Le Grand Jeu

Bac à sable => One Shot => Discussion démarrée par: Princesse Alice Korvander le dimanche 19 juillet 2015, 02:38:02

Titre: [FINI] Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 19 juillet 2015, 02:38:02
Paris
Rue Saint-Denis


*Mais qu’est-ce que je fais là ? Fais marche arrière, Emb’ !*

Ember Montrouge (http://img15.deviantart.net/c41f/i/2010/107/e/5/commission___ember_by_shiramune.jpg) ferma les yeux et soupira, renvoyant dans les tréfonds de son esprit la voix outragée de sa conscience alors qu’elle se trouvait le long de l’une des plus vieilles artères de Paris, connue pour être le repaire des putes. Malgré les gouvernements successifs qui tentaient de lutter contre la prostitution, que ce soit le racolage passif de Sarkozy, ou la pénalisation du client de François Hollande (deux blaireaux patentés, et en ça, Ember était, pour une fois, d’accord avec Paul), la prostitution existait toujours, ou avait davantage tendance à s’institutionnaliser, à se cacher. Difficile de racoler dans la rue quand n’importe quelle patrouille policière pouvait vous surprendre, et vous envoyer au trou. Ember avait pleinement conscience des risques, pleinement conscience que, en ce moment, elle jouait avec le feu. Elle n’osait imaginer les ravages si les flics l’attrapaient. Son boulot de professeur de lycée serait fichu, elle ne retrouverait plus jamais une place dans l’Éducation Nationale, et, même au-delà de ça, elle ne voulait pas imaginer les réactions de ses enfants en apprenant cela.

Ember n’avait jamais été réduite à devoir se prostituer. Elle avait eu la chance d’étudier dans une ville autre que Paris, soit une ville où ses parents pouvaient encore l’aider, financièrement parlant. La tâche était difficile pour eux, car ils étaient des agriculteurs, et pas les grands vignerons de Bordeaux, mais plutôt ceux qui vivaient sous la coupe réglée des grands distributeurs, qui leur achetaient le kilo de porc à 150 €, le vendait 200 €, et se gardait 100 € de commission... Pour simplifier. En clair, ils étaient de plus en plus endettés, et Ember avait bénéficié de la généreuse aide d’État, une aide qui s’était terminée dès qu’elle avait quitté le statut étudiant pour rejoindre et gonfler les rangs de Pôle-Emploi. Fort heureusement, elle n’y était pas restée trop longtemps, et avait pu trouver un poste au sein de l’Éducation Nationale. Paul, en revanche...

Paul était son mari, un homme qu’elle pensait aimer, et qu’elle avait rencontré à la fac’. À l’époque, il était un délégué de l’UNEF, qui fumait des pétards et ne réussissait ses études que grâce aux rattrapages. Elle ne saurait pas trop dire pourquoi elle était tombée amoureuse de lui, à cette époque... Peut-être parce qu’il parlait bien, qu’il savait se mettre en avant, et qu’il avait su tâter de cette fibre romantique propre aux paysannes, qui les amenaient à voir la cité comme une sorte d’eldorado. S’était-elle imaginée vivre la grande aventure avec lui ? Cette grande aventure s’était terminée à son Master-2, quand elle était tombée en cloque. Paul avait choisi de se marier avec elle (la mère d’Ember n’aurait jamais accepté un enfant né hors-mariage !), mais la belle aventure s’était fracassée à la réalité. Quand on faisait des études de sociologie, trouver un emploi ensuite était difficile. Paul enchaînait les petits boulots d’intérim, sans trop de rapport avec ses qualifications, multipliait des stages où il bossait dix heures par jour pour une rémunération inexistante, ou tellement faible qu’elle en devenait ridicule, et il était régulièrement inscrit à Pôle-Emploi. En fait, il n’allait pas tarder à devenir « chômeur longue durée », une perspective peu réjouissante. Et, plutôt que de trouver du boulot, Paul dilapidait de plus en plus leur argent en allant au bar. Oh, il n’était pas agressif, ni violent, mais juste... Mollasson. Ember ne pouvait supporter ça, et l’engueulait quand elle le voyait avachi sur le fauteuil du salon, à regarder les matchs de foot, plutôt qu’à aller chercher un emploi, ou même passer son foutu permis. Elle avait payé pour qu’il s’inscrive à une auto-école, mais ça faisait maintenant plus d’un semestre qu’il en était encore au code. À bien y réfléchir, Paul avait toujours été un gros feignant, mais, quand on était encore à la fac’, on ne voyait pas les choses sous le même angle.

La situation était assez simple, d’un classicisme qui aurait valu à Ember dix secondes d’antenne sur le JT de David Pujadas : un couple normal à Paris, trois enfants, un loyer extrêmement élevé, et des rentrées d’argent insuffisantes. Ils arrivaient à tenir le bout du mois, mais c’était limite à chaque fois. Ember avait deux fils et une fille :

  • Thomas, maintenant âgé de douze ans, et qui allait en avoir treize dans quelques semaines ;
  • Clara, âgée de sept ans ;
  • Axel, âgé de quatre ans.



Ses trois merveilles étaient tout ce qui comptait dans sa vie, et, si elle se refusait à divorcer (même si l’idée la tentait de plus en plus), c’était pour eux. Elle ne voulait pas que ses enfants endurent le poids du divorce, les longues années d’instabilité, le déchirement familial... Alors, Ember faisait contre mauvaise fortune bon cœur, mais il y avait longtemps que la flamme entre elle et Paul n’était plus qu’une étincelle, fugace et silencieuse. Même quand ils faisaient l’amour, elle n’arrivait plus à jouir.

*Rappelle-toi pour quoi tu fais ça...*

Thomas approchait de son onzième anniversaire, et voulait une console de jeux. Ember le savait ; maintenant, tous les jeunes étaient branchés nouvelle technologie, et tout ces trucs qui étaient pour elle aussi compréhensibles qu’un livre écrit en chinois. Ember s’était décidée à lui offrir une PlayStation 4, mais, même en allant sur des sites comme PriceMinister, il fallait bien débourser 400 € pour la console seule, et un peu plus pour les jeux, soit environ 500 €. Malheureusement, Ember n’avait aucun moyen d’avoir 500 €. Ses comptes étaient réglés presque à l’euro près, mais elle se refusait à lui offrir encore un bouquin. Thomas aimait bien lire, mais sa mère savait aussi qu’il enviait tous ceux qui, en cours, avaient des PS4 ou des PC suffisamment performants pour jouer en réseau. Et, si Ember lui avait dit à chaque fois qu’il était « trop jeune » pour jouer à des jeux violents comme les GTA ou les Call Of Duty, sa position tenait de moins en moins. Il jouait à ça chez ses copains, et Ember voulait en apprendre plus sur les copains de Thomas. Or, difficile de les inviter s’il n’y avait rien d’autre à leur offrir qu’un Puissance 4 ou de vieux puzzles de 100 pièces.

Cette idée lui tournait dans la tête depuis des semaines. Elle voulait offrir un beau cadeau à son fils, quelque chose qui le ferait sourire, et qui permettrait d’éviter qu’il passe ses Mercredis après-midis et ses Samedis ailleurs que dans la maison. Mais comment trouver 500 € ? Cette réponse, Ember l’avait eu en surfant sur Internet, il y a quelques mois, quand le gouvernement avait proposé de pénaliser les clients des prostituées. Elle avait lu beaucoup d’articles sur la prostitution, notamment sur la « prostitution occasionnelle », le profil-type étant celui d’une étudiante devant payer ses études. C’était comme une idée lancinante qui revenait régulièrement, avec plusieurs phases. On allait du « Non, pas question ! » au « Non, mais... » en voyant l’échéance se rapprocher, et en voyant le regard triste de son fils quand on lui apportait ses Golden Grahams, parce qu’il savait qu’il n’aurait rien. Puis on se rappelait cette fête de Noël entre collègues, où, un peu trop ivre, un collègue un peu plus âgé vous disait qu’il était prêt à vous payer 100 € pour « une petite gâterie entre collègues ». Et, quand on ne pouvait pas dormir à cause d’un mari qui ronflait comme une usine à vapeur quand il revenait du bar, l’idée tournait dans votre tête, trottinait, un peu comme les paroles d’une chanson que vous écouteriez à la radio le matin, et qui vous poursuivraient toute la journée.

Et puis, on en arrivait là... Ember était assez prudente. Elle avait traversé la rue Saint-Denis en portant son costume gris, celui qui donnait l’impression d’être une banquière, et elle se tenait dans l’une des rues adjacentes, près de la rue Réaumur. Elle était près d’un porche, et ainsi prête à s’abriter dès qu’elle verrait des flics. Son costume mettait en avant ses seins, et, quand elle voyait un homme intéressé, elle comptait tirer sur les pans de son costume, afin de montrer le corset en cuir se trouvant dessous, et qu’elle voyait comme un investissement.

*C’est complètement dingue...*

Difficile pour elle de masquer sa nervosité quand un homme se rapprochait. Elle s’attendait à chaque moment à tomber sur des flics embusqués, et elle ne savait pas comment racoler. Ember se disait que son idée était ridicule, mais... Et bien, elle voulait juste avoir 500 € pour offrir une PS4 à son fils. Ce n’était tout de même pas la mer à boire ! Elle allait bien réussir à y arriver. En une nuit, ça pouvait se faire... Et ce n’était pas tant l’idée de tromper son mari qui la secouait, que celle d’avoir la police sur le dos.

Elle n’avait aucune raison d’avoir honte pour Paul, car il l’avait déjà trompé une fois... Et c’était d’ailleurs grâce à ça qu’elle avait accès à un petit studio où elle pourrait faire son activité... Si elle trouvait quelqu’un... Et si elle ne finissait pas en prison pour la nuit.

*Tu perds la tête, ma vieille ! Tire-toi de là vite, nom de Dieu !*
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Alex Sanderson le dimanche 19 juillet 2015, 09:24:17
Lentement, un homme s’était approché d’elle. Le pas sur et décidé, il ne semblait pas vraiment hésiter non. Il savait pourquoi il était ici et ce qu’il y faisait. Il n’était pas un novice. Dire que c’était un client régulier était sans doute exagéré mais il  était un occasionnel.De temps en temps il venait ici pour s’offrir les services d’une pute. Contrairement à certains, il ne le faisait pas vraiment parce qu’il n’avait rien d’autres de mieux. C’était faux de prétendre cela. Shenjo n’avait aucun soucis  avec les filles, il était d’ailleurs en couple et à 22 ans, il pouvait etre satisfait de son expérience en la matière.

 Non, s’il avait recours aux services d’une professionnelle, c’était tant pour la recherche de plaisir que par l’impression de pouvoir que cela donnait sur elle.  Shenjo travaillait pour un fond d’investissement boursier, il devait vendre un maximum d ‘action aux gens. C’était son boulot et il était plutôt doué la dedans.  Lui qui avait été un élève médiocre avait toujours ce don de pouvoir convaincre les gens, de les persuader de tout et n’importe quoi.  Le charisme, l’art des mots étaient naturels chez lui. Il ne devait pas se forcer pour parvenir à ses fins bien au contraire. Très vite, il était devenu un cadre de la boite. Shenjo aimait plaisanter sur le film « le loup de wall street » qui donnait une vision quelque peu borderline des boursiers.  Il avait trouvé que le  trait était un peu trop grossi mais il y avait une assez grosse part de vrai dedans malgré tout. Brasser des millions d’argent chaque jour donnait un sentiment de pouvoir et de force inimaginable. Cela faisait perte la notion de réalité. Quant à la drogue et aux femmes, c’est vrai que c’était souvent des bons moyens de décompression. Shenjo et les autres hommes comme lui étaient sans cesse sous pression, sans cesse à devoir gérer un tas de fric pour d’autres. La moindre erreur pouvait être fatal. On travaillait sans cesse sans filet.

Mais Shenjo voyait aussi dans le fait de payer une femme pour du sexe un moyen de la posséder et de la contrôler. Ces femmes étaient des mères, des épouses, des concubines, des filles, des sœurs. La plupart se retrouvaient à faire cela par défaut, par urgence. Sans doute n’y avait elle jamais pensé et pourtant, elles étaient bien là. Et elles le faisaient pour le fric avant de retrouver leur vie misérable. Shenjo trouvait cela aussi excitant que l’acte en lui-même. C’était symbolique mais tout aussi plaisant. L’argent achetait tout, même la dignité des gens.

Voilà donc pourquoi il était ici. Lui qui contrairement à ce que son nom laissait penser, était issu d’une famille catholique française avec un père assez autoritaire et une mère en retrait, s’amusait assez du fait que finalement il envoyait chier toutes les valeurs familiales qu’on lui avait transmises en venant dans pareil lieu.  Un joli pied de nez qu’il ne pouvait pas esquiver non plus et qu’il revendiquait même.

Très vite il en avait repéré une. Shenjo était quasi certaine que c’était une nouvelle occasionnelle. Il avait assez d’expérience en la matière pour pouvoir le dire. Elle ne cherchait pas vraiment à raccoler. Elle était un peu perdue, sans vraiment se mettre en avant. Elle ne savait pas vraiment comment faire et c’est justement cela qui plaisait à Shenjo.  Il l’avait bien observé et devait être proche de la trentaine ou l’avoir. Bien sûr très bien de sa personne, il s’était déjà imaginé une petite histoire la concernant. Se trompait-il sur elle ? Peu importe finalement. L’essentiel était qu’il avait décidé d’en faire sa cible.Et dès à présent.

« Bonsoir c’est combien et pour quels services? »

Il était arrivé à pas de loup, telle une ombre. De plus près son regard était encore plus prenant et surtout, Shenjo la trouvait assez distinguée que pour être certain que ce n’était pas une pute classique.Guettant sa réaction, il était persuadé que cela lui permettrait de mieux la cerner encore.
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 19 juillet 2015, 14:17:15
Racoler en rue n’était pas la plus prudente des manières. Ember savait qu’il était possible de le faire en ligne, maintenant. Internet était un incroyable arbre des possibles, pour reprendre l’expression de Bernard Werber. Elle aurait pu s’inscrire sur un site, bénéficier d’un anonymat (même si Ember savait que, sur Internet, l’anonymat était toujours très relatif), et, en tout cas, éviter de se retrouver là, à essayer d’happer n’importe quel gogo. Pour autant, elle avait rejeté rapidement cette idée. Son ménage n’avait pas beaucoup d’argent, et il n’y avait pour l’heure qu’un seul ordinateur... Ce qui poserait sûrement problème quand les enfants commenceront à grandir, mais, pour l’heure, l’ordinateur familial était utilisé, aussi bien par elle, que par son mari. Or, elle craignait que ce dernier ne consulte l’historique du navigateur, et, même en l’effaçant, Ember était sûre qu’il devait exister, malgré tout, un moyen de remonter jusqu’à elle. Or, elle se voyait mal expliquer à Paul pourquoi elle allait sur des sites de prostitution. Elle avait donc opté pour une approche quine laisserait aucune trace électronique.

Ember était donc là, voyant des gens passer. Est-ce qu’ils la prenaient pour une pute ? Elle n’avait pas mis de bas résilles aux couleurs lumineuses, ni de minijupe extra courte, mais un costume qui épousait plutôt bien ses formes. Ember était belle, elle le savait très bien, et, même si ça n’avait pas empêché Paul de la tromper (bon, ça n’avait été qu’une fois, et il était alors totalement bourré), elle savait qu’elle était attirante. Ses collègues le lui disaient souvent, mais, comme toujours, la vérité sortait de la bouche des enfants. Ember ne comptait plus le nombre de mots d’amour qui faisaient irruption dans son casier. Ils étaient remplis de fautes d’orthographe, et elle était sûre qu’il devait bien y avoir, quelque part dans l’Ailleurs Bleu (une expression de Jeffery Deaver, cette fois), un groupe Facebook sur elle, ou des photographies Photoshop la montrant à poil. Elle aurait pu s’en offusquer (et elle s’en offusquait !), mais elle trouvait aussi que c’était... Plutôt honorable. Quand une trentenaire plaisait à des adolescents de seize ans... Mais bon, elle n’était pas encore une couguar en poste.

Paul l’avait donc trompé. Oh, Ember ignorait si ça avait été jusqu’à s’envoyer en l’air. La coupable (car il fallait bien être deux) était une collègue de travail, Patricia, et le lieu avait été une fête de fin d’année particulièrement arrosée. Daniel, un professeur de mathématiques, avait passé Noël en famille, à Bordeaux, et il était revenu avec le coffre rempli d’un bordeaux magnifique. Autant dire que, au moment de fêter le Nouvel An, ils étaient tous complètement défoncés. C’est là que Paul avait fait des avances à Patricia. Difficile de dire s’il pensait le faire à sa femme ou non. Ils s’étaient embrassés, pelotés, et Ember les avait surpris dans le couloir. Elle était ivre, elle aussi, mais tout de même suffisamment lucide pour s’en rappeler. Patricia était venue la voir quelques jours après, en lui présentant toutes ses excuses, et Ember en avait profité pour lui dire qu’elle envisageait de divorcer.

« Oh... Ne me dis pas que c’est à cause de moi, parce que je te jure que... Enfin, je sais pas ce qui m’a pris ! lui avait-elle dit, et Ember la pensait sincère à ce moment.
 -  Non, c’est... C’est plus compliqué que ça. Je crois que je n’ai jamais été vraiment amoureuse de Paul. Si.. S’il ne m’avait pas mise enceinte, je ne me serais jamais mariée avec lui. »

On pouvait dire tout ce qu’on voulait de Patricia, mais elle restait la meilleure amie d’Ember depuis les bancs de la fac. Elles avaient révisé ensemble les cours d’Histoire, fumé ensemble des joints lors des mouvements de grève... Bref, elles étaient de bonnes amies, et Patricia, ou Pat’ pour les intimes, lui avait dit que, dans le pire des cas, elle avait un petit studio à côté de la rue Saint-Denis.

« C’est gentil, mais...
 -  Il est pas bien grand, mais tu pourras toujours y loger Paul s’il est... Enfin, tu comprends. »

Elle avait compris, et elle avait reçu un double des clefs. Pour l’heure, elle n’en avait pas encore parlé à Paul (parce qu’elle n’était pas sûre de divorcer), mais, quand elle avait mis en place son projet pour obtenir le financement pour la console de Thomas, ce studio lui était revenu en tête. C’était un simple studio, qui appartenait aux parents de Patricia, mais ces derniers étaient un peu trop vieux pour s’en occuper, et, de plus, avaient déménagé pour s’installer en Haute-Savoie. Patricia comptait s’en servir pour accueillir des étudiants, mais il avait fallu le remettre en état. Le studio était maintenant prêt, un joli meublé, mais c’était la morne saison en ce moment. Cependant, Pat’ lui avait dit que, en cas de divorce, elle ne le louerait pas.  C’était sa manière à elle de se faire pardonner pour la fête de fin d’année.

Voilà donc où se trouvait Ember quand un homme s’approcha. Vu son costume et son air de jeune requin, elle le voyait bien bosser dans les buildings de la Défense. Un métis. Leurs regards se croisèrent, et Ember sut, à ce moment précis. Elle le sut, tout comme elle avait su, après avoir fait l’amour avec Paul, que Clara était en train de pousser dans son ventre. Même si elle avait passé le test de grossesse après, elle l’avait su à ce moment précis, alors que Paul s’affalait sur elle, épuisé. Aucun de ses enfants n’avaient été prévus, mais tous avaient été désirés, une fois la grossesse en cours. Et, de la manière qu’elle avait su que Clara venait de pousser dans son ventre, elle savait que cet homme ne rentrait pas juste chez lui, mais traînait dans le quartier à la recherche de viande fraîche.

Elle n’avait maintenant plus que quelques secondes pour faire marche arrière. Ses mains se crispèrent sur les pans de son costume, et l’homme s’avança rapidement. Il entra d’emblée dans le vif du sujet, et Ember fit un pas de trait en arrière... Pour heurter le mur. La panique s’empara instantanément d’elle, et elle repoussa rapidement ce sentiment en fermant les yeux, et en calmant les rythmes cardiaques nerveux qui secouaient sa poitrine.

*Les tarifs, merde !*

Ember n’avait absolument aucune idée des tarifs ! Elle se pinça donc nerveusement les lèvres, tout en sachant qu’elle devait agir vite. Ses joues s’étaient légèrement empourprées, et elle lui répondit :

« Euh... C’est... 500 € pour... Ben... Euh... Ce que tu veux. »

Dans sa tête, une voix se moqua d’elle.

*Tu joues à la prostituée de luxe, ou à la nonne ?
La ferme !*
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Alex Sanderson le dimanche 19 juillet 2015, 19:20:01
Shenjo avait  la confirmation que face à lui c’était une amatrice.  Le fait qu’elle semble hésiter avant de balancer le tarif était suffisant pour lui.Et de toute façon aucune prostituée ne repondrait de la sorte. 500 euros pour ce que tu veux ?  Autant jouer à la roulette russe. Ce n’était pas  une attitude très  fréquente pour la simple et bonne raison que dans ce milieu, les femmes aimaient garder le contrôle, imposer les limites. Là c’était tout le contraire. Et ce n’était pas crédible. Néanmoins, il n’allait rien en dire ou faire. Tout ceci l’amusait assez finalement, du moins assez que pour  ne pas partir. Et puis elle était très belle. On sentait là aussi qu’elle n’était pas vraiment là dans le but de provoquer ou attirer. La tenue était assez sobre mais en même temps, elle laissait deviner ce qui devait être un corps superbe. Là aussi pour lui il y avait une forme de curiosité et d’intérêt

«  500 euros pour ce que je veux ? »

Evidemment il allait saisir l’occasion pour déjà en quelque sorte lui  mettre la pression. C’était pas forcément très sympathique mais cela collait au personnage et à son style. Il avait l’opportunité de prendre le dessus sur elle, pourquoi se gêner ou se priver finalement ? Quand on voulait jouer dans ce genre de jeu, mieux valait en connaitre les règles

« Très bien cela me va »

 Faisant exprès de ne pas trop en dire directement, il la laissait mariner un moment. c’était mieux comme cela, elle avait le temps d’imaginer le pire ou de se mettre à douter et se poser mille questions. C’était forcément tout sauf innocent de sa part.

« On devrait peut être aller ailleurs en parler non ? je suppose que vous avez un lieu ? »
 
Il était à l’aise, calme, posé, naturel. Tout le contraire de sa vis-à-vis certainement. Mais ce n’était pas vraiment son soucis de toute façon. Lui avait certaines envies et voulaient les assouvir avec elle. C’était finalement assez simple et basique

« Sans vouloir vous commander bien sûr »

C’était toujours tout un art de dire les choses , de les commander en donnant l’impression que ce n’était pas le cas. Lui-même n’échappait pas à cette règle qui gouvernait une partie des rapports sociaux. Attendant sa réaction, il supposait qu’elle allait dire oui. Elle n’avait  pas de raison de faire le contraire. Après tout elle était ici dans un but précis. Et certainement qu’il était en mesure de la contenter.  A partir de là, il ne s’en faisait pas vraiment.Contrairement à elle sans doute.
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 24 juillet 2015, 01:54:58
En fait, elle ne s’attendait pas à paniquer autant. C’était tout juste un miracle si elle ne se pissait pas dessus ! Ember n’avait qu’une envie, en ce moment : prendre la poudre d’escampette. Elle pouvait toujours tenter la chance auprès de son banquier, solliciter un petit prêt... Même si elle savait que ce n’était pas possible. Ils avaient déjà du mal à régler les fins de mois, et Ember avait déjà été voir plusieurs fois son conseiller bancaire, qui lui avait expliqué, à l’aide de chiffres, de calculs, que sa situation n’était pas brillante, et qu’elle vivait peut-être un peu « au-dessus de ses moyens », au vu des charges qu’elle avait à assumer. Ah ! Si seulement cet abruti de Paul avait bien voulu se remuer les doigts du cul pour trouver un travail... Mais elle ? Que faisait-elle donc ici ? Tout ça ressemblait à un mauvais épisode d’une mauvaise série télé, au début d’une descente aux enfers... Comme dans cette série télévisée dont ses collègues étaient fans, avec l’acteur de Malcolm, et dont le nom lui échappait. Elle, elle ne se battait pas contre un cancer, ses prétentions étaient beaucoup plus modestes... Est-ce qu’elle ne risquait pas d’être droguée, de se retrouver dans une poubelle, ou torturée dans un garage par un maniaque tout droit sorti de l’imagination délirante d’un Thilliez ou d’un Chattam en fureur ? Ces questions lui trituraient la tête, et, alors qu’elle y réfléchissait, l’homme se remit à parler.

Ember ne connaissait même pas son nom, et elle ne lui avait même pas dit le sien. Il répéta ce qu’elle avait dit, et Ember se pinça les lèvres.

*Quelle conne, j’aurais dû demander plus !
Tu aurais surtout dû fixer des limites, oui ! Imagine que ce soit un pervers, quelqu’un qui aime battre les femmes !
*

La doucereuse naïveté d’Ember, cette naïveté héritée de son enfance, cette naïveté qui lui avait joué bien des tours... Celle qui l’avait amené à souscrire une mutuelle il y a quelques temps quand un démarcheur était venu chez elle, et qui s’était retrouvée dans la panade, jusqu’à ce que la mutuelle résilie, par peur de se retrouver au procès (c’était encore Pat’ qui l’avait aidé, en lui disant de contacter une association de défense de consommateurs). Cette même naïveté qui l’avait à proposer une somme pour tout ce qu’il souhaitait, par peur qu’il aille voir ailleurs... Comme si un seul homme sur Terre pouvait résister à sa longue chevelure rousse ou à ses beaux yeux bleus pénétrants. On lui avait souvent dit qu’elle avait un « regard naturel de dominatrice ». Certains élèves, parfois, confondaient même, l’appelant « Maîtresse », au lieu du « Madame » de rigueur. Là encore, ça ne la dérangeait pas. Ember aurait pu porter un ensemble en cuir ou en latex et se faire embaucher dans des clubs parisiens sadomasochistes, mais... D’une part, elle n’y connaissait rien en SM, et, d’autre part, elle n’avait pas les entrées de ce genre de clubs, qui appartenaient aux légendes urbaines des grandes métropoles.

Ember pouvait encore repousser cet homme, mais... Et bien, elle n’avait aucun mac’, aucun contact, personne pour la protéger des flics. Autrement dit, peut-être que personne d’autre ne reviendrait la voir ! Elle ne pouvait donc pas se permettre de cracher sur un client, et ce même si la simple appellation de « client » lui donnait envie de vomir. La professeur avait en fait cet affreux pressentiment qui vous traversait l’idée quand vous faisiez quelque chose, cet affreux pressentiment qui vous disait que vous savez parfaitement que la chose que vous êtes en train de faire allait vous exploser méchamment à la gueule.

L’homme reprit, en les invitant à trouver un endroit plus confortable, un « lieu ». Ember hocha la tête en sursautant, puis se retourna.

« Oui... Euh... Oui... Par contre, je ne veux pas de photos ou de vidéos. J’ai oublié de le préciser... »

Hors-de-question qu’on la filme ! Ce qui se passerait ici resterait ici, et Ember savait qu’il n’y avait aucune caméra cachée dans l’appartement de Pat’. Elle ouvrit donc la porte de l’immeuble, puis s’avança dans le hall d’accueil. L’ascenseur était un peu trop intimiste, et elle opta donc pour l’escalier, gravissant les quelques étages, jusqu’à rejoindre la porte du studio. Ses mains tremblèrent nerveusement quand elle glissa la clef dans la serrure, et elle soupira à nouveau, se sermonnant pour la folie (comment l’appeler autrement ?) qu’elle était en train de faire.

La porte s’ouvrit, et elle s’avança dans le studio. Ce dernier était plutôt petit, faisant moins de vingt mètres carrés.

« Voi... Voilà... »

Elle bégayait.

Chez elle, ça voulait dire qu’elle était nerveuse.
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Alex Sanderson le vendredi 24 juillet 2015, 12:59:15
Shenjo sentait la nervosité. Il n’y avait pas besoin de  se poser mille questions la dessus. Cela renforçait son sentiment qu’il avait à faire avec une amatrice. Il trouvait cela amusant honnêtement. Il imaginait dans quel état elle pouvait se trouver et  il avait la nette impression que cela ne pouvait que le servir. Il n’allait pas profiter de cela de façon exagérée mais pour lui le plus important  était d’avoir la main sur elle.

La suivant dans l’immeuble, il portait un pantalon noir avec une chemise blanche  et une veste noire. Portant aussi sa cravate noire, il revenait visiblement du boulot.  Ayant comme bijou sa montre au poignet droit, il supposait qu’elle avait eu peur qu’il lui saute dessus. Le prenait elle pour un sauvage ? Décidemment, cette femme avait  sans doute lu trop de bouquins.

« rassurez vous je ne vais pas vous faire de mal »

 Il le disait avec une pointe d’ironie, comme pour souligner le coté un peu ridicule de la chose. Vu ce qu’ils étaient à mener à faire ensemble , mieux valait qu’elle arrete la parano. Car sinon cela risquait d’être assez tendu et Shenjo n’avait pas envie de perdre son temps et son argent. Il avait envie  de passer un bon moment. il fallait en quelque sorte la détendre et au moins tenter de gagner sa confiance

« Ne vous en faites pas je ne veux rien de dérangeant ou de sale. Je veux juste quelque chose de bien entre deux adultes qui se respectent et savent ce qu’ils font. On est là pour cela non ? »

 Prenant ses marques dans ce petit  studio, il avait comme théorie la plus basique que sans doute  elle devait le louer ou que c’était tout simplement à elle ou à une connaissance. En tout cas c’était parfait pour ce qu’il y avait à faire.

« Je vais tout de suite vous payer, cela vous permettra de voir que je suis sérieux »

Allant dans une poche intérieure de sa veste, il en sortit une enveloppe. Il l’entrouvit pour semble t’il juger de la somme. Visiblement il n’y avait pas assez car il alla dans une autre poche et en ressortit avec quelques billets qu’il mit de nouveau dans l’enveloppe. Puis avec un large sourire, il la tendit vers son invitée

« Voilà la somme convenue. En faite moi c’est Shenjo »

Il marqua une pause pour la laisser prendre ce qu’elle voulait. Il n’avait pas encore dit ce qu’il désirait mais cela allait venir. Et dès maintenant à vrai dire.

« Je ne veux pas de limite de temps.Je veux un rapport complet : caresses, fellations, pénétrations.Je veux pouvoir vous embrasser aussi. Enfin, j’aimerais pouvoir vous prendre sans préservatif. J’ai un certificat médical attestant que je suis sain. Mais si vous ne le voulez pas, je respecte et accepte. Des objections ? »

Voilà qui au moins avait el mérite d’être clair.
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 30 juillet 2015, 11:10:21
Elle se pinça les lèvres, ayant du mal à convaincre qu’elle allait le faire... La nervosité qu’elle ressentait était forte, encore plus que la première fois où elle s’était offerte à quelqu’un. Ember avait peur, peur de tomber sur un sale type, sur un pervers qui la violerait, ou la tabasserait. Après tout, qui est-ce qui pourrait l’en empêcher ? Tous les panneaux hurlaient qu’elle était une amatrice, qu’elle n’avait aucun mec pour la protéger s’il devenait violent... Sérieusement, mais quelle conne ! À quoi pensait-elle en se prostituant ? Tomber sur de gentils princes charmants ? Avec Internet, maintenant, il n’y avait plus que les dalleux et les pervers qui allaient pêcher dans la rue. Ember reprenait lentement son souffle, ses joues rougissant sous la nervosité, ce qui, d’une certaine manière, ne la rendait qu’encore plus belle, puisque les rougissements allaient à merveille avec ses cheveux. À une époque où Paul était autre chose qu’un chômeur fainéant, il la séduisait ainsi, en l’embrassant sur les joues, et en se moquant d’elle quand elle rougissait, ce qui la faisait rougir encore plus fort. Une époque lointaine, où elle n’aurait jamais imaginé devoir se prostituer.

La femme portait sa tenue de travail. Elle aurait pu venir avec une robe courte, comme une robe d’été, mais il faisait relativement froid dehors, et, si on en croyait ses collègues, cette tenue la mettait en valeur. De fait, Ember ne ressemblait pas énormément à une prostituée classique, mais plutôt à une autoritaire femme d’affaires sexy (http://img110.xooimage.com/files/e/6/7/costume-pantalon-...te-femme-4c252c8.jpg). Elle portait une veste sombre, un pantalon sombre, et sa veste, boutonnée, dissimulait un élégant corset noir en simili-cuir (http://img110.xooimage.com/files/2/3/b/corset-simil-cuir-4c252e3.jpg). Un magnifique ensemble, notamment du pantalon, qui moulait à la perfection son cul. Ember avait toujours su que cette tenue lui allait plutôt bien, et c’était la seule chose qu’elle ait voulu se mettre ce soir... Comme si, en un certain sens, elle s’était inconsciemment protégée en portant une tenue qui était loin de la mettre dans la catégorie des « salopes-en-manque-de-queue-à-sucer ».

Shenjo lui offrit une enveloppe avec des billets, et elle l’ouvrit, et se pinça les lèvres en voyant les billets de banque. Il y avait tout un tas de billets de 20 euros, et quelques billets de 50 euros. C’était sûrement assez pour acheter une PS4 et quelques jeux vidéos. Ember sentit son cœur s’élancer, en se disant que, décidemment, il était parfois facile d’avoir de l’argent.

« Le... Le compte est bon. »

Est-ce qu’elle lui avait donné son nom ? Ember ne s’en souvenait plus, et rajouta ensuite, rapidement, comme l’homme venait de se présenter :

« Et... Euh... Je m’appelle Ember. »

Tout ce qu’elle espérait, c’est qu’il n’était pas une version parisienne de Patrick Bateman, cet élégant golden boy de Wall Street qui vivait avec des pulsions psychopathiques, magnifiquement campé par Christian Bale dans « American Psycho ». Curieux de voir ce qui pouvait vous traverser dans des situations comme celle-là. Shenjo précisa ensuite le contenu, et elle rougit en entendant ce dernier prononcer ce qui, pour lui, était quelque chose de « non-dérangeant » et de « non-sale ». Sodomie, fellaiton... Et, si possible, le faire sans préservatif.

Face à cette demande, Ember tiqua, et réfléchit un peu.

« Et bien, je... Euh... Je veux bien votre certificat, oui... Et une pièce d’identité, pour attester que l’identité sur le certificat soit bien la vôtre. Je tiens à être prudente, c’est tout, je... »

Ember sentait qu’il valait mieux être honnête avec lui, et elle rajouta donc :

« Je suis d’accord pour faire tout ça toute la nuit, si vous le voulez, mais... C’est la première fois que je me prostitue... »

Shenjo avait probablement dû le remarquer... Mais elle tenait à ce que ce soit clair pour eux deux.
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Alex Sanderson le lundi 10 août 2015, 17:37:54
Shenjo sourit. Ce n’était pas un sourire pervers ou mauvais. A vrai dire, Amber lui plaisait puisque c’était son nom. Elle avait quelque chose de distingué dans son attitude, c’était pas une pute comme les autres. D’ailleurs , elle le confirma. C’était sa première fois. Était-il surpris ? non pas vraiment. Cela se sentait. Mais il appréciait son honnêteté.

« Je m’en doutais. Mais j’apprécie votre franchise. Et je vais faire de même : de mon coté je suis un client habituel. Je fais cela de temps en temps pour me soulager, me vider la tete et le reste, sortir de ma routine et de ma vie stressante. Et jusqu’ici j’ai plutôt donné satisfaction je pense »

Nul fanfaronnade pour lui. Il disait son impression. Il avait toujours eu une forte opinion de lui-même. Et il n’avait pas  vraiment de raisons de penser le contraire vu sa vie. C’était aussi simple que cela.

Lui tendant ce qu’elle avait voulu lui réclamer, il s’y preta de bonne grace, sortant les documents de son portefeuille.Il la laissa  les examiner avant de les reprendre, visiblement, elle était rassurée

« Je suppose que de votre coté vous prenez la pillule.Mais si vous préférez je n’éjaculerai pas en vous mais en dehors. »

Il parlait de cela de façon tres naturelle, comme si c’était la discussion la plus normale du monde.Il n’avait ni gene ni retenue ce qui finalement pouvait à la fois la rassurer ou la déconcerter. Plongeant sur elle ses yeux si troublants il déclara

« Vous êtes une belle femme Ember. J’ignore ce qui vous amène ici mais vous n’avez rien d’une pute et c’est ce qui m’a poussé à vous choisir.  J’ignore si je suis à votre gout mais vous vous l’êtes et vu que c’est moi qui paye. »

Une façon de lui resituer la position de chacun. Néanmoins, il n’avait pas envie de la traiter avec dédain. Il pensait ce qu’il avait dit, son allure, ses yeux, son visage, elle était superbe et aguichante. Il ne regretterait pas le prix payé.

« Toute la nuit ? J’ai déjà la pression »

 Souriant il s’assit sur le bord du lit. La suite pouvait arriver maintenant et il le faisait comprendre à la femme devant lui.
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 17 août 2015, 01:59:11
Shenjo lui expliqua qu’il était juste un homme d’affaires voulant prendre régulièrement du plaisir auprès de prostituées, et que c’était son côté amatrice qui l’avait plu... Est-ce qu’elle faisait donc si amatrice que ça ? Sans trop savoir pourquoi, Ember en ressentit une petite pointe de déception... Avant de rapidement la chasser en se sermonnant. Qu’est-ce qui lui prenait de penser à ça, d’ailleurs ?! Et... Pourquoi est-ce que cet homme recherchait surtout des amatrices ? S’il était aussi expérimenté que ça... Enfin, avec son look, Ember le voyait comme un jeune homme d’affaires, ambitieux et riche, un homme à femmes, dans la droite lignée d’un Jordan Belfort à la Française, qui enchaînait les putes de luxe. Cependant, elle préférait un homme comme ça à un Musulman. Oh, non pas qu’elle soit antisémite ou raciste (elle avait même de très bonnes relations avec ses élèves musulmans), mais elle savait que, dans les bordels du Maghreb, les hommes étaient les pires. Elle mettait ça sur le compte d’une culture reposant sur la dissimulation des formes féminines, et sur le fait que, en empêchant les hommes de pouvoir ressentir du plaisir, ou, plutôt, en brimant ce plaisir, on augmentait inconsciemment leur frustration. C’était la même logique que pour les moines, privés de sexe, n’ayant pas le droit d’avoir de relations charnelles, et qui ressentaient donc des déviances sexuelles. Ember n’était pas une professeur pour rien, mais il était aussi possible que ce soit une sorte de xénophobie... Ce que Lévi-Strauss appelait l’ethnocentrisme, si elle se souvenait bien de ses cours à la fac.

Et, comme à chaque fois, sous la nervosité, son esprit filait dans tous les sens.

*Putain, Ember, calme-toi ! Tu as des gosses, tu t’es déjà fait sauter ! Qu’est-ce que ça a de différent ce soir ?*

Elle étudia sa carte d’identité, compara l’adresse, puis acquiesça. Visiblement, il était honnête... Curieux de voir comment le fait de voir une carte d’identité pouvait vous rassurer, même si c’était très artificiel. Certes, il n’était pas séropositif, mais ça ne l’empêchait pas d’être brutal au lit, ou de vouloir la séquestrer. Personne n’était là pour la défendre s’il venait à la droguer avec une seringue... Et, évidemment, elle ne pouvait s’empêcher d’imaginer le pire. Ember avait toujours eu une imagination fertile, ce qui était une bonne chose quand il s’agissait d’avoir des fantasmes... Mais toujours terrible en cas de stress, comme en ce moment.

Shenjo lui demanda alors s’il pouvait jouir en elle, ce qui la fit rougir. L’homme s’assit ensuite sur le rebord du lit, visiblement prêt à entamer les choses... Mais Ember ne se voyait pas finir à quatre pattes pour essuyer le sol. Oh, de toute façon, elle ferait intégralement le ménage, mais... Et bien, des gouttes pourraient toujours s’échapper. Elle déglutit donc, et se retourna vers lui. Elle avait envie d’ouvrir son costume, afin de lui montrer son corset, comme pour mieux l’aguicher. Cependant, sa nervosité était toujours là, toujours aussi forte, l’empêchant d’agir efficacement.

Elle se rapprocha donc de lui, et hocha la tête :

« Je... Je préfère que tu jouisses en moi... Enfin, ça ne me dérange pas ! »

Elle rougit un peu, se sermonna encore, puis le regarda encore, s’humectant les lèvres.

« Tu... Tu veux qu’on commence par quoi ? »
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Alex Sanderson le lundi 17 août 2015, 11:12:28
Shenjo avait toujours ce sourire qui le caractérisait si bien. Il n’était pas moqueur, simplement, cela montrait la confiance qu’il avait en lui. C’était dans sa nature. Et puis le contraste  était renforcé avec l’attitude plus hésitante de la personne en face de lui. Il y avait quelque chose de touchant dans son attitude,  le jeune homme avait  une sensation agréable en la regardant. Elle était très excitante mais en même temps degageait quelque chose de tres  classe tout en retenue. Elle avait un profil différent et comme il lui avait dit, c’était plus une arme qu’une faiblesse de son point de vue

« Commence par  t’asseoir près de moi »

Shenjo avait la main. C’est lui qui allait fixer les règles et la marge à suivre. Ce n’était pas pour lui déplaire d’autant qu’elle s’en remettait complètement à lui. Il n’allait pas avoir besoin de forcer les choses, il allait les faire venir simplement et naturrellement. Et au bout du compte, il prendrait son pied tout comme elle, on pouvait lui faire confiance pour cela

« Ne stresse pas cela va aller »

Il lui caressa le visage puis les cheveux. Ember était  une superbe femme. Elle avait un corps superbe , un visage fin et parfaitement dessiné, de jolies formes. Il était compliqué de ne pas la trouver aguichante. D’ailleurs, elle devait se rendre compte du pouvoir d’attraction qu’elle avait. Sinon pourquoi aurait elle été tentée de vendre ses charmes ?
Posant une de ses mains sur une cuisse de la mère de famille, il avait remarqué son alliance au doigt. Il n’avait rien dit, mais elle était mariée, quoi de plus surprenant ? Etait-elle mère ? Possible voir certain. Peut être était-ce même la raison de sa présence ici. Au fond Shenjo n’en avait cure.

Venant l’embrasser, il avait penché son visage vers elle  avant d’aller chercher sa langue et fouiller sa bouche. Il avait senti une certaine retenue, une certaine résistance, mais quoi de plus normal.  Une main toujours posée sur une cuisse, il continuait d’imprimer une danse sensuelle entre les deux langues, la salive se joignant à l’union des deux bouches. Peu à peu, il la sentait se raidir un peu moins, même si il y avait toujours une part de stress.

Plongeant dans son cou,  il lui mordilla le lobe de l’oreille, lui léchant, prenant une main d’ Ember pour la mettre sur son entrejambe. Une  bosse prenait déjà forme,  mais nulle doute qu’elle allait encore s’accroitre, surtout si la prostituée d’un soir lui prodiguait ses bons soins.

Revenant l’embrasser, la main qu’il avait posé sur sa cuisse était remontée au niveau de la poitrine, qu’il caressa par-dessus la veste sombre. Cette dernière était pour le moment fermée, mais Shenjo fit adroitement sauter les quelques boutons. Et en découvrant la naissance du corset, il sourit tout en  continuant de prendre possession de la poitrine et de la découvrir.

« Je sens que mon investissement va etre amorti »

Plus qu’une promesse c’était un souhait. Et Shenjo était du genre à les réaliser.
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 23 août 2015, 08:29:54
Il ne fallait pas prendre Ember pour une prude jeune femme, une personne catholique prônant la chasteté. Oh, l’inverse n’était pas vrai non plus, elle n’était pas une nymphomane, juste... Et bien, elle se voyait juste comme une femme normale. Elle aimait le sexe en tant que tel, elle aimait faire l’amour, prendre son pied, hurler à s’en casser la voix, et avoir des orgasmes. Pour autant, elle n’avait jamais été jusqu’à se lancer dans des orgies, ou des séances de BDSM. Du bondage, elle en avait fait un peu, ainsi que quelques sodomies, et même des fellations... Et c’était un peu tout ce qu’elle était capable de faire. Du très classique, selon elle, surtout au 21ème siècle, où « sodomie » et « fellation », grâce à l’ère d’Internet de la télévision, étaient presque devenus des mots courants. Elle ne se voyait donc pas comme une nympho’, mais savait aussi comment le sexe marchait. Elle avait porté deux enfants, après tout ! Ember était donc nerveuse, partagée entre plusieurs sentiments contradictoires.

On aurait pu croire qu’elle se sentait gênée à l’idée de tromper son mari, mais ce n’était pas le cas. Et, de fait, elle n’avait même pas pensé à retirer son alliance. Elle se disait que c’était quelque chose qui exciterait davantage les clients potentiels, en se disant qu’ils se tapaient une femme au foyer se faisant chier au lit... Et, à bien y réfléchir, ce cliché n’était pas trop faux pour caractériser sa vie actuelle. Elle était donc partagée entre la peur légitime de ce qu’elle faisait, mais aussi entre un autre sentiment, un sentiment sauvage et rebelle, qui bouillonnait en elle... Ce même sentiment qui s’emparait d’elle quand elle savait qu’elle faisait quelque chose de mal, mais sans être capable de le repousser, comme quand on séchait les cours, qu’on avait peur de se faire prendre, mais qu’on ressentait malgré tout un inexplicable frisson d’excitation à l’idée de lutter contre la loi établie, contre l’ordre en place. Un sentiment qui était probablement de même nature que celui que des révolutionnaires devaient ressentir en tentant de se soulever contre une tyrannie. Ce sentiment, donc, se retrouvait en elle en ce moment... Parce que Shenjo, mine de rien, était plutôt bien fichu. Il avait une belle chevelure blonde, un teint asiatique, et un petit air de voyou sur le visage qui... Enfin, Ember aimait bien ça en ce moment. Elle était sûre que, en cours, un Shenjo aurait été insupportable, mais, ici, les choses étaient différentes. Ce n’était plus la prof’ qui était là... Mais juste Ember, la femme mariée peinant à joindre les deux bouts.

Shenjo lui demanda donc de s’asseoir à côté de lui, et c’est ce qu’elle fit, en se mordillant les lèvres.

« Je... Je stresse pas, c’est juste que... Enfin voilà... »

Elle était une femme mûre, pas une ado’ boutonneuse de quatorze ans ! Mais voilà, elle était effectivement nerveuse. Shenjo, toutefois, ne semblait pas s’en offusquer, mais plutôt s’en amuser. Il trouvait visiblement de trouver sur une amatrice. Est-ce que c’était si surprenant ? Les hommes préféraient coucher avec de jeunes vierges effarouchées plutôt qu’avec des femmes expérimentées. Ember soupçonnait que ceci leur permettait de se dire qu’ils étaient de vrais homme, au sens préhistorique du terme, mâtures et virils, avec tout ce que ça impliquait.

Et puis, les choses sérieuses commencèrent. Le visage de l’homme se rapprocha du sien, elle frémit... Puis l’embrassa. Leurs lèvres se pressèrent l’une contre l’autre, et elle soupira de plaisir. Oh oui, c’était agréable... Ses joues rosirent de plaisir, et l’homme guida sa main vers son sexe. Elle frémit en sentant cette bosse, et ses doigts palpèrent son pantalon, remontant un peu dessus, afin d’essayer de percevoir, à travers le tissu, la longueur de ce membre. Entre-temps, le baiser se termina par un baiser dans le cou, qui fit soupirer Ember, avant qu’il ne revienne embrasser ses lèvres, tout en commençant à s’attaquer à ses seins. Il sentit ainsi le corset, ce qui sembla lui faire plaisir.

Ember s’en pinça les lèvres, et le regarda. Elle était toujours nerveuse, mais, d’une étrange manière, cette excitation qu’elle ressentait, et qui était en train d’élancer douloureusement ses seins, était en train de lui redonner un peu d’aplomb. Elle se pinça donc les lèvres, et sa main caressa un peu plus fermement le sexe de l’homme, alors qu’un sourire coquin vint alors éclairer ses lèvres :

« Et moi... Je sens que mon premier client va être mémorable... »

C’est ce qu’on appelait l’intuition féminine.
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Alex Sanderson le mardi 25 août 2015, 10:19:08
Shenjo était rassuré. Comme il ;l’avait espéré et supposé, sa cible du soir s’était laissé prendre au jeu. Bon, l’   argent était un fameux facilitateur, mais Ember  avait quelque chose il ne savait pas dire quoi de façon precise mais il y avait quelque chose.  La façon qu’elle avait eu de tater le terrain au niveau de sa verge montrait une certaine curiosité et envie.  Elle lui avait rendu ses baiser et avait même laissé une confidence lui échappait. Shenjo avait souri bien sur même si ce genre de choses ne servait qu’à faire monter la température. Au final, seul les actes comptaient

« Je l’espère »

 Shenjo avait beau être sûr de lui, il n’avait pas envie de dire n’importe quoi. De toute façon, dans l’immédiat, il allait d’abord profiter de ce corps qu’il avait acheté pour un moment. Enlevant la veste lentement, pour mieux voir le corset, il avait reprit possession de la bouche de Amber. Caressant les seins par-dessus le corset, il continuait de fouiller la bouche de la mère de famille, faisant montre d’un certain appétit. Sa langue s’enroulait parfaitement autour de celle de sa cible, dans une danse sensuelle de plus en plus élégante et chaude.

Délaissant par moment la bouche de Amber pour mordiller le lobe de l’oreille ou lui embrasser le cou, une des mains sur la poitrine était descendue sur la jambe et la cuisse, qu’il caressait aussi. Une façon pour lui de marquer une forme de possession sur ce corps qui lui appartenait pour le moment. Il avait payé pour cela.

« De toute façon tu es à moi, j’ai payé pour cela »

Une manière de resituer les choses. Il ne l’avait pas dit d’une façon agressive ceci dit. Il y avait même une certaine forme de satisfaction dans sa voix. Comme si cela augmentait son excitation d’avoir sur elle une telle maitrise et un tel pouvoir. Défaisant lentement le bouton de son pantalon ainsi que sa ceinture, il avait glissé un doigt dans la bouche de Ember pour qu’elle le suce . Sa tenue à la fois stricte et excitante avait quelque chose de plaisant, d’ailleurs il lui fit remarquer

« Tu fais un maitresse d’école comme cela, le genre sévère qui joue de la cravache. Ca me plait »

Tout en parlant il avait fini par libérer sa verge de sa prison de toile. Baissant aussi un peu son pantalon, le laissant tomber aux chevilles, il avait mis sa main droite sur la base de sa verge qu’il masturbait un peu.  Entièrement épilé, Ember pouvait surtout voir un pénis assez bien fourni, à la fois long mais aussi large. Pas circonsis, elle ne pouvait pas voir le gland rosi mais ce n’était qu’un détail. Le plus important c’était de se dire que Shenjo avait un outil plutôt bien fourni. D’ailleurs la façon dont il l’agitait montrait qu’il en était fier.

Posant sur Ember un regard qui ne laissait aucun doute sur ce qu’il attendait d’elle, il était dans l’attente de ses bons soins. Il n’était pas illogique de le voir désirer cela. Il était là avant tout pour prendre son pied et ressentir du plaisir. Et c’est justement ce qu’il espérait de cette première mise en bouche.
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 06 septembre 2015, 09:00:07
En matière sexuelle, ou, plutôt, en matière de sensualité, Ember avouait volontiers avoir des goûts vieille France. Là où, actuellement, la sensualité se résumait juste à une forme de pseudo-pornographie à peine masquée (en montrer le moins possible avec des strings qui étaient de plus en plus courts), Ember, elle, avait cette vision de la sensualité dont le but n’était pas de se résumer à de la pornographie, mais à amplifier les formes du corps. Plus généralement, elle était encore fidèle à cette vision du 19ème siècle, où on préférait les femmes voluptueuses aux mannequins anorexiques. Ceci expliquait pourquoi, sans être, bien évidemment, obèse, Ember n’était pas non plus une planche à pain. Elle profitait joyeusement de la riche gastronomie française, tout en veillant à entretenir son corps, et à conserver ses formes. Elle préférait utiliser des vêtements qui cachaient ce qu’il y avait à cacher, afin de stimuler l’imagination des hommes. C’est pour ça qu’elle préférait porter un corset plutôt qu’un soutien-gorge très court... Mais pouvait-elle en attendre autant d’un homme qui courait les prostituées ? Grande question... Mais, ce qui était sûr, c’est qu’elle frissonna quand l’homme écarta sa veste, et approcha ses mains de ses seins, les soupesant à travers le corset tout en l’embrassant.

« Hmmm... »

Yeux clos, la professeur savourait ce contact, cette langue joueuse qui fila en elle. Shenjo n’avait pas hésité, et il la palpait sans aucune gêne, ce qui était à la fois humiliant... Et étrangement gratifiant. Oh, Ember trouvait ça indigne, de manière générale, qu’on voit avant tout la femme comme un objet... Mais les choses n’avaient jamais été aussi simples, sauf que ça, une femme ne l’avouerait jamais. Une femme voulait être considérée en tant que telle, à savoir comme un être humain, avec des sentiments, des émotions... Mais, parfois, et surtout en matière de sexe, il y avait une sorte de plaisir inconscient, de frisson ancestral, à l’idée de se sentir malmenée par un homme... Pas dans le sens où on se faisait battre ou fouetter, mais dans le sens où l’autre prenait les devants, anticipant sur vos  réactions. Fondamentalement, on retrouvait la même chose chez l’homme, mais à un effet inverse. Ember en était arrivée depuis longtemps à la conclusion que le sexe était comme un ascenseur historique, qui filait tout droit vers les êtres préhistoriques, les primates qui sommeillaient en chaque individu. Le sexe réveillait chez l’homme sa pulsion de violence et de domination, et chez la femme sa pulsion de soumission et de plaisir... Car la Nature avait ainsi conçu les sexes pour que ce soit l’homme qui pénètre, qui ait le rôle actif, et la femme qui écarte les cuisses, héritant ainsi du rôle passif.

Les mains de l’homme glissèrent le long du corps de la femme, la faisant soupirer et gémir, la femme se mordillant les lèvres quand sa main glissa entre ses cuisses. Il lui rappela qu’il avait payé pour son corps, et elle rougit légèrement, ressentant de multiples sensations contradictoires. L’homme entreprit alors de défaire l’accès à son sexe, tout en faisant une remarque qui la fit sourire. Une maîtresse d’école avec une cravache... Peut-être que c’était ainsi que ses élèves aimaient fantasmer sur elle ? Ember n’aurait guère été surprise...

*Mais flattée, en un sens...*

L’esprit d’une femme était par nature contradictoire, oscillant entre diverses envies paradoxales. Elle sourit en voyant cette verge, comprenant ce que l’homme voulait. Sa main vint alors flatter son membre, et elle l’enserra entre ses doigts, soupirant de plaisir au contact de cette verge.

« Une maîtresse, hein ? »

En souriant, elle l’embrassa dans le creux de la nuque, rapprochant ensuite ses lèvres de son oreille, soufflant lentement dedans, avant de reprendre, sur un ton se voulant coquin :

« Mais, si c’était le cas, quel genre d’élève serais-tu, hum ? Un garçon rebelle, assis au fond de la classe, ou le beau petit élève, tout mignon tout plein, dans l’espoir que sa sympathie plaise à sa Maîtresse ? Si tant est qu’on suppose que la Maîtresse ne préfère pas les vilains garçons mal élevés... »

Elle sourit lentement. C’était presque une nouvelle femme qui se tenait là, maintenant qu’elle avait goûté au fruit du désir... Et sa main continuait à glisser le long du sexe de l’homme, de haut en bas, lentement et avec amusement.

« Est-ce que tu veux autre chose que mes doigts, Shenjo ? Est-ce que tu veux que ta Maîtresse te suce ? C’est qu’il y a du volume, je risquerais de m’étouffer... »
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Alex Sanderson le dimanche 06 septembre 2015, 13:20:14
L’attitude  de sa partenaire du soir avait quelque peu perturbé Shenjo. Elle avait désormais le comportement de quelqu’un assez sûr de lui. Alors qu’il avait eu la sensation  qu’Ember marchait sur des œufs, elle avait soudainement pris du plaisir à ce petit jeu. Elle avait adopté une attitude volontairement autoritaire, se mettant dans la position de la maitresse. C’est elle qui voulait décider. Le jeune homme  se demandait si elle le faisait pour lui plaire, ou si réelement elle y trouvait une quelconque satisfaction. Au fond cela ne changeait pas grand-chose. Assez egoistement, il savait qu’il avait  l’assurance d’avoir ce qu’il  voulait. Il avait payé pour cela. Ce qu’il disait, elle allait devoir l’accepter.

Mais bon,cela l’intriguait. Car si elle se prenait au jeu, cela pouvait forcement changer la donne. D’une certaine façon, il allait avoir d’autres opportunités si cela se confirmait. Une femme comme elle qui allait trouver un certain plaisir dans quelque chose qui était un peu contraint et forcé, c’était inespéré. Du coup, il la laissa faire, se pliant à son bon vouloir

« J’ai jamais été très bon élève »

Il lui sourit, alors qu’il gémissait d’aise quand elle le masturbait. Cela lui plaisait forcement, d’autant que sa verge  était maintenant bien dure et bien en forme.Shenjo savait à quel point cet outil de plaisir allait lui servir d’ici peu. Il allait la faire crier, il allait la prendre et  cela resterait à vie. Qu’elle le veuille ou non

« A vrai dire je suis plus du genre à fantasmer sur la prof le soir dans mon lit et à me branler en pensant à elle »

Il savait très bien quel effet pareils mots pouvaient faire.C’était voulu. Il n’avait pas à mettre de gants avec une femme comme cela. Il payait du sexe, les notions de séduction et de drague ne comptaient plus vraiment.Pour lui comme pour elle

« Ce que je veux ?Je veux te prendre, je veux me planter en toi. Mais avant, j’aimerais que la chaleur de ta bouche se referme sur mon sexe »

Il avait dit ce qu’il voulait. Sans aucun detour une fois de plus.Elle allait le faire, mais il lui semblait qu’elle avait besoin de cette petite mise en scène. Il n’était pas contre. Cela rajoutait du piment.Et  puis,cela ne rendrait que meilleur le moment attendu.Lui glissant un doigt dans sa bouche, il la fixait. C’était à elle de jouer maintenant.
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 06 septembre 2015, 15:00:42
Elle n’était pas vierge, et ça faisait toute la différence. Elle n’avait pas à trembler à l’idée de faire des choses sexuelles, comme masturber un amant, car c’était quelque chose qu’elle avait déjà pratiqué... Et, de fait, au fur et à mesure qu’Ember et Shenjo étaient ensemble, l’anxiété d’Ember diminuait. C’était une sorte de mécanisme « à-la-Ember », qui produisait toujours ses petits effets. Le sexe finissait par la calmer, par la rassurer, et elle abordait les choses plus sereinement. Son petit jeu en était l’illustration, mais elle comprit rapidement que Shenjo n’avait pas spécialement envie de jouer. Elle n’allait pas s’en familiariser, car il lui offrait quelque chose de magnifique. Entre les doigts tremblants d’Ember, elle sentait ce sexe gros, ce palpitant qui remuait, qui la faisait frissonner. Ember avait beau être une prof’, elle n’avait pas honte de le dire ; c’était toujours très gratifiant d’exciter un autre homme, surtout quand votre mari était tellement ivre qu’il avait une érection molle et poussive. Shenjo, lui, était un aigle royal qui se déployait, ouvrant ses ailes, se dressant fièrement sur son séant pour offrir à Ember le spectacle exquis de son sexe. Elle frémissait donc, les joues rougies par le désir, le souffle court, le sexe proche de son visage.

L’homme indiqua juste vouloir la pénétrer, pas jouer à des jeux érotiques stupides. Il était venu là pour la chignole, rien de plus. Pas d’émotions, rien de tout ça. Ember hocha lentement la tête. Comme ça, elle l’oublierait plus facilement.

*N’oublie pas que ce n’est pas un amant, et que tu es une prostituée... Une pute, quoi...*

Si ce terme lui faisait toujours horreur, au point où elle en était, elle en ressentait aussi une étrange satisfaction... L’esprit humain était une chose très complexe, avec des envies contradictoires, et, si elle s’excitait en se disant qu’elle était une pute, c’était le même type d’excitation qu’on pouvait ressentir en se faisant traiter de « coquine » (ou de « grosse salope ») au moment de se faire baiser. Le sexe, c’était beaucoup de choses, et, parmi toutes ces choses, le sexe était une bulle de libération de l’ego sur la société, une sorte de bulle d’hyper-individualisme, où seul comptait son propre plaisir, par rapport à l’aspect collectiviste de la société, où il fallait penser aux autres. Le sexe, c’était une bulle de liberté absolue, ce qui le rendait à la fois si excitant et si dangereux, et, dans cette bulle de liberté absolue, tout ce qui était contraire aux normes sociales avait une valeur de plaisir certaine. Du moins, c’était la théorie d’Ember, et, comme elle justifiait aussi bien les rapports sexuels ordinaires que les paraphilies, elle l’aimait bien. Après tout, c’est comme ça qu’on appréciait la véracité d’une théorie scientifique, non ? On l’étendait à tous les cas possibles, et, si aucun fait n’arrivait à la mettre en échec, alors la théorie continuait à être valable. C’était aussi pour ça qu’il était excitant de pervertir la réalité, et c’était donc pour ça qu’Ember avait voulu jouer avec Shenjo... Mais le client était visiblement déjà bien raide.

Ember sourit donc, le souffle de ses lèvres venant caresser ce sexe, et elle hocha la tête. La femme termina en se mordillant les lèvres, et acquiesça :

« D’accord... »

Shenjo la surprit alors en avançant sa main. Ses doigts caressèrent sa peau, la faisant frissonner, crispant du coup ses doigts sur sa hampe de chair, puis son doigt s’enfonça entre ses lèvres, la faisant soupirer. Elle le suça brièvement, tout en le regardant, clignant des yeux, puis posa ensuite ses lèvres sur son membre. Sans plus attendre, elle les écarta, et goba ce membre de chair, écartant lentement ses mains. L’une se déplaça à la base de sa verge, et l’autre alla flatter ses testicules, tandis que sa tête fit des mouvements d’avant en arrière, glissant le long de sa queue.

« Hmm-hmmm... »

Ember se mit à soupirer, déplaçant sa tête vers l’avant, suçant en creusant ses joues, aspirant l’air entre ses lèvres closes.

Hum, oui, que c’était bon ! Elle sentait cette grosse sucette, et... Ça lui avait manqué !
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Alex Sanderson le dimanche 06 septembre 2015, 16:30:22
Shenjo poussa un soupir de plaisir aussi. Enfin il sentait la chaleur de la bouche sur son sexe. Ce n'était pas pour lui déplaire car c'est ce qu'il avait attendu. Certes, ses manières étaient assez cavalières et  brutales, mais il était le client. Il avait payé pour du sexe et Shenjo avait l'habitude de ce mode de fonctionnement. Ember avait sans doute raison de se montrer un peu moins rationnelle sur la façon de traiter les choses, elle était novice et frustrée en la matière. Novice de par le fait que c'était sa première et sans doute sa dernière passe. Et frustrée parce que son mariage ne la comblait plus totalement. Ce point de détail, le jeune homme l'ignorait. Et de toute façon, il n'avait pas envie de trop se prendre la tête. Il avait une règle quand il se payait une pute : le sexe et uniquement le sexe.  S'il commençait à s'intéresser aux histoires de ces femmes,  c'était fini. Il n'avait pas le temps ni l'envie de faire cela. Quand il se payait ce service, c'était pour son propre plaisir avant tout. C'était un moyen pour lui de s'échapper un peu d'un quotidien stressant dans lequel il devait toujours etre le meilleur. Avec Ember ce soir, il avait une idée précise : prendre son pîed.  Ce qui ne voulait pas dire qu'il se fichait du plaisir de sa partenaire. Mais il avait aussi autre chose à penser.Et en l'occurence c'était la satisfaction d'avoir ce pourquoi il payait. Quand on achetait une voiture, on voulait qu'elle roule ? Et bien quand on payait une femme, on voulait  qu'elle vous donne du plaisir.

« Hummm plutot pas mal maitresse »

Posant une main sur le haut de son crane, il accompagnait ses mouvements en maintenant une certaine pression. Il n'avait pas besoin de forcer de trop, étant donné qu'elle se débrouillait assez bien. De toute façon, si ce n'était pas le cas, Shenjo ne se serait pas privé de lui dire

« J'espère qu'elle te convient. »

Shenjo le disait pour la forme. Jamais il n'avait rencontré de femme qui eut mis en doute la qualité de son sexe. Il ne disait pas cela pour se le raconter. C'était un fait. Mais de toute façon, ce n'était pas là encore une fois le plus important. Peu importe ce qu'elle pouvait ressentir même s'il aimait le savoir ce qui était paradoxal.

« De toute façon à voir comment tu t'actives je présume qu'elle te goute »

Shenjo ignorait si elle faisait cela pour avoir fini plus vite ou si c'était par réel intérêt. Mais c'était plaisant comme le montrait son souffle court. Alors qu'elle était à genoux, à sa droite, elle avait sa tête sur son entrejambe ce qui offrait une vue assez dégagée sur les fesses d'Ember. Voilà pourquoi il se mit à la caresser, laissant sa main bien les prendre en main par dessus le pantalon. Il donnait même des petites claques dessus, marquant en quelque sorte son territoire.

Laissant pour le moment le corset et ce qu'il contenait tranquille, il n'était pas pressé outre mesure non plus. D'autant qu'il avait de quoi faire avec cette bouche qui s'activait sur son pénis de façon plus qu'adroite.

Venant lui prendre la tête, tirant par la longue chevelure pour qu'elle redresse son visage, il vint l'embrasser sa langue fouillant de nouveau sa bouche à la recherche de sa jumelle. Puis il l'invita à continuer de le sucer, la laissant faire à sa façon. Tandis que de son côté il avait commencé à défaire les boutons de sa chemise............
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 08 septembre 2015, 02:37:11
Ember était en train de prendre son pied. Elle jouait avec la verge de l’homme, et c’était tout ce qu’elle demandait. Bien des femmes n’appréciaient pas la fellation, voyant cela comme une soumission, le corps d’une femme à genoux devant un homme. Si la fellation était l’un des fantasmes privilégiés du sexe masculin, il était loin d’être partagé par le beau sexe, qui voyait avec horreur le fait de prendre cette chose en bouche, et de boire le sperme. Ember pouvait tout à fait le comprendre... Mais elle était l’exception. Ember avait un mari feignant, une limace, et elle, elle portait clairement la culotte au sein du couple. C’était elle qui prenait les initiatives, elle qui agissait, et, dans la fellation, elle avait l’occasion de lutter contre ce que la Nature avait ordonné aux femmes : ouvrir les cuisses pour accueillir la semence des hommes. Le rôle éternellement passif du coït... Mais là, à genoux devant Shenjo, c’était Ember qui agissait, Ember qui héritait du rôle actif, et qui menait donc la danse à son rythme. Voilà toute la différence, et voilà pourquoi, fondamentalement, elle appréciait la fellation... Comme un moyen de rétablir l’équilibre au sein du couple sexuel, en fournissant à la femme l’occasion d’agir. Sur ce point, son mari ne s’était jamais plaint des multiples gâteries que sa femme lui faisait. Respirant par le nez, Ember se concentrait, s’efforçant à enfoncer ce membre le plus loin possible, sans agir trop vite. Shenjo, mine de rien, avait une queue magnifique, très grosse, et très dure. Ember savait donc qu’il fallait prendre son temps, que rien ne pressait, et, tout en déplaçant sa tête, d’avant en arrière, elle aventura sa langue le long de ce sexe, redressant sa langue vers l’intérieur de sa bouche, la soulevant ainsi pour qu’elle épouse la forme de cette queue trépidante. Ce faisant, elle remuait dessus, d’avant en arrière, tout en soupirant, relevant la tête pour voir le visage de l’homme.

Ses mains finirent par se poser sur sa tête, pour accompagner ses mouvements, ses doigts se crispant sur ses cheveux. Oui, il aimait ça... C’était une chose que Mélinda pouvait clairement sentir, une attirance palpable. Il lui avait demandé ce qu’elle pensait de son sexe, si elle aimait ça, mais, pour répondre, elle aurait dû cesser de le sucer... Et, de fait, comme Shenjo le devina ensuite, ce contact était tout simplement trop bon pour qu’elle le repousse.

« Hmmm-mmmhmm... »

Ember continuait à se faire plaisir, remuant sa bouche le long de cette délicieuse hampe de chair, multipliant les mouvements de sa tête, amenant ses cheveux à se déplacer le long de sa tête. Elle s’enfonçait toujours un peu plus loin, respirant par le nez, et sentit soudain Shenjo s’avancer. Son ventre heurta sa tête, sa chemise caressant ses cheveux, et il aventura ses mains vers son pantalon, malaxant ses fesses à travers le tissu de son vêtement.

« Mmmhmmmmmmm... »

Il fallait se visualiser la scène pour l’apprécier. Un tableau magnifique, celui d’une femme agenouillée devant un homme, et en train de le sucer. Une peinture classique, presque banale, mais toujours aussi efficace. Ember le suçait, et frémissait au contact des mains de l’homme sur ses fesses, sur son tendre postérieur en manque d’attention. Ah, que c’était agréable ! Elle s’enfonça encore un peu plus en lui, et laissa ensuite l’homme l’embrasser, Ember gémissant de plaisir, quoique sa bouche était un peu pâteuse... Mais, comme elle sentait une douce chaleur en train de résonner dans son bas-ventre, elle n’avait pas le temps d’y songer.

Les deux amants s’embrassèrent brièvement, suffisamment pour se déclarer leur flamme. Leurs langues se mélangèrent ensemble, puis il écarta ensuite les jambes, relâchant son visage, tout en commençant à se déshabiller. Elle sourit, sentant contre son menton le sexe tendu de l’homme.

« Oui, j’aime bien ta queue... J’adore ça, même... Être ta pute... »

La femme le glissa avec un lent soupir de plaisir, puis retourna le sucer, avant de donner des coups de langue sur sa peau, remontant délicatement dessus. Ensuite, elle le reprit en bouche, d’avant en arrière, longuement, avec un plaisir certain, continuant à le sucer, jusqu’à ce qu’il lui ordonne de faire autrement...

Petit à petit, toutes ses barrières cédaient.
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Alex Sanderson le mardi 08 septembre 2015, 18:24:09
Shenjo avait du mal à cacher le fait qu’il était quelque peu à bout.  Ember s’activait come une folle sur sa verge.  Elle avait l’air de lacher  la pression, d’évacuer une tonne de frustration en une seule fois. Est-ce que tout ceci n’était qu’une mise en scène pour elle ? Est-ce que contrairement à ce qu’il avait pensé , l’argent n’était pas sa motivation première ? Que ce qui primait pour elle c’était de se sortir de ce quotidien barbant et ennuyeux ?  De rompre avec une forme de routine ? Il se posait vraiment la question c’était certain. La façon dont elle gémissait, la façon dont elle gobait son membre, la façon qu’elle avait eu de dire qu’elle aimait sa queue et être sa pute. C’est la première fois qu’il voyait cela et Shenjo était perplexe face à cela

« Du calme »

Il allait fléchir il le sentait. Son bas ventre le tiraillait, il n’allait pas pouvoir se retenir longtemps à ce rythme là. Et sa fierté l’empechait de se résoudre à le faire. Il fallait mettre un terme à cela. Seulement elle lui taillait la pipe parfaite en même temps. Elle avalait son pénis avec un appétit féroce  et il devait bien admettre que c’était un délice. Il n’avait rien à faire hormis en profiter. Mais là c’était même de trop pour lui.


« Attends deux secondes »


Lui faisant libérer sa verge, il fit mine de se déshabiller complètement. Une manière habile de se dégager. Retrouvant un peu son souffle et sa maitrise, il laissa les vetements aux pieds du lit. Il la regardait, ne sachant meme pas quoi dire. Si ce n’est un révélateur

« T’es vraiment étrange toi. Vais finir par croire que tu t’en tapes du fric  et que tu veux juste te faire sauter comme il faut »

Retrouvant rapidement son espèce de trop plein d e confiance en lui, il se mit debout,la verge droite comme un I et plus dure que jamais. Faisant mettre Ember  a genoux sur le lit, il abaissa son pantalon jusqu’aux cheville de la mère de famille en lui laissant ses chaussures. Il fit de même avec la culotte puis vint se placer derrière elle. Il voulait reprendre le dessus sur elle et sur la situation.


« Tu vas avoir ce que tu veux »

Glissant deux doigts dans sa bouche qu’il mouilla de salive, il glissa ensuite ses deux mêmes doigts dans le vagin  d’ Ember pour la préparer.La fouillant adroitement, il l’entendit gémir puis plaça sa verge  l’entrée de la zone ciblée.Puis d’un coup entra en elle, entamant ses mouvements de va et vient dans un puissant soupir  de plaisir et de satisfaction. Il était en elle. La prenant par les cheveux, il allait et venait en elle de manière continue. Sans accoups mais de façon régulière. C’était le meilleur moyen de gérer.
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 11 septembre 2015, 02:15:49
Shenjo comprit rapidement qu’une femme pouvait être variable, et passer d’un extrême à l’autre... Ce qui était très vrai quand il s’agissait d’Ember. Terrifiée au début, la professeur se laissait de plus en plus aller, car elle retrouvait une joie profonde, un plaisir latent qui s’était trop souvent fait frustrer. L’homme fut surpris de cette fellation, sans aucun doute parce que les putes qu’il allait voir n’agissaient jamais par plaisir, et enchaînaient tellement les passes qu’elles n’y trouvaient plus aucun plaisir. Mais Ember, elle, était une novice, et, parfois, ce statut avait du bon, dans la mesure où une novice n’avait pas cette lassitude qui pouvait arriver à force de voir le sexe comme une routine. Chez Ember, le sexe n’était pas pratiqué autant qu’elle le voulait, ce qui, concrètement, se trahissait par la manière dont elle le pompait, enfilant cette queue, de plus en plus loin, jusqu’à surprendre Shenjo, qui la repousse.

Surpris, l’homme avait bien cracher sa semence, et devait donc reprendre son souffle. Restant assise sur le sol, Ember se contenta de sourire, ses mains sur ses genoux, puis haussa innocemment les épaules devant sa remarque.

« Je me contente de faire mon boulot... »

Si elle s’en tapait du fric ? Oh que non ! Elle avait besoin de cet argent ! Cependant, elle réalisait aussi que ce qu’elle faisait était loin d’être aussi horrible que ce qu’elle avait initialement craint. Partant de là, elle appréciait d’autant plus ce moment. Elle voulait donc le fric... Mais ce n’était pas une raison pour ne passe faire plaisir. Néanmoins, elle ne comptait pas s’épandre sur ses motifs avec Shenjo. S’il pensait qu’elle voulait se trouver un petit copain, l’homme avait tout faux... Fort heureusement, Shenjo semblait avoir envie de rétablir l’équilibre. Il se déshabilla devant elle, révélant un corps musclé, et, somme toute, plutôt bien bâti, avec un sexe bien raide, d’autant plus tendu qu’Ember l’avait bien mastiqué. Une lance de chair qui se dressait sous son nez.

Ember cligna des yeux, puis laissa ensuite l’homme lui retirer son pantalon, avant de la mettre à quatre pattes. Elle restait silencieuse, soupirant parfois quand ses mains s’approchaient de son sexe... Et elle soupira à nouveau quand ses doigts s’enfoncèrent dans son sexe, l’excitant, l’humidifiant.

« Hum ! »

La professeur soupirait longuement, puis l’homme alla dans son dos, et la prit en levrette.

« Haaa... Haaaaannn... Ouuuii... !! »

Yeux clos, Ember gémissait à nouveau, ses poings se crispant sur le sol. L’homme avait une très belle trique, et elle pouvait sentir son excitation, son impatience, son envie de la baiser... Ember se laissait faire sans problème, laissant son con accueillir le sexe de l’homme. Son membre défonçait ses lèvres intimes, et sa mouille jaillissait, venant tomber sur le sol, tandis que la femme continuait à gémir profondément.

« Ouuuii-ouuuiiii... Encooore, haaaannn... !! »

Elle sentit alors sa main tirer sur ses cheveux, lui arrachant un cri de douleur et un frisson de plaisir intense :

« Haaaaaaaaaaaaaa... !! »

Oh, ce que ça pouvait être bon !
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Alex Sanderson le dimanche 13 septembre 2015, 10:04:00
Shenjo était concentré sur sa besogne. Une main tirant les cheveux, l'autre posé sur une fesses sur laquelle il donnait quelques coups, le jeune homme était entrain de la chevaucher comme il se devait. Donnant des mouvements de bassin précis ,réguliers et amples, chaque entrée en elle la faisait soupirer et gémir. Allant le plus loin qu'il pouvait en elle, Shenjo lui même respirait de manière régulière, le souffle haletant, bien décidé à) aller au bout de son effort.

Car pour lui, outre le fait de prendre du plaisir, il y avait toujours ce coté ultra competitif.  Il ne faisait jamais rien pour rien, surtout en matière de sexe.  Il voyait cela comme une epreuve de virilité, comme une énième façon de s'affirmer en tant que mâle dominant. Ne pas assurer serait pour lui comme un désaveu. Voilà pourquoi il avait tant tenu à reprendre le controle de la situation quand il s'était senti sur le point de défaillir

« Putain qu'on est bien la dedans »

On sentait que cela venait du fond du coeur. Il prenait son pied et il avait l'impression que le vagin de Ember était parfait pour accueillir son pénis. Et que chaque fois qu'il se retirait d'elle, il avait la sensation que son vagin le rappelait déjà et se languissait de lui.

La faisant se mettre sur le dos, il lui avait enlévé complètement les chaussures et le bas cette fois. Visiblement las de la position de la levrette, il vint se placer sur elle, la prenant à la gorge. Commençant une nouvelle fois à la limer, il vint l'embrasser, sa langue fouillant sa bouche à la recherche de sa jumelle. Ses yeux plantaient dans ceux de la mère de famille, il la regardait alors qu'il la besognait sans relâche. Il pouvait déceler dans ses yeux une étincelle de plaisir, de satisfaction qui le comblait d'aise forcement. Elle prenait son pied, cela se voyait, cela se sentait. Et surtout, il avaiut désormais le pouvoir , le controle des événements.

Plongeant sa tête dans la poitrine de la mère de famille, il entreprit de défaire le corset de sorte à pouvoir accéder aux seins. Venant les lécher et sucoter chaque teton, il avait quelque peu ralenti le rythme en elle. Il se ménageait quelque peu. Glissant un doigt dans sa bouche, ils emblait occupé pour le moment par cette poitrine plutot généreuse.

« Un corps fait pour le sexe »

complimenta t-il, ce qui dans sa bouche avait toujours une autre saveur. Toujours en elle, le sexe avait repris une certaine allure. Il avait encore faim.
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 14 septembre 2015, 09:19:13
L’homme allait de plus en plus vite, grognant et soupirant, maîtrisant la chose... Et Ember, elle, couinait et gémissait. Elle espérait que les murs du studio étaient épais... Le pire, ce serait que des voisins viennent ensuite se plaindre ! La femme se pinçait les lèvres, tentant de retenir ses soupirs, mais... Et bien, le fait est qu’elle n’avait pas été baisée comme ça depuis longtemps, depuis trop longtemps... Et, à chaque coup de reins de l’homme, à chaque fois qu’elle sentait sa queue s’enfoncer profondément en elle, elle soupirait encore, ne parvenant pas à retenir ses gémissements. C’était bon, si bon. Cet homme était monté comme un vrai diable, et prenait la professeur avec force et vigueur. Sa grosse queue labourait son champ, glissant le long de ses parois humides, remuant d’avant en arrière. Le fait de la prendre en levrette permettait à l’homme d’avoir plus d’amplitude, et de donner des coups de reins plus forts que dans une position plus classique, car, par ce biais, il bénéficiait de l’avantage de la hauteur, du fait que sa partenaire était à quatre pattes... Et, plus il la prenait, et plus Ember réalisait ô combien le sexe était bon, et ô combien ça lui avait manqué ! Il n’y avait plus rien à tirer de Paul, son mari, et on ne pouvait que soupirer devant ce gâchis, quand on voyait combien Ember était bien roulée... Ce dont Shenjo, fort heureusement, avait confiance.

Inconsciemment, ce qui se passait ici risquait d’être important pour Ember, Ember, qui avait toujours veillé à avoir une bonne ligne pour plaire à son mari, pour qu’il daigne la regarder, l’embrasser, lui dire qu’elle était belle, et lui glisser qu’il l’aime... À tel point qu’elle avait fini par se demander si le problème ne venait pas d’elle, et si elle ne s’était pas enlaidie. Ember venait d’un milieu populaire, et ce n’était pas le genre de milieu où on apprenait la valorisation de soi. Quand on était fille de paysans, on ne pouvait que jalouser les filles de la ville, qui avaient les derniers produits de beauté, et qui semblaient connaître tant de choses sur les mecs... Comme une sorte de blocage inconscient qui refaisait surface des années plus tard.

*Mais non, je suis belle... Ou il ne me baiserait pas avec autant de forces.*

Pas de quoi sauver son mariage, bien au contraire. Ember n’avait toujours pas divorcé de Paul, parce qu’il y avait les enfants, mais aussi parce qu’elle espérait toujours un sursaut chez son mari... Et, là, elle n’avait rien trouver de mieux que le tromper. Oh, elle se dirait ensuite, sûrement, après, qu’elle faisait ça par nécessité, juste pour offrir un joli cadeau de Noël à ses enfants, et peut-être même arriverait-elle à s’en convaincre le jour... Mais le fait est que le plaisir qu’elle éprouvait était là, et que, en ce moment, elle était bien incapable la moindre culpabilité. Le plaisir sexuel était égoïste et totalitaire, et noyait tout le reste. Plus cet homme remuait en elle, et plus Ember s’abandonnait, dans le sens où elle ne pensait à rien d’autre qu’au sexe, se revoyant lors de ses premières séances, où elle hurlait de joie et se cramponnait à son amant...

Shenjo finit par la relâcher, et elle se retrouva sur le dos, soupirant longuement. L’homme avait continué à la déshabiller, puis elle frémit en le sentant se rapprocher de son corps. Son membre tendu, légèrement humide à cause de la mouille de la femme, et, surtout, surtout, ce regard fiévreux, transi d’envie.

« Haaa... »

Il alla la prendre, et ses mains allèrent se crisper sur ses cheveux. Elle gémit, fermant au début les yeux, avant de les rouvrir... Pour voir que Shenjo l’observait. Il voulait voir le désir dans son regard... Fort heureusement, il n’y avait que ça à lire en ce moment. Tout le reste était retourné au vestiaire, et Ember se laissait prendre par l’homme, qui continua ensuite à la déshabiller, s’attaquant à ses seins, renforçant son désir, ses mains venant parfois se crisper sur les cheveux de Shenjo.

« Haaaa... Ooouuiii-oouuuiii, hummmm... »

Shenjo avait ralenti le rythme, mais Ember ne le sentit pas vraiment. Elle, tout ce qu’elle sentait, c’était une grosse queue, mais ça ne l’empêcha pas de soulever ses jambes, et de les enrouler autour de son bassin, ses talons tapant contre son bassin.

Plus, elle en demandait plus.

« Encore, Shenjo, hummm... E-Encore-haaaaa... »
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Alex Sanderson le lundi 14 septembre 2015, 16:58:40
Shenjo etait perturbé. Il ne faisait plus l'amour à une pute. C'est comme s' il trompait sa fiancée avec une autre femme.Dans sa tête c'est ce qu'il ressentait. Ember n'avait pas l'attitude habituelle qu'il recherchait dans sa compagnie des femmes.Elle agissait plus comem une maitresse que comme une fille dont on achetait la compagnie. C'était neuf pour lui.

Continuant de la pénétrer, toujours placé au dessus de elle, il se partageait entre sa bouche et ses seins. Shenjo ne semblait pas faiblir et pour cause, elle avait le chic pour le mainteniren condition.  Plus vaillant que jamais, il sentait son bas ventre le chatouillait mais pour être franc, il en avait encore dans le moteur comme on disait. A commencer par fierté et orgueil

« Je vais t'en donner moi »

Redoublant d'ardeur,  il avait les yeux dans ceux de sa vis à vis. Il essayait de voir quelque chose qui pourrait l'aider à mieux la cerner.Il voulait essayer de comprendre ce à quoi elle pouvait penser. Jouait elle un role ou etait elle franchement entrain de prendre son pied ? Shenjo penchait pour cette dernière occasion, mais peut être etait-ce son orgueil qui jouait ? Comment présumer d'une telle chose ? Il y avait de quoi se poser mille questions en la matière. Mais pour lui c'était important de savoir.

Gémissant, le souffle haletant, il bascula sur le dos, la laissant venir sur lui. Il avait besoin de retrouver une certaine quiétude et cette position lui permettrait de recouvrer une certaine forme de calme.Il allait reprendre des forces tout en continuant de l'honorer

« elle est à toi fais en ce que tu veux »

Il n'y avait pas mieux comme invitation. Et puis, cela permettrait de la jauger une fois de plus et de tenter de la cerner et la comprendre.Shenjo cherchait des réponses à ses questions, comme dit plus haut le comportement de Ember le rendait nerveux, il n'était pas habitué à cela. C'était une nouvelle expérience dans l'inconnue qui ne l'enchantait guère.Car il aimait les choses claires dans lesquelles il savait dans quoi il s'engageait. Or là ce n'était pas le cas et cela commençait fortement à l'ennuyer, ce qui pouvait aisément se comprendre aussi. Il était un homme de pouvoir, de maitrise et pour le moment, il n'avait pas vraiment cela. Surtout, il sentait que cette relation sensée etre pré payée pouvait grandement le perturber dans son rapport à sa fiancée. Et le danger était là.
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 16 septembre 2015, 11:08:22
Est-ce que son comportement était normal pour une prostituée ? Ce n’est pas comme si Ember avait des amies dans ce milieu, et elle avait toujours tendance à se méfier des reportages. Si elle était d’accord pour considérer que bien des prostituées étaient forcées de devoir vendre leurs corps, parce qu’elles étaient issues de filières clandestines, et étaient exploitées comme des esclaves, elle avait plus de mal à accepter cette histoire larmoyante et moralisatrice de la part d’étudiantes « obligées » de se prostituer pour financer leurs études. Ça, pour elle, ça avait toujours été l’excuse parfaite typiquement française : la « Malgré-Nous » du 21ème siècle. Elle s’en était toujours gaussée, car elle-même avait eu du mal à financer ses études supérieures, et avait dû travailler au McDo, ou accepter les petits boulots de la fac’. La France, ce n’était pas le Bengladesh ; il y avait toujours moyen de trouver un autre boulot, quand on était étudiant, qu’en s’envoyant en l’air... Elle ? C’était différent. Elle avait un emploi fixe, qui lui bouffait la plupart du temps, et elle n’avait clairement plus la force d’empiler des Big Mac, et d’essuyer la fureur des clients quand, sous l’effet de la fatigue, elle oubliait la sauce moutarde. Mais est-ce qu’elle disait ça par sincérité, ou pour se convaincre elle-même ?

Shenjo remuait sur elle, fougueux, nerveux, la baisant bien comme il fallait, et comme Ember le demandait. Leurs corps remuaient à l’unisson, en harmonie, et Ember était heureuse, oui, si heureuse... Elle sortait du simple rôle de la professionnelle pour devenir celle d’une femme en manque heureuse de se faire prendre. C’était horrible à dire, mais, plus cet homme la baisait, avec sa fougue, en le regardant, en soupirant et en grognant, et plus Ember réalisait à quel point elle se faisait chier avec Paul, à quel point Paul était un piètre amant, et à quel point le sexe était bon, intense... Et merveilleux.

« Hnnnnnn... Hmmmmm !! »

Les mains d’Ember se crispaient contre les cheveux de l’homme, et elle l’embrassait goulûment, ce qui ne manquait pas de surprendre Shenjo... Mais, honnêtement, qu’est-ce qu’Ember en savait ? Elle ne devait quand même pas être la seule pute de Paris à apprécier ça, non ? Difficile de dire ce que Shenjo pensait, mais elle, elle ne simulait pas. Sa mouille était réelle, tout comme son plaisir, tout comme ses seins tendus et douloureux, tout comme les soupirs et les gémissements lascifs qu’elle poussait avec envie.

Shenjo inversa alors les rôles, et Ember, en gémissant, se retrouva au-dessus de lui, et commença à soupirer longuement.

« Oui... Haaaaannn... »

Les mains d’Ember se posèrent sur son torse, se crispant dessus, et elle commença à onduler le long de sa queue, s’empalant dessus... S’y empalant joyeusement.

Ah, que c’était bon !
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Alex Sanderson le mercredi 16 septembre 2015, 15:53:55
Forcément, il arrivait un moment où un homme restait un homme. Ember avait reussi à pousser Shenjo à bout de forces et de souffle. Il avait beau avoir une certaine expérience, il avait de nouveau le feu dans son bas ventre. Il avait le visage marqué et déformé par l'effort physique intense.Elle était cette fois sur lui et même cette position ne l'aidait pas vraiment.Elle allait et venait sur lui d'une manière ultra rapide.Elle semblait complètement hors de controle, ce qui n'aidait pas à récupérer. L'espace d'un moment il avait pensé pouvoir profiter de cette position pour s'en sortir mais désormais c'était peine perdue. Il savait qu'il allait finir par abdiquer et ne pas pouvoir  honorer sa partenaire comme il le voulait. Il se connaissait assez pour cela

« Je vais je vais »


Il n'arrivait pas à le dire. Mais elle avait certainement compris le message. Il suffisait de l'entendre avec son souffle court qui n'augurait rien de bon pour lui. Car il s'en voulait de deja faiblir de la sorte lui qui se considérait comme un bon coup.  Mais Ember avait ce quelque chose qui depuis un mompent le faisait déjouer. Et il n'arrivait toujours pas à trouver finalement la raison de toute cette situation perturbante pour lui. Mais ce n'était pas comme d'habitude c'était clair et net

« Haaaa »

Il n'en avait plus pour  longtemps dans cette position. C'était impossible à tenir. Elle allait et venait avec toujours plus d'appétit et il n'arrivait pas à la ralentir. Elle était affamée de sexe, de luxure , bien plus que la moyenne. Il n'y avait plus de doute possible pour lui, elle ne faisait pas cela que pour le fric. Il y avait autre chose de bien plus évident : le sexe et le plaisir de le pratiquer

« HMMMMM »

il avait fini par se repandre en elle. D'abord via un premier jet puissant, ensuite un second, un troisième et un quatrième.Le sperme encore chaud s'écoulait le long de sa verge, du moins pour ce qui n'avait pas pu inonder le vagin de Ember.Reprenant son souffle, il n'avait pas forcement l'air le plus fier en ce moment. Lui qui avait annoncé vouloir payer pour la nuit s'était déjà repandu une première fois. Et il n'en tirait aucune satisfaction. Bien sur il avait joui mais il restait frustré d'avoir perdu le controle comme cela.
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 18 septembre 2015, 10:09:24
La relation entre eux restait-elle juste un rapport purement professionnel ? Un client venant demander à une « professionnelle » une prestation sexuelle ? On aurait pu le croire... Mais Ember n’était pas si dupe. Son plaisir était bien sexuel, lui, intense et passionné. Elle ondulait sur le sexe de l’homme, sentant son membre se perdre en elle, remuant dans les entrailles de son corps. C’était une situation particulièrement agréable, magnifique et intense. Tout son corps ondulait contre le sien, en harmonie avec sa queue, nichée en elle. Elle la sentait remuer en elle, et cette sensation... Haaa, cette sensation... Elle avait le sentiment d’être complète, d’être remplie, et, et... C’était tout simplement trop bon ! Elle mouillait encore plus, et, avant que Shenjo ne jouisse, elle-même avait eu un orgasme, poussant de longs soupirs, répandant sa mouille sur le corps de l’homme, en se pinçant les lèvres, retenant ses cris. Néanmoins, au moment de l’orgasme, quand le voile blanc la traversa, un long soupir s’échappa de ses lèvres.

« Haaaaaaaaaaaaaa... »

La respiration lourde et profonde, Ember se calma progressivement. Shenjo venait de jouir en elle à son tour, et respirait bruyamment, visiblement surpris par le talent de la femme. En souriant, elle le regarda assise sur lui, sentant son membre en elle... Et elle caressa son ventre, excitée à l’idée de sentir son sperme en elle. Ember s’en pinça les lèvres, ressentant de multiples frissons de plaisir qui traversaient tout son corps.

Néanmoins, le regard de l’homme ne mentait pas, et elle se pencha vers lui, avant de l’embrasser, ses mains se posant sur ses épaules.

« J’en déduis que j’ai mérité mon salaire, n’est-ce pas ? »

Ember ne put que sourire après ces quelques mots, et se redressa, restant toujours assise sur l’homme.

« Notre contrat ne prévoyait pas vraiment de clauses d’arrêt après un premier orgasme, alors... Je suppose que le client est roi. Tu veux partir ? Ou tu veux te reposer avant de reprendre ? Il... Il faut bien que je fidélise ma clientèle, après tout... »

Elle s’arrêta immédiatement, en venant de comprendre l’énormité de ce qu’elle venait de dire... Fidéliser ! Venait-elle d’insinuer qu’elle comptait réitérer cette expérience ?

*Non, non, non, ce n’est pas du tout ça que je voulais dire ! Pas du tout !!*

Mais... Vraiment ? Elle n’aurait jamais cru qu’il puisse être si facile de se faire de l’argent... Et surtout que ce puisse être si agréable... Et ça, qu’elle le veuille ou non, elle ne pouvait pas nier ce que son corps ressentait.

Et son corps adorait ça.
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Alex Sanderson le vendredi 18 septembre 2015, 23:34:37
L'espace d'un moment Shenjo avait perdu de sa superbe. Le temps pour lui de retrouver ses esprits.  Cela n'avaitpas duré longtemps mais assez que pour se rendre compte du changement chez lui. Il était humain et n'était pas que controle et maitrise. Ember toujours sur lui, il lui avait rendu son baiser et n'avait rien dit dans un premier temps. Elle était toujours sur lui et du sperme coulait toujours le long de son sexe et du vagin.

C'est à ce moment là que son sourire apparut. Le genre de sourire qui annonce quelque chose de malicieux,  quelque chose indiquant que maintenant une limite avait été  franchie. Shenjo avait repris cette attitude arrogante et pleine d'assurance qu'il avait au début

« Le client est roi en effet et j'ai payé pour cela »

Elle portait toujours son corset. Glissant un doigt dans sa bouche pour qu'elle le suce ; il avait donné un petit coup de bassin pour qu'elle sache qu'il était toujours en elle et qu'il pouvait donc faire ce qu'il désirait.

« Je vais continuer à te limer et à te baiser comme tu le veux mais avant tu vas répondr à  quelques questions. »

Il lui ssaisit un sein sans ménagement. Il le malaxait, pinçait le téton en ayant aucun autre but que la stimuler et l'exciter

« La plupart des putes sont rodées et prennent pas leur pied comme cela. Elles font cela comme un boulot. Tandis que toi tu as vraiment aimé que je te prenne. Et c'est pas uniquement parce que c'est ta première fois. J'en ai vu des plus stressées que toi »

Lui faisant toujours sucer son doigt, il lui caressa de la même façon l'autre sein

« T'as peut être besoin d 'argent, mais t'as surtout besoin d'un mec pour te donner ce que tu veux. Alors t'as un mec, t'es mariée ? Pourquoi il te baise plus cet abruti ? »

Il voulait des réponses à ses questions. Et comme pour la convaincre il donna un autre léger coup de bassin.

« Alors tu veux que je reste ou que je parte ? Réponds moi. Et surtout montre le moi en faisant en sorte que je redevienne dur »

Il avait le controle maintenant. Et il ne le perdrait plus jamais il se l'était promis.
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 20 septembre 2015, 11:01:43
Le corset d’Ember avait été abaissé, révélant l’accès à sa généreuse poitrine. Le souffle court, les joues légèrement rouges, la professeur reprenait ses esprits, mais sans la nervosité initiale, cette peur à l’idée de coucher avec un individu, et de craindre qu’il puisse vous faire mal. Maintenant que les deux avaient joui, et que la semence de Shenjo avait filé dans son corps, cette inquiétude n’avait plus de raisons d’être, et Ember abordait donc plus sereinement la situation... Tout en sachant bien qu’ils ne formaient pas un couple, mais une relation client/professionnelle. Une relation particulière, condamnable sur le plan moral, mais qui n’était, fondamentalement, qu’un simple échange de services entre deux personnes consentantes. Ember n’était même pas sûre d’être dans l’illégalité en faisant ça. L’homme se redressa assez rapidement, et vint jouer avec les seins d’Ember, qui en ressentit quelques nouveaux frissons. Pour éviter de tomber, elle posa une main sur les cheveux de l’homme, en appui, et le laissa jouer avec son corps, Shenjo ayant promis de continuer à la « baiser » et à la « limer », des mots crus, indécents, mais qui provoquaient chez Ember de multiples frissons d’excitation supplémentaires.

Shenjo voulait en savoir plus sur elle, et Ember poussa des soupirs, se mordant les lèvres quand il pinça ses tétons. Cet homme avait l’habitude des corps féminins, l’habitude de jouer avec eux, et savait comment faire plaisir à une femme. Ember devait bien reconnaître ça ; si tous les clients de putes étaient comme lui, la prostitution serait le meilleur métier du monde. Le plaisir d’Ember n’avait rien d’étonnant, en soi, si on partait du principe que le corps d’une femme se devait d’être honoré. C’était la Nature qui voulait ça. Il lui parla de Paul, le qualifiant d’un terme flatteur, mais non moins vrai, et Ember baissa la tête vers lui.

*Le voilà bien curieux, tout d’un coup...*

La femme le regarda donc, et esquissa un léger sourire, en posant ses mains sur ses épaules.

« Je crois que ça sort du cadre de nos obligations contractuelles réciproques, non ? »

Elle enchaîna rapidement, sans vraiment laisser le temps de pouvoir objecter quoi que ce soit :

« Mais oui... Tu m’as fait jouir, alors je suppose que je peux bien te répondre. Je suis mariée, oui... J’ai retiré mon alliance pour... En fait, je pensais que ça aurait fait fuir les clients, même si coucher avec une femme mariée est souvent un fantasme... Mais ne va pas croire que je recherche un amant, Shenjo. Tout ce que je souhaitais, c’était avoir de l’argent. Il n’est pas prévu que je recommence ça. »

Même si elle venait d’en dire un peu, elle ne comptait pas non plus raconter sa vie. La femme resta sur lui, et approcha ses lèvres des siennes, venant l’embrasser tendrement.

« Mais je dois bien admettre que... Je ne m’attendais pas à prendre mon pied à ce point. Pour ça, je pense que je peux te remercier, Shenjo. »
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Alex Sanderson le lundi 21 septembre 2015, 09:43:16
Pour Shenjo il n'y avait pas de surprise dans la réponse d'Ember. C'était conforme à ce qu'il avait cru deviner sur elle. Elle était effectivement mariée et en manque d'argent. Surtout elle avait avoué avoir pris son pied comme jamais, ce qui laissait à penser que le coté frsutré de la mère de famille n'était pas non plus un erreur d'interprétation.  C'est bienc e qu'elle était

« Tu es donc bien mariée »

Toujours sur le dos, il attendait qu'elle fasse ce qu'il lui avait demandé, à savoir le rendre plus dur. En attendant, il avait tout le temps de récupérer et de penser à ce qu'il venait d'apprendre. Qu'elle soit mariée ne changeait pas grand chose finalement de son point de vue. Il n'avait pas vraiment de cas de conscience vis à vis de cela. Il avait de toute façon payé cette femme et il n'avait rien exigé qu'elle ne veuille lui donner.  Non, il était à son aise et ne voyait pas vraiment ce qu'il pouvait faire de plus  ou de moins.  Les etats d'âme n'étaient pas pour lui de toute façon

Sentant peu à peu son sexe retrouver toute sa vigeur sous l'effet de ses caresses, il avait désormais un avantage sur elle ceci dit. Elle était en manque de sexe et elle cherchait des moyens de combler cela. Ce n'était pas qu'une affaire d'argent pour elle. Elle avait fini par dévoiler un peu plus d'informations privées à son sujet.Il n'allait pas lui demander mais il était tout aussi envisageable qu'elle soit mère de famille.  Ce qui là aussi ne lui posait pas plus de soucis éthiques que le reste

« Continue comme cela »

L'encourageant à continuer de s'occuper de sa verge, Shenjo était pour le moment relativement passif. Quand il jugera le moment opportun, il recommencerait à la labourer et à la faire gémir de plaisir. Pensif, il se disait que cette femme allait après retrouver son mari et ses enfants comme sid e rien était. Est-ce qu'ils se douteraient de quelque chose ? Il avait comme un doute ; les femmes étaient expertes dans l'art de dissimuler les choses.Le pauvre homme ne saurait sans doute rien de tout cela de même que les enfants. Est-ce que Shenjo pourrait lui se rendre compte de quelque chose dans pareille situation ? Il aimait à penser que oui.  Mais sans doute etait il aveuglé par son orgueil. Car malgré tout ce qu'il pouvait penser, nul n'était à l'abri d'une situation comme celle-ci. Un jour tout était parfait et le lendemain, sa femme faisait le tapin. S'il refusait de se considérer comme en danger, il gardait à l'esprit que lui même devait pouvoir se prémunir de cela. Car il ne pourrait jamais l'encaisser.
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 24 septembre 2015, 09:51:58
Ember, d’ici quelques années, ferait partie de ce genre de femmes qui adoraient lire Cinquante Nuances de Grey, y retrouvant la saveur qui manquait dans leur vie : l’excitation sexuelle, le frisson d’un homme qui pourrait les faire jouir, et non leurs maris mous et flasques. On pouvait en sourire devant le côté assez grivois de l’image, mais elle était aussi tragique et sinistre. Quoi qu’il en soit, Ember était maintenant devant l’homme, et ils avaient visiblement fini de se confier l’un à l’autre. La femme le masturbait tendrement, tout en se demandant si, dans le futur, elle allait réitérer l’expérience. Quand elle s’était décidée à faire ça, à vraiment le tenter, après des semaines d’hésitation, elle s’était jurée que ce ne serait qu’une seule fois, juste une fois... Mais, maintenant qu’elle avait pris son pied... C’était horrible à dire, mais, dans sa tête, une voix était en train de venir, en disant des choses simples : c’était bon... C’était bon, et elle n’avait pas eu droit à un vrai orgasme avant ce soir depuis... Depuis bien longtemps. Qu’est-ce qui la poussait à le masturber de nouveau ? Elle aurait pu se dire que c’était juste par professionnalisme... Mais ça aurait été un fieffé mensonge.

Elle le masturbait donc, assis à côté de lui, sa main jouant avec son membre ;, allongée à côté de lui. Sa main glissait de haut en bas, mais, en ce moment, Ember était libérée de ses inhibitions, et elle alla prendre le sexe de l’homme en bouche. Elle se déplaça le long de son corps, et l’embrassa tendrement, sa bouche glissant le long de sa peau, se rapprochant peu à peu de son sexe. Elle voulait l’exciter, bien comme il faut, et, en sentant le bord du lit se rapprocher, Ember rabattit ses genoux sous son ventre, et elle se retrouva à quatre pattes, entre les jambes de Shenjo, et posa sa main sur son sexe. Il était légèrement trempé, et elle souffla lentement dessus, le sentant grossir et enfler.

Ember lécha ensuite le bout, puis, en levant brièvement les yeux, recommença à le sucer. Elle voulait voir le plaisir remonter le long du corps de l’homme.

« Hummmm... »

Ah, que c’était bon ! Ember sentait bien qu’elle n’arriverait pas à se lasser de ça... Sucer une queue, sentir le plaisir sexuel, ce désir qu’elle avait si longtemps refoulé. Il déferlait maintenant en elle, s’insinuant dans tout son corps. La femme le suçait donc, afin de réveiller son excitation, en soupirant de plaisir.

Ember espérait bien qu’il apprécierait son traitement...
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Alex Sanderson le jeudi 24 septembre 2015, 19:33:20
Shenjo appréciait grandement. Le contraire serait étonnant ceci dit. D'abord, on pouvait l'entendre gémir déjà. Il ne s eprivait pas de montrer son accord et sa satisfaction via cela. Et puis il y avait aussi son sexe. Il ,était de nouveau dur et bien ferme. C'était tout le mérite de Ember

« Excellente technique »

Il avait appuyé sur sa tete pour qu'elle le prenne plus dans sa bouche encore.il ne se souciait pas vraiment de ce qu'elle pourrait dire ou faire, il partait du principe que c'était agréable pour elle comme pour lui. De toute façon elle voulait du sexe non ? Et bien il allait lui donner ce qu'elle voulait, ni plus ni moins. Rassemblant ses cheveux en une poignée de main, comme pour en faire une queue, il relachait par moment l'étreinte avant de faire la même chose une nouvelle fois. Il ne lui laissait que peu de répit

« Je vais t'embaucher à plein temps ? Je serai ton unique client et te donnerai ce qu'il faut pour t'entretenir. »

Il avait dit cela mais le pensait-Il ? En tout cas l'idée avait germé en lui.Il avait les moyens de le faire mais ce serait rompre avec ses regles de base en la matière. Et il savait que cela n'était jamais bon signe de rompre une regle comme cela

« Ca te plairait de pouvoir la sucer comme bon te semble ? »

A la manière dont elle s'activait certainement. La laissant donc profiter un moment encore  et par la même occasion lui même aussi, il décida enfin de la pénétrer de nouveau. Il en avait une envie folle

« Mets toi à 4 pattes sur le lit »

 la traitant toujours de la même façon, il vint se placer derrière elle, à genoux sur le bord du lit.Sans aucune hésitation, il la prit, connaissant désormais le chemin. La prenant de nouveaux aux hanches, il entama une série de va et vient. Comme on pouvait s'en douter, il ne mettait pas vraiment de douceur dans ses gestes. C'était brutal, bestial, animal. Et c'est ce qui rendait ceci meilleur.
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 28 septembre 2015, 10:01:09
La véritable question, maintenant, ne portait pas sur l’instant présent, mais sur ce qui se passerait après. Après leurs ébats, après cette séance... Ember continuait à sucer cette queue, goûtant de nouveau à des plaisirs qui, pendant trop longtemps, lui avaient été refusés. Pendant qu’elle s’évertuait ainsi à prodiguer à l’homme le plus grand plaisir possible, elle sentit la main de ce dernier se crisper sur ses cheveux, les nouant entre ses doigts, la faisant soupirer, répandant le long de son crâne, à la plante de ses cheveux, de délicieuses sensations de douleur. Au stade où elle en  était, les deux avaient en effet tendance à se rapprocher. Elle continuait donc à le sucer, jusqu’à sentir la dureté du membre de l’homme revenir. Le revoir régulièrement... Ember aurait tant voulu que tout soit clair dans sa tête, que ce soit un « NON » prononcé et virulent qui domine dans son esprit... Mais, hélas, ce qui dominait dans sa tête, en ce moment, n’était que confusion et hésitation, un piètre « non » entouré de multiples mots et d’images fantasmagoriques. Pourquoi être contre ? C’était un moyen d’obtenir de l’argent tout en se faisant plaisir... Mais était-ce vraiment un bon exemple à donner pour ses enfants ? Et même, elle était mariée ! Et, sans être une Chrétienne convaincue, Ember croyait encore aux effets du mariage. Pouvait-elle se permettre de tromper ainsi son mari, ainsi que toute sa famille ?

*Mais c’est si bon...*

Et là, ce n’était pas son goût de l’argent qui parlait, mais bien le désir, un désir qui s’exprimait en-dehors de toute sphère raisonnable. L’homme ne lui laissa fort heureusement pas le temps de répondre, car Ember, en ce moment, était bien incapable de fournir la moindre réponse. L’homme la repoussa alors, en lui demandant de se mettre à quatre pattes... Et elle en frissonna, se mordillant les lèvres, avant d’aller se positionner.

Son cœur remuait chaudement dans sa poitrine. Elle se positionna machinalement, observant la couette, se pinçant les lèvres... Avant d’entendre l’homme se déplacer. Il se mit à genoux, et elle soupira quand ses mains se posèrent sur ses hanches, la faisant trembler.

« Hmmm... »

Sentir ce membre en elle... Ah, cette délicieuse sensation d’être pleine, d’être complète, d’être... Remplie ! Elle se mit à hoqueter. Shenjo la prenait sans ménagement, et, et... Bon sang, que c’était bon ! Oh ça oui !

« Haaa... Haaaa !! »

Encore, encore, encore !! Sentir ce membre dans ses lèvres intimes... Ah, quelle joie ! Quelle joie intense !

Oh, que c’était bon !
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Alex Sanderson le lundi 28 septembre 2015, 15:58:56
Shenjo continuait de la besogner. A vrai dire, il ne se souciait pas vraiment de savoir si elle avait bon. Cela se voyait et cela se sentait. L'important pour lui était de tenir encore et encore et de repousser plus loin ses propres limites. C'est entre autre pour cela qu'il changea de position.. La mettant de coté sur le lit, il vint se placer derrière elle , lui aussi de côté. La prenant aussi vite, il avait désormais donc une position latérale pour la travailler au corps. Les mains sur sa poitrine, il avait ainsi l'occasion de s'occuper également de sa lourde poitrine. Les téton étaient durs et les seins lourds, gonflés par l'excitation et le  plaisir. Et cela c'était avant tout grace à lui. Pour lui le plaisir était autant dans l'acte que dans le fait de se dire qu'il était responsable de cela. Cela n'avait pas de prix.

« Dis le que je te baises mieux que ton mari »

Bien évidemment, il le savait déjà. Mais l'entendre dire était grisant pour lui. L'imaginer rentrer chez elle embrasser ses enfants et son mari après s'être fait défoncer de la sorte avait un gout plaisant pour lui. C'était cela le vrai pouvoir de son point de vue. Et c'était ausis grisant que de se faire tailler une pipe ou que de pénétrer une femme

« Putain qu'est ce que t'es bonne à baiser »

Lui mettant une petite claque sur les fesses en la prenant toujours, il avait délaissé sa poitrine pour lui tourner le visage et venir l'embrasser. Il avait pris sa langue pour une danse qui n'avait rien de sensuelle a present. C'était juste le prolongement de deux personnes entrain de se chauffer mutuellement et se de donner comme jamais auparavant.

Venant à present se mettre au dessu d'elle, il avait le regard plongé dans celui de Ember. Lui faisant toujours l'amour, douce expression pour une partie de baise, il ne l'avait plus quitté du regard jusqu'au moment ou vaincu il avait de nouveau joui en elle. 

Le corps fatigué, usé, les traits tirés, il s'était laissé tomber sur le dos, à coté d'elle, un filet de sperme coulant sur le lit quand il s'était déboité d'elle. Fixant le plafond, il ne pouvait s'empêcher de sourire de satisfaction. C'est ce qui était pour lui un juste prix. Qu'il ne regrettait pas d'avoir payé
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 06 octobre 2015, 10:12:28
Aurait-elle dû lui dire qu’elle était mariée ? Se confier ainsi ? Shenjo était un parfait inconnu, et ce même s’ils venaient de coucher ensemble... Ember ne savait plus, ne se contrôlait plus. Ce plaisir jouissif qu’elle ressentait, elle l’avait enterré sous le train-train quotidien, sous la routine, sous son boulot, sous les tonnes de devoirs à corriger, et là, il revenait lui péter en pleine figure. Ember se faisait besogner par l’homme, grognant et soupirant, avant de sentir les mains de l’homme pousser son corps. La professeur se laissa faire, et se retrouva couchée sur le flanc, gémissant, continuant à sentir l’homme dans son dos. Plus le temps passait, et plus Shenjo se dévoilait... Un homme libertin, mais aussi pervers, qui se nicha dans son dos, continuant à remuer, grognant et soupirant, tout en lui demandant de dire qu’il la baisait mieux que son mari.

« Hnnnn... !! gémit-elle, avant de gémir à nouveau quand l’une de ses mains vint pétrir ses seins. Haaaaa... !! »

Ember se laissa faire, se tortillant sur le lit. Il voulait qu’elle réponde, et, en ce moment, la femme était tellement excitée qu’elle le fit, au milieu de soupirs, de cris, et de multiples frissons de plaisir :

« Ouuuiii... Haaaaaannn... Ouiiiii, tu me baises mieuuuuux, ouiiiii... Haaaaaannnn... !! »

L’homme remuait en elle, et claqua ses fesses, comme pour la punir d’avouer une telle infidélité... Mais elle ne pouvait pas mentir. Shenjo était un vrai étalon, et il alla l’embrasser goulûment, la faisant gémir, tout en se déplaçant, pour se retrouver au-dessus d’elle. Son corps se heurta sur le sien, l’écrasant contre le lit, provoquant en elle de nouveaux frissons. Elle posa une main sur ses cheveux, s’y crispant, tout en sentant l’homme remuer de haut en bas. Une position classique, mais non moins exquise. Elle soupirait, gémissait, et alla l’embrasser à plusieurs reprises, savourant le contact musclé de cet homme, son corps en sueur qui se heurtait au sien, ses mains allant jouer dans son dos, le griffant légèrement, tant le plaisir et la douleur étaient forts. L’homme la faisait joyeusement vibrer, tout en continuant à agir.

De nombreuses minutes passèrent ainsi, dans cette chaude et tendre étreinte, jusqu’à ce qu’elle ait un orgasme. Elle gémit encore, sa main venant caresser la courbe des fesses de l’homme.

« Haaaaa... !! »

Elle le sentit ensuite venir en elle, jouissant généreusement, balançant plusieurs filaments de foutre dans son corps... Puis il alla s’écrouler à côté d’elle, laissant la jeune femme exsangue, la respiration lourde, ses seins se soulevant et s’abaissant. Elle respirait en effet profondément, sans rien dire pendant un temps... Avant de finir par dire, en caressant distraitement son bas-ventre :

« Tu es un sacré amant, Shenjo... »

Ember parlait d’une voix essoufflée. En ce moment, elle pouvait le dire... Elle était heureuse !
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Alex Sanderson le mardi 06 octobre 2015, 21:45:35
Shenjo n'avait pas vraiment chercher à dementir ou à la raisonner. Qu'il soit un bon amant était la logique meme pour lui. Le contraire aurait été un soucis pour lui. De toute façon il l'avait senti en la regardant comme cela. Et surtout son attitude pendant l'acte avait été assez éloquente. Centré avant tout sur lui même, il cherchait à reprendre son souffle, alors qu'il demeurait las et fatigué. Mine de rien il s'était donné et avait perdu le controle de lui même, ce qui était assez rare que pour être souligné le connaissant. Shenjo était un homme tout en controle qui ne lachait pas grand chose en temps normal. C'était une obsession pour lui de pouvoir garder les clés de n'importe quelle situation. C'était presque une sorte de tare et d'idée fixe. Au point que cela pouvait paraitre à la limite de l'étrange et de la folie même d'une certaine façon.

« On a franchi certaines limites »

 Dit il calmement, conscient que ce n'était pas prevu dans son schéma. Ce qui l'inquiétait par dessus tout c'était le fait que d'une certaine façon Ember veuille plus qu'un simple rendez vous . Lui même avait soumis cette diée et il le regrettait. C'était contraire à son règlement, à sa ligne de conduite. Depuis toujours il cloisonnait les choses pour éviter d'avoir des soucis d'ordre morale. Sauf que là, une limite avait été franchie d'une façon qui n'était pas acceptable pour lui.Il craignait d'avoir dit des motd qui avaient depassé sa pensée

« Je regrette certaines choses que j'ai dites. C'était insultant pour toi et ton mariage et je n'avais pas à dire cela. »

Calme, il était redevenu assez rapidement froid et distant. Comme si le fait d'avoir eu ce qu'il cherchait la rendait désormais assez quelconque à ses yeux.Et c'était un peu le cas pour être honnête d'ailleurs. Ce qui ne risquait pas de la flatter ni de la satisfaire sans doute

« Je me suis laissé emporté par certaines choses »

Il n'allait pas dire lesquelles c'était évident. Se redressant, il était dos à elle, assis sur le bord du lit.Il avait l'air de se comporter comme si elle n'existait pas.  Il était plongé dans ses pensées, qui n'avaient rien de bonnes et de positives.Il devait faire en sorte maintenant de retrouver le controle et la maitrise des choses.

« Je ne sais pas ce qui m'est arrivé,d'habitude je gère bien mieux mes émotions »

Autrement dit, d'habitude, je paye et je baise puis basta. Mais une question se posait : qu'allaient ils faire maintenant tous les deux ?
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 14 octobre 2015, 10:56:28
Certaines limites... Un doux euphémisme, mais qui était l’expression d’une réalité concrète. Les limites, Ember les avait franchies dès qu’elle avait envisagé de se prostituer. Dès ce moment-là, fondamentalement, elle avait rompu avec ses devoirs en tant que femme mariée. L’obligation de fidélité, ce n’était pas du flan, c’était une chose inscrite dans la loi, ça faisait partie des clauses du contrat. Elle avait manqué à ses obligations contractuelles, car qu’était le mariage, si ce n’est une convention ? Quelles conséquences en tirer ? Maintenant qu’elle avait joui, elle aurait cru pouvoir se sentir coupable, mais, en réalité, sa culpabilité était comme un glaçon qui fondait sous un radieux soleil, celui d’un plaisir sans bornes, d’une joie massive et colossale qui était en train de la remplir totalement.

Si Shenjo disait ça, c’était surtout en pensant à lui, son « on » pouvant tout à fait s’interpréter comme un « je ». Et c’était comme ça qu’Ember l’interprétait. Elle comprit que, ce qui le troublait, c’était la manière dont il s’était laissé aller, ce qui, visiblement, le laissait perplexe. Restant évasif, il avoua s’être laissé emporter par « certaines choses », ce qui fit doucement sourire Ember. Elle se tourna sur le côté, une main en appui sur sa tête, couchée sur le flanc. Elle, elle pensait comprendre ce qui était arrivé. Shenjo finit par s’asseoir sur le rebord du lit, lui montrant son do, tout en continuant à avouer son incompréhension.

« Oh, je crois que c’est plutôt simple à comprendre... » rétorqua-t-elle.

Elle retourna se coucher sur le dos, observant le plafond, et énuméra les listes :

« Pour commencer, il y a le fait que je sois une amatrice, et que je ne sache donc pas comment les choses marchent. Je ne suis pas une professionnelle qui enchaîne les clients et qui voit ça comme une simple prestation de service, alors il y a une dose de passion qu’on ne retrouve pas forcément à chaque fois... »

Même si elle vendait son corps, prendre Ember pour une idiote serait une erreur de jugement, et c’est ce qu’elle était, à sa manière, en train de montrer au jeune homme.

« Ensuite, il y a le fait que je sois mariée. Je sais que c’est un fantasme, pour les hommes, de coucher avec des femmes mariées... Comme une manière de se dire que le plaisir sexuel dépasse le fait d’être mariée, ou de sentir le frisson de l’interdit. Le sexe, c’est une pulsion de liberté sauvage... Quoi de mieux que de transgresser les règles pour le ressentir ? »

Elle continua à observer le plafond, puis se redressa à son tour, et termina, avec un léger sourire :

« Enfin, il y a aussi le fait que je suis plutôt belle... Mais ça, je ne vais pas trop m’avancer là-dessus, je préfère quand les hommes me le disent. »

Pour le reste, ce n’était pas à elle de dire ce qu’il convenait de faire maintenant.

C’était lui le client, après tout.
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Alex Sanderson le mercredi 14 octobre 2015, 14:59:14
Shenjo n'avait rien dit. C'était plutot juste comme propôs de la part de la mère de famille. Il n'allait pas les démentir alors qu'il ne pouvait que les trouver logique et refletant la vérité et la réalité. Oui il avait été au dela du sens commun pour les raisons citées. Et a present, le plus important pour lui était de tenter de trouver une explication et une façon de reprendre le contrôle de la situation

« Tu n'as pas tort »

Il l'avait dit presque à contre coeur. Pas facile pour lui d 'admettre ce genre de choses vu sa fierté. Mais sur ce point, il ne devait pas non plus dire n'importe quoi ? Il ne serait pas crédible en niant l'évidence même qu'ils savaient tous les deux

« Mais maintenant il faut envisager la suite »

Il avait payé un forfait qu'elle avait accepté. Il pourrait tout aussi bien faire comme si de rien était et la limer à nouveau mais cela ne résoudrait rien. Tout au plus le problème ne serait que déplacé un moment. Se levant, il fit quelques pas, en allant s'allumer une cigarette. Il n'avait remis que son caleçon et semblait prendre le temps de se poser entre deux bouffées de tabac. Il n'était pas serein. Ce qui le tracassait c'était que son univers soit chamboulé. Il rangeait les choses par tiroirs et là, Ember n'allait pâs pouvoir etre rangée comme n'importe qui. Elle allait prendre trop de place.Et puis ce serait dommage de la traiter comme les autres. Elle était différente comme elle l'avait dit.Et il fallait en tenir compte

« Une part de moi meme n'aime pas cette sensation de vulnérabilité face à toi. Tu me sors de ma zone de confort, de mes habitudes et cela ne me plait pas. Car justement dans ma position c'est important d'avoir une routine »

Il levait les yeux au ciel. Pour autant, elle gardait un certain attrait à ses yeux. Qu'il allait de ce pas expliquer

« Ceci dit, tu as du potentiel. Je me suis bien amusé avec toi et si tu as besoin d'argent on pourrait trouver un accord »

Shenjo avait écrasé sa cigarette puis était revenu vers elle. Il avait quelque chose en tête. Mais quoi ? Il n'allait pas tarder à le dire de façon plus claire et précise.

« Je pourrai te payer de façon exclusive pour quand j'ai envie et besoin de toi . Il y aurait bien sur certaines clauses dans le contrat»

pas question de faire n'importe quoi.Mais cela, elle devait s'en douter vu ce qu'il avait déjà laisser paraitre de lui meme
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 15 octobre 2015, 10:27:35
La situation actuelle ne manquait pas d’une certaine ironie paradoxale. Quand Shenjo était venu la voir, c’était elle qui tremblait comme une feuille, paniquée à l’idée de vendre son corps sur la rue comme une vulgaire pute, et, maintenant, la situation s’était plus ou moins inversée. C’était lui qui était perturbé, perturbé par la passion qui venait de se dégager de leur étreinte, et elle qui acceptait cela avec un calme relatif... Relatif, car, si elle était surtout soulagée par le fait d’avoir fait l’amour, elle savait que ce qu’elle avait fait était moralement condamnable, mais qu’il y avait aussi d’autres problèmes... Des problèmes que Shenjo ne tardait pas lui-même à évoquer, en proposant de se revoir.

Tout en tirant sur sa cigarette, il lui avait bien rappelé que ce qu’ils avaient fait l’avait sorti de sa « zone de confort », qu’il n’aimait pas ça en soi... Mais qu’il avait apprécié l’idée de coucher avec elle, ce qui, de manière étrange, provoqua un frisson de plaisir dans le corps de cette femme. Ember se mordilla les lèvres, tout en considérant ensuite son ultime proposition. Que lui dire ? Que lui répondre ? Ember était partagée. D’un côté, il y avait la femme mariée, qui refusait de multiplier les infidélités, et, de l’autre, il y avait la simple femme, qui avait tout simplement envie de faire l’amour. Comme une sorte de duel éternel entre le « ça » et le « sur-moi », Ember pouvait sentir le débat vibrer dans sa tête Elle était comme Milou placé face à un os, et se demandant s’il fallait prendre le temps de manger, ou de suivre son devoir en allant aider Tintin Là, Milou était remplacé par elle, l’os par Shenjo, et Tintin par son mari.

*Je m’étais jurée de ne le faire qu’une fois...*

C’est ce qu’elle s’était dit... Mais en était-elle si sûre maintenant ? Ember se pinça les lèvres en le regardant. Le revoir... Ah, elle n’arrivait pas à se décider ! C’était stupide et irrationnel, et dangereux... Mais la jeune femme devait aussi admettre que ça avait été bon, et que, même si elle avait maintenant l’argent qu’il lui fallait pour offrir à son fils sa console de jeux, ce n’était pas ça qui allait arranger leur situation financière. Que risquait-elle à coucher avec Shenjo ? Elle était sûre que l’homme avait autant de raisons qu’elle qu’on ne découvre pas qu’il couchait avec des prostituées.

La femme se pinça donc les lèvres, et se massa l’arrière du crâne.

« Je... À la base, je voulais juste le faire... Une fois. Mais... Je dois admettre que je ne m’attendais pas à ça, moi non plus. Tu es un superbe amant, Shenjo, mais... Je n’en sais rien. »

Quitte à parler, autant répondre de manière honnête. Elle s’humecta les lèvres avec sa langue, puis le regarda en levant la tête.

« Je crois que j’ai besoin d’y réfléchir encore un peu... Mais, tu sais, la soirée n’est pas encore finie. »

Ember esquissa un léger sourire amusé et mielleux. Shenjo avait payé pour la nuit, et, tant qu’il n’avait pas annoncé la fin de la course, elle ne comptait pas se délier de ses obligations contractuelles.

Et, pour l’heure, elle n’avait de toute manière aucune réponse à fournir...
Titre: Re : Les soirées parisiennes [Alex Sanderson]
Posté par: Alex Sanderson le jeudi 15 octobre 2015, 14:06:53
De son coté Shenjo n'allait pas s'attarder. Il continuait d'être sur la réserve . Surtout qu'elle n'avait pas vraiment dit oui ni non. Il n'était pas des plus avancés et cela ne servait pas sa cause et ses intérets. Il avait besoin d'avoir une réponse claire. Toujours par soucis d'organisation. C'était une obsession chez lui, presque quelque chose de compulsif. Tout gérer, tout controler. Aucune place pour l'improvisation


« Je comprends »

Mais qu'est ce qu'il comprenait ? Se dirigeant vers ce qui était le coin sanitaire, il disparut pendant quelques minutes, alors qu'on entendait l'eau coulée. Pas de mystère sur ce qu'il faisait, il se douchait, ce qui confirmait ses intentions : il n'allait pas s'éterniser dans ce lieu avec elle.

Revenant avec un essuie autour du bas du corps,il l'enleva pour s'essuyer les cheveux. Visiblement à son aise devant elle, il n'avait pas l'air faché ou mecontent. Simplement, il avait eu ce qu'il voulait et ne voulait pas plus sans savoir dans quoi excatement il s'engageait.Il considérait cela comme normal et logique encore une fois

S'ajustant devant la glace, il alalit rentrer chez lui retrouver sa fiancée comme si de rien n'était. Il avait l'habitude de cela et n'avait pas vraiment de soucis éthiques à faire cela.  C'était différent pour lui sur bien des points. Et il n'y avait pas de concurrence entre les deux situations normalement. Voilà pourquoi ce qu'il venait de se passer ne lui plaisait pas. Se retournant vers elle, il luit endit une carte, la sienne, avec un  numéro où le contacter. L'occasion de voir qu'effectivement il était trader

« Contacte moi quand tu sauras quelle décision prendre »

 Voilà donc ce qu'il avait prévu pour elle, pour eux. Pas étonnant quand on connaissait le personnage ceci dit. Cependant, il ajouta encore

« Quoiqu'il en soit j'ai apprécié ce moment. Tu n'es pas une pute de bas étage et tu ne le seras jamais. Ce serait dommage que tu doives poursuivre dans cette voie. Alors si vraiment tu as besoin de fric, dis le moi je trouverai quelque chose pour t'aider. Avec ou sans sexe »

C'était rare de sa part comme attitude. Mais bon elle l'avait complimenté non ? Et puis, il pensait ce qu'il avait dit : elle n'avait rien à faire sur le trottoir. Il ne considérait pas que ce genre de situation pouvait l'aider concrètement. Et donc, il lui disait ce qu'il pensait. Apres, elle avait le choix de le suivre ou pas dans son questionnement. Mais il était le genre de personnes a toujours dite ce qu'il pensait de toute façon.

Sortant de nouveau dans la rue, il croisa quelques autres putes. Non vraiment, elle n'était pas comme cela. Elle ne leur ressemblait pas. Et plus que jamais sa place était ailleurs.