-
Juliette se rendait à une réception pour le compte de ses parents. Il lui avait été formellement interdit de partir sans l’accord de ses parents car ils ne voulaient pas que la mondanité apprenne que la fille héritière Visconti était devenue cette chose. Mais, Juliette qui adorait les réceptions et les bals n’en faisait qu’à sa tête. Aussi, profitant de l’absence de ses parents elle profita d’une innocente ballade pour se rendre à la petite fête.
Elle avait bien évidemment pris le magnifique carton d’invitation aromatisé d’un parfum envoûtant. Elle le montra aux gardes qui surveillaient les lieux et l’autorisa à passer. Elle pénétra donc dans un somptueux appartement qui possédait un magnifique jardin interne et un immense jacuzzi.
Elle portait une charmante robe noire (http://www.fashionbelief.com/wp-content/uploads/2012/12/Little-Black-Wrap-Dresses.jpg). En revanche, contrairement à la majorité des jeunes femmes présentes, elle ne portait pas de chaussures à talon mais des collants au niveau des jambes qui se refermait sur ses pattes. Elle hésitait à aller voir tout ce beau monde.
Elle voyait dans un coin une charmante elfe (http://orig12.deviantart.net/a952/f/2012/129/e/b/high_elf___sketch_by_aurora_stylus-d4z4qd2.png). Elle était accompagnée d’une jeune femme qui dénotait dans le coin car elle était que très peu vêtu (http://pre00.deviantart.net/cca7/th/pre/f/2015/287/4/0/drow_sorceress_by_goatlord51-d9d4sqw.jpg). Enfin, peut être était-ce le style qui voulait ça, car Juliette se rendit compte très vite que ce n’était pas la seule (http://orig12.deviantart.net/9952/f/2012/185/6/6/amtherala___commission_by_pastelaurora-d55xg15.png). Il y avait en deux autres jeunes femmes dans ce groupe qui se parlaient. La première avait les cheveux roses (http://orig00.deviantart.net/7e1b/f/2012/015/1/6/cm___miju_19_yr_by_kachima-d4mfqng.jpg) et l’autre avait une tenue en rose. (http://orig05.deviantart.net/c9db/f/2013/001/1/b/cm____lovesepll_by_kachima-d5q1fyt.jpg)
Juliette tenta tant bien que mal de s’intégrer dans ce groupe de noble. Généralement, il suffisait de se mêler à la conversation ou de raconter une anecdote anodine. Elle décida de parler de son hôte.
-C’est un endroit fort charmant par ici, je n’avais vu une teinte de couleur aussi magnifique. Notre hôte doit sans aucun doute posséder un très bon décorateur. Qu’en pensez-vous, mesdemoiselles ?
L'elfe à la chevelure rousse lui répondit:
-Oh, mais ma chère sachez, que notre hôte est quelqu'un de très réputée! Qui êtes vous, miss..?
-Visconti, je suis Juliette Visconti de la famille Visconti.
Aîe, ça y est elle avait vendue la mèche c'en était finie du mensonge caché par ses parents.
Juliette était dorénavant intégrée et elle devrait répondre sans doute à des questions un peu plus personnelle comme comme cela se fait-il que la fille unique Visconti soit une Terranide. A moins que... A moins qu'un événement vienne interrompre la conversation comme... l'arrivée de leur hôte qui aurait entendu les compliments sur sa demeure. Mais, c'était juste une simple idée, oui, une simple idée.
-
Régulièrement, Samara organisait, chez elle, des fêtes. L’Empire d’Ashnard, malgré sa réputation, était bien loin d’être dirigé par des dépressifs, et, en réalité, les fêtes étaient plutôt fréquentes au sommet du pouvoir. Elles étaient un moyen de marquer son pouvoir et son influence en fonction de l’affluence et de la qualité des gens qui viendraient. Samara n’espérait pas voir l’Empereur en personne, qui était isolé dans sa tour, mais il y avait quand même du beau monde. Étant à la fois une Archimage et un haut-Fonctionnaire impérial, elle pouvait compter sur la venue de mages, mais aussi de nobles, d’aristocrates, de bourgeois, de militaires... Le fleuron de l’Empire, en somme.
Mélinda Warren (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=7821.0) était aussi là, en compagnie de sa femme, la charmante
Vanillia Warren (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=14926#top_subject), dont le nom de jeune fille était « Carnelle ». Carnelle était aussi le nom d’un domaine viticole appartenant à Vanillia, et ses vins se vendaient plutôt bien. Samara en avait sorti plusieurs bouteilles, et elle n’était pas dupe. Mélinda, qui était autant une amie que la femme dont elle avait la responsabilité, se servait de cette fête pour se faire mousser auprès de l’aristocratie locale. Suite à son mariage avec Vanillia*, la tenancière de harem était devenue une noble, une Comtesse, ce qui l’amenait à jouer dans de nouvelles sphères.
Parmi les membres présents, il y avait aussi
Sya (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=6225#top_subject), une belle Ange aux cheveux bleus qui était récemment devenue sa « fille adoptive », même si le terme était à prendre avec des pincettes, vu que Samara n’avait lancé aucune démarche officielle dans ce sens. Il s’agissait plus d’un accord tacite entre elles après qu’elles se soient amusées ensemble**. Et, pour l’occasion, Samara avait fait appel à de nombreuses servantes, même si ceci n’empêchait pas sa seule esclave permanente,
Kazuha (http://img101.xooimage.com/files/e/b/c/kazuha-1--45174dc.jpg), de travailler d’arrache-pied. Que ce soit pour préparer la fête ou pour l’animer, sa belle servante travaillait toujours autant, et, maintenant que la fête avait lieu, elle recevait régulièrement caresses et baisers.
C’était une fête typiquement ashnardienne, c’est-à-dire que, contrairement aux fêtes nexusiennes, on ne se contentait pas que de boire, de rire grassement, et de parler. Le sexe était une part importante de ces soirées, et des esclaves avaient été précisément envoyées pour se faire l’amour ensemble, ou pour exciter les convives. C’était une fête ressemblant davantage à ces fêtes antiques, avec un zeste supplémentaire de luxure démoniaque. La fête pouvait ainsi tout à fait se terminer en une superbe orgie, ce qui ne choquerait personne ici. Un adage ashnardien disait ainsi que : «
Hors-les-murs, soumets-toi à la Loi ; dans tes murs, impose ta Loi ». Un adage qui signifiait que, si l’Empire avait une vision extrêmement restrictive des libertés collectives, publiques, en ce qui concernait les libertés individuelles, l’Empire s’en faisait un farouche défenseur.
La fête avait donc lieu dans son appartement, un grand
penthouse situé dans un immeuble particulier, près du Palais Impérial. Les personnes vivant dans cet immeuble grand luxe n’étaient essentiellement que des fonctionnaires impériaux, travaillant au sein du Palais, dans les cabinets des Conseillers Impériaux, ou dans les services de direction des grandes administrations impériales. L’appartement de Samara était grand, avec une serre privée, une piscine interne, plusieurs chambres, quelques grands salons, des balcons, et la possibilité d’accéder au jardin de l’hôtel, un élégant jardin intérieur avec une grande fontaine centrale. Le long de l’appartement de Samara, la magie suintait le long des murs, et Samara avait notamment utilisé cette dernière pour jouer avec les ondes sonores s’échappant d’un piano à queue, où un pianiste animait la soirée depuis un salon, accompagné d’autres musiciens. La musique se diffusait dans tout l’appartement.
Samara, elle, marchait au milieu de ses convives, dans son long corset noir, reconnaissant, ici et là, ses convives. Elle vit ainsi l’une de ses meilleures amies démoniaques,
Kaileesha (http://img76.xooimage.com/files/1/a/a/kaileesha-330d23a.jpg), qui, comme elle, travaillait au sein du Palais Impérial, sous les ordres d’un homme qui était également présent, le puissant et redoutable
conseiller impérial Emhyr var Emreis (http://img106.xooimage.com/files/a/b/7/emhyr_var_emreis_by_miho24-45cf9a1.jpg). Il était l’une des têtes dirigeantes de l’Empire, le membre des Var Emreis, une famille ancestrale de l’Empire, l’une des familles fondatrices de l’Empire. Elle se composait majoritairement d’humains, même si, mixité ashnardienne oblige, les Emreis avaient des gènes démoniaques dans les veines. Certains ancêtres d’Emhyr avaient jadis été des Empereurs, et beaucoup disaient qu’Emhyr convoitait actuellement le poste occupé par Mordret, même s’il ne le disait pas ouvertement.
«
Oui, Madame, j’ai toujours apprécié les tenues faites par votre famille... J’ai moi-même plusieurs costumes réalisés par votre frère... -
Oh, vous m’en voyez ravie ! »
Fin charmeur, Emhyr adressa un élégant sourire à la femme, qui avait l’air toute excitée de parler avec Emhyr. Elle s’appelait
Naolia de Tirman (http://img110.xooimage.com/files/0/6/9/well-dressed-1--4dc7521.jpg), et appartenait à une famille spécialisée dans la confection de robes et de costumes. Ils étaient des tisserands, et Naolia était venue dans une belle robe bleue, qui moulait ses formes à la perfection.
Samara se déplaça un peu, et fut attirée par des bruits surpris, et par un nom qu’elle connaissait bien :
«
Les Visconti n’ont pas de Terranides. Je les connais plutôt bien, je peux vous l’assurer. »
Samara reconnut chacun des membres de ce groupe, à l’exception de la Terranide au centre. Il y avait donc :
- Elenwë (http://orig12.deviantart.net/a952/f/2012/129/e/b/high_elf___sketch_by_aurora_stylus-d4z4qd2.png), la fille d’une famille d’aristocrates elfes qui suivait ses études de magie ici. La magie était un domaine de prédilection pour bien des nobles ;
- Khora (http://pre00.deviantart.net/cca7/th/pre/f/2015/287/4/0/drow_sorceress_by_goatlord51-d9d4sqw.jpg), elle, était une magicienne drow, celle qui connaissait bien les Visconti. Elenwë était à la fois son élève et son amante, ce qui formait un curieux couple, car les elfes s’opposaient régulièrement aux Drow ;
- Idril (http://orig12.deviantart.net/9952/f/2012/185/6/6/amtherala___commission_by_pastelaurora-d55xg15.png), elle, était l’une des esclaves d’Elenwë, ce qui se voyait à sa tenue très légère ;
- Saori (http://orig00.deviantart.net/7e1b/f/2012/015/1/6/cm___miju_19_yr_by_kachima-d4mfqng.jpg), une belle femme aux cheveux roses, était une citoyenne impériale, la fille de riches marchands qui avaient été invités par Samara, et qui était avant tout venue ici par curiosité, et pour s’envoyer en l’air avec quelques personnes ;
- Sandra (http://orig05.deviantart.net/c9db/f/2013/001/1/b/cm____lovesepll_by_kachima-d5q1fyt.jpg), quant à elle, était l’esclave de Saori.
Samara s’approcha donc de tout ce petit monde, et se signala :
«
Et bien, que se passe-t-il ici ? »
* :
Cf. RP « Long Live The Vampire (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=16136.0) » ;
** :
Cf. RP « Ange & Démon (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=14773.0) ».
-
« Les Visconti n’ont pas de Terranides. Je les connais plutôt bien, je peux vous l’assurer. »
Juliette songea qu'en effet, c'était en parti vrai mais bon elle ne connaissait pas toute l'histoire. Mais étant donné, qu'elle était la fille des Visconti, elle n'était pas possédée par les Visconti. Ah là là, que la situation devenait épineuse! Elle devrait dire la vérité et se faire mette ne charpie par sa famille ou mentir et prétendre qu'elle n'était qu'une esclave récente de cette famille. Mais, quoi faire?
« Et bien, que se passe-t-il ici ? »
Oh non! C'était la personne qui dirigeait la fête! Bien qu'elle ne connaissait pas particulièrement Samara, elle avait déjà entendue parler de cette femme a la peau rouge qui était une haut-fonctionnaire de l'Empire! Non! Catastrophe qu'allait-elle bien pouvoir faire?
- Cette jeune personne nous dit qu'elle est Juliette Visconti. Hors, je sais que les Visconti n'ont pas de terranide chez eux!
Bon, elle n'avait pas le choix, elle devait répondre et maintenant!
-C'est que euuhhhh... Je suis bien Juliette Visconti l'unique héritière de la famille mais... On m'a quelque peu..... changé d'apparence... J'étais humaine avant! Jusqu'au jour terrible où on m'a transformé en.... ça....
Elle se désigna de la tête aux pieds afin de se montrer. Elle avait finalement dit la vérité... Elle n'aurait jamais dût le faire. C'était une situation très compliquée sur le plan politique. D'un côté, elle se sentait rassuré d'avoir admis ce qu'elle savait déjà mais que tous ne savaient pas. Mais de l'autre côté, elle était prise au piège de la tourmente politique. Mais, elle n'avait pas prévu de mentir et il était particulièrement difficile de trouver un mensonge sur le moment qu'on n'en avait pas l'habitude de mentir.
Elle se demanda donc comment les invitées et Samara apprendrait cette révélation. C'était le moment d'être jugée de passer au piloris. Elle avait soit faire un très mauvais pas en politique soit un très grand pas. C'était assez difficile de le savoir. Tous ce qu'elle voyait c'était des yeux qui la jugeaient. Ce jugement tombait comme un couperet sur elle. Elle allait devoir subir cela et rebondir, elle le savait. Il lui fallait être patiente et dans quelques secondes, elle saurait.
Juliette n'avait jamais cru de voir ressentir cela un jour. Elle n'avait pas l'audace d'être une criminelle et tout le monde lui cédait tout auparavant mais ça c'était avant ce jour si tragique. Pourquoi avait-elle donc désobéi à ses parents? N'avait-elle donc aucune raison? Ne pouvait-elle pas comprendre que faire ce qu'on lui disait était pour son plus grand bien? Elle stressait et se disait que c'était la fin. Non, elle n'avait aucune raison. Sa fierté outrepassait la raison. Juliette n'avait rien d'une rebelle mais... elle était humaine et comme toute humaine elle devait obéir à sa conscience et à sa volonté pas ceux que les autres désiraient.
Après tout, elle ne souhaitait que s'amuser et être libre. Elle voulait profiter de la vie, mordre dedans. Oublier un seul instant ce jour tragique, redevenir la jeune femme qu'elle avait toujours été. Elle ne pouvait pas songer qu'elle resterait comme ça. L'espoir la faisait tenir. Elle ne songeait pas que cette forme pouvait être plaisante car les yeux inquisiteurs de ses parents lui montraient que ce n'était pas le cas.
Finalement, on arrivait au même point, les yeux inquisiteurs qui jugeaient. C'était toujours la même chose. L'une des invitées ou Samara elle-même allait prendre la parole et la juger. Quoi qu'il se passe après ce moment, elle serait soit accepter soit rejetée. Elle en avait marre d'être rejetée et espérée que pur une fois juste une fois elle serait acceptée. C'était peut-être q'une rêve juste une illusion mais elle s'y accrochait.
Qu'allait donc donner son jugement?
-
« C'est que euuhhhh... Je suis bien Juliette Visconti l'unique héritière de la famille mais... On m'a quelque peu..... changé d'apparence... J'étais humaine avant! Jusqu'au jour terrible où on m'a transformé en.... ça.... »
Les révélations de la jeune et nerveuse Terranide amenèrent un léger silence parmi le groupe. Khora fut naturellement la première à répondre, haussant les épaules en signe de dédain :
« Ridicule ! Cette histoire est une pure faribole !
- Mesdames... Veuillez m’excuser. Madame, si vous voulez bien me suivre... »
Samara avait choisi de rester silencieuse, car, en tant qu’analyste politique, elle comprenait la situation. Les Visconti étaient une puissante famille ashnardienne, qui avaient eu des problèmes à obtenir un héritier, malgré l’aide de la magie et de multiples traitements. Finalement, ils avaient eu une fille, Juliette, sur laquelle reposait tous les espoirs de la famille. Cependant, si la fille s’était effectivement transformée en Terranide... Elle ne pourrait pas être considérée comme héritière, ce qui serait un désastre pour la famille, désastre d’autant plus grand que Juliette était belle et influente, usant volontiers des courbes et des charmes de son corps pour séduire les hommes, et ainsi se mettre en valeur en vue d’un futur mariage politique. Les Visconti étaient puissants, et Samara était sûre que Juliette n’aurait pas été contre réussir à avoir un siège au Conseil Impérial.
Assez rapidement, Samara fila donc avec la femme, dans un couloir un peu plus discret, où elle parla sur un ton un peu plus bas. Samara avait bien des qualités, et, parmi elles, la plus importante, outre sa redoutable beauté, était son sens de l’observation, et sa rapidité à réagir et à agir en conséquence.
« Mlle Visconti est portée disparue depuis de nombreux jours... Sa famille a offert une forte récompense pour la récupérer, et les premiers soupçons des enquêteurs se tournent autour de l’un de ses proches amis, un certain... Gaston. »
Samara ouvrit une porte menant dans un petit salon tranquille, plongé dans l’obscurité. Elle claqua des doigts, et un feu de cheminée vint à s’allumer rapidement, éclairant la pièce, puis la porte se referma d’elle-même.
« Raconte-moi ton histoire, Juliette... Si tu es vraiment Juliette. Que t’est-il arrivé ? »
-
Le couperet était tombé. Le jugement était sortie de la bouche de Khora, la magicienne Drow. Son avis était plutôt néfaste. Cette dernière considérait l'explication de Juliette comme des fariboles. Juliette en était toute dépitée. Comment osait-elle la traiter de menteuse? La légendaire fierté des Visconti émergeait en elle. Mais, une pensée s'immisça perturbant cette fierté. Après tout, elle n'était qu'une Terranide, elle n'était rien. Elle pencha la tête en ne disant rien. C'est à ce moment précis, qu'une voix émergea. C'était Samara. Elle fit taire les jérémiades des jeunes femmes et ordonna à Juliette de la suivre. Juliette acquiesça en silence.
Elles se dirigèrent dans un couloir. Étrangement, le couloir était désert. Mais peut-être que cet accès était interdit aux invités. Samara lui raconta de manière discrète ce qu'elle savait. Juliette garda le silence. Ce n'était pas parce qu'il n'y avait personne que personne n'écoutait pour autant. Elle savait que les murs pouvaient avoir des oreilles.
Elle pénétra par la suite dans un petit salon. Samara alluma un feu mais d'une manière qui laissait évoquer la magie derrière tout ça. Juliette écarquilla un sourcil sans en dire plus. Ahri lui avait dit que la magie pouvait être la solution à tous ses problèmes. Il fallait que Juliette acquiert un potentiel magique afin de pouvoir peut-être lancer un sort qui lui redonne une apparence humaine. Samara pourrait-elle lui en apprendre plus? Ce n'en était pas certain. De plus, Juliette avait d'autres préoccupations pour l'instant que de s'occuper de ce problème. En effet, Samara souhaitait en apprendre plus sur elle. Elle hésitait encore mais son hôte était après tout très prisée dans la hiérarchie de l'Empire. Elle plus que quiconque devait savoir garder un secret sans compter que si Juliette refusait de répondre à cet interrogatoire, elle pouvait amener de gros ennuis à sa famille. Elle imaginait déjà la scène, un matin , ses parents arrêtés par des gardes de l'Empire. Non, ce n'était tout simplement pas possible, mieux valait répondre.
- Je suis vraiment Juliette! Je... Comment démarrer? Par le début, je suppose. Vous devez sans doute savoir que je suis la fille unique des Visconti. Je.. Gaston était mon serviteur. Il a eut... un penchant pour... pardonnez-moi, Excellence, je n'ai rien contre la magie mais tout repose dessus! Donc, Gaston a je suppose eut un penchant disons... sexuelle... pour une sorcière. C'était quelqu'un d'assez hideux mais... Allez savoir comment où pourquoi, cette sorcière l'a envoûté par ses charmes. En plus de cela, cette sorcière semblait apprécier Gaston et... mais je m'égare. Donc, cette relation a semble-t-il perdurer durant les derniers mois mais il y avait un obstacle à leur relation. Enfin, à l'époque, je n'étais pas au courant que j'en étais un. Je ne savais même pas leur relation mais depuis j'ai eut le temps d'y réfléchir.
Juliette pris un temps de calme. Elle n'était pas très claire dans ses propos. Bien que bon nombre de citoyens de l'Empire n'ait aucun problème à raconter des choses sur le sexe, elle avait beaucoup plus de difficultés. En effet, elle était assez nouvelle dans ce genre de chose, ne l'ayant fait qu'avec Ahri (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?action=profile;u=3993), c'était compliqué pour elle d'en parler librement. Elle reprit toutefois son discours.
- En fait, je crois que Gaston m'a toujours apprécié quand j'étais humaine. Il avait des vues sur moi. Mais, je ne pouvais tout simplement pas me laisser courtiser par un serviteur! Qu'aurait donc dit la noblesse à cet égard? Gaston était donc... passablement frustré... et il a vu en cette sorcière une porte de secours. Moi, je m'en fichais complètement de ce qu'il faisait ou pas. Mais, la sorcière, elle semblait... s'inquiéter de la place que je prenais dans son esprit et... elle a attendu que Gaston fasse sa demande de me courtiser pour... Enfin, bien évidemment, j'ai refusé et... elle est apparue et... m'a transformée en cette chose que vous voyez pour me punir d'être sans coeur. Je pense surtout que sa jalousie envers moi a guidé son acte. D'ailleurs, elle a emporté Gaston et... je ne les aient plus jamais revus. Si mes parents recherchent Gaston ce n'est pour le retrouver mais pour le punir de m'avoir fait ça.
Juliette avait fini de s'exprimer. Les dernières paroles avaient eut du mal à être prononcées. Les souvenirs affluaient et remontaient en elle. Il était difficile pour elle d'en parler. Mais, elle était forte. Il était hors de question de fondre en larmes devant une personne aussi haut gradée. Elle la regarda donc droit dans les yeux afin de savoir ce qu'elle avait à en redire.
-
Qu’est-ce qui avait amené Samara à faire confiance en cette femme ? À croire en cette histoire ? La curiosité... Et aussi le fait que Juliette Visconti avait disparu, et que tout le monde pensait qu’elle avait choisi de fuir avec Gaston. Mais Samara, elle, ne l’avait jamais crue, car elle s’était toujours méfiée de l’amour, et avait toujours soupçonné autre chose. Et puis, elle voyait mal une Terranide débarquer à une réception en se faisant passer pour une femme disparue, et en jouant aussi bien. Dans le petit salon, Juliette expliqua donc que Gaston était amoureux d’elle, mais que la femme ne pouvait pas lui rendre son amour, car il n’était qu’un simple serviteur. Un choix judicieux, car, si ses parents avaient appris une telle union, Gaston aurait été fouetté à mort, et massacré. Il s’était donc rapproché d’une sorcière, et, ensemble, ils avaient maudit Juliette, la transformant en Terranide.
*De la Polymorphie...*
Au moins, elle n’avait pas été transformée en crapaud, ce qui signifiait peut-être que cette sorcière était moins puissante que ce que Samara redoutait. En tout cas, Juliette avait eu l’air sincère, et au bord des nerfs. Samara pouvait le comprendre. Les Visconti étaient une famille influente, qui avait eu, au cours de leur Histoire, leurs lots de membres siégeant au Conseil Impérial, suprême institution impériale, et, même maintenant, leur influence ne se démentait pas. Juliette pleurait de rage et de frustration, et Samara se réjouissait de son malheur... Non pas parce qu’elle haïssait cette femme, bien au contraire. En réalité, elle y voyait un excellent moyen de se placer, et d’augmenter sa propre influence vis-à-vis du reste de l’Empire.
C’est ce qui amena Samara à se redresser, et à venir saisir la femme, pour lui faire un câlin.
« Allons allons, ma chère, ne vous laissez pas aller... »
Juliette tentait de rester digne, mais elle semblait sur le point de craquer.
« Ou, plutôt, vous pouvez vous laisser aller, car il n’y a que nous, ici... Et je vous crois. »
Je vous crois... C’était peut-être là les mots magiques dont la jeune femme avait besoin. Samara la câlina encore un peu, puis s’écarta.
« Je suis une Archimage, et, étant en lien avec la Déesse des Malédictions, je peux lever votre malédiction... Il me faudra pour cela une goutte de sang vous appartenant, ou un cheveu... N’importe quel élément de votre corps abritant votre ADN, en fait. »
Samara laissa planer quelques secondes, et reprit encore :
« Toutefois... Vous devez savoir que rien n’est gratuit. Je ne veux pas de votre or, je veux de votre influence. Si je vous rends une faveur, vous devrez m’en rendre une... »
Les faveurs, c’est comme ça que ça marchait au sommet du pouvoir. Encore plus que l’or ou les trésors, rien n’avait plus d’importance que d’avoir des faveurs, une dette morale.
« Et... Mon second prix, ce sera de pouvoir coucher avec vous... »
Les deux, fondamentalement, étaient liés, car c’était un bon moyen de se rapprocher de Juliette.
« Ou, pour préciser, avoir la chance de pouvoir coucher avec vous, sous réserve que cela vous plaise. »
Les négociations venaient de commencer.
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La réaction de Samara fut.... inappropriée. Juliette avait l'habitude de ne pas être traitée comme une enfant. Personne ne lui faisait de câlin. Ce n'était pas comme ça qu'agissait les membres de la noblesse. Mais, Samara, elle... se croyait certainement au dessus de toute convention sociale. Au moins, Juliette parvint à légèrement à se détendre. Elle n'était pas en territoire ennemi. Du moins, c'était ce que Samara essayait de lui faire croire. Elle savait que Samara était une démone. Elle n'était pas raciste mais comme disait le vieil adage ashnardais "Méfie-toi des démons si tu ne veux pas devenir leur esclave."
Juliette se méfiait à plus forte raison que le peu d'expérience qu'elle avait avec la magie n'avait pas été très sein pour elle. Les paroles de Samara étaient douces et envoûtantes comme les langues de démons savaient si bien y faire. On pouvait en l'écoutant confier sa vie à cette femme. Mais, la vérité était que ses paroles ne cachaient que ruse et perfidie, cela, Juliette le savait. Elle possédait cependant l'avantage de pouvoir faire croire à son interlocutrice qu'elle était innocente, qu'elle tombait dans le piège. C'était cela le véritable pouvoir. Savoir quelque chose que l'autre pense que l'on ne sait pas était l'essence même de la domination de nombreux contrats.
Elle s'écarta d'elle. Les prochaines paroles de Samara firent sourire Juliette. Et, voilà, on y était, enfin la démone dévoilait son vrai visage. Elle souhaitait obtenir des choses en échange d'une autre. Mais, ces choses-là n'étaient pas rien. L'influence de la famille Visconti n'était pas donnée à tout le monde. La démone se fourvoyait si elle pensait que Juliette pouvait lui en donner car Juliette ne pouvait rien faire sans l'accord de ses parents. Elle s'apprêtait à lui répondre cela mais... une idée germa, une idée qui ne pouvait que plaire à la démone.
-Je ne puis vous apporter ce que je possède pas. Mon influence au sein de ma famille est relativement faible. Mais, si dans le futur, il devait arriver quoi que se soit de désobligeant envers mes parents et que je me retrouvais à la tête de ma famille, alors, peut-être serais-je plus approprier à vous donner ce que vous désirez, dans l'hypothèse bien sur que vous me guérissiez de ce mal qui m'afflige.
Juliette avait carrément sous-entendu l'assassinat de ses parents. Ce n'était pas qu'elle n'aimait pas ses parents mais elle avait bien vu le genre de tortionnaire qu'ils pouvaient être quand elle avait été affligée de cet malédiction et si elle pouvait leur rendre la monnaie de leur pièce, elle ne s'en priverait pas. L'amour pouvait être une faiblesse au sein de l'Empire. Aussi, elle n'avait jamais réellement sentie ce que l'on appelait de l'amour. Le désir sexuelle étant vraisemblablement ce qui aurait pu s'en rapprocher le plus sans pour autant l'atteindre.
Samara souhaitait autre chose. Une chose différente, que Juliette n'avait pas songé un seul instant à ce que cela aurait pu être. Le perspective de pouvoir coucher avec la démone était troublant. Elle savait que certains n'hésitaient pas à user de leur corps pour obtenir ce qu'ils voulaient, mais voilà, elle s'était toujours arrêtée au simple charme jamais jusqu'au plaisir charnel pour obtenir quelque chose. Finalement, le sexe était tout en ce bas monde. C'est parce qu'elle avait refusé de se donner à Gaston qu'elle s'était retrouvée dans cet état. Et, aujourd'hui si elle refusait de se donner à Samara elle resterait ainsi.
- Je suis surprise que vous m'apprécier à ce point. Je... J'ai un peu de mal à accepter cela de but en blanc. Mais, s'il faut en passer par là, très bien. Toutefois, j'émets quelques réserves. Vous êtes Archimage donc vous pouvez surement réparer cela. Je suis vierge si quelqu'un venait à me retirer cet état, il faudrait que ce quelqu'un puisse me remettre cet état. Je suppose que ce n'est pas bien compliqué pour quelqu'un comme vous.
Elle avait fini par accepter sous certaines conditions. Mais, c'était normal en affaires de discuter de ces conditions. Il lui faudrait, en revanche prouver qu'elle comptait réellement remplir son pacte. Car, oui, c'était un pacte, un pacte de nature démoniaque sans aucun doute. L'âme de Juliette allait peut-être appartenir à Samara mais néanmoins il lui resterait toujours sa liberté de pensée. C'était marrant de voir comment les choses évoluaient. Gaston avait sa sorcière et Juliette avait sa démone. Elle ne la possédait pas encore mais un lien s'était créée et qui c'est jusqu'où ce lien pouvait aller.
-Pour preuve de ma bonne foi, si vous me rendez mon apparence maintenant, je pourrais au cours de votre fête m'afficher avec vous assez distinctement. Tous seront que vous aurez dans vos relations un membre de la famille Visconti. J'émets à nouveau quelques réserves. Serait-il possible de garder les deux apparences? Ce n'est pas que j'aime celle-ci mais j'ai pu me rendre compte que je pouvais passer pour quelqu'un d'autre et il faut dire que c'est...utile.Dans tous les cas, prenez donc un de mes poils, Samara et faîtes-le.
Juliette avait toujours était douée pour les beaux discours en revanche malgré ses paroles à aucun moment son corps n'exprimait quoi que se soit de sensuelle vis à vis de Samara. Elle n'était pas une fille de petit vertu qu'on se le dise. Elle accomplirait les parts du marché mais ce n'est pas pour autant qu'elle devait se comporter d'une autre manière. En revanche, en sortant de cette salle pour revenir à la fête. Elle n'hésiterait pas un seul instant à prendre le bras de son hôte et à l'accompagner pour discuter avec les divers invités.
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Les conventions privées étaient très importantes au sein de l’Empire. S’il y avait bien une chose que les démons avaient retenu des coutumes humaines, c’était leur propension à faire des contrats. Et, chez un démon, un pacte était un pacte. Cette philosophie se retrouvait tout à fait au niveau du droit impérial, qui sanctionnait lourdement les cocontractants manquant à leurs obligations contractuelles. Le droit des obligations, chez Ashnard, était très développé, et était l’un des plus stricts du monde, au niveau des sanctions. Ainsi, une sanction possible, pour une personne ayant manqué trop fréquemment à ses obligations, était que le juge prononce, d’office, sa déchéance de citoyenneté, faisant de lui un esclave. C’est ce qu’on appelait l’importance de la parole donnée, et Juliette, qui en avait conscience, acquiesça aux demandes de Samara… Y compris à celle de lui offrir son corps, ce qui devait être très humiliant pour elle. C’était une pure noble ashnardienne, avec tout ce que cela avait de fierté et d’arrogance.
Elle accepta donc sa première requête, sous réserve qu’elle devienne une Visconti influente. Samara hocha la tête, sans dire à haute voix ce que Juliette sous-entendait. Samara voyait le regard de la femme, qui était similaire au sien : un regard pétillant de malice, de fierté, et… Et d’envie. Une envie de pouvoir, une envie d’influence, une ambition dévorante que Samara connaissait, car elle la partageait.
*Raison de plus pour me la mettre dans la poche…*
Dès lors, qu’elle propose de lui faire l’amour n’était pas sans raison. Ce n’était pas motivé que par l’envie perverse de coucher avec une noble, même si elle ne comptait pas donner ses vraies raisons à la jeune femme. Juliette avait acquiescé, et Samara se rapprocha d’elle, en souriant.
« C’est d’accord… J’accepte l’ensemble de tes conditions, ma chérie. Mais sache que je peux t’aider à gagner de l’influence au sein de ta famille. J’ai de nombreux contacts. »
Samara lui sourit encore, malicieusement, comme pour lui dire que commettre des empoisonnements ne la gênerait pas plus que ça. Elle n’insista néanmoins pas trop, et arracha ensuite plusieurs poils en tirant dessus, faisant légèrement grimacer Juliette.
« Bien… Allons nous occuper de ça. »
Les deux femmes se téléportèrent, et, entre-temps, Samara appela sa suivante, Kazuha (http://img101.xooimage.com/files/e/b/c/kazuha-1--45174dc.jpg). La belle blonde était sa seule et unique esclave, mais elle remplissait de nombreuses fonctions. Elle était sa prostituée, sa servante, sa domestique, mais aussi sa garde du corps, sa tueuse, massacrant pour elle des prisonniers, ou participant à ses plans. Elle était aussi son assistante magique, et répondait à elle, et à elle seule.
Samara et Juliette arrivèrent dans une partie isolée de la maison, qui était son laboratoire personnel. Une grande pièce avec plusieurs bibliothèques, une série d’instruments, l’ensemble donnant l’impression d’être dans un laboratoire scientifique. Samara était une mage ainsi qu’une alchimiste.
« Déshabille-toi, et va t’allonger sur la table… »
Samara se déplaça un peu, et, après quelques instants, la porte s’ouvrit, révélant la délicate et belle silhouette de Kazuha, magnifique et superbe dans sa tenue d’esclave.
« Vous m’avez mandé, Maîtresse ?
- Oui, ma chérie… Aide notre invitée à l’attacher, et à la vêtir avant. C’est une mesure de précaution », précisa-t-elle à Juliette.
Kazuha se déplaça, et sourit à l’attention de la jeune femme. Pendant qu’elle s’avançait, Samara utilisa ses poils en réalisant une potion. Kazuha l’attacha, puis lui montra ensuite une série de vêtements, de la belle lingerie blanche.
« Maîtresse souhaite que vous mettiez ça ensuite… »
Il y avait une belle culotte blanche, et des jarretelles blanches reliées à un corset blanc… Ainsi que de fins gants. C’était de la lingerie fine et précise, luxueuse, et Kazuha aida Juliette à l’enfiler, tout en lui souriant.
« Vous aimez ça, hein ? Avoir une servante belle, qui vous habille, vous coiffe, et vous montre du respect et de l’adulation ? C’est un tempérament ashnardien… »
Kazuha souriait, puis, une fois Juliette habillée, elle entreprit de l’allonger, et attacha ses poignets et ses chevilles. Kazuha lui sourit ensuite, puis retourna voir sa Maîtresse, et aida cette dernière à préparer la potion. Quelques minutes après, Samara se retourna, et se rapprocha ensuite de la femme.
« Voilà… Tu as de la chance, j’avais déjà en stock tous les ingrédients… Avale bien tout. »
Samara glissa la potion dans la bouche de Juliette, et cette dernière l’avala, puis Samara lui présenta ensuite un petit pendentif.
« C’est ce pendentif qui va réguler tes formes. Comme tu n’as pas de pouvoir magique, nous n’avons pas d’autres choix que de passer par un objet. Il te suffira d’appuyer dessus pour changer de forme : humaine, ou Terranide. »
Le pendentif pouvait se mettre dans un collier, ce que Samara fit, avant de le glisser autour du cou de la femme, puis elle appuya dessus… Et on vit alors le corps de la femme changer, se modifier… Jusqu’à reprendre sa forme humaine, normale, avec de longs cheveux bruns. Kazuha avait amené un miroir, et montra ainsi à la femme son apparence.
« Et voilà ! C’est un franc succès ! »
Et une bonne nouvelle pour la suite…
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Juliette grimaça quelque peu quand elle sentit ses poils se firent arracher. Elle savait qu'elle sentirait une vive douleur mais si c'était le prix à payer pour être débarrassé de ce sort, elle était prête à tout. Samara avait accepté ses conditions. Elle se sentait rassuré, car une fois un pacte accomplit, il était impossible de revenir en arrière dessus.
Elle se retrouva dans une situation étrange. Elle se sentit partir et aller dans un autre lieu. Elle ne savait pas ce qui s'était passée mais elle ressentit un profond vertige après être passé dans cet autre lieu. Ce lieu était composé de bibliothèques et de nombreuses fioles (http://orig09.deviantart.net/387b/f/2012/356/4/c/warehouse_by_insolense-d5ou56a.jpg). Juliette n'y comprenait pas grand chose mais elle n'eut pas le temps de bien y réfléchir qu'une des servantes de Samara se présenta devant elle. La servante ou l'esclave ce qui revenait au même pour Juliette ne lui indiqua pas son nom et lui proposa de l'aider à changer de vêtements selon la bonne volonté de sa maîtresse. Elle laissa donc la servante l'habiller.
Quelque chose chez cette servante était détestable. Elle avait la manie de sous entendre que Juliette était ashnardienne car elle la prenait de haut. Juliette ne répondit rien car elle ne voulait pas froisser son hôte d'autant que Samara était sans aucun doute dangereuse. Mais, elle songea que la servante était envieuse. Elle avait qu'à naître noble si cela lui posait autant de problème! La servante aurait mérité un ou deux coups de fouets! Mais bon, elle n'allait pas faire un scandale chez son hôte. Elle se laissa donc habillée en étant un peu réticente mais la vue de la lingerie luxueuse la mettait de bonne humeur, c'était un présent phénoménal.
Juliette s'installa sur la chaise et se laissa attacher. Elle ne comprenait pas pourquoi il y avait autant de précaution. Quand Samara, lui tendit la potion (http://orig13.deviantart.net/39ad/f/2011/201/b/4/b49acc8f71fb408e2828cda40de1dd15-d412f7f.jpg) pour qu'elle la boive, elle s'empressa d'en boire tout le contenu. Elle sentit alors des secousses et des spasmes l'envahir. Qui avait dit que cela ne serait pas sans danger? Elle comprit pourquoi, elle avait été attachée. L'effet dura bien quinze secondes.
Enfin, le calme fut là, Samara lui tendit alors un pendentif qu'elle mit dans un collier et l'attacha au coup de Juliette. Elle appuya dessus pendant que sa servante détachait les liens qui unissaient Juliette à la chaise. Juliette se leva et regarda dans le miroir. Elle fut surprise de revoir ce visage si familier et pourtant qu'elle croyait perdue à tout jamais. Une larme de bonheur coula sur sa joue droite.
-Oh.... Samara... Merci... Je n'osait pas croire que c'était possible...
Elle appuya volontairement sur le pendentif et la Juliette louve apparut et quand elle réappuya dessus elle reprit forme humaine. Elle voulait vérifier si tout fonctionnait bien. Mais, non seulement, cela fonctionnait mais en plus c'était.... tout simplement indescriptible. Un mélange de sentiments envahissait Juliette, il y avait de la joie, du bonheur et d'autres choses. C'était la plus belle nuit de sa vie.
- Samara, je... Je vous suis infiniment reconnaissante d'avoir suivi la part de notre marché. Je n'ai donc plus qu'à accomplir la mienne. Je vous propose de vous mêler aux invités afin que tous puisse voir que Juliette Visconti et non seulement venu à votre fête mais que vous semblez aussi avoir obtenu son soutien. Après quoi, nous... nous ferons ce qui doit être fait pour respecter l'autre partie de notre accord.
Juliette était encore une fois pas très à l'aise avec ce genre de chose. Ce n'était pas parce qu'elle s'était lâchée quelques fois avec Ahri qu'elle avait l'habitude pour autant d'en parler aussi librement avec des presque inconnues. Toutefois, Samara avait gagné son respect et elle était prêt à le faire avec elle puisque c'était ce que l'archimage désirait en retour. Mais avant de passer à ce genre de choses, il lui semblait logique de devoir remplir l'autre partie de son contrat.
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Ce fut un franc succès, oui ! Juliette essaya le pendentif, et son corps se modifia à chaque fois en conséquence. C’était une réussite, et Samara pouvait être fière d’elle. C’était une chance qu’elle avait, dans son laboratoire, quantité de potions et de manuscrits. Elle avait une grande réserve personnelle, qu’elle achetait auprès de multiples alchimistes, laboratoires, et autres fournisseurs. Samara avait donc réussi à transformer Juliette, et la femme était ravie, presque aux larmes, ce qui ne put que faire sourire la démone.
« Très bien… Mais rappelez-vous que je ne vous forcerai pas… Si je vois que vous ne voulez pas coucher avec moi, j’arrêterai… »
Avoir la confiance et le soutien des Visconti était bien plus important que le reste, et, si Samara faisait tout ça, c’était pour perpétuer les vieilles traditions. Il était fréquent que chaque individu influent, chaque duc, baron, ou prince, ait à sa disposition un conseiller magique, un mage, qui faisait parfois office de gouvernant pendant l’enfance. En effet, quand les parents étaient occupés ailleurs, ils confiaient l’éducation de leur progéniture à des prescripteurs et à des mentors talentueux, afin de permettre aux futurs héritiers d’embrasser leur rôle futur avec talent, et en ayant toute l’éducation nécessaire à disposition. En pratique, il était fréquent, compte tenu de l’ambition des mages, que les dirigeants soient parfois des hommes de papier, et que le pouvoir soit réellement détenu par les magiciennes et les magiciens. Une telle situation n’était pas anecdotique, et avait parfois pu amener les pouvoirs publics à mener des purges sanglantes contre les mages, en accusant ces derniers de vouloir prendre le pouvoir. Le fait est qu’on ne savait pas trop quoi faire des mages, car la magie était omniprésente sur Terra. Or, les souverains avaient besoin d’une formation magique, pour les protéger contre l’hypnose, ou les empoisonnements. Et, politiquement, les mages formaient une caste à part des politiciens ou des religieux. Historiquement, ces pouvoirs s’étaient donc heurtés, que ce soit à Nexus, ou à Ashnard.
Samara voulait donc bien se placer auprès des Visconti, et elle misait sur leur héritière, Juliette. Lui faire l’amour était, pour elle, le moyen le plus efficace de la soumettre, car, si elle arrivait à la faire jouir, elle était sûre de raffermir son emprise sur elle, sa relation privilégiée… Une relation qui, dans un futur plus ou moins proche, pourrait lui être utile.
« Nous allons retourner à la fête, Juliette… Mais, avant ça, peut-être souhaites-tu enfiler une tenue plus… Noble ? »
L’Archimage la tutoyait sans problème, et rajouta ensuite :
« Et je préfère que nous nous tutoyions, maintenant… »
Les deux femmes se téléportèrent ensuite, et arrivèrent dans une autre partie du penthouse, plus proche de la fête, mais dans une grande penderie. Il y avait énormément de robes, ou des tenues plus osées, comme des combinaisons en cuir. Ashnard était l’un des seuls États au monde où on pouvait venir à une réception officielle avec, non pas une robe élégante et complexe, mais une tenue moulante en cuir. L’avantage d’avoir un pays composé à la fois d’humains et de démons…
« Je t’offre la robe de ton choix… Sauf si tu souhaites conserver ta robe noire, bien entendu. »
Elle avait des robes très luxueuses, comme celle-ci (http://img110.xooimage.com/files/8/d/5/pdma0194_3-4e31a23.jpg), mais, avant que Juliette ne puisse faire son choix, Samara fit une initiative… Et l’embrassa sur les lèvres. Le corps de Samara se serra pendant quelques secondes contre celui de Juliette, et elles partagèrent, ensemble, un bref baiser.
« Un avant-goût pour la suite… » expliqua ensuite Samara, avec un sourire amusé sur les lèvres.
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Juliette se retrouva à nouveau un peu nauséeuse suite à la téléportation de la démone. Samara tentait d'être rassurante dans ses propos mais Juliette n'était pas né de la dernière pluie. Elle savait que les paroles étaient sans doute creuses et qu'elle y passerait sans doute cette nuit. Ce n'était pas qu'elle ne croyait pas en la véracité des paroles de Samara mais elle savait par expérience qu'il était difficile de repousser les pulsions du corps une fois que ceux-ci étaient activés. Et puis, il ne fallait pas oublier que Samara était à la base une démone. Ces créatures n'avaient jamais su repousser leurs pulsions.
- Je vous remercie de me laisser choisir une robe, c'est vrai que je n'ai pas l'habitude de rester en tenue si légère à une fête... Je ne vais pas garder ma robe noir elle n'irait pas avec la lingerie. Et, puis, le noir représente une période ma vie où j'étais triste... Non, il me faut une tenue qui représente la lueur d'espoir qui est naît...
Elle n'eut toutefois pas le temps d'aller plus loin dans sa réflexion que Samara eut une réaction qui dans un tout autre contexte aurait pu être inapproprié. Déjà, Juliette fut un petit peu pris au dépourvu par le baiser mais cela confirma la théorie qui dit que les démons ne peuvent calmer leurs pulsions. De plus, ce baiser fut si bref et sans aucune saveur que Juliette ne put rien ressentir. C'était à la fois surprenant, frustrant et dérangeant.
Lorsque Samara recula, Juliette se mit à sourire et se rapprocha d'elle. Il y avait une drôle de lueur dans son regard.
- La prochaine fois, Samara, veillait à y prendre plus de temps et de passion. Je ne vous repousserais pas mais je dois avouer que... ce baiser manquer de... consistance...
Elle s'approcha donc de Samara lentement, ses mains caressaient la joue rouge de la démone. Ses lèvres titillait lentement les lèvres de Samara comme si c'était un jeu. Puis, elle plaqua ses lèvres contre les siennes et fit sortir sa langue lentement. Elle essaya de franchir la barrière qu'était les lèvres de Samara. Elle y parvint et attaqua avec sa langue la langue de la démone. Un baiser était synonyme de bataille à gagner. Les deux langues s'enroulaient et se tortillaient. Le but étant de gagner d'avantage de terrain sur le territoire de l'ennemi en avançant dans sa bouche. Ce baiser fut un véritable cocktail d'émotions. Il y avait du plaisir, de l'envie, du jeu, de la folie et un soupçon d'enthousiasme. Il n'était pas forcément fougueux mais néanmoins il était clairement plus passionnée que le précédent. Puis, Juliette se retira comme si c'était une retraite militaire.
-Ceci est un véritable avant-goût de ce qui va sa passer... Samara, le prochaine fois que tu m'embrasses, je veux que ce soit avec autant de passion. Je veux ressentir l'ardeur que tu mets dans un baiser pour essayer de me conquérir. Sinon, tout cela manque cruellement de sentiments, de force. Je suis une femme qui as besoin de ressentir l'ardeur de la compagne qui souhaite lui faire la cour. Tu as ressenti la mienne, j'espère que je pourrais ressentir la tienne.
N'oublions pas que si Juliette n'avait pas eut énormément de compagnes avec qui s'exercer, la seule avec qui elle avait tenté quelque chose était une courtisane très réputée et nul doute que cette dernière lui avait appris grandement. En réalité, elle avait été éduqué à la manière d'une courtisane pour ce qui étaient des relations de la chair. Juliette était donc habitué aux regard endiablée et au baisers passionnées pas au simple baiser modeste.
Juliette n'avait eut d'ailleurs aucun mal à passer au tutoiement après ce baiser. D'une, elle considérait maintenant Samara comme une alliée et de deux, un peu de shooping avait toujours eut pour effet de faire perdre à Juliette tout sens des convenances.
Après avoir dit cela, elle regarda les tenues et elle en choisit une. La tenue (http://d3bvl598xc7qos.cloudfront.net/upimg/jjshouse/s1140/73/07/1c0460db4217e4076eb9396447937307.jpg) était blanche ce qui était synonyme de pureté. Le bleue-violet apportait cette lueur d'espoir qui rayonnait en Juliette. La tenue était à la fois courte à la mode ashnardienne, glamour et sexy. Nul doute qu'elle se fondrait dans la masse tout en réussissant à porter les regards sur elle comme à la grande époque. Toutefois, cette dernière était refermable avec une fermeture éclair à l'arrière et elle avait donc quelque difficulté à la refermer. Elle se retourna en présentant son dos à Samara.
-Samara? Cela te gênerais-tu de m'aider? Tu pourras ensuite me conduire à la fête. J'espère que tu aimes danser...
Pour Juliette, une soirée à une fête sans danser était inacceptable! L'essence même d'une fête était de pouvoir danser, c'était ce qu'elle avait toujours préféré. La danse avait aussi un effet de charme sur la plus part des convives et il était réputé que Juliette savait parfaitement danser la valse et tout autres types de danses de cet acabit
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Le bref baiser de Samara, qui n’avait guère été qu’un simple frottement de lèvres, s’avéra bien frustrant aux yeux de Juliette, qui, en retour, alla lui voler un vrai baiser, plus long et plus délicieux, baiser où les mains de Samara allèrent serrer le corps de la femme contre le sien, sa main s’appuyant sur ses cheveux, sa bouche venant se sceller à la sienne. La queue caudale de Samara se durcit légèrement, trahissant son excitation du moment, une excitation qui avait pour but de crisper ses muscles. Juliette avait une bouche magnifique, et elle embrassait très bien, comme toute Ashnardienne se devait, en réalité, de le faire. Samara y prit grand plaisir, et sourit ensuite devant la condition de Juliette, maintenant encore, un peu, contre son corps, la femme. Quand elle était sous son apparence terranide, Juliette était bien moins autoritaire. Comme quoi, chassez le naturel, et il revient au galop.
Samara, néanmoins, lui sourit, et hocha la tête :
« C’est entendu, ma chérie... Une Visconti ne mérite que des baisers pleins de passion. Ne t’en fais donc pas pour cela, c’est avec ardeur et avec passion que je te prendrais ce soir, et tous les autres soirs où nos corps seront appelés à nous unir de nouveau. »
L’Archimage lui fit ensuite un sourire, puis elle laissa Juliette enfiler une belle robe blanche, tout en lui disant qu’elle voulait danser. La danse, dans une fête ashnardienne, n’était pas récurrente, mais il est vrai que, par rapport aux fêtes nexusiennes, les fêtes ashnardiennes avaient toujours été plus rythmées. Souriant devant cette requête, Samara se glissa dans le dos de la femme, et remonta la fermeture, puis retourna Juliette. Leurs seins se caressaient, et Samara retourna alors l’embrasser. Peut-être bien que, comme Juliette le pensait, elle ne pouvait pas se retenir, mais il était tout aussi vrai qu’elle était chez elle, que Juliette était belle, et que Samara tenait à réparer l’affront qu’elle lui avait fait.
Elle embrassa donc la femme, une main sur ses cheveux, l’autre glissant vers le bas de son dos, tout en fourrant sa langue dans sa bouche, son corps plaqué contre le sien. Le désir, clairement affiché, de Samara était de contrôler Juliette, de l’avoir comme amante intime, d’entretenir avec elle une relation privilégiée, et ce afin de pouvoir mieux servir ses propres intérêts. Le baiser dura de nombreuses secondes, avant que l’Archimage ne le rompe.
« Je m’excuse, je ne pouvais pas te laisser sur l’image de mon dernier baiser, Juliette... »
Samara lui sourit encore, puis s’écarta un peu.
« Maintenant, si tu veux de la danse, il y aura de la danse... Mais que souhaites-tu ? Des morceaux de valse, des danses classiques, ou quelque chose de plus moderne ? Comme du rock ? »
Elle haussa les épaules, comme pour signifier que, pour elle, le choix était sans grande importance :
« Comme tu veux... »
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Elle sentit la main ferme de Samara courir le long de son dos pour fermer la robe. Puis, Juliette poussa une exclamation de surprise qui fut interrompue par la bouche de Samara. Cette dernière s'était mise en tête de l'embrasser. Juliette songea durant ce baiser qu'elle était parvenue à faire craquer d'envie la belle démone. Elle pouvait sentir les mains de la démone dans ses cheveux. L'autre caressait le bas de son dos sans pour autant toucher ses fesses. Leurs seins se touchaient. Elle pouvait sentir le parfum de la Démone.
Personne au monde aurait pu repousser un tel baiser tellement la passion s'y affichait clairement. Elle se laissa clairement aller dans ce baiser. Elle réaffichait la même détermination que dans le précédent. Cette fois-ci, ses mains allèrent titiller le dos de Samara. Elle pouvait la sentir dur, crispé contre elle C'était à cause de l'excitation du moment? Juliette ne le savait pas. Il fallait dire qu'elle n'en connaissait pas beaucoup sur l'anatomie des démons. Samara pourrait peut-être l'éclairer sur ce sujet.
Il y avait quelque chose que Juliette n'avait pas prévue, c'était que ce baiser l'enthousiasmerait au point de sentir l'excitation coulait au fond de sa culotte. Ce n'était que quelques gouttes mais quelques gouttes qui signifiaient en réalité beaucoup de choses. Pour Samara, c'était maintenant gagné car lorsque Juliette se sentait excitée par une personne, elle allait toujours au fond des choses. Juliette s'abandonna donc totalement dans ce baiser.
Samara décida de s'écarter d'elle et de lui parler de la danse. Quel type de danse choisir? Il y en avait tellement... Juliette fut sans doute rapidement influencé par les émotions qui l'avait submergé par le baiser car elle choisit une danse qui était en lien avec l'émotion. Cette danse était réputée pour attirer et faire désirer deux amants. Elle esquissa un sourire et indiqua donc à Samara ce qu'elle voulait.
- Je te propose une danse qui fera de nos corps une véritable tempête, une fusion de nos deux êtres. Que dirais-tu d'un tango? C'est une danse rythmée qui fera de nous les vedettes de la fête!
Juliette passa son bras gauche autour du bras droit de Samara et elle lui indiqua:
-Allons-y! Nous avons une fête à conquérir! Les invités doivent s'impatienter de ne pas voir la reine de cette fête!
Juliette attendit que Samara soit sur le départ pour marcher de concert avec elle. Les invités allaient voir un couple assez inhabituel. Mais peut-être que cette fête était déjà partit en mode luxure? Après tout, cela faisait une petite heure que Juliette et Samara s'étaient absentées et dans une fête ashnardienne les déboires arrivaient plutôt vite.
C'est avec le sourire que Juliette s'avança. elle songea alors aux autres invités qui avaient charrié Juliette la terranide. Elle allait leur montrer ce qu'une Visconti avait réellement dans le ventre! Elle ne se laisserait plus jamais en situation de faiblesse. C'en était fini! Quiconque oserait lui un faire un reproche ou une remarque allait être sévèrement punie comme il se doit. Elle avait Samara de son côté et cette dernière ne semblait pas être nullement choquée par un empoisonnement, c'était une démone qui en avait dans les tripes! Oh bien sur, Juliette ne comptait pas vraiment les embêter juste un peu les titiller, elle ne savait pas encore comment mais cela viendrait.
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Samara sentait toute l’excitation sexuelle de la belle Juliette suite à leur baiser. La démone lui avait fait un vrai baiser, et le résultat fut au rendez-vous, trahissant l’inexpérience sexuelle de la jeune femme. Elle tremblait sur place, et les talents de Samara, en matière de magie rose, lui permirent de sentir, en elle, la trace de cyprine. Elle sourit donc silencieusement, constatant, avec joie, et non sans fierté, que l’arrogante Ashnardienne était en train de salir sa belle culotte de dentelle. En conséquence, elle lui proposa une danse qui avait pour but de rapprocher les corps : du tango. Une danse très classique, que Samara connaissait, bien entendu. Les danses étaient également fréquentes dans les fêtes ashnardiennes, et il arrivait aussi qu’on organise des bals. En conséquence, savoir danser était indispensable.
« Très bien, Juliette… Optons pour un tango, alors. »
Le duo retourna au cœur de la fête, et, évidemment, voir Samara, bras-dessus et bras-dessous avec Juliette, ne manqua pas d’étonner les convives. Non seulement Juliette Visconti était là, mais elle était également bien entourée ! Un tel geste n’était évidemment pas anodin, et, par le simple fait de marcher si près d’elle, Samara était déjà en train de marquer des points, de rehausser son autorité sur ses multiples rivaux.
Samara annonça que l’heure de la danse était arrivée, et se retrouva ainsi à danser avec Juliette, la tenant dans ses bras, Samara jouant le rôle du cavalier, et elle celui de la cavalière. Autrement dit, ce fut Samara qui bascula la femme, la maintenant et la ramenant vers elle, leurs seins se frottant à chaque fois, le souffle de leurs lèvres sur les lèvres de l’autre. Et, tandis qu’elles dansaient, Samara, elle, voyait bien le regard de Juliette. C’était un regard déterminé, un regard assuré, fier de lui. Elle était en position de force, et elle le savait. Tremblez, oui, tremblez, mécréants, car Juliette Visconti était de retour ! Et elle revenait en pleine forme ! Elle était désormais amie d’une puissante magicienne, et plus personne, jamais, ne lui marcherait sur les pieds !
« Voyez comme ils vous observent, voyez comme on m’envie de vous tenir… N’est-ce pas là excitant ? Le pouvoir… Le frisson qui remonte le long de votre échine… »
L’Archimage dansait à la perfection, et n’hésitait pas à titiller Juliette avec sa queue. Ainsi, quand elle la faisait basculer vers le bas, elle n’hésitait pas à enfoncer sa queue sous sa robe, caressant ses fesses brièvement, avant de la retirer en remontant, continuant sa danse avec la femme.
« Vous êtes une danseuse hors-pair, Juliette… J’espère que vous dansez aussi bien au lit… »
Samara se permettait de parler librement de sexe, au vu de l’excitation sexuelle de la jeune femme.
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Juliette pénétra donc pour la seconde fois dans la salle où se déroulait la soirée avec Samara à ses côtés. Il était remarquable d'admirer avec quel aisance la salle avait tout à coup changé d'état d'esprit. Alors que quelques temps auparavant, Juliette ne pouvait que constater qu'intolérance, elle retrouvait en ce moment précis l'aura qu'elle réussissait à dégager avant de se faire maudire.
C'était jouissif tout simplement. Elle ne s'en était pas remis totalement que Samara indiqua aux invités que c'était l'heure de danser. Elle joua donc le rôle de la femme qui se faisait renverser au cours de la dance. De toute manière, elle avait été éduquée dans ce sens.
Samara ne fit rien pour calmer les ardeurs de la belle Juliette car tandis qu'elle dansait, Juliette constata que cette dernière en profitait allègrement. L'ex-terranide pouvait sentir que ses seins effleuraient ceux de Samara. De plus, elle pouvait sentir quelque chose touchait ses fesses. C'était définitivement très excitant de se retrouver mener par le bout du nez par Samara. En réalité, elle était contente que la démone la trouve à son goût car elle même avait un besoin de plaire en ce moment.
Une autre femme se serait offusquer dans une telle situation mais elle jugea que Samara si prenait suffisamment délicatement pour que les autres invités ne puisse s'imaginer des choses. Elle entendit alors les paroles de l'Archimage. Il n'y avait pas à dire elle savait comment brosser Juliette dans le sens du poil.
- Je dois bien vous avouer, ma chère Samara que j'aime particulièrement cela. Et, tout cela n'aurait pas était possible sans vous. Soyez rassuré que j'apprécie votre "talent" et vos "délicates attentions".
Elle avait accentué les derniers mots. Elle ne comptait pas lui dire si elle était douée au lit ou autre chose. Pour Juliette, le sexe était une aventure qu'il fallait garder un peu secret pour réserver quelques surprises à son partenaire.
-Peut-être, devrions-nous à la fin de cette dance nous assurer de parler à quelques convives avant de passer aux autres festivités que je puisse leur assurer que je vous donne mon soutien indéfectible. Qu'en pensez-vous? Seriez-vous...
Elle se rapprocha un peu plus près de sa tête et lui glissa à l'oreille:
...plus intéressée par autre chose, peut-être?
Juliette voulait voir avec quel sérieux Samara prenait la chose. Il était effectivement nécessaire de voir si elle préférait leurs accords professionnelles ou leurs accords intimes. Juliette ne doutait pas en bonne ashnardienne que l'Archimage choisirait le professionnalisme en premier mais peut-être qu'elle se trompait.
-
Samara était une assez bonne danseuse, et Juliette, visiblement, aimait beaucoup la danse. Ce fut donc avec plaisir que Samara se laissa aller à quelques mouvements avec elle, tout en en profitant pour la tenter délicatement, discrètement, en usant notamment de sa queue caudale. À la fin de la danse, Juliette s’avéra assez comblée, et Samara aurait presque cru qu’elle veuille directement aller dans la chambre... Mais, avant ça, Juliette Visconti avait envie de retrouver la joie de la fierté, ce sentiment qui vous traversait quand on s’approchait des gens, et qu’ils reconnaissaient en vous une personnalité puissante. Samara se tenait contre Juliette, qui lui offrit donc le choix entre se rapprocher des gens, ou aller directement au lit.
« Hum... »
En réalité, le choix était assez facile à faire. Samara aimait le sexe, bien entendu, mais elle aimait aussi le pouvoir. C’était un secret de polichinelle : l’Archimage était très ambitieuse, et cherchait toujours à augmenter son propre pouvoir. Ainsi, elle sourit à Juliette, et s’écarta un peu d’elle, pour tenir sa main dans la sienne.
« Promenons-nous un peu, Juliette, allons indiquer à tous que tu es de retour... »
Samara marcha un peu, et elles tombèrent rapidement sur un puissant duo : Alexandre Dowell (http://image.noelshack.com/fichiers/2016/04/1454251284-alexandre-dowell.jpg) et Rania Siham (http://img110.xooimage.com/files/0/a/d/well-dressed-4--4bfd807.jpg). Le premier était un puissant seigneur vampire ashnardien, maître d’un clan vampirique, le clan des Dowell, qui existait depuis des millénaires au sein de l’Empire. C’était un très solide clan, comprenant de nombreux domaines, et qui exerçait une forte influence au sein de l’Empire. Quant à Rania, elle, elle était une Papuanne, et, plus particulièrement, l’ambassadrice de Papua à Ashnard. C’était une femme belle et forte, et eux deux appartenaient clairement aux hautes sphères.
Dowell était un homme puissant, élégant et cultivé, mécène des arts. Samara s’approcha donc d’eux, et leur sourit.
« Mes chers amis, permettez-moi de vous présenter Juliette Viosconti, héritière unique des Visconti... »
Alexandre lui fit un élégant baisemains, avant de lui parler :
« Je suis ravi de vous revoir en pleine santé, Dame Visconti. Comme vous le savez très certainement, votre famille et la mienne partageons d’étroits liens commerciaux, et je ne peux qu’espérer qu’ils se prolongeront. Je pense parler au nom de bien d’autres personnes en vous indiquant combien nous étions inquiets de ne plus avoir de nouvelles de vous.
- Soyez assurée que la Couronne de Papua sera ravie de vous savoir saine et sauve, renchérit Rania.
- Notre chère amie a eu la malencontreuse expérience de tomber sur une sorcière qui l’a ensorcelée, lâcha alors Samara, résolue à ne pas mentir, tout en ne disant pas toute la vérité. Je l’ai aidé à se libérer de cet envoûtement, et suis maintenant la protectrice de Madame Visconti. »
Alexandre hocha lentement la tête.
« Oui, la magie est fondamentale, de nos jours. Même sans être magicien, on ne peut prétendre à un poste de responsabilité sans avoir une formation magique. Et vous, Samara, êtes réputée pour vos talents. Autrement dit, Madame Visconti, vous vous êtes trouvée une très bonne protectrice, et j’en suis sincèrement ravi. »
Le vampire était calme et poli. Samara ressentait envers Dowell des sentiments contradictoires. Il était très cultivé, très intelligent, mais elle s’était toujours dit qu’une telle image devait nécessairement dissimuler quelque chose... Ce qui, en soi, n’aurait rien de surprenant.
Tout Ashnardien avait son petit jardin secret.
-
L'hésitation dans le choix de la démone était assez perceptible. Juliette ne pouvait pas lui en vouloir. Après tout, ce n'était pas donné à tout le monde de côtoyer une Visconti! Mais bon, finalement, elle se montrait raisonnable et décida d'aller parler aux autres convives.
Elles se promenèrent mais n'eurent pas le temps d'échanger des mondanités que déjà elles rencontrèrent des invités. Juliette songea que Samara invitait que des invités d'exceptions. Le Premier se présenta sous le nom de Dowell. Juliette avait entendu ce nom. Effectivement, il revenait quelques fois lors de traités de négociation. Mais, elle ne s'imaginait pas que Lord Dowell était si magnifique. Quand on apercevait cet homme, on avait l'impression d'être en face d'un Dieu grec. Rien ne laissait percevoir un quelconque défaut et il possédait un regard si perçant qu'on avait l'impression qu'il lisait dans l'âme. En fait, cet homme avait quelque chose qui frisait le diabolique.
Avec Samara on se rendait compte que c'était une démone de par son apparence physique. Mais dans son cas à lui, on aurait dit que sa mentalité semblait cacher de lourds secrets. Juliette ne put toutefois pas s'empêcher de laisser perlait quelques gouttes de mouille en l'apercevant, c'était bien sur à la base le fruit de la démone qui l'avait suffisamment chauffer durant la danse.
- Je vous remercie de votre sollicitude à mon égard, Lord Dowell. Sachez que vous êtes appréciez pour vos talents dans ma famille.[/color]
La deuxième personne était Rania, ambassadrice de Papua en Ashnard. Juliette connaissait simplement cette personne de nom mais ne lui avait jamais parlé. Elle était jolie et on reconnaissait les traits familiers du Royaume de Papua. Juliette sentait qu'elle pourrait apprécier cette femme car elle ne semblait pas aussi malfaisante que le reste du groupe.
-Je remercie la Couronne De Papua de l'égard qu'elle me porte, Ambassadrice Siham. Racontez-moi donc des nouvelles de votre pays. Je n'en ai pas entendu parler depuis ce qui semblerait des lustres.
Avec cette simple demande informelle, Juliette pouvait obtenir de précieuses informations sur de futures traités commerciaux. Bien sur, Lord Dowell pourrait en profiter mais disons que ce n'était qu'un simple cadeau entre partenaires commerciaux. Elle espérait qu'il reconnaîtrait là le fin jeu de politique qui se déroulait. Juliette n'avait aucun moyen d'avertir Samara mais il semblait que la jeune Ambassadrice ne connaissait pas complètement les moeurs d'Ashnard et que par un jeu de séduction et de manipulation mentale, il était possible d'entendre de précieuses informations. Elle espérait secrètement que son alliée comprenne ce qui se passait. Mais bon, ce n'était à un démon que l'on apprenait normalement les subterfuges de la politique et du commerce.
En bref, le plan de Juliette était simple. Elle voulait que l'ambassadrice souhaite les accompagner dans leurs coucheries. Elle comptait exactement utiliser le même plan que Samara destinait à Juliette. Juliette de son côté ne verrait aucun inconvénient si Lord Dowell les rejoignaient. Elle ne s'attendait pas à une trahison de sa part étant donné que les traités commerciaux engageaient les uns comme les autres à une sacré fortune et qu'aucuns partis ne pourraient rompre le contrat sans que cela ait des incidences malheureuses. Elle songea aussi que Lord Dowell avait peut-être déjà commencer à soumettre l'ambassadrice. Sinon pour quelle raison ce couple était ensemble? Maintenant, c'était à Samara de jouer.
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« Et bien, Papua se porte bien. Les intérêts des Ashnardiens sont sécurisés, et, si nous devons régulièrement faire face à des assauts de brigands, nous nous débrouillons plutôt bien pour garder nos frontières. »
Rania était une femme calme et posée, relativement mâture pour son âge. Elle était très intelligente, et avait un sens important de la diplomatie, ce qui lui avait permis de rejoindre le poste, très convoité, d’Ambassadrice ashnardienne. À ce titre, elle se rendait régulièrement entre la capitale impériale et Papua. Le Royaume de Sable faisait partie de ces quelques provinces impériales atypiques, comme Sylvandell, des régions où, tout en étant officiellement administrées par Ashnard, elles bénéficiaient encore de leur souveraineté intérieure. Ainsi, il n’y avait pas de Gouverneur impérial, et ces États avaient leur propre système législatif, tout en devant respecter certaines normes impératives impériales, formant la Constitution impériale.
Papua était donc un royaume assez indépendant, mais où Ashnard avait beaucoup d’intérêts. Papua était en effet située près d’un immense lac, si grand qu’il en formait une mer intérieure, où Papua commerçait avec d’autres provinces, ce lac menant, par des fleuves, jusqu’à la capitale impériale. De plus, l’armée que Papua formait était des guerres d’élite, particulièrement redoutables, et l’Empire, étant avant tout une puissance militaire, tenait donc fortement à ces troupes.
Rania parlait d’une voix calme et voluptueuse, apaisée et tranquille. On sentait en elle la femme politique d’expérience. Ashnard était un endroit dangereux, un endroit où tous les coups étaient permis. Historiquement, la tête de l’Empire avait connu son lot de putschs, de trahisons, de meurtres, et de scandales politiques. Rania nageait donc dans cet environnement, et, même si les choses avaient évolué favorablement depuis quelques temps, il fallait bien admettre que ce poste restait toujours dangereux.
Est-ce que Rania avait saisi ce que Juliette voulait vraiment ? Dowell, en tout cas, le sentit... Que ce soit dans le regard des femmes, ou dans la manière dont leur sang évoluait, il comprit assez rapidement qu’il était comme la cinquième roue du carrosse, chose qu’un Dowell ne pouvait guère supporter. Le vampire les salua donc, et s’écarta rapidement.
Samara intervint alors, en souriant légèrement :
« Juliette Visconti est encore... Assez fragile. Elle revient tout juste au pouvoir, et elle aurait bien besoin... Qu’on la guide un peu.
- Oh... Qu’on la guide ? » répéta la femme, avec un léger sourire.
Rania n’était évidemment pas dupe, et Samara sourit lentement, glissant sa main dans le dos de Juliette, caressant ses cheveux, et descendant jusqu’au creux de son dos.
« Oui... Juliette avait peur de ne tomber que sur des visages hostiles. Et... Tu veux qu’on te montre de la sympathie, n’est-ce pas, ma chère ? »
En un sens, Samara n’avait pas tort, car, sous sa forme de Terranide, Juliette n’avait suscité que le mépris des autres.
Il était donc temps de lui montrer autre chose...
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Zut, zut et re-zut! Le plan avait fonctionné mais qu'à moitié! Un, Lord Dowell était partit et deux, Raniah n'était pas si dupe que ça! Donc, le plan tombait à l'eau! Sauf que, il se passa quelque chose qui surprit allègrement la jeune ashnardienne. Samara glissa un ou deux mots pour faire comprendre à l'Ambassadrice ce que désirait réellement Juliette. La situation était rattrapable mais elle doutait qu'elle parvienne à acquérir les si précieuses informations de cette manière.
Samara se mit à lui caresser le bas du dos. Décidément, cette démone était incorrigible et continuait de la tripotait en public. En revanche, ce simple geste ne pouvait pas être plus évoquant pour l'Ambassadrice. Juliette ne put s'empêcher de ressentir un profond frisson qui la força malgré elle à remuer un peu du fessier. Une chose était certaine avec toutes les caresses de Samara, Juliette était chaude comme la braise et n'aurait pas vraiment besoin de préliminaire pour se mettre à table.
On aurait pu croire que Juliette ne montrait aucun élan envers Samara. Mais, elle avait compris que cette dernière faisait partie de ces femmes qui préférait avoir une ascendance sur sa partenaire. C'était assez logique quand on songeait que Samara était une Démone. Juliette avait goûté au sexe soumis donc c'était un rôle qui pouvait lui aller. Car, en réalité et contrairement aux apparences, Juliette n'avait jamais pris le côté dominant dans une relation sexuelle. Comment aurait-il pu se passer autrement avec Ahri?
Après ce bref sursaut, Juliette fit semblant de défaillir légèrement pour rapprocher un peu plus l'arrière de son corps de Samara lui indiquant par la même occasion que ses caresses étaient la bienvenue. Puis, elle regarda L'ambassadrice droit dans les yeux et lui répondit:
- Il est vrai que j'ai modéré quelques inquiétudes vis à vis de ma convalescence. Samara a eut la bonté de bien vouloir m'aider dans cette période difficile. J'espère donc Ambassadrice Siham que vous puissiez vous aussi m'aider à me.... guider.
Puisque apparemment, l'Ambassadrice avait comprit que le mot guider signifiait en réalité avoir une relation sexuelle et que cela ne semblait nullement la gêner. Juliette dans ses propos l'inviter donc en réalité à un plan à trois mais elle avait mis les formes pour que cela ressemble d'un point de vue extérieur à une conversation tout à fait badine et innocente. L'ashnardienne remarqua aussi que l'Ambassadrice semblait conquis par la beauté de Juliette.
Elle songea qu'elle devait éveille un tout peu les sens de l'Ambassadrice et elle en profita donc pour se coller contre le corps chaud de Samara qui était juste derrière elle. Elle profita même pour reculer légèrement la tête afin de laisser percevoir sa gorge dans un geste de total soumission envers Samara. Tout cela était fait très discrètement et n'était destiné qu'à suscitait l'envie chez Rania de rejoindre les deux jeunes femmes dans une partie de jambes en l'air. D'un autre côté, elle réveillait sans aucun doute les instinct primaires de la Démone en lui donnant envie de conclure une partie de leur contrat. Donc, même si Rania déclinait l'offre, Juliette savait qu'elle pourrait compter sur Samara pour lui faire sa fête.
Une question était donc laissait en suspens, Rania allait-elle les suivre?
-J'apprécierai votre compagnie, Ambassadrice mais si des affaires urgentes vous pressent, je ne vous retiendrez pas...
Juliette lui donnait donc l'opportunité de fuir si elle le désirait mais le piège s'était déjà suffisamment refermer comme ça sur l'Ambassadrice. Juliette n'aurait pas pu continuer ce petit jeu bien longtemps. Car, depuis le temps, sa culotte était plus que mouillée et il lui fallait bien admettre qu'elle devrait s'adonner à ses plus bas instincts le plus rapidement possible. Elle en profita pour tendre les bras en l'air comme si elle s'étirait, laissant une vue plongeante sur sa poitrine et ce portrait parfait qu'affichait Juliette en vraie soumise devant Samara qui pouvait si elle le désirait le tripoter. Mais, la Démone était peut-être suffisamment courtoise pour ne pas le faire en public ou peut être cela suffirait à faire craquer l'Ambassadrice?
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Les Papuans, fort heureusement, étaient tout, sauf un peuple chaste. Le sexe était quelque chose dont on parlait très librement au sein de leur royaume, comme en Ashnard. C’était une grande différence culturelle avec Nexus, où les relations sexuelles, sans être prohibées, étaient plus encadrées, et plus discrètes. Ainsi, si les fêtes ashnardiennes pouvaient généralement finir en joyeuse orgie, à Nexus, les fêtes restaient globalement plus mesurées, plus modérées. Et, en ce moment, c’était une fin de soirée comme cela qui approchait entre les trois femmes. Samara percevait clairement l’excitation de Juliette, qui était, de plus en plus, en train de se trémousser sur place. Elle le faisait de manière discrète, certes, mais ne trompait personne, et surtout pas celle qui avait pris l’ascendant psychologique sur elle. Tout se passait en réalité exactement comme Samara le voulait. Et, si les deux femmes pouvaient inviter Rania dans leur jeu, ça ne serait qu’encore mieux.
En conséquence, la balle était dans le camp de Rania, qui les observa lentement... Avant de laisser un fin et délicat sourire se dessiner sur son visage. Elle se rapprocha alors lentement de Juliette, tandis que Samara, elle, posa une main sur l’épaule de la femme, se glissant ensuite dans son dos. Ses seins se heurtèrent ainsi au dos de la femme, et la queue caudale de la femme vint se faufiler entre les jambes de la femme, et remonta pour caresser sa culotte, sous ses vêtements, sentant très clairement sa mouille. La pauvre Juliette allait avoir de plus en plus de mal à rester calme, tandis que la main de Rania vint se saisir de son menton, le tenant entre deux doigts pour soulever très légèrement sa tête.
Un très léger sourire se dessinait sur ses lèvres, et elle pencha son visage sur le sien, son souffle jaillissant sur les lèvres de la femme.
« Oh, mais, en voyant votre visage transi d’amour, je sens bien des choses urgentes me venir en tête... »
Sa tête se pencha lentement vers elle, et, pendant qu’elle l’embrassait, Samara avait posé ses mains sur ses hanches, et embrassa Juliette dans le creux du cou.
« Ne sois pas gênée, ma chérie, une fête, chez moi, finit toujours comme ça... Mes boissons sont servies avec un aphrodisiaque, et les servantes que j’ai embauché viennent du harem Warren ; ce sont des prostituées de luxe, dont le but est d’échauffer l’excitation de mes clients. »
Tout autour du trio, les choses étaient, en effet, lentement en train de se décrisper. On pouvait voir des mains masser les fesses de courtisanes très légèrement habiller, tandis que d’autres commençaient à caresser des sexes en glissant des mains sous le pantalon. D’ici quelques minutes, ce serait une superbe séance, comme Samara les aimait. Sa queue caudale, elle, remuait dans les entrailles de la femme, se glissant sous sa culotte pour caresser au plus près ses lèvres intimes.
« Désirez-vous un endroit plus calme, Madame l’Ambassadrice ?
- Hum... Laissons ce choix à notre si belle invitée... À vous de voir, Juliette. Votre choix sera le mien... »
En plein salon, ou dans une chambre ?
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En réalité, Juliette se sentait prise au piège Le piège se retournait contre elle avec une difficulté effarante. Entre Samara qui ne l'aidait pas en la tripotant et l'Ambassadrice qui s'y mettait aussi. Elle aurait tout aussi bien put se jeter sur la femme en face d'elle et commencer à l'embrasser. Heureusement pour cette assemblé, Juliette était une noble ashnaridienne pas la dernière des traînées et savait donc se retenir. Le problème c'est que ses camarades et le reste de la salle ne semblait pas se retenir. Juliette, elle même avait envie de subir les affres du désir et de la tentation.
Elle pouvait sentir la queue de Samara qui touchait sa culotte. Elle avait du mal à réfléchir mais ce qui fut le moment fatal c'est quand l'Ambassadrice s'approcha pour l'embrasser elle ne pouvait tout simplement pas lui résister et lui donna sans baiser avec ardeur et passion. Elle pouvait sentir Samara contre son dos, c'était rassurant et sensuelle car cette dernière continuait à l'exciter de plus en plus.
Quand le baiser prit fin Samara, lui fit la confidence que les boissons avaient été préalablement utilisé avec un aphrodisiaque. C'est pour ça qu'elle se sentait si excitée depuis tout à l'heure! Elle comprenait un peu mieux ses réactions. Bien que ses idées soient confus, elle était partagé entre obéir à son corps ou demander une chambre. Il aurait été si simple de succomber à ses pulsions, faire comme les autres. Samara ne lui avait-elle pas dit de tout lâcher?
Juliette n'avait pas pris sa décision mais la queue entre ses jambes la força à se blottir contre Samara. Alors que son dos étai plaqué sur lavant de Samara, elle parvint à reculer sa tête et ses bras de façon à pouvoir entourer de ses bas la nuque de Samara. Pour réussir cet exploit elle avait mettre plus en valeur sa poitrine et ses cuisses ce qui ne devait pas déplaire aux yeux de l'Ambassadrice. Tout en embrassant Samara par saccade, Juliette s'exprima:
-Je suis... hum... partagée.... Je ne sais...hum quoi faire... Je me sens d'humeur... hum... un petit peu farouche....hum...
Alors qu'elle parlait Juliette écarta les jambes par l'excitation que lui procurait Samara. L'ambassadrice avait le champs libre pour agir car en réalité la question de savoir où tout cela allait se passer était devenu obsolète. Il était clair que les trois jeunes femmes ne voulaient qu'une seule chose. D'ailleurs, le reste de la salle, commençait à aller plus loin. Les fellations et les cunnilingus commençaient à être de mise et un doux gémissement collectif parcourait la salle.
C'était comme si la salle leur demandait explicitement d'entrer dans la danse. Juliette ne pouvait que se laisser soumette face ces deux femmes qui semblaient expérimentés mais elle possédait quelque chose c'était la grâce d'attirer les regards et l'envie sur elle. N'importe qui pouvait coucher mais le faire avec sensualité ça c'était autre chose. Juliette était prête à se faire tripoter et à aller au-delà.
Le fruit était tombé de l'arbre, il n'y avait plus qu'à le cueillir.
-
Une soirée ashnardienne sans orgie, c’était comme un gâteau au chocolat sans crème anglaise, il manquerait quelque chose. Et, chez Samara, une orgie était toujours prévisible. Pour cela, elle pouvait faire confiance à Mélinda Warren, dont les courtisanes étaient terriblement douées, et savaient comment s’y prendre. Le long de fauteuils, des fellations avaient maintenant eu lieu, ou encore des séances de pénétration, avec des femmes se dandinant lascivement, tant sur des hommes, que sur des femmes. Voilà bien là la joie qu’il y avait à faire l’amour dans un pays où l’Ordre Immaculé n’avait pas instauré sa loi La pauvre Juliette n’était visiblement pas si habituée que cela à ce genre de seconde fête mâture, car elle hésitait encore, tout en cédant peu à peu, se dandinant contre le corps de Samara, tournant sa tête pour échanger avec elle de tendres baisers, que l’Archimage lui rendait bien, en l’enlaçant plus fermement, remontant ses mains pour masser et pincer les seins de la femme.
Souriant légèrement, elle se frottait contre elle, et les mains de Rania vinrent alors caresser le corps de la femme, puis défirent sa robe, en lui souriant, avant d’aller l’embrasser. Rania était une Papuanne talentueuse, qui n’avait pas hésité à utiliser de son corps pour se hisser dans l’échelle sociale, et ainsi devenir la puissante femme qu’elle était actuellement.
« Hmmm... »
Tout en l’embrassant, elle défit donc la robe de la femme, ce qui amena Juliette à se retrouver dans sa lingerie fine blanche entre les deux femmes, ses lèvres se ballottant ensuite entre celles de Rania et de Samara, tandis que quatre mains caressaient son corps. Peu à peu, celles de Rania vinrent se poser sur les fesses de la femme, et elle mordilla son cou, pendant que Samara pinçait ses tétons à hauteur de ses seins.
« Hmmm... Alors, ce sera ici, ma belle... Montrons à tous les invités que Juliette Visconti n’est pas une petite fille...
- Et qu’elle est belle et qu’elle aime le sexe... »
À Ashnard, comme à Tekhos, le sexe était quelque chose de très important en politique.
La main de Rania vint alors écarter la culotte de la femme, suffisamment pour permettre à l’extrémité de la queue de Samara de s’y approcher, et de s’y enfoncer lentement, se tortillant un peu contre elle.
« Hmmm... Voilà ce que j’aime, ma belle... Des corps doux et tendres comme le tien... »
Elle susurra cela contre l’oreille de la femme, avant d’embrasser sa nuque à nouveau.
-
Alors que Juliette continuait de se faire tripoter, Rania prit les devants en l'embrassant. Comment Juliette aurait pu la repousser? C'était trop tard... Elle était déjà aux affres du désir et l'excitation perpétuelle qu'elle sentait l'avait complètement endigué. Elle pouvait sentir les lèvres chaudes de Rania contre les siennes. D'un autre côté, Samara était toujours contre elle, Juliette tremblait fiévreusement. Il lui en fallait plus.
Et comme par enchantement, on avait compris sa demande, Rania détacha sa robe la laissant en sous-vêtement. Juliette se sentait si vilaine d'être en petite tenue devant toute la salle. Elle aurait pu se montrer gênée mais les paroles de Samara et de Rania l'avait titillé et elle se d'humeur un peu plus coquine et sauvage. Elle alla jusqu'à pousser de légers gémissements. Toutefois, ces gémissements se mêlèrent à ceux qui emplissaient la salle. La fête n'en était plus une, on assistait maintenant à une véritable orgie.
Alors que Rania l'embrassait, cette dernière fit un petit geste pour écarter la culotte de Juliette. Juliette laissa échapper sa belle mouille sur le sol. Elle ne pouvait de toute manière rien faire pour la retenir. Elle sentit ses membres se raidirent quand Samara agita sa queue de manière à venir caresser sa petite pêche toute fraîche. Juliette ne pouvait faire rien d'autre que de se laisser tripoter si seulement Samara enfonçait cette chose un plus loin. Cette dernière la faisait languir.
-Mmmmhhhhh..... Samara, mon corps est tien....
La lueur dans le regard de Juliette étincela et elle décida qu'il fallait passer à l'action. Elle glissa sa main sous la robe de Rania pour venir lui baisser sa culotte sauf que... cette dernière n'en portait pas! Donc, elle pouvait directement la caresser doucement, elle voulait juste l'exciter puis quand le moment sera venue, elle commencerai à la doigter.
-Raniaaaa... Tu profites de la situation mais peut-être veux-tu toi aussi te faire plaisir??? Tu en as.... Envie aaahh....
Oui, Samara avait commençait à la caresser activement mais Juliette avait déjà démarré d'agiter ses doigts de fée sur les parties intimes de Rania. Juliette se laissa complètement tomber contre le Samara. Elle semblait avoir les pleins pouvoirs sur elle. Elle aurait se faire un peu plus tripoter et puis elle avait du mal à rester debout un moment elle allait fléchir. Mais, pour l'instant, elle tenait bon et semblait heureuse avec ses deux nouvelles amies intimes.
- Samaraaaa.... Caresse-moi la poitrine, elle est si lourdeeeeee.....haaaaa....
La queue de Samara faisait bien son office et Juliette se sentait prête à littéralement s'empaler dessus. Samara avait fait la promesse de la garder vierge mais cela ne l'empêchait pas d'avoir des désirs éhontés. Les fêtes ashnardiennes étaient parfaites pour faire naître de nouvelles créatures perverses et sexuelles. Qu'allait-il donc advenir de Juliette?
-
La « fête », au sens nexusien du terme, avait laissé placé à une « fête » au sens ashnardien. Une superbe orgie qui commençait, et qui allait se poursuivre toute la nuit, avec l’aide des esclaves du clan Warren. On vit ainsi des pantalons s’ouvrir, et des bouches se perdre contre des phallus tendus et impatients. Nulle damnation de l’âme en jeu, nulle perversion, ce n’était que des jeux entre adultes consentants. La belle Juliette était en train de subir son baptême du feu, car, à Ashnard, on n’envisageait pas les négociations et les échanges politiques sans une dose de sexe. C’était une manière de se témoigner de l’affection, et, comme l’Empire était constitué, en grande partie, de démons, le sexe n’y était pas autant sacralisé qu’ailleurs. Rania l’avait très bien compris. Au-delà du plaisir, le sexe permettait de faire sortir vos tripes, de voir ce que vous étiez vraiment sous les apparats et les racontars. Et, de Juliette, on voyait vite son innocence, son inexpérience… Vierge, toute sa détermination, son envie de faire l’amour en secret, avait volé en éclats. Elle était entre les mains de Samara, mais l’Archimage savait se montrer prudente. Elle sentait l’envie de Juliette de se faire prendre, mais, si Samara la prenait en public, aux yeux de tous et de toutes, alors elle aurait du mal, par la suite, à se prétendre vierge. Or, Samara savait les humains retors, susceptibles de faire volte-face. Une fois l’excitation passée, Juliette pourrait tout à fait lui reprocher de l’avoir envoûtée. Ce serait un fieffé mensonge, mais il fallait être de mauvaise foi quand on dirigeait. Or, Samara n’avait pas envie de voir l’héritière Visconti partir de son influence.
Ainsi, Juliette vint caresser le sexe épilé de Rania, et légèrement humide, tout en se dandinant encore contre le corps de Samara. Elle sentait son dos frotter contre ses seins, et sa queue caudale, elle, continuait à jouer sur la culotte en dentelle de la femme, la titillant encore. Ses mains ne restèrent pas inertes, et s’empressèrent de généreusement masser les seins de la femme. Elle pinçait ses tétons à travers la dentelle, enfonçant ensuite ses doigts, et, à force de mouliner, les seins de Juliette ressortirent de son doux corset blanc, permettant à Samara de pouvoir mieux les masser.
« Mon plaisir… Est ton plaisir, Juliette… »
Rania l’embrassa sur les lèvres, et se blottit un peu plus contre le doux corps de l’aristocrate, caressant ses hanches, puis posa ses mains sur ses fesses, les massant généreusement. La belle ne savait probablement plus où donner de la tête, et, insistante, peut-être même horripilante, la queue de Samara continuait à la caresser, à la masturber, imbibant la fine culotte de Juliette de cyprine, sans que jamais Samara ne semble vouloir la satisfaire en lui offrant le plaisir suprême.
La démone prenait son temps, la frustrant encore, et elle mordilla son cou, baisant et léchant sa douce peau.
« Tu veux que je te prenne, Juliette ? »
Tout en parlant, elle pinçait chacun des tétons de la femme avec deux doigts pour chaque sein, les tirant et les écartant.
« Nous devions le faire dans la chambre, Juliette, et je n’ai qu’une parole… Mais ta volonté sera la mienne. Si tu veux que je te prenne ici, je le ferais, là et maintenant… Mais tu dois me le dire. »
Est-ce que Juliette pourrait tenir ou non ? En un sens, elle avait déjà bousculé les règles en invitant Rania à les rejoindre. Samara, elle, n’en voyait nul ombrage, car les règles étaient faites pour être violées.
Celle-ci suivrait-elle le même sort ?
-
Les doigts de Juliette pouvaient ressentir cette mouille qui coulait lentement du sexe de Rania. Ainsi, cette dernière était aussi excitée que Juliette. Samara avait réussi à gérer tout son petit monde comme ça lui plaisait. On reconnaissait là une grande stratège. C'était un coup de maître d'avoir sut organiser selon le moindre de ses envies une fête digne d'Ashnard.
Juliette pouvait sentir Rania se blottir contre elle. Il se passait visiblement une attirance naturelle entre la diplomate et la noble. La diplomate cherchait à obtenir la chaleur corporelle de Juliette tout en lui palpant les fesses. Quand à Juliette, elle pouvait aussi sentir les douces mains rouges de Samara lui caresser les sein et jouer avec ses tétons. Elle se sentait comme un objet aux mains de Samara. Mais, Samara ne lui donnait pas le plaisir qu'elle désirait si ardemment. C'était si frustrant!
Samara tout en jouant avec elle, lui demandait si elle voulait se faire prendre! Mais quel question, c'était évident que oui mais la suite de ses paroles firent légèrement réfléchir Juliette aux conséquences de ses actions futures. Elle ne pouvait pas faire ça en public malgré l'envie qui lui tiraillait les reins. Ce n'était pas possible. Quelqu'un saurait forcément ce qu'il se passerait et ce serait la fin. Samara avait raison, elle devait changer de lieu et maintenant!
-Oui, Samaraaaa... Emmène-moi dans un lieu plus... approprié....haaaa...
C'était dur de résister! Elle aurait voulu sentir une verge dans ses chairs intimes commençaient à la soulager de cette douleur si frustrante. Mais pourtant elle suivit Samara vers le lieu qui leur était destinée. En fait Samara la guida par la main. Juliette lui prit en riant un peu tout en entraînant de son côté la belle Rania.
La chambre (http://pre12.deviantart.net/cd78/th/pre/f/2012/188/f/0/beast_bedroom_by_wolfewolf-d56ahmm.jpg) était somptueuse, et ce n'était pas peu dire. Juliette se jeta sur le lit et se retourna en riant, elle s'exprima ainsi:
-Allons, mesdames, ne soyez pas si frileuse et venez donc me rejoindre...
En fait, en cet instant précis on aurait dit plus une courtisane qu'une réelle noble ashnardienne. Le traitement qu'elle avait reçu en présence d'Ahri l'avait profondément bouleversée. Elle n'avait pas découvert le sexe dans des circonstances qui seraient basiques. Non, elle n'était pas tombée amoureuse de quelqu'un puis avait vécue une amourette. En réalité, son corps de Terranide avait ressentit les phéromones d'Ahri et elle en était devenue folle pendant une semaine ce qui l'avait détraqué. Quand elle avait aperçut Ahri, elle s'était même masturbée devant elle. Donc, certes depuis elle savait comment calmer ses ardeurs mais c'était difficile pour elle.
Juliette suintait toujours entre ses jambes. Elle s'était installée sans se dévêtir. Ses mamelons étaient toujours à l'air libre. Elle les regardait avec un curieux regard pervers et lubrique. On pouvait ressentir qu'une chose c'était qu'il était temps de venir cueillir ce fruit si mûre et juteux.
-
Probablement dans un sursaut de conscience, Juliette réussit à proposer à Samara d’aller finir ça dans une chambre. En souriant, Samara la guida donc, en compagnie de Rania, dans l’une des plus grandes chambres de son appartement. Une grande suite, immense, haute de plafond, avec une peau d’ours blanc sur el sol. En voyant la pièce, Juliette se dépêcha de filer vers le lit, la culotte toute humidifiée, et se retourna, incitant les deux femmes à venir. Samara usa alors de sa magie pour refermer la porte, et sourit en regardant Rania.
« Je crois que notre chère Juliette a les ovaires en feu...
- C’est aussi mon constat. »
Samara et Rania étaient également excitées toutes les deux, mais, contrairement à Juliette, elles bénéficiaient de cette expérience qui leur permettait de rester relativement calmes, contrairement à la brave Juliette, qui se dandinait nerveusement sur place, vautrée au milieu du lit. L’Archimage regarda donc son amante en lui souriant, puis glissa ses mains dans son dos, et défit son corset. Sa longue tunique noire tomba rapidement sur el sol, dévoilant Samara dans toute sa nudité, à l’exception des gants et des bottes qu’elle portait.
Juliette put alors constater que quelque chose dépassait entre les cuisses de Samara. Elle soupira de plaisir en s’étirant vers l’arrière, redressant ainsi sa verge.
« Hmmm... !! Regarde comme te voir m’excite, ma petite catin... »
Au stade où Juliette en était, des mots salaces ne pouvaient guère que contribuer à l’exciter davantage. Souriant lentement, Samara avança ensuite, optant pour une démarche sensuelle. Elle avait un service trois-pièces, avec des testicules et une belle verge, un mât érigé. Une superbe érection, tandis que sa queue caudale glissait autour d’elle, et elle rejoignit le lit, se pinçant les lèvres en regarsant cette jeune proie... Puis, tout en posant ses mains sur ses épaules pour forcer Juliette à se coucher, sa verge vint caresser sa culotte, s’enfonçant dessus.
« Tu veux que je te prenne, hein, ma chérie ? Que je te baise bien comme il faut... »
Rania, de son côté, sortit de ses affaires un élixir spécial, en souriant légèrement. Une fine petite fiole, conçue par des alchimistes papuans, et qui permettait à une femme de devenir hermaphrodite. Elle choisit néanmoins de ne pas encore la prendre, pendant que Samara écarta la fine culotte blanche de Juliette, approchant ensuite sa verge, avant de lui sourire. Elle n’avait pas oublié les conditions de Juliette, et, de manière assez perverse, elle les retournait maintenant contre elle, pour les faire languir.
Allongée sur le corps de la femme, Samara alla mordiller son cou, avant de lui murmurer quelques propos supplémentaires :
« Allez... Dis que tu veux que je te baise de toutes mes forces, et, quand je te prendrais, ce que je ferais dès que tu m’auras supplié, tu pourras griffer mon corps... Mes fesses, notamment, j’adore ça. Sois violente, ma chérie, car la violence est le fruit de la passion, et je compte me montrer particulièrement passionnée envers toi. »
Et elle le prouva en allant mordiller encore le cou de son amante.
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Le moins que l’on puisse dire, c’est que Juliette récoltait le fruit de son dure labeur. Elle ne s’était absolument pas rendu compte de la manière si efficace dont elle avait charmé les deux femmes qui la regardaient. Elle comprit en un regard qu’elle allait prendre cher. En fait, elle était le centre de tous les attentions mais la démone semblait l’avoir prise pour acquise comme un vulgaire titre de propriété. Il était temps de lui rappeler qu’elle n’était pas une petite servante docile.
La première chose que fit la démone était de retirer son corset. Juliette eut la joie d’admirer le corps nue de Samara. Ses seins opulents et une verge tendue. Juliette savait qu’elle avait réellement excité Samara pour qu’elle lui expose une verge aussi dure et virile. Rania se contentait d’attendre que Samara passe à l’action.
Samara s’approche donc de Juliette qui était ravie d’être si bien perçue en haute société. Elle put sentir quelque chose de dure et chaude s’appuyer contre sa culotte. Samara lui demandait de la supplier littéralement si Juliette voulait quelque chose en retour. Mais pour qui se prenait-elle pour être si vulgaire avec une Visconti ? Elle ne pouvait laisser passée ça malgré les caresses incessantes de son amante.
Elle se frotta un peu plus contre la queue de son amante qui avait retiré partiellement sa culotte. Elle lui asséna d’ailleurs une petite calque sur les fesses puisqu’elle demandait à Juliette de se montrait violente.
- J’apprécie que moyennement de me faire traiter de catin et de me demander de me supplier. J’aurais espérer ma chère que tu avais un peu plus de goût en la matière plutôt que de me parler comme la dernière des putes.
Elle passa ses mains au niveau de la verge de Samara et serra au niveau de ses bourses puis relâche la pression.
-Tu vas me faire croire, qu’après m’être monté dessus tu n’as pas envie de plonger en moi ? Si tu ne le désires pas, je suis sur que Rania pourrait très bien faire l’affaire. On m’avait pour dit que les démones étaient capables de tellement de chose, je suis déçue… Sauf si…. Tu te décides à agir enfin comme une démone…
Elle se tortilla de manière à faire basculer Samara sur le dos. Elle caressa alors cette verge avec compassion avec les lèvres onctueuses de son intimité tout en la regardant droit dans les yeux.
-Cette petite chose manque cruellement d’attention pourtant…
Juliette ne s’était pas aperçut à quel moment Rania s’était déshabillée et l’avait rejoint. Toujours, est-il quelle était juste derrière elle et avait commencé à malaxer ses seins. Juliette se laissa embarquer par cet autre corps qui semblait vouloir la satisfaire. Elle regarda d’un œil provocateur et aguicheur Samara alors que Rania passait ses mains sur les opulents seins de Juliette.
-Mmhhh, Rania vous savez y faire avec ce genre de chose…
La jalousie était un bien mauvais défaut et Juliette voulait voir Samara sortir de ses gonds. Juliette n’était pas un outil mais une personne et ça la démone devait tôt ou tard le comprendre. Espérons que cette mise en scène suffise. Bien sur, Juliette aimait réellement les caresses attentionnées de Rania mais elle cherchait surtout à faire languir Samara qui avait osé lui parler comme une servante, un vulgaire mouchoir en papier à jeter.
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À la surprise de Samara, son petit jeu ne sembla guère amuser Juliette, qui lui reprocha de l’avoir insultée, tout en lui demandant d’agir… Comme une vraie démone… Donc, en l’insultant ? Samara cligna des yeux à plusieurs reprises, tout en voyant Rania et Juliette s’embrasser ensemble. Rania avait beau être une ambassadrice, elle restait avant tout une Papuanne. On disait, au sein de l’Empire, que les Papuans faisaient partie des meilleurs amants possibles. Aussi bien hommes que femmes. Il était vrai que Papua était un royaume très exotique, où la sensualité était de mise. Il fallait voir les chorégraphies papuannes pour le voir, leurs danses du ventre, ces mouvements langoureux, ou leurs tenues très agréables. Papua mettait en avant la beauté féminine, et le Royaume de Sable se targuait d’être égalitaire au regard des sexes. Les femmes n’étaient pas discriminées pour leur beauté, mais enviées pour cette dernière, et le viol était une infraction sévèrement réprimée là-bas, puisque, outre l’emprisonnement, on castrait aussi les violeurs.
Rania, elle, était donc à l’image de Papua, femme très belle, et, sexuellement parlant, très douée. Devant Samara, dans le dos de Juliette, elle pétrissait les seins de la femme, tout en l’embrassant à pleine bouche, sa virilité caressant les fesses et le bas du dos de la femme. Juliette jouait avec la fierté de l’Archimage, à qui elle avait promis sa virginité. Rania, elle, se contentait juste de satisfaire ses instincts, et, en conséquence, sa main ne tarda pas à se déplacer, filant entre les cuisses de Juliette, caressant ainsi son intimité luisante, avant de palper l’estomac de la femme, laissant ses doigts, finement nacrés de la mouille de leur amie, décorer son corps.
Un tel spectacle ne laissait bien entendu pas Samara indifférente. Se mordillant les lèvres, l’Archimage finit alors par se redresser un peu. Sa queue s’était durcie, et ses yeux se mirent à rougeoyer… Puis ses mains allèrent brusquement se crisper sur les hanches de la femme, et ses griffes s’enfoncèrent dans sa chair.
« Raaah… »
Un grognement typiquement démoniaque s’échappa de la gorge de Samara. Ses yeux rougeoyèrent alors, et sa fine silhouette sembla soudain se solidifier un peu plus, gagnant davantage de muscles, tandis qu’elle prenait une forme un peu plus démoniaque, sans pour autant perdre sa beauté. Samara se redressa alors, et renversa Juliette, la couchant sur le ventre et posa une main sur ses cheveux, tirant dessus, griffant ensuite son dos jusqu’à ses fesses avec son autre main. Une longue langue violette crochue alla glisser contre son cou.
« Je te demande de bien vouloir accepter mes excuses, Juliette… J’avais oublié que tu étais une pure Ashnardienne. Tu ne veux pas être ma catin ? Très bien… Tu seras ma PROIE ! »
Elle lui mordilla ensuite le cou, puis la retourna, la couchant sur le dos, et posa sa main sur son menton.
« Rrrrrr… !! »
Et, sans plus attendre, Samara attrapa les poignets de Juliette, et les plaqua sur le lit, puis enfonça sa virilité en elle, la pénétrant dans un grand soupir, enfonçant sa virginité dans de grands coups de reins.
« Hhhhhhhhmmm… !! »
-
Rania avait fait un travail d'orfèvre. Il ne faisait aucun doute que l'émissaire de Papua savait s'y prendre. Elle parvenait à rendre complètement folle Juliette. Elle savait agir de manière à exciter encore plus Juliette tout en étant d'une profonde délicatesse. Juliette n'avait jamais pratiqué aucune relation sexuelle de cette manière. C'était nouveau pour elle mais force était de constater que cela ne lui déplaisait pas pour autant. Elle en oublia même Samara car elle était bercée par les caresses sensuelles et les multiples embrassades auxquelles elle s'adonnait avec Rania.
Sauf que Samara n'était pas en reste puisque cette dernière avait effectué des transformations physique sur son corps. Elle était devenue plus musclée et ses yeux s'étaient colorées d'une jolie teinte rouge sang. En fait, n'importe qui aurait pu s'inquiéter de telles transformations mais quand Juliette remarqua le changement en Samara. Elle se demanda si Rania allait pousser l'expérience plus loin avec elle. Elle était passé à autre chose comme un papillon qui découvre une nouvelle fleur.
Elle ne put prolonger une seule seconde sa réflexion car Samara en profita pour se jeter sur elle en hurlant de manière à ce qu’elle soit complètement sans défense. Elle se retrouva sur le ventre. Elle ne pouvait pas voir Samara mais sentait son haleine, sa langue et ses mains. Elle pouvait sentir la vicieuse qu’elle était être en manque. Juliette était parvenue à rendre dingue la démone, elle qui semblait faire un véritable contrôle de soi était devenue enragée. Beaucoup aurait pris peur, Juliette, elle, était fier du résultat. Elle en avait lu des choses sur les démons et se demandait si Samara avait atteint son paroxysme ou si elle pouvait faire pire.
Samara lui indiqua qu’elle était sa proie et non pas sa catin. Elle la traitait encore comme sa chose mais elle préférait que Samara dévoile ses véritables passions plutôt que de les contenir en elle. Juliette souriait déjà d’excitation alors qu’elle n’était qu’un vulgaire sac à patate devant ce monstre de puissance. Elle ne pouvait pas voir ce que faisait Rania mais à ce moment précis, elle s’en fichait.
- Vas-y montre moi ce dont tu es capable, défonce-moi ! Je suis ta proie, alors goûte à ma chair savoureuse ! Je sais que tu en as envie !
Ses paroles eurent pour réaction de faire en sorte que Samara la retourne à nouveau sur le dos. Juliette se laissait faire de toue manière, elle n’aurait pas pu faire autrement même si elle l’avait voulue. Elle n’était rien face à Samara. Les seules choses qui lui restait étaient les mots. Quand elle vit Samara à nouveau, c’est comme si cette dernière n’était plus vraiment elle, on aurait dit un monstre en cage qui se dévoilait enfin. En temps que noble ashnardienne, cela plaisait de voir Samara être ce qu’elle était vraiment. C’était un précieux cadeau qu’elle lui faisait.
Elle lui plaqua alors les poignets pour qu’elle ne bouge pas et se contente d’être une victime, une proie mais ce que Samara ne savait pas c’est que Juliette avait toujours eut des rapports sexuels comme ceux-là, Ahri n’était pas de ceux qui montrait une délicatesse dans ces gestes quand elle était excitée. Avant que cette dernière ne s’enfonce en elle , elle s’exprima :
-Allez, viens ma belle, défoule-toi, tu en as besoin, prends-moi, j’en ai envie, tu s une véritable merveille de puissance…
Puis, cette dernière s’affaissa sur elle en faisant entrer son dard dans ses parties intimes. Bien que Juliette soit toujours vierge et qu’un peu de sang coula, la verge n’eut aucun mal à atteindre sa cible tant elle était excitée par les derniers moments. C’était même une véritable délivrance de sentir ce membre vigoureux lui perforer les entrailles.
-Haaaaa…. C’est ça, tu es en moi…… Mais maintenant, va falloir me prouver que tu es capable de mériter ce plat hors de prix que l’on t’a donnée sur un plateau d’argent….. Tu veux me dévorer ? Ne sois pas si impatiente et déguste-moi….
Elle fit mine de bouger ses bras qui étaient bien sûre retenu prisonnier par les mains de Samara. En fait, elle faisait mine de lui éprouver un peu de résistance pour la rendre encore plus attractive. Avec ses jambes, elle ceintura la taille de Samara ce qui eut pour effet d’enfoncer un peu plus cette verge en elle.
- Allez, ma belle, défonce-moi… Ta proie va tenter de s’échapper… Montre-moi ce qu’est une démone avide… une chasseuse….
Force était de constater que Juliette aurait bien aimé caresser son amante mais dans cette position, il lui était impossible de faire autre chose que de rester simple spectatrice du sort que lui réservait Samara. Elle ne pouvait qu’attendre ce qui ne l’empêchait d’effectuer quelques petites torsions du bassin pour exciter Samara afin de la rendre encore plus sauvage qu’elle ne l’était déjà.
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Samara laissait parler toute sa rage, toute cette violence démoniaque qui sommeillait en elle. Cette transformation physique était assez inattendue, car il fallait bien reconnaître qu’il était très rare qu’on la provoque ainsi. Généralement, sa beauté naturelle et sa magie suffisaient à mettre n’importe quelle femme à ses pieds, et, comme elle avait peur des hommes… Mais Juliette avait voulu jouer avec le feu. La belle Visconti voulait de la passion, de l’énergie, et Rania, elle, était pour l’heure condamnée au rôle de spectatrice, le plaisir sauvage de Samara s’avérant aussi très égoïste et autocentré. Elle s’enfonça donc d’un coup dans le corps de Juliette, sentant cette dernière gémir et soupirer, mais non se plaindre et larmoyer. Au contraire, elle continuait à la provoquer, à la titiller, la haranguant en l’invectivant. Une vraie Ashnardienne !
« Oui, hmmm… Ma salope… ! »
Elle approcha ses lèvres de son cou, le léchant avec sa longue langue fourchue, avant de mordre sa peau, presque comme une vampire l’aurait fait, déposant un lourd suçon, le tout en pétrissant l’un de ses seins, pinçant son téton, faisant preuve de rudesse et de brutalité. Sa virilité, veineuse et tendue, s’enfonçait joyeusement dans le corps de la femme, s’enfouissant dans le corps de l’Ashnardienne. Samara continuait à remuer son corps, faisant craquer le lit, et mordilla ensuite l’oreille de la femme, tirant brièvement sur son lobe, avant de lécher ses lèvres.
Ce n’était qu’un prélude, bien entendu, et, suite à ça, Samara se redressa, entraînant Juliette avec elle, et la maintint contre elle, tâche d’autant plus aisée que Juliette avait enroulé ses jambes autour de sa taille.
« Haaaa… Ouuui, hmmm… Comme ça, ma chérie… »
Samara lui sourit, et, une main glissée dans ses cheveux, alla l’embrasser, mordillant sa lèvre inférieure, tirant un peu dessus, comme pour la faire claquer. Elle déplaça alors sa queue caudale, et Juliette put sentir cette dernière venir caresser ses fesses. Un sourire mielleux et malicieux éclaira alors le visage de l’Archimage… Puis sa queue se mit à la fouetter, remontant sur son cul, donnant des coups assez forts, sans que jamais sa virilité ne se retire du corps de Juliette. Elle griffait sa nuque, et se pencha alors, observant ses seins, puis arracha son corset blanc, l’ouvrant en deux.
La tête de Samara se rapprocha de sa poitrine, et sa longue langue jaillit alors. Une langue violette qui siffla en l’air, avant de lécher l’un de ses beaux obus, l’extrémité de sa langue titillant son téton. Elle la prenait en étant debout, ses lourds muscles soutenant son corps. Samara s’était bien bodybuildée, ayant bien pris quelques dizaines de kilos de muscles. Sous sa magnifique poitrine, de solides pectoraux s’étaient dessinés, et ses bras avaient également durci, tout comme ses jambes… Ainsi que sa queue. Son mandrin grossissait encore dans la petite chatte de Juliette, et sa voix était devenue plus sombre, plus grave, plus caverneuse.
« Lààà, ouiii… Hhhhmmm… J’aime les chiennes comme toi, Juliette… »
Sa queue était grosse, une vraie matraque, ce qui faisait qu’elle avait du mal à s’enfoncer intégralement. Samara devait forcer le passage, la faisant grogner et soupirer, avant qu’elle ne reparte en arrière, reprenant son souffle, pour s’enfoncer encore en elle, soulevant à chaque fois le corps de Juliette, qui rebondissait contre le sien, du fait de la musculature de la démone.
Rania, quant à elle, finit par les rejoindre, et donna une grosse claque sur le cul de Samara, son autre main allant également gifler celui de Juliette.
« Eh bien, je n’aurais jamais cru vous voir dans un tel état, Samara… C’est… Très excitant. »
-
L’invective semblait avoir été très efficace puisque Samara se déchaînait en elle. Elle était avide et cupide. On sentait qu’elle ne désirait qu’une chose Juliette. Elle s’occupa de l’écher et de mordre violemment le cou de l’ex-terranide tout en pétrissant son sein dans sa main à la fois difforme et vigoureuse. Alors que Juliette sentait son oreille se faire attraper, elle réalisa qu’elle n’était plus qu’une chose entre les mains de cette démone. Elle était impuissante, et elle n’aurait sans doute pas pu réussir à se débattre. De toute manière, Juliette été bien trop occuper à gémir et soupirer de plaisir et à prendre un formidable pied. Ce n’était tout les jours qu’on pouvait le faire avec une démone bien qu’à Ashnard, le pourcentage soit plus fort qu’ailleurs.
Juliette sentit alors son corps se soulever du lit. Elle sentit le choc car même si ka démone la retenait, la verge saillante s’enfonça plus profondément. D’ailleurs, elle avait la sensation qu’elle ne faisait que grossir en elle. C’était possible ? On aurait presque dit une hallucination. Comment pouvait-elle grossir encore ? Les démons étaient donc capables d’accomplir ce genre d’exploit ? La douleur était donc plus présente car cette chose avait du mal à entrer dans le corps saint de Juliette. Mais pourtant, malgré la souffrance, cela ne faisait pas l’ombre d’un doute que le plaisir était présent. C’était intense, Juliette n’avait pas peur et gémissait son plaisir. Elle songea que n’importe quelle femme aurai tout donné pour se retrouver à sa place et c’était elle la chanceuse qui avait l’unique chance de se faire prendre par Samara. Et, le mieux dans tout ça ? Ce n’était surement pas la dernière fois qu’elle ferait ce genre d’acte avec la démone.
Alors qu’elle pensait le rythme insoutenable, elle ressentit quelque chose lui fouetter l’arrière train. Elle ne voyait ce que c’était trop concentré à se blottir contre le corps vigoureux de la démone. Sa tête basculait légèrement en arrière dans ce mélange de souffrance et de plaisir tout en criant car c’était bien des cris presque inhumains qui sortaient et qui pouvaient sans doute être répercutés dans la grande salle où les convives se mêlaient à d’autres jeux plus enivrants les uns que les autres.
-Ahhhhhhhh…. C’est bon….. Oui….. je suis une chienne….. en manque d’affection…. Ahhhhhh….. Ciel que votre verge est grosse…. Je ne savais pas que c’était possible….. AHHHHHHHH
De loin, on aurait pu croire que Juliette accouchait d’un enfant tellement ses cris étaient mêlés de douleur et de souffrance. Elle avait d’ailleurs relevé le terme de chienne. Samara jouait t-elle avec le fait que sin apparence terranide ressemblait à un chien ou bien était-ce purement fortuit ? Elle ne le savait pas mais cela n’enlevait rien à la joie incommensurable qui l’envahissait peu à peu. Elle était devenue la chose de Samara et elle ne savait pas ce qui contenterait la démone. Rania de son côté semblait être enthousiaste à l’idée de voir la transformation de Samara s’opérer. C’était comme si elle attendait son tour pour être à la place de Juliette. Mais, Juliette ne le désirait pas car il fallait bien admettre que ce lui faisait la démone était tout simplement trop bon pour être partagé avec la première venue. L’ex-terranide s’était fourvoyé en croyant qu’on ne pouvait pas faire qu’Ahri. Manifestement, Samara le pouvait et ne s’en privait nullement.
L’excitation qu’elle avait ressentit jusque là l’amena très vite à accepter cette condition de ce faire prendre par cette reine des démons. Elle pouvait ressentir les va et vient qui faisait monter son corps un peu plus haut dans la salle et le faisant retomber de quelques centimètres plus bas. Ses seins bougeaient eux aussi de haut en bas. Alors qu’elle ne s’était accrochée qu’avec les jambes, elle passa ses bras autour du coup de Samara pour ressentir encore plus profondément cette verge démoniaque. Elle en profita pour embrasser rapidement la démone sur les lèvres et dans le cou. Elle ne pouvait pas faire un baiser fougueux pour la simple bonne raison qu’elle était trop occupée à gémir et à hurler à la mort. Dans cette position, elle pouvait voir Rania assénait des claques à Samara.
-Ahhhhh… défonce-moi…. Plus fort, plus vite….. Ahhhhhh
C’était sans doute irréalisable mais qui pouvait s douter que Juliette était en réalité une nymphomane qui ne demandait qu’à se faire percuter ? Son éducation de noble entrait souvent en conflit avec ses envies mais si elle avait été une simple paysanne nul doute qu’elle aurait été une Marie couche toi-là que les hommes auraient culbutés pour leur simple plaisir. D’un autre côté, si elle n’avait pas été noble, elle n’aurait pas pu goûter à la joie incommensurable de voir un démon dans ses derniers retranchements pour son simple bon plaisir. Elle appréciait que Smara fasse cet effort pour elle. Elle n’était pas au courant du fait que les démons se transformait mais vu la réaction de Rania, c’était assez rare. Elle avait donc réellement mérité ce luxe.
-
Qui aurait cru que l’Ashnardienne puisse autant aimer se faire prendre ? Samara en était amusée, et aussi férocement excitée. Prise contre le mur, elle défonçait le corps de Juliette, la si belle forme de Samara ayant laisser place à une apparence plus solide, ses cornes grossissant également un peu. Samara avait peu l’habitude de se transformer ainsi, mais son hôte était une femme tout à fait particulière, nécessitant des égards distingués. Le corps de Juliette rebondissait joyeusement contre le mur, la queue de Samara ne se retirant jamais d’elle. Elle ne s’écartait que de quelques centimètres, pour s’enfoncer encore, allant jusqu’à la garde.
« Haaa… Haaaa… !! »
Samara finit par la relâcher, et la mit à quatre pattes, venant la prendre en levrette, dans cette position de chienne sur laquelle Juliette semblait tant fantasmer. Ainsi, Samara avait une amplitude nettement plus large, et donnait de profonds coups de reins. Elle administra également ce moment de quelques belles claques sur le cul de la femme, qui résonnèrent, tout en sentant Rania dans son dos. L’Ambassadrice gifla également Samara, mordillant son cou, se frottant et se lovant contre elle, avec amour et… Impatience.
« Quelle énergie, Samara, c’est… C’est très excitant… »
Rania mordilla son cou, le sexe de la femme caressant ses fesses. Samara émit un nouveau grognement, un soupir qui remua des tréfonds de sa gorge, et sa queue caudale se déplaça un peu, venant fouetter Juliette, après avoir caressé les jambes de l’Ambassadrice papuanne. Ses mains se maintenaient ainsi sur les fesses et sur les hanches de Juliette, griffant sa peau, et sa queue s’abattait sur son dos, la fraisant hurler et couiner.
« Haaaa… !! »
Juliette aurait été bien en peine de se libérer de ce traitement, car Samara avait fait comme certains animaux. Elle avait fait grossir sa queue en elle, et il était impossible de la retirer avant qu’elle ne jouisse. Juliette était donc condamnée à se faire méchamment labourer, car l’Archimage ne cherchait clairement pas à la ménager. Ses fesses se recouvraient de lignes rouges, son dos se ployait… Et les pénétrations semblèrent encore gagner en intensité » quand Rania, après quelques hésitations, posa ses mains sur les seins de Samara… Et la pénétra à son tour.
« Hnnnn… !! »
Un curieux cortège se forma ainsi, avec Rania dans son dos, qui la prenait joyeusement, et Samara qui, galvanisée par les coups de reins de la femme, renforça ses pénétrations, soulevant Presque le corps de la jeune Juliette. Sa virginité n’était plus qu’un lointain souvenir devant l’intensité de ce coït, et sa queue caudale fouettait un peu plus fort, claquant dans l’air, heurtant la douce peau de l’Ashnardienne, réduite, en ce moment, à un rôle de magnifique chienne.
Samara la prenait donc, hargneusement, la labourait sauvagement, et les minutes défilaient à toute allure. Collées les unes contre les autres, les trois femmes étaient mutuellement en train de se prodiguer du plaisir intense, à un stade tel que plaisir et douleur, notions pourtant opposées, étaient réunies à chaque coup de trique, sous le feu flamboyant de la volupté et de la passion sauvage.
-
Alors que l’excitation et le plaisir était à son comble, Samara eut une réaction que Juliette ne comprenait pas. Elle la relâcha. C’était donc fini ? Mais, elle n’avait pas encore pris son pied, ce n’était pas possible. Qu’est-ce qu’elle avait fait pour que ça se termine comme ça ? Mais, alors qu’elle allait se plaindre et vociférer. Elle sentit les mains de Samara se refermer sur ses hanches pour s’enfoncer à nouveau en elle. Mais dans cette position, la verge de Samara était encore plus vigoureuse et la souffrance ainsi que le plaisir augmentèrent.
En plus de cela, elle avait l’impression de ne pas pouvoir s’échapper. Il lui était effectivement impossible de pouvoir faire autre chose que subir son sort car ce qui était entré en elle ne semblait pas vouloir repartir. Mais pourquoi donc, aurait-elle voulu que cela parte alors qu’elle prenait un plaisir insoutenable et monumentale. Il aurait été fou de se dire, non c’est trop pour moi, je rentre chez moi.
-Ahhhhh….. Oh ouiiiii…. C’est boooonnnnn…. Ahhhhhhhh
Dans sa position, Juliette ne pouvait pas voir ce qui se tramait à l’arrière de Samara. Elle pouvait entendre la démone gémir à son tour mais elle pensait que ce n’était dût qu’au fait qu’elle prenait son plaisir en étant dans ses entrailles. Comment aurait-elle pu imaginer que Rania l’humble diplomate en avait profité pour absorber sa potion et pénétrer Samara ? Juliette ne connaissant rien à la magie, elle n’aurait pu songer une seule seconde que de telle potion pouvait exister.
Juliette ne se concentrer alors que sur son bon plaisir. Elle subissait certes et d’ailleurs elle avait les mains qui se contracter pour former des points lorsque les secousses étaient trop virulentes. Mais, bon sang, le plaisir qu’elle ressentait était incomparable avec ce qu’elle avait déjà vécu. Qui aurait cru que coucher avec une démone était au delà de toute mesure? Elle pouvait clairement sentir l’engin difforme de Samara remplir complètement ses entrailles chaque mouvement était une douleur qu’elle pouvait sentir au fond d’elle-même. Mais, chaque mouvement était aussi une once de plaisir qu’une chienne comme elle ne pouvait qu’apprécier. Il suffisait de regarder le sol pour le constater. Il y avait effectivement une petite flaque de cyprine qui commençait à s’établir.
-Ahhhhhh…. Ouiiiii….. C’est bon….. Ahhhhhh……
Les pensées de Juliette devenaient de plus en plus confuses pour ne se concentrer que sur une seule chose, ce mélange de plaisir et de souffrance. Elle n’était plus qu’un fétu de paille ballotée par le vent. Elle plus vraiment présente physiquement. Par le plaisir intense qu’elle ressentait, sa langue sortit de sa bouche et elle se mit à haleter. On était parvenue au stade où la femme s’effaça pour ne plus être qu’animal. Elle n’était plus rien juste une chose que Samara contrôlait et possédait du moins pour l’instant.
Elle sentit ses bras ne pouvant plus la soutenir alors elle se laisse choir tandis que son arrière train rester en hauteur puisque Samara le retenait. Elle n’en pouvait plus que ce traitement continu et elle n’allait pas tarder à jouir. Il ne lui en faudrait bientôt presque plus pour atteindre le paroxysme du plaisir pour jouir.
-Ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh……..
Dans cet ultime cri, Juliette se laissa aller. Sa mouille se répandit toute autour de la verge de Smara et le sol fut un peu plus tâchée. Elle ressentit une jouissance qui continua pendant bien dix secondes. Mais, ces secondes étaient sacrées pour elle. Son regard se révulsa et elle se laissa trembler à la manière d’une junkie qui prenait sa dose de drogue.
Alors qu’elle arrivait à la fin de sa jouissance et reprenait pied avec la réalité, elle constata que Samara n’en avait pas finie avec elle car cette dernière n’avait pas encore jouie. Mais, Juliette n’avait plus la force de se remettre dans une position convenable. Elle resta donc comme un objet inanimé par terre se laissant prendre sauvagement par la démone.
-
Le sexe, c’était une aliénation. Le sexe vous offrait la chance ultime, unique et jouissive, de s’effacer. Face au sexe, face à l’intensité de ce moment, tout le reste, en effet, devenait accessoire. Les petits soucis, les petites hésitations du quotidien, tout s’effaçait devant l’impériosité du moment. C’était pour ça que le sexe était si bon. Il était, outre un moyen de se rapprocher, un moyen de s’évader, et, en ce sens, c’était bien pour ça que Samara aimait autant le sexe, et le pratiquait avec autant d’assiduité et de fermeté. Juliette en faisait la démonstration. Prise par l’arrière, en levrette, elle était la petite chienne d’une Samara amplifiée, plus grosse et plus forte qu’à l’accoutumée, sa fine silhouette laissant place à des muscles saillants. Une forme au demeurant peu esthétique, présentant peu de ces courbes et de ces formes que l’Archimage adorait tant, mais qui lui permettait de prendre Juliette avec encore plus d’énergie. L’hymen de Juliette fut défoncée bien rapidement, et Samara continuait à la prendre, à s’enfoncer en elle, encore et encore.
Et, pour ne rien arranger, Rania se crispait dans son dos, satisfaisant aux pulsions sodomites de Samara en la prenant par là. L’Ambassadrice ne s’y était pas trompée, Samara adorait tout ce qui touchait à l’anal, que ce soit le sien, ou celui des autres. Ce contact onctueux la faisait doucement saliver, son corps vibrant sous les coups de butoir qu’elle recevait en ce moment. Rania mordillait son cou, crispant ses mains sur ses seins, en multipliant, elle aussi, les coups de reins. Elle remuait néanmoins moins vite que Samara, car un cul était tout de même plus serré qu’une chatte luisante et humide.
« Haaaa... Haaaa... Hmmmm, bon sang... !
- Oui... Ouiii... Hmmmm... ! »
Ensemble, les trois femmes poursuivaient joyeusement leur rodéo, les seins de Samara étant malmenés par les mains de la belle Papuanne, une Papuanne qui faisait honneur à son pays et à sa réputation. Oui, Samara était franchement ravie. Outre le sexe en lui-même, savoir qu’elle couchait avec une Visconti, et renforçait donc son influence, n’était qu’encore plus plaisant. L’Archimage s’enfonçait donc dans le corps de cette femme, remuant agréablement en elle. Le corps de la Visconti se ployait sous le sien, mais c’en était visiblement trop pour elle, car ses bras finirent par la lâcher, et elle s’affala sur le sol, dans une position qui s’avérait être aussi grotesque qu’excitante. Un sourire victorieux traversa les lèvres de Samara, qui multiplia ses coups de reins, sa verge s’enfonçant dans le corps de la femme, coulissant longuement en elle.
La partie de sexe se poursuivait donc, avec de multiples soupirs venant de Samara. L’Archimage la prit encore, même après l’orgasme de Juliette, jusqu’à se vider en elle, dans un long soupir, et ce au bout de plusieurs minutes. Elle remplit le corps de la femme de son foutre, chaud et fort, la remplissant, puis se retira ensuite, en soupirant, son cul ayant également été bien labouré. Cependant... Juliette avait vu juste. Les deux femmes se tenaient devant elle, avec leurs sexes dressés, humides, mais toujours actifs, et prêts à s’enfoncer encore en elle.
« N’espère pas te reposer si facilement, Juliette, glissa alors Samara. Tu as semé le vent. Ce n’est que justice que tu récoltes la tempête.
- Est-ce là tout ce dont l’héritière des Visconti est capable ? ironisa alors Rania. On dit à Ashnard que le sexe est un indicateur de la vitalité et de l’énergie d’une personne. Je suis sûre qu’une femme comme vous peut faire mieux que ça. »
Elle rajouta ensuite, en souriant malicieusement :
« Ou alors, on surestime très largement vos capacités. »