Le Grand Jeu

Bac à sable => One Shot => Discussion démarrée par: Princesse Alice Korvander le vendredi 15 mai 2015, 01:40:26

Titre: Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 15 mai 2015, 01:40:26
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Bataille de New York, 1947

Terre-8193

Chronologie

  • Septembre 1939 : l’Allemagne envahit la Pologne. La France et l’Angleterre, en réaction, déclarent la guerre au Troisième Reich ;
  • Juin 1940 : défaite de l’armée française ;
  • Juillet 1940 : lancement par l’armée anglaise de l’Opération Catapult, dont l’objectif était de détruire la flotte française amarrée en Afrique, à Dakar, à Mers-el-Kebir, à Alexandrie, afin d’éviter que les bâtiments français ne tombent entre les mains des forces de l’Axe. L’opération sera un échec retentissant. À Mers-el-Kebir, l’échec des négociations donnera lieu à un affrontement entre la flotte britannique et la flotte française. La seconde prendra l’avantage sur la première ;
  • Septembre 1940 : grâce aux navires récupérés par la Marine française, l’Axe lance en Juillet de multiples offensives sur l’Angleterre, consistant en une série de bombardements et en l’envoie de navires pour débarquer sur Albion. L’Angleterre sera vaincue avant l’automne, et, ce faisant, le Troisième Reich assura son emprise sur toute l’Europe de l’Ouest, et s’emparera ensuite des territoires du Maghreb avec l’aide des Italiens et des Espagnols ;
  • 1943 : la bataille contre l’URSS se termine par la chute de Stalingrad. Le front Ouest étant sécurisé, l’Allemagne enverra un grand nombre de forces pour renverser le régime soviétique. Avec la chute de Stalingrad, le moral soviétique s’ébranle, et l’Allemagne assure son emprise sur toute l’Europe ;
  • 1947 : la Marine américaine s’embourbe dans le Pacifique. N’ayant jamais recouru à la bombe atomique, et préférant parvenir à des accords commerciaux avec l’Europe, notamment pour lutter contre les cellules communistes se développant aux Etats-Unis, elle est prise par surprise quand l’Axe envoie ses forces le long de l’Atlantique. Une terrible bataille a lieu à New York, les Allemands utilisant leurs nouvelles fusées depuis New York pour bombarder les grandes usines américaines, et déferlent ensuite dans le continent ;
  • 1948 : les révoltes dans les colonies impériales, comme en Inde, sont matées dans le sang et l’autoritarisme. En Inde, un révolutionnaire prônant la non-violence, Gandhi, sera abattu par les forces impériales, déclenchant une guerre civile qui sera résolu par le gazage de grandes villes indiennes, et la mort de centaines de milliers de personnes ;
  • 1949 : capitulation des Américains après la Bataille de Washington ;
  • 1951 : utilisant les recherches développées par les Américains, le Reich assure son emprise sur le reste du monde en faisant exploser une tête nucléaire à Kyoto, convainquant ainsi l’Empire japonais d’abdiquer ;
  • 1956 : les derniers foyers de résistance le long de la Côte Est sont éradiqués par les Allemands, notamment à Los Angeles, où un immense autodafé a lieu ;
  • 1960 : une révolte éclate à New York après l’exécution d’un chanteur de jazz noir. La répression est sévère, et l’Empire interdit les « musiques de nègres » ;
  • 1965 : une bombe explose à Berlin, provoquant la mort d’Adolf Hitler ;
  • 2015 : Werner von Schmidt, actuel Empereur du Saint-Empire aryen, est un Empereur vieillissant devant faire face au délitement de son Empire. Les révoltes se multiplient aux Etats-Unis, et il peine à maintenir la cohésion de son Empire avec l’aile asiatique, qui n’a jamais pardonné aux Allemands la destruction de Kyoto. Le monde vit sous la surveillance généralisée, et quantité d’autodafés ont été pratiqués au cours des siècles. Un rêve, toutefois, parcourt le peuple, alors que de vieux écrits sont retrouvés, et que, ici et là, un mot interdit est retrouvé le long des rus de Berlin et des grandes capitales européennes : la démocratie





(http://nsa37.casimages.com/img/2015/05/12/mini_150512065738209220.jpg) (http://nsa37.casimages.com/img/2015/05/12/150512065738209220.jpg)


« …La récente déclaration du Gouverneur Landsey Williams illustre avec toute la sagesse possible la parcimonie de nos illustres dirigeants. N’oubliez pas que nos jours sont menacés par…
 -  Hum… Sans intérêt. »

Les doigts gantés de la femme glissèrent le long de l’écran, et allèrent voir ailleurs, sur une autre chaîne de sa tablette graphique. Elle finit par la reposer, et s’empara d’un journal, le trempant sans vergogne dans l’eau savonneuse de sa baignoire. Marla Drake (http://img110.xooimage.com/files/2/2/5/miss-fury-vol-1-t...pire-019-4b31819.jpg) consulta alors les titres du journal. Depuis quelques années, le Reich avait décrété tous les journaux papiers comme étant hérétiques et illégaux, préférant les voies numériques, plus faciles à contrôler. De fait, il était maintenant impossible de télécharger n’importe quelle vidéo ou n’importe quelle information médiatique. Tout était disponible uniquement en streaming, à travers des médias qui, tous, appartenaient au pouvoir en place : la Chancellerie Impériale. Le Bureau de Contrôle Informationnel exerçait sur les journalistes un contrôle total, et le seul fait de publier une revue qui n’était pas assortie du sceau du BCI exposait le publicitaire à de fortes sanctions pénales. Tout cela, Marla le savait… Mais elle aimait tenir entre les mains des journaux illégaux. Juste comme ça, pour le plaisir… Entre les mains, elle avait ainsi le dernier exemple du New York Inquirer, qui parlait de l’état catastrophique des dernières réformes agraires du Gouverneur Williams, ainsi que de la guerre civile faisant rage dans les provinces du Sud.

Marla soupira lentement, et reposa le journal sur une table, puis se releva, et sortit dans son salon. Toute nue, sans aucune serviette sur son beau corps, la richissime héritière alla chercher une longue cigarette. D’ici quelques jours, la Conférence sur l’Économie aurait lieu à Washington. Elle le savait, car son mari, Friedrich (http://img110.xooimage.com/files/4/2/b/friedrich-4b3195f.jpg), était parti ce matin pour s’y rendre. Son objectif était de lutter contre toutes les personnes voulant réduire les dépenses militaires au profit de la crise économique qui faisait rage dans le pays. Il était parti, non sans lui avoir fait passionnément l’amour la veille (http://img110.xooimage.com/files/7/2/e/friederich-x-marla-4b31961.jpg).

Elle attendait une invitée importante, afin de discuter de quelque chose… De central. Friedrich avait été un aviateur au sein de la Lutwaffe, avant d’être victime d’un acte terroriste. Son avion avait explosé, et il avait été grièvement brûlé sur toute une partie de son corps. Marla était restée avec lui. Parfois, elle essayait de se convaincre qu’elle l’aimait. Il était un bel amant, endiablé, qui la faisait toujours jouir… Mais la vérité était que la femme avait du mal à être amoureuse d’autre chose qu’elle-même, et qu’elle avait été obligée de se marier pour pouvoir bénéficier pleinement de l’héritage familial. Marla Drake, de fait, était l’une des femmes les plus riches de New York, car son grand-père avait, lors de la guerre mondiale, judicieusement choisi de soutenir l’Axe. Quand les Allemands avaient fermé les entreprises juives, il avait repris ces derniers, et avait lancé un véritable empire industriel spécialisé dans bien des domaines. Son père avait fait fructifier cet héritage, mais, entre-temps, le Reich ne s’était guère montré progressiste sur les droits des non-Aryens, en considérant qu’un non-Aryen ne pouvait pas hériter d’une trop grosse fortune sans payer d’écrasants droits d’impôts. Elle avait donc réussi à se dégoter un bon Aryen, Friedrich, né à Cologne, un aviateur qui avait participé aux bombardements de Téhéran. Maintenant, Marla dirigeait son Empire… Et d’autres choses. Elle avait toujours été une femme forte, ce que Friedrich aimait. S’il aimait le Recih, il n’était pas très attaché aux théories eugéniques, qui était prodiguées parle Chancelier Schmidt.

« Le Chancelier et ses idées sont en perte de vitesse… La plupart des députés ne quittent pas le cœur de l’Empire, et ne savent pas que l’Islam est encore fortement implanté dans les provinces africaines et arabes. »

Après le Grand Incendie de Jérusalem, le Reich avait décrété que, désormais, la seule religion officielle et reconnue serait le christianisme. L’argument officiel avait été qu’il ne pouvait exister qu’un seul Dieu unique, et que, partant de là, seul Jésus-Christ était le Sauveur. La religion avait été remaniée en conséquence. L’Église avait réuni, en 1957, un conseil œcuménique, et le conseil avait décidé que les écrits relevant de l’Ancien Testament seraient tous apocryphes. La Bible ne se composerait donc plus que du Testament, et des témoignages des Évangiles. L’Islam avait été décrété culte païen, et il avait fallu le chasser. Ceci avait donné lieu à de multiples conflits au Moyen-Orient, conflits qui n’étaient toujours pas totalement terminés, même si, avec le soutien des grandes dynasties arabes, davantage intéressés par leurs capitaux que par le respect des croyances, l’Empire raffermissait son emprise.

Grâce à Friedrich, Marla avait droit à une actualité qui n’était pas biaisée par la propagande impériale. Officiellement, Schmidt était l’Empereur incontesté du Reich. En réalité, les rivaux menaçaient l’Empereur vieillissant et fatigué, qui commençait à sombrer dans la paranoïa. Les vieilles instances dirigeantes berlinoises peinaient à accepter que l’Europe n’était plus le cœur économique du monde, et que la plupart des richesses venaient maintenant des Länder américains.

Marla se prépara donc, et se rendit dans le petit salon, habillée dans une élégante robe noire avec des gants blancs et un chignon serré (http://img110.xooimage.com/files/a/5/e/marla_dress-4b31a54.jpg), attendant son invitée…

La Baronne.
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Vanessa White le vendredi 15 mai 2015, 17:56:40
=< Terre-8193 >=

Elle regardait par la vitre de sa voiture, filant dans la pénombre de la grande rue principale du quartier, malgré un soleil de plomb. Il fallait dire que même en ces jours, si bien illuminés, le froid stagnait et persistait. Autant en température, qu'en climat politique d'ailleurs. Car effectivement, les temps étaient rudes pour la classe d'élites qui gouvernait l'Empire. Des conflits s'allumaient dans le monde, partout où l'autorité luttait pour imposer son joug. Moyen-Orient, et ailleurs, la situation diplomatique était tendue. L'on pouvait être l'une des puissance mondiale, si ce n'était la seule, avoir la main mise sur absolument tout n'était guère chose aisée. Ces conflits engendraient de la résistance, sous plusieurs motif comme la religion, les valeurs, toutes ces choses que le Reich avait tenté d'amenuiser, de formater autrement afin de desservir ses desseins. Des décennies de labeur et de guerre, pour en arriver là … Si cela n'était pas le signe de la vieillesse de ce qui fut le grand vainqueur de la guerre, qu'est-ce que c'était ? C'était là toute la problématique de la classe politique et même médiatique. Car on ne relayait que ce qui pouvait redorer le blason de l'Empire. On ne communiquait guère sur ses faiblesses, ses failles qui se creusaient de jour en jour aux quatre coins de la planète. Il fallait se faire une raison ; il vieillissait.

Cependant, des mesures étaient prises. Partout dans les hautes sphères, l'activité était intense et l'on passait la plupart du temps à trouver solutions, machinations et autre afin de rétablir l'ordre. Un plan minutieux et parfaitement dosé, qui comprenait d’innombrable élément. Un peu comme une grande pieuvre. Parmi tout cela, existait un de ces dits éléments qui avait été mis au point afin de faciliter la tache de certain, tout en gardant les mains propres. Si se salir les mains était monnaie courante, cela ne prévalait pas tout le temps. Dans des situations pareille, affectant le monde entier, mieux valait se faire discret. Tout devait se faire dans l'ombre, dans le secret, sans que personne ne sache rien. Et c'était de cela dont il était question ici. Sur le terrain, cela se traduisait par l’envoi d'agent spécialisé, devant effectuer diverses tâches, afin de servir les plans ayant été tissés. On voyait cela un peu comme une sorte de police secrète, comme cela se faisait auparavant. Sauf que cette fois-ci, ils n'avaient pas de statut officiel. Ces hommes et ces femmes avaient pour unique objectif de démanteler toute forme de soulèvement, rébellion, coup d'état, et toute sorte de mouvement pouvant nuire à la suprématie de l’État.

Ce jour-là, il était question de l'une de ces personnes. Anastasia Cisarovna, de son vrai nom, alias la Baronne, comme on l'appelait plus souvent. Cette femme était au volant de sa voiture, arrivant bientôt à destination. Muette, sérieuse et concentrée, Anastasia se rendait en réalité chez une personne qu'elle connaissait bien. Le but de sa visite était simple ; une affaire. Pas n'importe laquelle, puisqu'il allait s'agir d'un contrat de la plus haute importance. Mais, sa futur partenaire n'était pas que cela ; Marla, de son nom, était aussi une amie. En s'étant fixé un rendez-vous de ce type, les deux femmes faisaient d'une pierre deux coups. Pour l'occasion, même si le sujet allait être sérieux et porter, très certainement, sur des histoires de meurtres et consort, Anastasia s'était faite belle. Embellie d'une ravissante robe noir, et autres accessoires, la Baronne était prête à voir sa vieille amie. Elle arriva à destination, enfin. Après s'être libérée de sa voiture et avoir fait le nécessaire pour se rendre devant la porte de Marla, elle sonna. Son lieu de vie était toujours aussi agréable. Pour avoir épousé un homme afin de bénéficier de son héritage, elle pouvait se permettre de vivre dans un riche cadre. Anastasia sonna donc, légèrement nerveuse à l'idée de revoir Marla. Mais l'idée l'enjouait fortement malgré tout. C'était la promesse d'action et de sang, les deux éléments qu'elle adorait le plus dans sa vie d'agente.

La porte finit par s'ouvrir, dévoilant alors le visage de la riche héritière. Un sourire discret se dessina sur les lèvres d'Anastasia. "À l'heure, comme convenue." Dit-elle en avançant son visage pour l'embrasser. "Et toujours aussi ravissante, comme toujours …" Ponctua-t-elle avec un petit clin d’œil. La Baronne finit par entrer dans l'appartement, les choses sérieuses allaient enfin commencer …  "Venons-en droit au but Marla ; qui, ou quoi, doit-on éliminer cette fois-ci ?" Déclara-t-elle, un sourire amusé sur ses lèvres.
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 16 mai 2015, 01:53:11
Politiquement, la situation était bien plus tendue que ce que les journaux disaient. Marla Drake en avait une bonne idée, grâce à sa position. Lors de la Grande Guerre, où l’Axe avait annihilé tous ses ennemis, le Moyen-Orient avait été rapidement muselé… Mais, maintenant, toute cette région s’embrasait. Les nazis venaient dans des régions se mêler à des querelles millénaires, opposant des clans ancestraux qui voyaient les nazis comme des étrangers, et donc forcément mal vus. En ajoutant à cela le racisme inhérent à l’Empire, l’affrontement entre les locaux était en train d’exploser. Les polices locales n’aimaient pas énormément les militaires, et ces derniers n’arrivaient pas à s’imposer. Plus spécifiquement, les tactiques militaires du Reich étaient dépassées. Il n’y avait plus d’État à affronter, plus de « zone libre ». Les dernières zones libres, comme en Australie ou en Amérique du Sud, avaient succombé à la marche du Reich. Pendant longtemps, les stratèges allemands avaient pensé que, pour vaincre un peuple, il suffisait de prendre sa capitale. Malheureusement, dans des régions où les États avaient une faible influence, ce contrôle était difficile. Or, le Moyen-Orient était une zone vitale, en raison du pétrole. Fondamentalement, la crise économique que le cœur de l’Empire traversait actuellement trouvait son origine ici. Avec la montée d’un terrorisme aussi violent que barbare, les prix du pétrole avaient flambé. En conséquence, le prix dans les stations-essences avait explosé. En ajoutant à cela d’autres problèmes, Marla savait que les choses se compliquaient, et c’était pour ça qu’elle avait choisi de faire appel à sa vieille amie, Anastasia Cisarovna… Que, par commodité, on choisissait d’appeler la Baronne.

Anastasia était une « agente de l’Ombre », un terme générique désignant toutes les personnes engagées par les hautes-sphères du pouvoir pour accomplir des missions en-dehors des circuits légaux… Et, quand on savait les pouvoirs importants que la Chancellerie accordait aux forces militaires (aussi bien urbaines que purement militaires), il fallait s’attendre à ce que ces missions secrètes soient particulièrement sales… Autrement dit, elles visaient souvent à s’en prendre aux intérêts des gros bonnets du régime. Marla avait fait appel aux services de la Baronne pour la première fois il y a quelques années, afin de détruire une usine rivale. Maintenant… Elle allait avoir besoin d’elle pour d’autres services.

La jeune femme finit par arriver, toujours aussi belle. Elles s’embrassèrent, bien évidemment sur les lèvres, et, assez rapidement, la Baronne entama dans le vif du sujet.

« Des gens… Comme tu t’en doutes. »

Elle marcha vers le grand salon de son grand appartement, à côté du bar, et sortit une bouteille de vin rouge. Un superbe bordeaux qu’elle utilisa pour remplir deux verres, avant de s’asseoir face à Anastasia, en croisant élégamment les jambes.

« À ta santé, Anastasia… »

Marla but un peu de vin, puis lui parla ensuite. La Baronne était une professionnelle, et elle était tout simplement curieuse de savoir quel était le prochain contrat qui l’attendait. C’était quelque chose que Marla savait, car elle commençait à bien connaître sa partenaire.

« Comme tu le sais, le Gouverneur Williams envisage de se rapprocher de la Chancellerie. Schmidt est sur la sellette, et ce n’est maintenant plus qu’une question de jours avant que quelqu’un ne le tue. Williams, lui, a réussi à mater les émeutes raciales à Los Angeles, et la zone américaine est l’une des zones les plus riches de l’Empire. Il a de bonnes chances d’être nommé par les Chanceliers, et sa nomination servirait mes intérêts… Car Williams est un non-Aryen, quelqu’un qui estime que les vieilles théories raciales sont un frein dans l’évolution du Reich. »

Marla, qui avait souffert de cette situation, était évidemment d’accord avec lui. Bien entendu, le Gouverneur ne souhaitait nullement arrêter la déportation des Musulmans dans le Proche-Orient, et préconisait même une augmentation du nombre de colons, ainsi que la constitution de plusieurs camps de concentration supplémentaires.

« Or, Williams a plusieurs opposants pour sa campagne… Notamment un industriel, Karl Haussmän. »

Tout en parlant, Marla se releva, et alla saisir un dossier, puis le tendit sur la table en verre, afin qu’Anastasia puisse le consulter.

« Haussmän est un concessionnaire automobile qui a fait fortune en Allemagne, et s’est exporté ici. Il offre du travail aux couches populaires, et estime que ce sont lui et ses usines qui ont permis de mettre fin aux émeutes de Los Angeles, en offrant du travail aux Noirs et autres individus de basse lignée sanguine. Et il est Aryen… Assurément le plus grand rival de Williams, et quelqu’un qui entend préserver les théories raciales. »

Le dossier comprenait des photographies de lui et de sa famille, ainsi qu’un ensemble de plans et de photographies d’un grand manoir avec une piscine, plusieurs ailes, un vaste jardin, et un héliport, le jardin incluant un labyrinthe et une serre.

« Leur demeure familiale a été bâtie dans les Rocheuses. Haussmän organise la fête d’anniversaire de sa petite dernière, Helena. »

Helena Haussmän, du haut de ses dix-huit ans, était une actrice célèbre, qui avait tourné dans des films patriotiques à succès, des blockbusters comme « L’Aigle Impérial ». Elle était annoncée dans le casting du biopic « Le Libérateur », centré sur Adolf Hitler.

« Ils sont en contact avec la Mafia… Pour obtenir son poste dans le film sur Hitler, Helena a, par exemple, chargé Luciano Gognitti de droguer sa principale candidate, et de broyer sa carrière. Bref, la mission est simple : ils doivent tous mourir. »

Marla laissa planer quelques secondes, afin de s’assurer que la Baronne ait bien compris.

« Je veux qu’ils meurent tous. Hommes. Femmes. Enfants. Je veux que tout ce clan soit éradiqué, afin de donner toutes ses chances à Williams. Williams ne sera pas soupçonné, car, parmi la liste des invités, il y aura sa sœur. Nous maquillerons ensuite cela en un attentat terroriste fait par la Confrérie Islamique. »

Elle but une nouvelle gorgée de vin, et laissa planer quelques nouvelles secondes, avant de conclure :

« Et, pour cela, je ressortirai Miss Fury pour t’aider. Nous ferons cela à deux, mon cœur. »

Si la Baronne avait la curiosité de consulter la liste des invités, elle verrait aussi un nom qui pourrait la surprendre.

Le mari de Marla.
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Vanessa White le samedi 16 mai 2015, 18:27:43
Marla Drake, une femme qu'admirait grandement Anastasia. Ce n'était pas essentiellement par sa richesse et son statut social, mais aussi par sa prestance et sa grâce presque naturelle. Cette femme dégageait quelque chose de hautain, de distingué qui plaisait considérablement à la Baronne. Ce genre de personne était généralement réussite, et c'était le cas de son amie. Mariée, influente, sûre, elle avait tant de caractéristique qui la rendit si singulière aux yeux d'Anastasia. Ce n'était donc pas pour rien qu'elles s'étaient rapidement liées d'amitié, voir plus. En effet, le fait qu'elles venaient de s'embrasser n'était pas du au hasard. Les deux ravissantes jeunes femmes avaient déjà été, à de nombreuses reprises, amantes. Ô combien de fois Anastasia avait goûté au miellé de ses lèvres, au volupté de sa peau et la générosité de ses formes. Deux amies, deux amantes, chacune avec une vie bien distinct de l'autre. L'une était riche, casée, mariée et vivait dans un cadre stable, et l'autre vivait au rythme des missions que le gouvernement lui donnait, risquant sa vie à chaque instant. Mais, Marla, n'avait pas toujours été ce qu'elle est actuellement. Ça, Anastasia le savait pertinemment. Cette femme, elle la connaissait aussi sous le pseudonyme de Miss Fury. Et ce nom revint même dans leur présente discussion.

La Baronne prit assise, attendant que son hôte réponde à sa question, bien qu'elle avait commencer à donner des éléments de réponses. Des gens, comme elle avait pu s'en douter. Cela annonçait les couleurs et surtout, cela plaisait à la jeune agente. Esquissant un sourire malicieux, elle prit délicatement le verre que lui remit Marla, et en bu un peu de son délicieux contenu après que l'hôte l'ai fait. Simple question de politesse. Attentive et à l'écoute, la Baronne se tut complètement pendant qu'on lui expliqua le contexte, et le but de ce contrat. Croisant à son tour ses jambes gracilement, son regard félin se porta sur celui de Marla, ne la lâchant pas une seule seconde. Il était donc question du gouverneur Williams, et de ses projets politique. La politique était décidément un sujet très sensible par les temps qui courraient, c'était compréhensible, fut les incendies populaires se déclarant aux quatre coins du monde. C'était toute la problématique de l'Empire, et tout le monde essayait de tirer son épingle du jeu, y comprit ce cher Williams.

Haussmän était effectivement un homme pouvant sérieusement faire front au gouverneur. Pour dire, il n'était pas totalement indifférent à Anastasia, bien qu'il ne l'avait jamais vu en personne. Des contrats émis et officiant pour son compte, indirectement. Des histoires de concurrences et d'espionnage, c'était tout ce qu'avait fait la Baronne le concernant. S'infiltrer chez lui au moment d'une fête serai un jeu d'enfant, puisqu'il ne connaissait pas son visage, heureusement. La jeune agente hocha de la tête, reprenant une succulente gorgée de vin de temps à autre. Dans l'affaire que lui décrit Marla, elle nota qu'il s'agissait surtout d'une opposition d'idéaux. L'un avait des tendances progressistes, et l'autre conservatrices. Le chaud et le froid, une opposition en bonne et due forme. Miss Fury partit chercher un dossier qu'elle déposa sur la table, que Anastasia saisit alors, l'épluchant tout en écoutant son amie.

Des photographies qu'elle scruta, des dossiers remontants à plusieurs années en arrières et autres données fournissaient à l'agente une bonne base informative pour cette mission. Mais le plus intéressant étaient les plans d'un manoir, qu'elle analysa pour le moment vite fait. C'était une étape cruciale, car bien connaître l'environnement dans lequel elle allait évoluer était un point critique. Nul doute qu'elle allait s'attarder longtemps sur les plans. Le clou du spectacle fut sans doute l'annonce de Marla qui déclara qu'elle souhaitait les voir morts, tous sans exception. Un sourire presque malsain se traça sur ses lèvres sensuellement maculées d'un savoureux rouge bordeaux. Tuer, ne laisser aucune trace, éliminer jusqu'au dernier, c'était des choses qui étaient pile poil dans les spécialités de la Baronne. Efficace et meurtrière, c'était une dangereuse arme à elle-seule. Ce n'était pas pour rien qu'elle occupait une telle fonction. Ce qui lui plu le plus, et qui la surprit, fut en revanche le fait que Marla allait effectuer cette mission avec elle, en revêtant le costume de Miss Fury. Son regard foncé se porta sur celui de la jeune femme, lui envoyant alors un clin d’œil des plus complices. Une murmure à leur passé en commun, à toute les fois où les deux femmes fatales s'étaient associées dans différentes missions. Et généralement, c'était explosif et bourré d'action. Et le plus attirant, était que systématiquement elles s'étaient furieusement faite l'amour après coup.

Tant de souvenirs remontaient à la surface. Cette nouvelle opération s'annonçait palpitante et enjouait grandement Anastasia. Curieuse, elle regarda la liste des invitées et pu constater qu'en effet, la sœur du gouverneur allait être présente. La fille de Haussmän, Helena, était aussi présente, c'était logique. Mais en regardant les noms, Anastasia percuta sur un en particulier. Levant un sourcil, elle tourna son regard à nouveau vers Marla. "Mais dit moi ma chérie, c'était prévu que ton mari fasse aussi parti de la fête ? Je vois son nom sur la liste." Dit-elle en lui montrant. Elle la laissa la consulter, un petit sourire aux lèvres. Les souvenirs lui remontaient à l'esprit, et en regardant Marla ainsi, elle ne pouvait s'empêcher de repenser à toutes les missions et péripéties qu'elles avaient faite ensemble. Elle repensait aussi, forcément, à toute les fois où elle avait follement couché ensemble. Marquant un long silence, Anastasia finit par reprendre à nouveau la parole. "Comme au bon vieux temps, n'est-ce pas ?" Déclara-t-elle d'une voix douce, tentant de lui faire comprendre ce à quoi elle faisait allusion...
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 17 mai 2015, 01:25:25
Marla était une femme calculatrice, impitoyable, d’une froideur cruelle, et qui n’avait véritablement trouvé son équivalent qu’en la personne de la Baronne. Anastasia était, comme elle, une femme forte, une femme qui aimait le goût du sang, la violence, et la cruauté. Peu de gens connaissaient l’histoire secrète des Drake. Les mémoires et les reportages historiques ne mentionnaient pas ces parties-là de leur existence. D’eux, on retenait qu’ils étaient avant tout des croyants, des Chrétiens depuis de longues générations, qui avaient utilisé leurs fonds pour financer des associations catholiques, des orphelinats, ou pour rénover les églises. Cependant, les Drake étaient tout, sauf de bonnes ouailles. Marla n’oublierait jamais la leçon que son père lui avait donné quand il l’avait inscrite au catéchisme.

*
*  *

Ils étaient alors seuls dans l’église, après la messe. Le prêtre était parti, avec le reste de la communauté, et son père était resté à prier, observant les idoles, et avait attendu de s’assurer qu’ils soient seuls pour lui parler.

« Que retiens-tu de tout cela, Marla ?
 -  Retenir de quoi, Papa ?
 -  Cette statue, là… Celle que je regarde. Que représente-elle ? »

Interloquée, la jeune Marla (http://img110.xooimage.com/files/d/d/7/young_marla-4b419f9.jpg) avait regardé la statue sans broncher. C’était une statue en marbre représentant un ange, avec de belles ailes.

« Un Ange…
 -  Mais encore ?
 -  Et bien, euh… Un messager divin, une allégorie du Bien…
 -  Autrement dit ?
 -  Euh… Dieu ? »

Satisfait, l’homme acquiesça lentement.

« Et à quoi est-ce que Dieu s’oppose ?
 -  Le Diable ! »

Il était content, fier d’elle… Et, en tant que petite fille, elle en était naturellement heureuse.

« Le Dieu et le Diable… Le Bien et le Mal. Deux figures allégoriques, la première représentant l’ordre, la justice, le bien-pensant, l’autre… Le Mal… Vraiment ? L’un conduisant les âmes au Paradis par l’exemple, l’autre les guidant en Enfer en les tentant. Voilà les fondements du monde. Pourtant… Dieu n’est-Il pas le Tout-Puissant ? N’est-il pas admis qu’il n’est d’être plus puissant que le Très-Haut ? »

Marla cligna des yeux, un peu surprise. Où est-ce que son père voulait en venir ? Elle ne l’avait pas réalisé sur le coup, mais cet enseignement, celui qu’il lui délivrait en ce Dimanche après-midi, était fondamental. Il était le pivot de la philosophie des Drake.

« Que… Que le Bien est supérieur au Mal ? »

Elle avait annoncé cette hypothèse avec une hésitation dans la voix, une hésitation que son père perçut, et qui l’amena à froncer les sourcils. Aïe ! C’était le regard qu’il employait pour dire qu’il n’était pas content, et que Marla avait dit une bêtise… Ce qui la fit rougir.

« Il n’y a, ni Bien, ni Mal, jeune idiote. Voilà la leçon de l’Église, car Dieu est à la fois Bon et Mauvais. La religion est une leçon du pouvoir, Marla. Pour gagner, pour être au sommet, il faut taper dans les deux tableaux. Tu comprends cela ? Il faut donner de la main gauche… Et détruire de la main droite. C’est ainsi que le monde fonctionne, c’est ainsi que Dieu fonctionne. Il distribue l’amour en même temps qu’il offre la haine, et offre le désir en même temps qu’il offre la frustration, car, sans frustration, il n’y a que désir. Le Bien et le Mal ne s’affrontent pas, ce sont des notions complémentaires. Dieu est le Diable, voilà la leçon. La religion t’enseigne, non pas à savoir comment aimer ton prochain, mais à savoir comment le contrôler. Voilà pourquoi nous, les Drake, aimons et vénérons l’Église. »


*
*  *

Cette leçon, Marla l’avait compris en créant Miss Fury.

Qui était Miss Fury ? Une cambrioleuse… Une pyromane, une tueuse, une psychopathe sans foi ni loi, qui avait fait sauter une caserne militaire urbaine à Manhattan, et qui avait la mainmise sur plusieurs familles de la Mafia. Avec l’avènement de l’Empire, le crime organisé avait explosé pendant les années ayant suivi l’Occupation des Etats-Unis. Miss Fury était une figure célèbre du crime organisé, une cible recherchée par les autorités, et dont la tête était mise à prix. Miss Fury était notamment une ennemie des entreprises Drake, car elle avait fait sauter une usine de textile appartenant à cette famille. Marla s’était publiquement exprimée, et avait mis la tête de Miss Fury à prix, pour plusieurs millions de marks, soit la prime la plus importante depuis celle mise sur Matthew Vaughner, un résistant américain qui s’était réfugié dans les îles.

*Le Dieu et le Diable…*

Personne n’avait jamais soupçonné Miss Fury d’être Marla Drake, mis à part quelques inspecteurs. Cependant, Marla s’était assurée de leur parfait silence, en les tuant, eux, ainsi que toute leur famille, et leurs voisins quand il le fallait. Et Marla Drake avait indemnisé les survivants, et aidé des milliers de pauvres à trouver des logements. Le Dieu et le Diable… D’aucuns auraient pu la traiter de schizophrène, mais elle était juste lucide. Pour contrôler le monde, il fallait être sur les deux tableaux à la fois.

Preuve du grand respect que Marla vouait à Anastasia, seule la Baronne savait qu’elle était Miss Fury. Et elle vit le nom de son mari, ce qui la fit sourire.

« J’aime Friedrich… C’est un homme intelligent, et très doué au lit… Il m’aime, et son sang aryen m’a été très utile pour récupérer ma fortune. Cependant… Friedrich est trop intelligent. Je sais qu’il commence à nourrir des soupçons à mon égard. Il me soupçonne d’avoir une relation adultère, car il pense que ses blessures de guerre me repoussent… Une chose amusante, vu que c’est essentiellement pour ça que je l’ai épousé. Mais je ne peux pas me permettre qu’il découvre qui je suis. J’aurais espéré avoir l’un de ces Aryens idiots et machistes, mais, pour son malheur, Friedrich est progressiste. »

Oui, Marla parlait bel et bien d’assassiner son mari, sans aucun remords visible dans la voix. Elle se redressa, et s’approcha d’Anastasia, sa main venant caresser son épaule, ses doigts glissant le long de sa belle peau.

« J’ai dû tuer le détective qui m’a suivi, et maquiller ça en un accident de la circulation. Cependant, et comme tu t’en doutes, son sort sera particulier. Je veux moi-même me charger de le tuer. Ce sera… Comme un magnifique divorce. Et ce d’autant plus que je suis maintenant tout à fait sûre d’aimer quelqu’un plus fort que lui… »

Ses mains massaient agréablement les épaules de la femme, ses épaules solides, son corps parfait, sa peau chaude et douce… La beauté du Diable.

« Toi. »
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Vanessa White le dimanche 17 mai 2015, 21:57:33
Anastasia écoutait avec une attention toute particulière sa comparse. Verre en main, elle attendait avec impatience la réponse qu'allait lui prodiguer Marla sur la présence de son mari à la fête d'anniversaire de Helena. D'un regard félin, la Baronne scrutait le sien, s'attendait à une certaine réponse bien précisé, la connaissait désormais un peu. Miss Fury était quelqu'un de redoutable et qui pouvait rapidement se retourner contre ceux qui se pensaient proche d'elle. Et en entendant ses déclarations, Anastasia comprit ce que cette réalité voulait réellement dire. Elle se leva, après avoir expliqué pourquoi le nom de Friedrich était présent sur la liste. Il avait beau être intelligent et doué, Marla semblait avoir trouvé un lui un témoin de trop. Façon de parler. Il possédait des doutes sur sa femme, il la soupçonnait de le tromper, et sur cette lancée, nul doute qu'il finirait par découvrir tant d'autres choses. Une décision que la Baronne approuvait. Quand quelqu'un devenait trop encombrant, on s'en débarrassait, fin de l'histoire. Pas de concessions, pas de remords. C'était ainsi que les choses fonctionnaient. C'était d'ailleurs pour cette raison que elle et Marla avaient de très bonnes situations. Elles avaient toujours su faire les bons choix au bon moment, même si cela incluait de laisser des gens couler avec le navire derrière elles …

Marla vint apposer sa main sur son épaule, faisant glisser ses doigts sur la délicate peau d'Anastasia. Celle-ci n'eut aucune réaction à priori, si ce n'était de tourner légèrement la tête. Elle écoutait son amie néanmoins, et ce qu'elle déclara la fit sourire bien malicieusement. Reprenant une gorgée de son verre, elle finit par le déposer, tout en restant silencieuse. Si elle voulait se charger de tuer elle-même Friedrich, ce n'était pas l'agente qui allait l'en empêcher. Bien au contraire ! Tant que le résultat était garanti. Cependant, la fin de sa phrase l'amusa. Elle venait de dire qu'elle était sûre, à présent, d'aimer quelqu'un plus fort que lui, et désigna directement son amie, Anastasia. Un silence fut marqué, qui fut rompu par l'intéressée, sentant les mains de Marla lui masser agréablement les épaules. Et elle s'y prenait bien, en plus de cela. Décroisant ses jambes, elle glissa l'une de ses mains sur l'avant-bras de Marla, caressant sa peau du bout de ses doigts, prenant à son tour la parole. "Rien que ça … J'en suis flattée, chérie." Dit-elle simplement, laissant un nouveau court silence s'installer.

"Si tu m'aimes réellement plus fort que lui, dans ce cas, je vais avoir besoin de preuves … Je ne te connais que de trop, Marla." Dit-elle d'une voix particulièrement malicieuse, tout en prenant l'une des mains gantée de son amie afin d'y déposer un tendre baiser sur son dos. Elle la conserva, caressant sa main avec son pouce, attendant la répartie de la propriétaire. Cependant, comme pour la provoquer, elle bascula sa tête en arrière, afin d'observer le visage de Marla, lui esquissant très expressif. Ses lèvres étaient toujours aussi pulpeuses, pensa la Baronne, qui n'avait qu'une seule envie ; les capturer entre les siennes. Elle avait penché sa tête pour cela d'ailleurs, attendant que sa sulfureuse camarade se penche assez pour venir l'empoigner. De là, elle pouvait aussi observer sa poitrine allègrement mise en valeur par son décolleté. De manière subtile, Anastasia profita de ce moment de silence pour glisser la main qu'elle tenait dans son propre décolleté, incitant Marla à en profiter … "Joueuse, ou non ?" Ponctua-t-elle.

Marla et Anastasia n'en était pas à leur coup d'essai. Les deux femmes avaient déjà fait l'amour à plusieurs reprises. Comme dit, à chaque mission, elle l'avait fait généralement. Et la Baronne en gardait un souvenir toujours aussi prenant. Et il fallait le dire, elle n'avait jamais connue d'amants et d'amantes aussi sulfureux qu'elle. C'était une exception, une femme de goût qui connaissait exactement ce qu'il fallait faire. Et puis, elle faisait parti de celles qui avaient accepté le fait que Anastasia soit en réalité une hermaphrodite. Cet élément rebutait pas mal de monde d'une manière général, et parfois cela allait plus loin. Mais Marla était différente. Elle avait accepté cette différence. Et c'était d'ailleurs cela qui avait confirmé à l'agente que cette femme n'allait pas être une ennemie. Cependant, en parlant d'hermaphrodisme, la maîtresse des lieux pouvait, de là où elle était, voir un début d'excitation chez sa comparse, puisqu'une petite et légère bosse déformait sa robe noir, à hauteur de son bas-ventre. Il n'en tenait plus qu'à elle de décider ce qu'elle ferait à présent …
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 21 mai 2015, 01:28:49
Parler de la mort de son mari ne semblait guère émouvoir Marla. La femme avait un cœur de pierre, mais, à son corps défendant, si elle trouvait que Friedrich était un bon amant, elle l’avait surtout épousé pour de basses raisons financières. En un sens, c’était le régime en place qui était responsable de sa mort, un régime qui mettait des bâtons dans les roues aux personnes qui, selon des critères sanguins incompréhensibles, n’étaient pas de race aryenne à la naissance. Marla n’était pas rentrée dans les bonnes cases, et avait su s’adapter. Maintenant que son Empire commercial était bien établi, elle ne comptait pas laisser Friedrich en vie, car, tant qu’il vivrait, il serait une menace. Si Marla venait à mourir, Friedrich hériterait de tout. Il était le seul être sur Terre à pouvoir, de fait, bénéficier de sa fortune si elle venait à mourir. C’était un argument militant en faveur de sa mort. Aurait-elle des regrets à appuyer sur la gâchette ? Il ne serait pas la première personne qu’elle tuerait... Et, outre ses raisons financières, il y avait aussi, comme elle l’avait souligné face à Anastasia, autre chose.

Le Reich n’était pas favorable à l’homosexualité. Les Impériaux voyaient toute relation homosexuelle comme une tare sociale, quelque chose qui était susceptible de la peine de mort si elle venait à être connue. Historiquement, bien des Chanceliers ou des Gouverneurs étaient tombés à cause de la presse à scandales ayant révélé leur homosexualité. Dans un univers aussi cadenassé, il n’était pas étonnant que les tabloïds continuent à exister. Le bas-niveau des articles y figurant ne permettait pas une critique profonde du régime, et, pour les membres de la Chancellerie, ce genre de journaux étaient un bon moyen de se débarrasser de leurs rivaux politiques. Et Marla n’avait nullement envie que ses soirées dans des chambres d’hôtels de luxe avec Anastasia soient en première page des tabloïds new-yorkais. Il n’y avait, en somme, que de bonnes raisons de supprimer un mari un peu trop aimant.

Anastasia, cependant, n’était pas dupe, et demanda des garanties, tout en guidant la main gantée de Marla vers ses seins. Cette dernière retint son souffle, notamment en voyant la bosse qui se formait à hauteur des cuisses d’Anastasia. Cette particularité physique aurait valu à la femme de finir exécutée en place publique, car, aux yeux du Reich, elle était une créature monstrueuse, génétiquement anormale, une aberration, au même titre que les Juifs ou les Arabes. Marla, elle, avait un point de vue nettement différent sur la question. L’hermaphrodisme d’Anastasia avait été pour elle un élément décisif. Ayant toujours été bisexuelle, Marla y avait vu l’occasion de satisfaire à la fois ses besoins de chair féminine et de sexe masculin. Une aberration ? Non... La perfection ! Et elle n’avait pas l’intention de laisser cette perfection se faire détruire par la folie de ses contemporains, ou de ne pas en profiter.

« Une garantie... Hum... Ça me semble raisonnable... »

Marla se déplaça un peu, et, conservant une main sur l’une des épaules d’Anastasia, elle se plaça devant elle. Relevant l’une de ses jambes, elle alla ensuite s’asseoir contre ses cuisses, son autre main venant se poser sur son autre épaule, et elle se rapprocha lentement d’elle, puis l’embrassa tendrement, venant plaquer sa bouche contre la sienne, sentant, contre son corps, la bosse chaude et assoiffée de son amante. Sa langue s’enfonça dans sa bouche, et Marla se pressa contre son corps, soupirant de plaisir. Le corps chaud et agréable d’Anastasia était toujours aussi délicieux, et elle prolongea le baiser pendant quelques secondes, avant de se redresser un peu.

« Oui... Le goût de tes lèvres me manquait, ma chère. »

La main de Marla se glissa à hauteur de son chignon, et elle tira dessus. Ses cheveux tombèrent en cascade le long de ses épaules, et elle retourna ensuite l’embrasser, sa main gantée venant s’appuyer sur son menton, immobilisant davantage le visage de la femme.

Marla connaissait un excellent moyen de convaincre cette femme de sa bonne foi... Et elle savait qu’elle allait apprécier ça. Ce baiser sur ce fauteuil, ce n’était qu’un prélude.
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Vanessa White le samedi 23 mai 2015, 19:26:25
Des garanties, comme elle venait de le demander. Et pas n'importe lesquelles. Marla venait de dire à l'instant qu'elle était sûre d'aimer Anastasia plus fort que son actuel époux. Si cela s'avérerait vrai, l'intéressée ne saurait dire non. Marla et Anastasia formaient une belle paire à elles deux. L'idée de lier une relation juste au-dessus du simple rapport amante était très séduisante. Il fallait le dire, Miss Fury était femme diablement attirante. Froide, cruelle et calculatrice quand il le fallait, et aussi sulfureuse et passionnelle qu'une succube, ces créatures de légendes qui étaient les avatars de la luxure. Un sourire naquit sur les lèvres de l'hermaphrodite quand elle sentit les mains de son amies glisser contre elle. Marla vint s'apposer juste devant elle, n'ayant aucune gêne à se mettre dans une telle position. Le regard félin, la Baronne se tût et laissa la maîtresse des lieux faire. C'était à elle de lui montrer ses garanties, après tout. Elle se complaisait dans ce petit jeu. Et ce fut dès lors qu'elle se pencha et finit par capturer les pulpeuses lèvres d'Anastasia entre les siennes, entamant alors un savoureux baiser. Sa langue s'entortilla avec le sienne, ne la lâchant sous aucun prétexte.

Sa salive se mélangea, donnant naissance à un délicieux nectar que les deux femmes partageaient avec appétit. Marla … Toujours aussi fougueuse. C'était pour cela qu'elle était son amante. Alors qu'elles s'adonnaient dans ce baiser, la bosse chaude entre les cuisses d'Anastasia se manifestait toujours plus, venant caresser à présent le beau fessier de Marla. La robe noire de la Baronne se plia toujours plus, sous la pression de son sexe grandissant. Déjà un peu courte à la base, en la levant ainsi ses jambes furent maintenant à découvert. L'étreinte passionnelle entre les deux femmes prit cependant fin, et marqua un large sourire aux lèvres de l'invitée. Ses mains s'étaient apposées sur les deux belles et rondes fesses de Marla et sur sa hanche, palpant ses généreuses formes. Même après le baiser, Anastasia continuait de remuer doucement ses mains en caressant son amie. "Tu me manquais tout court ma jolie …" Rétorqua Anastasia, avant de recevoir un nouveau baiser.

La revêche avait défait son chignon, laissant tomber sa sublime chevelure le long de ses épaules. La Baronne ne pu s'empêcher, pendant ce nouveau baiser, de passer sa main dans ses cheveux, et les caresser. Elle sentit la main gantée de son amante se glisser sous son menton afin de tenir son visage immobile. Elle appréciait ce genre d'initiative, c'était typiquement ce qui faisait le charme de Marla … C'était tout bonnement irrésistible. La convive s'en alla dans le miellé des lèvres de Marla, l'embrassant fougueusement, accompagnant l'étreinte de caresses. L'échange buccal était langoureux et surtout charnel. Anastasia n'hésita pas à retirer de temps à autre sa langue afin de s'occuper sérieusement des délicieuses lèvres subtilement parfumées de Marla. Elle les embrassait et les léchouillait de temps à autre, les prenant entre les siennes avec envie. "Hmmm …" Gémissait-elle doucement, appréciant de seconde en seconde ce baiser.

Toutefois, elle finit par écarter ses lèvres, plantant son regard dans celui de Miss Fury un instant, puis enchaînant par autre chose ; des baisers dans le cou. Elle approcha son visage de son fin cou pour y apposer ses doucereuses lèvres. Elle commença à donner quelques petits coups de langues, avant de l'embrasser pleinement, goûtant à la douceur et au subtile goût de sa peau. Pour le moment, les "arguments" de Marla étaient très convaincants, et donnait pleinement satisfaction à la demande d'Anastasia. Celle-ci prenait plaisir à l'embrasser ainsi dans le cou, mais finit par s'écarter à nouveau, continuant à caresser ses fesses et ses hanches. "C'est très convaincant, pour le moment … Tu m'aimes donc réellement, n'est-ce pas ?" Dit-elle d'une voix joueuse. À la base, même si elle avait été accueillie dans l'appartement de Marla avec un baiser, elle n'était pas spécialement venue pour lui faire un câlin. Toutefois, l'idée ne la rebutait pas non plus. C'était une occasion comme une autre, et Anastasia savait toujours saisir sa chance … Comme elle faisait à l'heure actuelle.
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 26 mai 2015, 02:04:58
Marla avait les arguments nécessaires pour donner autant de garanties que la Baronne le souhaitait. Et, tandis que les deux femmes s’embrassaient mielleusement, elle eut l’agréable sensation de sentir la bosse de la femme se redresser, venant taper contre ses cuisses, gonflant et ondulant progressivement. C’était un contact particulièrement délicieux, le genre de trucs qui la faisait fondre. Son attirance envers Anastasia était bien plus forte que celle qu’elle avait toujours ressenti envers son mari, et ce pour quantité de raisons. Avec Anastasia, Marla pouvait laisser s’exprimer les deux facettes de sa personnalité : elle, la femme d’affaires chargée de philantropisme, et Miss Fury, la cambrioleuse cruelle et impitoyable qui n’hésitait pas à massacrer qui bon lui semblait. Et, de plus, Anastasia était un véritable choix, libre et éclairé, là où Marla avait surtout épousé Friedrich afin d’empêcher le Reich de mettre la main sur sa fortune personnelle, sur son héritage.

Elles s’embrassèrent donc pendant quelques secondes, Marla se lovant peu à peu contre le corps tendre et musclé de la Baronne, avant que cette dernière ne choisisse de l’embrasser dans le creux du cou, là où tout le système nerveux se concentrait pour émettre des messages dans le cerveau... Une zone-relais entre la tête et le corps, une zone ô combien sensible. La Baronne l’embrassait précisément là où, quantité de fois, Anastasia avait enfoncé des lames, des couteaux, égorgé et massacré en série quantité de personnes. Elle soupirait longuement de plaisir, ses mains s’appuyant toujours sur les épaules de la femme.

« Haaaaa... !! »

Marla soupirait profondément, son visage proche de celui d’Anastasia, son cul palpé par les mains voraces et curieuses de la femme. Oui, elle prenait son pied avec Friedrich... Mais c’était encore plus vrai avec Anastasia, où plaisir masculin et plaisir féminin se mélangeaient en harmonie, et pour des résultats assourdissants et ô combien jouissifs. Anastasia finit par lui poser une question, et Marla sourit voracement, avant de poser sa main sur les lèvres de la Baronne... Ou, plutôt, l’extrémité de ses doigts. Son visage était tout contre le sien, seulement séparé de quelques centimètres, et ses phalanges gantées remuèrent le long des belles lèvres de la Baronne, s’enfonçant parfois à l’intérieur.

Avec son bassin, Marla s’amusait à branler cette bosse qu’elle sentait, remuant ainsi, lentement, son bassin de haut en bas, le faisant onduler le long de cette verge qui était en train de déformer la robe de la Baronne.

« Suffisamment pour tuer mon mari, ma belle... Quelle autre preuve d’amour te faut-il ? »

Elle lui sourit, et l’embrassa à nouveau, puis se redressa. Elles n’allaient tout de même pas faire l’amour comme ça, sur le fauteuil... Miss Fury s’écarta donc d’elle, en roulant des hanches, tout en regardant de temps en temps par-dessus son épaule, afin de croiser le regard de la femme. Un regard vénéneux, chargé de séduction fatale. Elle se dirigea vers une porte qu’elle ouvrit, et, tout en chemin, avait fait tomber sa robe. Cette dernière s’affala sur le sol, révélant son corps nu, la beauté de ce dernier, de son dos, de sa chute de reins, de ses hanches parfaites, de ses longues jambes fuselées...

Elle s’était rendue dans une grande chambre, avec un massif lit, face à une baie vitrée permettant de voir l’ensemble du quartier. Elle se faisait souvent prendre contre la vitre, probablement pour répondre à de profondes pulsions exhibitionnistes... Peut-être. En tout cas, elle adorait ça, et elle entreprit de s’allonger sur le lit, se couchant sur le flanc en attendant la venue d’Anastasia... Afin de passer à des réjouissances supplémentaires.
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Vanessa White le samedi 30 mai 2015, 13:51:20
Il ne faisait désormais plus l'ombre d'un doute que Marla avait dit la vérité dans ses déclarations. Mais jusqu'où était-elle prête à aller pour montrer à Anastasia qu'elle l'aimait plus que son mari ? En le tuant, c'était certes une excellente répartie, mais il manquait ce petit quelque chose que cherchait la Baronne. En vérité, ce n'était qu'un prétexte pour lui faire intensément l'amour, mais elle se complaisait dans ce petit jeu de séduction. Les mains sciemment posées sur ses fesses, les palpant sur toute leur fermeté, la jeune femme continuait d'embrasser son amante dans le cou jusqu'à ce que celle-ci s'écarte. Elle posa le bout de ses doigts gantés sur ses lèvres, remuants doucement dessus, en immisçant parfois un entre celles-ci. Décidement cette femme savait comment faire monter le désir chez son et sa partenaire. Il n'était guère étonnant que peu de personnes parviennent à lui résister. C'était le cas typique d'Anastasia ; froide, sérieuse et implacable en toute situation, elle avait finit par céder aux charmes de Marla et à littéralement succomber face à son corps parfait. Il était réellement dommage que le Reich refuse, au moins pour ses agents, de tolérer ce genre de relation, même si les deux femmes n'avaient pas besoin d'approbation pour coucher ensemble. Et puis, elles n'étaient pas du genre à s’amouracher ainsi.

Il n'y avait qu'une furieuse envie de sexe et de plaisir charnel entre elles, pour le moment. Mais il serait faux de dire qu'au-delà de ceci, Anastasia ne ressentait strictement rien d'autre pour son amie. Elle était une formidable camarade, une amie, et devenait petit à petit plus que cela. Ce fut pour cette raison qu'elle avait demandé des garanties quand Marla lui avait déclaré qu'elle était sûre de l'aimer plus fort que Friedrich. Qu'est-ce qu'elle entendait par aimer ? Voulait-elle dire qu'elle aimait lui faire l'amour et goûter à son somptueux corps ? Ou bien qu'elle lui portait de vrais sentiments ? C'était de cela dont il s'agissait, ce soir. Et Anastasia avait donc insinué qu'en faisant l'amour, cela ressortirait tôt ou tard. Ainsi, pour le moment, elle s'affairait surtout à suçoter le doigt que Marla avait introduit entre ses gourmandes lèvres, et à gémir sensuellement face aux mouvements de bassin qu'effectuait son amante. Elle était en train de la branler indirectement. Anastasia sentait son sexe se frotter contre elle, et grandir au fur et à mesure. Bientôt il allait retrousser complètement le bas de sa robe. Et si elle tentait de se mettre debout en l'état, une grosse bosse disgracieuse viendrait déformer la surface de son vêtement.

Un dernier baiser, et la voilà qu'elle se redressa. Quelle diablesse ! Elle se dandinait d'une telle manière que cela suffisait à faire frémir la Baronne qui était en train de cuire de désir sur place. Marla s'en alla, balançant ses hanches, jetant un regard par-dessus son épaule de temps à autre. Elle partit en direction d'une porte menant à une chambre, et Anastasia pu entrapercevoir qu'elle avait retiré sa robe. Elle ne mit pas longtemps à se redresser à son tour et à rejoindre son amie de la même façon. Quand elle arriva dans sa chambre, elle remarqua instantanément la grande baie vitrée. Tournant son regard vers la propriétaire des lieux, elle s'approcha à pas félin de son lit tout en dégrafant sa robe, la laissant tomber au sol, révélant alors toute sa nudité. Ceci fut aussi valable pour sa verge qui pouvait désormais pointer fièrement en direction de la jeune femme. Un magnifique service trois-pièces, au vit gigantesque et aux testicules pleines …

"Tu as toujours eu le don de savoir m'exciter …" Lui déclara-t-elle, en posant un premier genoux sur sa couche tout en jouant de ses pieds pour retirer ses hauts talons. Elle afficha un sourire malicieux, puis se déplaça à quatre pattes tel une panthère, venant se faufiler derrière son amante. Sa position, allongée sur son flanc, rehaussait ses généreuses hanches et donnait la furieuse envie à Anastasia de venir caresser ses délicieuses formes. Adoptant la même posture, elle se plaça derrière elle, venant placer sa tête par-dessus son épaule et sa main sur sa hanche. Elle fit glisser ses doigts malignement, venant palper la douceur et le touché satiné de sa peau. Effectuant de petit va et viens avec ses doigts, elle finit par les faufiler sur son ventre, les faisant remonter tout en caresses jusqu'à sa poitrine. Sa verge finit immanquablement par se blottir contre la raie de son fessier, venant se bloquer dans le sillage de celui-ci. Anastasia déposa un langoureux baiser sur sa délicate épaule, et sur le début de son avant bras.
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 31 mai 2015, 02:15:42
Elles allaient maintenant passer aux choses sérieuses... Car, en toute honnêteté, Marla ne pouvait s’imaginer de faire venir Anastasia chez elle sans profiter de son corps. Il fallait la comprendre... Là où de purs nazis auraient vu en elle une aberration génétique, Marla, elle, voyait dans le corps hermaphrodite de la Baronne une perfection absolue... Quelque chose de pur et de noble, quelque chose qui méritait qu’on s’attarde sur elle, et qu’on lui fasse l’amour, encore et encore, sans relâche, avec une fougue infinie et accrue à chaque fois. Quelle était donc cette attirance qu’elle ressentait pour elle ? Inédite. Assurément. Friedrich n’avait suscité en elle qu’un amour très intéressé, un moyen de se satisfaire le soir, et de pouvoir hériter, de pouvoir toucher son héritage. Anastasia, elle, lui offrait des sensations nettement différentes, et beaucoup plus intenses. Marla ne savait donc pas trop si elle pouvait parler d’amour ou d’attirance sexuelle, car elle n’avait jamais ressenti ça auparavant, et n’avait donc aucun élément de comparaison à faire valoir. Cependant, on pouvait légitimement penser qu’elle ne proposerait pas à une femme envers qui elle ne ressentait rien de tuer son mari.

Anastasia la rejoignit donc dans sa belle chambre, avec une vue imprenable sur la Grosse Pomme. Combien de fois Friedrich l’avait-elle prise contre la baie vitrée ? Combien de fois s’était-elle tenue là, nue, un verre de champagne à la main, frissonnant en imaginant des regards curieux depuis les autres buildings de verre et de métal ? Elle savait que c’était risqué, que l’attentat à la pudeur était sévèrement réprimé par les autorités impériales, mais... Et bien, c’était plus fort qu’elle. Marla aimait l’idée d’être reluquée sous toutes les coutures, l’idée d’être une femme forte qu’on admirerait en louvoyant sur son corps et sur ses formes parfaites... Car, enfin, n’était-elle pas belle ? Sa beauté saisissante avait toujours été l’une de ses armes les plus efficaces, a fortiori dans un monde de mâles gras et gros, arrogants et vieux.

La Baronne arriva, et se déshabilla devant elle. Marla sentit un frisson la traverser, et esquissa un sourire ravi en voyant ce corps nu et bien bâti... Ainsi que cette belle verge qui se dressait devant elle, pointant vers son corps. Elle était vraiment magnifique... Et Marla loucha volontiers sur sa grosse queue, bien tendue. Ses testicules étaient gonflés, chargés de ce foutre si délicieux, et son vit... Ah ! Qu’il était bon de voir cette pompe se dresser vers les hauteurs ! Marla se mordillait les lèvres en voyant ce sexe tendu, sur le point d’exploser, et, lentement, Anastasia se rapprocha d’elle, grimpant à quatre pattes sur le lit, avant de se glisser dans son dos.

« Hum... »

Anastasia aimait bien jouer avec elle, et la femme le démontrait bien en ce moment. Elle se lovait tout contre son corps, et la jeune femme pouvait sentir sa verge caresser son corps, se nichant dans ses fesses, formant comme un délicieux piston qui la fit hoqueter, tandis que les mains de la Baronne, joueuses, chaudes et tendres, glissèrent contre son corps, caressant sa peau. Elle se frottait ainsi contre elle, et la jeune Marla ne pouvait que soupirer en sentant ce contact, infiniment agréable, sensuel, doux, et prometteur d’un intense coït... Ou d’une sodomie. Tout dépendait des goûts de la Baronne en la matière.

« Hummm.... Ouuuii, Anastasia... Encore... »

Elle remuait son bassin d’avant en arrière, tout en déplaçant également son corps, dans le but de mieux sentir cette verge, et, plus généralement, de mieux sentir le corps de la Baronne. Se mordillant les lèvres, Marla la laissait faire, en sentant les doigts de la femme se rapprocher de son intimité, un sexe parfaitement épilé, propre, et ne désirant qu’une chose : recevoir de l’attention. Anastasia avait ce pouvoir inouï de la rendre folle, de la rendre sexuellement folle, même. C’était indéniablement un grand pouvoir, que la jeune femme respectait et appréciait.

Plus, elle en voulait tout simplement plus...
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Vanessa White le samedi 06 juin 2015, 13:25:36
Anastasia désirait grandement Marla. C'était indéniable, cela se voyait clairement à présent. Elle s'était glissée sur son lit, se faufilant dans son dos pour se lover contre son corps, profitant alors de la chaleur et la douceur de sa délicate peau. Un contact très sensuel et sensitif, qui était ponctué par la verge de la Baronne trouvant refuge entre les fesses de son amante. Sa main parcourait son doucereux corps, palpant sa peau de toute part. Elle donna quelques baisers sur sa fine épaules, lui offrant alors un moment d'une douceur extrême. Généralement les préliminaires entre les deux femmes se voulaient sensuelles, langoureuses et très douces. Mais ce n'était que pour mieux préparer une séance de jeu captivante et très vive. En réalité, les deux amantes aimaient autant se faire l'amour avec hargne et force, que de s'adonner à un échange purement doux et rempli de caresses. C'était l'une des forces de leur relation, la polyvalence … Mais pour en revenir à l'action, Anastasia s'évertuait à la caresser de toute part, jusqu'à ce que sa main joueuse ne finisse par descendre toujours plus bas. Ses lèvres, toujours occupées à embrasser langoureusement son épaule et son avant-bras, ne les quittaient pour rien au monde. Toutefois le regard de la jeune femme était rempli d'une effervescence, une flamme indescriptible et ardente, qui traduisait sa passion et son envie de Marla.

Sa main baladeuse s'était arrimée au bas-ventre de la propriétaire des lieux, venant alors titiller sa féminité. Une zone des plus épilée et douce chez Marla, au plus grand bonheur d'Anastasia, qui avait toujours eu horreur des poils sous toute leur formes … C'était disgracieux et peu ragoutant, à son goût. Les soupirs de son amante ne firent que l'exciter encore plus, et l'incita à continuer son petit jeu. Ses doigts filèrent sur son sexe, caressant dans un premier temps ce dernier. Elle le parcourra globalement, avant de s'attarder sur les détails. Anastasia insista en frottant le bouton intime de son amie, titillant celui-ci au plus haut point. "Hmm tu aimes ceci Marla ?" Lui susurra-t-telle à l'oreille, connaissant déjà la réponse à l'avance. Il suffisait d'entendre les gémissements de Miss Fury pour savoir que le présent traitement lui plaisait. Et, comme si cela ne suffisait pas, Anastasia finit par ressentir une cruelle et grande envie d'embrasser à nouveau sa sulfureuse amante. Profitant que son visage était à portée, la Baronne finit par approcher le sien, déposant un baiser sur le bout de son nez en premier lieu, puis mêlant ses lèvres au siennes finalement.

"Hmmmm …" Gémissait-elle intensément, alors que l'étreinte qu'elles échangeaient toute les deux était particulièrement savoureuse. Un échange buccal mouillé et intensif. Sa langue cherchait la sienne et danser avec en un balais langoureux et presque affectif. De temps à autre elle s'écartait légèrement pour venir prendre l'une de ses lèvres entre les siennes, ou pour simplement donner un baiser à la surface de ceux-ci. Au cours de ce merveilleux baiser, leur rouge à lèvre respectif finit par déteindre sur l'une comme sur l'autre. Un détail sans importance, mais qui témoignait de l'intensité de ce baiser ardent. Et Anastasia n'avait pas lâché un seul instant la féminité de Marla. Elle l'embrassait toujours plus fougueusement alors que de par ses doigts elle continuait à flatter son intimité de la plus belle des manières. Alors qu'elle s'écarta à nouveau pour reprendre son souffle, elle prit l'initiative de délaisser son bouton pour venir caresser l'entrée de son temple sacré, caressant ses bords en premier, puis immisçant l'extrémité de ses doigts après en un régulier frottement.

Anastasia n'avait clairement pas envie de lui laisser de répit … En même temps qu'elle occupait sa bouche avec un interminable baiser, elle venait taquiner son intimité toujours plus impétueusement. Nul doute que tout ceci n'était qu'une prémices à quelque chose de beaucoup plus intense, et consistant.
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 06 juin 2015, 19:57:07
Avec la Baronne, la curiosité de Marla était satisfaite, car elle explorait toutes les facettes du sexe. Marla était ainsi, une femme qui voulait goûter à tout, sans aucune restriction. Partant de ce principe, il lui fallait goûter au sexe sous tous ses aspects, que ce soit celui de la douceur ou de la fermeté… Et il n’y avait qu’avec Anastasia que Marla était satisfaite… Pleinement satisfaite. Elle sentait la femme se lover dans son dos, frissonnant au contact de ce chibre dressé contre ses fesses, remuant dans sa croupe, comme de délicieuses et silencieuses promesses pour des moments joyeux à venir. Ses doigts caressaient son ventre, glissaient sur ses hanches, et Marla soupirait et gémissait, yeux clos, savourant ce moment, cet onctueux moment, où tout son corps tressautait des multiples caresses de la femme.

« Hmmmm… Haaaaannnn… ! »

Elle se tortillait sur le lit, en sentant, peu à peu, la main d’Anastasia descendre, sentant sa langue et ses tendres lèvres glisser sur sa peau. Que de magnifiques sensations ! Et, quand ses doigts entrèrent dans son sexe, Marla soupira à nouveau, ouvrant les lèvres en crispant ses mains sur la couverture. Marla avait une intimité propre, parfaitement épilée, grâce à un traitement au laser qui avait permis de s’assurer que plus jamais un seul poil pubien ne vienne pousser ici. La femme avait horreur des poils, qui, chez une femme, étaient pour elle comme une forme de régression, de rappel que l’Homme, avant d’être Homme, avait été une bête sauvage… On pouvait donc légitimement comprendre que Miss Fury n’aime pas trop ce genre d’artifices archaïques.

La Baronne la découvrait lentement. Comme à chaque fois, les deux femmes prenaient tout leur temps, la verge de la Baronne continuant à enfler contre elle. Le calme d’Anastasia avait quelque chose d’incroyable et de fascinant. Comme toujours, elle impressionnait Marla par son clame placide et son attitude sereine. Elle finit par se redresser un peu, la retourna, et ses lèvres se rapprochèrent de la sienne.

« Hum… Anastasia… »

Sa main caressa sa joue, remontant pour se poser sur sa tête, et elle l’embrassa tendrement. La langue de la femme s’enfonça dans sa bouche, et Marla soupira lentement, remuant ses jambes, les frottant contre celles de la femme. Elles s’embrassèrent ainsi, et, tout en s’embrassant, Anastasia déplaça ses mains, venant approcher son autre main de ses fesses. Elle l’enfonça dans son petit trou, faisant couiner Marla, qui mordilla l’une des lèvres de la Baronne sous le choc, tout en sentant toujours les doigts de la femme remuer dans son intimité.

« Haaaan… »

Quel traitement délicieux ! Cette souffrance que Marla ressentait, cette frustration… Haaa ! C’était bien là les fondations du sexe, le cœur de l’amour charnel… Elle se tortillait contre elle, et ses mains caressaient le dos de la Baronne, venant légèrement la griffer, avant de descendre toutes les deux pour empoigner ses fesses, malaxant par cette occasion son beau petit cul. Elle remuait ainsi ses mains le long des morceaux de chair de la femme, s’imprégnant de ce fessier musclé et beau… Comme tout le reste du corps de la femme.

Et, pendant ce temps, elle continuait à sentir sa verge frotter contre elle, lui offrant de magnifiques frissons de plaisir…
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Vanessa White le samedi 13 juin 2015, 17:09:24
Les frissons étaient intenses. Anastasia continuait de se lover contre sa ravissante partenaire, gardant en main sa féminité qu'elle titillait toujours plus intensément. Mais ce n'était pas le seul endroit qu'elle taquinait ainsi ; alors qu'elles s'embrassaient langoureusement toute les deux, la Baronne eut l'idée de venir blottir son autre main le doux et rebondi fessier de Marla, et de venir immiscer l'un de ses doigts dans son fondement, venant ainsi la stimuler par ici. Pas de tabou ni d'interdits avec Anastasia ; c'était la force de leur relation. Elles ne se refusaient rien en matière de sexe, à leur grand bonheur. Ainsi, la jeune femme était présente sur tout les fronts. Au niveau de sa féminité, au niveau de sa croupe et au niveau de sa bouche aussi. Elle ne laissait strictement aucune occasion à Marla de respirer un coup au milieu de tout ceci. Elle la sentait venir lover ses jambes contre les siennes, et pu ainsi sentir l'extrême douceur de celles-ci. Une sensation des plus agréables au monde, que la Baronne savoura grandement, venant encore plus mêlées ses jambes aux siennes. Un méli-mélo de jambes se forma, alors que les deux magnifiques femmes continuaient à s'embrasser voracement.

La verge d'Anastasia continuait de gonfler, venant s'écraser contre les fesses de Marla. Elle avait de plus en plus de mal à contenir sa violente envie de s'en servir, mais tentait de garder le cap en stimulant son amie de toute part. Elle l'entendait gémir et couiner à tout va, signe que son traitement lui faisait le plus grand des biens. Elle sentait ses doigts venir griffer son dos, la faisant alors légèrement serrer des dents. Une sensation un peu douloureuse, mais qui venait la vivifier dans un moment des plus torrides. Finalement, le baiser se termina en laissant un mince filet de bave qu'Anastasia absorba d'un coup de langue. "Haaaa Marla …" Susurra-t-elle, alors qu'elle redoublait d'effort au niveau de sa féminité. Ses doigts rentraient et sortaient rapidement, ne lui laissant aucun répit. Son intimité se faisait allégrement doigté, alors que son fondement subissait progressivement le même traitement. Elle ne comptait pas faire jouir son amie rien qu'en la doigtant, mais elle comptait bien la faire gémir un grand coup. Toutefois, ses propres ardeurs reprenaient de plus en plus le pas, l'incitant à vouloir se servir de son sexe le plus rapidement que possible.

Cependant, elle attendit un certain moment, quand elle constata que Marla était prête. Quand ce fut le cas, elle retira ses doigts de sa féminité mouillée et de sa croupe, la laissant quelques instants ainsi. "J'en ai terriblement envie ma chérie …" Lui murmura-t-elle au creux de l'oreille. Blottit l'une contre l'autre, leur jambes entremêlées grandement, Anastasia finit repositionner sa verge incommensurablement gonflée, en l'alignant devant le petit trou de son amie. Dès que son bout rosé fut en place, elle appuya progressivement de par ses hanches, faisant fondre en douceur son important gourdin de chair et de sang en elle. "Haaaaaannnnn !!!" Gémit-elle au fur et à mesure qu'elle pénétra Marla. Ses mains virent emprisonner son amie ; l'une agrippa avec force l'un de ses seins, et l'autre alla de nouveau se réfugier auprès de son intimité. Et le jeu commença dès lors où Anastasia se mit à effectuer de petits allers-retours, tout en augmentant la cadence et la force au fut et à mesure. Elle gémissait fortement, sentant son sexe se faire littéralement engloutir par ses entrailles, qui se resserrèrent énormément autour de celui-ci.

"Haaaaa ou-oui !!! Hmmmmm !!!" Gémissait-elle alors qu'elle pénétrait Marla. Sa première main venait jouer avec son téton pointant, frottant celui-ci dans tout les sens, tandis que son autre main vint à nouveau caresser son intimité. Elle remuait son bassin d'avant en arrière, pénétrant toujours plus intensément Marla, jusqu'au point où elle pouvait sentir ses bourses s'écraser contre sa croupe …
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 16 juin 2015, 00:43:33
Une semaine de sexe sans Anastasia, c’était une semaine longue, interminable, et inévitablement gâchée. Anastasia lui faisait un tel bien fou que c’en était à peine tolérable... Marla soupirait et gémissait, en manque, presque comme si elle était redevenue une jeune vierge caressée pour la première fois. Mais c’était ça, le pouvoir du sexe... Un pouvoir fort et puissant, qui s’exprimait le long des doigts de la Baronne, et le long de sa verge, qui continuait à enfler et à grossir, comme sur le point d’exploser. Marla soupirait de plaisir, continuant à se tortiller entre les mains expertes et fermes de son amante. Des doigts inquisiteurs et tendres, mais qui, et Marla le savait, avaient arraché et broyé bien des vies... C’était jouissif, et terriblement frustrant. Elle sentait cette grosse queue taper contre ses cuisses, et ses mains se crispaient sur le corps d’Anastasia, ses ongles s’enfonçant dans sa nuque.

« Haaaaa.... Haaaaaaaaaaaannnn... Prends-moi, Anastasia... Putain, mais prends-moi !! »

À force, Anastasia savait qu’il était très facile de frustrer Marla, et que, quand cette dernière était frustrée, elle en devenait bien plus réceptive aux moindres petites attentions. Anastasia le savait, mais Marla savait aussi qu’Anastasia, comme elle, était une grosse gourmande, et que sa verge assoiffée était pleine de douleur, et l’élançait encore plus que la chaleur qui résonnait dans le bas-ventre de Marla. C’est ainsi qu’Anastasia finit par se redresser, les doigts remplis de mouille, et que Marla, instinctivement, se mit sur le ventre, s’appuyant sur ses bras et sur ses jambes. Elle connaissait son amante, et savait quel trou cette dernière allait privilégier. Il lui semblait donc logique de lui présenter le passage, sa petite porte arrière, ce délicat trou rosé. La Baronne adorait la sodomiser, et elle était, de fait, la seule à avoir jamais pu s’enfoncer ici. Avec Friedrich, Marla s’était toujours contentée de rapports vaginaux. Elle ignorait si Friedrich aimait ou pas la sodomie, mais, officiellement, Marla Drake ne voulait pas s’abaisser à de tels actes. La sodomie était condamnée par le Parti, vue comme une pratique barbare et décadente, et Marla n’allait donc pas en faire avec son mari, ou avec quiconque dont elle n’avait pas la confiance absolue... Comme la Baronne.

La sodomie était tout simplement trop bonne pour que Marla passe à côté, et, quand elle sentit la verge de la Baronne se rapprocher de sa porte arrière, elle frissonna longuement, se mordillant les lèvres en redressant la tête.

« Huuuuuunnnnnnnnnnn... !! »

La queue s’enfonçait en elle, tapant contre ses parois, et Miss Fury enfonça ses doigts dans les replis de la couverture, redressant sa tête en sentant des vagues de plaisir déferler violemment en elle. Tout son corps était en transe, excité par les mouvements de la Baronne, qui s’enfonçait progressivement, mais sûrement, en elle. Marla serra les dents, crachant ensuite sa salive sur le lit, et remua à son tour, d’avant en arrière, cherchant à accompagner, avec son corps, les mouvements de sa partenaire.

« En... Encore, Anastasia... Haaannn... Vas-y... Vas-y, défonce-moi, haaaaaannnn... !! »

Marla était une femme très gourmande en matière de sodomie... Comme en ce moment.
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Vanessa White le samedi 27 juin 2015, 13:06:44
Marla s'était mise en place afin d'offrir une position bien plus confortable à Anastasia. Sur le ventre, le fessier remonté et offert en pâture à la puissante verge de la Baronne. Comment ne pas résister à une telle provocation ! L'hermaphrodite empoigna avec vigueur ce cul arrogant et généreux, et approcha son sexe de sa petite porte rosée. Marla lui donna l'ordre de la défoncer, et ce serait mentir d'affirmer que sa partenaire n'aimait pas se faire dicter sa conduite de la sorte. Elle avait l'impression d'être sa bourreau, et que sa victime quémandait encore plus de souffrance et de douleur. Une sensation très atypique qui la fit serrer des dents, et qui la fit pousser sur les chairs de Marla d'un coup sec. "HUMMMMMMM !" Grogna-t-elle presque en enfonçant sa lance de chair et de sang dans le fondement de son amie. Ses mains fermement agrippées aux fesses de Miss Fury, elle commença alors à effectuer ses vas et viens avec vigueur et force. On entendait un petit claquement à chaque fois que leur peau se plaquèrent l'une contre l'autre, mais ce bruit s’intensifiait de minutes en minutes.

"HAAA – HAAAA PUT-AIN C'EST SI … HAAAA !!!" Criait presque Anastasia en sodomisant la propriétaire des lieux. C'était que cette femme en demandait toujours plus ! Elle lui ordonnait de la défoncer encore plus, et comme si cela n'était pas suffisant, elle accompagnait avec une synchronisation parfaite les mouvements de bassin d'Anastasia, en venant s'empaler d'elle-même sur sa verge brûlante. La Baronne accéléra le rythme et redoubla en puissance en donnant d'abruptes et violents coups de reins. Elle gémissait lourdement, et agrippait les fesses de Marla afin de la ramener encore plus vers elle à chaque fois. De la salive commençait à émaner de ses lèvres, elle perdait ses esprits petit à petit. Elle sentait son sexe se faire littéralement gober par les entrailles de Marla, tandis qu'elle la labourait toujours aussi puissamment. Son bassin effectuait de rapides allers-retours, ce qui provoqua le fait que ses bourses claquaient sauvagement contre la peau de sa fougueuse partenaire.

Sa langue pendouillait légèrement, et elle se laissa aller complètement. Le claquement entre les deux femmes était clairement audible, et leur gémissements conjugués ensemble donnait lieu à une scène toute droite tirée d'un film pornographique haut budget. Anastasia eut même l'idée de venir mettre plusieurs claques sur ce fessier qui lui procurait tant de sensations. Elle savait que Marla s'était toujours refusée à la sodomie avec son mari, de ce fait elle était passée trop longtemps à coté de cette pratique si … Douloureusement jouissive. Ah, qu'est-ce qu'il était en train de manquer ce bon Friedrich ! S'il savait que sa femme était en train de se taper sa meilleure amie, et qu'elle en train de se faire prendre par la porte de derrière de la manière la plus sauvage qu'il était … Rien que cette pensée donnait des frissons. "Tu-Tu as un de ces culs Mar-Marla ! AaAaaahhh pu-putain que c'est BOOOON ! HAAAAAAAANNNN !!!" Gémissait-elle fortement, alors qu'elle sentait progressivement ses bourses s'échauffer. Cela faisait maintenant plusieurs minutes qu'Anastasia sodomisait sauvagement Marla, et le moment final pointait son nez.

"HHAAAAA JE-JE VAIS JOUIR !!!" Cria-t-elle presque, enfonçant ses ongles dans les généreuses fesses de Marla. Elle serra des dents et, dans un dernier râlement, elle donna un très violent coup de reins, qui vint enfoncer son sexe du plus profondément que possible en Miss Fury. "HAAAAAAAAAAANNNNNN !!!" Jouit-elle alors, laissant échapper un tsunami de foutre dans ses entrailles. Mais aussi hargneuse qu'elle était, elle réussit à continuer avec force et férocité ses allers-retours en même temps qu'elle jouissait en Marla. Un torrent de sperme coula en elle et sur le matelas, qui fut inondé de la semence de la Baronne.
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 03 juillet 2015, 01:33:14
Le sexe avec Anastasia était toujours fort, toujours aussi épuisant et intense. Marla avait fini au début de leur relation sur le carreau, et, la première fois que la Baronne l’avait sodomisé ainsi, Marla avait mis des jours avant de pouvoir s’asseoir, ce qui avait notamment posé quelques problèmes auprès de Friedrich, qui s’était demandé pourquoi sa femme souffrait en voulant s’asseoir, ou pourquoi elle semblait si peu excitée à l’idée de faire l’amour. Oh, Friedrich était un bon amant, sauvage et vorace… Mais c’était différent d’avec Anastasia. Avec elle, le sexe virait à la sauvagerie barbare, et c’était ce qui était en train d’arriver ici. Son énorme queue pilonnait son arrière-cul, remuant d’avant en arrière, s’enfonçant rapidement en elle, se glissant dans son canal anal, en écartant ses parois internes. Ses mains se crispèrent sur les couvertures, et le corps de la Baronne remuait d’avant en arrière, ses mains fermes et moites se crispant sur son corps. Marla subissait, oh oui, et c’était… C’était divinement bon, merveilleusement jouissif ! Ah, quelle force ! Anastasia était une vraie guerrière, une femme endurante. Elle la prenait avec force, tapant contre ses hanches.

« Haaaa…. Haaaa !! »

Miss Fury était si secouée qu’elle crachait parfois sa salive, s’étalant sur le lit. Le corps d’Anastasia continuait à danser dans son dos. Ses coups de reins étaient franchement terribles, remontant dans tout son corps. La douleur explosait en elle, une douleur jouissive et magnifique. Oui, Anastasia adorait ça, en profondeur. Tout son corps remuait d’avant en arrière, et elle savait que la Baronne ne s’arrêterait pas. Cette dernière ne voyait le sexe que dans une approche violente et intense. Elle soupirait longuement, profondément, absorbée dans ce plaisir vif. C’était ça la force de la sodomie, la joie de cette dernière, toute la puissance du sexe anal : la souffrance.

Pour Marla, le sexe avait quelque chose de jouissif, car il était un appel à la vie. La douleur et le plaisir, les deux facteurs de la vie, se réunissaient en ce moment en une seule pointe. Tout s’exprimait avec force, comme une passion vivante et magnifique. Miss Fury continuait à hurler, sa mouille et sa sueur coulant sur le lit, et Anastasia finit par jouir en elle… Et, comme toujours avec elle, son orgasme fut intense, un torrent de foutre qui inonda son cul, remontant dans son estomac. Les mains de Marla se crispèrent contre la couverture, et elle poussa de longs soupirs, s’abandonnant face à ce plaisir qui la submergea, l’engloutissant totalement.

« HNNNNNNNNNNNNNN… !! »

Marla eut également un orgasme. Elle se forçait à rester consciente. Ce plaisir était si fort qu’elle menaçait en effet de s’écrouler à chaque instant, ce qui n’était pas recommandé. Elle tenait le choc, en soupirant profondément, en reprenant ses forces. Anastasia avait écartelé son cul, l’avait massacré de part en part en la laissant dans un triste état. Le sperme gonfla le ventre de Marla, qui finit par s’écraser sur le lit, en hoquetant, tout en sentant Anastasia larguer d’ultimes filaments de foutre.

Ça avait été intense, et, après ce coup d’éclat, le sexe d’Anastasia resta encore niché en elle. Cette dernière reprenait son souffle, et Marla aussi.

« Haaaa… Putain, c’est… Tu es toujours autant une vraie tigresse, Anastasia… Hummm… »

Marla reprenait son souffle, après ce moment jouissif et dantesque.
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Vanessa White le mardi 07 juillet 2015, 16:03:51
Bien que les deux femmes avaient jouit intensément, ce n'était que le début. Anastasia avait encore de la ressource et cette sodomie n'avait été que la prémices d'une longue et intense séance de sexe. Il restait tant de choses à faire, il était donc une très mauvaise idée de se reposer et s'arrêter là. De toutes les manières, ce n'était même pas prévu. Juste le temps de reprendre un peu leur souffle, et la fougue repartirait. La Baronne ayant encore son sexe niché dans les entrailles de Marla, elle se mordilla les lèvres. Elle avait une vue imprenable sur sa généreuse croupe, qu'elle avait bien en main. Elle se permit de la tripoter doucement, la massant sensuellement après ce moment de pur sauvagerie. "Tes fesses sont toujours aussi sensationnelles …" Lui dit-elle, sur le ton de la taquinerie. Anastasia avait parfois la langue un peu dénouée et n'hésitait à dire les mots cru. Même si la société et les convenances pointaient du doigt ce genre de langage. La jeune femme finit par se pencher en avant, son corps épousant celui de Marla à la perfection. Leur peau coulissèrent ensemble, créant une douce caresse entre leur corps. Anastasia vint plaquer ses mains contre celle de son amante, et nicha sa tête dans son cou tout en embrassant celui-ci.

"Prête pour la suite chérie ?" Lui dit-elle d'une voix des plus sensuelle. D'un coup de hanches, elle retira lentement son sexe, l'extrayant du fondement de son amie. Un filet de sperme la retint, mais il fut vite rompu. Il était temps de passer à autre chose maintenant. Jusqu'à présent Anastasia s'était montrée très vorace et abrupte, malmenant le cul de Marla. Elle pensait qu'il était donc bien d'appliquer la méthode du seau d'eau froide puis du seau d'eau chaude. Ce fut donc pour cette raison qu'elle incita son amante à se retourner, et quand ce fut le cas, la tigresse vint chercher ses lèvres directement. Elle l'embrassa à nouveau, en un long et langoureux baiser qu'elle n'hésita pas à rendre très mouillé. La jeune femme croisa ses doigts dans ceux de Marla, et de par le fait qu'elle était littéralement allongée contre elle, sans pour autant l'étouffer, elle sentait les doucereuses jambes de sa partenaire la maintenir en étau au niveau de ses hanches. "Hmmm …" Gémissait-elle intensément alors qu'elle embrassait toujours plus passionnément Marla. De la salive coulait de leurs lèvres, alors qu'Anastasia cherchait furieusement sa langue. Mais, elle se laissait tenter à capturer juste une lèvre et à l'embrasser. Elles étaient si douces et délicieuses … Elle ne pouvait pas résister. Cet exquis baiser dura un certain temps, puis finit par se rompre tout en douceur.

"Je suis presque jalouse de tes lèvres Marla !" Lui déclara-t-elle sur le ton de la taquinerie. Elle lui sourit puis lui donna un dernier baiser à même ses lèvres. La Baronne décida ensuite de poursuivre sur la lancée des baisers, et entreprit donc de descendre peu à peu ainsi. Sa bouche se posa langoureusement sur son cou, qu'elle honora allègrement. Mais ce n'était que la passerelle vers un endroit bien plus intéressant. Quand elle eut finit son petit jeu sur ce délicat cou, Anastasia descendit encore tout en baisers, laissant au passage des marques ténébreuses à cause de son rouge à lèvre foncé. Elle arriva finalement au niveau de sa poitrine, et là les choses sérieuses allaient pouvoir reprendre. La jeune femme esquissa un sourire malicieux puis, l'air de rien, glissa sa main sur l'un des seins de Marla pour venir pincer doucement son téton. Elle s'occupa de l'autre avec sa bouche, apposant ses lèvres dessus. Capturant la pointe rosée avec celles-ci, elle donna quelques coups de langues afin de faire balbutier dans tout les sens. Elle gémit doucement, savourant alors cette poitrine qui s'offrait à elle. Elle alternait ses coups de langues avec de vif succions, comme si elle tentait de téter Marla.

Délicieuse poitrine, pensa-t-elle. Il lui arrivait de donner de tendres baisers à même son sein, savourant la douceur de celui-ci. Pour le moment, c'était au tour d'Anastasia de s'occuper de Marla. Et le moins que l'on pouvait dire était qu'elle prenait un malin plaisirs à explorer son corps juste avec sa bouche …
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 10 juillet 2015, 02:02:22
Cette sodomie avait été intense, intense comme Miss Fury l’aimait. Elle était une grande partisane du sexe dans tout son ensemble, qu’il soit sauvage ou doux, car elle considérait que le sexe était une sorte de synthèse de toutes les passions de la vie. Or, la vie était comme une montagne russe ; il y avait des moments où la nacelle ralentissait, d’autres où elle montait longuement, lentement, avec un ennui à vous faire bâiller, et d’autres fois où elle fonçait à toute allure. Le sexe, avec toutes ses facettes, avec ce mélange de douleur et de plaisir, était une joie profonde et vibrante. Et, avec Anastasia, c’était terriblement bon. Elles faisaient toujours l’amour longuement, car Anastasia était, non seulement une amante rude, mais son statut particulier faisait que sa verge était raide rapidement. Même après avoir joui en elle, son chibre était toujours aussi gros. Elle finit par retirer son vit de son cul, et retourna une Marla tremblante et en sueur. Cette dernière se retrouva couchée sur le lit, et se mordilla les lèvres en posant ses mains sur les épaules de la femme, puis caressa ses joues. Le sexe de la femme caressa ses cuisses, et elle l’embrassa. La main de Marla empoigna ses cheveux, et l’autre glissa le long de son dos, griffant légèrement sa peau chaude et trempée.

« Évidemment que je suis prête... Comme toujours avec toi. »

Elle lui sourit, et elles s’embrassèrent donc ensuite. Un sourire tendre et onctueux, tandis qu’elle sentait cette verge trempée et dure contre ses cuisses. C’était un contact bon et agréable, un changement radical par rapport à cette sodomie violente et âpre. Le plaisir, lui, ne cessa pas de partir, car elle embrassait joyeusement la femme. Les jambes de Marla se relevèrent rapidement pour s’enrouler autour de la taille de la femme, et elles continuèrent délicieusement à s’embrasser. Leurs langues se mélangèrent ensuite, Anastasia conservant les yeux clos pour profiter de ce moment, en sentant le vit d’Anastasia grossir à nouveau, toujours en caressant ses cuisses et son bassin.

Oh, que c’était bon ! La sentir ainsi, contre elle, aussi violente que douce, aussi calme que passionnée. Comment ne pas l’aimer ? Oui, pour elle, Marla était prête à devenir veuve. Tuer son mari ne lui poserait aucune difficulté, si elle avait elle pour le remplacer. Qui sait ? Elle pourrait peut-être l’embaucher ensuite comme majordome, officiellement, afin de pouvoir baiser avec elle joyeusement.

« Jalouse de mes lèvres ? Tu n’as pas à rougir des tiennes, pourtant... »

Oh, clairement pas ! Marla était vraiment une femme magnifique, et elle continua à parcourir son corps. Elle embrassa son cou, puis descendit le long de sa peau, laissant à chaque fois des marques, offrant des baisers appuyés qui firent frissonner Miss Fury. La femme se pinçait les lèvres en se tortillant sur son lit, et ses mains continuèrent à caresser ses cheveux, tandis que ses jambes s’étaient décroisées, afin de s’appuyer sur le lit. Anastasia approcha ainsi de ses seins, et, après un petit moment de pause tout à fait planifié, en pinça un, faisant gémir Marla, qui se tortilla sur le lit, puis sa bouche vint se poser sur l’autre sein... Oui, la Baronne était douée en tout. Marla avait décidemment bien eu de la chance de rencontrer cette femme, de croiser cette perle rare, cette créature qui lui faisait tant de bien.

« Hmmm... Oui, Anastasia... Haaannn, encore... »

Elle, pour l’instant, se laissait faire. Parfois, c’était elle qui agissait, et, parfois, c’était Anastasia. En effet, même si cette dernière avait une verge, leur couple n’était pas une simple relation de dominante à dominée, mais une relation complexe, multiple, ce qui la rendait toujours plus savoureuse à chaque fois.

Marla avait le sentiment de ne pouvoir jamais s’en lasser.
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Vanessa White le jeudi 16 juillet 2015, 16:49:19
Il était assez difficile de définir la relation qu'avait Marla et Anastasia. Elles étaient amantes bien entendues, mais cela allait clairement plus loin que ça. Sans êtres particulièrement amoureuses, elles étaient pourtant attachées l'une à l'autre. La maîtresse des lieux lui avait clairement dit qu'elle était prête à remplacer son mari par elle, ce qui prouvait l'existence de certains sentiments. Mais il n'était pas dans les habitudes de Miss Fury de ressentir des sentiments de cet acabit, ou alors la Baronne la connaissait mal. Ce qui était sur, c'était que quelque chose d'unique et de puissant les reliaient. Que ce soit le sexe ou autre chose, quelque chose les liaient. On pouvait le constater dans la manière dont elle faisait l'amour, ou dont elle se tenaient la main durant leur précédent baiser. Cela pouvait paraître anodin, mais elles avaient croisé leur doigts, et les avait serré au plus au point. C'était peut-être la preuve de certains sentiments, voir d'affection amoureuse, inconsciemment. Bien que, leur relation ne serait jamais officielle … De base, les homosexuels étaient vu comme une impureté dans l'Empire. Si on rajoutait à cela que Anastasia était une hermaphrodite, c'est à dire une femme possédant uniquement un sexe masculin et non féminin, elles seraient toute les deux exécutés sommairement.

Leur relation allait devoir rester secrète, et cela ne les gênaient pas. Elles n'avaient pas besoin d'êtres reconnues à la lumière du jour pour profiter de l'une comme de l'autre. Tant qu'elles pouvaient se voir, faire l'amour et partager des moments ensembles, il n'y avait rien à demander de plus. Et quand on parlait de moments, on parlait bien sur de missions dangereuses et explosives … Le reste, c'était pour les petites natures ! Anastasia ne savait pas si elle était réellement amoureuse de Marla, mais elle savait en revanche plusieurs choses. Sa présence lui manquait quand elle s'absentait trop, elle était la plus heureuse des femmes quand elle était en sa compagnie, elle adorait lui faire l'amour et surtout, était jalouse. Ça, elle ne lui avait jamais montré mais … Anastasia était jalouse, quand elle voyait son amie se pavaner aux bras de son mari ou en présence d'autre de ses amis. Elle savait qu'il n'y avait pas matière, mais elle ressentait une grande jalousie. Était-ce simplement de l’égoïsme … Ou de la jalousie affective ? Nul ne le savait, pour le moment.

Ainsi, Anastasia s'affairait à titiller le téton de Marla, tout en léchant tendrement son délicat et doucereux sein. Ils étaient si gros et si doux, il était tout simplement impossible de ne pas y succomber. C'était un grand mystère pour la Baronne qui s'était toujours demandé comment son amie faisait pour avoir la peau d'une pareille douceur. Nul doute qu'elle finirait par le lui demander. Après tout, elles restaient des femmes qui aimaient prendre soin d'elles-mêmes, et quoi de plus normal que de demander ce genre de choses à une amie ? Toutefois, pour l'heure, elles étaient en train de faire l'amour, et c'était bien plus important. "Hmm …" Ronronnait Anastasia, en suçant l'une des pointes rosées de Marla. Sa main libre décida cependant non pas de s'occuper de son autre sein, mais de glisser malicieusement sur sa peau, descendant sur son ventre, puis sur son intimité.

Pendant qu'elle s'occuperait de sa délicieuse poitrine, elle allait venir taquiner sa féminité, à nouveau. Ses doigts se faufilèrent aux pourtours de son sexe, venant habilement caresser ses lèvres intimes, puis son bouton. Elle effectuait des mouvements lents et langoureux, qu'elle tentait d'accorder au mieux avec ses tendres léchouilles et caresses au niveau de ses seins. Tout, absolument tout chez Marla était exquis. Tout son corps était fabuleux, désirable et luxurieux. En vérité, que ce soit son corps ou son esprit, rien n'était à jeter. Elle était la femme parfaite pour Anastasia … Et celle-ci s'en rendait compte toujours plus intensément de seconde en seconde. Marla était faite pour elle, définitivement.
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 19 juillet 2015, 02:35:32
Friedrich était un bel homme. C’était indéniable. En fait, il avait à peu près toutes les qualités dont une femme puisse rêver. Pour Marla, ces cicatrices et ces brûlures de guerre le rendaient même encore plus beau. Il était charmant, poli, cultivé, romantique, et, au lit, c’était une vraie bête. Chaque fois que Marla et lui avaient fait l’amour, il l’avait fait grimper aux rideaux, et il avait sur le corps les marques de ses ongles. Friedrich était l’incarnation aryenne du Prince charmant. Il n’avait certes pas les yeux bleus, mais même le parti nazi avait fait l’impasse sur ce détail quand on l’avait félicité pour sa brillante carrière militaire en lui remettant la Iron Cross, une haute récompense germanique. Il avait toutes les qualités dont une femme puisse rêver. Il adorait les États-Unis, et avait été conquis par la culture américaine, alors même qu’il descendait de l’aristocratie allemande. Marla savait qu’il écoutait des musiques prohibées, des morceaux d’anciens albums jazz, ou ce genre musical qui avait fait essor en signe de contestation contre le pouvoir, le rock’n’roll. Comme il s’agissait surtout d’un genre pratiqué par les Noirs, les nazis l’avaient déclaré illégal, estimant que ce chant était un « chant de macaques », une « hérésie aux plus grands artistes musicaux », et avait condamné d’une peine de travaux forcés toute personne surprise, soit à produire cette musique, soit à en écouter. Friedrich s’y était risqué. C’était un soldat exemplaire, qui estimait que, si le Reich n’était pas parfait, il était une solution préférable au communisme ou au capitalisme, deux autres systèmes broyant davantage les peuples que le nazisme. En tout état de cause, Friedrich était juste le parfait amant, mais, malheureusement pour leur couple, Marla était à la fois Ange et Démon. Et, si Friedrich plaisait énormément à Marla Drake, Miss Fury, elle, voyait en lui un boulet.

Idéaliste et rêveur, Friedrich ne pourrait jamais comprendre que, dans ce monde, pour survivre, il fallait se salir les doigts. Plus ils étaient ensemble, et plus Friedrich serait un boulet, un risque. Sa mort était donc une mort préventive, une façon pour Miss Fury de se simplifier la vie. Elle avait eu peur, au début, d’éprouver des regrets pour Friedrich, mais, maintenant que le plan était bien arrêté, tout ce à quoi elle pensait, c’était à s’envoyer en l’air avec Anastasia. Est-ce Friedrich qui méritait mieux qu’elle ? Ou est-ce elle qui méritait quelqu’un de plus complet que Friedrich ? Difficile à dire... Et, bientôt, elle n’aurait même plus à se poser cette question.

« Haaa... »

Anastasia embrassait et léchait son sein, et Marla la laissait volontiers faire. Elle adorait qu’on s’occupe de sa poitrine, une poitrine assez généreuse, sans être pour autant exagérément volumineuse. Le sexe avec Anastasia était bon, très bon, autant qu’avec Friedrich... Mais Anastasia avait pour elle d’être une femme membrée, une particularité rarissime, et qui justifiait en grande partie son intérêt. En un sens, elle était à la fois homme et femme, soit un ensemble de dualités et de contraires qui s’opposent pour se concentrer en une seule et même personne... De la même manière que Marla Drake et Miss Fury étaient une seule et même personne. Au niveau du symbolisme, c’était très fort.

Marla se tortillait donc, et écarta les cuisses quand elle sentit les doigts de la Baronne se rapprocher de son sexe. Elle soupira à nouveau, basculant sa tête en arrière, et crispa ses mains sur les cheveux de la femme.

« Oui, viens... Hummm... Mon corps est à toi, Anastasia... Entièrement à toi... »

Marla n’avait jamais soupçonné qu’Anastasia puisse être jalouse de Friedrich. L’aurait-elle appris qu’elle n’en aurait pas toutefois été surprise. Friedrich était un amant parfait, et la manière dont il prenait soin de Marla était tout à fait admirable. De fait, elle ne lui avait jamais donné le moindre motif de douter de son amour, car elle l’aimait. Quand ils se rendaient dans des soirées de charité, il était fréquent qu’ils en profitent pour faire rapidement l’amour dans un coin discret. Ils étaient un couple idyllique, un couple-modèle, quelque chose de parfait... Une magnifique image, et on pouvait donc comprendre qu’on puisse les jalouser. En fait, Marla aurait été très amusée de l’apprendre.

Mais, pour l’heure, elle se contentait de laisser son corps à libre disposition du talent de la Baronne, soupirant et mouillant sous ses multiples et délicieux attouchements.
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Vanessa White le mardi 11 août 2015, 18:58:05
Il était indéniable le fait qu'Anastasia se surprenait elle-même à être jalouse. De Friedrich. La réalité étant que la jeune femme aurait tant aimé être à sa place ! Irréalisable au sein de l'Empire, car peu moral selon les mœurs. Deux femmes ensembles ? C'étaient de la dépravation ! Malheureusement, la pensée se voulait comme tel et Anastasia devait cacher sa sexualité. Tout comme Marla. Et bien qu'on ne disait jamais, l'homosexualité et même la bisexualité étaient bien présentes, même dans les hautes sphères, mais le monde se taisait. Pour le … bien de la société disaient-ils. Tout ceci pour dire qu'Anastasia enviait presque Friedrich car il était marié à cette femme. Ce n'était pas tant le mariage en réalité ; c'était le fait qu'il partageait sa vie avec elle, et qu'il la côtoyait tout les jours. C'était précisément de ça dont était jalouse Anastasia. Elle aussi aurait bien voulu partager sa vie avec, et passer tout son temps à s'envoyer en l'air, ou ne serai-ce qu'à passer du temps avec son amie.

Car leur relation n'était pas non plus exclusivement basée sur le sexe. En majorité certes, mais l'action, le sang et les mauvais coups les unissaient aussi. Et en parlant d'union, ce terme serait des plus vrais quand la Baronne se déciderait à passer à l'étape supérieure, en matière de sexe. Blottie contre elle, en train de généreusement goûter aux pointes rosées de ses seins, elle caressait vigoureusement sa féminité en même temps. Elle l'entendait gémir sous ses attouchements, et cela la fit sourire. Au moins elle savait que son labeur faisait effet ! Et plus elle s'évertuait à lui faire plaisir, plus sa verge semblait s'éveiller encore plus. Cependant, rester au même endroit trop longtemps ne serait pas une bonne chose. Ainsi, alors qu'elle tortilla langoureusement sa langue contre son sein, elle donna un dernier baiser sur celui-ci, puis descendit à nouveau, en embrassant son doucereux corps sur tout son passage.

Ses lèvres restèrent un moment à embrasser son ventre, tandis que ses mains se déplacèrent pour prendre en tenaille ses hanches, qu'elle caressa dès lors. Elle se remit à descendre, tout en baisers, jusqu'à atteindre son pubis parfaitement bien épilée. Pas une ombre de pilosité, elle savait décidément comment plaire à Anastasia. Puis, celle-ci continua sa chute et finit par arriver devant sa féminité. Elle esquissa un sourire puis glissa une main dessus, frottant doucement le temple sacré de son amie de haut en bas. Elle donna un énième baiser sur son pubis, avant d’enchaîner sur un autre qu'elle porte directement sur son bouton d'amour, comme on le surnommait de temps à autre. Mais elle finit par introduire un doigt fort bien curieux à l'entrée de son intimité, comme pour accompagner ses caresses linguales. "Hmm …" Gémit Anastasia, qui commença dès lors à doigter son amie. Petit à petit, elle allait accélérer le rythme …
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 17 août 2015, 01:56:52
Leur relation était confuse, complexe, mais allait irrémédiablement en s’éclaircissant. Marla était sûre qu’elle n’était pas lesbienne. Friedrich la faisait suffisamment grimper aux rideaux pour ça. Elle le dirait peut-être un jour à Anastasia, juste pour la faire rager, mais, une fois qu’ils étaient venus en Allemagne, ils s’étaient reposés dans une auberge de luxe dans les Alpes bavaroises, près du Tannheim, afin d’assister à un congrès du Parti national-socialiste qui avait lieu dans cette région. Ils avaient baisé comme des hyènes la nuit, et, quand ils étaient partis, Marla avait laissé des traces de griffes sur le mur, et l’un des responsables de l’auberge avait abordé Marla sur la terrasse, en lui disant que plusieurs clients s’étaient plaints du tapage nocturne, et que, si le couple continuait, ils allaient devoir trouver un autre établissement. L’image l’avait faite sourire. Friedrich était un chevalier servant, un pur Aryen, et elle, une vraie perverse. Aurait-il été moins fleur bleue, moins romantique et moins naïf, qu’il aurait compris qui Marla Drake était vraiment. Elle était la méchante dans cette histoire, et elle le savait. Miss Fury n’était pas une héroïne, mais elle se fiait très bien à cette dichotomie. C’était malheureux pour Friedrich, mais elle, elle était incapable de ressentir la moindre empathie envers elle. Est-ce que cela ovulait dire qu’elle ne l’avait jamais aimé ? Ou est-ce que sexe et amour étaient bel et bien deux notions différentes ? Comment pouvait-on aimer quelqu’un tout en planifiant sa mort, et ce sans regret ? Des questions très intéressantes selon elle, mais elle était sûre d’une chose : ce qu’elle ressentait avec Anastasia était bien plus intense que ce qu’elle ressentait avec Friedrich... Et ça, ça la troublait. Elle redoutait ce contrôle sur ses sentiments, car elle s’était toujours vue comme une prédatrice, une femme libre et indépendante, ne dépendant de rien ni de personne. Or, ce n’était maintenant plus le cas.

Anastasia, elle, explorait son corps, déposant plusieurs baisers sur son ventre, avant de progressivement descendre, faisant frémir Marla, qui se tortillait sur son lit... Exactement le même lit où Friedrich la prenait, et où elle se réveillait parfois en pleine nuit, nue, observant depuis la baie vitrée l’immensité de la Grande Pomme, avant que Friedrich ne vienne la prendre par l’arrière... Oui, il allait être difficile d’oublier les ébats avec Friedrich qu’elle avait fait dans cette chambre.

« Hummm... Tu vas devoir vraiment te surpasser, ma chérie, pour que ta délicieuse odeur ôte définitivement celle de Friedrich. »

Il aurait sans doute été plus simple que son mari eût été un imbécile de nazi, gras et gros, incapable de la faire jouir. Il aurait été plus compréhensible qu’elle souhaite la tuer... Mais ce n’était pas le cas. Peut-être bien que, dans le fond, elle était folle. L’histoire des Drake, après tout, avait compté bon nombre de cinglés et de malades mentaux, dont beaucoup avaient fini internés à l’hôpital psychiatrique.

Marla sentit les lèvres de la Baronne s’approcher de son sexe, et elle lécha ses lèvres intimes, avant de la doigter, la faisant soupirer. Ses mains s’enfoncèrent sous le polochon du lit, et de multiples soupirs s’échappèrent de ses lèvres.

« Oh oui, ma belle... Hummm... Encore... »

Encore un peu, et la femme allait tout simplement la faire jouir.
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Vanessa White le dimanche 27 septembre 2015, 12:15:08
Anastasia commençait réellement à déployer tous les efforts du monde pour satisfaire Marla. Après tout, celle-ci venait de lui lancer un défi, d’une certaine façon ; si elle voulait … Remplacer Friedrich, en quelques sortes, elle allait devoir se surpasser. Quel étrange défi, cela dit. L’idée n’était certainement pas pour lui déplaire, car elle s’imaginait bien devenir son amante principale. Mais de là à remplacer son odeur, son empreinte, c’était étrange. Friedrich était son époux, son mari et pas simplement son amant. Tandis que Anastasia, elle, était juste son amante. Elles n’entretenaient pas la même relation, et pour tout dire, il était improbable qu’Anastasia ou Marla finisse un jour par tomber réellement amoureuse de l’une ou l’autre. Bien sûr, tout était possible dans ce monde, mais il fallait bien comprendre que seul le sexe, et une bonne amitié, les liaient.

De ce fait, la Baronne ne pouvait pas s’imaginer en train de remplacer Friedrich en bonne et due forme. Jamais elle n’allait épouser Marla, et jamais elle n’allait devenir sa femme. D’une part car les relations homosexuelles étaient proscrites au sein de l’Etat, et d’autre part car les deux femmes n’étaient probablement pas très penchées là-dessus. Ce n’était pas le but de leur relation ; pour que ça marche entre elles, il fallait qu’elles se tiennent au stade d’amante. Elles pouvaient très bien être de ferventes et fougueuses amantes, comme ça l’était actuellement, mais elles ne devaient pas franchir le pas qui pourraient les unir davantage. Cependant, en toute objectivité, Anastasia, bien que pour toute les raisons citées ne se voyait pas devenir l’épouse ou la compagne de Marla, savait qu’au fin fond d’elle, l’idée la séduisait, malgré tous les inconvénients. Objectivement, partager la vie d’une telle femme serait un grand privilège. Sexe tous les jours, complicité explosive, même centres d’intérêts, mêmes fantasmes/désirs, etc. Et il fallait bien se souvenir que Marla, peu avant, avait déclaré qu’elle était à sûre d’aimer Anastasia aussi fort que Friedrich … Tout ceci devenait très complexe. Au final, qu’est-ce qui était sur et moins sur ? Rien …

Autant dire que Anastasia et Marla étaient quelque part faite l’une pour l’autre. Mais cette relation allait sans doute avoir un peu de mal à voir le jour. Ainsi, comme lot de consolation en attendant, elles se faisaient furieusement l’amour, et s’en était que mieux ! La Baronne avait ainsi entrepris de s’occuper correctement de son amie, après lui avoir fait tant de choses. Sa tête était nichée entre ses cuisses, et elle avait osé introduire deux doigts dans la tendre et chaude intimité de son amante. Celle-ci soupira, gémit, et commença à se tortiller sur son lit au moment où Anastasia commença à la doigter. Elle y allait doucement au début, mais rapidement, elle accéléra le rythme. Plus Marla gémissement fortement, plus elle accélérait, en réalité. Et ce n’était pas tout ; elle accompagnait ce geste régulier et vigoureux par d’intenses léchouilles et baisers sur le bouton de plaisir de son amante, voulant absolument la submerger de toute part !

« Hmmmm ! » Ronronna la jeune femme qui continua son traitement. Elle ne laissait aucun répit à sa féminité, qui était prise d’assaut à la fois par ses doigts agiles, et sa langue insolente qui n’arrêtait guère de stimuler son bouton. Ce qu’elle entendit ne put que l’encourager à continuer et à doubler ses efforts ; Marla était sur la bonne voie ! C’était bon signe. Nul doute qu’elle allait jouir dans pas longtemps. De son coté, Anastasia commençait déjà à sentir sa propre verge qui reprenait en poids et en vigueur. L’excitation la gagnait toujours plus, son sexe devint feu et bientôt, elle ne put s’empêcher de poser une main ferme dessus, afin de le masturber. « Haaaa … » Gémit-elle, sentant une hargne monter petit à petit en elle. Une furieuse envie était en train de prendre possession d’elle ; celle de prendre hargneusement Marla, de la baiser au sens propre ! De venir lui détruire sa petite fleur, de la faire hurler de plaisir et de douleur ! Voilà ce dont elle avait envie ! Et nul doute que cela n’allait pas tarder à venir …
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 06 octobre 2015, 10:13:44
Marla était d’origine assez aristocrate, et avait une vision très traditionnelle du mariage. Elle ne voyait donc pas le mariage comme un lien d’amour, mais avant tout comme une manière de se rapprocher, et de s’élever socialement, en permettant à des familles de se rapprocher les unes des autres. Elle ne voulait donc pas spécialement se marier avec Anastasia, ni demander à ce que la législation change sur ce point. Le Reich était particulièrement dur à l’encontre des homosexuels, et Marla n’allait donc pas se risquer à prendre des problèmes de ce genre avec la Baronne. Leur liaison resterait officieuse, mais non moins réelle... Pour l’heure, Marla avait du mal à se projeter dans l’avenir. Est-ce que les gens ne se méfieraient pas d’elle si elle resterait continuellement veuve ? Le Reich, malheureusement, était aussi assez sexiste. Est-ce qu’elle devrait à nouveau se marier, et tuer plus tard son mari ? Marla s’y refusait... Non, elle resterait une veuve éplorée pleurant sur un héros de guerre. Peut-être coucherait-elle avec un homme, à deux ou trois reprises, afin de montrer qu’elle n’était pas contre l’idée de reconstruire sa vie, mais qu’elle n’arrivait pas à trouver un amant suffisamment talentueux pour remplacer le défunt Friedrich. Bref, il y avait beaucoup d’options, mais, pour l’heure, la seule qui la tentait réellement était de se rapprocher d’Anastasia.

La Baronne avait quelque chose d’exquis et de délicieux que Marla ne retrouvait nulle part ailleurs, tant à partir de simples critères esthétiques, qu’autre chose. Pour Marla, elle constituait tout simplement une amante parfaite, et elle était occupée à lécher son intimité, encore et encore, alternant ainsi après la sodomie pour une période de douceur, une sorte de délicate transition. Soupirant de plaisir, Marla la laissait faire, sa main venant jouer avec ses cheveux, s’appuyant dessus, laissant sa mouille éclater sur son visage. Miss Fury était en ce moment royalement comblée par son amie et amante.

« Haaaa... Hmmmmm... »

Aussi douée avec sa queue qu’avec sa langue, la Baronne offrait à Marla une « pause » superbe. Elle pourrait volontiers faire jouir la jeune femme de cette manière, et Marla ne pouvait que la laisser faire... Jusqu’à ce qu’elle sente la main de la Baronne se déplacer pour venir masturber son sexe, ce qui la fit sourire.

« Ton... Ton mandrin te démange, ma belle Anastasia ? Viens donc... Hum... Le planter en moi, y répandre ta graine... Haaa... »

Oh oui, Marla serait ravie de pouvoir accueillir ce gros sexe en elle !
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Vanessa White le mardi 27 octobre 2015, 12:47:12
Les mots de Marla surent donner un sourire malin à Anastasia, qui pendant quelques instants, tourna ses yeux félins vers les siens. Ainsi elle souhaitait accueillir en elle ce mandrin, cette trique veineuse qui faisant tant de mal à Anastasia, mais un mal fort bien jouissif heureusement. En toute honnêteté, en terme d’arguments au niveau de la ceinture, la criminelle savait qu’elle n’avait rien à envier à Friedrich. Voir peut-être, qu’elle était mieux lotie que lui ! Après tout, il suffisait de voir qu’elle possédait un sexe, vraisemblablement, grand et bien bâtie. Si déjà les hommes avec un gros sexe, comme il se devait, était peu fréquent, une femme qui avait une verge, mot pour mot, énorme, était … Impossible. C’était impossible, mais pourtant, Anastasia en était la preuve vivante. Son hermaphrodisme (Le terme est faux, car elle ne possédait pas de sexe féminin) était une bizarrerie qu’elle se gardait pour elle, et pour Marla, qui était la seule femme encore vivante à profiter de cela.

Ainsi, sa langue finit de balbutier malicieusement sur son bouton d’amour, avant que la Baronne ne se redresse, et qu’elle fasse face à son amie. « Ce n’est pas une graine que je vais rependre, ma chérie, c’est … Hmpf, c’est toute une plantation … » Dit-elle, un sourire provocateur aux lèvres. Elle comptait bien prendre comme il se devait Marla, la labourer comme elle le méritait, et la faire grimper aux rideaux jusqu’à les arracher s’il le fallait ! L’objectif était de la faire hurler de plaisir, de faire ombre à ce Friedrich, dont les heures étaient dorénavant comptées. Anastasia n’avait nullement envie de prendre complètement et définitivement sa place, mais elle avait en revanche envie que son amie n’a d’œil que pour elle … Bien qu’elle savait que ni elle, ni elle-même étaient des femmes fidèles. C’était une sorte de jalousie amicale, sur le moment. Ainsi donc, la Baronne se redressa complètement, se mettant sur ses genoux, rapprochant son mandrin palpitant du temple le plus intime de Marla.

Elle le saisit, et approcha son gland tout brûlant et joufflu près de son sexe, lâchant un soupir au premier contact de leur peau respective. « Haa … » Soupira-t-elle, alors qu’elle finit de mettre en place sa verge. Mais, alors qu’elle était en place, elle coulissa un peu et finit par se pencher au-dessus de son amante, pour se lover toute contre elle alors que sa trique s’enfonça au fur et à mesure qu’elle se penchait. « Embrasses-moi, trésor … » Lui murmura-t-elle, alors que ses yeux se plantèrent dans les siens, et qu’elle approcha ses délicates lèvres des siennes pour venir les capturer. Au même moment, en paradoxe total avec cette douceur, elle donna un gros coup de butoir, plantant d’un seul coup son sexe massif en elle. Anastasia repartit l’embrasser avec une douceur et une tendresse incroyable, alors qu’elle donna de suite un deuxième coup, puis enchaina ainsi.

« Hmmmmmm … » Gémissait-elle contre la bouche de son amante, alors que son bas-ventre faisait d’harmonieuses montées et descentes, profanant avec plaisir l’intimité de son amie. Chacun de ses coups faisaient buter son sexe toujours plus loin dans ses entrailles, et donner d’immenses frissons à Anastasia qui se retenait de ne pas se laisser envahir par ses pulsions bestiales et brutales … Sauf si Marla désirait un peu de ça.
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 28 octobre 2015, 16:57:15
Il avait été admis depuis le début de ce moment qu’elles allaient faire l’amour. C’était une sorte de manière de sceller leur pacte. Ce n’était pas la première fois que Marla faisait appel à Anastasia pour régler des soucis illégaux, mais, cette fois, ce qu’elle lui proposait dépassait de loin les tâches habituelles. Ici, on parlait d’une attaque en règle dans un manoir, de nombreux meurtres, y compris de celle de son mari. En d’autres circonstances, la Baronne aurait pu être effrayée par la cruauté glaciale de Marla Drake, qui n’hésitait pas à supprimer un mari aimant et dévoué, quelqu’un à qui il n’y avait rien à reprocher, si ce n’est le fait d’être trop intègre. Aurait-il été plus facile à corrompre que Marla aurait pu l’épargner, car il aurait pu satisfaire les deux facettes de la personnalité de la femme : Marla Drake et Miss Fury. Au lieu de ça, il allait goûter à une mort douloureuse.

« Allez, viens, baise-moi, ma chérie… Une si grosse queue doit juter, ou elle risque d’imploser… »

Anastasia n’avait rien à envier à Friedrich, même si l’homme était, lui aussi, bien équipé. Elle sentit donc la Baronne venir se presser contre elle, son corps venant tendrement caresser le sien, son membre se rapprochant de ses lèvres intimes. Les jambes de Marla vinrent s’enrouler autour de la taille de la femme, et elle répondit goulûment à son baiser, tout en sentant sa queue se perdre en elle.

« Hnnnnnnnnnnnnnnn… !! »

Oh, quelle sensation ! Ah, la joie et le plaisir insondable qu’il y avait à sentir une verge s’enfoncer en vous, venant vous remplir, vous inonder de sa présence et de sa semence… Elle sentit Anastasia, après leur tendre baiser, se lâcher en elle, soulevant son bassin, avant de l’abattre violemment, son membre venant se perdre en elle. En réponse, les doigts de Marla se crispèrent contre son dos, griffant et lacérant sa peau.

« Haaaaaaaaaaaaaa… !!! »

La Baronne était une femme belle, forte, puissante, et la manière dont elle la prenait, cette férocité… Oh, comme Marla aimait ça ! Elle était une Drake, elle était à la fois Ange et Diablesse, mais, en matière de sexe, et Friedrich était bien placé pour le savoir, le caractère angélique de Marla avait tendance à rapidement s’effacer. Dans ce domaine, elle était une amante passionnée, une femme qui savait très bien que la douleur et le plaisir n’étaient pas antinomiques, mais les deux faces d’une même pièce. Elle le savait, car les Drake avaient toujours été ainsi. À l’époque féodale, ils développaient l’agriculture, le commerce, la sécurité, tout en finançant le brigandage et les atrocités. Et, à l’époque industrielle, ils étaient à la fois ceux finançant les logements sociaux et ceux détenant des mines meurtrières, faisant volontiers travailler des enfants, et se montrant impitoyables avec les victimes. Les Drake, une famille maudite et bénie… Et le sexe était la quintessence de tout ça. Les Drake étaient à l’image de la vie, des individus paradoxaux, et le sexe, lui, était le meilleur mécanisme offert par la Nature pour représenter cette délicieuse symbiose.

Anastasia lui faisait l’amour comme une Reine, et Marla endurait ça, l’endurant avec un plaisir fort, énorme… Oh, que c’était bon ! Intense, terriblement intense… Son corps tout entier en vibrait sur place, et elle fit descendre l’une de ses mains, griffant le dos de son amante, avant de palper ses fesses, son cul solide.

« En… Encore-haaaa… Fais… Fais-moi hurler, Anastasia ! Allez, encore, encore, encooorree !! »
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Vanessa White le dimanche 15 novembre 2015, 13:22:24
Faire hurler Marla était bien entendu l’un des objectifs d’Anastasia, qui faisait tout pour abattre puissamment son bassin contre le sien. La Baronne la pilonnait de toute ses forces, souhaitant à tout prix lui offrir un rodéo digne de ce nom. Visage presque collé au sien, elle ne l’embrassait pas pour autant. Elle aimait juste conserver ce petit espace étroit et intime entre son visage et le sien, juste à contempler son regard et ses traits inondés de plaisir. Par le plaisir qu’elle lui offrait à termes d’efforts. Anastasia serrait les dents, à mesure que sa verge continuait inlassablement de marteler la féminité de Marla. Celle-ci avait enrouler ses douces jambes autour d’elle, s’agrippant donc complètement contre elle, renforçant alors cette sensation de proximité qu’adorait tant la Baronne. Elle gémissait et ronronnait à mesure qu’elle jouait sur le rythme et la puissance, et aussi à mesure que son amante griffait son dos. Elle finit même par glisser ses mains sur son généreux et ferme fessier, le malaxant alors dans tous les sens, écartant chaque fesse l’une de l’autre.

Elle savait que Marla adorait la comparer avec Friedrich, rien que pour la voir tout faire pour rivaliser. Et elle faisait bien ; Anastasia faisait tout pour effacer la trace de cet homme, afin que son amie ne retienne qu’elle et ses caresses. Anastasia voulait simplement effacer l’empreinte de son mari, montrer à Marla qu’elle était mieux que lui. Au lit, du moins. Elle savait bien qu’une femme et un homme c’était différent en la matière, et que même si elle possédait un sexe masculin, la différence restait. Et la jeune femme savait aussi que Marla était très exigeante, et qu’elle voyait Friedrich comme l’un des meilleurs amants qu’elle n’ait jamais eut. En d’autres termes, le surpasser allait être dur, surtout vis-à-vis de Marla. Elle qui se complaisait à placer son mari au-dessus tous ses autres amants. Elle qui aimait se dire qu’il était bien, sur tous les plans … Mais elle qui allait aussi le tuer.

Tous ces éléments faisaient que Anastasia avait une hargne et une envie puissante de pilonner son amie, de la faire tellement jouir et hurler que sa voix s’en briserai. Elle voulait qu’elle soit foudroyée sur place par l’orgasme qui pointait son nez. En somme, Anastasia voulait lui offrir le moment qu’elle n’avait encore jamais eu avec Friedrich. Mais parvenir à tout cela, en une soirée, allait être dur. Si elle avait fait un bon chemin jusqu’à présent, c’était encore insuffisant. Ainsi, continuant de faire des vagues avec son bassin, elle finit par faire claquer sauvagement celui-ci contre le sien. Ses coups de reins devinrent très fort, possédant alors la volonté de s’enfoncer du plus fortement et profondément en Marla. Chacun de ses coups résonnèrent dans toute la pièce. Les peaux des deux femmes claquèrent ensemble, de plus en plus rapidement à mesure que Anastasia augmentait aussi la vitesse.

« HNNNNN !!! » Gémissait-elle fortement, étant au bord de tout. Elle allait si vite et si puissamment, tout en se retenant de se lâcher … L’effort était surhumain. Pourtant, elle résistait et tentait tout pour faire hurler son amie du plus fort que possible. En fait, à cet instant, elle fit passer son plaisir avant le sien … Et elle espérait donc que cela allait au moins lui faire marquer des points auprès d’elle.
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 19 novembre 2015, 20:21:44
La philosophie des Drake était de considérer que le Bien et le Mal ne s’opposaient pas, mais se complétaient. Si les Drake avaient une conception manichéenne du monde, elle était différente d’autres points de vue manichéens en ce que, pour eux, le Bien n’existait pas sans le Mal. Cette doctrine s’appliquait à tout, que ce soit les affaires, ou la vie privée et sentimentale. Cette doctrine consistait à admettre qu’une personne n’était ni bonne, ni mauvaise, mais qu’elle était bonne et mauvaise, et qu’il fallait la prendre comme telle : une personne remplie de qualités et de défauts, sans que l’un ne soit supérieur à l’autre. Cette fadaise selon laquelle le Bien serait supérieur au Mal n’avait pas de sens pour les Drake, car il s’agissait de deux forces primordiales propres à la psyché humaine. Et, même avec Anastasia, cette doctrine s’appliquait. Il fallait susciter le Bien en elle (son amour pour Marla), et le Mal (sa jalousie pour Friedrich), car l’amour n’existait pas sans jalousie. Si on aimait quelqu’un, on ne pouvait qu’avoir peur de le perdre, et la jalousie manifestait cela. Pour lutter contre ses défauts, il fallait les accepter, car on ne pouvait pas les détruire. C’était la devise des Drake, la devise de Marla, et, que ce soit une logique folle ou non, c’était celle que Marla appliquait... Et, vu que cette logique lui permettait en ce moment d’être tringlée avec force par Anastasia, elle n’allait pas s’en plaindre.

« HAAAAAAAAAAAAAAAANNNNNNNNNN.... HHHAAAAAAAAAAAAAAAANNNNNN... !! »

Quelle force, quelle énergie ! Le lit en craquait à chacun des féroces coups de reins de la femme, et Marla avait imprimé de ses ongles la chair de la femme, lui meurtrissant le dos, tout en continuant à gémir et à gigoter sur le rebord du lit. Elle accompagnait les mouvements puissants et solides de son amante, griffant et se crispant contre sa peau. Oui, Anastasia était décidée à enlever toute trace de Friedrich, et, si cela impliquait de se faire tringler ainsi... Aaaahh ! C’était aussi intense qu’avec Friedrich, si ce n’est plus... Anastasia ne la ménageait pas, et était partie, élancée dans son propre rythme. Qu’on la suive ou non, elle continuerait quand même, sans relâche, et Marla ne pouvait que subir en soupirant, soupirant de plaisir, encore et encore...

Son corps tressautait contre celui de la femme, et elle continuait à se laisser prendre, tout en hurlant, hurlant à s’en casser la voix... Et jouissant en même temps. Son orgasme explosa entre ses cuisses, violent, puissant, et fulgurant.

« HNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN... !! »

Oui !! Ça, c’était bon !
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Vanessa White le jeudi 24 décembre 2015, 15:08:04
Avec force, c’était le cas de le dire. Anastasia était en train de prendre son amie avec une telle force qu’elle en faisait craquer le lit à chaque coup. Ses reins ne cessaient ce mouvement, s’abattant avec toujours plus de hargne. Décidée à montrer à Marla de quoi elle était capable, elle y mettait toute sa force, et son endurance dans ce dernier rodéo. Après une sodomie intense, elle lui montrait qu’elle était capable de la baiser dans la règle de l’art, mieux que ce que cet imbécile de Friedrich en était capable ! Serrant des dents, la Baronne la pilonnait, encore et encore, sa verge se fourrant sans fin en elle avec une grande poigne. En réalité, elle faisait un immense effort physique ; elle ne devait pas jouir maintenant, et devait continuer à marteler aussi puissamment qu’elle le pouvait pour faire hurler comme jamais Marla ! C’était ça qu’elle voulait, la faire hurler, la rendre folle, lui faire péter une durite ! Et même si en ce-moment elle était déjà en train de gémir lourdement, ce n’était pas suffisant.

Il fallait qu’elle ait son plus fou orgasme. Motivée par cela, la Baronne continua dans ses efforts et ne cessa donc guère ses mouvements, s’enfonçant donc toujours plus intensément et rapidement en elle. Leurs corps rebondissaient l’un contre l’autre, à chaque descente, faisant donc grincer le lit d’avantage. Anastasia sentait les griffures de sa terrible amante dans son dos, ce qui la faisait frissonner encore plus. Elle avait toujours adoré cette facette sauvage et agressive de son amie, surtout lors de leurs ébats. Sentir son dos se faire lacérer ainsi était donc de tout plaisir ! Les ongles de Marla se plantèrent dans sa généreuse peau, alors que la Baronne elle soupirait lourdement de plaisir à force de pénétrer aussi puissamment la jeune femme. « HNNNN – HMMMMMMM !!! » Gémissait-elle, en tenant le coup.

Cependant, après de longues minutes à la marteler à une telle intensité, Anastasia sentait bien le coup de grâce approcher. Mais non ! Elle tenait encore à faire crier son amie ! Elle redoublait d’effort en tout genre pour se maintenir en état, et elle ne réfléchissait même pas à la durée. Elle serrait fort des dents, étant à bout de tout. Quand sa force commençait à se tarir, elle se ressaisissait puis repartait de plus belle, martelant encore plus fortement qu’auparavant. La vitesse comptait aussi dans le calcul. Mais, malgré tout ceci, la fin approcha. Complètement poussée à bout, la Baronne sentit sa verge sur le point d’imploser. « HAAAAAAAAAAANNNN !!! » Cria-t-elle, ne pouvant tout simplement plus contenir l’explosion. Dans un dernier coup, elle abattu férocement son corps, s’enfonçant profondément en Marla avant de … Se vider.

Serrant puissamment des dents, elle laissa sa verge cracher toute sa semence, déclenchant alors un torrent de foutre qui alla se déverser avec rage. L’orgasme la foudroya complètement, la faisant hurler comme jamais ! Son sexe crachait encore et encore son jus, procurant alors une jouissance qui dura bien longtemps. Quand le tsunami finit par passer, Anastasia se calma, et commença alors à reprendre son souffle, lourdement. Elle se laissa tomber à la renverse, sortant de la féminité accueillante de son amie. Sa verge était des plus rouge et éprouvée, mais semblait encore un peu dressée. Bien moins qu’auparavant cela dit …

« Hmm … Hmmm … » Couinait-elle, en reprenant son souffle. Elle ne savait pas si tout ceci avait suffi à la terrible Marla, mais au moins, cette dernière savait à présent ce dont était capable Anastasia.
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 27 décembre 2015, 22:09:38
Était-ce le fait de savoir qu’elles allaient bientôt tuer Friedrich qui excitait autant Anastasia ? Était-ce là la raison de sa hargne, de sa terrible vigueur ? Marla avait déjà fait l’amour avec elle, à de nombreuses reprises, mais... Elle ne se souvenait pas d’une telle force, d’une telle ardeur, chez son amante. Le grand et solide lit de Marla craquait et ployait sous les mouvements terribles de la Baronne, et, quand la main de Marla alla claquer son cul, le griffant et le malaxant, elle mordit son épaule pendant quelques secondes, avant d’avoir son premier orgasme. Sa mouille éclata contre l’impériale grosse queue tendue d’Anastasia, qui continuait à la prendre, encore et encore.

« Haaaa... HAAAAAAAAAAAAAAAAANNNN !! »

Anastasia continuait, encore et encore, à la pilonner. La sueur jaillissait de son corps, suintant aussi de celui de Marla, qui griffait son cul, son dos, remuant avec elle, soupirant et gémissant, transportée par cet élan furieux. Oui, Anastasia était en train de lui offrir tout un récital. Elle chargeait, mais elle n’envoyait pas que la cavalerie ; il y avait des régiments entiers, avec des renforts de canonniers et des lignes de chars supplémentaires ! Tout cela défonçait les portes et les murs de son fort intime, la défonçant. Sa queue baignait dans sa mouille, qui glissait lentement le long des cuisses chaudes de Marla Drake. La femme était surexcitée, tout son corps ployant, le sexe l’aliénant totalement. Elle ne pensait ainsi plus qu’au plaisir, qu’à l’ardeur d’Anastasia, couinant et soupirant, mordillant et pinçant, s’absorbant avec elle.

La Baronne était imposante, ses muscles s’abattant sur le corps de Marla, lui rappelant comment Friedrich la prenait... Mais, et même si un homme était naturellement plus musclé qu’une femme, Anastasia, elle, arrivait tout à fait à combler cet écart, avec son corps bien bâti, aux formes généreuses et aux hanches larges. Elle était tout simplement parfaite, écrabouillant le petit poids plume de Marla Drake. La belle femme se faisait joyeusement baiser par elle, et elle pouvait entendre les soupirs rauque set les couinements d’Anastasia, exprimant sa fatigue. Elle se poussait à bout, offrant tout ce qu’elle pouvait.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA... !! »

C’est dans un ultime cri que Marla se vida pour de bon, atteignant un deuxième (ou troisième ?) orgasme, s’abandonnant contre le corps de la Baronne, qui, de son côté, alla généreusement jouir en elle. Elle balança des filaments de foutre dans son corps, comme une véritable explosion de sperme qui se déferla dans les tréfonds de son corps et de son organisme. Marla essuya tout cela avec un profond soupir.

Le corps d’Anastasia alla ensuite s’allonger à côté d’elle, faisant ployer une dernière fois le lit, et Marla reste là, inerte, pendant plusieurs minutes, la respiration haletante. Elle avait soudain très chaud, affreusementchaud, même, le corps en sueur, que ce soit sa sueur, ou celle de son amante.

« Haaaa... »

Puis, enfin, après de longues secondes, la main de Marla se déplaça vers sa table de chevet, où elle saisit son porte-cigares, tout en allumant la radio. En fond sonore, une musique ne tarda pas rapidement à défiler, un classique de ces dernières années.

« Wílbert Eckart und seine Volksmusík Stars (http://img110.xooimage.com/files/2/d/a/2637771-6197977797-artwo-4de02ce.jpg) ».

[iframe=600,50]https://www.youtube.com/embed/9RVVHXdMmog[/iframe]

Pendant que la musique défilait, Marla saisit son léger cigare, et en tira une bouffée, tout en continuant à observer le plafond.

« Hmmmm... Tu es vraiment une amante terrible, Anastasia... On ne m’avait pas autant baisé avec une telle force depuis... Bien trop longtemps. »

Marla n’aimait pas le sexe « doux ». Elle aimait se faire prendre avec hargne et avec fougue, exactement comme Anastasia venait de le faire. Tirant une nouvelle bouffée, elle soupira, puis tourna la tête vers elle, un léger sourire sur les lèvres.

« Danke schön. »

Elle pouvait fanfaronner; après plus d’une vingtaine d’années d’occupation, c’était, plus ou moins, les deux seuls mots d’allemand qu’elle connaissait.
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Vanessa White le mardi 29 décembre 2015, 23:23:58
Après un tel effort, venait le réconfort. Même si les deux étaient venus en même temps. Un effort sexuel était, après tout, une sorte de grand réconfort. Surtout quand on avait le privilège de le faire avec cette femme se faisant appeler Marla Drake. Et, par extension, on pouvait alors tout à fait comprendre pourquoi on se dépasser volontiers pour elle. Anastasia avait compris que pour satisfaire une telle femme, surtout dans l’optique de lui faire oublier son futur ex-mari, il fallait lui montrer qu’elle en avait bien plus dans le ventre. Il fallait lui montrer qu’elle allait gagner bien plus que ce qu’elle avait actuellement. Et, en toute modestie, Anastasia s’estimait s’être assez bien démenée, surtout avec le rush final qu’elle avait offert à son amie. Ça aussi, c’était un élément qui jouait en sa faveur ; sa relation avec elle.

Cependant, comme déjà dit, Anastasia n’était pas non plus dans l’optique de remplacer Friedrich. En vérité, elle voulait simplement … Que Marla la considère mieux que lui. Qu’elle la voit comme une meilleure amante, meilleure partie, meilleure … Personne, tout simplement. C’était un peu obsessionnel chez elle, cette recherche de la perfection et de la performance. Tant que Marla ne verrait pas en elle quelque chose de bien plus supérieur à Friedrich (Au moins sur le plan sexuel), elle ne serait pas satisfaite. Cela était synonyme de preuve, de compétition ; c’est-à-dire qu’elle allait encore redoubler d’effort pour effacer à coup d’acide, s’il le fallait, les traces de son ex-mari.

En attendant, c’était le repos. Elle se laissa tomber à côté de sa fougueuse amante, son épaule frottant donc la sienne. Elle reprenait respiration et force petit à petit, sentant la forte, mais agréable odeur du cigare de Marla. Celle-ci avait même allumer la radio, qui leur offrit un titre du moment, dans un style des plus classique et classieux. Un très bon après-coup, marqué par la volupté et le calme. Un beau paradoxe compte-tenu de la tempête qui était passé sur Marla. Bien entendu, Anastasia prit agréablement le compliment de son amie, souriant doucement face à sa remarque. « Voyons, Friedrich l’homme parfait t’as surement fait grimper bien plus que cela … » Répondit-elle d’une voix taquine.

Elle n’aurait pas dit non à pouvoir prendre aussi une bouffée, mais c’était le cigare de Marla. Soupirant grandement, la Baronne se mit sur son flan, reposant sa tête sur sa main, afin de se tourner vers la maitresse des lieux. Bien qu’elles étaient toutes les deux encore en sueur, et éprouvée, Anastasia ne put s’empêcher de glisser sa main libre sur la poitrine de Marla, l’effleurant du bout de ses doigts, dessinant de curieuses arabesques. Elle ne faisait que la caresser de manière nonchalante, s’amusant à effleurer sa peau, au niveau de sa poitrine, puis de son ventre. Elle flattait ses belles et gourmandes courbes, aussi simplement que cela.

« À présent chérie, que fais-ton toi et moi ? Je suppose qu’on va buter ce cher Friedrich ? » Dit-elle, continuant à la caresser doucement. Il fallait ne pas perdre de vue l’objectif principal ; si elles avaient pris du bon temps en premier lieu, pour leurs retrouvailles, il ne fallait pas qu’elles en oublient la raison de leur entrevue ; planifier le meurtre de Friedrich.
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 02 janvier 2016, 13:02:50
Quand Anastasia lui parla de Friedrich, Marla esquissa un léger sourire, sans répondre... Et, tandis que Wilbert Eckart chantait, elle sentit la main de la Baronne venir caresser son ventre, et elle se retourna vers elle, puis lui présenta sa longue cigarette, la plantant entre les douces lèvres de la femme, invitant ainsi cette dernière à tirer un coup. Et, pendant ce temps, Marla lui répondit un peu :

« Friedrich m’a fait grimper aux rideaux, oui.... Mais toi, tu viens de me les arracher. J’ai bien cru que tu allais me broyer les reins à un moment... »

Et, en disant ça, Marla ne plaisantait qu’à moitié. La Baronne l’avait sincèrement pilonné, et demandait maintenant ce qu’elles allaient faire. Marla fuma à nouveau, trouvant le fait de partager leur cigarette un geste extrêmement érotique. Elle observa à nouveau son plafond, et répondit assez rapidement, sereine et posée, en sentant encore sa mouille flotter sur ses cuisses et sur le sommet de ses jambes :

« Nous allons nous préparer... Vérifier nos compétences, mener des simulations dans mes entrepôts... »

Elle se retourna alors une nouvelle fois vers Anastasia, un sourire sur les lèvres.

« Et on fera l’amour, aussi... Ma chérie. »

La femme alla alors l’embrasser tendrement et sensuellement. Bientôt, bientôt... Tout pourrait avoir lieu.



La fête avait lieu dans un manoir très moderne (http://img110.xooimage.com/files/6/7/d/modern-villa-sout...-640x252-4deb54e.jpg), situé quelque part dans les Rocheuses, au milieu de montagnes enneigées, de forêts de sapins, et de lacs énormes, rappelant aux Allemands présents les Alpes. C’était un séduisant manoir, high tech, avec de nombreux invités, essentiellement des Américains, mais aussi beaucoup d’Allemands, et les conversations principales tournaient autour des futures élections à venir au sein du Parti. Karl Haussmän se trouvait bien entendu là, dans un magnifique costume pourpre avec une fleur. Le concessionnaire automobile parlait ainsi très librement de son soutien financier envers Schmidt.

« Il ne faut pas se leurrer, Fräulein, disait-il à une femme, les Yankeesne seront jamais à la tête du Parti. J’apprécie beaucoup Williams, mais, tout à fait entre nous, à force de côtoyer des Nègres, les Américains ont fini par être un peu contaminés. »

Haussmän était un fier Aryen, qui lisait « Mein Kampf », la Bible du Parti, et tous les autres livres raciaux sortis depuis. Il se fondait notamment sur une étude scientifique réalisée par l’Université de Berlin sur la population nord-américaine, et qui avait conclu que, suite aux multiples vagues d’immigration venant de l’Amérique du Sud, et à l’essor de la population noire, il était inévitable que la population blanche et aryenne soit contaminée. Elle était donc de rang légèrement inférieur par rapport à la race aryenne. Ces études, très sérieuses, se fondaient sur des prélèvements sanguins sur un échantillon représentatif de la population, ainsi que sur des tests urinaires, et même sur la comparaison du sperme aryen et du sperme-WASP. L’argument de Haussmän était de dire que le Gouverneur Williams était donc moins pur que lui, pur Arye, originaire de la Ruhr.

Dans le manoir, de doucereuses musiques locales égayaient la fête, comme Boom ! Boom ! (https://www.youtube.com/watch?v=ugVBa9y1mOo), musique que Haussmän trouvait toutefois insupportable. Cependant, elle faisait fureur aux États-Unis, mais, pour lui, elle ressemblait trop au jazz, ou à ces horreurs qu’on entendait parfois dans certains bas-fonds de la Côte Ouest, une musique impie chantée par des Noirs : le rock’n’roll.

Et, au milieu de tout ça, il y avait Marla Drake (http://img110.xooimage.com/files/0/c/8/marla-drake-dress-4deb5c8.jpg), séduisante dans sa belle robe noire, et dont le sang italien était, aux yeux de Haussmän, une qualité. Les Italiens n’étaient évidemment pas au même niveau que les Aryens, mais, comme ils avaient été les alliés du Reich pendant la Grande Guerre, ils étaient tout de même appréciables. Marla se retrouva donc avec Haussmän.

« Alors, Fräulein, comment se passent vos affaires à Manhattan ? J’ai cru comprendre que vous aviez eu fort affaire avec les autochtones...
 -  Vous savez ce que c’est... Les Nègres, toujours eux. Il y a cette terroriste qui les soutient, cette... Cette Miss Fury... Elle a récemment détruit l’un de mes concessions, j’en ai pour des milliers de dollars de réparation.
 -  Ya, ya... Et c’est elle qui a détruit un convoi militaire, je crois... C’est bien la preuve que soumettre les Yankees sera un travail de longue haleine. Ils sont comme les Français, refusant de s’avouer vaincus, alors que le Reich a gagné. »

Marla détestait Haussmän. Non seulement il postillonnait en parlant, mais son accent était horrible. Friedrich aussi le détestait, et son époux était également là.

Et, bientôt, Anastasia viendrait... Le plan était qu’elle s’infiltre en grimpant le long de la montagne, et Marla devait la retrouver le long d’une terrasse, dans un coin reculé du manoir.

Le temps leur manquait, et elle devait agir rapidement.
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Vanessa White le dimanche 21 février 2016, 14:21:32
Voilà tout ce dont elle désirait entendre. Le fait qu’elle avait surpassé Friedrich sur ce terrain, pour une fois. Il fallait dire qu’elle y avait mis tout son être, là-dedans ! Toute sa force et sa hargne, rien que pour faire jouir son amante du plus fort que possible. Et lui montrer que Friedrich n’était rien, qu’elle était mieux que lui, au moins en matière de sexe. Visiblement cela avait fonctionné, puisque Marla était satisfaite. Anastasia songea toutefois à si tout ceci n’était pas un petit stratagème fait par Marla, pour la pousser à toujours s’adonner à fond. Lui faire toujours revenir Friedrich pour provoquer en elle de la jalousie, et donc l’envie de faire mieux que lui. Après tout, cela ne l’étonnerait guère. Mais était-ce si grave ? Pas vraiment. Anastasia reprenait donc lentement ses forces et son souffle, aux côtés de sa terrible amante, qui lui expliqua dès lors la suite du programme.

Outre le sexe, elles allaient devoir s’entrainer et faire une revue de leurs compétences, avant de passer au plan final. Case obligatoire pour une opération de cette envergure. Toutefois Anastasia comprit aussi qu’elle ne sera pas invitée à la réception de Friedrich, n’étant pas aussi … Noble que Marla selon les critères de la société. Ainsi donc, les deux femmes s’embrassèrent tendrement, à nouveau, histoire de sceller leur petite affaire. Tout était si imminent, si près …



Le plan était simple. Tandis que Marla irait, tout naturellement, à cette réception, Anastasia elle, allait devoir se faufiler par un autre moyen. Pas de tenue officielle pour elle ; juste son équipement de combat. Le seul problème était que le manoir, là où se déroulait cette réception, était paumé dans les rocheuses, en pleine neige. Autant dire que pour affronter le froid, il n’y avait pas mille moyens. D’ordinaire Anastasia laissait une partie de son combinaison ouverte, car elle adorait se montrer sexy, même en trouant la cervelle de quelqu’un par balle. Mais là, elle ne pouvait pas, à moins de congeler sur place. Elle avait donc revêtu une petite variante de cette combinaison, entièrement fermée, et extrêmement bien moulante. Agrémentée de partie en fourrure, le froid était drastiquement diminué grâce à la matière composant cette combi.

Passé ces détails, Anastasia finit donc par rejoindre le pied de la montagne, ou tout du moins, du plateau sur lequel était construit le manoir. Armée de tout l’équipement qu’il lui fallait, grimper la façade rocheuse allait être une partie de plaisir. En premier lieu, elle usa de son lance-grappin perforant pour hisser un câble solide, qui allait lui permettre de se hisser. Portion par portion, elle montait, hissant le câble petit à petit. Finalement, Anastasia parvint à hauteur du manoir et, comme convenu, elle grimpa sur l’une des terrasses les plus reculées du manoir. Marla devait l’attendre, et elle connaissait la ponctualité légendaire de son amie. Celle-ci finit donc par se hisser une dernière fois, et enjamba donc la rambarde, rejoignant donc la terrasse pour de bon. « Pile à l’heure j’ai l’impression. » Déclara-t-elle, en se débarrassant de son équipement d’escalade.

En voyant Marla ainsi vêtue, dans cette sublime robe noire, Anastasia ne put s’empêcher de se mordiller la lèvre, et de venir doucement s’approcher d’elle pour venir capturer rapidement ses lèvres entre les siennes. Lui voler un baiser, donc …
Titre: Re : Fleurs Impériales [PV]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 27 février 2016, 12:21:58
En amour, la jalousie était un piment qu’il fallait savoir distiller avec tact, sous peine de se brûler. La « rivalité » silencieuse entre Anastasia et Friedrich en était le bon exemple. Friedrich n’en avait pas conscience, bien entendu, mais Marla, elle, savait que la Baronne s’efforçait d’être mieux que lui. Il y avait quelque chose de puéril là-dedans, car, après tout, elle avait elle-même confié à Anastasia qu’elle voulait tuer son mari. Si la Baronne n’était pas aussi amoureuse d’elle, elle aurait peut-être pu se méfier. Marla ne cessait de répéter que Friedrich était un bon amant. C’était un individu rempli de qualités, un preux chevalier, un Teuton qui voyait la bravoure et l’héroïsme comme des vertus cardinales. Un amant magnifique, quelqu’un qui aimait la poésie, la littérature germanique, la philosophie, notamment Hegel, et qui descendait d’une bonne famille. Les cicatrices qu’il portait en souvenir de la guerre ne faisaient que le rendre plus populaire. Pour autant, Marla n’hésiterait pas à la tuer. C’était bien la preuve qu’il y avait, chez Marla, quelque chose relevant de la maladie mentale, de la psychose… À savoir une certaine forme de schizophrénie avérée.

Chez Marla, il y avait, en effet, deux personnalités, bien distinctes : Miss Fury d’un côté, et Marla Drake de l’autre. Ces deux personnalités étaient très opposées. Marla Drake était une industrielle ambitieuse, qui avait une société familiale florissante, avec de multiples usines, une femme investie dans la reconstruction de la nouvelle Amérique, qui donnait de l’argent aux orphelinats, aux centres de rééducation aryens, mariée avec un homme influent et charismatique. Miss Fury, elle, était une criminelle, recherchée par les autorités, qui attaquait les usines, commettait des actes terroristes, torturait, violait, tuait, humiliait, et massacrait. Et c’était là tout le souci ; Friedrich ne pouvait contenter que Marla Drake. Or, Anastasia, elle, contentait surtout Miss Fury. Restait à savoir laquelle des deux personnalités était la personnalité dominante chez Marla Drake… Mais le fait qu’elle veuille tuer son mari était, en soi, un bon élément de réponse.

Marla avait toujours souhaité être libre, libre et indépendante, n’avoir aucune attache particulière, et pouvoir voler de ses propres ailes. Miss Fury lui fournissait ça. Il n’y avait rien de plus grisant que de se trouver, telle une ombre vengeresse, sur les toits de New York, et d’aller tuer dans la ville. Les nazis étaient ses cibles privilégiées, mais Marla ne le faisait pas par idéologie politique. La démocratie était un acte de rébellion et de résistance qui ne lui disait rien. Vouloir amener les gens à voter par eux-mêmes, c’était absurde. Des imbéciles ne pourraient élire que des démagogues et des populistes.

« Je suis d’origine allemande, vous savez, reprenait Haussmän, visiblement fasciné par sa discussion avec Marla. En Europe, aussi, il a été difficile de soumettre certaines races inférieures. Les bolcheviks, notamment… Mais, maintenant, toute l’Europe est un endroit agréable et pacifié, qui respire d’un seul poumon sous les battements cadencés du Reich, Fräulein. J’ai confiance dans ce continent. Sinon, je n’aurais pas choisi de m’y implanter. Certaines voix conservatrices, au sein du Parti, pensent que l’Amérique est une terre décadente, à cause du taux de nègres. »

Les nazis voyaient le monde sous le prisme des races. Pour eux, suite à l’esclavage et à la traite négrière, avec le fameux commerce triangulaire (l’envoi d’esclaves d’Afrique vers l’Europe, puis à destination des colonies américaines), il y avait, chez les Américains, une sorte de perte raciale. Les nègres existaient depuis des siècles, et, si les colons britanniques pouvaient être sauvés, beaucoup de scientifiques nazis estimaient, suite à des études e »t à des recherches sur la qualité du sang des Américains, que le sang nègre avait corrompu la race américaine. On ajoutait aussi à cela l’exode, pendant les années 1930’s, de renégats juifs, ce qui avait donné lieu, une fois l’Amérique entre les mains du Parti, à de multiples purges raciales.

Haussmän était, en ce sens, un pur nazi, un conservateur, et, le plus effrayant, c’est qu’il y avait des gens encore plus conservateurs que lui, des gens pour qui il fallait lancer une nouvelle « conquête de l’Ouest », à l’image de tous ces colons européens qui ont chassé les tribus indiennes barbares. Ces gens-là étaient adeptes de la politique de la terre brûlée, et voulaient augmenter le nombre de camps de rééducation et d’extermination, qui avaient foisonné dans le paysage américain, remplaçant les anciennes prisons. On y envoyait, aussi bien les détenus de droit commun, que les prisonniers politiques, ou les détenus raciaux, c’est-à-dire ceux dont la race était jugée suffisamment basse, et qui, en conséquence, avaient besoin de subir des traitements chimiques et sanguins pour regagner en pureté ce qu’un héritage corrompu avait brisé.

C’était là tout le paradoxe de Miss Fury. La criminelle était dans un monde qui avait sombré dans la folie, où le crime était devenu institutionnel. Dès lors, dès qu'on admettait être dans une société qui n’était plus régie par le droit, mais par la démence, être un criminel, c’était, en réalité, être un véritable résistant.

*Pourtant, j’ai déjà tué et dénoncé des rebelles…*

Difficile de la cerner, mais ainsi étaient les Drake.

« Enfin, le pire, ça reste en Arabie, en Afrique… Le Parti pensait qu’il n’y avait pas pire que les Juifs, mais, honnêtement, je crois que les bougnoules peuvent sans problème les coiffer au poteau. Ils se font sauter, c’est affreux… »

Les attentats-suicides étaient légion en Afrique et en Arabie. Officiellement, le Reich la contrôlait, mais cela avait toujours été ainsi. Officiellement, l’Afrique et l’Arabie avaient toujours été sous contrôle. En réalité, cette région était une poudrière explosive, et, après des siècles de colonisation, toute cette région s’embrasait.

Mais, pour l’heure, Marla réussit enfin à se défaire d’Haussmän, et se rendit vers une terrasse reculée, isolée, à l’arrière.

La villa était une vraie forteresse, avec de nombreux gardes, et ses pas la conduisirent vers une terrasse silencieuse. En ouvrant la porte vitrée, elle tomba ainsi sur la Baronne, et lui sourit, s’approchant d’elle d’une démarche sensuelle, avant d’aller l’embrasser.

« Tu es pile à l’heure, mon amour… »

Pile à l’heure, c’était tout ce qu’il fallait. Les deux femmes s’embrassèrent sensuellement, pendant un certain temps, jusqu’à entendre des gloussements.

Marla rompit le baiser en voyant un jeune couple débarquer, visiblement éméché, la fille portant une robe brillante à moitié défaite… Et les deux avaient vu le baiser homosexuel.

« Oh, je… Pardon, excusez-nous, on ne voulait pas déranger… »

Marla les regarda silencieusement pendant quelques secondes.

« Oh, il n’y a pas de problème… »

L’homme regardait Anastasia d’un air soupçonneux, se disant que sa combinaison moulante n’avait pas spécialement sa place dans un tel endroit. Le pire, c’est que les deux parlaient avec un accent américain à couper au couteau, signe qu’ils devaient être des Allemands. L’homme tenta de faire marche arrière, mais, rapide, Marla saisit le poignet de la femme, la tirant vers elle.

« Hey !
 -  Lâchez-là ! »

Pour seule réponse, Marla embrassa la femme. Cette dernière poussa un glapissement, et chercha visiblement à se délivrer, mais constata que Marla avait une force insoupçonnée… Puis, en souriant, Marla la poussa alors, et la femme passa par-dessus la rambarde, tombant dans le vide dans un bref hurlement, avant de se fracasser sur les rochers.

Elle laissait à Anastasia le soin de s’occuper de l’autre gêneur…

Miss Fury était là, et une lueur amusée perlait dans son regard après le meurtre qu’elle venait de faire.

Le début d’une longue série…