Un petit sourire se dessina sur les lèvres de la vampire devant la réplique de Léo. Il ne voulait pas parler de Miri en faisant l’amour à Mélinda, et cette dernière retrouvait l’impertinence du jeune homme. Le dresser ne serait pas facile, mais la vampire avait bon espoir d’y arriver. Elle avait pour elle d’être vieille, en estimant que tout vient à point qui sait attendre. Elle était jeune pour une vampire, mais, malgré tout, elle s’estimait suffisamment sage pour savoir que dresser des Terranides n’était parfois pas aussi facile qu’on le voudrait, et que chacun avait son petit caractère. Toute la difficulté, dans ce domaine, était de savoir bien doser ses talents, et de s’adapter à l’esclave qu’on avait en face de soi. Que Léo ne veuille pas parler plus de Miri pouvait s’interpréter de bien des manières, et, pour flatter son égo, Mélinda en vint à se dire que c’était une manière de pouvoir pleinement se concentrer sur sa Maîtresse, aussi belle qu’exigeante. Elle le laissa retirer sa culotte, et, comme il put le voir, elle commençait déjà un peu à mouiller, ce qui donna lieu à une remarque placide de ce dernier. Impatiente, elle ? On pouvait dire ça... Après tous ces siècles de sexe en tout genre, son désir n’avait toujours pas sus ‘enrayer, et elle aimait toujours autant le fait de faire l’amour avec d’autres personnes.
« Sois-en honoré, Léo, ma première fois avec mes esclaves est toujours un grand moment pour moi. »
Après avoir retiré sa culotte, le Terranide poilu se rapprocha de son intimité. Il avait plutôt bien léché sa culotte, pour être honnête, satisfaisant ainsi les pulsions fétichistes de la vampire. Sa robe était toujours là, suffisamment ample pour lui permettre de glisser sans problème sa tête, et ainsi atteindre directement son antre intime. Il s’aventura dans cette zone épilée et propre, utilisant également ses doigts, et, peu à peu, la petite pièce se remplit des soupirs et des gémissements de Mélinda, sa poitrine venant lui faire mal, ses tétons se tendant devant elle. Oh, comme elle aimait ça ! Elle se mordilla les lèvres, soupirant encore, remuant son bassin de gauche à droite. Initialement, son objectif avait été d’aller dans sa chambre, afin de faire l’amour avec Léo dans sa chambre, mais les évènements s’étaient légèrement précipités. Dans sa tête, malgré le plaisir qu’elle ressentait en tant que tel, son esprit s’imaginait aussi Léo coucher avec Miri. Certes, il était curieux de penser à une autre femme, mais il fallait aussi, pour le comprendre, se rappeler que Mélinda était leur Maîtresse, et qu’elle adorait vraiment voir ses esclaves se rapprocher entre eux, et se faire mutuellement l’amour. C’était son petit plaisir, satisfaisant ici ses pulsions voyeuristes.
Elle le laissait remuer en elle, et sa cyprine continuait à arriver. Heureusement, elle avait une bonne expérience sexuelle dans ce domaine, ce qui expliquait pourquoi elle arrivait à se retenir. Elle laissait Léo agir, prendre l’initiative, car quelque chose lui disait qu’il fonctionnait ainsi. Or, Mélinda, parmi ses esclaves, en avait de plusieurs personnalités, et certains étaient clairement des fonceurs, des dominateurs et des personnes autoritaires. Elle voulait qu’ils lui obéissent, pas les brimer dans leur créativité.
Finalement, Léo se releva, après ce délicieux traitement, et, prouvant encore son dirigisme, il empoigna Mélinda, et l’amena à s’allonger sur le banc se glissant ensuite dans son dos, son sexe tendu se frottant contre le corps de la femme. La vampire sentait son cœur palpiter dans sa poitrine. Ils allaient faire l’amour là, sur ce banc, au milieu de tous ces vêtements... L’image était excitante, même si elle n’était pas forcément inédite. Mélinda estimait avoir déjà fait l’amour dans l’intégralité des pièces de son harem.
« M'autorisez-vous à me soulager à l'intérieur Maîtresse ? » demanda-t-il alors.
Elle esquissa un sourire, et se retourna alors, amenant ses doigts à caresser le museau du Terranide, caressant un peu sa peau poilue.
« Pour tout t’avouer, il existe chez moi un principe qui veut qu’on ne gaspille pas la semence en la laissant pourrir sur le sol... »
Elle se releva alors, en poussant Léo, posant pour cela ses mains sur ses épaules. Elle se retrouva ainsi debout devant lui, sur le banc, et tira sur le lacet noir de sa robe, la faisant tomber gracieusement sur le corps du jeune Terranide, comme si un voile venait de le recouvrir. Mélinda s’abaissa, et écarta du pied sa belle robe, la faisant lentement tomber sur le sol, en glissant le long du corps de son brave amant. Par la suite, elle rapprocha son bassin de son sexe, fléchissant légèrement les genoux. Il fallait aussi que Léo comprenne que Mélinda avait son mot à dire, et, pour elle, le mieux était de gérer les ébats. Tout en s’abaissant vers lui, elle avait tendu sa main, et caressa sa verge, l’emprisonnant entre ses doigts, remontant le long de cette dernière.
La mouille de Mélinda tombait sur cette verge, venant l’humecter, et son regard était planté sur le sien, une lueur joueuse dans son regard.
« Je crois que ta queue se sent seule, Léo... Crois-en mon expérience, mon chéri, ce genre d’organes n’aime pas se sentir délaissé trop longtemps... »
Et, joignant le geste à la parole, elle s’empala sur lui, utilisant sa main sur la verge de Léo pour orienter le reste de son corps.
« Huuuuuunnn... !! » soupira-t-elle en redressant sa tête en arrière.