Le Grand Jeu

Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Discussion démarrée par: Eris Langnar le lundi 27 avril 2015, 02:44:14

Titre: Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Eris Langnar le lundi 27 avril 2015, 02:44:14
Je me réveillais sur mon lit, encore un peu sonnée par l'alcool. Quel bal c'était, hier... Me déplacer le LONG DE LA SALLE parce que je devais faire ami-ami avec les nobles du coin. En plus, mes parents avaient organisé ce bal pour pouvoir me trouver un autre prétendant plus fort que feu mon époux. Je savais qu'ils voulaient que du bien de ma part, mais... Ne jamais mêler mon mari dans une histoire. Jamais...

Paresseusement, je me levais de mon lit, toute nue. Car oui, je dors parfois nue et alors ? Ça ne vous regarde pas ! Je bâillai longuement et me traînai vers une petite table, un peu plus loin, sur lequel était poser divers médicaments. J'ouvris celui qui calmait les maux de tête et en prit une gorgée. Je la reposais en ayant pris soin de la refermer, m'habilla rapidement et sortais de la chambre. Heureusement, le petit médicament commençait déjà à faire effet. Rapidement, je mangeais un plat simple, juste assez pour me faire tenir debout durant la journée.

Après cela, je rejoignais mon trône, m'y asseyant pour régler les affaires comme diverses plaintes et autres broutilles de ce genre. C'était vraiment ennuyant, a tout le temps écouté les demandes des gens. Bien sûr, c'était important de s'occuper de ses gens, mais quand même, a force, on s'ennuie vraiment. Comment faisait mon époux pour les écouter a longueur de journée ? Jusqu'au midi, rien de spécial se passait quand un noble se prosternait devant moi. Je le connaissais. Il me devait des dettes et chez les Langnar, on payait toujours nos dettes et on s'attendait a ce que les autres en fassent de même. Il était accompagné d'une femme, selon ce que je voyais. Elle avait la tête couverte d'un voile, mais, néanmoins, je pouvais distinguer ses formes attrayantes a travers ses loques. De longues jambes attrayantes, des hanches bien faites et une poitrine généreuse. Son visage, par contre, était cacher par le voile. Par contre, son corps était couvert de bleus et d'hématome. Ce noble l'avait-elle battue ? Ou pire... Violer ?

-Bonjour, Dame Eris, saluait le petit noble au visage hautain. Vous me connaissez surement !

-Hum. Oui, je te connais, Gérald. Tu me dois toujours des dettes répondis-je d'une voix froide.

Il ricana. Qu'est-ce que je détestais son rire... Il avait tout pour que je le haïsse.

-Je viens m'acquitter de ma dette en présentant cette-- mais bouge ton cul, sale chienne ! Hurla-t-il a la femme voilée. Ensuite, il la poussait a terre.

Je me crispais, serrant ensuite mes poings.

-Enfin bref, voici ton esclave, maintenant, Eris Langnar! Ma dette est acquittée! Proclamait-il, un sourire goguenard aux lèvres. C'était déjà de trop, quand il avait poussé cette femme.

-Merci, Gérald... Je me levais de mon trône. Soldat, emportez cet homme aux cachots! Ordonnais-je a mes hommes.

En moins de deux, ils se ruaient vers le petit noble et l'assommèrent avant qu'ils puissent réagir. D'un pas rapide, je me rapprochais de la femme, toujours a terre.

-Est-ce que ça va ? Demandais-je d'une voix rassurante.

Je me mis à terre et soulevais son voile. Elle avait de beaux yeux bleus, de charmantes lèvres, un beau visage, des cheveux bruns tournant un peu au blond.

-Quel est ton nom, petite?
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Tessia le lundi 27 avril 2015, 19:40:34
Elle rencontra le sol avec dureté. Une dureté qui malheureusement commençait à lui être coutumière. Elle ne parvenait pas à se souvenir d'un moment où l'on avait pas été dure avec elle. Mais en même temps, elle n'avait aucun souvenir vieux de plus d'un mois et demi.

Tout avait commencé quand elle s'était réveillée dans une cage, une cage trop petite pour qu'elle puisse s'y redresser, à peine assez haute pour qu'une fois assisse sur ses genoux, elle soit toujours forcée de courber la tête pour ne pas la heurter contre les barreaux de sa cage. Et surtout, une douleur horrible et lancinante à la tête. Le genre de douleur qui vous donne l'impression que votre crâne n'est qu'un gros fruit trop mur et bouffi, prêt à éclater. Et après des heures à ne sentir que ça, vous le souhaiteriez presque pour qu'au moins la douleur s'arrête.

Elle avait ensuite réalisé avec horreur qu'elle ne parvenait même pas à se rappeler son nom. Sa seconde plus mauvaise surprise avait été de remarquer qu'elle était presque nue dans la cage. Tout juste si on lui avait laissé un bout de haillon en travers de la poitrine et une sorte de pagne dégoutant serré aux hanches.

Ensuite le maître était arrivé. Gras, bouffi à la fois par l'excès de bonne chère et par son arrogance. Un homme portant un saroual claire et un gilet de cuir brun orné de délicats motifs en fil d'or. Un torse comme une barrique de vin avec un pelage digne d'un chien dégarni. Un visage au petits yeux sombres, pétillants de méchanceté, encadrés par d'énormes moustaches aussi noire que la nuit et une énorme barbe descendant suffisamment bas pour cacher son cou de taureau. Et l'homme souriait. Mais d'un sourire sinistre, le genre qui la mit immédiatement mal à l'aise.

- Tu as un nom esclave ? Avait-il demandé d'un ton si mielleux qu'elle avait eu l'impression d'en sentir toute la gluance sur sa peau.

- Je... Avait-elle tenté de répondre.

Une gifle avait cinglé à travers son visage avant qu'elle n'ai eu le temps de répondre, si violente qu'elle avait été jetée de côté par l'impact, la lèvre fendue.

- Baisse les yeux quand tu t'adresse à ton maître chienne ! Avait sifflé l'homme d'un ton furieux.

- Mais, je... avait-elle protesté en tournant la tête dans la direction de son maître.

Elle était pourtant persuadée que la politesse voudrait qu'elle regarde son interlocuteur dans les yeux. Elle ne comprenait pas pourquoi il était aussi vulgaire avec elle. Elle comprenait le sens du mot "esclave", mais ne comprenait pas en quoi il s'attachait à elle.

- SILENCE ! Avait repris le maître en la giflant sur l'autre joue. La renvoyant valser dans la direction opposée.

Elle s'était tue. Elle avait attendu au sol, tremblante.

- À partir de maintenant, tu n'a plus de nom ! Lui avait appris le gros homme. Je t'en donnerais un quand tu l'aura mérité. Désormais tu m'appartiens et je vais te dresser comme la chienne barbare que tu es !

- Je ne suis pas un animal... Avait-elle faiblement protesté.

Et l'homme l'avait attrapé par ses longs cheveux sales, tirant sur eux pour la relever, la faisant crier de douleur. Elle avait voulu agripper la main pour soulager la pression. Du moins avait-elle tenté car ses poignets étaient attaché par des chaînes trop courtes à des anneaux fichés dans le mur.

- Tu es ce que je déciderais que te seras ! Si demain je décide que tu es une truie, tu te roulera dans la boue pour moi ! Si après-demain je décide que tu es un poisson, tu demeurera sous l'eau jusqu'à ce que je t'autorise à en sortir ! Dit, il en la secouant par la tête, ses hurlements ne semblant pas le déranger plus que cela.

Il l'avait ensuite relâchée et donner des instructions. Elle avait été menée dans une cour intérieure, une belle fontaine de pierre blanche décorée de fleurs y trônait et elle avait réalisé qu'elle était morte de soif. Mais les serviteurs du maître ne la laissèrent pas s'approcher de l'eau. Il l’amenèrent à une endroit où se trouvaient des séries d'anneaux fichés dans le sol dallé. Elle cria de surprise quand il lui retirèrent le peu de vêtements qu'il lui restait, puis elle fut ligotée, les genoux à deux anneaux séparés pour la forcer à écarter les cuisses et se dévoiler. Ses mains furent attachées dans son dos et reliées par une corde à un autre anneau plus en arrière d'elle, la tirant dans une position inconfortable lui faisant pousser sa poitrine en avant pour épargner ses épaules.

Elle avait longuement pleuré de cette humiliation. Mais les hommes la laissèrent ensuite, seule, dans la cour. Et le soleil s'y leva petit à petit. AU début, elle frissonna de sentir la chaude caresse du soleil sur sa peau. Puis quand il fut pleinement levé, elle commença à trouver cette chaleur désagréable. Elle était à genoux depuis bientôt trois heures quand elle avait commencé à appeler. Elle se sentait mal, elle n'avait visiblement pas l'habitude de passer tant de temps, nue au soleil.

Personne n'avait répondu. Elle avait recommencé à pleurer tant sa tête avait recommencé à la faire souffrir, elle s'était sentie nauséeuse et transpirait si abondamment qu'elle mouillait les dalles sous elle. Puis ses bras et ses genoux avaient commencé à lui faire mal. Et ce soleil écrasant qui lui avait brûlé la peau...

Elle avait perdu connaissance peu après. Pour s'éveiller en hurlant quand on lui avait jeté un sceau d'eau froide sur le corps.

Le maître était de retour, protégé du soleil par deux hommes portant une sorte de petit toit de toile au bout de perches. Et elle qui était nue, sa poitrine exposée et les cuisses ouvertes devant tous ces hommes.

- Maintenant ton dressage commence chienne... Avait gloussé le gros noble.

Elle avait hurlé, pleuré, crié sans que rien ne s'arrête. Un mois à dormir à peine, dans la cage qui l'empêchait même de s'allonger, un collier de fer la retenant au mur par le cou pour qu'elle s'étrangle si elle commençait à se sentir partir. Passant des heures ensuite exposée au soleil dans cette position humiliante, les muscles crampés au point de lui sembler rigides comme du bois, sa peau rougissant et brulant au soleil, se cloquant par endroits.

Elle avait été privée de boire le premier jour. Son maître lui avait fait supplier pour obtenir un peu d'eau le deuxième jour. Elle avait pu boire quelques gorgée, rien de plus. Il n'y avait aucun commun et elle avait été forcé de se soulager soit dans sa cage ou à l'endroit où elle était attachée. Elle était sale comme une bauge à porcs et sentait au moins aussi mauvais. Si bien que le troisième jours, plutôt que de salir un bol à son contact, son maître avait ordonné de l'hydrater au moyen d'un lavement.

Elle avait crié, hurlé, supplié, s'était débattue de toutes les maigres forces qui lui restaient, mais un tube avait été enfoncé dans son anus et son estomac avait été rempli de tant d'eau qu'elle avait cru qu'il allait se déchirer. Et là encore, elle avait été forcée de se soulager devant tout le monde.

Le quatrième jours, elle avait reçu la possibilité de supplier pour sa nourriture. On lui avait donné quelques quartiers de fruit après qu'elle se soit exécutée, mais sans lui libérer les mains, elle avait du mangé la tête dans les mains qui lui tendaient sa nourriture. C'était infantilisant et avilissant, mais elle avait trop faim pour négliger de pouvoir manger.

Son maître avait ensuite poser des questions sur ce qu'elle savait faire, mais elle avait été incapable de répondre. Alors son maître s'était énervé. On lui avait apporté un fouet composé d'une long lanière de cuir plat (http://www.sexshop-ilxelle.com/image_sexshop/400-298-fouet-cuir-plat-1-laniere.jpg). Elle avait crié en sentant le fouet mordre sa peau sans la traverser sur ses épaules et son dos déjà cloqué et couvert de coups de soleil.

Son maître avait reposé ses questions, mais elle était toujours aussi incapable d'y répondre et avait supplié en lui expliquant qu'elle ne se souvenait de rien. Il l'avait traitée de menteuse et lui avait ensuite demandé si elle avait soif. Elle avait hoché la tête, terrorisée. Le maître l'avait détachée et trainée à la fontaine par les cheveux. Elle comprit ce qu'il s'apprêtait à faire mais trop tard, il la plongeait déjà tête en avant dans le bassin, lui maintenant la tête sous l'eau malgré qu'elle se débatte et rue, mais ses mains toujours attachées dans le dos lui interdisaient de trouver une prise solide pour agripper. Il l'avait relevée hors de l'eau après qu'elle ai commencé à faiblir, puis recommencé aussitôt alors qu'elle avait à peine eu le temps de prendre une goulée d'air, lui faisant goûter à l'expérience des simulations de noyade. Ses cris s'étaient perdus dans l'eau, elle avait gaspillé ses forces à tenter de se débattre. Il avait continué jusqu'à ce qu'à nouveau elle perde conscience. Trois, puis quatre, puis cinq fois avant qu'elle ne sombre.

Et les jours suivant avaient été très semblables. Elle avait été battue presque chaque jours, et plusieurs fois on lui avait plaqué un linge sur la tête avant de l'arroser d'eau. Elle s'était débattue et avait crié et hurlé jusqu'à s'en briser la voix. Ses liens avaient mordu sa chair jusqu'au sang sous ses soubresaut et ses ruades. Cela avait duré presque un mois. Et à chaque fois qu'elle voyait venir ses bourreaux dans la cave où elle était attachée, elle pleurait avant qu'ils ne la touchent en sachant que la pause de la nuit, qui n'en était pas vraiment une, était finie et que l'enfer pouvait recommencer.

Puis on lui avait libéré les mains dans la cour. À son grand étonnement. Une autre esclave était désormais déléguée avec le long fouet plat pour la surveiller et elle devait rester avec les mains derrière la tête jusqu’à ce qu'on lui ordonne le contraire. Trop épuisée nerveusement et physiquement, elle avait obéi et fait ce qu'on lui avait ordonné. Ce jours-là, le maître l'avait félicitée en la nourrissant lui-même dans ses mains de gros grains de raisin juteux et sucrés.

Elle avait eu les genoux déliés le deuxième jours, mais toujours interdiction de bouger et elle s'y était soumise, restant dans cette position à genoux écartés qui était devenu la seule chose qu'elle connaissait. On lui avait autorisé à boire dans la fontaine tout son soûl ce jour-là.

Le lendemain on lui avait bandé les yeux et menée aux bains. Là, dans l'obscurité, elle avait entendu des voix de femmes rire, chanter et papoter. Elle n'avait pas compris la langue. Personne ne lui adressait la parole. Mais elle avait senti des dizaines de mains, douces et petites, se poser sur son corps pour la guider avec tendresse dans l'eau chaude. Les mains lui avaient fait sa toilette, lui avaient lavé les cheveux, avaient exposé chaque partie de son corps avec douceur pour le frotter avec des éponges douces.

Après les mauvais traitements, elle s'était abandonnée entre les mains des inconnues sans poser de question. Elle avait même soupiré de plaisir en sentant la crasse partir et encore plus quand on avait nettoyé son intimité. Elle avait tenté d'ouvrir la bouche pour exprimer sa gratitude, mais quelqu'un avait posé un doigt impérieux sur ses lèvres pour l'en empêcher.

Puis elle avait été tirée du bain et séchée avec délicatesse. Quelqu'un avait noué quelque chose autour de son cou et elle avait été tirée à travers des endroits frais, quittant le bain et les sons rassurants et féminins avec regret.

Son bandeau retiré, elle s'était trouvée dans une grande pièce ombrée et fraîche, son maître, presque entièrement dévêtu, la regardait avec une concupiscence plus qu'évidente.

Elle avait tremblé, frissonnant en se souvenant de tous ce qu'il lui avait fait. Quand il lui avait mis la main dessus, elle avait senti le dégout l'envahir. Puis, sans aucune douceur, l'homme lavait plaquée tête la première dans un amas de coussin et sorti sa verge dressée de sa culotte de lin. Elle avait recommencé à pleurer, se sentant vaincue. Mais au moment où son maître l'avait pénétrée, elle ne sut pas pourquoi, mais comme un réflexe profondément ancrée en elle, elle se retira, se retourna et le gifla à la volée dans le même mouvement.

La surprise s'était peinte sur son visage et celui de son maître. Puis la rage avait envahi ce dernier. Il avait appelé les gardes, ils l'avaient trainée hors de la pièce. Tirée dans une cour et attachée face à une croix de bois.

Elle n'avait plus de voix longtemps avant que le dernier coups de fouet ne s’abatte sur la peau de son dos, mais même si ce n'était que le fouet plat, incapable de traverser son épiderme, elle avait l'impression d'être broyée de l'intérieur.

Mais les sévices ne s'étaient pas arrêtés là. Elle avait privé son maître de son plaisir et on lui expliqua le lendemain que c'était très grave pendant qu'on l'attachait à un chevalet horizontal. Juste avant de lui enfoncer de force de longues tiges de bois garnies de pointes sur les flancs dans son intimité et son anus.

Elle avait hurlé encore plus fort qu'elle ne l'avait jamais fait. On lui avait ravagé ses orifices des heures durant pendant des jours. Elle avait perdu connaissance plusieurs fois. Le maître était revenu à de nombreuses occasions et des pauses avaient été faites pour lui permettre de la fouetter sur chaque partie de son corps, sauf son visage. Elle avait vaguement compris qu'il avait des projets pour elle, mais elle ignorait lesquels.

Ces trois dernier jours on l'avait enfin détachée et mise dans un chariot qui sentait mauvais, la laissant dormir et se reposer sans manger et en buvant à peine. Puis ce matin-là, on l'avait descendue du chariot, passée sommairement à l'eau et au savon, vêtue d'un simple pagne de tissus translucide laissant deviner son intimité qui malgré tout saignait encore, passé un voile sommaire autour du visage et accroché à son collier d'esclave deux chaînettes en bronze permettant à de très petits cache-tétons de reposer sur sa poitrine, ne couvrant presque rien.

Son maître lui avait donné un nom avant de la trainer dans une salle du trône où une superbe femme l'avait semble-t-il, reçue en cadeau.

Les yeux dans le flou, tremblante comme un petit chat famélique à qui l'on pouvait compter les côtes, elle garda le regard bas malgré que la femme lui ait retiré le voile qui couvrait sa figure. Elle avait compris la leçon : ne jamais regarder le maître en face. Ses lèvres étaient gercées à cause de la déshydratation, ses bleus très visibles là où ses coups de soleil n'avaient pas rougis sa peau qui pelait comme un animal en train de changer de peau et était cloquée par endroits. De sous les brassards de bronze qui recouvraient ses poignets et ses chevilles perlaient des gouttes de sang de ses plaies non refermées là où les cordes avaient brûlé sa peau et les fers mordus ses chairs.

- Je m'appelle... Commença-t-elle d'une voix grinçante d'avoir tant crié, son regard vide, comme morte. Ouaf, la chienne... Termina-t-elle machinalement tandis qu'une larme teintée rose s'échappait de son oeil, ses glandes lacrymale étant tellement à cours d'eau qu'elle pleurait un mélange de liquide lacrymale et de sang.

Ce n'était en aucun cas un paiement pour quoi que ce soit. Au mieux, c'était un cadeau empoisonné, le genre qui risquait de coûter cher à se remettre, sans garantie qu'elle ne soit pas détruite irrémédiablement. Ce n'était plus juste du travail mal exécuté, c'était du salopage en règle avec pour objectif clair de ne rien donner d'utilisable. Il n'aurait manqué que le fond de teint sur la peau et lui brosser les dents pour rabaisser cela au niveau du plus vil des maquignonnages. La solution la plus simple et la moins coûteuse serait probablement de faire achever l'esclave sans nom. C'était, du moins, ce que suggérerais un esclavagiste professionnel.
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Eris Langnar le lundi 27 avril 2015, 22:13:37
Elle était vraiment dans un sale état. Ce gros porc de noble avait donc assouvi toute ses pulsions sadiques sur cette pauvre femme ? J'allais le lui faire payer. En aucun cas, on n'avait le droit de juger la vie des autres. Je ne considérai personne comme un jouet. Je ne considérai personne comme un esclave. On est tous libre et égaux de nos choix. Mais dommage, certains n'aimaient pas ma façon de penser. Peu importe. Les Langnar payaient toujours leur dette. Et j'allais payer la mienne, avec ce Gérald de mes deux. Un sale connard...

Enfin, la jeune femme se présentait, avec une voix grinçante, sous le nom de Ouaf, la chienne. Une larme s'échappait de son œil. Une larme de sang... Cet enfoiré l'avait déshydraté. Elle avait du tellement souffrir, la pauvre. Je sentais en moi une rage monter. Une haine. J'allais venger cette pauvre dame. Elle a dû être brisée avec le temps. Au point où elle avait dû oublier son identité. D'un signe de la main, je fis venir une de mes magiciennes, une enchanteresse. D'une voix impérieuse mais douce, j'ordonnais qu'elle prépare un sort pour faire ressurgir les souvenirs de la femme a mes pieds. Mon enchanteresse me répondit que ce sort serait prêt demain, dans l'après-midi. Je hochais la tête et, a l'aide d'un Scorpion, je la relevais et la conduisais vers ma chambre.

-Ne t'inquiète pas, tu es maintenant en sécurité. Tu dois avoir terriblement soif et faim... Une guérisseuse se chargera de tes blessures.

Après un long moment, nous atteignions enfin la chambre, avec des guérisseuses. Je l'étendais sur le lit et enlevais ses loques d'esclaves. Elle avait des blessures partout... Rapidement, mes guérisseuses refermèrent les plaies, firent disparaître les bleus et tout le reste en une dizaine de minutes a l'aide de sort compliqué.
Mes servantes arrivèrent donc avec mon repas et celui de la femme. Je congédiais tout le monde dans la salle. Je posais mon repas sur une table un peu plus loin et je m'asseyais sur le rebord du lit. Elle avait toujours ce regard vide d'expression. Elle était brisée...

-Tiens, dis-je d'une voix douce. Bois...

Je portais à ses lèvres une coupe d'eau fraîche de mon puits. Cette eau avait des propriétés magiques, capables de réhydrater un corps sec et en manque d'eau. Elle semblait bien en vouloir encore, alors, j'en servais un peu plus.

-Dis... Comment as-tu fini aux mains de cet homme ? Dis-moi tout. Combien de temps t'a-t-il fait souffrir ? Demandais-je d'une voix douce, continuant à la faire boire mon eau.

Je voulais tout savoir...
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Tessia le mardi 28 avril 2015, 00:09:36
Le femme en face d'elle semblait plutôt gentille. Elle lui parlait d'une voix douce. Elle ne criait pas. Elle ne tapait pas non plus. Pourtant, elle avait une lueur dans le regard quand elle la regardait qui fit trembler de terreur l'esclave sans mémoire.

Quand elle appela un homme qui ressemblait à un garde, elle déglutit difficilement et baissa la tête, prête à recevoir son châtiment. Lutter ne servait à rien, elle l'avait bien compris.

Mais on la releva à la place, ce qui la fit gémir de douleur. La femme était toujours là et l'esclave se fit une raison, on devais probablement l'emmener dans un autre cachot.

-Ne t'inquiète pas, tu es maintenant en sécurité. Tu dois avoir terriblement soif et faim... Une guérisseuse se chargera de tes blessures. Lui dit alors doucement la belle femme et l'esclave lui adressa un regard vide. Elle avait tellement de fois entendu ça chez le premier maître. Tellement de désillusions. chaque fois l'espoir était né chez elle, et chaque fois il avait été broyé de la pire des façons. Elle n'y croyait plus. La seule chose qu'il lui restait à espérer serait une mort plus douce que sa vie.

Pourtant, elle fut amenée à une chambre. Mais bon, cela ne voulait pas dire grand-chose. On pouvait très bien la battre ici. Elle n'aurait de toute façon pas la force de résister. Pourtant on la coucha avec délicatesse dans un grand lit recouvert de draps de soie fine et de coussins précieux. Et d'autres femmes se trouvaient là.

Elle retirèrent avec dextérité les brassard de bronze autour de ses poignets et ses chevilles, grimaçant pour la plupart en découvrant la chaire brûlée, écorchée et suppurante à ces endroits. L'une d'elles s'exclama même qu'il était surprenant que la gangrène n'aie pas commencé à ronger les chairs en exhibant un poignet où le creux de chaire manquante faisait presque l'épaisseur d'un pouce tout autour et une autre grinça qu'il était encore plus surprenant qu'elle ait pu tenir debout car son tendon d’Achille était à l'air libre.

Mais là où l'esclave tressaillit ce fut plus quand on lui retira son pagne et que l'une des soigneuse poussa un cri d'horreur autant que de colère. Elle ne comprit pas tout, mais ses consœurs alertées par le cris vinrent examiner son entrecuisse avec des réactions diverses, allant depuis une colère poussant presque à la haine jusqu'à l'une d'elle qui se retira même plus loin en disant qu'elle se sentait mal.  Une autre d'entre elles s'exclama quelque chose comme "un hachoir à viande n'aurait pas pu faire pire !"

Elles travaillèrent sur elle, l'esclave ne comprenant pas bien ce qu'elles faisaient, mais comprenant par contre que la douleur qui lui semblait omniprésente dans son corps depuis plusieurs jours diminuait rapidement. Elles attaquèrent ensuite les bleu, les marque du fouet et enfin même les coups de soleil. Pendant tou ce temps, l'esclave n'émit que très peu de sons, se laissant manipuler comme si elle était une poupée de chiffons. L'esclave laissa échapper un long soupir de soulagement quand elle finirent. Elle ne sentait plus la douleur, même si la faim et la soif continuaient à la tirailler. Même sa gorge lui faisait moins mal depuis qu'elles lui avaient enlevé le collier qui avait muselé son souffle si longtemps. Elle était désormais aussi nue que le jour de sa naissance, c'était ce qui avait permis aux soigneuses d’inspecter son corps sous toutes les coutures. Mais elle s'en fichait. Elle avait passée des semaines entières nue, ses parties intimes exposées de force. Aurait-elle été sur la place du marché qu'elle s'en serait complètement moquée que tous puissent la voir ainsi.

Elle senti ensuite une odeur de nourriture venir chatouiller ses narines. Une odeur qu'elle connaissait bien désormais. Elle signifiais qu'elle allait devoir quémander les miettes pour elle.

-Tiens, dis la belle femme d'une voix douce après avoir congédié tout le monde. Bois...

L'esclave se redressa sur ses bras tremblant. Elle gémit. Si elle n'était pas capable de quémander correctement, elle n'aurait encore ri...

Une stupeur sans nom la saisit quand la coupe fut appliquée à ses lèvre avec douceur et elle en oublia presque de boire. Puis l'instant d'après aspira presque désespérément l'eau au gout de paradis qu'on lui donnait. Qu'on lui en tende une seconde coupe semblait un rêve éveillé à la pauvre créature et elle laissa glisser une larme de reconnaissance sur sa joue tout en buvant tout ce qu'on lui donnait.

- Dis... Comment as-tu fini aux mains de cet homme ? Dis-moi tout. Combien de temps t'a-t-il fait souffrir ? Demanda la belle femme d'une voix douce, continuant lui tendre de l'eau.

L'esclave tressaillit, se dépêchant de terminer la coupe avant qu'on ne la lui retire. Puis elle se mit comme elle le pouvait à genoux, sa croupe relevée de manière humiliante et pressa son front sur ses mains, comme on lui avait appris à le faire. Elle tremblait malgré tout tellement qu'elle se demandait combien de temps elle pourrait tenir dans cette position contraignante pour le dos.

- Ouaf la chienne ne sait pas maîtresse... Répondit servilement l'esclave. Elle s'est réveillée dans la cage du maître il y a un peu plus de quarante-six jours. Ouaf la chienne ne se souvient de rien avant et le maître a dit que ça ne lui servait à rien. Et... le dressage de Ouaf la chienne a commencé tout de suite maîtresse. Le maître a dit qu'il y avait beaucoup de travail et pas beaucoup de temps... Et Ouaf la chienne ne savait pas s'appliquer d'après le maître.

à son grand étonnement, la belle dame lui demanda en quoi consistait son dressage et l'esclave trembla en se remémorant ce qu'elle avait subit. Mais son conditionnement prit le dessus et elle commença à exposer par le menu les anneaux pour la garder cuisses écartées, les heures passées sous le soleil dans ces conditions de restrictions, les simulations de noyade, le fouet, lui apprendre à manger et boire dans la main de son maître...

- Mais Ouaf la chienne a été vilaine. Son maitre voulait lui apprendre les jeux de lit, mais Ouaf la chienne l'a giflé, sans comprendre pourquoi. Alors le maître s'est fâché. Et comme Ouaf la chienne n'a pas voulu lui donner de plaisir, il a dit que Ouaf la chienne n'avait plus le droit d'en avoir, pour toujours. Alors les hommes du maître on obéit et ont punie Ouaf la chienne avec les tiges à pointe comme elle méritait. Et Ouaf la chienne a été encore plus vilaine parce qu'elle n'arrivait pas à se taire pendant qu'on la punissait. Elle a dérangé toute la maison et le maître a été encore plus fâché et a puni plus Ouaf la chienne avec le fouet.

- Mais maintenant Ouaf la chienne est bien dressée ! S'empressa d'ajouter l'esclave. Elle ne dérangera pas la maison de la maîtresse pendant ses punitions, elle le promet ! Elle fera tout ce que vous voudrez ! Ouaf la chienne n'a pas encore appris à danser pour sa maîtresse ou à faire de la musique, mais elle est prête a tout apprendre ! Ouaf la chienne fera tout pour que sa maîtresse n'ait pas à la punir !

À part peut-être avoir son ventre qui se mit à grogner comme un animal mourant. Presque aussitôt l'esclave se figea et se mit à trembler comme une feuille, s'attendant à ce que les coups tombent à n'importe quel instant. Elle venait probablement de déranger la maîtresse avec un bruit aussi grossier et elle serra les poings sur les couverture pour s'empêcher de crier quand les coups tomberaient.

Elle était une chose terrifiée, cassée, voulant juste survivre.
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Eris Langnar le mardi 28 avril 2015, 04:11:00
Quand les guérisseuses ont pu finir leur travail, toute la chair manquante et les blessures ont pu être guéris. Surtout ceux a l'entrejambe, elle avait l'air d'avoir passé a un hachoir, mais plus maintenant. Tout était guéri, rafistolé, ce que vous voulez ! Quand je lui avais demandé comment elle avait fini aux mains de cet homme, elle tressaillit et se mit en position de soumission. Comme les chiens, quand ils faisaient une faute à leur maître. Elle expliquait donc qu'elle ne savait pas comment elle avait pu finir aux mains de ce monstre. Ouaf la chienne... Ce connard de Gérald l'avait brisée. Et moi aussi, je vais le briser...

Elle s'était réveillée dans la cage, il y avait quarante-six jours. Quarante-six jours !?! Nom de dieu, elle avait passé par l'Enfer, cette dame ! J'avais tellement pitié pour elle... Moi, je n'y survivrais surement pas. Le maître, Gérald, avait dit que les origines de Ouaf ne servirait a rien de le savoir, que son 'dressage' avait commencé à ce moment là. Il me dégoûtait, ce noble. Oh, que je voulais le tuer maintenant... Gérald avait donc commencé à la dresser a la dure, prétextant qu'il y avait peu de temps, mais tant de choses a apprendre pour Ouaf, elle qui ne savait pas s'appliquer.

D'un ton doux, je lui avais demandé quelle sorte de 'discipline' avait-elle reçu de la part du nobliau. Je voulais vomir... Elle avait participé à des jeux sadiques, des jeux humiliants et dangereux. Simulation de noyade, des anneaux attacher au sol pour lui garder les cuisses écartées, les longues heures passées sous le soleil à attendre les vautours. Et il y avait les coups de fouet, de lourdes conditions de restriction et... Elle a dû apprendre a manger dans la main de son 'maître'. À boire dans la main de son 'maître'.

Selon Ouaf, elle avait était vilaine, très vilaine. Gérald voulait lui apprendre comment jouer au 'jeu du lit'. Les jeux du lit... Ce connard voulait la violer ! Grrrr, sale porc ! D'une oreille attentive, j'écoutais le récit d'Ouaf. Alors qu'elle allait jouer au 'jeu du lit', elle avait inconsciemment giflé Gérald, le mettant dans une colère noire. Alors, pour la punir, il avait puni Ouaf avec des tiges a pointes et elle en a dû subir encore plus, parce que ses cris de douleur réveillaient toute la maisonnée donc, elle a du recevoir des coups de fouet.

Alors que je voulais placer une phrase, elle rajouta rapidement que maintenant, elle était un animal bien dressé, ne dérangera point ma maisonnée avec les punitions que j'allais lui donner. Non, je n'allais pas la punir. Je n'allais jamais me souiller de cette tache, mon mari m'ayant appris qu'il n'y avait pas d'esclave, tout le monde était libre. Elle était prête à tout apprendre, a danser, chanter, jouer de la musique, prête a tout pour éviter les punitions.

Soudainement, son ventre grondait. Elle avait faim... Et elle avait peur. Elle se mit à trembler comme une feuille et serrant la couverture de mon lit. D'un air maternel, je mis mon index sur son menton et relevais sa tête. Je plongeais mon regard d'améthyste dans les yeux océans de l'esclave maintenant libérée de son maître.

-Premièrement, ton nom n'est pas Ouaf la chienne. Jusqu'à ce que mon enchanteresse trouve le sort permettant de te rafraîchir la mémoire, ton nom sera... Succube. D'accord ?

Elle hochait lentement la tête, docile comme elle est.

-Deuxièmement, je ne vais jamais te frapper. Ni te faire du mal. Je suis ton amie et jamais, au grand jamais, je ne me permettrais de te faire du mal. Tu n'appartiens a personne, d'accord? Mon nom est Eris. Eris Langnar. Appelle moi juste Eris, veut tu? 

Je caressais doucement sa joue, affectueusement.

-Et troisièmement... Il est temps que tu manges, Succube. Voilà ton repas...

Je pris le plateau et le posais devant elle. Il était composé de petit fruit juteux, de pain frais et de morceau de viande séchée. Je pris la main de Succube, la portant a une pomme verte et la portais à ses lèvres.

-Mâche bien, d'accord ? Tu vas te nourrir toi-même, mais vu que tu es faible, je vais t'aider...

Et ainsi, je l'aidais donc a manger, veillant a ce qu'elle ne s'étouffait pas. Elle était docile, trop docile. J'avais hâte de découvrir qui elle était, le lendemain a midi. Après de longues minutes, elle finissait goulûment son plateau.

-Alors, j'imagine que tu dois bien aimer la nourriture, n'est-ce pas ? Tu pourras manger autant que tu veux, Demande-moi et je dirais à mes servantes d'apporter de la bonne nourriture pour toi.

Je souriais chaleureusement a Succube. Elle semblait rassurée...

-Ici, tu est en sécurité. Personne ne te feras du mal mais, si quelqu'un t'en fait, tu m'avertiras. Ok, Succube?
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Tessia le mardi 28 avril 2015, 10:22:45
L'esclave tressaillit. La belle femme venait de lui glisser deux doigts sous le menton. Elle avala difficilement et tenta de garder le regard bas, mais la femme lui releva la tête jusqu’à pouvoir la regarder dans les yeux et elle trembla plus fort.

- Premièrement, ton nom n'est pas Ouaf la chienne. Jusqu'à ce que mon enchanteresse trouve le sort permettant de te rafraîchir la mémoire, ton nom sera... Succube. D'accord ?

Elle hocha la tête pour confirmer qu'elle avait bien compris. Mais dans son esprit la confusion se mit à régner. Succube ? Ne s'agissait-il pas d'une créature très belle mais très dangereuse à la fois ? Un peu comme une belle fleur empoisonnée ? D'ailleurs le nom résonnait en elle comme quelque chose de familier.

- Deuxièmement, je ne vais jamais te frapper. Ni te faire du mal. Je suis ton amie et jamais, au grand jamais, je ne me permettrais de te faire du mal. Tu n'appartiens a personne, d'accord? Mon nom est Eris. Eris Langnar. Appelle moi juste Eris, veux-tu ?

- Oui maîtresse Eris... répondit Succube en frissonnant là où la belle femme lui caressa la joue.

- Et troisièmement... Il est temps que tu manges, Succube. Voilà ton repas...

La belle femme souleva un plateau et le posa devant l'esclave, Il y avait là presque autant de nourriture qu'elle en avait mangé depuis le début de sa captivité et elle ouvrit de grands yeux. Tout ça pour elle ? Il devait y avoir une erreur quelque part.

Elle s'apprêtait à se pencher sur le plateau pour manger comme une bonne chienne quand sa maîtresse lui prit la main. L'esclave s'interrompit et attendit. Elle vit la belle femme guider sa main sur un fruit, une belle pomme verte et la lui mettre dans la main, puis elle le lui fit porter à sa bouche.

Succube regardait la scène d'un air partagé entre l'épouvante que ça puisse être un nouvel espoir déçu et celui bien présent d'avoir récupéré une parcelle de dignité.

- Mâche bien, d'accord ? Reprit sa maîtresse d'une voix douce. Tu vas te nourrir toi-même, mais vu que tu es faible, je vais t'aider...

Succube ne répondit pas, mais ouvrit la bouche et croqua difficilement dans la pomme, en arrachant un gros morceau de peur qu'on ne la lui confisque. Elle mâcha consciencieusement pour obéir à sa maîtresse et avala sans s'étouffer. La belle femme lui tenait toujours la main avec la pomme alors Succube continua à prendre bouchée par bouchée sur le fruit, le tenant au-dessus du plateau pour éviter de salir les couvertures, même si elle semblait se ficher éperdument d'avoir du jus qui lui coulait sur le menton et la gorge. Elle avala tout, jusqu’au trognon qui disparu précipitamment dans sa bouche quand sa maîtresse fit mine de lui faire reposer le fruit.

Puis elle eut droit à un morceau de viande séchée. Elle ferma les yeux et savoura le gout salé de la viande, des larmes de joies coulant sur ses joues.

Le calvaire était-il fini ? Elle n'en savait rien. Mais elle n'avait plus mal, elle ne portait plus de métal pour l’enchaîner et elle mangeait des choses qui avaient bon goût. Succube continua à piocher dans le plateau, pleurant comme une petite fille tout en mangeant tout ce qu'elle y trouvait. Son ventre affamé n'était plus habitué à avoir autant de nourriture à gérer à la fois et elle n'eut rapidement plus faim. Mais elle se força à tout manger. Elle ne savait pas si elle allait finir une nouvelle fois dans un cachot aussi voulait-elle faire autant de réserves que possible si cela devait arriver.

Pourtant elle ne devait pas faire grosse impression sur sa maîtresse. Succube était dégoûtante dans sa manière de manger. Elle avait été animalisée pendant plusieurs semaines et mangeais de trop grosses bouchée qui lui faisaient des énormes joues de hamster pendant qu'elle mastiquait. Tout ce qui était un peu juteux lui coulais sur le menton quand elle croquait dedans, les coulures se poursuivant jusqu'à son cou et même jusqu'à ses seins et elle ne semblait pas s'en soucier. Si bien qu'à la fin du repas, Succube était sale à nouveau, même si elle avait mangé avec ses mains et aidée de la maîtresse.

- Alors, j'imagine que tu dois bien aimer la nourriture, n'est-ce pas ? Lui demanda sa maîtresse, ce à quoi succube hocha vigoureusement la tête. Tu pourras manger autant que tu veux, Demande-moi et je dirais à mes servantes d'apporter de la bonne nourriture pour toi.

L'esclave adressa un regard remplis d'espoir à la belle femme du nom de Langnar. De la nourriture ? Autant qu'elle en voudrait ? Si c'était vrai, elle était au paradis et elle avait été offerte à une ange.

-Ici, tu est en sécurité. Personne ne te feras du mal mais, si quelqu'un t'en fait, tu m'avertiras. Ok, Succube?

- Oui maîtresse Eris ! Hocha vigoureusement la tête Succube.

Elle avait mangé, beaucoup. Elle avait bu, beaucoup aussi d'après ses critères. Et son système digestif commença à se rappeler à elle aussi. Succube commença à se tortiller sur le lit comme une goutte d'eau sur une plaque chaude.

- Est-ce que Succube doit faire ses besoins sur le lit maîtresse Eris ? Demanda l'esclave en reprenant sa position de soumise. Ou succube doit aller les faire à la caserne devant les hommes de maîtresse Eris ? Ou dans la cour ? Termina-t-elle avec l'espoir que ce serait cette dernière suggestion.

De toute façon elle était déjà nue et sale. Le précédent maître lui avait déjà fait faire un lavement devant ses hommes, qu'on la regarde se soulager ne la choquait plus. Elle savait juste qu'elle devait demander la permission avant.
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Eris Langnar le mercredi 29 avril 2015, 03:38:37
Elle avait très faim, ses entrailles avaient du surement quémander de nombreuses fois de la nourriture, mais, en retour, elle ne recevait que des coups. Elle dévorait la nourriture que je lui tendais sous son nez, la savourant comme si c'était son dernier jour avant d'aller en cachot. Cependant, au début, elle avait mâché la nourriture consciencieusement et sans s'étouffer. Bien, elle se montrait docile, mais je n'allais pas profiter d'elle. Elle n'était encore pas remise de ses quarante-six jours de tortures. La pomme que je lui avais donnée au début, disparue. Même le trognon, d'ailleurs. Ensuite, je lui servais les morceaux de viande séchée et quel bonheur j'éprouvais en voyant Succube pleurer de joie, profitant des mets que je lui offrais. Et encore, elle continuait de pleurer en savourant le reste des aliments, au point qu'elle avait stocké de la nourriture dans sa bouche, ce qui lui donnait des allures de hamster bien comiques.

Peu m'importe la façon dont elle mangeait, du moment qu'elle se remplissait l'estomac de bonne chose. Tout le jus qui était contenu dans les aliments coulaient le long de son menton et de sa gorge, voire ses seins. Vers la fin, son visage et corps était assez sali. Quand je lui avais demandé si elle aimait bien la nourriture, elle hochait vigoureusement la tête, toute joyeuse. Et quand je lui avais dit qu'elle pourrait en avoir autant qu'elle veut, son regard pétillait de joie, que dis-je, explosais de bonheur ! D'une façon assez étrange, elle se tortillait sur le lit et me demandait si elle devait faire ses besoins sur le lit, devant la caserne ou dans la cours. Nom de dieu... Gérald, tu es un homme mort. Et crois moi, tu vas bien souffrir.

-Non, Succube. Suis-moi...

Je pris doucement sa main et la guidais vers les toilettes, lui expliquant ce qu'elle devait faire quand elle en avait fini avec ses besoins et qu'elle devait bien se laver les mains et le visage.

-Reviens me voir dans ma chambre quand tu en auras fini. Je crois qu'un bon bain chaud te fera du bien. En voyant la mine inquiète de Succube, j'empressais d'ajouter : Non, je ne ferais pas de simulation de noyade, ne t'inquiète pas. Je vais simplement te nettoyer le corps... Rien de plus.

Succube entra alors dans les toilettes, fermant la porte derrière elle. Moi, je retournais dans ma chambre, demandant a mes servantes de préparer le bain chaud pour Succube, demande qu'elles acceptèrent aussitôt. Les bruits au sujet de Succube avait surement parcourus tout le palais, a présent. Et tout le monde savait à quel point je me montrais protectrice quant aux femmes esclaves. Ce Gérald... J'allais le faire souffrir. Mais, à la place, j'eus une autre idée. Si Succube récupérait sa mémoire... C'était elle qui allait faire souffrir Gérald. Non moi. Selon moi, la victime devait punir l'agresseur. Rien de plus humiliant que ça, selon moi. Au bout d'un moment, mes servantes m'avertirent que le bain était enfin prêt et Succube arrivait plutôt joyeusement vers moi, comme une enfant. Elle semblait plus légère, maintenant ses besoins faits. Je pris sa main et la dirigeais dans une salle  avoisinant de ma chambre, contenant le fabuleux bain d'où s'échappait de douce vapeur.

-Regarde...

Je mis ma main dans l'eau, la rassurant sur sa température qui était supportable. Elle s'approchait du bain, hésitant. Quel très beau corps elle avait, une fois les blessures enlever. Une belle peau, des seins d'une taille généreuse et un fessier agréable a regarder.

-Entre, Succube. N'aie pas peur...

Elle plongeait enfin dans le bain, y mettant en premier un orteil. Et doucement, elle se laissa aller dedans, profitant de la douce chaleur de celui-ci.

-Tu vois ? Cette eau ne va pas te faire de mal. Lui fis-je remarquer d'une voix rassurante.Et maintenant... Commençons a te nettoyer, veux-tu? Tu est toute sale...

Doucement, je glissais mes mains avec un tissu doux sur sa gorge, l'imbibant d'eau au passage pour mieux la nettoyer. Quelle peau douce... Dommage que cette peau avait était gâcher par les coups de fouet et autres tortures. Succube semblait apprécier le contact de mes mains et de l'eau.

-Succube, ne m'appelle plus maîtresse, maintenant. Appelle-moi juste Eris. Tu n'es pas une chienne, ni une esclave. Tu es toi, tu es libre de tes choix. Ne te laisse jamais faire, ne laisse jamais personne enlever ta liberté. D'accord ?

Doucement, je fis tourner la tête de Succube vers moi, plongeant mon regard améthyste dans le regard ciel de la jeune femme brune.

-Tu sais que tu es très belle ? D'ailleurs, c'est pour cela que je t'ai nommer Succube. Ton corps est tentatrice, il attire beaucoup d'homme. Et de femme, surement.
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Tessia le mercredi 29 avril 2015, 09:42:36
- Non, Succube. Suis-moi... Lui dit la jolie femme en la prenant par la main.

Succube la suivit, elle se demandais ce qu'elle avait en tête. Elle la mena vers une petite salle dallée de marbre et fermée par une lourde porte de bois. Dedans se trouvait un siège en bois au-dessus d'un trou dans lequel il y avait de l'eau.

Eris lui expliqua qu'elle devait dorénavant faire ses besoins en s'asseyant sur le siège en bois au-dessus du trou et qu'une fois qu'elle avait fini, il lui fallait prendre le papier doux et en déchirer une longueur pour s'essuyer afin de rester propre et le jeter dans le trou d'eau lui aussi. Une cruche d'eau posée à proximité devait ensuite être versée dans le trou. Avant de sortir, elle devait toujours laisser la cruche vide hors de la pièce pour que les servantes aillent la remplir.

Succube hocha la tête, les yeux agrandis de surprise. Ce n'était même pas humiliant de faire ses besoins ici ! On pouvait fermer la porte pour que les gens ne vous voient pas ! L'huis avait même un loquet rien que pour ça !

- Reviens me voir dans ma chambre quand tu en auras fini. Je crois qu'un bon bain chaud te fera du bien. Dit la belle femme.

Mais succube se recroquevilla d'un coup. Quelle faute avait-elle commis pour qu'on veuille encore utiliser l'eau sur elle ?

- Non, je ne ferais pas de simulation de noyade, ne t'inquiète pas. Je vais simplement te nettoyer le corps... Rien de plus. S'empressa d'ajouter Eris d'une voix rassurante.

Succube hocha la tête. Elle voulait croire que son interlocutrice n'avait pas fait tout ça pour écraser encore une fois ses espoirs. Puis, elle fut laissée seule et elle se soulagea avec bonheur, goûtant une sorte de joie simple : celle d'avoir un peu d'intimité et de dignité. Elle marchait sur ses pieds depuis qu'elle était ici et n'avait été à genoux que pour répondre à la nouvelle maîtresse. Elle avait même le droit de rester propre ! On touchait le summum du luxe à ce niveau dans son esprit.

Quant elle eut fini et bien vérifié qu'elle avait suivit à la lettre toutes les instructions, l'esclave revint vers sa maitresse. Elle ne savait pas trop comment elle devait l'approcher aussi opta-t-elle pour de petits pas pressés. Quand la belle femme tourna son attention vers elle, Succube baissa les yeux, affichant une mine plus sereine.

À nouveau, Eris la prit par la main et la guida vers une autre salle de se quartiers dans son palais. Elle découvrit avec surprise une grande salle carrelée de toutes petites dalles bleues et blanche pas beaucoup plus grosses que son pouce au centre de laquelle trônait deux bassins suffisamment long et large pour pouvoir y tenir à au moins une douzaine. Le premier bassin était prévu pour pouvoir s'y tenir assis ou à genoux afin d'avoir le haut du corps qui dépassait de l'eau, le second permettait de s'y tenir debout, un peu comme une piscine. À deux endroits des bassins, de grands scorpions d'or déversaient l'eau chaude à travers le dard creux de leurs queues recourbées. La maîtresse l'approcha du plus petit bassin.

- Regarde... Lui dit-elle en se penchant en avant pour tremper sa main dans l'eau.

Succube regarda Eris faire, même si l'inquiétude teintait ses traits. Il n'y avait au fond besoin que de quelques centimètres d'eau pour que ses voies respiratoires soient sous le niveau de l'eau et la rendent incapable de respirer. Elle s'approcha à l'insistance de maîtresse, craintive comme un petit chat. La dernière fois qu'on l'avait baignée, elle n'y voyait rien, et n'avait pas pu voir venir le moment où on l'avait fait rentrer dans l'eau.

- Entre, Succube. N'aie pas peur... l'encouragea sa maîtresse.

Pourtant succube tremblait comme si un vent glacial soufflait dans la pièce, ce qui n'était pas le cas. Elle fixait l'eau comme si c'était un dangereux animal affamé, prêt à la dévorer à tout instant. Au final, elle ferma les yeux. Elle avait été aveugle la dernière fois qu'elle avait été baignée et tout s'était bien passé. Elle espérait qu'en retrouvant cette sensation familière, cela irait mieux.

Succube trembla un peu moins une fois qu'elle ne vit plus le bassin et accepta finalement de monter les trois marches permettant de descendre ensuite dans l'eau chaude. Tenant la main de sa maîtresse comme point d'appuis, elle glissa dans l'eau après en avoir testé la température. Elle tremblait toujours et respirait vite, comme sur le point de faire une crise de panique et ses grimaces trahissaient son combat pour ne pas se précipiter hors de l'eau.

Elle demeurait cependant terrifiée. Seule sa docilité lui faisait obéir et elle s'agenouilla dans l'eau comme elle put en gardant les yeux fermés, une main crispée sur le rebord, l'autre tremblant dans celle de sa maîtresse, ses yeux fermés de toutes ses forces.

Elle maitrisa à grand peine ses tremblements. Sa respiration saccadée de personne prête à sentir à tout moment sa tête être plongée dans le liquide se calma un peu. Au bout de quelques minutes, même si elle gardait les yeux désespérément clos, elle commençait enfin à se détendre.

- Tu vois ? Cette eau ne va pas te faire de mal. Lui fis remarquer la belle Eris d'une voix rassurante. Et maintenant... Commençons a te nettoyer, veux-tu? Tu est toute sale...

Succube hocha la tête en silence. Elle était encore toute recroquevillée dans l'eau, mais trouvais l'idée d'être propre agréable. Quand elle senti un tissus doux et humide passer sur sa gorge elle gémit, rejetant la tête en arrière pour exposer plus largement son cou et son buste. Et, comme s'il était magique, ce contact termina finalement de la rassurer. Succube s'approcha du bord du bassin avec des gestes alanguis et se laissa guider pour s'allonger dans l'eau, respirant enfin calmement en sentant les mains d'Eri sur elle. à travers ses yeux clos, l'eau cessait d'être un danger pour devenir une chose agréable et douce et les mains de la belle femme du désert un roc solide auquel se rattacher. Succube laissa un léger sourire naître sur son visage. Le genre de sourire de qui a passé tant de temps dans l'obscurité que le simple fait de voir la lumière du soleil suffisait à lui mettre du baume au cœur. Elle déploya avec volupté son grand corps aux formes marquées et tentatrices, se détendit enfin et posa la tête sur le rebord du bassin. Tandis que sa maîtresse la lavait, Succube se retenais avec douceur à ses bras, sa crinière de cheveux blonds-bruns répandue sur le carrelage, souriant paisiblement, quelques larmes de bonheur perlant sur ses joues.

- Succube, ne m'appelle plus maîtresse, maintenant. Appelle-moi juste Eris. Tu n'es pas une chienne, ni une esclave. Tu es toi, tu es libre de tes choix. Ne te laisse jamais faire, ne laisse jamais personne enlever ta liberté. D'accord ?

- Oui maît... S'interrompit Succube pour ne pas fâcher la belle femme. Oui... Eris...

La belle femme fit doucement pivoter la tête de succube plus en arrière et l'esclave senti le picotement d'un regard insistant. Elle ouvrit les yeux pour voir le visage d'Eris à l'envers. Succube n'osa pas baisser les yeux. Elle sentait que sa maîtr... Son amie... Cherchait son regard.

- Tu sais que tu es très belle ? D'ailleurs, c'est pour cela que je t'ai nommer Succube. Ton corps est tentatrice, il attire beaucoup d'homme. Et de femme, surement.

Succube la regarda plusieurs secondes sans répondre.

- Est-ce que Succube plaît à Eris ? Demanda-t-elle avec une innocence dans la voix qui n'aurait pas été sans évoquer celle d'une enfant.

D'ailleurs, la jeune femme rougit un peu.

- Parce que si Eris trouve Succube à son goût... Alors Succube est d'accords d'apprendre les jeux de lit pour faire plaisir à Eris. Succube a entendu dire que les jeux de lit plaisent beaucoup aux gens puissants et Succube aimerait remercier Eris pour sa gentillesse.

La jeune femme brune regarda dans les yeux la fleur du désert penchée sur elle. Et ses yeux exprimaient en ce moment mieux que tous ses mots sa reconnaissance et son bonheur d'être ici. Succube n'avait rien, ormis son corps. Elle venait de le proposer en cadeau à sa bienfaitrice comme un enfant propose son unique bonnet à sa maman pour qu'elle ne prenne pas froid. Et c'était un peu ce que ressentait succube pour cette femme. Elle venait de prendre dans son cœur meurtri et sans souvenir la place qu'aurait eu celle d'une mère. Mais comme les enfants, Succube ne se rendait de toute évidence pas compte de ce qu'elle proposait.
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Eris Langnar le jeudi 30 avril 2015, 02:42:40
Quand elle était entrée dans l'eau, elle continuait de trembler. Pauvre Succube... De mauvais souvenirs devaient surement l'envahir. Et elle paiera sa dette envers Gérald. D'une manière ou d'une autre. Oh oui, je suis sure qu'elle va surement prendre plaisir a payer sa dette de sang. Quand je passais nettoyer sa peau avec mon doux tissu, elle gémissait d'une manière sensuelle, bien qu'elle dût surement gémir à cause de la bonne sensation purificatrice de l'eau chaude. Moi-même, je gémissais souvent dans le bain, profitant de la douce eau chaude. Et elle souriait vraiment. Ce sourire était rempli de joie, d'espoir d'enfin avoir une vie sans chaînes aux mains, sans avoir à obéir a des personnes d'une vile cruauté. Je continuais de frotter doucement le tissu contre sa peau, nettoyant les traces de jus et de graisses des aliments qu'elle avait mangés. Alors qu'elle était encore dans l'eau, elle déployait avec volupté et sensualité surtout son corps de tentatrice, profitant encore plus de la douce chaleur de l'eau. Elle posait sa tête sur le rebord du carrelage, laissant sa chevelure brun-blond s'étaler sur le sol, s'accrochant comme un chaton a mes bras.

Quand je lui avais demandé de ne plus m'appeler Eris, elle acceptait docilement en ayant failli m'appeler maitresse encore une fois. Je n'allais pas lui en tenir rigueur, des souffrances sont encore marquées dans son esprit. Trop marquer à mon goût. Quand je lui avais complimenté sur sa beauté, elle gardait silence pendant quelques secondes et, a mon grand étonnement, elle me demandait si je lui plaisais. De sa question, sa peau prit une couleur un peu cramoisi aux joues, continuant en disant que si je la trouvais de mon goût, elle allait me laisser lui apprendre les jeux de lits. Simplement pour me faire plaisir... Elle avait maintenant l'esprit d'un enfant, vu qu'elle s'était fait briser par ce noble. Pour me remercier, elle m'avait proposé cela parce que cela plaisait à beaucoup de gens puissants. Oh... Si innocente. Elle m'arrachait d'ailleurs un petit rire.

-Oui, tu me plais, Succube. Beaucoup, même. Je te l'ai dit, ton corps attire beaucoup d'hommes et de femme. Comme mon corps attire beaucoup d'hommes et de femme. Surtout des hommes.

Je me mis donc à nettoyer doucement sa poitrine, ayant aucune pensée perverse dans ma tête. Elle avait de quoi plaire, oui, mais je n'allais pas coucher avec Succube alors qu'elle vient de sortir des griffes d'un sale nobliau gras et sadique, a moins qu'elle en était vraiment sure d'elle. D'ailleurs, elle aimait bien que je lui nettoyasse la poitrine, entendant quelques gémissements de la part de Succube.

-Tout le monde aime les jeux de lits, Succube, si c'est avec consentement.. Aussi bien, le mendiant que les Rois ou Reines. Mais Succube...

Je caressais doucement son visage, affectueusement.

-Je ne ferais rien avec toi, sauf si tu en es vraiment sure. Je n'aimerais pas te brusquer après tout ce que tu as vécu dans cet enfer avec le noble. Alors, je te demande ceci. Tu veux vraiment que je t'apprenne les jeux de lit ?

Je continuais de caresser sa poitrine pour ensuite descendre vers le ventre, me penchant légèrement pour cela. Je crois que je lui laissais effectivement la vue sur mes seins, d'ailleurs.
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Tessia le jeudi 30 avril 2015, 19:42:21
- Oui, tu me plais, Succube. Beaucoup, même. Je te l'ai dit, ton corps attire beaucoup d'hommes et de femme. Comme mon corps attire beaucoup d'hommes et de femme. Surtout des hommes. lui dit Eris.

Succube la regarda avec un sourire timide. Elle trouvait agréable de se faire dire qu'elle était belle.

Sentant les mains de la belle femme commencer à nettoyer sa poitrine, Succube senti un frisson la parcourir. Elle se sentait toute drôle. Elle avait l'impression que sa poitrine grossissait. Comme si elle devenait plus dure. Succube laissa échapper un léger soupir de plaisir en remuant lascivement dans le bain, rappelant à la fleur du désert que même si elle semblait avoir régressé à une mentalité de petite fille, elle avait le corps d'une femme, et celui d'une femme extrêmement bien faite.

- Tout le monde aime les jeux de lits, Succube, si c'est avec consentement.. Aussi bien, le mendiant que les Rois ou Reines. Mais Succube... Dit la jeune femme en caressant la joue de la brune. Je ne ferais rien avec toi, sauf si tu en es vraiment sure. Je n'aimerais pas te brusquer après tout ce que tu as vécu dans cet enfer avec le noble. Alors, je te demande ceci. Tu veux vraiment que je t'apprenne les jeux de lit ?

Succube trembla un peu. À entendre Eris, on aurait dit que les jeux de lit étaient dangereux. Son regard se fit hésitant une brève seconde, mais revint sur sa sauveuse avec tendresse.

Succube souleva un main du bassin et l'approcha doucement du visage la belle femme.

- Succube ne sait rien... Elle a tout oublié. Elle ne sait pas si elle veut apprendre les jeux de lit. Mais succube a confiance en Eris. Si Eris dit que tout le monde aime les jeux de lit, alors Succube aimerait qu'Eris lui montre comment jouer. Succube souhaiterais qu'Eris lui apprenne pour que Succube puisse faire quelque chose pour Eris. Dit d'une toute petite voix la brune en posant délicatement sa main sur la joue de son interlocutrice, rougissant doucement. Succube n'a rien. Elle n'a qu'Eris... Sans Eris, Succube n'est rien... Termina-t-elle.

Elle fixa intensément son interlocutrice, caressant tendrement sa joue, remettant une mèche derrière l'oreille de la fleur des sables. Puis elle bougea dans l'eau, se rapprochant du bord pour pouvoir basculer sa tête dans le vide et offrir sa gorge. Un signe de confiance autant que de soumission, laissant à son interlocuteur plein droit de décider de la suite.

Succube elle-même ne savait pas pourquoi elle le faisait, mais ça lui semblait juste. Elle déglutit et attendit, ses yeux océans plongés dans ceux de la vipère des sables.
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Eris Langnar le vendredi 01 mai 2015, 04:10:38
Elle avait recommencé à trembler. Je lui avais surement fais peur avec ce que je lui avais dit, mais, je ne voulais surtout pas la brusquer. Lui faire peur avec tout l'enfer qu'elle a vécu... Non merci. Je ne voudrais pas lui faire subir cela. Pendant un instant, elle semblait hésitante jusqu'à ce quelle vienne vers moi, tendrement. Elle levait une main du bassin vers mon visage, disant qu'elle ne savait rien des jeux de lits. Succube était amnésique, elle le savait bien, en quelque sorte. Et en plus, elle ne savait rien si elle avait oui ou non envie d'apprendre les jeux de lits, mais Succube avait confiance en moi. Confiance... Drôle de mot, confiance. Moi, on me faisait très peu confiance, excepté mes serviteurs et mes sujets. Elle me faisait assez confiance pour que je lui apprenne comment y 'jouer'. Elle le souhaitait simplement parce qu'elle voulait me remercier de l'avoir sauvé de ces méchants hommes. Enfin, elle eut le courage de poser la main sur ma joue, rougissant un peu. Elle n'était rien. Elle n'avait que moi et sans moi, elle n'était rien.

Ses yeux bleus... Je m'y noyais dedans. Tendrement, elle me caressait la joue pour ensuite me remettre une mèche de cheveux derrière mon oreille. Lentement, elle bougea dans l'eau et basculait sa tête vers l'arrière et y offrait sa gorge. Je devais surement lui inspirer vraiment confiance pour qu'elle se mette ainsi comme ça. Succube m'offrait sa gorge... Comme si c'était une sorte de moyen de dire : 'Je suis a toi. Fais ce que tu veux'

Un moment, je restais silencieuse pour enfin dire :

-D'accord, Succube. Je vais t'apprendre les jeux de lits...

Lentement, je me mis à l'embrasser, joignant nos lèvres. Elle en avait de si pulpeuse... Si délicieuse. Pendant que nous nous embrassions, je commençais doucement à masser ses seins. Ils étaient bien charnus. D'ailleurs, on dirait qu'ils étaient un peu plus gros que la dernière fois, mais ca devait être un mauvais tour de ma mémoire. Ses tétons commençaient déjà a devenir dures.

-Succube... Fais comme moi, joue avec mes seins... Lui dis-je entre deux baisers.
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Tessia le vendredi 01 mai 2015, 20:06:28
- D'accord, Succube. Je vais t'apprendre les jeux de lits...

La brune eut un frisson en entendant cela, mais sourit timidement. Puis Eris se pencha de plus sur elle et Succube se demanda ce qui allait arriver. Elle senti leurs lèvres se rencontrer et goûta la sensation avec une curiosité mêlée de crainte. Mais cela se révéla bon et elle se laissa embrasser sur les lèvres. Elle ignorait qu'il y avait une seconde étape à un baiser digne de ce nom, mais en sentant la langue d'Eris sur sa bouche, elle entrouvrit la sienne par instinct à défaut de mémoire.

Succube senti qu'elle connaissait cette sensation. Elle ne parvenait à s'en souvenir, mais son corps, lui, n'avait pas oublié visiblement. Dès lors, la brune essaya de réfléchir le moins possible et de laisser aller les choses comme elle le sentait.

Et pour quiconque ayant un peu d'expertise dans les domaines de l'amour, il fut rapidement évident que l'amnésique dans le bain n'avait pas juste quelques connaissances oubliée. Elle avait une réelle expertise. Chassant inconsciemment juste ce qu'il fallait l'organe de sa partenaire dans sa bouche pour la titiller et l'exciter, la pousser à la prendre elle-même en chasse, puis se laisser aller ensuite dans de longs baiser torrides où souffles et langues finissaient si inextricablement emmêlés qu'on eu pu douter un instant s'il y avait là un ou deux êtres inspirant de concert dans un voluptueux concert de gémissements.

Tout en découvrant cela, Eris découvrait aussi les rondeurs douces, moelleuses et confortables de la poitrine de Succube. Celle-ci était de tout évidence sensible, de cette sensibilité qui s'acquiers à force d'une longue pratique et de jeux pas très catholiques.

Elle la sentait monter sous ses mains avec la respiration allant accélérant de la brune. Ses tétons déjà dressés comme preuves de son excitation. Et Succube frissonnait sous ses caresses. Elle gémissait, elle avait la chaire de poule. Et ses seins continuaient à durcir sous les caresses de la vipère des sables.

- Succube... Fais comme moi, joue avec mes seins... Lui susurra Eris entre deux baisers.

Succube gémit pour signifier qu'elle avait bien compris et relâcha la joue d'Eris avant de sortir son autre main du bain. Doucement, avec une tendresse et une délicatesse digne d'une horlogère en train de monter des rouages particulièrement fragiles, Succube fit glisser ses mains sur le tissus couvrant la poitrine de la fleur des sables. Elle les cueillit ensuite dans ses mains et commença de douces caresses, un peu maladroites au début, mais l'amnésique sembla trouver des repères et commença à tracer du bout de ses doigts humides de complexe arabesques sur les seins de sa bienfaitrice. Partout où ses doigts touchaient, le feu semblait les suivre, et pour cause, la brune remontait sans le savoir le long des points d’acupuncture de la poitrine d'Eris, enflammant ses sens et propageant ainsi sans le savoir la chaleur de ses caresses aux divers point réflexologiques du corps de sa compagne de jeu. Succube ne touchait que la poitrine de la belle femme aux yeux d'améthyste, pourtant celle-ci avait l'impression de sentir ses caresses traverser son corps pour en toucher de multiples points en même temps.

Succube l'ignorait de toute évidence. Mais pour sa bienfaitrice, il ne pouvait plus faire aucun doute que la femme sur laquelle elle avait mis la main était loin d'être novice aux jeux de lit. Il semblait même que, malgré son oubli, il lui restait des réflexes d'experte en ce domaine. Comme un ancien joueur d'échec qui est remis devant un plateau après des années sans y toucher, ses réflexes reprenaient le dessus. Et ils étaient merveilleusement aiguisés dans ce domaine. À croire qu'elle avait fait cela toute sa vie et qu'elle avait commencé très jeune. Ou alors, il fallait chercher une autre raison à pourquoi une femme de trente ans d'apparence déployait inconsciemment la même expertise qu'une amante elfe de plus de trois cents ans.
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Eris Langnar le vendredi 01 mai 2015, 21:14:35
Elle était douée... Étrangement douée. Nos baisers devinrent plus torrides, plus sensuels. Nous gémissions toutes les deux, ayant des envies de luxures grandissantes en nous. Oh, la sensation était exquise... Qu'était-elle avant de devenir esclave ? Prostituée ? Fille d'un harem ? Je ne le savais pas, mais en tout cas, j'étais plutôt contente de l'avoir en main. Surtout sa poitrine, qui elle, était généreuse et la sensation au toucher était agréable. Je le malaxais doucement, titillant ses tétons qui devenaient durs.

Comprenant qu'elle avait entendu mon conseil, pour ne pas dire ordre, elle se mit à jouer avec mon buste. Au début, elle était un peu maladroite, mais j'avais du plaisir pareil. Au bout d'un moment cependant, elle commençait à me caresser avec dextérité. Avec son doigt, elle fit le tour de ma poitrine ce qui m'arrachait des gémissements assez forts. Nom de dieu, il se passait quoi ? Il semblait avoir un feu brûlé en moi. Le feu de la Passion, peut-être ? Je ne savais pas, mais j'aimais bien cela. Partout en moi, je sentais ce feu brûler et me faire du bien. Elle devait bien me montrer ce secret, un jour...

-Succube... Tu es très douée...

Je descendis mes mains vers le bas, laissant des caresses sur le ventre et rapprochant ma poitrine du visage de Succube. Enfin, j'arrivais aux cuisses que je caressais avec douceur pour l'exciter. Quelle belle fleur elle avait... J'entendais les gémissements de la femme brune devenir plus fort a mesure que je rapprochais mes mains de son entrejambe.

-Oooh... Succube... Gémissais-je.

Je me mis à caresser la chatte de celle-ci, la taquinant un peu. On devait plutôt bien se sentir à l'intérieur d'elle... Je n'imagine pas combien d'hommes à du tomber sous son charme. Elle devait avoir un compteur plus élevé que moi, surement.

-Comment... Han... Es-tu si douée ?
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Tessia le samedi 02 mai 2015, 00:01:26
- Succube... Tu es très douée... Gémit Erias sous les caresses de l'amnésique.

La brune sourit pour elle-même. Elle était heureuse, elle donnait du plaisir à sa sauveuse. C'était aussi une preuve qu'elle existait, qu'elle ne servait pas à rien. Dans son esprit vierge comme une page blanche, ça lui donnait un semblant d'identité. Elle était Succube : Celle qui faisait du bien à Eris.

Soudain elle eut des spasmes en sentant les mains de la vipère du désert glisser sur son ventre. Succube trembla, mais de plaisir, et non de douleur. Dans un même temps, la poitrine d'Eris se rapprocha de sa figure et Succube rosit en sentant monter en elle l'envie de goûter ces seins si beau. Succube se fit violence. Eris avait dit qu'elle était son amie, mais pouvait-elle en tant qu'amie se risquer à une caresse pour laquelle elle n'avait pas reçu l'autorisation ? Cela ne risquait-il pas de fâcher la fleur du désert en train de caresser...

Succube couina en sentant les mains glisser sur ses cuisses. Elle senti ses jambes trembler tandis que sa vulve était prise de spasmes à son tour. La brune se sentait d'un coup effroyablement vide entre les jambes. Si elle n'avait pas tout oublié et n'était pas dans l'eau du bain, elle aurait pu constater à quel point son mont de vénus était trempé. Eris elle-même distinguait peut-être la petite zone un peu plus floue autour de la chatte de succube trahissant un épanchement de cyprine visqueuse à souhait dans le bassin.

- Oooh... Succube... Gémis la vipère des sables tandis que succube continuait ses simples attouchements.

Puis Eris attaqua sa vulve et Succube gémit alors très fort. Elle sentais monter dans son ventre un forte chaleur. Elle se sentait brûler de l'intérieur, comme si on la consumait de la plus agréable et cruelle des façons en même temps. Succube commença à se tortiller sous Eris, tremblante de plaisir à peine contenu.

- Comment... Han... Es-tu si douée ?

- E... Eriiiiss ! Je... Haaaannnnn ! Gémis la brune en tremblant. Su... Succube ne sait pas.... Hnnnnnn... Succube... Son corps sait... Haannn... Mais pas la tête de Succube...

Trop de caresses, trop d'attentions. La brune ne parvenait pas bien à tout gérer. Sentant son plaisir monter et plutôt que de continuer à couiner comme une folle, Succube enfoui soudainement sa tête dans les seins d'Eris et put fermer sa bouche sur l'un des bonnets du soutiens-gorge de la fleur du désert pour étouffer son gémissement. Elle passa ses bras dans le dos de sa bienfaitrice et s'aggripa à elle, sa tête toujours plongée dans sa poitrine, son corps tremblant comme une feuille sous les caresse d'Eris.
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Eris Langnar le samedi 02 mai 2015, 04:18:49
Qu'elle était jolie... Quand je lui avais commencé à caresser le ventre, elle a eu des petits spasmes et tremblait de plaisir, non de peur. Une chance. Sa peau était si douce au toucher, si tentatrice, en quelque sorte. Elle se mit à couiner quand je lui avais caressé les cuisses, ses jambes prises de légers spasmes à cause des caresses.

À son entrejambe, je distinguais un petit flou dans l'eau. Elle était en train de mouiller, cette Succube ! Et encore, je me demandais quel goût pouvait-elle avoir... Après que je lui ai attaqué sa vulve, elle se mettait à tortiller, signe qu'elle se plaisait vraiment, bien que c'était assez dommage qu'elle se contenait. Peut-être qu'elle avait peur que je lui frappe ? Je n'allais pas la frapper. Sauf si elle me demandait de la punir 'érotiquement' et non sadiquement.

Elle répondit à ma question, disant qu'elle ne savait rien. Succube ne savait rien, mais son corps, lui, le savait. Alors, son corps a dû coucher très souvent avec les personnes du même sexe...

Alors que je continuais à la caresser, je sentis la tête de Succube s'enfouir entre mes seins ce qui m'arrachait un gémissement.

-Han ! Succube... Tu aurais pu demander, dis-je d'une voix sensuelle.

D'une main, je détachais mon soutien-gorge et le lançais un peu plus loin, montrant mes seins charnus à Succube.

-Fais en ce que tu veux, Succube. Ils sont a toi...

Je me remis donc à caresser sa vulve, la taquinant tandis qu'elle commençait a jouer avec mes tétons, en mordillant un autre et pinçant l'autre.

-Ooh, oui... Tu es si bonne...

Je finissais enfin par rentrer trois doigts en elle, commençant de longs va et viens. Elle émettait des gémissements plus forts, tandis qu'elle continuait à me malaxer les seins. Cependant, je ne vis pas qu'elle essayait de me déshabiller le reste de mes vêtements...
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Tessia le dimanche 03 mai 2015, 22:48:30
- Han ! Succube... Tu aurais pu demander, Dit Eris d'une voix sensuelle.

Succube retira sa tête précipitamment, terrorisée à l'idée d'avoir fait une erreur.

- Pardon Eris ! Pardon, je n'ai pas voulu faire de bêtise ! S'excusa-t-elle précipitamment d'un ton suppliant.

Mais la jeune femme se contenta de se débarrasser du soutien-gorge qu'elle jeta négligemment au loin.

L'amnésique s'immobilisa, hypnotisée par la somptueuse poitrine de la fleur des sables. Sentant l'eau lui monter à la bouche malgré tout.

Non, non, non Succube ! Tu ne dois pas ! Elle n'a pas dit...

- Fais en ce que tu veux, Succube. Ils sont a toi...

Succube resta interdite quelques secondes.

- Merci... Merci Eris... Souffla-t-elle d'un ton reconnaissant.

La brune senti les mains de sa sauveuse revenir sur son intimité et elle frissonna. Mais elle se concentra plus sur le somptueux présent qui lui était offert. Elle prit doucement les seins dans ses mains, frôlant avec ses doigts les tétons dressés de sa sauveuse. N'y tenant plus, elle en cueillit un au creux de ses doigts et apposa ses lèvres au deuxième. Succube ferma les yeux et s'abandonna aux sensations qui couraient de son basin vers sa tête, plaisir et sensualité mélangées. Elle laissa son esprit glisser dans le cotonneux duvet de ses sensation, laissant à nouveau à son corps le soins d'agir plus qu'elle ne réfléchissait.

Inconsciemment, elle commença à mordiller et à pincer les tétons d'Eris. Non pas de manière méchante, mais douce, avec cette suavité qui provoque le plaisir malgré l'arrière-goût de légère douleur. Mais Succube n'était pas du genre à infliger la douleur comme une condition au plaisir. Entre chaque pincement ou mordillement, elle caressait longuement et léchait ou suçait tendrement les seins de la fleur des sables.

- Ooh, oui... Tu es si bonne... Commenta Eris tandis que sa protégée soupirais entre deux caresses de ses propres attouchements.

Soudain, Succube senti quelque chose entrer en elle. Elle comprit que c'était des doigts et qu'ils étaient au nombre de trois. Elle trembla, et couina dans les seins d'Eris. Trois c'était quand même beaucoup pour une première pénétration.

Malgré tout, elle se détendit vite, dans son esprit il devint clair qu'elle devait avoir déjà eu l'habitude d’accueillir de grosse choses à cet endroit. Elle gémit et se tortilla, sentant le plaisir monter en elle.

Dans cette douce chaleur, Succube se laissa entraîner et ne prit pas vraiment garde que ses mains avaient commencé à glisser sur le ventre d'Eris en de doux attouchements. Puis elle glissa ses pouces sous ce qui lui couvrait les hanches et l'entrejambe pour le faire glisser doucement sur ses cuisses. De là, elle releva ensuite ses mains et, de ses doigts joueurs, commença à son tour à découvrir par le toucher la vulve de sa sauveuse. Dessinant avec amour et lenteur les contours de ses lèvres, avant de faire de même avec les plus petites, cerclant de son index droit le contour du clitoris de la rose des sables. Puis elle glissa un doigts jusqu'à l'entrée de son intimité qu'elle caressa sans oser y pénétrer.

Pendant ce temps, les assauts des doigts d'Eris la laissaient pantelante, de plus en plus sans souffle. Elle respirait à grandes goulées, gémissant et soufflant son halaine chaude sur la poitrine d'Eris. Gémissante et agonisante de plaisir entre ses doigts experts, elle tremblait désormais comme une feuille, au bord de la jouissance.

- Eris... Hannnn... Eris... Succube t'aime... Soupira langoureusement la brune d'une voix extatique où se mêlaient amour et bonheur.
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Eris Langnar le lundi 04 mai 2015, 02:42:23
Quelques instants plus tôt, elle avait eu peur. Peur que je lui fasse mal. Mais elle s'était calmée en me voyant retirer mon soutien-gorge. Elle était tellement surprise qu'elle s'était immobilisée, l'eau a la bouche puisque je lui faisais énormément envie comme elle me faisait envie aussi. Elle me remerciait d'une voix chaleureuse, commençant donc a jouer avec mes seins. D'un coté, elle frôlait mes pointes doucement et de l'autre, elle le mordillait gentiment et le suçotait.

Je continuais à gémir et à gémir, emportée par le désir brûlant en moi. Je ne sentis pas les mains baladeuses de Succube se promener le long de mon corps. Elle m'arrachait un petit cri de surprise qui ressemblait plus a un gémissement de plaisir quand elle caresser le pourtour de mes lèvres, doucement. Succube avait vraiment était très bonne autrefois, j'imagine. Et elle est toujours aussi bonne...

Elle tremblait beaucoup de plaisir pendant que je la pénétrais de mes doigts, faisant des va-et-vient langoureux. Succube susurrait mon nom, sa voix tremblante de plaisir tout comme son corps voluptueux et attrayant. Oh, l'entendre murmurer ainsi mon nom... D'une ainsi belle voix, c'était vraiment quelque chose. Elle me dit qu'elle m'aimait bien. Qu'elle m'aimait... De façon amoureuse où l'a-t-elle juste dit sur le moment ?

-Moi aussi, je t'aime bien, Succube... Han !

Je sentais tout d'un coup un de ses doigts entrer dans mon antre humide, chaud et confortable. Le fait qu'elle me doigtait d'une dextérité peu commune me faisait grandement exciter, me mouillant davantage mon entrejambe.

-Oooh oui, Succube... Fais moi jouir, fais-moi plaisir...

J'augmentais le rythme de mes va-et-vient avec mes doigts, voulant l'exciter davantage. Je retirais d'elle de plus grands gémissements et soupir, qu'est-ce que c'était bon de faire l'amour...
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Tessia le lundi 04 mai 2015, 11:02:14
- Moi aussi, je t'aime bien, Succube... Han ! Soupira Eris.

Succube rougit et sourit sous elle, se sentant vraiment bien. Comme la fleur des sables n'avait pas l'air de lui interdire de jouer avec son intimité, la brune prit l'initiative de glisser son index avec douceur dans l'intimité accueillante de sa sauveuse. Vu comme elle-même appréciait les caresses internes d'Eris, elle allait aimer aussi, non ?

Succube trembla un bref instant au moment où elle fit coulisser cet index bien aventureux dans l'antre de sa sauveuse, mais comme la seule réaction furent des soupirs de plaisir de la part d'Eris, alors la brune redoubla d'enthousiasme à plaire à la belle femme au-dessus d'elle.

- Oooh oui, Succube... Fais moi jouir, fais-moi plaisir...

- Ou... Hnnnn... Oui Eris... Gémit Succube tandis qu'elle même sentait son propre plaisir monter en flèche dans son ventre.

La brune avait de plus en plus de peine à penser correctement. Son index avait été rejoint par son majeur dans l'intimité d'Eris et elle haletait de plus en plus vite, respirant par la bouche pour suivre le rythme, couinant et soupirant langoureusement. Elle augmenta aussi le rythme de ses vas-et-viens, se calant sur le rythme donné par la fleur des sables.

Mais intérieurement, Succube sentait que l'on appuyait contre ses barrières, que le lac de ses sensations et de ses sentiment montait dangereusement derrière son barrage et que bientôt celui-ci allait céder.

En un mot comme en cent, Succube était sur le point de jouir sans parvenir a expliquer ce qui lui arrivait.
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Eris Langnar le mercredi 06 mai 2015, 03:33:37
Le plaisir montait de plus en plus, en moi. Et le plaisir montait de plus en plus en Succube, surement. Ses gémissements et la façon dont sa voix avait tremblé la trahissaient assez facilement. Mes doigts glissaient facilement en elle, effleurant sa paroi vaginale et humide, profitant de la chaleur et de la douce sensation qu'il s'y présentait. Tandis que je la doigtais avec mes trois doigts, je sentis que dans ma fente, un autre doigt y était entrer. Le majeur, peut-être ? En tout cas, je m'en foutais, il y avait du plaisir à souhait.

Elle augmentait le rythme de ses va-et-vient, j'en fis de même avec joie. Oh, par les dieux... Je me demande vraiment par qui elle a était entraîner. Et je voudrais rencontrer son entraîneur ou entraîneuse, si elle en avait eu une ! Je gémissais et haletais, mon corps commençait déjà à se couvrir de sueur.

-Succube... Haan...

Après plusieurs minutes, sans que j'y m'y attendais, Succube finissait par pousser un cri aigu de plaisir, éjaculant son liquide féminin dans l'eau du bain. Je haletais un bon moment alors qu'elle respirait assez lourdement. Elle était sans doute fatiguée... Et moi aussi, je me sentais drôlement fatiguer.

-C'était... Magistrale, Succube. J'ai hâte que tu récupères la mémoire, demain... Très hâte.

Je me plaçais doucement à côté d'elle dans le bain, mettant ma tête sur son épaule. La sensation de l'eau était très plaisante...
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Tessia le mercredi 06 mai 2015, 15:55:07
- Succube... Haan... Soupira la belle femme aux cheveux noirs par-dessus le corps de Succube.

La brune respirait de manière de plus en plus saccadée, tremblante de plaisir et au bord de la jouissance.

- E... Eris... Hnnn... Su... Succube... Se sent... Haaannnnn...

Soudain, l'amnésique senti ses barrière se rompre, et comme un torrent, le plaisir se répandit dans tout son corps. Elle émit un petit cri, se tendant brusquement, arquant son dos, sa nuque et ses jambes tandis que de son intimité s'échappait un petit jet de liquide claire qui disparu instantanément, dilué dans l'eau du bain.

Oubliant tout pendant ce bref instant, Succube ne termina pas ce qu'elle avait si bien commencé dans l'intimité de sa sauveuse et retomba presque aussi soudainement qu'elle s'était tendue dans l'eau chaude du bain. Alanguie, détendue, essoufflée et sans forces. Elle avait certes fait un bon repas plus tôt, mais elle venait de passer des semaines de privation et son corps avait très mal supporté la charge imposée par l'acte sexuel que son utilisatrice avait entrepris.

Son esprit était confus à cause du plaisir, mais elle souriait béatement, heureuse comme jamais depuis sa perte de mémoire. Elle regarda Eris bouger et se prépara à la suivre alors que celle-ci dégageait son intimité des doigts désormais immobiles de Succube. Mais elle glissa dans le bain pour s'allonger contre elle, déposant son épaule contre celle de l'amnésique.

- C'était... Magistrale, Succube. J'ai hâte que tu récupères la mémoire, demain... Très hâte. La félicita la fleur des sables et Succube sourit elle aussi, enroulant ses bras autour de sa sauveuse, profitant qu'elle était plus grande qu'elle pour l'enlacer plus complètement.

- Succube n'est pas pressée... Tant qu'elle a Eris, Succube est heureuse... Succube aime Eris de tout son cœur... Dit doucement la brune en rosissant un peu, déposant un baiser sur la belle chevelure de jais de sa sauveuse.

Puis un détail frappa Succube et elle se tourna vers le plafond qu'elle n'avait pas remarqué jusqu'ici. Il était couvert de fresques représentant pour la plupart un grand homme. La coupole de la salle de bain était découpée en de nombreuses scènes avec toujours le même homme représenté au centre. Soit il triomphais avec son armée de hordes d'adversaires, soit il était assis sur un trône très semblable à celui de la salle où Succube avait rencontré Eris et avait de nombreuses personnes qui l'acclamaient en lui souriant, soit encore il était assis sur un lit et de nombreuses représentations de femmes orbitaient autour de lui avec des fruits ou d'autres mets, la plupart presque intégralement dévêtues, lui-même semblant ne porter qu'une toge très ouverte sur le devant dans cette dernière scène.

Succube regarda le plafond silencieuse, fatiguée par l'effort qu'elle venait de consentir, elle s'endormait doucement, en tenant sa sauveuse contre elle. Son souffle se fit régulier, ses beaux yeux océans se fermèrent et l'amnésique s'abandonna au sommeil.

Elle se mit à rêver. Dans son rêve, elle voyait sa sauveuse, Eris. Elle partageait sa couche et dédiait ses soupirs à un homme. L'homme des fresques de la salle de bain. Cet homme avait un nom, elle était persuadée qu'elle le connaissait. Dans son sommeil, quelque chose le lui murmura et elle le répéta de sa voix endormie.

- Ellipsis...
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Eris Langnar le vendredi 08 mai 2015, 03:50:53
Ah, que l'eau était bonne. J'avais en effet oublié de me laver, hier soir, quand j'étais rentré du bal. Est-ce parce que j'étais trop saoul ou trop fatiguée ? Les deux, surement. Ce bain me faisait tellement du bien aux muscles encore un peu endolories, bien que cette douleur ait légèrement disparu depuis que j'ai fait l'amour a Succube dans le bain. Et que l'eau se chargeait d'éliminer le reste de ma 'terrible' douleur... Bien que j'eusse encore le feu en moi, mais ce feu était maintenant calmé. Pour l'instant.

Mon esprit tourbillonnait littéralement de plaisir, mes pensées s'entremêlaient. Comment Succube avait-elle appris tout ça? Et d'où venait-elle ? J'ai vraiment hâte de le savoir dés demain. Très très hâte... Succube me dit qu'elle n'était vraiment pas pressée. Moi oui, je le suis. Extrêmement pressée, même. Elle allait être heureuse tant que moi, je serais là pour elle. Et elle m'aimait de tout son cœur... Succube avait un peu rougi, en prononçant ses paroles et elle déposa un baiser sur ma chevelure noir corbeau. Ma belle chevelure... Mon beau corps...

Je levais la tête au plafond, observant les frasques représentant mon mari. Les peintres avaient étaient grassement payés pour leur formidable travail. Les dessins de mon mari avaient presque l'air réel. Voire surréaliste. Ils le représentaient très bien. Cheveux noirs corbeau, ses yeux d'acier, sa carrure imposante, son aura si charismatique... Ils avaient bien fait le travail. Je me demandais même si ce n'étaient pas des magiciens qui avaient peinturé ceux-là.

Je laissais mon esprit maintenant calmé s'égarer un moment, me remémorant d'ELLIPSIS. Je me trouvais sur une dune de sable, observant l'horizon. J'avais 15 ans à ce moment-là. J'observais le soleil se coucher, manquant énormément a ma famille. Même mon père. Je sentais quelqu'un m'approcher derrière moi et me retournais doucement, mes yeux améthystes découvrant mon mari, souriant et les mains sur les hanches. Alors qu'il allait parler, j'entendais Succube murmurer quelque chose. Je revenais à la réalité, l'écoutant encore.

Elle murmurait... ELLIPSIS!?! Surprise, je relevais doucement ma tête et l'observais dormir. Mais... Comment connaissait-elle mon mari ? Était-elle une de ses amantes ? Doucement, je secouais Succube pour qu'elle se réveillât.

-Hey, Succube... Comment connais-tu le nom de mon mari ?

Je la regardais avec mes yeux violets, profondément. Je voulais savoir comment elle connaît mon cher époux...

-Et comment tu l'as connu ? Es-tu une de ses amantes ?
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Tessia le vendredi 08 mai 2015, 13:38:39
Succube venait de glisser dans un sommeil peu profond quand elle senti qu'on la secouait. Elle ouvrit ses yeux endormis, mettant plusieurs secondes à faire le point. Elle regarda un instant encore la pièce sans comprendre où elle se trouvait, puis tout lui revint en mémoire. L'effroyable maître, sa captivité, son "dressage". Puis sa libération par la femme qui se trouvait au creux de ses bras. Eris. Son amie. Son amante.

- Hey, Succube... Comment connais-tu le nom de mon mari ?

- Eris a un mari ? S'étonna la brune d'un air surprise, n'ayant aucunement conscience d'avoir parlé en dormant.

La fleur des sables se leva par-dessus elle pour la regarder droit dans les yeux, verrouillant ses pupilles améthyste dans celles océanes de l'amnésique.

- Et comment tu l'as connu ? Es-tu une de ses amantes ?

- Succube connaît le mari d'Eris ? S'ébaubi-t-elle, une surprise sincère se peignant sur ses traits.

La jeune femme reagarda dans le vide, torturant son esprit pour plaire à sa sauveuse, cherchant quels hommes elle avait rencontré depuis un moins, mais en-dehors des hommes de "maître" et le garde qui avait aidé Eris à la porter dans sa chambre, elle ne voyait personne d'autre... Ou alors cela se cachait derrière ce maudit mur blanc qui obstruait sa mémoire.

- Succube est vraiment désolée Eris, gémit la brune en baissant les yeux, l'air triste. Succube ne se souvient pas d'avoir vu un homme qui lui ai été présenté comme ton mari... Et si Succube a fait des jeux de lit avec lui, elle s'excuse, mais elle ne s'en souvient pas non plus... La seule personne qui a essayé les jeux de lit avec succube depuis qu'elle se souvient, c'est le "maître" qu'Eris a fait enfermer. Et il n'y a qu'Eris qui ait fait un vrai jeu avec Succube...

L'amnésique senti les larmes lui monter aux joues.

- Succube est vraiment désolée si elle a fait des bêtises... Succube pense qu'elle ne l'a pas fait intentionnellement, mais elle n'est sure de rien... Peut-être que succube était une mauvaise personne avant... Peut-être que Succube a mérité d'être traitée comme une chienne... Le "maître" avait l'air de savoir qui était Succube avant. Se souvint-elle soudainement. Il avait l'air de trouver très drôle que Succube ne se souvienne plus... Succube croit se rappeler qu'il a dit que ce serait une très vilaine surprise pour la personne à qui il voulait donner Succube...

Disant cela, elle blêmit. Elle se souvint que le "maître" avait dit cela d'un air tellement méchant et joyeux qu'elle eut peur. Peur d'être en réalité quelque chose d'horrible qui n'aurait été offerte à Eris que pour lui nuire.

Succube se dégagea en tremblant d'Eris, pâle comme un cadavre.

- Je... Succube se remit à pleurer et à trembler tout en reculant dans l'eau du bain. Eris devrait faire enfermer Succube... Avec beaucoup de chaînes... Elle vient de se rappeler que le "maître" disait que Succube serait une "vengeance" pour lui... Contre Eris... Hoqueta-t-elle, pleurant en se rendant compte que sa mauvaise mémoire avait peut-être risqué de faire du mal à sa bienfaitrice.

Elle se détourna et sorti de l'eau du bain pour s'agenouiller à nouveau en position de soumission.

- Pardon Eris ! Succube et désolée ! Elle avait oublié ces mots. C'était juste avant qu'ils commencent le dressage de Succube. Elle a oublié a cause des mauvais souvenirs ! Succube s'excuse de tout son cœur !
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Eris Langnar le samedi 09 mai 2015, 03:57:19
Elle s'excusait d'une voix piteuse et triste, avec l'attitude qui vient avec. Succube n'avait nul souvenir d'un homme du nom d'ELLIPSIS, ni d'un homme qui ressemblait a mon mari. Néanmoins, elle s'excusait si elle avait fait des jeux de lits avec lui, puisqu'elle ne s'en souvient moindrement pas. Voyons donc, pourquoi la gronderais-je pour avoir couché avec mon mari ? Je suis aussi libertine que mon défunt époux, hein ! Et comme par 'hasard', le seul autre homme qui avait essayé de faire des jeux de lit avec Succube n'était nul autre que Gérald, le petit nobliau gras. Cependant, seule moi avait fait un vrai jeu avec elle.

Elle avait maintenant l'air prête a pleurer. Oh, pauvre petit chou ! Comme une enfant, elle avouait ses soi-disant fautes, qu'elle pensait ne pas l'avoir faites intentionnellement si elle l'avait vraiment connue. Mais son attitude changeait légèrement. Elle ne méritait en aucun cas d'être traitée comme une chienne, ca non. Selon elle, Gérald avait l'air d'avoir planifié cette offrande. Une vilaine surprise, hein...? J'irais voir ca tout à l'heure.

Elle pâlit. Beaucoup. Elle avait peur, ca se voyait. Beaucoup peur de moi. Ou d'elle. Elle s'éloignait de moi, maintenant aussi pale qu'un linge, commençant à m'implorer, même a me conseiller de l'enchaîner pour que cette dernière ne puisse me faire de mal, car Gérald avait dit que ce serait une terrible vengeance. Contre moi. Elle se remit a pleurer doucement, sortant du bain et se remis en position de soumission, implorant mon pardon. Elle était désolée, car elle venait juste de se souvenir de ces mots, juste avant son dressage et ses mauvais souvenirs. Je sortais de l'eau doucement, me séchais magiquement et me rhabillais lentement. Ensuite, je m'approchais de Succube, lui relevait gentiment la tête et l'embrassait.

-Chuut... Ce n'est pas ta faute. Tu m'as simplement surpris.

Je souriais chaleureusement, séchant les larmes de Succube.

-Retourne a ma chambre et dors un peu, tu veux ? Habille-toi d'une de mes robes qui se trouve dans ma penderie. Je te rejoindrais plus tard, vu que la Lune commence déjà à se lever, dehors.

Elle hochait la tête, heureuse, mais avec une certaine inquiétude dans ses yeux. Je l'aidais à se sécher aussi et après cela, je demandais à une servante de la conduire a ma chambre et de l'aider à s'habiller. Ceci fait, j'allais quant à moi rendre une petite visite à ce Gérald. En moins d'une vingtaine de minutes, je rejoignais les cachots dans les profondeurs du palais.

J'arrivais à une cellule ou deux Scorpions dorées gardait Gérald qui lui, était enchaîné aux murs. Je donnais l'ordre d'ouvrir la porte, étant accompagné de mes gardes Dorées. Il avait l'air narquois tout à l'heure. Maintenant, il avait l'air terrifié, mais je sais qu'au fond, même en ce genre de situation, il allait avoir la langue bien pendue pour quelqu'un dans une situation où il était en danger.

-Alors, Gérald... Tu aimes ta prison ? J'imagine que maintenant, tu sais ce que ça fais, d'être un chien. Non, c'est vrai, pardonne-moi, je t'ai mal-jugé. Un sale porc dégoûtant, oui...
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Tessia le dimanche 10 mai 2015, 22:25:06
Succube regarda la belle femme aux cheveux de jais sortir de la baignoire et la vit faire disparaître toute trace d'humidité de son corps par un merveilleux moyen qu'elle ne savait nommer autrement que "magie". Puis, quand elle se dirigea vers elle, la brune abaissa à nouveau son regard. Eris s'agenouilla et lui glissa une main sous le menton pour la relever et mettre les lèvres de l'amnésique à sa portée. Elle l'embrassa tendrement et Succube trembla en sentant les lèvres si douce prendre les siennes, sans peur ni violence.

- Chuut... Ce n'est pas ta faute. Tu m'as simplement surprise. Dit Eris en souriant chaleureusement tout en passant ses pouces sur les larmes de la brune pour les sécher. Retourne a ma chambre et dors un peu, tu veux ? Habille-toi d'une de mes robes qui se trouve dans ma penderie. Je te rejoindrais plus tard, vu que la Lune commence déjà à se lever, dehors.

Succube hocha la tête, souriant tendrement et une lueur de bonheur au fond des yeux. Elle n'avait pas été répudiée suite à ses aveux alors qu'à son avis, Eris aurait été en droit de la faire enfermer, voir pire, exécuter pour avoir omis de lui parler de cela.

Alors qu'elle se relevait toujours trempée, Eris prit un linge et l'aida à se sécher, ce que succube accepta avec un bonheur non feint, couvant sa sauveuse du regard en se jurant à elle-même qu'elle préférerait mourir plutôt que de lui nuire d'une quelconque manière. Une autre femme fut appelée pour guider Succube aux appartements d'Eris. Succube hocha la tête et suivit la jeune femme, la serviette enroulée autour de la taille cachant le minimum vital à sa vertu.



Au fond de son cachot, Gérard grommelait et murmurait pour lui-même, alternant phases moroses et colérique avec des rires compulsifs et des éclats nerveux qui mettaient ses gardes à rude épreuve.  Eux-même n'avaient qu'une envie, descendre dans la pièce sombre et assommer le noble pour qu'il se taise une bonne fois pour toute. Ce d'autant plus que ce qu'il marmonnait était incompréhensible.

Quand leur suzeraine vint voir son prisonnier, elle fut accueillie de claquements de bottes et de gardes-à-vous impeccables de la part de ses hommes. Leur respect clairement visible dans leurs yeux tandis qu'ils recevaient ses instructions comme autant de paroles d'évangiles.

L'un d'eux alla quérir la clé de la cellule au poste de surveillance et revint ouvrir la porte de bois épaisse et bardée de fer. Dame Langnar put ainsi pénétrer dans la cellule humide et sombre et y voir Gérald qui tourna vers elle ses petits yeux noirs et profondément enfoncés dans les orbites de son crâne.

- Alors, Gérald... Tu aimes ta prison ? J'imagine que maintenant, tu sais ce que ça fais, d'être un chien. Non, c'est vrai, pardonne-moi, je t'ai mal-jugé. Un sale porc dégoûtant, oui... Le salua la dirigeante d'un ton indiquant bien tout le mépris que son prisonnier lui inspirait.

- Un porc... Commenta Gérald en reniflant avec autant de dédain dans la voix ue ne lui en avait témoigné son hôtesse. Et bien puisque nous en sommes aux animaux, comment vous définiriez-vous ? Je pense que "lapin" serait approprié non ? Ricana-t-il. Combien de temps exactement avez-vous tenu avant de mettre votre petite protégée dans votre couche ? Une minute ? Dix ? Trente ? Une heure ? Gloussa-t-il plus ouvertement. Votre regard ne saurait mentir, vous vous l'êtes tapée aussi sûr que deux et deux font quatre ! C'est marrant, mais tous les gens que vous croisez finissent immanquablement dans votre couche ! Alors, était-elle bonne au moins ? J'imagine qu'elle devait être bien obéissante ? Ne vous inquiétez pas, je comprends que ma position vous empêche de me remercier... Dit-il en agitant la main d'un air magnanime.

Il regarda sa geôlière sans montrer le moindre repentir. Il était amusé. Il avait eu la confirmation par son regard que la grande Langnar s'était encore une fois pervertie avec la première venue. Ce qui, cette fois, risquait de lui coûter un peu plus cher qu'à l'ordinaire.

- C'est donc demain que vous lui rendez la mémoire ? Mais en êtes-vous bien sûre ? Gloussa-t-il d'une manière désagréable. Après tout, qui sait ce qu'elle était avant de perdre la mémoire... Qui sait ce qu'elle pensera quand elle verra ce que l'on a fait d'elle ? Et qui sait surtout si elle fera la différence entre moi qui l'ai fragilisée et vous qui avez profité de sa vulnérabilité ? Ho que j'ai hâte !  Éclata-t-il de rire.

- Voilà ce que c'est de ne pas réfléchir ! On aurait pas vu ça du temps de votre mari ! Haaa... ELLIPSIS... Lui c'était un homme, un vrai ! Et un vrai dirigeant, pas comme votre parodie de gouvernement ! Au fond, je me demande même si vous n'êtes pas pour quelque chose dans sa mort ? Un petit amant pas très loin du roi, une flèche dans le dos et pouf ! Vous voilà l'une des plus jeunes et des plus riches héritières du royaume ! Comme c'est pratique, non ? La foudroya-t-il du regard.

- Mais passons cela. Ouaf donc, retrouve la mémoire demain. Et demain, elle commencera donc à chercher vengeance... Êtes-vous prêtes à encadrer cela ? Non, bien sûr que non, comment le pourriez-vous ? Vous ne savez même pas qui elle est ! Ou même, ce qu'elle est !

Le noble marqua une pause pour mesurer l'impact de ses paroles.

- Haaaa... Aurais-je capté votre attention ? Ouaf, pas humaine ? Hoooooo... Mais quoi alors ? Qu'est-ce qu'elle pourrait bien être ? Gloussa le noble gras. Du coup, est-ce une bonne idée de lui rendre la mémoire ? Les sables seuls savent ce qu'elle pourrait bien en faire, non ? Oh, mais suis-je bête ! Toute la cours devant laquelle vous l'avez recueillie a entendu vos ordres ! Dès lors, que faire ? Prendre le risque de lui redonner cette mémoire au résultat si incertain ? Ou alors la laisser tel quel, innocente et un parfait jouet entre vos griffes, vous parjurant ainsi de vos promesses faites en publique ? Sourit le noble d'un air carnassier. Vous n'imaginez pas à quel point j'ai hâte d'être demain Eris... Même si je dois en mourir, vous êtes tombée tout droit dans ma souricière et je dirais même que vous y avez couru la bouche en cœur ! Demain verra votre réputation ébranlée ou votre maison détruite ! Et moi j'en ricanerais jusqu'en enfer !

Sur ce Gérard éclata d'un ultime fou-rire dément, se tordant au sol de ce qu'il semblait estimer être la blague du siècle.



Ignorant tout de ce qui était dit, Succube était à l'heure actuelle à nouveau nue et la servante, un peu embarrassée par le manque de pudeur et le corps de rêve de la brune lui faisait essayer quelque tenue de sa dame. Mais hélas, avec sa grande taille, ses hanches allaient en conséquences et si certains hauts relâché d'Eris parvenait tout juste à contenir sa poitrine charnue, il n'en était pas de même pour ce qui était supposé cacher son intimité et couvrir un minimum ses fesses. Mais au final, elle trouva un saroual de fine soie suffisamment lâche pour que Succube puisse tout juste s'y glisser.

Ainsi habillée, elle fut simplement mise au lit et laissée à dormir. Sauf que la brune, une fois seule, ne trouvait pas le sommeil. Elle avait tant pris l'habitude de sentir une attache à son cou qui l'étranglais dès qu'elle avait le malheur de relâcher sa nuque qu'elle ne parvenait plus à se laisser aller. Regardant autour d'elle pour être sure que personne ne la voyait, l'amnésique, honteuse, s'empara de l'une des cordelettes qui retenait les rideau du lit à baldaquin, s'assit sur le sol de carrelage blanc et lisse et se noua la corde au cou avant de laisser sa tête reposer contre le montant du lit.

La position était tout sauf confortable et de loin on aurait juré un animal attaché au lit de sa maîtresse par quelque infâme laisse. Mais sitôt qu'elle senti le contact presque rassurant d'un lien à son cou, Succube put enfin se laisser aller au sommeil, prostrée à genoux dans sa position infamante et humiliante, mais qui était la seule chose qu'elle avait connue depuis sa perte de mémoire.
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Eris Langnar le vendredi 17 juillet 2015, 22:41:07
Je croisais les bras, regardant Gérard avec mépris, mes yeux violets pointer sur lui. Un petit moment de silence s'ensuivit avant qu'il se mette à me parler avec un ton impoli et méprisant, lui aussi. Il a beau être faible physiquement, sa langue est acérée... Ce qui ne l'a pas vraiment bien aidé. Vu que je l'avais nommé le porc, il jugea donc bien de me définir de 'lapine'. Ah bon, lapine ? C'est tout ce qu'il avait sur lui ? Je pensais qu'il était capable de mieux que ça... D'habitude, ses insultes pouvaient toucher n'importe qui en moins de quelques secondes. Gérard avait assez mauvaise réputation auprès des gens du peuple et de la noblesse, vu son comportement et sa manière impolie de parler. Qui plus est, il complotait toujours sur le dos de chacun pour prendre le pouvoir... Je ne serais même pas surpris s'il voulait la place du Sultan. Bien que c'fût normal que beaucoup de gens voudraient être a la place du Sultan. Sauf moi... Moi, je sais ou suis mes limites. Bien que ça me dérangerais pas mais gérer tout un royaume... Non, merci.

Après avoir eu un ricanement ignoble, il me demandait combien de temps ai-je résisté avant de mettre Succube dans mon lit d'une manière moqueuse et dégoûtante mais pourtant vraie. J'avais couché avec Succube à peine qu'elle venait de se libérer... Mais bon. Ce qui est fait est fait, j'ai cédé aux désirs de mon corps qui avait eu envie de Succube, l'ancienne esclave maintenant libérée. Même si je sais que les habitudes qu'elle avait eu durant son emprisonnement auprès de Gérard ne vont pas partir facilement comme ça. A moins que je performe un lavage de cerveau, ce qui est a écarter. Il disait que mon regard ne pouvait mentir a ce sujet, ce en quoi il avait parfaitement raison, puisque j'admettais toujours avec qui j'ai couché sauf si cette personne demande mon silence poliment. Ce que Succube n'a pas fait, éventuellement. Elle avait le cerveau lavé après toutes ces tortures. Elle considérait évidemment cela comme un jeu, comme si c'était qu'un simple jeu.

Là, alors que je m'apprêtais à partir, il avait capté mon attention. Il me fit une remarque sur Succube, le fait que j'allais lui rendre la mémoire demain. Bien sûr que j'allais lui rendre la mémoire ! Je ne suis pas aussi cruelle à ce point-là, quand même ! Tch... Pas comme ce Gérard. Ce pauvre minable. Il me demandait enfin si j'étais VRAIMENT sure de vouloir lui rendre la mémoire a Succube. Mais qu'entendait-il par là? C'est vrai qu'elle aurait pu être quelqu'un avant de se faire fragiliser comme ça mais... Quoi ? Ou plutôt... Qu'est-ce qu'elle est réellement ? Les apparences pouvaient être trompeuses. Une simple humaine... Ou une créature magique ? Il faudra que je consulte mon Viik Torhan... Le livre que ma mère et grand-mère m'ont donnée. Entre lui et moi, le plus pire est celui qui l'a fragilisée... Pas moi. Je ne l'ai quand même pas violé, voyons ! Je ne lui ai pas fait subir toutes ces tortures !

Je tournais en rond autour de Gérald, alors qu'il continuait à déblatérer ses propos. Au temps d'ELLIPSIS, il préférait ce type de gouvernement. Je continuais a supporter ces déblatérations jusqu’à ce qu'il mentionne que j'ai possiblement assassiné mon propre mari, l'être que j'aimais le plus au monde, simplement pour être riche en ce monde ? Entre être riche et être avec mon mari, je préfère être avec mon mari, mon homme adoré. Il me demandait enfin si demain, j'allais être prêt à encadrer le fait que Succube chercherait donc surement vengeance, sur moi et Gérard. Pendant un moment, j'analysais ses paroles. En effet, cette Succube pouvait bien chercher à se venger.

Je l'écoutais parler pendant un moment, distraitement, parlant sur la destruction de ma maison et bla bla bla... Et puis quoi encore ? Ma maison ne se ferait pas détruire comme cela facilement. Chaque Langnar née ont reçu chacune le Viik Torhan, le live interdit. Le seul et unique exemplaire en ce monde. Je me demande bien pourquoi d'ailleurs, mais ce que je sais... Ce n'est pas de la magie que j'utilise, mais autre chose que de la magie. Après un moment, il finit par éclater de rire et je finis par enfin le regarder, avec froideur et dégout. Il cessait de rire au bout d'un moment et je m'approchais de Gérard, doucement.

Je penchais sa tête légèrement de coter et murmurais à son oreille.

-Ne parlez plus jamais de mon mari. Et qui plus est, vous ne savez pas à quel point je suis puissante... La maison Langnar a résisté à beaucoup de chose. Beaucoup plus de choses que de simples conflits, de guerre et autre. Oh, vous ne savez pas à quel point les Langnar ont bon nombre de secret, avec eux.

Je mis ma main sur sa nuque, le serrant fermement tandis que mes dents devenaient étrangement pointues.

-Je paie mes dettes, Gérard... Mais ce sera à Succube de vous infliger la sentence qu'elle vous infligera. Et si elle essaye de m'attaquer, hey bien... Je saurais contrer très facilement.

Je me retournais ensuite, mes dents devenant normaux, ma main relâchant sa prise. Je m'en allais, calmement, de sa cellule.

-S'il fait trop de bruit, vous pouvez le battre, dis-je d'une voix douce, mais ferme. Sa présence m'insupporte déjà et j'imagine qu'il vous insupporte aussi.

Je partais ensuite en haut, remontant les escaliers et allant vers ma chambre. À mon arrivée, je retrouvais Succube qui était habillée d'une de mes robes... Dormant sur le sol, une corde au cou. Je soupirais silencieusement et tendis ma main vers Succube.

-Viirdu orbal... Murmurais-je doucement.

Doucement, sans la réveiller, le corps de la femme s'élevait dans les airs et la déposait sur le lit, aussi doux qu'une plume qui atterrit sur le sol. Je m'allongeais à coter de Succube, mes bras passant autour de son corps, de façon presque maternelle et protective. Elle semblait si tranquille, quand elle dormait, comme une enfant. Je n'ai jamais pu avoir d'avoir avec mon mari... J'étais fertile, oui, mais selon les médecins, j'étais assez dur à être engrossée. Après un moment, je tombais dans le sommeil...
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Tessia le jeudi 23 juillet 2015, 02:28:25
Succube eut un sommeil agité, elle gémit beaucoup et bougea souvent, et dans ses murmures on put entendre beaucoup de suppliques. Inutile d'être dans sa tête pour comprendre qu'elle revivait ses heures les plus sombres. Sur la fin de la nuit elle se calma, mais se furent ses larmes qui coulèrent dans son sommeil. Elle finit par papillonner des yeux et s'éveilla doucement dans les bras d'Eris.

Elle resta silencieuse en regardant la belle femme qui l'avait recueillie, soignée, lavée et habillée. Elle sourit en se rendant compte qu'elle aimait tendrement cette femme et qu'elle serait prête à tout pour elle. Elle n'avait été formée que pour être une esclave des plaisirs, même si au final elle était bien piètre dans ce domaine. Eris avait beaucoup plus d'expérience qu'elle à ce niveau et elle souhaitait en savoir plus.

Ne sachant pas quoi faire d'autre, Succube passa à son tour ses bras autour de la fleur du désert et la serra tendrement contre elle.

- Succube t'aime Eris... Murmura-t-elle en serrant son corps contre le sien avant de déposer un baiser sur son front.
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Eris Langnar le mercredi 07 octobre 2015, 04:36:18
Après un moment a garder mes yeux fermés dans le noir, je me retrouvais soudainement dans un autre 'endroit' si on pouvait le dire, complétement entourée de noirceur. Et de cette noirceur apparue une sorte de silhouette qui avait une sorte d'aura brillante grisâtre ou blanchâtre, difficile a dire, même dans ce noir. Néanmoins... Je savais qui était cette personne et malgré cela, elle ne voulait pas me montrer sa forme physique, a quoi elle ressemblait. Et impossible de savoir si c'était une femme ou un homme a la voix, car elle la changeait sans arrêt. La silhouette s'approchait de moi et tandis qu'elle s'approchait, je baissais ma tête en signe de respect et de salut, vu que cette personne me parlait aussi parfois a travers mon grimoire, le Viik Torhan. Ce livre renfermait des tonnes de choses, aussi incroyables et interdites étaient les savoirs qui étaient dedans. Des sorts, des incantations et des tas d'autre choses...

-Dame Eris... Disait la voix de la silhouette, qui sonnait plutôt grave et distordant à la fois. Que me voulez-vous ? Que voulez vous savoir ?

Je relevais ma tête après un moment de silence et regardais la silhouette, calmement et prenant garde à ne pas choisir de mauvais mots. Cette personne ou chose était facilement irritable, quand on s'y prenait mal.

-Je... Je voulais savoir quelle était l'identité de ma 'servante', Succube. Ou au pire, qui elle était avant... S'il vous plaît.

La silhouette commençait a marcher donc autour de moi, tel un requin nageant autour de sa proie, en silence tandis que je le regardais, calmement. Un long moment s'écoulait avant que la personne parlât enfin, d'une voix tout aussi calme comme toujours

-Elle ne vient pas de Terra... Elle vient d'ailleurs. Succube était autrefois quelqu'un d'assez... 'Réputé' sur la planète Terre, pour mainte raison que tu sauras quand elle récupérera son identité. Ce que je peux te dire aussi, c'est qu'elle s'appelait originellement Tessia. Le reste, tu le sauras par toi-même... Enfin, si tu vis. Peut-être te tuera-t-elle ou peut-être pas. Ou peut-être qu'elle fera pire.

Je soupirais silencieusement et hochais la tête, déçue qu'elle ne me donnait que peu d'information, mais au moins, c'était mieux que rien. J'avais au moins son identité et ses possibles origines.

-Au revoir... Disais-je avant de me réveiller gentiment, sentant un contact humide et doux sur mon front. J'ouvrais lentement les yeux et regardais les globes oculaires si magnifiques de Tessia avant de l'embrasser sur les lèvres

-Bon matin... Tu as bien dormir, Succube ? Lui demandait gentiment avant de l'embrasser encore une fois. Elle m'assurait qu'elle avait bien dormi, bien que j'eut des doutes vus l'hésitation dont elle a fait preuve, mais laissait passer cela, sachant qu'elle ferait certainement des cauchemars après les tortures qu'elle a subies.

Je rompis gentiment le moment câlin et me levai, m'étirant grandement comme un matou s'étant réveillé d'une longue sieste et regardait Succube d'un air douce avant de prendre sa main et de l'emmener devant un miroir et la fit s'asseoir à une chaise avant de prendre une brosse et de commencer à lui brosser les cheveux

-Tes cheveux sont si doux, tu sais ? J'aime bien comment ils sont...

Pendant un moment, je lui brossais les cheveux, bavardant avant qu'une femme vînt, portant une capuche et tenant dans sa main droite un bâton de mage* plutôt joli. Ma magicienne, Morrigan*. Assez réputé pour son efficacité et talent, mon mari l'a prise à son service dans le but de faire des taches magiques, comme enchanté les épées, armures, fabriquer des runes d'armes, etc.

-Il est temps, ma Dame, tout est prêt... Disait-elle de sa voix douce et mystérieuse.

D'un mouvement de la tête, je lui fis signe de retourner dans la salle désignée pour qu'elle fasse son rituel de récupération de la mémoire et tournât mon regard vers Tessia

-Écoute... Tu vas faire ce que cette femme te dit de faire, d'accord ? Elle ne va pas te faire de mal, je peux te l'en assurer... Fais moi confiance, ok? Demandais-je ai Succube en la regardant droit dans les yeux, mes mains sur ses joues.

* Morrigan: http://img1.wikia.nocookie.net/__cb20100823030249/dragonage/images/8/87/Morrigan_concept_icon.png

* Bâton de mage: http://img.cadnav.com/allimg/140730/1-140I01I529.jpg
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Tessia le mercredi 04 novembre 2015, 10:30:50
Peu après que Succube ait embrassé le front de sa sauveuse, celle-ci s'éveilla à son tour et vint l'embrasser, ce à quoi elle ne se déroba pas, appréciant ce contact doux et amant. Tellement plus rassurant et beau. Elle aimait cette sensation de sécurité et d'amour qu'elle obtenait d'Eris. Elle la regarda avec amour.

-Bon matin... Tu as bien dormir, Succube ?

Succube ouvrit la bouche, mais s'interrompit, prise d'une hésitation et frissonna à la mémoire floue de ses cauchemars. Elle finit cependant par hocher la tête avec un temps de retard, trop évident pour que son mensonge ait un quelconque poids.

- Succube a bien dormi avec Eris... Tenta-t-elle un peu piteusement pour faire plaisir à sa maîtresse.

La rose des sables sembla se douter de quelque-chose, mais Succube senti bien qu'elle n'avait pas envie de relever son mensonge. Elle se leva à la place, s'étirant comme un chat, donnant envie à Succube de l'imiter. Celle-ci fit de même, imitant Eris comme une enfant qui apprends. Elle se laissa ensuite conduire devant une coiffeuse où sa sauveuse entrepris de peigner sa longue tignasse brune qui avait été assez négligée ces derniers mois. Malgré tout, elle la complimenta sur ses cheveux, ce qui fit rougir l'amnésique qui ne sut pas quoi répondre. Elle se contenta de rester silencieuse et aussi droite que possible pour faciliter le travail d'Eris, adoptant sans s'en rendre compte un port presque altier. Qui qu'elle eut été, elle avait jadis su se tenir droite avec élégance et un art consommé de grâce.

Puis une femme entra, signalant que tout était prêt, reconnaissable en tant que magicienne à la fois à son bâton et à sa manière de s'habiller. Succube frissonna en la regardant.

Eris hocha la tête puis se pencha sur elle, prenant ses joues dans ses mains et la fixant droit dans les yeux.

-Écoute... Tu vas faire ce que cette femme te dit de faire, d'accord ? Elle ne va pas te faire de mal, je peux te l'en assurer... Fais moi confiance, ok ?

Intimidée, Succube hocha la tête, même si elle tremblait un peu. Eris l'aida à se lever et la conduisit ensuite dans une grande pièce ronde et dégagée. Le sol dallé d'une pierre aux tons clairs était lisse comme un miroir tant il avait poli. Au centre de la pièce, un grand cercle se trouvait dessiné sur le sol, deux étoiles à cinq branches superposées l'une sur l'autre étaient inscrit sur le cercle et des bougies de cire blanche étaient allumées à chaque extrémité des étoiles. Autour du cercle étaient écrit des incantation dans une langue que Succube ne savait lire et quatre encensoirs étaient présent dans la pièce, embaumant l'air de fragrances d'encens mélangé à une autre herbe qui donna envie à succube d’éternuer.

La magicienne prit le relais de sa suzeraine et cueillit la main de la pauvre amnésique dans la sienne. Celle-ci frissonna à ce contact, trouvant que la magicienne avait les mains froides. Mais elle se laissa guider jusqu'au bord du cercle tandis que la rose des sables restait au bord de la pièce, ce en quoi Succube lui fut reconnaissante car cela la rassura.

La magicienne lui commanda ensuite de s’agenouiller au centre du cercle, ce en quoi Succube obéit, trop bien dressées pour se révolter contre un ordre, aussi abscons fut-il. Elle prit place et la magicienne se recula de quelques pas, rejoignant un autre cercle, plus petit que le premier mais similaire, dans lequel elle se tint debout avant de commencer à psalmodier une longue et lente litanie, suivant un rythme bien précis qui donnait l'impression que la magicienne chantait, mais de ce genre de chant qui n'a pas de rime que l'esprit humain parvienne a percevoir.

Les minutes s'écoulèrent doucement pour Succube qui resta à sa place, mais ne ressentant rien, elle se demanda si la magie fonctionnait vraiment. Elle s'agita un peu pour trouver une position à genoux plus confortable. Puis la magicienne frappa soudain le sol de son bâton, faisant sursauter l'amnésique. Puis elle frissonna car elle senti comme un vent se lever. Elle regarda autour d'elle, mais les grandes fenêtres en arches de la pièce étaient closes. Elle fronça les sourcils, cherchant une solution logique là où il n'y en avait pas.

Puis, doucement la bourrasque commença à tourner autour de Succube dont les cheveux commencèrent à s'agiter doucement. Elle frissonna de manière plus appuyée et se frotta les bras, comme si elle avait froid. Dans les rayons du soleil, une sorte de poussière scintillante se mit à luire autour de la forme agenouillée, emportée par le vent qui tourbillonnait autour du cercle. Mai succube s'en rendit à peine compte, car elle avait commencé à sentir une fatigue sans borne l'envahir et elle commençait à piquer du nez de manière prononcée. Elle lutta autant qu'elle put contre le sommeil, deux longues minutes qui lui parurent une éternité, mais finit par s'effondrer sur le côté avec un bruit mat.

Dès lors, comme si un signal avait été donné, la magicienne frappa à nouveau le sol de son bâton et la poussière dorée sembla se ruer sur le corps de Succube comme un animal affamé. Elle grouilla comme une marée d'insectes sur le corps sans défense de la brune avant de prendre la forme d'une sorte de liquide à la fois noir et doré qui recouvrit complètement le corps, s'agitant comme s'il était bouillant. Puis le liquide se mit à former des filament qui se dressèrent pour se rassembler et former une sphère de près de deux mètres de diamètres au-dessus du corps enveloppé de Succube. De là, la magicienne cessa sa litanie pour commencer à faire des gestes de la main, se servant du globe flottant comme d'une sorte d'écran. Une interface pour sonder et intervenir dans les tréfonds de l'esprit de l'amnésique. Les blessures y étaient nombreuses et les souvenirs aussi bien cruels que doux de celle qui était appelée "Succube" furent mis à nus sous la forme de petites perles qui se promenaient dans une sorte de bassin qui semblait très vide.

- Nous sommes dans la partie des souvenirs conscient dame Eris, expliqua la magicienne en désignant les perles. Ici ne se trouve que la mémoire actuelle de votre servante, c'est la raison pour laquelle elle est aussi vide et aussi mal en point.

Elle désigna de nombreuses perles qui semblaient comme fendues, d'autres tâchées comme si une éclaboussure de sang les avait touchées.

- Ces perles sont les mauvais souvenirs de cette femme. Je ne peux que constater qu'elles sont en nombre qui auraient suffit à briser n'importe quel être. Qu'elle soit toujours en vie relève de la volonté d'autrui et qu'elle ait été privée de liberté. Sinon, je crains qu'elle n'aurait mis fin à ses jours bien avant d'arriver au palais. Ou alors elle a une volonté de vivre qui dépasse l'entendement...

Il y avait des centaines de perles fendues ou tâchées. À l'inverse, on pouvait presque compter sur les doigts d'une seule mains les perles qui semblaient en bon état et brillaient tout doucement, avec une timidité qui donnait l'impression qu'elles avaient honte de briller au milieu de toutes leurs congénères blessées.

La magicienne fit un geste de la main et sembla esquisser un pas de danse dans son cercle et elle plongea plus profond dans la masse noire des eaux de la psyché de sa patiente. L'image dans la sphère se fit plus sombre, donnant l'impression de nager dans un océan dont on ne pouvait distinguer ni les limites, ni le fond. Puis la magicienne trouva quelque-chose et s'interrompit d'un air songeuse. Une sorte de dôme était apparu sur l'image dans la sphère. Un dôme qui semblait provenir de nombreux objets ressemblant à des pierres octogonales sur lesquelles se trouvaient un symbole, le même pour chaque pierre.

- Voilà qui n'est pas banal... Commenta la magicienne en examinant cela. Votre servante n'a pas perdu la mémoire, on la lui a arrachée. Ou pour être plus précis, scellée. Ceci sont des verrous magiques. Expliqua-t-elle en désignant les pierres qui semblaient générer le dôme dans les tréfonds de l'esprit de la servante. Cependant je n'ai jamais vu de verrous de la sorte. On jurerait qu'ils ont été conçus pour...

La magicienne frissonna, puis se tourna vers sa suzeraine.

- Ma reine, je ressens un danger. Ces verrous sont anormaux. Ils sont prévus pour brider une puissance colossale. Qui que soit votre servante, elle devait être une magicienne de premier rang pour qu'on ait usé de tels artifices pour la sceller ainsi. Avec votre permission, avant de briser ces verrou, je souhaiterais m'infiltrer sous eux et me rendre compte de ce qui se tapis réellement sous cette barrière.

Une fois l'accords d'Eris obtenu, la magicienne reprit une psalmodie différente, au rythme plus rapide, agrémenté de quelques pas de danse complexes. Puis l'image bascula comme si elle avait réussi à plonger à travers le champ de force. Une fois dessous, l'océan donna l'impression de s'illuminer autour d'une source lumineuse tranquille mais aux tons très chauds, variant entre le jaune, l'orange et le rouge. La magicienne localisa cet étrange soleil sous-marin et s'en approcha à catimini. L'image tourna fréquemment, comme si la magicienne sursautait et cherchait alors une présence qui n'était visible nulle part.

- Je n'aime pas cela dame Eris. Cet endroit... J'ai l'impression d'avancer sur le territoire de chasse d'un prédateur dangereux... Admit la magicienne, un certain malaise perceptible dans sa voix.

La magicienne servait Eris depuis assez longtemps pour que celle-ci puisse prendre au sérieux ses avertissements. Morrigan avait regardé en face certains sorciers parmi les plus puissants de la région et leur avait rit au nez. Qu'elle devienne nerveuse dans un simple exercice d'exploration de psyché en signifiait long sur le malaise que lui inspirait celle qui avait été scellée dans le corps de Succube.

Puis, le soleil sembla se préciser. Et sous le regard des deux femmes, elle constatèrent que la sphère était en réalité composé de millions, non, plutôt de milliards, de petites perles de souvenirs qui luisaient doucement, presque amoureusement, blotties les unes contre les autres. S'il s'était s'agit de vrais perles, c'eut été un trésor qui aurait dépassé les rêves les plus fous. Et qui indiqua clairement aux deux femmes qu'aucune vie humaine n'était suffisante pour engranger tant de souvenirs. La magicienne progressa le long de cet astre de souvenirs, presque hypnotisée par ce qu'elle voyait. Puis elle hoqueta soudain de surprise quand quelque-chose bougea à la limite de son champ de vision. Elle tourna l'image et tout les deux purent voire une chose qui les surpris.

Couchée sur ce lit de souvenirs, tel un dragon dans son trésor, une forme titanesque semblait dormir. Dotée d'un corps d'humaine, elle s'en distinguait par les longues cornes sur son crânes, ses longues ailes de cuir carmin ainsi que l'immense queue caudale blindée de chitine aux arrêtes menaçantes qui s'agita doucement. La créature semblait dormir, calme et paisible, sur son lit de richesses.

- Une... Une su... UNE SUCCUBE !?! S'étonna la magicienne d'une voix forte.

Comme si un signal avait été lancé, la créature dans la sphère ouvrit un oeil, puis les deux. Elle sembla regarder les deux intruses à travers le prisme de la sphère de liquide noir et doré. Et inconsciemment, les deux femmes comprirent qu'elle les voyait réellement.

Morrigan réagit immédiatement et d'un geste sec du bras ainsi que d'une sorte de cri, l'image sembla être aspirée comme si l'on avait tiré à toute vitesse sur une corde pour remonter la plongeuse imprudente qui s'immobilisa à nouveau hors du dôme. La magicienne semblait en nage après cela, mais elle avait tenu bon.

- Ma dame... Votre servante est une démone de la plus pure des races. Ce qu'en démonologie on nomme une primordiale. Elle n'a ni mère ni père, elle est l'incarnation pure de la luxure et de la douleur, façonnée dans le creuset des enfers par les énergies qui y courent librement. Et au vu de ce que nous avons vu, vieille de plusieurs milliers d'années.

Elle frisonna à nouveau.

- Ses pouvoirs sont grands, mais pas insurmontables. Correctement préparée, je peux y faire face. Mais à l'heure actuelle, si je termine le rituel, elle pourrait bien réussir à me vaincre. Elle semble inconsciente de l'état dans lequel est sa conscience à l'heure actuelle mais quand elle se réveillera, elle ajoutera à sa collection tous les mauvais souvenirs qu'elle a pu accumuler ces derniers mois. Et il y a fort à parier qu'elle sera alors en colère... Peut-être vaut-il mieux interrompre le rituel maintenant et laisser le loisir à votre collège de magie de préparer des contre-mesures à ses pouvoirs avant de reprendre ? Tant que ce dôme ne faiblit pas et que je ne le lève pas, elle restera l'innocente et docile servante que vous avez connue jusque-là. Quand ce sera levé... Rien n'est moins sûr qu'elle apprécie encore qui que ce soit... Termina la magicienne.
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Eris Langnar le samedi 07 novembre 2015, 05:23:54
Je suivis ma magicienne personnelle, Morrigan, en compagnie de Succube, lui jetant souvent des regards pour savoir si elle allait bien. Je pouvais bien lire la peur dans ses yeux, une peur qu'elle ne veut pas montrer, mais qu'elle montra malgré tout, les souvenirs des tortures qu'on lui a infligées étaient toujours là... Et elle allait toujours s'en souvenir, quel que soit le sort d'amnésie qu'on utilisera, car le passé revient toujours nous hanter. Toujours. Je le sais et je n'ai pas vraiment envie de revivre ça.

Arrivée a la salle personnelle de Morrigan, là ou elle pratiquait sa magie, elle mit Succube au centre d'une étoile à cinq branches, étoile reconnue pour capter la magie environnante et utiliser majoritairement pour conjurer quelconque mauvais sort ou pour enchanter. Cette salle a jadis était habiter par Nefer Alacard Yllidris, un Maître-Enchanteur d'une très grande renommée pour sa théorie magique sur... Sur... Sur un truc, je crois, je m'en souvenais plus lequel. Alacard travaillait pour le grand-père d'ELLIPSIS, du nom de Daedalus, un homme d'une grande bonté qui aurait pu devenir Sultan, si cela été possible, en tout cas. La famille de mon mari était souvent remplie de gens comme lui, des héros. Des héros... Ce monde en avait besoin. Mais chaque héros avait aussi des côté sombres. Chacun.

Morrigan commençait donc à entonner les chants et les danses rituelles pour Succube, pendant un long moment avant qu'elle ne fasse le dernier acte tandis qu'un tourbillon de poussière commençait a apparaitre autour de ma servante, ses cheveux volants un peu dans les airs. Soudainement, Morrigan frappait le sol et la poussière se ruait sur Succube, recouvrant complétement son corps. Ma magicienne me dit donc que maintenant, après qu'elle ait pu créer une sorte d'interface pour voir les souvenirs, nous étions dans la partie des souvenirs de Succube, qui était sous forme de petite perle. Certaines émettaient une sorte de chaleur douce et bienfaisante, surement les souvenirs heureux tandis que plusieurs autres perles, représentaient les pires mémoires qu'elle aurait vécu. En plissant légèrement des yeux, je pouvais voir quelle sorte de traitement on lui avait infligé... C'était brumeux, quand on essayait de regarder à l'intérieur des perles, mais j'avais une idée de ce qu'on lui faisait subir. Dégoûtant. Il n'y a pas d'autre mot.

Je me remis donc à suivre Morrigan, écoutant ce qu'elle disait, silencieuse. Je gardais mon visage neutre, mais, dans mes yeux, on pouvait bien lire de la surprise. Des verrous magiques... Gérald avait vraiment envie de garder l'identité de Succube secrète. Et ce n'était pas des verrous de pacotilles, mais des vrais verrous , complexes à ouvrir, mais heureusement que Morrigan arrivait toujours a trouver une solution. En lui donnant mon accord, elle s'infiltrait sous ces verrous et réussit, sans surprise, nous révélant la vue d'une sorte d'astre solaire a l'intérieur. En nous approchant, elle sentait un grand danger d'une grande puissance, et je savais qu'elle ne mentait jamais a moi en ce qui concernait ce genre de chose.

De petites perles voletaient à l'intérieur, des milliers, cette fois-ci, mes yeux s'écarquillèrent de surprise alors que Morrigan s'exclamait fortement. Un corps d'une longue taille, des ailes de cuirs rouges au dos, des cornes sur le haut de sa tête comme ceux d'un dragon et une queue fourchue. Une Succube... Une véritable Succube ! Gérald avait vraiment réussi à capturer une Succube ?! Comment ? Avant même que je ne puisse dire un mot, nous revenions au point de départ, dans la salle de Morrigan, les perles flottant légèrement autour de Succube toujours assoupie.

Ma magicienne m'expliquait ce qu'était ma servante, et ce, dont elle était capable, longuement et durement. Elle m'offrit donc deux options. La première, interrompre le rituel et attendre un temps pour préparer des contre-mesures pour se protéger des pouvoirs de Succube... Et la deuxième, continuer le rituel maintenant, mais Succube, avec ses pouvoirs magiques, pourraient bien réussir à la vaincre, sa colère se montrera et elle pourrait s'attaquer a tout le monde.

Dilemme, dilemme, quand tu nous tiens dans ta main, on ne peut plus s'échapper... D'un coté, nous pourrions parer ses attaques et la maîtriser facilement, mais elle serait plus en colère qu'autre chose. Si nous continuons le rituel maintenant, elle serait toujours en colère, oui, mais moins que la première solution...

Un soupir s'échappait de mes lèvres et restait silencieuse, pensante pendant un moment.

-Si nous voulons préparer des contre-mesures, ce serait bien, oui, de la laisser comme ça pendant un moment. Néanmoins, quand elle se réveillera, cette chose que nous avons vue a l'intérieur de ce dôme, elle, elle s'en souviendra, j'en suis certain. Cette véritable Succube nous en voudra beaucoup, si nous préparons des contre-mesures, elle se méfiera énormément, j'imagine.

Je tournais mon regard améthyste vers Succube, l'air pensive

-Dites-moi, Morrigan... Combien de temps pour préparer ces contre-mesures ? Selon ce que Gérald m'a dit, dans les cachots, cette Succube serait capable de détruire la maison Langnar... Peut-être même que les gens qui ont installé ces verrous ont mis une sorte de compte à rebours sans que nous le sachions ? Un compte à rebours, qui, une fois atteint zéro, déverrouillera les verrous et révélera a ma protégée ses souvenirs, et ceux, d'une manière totalement aléatoire et au moment ou on s'y attend le moin ? J'avoue avoir une préférence pour continuer le rituel maintenant, mais j'aimerais en savoir plus avant de réellement prendre une décision.
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Tessia le jeudi 26 novembre 2015, 17:48:01
- Si nous voulons préparer des contre-mesures, ce serait bien, oui, de la laisser comme ça pendant un moment. Néanmoins, quand elle se réveillera, cette chose que nous avons vue a l'intérieur de ce dôme, elle, elle s'en souviendra, j'en suis certaine. Cette véritable Succube nous en voudra beaucoup, si nous préparons des contre-mesures, elle se méfiera énormément, j'imagine.

Morrigan, la magicienne de l'héritière Langnar approuva silencieusement de la tête, n'ayant aucun argument contre cette déduction. La succube s'était éveillée sous la barrière qui la retenait prisonnière, elle savait donc que quelqu'un l'avait espionnée. Même si elle n'était pas en mesure de savoir qui pour le moment, dès l'instant où la barrière céderais et que ses souvenirs récents se mêleraient aux anciens, elle ferait sienne la mémoire de celle qui était actuellement la servante de sa suzeraine. Et dès lors, elle pourrait mettre des noms et sur les visages qu'elle avait aperçu au fond de son esprit. Et dès lors, impossible de prédire sa réaction.

Ce n'était pas la vraie personnalité qui était en surface, c'était une page blanche sur laquelle on avait écrit avec le sang et la douleur ce qu'on voulait qu'elle montre. On l'avait rendue misérable à dessein pour qu'elle n'attire pas les soupçons sur sa véritable nature.

La magicienne regarda sa maîtresse laisser trainer son regard sur la pauvre chose qu'elle avait sortie de sa misère, choyée et protégée pendant à peine une journée.

- Dites-moi, Morrigan... Demanda-t-elle ensuite. Combien de temps pour préparer ces contre-mesures ? Selon ce que Gérald m'a dit, dans les cachots, cette Succube serait capable de détruire la maison Langnar... Peut-être même que les gens qui ont installé ces verrous ont mis une sorte de compte à rebours sans que nous le sachions ? Un compte à rebours, qui, une fois atteint zéro, déverrouillera les verrous et révélera à ma protégée ses souvenirs, ce d'une manière totalement aléatoire et au moment où on s'y attend le moins ? J'avoue avoir une préférence pour continuer le rituel maintenant, mais j'aimerais en savoir plus avant de réellement prendre une décision. S'enquit l'héritière de la maison Langnar.

La magicienne fronça les sourcils sur son beau visage fin et réfléchit posément à cette question. Elle n'aimait pas cela, mais était bien forcée d'admettre que cela était plausible.

- Je n'ai pas vu de sorts ou de glyphes qui me pousseraient à appuyer la thèse du sort à retardement, mais il est vrai que si c'est bien un piège que l'on vous a tendu, cette possibilité n'est pas improbable, admit la mage en se grattant la tête.  Mais si je dois ajouter l'exploration de cette barrière, j'en ai probablement pour encore une bonne heure d'investigation… Expliqua Morrigan en se tournant vers la succube avant de se figer. Ou peut-être pas…

Derrière la barrière, la silhouette immense de la succube venait d'apparaître, ses yeux rougeoyant de manière ardente ans son beau visage. Sa queue blindée de chitine se déploya soudain et vint heurter la barrière qui crépita d'éclairs en grésillant.

- Elle… Elle tente de sortir ? S'étonna la magicienne en perdant quelques couleurs. Impossible… Le sort devrait la rete…

La créature sembla hurler de douleur et de rage derrière sa barrière et la frappa de ses poings griffus, ses cheveux flottant autour d'elle comme un halo dans cette sorte de mer sombre. À nouveau des éclairs illuminèrent la barrière, plus intenses encore qu'auparavant, faisant reculer la démone. Celle-ci sembla adresser un regard mauvais aux deux femmes à travers leur orbe de divination, mais se replia dans sa prison, ayant visiblement testé ses défenses et ne les ayant pas trouvées à son goût.

Morrigan ne put s'empêcher de pousser un soupir de soulagement.

- Le sort semble efficace… Mais vous avez raison. Tôt ou tard, il cèdera… Cependant, vu sa force, je dirais que nous avons encore plusieurs mois, si ce n'est années devant nous avant que cette barrière ne faiblisse. Si il n'y a pas une incantation à retardement dans la barrière, je pense que j'aurais largement le temps de me préparer. Mais c'est votre choix ma dame. Que dois-je faire ? Réclama la mage.
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Eris Langnar le lundi 28 décembre 2015, 04:54:27
La magicienne me répondit qu'elle n'avait pas vu de glyphe, ni de rune ou de signe que la barrière magique qui emprisonnait cette Succube, aux airs puissante et dragonne, avec sa longue queue, sans mauvais jeu de mots, ses cornes et ses ailes de cuirs. Dragonnes qui, cependant, selon ma magicienne, semblait très très vieille et avec la vieillesse vient souvent la puissance. En finissant son explication, je me tournais aussi vers la barrière qui retenait la créature, mes yeux s'écarquillant légèrement de surprise en voyant qu'elle nous observait, et même pire, qu'elle essayait de sortir, donnant de gros coups de poing, de queue, on pouvait bien voir de la colère dans ce qu'elle faisait.

Bien que je ne voulusse pas subir les frais de sa colère, je la comprenais parfaitement pourquoi elle le serait. Cette Succube a été maltraitée, abusée physiquement, torturer pendant un très bon bout de temps, on l'a emprisonné, conditionné pour être docile... Enfin, elle et sa forme physique quoi.

À chaque coup que donnait la Succube, des éclairs électriques se firent voir et a chaque fois qu'elle donnait des coups plus puissants, ces éclairs étaient plus puissantes. Finalement, après un moment, elle s'arrêta et nous jeta un regard noir qui en disait long sur ce qu'on allait subir, si on la laissait sortir. Un regard qui m'intimidait un peu, je ne vous mentirais pas.

Morrigan m'avoua que le sort cédera tôt ou tard, avec la puissance de cette Succube, bien que selon ma magicienne, cela pourrait prendre des mois, voire même des années et que le temps qu'elle en sorte, nous serions déjà prêtes à l'accueillir, cette Succube.

Les pensées allaient vite dans ma tête, je devais faire un choix maintenant. Peut-être que si on pouvait l'apaiser... Une idée me germa dans la tête. Je me devais de tenter cela. Il le fallait.

-Morrigan... Pensez-vous qu'elle se calmerait si je lui offrais celui qui l'avait tourmenté sur un plateau d'argent ? Demandais-je en ne relâchant pas mon regard de la barrière, calmement. Peut-être qu'elle serait assez clémente avec nous quand elle en aura fini avec Geralt?
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Tessia le lundi 20 juin 2016, 18:45:46
La magicienne de la maison Langnar resta songeuse un moment, ne sachant pas quoi répondre. Tout dépendait de la personnalité de la démone emprisonnée dans la prison de son esprit. Certains démons pouvaient parfois se montrer loyaux. Il existait même des rumeurs de démons qui savaient se montrer miséricordieux. Mais dans l'ensemble, il était plutôt établis que les démons étaient des êtres fourbes et déloyaux, prêts à tout pour biaiser tout contrat passé avec eux et capables du pire quand ils trouvaient la faille.

- Je l'ignore ma Dame... Répondit la jeune femme honnêtement. Je pourrais argumenter dans tous les sens, mais au final, tout dépendrais de l'humeur et de la personnalité de la démone... Mais du peu que nous ayons pu voir, elle ne semble guère d'humeur à vouloir parlementer. Qui plus est, la barrière nous en empêche, à moins de la traverser à nouveau, mais alors nos esprits seraient à sa merci et s'il lui prenait l'envie de leur faire quoi que ce soit, ceci se répercuterait sur nos formes physiques. Expliqua-t-elle. Nous pouvons prendre le risque de la recontacter en entrant à nouveau à travers la barrière, elle n'a jamais été conçue pour nous empêcher nous de nous infiltrer dessous, mais ce serait risqué maintenant que la créature s'en rendue compte de notre présence. Mais si cela doit être fait, je réclame de vous l'honneur d'être volontaire et de pouvoir officier seule pour que vous ne puissiez être mise en danger si les choses venaient à mal se passer.

La magicienne se tint bien droite devant sa maîtresse, attendant ses instructions.
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Eris Langnar le samedi 02 juillet 2016, 22:48:32
Elle se mordillait la lèvre. Eris ne savait que faire avec la démone emprisonnée en Tessia, une Succube pour être exacte. Que fallait-il faire ? Elle avait bien envie de consulter son Viik Tohran mais elle ne savait pas si ce dôme protecteur allait se briser et si la Succube allait s'en prendre à sa magicienne. Ses Scorpions avaient beau être entraînés pour réagir à de nombreuses situations, elle savait qu'il y aurait de lourdes pertes si la Succube trouvait liberté. Elle semblait puissante et vieille, son apparence ne faisait que renforçait cet aspect la.

Tournant son regard vers Morrigan, elle l'écouta. Peu d'humeur a parlementé, c'était un euphémisme, elle semblait en rage, mais la Dame des Sables la comprenait bien. Tant de temps à être enfermé de la sorte et à subir des tortures, des humiliations et on ne sait quel autre sort peu agréable. Si elle la libérait, nul doute qu'elle passera sa colère et sa mauvaise humeur sur la jeune femme et sa magicienne. Cependant, une possibilité s'ouvrait a elle, celle de communiquer avec la créature des Enfers, bien que cela soit risquée. Elle soupira et réfléchit un moment, pesant le pour et le contre. Enfin, elle parla et fit connaitre sa décision.

'Très bien, Morrigan. Veuillez établir le contact s'il vous plaît, mais par les Dieux, si jamais il y a un problème, n'hésitez pas à vous défendre ou à faire appel à des invocations. Quant à moi, je vais régler quelques affaires.''

Sur ces mots, elle inclina légèrement la tête et sortit de la salle, laissant sa magicienne seule. Il fallait qu'elle trouve son grimoire, au cas où. En arrivant dans sa chambre, elle procéda à une fouille et au bout d'une dizaine de minutes, elle retrouva son grimoire familial, toujours aussi épais et vieux... et remplis de tant de secret et de la présence de cette chose consciente et intelligente. Il pouvait toujours être utile. Il avait toujours était utile entre les mains d'une femme de la maison Langnar, jamais il n'avait failli a son devoir. Autrement, la Maison Langnar aurait tombé il y a longtemps. Peut-être que cette fois-ci aussi, il allait encore une fois être utile.

Elle se dirigea ensuite vers un bureau et prit un papier, une plume et de l'encre, écrivant a une sorcière qu'elle connaissait. Un peu d'aide en cas d'urgence serait utile. Une fois qu'elle finit d'écrire, elle jeta la lettre par un portail magique. Espérons que la lettre arrivera à temps, se dit-elle intérieurement. Grace a un autre sort, elle rendit le grimoire familial invisible et capable de flotter tout seul et qui allait suivre Eris en toute discrétion. Elle se dirigea ensuite une nouvelle fois vers la salle ou se trouvait Morrigan. En espérant que les choses se sont bien passées, elle ouvrit la porte doucement, pensant que si elle faisait du bruit, elle allait interrompre Morrigan...
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Tessia le mercredi 13 juillet 2016, 13:28:25
La magicienne hocha la tête et s'inclina respectueusement.

- Il en sera fait selon vos ordres ma dame, acquiesça-t-elle.

Morrigan regarda ensuite partir la rose des sables avant de se retourner vers la forme allongée au sol de succube, toujours endormie par le sort d'exploration mentale. Elle resta songeuse un moment, se demandant pourquoi en faire autant pour une petite esclave. Il aurait suffit de la revendre ou de l'abandonner quelque-part. Mais elle savait aussi que sa maîtresse était contre l'esclavage et qu'elle avait un grand cœur pour les égarés et les perdus. Une qualité que celui qui lui avait offert Succube avait retourné contre elle.

L'idée énerva la ma magicienne. La bonté n'était déjà pas une qualité très répandue sur Terra, encore moins chez les puissants. Alors qu'on puisse en plus s'en servir pour tenter de leur nuire la révoltait. Elle saisit plus fermement son bâton et se promit de faire en sorte que ce plan déshonorant n'ait pas une issue défavorable à sa maîtresse. Même si pour cela elle risquait peut-être de devoir neutraliser de manière plus définitive la démone scellée au centre du cercle.

Elle secoua légèrement la tête pour se remettre les idées en place. Avant de songer à affronter la succube, elle devait avant tout trouver un moyen de parlementer de manière plus sûre. La magicienne s'abensta de la pièce un instant pour passer dans ses quartiers et revenir avec divers ingrédients alchimiques. Elle revint et ajouta un cercle de sel et et racine de dent-de-démons pilée dans celui qui lui servait à communiquer, éléments qui étaient tous deux connus pour leurs propriétés afin de repousser le mal. Elle en profita ensuite pour ajouter de l'encens des arbres-blancs des forêts elfiques, réputés pour leur grande pureté et leur sainteté afin de saturer l'air hors du cercle de la démone de vapeurs qui lui interdiraient toute évasion si elle parvenait à trouver des failles dans ses défenses. Pour terminer le tout, elle reprit sa craie et traça sur les murs de la pièces un sortilège de barrière visant à empêcher tout créature à l'intérieur de celui-ci de sortir si elle prononçait le mot de commande adéquat. Elle hésita un bref instant avant de terminer le sort car, si celui-ci était le plus puissant qu'elle connaissait, il ne ferait aucune différence entre les êtres à l'intérieur de la pièce. S'il venait à être activé, elle serait tout aussi prisonnière de la pièce que la succube. Mais elle préférait ne prendre aucun risque. Elle savait sa maîtresse loin d'être novice avec la magie. Elle trouverait une solution si jamais les choses ne se passaient pas bien dans la pièce et la barrière était un dernier recours qui devait lui donner le temps de prévoir son prochain mouvement.

Elle termina d'inscrire l'incantation sur le mur et retourna ensuite dans son cercle renforcé. Elle prit plusieurs profondes inspirations des vapeurs de l'encens béni pour éclaircir son esprit et se préparer à une nouvelle chute dans l'inconscient de la succube. Doucement, la silhouette fine de l'enchanteresse s’affaissa alors qu'elle laissait derrière elle son enveloppe charnelle et l'image dans l'orbe au centre de la pièce permit de voir qu'elle était réapparue devant la barrière.

Morrigan l'inspecta une nouvelle fois, s'assurant qu'elle semble toujours aussi solide. Elle n'y décela aucune fissure dans le sort qui la maintenait. Elle inspira une nouvelle fois pour clamer les palpitation de son cœur astral et incanta la sort qui lui avait permit de la passer la première fois. Une porte minuscule apparut dans la barrière et s'ouvrit. La magicienne y laissa filer son essence qu'elle rematérialisa sous sa forme originelle de l'autre côté. Comme auparavant, elle eut l'impression de plonger dans un océan de ténèbres sombres où brillait cet étrange petit soleil embrasé au cœur de celui-ci. Elle inspecta les alentours, mais ne vit nulle trace de la démone qui en était la captive. Elle s'avança de façon circonspecte en direction du petit soleil, plongeant toujours plus profond. Ayant l'impression diffuse d'entrer nue et offerte dans l'antre d'une lionne du désert. Bien sûr, elle avait ses sorts, mais elle redoutait que la magie de la succube ne soit plus prompt en ce lieux qui était tout de même son esprit que la sienne. Elle finit par distinguer à nouveau les petites sphères recelant les souvenirs de la démone, mais de celle-ci, toujours nulle trace.

- Que cherches-tu petite magicienne ? Questionna alors une voix semblant provenir de partout à la fois. Ne t'as-t-on jamais appris qu'il est fort impoli de se glisser ainsi dans la psyché d'une autre personne sans son autorisation ?

Morrigan tourna sur elle-même pour tenter dans localiser la provenance,mais elle ne parvint qu'à s'égarer.

- Je ne suis point ici pour nuire, je suis venue au contraire pour aider, se défendit la magicienne.

- Aider ? Pourquoi te croirais-je alors que je suis enfermée ici et que j'ignore tout ce qui se passe avec mon véhicule charnel ? Crois-tu vraiment qu'une prisonnière que l'on laisse dans le noir va croire la première personne venue qui prétend lui rendre la lumière ? Répondit la voix d'un ton moqueur.

- Parce que telle est l'intention de celle qui m'envoie, répondit la magicienne.

- Ce n'est donc pas ton intention personnelle... Constata la démone. À défaut de mensonges, tu uses de faux-fuyants... Et celle qui t'envoie ne sembles pas prête à prendre les risques inhérent à un contact dans mon état. Il y a de quoi douter de sa bonne foi je pense... Commenta la démone depuis les tréfonds des ténèbres.

- C'est moi qui l'ai convaincue de ne pas prendre contact directement, intervint Morrigan. Cette personne est une bonne personne, mais d'elle dépend la vie de trop nombreuses personnes pour la laisser la risquer ainsi.

- Ou du moins, est-ce que l'on veut que tu croies... Commenta la succube. Es-tu ainsi toujours derrière son dos pour constater si cette personne est si bonne que cela ? Est-tu dans sa tête et son corps pour savoir ce qu'il s'y trame en permanence ?

- Je ne le suis pas, se défendit à nouveau la magicienne. Mais je sens qu'elle ne souhaite pas nuire autour d'elle à moins qu'on lui nuise en premier...

- "Qui sème le vent, récolte la tempête" Cita la succube. Quelle raison aurais-je de croire le laquais d'une personne qui se cache et ne vient pas en personne m'exprimer ses doléances. Même si tu lui a suggéré l'idée petite mortelle, cela ne justifie pas son absence...

La magicienne resta silencieuse un long moment avant de reprendre.

- Nous sommes dans une impasse. Tu souhaite parler à ma maîtresse, mais je ne souhaite pas la laisser prendre le risque de te parler...

- Étrange preuve de bonne volonté... Commenta la voix depuis les tréfonds.

- ... Peut-être puis-je lui porter un message de ta part ? Suggéra la magicienne sans se démonter.

- Il faudrait que je te fasse confiance ? Sous quel prétexte ? Pourquoi ne pas simplement te retenir ici et te faire endurer mille tourments en attendant que ta maîtresse adorée ne vienne à s'inquiéter de ton sort, si elle est si bonne ? Questionna la voix avec une intonation affamée qui donna des sueurs froides à la magicienne.

Elle y réfléchit puis se dit qu'il  avait peut-être quelque-chose à tenter.

- Si c'est nécessaire pour te prouver la bonne foi de celle qui m'emploie, alors vas-y... Dit-elle en écartant bras et jambes dans le vide.

- ... Que j'aille où exactement ? Ricana la démone depuis son obscurité.

- Prend-moi... Prend mon corps et soumet-moi à tes tourments. Je ne suis pas inquiète. Si t'engage par serment à ne pas lui faire de mal, je suis sûre que ma maîtresse viendra me chercher tôt ou tard. Elle ne laissera personne qu'elle ne puisse aider derrière elle...

Rien ne lui répondit pendant plusieurs instants, puis un léger rire, un gloussement cristallin se répandit dans l'univers obscur.

- Voilà une manœuvre pour le moins audacieuse... Tu a gagné mon respect petite mortelle... Je vais te laisser repartir. Mais je ne négocierais pas avec toi... Je vais simplement m'assurer que si ta maîtresse n'est pas à la hauteur de ce que tu m'as décrite, tu en paies le prix...

Des nuages rosâtres d'énergies fusèrent alors de l'osbcurité et vinrent ensuite tourner autour du corps de la sorcière.

- Si tu es si sûre de toi, tu acceptera cette malédiction. Celle-ci prendra fin quand ta maîtresse viendra ici, à ma merci, afin de négocier ce qu'elle souhaite.

- Je... Je l'accepte... Acquiesça Morrigan en sentant sa voix trembler légèrement.

Les nuages rosâtres s'engouffrèrent alors dans la bouche de Morrigan et y disparurent, celle-ci plaquant ensuite ses mains sur ses lèvres car elle sentit une violent envie de régurgiter. Elle resta quelques secondes ainsi avant de sentir un frisson la traverser et elle laissa échapper un léger gémissement entre ses lèvres.

- Te voici maudite petite humaine. Je te condamne à souffrir une légère excitation sexuelle permanente qui te guidera une fois toutes les heures sonnantes à subir un orgasme foudroyant... Ton seul répit sera du lever au coucher de la lune où tu ne pourra ressentir nul plaisir de quelque source qu'il soit... Maintenant retourne chez toi avant que je ne change d'avis...

La magicienne hocha la tête et s'en retourna jusqu'à son corps tandis que le sort se défaisait. Elle reprit connaissance dans la pièce, sentant son bas-ventre la chauffer plus que de raison.

- Hgnnnn... Fichues démones du sexe et leur esprit pervers... Souffla la magicienne en voulant se relever.

Hélas pour elle, dans le royaume les horloges atteignirent l'heure pile à cet instant. Et la magicienne cria de surprise et de plaisir en s'effondrant alors qu'elle était soudain terrassée par un orgasme d'une puissance qu'elle n'avait jamais ressenti.

- HAAANNNNNNNNNNNN !!! HOOOOOOO !!! HAAAAAAAAAAAAAAA !!! SALOOOOOPE !!!!! HAAAAANNNNNNNNNNNNNN !!!! S'exclama Morrigan en sentant son liquide intime noyer ses sous-vêtements puis couler le long de ses cuisses sur le sol alors que des spasmes de plaisir la parcouraient.

Elle ne savait pas que sa maîtresse avait assisté à toute la négociation, y compris sa soudaine détresse intime.
Titre: Re : Deux Succubes, une maitresse. (Eris et Tessia)
Posté par: Eris Langnar le dimanche 17 juillet 2016, 21:38:49
Eris s'était immobilisée au pas de la porte en voyant Morrigan. Elle semblait être entrée en contact avec la Succube et pour ne pas déranger sa magicienne, elle se faisait discrète et petit comme une souris. Elle avait une confiance totale en sa magicienne qui a été personnellement convoqué par son mari, dans le passé. ELLIPSIS avait eu le don de choisir les bonnes personnes pour qu'ils soient a ses cotés et... a écarter tout nuisible qui lui aurait fait du mal ou a un être cher. 

Cependant, même si elle avait une totale confiance en sa magicienne, elle ne pouvait s'empêcher d'avoir peur pour celle-ci, surtout auprès d'une Succube qui possédait une certaine force, physique comme magique, malgré ses entraves. La question était si elle allait employer cette force a des fins hostiles et mal intentionnés. Pourtant, elle ne voulait pas lui faire de mal, elle voulait l'aider. Si elle était capable de voir a travers les yeux de Succube, l'esclave qui fut libérée, elle aurait vu qu'elle s'était montrée tendre et douce envers elle.

Ses sourcils se froncèrent en entendant l'échange entre Morrigan et la créature des Enfers. Insinuait-elle qu'elle jouait un double jeu et qu'elle n'était pas digne de confiance? Eris était plus que digne de confiance et elle ne se montrait que traîtresse et vilaine envers ceux qui essaient de la nuire, impitoyable même, c'est vrai, mais elle ne faisait jamais du mal pour un rien. Elle l'avait même traité de laquais, ce qui la rendit un peu en colère mais elle se contrôla. Mauvaise idée que de laisser ses émotions mener la danse et cela ne ferait qu'aggraver la situation, tant pour elle que pour Morrigan.

 Son sang se glaçait, son visage pâlit légèrement. Elle allait accepter une malédiction...! Oh non. À peine allait-elle entrer qu'elle vit des nuages roses se former autour de la bouche de Morrigan, y entrant et elle entendit la voix de la Succube. Elle s'arrêta, surprise. Elle allait avoir un orgasme foudroyant... à chaque heure... La Langnar ne savait que dire ou penser de cette malédiction. Elle ne savait vraiment pas, littéralement. D'ailleurs, elle sursauta quand elle entendit Morrigan pousser un grand gémissement de plaisir avec en accompagnement une injure envers la Succube. Elle sourit un peu, néanmoins. Au moins, la malédiction n'allait pas la tuer ou vivre un calvaire et le malheur. Enfin si, celui de ne pas pouvoir se satisfaire pendant un certain laps de temps.

Avec sa grâce habituelle, elle entra dans la salle et mit ses mains sur ses hanches. ''Hey bien Morrigan... mes agents avaient autrefois entendu dire qu'homme et femmes étaient capables de vous faire jouir comme jamais, mais pas a ce point-la.'' La taquina-t-elle en offrant un petit sourire. ''Peut-être que plus tard, quand tout sera fini, je n'aurais qu'a vérifier moi-même si vous êtes si bruyantes lors d'un orgasme.''

Elle reprit une mine sérieuse et s'avança tranquillement, croisant ses bras en dessous de sa généreuse poitrine et regarda la ou devait se trouver la Succube.

''Succube, maintenant que je suis là, pouvez-vous enlever cette malédiction de ma magicienne personnelle ? Merci de votre attention''

Elle se passa une main dans ses cheveux et réfléchit un moment a ce qu'elle allait dire.

'Madame... je ne connais pas votre nom, donc je vais vous appelez Succube, pour l'instant. Pourquoi doutez-vous de ma bonne foi ? Je n'ai rien fait de mal à cette enveloppe charnelle et je ne suis pas celle qui vous a emprisonné là-dedans. Voyez-vous, on me reconnaît plutôt pour être une noble au grand cœur dans ce coin-ci du Sultanat des Sables Blancs. Plusieurs fois, j'ai assisté feu mon mari a la libération d'esclaves et a l'exécution d'esclavagistes. Plusieurs fois, j'ai envoyé mon armée privée défaire des groupes de bandits notoires et cruels.''

Elle fit apparaitre une chaise en velours avec sa magie et s'y assit, le grimoire familiale toujours invisible flottant derrière ladite chaise. Au cas où.

''La seule chose que je souhaite, c'est de vous aider. Autant à vous libérer de cette prison et de châtier le coupable qui vous a fait subir des tourments inimaginables et cruels. Il se trouve qu'il est dans mes cachots. Libre a vous d'en faire ce que vous voulez, de le torturer ou pire encore. Il était votre geôlier. Maintenant, à vous d'être celui qui brandira l'outil qui le fera souffrir.''

Tournant son regard vers Morrigan, elle parla d'une voix douce, mais ferme.

''Morrigan? Si vous avez fini de... enfin, vous savez quoi, libérez là sur le champ.''

Elle prenait un risque, mais c'était un risque qui en valait la peine.