. « Mais je … Je comptais vous en parler en fait ! » Dit-elle alors, entrant dans une phase d’improvisation maximale. Il fallait sauver sa peau et pas mettre Jessica dans l’embarras … Dur. Elle tourna son visage vers sa chérie puis hésita, avant de parler. « Je vous présente Jessica ! En fait, c’est ... C’est une amie à moi, elle est étudiante – Et elle fan de cosplay à ce que vous pouvez voir. Si elle est là c’est parceque … Hum … Parceque elle fait une étude sur vous … Elle voulait être sur le terrain pour mieux se renseigner ! » Dit alors l’ingénieure, inventant cette histoire de toute pièce en pensant que cela allait passer. « Elle pensait ne pas pouvoir obtenir un entretien avec vous du coup, j’ai pensé pouvoir l’aidé et … J’avais peut-être légèrement oublié qu’il fallait prendre une autorisation auprès de vous, madame … Je suis désolée. » Conclut-elle, rougissant puis souriant nerveusement.
Elle espérait du fin fond de son cœur que Jessica lui pardonnerait ce petit mensonge, mais elle paniquait et ne voyait pas vraiment comment se tirer d’affaire tout en limitant les dégâts. Jamais elle n’aurait dû lui demander un tel service … C’était de sa faute s’il lui arriverait quelque chose. « Mais, il n’est pas trop tard pour lui donner une autorisation non ? Et puis, sans vous manquer de respect madame, puisque vous êtes là … Pourquoi ne pas lui accorder son entretien ? » Ajouta alors Aemiliane, tentant de rassurer Miranda.
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Miranda Forge... Qui n’avait jamais entendu parler d’elle ? Jessica avait comme mère une cadre de l’entreprise, qui ne tarissait pas d’éloges sur Miranda. Elle avait déjà vu la PDG, car l’école dans laquelle Jessica étudiait, même si elle était publique, était financièrement soutenue par GWC. En effet, la maison de ses mères était dans un quartier où il n’y avait que des employées de la mégacorporation, et GWC, outre financer des maisons, finançait aussi des écoles. Jessica avait fait une école élémentaire privée, appartenant à GWC, puis de même pour le collège, avant de rejoindre un lycée public. Elle avait donc grandi en entendant les discours de Miranda. Elle l’ignorait, mais la PDG avait également couché avec ses deux mères, une fois. Et Carol, tout en aimant profondément Kelly, faisait souvent l’objet des assauts sexuels de la femme. Miranda Forge, donc, était là, et Jessica se sentit rougir, en ayant l’impression d’être au plus bas de l’échelle sociale, et de voir l’ultime échelon devant elle. Miranda n’était pas une Sénatrice, mais tout le monde savait que, si elle se présentait aux prochaines élections sénatoriales, elle aurait un poste sans difficulté. Immensément riche, belle, et perverse, elle était une Tekhane parfaite, dans le sens où elle ne se refusait rien, et où ses frasques sexuelles faisaient le tour de la nation. Plusieurs fois condamnée pour exhibitionnisme, attentat à la pudeur ou aux bonnes mœurs, elle avait autour d’elle un impressionnant programme de communication.
Face à elles, Aemi’ et Jess’ n’en menaient pas large, et Aemiliane, rapidement, bredouilla la première excuse venue. Miranda fronça lentement les sourcils, avant de croiser les bras.
« Une étude sur moi ? Je n’en ai jamais entendu parler, et je n’ai reçu aucune demande pour un rendez-vous avec vous, Miss... ?
- D-Drew... Jessica Drew, Ma... Madame ! Je... C’est un projet que je dois faire pour l’école, en fait. Faire une sorte de... De biographie sur une personnalité marquante de notre pays, et... En fait, je n’ai pas fait de demandes de rendez-vous, mais... Je pensais le faire, et... Je... Je voulais en faire un avec vous... »
Un léger silence s’abattit, puis les talons de Miranda claquèrent sur le sol. Elle avait des dizaines de milliers d’employées, mais, pourtant, le nom de Derw ne lui était pas inconnu. Sa main se posa sur le visage de Jessica, qui avait nerveusement baissé la tête. En sentant Miranda contre elle, Jessica redressa son visage, sentant la main de Miranda, douce et ferme, se poser sur son menton... Puis la femme alla l’embrasser. Un baiser aussi inattendu que surprenant, et... Agréable. Un baiser qui dura quelques secondes, avant que Miranda ne le rompe.
« Jessica Drew... Ta mère travaille au service comptabilité, non ?
- Oh, euh... Oui, oui... !
- C’est une bonne employée, elle me parle souvent de toi. Jessica Drew... C’est toi qui as perdu l’une de tes amies, non ? »
Incroyable ! Comment est-ce que cette femme pouvait le savoir ? Jessica écarquilla les yeux, muette de stupeur. Elle n’avait jamais parlé avec Miranda. En réalité, cette dernière, outre sa mémoire colossale, avait aussi des lunettes très sophistiquées, et, sur ces dernières, les informations sur Carol Drew défilaient, puis, rapidement, sur sa fille. En quelques secondes, Miranda avait ainsi le dossier scolaire de Jessica, pouvait accéder à ses blogs, ses réseaux sociaux, voir ses résultats scolaires... Elle aurait aussi pu accéder à ses mails. Rien ne semblait lui être caché, et, surtout, elle observait le joli corps de la femme.
Miranda posa alors une main sur les hanches de Jessica, et la retourna, puis inspecta ses fesses, et caressa ces dernières avec son autre main, faisant rougir Jessica.
« Et tu connais Aemiliane, donc ?
- Ah... O-Oui, je... Je l’ai vu, une fois, en assistant à... À un exposé scientifique ! Hmmm... Elle...
- Vous avez fait l’amour ? »
Jessica rougit encore devant la familiarité de cette femme, qui pinça ses fesses, lui arrachant un couinement. Elle hocha la tête.
« O-O... O-Oui...
- Ta combinaison est très réussie. Pourquoi l’avoir enfilé ?
- Je... Euh... Ameiliane m’a dit qu’aujourd’hui, je... Je pourrais tenter de vous parler, et... Et elle m’a conseillé de venir vous voir avec ce costume, en disant que... Que vous apprécierez davantage.
- Je connais la passion d’Aemiliane pour cette justicière, mais je sais déjà que tu n’as pas été la voir à un exposé scientifique. Tu fais partie de ces filles qui adorent Spider-Woman, hein ? »
Diable, mais comment est-ce que cette femme faisait ? Jessica n’arrivait pas à la repousser, et sentait quelque chose fondre entre ses cuisses. Fort heureusement, leur mensonge fut sauvé par le fait que, en consultant les programmes scolaires, Miranda vit effectivement un projet qui portait sur elle. Elle se redressa alors, et hocha la tête.
« Très bien... Vous me rejoindrez toutes les deux dans mon bureau, alors. Hannah viendra vous chercher d’ici un quart d’heure. Nous verrons comment vous faire pardonner votre insubordination, Mlle Ganis. Et vous, Mlle Drew... Si vous êtes aussi motivée que votre mère, conclut-elle en caressant la joue de la femme.
- B-Bien, Madame..., bredouilla Jessica. M-Merci... »
Elle ne pouvait guère en espérer plus !
-
Aemiliane n’était pas douée pour mentir et elle en faisait les frais. Même si Miranda n’en dit rien, son froncement de sourcil donna suffisamment de traque à l’ingénieure pour commencer à la faire paniquer. Elle se ressaisit quand la PDG s’exprima et semblait alors marcher dans la combine de l’étude. Après tout, certainement que dans le lycée de Jessica on devait parler de la grande Miranda Forge et faire des exercices dessus. Le cas de cette femme était un excellent sujet dans bien de domaines ; qu’on étudie la sociologie, la philosophie ou encore l’économie et le management, son nom revenait sans problème tellement elle avait un rôle, une place au sein de la société Tekhane. Aemiliane sentait que Jessica était en train de rougir et perdre ses moyens face à elle, mais elle fut néanmoins moins stressée quand elle vit Miranda demander son nom.
Elle le fut encore plus quand sa chérie marcha dans le jeu aussi, appuyant l’excuse maladroite et bête d’Aemiliane. Cependant, la patronne s’avança vers elle, ses talons claquant au sol, résonnant dans la pièce alors qu’un silence religieux s’instaura. En vérité les deux femmes retenaient leur souffle, appréhendant ce qu’allait faire Miranda. Surtout Aemiliane qui était morte de … Peur, pour Jessica. Elle culpabilisait de l’avoir trainé dans cette situation, même si finalement, ce n’était pas si dramatique. Mais, elle savait qu’il ne fallait pas s’attirer les foudres d’une femme aussi puissante qu’elle, même si l’ingénieure pensait et croyait fermement que madame Forge était une bonne personne. Une femme exemplaire ! Elle espérait que ses espérances ne soient pas fausses. Miranda finit toute proche de Jessica, puis posa sa main sur son menton, avant de lui offrir un baiser. Aemiliane écarquilla doucement les yeux, surprise par la réaction de sa patronne.
Mais, elle venait là d’offrir un bon baiser à sa petite amie, qui apprécia fortement. Comment ne pas apprécier un baiser venant de Miranda … Aemiliane n’était pas une fille jalouse de base, alors que dire quand Miranda était impliquée. Suite à cela, elle lui posa une question sur ses parents, puis finit par poser sa main sur sa hanche, retourna Jess’, avant de lui palper le fessier. Aemiliane rougit en même temps que son amie, commençant alors à comprendre de quelle manière sa patronne allait se rembourser pour ce manquement au règlement. Elle obtint facilement quelques renseignements auprès de Jessica, qui lui avoua avoir fait l’amour avec Aemi’. Tout ceci se termina par une Miranda qui les convoqua toutes les deux dans son bureau, d’ici un quart d’heure. Quand elle quitta le bureau, un silence, un vide se créa. Aemiliane était à la fois excitée et terriblement, horriblement, désolée.
« J-Jess’ je, hum … Tu m’en veux pas … Hein ? Je suis désolé c’est à cause de moi … » Dit-elle alors, toute confuse. Pour le coup, elle lui en devait réellement une. Une lourde dette ! Jessica, en marchant dans son mensonge, avait sauvé Aemiliane et du coup, elle allait devoir obtempérer. Cela dit, il était évident autant pour l’une que pour l’autre cette convocation avait tout l’air de quelque chose d’agréable à venir. Un quart d’heure après, on toqua à la porte du bureau. Aemi’ ouvrit et vit alors la majordome de madame Forge, la fameuse Hannah. « Madame Forge est disposée à vous recevoir. Si vous voulez bien me suivre ? » Dit alors la jeune femme, d’un ton poli et courtois. L’heure était venue ! Aemiliane était toujours un peu anxieuse car même si elle pensait sa patronne exemplaire, elle la savait aussi terrible et impitoyable dans certain cas. Elle espérait qu’elle n’était pas dans ces certains cas en question.
Hannah LaBelle conduisit le binôme jusqu’à la porte du grand bureau de Miranda – le même où Aemiliane avait installé son système de sécurité – puis les pria d’entrer.
-
Face à Miranda Forge, difficile de mentir, et il ne fallait pas de grand-chose pour que tout mensonge s’effondre. La puissante femme était à la hauteur de sa réputation, et, quand elle partit, Jerssica se sentit... Toute petite. Elle avait beau être Spider-Woman, face à cette femme, elle se sentait comme quand Maman Carol la grondait : toute petite, insignifiante, et ridicule. Quelle assurance, quelle prestance ! Cette femme était définitivement à la hauteur de l’image d’elle-même. Aemiliane lui demanda alors si elle ne lui en voulait pas, et Jessica sourit, avant de hausser les épaules.
« Oh, non... Ne t’en fais pas, Jessica, je suis sûre que tout ira bien... »
Elle rougissait sous son masque, et se racla la gorge, tout en se mordillant les lèvres. Il fallait calmer les battements frénétiques de son cœur, et elle inspira lentement, fermant les yeux pour parvenir à se calmer. Au bout de quelques minutes, elle sentit son calme revenir, plus ou moins, et se retourna vers Aemi’.
« Et puis... C’est Miranda Forge, en même temps... Quelle fille ne serait pas heureuse d’être avec elle, hein ? De plus... J’ai vraiment un exposé à faire, alors... Autant joindre l’utile à l’agréable. »
Ce faisant, elle risquait sûrement d’arriver un peu en retard, mais il était trop tard. Maman Carol la gronderait sûrement, mais, tout ce que Jessica espérait, en ce moment, c’était que Miss Forge ne dise pas à sa mère que sa fille était là. Si cette dernière l’apprenait, cette fois, Jessica aurait droit à un sacré savon. La jeune femme essayait donc de se calmer, même si elle était terriblement nerveuse, marchant rapidement.
Profitant du laps de temps qu’il leur restait, elle demanda à Aemiliane comment se comporter avec Miranda... Tout en essayant le sentiment qu’elle n’aurait pas grand-chose à faire. Elle avait beau aimer Aemiliane, quand Miranda l’avait embrassé, elle avait clairement ressenti quelque chose. La jeune héroïne avait été bien incapable de la repousser, et s’était écroulée contre elle, contre ce baiser puissant et efficace. Elle avait fondu comme neige au soleil, et était encore estomaquée par ce magnétisme que Miranda était capable d’exercer.
Aemiliane n’avait pas beaucoup de conseils à lui fournir, si ce n’est d’être naturel, et de se laisser faire. Miranda était très honnête, et Jessica pouvait sentir combien cette dernière la respectait et, presque, l’adorait. Visiblement, toutes les employées de GWC partageaient ce fanatisme envers leur PDG, ce qui était... Troublant. Jessica en était là de ses réflexions, quand la porte s’ouvrit sur une très élégante femme. Hannah LaBelle, la majordome personnelle de Miranda, finit par venir les voir, et les conduisit ensuite. Jessica s’aventura donc dans de grands couloirs, jusqu’à rejoindre une station de tram’.
Le Dôme était si grand qu’il comprenait un tramway interne, et le groupe se rendit vers l’Administration, filant vers le centre du massif Dôme. Jessica regardait autour d’elle. Cependant, elle ne vit aucun secret industriel, simplement une succession de couloirs, jusqu’à rejoindre l’accueil de l’Administration, la station de tram’ donnant sur une grande salle d’accueil, un très grand hall.
« Woow... »
Jessica observait la pièce, vaste, très haute de plafond, avec de multiples écrans plats et holographiques. Et, tout en-haut, il y avait une sorte de grande sphère métallique, rejointe par deux ponts aux rebords de l’Administration. En réalité, tout le secteur s’organisait autour de ce grand hall, avec une succession de mezzanines, d’escaliers, et de bureaux donnant sur ce grand hall central. Hannah s’avançait rapidement, et Jessica ne put guère faire la touriste, ayant bien conscience qu’elle était en situation délicate ici. Le trio rejoignit un grand et élégant ascenseur, et ce dernier rejoignit un étage spécial, qui se situait au centre du Dôme.
Le bureau de Miranda présentait, vu de l’extérieur, une grande forme sphérique. L’ascenseur s’ouvrit sur un couloir, qui était le pont que Jessica avait aperçu en bas. Si le pont présentait, de l’extérieur, une apparence argentée et ferme, de l’intérieur, par un impressionnant système de miroirs, on avait l’impression de marcher dans le vide.
« C’est incroyable... »
Jessica était sincèrement impressionnée, et Hannah les laissa devant la double porte au fond, appuyant sur un bouton. Celle-ci s’ouvrit, et donna sur un très grand bureau, relativement épuré, avec des plantes vertes dans un coin, et un bureau au centre, où Miranda Forge les attendait. Jessica déglutit en se rapprochant.
Silencieuse, Miranda les observa pendant quelques secondes. Le pied de Jessica heurta le sol, et elle baissa les yeux, voyant des espèces de curieuses déformations lumineuses se former autour de son empreinte. Miranda leva alors les yeux, et tout le décor changea. Les parois, le sol, le plafond... Jessica écarquilla les yeux en voyant des images d’elle-même... Ou, plutôt, de Spider-Woman. Spider-Woman en train de voler, de se suspendre à une toile, photographiée par des caméras de sécurité.
« Je trouve que tu lui ressembles énormément, Jessica... Tu ne trouves pas, Aemiliane ? »
-
La majordome de Madame Forge guida le binôme dans le dédale de couloir et d’ascenseurs menant au bureau de sa maitresse. Quand on parlait de couloir et d’ascenseurs, on était loin de s’imaginer la complexité de la structure à laquelle ils appartenaient tous … Cela montrait quelque part la puissance de l’entreprise qu’était GWC et de sa patronne. Aemiliane avait encore un peu peur, car si pour Jessica les choses allaient se révéler intéressantes, l’ingénieure se doutait que Miranda allait lui taper sur les doigts. Elle se doutait qu’elle ne se priverait d’user du fait que Jessica était sa petite-amie pour lui mettre des coups de pressions, si son objectif était bien de la réprimander. Elle espérait au fond d’elle que Miranda sera cool et ne la grondera pas trop pour ce petit manquement au règlement.
Les deux femmes parvinrent au bureau de la puissante patronne, et firent leur entrée. Miranda les attendait derrière son bureau, qui était au centre et elle ne manqua pas d’imposer l’ambiance d’entrée de jeu. Des multiples écrans s’allumèrent et firent apparaitre des images de Spider-Woman. Des clichés pris par différents systèmes de sécurité, ce qui ne manqua pas d’inquiéter autant Jessica qu’Aemiliane. La patronne se leva et se mit à parler, notamment en s’adressant à l’ingénieure. Elle lui demanda si elle ne trouvait pas la ressemblance frappante entre la femme présente sur les clichés et Jessica. Elle déglutit puis sourit maladroitement … Mais encore une fois, on pouvait mettre ça sur le compte de l’anxiété plus que celui du mensonge. « Oh, vous savez madame … Y’a pas beaucoup de différence une fois qu’on a un tel costume sur le dos. » Dit-elle, cherchant à protéger Jessica.
« Quand on fait des rencontres entre fan, certaines se déguisent … Et on ne peut plus faire la différence entre la vraie et la fausse ! Jess’ en est un parfait exemple. » Dit-elle de sa vive voix, en le pensant sincèrement. À titre d’exemple, si Aemiliane avait les cheveux plus longs, et qu’elle était un peu plus grande, il aurait été difficile de faire la différence entre elle et Jessica avec le costume sur le dos. Ce costume recouvrait l’intégralité du corps à l’exception des cheveux et de la bouche. Il suffisait qu’une femme ai la même corpulence que Jessica et le même type de cheveux pour prétendre être Spider-Woman, tant qu’elle porte son costume. Un petit silence s’installa alors que la tension en Aemi’ était grande. Elle ne savait pas quelle idée avait Miranda derrière la tête mais si elle comptait percer l’identité secrète de Spider-Woman, l’ingénieure allait devoir l’en empêcher ! Pas directement cela dit, elle ne désirait surtout pas se mettre sa patronne à dos.
Non seulement car elle tenait à son boulot, mais aussi car elle appréciait énormément Miranda Forge, et s’en faire une ennemie serait désastreux pour son moral … Donc, il fallait ruser. Aemiliane s’enterra dans le silence alors que son regard parcourait les images projetées. C’était que Spidey était encore plus sexy et badass quand elle était prise en photo à son insu ! Comment ne pas craquer pour une telle femme … Aemiliane ne savait pas ! Après un petit instant, elle rappliqua, inquiète de savoir ce qui allait lui arriver à elle et sa chérie. « Je ne me souviens plus de ce que le règlement dit quand on transgresse l’une de ses règles … Mais … Je … On ne va pas trop souffrir, non ? » Dit-elle avec un large sourire nerveux, tentant de détendre l’atmosphère avec sa malice.
-
Jessica était soudainement mal à l’aise. Elle ignorait si elle pouvait avoir confiance ou non en Miranda. Enfin... Jessica l’adulait, comme quasiment toutes les filles de son âge, mais, d’un autre côté, elle ne pouvait pas non plus occulter le fait que cette femme était puissante, et que les mégacorporations étaient souvent impliquées dans des scandales glauques. De plus, Jessica n’avait toujours pas oublié son séjour dans les Caligulas, à combattre Lithium, et à se rendre dans les souterrains d’un ancien hôpital abandonné*. C’était là-bas qu’elle avait découvert un ancien bunker de recherche, mais totalement abandonné. Qui donc pouvait avoir une telle influence pour faire aussi proprement le ménage ? L’armée, certes, mais aussi les mégacorporations, qui étaient toujours proches de l’armée. Après tout, le « complexe militaro-industriel » tekhan était tout, sauf un fantasme. C’était une réalité palpable, et, pour bien des personnes, le Sénat n’était plus l’organe qui dirigeait Tekhos, le pouvoir étant désormais entre les mains des militaires, des mégacorporations... Soit des femmes comme Miranda Forge.
Autrement dit, être l’attention d’une femme aussi puissante, ce n’était jamais très bon. Et Jessica n’avait guère envie que Miranda découvre qu’elle était vraiment Spider-Woman. Elle se pinça donc les lèvres, terriblement gênée, essayant de masquer son anxiété. Aemiliane réagit rapidement, en expliquant que les coïncidences étaient faciles, et embraya sur leur punition, comme pour changer de sujet.
*Toutes ces photos, ne pouvait s’empêcher de songer Jessica. J’ignorais qu’on m’espionnait autant... Il va vraiment falloir que je me montre plus prudente à l’avenir.*
Elle se racla alors la gorge, et glissa ses deux mains dans son dos, avant de parler, en se doutant qu’on ne changeait pas si facilement Madame Forge de son sujet de préoccupation.
« Je... Je croyais qu’elle était l’un de vos cobayes secrets, Madame Forge...
- Hum ? Comment ça ?
- Ben... Comme vous avez vos propres super-héroïnes et tout, je me suis dit que... Enfin voilà, qu’elle devait être... Un genre de prototype spécial, un truc comme ça...
- Mes prototypes ne sont pas poursuivies par la loi, jeune femme ! Mais cette femme m’intrigue beaucoup... »
Elle avança alors, et, au milieu de la pièce, un hologramme en couleur se matérialisa soudain, la montrant en train de prendre la pause. Miranda s’en approcha, et caressa la joue de l’hologramme.
« Ses capacités sont aussi fascinantes qu’inexplicables... Mais tu as raison, Aemiliane, il ne doit s’agir que d’une ressemblance. Après tout, si tu connaissais son identité, tu me l’aurais dit immédiatement, n’est-ce pas ? »
Jessica rougit encore, et Miranda éteignit alors l’hologramme, puis les images, remettant le bureau dans son emplacement normal... Ou presque. Car les murs, le plafond, le plancher... Toutes les parois devinrent transparentes, permettant de voir des couloirs autour d’elles, des bureaux, et le personnel pouvait aussi les voir, relevant les regards vers eux. Miranda s’approcha alors de Jessica, et caressa sa joue, tout en souriant, blottissant son corps contre le sien.
« Alors, tu es la petite-amie d’Aemiliane ? C’est sérieux entre vous ?
- Oui... Ouii...
- Vous avez déjà fait l’amour, donc... À quand remonte votre dernière fois ? »
Jessica ferma les yeux, tentant d’échapper à ce regard hypnotique, tout en sentant le pouce de Miranda glisser sur la commissure de ses lèvres, et déglutit encore.
« Hi... Ce matin... !
- Oh... Et toujours à deux, je présume ? »
La voix de Miranda se faisait savoureuse, particulièrement sensuelle, et son autre main était posée sur l’un des seins de Jessica, le pinçant à travers sa combinaison. Elle était irrésistible, tout simplement. Ah ! Comment tenir face... Face à... Elle ?! Déglutissant encore, Jessica se pinça les lèvres, et hocha la tête.
« O-Oui, Ma... Madame...
- Bien... Eh bien, plus maintenant. »
Miranda lui ordonna alors de se mettre contre le bureau, et Jessica obtempéra, posant ses mains dessus, toujours aussi gênée. Son cœur lui donnait l’impression d’être sur le point d’exploser dans sa poitrine, tant il remuait furieusement. Elle soupira donc, se pinçant les lèvres, et sentit Miranda se rapprocher, puis la femme posa une main sur ses fesses. Elle s’en mordilla les lèvres, retenant un couinement, tout en frissonnant sur place.
« Bon... Alors... Je vais te baiser sous les yeux d’Aemiliane, ma chérie, et tu vas jouir... Est-ce que tu es contre ça ? »
Elle ne répondit pas, toute rouge, et sentit la main de Miranda s’aventurer sur le devant, masturbant son sexe à travers sa combinaison. Un léger gloussement s’échappa ensuite des lèvres de la blonde, dont la poigne était aussi ferme que délicieuse.
« Ton corps n’y émet aucune objection, en tout cas... Toi non plus, Aemi’, n’est-ce pas ? »
Diable, diable... Mais qu’est-ce qu’il lui arrivait ? Jessica ne s’était jamais sentie aussi... Aussi désemparée !
* : Cf. RP « Secret d’état (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=12053#top_subject) ».
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Comment pouvait-on expliquer qu’il suffisait à Miranda de dire, d’ordonner, pour que ça se fasse ? Outre le fait qu’elle était la supérieure d’Aemiliane. Jessica n’était, par exemple, pas soumise à l’autorité de cette femme et pourtant, elle obtempérait. L’ingénieure aurait été exactement dans la même position si ça avait été elle. Quelle était donc le secret de Miranda pour posséder un tel pouvoir de persuasion ? Une telle emprise sur n’importe quelle personne qu’elle croisait ? Enfin, presque. Sans doute qu’elle n’avait pas le même taux de persuasion sur des femmes de plus hauts rangs. Quoiqu’il en était, l’ingénieure observait la scène, impuissante. Elle avait de justesse éviter que l’identité secrète de Spidey soit trouvée, c’était déjà une excellente chose. Mais, la terrible Miranda Forge en profita pour rebondir sur un autre sujet.
La relation qui liait les deux femmes. Oui, elles étaient ensembles et s’aimaient. Cela semblait être la parfaite option pour punir Aemi’. Miranda connaissant son employée et son caractère. Elle savait que vis-à-vis de sa petite copine, elle serait forcément hyper attachée et que par conséquent, elle pourrait y voir une forme de punition à l’idée de la voir se faire prendre par une autre personne. Cependant, elle sous-estimait dans ce cas la place qu’elle occupait aux d’Aemi’, qui voyait en elle bien plus que sa patronne. Après un petit échange entre Jessica et Miranda, cette dernière finit par la faire se cambrer sur le bureau. Miranda posa ses mains sur les fesses de Jess’, puis se mit à les glisser vers son sexe, qu’elle se mit à masturber au travers sa combinaison. Cela fit rougir Aemiliane, qui en couina dans son coin. Ce n’était pas juste ! Jessica … Jessica, c’était sa nana à elle, pas à Miranda !
C’était effectivement son petit côté jaloux, mais non maladif qui parlait. En vérité, elle jalousait plus le fait que Miranda s’occupe de Jessica, et non de Jessica et Aemiliane. Du coup, si pendant les premières minutes elle se contenta de regarder, prenant son mal en patience, elle finit par craquer et osa le culot. Elle s’approcha doucement dans le dos de sa patronne, mais étant plus petite qu’elle, Aemi’ ne pourrait faire genre de l’embrasser dans le cou, ou ce genre de petites attentions. Si l’ingénieure désirait obtenir le pardon de Miranda, elle allait devoir oser quelque chose. Ainsi, dans son dos, elle posa doucement ses mains sur la croupe de sa patronne, qu’elle se mit, avec la plus grande des délicatesses, à masser. « On ne peut rien vous refuser, Madame … Mais si vous prenez l’une, vous prenez l’autre ! C’est comme ça que marche notre couple … » Dit alors Aemi’, répondant au précédent commentaire de Miranda.
L’ingénieure se mit donc à masser le beau petit fessier de Miranda au travers son vêtement, puis se blottit contre elle, profitant de sa douce chaleur. Ses mains glissèrent le long de son corps harmonieux et parfait, jusqu’à atteindre sa poitrine, qu’elle flatta avec mille respects. Ses mains massèrent doucement ses deux poids, au travers sa tenue, puis elle se hissa un moment sur la pointe de ses pieds pour déposer un petit baiser sur son épaule. Son bassin ondula et se frotta tendrement contre sa croupe, qui était si généreuse et si tendre, qu’elle donnait envie à Aemi’ … Envie de la manger toute crue ! Mais, chaque chose en son temps. Ce qu’elle faisait était déjà assez osé vu la situation, et elle espérait que Miranda soit d’humeur assez joueuse pour la laisser faire.
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Difficile de comprendre ce qui rendait Jessica si docile face à cette femme... Elle se sentait toute petite face à Miranda Forge, ayant l’impression d’être en face de l’autre bout de l’échelle sociale. Une impression qui, au demeurant, ne serait pas si fausse que cela. Miranda était l’une des femmes les plus puissantes de Tekhos, si ce n’est du monde entier. Et elle était là, pile face à elle, aussi incroyable que ce soit. Elle était là, dans son dos, palpant ses formes, la couchant sur le bureau, l’une de ses mains venant caresser ses longs cheveux, veillant à plaquer sa tête sur le bureau. Incapable de remuer ou de se défendre, Jessica soupirait, tout en sentant l’autre main de la PDG palper ses fesses, atteignant la fermeture Éclair figurant dans son dos, la soulevant lentement, dévoilant ainsi l’accès à ses fesses. Elle écarta ensuite un peu les pans de la combinaison, puis massa directement ses fesses, sous le latex, faisant soupirer Jessica, dont les mains se crispèrent sur le bureau.
*Elle n’a peur de rien, quelle autorité, c’est incroyable !*
Même Maman Carol ne disposait pas d’une telle autorité. Miranda n’avait même pas eu à hausser le ton pour se faire comprendre. Couchée contre le bureau, Jessica frémissait, se mordillant les lèvres. Elle soupirait encore, avant de sentir la verge de Miranda taper contre son bassin, et couina encore. Les minutes défilaient lentement, tandis que la PDG frottait son barreau de chair contre sa peau, relâchant les cheveux de Jessica pour attraper son sexe, et ainsi le guider sur sa peau, glissant contre ses fesses, la faisant encore gémir. Prisonnière, Jessica ne pouvait que se laisser faire, sans véritablement avoir la possibilité de se défendre. Miranda la martyrisait à sa manière, avec délice et passion, et le temps venait à défiler, de multiples frissons traversant la poitrine de la jeune femme.
Aemiliane réagit alors, tandis que Miranda enfonçait sa queue dans l’intimité de Jessica, qui se mit à hurler et à gémir. Difficile de résister face à une telle femme, face à l’ardeur de la PDG, qui la prenait sans aucune difficulté. Pour l’ingénieure, le fait qu’elle soit laissée sur le carreau était impossible à concevoir... Et ça, Miranda l’envisageait plutôt bien. C’est en suivant cette logique que l’ingénieure s’approcha de sa patronne, prenant d’elle-même la décisiond e s’attaquer à ses fesses.
Miranda sourit alors, et, tout en enfonçant sa verge dans la chatte de Jessica, caressa d’une main les cheveux d’Aemiliane.
« Haaaannn... Hnnnn... !! haletait Jessica, la main de Miranda remontant se poser sur sa tête, pour la plaquer davantage contre le bureau.
- Vas-y, Aemi’, lèche bien... J’aime bien... Ce genre d’initiatives... Haaaa... Lèche-moi bien, et, quand j’en aurais fini avec ta copine, je m’occuperai de ton petit cul, ma chérie... »
La PDG soupira donc, puis reposa ensuite ses deux mains sur les hanches de Jessica, et continua à la bourrer, de plus en plus fort. De profonds soupirs s’échappaient de ses lèvres, et le bureau se mit à craquer sur place.
« Hmmmm... !! »
Jessica ne pouvait guère faire plus que de gémir, tout en sentant Miranda poursuivre ses puissants coups de reins...
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On ne pouvait rien refuser à Miranda Forge. Strictement rien … C’était à se demander si elle ne faisait pas usage de magie ou autres trucs pour plier la volonté des gens ! Mais le résultat était là ; on ne pouvait pas lui refuser quelque chose. Par nature elle était très autoritaire et il lui suffisait dire quelque chose, même calmement, pour qu’on s’exécute. La preuve en était avec Jessica qui n’avait jamais côtoyé Miranda mais qui pourtant s’était soumise à elle très facilement … Quel était donc son secret ? En attendant de le découvrir, Aemi’ ne semblait pas d’accord avec le fait qu’elle ne s’occupe que de sa chérie. Comme elle l’avait si bien dit, si l’une se faisait prendre, alors l’autre devait aussi se faire prendre ! C’était comme ça que ça marchait. Aemi’ joignit le geste à la parole et se plaça dans le dos de sa patronne, se mettant à masser son fessier.
Très clairement, Aemiliane avait des vus dessus et était favorable à l’idée. Miranda lui donna même le feu vert et lui assura qu’une fois qu’elle en aurait fini avec Jess’, elle viendrait lui faire ses petites fesses. « À vos souhaits, Madame … » Dit alors l’ingénieure de sa douce voix, se mettant à genoux derrière Miranda. Elle malaxa avec tendresse cette croupe, puis souleva le vêtement pour révéler ce délicieux monument, qu’Aemi’ allait dévorer tout cru. Son visage se pencha doucement puis elle se mit à déposer de multiples et doux baisers sur sa peau, léchant tendrement la surface de sa première fesse. Ses lèvres apposèrent de terribles baisers appuyés, qui devenaient de plus en plus fougueux à mesure qu’Aemi’ léchait et massait cette croupe.
Elle était tout simplement parfaite. Généreuse mais pas vulgaire, tendre mais pas molle … Le fessier parfait ! Après celui de Jessica bien entendu. Pour la première fois, Aemi’ trouvait une croupe autre que celle de Miranda meilleure ! En fait, Jessica était tellement merveilleuse et cool, qu’elle rivalisait avec Miranda sur bien des points, voire la dépassait ! Aux yeux d’Aemiliane en tout cas. Mais, ce n’était pas le sujet … Au rythme des coups de butoirs de Miranda, l’ingénieure léchait et embrassait ses fesses. Petit à petit elle s’orientait vers sa petite porte, et finit par amener sa langue taquine dessus. Elle pressa cette rondelle avec grande passion, tandis que ses mains se mirent à furieusement masser et pincer ses deux fesses, qui étaient d’une part et d’autre de son visage.
Jessica sur le bureau, et Aemi’ derrière Miranda … Les deux filles se faisaient une joie de s’occuper de la grande Dame qu’était Miranda Forge. Inutile de dire que Aemi’ était aux anges, même si elle craignait toujours un peu pour la faute qu’elle avait fait. Mais là, en train de lécher cette petite rondelle, elle était aux anges. Sa langue finit même par s’introduire malicieusement dedans, poussant ses chairs et tournoyant dedans pour lui faire un maximum de plaisir.
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Miranda pénétrait rudement Jessica, qui, comme tout Aemiliane, était stupéfaite par la maîtrise de cette femme, par son assurance incroyable. Elle la prenait en levrette, les pieds assurés, bien plantés dans le sol. Fixe et immobile, Miranda était un vrai roc de chair et de sexe, labourant la chatte de Jessica, qui crispait ses mains de l’autre côté du bureau, en pouvant rien faire d’autre que subir les vigoureux assauts de la PDG... Assauts qui crurent en intensité quand elle sentit Aemiliane venir embrasser, lécher, et même titiller, ses fesses.
« Haaaaa... !! »
De profonds soupirs, et même quelques gémissements, s’échappaient des lèvres de Miranda, qui finit par abattre sa main sur la croupe de Jessica, venant la fesser à plusieurs reprises, provoquant chez la jeune femme des hurlements supplémentaires. Jessica devait se retenir, car, si elle se lâchait trop, elle risquait de briser les bords du bureau sous l’effet de sa superforce. Son corps filait d’avant en arrière, rythmée par les mouvements puissants et solides de Miranda, qui avait enfoncé sa chatte jusqu’à la garde, et ne la ménageait guère.
Le contact était particulièrement intense, en réalité. Miranda ne cherchait point à la ménager, et sentait, contre sa verge, enfoncée jusqu’à la garde, la mouille de Jessica, qui glissait dessus. Elle la prenait donc, avec force, avec acharnement, soulevant son corps, qui filait d’avant en arrière. Elle baignait dans la cyprine de Jessica, qui s’égouttait sur le sol, crispant ses mains sur ses fesses, et, au bout de plusieurs minutes, finit enfin, dans un immense soupir, par répandre sa semence.
« Hmmmmm... !! »
Son membre tressauta sur place, se crispa, et expulsa ensuite des filaments de foutre, dans un grand soupir. Miranda se retira ensuite, et Jessica affaiblie, se sentit glisser le long du bureau, et tomba sur le sol, ses cuisses baignant dans une flaque faite de mouille et de sperme.
« Haaaa... gémissait-elle, les joues rouges, et la respiration haletante.
- Tu as une chatte très agréable, Jessica... Mais il en faut plus pour me sustenter... »
Miranda avait toujours une belle érection, et se retourna alors vers Aemiliane, venant caresser ses cheveux.
« Allez, petite traînée, mets-toi à quatre pattes devant ta copine... Je vais t’enculer bien fort, et elle verra le plaisir se dessiner sur ton visage pendant que je te défoncerai bien comme il faut ! »
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Aemi’ se posait une question, en voyant tout ceci. Est-ce que Jessica aurait le même œil sur Miranda qu’auparavant, après que ça soit finit ? Est-ce qu’elle lui en voudrait pour ça – ce dont elle doutait bien entendu – ou est-ce qu’elle serait encore plus fan ? L’ingénieure espérait de tout cœur que Jess’ aimera Miranda un peu plus qu’avant après cette expérience ! Miranda était une femme si cool, si superbe, si … Bien ? Aemiliane n’était pas du genre à jouer les vierges effarouchées et savoir que sa patronne était une véritable nymphomane, même à Tekhos, la faisait rêver plus que ne la choquait. Bon, c’était certain qu’elle n’aurait jamais autant de place dans son cœur que sa petite araignée, mais elle demeurait une personne envers qui Aemiliane vouait un certain respect et affection. Même si elle se doutait que ce n’était pas réciproque ; Miranda avait des milliers voire des millions de fans, Aemi’ n’en était qu’une parmi tant d’autre.
Mais la scientifique savait apprécie les moments qui venaient à elle, et celui-ci était très spécial. Car elle le partageait avec son amour ! Quand elle sentit Miranda se mettre à jouir, Aemi’ retira sa petite langue mais ne put s’empêcher de donner un coup de mâchoire dans les fesses généreuses de sa patronne. Oui, Aemi’ venait de lui mordre les fesses – sans lui faire spécialement mal – mais ce fut si tentant qu’elle n’avait pas lutté. Tout ceci pour que la patronne déclare à Aemiliane qu’elle allait la sodomiser bien fort, et qu’elle désirait que sa petite amie voie son visage se détendre sous le plaisir ultime qui l’inonderait. Toute docile et obéissante, l’ingénieure se mit en place et se plaça à quatre pattes, faisant ainsi face à Jessica. « C’est mon moment préféré Jess’, et tu comprendras rapidement pourquoi … » Dit-elle à sa petite amie, juste avant de sentir la queue de Miranda frotter contre sa raie.
Elle ferma ses yeux et se mordilla doucement la lèvre, sentant la cerise toute chaude de sa patronne faire son chemin jusqu’à sa rondelle, qui lui faisait des petits clins d’œil. Finalement, elle se crispa complètement et étouffa un profond couinement quand la puissante Miranda Forge s’enfonça en elle, enfouissant son éperon de chair en elle. « HHMMMMM ! » Couina Aemi’ d’un seul coup, crispant ses doigts au sol. Comme toujours sentir une grosse queue perforer son anus procurait à Aemiliane un plaisir inouïe, puissant, sans fin … Encore plus quand il s’agissait de celle de Miranda. Si Jessica avait été une hermaphrodite, et compte-tenu de son amour pour elle, ça aurait bien évidemment elle en première place. Mais elle l’était pour tout le reste cela dit, une petite prouesse quand on voyait à quel point les gens adoraient et vénéraient presque Miranda Forge. Jessica avait réussi à s’accaparer toutes les places de classement de Miranda auprès d’Aemi’, et ce depuis son adolescence.
Ce n’était pas rien ! Même si, Aemi’ n’était pas grand-chose. En tout cas elle ne l’était pas face à la puissance et à la grâce de Miranda en train de la sodomiser devant Jessica. Son corps remuait en avant et arrière, sèchement, au rythme des coups de butoirs de sa patronne. « Haaaaan ma-madame … Haaaannn !!! » Couina-t-elle encore et encore, sentant son corps se convulser de l’intérieur, se faire broyer sous le plaisir intense qui la déchira complètement. Cela atteignit rapidement un point où elle devait se décharger, se défouler au risque de jouir trop vite, même si ça n’avait pas beaucoup d’importance – cela n’allait pas empêcher Miranda de continuer sa sodomie. Mais elle en avait besoin quand même et pour le coup, la solution était toute trouvée. Elle leva un bras puis vint agripper d’un seul coup sa petite amie, plaquant tendrement son visage contre le sien. Aemi’ serra férocement ses lèvres contre les siennes et se mit à l’embrasser furieusement. « Hmmmm ! » Ronronna-t-elle, étant littéralement au summum du plaisir ; Miranda Forge derrière, et Jess’ devant … Si cette dernière était joueuse, elle pouvait très bien profiter de la situation pour faire prendre Aemi’ en sandwich !
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Jessica venait d’être prise par Miranda Forge... C’était quelque chose d’incroyable, d’exceptionnel, et la jeune femme n’en revenait toujours pas vraiment. Sonnée, elle papillonnait des yeux, la respiration lourde, le corps encore frissonnant sur place. Elle avait beau aimer profondément sincèrement Aemiliane, il fallait bien admettre que coucher avec Miranda était une expérience... Unique. Jessica en était encore sonnée, et vit la PDG se déplacer, forçant Aemi’ à se mettre à quatre pattes.
« Tu crois que je ne t’ai pas senti me mordre les fesses ? glissa alors Miranda en apposant ses mains sur les deux moelleuses fesses d’Aemiliane. Tu es une vraie chienne ! »
En entendant cela, Jessica rougit. Elle avait déjà pu constater qu’Aemiliane était une fille qui aimait bien mordre, et elle posa ses doigts devant ses lèvres en voyant Miranda se mettre à fesser Aemiliane. Avant même de la pénétrer, Miranda la fessa pendant une bonne minute, comme pour la punir, et la pièce s’emplit des cris et des couinements d’Aemiliane, qui se tortillait sur place, cherchant vainement à échapper à sa punition. Elle couinait longuement de plaisir, jusqu’à ce que Miranda ne cesse ses fessées.
La PDG regarda alors Jessica, lui sourit, et... Alla même lui faire un clin d’œil, puis enfonça ensuite son phallus dans le cul d’Aemiliane. Les hurlements de l’ingénieure s’accrurent alors, et le décor changea autour d’elles. Jessica vit en effet les murs diffuser des images similaires. Miranda avait enregistré les séquences où elle avait déjà couché avec Aemiliane, et les diffusa. Sur les écrans, Jessica voyait ainsi Aemi’ se faire prendre par sa Boss, généralement dans le dos, mais aussi sous le bureau de Miranda. Là, elle lui faisait une magnifique gorge profonde, et là, elle était prise dans son atelier, dos à sa Boss.
« Hmmmm... Maintenant, Aemi’, toi et ta copine, Jessica vous faites partie de... De ma collection ! »
En spectatrice silencieuse, Jessica avait la gorge desséchée, ne sachant plus quoi dire. Elle sentit alors Aemiliane agripper sa main, la forçant à s’agenouiller, pour partager un baiser. Difficile, néanmoins, de bien l’embrasser, car le corps de son amante remuait dans tous les sens, tant elle était tringlée par sa supérieure. C’est à ce moment que Miranda donna ses directives, tout en attrapant d’une main les cheveux de l’ingénieure, s’en servant pour la redresser.
« Ouvre l’un de mes tiroirs, Jessica... Prends... Prends une pilule rose. Ensuite, haaaa... Tu-Tu sauras quoi faire... »
Toute rouge, Jessica se redressa alors, et contourna le bureau de la puissante blonde, qui tirait les cheveux d’Aemi’ vers elle, soulevant son corps, continuant à lui bourrer son petit cul. Elle avait rapidement pu enfoncer sa verge massive jusqu’à la garde, et continuait à la labourer ainsi, en soupirant, et en se délectant des hurlements d’Aemiliane. Jessica, quant à elle, commençait à trembler nerveusement, mais trouva finalement le bon tiroir.
Il y avait un petit flacon, et elle l’ouvrit, agrippant l’un des pilules de Miranda, et, après quelques hésitations à observer cette pilule... L’ingéra. La gélule fila en elle, et, après quelques instants, elle se mit à soupirer et à gémir.
« Haaaa... Hnnnnn... »
Un contact inattendu émana en elle, et elle couina encore, de grosses gouttes de sueur se formant sur son corps. Elle s’agrippa aux rebords du bureau, sentant quelque chose pousser contre ses jambes, et gémit encore, hurlant même, avant de sentir sa chair intime s’écarter sur place, libérant une magnifique verge !
« Haaaaaaaaaaaaaaaaaaa... !! »
En sueur, elle tremblait furieusement, le corps parcouru de spasmes nerveux, et d’une envie phénoménale de baiser. Sa queue formait une trique raide et longue, un vit qui ne demandait plus qu’à baiser quelqu’un... Et Miranda avait une cible toute trouvée, en redressant Aemiliane : sa chatte...
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Faire l’amour avec Miranda, quand on était déjà en couple, avait cette grande tendance à créer des situations assez étranges. Jessica et Aemiliane s’aimaient, cela ne faisait aucun doute. Mais toutes les deux, face à Miranda Forge, elles étaient … Soumises ? Comme si leur propre couple passait soudainement après les désirs de la patronne. En d’autres termes, madame Forge avait le pouvoir sur n’importe qui, même sur un couple censé être très soudé. Il suffisait de voir comment elle malmenait le petit trou de l’ingénieure devant les yeux de Jessica pour s’en rendre compte. Mais d’un autre côté, c’était aussi étrange par le fait que ni l’une ni l’autre ne rechignait. Elles étaient d’accord pour se partager Miranda comme amante. Car à Tekhos, qui n’aimait pas Miranda Forge ? Qui ne rêvait pas de partager sa couche ? Peu de monde. Aemi’ et Jessica servaient en ce moment de nouveaux jouets pour la patronne qui était en train de méchamment punir son employée en la sodomisant de toute ses forces.
Ce qui faisait hurler de douleur – et de plaisir – la jeune Aemiliane, dont le corps remuait en avant et en arrière. « Haaaaaaa !!! » Rugissait-elle fortement, se pinçant les lèvres, couinant, se contorsionnant sous le plaisir immense. Cette queue qui se fourrait en elle, qu’est-ce que c’était bon … Ah, chaque sodomie que lui avait fait Miranda l’avait laissé toute émoustillée, toute rêveuse. Celle-ci n’échappait guère à la règle, et sous les yeux de sa chérie, Aemi’ prenait plaisir comme jamais. Elle ne savait pas comment prendre le fait que son couple faisait à présent parti de la collection de sa patronne, mais elle espérait que cela ne mettrait pas en danger la réelle identité de Spidey. Elle fut trop obnubilée par le plaisir et la douleur dans ses entrailles qu’elle ne remarqua pas ce qu’arrivait à Jessica. Celle-ci ingéra une pilule, donnée par la patronne, qui la dota d’une grosse et juteuse verge.
Jessica en hermaphrodite ? En voilà une idée … Pourquoi ne pas y avoir pensé plus tôt ! Aemi’ sentit sa patronne continuer de se défouler sur son cul, rentrant et sortant avec hargne et force, sa queue martelant son fond. Mais elle la sentit la redresser, de manière à exposer sa fine fleur à Jessica, qui était à présent … Aliénée par le plaisir et l’envie mordante de baiser quelque chose. Cette queue qui avait poussé entre ses cuisses semblait avoir pris possession d’elle – en quelques sortes – et la poussa à vouloir prendre Aemi’ de toutes ses forces. L’heureuse ingénieure, déjà noyée sous le plaisir, ne put rien faire pour empêcher ça. Ainsi, elle finit assez rapidement en sandwich entre les deux femmes qu’elle aimait le plus au monde ! Miranda brutalisait encore et encore sa petite rondelle, qui en devenait rouge à force, et Jessica se mit à la pénétrer en bonne et due forme. « HAAAAAAAAANNNN ! OUI – OUIIIIIIII !!! » Hurla Aemiliane, ne pouvant plus se retenir.
Prise en sandwich par deux fortes et puissantes femmes, son corps remuait nerveusement entre elles. Aemi’ croyait nager en plein rêve tellement la situation était improbable. Et aussi terriblement bonne ! Le plaisir atteignit des sommets encore jamais atteint, laissant une Aemiliane à la limite de la réalité. Impossible de s’arrêter de couiner ou de gémir. Impossible d’arrêter ces millions de sensations, de spasmes, de frissons qui la parcourait. Sentir Miranda détruire son anus en même temps que Jessica la labourer avec force, ça n’avait pas de prix. Ni de mots, d’ailleurs. Elle se crispa contre Jessica, mais vu comment les deux femmes la prenait, elle était en fait collée contre les deux. Elle mouilla abondement. Ça finit même par en couler le long de ses cuisses puis sur le sol, le tout en inondant bien la verge de Jessica. « Enco-Encore … Encooore … ENCOOOOOOOOOOOREEEE !!! » Hurla Aemi’, totalement ivre du plaisir qu’elle ressentait. A force, elle était toute en sueur comme si elle venait de faire un marathon. Puis après de longues minutes, l’ingénieure atteignit sa limite. Elle ne pouvait encaisser plus que ça, et se mit à jouir.
Un premier orgasme la frappa et déchira ses entrailles en mille morceaux. Elle mouilla encore, aspergeant la trique de Jessica, et contractant ses entrailles autour de la verge de Miranda qui était toujours plantée profondément dans son cul. Mais elle continuait de se faire baiser et de ce fait, le plaisir ne cessa guère. Elle jouit encore, encore et encore, enchainant les orgasmes les uns à la suite des autres. C’était … Irréaliste, ce qui lui arrivait mais pourtant, c’était en train d’arriver ! Ça, elle s’en souviendrait à vie.
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D’un côté, la femme qu’elle aimait.
De l’autre, la femme qu’elle vénérait.
Indéniablement, Aemiliane avait toutes les raisons du monde d’être heureuse. Jessica et Miranda s’enfonçaient concurremment en elle, ne cherchant guère à la ménager. C’était la première fois que Jessica avait une queue, et, si on lui avait dit qu’elle se doterait un jour d’un phallus, elle ne l’aurait pas cru... A fortiori dans le bureau de Miranda Forge ! Et, pourtant, c’était bien là tout ce qui se passait. Miranda était là, dans le dos de Jessica, posant ses mains sur les seins d’Aemiliane, les pinçant, remuant d’avant en arrière, tout en se régalant des hurlements et des couinements de l’ingénieure, pendant que Jessica, yeux clos, gémissait à son tour, soumise à une sorte d’inexplicable vague frénétique, une frénésie qui la forçait à la pénétrer, encore et encore.
Gémissant longuement, Jessica multipliait les coups de reins, enfouissant sa verge dans son corps, grognant longuement. Elle ne pouvait pas se retenir, elle ne pouvait plus se contrôler, comme si une force supérieure était, en ce moment, en train de la commander. Soupirant encore, Jessica sentait le corps d’Aemiliane filer contre le sien, et s’appuyait sur les hanches de l’ingénieure, glissant parfois jusqu’à ses fesses, tout en continuant, encore et encore, à la pénétrer.
« Hmmmm... Aemi’, haaaaaa... »
Jessica arrivait finalement à parler, tout en continuant à soupirer. Son corps était en sueur, plus rien ne répondait. Elle ne pensait qu’à cette verge, qu’à ce phallus énorme qui la déformait, et couinait. Elle avait mal, et, en même temps, elle ne pouvait s’empêcher de vouloir continuer à la prendre. Les trois femmes se faisaient férocement l’amour. Pour Jessica, c’était une sacrée première fois, car elle ne pensait vraiment pas que porter une verge soit un sport aussi... Intense. Ce membre tendu était assoiffé, immense, et elle continuait ainsi à prendre la jeune femme, encore et encore.
« Hmmmm... Haaaaaaaa...
- Mmmhmmmm... !! »
Spider-Woman se pinça encore les lèvres, les joues toutes rouges, et sentit rapidement le plaisir suprême arriver. Elle aurait sans aucun doute pu tenir plus longtemps, mais, pour ça, il lui aurait fallu une expérience dont elle était privée. Ça... Tout ça... Ces sensations, cette force, c’était... C’était tout simplement trop pour elle. Dans d’immenses soupirs, elle se vida donc, venant remplir le ventre d’Aemiliane, rouvrant brièvement les yeux, avant de les fermer encore, savourant ainsi son orgasme.
Une vague magnifique, une véritable délivrance, jouissance qui lui fit un bien fou et inestimable !
« Haaaaaaaaaaaaaaaaaa... !! »
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Pour l’ingénieure, se retrouver prise en sandwich entre deux des femmes les plus importantes de sa vie étai surréaliste. D’un côté elle avait sa patronne, la mythique Miranda Forge à qui on ne pouvait rien refuser. La femme envers qui la plupart des personnes à Tekhos pliait l’échine, tel une véritable Deité vivante, dont baiserait les pieds matin et soir pour l’honorer. Et de l’autre côté, il y avait sa Jessica … Son incroyable et super cool araignée qui était l’amour de sa vie. Aemiliane était une groupie de la super-héroïne, mais elle était amoureuse de la femme derrière le masque, pas de la femme araignée. C’était métaphorique bien entendu car les deux étaient la même personne, mais cela servait à souligner le fait que l’ingénieure était réellement amoureuse de la femme, plus de ce qu’elle était en apparence. Cet amour était extrêmement puissant et sincère, à un tel point qu’à choisir entre Miranda ou Jessica … Aemiliane choisirait sa petite amie !
Et elle sentait aujourd’hui à quel point cette dernière possédait des talents cachés, à en voir comment avec phallus elle se mettait à la bourrer avec tant de force, tant de poigne ! Aemi’ était en train de devenir folle à force de gémir et couiner autant, à force de se faire autant baiser par sa patronne et Spider-Woman. Miranda lui pulvérisait le cul, tapant déjà dans le talon d’Achille de l’ingénieure, mais la femme araignée l’achevait en lui martelant sa féminité comme jamais personne ne l’avait fait, lui procurant des sensations inhumaines. Les orgasmes s’enchainaient rapidement ; en réalité, jamais Aemiliane n’avait autant jouit dans un tel laps de temps. Elle se souviendrait à vie de cette expérience, ça on pouvait être sûr. Mais à force jouir et de mouiller, la pauvre était toute essoufflée et commençait à manquer de force.
Fort heureusement son amoureuse finit par se libérer et se mit à juter très copieusement en elle, remplissant sa féminité de son onctueux nectar blanc. Pour le coup Aemi’ adorait énormément cette sensation, celle de se sentir pleine à raz-bord … Ce fut suffisamment pour la faire jouir de nouveau. Elle se déchira la voix juste après quand Miranda se mit à son tour à se lâcher, remplissant sans aucune limite son petit fessier de sa délicieuse crème. Crème qui partit chaudement fourrer ses intestins, à un tel point que son petit ventre gonfla légèrement, mais assez pour que ça soit visible. Comblée de toute part, la scientifique était extenuée, reprenant longuement et lourdement son souffle alors qu’elle reposait entre les bras de Miranda et Jessica. Le fait que sa patronne malaxait sa poitrine continuait de l’abreuver en euphorie sexuelle, la faisant doucement rougir et couiner à voix basse. Elle enroula ses cuisses autour des hanches de son amoureuse, et la tira vers elle pour lui réclamer des bisous … Elle se mit ainsi à l’embrasser langoureusement, très langoureusement, tandis qu’elle profitait de cette courte pause pour se reprendre.
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Diable, mais que lui arrivait-il ? Jessica ne se contrôlait plus, ne se retenait plus, et bourrait furieusement Aemiliane. Un démon avait pris possession de son corps, de ses muscles, de son ardeur, de son énergie, vil démon de luxure, qui se matérialisait par une queue tendue et assoiffée, une trique juteuse et grosse qui ne demandait qu’à se décharger dans le corps de la jeune beauté que Jessica était en train de prendre. Elle sentait les coups de reins de Miranda rebondir le long du corps de l’ingénieure, heurtant ses cuisses, la forçant également à agir. C’était une magnifique partie de sexe à trois, lourde, musclée, intensive à souhait. Elle sentait cette verge, massive, terrible, totalitaire, qui la dominait totalement. Impossible de ralentir le rythme, impossible de s’arrêter, Jessica était au cœur de la tempête, prise dans un élan fougueux et incroyable.
« Hmmmm… A-Aemi’, haaaaa… !! »
Maintenant que Jessica était en couple ave celle, elle avait découvert le sexe, sa puissance, cette force magnétique qui s’emparait de vous. Elle avait déjà fait l’amour avec Marco, mais, avec Aemi’, c’était bien différent, beaucoup plus pervers. Bisexuelle, Jessica avait réalisé, en couchant avec elle, qu’elle préférait faire l’amour avec des femmes… Et voilà maintenant qu’elle était dotée d’une verge ! Elle n’aurait jamais cru que ce vit pourrait provoquer de telles sensations, à la fois si similaires, et si différentes, de ce que Jessica sentait en temps normal.
Elle grognait, soupirait, gémissait, s’enfouissant en elle, sentant sa trique disparaître dans l’intimité chaude et ruisselante d’Aemiliane. Peu à peu, elles ne parlèrent plus, se contentant juste d’agir, de remuer ensemble, dans une sainte et jouissive harmonie. Au bout de plusieurs minutes, Jessica finit enfin par s’abandonner, et jouit à son tour, répandant sa crème dans le corps de l’ingénieure, sa semence fusant abondamment, accompagnée de grands et gros soupirs.
« Ohhhhh… !! »
Suite à cela, Jessica commença à reprendre son soufflé, en sentant cette vague sexuelle disparaître. L’adrénaline diminua, tout comme le plaisir, et elle ferma les yeux, en serrant ses bras contre le corps d’Aemiliane. Miranda s’écarta du corps de la jeune femme, laissant son foutre dégouliner de ses fesses, pendant que, au milieu de maints soupirs, les deux femmes se caressaient entre elles.
« Aemi’, ma chérie… »
Miranda sourit, tout en se rhabillant.
« Oui, vous formez un très beau couple, toutes les deux. Je vais fermer les yeux pour cette fois, Aemiliane… Mais, à l’avenir, si tu veux que ta chérie te rejoigne sur ton lieu de travail, il lui faudra un badge. »
Coucher avec Miranda avait manifestement permis de la radoucir, mais elle restait la femme d’affaires qu’on connaissait, et semblait maintenant avoir envie de passer à autre chose.
« Allez, j’ai à faire, et vous m’avez retardé. Vous et vos jolis culs, retournez à vos occupations. »
Jessica rougit légèrement, et hocha la tête en se courbant légèrement.
« Merci beaucoup, Madame ! »
Dans sa tête, elle se disait que les deux femmes s’en étaient vraiment bien sorties !
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On pouvait voir en Miranda une patronne autoritaire et rigide, ne se laissant pas marcher sur les pieds. Ce qui pouvait être vrai d’ailleurs, après tout GWC ne serait pas aussi fleurissante et puissante si sa patronne était une tendre. Néanmoins on avait tendance à oublier que Mme. Forge était une femme toute aussi intelligente et surtout, lucide. Aemiliane avait transgressé le règlement mais ce n’était pas comme si elle venait de faire entrer un espion industriel venant de Mercatel. Ce n’était que sa petite-amie, qui n’avait fait que la déposer … Elle ne savait pas si cela avait joué en sa faveur mais le résultat était là ; Miranda passait l’éponge. Au prix d’une belle séance de sexe, qui ravie autant la patronne qu’Aemiliane et sans doute même Jessica.
Tout ceci pour dire que Miranda Forge n’était pas aussi froide et rigide qu’on le pensait. Elle était aussi une femme pouvant faire preuve de clémence, parfois. Une grande qualité ! Qui servit à l’ingénieure de sauver sa place au sein de l’entreprise tentaculaire qu’était GWC. Alors que Miranda s’était retirée d’elle, et que le couple s’embrassait longuement et amoureusement, la patronne complimenta ce couple mais déclara qu’à l’avenir, si Jessica désirait remettre les pieds ici il lui faudrait un badge. Pas sûr que ça lui servirait dans la mesure où elle fut ici que pour déposer Aemiliane, mais l’ingénieure nota bien ça dans sa tête. Les deux jeunes femmes furent priées de partir, maintenant que leur affaire était réglée.
La scientifique se rhabilla et quand Jessica fut aussi prête, elles partirent du bureau de Miranda. Aemiliane raccompagna sa petite amie à son propre bureau, là où elle l’avait déposé en premier lieu. Même si ça avait été fantastique de coucher avec Miranda Forge, l’ingénieure ne pouvait que se sentir désolée envers Jessica, qui en admettant qu’elle avait apprécié ce moment, était maintenant en retard pour son lycée. Arrivée dans son bureau avec Jessica, Aemiliane se retourna vers elle, l’air quelque peu gênée et désolée. « Tu vas être en retard à cause de moi … Je suis sincèrement désolée, mon amour. Je … Je pensais pas qu’on allait se faire surprendre. La patronne ne m’a même pas dit pourquoi elle voulait me voir en premier lieu, d’ailleurs. » Dit-elle, toute désolée.
Elle regarda Jessica, puis s’avança pour lui donner un baiser. Elle caressa ses lèvres avec les siennes, lui offrant un baiser d’amoureuse afin de se faire pardonner. « Tu viens de me sauver la vie, encore une fois. » Lui dit-elle après, avec un petit sourire, avant de la prendre doucement dans ses bras pour lui faire un câlin. Aemiliane était sincèrement désolée et ne savait pas comment faire pour se rattraper. Pas forcément pour le fait que Jessica s’était faite prendre par Miranda, mais parcequ’elle allait être en retard au lycée. Néanmoins elle ne resta pas longtemps dans ses bras, car elle l’encouragea à filer d’ici avant qu’il ne soit réellement trop tard pour elle envers le lycée. Pour leur petite affaire sur le feu – les sœurs Iksanders – elles auraient le temps d’y réfléchir après, en fin de journée surement. Mais en attendant, elles devaient travailler chacune de leur côté !
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Après ce début de matinée, Jessica était, pour le coup, définitivement en retard. Mais, curieusement, là où elle aurait dû se sentir furieusement stressée, elle ne ressentait toujours qu’un étonnant sentiment de béatitude. Elle venait de faire l’amour avec sa chérie, après tout, et même avec Miranda Forge. En un sens, elle venait de réaliser le fantasme de toute une génération ! L’esprit de Jessica était encore bien trop embrumé pour réaliser que sa situation était sensiblement en train de se compliquer, qu’elle avait passé la nuit ailleurs que chez elle, et qu’elle avait séché la première partie de la matinée. Là, elle ne pensait qu’à Aemiliane, et lui sourit rêveusement.
« Je suis ta super-héroïne, après tout, c’est mon rôle ! » fanfaronna-t-elle.
Elles durent néanmoins se séparer, et Jessica rejoignit finalement le lycée.
« Ça ne peut plus continuer ainsi, Jessica !
- Mais, ‘Man…
- On ne répond pas ! Tu étais où cette nuit ?! J’ai appelé Mility, tu n’étais pas chez elle ! Et, alors que j’attendais, morte d’inquiétude, des nouvelles de toi, c’est ton lycée qui m’appelle pour me dire que tu n’étais pas là à neuf heures !
- Je suis arrivée un peu en retard, oui, mais…
- Un peu en retard ? Tu es arrivée à 11h, et tu t’es endormie en plein cours ! »
Où était passée l’euphorie de ce matin ? Envolée, disparue quelque part. Jessica pouvait s’habituer à entendre Maman Carol s’énerver, mais, quand ça venait de Maman Kelly, c’était… Infiniment plus compliqué. Sa seconde mère avait toujours été plus douce, plus complice, plus apte à tolérer et à lui pardonner. Mais là, Jessica avait, effectivement, vraiment déconné. Elle avait eu beau prévenir ses parents hier soir, le fait est que, en arrivant largement en retard en cours, et ne repassant pas le matin chez elle, elle avait mortellement inquiété Kelly.
La conséquence, Jessica la ressentait maintenant. Après avoir fait l’héroïne, et fait l’amour, jusqu’à ce matin avec Miranda, Jessica avait senti le contrecoup lié à la fatigue, et s’était endormie en plein cours de mathématiques. Toute gênée, elle était assise dans la voiture retournant à la maison, ne pouvant évidemment pas dire la vérité. Elle se sentait, pour le coup, affreusement coupable, et baissait craintivement les yeux.
« Je… Je suis désolée, Maman, j’aurais dû revenir ce matin…
- Oh non ! Tu ne t’en sortiras pas si facilement, Jessica ! Je veux savoir où tu étais cette nuit ! Tant que je ne le saurais pas, tu es privée de sortie !
- Mais…
- Et je ne veux pas de discussion sur ce point ! »
Le ton était sévère, strict. Face à sa mère, Jessica s’écroulait sur place.
Autant dire que la soirée promettait d’être sportive, et qu’elle ne pourrait contacter Aemi’ que par téléphone, tout en essayant de trouver une solution à cette situation, maintes fois plus compliquée que d’affronter les sœurs Iksander.
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Après cette folle matinée, qui elle-même avait succédé à une folle soirée, Aemiliane avait eu du mal à travailler. Certes elle était quand même assez en forme pour faire le boulot correctement, mais assez rapidement, son manque de peps se fit ressentir. Faire l’amour à sa petite-amie la veille, puis le matin, puis subir le courroux sexuel de sa patronne l’avait quelque peu épuisé. Mais elle continuait de travailler et au final, la journée de travail finit par se terminer. Elle n’avait malheureusement pas pu faire tout ce qu’elle avait prévu de faire mais, le corps ne suivait pas. Il y avait encore cette chose que Miranda était censée lui avoir demandé mais qu’elle n’avait pas pu, à cause des évènements de la matinée. Aemiliane savait que lorsque Miranda se déplaçait pour venir lui demander quelque chose, cela voulait dire que c’était quelque chose d’important.
Mais ceci n’était rien comparé au sang-d’encre que se faisait l’ingénieure au sujet de Jessica. La pauvre allait devoir faire face à ses parents, qui devaient s’être bien inquiétés pour elle. Aemiliane ne savait pas comment ça allait se passer mais elle s’attendait à ce que son amoureuse finisse par l’appeler et lui faire le tour de la situation. Le soir venu, alors qu’elle tentait de se reposer de ce marathon, l’ingénieure finit par entendre son téléphone sonner. Elle était confortablement installée dans son canapé, devant sa série préférée au moment où cela arriva. Voyant la photo de sa chérie s’afficher, elle se jeta sur son téléphone et décrocha. Au bout du fil il y avait effectivement sa chérie, mais qui comme le craignait Aemiliane, était dans une mauvaise passe. « Je suis désolée Jess’, ça n’aurait pas dû arriver … » Dit-elle au bout d’un moment, voyant la situation délicate dans laquelle elle était.
Mais ce qui était fait, était fait. À présent si elle pouvait faire la moindre chose pour l’aider, l’ingénieure le ferait les yeux fermés ! Et quand Jessica lui expliqua que sa maman ne la laisserait plus sortir tant qu’elle ne lui aurait pas dit où elle était la dernière nuit, elle ne put s’empêcher de proposer sa solution. « Ecoute, je pourrai lui parler et lui expliquer … De toute façon, un moment faudra mettre tes parents au courant. C’est peut-être le moment ? … Non ? » Demanda-t-elle, essayant de trouver une solution avec Jessica. Cette dernière lui avait dit la veille que tôt ou tard il faudrait qu’elle la présente à ses parents. C’était une étape obligatoire dans l’évolution de leur relation, et Aemiliane étant prête à tout pour nouer une vraie relation avec Jessica … Elle se plierait à l’exercice des parents s’il faut. En revanche, elle se voyait mal avouer toute la vérité et dire qu’elle avait déjà bien couché avec leur fille à l’heure actuelle, même si à Tekhos les mœurs étaient spéciales.
« Ça vaut le coup d’essayer je pense ! » Dit-elle finalement au téléphone, décidée à aider Jess’. Si sa mère désirait tout savoir, alors Aemi’ allait devoir se présenter ou se faire présenter à elle.
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On pouvait être une super-héroïne, sauver des personnes d’agressions nocturnes, affronter un cyborg-araignée dans les ghettos de Tekhos, envoyer en prison des super-vilains, mais, face à la toute-puissance de ses parents, on était rien. Quand Jessica rentra chez elle, elle n’en menait pas large. En réalité, elle ne voyait que de mauvaises options se profiler devant elle, et était en état de panique, ce qui rendait la réflexion d’autant plus difficile.
*Option n°1 : leur dire toute la vérité, que j’ai été mordue par une araignée, et que je dispose désormais de pouvoirs totémiques que je ne comprends pas, et que le meilleur moyen que j’ai trouvé de les utiliser, et d’apprendre à m’en servir, a été d’enfiler une combinaison achetée sur Internet.*
Idée totalement folle qu’elle rejeta, car elle imaginait déjà le regard rond de sa mère, et les tests en série qu’elle mènerait. Certes, elle venait de coucher avec Miranda Forge, mais elle connaissait aussi toutes les rumeurs qui circulaient sur ce que les pouvoirs publics (dont GeoWeapon Corp. faisait partie) faisaient aux gens dotés de capacités paranormales. Et Maman Carol ne voudrait jamais d’une fille justicière. Chaque fois qu’elles mangeaient le soir, et que Spider-Woman faisait une brève, ou ces autres justicières, comme cette femme en armure métallique aux longues griffes, ou celle déguisée en chauve-souris, sa mère s’enflammait, décriant ces « cinglées en collants » qui faisaient probablement ça parce qu’elles étaient chômeuses.
Mieux valait donc éviter d’envenimer la situation.
*Option n°2 : leur dire que je suis amoureuse d’Aemiliane, et que j’ai passé la nuit avec elle... Mais, dans ce cas, il faudra que je leur explique comment je l’ai rencontré, et je ne peux pas le leur dire que je suis lui suis tombée dessus depuis un toit, qu’elle m’a recueilli chez elle, et que, si je suis arrivée en retard ce matin, c’est parce que j’ai couché avec elle comme une bête, ainsi qu’avec sa patronne, qui s’avère aussi être la tienne, Maman Carol...*
Autant dire que cette option ne la tentait pas plus que ça... Mais elle était indéniablement meilleure que le choix n°1. Elle présentait l’avantage de couvrir son identité, et d’expliquer pourquoi elle n’avait pas parlé à ses mères de là où elle était cette nuit... Toutefois, elle présentait aussi le risque que leurs mères s’opposent à cette union, surtout si Maman Carol apprenait qu’Aemiliane était une groupie invétérée de Spider-Woman. Et puis, en parler reviendrait forcément à rapprocher davantage Jessica Witters de Spider-Woman, et ça, ce n’était pas quelque chose que Jessica voulait aussi.
Toutefois, disposait-elle d’autres options ? Les questions se bousculaient dans sa tête tandis qu’elle tournait en rond dans sa chambre, étudiant, l’une après l’autre, les options, les ressassant dans sa tête. Elle finit par s’asseoir sur son lit, en soupirant. La culpabilité lui rongeait l’esprit. Elle comprenait tout à fait pourquoi ses mères lui en voulaient, mais, pour autant qu’elle s’en souvienne, Maman Kelly avait toujours été de son côté. Elle ne s’était jamais montrée aussi dure et aussi sèche que tout à l’heure, ce qui ne terrorisait même plus Jessica, mais la faisait surtout se sentir triste.
Son téléphone vibra alors, l’arrachant à ses pensées moroses, et elle essuya son nez avec un Kleenex, avant de voir le nom s’afficher à l’écran : « AEMILIANE ». C’était sa chérie, qui lui avait envoyé un SMS, en lui demandant si elle allait bien.
*Pas vraiment, non...*
Plutôt que de lui répondre par écrit, elle choisit de l’appeler... Une bonne demi-heure après. Quand Jessica était dans cet état, elle avait un comportement pseudo-dépressif, dans le sens où elle ne bougeait pas. Inerte, elle laissait ses pensées l’emporter, jusqu’à se décider à appeler Aemiliane.
Après lui avoir exposé la situation, Aemi’ opta rapidement pour le choix n°2.
« Je... Je suppose, oui... Enfin, je ne vois aucune autre option, elles sont vraiment furax’. »
Jessica ne se voyait pas inventer un bobard face à ses deux mères qui la scruteraient comme des snipers. Autant tout avouer, donc, mais...
« Par contre... Il ne faut surtout pas leur dire... Euh... Enfin, que je suis Spider-Woman, quoi... Mes mères ne l’aiment pas trop, donc... Hm... On a qu’à dire qu’on s’est rencontrées lors d’une soirée, quelque chose comme ça... »
C’était la meilleure approche possible.
« Essaie de passer ce soir, si tu peux... Maman Carol n’est pas encore rentrée, mai, plus vite tu seras là, et mieux ce sera... »
Elle rajouta ensuite :
« Bien sûr, si tu peux venir ! »
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L’ingénieure comprenait la situation dans laquelle se retrouvait sa chérie. Elle était au pied du mur, ne pouvant désormais plus cacher la vérité ; pas sur son identité secrète, mais sur le reste. Il fallait croire que malgré son coup de fil de la veille, et malgré tout le reste, ses parents s’étaient quand même fait un sang d’encre. Aemi’ espérait de tout cœur que Jessica allait s’en sortir et pour ça, elle était prête à l’aider, coute que coute. Ainsi, au terme de leur petit coup de fil, Jessica lui demanda si elle pouvait passer dès ce soir, afin que la chose soit réglée. La jeune femme ne s’y était pas vraiment attendu, elle ne pensait pas que Jess’ désirait régler tout ceci le soir-même … Même si c’était compréhensible vu sa situation. Aemiliane accepta donc et fila ensuite se préparer à rejoindre Jess’ chez elle. Néanmoins, elle savait que ce soir elle allait croiser les parents de sa chérie, et que le moment était venu d’assurer un maximum …
D’autant plus qu’il y avait un petit fond de mensonge à tout ceci ; ni l’une ni l’autre ne pourrait réellement dire les réelles conditions de leur rencontre. L’idée trouvée était qu’elles s’étaient rencontrées lors d’une soirée, ou quelque chose comme cela. Une soirée lambda ne paraitrait pas réellement crédible pour Aemiliane, qui n’était pas très penchée sur ces choses-là. Elle ne savait pas si cela se voyait sur son visage, cela dit, alors un petit mensonge comme celui-ci ne ferait sans doute de mal à personne. Tout ceci étant dit, elle se prépara très rapidement et tenta donc de rejoindre Jessica au plus vite que possible. Elle connaissait son adresse heureusement, mais n’étant jamais venue auparavant, la tâche fut un peu plus dure que prévue. Elle devait faire vite car Aemi’ devait être là avant que les parents de sa chérie ne reviennent.
Finalement, la jeune femme arriva devant la porte et sonna. Apparemment elle était arrivée à temps, elle n’entendait rien venant de derrière cette porte. Si ce n’était les pas de Jessica se rapprochant, qui finit d’ailleurs lui ouvrir. Un sourire vint éclairer le visage d’Aemi’ qui la prit instantanément dans ses bras, lui faisant un rapide câlin. « J’ai fait aussi vite que j’ai pu Jess’. » Dit-elle, pénétrant ainsi chez sa petite-amie. C’était la première fois qu’elle venait chez elle, et autant dire que sous son air sûr et radieux, Aemi’ avait une belle dose de stress à l’idée de voir les parents de Jessica. Stress qui malgré tout commençait un peu à s’atténuer rien qu’en était à proximité de sa chérie … Il n’y avait pas à dire, Aemiliane se sentait réellement bien et apaisée qu’en sa présence. « Alors, on fait quoi ? Comment ça va se passer ? » Demanda-t-elle ensuite, laissant Jessica prendre le soin de la briefer sur ce qui allait venir !
-
« Je suis désolée… Je n’aurais jamais dû passer la soirée ailleurs sans vous prévenir, et… Je sais que je vous ai beaucoup inquiété. Ce n’était pas du tout mon intention, et je ne peux que vous présenter mes excuses.
- Libre à nous de voir si nous les acceptons, en fonction de tes justifications. »
Voir Maman Kelly se montrer dure et froide, à la place de Maman Carol, c’était une expérience déconcertante. Là, dans le salon de la maison, elle avait l’impression d’être à la barre d’un tribunal, face à deux impitoyables juges assises sur le canapé. Elle, debout, se tenait face à elle, serrant son bras dans sa main, tout en se pinçant les lèvres. Elle avait eu le temps de planifier sa stratégie avec Aemiliane quand elle était venue la voir, et lui avait expliqué son plan.
« Je sais que je vous dois des explications ! » poursuivit-elle alors.
Jessica se tut pendant quelques secondes. Affronter les sœurs Iksander était largement plus facile que ces deux-là, ses mères. Jessica se pinça donc les lèvres, et reprit, tout en sachant que, sur le palier de la porte de la maison, Aemiliane devait l’entendre.
« Je… Je n’ai pas voulu vous en parler, mais… Euh… J’ai… J’ai rencontré quelqu’un… »
Elle avoua ça d’une petite voix, toute gênée, les joues en feu, la tête rentrée dans les épaules, avec la hantise que ses mères ne lui hurlent dessus. Maman Carol et Maman Kelly se turent, et la surprise put même se lire sur leurs visages.
« Co… Comment ?
- Tu… Tu as rencontré quelqu’un ? »
Hochement de têtes confirmatif de l’intéressée, qui ferma les yeux, et frotta son pied sur le sol.
« O-Oui… À… À un centre commercial… Il… Il y a… Quelques semaines de ça… »
Ses deux mères se regardèrent encore, visiblement confuses et surprises.
« M-Mais… Mais qui-est ce ?! »
Jessica soupira encore, et se dirigea vers la porte d’entrée de la maison.
« Elle s’appelle… »
Elle ouvrit alors la porte, qui, en s’ouvrant, révéla la délicate silhouette d’Aemiliane, située derrière.
« Aemiliane Ganis, et c’est une ingénieure à GeoWeapon Corp., ‘Man… »
Cette fois, la surprise était totale pour ses mères… Et c’était maintenant à Aemiliane de jouer !
-
Rencontrer les parents de sa compagne était toujours très, très, très stressant. Aemiliane ne savait pas comment cela allait se passer ni si elle allait pouvoir faire bonne impression ! Mais elle savait en revanche que le moindre faux pas sera sanctionné, d’une manière ou d’une autre. Elle avait donc une petite boule au ventre alors qu’elle attendait derrière la porte. Jessica allait lui ouvrir dès qu’elle ferait l’annonce à ses parents, et à ce moment, ça sera à l’ingénieure d’entrer en scène. Aemi’ n’avait pas intérêt à rater ça, sinon … Sinon les parents de Jessica risquaient de voir d’un mauvais œil leur relation, et ça ne ferait que compliquer les choses. La scientifique tentait donc de se calmer, de se rassurer comme elle le pouvait en attendant le moment décisif. Derrière la porte elle entendait ce qui se disait, et entendait sa Jessica chérie amener le sujet de sa relation.
Finalement, elle lâcha le morceau à la surprise de ses parents qui furent alors curieux de savoir qui était cette fameuse rencontre. Aemi’ entendit Jess’ se rapprocher de la porte, et en profita pour faire de petites corrections de dernières minutes. Prête, était-elle au moment où sa petite-amie ouvrit la porte, la révélant alors à ses parents. Un sourire s’afficha alors sur les lèvres de la jeune fille, qui entra doucement dans la pièce. « Bonjour mesdames ! » Dit-elle, d’une voix chaleureuse. Face à elles, l’ingénieure ressentait un peu ce que pouvait ressentir sa chérie … Difficile de rester solide comme un roc face à de telles femmes. Ne désirant pas créer de blanc qui pourrait jeter un malaise dans l’air, Aemiliane s’avança et partit doucement serrer la main à chacune, revenant juste après aux côtés de Jessica.
« Je suis très enchantée de pouvoir enfin vous rencontrer … Et je suis désolée que cela ait mit autant de temps. » Déclara-t-elle poliment, avec son habituel sourire d’ange. En temps normal, Aemi’ se serait comportée normalement ; elle aurait sauté de joie sur place et aurait pris chacune des mères de Jessica dans ses bras, tellement aurait-elle été heureuse de rencontrer celles qui ont mises au monde une fille comme Jessica ! Mais elle devait rester sérieuse et laisser exploser sa joie – et son excentricité – n’était pas la meilleure chose à faire dans la présente situation. Aemi’ se racla la gorge puis entreprit de se présenter rapidement. « Votre merveilleuse fille vous l’a déjà dit mais, voilà, je m’appelle Aemiliane Ganis et je suis une scientifique à GWC. Bon, je ne porte pas de grosses lunettes à fond de bouteilles et je bégaie pas mais, ça m’empêche pas d’en être une ! » Déclara-t-elle, gloussant légèrement.
Aemi’ tentait d’apparaitre sûre et confiante mais en elle, son cœur était sur le point d’exploser tellement battait-il fort à cause de la délicatesse de la situation.
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Affronter Miranda Forge le matin, puis ses mères le soir… Quelle journée ! Jessica avait du mal à croire que tout ça lui tombait dessus en même temps. Elle était donc là, face à ses mères, avec Aemiliane, qui tenta de désarmer la situation en se présentant sommairement. Éberluées, Maman Carol et Maman Kelly se regardèrent entre elles, puis les observèrent à nouveau.
« Tu… Alors, tu… Tu as passé la s-soirée avec… ? »
C’était bien la première fois que Jessica voyait Maman Carol aussi… Ébranlée. Elle, qui était d’habitude si sûre d’elle, avait visiblement du mal à faire quelques connexions, contrairement à Maman Kelly, qui sourit rapidement, en réalisant, non seulement son erreur, mais aussi ce que sa fille avait fait cette nuit, et pourquoi elle n’était pas venue à l’école ce matin. Jessica rougit donc, et se contenta d’hocher la tête, tout en crispant sa main sur son avant-bras, inhabituellement nerveuse. Son cœur s’emballa à son tour, pendant qu’elle fermait les yeux.
Ses mères venaient tout simplement de comprendre que leur fille n’était plus vierge.
Il y eut donc un léger moment de malaise, pendant que Jessica ne savait plus où se mettre, ayant tout d’un coup envie de se transformer en une petite souris. Ses mères se raclèrent la gorge, puis Maman Kelly se redressa.
« Pardonne-nous, nous manquons à nos devoirs les plus élémentaires. Donc, tu es la petite-amie de notre fille ? Aemiliane, c’est ça ? »
Maman Kelly lui fit un tendre sourire, et l’intéressée ne put qu’acquiescer.
« Depuis combien de temps-est ce que vous vous connaissez ?
- Quelques semaines… »
Les réponses de Jessica étaient courtes, car elle s’attendait à ce qu’un volcan explose. Mais, au lieu de ça, le courant sembla se stabiliser. Ses mères se regardèrent encore, puis Maman Kelly enchaîna, sur un ton doucereux et apaisé :
« Je crois que nous avons beaucoup à nous dire, Aemiliane… Voudriez-vous manger avec nous ce soir ? »
Beaucoup de parents pouvaient s’enflammer en apprenant que leur progéniture était avec quelqu’un… Mais ce n’était pas le cas des Drew. La nouvelle semblait au contraire les ravir, comme si elle était la preuve que, après tous les éléments terribles que Jessica avait vécus, la vie avait repris son cours, et allait lui offrir de nouvelles perspectives. Le groupe se retrouva donc autour d’une table, et, après quelques rapides présentations, Maman Carol opta pour une question plus professionnelle :
« Je travaille aussi pour GeoWeapon Corp… Vous êtes dans quel service ? »
Jessica, elle, se détendait petit à petit.
Tout avait l’air de bien se passer…
-
Aemiliane se souvenait du temps où elle étudiait. Ces soirs à réviser pour les examens, le stress et le trac lié à ceux-ci ! Toutes les fois où elle avait paniqué à cause d’eux. Toutes les fois où elle devait préparer des soutenances orales ou écrites, avec toute la pression que cela représentait. Et pourtant, quand elle mettait ceux-ci à côté de ce qu’elle vivait ce soir, ils apparaissaient comme rien. Aemiliane ne pouvait pas être plus anxieuse qu’à ce moment précis car tout se jouait à cet instant ; son avenir avec Jessica. Car elle savait que si ses parents refusaient cette liaison, les choses seraient beaucoup compliquées et douloureuses. Or Aemi’ tenait énormément à Jessica, bien plus que ce qu’on pouvait penser. L’ingénieure se racla la gorge mais, quand l’une des deux femmes se leva pour prendre la parole, elle sentit un certain soulagement.
La première réaction ne fut pas hostile ! C’était déjà cela. Mais, contrairement à ce à quoi pouvait s’attendre Aemi’, l’une des mamans de Jessica se mit même à sourire, demandant même conformation à l’intéressée si elle était effectivement la petite amie de leur fille. Un hochement de la tête comme réponse, car beaucoup trop impressionnée pour parler, et la situation semblait dès lors se détendre. Les parents de Jessica invitèrent même la jeune fille à diner avec eux, ce qui l’étonna. Elle regarda vite fait sa petite amie, puis comme toujours, hocha poliment de la tête, avec sourire. Elle allait donc diner avec les parents de sa chérie … Exactement comme dans les séries TV. Elle aurait bien eu du mal à le croire si on lui avait dit ça un jour, qu’elle ferait ça.
Néanmoins elle était au pied du mur et, la situation semblait se calmer. Elles se mirent à table et l’ambiance semblait se détendre encore et encore, comme si les parents de Jessica ne s’opposaient nullement à leur relation … Aemiliane aurait penser que c’étaient des parents protecteurs, qui voudraient absolument le meilleur pour leur fille, quitte à analyser et scruter la moindre de ses relations. Et pourtant il n’en était rien ; elles étaient contentes. Tout semblait donc se passer pour le mieux, et pour preuve, même Jessica commença à se détendre. Aemi’ finit par être la cible d’une question de Carol, d’un ordre plutôt professionnel que personnel. L’ingénieure en avait presque oublié que cette femme travaillait également pour GWC ! « Hum, recherche et développement. Je suis dans la branche nanotechnologies plus précisément ! GWC a bien fait de s’aligner sur Novac, sinon je n’aurai pas de boulot à Tekhos même. » Dit-elle alors.
A ce moment-là elle aurait aimé tenir la main de sa chérie sous la table, pour se redonner confiance … Mais il ne fallait pas être trop tactile devant ses parents, par décence !
-
Si sûre d’elle en temps normal, face aux mères de Jessica, Aemiliane était comme sa chérie... Intimidée. Il faut dire que le ton avait bien monté, et que les oreilles de Jessica avaient sifflé. Maintenant, la situation commençait à se calmer, à revenir à une conversation plus normale, ce qui permit à Aemiliane de venir dans le sujet quand Carol, trouvant une parfaite opportunité, lui demanda où elle travaillait à GWC. Une bonne question, car la mégacorporation était gargantuesque, et, dire qu’on travaillait à GWC, c’était à la fois précis et imprécis.
« Ah oui... Les GeoNano, non ? Je ne devrais pas dire ça, mais, puisque nous sommes entre nous... Les GeoNano ne sont pas à la hauteur des Gen de Novac. Sur ce point, MERCATEL a une grande avance sur nous. »
Carol connaissait visiblement son sujet, puisqu’elle se présenta à son tour :
« Je fais partie des cadres de la firme. Je travaille dans le pôle économique et financier, avec des compétences dans le secteur juridique. En gros, je négocie des contrats, et je discute avec d’autres d’opportunités stratégiques et commerciales pour la firme. Les nanomachines sont un secteur très porteur, et nous avons voulu développer les GeoNano pour tenter de concurrencer l’influence grandissante des Gen novaquiennes. »
La jeune femme se racla soudain la gorge en réalisant que tout le monde la regardait. Comme quoi, cette soirée était vraiment atypique, puisque Jessica vit Maman Carol rougir poliment.
« Hmmm... Donc, vous vous connaissez, toutes les deux ? » demanda alors Maman Kelly.
Jessica et Aemiliane hochèrent toutes les deux la tête. La jeune adolescente rougit encore confusément.
« Moi aussi, je faisais le mur, à l’époque, pour voir Carol. C’était une teigne, à l’époque, ta mère, Jessica.
- Kelly... »
Un sourire amusé éclaira les lèvres de Kelly, qui se pencha pour le murmurer, au grand désespoir de l’intéressée, dont l’un des plus grands secrets s’apprêtait à être révélée :
« Mes parents ne voulaient pas que je la vois, parce qu’elle était déguisée en punk !
- Oh, c’est pas vrai... »
Jessica écarquilla les yeux sous l’effet de la stupeur. Carol, en punk ?! C’était... Incroyable ! Elle regarda Carol, et vit cette dernière rougir à nouveau. Non ! Impossible ! Jessica sentait tous ses repères s’effondrer, et secoua la tête.
« Ben ça... J’aurais jamais cru !
- Oui, bon, ça n’a pas duré longtemps ! Et on n’est pas là pour parler de ça ! »
Kelly se mit à glousser, et se redressa, puis se retourna vers Aemi’.
« Bon... En tout cas, il y a une question centrale que je dois te poser, Aemiliane, et j’espère que tu seras sincère. »
Le silence revint pendant quelques secondes autour de la table, jusqu’à ce que la question ne vienne, sur un ton grave et solennel :
« Est-ce que tu aimes Jessica ? »
-
La situation semblait se calmer voire mieux, semblait s’arranger. Aemiliane était venue ici avec inquiétude et appréhension, pensant que les parents de Jessica allaient refuser en bloc cette relation. A vrai dire, et à réfléchir, elle n’avait eu aucune raison de penser cela mais, si sa chérie était si inquiète, ce n’était pas pour rien. Si Jessica était aussi paniquée c’était que ses parents n’étaient pas faciles sur ce sujet. Mais, au contraire, tout semblait s’être bien passée. Voilà maintenant que l’ingénieure était en train de diner avec les parents de sa petite-amie et que l’ambiance à table était plutôt détendue. C’était toujours un peu impressionnant de partager un premier repas avec la famille de Jessica, mais Aemi’ gardait son calme heureusement.
L’une des mères de Jessica vint à lui poser une question sur son travail et elle y répondit. Aemiliane était une scientifique travaillant sur les GeoNano, un terme regroupant toutes les nanotechnologies que possédait et développait GWC. Carol indiqua que même si elle ne devrait pas dire ça, elle estimait que le grand concurrent de GWC, MERCATEL, possédait une longueur d’avance sur eux. Novac était le grand spécialiste des nanotechnologies. Ce micro-Etat en avait fait son fer de lance notamment grâce à MERCATEL et aux génies travaillant pour eux, notamment la Baronne ! Milwen Novac était une source d’inspiration pour Aemiliane d’un point de vue scientifique. Elle ne ratait aucune de ses conférences, de ses interventions ou même de ses ouvrages dès qu’il en sortait un.
Carol avait donc un avis assez honnête sur la question. Elle était une cadre et s’occupait plutôt d’affaires financières et juridiques, donc elle connaissait son affaire … Les GeoNano ne devaient pas générer autant de bénéfices que prévus. Néanmoins le sujet du travail fut bien vite éclipsé par un sujet plus personnel et privé aux parents de Jessica, quand l’autre de se mamans raconta quelques anecdotes sur son épouse. Apparemment même Jess’ ne savait pas que sa maman était autrefois une punk, ce qui ne manqua de faire sourire Aemi’. Mais le sourire fut de courte durée puisque Kelly s’en retourna vers l’ingénieure, lui demanda d’une voix et d’un air sérieux, si elle aimait réellement Jessica. C’était l’une des questions piège auxquelles elle allait être confrontée, c’était du moins ce que pensait Aemiliane. Si elle n’aimait pas Jessica, elle ne serait pas là. Et elle n’aurait pas plein de poster d’elle dans son appartement, des goodies et des peluches à l’effigie de son personnage.
Il était vrai qu’on pouvait dissocier Spider-Woman et Jessica, mais pour Aemiliane, c’était la même chose. Elle aimait la femme, la personne, qu’elle soit en costume ou non. Son amour était très puissant et sincère, même si pour le coup, son seul moyen de le prouver était de répondre tout simplement à la question. « Je l’aime, oui. Elle est … Votre fille fait partie de mon monde. » Déclara-t-elle également, d’une voix solennelle, adressant un regard convaincu à la mère de Kelly.
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Probablement pour éviter que la conversation ne finisse par ressembler à l’une de celles que Carol pouvait tenir quand elle invitait une collègue de travail à manger le soir, Kelly était revenue sur le sujet principal : la relation sentimentale entre Jessica et Aemiliane. Elle avait donc mis les pieds dans le plat, et, devant sa question, Jessica rougit à nouveau, tout en se pinçant les lèvres. La situation était bien meilleure que ce qu’elle avait redouté initialement, certes, mais elle n’était pas pour autant totalement rassurée. Après tout, elles étaient en train de parler de choses intimes, le tout en flirtant dangereusement avec son identité secrète. Mais Aemiliane était suffisamment intelligente pour éviter de vendre la mèche.
La question de sa mère amena naturellement un léger silence de réflexion, le temps qu’Aemiliane prenne bien conscience de l’importance des enjeux. Même si elle n’avait, techniquement, pas à recueillir le consentement des parents, il était toujours mieux d’avoir l’assentiment de la famille. Aemiliane finit donc par avouer la vérité, tout simplement, annonçant qu’elle aimait Jessica, et qu’elle faisait donc partie de sa vie.
« Oh... C’est du sérieux, donc ? »
Une question rhétorique, une affirmation déguisée. Jessica hocha la tête, et revint finalement dans la conversation, pour donner sa vision des choses :
« Je l’aime vraiment, Maman. Je... Je regrette de ne pas vous en avoir parlé plus tôt, mais... Disons que les évènements se sont précipités.
- Ça ne justifie toujours pas le fait que tu fasses le mur et arrives en retard à l’école, jeune fille » intervint alors Carol, en reprenant son rôle de mère autoritaire.
Sur ce point, on ne pouvait pas lui donner tort. Jessica rougit donc à nouveau, et se retourna vers Maman Carol.
« Je... Je sais. Et je suis vraiment désolée, je... Ce n’était pas mon intention.
- Je suppose qu’on peut faire l’impasse pour cette fois, proposa alors Kelly, mais il va falloir que nous ayons ton numéro, Aemiliane. Si Jessica ne rentre pas, il nous faut un moyen de te contacter...
- ...Ce qui implique aussi de connaître ton adresse, renchérit Carol. Jessica vit encore sous notre toit, et on ne peut pas se permettre de la laisser crapahuter la nuit sans savoir où elle va. »
Les mères intègres et inquiètes revenaient à la charge. Néanmoins, il serait bien difficile de s’opposer à leurs demandes, puisqu’elles étaient fondées. Et, au moins, Carol et Kelly admettaient toutes les deux que Jessica puisse voir Aemiliane. Rien que ça, c’était une grande victoire, qui augurait de choses encore plus mémorables.
« Mais je suis très heureuse pour toi, Jessica... Et pour vous deux, glissa Kelly. Je ne te connais encore pas beaucoup, Aemiliane, mais j’ai très envie d’en savoir davantage sur toi. J’ai rarement vu Jessica aussi gênée à table, donc je pense que ça veut dire que, elle aussi, elle t’aime beaucoup, ce dont je ne doute pas une seule seconde. Jessica est une fille qui déborde d’amour. »
-
C’était un grand moment qui se jouait en ce moment-même dans la vie des deux femmes. Si les parents de Jessica donnaient leur bénédiction sur la liaison qu’elles entretenaient, ça serait non seulement fantastique, mais ça permettrait également à cette même relation d’évoluer. Aemiliane n’aurait jamais pu encaisser le coup d’une relation mettant en péril celle que Jessica avait avec ses parents. Ce n’était pas du tout le genre de la jeune fille de faire ça. Du coup voir que tout se passait bien, pour le moment, ça la rassurait. Et ça lui redonnait espoir ! Au terme de cette soirée elle saurait si oui ou non sa liaison avec sa chérie allait être durable, ou un peu moins. Même si son amour pour elle ne disparaitrait jamais, avec ou sans l’accord de ses parents.
Suite à la réponse d’Aemi’ et Jessica, les parents de cette dernière réagirent en conséquence. L’une des deux femmes demanda alors le numéro de l’ingénieure, expliquant si jamais leur fille ne revenait pas à la maison, elles pourraient avoir de la contacter elle. Se suivit immédiatement après d’une autre demande venant de l’autre femme. Il leur fallait également son adresse, pour savoir où serait leur fille, quand elle n’était pas là le soir. Aemi’ comprenait les raisons de ces demandes, mais elle doutait que ça suffirait aux mamans de Jessica de savoir où serait leur fille si elle n’était pas là. Après tout Jessica n’était liée à Aemiliane et elle pouvait sortir la nuit sans qu’elle ne sache où elle était. Mais la scientifique voyait où voulaient en venir les parents de sa petite-amie. « Pas de soucis … Je, je vous donnerai tout ça ! Il est normal de s’inquiéter pour son enfant, surtout si c’est Jessica. » Conclut Aemiliane avec un grand sourire.
L’une des mamans de Jessica répliqua alors qu’elle était heureuse pour sa fille, et qu’elle avait très envie d’en savoir plus sur sa petite-amie. Elle termina sur un dire qu’Aemiliane ne pouvait qu’approuver … Oui, Jessica débordait d’amour, même si elle se contenait ! Et elle avait trouvé une fille qui justement, pourrait contenir tout ce trop-plein d’amour. Aemi’ était très heureuse et savoir qu’elle pourrait vivre sa relation avec Jessica tout en n’ayant plus à faire trop de cachoteries aux parents de sa chérie, c’était tout simplement fantastique. À ce moment précis elle avait envie de l’embrasser très fort et de lui faire un grand câlin, tellement était-elle heureuse et toute excitée. Aemiliane était une fille très tactile, qui montrait ses émotions par des gestes la plupart des fois. Néanmoins, après tout ceci, Aemi’ ne savait pas trop quoi dire de plus … Mieux valait ne rien dire que dire des choses qui risquaient de tout faire planter.
Ses joues toutes rouges et son sourire béat qu’elle peinait à cacher parlaient pour elle.
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Parfois, le simple regard en disait beaucoup, et, pour Kelly et Carol, il suffisait de voir la manière dont Aemiliane se pinçait les lèvres, ou regardait fréquemment Jessica, ou la manière dont leur fille rougissait furieusement. Oui, elles étaient amoureuses. Simple béguin ? Elles ne le pensaient pas. Pas pour que Jessica leur fasse de telles cachotteries. Évidemment, c’était émouvant, et, si on aurait pu craindre qu’elles puissent refuser une telle idée, en voulant garder leur fille près d’elle, c’était mal les connaître. Elles voulaient prendre des précautions, naturellement, mais n’avaient rien contre le fait que leur fille tombe amoureuse, et ce d’autant plus qu’elle avait connu des évènements traumatisants, avec la mort de l’une de ses amies. Et puis, qu’elles sortent avec une fille qui avait un emploi, et un appartement situé dans le centre-ville, c’était tout de même largement préférable à l’idée de la savoir traîner dans les ghettos de mâles.
Jessica, de son côté, se calmait peu à peu. Sa tension descendait, maintenant que la tempête était passée, et que ses mères semblaient se faire à la présence d’Aemiliane. Comment ne pas s’attacher à elle, après tout ? Aemi’ avait tout simplement toutes les qualités du monde ! Jessica continua donc à manger avec appétit, le temps défilant rapidement. Carol parla à nouveau de GeoWeapon Corp., et Aemiliane se confia davantage. Peu à peu, le dîner arriva, puis le dessert, un magnifique gâteau au chocolat avec de la crème anglaise.
« Régalez-vous bien ! »
Jessica continua à manger, jusqu’à ce que le sujet ne dévie vers un autre cas sensible :
« Normalement, Jessica est punie pour ce soir...
- Elle a donc interdiction de sortir. »
Jessica rougit encore, baissant la tête, se sentant affreusement gênée. Ça, il n’y avait que ses mères pour lui faire un tel coup bas !
« Mais nous ne lui avons pas interdit de recevoir de la visité... Alors, si tu veux rester ici ce soir, nous serions ravies de t’avoir à dormir ce soir. Si Jessica n’y voit aucun souci, bien sûr. »
L’intéressée rougit en papillonnant des yeux.
« Oh... Euh... Eh bien, non ! Au contraire, même ! »
Ouf, qu’il faisait chaud, tout d’un coup ! Mais, pour le coup, ce serait la première fois qu’Aemiliane serait dans sa chambre... Une idée qui fit rougir Jessica, qui se pinça les lèvres, avant de se tourner vers la belle ingénieure.
« Enfin... Si tu es d’accord, évidemment ! »
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La soirée à table semblait suivre son cours et, finalement, la situation était loin d’être dramatique. Bien au contraire, les parents de Jessica semblaient accepter Aemi’ dans la vie dans leur fille ! C’était une très bonne chose même si, il restait encore du chemin à faire. Même si les parents de Jessica semblaient être sympathiques et accueillant, une petite voix dans la tête de l’ingénieure lui soufflait qu’il pouvait y avoir un piège. Non, ce ne fut pas ce succulent gâteau au chocolat à la crème anglaise. Aemiliane aurait bien été frustrée sinon, elle qui raffolait de chocolat ! Elle se régala ce soir, malgré tout. C’est sûr que tous les jours chez elle ce n’était pas comme ça … Pas le temps de cuisiner, pas le temps de faire des gâteaux, malheureusement.
Il n’y avait que chez sa maman où Aemi’ pouvait déguster de la bonne cuisine. Elle voyait que cela semblait être également le cas ici, chez Jessica. Mais, elle pensa rapidement à autre chose quand Carol, l’une des mères de sa chérie, revint à la charge au sujet de GWC. Les deux femmes échangèrent à nouveau sur ce sujet, poursuivant ainsi une soirée qui au final, se passait très bien. Tout semblait aller comme sur des roulettes jusqu’au moment où les parents de Jess’ remirent un autre sujet sur le tapis … Sa punition. Elles expliquèrent que Jessica n’avait pas le droit de sortir ce soir, mais en revanche, rien ne l’empêchait de recevoir des gens. Ce qui expliquait d’ailleurs pourquoi Aemi’ n’avait sans doute pas été mise à la porte, entre autres.
Tout ceci pour finir sur une proposition qui, au sens d’Aemiliane, avait une odeur de piège. Elle avait vu suffisamment de séries et de films pour savoir ce que voulaient dire ce genre de propositions ! Mais elle ne pouvait pas refuser … Passer une nuit chez Jessica, dans sa chambre, pour la première fois, c’était une offre qu’on ne pouvait pas refuser. Ainsi donc elle ne put refuser et accepta avec joie, se doutant néanmoins qu’elle allait devoir faire très attention. Elle hocha vivement de la tête et exprima ainsi son accord ! Le temps fila un peu, puis, le repas se termina, et le jeune couple gagna alors la chambre de Jessica.
Elles furent alors seules pour un petit moment, et même si Aemi’ avait décidé de faire très attention ce soir, elle ne put s’empêcher, une fois seule avec Jess’ et dans sa chambre, de se jeter dans ses bras. L’ingénieure lui fit un grand et tendre câlin, nichant doucement sa tête au creux de son cou alors qu’elle la serra fort contre elle. « On a survécu !!! » Dit-elle de sa vive voix, toute heureuse et excitée, alors qu’elle finit par se hisser sur la pointe de ses pieds pour donner un petit baiser furtif à sa chérie.
-
La chambre de Jessica était bien moins grande que celle d’Aemiliane. C’était une chambre qu’elle connaissait bien, vu qu’elle y avait passé toute sa vie. Son lit était contre le mur, sous une fenêtre de toit. Jessica était sous les combles, avec un toit en pente. Outre son lit, il y avait, sur la gauche en entrant dans la chambre, un placard mural abritant ses affaires, dont son uniforme scolaire. Sur la droite, il y avait son bureau, avec un ordinateur, un écran, une console de jeux vidéos, un casque de réalité virtuelle, et tout un bazar de chaussettes et de collants traînant au sol, de cahiers et de livres de cours à côté d’un sac à dos. Une chambre d’adolescente, tout simplement.
Jessica referma rapidement la porte, et les deux femmes ne tardèrent pas à se faire un câlin. Aemi’ lui annonça alors qu’elles avaient survécu, et Jessica sourit, en se pinçant les lèvres, et frotta son nez contre celui de la femme.
« Oui ! Honnêtement, ça s’est passé bien mieux que ce que je craignais ! »
La jeune femme commençait à peine à ressentir la tension descendre, et s’écarta un peu, présentant d’un mouvement circulaire de la main sa chambre.
« Alors, voilà mon nid douillet ! »
Elle laissa le soin à Aemiliane de rapidement observer les lieux.
« J’ai un matelas sous le lit pour toi, si tu veux... »
Avant de le sortir, elle s’assit au milieu du lit.
« En tout cas, tu as pu voir mes mères. Sincèrement, c’est cool que Maman Carol t’apprécie, c’est elle la plus stricte ! »
Fort heureusement, Aemiliane travaillait à GWC, ce qui, pour Careol, était la preuve que ce n’était pas une tire-au-flanc. Pouvait-elle rêver mieux pour sa fille ? Elle qui avait eu si peur que Jessica traîne du côté des ghettos, ne fasse de mauvaises rencontres, elle était donc sincèrement rassurée. Alors, certes, la punition était maintenue, mais elle savait que ce serait aussi dans leur intérêt mutuel. Jessica avait vu l’intimité d’Aemiliane, il était désormais temps que l’ingénieure en fasse de même.
Elle pouvait également voir une étagère comprenant une rangée de livres et de bandes dessinées.
« Voilà... Je ne suis pas spécialement fatiguée, alors, je ne sais pas trop ce que tu veux faire. J’ai moins de jeux que toi, mais... Enfin, on peut se faire une partie, si tu veux ! »
Mais peut-être qu’Aemiliane avait d’autres plans en tête ? Jessica, elle, était encore un peu trop confuse pour pouvoir songer à tout cela.
-
L’ingénieure connaissait depuis des semaines déjà le bonheur, le vrai. Une sensation rare et très difficilement descriptible, mais qui consistait pourtant en une chose si simple, à qui tout le monde aspirait. Le bonheur. Tout ses problèmes à côtés n’étaient absolument rien quand elle était avec Jessica. Il n’y avait que la joie et la chaleur qui s’éprenait de son cœur en ces moment-là, et généralement, ça donnait une Aemiliane toute excitée et pétillante ! Il suffisait de voir comment elle serrait bien fort sa chérie dans ses bras pour s’en apercevoir. Ou bien, son sourire tout radieux malgré qu’il restait – ou du moins le faisait elle ainsi – discret. L’ingénieure était donc comblée, tellement comblée qu’elle pourrait rester sans rien faire, juste aux côtés de Jessica, sans pour autant s’ennuyer ... Enfin, au bout d’un moment, un tout petit peu mais, ça n’aurait rien à avoir avec l’intéressée !
Tout cela pour dire qu’après leur câlin, Jessica décida de présenter sa petite chambre à Aemi’. Toute attentive elle regarda les différentes choses que lui pointa sa petite-amie, ci et là, découvrant avec un immense plaisir son petit univers à elle. Car jusqu’à présent, c’était surtout Jess’ qui avait plongé dans l’univers d’Aemiliane, mais pas l’inverse ! Ça faisait tout drôle, et c’était très intéressant d’en découvrir davantage sur la femme qu’elle aimait. Jessica semblait contente que sa mère la plus stricte appréciait désormais la jeune fille, ce qui ne manqua de la faire sourire de plus belle. « Oh, je dois avoir un don pour ça ... J’ai bien réussi à me faire apprécier de Madame Forge alors, ta maman, ça ne pouvait qu’être mieux ! » Dit-elle en gonflant volontairement sa poitrine, faisant sa petite vantarde !
Aemi’ scruta un peu la pièce tout autour d’elle, toute curieuse et intriguée par ce qu’elle pourrait y voir et trouver. C’était que découvrir un peu de l’univers de sa chérie, c’était à la fois terriblement amusant et excitant ! Jessica lui expliqua ne pas être fatiguée, et proposa même de jouer à quelques jeux vidéo, vu qu’elle en possédait quelques-uns. Aemi’ ne répondit rien d’abord, papillonnant ci et là, jetant un coup d’œil à ses carnets de cours, puis à ses bandes dessinées. « Fan de comics à ce que je vois ! Toutes ces histoires de super-héroïnes doivent t’avoir inspiré quelque part, non ? » Dit-elle, curieuse à ce sujet. Ce n’était pas impossible, après tout ! Aemi’ se saisit de l’une de ces BD, puis sauta dans le lit de Jessica, s’asseyant en tailleur à côté d’elle, ne manquant de faire remuer le matelas en-dessous. Bien entendu, dès qu’elle était entrée dans la pièce elle avait pris soin de retirer ses chaussures ; le respect, c’était important, même à Tekhos !
Faisant mine de lire un peu, la jeune fille en profita pour poser quelques questions à Jessica ; la connaitre davantage serait d’autant plus fascinant à présent qu’elle était baignée dans son univers. « Je ne suis pas trop dans le bain pour un jeu vidéo ... Enfin, sauf si on ne trouve rien d’autre à faire ! Je parie même que je te bats haut les mains, hihi ... Mais non, moi là ce que je veux, c’est savoir ce que tu fais quand t’es toute seule ici ! Tu fais comment pour t’occuper normalement ? » Demanda-t-elle, visiblement très enjouée de savoir plein de choses nouvelles sur sa chérie ! Néanmoins elle songea un peu puis revint avec quelque chose. Se tortillant sur place – incapable de rester immobile plus de cinq secondes – elle finit par s’allonger en posant sa tête sur les genoux de son amoureuse, le regard alors tourné vers le siens. « On aurait aussi pu continuer à se faire câlin mais, ça serait désastreux si tes mamans nous prennent la main dans le sac ce soir ... J’ose pas imaginer ! Tu sais quoi ? Si ça se trouve elles s’attendent à ça ... Je me dis que c’est suspect ça, qu’elles me laissent dormir avec toi ce soir. » Déclara-t-elle, jouant sa grande suspicieuse.
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Aemiliane était donc dans sa chambre, situation ô combien excitante et... Nerveuse pour Jessica. La soirée s’était passée bien mieux que prévue, et, même si Jessica était toujours punie, au moins, elle pouvait se féliciter du fait que ses mères avaient accepté la présence d’Aemiliane, et que le courant était plutôt bien passé. Ça, c’était le véritable exploit, qu’Aemi’ prit avec toute la modestie qui la caractérisait, en expliquant que, quand on avait reçu réussi à négocier avec Madame Forge, on pouvait gérer n’importe qui. Face à cet argument, Jessica ne put que sourire légèrement, et laissa ensuite la femme examiner les lieux, ses trésors et objets intimes. Son repaire secret n’avait rien de particulièrement excitant, en réalité, et elle était sûre que bien des gens n’imaginaient pas ainsi la tanière de Spider-Woman. C’était tout simplement une chambre très ordinaire. Aemi’, tout en rejetant l’idée des jeux vidéos, attrapa une bande dessinée, et bondit ensuite sur son lit, faisant doucement craquer ce dernier.
Face à elle, Jessica se pinça les lèvres, encore un peu confuse. Pourquoi ses mères avaient tenu à ce qu’Aemi’ dorme ici ?
*Peut-être qu’elles se sont dits que c’était un excellent moyen de s’assurer que je ne fugue pas...*
Ou peut-être avaient-elles été vraiment rassurées de savoir ça, alors qu’elles pensaient que Jessica était sur une mauvaise pente en sortant la nuit dans les ghettos masculins. Alors, laisser Aemiliane dormir avec elle, c’était aussi un bon moyen de lui montrer, implicitement, qu’elles ne pensaient qu’à son épanouissement personnel, et qu’elles étaient contentes de cette situation. Du moins, c’était la théorie de Jessica.
En attendant, Aemiliane lui demanda ce qu’elle faisait ici de son temps libre. Jessica se massa l’arrière du crâne, avant de lui répondre, tout en s’asseyant à côté d’elle :
« Ben, tu sais, rien de particulier... Je lis mes BDs, des romans, ou je joue, ou fais mes devoirs... »
Rien que de très ordinaire, en réalité. La petite vie de Jessica Drew n’avait rien de palpitant. Elle s’était toujours épanouie en étant seule, et, même si elle avait des amies, Jessica avait toujours été studieuse, calme et réservée. D’où l’émoi de ses mères à l’idée qu’elle puisse suivre une mauvaise passe. Aemi’ se laissa alors tomber contre elle, sa tête finissant sur ses genoux, et Jessica caressa son visage d’une main, ses doigts glissant sur ses mèches de cheveux.
Aemiliane revint ensuite sur le cas de ses mères, et Jessica sourit à l’évocation du « câlin ».
« Mes mères ont toujours respecté ma vie privée, elles n’entreront jamais sans frapper. Et puis, il y a la salle de bains entre ma chambre et la mienne, donc, au niveau du son, il n’y a pas trop de soucis. »
Disait-elle cela sans arrière-pensée ? Connaissant Jessica, c’était toujours possible. Après tout, elle avait bien invité des amies ici, et elle pensait surtout à ça, aux films qu’elles avaient pu voir ensemble en faisant une nuit blanche, et sans que jamais ses mères ne viennent toquer à sa porte.
« Et puis, puisqu’on sort ensemble, c’est logique qu’on dorme ensemble, non ? Enfin... Je n’allais quand même pas te laisser dormir sur le canapé du salon ! » s’exclama-t-elle alors.
-
Si les parents de Jessica avaient toujours respecté sa vie privée, c’était une bonne nouvelle alors. Même si, se faire des câlins semblait toujours un peu risqué aux yeux de l’ingénieur, qui ne connaissait pas aussi bien les mères de Jessica que Jessica elle-même. Elle lui expliqua que niveau son ça ne devrait pas trop poser de problème, vu la configuration de la chambre. Aemi’ prit une mine songeuse, réfléchissant, se posant beaucoup trop de questions dans sa petite tête. Questions qui furent cependant assez influencées par la main de Jessica qui caressait quelques-unes de ses mèches. Les caresses de sa chérie étaient toujours aussi douces et agréables, et faisaient toujours très plaisir à Aemiliane. Selon elle, puisqu’elles sortaient ensemble il était normal qu’elles dorment ensemble, d’où le fait que ses parents avaient autorisé Aemiliane de dormir dans sa chambre. Alors que, selon la scientifique, c’était plutôt en raison d’une volonté de la piéger.
Néanmoins elle désirait réellement faire câlin avec Jessica, car non seulement ça leur ferait du bien à toutes les deux, ça leur permettrait de finir leur petite affaire de la matinée, mais aussi, car ... Il n’y avait rien d’autre à faire. Techniquement, il y avait des choses à faire mais, comme l’avait dit Aemi’, elle n’était pas trop dans le bain. Le bain dans lequel elle était plongé, c’était celui de Jessica. Elle désirait juste être avec elle, lui parler, lui faire des câlins. En bref, juste passer du temps avec ! Du coup, elle finit par se redresser, mais tout en restant lovée contre le côté de Jessica. « Tu es sûre de ça ? » Dit-elle d’une voix malicieuse, avant de poser une main sur sa joue, puis de lui tourner le visage vers le sien. Elle lui sourit à pleine dents, puis approcha son visage pour venir l’embrasser.
Aemi’ déposa un savoureux baiser sur les lèvres de sa petite-amie, qui se voulait très doux et tendre. Elle cajola pendant quelques instants ses lèvres, avant de se retirer, et d’embrasser la pointe de son nez avec délicatesse. « Ça veut dire ... Qu’on peut finir notre petite affaire de ce matin ? » Dit-elle, lui assénant un autre mais rapide baiser. Comme une sauterelle, toujours à sauter ci et là, Aemi’ se déplaça d’un seul coup dans son dos, puis posa ses mains sur ses épaules, se mettant doucement à pincer ses muscles, à les masser. « On peut faire ça différemment aussi ... Je t’ai déjà dit que l’un de mes fantasmes, c’est de faire crac-crac au milieu d’un massage ? » Lui dit-elle, dans son dos, alors qu’elle continuait de lui masser réellement les épaules le cou. « Vu ta journée, je pense qu’en plus ça te fera du bien de sentir mes petites mains détendre tes muscles ... Aller, dit oui !!! » Finit-elle par dire, passant ses mains en-dessous ses bras, les refermant sur son buste pour piéger Jessica et la serrer contre elle, de dos.
Aemiliane fourra sa tête sur son épaule, joue contre joue, et se lova tout tendrement contre alors qu’elle ronronnait de joie en câlinant ainsi son amoureuse !
-
Jessica allait mieux, maintenant. Bien mieux, dès lors qu’elle était en compagnie d’Aemiliane, et que l’orage avec ses mères était passé... Et ce à tel point que, maintenant, les deux femmes envisageaient de se livrer à des activités très sportives. Aemi’ était donc forcément inquiète du bruit que cela ferait, mais, à moins que ses mères n’aient placé des micros dans sa chambre (ce dont Jessica doutait quand même fortement), une telle situation était pour la moins impossible. Elles étaient entre elles, et, quand Aemi’ réalise cela, Jessica vit ses yeux s’illuminer. Bien sûr, elles auraient pu tout simplement jouer ensemble, mais... Jessica connaissait la lueur dans les yeux d’Aemiliane, un regard qui lui disait qu’elle avait un autre programme en tête, bien plus divertissant, et bien plus excitant. Elle embrassa son amante sur le bout du nez, faisant légèrement rougir Jessica, qui sentit ensuite Aemiliane se glisser dans son dos, en lui expliquant qu’elle fantasmait sur le fait de faire « crac-crac » en plein massage.
La jeune adolescente ne put évidemment que rougir devant de tels propos, qui caractérisaient parfaitement Aemiliane, dont le franc-parler désarçonnant ne manquait pas de la surprendre à chaque fois.
« Je... A-Ah bon... ?! »
Non, elle n’en savait rien ! Mais ce n’était pas comme si ça la dérangeait. Si elle rougissait, c’était, certes, en raison de sa gêne, mais aussi d’une dose de désir qui croissait progressivement en elle, et qui ne demandait qu’à s’exprimer. Jessica sourit donc, et se retourna vers la femme, en penchant la tête sur le côté. Ses mains étaient vraiment très agréables, glissant le long de ses épaules, provoquant de multiples petits picotements sur son corps, qui ne faisaient que trahir le fait que son corps avait envie du contact d’Aemiliane.
En ce moment, il ne faisait donc plus aucun doute qu’elles allaient faire, dans la chambre d’enfance de Jessica, des activités peu avouables, ce qui provoquait chez Jessica une profonde excitation. Se pinçant donc les lèvres, elle hocha la tête, et répondit désormais clairement à la femme :
« Comment pourrais-je refuser devant un tel enthousiasme, ma chérie ? Mon corps est à toi, tu le sais très bien... Donc, c’est... ‘‘OUI’’ ! »
Et elle ponctua ça d’un nouveau sourire, avant de se retourner à nouveau, et de l’embrasser encore, comme si elle n’arrivait pas à se lasser des lèvres d’Aemi’...
...Ce qui, dans le fond, était tout à fait exact !
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Chaque jour qui passait, l’ingénieure pensait à sa vie d’avant sa rencontre avec Spider-Woman. Pas avant qu’elle la connaissance, mais avant qu’elle ne la rencontre en chair et en os. Elle baignait dans son univers, avec ses posters et son fanclub, et elle vivait à 100% au travers l’image de cette superhéroïne ! Mais, depuis qu’elle la vue en chair et en os et surtout depuis qu’elle est avec elle, certaines choses ont changé. Aemiliane avait d’abord sentit ce que ça faisait d’aimer quelqu’un ; au sens du vrai amour, le sincère ! Et c’était quelque chose d’absolument fabuleux, beau et magnifique à vivre. Jamais elle n’avait éprouvé ça dans sa vie, et plus ça allait, plus elle doutait qu’elle puisse un jour aimer une autre femme que Jessica. Elle n’en avait même pas envie, c’était dire. Une Tekhane ça avait plusieurs amants et amours dans sa vie mais pourtant, plus le temps passait plus Aemiliane se disait que n’avoir que Jessica dans sa vie toute entière – ou du moins autant que possible – n’était pas si inconcevable.
Elle venait de franchir une nouvelle étape en rencontrant ses parents, et en avait franchi une autre en leur ayant plu ! Mais Aemiliane n’était pas pressée de passer aux étapes supérieures ; après tout, son couple devait prendre le temps de profiter de chaque moment entre deux étapes. C’était ce qu’Aemi’ comptait faire en ayant proposé à sa chérie de continuer ce qu’elles faisaient ce matin. Mais sous une autre forme. Elle sauta de joie quand Jess’ accepta son idée et pour la peine, elle lui fit un large bisou tout doux et affectueux, avant de recevoir à bras ouverts le baiser de sa chérie. Les deux amantes s’embrassèrent langoureusement, mais vint un moment où Aemiliane décida de commencer sérieusement les choses. Elle sauta hors du lit puis, donna ses petites instructions. Afin de réaliser son petit fantasme, il fallait un petit peu de préparation. « Bien ma chérie, voilà ce qu’on va faire ; tu vas te lever et te mettre ici. » Dit-elle, pointant le sol jusqu’à ses pieds. Quand Jessica se leva et vint, Aemi’ leva le regard et sourit. « Ensuite ... On se déshabille ... » Dit-elle, posant doucement ses mains sur le haut que portait Jessica.
La jeune femme entreprit de dénuder lentement sa petite amie, tout en la laissant en faire de même pour elle. Elle ne se pressa pas, le temps ne leur filait pas sous les pieds, après tout. Quand nos deux tourterelles furent intégralement nues, Aemi’ donna la suite des indications. Elle se blottit légèrement contre Jessica, frottant doucement sa peau contre la sienne. « Je ne me lasserai jamais de ton corps je crois. Mais, tu vas l’allonger sur ton lit ! Sur le ventre ou le dos, tu choisis. » Déclara-t-elle, toujours avec un petit sourire taquin, indiquant qu’elle avait toujours une idée derrière ses dires. A nouveau, quand Jessica fut confortablement installée sur son lit, Aemiliane s’approcha. « J’espère que t’aimeras mes petites mains car, des massages de ce genre, va y avoir beaucoup dans notre couple ... » Dit-elle alors.
Elle attendit une dernière approbation de la part de son amour, avant qu’elle ne se place à califourchon. Que Jessica soit sur le ventre ou le dos, la position d’Aemi’ fut la même ; prête à poser ses mains sur le corps de Jessica, et la masser tout en ... Lui faisant du bien.
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Entre elles, c’était devenu une habitude. Elles se déshabillaient mutuellement, chacune s’attaquant aux vêtements de l’autre. Aemiliane avait pris cette habitude quand elle voyait Jessica venir la voir sous sa tenue superhéroïque. Pour Aemi’, la déshabiller était une sorte de grand honneur, et, à force de le faire, Jessica avait pris l’habitude de lui rendre la pareille, en la dénudant également. C’est donc ce qu’elles firent, et ce petit rituel était le signe immédiat que la soirée allait prendre un tournant plus... Sensuel. Elles allaient tout simplement faire l’amour, et, très rapidement, les deux femmes finirent nues l’une contre l’autre. Jessica esquissa un léger sourire, son regard croisant celui d’Aemiliane... Qui lui demanda de s’allonger sur le lit, soit sur le ventre, soit sur le dos.
« Oh... Un choix difficile, dis-moi... »
Jessica sourit lentement, puis hocha la tête, et s’assit sur le lit, avant d’hésiter un peu, une lueur amusée brûlant dans ses yeux... Puis elle se pencha en avant, et se coucha sur le ventre, avant de se tortiller de droite à gauche. Elle tourna ensuite la tête vers Aemiliane, en souriant, tout en posant sa tête sur ses bras, croisés devant elle, s’en servant comme d’un délicat coussin.
« Là... Comme ça, ma chérie. »
Aemi’ s’assit alors à califourchon sur elle, et commença à masser son dos. C’était, là aussi, l’une de ses spécialités. Quand Jessica revenait de patrouille, et qu’elle était épuisée, Aemiliane s’amusait à la masser, afin de la détendre... Ce qui avait parfois pour effet de l’endormir. Il fallait bien admettre que, dans ce domaine, l’ingénieure se débrouillait plutôt bien. Ses doigts étaient très agréables et très fins, et, encore une fois, Jessica sentit une série de frissons la traverser quand les mains d’Aemiliane glissèrent sur son corps. Le contact était d’autant plus délicieux que Jessica avait vécu une journée difficile, et avait été effrayée en craignant que ses parents ne lui reprochent sa position à l’égard d’Aemiliane.
Autant dire que le massage ne tombait que mieux encore ! Jessica ferma les yeux en frissonnant.
« Je... Je suis vraiment chanceuse de... De t’avoir rencontré, Aemiliane... »
C’était sans doute exagéré de le dire, mais Jessica n’en était pas moins sûre. Sa rencontre avec Ameiliane avait, en quelque sorte, changé sa vie. Plus rien n’était comme avant depuis qu’elle l’avait rencontré, à tel point qu’elle envisageait maintenant de clairement franchir le pas.
« Tu crois... Hmmm... Tu crois qu’elles accepteront que je vive chez toi ? »
Jessica s’avançait sans doute trop, mais elle était sûre que cette perspective, hypothétique auparavant, était maintenant de plus en plus réelle... Ce qui ne manquait évidemment pas de l’enthousiasmer au plus haut point !
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Sous le poids de son corps et les attentions de ses mains agiles, le corps de Jessica se détendait grâce à Aemi’. Cette dernière sentait toute la tension de ses muscles et s’appliquait à les détendre, à faire du bien à sa chérie qui le méritait amplement. La journée fut difficile pour nos deux tourterelles mais, sans doute que Jessica fut un peu plus éprouvée ; c’était bien elle qui fut punie et qui dut avoir le courage de présenter sa petite amie à ses parents. L’ingénieure trouvait cela extrêmement courageux de sa part, en plus d’être un beau témoignage de son amour pour elle ! Aemiliane sentait que les choses avançaient dans son couple, et qu’il ne s’agissait pas seulement d’une petite amourette ... Mais de quelque chose de sérieux. Elle en eut la confirmation quand sa chérie évoqua un sujet sensible, qui était son emménagement chez elle.
Ce fut Aemi’ qui, la première fois, proposa l’idée à Jessica. Habiter chez elle en ville, comme un vrai petit couple. La scientifique sourit face à ses dires, et continua de masser tendrement sa petite-amie. Ses mains appuyèrent et pincèrent les muscles de son dos, les détendant un à un, tout en glissant et caressant très doucement sa peau. Il s’agissait après tout d’un massage autant de bien-être que érotique ... Il suffisait de voir comment Aemiliane était sensiblement cambrée contre le corps de Jessica pour s’en apercevoir. Ses mains pincèrent ses épaules, puis descendirent sensuellement vers ses omoplates, avant qu’elle ne réponde. « Je l’espère vraiment ! Peut-être que si je me montre exemplaire, elles auront suffisamment confiance pour te laisser avec moi ? » Dit-elle, n’étant après tout pas aussi experte en la matière que Jessica.
C’était bien elle qui connaissait ses parents le mieux. Aemi’ n’avait aucun moyen de dire ou d’affirmer si oui ou non elles allaient accepter. Mais elle supposait que c’était une question de confiance ... Elles aimaient beaucoup leur fille, et désiraient peut-être qu’elle soit entre de bonnes mains. Pour l’heure, elle l’était littéralement, entre de bonnes mains ; Aemiliane procurait un beau massage à petite amie, rien que pour la détendre et la soulager de sa journée ! C’était aussi pour attiser le désir et le côté sensuel de la soirée, qui de toute évidence, allait déboucher sur un gros câlin. Mais la jeune femme prenait son temps et ses aises, bien décidée à d’abord détendre le corps de son amoureuse. Elle finit par arriver au bas de son dos, et elle dut forcément se déplacer afin de continuer à descendre. « T’imagine Jess’ ... Nous deux, vivre sous un même toit ... Haw, ça serait tellement cool ! J’imagine pas toutes les soirées pizza, films et jeux vidéo qu’on se fera ! Et surtout le fait qu’on se réveillera chaque jour l’une à côté de l’autre ... Ha, ça serait si parfait ... » Dit-elle, rêveuse.
La jeune femme se décala, puis sans broncher ni changer ses gestes, finit par masser la délicieuse croupe de Jessica. Avec un petit sourire taquin aux lèvres, et beaucoup de fougue dans ses gestes, les mains d’Aemi’ se mirent à masser son fessier, pinçant chaque rive un moment ... Mais, pour ne pas trop briser l’aspect massage, elle ne s’attarda guère dessus, descendant sur ses cuisses. « Ça te fait du bien, chérie ? » Demanda-t-elle, d’un ton mutin.
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L’idée de vivre chez Aemiliane avait été, au début, une simple plaisanterie. Assez rapidement toutefois, l’idée s’était imposée dans son esprit, jusqu’à devenir une sorte d’idée fixe. Chez Aemiliane, ce serait le bonheur, à tous les niveaux. Elle serait avec sa petite-amie, bien sûr, mais n’aurait pas la pression des parents sur le dos, et pourrait librement vivre sa double activité. Aemiliane continuait donc à tendrement la masser, en revenant, elle aussi sur l’idée d’emménager ensemble… Mais, vu que Jessica avait lancé le sujet, c’était plutôt normal. En réalité, la soirée se passait mille fois mieux que ce que Jessica pensait, mais est-ce que cette première rencontre serait suffisante pour faire flancher ses mères ? Enfin… Surtout une, en vérité.
En tout cas, Aemi’ semblait enthousiasmée par l’idée de vivre avec Jessica, qui sourit en rougissant quand elle évoqua tout ce qu’elles pourraient faire.
« Oui… Ça, et d’autres choses aussi… »
Et, visiblement, il y eut entre les deux femmes une transmission de pensées, puisque, après avoir évoqué les « soirées pizza », Aemiliane se déplaça un peu, et posa ses mains, non plus sur son dos, mais… Sur ses fesses !
« Haaa… !! »
Surprise ! Jessica rougit furieusement en se pinçant les lèvres, tournant la tête sur le côté. Ses mains se crispèrent sur le lit, et elle se dandina un peu sur place, de gauche à droite, avant de sourire encore devant la question d’Aemi’.
« C’est… C’est une vraie question, ma chérie ? Mais… Tu sais comment tout ça va se finir, hein ? »
Visiblement, Aemiliane avait bien retenu qu’il y avait, entre sa chambre et celle de ses parents, une salle de bains, de sorte qu’il n’y avait pas trop de risques, pour peu qu’elles fassent attention, de se faire surprendre. Et, après tout, Jessica n’avait jamais entendu ses parents se faire l’amour. C’était une maison construite par GWC, donc bien construite, avec une très bonne isolation sonore. Jessica, elle, n’était pas dupe, elle savait très bien comment les massages d’Aemiliane se terminaient systématiquement… Et ça ne lui déplaisait pas vraiment !
Se dandinant sur place, Jessica reprit alors, essayant de parler calmement, tout en sachant que le massage à cet emplacement lui prodiguait toujours un bien fou, et l’excitait toujours, inexorablement.
« C’est… C’est surtout Maman Carol qu’il faudra convaincre… Pour ça, haaaa… Hmmm… Je pense qu’il… Que tu devrais les inviter à manger. Ma mère refusera quoi que ce soit si elle ne voit pas… Ton appartement… Enfin… Notre appartement ! »
Puisque, en définitive, c’était bien là la finalité de toutes ces manœuvres : faire en sorte que les deux femmes vivent ensemble !
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Le doux rêve de vivre avec son amoureuse était sur le point de devenir réalité ! La jeune femme peinait à le croire mais, après tout ce temps, voilà qu’elle était sur le point de vivre avec Jessica ... Avec Spider-Woman en personne ! Inutile de dire que la groupie sommeillant en elle était en pleine crise de fangirling rien qu’en imaginant vivre avec son idole de toujours. Il ne fallait pas oublier que, même après avoir connu Jessica dans la vie privée, Aemiliane était toujours la fan incontestée de Spider-Woman ! Sa groupie numéro 1. Donc, de tous les points de vue, en tant que fan mais aussi en tant que sa petite amie, Aemiliane était heureuse à l’idée de vivre avec Jessica. A ses yeux, sa chérie était la meilleure femme au monde, parvenant même à surpasser sa patronne ... Elle l’aimait très, très fortement et il était donc logique pour elle de vouloir construire quelque chose de sérieux avec.
La jeune scientifique, toute rêveuse, continuait de masser sa petite-amie après avoir passé un peu de temps sur sa délicieuse croupe. Inutile de dire qu’Aemi’ avait fortement eut envie de faire quelques bisous dessus mais, elle tenait à garder – pour le moment – l’idée du massage. Au fur et à mesure qu’elle massait les cuisses de Jessica, en descendant vers ses chevilles, Aemi’ écoutait Jessica lui dire que le meilleur moyen de convaincre sa mère – celle qui allait poser le plus de soucis – était de l’inviter à manger chez elle. Ce n’était qu’en voyant son appartement qu’elle donnerait sa bénédiction à toute cette idée d’emménager chez elle. Aemiliane songea un moment puis, eut une brillante idée. « Tu sais quoi, je crois que j’ai une idée. Et si j’invitais tes mamans mais, la mienne aussi ? Genre ça sera la grande rencontre ; tes parents et les miens ? Maman sera très contente de te rencontrer et appréciera surement de voir tes parents ... Et puis, ça ne fera que montrer que tout ça c’est sérieux, non ? » Dit-elle alors, exposant sa brillante idée.
Aemiliane continua de masser jusqu’à atteindre les pieds de Jessica. Ceux-ci n’échappèrent guère à la jeune femme, qui les massa avec beaucoup de tendresse et de soin, sachant que toute la fatigue de la journée tombait bien souvent dans cette partie du corps. C’étaient après tout eux qui supportait tout le poids donc, les détendre ne pourrait que faire du bien à Jessica. Elle souleva le premier et le massa, écoutant en silence la réponse de son amour face à sa proposition. Bien évidemment, elle ne résista guère à l’envie de déposer un baiser dessus et, quand elle finit, elle en déposa un sur sa plante, avant de demander à Jessica de se retourner sur le dos, une fois qu’elle eut fini de parler. « Retournes-toi, je n’en ai pas encore finit avec toi ... » Dit-elle avec un petit sourire. Quand Jessica se retourna, Aemi’ revint à califourchon, et ses yeux ne quittèrent par les siens. Elle se cambra doucement, son ventre caressant le sien, alors que ses mains se mirent innocemment à caresser ses épaules, à les masser, à glisser sensuellement dessus, descendant progressivement le long de ses bras.
Quand les mains d’Aemiliane arrivèrent à celles de Jessica, elle les saisit avec beaucoup d’affection et croisa ses doigts avec, avant de les soulever. « Tu sais, même si j’espère sincèrement que ça se passera bien avec tes parents, je sais qu’au cas échéant, ça ne sera plus aussi simple ... Mais y’a un truc qui ne changera pas. » Dit-elle, avant d’offrir un beau et radieux sourire à son amoureuse. « C’est que je t’aime. Pour toujours ... » Déclara-t-elle à nouveau, les joues délicatement rouges, alors qu’elle raffermit son emprise sur les mains de sa chérie.
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Jessica aimait beaucoup les massages d’Aemiliane. Entre elles, c’était un rituel, généralement quand Jessica revenait de patrouille. Elle était exténuée, et Aemiliane se chargeait alors de la déshabiller, et en profitait toujours pour lui faire ces massages dont elle avait le secret, des massages qui, tout en apaisant le corps de Jessica, tendait aussi à l’exciter doucement. Aemi’ était tout simplement très douée de ses mains, bien plus que ce qu’on pouvait croire, et, là, en ce moment, c’était vraiment un régal de la sentir masser ses fesses. Mais elle ne s’arrêta pas là, et continua à descendre, tout en surprenant encore une fois Jess’, puisque, non contente de confirmer l’idée de son dîner, elle suggéra aussi d’inviter... Sa propre mère !
« Q-Quoi ? Ta... Ta mère ?! »
Aemi’ ne lui avait pas souvent beaucoup parlé de ses parents, et Jessica n’avait jamais osé vraiment en parler, ce qui fit que, en réalité, elle ne savait pas grand-chose des parents de l’ingénieure. Elle savait que sa mère s’appelait Romania Ganis (http://pre14.deviantart.net/72f9/th/pre/i/2012/346/9/2/catriona_by_fdasuarez-d5nt7p4.jpg), qu’elle était plutôt belle, et menait une vie assez aisée. Son autre mère, Tanaelle Ganis, était une hermaphrodite... Avant sa mort. Aemiliane était devenue très proche de Romania, mais Jessica n’avait jamais eu la chance de la voir. Et, comme il y avait eu le décès de sa seconde maman, elle n’avait jamais vraiment osé évoquer ce sujet. C’était... Compliqué. Mais, si Aemi’ était prête à impliquer sa mère, c’est qu’elle était vraiment très sérieuse au sujet de cette relation.
Jessica en fut donc assez émue, et ne revint à elle, ne replongea dans le caractère érotique de cette scène, que quand Aemiliane alla embrasser délicatement ses pieds. Elle avait pu constater qu’il y avait, chez Aemi’, un penchant fétichiste assez prononcé, ce qui se voyait aussi quand on observait la manière dont elle aimait son costume. Jessica se retourna quand Aemiliane le lui demanda, puis la femme, au lieu de remonter en sens inverse avec ses lèvres, comme elle aimait souvent le faire, préféra se mettre à califourchon sur elle. Tout était doux et attentionné, mais Jessica commençait maintenant à sentir une certaine douleur pointer dans ses tétons, surtout quand les mains d’Aemiliane s’en approchèrent. Elle se pinça les lèvres, et serra ses doigts dans les siens.
« A-Aemi’... » soupira-t-elle.
Spider-Woman gémit encore, et, quand Aemi’ glissa son ultime phrase, Jessica sourit... Et l’embrassa alors sur les lèvres, serrant son corps contre le sien, écartant ses jambes pour les rabattre ensuite contre les siennes. Leur baiser dura assez longtemps, s’étalant pendant plusieurs minutes.
« Ce sera super, Aemi’... Moi aussi, je t’aime, ma chérie, mon amour... »
Jessica en avait des larmes qui ruisselaient sur les yeux, des larmes de bonheur.
« Je ne regretterai jamais d’être tombée sur le capot de ta voiture, Aemiliane... Je suis tellement chanceuse de t’avoir rencontré, ma chérie... »
Et elle l’embrassa encore. En ce moment, et pour le dire simplement, Jessica débordait d’amour à revendre !
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Trouver la bonne personne était une chose si rare à Tekhos. Fief de la luxure débridée, où les mœurs étaient bien différentes de tout ce qu’on pouvait trouver ailleurs, il y avait quelques petites exceptions qui venaient contredire tout ce qu’on pouvait penser sur cette nation. Le couple que formait Jessica et Aemiliane en était un exemple ... Alors que le sexe, que les relations libertines et sans réel amour battaient leur plein, ces deux femmes s’aimaient d’un réel et sincère amour. Les deux femmes étaient tombées amoureuses l’une de l’autre, et cette relation se solidifiait de jour en jour, au fur et à mesure qu’elles progressaient main dans la main. La déclaration d’Aemi’ émut apparemment Jessica qui finit par venir embrasser sa chérie, la plaquant toute contre elle. Evidemment, la scientifique ronronna et participa activement à ce petit bisou avec son amour, venant combler ses lèvres par les siennes.
Les deux amoureuses s’embrassèrent très tendrement alors que leur corps se frottaient l’un contre l’autre, poitrine contre poitrine. Autrefois simple petite groupie d’une femme araignée, Aemiliane était devenue l’amoureuse de la femme se cachant derrière ! Elle peinait parfois à le réaliser, à quel point ... Tout était arrivé par hasard, en fait. Si Jessica n’était jamais tombée sur son capot, alors tout ceci ne serait jamais arrivé. Ce fut, littéralement, un cadeau du ciel. La jeune femme roucoulait contre l’amour de sa vie, à l’embrasser, à la dorloter, à fourrer sa petite langue dans sa bouche pour mieux la savourer. Jessica n’était pas contre une rencontre entre ses parents et ceux d’Aemi’ ... Ça allait donc être une entrevue décisive pour le futur de leur couple. Rien ne devait être laissé au hasard, tout devait être parfait ! Une grande préparation serait nécessaire mais, pour le moment, la seule chose que désirait faire Aemi’ était faire l’amour à sa chérie.
Ainsi donc elle continua de l’embrasser tendrement, goutant à la douce saveur des lèvres de Jessica. Elle remarque de fines larmes au coin de son œil, et cela la fit grandement sourire. D’un geste délicat, avec beaucoup de tendresse, Aemi’ essuya de son pouce. « Et je ne regretterai jamais de m’être garée à cet endroit précis ... » Lui répondit-elle, l’embrassant à nouveau mais plus brièvement. La jeune femme déposa ensuite ses lèvres sur sa joue, lui déposant un très doux baiser dessus, puis sur sa mâchoire, avant de dériver vers son cou. Plus que jamais Aemiliane avait envie d’elle, de son corps et de sa chaleur. Elle se lova toute contre elle alors qu’elle parsema son cou de petits et doux baisers, tandis qu’elle pressa sensuellement son sein avec sa petite main taquine. Elle finit par arriver vers sa poitrine, qu’elle embrassa à fleur de peau, avant de venir taquiner l’un de ses seins. Silencieuse et appliquée, Aemiliane commença son labeur et sa langue se déploya pour venir lécher et s’occuper de son modeste téton tout érigé, qui devait surement faire mal à Jessica ... Il était de son devoir de la soulager !
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Quand on en arrivait au stade où on présentait à l’autre ses parents, c’est le signe que la relation commençait à devenir très sérieuse, non ? Jessica se sentait revivre en compagnie d’Aemiliane. Son entrain naturel, cette fille à la vivacité exceptionnelle, qui débordait d’énergie et d’enthousiasme... Elle avait contaminé Jessica ! Là, contre elle, à subir ses baisers et ses caresses, elle fermait les yeux à chaque contact, fondant petit à petit contre le corps d’Aemi’. Elle ne lui parla que très peu, se contentant d’agir, sans aucun doute parce que l’heure des mots était maintenant terminée.
« Hmmm... Haaaa... »
Aemi’ l’embrassait tendrement, des baisers appuyés, se décalant de ses lèvres pour s’attaquer à sa mâchoire, puis à son cou. Les muscles de Jessica se détendaient lentement, tout son corps se mettant ensuite à frissonner. Elle se pinça doucement les lèvres, sans rien dire, appréciant juste ça... Quand il s’agissait de s’occuper de son corps, Aemi’ était toujours en pointe. Après son visage, elle descendit jusqu’aux seins de Jessica, et écarta tranquillement ses affaires, les écartant des doigts, avant de les titiller, de les embrasser, de jouer avec en se servant de sa langue.
« Hmmmm... A-Aemi’... »
Jessica ne put que soupirer son nom, ses joues se mettant à rougir, pendant que la femme continuait à partir à l’assaut. Aemiliane frotta son corps contre le sien, l’ingénieure continuant à profiter du corps qui lui était généreusement offert. Jessica savait maintenant très bien comment les choses allaient se passer, ce soir... Et elle en était très excitée. Elle allait faire l’amour dans sa chambre, l’amour avec sa belle Aemiliane, sa chérie, qui était toujours aussi douée, et qui l’exaltait toujours autant.
La jeune super-héroïne soupira encore, ses seins venant se durcir, l’une de ses mains venant caresser les cheveux de la femme, comme pour lui signifier qu’elle aimait ce qu’elle ressentait, et qu’elle voulait en ressentir plus, qu’elle voulait en éprouver davantage...
« Hmmmm... En-Encore, haaaa... Ouiii... »
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Le corps de Jessica était une très belle source d’inspiration pour Aemiliane en matière de sexe. Sa petite amie avait un très beau corps, et ça l’inspirait beaucoup quand il était matière de lui faire des choses, comme à ce moment où elle se mit à embrasser tendrement sa poitrine. La réaction de l’intéressée de tarder guère à se manifester et indiqué clairement à la scientifique qu’elle était sur la bonne voie. Evidemment que oui ! Avec le temps, elle connaissait à connaitre le corps de sa chérie. Et plus le temps passerait encore, plus elle deviendrait d’avantage experte. Jusqu’à ce qu’elle devienne la seule personne sachant réellement comment s’occuper du corps de Jessica. Elle ne pourrait en être plus fière ! Mais en attendant d’arriver à un tel stade, Aemi’ s’évertua à lécher et embrasser ses seins, avec beaucoup de tendresse.
Ses gestes étaient lents mais langoureux, calculés et méticuleux. Si de sa bouche et sa langue elle provoquait et jouait avec un seul de ses pointes durcies, elle s’affaira de son autre main à combler le vide. Sa petite main vint se poser sur son sein libre et commença ainsi à le chahuter, à jouer avec. Pendant ce temps-là Jessica semblait fondre sous ses attentions et continuait à redemander, encore et toujours, ce qui naturellement fit plaisir à Aemiliane qui poursuivit sur sa lancée. Elle s’amusait toujours autant à s’occuper de cette belle poitrine qu’elle commençait d’ailleurs à vraiment s’y attacher. Dans le sens où petit à petit, elle sentait que faire l’amour avec Jessica devenait meilleur à chaque fois. Elle espérait que c’était un peu réciproque mais, sinon, ça serait une raison pour elle de se donner à fond pour que ça devienne le cas !
Aemiliane pressa tendrement sa langue contre sa poitrine, alternant tout en baisers entre ses deux monts, n’oubliant pas de déposer de délicates attentions dans le creux entre ceux-ci. C’étaient ce genre de petits détails qu’elle adorait par-dessus tout ! Cependant, alors que sa petite amie fondait sous ses attentions, elle décida de venir glisser sa main contre son corps. Ses doigts griffèrent très doucement sa douce peau, roulant depuis ses hanches jusqu’à son ventre, finissant par caresser ses belles cuisses. Elle était vraiment dans l’optique dans de la tendresse et de la caresse à ce moment-là. Néanmoins elle finit par se décaler légèrement puis se rehausser, apposant sa poitrine contre celle de Jessica, pressant et massant celle-ci avec la sienne. Puis, en parallèle, elle décida de revenir embrasser de toutes ses forces sa chérie, fourrant chaudement sa langue entre ses lèvres sucrées. « Hmmmmmmm !!! » Ronronnait-elle tendrement contre elle, glissant ses mains lentement et langoureusement le long de ses bras, finissant par attraper ses mains et croiser ses doigts aux siens.
La jeune femme ramena les mains de son amante au-dessus. Aemi’ se montra extrêmement câline et tendre, jusqu’au moment où ... Elle fit une petite surprise à Jessica ! En effet, en amenant ses mains au-dessus de sa tête, tout près du bord de son lit, la petite et malicieuse Aemi’ profita de son baiser pour ... Attacher les mains de Jessica aux barreaux du lit ! Elle se servit pour ça de sa fine et petite culotte. Cela témoignait au passage qu’il s’agissait d’un petit jeu innocent car sinon, elle aurait utilisé de la vraie corde. « Hihihi, maintenant tu es toute à moi ... » Dit-elle l’air malicieux, se redressa à califourchon. Elle passa ses mains sur sa poitrine et ses épaules, glissant et caressant sa peau. « Miss Drew, sachez que votre petit bout de femme a maintenant tout le loisir de vous faire tout ce qu’elle désire vous faire ! » Dit-elle, prenant un faux air dominateur, avant de se décaler. Elle montra une première partie de son plan quand elle plaça un genoux de part et d’autre la tête de sa chérie, puis lentement, approcha sa féminité de ses lèvres.
« Est-ce que la grande Jessica Drew parviendra à s’échapper ? Pour ça, il n’y a qu’un moyen ... » Dit-elle d’un ton joueur, commençant à doucement remuer.
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C’était en compagnie d’Aemiliane que Jessica avait pris conscience que le corps humain recelait de multiples zones érogènes, et qu’il existait un nombre incroyable de manières de faire plaisir à quelqu’un en jouant avec son corps. Aemiliane était très douée, et Jessica s’était plusieurs fois fait la réflexion que l’ingénieure connaissait mieux son corps que le sien, tant elle arrivait, à force de le pincer, de le titiller, de le presser, de pousser Jessica dans ses ultimes retranchements, et à la faire longuement jouir, à prolonger le plaisir, et à faire de l’orgasme un plaisir exquis et divin. En sa compagnie, Jessica se redécouvrait à chaque fois, et chacune de leurs séances était, pour elle, l’occasion de glisser un peu plus dans les délicieux voiles du stupre et de la luxure. Avec Aemi’ comme guide, c’était un aller-simple !
Allongée contre elle, l’ingénieure se concentra dans un premier temps sur sa poitrine, avec son expertise naturelle, excitant Jessica, lui coupant la respiration, tout en faisant monter la température du corps de Jessica, qui se mit à bouillonner sur place, la respiration haletante, en sentant la langue d’Aemi’ filer sur son téton, ses dents tirer dessus, et ses doigts malmener avec délice son autre sein, s’assurant ainsi de ne créer aucun jaloux sur le corps de son amante. Elles sombraient lentement dans le sexe, et, si l’idée de coucher dans sa chambre aurait pu horrifier Jessica, ici, ce soir, cette idée la stimulait au contraire davantage, sans qu’elle ne puisse trop se l’expliquer.
« Haaaa... !! »
En sentant Aemi’ la griffer, tout en mordillant son sein, Jessica n’avait pu qu’hurler, et rougit encore, remuant son corps sur le lit, avant de sentir Aemiliane s’attaquer à l’ensemble de sa poitrine. Elle frotta son visage entre ses seins, l’embrassant passionnément, sans rien dire, toute concentrée. Jessica savait que son amante pouvait se montrer aussi concentrée que désinvolte. Elle avait une capacité phénoménale de concentration quand elle se focalisait sur quelque chose en particulier, et, là, c’était son corps. Pour elle, ça devait être comme une sorte d’idée fixe, et Aemiliane savait pertinemment que rien ne délogerait Aemiliane de son but. La jeune femme s’attaqua donc aux seins de Jessica, la faisant encore gémir, l’amenant à se tortiller davantage, la mettant dans tous ses états.
Aemiliane se redressa finalement, et l’embrassa langoureusement. Plongée dans la torpeur, Jessica se laissa faire, et tenta d’enlacer la femme avec ses mains, mais Aemi’ attrapa ses poignets, et les posa sur le lit, près des barreaux de ce dernier. Jessica gémit alors en sentant, pendant toute la durée du baiser, un tissu s’enrouler autour de ses poignets. Elle cligna des yeux, avant de sentir son excitation croître encore, puis vit sa chérie se relever. Elle releva la tête, et vit que cette dernière avait utilisé sa culotte pour attacher les poignets de Jessica à un barreau. Évidemment, l’intéressée aurait pu s’en libérer sans difficulté, mais elle préféra regarder Aemi’, lèvres entrouvertes, avant de voir cette dernière poser ses genoux à gauche et à droite de son visage.
Quelques gouttes de mouille tombèrent sur le nez et les lèvres de Jessica, qui soupira à nouveau, clignant des yeux en observant cette scène surréaliste, et... Terriblement excitante !
« Ohhh... Tout ce que tu veux, hm... ? Je... Ciel... Alors, je suis ta prisonnière, c’est ça ? »
Pour seule réponse, Aemi’ s’assit donc sur elle, et Jessica gémit encore, avant de sentir le bassin d’Aemi’ remuer d’avant en arrière, écrasant son visage sous un cocon de douceur et de chaleur, barbouillant ses lèvres de mouille... Et, naturellement, la langue de Jessica se redressa, et fila dans l’ouverture, léchant la femme qui la dominait.
Diable, que tout ça l’excitait !
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La première fois qu’Aemi’ avait coucher avec Jessica, ce fut à ses yeux une fois majestueuse. Elle en gardait l’intact souvenir, parfois oubliant que cela s’était déroulé il y’a quelques temps. Sa relation avec Jessica avait démarré il y a quelques semaines et pas un seul jour n’était passé sans qu’elle ne pense à elle. Il ne s’agissait pas d’un simple flirt ou d’une attirance purement basé sur le corps, le désir et le sexe. Cela jouait un rôle majeur, important, mais ce n’était pas exclusivement central. Aemiliane éprouvait de puissants sentiments envers Jessica, elle l’aimait, au sens le plus propre et noble du terme. Au départ, grosse fan de Spider-Woman, véritable groupie de cette héroïne, mais désormais, elle était en plus amoureuse de la femme se cachant derrière.
Il suffisait de voir de quelle façon elle était en train de lui faire l’amour. La jeune femme, après avoir généreusement léché et embrassé sa délicieuse poitrine ronde, s’était mise en tête d’offrir son sexe tout épilé et doux aux lèvres de sa chérie. Elle trouva agréable de se redresser et de venir prendre assise sur le visage de Jessica, effleurant ses lèvres par ses lèvres intimes. Le résultat ne tarda guère à se faire sentir ; la maitresse des lieux gémit et faufila aussitôt sa langue dans cette petite fente, arrachant à Aemiliane de beaux et cristallins soupirs. « Hmm ... Hmm oui ... Ohh ... » Gémit-elle en continue, clôturant et rouvrant ses paupières à plusieurs reprises, se laissant faire dévorer l’entrejambe.
La jeune femme frotta tendrement son sexe, ondulant légèrement son bassin pour mieux sentir la langue de Jessica remuer en elle. Aemiliane commença à mouiller, offrant ainsi à son amour son jus d’amour, comme parfois elle aimait le dire. Néanmoins, elle ne pouvait que gémir et soupirer de plus en plus lourdement, à mesure que son sexe s’enflammait et faisait venir de plus en plus de papillons dans son bas-ventre. Jessica était si douée, si habile, qu’elle parvenait à faire tordre sa petite fan de plaisir. À la faire rougir comme une pivoine et à la faire se dandiner de plus en plus tendrement contre elle. Au bout de quelques temps, l’ingénieure finit par céder et dans un joyeux couinement, se pressa un peu plus contre les lèvres de Jessica et jouit tendrement. « Hmmm !!! » Gémit-elle, un sourire béat aux lèvres, alors qu’elle mouillait contre Jessica.
Aemiliane était extasiée mais avait le souffle un peu coupé. Elle le reprenait lentement, avant de se décider de se retirer, finissant par se rallonger contre le délicieux corps de sa chérie. Elle posa sa joue contre son ventre, déposant de savoureux et délicats baisers, caressant ses hanches du bout de ses doigts. Mais, l’une de ses mains, très baladeuse et taquine, décida de glisser contre la savoureuse peau de Jessica, vers son entrejambe, où elle finit par caresser sa fine fleur féminine, du bout de ses doigts. Continuant de se reposer tête posée contre son ventre, Aemi’ décida de se mettre à provoquer cette fragile fleur, la taquinant du bout de ses doigts. Elle effleura les lèvres et le bourgeon de son index, avant d’orienter celui-ci vers la fente, faisant mine de vouloir lentement y pénétrer.
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Attachée sur son propre lit, Jessica était dans une position très atypique. Un corps était assis sur son visage, des cuisses caressaient ses joues, et, quand elle ouvrait les yeux, elle ne voyait qu’une paire de seins, ou la peau de sa femme, lorsqu’elle s’avançait sur son visage, recouvrant alors ses yeux. Jessica frémissait sur place, très excitée, et sentit son sexe se réchauffer au fur et à mesure que la femme sur elle continuait à se laisser aller. Le tableau devait être fabuleux à voir depuis un regard externe. En tout cas, c’est l’image que Jessica s’en faisait. Elle se tortillait sous le corps de son amante, l’entendant soupirer, l’entendant gémir, exprimant tout son plaisir... Scène exquise et délicieuse ! Jessica ne s’en lassait pas, et avalait toute la mouille qu’elle pouvait avaler, même si beaucoup de la cyprine de sa précieuse coulait à droite et à gauche de ses lèvres, tombant sur le lit. Soupirant encore, Spider-Woman continua à se laisser faire, se tortillant sur place.
« Hmmm... Hmmmm... !! »
En même temps, il fallait bien admettre que ses options étaient plutôt limitées ! Elle sentait Aemiliane partir peu à peu, le plaisir la transperçant, l’élevant, la marquant... Jusqu’à la pousser dans ses ultimes retranchements ! En soupirant, Jessica la sentit jouir, éclaboussant tout son visage de mouille. Le contact ne laissa pas Jessica insensible. Les joues rougissant sous l’effet du désir, elle avait également très chaud à hauteur de son sexe. En fait, ses lèvres intimes la démangeaient, frémissant sur place, frissonnant dans l’attente de caresses qui ne venaient pas, dans l’attente qu’on s’en occupe.
Ses mains étaient nerveusement serrées autour du barreau du lit. Jessica ferma les yeux, et les rouvrit quand Aemiliane s’écarta.
« Ma... Ma tête a l’air confortable, non... ? »
C’était bien de l’amour qui unissait ces deux femmes. Là, plus que jamais, en voyant Aemiliane se déplacer, après avoir joui sur sa tête, elle en était intimement convaincue ! Elle était amoureuse de cette femme ! Suffisamment amoureuse pour ressentir une forte bouffée d’amour. Du reste, Aemi’ n’avait pas encore fini de jouer avec elle, puisqu’elle se pencha vers son corps, et embrassa ses seins, tout en déplaçant sa main, l’approchant de sa féminité. L’approche insidieuse de cette main ne manqua pas de faire frémir Jessica, qui se pinça les lèvres en se tortillant sur place.
« Hmmmm... Haaaa, mon amour... Fais... Hmmmm... Ouuuiii... Haaaaa... !! »
En sentant les doigts d’Aemiliane se rapprocher, Jessica écarta instinctivement les jambes, afin de faciliter le passage de sa chérie en elle... C’était bien là tout ce qu’elle souhaitait !
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Aemi’ était donc tête reposée contre le ventre de Jessica, avec une petite main baladeuse en train d’effleurer son sexe. Rien qu’au contact elle sentait que son amante brûlait d’envie qu’elle continue, qu’elle la doigte davantage. Après tout, elle aussi devait bien jouir un moment ou un autre ! La scientifique ronronna doucement contre elle, poursuivant ses petites attentions pendant un moment, savourant tout simplement le contact délicieux. Sa chérie se tortillait sous ses doigts, écartant de plus en plus ses cuisses, afin de mieux l’accueillir. Il n’en fallu pas plus à Aemiliane pour alors se déplacer lentement, la tête finissante entre ses belles et douces cuisses.
Un petit sourire malicieux se dessina sur ses lèvres alors que la jeune femme souffla sur la féminité en feu de sa chérie, avant de déployer langoureusement sa langue pour la lécher. Aemi’ s’attaqua lentement à son bourgeon féminin, le pressant et le taquinant, tandis qu’elle approcha de nouveau ses doigts pour venir titiller ses fines lèvres. Un travail méticuleux et précis, qui était destiné à offrir à Jessica le plus de plaisir que possible ! La jeune femme y mettait tout son cœur là-dedans, se mettant donc à lécher copieusement sa petite amie.
« Hmm ... » Gémit-elle ponctuellement, alors qu’elle se régalait. Aemiliane poursuivait ses efforts, sa langue attaquant directement son bouton d’amour, et ses doigts finissant par s’intéresser à son antre féminine. Tout d’abord, elle se mit à la doigter de son index, puis au fil du temps, au fur et à mesure que Jessica commençait réellement à s’emporter, elle décida d’y joindre un autre doigt ... Puis un troisième. Ainsi, elle la doigta très fortement, de plus en plus rapidement tout en jouant de sa langue de plus en plus frénétiquement. Aemiliane était bien résolue à la faire jouir et tenu ainsi pendant de longues minutes ; tout le temps nécessaire pour que Jessica cède et jouisse !
Néanmoins, emportée par toutes ces sensations, elle décida de rallonger l’extase même quand Jessica lui céda ! En effet, juste après que la belle Jessica se relâcha sur elle, inondant ses lèvres de mouille, la scientifique se précipita pour changer de position. Assez acrobate et surtout, entraînée, elle opta pour un sulfureux ciseau, alors qu’elle entremêla ses jambes à celles de sa chérie, son sexe finissant par embrasser langoureusement le sien. « Haaaan !!! » Rugit-elle alors de pur extase alors qu’elle se mit à remuer, à danser joyeusement, frottant sa féminité contre la sienne.
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Aemiliane se mit à déployer de tels trésors d’énergie pour la faire jouir que Jessica sentit son corps céder sur place. Elle se tortillait sur place, poussant de longs soupirs. Yeux clos, sa main se serra sur les cheveux de la femme, la langue de l’ingénieure s’enfonçant énergiquement en elle. Elle s’attaquait à son bourgeon intime avec une telle intensité, une telle énergie... Jessica se mit à couiner une nouvelle fois, de longs soupirs s’échappant de ses délicates lèvres. Elle se tortillait sur place, et sentit les doigts d’Aemiliane se mélanger à sa langue, la poussant encore dans ses ultimes retranchements. Des soupirs supplémentaires s’échappèrent de ses lèvres, et Jessica continua à mouiller, à gémir, à se tortiller sur place, tout son corps étant en feu...
« Hmmm... A... Aemi’, haaaa... »
Comment était-elle supposée résister contre ça ? Aemiliane ne lui épargnait rien, l’enchaînant sur place ! Jessica soupira encore, longuement, les joues rouges, de la sueur coulant de sa peau... Et laissa l’orgasme la traverser. Il était bien évident qu’elle n’allait pas tenir longtemps à ce rythme, surtout qu’Aemi’, gourmande, alla jusqu’à glisser trois doigts en elle ! Dans un ultime cri, Jessica se relâcha contre elle, jouissant joyeusement, et sentit tout son corps exploser sur place. L’orgasme la transperça de part en part, et la laissa extrêmement sereine, heureuse, apaisée... Mais croire qu’Aemiliane en aurait fini avec elle comme ça, c’était clairement une grossière erreur.
Elle vit la femme se déplacer alors, et remua également, la laissant se positionner.
« Aemi’... Ohh, ma chérie... » soupira-t-elle.
Jessica comprit assez rapidement ce que sa partenaire avait en tête, et la suivit donc. Elle sentit sa fleur se heurter à la sienne, sa mouille claquant contre la sienne, et un frisson la traversa en conséquence. Sa main se serra sur la cheville d’Aemiliane, et elle fila d’avant en arrière. Fort heureusement, comme les deux femmes avaient beaucoup mouillé, leurs parties intimes étaient bien lubrifiées, de sorte que les glissements étaient plutôt faciles, provoquant à chaque contact des bruits de frottement spongieux.
Jessica se mordillait les lèvres, les joues rougies par l’excitation. Il n’y avait vraiment qu’Aemiliane pour la pousser à ce point à bout ! Face à elle, Jessica ne pouvait que suivre, et le plaisir l’envahissait totalement...
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Quand Jessica et Aemiliane faisaient l’amour, ça promettait toujours d’être intense et sportif. Il suffisait de voir comment la jeune femme avait enchainé sa petite araignée ; à peine venait-elle de la faire jouir par ses doigts de fée qu’elle avait changé de place et de position, afin de lui offrir une dernière danse. C’était une position qu’elle affectionnait tout particulièrement car elle lui permettait d’être très proche de Jessica. C’était aussi une position des plus féminines et emblématiques à Tekhos ... Un favori parmi les Tekhanes ! Ainsi donc voilà une Aemi’ qui commençait à se dandiner contre sa chérie, frottant son sexe contre le sien.
La danse était lente, dans un premier temps. Regard planté dans le sien, la jeune femme se trémoussait doucement, provoquant des frottements entre sa féminité et celle de sa petite amie. Les deux femmes ne tardèrent guère à couiner de concert, à se mordre la lèvre et rougir intensément. Leurs voix se mêlèrent à l’action alors que naturellement, le rythme augmenta et les frottements devinrent de plus en plus intenses. Le petit corps d’Aemiliane tressautait vivement, alors que son bassin ondulait fermement, procurant autant à Jessica qu’à elle-même de fabuleuses sensations. Elle plaça même une main sur la cuisse de sa chérie pour mieux la rapprocher, afin de pouvoir mieux se frotter contre.
Finalement après de longues minutes intenses, Aemi’ craqua et jouit. Sa mouille coula entre ses cuisses et contre la féminité de Jessica, ne faisait qu’humidifier encore plus le tout. L’orgasme la déchira de part en part, mais elle se retint de trop élever sa voix. Son corps vibra tout en entier alors qu’une délicieuse chaleur s’en empara. Des milliers de papillons virevoltèrent dans son bas-ventre alors qu’elle se frottait encore et encore contre sa petite amie, décidée à pousser le plaisir jusqu’au bout. Mais il arriva un moment où elle finit par s’écarter. Reprenant son souffle, la jeune femme s’effondra contre le corps chaleureux et en sueur de Jessica.
« Hmm ... » Ronronnait-elle doucement, d’une voix un peu exténuée. Visage enfoui dans son cou, elle déposa un délicat baiser dessus avant de remonter pour venir quémander un véritable baiser, sur ses lèvres. Une étreinte douce, lente et terriblement succulente, où elle plongea lentement sa langue dans sa bouche. Être plus heureuse ? Impossible, selon Aemi’. Elle ne pouvait être plus heureuse, maintenant qu’elle était avec Jessica. Maintenant qu’elle partageait son cœur et sa vie – et son lit désormais – rien ne pouvait la rendre plus comblée. Groupie de Spider-Woman autrefois et maintenant également grande amoureuse de la femme derrière le masque. C’était ce qu’était devenue Aemiliane !
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Depuis qu’elle avait rencontré Aemiliane, la vie de Jessica n’était plus du tout la même, tant pour elle-même que pour son alter ego, Spider-Woman. En découvrant Aemi’, Jessica avait en effet appris qu’elle était plus populaire que ce que les médias disaient d’elle. Le groupe de fan d’Aemi’ était surtout fondé de personnes que Jessica avait sauvé à diverses occasions, mais aussi de femmes qui, comme Aemiliane, appréciaient beaucoup l’héroïsme de Spider-Woman, et sa beauté. De quoi surprendre énormément la jeune femme, qui n’aurait jamais cru, jusqu’à présent, pouvoir autant susciter la passion. Et, à titre personnel, Jessica était tombée amoureuse d’Aemi’, de cette jeune femme énergique, débordante d’enthousiasme, cette délicieuse pile électrique qui faisait cinquante choses à la fois, et qui veillait sur elle, lui proposait bien des idées, et lui faisait ressentir qu’elle était importante.
Les deux femmes venaient encore de jouir, en se frottant sensuellement, longuement, passionnément. Mine de rien, c’était aussi ça que Jessica aimait chez Aemiliane. En matière sexuelle, l’ingénieure était terriblement douée, et incroyablement inventive, multipliant continuellement les approches et les particularités avec elle.
« Aemi’... »
Jessica caressait doucement le dos de sa chérie, ne cherchant nullement à l’écarter. Au contraire, elle aimait sentir le corps d’Aemiliane contre le sien, les frottements de ses jambes sur les siennes. Elles étaient toutes les deux en sueur, épuisées, mais Jessica se sentait bien, si bien, tellement heureuse, tellement sereine...
« Je t’aime, ma chérie... Je t’aime tellement, Aemi’... »
C’est tout ce qu’elle trouva d’utile à dire pour conclure leur fantastique soirée.
En même temps, que pouvait-on dire de plus ?