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Elles étaient trois, s’avançant le long des rues éclairées et animées du centre-ville. Fidèle à elle-même, Clara (http://img71.xooimage.com/files/f/9/9/student-1--32114a9.jpg) avançait en tête, sur un pas élancé, portant fièrement un jean qui moulait ses fesses et un chandail. Derrière elle, qui faisait office de guide dans les rues de la nocturne et juvénile Seikusu, Zan (http://fc08.deviantart.net/fs70/i/2012/050/6/0/zan_by_sakimichan-d4qbr99.jpg), une belle Chinoise portant sa veste à capuche et réfugiée à Seikusu depuis quelques temps, donnait la main à une autre femme qui, elle, était moins habituée à traîner dans ses quartiers, ou à porter des vêtements purement terriens : Mélinda Warren. La redoutable vampire avait troqué son uniforme scolaire et sa longue robe dorée, si caractéristique de sa personne au sein de son manoir, pour une tenue plus classique. Elle portait ainsi une minijupe, dévoilant ses belles jambes, des bottes noires, et une chemise blanche qui donnait irrésistiblement envie à Zan de loucher sur sa poitrine… Ainsi qu’aux quelques piétons qui, parfois, croisaient leur chemin.
« C’est là… »
L’initiation terrienne de Mélinda l’amenait parfois à faire de curieuses expériences, et, même si ça ne se voyait pas forcément de prime abord, la manière dont les doigts de Mélinda se crispaient sur ceux de Zan témoignaient de sa crispation et de sa nervosité, face à l’ampleur du défi qui l’attendait. Le Japon était un pays d’otakus et de passionnés, et Mélinda savait que le budget qu’elle allouait à certaines de ses filles était énormément dépensé dans les jeux vidéos On avait beau dire que le jeu vidéo était avant tout réservé aux hommes, Mélinda avait un avis un peu plus nuancé sur la question… Mais, pour elle qui n’avait jamais vu un ordinateur pendant plusieurs siècles, autant dire que le choc était de taille ! Les écrans la fatiguaient, à tel point que, en se moquant, certaines de ses soumises lui proposaient parfois des lunettes. Le plus difficile restait de jouer avec un joystick ou avec un clavier et une souris, afin de coordonner ses mouvements avec ceux de son avatar. Tout allait trop vite, et Mélinda se faisait souvent laminer… Ce qui, comme elle était mauvaise perdante, se traduisait souvent par des grognements, puis par des griffures et une sodomie intense, généralement au plus grand plaisir de la gagnante. Clara avait bien su manœuvrer son affaire, en jouant avec la fierté de sa Maîtresse, afin de jouer avec elle, et de finalement l’amener dans cet endroit qui avait dû lui faire pousser des cheveux blancs.
C’était un magasin de jeux vidéos, implanté le long d’une des rues névralgiques du centre de Seikusu, un endroit très animé, avec, outre de multiples animations, des restaurants et quantité de magasins. Il se tenait à côté du grand parc de Seikusu, parc qui, comme Central Park, reliait deux extrémités : le pauvre Quartier de la Toussaint, et le riche centre-ville. Clara venait d’indiquer du doigt la devanture du magasin. Si la vitrine était fermée par un solide volet, la porte était ouverte, et elle tapa à cette dernière, puis entra.
« Hey, salut Clara !
- Yo’ ! » put entendre Mélinda.
Clara lui avait expliqué qu’elle organisait, avec sa team et plusieurs amies, une partie LAN nocturne ce soir. Il n’y avait que des filles, car c’était un groupe de filles, et l’idée était, outre de s’amuser, de préparer sa stratégie contre des mecs en vue d’une compétition à venir prochainement. Mélinda savait que Cloara était douée. Zan faisait également partie de sa team, et une autre femme en faisait aussi partie : Kirigaya Haruna… Dont le père était d’ailleurs le propriétaire de cette boutique, et qui leur prêtait donc plus facilement son matériel, ainsi que son excellent réseau, pour se réunir. Mélinda entra rapidement, et ne tarda pas à débarquer dans ce qui constituerait le cœur de leur soirée : une pièce à l’arrière.
Des tables avaient été dressées au centre, et elle se dit que la pièce ressemblait presque à une cellule d’espionnage de la CIA, telle qu’elle les avait vus dans certains films. Il y avait des ordinateurs partout, des filles attablées autour, certaines enrobées, d’autres fines et menues. Sur une table basse, des bouteilles de sodas trônaient.
« Les filles, je vous présente Mélinda, ma disciple ! annonça Clara, non sans une certaine fierté, et en donnant un grand coup dans le dos de la belle vampire.
- Euh… Salut… »
Ce n’est pas qu’elle était intimidée ; Mélinda était surtout un peu perdue. Elle eut un grand « BONSOIR, MÉLINDA ! » en retour, puis Clara se déplaça un peu, et commença à faire la bise. Dans sa team, on se saluait à l’occidentale, ce qui, chez Clara, venait probablement du fait d’être une esclave sexuelle, l’amenant à être beaucoup plus tactile avec ses amies. Le regard de Mélinda glissa lentement, observant ses femmes, et s’arrêta sur Haruna. La jeune fille restait dans un coin, et elle comprit rapidement qu’elle était très timide…
*Je suppose que c’est Clara qui a dû organiser cette soirée…*
Les gens timides se livraient parfois sur Internet, de ce que Mélinda avait compris, et c’était bien pourquoi la vampire s’était résolue à s’y mettre, afin d’augmenter ses parts de marché, et pouvoir mettre la main sur de nouveaux esclaves. Cependant, outre sa timidité, et sa beauté, il y avait aussi, chez Haruna, une chose surprenante… Son sang. Il n’était pas normal…
Clara, elle se rapprocha, d’Haruna, une fille qu’elle avait rencontré sur le Net, en jouant à The Old Republic, et lui sourit.
« Alors, comment tu vas, Haruna ? Tu vois, je ne suis pas trop en retard ! » lâcha-t-elle en lui ébouriffant gentiment les cheveux.
Mélinda, de son côté, se disait qu’il allait falloir qu’elle se renseigne sur cette fille…
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Depuis son arrivée dans cette ville, Haruna ne s'était fait, de prime abord, aucun ami. Soit les garçons lui jetaient des regards en biais, soit les filles chuchotaient entre elles à son sujet, dans le meilleurs des cas. Et même lorsque ces derniers passaient à l'acte, soit par le viol, soit par les blagues de mauvais goûts, et que ces derniers s'en retrouvaient changés après ce qu'ils avaient vu, les regards et les murmurent n'en étaient que plus intensifiés encore. Une sorte de cercle vicieux duquel la lycéenne ne parvenaient pas à sortir.
Heureusement, il y a environ deux mois, Haruna avait fait la connaissance de plusieurs personnes sur un de ses MMO, après avoir été invitée le temps d'une instance. A la fin de celle-ci, on lui avait proposée de rejoindre la guilde, puis au fils des jours, une rencontre irl avait été organisée. La jeune fille avait alors été assez surprise de constater qu'un bon quart de la guilde était élève à Mishima, comme elle, et qu'elles étaient toutes des filles. Par la suite, elle avait pu participer à d'autres jeux avec elles, et même faire des soirées LAN, comme c'était le cas ce soir encore.
Son père, compréhensif - et surtout, heureux que sa fille se fasse enfin des amies - leur prêtait les locaux lors de ses soirées entres filles, leur prêtant ainsi du bon matos, un réseau internet parfait, et de quoi tenir plusieurs heures. Bien qu'assez timide de nature, Haruna s'exprimait plus ouvertement sur le chat de jeu. Aussi, les autres membres de la guilde, la Team, comme disais Clara, connaissaient mieux sa vraie personnalité, celle qui ne s'exprimait qu'en ligne, plutôt que dans le réel.
Clara et Zan furent les dernières à arriver. Lorsqu'elles passèrent finalement la porte de service, le matériel était déjà installé et les jeux lancés sur le menu d'interface. La plupart des filles étaient d'ailleurs installés devant leurs PC, prêtent à lancer leur perso. Calra prit le temps de faire la bise à tout le monde, exceptée à Haruna, à qui elle ébouriffa gentiment les cheveux, en la faisant légèrement rosir. des joues.
- Alors, comment tu vas, Haruna ? Tu vois, je ne suis pas trop en retard !
- Moui... répliqua t'elle, en essayant de se recoiffer un peu.
- On attendait plus que vous les filles ! Mélinda, t'as déjà jouée à un jeu en ligne ?
- Euh... On a pas prévue assez d'ordi par contre. Si tu veux, tu peux juste regarder.
La plupart de ses filles étaient dans la même situation que Haruna, en plus ou moins prononcé. Boulimie, anorexie, solitaire, agoraphobe, des exclues, qui se retrouvaient en groupe autour d'une même passion, uniquement entre elles. Même Clara, qui semblaient être la moins concernée, était passée par la, avec son lots de problèmes avec la société, et la guilde servait autant de soutient que de thérapie, en quelque sorte.
Après les dernières vérifications et une fois les vivres placés à cotés des PC lourdement ventilés, Haruna pris finalement place devant sa machine et lança son son personnage, une puissante Dps de classe Artiller...
Voulez-vous vous connecter avec Karlia ?
[ ] Non [√] Oui
Karlia s'est connectée
Karlia: Saluuuut les coupines >,<
Derrière son écran, Haruna rougissait légèrement...
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« On attendait plus que vous les filles ! Mélinda, t'as déjà joué à un jeu en ligne ? »
Mélinda écarquilla les yeux, totalement paniquée. Elle avait croisé des démons, dialogué avec des conseillers ashnardiens, affronté des vampires, des assassins, des Celkhanes furieuses en manque de sexe qui avaient voulu la tuer... Mais, en ce moment, rien ne semblait plus la terroriser que la perspective de se retrouver devant un écran numérique, avec un pad dans les mains. Ses esclaves le savaient, et s’amusaient à provoquer Mélinda en la mettant devant des écrans. Elles s’étaient amusées à la mettre une fois sur League of Legends, et la vampire avait eu droit à un tel chapelet d’insultes qu’elle avait défoncé le clavier et la souris avec ses griffes... Et la femme qui lui était tombée dessus avait eu le cul en chou-fleur pendant plusieurs jours. La vampire, curieusement, s’énervait très vite contre ces stupides machines, et, plutôt que de parler de « jeu vidéo », elle préférait largement parler de « torture vidéo ». Fort heureusement, une femme vint à sa rescousse, en expliquant qu’elles n’avaient pas assez de machines :
« Euh... On a pas prévue assez d'ordi par contre. Si tu veux, tu peux juste regarder. »
Mélinda aurait béni cette femme, mais Clara secoua la tête.
« Hey, c’est une soirée entre joueuses, pas un film ! J’ai ramené un ordinateur-portable ! »
Mélinda sentit une boule se former dans sa gorge, et fronça pendant quelques secondes les sourcils vers Clara.
*Je vais la broyer en mille morceaux...*
Clara retenait à grand peine une lueur profondément amusée et moqueuse dans les yeux. Même à sa Maîtresse, elle était impertinente dès qu’elle le pouvait, ce qui, inversement, était aussi une autre manière de montrer que Mélinda cherchait, non pas des esclaves, mais avant tout des amis. Elle avait juste une manière très particulière, très narcissique, de concevoir le sens de l’amitié... Mais, une fois qu’on avait compris comment Mélinda fonctionnait, on pouvait volontiers en jouer... Dans une certaine mesure. Mélinda, toutefois, contre-attaqua rapidement.
« Je... Euh... Je veux bien juste observer, au début... Je m’y connais pas trop... »
Elle réussit ainsi à éviter le calvaire de se retrouver avec une machine devant elle, et choisit de s’asseoir juste à côté d’Haruna. Outre la timidité écrasante de la jeune femme, il y avait quelque chose d’autre qui intriguait profondément Mélinda. C’était ce qu’elle sentait, et qui émanait du corps de la femme. Son sang était particulier.
« Ça ne te dérange pas que je t’observe ? » avait-elle demandé à Haruna.
Elle la regarda ensuite se connecter, le pointeur de sa souris glissant à toute allure sur son écran, manipulant des icônes. Mélinda la vit se connecter et poster un message, ce qui se traduisit par des joues venant à s’empourprer. Mélinda sourit, proche d’elle.
« T’es mignonne quand tu rougis... »
La vampire le murmura sur un ton bas, puis reprit rapidement, sur une voix un peu plus forte :
« Vous allez jouer à quoi ? Comment ça marche ? »
Elle faisait la grosse néophyte, ce qui était parfois un bon rôle pour construire une relation avec quelqu’un, et surtout pour amener Haruna à sortir de sa timidité... Mais, en l’état, elle n’avait pas besoin de jouer un quelconque rôle.
L’informatique était un domaine dans lequel elle ne comprenait absolument rien.
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- Je... Euh... Je veux bien juste observer, au début... Je m’y connais pas trop...
Tout le monde n'était pas doué avec un jeu vidéo, même à notre époque et, du point de vu d'Haruna, Clara cherchait à initier une de ses amies à cet univers virtuel, bien qu'un peu brutalement. Elle rougit un peu plus lorsque Mélinda vint s’asseoir à coté d'elle, mais c'était sans doute parce que, de toutes les filles présentes, elle était la plus calme et la moins prompte à s'exciter devant son écran.
- Ça ne te dérange pas que je t’observe ?
La jeune fille secoua la tête, pour lui signifier que cela ne la dérangeait pas, se concentrant sur son inventaire. Il y'eu d'autres discutions sur le canal chat et cela la fit rougir un peu plus encore... jusqu'à devenir bien rouge après la remarque de sa voisine... Pourquoi le lui murmurer dans l'oreille aussi ? C'était quoi le but de la manœuvre ? Heureusement, Haruna pu bien vite reprendre ses esprits, suite à sa nouvelle question.
- Vous allez jouer à quoi ? Comment ça marche ?
A son ton et son regard, il était clair qu'elle n'avait aucune idée du genre de jeu dans lequel Clara l'avait embarquée, et, tout en acceptant une quête, expliqua le concept le plus simplement possible.
- On joue à Borderland 2... On pourrait résumer ça à une guerre de ressource: l'Eridium, et de territoire: le contrôle d'une planète, dans un futur lointain... Une guerre entre chasseurs et mercenaires...
Haruna avait choisie comme personnage Axton, adepte des fusils mitrailleurs, des tourelles et des grenades, car elle se sentait nettement plus à l'aise avec les attaques à distance, et misait plus souvent sur la quantité de dégâts infligés.
-
Si elle n’était pas vierge, elle en avait l’allure, en tout cas... Une petite timide, exactement comme Mélinda les aimait. Arquant sur ses lèvres un bref sourire, elle l’observait, louchant légèrement sur ses seins. Haruna avait une belle poitrine, et, quand la vampire avait murmuré dans le creux de son oreille, elle avait obtenu ce qu’elle cherchait : elle avait déstabilisé cette femme. Elle avait rougi, ce qui, concrètement, se traduisait par une accélération de sa circulation sanguine... Une accélération qui avait confirmé que son sang n’était pas normal. Mélinda s’y intéressait, se penchant un peu, feignant de s’intéresser à ce stupide jeu vidéo. Cette femme... Son sang... Il avait quelque chose... Quelque chose d’
animal. C’était vraiment très curieux à dire, une expérience assez incroyable, et relativement inédite. Mélinda, de mémoire, n’avait jamais rencontré une créature aussi atypique, et était donc curieuse. Dès qu’elle en aurait l’occasion, elle ordonnerait à Clara de lui dire tout ce qu’elle savait sur cette femme, au sang merveilleux, et au corps agréable.
Entre-temps, les filles s’étaient lancées sur
Borderlands 2. C’était un FPS déjanté dans un univers de cow-boy futuriste. Le jeu se déroulait sur Pandore, une planète hostile et désertique avec une gravité plus faible que la Terre, ce qui permettait de faire des sauts vertigineux sans jamais se blesser. Jeu axé Coopération, le soft proposait six classes, quatre de bases, deux supplémentaires étant des DLC, chaque classe étant incarné par un personnage :
- Classe Commando. Incarné par Axton, il s’agissait de l’unité de base. Axton pouvait porter une seule arme, et disposait d’un pouvoir spécial permettant d’invoquer une redoutable tourelle de combat. La classe était donc souvent utilisée en soutien, et était très efficace en cas de défense de zone, au vu des pouvoirs de la tourelle ;
- Classe Sirène. Incarnée par Maya, la Sirène disposait de pouvoirs psychiques. Son pouvoir spécial s’appelait « Phaselock », consistant à envoyer un ennemi dans une autre dimension, permettant ainsi d’alléger les cartes en cas de gros combats. En améliorant ce pouvoir, on pouvait aussi blesser les ennemis phasés ;
- Classe Gunzerker. Incarné par Salvador, le Gunzerker était le gros bourrin de l’équipe. Une brute épaisse capable de porter deux armes en même temps, le Barbare moderne. Son pouvoir spécial consistait justement à pouvoir, pendant un court laps de temps, porter les deux armes en même temps ;
- Classe Assassin. L’Assassin était joué par Zer0. Sorte de ninja cybernétique, Zer0 s’exprimait majoritairement en haikus. Zer0 se battait notamment avec un sabre, et son pouvoir spécial, « Decepti0n », lui permettait de créer un double holographique de lui, tout en devenant provisoirement invisible ;
- Classe Mechromancer. Incarnée par Gaige, le Mechromancer était une classe qui, un peu comme Axton, générait une troupe pour s’aider. Il ne s’agissait pas d’une tourelle, mais d’un redoutable robot de combat ;
- Classe Psycho. La dernière classe en date était celle représenté par Krieg. C’était une unité de combat de mêlée, se battant avec une tronçonneuse. Son mot favori était « BLOOOOOD » !!
Jeu farfelu et résolument bourrin,
Borderlands 2 était un bon moyen d’entamer une soirée entre copines.
«
Bon ! s’exclama Clara.
C’est parti pour un petit camp de bandits ! »
Portant une unité Psycho, Clara était ravie d’aller dégommer du monstre, et Mélinda, muette de stupeur, la vit parfois rire grassement en enfonçant sa tronçonneuse circulaire dans le corps de bandits.
«
Tiens, prends ça, héhé ! BLOOOOOD... !! »
Leur cible était le
Sledge’s Safe House, un grand entrepôt souterrain rempli de pirates, de tueurs, et de psychopathes en tout genre :
(http://img110.xooimage.com/files/6/6/f/latest-4987c88.png)
Mélinda, elle, restait à côté d’Haruna, un sourire rassurant sur les lèvres, observant l’écran, puis Haruna, et encore l’écran :
«
Tu te débrouilles bien... Par contre... Clara est toujours comme ça, ou c’est parce que je suis là... ? »
Il fallait bien réussir à la faire parler, cette petite !
-
Borderlands 2 n'était pas le jeu préféré de Haruna et, si elle y jouait, s'était parce que tout le reste de sa guilde y jouait également, et elle s'y était donc mise pour ne pas être mise de coté lors des soirées. Néanmoins, on sentait qu'elle était souvent à la traîne par rapport aux autres, et mettait plus de temps pour tuer les ennemis. Voilà pourquoi avoir une tourelle automatique à disposition était le seul moyen pour elle de rester à peu près au même niveau. A l'inverse, Clara était le bourrin du groupe, celle qui fonçait tête baissé dans les ennemis et qui donnait beaucoup de peine aux soigneurs.
- Tiens, prends ça, héhé ! BLOOOOOD... !!
Plusieurs ennemis finirent découpés sous les coups de sa tronçonneuse et elle même semblait à peine se soucier de sa barre de vie. Alors que Clara fonçait déjà vers le pack de bandits suivants, suivie de très près par la healeuse, les autres joueuses en était encore à récupérer toutes les armes et munitions qui traînaient dans le secteur. Et ne parlons même pas de Haruna, qui était encore en train de tuer les derniers ennemis de la zone.
- Tu te débrouilles bien... Par contre... Clara est toujours comme ça, ou c’est parce que je suis là... ?
Cette remarque la fit très légèrement sourire. Oui, Clara était tout le temps comme ça, qu'importe l'ennemi qu'elle avait devant elle, et qu'importe les personnes autour d'elle. Ce n'était pas pour rien qu'elle jouait des classes résolument bourrins, souvent des tanks d'ailleurs. Elle secoua donc la tête, avant de lui répondre.
- Non... Elle est toujours comme ça...
Elles continuèrent à jouer à ce jeu une petite heure encore avant de passer au plat de résistance de la soirée : FFXIV. C'était ce MMO qui était tombé pour le concours, et plus particulièrement le mode extrême de Bahamut, soit le raid le plus difficile du jeu à l'heure actuelle. Le raid en question se divisait en trois parties (Labyrinthe, Méandres et Abîme) elles mêmes divisées en quatre à cinq niveaux (les étages). Chaque étage était limité à 90 minutes maximum, pour tuer le boss, sans quoi le groupe était expulsé du raid. Au total, il fallait donc 21h maximum pour faire tout les étages à la suite, raison pour laquelle le concours se déroulait tout au long d'un weekend, avec 10h30 de raid sur une journée. Les règles étaient simple : être la première équipe à finir le raid ou, à défaut, être la dernière équipe dessus, si possible au niveau le plus élevé. Le niveau recommandé du raid était en ilvl 115, soit le niveau d'équipement moyen.
Vu que toutes les filles de la guilde était entre 120 et 130, à ce niveau là, il n'y avait pas de réels soucis. En fait, le principale problème venait surtout de Clara, qui n'était pas trop du genre à suivre les stratégies, et préférait foncer dans le tas. Certes c'était efficace sur les packs de monstres, mais face à un boss, c'était une autre paire de manches. D'où la nécessité de l'entrainement de cette soirée.
Pour sa part, Haruna jouait la classe de Barde, qui avait à la fois l'archerie et le chant pour elle. C'était une classe de soutient, qui avait pour particularité de pouvoir remonter la barre de mana des mages/soigneurs et la barre de techniques des combattants, voir même de doubler les dégâts élémentaires infligés sur ennemis, suivant le chant utilisé, en sacrifiant son propre mana. Haruna devait donc jongler entre ces différents chants, tout en canardant la cible de flèches, ce qui demandait une certaine gestion de sa barre de mana. Heureusement, la particularité de ce jeu, c'est qu'il était possible d'apprendre plusieurs classes secondaires, et d'attribuer certains de ses skills à sa classe principale. Ce qu'Haruna avait fait pour apprendre des skills pour remonter sa vie et sa technique, soulageant du même coup les healeurs.
Lorsque le premier étage de Bahamut se lança, après qu'elles aient changées de jeu, Haruna lança un petit rappel dans le canal chat.
Karlia: Et essaye de suivre la strat cette fois u_u
Super Pucelle: Ah ouais, marre de wipe à chaque fois >.<
En soi, les Tank n'avaient pas grand chose à faire à part bourriner... Tout le soucis venait du fait que les groupes étaient composés de deux tanks, qui se partageaient les tâches pour ne pas mourir... et que Clara n'était pas du genre à partager le bourinage de boss...
Dédicace à Super Pucelle, que j'ai croisée en Raid ;D Ouais, en abrégé, ça fait aussi SP :P
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Mélinda savait que Clara était une femme pleine de passion, mais voir l’effet qu’une bouillie de pixels pouvait avoir sur certaines personnes était fascinant. Le numérique était quelque chose de profondément implanté à Tekhos, et la Terre était en bonne voie. Mélinda trouvait cela fascinant, et rageait de ne pas être aussi douée que ses esclaves. Elle connaissait les potentiels infinis de l’informatique, et, depuis quelques temps, envisageait même d’ouvrir son propre site Web à Tekhos, afin d’y attirer les clientes tekhanes, et peut-être même d’ouvrir une boutique à Tekhos Metropolis. Le marché tekhan était un secteur extrêmement concurrentiel, mais aussi extrêmement profitable. Toute la difficulté venait du fait que le marché tekhan était dominé et contrôlé par les mégacorporations tekhanes, exerçant des monopoles dont il était difficile de se défaire. Mélinda était bien placée pour le savoir, mais elle ne désespérait pas de s’y implanter... Ce qui passait par le contrôle du numérique. Ici, c’était la jeunesse humaine qui primait. D’une courte durée de vie, ils savaient profiter au mieux de leur existence éphémère, contrairement à Mélinda, trop vieille pour pouvoir utiliser l’ordinateur de manière intuitive. Face à un clavier, elle réfléchissait trop. Elle savait que les jeunes enfants se débrouillaient merveilleusement bien avec une machine. Un ordinateur était en effet pensé comme une machine ergonomique, et, contrairement aux générations âgées, qui n’en avaient pas l’habitude, les enfants naissaient avec ces machines, et apprenaient donc instinctivement à s’en servir. Pianoter sur un clavier leur était aussi naturel qu’écrire avec un stylo, là où Mélinda peinait à mémoriser toutes les touches, ou à se servir d’une souris. D’après Clara, le meilleur moyen de la former était une thérapie intensive aux jeux vidéos, une pieuse excuse pour permettre à cette dernière de dévaliser les boutiques de jeux vidéos.
Après une bonne heure à dégommer des bandits dans les steppes de Pandora, le groupe fila sur
Final Fantasy 14, un MMORPG, qu’on appelait, soit par ses syllabes, soit sous le terme puéril et hideux de «
MeuPorg ». Mélinda avait compris, à force, qu’un MMO était un jeu vidéo visant à jouer à plusieurs, contrairement aux jeux Solos. Elle restait à côté de Kirigaya, trouvant très amusant la manière dont le comportement d’une personne se reflétait sur son avatar. En bonne bourrine, Clara prenait visiblement des troupes lourdes, tandis qu’Haruna, toute timide, toute gentille, restait avec des troupes à distance. Mélinda continuait à observer son écran, proche d’elle. On aurait pu croire qu’elle s’ennuierait, mais elle en profitait pour renifler discrètement le sang de Kirigaya, et pour observer sa belle poitrine, qui semblait bien à l’étroit dans sa tenue.
*
Son sang est vraiment attirant...*
FF14 était un MMORPG où le joueur pouvait personnaliser son avatar en fonction de deux critères : le
job, et la
classe. Un Job était quelque chose d’usuel et de classique dans la saga des FF, qu’on observait déjà dans
Final Fantasy 1, et qui désignait un type de personnage. Dans FF14, il existait 10 Jobs :
- Le Paladin (http://img110.xooimage.com/files/7/3/6/ss_001-49a92d9.jpg), un épais tank servant de protection sur le champ de bataille ;
- Le Moine (http://img110.xooimage.com/files/f/4/c/ss_001-1--49a92e3.jpg), une autre unité de combat reposant sur des techniques de combat reposant sur la rapidité ;
- Le Guerrier (http://img110.xooimage.com/files/1/5/5/ss_001-2--49a92ef.jpg), qui était le bourrin de l’équipe ;
- Le Chevalier Dragon (http://img110.xooimage.com/files/e/6/7/ss_001-3--49a9301.jpg), un guerrier spécial armé d’une longue lance, spécialisée notamment dans le combat contre les dragons ;
- Le Barde (http://img110.xooimage.com/files/9/9/6/ss_001-4--49a930a.jpg), une unité qui attaquait à distance ;
- Le Mage Blanc (http://img110.xooimage.com/files/c/7/0/ss_001-5--49a9313.jpg), faisant office de healer, servant ainsi à soigner ses coéquipiers ;
- Le Mage Noir (http://img110.xooimage.com/files/a/0/a/ss_001-6--49a9324.jpg), qui pouvait utiliser la magie au combat ;
- L’Invocateur, qui pouvait invoquer les redoutables et célèbres Chimères de Final Fantasy, comme Ifrit, ou encore Shiva ;
- L’Érudit, une sorte de mélange entre le guerrier et le healer, était une unité se battant avec une fée, utilisant cette dernière, soit pour soigner ses coéquipiers, soit pour se battre ;
- Le Ninja, quant à lui, était une unité se battant à l’aide du ninjutsu, réalisant des symboles ésotériques pour déclencher leurs techniques.
Mélinda lisait tout ça en consultant un manuel du jeu, le nez plongé dedans, tandis que le jeu se chargeait, et que les filles dialoguaient entre elles. Clara avait naturellement des personnages «
poids lourds », et opta pour son Paladin.
«
Comme ça, je vais pouvoir protéger le joli petit cul d’Haruna... »
Les Classes, quant à elles, étaient un autre système, différent, permettant de personnaliser davantage son joueur, en fonction de 4 grandes Classes, la Guerre, la Magie, la Main, et la Terre, chaque classe donnant lieu à des jobs personnalisés. Tout cela était affreusement compliqué, et la vampire se demanda bien pourquoi les Terriens inventaient des jeux aussi compliqués ! Elle releva la tête, et se plongea dans une autre partie du guide, faisant tourner les pages. Elle vit que le niveau qu’elles faisaient, Bahamut, se découpait en trois parties.
Pour l’heure, elle était dans la première des trois zones, le Labyrinthe :
(http://img110.xooimage.com/files/a/3/d/bc-turn1-1024x561-49a93b3.jpg)
Mélinda releva à nouveau la tête, pas spécialement plus aidée, toujours aussi perdue. L’équipe commençait à s’envoyer, Clara en tête. Mélinda s’humecta les lèvres, et avança délicatement sa main, la posant alors, tout en douceur, sur la cuisse de Kirigaya, et se pencha un peu plus vers elle.
«
Woow... Tu as l’air doué, Kirigaya... Douée et mignonne, je comprends pourquoi Clara veut veiller sur toi... »
-
Le début du raid était vraiment très simple et il fallait vraiment être une tanche pour mourir durant cette phase. Mis à part la sphère de contrôle au tout début, dont il fallait mettre sous silence certaines attaques (ce que seuls les Bardes et Mages noirs pouvait faire), le reste n'était que pack de monstres à abattre jusqu'au boss du niveau. Et là, deux méthodes étaient utilisées pour les éliminer. Soi la méthode zen, durant laquelle on éliminait les monstres par petits groupes, en mode tranquille, soit la méthode speed run, durant laquelle le main tank courait droit devant lui en attirant tout les monstres, pour tous les éliminer en fin de parcours, en même temps. Vu le principe du concours et le caractère bourrin de Clara, ce fut bien évidement la seconde méthode qui fut choisie. Collant pratiquement la heal de leur groupe, Haruna utilisa sa ballade du mage dès qu'elles arrivèrent devant la dernière salle, histoire qu'elle ne manque pas de mana pour soigner le groupe, qui prenait cher en affrontant près de 30 monstres en même temps.
- Clara ! Vas'y mollo avec les agro, tu prend trop cher et mes soins mettent trop de temps à arriver !
- J'prend la relève avec ma fée, occupe toi des Dps !
- J'ai presque plus de mana... Je vais devoir arrêter ma balade...
Pas le temps d'écrire dans le canal chat en plein combat, Haruna n'avait donc pas d'autre choix que de s'exprimer oralement.
- Ok, j'prend la relève, balance tes Aoe !
Il leur fallut bien cinq minutes pour les tuer jusqu'au dernier, juste avant de devoir affronter le dernier boss : le Cobra Allagois. Celui-ci avait plusieurs particularité, mais heureusement assez simple à appréhender. D'une part, il faisait pop des espèce de sangsues qu'il fallait lui faire manger, afin qu'il ne régénère pas sa vie. Ensuite, il fallait éviter les zones qui se mettaient à briller, pour éviter de se prendre des dégâts. Et enfin, lorsque le boss se séparait en deux, le groupe se séparait lui aussi en deux petit groupes, chacun à l’opposé de l'autre sur l'aire de combat, soit un Heal, deux Dps et un Tank pour chaque boss. L'astuce, c'était de les tuer à peu près en même temps, à 30s intervalle maximum, sans quoi le boss gagnait en puissance et devenait quasiment imbattable, même s'il lui restait 2PV.
Juste avant le début du combat, Mélinda posa sa main sur sa cuisse pour lui murmurer des compliment à l’oreille, ce qui eu pour conséquence de bien la faire rougir. Haruna était gênée et avait l'impression que Mélinda s’intéressait plus à elle qu'au jeu, et qu'elle essayait de lui faire perdre ses moyens. Rester concentrer sur son écran commençait à devenir difficile et elle espérait que la fille à coté d'elle n'allait pas tenter quelque chose durant le combat, sans quoi la brunette allait perdre tout ses moyens... et sans doute sa concentration. Mourir sur le premier boss à cause d'elle, ce serait trop la honte...
- Aller les filles ! Ce soir, c'est ragoût de serpent !
-
Cette soirée était fascinante : Mélinda avait l’impression d’assister à une conférence de Chinois en pleine discussion. Des termes techniques et incompréhensibles pour le commun des mortels fusaient dans tous les sens : «
DPS », «
AOE », «
agro’ »... Et on se demandait pourquoi Mélinda n’aimait pas les jeux vidéos ?! La pauvre n’y comprenait absolument rien ! En un sens, il était fascinant de voir à quel point l’être humain était capable d’inventer des choses compliquées et tortueuses. Les vampires, au moins, étaient un peu plus simples dans leur raisonnement. Entre-temps, à l’écran, les filles et leurs avatars numériques transformaient des pixels en bouillies de pixels, s’avançant dans un décor numérique orangé, jusqu’à atteindre le Boss de fin du Labyrinthe, un gros serpent.
(http://img110.xooimage.com/files/b/6/7/ff_snake-49d4054.jpg)
Faute de pouvoir vraiment participer, ou de comprendre leur stratégie, Mélinda était revenue à quelque chose de plus simple, et avait posé sa main sur sa voisine, qui, comme elle s’y attendait, se mit à devenir cramoisie, ce qui fit sourire Mélinda. Ah, les timides ! Voilà qui était plus simple à comprendre ! Le sang d’Haruna s’enflamma, et Mélinda se pinça les lèvres en le sentantr. Elle était tombée sur une usine à rougissements, et la circulation sanguine d’Haruna était, en conséquence, très forte. En fermant les yeux, Mélinda pouvait entendre les battements précipités de son cœur, et tout cela confirmait cette petite chose qu’elle avait perçu chez elle... L’expliquer était difficile, car c’était un sentiment très intuitif, mais elle sentait des irrégularités dans l’organisme d’Haruna, comme si cette femme n’était pas simplement une humaine, mais dissimulait autre chose... Quelque chose de très vaguement
terranide, sans pour autant l’être. C’était, en tout cas, vraiment très bizarre, et Mélinda essayait de le comprendre.
Elle s’humecta les lèvres, réfléchissant pendant quelques secondes. Les filles allaient attaquer le gros serpent moche, et elle se pencha vers Haruna, afin de lui soumettre ce qu’elle adorait faire : un petit défi. Elle s’approcha donc de son oreille, et murmura dans le creux de cette dernière, sa main toujours négligemment posée sur sa cuisse :
«
Si tu tues ce gros serpent, je te ferais un bisou... Comme si étais mon chevalier me protégeant des affreux monstres, tu vois ? »
Pauvre petite Haruna, elle qui voulait juste jouer se retrouvait assise à côté d’une vampire qui ne s’intéressait qu’à la profondeur de son décolleté... Et à ce sang mystérieux. Mélinda ne comprenait rien à ces jeux vidéos, et elle se réfugiait donc sur Haruna. De base, c’était aussi pour ça qu’elle était venue accompagner Clara, afin de voir s’il n’y aurait pas des proies potentielles chez ses amies. Mélinda était vorace, très vorace, a fortiori quand il s’agissait du beau sexe, dont elle raffolait... Et des petites timides. Il ne manquerait plus qu’on lui dise qu’Haruna était vierge, et Mélinda aurait été sûre d’avoir décroché le gros lot.
-
- Si tu tues ce gros serpent, je te ferais un bisou... Comme si tu étais mon chevalier me protégeant des affreux monstres, tu vois ?
Effectivement, pauvre Haruna... Elle qui voulait seulement jouer avec ses amies, elles se retrouvait la proie d'une séductrice qui semblait visiblement intéressée uniquement par son corps, vu comment elle insistait sur sa cuisse... Et vu comment elle la regardait, sa poitrine devait également beaucoup l’intéressée. Haruna était certes habituée à ce type de comportement, mais cela venait surtout des garçon... Si même les filles agissaient comme ça, elle n'allait plus sortir de chez elle durant des mois. En plus, même si c'était une autre fille du groupe qui porterais le dernier coup, la jeune fille se doutait que Mélinda considérerais cette victoire comme celle d'Haruna. Alors comment échapper à ce baiser inévitable ? En faisant exprès de perdre, au risque de pourrir la soirée ? Surement pas...
- Haruna ? Qu'est ce que tu fais, le combat à commencé, bouge toi !
La brune cligna des yeux, constatant qu'effectivement, elles avaient déjà commencées, et qu'en plus son perso venait de prendre bêtement des dégâts en restant sur une zone clignotant. Reprenant ses esprit et rouge de honte, elle prit part au combat.
Comme cela arrivait souvent, la leadeuse du groupe du hurler pour que Clara cesse de taper le boss, le temps que le deuxième tank puisse reprendre l'agro. Mais dans l’ensemble, le groupe évita de mourir et fini par vaincre le boss, bien que de justesse. Vu le niveau recommandé et celui des filles, le problème ne venait pas de là, mais plutôt d'un manque de coordinations et de communications. Haruna était contente de ne pas avoir provoquée la mort de l'équipe, mais avait encore le problème Mélinda à gérer, qui la fixait trop intensément à son gout.
- Euh... J'ai... J'ai besoin d'aller au toilettes... un instant...
Et sans rien dire de plus, elle se leva et fila tout droit se réfugier dans la cabine, de l'autre coté du comptoirs, dans la pièce voisine. Mais au moment de fermer la porte, quelque chose bloqua celle-ci.
-
Le combat des filles contre le gros serpent fut pour Mélinda une sorte d’entrée en zone inconnue. Elles parlaient fréquemment, et, sur l’écran, la vampire voyait tout un tas de pixels s’allumer, avec des informations défilant dans tous les sens. Tout allait à une telle vitesse... Tout simplement sidérée, la vampire observait cet écran numérique en se demandant quel génie machiavélique avait inventé un jeu pareil... Les filles prenaient leur pied à combattre le serpent géant, et, à plusieurs reprises, on dit à Clara de s’écarter, amenant cette dernière à grogner, et souvent à jurer.
« Saloperie de serpent... » sifflait-elle entre ses lèvres.
Mélinda, pour le coup, en oublia pendant quelques secondes l’inconnue Haruna. Elle était face à une sorte d’invraisemblable communion, typiquement tekhane, jusqu’à ce que, dans un hurlement de joie, elles arrivent à pulvériser le serpent géant.
*Je crois que j’ai encore des progrès à faire avec l’informatique, moi...*
En toute humilité, elle admettait être dépassée. Les filles se félicitaient, tout en inspectant désormais les objets qu’elle avait récupéré en tuant le Boss. Mélinda perçut le mot « loot » à plusieurs reprises, mais sans pouvoir le définir précisément. Un langage codé ! Elles étaient bonnes pour devenir de futures espionnes, et, à défaut, elle retourna vers Haruna. La vision de son décolleté était comme un point d’ancrage dans la réalité, mais les avances de Mélinda n’avaient nullement échappé à la jeune femme. Elle en était toute retournée, et choisit de s’éclipser vers les toilettes. Le regard de Clara croisa brièvement celui de Mélinda, avant de se replonger sur son écran.
Mélinda, elle, ne perdit pas longtemps, et poursuivit Haruna. Du pied, elle bloqua la porte des toilettes, et, de la main, repoussa cette dernière, puis rentra à l’intérieur, et la referma derrière elle.
« Haruna... Je ne te veux pas de mal... »
La vampire savait qu’elle devait parler vite, avant que la femme ne se mette à paniquer... Elle était une petite timide, tellement craquante !
« C’est juste que... Euh... En fait... Tu sais, je ne suis pas très branchée jeux vidéos... Si je suis venue ici... C’est parce que j’avais envie de te parler et de te voir... »
Tout en disant ça, Mélinda s’était appuyée contre la porte, et avait baissé les yeux. Son petit numéro était déjà lancé, et elle ignorait si ça allait prendre ou pas... Mais, après tout, qui ne tente rien n’a rien, et, comme d’habitude, elle ne mentait pas vraiment. Elle interprétait juste de manière spéciale les vérités.
« Mais... Je ne sais pas trop comment t’aborder, je... Je voulais juste dire que je t’aime bien, et... Savoir si on pourrait être amies, toi et moi... Mais j’ai l’impression de t’avoir fait grave flipper, alors que... Ce n’était pas du tout mon intention ! »
-
Elle aurait dû s'en douter, mais ne l'avais pas vue venir pour autant. Mélinda l'avait suivie et maintenant, elle s'était enfermé dans les toilettes avec elle. Hors, ce n'était pas comme des toilettes public ici. La pièce était exigu et il n'y avait qu'une seule cuvette. Haruna se retrouva donc assise sur le couvercle de la lunette en voulant reculer, encore plus paniquée, malgré ce que lui disait la fille en face d'elle.
- Haruna... Je ne te veux pas de mal... C’est juste que... Euh... En fait... Tu sais, je ne suis pas très branchée jeux vidéos... Si je suis venue ici... C’est parce que j’avais envie de te parler et de te voir...
Haruna ne comprenant pas pourquoi elle en particulier. En arrivant, Mélinda ne connaissait personne. Et quand bien même Clara aurait parlée de sa Team, alors elle aurait voulue les rencontrer toutes, et non elle plus que les autres. La jeune fille n'écoutait pas vraiment, cherchant un échappatoire, paniquée. Hors, lorsqu'elle est dans cet état, elle perd souvent le contrôle. En général, c'est plutôt pratique, quand elle sur le point de se faire passer à tabac ou violer... Là, en revanche, ça va juste la faire paniquer plus encore.
- Mais... Je ne sais pas trop comment t’aborder, je... Je voulais juste dire que je t’aime bien, et...
A ce moment précis, le corps d'Haruna s'illumina d'une lumière blanche. Le même phénomène que lors d'une évolution dans Pokémon. Rien de vraiment discret à vrai dire. Heureusement que la porte était fermée, bien qu'un rai de lumière devait passer sous la porte. Le corps de la brunette se modifia alors, perdant quelques centimètres en taille et sa poitrine gagnant également du volume, tandis que deux excroissances semblèrent pousser sur le haut de sa tête. Lorsque la lumière se dissipa, se fut pour laisser place à une étrange humanoïde verte et blanche (http://img11.hostingpics.net/pics/509033Gardevoir.png). Quoi que dans l'immédiat, son visage était plus proche du rouge cramoisi.
- Oh non... Oh non... Pas p-possible... P-pourquoi ?... Hyp... Hyp...
Elle se mit à fixer Mélinda dans les yeux pour l’hypnotiser et lui effacer la mémoire, mais avec sa gêne et la honte d'avoir été prise sur le fait, ce n'était guère évident... Est-il nécessaire de préciser que ces vêtements avaient disparus durant la métamorphose ?
-
De toutes les choses auxquelles Mélinda s’attendait, elle dut bien admettre qu’Haruna réussit le mince exploit de la surprendre. En entrant dans les toilettes, Mélinda n’avait pas vraiment de plans, ni de stratégie sur ce qu’elle allait faire. Elle trouvait juste Haruna mignonne, mais, concrètement, elle manquait d’informations sur cette jeune femme. La vampire était donc bien incapable de dire comment cette entrevue allait se passer, et, en tout état de cause, elle avait choisi de s’en remettre à la bienheureuse improvisation, qui était toujours son fort. Elle se tenait donc face à une Haruna blême et terrorisée, à qui un chat semblait avoir avalé sa langue. Toute rouge, assise sur la cuve des toilettes, Mélinda sentait son sang hurler dans sa poitrine, ce qui, loin de la réfréner, ne faisait que l’exciter davantage, provoquant des fourmillements dans tout son corps.
Et c’est à cet instant qu’Haruna se transforma. Un rayon lumineux jaillit de son corps, et, instinctivement, Mélinda se recula en tournant la tête... Les vêtements de la femme s'étaient envolés comme par magie, et, sous les yeux médusés de Mélinda, elle vit une sorte de curieuse créature verte et blanche, avec une sorte de crête rouge sur la tête. Haruna la regardait, toute cramoisie, et murmura faiblement, tandis que Mélinda, les yeux ronds, observait cette scène.
*Par tous les vampires, mais qu’est-ce qui vient de se passer ?!*
Comment pouvait-elle expliquer rationnellement la transformation à laquelle elle venait d’assister ? Mélinda voyait à chaque fois des choses étonnantes... La magie pouvait expliquer bien des choses, et c’était un phénomène magique auquel elle venait d’assister... Une femme normale aurait fui en hurlant, mais Mélinda, elle, se contenta d’un sourire... Et ferma le loquet des toilettes. Elle faisait entièrement confiance à Zan et à Clara pour occuper les filles en cas d’absence prolongée, et elle s’approcha lentement de la femme, qui essayait de baragouiner quelque chose.
Pour seule réponse initiale, Mélinda défit ses vêtements sous son nez, et ne tarda pas à finir, elle aussi, nue. Un sourire mielleux sur les lèvres, elle s’approcha ensuite de la femme, et s’assit sur ses genoux, avant de finir par poser un doigt sur ses lèvres.
« Shhht, ma belle... Tu as tes petits secrets, hein ? Ça faisait longtemps que je n’avais pas croisé une Polymorphe en pleine nature... Surtout aussi mignonne que toi. »
Sa main remonta, et elle caressa sa crête rouge, avec un sourire sur le coin des lèvres, et se pencha vers elle, venant l’embrasser sur le cou.
« Moi aussi, j’ai mes secrets, mon cœur... Et, puisque nous sommes toutes les deux nues, je crois que je vais te faire l’amour... Te baiser dans tes toilettes... Et ensuite, tu retourneras jouer, et, après, je te baiserai encore. »
Elle en parlait avec un détachement qui pouvait parfois surprendre, et lécha finalement la joue de la femme.
« Voilà notre programme, ma chérie... »
-
Haruna se rendit vite compte que son hypnose ne voulait pas faire effet. Pire encore, la fille devant elle défit ses vêtements et se retrouva également nue, lorgnant longuement sur son corps. D'habitude, les gens paniquent et cris en la voyant prendre une forme de Pokémon... Mais pas elle. Ou bien elle ne connaissait pas cet univers (ce qui est tout de même étonnant lorsqu'on vit au Japon) ou bien coucher avec une Gardevoir devait faire partit de ses fantasmes... Toujours est-il qu'elle vint s'installer à califourchon sur ses jambes le sourire aux lèvres, en lui posant un doigt sur les lèvres, lui faisant signe de se taire. Terrorisée, elle obtempéra quasi immédiatement.
- Shhht, ma belle... Tu as tes petits secrets, hein? Ça faisait longtemps que je n’avais pas croisé une Polymorphe en pleine nature... Surtout aussi mignonne que toi. Moi aussi, j’ai mes secrets, mon cœur...
Étrangement, cette phrase la rassura. Un peu. D'une part, elle lui disait clairement que cela faisait longtemps qu'elle n'avait pas vue de personne comme elle, sous entendu qu'elle en avait déjà vue. Hors, Vlad lui avait très clairement dit que d'autres êtres dans ce monde disposaient de pouvoirs similaires. Et ensuite, Mélinda lui avouait elle même qu'elle avait ses petits secret. Un pouvoir similaire ou autre chose ? Quoi qu'il en soit, elle était un être surnaturel, tout comme elle... Et c'était donc moins stressant que d'être avec une fille normal. Même si elle profitait largement de son état de faiblesse pour lui lécher le cou en la caressant...
- V... Vraiment... ?
- Et, puisque nous sommes toutes les deux nues, je crois que je vais te faire l’amour... Te baiser dans tes toilettes... Et ensuite, tu retourneras jouer, et, après, je te baiserai encore. Voilà notre programme, ma chérie...
Le terme "baiser" lui faisait peur quand même, ayant dans sa tête les images de ses nombreux viols... Si la fille se montrait douce comme maintenant, elle voulais bien se laisser faire, peut être qu'elle découvrira ce qu'est le vrai plaisir... Mais si les choses dégénéraient, il y'avait un grand risque qu'elle use de pouvoirs... plus puissants qu'une simple tentative d'Hypnose.
- D... D'accords.... alors... M-Mais d-doucement...
Elle avait toujours le regard embué, signe qu'elle n'était pas totalement rassurée...
-
Haruna avait, de base, une voix extrêmement douce, fluette... Alors, avec sa timidité, cette douce voix devenait presque un murmure inaudible, donnant l’impression que la femme était en phase terminale, et qu’elle utilisait ses dernières forces pour réussir à s’exprimer. Mélinda s’amusait de ce spectacle, de la nervosité de la jeune femme, d’où les mots très crus et très francs qu’elle avait employé. Elle voulait déstabiliser Haruna, et, dans ce domaine, elle était championne. Totalement paniquée, la Polymorphe accepta l’idée de faire l’amour... « Mais doucement », ce qui, encore une fois, fit sourire Mélinda. Sans aucun doute, Haruna appréciait l’idée que Mélinda ne soit pas effrayée par son apparence, et qu’elle ne fuit pas en hurlant. Pour Mélinda, ce « mais doucement » n’avait toutefois aucune incidence ; elles voulaient toutes que ce soit doux, et elles étaient ensuite les premières à hurler pour aller plus fort. Mélinda était une femme, elle pouvait donc se permettre ce sexisme primaire. Seul son « D’accord# était en réalité important, car il ouvrait une brèche.
Assise sur les cuisses de la petite Haruna, Mélinda passa donc à l’action, posant une main sur l’épaule de la femme, venant la repousser. Cette dernière heurta le dossier des toilettes, et la vampire alla l’embrasser, déplaçant sa main sur son menton, afin de délicatement relever son visage. Doucement... Au début, tout au plus. Sa bouche se plaqua contre celle de la femme, et sa langue ne tarda pas à s’enfoncer en elle, tan dis que, dans sa tête, les questions continuaient à se multiplier.
*Si c’était simplement de la Polymorphie, ses vêtements n’auraient pas disparu...*
Le fait qu’elle ne reconnaisse pas cette race n’était pas, en soi, significatif, car il existait, sur Terra, quantité de races dont elle n’avait encore jamais entendu parler. Si Clara était là, elle aurait reconnu cette forme, mais Mélinda, elle, n’avait jamais vu un seul épisode de Pokemon, ni même lu un seul manga. Elle en avait entendu parler lors des conversations à table, mais la jeune femme rangeait Pokemon dans la catégorie fourre-tout « Culture moderne terrienne incompréhensible ». Elle embrassait donc la belle Haruna, devenue une sorte de petite plante verte, et l’embrassa assez longuement, pendant plusieurs minutes. Sa langue s’enfonçait dans la bouche de la jeune femme, forçant le passage, et, petit à petit, ses mains se déplacèrent pour empoigner les deux seins de la femme, les malaxant et les pressant, ses pouces glissant sur ses tétons, frottant tendrement dessus.
« Hummm... »
Elle l’embrassa donc, puis finit par rompre le baiser en souriant, et embrassa Haruna sur le bout du nez.
« Ne t’inquiète pas, Haruna... Entre mes mains, tu vas jouir... Mais il ne faut pas hurler trop fort... Je ne voudrais pas que nos amies s’inquiètent... Et, de fait, nous ne pouvons pas rester trop longtemps, où elles vont finir par se poser des questions. »
Mélinda sourit donc, puis se redressa alors, retournant poser ses pieds sur le sol. Elle désigna de la main son intimité, et fourra deux doigts dedans, venant écarter ses lèvres intimes.
« Observe l’un de mes secrets, Haruna... »
Avec un sourire vorace sur les lèvres, la vampire se concentra un peu, puis poussa... Et une verge luisante ne tarda pas à jaillir de son intimité, se redressant sous l’effet de son érection.
« Tadaa ! » s’exclama-t-elle, avec un sourire ravi sur les lèvres.
Les choses sérieuses allaient pouvoir commencer... Nul doute que, dans le courant de la soirée, les toilettes d’Haruna allaient beaucoup servir.
-
Haruna eu beaucoup de mal à se calmer et a ses détendre. Après tout, les seuls fois où elle avait couchée avec d'autres personne, cela lui avait toujours fait atrocement mal. Habituée aux viols, elle était donc naturellement stressée, tendue, et Mélinda choisit donc de commencer doucement, par un doux baisé, y allant tendrement. Lentement, son corps se détendit, se décrispa et elle entrouvrit les lèvres au bout de quelques minutes. Son amante en profita alors pour glisser sa langue entre les lèvres et caresser la sienne avec, l'embrassant plus langoureusement, plus sensuellement. Haruna gémis durant le baisé, laissant échapper un bref couinement de surprise lorsque Mélinda posa ses mains sur ses gros seins blanc pour les malaxer avec tendresse. C'était... C'était différent de d'habitude... Il n'y avait aucune douleur dans cet échange, uniquement du plaisir dans un tendre câlin. Si c'était ça, les ébats entres filles, son orientation sexuelle allait d’avantage pencher vers les relations lesbiennes, bien plus agréables qu'avec des garçons...
Mélinda finit par se retirer, un fin filet de salive les reliant un bref moment. Haruna regardait son amante le regard brillant et humide, alors qu'elle haletait doucement, ces tétons durs et de la mouille glissant doucement sur ses cuisses. Pour la première fois, elle avait de savoir ce que ça faisait de le faire avec une autre filles, sans pénis pour lui faire du mal... Mais apparemment, ce ne fut pas l'idée première de Mélinda.
- Ne t’inquiète pas, Haruna... Entre mes mains, tu vas jouir... Mais il ne faut pas hurler trop fort... Je ne voudrais pas que nos amies s’inquiètent... Et, de fait, nous ne pouvons pas rester trop longtemps, où elles vont finir par se poser des questions. Observe l’un de mes secrets, Haruna...
Baissant légèrement le regard, elle observa donc l'intimité de Mélinda, se demandant ce dont elle voulait parler... Et écarquilla les yeux en voyant un chibre plus imposant que ce qui l'avait violés par le passé, en sortir, luisant de sa liqueur d'amour.
- Tadaa !
Dans sa tête, Haruna revoyait la scène de viol qui l'avait profondément traumatisée. Tout son corps tremblait, non pas de plaisir et d'impatience, mais au contraire de terreur. Son débit sanguin s'accéléra et de la sueur froide coula dans sa nuque, alors que ce sexe approchait dangereusement de son intimité.
N...Non... J... Je v... Je veux p-pas.... p-p-pas ç-ça.... N... P...
Elle releva le regard vers Mélinda et son expression lui fit très peur. Si bien que son regard se mis à briller d'un léger bleu clair et que ses pouvoirs psy entrèrent en action. D'abords, Mélinda cessa net de bouger, pas même le petit doigts, comme si elle était entravée. Puis, la peur montant d'un cran, elle lui envoya un Choc Mental, envoyant Mélinda se plaquer contre le plafond de la cabine, toujours sans pouvoir bouger, alors que Haruna se précipita vers le verrous, tentant fébrilement de l'ouvrir, toujours paniquée. Sous le coup du stress, elle envoya dans la tête de Mélinda un fragment de son passé...
Il faisait sombre, humide et l'air puait le sexe et les déjections. Cela faisait tellement longtemps qu'elle n'avait plus vue la lumière du jour, qu'elle ne savait pas depuis combien de temps elle était là. Son corps était amaigrit, et du sperme séché maculait son corps. Haruna était entravée à des barres transversales, un gode épais vibrant intensivement dans chacun de ses orifices, maintenu par du gros scotch, alors que deux pinces étaient accrochés à ses tétons. Elle n'avait pas les yeux bandés, ceci afin qu'elle puisse voir ses tortionnaires. En revanche, un anneau maintenait sa bouche ouverte, depuis tellement longtemps qu'elle en avait mal. D'après ce qu'il y'avait autour d'elle, Haruna était certaine qu'elle se trouvait dans la remise du gymnase. Les portes finirent d'ailleurs par s'ouvrir et laissèrent un groupe d'une demi-douzaine d'élèves, d'après leur corpulence, entrer dans la remise. Ils étaient nus et cagoulés, et était plus grands qu'elle. L'un d'eux avait une caméra dans sa main, la même que depuis qu'elle était séquestrée ici...
La vision, qui avait durée à peine une demi dizaine de secondes, avait pris fin, en même temps que Mélinda reprenait le contrôle de ses mouvements. La porte des toilettes était grande ouverte, et on pouvait entendre des pas précipités dans les escaliers. Haruna courait vers sa chambres pour s'y enfermer, morte de peur et des larmes coulant sur son visage...
-
Mélinda avait peut-être commis une erreur de jugement... Elle avait grillé le sétapes, mais, quand elle avait vu que son baiser avait marché, elle avait voulu passer à la suite. Oh, bien sûr, elle s’attendait à un mouvement de rejet légitime, mais... Ce fut juste un peu plus fort que ce qu’elle avait prévu. Alors qu’elle s’avançait vers Haruna, cette dernière envoya une onde de choc sur elle, et renversa Mélinda, produisant un choc sourd, que, fort heureusement, aucune des joueuses n’entendit. Béni soient les casques audio et les explosions de PNJ. Mélinda heurta le mur en grognant, et eut droit à une vision... Un souvenir d’Haruna, que cette jeune femme (apparemment dotée de pouvoirs psychiques) avait enclenché. En réalité, la vampire connaissait l’histoire d’Haruna, car Clara lui en avait parlé... Elle avait été violée par plusieurs adolescents, et, depuis cette période, était totalement asociale, devenue une otaku. Si elle n’allait plus en cours, c’était à cause de ça, son père lui payant des cours par correspondance. Mélinda le savait, et son désir n’avait pas été de pénétrer immédiatement Haruna, mais de lui faire comprendre qu’une verge s’apprivoisait...
Du sang coulait de son nez, et elle s’essuya, observant les gouttes pourpres sur ses doigts, avant de soupirer.
*Ça, c’était imprévu...*
Haruna avait filé tellement vite que personne n’avait rien remarqué, et les filles jouaient entre elles... Comme si elles savaient qu’Haruna était spéciale, qu’elle avait souvent des absences, et qu’il ne fallait pas s’en inquiéter outre mesure. Mélinda se redressa lentement, reprenant ses esprits, puis avisa l’escalier, sur sa gauche... Et commença par replier sa verge. Elle remit ensuite rapidement ses vêtements, et, sans plus hésiter, grimpa l’escalier. Elle sentait le groupe sanguin d’Haruna, et se rapprocha donc de la porte de cette dernière.
C’était une porte à la japonaise, qui coulissait sur le côté, et elle n’était pas totalement fermée. Le sang d’Haruna tambourinait dans son corps, et Mélinda s’approcha, réfléchissant... Il allait falloir qu’elle fasse preuve de psychologie, et surtout de douceur. Haruna avait connu un véritable traumatisme, et Mélinda était plutôt bien placée en matière de traumatismes. Elle posa sa main sur le rebord de la porte, hésitant toujours sur la manière dont elle allait aborder les choses.
« Haruna, je... Je suis désolée, je ne voulais pas te faire peur... »
Inutile de vouloir la menacer ou faire du chantage, ce qui était parfois les techniques privilégiées de Mélinda contre les petites timides. Ici, elle allait opter pour une autre stratégie. Elle écarta légèrement la porte, et finit par rentrer.
« Je... Je voulais juste te faire du bien, Haruna... »
Difficile de dire quoi que ce soit de plus... Il fallait d’abord voir la manière dont la Polymorphe allait réagir, Mélinda espérant bien ne pas se recevoir une autre décharge psychique en pleine figure.
-
Haruna s’était précipitée dans sa chambre et avait rapidement fermée sa porte, avant de se recroqueviller sur son lit, dos au mur et les genoux contre sa poitrine. Heureusement, la chambre de ses parents n’était pas au même étage et ces derniers n’avaient donc pas été réveillés par son vacarme – manquerais plus qu’eux aussi ne la voient sous une forme non humaine – et la jeune fille pouvait donc pleurer toutes les larmes de son corps sans déranger personne. Lorsque Mélinda avait fait apparaitre son… machin, elle avait fait ressurgir toutes ses peurs et ses traumatismes d’un seul bloc. Son subconscient avait parler en premier et elle avait donc envoyée valser la fille avant de prendre la fuite. Ce n’était probablement qu’une question de minutes, avant que toutes ses copines ne soient au courant et ne la traite comme un monstre. Pourquoi fallait-il qu’elle se retrouve toujours seule ?
Pourtant, lorsque la porte s’ouvrit, il n’y avait pas une hordes de filles haineuses. Seulement Mélinda, qui s’exprimait avec un ton hésitant et peu assuré.
- Haruna, je... Je suis désolée, je ne voulais pas te faire peur... Je... Je voulais juste te faire du bien, Haruna...
Haruna ne répondit pas. D’ailleurs, elle ne bougea pas d’un poil, continuant de pleurer sur son lit, n’osant tout simplement pas relever la tête pour regarder celle qui lui faisait face. Haruna avait encore la vision de cet épais membre masculin qui s’apprêtait à la pénétrer. Il lui était difficile de se laisser faire après tout ce qu’il lui était arrivé, quand bien même Mélinda lui promettait de lui faire du bien. C’était instinctif, elle ne pouvait rien y faire.
Plus bas, il y’eu un peu d’agitation. Les autres filles de la team commençaient à se rendre compte que cela faisait un moment que Haruna et Mélinda s’étaient absentée, et l’une d’elle s’adressa aux autres, en regardant par-dessus son écran.
- Dites, y’en a pas une qui veux aller voir ce qu’elles font ? Clara, Zan, c’est vous qui l’avez ammenées, vous pouvez y aller ?
-
Les choses ne se passaient pas comme prévues, mais Mélinda, fort heureusement, était habituée à réagir face à l’imprévu. Elle n’avait pas prévu qu’Haruna se sauve en courant, mais Mélinda avait peut-être sauté une ou deux étapes en lui présentant d’emblée son zob’. Les humains de la Terre n’étaient pas habitués à ce genre de spectacles, qu’ils voyaient comme des manifestations contre-natures… Néanmoins, est-ce que cette situation suffisait à expliquer l’état de panique dans lequel se trouvait actuellement la belle et timide Haruna ? Elle était recroquevillée dans un coin de sa chambre, avec son apparence… Anormale. Une apparence qui avait induite Mélinda en erreur, en lui donnant le sentiment qu’Haruna venait de Terra. Elle avait pris une apparence étrange, et se tenait dans un coin de la pièce, pleurant doucement. Elle n’eut aucune réaction quand Mélinda entra, et cette dernière ferma doucement la porte derrière elle, avant de lentement se rapprocher. C’était ce genre de situations où Mélinda marchait sur les œufs, et devait donc faire attention à ce qu’elle disait. Quand Haruna avait pété les plombs, elle lui avait balancé dans la figure une image mentale, montrant une scène de viol assez trash’. Assise sur le sol, sa tête était contre son lit, et Mélinda se rapprocha, puis se pencha à côté d’elle, et, lentement, délicatement, elle caressa ses cheveux.
« Je… Je ne savais pas que tu avais été violée, Haruna, je… Enfin, si je l’avais su, je… J’aurais abordé les choses différemment… »
Elle se mordilla les lèvres, et décida d’aborder les choses en faisant preuve de l’arme qui, jusqu’à présent, lui réussissait le mieux pour rassurer les petites timides : la sincérité.
« Je sais ce qu’on ressent, Haruna… J’ai été violée par mon grand-frère et mon père pendant des années, alors… Je ne compte pas te forcer à faire quoi que ce soit que tu ne veux pas, ma puce… »
Mélinda pouvait encore insister, mais elle sentait bien qu’elle avait perdu Haruna. Le seul moyen de la convaincre était donc de lui glisser quelques mots gentils, puis de la laisser réfléchir. Autrement dit, tendre un hameçon, et l’inciter ensuite à revenir la voir. Pour commencer, le fait qu’elle ne soit pas effrayée par son apparence blanchâtre ne pourrait qu’encourager Haruna pour la suite. La vampire se releva donc lentement, quand elle entendit des bruits de pas, et vit la porte s’ouvrir… Sur Clara et sur Zan.
« Oh…
- Haruna ? Qu’est-ce qui t’arrive ?! »
Des deux, Zan avait toujours été la plus sociable, et elle se rapprocha donc d’Haruna, en venant la prendre dans ses bras.
« Oh, ma choupette, mais qu’est-ce que tu as ?! »
Difficile de résister à Zan et à ses assauts de câlins…
-
Haruna n'entendait même pas Mélinda, enfermée dans sa bulle, voyant son sexe défiler dans sa tête parmi d'autres scènes de viols et d'agressions physiques. Bulle qui au final, n’éclata que lorsqu'une chaleur réconfortante ne vint la prendre par surprise. D'abord surprise de cet élan de tendresse, la Gardevoir le fut encore plus en reconnaissant la voix de Zan. D'ailleurs, Haruna eu un temps d'hésitation, se rendant compte que la chinoise n'avait même pas été choquée de son apparence une seule seconde, l'avait reconnue directement et l'avait spontanément prise dans ses bras. Lorsqu'elle se rendit compte de tout ça, Haruna l'enserra à son tour et termina de pleurer, le corps secoué de quelques sanglots. Il lui fallut de très longue minutes pour se calmer, pendant que Zan la rassurait avec quelques tapes dans le dos.
Le visage à moitié fourré dans le cou de Zan, Haruna lui expliqua, entre coupé de quelques reniflements, ce qui c'était déroulé avec Mélinda dans les toilettes et, surtout, la présence de ce sexe masculin qui avait tenté de la pénétrer. Il était évidant que la jeune fille faisait une fixation la dessus, ne parvenant pas à se défaire de cette image.
- C'est.. C'est p-plus fort que m-moi... Je... Je peux pas... P-Peux pas... Je...
Peu importe comment Mélinda avait voulue la jouer avec elle, les membres masculin la terrorisaient.
- J'a... J'avais si p-peur... Mon... Mon p-pouvoir... il... il a agit d-de lui m-même...
Haruna resta un long moment dans ce câlin doux et chaleureux, avant de finir par s'en écarter, repoussant doucement Zan après s'être enfin calmée. Entre temps, Clara était partie, sans doute pour donner une excuse aux autres filles pour justifier son absence, mais elle revint bien vite. Haruna alluma la lampe de chevet et attendit qu'elle revienne et ne ferme la porte, pour faire face aux trois filles, toujours sous sa forme non humaine. Zan avait l'air de se foutre complètement qu'elle ait une autre apparence et Clara elle, était clairement sur le cul. Au final, seule Mélinda semblait indécise. Mais vu qu'elles étaient restées là et ne s'étaient pas enfuis en la voyant, la jeune fille considérait qu'elle leur devait bien une explication. Elle prit donc énormément sur elle pour essayer de parler... Ah oui, elle était nue aussi, mais sous une forme de Pokémon, elle s'en foutait un peu à vrai dire...
- Après... Après mon déménagement, suite à... mon plus gros traumatisme, j'ai emménagée à Seikusu et été inscrite à Mishima... Seulement... Les problèmes que j'avais eu au collège avec les autres élèves ont recommencés au lycée... Un jour, j'ai fais le souhait d'avoir des pouvoirs, comme les Pokémon, pour pouvoir me défendre... Je sais, c'est débile dis comme ça... Et la nuit suivante, il y'avait un garçon dans ma chambre... ici même. Au début, j'ai crue que c'était un lycéen qui était entré par effraction pour me violer... Et il s'est présenté à moi comme étant le Dieu des jeux vidéos...
Haruna eu un rire... Pas un grand rire, nan, juste un petit rire jaune, un peu coincé et qui démontrait à quel point elle était mal à l'aise... Puis elle reprit.
- J'ai pensée au début à une blague... Ou si j'avais tapée dans l’œil d'un Otaku au lycée... Par "dieu", j'ai d'abord supposée qu'il se faisait appeler ainsi parce qu'il était incollable, où un autre truc dans le genre, et il m'a balancé un truc, genre il ferait de moi une fidèle si je répondait à son questionnaire de geek, et ma récompense serait un pouvoir lié aux jeux vidéos... J'ai pris le test de ce type à la rigolade, oubliant complètement qu'il était entré par effraction dans ma chambre... C'est la seule fois où un garçon m'a fait rire plutôt que crier... A la fin, je lui ai répéter mon souhait, puis le noir...
Haruna s'assit sur son lit, tête baissée et mains croisées sur ses jambes, avant de relever la tête.
- Le lendemain, évidement, j'ai constatée aucun changement notoire... J'ai crue à un rêve à la con et ma vie à repris son rythme, entre les blagues de mauvais goûts et les menaces... Et puis... Quelques semaines après, j'ai de nouveau été agressée par un groupe de lycéens... Et sous la peur j'ai... pris une forme de Pokémon... C'est venu quasi instinctivement... Aujourd'hui, je sais toujours pas si ce garçon qui est venu dans ma chambre était vraiment un dieu, où si c'était un mage qui avait vu ma détresse... Mais plutôt que de me donner les pouvoirs des Pokémon, il m'a permis de prendre leur apparence en prime... En théorie, je peux aussi offrir une forme à quelqu'un de proche, si cette personne le désir... Mais j'ai jamais essayée la pratique...
Haruna fini par allumer son portable et alla sur un certain site internet (http://www.pokepedia.fr/Gardevoir), avant de dire à Mélinda de venir regarder, sentant qu'elle était complètement paumée.
- Voilà... Voilà ce que je suis... actuellement...
Elle se doutait que ça devait également être étrange pour ses deux autres amies, et elle leur adressa un petit sourire timide...
-
Les explications finirent par venir, alors que le câlin de Zan détendit un peu Haruna. Mélinda aurait pu la caresser, aussi, mais elle avait eu peur qu’Haruna ne la repousse, dans la mesure où elle était à l’origine de son traumatisme. Pour elle, c’était une raison amplement suffisante pour la repousser ! Silencieuse, Mélinda laissa donc Zan s’exécuter, et, ensuite, cette dernière alla donner les explications attendues. Haruna avait bénéficié des faveurs d’un Dieu pour hériter de ses formes, liées à un jeu vidéo dont Mélinda avait entendu parler bien des fois : « Pokemon ». Une véritable vague de mode au Japon, où tous ses esclaves voulaient acheter les dernières versions de ce jeu. Mélinda, elle, y était un peu hermétique, comme à l’image des jeux vidéos de manière générale. Elle resta dans un coin, bras croisés. D’une petite voix douce, Haruna, dans sa forme verte et blanche, continuait à parler, et, régulièrement, Zan venait l’embrasser doucement, tout en la tenant dans ses bras, retournant la prendre après qu’elle eût été sur Internet leur donner quelques explications.
Gardevoir. Mélinda vit le nom du Poketruc, et trouva que, effectivement, il ressemblait à Haruna. Elle pouvait visiblement prendre d’autres formes, et la vampire hocha silencieusement la tête. Se confier avait visiblement calmé Haruna, et Clara s’était assise, ne sachant pas trop non plus quoi dire. Haruna conclut avec un léger sourire, et Zan, en souriant, l’embrassa sur la joue.
« Là, ma chérie, tu vois... Nous n’avons pas hurlé comme des folles... Retiens bien une chose, Haruna, car c’est très important... Tu peux me confier, et tu peux aussi te confier à Mélinda. Je sais qu’elle te fait peur, mais, crois-moi, c’est une femme en qui tu peux avoir toute ta confiance... »
Haruna avait visiblement du mal à y croire, et Zan, de la tête, fit signe à a vampire de s’approcher. Acquiesçant, Mélinda posa sa main sur l’autre épaule d’Haruna.
« Je... Je suis désolée pour tout à l’heure, Haruna, je... Je ne voulais vraiment pas te faire de mal, tu sais...
- Ton histoire est incroyable, Haruna, renchérit Zan, alors je suis sûre que la mienne, en comparaison, te semblera bien fade... Mais il me faut être honnête avec toi... »
Clara se leva alors, et rejoignit le trio, formant un quatuor, ou, plutôt, un trio qui entourait Haruna, les mains de Clara venant doucement se poser sur ses hanches, une flopée de délicats baisers.
« Moi et Clara, nous avons volontairement renoncé à notre liberté pour servir Mélinda... Elle est notre Maîtresse, et nous sommes ses esclaves. Nous le sommes volontairement, Haruna, car, de cette manière, nous avons droit à une vie de rêve...
- Je les ai aidés à admettre ce qu’ils étaient, Haruna, je les ai aidés à s’épanouir, et, en retour, nous formons une grande famille, soudée et unie. »
Zan se rapprocha alors de l’oreille d’Haruna, et, après un baiser sur sa joue, glissa quelques mots finaux, comme une sorte d’aveu final :
« Notre Maîtresse est une vampire...
- ...Et elle ne souhaite que notre bonheur. Sans elle, Haruna, nous ne nous serions jamais rencontrées... »
En définitive, le meilleur argument de vente de Mélinda Warren avait toujours été ses propres esclaves. Comment la juger pour ses actes, quand lesdits actes donnaient lieu à de tels fruits ? Des esclaves heureuses, épanouies, et infiniment bien plus libres que n’importe quelle jeune fille qui penserait connaître la liberté... Et, soudain, Mélinda prit Haruna dans ses bras, et se blottit contre elle.
« Je suis désolée, Haruna, tellement désolée de t’avoir fait revivre tes cauchemars... Ma pauvre chérie... »
-
Suite à sa longue tirade, Haruna eu de nouveau droit à un long câlin de la part de Zan, qui continua de la réconforter, tout en lui affirmant que Mélinda n'était pas quelqu'un de mauvais. Il y'eu également quelques petites choses très étonnantes. Que la chinoise lui fasse de légers baisés sur les joues et le front n'était pas surprenant, la jeune fille sachant son amie très tactiles, mais voir Clara en faire tout autant et silencieusement, voilà qui n'était pas commun. Haruna avait tellement l'habitude de la voir extravertie et un peu j'en foutisme, que la voir aussi douce et quasi langoureuse la laissait sur le cul. Mais était-ce parce qu'elle voulait être réconfortante avec elle ou... y'avait-il autre chose ? La jeune fille l'avait déjà vue une fois jouer à Pokémon... et elle n'avait que des femelles dans son équipe...
La suite la ramena soudainement sur Terre.
- Moi et Clara, nous avons volontairement renoncé à notre liberté pour servir Mélinda... Elle est notre Maîtresse, et nous sommes ses esclaves. Nous le sommes volontairement, Haruna, car, de cette manière, nous avons droit à une vie de rêve...
- Je les ai aidés à admettre ce qu’ils étaient, Haruna, je les ai aidés à s’épanouir, et, en retour, nous formons une grande famille, soudée et unie.
- Notre Maîtresse est une vampire...
- ...Et elle ne souhaite que notre bonheur. Sans elle, Haruna, nous ne nous serions jamais rencontrées...
Ce fut...beaucoup à digérer d'un coup... Non pas le fait que Mélinda soit une vampire - après tout, elle même était une créature surnaturelle aujourd'hui, alors elle pouvait bien concevoir la chose - Mais le fait que ces deux amies soient des esclaves volontaires... pour elle qui, à un moment de sa vie, avait vue sa liberté être fortement restreinte à une remise de gymnase, avait du mal à visualiser le concept... Mais bon, après tout, si elles étaient heureuses ainsi, pourquoi pas ? Elle put également noter, lorsque Mélinda la pris à son tour dans ses bras pour s'excuser, ressemblait un peu à sa mère lorsqu'elle la câlinait... Était-ce de cela dont elle parlait quelques minutes plus tôt ? Une grande famille ?
- Ce... Pas grave... tant que tu... euh... tante plus de me... pé... péné... avec ton ma... chin...
Ce que voulait dire Haruna, c'était qu'elle voulait bien lui pardonner, si elle ne tentait plus de la rendre avec son sexe masculin... Elle voulait bien découvrir le plaisir sexuel, mais uniquement entres filles... avec des anatomies féminines, et rien d'autre... Après tout, cela lui était toujours inconnu... Du coin de l’œil, Haruna crue voir ses deux amies en train de se frotter entrejambes... Et si... ?
- Huu.... Les filles... c'est parce que je suis nue, que... vous vous frotter là ? Ou c'est à cause de... de ma forme de Pokémon ? Vous avez un fan... un fantas... ?
Le mot qu'elle voulait dire était "fantasme", mais bien entendu, il avait du mal à franchir ses lèvres... Elle ne pensait même pas que l'on pouvait fantasmer sur sa pokémorphose... Et pourtant, il y'avait de quoi.
-
Tant qu’elle ne tente plus de la pénétrer... C’était mal connaître Mélinda que croire qu’elle ne réessaierait plus... Mais elle allait laisser le temps s’écouler avant de réitérer l’expérience. En attendant, Haruna s’était plutôt bien faite à l’idée que ses deux meilleures amies soient des esclaves, et appréciait plutôt bien le câlin de Mélinda, puisqu’elle ne la repoussait pas. La situation commençait donc à se stabiliser, lorsqu’Haruna remarqua l’excitation latente de Zan et de Clara. Zan était encore assez jeune au sein du harem, et bénéficiait donc de cette inexpérience qui faisait qu’elle n’était pas totalement maîtresse de son corps, contrairement à Mélinda. Il fut donc facile pour Haruna de la percer à jour, ce qui l’interpella, l’amenant à demander si la voir nue, ou dans l’une de ses pokémorphoses, ne constituait pas une sorte de... De... Ce fut là que Mélinda sourit, en constatant qu’Haruna était incapable d’achever ce qu’elle avait à dire.
Mélinda se retourna vers Clara et Zan.
« Les filles, je pense que vous pouvez descendre, et mettre un terme à la soirée. Dites qu’Haruna est fatiguée, et proposez-leur d’organiser une autre partie plus tard. »
La vampire prenait naturellement la direction des opérations, et les deux filles hochèrent la tête, puis filèrent rapidement, Zan promettant à Haruna de revenir très vite. Les deux femmes passèrent ensuite vite, et Mélinda, une fois seule avec Haruna, resta contre elle, et vint caresser ses belles petites joues, en arborant sur ses lèvres un tendre sourire.
« À nous, ma puce... Et, pour répondre à ta question... Tu es un fantasme ambulant, Haruna... »
Les mains de Mélinda continuaient à tendrement caresser ses joues, remontant pour masser ses espèces de curieuses oreilles rouges. Sous cette forme, Haruna était un peu plus petite, et Mélinda se voyait tellement bien la pénétrer, là, contre le mur... Mais chaque chose en son temps. Tout d’abord, il fallait commencer par la rassurer. Ensuite, par se rapprocher, et, enfin, ce ne serait qu’à partir de ce stade que les deux femmes pourraient vraiment se faire l’amour comme il fallait. Un moment que Mélinda attendait avec une certaine impatience, il fallait bien l’admettre.
Pendant que Clara et Zan descendaient, et parlaient aux convives, Mélinda s’écarta, et entreprit, à nouveau de se déshabiller, juste devant Haruna.
« C’est vrai, Haruna, je suis une esclavagiste... Mais je n’attends pas de toi que tu me serves... Du moins, sauf si tu veux le faire volontairement. Pour l’heure, j’aimerais juste être ton amie, et, pour ça, je compte bien te montrer que le sexe est loin d’être effrayant que ce que tu penses... Car ce que tu as vécu, Haruna, ce n’était pas du sexe, c’ne était une déformation grotesque. Moi, je te montrerais vraiment ce que c’est. »
C’était une promesse qu’elle lui faisait, tout en se déshabillant intégralement, puis elle s’écarta, et alla se coucher sur le lit, se posant sur le dos, s’appuyant sur ses avants-bras.
« Acceptes-tu que nous fassions l’amour, Haruna ? Zan et Clara nous rejoindront ensuite, si tu le souhaites... Ce sera doux, ma chérie... Doux, et magnifique... Crois-moi, quand nous en aurons fini, la seule chose que ton corps souhaitera, c’est recommencer... Encore, encore et encore... »
Elle parlait de sa voix douce, mielleuse, horriblement sensuelle, terriblement irrésistible.
Comment se refuser à une telle nymphe ?
-
- Les filles, je pense que vous pouvez descendre, et mettre un terme à la soirée. Dites qu’Haruna est fatiguée, et proposez-leur d’organiser une autre partie plus tard.
Tandis que les deux amies d'Haruna descendirent, Mélinda se tourna vers elle, aussi douce sensuelle que dans les toilettes... Sauf qu'une chambre, offrait sans doute un cadre plus agréable qu'une cabine de WC. La vampire lui affirma qu'elle était un fantasme ambulant, et continua de la caresser, ayant visiblement très envie de goûter ses formes et, plus généralement, son corps. Haruna se sentait bizarre. Habituellement, lorsque les garçons voulaient jouer avec son corps, ils la forçaient et brûlaient les étapes pour la pénétrer de force, pour la violer. Mélinda à l'inverse, caressait inlassablement son corps, mais sans jamais approcher ses seins ou son intimité. Pour la jeune fille, il était désormais évident qu'elle souhaitait effectivement lui faire l'amour, mais surtout, lui donner du plaisir. Un plaisir qu'elle n'avait jamais eu l'opportunité de découvrir, jusqu'à ce soir. Et à force d'être caresser, elle sentait une douce chaleur commencer à la réchauffer au niveau du bas ventre... et à se rependre dans son corps...
Tout en se déshabillant à nouveau, Mélinda lui affirma qu'elle était effectivement une esclavagiste, mais que c'était uniquement à elle de décider si elle voulait se soumettre à elle ou non. Forcément, Haruna n'en avait pas le désir... Pas de suite du moins, cela demandait réflexion. Et puis, elle avait des parents aussi, elle ne pouvait pas les abandonner du jours au lendemain, pas après tout ce qu'ils avaient fait pour elle. D'un autre coté, sans doute pourra t-elle la guérir de sa phobie ? Et peut être la protéger plus efficacement ? Mais il lui fallait avant tout savoir ce qu'on attendrait d'elle, si jamais elle acceptait la chose. Alors qu'elle était toute perdue dans ses pensées, la vampire se rappela de nouveau à elle, allongée nue sur son lit.
- Acceptes-tu que nous fassions l’amour, Haruna ? Zan et Clara nous rejoindront ensuite, si tu le souhaites... Ce sera doux, ma chérie... Doux, et magnifique... Crois-moi, quand nous en aurons fini, la seule chose que ton corps souhaitera, c’est recommencer... Encore, encore et encore...
Haruna déglutit, avant de se redresser et venir à son tour sur le lit, croupissant dessus... et de rester devant elle, sans savoir quoi faire...
- Tu... Euh... Je...
A défaut, elle préferra s'allonger à coté d'elle, les bras le long du corps, finisant par tourner la tête vers elle, rouge de gêne et légèrement tendue.
- Je... sais pas comment... f-faire...
-
Toute confuse, la belle Haruna ne savait plus où se mettre, et Mélinda sentait toute sa gêne en la voyant se rapprocher lentement d’elle. Un sourire sur le coin de la bouche, la vampire s’était tranquillement étalée sur son lit, offrant ainsi à Haruna la vue de son corps magnifique. Délicieusement nue, elle s’offrait à elle, dans toute la splendeur de son corps nu, invitant la jeune femme à venir... Et, toute perturbée, Haruna, qui ne savait vraisemblablement plus où se mettre, avança lentement. Elle avait moins peur de Mélinda, la vampire le sentait, et en souriait. Son lit était agréable, et ceci... Ceci n’était que le début d’une grande et joyeuse relation. La vampire n’allait pas se séparer d’une femme aussi belle et aussi talentueuse. Alors, Haruna finit par sortir de sa léthargie, et s’accroupit sur le rebord du lit, face à Mélinda, qui venait de se coucher sur le flanc, utilisant sa main comme appui-tête.
Devant elle, Haruna l’observait, toute timide, sans savoir quoi faire, et avoua donc, d’une toute petite voix penaude, qu’elle était totalement larguée. Elle s’allongea donc, et leurs jambes se frottèrent, faisant frissonner Mélinda, qui sourit quand son amante lui avoua ne pas savoir quoi faire.
« C’est normal, mon cœur, répliqua Mélinda en caressant l’une de ses joues. C’est moi qui vais tout t’apprendre, ici... Dans ce domaine, je suis une experte, et, pour simplifier, au moins là-dedans, tu peux légitimement me considérer comme ta maîtresse... »
Mélinda se redressa alors, et posa l’une de ses mains sur l’épaule de la Pokemorphe, se dressant au-dessus d’elle. Leurs seins vinrent à se frotter tendrement, et un délicat sourire vint se dessiner sur les lèvres de la vampire. Elle l’embrassa à nouveau, et s’étala un peu sur son corps, en soupirant de plaisir. La femme l’embrassa tendrement, assez longuement, prenant tout son temps, puis releva ensuite son visage. Elle n’avait pas cherché à glisser sa langue, juste à frotter son corps contre le sien, afin d’habituer Haruna au contact d’un corps féminin contre le sien.
La vampire esquissa un nouveau sourire.
« Ça te plaît, Haruna ? Sentir mon corps contre le tien ? Tu as vu mon corps... Je veux que tu me dises quelle est la partie de mon corps que tu préfères le plus... Je veux que tu me le dises autrement qu’avec tes mots. Touche cette partie, ou embrasse-là... Sache que le sexe passe avant tout par le toucher, C’est le principal sens qui est requis, alors... Je veux que tu parles avec tes mains, Haruna. Puisque tu as du mal à parler, ma puce... Caresse mon corps. Tu peux fermer les yeux, si tu veux, mais... Je veux que tu caresses mon corps. »
C’était ainsi que, progressivement, elle allait l’éduquer bien comme il fallait...
-
Haruna ne savait pas du tout quoi faire, ce genre de situation étant totalement inédite pour elle... En un sens, il était ironique qu'elle soit novice en la matière, alors qu'elle n'était plus vierge depuis des mois... Mais pouvait-elle considérer que ce soit ce soir, qu'elle perdrait réellement sa virginité ?
- C’est normal, mon cœur. C’est moi qui vais tout t’apprendre, ici... Dans ce domaine, je suis une experte, et, pour simplifier, au moins là-dedans, tu peux légitimement me considérer comme ta maîtresse...
La jeune fille sourit timidement à sa remarque, ainsi qu'à sa caresse... C'était peut être une réflexion un peu tordue, mais en considérant sa forme actuelle, Haruna pourrait effectivement considérer Mélinda comme sa Dresseuse ? Pourtant, ce n'était pas un entrainement au combat qu'elles feraient, mais bien une partie de sexe... La vampire se redressa au dessus d'elle et se mit à se frotter contre elle, tout en l'embrassant légèrement, faisant doucement soupirer la Kirlia, qui pour le moment n'osa pas trop bouger, assimilant les nouvelles sensations de plaisir qu'elle ressentait. C'était relativement étrange... Comme des picotements agréables le long de son corps... des picotements d’avantages centrés au niveau de sa poitrine et de son intimité. Ses tétons frottèrent contre ceux de Mélinda, ses petits seins écrasés par ceux de son amante, plus imposants, et elle laissa échapper un faible gémissement...
- Haaa...
- Ça te plaît, Haruna ? Sentir mon corps contre le tien ? Tu as vu mon corps... Je veux que tu me dises quelle est la partie de mon corps que tu préfères le plus... Je veux que tu me le dises autrement qu’avec tes mots. Touche cette partie, ou embrasse-là... Sache que le sexe passe avant tout par le toucher, C’est le principal sens qui est requis, alors... Je veux que tu parles avec tes mains, Haruna. Puisque tu as du mal à parler, ma puce... Caresse mon corps. Tu peux fermer les yeux, si tu veux, mais... Je veux que tu caresses mon corps.
Haruna hocha légèrement la tête, et leva les bras de chaque coté de Mélinda. Elle hésita un petit moment, ne sachant pas comment s'y prendre, avant de les poser sur le dos de son amante. Les débuts furent quelques peu maladroit, ses mains se contentant de glisser un peu vite sur son dos. Toutefois, au fil des minutes, ces gestes se firent plus lents. Ce n'était pas encore sensuel, mais ça s'en rapprochait un peu tout de même. Haruna n'était cependant pas encore tout à fait à l'aise et son visage était rouge de gêne, ses rougeurs se voyant d'autant plus que son visage était blanc. Elle fini bientôt par entendre la porte s'ouvrir de nouveau. Se doutant que Clara et Zan étaient revenues, elle rougit encore plus, embarrassée à l'idée d'agir de la sorte devant ses amies. Toutefois, un regard de Mélinda l'encouragea à continuer.
Tandis que les deux autres filles commencèrent à se déshabiller, Haruna glissa ses mains vers les fesses de Mélinda, en se disant que cela ferait sans doute plus d'effet que sur son dos et, sans se départir de ses rougeurs, demanda d'une toute petite voix.
- Ce... C'est bon... comme ça ?
-
Les timides avaient du mal à parler, alors... Il fallait leur dire de communiquer autrement qu’avec les mots. Haruna n’était pas la première jeune fille timide qui tombait sur Mélinda. Shii, Ayumi, Alice... Il y en avait eu beaucoup, et elles avaient toutes un point faible, toutes un angle, une zone à partir de laquelle la timidité s’envolait pour révéler la perversion se dissimulant dessous. Dans ce domaine, Mélinda avait un rôle de formatrice, ou, comme elle le disait, de « Maîtresse ». Avant de la rencontrer, Alice restait une jeune Princesse timide et un peu enfantine. Après son passage, Alice avait toujours conservé ce caractère un peu naïf, mais était maintenant devenue, pour le plus grand plaisir de la vampire, une belle perverse. Haruna, cette petite timide, allait suivre la même route, peu importe le temps que ça prendrait...
Mélinda était sur elle, et sentit les mains de la jeune femme se déplacer lentement, venant tâtonner son dos, appuyant sur ses omoplates. La vampire sourit en sentant la jeune femme la caresser... Puis la porte s’ouvrit, et le regard d’Haruna se tourna...
« Ne pense qu’à moi, Haruna... À nous... Ignore le reste, il n’y a que nous deux en ce moment... »
À côté, Clara et Zan étaient toutes les deux en train de se nettoyer, après avoir mis fin à la soirée. Une fin un peu précipitée, mais pour une seconde soirée en perspective, qui s’annonçait délicieuse. Il y avait en effet bien longtemps que les deux geeks rêvaient de faire l’amour avec Haruna, car elles savaient que cette dernière avait des problèmes avec le sexe. Clara, en réalité, n’avait pas invité Mélinda sans arrière-pensée en tête.
Les deux adolescentes étaient maintenant toutes nues, observant silencieusement le spectacle, et sourirent de concert en voyant les petites mains blanches d’Haruna glisser le long du dos de Mélinda, pour s’appuyer sur ses fesses. Un sourire amusé éclaira les lèvres de Mélinda, qui remua un peu son bassin, de gauche à droite, comme pour mieux accompagner les mouvements de la jeune femme, qui continua à parler, de sa voix toujours aussi faible, mais qui commençait à gagner un peu d’assurance :
« Ce... C'est bon... comme ça ? »
Elle sourit de toutes ses belles dents, et l’embrassa sur le bout du nez :
« Évidemment, Haruna... Tu aimes mes fesses, alors ? Tu aimerais que je masse les tiennes ? Que je les embrasse ? Parce que moi... J’aime bien quand on masse les miennes. Remue tes doigts, crispe tes doigts dessus, allez... Crispe et serre-les, sans avoir peur de me faire mal. Serre-les et remue-les. Tu peux fermer les yeux, si tu veux plus de concentration... »
Mélinda parlait calmement, sur un ton se voulant très sensuel, et elle alla ensuite tendrement embrasser Haruna, pendant quelques secondes, venant coincer entre ses lèvres la lèvre supérieure de la jeune femme, la mordillant même un peu... Mais très légèrement.
Lentement, elle était en train de l’initier...
-
- Évidemment, Haruna... Tu aimes mes fesses, alors ? Tu aimerais que je masse les tiennes ? Que je les embrasse ? Parce que moi... J’aime bien quand on masse les miennes. Remue tes doigts, crispe tes doigts dessus, allez... Crispe et serre-les, sans avoir peur de me faire mal. Serre-les et remue-les. Tu peux fermer les yeux, si tu veux plus de concentration...
Si elle avait eu une forme de type Feu, de la fumée aurait put litéralement sortir de ses oreille, tant elle était rouge de gêne. Écoutant les conseils de la vampire, elle ferma les yeux, peut être en forçant un peu trop, pour ne plus voir cette situation au combien embarrassante. Et si effectivement elle crispait les fesses de Mélinda, c'était d’avantage pour ne pas se crisper elle même, que par soucis de donner du plaisir. La jeune fille n'arrivait tout simplement pas à croire qu'elle ait pu se retrouver dans une telle situation, elle qui avait seulement espérée jouer avec sa team... Enfin... Pas à ce genre de jeu en tout cas.
Haruna se mit donc effectivement à serrer les fesses de son amante, à les malaxer, un peu maladroitement certes, mais elle faisait du mieux qu'elle pouvait. Néanmoins, elle se contenta seulement de les masser, sans même penser une seule seconde à s'occuper de sa rondelle. Cela ne lui venait tout simplement pas à l'esprit. Et, malgré ses paupières closes, elle entendait toujours distinctement ce qui se passait autour d'elle. On pouvait même dire qu'ils semblaient décuplés avec un sens en moins. Haruna entendit donc clairement les soupirs de plaisir de Mélinda, mais aussi les gémissements de ses deux camarades un peu plus loin. Timidement, elle ouvrit un œil dans leur direction, et son sang ne fit qu'un tour lorsqu'elle vit se qui se passait à coté.
Clara et Zan étaient en train de s'embrasser langoureusement, tout en se caressant ouvertement l'intimité, se doigtant doucement, alors qu'elles étaient accroupies l'une en face de l'autre, leur cyprine s’égouttant doucement sur le sol de sa chambre. Haruna observa cette scène durant quelques secondes, avant de se rendre compte de quelque chose. Frottant doucement ses cuisses l'une contre l'autre, ce doute devint évident.
Elle mouillait...
-
Plus question de repli pour Haruna, plus question de fuite. Elle était entre les douces et habiles mains de Mélinda Warren, vaincue et docile. Mélinda la laissa faire, mains posées sur ses hanches. Elle rougissait furieusement, petite créature fragile... Lentement, Haruna était en train de succomber. Lentement, elle s’abandonnait à la volonté de sa, désormais, nouvelle Maîtresse. Le nez de la vampire se frotta à sa joue, et elle sentit les mains d’Haruna se serrer sur ses fesses. La jeune femme n’arrivait même pas à parler, yeux hermétiquement clos, se rouvrant juste quand elle tournait la tête, afin de voir Clara et Zan en train de s’embrasser passionnément. Clara avait beau être très proche de Shii, elle couchait volontiers avec d’autres personnes, notamment Zan. La petite Chinoise était une grande coquine, elle aussi, et les deux femmes s’embrassaient goulûment, langoureusement, le tout en se caressant et en se serrant l’une à l’autre. Le spectacle, en vérité, ne manquait pas de charme, et, tandis qu’Haruna mouillait, Mélinda se pencha vers sa joue, et l’embrassa à hauteur du cou.
« Ne tourne pas ta tête, ma chérie... Continue à les observer. Elles sont magnifiques, hein ? Et garde bien tes mains sur mes fesses, j’aime les sentir dessus... »
Mélinda pouvait sentir le sang d’Haruna s’emballer, l’amenant à mouiller, un délicieux nectar qui venait contre son corps. Sous la timidité, la lubricité se dévoilait progressivement. Elle allait faire d’elle une vraie perverse ! Et, pendant qu’elle observait les deux femmes, en train de s’embrasser et de se doigter, Mélinda embrassait et léchait sa joue et son cou, mordillant doucement sa peau, venant ensuite frotter son nez, en se faisant plaisir... Et l’une de ses mains descendit vers son sexe.
« Haaa... Zaaan, hummmm...
- Claaaraaaa... Haaaaaannnn... »
Elles s’embrassèrent à nouveau, et on put ensuite les voir jouer avec leurs langues, les sortant mutuellement pour se les pourlécher mutuellement, le tout sous le regard de la belle Haruna... Et les doigts de Mélinda caressèrent alors son sexe, se rapprochant de ses lèvres intimes... Pour s’y glisser.
« Maintenant,... Hummm,... Regarde-moi, ma chérie... »
Haruna fonctionnait presque en pilotage automatique, et leurs lèvres se retrouvèrent proches, tandis que Mélinda la doigtait avec un doigt, le reste de sa main posée contre sa peau douce et chaude.
« Conserve une main sur mes fesses, remonte l’autre jusqu’à mes cheveux... Puis embrasse-moi, et on s’embrassera passionnément, comme elles... Vas-y, ma puce... »
Comment résister à tant de douceur et d’autorité en même temps ?
-
Haruna avait étrangement chaud en cet instant. Elle avait l'impression de transpirer alors que son corps était toujours sec, mis à part peut être la liqueur qui s'échappait entre ses cuisses serrées. Mélinda lui demanda de ne pas détourner la tête, de les observer... et c'est ce qu'elle fit, le visage toujours rougis par la gêne, mais qui laissait peu à peu place au plaisir, qui montait doucement mais surement. A les regarder, Clara et Zan avaient l'air de ressentir énormément de plaisir, qu'elles transmettaient à la belle Pokémorphe. Mélinda plongea alors ses doigts dans son intimité humide, et Haruna laissa échapper un bref gémissement, non pas de douleur, mais de plaisir, à sa grande surprise.
- Maintenant,... Hummm,... Regarde-moi, ma chérie...
Haruna regarda de nouveau Mélinda, remarquant à quel point ses lèvres étaient proches, attirantes... Son propre souffle était chaud et transpirait de désir, sous les assauts intimes de la vampire.
- Conserve une main sur mes fesses, remonte l’autre jusqu’à mes cheveux... Puis embrasse-moi, et on s’embrassera passionnément, comme elles... Vas-y, ma puce...
Lentement, une de ses mains remontait le long de son dos, pour venir se perdre dans la chevelure bouclée de Mélinda. Haruna sembla hésiter un peu, se mordillant la lèvre inférieure lorsque Mélinda s'approcha d’avantage de son visage. Mais finalement, leur lèvres s'unirent ensembles, et la langue de la vampire put entrer rejoindre celle de la Gardevoir dans un doux et tendre ballais. Elles restèrent ainsi durant quelques secondes, avant que Mélinda ne se détache. le souffle d'Haruna avait encore montée en température, elle se sentait fiévreuse. Le baisé avait été incroyablement bon. Si bon que Haruna voulait encore goûter à cette agréable douceur, qui faisait battre la chamade à son cœur. Elle fit alors la demande qui scellera désormais son avenir.
- Haaa.... Haaaa... En... Encore... M... Maîtresse...
Mélinda lui avait fait découvrir une nouvelle facette du sexe, qui lui était inconnu jusque là. Un cocon de douceur et de chaleur, qu'elle voulait découvrir plus en profondeur...
-
Quand on était aussi timide et nerveuse qu’Haruna, vouloir résister à Mélinda, c’était comme être un deux face à un flush royal... Et, pourtant, Mélinda n’oubliait pas que sa première tentative avait été un échec cinglant. Elle s’était trop reposée sur ses acquis, elle avait voulu aller trop vite. Bien sûr, elle avait réussi à rectifier le tir, mais les choses avaient quand même été tendues. Maintenant, Haruna et Mélinda s’embrassaient tendrement, avec une douceur infinie, la main de Mélinda venant brièvement s’écarter de son doux sexe pour caresser ses hanches, et elle rompit d’elle-même le baiser, après quelques secondes, pour voir dans quel état Haruna se retrouverait... Et elle sourit quand cette dernière prononça le mot magique, ce fameux petit mot qui, en réalité, sonnait comme une signature à la soumission éternelle.
Maîtresse.
Un simple mot, rapide et connu, mais qui était toujours aussi bon à entendre, qui résonnait comme la promesse de mille délicieuses choses à venir. Mélinda sourit donc, en voyant toute l’impatience de la jeune femme, et elle s’humecta les lèvres, avant de se les mordiller, et sa main remonta encore, venant caresser doucement les lèvres d’Haruna. Cette femme avait des pouvoirs magiques, mais Mélinda savait qu’elle s’était transformée pour se cacher, comme une sorte de réflexe inconscient. Or, Mélinda voulait soumettre la vraie Kirigaya Haruna, et non cette silhouette animale à la peau grise et verte. Ainsi, elle était sûre de raffermir définitivement son emprise sur elle.
Mélinda luiavait donc souri, avant de lui glisser quelques mots :
« Si je suis ta Maîtresse... Redis-le en prenant ton apparence normale, mon petit cœur. »
C’était, pour ainsi dire, son premier ordre, et elle déplaça ses doigts des lèvres de la femme pour caresser sa joue, en attendant que cette dernière s’exécute. Ensuite... Ensuite, Mélinda retournerait joyeusement l’embrasser, tandis que, pendant ce temps, Clara et Zan continuaient à se câliner et à s’embrasser. On aurait pu croire qu’elles étaient totalement déconnectées de ce qui les entourait, mais, en réalité, elles se contentaient de s’échauffer mutuellement, afin d’exciter Haruna, et, au moindre geste de leur Maîtresse, elles n’hésiteraient pas à venir s’occuper d’Haruna. Après tout, pour initier cette dernière aux joies du sexe, il ne faudrait pas moins de trois superbes filles pour la transformer en une délicieuse perverse.
Mais, pour l’heure, Mélinda attendait de la voir se transformer en humaine.
-
Il y a longtemps de cela, Haruna avait eu une première expérience sexuelle. Une expérience monstrueuse et traumatisante, qui l'avait terrorisée du sexe. Durant longtemps, elle en avait eu peur et avait évitée la chose comme la peste. Pourtant, ce soir là, avec Mélinda et deux de ses meilleures amies, la jeune fille redécouvrait la chose, sur un nuage de douceur et de tendresse, qu'elle ne pensait pas connaître un jour dans cette activité. Son corps était délicieusement chaud et son entre-jambe humide, et ce d'autant plus que la vampire y avait trempée ses doigts. Elle voulait en découvrir encore plus à présent, trouvant dans le rapport entre fille quelque chose d'incroyablement bon... Toutefois, Mélinda lui avait imposée implicitement une condition, avant de continuer plus loin... Et pour Haruna, continuer sous sa forme humaine, sa forme vulnérable, était finalement un pas de plus à franchir pour se libérer de sa peur... Sous forme humaine, Haruna n'avait aucun moyen de défense. Malheureusement pour la jeune fille, une des condition pour changer de forme était de se concentrer, lorsque la métamorphose n'était pas instinctive. Hors, dans l'état actuel des choses, la condition "tait loin d'être remplie, tant elle était fébrile.
- Maîtresse... Je... p-pas en état...
Même si elle voulait reprendre forme humaine, elle était bien trop excitée à présent pour y parvenir, cela ne dépendait pas vraiment d'elle. Haruna sentait des larmes poindre au coin des yeux. Evidemment, cela avait été trop beau pour durer. Elle commençait à sentir une pointe de détresse et de frustration, ses tétons devenu durs, ayant peur de sentir ce plaisir naissant refluer. Elle essaya malgré tout de se concentrer et ferma les yeux. Et plusieurs secondes plus tard, une lumière blanche émana de nouveau, mais pas d'Haruna... Sous le coup du stresse, elle s'était maintenue à la vampire et avait, sans le vouloir, dirigée son pouvoir vers celle-ci. Ainsi, lorsque la lumière cessa, Haruna était toujours sous forme de Gardevoir... Tandis que Mélinda elle, avait été changée à son tour en Pokémon... Et plus précisément en Lockpin (http://img15.hostingpics.net/pics/368017LockpinMlinda.png). Lorsqu'elle s'en rendit compte, la jeune fille paniqua, la voix tremblante.
- Je... D... Désolée... J'ai pas...
-
Mélinda voulait rassurer Haruna, et elle sentait bien que cette transformation inattendue en Poketruc était une sorte de moyen instinctif et inconscient de défense. Sa première mésaventure avec Haruna avait montré à Mélinda que, dans le passé, la jeune femme avait dû subir un traumatisme sexuel, traumatisme qui expliquait très certainement sa grande timidité. Mélinda avait donc opté pour la douceur, la tendresse, et la patience, car la timidité d’Haruna ne dissimulait pas une profonde perversion, mais une peur lancinante, une peur qui était lentement en train de voler en éclats, sous les assauts de Mélinda. C’est ainsi que la vampire avait proposé à Haruna de reprendre sa forme normale, mais cette dernière, toute excitée, lui avoua qu’elle n’était pas en état de le faire.
Sous cette forme, elle avait une très belle peau blanche, faisant davantage ressortir ses tétons. Mélinda ne voyait aucun problème à coucher avec elle sous cette apparence, mais, au moins pour plus tard, elle aimerait bien coucher avec la forme humaine d’Haruna, convaincue que c’était cette forme qui allait lui permettre de définitivement la lier à elle. Néanmoins, et pour le dire autrement, la vampire était étonnée de voir les pouvoirs de cette femme, des pouvoirs totalement inattendus. Seikusu ne cesserait jamais de la surprendre !
Yeux clos, Haruna continuait à paniquer, et Mélinda, en posant une main sur ses hanches, alla l’embrasser tendrement dans le cou, continuant à jour avec elle... Puis elle sentit alors le sang d’Haruna s’emballer, ainsi que le sien, et soupira, avant de sentir... D’étranges transformations le long de son corps. Clara et Zan, qui étaient maintenant spectatrices, écarquillèrent également les yeux en voyant ce qui se passait. Une sorte d’aura blanche recouvrit Haruna et Mélinda, et, pendant la durée de cette lueur, le corps de la vampire se mit... À évoluer. Sa peau se mit à noircir, ses jambes blanchirent, des sortes de cornes blanches jaillirent à hauteur de son front, et deux longues ailes filèrent le long de son dos.
« Oh... »
Clara, qui s’y connaissait beaucoup mieux en Pokemon que sa Maîtresse, reconnut le Lockpin. Mélinda, elle, se redressa alors, en clignant des yeux, et regarda par le miroir... Puis se figea sur place, et regarda l’une de ses mains.
« Mais que... ?!
- V-Vous... Vous êtes devenue u-une... Une...
- Une Lockpin, Maîtresse ! » compléta Zan, visiblement aussi décontenancée que les deux autres.
Un tel terme ne renseignait guère Mélinda, qui les regarda en fronçant les sourcils.
« Une Lockquoi ?!
- Lockpin ! C’est... C’est un Pokemon ! Comme Gardevoir ! »
Tandis que Mélinda comprenait ce que cela impliquait, Clara rejoignit le rebord du lit, et sourit vers Haruna.
« Woow, tu peux transformer les gens en Pokemon ? Mais c’est vachement cool, ça ! Je me suis toujours imaginée en Dracofeu, moi ! »
Qu’était donc cette femme ? Mélinda continua à contempler ses mains, puis frissonna quand Zan caressa ses interminables oreilles.
« Haaaa... !
- Hîhî ! Le Lockpin est très sensible à hauteur des oreilles... »
Mélinda se mordilla les lèvres, assise à califourchon sur le corps d’Haruna, et baissa les yeux vers elle. La jeune femme semblait visiblement toujours aussi confuse, et la vampire, après quelques secondes d’hésitation, reprit :
« Comment tu as fait ça, Haruna ? Tu peux le refaire... Sur elles ? »
Voilà qui serait une expérience intéressante !
-
Haruna était très confuse et rouge de gène en s'apercevant qu'elle avant transformer quelqu'un contre sa volonté. Elle savait qu'elle en était théoriquement capable, mais c'était la première fois qu'elle mettait ce pouvoir en pratique. Toutefois, si la vampire était décontenancée, ce n'était pas le cas des deux autres, visiblement ravies. Ainsi, Clara et Zan se rapprochèrent rapidement, la première pour lui poser directement une question, la seconde pour caresser la nouvelle Lockpin.
- Woow, tu peux transformer les gens en Pokemon ? Mais c’est vachement cool, ça ! Je me suis toujours imaginée en Dracofeu, moi !
- Haaaa... !
- Hîhî ! Le Lockpin est très sensible à hauteur des oreilles...
Étrangement, voir ses amies aussi enthousiastes l'aida à se calmer et à se détendre, l'aidant à relativiser. Certes, elle n'avait pas fait exprès, mais si les filles étaient aussi ravies, ce serait probablement la première fois qu'elle pourra s'amuser avec des... Pokégirls. Étonnamment, elle était moins gênée à l'idée de faire l'amour à des semblables sous forme Pokemon, que la même en version humaine. Aussi, lorsque Mélinda lui demanda si elle pouvait les transformer aussi, elle se contenta de hocher la tête, avant de tendre les mains vers les deux filles et les attraper au niveau des poignets, le contact physique étant visiblement nécessaire.
- Clara... Apparemment, la forme dépends plus du moi intérieur que des envies... Donc c'est pas dit que tu devienne une Dracaufeu...
Au lycée, Mélinda se prenait pour une sorte de reine et elle avait découvert qu'il s'agissait d'une vampire, malgré son apparence chétive. En ce sens, la forme de Lockpin lui correspondait bien. Le pokemon de type normal, donc faible en apparence, était une sorte de pin-up lapine, et les lapin avaient souvent une connotation sexuelle. Mais en Méga-Évoluant, elle se retrouvait avec le type combat et l'une des Méga avec les Stats les plus monstrueuses... Qui soulignait donc sont côté vampire et par conséquent, supérieur.
Haruna se concentra quelques instants et une lumière semblable à celle d'il y a quelques instant engloba les corps de ses amies et, une poignée de secondes plus tard, les voici sous forme de pokégirls... Clara, sans doute pour sa passion des démons dans les animes et les jeux vidéos, avait obtenue une forme de Démolosse (http://img15.hostingpics.net/pics/899062image546.jpg), une sorte de chien des enfers de type feu/ténèbres et pouvant également Méga-Évoluer en une créature plus redoutable encore, tandis que Zan elle, avait été changée en Pachirisu (http://img15.hostingpics.net/pics/454414PachirisuZan.png), une écureuil toute douce et câline de type foudre, symbolisant sans doute son côté câlin et son hyper activité. Après un instant à les contempler, Haruna afficha un petit sourire.
- Ça vous correspond bien en fait...
Une oreille attentive aura sans doute remarquée que la voix d'Haruna avait été plus audible qu'à l'accoutumée.
-
Comme quoi, pour le bonheur de ses esclaves, une Maîtresse devait parfois savoir se sacrifier ! Sous cette curieuse forme, Mélinda était évidemment perturbée. Les Pokémons, elle n’en avait entendu parler que par la bouche de ses filles, et elle avait toujours trouvé ça… Curieux. Pour elle, il s’agissait d’espèces de Terranides bien curieux, issus de l’imagination débordante des Japonais. Pokemon était toutefois un genre très en vogue depuis des années, surtout au Japon. C’était un véritable phénomène de mode. La licence avait rencontré un tel succès, au début des années 2000, qu’Hasbro, firme développant les jouets, avait été en rupture de stock. On avait même appelé ce phénomène la « Pokémania ».
Mélinda, elle, dirait juste que les humains étaient un peu fous sur les bords. Cependant, si cette « Pokémania » permettait de détendre Haruna… Et bien, Mélinda y voyait un mal pour un bien. Elle trouvait qu’elle avait une forme plutôt sensuelle, mais ces oreilles… Ciel ! Elles étaient d’une longueur incroyable, confinant un peu au ridicule. Toutefois, sa transformation avait plutôt eu l’air de ravir les femme sautour d’elle, et Haruna, en constatant qu’on ne lui en voulait pas, sembla également se détendre, ce que Mélinda, bien entendu, nota. Elle était aux premières loges pour ça, à califourchon sur cette femme, et, même si elle trouvait avoir de biens grosses oreilles, il fallait bien admettre que c’était un changement bienvenu et très excitant.
La vampire était donc là, assise sur le confortable et chaud corps d’Haruna, et, faisant suite à sa proposition, la fille montra à Mélinda qu’elle contrôlait les transformations (ou pokéformations), tout en expliquant que, si elle pouvait faire une pokéformation, elle ne pouvait pas choisir la forme, qui dépendait du « moi intérieur » de l’individu.
*Alors, cette forme reflète mon moi intérieur ?*
Est-ce qu’il existait des Pokémons vampiriques ? Mélinda n’en savait rien, mais elle comprenait l’allusion de la transformation en une espèce de lapine sensuelle et tactile. Oui, alors qu’elle était là, tout ce sang l’enivrait davantage que d’habitude, lui donnant une envie furieuse de câlins, qu’on la serre, qu’on la frotte… Elle avait envie d’attention, d’être la coqueluche, tout en sachant que c’était Haruna qu’il fallait honorer, car c’était elle que Mélinda voulait emmener avec elle. Maintenant qu’elle voyait tout ce dont Haruna était capable, elle avait d’ailleurs encore plus envie de l’emmener !
Haruna transforma Clara en une sorte de démone très sexy, avec une peau noire brillante et des cornes sur la tête, sans parler d’une queue caudale, puis transforma Zan en une sorte de créature blanchâtre avec des tons de bleu, et également une longue queue.
« Waaaaw, trop cooooll !! s’exclama Clara. Je pète le feu !
- Oui, en effet… »
Déjà bouillonnant de base, le sang de Clara semblait encore plus actif. Zan, quant à elle, rougit en se contemplant dans le miroir, ce qui ressortait superbement bien avec son teint mat. Haruna glissa alors que ça leur allait bien, et Mélinda nota le changement de ton, le débit un peu plus prononcé. Elle voyait en Haruna une grande fan de Pokemon, qui, suite à ce qu’elle avait vécu, voyait probablement ces monstres comme une sorte de zone sûre, où elle ne risquait rien, à tel point que coucher avec des Pokémons lui semblait moins stressant que coucher avec des humains.
Clara sourit donc, contemplant sa queue, ses formes, puis se rapprocha d’Haruna, et lui offrit un gros et sensuel baiser sur les lèvres.
« Oooh, toi, Haruna, je te garde ! Hmmm… Peu importe ce que tu comptes faire, tu es à nous ! Hein, Maîtresse ?! »
La main de Mélinda caressa les cheveux de Clara.
« Ça me semble couler de source, oui… »
Zan se rapprocha à son tour, et embrassa également Haruna, déposant un tendre baiser sur ses lèvres.
« Merci, Haruna… Je n’aurais jamais cru pouvoir me transformer ainsi… »
Les trois Pokegirls encerclaient maintenant la belle Haruna, et Mélinda se pencha un peu vers elle.
« Il est temps de sceller notre union, Haruna, non ? »
Plutôt que de l’embrasser sur les lèvres, Mélinda se dirigea vers l’un des seins de la femme, et le prit en bouche, venant le suçoter, rapidement rejointe par Clara, qui s’attaqua à un autre sein, le comprimant entre ses mains, avant d’utiliser sa bouche, mordillant et léchant son téton. Zan, de son côté, continuait à embrasser la femme sur les lèvres, lui offrant des baisers particulièrement réussis, car ils étaient… Légèrement électriques. Les baisers électriques de Zan n’étaient toutefois pas douloureux, mais provoquaient de curieux frissons, tout comme ses caresses, qu’elle faisait sur le torse de la femme, glissant ses doigts sur sa peau.
Autant dire que les trois femmes comptaient bien déployer tous les arguments en leur possession pour qu’Haruna accepte pour de bon de les rejoindre.
« Tu es heureuse, hein ? Tu le seras toujours avec nous… Plus de raisons d’avoir peur, tu pourras vivre comme tu le veux, Haruna, sans crainte de qui que ce soit… Avec nous. »
-
Comme elle s'en était doutée, ses deux amies s'émerveillaient de leur nouvelle apparence, ce contemplant avec des étoiles dans les yeux, Clara étant visiblement plus énergiques que Zan. Et il ne fallut pas longtemps pour qu'elles reviennent à la charge. La première, plus rapide, l'embrassant fougueusement et sensuellement sur les lèvre pour la remercier. Baisé auquel Haruna répondit, la main derrière sa tête, comme pour se plaquer d'avantage contre elle. Depuis que Mélinda l'avait embrassée, la Gardevoir semblait être devenue accro aux baisés. Elles restèrent ainsi de longues secondes, avant que Clara ne lâche ses lèvres.
- Oooh, toi, Haruna, je te garde ! Hmmm… Peu importe ce que tu comptes faire, tu es à nous ! Hein, Maîtresse ?!
- Ça me semble couler de source, oui…
Ce fut ensuite au tour de Zan de l'embrasser, d'un baisé plus tendre mais toujours sensuel.
- Merci, Haruna… Je n’aurais jamais cru pouvoir me transformer ainsi…
Honnêtement, la jeune fille était à présent très détendue, bien heureuse de savoir que ça leur plaisait, suffisamment pour qu'elles veuillent toujours d'elle. Même si pour le moment c'était seulement à connotation sexuelle, au fil des expériences, elles finiront par découvrir le potentiel combatif de ses formes. Peut être même qu'elles pourront aussi s'exercer au combat Pokemon qui sait ? Connaissant Clara, elle ne sera probablement pas contre. Perdue sur son nuage, Haruna entendit à peine Mélinda, mais se mît rapidement à haleter et à doucement soupirer de plaisir, lorsque celle-ci et Clara s'attaquèrent chacune a un de ses seins, qui furent parcourut d'un délicieux frisson de plaisir, l'amenant à écarter un peu plus les cuisses tandis que ses tétons durcissaient. Ses soupirs furent toutefois bien vite étouffés par les lèvres de Zan, qui l'embrassant de nouveau. Des baisés électriques, qui stimula efficacement ses lèvres et sa langue, au point qu'elle les entrouvrît pour l'embrasser plus langoureusement, en gémissant de bonheur.
- Tu es heureuse, hein ? Tu le seras toujours avec nous… Plus de raisons d’avoir peur, tu pourras vivre comme tu le veux, Haruna, sans crainte de qui que ce soit… Avec nous.
Honnêtement, Haruna avait l'esprit plus léger ainsi que sous forme humaine... Si vivre avec ces filles voulait dire pouvoir prendre sa forme de Gardevoir chaque fois qu'elle rentre du lycée et jouer ainsi avec elles, pourquoi pas ?
- Oui... Je suis heureuse... Et je veux le rester... Avec vous...
Et suite à ses paroles, elle attrapa doucement le visage de Zan et l'embrassant de nouveau, gémissante, ses tétons durcis et son intimité sécrétant d'avantage de sa liqueur. Elle resta dans cette position longuement, avant de glisser ses mainś doucement le long du dos de son amie, jusqu'à caresser ses fesses, gagnant en assurance au fil des minutes...
-
Entre les quatre femmes, la sensualité des lieux était lentement en train de monter. Haruna, qui était restée relativement hermétique aux trois piliers de luxure qui se dandinaient devant elle, était maintenant en train de céder le pas. Les pokéformations avaient eu raison de ses résistances et de ses hésitations, à tel point que, maintenant, Mélinda se demandait s’il n’était pas temps de passer aux choses sérieuses avec elle. Refaire sortir sa verge ? Ce serait peut-être un peu trop précipité pour l’heure, mais l’idée caressait son esprit. Avant de le faire, il fallait encore délurer un peu Haruna, et, pour ça, elle pouvait compter sur l’appétit de Zan et de Clara.
Zan, quant à elle, aimait aussi beaucoup les baisers, mais, maintenant qu’elle pouvait y donner un arrière-goût électrique, elle les savourait encore plus. Ceci fit que, pendant de longues minutes, il ne se passa rien de neuf. Clara mordillait le téton d’Haruna, jouant avec son sein, tout comme Mélinda, et Zan, elle, était lancée dans un long ballet lingual avec son amante, caressant l’une de ses joues. Les quatre femmes étaient couchées sur le lit d’Haruna, même si les jambes de Zan en ressortaient. Elles étaient serrées, gémissant et soupirant, et Zan, elle, ne pensait qu’à ce long baiser, respirant par le nez. Yeux clos, elle s’imprégnait de la bouche d’Haruna, sa belle Gardevoir.
Sa langue jouait avec la sienne, amoureusement, et, après ce baiser, Zan lui proposa alors de rester avec elles… Et Haruna acquiesça assez rapidement, avant de retourner l’embrasser, aventurant l’une de ses mains le long du dos de Zan. Tout son corps semblait émettre de petits frissons électriques, et, quand elle atteignit les fesses de la femme, Zan gémit, en répandant un arc électrique un peu plus fort, mais toujours indolore.
« Hmmm… !! »
La belle Chinoise rougit encore, et poursuivit le baiser, tandis que Mélinda et Clara, elles, se partagèrent les tâches. La vampire se redressa en effet, et Clara choisit de s’occuper des deux seins, malaxant et pétrissant avec sa main celui dont sa bouche ne s’occupait pas, alternant bien évidemment entre les deux. Mélinda se déplaça donc, et se rapprocha de Zan, serrant à son tour ses fesses. Avec intérêt, elle notait l’attrait d’Haruna pour ce qui touchait aux fesses, un élément dont elle comptait bien se resservir plus tard.
« N’arrête pas de l’embrasser, Zan… Je veux que tu l’embrasses encore pendant que je la ferais jouir… »
Voilà qui ne serait guère un problème pour Zan, qui ne rompait ses baisers que pendant d’infimes secondes, juste le temps de repositionner sa tête, et de reprendre, encore et encore. Mélinda, elle, descendit ensuite à hauteur des jambes d’Haruna, et les écarta un peu, dévoilant l’accès à son intimité. Elle la renifla lentement, puis, sans guère attendre, entreprit de la lécher. Elle glissa sa langue dedans, puis approcha ses doigts, et les glissa à son tour, s’enfonçant en elle, alternant entre lèchements et pénétrations digitales.
Assurément, faire jouir Haruna ne devrait pas être trop difficile, vu son état d’excitation avancé… Mais cet orgasme ne serait que le début de leur longue nuit.
-
Haruna, lentement mais sûrement, découvrait les joies et les plaisirs de la chair, couinant dans la bouche de Zan alors que ses seins sensibles étaient traversés de délicieux frissons. Les minutes défilèrent lentement et son vagin, chaud et moite, se retrouva bien vite inondé de sa cyprins. Lorsque Mélinda s'écartant un bref instant et que Clara pris en main l'ensemble de sa poitrine, Haruna se mis à caresser son dos et son fessier, à intervalle régulier, faisant de même avec Zan de son autre main. Elle eu alors la surprise de sentir quelque chose de mou entrer en elle.
- Hmm !
Se rendant compte que Mélinda avait commencée à littéralement embrasser son vagin, elle mouilla plus encore, gémissant de plus belle, se tortillant de bonheur sous l'assaut commun de ses trois amantes. Plus la Lockpin s'enfonçait en elle, plus la Gardevoir se cambrait de plaisir, haletant entre les lèvres de Zan, qui continuait de l'embrasser, inlassablement. Haruna subit ce traitement de bien longues minutes encore, avant qu'elle ne soit traversée d'un long spasme de plaisir. Se contractant, elle libera alors un long jets de mouille chaude, directement dans la bouche de sa Maîtresse, le regard perdu dans celui de Zan, dans lequel se reflétait son bonheur. Finalement, elle se redressa, cuisses toujours écartées, et vit alors le membre de Mélinda dressé, mais aussi celui de Clara, visiblement tout aussi excitée. Voir que son amie était elle aussi une Futanari la surpris.
Toutefois, toute peur s'était envolées... Les filles lui avaient fait atteindre l'orgasme de part leurs petites attentions... Le tout premier orgasme de sa vie, et probablement celui d'une longue série. Les cuisses toujours écartées, elle fixa dans un premier lieu le sexe dressé de sa Maîtresse, puis releva les yeux vers son visage, alors que le siens avait pris une belle couleur rouge.
- Je... Je suis prête... Maîtresse...
-
Comme prévu, sous les efforts conjugués de Mélinda, Clara, et Zan, Haruna ne put guère espérer retenir longtemps l’orgasme. Les trois femmes s’occupaient de la jeune femme avec un talent inné. Mélinda léchait son sexe, encore et encore, et sentait aussi, de son côté, son corps échapper à son contrôle. Mine de rien, sous sa forme de Lockpin, elle avait un tout nouvel organisme, organisme qui se dérobait encore à ses commandes. Tout en léchant Haruna, elle pouvait ainsi sentir quelque chose remuer en elle, et, quand la femme eut un orgasme, Mélinda sentit son sexe masculin jaillir, déformant ses cuisses pendant quelques secondes, avant de frotter sur le lit, et sur le bout des pieds de la femme.
« Hmmm… !! »
Haruna venait de jouir, de délicieusement jouir, et Zan rompit enfin leur baiser, avant de s’écarter, juste le temps de voir Clara et sa Maîtresse… Toutes les deux avec des verges. La Démolosse avait une verge à la hauteur de sa couleur, orange et noire, tout comme Mélinda, qui avait une queue marron, allant de pair avec la couleur dominante de son corps. Silencieuse, Mélinda n’en était pas moins excitée, et la manière dont sa trique était tendue trahissait de son envie. Clara, elle, ressentait aussi ce désir, mais avait également pu noter l’attrait inconscient d’Haruna pour ce qui avait lieu aux fesses, eu égard à la manière dont la jeune femme avait peloté son derrière.
Cependant, Mélinda ne voulait pas faire passer la charrue avant les bœufs, et s’avéra particulièrement rassurée lorsqu’Haruna, après avoir vu sa queue, annonça être prête… En l’appelant « Maîtresse ». Toute rouge, Haruna semblait effectivement l’être, et Mélinda sourit, en se penchant vers elle. Cette fois, n’en déplaise à Zan et à Clara, elle allait la prendre seule… Car il ne fallait pas oublier que Mélinda restait la Maîtresse, et que, même si Haruna avait déjà vécu une expérience traumatisante, aux yeux de Mélinda, sa première réelle fois allait commencer maintenant. Or, c’était un moment qu’elle ne voulait partager qu’avec Haruna.
La vampire se coucha donc contre Haruna, et l’embrassa tendrement, lovant son corps contre le sien, sa queue venant caresser son bassin.
« Très bien, alors… Ma chérie. Je vais te faire l’amour, puis nous continuerons à jouer ensemble, avec Clara et Zan… »
Plus d’échappatoire possible, maintenant. La Lockpin se pressa contre la Gardevoir, et Mélinda glissa sa main sur son sexe, le rapprochant ensuite des doucereuses lèvres intimes de la femme.
« Tu peux palper mes fesses, ma chérie… Et pense à hurler, si tu en as envie. »
Puis, après cet ultime conseil, elle glissa alors son sexe en elle. Zan et Clara étaient assises à gauche et à droite des deux femmes, les observant, pendant que Mélinda remuait en elle, crispant ses mains sur les épaules d’Haruna dans un premier temps, soupirant et gémissant en sentant sa queue se serrer contre les parois internes de la femme, avant de progressivement les desserrer.
« Haaaa… Hhhhmmmm… !! »
Et, dans son dos, Clara et Zan caressaient son corps, frottant notamment ses oreilles, mais s’amusaient aussi à guider les mains d’Haruna vers le cul de leur Maîtresse, afin qu’elle s’y appuie bien, tandis que le corps de la Lockpin filait d’avant en arrière, s’enfonçant joyeusement dans le corps de son amante…
-
Finalement, suite à son annonce, Clara et Zan s'écartèrent pour laisser la place à Mélinda, qui s'allongea contre elle, entre ses cuisses ouvertes. Haruna sentait son membre raide frotter doucement contre sa fleur ouverte et moite, provoquant de brefs décharges de plaisir.
- Très bien, alors… Ma chérie. Je vais te faire l’amour, puis nous continuerons à jouer ensemble, avec Clara et Zan… Tu peux palper mes fesses, ma chérie… Et pense à hurler, si tu en as envie.
Mélinda se glissa alors en elle, relativement facilement, tant son intimité était humide et, au fur et à mesure qu'elle la pénétrait, la Gardevoir se cambra proportionnellement, le regard légèrement écarquillé. Ce n'était pas la première fois qu'elle se faisait prendre, mais c'était la première fois qu'une telle vague de plaisir envahissait son corps. Sa voix se fit plus aiguë... plus sensuelle, alors que le sexe de la Lockpin vint finalement embrasser son utérus.
- Haa....aAaaa...HAaaaAa....
Malgré le plaisir qu'elle ressentait, Haruna évita de crier, se retenant, n'oubliant pas, au contraire de Mélinda, qu'elles n'étaient pas seules et que ses parents dormaient dans une chambre du même étage. Mélinda débuta alors de lents vas et viens qui firent frissonner la pokémorphe, son sexe se déplaçant dans la chaude moiteur de son intimité. Chaque plis que le sexe frottait provoquait des décharges de plaisir incontrôlées. Son souffle se fit plus chaud, ses soupirs plus profond, fixant vaguement le regard de sa Maîtresse. Sa respiration accéléra d'un cran lorsque, en se penchant d'aventage encore, les seins de Mélinda entrèrent en contact avec les siens, tétons contre tétons. Zan et Clara prirent chacune une de ses mains pour les poser sur les fesses de son amante, et la jeune fille se mit à les masser machinalement, restant aussi douce que possible.
- Maî... MaîtreeEEeeEChe... Ch'est... Haaaaa.... Haaaaaaaaa.... Ch'est booOOooOon....
Le visage rouge et la bouche entrouverte, sa petite langue humide légèrement hors de celle-ci, Haruna se pencha vers l'avant, le regard langoureux, quémandant un baisé... Lorsque ses lèvres entrèrent en contacte avec celle de la Lockpin, elle aventura sa langue en elle, et la fit danser avec celle de son amante, gémissant doucement contre elle. Haruna découvrait qu'elle aimait le sexe - enfin, surtout entre pokégirl's - et, au bout de cinq longues minutes, appuya à intervalles réguliers sur le fessier de Mélinda, tout en remuant inconsciemment des hanches... Il était clair qu'elle était à présent suffisamment à l'aise pour accélérer la cadence.
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Clara et Zan se mordillaient doucement les lèvres devant ce superbe spectacle. Il fallait bien comprendre que les deux filles avaient grandi dans la mode Pokemon, et que c’était une passion d’enfance. Oh, bien sûr, Clara n’aurait jamais eu comme rêve de se transformer en Pokemon, mais c’était le genre de trucs dont on parlait dans les cours de récréation, pendant qu’on s’échangeait les cartes. « Si tu voulais un Pokemon comme animal de compagnie, ce serait lequel ? » Ce type de questions étaient fréquents à l’époque, donnant lieu à des débats intenses dans la cour.
En l’occurrence, Mélinda pensait surtout à faire l’amour à Haruna, et avait effectivement oublié la présence des parents. Elle se perdait dans le délicieux corps de la femme, et constata, avec joie, que la situation n’avait plus rien à voir avec sa tentative maladroite et hasardeuse dans les toilettes. Non, là, Haruna s’offrait totalement à elle, sans restriction, et c’était particulièrement plaisant pour la vampire. Elle répondit volontiers au baiser de la jeune femme, et leurs langues se mélangèrent ensemble.
« Hhmmm... !! »
Un soupir de plaisir s’échappa des lèvres de la vampire quand la femme alla presser ses fesses. C’était une très bonne chose qu’Haruna ait une attirance profonde pour ce qui touchait au postérieur, car c’était bien là l’un des grands fantasmes de Mélinda. Elle se pressa un peu plus contre le corps de la femme, une main sur ses cheveux, en appui, l’autre venant se crisper contre l’un de ses seins, pinçant le téton, tout en multipliant ses coups de reins.
Mélinda sentait Haruna appuyer sur ses fesses, tirant sur ses hanches, comme pour inciter la vampire à accélérer le rythme. Dans le sexe, en effet, chaque détail se devait d’être décrypté et analysé, et, là, ce que Mélinda décryptait, c’était le plaisir immense que la jeune femme ressentait. Oui, oui, voilà, elle était conquise, subjuguée par tout ce qui lui arrivait. C’était tout ce que Mélinda souhaitait, et, en conséquence, la vampire accéléra un peu plus, soulevant davantage ses hanches, ramenant davantage sa queue en arrière, avant de s’enfoncer plus sèchement, mordillant les lèvres de la belle Haruna en s’enfonçant davantage dans son corps.
« Hmmmmmmmmmmmmm... !! »
Oui, c’était... Particulièrement jouissif ! Mélinda continua ses coups, d’avant en arrière, de haut en bas, sa queue continuant à déformer la douce et chaude intimité de son amante. Haruna ne pouvait maintenant plus battre en retraite, ni fuir, et, pour taire ses cris, Mélinda l’embrassait. Il n’y avait ainsi que les craquements du lit.
« Tu... Haaaa... T-Tu aimes, h-hein... ?! Haaaa... Ooohhh... Ce que... Ce que tu es b-bonne... Haaaa... !! »
Sous sa forme de Lockpin, Mélinda sentait son corps devenir beaucoup plus sensible aux caresses, et surtout aux crispations qu’Haruna pouvait parfois faire sur ses fesses. Clara et Zan en profitaient joyeusement, multipliant les caresses et les grattouilles, conduisant à Mélinda à aller de plus en plus vite, et de plus en plus profondément en elle.
Oui, c’était vraiment magnifique !
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Peu à peu, sa Maîtresse compris le message et accéléra graduellement le rythme, la prenant plus vite et plus profondément, tout en jouant avec ses seins sensibles. Haruna ne savait plus où donner de la tête. Elle avait chaud, sa peau blanche luisant de sueur, alors que son lit grinçait sous les assauts toujours plus puissants de la Lockpin. S'agrippant à son amante, la Gardevoir couina de plus belle, ses cris étouffés par le baisé de Mélinda, qui gagna également en fougue. Ses mains palpant toujours les fesses de celle-ci, Haruna pris l'initiative pour la première fois de la soirée en approchant ses doigts de la rondelle de son amante et, dans un élan de curiosité mélé de désir, passa l'oeilet et enfonça son majeur dans le fondement de la lapine, le bougeant lentement au début mais augmentant bien vite la cadence,
- Hmmmm !!! Hmmm !!! Haaaa.... Haaaaa....
- Tu... Haaaa... T-Tu aimes, h-hein... ?! Haaaa... Ooohhh... Ce que... Ce que tu es b-bonne... Haaaa... !!
- Maî... Haaa... Maîtresse... Je v-vais jouir... Encore... Huuuu... Haaaa...
Haruna croisa les jambes derrière Mélinda et remua de plus belle sous son corps, accompagnant les mouvements de vas et viens de sa Maîtresse, il fallut encore de longue minutes à Haruna, avant de contracter son second orgasme. Vibrante de plaisir, elle se jeta sur les lèvres de son amante et laissa échapper quelques cris de plaisir, lorsque sa chaude liqueur coula à flot hors de son intimité. Elle serra Mélinda contre elle durant toute sa jouissance, tremblant comme une feuille, son regard de nouveau perdu dans le vague. Et peu après, ce fut une nouvelle décharge, lorsque la chaude semence de la lapine lui remplis l'Uterus.
Elles restèrent blotties ainsi, l'une contre l'autres, plusieurs dizaines de secondes. Lorsque sa Maîtresse s'éloignant, Haruna eu un léger spasme, le sperme coulant paresseusement hors d'elle. Pourtant elle resta les cuisses écartées quelques instants, aventurant doucement, precautieuneusement un doigt en elle, qui s'enfonça dans son intimité avec un bruit obscène qui la fit rougir intensément.
- Maîtresse... C'était la première fois... Que je ressentait ce genre de chose... C'était bon...
Elle avisa alors Zan et Clara, qui étaient restées à ses côtés sans faire grand chose d'autres que caresser Mélinda... Prenant de nouveau une initiative, Haruna s'approcha de la Démolosse et l'embrassant langoureusement à son tour, une main dans son dos et l'autre caressant maladroitement son sexe masculin. Se détachant de ses lèvres, elle lui murmura près de l'oreille, dans un souffle chaud, qui transpirait le désir.
- Tu... Tu me guide... Clara ?
-
Hum, que c’était bon ! Mélinda se perdait avec joie dans le doux corps de cette femme. Elle n’aurait su dire si ça venait du moment en lui-même, ou du fait que les quatre filles avaient été transformées en de curieux animaux, mais le fait est qu’elle prenait littéralement son pied. Elle pinça le sein d’Haruna, tout en multipliant les coups de reins, amenant fréquemment leurs lèvres à se rompre, leurs soupirs et gémissements venant emplir la pièce. Les parents d’Haruna devaient avoir le sommeil lourd, car le lit craquait plutôt bien, provoquant de multiples vibrations sonores, au fur et à mesure que la verge de Mélinda coulissait dans le corps de la femme, filant d’avant en arrière, imperturbable et sans relâche. La Lockpin se lâchait, non seulement parce que c’était Mélinda, mais aussi parce que c’était sa nature de Lockpin.
Et, alors que Mélinda continuait à s’unir avec Haruna, et à se perdre en elle, elle sentit les mains de la femme écarter ses fesses, se rapprochant de sa croupe. Cette scène n’échappa évidemment pas à Clara et à Zan, qui ricanèrent doucement entre elles, et vinrent même aider un peu Haruna, en maintenant les doucereuses fesses de leur Maîtresse écartées, de manière à accéder plus facilement à sa rondelle, qu’Haruna vint titiller du doigt, avant de l’enfoncer.
« Haaaa… !! » couina alors Mélinda, qui se crispa pendant quelques secondes suite à cette intrusion.
Elle ne put même pas retenir sa salive, qui s’écoula hors de ses lèvres, tombant sur le lit, ou sur les lèvres d’Haruna, amenant Mélinda à venir les lécher, tout en y allant, encore et encore. Ce doigt impudique n’avait fait que renforcer son excitation, la rendant encore plus sauvage, encore plus intense dans ses mouvements. Elle grognait, soupirait, mordillant le cou d’Haruna, sans pouvoir la sucer, ses attributs vampiriques ayant disparu sous sa forme de Lockpin… Mais elle sentit clairement la femme jouir, et Haruna se crispa contre son corps, se relâchant en elle.
En retour, Mélinda sentit également le plaisir atteindre son point culminant, et, peu de temps après, balança également des filaments de foutre dans le corps de la femme, en soupirant longuement.
« Ooohhh… !! »
Oui, c’était bon ! Ah, fabuleux, même ! Jouir, faire l’amour, Mélinda n’arrivait pas à s’en lasser, et, du fait de son apparence, elle ressentait également de nouvelles sensations, différentes et en même temps similaires à ce qu’elle ressentait usuellement lorsqu’elle faisait l’amour.
Devant la remarque d’Haruna, la Lockpin sourit, et l’embrassa sur le bout du nez :
« Évidemment que c’est bon, quand c’est fait avec amour. Ça, tu pourras y avoir droit tous les jours. »
Ayant conscience qu’elle n’était pas seule, Mélinda se retira du confortable corps d’Haruna, qui alla embrasser Clara, avant de caresser sa verge, et de lui demander de la guider. Clara répondit à son baiser, tout en frémissant. Cependant, une autre surprise attendait Haruna, car, à bien regarder Zan, cette dernière venait également de se doter d’une verge.
« Haaaa… !! »
Trois femmes membrées encerclaient donc Haruna, et Mélinda retourna l’embrasser. Malgré son orgasme, sa queue, recouverte de semence, était toujours tendue, trahissant son excitation, sa soif.
« Dis-moi, Haruna… »
Mélinda glissa sa main dans le dos de la femme, et vint palper ses fesses.
« Tu as glissé ton doigt dans mon fondement, non ? »
Clara, se blottit également contre Haruna, et vint empoigner son autre fesse.
« Ça t’a plu ? demanda-t-elle. Tu aimerais qu’on te fasse pareil ?
- Qu’on s’enfonce toutes les trois en toi ?
- @Avoue que ce serait un beau final pour cette soirée… »
-
Occupée à embrasser langoureusement Clara, ses doigts glissant le long de sa verge, Haruna n'avait pas remarquée le futanarisme de Zan immédiatement, frissonnant en ressentant le souffle chaud de son amie contre son cou. Ce n'est que lorsqu'elle sentit un gland contre sa cuisse, à l'opposé de sa Maîtresse, qu'elle en pris conscience... ça et la conviction que ses deux meilleures amies étaient chacune dotée d'un pénis, alors que longtemps elle en avait eu peur. Mais elle les connaissait suffisamment pour avoir confiance en elles et ne pas les rejeter. Clara et Mélinda s’approchèrent alors pour venir se blottir contre son corps, empoignant chacune une de ses fesses, arrachant un nouveau gémissement à la jeune fille. On pouvait le dire crûment, sous sa forme de Gardevoir, Haruna possédait des formes généreuses et sensibles : de gros seins moelleux et un gros cul rebondit. Bien plus que sous sa forme humaines. Elle n'avait jamais su si c'était un effet secondaire de sa psyché, devenir une bombe sexuelle tout en gagnant en puissance. Elle n'y avait jamais vraiment fait attention auparavant, mais maintenant elle se rendait compte à quel point le sexe lui était bien plus agréable sous cette forme...
- Dis-moi, Haruna… Tu as glissé ton doigt dans mon fondement, non ?
- Ça t’a plu ? Tu aimerais qu’on te fasse pareil ?
- Qu’on s’enfonce toutes les trois en toi ?
- Avoue que ce serait un beau final pour cette soirée…
Haruna ne répondit pas tout de suite, observant tour à tour les trois femelles qui se pressaient contre elles. Elle sentait les verges se frotter contre ses cuisses ou sa raie, mais plutôt que de la peur, c'était de l'excitation qu'elle ressentait. Elle savait ce qu'était une sodomie ou une fellation, pour en avoir déjà eu des expériences forcées, mais comme pour la pénétration un peu plus tôt, elle était curieuse de connaître les sensations que cela procurait sous le plaisir, plutôt que sous la douleur. Les trois filles lui avait déjà permis d'effacer sa peur du sexe jusqu'à présent, ce serait dommage de s'arrêter en si bon chemin. Aussi, pour toute réponse, elle fit basculer Clara sur le dos, qui se retrouva allongée sur le lit, le membre dressé vers le plafond, tandis qu'elle vint s'allonger contre son corps, ses lourds seins contre les siens, son sexe frottant contre sa fente humide et encore poisseuse du sperme de sa Maîtresse.
Pendant que Clara agrippa par les fesses, autant pour mieux la pénétrer que pour faciliter l'accès à son fondement pour Mélinda, Haruna fit signe à Zan de venir prendre place au dessus du visage de la Démolosse, qui aura donc droit en prime à la vulve de la chinoise. Quand Haruna vit le sexe raide sous son nez, elle l'attrapa doucement entre ses doigts et fit quelques vas et viens dessus, avant de regarder la Pachirisu dans les yeux.
- Je... Je n'ai encore jamais fait ça de mon plein gré... Donc... Tu me dis si je fais bien, hein ?
Et elle le pris en bouche, au même moment où les deux autres verges pénétrèrent ses orifices, se contentant pour l'heure de simples vas et viens, ses gémissements étouffés par le sexe de Zan.
-
Haruna était en bonne passe d’être guérie de sa peur du phallus, si tant est que, pour s’en assurer, il faudrait encore la pénétrer sous sa forme humaine, et non sous cette forme animalière. Les quatre Pokégirls s’apprêtaient à finir cette soirée dans une grosse orgie, un gang-bang concentré sur le corps d’Haruna. Les trois femmes proposaient ainsi à Haruna une triple pénétration. Mélinda, honnêtement, ne savait pas du tout comment elle réagirait, et ce d’autant plus parce que, sous cette forme de lapine, ses réflexes vampiriques étaient restreints. Elle ne pouvait que se fier à ce qu’elle voyait et percevait. Or, elle voyait clairement lez désir briller dans les magnifiques yeux violets de la Gardevoir, qui préféra répondre par les gestes, couchant Clara sur le lit.
La Démolosse se laissa faire, trop heureuse de sentir la moule de la femme se frotter contre son sexe. Voir Mélinda coucher avec son amie n’avait fait que l’exciter furieusement, et, même si elle savait que le petit cul de la Gardevoir appartenait à Mélinda, elle espérait bien pouvoir, par la suite, s’y glisser à son tour… Ce en quoi, en réalité, elle ne se faisait guère de doute. Maintenant qu’Haruna avait reconnu Mélinda comme sa Maîtresse, la vie de son amie gameuse ne serait plus qu’une longue orgie, une fête perpétuelle en hommage au stupre et à la luxure.
Quelle personne censée refuserait ça ?
« Hmmm.. Haruna, haaa… »
Les trois filles se positionnèrent autour d’elle, Clara venant soulever un peu le cul d’Haruna. De base, Haruna avait de très belles formes, mais son apparence de Gardevoir les magnifiait encore. Oh, nul doute que Mélinda la baiserait encore à bien des reprises ! Cette soirée ne serait pas lettre morte, elle aurait des suites ! Sa main se posa à son tour sur les hanches de la femme, la soulevant un peu, sa queue venant caresser ses fesses, y laissant quelques lignes de liquide blanchâtre.
Zan, de son côté, se déplaça à son tour, et fléchit les genoux, à droite et à gauche de Clara, courbant son corps vers l’avant, ce qui amena sa moule à recouvrir presque intégralement la tête de la Démolosse, les cornes de cette dernière servant d’appui aux cuisses de la femme. Un soupir s’échappa des lèvres de Clara, qui sentit sa queue se mettre à grossir et à durcir quand la mouille de Zan tomba sur ses lèvres, ainsi que quelques frissons électriques.
Haruna vint alors apposer ses lèvres sur le chibre de Zan, ne manquant pas de faire frissonner cette dernière, qui soupira légèrement, quelques frissons électriques venant encore la traverser.
« Hmmm… Ne t’en fais pas, Haruna, ma chérie, tu t’en sortiras très bien… »
Comme pour l’aider, Zan posa ses mains sur la tête d’Haruna, et incita ainsi cette dernière à la prendre en bouche. Peu de temps après, Mélinda guida le bassin de la femme contre la verge de Clara, qui soupira alors, puis ce fut ensuite au tour de Mélinda de s’enfoncer dans son cul, écartant ses fesses avec ses doigts pour révéler sa croupe, dans laquelle elle alla s’enfouir.
« Hmmmm… !! »
Comme elle s’y attendait, ce petit cul était très étroit, et Mélinda crispa ses mains sur la chair de la femme, serrant également les doigts de Clara, avant de les relever, et de s’appuyer sur ses hanches. Elle commença alors ses coups de reins, sentant également les mains de Clara se serrer sur les fesses de la femme, accompagnant les mouvements d’Haruna, avant en arrière. Les deux chibres se renvoyaient la balle, car, quand le sexe de Mélinda s’enfonçait intégralement dans le corps d’Haruna, le sexe de Clara était presque à l’air libre, avant de se perdre dans son corps.
Les deux membres se mirent ainsi à remuer alternativement en elle, tandis que Zan glissait le long des cornes de Clara, cherchant à multiplier les gorges profondes, chaque onde de plaisir déclenchant des arcs électriques qui se répercutaient dans tout le corps d’Haruna, agissant comme des sortes de superbes coups de fouet, galvanisant l’énergie et l’endurance de la femme.
« Haaaaaa… Haaaaaaaruna, hmmmmmm… !! »
-
Sentir le sexe de Clara et celui de Mélinda ramoner alternativement ses orifices, la fit soupirer de plaisir, ses couinements étouffés par le chibre de Zan, qui continuait d'aller et venir entre ses lèvres. Haruna se maintenait contre la Démolosse en s'accrochant à ses épaules, ce qui lui permettait de faire des rotation autour des tétons de son amie avec les siens, appuyant parfois dessus, tout en accompagnant langoureusement les coups de reins de ses deux amantes. Au fur et à mesure que son plaisir augmentait, elle se fit plus sensuelle sur le membre de Zan, le prenant plus en profondeur, commençant à déplacer sa langue sur la hampe de chair, s'attardant sur le gland, insistant dessus. Sa bouche fut bientôt remplie d'autant de salive qu'il y'avait de cyprine dans son vagin.
- Hmmmm.... Hmmmmmm.... Hmmmmmmmmmmm....
Haruna prenait un pied monstrueux avec ses trois partenaires, un plaisir incroyable qu'elle ressentait pour la première fois de sa vie. Clara et Mélinda augmentèrent graduellement le rythme des vas et viens, tout comme Zan, qui commença à la prendre en gorge profonde de plus en plus longtemps. Les pénis qui entraient et sortaient de son corps alternativement produisaient des bruits humides, obscène, qui contribuèrent à son excitation grandissante. Et, tendis qu'elle se faisait ainsi prendre par les trois Pokégirls, la Gardevoir eu une idée pour remercier sa Maîtresse... Elle ne possédait certes aucun jouet coquin, avant découvert la véritable sexualité depuis une heure à peine, mais elle avait des objets qui pouvaient très bien faire l'affaire pour le moment.
Usant de sa télékinésie, Haruna fit léviter sa lampe torche, un objet simple et banal, mais qui pour le coup avant les proportions idéales, d'autant plus que le bout était arrondit. Ainsi, la lampe tourna sur elle même et se dirigea vers le fondement de la lapine, coté piles, avant de s'enfoncer profondément en elle et entamer de longs et rapides vas et viens, comme animé d'une vie propre. Étonnamment, sous l'effet des arcs électriques qui parcouraient son corps et stimulaient autant ses tétons que son clitoris, la lampe se mit à clignoter par intermittence. Dans un coin reculer de son esprit, perdu dans les limbes du plaisir, Haruna se fit une réflexion à la con et supposa que électricité de Zan devait également se propager dans les corps de Clara et de Mélinda...
Dans le même temps, le cristal rouge entre ses seins se mit également à s'illuminer de l’intérieur, une douce et chaude lumière rouge s'en dégageant. Ce n'était nullement un effet des arcs électriques, mais purement émotionnel. Lorsqu'un cristal de Gardevoir brillait ainsi, cela signifiait que celle-ci était heureuse... Et en cet instant, Haruna ne l'avait jamais été autant de sa vie...
-
Qui aurait cru que la soirée aurait pu évoluer aussi bien ? Que cette séance gaming aurait fini dans le stupre et la luxure, dans une orgie de femmes transformées en Pokegirls ? Même pas Mélinda ! D’habitude, Mélinda envisageait la plupart des issues possibles d’une situation, mais, ce soir, elle devait bien admettre avoir été totalement dépassée par les évènements. Tout s’était enchaîné avec une fureur et une vitalité peu communes, après des débuts difficiles. Haruna était maintenant totalement libérée, comme si sa peur du sexe avait dissimulé une frustration profondément enterrée, une frustration que les femmes avaient fait sauter, comme des petites pierres qui, en tombant et en roulant à flanc de la montagne, finissaient par provoquer une avalanche. Mélinda était maintenant convaincue, tout en s’enfonçant, avec la force et la passion qu’on lui connaissait, dans le cul tendre et moelleux de son amante, qu’il y aurait, pour Haruna, un avant et un après. La timide et évasive Haruna allait laisser place, au moins face à Mélinda, à une femme beaucoup plus perverse. C’était ce que Mélinda espérait, mais il y avait peu de chance que ça ne se déroule pas ainsi.
Le tableau, lui, était magnifique. Quatre femmes s’envoyant joyeusement en l’air, des femmes multicolores, avec une prise par les trois. La belle Haruna était comblée au-delà de toute mesure, et on pouvait le comprendre. Entre la queue de Zan, qui diffusait des arcs électriques dans sa bouche se répercutant chez les autres, Clara qui enfonçait une lourde et grosse queue dans la chatte trempée d’Haruna, et Mélinda qui lui bourrait le cul, la Gardevoir avait de qioi être ravie. Même sans l’aide de ses sens vampiriques, la vampire pouvait percevoir l’excitation fébrile de la femme. Ça soupirait, ça gémissait, ça couinait, et, au milieu de tout ça, on caressait Haruna, on se crispait contre elle, et le temps défilait à toute allure.
D’avant en arrière, le sexe de Mélinda filait dans son délicieux cul. C’était, comme on pouvait s’y attendre, une superbe sodomie, magnifiquement rythmée, avec des corps ravis, serrés et blottis les uns contre les autres.
« Hmmmm... Haaaa... !! »
Mélinda soupirait longuement, filant d’avant en arrière, et sentit soudain quelque chose frotter ses fesses. Tout en soupirant, elle couina alors en sentant un truc s’insérer dans ses fesses, et crispa ses mains sur le cul d’Haruna. Une petite lampe-torche, recouverte d’une sorte de texture en caoutchouc, s’enfonçait en elle, agissant comme un gode improvisé, ce que la vampire remarqua en tournant la tête. Difficile de savoir comment cet objet était arrivé ici, mais elle soupçonna bien vite que la Gardevoir n’y était pas étrangère.
« Hhhaaaaaaaaaaaaannn, ma chérie, hmmmm... Tu aimes vraiment... Hmmm... Tâter du cul, toi, haaaaa... !! Hhhmmmmmm... J’a... J’adore ça !! »
Et il y avait tout lieu de l’adorer, c’était un penchant extrêmement intéressant, du moins pour Mélinda, qui, elle aussi, partageait très naturellement cette passion pour la sodomie. Une chose qu’Haruna avait probablement dû avoir l’occasion de constater, et de constater encore.
Mélinda reprit donc ses coups de reins, et alla jusqu’à donner de petites piles sur le cul d’Haruna, étant comme dynamisée par ce délicat objet insidieusement niché dans son cul.
Le magnifique rodéo se poursuivait donc !
-
Le plaisir continuait à monter crescendo dans le corps d'Haruna. Plus Mélinda allait vite en elle, plus elle accélérait les mouvement de la lampe entre les fesses de celle-ci. L'excitation de sa Maîtresse avait aussi des conséquences chez les deux autres, car la Gardevoir coulissait également bien plus vite sur les sexes de Clara et de Zan, avalant littéralement son sexe au fond de sa gorge, produisant un surplus de salive qui s'écoulait sur le menton de la Démolosse juste en dessous, qui devait se régaler avec la vulve de la chinoise. Après environs un bon quart d'heure à se faire ainsi prendre par les autres femelles, Haruna atteignit sa limite. Incapable d'endurer cette avalanche de plaisir plus longtemps, elle se cambra et jouit longuement sur le sexe de Clara, se cambrant chaque fois qu'une violente décharge de plaisir la traversait, inondant ses draps. Toutefois, ses amantes, loin d'en avoir finit, continuèrent de la labourer. La Gardevoir tourna de l’œil, le regard révulsé et s'accrocha à Clara en dessous, gémissant fortement, durant plusieurs minutes encore.
- Hmmmmmphh !! Hmmmm !! Gnuuuph !!!
Lorsque les filles se lâchèrent enfin en elle, la chaleur de leur sperme épais la fit de nouveau jouir, un geyser de mouille éclatant entre ses cuisses et se rependant sur le ventre de Clara, un déluge de plaisir l'achevant, sapant ses dernières force. Épuisée, elle s'écroula complètement sur la Démolosse, respirant rapidement, essayant de reprendre son souffle, pendant que Zan se vidait sur son visage et ses cheveux. Elle sentit son dos se faire également éclabousser, mais sans savoir si c'était la semence de la chinoise ou celle de la Vampire.
- Haaaaa.... Haaaaa... J'eeen peeeeux pluuuuus....
Elle eu encore quelques soubresaut, du sperme s'écoulant paresseusement de ses orifices, et s’écroula finalement dans un profond sommeille, incapable de rester éveillée plus longtemps...
-
Mélinda, Clara et Zan étaient des amantes endurantes, endurcies et expérimentées, qui n’en étaient pas à leur premier coup d’essai. Autant dire qu’elles ne comptaient pas jouir si facilement, pas sans avoir bien pris, auparavant, Haruna. La Gardevoir était visitée dans tous ses trous, trois corps se pressant fermement contre le sien, remuant en elle, filant d’avant en arrière, sans relâche, avec une force et une énergie qui semblaient se renouveler à chaque fois. Le sexe de la vampire remuait en elle, défonçant son cul, courbant ce dernier. Sans pouvoir se référer aux battements sanguins d’Haruna, Mélinda ne la sentit pas jouir, contrairement à Clara, qui en fut encore plus excitée. Haruna mouillait sur elle, tout comme Zan, et, elle avait une vue renversante sur la fellation de Zan, voyant, outre sa vulve trempée, sa queue, avec la bouche d’Haruna qui filait d’avant en arrière, guidée par les mains de la Chinoise posées sur sa tête.
L’orgasme d’Haruna ne sonna évidemment pas la fin de leurs ébats longs et langoureux. La jeune femme continua encore à se faire prendre, dans tous les sens, pendant de longues et jouissives minutes. Le temps défilait joyeusement, jusqu’à ce que les autres orgasmes commencent à venir. La Démolosse fut la plus longue à jouir, balançant de multiples chapelets de foutre, tant et si bien que l’estomac d’Haruna vint à légèrement s’arrondir, Clara se pinçant les lèvres ne gémissant, enfonçant ses mains sur les moelleuses fesses de son amie. Mélinda se vida également fort généreusement, tout comme Zan. Pendant presque une minute, les trois femmes balancèrent ainsi du foutre, ayant des orgasmes à hauteur de la scène surréaliste du moment. Leurs grosses queues balancèrent, dans une série de soupirs, des filaments de foutre, qui s’enfoncèrent avec joie dans le corps de la Pokégirl.
« Hhhhhhhhhhhhhhhhhmmmmmmmmmmmmmmmm… !!
- Haaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa…….. !!
- Hhhhhaaaaaaaaaaaaaaaaaaannnnnnnnnnnnnn… !! »
Le sperme afflua, remplissant le corps d’Haruna, aussi bien dedans que dehors, et, après cela, la jeune Gardevoir s’écroula contre Clara, épuisée… Mais, en dormant, Mélinda et les filles constatèrent qu’elles n’avaient toujours pas repris leurs apparences normales.
« Hum… »
Mélinda supposait qu’un sortilège inverse aurait pu venir à bout de cette pokeformation, ou recourir à la dymérite, mais… Elle finit par hausser les épaules, et alla alors suivre Haruna, se lovant à côté d’elle. Le lit de la jeune femme était petit, un lit fait normalement pour une seule personne, mais ça n’empêcha pas les filles de s’installer. Mélinda se coucha contre Haruna, et Zan alla se lover tout contre Clara, les membres de Zan et de Mélinda disparaissant dans leur corps.
Ce fut Zan qui alla éteindre la lumière, avant de retourner se serrer contre Clara, s’enfermant avec les filles dans un agréable cocon de chaleur et de caresses. Haruna avait droit à énormément de caresses, surtout de la part de Mélinda, qui constata alors que le rubis niché entre ses seins se mettait à faiblement luire. Ce constat arracha à ses lèvres un léger sourire, et elle le caressa du bout des doigts, l’effleurant tendrement.
« Elle est formidable, hein, Maîtresse ?
- Oui… Oui, en effet… »
Mélinda l’embrassa sur la joue.
« Je n’aurais jamais imaginé qu’elle puisse avoir de tels pouvoirs…
- Moi non plus…
- Vous pensez que ça vient d’où ?
- La magie, je suppose… Mais… Une magie puissante. Elle ne nous transforme pas en autres êtres vivants, mais modifie nos formes et nos capacités en fonction de son inconscient et d’images qu’elle connaît bien. Je suppose qu’elle doit être l’un de ces fans invétérés des Pokémachins… »
La vampire avait juste pensé pouvoir coucher avec une nouvelle femme, une belle nana, timide, qui l’intéressait depuis quelques temps, mais les choses s’étaient déroulées… Bien différemment.
« En tout cas, vous êtes très sexy en Lockpin ! »
La vampire resta silencieuse pendant quelques secondes.
« Oui… Sûrement. Mais je préfère néanmoins mes attributs vampiriques. Là, c’était… Une exception. »
Elle embrassa encore Haruna, et le temps passa… Mais, pour Clara, dont l’érection venait de revenir, le sommeil peinait à venir, et elle palpait doucement les fesses de Zan, faisant frémir cette dernière.
« Claaraaa…
- Hhmmm… Oui ?
- Tu es vraiment… Incorrigible. »
L’intéressée sourit lentement, et l’embrassa, puis la fit basculer sur le sol, sur un tapis…
Quand Haruna devait se réveiller, au lendemain matin, Mélinda serait endormie sur elle, mais elle devrait entendre des soupirs et des gémissements.
Clara et Zan faisaient toujours l’amour.
-
Lorsqu'elle se réveilla le lendemain matin, Haruna eu la sensation de quelque chose de tendre et chaud tout contre elle. Remuant sur le lit, elle peina à se réveiller, sentant également que ses draps étaient bien trempés. Elle ouvrit donc un œil et se retrouva nez à nez à... un visage de Lockpin, qui dormais à poings fermés. Il lui fallut plusieurs secondes pour se resituer, et devint rapidement rouge lorsqu'elle se souvint de ce qu'elle avait fait la veille... ça séance de grosse baise consentie... La pokégirl se rendit alors compte qu'elle avait dû s'endormir avant de pouvoir rendre leur apparence normale a ses amies, ainsi qu'à sa désormais nouvelle Maîtresse. Se redressant, elle faillit tomber des nue en constatant que Clara et Zan étaient déjà entrain de s'envoyer en l'air, la première baisant joyeusement la seconde en levrette. Peut être même qu'elles n'avaient pas dormis de la nuit.
Les deux filles étaient dos au lit, et probablement trop enfermées dans leur bulle de bonheur pour remarquer quoi que ce soit d'autre. Haruna en profita pour reprendre son apparence normale, ainsi que rendre celle de la vampire. Bien que Mélinda resta nue, la brune elle fut de nouveau habillée, portant sur elle la tenue qu'elle avait la veille avant qu'elle ne se transforme dans les toilettes. Constatant que la lumière émise n'avait pas fait réagir ses deux amies outre mesure, Haruna se le va et s'accroupit à leur coté, les regardant un moment avant de leur parler, limite sur un ton monotone et un air faussement blasé.
- Je vous rend votre apparence normale maintenant ou j'attend que vous ayez fini votre coup ?
Dire qu'elle avait eu sa vraie première expérience sexuelle la veille seulement, et à présent elle était au plus légèrement amusée de les voir forniquer de si bon matin. D'un autre coté, elles étaient ses amies, elle les avaient déjà vu sur des consoles de jeu au saut du lit... L'activité était certes différentes, mais au final, Haruna avait l'habitude de les voir en pleine activité relativement tôt dans la journée.
-
La spécialité de Mélinda était qu’elle avait toujours du mal à s’endormir, mais, une fois qu’elle dormait, il fallait y croire pour la réveiller. Elle dormait donc quand Haruna ouvrit les yeux, la délicieuse Lockpin posée contre l’épaule de la Gardevoir. Clara et Zan, elles, continuaient à se faire l’amour. C’était fou à dire, mais Clara, sous sa forme de Démolosse, pétait le feu, et avait bien du mal à sentir la fatigue la saisir, tout comme Zan, qui, sous sa forme de Pokemon électrique, ressentait à chaque fois des pulsions, ses stimulations électriques contribuant également à maintenir la verge de la femme bien raide.
Mélinda se réveilla quand Haruna la transforma, et se redressa alors, s’extirpant du lit, avant de rapidement sourire. Il était rare qu’elle ne dorme pas chez elle, mais Haruna était une femme d’une rare qualité, et il était donc bien nécessaire de lui concéder quelques sacrifices. La vampire sourit donc en voyant que, ni Clara, ni Zan ne s’étaient endormies. Haruna les regardait, feignant d’être blasée, et la vampire se mordilla les lèvres en sentant à nouveau ses instincts vampiriques la saisir...
...Et elle sentit son ventre l’élancer, rappelant en elle une soif de sang.
*Hum... Je suppose que cette transformation a dû user mon organisme...*
C’était l’hypothèse la plus prévisible, compte tenu de tout ce qui venait de passer
« Hhhhhmmmmm... Haaaaaaaaaaaaaaaaa... !! »
Un énième orgasme vint traverser le corps de Clara, qui soupira longuement, balançant la purée dans le corps de la femme, se vidant joyeusement en elle. Clara balança des filaments de foutre, puis se retira finalement du corps de la femme. Souriant à Haruna, elle caressa sa joue, et l’embrassa sur les lèvres, frottant son corps en sueur contre le sien.
« Désolée, Haruna, mais, sous cette forme, je n’arrive tout simplement pas à m’épuiser, ou à me lasser du sexe...
- Alors, je crois qu’il vaut mieux que tu leur rendes leurs formes, Haruna. »
Clara se mordilla les lèvres, acquiesçant silencieusement. Quand elle et Zan redevinrent humaines, le sexe masculin de la jeune femme disparut également, et Clara s’empressa d’enlacer le cou d’Haruna, et l’embrassa goulûment, comme pour la remercier.
« Merci pour tout ce que tu viens de faire, Haruna ! »
Elle l’embrassa encore une fois, et Mélinda se rapprocha alors, également nue, venant caresser les fesses d’Haruna, qui s’était rhabillée. Elle se glissa ainsi dans le dos de la femme, et embrassa tout doucement son cou, le mordillant un peu.
« Je dois admettre que je ne m’attendais pas du tout à ce que tu disposes de tels pouvoirs, Haruna... Tu sais, je ne suis pas une joueuse, mais je m’intéressais à toi depuis déjà quelques semaines. Si je suis venue ici, c’est uniquement pour me rapprocher de toi... »
Mélinda lui embrassa à nouveau le cou, et posa sa main sur la tête de la jeune femme, rompant le baiser avec Clara pour l’embrasser à son tour.
« Maintenant, ma chérie, tu es mon esclave. Je te promets de m’occuper de toi, et de veiller à ce que tu sois tout le temps heureuse. N’est-ce pas là tout ce que tu souhaites, ma belle ? »
-
Tandis que Haruna regardait ses amies d'un air blasé, celles-ci se mirent à jouir de nouveau, et Zan donna à la brune le sentiment qu'elle allait finir enceinte, à force de se faire remplir de la sorte. Honnêtement, elle ne savait pas si les œufs Pokémon fonctionnaient aussi pour de vrai, et elle espérait que non... Techniquement, Pachirisu et Démolosse appartenaient toutes deux au groupe d’œuf des terrestres... Donc dans les fait, Clara pouvait très bien la mettre enceinte d'un œuf de Pokémon... Elle préféra ne rien dire quand même, d'une part parce qu'elle ignorait si ça pouvait réellement arriver et, d'autre part, parce qu'elle était curieuse d'assister à ce genre d’événement. Lorsque Clara remarqua enfin sa présence, elle se retira du corps de son amante avec des filaments de sperme et vint l'embrasser, avant de lui avouer qu'elle n'était jamais épuisée sous cette forme.
- J'imagine que c'est le fait d'être une sorte de démone qui fait ça...
- Alors, je crois qu’il vaut mieux que tu leur rendes leurs formes, Haruna.
Elle hocha la tête et s'exécuta, rendant à ses deux amies leur forme humaine... et Clara vint l'embrasser de nouveau, goulûment... En fait, c'était la première fois qu'elles embrassaient en tant qu'humaines et, du coup, Haruna fut prise d'une soudaine coloration de son visage.
- Merci pour tout ce que tu viens de faire, Haruna !
Durant les minutes suivantes, elle eu droit à plein de petits baisés, que ce soit sur les lèvres ou dans son cou. Seulement de la part de Mélinda et de Clara cependant... Oui, parce que Zan elle, était à demi-consciente à coté d'elles, son ventre déversant tout ce que Clara lui avait balancée durant leur nuit blanche. La vampire semblait également particulièrement insister sur son cou, et il ne fallait pas être une surdouée pour deviner ses intentions. Mais pouvait-elle vraiment le lui refuser ? Comme elle s'y attendait, Haruna finit par sentir une morsure dans son cou, mais pas tout a fait comme elle l'avait imaginée. Tout au plus eut-elle l'impression que deux petites seringues s'étaient légèrement enfoncées dans sa jugulaire pour lui pomper un peu de sang... rien à voir avec ce qu'on pouvait voir dans les films d'horreur. Elle soupira doucement, mais faillit sursauter lorsqu'on frappa à la porte de sa chambre, heureusement verrouillée.
- Chérie ? Le petit déjeuner est prêt, dépêche toi de te préparer... Et tes amies sont les bienvenues à notre table, elles aussi.
Elle ignorait si c'était encore possible, mais son visage avait viré au cramoisi, probablement un record de pigmentation de la peau... Maintenant elle en était certaine... Ces parents avaient tout entendu... C'est donc d'une toute petite voix qu'elle répondit.
- J'a... J'arrive... maman...
Elle avait envie de disparaître dans un trou de souris pour le reste de la journée... Même si on n'était que le matin...
-
Haruna était plutôt bien entourée, comme si Mélinda et les deux autres filles s’étaient passées, comme mot d’ordre, de ne jamais la laisser, physiquement, seule trop longtemps. Et puis, Mélinda avait faim. Cependant, pendant qu’elle plantait ses canines dans son joli cou, Clara, elle, retourna l’embrasser, mélangeant ainsi tendresse, douceur, et sensualité, ces trois proches notions se retrouvant dans une série de caresses et de baisers, Clara venant rapidement saisir les mains d’Haruna dans les siennes. Elle sentit ses doigts se crisper, tandis que la rougeur subite d’Haruna n’avait que pour but d’affamer davantage Mélinda, qui avala son sang. Un sang d’une grande qualité, très délicieux, qu’elle avala joyeusement, mains posées sur les hanches de la femme. Tandis que Zan gémissait en reprenant peu à peu ses forces, Mélinda, elle, continuait à boire, suçant tendrement le sang de son amante.
« Hmmm... »
Clara, elle, appréciait les lèvres d’Haruna. Indéniablement, elle avait passé l’une de ses meilleures nuits depuis... Longtemps ! Elle avait baisé toute la nuit, sans jamais pouvoir se fatiguer très longtemps, revenant toujours à la charge. Oh, indéniablement, se faire transformer en Pokegirl développait sensiblement ses capacités. Comme Haruna le supposait, les capacités démoniaques de la Démolosse l’avaient rendu particulièrement énergique. Elle savait, pour l’avoir constaté à Ashnard auprès de certaines démones, que, grâce à la magie, et à leur constitution exceptionnelle, elles pouvaient tenir des jours entiers. Clara aurait rêvé d’en faire pareil, et, maintenant qu’elle était une Démolosse, ou, plutôt, qu’elle pouvait le devenir, elle espérait bien le faire.
Les deux jeunes filles continuaient donc à s’embrasser. Comme Mélinda s’y attendait un peu, sous la forme humaine, la timidité d’Haruna revenait rapidement, la faisant joyeusement rougir. Les mains de Mélinda glissèrent le long de ses hanches, venant s’appuyer sur son bassin, et elle se crispa un peu contre elle. Clara continuait à l’embrasser joyeusement, enfonçant sa langue dans sa bouche, jouant avec celle d’Haruna.
Leur doucereuse séance se termina quand la mère d’Haruna, qu’on aurait presque pu oublier, toqua à la porte, invitant Haruna et ses amies au petit-déjeuner. Mélinda retira ses lèvres du cou d’Haruna, y déposant un ultime baiser, puis vit la jeune femme trembler sur place, en se demandant ce qu’elle allait faire.
« Allons, Haruna, détends-toi, nous sommes là... »
Mélinda massa les épaules de la femme, et l’amena à se retourner, puis lui sourit, en caressant ses joues, avant de l’embrasser doucement sur les lèvres, un délicat et délicieux baiser, destiné à la rassurer.
« Nous allons laisser Zan se reposer... Il suffira de dire qu’elle dort toujours.
- Ça me paraît plus prudent, oui...
- Haaaa... J’suis morte... »
Un sourire amusé traversa les lèvres de la vampire, qui entreprit ensuite de se rhabiller.
« Allez, filons, ta Maîtresse a hâte de voir tes parents... »
Est-ce qu’ils avaient entendu les quatre femmes faire l’amour ? Honnêtement, pour Mélinda, il aurait fallu un véritable miracle pour qu’elles n’aient pas été entendues !
-
Une fois habillées et prêtés, les trois filles sortirent de la chambre d'Haruna, en laissant derrière elles Zan, qui pour le coup préféra rester allongée à même le sol, plutôt que d'essayer de rejoindre le lit. La pauvre avait beau avoir maintenue Clara éveillée avec des choc électriques, elle n'en était pas moins lessivée. Mélinda avait réussie à rassurer la pokemorphe à sa manière et c'était donc légèrement sereine qu'elle conduisit son amie et sa nouvelle Maîtresse dans la cuisine, où une table fournie avait été dressée... Enfin... Un plan de travail en guise de table surtout. Sa mère faisait la vaisselle dans un coin, et son père devait déjà être occupé à la boutique en bas.
Haruna s'installa en silence à sa place habituelle, et attrapa de quoi reprendre quelques forces. C'était un petit déjeuné à la Japonaise. Ici, pas de confiture, de beurre et encore moins de tartines. Sa mère avait donc préparée un petit déjeuner traditionnel (https://www.vivrelejapon.com/a-savoir/a-vos-baguettes/petit-dejeuner-japonais) pour plusieurs personnes. Après tout, c'était Dimanche, elle avait largement eh le temps de préparer tout ça. Haruna était donc en train de se servir en Omelette, lorsque ça mère intervint, toujours devant l'évier.
- Alors, vous avez bien dormi les filles ? Je dois avouer que je ne m'y attendais pas. Habituellement, vous prévenez toujours avant de venir pour la nuit. Mais à priori, le sol ne vous a pas trop dérangé.
Clara et Zan étaient déjà venue passer la nuit chez Haruna, mais elles venaient habituellement avec un futon, ce qui est plus confortable que les tatami. Il était clairement sous entendu dans ses propos qu'elle s'était rendu compte de quelque chose et, de son côté, la brune essayait de se faire un peu oublier dans son bol de légumes. Sa mère se retourna avec un léger sourire et détailla les filles, Haruna, toujours aussi timide, Clara, qui pétait la forme, et marqua finalement un temps d'arrêt en voyant Mélinda à la place de Zan.
- Tien, je pensais que ce serait Zan. Je ne te connais pas encore, jeune fille, mais je compte sur toi de bien prendre soin de ma petite chérie, hors de cette maison.
-
Est-ce que la mère de Haruna avait entendu leurs ébats ? Honnêtement, il aurait fallu qu’elle soit sourde comme un pot pour ne rien avoir entendu. De plus, Clara et Zan avaient fait l’amour toute la nuit, et, tandis que la mère préparait un repas traditionnel, bien loin des viennoiseries que Mélinda prenait habituellement, la vampire se posait moult questions. Qui était donc cette femme ? Est-ce qu’elle était au courant des fonctionnalités de sa fille ? Clara, Haruna et Mélinda étaient toutes les trois assises devant la table, à même le sol, s’appuyant sur leurs genoux, avec Haruna en plein milieu. La mère préparait des omelettes, accompagnant quelques algues et des légumes. Sur une assiette, la femme avait préparé une rangée d’aubergines et de prunes, finement découpées. Du thé bouillonnait dans un coin, recouvrant les repas, comme cela était d’usage au Japon, et Mélinda mangea donc, avant de se présenter davantage quand la femme lui indiqua de prendre bien soin d’elle, « hors de cette maison ».
*Qu’est-ce que c’est censé vouloir dire, ça ?*
Réfléchissant silencieusement, Mélinda croqua dans une aubergine, et lui répondit ensuite :
« Eh bien, je vous remercie, Madame. Zan est encore un peu fatiguée, elle dort… Moi, je m’appelle Mélinda, et je suis une amie de Clara et de Zan… Et maintenant de votre fille. Je suis une lycéenne de Mishima, moi aussi. J’ai voulu me rapprocher d’Haruna, car Clara m’en parlait en bien. »
Mélinda avait beau jouer le rôle de la lycéenne, il y avait en elle une telle assurance qu’elle avait bien du mal à camper ce rôle à la perfection. Cette assurance dans la voix, dans le regard, confirmaient à dire qu’elle était bien plus que ce qu’on pensait, et, en ce moment, elle s’interrogeait sur les parents d’Haruna. Beaucoup des habitants de Seikusu savaient ce qui se passait à Mishima, que le lycée, sous ses abords d’établissement scolaire normal, était une véritable incubation sexuelle. Cependant, les parents d’Haruna venaient de Tokyo, et étaient nécessairement au courant des troubles sexuels qu’Haruna avait vécu.
Partant de là, il était difficile de comprendre ce que la mère voulait.
« Je dispose d’un grand manoir en bordure de la ville, un héritage familial. Mon grand-frère est majeur, et est donc habilité à gérer ce patrimoine. Bien sûr, je ne veux nullement vous séparer d’Haruna, mais, si cette dernière souhaite passer quelques nuits chez moi, sachez que je n’y verrais aucun problème. Je connais encore assez peu votre fille, mais je peux d’ores et déjà vous dire que sa timidité recèle une grande bonté d’âme, et que je suis très heureuse de l’avoir en ma compagnie. »
Sur ce point, Mélinda ne faisait que dire la plus stricte des vérités.
« Votre fille est charmante. »
-
À vrai dire, les parents d'Haruna ne savaient en rien ce qui se passait dans le lycée. Il leur fallait quitter la ville où Haruna avait été agressée, mais il devaient aussi penser à leur situation. Si sa mère était femme au foyer, son père lui, gérait une boutique de gamer... Hors, une opportunité s'était offerte à lui à Seikusu - et seulement dans cette ville - ce qui avait été suffisant pour porter leur choix sur cette ville. S'ils avaient emménagés ailleurs, son père serait sans doute au chômage.
La mère d'Haruna écouta ce que cette Mélinda lui dit. De part son assurance, son apparence et ses propos, il était évidant qu'elle était issue d'une riche famille, certainement européenne. Après tout, pourquoi pas ? Dialoguer avec d'autres étrangers comme Zan, pourrait certainement d'avantage s'ouvrir sa fille aux autres. Elle hocha donc la tête et retourna à ses occupations, laissant les filles finir leur repas.
De son côté, Haruna, rouge comme une pivoine, se dépêcha de manger, avant de se lever et de s'enfuir vers la salle de bain. Sa mère, soupirant doucement, en profita pour se tourner vers la nouvelle à nouveau.
- Étant donné que tu es désormais son amie, je te demanderais la même chose qu'à Clara et Zan. Tu as sans doute dû le remarquer, ma fille est très timide, et est d'avantage renfermée sur elle même depuis un incident particulier. Des psychologues nous ont conseillés de changer de lieu de vie, mais cela c'est malheureusement révélé insuffisant. Nous sommes aussi attentionnés que possible lorsqu'elle est ici, mais nous ne pouvons pas veiller sur elle en permanence. C'est pourquoi nous demandons aux rares amies qu'elles est parvenue à se faire, d'être là pour elle, pour la soutenir et veiller à ce qui ne lui arrive rien, lorsque nous même n'en avons pas la possibilité. C'est une jeune fille très fragile, psychologiquement. Je peux compter sur toi ?
L'inquiétude pouvait se lire en elle comme un livre ouvert. Les jeunes adolescentes de cet âge souhaitaient généralement plus d'indépendance, d'autonomie. Mais Haruna fonctionnait à l'envers, et recherchait sans cesse la protection des autres, de par sa peur du monde extérieur. Protection que ne pouvaient pas fournir en permanence ses parents.
-
Visiblement, la confrontation entre Mélinda et sa mère fut de trop pour Haruna, qui s’empressa de fuir dans une autre partie de la pièce. La mère d’Haruna profita alors de ce moment de confidentialité pour faire une demande à Mélinda. Surprise, cette dernière la laissa parler, apprenant ainsi que sa mère souhaitait que Mélinda surveille sa fille, et veille très attentivement sur elle.
*Ma parole, on dirait presque qu’elle me donne sa bénédiction pour que j’en fasse une esclave !* se réjouit Mélinda.
Une adolescente « normale » aurait sans aucun doute été confuse par une telle demande, très inhabituelle. On demandait rarement à un ami de surveiller un autre, mais Mélinda n’était pas choquée outre mesure. Elle esquissa même un léger sourire après la demande de la mère, confirmant, encore une fois, sa nature très particulière. Hochant lentement la tête, la vampire acquiesça à la demande de la femme.
« C’est entendu, Madame. Vous savez, j’ai grandi sans mes parents. Je me suis éduquée toute seule, et j’ai fait du grand manoir familial un véritable lieu de vie, pour moi et pour tous mes amis. Ceci fait un peu de moi la maîtresse de maison, pas vrai, Clara ?
- Euh… Oui, oui, c’est ça… La maîtresse… Hmmm… »
Aussi provocante et sulfureuse puisse-t-elle être, Clara était loin d’avoir le dédain naturel de sa Maîtresse, qui venait très ouvertement d’avouer être la « Maîtresse » des deux femmes. Elle avait annoncé ça sur un ton et de telle manière qu’on pouvait l’interpréter, mais, au moins, on ne pouvait pas lui reprocher de mentir.
« Je suis une personne très mâture, je vous promets de m’occuper d’Haruna, et de veiller tout particulièrement à ce qu’elle soit heureuse avec moi. Je m’engage même à ce qu’elle ne regrette pas un seul des moments qu’elle passera avec nous, dans mon manoir ! »
Elle déclara ça en posant sa main sur le cœur, pleine d’assurance.
« Mais nous avons passé une très bonne nuit, ensemble… Je puis vous assurer qu’Haruna a été ravie, et ce qu’elle a vécu cette nuit, elle le revivra à chaque fois qu’elle sera chez moi ! Le bonheur de mes proches est tout ce qui m’intéresse. »
-
La mère d'Haruna de demandait pas vraiment à Mélinda de l'héberger cher elle et de la surveiller, mais plutôt de veiller à ce que personne ne l'agresse au lycée, lorsqu'elle même ne pouvait pas veiller sur sa fille, celle-ci ayant constamment besoin d'être entourée de personnes qui tenaient à elle pour lui permettre de s'épanouir. Il est vrai que la demande était particulière, mais cela était nécessaire, en ce sens que Haruna avait subit un lourd traumatisme.
- Haruna ne vas pas partir vivre dans ton manoir jeune fille. Elle y passera sans doute les weekend et peut être certaines vacances, mais cela n'ira probablement pas plus loin. Je te demande seulement de veiller à son intégrité physique et psychologique. J'ai conscience que ce genre de demande peut sembler déplacer, mais cela me semble indispensables. Haruna à besoin de personnes de confiance dans son entourages. Des amis qui ne la laisseront pas tomber en cas de difficultés. Il faut bien ça, pour éviter qu'elle ne se referme de nouveau comme une huître, au monde extérieur...
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Une demi heure plus tard, Haruna était dans les rues, aux côtés de Mélinda, Clara et Zan. Elles se dirigeaient vraisemblablement vers le manoir de celle-ci, situé à l'opposé de la ville, ce qui les obligeaient à prendre les transports. Et Haruna détestait les transports. Le bus et le métro étaient pour la jeune fille des lieux désagréables et oppressants, ou toutes sortes de choses pouvaient arriver, surtout durant les périodes bondées. D'ailleurs, leur rame était pleine à craquer, et Haruna gémissait en serrant la main de sa maîtresse, n'osant pas réagir à l'épaisse main d'homme qui lui pelotait le cul sans douceur. Son regard croisa celui de Zan et celui-ci s'embua de larmes... Même si sa maîtresse le voyait, il y'a ait trop de monde pour pouvoir faire quoi que ce soit sans se faire remarquer.
- Huuuuuuuuuuuuuuu....
-
Seulement « certains » week-ends et vacances… Mélinda prit note, tout en se disant, en son for intérieur, qu’elle allait, bien évidemment, manœuvré pour avoir plus. C’est ainsi que Mélinda fonctionnait, mais, pour l’heure, elle n’allait pas s’opposer aux parents d’Haruna, ni parfaire l’image de petite lycéenne modèle qui devait se dessiner dans l’esprit de la mère de la jeune fille. Le fait est que, avec ses yeux verts profonds, Mélinda était une femme à qui on aurait donné le bon Dieu sans concession. Elle remercia donc poliment la mère d’Haruna, qui autorisa sa fille à les accompagner au manoir de Mélinda.
C’est ainsi que les filles sortirent donc, l’air frais venant les réveiller, surtout Zan, qui avait passé beaucoup de temps aux toilettes.
« Tu vas voir, Haruna, c’est maintenant une toute nouvelle vie qui s’offre à toi. Au manoir, tu n’auras pas à te cacher, tu pourras exprimer librement ce que tu es… Et faire régulièrement l’amour », rajouta-elle, en la dotant d’un bisou sur la joue.
Haruna était bien moins loquace qu’hier, quand elle leur avait fait l’amour sous sa forme de Pokemon. En un sens, ceci confirmait la théorie que Mélinda s’était faite, celle selon laquelle, sous sa forme d’humaine, Haruna était naturellement plus timide. Elle ne chercha néanmoins pas à l’embêter, et les filles rejoignirent rapidement le métro, afin de se rapprocher des quartiers aisés de la ville.
À cette heure, le métro était toutefois bondé, et, tandis que Clara était adossée dans un coin, Zan, elle constata rapidement le trouble d’Haruna en voyant ses yeux s’embuer. Elle cligna des yeux pendant quelques secondes, avant de froncer les sourcils, surprise, puis donna un coup de coude à Mélinda.
« Hm ? »
De la tête, Zan désigna Haruna, et, surtout, l’homme derrière, qui était occupé à peloter le cul d’Haruna. Mélinda fronça alors les sourcils. En soi, peloter des culs, sur le principe, ne la dérangeait pas, elle-même étant une fervente pratiquante du sexe public et de l’exhibitionnisme… Mais Haruna restait son esclave, et c’était à elle, et à elle seule, de décider et de déterminer quand on pouvait palper le cul de ses esclaves.
Cependant, il y avait du monde, et Mélinda choisit donc d’attraper les deux mains d’Haruna, puis, s’assurant de croiser son regard, alla l’embrasser.
« Aie confiance en moi, Haruna…
- Putain, les salopes… » commenta, dans leur dos, l’homme qui palpait le cul d’Haruna.
Ce spectacle réveilla en lui son sexe, et, sous son pantalon, son membre se durcit, et vint caresser les fesses de la belle Haruna. Le métro s’arrêta alors en atteignant une station, et l’homme choisit de ne pas partir, pendant que le wagon se vidait un peu. Mélinda, elle, ne cessait d’embrasser Haruna, et finit par remonter ses mains sur chacune de ses épaules, puis l’écarta soudain, ses griffes jaillissant alors.
Elle gifla l’homme à la joue, et ce dernier hurla avant de tomber au sol, du sang s’écoulant de sa joue, là où plusieurs balafres venaient de décorer son visage, des gouttes de sang s’échappant des doigts de Mélinda.
« Haaa… Putain !! »
Quelques passagers regardèrent la scène en clignant des yeux, évidemment surpris.
« De quel droit tu oses toucher l’une de mes esclaves sans ma permission, petit résidus de merde ?! »
Elle attrapa sa tête par ses cheveux. L’homme avait une tignasse de cheveux bouclés, et continua à gémir. Mélinda releva sa tête, et la plaqua alors violemment, le faisant couiner quand il heurta le sol, provoquant un choc sonore et métallique..
« Haaaa… !! »
Il saignait du nez, et Mélinda ordonna à Haruna de se rapprocher.
« Dis que tu es désolé, petite merde, et embrasse-lui le pied.
- Qu-Quoi ?!
- Ne me force pas à me répéter ! » siffla-t-elle.
L’homme gémit, se pinçant les lèvres, et hocha lentement la tête, Mélinda tirant sur ses cheveux.
« Je… Je suis désolé… J’suis désolé, putain !! »
Et, sans plus attendre, il déposa un baiser sur la chaussure d’Haruna. Mélinda le relâcha alors, et se redressa rapidement, tandis que le métro repartait. Souriant alors à Haruna, elle caressa chacune de ses joues, et lui fit un câlin.
« Tu vois, ma chérie ? Je te protègerai toujours… »
Et elle la serra fort.
-
Mélinda lui avait pris les mains en lui demandant de lui faire confiance, mais le fait de se faire embrasser comme ça dans la rame de métro, pendant qu'un sexe d'homme frottait ses fesses, la mettait plus mal à l'aise qu'autre chose. C'était une bien étrange façon de la rassurer. Haruna y vit plus fois plus claire après la station suivante, comprenant que ce n'était qu'un stratagème pour endormir la méfiance de l'homme... Elle en aurait été soulagée, si Mélinda n'avait pas sortie la phrase suivante.
- De quel droit tu oses toucher l’une de mes esclaves sans ma permission, petit résidus de merde ?!
Le fait qu'elle soit désignée comme "esclave" devant tout ces gens, d'autant plus lorsqu'il était question d'une "permission" pour la toucher, lui donna envie de disparaître sur le champ pour ne plus avoir à supporter tout les regards sur elle, car si les autres usagers regardaient l'homme avec un air mi surprit, mi dégoutté, c'était désormais des regards mi surprit, mi envieux, qui pesaient désormais sur elle. Lorsque Mélinda lui demanda - non, lui ordonna - de la rejoindre, elle agit par automatisme, fixant ses pieds en serrant le bas de sa veste.
- Dis que tu es désolé, petite merde, et embrasse-lui le pied.
- Qu-Quoi ?!
- Euuuuuuuuh...?
- Ne me force pas à me répéter !
Ainsi, pendant que l'homme s'agenouillait pour embrasser un de ses pieds, Haruna était complètement raide et rouge, le visage caché dans ses mains. Elle avait tellement honte de se donner ainsi en spectacle. C'était pas des choses à faire faire à son petit cœur, qui tambourinait dans sa poitrine. Vivement qu'elle soit au manoir, elle allait mourir d'une crise cardiaque avant sinon. Mélinda essaya bien de la calmer en la câlinant, au milieu de la rame, mais la pauvre Haruna était pas habituée à ce genre de vie...
Il fallut malheureusement encore vingt bonnes minutes de trajet, avant que le manoir de la vampire ne soit en vue...
-
Les techniques de Mélinda, peu orthodoxes, ne calmèrent pas beaucoup Haruna, qui était toute gênée d’être au centre de l’attention, ce qui ne faisait que confirmer son caractère timide, et très renfermé. Mélinda espérait que la mère d’Haruna n’entendrait guère parler de cet incident, même si le but premier de Mélinda avait été de rassurer Haruna en lui montrant que sa Maîtresse était une femme forte, sur qui on pouvait compter. Mélinda, Zan, Clara et Haruna rejoignirent ainsi son manoir, passant la grille pour remonter le chemin y menant.
« Voilà, on est arrivées, Haruna... »
Voyant que la jeune femme était toujours aussi nerveuse, elle rajouta alors, en soupirant légèrement.
« Désolée de m’être énervée tout à l’heure, dans le métro, mais... Je veux que tu saches que, désormais, je serais toujours là pour te protéger. Je ne veux pas que tu sois chaste, Haruna, mais... Le sexe ne doit pas être forcé, il doit être consenti. »
C’était quelque chose que Mélinda pensait vraiment, puisqu’elle avait été, jadis, violée à de multiples reprises. Elle l’embrassa tendrement sur la joue, tout en continuant à marcher.
« En attendant, je te présente ta seconde maison, Haruna. Ici, dans ce manoir, tu pourras librement exprimer tout ton potentiel...
- Et te transformer en Pokegirl autant que tu le souhaites ! C’est cool, ça, non ? »
Tout en marchant vers le manoir, Mélinda se faisait la réflexion qu’il allait encore y avoir du boulot, avant de faire de la belle Haruna une belle perverse... De fait, la vampire ne pensait pas réussir, un jour, à faire disparaître sa timidité. Mais elle espérait bien réussir au moins à l’atténuer avec le temps.
-
Le quatuor arriva donc en vu du manoir, un bâtiment imposant de style victorien, qui trônait fièrement au plus haut de la colline, dont une partie du domaine semblait pénétrer la proche forêt. Haruna se calmait peu à peu, retrouvant un peu de sérénités, suite aux explication de sa Maîtresse et des deux autres filles, mais aussi à cause de l'ambiance calme des lieux. Certes, elle pourra devenir une Gardevoir quant elle le souhaitait et s'entraîner à la maîtrise de ses attaques, mais elle se doutait aussi que ça attiserait la curiosité des autres. Mieux valait donc que la jeune fille annonce d'emblée la couleur, pour éviter les interrogations.
Après quelques instants devant le portail, celui-ci s'ouvrit automatiquement, et les filles remontèrent l'allée de gravier jusqu'à une porte de bois massive, que Mélinda ouvrit. L'intérieur était chaleureux et calme. Il y avait de l'activité mais pas tant que ça non plus. Haruna ne vit qu'une fille dans le grand salon, avec de longs cheveux noir et une robe rouge de style chinois, assise près du téléphone avec une tasse de thé vide dans les mains. Quand elle vit le groupe, elle se précipita sur Mélinda, à la fois énervée et soulagée.
- Te voilà enfin maman ! T'aurais pu appeler quand même, j'étais morte d'inquiétude ! J'avais l'impression de revivre la même chose que la dernière fois !
Sa mère lui avait dit qu'elle allais faire un tour avec Zan et Clara, pas qu'elle allait y passer la nuit. Elle se tourna d'ailleurs vers celles-ci.
- Ça vaut aussi pour vous deux, vous auriez pu laisser un message !
-
L’entrée du manoir était un perron assez grand, menant à un vestibule, puis à un hall d’accueil, avec un double escalier intérieur en marbre qui montait à l’étage supérieur de l’aile principale. Le manoir était globalement en forme de « U », se composant donc de trois ailes, avec, en son centre, une terrasse comprenant une grande piscine. De fait, depuis le hall d’accueil, il suffisait d’ouvrir la double porte vitrée située au fond, sous le double escalier incurvé, pour la rejoindre. Beaucoup de filles comparaient ce manoir à un jeu vidéo de zombies, en disant que c’était « une version cool du manoir Spencer », sans les dédales labyrinthiques… Et les zombies. Une porte à gauche menait à la vaste salle à manger, une immense salle, haute de plafond, qui prenait toute une partie de l’aile principale, et d’autres portes, à droite, menaient vers un salon de détente, et vers d’autres parties du manoir.
Les filles allèrent vers la grande salle à manger. L’heure du petit-déjeuner était passée, mais la pièce n’était pas déserte, puisqu’une jeune femme se tenait là, et manifesta rapidement son inquiétude. Akira Warren (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?action=profile;u=2793), la fille de Mélinda, s’était manifestement fait un sang d’encre, et, en lui souriant, Mélinda l’embrassa doucement sur les lèvres.
« Oh, Akira… Hum… Désolée, ma puce… Les évènements se sont un peu précipités cette nuit, et… Je n’ai pas pensé à te prévenir, ma chérie. »
Il y a quelques semaines, Mélinda avait été attaquée par un clan rival, les Nefarius. L’attaque ne l’avait pas laissé indemne, puisqu’elle avait subi une perte de mémoire. Une amnésie qui avait duré plusieurs jours, et pendant lesquels les Nefarius avaient continué à attaquer les Warren. L’une des conséquences de cet évènement avait été notamment été qu’Akira était, depuis, devenue mère, en offrant son sang à une jeune adolescente, Tsukuda Kanjo, qui s’était reçue une balle perdue. Depuis lors, Mélinda avait pris l’habitude d’informer sa fille chaque fois qu’elle ne rentrait pas… Mais, cette fois, la tornade Pokemon constituée par Haruna l’avait happée.
Elle continua donc à câliner Akira, tandis que Clara et Zan, penaudes, fournissait également leurs explications :
« Euh… Ouais, désolée aussi, c’est que…
- On a fait l’amour toute la nuit… »
Pour une fois, ce n’était pas une figure de style. Mélinda se racla alors la gorge.
« Ça ne se reproduira plus, Akira… En attendant, laisse-moi te présenter Kirigaya Haruna. C’est ma nouvelle esclave ! Elle a des pouvoirs étonnants ! Tu aimes bien les Pokemon, toi, non ? Parce qu’Haruna peut se transformer en Pokemon ! C’est fou, hein ? Les humains de Seikusu ne cesseront jamais de me surprendre ! »
Mélinda caressa l’une des épaules d’Haruna, et sembla alors réaliser quelque chose.
« Ah, oui… Haruna, je te présente ma fille, Akira Warren. Elle est une vampire, tout comme moi, mais je reste ta seule Maîtresse. Elle est adorable, tu ne trouves pas, Akira ? »
Tout en disant ça, Mélinda s’était glissée dans le dos d’Haruna, massant ses délicieuses épaules, enfonçant ses seins contre son corps.
-
Evidement, Mélinda ne s'imaginait sans doute pas à quel point sa fille s'était inquiétée, ce n'était pas elle qui était restée sans nouvelles à imaginer le pire. Elle resta les bras croisées à les regarder, pendant que les trois filles devant elle avaient l'air un peu gênée - plus Clara et Zan que Mélinda en vérité - et attendit leurs excuses, avec cette impression de jouer le rôle de la mère qui gronde ses filles, pour une fois.
- Oh, Akira… Hum… Désolée, ma puce… Les évènements se sont un peu précipités cette nuit, et… Je n’ai pas pensé à te prévenir, ma chérie.
- Euh… Ouais, désolée aussi, c’est que…
- On a fait l’amour toute la nuit…
- Mouais... On va dire que ça passe pour cette fois...
Mélinda fit les présentations entre Akira et Haruna, qui se rencontraient pour la première fois, l'une n'allant plus au lycée depuis deux ans à présent et l'autres étant arrivée seulement en début d'année scolaire. La jeune vampire tiqua un instant en entendant le pouvoir de celle-ci, tandis que Haruna précisa qu'elle pouvait aussi appliquer ce pouvoir sur les autres.
- Et bien bienvenue au manoir, Haruna. Ne t'inquiète pas, personne ne va te manger ici... Mais je te conseille quand même de faire gaffe à une certaine sportive. Pour l'heure, elle est occupée à culbuter le cul d'une certaine blonde qui est arrivée hier soir, mais elle aime bien goûter aux nouvelles en général... Clara, Zan, vous lui faites la visite ? Maman, faut que je te parle un instant.
Akira s’empara de la main de sa mère et l’entraîna avec elle dans son bureau, où se trouvait déjà Kaori (http://img15.hostingpics.net/pics/625074image143.jpg). Celle-ci avait été autrefois sa meilleure amie et une des esclaves de Mélinda, mais depuis qu'elle avait été changée en vampire, était passé du statut d'esclave à celui de Fille de Mélinda, et était par conséquent devenue sa sœur. Elles étaient devenue depuis lors beaucoup plus fusionnelles qu'autrefois. Une fois que Mélinda fut entrée, Akira ferma la porte, tandis que Kaori se leva du fauteuil de sa Mère.
- Faut que je te montre un truc sur l'ordi, regarde.
Elle fit le tour du bureau et se pencha sur le clavier de l'ordinateur portable. Mélinda se servant peu du PC, contrairement à ses filles, il fallait pouvoir le ranger facilement, pour laisser la place à toute la paperasse. L'autre particularité de cet ordinateur, c'était qu'il était relier à l'antenne installée au dessus du harem d'Ashnard - que leur mère avait fait installée pour communiquer via les portables - via le portail magique dans une autre salle en sous-sol. Et, depuis cette même antenne, elles pouvaient se connecter sur le satellite ATHENA, et ainsi accéder au réseau Tekhan. Autrement dit, cet ordinateur était probablement un des rares sur Terre à avoir une connexion Tekhane. Akira pianota donc un instant sur l'ordinateur, avant d'afficher une page web.
- Avec Kaori, on cherchait un cadeau pour Clara, pour le jour où elle aurait fini ses études pour dresser des chiens infernaux, et on est tombé sur la page d'accueil d'une société Tekhane, qui agit grosso modo, comme des gardes forestier de Terra. Mais le plus intéressants, c'est qu'on peut leur acheter, pour une certaine somme, des capsules de hautes technologies pour capturer et dresser des monstres, et former une équipe. Les Tekhanes appelles ça des Cell Ball... Et tu va rire, mais ça fonctionne sur le même principe que les Poké Ball.
Akira imprima la page d’accueil de l’entreprise (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=14894#top_subject) pour la lui passer ensuite, sachant à quel point sa mère avait mal aux yeux sur les écrans d'ordinateur. Il y'avait ainsi une fiche explicative, ainsi qu'une image de l'objet de capture en question. Kaori elle, avait passée un moment pour customiser une des sphère (http://img15.hostingpics.net/pics/788005realisticpokeball.png), et la faire ressembler à un des objets de la franchise japonaise.
- On s'était dis que Clara aurait aimée le clin d’œil... Mais depuis que tu est arrivée et que tu m'a présentée cette fille, je pense à autre chose... Tu as bien dit qu'elle pouvait se changer en Pokémon, et elle même a affirmer qu'elle pouvait aussi changer les autres... Avant d'aller plus loin, j'aimerais savoir un truc, sous quelle forme se sent-elle le plus à l'aise ? Car si c'est sous sa forme Pokémon, alors il est possible qu'elle accepte plus facilement le fait de devenir ta Pokémon, via une Cell Ball, que ton esclave, via un Collier... C'est un peu tordu, mais sur le fond, ça reste la même chose... Tu deviendra sa dresseuse et elle t'appartiendra...
Pendant que Akira attendait la reaction de sa mère dans son bureau, Haruna elle, était sur la terrasse, en train d'observer les filles qui papotaient près de l'eau et celles qui nageaient en maillot scolaire.
-
Mélinda n’était pas très familière avec les nouvelles technologies, et elle avait, effectivement, totalement oublié de prévenir Akira. C’était une erreur, qu’elle ne devrait pas réitérer. Après son amnésie et sa disparition, la vampire avait pris des mesures draconiennes pour éviter que ce scénario ne se répète, et pour que ses filles ne soient pas inquiètes... Ou même sa femme. La vampire disposait maintenant d’un clan, un clan dont elle était la Matriarche. Ceci impliquait qu’elle avait davantage de responsabilités, et qu’elle devait donc être plus vigilante. Mélinda suivit donc sa fille, qui avait quelque chose à lui montrer, et elles se retrouvèrent dans son bureau, où se trouvait aussi Kaori, une humaine que Mélinda avait transformé en vampire, avec Akira, pour lui faire plaisir, et aussi pour la former.
«
Maîtresse ! »
Kaori avait beau être sa fille, elle continuait à voir Mélinda comme sa Maîtresse, et alla s’enfouir dans ses bras. La vampire lui fit un petit câlin, en lui assurant qu’elle allait bien, puis s’assit ensuite sur son fauteuil. Les filles voulaient lui montrer quelque chose, et Akira lui présenta la page d’accueil d’une société tekhane,
Global Guardians (http://image.noelshack.com/fichiers/2014/48/1417387449-gg-logo.png), dont le nom n’évoquait pas grand-chose. Tekhos comprenait de nombreuses firmes et sociétés. Visiblement, G.G. avait pour tâche de préserver la nature, face à la montée de la pollution, et à ses conséquences néfastes sur l’écosystème global de Terra.
Akira se mit à lui parler de sphères, montrant sur des pages des descriptions plus poussées. Troublée et confuse, Mélinda cligna les yeux, tandis que Kaori récupérait les feuilles imprimées pour les lui donner. Les «
Cell Balls » désignaient de petits appareils cubiques capables, grâce à un procédé industriel breveté et gardé secret, de réduire la taille d’animaux pour les stocker à l’intérieur, où ils étaient maintenus en état, avant de ressortir quand on ouvrait la boule.
*
Fascinant...*
Tandis qu’Akira parlait, Mélinda, elle, continuait à lire les informations techniques. Elle entendit néanmoins Akira lui poser une question, et lui répondit distraitement :
«
Euh... La Gardevoir, je crois... »
Mélinda continua à lire la page, et s’humecta les lèvres.
«
Tu sais... C’est une idée originale, mais... Regarde... »
Du doigt, elle désigna un petit paragraphe :
« La technologie décrite ci-dessus a fait l’objet d’un dépôt de brevet, enregistré sous le numéro [...]. L’enregistrement du dépôit fait que la présente technologie dispose de la législation telkhane relative à la protection du droit d’auteur, protection qui s’étend à l’intégralité de la technologie susdécrite, et en interdit, par conséquent, toute réutilisation à des fins commerciales ou non commerciales, qui ne serait pas autorisée par les ayant-droits du brevet. »
Mélinda reposa le document, et s’humecta les lèvres.
«
C’est une technologie unique. Je ne crois pas que la firme s’amusera à la revendre, a fortiori à une Ashnardienne. N’oublie pas que les traités interdisent ce genre de conventions. »
De fait, en ayant installé des antennes sur son harem, Mélinda avait déjà franchi certaines limites.
«
Et puis, ce genre de technologies, ça ne m’inspire pas confiance... Haruna n’est pas un animal, c’est un être humain, même quand elle se transforme en Pokemon. L’enfermer dans un truc minuscule... Ça ne m’emballe pas des masses. »
Elle trouvait même ça assez glauque, en réalité.
-
- Tu sais... C’est une idée originale, mais... Regarde... C’est une technologie unique. Je ne crois pas que la firme s’amusera à la revendre, a fortiori à une Ashnardienne. N’oublie pas que les traités interdisent ce genre de conventions. Et puis, ce genre de technologies, ça ne m’inspire pas confiance... Haruna n’est pas un animal, c’est un être humain, même quand elle se transforme en Pokemon. L’enfermer dans un truc minuscule... Ça ne m’emballe pas des masses.
Akira haussa les épaules. Comme elle l'avais dis, elles avaient eu l'idée, à l'origine, d'en offrir une à Clara pour son dressage de chiens infernaux, le jour où elle aura son diplôme. Et puis sa mère avait beau dire, il existait des sociétés qui les revendaient au marché noir, tout comme certaines sociétés tekhanes capturaient des citoyennes de leur patrie pour les revendre à l'étranger. D'ailleurs, sa mère avait déjà trempée dans ce genre d'affaire, donc c'était un peu hypocrite de sa part. M'enfin, elle préféra ne pas relever.
- Dans le pire des cas, mieux vaut sans doute demander à l’intéressée, si c'est son choix. D'ailleurs, il faudra songer à la présenter aux autres filles, pour faciliter son intégration.
Mélinda venait d'affirmer que la nouvelle préférait sa forme alternative. Elle était même prête à parier qu'elle avait du transformer Mélinda, Clara et Zan, avant d'accepter de coucher avec elle. Autrement dit, il y'avait des chances pour qu'ele rééitère un peu plus tard. Elle se tourna alors vers sa soeur avec un regard amusé.
- Tu sais quoi Kaori ? Je suis curieuse de voir à quoi ressembles les filles sous forme de Pokémon. La question, c'est est-ce que on va déranger Ayumi qui culbute Alice depuis hier soir ou si on les laisse encore un peu...
-
Ayant passé la soirée et la nuit chez Haruna, Mélinda avait aussi des affaires pendantes à gérer. Cette histoire de Cell Balls ne l’emballait clairement pas. C’était un truc typiquement tekhan, ça, que d’inviter des boules magiques capables de miniaturiser n’importe qui. Elle trouvait ça dangereux, et flippant. Qu’est-ce qui se passerait quand l’individu serait dans la boule ? Dans un endroit aussi étroit ? Mélinda avait peur de ces technologies développées, peur de ce qu’elles pouvaient faire sur le corps et sur l’indépendance de l’esprit. Avec une telle création, ses craintes étaient justifiées. Mélinda épluchait différents papiers, pendant qu’Akira se demandait si Haruna pouvait user de ses pouvoirs sur les autres.
Mélinda, qui lisait une lettre, hocha lentement la tête.
« Oui, elle peut le faire... Mais, à cette heure-là, Ayumi et Alice doivent dormir. »
Connaissant Alice, elle avait aussi dû essayer de savoir où elle était passée, ce qui avait amené Ayumi à la rassurer... À sa manière. Cependant, les filles n’étaient que des humaines. Elles avaient dû faire l’amour ensemble une partie de la nuit, avant de dormir toutes les deux. Or, connaissant Alice, elle devait être en train de dormir pour toute la matinée.
« Haruna aime bien se transformer en Pokemon. C’est un phénomène nippon, ça, non ?
- Euh... Oui, plutôt, mais ça s’est répandu dans le monde entier !
- Un jeu où le concept est de capturer des animaux dotés de pouvoirs magiques ?
- C’est... Plus ou moins ça. »
Un sourire légèrement moqueur traversa les lèvres de Mélinda, qui signa un document, avant de le repousser.
« Et on ose me dire que les Terriens n’apprécient plus l’esclavage... Mais oui, je pense que le meilleur moyen de rapprocher Haruna des autres sera de les transformer en Pokemon. Ça a plutôt bien marché sur Clara et Zan. »
Elle réfléchissait tout en parlant, et redressa ensuite la tête, en clignant des yeux.
« Mais... Je suis une esclavagiste, pas une dresseuse d’animaux. Ces évènements seront donc ponctuels, destinés à faciliter l’insertion d’Haruna dans notre petite communauté. »
La Pokémania n’émouvait guère Mélinda, elle rebondissait sur elle avec un soupçon d’indifférence et d’incompréhension.
-
La nature esclavagiste de sa mère fit qu'elle établit rapidement un rapprochement entre le phénomène vidéoludique et l'esclavage. Et il était vrai que, sur le fond, c'était la même chose. Pokémon n'était jamais qu'un jeu dont le but était de capturer des créatures élémentaires, dotées de pouvoirs, et d'utiliser leur capacité pour gagner en puissance et écraser ses adversaires. Le concept pouvait être mis en parallèle avec l'esclavagiste Ashnardien moyen, avec une facilité sidérante. Akira ne serait même pas étonnée que la franchise ait dépassée la barrière dimensionnelle et ait obtenue un succès monstre à Tekhos, d'où la ressemblance entre les Cell Ball et leur homologue fictive. Les Tekhanes avaient juste les moyens et la technologie, pour rendre la fiction réalité.
Mais dans ce cas, cela posait un autre problème. Si Pokemon était effectivement connu à Tekhos, comment réagirait une Tekhane en croisant une Haruna transformée ? Qui plus est, une Tekhane qui ferait partit de cette entreprise, et qui verrait en elle une créature non répertoriée ? C'était une raison supplémentaire pour récupérer une de ces Cell Ball à ses yeux. Le fait que Haruna ait déjà la sienne la protègerait des autres objets dans le même genre.
- Mais... Je suis une esclavagiste, pas une dresseuse d’animaux. Ces évènements seront donc ponctuels, destinés à faciliter l’insertion d’Haruna dans notre petite communauté.
Akira ne pût s'empêcher de sourire et embrassa sa mère sur la joue.
- Ce n'est ni ta génération, ni ton univers. Je me doute que ça marchera moins à Ashnard, mais crois moi que ce genre "d'événement ponctuel" plaira beaucoup aux lycéennes, en plus de faciliter l'insertion d'Haruna. Et pour cette histoire de Cell Ball, je n'ai jamais dit qu'elle devait rester enfermée dedans à longueur de journée. Je dirais même qu'elle n'aurait qu'un passage rapide à faire dedans, et qu'il suffirait d'enfermer l'objet dans un coffre fort. Ça aura au moins le mérite de la protéger des Cell Balls des G2, qui pourraient voir en elle une espèce inconnue à répertorier et à garder en observation...
Elle sortit ensuite du bureau et se rendit à l'extérieur, côté piscine... Et s'arrêta un instant, en observant les filles.
* Et beh... Elles ont pas perdues de temps... *
Haruna, Clara et Zan était sous leur Pokeforme, soit Gardevoir, Démolosse et Pachirusu. Il y avait aussi Ayumi (http://img15.hostingpics.net/pics/533183image466.jpg), une nageuse ESper de Mishima, qui pour le coup avait obtenue une forme d'Aquali (http://img15.hostingpics.net/pics/902875image771.jpg), ainsi que Kyoko (http://lorim.free.fr/Divers/Tony%20Taka%20-%20Collect1%20-%20051.jpg), une étudiante à l'université, sous forme de Léopardus (http://img15.hostingpics.net/pics/260727image795.jpg). Les filles toutefois, ne faisaient pas l'amour, mais semblaient en grande discutions. Grâce à son ouïe, elle pu entendre les propos d'Haruna et décida de se rapprocher de l'attroupement, qui comportait aussi des filles encore humaines, dont Shii faisait partit.
- Quand vous êtes comme ça, vous pouvez aussi utiliser les moves sets que vos formes peuvent apprendre dans le jeu, que ce soit par gain de niveau ou par CT. Mais ça demande du temps et de l'entraînement, mais à terme, Clara pourra cracher des Déflagrations et Zan des Fatal Foudre, par exemple. Et non Clara, j'accepterais que tu me fasse l'amour que si t'arrive au moins à faire une Flammèche et une Feinte...
De son côté, Ayumi s'amusait à faire des Bulle d'O, mais sa nature d'ESper aquatique l'y aidait grandement. Elle ne disait rien, mais ça ne l'empêchait pas de narguer gentiment Clara.
-
« Mon Dieu, mon manoir se transforme en zoo ! »
Depuis une fenêtre de son bureau, bras croisés, Mélinda observait la scène, en contrebas. Confirmant ce qu’elle pensait, c’était bien sous sa forme de Pokégirl qu’Haruna s’épanouissait, sortant de son cocon, de son étouffante timidité naturelle. Sous sa forme de Pokemon, elle avait transformé plusieurs filles en Pokégirls, donnant lieu à un spectacle assez impressionnant. La vampire elle-même ne savait pas trop quoi en penser. Cette nuit, elle avait été transformée en Pokégirl, elle aussi, mais… Honnêtement, elle doutait de renouveler l’expérience. Ce n’était pas les G² qui posaient problème (à dire vrai, c’était bien la première fois qu’elle entendait parler de ces types, donc elle ne pensait pas qu’ils seraient trop dangereux), c’était… Plus le concept en lui-même. Jusqu’à présent, elle n’avait pas eu besoin de se transformer en phénomène de carnaval pour attirer des esclaves. Elle espérait surtout que cette mode ne deviendrait pas contagieuse, car elle ne la partageait guère.
De Haruna, c’était plus son côté humain qui l’attirait, bien davantage que son apparence animalière. Elle voyait ces filles tenter d’utiliser des sorts magiques, en rigolant et en s’exclamant de surprise. Elle-même finit par se retourner, en grommelant sur place.
« Woow, c’est génial !
- Trop cool ! »
Ouais, au Japon, c’était visiblement quelque chose. Se pinçant les lèvres, Mélinda réfléchissait à la suite. Elle ne s’en cachait pas, elle voulait Haruna. Or, si sa mère était d’accord pour qu’elle se rapproche d’elle, elle avait imposé des conditions assez strictes. Et, vu le passé tumultueux de la jeune femme, il y avait peu à parier que sa mère serait d’accord pour la relâcher davantage. D’une manière ou d’une autre, il allait falloir que Mélinda intervienne en ce sens…
Après tout, il serait criminel de se priver d’une telle beauté, non ?
-
Haruna et bon nombres d'autres filles avaient passées la mâtiné sous forme de pokegirl, la première s'amusant à entraîner les autres à diverses attaques basiques, comme flammèche et étincelles, afin d'avoir une bonne base pour les combats. Car comme pour les monstres d'origine, c'était en lançant régulièrement ces mêmes attaques basiques qu'on débloquait naturellement les autres capacités. Après tout, les CT et les CS, ça existait que dans les jeux. Clara dû donc y mettre un peu du sien, de son côté, avant d'espérer pouvoir approcher Haruna et coucher avec elle. Néanmoins, cela ne l'empêcha pas de s'amuser à tripoter Shii en douce, qui pour le coup avait l'apparence d'une Majespic (http://img11.hostingpics.net/pics/499143Majaspic.png), soit une sorte de Lamia végétale, avec de gros seins... Comme la majorité des filles à vrai dire.
De son côté, Akira regardait les filles avec un sourire amusé, assise à la terrasse en sirotant une tasse de thé. Elle trouvait la remarque de sa mère, plus tôt dans la matinée, assez incongrue, sachant que sa mère avait déjà quelques furry dans son harem Ashnardien. Certes, ils étaient en minorité, mais ils étaient bien là. En réalité, elle pensais que Mélinda ne comprenait pas la réaction des lycéenne, en ce sens que Pokemon faisait partit de la culture japonaise depuis une bonne vingtaine d'année, soit bien avant qu'elle ne s'installe dans ce manoir et, comme tout ce qu'elle ne comprenait pas, elle le rejetait. Avec la la licence, on pouvait par exemple ajouter son rejet de l'électronique.
Akira, comme les autres lycéennes du manoir, avait eu elle aussi sa période Pokemon, lorsqu'elle était petite, et avait donc elle aussi succombé à la tentation de prendre une Poké forme, juste par curiosité de voir ce à quoi elle allait ressembler, et avait ainsi été métamorphosée en Givrali (http://img11.hostingpics.net/pics/931757Givrali.png), forme qui lui plaisait pas mal en réalité. Conservant son sourire amusé, elle se tourna vers sa mère, qui semblait légèrement boudeuse à côté d'elle, et l'embrassa sur la joue.
- Désolée maman, il va falloir t'y faire quelques jours... Ça fait un peu partit de notre culture japonaise après tout. T'imagine même pas le nombre d'ado dans le pays qui rêvent d'entrer dans la peau d'un dresseur ou d'un pokemon.
En vrai, il suffisait de regarder les cosplay durant les conventions, pour en avoir une idée.
-
Mélinda finit par sortir de son bureau, fenêtres ouvertes, afin de faire rentrer un peu d’air frais, et se rapprocha de la terrasse. La Pokémania, ainsi qu’on l’appelait, continuait encore à faire des émules, et même chez sa propre fille. En soi, ce n’est pas que Mélinda rejetait ça, juste qu’elle ne le comprenait pas. Ceci étant dit, elle n’empêchait pas ses esclaves de s’amuser, comme elles le faisaient en ce moment. Se déplaçant ainsi, la vampire rejoignit l’entrée de la terrasse, où les filles purent constater qu’elle avait abandonné sa longue robe au profit d’un séduisant trikini noir (http://img110.xooimage.com/files/c/1/9/trikini-noir-4aada3d.jpg), avec des lunettes de soleil. Contrairement aux idées reçues, Mélinda ne craignait pas le soleil... Du moins, pas plus que des êtres humains normaux. Et, comme le soleil tapait fort, elle avait estimé nécessaire de se changer.
Akira, sa fille, était là, ayant adopté une forme très féline, comme une sorte de chatte bleue, se déplaçant à quatre pattes, avec une fourrure douce, très fine, qui tirait sur le noir à hauteur de ses chevilles et de ses poignets. Mélinda regarda brièvement sa fille, et esquissa un léger sourire quand cette dernière, qui connaissait bien sa mère, lui expliqua que c’était un phénomène culturel. Pour seule réponse, Mélinda commença par lui caresser la tête, au-dessus de son espèce de rubis
« Oh, mais je sais, ma chérie... Si tu savais le nombre de peluches et de jouets Pokemon mes petites protégées achètent... »
Mélinda leur laissait carte blanche au niveau de ce qu’elles voulaient s’acheter, mais elle surveillait tout de même régulièrement les achats. Nul doute que la présence d’une femme capable de transformer les gens en Pokemons allaient motiver davantage les membres du manoir. La vampire s’humecta alors les lèvres, voyant Clara continuer à s’entraîner.
« J’admets que c’est particulier... Je n’aurais jamais imaginé Shii se transformer en Lamia. Mais, au-delà de ça, je dois admettre que ces transformations ont un avantage. »
La vampire sourit à sa belle Akira, tandis qu’une bosse se formait contre son maillot de bain, la faisant légèrement soupirer. Akira, depuis qu’elle avait admis son héritage, remplaçait fréquemment Mélinda dans la gestion du harem, ayant toute la confiance de sa mère, et elle savait ainsi que Mélinda suivait une formation auprès d’une prêtresse de Lust, Akira y ayant elle-même participé. La dernière fois, Lily avait suivi Mélinda sur Terre, et elle avait fait l’amour toute la nuit avec sa fille, dans le même lit que Mélinda, mais en attachant la vampire, et en l’empêchant de jouir.
En retour, Mélinda se défoulait sur ses filles, étant encore plus insatiable et inépuisable qu’auparavant.
« Maintenant que tu es une Pokegirl, Akira, quelque chose me dit que tu pourras tenir plus longtemps que d’habitude avant de t’écrouler... »
Une lueur perverse traversa les yeux de Mélinda, qui posa sa main sur la culotte de son maillot, et tira sur une petite fermeture Éclair, l’abaissant, puis libéra sa verge, qui pointa hors de son maillot.
« Allez, Akira, montre-moi ton bassin, ma chérie, il est temps que j’inaugure ta nouvelle forme... »
Et elle lâcha ça avec un sourire mielleux et pervers sur les lèvres.
-
- Maintenant que tu es une Pokegirl, Akira, quelque chose me dit que tu pourras tenir plus longtemps que d’habitude avant de t’écrouler...
Akira roula des yeux avec un sourire en coin. D'un autre côté il était vrai que les filles semblaient physiquement et mentalement plus endurantes que sous leurs forme originale, et ce toutes races confondues. Preuve en était Clara et Zan qui semblaient avoir fait l'amour toute la nuit sans fatiguer. De fait, si la jeune vampire pouvait tenir quelques heures en tant normal, il y'a ait des chances pour que, cette fois, elle puisse résister aux assauts de sa mère jusqu'à au moins ce soir.
- Allez, Akira, montre-moi ton bassin, ma chérie, il est temps que j’inaugure ta nouvelle forme...
La jeune vampire s'installa donc à même la terrasse, sur le dos, et écarta ses cuisses en grand. Mélinda pouvait voir ainsi que les chairs de son intimité n'étaient plus rosés mais bleutées, mais aussi dors et déjà très humides. Toutefois, étant de type glace, sa mouille était froide, ce qui offrirais un beau contraste avec la chaleur annoncée pour la journée. C'était aussi un avantage pour Akira, qui n'avait pas besoin de se rafraîchir, et qui risquait encore moins de transpirer.
- Viens maman... Viens te rafraîchir en moi...
Plus loin, les filles continuaient de s'entraîner, jusqu'à ce que Clara réussisse enfin à faire un lance flamme digne de ce nom, rapidement éteint par Ayumi et une attaque Vibraqua. Haruna su alors, à la lueurs perverse qu'elle lui lança et à son membre raide, que c'était à son tour d'honorer sa promesse, tandis que Ayumi se plaça derrière elle, son membre bleu tapant contre ses fesses.
- Moi aussi... Je veux baiser avec toi...
Haruna en rougis de gène, mais se mis tout de même à genoux, prenant en main les sexes brûlants de Clara et Ayumi et commençant à les masturber doucement. L'entraînement semblait peu à peu laisser la place à une belle orgie en plein air, les autres filles pokemorphisées se rapprochant doucement les unes des autres...
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La belle Haruna avait transformé son manoir en un parc pour Furrys, et Mélinda allait, à son tour, goûter à la part du lion. En l’occurrence, il s’agissait de sa fille, qui, après l’invitation de sa mère, ne put qu’obtempérer, se couchant sur le dos en rejoignant une table. Il régnait une forte chaleur ici, et Mélinda en profita pour retirer ses lunettes de soleil, clignant des yeux à plusieurs reprises en s’approchant. Auprès de Lily, cette délicieuse perverse, Mélinda avait appris que le sexe ne devait pas être envisagé comme un moyen, mais comme une fin en soi. Autrement dit, l’idée, en faisant l’amour, n’était pas de rechercher l’orgasme, mais de voir l’orgasme comme un plaisir suprême, de même importance que le fait de faire l’amour. C’était une nuance subtile à comprendre, mais qui voulait être l’apanage du sexe, c’est-à-dire le simple fait de faire l’amour.
Dans son trikini, Mélinda, aussi séduisante que d’habitude, posa ses mains sur les hanches de la femme, et s’enfonça alors en elle, poussant un soupir de plaisir en sentant sa verge s’enfoncer dans son vagin, s’unissant à elle. Lily avait beau dire, et Mélinda comprenait l’idée, jouir restait quand même une sensation magnifique… Mais la vampire ne viendrait pas si facilement, et commença par remuer dans le corps de sa fille, soulevant et abaissant un peu la table en fonction de ses mouvements, tandis qu’elle voyait le visage d’Akira se tordre de plaisir. Ce n’était pas la première fois que la mère et sa fille se livraient à ce genre de plaisir incestueux, et, depuis qu’Akira avait accepté son héritage, et le fait d’être une Warren, Mélinda et elle couchaient régulièrement. Peu importe toutes les attentions du monde, quand on rejoignait le manoir de Mélinda, on finissait peu à peu par s’imprégner de toute cette luxure.
« Hmmm… Ah, ma belle Akira, hmmm… Tu es… Toujours aussi bonne ! »
Les mains de Mélinda vinrent peloter les seins de la femme, crispant ses doigts dessus. Curieusement, son intimité était fraîche, très fraîche, mais pas glaciale pour autant, ce qui avait pour effet de provoquer, dans le corps de la vampire, de multiples frissons de plaisir. Un contact qui, au demeurant, était loin d’être désagréable, bien au contraire. Mélinda s’enfonçait joyeusement dans ce corps, soupirant de plaisir, remuant sa queue en elle, sentant le corps d’Akira se tendre de plaisir, se mouvant contre le sien.
Symboliquement, la présence de Mélinda signifiait le départ d’ébats sensuels et torrides, ce qui n’était pas pour déranger Mélinda, qui avait toujours aimé cette ambiance. C’était donc avec un plaisir certain qu’elle s’enfonçait dans le corps de sa belle chérie…
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Comme il fallait s'y attendre venant de sa mère, leur ébats furent particulièrement énergiques, intenses. Sous sa forme de Givrali, Akira se révélait être particulièrement sensible et se trémoussait sous les assauts vigoureux de Mélinda, son intimité ne tardant pas à produire un surplus de jus frais, éclaboussant la trique de la vampire. Son corps félins se tortillait sur la table, c'était limité si la jeune vampire ne miaulait pas de plaisir.
- Hmmm… Ah, ma belle Akira, hmmm… Tu es… Toujours aussi bonne !
- Maman... Haaaaaa... Ta grosse queue.... Elle est si chaude dans ma chatte... Haaaaa....
Honnêtement, il ne manquait plus que son autre mère dans sa bouche pour parfaire le tableau. Et pendant que Akira gémissait et couinait de plaisir sur la terrasse, généreusement baisée par sa mère, la situation commençait également à tourner à l'orgie du côté des esclaves métamorphosées en Pokégirls. Elles n'étaient certes que six, mais c'était sans compter les autres lycéennes et étudiantes non transformées, qui étaient bien évidement attirées par les six chanteuses.
Ainsi, Haruna était agenouillée devant une Clara qui pétait de nouveau la forme, léchant et suçant langoureusement son membre canin. Celui-ci était bien différent d'un sexe humain et donnait un peu le sentiment de pratiquer la zoophilie. Mais la jeune Gardevoir devait avouer que ça avait aussi un côté excitant. De chaque côté de Clara, il y avait également Zan et Ayumi, qui gémissaient toutes deux alors que Haruna les masturbaient toutes les deux. Du coin de l'œil, elle vit que les deux autres transformées commençaient également a s'adonner aux plaisirs charnels avec d'autres esclaves.
- Haruna... Suce moi aussi...
- D'accords...
La Gardevoir quitta donc la queue de la Démolosse pour s'occuper de celle de l'Aquali, cette dernière venant embrasser fougueusement Clara pour l'empêcher de protester, tout en palpant un de ses seins.
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HRP. – Pour que je m’y retrouve plus facilement, petit récapitulatif des métamorphoses :
- Akira ==> Givrali (http://img11.hostingpics.net/pics/931757Givrali.png) ;
- Ayumi ==> Aquali (http://img15.hostingpics.net/pics/902875image771.jpg) ;
- Clara ==> Démolosse (http://img15.hostingpics.net/pics/899062image546.jpg) ;
- Haruna ==> Gardevoir (http://img11.hostingpics.net/pics/509033Gardevoir.png) ;
- Kyoko ==> Leopardus (http://img15.hostingpics.net/pics/260727image795.jpg) ;
- Mélinda ==> Lockpin (http://img15.hostingpics.net/pics/368017LockpinMlinda.png) ;
- Shii ==> Majaspic (http://img11.hostingpics.net/pics/499143Majaspic.png) ;
- Zan ==> Pachirisu (http://img15.hostingpics.net/pics/454414PachirisuZan.png).
La belle Haruna était au cœur d’une magnifique orgie, qui ne serait sûrement pas la dernière qu’elle aurait l’occasion de faire. Déjà très débridées, les esclaves de Mélinda ne pouvaient que se lâcher totalement en étant transformées en ce qui, pour la plupart d’entre elles, constituaient des idoles de leur enfance. Clara, comme à son habitude, tirait son épingle du jeu, en forçant Haruna à la sucer langoureusement. La Démolosse poussait de longs soupirs, plus proche de l’animal que de l’humaine, ses deux mains crispées sur les cheveux de la femme. Ayumi, désireuse de la bouche de la Gardevoir, lui ordonna de venir, les deux Pokegirls hermaphrodites l’une à côté de l’autre. Haruna alterna ainsi entre leurs sexes, les deux femmes venant s’embrasser tendrement.
«
Hmmmm... Elle est formidable, hein ? -
Ouiii... Haruna, tu es vraiment des nôtres, ma chérie... Elle me suce si fort, on dirait... Une affamée ! »
L’eau était en ébullition autour d’Ayumi, tant elle était excitée, comme si sa forme d’Aquali amplifiait encore son affinité avec l’élément aquatique. Ce faisant, elle avait fait s’évaporer plusieurs litres d’eau, ce qui permettait à Haruna de se tenir agenouillée dans la piscine. La jeune Gardevoir suçait les deux chibres se dressant devant elle, et alla finalement jusqu’à prendre les deux en bouche, les suçant ensemble, puis pompant ensuite seulement un, masturbant l’autre. Zan rejoignit également le trio, formant ainsi trois femmes membrées devant Haruna, qui s’embrassaient régulièrement entre elles, sans relâche, avec plaisir et envie.
Toutes ces femmes se faisaient plaisir, pendant que Shii, de son côté, utilisait son corps reptilien pour serrer dans sa queue la petite Leopardus, la pénétrant également, faisant couiner et feuler de plaisir cette dernière. La piscine était devenu le réceptacle d’une orgie féroce, et Haruna, parfaitement à son aise, finit par retourner sucer la queue de Clara, tout en masturbant Zan et Ayumi. Elle optait pour de belles gorges profondes, pour le plus grand plaisir des concernées.
Deux nouvelles personnes se rapprochèrent alors.
«
Eh bien... Vous n’avez pas eu besoin de nous attendre, à ce que je vois... »
Mélinda et Akira, après avoir copulé ensemble, avaient fini par rejoindre les lieux de la fête.
Chacune sous leurs formes de Pokemon...