Le Grand Jeu

Plan de Terra => Les contrées du Chaos => Dictature d'Ashnard => Discussion démarrée par: Mika Suzuki le jeudi 13 novembre 2014, 01:43:33

Titre: Oui Maîtresse ! [Mélinda]
Posté par: Mika Suzuki le jeudi 13 novembre 2014, 01:43:33
Cela fait déjà quelques temps que j'ai des problèmes d'argent. Je trouve de moins en moins de travail, mes parents restés à la campagne ne se portent pas très bien non plus. Ma mère est malade, mon père doit gérer la ferme familiale seul et se débrouiller pour payer les médicaments. La seule manière pour moi de me rendre utile c'est de rapidement trouver de l'argent pour les aider à distance, je ne peux rien faire d'autre. Je me suis donc résolue à intégrer une guilde de servants, en espérant qu'on m'embaucherait plus facilement. Mais à chaque fois que quelqu'un vient pour recruter j'ai droit à l'éternel : "Ah ... Vous venez de la campagne !", sous-entendu : "Alors quel effet ça fait de découvrir la civilisation ?". J'ai dû me débattre seule pour apprendre à lire à peu près correctement, à parler sans accent, à ne rien faire qui puisse choquer ces messieurs les citadins et même en faisant tout ça je reste la petite bouseuse de la campagne à leurs yeux. Ils me toisent toujours comme si je leur étais inférieure, ça me met mal à l'aise, je déteste ces regards. Je veux juste qu'on me donne une chance de prouver que je suis capable de bien faire mon travail, rien de plus. Et surtout je n'ai pas le temps d'attendre, il me faut cet argent tout de suite. Je n'aime pas l'idée mais, quelque part je comprends ceux de la campagne qui en arrivent à voler. Ils se retrouvent probablement dans des situations où ils n'ont plus vraiment le choix. Je n'aimerais pas en arriver là et risquer d'être réduite en esclavage pour ce genre de bêtises.

Ici à la guilde, ceux qui cherchent un servant ou une servante ont le luxe du choix, il y a des dizaines de candidats suffisamment désespérés pour accepter n'importe quoi. Il n'est pas rare qu'un client se pointe en criant bien fort qu'il cherche une jolie servante qu'il paiera le double si elle accepte de dormir dans sa chambre. Et il n’est pas rare non plus qu'une pauvre fille dans une merde noire accepte de se prostituer de la sorte pour survivre. J'ai décidé que quoi qu'il arrive je refuserais ce genre de choses, même au plus bas je ne vendrais pas mes fesses à un vieux dégueulasse pour m'en sortir, c'est hors de question. Contrairement à d'autres guildes, ici il n'y a pas d'annonces on vient recruter sur place. Je suppose que les clients n'ont pas envie d'être importunés chez eux par des dizaines de candidats à la moindre annonce passée. Les recruteurs ne s'annoncent pas, ils viennent, ils regardent, si quelqu'un leur plait ils commencent à discuter, il n'y a pas de planning, de rendez-vous ou quoi que ce soit du genre. Il suffi de signaler à la guilde qu'on a un nouveau contrat en partant et c'est bon, ils ne s'occupent de rien d'autre, enfin si, d'empocher les sous bien sûr. Pour un peu on pourrait prendre l'endroit pour un marché aux esclaves, avec les cages et les coups de fouet en moins.

C'est un bâtiment prévu pour être fonctionnel, il y a un grand hall central où les recruteurs font leur choix parmi les candidats présents. Puis ils peuvent aller discuter au calme dans de petits salons à l'écart du bruit. Une vieille dame à l'accueil se charge de noter les noms des personnes ayant signé un contrat, en général elle tricote dans un petit local et s'interrompt pour tenir le registre. La décoration est réduite au minimum, il y a juste de quoi ne pas faire passer ce lieu pour une étable, un peu de mobilier bon marché et quelques tableaux quelconques. Beaucoup finissent par prendre leurs aises à force d'attendre, ils se prennent un verre, certains jouent aux cartes ou aux fléchettes. Parfois ça ressemble plus à un vieux bar très fréquenté qu'à une guilde. Pour ma part, pas question de me laisser-aller, je suis debout près de l'entrée, en tenue, bien coiffée et je passe mes journées à saluer poliment les gens pour qu'ils me remarquent.

"Bonjour monsieur, vous cherchez une servante ? Bonne journée monsieur. Bonjour mad ... Au revoir madame. Bonjour madame vous cherchez une servante ? Bonne journée madame."

Et c'est toute la journée comme ça. Le pire, c'est de se forcer à sourire et à avoir l’œil vif alors qu'on passe son temps à s'ennuyer à mourir. Mais qui sait, il suffi d'un seul recruteur intéressé pour que ma vie devienne tout à coup beaucoup plus facile. Enfin, c'est ce que je crois en tout cas.

"Bonjour madame, vous cherchez une servante ?"
Titre: Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le jeudi 13 novembre 2014, 23:25:44
Économiquement parlant, Ashnard fonctionnait comme la plupart des États : par le biais du corporatisme. Les guildes ashnardiennes répondaient aux guildes nexusiennes, qui répondaient elles-mêmes aux mégacorporations tekhanes. La liberté du commerce et de l’industrie, principe fondateur des pensées libérales, avait toujours été une notion à prendre avec des pincettes. Le commerce, concrètement, était contrôlé et encadré par les intermédiaires, par les associations de marchands, par les guildes. On trouvait dans l’Empire beaucoup de guildes, et, malheureusement, les domestiques souhaitant rester libres constituaient une force anticoncurrentielle attirant peu d’acheteurs. En effet, l’Empire tolérait l’esclavage conventionnel. Autrement dit, une famille dans le pétrin, comme une famille nombreuse de fermiers, pouvait vendre ses propres enfants afin d’avoir une charge en moins, de l’argent en retour, et, si l’enfant était vendu à la bonne personne, la perspective de voir cet enfant devenir quelqu’un d’autre qu’un fermier labourant ses champs jour et nuit. Partant de ce principe, les acheteurs se tournaient vers les guildes d’esclavages, ne venant embaucher que des majordomes qualifiés, ou disposant avec eux d’une bonne expérience, généralement dans le but de manager les esclaves. Partant de ce principe, tout ce que Mika pouvait raisonnablement espérer obtenir, c’était une offre d’être une esclave... Ou presque.

Une nouvelle femme entra dans cette guilde. Pour certains, elle n’était pas inconnue. Pour d’autres, en revanche, son visage sévère et sa tenue rouge en cuir ne signifiait rien. Elle s’appelait Claudia (http://img104.xooimage.com/files/8/5/5/prohibited-iii-4548869.jpg), et elle était connue pour être l’une des lieutenantes de Mélinda Warren, une esclavagiste ashnardienne ayant autant d’amis que d’ennemis, les uns appréciant la rondeur de son cul, les autres jalousant l’influence de son harem et la naissance grandissante d’un empire commercial. Claudia, comme on pouvait s’en douter, était une dominatrice, une esclave de Mélinda, qui avait gagné ses galons au sein du harem. Elle avait de nombreuses attributions, allant du dressage des esclaves à des tâches plus importantes. Elle gérait notamment en partie les esclaves de Mélinda envoyés dans le domaine d’Evangeline, faisant le voyage entre la capitale ashnardienne et les terres lointaines d’Evangeline par le biais d’un Portail magique. Ses fonctions incluaient aussi de faire des courses.

Sa Maîtresse avait récemment créé un restaurant. Utilisant ses bénéfices, elle avait racheté un immeuble délabré de la capitale, et l’avait rénové, afin d’en faire un restaurant. Disposant d’une Ushi, elle traitait cette dernière afin d’offrir du lait, le lait d’Ushi étant une denrée rare qui était vendu en boutique, et maintenant servi en restaurant. Ce faisant, Mélinda avait besoin de domestiques, et elle ne pouvait pas se permettre d’aller dresser des esclaves, le temps lui manquant. Elle avait donc envoyé plusieurs de ses esclaves, en qui elle avait foi dans leur jugement, pour trouver de nouvelles domestiques. Il fallait essentiellement des femmes, et Claudia savait que Mélinda était exigeante : son restaurant étant rattaché à un harem, l’idée était que les clients du restaurant soient suffisamment excités pour avoir ensuite l’envie de dépenser leurs deniers au harem. Hors-de-question d’embaucher un thon, en somme.

Claudia s’avança le long du hall principal de cette guilde, quand son regard s’attarda sur une jeune femme. Elle n’eut pas le temps de dire grand-chose que ladite personne en vint à la haranguer :

« Bonjour madame, vous cherchez une servante ? »

La femme ne répondit pas tout de suite, jaugeant le corps de la femme. Un visage parfait, une silhouette bonne, des hanches solides, une poitrine avenante, un fessier qu’elle devinait rebondi et souple... Et une longue chevelure brune, ainsi que, dans les yeux, dans l’expression de son visage, une sorte de soumission latente, de timidité renforcée et masquée derrière son envie de se faire remarquer. Claudia décida de s’attarder un peu sur celle-là, et hocha la tête.

« Oui, en effet, répondit-elle. Je m’appelle Claudia, et je représente les intérêts d’une puissante femme d’affaires de la capitale, Mélinda Warren. »

Claudia ne savait pas si le nom lui dirait quelque chose. Les gens venant se vendre sans lettre de motivation ni CV venaient souvent de la campagne, et ne savaient pas comment les choses marchaient dans la capitale. Claudia reprit donc :

« Je cherche une servante pour travailler dans un restaurant qui vient d’ouvrir. Nous n’avons pas assez d’employés pour faire face à la demande croissante. Miss Warren recherche une femme qui soit motivée, jeune, dynamique, et qui sache tenir des plats, lire, écrire, compter, retenir des informations... Et qui, par ailleurs, soit prête pour travailler le plus tôt possible, comme ce soir. Si tu penses avoir le profil, nous pourrons en discuter en privé. »

Elle lui fit un sourire qu’elle voulait encourageant, tout en continuant à observer un peu son visage.

Oui... Elle a le bon profil !
Titre: Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
Posté par: Mika Suzuki le vendredi 14 novembre 2014, 15:25:43
"Oui, en effet. Je m’appelle Claudia, et je représente les intérêts d’une puissante femme d’affaires de la capitale, Mélinda Warren."

Enfin ! Enfin quelqu'un d’intéressé ! Si je n'avais pas dû passer pour une jeune-fille sérieuse j'aurais sautillé sur place de joie. Peut-être enfin la fin de cette longue attente dans ce grand hall puant ! Ça faisait des jours que je passais le plus clair de mon temps à haranguer des inconnus dans l'espoir qu'ils m'embauchent. j'en avais même des crampes à la mâchoire à force de saluer tout le monde. Je suis immédiatement passée en mode "Puis-je lécher vos chaussures s'il vous plaît ?", il faut à tout prix que je fasse bonne image et qu'elle me prenne. J'ai sorti mon sourire le plus rayonnant avant de répondre à cette Claudia, car même si j'ignore qui est Mélinda Warren, une "puissante femme d’affaires de la capitale" ne peut être que quelqu'un de bien.

"Enchantée Claudia, je m'appelle Suzuki Mika."

"Je cherche une servante pour travailler dans un restaurant qui vient d’ouvrir."

NOOON !!! Pourquoi ? Pourquoi un restaurant ? Ça commençait si bien ... Avec mon pouvoir d'ESPer qui décuple mon odorat travailler dans un restaurant est un véritable enfer pour moi, toutes ces bonnes odeurs, je n'arrive jamais à résister très longtemps. Je sens déjà que je vais me faire virer à force de baver partout. Dans le monde réel j'ai toujours mon grand sourire et je n'ai pas tické mais, intérieurement je m'arrache les cheveux. Soit forte Mika, tu peux le faire, tu vas trouver une solution ! De toute façon tu n'as pas le choix il te faut du travail ! Tu vas tellement les impressionner qu'ils vont te garder et te donner des primes !

"Miss Warren recherche une femme qui soit motivée, jeune, dynamique, et qui sache tenir des plats, lire, écrire, compter, retenir des informations... Et qui, par ailleurs, soit prête pour travailler le plus tôt possible, comme ce soir. Si tu penses avoir le profil, nous pourrons en discuter en privé."

"J'ai déjà travaillé dans plusieurs restaurants, je connais bien le travail et je pourrais commencer à travailler dès maintenant s'il le fallait. Il y a des salons privés où nous serons plus tranquilles pour parler. Si vous voulez bien me suivre."

Je suis passée devant, mains jointes devant moi, comme lorsqu'on porte un plateau vide ou qu'on apporte les menus. J'ai l'impression que ma jupe est relevée et qu'on voit mes fesses mais, comme d'habitude ça ne doit être qu'une impression, il faut que je me force à ne pas y toucher. J'essaye d'avoir une démarche féminine et dynamique, en m'adaptant à la vitesse de Claudia dont je devine la distance à l'aide de ses bruits de pas. Il faut que je fasse un sans fautes, que je pense à tout,  que je lui en mette plein la vue. Une fois arrivées dans le couloir des salons privés, le brouhaha du hall est déjà bien atténué. J'ai ouvert la porte d'un salon libre qui était lui-même cerné par d'autres salons libres, afin que nous ne soyons pas dérangées. Je m'incline avant de lui faire signe d'entrer la première.

"Après vous."

J'attends que la femme aille s'asseoir, pour la suivre et m'arrêter dans son champ de vision, bien droite avec toujours mes mains jointes devant moi.

"Voulez-vous que j'aille vous chercher un rafraichissement au bar de la guilde ?"

Sans faute !
Titre: Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le dimanche 16 novembre 2014, 02:10:20
Cette femme offrit à Claudia un sourire ravissant, qui donna envie à la femme de lui fourrer sa queue dans la bouche. Cette fille était très mignonne, et la femme pouvait lire la détresse dans la manière dont elle se montrait avenante... Désespérée, mais probablement pas encore au point de vendre son corps, ou d’offrir sa liberté. Timide et pudique, elle joignit les mains devant elle, et marcha rapidement. Claudia la suivit, ses talons claquant sur le sol, son regard se posant sur la croupe de la femme. Avec sa tenue de maid, un peu trop courte, le bout de ses fesses apparaissait à chaque fois, amenant Claudia à se demander si elle ne voulait pas se faire déflorer le cul en douce dans l’un des salons privés. La redoutable femme aux vêtements rouges moulants avait hérité de la perversion de sa Maîtresse, mais pas vraiment de sa subtilité. Elles arrivèrent finalement dans l’un des salons privés, et la timide servante laissa Claudia entrer.

C’était une salle assez confortable, avec des chaises en bois et un bureau. Claudia s’assit, et croisa rapidement les jambes. La jeune servante, bien décidée à faire tout ce qui était en son pouvoir pour satisfaire Claudia, resta debout, et lui proposa un rafraîchissement. Cette phrase amena sur les lèvres de la femme un sourire amusé :

« Non, ça ne sera pas nécessaire... Installe-toi. »

Elle laissa le temps à la femme de s’asseoir devant elle, et, pour mieux la mettre en confiance, lui demanda son nom. Une fois ce dernier en poche, Claudia, penchée vers l’arrière, s’avança un peu, son décolleté mettant ses seins en valeur. Elle voulait voir si Mika se laisserait avoir, si elle allait les regarder, rougir ou quoi que ce soit... Mais la jeune femme semblait être surtout envieuse à l’idée de décrocher ce travail.

« Madame Warren sera ton employeur direct. Sache qu’il y a des possibilités d’avancement, selon tes envies. Tu peux aussi te retrouver à faire le service de chambre dans son établissement principal... Nettoyer les draps, aérer les chambres, laver les vêtements... »

Claudia décroisa les jambes, puis les recroisa avec son autre jambe, et se pencha face à la femme. Ce petit bout lui plaisait. Mika était vraiment très belle, plutôt bien roulée, et il fallait encore voir avec elle plusieurs choses, et d’autres informations... Puisqu’elle ne serait pas une esclave, elle devait en effet avoir un salaire, et, si l’intention de Claudia n’était pas de la gruger, elle voulait aussi que Mika se rapproche du harem. Sagement, elle avait évité de dire que l’établissement principal de la vampire était un harem, car elle ne savait pas comment Mika y réagirait... Et son intuition lui disait qu’elle risquait de ne pas l’apprécier. Une femme timide... Qu’il faudrait progressivement tester, afin que sa Maîtresse en soit contente. Mika ne pouvait pas le savoir, mais, derrière cet entretien, la belle femme rouge cherchait juste à la tester, à mettre en place son profil psychologique, et à s’en servir contre elle.

S’humectant les lèvres, elle poursuivit :

« Est-ce que tu as un endroit où dormir ? Nous pouvons te proposer de t’héberger, de te nourrir, et donc de convertir une partie de ton salaire là-dedans... Il te restera bien sûr de l’argent à côté. Je pense que c’est une solution financièrement rentable pour toi, vu le coût élevé des loyers au sein de la capitale. »

Bien sûr, la véritable idée était aussi de conserver cette femme près d’elles... Mais ça, Mika ne pouvait pas vraiment le réaliser, n’est-ce pas ?
Titre: Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
Posté par: Mika Suzuki le dimanche 16 novembre 2014, 18:24:23
Obéissant instinctivement à l'ordre de ma probable future supérieure je me suis assise, immédiatement, comme un petit chien a qui on aurait dit "assis !". Je me suis mise bien droite sur mon siège, il ne fallait surtout pas donner l'impression de quelqu'un qui se relâche à la moindre occasion, ni de quelqu'un souffrant de problèmes de constipation. Juste essayer d'être droite sans devenir rigide, sans paraitre tendue. Elle m'a redemandé mon nom, chose qu'elle avait déjà faite juste avant mais, c'était peut-être pour me tester. J'ai fais comme si ne rien était, quand un client vous pose deux fois la même question vous répondez deux fois sans le lui faire remarquer, histoire d'être agréable.

"Oh pardon, je ne me suis pas présentée, je m'appelle Suzuki Mika, enchantée."

Lorsque Claudia s'est penchée en avant je me suis forcée à la regarder dans les yeux, j'avais l'habitude avec les beaux clients et les jolies clientes, toujours penser au boulot, les regarder dans les yeux sans pour autant les fixer. Et surtout ne jamais craquer et les reluquer, jamais ! Surtout que si j'étais prise j'allais devoir travailler avec elle. Ce serait embarrassant de travailler avec quelqu'un qui vous a grillé en train de la reluquer, surtout que je n'aime pas les femmes, si c'est son cas et qu'elle se fait des idées ... Non autant éviter !

"Madame Warren sera ton employeur direct. Sache qu’il y a des possibilités d’avancement, selon tes envies. Tu peux aussi te retrouver à faire le service de chambre dans son établissement principal... Nettoyer les draps, aérer les chambres, laver les vêtements..."

Mes yeux se mirent à briller après cette simple phrase. L'employée directe de la grande patronne ! La possibilité de faire carrière ! Et surtout, se retrouver à faire du service de chambre sans avoir à supporter les horribles bonnes odeurs des restaurants ! Il me faut ce boulot ! Absolument ! Je bois ses paroles, totalement sous le charme de ses promesses, ma respiration augmentant légèrement tout comme mon rythme cardiaque. Je n'avais aucun moyen d'y voir un piège pour l'instant, sauf peut-être la tenue, particulière, de la jeune-femme qui était venue me recruter qui me laissait perplexe. Avec ses vêtements moulants et voyants, elle ressemblait plus à une prostituée qu'à la seconde d'une grande femme d'affaire mais, bien sûr je n'allais pas le dire à voix haute. Je me contente de le penser, en m'assurant bien que ça ne se voit pas.

Puis vint la question du logement. J'ai levé ma main pour me caresser le menton, réfléchissant en regardant sur le côté. C'est elle qui le proposait donc ça ne devait pas les gêner, de plus, même en commençant à travailler maintenant je n'avais plus assez pour payer le prochain loyer. Si je partais dans les prochains jours je m'en sortais avec les poches vides et il était hors de question de demander une avance sur salaire dès le départ. Être logée par Madame Warren avec une retenue sur mon salaire me reviendrait surement moins cher et surtout me permettrait de passer cette période difficile un peu mieux, cette proposition tombait à pic. Partant de là il n'y avait pas trente-six mille réponses possibles :

"Le logement et la nourriture retenus sur le salaire m'arrangerait beaucoup oui. Non, en fait ce serait parfait !"

Tout se passait merveilleusement bien dans le meilleur des mondes, avec la tête que je tirais on aurait pu mettre un fond de ciel bleu avec de petits anges virevoltant en arrière plan et une petite musique genre : une petite musique comme ça (https://www.youtube.com/watch?v=KnQGs24U1e8). J'allais pouvoir envoyer une lettre à maman pour lui dire que j'ai retrouvé un travail. Car si Claudia me parle déjà de logement c'est que pour elle je suis déjà prise, au moins à l'essai, je ne vois pas d'autre explication. J'ai envie de chialer bordel ! Il faut que je me retienne.
Titre: Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le lundi 17 novembre 2014, 02:21:19
Mika semblait flotter sur un petit nuage, mais Claudia sentait bien qu’elle était très nerveuse, très tendue... C’était le signe qu’elle était paniquée, désespérée, et prête à tout pour ne pas perdre l’occasion d’avoir un job. Comprendre pourquoi était facile : Ashnard était un Empire beaucoup plus exigeant que la cité-État néxusienne. Le vagabondage était une infraction qui valait aux clochards de finir en prison, puis d’être jugés, et d’être condamnés à la servitude. Un sort peu attirant, surtout quand on était une belle jeune fille comme ça. Dans la rue, elle se ferait violer rapidement, et, en prison, ce serait encore pire. Elle était au bord du désespoir, et Claudia sentait bien que sa fierté n’était plus qu’un fil ténu. Elle en aurait presque joué un peu, afin de défier la femme, et savoir jusqu’où elle voulait aller pour obtenir ce boulot... Mais ce n’était pas la philosophie de sa Maîtresse, qui était un peu plus pernicieuse, et un peu plus subtile.

« Le logement et la nourriture retenus sur le salaire m'arrangerait beaucoup oui. Non, en fait ce serait parfait ! »

Claudia sourit alors, et acquiesça. Elle laissa planer quelques secondes, puis retourna se pencher en arrière.

« Très bien... Alors, tu es embauchée. »

Elle lui laissa le temps de méditer sur cette information, qui devait probablement sonner comme une libération pour elle. Cette jeune fille était vraiment trop belle, trop mignonne dans sa tenue de maid, pour que Claudia la laisse filer. Tout ce que Claudia pouvait noter, pour l’heure, sur son comportement, c’est qu’elle était nerveuse, et qu’elle avait visiblement très envie de bien faire, afin de conserver son travail. La femme en tenue de cuir rouge se releva alors, et s’approcha un peu de Mika, contournant la table... Puis s’assit sur le rebord de cette dernière.

« Par contre... Tu peux respirer, tu sais... Nous n’allons pas te faire du mal, ma belle. Dis-toi que tu rejoins une grande famille, où chaque membre prend soin des autres. Ton salaire, de fait, risque d’être variable selon ce que tu souhaites. J’imagine que tu veux nourrir ta famille ? »

Simple supposition, mais, comme c’était très souvent le cas, Claudia était plus ou moins assurée de ne pas trop se tromper.

« Sache que tu n’as que des avantages à nous rejoindre... Madame Warren prend beaucoup de choses, et, selon ce que tes parents font, je suis sûre qu’elle pourra accepter de devenir une de leurs clientes, et ainsi de les aider à s’enrichir. Le plus important, pour elle, c’est que ses employées et ses servantes se sentent bien et heureuses avec elle. Tout ce qu’elle exige, en retour, c’est qu’on la respecte. Garde ça en tête, et tout ira bien... Okay ? »

Elle lui sourit à nouveau, puis tendit sa main, et caressa brièvement l’une de ses joues, en un geste qu’elle voulait affectueux. Elle se redressa ensuite, et s’adossa contre le mur.

« Je te laisse décider... Si tu as des choses à faire, je te donne l’adresse du restaurant. Sinon, je t’y amène, et je te montre un peu à quoi tout ça ressemble, et tu en profiteras pour signer ton contrat. »

Un contrat qui, concrètement, n’aurait aucune réelle valeur, mais qui était surtout là pour rassurer Mika, et pour la convaincre qu’elle rejoignait une entreprise sérieuse.

« Et, bien sûr, rajouta Claudia, si tu as des questions, tu as tout à fait le droit de me les poser. Il n’y a aucun tabou chez nous... Et aucune question que tu poseras ne sera idiote, sache-le bien. »

La règle première de sa Maîtresse était ainsi : instaurer un lien de confiance entre la Maîtresse et la nouvelle esclave. C’était une tâche à laquelle Claudia était actuellement en train de s’appliquer.
Titre: Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
Posté par: Mika Suzuki le mardi 18 novembre 2014, 09:25:14
"Très bien... Alors, tu es embauchée."

JE LE SAVAIS ! Je le savais, je le savais ! Maman, Papa, j'ai un boulot ! Peut-être la fin de la galère. Je suis sincèrement désolée d'avoir pensé que tu ressemblais à une prostituée Claudia, t'es une fille bien en fait, une sainte. Alors que j'étais déjà sur le point de chialer de bonheur Claudia en rajoute une couche en me disant que j'entre dans la famille et qu'ils vont prendre soin de moi et de mes parents. Sérieusement ? Puis elle me parle de Madame Warren pouvant aider mes parents à s'enrichir, qu'elle se soucie du bien-être de ses employés, elle me propose même de m'emmener au restaurant signer le contrat maintenant.

"Et aucune question que tu poseras ne sera idiote, sache-le bien."

"En parlant de question idiote ..."

Sous le coup de l'émotion, face à tant de gentillesse soudaine, après ces longs mois à vivre dans un taudis et à enchainer les petits boulot merdiques, je me suis mise à pleurer. J'ai bien porté les mains à mon visage pour tenter de stopper cette hémorragie lacrymale mais, rien à faire. Maintenant que le robinet est grand ouvert il n'y a plus grand chose à faire hormis éponger tout cela. Pleurer comme ça devant quelqu'un, quelqu'un qui vient de vous recruter et avec qui vous aller travailler plus tard c'est horriblement gênant. Les joues détrempées et rosies je pose ma question idiote :

"Avez-vous des mouchoirs ?"

Mouchoirs ou pas, je m'essuie avec ce que j'ai, reprenant le contrôle de la situation. Claudia avait probablement remarqué que des larmes étaient tombé sur ma poitrine, ruisselant vers l'intérieur de mon décolleté. Mais pour l'heure j'avais bien d'autres pensées. J'ai donc commencé à répondre à ses questions, les yeux et les joues encore rouges :

"En fait mes parents n'ont pas spécialement besoin de manger, nous avons une petite ferme. C'est ma mère qui est malade et les médicaments coûtent très cher. Ils ne peuvent pas assumer cela avec leurs revenus. Pour ce qui est de respecter Madame Warren, ça me parait être le minimum que je puisse faire en retour. Et je vais vous suivre au restaurant, j'ai hâte de commencer."

Pensant l'entretien fini je me suis levée, prête à suivre Claudia jusqu'à mon nouveau lieu de travail. Il allait aussi falloir que je repasse à mon ancien logement pour y prendre le peu de choses qui m'appartenaient et prévenir de mon départ mais, je verrais tout ça plus tard. Pour l'heure je dois rencontrer mes futures collègues, bien m'intégrer et surtout, surtout, résister aux odeurs du restaurant.
Titre: Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le jeudi 20 novembre 2014, 03:15:22
Deviner les pensées des gens… Claudia devenait de plus en plus forte à ce jeu. Mika venait de se mettre à pleurer comme une belle petite fontaine, incapable de retenir plus longtemps cette surcharge émotionnelle qui s’était emparée d’elle dès que Claudia avait accepté de l’embaucher. Claudia lui donna un mouchoir, comme demandé, et, bien évidemment, nota que plusieurs gouttes avaient filé le long des seins de la femme. L’humaine était terriblement appétissante, et Claudia avait hâte que sa Maîtresse la voie, et vienne la féliciter. Curieux paradoxe, venant de cette femme. Claudia était une femme forte, connue pour son autorité, pour la manière dont elle traitait les autres esclaves, les formait, et les baisait sauvagement. Pour autant, ce côté fort s’effaçait devant sa Maîtresse, où elle devenait alors une sorte de fillette, perpétuellement heureuse de bien faire. Le paradoxe était d’autant plus fort que, là où Mélinda était petite, Claudia était, inversement, assez grande. Claudia était juste née entre les mains de Mélinda, et avait grandi en tétant le sein de la vampire, et en la voyant comme sa mère légitime. Elle savait que sa Maîtresse n’était pas sa mère biologique, mais c’était elle qui l’avait éduqué, formé, qui avait veillé sur elle, l’avait consolé pendant ses crises, et avait été sa première amante. Comment ne pas l’aimer ? Comment ne pas vouloir lui offrir des cadeaux appétissants comme cette belle Mika ? Claudia ne cherchait alors qu’à satisfaire sa Maîtresse, qu’à se montrer digne de la confiance que cette dernière lui vouait.

Au bout de quelques secondes, Mika lui parla à nouveau, et Claudia releva la tête, cessant de voir ses seins. Elle s’intéressait aux motivations de la jeune fille, afin que son rapport soit le plus complet. Mélinda aimait bien utiliser les éléments intimes de ses futurs esclaves pour mieux les soumettre... Et Mika venait de lui offrir une sacrée petite, un magnifique filon. Sa mère était malade ?! Connaissant les gens de la campagne, il ne devait pas s’agir d’une maladie incurable... Et, dans tous les cas, Mélinda pouvait sûrement agir dessus. Claudia aurait pu le lui dire, mais elle choisit de tenir sa langue. Elle laisserait sa Maîtresse savoir comment utiliser au mieux cette information. Mika avait hâte de commencer, et Claudia lui sourit. Mika s’était relevée, et la femme tendit chacune de ses mains, venant caresser chacune de ses joues, et se pencha vers la jeune femme, l’embrassant sur le front.

« Très bien... Et ne t’inquiète pas pour tes larmes, tu as le droit d’en verser. »

Elle ne s’attarda pas sur son corps, se retirant aussi vite qu’elle l’avait embrassé, puis lui fit un sourire se voulant chaleureux. En route pour le restaurant, donc... Elle avait obtenu sa course. Claudia sortit, laissant à Mika le temps de la suivre. C’était maintenant à elle de mener la marche, ce qu’elle regretta rapidement... Car elle ne pouvait plus voir l’appétissant fessier de la femme. Tout ne pouvait pas être parfait dans la vie. La femme sortit de la guilde.

« Tu ne dois plus avoir beaucoup d’argent, non ? Entre ton loyer, les frais usuels, et la somme que la guilde demande pour que tu puisses utiliser ses locaux... »

On aurait pu imaginer que trouver un emploi en bénéficiant de structures sociales adaptées soit gratuit, mais, à Ashnard, les chômeurs longue durée étaient considérés comme une nuisance sociale, et étaient appelés à devenir des esclaves. Une méthode comme une autre pour régler les problèmes économiques.

Claudia rejoignit un chariot, et ouvrit la porte pour Mika, lui faisant signe de grimper. Elle indiqua ensuite au cocher leur direction, puis grimpa avec elle, se mettant face à elle. Encore une fois, elle laissa son esprit vagabonder, s’imaginant déflorer la jeune fille, la défoncer joyeusement, ou la sentir lécher son sexe.... Ça oui, ça, ça la tentait plus. Elle voyait très bien cette belle Mika, dans sa tenue de maid, à genoux entre ses jambes, s’attaquant à son poireau.

Le chariot rejoignit l’un des grands axes de la capitale. Afin de marquer au mieux le centralisme ashnardien, la capitale était découpée en plusieurs grands boulevards filant de l’entrée de la capitale au Palais Impérial. Ces grands boulevards étaient le cœur économique de la cité, et le harem de sa Maîtresse se trouvait sur l’un de ces axes. On pouvait voir de nombreux passants le long des trottoirs, ainsi que plusieurs patrouilles de gardes, des miradors, des drapeaux, et des affiches publiques propagandistes en faveur de l’armée et de l’Empire. Le chariot avançait tranquillement, puis s’arrêta près du trottoir. Les chariots évitaient généralement de se perdre dans les quartiers entre les boulevards, les rues étant petites, ou présentant des escaliers.

« Allons-y, Mika. »

En tenue de maid, Mika détona rapidement dans la rue, s’attirant bon nombre de regards concupiscents. Il en allait de même pour Claudia, et les passants comprirent vite ce que n’importe qui aurait compris en les voyant : une esclave sa maîtresse. Claudia rejoignit une rue plus étroite, bordée à sa droite par un jardin privé, de hauts arbres sortant de la palissade protégeant l’accès à la propriété. Elles descendirent des marches, et arrivèrent sur une belle place, avec un restaurant en fond. Le restaurant était assez grand, avec des colonnes à l’entrée.

« Le voici, Mika... »

La place était ornée par une belle fontaine avec une grosse statue représentant un Maréchal ashnardien. Des citoyens étaient assis sur les bancs, nourrissant des oiseaux, ou discutant entre eux. D’une démarche assurée, l’esclave de Mélinda rejoignit l’entrée du restaurant, et rentra. Les cuisines se trouvaient au fond, et le restaurant se découpait en deux étages, le premier étage étant accessible par un escalier intérieur, le second étant, quant à lui, un coin VIP.

« Je pense que tu pourras commencer à travailler dès ce soir... Les cuisiniers en charge verront de quoi tu es capable cet après-midi, et détermineront en conséquence quoi te faire faire... »

Mika étant plutôt récente, il était possible qu’elle se contente de faire la plonge, ou d’avoir la gestion d’une ou deux tables en tant que serveuse.

Mais elle pourrait commencer à travailler dès ce soir.

« Tu veux signer ton contrat, ou tu veux faire le tour du personnel ? » demanda alors Claudia.
Titre: Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
Posté par: Mika Suzuki le vendredi 21 novembre 2014, 13:41:56
Je suis horriblement mal à l'aise tout à coup, je suis heureuse d'avoir trouvée un travail mais, quelque chose ne va pas avec Claudia, je l'ai vue en train de reluquer ma poitrine, plusieurs fois. Je commence à croire qu'elle aime les femmes et que je suis à son goût. Ça me gêne mais, je n'ai pas le choix, il me faut absolument ce boulot ou c'est l'esclavage et tout ce que cela implique derrière ... Lorsqu'elle s'est penchée pour m'embrasser sur le front je n'ai pas pu m'empêcher de rougir. C'est sûr, je lui plaît. Pourquoi moi ? Pourquoi ça n'arrive qu'à moi ce genre de choses ? J'essaye de ne rien laisser paraitre mais, c'est plus fort que moi, je me mets à éviter son regard pour ne plus voir là où elle me regarde. Heureusement ça n'a pas duré longtemps, nous sommes rapidement sorties de la guilde après ça. Elle me posa des questions sur ma situation financière. Oui ! Des questions neutres ! Parfait !

"Pour tout vous dire je n'ai plus grand chose, il ne me restait plus que quelques jours avant de me retrouver à la rue."

Nous sommes arrivées à notre moyen de transport, un chariot, elle m'a fait signe de monter la première, puis s'est installée juste en face de moi. Elle a continué à me reluquer et je ne pouvais m'empêcher de rougir en regardant le paysage, comme si voir les rues défiler me captivait alors que ce n'est qu'un moyen de fuir le regard de cette femme. Tout ce qui touche de près ou de loin au sexe m'a toujours fait peur, j'ai peur de mes pulsions étranges et de ce que les autres pourraient en penser, j'ai surtout peur d'être incapable de m'arrêter si je commence à céder. Dans les salons privés de la guilde, beaucoup de servants et servantes offraient leur corps aux recruteurs pour obtenir un emploi et le fait que j'ai toujours fuis face à ces situations est la principale cause de ma mauvaise santé financière. Mais ce n'est pas là où je veux en venir. Afin de masquer les odeurs issues de ces séances de recrutement, la guilde avait développé un parfum crée exprès pour masquer ce genre d'odeurs. Si bien qu'avant de sortir de la guilde je n'avais pas pu sentir que le corps de Claudia dégageait une forte odeur de luxure, il y avait du sperme, de la cyprine, de la sueur et même du sang. Dans quoi je me suis encore embarquée moi ? J'ai tripoté nerveusement le devant de ma jupe pendant tout le voyage, priant pour que cette situation gênante prenne fin le plus vite possible.

Finalement à une situation gênante en a succédé une autre, dans la rue c'était les passants qui me reluquaient. À la différence de la guilde où tout le monde était un peu dans la même merde, ici les gens me regardaient de haut et avec insistance. Le visage écarlate je baissais la tête tout en tirant sur l'arrière de ma jupe pour qu'on ne voit plus mes fesses. Maudits uniformes trop petits ! Mais le pire dans l'histoire, c'est que je ressentais une forme d'excitation à être ainsi l'objet de leur attention. C'est mal de ressentir ce genre de choses, je me sens coupable à chaque fois que cela m'arrive, j'essaye de chasser certaines pensées de mon esprit mais, c'est plus fort que moi. Mon cœur bat vite, j'essaye de me calmer mais, je n'y arrive que difficilement, petit à petit j'arrive à ignorer les passants, à m'enfermer dans ma bulle protectrice.

Puis nous arrivons au restaurant, les bonnes odeurs de cuisine s'engouffrant dans mes narines. À ce moment je pense : "Oh non, je ne vais jamais pouvoir tenir ... Je vais me faire virer dans quelques jours, je le sens.". Ici tout sentait horriblement bon, une véritable torture pour mes sens. Apparemment on va vite me mettre au travail après, sans doute, une sorte test d'aptitudes. Elle me laisse le choix entre rencontrer mes futurs collègues ou signer le contrat en premier. Honnêtement j'aurais préféré les rencontrer d'abord mais, signer le contrat le temps que je retrouve mon calme est plus raisonnable, il faut que je m'habitue et une petite pause contrat me fera le plus grand bien.

"J'aimerais commencer par signer mon contrat, comme ça je pourrais faire tranquillement connaissance avec les autres après."

C'est le choix le plus raisonnable à faire, même si la perspective de me retrouver à nouveau seule avec Claudia ne me réjouis pas vraiment. Je me prépare à la suivre docilement, faisant tout pour masquer ma gêne, qu'elle soit dû à l'odeur ou à sa personne.
Titre: Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le samedi 22 novembre 2014, 02:30:22
La gêne de Mika, qui la faisait de plus en plus ressembler à une belle tomate bien mûre, aurait été un régal pour Maîtresse Warren. En tant que vampire, elle était particulièrement sensible aux ondulations sanguines, à l’excitation corporelle. Le sang, de son point de vue, était une force vitale, et être un vampire permettait de mieux appréhender cette force vitale, de la ressentir et de s’en imprégner. C’était ainsi que les choses se passaient. À défaut, Claudia s’était donc contentée de rire intérieurement devant la gêne de cette jeune femme prude et chaste. Elle était probablement encore vierge, ce qui signifiait que seule Mélinda aurait le droit de la déflorer pour la première fois. Initialement, Claudia s’était demandée si cet uniforme trop court n’était pas un appel au viol, mais, maintenant, elle pensait plutôt que la jeune femme n’avait tout simplement pas les moyens d’avoir un uniforme plus grand. Les tisserands ashnardiens étaient comme n’importe qui : des marchands. Ils voyaient que cette belle minette était une fille seule, solitaire, ayant peu de revenus, et devaient donc gonfler artificiellement leurs prix. Ils savaient que personne ne viendrait leur poser de questions, et devaient donc proposer à la jeune fille de payer en nature. Simple supposition de la part de Claudia, mais la forte et belle femme savait comment les choses fonctionnaient à Ashnard.

Claudia avait laissé à Mika le choix, comme une manière de la forcer à réfléchir, et donc de n e pas se laisser guider comme une automate. Après quelques instants d’hésitation, la belle serveuse finit donc par opter pour le contrat :

« J'aimerais commencer par signer mon contrat, comme ça je pourrais faire tranquillement connaissance avec les autres après.
 -  Comme tu veux, Mika. Suis-moi. »

Le restaurant était assez élégant, et se composait de plusieurs étages. Il y avait, à l’entrée, un bar avec un aquarium. À gauche, des tables. À droite, d’autres tables. Un escalier intérieur menait à la terrasse, en hauteur, avec d’autres tables. C’était le premier étage. Depuis la terrasse, un autre escalier menait au club VIP. C’est par là que Claudia passa. Le club VIP se composait d’une sorte de cabaret, avec des canapés feutrés, et une sorte d’estrade centrale arrondie où un orchestre se produisait fréquemment. Un endroit élégant et cossu. Claudia le passa, et rejoignit un autre étage, réservé au personnel, abritant toute l’administration. Elles croisèrent quelques bureaux avec des secrétaires affairées derrière des papiers, et se rendit vers une porte au fond du couloir, menant droit à son bureau.

Son bureau était une belle pièce avec des armoires à gauche et à droite, une fenêtre derrière le bureau, et, sur le mur opposé à ladite fenêtre, un tableau de sa Maîtresse.

« Voici à quoi ressemble Madame Warren, Mika. »

Le tableau montrait un magnifique visage poupon. Mélinda avait de magnifiques yeux verts, et ses lèvres étaient figées en un ersatz de sourire. Pour Claudia, ce tableau réaliste avait réussi à magnifier à merveille le sentiment qu’inspirait Mélinda : un mélange d’attirance envers cette femme de grande beauté, mais aussi d’une certaine forme de répulsion instinctive, comme si la beauté virginale de cette créature était trop parfaite pour être vraie. Claudia s’installa derrière le bureau, et fit signe à Mika de s’asseoir à son tour.

Pour Mika, la situation olfactive devait être assez terrible ici, car il y avait des traces de mouille et de sperme sous le bureau, signe évident que Claudia aimait bien faire des petits extras avec ses employées.

« Voici… »

Claudia lui présenta un formulaire, avec des champs préimprimés, et d’autres à remplir.

« Mets ton nom, ton âge sur la première page. »

La page 1 consistait à décrire l’identité des cocontractants. La page 2 s’intéressait à l’objet du contrat de travail, et Claudia le remplit en suivant son imagination, puis s’intéressa plus longuement à d’autres clauses du contrat, portant notamment sur le salaire, les conditions particulières de rémunération, et les garanties assurées à la salariée. Ces contrats étaient initialement faits par le service juridique de Mélinda, à savoir la belle Marina (http://gooloo0-o.deviantart.com/art/Commission19-282110411), l’avocate de Mélinda, et ses assistantes. Claudia précisa que la rémunération comprendrait un salaire, mais aussi des avantages « en nature », en précisant rapidement qu’il s’agissait de « l’hébergement » et de « l’entretien quotidien ». Préciser davantage lui semblait inutile.

« Si tout te va, signe et date chacune des pages, puis signe à la fin du contrat. Il sera ensuite transmis au service juridique, et tu en recevras un exemplaire qui attestera auprès de quiconque que tu es salariée de l’entreprise Warren. »
Titre: Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
Posté par: Mika Suzuki le samedi 22 novembre 2014, 18:02:37
Le restaurant où je vais travailler semble être un établissement assez cossu, la décoration est soignée, raffinée, je suis Claudia dans les escaliers, débouchant sur une sorte de salle de spectacle très jolie. Mes yeux brillent d'admiration, moi qui était habituée à travailler dans de petits restaurant familiaux ou carrément dans des relais où la décoration était la dernière des priorités, ça me changeait radicalement. Je me suis mise à paniquer intérieurement et si je ne faisais pas l'affaire ? Leurs exigences sont peut-être biens plus grandes que celles des restaurants communs ? Je suis intimidée par le cadre, je commence à douter d'avoir ma place dans un aussi beau lieu. Nous traversons des bureaux, les secrétaires semblent avoir beaucoup de travail, cet endroit doit brasser un paquet de paperasse. Non non ! Ressaisis-toi Mika ! Ça va aller, tout va bien se passer. Tu peux le faire ! Si je commence à paniquer c'est la fin, je voulais signer le contrat pour me calmer et faire bonne impression à la base.

Nous entrons dans le bureau et là, c'est la catastrophe. Des larmes me montent aux yeux tant l'odeur est insupportable, je me retiens de tousser, me forçant à me pas mettre ma main devant ma bouche pour ne pas attirer son attention. Je meurs d'envie de sortir de ce bureau ! Pitié laissez moi sortir ! Les yeux embués je regarde le formulaire qu'on me tend. Vite, vite, tout remplir le plus vite possible et sortir de cet enfer. Je ne remettrais plus jamais les pieds dans ce bureau après, PLUS JAMAIS ! Enfin j’espère ... Je me suis assise face à la feuille et lorsque je me suis penchée pour écrire j'ai eu au haut-le-cœur. Elle l'a aussi fait sur le bureau et pas qu'une fois, on voit encore les traces et je suis juste à côté de "ça" ! Je vais craquer, je sens que des larmes commencent à couler le long de mes joues. Si elle me demande pourquoi je réponds quoi ? "Parce que votre bureau pu" ? A ma patronne ? Je ne peux pas faire ça ! Et puis ... Y'a combien de personnes qui sont passés sous le bureau ici bordel ?! C'est quoi ce restaurant sérieusement ?

Je remplis tous les champs à la hâte, la course contre les larmes à commencé. Je ne lis même pas le contenu du contrat, je décide de lui faire confiance pour ça. Je lui rends le papier pour qu'elle complète ce qu'il reste et elle prend son temps pendant que je suis en train de retenir mon bras de toutes mes forces pour ne pas me boucher le nez. Puis la sentence tant redoutée tombe :

"Si tout te va, signe et date chacune des pages, puis signe à la fin du contrat."

Je ? Je dois vraiment me pencher à nouveau au-dessus de ce bureau pour signer et tout ? Vous voulez ma mort ou quoi ? Je ne sais même pas si je pourrais le faire sans tomber dans les pommes ! Sans déconner hein ! Je vais partir faire de beaux rêves si ça continue comme ça ! J'hésite quelques secondes avant de me remettre au-dessus de la feuille, les yeux humides et merde la date d’aujourd’hui c'est quoi déjà ? Je me redresse, parlant avec difficulté. Mes yeux sont rouges et des larmes perlent sur les côtés, je renifle et je tousse de temps en temps.

"Excusez-moi, quel jour on est au fait ? Et je crois que je suis allergique à quelque chose dans ce bureau, ne faite pas attention."

Oui ! OUI ! L’allergie ! Parfait ça ! Excellente excuse ! Sitôt l'adresse obtenue je l'appose au document accompagnée de ma signature sur chaque page avant de me redresser aussi sec et de tendre le document à Claudia. Pour la fin je retiens ma respiration. Allez, dépêches-toi, j'espère que je n'ai pas écris de connerie sur le contrat. Il faut que j'aille respirer un grand coup dehors.
Titre: Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le dimanche 23 novembre 2014, 02:08:44
Mika devait vraiment avoir un truc... Encore un peu, et Claudia se mit à craindre qu’elle ne fasse un malaise. Par la malepeste, que lui arrivait-il ? Claudia ne comprenait pas... Son bureau ne sentait pas mauvais, il était même assez souvent aéré, et, pourtant, Mika se comportait comme si elle venait de s’asseoir devant un seau de merde. Elle rougissait, se dandinait sur son siège, incapable de parler, incapable de se concentrer, incapable même de lire. Elle avait survolé le contenu du contrat, sans y accorder la moindre intention, pressée de sortir d’ici le plus vite possible. Claudia fut donc assez surprise, et comprit que cette jeune femme lui cachait quelque chose... Quelque chose que Claudia ne s’expliquait pas encore, mais qui pouvait lui être fatale face à sa Maîtresse. Si elle négligeait quelque chose d’important, Mélinda pourrait le lui rapprocher, et, aussi cruelle et indépendante soit la femme rouge, elle ne voulait pas se mettre à dos la belle vampire.

Claudia lui indiqua la bonne date, tandis que Mika se justifiait en invoquant une quelconque allergie... Un argument peu crédible, dans le sens où son bureau n’était pas parfumé. Très rapidement, la belle servante, les joues rougies, entreprit de signer et dater chacun des documents, puis les posa devant Claudia, qui les inspecta en hochant lentement la tête.

« Bien, bien... Au moins, tu sais toujours écrire ton nom, c’est déjà ça de pris. »

C’était une forme d’humour, mais Mika avait l’air d’aller mal. Claudia croisa les jambes en penchant son dos vers l’arrière. Son comportement était vraiment curieux, et Claudia devait en savoir plus. Oui, elle devait comprendre ce qui tracassait à ce point la jeune femme, ce qui l’amenait à être... Si distante, si envieuse de quitter son bureau au plus vite. Claudia ne savait pas lire dans l’esprit, et réfléchit un peu. Elle s’humecta les lèvres. Le contrat était signé, mais elle voulait en savoir plus... Et Mika ne semblait guère décidée à lui expliquer ce qui se passait. Claudia réfléchit donc un peu... Qu’est-ce qui pouvait la choquer à ce point ? Ce matin, Claudia avait utilisé ce bureau pour faire l’amour à une serveuse du restaurant, Liana (http://themikal.files.wordpress.com/2009/12/neko_maid.jpg), une neko qui était assez appréciée au harem. Elle alternait entre le harem et le restaurant, et, comme Mika, elle se promenait aussi en tenue de maid... Une tenue adaptée aux nekos, et elle était tellement mignonne que Claudia adorait l’avoir sous son bureau, à lécher sa culotte, puis à se masturber ensuite devant elle, en s’étalant sur le bureau. Les ronronnements de Liana emplissaient alors l’air.

Est-ce que ça pouvait venir de là ? Est-ce que ça pouvait venir des résidus sexuels qui n’avaient pas encore été totalement nettoyés ? Tout était possible sur Terra, et Claudia sentit qu’elle allait devoir creuser cette piste. S’humectant les lèvres, elle réfléchit un peu. Un silence qui dura assez longtemps, dans le but de déstabiliser la femme.

« Bon... Qu’est-ce que tu me caches, Mika ? »

Elle avait posé cette question en se redressant, faisant crisser son cuir, et se mit à côté de Mika. Ses doigts se rapprochèrent d’elle, caressant la joue opposée à la sienne. Son visage se rapprocha du sien, et elle la renifla, son nez glissant pendant quelques secondes sur ses cheveux. La main de Claudia se posa alors sur la bouche de Mika, son doigt se plaçant dessus, l’empêchant ainsi de dire quoi que ce soit.

« Ne dis rien... Je pense l’avoir deviné, ma belle... »

Claudia retira son doigt, un sourire en coin sur les lèvres.

« Allons-y... Tu as envie de voir tes collègues, je suppose ? Elles doivent se trouver à la cuisine... Ou dans les réserves. »

Si le bureau de Claudia mettait Mika à ce point... Que se passerait-il dans l’arrière-boutique ?!
Titre: Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
Posté par: Mika Suzuki le dimanche 23 novembre 2014, 20:42:33
Oh que si son bureau est parfumé ! Et pas qu'un peu ! Mais pas suffisamment pour qu'une personne normale le sente. Ce bureau a clairement servit à quelque chose qui n'a STRICTEMENT rien à voir avec la gestion d'un restaurant ! Et malgré le nettoyage évident, je sens encore les résidus des autres fois, c'est moins fort certes et maladroitement camouflé par des odeurs inadaptées mais, je les sens comme je vous sens. Je commence sérieusement à me demander où je suis tombée et surtout combien de personnes ont utilisé ce bureau. Entre son attitude et l'odeur je commence à me demander si je ne suis pas tombée dans une sorte de piège pervers. De toute façon, si c'est un piège il est redoutable, parce que je n'ai pas le choix, c'est ce boulot ou l'esclavage pour moi, je n'aurais pas d'autre chance de rester libre et je le sais parfaitement, elle aussi le sait puisque je lui ai dit pour mes soucis d'argent. Quelle idiote, j'aurais dû me taire !

Claudia est restée silencieuse un moment, le contrat est signé, qu'est-ce qu'elle attend ? Il faut VRAIMENT que je sorte ! Et puis malgré l'odeur qui monopolise mon attention, son silence me stresse, en plus elle me regarde, on dirait qu'elle réfléchis à quelque chose me concernant. Elle ne va quand même pas me ... me faire des ... des choses ? Sur le bureau ... NON NON NON HORS DE QUESTION ! Je veux juste sortir d'ici moi !

"Bon... Qu’est-ce que tu me caches, Mika ?"

J'ai immédiatement déglutit en entendant ça. Et bien je cache mon handicap de peur de me faire virer et de finir esclave ! J'ai commencé à raconter n'importe quoi en paniquant :

"Je ne cache rien ! Rien du tout ! C'est vraiment une allergie ! Heu ... Enfin ... Je ..."

Merde ! Comment je suis censée savoir qu'elle parle de ça si je ne cache rien ? Je suis bête ! Trop bête ! Claudia se rapproche dangereusement, pose sa main sur ma joue et me renifle les cheveux. Sur le bureau ! Sur le bureau ! Sur le bureau ! Raaaah ! Arrête de penser à ça !

"C-Claudia .. J... Humph ?"

Elle ne me laisse pas terminer, posant son doigt sur ma bouche pour m'empêcher de parler. Je coupe ma respiration pour ne pas renifler son doigt mais, rapidement je craque et j'inspire en tortillant mon nez dans tous les sens à cause de l'odeur. Je dois avoir l'air ridicule, je veux un pouvoir qui me permette de devenir invisible et d'aller me cacher immédiatement ! Mon visage est tout rouge, des larmes perlant aux coins de mes yeux. Finalement elle me laisse et enfin nous sortons du bureau, je tousse pour évacuer ces odeurs de mes narines le plus vite possible tout en suivant cette femme. Bon, au moins elle ne m'a pas trop touché, je suppose que je n'ai rien à craindre d'elle, enfin j'espère.

Je l'ai suivie jusque dans les cuisines, j'ai essayé de reprendre une allure à peu près normale entre-temps, pourvu que je n'ai pas l'air trop bizarre. Il n'y a personne dans les cuisines et du bruit provient de la réserve, les employés sont probablement en train de faire un inventaire ou quelque chose du genre. C'est la première pensée qui me vient. Les odeurs sont relativement soutenables ici puisque nous ne sommes pas en plein service et qu'on ne me force pas à mettre mon nez juste devant les tables de préparation. Ça va peut-être le faire finalement ... Oui je peux le faire ! Je dois le faire ! Tout à coup je semble retrouver la pêche, il faut que je fasse bonne impression, je me redresse, je prépare mon sourire et je suis Claudia comme si ne rien était.
Titre: Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le lundi 24 novembre 2014, 01:42:59
L’odorat… Quelle que soit son pouvoir spécial, il venait de son odorat. Claudia, observatrice, avait pu le voir en posant son doigt sur les lèvres de Mika. Elle l’avait reniflé, et elle était mal à l’aise, commençant à pleurer, tout en devenant aussi rouge qu’une tomate. Claudia aurait pu continuer à la narguer ici, à essayer d’en savoir plus, mais elle ne voulait pas que Mika fasse une syncope. De plus, rien ne pressait, et, par ailleurs, Claudia devait encore vérifier sa théorie. Elle sortit donc du bureau, restant devant Mika, qui se mit à éternuer à plusieurs reprises… Comme si ses narines avaient été assiégées par une quelconque odeur, une odeur si forte qu’elle réagissait en toussant. Amusée, Claudia ne fit aucun commentaire, et retourna tranquillement au rez-de-chaussée.

Les cuisines étaient vides et propres, bien nettoyées. Tous les ustensiles de cuisine étaient à leur place. Il y avait toujours un minimum de personnel au restaurant, mais elles devaient se trouver dans la réserve. La réserve abritait, outre du matériel supplémentaire, plusieurs chambres froides contenant toute la nourriture utilisée. Claudia et Mika étaient arrivées à un creux. D’ici quelques heures, les cuisiniers et un personnel plus complet arriveraient pour préparer le restaurant, nettoyer à nouveau, et commencer à faire chauffer les plats. C’était toute une organisation, et, en attendant, il y avait juste une petite équipe, qui se chargeait généralement de faire un peu de nettoyage. Une tâche peu difficile, peu exigeante, et qui était souvent dévolue aux esclaves du harem. Claudia se dirigea vers la porte arrière, et l’ouvrit.

La réserve se composait d’un couloir avec des portes à gauche et à droite. Elle put clairement entendre des soupirs et des gémissements, et esquissa un léger sourire. Deux femmes étaient visiblement en train de se faire plaisir. Claudia marcha devant elle, calmement, d’un pas serein et détendu, ses talons claquant contre le sol. Immédiatement, les soupirs cessèrent, et elle entendit un juron rapide, suivi de bruits de vêtements rapides. Elle devait ravaler un sourire, et tourna sa tête vers Mika.

« Tes collègues étaient probablement occupées à faire un peu de rangement… »

Une porte ne tarda pas à s’ouvrir, et, les joues toutes rouges, une neko en tenue de maid déboula à quatre pattes, et ne tarda pas à se mettre sur ses fesses, clignant frénétiquement des yeux. Liana… Avec sa belle chevelure blonde et ses yeux verts, elle était une neko que Mélinda appréciait beaucoup.

« Liana, au rapport ! s’exclama d’une voix précipitée, et légèrement essoufflée, avant de voir Mika. Qui… ?! »

Claudia n’eut pas le temps de dire quoi que ce soit qu’une autre femme débarqua de la pièce… Celle qui était en train de besogner Liana. Une Futa’ qui avait eu la sagesse de rentrer son sexe, et qui s’appelait Ayumi (http://img93.xooimage.com/files/4/a/1/ayumi-3d62000.jpg). La belle femme aux cheveux violets portait dans son dos une longue cape blanche, et avait visiblement profité du fait d’être seule avec Liana pour se faire plaisir, puisqu’elle portait de simples sous-vêtements, à savoir une lanière noire qui recouvrait à la fois ses seins et son sexe, en filant dans son dos. Une tenue très curieuse, atypique, qu’Ayumi aimait bien porter.

« Hey ! Salut, Claudia… »

Elle la salua un peu de la main. Claudia tourna la tête vers Mika.

« Mika, je te présente Liana et Ayumi. Ayumi, Liana, je vous présente Mika. Mika sera une nouvelle employée au sein du restaurant. Elle vient d’embaucher aujourd’hui, et elle est très impatiente à l’idée de commencer… »

Claudia s’était légèrement écartée, et Liana se rapprocha d’elle. Claudia savait ce qui s’était passé. Ayumi avait dû prendre Liana en lévrette, dans sa tenue de maid sexy, et, quand elles avaient entendu le bruit, elles avaient vite terminé. Autrement dit, Ayumi venait de jouir, mais la culotte recouvrait le sperme. Liana s’était rapprochée de Mika, tandis qu’Ayumi se contenta de hocher la tête :

« Bienvenue parmi nous, Mika… »

Liana, quant à elle, bondit littéralement contre Mika, et s’enroula autour de son corps.

« Nyyyyuuu ! Une nouvelle !! Bioenvenue !!! » lui hurla-t-elle dans les oreilles en ronronnant contre son corps.
Titre: Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
Posté par: Mika Suzuki le lundi 24 novembre 2014, 22:46:45
Nous sommes entrées dans la réserve du restaurant, une sorte de couloir avec plusieurs salles. À l'ouverture de la porte j'ai clairement entendu des femmes gémir de manière explicite. Claudia s'empressa de commenter en m'assurant qu'elles rangeaient. Je viens peut-être de la campagne, je ne suis peut-être pas très portée là-dessus mais, je ne suis pas bête ! Elle étaient en train de ... De ... De faire la chose ... Comme ça, sur les heures de travail et Claudia qui les couvre en plus alors qu'elle est leur responsable. C'est quoi ce restaurant ? Je me sens comme piégée mais ... J'ai honte de l'admettre mais, cette situation m'excite, le fait d'être contrainte de vivre au milieu de ces obsédées m'excite. Je m'imagine jetée sur le bureau par Claudia avant d'être déflorée par cette dernière, le nez envahit par les odeurs de celles qui m'ont précédées. Je ne peux m'empêcher de rougir à cette pensée, elle me répugne et m'attire à la fois.

Une neko sort de l'une des salles, à peine la porte fut-elle ouverte qu'une odeur de sperme frai s'est répandue. Ça suffi ! Laissez mon nez tranquille par pitié ! Elle s’assoit par terre comme un animal, c'est à la fois dérangeant et excitant, comme tout le reste de ce restaurant. Sa position fait que ses bras croisés devant elle compressent sa poitrine, lui donnant un air à la fois innocent et suggestif. Tout dans cet endroit semble avoir une double fonction, comme si ce restaurant proposait aussi un service de prostit... Oh non ... Et si c'était vraiment ça ? Une autre femme est sortie de la même pièce dans une tenue qui ne laissait plus grande place au doute de mon point de vue. Extrêmement mal à l'aise j'ai répondu en essayant de rester le plus naturelle possible :

"B-Bonjour Ayumi, Lianna."

Je ne me suis pas méfiée, je pensais que la neko allait juste venir me dire bonjour normalement. Au lieu de ça elle m'a littéralement sauté dessus, me collant ses cheveux juste sous le nez. Entre l'odeur de sperme entre ses jambes et son odeur corporelle, pas moyen que je résiste cette fois. Mes jambes m'ont lâché, je suis tombée à genoux, retenue par la neko, mon nez arrivant au niveau de son entre-jambes. Après cela il n'a fallu qu'une seule inspiration pour me faire tomber dans les pommes, l'odeur du sperme d'Ayumi me montant directement au cerveau.

J'ai repris connaissance quelques secondes après, allongée par terre, mes fesses baignant dans une sorte de liquide. Il ne m'a pas fallu longtemps pour comprendre, la forte odeur avait suffi à me procurer un orgasme, qui lui-même avait déclenché une éjaculation féminine. Et vu la quantité je suis ce qu'on peut appeler une "femme-fontaine". Ma petite culotte et ma jupe étaient complétement trempées. J'avais jouis devant d'autres personnes, sans même avoir de rapport, devant ma patronne, au milieu de sa cuisine ! Je me suis mise à paniquer, mon visage rouge comme un camion de pompier, des larmes coulant sur mes joues. Je me suis relevée et j'ai fuis hors du restaurant à toute vitesse pour ne pas devoir affronter leurs regards à elles toutes. Je me suis réfugiée dans une ruelle.

L’excitation est toujours là, je ne m'étais jamais masturbée avant mais, cette fois-ci je n'arrive pas à me retenir. Je m'accroupis dans un recoin de la ruelle, pour être sûre que personne ne me voit et je mords dans mon index pour ne pas faire de bruit. Je glisse ma main sous ma culotte et je caresse mon clitoris, doucement. Je suis morte de honte mais, je n'arrive pas à m'arrêter, pire, l'idée que quelqu'un puisse me surprendre ici m'excite autant qu'elle m'effraye. Mes jambes tremblent tandis que je frotte de plus en plus énergiquement mon bouton d'amour, je vais jouir une seconde fois, je sens mon deuxième orgasme arriver et le second jet avec lui. Malgré ma retenue, de faibles gémissement sortent de ma bouche, à peine audibles. Qu'est-ce que je suis en train de faire ?
Titre: Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le jeudi 27 novembre 2014, 01:18:06
Liana était une neko très tactile, qui appréciait énormément les câlins, et dont la spécialité était les « câlins-koalas ». Elle se ruait sur les gens et leur bondissait dessus, avant d’enrouler tout ce qu’il était possible d’enrouler contre eux : ses bras, et ses jambes, et sa longue queue poilue. Sa tête venait alors s’enfoncer contre le cou de la personne concernée, et elle s’y nichait bien, incapable d’en être délogée. Une posture très particulière, et qui, visiblement, acheva Mika. Surprise, Claudia vit la jeune femme défaillir, glissant sur le sol… Avant de jouir. Sa culotte ne parvint à retenir une montagne de mouille, et plusieurs jets fusèrent sur le sol. Liana se recula prudemment en arrière, Ayumi entrouvrit les lèvres sous l’effet de la surprise, et Claudia, elle, se contenta d’un léger sourire évasif. Elle avait donc vu juste… L’odorat de Mika devait être très perfectionnée, ce qui expliquait pourquoi elle se sentait si instable depuis qu’elle était dans le bureau de Claudia. Elle avait dû sentir les traces de mouille laissées par Liana, et, là, elle surprenait les deux femmes après s’être faites l’amour. Même Claudia pouvait percevoir, sur le corps de Liana, les traces du plaisir qu’elle avait ressenti.

Claudia avait défailli le temps d’un bel orgasme, une flaque de mouille venait s’épaissir entre ses cuisses, et, pendant quelques secondes, plus personne ne parla, la surprise semblant avoir estomaqué toutes les personnes ici présentes. Mika se mit à rougir confusément, et Claudia eut la conviction que, si elle avait voulu être une petite fée, elle se serait transformée rapidement, afin de disparaître.

*Un orgasme si rapide, sans aucun contact physique véritable… Je pense qu’elle doit être vierge.*

Sa rougeur ne faisait que la rendre encore plus désirable, et Ayumi se rapprocha un peu, une main sur les hanches. Finalement, au bout de quelques secondes, Mika se releva, et se mit à courir, n’osant regarder personne. Elle passa juste à côté d’Ayumi, bousculant un peu la jeune femme, et ouvrit la porte se trouvant au fond, qui menait à l’arrière-cour du restaurant, là où les chariots de livraison arrivaient pour amener la marchandise. La porte se referma derrière Mikia, et Claudia regarda les deux autres femmes. Liana était en train de lécher la flaque sur le sol, sa queue remuant de gauche à droite.

« Je ne l’avais jamais vu…
 -  Je l’ai acheté pour Mélinda. »

Oui, elle parlait bien de Mika comme d’une chose, car, dans son esprit, il était désormais évident que Mika serait une esclave supplémentaire… Ses facultés étaient intimement liées au sexe, et elle n’avait de toute façon aucune autre solution.

« Mmmhmm-mmmmhhhhmmm… Ch’est bon !! »

Ayumi sourit, et caressa la queue caudale de Liana, tirant un peu dessus.

« Elle est timide… Et elle a joui plutôt vite. Est-ce que… ?
 -  Je pense que c’est une ESPer… Et qu’elle est vierge. »

Ayumi hocha lentement la tête. Elle savait comment les choses marchaient au harem, elle aussi. Tout n’était qu’un spectacle perpétuel et permanent de débauche et de luxure. On avait coutume de dire que, si Mélinda avait eu la fibre religieuse, elle aurait très probablement pu faire entrer son harem dans un casting pour devenir un lieu de culte de la Déesse Lust. Il y avait du sexe à tous les étages, même dans les sous-sols ! Claudia leur fit signe de continuer à travailler, et sortit.

Elle s’attendait à ce que Mika soit en train de tenter de s’enfuir, ce qui aurait été vain (la ruelle était fermée par une grille verrouillée), ou de pleurer… Mais il semblerait que ce soit l’heure des surprises. Claudia débarqua dans l’arrière-cour, et, vit, sur sa droite, la ruelle menant dehors. Près des poubelles, Mika était là… Et se masturbait contre le sol. Elle s’avança un peu, ses talons claquant sur le sol, mais Mika ne semblait même pas l’entendre. Elle gémissait faiblement, couinant en se masturbant, enfonçant ses doigts dans son intimité ruisselante, formant une flaque épaisse entre ses jambes. Bien malgré elle, Claudia sentit l’excitation pointer, et se durcir. Comme bien des esclaves vivant depuis longtemps auprès de sa Maîtresse, elle avait eu droit, il y a quelques années, à une opération chirurgicale dans une clinique spécialisée de Tekhos, qui l’avait doté d’une verge, faisant d’elle une Futanari.

Sa verge pointa contre son pantalon, poussant dessus. Claudia soupira, et défit un peu ses boutons, faisant sortir sa verge. Elle se rapprocha ensuite de Mika, soupirant lentement.

« Il est contraire à la politique du restaurant de se masturber toute seule, Mika… »

Claudia se tenant devant elle, sa verge se dressait face à son visage.

« Tu perçois les odeurs de manière plus sensible que les autres, n’est-ce pas ? Je suppose que ça explique ton état… Ou alors, tu es plus sensible que le commun des mortels aux fluides sexuels… »

Tout en parlant, Claudia se masturbait devant elle.

« Tu aimes cette odeur, n’est-ce pas ? Que dirais-tu d’y goûter un peu ? Libre à toi de voir… Tu peux venir sucer à la base, ou attendre que je te balance ma crème à la figure… »

L’un dans l’autre, rien ne risquait de la déranger.
Titre: Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
Posté par: Mika Suzuki le mercredi 03 décembre 2014, 15:17:40
Enivrée par l'odeur de la neko et du sperme entre ses cuisses, je suis incapable de résister à l'envie de me masturber. J'ai horriblement honte mais, c'est si … Une part de moi-même est excitée par cette situation. Elles ont vu ma véritable nature au grand jour, elles m'ont vu jouir pour trois fois rien, après avoir seulement reniflé l'entre-jambe d'une autre fille. Maintenant que va-t-il se passer pour moi ? Je vais perdre ce travail, devenir esclave, j'aurais un maître ou une maîtresse qui me traitera comme j'ai toujours rêvé qu'on me traite. Mais mes parents ne s'en sortiront pas eux. Qu'est-ce que je vais pouvoir leur dire ? Bonjour Papa, bonjour Maman, c'est Mika. Aujourd'hui j'ai raté ma dernière chance de pouvoir vous soutenir, en ayant un orgasme au milieu de la cuisine à mon ex-nouveau-travail ! Et malgré la situation, impossible de retirer mes doigts de sous ma culotte détrempée. Je ne peux m'empêcher de les imaginer en train de discuter entre elles, disant de moi que je ne suis qu'une petite salope, se moquant de moi. Ça me rend à la fois triste et heureuse, heureuse d'être traitée comme une chienne et triste d'être mise de côté à cause de mes envies spéciales.

Je n'arrive pas à oublier l'odeur entre les cuisses de la neko, elle est comme imprimée dans mon esprit et refuse de s'estomper. Cette odeur qui m'a faite jouir instantanément, je n'ai jamais rien senti d'aussi fort et excitant de toute ma vie. C'est alors que j'entends la voix de Claudia juste devant moi, je relève la tête, toute rouge, honteuse d'être ainsi prise la main dans le sac. J'étais tellement perdue dans mes pensées et occupée à me faire du bien que je n'ai pas compris ce qu'elle a dit. Puis j'ai vu sa verge, pointant vers le ciel, dure comme l'acier et aussi attirante qu'une énorme sucette de votre parfum préféré. Ne m'y attendant pas, j'ai eu un geste de recul, c'était la première fois que je voyais un pénis de ma vie, je ne savais pas quoi faire avec, ni même ce que je devais penser ou dire. Et cette odeur, son sexe est juste à côté, je le sens si bien d'ici … Non ! Je dois résister ! Rester digne ! Si je me laisse aller elles vont se moquer de moi et … et … Et je ne sais pas, mes pensées sont confuses. Pourquoi ai-je si peur qu'elles se moquent ? L'odeur de son vît m'hypnotise, je me penche vers l'avant, venant en lécher le bout sans réfléchir. En fait, le plaisir que je ressens lorsque j'ai honte me dérange, je ne peux pas assumer le fait de prendre plaisir à être humiliée. Je veux être une bonne fille et une employée modèle mais, mes pulsions ne vont pas dans ce sens là et elles sont incontrôlables.

L'employée en maillot et la neko arrivent, surprises par la vision qui s'offre à elles. La scène ne semble pas les déranger, bien au contraire, puisque l'autre futanari sort elle aussi son pénis en s'approchant. Non pas une autre, c'est trop embarrassant. Je lâche tout et je recule jusqu'à buter contre le mur, haletante, paniquée, je cherche des yeux un moyen de fuir, lorsque je vois des gens qui se sont amassés à la grille pour regarder. Mon visage vire à l'écarlate, je fais non de la tête comme si cela pouvait changer quelque chose à la situation. Comble de la honte, quelques filets de cyprine jaillissent de mon entre-jambes pile à ce moment là. C'est trop pour moi, je vais craquer.

Alors que j'allais me relever et m'enfuir à nouveau, Lianna cours vers moi, passe entre Claudia et Ayumi et attrape mes cheveux pour me plaquer le visage contre sa fente pleine de foutre chaud. Je retiens ma respiration et j'essaye de me débattre. Mais la neko s'est complètement recroquevillée sur moi et est beaucoup plus forte qu'elle n'y paraît. De plus elle a retiré sa culotte. Je n'arrive pas à la faire bouger d'un pouce. Petit à petit je manque d'air, je ne veux pas revivre ça, pas devant toutes ces personnes, si ça arrive je … Je … Je risque d'aimer ça et de ne plus pouvoir m'en passer … Je suffoque, je ne dois pas respirer ça, des larmes coulent le long de mes joues mais, je dois me retenir à tout prix ! Et finalement l'instinct de survie reprend le dessus, j'aspire une grande bouffée d'air alors que mon nez est encastré dans son intimité. Non seulement un peu de sperme se coince dans mes narines mais, en plus l'odeur monte directement au cerveau. Cette fois-ci je ne perds pas connaissance car je commence à m'habituer un peu. Cependant l'excitation que je ressens est toujours aussi forte, une fois de plus je mouille le sol sans même avoir été stimulée physiquement. Les yeux révulsé, la mâchoire pendant dans le vide, je reste collée contre elle, mon corps étant devenu horriblement lourd. Je n'ai plus de forces.

Je me met à lécher l'intimité de la neko tout en continuant à me caresser le clitoris. Je n'aurais qu'à dire que c'est à cause de mon pouvoir, que je ne me contrôlais plus. Ce sera une excuse parfaite. Pour la première fois de ma vie je me laisse aller, je cède à mes envies. J'enfonce ma langue entre les lèvres intimes de Lianna, avec cette fois la volonté de lui donner du plaisir. Cette dernière se met à ronronner avant qu'Ayumi ne dise :

"Dis Claudia. Tu pense vraiment qu'elle fera l'affaire pour Mélinda ? Elle est déjà à bout de force après un simple cuni, elle ne tiendra jamais une nuit entière avec elle. J'ai déjà vu des esclaves nulles mais, jamais à ce point là."

Le fait d'être poussée à me comporter de la sorte et en plus d'être dénigrée aussi ouvertement est particulièrement humiliant. Mais au lieu de m'en indigner je commence à fantasmer. Je l'imagine me prenant par les cheveux pour montrer aux badauds mon visage embarrassé et heureux à la fois. Pour leur montrer à quel point je mouille lorsqu'on m'insulte ou qu'on se moque de moi. Qu'elle m'empêche de fuir, de me cacher, qu'elle me force à affronter mes envies en face. Ça me terrifie autant que ça m'excite.

Finalement Ayumi est la première à éjaculer sur ma joue, son sperme dégouline le long de mon cou, il tombe sur ma poitrine, tâchant mon uniforme et rajoutant encore des odeurs irrésistibles. Il ne manque que Claudia et Lianna.

Titre: Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le jeudi 04 décembre 2014, 01:53:53
Un sourire sur les lèvres, Claudia vit le visage de Mika, à mi-chemin entre la peur et l’envie, se rapprocher de son sexe, et en lécher timidement le bout. La femme agissait délicatement, lentement, nerveuse, peinant à agir. Claudia pouvait voir la peur de la femme, elle pouvait sentir son hésitation, sa souffrance, ses doutes… Et un public était en train de se former de l’autre côté de la grille. Il n’y avait que quatre ou cinq personnes, de simples badauds qui avaient vu ce curieux spectacle. Un sourire sur le coin des lèvres, Claudia laissa Mika lécher le bout de sa verge, jusqu’à ce qu’elle se calme quand Ayumi et Liana arrivèrent en renforts. Ayumi fit également pointer sa verge, qui déforma un peu son maillot de bain, et sourit à l’intention des hommes. Ce genre de spectacle public était potentiellement illégal, mais, à Ashnard, on savait où il fallait fermer les yeux. Tant que personne ne se pavanait dans les boulevards en étant nue, les gardes fermaient les yeux… Pour Ayumi, c’était une manière de se faire la pub’, et, pour la belle perverse, avoir un public était un vrai régal. Qui sait ? Peut-être même qu’elles inviteraient quelqu’un à venir baiser cette esclave… Même si c’était peu probable, dans la mesure où sa virginité la protégeait, leur Maîtresse voulant être la seule à déflorer les nouvelles recrues.

Mika était paniquée, terrorisée, encerclée par toutes ces belles personnes. Ayumi se masturbait également sous son nez, et Mika finit par paniquer, puis tenta de fuir… Peine perdue.

« Keûûûûpine !! Nyuuuuu !! »

En miaulant, Liana bondit sur Mika, et l’étala sur le sol, venant s’écrabouiller autour de son visage, sa vulve se plaquant contre sa bouche. Claudia esquissa un léger sourire en se déplaçant un peu. Sa théorie était que Mika était particulièrement sensible aux fluides sexuels, et elle allait en avoir confirmation sous peu. Il y avait des sifflements admiratifs de l’autre côté, des érections déformant des pantalons, des regards libidineux. Ce n’était pas la première fois qu’une séance de sexe avait lieu dans l’arrière-cour. Les levrettes étaient monnaie courante, et, à force, les badauds savaient qu’ils avaient une chance sur deux, environ, de pouvoir se régaler.

« Hihi, tu me chatouilles ! Lèche, ma belle, lèche la foufoune de Liana ! »

Elle remuait lentement, d’avant en arrière, un sourire épanoui sur le visage, mouillant sur la tête de Mika, tandis que cette dernière se doigtait sur le sol. À côté d’elle, Ayumi se masturbait, et eut une érection, éclaboussant la joue de Mika, tandis que cette dernière continuait à se faire plaisir.

« Dis Claudia, avait sorti Ayumi en se masturbant, tu penses vraiment qu'elle fera l'affaire pour Mélinda ? Elle est déjà à bout de force après un simple cunni’, elle ne tiendra jamais une nuit entière avec elle. J'ai déjà vu des esclaves nulles mais, jamais à ce point-là... »

Ayumi était une femme endurante, qui servait au harem depuis des années. Claudia, elle, se contenta d’un léger sourire.

« Oh, je crois sincèrement qu’elle sera parfaite… »

Leur Maîtresse aimait bien les femmes fragiles, et, si Mika était vierge, il ne fallait pas s’attendre à ce qu’elle fasse preuve d’une endurance surnaturelle. Mélinda la prendrait comme elle était, et la corromprait lentement, délicieusement. Oui, ça conviendrait tout à fait à la vampire. Tout irait pour le mieux ! Liana finit par jouir, et poussa de longs miaulements en se vidant sur la tête de la femme. Liana mouillait toujours avec générosité, puis bondit ensuite, se mettant à quatre pattes au-dessus de Mika, et entreprit de lui lécher le visage, sa queue caudale remuant de gauche à droite. Elle s’attaquait à son visage, le léchant d’un bout à l’autre.

« Hum-huumm… C’est comme une bonne glace, hihi… Mais une glace bien chaude, miaaawww… Slurp-slurp !! »

Claudia secoua la tête en soupirant. Si Mika n’avait pas été vierge, elle l’aurait prise contre le mur, lui aurait déboîté le bassin, et l’aurait fait hurler comme une catin. Au lieu de ça, elle devait conserver ses orifices intacts… Sa Maîtresse lui reprocherait énormément un manquement à cette sacro-sainte règle, et, à défaut, Claudia s’avança, et posa ses mains sur la croupe de Liana, qui releva la tête, surprise.

« Myyyuuwww… ?! MIAAAAAAAAAAAAAAAA !! »

Liana hurla en enfonçant un peu ses ongles dans les épaules de Mika quand la verge de Claudia la prit par l’arrière, s’enfonçant dans son vagin trempé. Claudia se mit alors à la pénétrer, en levrette, soupirant de plaisir, serrant ses mains contre les fesses de la perverse petite neko. Elle remuait d’avant en arrière, longuement, s’enfonçant profondément en elle. Liana hurlait et haletait, la langue pendante, un peu de sa salive tombant sur le visage de la Mika, et elle se penchait ensuite pour l’embrasser fougueusement, avant de recommencer à miauler, à miauler et à haleter.
Titre: Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
Posté par: Mika Suzuki le dimanche 07 décembre 2014, 11:40:16
"Oh, je crois sincèrement qu’elle sera parfaite…"

Parfaite pour quoi au juste ? Pour servir de mouchoir aux futas du coin lorsqu'elles ont de petites envies ? Je dois prendre ça comme un compliment ou comme une insulte ? Et puis elles se prennent pour qui à parler de moi comme d'une sorte d'animal de compagnie qu'on se refile au besoin ? Elles sont là, toutes les deux, à discuter tranquillement tout en se masturbant au-dessus de moi. Quoi que, paradoxalement, Liana me met beaucoup plus mal à l'aise que les deux autres réunies. Elle n'arrête pas de se frotter à moi, de me remplir les narines avec ses odeurs et celles d'Ayumi qui a jouit en elle. Sous ses airs innocents c'est une authentique perverse qui ne demande qu'à entraîner les autres à sa suite pour assouvir ses envies. Et là, malheureusement pour moi, c'est de moi qu'elle a envie et elle refuse de me laisser respirer cinq minutes.

De plus en plus je m'habitue à l'odeur, elle m'excite toujours autant mais, je ne tombe plus dans les pommes. Mon esprit et mon nez s'habituent à ces nouvelles odeurs si fortes, ce qui était à deux doigts de me faire vomir il y a encore une demi-heure devient ainsi de plus en plus agréable. Aussi lorsque Liana éjacula abondamment sur mon visage, mes yeux se révulsèrent, ma bouche grande ouverte poussa de longs gémissements et mes yeux s'humidifièrent. C'est à la limite du soutenable mais, j'arrive à encaisser ça maintenant. Liana se recule, aspergeant le haut de mon uniforme de sa mouille au passage, il est foutu, je ne pourrais jamais l'utiliser pour ce soir … Oh, pourquoi je pense à ça moi ? Elle vient lécher mon visage comme une vulgaire glace, c'est vraiment la pire des trois, pensais-je encore sans me douter que je me trompais lourdement. La neko profite de ma gorge offerte et de ma bouche grande ouverte pour lécher mon cou et remonter pour m'embrasser langoureusement. En bas ma main s'agite, frottant énergiquement mon clitoris, mon corps en redemande, jouissance après jouissance il apprécie de plus en plus. Ça ne peut pas être pire, je ne peux pas avoir plus honte qu'en ce moment. C'est comme ça que je me rassure, ça ne peut pas être pire.

Une main attrape mon poignet et me force à arrêter de me masturber. Comme Liana et Claudia sont occupées, je suppose qu'il s'agit d'Ayumi même si je ne peux pas la voir pour l'instant. Elle me force à remonter mes bras au-dessus de ma tête, elle est nue, elle vient probablement de retirer son maillot. La futanari me lie les poignets avec son maillot et va l'enrouler autour d'une gouttière qui se trouve juste au-dessus de moi, me voilà attachée. Je me demande ce qu'elle veut, elle semble énervée par quelque chose et me regarde avec dureté. Je n'aime pas ça. Finalement elle pince l'un de mes tétons à travers mon uniforme détrempé, de toutes ses forces. Je crie, me demandant pourquoi elle me fait mal comme ça, ressentant aussi un plaisir masochiste à être ainsi restreinte et malmenée. Un petit jet de cyprine jailli d'entre mes cuisses au même moment, elle plaque sa main libre sur mon sexe et récupère le liquide avant de mettre sa main au-dessus de mon visage. Une question m'est alors posée, sur un ton agressif :

"Qu'est-ce que c'est ça ?"

J'hésite un peu avant de répondre, des gouttes du fluide s'écrasent sur mon visage. Elle veut probablement me faire admettre que tout cela m'excite, je dois nier. Je réponds timidement :

"Ce ... C-C'est de … De la sueur !"
"De la sueur hein ? Bah voyons …"


Sa main s'est écrasée sur mon visage, maculant mon visage de ma propre mouille, comme si celle de Liana ne suffisait pas. Dans le même temps elle s'amusa à pincer mon téton en le faisant tourner, m'arrachant de petits cris à la limite entre la douleur et la jouissance.

"Je déteste me répéter petite pute. Qu'est-ce que c'est ça ? Ça sent quoi ?"
"C'est … C'est de la mouille …"
"Bien on avance ! De qui elle vient à ton avis ?"
"D-De … De … Moi …"
"Biiiiiien ! Très bien ! Et qu'est-ce que de la mouille fout entre tes cuisses ? Comment elle est arrivée là ? Pourquoi tu en fous partout depuis le début ?"
"C-C'est mon odorat, il est très sensible et …"
"Ça je m'en doute déjà espèce de débile ! Mais ce n'est qu'une odeur … Pourquoi elle te met dans cet état ? C'est quoi la vraie raison ? Le truc que tu ne nous dis pas. Oh, je sais ! On va faire plus simple ! Puisque tu ne sais pas parler correctement, tu vas m'avouer ton fantasme le plus gênant à l'oreille pour que je comprenne. J'attends !"


Elle s'est penchée au-dessus de moi, attendant une réponse de ma part. Je lui ai murmuré un fantasme bidon, hors de question que j'avoue mes véritables envies ici. Elle s'est redressée, a poussé un peu Liana en arrière avant de me coller une grosse gifle, sans dire un mot elle s'est de nouveau penchée au-dessus de moi, tendant l'oreille. La joue rougie et les larmes aux yeux j'ai décidé de lui dire la vérité, lui murmurant mes envie réelles d'une voix branlante. Elle s'est redressée avec un grand sourire :

"Je vois, ceci explique cela. Maintenant tu vas répéter ce que tu m'as dit à l'oreille, mot pour mot, en le criant suffisamment fort pour que tout le monde entende bien !"

Non ! Non non non !!! Hors de question ! Je ne peux pas dire ça ! Paniquée je fais énergiquement non de la tête, mes joues sont tellement rouges qu'on ne distingue même plus la marque de la baffe qu'elle m'a mise un peu plus tôt. La réponse ne se fait pas attendre, elle torture à nouveau mon téton qui est devenu bleu à force. Finalement, je craque :

"Je … J'ai toujours … Voulu …"
"PLUS FORT !"
"J'AI TOUJOURS VOULU ÊTRE TRAITÉE COMME UNE CHIENNE ! VIVRE DANS UNE NICHE AVEC MA GAMELLE DE CROQUETTES ! QUE … QUE … QU'ON ME SORTE EN LAISSE POUR FAIRE MES BESOINS ET … ET QU'ON OFRRE MON CUL AUX CHIENS D'UN PARC DEVANT TOUT LE MONDE !!!"


J'ai fondu en larmes, incapable de m'arrêter de pleurer. Mon Dieu je l'ai vraiment fait, je l'ai vraiment dit … Je voudrais juste disparaître, qu'on arrête de me regarder. Je n'ose plus regarder personne, esquivant les regards. Tout le quartier a pu entendre mon aveux, très vite de nouvelles personnes se pressent derrière la grille pour me voir. J'ai senti la main d'Ayumi sur ma joue, essuyant mes larmes avec son pouce, avant de me dire d'une voix douce :

"Voilà, c'est fini ma belle. Ce n'était pas si compliqué que ça. Pourquoi tu pleures ?"
"P-Parce que ça fait des années que je garde ça pour moi … J'ai honte mais, je me sens soulagée …"
"Je vois. Tu avais raison Claudia, Mélinda va l'adorer. Je suis rassurée."


Titre: Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le lundi 08 décembre 2014, 01:58:35
Acculée contre le mur, la pauvre jeune femme était la proie des assauts fougueux de Liana. Difficile de croire, en la voyant, que Liana avait plus de 80 ans... Mélinda était très attachée à cette neko, et lui faisait régulièrement boire une potion qui lui permettait de conserver sa jeunesse et sa vitalité. Même malgré son âge élevé, le sexe était ancré dans la mémoire génétique de la neko, ce qui expliquait son comportement curieux. Elle se ruait sur le visage de Mika, alternant entre lèchements et baisers intenses, où sa langue pleine de mouille fondait dans la bouche de la servante. Mika faisait l’objet d’un véritable assaut, mais Claudia n’était pas dupe : elle passait son temps à se doigter, à se tripoter la vulve. Elle était donc loin de souffrir, loin de désapprouver ce moment. C’est ce qui amena Ayumi, plus directe que Claudia, à agir. La femme s’était volontiers déshabillée, amenant le public à observer son corps ample et solide. Ayumi était une sportive, ce qu’on pouvait très rapidement voir. Son corps était musclé, et cet entraînement physique la rendait très endurante au lit. Elle attrapa les mains de Mika, qui n’était guère en mesure d’opposer une quelconque résistante, et les lia à une gouttière qui passait le long du mur, bloquant Mika contre ce dernier. Son uniforme était maculé de traces de mouille et de sueur, et la pauvre petite avait les joues cramoisies. Restant en retrait, Claudia laissa Ayumi se charger d’amener Mika à réaliser l’inévitable : tout ça l’excitait, et elle ne pouvait décemment pas prétendre ne pas aimer ce moment.

La méthode d’Ayumi était assez autoritaire, mais non moins exquise. Il ne fallait pas s’attendre à autre chose, de sa part. Ayumi avait un côté garçon manqué assez prononcé, ce qui faisait qu’elle avait longuement attendu le moment où Mélinda l’avait amené à une clinique privée de Tekhos, afin de la doter de son appendice masculin. Ayumi s’était toujours vue avec un chibre, et elle adorait l’utiliser en toutes circonstances, que ce soit avec ses amants féminins comme masculins. Elle venait de gifler Mika, et malmenait son téton. Claudia, en retrait, conservait un léger sourire amusé. Le public était en train de s’amonceler, ce qui n’était jamais bon signe. Des gardes impériaux pouvaient approcher devant un attroupement, et s’énervaient en voyant ce qui se passait. Ayumi continuait à provoquer la pauvre Mika, qui ne chercha guère plus longtemps à nier ses désirs profonds.

Elle se mit ainsi à hurler son fantasme profond, formant comme un ultime aveu qui, définitivement, achèverait de la lier au harem Warren, et aux ordres de sa désormais future et certaine Maîtresse :

« J'AI TOUJOURS VOULU ÊTRE TRAITÉE COMME UNE CHIENNE ! VIVRE DANS UNE NICHE AVEC MA GAMELLE DE CROQUETTES ! QUE … QUE … QU'ON ME SORTE EN LAISSE POUR FAIRE MES BESOINS ET … ET QU'ON OFRRE MON CUL AUX CHIENS D'UN PARC DEVANT TOUT LE MONDE !!! »

Être traitée comme une chienne... Le portrait était extrêmement excitant, et arqua sur les lèvres de Claudia un léger sourire. Il y avait de quoi creuser, mais la jeune femme savait aussi qu’il ne faudrait pas tirer trop vite sur la corde, ni faire passer la charrue avant les bœufs. Claudia s’avança un peu, faisant claquer ses talons, tandis qu’Ayumi, de son côté, avoua que, finalement, Mika serait une bonne esclave.

« Tu devrais te fier plus souvent à mon intuition, Ayumi... Dès que j’ai vu cette petite, timide, nerveuse, et soucieuse de vouloir trouver quelqu’un pour l’héberger, j’ai su que notre Maîtresse l’adorerait... »

Elle se pencha vers Mika, et caressa tendrement l’une de ses joues, ses doigts venant tripoter ses humides lèvres. La jeune femme avait avoué son fantasme, et semblait partagée entre la honte et une certaine forme de soulagement à l’idée de s’être confiée. Elle l’avait hurlé fort, bien fort, comme une espèce de tumeur qu’il faudrait expulser en rugissant.

« Liana... Va me chercher une gamelle... »

Liana releva la tête, puis acquiesça, et fila rapidement. De son côté, Claudia continuait à caresser le visage de Mika. Elle était toujours attachée à la gouttière, incapable de pouvoir se retirer. Les odeurs l’enivraient, et l’avaient aidé à avouer son fantasme, à se libérer, et à exorciser ce qu’elle voulait. Une petite masochiste qui voulait se faire traiter comme la reine des putes. En soi, il n’était pas illogique qu’elle soit si chaste. De telles pensées semblaient si déviantes que les avouer lui faisait craindre de passer pour une catin. Ce faisant, elle les avait enterrés, en pensant, naïvement, qu’il suffisait de les enterrer pour que ses fantasmes ne ressortent pas. Malheureusement, l’esprit était un individu retors et joueur, qui avait su les faire ressortir.

« Ne t’inquiète pas, Mika, nous allons bien prendre soin de toi, et nous fournirons de l’argent à tes parents... Maîtresse Mélinda adorera avoir une petite chienne comme toi... C’est elle qui se chargera de ta virginité. Pour l’instant, je crois que je vais juste être gentille avec toi, et te donner l’occasion de te désaltérer un peu... »

Juste après ça, Liana revint avec une gamelle blanche, et vide. Claudia lui ordonna de la tenir, ce que la neko fit, et elle retourna se masturber, énergiquement, poussant des soupirs. Elle se masturbait sous les yeux de Mika, qui pouvait voir sa grosse queue remuer et glisser entre ses doigts. Claudia continua à s’astiquer, et, au bout de quelques poignées de secondes, finit par jouir, balançant des chapelets de foutre dans la gamelle, formant des tâches blanches qui allaient en grossissant.

Soupirant de plaisir, elle se retourna vers Ayumi, et lui proposa de jouir à son tour dans l’écuelle :

« Ensuite, Mika, tu boiras notre bon petit lait... Intégralement. Qu’il n’en reste plus une seule petite goutte... »

Liana observait ce « lait » avec une lueur perverse et envieuse dans les yeux.
Titre: Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
Posté par: Mika Suzuki le lundi 08 décembre 2014, 22:13:23
"Tu devrais te fier plus souvent à mon intuition, Ayumi... Dès que j’ai vu cette petite, timide, nerveuse, et soucieuse de vouloir trouver quelqu’un pour l’héberger, j’ai su que notre Maîtresse l’adorerait..."
"Si je m'étais fiée à ton intuition tu aurais moins de choses à mettre dans ton précieux rapport. Grâce à moi il sera bien complet et Mélinda te félicitera sûrement pour tes bons services. Du coup si tu pouvais me mettre plus souvent dans la même équipe que Liana s'il te plaît. On travaille bien ensemble si tu vois ce que je veux dire."


Garçon manqué peut-être mais, pas idiote pour autant. Certes elle l'avait surtout fait parce que je l'énervait à tout nier comme une petite sainte nitouche. Mais, si elle peut grappiller quelques avantages à droite ou à gauche elle ne va pas louper l'occasion pour autant. Elle et Liana c'est le grand amour, elle adore cette petite neko et elle pourra lui montrer davantage son érection affection si elles travaillent plus souvent ensembles. Rendre service à Claudia étant une excellente manière d'avoir les horaires qu'elle convoite. Ce qu'elle avait réussi à me faire gueuler, c'était une info précieuse. Elle va radicalement changer la façon dont Mélinda va me voir. Oh elle l'aurait découvert tôt ou tard, là n'est pas la question mais, cela allait lui donner, dès le départ, toutes les cartes dont elle avait besoin pour me manipuler.

Alors que je suis toujours attachée à cette gouttière par le maillot d'Ayumi, Claudia s'approche, elle pose sa main sur ma joue et commence à caresser mon visage. Après la violence de l'échange précédent, la douceur de cette femme en rouge me touche plus que d'ordinaire. Je viens de tout perdre, ma dignité, toute chance d'avoir une avenir d'humaine normale, toute chance de pouvoir échapper à mes pulsions. Tout l'univers de mensonges que j'avais crée pour me protéger a volé en éclats, pulvérisé en quelques secondes par cette futanari brutale et impitoyable. J'ai toujours eu le sentiment que si je cédais un jour, ne serait-ce qu'un petit peu, à mes envies, je ne pourrais plus jamais m'arrêter. Et c'est exactement ce qui est en train de se passer :

"Liana... Va me chercher une gamelle..."

Non … Je ne suis pas un animal ! Je ne suis pas une chienne ! Et tous ces gens qui regardent … C'est tellement sale et indigne, je vaux mieux que ça ! Je pourrais être une bonne employée, dont on est contents, monter les échelons petit à petit et … et … Les gens n'aiment pas les faibles, si je suis faible ma maîtresse finira par m'abandonner, je serais seule et démunie. Même si cela n'arrive pas, lorsque je serais vieille et laide je n’intéresserais plus personne, je ne servirais plus à rien et on me jettera. Ce destin qui m'est promit me terrifie autant que mes envies m'excitent. Si je cède davantage à mes envies je suis finie, je serais heureuse dans un premier temps et ensuite on me laissera tomber sans état d'âme. Je vois Liana qui revient avec la gamelle, Claudia qui se masturbe au-dessus avant de jouir dedans et Ayumi qui à sa suite se masturbe également avant de jouir par dessus. Je dois fuir, j'arriverais à trouver une solution, je ne sais absolument pas quoi mais, je trouverais bien. Si je deviens esclave c'est la fin, je connaîtrais forcément une fin tragique. Parce que les maîtres et maîtresses ne pensent jamais à leurs esclaves, ils ne pensent qu'à leur plaisir. Pour moi il est inconcevable que des êtres aussi puissants puissent avoir la moindre empathie envers ceux qui leur sont inférieurs. Ils n'auront jamais la moindre empathie pour moi, cette Mélinda n'aimera jamais une faible comme moi, pas plus d'un certain temps en tout cas.

Elles posent la gamelle pleine de foutre chaud à terre, je dois résister à l'envie et fuir aussi vite et aussi loin que possible. Si je reste je suis condamnée, finie. La brutale futanari défait des liens et m'aide à me mettre à quatre pattes, mes jambes tremblent, elles me portent à peine. Je ne pourrais jamais m'enfuir comme ça. Je me déplace péniblement jusqu'à cette nouvelle épreuve qui m’enchaînera un peu plus à mon rôle de chienne. Je regarde un moment le contenu de la gamelle. Non ! Si je fais ça ce sera un pas de plus vers le gouffre, un pas de plus vers mon destin peu enviable. Paniquée, je rebrousse chemin avec l'énergie du désespoir, je tente de me mettre debout et j'y arrive mais, je me traîne, il faut que j'atteigne la porte. Ayumi se met à courir et se jette sur moi pour m'immobiliser. Je me débats et ça ne change rien, elle est beaucoup plus forte et entraînée que moi, je n'ai aucune chance contre elle. Ses mains m'agrippent et me retournent sur le dos pour que je lui fasse face.

"Qu'est-ce que tu fous Mika ? Jusqu'à quand tu vas jouer les petites saintes effarouchées ? Tu es une salope ! Une putain de salope de compétition ! Ainsi qu'une masochiste et une fétichiste ! Tu n'es qu'une sale petite perverse, une petite pute ! C'est ta nature, tu n'y peux rien ! Tu vas la fuir encore combien de temps ? On t'offre une chance de réaliser tes fantasmes, dans un endroit où ils seront plutôt banals par rapport à ce qu'on peut voir d'habitude. Tu comprends ça ? On est habituées à voir des cas beaucoup plus tordus que le tiens espèce d'abrutie ! C'est quoi le problème cette fois ? Pourquoi tu paniques comme ça ?"
"J-Je …"
"Quoi je ? Parle clairement ! C'est quoi ton problème ?"
"J'ai vu toutes ces esclaves dans la rue ! Dès qu'elles sont trop vieilles leurs maîtres les jettent et elles se retrouvent toutes seules à crever à petit feu dans les ruelles ! Si je vais plus loin je sais que je subirais le même sort !"
"Liana a plus de 80ans !"


Je suis restée là, la bouche entre-ouverte et les yeux écarquillés. J'ai regardé Ayumi dans les yeux, elle m'a fait un oui de la tête, puis mon regard s'est porté sur Liana qui a acquiescé à son tour. J'allais demander comment ça pouvait être possible lorsque celle qui me maintient au sol a rajouté :

"Mélinda possède plein de potions intéressantes pour faire rajeunir et booster les performances de ses amantes. Je crois que plus rien de s'oppose à ta vie de chienne Mika. Tes parents vivront bien et tu auras la possibilité de vivre pleinement tes fantasmes avec notre maîtresse à toutes les trois. Tu peux céder à tes envies sans craintes et vivre pleinement ta vie de chienne si c'est la vie que tu souhaites."

Je suis restée scotchée sur place, pour la première fois de ma vie rien ne se met entre moi et mes fantasmes. Pour la première fois de ma vie mes pulsions peuvent être satisfaites sans avoir à me préoccuper de quoi que ce soit. Je suis toujours partie du principe qu'une telle situation ne pouvait pas exister, que je vivrais toujours avec ce secret sur les épaules. Et là tout à coup tout devient possible, même mes fantasmes les plus inavouables. Elle me laisse me relever et je me dirige vers la gamelle, à quatre pattes. Je me sens légère, l'engueulade d'Ayumi m'a secouée mais, elle m'a aussi fait du bien, beaucoup de bien. Je me mets à lécher ce sperme avec plaisir, la honte que je ressent à le faire devant toutes ces personnes m'excite aussi. Les fortes odeurs me font pleurer et agressent mon nez mais, ce n'est pas grave, plus maintenant. Ma langue s'applique a tout lécher, consciencieusement. Et lorsque ma gamelle est vide je me dirige à quatre pattes vers Claudia avant de me mettre à genoux à côté d'elle, mes mains entre mes cuisses, assise comme une chienne. Puis je lèche sa main, parce que j'avais envie de le faire.

Désormais plus rien ne sera comme avant.

Titre: Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le jeudi 11 décembre 2014, 02:26:45
Brave Mika… Elle rechignait encore, dans un ultime sursaut. Claudia aurait pu la tirer elle-même vers la gamelle, mais elle préféra laisser Ayumi s’en occuper. Ayumi aimait bien ce genre de choses. Surtout, elle aimait bien les femmes douces et timides comme Mika, des femmes qui, tout en étant réservées, dissimulaient des trésors insoupçonnés de perversion. Ayumi aimait bien les amener face à leurs propres paradoxes, et ses techniques directes fonctionnaient plus souvent que Claudia ne voudrait l’admettre. Tandis qu’elle s’approchait d’elle, Claudia entreprit de répondre à sa question :

« Tu formes effectivement un fort joli couple avec Liana… Il serait dommage de t’en séparer. »

Entre-temps, Ayumi plaqua Mika sur le dos, et entreprit de lui faire cracher le morceau. Mika lui avoua alors qu’elle avait peur d’entrer dans un cercle vicieux où elle serait exploitée, utilisée comme un outil, puis balancée à la casse dès que l’outil n’aurait plus aucun intérêt. Ayumi lui révéla alors que leur Maîtresse prenait soin de ses outils, et que Liana était une neko très âgée. L’espérance de vie des nekos était différente de celle des êtres humains. Il y avait de multiples variations, mais, globalement, elle se rapprochait de celle des chats, et était donc, dans de nombreux cas, plus courte. Avoir 80 ans pour Liana était donc exceptionnel, surtout qu’elle n’avait pas pris une ride. Mélinda avait des contacts au sein de l’Académie Impériale d’Ashnard. Une Archimage, Samara, était même l’une de ses gardiennes, et elle entretenait des relations intimes avec d’autres influentes magiciennes, comme Slotwenna.

Quand Mika l’apprit, il y eut comme un déclic dans sa tête. Elle comprit alors qu’elle touchait du doigt ce qu’on pouvait appeler le Paradis. Non seulement elle allait pouvoir assouvir ses envies, mais elle était aussi assurée de garder une position stable, et de pouvoir, en même temps, faire honneur à sa famille. Bien sûr, en définitive, tout dépendrait de Mélinda, mais Claudia connaissait un peu la vampire, et la voyait mal refuser une telle poupée. Mika était une perverse et une grande soumise, qui ne demandait qu’à se faire salement traiter. Une magnifique salope, qui serait le vide-couilles du harem. Elle se mit à lapper l’écuelle sans aucune honte, ou, plutôt, avec un plaisir intense, un plaisir qui surpassait la légitime honte qu’elle pouvait ressentir à l’idée de s’abaisser à un acte aussi humiliant. Elle obéissait aux ordres de Claudia, et avala cette mixture blanchâtre et poisseuse, l’avalant goulûment. Mika obéissait silencieusement, respirant lentement, et ne releva jamais la tête, toute concentrée sur sa gamelle. C’était très beau à voir, et Claudia sentait des idées venir, son sexe retrouvant son érection naturelle.

Au bout de quelques minutes, Mika avait bien vidé son écuelle, et se rapprocha de sa Maîtresse, prenant alors une position de chienne… Avant de lui lécher affectueusement la main. Claudia ne dit rien pendant quelques secondes, avant d’afficher un tendre sourire sur ses lèvres. Par la suite, sa main vint caresser la belle chevelure de Mika, et elle se pencha vers elle, venant lécher son nez, où un peu de sperme avait atterri.

« Voilà… Tu es bien propre maintenant… Mika-la-Chienne, je pense que ce sera ton surnom officiel à partir de maintenant. Une belle petite chienne… »

Elles pourraient en rester là, mais Claudia avait d’autres idées, et se tourna vers Liana.

« Va me chercher une laisse, un collier… Et une ceinture de chasteté. Il ne faudrait pas qu’on t’encule par inadvertance, cet honneur revient à notre Maîtresse. »

Puisqu’il y avait un public, Claudia comptait bien en profiter. Elle attendit quelques instants, et, le temps que Liana revienne, elle finit par déshabiller intégralement Mika, avec l’aide d’Ayumi.

« Voici la première règle, Mika… Pour l’heure, tu vas te contenter d’aboyer. Si je t’entends parler, je te fouetterai plus tard. Tu es une chienne, agis donc comme tel. »

Les deux femmes la déshabillèrent totalement, puis Liana revint ensuite. Dehors, le public était de plus en plus excité, et certains se masturbaient déjà, leurs vits plantés entre les barreaux de la grille.

« Allez, ma petite chienne, on va te préparer pour la suite du programme… »

Liana avait apporté un collier rose pour chien (http://img96.xooimage.com/files/d/5/4/collier-rose-pour-chien-41f784d.jpg), que Claudia mit autour du cou de Mika, le serrant bien, puis y accrocha la laisse. Pendant ce temps, Ayumi se chargea de lui enfiler la ceinture de chasteté (http://img110.xooimage.com/files/8/3/f/ceinture-de-chastete_215x150-48f6668.jpg), avec un cadenas. Claudia récupéra la clef.

« Voilà… Tu porteras cette ceinture jusqu’à ce soir, quand ta Maîtresse te verra, et que tu redeviendras Mika-la-Maid. En attendant… Fais la belle, petite salope. »

Claudia se redressa, puis se retourna vers les hommes, affichant un sourire à leurs attentions.

« Messieurs, l’établissement Warren vous remercie pour votre attention, et aimerait vous offrir un petit cadeau… La bouche et le corps de notre nouvelle chienne. Considérez cela comme un cadeau promotionnel de notre établissement. Vous avez le droit de jouir sur elle ou dans sa bouche. »

Elle ouvrit la porte, et laissa une dizaine d’hommes s’approcher. Certains étaient plutôt beaux, d’autres avaient un ventre proéminent, et tous s’entourèrent autour de Mika. La laisse qui la retenait fut attachée à la gouttière, et les autres formèrent un demi-cercle autour d’elle, se déshabillant en se masturbant. Claudia, elle, resta les bras croisés. Avec une petite foule, le risque était que l’effet de groupe les amène à s’énerver, et à ne pas respecter ses consignes… Mais elle savait comment maîtriser des hommes surexcités. Pour l’heure, le seul objectif était de faire plaisir à Mika, et de la faire définitivement basculer dans les voies du vice et de la luxure…

Rien de mieux qu’un petit gang-bang pour ça !
Titre: Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
Posté par: Mika Suzuki le mercredi 17 décembre 2014, 00:57:35
Je suis perdue, sans repères, j'ai toujours considéré mes fantasmes comme irréalisables, raison pour laquelle je me suis permise d'imaginer beaucoup de choses extrêmes. Pour moi il n'y avait jusque là aucune chance que je puisse faire de ces fantasmes une réalité. Honnêtement j'étais bien contente d'avoir toujours une bonne excuse pour ne pas y céder. Mais depuis quelques minutes je n'ai plus aucune excuse et ces fantasmes je m'y suis attachée, je m'y suis enchaînée au fil du temps. Comme un vieux réflexe, mon esprit cherche désespérément une bonne excuse pour ne pas devenir cette chienne docile et indigne qui m'excite tant. Mais pour la première fois il n'en trouve aucune, enfin libre de céder à ces honteuses pulsions.

Après que je l'ai léchée, la main de Claudia est venue caresser mes cheveux, elle est plus tendre qu'Ayumi, plus calme aussi. Encore secouée par les méthodes de la femme aux cheveux roses, je me laisse faire sans vraiment réagir. Je ne peux m'empêcher de penser à toutes les possibilités, à tout le chemin que je pourrais faire avec cette Mélinda que je n'ai même pas encore rencontrée. Je m'imagine déjà avec ma niche, une gamelle à mon nom, un collier, une laisse, un serre-tête avec des oreilles de chienne, un plug anal avec une queue de chienne. Je voulais aussi faire une collection de sous-vêtements avec des odeurs agréables que je garderais comme des trésors. Me faire sauter par de jeunes chiens fougueux, devenir leur sac à foutre. J'imaginais aussi faire des concours de dressage ou de toilettage avec ma maîtresse, qu'elle m’entraîne à marcher correctement à quatre pattes. N'avoir à me soucier que d'elle jusqu'à la fin de mes jours, ne vivre que pour elle et par elle jusqu'à mon dernier souffle. J'imaginais ce que notre relation pourrait devenir, je me voyais déjà à ses côtés, la suivant partout où elle allait.

Elle se penche vers moi, lèche mon nez où se trouve encore un peu de sperme. Comme l'a remarqué Claudia mon attitude a changée sitôt que mon esprit fut brutalement débarrassé de toute préoccupation. Aussi paradoxal que cela puisse paraître, je goûtais enfin à une réelle liberté en assumant enfin mes envies, en devenant une esclave. Le fait de me sentir libérée de ce fardeau du paraître et de la convenance me procure un plaisir et un apaisement que je n'avais jamais ressenti avant ce jour. Ayumi et Claudia me débarrassent de mes habits de servante et je me retrouve nue devant tous ces gens que je ne connais pas. Mes joues rosissent, mon cœur s’accélère, je résiste à l'envie de cacher mes parties intimes avec mes mains. Je ressens du plaisir à me donner en spectacle, je veux qu'ils puissent tous voir quelle petite salope je suis. Je veux qu'ils n'éprouvent aucun respect pour moi, qu'ils m'insultent, qu'ils me considèrent comme un objet sexuel. Je n'ai plus le droit de parler, j'aime les punitions mais, je veux être une bonne chienne, je ne ferais pas exprès d'enfreindre les règles. Le fait d'être ainsi privée d'une aptitude naturelle qui faisait encore de moi un être humain me met encore plus dans la peau du personnage, non, dans ma propre peau. Oui cette chienne c'est ma vraie moi, celle que je cache depuis toutes ces années de peur qu'elle soit aperçue. On me met ensuite un adorable collier rose qui me serre la gorge, je me peux m'empêcher de bomber le torse, fière de ce beau collier. Puis on me met la ceinture de chasteté, m’interdisant la masturbation ou la pénétration. Mon corps appartient à ma Maîtresse, mes virginités anale et vaginale lui sont réservées, à elle seule. Je fais la belle comme demandé, laissant ma langue sortir de ma bouche tandis que je halète, poussant quelques jappements de bonheur :

"Ouaf ! Ouaf !"

La grille s'ouvre et une dizaine d'hommes arrive. Une chienne est heureuse lorsque sa maîtresse lui présente des amis, il convient donc de faire la fête à mon public qui vient me voir. Je n'ai plus peur, je sais qu'ils viennent pour souiller mon corps et je sais que je vais adorer ça, j'y deviendrais peut-être même accroc. Je me jette littéralement sur le premier sexe à ma portée, l'avalant goulûment en produisant des bruits de succion obscènes. Je penche la tête sur le côté et je laisse le pénis en érection glisser sur ma joue, tandis que je vais embrasser les testicules de cet homme. Brusquement l'homme retire son sexe et me gifle avec. La voix de l'homme tonne, forte et mécontente :

"MIKA ! MECHANTE CHIENNE ! C'est quoi ça ? On se jette sur le maître sans attendre l'autorisation ?"
"Ouuuh ouuuuuh ..."
"Pas la peine de pleurnicher vilaine ! En plus tu t'y prenais mal ! Utilises plus ta langue et sois plus passionnée. Une chienne qui ne sait pas faire plaisir à ses maîtres est inutile !"

L'homme m'a engueulée plusieurs fois après ça, m'apprenant à le sucer correctement. J'adore être rabaissée de la sorte, être traitée comme une pute de bas étage, ça m'excite. Pendant ce temps les autres me demandent la papatte en tendant leurs pénis, ils me montrent comment les masturber. Faire toutes ces tâches à la fois sans se planter demande de la concentration, sous les engueulades et les insultes de ces hommes, j'apprends, j'apprends à être leur chienne. Le manque d'air et les fortes odeurs me font pleurer, tandis que je souris, heureuse de mon sort, passant de queue en queue avec zèle. Finalement j'arrive au bout de ma tâche, mon buste est recouvert de foutre et j'en garde dans ma bouche pour le montrer fièrement à ma Maîtresse, pour qu'elle voit que je lui ai bien obéit. Je sais déjà que je ne pourrais plus jamais redevenir une humaine normale, je suis un échec complet en tant qu'être humain mais, je serais la meilleure chienne et je ferais en sorte que ma Maîtresse m'aime.

Titre: Re : Oui Maîtresse ! [Mélinda]
Posté par: Mélinda Warren le jeudi 18 décembre 2014, 02:17:28
Claudia était moins rude qu’Ayumi, tout simplement parce qu’elle était plus prudente. Contrairement à elle, Claudia était depuis de nombreuses années une « formatrice », c’est-à-dire une esclave qui formait d’autres esclaves, le tout pour le compte de leur Maîtresse commune. Or, elle avait déjà pu remarquer qu’il y avait des sensibilités très différentes entre les multiples esclaves, certains aimant qu’on les insulte, d’autres étant beaucoup plus timorés, et beaucoup plus nerveux. L’expérience de Claudia lui avait appris à commencer délicatement, à tâter le terrain, et à s’adapter en fonction de la manière dont le sujet réagissait. Ayumi avait été un peu plus joueuse, et avait bien parié. Nue, avec le collier autour du cou, et la ceinture de chasteté permettant de la protéger, Mika était offerte à plusieurs hommes libidineux, qui n’éprouvaient aucune gêne à l’idée de lui faire l’amour en pleine rue. Le sexe oral allait probablement devenir la vocation de Mika, le milieu de son corps étant une zone interdite d’accès. Si quelqu’un l’oublierait, par exemple en tentant de forcer la ceinture, ou de récupérer la clef, Claudia leur montrerait qu’elle savait aussi se battre.

Pour l’heure, les invités se massèrent autour de Mika, et la jeune femme, comme surexcitée, se dépêcha d’aller saisir la première queue lui passant sous le nez... Ce qui eut pour effet d’énerver l’homme, qui la frappa avec son membre, laissant une traînée de salive sur la joue de Mika. Fidèle à son rôle de chienne, la jeune femme ne parlait pas, se contentant d’aboyer ou d’haleter, poussant de petits couinements, entourée de ces hommes impatients et excités. Les hommes s’agglutinèrent progressivement autour d’elle, et des mains grasses empoignèrent sa tête et ses cheveux, et une queue disparut dans sa bouche, tandis que ses mains, restant peu inactives, se retrouvèrent bientôt à flatter différentes virilités.

Claudia observa le spectacle en souriant, se mordillant un ongle. On pouvait entendre la femme gémir et soupirer, la queue remuant dans sa bouche, parfois profondément, son amant optant pour de longues gorges profondes. Les autres jouissaient entre ses doigts, éclaboussant son corps, et d’autres queues remplaçaient ensuite les précédentes.

« Oh ouais, salope...
 -  Quelle belle pute...
 -  Là, là, suce, ma chienne, suce... »

Là encore, si elle n’avait pas été vierge, Claudia aurait autorisé un homme à se mettre sous elle, afin qu’elle s’empale sur sa verge. Un autre en aurait probablement profité pour défoncer son fondement, mais cette partie de son corps restait protégée. Mélinda tenait particulièrement à la virginité, car elle aimait sentir sa queue défoncer l’hymen d’une jeune vierge. Le sang était quelque chose d’important pour les vampires, a fortiori le sang d’une petite vierge. Pour la bouche, les choses étaient différentes. Le sexe oral était toujours la première étape par laquelle les esclaves de Maîtresse Mélinda se formaient. C’était toujours très beau à voir. La bouche de Mika ondulait le long de la verge tendue de l’homme. Parfois, des larmes glissaient le long des joues rouges de Mika, probablement quand l’air lui manquait. Des mains caressaient ses cheveux, d’autres jouissaient dans son dos, en se masturbant simplement. Les mains de Mika durent ainsi parfois caresser des verges sales, des membres recouverts de foutre. Ses mains devenaient grasses, collantes, et les hommes continuaient à la prendre, encore et encore.

On finit par éjaculer dans sa bouche, et Mika se retourna alors vers Claudia, ouvrant bien haut la bouche, lui montrant ainsi qu’elle avait bien tout avalé. Claudia se contenta de sourire.

« Très bien, ma belle... »

Mika semblait être naturellement douée pour ça. Un autre homme agrippa alors ses cheveux, et enfonça autoritairement sa queue dans sa bouche. Elle devait s’occuper d’une dizaine d’hommes, après tout, et ils n’en avait pas encore totalement fini avec elle. Tous les hommes s’activèrent contre elle. Gorges profondes, queues se frottant contre son corps... Ils continuèrent à jouir en elle et sur elle pendant une bonne heure, avant de finir par la relâcher, et par progressivement sortir, visiblement heureux et soulagés.

« Et bien... finit par commenter Ayumi. C’est pas mal pour une première fois ! »

Ayumi se glissa dans son dos, et sa main caressa l’estomac de Mika, se salissant de sperme, qu’elle essuya ensuite sur les joues de l’intéressée.

« C’est bon, tout ce petit sperme, hein, petite pute ? » susurra-t-elle à son oreille.