Le Grand Jeu

Bac à sable => One Shot => Discussion démarrée par: Princesse Alice Korvander le mardi 03 mars 2015, 01:17:29

Titre: Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 03 mars 2015, 01:17:29
Hokkaidō, Nemuro-shichō, Katahari

(http://img110.xooimage.com/files/b/0/c/kedamono-4a2606f.jpg)
Kedamono no Ie

Villageois de Katahari

Clan Kedamono

  • Daitoku-sama (http://img110.xooimage.com/files/f/6/1/kazahawi-4a260db.jpg), Parrain du clan Kedamono ;
  • Himeko-san (http://img110.xooimage.com/files/d/d/c/himeko-4a26190.jpg), fille de Daitoku ;
  • Takahiko-san (http://fc08.deviantart.net/fs70/f/2010/350/0/8/rei_ravens_by_phoenixlu-d34z8ug.jpg), fils de Daitoku ;
  • Ren-san (http://fc05.deviantart.net/fs70/f/2010/363/c/f/cff09cb34897f1c164c2b16c1aa29b94-d35xdpj.jpg), fils de Daitoku ;
  • Mineko-san (http://img110.xooimage.com/files/0/f/2/scn_0004-4948942.jpg), fille de Himeko ;
  • Junko (http://img110.xooimage.com/files/2/1/0/kirishima10-4948936.jpg), femme de Takahiko-san ;
  • Kanna (http://img110.xooimage.com/files/8/4/0/05-4948926.jpg), fille de Junko.



Autres

  • Eiji-senseï (http://fc02.deviantart.net/fs70/f/2010/290/f/a/fa8af8de5e478d0aa5b4e7d1f1f13bfd-d30xey7.jpg), professeur au lycée Kedamono ;
  • Kei-san (http://fc05.deviantart.net/fs71/f/2010/339/1/4/14f9a99dc7d048d2b79204d736a8dda1-d349ahh.jpg), élève au sein du lycée Kedamono.



*
*  *

Katahari n’est pas un village très touristique, et, de fait, il est très rare de voir des gaijins se perdre dans les campagnes environnantes. Situé sur de hauts-plateaux montagneux, Katahari est un village difficile d’accès, et son économie toute entière repose sur l’exploitation de rizières. C’est donc un village de fermiers, comme tous les villages environnants, et qui est sous la coupe réglée, depuis des siècles, du clan Kedamono. Ce clan, qui fait réellement office d’autorité légale dans la région, a, depuis longtemps, acquis les droits de propriété de la plupart des exploitations agricoles, et, au cours des siècles, n’a cessé d’étendre son influence dans la région. Katahari et sa région sont ainsi une véritable relique du passé, dans une zone très reculée du Japon, où le clan Kedamono règne en maître sur la région, et décide de tout. Les villageois vont ainsi voir le Parrain du clan comme les serfs des temps passés allaient voir leur seigneur médiéval, afin d’obtenir de lui faveurs et bénédictions. La mainmise du clan ne s’est jamais démentie, ce dernier graissant volontiers les mains des fonctionnaires et autres pour bénéficier de contrats juteux. C’est ainsi le clan qui a construit le complexe scolaire local, recueillant des élèves allant de la maternelle jusqu’au lycée, à tel point que le complexe scolaire est appelé officieusement « lycée Kedamono ». Rien n’échappe au clan, qui vit dans un vaste manoir, « Kedamono no Ie ».

La fortune et l’emprise des Kedamono remontent à de nombreux siècles dans le passé. Ils ont été les premiers agriculteurs/chasseurs à s’implanter dans la région, et ont su s’imposer sur les autres fermiers. Peu à peu, leur influence s’est étendue, ils ont continué à acquérir le terrain, en cédant l’exploitation de rizières à d’autres Japonais. C’est l’histoire sinistre d’un clan qui n’a jamais hésité à se salir les mains pour obtenir ce qu’il voulait, en sachant très bien que, dans cette région reculée du Japon, ils n’avaient rien à craindre.

« Merci à vous tous d’être venu pour cette réunion. »

La voix grave et forte de Daitoku fit taire les conversations naissantes autour de la table. Même dans son large kimono, Daitoku-sama ne pouvait pas dissimuler sa graisse épaisse. Dire que l’homme était gros semblait être un euphémisme : c’était une vraie barrique, une bonbonne qui adorait manger, boire du vin, et qui avait toujours un sourire sur le coin des lèvres. Face à lui, se tenait toute sa famille, et ils étaient en train de célébrer un heureux évènement. Il y a quelques semaines, le clan avait appris la mort d’un des fils de Daitoku, Saburo. Un bon à rien qui était parti à Tokyo pour s’enrichir dans les casinos et les tripots. Il en avait profité pour se marier, mais avait accumulé d’énormes dettes, que ce soit aux jeux, ou dans les stupéfiants qu’il achetait. Il était mort d’une overdose, laissant derrière lui des millions de yens de dettes, une femme esseulée, Jinko, et sa fille, Kanna, face à l’impatience des Yakuzas. Devant le risque qu’il y avait à affronter la justice et le crime organisé, afin d’éponger les dettes de son mari, Jinko avait accepté l’offre de Daitoku : se marier avec Takahiko. Ce remariage avait permis au clan de s’occuper des dettes contractées par Jinko, tout en lui offrant un toit, et un environnement plus sain, proche de la Nature... Du moins, c’est ce qu’il semblait de prime abord.

Maintenant, Daitoku se tenait devant Jinko, et lui souriait tendrement, tandis que les autres membres de la famille saluaient l’arrivée de Jinko.

« J’ai pris la liberté d’inscrire Kanna au lycée, poursuivit Daitoku. Elle sera dans la même classe que Mineko, qui pourra se charger de l’y conduire chaque matin. »

Daitoku apparaissait pour un homme très généreux, mais tint rapidement à préciser à Jinko :

« Cependant, il faudra vous attendre à travailler, Kanna. Ma famille a toujours mérité ce qu’elle avait, et nous avons la responsabilité de nombreuses familles dans la région. Par conséquent, j’espère que vous serez prête à vous dévouer à notre famille, ainsi qu’à votre mari. »

Takahiko sourit, et se pencha vers Jinko, l’embrassant sur la joue.

« Je n’aurais jamais pu rêver d’une meilleure femme. Ne vous inquiétez pas, Daitoku-sama, je lui apprendrais tout ce qu’elle a besoin de savoir pour servir au mieux les intérêts de notre famille. »

Daitoku sourit, puis leva son verre.

« À ce mariage, alors ! »
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le lundi 30 mars 2015, 21:23:32
Une page se tourne, une page s'ouvre avec de nouveaux mots. Kanna voyait sa vie être bousculée si rapidement, en quelques instants. Il y avait certes des signes qui ne trompaient pas mais pourquoi sa vie a-t-elle prit ce chemin précis ? Elle savait que son père n'avait pas été le genre d'homme à travailler dans un grand bureau avec plein d'hommes d'affaires. Parfois il revenait à la maison avec une paie énorme, se mettait à jouer au bon père de famille, des cadeaux pour sa fille, pour sa femme et le temps de quelques jours, c'était de bons moments. Mais Kanna avait passé ce stade où elle fermait les yeux. Elle ignorait exactement quel type de jeu jouait son père mais elle savait une chose, ce n'était pas les choses très net et qui pourraient lui coûter cher à lui comme à ses proches. Ce fut le cas. La mort de ce dernier était déjà triste, d'autant plus que la drogue en était le facteur. Mais le pire dans tout ça, c'était les dettes qu'il avait essuyées. Déjà énorme, il y avait les intérêts avec et Kanna avait vraiment peur de la suite. Le moins cruel et le plus rapide, une balle dans la tête et les dettes sont effacés, comme leur vie. Le pire ? Devenir un jouet sexuel pour des gens peu scrupuleux – cela dit même avec de bonnes personnes, ça resterait horrible ce genre de vie. Mais la vie semblait lui tendre une petite perche, fragile et instable mais si elles peuvent éviter de se noyer grâce à cette perche, ce serait déjà bien. Non ?

Finie la vie à Tokyo. Fini ses amies, ses proches, tout ça, c'était sur la page précédente, place à une nouvelle vie qui ne commençait pas de façon idéale. Après la ville la plus branchée du Japon, place au trou paumé. Il est vrai que même si les dettes ont été effacé à Tokyo, vivre quelques jours ici n'aurait pas été de refus mais y vivre pour toujours ? Kanna avait du mal à s'y adapter, elle passe du quotidien normal à Tokyo à ce trou paumé ? Avaient-ils internet au moins ? Une question stupide mais où la réponse restait incertaine pour Kanna. Non pas qu'elle soit accro à son ordinateur mais elle voulait savoir à quel point ce coin était reculé?Enfin bon, vivre ici était un autre deal, déjà que sa mère devait épouser le fils d'un type qui était un peu comme le maire ici ? Maire... chef oui. Ce type énorme et large ne lui inspirait pas confiance, pour Kanna, c'était le loup déguisé en agneau... Sauf qu'autour d'elle, elle avait l'impression que tout le monde était des loups déguisés en agneau. Dans les films d'horreur, il y a souvent ce petit coin perdu au milieu de nulle part où il arrive malheur, est-ce que ça allait arriver ? Kanna observait discrètement les visages autour d'elle, jeune ou vieux, aucune de ses personnes ne lui semblait digne de confiance. Même son « beau-père ». Il avait beau avoir l'air gentil... qui sait ce qui se cache vraiment derrière son sourire. Elle n'irait pas jusqu'à dire que son père fut un grand homme respectable mais ça restait son père avec ses bons côtés.

De même pour cet homme, elle n'allait pas le repousser. Si le pire est évité, c'est un peu grâce à lui aussi. Elle lui était donc reconnaissante dans un sens. Kanna écoutait sans trop faire attention à ce gros type, elle se disait qu'elle ferait mieux de l'écouter car malgré son air ridicule... il devait être le genre d'homme en colère à éviter. Mais elle craignait aussi le genre de chose qu'il pourrait demander, pourquoi ? Kanna n'est pas stupide, elle a bien vu à Tokyo son corps changé doucement, devenant doucement une femme. Les hommes qui se retournent sur elle plus ou moins discrètement, jeune ou vieux. Pourquoi cela serait diffèrent ici ? En levant le visage vers cette Mineko, elle eut un léger sourire. Une fille normale ? Elle en avait l'aire au moins. Puis elle présume qu'elle risque d'être sa seule amie pendant quelque temps au milieu de ce trou paumé. Autant ne pas faire mauvaise impression pour commencer. Vivre avec un autre homme, un autre père, ça va lui faire bizarre mais elle pensait qu'elle s'habituera tôt ou tard ? Simplement le début qui n'est pas habituel pour elle.

Elle savait que ce gros lard était censé être son grand-père, Mineko sa cousine et la plupart des gens ici, des gens de sa famille mais... elle ne connaissait personne. Inutile de dire que dans cette ambiance qui se devrait être festif, elle n'avait pas le cœur à sourire.

« Je vais prendre l'air maman. »

Depuis son arrivée ici, Kanna n'était pas la plus ravie des jeunes filles. Son père est mort, elle a dû changer de vie, assister au remariage rapide de sa mère, on ne peut pas lui renvoyer la pierre cela dit. Elle se leva en s'excusant auprès des gens afin de sortir calmement, posant ses fesses sur le bas de la porte. Cette ville et cette vie valaient mieux que l'ancienne ? Pour le coup... elle ne sait pas trop...
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 01 avril 2015, 01:38:52
Rejoindre une nouvelle famille était troublant pour Kanna, ce dont Junko se doutait très bien… Même si, dans le fond, ce n’était pas vraiment une nouvelle famille. C’était la famille de son père, et Takahiko était quelqu’un que Kanna avait eu l’occasion de voir à Tokyo à plusieurs reprises, même si ce n’était pas dans de très bonnes occasions. Au sein du clan Kedamono, Takahiko avait été envoyé pour faire des études de droit dans la prestigieuse Tōdai, l’Université de Tokyo. C’était un garçon très intelligent, car rejoindre la prestigieuse Université de Tokyo n’était pas donnée, a fortiori le département de droit, qui était l’une des facultés les plus réputées de l’Université. Takahiko avait été envoyé pour aider le ménage de Saburo et de Junko à se renflouer. Il était un jeune avocat d’affaires, et avait rejoint un cabinet prestigieux à Tokyo, ce qui faisait qu’il revenait rarement dans la région… Ici était une occasion exceptionnelle, et, de plus, il amenait avec lui tout le contentieux du clan Kedamono au sein du cabinet, ce qui, en tant que jeune avocat collaborateur, faisait que son supérieur était particulièrement généreux avec lui.  Tout cela pour dire que, pendant la période où il avait vainement tenté de sauver Saburo, qu’il l’avait assisté dans ses gardes-o-vues, en essayant de couvrir les scandales et les fresques de Saburo, ainsi que ses infidélités multiples avec des prostituées, il s’était progressivement rapproché de Junko. Juridiquement, c’était lui qui avait organisé la fin du mariage après le décès de Saburo, et leur remariage. Lui et Junko entretenaient déjà une liaison depuis plusieurs mois.

Junko, elle, était toute chamboulée, et, quand Kanna exprima son souhait d’aller se promener, elle se pencha vers elle, et lui offrit un baiser sur la joue.

« Tu peux y aller, Kanna... Ne t’inquiète pas, tout ira pour le mieux bientôt… »

Kanna se retira, et le visage de Daitoku se tourna alors vers Mineko.

« Pourquoi n’irais-tu pas lui présenter le domaine, Mineko ? »

Mineko, qui y vit surtout l’occasion de sortir d’un repas interminable, hocha la tête, et se releva… Avant de donner un bisou sur la joue de Himeko. Cette dernière lui sourit, et but un peu de saké. Les filles venaient de partir, et tout le regard de la famille se tourna vers Junko, qui déglutit légèrement. Un léger silence s’installa au sein de l’assemblée. Daitoku reposa ensuite son gobelet en bois sur une table basse, puis son regard se fit un peu plus grave.

« La véritable raison pour laquelle tu as été mariée, Junko, comme tu le sais sûrement, c’est pour honorer les fondations de notre clan… Takahiko t’en a sûrement déjà parlé, je suppose ? »

Junko déglutit lentement, et baissa la tête. Himeko était ravie. Personne ne le savait, mais c’était elle qui avait instigué pour que Junko se retrouve exactement ici. De tous les héritiers du gros lard, Himeko était sans aucun doute la plus sournoise, et la plus hypocrite. Elle avait été la sœur préférée de Saboru, car on poignardait toujours plus facilement quelqu’un en lui souriant qu’en le défiant.

« Oui, je suis au courant… »

Elle serra nerveusement ses poings, et Daitoku hocha lentement la tête.

« Le clan tient beaucoup au respect de ses traditions, notamment en ce qui concerne le kami. »

Tout en disant ça, Daitoku s’était relevé face à Junko. Quand il souriait, il ressemblait à ce petit grand-père souriant à qui on le voyait très bien raconter des histoires à ses petits-fils, en les tenant sur ses genoux. Là, maintenant, en ne souriant plus, c’était une toute autre impression qui émergeait…

Celle d’un vieil ours de guerre, l’estomac rempli des prétentions brisées et échouées de ses rivaux.



« KANNA-SAAAANNN !! »

Mineko bondit comme une fusée dans le grand jardin intérieur au sein du manoir. Les Kedamono avaient une énorme villa japonaise, typiquement le genre de maison provinciale détenue par les notables de campagne. Mineko rejoignit rapidement Kanna, et lui fit un grand sourire. L’après-midi était en train de se terminer, et, d’ici une demi-heure, on pourrait voir le soleil se coucher. Les deux filles se regardèrent brièvement, et Mineko s’approcha, descendant les marches du perron qui faisait le tour du jardin, avec de multiples portes.

La belle Mineko se planta donc face à Kanna, et s’empressa de lui parler, en joignant les mains dans son dos :

« Si on se dépêche, on pourra voir le coucher de soleil sur toute la région, depuis une colline à proximité… Avec vue sur les rizières et sur les villages environnants… C’est super joli à voir ! »

Mineko savait que Kanna venait de Tokyo, et, pour elle, cet endroit devait être bien différent de ce dont elle avait l’habitude. Tout en marchant pour sortir du manoir, et ainsi rejoindre l’endroit dont elle venait de lui parler, elle ne tarda pas à poser quelques questions :

« La vie en campagne est bien différente de celle dans les grandes villes… Enfin, je suppose… Je n’ai jamais été à Tokyo. C’est une belle ville, non ? »
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le jeudi 30 avril 2015, 21:46:15
Tout cela allait trop vite ? C'était trop étrange ? Kanna ne savait pas vraiment ce qui était la bonne réponse mais ce qu'elle savait, c'est qu'elle avait besoin de prendre l'air loin de tout ça, de souffler un bon coup dehors pour s'aérer l'esprit. Sa mère ne la retenait pas, lui disant simplement de ne pas rester bien loin. Elle était d'accord avec ça et elle quitta donc la pièce en reste sur le pas de la porte, assise à observer ce petit coin de campagne. En d'autres circonstances, elle aurait sûrement apprécié cet endroit mais pour le moment, c'était trop à gérer pour elle. La mort de son père, le remariage de sa mère avec son oncle, vivre ici... Une chose à la fois aurait été mieux. Rester à Tokyo n'était pas une bonne idée vue ce que son père avait fait sans qu'elle ne connaisse vraiment les détails. Mais vivre ici, pour toujours ? Ça ressemblait presque à une punition. Vivre ici en vacances pour une semaine ou deux, voir un mois, oui, ça pouvait se faire mais tout le temps ? C'était sûrement ça le coup de grâce pour elle. Cet endroit était un trou paumé où elle appréhendait déjà de tomber sur une école minuscule ou tout le monde connaît tout le monde, peu importe la classe et l'âge. Et vu qu'elle sera la nouvelle, elle va être l'attraction pendant une bonne semaine au moins si ce n'est plus.

Lorsqu’elle entendait quelqu'un prononcer son nom, elle vit sa cousine arrivée en renfort avec son grand sourire et sa bonne humeur. Tout le contraire de Kanna pour le moment mais elle fit au moins l'effort d’esquisser un petit sourire quand elle se plaçait face à elle en lui proposant une petite balade pour faire face à un coucher de soleil super beau dans le coin.

« Ok... ça pourrait me changer les idées après tout. »

C'était évident que la jeune fille n'avait pas vraiment le moral face à tout ce qui se passait dans sa vie actuellement, ce bol d'air frais aurait pu lui faire du bien. Si seulement il n'y avait pas tout le reste à côté, son père, sa mère, bref, sa vie quoi... Commençant à la suivre, Mineko la questionna sur Tokyo et en guise de réponse, elle commença par hausser ses épaules.

« Ça dépend des gens je crois ? Moi j'y ai vécu depuis que je suis né alors c'est sûr que j'adore Tokyo. On y trouve de tout, c'est une belle ville peu importe la saison, les gens sont agréables dans le coin où j'habitais. Bon après c'est sûr qu'il y a aussi des points négatifs comme partout mais... »

Mais bon, Tokyo, c'était sa vie. Avant. Dire qu'elle avait dû laisser ses amies là-bas... Dieu merci, son portable fonctionnait au moins ici, elle pourrait garder le contact avec elles durant ce temps. Même si elle ne savait pas quand, elle était pressée de retourner là-bas.

« Je veux pas paraître désagréable mais... on a l'air de se faire chier ici... »

Mais elle préférait quand même ôter un doute et ne pas passer pour la chieuse de service.

« Pour y passer des vacances, je ne dis pas mais y vivre ici... toujours... ça me déprime... »

Vu ce qui se passait dans sa vie en ce moment, on pouvait comprendre que s'éloigner de la ville où elle avait grandi et ne plus voir ses amies n'était pas la meilleure chose à faire pour le moment. Kanna avait cessé de marcher, restant sur place en posant ses doigts sur l'une de ses tempes, le temps de se calmer un peu et éviter de craquer aussi.

« Je crois que les premiers jours vont être durs... »

Kanna reprit la marche doucement en posant sa main sur l'épaule de sa cousine en la rassurant un peu, affichant à un nouveau un petit sourire.

« Allez Mineko-san, montre-moi donc ce coucher de soleil, ok ? »

Allez, avec de la chance, ça va lui faire oublier tout ça quelques instants.
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 02 mai 2015, 01:20:36
Katahari était un paysage de carte postal, le visage du Japon profond, du Japon agricole et campagnard, bien loin des turbulences de la ville. Ici, on pouvait contempler la sérénité japonaise, le calme des longues rizières, des montagnes vallonnées avec de la végétation à perte de vue... Le Japon était un pays plein de paradoxes et d’oppositions, et c’était le cas. Kanna le réalisait sans aucun doute mieux que Mineko, elle qui venait de Tokyo. Avec ses 13 millions d’habitants, Tokyo était l’une des plus grosses villes du monde. Mineko le savait, car elle l’avait appris à l’école. Il y avait peu d’urbains venant à Katahari, si ce n’est quelques touristes occidentaux l’été, généralement lors de longs voyages tout le long du Japon. Katahari n’était pas une ville touristique très réputée, et, de fait, il n’y avait pas grand-chose à voir ici. Le village n’avait jamais attiré grand-monde, et, pour être honnête, Katahari était en train de perdre du monde. Les jeunes avaient tendance à partir en ville pour leurs études supérieurs, et ne revenaient pas vraiment. Katahari ne survivait que grâce au clan Kedamono, mais beaucoup de familles n’avaient pas envie de vivre sous l’influence des Kedamono. Mineko, elle, s’en moquait un peu. Elle appartenait au clan par naissance, et elle savait que sa mère avait envie de diriger le clan... Tâche difficile, car le clan était enclin au respect des traditions. Or, en vertu des traditions, une femme ne pouvait pas diriger le clan Kedamono. Elle pouvait tout au plus avoir le poste de gestionnaire, un rôle de l’ombre, nettement insuffisant pour Maman.

Kanna était assez déprimée d’être ici, et Mineko lui sourit, révélant toutes ses dents.

« OK ! Suis-moi, alors ! »

Difficile d’entacher la bonne humeur de Mineko. Maman était la seule à avoir eu une progéniture. Takahiko et Ren n’avaient guère envie d’avoir des enfants, malgré la volonté contraire de leur père. Grand-papy aimait bien Mineko, mais Mineko avait toujours eu envie d’avoir une petite sœur, ou encore un petit frère. Tenant Kanna par la main, Mineko se mit à courir le long des champs, jusqu’à rejoindre une autre dune, en hauteur. Là, le soleil était nettement visible, descendant lentement, caressant plusieurs montagnes éloignées.

Les cheveux de Mineko remuaient dans le vent, et elle esquissa un sourire en regardant Kanna, avant de libérer sa main.

« Tokyo est une grande ville, et je comprends qu’elle te manque, Kanna... Mais, ici, nous sommes tous bien plus proches. Tu as une vraie famille maintenant ! Une famille qui veille les uns sur les autres ! »

Mineko l’embrassa sur la joue. Oui, on lui rabattait tous les jours les oreilles avec le sens des convenances, avec les politesses sociales, avec l’interdiction de se toucher en public... Mais Mineko avait hérité du caractère en acier trempé de sa Maman. Elle tirait la langue à ses précepteurs, faisait l’école buissonnière, flirtait avec les garçons...

« J’ai toujours eu envie d’aller à Tokyo, pour ne rien te cacher... Alors, tu peux me faire confiance, on y ira ! Notre famille a des relations d’affaires avec Tokyo, d’après ce que j’ai cru comprendre... Maman s’y rend souvent, presque un week end sur deux. Si on insiste bien, on arrivera à la convaincre de nous y conduire. »

Himeko n’y avait emmené sa fille qu’une ou deux fois. Elle se rendait dans un hôtel de luxe, et laissait sa fille une bonne partie de la nuit, ne revenant que très tard dans la nuit, ou au petit matin.

« Alors, tu trouves pas ça magnifique, Kanna ? Tu sais que, maintenant, t’es un peu... Comme ma petite sœur... Je trouve ça troooooooppp cooooooooooll !! » s’exclama-t-elle en bondissant sur place, levant bien haut les bras.

Mineko n’avait que des raisons d’être heureuse.

Elle avait une sœur, maintenant !

« Et il y a plein de choses à faire ici ! Déjà, le manoir a une connexion Internet très haut débit, alors on peut jouer, regarder des séries toute la nuit... Et, en-dehors de ça, il y a toujours un fermier ou deux à embêter en faisant des blagues... »

Mineko avait le feu aux fesses, sautant d’une idée à l’autre sans hésiter, et bougeant aussi rapidement.

Kanna était loin de se douter à quel point les activités du clan tuaient toute forme d’ennui.
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le mardi 02 juin 2015, 21:47:11
C'était simple à deviner que Tokyo lui manquait, elle avait toujours vécu à Tokyo, depuis son plus jeune âge, elle avait été habituée à l'ambiance de la capitale, ses amis, les boutiques et ainsi de suite, bref, ce qui faisait Tokyo avait été planté en Kanna qui avait vécu ainsi comme des millions de Japonais de son âge et là, elle avait l'impression de se retrouver coupé du monde. Si encore ce n'était que temporaire mais non, peu de chances que son oncle va ensuite les emmener vivre à nouveau à la capitale, Kanna et sa mère seront en quelque sorte prisonnière ici. C'était chez de la famille après tout mais Kanna ne les connaissait pas plus que ça. Elle avait entendu parlé d'eux brièvement par la bouche de son père quand elle était plus jeune mais comme leur relation n'était pas si bonne, elle avait l'impression que tous ici étaient horribles. Ce n'était que le point de vue de son père et à son âge, elle savait que ce n'était pas forcément vrai, que son jugement était dû aussi aux soucis qu'ils partageaient ensemble.

Faisant face au coucher de soleil, c'était certes beau mais ce n'est pas ça qui allait aider à se sentir bien chaque jour après tout. De même que son petit discours sur la famille, c'était un peu cliché mais peut-être disait-elle vrai ? Kanna sentait bien qu'ici, ce serait avec Mineko qu'elle se sentirait la plus proche, logique, sa cousine avait environ son âge, non ? Mais bon, peut-être se ferait-elle de nouveaux amis dans le coin ? Elle ne connaît rien à part la demeure familiale pour le moment, si ça se trouve, ce ne sera pas si mal ? Mineko venait l'embrasser sur la joue, ce qui la surprit un peu. Bon, elle n'était pas super à cheval sur le règlement et la politesse japonaise mais quand même pas à ce point-là. Surprise mais esquissant un léger sourire... elle avait bien de la chance que sa cousine soit si agréable à vivre, elle espérait bien qu'elle lui sera d'une grande aide durant son séjour ici. L'idée de pouvoir retourner à Tokyo en comptant sur sa tante était une idée qui lui mettait un peu de réconfort. Elle savait que son père était dans des affaires louches à Tokyo, vu ce qui lui était arrivé et même le reste. Mais le reste de sa famille ? Sa tante avait peut-être un autre job plus important en ville ?

« Ce serait chouette, c'est sûr. Je pourrais te présenter à mes amis par la même occasion, ils sont super sympas. »

Mais bon, rien n'était encore fait. Mineko avait bien précisé qu'il fallait insister alors ce ne sera pas forcément si simple que de réussir à y aller mais qui ne tente rien n'a rien. Sa cousine semblait être le genre pile électrique et vu son humeur, Kanna se disant que ça pourrait qu'être positif d'avoir une cousine pareil à ses côtés, surtout si cette dernière la prend pour sa petite sœur.

« Petite sœur ? On doit avoir quelques mois de différence à peine, non ? »

Enfin bon, en soi, ça ne la dérangeait pas une telle chose, elle trouvait ça amusant mais elle se disait que Mineko était le genre de fille à vite s’emballer sur ce genre de choses. Il suffisait de la voir s'emballer à proposer mille et une idées en une seule proposition, ce qui amusa Kanna.

« On aura le temps de faire tout ça, inutile de se tracasser. Puis si ça peut t'aider, j'ai pas trop envie de bouger ce soir donc on profitera de faire un truc calme au manoir, si tu y vois pas d'inconvénient. »

Oui car autant allez faire des blagues ou rencontrer des amies de sa cousine, elle était partante mais avec le soleil qui se couchait déjà, elle se disait qu'elle n'aurait pas trop le temps de faire quoique ce soit, d'autant plus qu'elle se disait que les adultes ici devaient être à cheval sur les horaires ?

« Tiens, je peux te poser une question aussi ? Comme je connais pas vraiment la famille... je vois que notre grand-père est le chef, je vois qui est ta mère aussi mais ton père, c'est qui ? »

Bon, la question ne se posait pas pour Kanna, son père avait hélas perdu la vie, d'où le fait qu'elle et sa mère soient ici aussi mais pour Mineko ? Elle ne voyait pas vraiment qui était le père ? Il était présent ? Parti en affaires ailleurs ? Sinon elle savait bien que tout ceux qui étaient là étaient aussi des amis de la famille, ce genre de personne mais bon, on n'allait pas lui reprocher de s'intéresser un peu à sa famille?
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 06 juin 2015, 20:37:39
Difficile de convaincre la petite Tokyoïte de la chance qu’elle avait de se trouver ici. Bah, Mineko pouvait le comprendre, Tokyo était une ville tellement fabuleuse ! Le peu de fois où elle avait la chance de se rendre à la capitale, c’était pour elle un émerveillement complet et total. Elle comprenait donc tout à fait le décalage qui puisse avoir lieu quand on passait d’un extrême à l’autre, du « Japon de l’endroit » au « Japon de l’envers », pour reprendre la formule fréquemment utilisée. Mineko se faisait toutefois un devoir de lui faire aimer Katahari et sa région... Et le clan Kedamono. Si c’était du fun que Kanna recherchait... Mais Mineko n’allait pas vendre la mèche ! De la part d’une fille aussi curieuse et dynamique, qui avait véritablement une pile aux fesses, on pouvait s’attendre à ce qu’elle n’ignore rien de Katahari et de son rituel local... Ce qui donna une idée à Mineko. Cependant, elle n’eut pas le temps de la lui proposer, car Kanna lui posa une question sur son père. Mineko, en réponse, haussa les épaules.

« Un connard qui a engrossé ma mort quand elle était à la fac’, puis qui a ensuite foutu le camp. »

Vu le ton assez désinvolte, Mineko avait l’air de se préoccuper assez peu de cette absence de figure paternelle. La famille Kedamono était très soudée, et ses oncles avaient fait office de magnifique figure paternelle... Et puis, elle avait toujours soupçonné qu’il y avait autre chose derrière cette histoire. Les relations entre le clan et les Yakuzas étaient connues, et, même si Maman lui avait toujours dit que son père était un lâche, Mineko soupçonnait une autre réalité... Mais, et même si elle avait très envie de faire de Kanna sa « petite sœur », elle ne pouvait pas encore tout lui dire. Il y avait des choses que Kanna devait voir d’elle-même, afin de comprendre à quel point elle avait rejoint une famille soudée et unie.

Ceci amena Mineko à revenir à son idée, et elle parla alors, comme toujours, précipitamment, en se dandinant sur place :

« Bref, on s’en fout de ce connard... Est-ce que tu veux voir notre temple local ?! Il est dans la propriété du manoir ! Tu vas voir, c’est super cool ! »

Malgré le bouddhisme et le christianisme, le Japon restait encore un pays profondément shintoïste, profondément superstitieux, a fortiori dans un endroit aussi reculé et aussi paysan que Kedamono. Or, l’une des particularités du shintoïsme était qu’ils ‘agissait d’une relation polythéiste, vénérant les kamis, des êtres surnaturels, issus du pouvoir supérieur de la Nature, généralement la faune, afin de protéger et de guider les Japonais. Si Amaterasu était l’un des principaux kamis, une divinité commune à l’ensemble du Japon, chaque région connaissait son propre kami, sa propre force censée protéger cette région, notamment le clan qui l’avait dirigé... On disait ainsi, souvent, que les kamis étaient les fondateurs de clans importants, continuant à veiller, par-delà la mort, sur leur famille. C’était toute une conception qui s’exprimait à travers cette religion, illustrant certaines caractéristiques de la pensée japonaise : le respect profond voué à la Nature, et la croyance que la Mort n’était pas la fin, ainsi que l’importance qu’il y avait à entretenir sa famille, car seuls les liens familiaux permettaient concrètement de survivre à la Mort.

Mineko se mit à marcher rapidement, courant presque dans les champs, retournant vers le manoir. Vu de l’extérieur, le manoir ressemblait à une petite forteresse. Un mur d’enceinte l’entourait, ainsi que quelques tours. Historiquement, le manoir avait réellement été une forteresse, protégeant les villageois des envahisseurs, des bandits, ou des intempéries climatiques. Bien sûr, les tours avaient été reconstruites, maintenant, mais le manoir avait conservé sa forme originelle. C’était une photographie historique, un vestige du passé figé dans le temps, au milieu des rizières et des montagnes.

Les deux filles rejoignirent le manoir par une entrée latérale, et s’avancèrent dans plusieurs cours très élégantes, avec des jardins zens, ou de petits cours d’eau, jusqu’à rejoindre un torii menant à la partie arrière du manoir. Il y avait alors un escalier qui montait vers un second torii, et, juste après, le temple.

« C’est là-haut ! »

Le temple était assez petit, se composant d’une espèce de chapelle avec une porte entrouverte. Mineko entra à l’intérieur. Un autel avait été dressé, et des peintures datant de plusieurs siècles honoraient le kami.

« Kedamono n’est pas que le nom de notre clan, c’est aussi le nom de notre kami, celui que nous devons toujours honorer... Celui qui protège et veille sur le clan et sur la région. »

Les Tokyoïtes étaient des urbains, versés dans l’individualisme occidental, et sans doute plus sceptiques à l’égard des traditions ancestrales, mais, à Kedamono, le respect du kami était fondamental.

« Ma Maman m’a toujours dit que Kedamono nous protégeait des yokaïs de la région... Alors, pour continuer à bénéficier de sa protection, chaque année, nous organisons un festival qui a pour but de montrer à Kedamono toute notre affection. C’est notre tradition, et elle est immuable. »

Mineko estimait plus judicieux de préparer Kanna à ce qui allait l’attendre, et, après quelques secondes, reprit rapidement :

« Est-ce que ça te plairait d’y participer ?! »
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le mercredi 15 juillet 2015, 21:11:19
Kana n'était toujours pas très à l'aise dans ce coin perdu mais la présence de Mineko la rassurait quand même, c'était pour le moment la seule fille de son âge et elle se sentait moins perdue avec elle. Entouré de tous ces adultes, ça avait de quoi l'impressionné surtout quand les jeunes se comptaient sur les doigts d'une seule main et que sa vie avait totalement changé de bord. Son père était mort, elle n'était plus à Tokyo mais ici et même si elle voulait croire sa cousine, elle sentait qu'elle n'allait pas se plaire ici, pas si rapidement en tout cas. Pour ce qui était de la réponse concernant son père, elle fut un peu surprise de sa réponse mais en soi, elle aussi n'avait pas de père alors ? Enfin, les choses sont différentes pour elles, Kana l'a perdu alors que celui de Mineko était un pourri, c'est clair. Même si elle ne semblait pas vraiment désorientée par l'absence de son père, elle cachait peut-être ça derrière sa bonne humeur ? Elle n'ira donc pas insister là-dessus, Mineko pourrait se confier à Kana si elle veut mais elle n'irait pas insister.

Vu comment elle semblait contente de lui proposer de faire une petite visite de leur temple, elle aurait dit en temps normal mais elle devait bien faire des efforts pour s'intégrer à cette nouvelle vie. Puis Mineko proposait ça avec tant de joie et bonne humeur, elle ne lui proposait pas la visite pour simplement lui faire visiter ça  et se débarrasser de cette tâche pour la visite, non, elle semblait vraiment contente, ce qui fit  un peu sourire la jeune fille de Tokyo.

« Ok, allons-y jeter un œil. »

Elle allait donc suivre sa cousine qui la menait à cette grande demeure pour la faire passer par divers chemins pour enfin faire face à leur divinité, le kami comme on dit ? Une fois devant l'autel, Mineko lui fait une petite leçon en expliquant que le nom de leur clan était aussi celui du kami qui, en l’honorant les protégeait des yokai de la région. Ça avait son charme quand même ce genre de petit coin du Japon mais bon, pour revenir là-dessus, ce n'est pas le genre d'endroit où Kana aimerait vivre longtemps. Elle venait même parler de leur festival pour honorer Kedamono, dans la tête de Kana, ce n'était que quelques danses dans les rues, peut-être des jeux ou des prières aussi à l'autel, des choses qui ne sont pas vraiment dangereuses, elle ignorait qu'elle avait tort mais peu importe pour le moment. Elle haussa les épaules en observant sa cousine.

« Pourquoi pas ? Je suppose que lors de cette fête, c'est quelques danses, une bonne ambiance, des prières, ce genre de choses quoi ? Enfin, je veux pas te blesser en disant ça mais c'est un peu les trucs habituels comme pour le nouvel an où les fêtes en été ? Enfin je suppose ? »

Kana était loin de la vérité mais si elle savait ce qu'elle va vivre ici, elle aurait sûrement déjà pris ses jambes à son cou. L'idée de vivre ici tranquillement était faux. Pour elle, cet endroit était chiant, loin de Tokyo, de ses amis et de ses habitudes mais elle ignorait vraiment tout ce que cette fête voulait dire.

« En dehors de nous deux, il n'y a pas d'autres jeunes dans le clan ? Que je sache si tu est la seule avec qui je peux m'entendre pour le moment où non ? »

Elle n'avait pas de préjuger sur les adultes mais elle se liera plus facilement d'amitié avec des gens comme Mineko qu'avec leur grand-père... C'est vrai quoi, ce type est censé être son grand-père, en dehors des photos, c'est la première fois qu'elle le voit. Même si elle savait son père en froid avec lui, il aurait au moins pu lui envoyer une carte ou quelque chose mais jamais sa mère ne lui avait dit avoir de ces nouvelles. Certes, pour le coup il venait de faire quelque chose pour elle et sa mère mais c'est plus pour ses propres bénéfices plutôt que parler famille, même sans savoir quoi, elle s'en doutait un peu...
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 17 juillet 2015, 01:56:49
Tandis que Mineko et Kanna se trouvaient dans le sanctuaire du kami dans les hauteurs du domaine familial, à l’intérieur de ce dernier, Junko s’avançait le long d’un des multiples jardins. La villa du clan Kedamono était très grande, avec de multiples bâtiments annexes, séparés par des jardins. Les jardins étaient de fait très agréables, à hauteur du Japon traditionnel, de ce que Junko avait toujours adoré. Elle avait vécu à Tokyo, une ville que les enfants adoraient, et que les adultes détestaient. Trop de monde, un loyer dix fois trop cher, des emplois difficiles à trouver, a fortiori pour une femme seule. Elle avait tenté de trouver du boulot à de multiples reprises, mais, avec le loyer à payer, les charges de la vie courante, et la dette abyssale que son défunt mari avait laissé derrière elle... C’était terrible à dire, mais Junko n’avait jamais aimé Saburo. Elle pensait en être amoureuse, au début, mais, à chaque fois qu’elle le voyait revenir totalement ivre des casinos ou des bars où il dilapidait tous les maigres deniers que cette courageuse femme économisait... Junko ignorait comment elle avait fait pour tomber enceinte de lui, mais, s’il y avait bien une bonne chose que Saburo ait jamais faite de sa vie, c’était bien de lui offrir un bébé. Kanna était son petit ange, son rayon de soleil, le soleil de ses nuits... Elle était prête à tout pour elle, et c’était pour ça qu’elle avait accepté la proposition de la famille de Saburo, et ce même si elle savait pertinemment ce qui allait l’attendre, et pourquoi on avait besoin d’elle. Elle ne pouvait que maudire Saburo... Avant de se sermonner elle-même.

*Saburo était ton mari, Junko ! Quelle épouse digne de ce nom crache ainsi sur la mémoire d’un homme décédé ?!*

Oui, il était ivre, et même relativement violent quand il avait bu. Oui, il avait profondément endetté Junko, qui avait signé avec lui tous ses prêts à la banque, par amour, par idiotie, mais il avait été son mari. Elle devait se sacrifier pour rattraper les erreurs qu’il avait commise, car c’était ainsi qu’une femme se devait d’agir. Junko suivait donc Daitoku, la tête baissée, sans rien dire. Son mari était derrière elle... Son nouveau mari, Takahiko. Il était accompagné de Himeko, cette fille à la courte chevelure blonde dont Junko se méfiait énormément.

Daitoku menait la marche, jusqu’à se rapprocher d’un grand entrepôt en bois au toit pointu.

« Tu sais, Junko, vu la dette abyssale dont tu as hérité grâce à Saburo, toute une vie de labeur dans les champs ne suffirait pas à éponger ta dette. Et, pour nous les Kedamono, la dette est une chose importante. Il en va de notre honneur et de notre respectabilité d’honorer l’intégralité de nos dettes.
 -  Oui, oui, je comprends...
 -  Nous devons répondre de nos dettes lors de notre mort devant notre kami, qui veille sur nous et nous juge. Notre kami a développé ses propres croyances et ses propres rites, et, comme tu le sais, pour les représentantes du sexe féminin, il existe un moyen considérable d’allonger sa dette...
 -  C’est ce que j’ai accepté, oui. »

Junko savait très bien de quoi il retournait, et ce rituel l’effrayait autant qu’elle la glaçait d’effroi. Mais elle faisait ça pour Kanna... Pour sa fille, elle donnerait sa vie, alors... Elle accepterait ce rituel, et toutes les conséquences en résultant.

« C’est pour cette raison que nous allons te préparer, Junko... »

Le vieil homme gras ouvrit la porte coulissante de l’entrepôt, et Junko entra, en soupirant lentement. Les tatamis étaient là... Tout comme la rangée d’hommes, mais on la guida vers le vestiaire... Le vestiaire, où sa tenue l’attendait.



Pendant ce temps, Mineko continuait à prier. Il était très important de prier le kami, et la mère de Mineko se fâchait parfois quand elle apprenait que Mineko n’avait pas effectué sa prière quotidienne Ils n’étaient pas comme les citadins, ces gens qui avaient renié toutes leurs traditions au nom de l’impérialisme occidental et du capitalisme sauvage. Les traditions étaient sacrées, elles constituaient l’âme du Japon, et toute bonne Japonaise, ce que Mineko prétendait à être, se devait de les respecter. Alors, Mineko priait, respectueusement, religieusement, jusqu’à ce que Kanna lui pose plusieurs questions.

La jeune fille releva la tête, et lui sourit gentiment.

« Non, nous sommes les seules personnes mineures du clan. C’est bien pour ça que je suis heureuse que tu sois là, imōto-chan. »

Elle lui sourit à nouveau, puis se redressa, et sortit du petit sanctuaire. Elle avait prié pour que le kami accorde sa bénédiction à l’amitié naissante entre elle et Kanna-chan. Dehors, le soleil continuait à décliner, et elle s’approcha du rebord, observant les toits du manoir depuis sa position. Le vent faisait légèrement remuer ses cheveux. Demain, elle irait à l’école, et ce serait en compagnie de imōto-chan, ça ne faisait pas l’ombre d’un doute !

Mineko lui expliqua donc d’autres petites choses :

« Les autres enfants seront au lycée demain. On y ira ensemble, hein ?! Comme deux sœurs !! »

Mineko était très expressive, et, en ce moment, elle se retenait de ne pas sauter sur Kanna pour l’enlacer et lui offrir tout un tas de bisoux dans le cou. Oh, bien sûr, elle savait que ce n’était pas conforme à la politesse, au respect entre personnes... Mais elle ne pouvait pas s’empêcher de le vouloir, c’était plus fort qu’elle !

« Et on pourra dormir dans la même chambre, aussi... Enfin, si tu veux ! »
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le jeudi 13 août 2015, 20:41:57
Pour Kanna, cette nouvelle n'était pas celle qu'elle avait déjà rêver auparavant. Certes, elle ne s'imaginait pas devenir une idol ou autres, elle imaginait juste que jusqu'à ses vingt-et-un ans à peu près, elle retersait à Tokyo, étude ou petit job entre-temps, elle imaginait sa vie comme une vie banale, comme bien des jeunes mais bon, elle voyait cela sur Tokyo, pas ici, dans la campagne... Enfin bon, même en disant le fond de sa pensée, ça ne servirait à rien, sa famille lui rirait au nez ou même pire et elle ne voulait pas faire souffrir sa mère ou souffrir elle-même. Kanna n'était pas aveugle, ni sourde, elle avait déjà entendu ce que son père faisait le soir quand il rentrait ivre. À insulter sa mère, parfois même pire mais elle n'osait plus tellement y réfléchir. Et pourtant elle se souvenait surtout des bons moments avec son père, surtout quand elle était plus jeune à vrai dire mais quand il était sobre, c'était un père tout ce qu'il avait de plus banal. Était-ce sa perte qui le montrait sous un jour meilleur pour Kanna ? Elle n'en savait rien mais elle n'allait pas chercher à trouver ce genre de réponse.

Kanna cherchait à rectifier le tir et faire en sorte que cela se passe bien. Sa cousine ne semblait pas méchante après tout puis elle pouvait bien faire ça pour elle ? C'était la seule fille de son âge ici alors elle risque d'être en plus sa meilleure amie quand elle sera ici. Ce n'était pas auprès de son grand-père ou des autres qu'elle trouvera une véritable amitié alors qu'elle... Autant rattraper le temps perdu.

« Ok, nee-san. Par contre faudrait que je jette un œil à tes cours ? Voir si ce que vous étudiez, je l'ai déjà vu ou non ? »

Non pas que Kanna était une élève sérieuse, elle était banale de ce côté-là mais débarquée comme ça dans une nouvelle école, ils n'en étaient peut-être pas au même stade que dans son ancien lycée ? Même si elle aimerait dormir avec elle, Kanna haussa simplement des épaules en souriant.

« Eh pourquoi pas ?! À vrai dire, moi aussi j'ai toujours rêvé d'avoir un petit frère ou une petite sœur... enfin, plus une sœur qu'un frère. Même si ce sera plus moi qui jouerai le rôle de la petite sœur je pense. »

Lâchait-elle en souriant. Ce devait être le désir commun de la majorité des enfants uniques, un frère ou une sœur pour pouvoir s'amuser à deux, même si ça veut dire se bouffer le nez parfois mais c'était le quotidien de tous les enfants. Tout le monde ne peut pas être des enfants modèles comme les enfants Flanders dans les Simpsons, Rod et Tod. Marchant doucement avec Mineko en direction de sa nouvelle maison, elle ne pouvait s'empêcher d'être assez curieuse vis-à-vis de tout par ici.

« Merci nee-san... Je suis venue ici du mauvais pied, voyant que les mauvais côtés... certes, avoir perdu mon père n'aide pas à sauter de joie mais... je pense que j'aurais pu y mettre du mien pour être plus agréable depuis mon arrivé mais toi, tu reste quand même sympa avec moi. Merci encore... »

Oui, elle avait quand même de la chance d'avoir une cousine pareille, tout le monde ne pouvait pas en dire autant après tout. Cependant, Kanna voulait repartir du bon pied, tirer un trait sur tout ça et faire des efforts pour se plaire ici !

« Du coup, on fait quoi ce soir ? Je veux bien que tu réalises tes rêves d'avoir une petite sœur mais pas question de jouer à la poupée ou de m'habiller comme une poupée ! »

Cet avertissement était surtout là pour détendre l'atmosphère, elle ne voulait pas freiner les envies de sa cousine même si jouer à la poupée à leur âge... Enfin bref, elles auront de quoi passer une bonne soirée quand même ici.
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 17 août 2015, 01:56:34
L’engouement de Mineko avait presque quelque chose de contagieux. Les deux filles avaient chacune une façon assez différente de s’exprimer, mais, déjà, Mineko était sûre qu’elles allaient s’entendre comme les deux doigts de la main. D’un côté, il y avait Kanna, une jeune fille qui avait perdu son père et son environnement familial, et qui avait l’air d’être encore un peu secouée par tout ça, et par la perspective de quitter le « Japon de l’endroit » pour rejoindre le « Japon de l’envers ». Et, de l’autre, il y avait Mineko, une jeune fille surexcitée, qui s’ennuyait fermement dans cette région, et qui avait toujours eu envie d’avoir une petite sœur avec laquelle s’amuser ensemble. Alors, même si Mineko et Kanna n’étaient pas des sœurs, mais plutôt des genres de belles-cousines, pour Mineko, elles allaient faire comme si ! Mineko n’était pas la fille d’Himeko pour rien. La preuve, seulement une lettre séparait leurs prénoms ! Elle avait sa même chevelure blonde, ce qui faisait d’elle l’attraction favorite des mecs au lycée... Même si celui qu’elle préférait était Kei... Mais ça, ce serait pour plus tard ! Diable, elles n’allaient pas déjà parler des mecs !

Les deux filles se rapprochaient du manoir, qu’on pouvait apercevoir depuis le sanctuaire du kami Kedamono. C’était vraiment une belle bâtisse, avec plusieurs jardins, des dépendances, plusieurs parties. La plus grande maison dans la région, qui illustrait très bien la position centrale que le clan avait dans cette région. Même maintenant, il arrivait encore que bien des paysans viennent voir Daitoku-sama afin de demander son aide, que ce soit pour acheter un nouveau tracteur en faisant un prêt auprès de lui, ou pour régler des litiges entre voisins. Cette région était si isolée, au milieu des montagnes et des rizières, que les habitants n’avaient aucune envie de se tourner vers la justice étatique, préférant aller voir le seigneur local, comme à l’époque du Japon médiéval. Un héritage du passé japonais, où l’Archipel avait longtemps été divisé par des guerres claniques, et où on avait, à l’époque, l’habitude de se tourner vers d’autres sources d’autorités qu’une autorité étatique parfois purement virtuelle. En tout cas, c’était le cas à Kedamono. La famille percevait encore un impôt local de la part des villageois, et, comme Mineko l’avait dit à Kanna, organisaient encore le festival annuel de Kedamono.

*Mais ça, on aura le temps de l’aborder plus tard...*

Alors qu’elles continuaient à se rapprocher, Kanna lui demandait ce qu’elles allaient faire ensemble, et Mineko pouffa quand elle refusa de se transformer en poupée.

« Tu nous prends vraiment pour des bouseux, hein ? Mais bon, je suppose que c’est normal... Je n’ai pas de poupées depuis l’âge de cinq ans, tu sais. Ma mère m’offre plein de consoles de jeux vidéos, des mangas, et nous avons une très bonne réception satellite avec la télé’. »

Himeko n’avait jamais vraiment eu le temps de s’occuper de Mineko, du fait de ses affaires, alors, pour compenser, elle lui offrait tout ce que Mineko voulait... Même une sœur ! Si Mineko osait, elle aurait demandé à Kanna de la tenir par la main ! Le duo retourna vers le manoir, et entra par une porte latérale, à l’arrière, qui les amena dans l’un des jardins de la propriété, à côté d’un ruisseau, au milieu de plusieurs arbres et autres buissons.

« Tu aimes les jeux vidéos, hein ? J’ai toujours eu envie d’avoir une sœur pour tuer des zombies sur Resident Evil 5 ! Bon, je le fais avec mes amis quand ils viennent ici, mais... Ce n’est pas pareil. »

Les Tokyoïtes étaient une génération constituée de geeks et d’otakus. Ce serait vraiment pas de bol que Kanna n’aime pas les jeux vidéos ! Parce que, franchement, Mineko ne voyait pas quoi faire d’autre dans ce cas...

Et, tandis qu’elles marchaient, le regard de Mineko fut capté par un grand gymnase se trouvant à gauche. C’était une sorte de grande maison avec un toit pointu, et une grande porte. L’ancienne grange du manoir.

« Ah, et on a pas le droit d’entrer là-dedans, Kanna ! fit-elle alors en désignant du doigt le gymnase. Grand-père m’a dit que c’était un endroit assez dangereux, car plusieurs poutres étaient endommagées, et qu’on risquait donc de se blesser en y entrant. »

Cependant, ça n’empêchait pas Grand-père d’y rentrer fréquemment, parfois avec plusieurs hommes du village... Mais ça, Mineko n’allait pas le dire à Kanna. Pas tout de suite. Pas encore.

De toute façon, Kanna allait vite comprendre ce qu’est Kedamono par elle-même.
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le mercredi 02 septembre 2015, 21:48:16
Kanna était vraiment dépaysé, c'est le moins que l'on puisse dire mais elle faisait au moins des efforts pour que son séjour ici se passe au mieux, quitte à être agglutiné à Mineko une bonne partie du premier temps. Elle ne connaissait personne en même temps alors bon, viendra un temps elle ne sera plus aussi collé à elle mais pour le moment, sa cousine va devoir la supporter ! Enfin, cela ne semblait pas vraiment la déranger non plus. Ce n'est pas vraiment qu'elle prenait sa cousine pour une bouseuse, c'est plus qu'à la voir si heureuse d'avoir une « petite sœur », elle la voyait bien lui proposer ce genre de choses, un peu comme pour rattraper le temps perdu. Mais heureusement, elle avait mieux à proposer à Kanna, une partie de résident evil 5 ? Bon, Kanna n'était pas le genre otaku cliché que l'on voit dans les mangas ou à Akihabara mais ça ne l'empêchait pas d'apprécier un bon jeu, un bon manga de temps en temps.

« J'espère juste ne pas avoir perdu la main alors mais bon au pire ça devrait revenir bien vite. Tu aimes quoi comme genre de jeux sinon ? »

Pas de soucis, c'est comme le vélo, ça ne s'oublie pas et au bout de quelques zombis de shooté, elle va retrouver ses bonnes vieilles habitudes ! Retournant donc doucement chez elles, Mineko lui montra un endroit où il était interdit d'aller puisque ce n'était pas un endroit calme, plutôt dangereux puisqu'il était mal entretenu. Kanna n'allait pas contredire Mineko, elle n'avait pas dix ans et si c'était dangereux, elle n'irait pas.  Ce n'est pas comme si elle voulait se lancer dans une chasse aux fantômes ou autres, ce n'est plus de son âge.

« C'est quand même dommage que l'école soit déjà pour demain... ça aurait été plus cool de se faire une soirée tranquille en jonglant entre jeux, films, série, papotage mais bon... Arrivée crevée à son premier jour dans sa nouvelle école, ça le fait pas trop... »

Dit-elle avec un petit air désolé. Pour bien commencer leur lien d'amitié, c'est sûr qu'une bonne soirée entre elles n'aurait pas fait de mal pour nouer des liens mais bon, elles auront bien le temps d'en nouer au fil du temps. Une fois bien au chaud dans sa nouvelle maison, elle venait à se poser une question bien que l'endroit semblait calme. Non pas qu'elle trouvait ça suspect, si ça se trouve, sa mère visitait l'endroit en présence des autres. Elle ne se faisait pas de drôles d'idées pour le moment.

« Pour ce qui est du repas, je présume que cela se fait en famille ? Toujours ? »

Chez elle aussi c'était comme ça quand son père était calme mais parfois, quand sa mère savait que ça allait virer à l'orage, avant même le retour de son père, elle l'autorisait à se préparer un petit repas ou sandwich ou même de manger dans sa chambre. Ce n'est pas le genre de souvenir qu'elle aime se souvenir alors qu'elle venait de perdre son père. Quand ce genre de moment arrivait, elle n'aimait pas entendre les cris, surtout de douleur venant de sa mère. C'était ce genre de moment ou elle n'aimait pas son père... mais bien souvent, ce genre de choses arrivait à cause de l'alcool ou pire. C'est aussi pour ça que bien qu'adolescente, elle n'a jamais touché à l'alcool ou la cigarette, elle a trop vu d'horreur à cause de ça étant jeune. Quoi que la cigarette n'avait rien à voir mais c'était un premier pas vers des drogues et autres réjouissances...

« Et si tu me montrais ta chambre en attendant ? D'ailleurs, j'ai une chambre ou bien on la partage ? »

Elle ne savait pas mais elle pouvait supposer que sa « sœur » avait tout prévu en la faisant dormir avec elle un premier temps pour se rapprocher l'une de l'autre ? En tout cas pour le moment, la présence de Mineko rattrapait les pensées qu'elle avait concernant cet endroit et le fait qu'elle pourrait bien s'ennuyer. Pour le moment, ça allait quoi, grâce à Mineko surtout.
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 06 septembre 2015, 09:02:01
« Les repas se font en famille, vi… Et ouais, c’est chiant de reprendre ! Mais bon, au moins, je n’aurais pas à traverser le chemin toute seule, cette fois ! »

Mineko était une jeune fille très enjouée. Pour autant, il ne fallait pas attendre longtemps pour comprendre qu’elle souffrait de carence affective. Himeko, sa Maman, était toujours occupée, et il n’y avait souvent personne pour s’occuper d’elle. Elle avait appris à grandir toute seule, en obtenant de sa mère tous les cadeaux qu’elle voulait. Mineko aurait pu devenir une enfant-roi refusant de partager quoi que ce soit avec Kanna, mais, chez elle, ce manque d’affection avait mué en un besoin d’affection. Elle avait envie d’avoir une petite sœur, et Kanna était parfaite dans ce rôle ! Elles se rendirent donc la chambre de Mineko, une grande chambre avec plusieurs posters sur les murs, essentiellement des posters de jeux vidéos, de J-Pop… Et un énorme écran plat avec, dessous, un ensemble de consoles dernière génération : PlayStation 3, PlayStation 4 , XBOX 360, XBOX One, Wii, Wii U… La famille de Mineko avait de l’argent, et elle avait une sacrée collection de jeux vidéos, qu’elle entreposait dans son armoire, avec toute une pile de mangas.

« Pour la chambre, comme tu veux… On a une chambre prête pour toi, mais, si tu veux dormir avec moi, ça ne me dérangera pas du tout ! »

Au contraire, même… Elle serait ravie de partager sa mobilier avec sa sœur ! Cependant, impatiente de jouer, elle se dépêcha d’allumer la console, puis s’assit sur une chaise, et fit signe à Kanna de venir. Assez rapidement, le mode Mercenaires s’enclencha, et elles se mirent à tuer joyeusement des zombies. Sans être une totale otaku, Mineko aimait bien jouer. Il n’y avait pas grand-chose à faire dans la campagne, et, chez elle, outre glander sur Internet, elle jouait beaucoup. Le temps passa assez rapidement, jusqu’à ce qu’on vienne frapper délicatement à la porte.

Junko, la Maman de Kanna, débarqua. Elle portait un élégant kimono blanc avec des collants noirs seyants (http://img110.xooimage.com/files/2/1/0/kirishima10-4948936.jpg), brillants, et sourit à sa fille. Elle sortait de la douche, car ses cheveux étaient trempés.

« Bonsoir, Kanna-chan… Je voulais m’assurer que tu allais bien avec ta nouvelle amie…
 -  Sœur ! » précisa alors Mineko.

Cette precision arracha sur les lèvres de Junko un délicat sourire, mais on pouvait lire dans ses yeux une certain fatigue… Elle avait passé la journée avec Daitoku-sama, mais Mineko ignorait tout de ce qu’elle avait fait… Ou presque. Cependant, il y avait des secrets qu’il ne fallait pas encore dévoiler à Kanna. Elle attendait pour cela le feu vert de sa Maman.

« Le dîner sera bientôt prêt, leur expliqua Junko. Demain, tu iras à l’école avec Mineko-chan, n’est-ce pas ? Tu vas voir, tout se passera bien… Je sais que tu aurais préféré rester à Tokyo, mon cœur, mais… Je te promets que tout se passera bien ! »

Junko lui caressa les cheveux, en lui offrant un nouveau sourire, léger.

« Nous ne pourrons pas retourner à Tokyo avant longtemps, ma puce, alors… Apprends à te faire à ce nouvel environnement, et sache que je serais toujours là pour toi… »

Sur ce point, Junko ne mentait pas…

Il fallait juste savoir comment interpréter cette phrase.
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le lundi 07 septembre 2015, 21:18:34
Pour Kanna, cette ambiance était vraiment nouvelle, elle pouvait se vanter d'avoir des tas de choses à Tokyo, elle n'avait jamais eu de sœurs, même si elles avaient de bonnes amies, elle ne pouvait pas dire que ses amies étaient aussi proches que Mineko. Puis même si elle ne se sentait pas encore très proche de son grand-père et des autres, cela devrait venir petit à petit ? Question de temps et d'habitude. Même si chez elle, elle avait une ou deux consoles, elle était loin d'avoir la même collection que sa cousine et même si elle ne voyait pas le reste, encore moins en ce qui concerne les jeux ! Leur famille était très aisée ici mais quand même, ce n'était pas croyable ! C'est à peine si elle avait une dizaine et jeux et, allez, deux collections complète de manga qu'elle adore alors que Mineko.... Ouah ! Dommage dans ces conditions qu'elle ne soit pas une otaku, elle aurait vraiment aimé sa cousine sinon.

Lancée dans leur partie, elle ne voyait pas le temps passer en attendant le repas et tant mieux d'un côté. Sa mère, Junko arriva pour voir si tout se passait bien ? Les cheveux encore humides, elle devait sortir de la douche ? Mais sa cousine vint à rapidement préciser qu'elles n'étaient pas amies mais sœur. Elle en souriait un peu comme sa mère alors que cette dernière se rapprochait, évoquant doucement la journée de demain, que tout allait bien se passer. Hier, elle n'aurait pas pensé comme ça mais maintenant qu'elle était avec sa « sœur » elle se disait que ça devrait bien aller demain, la rassurant comme elle pouvait en lui caressant les cheveux.

« Merci mais ça ira je pense. Mineko-chan est là pour m'aider... »

Elle souriait et faillit rajouter « heureusement » mais au dernier moment, elle se disait que cela aurait pu être mal interprété alors elle avait retenu ce petit mot. Sa mère était toujours gentille, même quand ça n'allait pas, elle évitait de trop en dire ou le montrer pour inquiéter sa fille.

Retour sur la partie concentrer à nouveau sur sa partie en shootant à nouveau ce qui remplaçait les classiques zombis de Resident Evil dans cet épisode mais bon, ça restait quand même de vilaines bestioles à shooter donc ça ne retirait rien au plaisir, même s'ils étaient plus rapides et plus armées aussi. Peu de temps avant la fin de leur partie – le repas étant presque fini – elle avait finalement fait son choix et venait lui donner sa réponse donc.

« Au fait, je dormirais avec toi, au moins pour ce soir. Comme ça on pourra bavarder ensemble un peu plus longtemps, ça permettra de mieux se connaître. »

Oui car être séparé dans leurs chambres... le portable ce n'est pas cool quand on est séparé que de quelques chambres. Et puis bon, elle n'aurait pas aimé être séparée si facilement, se retrouvant à nouveau seule. Au moins là elle avait un peu de compagnie, c'était toujours ça qui était plus agréable que de rester seule dans une chambre inconnue.

« Avant d'aller en bas, j'ai des choses à savoir sur le repas ? On a le droit de parler, on doit faire des prières, ce genre de choses ? Chez moi, on mangeait simplement et... parfois en silence. »

Oui, ça allait quand son père n'était pas là mais quand il était là, en général on ne parlait que quand il posait des questions donc elle avait connue plus agréable comme repas en famille. Ici, ça devrait lui changer de d'habitude.
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 09 septembre 2015, 02:16:30
Junko repartit rapidement, le cœur lourd. Elle connaissait bien sa fille, et elle avait clairement senti le reproche silencieux dans son ton. Kanna n’avait jamais voulu quitter Tokyo, une ville moderne, où elle avait tous ses amis, sans parler d’endroits superbes. Tokyo était une ville qui ne dormait jamais, où il y avait toujours des trucs à faire, alors que, parallèlement, Kedamono était un véritable trou perdu. Comment ne pas en vouloir à sa mère de l’avoir mis dans un tel endroit ? Junko ne pouvait que la comprendre, et se mordilla les lèvres... Puis, en sentant un vertige, s’appuya contre un mur. Elle était... Épuisée, et, le pire, c’est que ce n’était que la première journée. Junko se releva alors, en marchant à nouveau, mais entendit des bruits de pas, et se crispa en reconnaissant une odeur familière. En relevant la tête, elle vit Himeko approcher, avec un sourire sur les lèvres, et une lueur redoutable dans les yeux.

« Salut, Junko... glissa-t-elle.
 -  Sa... Salut, Mineko... »

Mineko portait un peignoir blanc, mais le défit alors, l’ouvrant... Et Junko rougit légèrement en voyant l’attirail qu’elle portait dessous. C’était une ceinture, avec un gode luisant qui pointait. Mineko esquissa alors un sourire franc, et Junko tournant la tête. De là, elle pouvait entendre les bruits du jeu vidéo que les filles faisaient, mais il y avait toujours un risque... Elle secoua alors la tête, et Himeko se contenta de froncer les sourcils.

« Tu connais les règles, petite pute... »

Junko baissa alors les yeux en déglutissant. Les règles, ces maudites règles... Elle se pinça les lèvres, puis acquiesça lentement. Le gode disposait d’une ouverture en son bout. Elle soupira, comprenant ce qu’Himeko voulait faire. Sa vessie était pleine, et elle se mit à genoux, regarda brièvement Junko, dans un dernier regard, comme pour implorer sa pitié... Puis Himeko glissa en elle la bouche de la femme, se concentra, et, au bout de quelques secondes d’une succion, soupira, puis se détendit en relâchant sa vessie... Qui se mit à remplir la bouche de Junko, qui couina. Himeko en soupira de plaisir, ses doigts se crispant sur les cheveux de la femme. Himeko avait pris sa douche avec une envie furieuse de pisser, mais s’était retenue, car elle ne comptait pas pisser dans la douche, mais bien avec ses nouvelles toilettes.

En l’état, Junko n’eut aucune autre possibilité que de goûter à toute cette vessie, qui déferla dans sa bouche puis dans sa gorge. Elle en soupirait de plaisir, et, après plus d’une dizaine de secondes, balança Junko sur le sol, puis sourit en s’approchant d’elle, tout en refermant son peignoir.

« Tu n’es vraiment rien de plus qu’une pute, Junko... »

Pendant ce temps, dans la chambre, alors que les filles continuaient à affronter des Majinis, et que Mineko les tuait avec Barry à bout portant, Kanna accepta de dormir avec elle, ce qui la fit sourire.

« Ça, c’est vachement cool ! »

Yeah ! Avoir Kanna dans sa chambre serait géant! Kanna posa ensuite une question, mais la réponse émana dans son dos, de la part d’Himeko, qui venait d’arriver, avec un sourire sur les lèvres.

« Il n’y a aucune obligation particulière, Kanna-san... Tu as le droit de parler, de dire tout ce que tu veux... On ne doit se taire que quand le vieux veut nous faire un discours, mais, fort heureusement, c’est plutôt rare. »

Himeko s’avança ensuite, et ébouriffa les cheveux de sa fille, avant de l’embrasser sur la tête.

« Tu t’amuses bien, mon cœur ?
 -  Oh oui, Maman, j’ai enfin une petite sœur !! »

Un sourire poli éclaira les lèvres de la belle blonde, qui regarda ensuite Kanna.

« Je suis heureuse de vous avoir ici, Kanna, toi et ta Maman... Vous verrez, tout se passera comme sur des roulettes entre nous. »

Elle lui fit un clin d’œil en lui souriant. Un doux sourire... Dissimulant toute la perversion qui se cachait derrière cette femme.
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le mardi 29 septembre 2015, 20:38:36
Pour Kanna, cela se passait bien pour le moment avec sa cousine Himeko. Bon, certes à choisir, elle aurait préféré rester à Tokyo mais elle tentait de voir le bon côté des choses, ça aurait pu être pire. Il y aurait pu ne pas avoir de cousine ou bien alors trop âgée ou trop jeune et du coup, avoir un vrai fossé en ce qui est des relations. Là, elles avaient le même âge et pouvaient bavarder de pratiquement tout ensemble, elles ne sont pas si différentes après tout ? Elle ne sait pas comment elle se comporte à l'école et avec ses amis elles semblaient sur la même longueur d'onde, c'est déjà ça. La seule véritable différence, c'est que Kanna a grandi à Tokyo et Himeko ici.  Ensemble sur Resident Evil 5, Kanna avait une certaine aisance en manipulait Rebecca Chambers, peut-être pas la plus forte mais qui avait ses propres qualités, comme tous les personnages de ce jeu à vrai dire.

Sa mère était partie, Kanna ignorait le petit manège du couloir mais pour le moment, elle était loin de deviner que cet enfer pouvait être pire. Sans le savoir, dormir avec sa cousine cette nuit sera une bonne sécurité contrairement à ce qui pourrait arrivé quand elle dormira seule. Himeko était finalement passé quelques minutes après sa mère – les deux auront fait leur petite ronde comme ça -  en répondant aussi à sa question d'une façon normale. Rien de bien poli ou très respectueux envers son grand-père mais tant mieux. Pour Kanna qui ne le connaissait surtout qu'en photo, il n'avait pas, à ses yeux une bonne image de grand-père. Il n'avait pas l'air commode, elle qui avait déjà vu son grand-père maternel en photo, il était âgée, avec une canne et avait l'air vachement sympa. Et lui... tout le contraire. Kanna gardait le sourire face à ses réponses et face à ce lien entre sa cousine et sa mère. Les deux se ressemblaient quand même beaucoup, du moins, c'était le point de vue de Kanna.

Face à son sourire et ce plaisir de les avoir là, Kanna souriait poliment, elle ne se doutait pas de ce qui se cachait réellement mais elle souriait pour rester poli. Aucune raison de partir du mauvais pied avec sa tante. Cette dernière quitta la chambre quelques instants plus tard, laissant les filles finir leur partie, continuant de parler de choses et d'autres entre elles, plus en rapport avec Resident Evil d'ailleurs. Une bonne demi-heure plus tard, c'était l'heure de manger et les filles rejoignaient donc la table, elles restaient évidemment côte à côte, alors qu'elle voyait sa mère aux côtés de son oncle, puis Himeko près de son grand-père. Pas de discours en vue ? C'était bon signe mais pour le moment, Kanna gardait le silence auprès de sa cousine, elle parlera quand elle aura une chose intéressante à dire.
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 06 octobre 2015, 10:14:37
« Tu vois, l’avantage, avec Rebecca, c’est que ses attaques au spray peuvent tuer plusieurs zombies en même temps quand tu fais un QTE ! »

Mineko, elle, avait choisi, en toute féminité, d’incarner Barry Burton, et elle aimait bien le couple que faisait Rebecca et Barry. Rebecca était un personnage largement sous-estimé en raison de son set d’armes, mais ses attaques QTE étaient très efficaces, dans la mesure où, quand elle lançait l’attaque « Spray de feu », elle incendiait le zombie, mais pouvait incendier ceux autour de lui. Or, quand on tuait un zombie par le biais d’un QTE, on gagnait 5 secondes au chronomètre. Par conséquent, lorsque Kanna en enflammait trois, elle gagnait 15 secondes. Mineko, elle, s’amusait avec l’attaque spéciale de Barry, « 5ème Amendement », consistant à abattre à bout portant un zombie. Un bon tir en pleine tête, à l’Américaine.

Après avoir tué quelques centaines de zombies, les deux filles mangèrent donc, dans une ambiance assez calme. On ne s’assit que quand Daitoku-sama arriva, et le Parrain du clan, avec son énorme ventre et son sourire avenant, s’enquit de ce que les filles avaient fait.

« Nous avons rénové les infrastructures de l’école, Kanna-chan, pour la moderniser. Il y a maintenant des ordinateurs, des vidéoprojecteurs, Internet, et un nouveau personnel. »

Si l’école recevait des subventions gouvernementales, elle était, concrètement, et comme tout ce qui se passait dans la région, financée par le clan Kedamono. Daitoku était ravi du nouveau look de l’école. Les vitres avaient été réparées, les murs repeints, les fissures réparées, tout le système de chauffage et de ventilation avait fait l’objet d’une importante réfection… Et ils avaient Internet.

« Le manoir a déjà la fibre optique, et le clan est en ce moment en affaires pour l’installer dans tout le village. J’espère que tout sera prêt avant la cérémonie du kami. »

En entendant cela, Junko sembla se rembrunir un peu, pendant quelques secondes, mais la mère de Kanna releva bien vite la tête, sans rien laisser paraître de son trouble, ou des raisons pouvant le justifier. La conversation s’orienta donc autour de cet important moment, cette cérémonie qui approchait.

Assis à côté de Junko, Takahiko hocha la tête, l’organisation de la cérémonie tenant principalement à lui et à Himeko cette année :

« En ce qui concerne les préparatifs matériels, les banderoles et les lanternes sont prêtes… Et notre traiteur nous a dit qu’il n’y aurait aucun problème pour nous livrer du bœuf de Kobe et du poisson. »

Le bœuf de Kobe… Ce n’était pas n’importe quelle viande. Il s’agissait de l’une des viandes les plus bonnes du monde, mais aussi les plus riches. En France, la viande de Kobe était vendue 230 € le kilo, et n’avait été autorisée à l’exportation par le Japon de manière légale que très récemment, le 30 Juillet dernier. On appelait aussi cette viande le wagyu, et elle venait d’animaux nourris au riz. Une viande exceptionnelle, un trésor gastronomique du Japon, qui avait donc, pendant longtemps, refusé de le vendre… Ce qui avait donné lieu à un trafic de contrebande sur le wagyu vis-à-vis des autres pays internationaux. Que le Parrain en demande plusieurs kilos signifiait bien toute l’importance qu’avait la cérémonie aux yeux du clan et de la région.

Himeko intervint alors, en souriant, car, si Takahiko avait pour tâche l’organisation de la cérémonie, elle, elle avait le cœur de cette dernière :

« J’ai commencé à préparer notre offrande au kami, Daitosku-sama, glissa-t-elle. Tout sera prêt en temps et en heure. »

Satisfait, Daitoku-sama hocha la tête, puis le dîner se poursuivit. Junko dormait dans une autre partie du manoir, et Kanna et Mineko la virent partir avec Himeko, Himeko leur faisant un grand sourire, avant de tenir Junko par le bras… Et, tandis que les deux adolescentes se retournaient, la main d’Himeko descendit sous le kimono de Junko, et serra le plug anal niché dans ses fesses, avec un grand sourire vicieux sur les lèvres.


Le lendemain matin

Matinale, Mineko se réveilla avant Kanna, et alla chercher, en pyjama rose court révélant ses longues jambes, le petit-déjeuner, puis remonta dans sa chambre, avec un plateau-repas. Elle avait dormi avec Kanna, toute excitée, peinant à dormir, lui parlant pendant de longues minutes.

Les deux filles se préparèrent donc, et partirent seules pour l’école.

« Ne t’inquiète pas, contrairement à Tokyo, il n’y a pas de criminels dans la campagne, on peut s’y promener en toute tranquillité ! »

Le clan avait obtenu un uniforme scolaire pour Kanna, et les deux filles partirent donc vers l’école, à l’aide de vélos. Mineko était en tête, et elle poussait des cris joyeux lors des descentes, filant à toute allure. Le chemin longeait les rizières, et, avec le soleil se levant paresseusement, l’endroit ne manquait pas de charme. Un vrai décor de carte postale.

Elles entrèrent ensuite dans le village. Il n’y avait pas d’église chrétienne, ni de temple, mais un ensemble de rues piétonnes. On se croirait presque à l’ère féodale.

« Pour ne pas empiéter avec le patrimoine de notre village, Daitoku-sama a fait construire un grand parking à l’extérieur du village. Les habitants doivent tous se garer là-bas. »

Un véritable village de la campagne profonde, avec un seul magasin, le Kedamono Shopping, faisant office de fourre-tout local : boulangerie, épicerie, magasin d’informatique… Tout avait été regroupé ici, le long de la grand-rue centrale, avec, à proximité, le seul bar de la région, qui abritait aussi un casino et un club de strip-tease, ainsi que le cinéma local.

« On y diffuse principalement des films occidentaux, et les mineurs ne peuvent aller que dans le cinéma. »

Preuve du caractère communautaire du village, les villageois recevaient régulièrement, dans leurs boîtes aux lettres, un sondage pour la programmation des films. La place était peu chère, et on proposait des films variés, allant aussi de « Douze Hommes En Colère » à des films plus récents, comme « American Sniper », « Edge Of Tomorrow », ou encore « G.I. Joe ».

Le Kedamono Shopping abritait aussi une salle d’arcade, où il y avait des pachinkos, ou encore des bornes de « Time Crisis », l’ensemble étant fourni par le clan.

Mineko continua sa présentation rapide du village en s’arrêtant devant l’école, Kedamono School, divisé en plusieurs parties : la maternelle, l’école primaire, le collège, et le lycée. C’était un grand complexe se trouvant en-dehors de la ville, et qui dénotait avec cette ville historique. Il y avait des bâtiments rouges avec de grandes fenêtres, un mur faisant le tour, et une série de cours, ainsi que plusieurs entrées, et un bus scolaire, qui faisait le tour de toute la région, et qui, comme tout le reste, était financé par le clan Kedamono.

Mineko délaissa son vélo au garage à vélos, puis s’empressa de présenter Kanna à son groupe d’amies.

« Ohhhh, une Tokyoite !!
 -  Est-ce qu’Akihabara est aussi merveilleux que ce qu’on dit ?!!
 -  C’est vrai qu’on est serrés comme des sardines dans le métro ?! »

Les questions explosaient déjà tout autour de la jeune Kanna…
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le vendredi 16 octobre 2015, 19:28:18
Ce fut un repas banal, si ce n'est que la nourriture dans leur assiette n'était pas le genre de choses que l'on trouvait facilement dans le konbini du coin mais bon, ce n'était pas Kanna qui allait s'en plaindre après tout, c'était bien des choses qui étaient agréables. Puis les repas en famille comme ça, c'était bien plus agréable que les repas avec sa mère ou quand son père était là... c'était un silence pesant et les vrais repas qui étaient de bons souvenirs n'étaient pas nombreux en plus. Au moins ici, l'ambiance était assez chaleureuse, elle s'entendait bien avec sa cousine et même sa mère semblait bien s'entendre avec Himeko, sa tante donc. C'était tant mieux dans un sens, au moins elle était comme elle, avec quelqu'un d'assez proche pour parler. Il s'agissait là de la famille de son père donc des gens qu'elle voyait peu vu que son père était en froid avec eux. Est-ce qu'ils se sont beaucoup vu avant sa naissance ? Elle n'en savait rien car depuis toute petite, ces gens ici présent, elle ne les avaient vu que vaguement sur quelques photos, c'est pour dire...

Au petit matin, Kanna se réveilla avec un plateau apporté par sa cousine. La nuit n'avait pas été très longue vue le temps qu'elles ont bavardé ensemble mais au moins ce matin, elle se sentait encore plus proche de sa cousine, c'était une bonne chose. Son nouvel uniforme lui allait bien et il restait quand même assez classique, légèrement différent de celui de son ancien lycée mais au moins, elle ne sera pas dépaysée. Elle aurait pu répondre le contraire à Mineko concernant le fait que les tueurs ne sont pas dans le coin... tout le monde sait que même si la ville est dangereuse, dans les coins tranquilles, ce n'est pas si tranquille que ça non plus... On voit bien ça dans les films d'horreur. Pour ce qui était du trajet – en vélo – elle trouvait ça original mais elle n'en était pas contre non plus. Les fois où elle faisait du vélo à Tokyo, c'était plutôt rare. Même si elle sait en faire, elle va se rattraper maintenant ici.

La ville était agréable et faisait vraiment cambrousse mine de rien. Une fois devant le lycée qui avait des airs d'écoles de campagnes vu de l'extérieur – un peu comme dans Corpses party même si là, ça ne fait rien pour rassuré – l'intérieur était bien entretenue au moins. Puis une fois en classe, elle devait faire face à toutes ces questions typiques pour tout nouvel élève arrivant dans une nouvelle classe. Elle gardait le sourire en se sentant gênée.

« Le métro est très serrée oui, surtout aux heures de pointe mais ça allait, mon lycée n'était pas loin donc j'évitais ce genre de choses... Sinon Akihabara est géniale oui mais c'est aussi bien que grand et on s'y perd vite quand on ne connaît pas... »

Kanna poursuivait en répondant rapidement aux autres questions banales, son âge, sa relation avec Mineko – lien du sang, ect – groupe sanguin justement car les Japonais étaient friands de ce genre de détails qui avait plus d'importance que l'horoscope par exemple. Les questions affluaient en tous genres et dans le sens opposé, elle demandait innocemment quels profs étaient sympas ou au contraire des plus barbants, c'était une vie de lycéenne quoi. Tokyo ou ici, il n'y a que le décor qui change au final. Une fois les cours débuté, elle prit place là où il y en avait et se leva pour se présenter rapidement même si cela venait d'être fait par la même occasion juste avant la sonnerie. En soi, les cours restaient les mêmes et pour les petites choses qu'elle avait loupé des précédents cours, il y avait toujours Mineko pour les lui prêter afin de rattraper son retard. Enfin, elle comprenait l'essentiel mais tout avoir de son côté serait que positif. Puis après quelques heures, il y avait enfin la pause du midi. Reste à savoir comment cela se passait exactement d'ailleurs ? Mineko avait un bento pour deux ou bien elles devaient aller voire à la boutique du lycée ? Ou bien alors il y avait une cantine au lycée ? Chose de plus en plus rare au Japon après tout.

Elle savait au moins qu'elle allait manger avec sa cousine et ses amis, sûrement avec de nouveaux curieux/nouvelles curieuses mais sinon, cette journée avait l'air plutôt bien en réalité. Du moins pour le moment...
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 28 octobre 2015, 17:40:01
Le lycée avait beau être neuf et bien aménagé, il n’y avait pas énormément de professeurs, car il s’agissait d’un endroit reculé, et les professeurs préféraient avant tout rejoindre le Japon des grandes villes. La campagne n’attirait guère, mais, avec la crise japonaise, il était maintenant plus facile d’embaucher dans des endroits reculés, où les individus avaient de meilleurs revenus, et des charges plus faibles. Ce faisant, le professeur principal de Kanna et de Mineko était un jeune senseï, Eiji-senseï (http://orig04.deviantart.net/b6ad/f/2010/290/f/a/fa8af8de5e478d0aa5b4e7d1f1f13bfd-d30xey7.jpg), qui venait tout droit de la Tōdai, la glorieuse université de Tokyo. C’était un jeune homme motivé et énergique, et qui était très apprécié des élèves. Un jeune otaku qui était assez mystérieux sur son passé, mais qui adorait les jeux vidéos, et qui se chargea de présenter Kanna.

« Dites bonjour à votre nouvelle camarade, qui nous arrive tout droit de Tokyo, Kanna-san !
 -  BOOOONJOUUUUURRR, KAAANNNAAAAAA !! »

Eiji leur fit un grand sourire, puis Kanna alla ensuite s’asseoir avec Mineko, et le cours put commencer. Kanna fut très rapidement présentée au cercle d’amis de Mineko. Venant après tout du clan Kedamono, Mineko était un peu la coqueluche du lycée, et, pendant le cours, on pouvait voir qu’elle coulait des regards en biais vers un garçon, un jeune homme au faux look de dur-à-cuire, Kei-san (http://orig01.deviantart.net/0092/f/2010/339/1/4/14f9a99dc7d048d2b79204d736a8dda1-d349ahh.jpg). Le père de Kei-san était un bōsōzoku, ces anciens bikers japonais qui avaient fait florès dans les années 1980’s. Son père avait connu la mort de sa femme, et avait changé de vie. Il était revenu à Kedamono, dans la terre de ses ancêtres, et Kei-san avait hérité de la passion de son père pour les vestes en cuir, le rock’n’roll, et le metal. Il suffisait d’écouter Kanna parler de lui pour comprendre qu’il était le mec le plus « cooooool » du lycée, et qu’elle perdait ses moyens face à lui. Elle rougissait comme une idiote, faisant glousser ses copines.

Une vie normale dans un lycée, en somme, où les intrigues amoureuses formaient l’ensemble des potins de cet univers. Qui aimait qui ? Qui avait envie de sortir avec qui ? Qui s’était s’embrassé ? Est-ce qu’ils avaient fait la chose ? Un lycée tout à fait normal, quoi... Où les conversations tournaient également autour du voyage scolaire qui avait lieu pendant une semaine à Kamakura. C’était un voyage classique, dans une ville très touristique, et au passé historique fort.

« Chaque année, nous partons tous au même endroit... Tous les enfants ! C’est Kamakura cette année, mais, l’an dernier, on a été à Yamagata. »

Tous les ans, à la même période, et tous les enfants... Était-ce un simple hasard ? Le clan Kedamono organisait ça depuis des éons, et les rumeurs circulaient toujours au lycée. En réalité, ce voyage avait lieu pendant la fête d’anniversaire du kami du village.

« Tu as déjà voyagé quelque part, Kanna-chan ? » s’enquit une jeune lycéenne.
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le vendredi 20 novembre 2015, 20:21:46
Son arrivée dans cette nouvelle classe fut comme elle le pensait après tout, un prof plutôt jeune et sympa, même assez séduisant, des camarades de classe tout aussi sympa. C'était souvent ça l'effet d'un nouvel élève en cours, tout le monde était sympa avec elle après tout. Puis il ne semblait pas y avoir de trouble fait en cours ? Du moins pas pour le moment. Kanna n'était pas trop perdue avec ce cours, c'était plus ou moins la même chose qu'elle suivait à Tokyo, c'est ce qui s'appelle un coup de chance. Elle remarqua les regards de sa cousine vers un garçon qui semblait avoir l'air du rebelle de la classe. Est-ce que Mineko en pinçait pour lui ? Vu le nombre de fois où elle tentait de le regarder, c'est possible. C'est vrai que lui aussi avait son charme mais Kanna n'oserait pas dire quoi que ce soit à son sujet. Oui il était mignon mais elle ne le connaissait pas, si ça se trouve, c'est un vrai con ce mec ? Le physique compte mais pas seulement après tout et tout ça, ça comptait pour elle. Puis bon, si sa cousine avait vraiment le béguin pour lui, elle n'oserait rien faire, repoussant même ses invitations au cas où.

Durant la pause, la conversation se tourbait vers un voyage scolaire, Kanna trouvait à bizarre que tout le monde parte là-bas en même temps mais puisque c'était un petit village, ça devait être normal ? Pas de jaloux comme ça ? Puis ça devait revenir moins cher après tout ? Après tout, ce n'était qu'un détail et rien que pour ça, elle passait à autre chose sans y penser. Quand on lui posa la question, elle n'eut pas longtemps à réfléchir, il n'y a qu'un seul endroit ou elle a déjà été avec sa classe.

« Oui, c'était à Kyoto, on a visité quelques temples, ce genre de trucs quoi. J'ai failli un jour aller au pied du mont Fuji mais le voyage a été annulé. »

Diverses histoires mais c'était surtout une question d'argent, Kanna n'en savait pas plus mais qu'importe. Le voyage scolaire classe quoi, rien de bien méchant, avec séjour à l’hôtel et entre deux batailles d'oreiller dans les chambres, les filles se racontaient leur petit secret comme partout ailleurs. Sinon il y avait bien eu des sorties plus classiques dans des musées ou des lieux historiques mais rien de bien sensationnelle qui ait marqué la lycéenne. Cela dit, elle profitait d'être avec de potentielles nouvelles amies pour en savoir plus sur ce qui se tramait dans cette classe et les autres classes autour.

« Dites, est-ce qu'il y a des couples de formé dans la classe ou dans les autres ? »

Pourquoi ce sujet ? Simplement car ce sujet faisait parler n'importe qui, les filles se plaisaient toujours à apporter ce genre de détails en révélant qui coutoie qui et qui forme un beau couple ou non. Elle ne voulait pas vraiment savoir qui était amoureux de qui, surtout les couples officiels. Gloussant après avoir posé sa question, elle attendait les réponses de la part des amies de Mineko. Puis, un peu hors sujet une fois les réponses donné, Kanna venait à demander autre chose, tout le contraire presque de sa dernière question.

« Par hasard, il y a pas une vieille école abandonnée dans le coin ? » Pourquoi cela ? Mais c'est simple voyons ! « Je me disais que ça pourrait être marrant de visiter ce genre d'endroit entre nous. Seule, je dis pas, j'aimerais pas trop mais entre amies... c'est fun, non ? »

Ou bien elle avait un esprit bizarre... Tant que ça ne fait pas comme Corpses Party, ça ira. Cela dit, si on lui demande de faire un pacte ou autres, ce n'est pas question pour elle de le faire. Hola, ça non mais juste visiter ce genre d'endroit qui fait un peu peur... bah ça ne la dérangeait pas plus que ça tant qu'elle était entourée d'amies. Une sorte de concours de qui partira de l'école abandonnée en dernier. Un peu comme le teste de courage qu'on fait près des temples en été, un couple suit un chemin et ses amis tentent de les effrayer en chemin.
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 27 novembre 2015, 13:15:27
Les histoires de couples…Typiquement le sujet qui faisait parler des heures les filles ! Kedamono ressemblait tout simplement à un lycée normal, si ce n’est que la moitié des filles fantasmaient  sur Eiji-senseï… Mais, à vrai dire, il y avait toujours un professeur sexy dans un lycée, celui que toutes les filles aimaient, ou, inversement en cas de professeure sexy, celle sur qui tous les mecs fantasmaient. Une conversation animée, à laquelle Mineko participa peu, surtout quand on évoqua le cas de Kei. Le beau garçon ténébreux, dont on disait que son père était un ancien bōsōzoku, un biker japonais qui aurait fait les quatre cent coups d’un bout à l’autre du Nippon. Que ce soit vrai ou faux, la beauté de Kei, associée à son look de garçon ténébreux, suffisait à faire fantasmer bien des filles… Mais, chez Mineko, ce n’était pas qu’un simple fantasme, ce que ses amies savaient très bien.

Kanna finit par changer de sujet, en parlant d’une école abandonnée, afin de savoir s’il en existait une quelque part…

« Mmmhmm… Nan, mais… Il y a la vieille ferme…
 -  La ferme Shoji ! Une exploitation agricole à la lisière de la ville, près de la forêt, qui a fermé il y a des années…
 -  On dit que c’est le clan Kedamono qui y a participé, une sombre histoire de corruption et… Et de mafia !! »

Les filles avaient adopté un ton faible, une voix de conspiratrice, et pouffèrent à cette idée. La ferme Shoji était une vieille exploitation agricole abandonnée, dans des circonstances mystérieuses, donnant lieu à bon nombre de rumeurs. Ce qu’on savait, c’est qu’Aki Shoji, un vieux fermier, avait voulu s’opposer au clan Kedamono, et avait réussi à fonder une coopérative agricole exploitant une rizière et une ferme animalière important, avec des poules, des porcs, des vaches… Une clôture entourait la ferme Shoji, et on disait que des choses sinistres avaient eu lieu là-dedans, la théorie la plus en vigueur étant une histoire de sexe entre Shoji et sa femme, qui aurait été trompé, donnant lieu à des représailles amoureuses… Bref, un évènement entouré de mystères, mais qui attirait continuellement les jeunes, qui enjambaient la clôture, afin de s’y rendre.

La ferme Shoji faisait partie de la région, et le clan ne s’était pas encore décidé à la reconstruire, mais en interdisait formellement l’accès, car c’était une zone dangereuse, le manoir principal ayant été principalement ravagé par un violent incendie.

« Tu aimerais qu’on y aille, Kanna ?
 -  On peut le faire, enchaîna Mineko. Mais c’est dangereux, par là-bas… Surtout pour une citadine ! »

Mineko lui sourit, comme pour lui faire comprendre que c’était une plaisanterie.

Personne ne mentionnait Kei, car les filles alentour savaient que c’était un élément qui irritait Mineko, qui détestait qu’on lui rappelle qu’elle était amoureuse… Même si elle avait un puissant béguin envers le jeune homme…
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le mercredi 16 décembre 2015, 19:53:02
Kanna cherchait à en savoir plus sur ce genre d'histoire, ça pouvait être intéressant de savoir certaines choses. Comme une vieille école abandonnée à visiter, ce genre de choses, ça peut faire de bons souvenirs. Tant que ça ne fini pas en une sorte de film d'horreur, ça va. Mais la jeune fille cherchait juste à se faire plus facilement accepter dans le groupe, même si aux côtés de sa cousine, elle était assurée d'avoir des amies rapidement, autant essayé déjà en étant soi-même. Elle n'avait pas d'apparence lugubre comme une sorte de Sadako donc rien à craindre de ce côté-là, elle cherchait juste au mieux à se faire quelques frayeurs. Il n'y avait peut-être pas de vieille école abandonnée mais il y avait une ferme où une drôle d'histoire s'était passé ?

Si c'était juste mafieux, ce n'était pas vraiment intéressant mais si c'était aussi une histoire plus sordide, ça pourrait faire l'affaire ? Cela la tentait ouais mais si en plus Mineko y mettait du sien et la provoquait, alors elle ne disait pas mieux que d'y aller !

« Oh ? Tu me prendrais pour une froussarde ? On va bien voir qui va vouloir quitter cette ferme la première ! »

Dit-elle dans le même ton de défi. Voilà qui va être drôle, ça c'est sûr ! Alors qu'elle réfléchissait déjà à ce qu'elle pourrait trouver d'intéressant sur place, elle songea à autre chose qui restait encore dans le même genre de plan, cela pourrait servir pour les prochaines fois ? Si jamais cete petite expédition serait amusante.

« Dites, dans le coin il existe d'autres endroits abandonnées ou interdits ? Ce pourrait être marrant ? Non ? »

Kanna aimait bien ce genre de film ou d'histoire et à Tokyo, ce genre de coin était plutôt rare. Il y avait bien des légendes urbaines sur certains coins, certains personnages mais ça ne valait pas ce genre d'histoire bien plus amusante quand il s'agissait d'histoire de fantôme. Ça colle mieux quand on parle de vieille école de campagne abandonnée qu'une rue ou bâtiment quelconque de Tokyo. Au moins ici, c'était plus dans l'ambiance.

« Puisqu'on parle de ça, vous connaissez des rumeurs ou des histoires plutôt flippante dans le coin ? »

Kanna en connaissait quelques unes même si toutes ne concernait pas forcément Tokyo, ce n'était parfois pas vraiment dit où à part au Japon. Cela dit, à force de parler de ça, ses filles vont la trouver bizarre, non ? Alors, elle tentait de rectifier le tir pour éviter d'avoir l'air bizarre pour son arrivée dans sa nouvelle école.

« Mais si vous voulez parler d'autre chose, y a pas de soucis hein... Vous gênz parce que je suis nouvelle... »

Même si elle risque d'être un peu largué, ça irait, au pire elle demanderait à Mineko un bref résumé des parties qu'elle ne comprenait pas pour mieux comprendre ensuite. Elle s'y fera bien vite, pas de soucis pour ça. Il y avait tant à apprendre de ses futures nouvelles amies alors autant en apprendre le plus vite possibvle après tout.
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 22 décembre 2015, 01:35:45
Ainsi donc, la petite Tokyoïte était une amatrice de sensations fortes ? Cette idée fit doucement sourire Mineko. Une simple histoire de mafieux n’était pas assez pour elle, et, quand elle demanda une légende qui faisait peur, les filles sourirent doucement, une lueur malicieuse venant éclairer le visage de certaines d’entre elles.

« Et bien...
 -  La région regorge de légendes...
 -  Et il y a celle du kami Kedamono...
 -  La légende du fantôme de la mariée...
 -  Dans un vieux manoir abandonné dans la forêt... »

En souriant, les filles se donnaient la réplique pour évoquer cette légende, une légende fondatrice, en réalité, de la culture locale. L’intention de Kanna avait-elle été captivée ? En tout cas, Mineko s’éclaircit la gorge, et se mit à parler, comme pour conter une histoire :

« Il était une fois... Une sorcière qui vivait dans les bois. Une vieille sorcière fripée et aigrie, qui attirait les jeunes enfants sortant de l’école en leur proposant des bonbons, en utilisant sa vieille marmite pour y répandre de doucereuses odeurs de sucreries destinées à tromper les braves petits, afin qu’elle puisse les manger !
 -  Se préoccupant de cette histoire, le daimyo manda une battue dans la forêt pour débusquer la vile sorcière et sauver les petits enfants capturés.
 -  Les courageux hommes s’enfoncèrent dans la forêt, à la recherche de la sorcière, mais cette dernière avait ensorcelé la forêt, de telle sorte que les hommes perdirent leur chemin. Beaucoup ne revinrent jamais étreindre leurs femmes au coucher du soleil. »

Les filles continuaient à s’échanger la parole, signe que ce conte local était très populaire au sein des autochtones. Les contes populaires sur les sorcières étaient assez nombreux, au Japon. Il y avait par exemple celui de Watanabe et de la sorcière, un conte se déroulant à Kyoto, et dans lequel Watanabe no Tsuna, grand guerrier, avait été envoyé pour chasser une sorcière. Il parvenait à lui couper son bras gauche, sans savoir que le pouvoir de la sorcière résidait dans ce bras, et que quiconque le touchait devenait la sorcière... Ce qu’il réalisa trop tard, en confiant le bras à sa tante, curieuse de le voir.

« Furieux d’avoir été tourné en ridicule, le daimyo confia alors à son plus grand guerrier, Noguchi no Kedamono, le soin de débusquer la sorcière, car il en allait de sa réputation. Noguchi, toujours soucieux d’obéir aux ordres de son daimyo, accepta avec honneur cette mission, et se rendit sur place. »

Beaucoup de gens étaient revenus blessés de la forêt, car ils y avaient affronté des loups, et autres animaux, et étaient soignés dans un hôpital. C’est là que Noguchi y trouva une belle jeune femme, qu’on présenta comme la fille du seigneur local. Il en tomba instantanément amoureux, et, dès le lendemain, partit chasser la sorcière. Il suivit l’odeur des bonbons jusqu’à trouver la cabane de la sorcière, et tomba sur la sorcière.

« Hélas, aucun de ses coups ne parvenait à tuer la sorcière. Il avait beau la transpercer de son épée, elle continuait à rire... Noguchi avait beau se battre courageusement, rien ne semblait pouvoir vaincre la sorcière, qui blessa gravement, mortellement, le grand héros. »

Noguchi avait réussi à s’enfuir de la cabane en sang, mais le sortilège de la sorcière s’était abattu sur la forêt, empêchant ce dernier d’en sortir, tandis que les sorts de la sorcière animaient les arbres, et commandaient aux animaux. Elle était comme un cancer niché au cœur de la forêt, empoisonnant cette dernière par sa présence mortifère. Il errait dans la forêt quand son regard avait été capté par une lanterne... Comme une lueur au fin fond des ténèbres.

« C’était Akira, l’infirmière dont Noguchi était tombé amoureux ! En le voyant mourir, Akira a embrassé son amour, et, alors qu’il mourait, son âme a été enfermée dans la lampe de l’infirmière... Et, face à la terrible sorcière, la lampe a brûlé, et l’amour d’Akira et de Noguchi a réveillé le kami de la forêt, qui a vaincu la redoutable sorcière !
 -  Puis Akira a été dans la cabane de la sorcière afin d’en sauver les enfants. Aujourd’hui encore, on dit que cette sinistre cabane continue à exister, quelque part dans la vallée, et qu’elle continue à être aussi sinistre... Mais nous ne l’avons jamais trouvé.
 -  Et, depuis lors, Kedamono, le kami, continue à veiller sur la région. Tu vois, on dit, à voix basse, que Noguchi, avant de partir chasser la sorcière, a couché avec Akira, et que, depuis lors, le clan Kedamono se compose des ancêtres de Noguchi. Et, chaque année, notre région honore le kami par des rituels... Et nous, les enfants, on a droit, à cette occasion, à un voyage dans le Nippon. »

La légende de Noguchi no Kedamono... La légende de la région.

« Peut-être qu’on trouvera la cabane de la sorcière grâce à toi, Kanna... »
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le jeudi 21 janvier 2016, 20:40:23
Kanna n'avait pas peur, elle aimait ce genre de choses, tout comme les films angoissant digne du Japon sur différentes créatures ou légende d'ici ou encore les films à plus gros budget sortis d'Hollywood, simple fantôme ou slasher movie, elle aimait ce genre de film. Bizarre pour une fille relativement sage ? Oui et non. Elle se disait au moins que, si ce genre de film peut un jour devenir vrai, ce serait parfois moins glauque et sordide que ce que son père avait pu faire en étant Yakuza. Certes, ce n'est pas demain la veille qu'il y aura une épidémie de zombie mais on ne sait jamais après tout. Cherchant donc plus loin, elle demanda des histoires locales à Mineko et ses amies afin de peut-être trouver mieux et plus angoissant que ce qu'elle connaissait déjà. Elle avait carrément le droit à l'histoire locale, celle d'une sorcière enlevant les enfants, qui devait sûrement les manger. L'histoire n'était pas si horrible, cela ressemblait presque à un conte pour Kanna mais le fait de savoir que la cabane était peut-être là, dans le coin, c'était déjà mieux. Elle avait beau être fan de ce genre de film, jamais elle n'a pu visiter, légalement ou non, ce genre d'endroit. Il faut dire que dans les rues de Tokyo, on ne tombait pas facilement sur ce genre d'endroit. Il y avait bien des coins louches et parfois avec certaines rumeurs mais des comme ça, jamais.

« Peut-être bien. Comme je ne suis pas du coin, peut-être que je pourrais réussir à trouver la fameuse cabane... On verra ça après les cours alors. »

Oui il restait encore à finir la journée. Est-ce que ça ira d'y allez comme ça d'ailleurs ? Ne faudrait-il pas avertir leur parent avant ? Ou même s'équiper de bouteille d'eau, de quelques petites choses à manger ? Elle était grande comment après tout, cette forêt car il y a grand et grand. Kanna ne se doutait pas de la façon dont ils honorait le kami ici, au mieux, elle pensait à un genre de fête entre adultes comme partout au Japon. Et l'absence des enfants ? Bah, ça a dû être une tradition de pouvoir s'envoyer un petit coup derrière la cravate sans penser aux enfants tout simplement.

« On pourra y faire un tour juste après les cours ou bien il faudra d'abord au moins rentrer pour les avertir ? »

Elle ne voulait pas avoir de problème non plus, ni en donner à sa cousine alors autant être sûr plutôt que de créer des problèmes. Elle espérait que les filles seraient de la partie, au moins elles après les autres... bah elle ne les connaissait pas vraiment pour le moment. Elle aurait bien supposé inviter des garçons en plus mais une fois encore, elle ne connaissait pas vraiment les autres ici et de plus, si le garçon que lequel flash sa cousine trouve cette idée débile, Mineko allait peut-être changer d'avis ? Et s'il venait, la pauvre allait peut-être perdre tous ses moyens ?

« On fait ça qu'entre nous ou vous voulez rajouter des noms sur la liste ? Des apprentis chasseurs de fantômes ou au contraire, des trouillards de première ? C'est marrant de voir ce genre de personne dans le groupe, ça augmente l'effet de panique je trouve. »

Libre à elle de penser comme elle ou non. Kanna ne faisait que proposer, y aller juste entre elles lui irait bien aussi. Après tout, trop nombreux, ce n'est pas drôle non plus.
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 22 janvier 2016, 08:46:31
Mineko ne put que sourire en constatant que rien ne semblait effrayer la belle Kanna. Trouver l’antre de Noguchi ? Mais pourquoi pas ! Elle semblait visiblement emballée par cette idée, à tel point qu’elle proposait de le faire dès ce soir ! Les filles se regardèrent entre elles, puis hochèrent la tête.

« Ouais, je suppose qu’on peut le faire...
 -  C’est la forêt, on a bien le droit d’y aller... »

Le conte de Noguchi était au cœur de l’histoire locale. Il racontait la manière dont Kedamono, leur kami, s’était manifesté pour protéger les autochtones. Mineko, de son côté, confirma le souhait de Kanna, en hochant lentement la tête :

« On peut le faire... On se réunit ce soir à l’entrée du lycée après la fin des cours, et je te montrerais la forêt... »

Elle lui sourit donc, s’apprêtant à partager un nouveau moment d’intimité avec Kanna. Ensemble, elles allaient explorer la forêt, telles de bonnes aventurières ! Du moins, c’est ce que Mineko, en ce moment, pensait. Le destin allait cependant réserver à Kanna un sort différent. Pour l’heure, les filles continuèrent à manger, discutant de ça et d’autres. Katahari avait beau être un village reculé, on avait la télévision, et même Internet. Les conversations filèrent donc sur le Net, avant de revenir sur les garçons, puis de parler des cours, des devoirs, de leur envie d’aller dans les grandes villes... Bref, des conversations normales à l’heure de la pause, quoi !

Puis les cours reprirent, et la journée se poursuivit. Kanna était en plein cours de mathématiques quand on toqua toutefois à la porte. Le senseï interrompit son cours quand l’adjoint du Proviseur entra, et tous les élèves se relevèrent.

« Kanna-san ? J’aurais besoin de te parler, s’il-te-plaît... Est-ce que tu peux prendre tes affaires et me suivre ? Vous pouvez reprendre le cours, senseï. »

Le professeur acquiesça, et Kanna se releva, et sortit. Une fois dans le couloir, l’homme en costume s’avança rapidement.

« Le... Hum... Ta famille souhaite que tu retournes au manoir, ta mère a eu... Un malaise. Elle aimerait te voir. »

Le clan avait appelé un taxi, qui se tenait à l’entrée du lycée, prêt à venir conduire Kanna vers le chevet de sa mère...

...Qui était couchée sur un matelas posé au sol à l’intérieur du manoir...
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le jeudi 25 février 2016, 20:26:02
Bien que la vie de Kanna ait presque basculé du jour au lendemain avec la mort de son père et même si elle pensait avoir du mal à s'habituer à ce nouveau changement, c'était valable au début, hier mais aujourd'hui, entouré de Mineko et ses amies, elle avait plus de facilité à accepter la vie comme elle était. Aussi cruelle que joyeuse parfois. Hélas, la vie aimait passer de l'un à l'autre sans prévenir, pour ça que là où elle semblait joyeuse à l'idée de partir jouer aux GhostBuster, la vie allait lui planter un couteau dans le dos. Alors qu'elle pensait simplement se lier d'amitié avec les amies de sa cousine, voilà que les cours reprenaient, ça encore, c'était normal, elle était au lycée après tout mais le cours allait à peine reprendre qu'on demandait à ce qu'elle quitte le cours avec ses affaires ? Elle aurait fait une bêtise ? Impossible, elle était resté avec Mineko tout le temps ? Une erreur dans son dossier ou autres ? Ce serait étonnant mais pas impossible ? Enfin bon, elle quitta la salle en se posant la même question que tous ses camarades, ayant un dernier regard sur sa cousine en se demandant si elle savait quelque chose ? Pourquoi elle en saurait plus ? Juste comme ça.

Mais une fois dans le couloir, le type venait à évoquer que sa mère avait eu un malaise chez elle et qu'elle souhaitait la voir. Évidemment, même si dans cette annonce il y avait une bonne nouvelle – si elle voulait la voir, c'est qu'elle allait bien, ça aurait pu être pire – elle se focalisa surtout sur son malaise, si bien qu'elle ne put retenir sa surprise, une chose que ses camarades ont dû entendre. Au moins sa stupeur, pas forcément le reste.

« Quoi ?! Comment c'est arrivée ? Ne perdons pas de temps et allons-y ! »

Elle venait presque à en donner des ordres mais ce n'était aps volontaire, évidemment, elle était sous le choc, inquiète pour sa mère alors la seule chose qui comptait pour elle sur le coup, ce n'était pas les cours ou sa sortie entre copines après mais l'état de sa mère. Le reste était obsolète. Elle trépignait d’impatience durant le trajet mais pas le genre d'impatience innocente et bon enfant, oh non, évidemment elle était inquiète. Elle avait perdu son père il y a pas longtemps, aussi salaud soit-il, c'était son père et elle avait de bons souvenirs avec lui. Alors perdre sa mère... ça, pas question ! Elle avait beau être entouré par sa famille, seule sa mère restait sa vraie famille ici alors pas question de la perdre. À peine arrivée, sachant qu'elle ne devait rien payer – heureusement d'ailleurs – elle quitta le taxi pour courir à travers la maison – une fois ses chaussures retirer - et tant pis pour les règles. Elle arriva dans la chambre pour sauter dans les bras de sa mère encore réveillée. Les larmes coulaient sans arrêt de ses yeux et elle ne pouvait décrocher les bras autour d'elle.

« Maman ! » elle resta une bonne minute silencieuse en répétant ce même mot avant de changer de disque en la regardant dans les yeux. « Que s'est-il passé ? Tu vas mieux ? Ce n'est pas grave ? »

Il va falloir la rassurer car là, elle avait plus que peur pour elle...
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 27 février 2016, 12:34:35
« Ne tombe pas tout de suite dans les pommes, petite pute, je sais que tu peux faire mieux que ça...
 -  Mmmhmmm... »

Elle avait beau gesticuler, les cordes étaient solides, et bien faites. Ceci n’avait rien de surprenant, Himeko avait passé des années à s’expérimenter au kinbaku. Pour ce qu’elle comptait faire, c’était indispensable, et Junko était un parfait sujet d’expérience. La femme pleurait à voix basse, la bouche figée par un gag-ball, tout en sentant, dans ses fesses, la grosse seringue se vider progressivement, remplissant son ventre d’eau. Elle gesticulait, se débattant vainement, sous le regard amusé, mais aussi excité, d’Himeko. Elle vida bien l’intégralité de la seringue, puis sa main alla caresser le ventre en sueur de la femme nue, qui continua à se débattre, en vain.

« Quel ventre bien gros... Ma parole, on dirait que tu es enceinte, Jinko ! Ça te va bien...
 -  Hmmm...
 -  C’est vrai, tu devais être magnifique à baiser, quand tu étais enceinte... Autant ça ne va pas chez certaines femmes, mais, chez toi, c’est magnifique... Pas vrai ?
  -  Oui, Madame, assurément... »

L’homme qui venait de répondre, sur un ton poli, mais en ayant, sous son pantalon, une belle érection, était l’un des employés de la maison. Un homme dévoué et silencieux, qui portait un impeccable costume trois pièces olive, avec une cravate violette, et qui était en train de remplir la seringue dans un grand seau. Il se rapprocha ensuite de nouveau, et continua à remplir le ventre de Junko, qui gémit à nouveau, se tortillant sous les cordes qui la retenaient en hauteur.

Des larmes d’impuissance s’échappaient des yeux de Junko.

« Allons, allons, ma chérie, ne pleure pas, voyons, tout sait n’est qu’un commencement... N’oublie pas qu’il faut être deux pour le rituel... »

Oh, non, ça, Junko ne l’oubliait pas...

C’était même ça qui rendait la chose encore plus horrible.



Quand Kanna vint la voir, Junko savait qu’elle ne pouvait plus faire marche arrière. Couchée dans un lit, à même le sol, elle sourit en voyant toute la sollicitude de sa fille. Elle avait foncé vers elle, bien entendu, et, en lui faisant un sourire fatigué, mais sans rien dire, Junko la prit dans ses bras. Elle ne disait cependant rien, ce qui pouvait préoccuper Kanna. Junko l’embrassa ensuite doucement sur la tête, et lui fit ensuite un sourire, un peu las, un peu fatigué.

« Je vais bien, Kanna... »

Elle ferma alors les yeux, et des larmes commencèrent à parler le long de ses joues, roulant dessus.

Trop tard pour faire marche arrière, mais ça, elle le savait... Dans le fond, ça faisait des années qu’il était trop tard.

Et, alors que les questions devaient commencer à affluer dans l’esprit de Kanna, une main se posa alors sur son visage... Ou, plutôt, un mouchoir imbibé de chloroforme, que Junko maintint contre la bouche de sa fille.

« Je suis désolée, ma chérie... Je suis désolée, ma puce, mais... Il n’y a pas d’autres solutions... Ne te débats pas, mon cœur, et sache que je serais toujours là pour toi... »

Kanna aurait beau tenter de se débattre, la pression était trop forte, et, progressivement, les paupières de sa fille s’alourdirent... Et elle sombra...



Le réveil de Kanna eut lieu quelques heures plus tard, mais, si elle était toujours bien dans Kedamono, elle découvrait, maintenant, la véritable facette du manoir.

La jeune femme était attachée contre un poteau (http://img110.xooimage.com/files/6/f/e/003_067-4e919a5.jpg), et pouvait difficilement détourner le regard du spectacle exceptionnel se tenant devant elle.

« Alors ? la harangua Himeko en souriant. Tu es enfin réveillée, ma chérie? Ce n’est pas trop tôt, ta mère commençait à fatiguer... »

Deux vibromasseurs remuaient dans le corps de Junko, qui était à genoux, en train de couiner, ses yeux recouverts par un bandeau... Avec Himeko assise sur elle (http://img110.xooimage.com/files/b/3/d/003_068-4e919a9.jpg), jambes croisées, dans une posture terriblement sensuelle, et tenant par une chaîne le cou de sa mère.

« Le spectacle te plaît, ma chérie ? » demanda Himeko sur un ton doucereux, mais qui trahissait tout son sadisme.
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le jeudi 31 mars 2016, 19:36:32
Quelle terrible nouvelle, sortie de classe pour apprendre ça, elle se fichait du chauffeur de taxi et du reste, seule sa mère comptait à ses yeux. Elle venait de perdre son père et même si ce dernier n'était pas idéal, ça restait son père. Alors sa mère qui était tout pour elle, pas question qu'il lui arrive le moindre microbe pour la faire flancher ! À peine arrivée qu'elle fonça la voir pour la prendre dans ses bras en l’inondant de questions et même si elle lui disait que ça allait bien, elle ne la croira que lorsque cette dernière sera debout et faisant ses choses habituelles et non rester au lit. Mais ce n'est pas grave, la voir la réconforter déjà, ce n'était pas aussi grave que les films qu'elle s’était faite. Vu sa fatigue, elle a dû avoir une sacrée fièvre pour que cela se voit autant sur son visage. Mais à peine rassuré que quelque chose se colla à sa bouche et avec l'odeur, elle perdait doucement en force et énergie, même si évidemment, elle avait tenté de se débattre mais en vain...

Combien de temps était passé ? Elle ne savait pas, elle était trop dans les vapes pour se rendre compte que plusieurs heures ont passé. De même qu'elle avait déjà mal entendu alors se souvenir des derniers mots de sa mère, ce n'était pas encore possible. Quand bien même elle s'en souviendrait, ne pas se débattre ? Comme si c'était son genre. Elle n'était pas une forte tête, c'était une fille normale mais en sachant ce qui allait arriver, elle se serait sûrement pas le genre à accepter son sort si facilement. Même si sa mère en était désolée, elle ne pouvait hélas rien changé, de même pour elle. Ouvrant doucement les yeux, elle ne reconnaissait pas l'endroit, elle ne connaissait pas encore tout cet endroit, qui sait quel genre de pièce se cache ici ? Il y avait des salles interdites ou fermer et même si ce n'est pas tellement louche, Kanna ne se serait jamais douté dans quel piège elles étaient tombées toutes les deux. Voulant se redresser, elle se fit attacher, provoquant déjà un mouvement de panique mais les liens ne vont pas se détacher aussi facilement mais avant de vraiment paniqué, elle entendit une voix familière... Sa tante, la mère de Mineko... Dans une tenue des plus étranges. Elle avait honte de la regarder comme ça déjà mais elle ne remarquait pas encore ce qui lui servait de siège.

Remarquant enfin qui était ce siège, elle eut un mouvement de recul, la peur se lisait facilement dans son regard. Autant la position était déjà humiliante alors en plus nue et avec... ces deux choses dans le derrière ? Kanna ferma les yeux en détourna en plus son visage. Pas question de voir cela ! Même si elle venait tout juste de se réveiller, ce genre de chose réveillait bien d'un coup. Horrifiée et tremblotante, elle ferma les yeux aussi fort que possible en remuant doucement bras et jambes pour se détacher mais ce n'était pas choses aisées. Elle ne pouvait pas parler de toute façon, quelque chose était installée autour de sa bouche mais ce n'était pas un simple bout de tissu, c'était... une sorte de balle ? Himeko venait retirer cela pour qu'elle puisse parler et elle le fit vite savoir. 

« Non ! »

Cela était dit sèchement mais en même temps, qui dirait ça normalement en voyant sa propre mère subir ça avec une folle pareille ? Sur le coup, elle ne voyait pas sa tante ou la mère de Mineko mais une tout autre personne.

« Pourquoi ?! Pourquoi vous lui faite ça ?! C'est... ignoble ! Dégradant ! Vous devriez avoir honte ! »

Les larmes commençaient à grimper, c'est pour ça qu'elle ne continuait pas ses remarques mais cela ne la stoppait que quelques secondes avant de reprendre plus de plus belle et plus fort !

« ARRETER CA !!!!  Vous n'avez pas le droit.... huuuugn... Vous êtes horrible !... Pourquoi ?... »

Si elle serait détacher, elle irait repousser cette femme et prendre sa mère pour l'éloigner d'ici mais elle était attaché trop solidement pour ça, c'était ça aussi qui était dur... ne pas pouvoir agir...
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 01 avril 2016, 13:57:56
Un bandeau empêchait Junko de voir, mais elle avait encore des oreilles, ce qui fit qu’elle entendit sa fille... Et, tandis que Kanna exprimait son désarroi et sa surprise, Junko, elle, pleurait à travers le bandeau. Elle avait essayé de retarder ce moment autant que possible, tout en sachant qu’il n’y avait rien à faire, car il s’inscrivait dans l’ordre naturel des choses. Himeko, de son côté, souriait, joyeusement amusée. Sa main gantée alla caresser la joue de Kanna, et, avec son pouce, elle essuya l’une de ses larmes.

« Oh, je comprends ça, Kanna... L’innocence des enfants amène à voir les parents comme des anges intouchables, infaillibles, et sans défaut. Mais ça, ce n’est pas le cas de ta mère, ma petite puce. Ta mère, vois-tu, est un vilain petit cochon, un petit porc qui aime se faire baiser dans tous les sens. »

Himeko parlait d’une voix douce et posée, mais qui était néanmoins chargée de malice et de perversion. Indéniablement, elle se régalait de ce moment, de ce désarroi manifeste qu’elle voyait dans les yeux de Kanna. Elle se redressa alors, et fit le tour du poteau, puis fléchit à nouveau les genoux, tout en rapprochant le gag-ball des lèvres de la femme. Sa poigne était douce, mais malgré tout ferme.

« Avant que ma famille ne la récupère, ta mère était déjà en train de s’envoyer en l’air à Tokyo. C’était la pute du quartier... Le sexe est la seule chose pour quoi elle soit douée... Alors, je comprends que tu sois choquée, ma chérie, mais, dis-toi bien que, chaque jour depuis que vous êtes installées ici, Junko s’est envoyée en l’air dans l’une des granges du manoir. Il y a déjà tellement d’hommes qui lui sont passés dessus qu’elle pourrait enfanter une ville entière. »

Tenant compte de la surprise de la jeune femme, Himeko réussit à lui remettre l’appareil, puis ébouriffa tendrement ses cheveux, avant de lui souffler un baiser depuis son gant.

« Ne t’inquiète pas, Kanna, je reviens vite m’occuper de toi... »

En lui souriant une dernière fois, Himeko posa ensuite ses mains sur les fesses de Junko, et entreprit de les masser pendant quelques secondes, faisant soupirer cette dernière. Souriant devant sa position pleine d’assurance, Himeko continua à la narguer, jusqu’à fléchir les genoux, et par jouer avec ses godes, tout en déplaçant Junko, de telle sorte que Kanna puisse avoir une très belle vue.

« Tu l’as entendu, hein ? Ta charmante fille s’inquiète pour toi! Ha ! N’est-ce pas drôle ? Huhu... Moi, ça me fait rire ! »

Et, sans prévenir, elle gifla alors le cul de Junko, faisant soupirer cette dernière. Elle couinait et gémissait, pendant que Kanna s’imposait sur elle, jouant avec les deux vibrateurs (http://img110.xooimage.com/files/3/4/c/picture-4ef030f.jpg).

« Hnnnn... !!
 -  Quel effet ça fait, hein, petite traînée ? Sentir deux vibrateurs en soi... Hum, petite chanceuse ! Allez, dis-le, dis-le, petite pute ! »

Comme pour achever alors l’innocence et la naïveté de Kanna, Junko redressa lentement sa tête, une expression béate sur le visage.

« Hmmmm... C’est... C’est magnifique, haaa... !! O-Ouuuiii... Sentir mon cul et ma chatte... Se faire remplir, haaaa... !! »

Et, sous les yeux probablement effarés de Kanna, cette dernière vit sa mère jouir dans de cris de plaisir (http://img110.xooimage.com/files/c/1/b/orgasm-4ef0330.jpg), si forts qu’ils résonnèrent dans toute la pièce... Le plaisir explosa dans tout le corps de Junko, qui en sembla ensuite toute retournée, et alla s’effondrer mollement sur le sol.

Alors, de la main, et avec des gestes pleins d’assurance, Himeko vint lui caresser le visage, glissant sur ses cheveux recouverts de sueur.

« Là... Là, ma petite chienne, c’est très bien, très bien, tout ça... »

Son regard se porta ensuite vers Kanna, et elle lui sourit.

« Bon... À nous. Tu as trouvé ça comment ? » demanda-t-elle en lui ôtant son gag-ball.
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le mardi 10 mai 2016, 20:33:35
C'était un cauchemar déguisé en agneau qui montrait enfin son véritable visage. Alors que Kanna pensait pouvoir se relever avec l'aide de Mineko, voilà que l'enfer la tirait vers ses entrailles les plus profondes. Voir sa mère « habillée » de la sorte avec en plus Himeko qui jouait les folles de SM, c'était dur alors si en plus, elle mettait les deux choses en œuvre, ça devenait plus que dégoûtant ! Qui a déjà imaginé un de ses parents nu ou en pleine action ? Aucun enfant ne trouverait cela normal ou attirant, et Kanna, elle était obligée de subir ça sous ses yeux. C'était horrible, insoutenable, elle avait bien des mots pour définir ce qu'elle voyait, elle pourrait dicter un dictionnaire si besoin mais la vue lui coupait la voix. Avec en plus Himeko qui caressait son visage en traitant sa mère de pute... Qu'est-ce qui la retenait de lui cracher au visage ? Bonne question. Mais elle avait envie de lui avouer ce qu'elle avait envie de lui dire en lui crachant dessus à défaut de pouvoir virer sa main de son visage elle-même.

Le pire étant qu'elle continuait, insultant sa mère de pute du quartier après la mort de son père, de vraie traînée depuis leur arrivée. Chaque mot était comme un coup de couteau dans le cœur, elle avait tellement envie de briser les chaînes et de corriger cette saleté de bonne femme ! Comment Mineko peut être super sympa alors que sa mère était une véritable saloperie ?! Pourtant Kanna n'était pas vulgaire mais elle avait envie de lui faire regretter tout ce qu'elle lui faisait subir ici. Elle n'avait rien eu pour le moment mais les insultes sur sa mère et sa façon d'être, à elle... C'était trop ! Elle avait envie de crier et à trop l’écouter, elle craquait en remuant mais la gab-ball vint retenir ses cris. Saleté !

Même son geste affectueux ou son baiser volé, Kanna se débattait comme une enfant sauvage en gémissant, laissant couler ses larmes mais surtout, refusant de voir ce qui se passait. Pourquoi ne pouvait-elle pas bloquer le son aussi ? C'était horrible d'entendre ça ! Tant les commentaires que les sons de sa mère, elle voulait se crever les tympans, c'était insupportable !!! Et le pire... ce fut d'entendre sa mère avec ce genre de mot, même si elle fermait les yeux, ce qu'elle imaginait était très proche de la réalité. C'était horrible... Kanna ne faisait que pleureur, ses gémissements se faisaient eux aussi entendre, ses reniflements aussi, elle avait des idées sombres sur le coup... Reste à savoir si elle avait plus envie de tuer Himeko comme dans un film d'horreur ou se tuer elle-même ? Comment vivre avec ce qu'elle vient d'entendre et apercevoir ? Une chance que sa vue n'était pas focalisée dessus, Heureusement ! Mais déjà, elle n'en pouvait plus de tout cela. Car elle se doutait que se plaindre à un autre, comme son grand-père, ce serait une bêtise, ça ne servirait à rien. Elle avait l'impression d'être dans un film d'horreur, la fuite était impossible et elle, elle devait subir, c'est tout ? C'était déjà un enfer de vivre ici alors là... elle rajoutait de l'huile dans la mer de flamme.

Sentant sa bouche se libérer, elle relevait doucement le visage rougi de larmes, mais son regard était sûrement le plus noir qu'Himeko ait vue dans sa vie. Serrant les dents, elle avait tant à lui dire mais elle préférait résumé cela rapidement.

« SALOPE !!! JE VEUX TE VOIR CREVER POURRITURE !!! T'avais pas le droit... de nous faire souffrir... comme ça... je te... hais ! »

Baissant  à nouveau le visage en perdant ses forces, elle les retrouva bien vite en se débattant pour retirer ses liens – bien qu'elle n'y arrivait pas – avant de se mettre à hurler. Nul doute que voire cela ne laisse pas de marbre.

« HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA !!!!!!!! »

Kanna usait de toutes ses forces pour se détacher de sa prison mais cela restait impossible, elle voudrait tant se réveiller de ce cauchemar mais hélas, les rêves sont inaccessibles mais les cauchemars sont eux, a porté de main. Mineko savait-elle cela ? Pour sa mère ? Et la sienne ? Comment pourrait-elle réagir en se sachant trahie par la seule en qui elle avait confiance ici ? Si sa mère est... comme ça... Si Mineko joue double jeu... Elle est perdue. Retrouvant son calme, elle cessa de se débattre mais elle répétait machinalement la même phrase entre deux gémissements...

« Je te haïs... Je te haïs... »

Elle qui semblait doucement se relever ici, la voilà au fond du gouffre...
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 12 mai 2016, 18:26:51
Himeko esquissa un sourire en voyant Kanna se débattre. Ah, la fougue de la jeunesse ! Elle lui hurla dessus, hurla sarage, sa haine, son désespoir, s’éloignant de l’apparence de jeune fille fragile et douce qu’elle voulait se donner. Kanna ne l’avait cependant pas encore vu, mais elles n’étaient pas seules dans cette grande pièce. C’était l’un des grands salons du manoir, et plusieurs hommes étaient derrière, observant la scène, certains se masturbant dessus en regardant Junko. La mère de Kanna était accroupie, et, tandis que sa fille et Himeko se parlaient, un homme s’approcha, et mit un collier autour du cou de Junko avec une laisse. Un homme la tira, sans pour autant lui retirer sa queue de chienne ou son bandeau.

« Tût-tût, reste fixée sur moi, Kanna… Il faut qu’on discute. »

Quand elle avait vu le regard de l’adolescente se tourner vers sa mère, sa main gantée avait saisi son menton, la ramenant devant elle. Difficile de dire si Kanna allait lui cracher dessus, la jeune adolescente semblait bien remontée. Un sourire perla alors sur les lèvres de Kanna.

« En réalité… En réalité, j’ai tous les droits sur ta famille, Kanna. Tu ignores jusqu’à quel point ton père s’est mis dans le pétrin, et jusqu’à quel point il était lâche et faible. »

Himeko allait-elle tenter de justifier l’injustifiable ? Non, elle expliquait simplement à Kanna ce qui allait se passer.

« Ton père, Saburo, n’est pas mort d’une overdose, comme les rapports de police l’ont dit. Il s’était endetté auprès d’un clan de Yakuzas particulièrement violents, des individus qui sont en affaire avec des réseaux pédophiles et pédopornographiques. L’un des derniers moyens qu’il avait trouvé pour racheter sa dette était de te vendre à eux. Les Yakuzas n’avaient toutefois plus confiance en Saburo, et l’ont tué. Les Kedamono sont ensuite intervenus pour vous racheter. Junko a dû consentir à nos exigences pour obtenir notre protection. Et l’une de ces exigences, c’est d’honorer nos traditions. »

Quel rapport avec la scène terrible qui s’était déroulée ? Laissant ses explications provisoirement en suspens, Himeko se déplaça un peu, et s’approcha d’un de ses larbins, qui lui tendit une culotte-gode, qu’elle enfila lentement, tout en continuant à parler, le larbin venant ensuite répandre un produit lubrifiant dessus.

« Kedamono est à la fois le nom du clan et du kami qui protège la région. Mais, pour bénéficier de sa protection, il y a un rituel à organiser, une fête traditionnelle. Je suis sûre qu’on a dû te parler de la légende de Noguchi no Kedamono au lycée. Ce grand guerrier qui a réussi, grâce à son amour pour Akira, à vaincre la sorcière. Vois-tu, il existe bien des moyens d’interpréter ce conte. Noguchi est le symbole de la virilité, et Akira celui de la fécondité, tandis que la sorcière incarne la stérilité. Je te passe sur le cours complet, mais, en gros, l’idée de ce conte est de dire que la fécondité et la virilité sont des cadeaux divins, qu’il nous faut honorer. »

De la main, elle repoussa son laquais, puis s’approcha de Kanna, debout, son gode arrivant à hauteur de ses lèvres. De la main, elle empoigna fermement les cheveux de la jeune femme. Himeko, malgré sa fine silhouette, avait une sacrée poigne, et un sourire vicieux éclaira ses lèvres.

« Chaque année, nous désignons une femme, qui se fait prendre par tous les hommes du village, afin qu’elle tombe enceinte. Junko a été choisie pour honorer ce rituel, qui la purifiera, et lui fera oublier ses vilaines manières de Tokyoïte. Et, pendant un an, elle sera à la merci de chaque homme du village, afin d’honorer nos traditions. »

Le gode se rapprochait encore des lèvres de la femme, et Kanna s’aida de ses deux mains pour immobiliser la femme, la verge artificielle venant se frotter contre ses lèvres closes.

« Et toi, toi, ma petite catin… Tu es la valeur ajoutée pour garantir à cette fête… Un triomphe total. »

Le gode s’enfonça alors dans les lèvres de la femme.

« Tu es l’Innocente… Hhmmm… Je vais adorer te former pour ce moment, ma petite chienne. Vas-y, hihi… Mords… Mords, ma chienne ! »

Et Himeko commença à remuer en elle…
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le mercredi 22 juin 2016, 19:53:49
C'était horrible, elle n'avait pas d'autres mots pour justifier tout cela. Mais le pire étant que ce n’était que la partie visible de l’iceberg. Himeko lui parlait un peu plus de son père et de ce qu’il avait prévu de faire, rien de bien plaisait si tout cela est vrai, pas de quoi redorer son blason auprès de sa femme et de sa fille mais il n'était plus de ce monde pour justifier son acte ou contredire cette femme. Kanna avait peur mais sa vie était un continuel yo-yo qui allait de bas en haut. Elle perd son père, doit vivre ici loin de ses amis dans une famille qu'elle connaît à peine de nom. Alors qu'elle pensait que grâce à Mineko et son nouveau lycée, la vie allait reprendre doucement, sa mère a un malaise et bien pire juste après. C'était un véritable cauchemar toute cette vie.

Elle ressentait ses larmes coulées doucement le long de ses joues, ses dents serrer, devant faire face à cette démone qui était censée être sa tante ? La très mauvaise blague. Face à ses propos, elle voulait hurler qu'elle était aussi pire que son père pour vouloir faire subir ça à sa mère et même à elle mais la colère bloquait sa mâchoire. Si elle pouvait parler, ce ne serait qu'en hurlant bien des injures qui feraient saigner les oreilles des gens un peu trop dans le droit chemin. Voyant cette tige se rapprocher de sa bouche, elle avait beau reculer sa tête, non seulement elle ne pouvait pas la reculer bien loin mais en plus Himeko maintenait sa tête. Elle tenait bon en scellant ses lèvres comme ses dents et tant pis si ça fait mal ! Mais voilà, malgré tout, elle fut obligée d'ouvrir la bouche et sentir cette chose s'enfoncer dans sa bouche. Elle fermait les yeux mais ça n'empêchait pas les larmes de couler. Elle sentait ce goût atroce dans sa bouche, ce n'était pas bon, c'était dur et mou et infect.

Elle sentait cette chose aller de plus en pus loin dans sa bouche et même si elle n'aime pas ça, elle espérait vomir afin de viser ses jambes et la dégoûter. Elle qui semblait si fière de son petit tour, elle ferait moins la maline. Tant pis si ensuite elle reçoit des coups, elle aurait aimé se venger ainsi mais malgré le dégoût, rien ne venait. Kanna n’avait d'autres choix que de subir cela en pleurant à chaude larme, gémissant même avec cette chose dans sa bouche. Quand cela se retira vraiment, elle respira à plein poumon, crachant la bave accumulée dans sa bouche. Mais cette pause – si s'en était une – permettait à la jeune fille de riposter, elle n'allait pas se laisser faire docilement en pleurant, pas question. La vie ne lui a pas fait de cadeau alors pourquoi elle accepterait son sort ? Relevant la tête vers elle, elle comptait bien lui virer ce sourire hautain du visage !

« SALE PUTE !!!! L-laissez m-ma mère tranquille ! S-si vous voulez vous faire baiser, allez y mais je vous interdis de toucher à ma mère ! Espèce de débile ! Je me fiche de passer pour une folle ou une tueuse mais je vous tuerais pour ce que vous lui avez fat ! Vous êtes répugnante que ses pédophiles ! Vous en êtes même une ! Putain ! P-pouffiasse ! Connasse ! »

Comment Mineko pouvait être aussi sympathique alors que sa mère était comme ça ? Elle en avait de la peine pour elle mais que toute la ville soit du côté de cette tradition barbare ou non, pas question de laisser Mineko vivre cela. Si cette année c'est sa mère, l'année prochaine elle risquait de l'être aussi ? Et pourquoi pas Mineko pendant qu'ils y sont ses débiles ?! Non, pas question que sa mère subisse ça, pas question que quelqu'un tout court subisse ça !

« Je te HAIIIIIIIIIIIS !!!!! HAAAAAAAAAAAAA !!!! »

Kanna avait beau être face au mur, elle ne se laissait pas encore faire, elle espérait peut-être un miracle dans ce cauchemar, de quoi briller dans les ténèbres mais cela ne venait pas, pas d'intervention divine, rien. Dieu l'avait abandonné. Que ce soit Le dieu ou le kami de cette ville, Kanna n'était pas née sous une bonne étoile. Cette femme et tout ses spectateurs et autres tarée, elle aimerait tant être dans un manga, un film d'horreur ou autre pour tous les tuer d'une façon aussi violente que possible pour échapper à son sort. Mais hélas, elle n'était qu'une simple fille...
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 22 juin 2016, 23:05:45
Plus jeune que sa mère, Kanna était aussi bien plus marquée par toutes ces inepties occidentales. Himeko lui avait offert un avant-goût de ce qui l’attendait, mais, si elle était amusée de la résistance de la jeune femme, l’entendre ainsi l’insulter l’agaça un peu, ce qui fit qu’elle s’écarta. Elle saisit alors un objet, et retourna ensuite vers la femme, tenant dans sa main une cravache, et la fit craquer.

« Tu ne comprends pas, mais ce n’est pas grave... Les jeunes de ton âge, de ta génération, oublient si facilement le poids des générations, l’héritage des ancêtres. Il faut savoir se sacrifier pour sa famille, Kanna, pour son clan... Et je ne tolérerai pas l’insubordination ! »

La cravache fouetta le visage de Kanna sur une joue, puis sur l’autre. Himeko avait beau être belle et fine, elle avait une sacrée poigne, et donna plusieurs coups de cravache sur le visage de la femme, se régalant des hurlements de l’adolescente, tout en l’insultant à son tour, avançant l’une de ses jambes pour enfoncer la pointe de sa botte noire contre sa culotte.

« C’est tout ce que tu ES, Kanna ! Une PUTE ! C’est toi la pute ! Une pute qui se fera baiser par tous les hommes du village, car c’est ce à quoi ton rang social correspond ! Tu croyais vraiment que mon clan accepterait une vaurienne et une gueuse à leur table ? Ha ! Pauvre conne !! »

Et la cravache frappa à nouveau, puis Himeko la jeta au loin, et, sans plus attendre, retourna derrière le poteau, et remit le gag-ball sur la bouche de la femme. Elle se débattit, bien entendu, même si ses joues devaient être en train de fumer, mais Himeko était patiente, et réussit à poser la boule, puis tira, plaquant la tête de Kanna contre le poteau contre lequel elle était attachée, puis elle referma l’appareil derrière sa nuque, et la relâcha ensuite.

Plusieurs minutes passèrent ensuite. Himeko reprenait son souffle, son cœur battant follement la chamade, puis elle se déplaça encore un peu, et récupéra un autre objet, un bandeau, qu’elle mit autour des yeux de la femme. Himeko l’attacha bien, puis se déplaça encore, faisant claquer ses talons, et caressa à nouveau, avec sa verge artificielle, la tête de Kanna.

« Désolée de t’avoir ainsi cravaché, ma petite, je te promets que je vais me pardonner... »

Himeko était passée de la colère au calme, adoptant une voix posée, un ton calme et empreint de sensualité. Elle avait récupéré un vibromasseur, et appuya sur un bouton, le faisant tourner. L’appareil comprenait une base fixe et une extrémité circulaire et douce, qui tourna sur elle-même, provoquant un petit ronronnement mécanique. En souriant, Himeko se rapprocha ensuite de la femme, et glissa sa main entre ses cuisses, venant caresser sa culotte (http://img110.xooimage.com/files/b/9/8/sans-titre-2-4fbc14d.jpg).

« Oh, mais c’est tout sec, ma chérie... Il va falloir que je te prépare un peu avant ton baptême du feu ♥... »

La jeune blonde jouait avec sa proie, les deux femmes étant dans une position magnifique (http://img110.xooimage.com/files/5/e/a/sans-titre-3-4fbc15b.jpg), tandis que les doigts gantés d’Himeko masturbaient doucement la culotte de la jeune femme, son visage proche de celui de Kanna, se délectant de ses soupirs, de ses grognements, de ses vaines tentatives de se libérer. Un léger sourire épanoui traversait ainsi les lèvres de la belle perverse...

...Qui, après quelques minutes de ce doux traitement, la déplaça alors, et usa des cordes retenant les mains de Kanna, du mou qu’il y en avait, pour la soulever par les jambes. Elle redressa ainsi le corps de Kanna, qui se retrouva la tête en arrière, avec les jambes se dressant à droite et à gauche du buste d’Himeko, et sa minijupe qui filait vers l’arrière. Himeko put ainsi voir une magnifique culotte blanche, et appliqua dessus son vibromasseur, en maintenant, à l’aide de l’une de ses mains, les cuisses de Kanna.

« Allez, ma chérie, offre-moi ton liquide de bonheur... »

Le vibromasseur se posa sur la culotte, s’enfonçant dedans, atteignant son intimité.

Encore une fois, les deux femmes avaient adopté une position très sensuelle (http://img110.xooimage.com/files/c/a/f/003_075-4fbc137.jpg)...
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le lundi 25 juillet 2016, 19:55:05
Ce cauchemar ne prenait pas fin, chaque fois, elle espérait se réveiller mais cela semblait être une chose impossible pour elle, comme si elle était bel et bien destinée à vivre ainsi encore et encore. Voir sa mère ainsi, entendre cette folle raconter ses conneries, si seulement elle n'aurait pas été attachée, elle lui en aurait fait voir de toutes les couleurs, quitte à passer à son tour pour une folle. Au lieu de cela, elle se prouvait qu'elle ne rêvait pas vu la chaleur et la douleur qui s'éveillait sur ses joues suite aux coups de cravache. La goutte de trop encore ou bien un mental aussi solide que du papier humide, elle fondait en larmes, voulant se retrouver loin de cet enfer. Mais non, c'est à croire qu'en arrivant dans ce village, elle avait franchi les portes où se trouvent les inscriptions « Abandonne tout espoir » car la moindre chose crédible ou non, elle pressentait que cela n'arriverait pas. Même si Mineko se trouvait derrière la porte ou autour d'elle, cela l'étonnerait à peine.

De nouveau bâillonner malgré ses quelques réticences, elle commençait elle-même a abandonné l'espoir en ayant atteint l'enfer et le bandeau faisait aucune différence sur le coup, cela pourrait lui donner un maigre espoir que ce n'est qu'un mauvais rêve. Mais quand elle entendit ce petit bruit mécanique, la peur revenait, se doutant pas de ce qui se préparait, elle ne bougeait pas mais se tenait dans le silence comme une proie cerné, elle tenterait de fuir mais elle ne pouvait pas. Même si Himeko tentait de jouer les gentilles filles, elle lui aurait bien hurlé de nouveaux dessus, mais elle ne pouvait pas et continua de se questionner sur le bruit qu'elle entendait... Ce bruit étrange. Quand sa main se fit sentir entre ses jambes, elle en sursauta un peu mais la fuit lui était impossible. Cette folle était en plus une pédophile ! Elle n'était même pas majeure ! Ce n'est même pas une bêtise de jeune, ce n'est pas comme si celle-là avait à peine la majorité, elle avait Mineko donc elle avait plus de trente ans, voir sûrement quarante, plus ou moins ? Alors ce n'était pas légal en plus de tout cela ! Kana remuait un peu en cherchant à lui mais comment ? Impossible était le mot qui clignotait dans son esprit.

« Mmmmmmmmhhh Mmmmmmmmmhh ! »

Comment parler ? Même ça, ça lui était interdit. Cette femme la caressait et elle ne trouvait pas cela agréable ! Même si son corps trouve peu à peu cela pas si désagréable, elle avait encore les visions de sa mère qui la hantait. Ces caresses duraient depuis un certain moment et Kana tentait vainement de s'en défaire mais impossible. Quand elle changea sa position, elle se retrouva en partie au sol – pour le haut de son corps – et soulever pour le bas de son corps. Mais qu'est-ce qu'elle faisait cette folle encore ? Sentant la chose vibrante contre elle, elle se cambrait d'un coup en avant, avant de se débattre un peu pour toujours fuir mais on lui demandait l'impossible.

« MMMMMMHHHH !!!! MMMMMMHHHH !!!! »

Pourquoi elle ne pouvait pas parler ? Lui dire d'arrêter ? L'insulter ? La supplier d'arrêter même ! Car son corps éprouvait un certain plaisir, ce qui ne collait pas avec son esprit. Comment se sentir bien après ce qu'elle avait vu, après ce qu'elle subissait et risquait de subir ? C'est comme se réjouir à l'annonce de sa prochaine mort pour elle. Doucement, les larmes parlaient ses yeux mais elle ne pouvait s'en dégager hélas, c'était impossible. Même en bougeant son corps, rien à faire ! Elle continua de couiner et tenter de la stopper, mais ça restait impossible de dire quoi que ce soit. Et avec son corps qui agissait bizarrement, elle ne savait plus vraiment ou elle en était. Surtout quand peu à peu une sensation étrange se faisait sentir entre ses jambes et qu'elle... se sentait subitement si bien ? Non, mais pourquoi ? Ce n'est pas possible ! Pourquoi ? Elle avait senti comme une fuite mais honnêtement, c'était le cadet de ses soucis, une fois la pression retomber, elle fondait de nouveau en larmes, reniflant en tournant la tête sur le côté. Même sans la regarder, elle ne voulait pas lui faire face, sentant la honte sur elle. Elle n'était pas bête, elle n'était pas expérimenter dans le domaine mais elle savait ce qui venait se se passer et ça rendait la chose plus honteuse. Comme si son corps avait dit oui là où elle hurlait non. C'est honteux... Elle continua de pleurer en espérant comme toujours se réveiller mais les cauchemars ont la vie dure...
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 25 juillet 2016, 21:04:34
Himeko s’amusait follement avec Kanna. On pouvait sentir toute sa maîtrise, toute son expertise. Himeko souriait en la caressant, utilisant son vibromasseur. Elle entendait Kanna gémir et couiner, cherchant vainement à se débattre. Elle était prisonnière, prisonnière depuis le début, comme sa mère.

« Ton sort a été scellé avant même que tu ne naisses, petite catin... »

La jeune femme avait toujours ce ton sensuel et charmeur dans la voix. Elle continuait à s’attaquer à son sexe, glissant sur sa culotte, voyant Kanna tourner la tête. De la tête, Himeko fit signe à un homme de s’approcher. Ce dernier, nu, avait déjà une belle érection, et tenait entre les mains un bandeau noir, qu’il appliqua de force sur la tête de Kanna, malgré ses protestations. La jeune fille se retrouva ainsi privée, non seulement de la voix, mais aussi de sa vision. L’homme s’écarta ensuite, restant obéissant, comme toujours face aux Kedamono.

Les minutes continuèrent à défiler, et Himeko finit par écarter le vibromasseur, puis approcha son visage des cuisses de la femme, et apposa son nez contre sa fine culotte, reniflant la zone.

« Hum... J’ai l’impression que tu as une fuite, ma chérie. Ton corps te trahit... »

Elle aventura ensuite sa langue, et l’extrémité buccale se posa sur la culotte, s’enfonçant contre le tissu, atteignant son intimité, sentant les poils pubiens de la jeune adolescente. Elle continua à la lécher, puis finit par se retirer.

« Oui, ma puce... Tu as beau me haïr, tu es excitée par ce que je te fais. Me voir défoncer ta mère t’a visiblement excité bien plus que ce que tu ne penses. »

En ce moment, Himeko s’amusait follement, même si on ne le remarquait pas forcément. Elle était en train de pervertir cette jeune fille, de corrompre, de briser son innocence. Oh, elle s’était sûrement imaginée faire sa première fois avec un bel homme, probablement un camarade du lycée. Au lieu de ça, elle allait maintenant mener la vie qu’elle aurait toujours dû mener. Himeko finit par la relâcher, et la jeune femme retomba au sol, avec le bandeau l’empêchant toujours de voir.

Quelques instants passèrent, puis Himeko se redressa lentement, dépliant ses jambes, et caressa les cheveux de la femme, ses doigts gantés glissant sur son bandeau.

« Néanmoins, ce n’est pas moi qui vais prendre ta virginité. La personne qui veut la prendre a été intraitable là-dessus... Et je dois admettre que je trouve ça particulièrement excitant. »

La jeune adolescente n’avait pas encore joui, mais, désormais, sa culotte était bien trempée, et, se mordillant les lèvres, Himeko, genoux fléchis, retira lentement le bandeau. Kanna pouvait alors voir Himeko, avec une lueur profondément malicieuse dans le regard, se mordillant les lèvres.

« Tu es prête, ma chérie... ? 3... 2... 1... »

Tout en disant ça, elle avait levé trois doigts, et les abaissait régulièrement, puis bondit sur le côté, en tendant la main vers la personne appelée à la pénétrer, d’un geste théâtral.

« ...SURPRISE !! »

L’horreur atteignit un rang supplémentaire, puisque la femme se dressant devant elle n’était autre que...

...Junko (http://img110.xooimage.com/files/5/2/b/junko-4ffeae4.jpg) !
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le mardi 30 août 2016, 20:51:29
Kanna ne pensait pas arriver en enfer en étant si jeune, elle qui avait vécu pas mal de choses dernièrement, elle pensait remonter difficilement la pente dans ce bled paumé mais il faut croire que c'était trop demandé. À croire que la blondasse avait raison, son sort était scellé depuis sa naissance. La voilà aux mains de cette folle qui lui faisait du mal, un mal plus psychologique que physique, ce qui peut être plus grave dans certains cas. Car il est vrai que ce que lui faisait Himeko ne faisait pas mal pour le moment, c'était humiliant, contre sa volonté mais ça ne faisait pas de mal physiquement là où un bon coup de pied dans le ventre lui ferait bien plus mal. Mais dans son esprit, ça se fissurait de plus en plus, elle refusait de vivre cela, elle ne voulait pas mais elle n'avait pas le choix. Elle devait subir, un point c'est tout. Attachée, sa bouche obstruée par un objet qui l'empêchait de parler et de même pour les yeux à présent, ça allait de pire en pire.

Sa position était tout aussi humiliante mais par chance, elle finit par la relâcher, retombant au sol. Était-ce la fin ? Elle en doutait mais elle ne pouvait malheureusement pas se dégager d'une telle situation. Himeko continua de parler encore et encore, sans même la menacer, ses paroles lui faisaient peur. Après tout, prendre sa virginité, voilà qui était inquiétant. Déjà, c'est une chose unique et jamais elle ne pensait subir ça, si jeune et avec un inconnu. Elle ne savait pas qui mais elle pensait à un camarade du lycée ou de la fac peut-être si elle va si loin ? Mais là, pas question qu'un de ses pervers ne lui passe dessus ! À l'écouter, quelqu'un avait été intraitable à ce sujet... Oh non... pas ce gros vieux dégoûtant qui lui servait de grand-père ? Quel homme laisserait sa petite fille et sa belle-fille subir ça, même au nom d'un kami ou autres, c'est inhumain ! Mais non, ce n'était pas ce vieux pervers, c'était en quelque sorte pire que ça puisque c'était sa mère. Sa propre mère !

Voyant cela, Kanna se débattait en tentait de dire non mais comment le faire ? Sa voix était bloquée, ses larmes coulaient, elle ne voulait pas, ni sa mère, ni personne d'autre ! Mais pourquoi elle a souhaité ça elle aussi ? C'est horrible de faire ça à sa propre fille ! En un sens, c'était « préférable » à bien des personnes ici mais d'un autre... c'était ignoble comme acte ! La jeune femme se débattait, espérant cesser cela mais sa mère se rapprochait, le cauchemar était bien décidé à se montrer de pire en pire. Continuant de pleurer, elle ferma les yeux en espérant que le cauchemar prenne fin... mais ici, ce n'était pas un cauchemar mais l'enfer, en ces lieux, abandonne tout espoir... Elle voulait espérer que non mais elle pressentait déjà de voir Mineko et les autres défiler ici et pas vraiment dans sa position mais comme tous ses autres types qui ne pensent qu'à une chose... c'était sûrement ça le plus triste, ne pas pouvoir s'échapper de cet endroit ?
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 31 août 2016, 21:17:34
Junko pleurait aussi en s’approchant lentement d’elle, avec ce gode bien redressé. Ses poings se serraient et se décrispaient, tandis que la nervosité de la jeune femme croissait rapidement. Il n’y avait plus aucune échappatoire pour elles, et Junko l’avait toujours su. Elle avait voulu repousser ce moment aussi longtemps que possible, mais Himeko n’était pas le genre de femmes capable d’atteindre très longtemps. Tandis que Junko se rapprochait, ses yeux étincelaient de malice, et elle ne ratait rien de ce moment. D’aucuns auraient sans aucun doute pu ressentir une certaine forme d’empathie, mais elle, c’était tout le contraire. Loin de compatir, elle était au contraire follement excitée à l’idée de cette relation incestueuse qui s’annonçait… Car il n’y avait aucune solution.

Le désespoir et l’incompréhension dominaient désormais dans les yeux de Kanna, et Junko fléchit les genoux, fermant les yeux, avant de passer ses doigts le long de ses yeux, essuyant ses larmes, tout en posant ensuite ses mains sur les chevilles de sa fille, pour pleurer encore.

« Je… Je suis tellement désolée, ma chérie… Si seulement tu savais… »

Sa main s’approcha du visage de sa fille, et le caressa doucement, glissant le long de sa joue, pour se poser sur la lanière restreignant ses lèvres.

«  Je t’aime, Kanna… Je ne voulais pas en arriver là, ma chérie, je t’assure, et…
 -  Rooh, putain, arrêtez ce mélodrame de merde à deux balles ! Tu croyais quoi, Kanna, hum ? Tu sais combien ton père s’était endetté ? Et pas auprès de nous, mais auprès d’individus peu recommandables. Et, lors de sa dernière partie, il pensait se refaire. Il a proposé une ultime partie à ses créanciers, en vous utilisant comme gages. Il a perdu… Et nous vous avons racheté auprès de mafieux qui comptaient te vendre à un bordel à Bangkok… Par sentimentalisme envers notre famille, et parce que votre rôle est de participer au rituel. »

Pendant qu’Himeko parlait, Junko écarta les jambes de Kanna, ainsi que sa culotte, tirant dessus, puis se glissa entre ses jambes, posant ses mains sur ses hanches. Junko, elle, avait bien compris. Quand son mari était mort, Daitoku et les autres membres du clan familial étaient venus la voir, et lui avaient expliqué la situation. Son abruti de mari s’était endetté auprès de Vietnamiens, et avait vendu sa propre famille, persuadé qu’il allait se refaire. On lui avait expliqué qu’elle avait le choix entre, soit passer sa vie à Kedamono pour participer au rituel familial, soit être enlevée par les Vietnamiens, et finir dans les pays d’Asie du Sud-Est.

Fuir ? Impossible. Prévenir la police ? Au Japon, la police était corrompue. Peu importe ce qu’elle fasse, les Kedamono l’auraient retrouvé, elle et sa fille. Ses options avaient toujours été limitées, et, à l’époque, elle était convaincue d’avoir choisi la moins pire des options. Maintenant… Maintenant, en voyant sa fille en larmes, elle n’en était plus si sûre, mais ce n’était pas comme si elle avait le choix.

« Allez, merde, arête de tergiverser, et baise-là ! »

Soupirant donc à nouveau, elle rapprocha son buste de son corps, et la pénétra, en poussant un gémissement, s’enfonçant progressivement en elle…
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le lundi 17 octobre 2016, 20:30:06
Chaque seconde qui se passait, elle se disait que cela ne pouvait pas être pire et pourtant, chaque seconde qui passait lui prouvait bien que la limite du « pire » était sans cesse repoussée. Là, elle s’attendait à être violée par cette folle qui se disait être sa tante, c'était déjà quelque chose de très perturbant mais voir qu'au final, ce sera sa mère ! Et qu'elle a insisté sur ce point ?! Comment Kanna faisait-elle pour ne pas déjà avoir sombré dans la folie ? C'était triste à dire, mais elle aimerais mourir sur le coup, une crise cardiaque, un gars qui pète les plombs et tir sur tout ce qui bouge, qu'on la tue là, maintenant, de suite, mais pas ça ! Sa mère tentait vainement de justifier son choix mais Kanna n'entendait rien. Et sa « tante » qui disait les avoir sauvées. Son père avait peut-être fait ça mais en quoi elles sont sauvé ? Par sentimentalisme envers sa famille ? Où est-ce une bonne chose d'être retiré de la main des pervers pour en trouver d'autres ! Faire un bon geste, c'est se limiter à les tirer de ce mauvais pas, pas les jeter en pâture ailleurs tout ça pour un maudit rituel ignoble en plus !

Kanna ne pouvait ni insister cette folle, ni même sa mère car pour le coup, avec tout le respect qu'elle avait pour elle, elle aurait préféré voir sa mère la tuer que subir ça ou cette histoire de vente à la mafia. Elle la regardait, les larmes qui flottait sa vue, elle se débattait vainement, espérant qu'une lueur d'espoir fasse retirer sa main des liens mais c'était peine perdue. Sentir sa mère s'enfoncer doucement en elle, ça la fit hurler malgré ce qui obstruait sa bouche. Elle se cambrait en arrière, sentant comme un petit déchirement entre les jambes et... ça coulait... chaud et... désagréable... ça faisait mal aussi, un peu mais ça faisait mal quand même. Kanna pleurait et cherchait à fui mais impossible, elle était bloqué sur place, comme une statue, devant subir ce qu'elle vivait en voyant sa mère bouger doucement sur elle et... Prenant du plaisir. Quel plaisir y avait-il là ? Aussi étrange cela puisse paraître, une toute petite partie d'elle disait oui à ce qu'elle ressentait, mais ce serait dire que dans le Sahara, il y a un grain de sable noir et le reste en jaune, le pourcentage de plaisir ici était similaire à cette comparaison.

Elle continua de pleurer, de hurler comme elle pouvait et de chercher à fuir mais c'était une spirale sans fond, impossible pour elle d'espérer qu'un kami se penche sur elle et l'aide à fuir, qu'un dieu tout-puissant existe ou qu'il existe divers kami, actuellement, il n'y avait aucun de bon pencher sur Kanna. Elle fermait les yeux en gémissant et en pleurant, espérant tomber dans un coma, s'endormir ou se réveiller mais cela arriverait-il ? Était-ce un rêve ? Ce serait trop beau... Subir et attendre que le temps passe, était-ce là la seule chose à faire ? Si sa bouche ne serait pas bloquée, elle aurait surement tenter de se couper la langue. Que voulez-vous, qui pourrait aimer ce qu'elle subirait ? Violer par sa mère et être livré ensuite à une bande de pervers pour un foutue festival ? Qui ? Qui aurait la moindre petite envie de subir ça ? Que ce cauchemar prenne fin, pitié... Kanna gémissait et pleurait toujours mais son esprit avait fini par abandonner, elle se trouvait devant les portes de l'enfer, elle le voyait, graver dans le marbre « En cet endroit, abandonne tout espoir ». C'est fait, elle n'attendait plus rien de ce monde, de cette vie. Elle allait peut-être reprendre du poil de la bête demain et se débattre et fuir mais là, elle avait beau tirer, crier, pleurer, sa tante ou sa mère, rien ne changeait, elle était foutue...

Le pire dans tout ça ? C'était cette toute petite partie en elle qui avait un petit plaisir à tout cela, comme une étincelle dans le noir le plus total, on la distingue à peine et ne peut vaincre les tenèbres mais elle est là... et c'est écoeurant que Kanna puisse aimer se faire prendre par sa mère, elle aurait pu en vomir. Heureusement, elle en avait même pas la force. Pourquoi tant de misère ?
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 18 octobre 2016, 19:56:29
Sous le sourire amusé et le regard pervers d’Himeko, Kanna se faisait vigoureusement baiser par Junko (http://img110.xooimage.com/files/e/7/3/003_079-50ade6d.jpg), qui savait qu’elle ne devait pas semblant de lui faire l’amour. Si elle négligeait de bien la prendre, Himeko le leur ferait payer à toutes les deux. Junko voyait donc sa fille pleurer, gémir, se tortiller, déchirée par le fait de se faire prendre par sa mère, et Junko pleurait aussi en la prenant, en la pénétrant le plus fort possible, enfonçant jusqu’à la garde son gode. Himeko se surprenait même à rire, un rire cristallin, presque enfantin, mais qui ne faisait que trahir toute sa cruauté, et toute sa perversion.

« Ka-Kanna, haaaa... Ma chérie, je... Je suis désooooléééééee... Hggggnnnnn... !! »

Junko n’avait jamais été une guerrière. Elle était une Japonaise traditionaliste, qui avait grandi en suivant une éducation rigoureuse et conservatrice, cette éducation où la finalité était de se marier, et de se sacrifier pour son mari. Junko n’avait jamais osé se rebeller, et, quand on avait menacé de l’envoyer à Bangkok, elle et sa fille, elle avait tout signé. Junko savait que ce que les Kedamono faisaient était horrible, mais c’était aussi le moindre mal. Son propre mari, le père de Kanna, les avait vendus comme esclaves, des cautions pour réussir à survivre, et à tenter, en vain, d’honorer ses dettes. C’était horrible, impensable au 21ème siècle, mais c’était pourtant bien ce qui était arrivé. Elle et Kanna avaient perdu leur liberté, et Junko, en ce moment, se sacrifiait pour sa fille. Elle la violait, oui, mais, si elle avait refusé de le faire, Kanna aurait eu droit à un virulent gang-bang entre les habitants de la région. Ainsi, et de manière aussi horrible et cynique que ce soit, Junko était en train de la protéger.

Himeko observait donc ce spectacle, en se mordillant les lèvres, et se déplaça encore un peu, en se redressant. Elle alla juste à côté des deux femmes, se penchant un peu vers Kanna, voyant la sueur perler sous son corps, tandis que le costume de Junko, ses lanières et ses cordes, crissaient contre sa peau. Elle haletait, et, soudain, la main gantée d’Himeko fila entre leurs cuisses, se faufilant sous la culotte de Junko, la surprenant... Puis Himeko retira ses doigts, en souriant, et les présenta à Kanna.

« Regarde... Ta mère mouille ! Elle adore te pénétrer, et je ne peux que la comprendre... Tu es vraiment magnifique, ma chérie. Vous ferez de merveilleux sacrifices, toutes les deux... »

Aucun kami ne viendrait en effet la sauver, car, si le kami de la région les observait, il devait avoir une sacrée trique en ce moment. Himeko gifla alors les fesses de Junko, en souriant, et posa une main sur son menton, venant l’embrasser sur la bouche, fourrant sa langue dans sa bouche, tout en enfonçant son doigt contre la croupe de la femme, là où il y avait un plug, niché en elle.

« Allez, baise-là, et ne fais pas la feignante, petite chérie... »

Junko rougit et reprit ensuite, s’affalant presque sur Kanna. Himeko continuait à les regarder, à voir le corps de Kanna se dandiner sur le sol, puis finit par se déplacer à nouveau, désireuse de participer davantage.

« Toutes les deux, vous êtes vraiment trop belles... Savoure, savoure, Kanna, ce n’est que le début d’un plaisir sans fin. »

Ses mains se posèrent sur les seins de Kanna, et elle les pinça, tout en s’asseyant sur le visage de la femme, venant frotter sa culotte contre elle, glissant sur son nez, cherchant à se masturber sur son nez ou sur son gag-ball... Ce qui donnait une position très spéciale (http://img110.xooimage.com/files/d/4/f/sans-titre-2-50adf35.jpg), avec une Kanna qui était prise de partout.

« Haaaa... Tu aimes ça, hein, salope ? Hahaha, c’est si bon, putain... !! »

Là, Himeko prenait vraiment son pied !
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le samedi 19 novembre 2016, 19:46:14
Elle vivait actuellement en enfer, devoir subir une telle chose était inhumain ! Kanna avait pleuré, crié, tenter de se débattre mais en vain. Et même quand son esprit lui avait dit d'abandonner et qu'elle commençait à suivre ce chemin, le destin venait en remettre une couche pour qu'elle n'abandonne pas aussi vite et qu'elle souffre encore. Prisonnière de ses liens, prisonnière de sa mère qui la violait, elle ne réalisait pas que sa mère la « protégeait » car au final, c'était comme se faire couper un bras ou une main, dans les deux cas, elle allait souffrir. Elle subissait les assauts de sa mère, toujours plus forts entre ses jambes, Kanna abandonnait petit à petit, espérant sûrement que ne rien faire allait ne plus amuser Himeko et qu'elle aurait droit à un peu de repos ? Qui sait ?

Sa tante prenait un malin plaisir à regarder ça, tout comme d'autres personnes dans l'ombre, Kanna devait juste subir en se sentant de plus en plus mal, même quand la blondasse venait montrer que sa mère mouillait devant ce petit show, elle trouvait cela répugnant. Dans un sens, cela voulait dire que sa mère aimait ça ? On croit toujours arriver au fond et au final, on est plus bas que terre. Le pire allait pourtant venir car déjà, Himeko venait de jeter de l'huile sur le feu qui s'éteignais doucement, réveillant ses blessures en elle, gémissant de nouveau, les larmes continuant de couler de plus belles.

« Mmmmmgggghhhhhhhhhh !!! »

Tous ses cris se ressemblaient, elle voulait crier, hurler bien des choses mais impossibles. En tant que « sacrifice » - le mot était bien trouvé – Kanna n'avait plus la force de rien et pourtant, elle continuait de chuter de plus bel dans ce gouffre sans fond. Ce plaisir sans fin était plutôt un cauchemar sans fin. À vrai dire, dans toute cette merde, Kanna avait une dernière lueur d'espoir. Si sa mère n'avait pu la sauver, peut-être que Mineko le pourra ? Que ce soit en incitant sa mère à la libérer ou en l'aidant secrètement, elle voyait mal sa tante faire du mal à sa fille ? Tradition ou pas, sa mère était en quelques sortes obligées d'en arriver là mais Himeko ferrait subir ça aussi à sa fille ? Elle en doutait un peu... et elle s'accrochait à ça. Son absence allait bien se faire remarquer et sa cousine allait tenter de la voir, d'une façon ou d'une autre quand même ?

Himeko venait justement pousser le vice plus loin en prenant place sur son visage, son nez venant servir de stimulant à cette folle et même si Kanna tentait de s'en dégager, au final, ça ne faisait qu'attiser le plaisir de cette folle ! C'était dingue s'en arrivé là ! Elle ne pouvait pas bouger le visage, elle pouvait vraiment rien faire ! Bouger les jambes à la limite mais... elle en avait même plus la force. Que ce soit la durée ou ce rajout, elle se sentait de plus en plus brûlante, et même si elle avait horreur de le reconnaître, elle sentait un drôle de plaisir entre les jambes qui progressait de plus en plus. Les deux femmes sur elle venaient de plus en plus à la titiller et sans savoir pourquoi, ni comment, elle venait à jouir.

« MMMMMGGGGGHHHHHHHH !!!!!! »

Vraiment ? Elle s'était tortillée avant de se bloquer en sentant ce plaisir sous la ceinture, se calmant doucement avant de pleurer de plus belle... Elle avait carrément l'impression que ce désespoir supplémentaire était ajouté par sa seule faute... c'était... il n'y avait pas de mot pour ça, elle se sentait pire que stupide, pire que sale, elle... non, il n'existait aucun mot pour décrire son ressenti...
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 20 novembre 2016, 02:47:35
La séance de viol se poursuivait donc, et Junko, tout en s’enfonçant dans le corps de sa fille, fermait les yeux. Kanna ne pouvait pas le voir, vu qu’Himeko s’était assise sur son visage, mais, tout en mouillant, Junko pleurait. Un curieux paradoxe, mais elle versait effectivement des larmes, et, plus elle entendait sa fille soupirer, et gémir, et plus Junko pleurait, n’arrivant tout simplement plus à se retenir. Elle pénétrait sa fille avec vigueur, car elle savait ce qui se passerait, si elle n’était pas convaincante. Ces hommes, autour d’elles, n’étaient pas là que pour faire office de spectateurs, mais aussi pour les baiser, et, surtout, pour baiser violemment Kanna si jamais elle n’était pas prise de manière suffisamment crédible. Kanna n’était pas la seule qui était prisonnière ici. Junko l’était aussi, même si les apparences pouvaient sembler trompeuses.

« Haaa, que c’est bon !! Vous êtes si belles, toutes les deux !! HAHAHAHAHAHA ! Vas-y, Junko ! Allez, salope, baise-là, baise-là mieux que ça, espèce de grosse vache !! »

N’y avait-il donc aucune once de pitié dans son regard ? Himeko filait d’avant en arrière, et ses doigts se glissèrent sous sa propre culotte. Elle se masturbait sur le visage de Kanna, et sa mouille ne tarda pas à tomber sur son nez, glissant sur ses lèvres, heurtant la surface du gag-ball. Elle se masturbait avec deux doigts, gémissant de plaisir, tout en sentant les vibrations du corps de Kanna, qui remuait d’avant en arrière sous les pénétrations de Junko.

« Ouuuiii... Encore, Junko, encore... Haaa, ta petite fille adore ça, même si elle tente de le nier ! Pas vrai, Kanna ? Hihi ! »

Himeko en gloussait, tandis que Junko continuait ses élans. Himeko finit par se relever, et souleva le corps de Kanna en tirant sur ses cordes, la ramenant ainsi contre le poteau, où Junko l’agrippa par les cuisses, et continua à la bourrer (http://img110.xooimage.com/files/d/c/6/84-50f18a4.jpg), en gémissant, yeux clos, sentant ses seins s’écraser contre ceux de sa fille. Himeko, de son côté, s’était déplacée, et avait sorti un fouet, puis s’en servit pour fouetter le cul et le dos de Junko, tout en souriant encore. Elle se mordillait les lèvres, une lueur de profond vice illuminant ses yeux.

« Allez, Junko, encore... Plus fort, plus profondément ! Presse ton corps contre le sien, fais-lui découvrir... Fais-lui découvrir le vrai plaisir, pousse-là jusqu’à l’orgasme !
 -  Ka-Kanna... Haaaa... Kanna... !! »

Les mains de Junko se crispèrent sur les fesses de sa fille, et elle poursuivit ses élans, ses puissants coups de reins, son vibromasseur s’enfonçant désormais dans la mouille de sa fille. Elle avait beau couiner, gesticuler, se débattre, son corps était en train de la trahir. Junko apposa son front contre le sien, pleurant tout en gémissant, ses larmes se mélangeant à sa sueur, continuant à donner avec son corps, encore, encore et encore, encore, sans relâche, encore ! Et *TCHAC*, le fouet s’abattait à nouveau, la faisant gémir, comme pour la motiver, claquant régulièrement sur son cul.

« Allez, JOUIS ! JOUIS !! JOUIS, SALOPE, JOUIS !! »

Tant que Kanna ne jouirait pas... Rien ne s’arrêterait !
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le mardi 27 décembre 2016, 20:32:43
C'était dur à supporter, qui en même temps se ferait à l'idée de se faire violer ? Par sa propre mère en plus ?! Kanna avait remué, avait pleurer, hurler, insulter mais aucune de ses tentatives n'avait réussi à les freiner, que ce soit sa mère où bien celle qui se disait être sa tante. Pas question de dire oui à cela, hors de question de donner raison à cette salope. Peu importe ce qu'elle endure, elle ne lui fera pas ce plaisir ! Kanna était bloquée, attachée au poteau, sa bouche bloquée par cette balle, sa mère devant elle en train de la prendre et cette saloperie qui se disait être de sa famille sur elle, son visage. Tss, elle avait le maigre espoir de se réveiller dans son lit suite à ce mauvais rêve mais hélas, le cauchemar était bien réel.

Aussi étrange et cruel soit-il, sa mère semblait mettre encore plus de cœur à l'ouvrage en augmentant le rythme, Kanna continuait de vomir mentalement devant cela, alors qu'Himeko se touchait sur elle. Cela la dégoûtait, elle rêverait d'un retournement de situation où cette pute se ferait tuer, quitte à crever aussi, elle n'aurait plus à subir cela. Mais le plus triste dans tout cela, c'est que malgré son refus qui était réel, il ne l'était pas totalement, mais à 99%, il restait ce petit pourcentage qui faisait qu'elle aimait ça... là, c'est elle qu'elle détestait donc elle évitait d'y penser, préférant refouler tout ça en elle mais quand cela sera terminé, dans un moment plus calme, elle va forcément y penser... Dans cette position, le pire étant que quand elle remuait, ça excitait Himeko et pourtant, dieu sait qu'elle voudrait la voir se barrer et crever dans un coin.

« Mmmmhhhhhhhgggghhhh !! »

Même si Himeko s'était enfin retiré, elle sentait sa mère la presser contre elle en y allant plus sévèrement avec sa fille, ça la rendait dingue. En quoi cela était préférable ? L'idée de se faire prendre par les autres n'était pas enviable mais l'idée que ce soit sa mère... c'était tout aussi traumatisant. Elle continuait de pleurer, fermant les yeux en refusant de voir sa mère sur elle, avec ce visage hideux où l'on voyait son plaisir ! Elle sentait ses mains sur elle, pressant son corps, elle détestait cela mais le pire... c'est que ce petit pourcentage prenait de l'ampleur et qu'elle aimait ça, même si elle serait capable de se maudire pour cette pensée alors quand elle sentait ce torrent grimper entre ses jambes... elle avait peur. Peur de la suite car comme le commandait Himeko, Kanna approcha de l'orgasme et elle se cambra en arrière en se sentant jouir. Le plaisir était là, le plaisir était inondé, il était sorti et elle se sentait tellement bien ! Durant quelques secondes, elle se sentait libre. Comme si elle était libérée de ses entraves, qu'elle se réveillait dans son lit, loin de ce cauchemar. Mais aussi blanche soit sa vision, le noir arrivait comme un raz-de-marée pour retrouver cet endroit sombre, éclairé par quelques bougies avec sa mère sur elle et Himeko... Non... Tuer là...

Kanna baissa les yeux en fermant les paupières, son cauchemar n'était pas fini. Faite que la fin du monde soit maintenant, en un éclair pour en finir. Avoir eu ce plaisir la rendait plus honteuse encore alors qu'elle pensait cela impossible et pourtant. Elle avait aimé ça, ce viol incestueux. Qu'on lui tire une balle en pleine tête, qu'on la laisse se faire seppuku, quittant ce monde avec au moins assez de courage pour pardonner sa faute... Ce n'est pas comme si ce serait la fin de la fin ?
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 28 décembre 2016, 11:36:41
Gisant inerte sur le sol (http://img110.xooimage.com/files/9/7/4/kanna-513d481.png), Kanna était sonnée, estomaquée. Sa propre mère venait de la violer, et, supplice suprême, elles en avaient joui ! Un léger silence s’installa après cette tempête, après ce coït brutal et sauvage, où Junko avait lourdement pénétré sa fille, s’enfonçant durement en elle, arrachant à chacun de ses coups de reins ses derniers monceaux d’innocence et de virginité sexuelle. Terrassée par son orgasme, Kanna était au sol, reprenant lentement sa respiration, l’esprit embrumé, le corps couvert de sueur, gag-ball sur les cuisses, une tâche de mouille gisant entre ses jambes.

Himeko fléchit alors les genoux, et s’humecta les lèvres, en se mettant à côté de Kanna, sur sa gauche. Elle posa ensuite ses mains sur ses cuisses, et se pencha légèrement vers elle, sourire moqueur sur le coin des lèvres, comme pour davantage se moquer d’elle. Qu’avait-elle encore prévu ? Kanna était épuisée, et, sur ce point, elle pouvait se rassurer, Himeko ne comptait plus faire l’amour.

« Ta mère t’a violé, Kanna... Quelle mère ferait ça à sa propre fille, hein ? Ton père t’a vendu pour honorer ses dettes, nous t’avons racheté, et ta mère, au lieu de te protéger, t’a violé sauvagement... Et a aimé ça ! Quelle horrible mère, n’est-ce pas ?
 -  Ka-Kanna, je... »

Junko était debout, en sueur, et tentait d’intercéder, d’expliquer sa position, de dire que, si elle n’avait pas fait ça, Kanna aurait été lâchée au milieu d’hommes gras et libidineux, mais Himeko la coupa rapidement, en la regardant avec reproche, l’une de ses mains caressant doucement et tendrement la joue de Kanna entre-temps :

« Quoi ? Tu cherches à te justifier, peut-être ? À prétendre que c’est ma faute ? Que c’est le Destin qui t’y a poussé ? Tu savais dès le début, en rejoignant le clan, quel serait ton sort, à toi, et au sien !
 -  Je ne voulais pas... Kanna, je suis désolée... »

Junko pleurait encore, n’osant même plus regarder sa fille, tant elle semblait avoir honte.

« Oh, tu peux pleurer, maintenant que tu l’as faite jouir. Car, tu sais, Kanna, si ta mère m’avait dit d’arrêter, si elle avait vraiment tenu à toi, j’aurais arrêté... Mais, au lieu de me stopper, ta mère m’a soutenu... Elle est horrible, n’est-ce pas ? »

Himeko se retourna vers Junko, qui continuait à pleurer, et avait fini au sol, comme si ses jambes n’arrivaient plus à la porter. La redoutable blonde se redressa alors, tournant le dos à Kanna, et attrapa sa cravache, puis gifla avec le revers de la main Junko, qui tomba au sol dans un hurlement.

« Elle mérite d’être punie ! Tu dois la détester, maintenant, n’est-ce pas ? »

Elle voulait entendre Kanna le dire... Dire qu’elle haïssait sa mère, et que tout ce qu’elle voulait, c’était qu’elle se fasse battre... Et pire encore.

« Je vais l’offrir à tous ces hommes en rut, Kanna, Junko va payer cher de t’avoir trahi ! »
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le mardi 24 janvier 2017, 20:59:20
Si quelque chose se casse, on le répare mais si cela est étalé en des millions de petits morceaux ? Et qu'en plus, il était impossible à réparer ? Si on dit que la première fois est spéciale, ce n'est pas pour rien, c'était encore plus ancré en elle vu la situation avec en plus, sa mère qui venait de la prendre. Ce n'était pas rien... Assise, elle était une vraie poupée sans vie qui essayait doucement de recoller certains morceaux de son esprit, cherchant une solution acceptable à ce qui venait de se passer, cherchant quelque chose qui allait adoucir son sort mais... elle était loin du compte. La jeune fille écoutait d'une oreille distraite Himeko qui continuait de parler en pointant sa mère du doigt, elle avait raison. C'était sa faute mais pas entièrement. La faute à Himeko aussi, puis à sa famille. Quel grand-père inviterait sa belle-fille et sa petite fille à se faire violer ? Sentant le contact de sa « tante » sur sa peau, elle sursauta un peu mais ne réagissait pas plus que ça a ce qu'elle disait. Entre les mots d'Himeko et les paroles de sa mère, tout deux sonnaient faux pour elle.

Même dans son malheur, il y avait certaines choses qu'elle savait, déjà le fait qu'Himeko n'était pas entièrement blanche. Si sa mère avait dit d'arrêter, elle l'aurait écouter ? Faux. Dans ses plaintes, Kanna avait supplié d'arrêter et elle a continué. Puis elle savait que si ce n'était pas sa mère, ça aurait été elle ou un de ses types dans l'ombre. Certes, là, le choix était difficile quand même mais sur le coup.... sa mère était un bon choix ? Ou alors elle devenait folle ? Puis aussi cruel fut ce moment, sa mère était le seul lien qui lui restait avec sa famille car si elle a baissé dans son estime, ça reste sa mère. Il reste que Mineko sinon qui reste importante pour elle pour le moment mais elle n'est pas là et elle ne devait pas se douter de ce qui se passait. Sa tante voulait offrir sa mère à ses chiens mais ce fut la chose qui la fit réagir, sortant de son mutisme.

« FERMER-LA !!!! »

Son hurlement avait causé un silence religieux, même le crépitement des flammes consumaient les bougies avaient cesser de se faire entendre. Elle relevait doucement la tête, observant avec la même rage sa mère comme Himeko.

« Tu es la reine des salopes toi... Tu oses prétendre faire partie de la famille, de nous protéger... Et tu nous JETTE COMME DES ORDURES A SES CONNARDS????!!!!! Si tu l'aimes tant que ça ton kami à la con, VA TE FAIRE BAISER PAR TOUT LE VILLAGE MAIS LAISSE NOUS EN DEHORS DE CA, PETASSE !!!! »

Qu'on ne lui parle pas de famille, elle la savait louche avec ses activités illégales que son père avait comme le reste de sa famille paternel apparemment mais là, c'était le pompon ! Elle se demandait quand même si cette pute allait jusqu'à jeter sa fille à ses cons pour son propre plaisir ou bien si elle avait quand même un semblant de maternité en elle ? C'est pour ça qu'elle hésitait à lui cracher ça au visage pour le moment.

« Tu joues les sauveuses alors que ta pas bouger le petit doigt quand je criais à la mort... Viens pas nous dire que si on avait fait si ou ça t'aurait réagi, sale menteuse... Toi aussi... Je sais que cette pute ment mais... mais tu n'as rien fait pour me protéger, tu ne lui as pas dit d'arrêter... Snif... »

Elle l'avait peut-être fait en son absence mais devant elle, ses souvenirs l'ont montré avec ce truc entre les jambes puis contre elle, pas de moment où elle suppliait Himeko d'arrêter.

« Je te déteste, maman... » c'était dit si calmement... « Mais je veux pas rester ici... je veux partir... et toi... TOI ! Laisse ma mère tranquille ! Si tu veux amuser tes toutous, c'est à toi d'aller te faire baiser ! Dire que Mineko t'adore... si elle savait... »

Sa mère – un peu – et Mineko, voilà les deux seules personnes ici qu'elle ne voudrait pas faire de mal, tout le reste... ça pourrait bien faire la une de la presse Japonaise si jamais elle arriverait à dégoter un couteau. Kanna était très calme, polie et gentille mais cette réunion l'avait bien changé.
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 26 janvier 2017, 23:20:48
Quand Kanna annonça à sa mère qu’elle la détestait, Junko, assise au sol, se mit à pleurer. Elle n’arrivait même plus à soutenir le regard de sa fille, tandis qu’Himeko, elle, restait silencieuse, écoutant Kanna leur balancer sa haine. Finalement, un sourire amusé se dessina sur les lèvres de la redoutable blonde.

« Je fais ce qui doit être fait, Kanna. Ce rituel est sacré, non seulement pour la famille, mais aussi pour le village. Tu ne comprends pas...
 -  Je suis désolée, Kanna, je suis tellement désolée...
 -  Rooh, ça va, ta gueule, toi ! »

Himeko gifla alors Junko au visage, et la mère s’effondra devant sa fille, en continuant à pleurer, n’ayant même plus la force de se relever. La redoutable blonde fléchit alors les genoux devant Kanna, s’assurant de capter son attention.

« Le kami n’est qu’une excuse. Le véritable but de ce rituel, ma chérie, c’est la cohésion sociale. Par ce biais, ma famille assure son autorité sur la région depuis des générations. Tous ceux qui participent à cette fête sont unies par ce qu’ils font. Traditionnellement, les sacrifices sont des personnes qui ont failli à nos règles et à nos lois. Tu l’as compris, Kedamono est loin de tout. Ici, nous avons appris depuis longtemps à gérer nos problèmes par nous-mêmes, sans devoir compter sur l’aide d’étrangers. »

Et, comme Kanna avait eu l’occasion de le remarquer, tout, ici, passait par le clan Kedamono. Le clan gérait absolument tout, ce qui faisait presque de la région une sorte de micro-État où le clan avait pu imposer sa propre loi. Quand on avait un problème, on ne s’adressait pas à la police. Quand vous étiez en litige avec votre voisin parce qu’il avait saccagé votre rizière, le fermier n’allait pas demander réparation auprès du Tribunal, mais allait directement voir le clan, et le clan convoquait le fermier fautif, et rendait une décision qui, ici, avait encore plus d’autorité qu’une décision de justice.

Pourquoi ça ? Parce qu’il y avait le rituel.

« D’un point de vue cynique, on peut dire que le rituel est une tournante collective qui nous offre un moyen de pression sur toute la populace locale. Mais ce point de vue est, en réalité, très réducteur, Kanna. Nous choisissons, comme je te l’ai dit, des gens qui ont failli à leur honneur, à leur propre réputation, et, par le biais de ce rituel, ils se purifient. C’est... C’est comme un sacrifice. »

C’était une logique tordue, mais, dans le fond, très japonaise. Il fallait être au Japon, et, surtout, être Japonais, pour comprendre le point sacré de l’honneur dans la mentalité japonaise. Perdre son honneur était même une infamie pire que la mort, ce que le rituel du seppuku, en un sens, illustrait à la perfection.

« Alors, oui, tu n’as rien fait de mal, Kanna, mais... Tu connais les liens du sang, pas vrai ? Ton père a perdu beaucoup trop d’argent. D’après nos règles, c’est un crime. Il vous a même vendus comme esclaves, toi et ta mère, afin de racheter sa dette. Nous vous avons sauvé, toi et ta mère, mais... Il n’empêche que votre père a laissé une dette d’honneur, et qu’elle vous incombe. Voilà, Kanna... Voilà pourquoi tu es au cœur du rituel à venir. Mais... Ne va pas croire que je suis une tortionnaire. Toi et Junko êtes libres de partir. »

Junko soupira devant cette idée. Qu’est-ce qu’Himeko leur cachait ? La lueur dans ses yeux était particulièrement sinistre.

« Libre de partir... Mais, dès lors que tu quitteras notre communauté, tu ne bénéficieras plus de notre protection. Et ceux à qui ton père t’a vendu viendront te chercher. Tu finiras dans un bordel de Bangkok, droguée tous les jours, tellement défoncée de partout, tellement shootée, que tu ne seras plus qu’une misérable épave. Les petites Japonaises mignonnes comme toi, elles ne font pas long feu. Ici... Ici, tu dois purifier le nom de ta famille pour faire partie de la communauté. »

Après cet exposé, Himeko haussa les épaules, comme pour conclure, tout en se redressant :

« C’est aussi simple que ça, ma chérie.
 -  Ils... Ils sont venus, ma chérie... Les-Les gens qui nous veulent du mal. Tu.... Tu étais à l’école, mais moi, ils m’ont capturé. Ils m’ont dit qu’ils te vendraient, ils m’ont montré des vidéos... De ce qu’ils leur font. Je... Je suis tellement désolée, Kanna, ma petite chérie... Je ne suis pas digne d’être ta mère, ma chérie... »

Et elle pleurait encore.
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le jeudi 02 mars 2017, 18:07:13
Comment ne pas lui en vouloir ? Kanna en voulait à sa mère, beaucoup, mais une part d'elle-même savait que ce n'était pas sa faute, surtout la faute de son père et de cette famille de dingue ! Ce qu'elle aimerait être libre de ses mouvements, elle aurait tout fait pour se battre contre cette salope qui était censée être sa tante. Quitte à recevoir des coups ensuite, elle aurait au moins pu calmer ses nerfs quelque temps. Sur le coup, la vue de sa mère la rendait autant en colère que de voir Himeko mais y a pas à hésité, des deux, c'est celle-là qu'elle détestait plus que tout au monde. Cette putain avait le don de l'énervé en essayant d'être réponse à tout, les kamis, la famille, leurs lois, elle cracherais bien sur tout cela tiens ! Mais elle ne pouvait pas... elle était toujours bloquée pour le moment et elle ne pourrait surement pas faire grand-chose avec sa petite escorte dans l'ombre. Chaque mot qu'elle lâchait la rendait toujours plus folle de rage !

Que ce soit leur honneur ou la dette de son père, elle aurait trouver cela plus logique de bosser ici, quitte à retourner un champ à main nue, elle aurait trouver cela plus humain que ce genre de « sacrifice » comme elle le dit si bien. Kanna continuait de pleurer malgré tout, ce n'était plus des larmes de douleur ou de tristesse mais de colère. Parfois elle tentait de tirer un peu mais cela ne bougeait pas d'un pouce. Même si au fond d'elle, elle savait que sa mère a tout fait pour éviter cela, qu'elle a tenté de rendre tout cela moins traumatisant, la plaie était encore grande ouverte.

« Et tu te dis être de notre famille ?! Tu n'es rien d'autre qu'une PUTE !!! Tu nous jettes en pâture pour ton sacrifice comme tu te débarrasserais d'une portée de chatons qu'on jette dans un lac ?! Ta aucun cœur... Je me demande même comment Mineko fait pour te voir comme une mère ! Elle aussi tu vas la jeter en sacrifice à ses gros porcs tout ça pour que tu traine ton putain de cul dans une belle voiture ou dans un autre pays, hein ?! À ta place, je me serais déjà tailladé les veines depuis un moment sale pourriture de Mrmrr ! »

Que son ton soit cruel de vérité ou trop fort, on la baillona de nouveau, peut-être pour longtemps ou non mais si elle ne pouvait rien dire, ses yeux rougies étaient comme un fusil braqué sur cette blondasse. Elle qui parlait d'honneur de la famille et tout ce qui va avec, comment ces connards pouvaient être sa famille ? Comment son grand-père pouvait laisser sa belle-fille subir ça ? Et même sa petite fille ?! Ils ont certes épongé la dette de leur père ou les ont tirées de ses salopards qui voulaient en faire des putes à Bangkok mais quelle bande de taré cette famille ! Mauvais rapport ou non, sa mère et elles n'étaient en rien comme leur père. Au contraire, elles ont pour ainsi dire vécu dans la peur de cet homme et une fois débarrasser, le cauchemar se fait pire encore. Le destin savait être particulièrement cruel parfois...
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 05 mars 2017, 22:36:31
Décidément, la petite Kanna était pleine de vigueur, pleine d’énergie, et en avait visiblement à revendre. Himeko en gloussa, plus amusée qu’autre chose par sa colère. L’un de ses hommes lui remit le gag-ball sur les lèvres, et Himeko, en souriant, s’agenouilla à nouveau devant la femme.

« Oh, mais c’est que tu miaules fort, ma petite chatte... »

Himeko gloussa encore, et caressa avec la main le visage de la jeune femme. Elle avait un sourire attendrissant, et se pencha vers la jeune Kanna, l’embrassant sur le front, puis sur les joues, son pouce s’appuyant ensuite sur son gag-ball. Elle le caressa délicatement, tout en continuant à se frotter contre la femme

« Mais je te pardonne... Tu sais, si ce n’était pas toi, ça aurait été ma fille. C’est la tradition, le prix de notre héritage. »

Quelle était cette nouvelle donnée ? Himeko embrassait encore la femme, optant pour une étonnante douceur, qui apparaissait très largement factice. La vérité, c’était que les Kedamono offraient leur propre fille pour ce rituel.

« Mineko aurait été sacrifiée si tu n’avais pas été là... Alors, tu comprends, je préfère largement te former, toi, que former ma propre fille. Que tu sois consentante ou non, ça m’est complètement indifférent, en réalité. Dans tous les cas de figure, ta destinée est déjà tracée. Estime-toi heureuse de faire l’objet du rituel en même temps que ta mère. »

Himeko caressa encore son visage des deux mains, puis se redressa, faisant crisser sa délicieuse combinaison. Belle et sensuelle, Himeko n’ignorait rien de sa beauté, et en jouait volontiers avec les autres. Elle tendit sa main vers l’un des hommes qui s’étaient rapprochés, et caressa son visage. Ils étaient nus, et avaient de magnifiques verges en érection. Ils étaient assoiffés, impatients de pouvoir s’enfoncer dans de belles chattes.

La redoutable Himeko se mit à marcher encore, se rapprochant de la mère de Kanna, et caressa le dos de Junko, tout en lui ordonnant de se mettre à quatre pattes. Ravalant ses larmes, la femme obtempéra, et se mit en position.

« Bien... Baisez cette salope sous les yeux de sa fille, qu’elle comprenne ce qui se passe quand on passe à la manière forte.
 -  N-Non, pas... Pas ça... »

C’était une vaine protestation de la part de Junko. Un homme se rapprocha, et attrapa sèchement ses cheveux, avant de lui fourrer sa queue juteuse dans la bouche, tandis qu’un autre homme la prenait par l’arrière, s’enfonçant sèchement en elle. Et, pendant ce temps, Himeko alla s’asseoir à côté de Kanna, et lui ébouriffa tendrement les cheveux, un sourire mesquin sur les lèvres.

« Alors ? Le spectacle te plaît, ma chérie ? »
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le dimanche 09 avril 2017, 21:41:03
Le diable, même le diable aurait plus de cœur que cette femme ! Kanna avait une véritable haine pour cette femme, son grand-père était peut-être pire, ou même un autre membre du clan mais Kanna voyait chez cette femme, toute la haine qu'elle lui éprouvait. Si elle ne pouvait plus parler, son regard était aussi menaçant qu'une arme à feu charger entre les mains d'un fou dangereux. Si ses yeux pouvaient tuer... hélas, ce n'était pas réel. Si Mineko souffla quelques potentiels nouveaux indices sur cet enfer, Kanna ne retenait pas cette information, sa colère était encore trop grande envers cette femme qui leur a fait vivre un enfer et qui n'hésiterais apparemment pas à jeter sa fille aux lions pour une misérable traditions idiote ? Elle pouvait comprendre certaines traditions débiles ancrées dans l'histoire du Japon, accrocher des morceaux de papier à des branches, venir prier pour le nouvel an, tout ça, même si elle n'y croyait pas vraiment, elle se prêtait au jeu car ça ne faisait de mal à personne...

Mais ça ?! Qui serait assez fou pour continuer une telle connerie ? Elle aurait pu trouver normal que cette femme avoue avoir tout manigancé pour sauver sa fille, si elle la sauve quand même, ce n'était pas intentionnel et sans leur arrivée, Himeko aurait vécu ce que sa mère a vécu et ce qu'elle vivrait plus tard ? Quelle tarée celle-là ! La pauvre, elle ne savait pas à quoi elle échappait ici. Si elle savait... elle viendrait l'aider ou la peur la bloquerait ? Aucune idée... Mais en tout cas, elle ne pourrait pas venir, elle devait surement être encore en cours et quand bien même elle serait chez elle, elles étaient sans doute dans un endroit isolé, et même la fin du monde ressemblerait à un petit bruit entre ses murs.

En quoi elle pouvait être heureuse de faire partie du rituel ? En quoi elle devait avoir la moindre bonne pensée dans toute cette histoire ? Hein ? Quand Mineko venait à passer à l'étape suivante, les hommes sortant de l'ombre s'apprêtaient à violer sa mère, sous ses yeux. Elle avait déjà eu du mal à voir ça avec cette sale pute alors des hommes, inconnu et « respectant » cette tradition ? Que tout ce village brûle et seuls les enfants s'en tirent !!! Voyant le cauchemar arrivé, Kanna ferma les yeux en détournant le regard en plus. Déjà qu'elle va entendre tout cela, ça va lui faire peur, la faire trembler et surement pleurer. Elle haïssait sa mère en ce moment mais elle ne méritait pas ça, personne ne mérite ça. Si seulement elle pouvait... elle aurait surement tenter de se couper la langue ? Mais y penser était une chose, aurait-elle eu le courage de franchir ce cap ? De rejoindre l'enfer qui serait surement moins douloureux que tout cela ? Elle ne le saura pas...
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 11 avril 2017, 00:14:12
« HAAAAAAAAAAAAA… !! HAAAAAAAAAAAAAAAAA… !! »

Junko hurla un peu, au début, quand une grosse verge s’enfonça dans ses fesses, puis ses hurlements moururent quand un home s’approcha, et fourra sa queue dans sa bouche. Junko se mit alors à gémir, tandis que l’homme crispait sa main sur ses cheveux, et l’insultait, tout en filant d’avant en arrière, faisant coulisser sa verge dans sa bouche. C’était le boucher du village. À côté de Junko, Kanna dut reconnaître un homme qu’elle avait peut-être eu l’occasion de voir tantôt au lycée, l’un de ses professeurs. Il s’approcha, avec sa verge tendue, et la main gantée de Junko alla naturellement le caresser, le masturber. Elle dut ensuite soulever son autre main pour caresser une autre verge, pendant qu’un autre homme se glissait sous elle, et enfonçait son mandrin dans sa chatte.

Assez rapidement, Junko se retrouva au milieu d’un gang-bang sauvage, sous les yeux amusés d’Himeko, et révulsés de Kanna. Évidemment, Junko était effondrée. Elle avait tenté de faire tout son possible pour éviter d’impliquer sa fille, mais la perversion de ces gens était tout simplement trop élevée. La femme avait tellement de choses à dire à Kanna, tellement à se faire pardonner… Mais comment justifier l’inceste ? Comment justifier l’injustifiable ? Comment, surtout, justifier que, malgré l’horreur de la situation, malgré tout ça, malgré cette humiliation constante, ce rabaissement honteux, malgré tout ça… Eh bien, Junko était excitée ! Elle se refusait à admettre qu’elle aimait ça, sentir tous ces hommes libidineux se presser contre elle, la traiter comme un vulgaire objet… Car, finalement, c’était bien là tout ce qu’elle était, et tout ce qu’elle méritait d’être. Mauvaise épouse qui n’avait pas su restreindre les ardeurs de son mari, mauvaise mère qui avait emmené sa fille dans cette spirale infernale… Oui, elle méritait d’être sacrifiée ! Mais impliquer Kanna ? Ça… Ça, oui, c’était atroce !

Himeko, elle, observait la scène, avec une lueur perverse dans les yeux.

« Toi aussi, tu y auras droit, Kanna… À tous ces hommes qui se pressent contre toi. »

Elle se redressa, et marcha vers eux, faisant claquer ses talons, et attarda ses mains sur leurs corps en sueur. Peu étaient des gravures de mode, et elle caressa notamment l’embonpoint du boucher, glissant ensuite ses doigts sur ses testicules, tout en continuant à les haranguer.

« Tu vois, Kanna, Kedamono est l’un des endroits les plus sûrs du Japon, et les plus prospères. C’est un véritable petit coin de paradis. C’est aussi là l’intérêt du rituel. Il permet de structurer notre société. Un sacrifice au nom de la collectivité, une catharsis générale… Kedamono a été fondée sur cette idée, et elle survivra bien après toi. »

Himeko fit le tour du groupe, puis revint ensuite vers Kanna, et caressa ses cheveux, en fléchissant les genoux, se mettant devant elle, lui souriant malicieusement.

« Sache que tout ça ne fait que commencer, ma chérie… Et je vais maintenant marquer officiellement ton nouveau statut, Kanna. »

Himeko se redressa, et ouvrit la fermeture de sa culotte, révélant ainsi son pubis. Elle était parfaitement épilée, et écarta bien les jambes, tout en se mettant au-dessus de la femme, puis poussa… Et ne tarda pas à uriner. Elle s’était placée juste au-dessus de sa tête, et un fin liquide doré tomba sur les cheveux de Kanna. Elle aurait beau se débattre, remuer de la tête, rien ne l’empêcherait de subir la projection de ce liquide.

« Haaaaa… Haaaaaaa… !! »

Pendant une bonne vingtaine de seconds, Himeko vint lui pisser dessus, éclaboussant ses cheveux, son visage, faisant dégouliner l’urine le long de ses épaules et de sa poitrine.

« Voilà ! Tu es maintenant marquée, ma chérie… Entièrement à moi ! »

Et Himeko partit d’un grand éclat de rire, moqueur et cruel…
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le mardi 02 mai 2017, 21:40:19
Il y a toujours un moment dans la vie ou dans les cauchemars ou l'on prend conscience que ce n'est pas vrai, on fuit, on s'ordonne de se réveiller pour échapper à cela mais Kanna avait beau le hurler dans sa tête, tirée sur les liens, elle ne pouvait quitter cet endroit. Ni même sur ses jambes, ni même dans la mort. Face à tout cela, elle a pensé au suicide. Aurait-elle la force de tirer la langue et faire claquer sa mâchoire aussi fort que possible ? Le penser et le dire étaient une chose, agir en était une autre. Elle ne pouvait même pas essayer, elle ne pouvait pas parler. Kanna avait beau tout faire, supplier les dieux de toutes les religions, les sectes et autres niaiseries, elle ne pouvait pas quitter cet enfer. Si elle était obligée d'écouter ses bruits horribles, elle n'était pas obligée de les voir, ainsi elle fermait les yeux pour rendre cela moins horrible mais même sans voir, son cerveau imagina et parfois, c'était peut-être pire que la réalité ?

En ce moment, elle détestait sa mère, pour avoir épousé son père sans le quitter, pour l'avoir trainé ici, pour lui avoir fait cette chose horrible il y a quelques minutes et pourtant... Elle voulait hurler à cette bande de sauvages de laisser sa mère tranquille. Elle ne voyait pas cette famille comme sa famille. Une tante pire que sadique, un grand-père qui autorise ça ? C'était une secte cet endroit. Kanna n'avait que sa mère à qui se rattacher et là, elle était baisée par tous ses sauvages. Il y avait bien Mineko mais pour commencer elle n'était pas là et de deux, qu'est-ce qui lui ferait dire qu'elle va la revoir ? Qu'elle ne va pas la trahir comme cette putain blonde ? Kanna ne pouvait que continuer de pleurer en maudissant son destin. Lorsque Himeko parlait en lui expliquant des choses, elle tentait d'ouvrir un œil pour la regarder mais la voir caresser ses hommes en sueurs, si dégouttant et repoussant !

On aurait dit des Troll dénués d'intelligences ! Le pire fut son retour, sentir cette main sale sur elle, cela la dégouttait ! Mais l'allusion à ce nouveau statut ajouta – oui c'était possible – une nouvelle couche d'horreur. Qu'allait-elle faire ? Ça y est, elle va être violée par ses types ? Dans un sens, heureusement non, mais ça n'empêchait pas que la suite fût tout aussi dégoutante ! Voyant sa tante ouvrir cette fermeture sur sa culotte, elle se disait qu'elle allait devoir la lécher avant de voir ce petit jet humide. Elle s'écartait, tentait d'en échapper mais elle était aussi agile qu'une vache dans un couloir. Non, c'était dégouttant et répugnant ! Quand cela se termina, ce fut un léger soulagement et pourtant, les derniers mots venaient de l'achever... Entièrement à elle... C'était comme si le diable avait prononcé ses mots. Kanna continua de pleurer en hurlant, heureusement sa voix était bloquée par ce truc autour de sa bouche mais malgré cette douleur mentale, elle cessa de crier, de gémir, de trembler. Comme si la petite fille était devenue une poupée de chiffon. Et pour cause, toutes ces horreurs, toute cette tension, tout ce stress, elle en était tombée dans les pommes.

Himeko pourrait lui dire toutes les horreurs, la menacer, faire hurler sa mère, actuellement, rien ne la réveillerait. L'espoir de voir tout cela comme un horrible cauchemar peut-être ? Tout ce concentré d'horreur en quelques poignées de minutes, ce fut trop pour elle. Dans le noir complet, un silence religieux, elle était allongée, et bien. Loin de sa peur, loin de tout. Elle avait cette impression presque familière. Elle avait l'impression d'être dans son lit, chez elle à Tokyo, peut-être ce n'était pas le paradis chez elle à cause de son père mais elle était bien mieux que dans ce cauchemar. Elle ne savait pas où elle était, seule ou non, mais elle avait cette impression rassurante autour d'elle. Que ce soit une présence rassurante ou juste loin de ses démons, elle aurait presque envie de pleurer de bonheur mais elle se sentait si faible... Elle fixait le plafond noir, impossible de savoir l'heure et l'endroit mais... et si tout cela n'avait été qu'un horrible cauchemar à cause d'une poussée de fièvre, d'une mauvaise chute ou autre encore ? Allez, il lui restait un petit espoir, autant ne pas le briser si vite.
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 05 mai 2017, 07:46:54
C’en fut trop pour la petite Kanna. Sous le rire pervers et cruel d’Himeko, elle finit par tourner de l’œil, et s’effondra sur place. La redoutable blonde la regarda s’écrouler, pendant que Junko gémissait et couinait, les queues continuant à labourer son corps. Ces hommes étaient des mâles en rut, en manque de sexe, et, face à une femme comme Junko, terriblement sexy dans son harnais en latex, ils étaient particulièrement motivés. Et ça, Himeko ne pouvait que les comprendre. Sa main caressa les cheveux de Kanna, et elle alla se rapprocher d’elle, léchant l’une de ses joues, recueillant au passage un peu de sa propre urine, avant de déposer un baiser sur le coin de ses lèvres.

« Dommage, petit opiseau, tu rates un sacré spectacle... Quelle fille ne serait pas heureuse de voir sa Maman prendre un tel pied, hum ? Mais rassure-toi, ma chérie, j’ai encore plein de projets pour toi... »

Oh, si Kanna pensait pouvoir s’en tirer si facilement, la jeune fille se trompait lourdement ! Sa vie avait changé, et il était temps qu’elle le comprenne. On ne pouvait pas prétendre bénéficier de l’hospitalité des Kedamono juste en claquant des doigts ! Himeko se pinça les lèvres, et entendit Junko gémir encore plus fort. Yeux clos, elle venait d’atteindre un orgasme. Elle était prise en levrette, et ne voyait même plus sa fille, car un homme ventripotent la forçait à sucer sa grosse queue, avant qu’il ne jouisse dans sa bouche, et ensuite sur son visage.

Himeko, de son côté, finit par détacher Kanna, et fit signe à deux hommes restés à côté, ses propres gardes de sécurité (si jamais l’un de ces mâles voudrait s’approcher d’elle) de venir l’aider.

« Transportez-là dans la pièce d’à côté. Laissons Junko s’amuser... »

Kanna avait encore besoin de formation avant de véritablement devoir se faire à son rôle. Himeko suivit donc les deux hommes, qui transportèrent Kanna en la soulevant par les épaules et par les cuisses. Ils arrivèrent dans un petit salon, et, là, Himeko déshabilla intégralement Kanna, et sourit en voyant sa toison de poils le long de son sexe. Sa première action fut donc de l’épiler à cet endroit précis, ce qu’elle fit tranquillement et consciencieusement, puis elle passa ensuite aux choses sérieuses.

La femme était, non seulement perverse, mais aussi une redoutable experte en kinbaku, l’art d’attacher les gens, le bondage à la japonaise. Elle avait suivi de multiples formations pour pouvoir exceller dans ce domaine, et récupéra plusieurs cordes. La pièce dans laquelle elle était venue comprenait une série de boucles et de sangles au plafond et aux murs, et elle y fit passer plusieurs cordes, puis commença à s’exercer sur le corps de Kanna, les faisant passer le long de ses bras, de ses jambes, et de son corps.

Sous un tel traitement, Kanna ne put guère rester inconsciente longtemps, surtout quand Himeko enfonça un gode dans sa bouche, puis la remonta à l’aide d’un treuil relié aux cordes.

Finalement, le résultat final (http://img110.xooimage.com/files/b/d/5/kanna-5230c1a.png) était tout à fait réussi, et Himeko ne put que sourire. Elle avait encore une touche finale à faire, un gode à mettre dans la petite chatte de Kanna, et un autre dans ses fesses. La redoutable blonde s’approcha donc de la jeune fille, qui ne pouvait plus voir, à cause des cordes obstruant ses yeux, et caressa avec les deux godes, qu’elle tenait dans chacune de ses mains, le dos de la femme.

« Bien dormi, ma petite chérie ? Ne t’inquiète pas, je compte encore m’occuper longuement de ton corps, car je sens que ton corps a encore très envie qu’on le prépare, et que je m’occupe de lui... »

Elle l’embrassa dans le creux du cou, et sourit en sentant les cordes vibrer quand Kanna bougea. Loin d’être désagréable, à terme, le frottement des cordes sur la peau pouvait même s’avérer excitant, mais, en ce moment, Himeko doutait que Kanna doive beaucoup s’amuser. La petite avait encore du mal à réaliser tout le traitement qu’elle subissait, alors Himeko vint à l’aider... En enfonçant les vibromasseurs, un dans le vagin, l’autre dans l’anus, les maintenant en les enfonçant bien... Puis appuya sur une télécommande, et fit vibrer les trois godes nichés en elle.

Trois godes... Pour trois fois plus de plaisir !

« Vas-y, prends ton pied, ma chérie ! » l’encouragea même Himeko.

Après tout, c’était bien pour ça qu’elle était là !
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le mercredi 21 juin 2017, 10:48:35
Le cauchemar avait pris fin ? Peut-être ? Kanna avait fini par perdre connaissance, tous ses chocs avaient fini par la laisser respirer en quittant ce monde horrible et en se réfugiant dans ses rêves bien différents. Elle n'avait pas vraiment rêvé de quoi que ce soit, elle avait juste reposé son esprit et loin de tout cela, inutile de dire qu'elle respirait. Fini les visions d'horreur, là, elle pouvait éviter la vérité. Elle ne savait pas combien de temps elle avait fermé les yeux, peut-être trente secondes ? Trente minutes ? Plusieurs heures ? Elle ne savait pas mais quand elle reprenait connaissance, déjà, sa position lui semblait bizarre et puis... et puis qu'est-ce qu'elle sentait ?!

Quelque chose s'enfonçait dans sa bouche et ce fut comme un petit choc lui rappelant que le cauchemar était toujours d'actualité. La demoiselle s'agitait mais elle était bloquée dans cette position et elle ne pouvait pas fuir si facilement. Par « chance », ce qu'elle sentait dans sa bouche ne semblait pas vivant mais allez savoir où cette chose s'était enfoncée avant de venir là ? Pire encore, elle sentait son intimité et l'arrière être forcé par autre chose, « heureusement » encore, ça ne semblait être que du plastique mais Kanna gémissait déjà pour prouver sa désaprobation mais cela ne l'empêchait pas de continuer jusqu'à les sentir en elle. Kanna en tremblait de peur alors qu'elle murmurait des choses qui avaient le don de la faire trembler de tout son corps.

Quand les trois machines diaboliques se mirent en marche, elle remuait et cherchait le maigre espoir de voir une corde céder pour l'aider à se libérer mais malgré sa cécité, malgré ses cris étouffés, malgré le fait de remuer comme elle pouvait, elle voyait déjà très clairement le sourire sadique de cette blonde qui voulait lui faire vivre l'enfer. Sentant ses choses vibrées elle, elle eut une petite pensée pour sa mère, se demandant ce qu'elle vivait en ce moment... une très courte pensée car la suite continuait de lui faire regretter d'être ici. Pourquoi des yakuzas n'étaient pas venus leur coller une balle en pleine tête, la douleur aurait été rapide au moins... là, elle sombrait de plus en plus en enfer. Kanna avait beau remuer ses mains, tenter de remuer son corps pour se détacher de l'endroit où ses liens étaient accroché mais impossible, elle ne pouvait que subir les vibrations en elle.

Dans ses endroits intimes comme dans sa bouche. Le pire était sa bouche, elle ne trouvait cela en rien agréable, ça faisait vibrer ses dents, et sa voix en tressautait pour le peu qu'on l'entendait gémir. Mais derrière ce mal, il y avait un soupçon de plaisir mais plutôt crevé que le lui dire qu'une toute petite partie d'elle-même aimait bien ça. Le fait de ne pas la voir rendait la chose un peu plus désagréable. Elle la savait autour d'elle comme un prédateur face à sa proie blessé mais où ? Elle n'en savait rien. Parfois, elle l'entendait bouger ou parler, elle sentait ses doigts sur elle mais si seulement elle pouvait être libre, soit elle tenterait la fuite, soit elle tenterait de s'en prendre à elle... Mais pour l'heure, elle ne pouvait que subir, laisser son corps parler à sa place même si ce dernier disait des choses qu'elle ne voulait pas dire. Himeko avait raison, son corps ne pouvait pas mentir... hélas...

« Mmmmmhhhhhggggggghhhhh !!!! »
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 23 juin 2017, 20:47:49
Kanna avait-elle à ce point naïve pour croire que, par magie, tout s’arrêterait du fait de son inconscience ? Avait-elle vraiment cru qu’Himeko croirait à cela ? La redoutable blonde savait pertinemment que Kanna en avait encore à revendre. Diable, elle était jeune, pleine de vigueur, et pleine d’énergie ! Oh non, Himeko n’allait pas se lasser si facilement, et n’allait sûrement pas lui laisser se reposer. Au contraire, elle en avait profité pour mettre ses talents à profit. Himeko, malheureusement pour Kanna, était aussi perverse que douée avec le kinbaku. Elle avait eu des formateurs privés, et tous avaient vu en elle un talent naturel, un véritable don. Quoi de plus normal, quand on savait à quel point elle pouvait se montrer dominatrice et perverse ? Himeko adorait ce genre de scènes, ce mélange de douceur et de cruauté. Oui, c’était vraiment là qu’elle excellait. On pouvait le dire ; il y avait vraiment quelque chose qui clochait chez elle, tant elle aimait voir souffrir les autres, les humilier, les dominer, et les sentir, peu à peu, sombrer.

Que pensait sa victime en ce moment ? Himeko le savait très bien. Elle était en colère, apeurée, avec cette franche détermination qu’elle ne cèderait pas, qu’elle résisterait à tous les envoûtements qu’Himeko lui ferait. Une croyance naïve d’adolescente, mais non moins touchante. Elle gémissait en se tortillant sur place, et Himeko se pinça les lèvres, en se rapprochant. Ses mains glissèrent sur les cordes de la femme, à hauteur de ses joues, et caressèrent ces dernières. Elle sourit en entendant les gémissements de la femme, qui se dandinait sur place, avec les godes qui remuaient en elle.

« Là, voilà... Laisse le plaisir se diluer en toi, ma petite chienne... Inutile de vouloir résister, succombe-y ! »

Ses mains glissèrent le long des joues de Kanna, et pincèrent chacun de ses seins, avant de les malaxer. Elle restait proche d’elle, entendant Kanna gémir, encore et encore, de la mouille commençant à filer de ses cuisses.

« Tes seins sont bien durs, ma beauté... »

Elle pinça les deux tétons, et écarta les seins de Kanna l’un de l’autre.

« Il était grand temps que je m’occupe de toi, tu es un fruit bien mûr pour la récolte. »

Himeko se pinça les lèvres, et entendit soudain des bruits de pas précipités. Une porte s’ouvrit à la dérobade, et Junko apparut brusquement, épuisée.

« KANNA ! hurla-t-elle. Libère-là !! »

Himeko se mit à rigoler, gloussant une nouvelle fois, et retourna caresser le visage de Kanna, avant d’embrasser son nez, puis de lécher les cordes, à emplacement de ses lèvres.

« Tu l’entends, ma chérie ? Ta salope de mère est venue te voir, en croyant qu’elle peut te libérer de moi... Mais qui aurait envie de s’échapper de mes mains, hum ? Toi et moi, Kanna, nous ne faisons que commencer ton traitement, et tu es encore très loin d’être prête... »

Himeko sourit à nouveau, malicieusement.

« Hein, ma chérie ? Mon beau petit bébé, ma belle petite chienne... Tu es tellement prometteuse... Je ne laisserais personne gâcher ton potentiel, ma beauté... Tu dois être prête pour la cérémonie. »

Et elle retourna caresser les généreux seins de Kanna, pinçant encore ses tétons, tandis que Junko, comme figée, observait la scène sans rien dire...
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le mercredi 02 août 2017, 10:09:21
Pourquoi sa vie était si mal tourné ? Elle n'avait pourtant rien fait de mal à la vie ? Elle avait une vie normale, des amies normaux, bref, la seule chose de louche dans sa vie était son père mais on ne choisi pas sa famille. Alors, pourquoi, sa vie qui semblait pas trop mal malgré quelques petits bémols étaient devenue si soudainement un véritable calvaire ? Entre les mains de la femme censée être sa tante, elle ne pouvait pas réussir à se dire que ce n'était qu'un cauchemar et que son réveil n'allait pas tarder, chaque fois que cette pensée avait le moindre petit pourcentage de devenir vrai dans sa tête, on lui faisait comprendre que non. Elle était comme une araignée cherchant à fuir mais à chaque pas qu'elle faisait, on lui arrachait une patte pour la clouer sur place. Elle était attaché, sa seule échappatoire était son esprit mais elle ressentait des choses qui faisaient trembler son esprit. Elle n'arrivait pas à se concentrer. Elle était un château de cartes et le plaisir était cette brise légère et pourtant elle faisait trembler son château. Elle risquait de craquer, il y avait de forte chance pour que ce soit le cas mais... une petite part d'elle arrivait à tenir encore. Elle ne voulait pas satisfaire Himeko, elle ne voulait pas lui donner raison. C'était sûrement à la fois sa meilleure arme et sa pire faiblesse...

Les vibrations qu'elle ressentait étaient si intenses, elle remuait sur place, gémissant en espérant comme toujours se réveiller en sursaut dans son lit, faisant face uniquement à un mauvais reve mais non, elle était là, bien consciente, bien réveillé. Le plaisir l'empêcherait de dormir de toute façon, même si elle rêvait de s'endormir, elle ne pourrait pas. Sa perte de conscience n'avait été qu'une pomme empoisonnée, elle avait coupé son cauchemar uniquement pour y voir greffer quelque chose de pire ! Sentir les mains de cette femme sur son corps était aussi agréable que sentir les crocs d'un animal sauvage près de sa peau, elle pourrait jurer que bien vite, cette bête allait la dévorer. Le moindre faux pas et... hélas, ce ne sera pas la mort pour elle, la torture sous bien des formes mais pas la délivrance par le pire des moyens. La mort semblait pourtant une belle option dans cette situation. Mais elle n'avait pas le courage de passer à l'acte puis sa bouche comme le reste, elle était bloqué, soit par des liens, soit par de gros objets vibrants.

Soudain, elle eut une once d'espoir en voyant sa mère. Celle qui l'avait violé et vendue – même si sans se faire vendre, elle aurait subi bien des choses peu recommandable – et pourtant, la voir venir la chercher lui faisait oublier tout ce qui s'était passé ! Elle gémissait et remuait en espérant que ses gémissements incompréhensible soient compris par sa mère, qu'elle repousse Himeko et la tire hors de ce village maudit, quitte à vivre dans un autre pays ou à la rue, elle préfère de loin vivre sous les ponts que vivre auprès de gens comme ça ! Déjà qu'elle ne supportait pas les paroles de sa tante, l'entendre parler de cérémonie était effrayant ! Cela ne faisait qu'agiter la jeune femme, espérant que ses yeux embués de larme fassent réagir sa mère, qu'elle vienne la tirer de là. Elle était actuellement aussi fragile qu'une petite fille perdue dans un grand magasin. Elle voulait les bras de sa mère, uniquement ça, la sentir contre elle, se sentir rassuré, un peu... Ce n'était pas grand-chose qu'elle demandait. Mais... c'était déjà sûrement trop demander ?
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 05 août 2017, 13:20:53
Junko était muette de stupeur, les yeux embués, sans savoir quoi dire, pendant qu’Himeko, vicieuse et perverse, continuait à embrasser le corps de Kanna, à glisser ses lèvres sur ses joues, et à caresser sa peau nue. Elle avait certes des cordes sur le visage, mais, à travers les interstices des cordes, Kanna avait pu voir sa mère, ce qui l’amena à se tortiller sur place et à gémir, pendant que les vibromasseurs continuaient à remuer dans sa chatte et dans ses fesses. La pauvre petite semblait ravie de revoir sa mère... Ce qui amena juste Himeko à glousser. Ses douces mains glissèrent le long des joues de la femme, et pincèrent ensuite ses tétons.

« Oh... Tu as beau geindre, ma chérie, ce n’est pas ce que ton corps dit, lui... Tes seins sont tellement tendus, mon Dieu... ! J’en serais presque jalouse, de voir à quel point tu es une cochonne ! »

Kanna avait-elle pu voir les autres personnes ? Il n’y avait pas que Junko, mais aussi des hommes et des femmes. Les autres habitants de la ville, qui faisaient ici office de serviteurs pour la redoutable Himeko. Belle, cruelle, puissante, la blonde profitait joyeusement de son petit jouet. Elle pinça donc ses seins, tirant dessus, et se rapprocha, venant lécher avec sa langue les cordes à l’emplacement de ses lèvres, pour déposer ensuite un baiser sur le nez de Kanna, avant de le mordiller.

« Ta mère est là... Tu l’as vu, hein ?
 -  Je t’ai dit d’arrêter ! »

Himeko soupira alors, et s’écarta, se rapprochant d’une corde située à côté de Kanna, la caressant du bout des doigts, puis planta ensuite son regard vers Junko.

« Ne me fais pas rire, Junko... »

La mère se rapprocha alors, continuant à pleurer, et serra le corps de Kanna contre ses bras, avant d’écarter ses cordes.

« Tu ne vois pas que tu l’étouffes ? Ma chérie, oh, mon amour... »

Des hommes s’approchèrent alors, et écartèrent Junko, pendant qu’Himeko tirait sur la corde, ce qui eut pour effet de redresser les jambes de Kanna. La jeune femme se retrouva ainsi dans une nouvelle position (http://img110.xooimage.com/files/5/f/5/kinbaku-52ce66f.jpg), les jambes écartées, toujours repliées par l’effet des cordes, son buste filant légèrement en arrière, mettant ainsi en avant son bassin, notamment son intimité, qui dégoulinait de cyprine. Junko écarquilla les yeux, et secoua la tête.

« Libère ma fille !
 -  Tu sais très bien qu’il est trop tard pour ça. Le clan a désigné ta fille pour servir à la cérémonie... Un choix que je ne peux qu’approuver, car, sinon, c’est ma fille qui aurait été choisie. »

Et ça, Himeko ne le voulait vraiment pas.

« Arrête...
 -  Regarde comme ses seins sont tendus, Junko... Himeko a beau le nier, elle adore ça ! Et toi aussi, Junko, tu adores ! Tu te caches derrière ta vertu, mais... Je vois comme ton corps tremble, comme tu as du mal à respirer, comme tes joues rougissent. Tu as honte de ce que ta fille subit, mais... Tu as surtout honte parce que tu ressens le désir, toi aussi, et que... Tu as envie d’être à sa place !
 -  Non... Non, c’est faux... »

Himeko sourit encore, et pinça à nouveau le sein de la fille.

« Mais tu vas voir que je ne suis pas monstrueuse. Kanna, je vais te pénétrer, ma chérie. Mais... Je te laisse choisir. Est-ce que tu veux que ta mère nous rejoigne ? Si tu acceptes, elle te prendra par le devant, et moi, je m’attaquerais à ton petit cul. Sinon... Tu n’auras que moi ! »

Elle écarta suffisamment les cordes de la femme, afin de lui permettre de parler... En sachant qu’un simple « Oui » ou « Non » suffira.
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le mercredi 23 août 2017, 21:17:54
Cet enfer ne faisait que recommencer encore et encore, Kanna cherchait tout les moyens pour fuir d'ici mais rien ne fonctionnait, surtout depuis qu'elle avait cette corde autour d'elle, ça ne faisait qu'aggraver les choses. Du moins, c'était son impression car seule Himeko pouvait la tordre dans le sens qui lui plaisait. Si avant de perdre connaissance, elle aurait craché sur sa mère, la voire à présent devant elle représentant pour elle le seul espoir véritable à ses yeux. Une partie d'elle espérait la voir perdre les pédales et tuer cette folle et les autres pour la libérer, elle sera toujours de son côté pour ça mais hélas, même si sa mère clamait haut et fort de voir sa fille libérer, ça n'arrivait pas pour le moment. A travers un petit trou des cordes, elle la voyait faire face à Himeko, elle voulait tant la voir la tirer de ce mauvais pas. Surtout que les caresses d'Himeko avaient beau être douce, pour Kanna c'était aussi agréable que sentir du papier de verre passer sur sa peau délicate, chaude et perlant de sueur.

« Hmmmmmmm !!! »

Elle se tortillait, faisant comprendre qu'elle voulait se tirer de ce mauvais pas mais rien ne changeait, si, sa position, Himeko venait à tirer sur la corde, la faisant changer un peu de position. Durant ses mots, elle eut même un léger doute sur sa position quand sa « tante » disait que si ce n'était pas elle, ce sera sa fille. Elle ne voulait pas que Mineko subisse ça mais actuellement, son esprit était capable du meilleur comme du pire en raisonnement donc. Que devait-elle choisir ? Simple, fuir et dénoncer cette bande de tordus ! Ce n'était même pas une question de tradition mais c'était une foutue secte ! Sa soi-disant clémence voulait surtout dire si Kanna voulait que sa mère la viol aussi ? Cette folle méritait pire que la mort. Sans dire oui ou non, elle continua de remuer, tant pis si ça faisait mal, tant qu'elle pouvait supporter la douleur, ce sera moins pire que se faire violer.

« Mmmmhhhh ! Mmmmmhhhhhh !!! MMMMMHHHHHHH !!!!! »

On voyait clairement que sa réponse était ni l'un ni l'autre mais cela ne faisait hélas pas partie des deux choix imposé par Himeko. Allez savoir comment cette tordue allait interpréter ça ? Kanna arrivait à voir un peu sa mère à travers un de ses petits trous, elle n'espérait pas grand-chose pour le moment, juste de quoi se rassurer un peu, un câlin, une caresse, un geste qui ferait d'elle sa mère.
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le jeudi 24 août 2017, 13:48:23
« Alors ? Oui ? Non ? Tu avais la langue bien plus tendue, tout à l’heure… Est-ce qu’un chat l’aurait avalé ? »

Himeko se moquait d’elle, la narguait, tout en restant dans son dos, caressant ses cuisses. Kanna se tortillait sur place, secouant la place en gémissant, incapable de faire un choix. Et, devant elle, elle voyait sa mère, Junko, en train de pleurer. Mais que pouvait-elle faire ? Devinant très bien ce que Kanna pouvait bien penser, Himeko remonta ses mains, et, tout en pinçant les généreux seins de la jeune fille, approcha sa bouche de son oreille, venant lui murmurer quelques mots :

« Tu aimerais que ta Maman te sorte de là ? Qu’elle vienne te détacher, et qu’elle t’emmène dans un monde meilleur, un monde où les adolescentes comme toi ne sont pas exploitées par d’autres ? Désolée de briser tes rêves de jeune fille idiote, mais un monde comme ça… Ça n’existe que dans les rêves ! »

Les doigts d’Himeko pincèrent alors les tétons de la jeune femme, qui continua à se tortiller et à couiner.

« Après, je peux aussi respecter à la lettre la tradition… Et laisser les hommes te préparer. Tu sais comment les choses se déroulaient avant toi ? Il y a toujours une offrande, un rituel pour chaque génération. Les précédentes filles étaient enfermées dans une cage en public, ou sur une potence, et, tous les jours, des hommes venaient les violer et les baiser sur place. Une manière de symboliser la puissance masculine sur le sexe féminin, tu comprends ? »

Mais elle ne devait sûrement pas comprendre, terrorisée comme elle était. Himeko alla alors mordiller son épaule, comme pour rappeler Kanna à de meilleures dispositions.

« Très bien ! Puisqu’aucune de vous deux ne semble se décider… Messieurs !
 -  Non ! Ne fais pas ça !! »

Junko s’avança, tandis que les hommes, autour de la salle, avaient également commencé à se rapprocher. Himeko, qui allait taper dans ses mains, s’arrêta au dernier moment. Junko secoua négativement la tête.

« Non, non, non…
 -  Alors, tu sais ce qu’il te reste à faire, petite pute. »

Junko renifla encore, et se rapprocha alors de Kanna. Elle continuait à pleurer, et posa ses mains sur ses joues, puis se pencha vers elle, et l’embrassa sur les lèvres.

« Il faut que tu sois forte, Kanna… Je t’en prie, ma chérie… Je… Je ne veux pas que tu me pardonnes, mais… Je te promets que tu ne seras pas sacrifiée.
 -  Et qu’est-ce qui te fait dire ça ?
 -  Je connais le rituel ! s’énerva Junko.
 -  Et tu as échoué lors de l’Épreuve… Raison pour laquelle nous avons décidé de te seconder de ta fille, comme l’exigent nos traditions.
 -  Je réussirai l’Épreuve ! Jamais je ne laisserais ces sales porcs poser leurs mains sur le corps de ma fille !
 -  Tu as failli mourir la dernière fois… Je ne suis pas sûre que Père autorisera que tu y participes à nouveau.
 -  Il le fera ! »

Tout cela devait être bien obscur pour Kanna. De quelle épreuve est-ce que ces deux femmes parlaient ? Les explications viendraient, assurément… Mais, pour l’instant, Junko se rapprocha encore de sa fille, et la pénétra à nouveau.

« Sois forte, Kanna, sois forte… Tout cela sera bientôt fini, et tu auras droit à une vie normale… Sache que ta mère t’aime, et que je suis prête à me sacrifier pour toi, s’il le faut… »

Himeko soupira alors.

« Tout ça manque de conviction, heureusement que je suis là pour bien former Kanna ! »

Et, suite à cela, Himeko la pénétra alors, plus douloureusement, plus brutalement, en enfonçant son gode dans le fondement de Kanna, et commença à remuer en elle.

« Hmmm… Si é-Étroite, haaaa… A-Allez… HURLE, SALOPE !! »
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le mardi 26 septembre 2017, 22:21:40
L'enfer avait bien des noms et des formes mais pour Kanna, il était bien réel, face à elle. Même si sa vision était pour le moment entièrement noir, elle n'était pas sourde et savait ce qui se préparait face à elle. Qui saurait faire un tel choix ? Elle espérait voir sa mère se réveiller et la tirer de ce mauvais pas, elle était déjà là, face à Himeko et sa fille, elle n'avait qu'à agir encore un peu et la tirer de là. Mais cet espoir grandissait en elle mais ne savait pas prendre forme. Face à elle, sa mère n'y arrivait pas, sachant que cette tentative était sûrement vouée à l'échec ? Kanna savait que sa mère et Himeko étaient là mais pas que bien des hommes étaient eux aussi là, dans l'ombre. Kanna se raccrochait à chaque petit espoir qui se mettait sur sa route, que ce soit sa mère ou autre, elle était prête à espérer que n'importe quoi puisse venir la tirer de ce mauvais pas.

Hélas, elle ne faisait que sentir les mains de sa tante sur son corps, aussi déplaisant qu'une caresse avec des gants en papier de verre pendant que sa mère n'arrivait pas à approcher. Elle n'était pas sourde, elle entendait bien, sans tout comprendre, que quelque chose de très déplaisant risquait de lui arriver ? À entendre Himeko évoquer ses hommes venir sur elle, ça la faisait trembler de peur. Il y avait certes les vibrations des jouets qui venait perturber tout ça, elle détestait ce calvaire, entre plaisir et torture mais elle n'y pouvait rien. Mais en plus, elle détestait tout autant cette idée car aucun choix n'était le mieux... Se faire prendre par tout un tas d'homme ou sa mère ? D'un côté, il y a la quantité, mieux vaut une qu'une dizaine, voir plus. Mais d'un autre côté, c'était sa mère. Ce n'était pas comme si – hélas – ce n'était jamais arrivé mais... Quoi qui se passe, elle n'avait plus aucun contrôle, sur rien.

Pour la sauver – il faut dire qu'Himeko venait de la faire paniquer – sa mère venait trancher et se rapprocha d'elle, murmurant de faibles mots censé la réconforter mais cela ne faisait que l'enterrer vivante un peu plus profondément. Elle sentait ses mains sur elle, sa peau, ses lèvres, c'était dégouttant... mais ça avait un côté rassurant, c'est vrai. Même si elle venait à sentir autre chose entre ses jambes, une part d'elle, plus grande que ce qu'elle aurait cru, aimait cela. Mais dans ce faible et glauque réconfort, Himeko venait lui rappeler qu'en enfer, il n'y avait aucun espoir. Sa pénétration la faisait remuer, presque de douleur, préférant de loin sentir sa mère contre elle, même si elle sentait ses seins contre elle, même si pour le moment, le peu le contacte entre elles était incestueux, elle préférait cela à Himeko.

« Huuuuuum ! »

Elle avait mal et elle aimait cette sensation, elle pleurait de joie et de tristesse, elle était toujours entre deux opposés, sa mère et sa tante. Elle ne pouvait pas bouger mais quand elle pouvait, elle venait nicher sa tête dans le cou de sa mère, sentir ses mains sur sa tête n'avait rien de sale, c'était un maigre réconfort dans ce cauchemar où elle était bloqué, gémissant de douleur et de bonheur, appréciait et détestant être prêt de sa mère. Sans cet ordre d'Himeko, elle aurait pu tirer un trait sur ce qu'elle avait vécu juste avant, préférant avoir cette personne rassurante à ses côtés plutôt que rester près d'Himeko. Pitié, qu'on la sorte de là... Elle voudrait un moment loin de cette perversion, juste rester près de sa mère, uniquement ça...
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 27 septembre 2017, 07:48:17
Rien ne semblait devoir arrêter Himeko, dont la perversion n’était indéniablement plus à démontrer. Perverse à souhait, elle voyait dans cette relation incestueuse une source profonde d’excitation et d’humiliation. Elle voyait bien que Junko avait besoin d’être un peu motivée, mais la mère de Kanna savait ce qui arriverait, si elle n’était pas assez convaincante. Himeko n’hésiterait pas à la donner en pâture à tous les hommes qui grouillaient autour d’elles. Il suffisait de tourner la tête vers eux pour voir leurs regards libidineux, leurs sourires pervers, et leurs belles érections. Oui, ils seraient ravis de passer sur Kanna, l’un après l’autre. Alors, pour éviter ça, Junko s’enfonça dans la chatte de sa fille, et se pinça les lèvres, avant de commencer à remuer en elle. Elle voyait le visage plein de souffrance de sa fille, qui lui déchirait le cœur, mais aussi le plaisir, sauvage, cruel, qui s’insinuait aussi en elle, qu’elle vit à travers le rougissement de ses joues, le durcissement de ses tétons, ou tout simplement la mouille sur sa chatte. Junko en fut encore plus attristée, car elle savait que ce plaisir était comme un piège, l’hameçon dont Himeko avait besoin pour continuer à torturer sa fille. Sa fille, qui devait croire que sa mère devait toujours être là pour la protéger, pour veiller sur elle, tel un rempart indestructible... Et qui constatait maintenant que ce n’était pas le cas. Un dur retour à la réalité, la fin de l’innocence...

Les deux femmes la pénétraient de plus en plus fort, s’enfonçant toutes les deux dans le corps de Kanna, Himeko dans ses fesses, Junko dans son intimité. Leurs deux godes s’insinuaient en elle, et, peu à peu, Junko donnait à cette pénétration un rythme intense. Elle avait fermé les yeux, et se concentrait juste sur le fait de la pénétrer, consciente qu’une pénétratrion vaginale était bien moins douloureuse qu’une pénétration anale, et que faire du bien à Kanna par là permettrait à sa fille de supporter la sodomie intense qu’Himeko imposait. La blonde avait beau avoir un corps assez fin, elle n’en restait pas moins, surtout en matière sexuelle, terriblement athlétique.

« Haaaa... Ton petit cul est... Hmmmm... Si bon, si bon, ma salope... !! Haaaa, sale chienne, hmmmm... !! Hnnnnnnnnn... !! Tu aimes ça, h-hein... ? Nous sentir en toites, toutes les deux... Sa-Sale... Sale puuuute !! »

Himeko alla planter ses dents dans le cou de la femme, et pinça ses tétons avec ses doigts, continuant à la prendre, enfonçant son gode jusqu’à la garde dans ses fesses, forçant Junko à en faire de même. Kanna continuait à se tortiller sur place, l’orgasme peinant à venir... Mais Himeko continuerait à la prendre, sans relâche, et les minutes continuèrent, sans que les deux femmes ne viennent ralentir la cadence. Leurs corps s’écrasaient contre celui de Kanna, le latex crissait sur sa peau, se mélangeant aux claquements de chair...

...Jusqu’à l’orgasme libérateur. Kanna ne l’avait pas vu, mais les godes d’Himeko et de Junko étaient doubles, avec une verge qui s’enfonçait aussi en elles, offrant aux trois femmes un plaisir intense. Himeko avait même choisi de se mettre aussi un plug dans les fesses, et la séance ne s’arrêta que quand Himeko se mit à jouir. L’orgasme traversa la femme, qui poussa un long gémissement, mais seulement après plus de vingt minutes à baiser ainsi la petite Kanna.

« Elle n’en peut plus, Himeko, laisse-là se reposer... »

Himeko se retira du corps de Kanna, et inspecta brièvement la jeune fille, avant d’hausser les épaules.

« Nous reprendrons plus tard. »

Le calvaire était enfin fini ! Du moins... Pour le moment !

Quand Kanna se réveillera, elle sera couchée dans une pièce du manoir, allongée dans un lit, avec sa mère à côté d’elle, qui veillait sur elle... Pour autant qu’elle puisse encore, après tout ce qui s’était passé, prétendre pouvoir veiller sur elle...
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le vendredi 20 octobre 2017, 18:51:44
Sa torture était horrible car à travers tout ce mal, elle avait beau dire non, il y avait quand même un certain plaisir. Un plaisir coupable, qu'elle regrettait de sentir à chaque coup de reins de la part de sa mère ou de sa tante. Ce plaisir était bien là, elle le sentait, quoi qu'elle dise, quoi qu'elle fasse. Mais après cette éternité de plaisir/souffrance, elle fut enfin libérée, comme elles. Retenue que par ses liens, sa mère avait demandé une pause qui était acceptée, heureusement. Libérée peu à peu de ses liens, elle n'avait même pas conscience d'avoir perdu à nouveau connaissance bien que là, ce fut surtout une fatigue mentale. Peut-être était-ce à cause de la paix de savoir Himeko loin d'elle pour le moment, elle avait bien dormi. Pas de cauchemars, ni de rêves d'ailleurs, elle se réveilla simplement au bout de quelques minutes, quelques heures, elle ne savait pas vraiment.

En ouvrant les yeux, elle voyait sa mère, fatiguée elle aussi vu les petits yeux qu'elle avait à veiller sur elle – et à subir bien des choses aussi de son côté. Bien qu'elle avait une puissante haine contre elle, surtout en découvrant l'enfer dans lequel elles étaient tombées, pour le moment, elle ne pouvait pas lui en vouloir. Elle levait juste sa main pour la poser sur la sienne, attirant son attention, elle tentait de lui sourire. Mais elle était encore épuisée donc elle ne pouvait pas lui offrir un grand sourire. Son cauchemar ne faisait qu'une pause, il n'était pas fini pour autant. Elle n'avait pas vraiment de force pour le moment, la fatigue, la faim – bien qu'elle serait incapable d'avaler quoi que ce soit – la rendait si faible. Mais au moins, elle était avec sa mère, sans rien de sexuel autour d'elles, ça lui changeait la vie. Pourvu que ce moment dure longtemps. Elle s'en surprenait même à tendre ses bras vers sa mère en pleurant faiblement. Dans la vie, il lui restait de petites joies mine de rien.
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 21 octobre 2017, 12:54:49
« Je suis tellement désolée, Kanna... Ta mère ne te mérite pas, je suis tellement faible... »

Leur chambre était fermée à clef. C’était plus pour éviter qu’on ne les dérange qu’autre chose, car c’était Junko qui avait un double des clefs. Les deux filles étaient maintenant réveillées. Kanna s’était blottie contre sa mère il y a quelques minutes, et Junko s’était alors relevée, n’osant pas regarder sa fille, dévorée par la honte. On leur avait ôté leurs tenues en latex, et elles étaient nues toutes les deux. Et, tandis que Junko avait tourné le dos à sa fille, celle-ci avait pu voir une série de marques sur son corps. Des traces de coups de fouet, mais aussi des traces plus circulaires évoquant... Des morsures. Notamment à hauteur des épaules et des fesses.

C’était l’heure des explications, et Junko avait attrapé des mouchoirs, pleurant de honte.

« Ton père est parti en nous laissant avec une dette abyssale, et... Nos créanciers n’étaient pas de simples banquiers, Kanna... C’étaient des Yakuzas. Les Guramu, un clan yakuza originaire de Seikusu, et... Quand ils sont dans ce genre de cas, ils... »

Elle ferma les yeux en secouant la tête. Mais il était désormais inutile de tarir la vérité. Après ce que Kanna avait subi, son innocence était brisée, morcelée.

« Ils s’en prennent à la famille, surtout aux jeunes filles comme toi.  Himeko n’a pas menti, tu sais... Ils comptaient te vendre, et me vendre comme esclaves. Nous aurions été séparées, et... Je ne pouvais pas m’y résoudre. Alors... C’est pour ça que j’ai été voir ma belle-famille... Les Kedamono. »

Junko soupira à nouveau, crispant ses mains sur ses chevilles. Elle s’était assise sur le bord du lit, face à la fenêtre. On pouvait voir que le soleil se levait, éclairant l’une des cours du grand manoir, avec des gens qui se baladaient, vaquant à leurs occupations quotidiennes.

« Les Kedamono n’étaient pas disposés à nous aider... Enfin, il fallait qu’un Kedamono se porte caution de nous, et, comme j’étais une femme qui n’avait pas su empêcher leur fils de céder à ses mauvais penchants, j’étais forcément indigne. C’est... C’est Himeko qui nous a permis d’échapper aux Guramu. Elle m’a parlé de... De ce rituel sinistre. »

Et là, Junko ne put se retenir, et se remit à pleurer pendant plusieurs instants.

« Pardon, Kanna, pardon, je... Je suis une mère affreuse de t’imposer ça... ! »
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le mardi 14 novembre 2017, 18:48:12
Kanna venait de se réveiller et même si tout était à la fois frais et brumeux dans son esprit, elle ne réclamait qu'une seule chose pour le moment et c'était sa mère. Qu'importe ce qu'elle venait de lui faire subir, un peu obligé de faire ce geste, mais pour le moment, elle effaçait tout ce qui venait d'arriver, elle n'était qu'une petite fille qui venait de se réveiller d'un horrible cauchemar et elle voulait les bras de sa mère, uniquement ça. Elle espérait que cette accolade puisse durer des années, elle ne voulait pas la lâcher de peur que le cauchemar reprenne de plus belle même si ce n'était pas ça qui allait empêcher ses cauchemars de reprendre forme sous ses yeux. Mais plus vite qu'elle ne l'aurait souhaiter, sa mère se défis de son étreinte pour s'excuser de tout cela, avouant qu'Himeko disait la vérité sur son père.

Elle savait que ce dernier n'avait pas été le plus tendre avec elle ou sa mère, surtout ses dernières années mais à en arriver là, quel type mettrais sa famille en danger, au risque de voir sa femme et sa fille finir dans un bordel ? C'était inhumain ! Elle voyait bien les diverses marques sur le corps de sa mère, elle devait certainement en avoir aussi si elle regardait son corps mais elle ne préférait pas. De peur de revoir ses cauchemars prendre forme autour d'elle ? Peut-être. Elle se redressa un peu, venant presser son corps contre le sien, qu'importe leur nudité, elle posa sa tête contre son dos, se reposant sur un elle, muette. Elle ne pouvait pas pardonner ce qu'elle avait fait mais vu les choix, dans un sens, mieux vaut être ensemble que séparer même si dans les deux cas, c'est choisir entre la peste et le choléra.

« On peut s'en sortir... il faut juste savoir comment ? »

Sa voix était faible à peine audible mais Kanna refusait de baisser les bras. Elle y a cru avant, se disant qu'accepter allait rendre les choses plus simple mais ça les empirait et se débattre plaisait à cette folle qui lui servait de tante. Dans les deux cas, elles étaient perdantes alors elles devaient trouver une façon de s'en sortir. Elle ne savait pas encore comment mais elle va réussir. Même si elles n'ont plus de portables ici, Mineko avait toujours le sien ? Il faudrait sûrement qu'elle réussisse à la contacter et qu'elle trouve de l'aide à l'extérieur de la ville pour révéler ce qui s'y passait ? Après tout, il y a eut pire situation que la leurs et les gens s'en sont sorti, pourquoi pas elles ? Elle n'était pas encore en forme mais elle tentait de mettre du clair dans ses idées au moins.

« On trouvera... »

C'était peu mais au moins ses mots devaient laisser à sa mère une lueur d'espoir, sa fille n'a pas abandonné, elle.
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 15 novembre 2017, 08:36:16
Junko se sentait terriblement coupable. Quelle mère aurait envie de faire subir à sa fille ce qui venait de se passer ? Ce qui risquait de se passer ? Junko pleura encore, car elle n’avait pas tout dit à sa fille. Il restait encore des éléments à lui communiquer pour que sa fille puisse comprendre. Junko avait tout fait pour lui éviter ce que Kanna avait subi, elle avait fait tout ce qu’elle pouvait faire, mais ça n’avait pas été assez. Pour le dire clairement, elle avait échoué, et Himeko le lui avait bien fait comprendre.

« Tout ça est de ma faute, Kanna... Oui, c’est ma faute. »

Kanna se promettait de trouver une solution, mais Junko savait qu’il n’y avait aucune solution médiane. Elles étaient tout simplement piégées ici, et Junko poursuivit :

« On ne peut pas fuir, Kanna... Les Kedamono nous retrouveraient. Ils ont des liens partout, ma chérie. Le seul moyen, c’est que je devienne plus forte. Si... Si Himeko s’en est prise à toi, c’est parce que... Parce que j’ai échoué, ma chérie. »

Que voulait-elle dire par là ? Junko refoula encore une montée de larmes, et reprit :

« C’était le marché. Les Kedamono nous offraient leur protection, et remboursaient notre dette, si j’offrais mon corps pour leur maudit rituel. C’est très important pour eux. Ce rituel est profondément ancré dans la tradition du village, et permet de lier la communauté locale. Il assure la domination des Kedamono dans toute la région, tout simplement. Ils m’ont entraîné... Mais je n’ai pas réussi à tenir. À chaque fois, je tombais dans les pommes... Alors... »

Junko se tut pendant quelques secondes. Elle sentait Kanna contre elle, lovée dans son dos, mais elle n’osait pas regarder sa fille. Elle avait tout simplement trop honte, trop honte d’avouer que ce qui arrivait à Kanna était exclusivement de sa faute. Certes, c’était Himeko qui avait décidé de recourir à sa fille, mais ce n’était qu’une conséquence logique.

« Les Kedamono ont décidé de t’utiliser aussi, pour m’aider dans le rituel... J’ai refusé véhément, mais, finalement, tout ce que j’ai pu négocier, ça a été que ce soit moi qui... Moi et Himeko qui... Enfin... Si ce n’était pas moi, ça aurait été tous ces sales porcs qui nous entourent... »

C’était terrible à dire, mais, ce que Junko avait fait, ça avait été par amour. Mieux valait que ce soit elle qui prenne la virginité de sa fille qu’un sinistre inconnu qui prendrait plaisir à la torturer.

« La seule solution, Kanna, c’est que je sois plus forte. Si je me sacrifie pour un rituel, notre dette sera rachetée. C’est la seule chose à faire... Que je tienne bon lors des préparatifs pour que jamais ces porcs ne mettent la main sur toi. Et, une fois ce rituel passé, nous pourrons quitter cette maudite ville, Kanna... Et peut-être qu’un jour, tu ne me verras plus comme la mère monstrueuse que je suis... »

Qui sait ? On disait que le temps pouvait tout guérir. Junko n’avait plus qu’à espérer que ce dicton était vrai...
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le lundi 11 décembre 2017, 12:44:11
Quand ce cauchemar allait prendre fin ? C'était une bonne question car pour le moment, elles n'avaient rien à craindre mais ce n'était pas pour toujours alors tôt ou tard cela allait reprendre. Mais comment quitter l'enfer ? Une question pas si facile à répondre à vrai dire. Sa mère tentait de lui dire tout ce qu'elle savait, ce qui risquait de se passer avec leur maudit rituel, rien de bien envieux évidemment. Plus elle lui apprenait ce qui risquait de se passer, plus elle ne voyait pas ce qui allait arriver comme victoire pour elle mais ça ne faisait que la motiver à chercher la meilleure solution. Ni elle, ni sa mère ne devait être sacrifié à tout ses porcs consanguin ! Kanna avait bien conscience que des traditions pouvaient être importante mais cela n'avait rien d'une tradition, c'était barbare et cruel ! Puis au fond du gouffre, il y avait une carte qu'elles n'avaient pas jouée ? Une qui pourrait réussir même si l'approcher était plus facile à dire qu'à faire.

« Mineko... Elle n'est pas comme tout ses débiles, elle ferait tout pour nous aider à nous tirer de là après tout ?! Et si ça ne marche pas, on peut toujours s'en servir comme... comme une otage ? Bien entendus, on ne lui fera rien et on la tirait de cet endroit. »

Himeko avait relever une fialle, elle et sa mère était là pour éviter que sa fille ne subisse ça un jour donc elle n'était pas insenssible à la survie de sa fille ? Si Mineko serait à leurs côtés, pas en tant que jouet sexuel, elle pourrait servir à garantir leur survie puis une fois en dehors du village, elles pourraient fuir ensemble. Mineko aimait peut-être sa mère mais même en se connaissant que depuis peu, elle ne pouvait pas abandonner sa cousine et sa tante à ses porcs au nom d'une tradition débile ? Serait-elle d'accord avec le fait qu'elle et ses copines risquent un jour de finir comme ça juste pour faire plaisir à ses porcs pour un soi-disant Kami du village ? Ce serait étonnant.

« Il faut réussir à la faire venir, elle ne nous laissera pas tombée elle ! »

Cela était plus facile à dire qu'à faire car la mère et la fille ne pourrait sans doute pas quitter l'endroit où elles étaient enfermé mais Mineko finirait bien par s'inquiéter pour elle quand même ? Ça faisait plusieurs heures qu'elle avait quitter les cours, elle avait dû se poser des questions sur elle au moins ? Et qu'est-ce qui a été dit ? Elle était malade ? Il en fallait plus à des amies pour ne pas se voir, elle va sûrement chercher à la retrouver après tout. Mineko était surtout leur ultime atout accessible car sans ça, il reste quoi ? La police qui démantèle le tout ? Ce serait trop beau. La fin du monde peut-être ? Et encore...

« Je veux pas que tu te sacrifies... je veux pas... Tu es la seule qui me reste maman, si note propre famille nous traite comme ça... sur qui je pourrais compter après ? J'en veux à Papa, c'est à cause de lui qu'on a tout ça, à cause de lui qu'on a les dettes... Sans ses maudites magouilles, on aurait pu rester à Tokyo et se débrouiller, même si ça n'aurait pas été facile... »

Plus elle voyait cet enfer, plus elle ne pouvait pas nier que cela était à cause de son père et quel père irait vendre sa femme et sa fille à une mafia venue d'un autre pays ? Il ne restait que sa mère comme membre de sa famille. Elle pourrait effacer avec le temps ce que sa mère venait de lui faire subir car après tout, mieux vaut que ce soit elle que ses porcs... mais il lui faudra du temps. Mais pour l'instant, elle ne voulait pas rester seule.
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 17 décembre 2017, 09:40:10
Sa fille proposa de fuir, en utilisant l’aide de Mineko. Junko resta silencieuse pendant quelques instants, toujours honteuse. Elle venait de faire l’amour avec sa fille, de la violer, de la mettre en danger… Quelle mère indigne pourrait faire ça ? La jeune femme refoula encore ses larmes, n’osant surtout pas admettre à sa fille que, malgré l’horreur de la situation, malgré l’indignité de ce viol incestueux, malgré l’infamie de sa position… Il y avait une partie de son être qui avait aimé ça. Cette partie faite de pure plaisir, ce « ça » frustré par un mariage où elle avait été une femme délaissée. Son mari ne l’avait pratiquement jamais touché, et, quand il le faisait, il était toujours ivre, de sorte qu’elle n’avait jamais vraiment pris son pied. Et Himeko la poussait à chaque fois jusqu’à l’orgasme, et même à plusieurs orgasmes. Quand tous les hommes lui étaient tombés dessus pour la séance de répétition, elle était tombée dans les pommes à force de jouir… Tout ça faisait réfléchir Junko, qui, quand elle redevenait lucide, se dégoûtait elle-même d’aimer ça, d’aimer le fait d’être traitée comme une chienne, et d’y succomber. Ces types étaient des monstres, et Kanna était convaincue qu’il fallait fuir.

Elle envisagea donc l’option de Mineko, la fille d’Himeko. Junko acquiesça ensuite.

« Oui, ton père était un pochetron incompétent… Mais il est mort. Et nous sommes au Japon, Kanna. La famille doit assumer les dettes des siens. Ton père était ce qu’il était, mais… Il était ton père et mon mari. »

C’était aussi simple que ça, et c’était une vérité incontestable. Junko avait beau haïr son époux mort, l’honneur lui interdisait de fuir. Elle était une Japonaise traditionnelle, à qui on avait enseigné la solidarité des dettes contractées pendant le mariage, la nécessité de se sacrifier pour le bien-$être de sa famille. Rapidement, sa main gantée de latex caressa la tête de Kanna, et plaqua son visage contre sa poitrine, non pas dans une arrière-pensée sexuelle, mais… Juste pour la réconforter.

« Mineko ne doit pas nous aider, Kanna. Je sais que tu tiens à elle, mais n’oublie pas… C’est elle et Himeko qui auraient dû servir initialement pour ce rituel. On ne peut pas fuir, Kanna, que fera-t-on ? Où ira-t-on ? Une femme divorcée avec un enfant… Je n’aurais que des petits boulots mineurs, et nous vivrons toujours dans l’insécurité de voir les créanciers de ton père nous retrouver. Et, crois-moi, ils sont beaucoup plus horribles que les Kedamono. Eux… Ils assurent notre dette, et nous adoptent, à condition que je me sacrifie pour ce rituel. »

La notion de sacrifice, encore… Mais Junko tint à rassurer Kanna, en déposant un baiser sur son front :

« Je n’y mourrais pas, tu sais, je dois juste… M’endurcir. Himeko t’a menacé pour me montrer qu’ils étaient sérieux, pour que je ne défaille pas. Je ne laisserai pas ces gens te mettre la main dessus, Kanna, je serais forte, je te le promets. »

Elle l’embrassa encore, avant de lui sourire :

« Ce n’est pas à toi d’endurer ça, mais nous ne pouvons pas partir. Nous devons verser notre tribut et régler nos dettes, tout simplement. »
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le vendredi 29 décembre 2017, 16:02:38
Kanna n'avait peut-être pas le plan parfait pour fuir mais elle cherchait des idées, du plus simple au plus improbable, ce qu'elle savait, c'est qu'elles devaient fuir, fuir de cet enfer avec sa mère et Mineko si possible. Elle ne connaissait pas sa cousine depuis longtemps mais elle ne méritait pas de prendre sa place. Elle était réaliste et ne pourrait pas sauver toutes les filles de son âge dans son école mais si elle pouvait au moins tirer Mineko de là, alors elle aurait agit comme une vraie famille, contrairement aux autres. Elle refuse de voir sa tante comme telle ! Ce n'était qu'une saleté méritant pire que la mort ! 

« Je croyais qu'ils avaient déjà payé la dette, d'où le fait qu'on soit prisonnier ici ? »

Elle avait donc mal comprit mais après ce qu'elle venait de vivre, on n'allait pas lui reprocher d'avoir mal compris quelque chose. C'était presque un miracle qu'elle ait quand même les idées clairs et qu'elle puisse parler comme ça de vive voix avec sa mère alors qu'elle avait aidé Himeko avec ce viol. Bien que sa mère semblait décider à se sacrifier pour payer leur dette, Himeko ne l'entendait pas de cette façon.

« Non ! Ce n'est pas à nous de payer pour ses erreurs à lui ! Et ce n'est pas à nous d'être sacrifié pour leurs traditions débiles ! Je m'en fous de ce qu'ils peuvent penser de toi ! Un père doit savoir éduquer ses enfants, il a mal fait son boulot et donc, nous on doit payer ? Non ! Et s'ils jouent sur les traditions, nous aussi ! Toi, tu n'avais pas le droit de dire quoi que ce soit, juste bonne à t'occuper de la maison, comment voulais-tu le changer s'il ne t'écoutait même pas ?! Si tu aurais osé dire quoi que ce soit, ça aurait été pire ! Et même si tu aurais ne serait-ce que le gifler pour lui remettre les idées en place, je suis sûr que ses débiles consanguins se seraient mis de son côté cette fois pour dire que ce qui me servait de père avait raison d'agir comme ça, et ni toi, ni moi, je devrai le contredire ! »

Kanna avait quand même le droit de ne pas être contente après avoir vécu ça. Mais en plus, elle était sûre de dire la vérité, que tout ça, tout ce cinéma, ce n'était ni plus ni moins qu'une mise en scène. Quoi qu'elles fassent ou qu'elles disent, elles auraient tort ! Voilà comment elle voyait les choses.

« Qu'ils nous fassent travailler, qu'ils nous donnent le minimum, je pourrais presque comprendre... Mais nous faire ça ? Je suis censé être sa petite fille et ce gros porc n'hésite pas à te jeter à me menacer à ses abrutis ?! Personne d'humain ne ferait ça ! Tu sais quoi... Je préfère mourir que leur servir de jouet... »

Une chose sûrement horrible à entendre pour une mère mais que ce soit ou sa mère qui subissent ça, c'était pareil pour elle. Kanna n'avait plus que sa mère comme véritable famille et elle attendait que la guillotine lui tombe sur la nuque. Pourquoi subir ça ? Comment sa mère se regarderait-elle dans un miroir après ça ? Elle va en devenir folle ! Kanna ne pouvait pas subir tout ça, tout simplement....
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le samedi 30 décembre 2017, 21:13:46
« Ils ont payé la dette, oui, mais en prenant certaines garanties. Si je n’accomplis pas mes obligations, les créanciers de ton père reviendront nous prendre. »

C’était injuste, bien sûr, ignoble et cruel, mais c’était ainsi. Kanna avait du mal à l’accepter, réagissant comme une Occidentale, insistant sur la liberté. Junko l’écouta silencieusement, et, quand Kanna alla jusqu’à envisager de se suicider, plutôt que de vivre ainsi, sa mère réagit. Elle posa un doigt sur les lèvres de sa fille, la forçant à se taire, et fronça les sourcils, mécontente.

« Je t’interdis de redire un jour quelque chose comme ça, Kanna ! Tu me comprends ? JAMAIS ! Tu ne dois jamais songer à la mort, Kanna, JAMAIS ! »

Il était très rare que Junko hurle sur sa fille, tant elle l’aimait, et tant elle se sentait coupable pour ce qu’elle avait vécu, mais il y avait certaines limites qu’on ne pouvait pas dépasser. Maintenant son doigt sur ses lèvres, Junko reprit ensuite, son corps serré contre celui de sa fille. Il était important que Kanna comprenne bien la situation, et, surtout, que la fuite, en toute hypothèse, n’était pas la meilleure option possible. D’ailleurs, c’était même la pire. Au Japon, l’honneur comptait plus que tout, l’honneur, et le fait d’appartenir à une bonne famille. Junko avait grandi comme ça, contrairement à Kanna.

Elle enchaîna donc :

« C’est notre famille, Kanna. Ici, tu seras heureuse, tu vivras une vie épanouie, avec tes amis. Il faut juste que je me sacrifie pour ce rituel. C’est mon rôle de mère, Kanna, de me sacrifier pour toi. Une soirée à tenir, ce n’est pas si horrible. C’est comme ça, Kanna. Je t’interdis de vouloir fuir. Tu ne pourras rien faire seule, et moi, personne n’acceptera de m’embaucher. Une femme divorcée, avec une fille, qui fuit ses dettes... Ce serait une honte terrible, un poids que je me refuse à porter ! »

Junko secoua négativement la tête, comme pour rejeter encore plus les propositions de sa fille.

« Tu es encore trop jeune pour le comprendre, Kanna, mais... L’honneur est une valeur centrale, fondamentale, chez moi. Pourquoi fuir ? Pour aller où ? C’est ton père qui s’est endetté, mais j’étais sa femme, et tu es sa fille. Il n’en est pas digne, mais c’est sans importance, Kanna. Retiens bien cela : la famille sera toujours là pour te soutenir. Sans famille, tu n’es rien, Kanna. C’est la famille qui te soutient, qui t’éduque, qui te protège, et qui veille sur toi. »

C’était sa mère, c’était son rôle de l’éduquer. Tout en lui parlant, Junko caressait d’une main le visage de sa fille, et déposa un baiser sur son front.

« Je te promets que je te protègerai, Kanna. Ce qui s’est passé... Ce n’était pas contre toi, mais contre moi. Himeko... Elle voulait me montrer ce qui arriverait si j’échouais, et... Et je ne peux pas l’accepter ! Je réussirai ce rituel, je rachèterai les dettes de notre famille ! Ensuite, nous partirons si tu le souhaites... Mais nous ne partirons pas comme des lâches, Kanna, avec le poids de notre échec sur les épaules ! Ça... Ça, je ne le supporterai jamais ! »
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le mardi 16 janvier 2018, 13:16:14
Quelles conneries ! Devoir payer pour un incapable qui ne leur au final que pourri la vie, en quoi elles devaient se réjouir ? Elles devaient payer les pots cassés et accepter ? Qui était là quand elles avaient besoin d'aide avec cet incapable qui lui servait de père ? Pas eux ! Pourquoi elle ou sa mère devait payer pour eux ? La notion de famille ici est très vague ! Pour elle ce n'était pas une tradition mais une véritable secte ! Son père était un sale con mais il n'a jamais été jusqu'à essayer de la violer. Vendue pour ses dettes, ce n'était pas idéal mais c'était mieux que loucher sur elle. Contraire à cette saleté qui lui sert de tante, ce gros porc immonde qui lui sert de grand-père ? Elle reste de voir débarqué des flics non corrompu ou des yakuzas avec un certain sens de l'honneur en tuant ce gros porcs et les autres ! Kanna était sûr que si le clan venait à disparaître, tout ce petit village irait fêter ça ! Même si elle envisageait le pire, sa mère lui interdisait de penser comme ça.

Elle dut attendre qu'elle finisse de parler pour continuer à la contre-dire. En temps normale, voire sa mère lui hurler dessus aurait eut son petit effet mais là, qu'est-ce qui peut être pire ?

« Arrête de penser comme ça ! Pour toi ça semble si simple mais comment tu veux que je te regarde après ? Si ses sales porcs te font... ça... Comment tu veux que je te regarde normalement ? A voir ses porcs te regarder ensuite comme un morceau de viande, à soupçonner ce connard ou cet enfoiré ce qu'il a pu faire soit disant pour ce clan débile ? Non, ni toi, ni moi on doit payer pour leurs conneries ! »

Toujours aussi remonté, les nerfs de Kanna étaient en train de faire un tour de grand huit, passant de la colère à la tristesse en un temps record.

« Je veux pas que tu le fasse... Je veux pas rester là... Je l'en fout de l'honneur, de ses trucs... Je prendrais un travail après le lycée... Mais je peux pas qu'on reste ici, Maman... »

La rebelle qui était prête à tuer le clan avec ses mains s'il le faut était redevenue la petite fille qui avait peur depuis qu'elle savait la vérité...
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mardi 16 janvier 2018, 22:01:56
Sa fille était têtue, se refusant à comprendre l’essentiel. Elle avait lu trop de ces mangas, trop de ces histoires vantant les mérites de l’individualisme occidental, en oubliant comment la société japonaise fonctionnait. Encore une fois, elle vint lui dire qu’il fallait partir, et qu’elle n’en avait « rien à foutre » de l’honneur, désirant juste partir, quitte à prendre un travail juste après le lycée. Junko sourit légèrement, et secoua la tête, avant de prendre sa fille entre ses bras, serrant sa tête à hauteur de ses seins. Un baiser se posa sur la tête de la femme, continuant à la caresser doucement.

« Kanna, Kanna... »

Junko soupira encore, et caressa le visage de la jeune femme, avant de poser sa main sur son menton, forçant ainsi la femme à croiser son regard.

« Ce n’est pas comme ça que ça se passera, Kanna... On ne peut pas fuir, ma chérie, il faut que tu t’ôtes ça de l’esprit. Je te promets que je ne t’impliquerai plus jamais là-dedans. C’est le rôle d’une mère de se sacrifier pour sa fille. Crois-moi, tu ne verras plus jamais ça, ma chérie... Mais tu ne dois pas fuir. »

Kanna avait beau insister, rien ne ferait changer Junko d’avis, et, sur ce point, la discussion n’était même pas ouverte.

« Je dois payer notre dû, c’est tout. Reprends une vie normale, et... Essaie d’oublier ça... Je te promets de ne plus t’impliquer, ma chérie, je... Plus jamais ! »

Junko essayait de le dire avec toute la certitude dont elle était capable, toute la détermination possible, mais elle-même savait que cette promesse serait extrêmement difficile à tenir. Elle serra encore le corps de sa fille, et refoula tant bien que mal ses larmes. Jamais une mère n’aurait dû infliger ça à sa fille, et Junko savait qu’elle allait s’en vouloir pendant longtemps encore... Probablement jusqu’à sa mort, même. Elle se jurait donc de ne plus jamais impliquer Kanna, car elle avait bien compris le message d’Himeko.

Elle ne pouvait pas alors savoir à quel point elle se trompait.


Plus tard...

La vie semblait avoir repris son train quotidien. Kanna fut dispensée d’aller à l’école demain, et resta enfermée dans sa chambre, pour réfléchir. Junko avait été formelle dans son souhait de ne pas partir, et, alors que Kanna devait probablement être déboussolée, on toqua doucement à sa porte. Le panneau coulissant glissa ensuite, et, dans l’embrasure de la chambre, Kanna vit ce qui devait probablement être son pire cauchemar...

Dans un élégant tailleur avec des jarretelles, Himeko se tenait devant la jeune fille, un sourire moqueur sur les lèvres.

« Coucou... Ton corps a l’air de s’être bien remis, à ce que je vois... »
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le mercredi 07 février 2018, 12:51:52
Comment pouvait-elle accepter cela sans broncher ? L'honneur japonais ou non, quel enfant accepterais de laisser sa mère servir de poupée sexuelle à une bande de consanguin détraqué et espérer avoir une vie normale après ? Avec tout ce qu'elle avait vécu avec sa mère depuis son enfance, elle pouvait accepter certaines choses avec honneur mais ça, pas question ! Mais bon, entre la mère et la fille, c'était deux vents contraires, la mère voulait assumer son rôle en pensant avoir la paix ensuite et Kanna refusait de voir sa mère servir de sacrifice pour une tradition horrible et débile ! Le Japon avait bien des fêtes étranges mais toujours bon enfant et dans la bonne humeur, quelle chaîne de télévision irait se pencher sur ce festival, sur cette tradition ? Aucune car c'était interdit, tout simplement ! Mais au final, rien ne changeait, Kanna restait sur son idée, enfermée dans sa chambre, elle espérait toujours qu'un élément extérieur allait les aider. Une descente de la police ? Des Yakuzas venant se débarrasser de leurs rivaux ? Pourquoi pas un héros comme on en voit dans les comics ou les mangas ? 

Maintenant au courant de toute cette merde, elle se doutait que cette chambre sera plus ou moins sa prison et qu'elle ne quittera pas cet endroit facilement. Mineko et les autres ne seront qu'une vision lointaine et pour diverses raisons elle ne pourra sans doute plus les voir ou alors en présence de quelqu'un pour l'empêcher de parler. Comme si ça pourrait se faire, même si elle est stoppée sur le coup, elle fera tout pour balancer la vérité à quelqu'un et avoir de l'aide. Dans le silence de sa chambre, ce silence se brisa avec la porte qui coulissa pour laisser passer le démon qui portait le visage d'une femme. Kanna était déjà plutôt en colère depuis son réveil de la veille alors la voir, elle, ne pouvait pas lui faire plaisir, tout le contraire.

« Dégage de là, je préfère finir mes jours ici, seule et dans le silence que devoir te voir ou encore te parler... »

Quelle chance, au moins Kanna ne l'avait pas incendier de tout un tas de nom d'oiseaux, elle restait polie mais très distante. Quoi de plus normal envers elle après tout ? Cette femme l'a violer, forcer à faire l'amour avec sa mère et elle l'a menacer de bien des façons. Comment elle pourrait l'accueillir avec le sourire. Sans même un regard vers elle, la jeune fille était replié sur elle-même à fixer le mur, sachant qu'elle allait doucement se calmer une fois cette femme hors de sa chambre. Qu'elle ne s'attende pas au moindre sourire de sa part, ça n'arrivera jamais.
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le vendredi 09 février 2018, 00:44:53
« Tu me détestes... Ma foi, c’est compréhensible, j’en ferais sûrement autant à ta place. »

Mais partir ? Ça aurait été mal connaître Himeko, qui referma la porte derrière elle, et se rapprocha. Kanna était en colère, mais Himeko doutait sincèrement qu’elle irait l’attaquer. Restant dans son dos, la belle blonde laissa passer quelques secondes. Aujourd’hui, elle était habillée normalement, rien à voir avec la tenue sensuelle de la veille. Un simple tailleur avec une chemise, mais même cette tenue était élégante, et aurait pu lui donner un premier rôle dans un film pornographique tournant autour d’une chef sadique et dominatrice avec ses employés.

Laissant planer quelques secondes, Himeko reprit :

« Je suis passée par là, moi aussi. Il n’aura pas dû t’échapper que je suis la seule fille du clan Kedamono. J’ai subi ce que ta mère a subi, sans le soutien de la mienne, et à ton âge. »

De quoi la faire chavirer ? Peut-être pas... Mais au moins l’amener à se poser des questions. Himeko s’assit d’ailleurs sur le lit, à côté d’elle. Elle la regarda brièvement, et poursuivit :

« Ma mère n’aurait jamais osé s’élever contre Daitoku-sama, et contre le poids des traditions. C’est aux femmes de supporter ça, c’est notre prix à payer, me disait-elle. Un rituel archaïque consistant à s’offrir en pâture à une armée d’hommes en chaleur... Autant te dire que ça ne m’encourageait guère, au début, mais que pouvais-je faire ? Fuir ? J’ai tenté de le faire... Mai sils m’ont retrouvé. Et toi... »

Himeko secoua la tête.

« Junko ne te l’a pas dit, j’en suis sûre, mais, avant que les Kedamono n’interviennent, les Yakuzas étaient déjà là. Ton père était un incapable, un bon-à-rien, ma belle... Mais il vous a laissé avec trop de dettes pour que vos créanciers vous oublient. Si tu fuis, nous ne pourrons plus te protéger, et ils te retrouveront. Maintenant... Tu dois savoir qu’initialement, ça devait être toi qui devais servir pour le rituel. »

C’était visiblement horrible à entendre pour elle, mais Himeko s’efforçait au moins d’être honnête dans ses propos. Plus de mensonges, plus de faux-semblants, elle lui disait les choses comme il fallait les dire, sans crainte de devoir la choquer ou la perturber.

« C’est ta mère qui a choisi de se sacrifier pour toi... Mais je crains qu’elle n’arrive pas à tenir. Alors, dis-moi... Vas-tu continuer à bouder comme une fille trop gâtée, ou es-tu prête à vraiment montrer à ta mère combien tu l’aimes ? »
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le mercredi 28 février 2018, 13:27:57
Ce qu'elle la détestait ! Ne serait-ce que sentir sa présence dans la même pièce suffisait à faire monter sa tension au plus haut point ! Elle se maudissait de ne pas avoir assez de force pour repousser cette traînée ! La faire quitter de cette chambre et lui faire bouffer quelques murs au passage. Mais elle n'était qu'une lycéenne sans pouvoir ou super force, avec la colère, elle pourrait faire mal à Himeko, mais assez pour qu'elle la craigne ? Peu de chance. D'autant plus que malgré les repas servi, elle ne mangeait pas ou très peu. Toujours peur de trouver une drogue dans sa nourriture. C'était injuste pour sa mère, mais depuis hier, elle pensait à la mort. Si elle meurt, sa mère n'aura aucune raison de rester là, se donner la mort n'était pas très bon pour l'honneur, mais servir de sac à foutre à une bande de pervers était mieux ? Qu'est-ce que vous préférez vous ? Laisser votre enfant entre les mains d'une bande de gros dégueulasse ou l'occasion qu'elle se suicide ? La question qui n'avait aucune bonne réponse, hein ?

Peu importe qu'elle soit sincère ou qu'Himeko essaie de se donner une bonne image, chaque secondes en sa présence, chaque mot qui sortait de sa bouche ne faisait que repousser toujours plus loin son envie de lui arracher le visage avec les ongles. De devenir un de ses zombies amateur de chair fraîche et tout lui arracher avec les dents, qu'elle souffre, hurle, crie et crève. Sa mâchoire était si serrée qu'elle se demandait pourquoi ses dents n'étaient pas en train de se fissurer tant la pression entre ses mâchoires étaient serré. Le pire, c'est que cette salope pensait sûrement adoucir cette image et espérer voir Kanna changer du tout au tout ? Quelle débile...

« Et toi pourquoi tu ne vas pas voir ta fille pour lui dire que tu jettes ma mère en pâture à des porcs ?! Tu crois quoi bordel ?! Que je vais dire, oh oui, je dois me sacrifier ? Mais tu es conne ou tu le fais exprès ?! Quelle mère pourrait se dire autant sauver mon cul et laisser ma fille à ma place ? Toi, sûrement ! Comment tu veux que je réagisse ? Maintenant, je peux pas regarder ma mère sans honte, sans savoir ce qu'elle a subit par ta faute, à toi et à tout ses consanguins ! Et si c'était moi ? Tu crois que ma mère me verrait comme sa fille ? Elle penserait sûrement à se tuer de ne pas avoir pris ma place et si l'idée lui vient pas, elle m'éviterait. Tu crois que c'est une vie ? Tu veux que je te pardonne ? Va te faire baiser par ses porcs en chaleurs encore une fois, libère ma mère et ne vous approchez plus jamais de nous bandes de pourritures !!! »

Elle croyait pouvoir récolter quoi de sa part ? À part de la colère et de la haine à foison, Kanna n'avait rien de plus à offrir à cette pute blonde qui tentait de changer les choses. La seule fois où elle pourrait lui sourire sincère à Himeko, ce serait en piétinant son cadavre, à elle et à ceux de ce foutu clan... Un grand-père, ça ? Qui laisserait sa belle-fille et sa petite fille subir ça pour une histoire d'argent ? Qu'ils crèvent, tous...
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le lundi 05 mars 2018, 00:39:04
À quoi Himeko s’était-elle attendue en venant ici ? À ce que Kanna accepte ? À ce qu’elle ait suffisamment réfléchir pour comprendre ce qui se passait ? Il n’en fut rien, malheureusement. Au lieu de ça, Kanna montra les griffes, menaçant de lui sauter à la gorge. Une jeune fille sacrément têtue, en tout cas ! Au moins, elle tenait des Kedamono sur ce point ! Mine de rien, Himeko était quand même de sa famille, elle était sa tante, puisque le père de Kanna était son frère.

« Tu ne comprends vraiment rien, Kanna… La bêtise des adolescents me surprendra toujours. Tu ne réfléchis pas assez, Kanna, tu réagis simplement par impulsivité. Tu crois que ta mère est prisonnière ? Tu crois que tu es prisonnière ? Les portes vous sont grandes ouvertes ! »

Est-ce qu’elle mentait ? Non, et c’est ce qu’elle s’évertuait à expliquer à la jeune femme depuis le début de cette histoire. Mais autant parler à une sourde !

« Tu peux partir quand tu veux, Kanna… Seule, et désespérée. Ta mère aura fait tous ses sacrifices pour rien. Car, tout ce qu’elle fait, elle le fait pour toi… Enfin, au début, du moins. »

Himeko n’allait pas insister davantage, mais elle n’avait pas encore fini, et déposa sur la table de chevet de Kanna une feuille.

« Ce sont les codes d’accès au Réseau WIFI local. Tu peux les utiliser depuis ton ordinateur portable. Et il y a aussi un lien, avec des codes, à utiliser pour accéder au streaming de ta mère. »

De quoi déclencher la colère supplémentaire de Kanna, à l’idée que les internautes du monde entier, pour peu qu’ils s’abonnent, puissent voir sa mère en train de se faire prendre tous les jours. Néanmoins, au-delà de ça, Kanna pouvait commencer à apercevoir tout le trafic et tout le commerce que les Kedamono faisaient derrière ce rituel. Un aperçu peu reluisant, mais Himeko n’avait pas encore fini.

« Tu pourras constater par toi-même combien ta mère aime ça. Ça te semble impensable, non ? Mais c’est pourtant vrai… Ta mère adore ça ! »

Comme Kanna ne la croirait évidemment pas, Himeko lui laissait l’opportunité de voir par elle-même. Elle se dirigea alors vers la porte de sortie, et esquissa un nouveau sourire, moqueur.

« Et toi aussi, Kanna, je sais que tu as aimé ce que nous avons fait, ma belle… Le corps humain fonctionne ainsi, tout simplement. »

Et, que Kanna le veuille ou non, elle n’allait pas pouvoir faire marche arrière !
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le mercredi 04 avril 2018, 14:36:38
Cette femme a le don de l'énerver au plus haut point ! Si jamais elle s'en sort de cette maison de l'horreur, elle ne pourra plus voir les blondes en peintures ! Chaque seconde où elle était présente près d'elle ne faisait que faire bouillir son envie de la tuer et la faire souffrir. Elle se présentait comme une bonne personne, là pour aider, mais même le diable a l'air plus convainquant en disant ça, là, elle ne voyait qu'une pouffiasse venue remuer le couteau dans la plaie, encore et encore pour agrandir sa blessure de seconde en seconde. Cette dernière, chaque mot prononcé lui donnait l'impression d'un coup de massue dans le cerveau. Les codes au wi-fi ? Pour sûr qu'elle ne pourra pas parler avec ses anciennes amies sans que cela ne soit surveillé ou censuré ! Et puis ça... Streaming de sa mère ? Mais elle rêvait de voir cette salope remplacer sa mère et en prendre plein le cul pour avoir la paix tiens !!!

C'était inutile, mais comme un jeune enfant qui boude, elle envoya la feuille volée plus loin avant que ses derniers mots ne la fassent quitter ses retranchements où elle pensait être assez calme.

« DEGAGE DE LA SALE PUUUTE !!!! »

Cela ne servait à rien, mais elle envoya tout ce qu'elle pouvait au sol, jetant les chaises, les oreillers, les tables de nuit, tout ce qu'elle pouvait bouger, elle le jetait en évacuant sa haine comme elle pouvait en hurlant. Il serait idiot de venir tenter de la stopper, car cet état, elle serait sûrement capable de mordre le premier venue à la gorge, comme dans un film de zombie. Une fois calmé – car elle n'avait plus rien à jeter, elle se posa parterre dans un coin de la chambre en plaquant sa tête sur ses genoux, pleurant en crispant ses doigts dans ses cheveux. Comment être calme ? Elle savait sa mère violée pour « l'aider », elle risquait de subir la même chose pendant que l'autre pute fanfaronnait à chacune de ses visites. Plus le temps passait entre ses murs, plus le suicide semblait la meilleure des solutions... Pourquoi les héros des mangas et bande dessin n'existe pas ? Il y a pas de super quelque chose avec une cape pour la sauver ? Un papy robotique venue éliminer cette famille de truand pour la sauver ? Non, l'imaginaire est bien cruel de donner de faux espoir comme ça...
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le dimanche 15 avril 2018, 00:34:39
Kanna avait le don de l’agacer prodigieusement, et Himeko partit. Cependant, si Kanna avait cru que sa tante était juste venue pour sympathiser, elle se trompait. Kanna avait visiblement de l’énergie à revendre, car, dès que la blonde tourna les talons, elle dévasta sa chambre. Et, dans le couloir, il y avait plusieurs hommes costauds. Himeko leur sourit alors, et claqua des doigts.

« Messieurs, à vous de jouer... »

Les hommes, des individus à la mine patibulaire, entrèrent dans la chambre. Himeko resta dans le couloir, bras croisés. Elle entendit Kanna hurler, se débattre, et les hommes hurlèrent en retour, d’une voix grave et forte... Puis Himeko sourit en entendant le son fort et puissant d’une vive claque sur sa joue. Elle sourit encore, et retourna dans la chambre, faisant claquer ses talons. Kanna était assommée, neutralisée, et elle hocha la tête. Au bout d’un moment, quand le blabla ne suffisait plus, Himeko prenait le taureau par les cornes...


Plus tard...

« Bonjour, ma chérie ! Tu as bien dormi ? »

La porte coulissante s’ouvrit, et un rai de lumière éclaira la pièce plongée dans la pénombre. La main d’Himeko appuya sur un interrupteur, et plusieurs lampes s’allumèrent, éclairant une agréable pièce. Himeko portait une redoutable tenue noire en latex (http://img110.xooimage.com/files/a/8/8/himeko-544d2e5.png), moulante, avec des gants, des collants, des talons, et une culotte avec un gros gode qui pointait en avant. Magnifique et terrible, elle s’approcha de Kanna, et caressa doucement son ventre, souriant en entendant les grognements de la jeune femme.

« Je crains de ne pas t’avoir assez baisé tout à l’heure, Kanna, tu es tellement en colère qu’il va falloir que je te baise longuement pour que tu te calmes... »

Impossible pour la jeune femme de parler. Kanna était bien ligotée, poignets dans le dos, retenue par des cordes, et entièrement nue (http://img110.xooimage.com/files/1/e/a/kanna-544d2e3.png). Une position incroyablement humiliante, qui annonçait des moments durs à venir. Himeko gloussa encore, et s’approcha d’un coin, où il y avait une grosse seringue qui reposait sur une bassine pleine d’eau. Sifflotant lentement, Himeko s’amusa à remplir la seringue d’eau, puis s’approcha de la femme. Une lueur perverse brûlait dangereusement dans ses yeux.

Sans rien dire, laissant le soin à Kanna de réfléchir, Himeko enfonça la pointe de la seringue dans son fondement, et sourit lentement.

« Allez, ma belle, continuons... »

Et elle appuya sur le piston de la seringue, venant inonder progressivement le ventre de la femme d’eau.

Son supplice ne faisait que commencer...
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le mardi 01 mai 2018, 15:16:29
Comment rester calme ? C'était impossible. Sa mère se faisait violer et ses enfoirés voulaient le lui prouver avec une adresse mail pour voir ça en direct ? C'était sa fille, elle ne regarderait jamais un truc pareil ! Pourquoi elle n'était pas un film, un jeu, un manga, ou quelque chose ferait qu'elle arrangerait tout. Un super-héros qui débarque, elle a des super pouvoir, les flics on décider de mettre aux chiottes les pots de vin ? Rien de tout cela n'arrivait. Kanna fut stoppée dans sa folie par des hommes venus la faire « dormir » de force après avoir calmé ses nerfs. Elle avait surtout peur d'être la prochaine, violée à son tour par cette folle et ses sbires. Quelle famille pourrie ! 

Quand elle se réveilla, elle était à nouveau attaché, dans une drôle de position... Oh non, vu sa position, elle avait vraiment peur de la suite. Comme pour augmenter un peu le stress, il y avait cette pourriture qui lui servait de tante qui était là. Elle remuait un peu, cherchant à l'insulter bien qu'elle ne pouvait pas. Cette garce la terrorisait autant qu'elle attisait sa colère. Sa main passait sur son ventre, elle remuait deux fois plus, voulant se libérer, sans succès évidemment. Voyant ce qui était près d'elle, cette énorme seringue ! Pas une vraie évidemment donc ça n'allait pas se planter dans sa peau, mais ailleurs... Et c'était peut-être pire. Elle sentait la pointe se glisser en elle, ça la dégouttait, ça lui faisait peur ! Et elle sentait quelque chose en couler, venant en elle, erk... C'était une sensation qui n'avait rien de plaisant. La position, la situation, elle ne voulait pas ! Kanna avait beau remuer en essayant de parler, malgré le bâillon, mais impossible. Mis à part des gémissements, elle ne pouvait rien faire. Le pire, c'est qu'elle redoutait la suite, car son ventre allait grossir ? Et si elle voulait libérer ce trop-plein d'eau, où ça va sortir ? Ce serait humiliant si elle urine, mais c'est l'autre choix ? Ce serait pire ! Elle ne voulait pas voir ça arrivé ! 

Son regard jonglait entre celui d'une vengeance future envers elle et la supplication d'arrêter tout ça. Quand bien même elle pourrait arrêter ça, son enfer sera toujours là, mais le pire sera éviter. Ce serait un peu plus dans ce cauchemar...
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 02 mai 2018, 12:16:52
« Tu es tellement nerveuse, Kanna-chan... Il va falloir que je te détende un peu, sinon tu ne pourras jamais profiter de ces moments. »

La voix mélodieuse d’Himeko était probablement ce qui devait être le plus horrible à entendre. Elle se moquait de Kanna, la prenait de haut, agissant avec dédain et mépris. Kanna avait-elle sincèrement cru pouvoir s’en sortir comme ça ? Himeko lui avait pourtant montré de quoi elle était capable, mais elle avait sans doute eu la main un peu leste. Ce qu’elle avait fait tantôt n’avait nullement pacifié Kanna, alors Himeko allait passer à l’étape supérieure. Elle avait suffisamment discuté et dialogué avec elle pour savoir que Kanna était une forte tête, mais Himeko ne s’en faisait pas trop. Elle remplit à nouveau sa grosse seringue d’eau, et l’enfonça à nouveau dans le fondement de la femme, appuyant dessus.

Les litres d’eau s’enfoncèrent progressivement en elle, et gonflèrent le ventre de la femme. Kanna gémissait sur place.

« Je fais ça pour une raison très simple, petit bout... Pour que tu comprennes une notion essentielle. Peu importe à quel point tu te montres têtue et déterminée, ton corps, lui, obéit à des règles qui s’imposent à toi, et contre lesquelles tu ne peux rien. Tu vois, c’est aussi simple que ça... Tout ça n’est rien de plus qu’une démonstration. »

La seringue avait du mal vers la fin. Le ventre de Kanna était bien distendu, et, à travers le gag ball, Himeko pouvait entendre la jeune femme gémir. Elle continua à forcer, jusqu’à vider la seringue, puis la retira de ses fesses. Sa main gantée se saisit du menton de la jeune fille, et elle releva son visage, la regardant en souriant malicieusement.

« Allez, qu’est-ce que tu attends ? Tu crois pouvoir résister ? Hihi ! C’est amusant... »

Elle caressa encore son ventre, moqueuse, joueuse, et pinça ce dernier. Finalement, la tension fut trop forte, et Kanna finit par se relâcher, urinant frénétiquement dans un seau, ses sphincters relâchant toute cette eau contenue en elle. Ses yeux se voilèrent pendant quelques secondes, tandis qu’elle urinait frénétiquement, ce qui fit dégrossir son ventre. Souriant onctueusement, Himeko se déplaça encore, et approcha son gode de l’intimité trempée de la femme.

Sans guère plus de cérémonie, Himeko s’empressa de la pénétrer, fourrant son gode dans sa chatte trempée.

« Oh, mais regarde-moi ça, ça glisse tout seul, ça rentre si facilement ! Petite traînée, va ! »

Himeko se mit à glousser, et abattit sa main sur le cul de Kanna, la giflant sans ménagement. Elle accéléra progressivement le rythme, avec un sourire narquois sur les lèvres, recommençant à baiser la jeune femme...
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Aoki Kou le dimanche 10 juin 2018, 14:52:34
Horrible était cette sensation, elle voulait agir, mais elle ne le pouvait pas. Attaché ainsi, dans cette position honteuse, elle voulait fuir comme toujours, mais elle n'y arrivait pas, elle ne pouvait pas. Entendre cette saleté, c'est affreux, elle voulait tant l'insulter et la frapper, mais elle ne pouvait pas. Laisser agir son corps, elle voulait le faire, lui coller une claque, et même bien plus encore, mais elle ne pouvait pas, tant par la situation que ce qu'il pourrait arriver de pire ensuite. Même au fond du trou, elle savait qu'elle pourrait avoir pire situation alors mieux vaut ne pas trop jouer avec le feu. Mais sentir cette espèce de salope la remplir avec ce liquide – espérons que ce ne soit que de l'eau – c'était très désagréable. Chaque pression lui donnait l'impression que son estomac allait craquer sous peu. C'était possible ou juste une peur futile ? Elle ne savait pas, mais ça lui faisait peur quand même.

« Hmmmmm !!! »

Impossible de parler, de bouger, elle voulait tant de venger, mais elle redoutait la suite, elle était à sa merci. Car une fois la fin de la grosse seringue en elle, elle se sentait prête à exploser et elle avait une peur de ce qui pourrait arriver si on la titillait un peu trop. Et évidemment, c'est ce que cette salope s'amusait à faire, passant sa main sur son ventre. Elle voulait tant se débattre et se venger de tout ce qu'elle devait subir, ainsi que ce que subissait sa mère, mais ça lui était impossible. Hélas, plus les jours vont passer et plus elle va voir cette vie comme un enfer... Car une fois relâchée, elle ne put retenir son urine et elle avait tout de même une sensation de libération, mais surtout de honte. Surtout que cela devait certainement amuser cette saleté qui se prenait pour sa tante...

Et une fois vidée, elle ne perdait pas de temps cette putain, elle venait à nouveau la prendre avec son gode en lui giflant les fesses. Kanna tentait de se débattre de refuser cela, mais elle ne pouvait rien. Attachée et bâillonné, c'est à peine si ses gémissements se confondaient. Plaisir, colère, difficile d'y voir clair dans tout cela alors que ce qui dominait, c'était bien sur la colère ! Mais il y avait du plaisir, contre sa volonté.

« Huummmmmm !!!!! Hum !!!! »

Impossible de dire quoi que ce soit, peu importe sa phrase, ça se résumait à du bruit, tout simplement. Elle aimerait tant se venger... un but qu'elle aimerait toucher, au moins du bout des doigts mais... si loin...
Titre: Re : Kedamono no Ie [Pv]
Posté par: Princesse Alice Korvander le mercredi 13 juin 2018, 07:22:15
Himeko se mit à glousser en giflant à nouveau le petit cul de Kanna, comme pour mieux provoquer cette dernière. Devant elle, la femme se tortillait, couinant sur place, humiliée, mais toujours pas brisée. La combativité de Kanna était très impressionnante. Elle était bien plus têtue que Junko, sa mère, qui avait été plus facile à convaincre. En même temps, Junko avait voulu protéger sa fille, pensant sans doute pouvoir amadouer les Kedamono, pendant que ces derniers savaient très bien que la femme ne pourrait pas tenir. Mais, avec l’aide de Kanna... Enfin, tout viendrait à point qui sait attendre ! Pour l’heure, Himeko la prenait, et elle la savourait, prenant tout son temps.

« Ooooh, ma chérie, tu es... Tellement bonne, haaaa... Ne t’en fais pas, Tata Himeko va t’aider ! »

Elle ne voulait pas la briser pour la briser, mais pour lui permettre de renaître, de devenir ce qu’Himeko voulait qu’elle soit. Tout en maintenant son gode planté en elle, elle alla donc récupérer une nouvelle seringue, posée à côté, et abritant un liquide rose vif.

« Là, là, laisse-moi t’aider... »

Parlant d’une voix sensuelle, mais aussi moqueuse, malicieuse, elle planta dans le cou de Kanna la seringue, déversant en elle un redoutable aphrodisiaque. Le liquide se répandit dans les veines de Kanna, venant changer la donne, car il stimulerait fortement en elle le plaisir. Ceci fait, Himeko recommença ensuite à la pénétrer, accélérant plus rapidement, posant de nouveau ses mains sur ses hanches.

Comment est-ce que la jeune fille pensait pouvoir lutter ? La chose était impossible ! Himeko continua donc à jouer avec elle, bien décidée à faire jouir sa proie.

« Cesse de lutter, Kanna-chan... Abandonne-toi à ce plaisir qui t’inonde, ma belle... ! »