Le Grand Jeu

Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Discussion démarrée par: Eris Langnar le samedi 25 avril 2015, 05:09:03

Titre: Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Eris Langnar le samedi 25 avril 2015, 05:09:03
je voyais ELLIPSIS. Mon Cher Mari... Quel dommage que tu sois mort. Il était debout, sur le balcon, observant la lune. Moi, je me tenais derrière lui, la tête baissée, mais rouge de timidité. Qu'il était si beau ! Je le voyais dans sa tenue de nuit, une simple chemise blanche et un pantalon blanc, pied nu avec nos bagues au doigt. Depuis quelques mois à peine, j'étais mariée à ce grand homme et j'étais déjà tombée follement amoureuse de celui-ci. Moi, je ne portais que mes sous-vêtements, attendant qu'il me prenne comme chaque nuit. Il se retournait vers moi, un petit sourire aux lèvres et une lueur de malice dans ses yeux d'acier. Il s'approchait de moi et alors qu'il allait poser ses lèvres sur les miennes, je me réveillais doucement.

Les lueurs du soleil frappaient doucement mon visage. Je clignais doucement des yeux et me relevais lentement. Je portais ensuite mon regard sur deux de mes concubines. Deux charmantes créatures... Et très bonne avec leur doigt, je devais dire. Je leur caressais les cheveux doucement et sortait du lit, remettant de nouveaux habits. Ma chambre était grande, elle avait un lit à baldaquin sur lequel était allongée mes deux concubines, des draps blancs avec motifs a fleurs couvrant leur corps. Il y avait aussi une grande étagère contenant une vingtaine d'alcools différente. Du vin, de la bière, du champagne... De tout, quoi. J'en buvais à l'occasion quand je voulais me vider les pensées. Je me dirigeais ensuite devant mon miroir, m'arrangeant facilement les cheveux. Que j'étais belle. Que mes cheveux étaient soyeux. Oui, Eris. Telle est mon nom. La Succube. La Vipère des Sables.

Après les avoir arrangées, je me dirigeais donc vers mon hall pour manger. Il était déjà midi... J'ai donc vraiment fait l'amour à mes deux concubines si longtemps que ça? Au point où j'avais dormi jusqu'à midi ? Moi-même, je me surprenais quelques fois. Je marchais a travers les halls, les serviteurs et servantes se mettaient tous en marche. Certains hommes me regardaient avec avis. Et j'ai déjà couché avec la plupart d'entre eux, mais ils savent que j'ai le pouvoir. Qu'ils ne peuvent pas m'avoir comme ça... Enfin, pas une deuxième fois. Il fallait bien me convaincre pour que je couche avec eux une deuxième fois.

Une fois arrivée là-bas, on me servait a manger. Un plat composé de viande de mouton, de raisins bien juteux, du pain, une coupe d'eau fraîche venant de mon puits personnel. Alors que je mangeais, une de mes servantes vint vers moi et me chuchotait :

-Quelqu'un désire vous voir, Dame Eris. Il dit qu'il vient vous aider, son nom est Slade... Il viendrait des Royaumes de glace, sous les ordres de la Reine des Fey.

La Reine des Fey... Une dame assez cruelle et sadique a mon goût. Mais bon, j'étais curieuse de ce que ce 'Slade' me voulait. Je donnais la permission à ma servante de partir, finissant rapidement mon plat. Je me dirigeais ensuite vers le trône de mon palais, un trône qui ressemblait étrangement a la gueule d'un dragon grand ouvert, dont les accoudoirs étaient couverts d'or blanc d'une pureté inégalable. Mon mari avait du goût, je peux le dire...

Je m'y asseyais tranquillement, attendant l'arrivée de le ou les invitées. Les portes de bois s'ouvrirent lentement, laissant passé un homme.

D'une voix forte, l'un de mes serviteurs proclamait haut et fort :

-Veuillez saluer Dame Eris Langnar, épouse du défunt ELLIPSIS, Vipère des Sables, fille de la puissante famille des Langnar!

Cet homme, surement Slade, était accompagner d'une dizaine d'hommes dont les armes étaient dépossédé. Je n'allais quand même pas laisser des soldats entrer dans mon palais, arme a la main. Et puis, mes hommes étaient cacher un peu partout dans la salle... Si l'un d'eux voulait jouer les fous, boum. Un carreau d'arbalète entre les deux yeux. Et ces carreaux sont faits d'un métal assez... Perçant.

Ce Slade avait un corps fin et grand, plutôt beau et bien bâti. Il portait une armure assez étrange mais pas inconnue à mes yeux. Il avait aussi un plutôt beau visage, des yeux comme le ciel et des cheveux blancs. J'avais déjà vu des gens possédant les cheveux comme la neige, oui. La plupart étaient des femmes... Et en moi, je sentais que je devais me méfier de cet homme. Quelque chose n'allait pas avec lui. Mais je gardais toujours mon visage impassible, pour ne pas montrer mes sentiments et je fermais donc mon esprit, comme ma grand-mère me l'avait appris. Les gens qui venaient du royaume Terranide avaient souvent des capacités magiques et je ne voulais pas que mes pensées soit lues par ceux-ci.

Ils s'arrêtèrent devant moi et, d'une voix forte, je disais :

-Salutations a vous tous. Mon nom est Eris Langnar, comme mon serviteur l'a dit. Déclinez votre identité et vos intentions. Sinon, je ne garantis pas votre sécurité en mon palais.


Je posais doucement ma joue contre la paume de ma main, comme l'air ennuyé.

-Et pourquoi êtes-vous venus avec des hommes armées, surtout ?

La salle du trône était richement décorée. Des tapisseries, des peintures de toutes sortes, des trophées de guerres ornaient la salle. Le marbre blanc de la salle contrastait bien avec les bannières noires représentant un scorpion en or ainsi que les bannières de ma famille, représentant quant à lui un dragon noir sur fond blanc. Et bien sûr, se tenait à mes côté vingt soldats des Scorpions Dorées. Les vingt meilleures de tous. Chacun avait une épée en acier bleu, un acier d'une dureté inégalable ainsi qu'une petite dague en os de dragon, pouvant transpercer n'importe quelles armures, même magique.

Moi, je me tenais assis, dans ma tenue exotique. Mais que voulaient donc ces hommes du Nord...?
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Slade le samedi 25 avril 2015, 18:31:29
Il lui avait fallu un certain temps pour arriver ici… et quelle horreur :  il faisait chaud, il faisait sec… et le sable… c'était comme la neige en beaucoup moins bien… la neige avait quelque chose de gracieux, de beau, d'éphémère. Le sable avait quelque chose de grossier de hideux et de vulgaire… et puis l'envoyer lui, pour qui le froid était tout dan un endroit aussi bouillait. Il luisait légèrement – bon, d'accord – énormément dans son armure, et s'il n'avait pas été capable de geler ses pauses, il serat sans doute mort sous la chaleur ambiante. S'il avait pu renoncer ; il l'aurait fait. Mais les ordres de sa reine faisaient loi. Et il était respectueux de ses lis. Les autres lois n'avaient pas plus de valeur que la boue sous ses bottes de monte.

Le chateau de la personne qu'il devrait voir était ici, il était arrivé. Il desendit de son char, qu'il avait acheté pour locasion, tiré par deux chevaux magnifiques, des chevaux de race, une race fougueuse et fière qu'il avait fallu dressé et ça avait été difficile, très difficile. Il regarda la lourde porte qui fermait le palais et il ne put s'empêcher un regard mauvais au garde de faction avant de se présenter. Rien qu'en approchant il avait vu deux failles majeures de sécurité à son sens… enfin bref, on le fit entrer et on lui proposa raidement de se rafraichir avant de l'inviter à aller présente ses respects à la maîtresse des lieux. Il acquiesça, mais avant cela, il fit entrer ses hommes pour qu'ils soient tous là.

On les fit entrer dans ce qui ressemblait à une salle d'audiaence… mouais, elle se prenait pour une reine fallait-il croire… elle était importante, mais elle ne valait pas sa reine. Il ne s'insclina pas mais les autres mirent un genou à terre. Lui resta debout, fier dans son armure d'ébène complète, soulagée uniquement de certaines pièces pour lui permettre de mieux respirer sous cette chaleur. Il se cotenta d'un signe de tête pour leur hôtesse. Pour lui, cela suffisait, il n'était pas moins que son égal à ses yeux. Il jeta ensuite un rapide coup d'oeil à la salle, il comptait huit gardes cachés ici, et quatre autres plus haut… ah et aussi huit par là… le tout était bien évidemment bien protégé, mais il en voyait, encore une fois le failles, ils étaient bons, maispas assez à son goût.

Il se permit ensuite de dvisager un peu la jeune femme sur le trône, à regarder aussi son corps, sa tenue était fort jolie, enfin brf, inutile de s'y arreter. Il  l'écouta d'une oreille plus qu'attentive et se décida à répondre, d'un ton lent et bien posé.

« Je suis Slade, chevalier de l'hver, seigne des marches nordiques, prince des vents septentrionaux, comte de la péninsule, vainqueur des huit campagnes et ces hommes sont ma suite… je ne déplacerai pas en pays étranger sans escorte, ne pensez-vous pas cela plus raisonnable ? Et puis, n'aurait-ce pas été insultant pour vous, si bien protégée si j'étais arriovée ici seul, en armure rutilante… mais le voyage s'est bien passé, je vous remercie de votre sollicitude. Quant au motif de ma présence il ne concerne que votre ersonne et la mienne, et c'st un ordre express de la part de feu votre époux. »

Voilà de quoi faire son petit effet, vous ne penez-pas ? Gabriel ne venait pas par bonté d'âme en ces lieux. Ce n'étit pas son genre, loin de là, c'était un homme égoitste et dangereux. Il regarda la jeune femme et lui sourit pour finalement se décider à en dire un peu plus.

« Il y a un certain temps, votre époux a passé un pacte avec nous… en fait, il l'a fait le jour de votre mariage. Le contenu, c'est à vous seule une fois celui-ci entendue, de le faire connaître ou pas, mais je suis lié par serment.. Quant à ne pas ouvoir garantir ma sécurité, je puis vous rassurer, je me l'assure bien seul… d'ailleurs vous pouvez dire à vos hommes de baisser leurs armes je pense, mieux encore, de les faire encore travailler leur discrétion, je sens leur présence alentour... nous avons été désarmés et nous sommes menacés, c'est assez insultant, ne trouvez-vous pas ?
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Eris Langnar le dimanche 26 avril 2015, 03:20:59
Tous mirent un genou a terre. Tous sauf cet homme. Ce Slade. Il avait surement subi un lavage de cerveau ou quelque chose du genre. Tout ce qu'il fit, c'était de baisser légèrement la tête. Tch, les Nordiens et leur fierté. Quand il relevait la tête, il commençait donc à me dévisager. Surement pour observer ma tenue, mon corps... Qu'est-ce que je faisais de l'effet, avec mon corps si beau. Si séduisant, mon corps... Il répondit enfin à ma question. Il se nommait effectivement Slade, chevalier de l'Hiver, seigneur des marches glacées nordiques, le prince des vents septentrionaux, comte d'une péninsule, un vainqueur de huit campagnes militaires. Tant de titres pour un seul homme... Il a sucé qui pour ça? Sa reine avait peut-être une queue, qui sait ? Il parlait d'une voix lente, calme. Il n'avait pas peur... D'habitude, quand on s'adressait a moi, les nobles ou autres personnes du genre mettaient un certain temps a formuler des phrases correctes.

Il continuait sa lancée en disant que ces hommes étaient sa suite. Non, sérieux ? Je sais bien que ce ne serait pas raisonnable de se déplacer en pays étranger sans escorte, mais, je savais que ce Slade était puissant. Très puissant. Et non, ça n'aurait pas était insultant s'il serait arrivé seul. Je me demande pourquoi tout le monde se sentirait si offensée parce que quelqu'un se déplaçait seul. Il me remercia de ma sollicitude, me rassurant que le voyage s'était bien passé. Il m'expliquait ensuite quant au motif de sa présence, il ne concernait que moi et lui. Que c'était mon... Mari qui avait ordonné cette rencontre ?

Je fronçais les sourcils, maintenant suspicieuse et en mode 'Langnar'. Comment cela se pouvait ? Mon époux aurait rencontré ces monstres de glace ? Il me regardait longuement et me sourit. Cet homme me plaisait de moins en moins... Et j'allais m'assurer à le tuer, s'il tentait quoique ce soit de dangereux. Je voyais que mes serviteurs commençaient déjà à se sentir mal à l'aise...

Selon ses dires, il y a quelque temps, mon époux aurait passer un pacte avec eux. Qu'il l'avait fait le jour même de mon mariage. Qu'est-ce qu'ELLIPSIS avait dans la tête à ce moment-là...? Slade dit que seule moi pouvait entendre le contenu de la phrase, mais qu'il m'appartenait à faire connaitre ou non le contenu de celui-ci au monde. Il me rassurait quant à sa sécurité, qu'il pouvait bien la garantir seul. Il me demandait d'ailleurs si je pouvais dire à mes hommes. Il pensait faire encore mieux, leur demandant de les faire travailler encore plus leur discrétion, qu'il sentait leur présence aux alentours.

-Je n'ai guère a savoir si vous trouvez cela insultant ou non ou non. Ce que vous pensez, je m'en fiche un peu... Mais je vous remercie du conseil, Slade. Je m'assurerais de leur faire travailler leur discrétion. Et je ne vous menace pas, Slade. C'est un conseil que je vous donnais. SI je vous avais menacé, je vous aurais dit que si vous ne décliniez pas vos intentions je vous aurais menacé de vous faire égorger, castré et enfin profané votre cadavre dans les égouts de la ville, Dis-je d'un ton neutre

D'un signe de la main, j'ordonnais à mes hommes de baisser leurs armes et aux soldats cacher d'aller se replier.

-Veuillez me suivre, Ser Slade.

M'assurant qu'il me suivait enfin, je me dirigeais vers ma chambre. Des serviteurs et servantes nous regardaient, certains l'œil curieux, d'autres un regard coquin. Ils me connaissaient tous. Peut-être se doutaient-ils que j'allais coucher avec cet homme ? On verra, on verra. Je ne dis pas non, mais je n'écarte pas les jambes facilement, sauf si j'ai envie que ça se passe comme ça. Arrives a ma chambre, maintenant inoccupée puisque mes concubines sont partis, je me dirigeais vers le présentoir à alcool. Je  servais deux coupes de vin des quartiers de la Soie, un quartier riche. Un vin rouge...

-Vous en voulez, Slade? Lui demandais-je, tendant la coupe. Et surtout... Comment avait vous rencontrer mon mari ? Et que vous a-t-il ordonné de me dire ?

Je voulais des réponses... Maintenant.
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Slade le dimanche 26 avril 2015, 11:04:56
Elle ne se mouvahit pâs du coude, c'état certain, un peu comme si elle se pensait au dessus de tous les autres, au dessus de lui, quelle erreur, il n'était pas un larbin, il était un seigneur de guerre, un des plus dangereux, un des plus puissants dans ce genre… e un des plus mortellement dangereux. Il leva les yeux au ciel, face à ses paroles, en effet, elle était une jeune femme pleine de charme et de grâce, mai elle n'en restait qu'une femme, à sa connaissance, dépourvue de tout don un rien surnaturel, alors face à lui, elle ne valait pas grand-chose. Malgré ses allures et ses beaux airs…

Son conseil avait drôlement ressemblé à une menace mine de rien, était-elle vexée qu'il n'ait pas été assez serviel pour venir demander le droit d'embrasser ses pieds ? Il tronchait une pirncesse plusieurs fois par semaine, alors cette femmeavait bien peu d'importance… il leva les yeux au ciel alors qu'elle expliqauit en quoi consistait une menace selon elle, même si cette menace était bien dérisi=oire, il le fit sentir en émettant un léger sourire. Un sourire un rien moqueur. Il avait la pau trop dure pour elle…

Mais finalement les soldats se replière, armes baissées, sur son ordre. IL ourit et prit sa suite quand elle l'emmena avec elle pour parler plus sérieusement de sa venue… elle l'emmenait où ? Uune alcôve ? Un boudoir ? Non, sa chambre, rien que cela… il se savait séduisant et puissant, mais il n'aimait pas que les femmes soient à l'initiative pour autant… il la regarda, interrogateur… parler dans sa chambre ? Soit !  Il haussa les épaules. Il prit la coup de vin en écoutant sa question et se désaltéra lentement, restant silencieux, faisant durer le silence, comme si c'était là la seule manière d'agir comme il fallait… Oui, il fisait durer l'attente jusqu'à ce que la coupe soit vide, au bout de petites gorgées…

« Merci, votre vin est délicieux, je dois bien le reconnaître, bien meilleur que le notre, bien que nous y subtituions du coup du nectar de fleur alcoolisé, qui tiendrai bien la comparaison.

« Il sourit et déposa la coupe sur un guéridon avant de se décider à parler de la raison de sa venue. Près tout, il n'avait pas parcouru de telles distances sans raison.

'A vraie dire, je n'ai jamais connu votre mari, et peu me chaud, mais en fait, le plus important c'est ceci. »

Il sortit de soussa cuirasse un parchemin décellé mais où le seau avait été conservé, au cas où, elle le reconnaitrait sans mal.C'était le seain de son époux. Il lui sourit avant de la laisser le consulter. Il resta silencieux durant ce temps, comme si toute forme de parole aurait été superflue.

« Nous avons reçu cela il y a un bon moment, mais jusque là, nous n'avions pu dépêcher personne, mais maintenant me voilà. Il avait conclu un pacte avec nous, via ce parchemin, pour que nous assurions eux choses contre un paiement :  votre survie et la pérennisation de la lignée, s'il n'avait pas l'occasion de le faire avant sa mort… voilà le contenu du pacte, et j'ose croire que j'ai bien fait devenir maintenant, une troupe armée, sans doute quatre cents hommes approchent par l'ouest, d'abord et ensuite vous êtes sans enfants. Il a payé ce souhait . C'est à nous, aujourd'hui d'honorer cette allégeance. »

Était-elle au courant de tout cela ? Il n'en savait rien, peut être lui en avait-il parler ? OU pas…

« Mes hommes entraineront comme il faut les votre, quant à la lignée je suis en train de voir pour un procédé magique pour mélanger présent et passé, que vous ayez un enfant de votre époux... »
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Eris Langnar le dimanche 26 avril 2015, 21:28:53
Il prit la coupe de vin, se désaltérant lentement, a petite gorgée. Il voulait me faire attendre, ce Slade. Il ferait moins le malin si je mettais une dague en dessous de sa gorge, là, maintenant. Je fis donc de même, portant ma coupe a mes lèvres, dégustant ce délicieux alcool. Une sensation de fraîcheur envahit ma gorge, me sentant plus revigorée. Les attributs du vin du quartier de Lys étaient souvent magiques, chez les propriétaires. Il me remercia enfin après qu'il eut vidé sa coupe, disant que le vin de chez nous était délicieux. Il reconnaissait que notre vin était meilleur que celui de chez lui, bien qu'ils substituaient du nectar de fleur qui a était alcoolisé, qui serait au même niveau que le vin des quartiers de Lys.

-Si vous le dites, Ser...

Je m'asseyais sur une chose, le regardant. Quel homme arrogant, il était. Intelligent. Mais arrogant. Il sourit et dit qu'il n'a jamais connu mon mari et qu'il pouvait bien s'en passer, disant que le plus important était à venir. Je portais de nouveau la coupe à mes lèvres. Elle était presque vide. De sa cuirasse, il sortit un parchemin et me le tendit, le sceau était conservé. Heureusement. Je pris donc le parchemin et l'ouvris, commençant a lire le contenu du message. Il était en langage codé... Le même que mon mari utilisait pour communiquer des missives secrètes. Il restait silencieux pendant un long moment, mes yeux parcourant les lignes de la missive. Des larmes voulaient sortir de mes yeux. Mais je n'en laissais rien paraitre. Comme une fière Langnar se le devait.

Il dit qu'il y avait un bon moment, ils avaient reçu cette missive, mais que personne ne pouvait la dépêcher vers son destinataire, mais il s'était porté volontaire. Ou la Reine lui en a donné l'ordre. Les deux, peut-être ? Enfin bon, je m'en foutais. Par ce parchemin, il avait conclu un pacte pour que Slade et sa Reine assurent deux choses: la survie de ma lignée et ma survie a moi. Quel homme il était, mon époux. Un si bel homme au grand cœur, guerrier mais tendre... Et il n'avait jamais pu me faire un enfant. Beaucoup de ses concubines avaient eu un ou des enfants avec lui. Sauf moi. Étais-je infertile ? Ou simplement difficile a labourer ? Je ne sais pas.

Il continuait en disant qu'il avait fait venir une troupe de quatre cents hommes armées, venant de l'Ouest et me fit remarquer que je n'avais pas d'enfant. Je levais mon regard vers lui.

-Non, sérieux ? Je pensais que mes enfants existaient pourtant... Dis-je d'une voix sarcastique.

Il dit que ses hommes entraîneront les miens, comme il le fallait. Et quant à ma lignée, il était en train de chercher un procédé magique pour mélanger le passé et le présent, pour que j'aie un enfant de mon époux.

-Jouer avec le temps est une mauvaise chose, non ? Lui demandais-je, le visage impassible.

Je serrais doucement la missive, me levais et allais l'entreposer dans un tiroir. ELLIPSIS... Tu me manques toujours...

-Et si vous réussissez... Etes-vous sures que ce sera ELLIPSIS qui me fera cet enfant ? Demandais-je, le dos tourner au Ser de l'Hiver.
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Slade le lundi 27 avril 2015, 20:17:56
Elle semblait dubitative face à ce qu'il lui disait, et il pouvait très bien la comprendre. C'était un comportement logique, quand on y pensait ! Elle n'avait rien pour prouver qu'il disait la vérité, même si la lettre sembla la convaincre. Il savait ce qu'elle contenait c'était simple, il y indiquait ce qu'il souhaitait comme vœu et ne précisait pas le montant du prix à payer, non, c'était toujours tacite, les seuls à le savoir étaient les contractants, personne d'autre, personne de plus !  Il lui sourit et regarda la jeune femme alors qu'elle finissait, émue, de lire la lettre puis il la récupéra, bon gré mal gré. Il apportait juste une preuve avec cela.

Il la laissa dans ses sarcasmes qui ne servaient à rien. Il lui sourit et prit un air un rien mystérieux, comme s'il ne s'agissait de rien, ou plutôt qu'il estimait que cela était un jeu d'enfant… il eut un nouveau sourire, emprunt de cette marque de mystère de celui qui manipule des forces que personne ne peut vraiment connaître ou comprendre sans difficulté à part lui. Il ne pouvait s'empêcher d'avoir cet air un rien moqueur.

« Bien sur que toute cette histoire est dangereuse, mais laisser vos hommes aux mains des miens est dangereux pour eux aussi vous savez, ils subiraient avalanche -une énorme chute de pierre, de terre , de neige et de glace -  sans broncher tant ils sont solides… et… ils ne sont pas complètement humains… alors vous pensez bien qu'il y a plein de choses qui risquent de se passer, je doute d'ailleurs que mes hommes parviennent à faire de ces gamines quelque chose sans en tuer un  ou deux à la tâche… ce sont les risques… quant à cette histoire de manipuler le temps… si, si, c'est dangereux, mais mon maître de magie est là depuis une semaine et a pu capter des fibres d'être passés qui pourraient permettre de connecter cette réalité présente avec celle d'un jour ancien où votre mari était encore en vie… »

Il sourit avant de lui lancer, amusant.

« Bien sur que toucher les trames du temps est dangereux, mais j'ai confiance dans la puissance de mon mage, tout comme je sais qu'en cas d'ennui, je saurai protéger une noble dame… je suis là pour a après tout, pour m'assurer que tout danger oit écarté… bien sur, en altérant le temps nous pourrions faire bien pire que juste des bouleversements mineurs, vous vous en doutez-bien… mais voilà, je vous ai dit ce que je pensais faire. Si vous souhaitez proposer une approche différente, je suis prêt à vous entendre ! »

Il sourit et regarda la jeune femme avant de se décider à rajouter.

« L'autre possibilité serait une insémination magique, mais le procédé est plus douloureux que vous ne pourriez imaginer... »
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Eris Langnar le lundi 27 avril 2015, 21:32:01
Slade souriait toujours. Cet homme était si arrogant, son ego si grand. Franchement, s'il n'avait était qu'un simple homme, je l'aurais tué sur-le-champ. Je ne l'aimais guère, ce Slade. Je commençais déjà à le détester. Il affirmait que toute cette histoire était dangereuse a souhait. Laisser mes hommes aux mains des siens est aussi très dangereux. En effet. Ils pourraient subir des avalanches de pierres, de neiges, de terre et de glace. Les contrées de Slade étaient reconnus pour être un terrain dangereux pour ceux qui ne savaient pas ou mettre les pieds. Sauf que les hommes de Slade, eux, broncheraient sans se déstabiliser.

Et ils n'étaient pas humains, ce qui compliquerait l'entraînement de mes Scorpions Dorées. Slade doutaient que ses hommes puissent bien s'occuper des miens, prétextant que mes Scorpions étaient des gamins et gamines, que la plupart d'entre eux pourraient surement mourir de l'entraînement. Quant au danger du temps... Son maître de magie avait, quant à lui, détecter des fibres du passé qui pourraient se connecter dans le présent. Celle d'un jour ou mon mari était encore envie...

Le doute m'envahissait. Je voulais ardemment revoir mon mari. Mes concubines aussi. Les sujets aussi. Beaucoup voulaient le revoir. Mais moi, plus encore. Ainsi que ses enfants... Mais, jouer avec le temps, est très dangereux. Même mon mari ne voudrait pas ça.

Il lança d'un ton amusé que, en effet, jouer avec les trames du temps était très dangereux. Mais Slade avait confiance en son mage et qu'en cas d'ennui, il me protégerait. Qu'il était pour que tout danger me soit écarter. En altérant le temps, nous pourrions faire bien pire que de créer des incidents mineurs. Et il ajouta qu'une insémination magique pourrait faire l'affaire...

Je haussais un sourcil.

-Vous ne pouvez pas me protéger des dégâts du temps. Personne le peut.

J'ajoutais ensuite.

-Quand vous dites insémination magique... Vous voulez bien dire que quelqu'un devra coucher avec moi pour qu'un enfant de mon mari soit implanté en moi ? C'est-ce que vous voulez me dire ?
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Slade le lundi 27 avril 2015, 22:43:52
Il sourit alors qu'elle parlait de son incapacité à protéger des dégâts du temps… il aurait volontiers joué sur la sémantique pour le coup, en effet, il était à peu près sur que les dégâts du temps pouvaient être évités à son corps dans la cryogénisation, mais sans doute que la sémantique ne pouvait pas s'en empêcher !  IL sourit et regarda la jeune femme  alors qu'elle continuait dans la même veine...était-ce de la méfiance ? Peut être… mais il resta silencieux quelques instants comme pour qu'elle réalise ce qu'elle venait de dire…

« Je ne suis pas un as de l'insémination, ou du moins de l'insémination magique, pour le reste, je n'ai rien à redire à cela, la reine m'a dit qu je trouverai mon utilité dans cette mission, dans tous les cas, je suis le vecteur de son pouvoir, je suis là pour accomplir les souhaits commandés et d'autres si vous le souhaitez, si le mage juge que l'insémination magique nécessite coït, nous aviserons, il n'a fait qu'évoquer cette possibilité sans la creuser, je pense qu'il faudra lui en toucher deux mots… j'espère d'ailleurs en parlant de lui que vous ne me tiendrez pas rigueur de lavoir fait s'infiltrer chez vous si longtemps avant mon arrivée, c'était impoli, mais je subodore que vous ne désirez pas perdre de temps. Est-ce que je me trompe ? »

Il sourit avant de prendre la carafe de vin, et, sans gêne, s'en resservir un fond avant de lui lancer sur le ton du badinage inutile.

« Quant à vous préserver des dommages du temps… ne me sous estimez pas, je suis déjà bien vieux, croyez-moi… et sachez que je suis bien plus capable de miracles que vous… je puis par exemple transformer votre sable aride en désert de neige, une vraie toundra au sol plus dur que de la glace, au moins pour un temps ! Je peux aussi vous placer dans une gangue de lace qui préserverait votre corps et votre âme pendant des centaines d'années en plein soleil. »

Il eut un dernier sourire avant de finalement lever sa coupe et porter un toast à la santé de la dame de séant avant de boire un bon coup, cela faisait du bien. Il sourit et reposa la coupe, comme pour conclure, sur un ton à la fois sérieux et amusé.

« J'ai une question, savez-vous vous battre vous même ou avez vous recours à un champion ? Car je pense que protéger votre vie passera aussi par là… que vous vous battiez, et que vous appreniez à vous battre et à survivre sans le moindre garde à proximité… vous en sentez-vous la force ? »

Il sourit et attendit sa réponse, il avait volontairement provoqué, comme pour un jeu… à voir si elle allait marcher !
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Eris Langnar le mardi 28 avril 2015, 04:24:46
Il souriait encore plus. Oh mon dieu, arrête-toi, franchement ! On a compris que tu te considères comme le meilleur d'entre tous, bordel ! Il dit qu'il n'était pas un as de l'insémination, du moins magique. Pour le reste, il n'avait rien à redire puisque c'était la Reine qui avait dit qu'il trouverait son utilité dans cette mission, car, dans tous les cas, il était vecteur de son propre pouvoir. Il est là pour accomplir les souhaits et autres choses si je le souhaitais. Néanmoins, il demanderait à son mage si le sort avait besoin d'un coït pour l'insémination magique, il l'en aviserait puisque son mage n'avait pas vraiment creuser la question. Nous pensions la même chose alors, il faudrait en effet lui toucher deux mots. D'ailleurs, en parlant de lui, Slade espérait que je ne lui en voudrais pas pour le fait qu'il ait pris soin de l'envoyer en espion dans mon palais, bien longtemps avant son arrivée. Au moins, il avait remarqué que c'était, en effet, impoli, mais qu'il supposait que je ne voulais pas perdre mon temps.

-Oui, je ne voudrais pas perdre mon temps, dis-je d'un ton froid.

Il souriait grandement, prit la carafe à vin et se versait une coupe. Je ne lui en tenais pas rigueur, tout le monde pouvait le faire ici. Quant a me préserver des dommages du temps, il me dit de ne pas le sous-estimer puisqu'il était capable de bien plus de choses que moi. En quelques instants, il pourrait transformer ce tas de sable en un tas de glace froid, dure pendant un temps. Et qu'il pourrait aussi m'enfermer dans un cocon de glace pour me préserver le corps et l'âme pendants des centaines d'années, même au soleil. Il sourit enfin en dernier, buvant a ma santé et reposait la coupe sur le guéridon, prenant un ton sérieux avec un petit coté amusant.

Il me demandait si je savais me battre ou si je pouvais recourir à un champion, car, selon lui, la protection de ma vie devra aussi en passer par-là, sans mes gardes.

-Oui, répondis-je a sa question. Je sais me battre toute seule. Mon mari me l'a appris...

Je me levais doucement.

-Je sais très bien me battre, en effet. Pas au même niveau que vous, sans doute, avec vos années d'expérience. Mais je sais bien me battre.

Je croisais les bras, gardant silence un moment.

-Et si on consultait votre mage, Ser Slade, Chevalier de l'Hiver ? J'ai hâte d'entendre ses conclusions...
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Slade le mardi 28 avril 2015, 19:39:24
Il y avait une différence entre apprécier et accepter, et si apparemment elle n’appréciait pas que ce foutu mage soit là depuis un moment, à en juger par son ton froid,  elle l'acceptait néanmoins !  C'était toujours ça, vous ne pensez-pas ? Et puis, il n'était pas là pour fainéanter à ses frais. Donc que pouvait-elle reprocher si ce n'est une efficacité bien marquée ? Il sourit, moqueur devant son ton froid… il trouvait cela drôle qu'une femme si glaciale habite dans un pays aussi aride ! Mais en lieu et place de  toute parole, il se contenta de sortir de sa botte une dague d'une vingtaine de centimètres de long. Celle là, ils ne l'avaient pas trouvées… il y a toujours plusieurs dagues.

« Voyez-vous, Eris, il y a toujours plusieurs dagues, et en général,  il y en a toujours une faite pour être trouvée… c'est amusant, non ? Allons… encore une preuve de l'incapacité de votre garde à vous protéger. Alors voilà comment cela va se passer. Demain, je vous veux dans la cour dans une tenue appropriée pour vous mouvoir aisément. Nous verrons si vous savez vraiment vous battre… car je ne parle pas de brandir un couteau, je parle d'être capable de tuer, avec une aiguille s'il le faut… c'est un art délicat et particulièrement peu aisé à maitriser. Mais vous apprendrez, vous aussi,si j'ai tort, détrompez moi !  Je me battrais avec une main dans le dos attachée ! »

Provocation, encore avant de finalement émettre une sorte de sifflement étrange, modulée d'une manière bien particulière qui résonna dans la pièce et une sorte de voile sembla se déchirer dans l'air et une femme en sortie, d'une grande beauté, la peau diaphane et les cheveux d'une couleur aussi blanche que lui, elle avait les yeux glacés au sens propre et ses lèvres avaient la couleur des mûres glacées… elle posa un genou à terre puis l'autre et toucha de son front le sol aux pieds de Slade.

« Le Suzerain appelle, la Servante accourt. Que peut-elle pour servir le trône ? »

AH, voilà une femme qui connaissait bien sa place, n'est-ce pas… il lui sourit et lui fit signe de se relever, ce qu'elle fit avant d'avoir une légère courbette pour Eris et rester silencieuse, attendant les ordres du chevalier de l'hiver.

« Nous aimerions avoir tes conclusions en ce qui concerne le projet de faire enfanter la Dame de ces lieux. »

Elle se racla la gorge et s'inclina avant de commencer à parler d'une voix monocorde.

« Les traces résiduelles de la présence du géniteur sont ténue et il est possible de le faire changer d'époque pour une nuit, on ne s'apercevrait pas de son absence das son temps, simplement il aura e souvenir de cette nuit et donc de cette  époque, cela pourrait modifier l'espace et le temps… je ne suis pas convaincue que ce soit la solution la plus efficace. Le plus simple et le moins risqué pour la vie serait une insémination magique, maître, mais je n'exclut aucune possibilité. »

Slade resta silencieux avant de sourire et de lui dire, sur un ton aimable.

« Très bien, penses-tu être en mesure de réussir une insémination magique ? Et si oui, y a-t-il besoin de coït ? »

Nouveau silence alors qu'elle réfléchissait avant de lancer. « L'insémination sans coit n'est pas agréable et peut s'avérer moins fructueuse mais je suis pose que Vous préférerez, surtout qu'il faudrait trouver le bon réceptacle pour ce rôle, chose non aisée car il faudra que l'enveloppe corporelle soit adaptée à ma magie et assez résistante pour ne pas avoir de risques d'en ressortir brisé et détruit de l'intérieur….dans le meilleur des cas. »

Slade lança un regard à Eris, comme pour l'inviter à l'interroger si elle le désirait.
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Eris Langnar le mercredi 29 avril 2015, 04:17:55
Alors que je ne m'y attendais pas, Slade sortit un poignard de sa botte, d'une vingtaine de centimètres. Il semblait très aiguiser et tranchant. Moqueusement, il m'expliquait qu'il y avait plusieurs poignards et mais qu'un seul était généralement fait pour être trouvé. Son sourire, je le haïssais, maintenant. Je détestais ce foutu sourire de mes deux. Il me les cassaient, sérieusement... Et une autre preuve de l'incapacité de mes gardes à me protéger. Il avait raison sur ce point. Il exigeait que demain, il voulait me voir sur le terrain en tenue approprié pour le combat, car il voulait me voir à l'œuvre. Je savais tuer, comme mon mari. Je ne faisais pas que brandir, je poignardais, tranchait, coupait, entaillait. Il avait aussi raison sur cet art, il était délicat et complexe, demandant dextérité quant à sa maitrise. Oui, j'allais apprendre. Mais sa phrase final me laissait froid. Ce n'était que de l'arrogance, cette phrase.

Après avoir entendu une sorte de sifflement, un portail s'ouvrait dans ma chambre, laissant une femme a la peau diaphane, aux yeux de glaces et aux lèvres bleues entrer. Elle se prosternait devant Slade, demandant ce que son suzerain voulait. Slade demandais, non, ordonnais à la femme de me faire part de ses conclusions pour m'enfanter.

Elle expliquait donc que les traces résiduelles du temps étaient tenues, laissant une chance à mon mari, pour une nuit en tout cas, de coucher avec moi. Mais cela modifierait le temps et l'espace. Grandement. Et elle doutait quant à l'efficacité de cette technique, le plus sure étant l'insémination magique, n'excluant cependant aucune autre possibilité. Pendant un moment, le chevalier d'Hiver restait silencieux et demandait si elle pouvait réussir l'insémination magique et si oui, si le coït était vraiment nécessaire. Un nouveau silence s'imposa donc, pour qu'au final, elle répondit que l'insémination sans coït n'était pas vraiment des plus plaisante et qui plus est, il fallait un réceptacle capable de résister a la magie nordienne de la magicienne.

Un moment, je restais silencieuse. Je voulais cet enfant de mon mari. Je le voulais. Lui et moi avions toujours voulu avoir un enfant. Quelle joie j'aurais pour enfin porter l'enfant de mon mari. Mais... J'ai envie de poser une question dont je redoute la réponse. Et je vais la poser, même si je sais en quelque sorte en quoi sera la réponse.

-Et ce réceptacle dont vous parlez... J'imagine que ce sera celui qui couchera avec moi, n'est-ce pas ?

Après un moment de silence, je pris mon courage à deux mains.

-Le Ser de l'Hiver, Slade... Il ferait un très bon réceptacle, n'est-ce pas ? Dis-je d'une voix vide.

Slade... Un nom qui me donnait envie de vomir.
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Slade le mercredi 29 avril 2015, 10:26:41
Le silence n'était pas pesant, il était plein de pensées qui s'activaient dans tous les sens, plein de réflexion posée sur un sujet délicat. L'insémination magique n'avait rien de facile, ni rien d'agréable, le coït, selon la maître de magie permettait de réduire la pénibilité, fallait-il croire. Les raisons étaient évidentes.mais elles n'étaient pas agréables pour autant. En effet, il lui était imposé, donc de coucher avec un inconnu sans doute, pour peu que la magie puisse l'investir… peu de raisons de se réjouir sans doute, vous ne vous pensez pas ? Slade trouvait l'idée moins bonne encore parce qu'il commençait à comprendre pourquoi il était là et même si la Dame était attirante, il ne pouvait pas nier qu'il n'aimait pas l'idée d'être manipulé. Il leva les yeux au ciel et soupira, y mettant toute son exaspération.

Les questions d'Eris étaient plus que pertinentes et lui-même était curieux de connaître les réponses face à ces interrogations légitimes. Il sourit et attendit que Mayris prenne la parole. Ce qu'elle ne fit pas, au contraire elle se contenta de se tourner vers le chevalier et attendre  quelque chose de lui, ses deux globes oculaires de glace éternelle qui semblaient dirigés vers son poitrail. Il frissonna. Il n'aimait pas son regard… et elle semblait capable de le jauger. Enfin, elle prit la parole, se retournant vers Eris au grand soulagement de Slade.

« Oui. Le réceptacle couchera avec vous. Sans doute plus d'une fois pour être sur que l'insémination soit concluante. Quant au réceptacle... »

Elle semblait hésiter à répondre, jetant des coups d'oeil à Slade, un air inquiet sur le visage. Elle semblait vraiment en proie à un dilemme et il fallait peut être plusieurs minutes avant qu'elle n'ose parler ou même bouger, et quand elle le fit elle se laissa choir à genoux et poser son front contre le sol au pieds de Slade en silence, se le frappant trop fois avant de lâcher, sans quitter le sol des yeux, comme enproie à la terreur.

« Pardonnez moi Sire… pardonnez mon incompétence… je ne suis qu'une misérable apprentie comparée à vous… je ne vaus rien… pitié… accordez-moi une mort rapide... »

La réaction avait de quoi surprendre, mais Slade venait de comprendre quelque chose :  elle était incapable de le faire… elle pleurait à même le sol et se fichait d'avir lair misérable :  elle avait juste peur de ce qui pourrait se passer si il se mettait en colère… lui, il n'avait opas la réputatio d'être clément. Finalement devant l'absence de réponse elle osa enfin avouer son incompétence.

« Je… je ne sais pas si je serai assez puissante... »

Elle se remit à sangoter en silence et slade se détourna.

« Si ça ne tenait qu'à moi ton incompétence serait déjà en train de te couter ta peau au sens propre, mais un vœu est un vioeu, je vais te prêter de ma puissance. Nous règlerons cette histoire uen fois rentrés. »

Il se tourna vers Eris alors qu'il expliquait.

« Apparemment vu son état je suis le seul  à être un réceptacle possible, mai si vous voulez nous pourrions tester vos sujets ? »
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Eris Langnar le jeudi 30 avril 2015, 04:20:04
Après un moment, la sorcière Nordienne reprit la parole. Oui, je devrais coucher avec le réceptacle et plus qu'une fois, pour vérifier que l'insémination allait être plus que concluante. Coucher de nombreuses fois... Ça ne m'importait pas. Tant que j'avais l'enfant de mon mari. Mais, quant au réceptacle... La Nordienne semblait hésitante à répondre, jetant des regards inquiet a Slade. Le Ser de l'Hiver maltraitait-il ses servantes ? Pendant plusieurs minutes, elle gardait le silence pour au final se prosterner devant son maître, comme un chien demandant pardon a son maître.

Elle demandait le pardon de Slade, avouant qu'elle était incompétente et qu'elle se méprisait d'être une misérable apprentie en la magie, comparé a Slade. Aucune femme ou homme ne devait se plier aux ordres de quelqu'un. Il ne devait y avoir aucun esclave en ce monde, selon moi. Nous sommes tous libres de nos choix. Depuis notre naissance. Elle continuait à s'insulter elle-même, disant qu'elle ne valait rien et quémandait une mort rapide. Pauvre petite...

Au bout d'un moment, je remarquais qu'elle pleurait en ce moment même, silencieusement. Elle avouait finalement son incompétence, disant qu'elle ne savait pas si elle était assez puissante. Et elle se remit à sangloter de plus belle, dans un silence.

La réponse de Slade fit qu'enflammer en moins la haine que j'éprouvais pour lui. Il osait faire du mal à des femmes... Je déteste cela. Je le hais. A contrecœur, il allait prêter un peu de sa puissance a la Nordienne, mais qu'il allait régler son cas une fois rentrés au royaume. Il se tournait vers moi, disant que dans son état, il ferait un bon réceptacle. À moins que nous testions sur nos sujets.

Pendant un moment, je réfléchissais. Non, je ne pouvais pas risquer que l'un d'eux ne leur arrive du mal. Je me sentirais coupable si malheur leur arrivait.

-Non. C'est vous qui alliez être mon réceptacle, Ser Slade. Je ne risquerais pas que l'un de mes sujets se blessent...

Je me levais doucement, croisant mes bras et tournais mon regard vers la Nordienne toujours prosternées vers son maître.

-Ai-je besoin de savoir autre chose avant que nous commencions, Nordienne? Et puis-je savoir quel est votre nom ? Demandais-je a la dame de glace d'une voix douce, rassurante.
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Slade le jeudi 30 avril 2015, 12:28:15
Oui, la sorcière nordienne était sous le choc de son incompétence. Il sourit et la regarda, un rien amusé par la situation avant de se décier à lui dinquer de se relever alor qu'il laissait la main à Eris pour les questions intrelligentes… enfin, si elle en avait… ce qui n'était pas courru d'avance. IL regarda a jeune femme et lui sourit, un rien moqueur. Elle n'aimait peut être pas, mais au moins, c'était une preuve de son bon vouloir et de ses bonnes intentions. Il soupira et regarda la jeune femme d'un air un rien contri par la situation. Il la poussa légèrement pour qu'elle se redresse, qu'elle montre un peu dignité. Ce n'était pas la mère à boire, si ? IL leva les yeux au ciel…

« Je vous prie d'excuser tant son comportement indigne de nous que son incompétence, je ne sais pas ce qui m'a pris de l'emmener, j'aurai du emmener quelqu'un de plus efficace qu'elle, quelqu'un de plus doué ou de plus savant… je vous prie de m'excuser, elle sera punie à hauteur de son incompétence, je puis vous le garantir. Quand l'honneur de notre peuple est en jeu, quand notre nature entre das une situtation, ni l'éche, ni l'incompétence, ni la betise ne saurait-être tolérée... »

Finalement leur hôtesse prit la parole. Elle se montrait plus conciliante et plus aimable que ce à quoi la maitre de magie s'attendait ou ce que la maitre de magie méritait. Slade soupira. On ne soutient pas les incapables, on leur fait changer de vocation, tout simplement. Il se demandait même si elle ne devrait pas lui apprendre le rituel et le laisser faire intelligemment. Au lieu de la laisser faire et risquer de rater son coup de manière plus que magistrale. Il leva les yeux au ciel et regarda la juen femme pour finalement faire une moue qui révélait ce qu'il pensait des bêtises de son maitre de magie…

« Je crois que le procédé est sans douleur, il ne s'agit pas  tester si la perosnne tient le coup mais vérifier sa compatibilité… de plus, n'étant pas complètement humain, je ne sais pas si je suis le mieux placé pour faire cela. Magiquement, oui, physiquement… qui sait si votre feant naura une de mes capacités… hors normes, dira-t-on... Après tout, c'est un procédé existent, mais très peu utilisé… question de reconnaissance je crois, il est compliqué pour un mort de reconnaître quelqu'un… et ce gosse risque plus d'être un batard qu'autre chose... »

Le maitre de magie acquiesça prudemment aux paroles de son sire pour le confirmer avant de finalement dire à son hotesse sur un ton qu'elle voulait le plus neutre possible.

« J'aurai besoin de votre sang, juste quelques gouttes, Ma Dame, s'il vous plait, et ensuite il me faudra une bonne semaine pour configurer le sortilège. De plus, il est important que le réceptacle s'imprègene de la présence de votre défunt époux, histoire qu'il soit en mesure de lui correspondre, de lui convenir. Il ne s'agit pas seulement de coucher avec vous, mais de l'incarner, de devenir lui, c'est pourquoi il aura besoin de le connaître le plus intimement possible... »

Oui, cela pouvait paraître humiliant pour leur hôtesse que de décrire tant de détails, mais si c'tait nécessaire. En tout cas, la magicienne avait repris tout son aplomb en reprenant le ton professionnel qui lui convenait. Elle ne donna pas pour autant son nom, pour la simple et bonne raison qu'elle estimait son nom inutile au possible C'était une morte en sursis… mais si elle insistait, elle poivait bien le lui donner.

« Mayris. Mon nom est Mayris, Ma Dame. Mais je puis vous conseiller de l'oublier, Notre reine supporte encore moins les incapables que Sir Slade. Je serais logiquement punie pour on incompétence, nos lois sont ainsi… tout comme la tête de Sire Slade tombera si jamais nous ne parvenons pas à honorer les vœ de votre époux... »

Les choses étaient peut être plus claire ainsi… peut être pas, en tout cas, elle conclue.

« Mais pour en revenir au sortilège, vous verrez qu'il est donc essentiel que vous passiez autant de temps que possible avec Sire Slade, que vous vous comportiez comme si il était votre époux durant c cette semaine, et ce, jusqu'à ce que vous soyez enceinte... »

Et à la moue de Slade rien ne lui aurai plus dépluq ue rester ici à agir de la sorte...
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Eris Langnar le vendredi 01 mai 2015, 20:51:58
Slade prit la parole, disant qu'il aurait dû emmener quelqu'un d'autre que cette mage incompétente. Une punition a sa hauteur l'attendrait au royaume, car chez eux, pour protéger leur honneur et leur fierté, l'échec n'était pas toléré, ni l'incompétence ni la bêtise. Tch, quel être méprisable. Slade dit qu'il croit que le procédé est sans douleur, pour vérifier si cette personne était compatible ou non. De plus, il n'était pas humain physiquement. Magiquement, il pourrait être capable de procréer avec moi, mais s'il venait a naitre, il pourrait en effet hériter d'une des capacités de Slade. Question reconnaissance, il serait considéré comme un bâtard qu'autre chose. Il ne savait rien de mes capacités... Rien.

La Nordienne, elle, disait qu'elle aurait besoin d'un peu de mon sang, et une bonne semaine pour configurer le sort. Une bonne semaine... Et le réceptacle devait s'imprégner de l'énergie de mon mari, pour qu'il soit convenable, car il ne s'agissait seulement pas de coucher avec moi, mais il s'agissait qu'il devienne lui. Qu'il incarne ELLIPSIS. Il avait besoin de le connaitre intimement...

Son nom était Mayris. Mayris... Un beau nom pour une Nordienne. Cependant, elle me conseillait de l'oublier, car sa tête allait surement tomber puisque sa Reine ne supportait pas les incapables. Pas plus que Ser Slade. Elle serait punie par le simple fait qu'elle était incapable. Dura led, sed lex comme on le dit... Mais une loi très injuste. Et s'ils n'honoraient pas les vœux de mon époux, la tête de Ser Slade allait tomber.

Pour que le sortilège fonctionnait, il faudrait que je passe une bonne semaine en compagnie de Slade, que je me comporterais en bonne épouse. Et ce, jusqu'à ce que je sois enfin enceinte. Je restais impassible, comme une fière Langnar. Je n'aimais pas cet homme, mais je voulais cette enfant.

-Très bien, Mayris...

Je me dirigeais vers une table d'où se tenait un petit couteau et m'entaillait la paume légèrement pour permettre au sang de s'écouler un peu. Je tendis ma main vers Mayris après que je me suis dirigé vers elle, elle s'empressait de prendre une petite fiole et récoltait mon sang. Ceci fait, elle le rangeait dans un petit sac. Je refermais la main où j'étais blessé et m'appliquais en silence un sort de soin, ne m'épuisant que très légèrement. Un des secrets que ma grand-mère et ma mère m'avaient appris...

-Bien. Par ou commençons-nous... Cher Époux ? Demandais-je a Slade.
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Slade le samedi 02 mai 2015, 11:31:51
Tout était clair, désormais… il eut un sourire, forcé cette fois_ci à  celle avec qui il devait se comporter comme son épouse durant la semaine à venir puis jusqu'à ce que la copulation soit fructueuse. Il n'était pas ravi, loin de là même ! Slade commençait à comprendre pourquoi sa reine l'avait envoyé au lieu d'envoyer uniquement ses sous-fifres. Il soupira et alors que tout était dit, qu'il s'apprêtait à coongédier le maitre de magie, il se ravisa. Il lui fit signe de s'approcher avant de luio lancer sur un ton sec mais ferme.

« Détache mon armure, il fautq ue je lui montre quelque chose... »

Il regarda Eris , au moins il était sur que ça ne durerait pas ! Ces mots étaient simples et efficaces et répondaient àson ironie mordante qu'elle mettait dans le terme d'époux. Une fois que la maitre de magie l'ut dbarrasser de ses plaques d'armure qu'elle posait avec délicatesse et peine – elles étaient lourdes – sur le lit pour qu'elles ne traînent pas par terre, pour en pas les rayer, il lui fit un skigne de la main pour la congédier et elle partit comme elle était venue. Il sourit à son épouse du momentavant de perdre toute forme de sourie, pour retirer le haut et montrer son dos. Voyait-elle la longue ligne qui longeait la colonne vertébrale et qui était faite de petites écaailles presque translucides.

« Voioà ce don je parle surtout comme tare, c 'est une maladie qui se transmets comme les gènes… une lente transformation en reptilien, mais soit, si cela n'a aucune importance ! C   'est vraoi que mes autres dons seraient un bon point pour votre lignée… de tels dons… ce sont des cadeaux. »

Il laissa choir son haut et ne chercha même pas à le remettre, insensible au fait d'être torse nu, de toute manière il faisait trop chaud, et en lus il révélait sa musculature, celle d'un soldat de métier, sèche et marquée. Il resta un peu silencieux avant de rajouter, parlant un peu à coeur ouvert.

« j'ai bien senti que cette situation ne vous plaisait pas, et bien laissez-moi voyus rassurer sur un point. J'ai une femme que je respecte énormément – faute de l'aimer – et si notree couple est assez ''libre'', devoir jouer cette mascarade… je n'aime pas particulièrement, ce n'est pas le point de coucher avec vous, mais le fait de devoir faire comme si nous étions mariés. C'est l'une des meilleures guerrières que je connaisse et si elle n'avait pas été enceinte jusqu'aux yeux elle m'aurait accompagnée. Donc dites moi ce que je dois savoir au sujet de votre époux. Les mots qu'il vous disait, la manière dont il vous traitait, et toute autre information utile. C'est vous qui avez la main pour que tout se passe bien. »

Il soupira.Astrid avait fait une de ces crises de colère quand elle avait entendu qu'elle ne l'accompagnerait pas, d'ailleurs...

« Il va falloir se supporter et essayer d'être en bonne intelligence... »
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Eris Langnar le dimanche 03 mai 2015, 04:16:54
Il ordonnait à Mayris de retirer son armure, ce qu'elle fit du mieux qu'elle pouvait. Que voulait-il me montrer ? Voulait-il se vanter de son corps ? Pendant un moment, je ne faisais que regarder Mayris s'affairer a détacher l'armure du Ser de l'Hiver, ayant pitié de ce qu'elle devait endurer chaque jour. La peur de mourir parce que l'un d'eux pouvait faire une petite erreur ou qu'ils n'en avaient pas la compétence nécessaire pour faire tel travail... Je déteste l'esclavage. Mais mon mari, lui, haïssait les esclavagistes. Quand l'un d'eux entrait dans l'un de ses domaines, les esclavagistes étaient aussitôt chasser ou pire, torturer.

Enfin, elle réussit à détacher l'armure de Slade, déposant délicatement l'armure sur lit avec peine. Cette armure devait bien être assez lourde, quand même... Il congédia Mayris d'un signe de la main. Elle partait ensuite, nous laissant seul, moi et l'homme de glace. Il me souriait pour ensuite perdre son sourire, Slade se mit de dos et enlevait son haut. Le long de son dos était couvert de petites écailles, presque translucides. Mais qu'est-ce que c'était que ça...?

Il m'expliquait donc que c'était une tare génétique chez lui, une lente transformation dont le résultat serait qu'a la fin, il deviendrait une sorte de reptile... Un dragon peut-être ? Nombreux sont les métamorphes, sur Terra. Cependant, l'enfant aurait surement un de ses nombreux dons. Il ne récupérait même pas son haut, cependant. Peut-être voulait-il quand même bien paraître devant moi...

Il disait enfin la vérité. Il avait senti que cette situation ne me plaisait guère, mais Slade me rassurait sur un point, c'est que lui aussi, il ne s'y plaisait guère. Il avait donc une femme qu'il respectait énormément, mais qu'il n'aimait pas. Ça ne doit pas vraiment être facile de vivre avec elle, tiens... Et il l'a engrossée, en plus. Génial, un mini-Slade est en route! Slade n'aimait pas le fait qu'il devait jouer la comédie, faire comme si nous étions en couple. Il voulait tout savoir de mon époux. La façon dont il se comportait, parlait, agissait, la manière dont il agissait envers moi. Et tous ses sujets.

Il avait raison. Nous devions agir intelligemment et nous supporter pendant une bonne semaine.

-Il me parlait majoritairement avec courtoisie. Il respectait chacun de ses sujets, servants ou non. Il détestait les esclavagistes.

Je m'accotais à un mur, la tête baisse.

-Il aimait lire des livres sur l'histoire et des tas d'autres choses en rapport avec la littérature, il était très cultivé. Cependant, quand venait le temps de se battre, il devenait sérieux, froid et stratégique.

Je soupirais, me rappelant du sourire de mon défunt amant de cœur.

-Il est quelqu'un de bien. Malgré ses défauts, il était un homme bien.

Je relevais la tête, regardant le plafond.

-Cependant, il aimait bien se battre avec ses hommes dans la cours. Il les jaugeait, les entraînait et les conseillait. Mais quelques fois, il se montrait très dur dans ses propos. Moi-même, il s'était déjà montré dur envers moi. Parfois, il m'insultait. Parfois, il me... Frappait.

J'avais quelques mauvais souvenirs en tête, me rappelant de la voix colérique de mon mari. Qu'est-ce qu'il me manquait...

-Bon, bah, je crois que c'est tout. Le reste, vous pouvez faire ce que vous voulez.

Je tournais ensuite mon regard vers Slade.

-Vous avez tout ce dont vous aviez besoin de savoir ? Où dois-je continuer ?

Je n'avais pas remarqué que pendant que je lui donnais des informations sur mon mari, j'avais parlé d'une voix vide d'émotion.
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Slade le dimanche 03 mai 2015, 12:41:10
Apparemment, elle était d'accord avec lui :  il fallait agir en très bonne intelligence… bon, alors autant collaborer. Il souit et regarda la jeune femme alors qu'elle commençait à parler de son époux, sans trop savoir pourquoi ni comment il se sentait concrné par sa réaction vis à vis des esclavagistes.. ; le soupçonnait-ele d'esclavage. Peut-être dirait-elle qu'elle payait tout le mond edepuis celui qui lui torchait le cul à celui qui lui servait son repas ? Étrangement il en doutait… mais il ne le dit pas. A quoi bon !   Il leva les yeux au ciel à la fin de cette phrase acvant qu'elle s'installait contre un mur pour parler. Il ne comprenait pas cette manièe qu'avaient les humains de s'arr$êter sur le passé, mais bon…

Il ne chercha pas à remettre sa tunique, restant torse nu, sa peau diaphane marquée de quelques cicatrices mais surtout marquée par une musculature bien marquée mais très sèche.Mais revenons en aux propos de la jeune femme alors qu'elle parlait de son ancien époux. Parler avec courtoisie, oui, ça il le faisait, il n'y avait pas de problème. Respecter chaque sujet, par contre qu'elle ne le fasse pas riree… on ne serspecte jamais tout le monde, le respecté tait quelque chose de difficile à gagner, et d'encore plus difficile à conserver, respecter tout le monde signifiait juste ne respecter vraiment personne.

Il comprenait fort bien la passion pour l'histoire et la littérature, on ne pouvait opas diriger un domaine et passer pour le dernier des incultes san devenir la risée… il trouvait cela très drôle en fait… enfin, il avait au moins la décence de ne pas être de cette trempe. Quant à savoir se battre si il était mort arme au poing, il avait une une belle mort… non, pardon, la mort n'était jamais belle. Il avait la mort qu'il avait mérité. Slade périrait, il s'en doutait, un jour comme ça aussui, mais cela ne l'inquiétait pas outre mesure.

À aucun moment il ne l'interrompity, restant silencieux tout du long, comme s'il n'avait rien à dire. Si, il avait moult choses à dire, difficile de le nhier, mais bon… il soupira alors qu'elle finissait. Vous savez ce qui est plus chiant que quelqu'un qui vous parle de queslqu'un dont, au fond, vous vous foutez particulièremen ? La même chose d'une voix atone… il soupira alors qu'elle terminait. À lui de dire ce qu'il en pensait.

« Non, je n'en ai pas assez, s'il faut que je le remplace même temporairement, il me faut ses habitudes, ses tics compotrtementaux, ce qu le mettait en colère, ses défauts. Qu'il vous frappait est peyut êyre le seul possible défaut que j'ai entendu, quoiqu'il ne colle pas avec le reste du personnage. Ussi, je suppose qu'il ne s'agit que d'une histoire df'une fois qui est restée en travers de la gore, soit vous me racontez des salades, dans les deux cas, je crains d'avoir besloin de plus... »

Oui, certaines choses étaient… étranges pour le moins, trouvait-il.

« Je n'ai jamais demandé le tableau parfait, je veux la réaluité, et nulmle trace d'hypocrisie… car je suppose que si vous avez horreur de l'escavage, bvous avez des servants, des servantes, des domestiques qui obéissent quand vous ordonnez. En quoi est-ce différent d'un esclave alors qu'il n'y a pas une goutte d'eau à des centaines de kilomètres à la ronde ?  Au fond ce ne sont que des esclaves que vous refusez d'appeler ainsi… alors cessez ces histoires avec moi. Vous aurez mon respect si je sens que cela eut être récioquue… et ça passe par l'absence d'aneries de ce genre… soyez honnête, je le serai. »

Oui, il fallait régler ce genre de détilms de suite, pour une question de tranquilité par la suite.

« Oui, je pratique l'esclavage, j'estime qu'une race inférieure peut être dressée et domptée au même titre que l'on dresse et l'on dompte des chevaux ou des dromadaires. Traitez vous les animaux comme votre égal ? J'en doute… et le simple de fait de devoir m'incliner devant vous montre qu'au fond, vous faites comme moi, mais que vous l'appelez différemment. Je ne critique en rien vos mœurs, ils vous sont propre… alors ne parlez pas des mieens, nous éviterons les disputes inutiles ainsi… sachez juste que ma reine a le droit de vie et de mort sur notre peuple car c'est ainsi que cela fondtionne depuis les prémices de celui-ci. C'est notre coutume, notre tradition. Nje n'abjurerai pas ce en quoi je crois, ni ce que je vis pour vos bveaux hyeux. Inutile de reparler de l'esclavage. Je ne le mettrai pas sur le tapis, et vous non plus. Comme ça, nul énervement, et nul problème pour le rituel… vous avez vos opinions et moi les miennes. Un point c'est tout. »

Puis il sourit, aimable.

« Maintenant que cela est dit, revenons à votre mari. Vous donnait-il des surnoms ?  Et qu'entendez-vous parler avec courtoisie ? Qu'appelez vous le resect qu'il avait pour tout le monde ? Je veux comprendre pour être le plus fidèle possible... »

Puis finalement. Il rajouta.

« Et j'aurai aussi besoin de vous connaître, comme un épou connaît son épouse, mais du peu que j'ai pu comprendre je sais déjà uen chose… que je ne veux pas êtyre dans la même pièce que vous et astrid… vous emblez toutes les deux avoir un fort caractère… et je crains de me retrouver à subir vos foudres ensemble… généralement, avec Astrid nos problèmes se règlnt une lame à la main dans un duel… j'espère ne pas avoir besoin d'en arriver  là avec vous… en tout cas, j'ai une idée, et si vous me parliez de tout cela pendant un petit entrainement au maniement d'une arme, celle de votre choix. »
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Eris Langnar le mardi 05 mai 2015, 04:11:58
Nom de dieu, qu'il m'énervait ! Slade en voulait plus, plus, plus. Il devait tout savoir, les tics comportementaux de mon mari, ses habitudes, comment il m'appelait, tout. Tch, et c'est déjà un calvaire de supporter le cher 'époux' devant moi en ce moment. Au moins, après un moment, il avouait qu'il pratiquait l'esclavage, prétextant que toute chose pouvant être dominé devrait être dominé. Tch. Si du jour au lendemain, je l'asservissais, lui et sa Reine ainsi que son peuple, il dirait moins cela, ce glaçon de merde.

Il avait aussi besoin de me connaître, comme un époux. Et il semblait avoir compris que j'avais un fort caractère, comme sa femme. Il ne voulait même pas se trouver dans la même pièce que nous deux... En tout cas, il avait eu idée. Slade voulait qu'on en parle dans la cours pendant qu'on s'entraînerait aux armes, celui de mon choix. Je réfléchis un moment, et hochais finalement la tête.

-D'accord. Rendez-vous a a la cours, cher... Époux. Je me change pour une tenue plus confortable.

Je le congédiais poliment d'un signe de la main, ce qu'il fit. Après qu'il eut fermé la porte, je me dirigeais vers un placard, examinant ma garde-robe. Que pourrais-je donc mettre...? Je vérifiais quelques instants pour qu'au final, je prenais un pantalon ample blanc avec une chemise blanche. Pied nu, en tout cas. De toute façon, la cours était couverte de sable, et même si Slade utilisait un quelconque sort pour se débarrasser du sable, je n'allais pas être dérangée par la pierre dure. J'avais appris à la dure a résister aux diverses douleurs, étant une Langnar. Après m'être habillée, je rejoignais Slade dans la cours, encore couverte de sable.

Je m'approchais d'un présentoir d'arme, vérifiant quelles armes j'allais prendre. Je savais toute les maîtriser. Épée, lance, dague, arc... Mais je préférerais être rapide. Donc, je pris deux dagues en main, jouant avec eux pendant une vingtaine de secondes. Puis, je me retournais vers Slade, m'avançant vers lui et m'arrêtant a une dizaine de mètres du Ser de l'Hiver. Doucement, je me mis en position de combat, l'examinant lentement.

-Bien, mon chéri... Allons voir ce que nous sommes touts deux capables !

Et d'un coup, je m'élançais vers Slade, les fracas métalliques commençant à se faire entendre...

                                                                                                   *
                                                                                                *     *
Pendant une heure, nous avions combattu. Pendant le combat, je lui avais fourni toutes les informations qu'il lui fallait. Il devrait me surnommer : Sa Petite Rossignol. Chaque jour, il devra prier pendant une heure par jour sous l'arbre Tsubasa, un arbre étrange au feuillage bleu et a l'écorce blanche comme neige. Chaque soir, il devra lire un livre sur l'histoire d'un quelconque lieu ou pays. Slade devra respecter les servants et servantes, les traiter en égales comme s'il parlait a l'un de ses amis, enfin s'il en avait. Et il devra en faire de même avec moi, il devra se montrer très galant. Et moi, je devrais faire comme si c'était mon époux. C'est-à-dire, montrer mon affection en faisant des câlins, l'appelant par des surnoms mignons.

-Ça... Va vous suffire ? Lui demandais-je entre deux respirations.

Je haletais, tenant toujours sur mes deux jambes avec mes deux dagues en mains. Lui aussi, il avait l'air épuisé, mais les apparences étaient trompeuses.

-Bon... Comment tu trouves mes compétences, chéris ? Je crois que je dois encore m'améliorer...
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Slade le mardi 05 mai 2015, 22:47:17
Elle lui donna rendez-vous dans la cour, le temps qu'elle se change… une pudeur bien mal placée trouvait-il dans la mesure où dans une semaine il conquiérerait son corps. Il sourit à cette idée plus qu'amusante alors qu'il descendait dans la cour et demandait à un garde local de lui montrer le ratelier d'arme, qu'il voit un peu ce qu'il pouvait y trouver quelque chose d'intéressant… on le dconduisit à l'armurerie et il regarda un peu plus précisément ce qu'il y avait, avant de se dire que rien ne valait le copup. Oh, non pas que les armes soient de mauvaises qualités, bien au contraire ! Mais non, elles ne lui convenaient pas… il soupira et se dit qu'il combattrait alors à mains nues . De toute façopn, elle ne le toucherait pas. Il était bien trop bon pour cela.

Enfin, elle arriva, dans une tenue plus masculine et sans douite bien meilleure, lui, se copntentait d'être torse nu pour se battre, histoire de ne pas avoir de mouvements entravés. Il la regarda, un petit sourire aux lèvres alors qu'elle parlait, lui disant q'elle allait voir ce dont il était capable et vis versa. La différence serait écrasante. Il le vavait par avance. Finalement, il avait opté pour une arme tout de même parce qu'il valait mieux éviter de l'insulter. Il avait choisi une seule arme un katar qu'il s'était fixé au bras droit, laissant le gauche à découvert. Cela aurait été plus simple eis elle avait parlé de l'arme de prédilection de son mari – dont il avait oublié jusqu'au nom, c'est  vous dire -  mais comme ce n'était pas el cas, il avait choisi unje arme qu'il connaissait pas… cela rendait les choses intéressantes…

Quand elle s'élança il comprit une chose, elle était rapide. Mais quand elle aurait du porter son coup, il fit dévié, in extrémis par larme du chevalier de l'hiver. Pas de grands gestes, juste un léger mouvement du poignet qui la fit frôler son corps, rien de plus.

« Un. »

Le ventre de la jeune femme avait été exposée. Il ne compta que la première fois à voix haute. Le reste, il le garda pour lui. Il ferrailla une heure avec elle. La principale difficulté n'était pas de la battre mais plutôt de ne pas la blesser. La seule différence avec Astrid, c'était qu'il savait qu'Astrid rendrait les coups et qu'elle enhcaisserait bien. Eris, elle, il ne savait pas. Alors, dans le risque de la voir geber son sang au premier choc, il devait se contenter d'une guerre où il devait juste empêcher son hôtesse, sa seconde épouse, de le battre. Ah oui, il y avait autre chose qui l'ennuyait profondément dans cette histoire de fau x semblant… enfin bref, pas le moment !

Regardant la jeune femme alors qu'il baisait enfin son arme, il lui sourit. C'était fini. Le combat était fini. Sentait-elle qu'elle n'aurait pas pu le battre ? Astrkid non plus ne pouvait pas, alors qu'elle était née sabre à la main… il n'y avait pas de honte. Il s'entrainait depuis des siècles. Cela faisait des centauines d'années qu'il se battait. I n'y avait pas de honte à ne pas pouvoir prendre le dessus. En tout cas, l'autre objectif était rempli. Il lui fit un petit sourire alors qu'il lui lançait.

« Pour un test de compéence, mon petit coeur ? Largement. Pour des compétences satisfaisante, je crains que vos compétences, mon petit rossignol, soient en dessous de ce que vous pourriez faire… vous êtes vives, vous êtes agile, vous semblez souple, beaucoup de qualité, mais aucune développée assez pour affronter un combattant venu vous tuer… je ne parle pas d'un combat normal opu d'entrainement, je parle d'un combat à mort, une lutte dans laquelle vous tiuer est le seul objectif, mon amour. »

Il lui sourit et la regarda, un brin amusé avant de rajouter.

« De plus, j'ai compté le nombre d'ouverture mortelle que vous m'avez laissé tout au long du combat. Pas moins d'une vingtaine, de plus en plus au fur et à mesure que le combat durait. Il va falloiir trvailelr la concentration,k l'endurance, et la force physique pure, deux choses à travailler… mai après tout , l'entrainement est là pour faire progresser. Puis-je proposer à mon trésor de se joindre aux soldats pour que mes maître d'arme l'entrainent ? »

Il lui saisit la main et la serra dans sienne avant de lui sourire et la baiser doucement. Puis il regarda alentour.

« Où est cet arbre  blanc sous lequel je dois prier tous les jours ? Je ne garantie pas de prier, car je ne crois pas en un quelconque dieu, mais je méditerai, faute de mieux… pourrez-vous me conseiller certains livres à commencer ceux qui traitent de votre domaine, s'il vous plait. »

IL eut une légère inclinaison du buste, comme pour signifier ses respets avant de prendre ses mains dans les siennes et plonger son regard d'acier dans le sien.

« Savez-vous ce que vous êtres en train de faire, chérie ? »

Dans les faits, ça ressemblait à un vrai mariage fey… c'était ça le point dérangeant...
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Eris Langnar le jeudi 07 mai 2015, 03:58:13
Je continuais à haleter, encore fatiguée. Ce Slade était vraiment bon, en combat. Normal, il avait gagné beaucoup de campagnes militaires au cours de sa vie. De sa très longue vie, il faut dire... Pour répondre à ma question, il m'affirmait que je devais largement m'améliorer pour au moins être à son niveau actuel. Tch, il s'était donc retenu durant tout ce temps là? S'il savait que moi aussi, je ne suis pas fait en sucre. Mais bon, il devait jouer mon époux. Un époux ne bat jamais sa femme. Jamais. J'avais une bonne agilité, j'étais vive et souple, mais pas assez développer pour permettre de me défendre contre un adversaire qui essaiera de me tuer, ou pire, violer. Bien qu'un adversaire essaiera surement de me violer en premier avant de me tuer.

Je déposais mes armes sur le présentoir, fatigué. Je passais une main sur mon front, faisant dégager les perles de sueur de mon front. Ça faisait longtemps que je n'avais pas combattu comme ça. Mon mari et moi combattions souvent lorsqu'il m'avait entraîné. Putain que j'en avais souffert, des bleus. ELLIPSIS ne me laissait aucun répit, a cette époque là. À chaque fois que j'étais tombé, je devais me relever rapidement, car sinon, pas de sexe le soir avec ses femmes. Ni avec lui. Aaah... ELLIPSIS...

Je me retournais, écoutant ce que mon mari temporaire disait. J'avais laissé plus d'une vingtaine d'ouvertures qui aurait pu mener a ma mort, tout le long du combat. Il me conseillait encore, faisant la liste de tout ce qui était a améliorer. Ma concentration, car je devais en aucun cas donnait à l'adversaire une chance de me tuer. L'endurance, car je devais durer longtemps dans un combat avant de m'épuiser, ce qui est déjà quelque chose que j'ai chez moi, en quelque sorte et enfin, la force physique puisque je devais frapper très très fort chez l'ennemi pour parvenir à le tuer. Il me proposait d'une voix taquine de rejoindre mes soldats pour l'entraînement.

Il me prit doucement ma main, y déposait un baiser. Un moment, il regardait les alentours de l'endroit et me demandait ou se trouvait l'arbre Tsubasa, voulant méditer. Il était donc athée, ce Slade? Ne priait-il pas sa reine ? Chez moi, il n'existe aucun dieu. Hormis la Mort. Car seule la Mort a la mainmise sur tout. Les dieux comme les simples immortelles. Les immortelles comme les simples gens. Il me demandait aussi si je pouvais lui conseiller certains livres a lire, particulièrement ceux qui traitent de mon domaine.

-Non, je ne sais pas ce que je suis en train de faire, mon cœur. Mais en tout cas, nous devons nous diriger sans tarder vers l'arbre Tsubasa, vous devriez prier...

Je lui prends donc la main et me mis en route vers le havre de paix ou se trouvais Tsubasa. Pendant le chemin, je lui fis la liste des livres a lire, commençant par le domaine ou nous nous trouvions pour ensuite enchaîner peu à peu sur les domaines que nous possédions un peu partout sur Terra. Nous arrivons enfin au havre de paix de Tsubasa. Un grand jardin entouré de sorte d'arbre au fleur rose comme la neige, un peu comme ses arbres du Japon. Un beau pays. Et en son centre, le grand arbre Tsubasa, aux feuillages bleus et a l'écorce blanche.

-Magnifique, n'est-ce pas ? Aucun grand bruit n'est apprécié ici. Cet endroit est une sorte de sanctuaire, en quelque sorte.

Je mis doucement ma tête contre son bras puissant, comme je le faisais avec mon mari.

-Voulez-vous que je médite avec vous, Cher Époux?
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Slade le vendredi 08 mai 2015, 17:29:35
Ah c'était physique, de se battre avec Slade, n'est-ce pas ! En même temps, il ne fallait pas s'étonner, l’expérience du combat de ce type dépassait tellement tout ce qui se faisait en la matière… il ne pouvait nier que cela lui permettait de résister plus longtemps et de se battre plus longtemps, la sueur était davantage due à la chaleur qu'à l’entraînement, même si ne pas la blesser avait été un challenge !  Il ne put s'empêcher de sourire et de regarder davantage ce qui se passait autour. Plusieurs gardes avaient regardé l'échange d'un air appréciateur, comme pour reconnaître que la technique était loin d'être mauvaise… il lui sourit et lui lança qu'il pourrait lui enseigner deux ou trois trucs dans l'après midi si il le souhaitait, avant d'accompagner son épouse qui lui montrait le lieu de prière et méditation. Pas un bruit, pas même venant de loin, comme une bulle de silence violée par la voix de la jeune femme qui lui expliquait quelques petites choses.

Il ne dit rien. Pendant le trajet, il avait écouté en enlaçant la jeune femme, une main passée autour de ses reins, comme un vrai couple en fait… il aimait bien au fond cette comédie, même si c'était bien trop mièvre à son goût. Qu'importe !  Il avait une belle dose de lecture en perspective. Tant mieux, il aimait apprendre, il aimait comprendre ! Alors cela ne devrait pas être une vraie torture. Il sourit alors qu'il repérait une magnifique racine qui formait presque un siège naturel sur laquelle il s'installa en tailleurs, sans prononcer le moindre mot. Il respectait le silence e ces lieux et c'est pourquoi, pour toute réponse à la proposition de son épouse temporaire (espérait-il),  il se contenta d'un mouvement de tête et d'un geste de la main pour qu'elle vienne le rejoindre. Qu’elle s'y installe comme à son habitude si habitude il y avait.

Il ferma les yeux et médita réellement. Il ne prit ni conscience du temps ni de l'espace, il pensait, c'était tout. Notamment à cette histoire de comédie qui ressemblait trop à un vrai mariage fey pour que ça lui plaise vraiment. Est-ce que les conditions étaient réellement ainsi ? Ou est-ce que la reine les avait imposées , Il n'en savait rien et se sentait un peu dépassé par tout ça, il fallait simplifier les choses et pour cela, une seule manière de le faire : en clarifiant. Il fallait qu'il lui parle, qu'il lui parle sérieusement de cela.

Il n'ouvrit les yeux qu'une bonne heure plus tard, gardant le silence en sortant et attendant en dehors du jardin de méditation avec quelques étirements pour finalement l'attendre, qu'elle ait fini sa propre méditation pour la saisir de nouveau par la taille, la gardant contre lui. Pour l’entraîner dans un coin tranquille où il prit la parole sur un ton eut être un peu sec peut être mais sans hostilité. Il fallait lui expliquer ce qui se passait exactement.

« Il faut que nous parlions sérieusement d'un point dont je me suis rendu compte en méditant… ça ne va pas vous plaire… »

Il lui sourit et doucement caressa sa main en la prenant dans la sienne, il avait la main douce et il se montrait particulièrement aimable et agréable alors qu'il rajoutait, sur un ton radoucit mais dans lequel on percevrait toutefois une certaine forme de fermeté.

« C'est un jeu dangereux auquel nous jouons, tant vous que moi… cette mascarade… cette magie… elle peut faire quelque chose, je pense, de complètement imprévu… je viens d'y penser vraiment et c'est une véritable étrangeté , je ne vous ai pas parlé du mariage fey je crois… et bien en fait, c'est un phénomène difficile à expliquer, mais toujours est-il que si deux personnes vivent comme un couple de A à Z, un lien se crée, lien officialisé par la reine si elle le souhaite, mais le lien seul suffit… avec ce lien, magique bien sur, c'est comme si nous étions vraiment mariés, un engagement sur la vie et sur l'âme. C'est une forme pragmatique de mariage dirons nous... »

Il soupira.

« Parce que les feys soient polygames bien sur change la donne, que je sois déjà marié ne change rien à tout cela/ Sinon, ce serait trop simple... »
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Eris Langnar le samedi 09 mai 2015, 04:25:39
Il acquiesçait d'un signe de tête après s'être assis sur des racines qui formaient une sorte de siège naturelle. Étrangement, quand mon mari venait ici, il s'asseyait souvent là. Souvent, il venait prier, mais parfois, il venait ici avec son arme favorite, la nettoyer avec un chiffon. Où l'enduire d'un certain liquide avec un chiffon. En tout cas, je m'installais sur le sol, à genou, mains jointes et mes yeux se fermant. Je commençais donc à prier l'arbre Tsubasa, planté autrefois par un des ancêtres de mon mari, supposément un dieu. Si cet ancêtre était un dieu, ce serait forcément celui de la virilité et du sexe. En tout cas, je priais. Pendant une bonne heure, je restais silencieuse, demandant diverse chose à cet arbre si sacré à mes yeux.

Je rouvris les yeux, me relevant et mon cher époux temporaire m'entraîna un peu plus loin. Pourquoi me traînait-il là-bas ? Slade me dit qu'il voulait me parler d'un point dont il venait de se souvenir lors de sa méditation, il avait l'air un peu inquiet. Ou pas. Je ne sais pas trop, à vrai dire. Il me prit la main, doucement et gentiment avec une certaine fermeté accompagnée d'un sourire. Il disait que ce que nous faisions était un jeu dangereux, tant pour moi que pour lui. Mais que voulait donc il dire ? Il m'expliquait que tout cela ressemblait étrangement a un mariage fey, celui du peuple de la reine. Cette dernière pouvait en quelque sorte 'officialiser' des liens de mariages, parce qu'on vivait comme un couple, pour le moment. Il soupirait, disant que les Feys étaient polygames et qu'un mariage a plusieurs étaient bien autorisés.

-Hmm... Doit-on se méfier de votre Reine, Slade?

Je me laissais doucement caresser les mains par ceux du Ser de l'Hiver.

-Et surtout... Comment savoir si ce 'lien' nous unira?
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Slade le samedi 09 mai 2015, 15:12:18
A réaction de la jeune femme surprit énormément le chevalier de l'hiver… en effet, suite à ses propos et vu le comportement récurrent de la jeune femme, il s'attendait à être  victime d'une redoutable colère, mais non, cela ne se passait pas ainsi, et il ne pouvait s'empêcher de trouver cela perturbant...elle ne s'était pas montré, jusqu'à il y a peu, la plus douce et la plus aimable des hôtesses, il fallait le reconnaître… il avait été reçu à la pointe de la lance tout de même… de quoi rester un rien sceptique, vous ne trouvez pas ? Il sourit et regarda la jeune femme alors qu'elle l'écoutait en silence. Elle l'écoutait vraiment… en même temps, ce qu'il lui annonçait était assez violent, non ? Il sourit et regarda la jeune femme, un rien dépité par ses propres conclusions…

finalement quand elle prit la parole, cela mettait en avant deux choses plus que pertinente dans ses questions… ouais, elle touchait du doigt les deux gros problèmes de la chose : faire confiance à la reine et 'effet du lien… deux choses fort peu développées mais qui pouvaient tout faire changer… il soupira bruyamment en serrant un peu plus les délicats doigts de sa « femme » dans ses mains avant de finalement la lâcher pour répondre à ses questions.

« Malgré tout le respecte t toute a déférence que je lui dois, lui faire confiance serait comme tendre sa gorge à un lion.. ou mieux, plonger son bras dans un bocal rempli de scorpions vivants et enragés… donc non, lui faire confiance est impossible. Sauf en cas de pacte, là, elle respectera, elle se montrera scrupuleuse, elle se montrera pointilleuse, elle jouera sur la sémantique des mots, mais elle se tiendra aux termes précis du contrat. Voilà le degré de confiance que l'on peut lui accorder... »

Bien maigre n'est-ce pas ? Mais qu'espérait-elle au juste ? Une échappatoire ? Il en voudrait bien une aussi… et d'un coup, jouer avec l'espace temps quitte à tout détraquer ne lui paraissait plus aussi difficile, ni plus stupide qu'avant… enfin, il avait déjà une épouse, une de plus ou une de moins… il ne voyait pas ce que cela allait changer, sincèrement… il sourit et regarda un peu plus la jeune femme dans les yeux comme pour y déceler ses idées… peine perdue… qu'est-ce qu'il aurait aimé pouvoir le faire…

« Le lien est une magie étrange, sauvage, qui ne respecte aucune règle féerique ni humaine, je pense qu'elle ne respecte que ses propres règles… c'est comme… c'est comme si nous avions un fil invisible entre nous qui gagne en solidité avec les distances… c'est … c'est envahissant… car plus nous sommes éloignées et plus nous entendons penser, nous entendons agir, nous ressentons ce que fait l'autre… c'est dérangeant… il y a ça… et j'ai vu certain manifester une forte possessivité à cause du lien… et après le lien n'est jamais complètement identique à un autre, chacun a ses avantages, chacun a ses inconvénients... »

Il estimait un rien gêné par tout ça, c'était comme si il devait lui expliquer quelque chose sur son intimité la plus sacré… étrange, non ?

« Je suis désolé de ce traquenard... »
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Eris Langnar le samedi 09 mai 2015, 22:17:31
Nous avions toutes les deux le même mode pensé, alors, en ce qui concernait cette affaire. Pour lui, ce serait comme offrir sa gorge à un lion sans aucun moyen de défense, ce qui mènera a notre inévitable perte. Et il ajoutait avec une petite touche d'humeur que cela équivaudrait même a donner sa main à des tas de petits scorpions enragées et empoisonnées. Moi, j'aurais plutôt dit que ce serait comme entré dans l'antre d'un dragon sans protection magique contre les flammes. Ou encore, enduire de sang de mouton un homme et le faire courir sur les plaines dévastées d'Ashnard, les monstres allaient surement s'occuper de cet homme.

Donc, rayons de la liste : Faire confiance à la reine. Trop dangereuse et imprévisible. On ne pouvait pas faire confiance à cette Fey. Sauf en cas de pacte, comme le nôtre. Sauf que ce pacte ne précisait pas qu'on ne pouvait devenir vraiment marié, moi et Slade. Alors, cette reine avait tout le champ libre... Mais cette dernière respecterait quand même les termes du contrat, scrupuleusement et minutieusement. Tel était la loyauté des Fey, je crois. Ils paient leurs dettes. Comme les clients devaient le faire aussi. Il me dévisageait un moment, je lisais dans ses yeux l'envie de deviner mes pensées. Bien sûr, personne ne pouvait deviner les miennes. Sauf mon défunt époux.

Il m'expliquait difficilement que le lien était unique en son genre. Le lien était magique, étrange et sauvage. Comme si une ficelle nous retenait chacun, et que plus a mesure qu'on s'éloignerait, plus on devinerait et entendrait les choses que l'autre ferait. Sentirait. Verrait. Il s'excusait de ce possible traquenard, d'une voix un peu piteuse.

-Hmm... Je vois... Et comment pourrions-nous déjouer ce possible piége?


Je gardais le silence un moment.

-Il va falloir jouer du triple de la prudence surement, maintenant.
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Slade le samedi 09 mai 2015, 22:59:03
Oh, ben tiens, pour une fois, ils étaient d'accord… ou du moins suffisamment pour bien se comprendre, même si c'était particulièrement chiant au fond, de se retrouver dans une galère comme ça.. une épouse à gérer était déjà presque trop… enfin bon. Il soupira et haussa les épaules à sa question… comment s'en protéger ? Il aurait bien voulu le savoir, vous pensez que dans ce genre de cas, il aurait tout de suite mis en place des contre-mesure. Ce taper cette femme ne le dérangeait pas (quoiqu'il soit bridé par les méthodes de son mari en la matière sans aucun doute… enfin bon, tant pis, il ferait ce qu'il faudrait. Il soupira avant de lancer, sur un ton un rien rageur.

« C'est là où nous sommes fait comme des rats, on ne peut pas sans risquer de foirer le vœu et nous ne pouvons pas le faire, c'est contre la nature même des feys d'échouer à accomplir cette volonté, vous comprenez ?  Je suis pies et poings liés ! »

Il frappa contre le mur, y laissant une fissure… il se serait bien excuser mais il sentait la rage monter… il aurait volontiers pilé cette foutue maître de magie si elle avait été sous sa poigne d'acier… mais comme par hasard elle avait du comprendre et s'était éloignée sans doute pour éviter d'avoir droit à sa colère… judicieuse précaution, vous ne trouvez pas ? Il eut un petit sourire avant de se décider à intervenir de nouveau.

« L'idée c'est qu'en continuant comme ça on risque de se retrouver mariés bon gré mal gré, mais si nous cessons cette mascarade, ce qui nous plairait à tous les deux énormément sans doute, nous ne pourrions concevoir l'héritier d'Ellipsis… ce qui serait problématique, vous vous en doutez-bien ! Marteau et enclume. Et comme je ne peux pas renoncer à mon veou, je dois renoncer à mon indicible envie de ne pas me marier… »

Il eut un profond soupire avant de dire.

« La seule précaution qu'on peut prendre c'est espérer qu'elle soit trop occuper pour y songer… mais que je vienne me semble être trop providentiel pour ça… la seule chose à faire serait de croiser les doigts... »

Oui, il savait que c'était très léger…. Il le savait…

« Mais si vous avez une solution miracle je vous écoute ! »
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Eris Langnar le dimanche 10 mai 2015, 05:10:39
Nous étions faits comme des rats, évidemment. Ou comme des cafards, aux choix. Nous ne pouvions faire aucun geste tant que Slade était lié poing et pied. Si seulement les Fey n'étaient pas aussi loyaux que ça sur leur contrat... Tch. Tout peut avoir un bon et un mauvais côté, c'est naturel. Rageur, il frappait contre le mur, ce qui eut pour résultat d'y laisser une fissure et le silence troublé par le coup. Ne pouvait-on rien y faire ?
Il dit qu'en continuant comme ça, nous nous retrouverions mariés. Oh mon dieu, tout, mais pas ça! Déjà, jusqu’à maintenant, je me retiens mal de le taper dessus quand il se montre arrogant, mais là... TOUTE UNE VIE ? Pas question ! Nous pourrions évidemment arrêter de jouer à cette comédie romantique pourrie sauf que, si je ne jouais pas le jeu, enfin, que nous ne jouions pas le jeu, nous ne pourrions pas concevoir l'hériter de mon mari. Non, sérieux ? Ce serait problématique ? Moi aussi, je devrais renoncer à mon indicible envie de ne pas me marier, comme le Ser le disait.

Il soupirait lourdement, comme fatigué de toute cette situation tandis que moi, je restais de marbre, pensif. Comment pourrions-nous nous délier de tout ça... ?? Il me dit que la seule précaution qu'on pouvait prendre était que la reine des Fey soit trop occupée pour songer a tout cela.

-A part demander à une autre créature magique que vous, je ne connais aucune autre solution magique. Il y avait bien eu une femme nommée Succube, mais... Elle est partie depuis un long moment. Elle aurait pu surement m'aider, mais elle est trop occupée.

Je me mis à réfléchir, les bras croisées...

-Il va falloir continuer ce petit jeu, en espérant que la reine oublie effectivement de songer a notre cas...
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Slade le dimanche 10 mai 2015, 15:29:15
Demander à une créature…. Voilà qui était loin de satisfaire Slade, parce que cela ne pouvait signaler que l'échec de fey, chose impensable ! Ce serait la destruction de leur race à bien y penser, et le peu de fidélité qu'avait Slade envers son peuple l'empêcher de pousser jusque là… à la mention d'une succube il cracha par terre, comme si elle venait de proférer une insulte… les démons n'étaient que des idiots et des incapables, sans la moindre parole et en quoi une succube aurait pu lui offrir un héritier de son défunt époux ? Que dalle ! Ce n'était pas dans leurs pouvoirs ! Il eut un regard chargé de haine à la mention de cette succube, peut-être comprendrait-elle qu'il fallait mieux ne plus en parler ?

« Une succube n'est pas faite pour aider, elle est faite pour avoir son quota de sexe et aller changer de partenaire, rien de plus !  Les succubes ne sont que des catins démoniaques, elle n'aurait pas pu vous aider, ou elle aurait pu vous le promettre sans tenir parole. Comme toujours. Leur faire confiance.. je me demande si ce n'est pas pire que de faire confiance à ma reine… j'en sais plus que ma part sur la confiance à accorder aux démons... »

Il eut un sourire navré. Non, une démone n'aurait jamais été la solution, ces garces étaient incapable de rendre un service sans vous planter une dague dans le dos. Il le savait bien, et ce n'était pas parce que les lames ne pouvaient le percer qu'il refusait de voir cette vérité… il regarda la jeune femme dans les yeux, elle était pensif, au moins autant que lui… il eut une petite idée… une idée à la fois dangereuse et en même temps particulièrement violente à bien y songer, une idée qui ne le satisfaisait pas du tout, mais qui avait le mérite de lui sembler possible et faisable. Même si c'était absolument odieux…

« Juste une question. À combien estimez-vous le prix de cette absence de mariage ? Parce qu'après tout, ce n'est jamais qu'un lien qui nous fera nous entendre à distance, c'est tout, sachant que je n'ai pas l'intention de remettre les pieds ici avant quelques siècles. Ma solution est sans doute trop lourde pour vous… »

Oui, il avait une solution… mais qui causerait peut être des milliers de mort…

« Je peux contacter une connaissance qui pourrait éveiller les Volcan des Glaces… comme ces volcans cracheurs de feu sauf qu'il crache des morceaux de glace de la taille de votre palais… si je le déclenche, la reine serait trop occupée pour penser à nous mais... »

Il laissa en suspend quelques instants.

« Mais cela causera des milliers de morts au bas mot... »
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Eris Langnar le mardi 15 septembre 2015, 03:54:23
À ma grande surprise, sans que je le voyais venir, il crachait a terre pour ensuite me regarder avec une sorte de colère dans ses yeux. Non... De la haine. De la haine pure et dure. Pourquoi était-il comme ça? Aurais-je dit quelque chose de mal ? Après un instant, je compris pourquoi il était comme ça quand il a commencé a parler en mal des Succubes en général, des démones qui ne pensait qu'au sexe qu'au lieu d'aider les gens, prêtes a poignarder dans le dos tous ceux avec qui elles auraient couchés. Enfin, c'Est-ce que je croyais lire dans ce qu'il disait. Peut-être avait-il eu une mauvaise avec expérience avec l'une d'elles, qui sait ?

Slade me souriait d'une façon navrée... Pourquoi me souriait-il comme ça? Ensuite, dans ses yeux, une sorte de lueur s'y allumait... Il avait eu une illumination. Je reconnaissais ce genre de lueur, j'en voyais partout de ces genres-là. Une petite lueur, mais quand même. Il me demandait ensuite à combien j'estimais le prix de ce mariage absent ? Pourquoi me demandait-il cela ?

Et c'est là qu'il me dit ce qu'il prévoyait de faire. Il allait utiliser les pouvoirs de quelqu'un pour réveiller les volcans de glaces de son pays, leur force était incroyable et pouvait cracher des morceaux de glace de la taille de mon palais... Ces volcans devaient forcément être des géants, on dirait. Mais tout a un bon côté... Et un mauvais côté. Le bon côté était que la Reine des Feys allait être occupés, beaucoup trop pour qu'elle daigne porter son attention sur nous, mais la contrepartie, que je n'aimais guère, était que les civils et autres personnes allaient mourir en grand nombre. Je soupirais, réfléchissant un moment.

-D'abord, votre Reine n'est surement pas stupide, Slade. Elle pourrait retracer des résidus magiques de votre contact et le faire parler jusqu’à temps qu'il ou qu'elle dévoile que c'est vous qui le lui avez demandé. Ou bien, peut-être écoute-t-elle notre conversation maintenant via un moyen magique ou un espion. Ensuite, s'il vous plaît, ne crachez plus sur ce sol sacré, c'est irrespectueux et prouve que vous n'êtes qu'un rustre.

Je passais ensuite ma main dans mes longs cheveux noirs soyeux couverts de quelques bijoux et de fils d'or fin

-À moins qu'on demande a la Reine qu'en aucun cas, nous ayons ce lien, je ne vois pas ce que nous pourrions faire d'autre pour éviter ça... Parce que je veux cet enfant.
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Slade le vendredi 09 octobre 2015, 22:22:04
Elle semblait surprise par sa réaction. Elle n’avait jamais du croiser une succube, sinon, ça aurait été autrement plus difficile, autrement plus dangereux que de traiter avec la reine Mab. Elle, au moins, tenait parole, quitte à ce que ce soit au sens littéral du terme !  Il lui sourit néanmoins quant à sa remarque sur le fait de ne pas cracher sur un sol sacré. Un sol sacré, ben voyons !  Il leva les yeux au ciel et regarda la jeune femme d’un air plus que sarcastique !

Mais il n’ajouta rien. Elle avait raison, c’était bien plus compliqué que simplement faire une explosion : parce que sa reine était bien assez puissante pour qu’elle puisse le traquer malgré tout. Alors si elle ne partait pas dans cette idée, elle allait devoir supporter le mariage. Logique. Il regarda la jeune femme et hésita un peu avant de prendre la parole pour pouvoir répondre, d’un air quelque peu navré et résigné.

Le rustre est un sauvage, mais personne n’est rustre par différence. Tout simplement. Alors n’employez pas les mots que vous ne connaissez pas… mais pour en revenir à mon idée, nous allons l’écarter et nous résigner… enfin bon, qu’importe, ce n’est pas le même lien, alors cela ne devrait pas poser de problème. Et oui, elle est capable de tout… y compris de se délecter de notre conversation en temps réel… ma maitresse est une femme dangereuse… »

Il soupira avant de reprendre.

« Et si jamais vous demandiez une telle chose à la reine, vous payeriez le prix d’une telle demande. Alors si vous voulez cette enfant, vous vous résignerez à devenir une bonne épouse pour moi, le temps du rituel… et il faudra faire durer cela jusqu’à ce que l’enfant naisse… en espérant l’absence de fausses couches, et autres ! Donc, il va falloir être sacrément chanceux dès le départ… ou alors prendre le temps nécessaire, sans doute les deux… »

Pessimiste, un minimum. Il soupira un peu avant de lui lancer sur un ton plus nonchalant.

« Bon ce n’est pas tout, mais il fait excessivement chaud, n’y a-t-il nulle part où nous pourrions être un peu au frais ? La chaleur ne me réussit pas… »

Hélas… il avait du mal à tenir face à trop de chaleur.

« J’imagine que s’y mettre le plu tôt possible sera le mieux. Je m’en remets à vous, continuons la journée type d’Ellipsis.
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Eris Langnar le dimanche 08 novembre 2015, 03:59:14
Les pensées déferlaient dans ma tête. Comment pourrions-nous nous sortir de là? La Reine était dangereuse et Slade l'avouait lui-même qu'elle était très puissante. À quel point, ca, je n'en savais rien. Une main sur ma joue, mon coude sur une cuisse, je réfléchissais tout en écoutant distraitement le chevalier d'Hiver. Devenir sa bonne épouse... Et faire durer cela jusqu’à ce que je mette bas... Seigneur dieu... Un soupir silencieux s'échappait de ma bouche et craquait mon cou quand j'entendis Slade se plaindre de l'énorme chaleur du désert. Normal, il aurait dû amener des tenues plus amples en ce désert... Au lieu d'une armure rutilante. On pouvait crever de chaud à l'intérieur.

D'un hochement de tête, je lui indiquais de me suivre et me mit debout et marchais, lui tenant la main. Il avait la peau plutôt douce et quelque peu froide, d'ailleurs. Nous entrions dans le château et errions dans les couloirs, tandis que moi, je regardais quelque tableaux qui avait été accroché au mur

-J'apprécie l'art... Les peintures dont j'affectionne le plus sont souvent des paysages magnifiques... Commentais-je avec un petit sourire.  Ça a quelque chose de calme, pour moi
Titre: Re : Une Vipère et un Chevalier d'Hiver (Eris et Slade)
Posté par: Slade le mercredi 13 janvier 2016, 06:01:40
Slade avait peur de sa reine, il l’admettait. Il l’admirait, la craignait, et la haïssait… c’était quelque chose d’assez paradoxal et d’assez étrange, certes, il le reconnaissait. Il regarda un peu ce qui l’entourait avant de finalement se lever pour l’emmener voir la suite… il la suivit en silence, envisageant sincèrement de retirer son armure pour rester en tunique, mais d’un autre côté cette armure le préservait des conséquences du soleil, alors bon… il hésitait…. Il souffla dans ses mains, comme en hiver pour les réchauffer alors que ça avait pour lui l’effet inverse juste avant qu’elle ne prenne sa main… il se laissa faire et se laissa entrainer jusqu’à une sorte de galerie, il sentait sa frêle main au creux de la sienne et se disait qu’elle pouvait sans doute la lui briser sans le faire exprès, alors il devait y faire attention.

Errant dans les couloirs, il observait les paysages… il trouvait que les toiles manquaient de vie… c’était dommage… mais c’était vrai que c’était apaisant ! Il regarda la jeune femme alors qu’elle parlait de cela. Il comprenait sa position sans pour autant la partager.

« Hum… certes, le désert est calme et serein… trop à mon gout, ces tableaux manquent de vie, et je suis plus friand de scènes de batailles, et quand elles m’illustrent c’est encore mieux, non ? »

Il sourit avant d’ajouter.

« Où allons-nous ? »