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(http://img11.hostingpics.net/pics/514338ban.png)
Nexus, Palais d'Ivoire, il y a cinq ans …
Il y avait là toute une assise. Malgré tout, la salle semblait bien vide. De gardes, des témoins, un homme de droit, et la jeune reine qui ne devait plafonner que dans ses onze ans. Pourtant elle avait déjà l'étoffe d'une reine. Ceci était sans doute dû à ses traits reprenant grandement ceux de ses parents. C'était quelque part normal, mais chez elle c'était très présent. Ce jour resta gravé dans la mémoire d'une personne, d'une femme en particulier. Elle se tenait devant la jeune monarque, à genoux devant cette fille si importante et respectée, à coté de laquelle se tenait un homme grand au visage balafré d'une grand cicatrice. La jeune femme à genoux savait qui était cet homme, et quelle place occupait-il. En sachant cela, elle savait aussi pourquoi était-il là. Ce n'était rien d'autre que celui qui se faisait surnommer "Scar", et qui était aux dires un ancien compagnon de guerre du père d'Elena Ivory. Un homme qui assurait la sécurité de la reine avec une efficacité hors du commun. C'était lui qui fut chargé de faire prononcer le serment à la jeune femme à genoux. Le serment qui attesterait sa fidélité et sa servitude envers Elena Ivory, reine de Nexus et héritière du légendaire Liam Ivory.
"Je croirai en toutes les foi du Royaume, et jure que j’exécuterai tout ses commandements. […] Je protégerai sa Reine, contre l'ennemi et l'infidèle. […] Je ne mentirai point, et resterai fidèle à ma parole. […] Je serai la sujette du droit et du bien, du faible et du démuni, du miséreux et du plaignant, contre le mal et l'injustice. […] Moi, Julia Octavia, jure de servir la Reine et de ne point faillir dans mon allégeance. […]" Ainsi furent les mots que prononcèrent Julia, suite à Ronald Langley. Un serment qui la lia à vie à la Reine de Nexus, en tant qu'agente de terrain. Elle n'allait pas être une garde du corps, Elena en avait déjà plein. Julia allait être son oreille et sa main sur le terrain, et sur ceux que les gardes et autres ne pouvaient pas accéder pour certaines raisons. Une agente de l'ombre au service d'Elena. Voila ce qu'elle était devenue, à ce moment. Humble et solennelle, Julia venait donc d'entrer, pour la vie, au service de sa Reine qu'elle allait devoir appeler maintenant "Majesté" et devoir respecter et protéger comme si sa propre vie en dépendait.
Julia était une fine lame, une combattante hors-pair qui possédait des talents inouïe pour la discrétion et l’assassinat "propre". Agile, contorsionniste, Julia était très efficace et presque invisible quand elle le voulait réellement. Rien ou peu de choses l'ont arrêtés quand elle entreprenait quelque chose. Elle maîtrisait aussi un arcane, une magie élémentaire lui permettant de manipuler un élément assez particulier : l'électricité. Ceci faisait d'elle une guerrière versatile et extrêmement redoutable. Venant de la basse couche de la société Nexusienne, elle avait apprit à se débrouiller toute seule dans un monde impitoyable. Son passé est remplie d'actes peu flatteurs : vols, escroqueries, meurtres, etc. C'est une ancienne tueuse à gage, qui ce jour-là, souhaitait réellement obtenir la rédemption sur son passé de débauche. Mais, même si elle venait d'obtenir son allégeance envers la Reine, la route était encore longue pour complètement se purger de tout un passé comme le sien. Seul le temps pouvait faire son travail, et corriger ce qui restait de l'assassin au sang froid qu'elle était autrefois …
Provinces de Nexus, Ruines du temple de Taharqa , aujourd'hui …
Le temple de Taharqa, ou ce qu'il en restait, faisait témoins d'une civilisation ou d'une peuplade s'étant établit dans la région éponyme, Taharqa. À priori, rien dans ce temple ne semblait valoir le détour selon les investigations ayant été faites. Ce n'était ni plus ni moins que des ruines. Vases, bibelot et toutes sortes d'objets en tout genre séjournaient dans cet immense bâtisse construite à même la montagne. Pourtant, sa célébrité auprès des connaisseurs n'était pas établie sur sa richesse historique, mais plus par les légendes et les rumeurs à son sujet. En effet, le temple est très visé par nombre de cancans, tous les plus farfelus et illogiques les uns que les autres. On disait beaucoup de choses au sujet du temple de Taharqa, comme par exemple le fait que si quelqu'un y reste plus de vingt-quatre heure, il sera maudit pour le restant de sa vie. Ou bien encore que quiconque entreront à deux dans ce lieu, pendant plus d'une heure, ne pourront s'empêcher de vouloir sauvagement se faire l'amour. Cette rumeur était surtout basée sur un mythe qui disait que le temple de Taharqa était en fait un lieu de débauche et de vice, utilisé autrefois pour organiser toute sorte d'orgie, où les plus perverses et malsaines des pratiques sexuelles existantes en ce monde étaient faites.
Qui disait vrai, qui disait faux, personne ne pouvait le savoir. En revanche, parmi toutes ces rumeurs, une avait le mérite d'avoir attirée l'attention d'un certain nombre de personne. Ce lieu renfermerait, quelque part en ses enceintes, un trésor. Le temple s'étendait dans toute la montagne, et était gigantesque. Rien que sur sa façade (http://img08.deviantart.net/8ca0/i/2012/288/1/f/forgotten_glory_by_jonasdero-d3jkcvy.jpg), on pouvait clairement voir qu'il possédait plusieurs étages, et encore, il y en avait en sous-sol. C'était presque une petite ville à lui-seul. Il faudrait au moins toute une expédition pour l'explorer de fond en comble, et cela prendrait des mois. Mais cela ne décourageait pas les aventuriers en quêtes de richesses et d'aventure. Ce trésor était, aux rumeurs, d'une valeur inestimable. Personne ne savait de quoi s'agissait-il exactement, mais ce qui était sur, c'était qu'il était caché dans les tréfonds du temple. Ce n'était pas forcément une bonne nouvelle … Cela demanderait des heures de fouilles.
Pourtant, Julia n'en avait pas démordu. Téméraire et matérialiste, elle avait décidé de se pencher sur cette affaire qui retombait bien trop souvent dans ses oreilles pour qu'elle reste les bras croisés. Elle avait donc entreprit le voyage seule, et à la nuit tombée, elle était aux portes des ruines. "Impressionnant …" Dit-elle, en voyant la façade extérieure. Il n'en fallu pas plus pour qu'elle finisse par pénétrer dans l'enceinte de la bâtisse … Qu'allait-elle donc découvrir, cette nuit ?
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Forêt d’Eriendor
Camp de la Scoia’tael
Il y a deux semaines
« Ce temple appartenait jadis aux Aén Seidhe, Mithra. »
De sa voix forte aux accents tranchants, il lui parlait du Temple de Taharqa, et de sa prochaine mission, qu’elle attendait avec impatience. Les deux s’avançaient le long de ce grand camp perdu dans les profondeurs de la vaste et immense forêt d’Eriendor (http://nsa37.casimages.com/img/2015/05/24/15052404121628249.jpg), une forêt millénaire s’étalant sur des milliers de kilomètres. Elle était si grande qu’elle commençait à Nexus pour s’enfoncer dans les Contrées du Chaos, et avait jadis abrité des cités elfiques. Aujourd’hui abandonnées et rendues à la Nature, ces cités n’étaient plus présents que dans les livres et les contes historiques, car les elfes vivant là avaient migré vers le Bosquet, ou s’étaient mélangés aux humains, les Aén Seidhe devenant alors des Bas-Elfes.
Mithra (http://orig08.deviantart.net/6b67/f/2013/289/c/1/damaged_by_the_silverware-d6qnsl1.jpg) connaissait l’histoire des elfes, et la distinction historique entre les « Hauts-Elfes » et les « Bas-Elfes ». Les premiers étaient ceux qui étaient restés dans les royaumes elfiques, les « purs », les elfes n’ayant jamais été contaminés par les humains. Inversement, les Bas-Elfes étaient des elfes vivant au sein des communautés humaines, où ils étaient régulièrement opprimés, martyrisés, spoliés… On avait volé leurs terres, comme Nexus l’arrogante. Avant d’être cité humaine, Nexus avait été une ville elfique. Les humains s’en étaient emparés, comme ils l’avaient fait tant de fois ailleurs, regroupant ensuite les elfes dans des quartiers insalubres, volant leurs terres, et leur faisant vivre un véritable enfer, les assommant sous les impôts, sous une insécurité ponctuelle, dans le but de les faire partir. Les Bas-Elfes restaient leurs frères, et les elfes les plus virulents, car ils se battaient volontiers contre les humains. La Scoia’tael en était la plus belle illustration.
Cette organisation elfique dépassait le cadre des frontières, et on la retrouvait de Nexus à Ashnard. Considérée comme une organisation terroriste par les royaumes humains, la Scoia’tael se battait pour une société égalitaire, pour que les elfes cessent d’être humiliés, et menait en ce sens des actions contre le despotisme et le racisme humain. Ils étaient de plus en plus nombreux, et Mithra était heureuse de voir leur camp d’Eriendor croître de plus en plus. Il y avait essentiellement des elfes, mais aussi de plus en plus de guerriers nains, d’anciens esclaves terranides, et même d’autres espèces, comme des dryades. Les Nains avaient mis de côté leur hostilité ancestrale à l’égard des humains, car eux aussi avaient été victime des expropriations humaines. Ils avaient dû abandonner leurs précieuses forges et leurs mines. Maintenant, les Royaumes nains qui subsistaient encore avaient perdu bien de leur influence, notamment depuis que les Nexusiens avaient repris Kovar, jadis l’un des Royaumes nains les plus florissants, et maintenant une terre nexusienne.
« On dit qu’ils ont trouvé un trésor légendaire et qu’ils l’ont emmené chez eux… Les dh’oines l’appellent ‘‘La Boîte de Pandore’’, car la légende dit que ce trésor n’est réservé qu’aux êtres purs et nobles, car, quand on l’ouvre, tous nos vices sont révélés. »
L’homme qui parlait ainsi en lui exposant sa mission était un ancien esclave elfique. Il avait travaillé dans des mines de sel, une vie harassante et éprouvante, où il était perpétuellement rossé par les coups de fouet de cruels bourreaux, tout cela pour les profits d’une bande de bourgeois gros et gras qui violaient les esclaves femmes. Ils étaient parqués dans des granges insalubres, et, régulièrement, les esclavagistes descendaient du manoir pour récupérer dans la grange de belles elfes, comme sa sœur, Ilwën… Leur crime avait été de naître avec des oreilles pointues, et de naître esclaves. Ilwën était régulièrement violée par leurs maîtres, et le jour où son frère avait essayé de la défendre, il avait été cruellement fouetté, puis attaché la nuit en plein milieu de la cour, sans qu’on ne soigne ses plaies. Attaché à la croix, les corbeaux étaient venus le picorer toute la nuit, et, le lendemain matin, on l’avait détaché, et on avait continué à le fouetter, jusqu’à ce que son dos ne soit plus qu’un geyser de sang, puis on lui avait brûlé un œil au fer rouge.
Il aurait pu perdre sa volonté… On l’avait brisé physiquement, et il avait mis des mois à s’en remettre, mais sa volonté n’en avait été que plus grande encore. Il avait repris sa tâche en tant qu’esclave, et, pendant ce temps, Ilwën continuait à être battue et violée. L’esclavagiste traitait ses esclaves d’une manière cruelle, qui ne correspondait pas à la législation en vigueur, mais il graissait la patte des officiers, et n’hésitait pas à tuer ceux qui lui désobéissaient. Finalement, il avait demandé à l’elfe d’être le majordome à domicile, une autre manière de s’amuser avec eux, et d’exercer le pouvoir sur lui, car il pouvait ainsi violer sa sœur sous son nez. Ilwën, qui avait perdu sa flamme… Ilwën, une Aén Seidhe dont la voix mélodieuse les faisait rêver la nuit quand elle chantait de vieilles mélodies elfiques. Ilwën n’était plus qu’une coquille vide, dont les larmes avaient séché le long de ses joues… Et l’elfe s’était révolté. Il avait pris les armes. Les gardes l’avaient tailladé, mais son corps avait reçu tant de coups de fouet que la douleur ne le marqua pas. Il les tua, et se rendit dans l’église, où il fit sonner la cloche… Et les autres esclaves le rejoignirent. Les plantations furent brûlées, l’esclavagiste fut massacré, ainsi que toute sa famille. On tua tous les membres de la maison, on brûla cette dernière jusqu’aux fondations, et l’elfe tint entre ses bras le cadavre de sa sœur. Le soir même, on l’envoya sur une barque le long du fleuve, qu’on enflamma.
Ce fut une nuit rouge, car les elfes déferlèrent dans le village proche, abritant les officiers, abritant tous les villageois humains, tous ceux qui étaient venus acheter du sel ou des esclaves pour mieux les torturer. La ville fut brûlée, le sang inonda le fleuve, on tua, sans relâche, sans discernement. Des années de frustration et de souffrance éclatèrent en une nuit haineuse et sanglante. Tous furent tués. Les officiers ministériels furent lapidés, leurs arrogantes maisons brûlées, leurs trésors broyés.
Ce fut une nuit rouge, et tous furent tués. Tous. Sauf Mithra. Elle, l’elfe l’épargna et la prit sous son aile. Elle, elle n’était alors qu’une vagabonde, une orpheline qui fuyait régulièrement l’orphelinat où elle était battue par une mère supérieure. Elle, elle n’aimait pas les humains. Elle, elle n’aimait pas ce prêtre vieux et bougon dans l’église, qui la faisait sauter sur ses genoux, et, quand elle avait été se plaindre à la mère supérieure, elle avait reçu un coup de fouet, puis avait été attachée dans la « chambre de rédemption », une pièce noire, sans fenêtre, où le pêcheur se confrontait à ses propres péchés. C’est dans cette pièce que l’elfe l’avait trouvé, et qu’il avait vu la chaîne autour de son cou, les larmes sur ses joues, mais la haine qui brûlait dans ses yeux. Le village fut brûlé, et, par la suite, la Milice les traqua.
La rébellion se poursuivit, s’étendant à d’autres cottages. Une insurrection de haine, qui se termina quand les insurgés se heurtèrent à la cavalerie nexusienne, à leurs impériaux chevaliers. Ils furent tous massacrés dans une nuit orange, une nuit où une ferme brûlait, et où les chevaliers fondirent sur eux, les dispersant et les massacrant. Les esclaves n’étaient pas des guerriers, simplement des hommes affamés et en rage, et toute leur haine ne pouvait pallier à une formation martiale, à la discipline militaire, et à un équipement efficace et solide. Ils furent tous tués, car ils refusèrent de se rendre. Tous… Sauf Mithra et l’elfe.
Les années ont passé depuis, l’elfe a rejoint la Scoia’tael, Mithra aussi. Née humaine, elle a rejeté son humanité au profit de la cause de la Scoia’tael et de son véritable père, l’elfe… Iorveth (https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/736x/90/0c/90/900c9040c61de4ef47067a82e5f2549b.jpg). Mithra était une archère redoutable, légendaire, une tueuse impitoyable, qui avait déjà tué plus d’une centaine de personnes. La tête d’Iorveth était mise à prix, tout comme celle de Mithra, ce qui ne les dérangeait guère. Ils étaient des combattants de la liberté, et il était normal que les systèmes corrompus cherchent à les vaincre.
« N’est-ce pas dangereux de récupérer ce trésor, s’il révèle tous nos vices ? s’enquit Mithra.
- La cupidité des dh’oines va les amener à vouloir le retrouver. Nos ancêtres ont été submergés par leurs vices, et, depuis lors, ce trésor se trouve à l’intérieur du temple, et je n’ose imaginer les ravages qu’il causera si les Nexusiens le récupèrent. Ce trésor est notre patrimoine, et il nous faut nous assurer qu’il revienne aux Aén Seidhe. De plus… »
Le duo avançait dans le camp, et Iorveth lui expliquait les détails de sa mission. En quelques années, cet outsider était devenu une figure centrale de la Scoia’tael. Insaisissable auprès des autorités, il était en guerre contre l’esclavage, et avait libéré de nombreux esclaves. Mithra, elle, avait tué quantité de prêtres. De fait, chaque fois qu’elle se rendait dans un village, le prêtre local finissait toujours par mourir. C’était son petit hobby personnel. Parfois, elle se contentait juste d’une flèche en pleine tête. Parfois, elle prenait davantage son temps, et cherchait alors à le crucifier sur sa croix, de préférence le Samedi soir, avant la messe du Dimanche matin.
« Les écrits disent que Taharqa abrite les légendaires Gemmes blanches du Roi Aedirn. »
Mithra écarquilla les yeux. Les Gemmes blanches du Roi Aedirn… On disait qu’elles avaient été forgées à Tir nà Lia, avant le grand Exode des elfes. Dans l’Histoire des elfes, il existait en effet un moment fondateur, le moment où quantité d’elfes avaient quitté leur terre nourricière pour rejoindre les terres sauvages, afin de les coloniser. Les raisons de cet exode étaient méconnues. Ce qu’on savait, c’était que le voyage avait été une catastrophe. Les elfes étaient partis sur de grands navires blancs, mais l’océan était bête sauvage. Les tempêtes avaient dispersé les navires, et en avaient coulé plusieurs, notamment celui d’Aedirn, le Roi de l’époque. Et Aedirn avait emmené avec lui ses gemmes blanches, dont on disait qu’elles recelaient de puissants pouvoirs magiques. Son navire n’avait jamais été retrouvé, tout comme les cartes de navigation permettant de rejoindre Tir nà Lia, la terre nourricière.
Depuis lors, il existait, au sein des elfes, une distinction fondamentale entre les Aén Seidhe et les Aén Elle. Les premiers étaient les elfes ayant fait le voyage, alors que les seconds, les Aén Elle, étaient les elfes restés sur Tir nà Lia, sur le continent lointain.
« Tu veux dire que… ?
- Taharqa se trouve en plein cœur nexusien, et nous ne pouvons pas y envoyer un trop fort contingent. Mais oui, Mithra… Il est possible que les elfes de Taharqa aient retrouvé l’épave d’Aedirn. Il y a les Gemmes blanches, mais peut-être aussi les anciennes cartes de navigation maritimes… Un trésor inestimable qui nous permettrait de retrouver nos ancêtres, notre terre natale.
- Les Aén Elle… »
Iorveth acquiesça lentement, et poursuivit :
« La Boîte de Pandore n’est que subsidiaire. D’après certaines légendes, Aedirn portait avec lui cet artefact, et l’utilisait lors de procès, afin de déterminer si l’accusé était aussi pur qu’il le prétendait. Si tu peux les récupérer, ce sera une bonne chose… Mais, comme tu l’auras compris, les cartes de navigation sont un bien plus précieux que n’importe quoi. »
Mithra comprenait, et acquiesça en hochant la tête. Iorveth posa alors une main sur son épaule.
« Je te fais confiance, Mithra…
- Et je ne te décevrais pas, Iorveth. »
Elle n’était pas elfe, ce qui faisait que, fréquemment, on avait douté d’elle, de sa motivation… Mais, maintenant, tout le monde admettait que Mithra était une véritable Scoia’tael. Iorveth lui faisait un grand honneur en la mettant sur cette mission… Et elle entendait bien le satisfaire, et se montrer digne de ses attentes.
Elle partit le jour même.
Province de Nexus
Temple de Taharqa
Maintenant
C’était réellement un temple massif, à l’orée d’une grande forêt et de multiples villages humains. Mithra s’était renseignée auprès de la grande bourgade locale, Bailey (http://orig12.deviantart.net/8bdc/f/2014/356/2/b/mighty_citadel_by_j_humphries-d8atzaj.jpg), qui était reconnaissable par l’immense château se dressant en hauteur. Mithra avait ainsi appris toutes les légendes circulant sur Taharqa, et le fait que, régulièrement, la famille dirigeante, la Famille Knightlay, avait envoyé des expéditions dans le temple, qui n’étaient jamais revenues. Le baron actuel, Edward Knightlay, était très intéressé par ce temple, notamment depuis l’arrivée d’un nouveau magicien, qui, comme tout magicien, le conseillait.
Mithra s’était renseignée au sein des auberges locales, et en avait aussi profité pour visiter quelques églises. Elle en avait obtenu suffisamment, et, après avoir couché quelques hommes pour obtenir des informations, les laissant ensuite baignant dans leur sang, elle était partie pour Taharqa.
Elle se tenait maintenant face à une entrée latérale de ce dernier. On avait scellé les entrées principales, mais elle avait appris l’existence d’une autre entrée par une grotte dans la forêt proche. Elle s’aventura donc dans la forêt, et trouva la grotte, puis s’y faufila.
*Stupides dh’oines, je ne vous laisserais pas nous dépouiller encore ! Le trésor de Taharqa sera à MOI !*
Et c’était une promesse qu’elle se faisait !
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Le temple de Taharqa fut sans aucun doute l'un des joyaux architectural de son époque. Constitué de ruines et de poussières désormais, il demeurait cependant la sueur et le génie de ses concepteurs en ses murs. Julia avait finit par pénétrer à l'intérieur, se munissant d'une torche. La nuit était tombée et sa pénombre obscurcissait la vue. Seul le feu était le meilleur allié de Julia, qui restait silencieuse face à ce qu'elle découvrait. Avançant prudemment pas à pas, elle s'enfonçait lentement mais sûrement dans ce temple qui l’impressionnait de plus en plus. Elle fut accueillie par plusieurs corridors, disposant de frasques étranges aux murs. Difficile de savoir ce qu'elles voulaient dire, et en toute honnêteté, la jeune femme n'était point venue pour cela. Les fouilles archéologiques n'étaient pas sa passion. En revanche, l'or et la gloire l'étaient. Elle s'imaginait déjà mettre la main sur ce trésor, et pouvoir jouir de cette richesse qu'elle espérait, importante. Le but de sa visite était donc bien intéressé, et non ludique. Cependant, une part en elle l'avait poussé à s'aventurer en ces lieux pour une toute autre raison. Le goût de l'aventure, couplé à toutes les rumeurs qu'elle avait pu entendre sur ce temple.
(Rien de bien intéressant jusqu'à présent …) Pensa-t-elle, alors qu'elle déambulait toujours dans des couloirs vides. Des vasques cassées, des murs décrépit et des sculptures en ruines, voilà ce qui ponctuait son chemin pour le moment. Si son sens de l'orientation ne lui avait pas fait préjudice, elle se trouvait normalement dans les niveaux inférieurs du temple. Julia n'avait pas remarqué que plus elle avançait, plus elle semblait descendre en profondeur. Le silence était de plomb, seul les courants d'airs et les claquements de quelques bibelots faisaient office de pollution sonore à peine audible. Tout était si … Calme. Peut-être ce l'était un peu trop. Le calme absolu cachait bien souvent de mauvaises surprises. C'était l'expérience qui parlait, celle de Julia. Pourtant, torche en main et témérité en cœur, elle continuait de progresser dans ce temple, s'enfonçant toujours plus dans ses entrailles. Elle ne s'était pas risqué à s'aventurer dans les nombreux couloirs traversant de par en par la structure. Elle s'était limitée à suivre l'artère principale, qui la conduisit immanquablement au centre du temple, au niveau où elle était.
(Par tout les … Incroyable.) Se surprit-elle encore à penser quand elle arriva dans une immense salle, dont le pourtour était parsemé de statues toutes les plus somptueuses les unes que les autres. Intriguée, la jeune femme avança doucement vers celles-ci et brandit sa torche afin d'y voir plus clair. L'exploration seule de cette salle, avec tout ce qu'elle contenait comme coffres, armoires et autre devrait bien mettre plusieurs heures. Mais elle n'était pas là pour cela. Seul le trésor de Taharqa l'intéressait. Elle s'approcha donc d'une statue et, l'éclairant avec sa torche, pu s'apercevoir qu'il s'agissait d'une sculpture représentant une femme nue. Elle regarda les autres et pu constater qu'elles étaient du même acabit. Tantôt une figure masculine, tantôt féminine, elle fut cependant plus qu'interloquée quand elle remarqua une statue assez unique, par un détail en particulier. *Qu'est-ce que …* Murmura-t-elle pour soi quand elle s'approcha de la statue. Une femme, aux formes très plantureuses, qui provoquerai la jalousie et l'envie de bien de femmes, mais … Qui possédait un sexe masculin. Pas de trace de féminité à cet endroit contrairement à ses acolytes. Une hermaphrodite visiblement, mais qui ne possédait que le sexe masculin.
Cet endroit devenait de plus en plus étrange. (Je ne rêve pas … Cette femme a une bite et des couilles !) Pensa-t-elle à nouveau. Quel genre de fantasme saugrenu devaient entretenir les habitants de ce lieu. Même si ce type d'art n'intéressait guère Julia, voir une telle excentricité l'avait un peu interpellée. Elle regarda mieux, curieuse par nature, et constata avec effroi que non seulement cette femme de pierre n'avait pas d'organe féminin, mais qu'elle était irrationnellement belle. De mémoire, elle n'avait connue aucune femme ayant atteint un tel niveau de beauté et de féminité. Pour se rassurer elle se dit alors que ça devait être un représentation purement fantaisiste et grivoise du sculpteure … Qui approuverait que cette femme n'avait donc pas existé. Mais qui savait ? Le temple de Taharsa recelait de ce genre d'étrangeté, et c'était bien cela qui avait attisé toutes les rumeurs à son sujet. Alors que Julia continuait ses investigations, ayant remarqué que la salle disposait de quatre grandes doubles portes situées aux quatre points cardinaux, elle entendit un bruit proche.
Le premier réflexe qu'elle eut fut de se cacher, et elle ne trouva meilleur endroit que derrière la statue représentant l'hermaphrodite. En toute discrétion elle pencha sa tête, et au bout de quelques instants, elle aperçut une silhouette. Cependant, prise par surprise et surtout, bien trop obnubilée par cette fichue statue, elle avait oublié sa torche qu'elle avait mit dans un des porte flambeau un peu plus loin. Ce feu allait la trahir de sa présence, sans aucun doute. Mais tant qu'elle resterait cachée, tout irait pour le mieux … Ou pas. Car la silhouette, grâce à la lumière, ne tarda pas à révéler son visage. (Elle … Elle ? Que fait cette garce ici ?!) Pensa-t-elle en écarquillant les yeux. C'était bien elle, Mithra, son ennemie jurée. Quelle malheureuse coïncidence cela faisait. Mais elle aurait du se douter que les rumeurs grandissantes sur Taharqa en grandissant toujours plus finiraient par attirer les hyènes et les chacals. Restant à couvert, elle ne pu que grincer des dents en constant que la jeune rouquine remarqua la torche, et en déduit instantanément que quelqu'un était ici.
Son cœur battait la chamade. Non pas par peur d'être découverte, mais justement par envie de se découvrir et de faire la peau à cette idiote ! Combien de fois s'était-elle mise au travers de sa route ? Julia ne les comptait même plus ! Ce n'était pas le grand amour entre les deux femmes, qui se détestaient mutuellement, et s'affrontait dans de violents combats à chaque fois qu'elles se croisaient. La tension était très palpable entre les deux, et cette fois-ci n'allait pas échapper à la règle. Se retournant brusquement, sortant son épée de son fourreau, Julia se mit à découvert mais resta à une certaine distance de Mithra. "J'aurai du me douter qu'une pouffiasse dans ton genre viendrait fourrer son nez là où y'a des trucs qui brillent. Tu n'as rien à faire ici Mithra, le trésor de Taharqa appartient à la première arrivée, c'est à dire MOI, au cas où tu n'aurai même pas compris cela …" Déclara-t-elle d'une voix déterminée. Elle la fusilla du regard, resserrant l'emprise sur la poigne de son épée. La tension était à son comble, et si cela allait en grandissant, il ne faisait pas l'ombre d'un doute qu'un affrontement allait avoir lieu …
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La flèche coupa l’air, et transperça la gorge du graveir (http://img110.xooimage.com/files/b/b/1/graveir-4bc6c8b.jpg), qui poussa un grognement, avant de tomber sur les genoux, faisant trembler le sol. Puis la lourde masse s’affala sur le sol, morte. Mithra ne sourit même pas. Un graveir n’était pas un ennemi très dangereux, et elle continua à s’avancer, le long des chemins silencieux de la crypte. L’obscurité était totale, et, pour s’en sortir, plutôt que d’utiliser une torche, Mithra avait utilisé un élixir de Chat, qui permettait de voir dans la nuit, à la même manière que la vision nocturne d’un chat. La question de la vision nocturne dépendait du nombre de bâtonnets et de cônes dans la rétine. Les bâtonnets et les cônes constituaient les cellules photosensibles de la rétine, les bâtonnets étant réceptifs aux mouvements, là où les cônes étaient sensibles à la lumière. On disait ainsi que les cônes étaient responsables de la vision diurne, et les bâtonnets de la vision nocturne. Un des multiples enseignements elfiques, une des nombreuses preuves de toute la richesse de la civilisation elfique. De fait, la plupart des parchemins, manuscrits, élixirs, que les alchimistes dh’oines utilisaient, émanaient de connaissances elfiques. L’élixir de Chat avait pour fonction d’augmenter le nombre de bâtonnets dans les rétines. Tout n’était toutefois pas parfait, car les sources lumineuses étaient beaucoup plus sensibles, et pouvaient aveugler provisoirement Mithra. Elle devait donc se méfier des torches, des explosions de flammes, et ne pas trop s’en approcher, afin de laisser le temps à ses pupilles de s’habituer.
*C’est là tout le problème... Si je tombe sur de la lumière, les effets de l’élixir disparaîtront...*
Mithra s’avançait le long des couloirs sombres. Elle avait traversé rapidement la grotte, pour rejoindre une crypte souterraine, sous Taharqa. Elle était passée par une partie affaissée du mur, et s’avançait désormais dans les couloirs sombres et poussiéreux de cet endroit. La guerrière s’avançait ainsi dans les cryptes, mais elles abritaient des créatures nécrophages, peu dangereuses, mais présentes. Mithra avait tué plusieurs goules, jusqu’à tomber sur un graveir, une sorte de goule plus puissante. Un adversaire redoutable au corps-à-corps, dont les coups de poings pouvaient broyer les armures de mauvaise facture... Mais le graveir avait un point faible : sa pomme d’Adam. La zone autour de la pomme était très fragile, et, en visant bien, un bon archer pouvait ainsi infliger un coup mortel. C’est ce que Mithra avait fait.
Les humains n’étaient pas d’aussi bons archers que les elfes. Les elfes avaient une vision un peu meilleure, mais, surtout, étaient beaucoup plus calmes que les humains. Leur philosophie était tournée vers la méditation, la contemplation, et le calme. Mithra avait appris à savoir se contrôler, se concentrer. Elle avait ainsi acquis un talent similaire à celui des francs-tireurs elfes. Concrètement, le problème des humains, ce n’était pas leurs sens, mais leur incapacité à se calmer, à se concentrer, des notions indispensables pour savoir manipuler l’arc.
Mithra continuait à avancer dans la crypte, jusqu’à rejoindre un escalier, et put ainsi rejoindre le rez-de-chaussée. Le Palais de Taharqa était immense, et l’élixir de Chat devenait un peu moins efficace, maintenant. Il y avait des trous dans les murs, des rayons lumineux venant de dehors. Elle arriva ainsi dans un grand couloir avec, sur la partie extérieure, des fenêtres immenses, la lumière extérieure étant bloquée par de grands rideaux rouges, épais et sombres. Il n’y avait personne... Mais Mithra avait l’intime conviction de ne pas être seule dans ce vaste château.
*Prudence est mère de sûreté...*
Elle avançait vers une grande porte, et débarqua ainsi dans une sorte de grand hall avec de multiples statues... Et une torche allumée. Elle fronça les sourcils. Il y avait quelqu’un, Mithra en était persuadée, et elle ne comptait pas se faire avoir. Elle observa les statues, marchant lentement... Puis une femme débarqua de derrière une grosse statue présentant une femme avec une bite. Mithra brandit son arc... Et écarquilla les yeux en la reconnaissant. C’était Julia Octavia !
*Encore elle !*
La dernière fois qu’elles s’étaient rencontrées, Mithra était dans un petit village côtier le long de Nexus, attendant une cargaison d’armes qui remontait le long d’une rivière depuis les forges de Nexus. C’était un commerce classique. Les trafiquants d’armes récupéraient les armes dans la capitale, et utilisaient les canaux souterrains dans les égouts de la ville pour sortir en évitant la douane, et ils remontaient ensuite le long des rivières et des affluents des fleuves pour trouver leurs contacts. La Scoia’tael avait besoin d’armes pour se battre, et elle ne pouvait pas compter sur les royaumes elfiques, la plupart refusant de se mêler à ce qu’ils voyaient comme une guerre dépassée. Des lâches et des couards refusant d’aider leurs propres frères de sang.
C’était durant cette expédition que les Nexusiens les avaient attaqués. Les agents de la Scoia’tael s’étaient regroupés dans un entrepôt le long de la rivière, mais leur intermédiaire, celui qui était le propriétaire de l’entrepôt, avait choisi de les trahir. Les Nexusiens avaient débarqué depuis la forêt et depuis le pont en pierre à côté, les encerclant. Leurs arbalétriers avaient massacré les elfes, et Julia Octavia se tenait parmi eux. Mithra avait réussi à s’enfuir dans la forêt, de justesse.
Maintenant, Julia était encore sur ses pas, et Mithra fronça les sourcils, l’arc pointé vers elle.
« Oui, et je commence à en avoir assez de ton minois, Julia. Ce trésor appartient aux elfes, les dh’oinesl’ont volé, et, si tu te dresses devant moi... »
Elle n’attendit guère, et décocha son tir, en visant le cœur de Julia.
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Julia avait toujours été une femme au sang chaud. Même si depuis qu'elle avait prête allégeance à la reine de Nexus, elle s'était un peu calmée sur ce coté. Mais il était très facile de la faire revenir au galop. Force était de constater que récemment elle n'avait pas fait que de la simple observation en taverne pour en arriver au temple de Taharqa. La jeune femme n'avait pas hésité à menacer et à glisser des lames sous les gorges d’innombrables manants sans grande valeur à ses yeux. On ne pouvait pas dire que Julia représentait la morale et la droiture de la royauté Nexusienne à elle-seule … Heureusement que son travail demeurait secret aux yeux de tous. Qu'allait-on penser de la couronne sinon ? Qu'elle emploi des assassins et des coupe-gorges ? Théoriquement, tout ceci appartenait à son passé. Théoriquement car, dans la pratique, elle se laissait tenter à revenir sur ses pas de temps à autre, quand elle le pouvait faire autrement. Toutefois le plus important à noter était qu'elle essayait tant bien que mal de se contenir dans ce genre de situations, au moins elle faisait l'effort.
Julia avait une petite réputation dans la région ; elle était une excellente combattante. Sa principale force n'était pas sa maîtrise de la lame, qui était très conséquente, mais c'était sa nature versatile en tant que guerrière. En effet, pas seulement une fine lame, elle était une électromancienne. De ce fait, elle maîtrisait, pas autant qu'un mage certes, mais maîtrisait tout de même l'élément de la foudre, et quelques uns de ses dérivés. Elle se souvenait encore de ses longs entraînements pour parvenir à utiliser quelques sortilèges bien pratiques, qui petit à petit lui donna une certaine aisance dans la manipulation de cette magie. On pouvait le dire, l'électromancie pouvait se révéler très pratique par moment. Si Julia avait toujours été une guerrière se battant principalement au corps-à-corps, la maîtrise de cette magie lui offrait le précieux avantage de pouvoir agresser son adversaire à une certaine distance. Certainement pas autant qu'une flèche, mais assez pour ne pas se faire toucher par une lame. Cependant, toute médaille avait son revers. Afin de pouvoir tirer le meilleur avantage de cette magie, il fallait être très réactif … Et la démonstration se tenait dès à présent, quand Mithra tira une flèche qui fusa à vive allure vers Julia.
N'ayant pas le temps de penser quoique ce soit, mais étant restée sur ses gardes, la jeune femme serra du poings et se concentra comme elle le pu en ce court laps de temps. Nul doute que son petit sortilège n'allait pas être fameux, mais elle espérait qu'il serait suffisant pour empêcher cette flèche de lui transpercer le cœur. De petits arcs électriques gravitèrent autour de sa main, qu'elle finit par tendre en avant, furtivement. L'air se déforma sensiblement tout autour, et alors qu'un sifflement provoqué par la flèche fusant à toute allure retentit, celle-ci dévia de son chemin à quelques centimètres de sa cible. Julia soupira un grand coup, son stratagème avait bien failli ne pas fonctionner. L'effet de surprise était réellement ce qui pouvait la mettre hors d'état de nuire, dans certain cas. Heureusement, ce coup-ci, sa magie lui avait permit de dévier la flèche de justesse, en jouant avec le magnétisme, et le fait que la pointe était composé de fer. "Il t'en faudra plus pour m'avoir !" Déclara-t-elle à haute voix. "Tes histoires de "dh’oines" sont à dormir debout ! Je me moque éperdument de savoir ce qu'ils ont fait à toi ou à tes semblables ! Tout ce qui m'intéresse, c'est ce trésor et, que tu le veuilles ou non … Il sera à moi !" Répliqua-t-elle en se concentrant à nouveau.
Des arcs électriques recommencèrent à graviter autour de sa main, qu'elle finit par élancer à nouveau en direction de Mithra. Au bout de quelques instants, un grand arc lumineux jaillit de la paume de Julia, et qui sembla fusa en direction de l'elfe. Un bruit électrisant retentit, signalant clairement que la guerrière avait l'intention d'électrocuter cette intrus. Cependant, il fallait savoir que Julia n'était pas une archère, et que par conséquent toute forme d'attaque à distance était plus compliquée à gérer à ses yeux, car elle avait du mal à apprécier les distances et les proportions, surtout dans une telle obscurité …
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« Tu gaspilles ton mana là où un chevalier aurait pu dévier ce tir à l’aide de son épée. Tu as toujours manqué de concentration, Julia, et tu n’as toujours pu survivre que parce que des chevaliers veillaient sur toi et sur ton petit cul. Mais c’est désormais révolu, ta bonne étoile t’a quitté. »
Mithra avait balancé cette litanie après avoir tiré sur l’arc électrique de la femme. La magie avait ses propres règles, et, dans ce domaine comme dans tant d’autres, les elfes avaient livré quantité d’études et de réflexions sur le fonctionnement de la magie. Il était admis que chaque sort magique avait une dimension physique, et qu’il était possible de supprimer les sorts élémentaires basiques en atteignant leur point de gravité magique. Autrement dit, quand Julia généra son arc électrique, Mithra décocha une autre flèche, et atteignit le centre de l’arc électrique, déstabilisant le sort. La magie reposait toujours sur l’idée d’un savant équilibre entre les forces élémentaires. Mithra venait de rompre cet équilibre, chose d’autant plus facile que sa pointe, en fer, réagissait au magnétisme.
L’arc électrique explosa donc, et Mithra en profita pour se réfugier derrière une statue. Elle ne pourrait pas réitérer ce coup d’éclat, et décocha ses flèches, forçant Julia à s’éloigner. Si Mithra se battait à distance, Julia, elle, était une bretteuse. Autrement dit, pour conserver son avantage, Mithra devait rester à distance. Or, avec toutes ces zones d’ombre, Julia avait l’occasion de se rapprocher d’elle. Mithra était bien décidée à en finir avec elle... Depuis trop longtemps, cette maudite « dh’oine » lui marchait sur les pieds.
*Et elle veut voler le patrimoine légitime des elfes ! Raah ! Ils ne respectent rien !!*
Fulminant sur place, Mithra continua à décocher ses flèches, tout en se déplaçant, et en cherchant un angle de tir. La principale difficulté venait du fait qu’elle n’avait pas un nombre illimité de flèches, et qu’il fallait donc qu’elle récupère celles qu’elles avait lancé. Elle avait elle aussi ses petits tours. Mithra maîtrisait la magie de façon assez particulière, car elle pouvait, en se concentrant, enchanter ses flèches. Elle pouvait ainsi les doter d’effets corrosifs, électriques, glaciaires... Ou autres. Les flèches devenaient alors particulièrement efficaces, mais, ici, elle estimait que ce n’était pas nécessaire. Julia était seule, et elle se dissimulait dans l’ombre, tout comme Mithra, qui veillait à étouffer ses bruits de pas.
Le combat était surtout un jeu de furtivité, où Mithra avait son arc partiellement bandé, prête à tirer au moindre geste... Quand, brusquement, une lueur violette explosa au milieu de la pièce. Instinctivement, Mithra brandit son arc... Pour voir une épaisse lueur violette émanant du centre de la pièce, provoquant de curieuses lueurs... De la fumée violette, qui disparut rapidement, laissant place à d’étranges silhouettes fantomatiques.
« Mort à la Sorcière !
- La Putain est par là ! Ah, j’ai hâte de lui arracher ses couilles, et de les lui faire bouffer ! »
Mithra reconnut plusieurs elfes et des nains en armures, visiblement sur le pied de la guerre... Puis la vision disparut.
*La magie... Elle est puissante ici... Du mana doit flotter dans l’air... Et notre combat magique commence à réveiller ce dernier...*
Mithra n’aimait pas ça. Iorveth lui avait dit que cet endroit était dangereux, qu’il abritait des trésors puissants, dont on ne savait pas trop de quoi ils étaient capables.
Ce combat perdait de son intérêt. Mithra ne devait pas oublier sa mission initiale... Mais elle ne pouvait pas explorer le donjon avec cette peste dans son dos.
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Mithra avait toujours été une adversaire redoutable. C'était une archère hors-pair, il fallait au moins lui reconnaître ça. Mais son fanatisme elfique, selon Julia, lui causait son plus grand défaut. Quel gâchis … Une si bonne combattante au service des mauvaises personnes. La preuve était de son talent quand elle parvint à faire exploser l'arc électrique grâce à une flèche. Une particularité que même Julia n'en avait pas connaissance. C'était bon à savoir à présent que, en visant un certain point, on pouvait déjouer un sortilège. Soit ! Ce n'était pas cela qui allait la décourager. Même si Mithra avait réussit à la déjouer, il persistait un désavantage pour elle : l'obscurité. Julia avait de bonnes opportunités pour pouvoir s'approcher d'elle et la maîtriser au corps-à-corps. Mais en attendant de pouvoir jouer sur cela, elle devait faire en sorte de ne pas se recevoir de flèche dans le genou. Un instant s'écoula après que le sortilège de Julia ai été dissipé. La guerrière regarda la rouquine avec un sourire narquois, sentant que celle-ci n'avait clairement pas l'intention de se laisser faire. "Bien joué …" Lui dit-elle tout simplement, tout en dégainant son épée.
Cependant Mithra ne tarda pas à répliquer et, bandant son arc, se mit à décocher plusieurs flèches les unes après les autres. Les deux combattantes se déplacèrent, l'une cherchant à esquiver les flèches, l'autre cherchant justement le bon angle de tir. Mais encore une fois, l'obscurité aidait grandement Julia. Un jeu de chat et souris qui amusait la bretteuse, qui savait en revanche que si cela durait trop longtemps elle finirait par perdre l'avantage. Mithra était bien meilleure magicienne qu'elle et, probablement, finirait-elle par lui décocher une flèche enchantée ou quelque chose dans le genre. Julia tentait de disperser le regard de Mithra en se dissimulant une fois derrière une statue, et une autre fois en courant vers d'autres. Plus elle jouait ainsi, plus elle se rapprochait. Le pire était que l'elfe arrivait à récupérer ses flèches, mais Julia comptait bien lui couper l'herbe sous le pieds.
À une reprise l'une des flèches passa juste à coté, et lui déchira sa tenue, la blessant en surface. Cela lui arracha un léger soupir de douleur, mais ce n'était rien. Elle saisit instantanément l'occasion et vint, de par son épée, couper la flèche plantée dans le mur. "Une de moins Mithra ! Tu ne me ratera pas la prochaine fois, n'est-ce pas ?" La provoqua-t-elle. Cependant, alors que l'affrontement venait de commencer, un étrange phénomène se produit. Une épaisse fumée violette jaillit du centre de la pièce et laissa place à des silhouettes fantomatiques. Des elfes, des nains, Julia arriva à capter ce qu'ils avaient dit malgré qu'elle tentait d'esquiver les flèches arrivant sur elle. Les mots qu'elle retint furent sorcière, mort et couilles. Et là, elle commit la faute. Julia était une femme qui était experte, cela ne faisait aucun doute. Elle avait prouvé ses talents à de maintes reprises, mais avait un grand défaut : elle arrivait à se faire distraire assez facilement. Du moins, quand quelque chose sortait de l'ordinaire.
Et là, elle venait d'entendre un nain s'exclamer qu'il allait arracher les couilles d'une sorcière. D'une femme, donc. Qu'est-ce que c'était que ces histoires encore ? Ce temple était-il le refuge des hermaphrodites ? Interpellée, elle s'arrêta malgré elle pendant un instant. Instant qui suffit à Mithra pour lui décocher une flèche dans le genou. "HRMM ! Sale garce !" S’insurgea-t-elle, alors qu'elle se jeta derrière une statue. Saisissant la flèche, elle la retira tant bien que mal et la brisa en deux. "Deux flèches en moins ! Je me demande comment tu fera lorsque tu n'aura PLUS RIEN !" Reprenant un peu son souffle, elle eut cependant une idée. Mithra avait l'avantage car Julia ne s'était pas assez approchée pour l'atteindre avec son épée. Et maintenant qu'elle s'était mise à couvert, l'elfe en avait sûrement du profité pour s'écarter et récupérer ses flèches. La guerrière eut une idée, qui était un peu osée, mais que si elle marchait, allait peut-être faire pencher la balance. Laissant planer un petit silence, elle se concentra à nouveau.
Rassemblant ses forces, des arcs électriques gravitèrent autour d'elle, puis quelques instants après, un flash accompagner d'un grand arc électrique lumineux surgit de derrière la statue et, en l'espace de quelques centièmes de secondes, il s'estompa. Julia était à présent là où l'arc s'était envolé, c'est à dire devant Mithra à environ une cinquantaine de centimètre. La guerrière s'élança vers l'elfe et se jeta sur elle, n'ayant ni le temps ni la distance de sortir son épée. Cependant, alors qu'elle s’exécuta, l'usage de sa magie eut à nouveau un impact. Un vrombissement retentit, alors qu'une porte lourde au fond de la pièce s'ouvrit en hauteur, révélant un couloir aussi sombre que long.
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Mithra aurait pu enchanter ses flèches, notamment en entourant les pointes en acier de poison. Ainsi, le combat serait déjà terminé… En coupant les flèches, Julia aurait été empoisonnée, ou en se recevant la flèche dans son genou. Son pantalon en cuir avait retenu le choc, et elle était une guerrière puissante, suffisamment forte pour survivre cette petite blessure. Cette récente apparition magique avait également troublé Mithra. Elle aurait eu le temps de réussir à enchanter ses flèches. Si Iorveth était là, il la sermonnerait pour ce manque de vigilance. Une curieuse magie venait de se réveiller à Taharqa, et Julia lança un puissant sortilège aveuglant, qui surprit Mithra. Le temps que l’archère retrouve ses esprits, Julia se trouvait juste devant elle, et lui bondit dessus. Elle renversa Mithra, qui souleva son genou, et le logea dans le ventre de Julia, s’en servant pour la balancer par-dessus elle, usant son vitesse contre elle. La femme tomba sur le sol, s’étalant sur le dos, et, en se retournant, Mithra se redressa vite. Elle savait aussi se battre au corps-à-corps, s’était entraînée avec Iorveth, mais ce n’était pas sa spécialité. La femme envoya son pied droit vers la tête de Julia, mais cette dernière bloqua son coup, et la chargea à nouveau, la ceinturant à hauteur du ventre.
« Uff !! »
Le corps de Mithra heurta une colonne, puis Julia la jeta au sol, la couchant sur le ventre, et se mit à califourchon sur elle, posant une main sur sa tête, comme pour l’immobiliser. Mithra grogna de rage, et gesticula, mais, malheureusement, elle était moins épaisse que Julia, et avait donc bien plus de mal qu’elle à la repousser. Elle était sous le corps de la guerrière, continuant à se débattre, essayant de se libérer.
« Lâ… Lâche-moi, salope !! Raah !! »
Mithra crachait et éructait sur place, quand il y eut comme un frisson. Elle releva la tête. Une porte venait de s’ouvrir au fond de la pièce, et des silhouettes spectrales apparurent alors… Puis Mithra vit des hommes en train de marcher, des silhouettes obscures et silencieuses, tenant des haches ou des arbalètes.
« Des invitées…
- Et elles sont bruyantes !
- La Sorcière est heureuse de voir de nouvelles personnes arriver en sa demeure… »
Mithra continuait à se débattre quand les silhouettes disparurent dans des soufflements sensuels… Puis, autour de chaque colonne, des vibrations se firent entendre. L’humaine écarquilla alors les yeux quand quelque chose explosa sur le plafond. Des débris tombèrent en plein milieu de la salle, et une énorme gargouille (http://orig15.deviantart.net/3de8/f/2012/319/f/b/living_gargoyle_by_pacelic-d5l20gj.jpg) débarqua alors, puis les regarda, en grognant.
La preuve en était faite : Taharqa n’était pas si abandonnée que ça…
Et ceux qui vivaient à l’intérieur venaient juste de le leur montrer, en envoyant une gargouille sur elles.
Et la gargouille se mit à charger, en faisant trembler le sol.
-
L'audace de Julia avait finit par payer. La guerrière s'était parée d'un dernier sortilège qui lui avait permit de se rapprocher assez près de Mithra pour venir se jeter sur elle. Si elle avait continuer à se maintenir à distance, elle n'aurait jamais pu la vaincre et aurait probablement finit par se recevoir d'autres flèches. Elle vint alors la charger au niveau de sa taille, en tentant d'effectuer une prise afin de la mettre à terre. Mais Mithra était hargneuse et très vive, une qualité fortement gâchée par son allégeance aux mauvaises personnes … L'elfe lui décocha un coup de genoux dans le ventre, renversant Julia au sol qui laissa échapper un soupir abrupte de douleur. Elle avait l'impression qu'on lui avait percé le ventre et pourtant, ce n'était qu'un simple genoux. Preuve que l'archère avait bien plus de ressources qu'elle n'en avait l'air. Mais que cela ne tienne ! Julia avait aussi de la réserve et elle ne comptait pas laisser filer sa proie aussi facilement. Depuis trop longtemps cette garce l'importunait et venait se mettre au travers de sa route. Cette fois-ci elle allait mettre un terme à sa carrière, si ce n'était à sa vie tout simplement !
Serrant des dents, Julia se ressaisit vite et profitant que son adversaire s'était redressée, elle bloqua son coup de pieds et contre attaqua instantanément en venant la charger à nouveau. Elle fonça tête baissée et finit par la plaquer sauvagement contre une colonne afin de l'étourdir, finissant par la jeter au sol avant de se servir de son propre corps pour la maintenir à terre. Plaçant ses mains de telle façon pour bloquer sa tête, un sourire vicieux s'imprima sur ses lèvres quand elle entendit les profusions d'injures sortir de la bouche de son ennemie jurée. "Pas avant que je te torde le cou !" Répliqua-t-elle, se sentant alors en position de force. Julia était à califourchon sur le dos de Mithra, main fermement plaquée sur sa tête, maintenant l'archère au sol. Celle-ci devait certainement avoir quelques tours sous ses manches pour se sortir de là, mais elle n'en eut pas besoin cette fois-ci. En effet, une nouvelle manifestation magique ne tarda pas à avoir lieu. Les silhouettes apparurent à nouveau auprès de l'entrée s'étant ouverte un peu plus tôt. Cette fois-ci Julia n'y prêta pas attention, ne se faisant pas déconcentrer à nouveau.
Toutefois, comme si le destin voulait absolument qu'elle lâche Mithra, un rugissement retentit suivit de vibration. Ni de une ni de deux, le plafond explosa, laissant tomber de lourds débris par-ci et là, révélant alors une imposante et monstrueuse gargouille vivante. "Et merde !" S'exclama Julia qui n'avait plus beaucoup d'options. Soit elle lâchait Mithra et tentait de se battre, ou de fuir ce monstre, soit elle s'entêtait à maintenir en otage l'archère et, vu que la gargouille fonçait vers elles, les deux femmes le payeraient de leur vie. "Je te laisse avec ton ami, il prendra soin de toi d'accord ?" Dit-elle d'une voix vive, osant même déposer un rapide baiser sur sa chevelure de feu. Julia sauta pour se remettre debout et fit un pas chassé pour se dégager. De lourds débris de pierre continuaient à tomber, le plafond étant en train de complètement s'effondrer. Il n'était pas dans les intentions de la guerrière d'affronter ce monstre. Du moins pas si cela devenait nécessaire. La fuite était une bien meilleure option pour le moment.
Ce fut pour cette raison qu'elle couru aussi vite qu'elle le pu vers la porte nouvellement ouverte, ne se souciant guère de savoir vers quel piège menait-elle. Le plus important était de fuir cette gargouille, si cela était seulement possible. Julia se préparait quand même à un affrontement, se doutant que la créature allait les poursuivre. Il ne lui restait plus beaucoup de mana, cela voulait dire que mis à part un dernier sortilège, la guerrière n'allait plus pouvoir user de sa magie pour se tirer des prochaines mauvaises passes.
-
Julia avait une poigne solide, ce qui expliquait pourquoi elle arrivait à maintenir Mithra. L’archère avait naturellement quelques tours dans son sac pour se dépatouiller de cette situation, mais elle n’eut pas vraiment l’occasion de les réaliser, car une gargouille les attaqua. Julia la nargua alors en s’écartant, et Mithra roula sur le côté, évitant de justesse la charge de la gargouille, qui explosa la colonne. Elle se releva rapidement, et vit Julia s’enfuir. Immédiatement, Mithra brandit son arc vers elle, bien décidée à transpercer l’une de ses jambes... Mais la gargouille l’attaqua alors en rugissant, tendant sa lourde patte vers son visage. In extremis, Mithra l’esquiva en bondissant en arrière, et les énormes griffes rocailleuses frappèrent dans le vide.
*Foutue salope !*
Furieuse, Mithra bouillonnait de rage en pensant à Julia. Elle avait failli la tuer ! Comment est-ce que cette salope avait bien pu faire pour la mettre à terre ?! Mithra se faisait honte ! Une simple dh’oine la mettant dans un tel état... Si Iorveth avait été là, il aurait été furieux. Elle décocha une flèche, en la chargeant de magie. La pointe était auréolée de flammes, et la flèche explosa au contact de la tête de la gargouille, la repoussant dans un grognement. Néanmoins, il en fallait plus pour stopper la gargouille, qui bondit à toute allure vers Mithra. L’elfe l’évita en sautant sur le côté, et décocha une autre flèche, qui explosa dans le dos de la créature. La gargouille se retourna, et sa gueule s’ouvrit... Puis il largua une énorme boule de feu. Mithra déglutit, et usa encore de son agilité pour l’éviter, laissant le temps à la gargouille de s’élancer encore vers elle.
Et, encore une fois, la guerrière l’évita, mais la queue de la gargouille la fouetta alors au ventre. En gémissant, Mithra se retrouva au sol, et la queue se leva bien haut, et s’abaissa ensuite. Mithra roula sur le côté, et évita la queue, qui fendilla le sol, l’explosant partiellement. L’archère se redressa encore, et la gargouille bondit sur elle, et l’attrapa à la gorge, l’envoyant valdinguer comme un fétu de paille à l’autre bout de la grande pièce ronde.
*Quel monstre !*
Mithra roula sur le sol, et atterrit contre une double porte en bois, qui s’ouvrit sur son passage, la faisant rouler dans un couloir, l’éloignant de l’autre traînée. La gargouille resta alors face à l’entrée du couloir, et la magie vibra autour d’elle, se concentrant... Puis des arcs électriques se formèrent, crépitant le long de ses doigts. Mithra se redressa rapidement, et se mit à courir à vive allure. La gargouille leva ses bras vers elle, et un intense éclair en jaillit. Mithra eut tout juste le temps de se retourner, et décocha une flèche avec un bouclier magique. L’éclair frappa le bouclier, et provoqua une violente explosion qui fit vibrer tout le couloir, et souffla l’archère comme un fétu de paille. Elle passa à travers une fenêtre, et tomba dans une pièce.
Ils étaient quatre. Une chasseresse (http://orig08.deviantart.net/78ce/f/2013/132/9/6/the_huntress_by_nathaliagomes-d651udo.jpg), une noble elfe aux yeux larmoyants (http://orig01.deviantart.net/c338/f/2014/262/9/2/ice_princess_by_selenada-d7zn51w.jpg), un bandit tekhan (http://img08.deviantart.net/29b1/i/2014/181/7/f/gangroad_by_kilartdev-d7okxb0.jpg), et une magicienne nexusienne (http://orig11.deviantart.net/0901/f/2014/050/a/2/s_courtney_by_anotherwanderer-d774i5q.jpg). Tous les quatre étaient venus dans ce palais pour des raisons bien précises : un proche disparu, la promesse d’un trésor, une malédiction magique à enrayer... Ils avaient tous des raisons, plus ou moins bonnes, et étaient tous bien résolus à mettre fin aux cauchemars entourant Taharqa.
« Tout ce que je veux, c’est l’or de cette femme...
- Il nous faut rester prudents, assura la magicienne.
- Elle s’est emparée des gemmes d’Aedirn, et ce sont ces gemmes qui amplifient ses pouvoirs. Cette femme dirige la région depuis ce palais... »
Ils avançaient par des corridors secrets, loin du chemin que les serfs et les pèlerins empruntaient pour venir la voir... La Sorcière. Celle qui avait réussi...
Mithra revint à elle en ouvrant les yeux, et se redressa. Elle était tombée depuis une fenêtre en hauteur, et se concentra un peu... Puis une boule magique se forma au-dessus de sa tête, permettant d’éclairer ce qui était une vieille bibliothèque poussiéreuse. Elle était tombée sur une table en bois, amortissant sa chute tout en broyant totalement la table. Elle avait encore eu une drôle de vision, et s’avança un peu... Des araignées filèrent le long de son chemin, et, au moins n’entendait-elle plus la gargouille.
*C’est toujours ça...*
Les questions continuaient à se multiplier dans sa tête, alors qu’elle avançait le long de cette sombre bibliothèque.
Qu’avait-il bien pu se passer ici ?
-
En fuyant le danger Julia ne s'était pas rendue compte de où est-ce qu'elle allait. Elle s'était précipitée vers la porte qui s'était ouverte suite à son utilisation de la magie, sans se demander où est-ce qu'elle menait. Et à vrai dire, il était pour le moment difficile de le dire. Sans torche ni rien pour l'éclairer, elle nageait dans l'obscurité totale. Elle savait qu'elle devait avancer le long d'un couloir, puisqu'elle marchait en ligne droite et n'avait rencontré aucun mur. Pour plus de sûreté, elle se colla au mur et le toucha avec ses mains, afin de pouvoir se repérer. Mais cela faisait déjà plusieurs minutes qu'elle courrait, et que ce présumé couloir ne prenait guère fin. Où celui-ci mènerait-il Julia ? Elle n'en savait rien. Mais elle continuait d'avancer. Cependant, au bout d'un certain temps, alors qu'un silence de tombeau s'était instauré, elle finit par entendre d'étranges bruits. Au départ elle ne pu les identifier à quoique ce soit, mais plus ils devenaient plus ou moins audibles, plus Julia les assimila à des … Soupirs. Des soupirs féminins. Ils restaient dans le fond, à peine audible, mais la guerrière songeait clairement à cela. C'était peut-être son esprit qui lui jouait des tours, ou bien tout simplement l'effet du vent qui s'engouffrait entre les murs …
(Du vent … Du vent ?!) Finit-elle par se demander. Elle ne rêvait pas, elle sentait du vent venir effleurer sa peau. Venait-elle de rebrousser chemin ? Allait-elle finir par ressortir dehors au bout de ce long couloir ? Elle ne l'espérait pas, sinon elle donnerait un clair avantage à Mithra. Cette traînée qui était à nouveau venue se mêler ce qui ne la regarde pas ! Si cette maudite gargouille n'était pas venue les déranger, Julia lui aurait tordue le coup. Ou bien elle se serait venger en l'humiliant. Elle savait que ces elfes ne supportaient pas d'être souillés par les humains, qu'ils appelaient dh'oines. L'humiliation aurait été un plat savoureux, mais en l'absence de moyen, Julia n'aurait pas eu grand chose à faire … Autre que de la violer. Il fallait dire, sur le moment elle n'y avait pas prêté attention, mais en étant à califourchon sur elle, cela lui aurait sûrement donné envie. Depuis le temps que cette garce dandine son petit cul devant son nez, cela aurait été une belle revanche. Mais les choses s'étaient déroulés autrement. Ce n'était que partie remise, et il se pouvait bien que Julia ne soit plus d'humeur à l'humilier, mais à la tuer tout simplement.
Elle savait que la prochaine fois, elle n'allait pas être aussi chanceuse cependant. Elle avait réussie à mettre Mithra à terre grâce à sa magie, et quand elle ne pourrait plus l'utiliser, elle allait devoir se montrer particulièrement intelligente et rusée pour la maîtriser à nouveau. Perdue dans ce genre de pensées, Julia finit par apercevoir une lumière au bout du couloir. Courant à nouveau, elle finit par rejoindre cette dite lumière qui la conduisit alors, non pas à l'extérieur, mais dans un lieu très particulier. Un lieu qui s'apparentait à une pièce centrale, une terrasse (http://img02.deviantart.net/1caa/i/2011/290/8/a/djin_palace_by_6noodle9-d4c8gji.jpg) où plusieurs portes résidaient ici et menaient à d'autres pièces. On aurait presque dit un lieu de vie, mais vu l'état de celui-ci, il n'avait plus rien de convivial. Julia comprenait d'où venait le vent dès lors. Les propriétaires des lieux devaient se payer la belle vie, avec un cadre pareil. La guerrière, un peu surprise par la découverte d'un tel endroit, s'approcha du bord pour regarder en contrebas. Il n'y avait au loin que la foret. Rassurée de ne pas être sortie du temple, elle entreprit d'explorer toutes les pièces.
Qui savait ce que chacune pouvait renfermer ? Quels trésors pouvaient-elles bien cacher ? Et Julia n'était pas le genre de personne à laisser filer des biens précieux sous son nez. Regardant un peu à droite et à gauche, elle choisit une première porte qui la mena dans une pièce (http://orig05.deviantart.net/e3aa/f/2013/025/a/5/wonderbook__book_of_spells___environment_concept_by_atomhawk-d5sncdu.jpg) au style très différent. "Impressionnant …" Dit-elle tout bas en découvrant un tel lieu. Tout était moisi ici, mais en regardant les fioles décrépies et les livres rongés, cette chambre devait être une sorte de laboratoire ou quelque chose dans le genre. Ce qui floutait d'avantage la réelle utilité de ce temple dans sa globalité. Taharqa était-il, en réalité, un temple ? Qui habitait ici ? Des questions qui n'avaient guère de réponses. Julia explora un peu la pièce, mais elle ne trouva que poussières et débris. Se rapprochant d'une commode, elle trouva toutefois un grimoire qui semblait encore en état. Très poussiéreux, très fragile, Julia piquée à vif par sa curiosité entreprit de l'ouvrir. Elle fut très surprise de pouvoir lire ce qu'il y avait écrit. Ne se posant pas plus de questions, elle lu mais ne comprit pas grand chose ; le langage utilisé était très sophistiquée et le sujet très, très vague. Encore un recueil de sages paroles, où l'on pouvait lire des célèbres "Viendra un temps où le Mal reviendra […]" ou bien encore "La Pernicieuse s'en réjouira à nouveau [...]". Que de mots dont Julia n'avait pas forcément saisi le fond.
Et pourtant, c'était capital. Elle reposa le grimoire, puis entreprit de visiter une autre pièce. Celle-ci s'apparentait clairement à une chambre (http://pre12.deviantart.net/9f1a/th/pre/f/2013/260/9/f/memoria___tent_by_timmi_o_tool-d6moj5l.jpg). Beaucoup de babioles sans grand intérêts à première vue. Julia s'avança en silence et scruta l'ensemble de la pièce, posant ses mains sur les objets aux alentours. Des vases, des coussins pourris, de la cire collée à une table en bois rongée. Encore une fois, rien d'intéressant. Cependant, son regard finit par se porter sur un coffre, presque camouflé dans toute cette foire-fouille. Un coffre était toujours synonyme de trouvaille, car on y mettait toujours quelques chose qu'on souhaitait protéger dedans. Il n'en fallu pas plus à Julia pour qu'elle ne s'en rapproche et décide de l'ouvrir. Retroussant un peu ses manches, elle finit par ouvrir le coffre et pu y découvrir un amas de toile en tissu. "Qu'est-ce que …" S'interrogea-t-elle, décidant de virer toutes ces feuilles. On aurait dit qu'elles étaient là juste pour protéger quelque chose.
Avec un peu d'effort et de patience, elle finit par toute les retirer et découvrit alors ce qu'elles cachaient. Elle prit dans ses mains une sorte de robe, extrêmement fine, presque transparente (http://orig02.deviantart.net/3bd6/f/2014/336/2/5/vamp_ashley_by_fransmensinkartist-d88ffg6.jpg), et en parfait état. Comment une telle chose était possible ? Plusieurs siècles avaient du s'écouler et comment une robe, aussi fine, avait-elle pu être aussi bien conservée ? Mais le pire, c'était qu'elle était … Chaude. Comme si on venait de la retirer. Au moment où Julia l'attrapa, elle entendit à nouveau ce soupir, celui qu'elle avait entendu quand elle était dans le couloir. Le vent ! Toujours le vent se persuada-t-elle. Ses yeux scrutèrent cette magnifique pièce. Nul doute qu'une telle robe devait valoir extrêmement chère ! La finition était parfaite, la matière était sans doute la plus fine et délicate qu'elle n'avait jamais vu. Mais vu la coupe, cela devait être plus une cape qu'autre chose … Elle ne couvrait en rien le corps.
Se relevant, le tissu en main, Julia resta silencieuse. Son regard se posa sur sa trouvaille, et cette chaleur qui s'en dégageait la troublait grandement. Rien ne tournait en rond dans ce temple, pensa-t-elle. Mais ce qui la troubla encore plus, était qu'une étrange et inquiétante envie commença à la tenailler. Plus elle regardait cette robe, plus elle avait envie … De la porter. Ce n'était bien sur ni le moment, ni le temps, ni rien d'autres pour faire ce genre de chose. Julia en était consciente. Le danger était partout dans ce maudit temple, et pourtant … Comme si sa volonté avait été mise en suspens, elle ne pouvait pas s'empêcher d'éprouver une grande envie de la porter. "Et merde !" S'insurgea-t-elle, en ayant marre d'hésiter. Elle ne répondait plus de ses actes, c'était comme si elle agissait contre sa volonté, tout en suivant celle-ci. Un paradoxe bien étrange, qui ne faisait qu'attiser cette envie pressante de revêtir ce vêtement chaud. "Tu es idiote Julia, i-d-i-o-t-e …" Continua-t-elle à se dire, tout en se déshabillant intégralement. Elle se rassurait en se disant qu'elle l'essayait, elle voyait ce que cela donnait sur elle, puis elle la retirerait. Fin de l'histoire. Mais … Comme dit, rien dans ce temple ne fonctionnait correctement.
Quand Julia revêtit enfin le vêtement, la chaleur de celui-ci s'empara doucement d'elle, lui procurant un bien-être extraordinaire. Certes elle était à présent nue, certes cette robe ne la couvrait en rien, mais le toucher et le bien-être était … Irrationnel. "Bon, elle me va bien je l'avoue … Arrêtes tes bêtises maintenant et retires-là ! Je la garderai pour moi …" Se dit-elle. Sauf que, à peine eut-elle finit sa phrase qu'un déclic retentit. La chaîne autour du col oscilla, et quand la porteuse tenta de le retirer, il resta immobile. "Quoi ?!" Fut-elle surprise. Elle tira sur la robe, mais celle-ci ne bougea pas non plus. Elle se débattu, mais il n'y avait rien à faire ; impossible de la retirer. "Je … Je ne vais pas rester comme ça ! C'est quoi cette sorcellerie ?!" S'insurgea-t-elle alors qu'elle continuait à se débattre. Mais elle finit par abandonner, voyant clairement que la robe était maudite. Elle n'arrivait pas à la retirer. C'était un appel au danger, car dans un tel accoutrement, elle ne pouvait pas se défendre. Tout son corps était à l'air libre, aussi nue qu'un ver. Encore une fois, Julia s'était mise dans de beaux draps … Surtout quand elle entendit des bruits de pas se rapprocher.
-
«
Sorcellerie et Magie Noire »... «
Le Culte de Sha »... «
Pratiques du Sabbat »... «
Procès de la Sorcellerie »... Mithra avait réalisé qu’elle était tombée sur une mine d’or dans cette bibliothèque. Il ne s’agissait pas d’une bibliothèque personnelle, mais des archives légales et juridiques de Taharqa. Le palais avait aussi été un palais de justice, et Mithra supposait qu’elle avait attiré pas loin de l’ancienne salle d’audience. Elle était dans les Archives du Palais, et épluchait les documents qui étaient encore lisibles, ce qui, concrètement, vu la vétusté des lieux, se limitait parfois à simplement voir les premières de couverture. Taharqa avait visiblement eu des problèmes de sorcellerie, et les archives comprenaient des études et des documents autour de Sha. Mithra avait entendu parler de cette Déesse sombre. On la surnommait l’
Ombre... La Déesse des Sorcières. Le Sabbat était une sorte de cérémonie, de fête de la sorcellerie. Initialement conçu comme un moment d’invocation de démons, le Sabbat avait peu à peu évolué en des orgies où on invoquait Succubes et Incubes, et où on festoyait entre sorcières et démons, en invitant éventuellement de jeunes vierges venues des villages environnants, et qui permettaient de faciliter l’invocation des démons rouges. Sha était une Déesse païenne aux yeux de l’Ordre Immaculé, et son culte avait été ravagé par l’Inquisition, et par les innombrables bûchers faits à l’occasion de célèbres procès inquisitoriaux au cours des siècles.
Mithra continuait à explorer les registres, et apprit qu’il y avait eu plusieurs enquêtes policières tournant autour de faits supposés de sorcellerie et de magie noire à Taharqa. Elle tenait compte des dates des procès-verbaux et des rapports de police, et apprit ainsi que tous ces évènements étaient postérieurs à l’arrivée d’une nouvelle conseillère magique à Taharqa. L’ancienne était morte lors d’un accident de travaux, et une nouvelle femme était arrivée. En soi, ça n’avait rien de surprenant ; les magiciens avaient toujours eu pour vocation de conseiller les dirigeants, ce qui était parfois si fort qu’on savait que les souverains n’étaient que des hommes de paille.
*
Une nouvelle magicienne arrive, et des faits de sorcellerie éclatent...*
En continuant à éplucher les fichiers et les registres, elle apprit que l’abbé de Taharqa avait fini par appeler l’Inquisition en renforts, probablement parce que le souverain de Taharqa niait les faits. L’Inquisition était donc venue, et un procès avait fini par être organisé, en tête duquel on trouvait la conseillère magique du duc de Taharqa. Mithra chercha une retranscription du procès, et finit par tomber sur un ensemble de documents jaunis et poussiéreux.
*
Voyons voir...*
Elle lut ce qu’elle pouvait lire :
Comparée alors devant la Cour inquisitoriale, Abigail LOVEGOOD. Monsieur le Président la Cour Inquisitoriale, Monseigneur Peter Boelÿsh, s’exprima alors en ces mots, qui sont retransmis tel quels :
« Accusée LOVEGOOD. Vous comparez en ce Jour-ci devant la Très Sainte Justice de Dieu pour répondre des faits de sorcellerie qui ont été prononcés à votre encontre. Reconnaissez-vous ces faits ? »
Le reste n’était pas très important, et Mithra sauta quelques pages. Lovegood avait reconnu les faits, et on la présenta comme la fille d’un riche tisserand local, avant qu’elle ne donne sa version des faits :
« J’ai rencontré Madame X... en allant livrer des dorures au Palais à l’occasion d’une fête que Monsieur le Duc organisait. Les pages m’ont dit de les donner en personne à Madame X..., ce qui m’a un peu surpris, car, habituellement, les paquets sont laissés à l’entrée, et les pages les donnent au chambellan, qui se charge d’organiser ce type d’évènements. Néanmoins, je ne voulais pas risquer de ne pas me faire payer, et je suis montée vers la chambre de Madame X... J’ai tapé à la porte, en tenant un panier rempli des robes. La porte s’est ouverte d’elle-même, et Madame X... m’a dit d’entrer. Sa pièce était plongée dans la pénombre, et, alors que j’avançais, j’entendis la porte derrière moi se refermer... Puis des bougies s’allumèrent, et je la vis, assise sur un confortable fauteuil rembourré, nue, avec seulement un corset en cuir sur son corps, ne protégeant pas ses seins. Elle a alors usé de sa magie sur moi, m’a dit que j’avais un grand potentiel... »
Le nom de la magicienne du duc avait été censurée. Elle avait été la principale accusée dans ce procès. Malheureusement, la plupart des feuilles n’étaient pas lisibles, l’encre ayant coulé et séché. Mithra quitta donc les minutes du Palais, et chercha le jugement... Mais ne trouva rien. Elle se mordilla les lèvres, puis finit par sortir. Ses pas la guidèrent dans des couloirs poussiéreux, l’esprit rempli de questions. Elle arriva ainsi dans l’ancienne cour de justice.
C’était une grande pièce avec des rangées de bancs, de hautes fenêtres, et une estrade au fond. Une statue de la Croix de l’Homme-jésus était à l’entrée, et plusieurs fresques murales desséchées décoraient les lieux. Une salle d’audience, tout simplement. Mithra était entrée par la porte réservée au greffe du Tribunal, et s’avança un peu, jusqu’à voir une nouvelle vision se former. Une vision violette, où elle vit toute la Cour, au complet, avec le public, et un homme sur un pupitre, au centre. Probablement Boelÿsh.
« Accusée Lovegood, tonna-t-il de sa voix, vos mensonges n’ont pas su duper cette Cour ! Vous avez été reconnue coupable de tous les faits reconnus à votre encontre. Sorcellerie, associations de malfaiteurs, corruption, empoisonnement sur le fils du Duc de Taharqa. Pour tous ces faits, vous, et vos complices, seront condamnées au bûcher ! »
Cette phrase suscita des hurlements au sein de l’assemblée, et l’Inquisiteur ordonna à l’assemblée de se taire. Il n’y avait pas que Lovegood, mais aussi d’autres prisonnières, qui hurlèrent de rage. Dans l’ombre, à l’entrée, une femme à la peau noire, le visage dissimulé par une capuche, souriait lentement, un sourire cruel et malicieux. Abigail Lovegood hurla alors :
« Elle vous a empoisonné l’esprit ! Vous, l’homme de foi, n’avez de pur que l’apparence ! »
Abigail lui cracha alors dessus, et les gardes se déplacèrent, venant la frapper lourdement, la mettant à terre, tandis que Boelÿsh, écarlate, ordonnait d’évacuer la salle. Les autres sorcières hurlèrent alors :
« Elle nous a mentis !
- Elle n’a jamais servi Sha ! Elle veut prendre sa place !
- Ne faites pas ça, pitié, nous ne savions pas, nous n’avons jamais...
- HUISSIER ! FAITES SORTIR CES TRAÎNÉES ! Puissent les flammes purifier le peu qu’il reste encore d’innocents dans l’esprit de ces catins ! »La vision disparut alors, et Mithra secoua la tête, en s’appuyant contre le mur, une migraine remontant pendant quelques secondes dans sa tête. Petit à petit, les pièces du puzzle sur ce qui avait eu lieu à Taharqa étaient en train de se mettre en place. La magicienne avait trouvé un bouc-émissaire parfait, et le procès inquisitorial l’avait épargné, et avait permis d’assurer son emprise sur Taharqa... Mithra était sûre que c’était elle qui avait empoisonné le fils du Duc, mais elle manquait encore d’informations à ce sujet, et continua à avancer.
Ses pas la conduisirent hors de la section judiciaire, et elle monta des marches, pour rejoindre des endroits plus chics... Mais tout aussi poussiéreux et abandonnés. Vétustes et sinistres. Mithra était très attentive, et perçut alors une aura magique... Une émanation qui l’amena à s’arrêter sur place. Elle tourna la tête vers cette source magique, et s’avança prudemment, suivant ce fil, jusqu’à revoir une vieille amie dans une chambre qui semblait relativement élégante.
«
TOI ! »
Mithra leva son arc, et visa le corps de la femme... Avan tde constater qu’elle n’avait pas son armure, ni son équipement, qui étaient sur le côté.
«
Fais un pas de côté, ma chérie, et je transperce le crâne. »
Mithra s’avança lentement, l’arc bandé, la flèche visant sa tête... Et comprit rapidement ce qui se passait.
«
Stupide dh’oine... Cette robe a été enchantée, je le sens d’ici... »
L’enchantement se trouvait surtout sur le collier, et Mithra sentait comme des volutes roses s’en échapper. Tout ceci la brouilla, et elle secoua la tête.
«
N-Non... »
Une magie forte et puissante. Elle soupira, et oublia même de surveiller Julia... Car elle sentit quelque chose remuer profondément en elle, un souvenir de certaines plantes et élixirs spéciales qu’elle avait pris sur des alchimistes nexusiens... La magie rose avait bien des applications, et Mithra grogna... Avant de sentir une grosse verge jaillir de ses cuisses, s’enfonçant contre son justaucorps.
«
HAAAAAAAAAAAAAA... !!! »
L’archère papillonna lentement des yeux en se tenant la tête, sentant ce membre érectile et pulsant contre elle.
La magie s’échappant de cette tenue sexuelle était vraiment très puissante... Et l’âge n’avait aucunement émoussé les sortilèges qui tournaient autour. Mithra venait d’en faire les frais.
-
Julia était une combattante possédant du talent. Cela ne faisait aucun doute. Elle n'aurait pas été accepté au sein de la couronne en tant qu'agente de la reine, sinon. Ses exploits, bien que funestes, parlaient en son nom. Habile, espiègle et efficace, fut un temps où tuer les gens étaient son métier et son passe-temps favoris. Mais Julia disposait aussi d'un grand défaut ; la distraction. Elle était encore quelque peu infantile dans son esprit et là où de vrai assassin n'esquisserai pas l'ombre d'un sourire, elle trouvait le moyen de le faire. Attirée par l'or et l'argent, c'était aussi un autre défaut chez elle. On pouvait facilement l'attirer ou la manipuler à condition d'y mettre le prix. Ces petites pièces sonnantes et trébuchantes avaient un grand pouvoir sur sa personne. Elle était une grande matérialiste, en résumé. Bien évidemment cela lui avait à de nombreuses reprises joué bien des tours, mais sa malice et son talent, justement, avaient toujours su rattraper le tir. C'était une sorte de cycle qui se répétait, jusqu'au jour où la malchance la frapperait, et où même ses talents et ses efforts ne suffiront pas à la tirer d'une mauvaise-passe … Et ce jour était peut-être arrivé.
La combattante, piégée dans une tenue des plus érotiques, tentait de la retirer mais il y avait rien à faire. Indéchirable, la robe de satinée transparente ne voulait décidément pas s'enlever. De quoi avait-elle l'air dans un pareil accoutrement ? En une pareille situation, elle avait juste l'air d'une traînée. Pourtant n'importe quelle personne censée et raisonnable dirait au moins que cette robe est sublime sur sa peau. C'était quelque chose d'assez troublant, d'ailleurs. Ce bout de tissu allait si bien à Julia … Elle avait en réalité l'impression que plus le temps s'écoulait, plus la robe lui allait. Que se passait-il ? Elle n'en savait rien. Tout ce qu'elle savait, c'était que quelqu'un arrivait. Grinçant des dents, elle cherchait des yeux, nerveusement, un endroit où se cacher mais il n'y avait rien. Tout en panique, elle ne pu éviter l'inévitable. Ses yeux fixèrent la silhouette qui se présenta alors à elle. C'était cette maudite elfe ! Elle aurait tant espéré que cette gargouille l'avait tué ou mangé, mais non ! Elle était encore vivante ! Grinçant des dents, elle devint rouge de colère quand sa rivale braqua son arc vers elle.
Si elle n'avait plus de mana, rien ne l'empêcherait de tenter le tout pour le tout, même si ça aurait des impacts sur sa propre personne. Mais, en regardant Julia et sa robe, Mithra comprit qu'elle était enchantée. Mais à peine eut-elle finit de dire cela, que quelque chose d'anormal se produisit. Son collier, en or et en pierre précieuse, scintilla et émit une lumière rosée. Des rejets vaporeux de la même couleur s'échappèrent et vinrent se diffuser autant auprès de Mithra, que de la porteuse. "Ahh non ! …" S'exclama Julia, qui comprit que c'était de la magie rose. Maudit temple ! Elle n'avait nullement besoin de magie sexuelle en ce-moment ! Sa tête commença à lui donner d'étranges sensations, et elle se la tint. Elle luttait contre ce maléfice, mais plus les secondes passaient, plus elle sentait son appétit sexuel grandir. Bon sang, elle avait envie … Elle avait cruellement envie désormais. Son regard fixa Mithra qui, sous le choc des deux femmes, subit un grand changement. Une lourde verge poussa entre ses cuisses et vint se plaquer contre elle, créant une imposante et juteuse bosse moulée au niveau de son bas-ventre.
Choquant, mais diablement appétissant maintenant qu'elles étaient ensorcelées. Julia la regarda, et son regard finit par prendre un air félin. Elle avait atteint le point de non-retour ; elle était complètement ensorcelée désormais. Affichant un sourire moqueur, elle se dandina tout en s'approchant de l'elfe. "Oh oh oh … Je crois que tu as là quelque chose qui m'intéresse tout particulièrement." Dit-elle d'un ton félin, finissant à quelques centimètres de l'elfe. Elle prit le soin de la débarrasser violemment de ses armes, faisant tomber son arc et son carquois. "Tu n'aura plus besoin de ça !" Lui dit-elle. Puis, subitement, elle se mit à genoux devant, sa tête faisant face à cette énorme bosse. Julia plaça ses mains sur les fesses de Mithra et commença alors à les peloter, tandis qu'elle approcha ses lèvres pour venir embrasser cette bosse. "Hmm …" Gémissait-elle volontairement, alternant avec quelques léchouilles. Elle se décida finalement à la caresser de par sa main, avant de venir sauvagement tiré sur son justeaucorps, afin de révéler sa verge à nue. Et elle ne fut pas déçue ; en retirant le bout de cuir, c'était un arrogant service trois-pièces qui lui sauta au nez.
"Laisses-toi faire ma grande …" Dit-elle, en venant sous-peser ses lourdes testicules. Sa bouche finit par s'approcher, et elle captura entre ses délicates lèvres le bout rosé et brûlant de ce sexe. Gémissant fortement, elle ferma langoureusement les yeux et se mit à suçoter allègrement ce gland. Elle effectuait de petit allers retours, se contentant de cette partie, mais au fur et à mesure, elle allait toujours plus loin. Jusqu'à ce qu'elle ne finisse par engloutir la totalité de cette verge, ouvrant donc grand la bouche, sentant son gland tapait contre le fond de sa gorge. "Hmmmm !" Gémissait-elle de plaisir alors qu'elle offrait une fellation des plus royales à son ennemie jurée …
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Mithra avait peu à peu commencé à visualiser l’ensemble des pièces du puzzle. Ce palais avait connu une vague de sorcellerie après l’arrivée d’une nouvelle magicienne. On avait accusé cette dernière d’être derrière cette vague de sorcelleries, et l’Inquisition était venue, conformément à ses compétences. Les sorcières n’étaient guère appréciées, car, outre leur manipulation de la magie noire, elles pouvaient aussi invoquer des démons L’Ordre Immaculé était donc venu, mais la magicienne avait réussi à s’en sortir. Pour Mithra, il ne faisait aucun doute que cette mystérieuse magicienne était effectivement une sorcière, versée dans l’art de la magie rose, et qui avait jadis appartenu au culte de Sha. Sha était le nom donné à la Déesse des Sorcières, une puissante créature sombre qui avait été bannie par l’Ordre Immaculé il y a des siècles, et n’était revenue à la vie qu’il y a quelques années, dans des circonstances encore méconnues. Mithra connaissait ces histoires, tout comme elle connaissait la puissance de la magie rose. Maintes fois mésestimée et dédaignée, la magie rose était une magie très complexe. Beaucoup se lançaient dedans en pensant pouvoir la contrôler facilement, mais, en réalité, c’était une magie des plus complexes, car elle jouait avec des éléments qui n’avaient rien de rationnel : le désir sexuel. Or, si on jouait trop avec le désir, la frustration devenait rage et fureur. Ou alors, l’influence disparaissait rapidement. Cependant, quand Mithra sentit cette tunique en soie fine, et sentit cette gemme laisser s’échapper un courant de magie rose, elle comprit que cette magicienne, qui avait probablement confectionné ce vêtement, était une virtuose en la matière. Elle n’eut pas le temps de se protéger, et sentit la vague déferler, ce qui eut pour effet de faire sortir sa verge.
Mithra était une Futanari... Enfin, elle l’était depuis qu’elle s’était rendue dans un laboratoire d’alchimistes à Nexus, et avait vu des élixirs d’hermaphrodisme. Ces élixirs reposaient également sur la magie rose, et étaient complexes à réaliser, mais se vendaient très bien, et pour cause. Elle y avait goûté une fois, par curiosité, et ce fut les mêmes réactions chimiques qui eurent lieu dans son corps. Ce fut comme si une force supérieure venait de s’emparer d’elle, et une belle queue se mit à pointer le bout de son nez, déformant son justaucorps. Dans un état second, Mithra poussa de longs soupirs en se dandinant sur place.
« N-Noonnn... »
Elle gémissait, essayant de rappeler son corps à l’ordre, mais, quand Julia se rapprocha, elle sentit une envie féroce de sexe la traverser. La femme lui ôta son arc et son carquois, qui tombèrent sur le sol, puis elle fléchit les genoux, son beau visage arrivant à hauteur de son sexe. Cette salope de Julia... Mithra avait rêvé de la tuer une bonne quinzaine de fois, et elles s’étaient déjà entretuées un grand nombre de fois. Les coups d’épée de cette femme avaient déjà fait couler son sang, et elle-même l’avait déjà troué avec ses flèches. Elle avait même réussi à l’atteindre avec une flèche empoisonnée, mais, trop têtue pour mourir, Julia avait, à chaque fois, réussi à se soustraire à la mort. Maintenant, elles allaient faire l’amour... Mithra gémit de plaisir en sentant les mains de Julia sur ses fesses, et gémit encore quand sa bouche attrapa sa queue, optant pour une fellation. Les mains de Mithra, tremblant de plaisir, vinrent caresser les cheveux de Julia, et elle la laissa faire, la tête de la femme remuant d’avant en arrière.
« Haaa... Haaaan... »
Mithra cambra son corps vers l’avant. Oh oui, c’était bon ! Sentir sa bouche contre sa queue, voilà qui était jouissif ! Mithra adorait ça, et c’était bon, si bon... Mais elle était une forte tête, et elle n’oubliait pas qui cette femme était. Même la magie rose ne pouvait mettre fin à un tel contentieux, même elle ne pouvait occulter le fait que cette belle pute avait voulu voler l’héritage des elfes... Alors, Mithra se fit violence, et tira sur les cheveux de Julia, pour la repousser. Mithra grogna alors, et s’avança vers elle, puis la plaqua contre le mur, ventre sur le mur, et donna une grosse claque sur son cul.
« Qu’est-ce que tu croyais, hein ? grogna-t-elle dans son dos. Je vais te baiser, salope... C’est tout ce que tu mérites... »
Dans son dos, Mithra posa sa main sur son sexe, et l’approcha du corps de la femme, puis l’enfonça en elle, venant ainsi la prendre par l’arrière, en grognant et en soupirant. Mithra n’avait aucunement l’intention d’être douce avec cette femme, car elle ne le méritait pas.
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C'était très surprenant de voir Julia dans une telle position avec une telle personne. Mithra était son ennemie jurée et c'était bien la dernière chose qu'elle ferait avec elle, l'amour. Elle n'éprouvait que dégoût et animosité envers elle, et jamais elle n'avait eu un regard pervers sur elle. C'était de la souillure et rien d'autre ! Julia avait beau être une femme très axée sur le sexe, ne refusant ni hommes ni femmes, elle n'avait jamais pensé un seul instant à coucher avec Mithra. Et pourtant, tout ceci vola en éclats en l'espace de quelques secondes. Il aura suffit d'un peu de magie rose pour rendre les deux femmes folles, et les voir se faire brutalement l'amour. Au départ, prise d'une soudaine envie, Julia s'était agenouillée devant l'elfe et s'était tout simplement emparée de son sexe pour lui offrir une fellation des plus royale. C'était viscéral, une envie profonde et insatiable qui s'était éprise de la jeune femme. Une cruelle envie de sucer cette lance de chair et de ne rien laisser. Julia gémissait intensément, et d'une telle manière faisant clairement comprendre qu'elle adorait ce qu'elle faisait. "Hmmmm …" Continuait-elle, sa tête remuant d'avant et d'arrière, ses mains fermement accrochées aux fesses bien fermes et douces de Mithra.
Son nez se plaquait contre le pubis de l'elfe à chaque fois qu'elle parvenait à gober l'entièreté de son sexe. Ce qu'elle lui prodiguait était intense. La guerrière prenait un plaisir fou, anormal même, à lécher ce sexe, ponctuant parfois sa fellation par d'intenses séances de léchages. Sa langue s'enroulait autour de son gland brûlant et elle venait de suçoter, créant un effet de ventouse qui ne manquerait pas de faire hoqueter l’intéressée. Si elle aurait du se sentir aussi sale et souillée que la pire des prostituées, il n'en était rien. Elle adorait cette queue, et à cet instant, elle aurait donné tout ce qu'elle possédait pour sentir son précieux nectar couler dans sa gorge, afin qu'elle n'en rate pas une seule goûte. Mais, c'était si l'on considérait Mithra comme une faible. Celle-ci, même si elle semblait adorer son traitement, finit par réagir. Si elle avait commencé à caresser la chevelure de son ennemie, elle finit par l'arracher de sa fellation, et l'envoya valser. La frustration que ressentie Julia était immense … Pourquoi cette catin avait tout arrêté ?! Bon sang, elle en voulait encore ! Elle voulait retourner sucer cette queue, mais il n'y avait rien à faire, Mithra semblait vouloir prendre les choses en mains.
La plaquant contre le mur, Julia sentit alors toute la férocité et la bestialité de l'elfe s'éveiller, et cela l'excita grandement. Sentant son bout rosé presser contre son entrée secondaire, elle serra des dents et gémit douloureusement quand elle sentit la revêche introduire sa monstrueuse machine dans son fondement. Ses poings se serrèrent, mais la douleur était diaboliquement jouissive. "Ahh OUI PUTAIN !!! Prends-moi, prends-moi comme la PIRE DES PUTES Mithra !" Cria-t-elle, se sentant définitivement partir au pays de l'orgasme. C'était sauvage et brutal, mais les deux femmes semblaient s'en donner à cœur joie. La magie rose était extraordinaire dans sa façon se rapprocher autant deux êtres qui n'auraient jamais eu de telles idées, ni de telles envies. Elle avait cette merveilleuse faculté de corrompre et salir, même la plus vierge et innocente des personnes. Julia était devenue une vraie salope, au sens propre, demandant farouchement à se faire détruire le cul et à sucer des queues.
Inimaginable pour la vraie Julia qui se défendait de ce genre d'attitude en réalité. Pourtant là, elle jouissait comme jamais. Elle se laissait prendre comme une truie, sentant Mithra la pilonner par derrière, laissant son corps remuer d'avant en arrière sous les puissants coup de reins. Elle sentait son sexe s'enfoncer en elle et venir progressivement détruire ses entrailles … Mais c'était si bon ! De la bave commençait à couler de ses lèvres, et elle n'avait aucune retenue quant à laisser sortir sa voix pour exprimer tout le plaisir qu'elle ressentait. "Haaaaaaannnnn !!! Oui, oui pu-putain !!! Hnnnn …" Gémissait-elle, sous un savant mélange de plaisir et de douleur. Mais, alors que l'elfe la bourrinait, elle ne pouvait bientôt plus contenir sa rage et sa fougue. Serrant des dents, elle fit un effort immense en s'écartant et en retirant le sexe pulsant et veineux de Mithra de ses entrailles, de force. Elle se retourna puis poussa brutalement l'elfe, la faisant tomber à la renverse sur un amas de vieux coussin qui formait une couche circulaire, comme on pouvait le retrouver dans les grandes maisons luxueuse Ashnardiennes. Mithra à terre, son sexe pointant vers le ciel, Julia se mit à califourchon, tourné vers elle, puis empoigna fermement sa queue.
"Tu veux qu'on baise ? On va bien baiser toutes les deux, crois-moi !" Déclara-t-elle tout en écrasant la verge de Mithra entre ses doigts. Elle finit par l'orienter vers son arrière-train, et l'enfonça de force, pour finir par s'empaler dessus d'elle-même. Posant ses mains sur son ventre, Julia s'aida de ça pour monter et descendre sur ce sexe. "Hmmm bon sa-sang c'est si booon …" Gémissait-elle, accélérant rapidement le rythme. Quelques instants après, et la voilà qu'elle chevauchait très rapidement cette lance de chair, et qu'elle pouvait avoir le loisir de voir le visage de l'elfe se déformer sous le plaisir qui l'inondait. La queue de l'elfe fondu complètement en elle, et la pilonnait si fort que Julia ressentait une vive douleur. Nul doute qu'elle aurait le mal le plus fou à s’asseoir après une telle sodomie … Et ce n'était que le début.
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Mithra était dans un état secondaire, un état qui confirmait tout ce qu’elle pensait sur cet endroit. La magie rose était une force terrifiante, et appartenait à une puissante sorcière. Dans les tréfonds de son esprit, Mithra savait qu’elle était en train de se faire avoir. Elle n’aurait jamais accepté de se taper cette salope autrement. Mais... Il lui était impossible de revenir en arrière, de lutter contre les émotions fortes qu’elle ressentait précisément en ce moment. Tout explosait en elle, tout remuait violemment dans son corps, la possédant jusque dans ses entrailles. Elle avait eu une envie phénoménale de baiser Julia, et, pour autant, elle restait encore partiellement maîtresse d’elle-même. En effet, la manière dont elle défonçait cette salope, avec sauvagerie et brutalité, était conforme à ce qu’elle pensait de Julia. Elle l’exprimait juste à travers le sexe, et en prenant cette femme, en lui ramonant violemment le cul.
Oui, c’était violent, sauvage, ardent... Mithra n’y allait pas par quatre chemins pour sodomiser cette femme, et elle la prenait donc contre le mur. C’était douloureux, très douloureux... Mais aussi magnifiquement jouissif. Elle continuait à la prendre de cette manière, sans relâche, avec force et passion, et le corps de Julia rebondissait contre le mur.
« Salope... SALOPE !! Hummmmm... !! Tu aimes ça, h-h-ein ?! SALOPE D’HUMAINE !! »
Elle l’insultait, plantait ses dents dans son cou en s’aplatissant contre elle, et continuait ainsi à remuer, d’avant en arrière, profondément, longuement, et violemment. Le corps de Julia Octavia rebondissait d’avant en arrière, et, encore et encore, Mithra la prenait. Elle avait mal au sexe, terriblement mal. Bon sang, elle n’avait jamais ressenti une telle trique ! Elle n’avait jamais ressenti une telle envie de baiser avec quelqu’un, et elle se défoulait, grognant et éructant. À ce stade, on ne pouvait même plus simplement parler de sexe ; c’était un viol sauvage, tout simplement. Mithra lui déflorait le cul, en ayant l’impression que son sexe était une sorte de marteau-piqueur éclatant les parois anales de la femme. L’archère la prenait donc, se vengeant pour toutes les fois où Julia lui avait mis des bâtons dans les roues. Est-ce qu’elle avait mal ? Oh putain, Mithra espérait bien que si ! Elle fonçait donc dans son corps, remuant lourdement dans son corps, comme toujours d’avant en arrière, multipliant les mouvements.
Mithra jouit en elle, généreusement, s’écrabouillant contre son corps. Son foutre se déversa en elle, mais la magie rose les enveloppait... Et, pendant son orgasme, pendant sa petite mort, ses instincts magiques s’égayèrent, et lui permirent de voir un nuage rose épais et brumeux qui les enveloppait... Avec des yeux blanchâtres qui flottaient au milieu de ce nuage.
*Que... ?!*
Julia se débattit alors, surprenant Mithra, et cette dernière tomba sur le sol, son sexe sortant des fesses massacrées de Julia. Du foutre juta encore, et heurta le ventre de Julia, avant que cette dernière ne vienne vers elle... Puis ce mystérieux nuage rose disparut, et Mithra cligna des yeux, en voyant la femme se rapprocher. Julia n’avait aucune défense contre la magie rose, et Mithra... Mithra en avait si peu qu’elle était bien incapable de la repousser. Julia s’empala sur elle, à califourchon, et les mains de Mithra se crispèrent sur ses hanches, et elle gémit de plaisir, replongeant à nouveau, avec délice, dans cette torpeur sexuelle.
« Aaaahhh... Ouuuiii, ouuuiii... Empale-toi, ma saloppe, hhhhaaaaaannn... Allez, ALLEZ, REMUE-TOI TON GROS CUL DE SALOPE, haaaa... !! »
Oui, Mithra avait visiblement trouvé son insulte favorite. Elle n’avait jamais été aussi... Aussi sauvage et vulgaire. Et, tandis qu’elle baisait avec cette femme, encore et encore, le temple de Taharqa, lentement, se réveillait...
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Le moins que l'on pouvait dire était que Mithra était une sacrée bête de sexe. Non seulement avait-elle abondement jouit entre les fesses de Julia, mais elle était dotée d'une hargne qui attisait encore plus le feu régnant entre les deux femmes. Elle s'était plaquée contre elle, quand elle était contre le mur, et avait enfoncé son chibre infernal dans ses entrailles en crachant toute la semence qu'elle pouvait. Un torrent de foutre venant remplir la jeune femme, qui se sentit presque aussi pleine qu'une femme enceinte. Et le pire ; c'était qu'elle avait adoré cela. Elle hurlait en son intérieur que Mithra la fourre comme la plus vulgaire des putes, qu'elle la remplisse de son foutre dans tout les sens et par tout les moyens possible et inimaginables. Cela se caractérisait, extérieurement, par des râles de plaisir et des vagues d'insultes qu'elles se proliféraient mutuellement. Cependant, alors qu'elle écrasait Julia contre le mur et s'enfonçait en elle brutalement, sa jouissance permit à la jeune femme de se retourner et de prendre l'avantage de la situation.
La poussant au sol, sur un lit de coussin certes poussiéreux mais moelleux, elle se mit à califourchon et vint elle-même saisir fermement sa verge et s’empala dessus. Inutile de dire que Mithra la couvrit d'insultes et d'injures, tout en laissant clairement exprimer le plaisir vicié qu'elle ressentait. Julia montait et descendait frénétiquement, se faisant littéralement détruire l'anus dans un torrent de sensations extrêmes mêlant plaisir et douleur. Elle poussait des râlements à chaque fois qu'elle descendait, signe qu'elle adorait cela. L'elfe avait saisi ses hanches et accompagnait donc ses mouvements, même si c'était Julia qui menait la danse à présent. Elle serrait des dents et bascula sa tête en arrière en ouvrant grand la bouche pour laisser échapper ses grognements grivois. "Haaa oui … OUI !!! AH PUT-TAIN MITHRA OUIII !!! HAAAAAAN TA BITE EST EN TRAIN DE-DE … HAAAAA !!!" Criait-elle sans aucune pudeur ni peur de se faire entendre. Qui à Taharqa allait les remarquer ? Personne. Il n'y avait qu'elles deux, du moins … Le pensaient-elles.
Elle s'empalait violemment sur la trique monstrueuse de Mithra, clamant haut et fort qu'elle était sa salope et qu'elle adorait se faire démonter l'arrière-train. La verge de l'elfe était rouge sang tellement Julia montait et descendait dessus dans un rythme endiablé. Jamais elle n'avait fait l'amour aussi sauvagement, et peut-être était-ce du à la magie rose, mais elle prenait son pieds comme jamais à se faire malmener de la sorte. Bon sang, ce n'était pas suffisant à la longue ! Où était la sauvagerie de Mithra ? Certes elle avait une ferme emprise sur ses hanches à un tel point que ça lui faisait mal, mais sentir cette trique lui arracher ses entrailles devenait de plus en plus insuffisant. La petite morsure qu'elle s'était reçue un peu plus tôt l'avait électrisée, et c'était typiquement ce genre de choses qu'elle désirait à ce moment. Cependant, elle n'eut pas le temps d'y penser qu'elle sentit son entrejambe brûler, laissant échapper un filament de mouille. Elle était un véritable incendie à l'intérieur.
Et bientôt, ce fut à nouveau un tsunami de sperme qui déferla en elle. Du foutre et encore du foutre, en un torrent qui semblait sans fin. "HAAAAAANNN OUIII !!!" Criait-elle en jouissant, en même temps que Mithra en fit de même. Son sperme afflua en elle, la remplissant à ras bord, à un tel point que son ventre gonfla à vue d’œil. "AHHH PU-putainnn …" Dit-elle en ayant la voix hachée et le souffle coupée. Un véritable orgasme de toute puissance s'était emparée d'elle au moment où Mithra lui avait rempli la panse de sa brûlante semence. Normalement, après un tel orgasme, toutes les deux auraient du s'en tenir là. Mais c'était sans compter sur la magie rose et sa puissance. La trique de Mithra n'en démordit point et était toujours aussi arrogante même après une telle salve de foutre. Julia regarda l'elfe avec un regard pervers et vicié, puis saisi sa verge fermement pour la faire sortir de son cul. "Je te promets que tu vas jouir dans bouche, petite pute !" Dit-elle en se déplaçant, nichant sa tête entre ses cuisses tout en courbant son corps. Ni de une ni de deux, elle goba son sexe, l’immisçant dans son entièreté dans sa bouche, multipliant alors les gorges profondes à force de monter et descendre de la tête. "Hmm … HMM !" Gémissait-elle fortement en suçant vigoureusement la lourde verge juteuse de Mithra.
Julia ne s'en rendit pas compte directement, trop obnubilée par la trique de Mithra, mais elle sentit tout de même une présence. Une autre présence, une troisième. Quelque chose qui semblait les observer. Peut-être était-ce psychologique ; elle avait hurler de toutes ses forces en ayant son orgasme, et peut-être se disait-elle que normalement, on l'entendait à une telle tonalité … Mais la réalité était toute autre ; quelqu'un ou quelque chose les observait, effectivement … Et ne tarderait pas à se montrer … Mais pour l'heure, Julia s'affairait à prodiguer une hargneuse fellation à l'elfe. Elle la gobait sur toute sa longueur, alternant ceci par des baisers ardents, et des léchouilles sur tout son long. Elle s'autorisait même parfois à venir suçoter son gland vigoureusement, créant un puissant effet de succion sur celui-ci. Elle en profita pour racler au maximum les résidu de foutre étant resté à son dernier orgasme.
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La magie rose était une magie puissante, et Mithra aurait espéré pouvoir s’y soustraire en ayant un orgasme. La magie, en effet, surtout rose, était liée au corps, aux besoins du corps humain, parmi lesquels on trouvait la satisfaction sexuelle. Autrement dit, quand une personne était rassasiée, ou n’avait tout simplement pas envie de sexe, elle pouvait échapper à l’emprise de la magie rose. Malheureusement, le sortilège ancestral qui régnait dans ce palais était plus fort que prévu, et Mithra y était soumise. Impossible de s’en défaire, impossible de faire autre chose que le subir. Son membre était niché dans le cul de Julia, et cette dernière se dandinait joyeusement dessus, jusqu’à les faire atteindre mutuellement l’orgasme. Un orgasme sauvage et viscéral, à hauteur de ce que Mithra ressentait en ce moment. Une envie de sexe sauvage, décomplexée, passionnée, et totalement libérée. Mithra se lâchait donc, joyeuse, et, après cet orgasme, elles continuèrent de plus belle.
Julia se retourna, et opta pour une position classique, un superbe 69. Les mains de Mithra se saisirent de ses fesses, et elle lécha goulûment son clitoris. Sa langue s’enfonça dans ses cuisses, et... Aaahh ! Que ça pouvait être bon ! Mithra était en train de se régaler... Elle qui n’aurait jamais cru pouvoir adresser à autre chose que Julia des flèches lui faisait l’amour, et sentait la femme pomper sur son sexe. La jeune archère en avait totalement oublié cette silhouette fantomatique, ce spectre rose qu’elle avait aperçu, se concentrant intégralement sur ce sexe, qu’elle léchait, encore et encore, avec une avidité croissante.
« Mmmmhmmm-Hhhmmmm... !! »
Elle suçait, encore et encore. La mouille de Julia filait sur son visage, un fluide délicieux, exquis, que la femme avalait avec une envie croissante, de plus en plus forte. Tout son corps tremblait sur place, et l’archère se faisait plaisir, grandement plaisir... En effet, la manière dont Julia était en train de lui faire une fellation était tout simplement divine. Mithra sentait une nouvelle éjaculation arriver, et elle la retenait, afin de savourer au mieux le contact de cette bouche qui filait sur sa hampe, de haut en bas. Ses mains tremblaient sur les fesses de la femme, les pressant, les pinçant, les malaxant, avec une tendresse mélangée de fermeté.
Les deux femmes continuaient donc à se faire l’amour, en prenant leur temps, en savourant, mais sans pour autant y aller doucement. Mithra la léchait voracement, et elle pouvait parfois sentir, le long de sa queue, les dents de Julia, provoquant à chaque fois un contact délicieux, vibrant, et torride. Julia tenait à la faire jouir, et Mithra entrait avec elle dans une sorte de jeu de résistance, un jeu qu’elle savait ne pas pouvoir gagner... Car la pression était trop forte, l’envie trop intense, pour qu’elle la repousse. Elle pouvait juste la retarder, et, au fur et à mesure que le temps passait, Mithra remuait lentement des jambes, se tortillant sur le sol, la respiration de plus en plus lourde, le corps de plus en plus agité. Des spasmes de plaisir remontaient le long de son échine, et elle continuait à sentir cette bouche astiquer sa verge, remuant longuement et rapidement dessus.
Sa langue, elle, filait dans son sexe, et elle goûtait à sa délicieuse mouille, encore et encore, allant jusqu’à user de ses bras pour plaquer le bassin de Julia contre elle, afin de mieux la sucer... Et c’est naturellement dans ces circonstances que la femme finit par s’abandonner. Elle sentit le courant exploser, et se vida joyeusement en elle. Des filaments de foutre s’échappèrent de son sexe, et filèrent dans la gorge de Julia, de multiples giclées, tandis qu’elle soupirait de plaisir, ses bruits étouffés par les cuisses de son amante.
« Hmmmmmmmmmmmmmmmm... !! »
Aaaah, que ça pouvait être bon !
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Jamais de toute sa vie Julia n'avait considéré un seul instant faire l'amour à Mithra. Elle était son opposé, son ennemie et même si on pouvait imaginer qu'avec son esprit souillé elle se serait laissée tenter, cela n'aurait jamais pu être possible sans l'aide de la magie rose. Cette force était si puissante et si persistante qu'elle avait complètement ensorcelé les deux femmes, provoquant ainsi une intense de séance de sexe. Et le moins que l'on pouvait dire était que cela ne se faisait pas dans la douceur. L'elfe avait mordu Julia et celle-ci s'était aussi vu offert une sodomie abrupte. Et la suite n'en était que mieux ; à présent elles étaient en pleine position du 69. Tandis que la guerrière se délectait de la grande et massive verge de Mithra, celle-ci se régalait à pleine bouche du sexe de l'humaine. Julia couina à plusieurs reprises alors qu'elle sentait la langue inquisitrice de sa partenaire s'insinuer en elle. Mais, l'elfe était bien plus minutieuse. Sa langue parcourait tout le pourtour de sa féminité, la titillant dans toute son entièreté, faisant rapidement grimper le feu qui consumait la jeune femme depuis l'intérieur.
"Hmmmm !" Gémissait-elle intensément, la bouche pleine, d'une manière des plus explicites. Pour rien au monde elle ne lâcherait le sexe de sa partenaire, car elle comptait bien la faire jouir et goûter à son foutre une bonne fois pour toute. Mithra s'était saisit de ses fesses, afin de prendre un meilleur appui, ce qui fit hoqueter Julia. Cette elfe était très tactile et abrupte, et c'était bien cela qui rendait leur ébat aussi intense et sauvage. Ses dents raclèrent de temps à autre la peau de sa verge, la faisait frémir d'avantage. La position du 69 offrait autant de plaisir à l'une qu'à l'autre. Une position équitable qui permettait aux deux parties de profiter de l'un, comme de l'autre en même temps. Et c'était ce qui se passait. Finalement, la mouille de Julia finit par affluer et, sans aucune honte ni gêne, Mithra s'en délecta. Jamais Julia n'avait été léchée aussi intensément ! Elle sentait la langue de l'elfe venir chercher furieusement sa mouille en son plus intime intérieur, de la manière la plus déterminée et vigoureuse.
Ses coups de langues faisaient l'effet d'une bombe. Si Julia n'avait pas sa monstrueuse trique en bouche, elle aurait crier son plaisir. Mais en remplacement de cela, son corps entier tremblait sous les assauts linguale de Mithra, qui la léchait avec un appétit déroutant. Plus les secondes défilaient, plus la pression augmentait dangereusement autant chez l'une que chez l'autre. Et, immanquablement, toutes les deux finirent par jouir de concert, l'une se vidant complètement dans l'autre. Cette fois-ci, non seulement Julia avait encore la bouche pleine et ne pu laisser exploser sa jouissance, mais elle manqua de s'étouffer en sentant le foutre brûlant de Mithra gicler directement dans sa gorge en une multitudes de giclées. "HRRRMMMMM !!!" Gémissait-elle grandement, alors qu'elle se concentra pour tout avaler avec la plus grande des envie. Tel le plus précieux des nectar, Julia avala à grandes inspirations avec un appétit débordant ce délicieux jus de verge émanant de Mithra. Et comme si cela n'était pas suffisant, elle racla de par sa langue son sexe afin n'en laisser aucune goutte, allant même jusqu'à presser sa langue contre l'ouverture de son gland. "Délicieux …" Murmura-t-elle, finissant par redresser son corps.
Bon sang, elle voulait encore y goûter ! Mais, toute bonne chose avait une fin. Et à peine venait-elle d'avoir un puissant orgasme, qu'elle voulait à nouveau se faire malmener par son bourreau. Cette rage, ce feu sexuel la consumait petit à petit et elle ne s'en rendait même pas compte. Elle se retourna, restant à califourchon sur Mithra, puis orienta sa féminité suintante de mouille vers son gland surchauffé. "Haa … Putain ce que j'adore baiser avec toi … Mais crois-moi t'en a pas fini avec moi ! Baises-moi encore, petite pute !!!" Dit-elle en serrant les dents et en collant son visage au sien. Sans crier garde, elle abaissa brutalement son bas-ventre et vint s'empaler sur la trique de Mithra qui était restée assez conséquente malgré son orgasme. Et à partir de cet instant, Julia se remit à faire du rodéo en montant et descendant nerveusement, n'étant plus à présent pénétrée par la porte de secours, mais par sa féminité. Elle augmentait la vitesse et la puissance progressivement. "Haaa ouii !" Gémissait-elle entre deux soupirs, alors qu'elle finit par capturer les lèvres de Mithra, sans se soucier si celle-ci refuserait ou non. Un baiser loin d'être doux, qui se voulait vigoureux et forcé. Sa langue pique celle de l'elfe et se tordit avec, en une marre de salive.
Plus les secondes passaient, plus elle sentait son sexe qui percutait toujours plus profondément en elle. "Avec to-tout ce foutre tu risques d-de m-m'engrosser dis-donc !" Finit-elle par dire sur un ton provocateur, laissant clairement sous-entendre qu'elle n'en aurait rien à faire si jamais Mithra venait à jouir en elle abondement. À ce stade, plus rien n'avait d'importance si ce n'était faire l'amour à Mithra.
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Ce 69 était sauvage, brutal, ardent. Mithra baisait avec elle, mais ce n’était pas pour autant qu’elle se devait d’aimer cette femme. Tout en Julia lui faisait horreur, si ce n’est sa beauté physique. Cette femme était arrogante, prétentieuse, l’une de ces dh’oines que Mithra méprisait. Elle, elle était aussi une humaine, mais elle savait que sa race n’était qu’une bande de voleurs, qu’ils avaient volé les elfes de leurs glorieuses cités, et les avait souillées avec leurs bordels, leurs auberges remplies d’ivrognes, et en aggravant les inégalités économiques. Ils étaient incapables de faire durer quelque chose, car leur espérance de vie était trop courte pour permettre de faire vivre sur le long terme des civilisations. Mithra baisait donc cette femme, mais de telle manière qu’elle voulait la faire souffrir... Tout en l’excitant. C’était un étrange paradoxe, difficilement explicable, mais l’archère le vivait en ce moment. La femme léchait donc son vagin, et sentit cette dernière jouir sur son visage, tandis qu’elle-même se vida dans sa gorge, balançant des filaments de foutre en elle. Mithra soupirait longuement, en sentant le plaisir filer le long de sa queue. Elle avait généreusement joui, et, alors qu’on aurait pu croire que ce serait assez, son sexe restait toujours aussi dur.
Un orgasme était quelque chose d’important, tant physiquement que magiquement. Une énergie fondamentale se dégageait de l’orgasme, et certains magiciens, des experts en matière de magie rose, pouvaient utiliser l’énergie issue d’un orgasme. Mithra n’avait jamais vraiment compris comment, mais alors qu’elle venait juste de se jouir, elle se rappelait de ça, et se dit qu’il y avait quelque chose de malsain là-dedans. Elle eut un bref moment de lucidité, surtout quand son sexe se retrouva à l’air libre, et regarda autour d’elle.
*Ensorcelée... Nous avons été ensorcelées...*
Un envoûtement terrible, et, alors qu’elle regardait autour d’elle, et voyait une bibliothèque avec des rangées de livres, Julia repartit à l’assaut, et s’empala sur son sexe. Un long soupir s’échappa alors des lèvres de Mithra, qui gémit de plaisir en se tortillant sur le sol. La salive s’écoulait de son menton, et elle se dandinait furieusement sur sa queue. Mithra soupira en fermant les yeux, et ses mains se crispèrent sur les cuisses de la femme. Elle se pencha vers elle, pour un baiser vorace, où leurs langues et leurs dents se mélangèrent. Mithra gémit lentement, et Julia se retourna, en disant que, à ce rythme, elle allait finir enceinte de la femme.
Mithra, pour seule réponse, poussa un grognement, et renversa Julia. Les rôles s’inversèrent, et les deux femmes roulèrent à côté de la bibliothèque. Impossible de lutter contre cet envoûtement. Le sexe, quand on le manipulait bien, était un piège, un piège aussi difficile à se retirer que la toile d’une araignée. Et c’était bien dans ça que les deux femmes étaient : une redoutable toile d’araignée rose. Impossible de s’en défaire. Mithra remua contre la femme.
« Toi, enceinte de... De m-moi ? Bah ! Je te tuerais avant ça... Salope... »
Et puis quoi encore ?! Mais ne risquait-elle pas, effectivement, de l’engrosser ainsi ? Difficile à dire... Le sperme issu d’une Futa’ était très souvent infécond, et elle se contenta de la baiser encore plus fort, comme pour l’inciter à se taire. Son corps se soulevait, puis s’abattait férocement sur son corps, faisant gémir les deux femmes. Mithra continuait à la baiser, avec ce sexe toujours aussi dur, un membre assoiffé, envoyant dans son corps des vagues de douleur. Elle soupirait, et ses mains allèrent s’appuyer sur la bibliothèque. Elle remuait encore et encore, de plus en plus fort, fermant les yeux en retenant sa respiration, et, tout en la prenant, elle fit tomber quelques livres, qui tombèrent à côté d’elles.
Et, sans jamais s’arrêter, Mithra continuait à la prendre...
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Plus le temps passait, plus Julia commençait réellement à apprécier cette séance de sexe. Si à la base tout provenait d'un mauvais enchantement, il fallait dire qu'elle ne s'était jamais douté que Mithra était aussi bonne partenaire. Mais, le pensait-elle sincèrement ou non ? Sa pensée n'était-elle pas influencée par cette magie rose qui les submergeait toute les deux ? Difficile à dire. Mais les faits étaient là ; Julia prenait son pieds. Elle s'était faite prendre sauvagement contre le mur, étant la victime d'une douloureuse sodomie avant d'en redemander elle-même, se faisant à nouveau prendre mais dans une position différente. Elle avait essuyé un 69 majestueux, durant lequel elle s'était abreuvé généreusement du foutre de l'elfe. Autant dire qu'après cette nuit, les deux n'allaient plus se regarder de la même façon à l'avenir. S'il allait y avoir un avenir. Car il était évident que l'une était bien décidée à tuer l'autre cette nuit ! Cette situation n'avait que trop durée !
Mais pourtant, il était difficile d'imaginer que ces deux femmes se faisant bestialement l'amour étaient des ennemies jurées. Saleté de magie rose ! Son emprise était plus forte que tout, et poussa Julia à prendre plaisir à se faire baiser de la sorte. D'ordinaire tout chez Mithra répugnait Julia. Le simple fait qu'elle était une elfe aurait du la faire se ressaisir, mais non. Là, elle était littéralement devenue accro à sa verge. Il suffisait de voir la façon dont elle lui avait prodigué cette précédente fellation ; on aurait presque dit qu'elle était la femme la plus heureuse du monde rien qu'à l'idée de sucer une telle trique. Cependant, une peur demeurait en elle ; et si, même après tout ces événements, elle restait dépendante ? Bon sang, pourquoi Mithra était aussi … Attirante ? Pourquoi Julia avait-elle, encore, une furieuse envie de pomper son sexe veineux et gonflé ? Elle se comportait comme la plus sale des prostituée envers elle, et le pire, c'était que cela était tellement excitant.
L'elfe finit par inverser les positions et Julia se retrouva dos à terre, avec Mithra au-dessus d'elle. Les deux femmes avaient roulé près d'une bibliothèque dont quelques livres étaient tombé. Son regard croisa le sien, elle avait encore le goût de ses lèvres sur les siennes et cela créa un énorme manque dès cet instant. Un sourire carnassier s'était affichée sur sa bouche au moment où l'elfe avait affirmé qu'elle tuerait Julia avant même qu'elle ne tombe enceinte ! C'était bien ce qu'on allait voir. Mais, de toutes les manières, il était acquis que la semence d'une hermaphrodite était stérile. Cependant les exceptions et les accidents arrivaient toujours. Si cela se trouvait, la magie rose allait changer cela ? Julia avait, en cette nuit, des chances de tomber enceinte de sa pire ennemie, et pour preuve qu'elle était pas dans son état naturel, l'idée la faisait frémir. Ainsi, Mithra entreprit de la baiser intensément, multipliant les allers/retours. Julia gémissait grandement, sa bouche grande ouverte laissait sans problème échapper ses soupirs de plaisir et de douleurs en même temps que l'elfe labourait sa féminité.
C'était si bon ! Bon sang que c'était bon ! Jamais Julia n'avait autant prit de plaisir à s'envoyer en l'air ! Mithra était très douée. Mais il fallait le dire, elle avait les bon outils. La jeune femme finit par laisser son corps agir de lui-même, et ce fut pour cette raison qu'elle enroula ses douces jambes autour des hanches de son amante, croisant ses pieds pour complètement la maintenir contre elle. Ses mains se posèrent dans son dos, mais l'une d'entre elle finit par remonter vers sa chevelure qu'elle caressa. "C-comment va-t-on l'ap-peler ?" Dit-elle sur un ton des plus provocateurs. Ne laissant pas le temps à Mithra de répondre, la fougueuse Julia poussa sa tête par l'arrière afin de sceller leur lèvre à nouveau entre elles. Et ce fut un long et baveux baiser qui fut entretenu dès lors. Sa langue jouait furieusement avec la sienne, venant racler toute ses dents de temps à autre. Leurs lèvres se mêlèrent hargneusement, d'autant que le mélange savoureux de leur salive passait d'une bouche à une autre, coulant sur la joue de Julia quand il y en avait trop.
Ce baiser était extrêmement addictif, presque autant que la verge de Mithra. D'ailleurs, celle-ci continuait de la pilonner agressivement, arrachant des râles de plaisirs et de douleurs à Julia qui était totalement submergée par les sensations. Elle sentait la trique infernale de l'elfe marteler sa féminité en profondeur, et plus elle accélérait, plus cela était jouissif. Elle se serra toute contre elle en raffermissant la cage que formait ses jambes et ses bras autours de Mithra. Vue d'extérieur, on voyait deux jeunes femmes qui se faisaient tendrement l'amour et qui s'embrassaient comme deux grandes amoureuses ; la main de Julia était fermement agrippée à la chevelure de l'elfe et elle la grattait sous forme de caresses alors que le baiser continuait entre elles. Nul doute que si Mithra continuait à la fourrer autant, elle finirait par jouir ! Profitant d'un court répit dans leur baiser, Julia finit par s'exprimer. "Haaaa – Haaaaaaa pu-putain !!! Hmmm c'est … Haaaaannnn OUII !!!" Gémissait-elle sans aucune retenue.
Mais elle avait tort de penser qu'elles étaient seules. Quelque chose finit par se produire. La fumée violette réapparue derrière Mithra, mais Julia ne pu l'apercevoir puisqu'elle avait les yeux fermés, et était complètement prise dans les lèvres de son amante. Cependant, la fumée semblaient être dotées d’œils, qui les fixaient toutes les deux. Julia cru entendre à un moment un rire. Cela provenait peut-être de cette fumée ? Sans que les deux femmes ne s'en rendirent comptes, la fumée se déplaça vers le grand lit poussiéreux rempli de coussins et prit forme petit à petit, laissant alors une silhouette violette, aux formes humaines mais ne possédant ni visage ni bouche. Juste une paire d’œils blancs, qui attendant patiemment, presque avec amusement, que les deux jeunes fougueuses finissent leur affaire, ou tout du moins, que Mithra finisse par jouir abondement en Julia.
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Mithra n’avait jamais baisé un partenaire avec autant d’intensité. Futanari depuis longtemps, sa spécialité était de coucher avec des femmes, ou de sodomiser des hommes. Dans le sexe, Mithra avait toujours été brutale, et comptait à son actif beaucoup de viols, généralement de prisonniers. Elle les baisait comme des chiens, s’en servant comme vide-couilles, mais, là, en ce moment, avec Julia, c’était… Bien plus fort que tout ce qu’elle avait jamais ressenti. Elle n’avait pas juste envie de baiser cette salope, elle avait envie de la défoncer, en long, en large, et en travers, de la prendre dans tous les sens possibles du terme, de la battre, de la faire hurler, hurler et hurler… Oui, une véritable rage frénétique agitait en ce moment le corps de Mithra, qui dandinait contre le corps de Julia, remuant profondément et durement en elle, ébranlant son corps en se perdant dans les tréfonds de son intimité. Elle la baisait contre le sol, et grogna quand Julia parla de leurs enfants… Plutôt mourir que d’avoir un enfant avec cette traînée ! Elle entreprit de lui répondre par un chapelet d’injures, mais Julia l’embrassa au même moment, coupant court aux vociférations de la femme.
Par ailleurs, elle jeta un œil sur les livres renversés sur le sol, et vit qu’ils semblaient tous traiter de la magie rose, et de l’utilisation de la magie rose dans la lutte contre la stérilité. Les pages ne s’étaient pas tournées par hasard. Les deux femmes étaient sous l’objet d’un sortilège, d’une femme se moquant d’elles, et, en réalité, toutes les réponses étaient étalées sous leurs yeux… Mais Mithra n’arrivait pas à se concentrer, car sa queue, sa putain de queue, était tout simplement bien trop douloureuse pour qu’elle puisse se concentrer et réfléchir calmement. Le sexe la démangeait, comme une sorte d’irrésistible pulsion, qui s’exprimait au fur et à mesure qu’elle défonçait cette femme, cette joyeuse salope.
« HNNNNNNNNN-HUUUUNNNNNNN… !! »
Mithra haletait, la langue pendant, et déglutit à nouveau, en reprenant ses forces. Elle comptait la baiser, oui, et bien fort… Quand le nuage rose apparut, Mithra n’en tenait pas compte, trop absorbée dans l’idée de faire souffrir cette traînée. Elle la baisait donc, contre le sol, remuant son corps d’avant en arrière, et gifla alors la femme. Elle sourit, puis posa sa main sur son cou, l’étouffant, tout en pinçant son sein, tordant le téton entre ses doigts.
« Hurle, salope, HURLE ! »
Mithra grogna, et continua à la prendre. Elle cessa de l’étrangler, et frappa son épaule, enfonçant ensuite ses ongles dans sa peau, et remua encore, encore et encore. La magie rose influait alors énormément sur elle, éclatant dans tout son corps, et Mithra continuait à la prendre. L’archère grognait de rage, mais aussi de plaisir, et soupira longuement, avant d’embrasser la femme, mordant sa lèvre inférieure, grognant encore. La vague remontait en elle, et elle se lova tout contre sa peau, en sentant l’orgasme venir…
La femme balança sa semence, des chapelets et des filaments de foutre, tout en gémissant longuement. Oh, oh !! Putain, mais que c’était bon !
« Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaannnn… !! »
Oh, si ça faisait du bien… Mais, maintenant qu’elle venait de jouir, Mithra sentit clairement quelque chose sur sa gauche, et tourna la tête… Pour voir une sorte de brume rose opaque. Sur le cou de Julia, on voyait par ailleurs les marques des doigts de l’archère, qui l’avait vraiment, pendant quelques secondes, étranglé. Mithra tourna la tête vers la fumée rose, et sentit une onde de panique la traverser.
« Bordel… Regarde ce que tu as fait, connasse d’humaine ! Qu’est-ce que c’est que ce truc ?! »
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La situation était telle qu'il était impossible de faire marche arrière. La bestialité et la grande soif de sexe régnant entre Julia et Mithra avait été bien trop forte pour être combattue. Et le résultat était que plus elles se faisaient l'amour, plus le temple s'éveillait. D'ailleurs, il était faux de dire que tout le temple se réveil. Il s'agissait en réalité d'un esprit, conservé ici, qui attendait ce jour avec impatience. Ce jour où il pourrait se libérer, se défaire de sa prison arcanique qu'il s'était lui-même construit. Quelque chose d'irréversible allait se produire cette nuit, et tout ceci par la faute de deux personnes se haïssant tellement, qu'elles se faisaient l'amour aussi sauvagement et cruellement que leur haine. Mais le plus terrifiant, du moins pour Julia était qu'elle adorait, ô combien qu'elle adorait se faire prendre de cette manière par Mithra particulièrement. La magie rose avait peut-être des effets variants selon la personne. Pour Julia, elle était littéralement en train de … Devenir la petite pute de l'elfe, en pleine connaissance de cause.
Elle la pilonnait tellement fort que cela finissait par devenir douloureux. Mais c'était là tout l'attrait de la chose. Une douleur qui l'excitait énormément, et l'incitait à toujours hurler plus fort. Tel que le voulait Mithra, d'ailleurs, qui lui gueula dessus en lui ordonnant de hurler. Elle ne s'arrêta pas là, et alla même jusqu'à étrangler l'humaine pendant quelques secondes, après l'avoir brutalement giflée. Le souffle coupé, ses mains se crispèrent dans le dos de Mithra et tout ce qu'elle pu sortir comme son fut des soufflements hachés. Comment l'elfe voulait que Julia hurle si elle avait la gorge complètement écrasée ? Heureusement, la strangulation ne dura pas longtemps et dès qu'elle fut finis, la jeune femme reprit grandement son souffle. "HAAA-HAAAAAAA OUIII ! LÀ TU ME BA-BAISES POUR DE BON MA PUTE !!!" Cria-t-elle en raffermissant la cage qu'elle formait avec ses cuisses. Mais la sauvagerie de Mithra ne s'arrêta pas là, et elle rappliqua en frappant à nouveau Julia, plantant ses ongles dans ses épaules.
Elle adorait, tout simplement. Plus elle se montrait sauvage, plus Julia prenait son pieds. Jusqu'où cette frénésie allait emporter les deux femmes ? Elles n'allaient pas tarder à le savoir. Un nouveau baiser sauvage éclata, durant lequel Mithra mordu la lèvres inférieur de l'humaine, qui gémit de douleur mais qui répondit avec hargne à ce baiser. En bonne traînée, elle n'hésita pas un seul instant, au moment de reprendre son souffle, à cracher sur le visage de son amante et de venir racler le tout juste après, juste pour le plaisir de la lécher. Dès qu'elle n'avait pas la bouche pleine par la langue de sa partenaire, Julia hurlait de tout son être. La douleur et plaisir étaient bien trop immenses pour qu'elle se contienne. Puisque c'était voulu, elle n'avait aucune retenues à exploser les tympans de Mithra. Et ce fut d'autant plus vrai quand l'instant tant désiré survint.
"HAA OUI ! HAAAAAAAAAAANNNNNN !!!" Hurla-t-elle quand Mithra eut son orgasme, déversant un torrent de foutre en elle. Elle avait joui au même moment, donnant lieu à un concerto de voix orgasmique. Ses mains et ses cuisses s'enroulèrent encore plus autour de son corps, le serrant contre elle jusqu'à étouffement. C'était assez paradoxale de voir une telle sauvagerie cohabiter avec le fait que Julia serrait très fort Mithra, comme si elle ne voulait pas qu'elles se lâchent. Mieux valait ne pas chercher à comprendre. Reprenant grandement son souffle, elle sentit le foutre de son amante se déverser en elle, lui rappelant subitement qu'elle risquait grandement de tomber enceinte après une telle partie de jambes en l'air. N'ayant pas la force de dire quoique ce soit, elle tourna néanmoins la tête quand Mithra s'insurgea de ce qu'elle avait fait, visiblement.
"Je ne suis pas un truc, jeune insolente ! Je suis … La maîtresse des lieux." Dit l'étrange nuage violet allongé sur le lit. "Mais je vous en prie, ne faites pas attention à moi … Je ne voudrais pas déranger un si jolie petit couple comme le votre !" Dit-elle avec un rire cristallin. Cependant, ses paroles furent rapidement brisées puisqu'elle finit par se déplacer, pour venir tout près du duo. Ses yeux blancs semblaient les fixer, mais il était impossible de savoir ce qu'elle regardait exactement. "Croyez-moi, vous allez encore vous baiser pendant un petit bout de temps, les filles !" Conclue-t-elle. Cependant, elle ne resta pas les bras croisés. Un léger et sulfureux souffle retentit, comme si cet esprit était en train de souffler vers les deux femmes. Une fumée rose s'échappa et alla s'imprégner sur les deux amantes. En réalité, l'esprit était en train de renforcer l'emprise de sa magie sur elles, en les ensorcelant encore plus. L'effet voulu était qu'elles ne se lâchent, mot pour mot, plus. Elles devaient faire l'amour en permanence, sous ses yeux, sauvage ou non. Et pour garantir les sensations, l'étrange propriétaire des lieux usa à nouveau de ses pouvoirs.
Une autre fumée enveloppa cette fois-ci Mithra, qui fit dissoudre son pourpoint et toute forme d'habits qu'elle portait. Mais, l'effet le plus intéressant fut sans doute celui qui eut lieu au niveau de son bas-ventre ; une fumée rose s'imprégna sur son sexe, qui sembla dès lors gagner en vigueur, en épaisseur et en longueur. La même chose se produit dès lors sur ses testicules, qui gagnèrent en taille et en poids. Elle venait de changer son sexe en monstre de chair, de sang et de foutre. Puis elle s'occupa de Julia, bien que sa magie avait déjà bien opéré sur celle-ci. Julia se redressa subitement, puis se pencha en avant et comme une affamée, se jeta sur Mithra, venant nicher sa tête entre ses jambes, et vint d'un seul coup gober son immense verge. "HMMMM !!!" Gémissait-elle grandement, alors qu'elle repartie de plus belle dans une large et grande fellation.
L'esprit semblait satisfait, mais alors que les deux femmes semblaient être reparties, elle apporta une touche finale ; des petits cercles lumineux apparurent au sol, laissant sortir des féroces tentacules, derrière chacune des deux femmes. Dans une telle position, il ne fallait pas être devin pour savoir où allaient se nicher ces bouts de chair … "Faites l'amour mes chéries, faites …" Dit l'esprit d'un ton bien malicieux.
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Un piège ! Une sorcière rose ! Maintenant, Mithra en était convaincue ! Taharqa n’abritait pas que des fantômes et des gargouilles, mais aussi l’esprit d’une sorcière rose, probablement celle qui avait envoyé sur elles cette gargouille à l’entrée du fort. Mithra devait se libérer, se défaire de cette position. Elle commençait maintenant à tout comprendre. La tenue que Julia avait mise... Il devait s’agir de l’objet ayant permis à l’âme de la sorcière de s’ancrer dans ce monde, de survivre à sa mort... Et, maintenant, elle utilisait les deux bonnes poires qu’elle avait sous la main pour se reconstituer, pour tressusciter. Mithra connaissait les sorcières, elle connaissait Sha et son culte, et voulut se libérer afin d’utiliser un sort de protection... Mais la sorcière fut plus rapide, et se mit à les envelopper. Vu comment les deux femmes avaient baisé, toute cette énergie sexuelle avait permis d’alimenter les batteries de la Sorcière, et la magie rose explosa.
« Gnnnnnnnhhhh... N-N-Nooonnn... !! »
Son sexe se mit à grossir, à enfler, des veines saillant à sa surface. La douleur, résultant de la frustration sexuelle, explosa en elle, tandis que son justaucorps gris avait été dissous. L’esprit de la Sorcière les enveloppait, et Mithra, yeux clos, se pinça les lèvres, en voyant alors, à travers ce voile rose, des visions la traverser...
« Est-ce moi qui suis stérile, ou... ? »
Une femme noire embrassa la femme s’inquiétant de son ventre. Deux belles femmes, même si la femme noire dégageait un charme incroyable. Elle portait une robe noire transparente, laissant apercevoir, sous cette dernière, un corset serré avec des nœuds rouges... Et c’était le seul sous-vêtement qu’elle avait. L’autre dame, inversement, était une jeune femme nerveuse ayant à peine une vingtaine d’années. La Comtesse de Taharqa...
« Stérile ? Vous êtes tout, sauf stérile, Madame... Ou frigide.
- Mais... Je ne cesse de frustrer mon mari... Il... Il ne jouit jamais en moi, il n’y arrive pas, et je... Je ne comprends pas. Suis-je donc si laide ? »
La femme s’observa dans le miroir, et les mains de la magicienne se posèrent sur ses épaules. C’était elle... Cette femme que Taharqa avait appelé comme conseillère magique. Mais elle n’était pas que ça...
Et ça, Mithra le voyait dans les pensées de la femme. En ce moment, alors que la Sorcière l’empoisonnait, elle avait un accès vers ses pensées, et comblait les trous résultant de ses investigations dans les archives judiciaires. Cette femme avait un diplôme faux. Elle n’avait jamais été à l’académie de Nexus, et était venue ici parce qu’elle savait que le couple n’arrivait pas à avoir d’héritiers. Le Comte de Taharqa était un débonnaire âgé de cinquante ans, et sa femme une jeune poulette ayant la vingtaine, et qui avait perdu sa virginité avec lui. Malheureusement, l’homme n’arrivait jamais à jouir, ce qui le rendait nerveux et agressif. La réalité était qu’il était homosexuel, mais la Sorcière n’était pas venue ici pour s’assurer que ces imbéciles aient un enfant.
« Il existe des méthodes, Madame... Des traitements spéciaux, qui ne sont pas conseillés par les enseignements théoriques, pour permettre d’avoir un enfant...
- Tout ce que je souhaite est de contenter mon mari ! »
La Comtesse était une cruche, une jeune romantique qui venait des profondes campagnes, et qui avait été éduquée avec un ultime but : plaire à son mari. Elle ne méritait même pas la haine de la Sorcière, rien d’autre que son mépris. La Sorcière sortit alors de son coffre une petite fiole rose.
« La magie rose, Madame... La magie rose est un puissant remède contre les problèmes d’impuissance et d’infécondité...
- Mais... Il s’agit d’un empoisonnement !
- Oh, allons... J’ai tendance à me dire qu’il s’agit plutôt d’un petit coup de pouce, mais... Bien sûr, c’est aussi une manière de voir les choses. Reste donc à savoir jusqu’à quel point vous voulez contenter votre mari... Et c’est pour ça que je vous ai confectionné quelque chose. »
Elle se déplaça alors vers son armoire, et l’ouvrit, venant en sortir un élégant sous-vêtement noir, sur lequel le regard de la Comtesse se posa.
« Même vous, vous le sentez dans vos entrailles... L’attraction de cette tenue... Quand vous la porterez, votre mari n’aura qu’une envie : vous faire l’amour, vous saillir, encore et encore, encore et encore... »
La Comtesse marcha vers cet objet, mais la Sorcière s’écarta.
« Pas si vite, Madame... Si vous voulez cet objet... Il faudra en payer le prix... »
La Comtesse releva la tête, et, dans un sourire mielleux, la Sorcière tira sur sa robe, et la fit tomber sur le sol. De la main, elle lui fit ensuite signe de venir.
La vision disparut ensuite, quand Julia, en possédée, en affamée sexuelle, vint sucer son sexe. Mithra gémit en tentant de se débattre, ses seins lui faisant mal. C’était un piège ! Cette vieille sorcière était en train de se nourrir de leur énergie sexuelle ! Elle tenta donc de se libérer, mais des tentacules s’&étaient formés tout autour d’elles, et jaillirent alors. Des tentacules gluants et chauds. Deux s’enroulèrent autour des poignets de Mithra, venant les écarter sans ménagement. Deux autres s’enroulèrent autour de ses seins, un autre s’enfonça dans son cul, et, entre-temps, deux s’enroulèrent autour de ses chevilles.
« HAAAAAAAAAAA... !! »
Son cri mourut quand un tentacule s’enfonça dans sa bouche, optant pour une gorge profonde. D’autres s’attaquèrent également à Julia, s’enfonçant dans son cul et dans sa chatte trempée, ou venant fouetter son dos ou claquer ses fesses. C’était une séance de sexe sauvage, tout ce dont la Sorcière, en ce moment, avait besoin... Et le gros sexe de Mithra continua à se dresser, aussi dur qu’une brique dans la bouche chaude et accueillante de Julia.
Terrible !
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L'elfe semblait plus raisonnable que Julia. Cela n'en faisait aucun doute. Alors qu'elle tentait au moins de se débattre, de lutter contre cette magie et cette situation, la jeune femme elle s'y plongeait bien volontairement. En réalité, si de base elle n'avait aucune résistance en matière de magie, elle était littéralement possédée par la puissance arcanique de l'esprit les entourant. Il n'existait aucun moyen, à portée, de défaire Julia de l'emprise de la sorcière, qui s'amusait d'elle comme une vulgaire poupée de chiffon. Un peu de magie rose, et la voilà qu'elle se rua comme une droguée sur le puissant membre de Mithra, pour le sucer encore plus vigoureusement qu'auparavant. Elle poussait de longs et intenses gémissements, alors qu'elle sentit soudainement un poids lui rentrer dans le derrière. Des tentacules avaient poussés par-ci et là, et venaient aggraver la situation pour les deux femmes, qui se retrouvèrent pénétrées de toutes parts. "HMMMMM !!!" Couinait Julia, en ayant la bouche pleine.
La sorcière avait fait en sorte de faire gonfler d'avantage le sexe de l'elfe afin que celui-ci atteigne des proportions presque inhumaines. Au plus grand plaisir de Julia, qui dévorait cette verge avec un énorme appétit, enchaînant les gorges profondes les unes derrières les autres. Le gland brûlant de Mithra tapait contre le fond de sa gorge, et menaçait de cracher son jus d'un instant à l'autre. Elle insista particulièrement sur ce bout rosé quand elle retirait sa tête, suçant cette doucereuse sucrerie avec force. Aucun moyen de s'en défaire ; la magie et l'appel était beaucoup trop puissant pour que Julia résiste. La pauvre, elle devait paraître pour un faible esprit devant Mithra qui, malgré tout, tentait encore de se débattre malgré le fait qu'elle recevait une fellation des plus royales. L'humaine marqua des pauses durant lesquelles ses lèvres venaient prendre en étau ses bourses, ne souhaitant gâcher aucune partie du sexe de son amante.
Tout ce spectacle ravissait la sorcière qui, silencieusement, se rinçait généreusement l’œil. Elle n'avait pas de corps physique, mais elle avait réussie au moyen de sa magie à interagir avec le couple, en créant d'énormes tentacules qui s'étaient logés un peu partout, tant qu'il y avait un orifice. Julia se retrouva en train d'être lourdement labourée par sa féminité, et sa porte de secours, tandis que Mithra se retrouvait à la fois en train d'être sucée, allègrement, pénétrée et … Autre chose. Un tentacule était venu se loger dans sa bouche, ce qui donnait une impression de fellation, bien que s'en était pas une. Ah ! Sa verge était si grosse ! Si veineuse ! Comment Julia pouvait faire pour se retirer à cela … Elle n'y arrivait pas, tout simplement. Son seul et unique désir était de pomper sur cette généreuse queue bien charnue, et d'avaler la moindre goutte de foutre qui en sortirait. C'était désormais officiel ; elle était devenue addict au sperme de Mithra. Qui savait quelles conséquences cela allait avoir par la suite … Si une suite était prévue.
Car il semblait bien que dans les intentions de la sorcière, l'une des deux femmes succombent. Cela n'aurait aucun sens sinon. Sa voix fantomatique retenti à nouveau et elle s'adressa à l'elfe directement, faisant abstraction de la pauvre humaine qui suçait encore et encore cette queue infernale. "C'est bon, n'est-ce pas ? Regardes comment cette traînée te suce ! Brr … En même temps, comment résister devant une telle … Bite ?" Lui susurra-t-elle, comme si elle lui parlait dans son esprit directement. Une nouvelle poudrée rose apparue et vint envelopper Julia, qui au bout de quelques minutes, finit par relever la tête. "Haaa … HAAAAA !!!" Gémissait intensément, sentant les tentacules venir la pénétrer de toute part. Cependant, la sorcière avait encore une carte dans sa manche, puisque sa magie opéra à nouveau sur l'humaine, qui lorgna dès lors sur la belle poitrine de sa comparse. Sans hésiter, elle finit par se pencher en avant, difficilement à cause des tentacules lui perforants les entrailles, mais elle se pencha quand même. Ses lèvres s'apposèrent sur le premier sein de l'elfe, donnant un sulfureux baiser dessus, avant de capturer son téton pointant entre ses dents.
Après avoir longuement et intensément goûter à sa verge, et surtout à son foutre, Julia s'était donc mise en tête de venir goûter à ses seins. Prenant un en bouche, elle glissa sa main sur l'autre et vint pincer son la pointe rosée s'y trouvant. Si la sorcière avait été très vicieuse, elle aurait fait en sorte d'ensorceler suffisamment Mithra pour qu'elle se mette à produire du lait. Mais, apparemment, elle laissait faire les choses, se contentant de pénétrer les deux jeunes femmes à l'aide de ses tentacules. Elles étaient si adorables ensembles, à son goût, elle ne voulait surtout pas jeter un froid. Cependant, sa hargne et son vice reprirent rapidement le dessus puisqu'un nouveau tentacule apparu, juste devant la verge libre de Mithra. Elle s'enroula tout autour, étouffant son énorme morceau de chair tendu, le masturbant frénétiquement, alors que le bout du tentacule magique s'approcha dangereusement de l'entrée de son gland. "Serres les dents ma coquine, tu vas connaître ce que tu n'as jamais connue jusqu'à présent …" Murmura l'esprit à Mithra, alors que l'excroissance magique commença à pousser sur cet orifice.
Pendant ce temps là, Julia s'évertuait à honorer la poitrine de son ennemie jurée de mille et un baisers, léchouilles et pincements, qu'elle distribuait à tour de bras. Ou de langue ?
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Une terrifiante magie rose les entourait, les englobait, et les avalait toutes crues. Mithra n’avait jamais ressenti ça auparavant... Pour autant, elle avait déjà affronté l’effet de philtres d’amour que des individus lui faisaient parfois boire... Mais, là, elle avait affaire à une véritable orfèvre, une sorcière terriblement douée, qui n’avait aucun besoin de justifier ou de prouver ses talents. Ses délicieux tentacules provoquaient des frissons sur le corps de Mithra à chaque fois qu’elle les sentait glisser sur son corps. Incapable de s’en défaire, elle remuait entre eux, en sentant le plaisir croître furieusement. Son cul était pilonné par un tentacule, et sa bouche se retrouva également prise d’assaut, l’empêchant de répondre à la sorcière, sa tête penchant en arrière. Bras et jambes immobilisés aux chevilles et aux poignets, elle se dandinait sur place, et sentit ensuite Julia se déplacer, venant goûter à ses généreux seins, qui ne lui avaient jamais fait si mal.
« HHHHHHMMMMMMMMMMMMMMMM... !! »
Elle gémit de plaisir au contact de cette bouche sur ses seins. Julia était totalement vaincue, écrasée par les sortilèges de la Sorcière, et, quant à Mithra, elle-même se sentait partir ailleurs. Les tentacules caressaient ses chevilles, répandant une sorte de substance visqueuse, collante, gluante et chaude, qui avait pour effet de l’exciter davantage. L’archère tremblait sur place, et sentit ensuite un tentacule s’attaquer à son sexe. Après l’avoir masturbé pour le préparer, le tentacule s’écarta, et son extrémité s’ouvrit, révélant une bouche édentée, constituée de plusieurs rangées de multiples langues petites, roses, et triangulaires. Ce tentacule s’enfonça le long de sa verge, l’englobant totalement, et les petites langues vinrent alors à lécher son sexe, tandis que le tentacule remuait de haut en bas, répandant sur sa queue ce même liquide gluant et chaud que les tentacules émettaient.
Pour Mithra, ce fut le coup de trop. Les tentacules grouillaient autour des deux femmes, et elle sentit l’orgasme pointer. Un premier, d’abord, quand elle balança des filaments de foutre ne grognant, puis un second ensuite, tandis que, sous ses yeux, elle voyait plusieurs tentacules fouetter le dos de Julia, ou encore ses fesses... Et ça, putain, c’était bon ! Entre les deux femmes, le plaisir explosait totalement, et Mithra en vint à multiplier les orgasmes. Sa queue semblait être un réacteur infatigable, crachant, encore et encore, des filaments de foutre, jouissant sans relâche...
La Sorcière avait maintenant tout ce qu’il lui fallait en terme d’énergie sexuelle pour revenir...
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Quelle grande et irréparable erreur avaient fait ces deux humaines, en s'envoyant en l'air de la sorte. Bien que peu de monde aurait pu résister à une telle quantité de magie rose, ces deux femmes allaient provoquer un drame. Un terrible événement allait se dérouler dans quelques instants, qui marquerait un nouveau tournant dans l'histoire de Taharqa. Les ancêtres des lieux s'en retourneraient dans leur tombe, à en voir une telle scène. Des siècles auparavant, cela aurait été plus qu'une catastrophe ; cela aurait été la fin de tout. La sorcière de Taharqa allait revenir à la vie, pour de bon, grâce au surplus d’énergie sexuel que dégageait les deux amantes ennemies. En vérité, c'était bien grâce à leur immense haine et animosité entre elles que la magie rose avait été si puissante. Elle avait puisé sa force dans cette relation opposée, afin de tout simplement faire exploser cette rage dans une séance de sexe très abrupte. Et plus c'était violent, plus c'était fort. Et plus c'était fort … Plus cela donnait de la puissance à la sorcière.
Elle entreprit d'achever pour de bons les derniers remparts de l'elfe en s'occupant comme il se devait de sa verge gargantuesque. Un tentacule s'empara de son morceau de chair et se mit dans un premier temps à le masturber, puis à le gober dans son entièreté en le léchant de toute part au moyen de ses tentacules. L'effet fut garantie puisque, dans toute cette fougue sexuelle, la pauvre Mithra s'abandonna complètement et se mit à jouir intensément à plusieurs reprises. Si d'ordinaire quelqu'un de normalement constitué ne pouvait jouir qu'une ou deux fois, l’ensorcellement dont elle avait été victime lui avait prodigué une puissance phénoménale en la matière. Sa verge était énorme, bien plus grosse et massive que n'importe quel sexe humain ou elfe ! Et cela n'était pas que dans la taille ; la sorcière lui avait offert une bien meilleur endurance, et une extraordinaire réceptivité. Un cadeau empoisonné qui la fit jouir, encore et encore, envoyant des torrents de foutre dans le tentacule qui pompait son sexe.
Autant dire que Julia, même si complètement possédée par la magie, devenait jalouse à l'idée que ça soit le tentacule qui reçoive tout ce sperme et non elle ! Elle aurait tant voulu être à sa place, mais certainement qu'elle n'aurait jamais pu atteindre ce résultat. Seulement voilà, tout ceci n'avait plus d'importance à présent. Mithra avait provoqué l'irréparable en jouissant de la sorte. Son surplus d'énergie sexuel finit de renflouer les batteries de l'esprit. Quand l'elfe eut finit de balancer tout son foutre, toutes les tentacules se retirèrent et disparurent. Toute la pression retomba. Le silence fut de plomb, alors que pendant tout le temps où tout retomba, un rire à faire glacer le sang retentit. Plus rien, il n'y avait plus rien, à part deux femmes, l'une dans les bras de l'autre. Julia était exténuée, et n'arrivait plus à parler. Son cul était aussi ouvert que son poing, et son intimité était en feu. Un liquide étrange en coula, que les tentacules avaient généreusement produit. Que se passait-il, à présent ? Étrangement, l'emprise de la magie rose se sentait de moins en moins, alors qu'un calme étrange s'installa.
Reprenant son souffle, Julia finit par répliquer à ce silence. "Mithra je … Je peux te promettre que tu me le paiera … Très cher. Mais je dois l'admettre … Tu fais une putain de bonne partenaire …" Dit-elle, à bout de souffle en donnant un dernier baiser sur son sein. Cependant, le silence fut abruptement rompu quand quelque chose finit par se produire. Et pas des moindres. De nouveaux tentacules apparurent mais uniquement du coté de Julia cette fois-ci. Ils s'emparèrent de ses poignets et de ses chevilles, la traînant de force en arrière, la faisant alors s'écarter de Mithra. "MAIS QU..." S'écria-t-elle, sous l'effet de surprise. Le nuage violet réapparu devant son visage, et à ce moment, Julia jura voir des yeux et une bouche qui était en train de lui sourire d'une manière des plus carnassière. Pas un mot, pas un bruit. Les tentacules réagirent différemment que précédemment, finissant par s’introduire brusquement en elle, pour ne jamais en ressortir. Ils n'étaient pas en train de la pénétrer ; ils s'étaient tout simplement et entièrement introduits dans son corps. L’amas de fumet violet ne tarda guère à réagir, et aussi soudainement, se rua vers l'humaine et entra de force dans son corps par plusieurs portes ; son nez, sa bouche et ses yeux.
"HAAAAAAAAAAAA !!!" Cria Julia, non pas de plaisir cette fois-ci, mais de terreur et de douleur. Un cri à faire froid dans le dos, qui dura aussi longtemps que mit la fumée pour disparaître entièrement en elle. Quand ce fut le cas, Julia se redressa et se mit à genoux, mains au sol pour éviter de tomber. Elle toussa fortement et commença à se tortiller, finissant par se prendre la tête entre les mains. Elle hurlait de douleur, et bientôt, elle gesticula sa tête dans tout les sens, montrant clairement que son cerveau était littéralement en train de fondre sous la douleur. Tout ceci, sous les yeux de l'elfe. Les tentacules qui s'étaient fondues en elle commencèrent apparemment à remuer sous sa chair, créant des ondulations macabres partout sur son corps. De son point de vue, c'était le chaos total. Elle était déconnectée de la réalité, et voyait des images infernales, impossible à regarder tellement elles étaient macabres et sanglantes. Elle voyait tant de choses, tant de visages. Son esprit était en train de fondre. Mais le plus troublant, était que plus les secondes avançaient, plus elle se sentait partir. Ou plus correctement, elle se sentait en train de changer.
Ce n'était pas ses souvenirs. Mais ils étaient là ! Ces voix, elle ne les avait jamais entendues ! Que se passait-il ? Le dénouement n'allait pas tarder à arriver. Toujours sous les cris de douleurs, la surface de sa peau ondulait grandement, et bientôt, la couleur de celle-ci commença à changer. Elle s'assombrit, devenant noir. En même temps que ceci, des bruits de craquements d'os se faisaient entendre, alors que son corps se mettait littéralement à se métamorphoser. Ses épaules rentrèrent légèrement, ses hanches devinrent bien plus larges qu'auparavant. Ses fesses grossirent énormément. Ses bras s'allongèrent et la forme de ses mains changèrent aussi, toujours sous les lugubres sons de ses os qui se déplaçaient. Tout son corps changea de la sorte, jusqu'à son visage. La douleur fut si intense, que même dans ses tourments, dans ses macabres visions, elle se cacha le visage avec ses mains. Pourtant, cela n'empêcha pas la transformation d'arriver ; son nez s'élargit grandement, alors que ses lèvres grossirent. Ses yeux s'effilèrent, ses pupilles devinrent noir charbon. Ses cheveux ondulèrent, et devinrent d'un noir de jais, se mettant subitement à prendre en volume, et à friser.
Mais le changement le plus impressionnant fut sans doute celui au niveau de son bas-ventre. Une boule se forma sous ses chairs, et sembla dès lors descendre subitement. Julia accoucha, mot pour mot, d'une énorme verge très veineuse, qui fut rapidement suivi d'une lourde sacoche de testicules qui vint effacer complètement la féminité qui se trouvait là auparavant.
Myala. Voila un nom qui la harcelait tant. Voila un nom qui sonnait étrangement familier. Voila … Son nom. Elle était Myala. Qui était Julia ? Elle-même ne le savait plus désormais. Tout ce qui importait, était Myala. Julia devenait un écho, un souvenir d'une ancienne vie. Le souffle haletant, le silence finit par retomber. Un silence lourd. La femme gisait au sol, reprenant sa respiration, lentement. Elle s'était effondrée après un dernier et effroyable cri, ayant d'ailleurs fait que son sexe cracha une puissante salve de foutre. Les secondes coulèrent, et ses mains finirent par bouger de nouveau. Difficilement, la jeune femme tenta de se redresser, dans le silence le plus complet. Puis, ses yeux finirent par se rouvrir, d'un seul coup. Tout son globe oculaire était noir à ce moment-là, mais il finit par s'estomper pour laisser réapparaître le blanc. Sans voix, elle se regarda. Ses mains, ses pieds, elle toucha son propre visage. "Ça … Ça a marché …" Furent ses premiers mots. "Haha !!! CA – A – MARCHÉ !!!" S'écria-t-elle, avec un large sourire aux lèvres.
Elle se mit debout, débordant visiblement d'énergie. Elle se reluqua dans toute sa hauteur. Physiquement, ce n'était clairement plus Julia ; mentalement, c'était différent. Julia n'était pas morte, elle s'était métamorphosée. Son âme et son esprit avait été convertie pour compléter l'essence de l'esprit ayant prit possession d'elle. Ce n'était plus Julia qui parlait ; c'était Myala, appelé la Sorcière de Taharqa. "JE REVIS !!!" Hurla-t-elle, toute heureuse, toute électrisée. Mais son attention fut rapidement attirée par la deuxième femme, ayant tout vu. Son sourire ne la quitta point, et elle s'approcha d'elle à pas lents, l'aidant à se relever. Quand ce fut le cas, elle la jaugea de son regard, puis s'approchant jusqu'à ce coller à elle, elle fit quelque chose d'inattendue. Myala passa ses bras autour d'elle et la serra contre son être, lui faisant alors … Un gros câlin. "Oh merci Mithra, merci !!!" Lui dit-elle à l'oreille, en la serrant fort. Si elle lui demandait des explications, nul doute qu'elle lui fournirait.
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Mithra ne pouvait s’empêcher de jouir. Bordel ! Tout son corps était en train de se relâcher, alors qu’elle balançait des kilos et des kilos de foutre, se déversant dans ce tentacule. Avait-elle seulement déjà joui autant en une fois ? Chaque fois qu’un orgasme passait, un autre revenait, toujours plus violent, et elle ne pouvait rien y faire... Rien y faire, à part se tortiller sur le sol, de la bave coulant le long de ses lèvres, Julia affalée contre son corps, jouissant, encore et encore, son impériale queue balançant son sperme. Elle jouissait, et c’était bon, si bon... Oh, tellement bon ! Elle ne pouvait pas s’arrêter, et se lâchait, se lâchait, encore et encore, au cœur d’une spirale de plaisir sans fin, jouissive et magnifique. Le plaisir éclatait en elle, totalitaire et dominateur. Une transe qui dura bien plusieurs minutes, plusieurs minutes à gicler... On pompait son dard comme une bête à traire, la vidant de toute sa substance, et, au bout d’un moment, d’un moment interminable, la pression se relâcha. Les tentacules se retirèrent, et Mithra s’effondra sur le sol, inerte, Julia s’aplatissant contre elle.
La magie rose venait de partir, laissant des corps exsangues et nus. Leur vitalité avait été entretenue artificiellement par le jeu du désir et le pouvoir magnétique de la magie rose... Mais, maintenant, cette vitalité était tombée, les corps, mis à nus, s’épuisaient l’un contre l’autre dans de longs soupirs interminables. Elles avaient été poussées à bout, et Mithra luttait pour ne pas s’endormir. Elle avait chaud, terriblement chaud, de cette chaleur qui, après l’acte sexuel, vous donnait envie de vous endormir contre votre partenaire. Ses bras étaient enlacés autour du dos en sueur de Julia, et les minutes s’écoulèrent, sans aucune réaction.
*Ne dors pas, Mithra, résiste !*
Cette voix n’était plus qu’un murmure lointain. Ses paupières lui semblaient être aussi lourdes que des enclumes. Impossible de les tenir debout, elles voulaient toujours se fermer. Même sa verge venait de disparaître, ne laissant qu’une idiote d’archère, trahie par ses sens d’humaine, par cette frustration sexuelle latente qu’elle dissimulait derrière son justaucorps et son arc. Elle avait couché avec Julia, avec cette salope, et elle n’avait rien pu faire pour l’en empêcher. Maintenant, le sortilège avait été rompu, et elle sentit juste une brève pression buccale sur ses seins... Avant que toute cette énergie sexuelle ne se déverse violemment.
Mithra sentit la magie les frapper, comme un fouet magique glacial, et rouvrit subitement les yeux. Des tentacules jaillirent, émanant de ce nuage rose qu’elle avait aperçu, et filèrent saisir Julia, qui se mit à hurler en vain. Mithra, elle, bondit en arrière, l’adrénaline venant battre ses veines, la réveillant d’un coup (mais sans rafraîchir ses muscles). Ce qu’elle vit était une vision d’horreur, comme si une possession venait d’avoir lieu. Maintenue par le nuage rose, Julia était en train d’être engloutie par ce dernier... Ou, plutôt, elle était en train d’avaler ce dernier. Ce nuage rose, Mithra le sentait, maintenant, était un esprit. Et elle ne pouvait rien y faire. Si elle s’approchait, les tentacules la repousseraient, elle n’avait plus son arc... La seule solution aurait été de tuer Julia d’une flèche en pleine tête, mais impossible de se rappeler où son arc avait filé pendant la bataille.
*Merde, merde, merde !*
En soi, la mort de Julia laissait Mithra totalement indifférente... Mais elle ne voulait pas que Julia soit remplacée par quelque chose d’encore plus dangereux. Une force très puissante sommeillait à Taharqa. Elle avait été scellée, et, au vu de ce que Mithra avait obtenu comme informations, elle pensait savoir de qui il s’agissait. Une sorcière était venue en tant que conseillère magique, afin d’aider le souverain de Taharqa, notamment sa femme, à avoir un enfant. Pour cela, cette sorcière avait proposé le recours à la magie rose, afin de déclencher la fertilité... Et en avait profité pour coucher avec la femme. Elle avait monté un culte de sorcières dans la région, culte qui avait été découvert... Ou alors, peut-être que ce culte existait déjà, et qu’elle l’avait juste rejoint, et s’en était servie comme bouclier quand ses manigances avaient été repérées. Les sorcières avaient été sacrifiées à sa place, mais, en définitive, la sorcière avait eu son compte. Elle avait été vaincue, mais avait laissé derrière elle une assurance... Et Mithra et Julia avaient toutes les deux plongé dedans la tête la première.
L’archère ne voyait rien à faire. Tout le nuage disparut dans le corps de Julia, qui tomba à terre. Encore une fois, la femme regarda frénétiquement autour d’elle, mais il était trop tard... Le corps de Julia se transforma alors, dans de sinistres hurlements et des craquements tout autant horribles. Sous les yeux médusés de Mithra, le corps de Julia devint celui d’une autre femme, une femme somptueuse, superbement bien membrée, une belle femme noire aux hanches solides, et dont émanait d’elle une terrifiante puissance magique.
*Non !*
Elle venait enfin d’arriver. La Sorcière de Taharqa ! Se dressant fièrement devant elle, la sorcière était bien là... Un corps magnifique et solide, qui s’observa un peu, avant de laisser exprimer sa joie. Mithra, elle, n’osait même plus bouger, comme si elle était tétanisée par ce qu’elle venait de voir.
La sorcière tourna alors sa tête vers elle, et, alors que Mithra s’attendait à se faire transpercer par un cône de glace, elle se précipita vers elle... Et lui fit un câlin. Surprise, Mithra cligna des yeux à plusieurs reprises.
« Je... Euh... »
Mithra n’osait même plus bouger. En temps normal, il était déjà difficile de vaincre une sorcière, mais, ici, sans sa tunique, son équipement, et avec le corps totalement épuisé, c’était totalement impossible... Et puis... Et puis, en reniflant son odeur, Mithra ressentait à nouveau des particules de magie rose, brouillant son jugement. L’effet était beaucoup moins fort que tout à l’heure, mais suffisamment pour que Mithra ressente une certaine sympathie envers cette femme.
C’est ce qui amena ses mains à se poser sur les hanches de la femme, caressant sa belle peau, sa peau douce et magnifique.
« Est-ce que... Est-ce que Julia est morte ?! » se contenta-t-elle de demander.
Fondamentalement, c’était la seule chose qui importait à ses yeux : s’assurer que cette salope était bien morte.
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Tant de choses restaient à être faite. Myala le savait très bien, et sa nouvelle vie l'attendait à bras ouverts. Cependant, chaque chose avait son temps. Il ne servait à rien de se précipiter ; elle avait bien plus de temps devant elle que jamais auparavant. Actuellement, c'était l'heure plus à la fête qu'autre chose. Il fallait se réjouir de ce nouveau corps, même si fondamentalement, il n'avait pas changé. Au lieu de parler de nouveau corps, elle préférait parler de nouvelle chair. La Sorcière de Taharqa prenait un malin plaisir à sourire d'une manière malicieuse, cachant habilement ses intentions. D'humeur très joueuse, elle était prompt à s'amuser et à teaser Mithra sur tout ce qu'elle lui demanderait. D'ailleurs, alors qu'elle lui fit un grand câlin pour la remercier, l'elfe se figea. Sans doute éberluée par la scène s'étant produite sous ses yeux. Ou peut-être était-ce juste qu'elle était frappée par la beauté fulgurante de la belle sorcière ? Il fallait dire que, comparée à Julia, son corps était mille fois mieux ; une peau nettement plus douce, des hanches bien plus larges, des fesses dix fois plus généreuses, et la liste était longue. Elle avait tout pour plaire, en résumé.
Néanmoins, Mithra eut le courage de demander des explications, notamment sur ce qu'advenait de Julia. Une question qui entretenue le sourire de la sorcière, qui s'écarta un peu tout en restant collée afin de sentir les mains de l'elfe sur ses hanches. Comme si de rien n'était, comme si elle et l'elfe étaient toutes deux amantes de longue date, elle passa ses bras derrière son cou, sur ses épaules et croisa ses mains. "Ma belle Mithra … Je crains que ça ne soit pas aussi simple que cela. Julia n'est pas morte, je suis Julia, et elle est moi. Je ne vais pas te faire un cours de magie occulte, mais disons que … Julia s'est métamorphosée. Elle est devenue la Sorcière de Taharqa. Mais si ça peut te rassurer, la femme que tu haïssais tant n'existe plus en tant que tel. Si tu veux réellement savoir, la Julia à laquelle tu penses est belle et bien morte … Bien que je n'aime pas employer ce terme, il est faux." Répondit-elle, d'un ton agréable mais ne laissant place à aucun doutes.
Seulement voilà, elle voyait bien que dans les yeux de sa comparse, celle-ci ne semblait pas comprendre où voulait-elle en venir. Julia était-elle morte ou non ? La réponse était difficile à donner, surtout à des personnes n'ayant pas autant de connaissances qu'elle en matière de magie noire. Elle soupira puis s'écarta à nouveau, rompant cette fois-ci le contact physique avec Mithra. Elle fit quelque pas, son regard se baladant dans le vide sur son coté. Mais, elle se déplaça derrière la jeune femme, caressant ses épaules du bout de ses doigts, tout en lâchant un soupir léger. La sorcière finit par arrêter de bouger, quand elle fut bien dans le dos de l'elfe. Dès cet instant, elle se mit à masser tendrement ses épaules, comme si elle voulait réellement mettre en confiance cette femme se tenant debout devant elle, en lui faisant du bien après un tel exercice. "Je suis Myala. On me surnomme la Sorcière de Taharqa, et j'en suis plutôt fière. Je t'ai montré mon passé, je t'ai montré qui étais-je autrefois. Imagines simplement que … Julia fait maintenant partie de moi, de mon passé. Imagines que j'étais Julia autrefois, que je me tenais contre toi il y a quelques minutes et que je m'abreuvais de ton foutre avec appétit. Imagines maintenant … Que je me suis transformée, à vie, irrémédiablement. Que mon âme a été convertie en une autre âme, et que mon esprit … A été absorbée par un autre. Voila, où est Julia. Elle a été convertie en une partie de Myala, qui a pu se reconstruire grâce à cela." Dit-elle d'une voix douce et sûre, tout en continuant de masser les épaules de Mithra.
Elle s'y prenait vraiment bien, en réalité elle faisait comme si elle voulait réellement faire du bien à l'elfe. Et c'était vrai. Il ne fallait pas chercher ses intentions, on ne les comprendrai sûrement pas. Elle soupira à nouveau après avoir débité toute ces paroles, marquant un silence pour laisser le temps à son amante de tout digérer. Elle reprit la parole un peu plus tard, se concentrant cette fois-ci sur l'avenir, et sur un détail bien particulier. "Mais à présent, je revis et ce grâce à toi. Si tu savais de quoi est fait l'avenir désormais … Je le vois de là où je suis. Et tu en fais partie, Mithra. Tout ceci n'est pas le fruit du hasard ; c'est moi qui t'as fais venir jusqu'ici. Car tu m'es … Précieuse." Dit-elle, en finissant de masser l'elfe, puis finissant par glisser ses mains sur son ventre et sur sa poitrine. Elle se plaqua dans son dos et passa sa tête sur son épaule, la prenant alors dans ses bras de la manière la plus tendre que possible. "Aides-moi dans mes desseins, et je ferai de toi tout ce dont tu désires. Je ferai de toi … Une Reine. Je te permettrai de satisfaire ta soif de vengeance sur les dh’oines. Tu sera puissante et riche … Si tel est ce que tu désires. Dis-moi Mithra, ce que tu rêves le plus, et il sera à tes pieds." Lui susurra-t-elle à l'oreille, avant de poursuivre. "Je te demande juste de m'aider … En devenant mienne. D'ailleurs, nous sommes déjà liées toutes les deux, tu as réussie à me mettre enceinte … Félicitations." Conclue-t-elle, en donnant un long et langoureux baiser sur sa délicate épaule. Les cartes étaient dans les mains de Mithra, à elle de décider de l'avenir désormais. Myala souhaitait qu'elle devienne sienne, pas au sens marital, mais dans un sens bien plus profond que cela. Elle portait son enfant, elles étaient liées intimement désormais … Et ce lien pouvait être mis à grande contribution.
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Les explications tombaient peu à peu, l’ensemble formant un tableau de plus en plus précis. Cette redoutable sorcière tournait autour d’elle, comme un oiseau de chasse tournoyant autour de sa proie. Mithra savait que cette femme était dangereuse, manipulatrice, forte... En toute logique, elle aurait dû la tuer, mais... Elle n’y arrivait pas. En fait, et c’était sans aucun doute là le plus troublant, elle n’arrivait pas à ressentir la moindre peur envers cette femme. Elle en était tout simplement incapable, et c’était vraiment ça qui était effrayant. Pourquoi n’avait-elle pas peur ? Elle semblait fondamentalement convaincue que cette sorcière était une femme qui ne pouvait que lui faire du bien. La Sorcière de Taharqa, comme elle s’appela, manipulant magie rose et magie noire. Ses explications compliquées sur le sort de Julia ne convainquirent guère Mithra, qui n’y comprit pas grand-chose, si ce n’est que la Sorcière avait absorbé l’essence de Julia pour renaître. Comme une sorte de fusion... Un procédé glauque et relativement sinistre, et qui risquait bien, à elle aussi, de lui arriver, mais, pour autant, elle n’était pas inquiète. Oh non, tout son corps semblait reposer sur une sorte d’état émotionnel stable. Myala, donc, tournait autour d’elle, séduisant Mithra en se glissant dans son dos, ses mains caressant son corps, ses lèvres l’embrassant, son sexe frottant ses fesses...
Et chacun des contacts de cette femme était un délice immense. Mithra ne put que soupirer de plaisir, en fermant les yeux, écartant les jambes, qui tremblaient sur place. L’archère se mordilla les lèvres, en sentant les douces mains chaudes de Myala se poser sur ses seins. Elle lui expliqua que tout ce qui se passait ici était de son fait, mais Mithra avait du mal à la croire... Mais... Haaa, c’était si bon ! Et cette femme était puissante, si puissante... Comment la repousser ? Comment lui dire ‘‘non’’ alors que tout son corps aspirait à lui faire l’amour ? À lui faire confiance ? À voir en elle un modèle de vertu ?
« Hmmm... »
Myala lui avoua qu’elle était enceinte, ce qui fit tiquer Mithra, qui se retourna alors, et observa son ventre... L’une de ses mains se déplaça alors, et caressa son estomac. Dans sa tête, une petite voix lui disait que tout cela était un piège, mais... Mithra n’arrivait pas à la croire. Elle observa la femme, huma son odeur, sa puissance, sa force... Elle avait tué Julia. C’était tout ce que Mithra avait retenu de son explication confuse ; elle avait absorbé Julia, et cette maudite femme ne reviendra jamais.
« Tu es forte, Myala... J’ai rejoint les elfes pour me venger des humains, mais... »
Elle se mordilla les lèvres, et remonta sa main, caressant la peau ô combien douce et chaude de la femme, venant caresser l’une de ses joues. Son cœur était au bord de ses lèvres, sur le point d’exploser en elle.
« Je veux te servir, Myala.. Te servir, et travailler avec toi... »
Mithra se rapprocha d’elle, et l’embrassa tendrement et délicatement, sur le coin des lèvres, en restant ensuite tout contre elle.
« Je te protègerai quand tu seras enceinte. Je serais ton chevalier, Myala... Je serais tienne... »
Et, en disant ça, elle était très probablement encore ensorcelée... Mais quelle importance ? Elle ne pouvait pas rivaliser contre cette femme, tout simplement... Et, de fait, elle n’en avait aucune envie.
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Voila de sages paroles qui sortirent de la bouche de Mithra. Celle-ci devait sans doute être encore sous l'emprise de la magie rose, mais aux yeux de Myala, ça ne changeait pas grand chose. Elle était prête à servir et protéger la sorcière pendant que celle-ci serait enceinte. Une excellente nouvelle qui la fit sourire bien malicieusement. Le petit baiser de sa nouvelle protectrice la fit frémir, et quand elle se blottie contre elle, Myala l'entoura de ses bras et la serra contre son être. "Oh mais … Tu es déjà mienne, ma chérie." Lui murmura-t-elle, continuant à la câliner. Est-ce que cette douceur et cette passivité étaient vraies ? Ou était-ce un vil stratagème ? Nul ne le savait, sauf la sorcière elle-même qui s'amusait de cette situation. Mithra était à la fois son jouet, et son cadeau inestimable. Elle l'ignorait peut-être, mais elle avait joué un grand rôle dans sa résurrection et maintenant, elle était devenue la mère de son enfant. Sa place était très importante, et Myala décida donc de le lui montrer.
Écartant son visage, elle prit celui de l'elfe entre ses douces mains, caressants allègrement ses petites joues, avant de le rapprocher et de venir lui voler un énième baiser. Ses lèvres frôlèrent les siennes, embrassant celles-ci avec douceur, puis elle força un peu l'entrée en introduisant sa langue. Elle l'invita dans une danse langoureuse et mouillée, gémissant alors contre sa bouche de sa suave voix. "Hmm …" Soupirait Myala, alors qu'elle prenait le plus grand des plaisirs à embrasser sa chevalière protectrice. Elle fit continuer le baiser jusqu'à perte de souffle, puis marqua une pause afin de ne pas s'étouffer, et reprit par la suite. C'était si bon ! Les lèvres de Mithra étaient si délicieuses, elles allaient rapidement devenir le dessert préféré de la sorcière qui de tout temps, a toujours adoré embrasser ses amants/amantes. Mais l'étreinte finit par se rompre d'elle-même, et lorsque leur bouche s'écartèrent, un filet de bave se créa entre les deux, brisé par la langue joueuse de la sorcière.
Myala eut ensuite une réaction un peu inattendue. Là où on s'attendait à ce qu'elle passe directement à l'étape supérieure, celle-ci entoura son amante avec ses bras et lui fit à nouveau un grand câlin, passant sa tête sur son épaule et cajolant ainsi sa joue contre la sienne. Elle ronronna de plaisir, visiblement heureuse d'avoir trouvé la bonne personne avec qui reconstruire sa gloire d’antan. Mais pas que ; elle avait trouvé la femme avec qui partager cette gloire. Mithra avait tant à lui offrir, et elle avait tant à lui donner en retour. Le simple fait qu'elle lui ai offert un enfant était une immense chance. Ainsi, elle la câlina tendrement contre elle, sourire aux lèvres, puis tout en restant accrochée à elle finit par lui murmurer quelque chose à son oreille. "Fais-moi l'amour aussi sauvagement et hargneusement qu'avec Julia … Je veux qu'on consomme notre union dès à présent ! Et je te ferai goûter à cela en retour …" Dit-elle, écartant son visage en déposant un agréable et doux bisous sur sa petite joue rosée. Son regard se planta dans le sien, et juste avant que Mithra ne réagisse, elle posa un doigt sur ses lèvres pour lui faire comprendre de ne rien dire.
"Mais avant, je vais te faire plaisir … Ça sera à toi de retourner la situation pour me malmener ! Soit sauvage !" Conclue-t-elle, commençant dès lors à s'agenouiller. Son visage s'approcha d'abord de son ventre, et se lovant contre lui, elle déposa un langoureux baiser dessus. Elle s'y attarda, embrassant le petit ventre de sa compagne avec tendresse, et caressant ses fesses généreusement au passage. Ses mains avaient glissées sur son arrière-train et étaient en train de le malaxer dans tout les sens. Puis, sa tête descendit à nouveau et arriva finalement au niveau de sa féminité. Esquissant un sourire, Myala finit par approcher ses lèvres et donna un premier baiser sur son petit bouton intime. Puis un deuxième, et s'en suivit de multiples par la suite. Elle bisouta tendrement cette pointe si sensible, mais alterna le tout en léchant pleinement son sexe, dans sa globalité, en un geste lent et très appuyé. Myala ronronnait alors qu'elle s'occupait de la féminité de Mithra, levant de temps à autre son regard pour voir ses réactions …
Finalement, cette elfe pourrait réellement devenir sa moitié … Après tout, Myala avait bien besoin de ce genre de femme ; forte, douée et excellente amante. Cette nuit-là, les deux femmes allaient furieusement faire l'amour, encore et encore, jusqu'au bout de celle-ci …
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Mithra n’avait jamais connu de tels sentiments. Toute sa vie, elle n’avait connu que la rage, la fureur, et la haine. Ou, en tout cas, elle ne se souvenait que de ça. Iorveth et les Scoia’taels l’avaient toujours méprisé, par sa nature d’humaine, et Mithra avait toujours travaillé bien plus que n’importe qui, afin d’être continuellement à la hauteur. Elle était une redoutable archère elfique, et une femme mauvaise, indéniablement. Il ne fallait pas s’attendre à voir Mithra faire preuve d’indulgence, de clémence, ou de miséricorde envers ses ennemis. Ses mains étaient couvertes du sang de dh’oines. Iorveth était un elfe dur, violent et cruel également. S’il épargnait les femmes et les enfants par principe, tout dépendait des circonstances. Mithra avait massacré en personne bon nombre de familles quand les hommes de Iorveth attaquaient des villages. Elle se rappelait encore de cette fois où elle s’était rendue dans le manoir du bailli du village, un homme avare et pingre, qui avait fait pendre bon nombre d’elfes, afin de s’accaparer leurs richesses, notamment pour plaire à sa femme vénale et orgueilleuse. Ils avaient deux enfants, et Iorveth avait attaqué le village, après avoir appris que des familles entières d’elfes avaient été pendues, décapitées, ou brûlées. La Scoia’tael avait fondu sur ce village, leurs flèches transperçant les multiples hommes du bailli. Les elfes s’étaient rués dans les villages, récupérant leur dû sur les humains les ayant spoliés et dépouillés lors de mises aux enchères publiques, où tous les biens des familles elfes étaient vendues. Le bordel, lieu de luxure et de débauche, où des elfes étaient réduites en esclavage, avait également été attaqué. On avait tué tous les humains, en laissant aux elfes le choix : soit elles tuaient leurs clients, soit elles étaient tondues pour avoir forniqué avec des dh’oines, puis égorgées. Mithra avait participé à ce massacre. Elle avait planté une flèche dans le dos d’un enfant de sept ans qui tenait à la main un bijou ayant appartenu à une jeune elfe. Et puis, alors que ses vêtements étaient couverts de sang, et que les rues étaient jonchées de cadavres, et que le sang ruisselait dans les caniveaux, et que les maisons brûlaient, elle s’était rendue dans la maison du manoir, une dague à la maison. Le bailli l’avait attaqué avec un tisonnier. Elle l’avait repoussé, et sa dague avait tranché. Il s’était écroulé sur el sol, puis avait grimpé à l’étage, renversant derrière lui des meubles. Telle une Ange vengeresse et meurtrière, Mithra l’avait poursuivi, lentement, jusqu’à sa chambre.
Il s’y était terré, avec sa femme, une main tendue vers elle, les yeux ruisselant de larmes. Et, comme tout dh’oine, il avait gémi, il avait supplié, il avait imploré. Sa femme était là, pleurant également, son mascara dégoulinant sur son visage, ses deux enfants dans ses bras : un fils, et une fille. Mithra s’était lentement approchée, et avait assommé l’homme. La femme avait pleuré, en demandant à ses enfants de fermer les yeux. Mithra s’était avancée vers elle, et l’avait également neutralisé, aspergeant de sang le fils en frappant le visage de la femme. Elle avait ensuite regardé les deux enfants.
*Là où les humains raisonnent à court terme, nous raisonnons à long terme... En les voyant, j’ai vu ce qu’ils deviendraient : de futurs bourreaux, des paladins ou des fanatiques. Ils n’oublieront jamais ce qui avait eu lieu avant, et penseront être des victimes. Les laisser vivre, c’est un acte de miséricorde qui les amènera à tuer d’autres elfes.*
On pouvait reprocher à Mithra sa cruauté, mais, quand des animaux attaquaient d’autres animaux, et s’immisçaient dans leurs tanières, ils ne faisaient aucun survivant. Ils tuaient et massacraient tout le monde. Elle ne pouvait pas les laisser vivre. Elle les avait tués, rapidement, sans douleur, puis avait balancé le cadavre du bailli et de sa femme par le balcon, où ils étaient mollement tombés sur le sol. De la même manière que ce village avait crucifié une quinzaine d’elfes pour les punir d’un vol de blé commis par l’un d’entre eux, leurs corps avaient été crucifiés à l’entrée du village. Iorveth et ses hommes avaient ensuite récupéré tous les biens à l’intérieur du manoir, et avaient ensuite brûlé ce dernier. Mithra n’était pas née pour aimer, elle n’était pas née pour éprouver de l’affection. Elle était ennemie de sa propre maudite race, et l’admettait volontiers. Elle l’avait toujours admis...
...Jusqu’à ce moment, ce moment où Myala l’embrassa, et la serra contre elle, et où chacun de ses mots filait le long de ses oreilles comme de multiples rivières de perles. Et ce baiser... Ah, ce baiser ! Mithra le savourait joyeusement, et chacun des mots de la femme était savoureux. Ce qu’elle ressentait... Elle n’avait jamais éprouvé ça auparavant, et commençait à comprendre de quoi il s’agissait, même si ce sentiment lui faisait peur, par son originalité.
L’amour.
Il émanait de Myala une puissance phénoménale, une beauté parfaite, et, surtout, une absence de scrupules, qui ne pouvait que lui plaire. Elle avait pris possession du corps de Julia pour se réincarner, et cette sorcière était puissante... Puissante et forte. Après leur baiser, elle demanda à Mithra de lui faire l’amour, aussi sauvagement qu’avec Julia, et, cette fois-ci, Mithra sentit un désir différent pointer en elle. Ce désir ne reposait pas sur la haine qu’elle ressentait, comme avec Julia, mais sur une sorte de profonde admiration. Sa bouche était sèche, et elle déglutit lentement, en hochant la tête.
« O-Oui... »
Cependant, Myala ne comptait pas se laisser faire, et voulait que Mithra sorte de sa torpeur... Mais comment résister ? Chacun de ses baisers l’ensorcelait, et elle se rapprocha de son sexe. Mithra gémit en sentant les doucereuses et magiques lèvres de la femme effleurer son bouton d’amour, ses mains se crispant sur ses fesses.
« Haaa... »
Mithra soupira longuement, puis posa ses mains sur les cheveux de Myala, s’y crispant... Et, yeux clos, elle fit pointer sa verge, qui jaillit alors. Avec sa frustration et son désir, sa queue était bien grosse, juteuse, tendue et sur le point d’exploser.
« D’a... D’accord... Si... Si tu veux que je te baise comme une truie, ma chérie... Nous allons commencer par te sucer comme si tu étais ma chienne ! »
Chassez le naturel... Et il revient en enfonçant une grosse queue dans votre bouche. Mithra enfonça ainsi son phallus dans la belle bouche de la magnifique Noire, et commença à remuer généreusement en elle, d’avant en arrière, en donnant de multiples et voraces coups de reins, ses mains se crispant sur sa longue chevelure.
« Hnnnnnnn... Hnnnnnn... !! »
Mithra la besognait, les joues rouges, les dents serrés, en donnant des coups aussi forts et aussi rapides que possible... Tout ça dans le but de servir celle qu’elle voyait maintenant comme étant sa Déesse.
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La sorcière avait affirmé vouloir consommer son union avec Mithra dès à présent, et elle ne s'était pas faite prier pour le faire. Il était incroyable de voir à quel point l'elfe attirait Myala, celle-ci apparaissant presque comme une droguée. En vérité, faire l'amour avec cette femme était si sensationnel, si intense, que c'était tout simplement bon ! Trop bon de s'envoyer en l'air avec elle ! Elle était l'une de ses meilleures amantes, si ce n'est, la meilleur du dernier siècle ! Hargneuse, fougueuse, et membrée ! Mithra avait tout pour plaire, et elle avait su s'attirer les faveurs de la sorcière qui dès lors, s'était mise à lécher intensément sa féminité. Sa langue fusait sur celle-ci, insistant cependant sur son bouton d'amour qu'elle prenait langoureusement entre ses lèvres. Ses mains continuaient à malaxer ses fesses bien portantes, écartant l'une de l'autre en des mouvements circulaires. L'instant de délice dura, Myala adorant franchement le goût de son sexe, et de sa mouille. Mais visiblement, Mithra semblait bien plus à l'aise avec une un sexe masculin que féminin …
Puisqu'au bout d'un moment, elle finit par faire sortir, sans crier garde, sa grosse verge veineuse. Celle-ci sortit de ses entrailles et vint directement s'enfoncer dans la bouche de la sorcière qui gémit à ce moment-là. Le petit commentaire de l'elfe fit frissonner Myala, qui n'attendait que cela, d'être traitée comme sa chienne ! Ô oui, elle voulait que Mithra lui en fasse voir de toute les couleurs, comme elle l'avait fait précédemment … Ainsi, son gros sexe s'introduit en elle, écartant son œsophage tellement il était long et massif. Les généreuses lèvres de Myala s'apposèrent contre sa peau tendue, alors qu'elle sentie les mains vigoureuses de Mithra se poser sur sa tête, et venir la plaquer contre elle. Elle commença à remuer, pénétrant ainsi la gorge de la sorcière qui suivit avec entrain le mouvement d'elle-même. Ses mains prirent appui sur ses fesses, et elle entama alors une longue et intense fellation. "Hmmm …" Gémissait-elle, sa lèvres cajolant cette trique infernale, et ses dents raclant sur sa peau à chaque passage.
Myala se laissait faire détruire la gorge, avec un plaisir vicié qu'elle n'avait encore jamais atteint jusque là. Peut-être était-ce du à sa récente réincarnation, qui l'émoustillait tant qu'elle prenait son pieds à l'extrême ? Peu importait de toute les manières, là, elle était plus que jamais en train de se faire plaisir ! Cette queue si juteuse, si énorme et si veineuse s'introduisait en elle, et c'était la meilleure des sensations qu'elle n'ai jamais eu. Elle gémissait fortement, alors que Mithra redoubla de puissance dans ses coups, et de vitesse. Bientôt, Myala parvint à gober l'intégralité de sa monstrueuse verge, et chaque coup aussi violent était-il la faisait cogner le pubis de Mithra du bout de son nez. Tout s'accéléra, et forcément, la sorcière attendait de plus en plus impatiemment le moment où elle sentirai un volcan en éruption directement dans sa gorge. Cette fellation était extraordinaire, et elle prenait un profond plaisir à servir de vide-couille à sa chère Mithra. Myala profita de chaque sortie pour venir pomper elle-même sur cette verge gargantuesque, s'offrant même le loisir de venir suçoter très fortement le gland brûlant de ce sexe en feu.
Mais le moment tant attendu arriva enfin, après de longues minutes pendant lesquelles Myala avait allègrement sucer la trique infernale de Mithra. La sorcière s'était mise à accélérer plus vite que l'archère, pompant très frénétiquement son sexe en avant et en arrière, pinçant nerveusement ses fesses au passage. Finalement, elle poussa un grand soupir et quand le foutre brûlant de Mithra fusa, elle se mit à tout avaler avec férocité et appétit. *Hmmm c'est si bon ! Hmmmmmm …* Pensa-t-elle, complètement inondée de plaisir. Elle avala, gorgée par gorgée, ses joues étant gonflée tellement sa bouche était pleine de sperme. Un précieux et délicieux nectar qu'elle savourait de tout son être, et qu'elle dégusta lentement, prenant son temps pour écouler son petit stock. Quand elle eut tout avaler, elle se pourlécha les lèvres et les alentours afin de gratter les dernières gouttes, puis leva son regard vers l'elfe. "Tu m'abreuvera tout les jours … Ton foutre est le plus délicieux des mets …" Lui dit-elle, retournant prendre en bouche son sexe mais d'une manière plus douce et sensuelle.
Après quelques instants, elle finit cependant par s'écarter et tourna le dos à Mithra. Elle s'allongea au sol, ventre à terre, et se mettant à quatre pattes elle courba grandement son dos, de manière à offrir pleinement sa croupe saillante à sa nouvelle compagne. Ses fesses, d'ordinaire déjà énormes, étaient tellement mise en valeur qu'elles doublèrent de volume, du moins à l’œil. En courbant son échine ainsi, elle offrait littéralement son beau et généreux derrière à l'appétit vorace et sauvage de l'elfe. "Prends-moi ! Défonces-moi, si tu en est réellement capable … Je veux ne plus pouvoir m’asseoir pendant au moins une semaine ! Entendu ?!" S'insurgea-t-elle, telle un femelle en rûte. Elle voulait que Mithra la sodomise avec toute la brutalité et la violence dont elle était capable. Elle ne voulait pas qu'elle se limite, elle voulait qu'elle se lâche ! De toutes les manières, n'ayant pas de sexe féminin, la sodomie était la seule façon de pénétrer Myala. Mais, ayant conscience que Mithra venait de jouir, elle usa de sa magie pour lui offrir un petit bonus. Une petite fumée noire s'enroula autour du sexe de l'elfe, et finit par s'introduire dedans, par son orifice.
Dès lors, l'elfe pourra constater que son mandrin prit en épaisseur, en longue, en volume et en capacité ! Une trique inhumaine, qui devait mesurer dans la trentaine de centimètre. Une verge infernale, raide et tendue, que Myala mourrait d'impatience de la sentir détruire ses entrailles. "PRENDS-MOI ! TOUT DE SUITE !!!" Ordonna la sorcière, avec hargne. Elle venait d'offrir à son amante un sexe puissant, énorme au sens propre, et ayant la capacité de cracher des litres et des litres de semence, à n'en plus finir … Et cela, de manière irrévocable. Après tout, Myala aimait que ses compagnes membrée ai des sexes toujours plus dantesques !
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Baiser avec l’autre salope de Julia avait été une séance sauvage et violente, mais marquée par la magie rose. Du sexe forcé, et, même si Mithra y avait joui, tout son esprit n’avait appelé qu’à vomir de cette relation avec cette femme, avec cette traînée, cette salope de dh’oine qu’elle se coltinait. Mais ici, en ce moment... Oh, c’était violent, très violent, et probablement même encore plus qu’avec Julia, mais le désir était bel et bien là. Mithra prenait inconsciemment conscience que sa vie ne serait maintenant plus jamais la même. Elle allait s’unir avec cette femme, elle allait baiser jusqu’à satiété, encore et encore, et elle allait le faire sans aucun remords. Sa vie allait changer. Elle ne servirait plus Iorveth, ni la Scoia’tael, mais la cause de cette femme, car la cause de Myala rejoignait et dépassait celle des elfes. Oh oui, c’était une vie magnifique qui s’offrait maintenant à elle ! Une vie pleine de sexe, mais aussi de pouvoir, de puissance, entre les mains de cette merveilleuse femme à la peau noire, qui pompait son dard avec énergie, et ce malgré les violents coups de reins que Mithra donnait. Bien grosse, sa queue s’enfonçait dans sa gorge, et ses bourses, juteuses et lourdes, claquaient tapaient contre les lèvres et le menton de la femme. Ses mains se crispaient contre sa belle chevelure, et elle soupira encore quand elle sentit les mains de la femme se crisper sur ses fesses. Myala ne cherchait pas à être tendre, palpant sévèrement le cul de Mithra, et, en toute honnêteté, c’était tout ce que l’archère souhaitait. Qu’on ne prenne pas de gants avec elle, car elle n’en prenait pas non plus en baisant la bouche de la sorcière. Elle se tuerait pour cette femme, oui, sans aucune hésitation, et, en ce moment, enfoncer ainsi sa queue en elle, la perdre contre sa gorge... Hum, que c’était bon ! Après tout ce que Mithra avait vécu avec Julia, c’était comme si une force nouvelle était en train de la remplir, une force supplémentaire, la galvanisant à nouveau. Mithra remuait violemment en elle, et le plaisir finit par atteindre le point culminant... Puis elle se mit à jouir, à jouir généreusement, balançant en elle de multiples filaments de foutre. Elle remplit la bouche et la gorge de Myala en soupirant longuement, ses fesses en feu, frissonnant de plaisir.
Myala finit ensuite par se retirer, la bouche remplie, avec un sourire sur le coin des lèvres. Elle avala tout son sperme, et, comme si cette gorge profonde n’avait fait que l’exciter, se retourna. Mithra l’observait, incapable de parler, la gorge sèche, son membre tendu venant à se redresser, la faisant frémir. Lui tournant le dos, la sorcière bomba son cul, et l’incita à venir, incitant Mithra à venir prendre ce corps parfait et délicieux. Peu importe où Mithra observait cette femme, elle ne pouvait que la trouver belle, magnifique.
« Hmmm... »
Mithra se mordillait les lèvres devant la croupe de cette femme, mais elle venait récemment de jouir, et de jouir généreusement. Son membre était toujours en érection, mais il n’était pas ce mât érigé qui avait violé la bouche de la femme, et elle doutait de pouvoir la satisfaire en ce moment... Ce que Myala comprit, car la magie se mit à l’entourer, et de multiples frissons traversèrent Mithra à hauteur de son phallus.
« Haaaa... »
De longs soupirs ténus s’échappèrent des lèvres de Mithra, qui sentit ensuite son érection revenir en force. L’archère ferma les yeux, et soupira longuement. Son sexe se mit à grossir et à enfler, devenant un sacré mât, terriblement douloureux. Elle serra les poings, en peinant à conserver sa concentration, tant ce membre était gros et épais. Sa respiration en devenait lourde et longue, et elle s’avança lentement vers cette femme. Mithra peinait à marcher, tant ce sexe lui semblait être gros et disproportionné.
Et, alors qu’elle prenait son souffle, Myala hurla alors de se faire prendre, hurlant comme si elle était en manque depuis des années... Ce qui était très probablement le cas, en réalité. Mithra se rapprocha alors, et une main ferme gifla le cul de la femme, faisant résonner cette claque dans la pièce.
« Oui, oui... Je vais te baiser, salope... Oh putain, OUAIS ! »
Ce membre était vraiment gros, gros et imposant, lourd et douloureux... Sa queue se planta alors dans le cul de la femme, et elle poussa un hurlement, un hurlement de souffrance et de plaisir, tout son corps se faisant transpercer par des vagues ardentes... Puis elle commença à remuer, en grognant, sa salive jaillissant parfois de ses lèvres, tandis que tout son corps ne devenait plus qu’un atome de douleur, et que tout son esprit se résumait à une seule pensée, unique et totalitaire...
Baiser.
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Tout ce que désirait Myala, c'était de baiser aussi sauvagement que violemment avec Mithra. Tout simplement. Pas de fioritures, pas de détours ; Les deux femmes devaient se faire l'amour du plus rudement que possible. Et tout n'en serait que mieux ! Myala avait encore les sensations extrêmes que Julia avait ressentie quand elle avait passé du temps avec l'archère précédemment. Avant qu'elle ne possède Julia, pour être plus précis. L'elfe était une sacrée bête de sexe, et cela plaisait énormément à la sorcière qui avait justement besoin d'une amante aussi sauvage et bestiale qu'elle. C'était tout ce qui lui fallait. La rage fusionnait avec le désir et la soif de sexe de la manière la plus belle et torride qu'il soit. Ce n'était donc guère étonnant de voir Myala courber ainsi son dos et offrir, mot pour mot, son cul à son amante. Le message était très clair ; elle voulait se faire détruire l'anus. Les mots étaient abruptes mais ils ne pouvaient pas être plus précis.
De ce fait, Myala se mordilla nerveusement les lèvres quand l'elfe claqua violemment son fessier des plus généreux. Il l'était tellement qu'il remua comme un grand bloc de gelé suite à cette claque. Des fesses imposantes et charnues, rien que pour Mithra qui avait le privilège de pouvoir sodomiser une telle femme. Les jurons qu'elle poussa excitèrent énormément la femme fraîchement réincarnée, qui se mit à serrer des mains au sol. Ses ongles grattèrent, ses dents se serrèrent alors qu'elle sentit le gargantuesque mandrin de sa compagne fondre en elle, sans ménagement. "Haaaannnnnn !!!" Gémit-elle dès lors, ne s'imposant aucune limite sur l'intensité de ses cris, gémissements ou autre. Ce temple, c'était chez elle. Taharqa était sa maison, et elle comptait bien le faire valoir très bientôt d'ailleurs. Mithra se mit à la labourer puissamment, entrant et sortant à vif de ses fesses. Sa lance de chair et de sang transperça littéralement les entrailles de la sorcière, qui avait à la fois horriblement mal, mais qui était en train de jouir comme jamais auparavant. C'était qu'elle adorait les sodomies très douloureuses et abruptes …
"Ohhh ouii, HAAAAAANNN OUIIIII PUTAIIIIIIINNNNN ! HHAA-HAAAAA-HAAAAAA !!!" Criait-elle presque à chaque coup de rein de sa fougueuse amante qui n'y allait pas de main morte. Ses mains étaient sciemment agrippées à ses belles fesses, et elle s'en servait pour mieux pénétrer Myala, dont la langue pendait complètement. Sa salive coula un peu sol, et tout son corps remua sous les assauts féroces de Mithra. À un tel point que son service trois-pièce se balançait d'avant et arrière au rythme des pressions de l'elfe. Elle était en train de se faire prendre comme la plus sale et vulgaire des traînées, mais elle aimait ça. Oh oui, elle aimait beaucoup cette violence. Mithra y allait franchement, et chaque coup qu'elle donnait avait l'effet d'une déflagration. Cela se voyait notamment dans les grands gémissements de la sorcière, mais aussi dans autre chose.
Sa verge était raide, immense et extrêmement veineuse. On aurait dit qu'elle était sur le point d'exploser tellement était-elle dure et dressée. Elle se balançait dans l'air, et rien que ce mouvement faisait frémir à lui-seul Myala, qui n'allait pas tarder à se vider au sol dans pas longtemps. Le temps défila, Mithra accélérait et décalerait, afin de maintenir la jeune femme en haleine. Un bruit à la fois écœurant et excitant résonnait à chaque claquement entre le bas-ventre de l'elfe et les fesses de Myala, qui était d'autant plus accentué quand elle se mit en tête d'appuyer le mouvement d'elle-même. C'est à dire qu'elle venait s'empaler d'elle-même sur la verge de Mithra, qui était déjà en train de la pilonner de toute ses forces. Elle poussait des râlements rauques, à mesure que le plaisir s’intensifiait et que le sexe de l'elfe surchauffait. Bon sang, il était si gros, si juteux ! Il était inhumain. Ce sexe était tout simplement un gros gourdin de chair, qui s'enfonçait furieusement dans le cul de Myala, qui bavait au sol tellement sa langue pendait et qu'elle jouissait comme jamais elle ne l'avait fait auparavant.
Après de longues minutes de labourage intense, Myala finit par craquer. "PUTA-HAAAAAAAAAAAAANNNNNNNNN !!!" Hurla-t-elle de toute ses forces, alors qu'un foudroyant orgasme s'éprit de son être. Son fondement complètement plein de par le sexe de Mithra, et son foutre qui se déversa violemment en elle, elle cria son plaisir. Ses entrailles était déjà pleins, le sperme de son amante fit gonfler son ventre à vue d’œil, celui-ci s'arrondissant alors qu'il se remplissait. Au même moment, la sorcière juta abondamment, sa verge explosant complètement. Un déluge de foutre s'abattit au sol, sortant comme un gros jet haute-pression. Un océan de sperme qui vint s'écraser au sol et sur elle-même, puisque sa verge continuait de se balancer. Son orgasme dura une bonne trentaine de secondes, pendant lesquelles son cerveau et son esprit se déconnectèrent complètement, et sa verge se vida richement de son fluide. Trente seconde à cracher son foutre, qui s'écrasa contre le sol et la vieille tapisserie.
Complètement essoufflée, par son orgasme, Myala commença dès lors à reprendre son souffle à coup de grandes aspirations. Ses bras tremblaient, et elle finit par s'étaler au sol, se retournant sur le dos. Elle faisait à présent face à son amante, qui elle aussi avait jouit. Un sourire pervers s'afficha sur ses lèvres, alors qu'elle glissa ses mains sur son propre corps, et commença à étaler sa semence qui avait giclé sur elle. Elle enduisit ses seins, son ventre et son sexe joufflu, rependant son nectar partout sur son corps. "Lèches-moi à présent, je veux que tu récupères la moindre goûte de mon foutre ! Je suis sûre que tu vas devenir accro, ma petite salope …" Dit-elle doucement, provoquant l'elfe du regard. Toute sa poitrine, son cou, son ventre et sa lourde verge étaient complètement imbibés de sperme. Sans compter que sur les cotés, au sol, il en gisait aussi.
Les deux femmes étaient en train de baigner là-dedans, mot pour mot.
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Mithra avait pris pour habitude, lors de ses trophées de guerre, de sodomiser ses victimes. On avait beau dire tout ce qu’on voulait dire sur la légendaire honorabilité des elfes, sur leur sens des valeurs, face à la sauvagerie de la guerre, on était tous des bêtes… Et c’était encore plus vrai pour des Bas-Elfes. Régulièrement, une punition infligée aux humains était de les sodomiser. Mithra n’était pas une bonne personne. Elle avait du sang sur les mains, mais avait aussi torturé… Et avec plaisir. Elle n’éprouvait aucun regret à l’idée des culs qu’elle avait sodomisé. La cible classique était les femmes elfiques surprises à avoir couché avec des « dh’oines », que ce soit par amour ou par intérêt. On les fouettait, on les attachait, et on les baisait. Mithra avait donc déjà défoncé bien des culs, mais tout ce qu’elle avait fait… Ce n’était que du pipi de chat par rapport à ce qu’elle faisait en ce moment avec Myala. Elle n’avait jamais défoncé avec une telle force le cul de personne. Jamais ! La manière dont Mithra s’enfonçait en elle, lourdement, longuement, profondément, c’était… Ah, c’était indescriptible ! Ça, et le plaisir furieux et intense qu’elle éprouvait à l’idée de le faire. Oui, oui, Mithra était tout simplement en train de se régaler ! Chacun des hurlements de Myala remplissait ses oreilles. Si elle avait pensé prendre son pied en baisant l’autre salope, elle découvrait aussi une joie supérieure, supérieure à tout ce qu’elle aurait jamais pu espérer venant d’actes aussi triviaux !
L’archère humaine était donc en train de lui défoncer méchamment le cul, sans aucune douceur. Elle sentait toute la soif de Myala dans les coups de reins qu’elle donnait, toute son envie de se faire exploser le cul, et cette envie était également présente chez Mithra… Et encore, « très présente » relevait de l’euphémisme. C’était simple à comprendre ; Mithra avait le sentiment de n’avoir eu qu’une seule envie dans toute sa chienne de vie : baiser Myala. La contenter, la faire plaisir, la… La servir, et ce peu importe ce que cette magnifique et envoûtante sorcière lui dirait. Myala pourrait lui dire de se tuer qu’elle le ferait sans aucune hésitation pour elle. Elle n’avait jamais baisé quelqu’un avec tant de force, avec tant d’intensité, et, surtout, avec l’envie de vraiment satisfaire l’autre. Oui, elle ne voulait pas juste jouir dans le cul de Myala (car il était acquis qu’elle jouirait), elle voulait surtout la faire jouir, elle.
En conséquence, ses mains se crispaient sur ses fesses, les griffant, les giflant même, mais sa bite, elle, continuait à remuer. À force, ses bourses claquaient contre sa peau sombre et tendre, et elle pouvait entendre la Sorcière de Taharqa hurler, encore et encore, hurler à en réveiller les morts… Et Mithra aussi hurlait, car ce trou était étroit, et son sexe était terriblement endolori, mais cette douleur, loin de la stopper, ne faisait au contraire que l’exciter davantage, ne contribuant qu’à l’encourager à baiser cette femme de long, en large, et en travers.
« HAAAAAAAAAAAAAAAAA-HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA… HAAAAAAAANNNN… MY-MYAAAALLLLAAAAAHHHAAAAANNNNNNN !! »
Les cris de Mithra se perdaient dans de longs soupirs sans fin, et, sans relâche, son corps continuait à remuer, à la prendre, se tortillant dans son dos. Elle la baisait si fort qu’elle amenait même le corps ample et chaud de la Sorcière à se tendre vers l’avant, son sexe, gros comme une matraque, venant caresser le sol. Elle la baisait comme une hyène en chaleur, le claquement de leurs chairs provoquant des bruits écœurants. De même, une odeur de sueur s’échappait de leurs corps, formant comme un doux cocon qui les retenait et les liait. Mithra se donnait à fond, sans tenir compte du temps qui défilait, uniquement motivée par un désir qui la transcendait, une force qui la dépassait totalement… Et elle continuait à claquer ce cul, à respirer bruyamment. La fatigue tendait chacun de ses muscles, mais le plaisir, le plaisir était là, et il était si fort, si fort… Si fort que la femme ne voyait tout simplement pas comment le repousser.
Le temps continuait à défiler, encore et encore, alors qu’elles continuaient à se faire l’amour avec une force incroyable. C’était brutal, tout simplement, et, si ça avait été une autre personne que Myala, que son amour, que sa Reine, cette personne aurait très certainement hurlé au viol, tant la manière dont elle se faisait défoncer était douloureuse. Mithra ne cherchait pas à la ménager, sûrement pas, et elle retirait parfois presque tout son sexe pour mieux l’enfoncer, d’un coup sec et douloureux, Myala elle-même finissant par accompagner ses mouvements. Et, tandis que les deux femmes baisaient, Mithra, elle, pouvait sentir toute la frustration de la Sorcière, toute son impatience, tout son désir de se faire prendre, un désir latent et persistant depuis des éons.
*Quelle fierté de pouvoir enfin la combler, de soulager cette Reine parmi les Reines…*
Mithra continuait à la prendre, encore et encore, jusqu’à ce que… Et bien, jusqu’à ce qu’elle jouisse. Et, bon sang, cet orgasme fut comme si la marée avait dévasté le barrage, les digues, et toute forme de structure susceptible de retenir le courant. Elle était comme une passagère sur un frêle esquif qui était en train d’être remuée dans tous les sens par une marée folle.
« Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa… !! »
Pendant toute la durée de son orgasme, Mitrha gémit, le corps tendu vers l’arrière, ses mains plantées dans la chair tendre de son amante. Elle se vidait en elle, balançant un nombre incroyable de giclées de foutre en elle, trop pour le corps de Myala, dont le ventre se mit à s’arrondir, son estomac poussant… Et elle aussi se mit à jouir, généreusement, et, quand elles en eurent terminé, et que Mithra se retira, la belle était en sueur, respirant lourdement, son membre érectile délicatement dressé vers le plafond, recouvert de sperme… Et elle baissa alors la tête, en sentant une flaque de foutre venir titiller ses doigts de pied. Un délicat sourire orna alors ses lèvres, en constatant qu’il s’agissait du foutre de Myala, et que cette dernière venait de se coucher sur le dos, se tournant vers elle.
Sans rien dire, Mithra observait cette nymphe, jambes légèrement écartées. Le sexe de Mithra avait bien dégonflé, mais restait encore légèrement dressé… Et, quand elle vit la Sorcière attraper le sperme pour le mettre sur son corps, se le tartinant sur le corps, elle ne put que se mordiller les lèvres. Ce spectacle était… Fascinant. Le souffle rauque, elle observa sa belle sorcière se le mettre sur le corps. Elle le tenait entre ses doigts, et les ouvrait, faisant tomber ce dernier, poignée par poignée, sur son ventre, ses seins, et sur son sexe. Mithra ne put que déglutir, frissonnant sur place, les yeux légèrement écarquillés, comme si elle observait son idole en train d’émerger de son cercle d’invocation.
Elle invita ensuite Mithra à venir le lécher, et cette dernière se mit alors à genoux, ses mollets baignant dans cette mare blanche. L’odeur de foutre lui montait dans les narines, une odeur qu’elle trouvait habituellement insupportable, mais qui, ici, était exquise. Ses mains se crispèrent sur les genoux de la femme, et elle les écarta un peu, voyant son sexe, puis se pencha en avant. Elle le suça alors, le léchant comme une glace.
« Hum… Hummm… »
C’était bon, si bon, et elle continuait à glisser sur cette tender peau. Elle la suça bien pendant une ou deux bonnes minutes, multipliant les gorges profondes, puis lécha ensuite ses testicules, longuement, les suçant également, frénétique et fiévreuse. Mithra se redressa ensuite, et embrassa son estomac, puis lécha longuement sa peau.
« Je… Je vous aime, ma Reine… Hum… Je vous aime tant, ma Sorcière, haaaa… »
Rien qu’à la lécher, et à goûter son sperme, elle sentait sa trique revenir. Une érection féroce, comme si le foutre de Myala était aphrodisiaque… Ou peut-être était-ce juste ce trop-plein d’amour pour elle ? Après tout, pour s’en convaincre, il suffisait de la regarder.
Myala était tout simplement magnifique.
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La sorcière avait rarement vu une personne aussi appliquée dans ce genre de tâche. Du moins, dans un tel cadre. Il aurait suffi qu’elle quémande à Mithra de se faire prendre sauvagement, de la laisser exprimer toute ses pulsions aussi violentes et perverses qu’elles étaient, pour que l’elfe s’en donne à cœur joie. Pour tout dire, Myala en avait raffolé. Oh que oui ; cette sodomie avait été parfaite, sur tous les points. Le sexe énorme, gigantesque de l’elfe lui avait complètement ouvert les entrailles, surtout quand elle l’avait introduit dans sa totalité ! Une monstrueuse trique que la sorcière avait gobé en elle, offrant à sa dévouée servante l’occasion de la baiser férocement. C’était à la fois un cadeau et un due. Mithra était une réelle maitresse en la matière, et elle avait fait ses preuves avec Julia, et maintenant avec la sorcière, qui avait grimpé très haut au moment de son orgasme … Nul doute que désormais, la sodomie brutale allait être un rituel immuable à chaque fois que les deux femmes se verraient et se ferraient l’amour. Myala avait tant à offrir à l’elfe, tant en terme de sexe, que de pouvoirs et d’estime. Concernant le sexe, la sorcière était très polyvalente ; elle pouvait être brutale, violente et assoiffée, mais elle pouvait aussi se révéler très douce et aimante.
Tout dépendait de son/sa partenaire. Elle doutait qu’avec Mithra les choses deviendraient douces, mais qui savait, peut-être les deux femmes se prendront un jour d’une envie de caresse et de pur tendresse entre elles. Mais pour le moment, tout n’était qu’abrupte et sauvage. Myala avait envie d’être baisée, défoncée dans tous les sens possible et inimaginable. Ce fut pour cette raison que cette sodomie avait été si féroce. Quand elle fut finie, les deux amantes baignaient dans une marre de foutre mixant leur semence respective. Elle s’était couchée sur le dos, et s’était enduit tout le corps de ce savoureux mélange. Elle prenait ce foutre entre ses doigts, par petite poignée, et le déversait partout sur elle ; sur sa poitrine, son ventre, et même sa verge. Suite à cela, elle avait demandé à sa chère Mithra de venir la lécher, et ce fut ce qu’elle fit. L’archère se pencha, et se mit dès lors à sucer son imposant sexe, qui avait un peu dégrossi suite à son orgasme, mais qui restait vigoureux et dur.
« Hmmmmm ouiii … » Soupira Myala, qui sentait dès lors la langue de l’elfe filer sur son gland brûlant, léchant tout le sperme s’y trouvant. Elle enchaina les gorges profondes pendant quelques minutes, durant lesquelles la sorcière savoura pleinement cette fellation. Mithra avait léché tout le sperme présent, jusqu’à la dernière goutte, laissant le sexe de la sorcière dénué de toute forme de semence. « Ohh oui, ma petite Mithra … Hmmmm … » Continuait-elle à soupirer, tandis que l’archère finit par délaisser son sexe pour venir embrasser son ventre. Une sensation qui pouvait paraitre sommaire, mais qui procura un plaisir certain à Myala qui était un peu chatouilleuse à ce niveau. Mithra lécha, encore et encore, aspirant chaque goutte de foutre se trouvant à cet endroit. Elle émit un commentaire, affirmant qu’elle aimait Myala, la voyant comme sa Reine. Cela fit sourire l’intéressée, qui répliqua dès lors. « Non Mi-Mithra ... Je … Haaaa, je ne suis pas ta … Reine … C’est toi qui l’est, tu-tu ES la Reine ! Tu es MA Reine, m-mon unique et seule R-Reine qui me baisera, encore et encore, jusqu’à ce qu’à satiété … Ta satiété. » Déclara-t-elle, voulant particulièrement insister sur le fait que, pour le moment, c’était bel et bien Mithra qui était en position dominante, que Myala n’était que sa … Pute en quelques sortes, qui souhaitait uniquement se faire défoncer.
« Lèches-moi, oui … Haaaaaaann … » Dit-elle, commençant réellement à adorer la sensation. La langue de l’elfe filait sur son petit ventre, et léchait sa douce peau satinée, complètement recouverte de sperme. Mithra léchait, encore et encore, ne laissant rien sur son passage. Cependant, Myala eut une idée et, pendant que sa précieuse elfe s’affairait, elle prit à nouveau son foutre entre ses doigts et vint les pourlécher, l’un après l’autre. Quand elle jugea en avoir assez, elle déplaça ses mains sur les joues de sa compagne, puis l’incita à venir vers elle, pour l’embrasser. Leurs lèvres finirent par se sceller à nouveau, et Myala mit donc à exécution son petit plan ; elle partagea abondement tout le foutre qu’elle avait en bouche. Un baiser royal, très mouillé par un échange savoureux de salive, et de sperme. « Hmmmm ! » Ronronna Myala, qui s’autorisait une petite pause douceur avant de passer à quelque chose de plus consistant … Dont elle révéla un peu le contenu, en glissant son délicat pieds entre les jambes de son amante, caressant lentement et sensuellement sa verge sur tout son long, montant et descendant dessus. Elle gratta ses testicules avec ses orteils, quand son pied était descendu. « Hmm … Mithra, ma Mithra rien qu’à moi … » Lui susurra-t-elle, doucement, pendant une pause avant de reprendre le baiser.
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Elle, la Reine ? Elle, sa Reine ?! Myala aurait beau le répéter mille fois, Mithra ne l’entendrait jamais ainsi. Elle était son chevalier, sa servante, et c’était tout ce qu’elle faisait en ce moment... Son propre plaisir était secondaire, insignifiant, devant celui de sa Sorcière, de son aimée. Une obsession fanatique, tout simplement. Mithra avait noté que la Sorcière semblait apprécier les baisers sur son estomac, et elle se fit donc plaisir. Il n’y avait pas une seule parcelle du corps de la Sorcière que l’archère n’avait pas envie d’embrasser goulûment et longuement, de lécher sans arrêt, encore et encore. L’humaine élevée parmi les Scoia’taels se faisait réellement plaisir en ce moment, et, quand la Sorcièr souleva son visage pour qu’elles s’embrassent, Mithra obéit, plaquant son corps contre le sien. Le sperme et la cyprine se mélangèrent sur les frottements de leurs corps, collant davantage leur chair, tandis que leurs membres tendus, ces mâts érectiles, se caressaient au fur et à mesure de leur sulfureux baiser, sa langue filant dans sa bouche, jouant avec celle de la femme.
Elles s’embrassèrent goulûment, et Myala releva alors sa jambe, se livrant à un drôle de numéro de contorsionniste pour frotter avec sa jambe le sexe de Mithra, la faisant soupirer... Tout autant que quand Myala glissa qu’elle était « sa » Mithra.
« Oui, ta Mithra, ta Mithra rien qu’à toi, Myala... Si tu m’ordonnes d’être ta Reine, je le serais, amour. Je serais tout ce que tu m’ordonneras d’être. Monstre, démon, Reine, Princesse, pute... Je serais tout ce que tu veux que je sois, car rien ne me fait plus que de te décevoir, mon amour... »
Suite à cette phrase, elles s’embrassèrent encore, et, comme Myala lui avait qu’elle était sa Reine, Mithra comptait bien prendre ce rôle au sérieux. Tout en l’embrassant, elle glissa ainsi une main, et alla caresser le sexe de la femme, le masturbant entre ses doigts, remontant de haut en bas, ses doigts roulant le long de sa hampe de chair. Elle pouvait ainsi sentir toute la dureté de ce membre, cette queue qui n’avait baisé personne depuis longtemps... Tout juste avait-elle brièvement goûté à la bouche de Mithra, mais c’était... C’était bien peu par rapport à tout ce que cette queue méritait. Oui, Mithra se devait bien de faire plaisir à Myala, dans tous les sens du terme, ce qui impliquait, outre de l’enculer, de permettre à sa queue de goûter à des joies tout à fait naturelles. Mithra, en effet, pouvait sentir toute la frustration dans le corps de cette femme. Une sorcière en magie rose qui, pendant des siècles, avait été privée de sexe... Qui sait dans quel état elle avait pu se trouver, dans quel état de rage et de frustration elle avait bien pu être, jusqu’à ce que, enfin, on ne parvienne à l’arracher de sa prison éternelle ?
Elles partageaient ensemble un baiser très humide, composé de mouille, et aucune des deux ne voulait rompre le baiser. En effet, l’archère se crispait contre les lèvres de la belle femme noire, tout en continuant à tendrement la masturber, son autre main posée sur ses cheveux. Plusieurs minutes passèrent ainsi, dans ce mélange de foutre, de glauque, de sexe... Et d’amour.
« Hummmm... !! »
Lorsque le baiser put finalement se rompre, Mithra se mit alors à parler:
« Veux-tu goûter à du sperme, mon amour... Ou me défoncer ? Je pense que ta queue mérite bien de goûter à un trou, après tant de temps... Et je serais ravie d’accueillir ton foutre dans mon corps. »
Sincèrement ravie.
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Indéniablement, Myala éprouvait certaines choses envers Mithra. Une forte envie de sexe certainement, mais autre chose, aussi. Cette envie de la vouloir tout près d’elle, de se faire méchamment baiser par elle, de se faire tout simplement … Malmener. On pouvait facilement assimiler ça à du masochisme, mais ça ne l’était pas. Il s’agissait d’un sentiment inné, celui de vouloir séduire sa victime au maximum afin d’en faire un adepte. Myala voulait que Mithra la vénère, qu’elle ne vit que pour elle, et leur futur enfant. C’était pour cette raison qu’elle n’arrêtait pas de lui dire qu’elle était sa reine et non l’inverse. C’était sincère, Myala la considérait réellement en tant que telle. Mithra était sienne, totalement, et elle était elle-même propriété de Mithra. Les deux femmes s’appartenaient mutuellement, et cela donna naissance à une relation des plus complexes. Etaient-elles amoureuses ? Il était trop tôt pour le dire. Mais une chose était sure ; la Sorcière ne comptait pas laisser filer son amante aussi facilement.
Elles continuèrent à s’embrasser langoureusement, ne sentant plus le temps s’écouler autour d’elles. Myala avait plaqué la tête de l’elfe contre la sienne en passant une main dans ses cheveux. Chevelure qu’elle caressa, paradoxalement, très tendrement. Pour atteindre un tel niveau de tendresse et de douceur, il fallait être littéralement amoureux ! Etrange … Myala faisait cela inconsciemment peut-être, mais elle le faisait quand même. Un long et délicieux moment que la Sorcière de Taharqa aurait bien voulu ne jamais y mettre fin, mais qui finit tout de même par se rompre. Ses yeux se plantèrent dans ceux de l’elfe, et elle écouta attentivement sa proposition. « Hmhm … Tu me propose de te prendre, donc ? C’est avec grand plaisir et honneur que je te remplirai ! C’est toujours un privilège de pouvoir baiser une reine … Que tu es, indéniablement. » Lui répondit-elle, l’embrassant à nouveau sur les lèvres. Un simple petit bisou, qu’elle accompagna aussi d’un autre qu’elle donna sur le bout de son nez.
Ainsi, elle s’extirpa puis appuya sur les épaules de son amante pour la faire tomber à la renverse. Sa queue se balança juste devant elle, et à présent que l’elfe était allongée sur le dos, exposant toute son intimité à la Sorcière, celle-ci avait une grande et furieuse envie de … La sucer, tout simplement. Ses yeux se braquèrent sur la verge de Mithra, et il était très difficile de résister à l’envie de lui offrir une fellation. Pourtant, elle devait se retenir car sa reine lui avait demandé autre chose. Mithra voulait se sentir remplit, et Myala n’avait pas le droit de lui refuser cela. Prenant son mal en patience, elle savait cependant qu’elle allait lui offrir quelque chose tout aussi sensationnel. Se pourléchant sensuellement les lèvres, ses mains vinrent agripper sa hanche et son épaule, pour la retourner sur le ventre. Voulant jouer un peu avec l’elfe, elle passa ensuite ses mains sur ses épaules et dès lors, commença à la masser. « J’ai une certaine façon de concevoir le sexe, ma reine. Je pense que toute tempête doit être précédée d’un calme … N’est-ce pas ? » Dit-elle d’un ton malicieux.
Elle se mit à califourchon sur elle, posant son imposant fessier sur le sien. Dès lors, elle se mit à tendrement lui masser les épaules, déployant efforts pour réellement lui faire du bien. Ses doigts parcoururent sa douce peau, et descendirent petit à petit en insistant sur les courbes féminines de son échine. Quelques cicatrices étaient parsemées ci et là, montrant la nature guerrière de la jeune elfe. Ses mains massèrent doucement son dos, appuyant sur les zones les plus sensibles. Mais tout semblait inévitablement se diriger de plus en plus bas, jusqu’à ce que Myala atteigne la chute de ses reins. Elle s’écarta un peu, posant ses fesses sur ses cuisses, puis commença dès lors à malaxer généreusement ses fesses, assimilant ceci à un massage des plus sensuels. Si Myala avait demandé à Mithra d’être sauvage, et de la prendre avec férocité au début, elle semblait maintenant quémander de la tendresse et de l’affection … Juste avant d’entamer ce qui allait être une sodomie des plus douloureuse au possible.
Ses mains continuaient à masser allègrement son fessier, jusqu’à ce qu’elle se rapproche de plus en plus de son petit trou, avec ses pouces. Cependant, un sourire malicieux se dessina sur ses lèvres et au moment où Mithra s’y attendait le moins, bercée par la douceur du massage de Myala, celle-ci décolla légères et vint orienter sa gigantesque et pulsante verge vers sa croupe, sans la toucher pour garder l’effet de surprise. Puis, attendant quelques instants, elle fit appuyer fortement son gland contre le sillage de ses fesses, puis enfonça d’un seul coup sa lourde matraque de chair. « HIIIAAAAAAAAA !!! » Cria-t-elle au moment du contact, alors qu’elle s’enfonça rapidement dans les entrailles de l’elfe. « HAAA-HAAAA BON SANG … » Gémit-elle, alors que sa trique monstrueuse finit par être totalement gobée par l’elfe. Et ce n’était pas tout ! Elle se redressa puis alla chercher les épaules de Mithra, pour la faire dresser sur ses genoux. Les deux femmes agenouillées, Myala était en train de la labourer par derrière, collée contre son corps brûlant. Ses seins pressaient lourdement contre son dos et sa langue vint lécher doucement son délicat cou. Le clou du spectacle fut quand la Sorcière passa chaudement ses mains sur les seins de son amante.
Mais l’une d’entre elle finit par décrocher et descendit plus bas, beaucoup plus bas. Sans surprise, elle vint prendre avec force son membre ayant repris en masse et commença à la masturber au même rythme que ses propres coups de reins.
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Avant de satisfaire à sa requête, dont le seul but était de soulager Myala, et de lui faire à nouveau ressentir les joies qu’on pouvait ressentir en pénétrant quelqu’un, la Sorcière voulait offrir à sa Reine un moment de détente. Mithra se coucha donc sur le dos, et sentit avec plaisir le corps de la femme se poser sur ses fesses. Le sexe de Mithra vint se coincer entre son corps et le sol, froid, se posant sur une petite flaque de foutre. Elle soupira de plaisir en sentant les mains de la femme se poser sur son corps, venant tendrement la masser. Elle n’eut aucune hésitation à caresser son corps, n’hésitant pas à effleurer ses cicatrices, qui étaient comme autant de souvenirs de son passé de guerrière, un passé lourd et douloureux, fait de sacrifices, de combats redoutables... Et Myala l’explorait à chacun de ses doigts, faisant soupirer Mithra.
Oui, un moment de douceur, elle n’était évidemment pas contre... C’était un délicieux moment pour mieux l’exciter, et Mithra se mordilla les lèvres, tout en sentant les douces et fermes mains de la Sorcière glisser sur son corps, ainsi que son sexe se rapprocher de ses fesses. Son membre turgescent, son vit tendu, caressait sa croupe, s’enfonçant dans sa chair.
« Hmmm... »
Elle continuait à se laisser faire, les mains de la femme glissant sur son dos, et, alors qu’elle continuait à la masser, pendant plusieurs minutes... La Sorcière passa au stade supérieur, et enfonça sa verge dans son cul.
« Haaaa... !! »
Oh, oui, voilà ce qu’elle aimait ! Elle sentit la femme s’enfoncer en elle, avant de l’amener à se redresser, en usant de sa force. Mithra suivit, bien entendu, tout en sentant le corps de la femme remuer dans son dos, avec cette verge énorme qui remuait en elle, s’enfonçant joyeusement dans son fondement. On ne tarda ainsi pas à entendre les hurlements de joie de Mithra, qui serra ses mains sur le sol. Oui, sa Sorcière la défonçait, sa bien-aimée, son amour, sa divinité... Mithra soupirait longuement, hurlant joyeusement. Chaque coup de trique dans son corps déclenchait des ondes de plaisir.
Elle hurlait joyeusement, avant de soupirer longuement, et sentit ensuite la femme se pencher, venant flatter ses seins, léchant son cou.
« Ooooohhhh... Haaaaannn, ma Déesse, haaaaaaannnn... !! »
Elle continuait à se faire prendre par la femme, et sentit sa main se déplacer le long de ses seins pour venir la masturber. Myala avait vraiment une force extraordinaire pour pouvoir la prendre avec tant de force tout en venant jouer avec son mandrin. Les deux Futas se faisaient ainsi l’amour, la phase tendresse ayant laissé place à une phase nettement plus violente.
Le résultat ne se fit pas attendre. Sous un tel traitement, au bout de quelques instants, Mithra finit par jouir abondamment, et son sexe balança des filaments de sperme dans tous les sens, venant salir encore plus une pièce qui, déjà, ne ressemblait pas à grand-chose... Quelle incorrigible cochonne !
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Mithra était une amante assez particulière, dans le sens où Myala, malgré tout son vécu, avait rarement croisé de telles femmes. Elle était terriblement attirante … Bien plus que n’importe qui. Ceci était peut-être dû au fait qu’elle possédait un cul des plus enviables, et qu’en ce moment même, celui-ci était en train de chaudement accueillir la virilité de la Sorcière. Mais il y avait autre chose. Quelque chose de plus viscéral, de plus magnétique ! C’était comme si Myala désirait, de tout son être, cette elfe. Il ne fallait donc pas s’étonner de la voir s’approprier, au sens propre, cette femme. Myala était très, très possessive dans certain cas et elle sentait que ça allait être ainsi pour Mithra. Comme elle l’avait si bien dit, c’était sa Mithra, rien qu’à elle et à personne d’autre ! Cela sous-entendait que, bien évidemment, elle allait se montrer des plus grandes et généreuses avec cette femme, mais aussi … Qu’elle allait finir par s’accrocher bec et ongle à elle. Pas dans le sens affectif, mais purement dans le sens possessif. Bien que, le sexe avait largement participé à ce sentiment.
Myala labourait donc son arrière-train, avec toute la force qu’elle disposait. Chaque coup de rein avait l’effet d’une bombe, qui explosait en elle en plaisirs et sensations, qui la poussait toujours plus loin dans sa hargne. Elle grognait lourdement, pénétrant encore et encore Mithra jusqu’à épuisement, de celle-ci. En effet, sous cette vigoureuse sodomie, et sous la masturbation prodiguée par Myala, l’elfe ne mit pas longtemps à jouir de nouveau. La sorcière allait et venait rapidement et massivement, tandis qu’elle jouait nerveusement avec le mandrin de son amante, souhaitant très clairement lui donner un puissant orgasme en la stimulant autant. Ses gémissements ne firent qu’exciter encore plus Myala, et la conforter dans sa position. Plus elle donnait de coup reins, plus elle astiquait fortement la trique de Mithra, qui commençait d’ailleurs à surchauffer.
Cependant, la belle femme aux pouvoirs occultes ne put résister à l’appel de sa douce peau également, plongeant à nouveau son visage pour venir couvrir généreusement son épaule et son cou de baisers. Sa langue léchait pleinement son corps brûlant, goutant ainsi au vanillé de son épiderme, et à sa texture douce malgré les cicatrices parsemées ci et là. Sa main, celle qui était restait sur sa poitrine, finit par masser celle-ci avec un geste précis, mais généreux. Toute sa paume goba le premier sein de Mithra, s’amusant à le malaxer tendrement en rond, pinçant son téton ponctuellement pour faire réagir sa terrible amante. Un traitement visiblement trop fort, puisqu’avec tout ceci la pauvre elfe céda au bout de quelques instants. Ainsi, dans un éclat de voix, Mithra se mit à jouir, son sexe crachant des violentes salves de foutre partout devant elle, éclaboussant encore plus la pièce qui sentait de plus en plus … Fort.
Toute cette sueur et ce sperme finissait par causer ces odeurs, non pas désagréables, mais assez fortes. Cependant, Myala n’en avait que faire. Au contraire, ces odeurs l’émoustillaient davantage. Alors que sa belle partenaire jouissait encore et encore, la sorcière finit aussi par céder quelques temps après, écrasant littéralement la trique de l’elfe entre ses doigts, et enfonçant ses autres doigts dans sa généreuse poitrine. Elle mordilla nerveusement son cou sous l’effet de l’orgasme, alors que son sexe, continuant à rentrer et sortir nerveusement, crachait à son tour son nectar. Sa chaleureuse crème jaillit sous haute pression, remplissant complètement le fondement de l’elfe, jusqu’à ce qu’elle finisse par déborder malgré les puissants coups de reins qui continuaient à affluer au même moment. « HAAAAAWWWWW OUIIIIIII !!! » Hurla Myala, malgré que sa voix était étouffée par le fait qu’elle mordait doucement l’elfe. Son foutre gicla encore et encore, pendant au moins une bonne quinzaine de seconde. Le ventre de Mithra se mit même à gonfler vers la fin, montrant que ses entrailles étaient complètement pleines à craquer de foutre.
Puis, ce fut le blanc. Alors que son jus dégoulinait au sol, Myala desserra progressivement son emprise sur la verge de Mithra et sur son sein. Elle se laissa ensuite tomber en arrière, son dos atterrissant sur les vieux coussins poussiéreux. Sauf que dans sa descente, elle entraina son amante. Les deux femmes se retrouvèrent alors dans une position assez intime, du moins en apparence. Myala avait son elfe lovée contre elle, au milieu de ses jambes. Bien qu’elle lui faisait dos, elle était collée à elle et le fait que la sorcière avait ses jambes qui étaient de chaque côté, la petite cellule intime se créa belle et bien. Elle reprenait son souffle dans le silence, alors qu’elle finit par glisser une main dans la longue et luxuriante chevelure de Mithra, la caressant doucement et tendrement. « Je … Je n’aurai jamais pensé que te baiser de cette façon serait aussi … Sensationnel. Je veux que tous les jours que l’on passera ensemble, où tu me feras honneur de ta présence à mes côtés, nous baisons, encore et encore, comme nous venons de le faire … Je veux que tu m’abreuves quotidiennement de ton nectar, qu’on se fasse grimper aux rideaux mutuellement à chaque instant … Compris, ma Reine ? » Lui susurra-t-elle à l’oreille, mordillant au passage son lobe.
La sorcière continua de caresser doucement sa chevelure, puis finit, contre toute attente, par pencher sa tête et venir l’embrasser tout tendrement sur la joue, malgré que Mithra lui faisait dos. Sciemment blottie contre elle, au milieu de ses cuisses, Myala ne pouvait mieux se sentir. « Mais pour aujourd’hui, tu restes avec moi … » Conclue-t-elle, quittant ses cheveux pour venir l’enlacer par ses deux bras, les passant autour de son corps pour venir encore plus la coller contre elle. Elle cala sa tête sur son épaule, puis lui donna un second baiser sur sa joue, lovant ensuite la sienne contre celle-ci, tel un félin en manque d’affection.
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Son ventre s’était arrondi et avait grossi, grossi sous toute cette déjection de foutre. Myala était une femme endurante, une sorcière redoutable, et une amante magnifique. Mithra en aurait pleuré de joie tant elle était heureuse, un bonheur qu’elle avait rarement ressenti. Le sexe avait toujours été pour elle quelque chose de secondaire, une chose à laquelle elle n’attachait qu’une importance modérée. Les elfes étaient réputés pour être des coucheurs moins réguliers que les humains, et cette réputation était tout à fait exacte. Mais, avec Myala, les choses étaient différentes. Elle l’avait prise par l’arrière, avait pincé& son sein, mordillé son cou, gratifiant sa peau de moult baisers et autres délicates attentions. La femme faisait craquer Mithra, qui se retourna vers elle, et alla se coucher contre son corps, la respiration lourde et le corps en sueur.
Myala lui parla, disant que, à partir de maintenant, elles feraient l’amour ainsi chaque jour. Une main sur son ventre, Mithra hocha la tête en souriant.
« Je te baiserais aussi longtemps et régulièrement que tu me le demanderas, mon amour... »
Les deux femmes étaient épuisées, ce qui pouvait aisément se comprendre, car elles avaient baisé comme des cochonnes. La respiration de Mithra était lourde et haletante, et du foutre continuait à glisser le long de son corps. Elle esquissa un léger sourire quand la femme alla l’embrasser sur la joue, ses bras venant l’enlacer. Des frissons se répandirent alors dans le corps de Mithra, le long de son dos, et elle posa sa tête contre sa poitrine, en hochant lentement la tête.
« Oui, je me sens si bien avec toi... Je n’avais encore jamais ressenti avec quelqu’un d’autre. »
Et, pourtant, Mithra n’était pas vierge. Mais, avant ça, le sexe avait juste été une sorte de distraction, de plaisir provisoire, auquel elle n’attachait qu’une importance modérée. Elle était devenue Futanari pour pouvoir sodomiser les esclavagistes qui violaient des femmes, une sorte de manière de leur infliger ce que eux infligeaient aux autres. Elle avait ainsi toujours vu le sexe comme une sorte d’arme guerrière, et, grâce à Myala, elle pouvait maintenant voir que le sexe était aussi, et avant tout, une source infinie de plaisir.
La jeune femme se lova donc contre elle. Si Myala avait besoin d’affection, c’était aussi le cas pour Mithra, qui posa ses mains sur les hanches de la femme, sa tête posée sur ses seins, formant un délicieux coussin. Elle pouvait en effet sentir la respiration de Myala, percevoir ses battements cardiaques, le soulèvement de sa poitrine. Elle était fatiguée, elle aussi, ce qui remplissait d’orgueil et de plaisir le cœur de Mithra... Et, pendant ce temps, du foutre continuait encore à sortir de ses cuisses.
« Que ferons-nous ensuite, mon amour ? s’enquit-elle. J’étais venue ici pour récupérer des artefacts appartenant aux elfes, mais... Maintenant, je suis prête à embrasser ta cause, quelle qu’elle soit. Je ne me sens plus aucune autre attache au monde qui ne soit aussi importante que la nôtre. »
Voir Mithra être si romantique était quelque chose de bien incroyable, pour quiconque la connaissait un peu. Elle, qui était avant tout une femme cruelle et violente, se montrait ici douce comme un chaton. Comme quoi, il fallait bel et bien croire que l’amour vous changeait un monde...