Le Grand Jeu

Ville de Seikusu, Kyoto, Japon, Terre => Les alentours de la ville => Discussion démarrée par: Batgirl le jeudi 31 juillet 2014, 02:00:37

Titre: Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le jeudi 31 juillet 2014, 02:00:37
« De quel droit osez-vous venir ici, et me faire des menaces ?!
 -  Je vous en prie, je vous en prie, Monsieur le Maire, il est inutile de s’emporter ainsi...
 -  Mais allez vous faire foutre, salopard ! Me prenez-vous pour un vulgaire marchand de tapis ?! Je suis le Maire de cette ville, je ne réponds que d’une loi, et je n’ai pas pour habitude de marchander avec des criminels ! »

Le Maire martela cette phrase en tapant sur son bureau, amenant son interlocuteur à sourire. Tamoshi Guramu (http://img110.xooimage.com/files/2/f/7/tamoshi-46ead24.jpg) souriait rarement, et ses sourires n’étaient pas particulièrement engageants. Au sein du clan, il était un homme influent, proche de l’Oyabun, Akihiro Guramu. Le maître des Guramu était considéré par certains comme le véritable maire de la ville. Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, les Guramu avaient profité de la destruction du Japon, et de l’effondrement de la ville, pour étendre leur influence sur la ville. Ils avaient des contacts au sein des archives municipales, des registres cadastraux, ainsi que des conservateurs des hypothèques, et avaient usé de leur influence pour s’accaparer de nombreux domaines. Ils avaient fait office de marché noir, mettant en place tout un système de contrebande pour fournir aux Japonais désœuvrés des cartouches de cigarettes, d’opium, des putes, et de la nourriture. Ils avaient agi avec la bénédiction de l’armée américaine, en aidant ces derniers à protéger l’Archipel japonais de l’influence maoïste, et des cellules communistes chinoises qui avaient tenté de déstabiliser le Japon en provoquant une guerre civile.

Les Guramu étaient un monstre créé par le silence du gouvernement japonais. Le clan avait son siège à Seikusu, mais se répandait dans tout le Japon, et même au-delà du Japon, dans l’Asie du Sud-Est, en Europe occidentale, et aux États-Unis. Akihiro Guramu, comme une sorte de reliquat du Japon féodal, avait son siège là où tout le monde pouvait le voir : à Muramsa-jo, l’ancestral château de Seikusu, qui datait du Moyen-Âge, et qui se trouvait dans les collines de la ville.

« Je pense que vous oubliez grâce à qui vous devez votre fauteuil, Monsieur le Maire... Grâce à qui votre campagne a été financée, et les petits soucis de vous et de votre famille envolés comme par miracle... »

Tamoshi n’était pas homme à se laisser impressionner. Ce bonhomme se tenant devant lui était un bouffon, un phénomène de foire sans importance. Il avait été élu il y a quelques années grâce à l’aide des Guramu. Ils avaient soutenu sa campagne, et, en échange, il avait nommé ceux que les Guramu voulaient à la tête de la police, ou de la justice : des personnes faibles, influençables, corrompues. Grâce à lui, la police travaillait avec les Guramu, pacifiant les rues de la ville en arrêtant les membres des clans ennemis. Les Guramu avaient de l’argent et de l’influence, et avaient généreusement arrosé le Maire, payant ses voyages en famille à Okinawa, ou ses croisières de luxe dans des yachts luxueux le long du Nil, ainsi que ses prostituées de luxe. Ils avaient sur lui un dossier suffisamment lourd pour le faire sauter en quelques heures. Il suffisait juste de passer quelques coups de fils aux journaux, et de leur envoyer des photographies et des vidéos.

Une menace que Tamoshi venait d’abattre, ce qui avait énervé le Maire. Manifestement, sa collaboration avec les Guramu durait depuis trop longtemps, depuis tellement longtemps qu’il en avait oublié qui dirigeait réellement cette ville.

« Je ne réponds pas à vos menaces ! rétorqua le Maire. Vous me demandez l’impossible !
 -  Nous vous demandons de mettre fin aux activités illégales d’une étrangère, une gaijin costumée qui exerce une mauvaise influence sur vos concitoyens, sur vos administrés, Monsieur le Maire. Elle entraîne des imitateurs, qui commettent des bêtises, et se retrouvent à l’hôpital... Ou pire. »

Tamoshi avait mis sur le bureau du Maire une photographie de la personne en question : Batgirl. Depuis qu’elle était arrivée à Seikusu, plusieurs des repaires des Guramu avaient été démantelés par la police. Leurs stocks d’opium et d’héroïne avaient également drastiquement diminué, et Akihiro commençait à perdre beaucoup d’argent en pot-de-vin auprès des juges, et en frais d’avocats. Tamoshi était venu voir le Maire, afin que Batgirl soit considérée comme une criminelle, et qu’elle arrête de travailler avec la police. Plus concrètement, il voulait que le Maire signe un arrêté municipal indiquant que toute arrestation effectuée par une personne non assermentée par la loi serait, par défaut, nulle et sans fondement légal. Cet arrêté inclurait évidemment une personne comme Batgirl, et soulagerait les Guramu. Le maire avait cependant refusé de le signer, et tenait sur ses positions.

« C’est regrettable, Monsieur le Maire. Nous ne voulons pourtant que le bien de votre circonscription.
 -  Laissez tomber ces conneries ! Je ne veux plus vous voir dans ce bureau, salopard ! Allez voir votre chef, et dites-lui qu’il peut se fourrer son arrêté dans le cul ! Vos menaces ne m’impressionnent pas. Vous êtes finis, Tamoshi ! Vous, et tout votre maudit clan ! Dégagez, maintenant ! Foutez le camp ! »

Tamoshi conserva son calme, et hocha lentement la tête. Il avait compris le message.

Il était temps de procéder à des élections municipales anticipées.
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le mardi 05 août 2014, 19:36:37
"Qu’est-ce qui en somme sépare un tueur à la chaîne du plus honnête des contribuables ? Un détail infime, un fétu de paille tout de suite envolé et qui cependant constitue pour la plupart d’entre nous une barrière infranchissable : le passage à l’acte..."



Frau

Tu était assise sur ta chaise, le dos contre le mur de ta chambre plongée dans la pénombre. Ton visage était vaguement éclairé par la lueur d'une bougie merdique, tandis qu'à cotés de cette même bougies, un magnum de bourbon avait la place belle. Du bout de tes doigts fins, tu tenait ton verre à moitié vide, tu réfléchissait... Une clope au bouts des lèvres tu réfléchissait sur ta vie... Sur l’ensemble des actes qui l'avait, l'on et la composerons... Toutes ses balles qui l'on trouées, toute cette essence qui l'on brûlée... Putains, t'a encore trop fumée... ça, c'est ce que tu venait de te dire en penchant ta tête en arrière tout en posant le revers de ta mains gauche sur ton front en poussant un grand soupir.

Cet alors que ton ce mit à sonner... Nonchalamment tu le décrochas en tirant une latte sur ta cigarette.

J'écoute...
Allo... Dobermann...
Ouaip...
Un représentant du clan Guramu à l'appareil. M’accorderiez vous une minutes ?
Possible... Lâchas tu avant de descendre une à deux gorgées de bourbon.
Bien... Nous aurions besoin de vos services... Vous nous avez était chaudement recommandée par un clan plus petit qui nous est proche... êtes vous intéressée ?
Possible... Qu'elle est la nature du service ?
Nettoyage...
La personne ?
Joshiro zabimaru... L'actuel maire de la ville.

Un Bref silence entrecoupa le dialogue, de quoi tirait un latte sur le bout de clope qu'il te restais... puis...

Dobermann ?
Des informations à me fournir ? Lieux de résidence, rendez vous, habitudes ?
Nous avions tout prévus, les informations vous seront envoyées par message sécurisé peut de temps après l'appel.
Ok...
Et... Pour le prix ?
Vus la tête... J'en veux pour... 54.095.000 Yens... Payable en deux partie, la première maintenant, la deuxième une fois le contrat clôturé, est ce  bien clair ?
514.095.000... C'est une somme... Mais... Soit, Le premier paiement sera versée dé que nous aurons les coordonnées du compte sur lequel vous désirais que l'ont verse votre argent.
Bien... C'est entendus...
Merci Dobermann... Sachez que l'intégrité du clan Guramu vous en est reconnaissant.

L'homme raccrocha... Puis tu reposa délicatement  ton portable sur le bureau... Tu attendis dix minutes puis, enfin, les informations concernant ta cible arrivèrent.  Attentivement, tu prit note de tout ce qu'il y avait de marqué, tu envoya les coordonnée bancaire du compte sur lequel l'argent devait être versée, avant d'effacer le message. Par la suite, tu levas ton gros cul de ton siège et tu partie te doucher... Une fuguasse regard fut lancé à ta montre, attestant du temps qu'il te restait à parcourir avant l'heure du contrat... il était 17h43... Ouai, t'avait de la marge... Lentement, tu alla te déshabiller, traversant par la suite le couloir menant de ta chambre à ta salle de bains, une belle salle de bains toute carrelée de noir. Tu t'étira longuement sous la douche, avant d'enfin te mettre à faire couler l'eau chaude sur ton corps. Silencieusement, tu réfléchissait à comment t'organiser, quelle armes tu allait prendre, quelle voiture... Howf... Comme d'hab, ta Lampadati Felon mauve (http://i.imgur.com/73FeJoU.jpg), une voiture rapide, maniable, blindée et j'en passe, c'était l'une de tes plus belle bagnoles, mais aussi la plus utiles de toutes. Tu l'avais faite blindée, ses vitres était tintées, ses pneus était increvable... Nan vraiment, cette bagnole, tu l'adorais. Après avoir passé un bon petit quart d'heure sous la douche, tu te décida enfin à sortir. Une fois de plus tu te dirigea vers ta chambre où tu prit le temps de préparer ton habituel  smoking noir uni (http://zupimages.net/viewer.php?id=14/31/xfv8.jpg). sobre, élégant, discret et qui plus est particulièrement léger, ta tenue de travail favorite en somme. Les différentes partie de ton costume étaient toutes consciencieusement alignée sur ton lit, sous film, afin qu'elles soit impeccablement nickel.

Tu enfila par la suite tes sous vêtements, puis le dit costume, chassant d'ailleurs du revers de ta main, un petit bout de fil qui trônait odieusement sur ta manche gauche. Suite à quoi, tu alla vers ton garage, en prenant soin avant cela, de prendre ta "malette de travail", prenant grand soins de vérifier si tout était en ordre dans cette dernière. Une fois le petit coup d'oeil passé, tu rejoignit enfin ta voiture, tu mis la dite malette dans le coffre, au coté de ta   carabine HK M-416 (http://www.armurerie-auxerre.com/catalog/images/Image/arme-poing/carabine/hk416/hk416-22lr.jpg), une arme fiable que tu appréciait de par sa puissance et son grande stabilité, sa très bonne maniabilité et son poids relativement "léger" en comparaison d'autres fusils d’assauts. Tu refermas ensuite le coffre, puis tu alla t'installer au volant de ton bolide. Le garage s'ouvrit alors sur une petite cours dans le plus pur style jardin japonais, ta baraque se situé dans un quartier assez bourgeois de seikusu ce qui t'offrait plus ou moins une bonne couverture mais aussi un confort non négligeable. D'ailleurs, il est intéressant de noter que cette petite maison n'était pas la seul que tu possédait à Seikusu... C'est dire l'ampleur de tes compte bancaire.

Tu sortit donc de ta cours par le portail automatique, avant de te dirigeait vers un quartier lui aussi assez hype, un endroit où beaucoup d'beau monde aimait ce rendre, vedette, têtes politiques et hommes plus ou moins recommandable. L'endroit était connus pour être un lieu assez "vivant" et ce, le jour comme la nuit. Tu allais donc devoir te faire silencieuse et indécelable, un assassina rapide, propre et feutré... Aucun soucis de ce cotés là pour toi, car que ce soi avec violence ou discrétion, chacun de tes assassina avait était plus ou moins une putain de franche réussite. celui là ? Ce sera du gâteau...

Tu garas ton véhicule sur le trottoir qui faisait face à un restaurant gastronomique à la française, le genre de truc qui te fait un trou gros comme l'impact d'un barret 50 dans l'porte-feuille, mais qui te laisse sur une faim aussi grande qu'un putain d'cratère d'obus... Ouai, t'aime les métaphore liées aux armes et à la violence. Enfin bref, tu sortit ton p'tit bout de papier de ta poche et tu fit un rapide tour de la question, ton homme avait pour habitude de manger tout les jeudi à ce resto et comble de la connerie (pour lui du moins) il manger toujours à la même place... En plein derrière la GRAAAAANDE baie vitrée qui fasait face à la route... Ouai, c'est vraiment du putain de Sachertorte* ce contrat.

Pfff... C'est presque trop facile cette merde... Dit tu alors en esquissant un mince sourire derrière ton volant en cuir blanc.

Pour le reste, c'était franchement donné... Il t'avais fallut à peine une dizaine de minutes pour apercevoir le point de tire idéal : un chantier de construction ! Tu te dirigeât donc vers le dit chantier, en veillant toutefois à ne pas trop éveiller les soupçons, fort heureusement, personne ne traînait aux alentours et le chantier était en arrêt depuis plusieurs mois, pour cause financières... Ouai... Pour le coup, t'avait un peu des doutes, les causes financière dans ce genre de quartier, ça se traduits souvent par un échange de plombs, chose que tu sais faire avec grande habileté, n'est ce pas ? Prudemment, tu descendit de ta voiture qui tu avais prit soins de garer bien à l'abris des regards indiscrets, tu alla ensuite à l'arrière de cette dernière, tu en ouvrit le coffre, tu récupéra ta mallette, puis te referma le tout, avant de partir vers les cimes... Directions le cinquième étage de cette tour de béton et d'acier.
En chemin tu t'alluma une clope en regardant l'heure sur ta montre... 20h05... C'est bon, t'était amplement dans les temps, ta cible devait arriver aux alentours de 21h15, ce qui te laissait une bonne heure pour te préparer et trouver le bonne angle de tir, une chose relativement simple pour toi. Une fois arrivée au cinquième, tu fit rapidement le tour du l'étage avant d’entrevoir la façade du resto, ce sur quoi, un vague sourire s’affichât sur ta gueule de Schleuz à la con. Tu te postas ensuite derrière trois gros tuyaux en bétons avant de te mettre à ouvrir ta mallette. Cette dernière contenait ton E.D.M Windrunner de calibre 50 (http://1.bp.blogspot.com/_6Ya37qtJqsA/TB0al7ceObI/AAAAAAAAAE4/lFm5siAYf1g/s1600/Windrunner.jpg) auquel tu mis, bien évidement, un silencieux.

Ensuite... Tu attendis... L'oeil sur la lunette, le canons braqués sur la vitrine, attendant patiemment la venue de ta cible... Un bref coup d'oeil sur ta montre te coupat dans ta concentration... 20h47... Attendre... C'était tout ce qu'il te restait à faire, attendre puis tirer. La nuit commençait avait déjà commençait à s’étendre sur la ville, le ciel était déjà bien sombre et par conséquent, tu était aussi indécelable qu'une lionne dans les broussailles.


« Vous me demandez ce qu’un tueur ressent lorsqu’il traque sa proie ? C’est difficile à dire. Comment vous expliquer le goût de certaines choses… Comment décrire le goût d’une quiche ou celui d’une bouillabaisse ? »

Ted Bundy



Lucrezia

Là... devant ce miroir crasseux, tu fixait ton reflet... Celui d'une tueuse de sang froid... à ce moment précis, tu ne voulait qu'une chose... remonter... Retrouver les rues, le quartier de la toussaint et surtout... Tu voulait recommencer... Tu n'en pouvait plus, tu ne pouvait tout simplement plus résister à l'appel du sang... Alors voilà, tu étais là... Prête à enfin refaire surface, après deux longs mois d'asbcences... Mais avant, tu te devais de refaire le point sur ce qui c'était passé depuis ta "mort"... Tu te devais d'être claire avec ton esprit... Nan, tu n'était pas morte...

Je ne regrette rien de ce que j'ais fait... marmonnas tu faiblement, alors que ton regard vide d'émotions vint à descendre sur un rasoir de barbier qui trônais au cotés d'une vieille sacoche de premier secours autrefois blanches, mais que la poussière et la saleté on rendues beige.



Flashback de Lucrezia

Une minute... Une heure... Une jour... Les eaux usées avaient lentement charriées ton corps le longs des égouts sur plusieurs mètres, voir kilomètres... Enfaîte tu l'ignorais, tout ce dont tu te rappelait c'était le bruit d'un revolver et l'aveuglante lumière du projecteur braqué sur toi. à présent, tu était là, sur le bétons humide des égouts, empuantée par les eaux usée et la crasse... Tu resta longuement ainsi... affalée sur le sol, regardant le plafond en attendant ton heure... Mais en vint... Même le seigneur te rejetais... Une larme ce mis à couler le long de ta joue... puis une autre... Jamais tu ne la reverra lucrezia, voilà la vérité, jamais personne ne te laissera la revoir...  De toute manière tu n'atteindra jamais cette ange que tu aime tant, ta vie insalubre et cruelle, cette immonde fausse à  merde qui te sert d'esprit ne connaîtra jamais le repos... Alors soit... Après avoir perdue ton temps, affalée dans la crasses... tu consentie à reprendre ta route... Difficilement tu te releva, tu tituba, tu chuta à plusieurs reprises... t'était complètement détruite mais tu continuait à vivre... t'est juste un rejet... The devil reject*, titre d'une musique de rob zombie qui te colle manifestement aussi bien à la peaux que toute cette crasse que tu a amassée depuis le début de ta chute...

Pendant de longue heures, tu marcha, la mains contre ton flanc droit... Il fallait que tu trouve un endroit ou te soigner et ou te laver... Un chiotte, un lavabos, n'importe quoi... Mais maintenant que tu savais que personne ne voulais de toi... Fallait que tu te sorte de cette merde... tu marcha donc longuement dans les égouts... puis au bout d'un moment, tu fini par atteindre le métro...



HRP : The devil's rejects (https://www.youtube.com/watch?v=0akUcdpVM8E) est une musique (et un film) de rob zombie retraçant l'histoire de trois tueurs en séries (un frère, sa soeur et leurs père) qui... Enfin, bref, je vais pas tout te dire mais en gros... c'est un bon film. (c'est d'ailleurs la suite d'un autre film de rob zombie qui est, "la maison aux 1000 mort)

voilà voilà ^^

Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le vendredi 08 août 2014, 02:26:15
BARBARA GORDON

20h00

Sur l’écran, les informations défilaient, rassurantes, accueillantes :

Citer

Positionnement des vertèbres.............................. OK
Injection du sérum………………………………… OK

Barbara appuya sur un bouton, et la machine émit un vrombissement, tandis que le liquide dans lequel son corps nu baignait se retirait, absorbé par des pompes. Son respirateur artificiel se retira à son tour, ainsi que les sangles maintenant son corps, et elle put à nouveau sentir, avec ce même plaisir infini, les sensations sur ses jambes. La machine s’ouvrit en deux dans un sifflement, et Barbara put en sortir, marchant le long d’un marchepieds pour se retrouver ensuite à même le sol. Encore une fois, elle patienta quelques secondes, voyant son fauteuil roulant à côté, la barre qui l’aidait toujours à rentrer dans cet appareil... Puis elle caressa le haut de ses jambes, un sourire épanoui sur les lèvres, presque enfantin.

La machine avait bien marché, comme d’habitude, replaçant la vertèbre et soignant ses nerfs à l’aide de l’injection d’un produit inconnu sur Terre, une substance qui venait tout droit de Tekhos. Barbara s’observa dans un miroir, un sourire ravi sur les lèvres. Ses jambes se portaient bien, elle se trouvait belle, bien proportionnée... Et prête à aller casser la gueule aux salopards qui traînaient dehors. Elle s’avança dans un coin, et ouvrit un placard. Son costume était là, trônant fièrement. Silencieusement, elle le caressa du bout des doigts, pensive, des idées variées circulant dans sa tête. La nuit était en train de s’abattre sur la ville, et elle savait que les jours du Maire étaient comptés. Les Guramu allaient tenter de le tuer. Son bureau était sur écoute depuis des semaines, par les oins de Barbara, et elle entendait toutes ces conversations. Elle savait depuis son élection que Zabimaru était une canaille, une crapule qui avait acheté son élection en se vendant au puissant clan des Guramu, un clan qui était dans le collimateur de Batgirl. Elle savait qu’Akihiro Guramu était trempé dans le trafic d’armes interplanétaire. C’étaient ces hommes qui récupéraient des armes venant de Tekhos, et les vendaient ensuite dans le monde entier. Elle savait qu’il avait des complices, à commencer par Deacon (http://img88.xooimage.com/files/b/9/7/deacon-36c7711.png), un redoutable terroriste, un pervers psychotique et sadique, qui était activement recherché par le FBI, Scotland Yard, et le SHIELD. Elle voulait savoir avec qui Akihiro travaillait, qui le couvrait, et qui l’aidait dans cet immense et sinistre trafic. Les armes étaient vendues aussi bien aux cartels sud-américains qu’aux mafias nord-américains, aux réseaux d’Europe de l’Est, à des juntes militaires en Asie du Sud-Est, ou encore à des dictateurs du Moyen-Orient ou à des seigneurs de guerre tribaux en Afrique. Elles alimentaient une nouvelle forme de guerre, mécanique, futuriste, froide et cruelle... La nouvelle forme de guerre du 21ème siècle, par le biais de drones, d’armes meurtrières, d’engins de mort ne nécessitant que d’appuyer sur un bouton pour provoquer une catastrophe terrifiante.

Elle enfilait son costume tout en y songeant, commençant par le torse et les jambes, avant d’opter pour sa cape, ses longs gants, et son casque. Akihiro Guramu avait le feu aux fesses, et voulait se débarrasser le plus vite possible de Zabimaru, avant que le Maire ne se mette à parler. La police était corrompue, mais le Maire savait qu’il pouvait toujours s’adresser au SHIELD. Les Américains traquaient aussi Akihiro Guramu, ce qui ne semblait guère déranger le criminel. Il siégeait dans son château, comme un seigneur féodal régnant sur sa baronnie, dans une sorte de réplique orientale du Caïd de Manhattan. Les politiciens le soutenaient, la police s’écrasait devant lui, et il avait suffisamment d’argent pour s’arroger la protection de supers-criminels. Barbara avait l’intime conviction que toute cette organisation ne se limitait pas qu’à Akihiro, qu’il y avait forcément de plus gros poissons derrière lui. Zabimaru était leur meilleure piste, mais il continuait à hésiter... Et Barbara à le couvrir.

On était Jeudi, et, comme tous les Jeudis, Zabimaru mangeait le soir dans un restaurant français très en vue au cœur de Seikusu. Il avait toujours avec lui deux gardes du corps, et mangeait à l’étage, dans le salon VIP. Barbara avait mis le restaurant sur écoute, et avait vérifié les casiers judiciaires de l’ensemble du personnel. Elle avait vérifié les égouts, les sous-sols, à la recherche de bombes, tout en sachant qu’Akihiro n’irait jamais faire sauter un restaurant aussi luxueux. La moitié des clients de ce dernier travaillaient, directement ou indirectement, pour lui.

Se regardant devant le miroir, Barbara observa légèrement son visage. Ses longs cheveux étaient engloutis sous le costume, puis elle passa son masque.

*J’arrive, Seikusu...*

Elle rejoignit ensuite le balcon, et plongea dans le vide, avant d’enclencher son Bat-grappin, et se laissa porter, Volant entre les immeubles.



« La plupart des tueurs en série n’ont rien à voir avec les mythes qu’ils ont engendrés. Ils ne vivent pas isolés, au milieu des bois ou au fin fond d’un asile. Ce sont vos propres voisins. Comme Bundy, Statler, Gacey, Williams, Merrin et des centaines d’autres sur cette liste, ce sont des individus que vous croisez aux réunions de parents d’élèves ou aux matchs de base-ball de Little League, ils prennent le bus avec vous, leurs enfants jouent avec les vôtres, et ils récitent peut-être même le Notre Père avec vous, lors de vos réunions de famille. »

(Jack Scott, Directeur du VICAP, le Violent Criminal Apprehension Program, lors d’une conférence universitaire.)




JOSHIRO ZABIMARU

21h20

« Vous devriez décommander, Monsieur le Maire, ce n’est pas...
 -  Vous, les Américains, vous êtes paranoïaque ! Je suis à Seikusu depuis dix ans, et, tous les Jeudis soirs, j’ai toujours mangé au Thiers. Ce n’est pas maintenant que je vais arrêter ! Que serais-je comme Maire, si je devais me réfugier dans un bunker atomique à chaque fois qu’un petit délinquant menace ma vie ?
 -  Sauf votre respect, Monsieur le Maire, les Guramu ne sont pas...
 -  Ce sont des criminels, rien de plus ! La complaisance envers ces meurtriers, ces voleurs, ces profiteurs, est terminée ! Je ne me cacherai pas comme un rat, Monsieur l’Américain ! »

Zabimaru coupa court à la conversation, éteignant la télévision, mettant par la même occasion fin à sa communication avec l’un des officiels du SHIELD. Ah ! Ces gaijins ! Depuis la Seconde Guerre Mondiale, ils se prenaient pour les maîtres du monde. Zabimaru haïssait les Américains. Ils se croyaient investis d’une mission divine depuis le 11/09. Tout ça le faisait bien rire. Le bon peuple américain avait la mémoire courte, et lui avait toujours cru en la vertu d’un proverbe : un homme récolte toujours ce qu’il a semé. Les Américains avaient préparé et formé les djihadistes et les talibans contre les Soviétiques. Ils avaient soutenu et encouragé les Yakuzas contre les maoïstes. De nos jours, n’importe quel gamin ayant accès à Internet pouvait le savoir, et ils venaient lui faire des leçons de morale !

Dans sa limousine blindée, Zabimaru soupira faiblement, et ouvrit la prote de son minibar, en sortant, non pas l’une de ces bouteilles de bordeaux qu’il affectionnait tant, mais ses comprimés. Ses mains recommençaient à trembler. Il les versa dans un verre d’eau, et se servit, tout en fermant les yeux. Dans ce pays, on n’avait pas fait choix. Pour faire carrière en politique, il fallait être prêt à faire des compromis avec la mafia. Quiconque prétendait le contraire était, soit un menteur, soit un idiot. Des compromis, Joshiro en avait fait, et plus que de raison, mais, pour lui, il était temps de faire ce pour quoi on l’avait élu : pacifier la rue, mettre fin au crime organisé. Sous son mandat, bon nombre de clans avaient été démantelés, mais il savait que ce n’était que de la poudre aux yeux, des informations utiles pour rassurer la ménagère le soir lors du journal télévisé. La vérité, c’était que chaque clan démantelé voyait son réseau être repris par un autre. La vérité, c’est que la police s’attaquait aux conséquences, plutôt que de prendre le mal par la racine. Pour en finir avec le crime organisé dans cette ville, il fallait s’attaquer à son Maître, à celui qui avait la folie des grandeurs : Akihiro Guramu.

Le crime organisé avait toujours existé, et Zabimaru savait qu’il existerait toujours. Tout ce qu’on pouvait faire, c’était le neutraliser quand il devenait un peu trop criant, un peu trop bien organisé, et un peu trop puissant... Comme en ce moment. Le crime organisé était une garantie, une nécessité de survie contre l’anarchie et le chaos. C’était là l’expression de la philosophie japonaise, et l’explication de la complaisance dont le gouvernement nippon avait longtemps fait preuve envers les Yakuzas. Ils étaient une police de l’ombre, un héritage du Moyen-Âge, avec leurs propres règles, mais qui, à leur manière, assuraient l’ordre et l’harmonie. Quand l’État s’effondrait, on s’assurait ainsi que la civilisation avait une seconde cartouche, et le citoyen se couchait rassuré, en se disant que, tant qu’il versait ses impôts, on le protègerait contre la violence injuste et contre la tyrannie. C’était bien pour ça que Zabimaru ne voyait aucun problème à traiter avec des Yakuzas... Mais les Guramu étaient allés trop loin. Plus rien ne les retenait. Ils ne respectaient plus aucune tradition, et Akihiro n’avait plus aucun autre code de l’honneur que l’argent.

« Monsieur, annonça son chauffeur, nous approchons du Thiers.
 -  Ah… Bien, bien, parfait. »

Ils étaient suivis par une élégante berline noire, abritant ses gardes du corps. Lors de son adolescence, Zabimaru avait fait des études en droit et en sciences politiques. Il avait en fait quitté le droit quand il avait compris que c’était chiant, et qu’il avait tout à gagner en faisant de la politique. Il avait fait un stage longue durée en Europe, et avait choisi la France. Il s’était rendu à Paris, avait fréquenté la Sorbonne, s’était tapé des Françaises à gogo, et avait surtout découvert la magnifique gastronomie française. Il en était reparti amoureux de la France. Le Thiers était un restaurant de luxe, abritant tout le gratin de la ville : juges, notaires, huissiers, conseillers municipaux, banquiers, actionnaires, commissaires... Il était important qu’il s’y rende une fois par semaine, afin que chacun puisse voir qu’il était là, qu’il n’avait pas peur. Tout le monde savait, maintenant, qu’il s’était dressé contre Akihiro Guramu. Son organisation était en train de pâtir de l’agissement de ces types en tenues bariolées qui volaient dans les airs pour les fracasser.

Zabimaru entra, accompagné par ses deux gardes du corps. Il salua le serveur, un Coréen nommé Kim, qui lui rendit son salutation.

« Votre table habituelle est prête, Zabimaru-sama.
 -  Bien, bien... Vous m’avez préparé mon digestif ?
 -  Un château d’Yquem, Zabimaru-sama, un millésime de 1990. Grand cru, qui fond sur la langue. »

Zabimaru hocha la tête, satisfait. Ah, les châteaux de la région bordelaise ! Il les avait tous faits, jadis, voyant ces grandes cuves de vins, et avait acheté suffisamment d’alcool pour imbiber tout un pays.

« Dois-je vous préparer un second couvert, Monsieur ?
 -  Oh, je ne pense pas que ce sera nécessaire... »

Zabimaru voulait manger seul ce soir, et grimpa les marches menant au salon VIP. Il s’assit dans un élégant fauteuil rouge, et observa, depuis la vitre en plexiglas, la ville.

Sa ville. Et on cherchait à la lui voler.

Il ne pourrait jamais le permettre.
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le mardi 12 août 2014, 21:44:07
Frau van Linderman

21h20

Un genoux à terre, l’œil sur la lunette de ton fusil qui trône sur un tas de parpaings empilés les un sur les autres, tu attend... Tu patiente, tu te lasse aussi... Tu te dit qu'il a peut être décommandé...qu'il s'est dégonflé, comme beaucoup d'homme politique dans son genre face à la pègre... Tu jette un énième coup d’œil à ta montre avec un certaine agacement, agacement que tu tachas toutefois de moduler. Ce connard avait pas intérêt à c'être défilé, car d'une manière ou d'une autre, tu finirais par le zigouiller, tu savais où il créchait, t'infiltrer chez lui serait certes plus risqué, mais le résultat sera là lui, et puis... Ce n'est pas comme ci tu l'avait jamais fait, hein.

Cet alors qu'une luxueuse limousine, ainsi qu'une berline de haute-gamme vinrent à faire leur entrer sur le devant du Thiers, ce restaurant où, paradoxalement, tu avais déjà mangée à plusieurs reprises, la gastronomie française étant encore l'une des rares choses que tu apprécier en ce bas monde. Tu régla le zoom de ta lunette... c'était lui ! Un mince sourire vint alors à apparaître sur ton visage... là, tu commençais enfin à la sentir monter... L'adrénaline ! La salope qui te faisait prendre ton putain de pied à chacune de tes exécutions... Ouai... Aucune drogue n'a ce niveau, pas même la beuz de très haute qualité que tu fume quand t'as rien d'autre à foutre. Du bout de ton fusil, tu suivie ta cible jusqu’à l'entrée du resto, avant de le perdre au niveau de l’accueil...

Aller... Grouille...

Oh ne t'en fait pas, maintenant qu'il était là, tu était plus ou moins convaincue qu'il prendrait sa place habituel et tu n'eu d'ailleurs pas à attendre longtemps pour le voir confirmer tes dires. L'homme s'installa dans un fauteuil rouge, un élégant voltaire recouvert de velours... Ouai, bientôt, du rouge, il y aller en avoir partout... Tu pris alors une grande inspiration... tu enclencha ton arme ... Tu visa le crane dégarni de ta cible et puis...

Boom...

Tu peut alors admirer le léger décalage entre le bruit du silencieux et l'impact sanguinolent de la balle dans le crane du pauvre homme, c'était sublime ! Tu réamorças ton arme, éjectant la cartouche vide sur le sol... Avec toujours la même expression, tu te mis à rapidement démonter ton arme, rangeant consciencieusement chaque partie dans ta mallette et une fois cela fait, tu repartis vers ta voiture, en veillant à reprendre la cartouche vide au passage. Tu balanças ta mallette dans l'coffre, puis tu repris la route... Le temps que tu redescende de ton gratte-cul, les flics était déjà à deux rues de ton "oeuvre", pour preuve, leurs sirène hurlaient déjà au loin, annonçant la funeste nouvelle et ce, bien avant les médias.

Tes mains glissèrent sur ton volant de cuir blanc, tendis qu'un feu rouge vint à interrompre ta discrète traversée du quartier. Ton regard fila sur ton post de radio... Ouai... Là, maintenant, t'avais envie d'écouter d'là bonne musique, tu alluma donc ton poste, avant de le régler sur CD et d'agréablement te rendre compte que le dit CD ,'est autre que l'Album "american apathy" du groupe dope, un groupe américain qui a toujours su te faire vibrer. Tes doigts tournèrent une petite molette, afin de choisir la musique que tu désirait écouter et cette dernière fut l'une de tes favorites : Bastard (https://www.youtube.com/watch?v=CpcrazZT2gM).

Le feu revint bien vite au vert, mais alors que tu allais pour rentrer chez toi, plusieurs voitures de police vinrent à te couper la route, l'homme te fit signe, afin que te tu mette sur le coté et ce, pour ton plus grand déplaisir.

Pu-tain... Lâchas tu en soupirant, visiblement très agacée par cet imprévue. C'était fou à quel point la police avait était vite à ce mettre en place... Vraiment, la police japonaise était parfois plus efficace que les connards d'amerloques qui t'avaient, à mainte reprise, mit des bâtons dans les roues.
Bien entendus, tu n'allait pas foncer comme une barge sans t'arrêter, au pire, tu n'avais rien à te reprocher, n'est ce pas ? Alors tu garas bien sagement ton véhicule sur le bas cotés, avant d'entrouvrir ta fenêtre teintées, visualisant alors cet homme des force de l’ordres, un type assez jeunot au vue de sa tronche. Tu baissa ta musique, puis enfin, ta langue se déliât.

Bonsoir, que ce passe t'il ?
Il y a eu un assassina et nous nous devons d'arrêter tous les véhicules qui sorte du quartier.
Un assassina vous dite !? Lâchas tu en prenant un air et une intonation surprise.
Oui, c'est malheureux mais...
Seigneur... Un assassina, dans ce quartier...
Tu pris ton air quelque peut dépité, mais pas trop, avant de t'allumer un clope.
Putain... J'aurais jamais crus voir ça un jour... Dis tu à l'homme en prenant soins de lui tendre ton paquet de cigarette, un paquet souple, c'est plus classe.
Nan merci, c'est très gentil mais je ne fume pas.
Tu haussa les épaules, puis tu reposa le paquet sur le siège passager.
Et... sans vouloir êtres indiscrète... Un tel dispositif, ça implique que l'assassina a du être commis contre une personne importante, non ?
L'homme semblât quelque peut gêné par ta question, il regarda vaguement autour de lui, puis il te dit enfin la vérité, vérité que tu connaissais déjà.
Hum... Oui, c'est... C'est notre maire...
Quoi !?
Tu fit mine d'être étonnée, avant de lâcher un vague soupir..
Je sais bien, ça fait toujours plus ou moins ça quant on apprend ce genre de nouvelle...
Mouais...
Ton regard ce tournât une fois encore vers l'officier.
Bon... J'imagine que vous voulez vérifier mes papier et procéder à une fouille de mon véhicule ?
Et bien... L'homme regarda rapidement ses collègues, qui étaient, eux aussi, en plein travail, avant de te ré-adresser la parole.
Normalement c'est ce que je devrais faire mais... Allez y, ça ce vois bien que vous êtes honnête et puis, je vois mal une aussi jolie femme assassiner quelqu'un, ahah.
L'homme t’adressa un sourire avant de te faire signe pour circuler. Toi, tu te contenta d'un simple salue de ta mains droite, avant de remonter ta vitre et de reprendre ta route.

Putains, mais quel con...

Une chance que tu savait un minimum jouer la comédie, sinon, t'étais cuite. Mais alors que tu venais à peine de sortir de ce quartier, ton téléphone ce mit à vibrer sur le siège conducteur... C'était ton client. Tu décrocha alors que tu était toujours entrain de conduire, ta mains gauche glissant habilement sur ton volant.

J'écoute...
Je suis fier de constater que nous ne nous sommes pas trompés sur vous, Dobermann...
Ouai, ouai... Où ça en est avec le blé ?
Et bien... Que diriez de venir le chercher dans l'un de nos club, l'eastland chapel, vous connaissez ?
Tu lâchât un faible soupir en te retenant de balancer à cet interlocuteur, tout ton répertoire d'injure envers les asiatiques.
Ok... J'arrive bientôt...
Merci bien et... à toute suite.

L'homme raccrocha et tu eu alors tout le loisir de balancer ton portable contre le fauteuil. Tu n'aimais pas le "contact" avec tes clients, tu jugés cela bien trop risqué. Cependant, tu consentit tout de même à voir qui t'avais embauchée sur ce coup et puis, quoi qu'il puisse se passer, t'était à toi seule, bien plus dangereuse que cette bande de yak' à la con. C'est donc au bout d'une petite vingtaines de minutes, que tu arrivas enfin devant l'eastland chapel, un club de strip-tease qui faisait office de maison close en plus d'avoir en sous-sol, une fumerie d'opium.  Tu regarda longuement l'entrée dudit club, ouvrit ta boite à gant, de laquelle tu sortit ton Pistolet customisé (http://www.zupimages.net/up/14/34/6q8r.png), une arme fiable, légère, tirant du 9 mm et qui en plus d'être efficace, était belle... Comme toi. Tu sortie ensuite de ton véhicule, en prenant soins d'enfiler ta paires de lunettes noires. Tu refermas la porte de ton véhicule, avant d'en verrouiller les portes à distance. Une dans le club, tu te dirigea vers le guichet à l'entrée, un homme étais entrain de flirter avec l'une des pouffiasses qui servait de vide couilles au nombreux clients côtoyant l'endroit, un endroit qui, toutefois, était réservé à des clients plutôt riches et influents.

Tire toi... Dit tu alors à la jeune femme d'origine asiatique. Cette dernière s’exécuta sans broncher en te lançant au passage un regard désapprobateur
Eyh ! Qu'est ce tu fous toi ! Tu veux que je te démonte !
Ferme là, et conduis moi à ton boss
L'homme compris alors à qui il avait à faire et changea bien vite de ton, surement ton client avait il pris soins de lui faire part de ton arrivée
Ah... Vous êtes la personne qui a... Hum...
Ta gueule et mène moi à mon blé, j'ai pas que ça à foutre.
Bien... Par contre, avez vous une arme sur vous ?
Ouai et alors ?
Donnez l...
Attend, j't'arrête tout de suite, sale nyak ! Je n'ais déjà pas pour habitude de venir cherchez mon flouz chez mes clients, alors tu permet que je garde sur moi, la seule garantie que tout ce passe bien, merci.
L'homme acquiesça difficilement d'un léger hochement de tête accompagnée d'un regard qui en disait long sur  le fond de sa pensé vis à vis de toi.
Suivait moi...

C'est donc sans rien dire que tu suivis cet homme dans le club, sous le regard curieux des danseuse et de certain clients.

Regarde moi ça, une goudoux...
Je la croquerais bien moi...
Howf, le gazon, très peu pour moi...

Il est vrai qu'avec ton look, tu pouvait aisément te faire passer pour une lesbienne, ce qui, en soit ne te dérangeais pas. Dans les fait, tu avais déjà tentées la choses et tu aimais bien ça mais... Bon, t'était pas non plus une folle de sexe donc... Passons. Tu arrivas ensuite devant une porte qui était cachée derrière un grand rideaux de velours rouge. L'homme ouvrit alors ladite porte sur une vaste salle au milieux de laquelle il y avait une grande table faite de bois précieux, ornées de dorures au centre de laquelle il y avait un grand dragon en or, au yeux sertis de rubis. Là... En bout de table, un homme t'attendais, un verre de saké à la mains, derrière lui, il y avait deux hommes de mains, chacun armé d'un Norinco type 56-2 (http://www.zupimages.net/up/14/34/7i1b.png) L'équivalent asiatique de sa majesté Avtomat Kalachnikova modèle 1947, alias, l'AK47... Une arme que tue haïssait et que tu trouvait en plus de ça, complètement médiocre. Ta HK M416 le dépasser... Et de loin.

L'homme te fis signe de t'asseoir, ce que tu fit en ne le quittant pas du regard, un regard froid et dans lequel, on pouvait aisément percevoir, une once agressivité.

Bienvenue dans mon humble club... Dobermann.
Trêve de Blabla... Je veux le reste de ma prime. C'est tout...

L'homme fit signe à une jeune femme d'apporter un attacher de caisse en métal, ce qu'elle fit en la posant devant toi. Toujours en fixant ton client, tu ouvrit l'attaché de caisse, tu regarda son contenu et...

C'est quoi ce bordel...
Et bien... Disont que c'est une petite affaire don j'aimerais beaucoup que vous vous occupiez...
Je veux mon blé... Ok, je prend pas de contrat en cours comme ça, je veux mon putain de fric ET APRES ont en reparlera de ta salope de cuir !
Je crains que...
TU CRAINS QUOI, HEINS !? LA SEULE CHOSE QUE T'AS A CRAINDRE, CONNARD D'ENCULER DE JAUNE, C'EST MOI SI J'AI PAS MES TUNE, MAINTENANT !

En disant cela tu avait prit appuie à deux mains sur la table et ton regard c'était alors fait particulièrement haineux.



Flashback de Lucrezia

Tu as marchée... Marchée pendant des heures dans d'interminables dédales sombres et poussiéreux... Tu haletais, tu couinait sous l"effet de la douleur, à plusieurs reprises tu t'est effondrée au sol... Tu avait peine à te souvenir de tout les événement qui t'avait menés ici... C'est après plusieurs heures de marche qu'enfin, tu atterrie des un endroit qui pouvait t’accueillir... Un abris de chantier en préfabriqué... Tu était tombée sur les lieux d'un chantier ferroviaire et là, au milieux de nombreux objets de chantier, il y avait une sorte de mobil-home en préfabriqué, surement là pour accueillir d'éventuelle ouvrier ou gardiens ou tu ne sais quoi encore mais, une chose est sur, cette merde en préfabriqué allait être ton salue ! Ton putain d'ange Gabriel ma vieille !

Tu entra donc dans cette abris et, à ta grande surprise, il y avait là de quoi te refaire une santé, un lit, un lavabo, des toilettes et même une trousse à pharmacie... Tu lanças un vague regard aux alentours puis, tu entra... Rapidement, tu te mis à farfouiller un peut partout, à la recherche d'autre chose qui puisse t'aider et, par chance, tu trouva une sorte de cote un pièce, comme celle de Michael miyers dans halloween ainsi qu'une paire de chaussure de sécurité et des vivres, certes, la cote et les chaussure était un peut trop grande pour toi, mais c'était toujours mieux que ta tenue d'infirmière pleine de crasse et de sang, tenue que tu jeta bien vite à la poubelle, avant de te faire un bon gros brin de toilette.

Suite à ça, tu put enfin t'attaquer à ton "rétablissement" et le fait que tu sois une infirmière t'avais grandement aidée. Tu pus constater avec soulagement, que la balle que tu avais reçus au niveau des reins avait d'une part, touchée aucun organe et de deux, elle t'avait traverser la chair. Par contre, la balle que tu avais reçue à l'épaule, elle, elle était toujours là. Par chance, celle-ci n'était pas trop profondément enfoncée dans tes chairs et la retirer ne t'avais pas trop posé de soucis, après tout, quand une femme arrive à éventrer et à retirer l'utérus d'une pute à l'aide d'un simple morceau de verre, déloger une balle à l'aide d'une pince à épiler, c'est un jeu d'enfant.

Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le vendredi 15 août 2014, 01:59:36
22h30

« ...Qui confirme l’assassinat du maire de la ville, Zabimaru-sama. Accusé par ses contradicteurs d’avoir des liens trop proches avec le milieu crime organisé, Zabimaru-sama avait renforcé les moyens de la police, et accru la coopération des forces de l’ordre avec les forces américains en présence. Cet assassinat relance à nouveau le débat sur la présence du crime organisé, et le Premier Ministre Abe a d’ores et déjà fait un communiqué où... »

Barbara changea de chaîne, continuant à rouler rapidement. Elle aurait pu avoir sa propre Batmobile, mais ce véhicule spécial n’appartenait qu’à Batman... Et se promener en ville dans une Batmobile n’était pas très discret. Au lieu de ça, elle se promenait dans une voiture qui n’attirait pas spécialement la discrétion non plus : une Lamborghini Aventador (http://hypercars.fr/wp-content/uploads/2014/01/sr-auto-lamborghini-aventador-black-bull-06.jpg) noire. C’était une voiture de sport très rapide, capable d’une grande accélération, et que Barbara avait modifié. Elle avait rajouté des composants électroniques dans la voiture, à savoir un ordinateur de bord qui était relié par un système Wi-Fi à son ordinateur principal, et qui lui communiquait des informations sur ce qu’elle cherchait.

Le tir avait eu lieu depuis un chantier de construction. Batgirl s’y était rendue dix minutes trop tard, et avait utilisé la technologie Wayne pour tracer l’origine du tir, à partir de l’impact dans la tête du maire, et de celui de la vitre. Elle s’était retrouvée sur le site de construction, et avait inspecté la scène de crime, retrouvant des traces de poudre et de poussières, indiquant des empreintes. Grâce à l’aide de ces informations, et de la balle retrouvée dans le crâne du maire, l’ordinateur avait reconstitué l’arme utilisée par le mystérieux tueur : un EDM Arms Windrunner. Une arme redoutable, utilisée par l’armée en Irak et en Afghanistan. Autrement dit, Barbara avait affaire à un tueur professionnel. Ses premiers soupçons s’étaient portés sur Deadshot, mais le redoutable tueur n’était pas au Japon. Il était toujours possible que les fichiers de Batgirl ne soient pas à jour, mais elle soupçonnait autre chose. La Lamborghini filait le long des boulevards.

*Je n’ai aucune piste sérieuse sur ce tueur, mais je sais qui l’a engagé... Les Guramu.*

Quand on connaissait le milieu du crime organisé, il n’était pas bien surprenant. Toujours les mêmes adresses, et c’était encore plus vrai au Japon. Les Guramu avaient pignon sur rue, et n’importe quel citoyen un tant soit peu informé savait où ils étaient. Tout le monde savait que Muramasa-jo, le château de Seikusu, abritait le siège d’Akihiro Guramu. Mais ce tueur n’irait pas obtenir son dû à Muramasa-jo. C’était trop dangereux. La mort du maire allait avoir des conséquences. Les clans les plus traditionnels de la ville allaient se révolter contre ce crime, en estimant qu’Akihiro allait trop loin, qu’il avait perdu la raison. Barbara avait suffisamment affronté les gangs de Gotham pour savoir que le crime organisé était une véritable jungle, régie par ses propres lois, et qui bénéficiait d’une certaine tolérance des pouvoirs publics en étant vu comme un « mal nécessaire », une sorte de barrière à la folie chronique. Le Maire était un symbole de l’autorité publique, du pouvoir légal. Sa mort risquait de provoquer une guerre entre les clans voulant la chute d’Akihiro et ceux trop effrayés par lui et par son influence pour se dresser contre son autorité... À moins que Barbara n’arrive à empêcher ça.

Elle savait où chercher. L’Eastland Chapel. Le refuge de Tamoshi, l’exécuteur d’Akihiro, celui qui se chargeait de ce genre de choses.

Et Barbara ne comptait pas venir comme une simple cliente.



« Je la tue un jeudi soir. Le lendemain matin, je me fais porter malade auprès de mon patron. Je démembre son corps. Vendredi soir, je me débarrasse du cadavre, en gardant la tête et les mains, qui sont aisément identifiables. Le samedi matin, je pars de chez moi en les emportant. Je cherche un endroit sûr pour les enterrer. Ce n’est pas facile de se débarrasser de ces choses-là. »

(Edmund Kemper)




23h00

« Tu crois qu’elle va venir ?
 -  C’est une salope de gaijin lesbienne qui pense pouvoir faire sa loi chez nous. Évidemment qu’elle va venir foutre sa merde ! Voilà pourquoi le patron veut qu’on protège cet accès.
 -  J’aimerais tant l’avoir, cette salope... Je la baiserais bien fort avant de la buter ! »

Il y avait plusieurs moyens d’entrer dans l’Eastland Chapel. L’entrée principale, oui, mais aussi la porte arrière, ou les égouts. Barbara avait opté pour l’arrière-cour, et se tenait sur le toit d’un immeuble, en face de la discothèque. Elle avait garé sa Lamborghini dans un endroit sûr, et avait atteint le plus proche toit de la boîte de nuit. C’était un élégant night club, abritant la jeunesse bourgeoise et désœuvrée de Seikusu. Les adolescents se rendaient dans cette chapelle gothique, où était diffusé des musiques électriques gothiques qui transformaient la tête de Barbara en pastèque. Les Guramu utilisaient l’Eastland comme couverture légale pour toutes sortes d’activités illégales, allant du blanchiment d’argent au trafic de drogues ou d’armes. Batgirl le savait, mais elle n’avait pas encore assez de preuves pour faire fermer cet endroit.

L’arrière-cour comprenait un parking et plusieurs allées, avec des plateformes, quelques préfabriqués, et différentes portes. Batgirl effectuait son repérage, ciblant les ennemis. Les armes à feu avaient beau ne pas être très répandues au Japon, ils étaient tous armés. À Seikusu, les trois quarts du trafic d’armes émanaient des Guramu. Les gangsters portaient d’élégantes tenues de soirées, des lunettes branchées, et ils comptaient probablement user de leur statut de « Yakuza » pour séduire les minettes venant dans ce club miteux, afin de les butiner dans les toilettes.

L’Eastland ressemblait à une sorte d’église romane européenne. C’était une ancienne église, mais qui avait été détruite en 1945, quand les Américains avaient bombardé la ville. Le terrain avait été racheté par les Guramu à la suite de la guerre, et ils avaient reconstruit l’église... Mais pas pour y délivrer des messes. Un tireur d’élite se trouvait dans le clocher de l’église.

*Bon... En piste !*

Barbara sauta du toit, et passa à l’action, ressentant le frisson de l’excitation. Elle était une prédatrice, et l’ombre était son allié. Dans la voiture, elle avait lancé un diagnostic de l’état de sa colonne vertébrale, par mesure de précaution... Tout était OK. Barbara ne voulait surtout pas renouveler ce qui lui était arrivé avec la Duchesse, quand elle s’était retrouvée à la merci de cette psychopathe. Tout le monde pensait que c’était terminé, qu’elle était morte, mais, après avoir grandi à Gotham, et avoir rencontré Bruce, Barbara avait une règle d’or, très simple à comprendre : s’il n’y a pas de cadavre, la personne n’est pas morte. Elle avait fouillé les égouts pendant des jours durant, tout autour du refuge de la Duchesse, bien après que la police ait cessé les recherches, mais elle n’avait rien trouvé. Pour elle, le dossier n’était toujours pas archivé, et il lui arrivait encore de se réveiller en sueur, en enchaînant les cauchemars. Elle s’était promise de ne plus jamais se retrouver dans un état de dépendance et d’infériorité face à un psychopathe, comme ça avait été le cas contre le Joker... Et pourtant, c’était encore arrivé.

Le SHIELD lui avait conseillé de voir l’un des psychologues de l’organisation.

*Je n’ai pas besoin d’une thérapie, juste de casser la gueule de sales types...*

Elle fondit sur celui qui s’était éloigné, jaillissant depuis le toit d’un camion. Elle s’écrasa sur lui, il poussa un hurlement, et elle le neutralisa rapidement, en enfonçant son genou dans sa nuque. Elle aurait pu le tuer sans problème. Il était simplement assommé. Quand ses collègues arrivèrent, elle était déjà là.

« Merde, c’est elle !
 -  Dis à Kenji de prévenir le patron ! »

Un Guramu se retourna vers la loge du gardien, là où il y avait le communicateur permettant de s’adresser à leur chef... Mais entendit alors uen vitre exploser. Il pointa son pistolet-mitrailleur vers le bureau de sécurité... Kenji gisait au sol, comme si quelque chose l’avait tiré hors de son fauteuil, le faisant passer à travers la vitre.

« Putain, putain, putain !
 -  Tamoshi veut qu’on le prévienne dès que cette garce sera là ! »

Les Yakuzas se dirigèrent vers la porte d’entrée, une lourde porte blindée de service. L’un d’entre eux posa sa main dessus... Quand une silhouette noire s’abattit soudain sur lui, déployant ses ailes pour l’enlacer.

« Que... ?! HAAAAAAAAAAAAAA !! »

La silhouette noire, sous les yeux médusés des autres Guramu qui en étaient tombés à la renverse, s’envola, emportant son butin. Elle s’était tenue sur l’une des gargouilles de l’église, et les deux derniers Yakuzas firent feu, tandis que leur collègue pendouillait à un fil. Ils virent la silhouette noire se déplacer rapidement, et continuèrent à faire feu... Lorsqu’un Batarang se planta dans le canon d’une des armes. Une charge électrique se déclencha, et fila le long de l’arme, atteignant les mains du criminel, qui poussa des grognements de douleur en lâchant son arme. Son collègue tourna la tête vers lui, surpris... Et se reçut le pied de Batgirl sur le visage, l’étalant sur le sol. Batgirl se releva ensuite, faisant face à l’homme désarmé.

Paniqué, mais pas vaincu, ce dernier sortit un couteau de combat.

« Je vais te planter, salope !
 -  Avant, ou après m’avoir violé ? » répliqua-t-elle.

Les yeux de l’homme s’écarquillèrent pendant quelques secondes.

« Tu... Salope, tu nous espionnes ! »

Le sexisme était vraiment une chose effrayante ! Barbara était sûre qu’aucun des ennemis de Bruce ne l’avait appelé « salopard » à longueur de temps. L’homme se rua vers elle. Elle évita le poignard, et son genou se logea violemment dans l’estomac de l’homme, lui coupant la respiration. Elle lui délogea ensuite un bel uppercut, qui lui brisa le nez. Il était déjà groggy, mais elle n’en avait pas encore fini, et le frappa entre les jambes avec son pied.

« Voilà tout ce que tu pourras violer de ma part, sale merde. »

Elle le laissa gémir, et déploya son Bat-grappin, rejoignant le clocher de l’église. Elle avait rapidement neutralisé le tireur d’élite, et vit une verrière... Elle utilisa sa vision spéciale, et vit, à travers, le bureau de Tamoshi. Barbara se rapprocha. Elle reconnut Tamoshi, et aussi... Une femme, une mystérieuse femme. Elle ne l’avait jamais vu auparavant. Elle venait de hurler contre Tamoshi, et Batgirl comprit, en voyant le bureau, que c’était elle, la tueuse... Et que les Guramu avaient un nouveau contrat à lui proposer.

*Hum...*

Théoriquement, elle avait suffisamment de preuve pour appeler la police et faire boucler cet endroit, mais elle savait que les flics allaient rappliquer rapidement d’eux-mêmes. La mort du Maire nécessiterait un bouc-émissaire, et Tamoshi était tout à fait désigné. Il devait probablement demander la mort de Batgirl sur sa propre initiative. Barbara réfléchit un peu, et se décida à lui envoyer un message.

Elle alla récupérer le corps du tireur d’élite endormi dans le clocher, et mit sur son ventre un Batarang sonique. Ce faisant, elle le balança tout simplement à travers la verrière du bureau.

L’homme s’écroula sur le bureau.

« Qu’est-ce que... ? C’EST ELLE !! »

Il eut tout juste le temps de relever la tête que le Batarang explosa, libérant une violente décharge sonore qui les assourdit brièvement. Le Bat-grappin attrapa le corps de Tamoshi, et le souleva, l’amenant sur le toit. Le pied de Barbara se logea sur son cou, l’immobilisant.

« Tu m’entends, connard ?!
 -  Va crever, salope !!
 -  Vous avez été trop loin en tuant le Maire ! C’est fini ! Voici mon seul et dernier avertissement, ducon. Va au poste de police le plus proche, et balance tout, avant que ton patron ne te dessoude !
 -  Je t’aurais, et je te niquerais la gueule !! »

Barbara n’était pas sûre qu’il l’avait entendu, et elle le poussa du pied. Le corps de l’homme glissa le long des tuiles, et il passa par-dessus bord, s’écrasant lourdement sur le toit d’un camion, se brisant le bras, en poussant des gémissements de douleur. Barbara entendit alors des bruits venant de l’intérieur de la boîte de nuit. Des renforts supplémentaires venaient de pénétrer dans le bureau.

*J’aurais du capturer cette nana, et l’interroger...*

Il était temps pour elle de se replier, maintenant.
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le lundi 18 août 2014, 16:27:23
"Pour un vrai guerrier, quand il s'engage dans un combat, vaincre son ennemi doit être son seul souci. Réprime toute émotion humaine, étouffe toute compassion... Tue quiconque te barrera la route, fût-ce Dieu ou Bouddha lui-même. C'est le fondement même de l'art du combat."

(Voix off d'un vénérable Sensei japonais dans le film Kill Bill)


Frau


Vous vous regardèrent longuement lui et toi... Tu voulais ton fric et tu ne manquas pas de lui faire sentir ton agacement en serrant tes poings. La tensions était lourdement entrain de monter dans la pièce, les deux gardes du corps de Tamoshi était crispés, tendus... Ils hésitais à pointer leur armes sur toi, de peur que ça parte un peu trop loin. Mais alors que tu étais à deux doigts de définitivement perdre patiente, un accident des plus violent vint à faire irruptions dans la scène.Là, un homme vint à violemment s'écraser sur le bureau, avant qu'une assourdissante onde sonore vienne quand à elle à t'exploser les tympans. Par pur réflexe, tu t'étais reculée de ton siège, avant de chuter au sol en te cachant les oreilles, bordel, qu'est ce que c'était que cette merde ! Tes oreilles sifflait comme pas possible, mais dans de telles circonstance... Tu n'avais pas le droit à l'erreur ! Tu t'étais alors relevée d'un bond en dégainant ton arme, refroidissant dans la foulée, les deux gardes encore abasourdie par l'explosion sonore.

Put...

Là, t'avais rien compris... Enfin, ci, t'avais compris que t'avais pas ton blé et surtout, t'allais pas tarder à comprendre que des renforts allait arriver. Ton regard glissa sur tout ce qui ce trouvais dans le bureau, tu cherchas rapidement un stratégie pour sortir d'ici et à peine avait tu eux le temps de te coller contre le mur juste à coter de la porte, que trois yakuza firent une entrées tonitruante dans la pièce, arme au poing, prêt à faire feu.

Bordel, mais c'est quoi ce merdier !? s’exclamât l'un des trois hommes avant de finalement te remarquer du coin de l’œil, ce sur quoi il braqua son arme vers toi. Rapidement, tu t'étais saisis de ses mains, déviant ainsi le canon de son arme de ton corps, esquivant in extremis, son tir qui alla se perdre dans une des fenêtres du bureau. Ce sur quoi tu rétorquas du tac-au-tac par un franc bourre-piffe magistralement placé. L'homme fut mis KO et tu eux alors tout le loisirs d'en faire ton bouclier humain, tendis que de ton autre mains, tu dégaina ton flingue. Les deux collègue de ce cher yakuza tirèrent sur lui sans vraiment le vouloir, ta rapidité de mouvement légendaire les avait tout simplement dépassés, ils n'avaient pas eu le temps comprendre ce qu'ils leur arriver, voilà tout. Tu décocha une balle dans le crane de chacun et... BORDEL ! C'était trop BON !!! Oh oui, putain, tu la sentais l'adrénaline, hein !!!

Une fois cela fait, tu lâchant un grand soupir, tu replaças ta mèche sur le coté, avant de calmement remettre ta veste noir au propre avec une élégance qui sciait parfaitement au tueur de ta trempe. Tu remit ton arme à sa place puis tu descendit d'un pas pressé les escalier menant au rez-de-chaussé, ton regard scrutant la moindre personne, le moindre détail... Plusieurs gardes te regardais en coins... Quand l'un d'eux commença à prendre son talkie walkie afin de ce rendre compte  de la situation.

Merde...

L'homme, eu vite fait d'aller à son tour à l'étage, accompagné par un autre de ses confrères. Tu rejoignis rapidement ta bagnole, à grand renfort de bousculades, la foule c'était intensifier et certaines personnes plutôt bien éméchées te barrais la route sans vraiment le savoir. T'était à deux pas de la sortie quant le type au talkie-walkie vint à réapparaître juste en haut des escaliers.

CHOPEZ LA ! s'exclamat il en te pointant du doigt.
Merde...

Violemment tu bousculât une pauvre fille sur le coté avant de rapidement rejoindre ta caisse, d'allumer le contact et de partir à toute berzingue vers... T'en avait aucune idée, tout ce dont tu était sur c'est que maintenant, en plus de ne pas avoir ton blé... T'était dans la merde. Trois types sortirent de l'Eastland Chapel et te tirèrent dessus à la dernière minute, leurs balles percutèrent le cul de ta bagnole qui, dans un crissement de pneu monstrueux, s’engouffrât dans une rue, don le nom t'avait échappée.

Là, au volant de ton bolide, tu ne faisait plus attention à rien, les feux, les priorités, les stop, t'en avait plus rien à foutre. Il t'avait suffit d'un regard dans ton rétroviseur, pour voir que trois Karin Sultan XS noires (http://prod.cloud.rockstargames.com/ugc/gta5photo/0637/mOrhJqURA0iqeXKrVExHOQ/0_0.jpg) desquelles tu pouvait voire des yakuzas tirer avec leurs pistolet en ta directions.

Putain, moi je vais vous les faire bouffer par le cul vos pétoire de merde, bande de citrons ! Lâchât tu avant de violemment venir enfoncer ton pied sur la pédale d’accélérateur.

Cependant, ta conduite agressive et les coups de feu de tes cher "amis" eurent vit fait d'alerter d'autres véhicules et c'est bien ceux de la cavalerie dont je parle, avec leurs sirènes tonitruantes à vous en faire perdre la raisons. Tu frappa du poings sur ton volant en lâchant un MERDE ! qui venait manifestement du plus profond de ton cœur. Toi qui voulait être discrète, c'était foutu !

Là, à toute vitesse sur l'asphalte, tu t'accorda une minute de réflexions... Et puis... Tu te lanças... Tu sortis de sous ton siège un  fusil à pompe à canon scié, ainsi qu'un petit chapelets de trois/quatre grenades. Tu baissa ta vitre et tu commença à lentement décélérer, arrivant ainsi à hauteur de l'une des voiture noires qui te poursuivait. Tu visa la vitre du coté passager et BLAM ! BLAM ! BLAM ! Tu envoya trois belles rasades de plombs dans la tronche du passager et du conducteur, ce sur quoi tu te mis à ré-accélérer, appréciant le spectacle d'une voiture s'écrasant dans une autres, qui s'écrasa dans une autre et ainsi de suite.

" à toutes les unités, une course poursuite à lieux au niveau du quartier de sokenku... à usage d'armes à feu... Je répète, usage d'armes à feu..." avait alors dit la radios.
tendis que dehors, la police était entrain de grandement venir vous faire chier... Autant toi, que les yakuza. Cet alors que tu vis une entrez de tunnel, que tu t'empressa de prendre... à contresens, histoire de creuser l’écart entre toi, la police et les yakuzas. Une fois encore tu t'étais retrouvée dans une situation pas possible, un truc totalement barré qui allait te coûter cher... si ce n'est pas la vie.

Tu slalomait parmi les voitures et les bruits de klaxons qui ce mélangeait au bruit des balles venant sporadiquement s'éclater contre ta carrosserie et l'assourdissant hurlement des sirènes de police, et alors que tu était deux doit de sortir du tunnel, ton regard se posa sur un énorme camions citerne remplie d'essences... Tu t'accorda deux putains de seconde de réflexions... Puis tu vint à donner un violent coup de volant sur la droite, défonçant alors des espèces de plots qui séparait les deux voies et qui ce trouvait être le seul espace entre les deux barrières de séparation de voies. Une fois remise dans le bon sens, tu ré-appuya sur le champignons afin de te mettre à hauteur du camion, tu tira sur l'un des pneu, faisant déraper ledit camions en travers de la route... Puis tu dégoupilla un grenade que tu balaça par la fenêtre en direction du camions.

Et boom...

Ouaip ! Un gros boom même ! Tu t'était alors mis à rouler comme une dérater vers la sortie, car l'explosion, tu en était convaincue, avait fait et continuer de faire de gros dégâts, à la manière d'une ligne de domino.
Tu fini par ressortir du tunnel, ta bagnole était pleine d'impact de balles et de rayures et tu était en sueur, mais au moins, t'avait plus ou moins réussie à semer tes assaillants.

Tu alla par la suite sur un  grand parking désert qui ce trouvait derrière un vaste building. Tu sortie de ta caisse en t'allumant une clope, puis tu te posa contre ta portière... Tu regarda le ciel deux minutes, avant d'être interrompue par un appel téléphonique. Tu pris alors ton téléphone et tu répondie à cet appel en provenance d'un numéros inconnue.

Allo...
Allo, Dobermann ? C'est Akihiro Guramu à l'appareil...
Mon blé vieux connard, sinon je fait à votre putain de repère, la même chose que je viens de faire à vos boys, ok !?
Calmez vous je vous prit, je crains qu'il y ais eu un mal entendus et...
TA GUEULE ! M'EN BRANLE DE TON MAL ENTENDUE, SALE BÂTARD ! JE VEUX MON PUTAINS D'FRIC ! ET PAS LA PEINE DE ME SORTIR TES RONDE JAMBES ET TES " nous allons vous donner la somme escomptée" PARCE QUE SALLE PORC, JE NE VEUX PLUS CETTE SOMME, MAIS LE TRIPLE ! OK ! TU MA ENTENDUS ENCULER DE NIAKOUE BOUFFEUR DE CHIEN !? HEIN, ?!

tu passa ta main dans tes cheveux en faisant un tour sur toi même, visiblement très agacée.

Je te donne 24 heures... 24 heures pour me filer la somme ou sinon je viendrais dans ton bordel et je me ferai une bon dieu d'priorité de te cramer ta gueule de bouffeur de chiens, ok !? Sale chintok ! ça, tu l'avais fait exprès, tu savais pertinemment que les japonais et les chinois se haïssait.

Vous ignorez à qui vous parlez, Mme Dobermann...
NAN ! Nan, gros porc, c'est toi qui ignore tout de qui tu as à faire ! KGB, FBI, Flics, Officiers militaires, Juges, Procureurs, Chefs de gangs et de mafias, voilà en quelques mots mon palmarès, sale fils de pute ! Alors maintenant, tu me remballe ta fierté d'enfoiré d'jaune mangeur de foetus et tu commence à rassembler mon fric !

Sur ces paroles, tu raccrocha en balançant ton portable en travers ta bagnole, tu mis tes mains sur ton visage en refaisant lentement un tour sur toi même... Puis tu soupira longuement.

Bordel... Dans quelle merde je viens encore de me foutre...

Tous ça.... tu pensait l'avoir laissée en Amérique... Mais visiblement, au japons, c'est l'même bordel qu'au USA.


« Je suis le fils de pute le plus froid que vous ayez jamais rencontré, J’aimais tout simplement tuer, je voulais tuer ».

(Ted Bundy).



Flashback de Lucrezia

Après avoir pansée et désinfectée tes plaies, tu t'étais lentement allongée sur le lit qui trônait dans un coins de cet abris de chantier... Tu avait revue dans ton sommeil, les images de ta précédente nuit, celle où cette chienne de cuir t'avais fait morfler le poussière, avant que tu ne prenne l'avantage sur elle et que tu lui face, à ton tour, subir bien des supplices... Puis il y avait eu les flics et... Les coups de feu... Puis plus rien, sauf l'image attendrissante de ta mère te tenant dans ses bras, avec tout cette amour que seul les mères peuvent avoir... Elle te manquait... Cela allait bientôt faire 15 ans qu'elle t'avait quittée... Et encore aujourd'hui tu en souffrait... T'était tellement chétive et fragile à l'intérieur... T'était toute seule face à ce monde... Personne ne pouvait plus te venir en aide, t'était seule... Seule et vide, tellement vide... Un vide monstrueux, que seul le sexe et le meurtre peuvent combler... C'est triste, mais c'est ainsi.

Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le jeudi 21 août 2014, 02:47:42
AKIHIRO GURAMU

« Alors maintenant, tu me remballes ta fierté d'enfoiré d'jaune mangeur de fœtus et tu commence à rassembler mon fric ! »

Akihiro eut dans sa main le son du combiné. Elle venait de raccrocher précipitamment, et, pendant quelques instants, l’homme resta silencieux dans son bureau. C’était un grand bureau, et il pivota sur son épais fauteuil noir en cuir, mains jointes sous son menton, observant l’immense baie vitrée. Tout son empire se trouvait derrière. Un royaume de lumière et de tours d’acier et de verre. Seikusu. Sa ville. Son royaume. Akihiro se servit un verre de gin, les doigts tremblant légèrement. De quel droit... De quel foutu putain de droit de merde une salope venait l’engueuler au téléphone ? LUI ?!

« Bordel de saloperie de putain de pute de lesbienne de salope de chienne bouffeuse de chatte à putes dans ton cul de traînée de merde de fils de pute à la con... Putain, ça fait du bien ! »

Si Akihiro avait appris le Français, c’était pour une raison très précise : pour pouvoir balancer une flopée d’injures quand il était énervé. C’était, pour lui, une manière de se détendre, d’apaiser ses nerfs, et de penser à autre chose, de décompresser sereinement, et de réfléchir intelligemment à une suite à donner. Seikusu était sa ville. Elle avait toujours appartenu aux Guramu, depuis des générations et des décennies. Son ancêtre avait été l’un des premiers exploitants à avoir géré les activités de pêche qui avaient progressivement donné naissance à la ville. Sa famille n’avait jamais connu une telle apogée depuis que son père avait su bénéficier de la chute de l’Empire japonais pour s’approprier davantage la ville. Akihiro en était le maître, et il ne tolérait nullement que cette étrangère vienne le narguer. On disait des Guramu qu’ils ne respectaient rien, qu’ils n’étaient attachés à aucune tradition, et qu’ils ne pensaient qu’à l’argent. C’était faux. Akihiro était attaché à ce qu’on le respecte, et considérait simplement qu’il fallait savoir vivre avec son temps.

L’homme soupira lentement. Le Maire était mort, ce qui était clairement une bonne chose, mais il allait aussi devoir se débarrasser de cette enquiquineuse. Ce n’était pas une tueuse en série qui allait faire la loi chez lui.

« Vous n’avez pas suivi les informations ? »

Surpris, Akihiro se retourna brusquement. Une silhouette féminine sortit de l’obscurité de son grand bureau, s’avançant vers lui. Le cœur d’Akihiro se mit à bondir dans sa poitrine en la reconnaissant, et il déglutit légèrement. Elle était leur tueuse. Kimura (http://img110.xooimage.com/files/2/1/d/kimura-4736d4c.jpg). Sa présence était rarement de bonne augure pour les affaires.

« Qu’est-ce que j’ai raté de si important pour que la...
 -  Il ne fallait pas tuer le Maire, Monsieur Guramu. Ils ne sont pas contents.
 -  Pas contents ?! Ils ne sont pas contents ?! Bordel, ce connard de maire était sur le point de...
 -  Donc, c’est de notre faute si vous avez abattu le maire en faisant appel à une tueuse en série qui a fait exploser plusieurs voitures de vos hommes en faisant la Une de tous les journaux télévisés du pays ? »

Cette information amena Akihiro à écarquiller les yeux de surprise.

« Qu’est-ce que vous dites ?!
 -  Que je prends en main la charge des opérations en ce qui concerne le sort de cette Dobermann, et que, pour l’heure, votre sort ne me concerne pas. La Confrérie semble encore croire que vous ayez une quelconque utilité dans le déroulement de nos opérations. »

Akihiro déglutit lentement, et finit par baisser la tête... Même lui ne pouvait pas risquer de se heurter à la Confrérie.

« Très bien, très bien... Je vous aiderai. »

Ce n’est pas comme s’il avait le choix.



BATGIRL

Quand la femme raccrocha de son appel avec Akihiro Guramu, les évènements se précipitèrent. Le parking désert était éclairé par quelques lampadaires dans les coins, et, dans le fond, il y avait quelques camions et fourgons appartenant à une quelconque société. Lindermann semblait être absolument seule sur ce parking, seule avec ses doutes... Lorsqu’une silhouette s’abattit violemment sur sa voiture, fendillant le pare-brise. Au même moment, toutes les lumières du parking éclatèrent.

C’était Batgirl. Suivre cette femme n’avait nullement été difficile, vu les ravages qu’elle avait fait en quittant l’Eastland Chapel... Et aussi vu le fait que Barbara avait posé sur sa voiture l’un de ses traceurs. Elle n’avait eu qu’à suivre le signal, qui l’avait mené près de ce parking abandonné, et s’était posté sur le toit, utilisant un microphone pour capter la conversation de cette tueuse. Elle avait contacté Akihiro Guramu, et Barbara avait espéré, naïvement, que ce dernier aurait donné des aveux par téléphone... Il était plus prudent que ça, et n’avait rien dit, amenant Barbara à devoir se contenter des miettes.

Barbara tendit sa main près de sa ceinture, et en sortit un magnétophone, puis appuya dessus, toujours sans rien dire. On entendit alors la voix de Miss Dobermann fuser, hargneuse et provocante :

« KGB, FBI, Flics, Officiers militaires, Juges, Procureurs, Chefs de gangs et de mafias, voilà en quelques mots mon palmarès, sale fils de pute ! »

Barbara coupa l’appareil, et le rangea, avant de préciser :

« Tu devrais apprendre à surveiller tes arrières, Dobermann. Tu es en état d’arrestation pour l’assassinat du maire, et pour les dégâts matériels que tu as provoqué en t’enfuyant. »

Barbara avait tout ce qu’il lui fallait pour inculper cette femme. Elle savait qu’elle était un pion, une intermédiaire. Sa véritable cible restait en effet Akihiro Guramu.

« Si tu coopères pour faire tomber Akihiro Guramu, je m’assurerai que tu ne débarques pas dans une prison où l’un de ses hommes te plantera dans ton dos. »

Mais, pour ça, encore fallait-il qu’elle coopère.

Elle pouvait aussi décider de faire cette chose stupide qui était de résister et de se battre.
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le dimanche 31 août 2014, 16:38:00
Frau

Tu venais d'envoyer chier l'un des plus gros poisson de cette ville... Ouai, on peut dire que pour une représentante de la gente féminine, t'as une sacrée paire de couilles. Il fallait toutefois que tu te calme, c'était pas le moment de te mettre à avoir un sursauts de colère et de tout liquider comme tu aime tellement le faire, non ! Là, il fallait que tu te calme, bordel ! Ouai, ça, c'est ce que tu te disais au fond de toi, mais merde ! Dans les faits, t'avais juste envie d'aller  buter du yak' et de récupérer ton putain de fric.

PUTAIN ! Avais tu alors lâchée, en envoyant ton pied dans ta portière de bagnole.

Cet alors que là, sans prévenire, une masse sombre vint à tomber sur le toit de ta bagnole en explosant ton pare-brise, tendis que toutes les lumières qui ce trouvait autour s’éteignirent à l'unissons. Cette femme, ce n'était autre que l'une de ces super-héroines que tu connaissais plus ou moins de par les médias qui en parlait. Rapidement, tu fit deux pas en arrière en dégainant ton arme vers l'étrange silhouette. Cette dernière vint alors à sortir une sorte de petite appareil qui ce mit à retranscrire une partis de ta précédente discussion avec Akihiro Guramu. Tu amorças le chien de ton arme, prête à faire feu, mes la femme se mit alors à parler.

« Tu devrais apprendre à surveiller tes arrières, Dobermann. Tu es en état d’arrestation pour l’assassinat du maire, et pour les dégâts matériels que tu as provoqué en t’enfuyant.»

Cette femme... C'était la "salope de cuir" que les guramu t'avais proposée de buter, chose que tu avais refusé car tu ne prenait jamais de contrat lorsque un autre n'était pas terminé.

« Si tu coopères pour faire tomber Akihiro Guramu, je m’assurerai que tu ne débarques pas dans une prison où l’un de ses hommes te plantera dans ton dos. »

Lentement, tu te mise à reculer vers l'arrière de ta voiture, toujours en pointant ton arme sur cette femme.

A qui crois tu parler, hein ? A qui tu crois que t'a affaire ? Tu crois que je suis comme toute ses sous-merde contre qui tu te bastonne juste parce que tu pense dur comme fer, être une "justicière"... Pfff... pathétique...

Tu savais pas vraiment comment te sortir de là... Enfin, ci, il y avait toujours la solution de la liquidation mais, au fond... Savoir que cette pouffiasse en costume traquais les Guramu te donnais une raisons d'y réfléchir à deux fois.

Ton petit enregistrement audio là... Il n'a absolument aucune sorte d'influence sur moi. Alors remballe ta panoplie de la parfaite petite détective et laisse les honnête gens faire leur boulots.

Toujours en pointant ton arme vers cette femme ouvris ton coffre de bagnole en donnant un violent coup de pied dessus, afin de récupérer ta mallette. Cette femme ne bouger pas... elle te regardais, attendant surement que tu fasse un faux pas. Une fois ta mallette récupérée, tu recula encore de quelques pas et tu put alors voir que le bouchons et la trappe qui était censées ce trouver au niveau du réservoir d'essence était partie, ce qui, bien évidement, te donnais une petite porte de sortie.

Admettons que je me montre soft et que je coopère avec toi... Ce sera quoi ma récompense ? Parce que si tu crois avoir entre tes main ma liberté, tu te fout le doigt dans l’œil ma belle... La prison ça me fait pas peur et il y a derrière moi d'autres familles toutes aussi influente que les Guramu. Maintenant... Laisse moi partir ou je me sentirais dans l'obligation de te briser tout les os du corps un à un avant de te faire cramer avec de l'essence.

Il est vrai que cette femme n'avait aucune sorte d'influence sur toi, cet enregistrement audio ne valait rien, si jamais tu avais à avoir des soucis avec la justice de ce pays, la mafia italienne que tu côtoyais pas mal te sortirais de la merde à grand renfort de graissage de pattes et autres joyeusetés dans le genre.



Flashback de Lucrezia.

Tu était restée la durant plusieurs jours, te nourrissants des provisions tel que de vieilles chips molles et des boites de conserve de haricots. Tu avait longuement fait le tour de la questions et tu en avais conclus que, même une fois  rétablie... Tu ne remonterais plus à la surface... Tu ne voulais plus avoir à rencontrer la police... Tu voulais que l'on te laisse en paix ! Tu voulais juste être seule... Mais au fond de toi... Au plus profond de ta chair... tu savait que tous ça ne pouvait pas s'arrêter... De toute les drogues que tu avait eu la "chance" de tester, le meurtre était décidément la plus puissante. Tu savais que tu ne pouvait pas t’arrêter... Tu était recluse dans ton lit... Et tu repenser à ton passif... Que se serait il passé si tu n'était pas née ? Qu'aurais fait ta mère si elle n'avait pas rencontrée le monstre qui allait devenir ton père ? Toi... Toi tu ne serais pas de ce putain de monde... Mais elle, elle serait surement encore là... Cette pensé t'avait faite pleurer... Pleurer... Tout ce que tu avait fait depuis le début de ton rétablissement c'était ça... Pleurer comme la gamine que tu as toujours était...

à la surfaces, les gens devait surement fêter ta mort... Tu voyais déjà les psychiatres autrefois en charge de ta personne déblatérer des tonnes de choses sur toi et ce avec fierté.
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le mardi 02 septembre 2014, 01:59:55
Barbara ne disait plus rien, laissant la femme parler. Son pistolet ne l’impressionnait nullement. Non seulement sa combinaison était renforcée, mais elle était aussi rapide, et n’avait qu’à lancer un Batarang pour neutraliser ce pistolet. Cette tueuse à gages ignorait à qui elle avait affaire, mais l’inverse était aussi vrai. Barbara n’avait jamais entendu parler de cette Dobermann, mais elle ne se dégonflait pas, lui assurant que son enregistrement ne valait rien... Ce sur quoi Barbara était un peu plus nuancée. Elle avait des aveux au complet, et un avocat pourrait toujours s’amuser à tenter den soulever l’irrecevabilité, si le jury entendait les aveux, ce serait amplement suffisant. De plus, la cavalcade de la femme avait été filmée par de nombreuses caméras de sécurité publiques, et faire le lien entre cette voiture et celle sur laquelle Barbara était posée ne sera pas difficile. Dobermann continuait à lui parler, proposant un deal... Son aide contre Guramu, en échange de tout ce que Batgirl pouvait lui offrir.

La réponse de Batgirl fut, pendant quelques instants, un léger silence circonspect. Elle ne disait rien, car il n’y avait, fondamentalement, rien à dire.

« Tu t’es heurtée aux Guramu. Être en prison est bien le moindre mal qui puisse t’arriver. Tu ne dois pas être à Seikusu depuis longtemps pour croire qu’on puisse impunément défier Akihiro Guramu, et espérer s’en sortir. Je ne te propose pas ta liberté, tu m’as mal comprise... C’est de ta vie dont il est question. »

Les Guramu contrôlaient tout à Seikusu, aussi certainement que Wilson Fisk restait le Caïd de la pègre de New York, écrasant ses rivaux. Barbara savait très bien qu’Akihiro avait engagé cette femme pour pouvoir, en définitive, la tuer. Batgirl s’était mis en œuvre démanteler son organisation, car elle savait qu’Akihiro connaissait l’existence de Terra, et était en affaire avec des criminels venus de cette planète. C’était son organisation qui revendait à d’autres des technologies futuristes, qu’on retrouvait entre les mains de dictateurs du Moyen-Orient ou de seigneurs de guerre en Afrique équatoriale.

Dobermann ne semblait guère impressionnée, et Barbara l’avait laissé récupérer sa mallette.

« La police va bientôt arriver » signala-t-elle alors, à tout hasard.

On pouvait entendre les gyrophares qui se rapprochaient de plus en plus.

« Dépose ton arme tout de suite, et rends-toi. Tu as commis un assassinat, je ne compte pas marchander avec toi. »

Il était probable que la femme allait se rebeller, mais elle avait sa mallette dans une main, et Barbara était prête à lancer son Batarang. Dans l’obscurité de son costume et du parking, on ne pouvait pas voir grand-chose, mais, dès que Dobermann amorcerait le geste de vouloir appuyer sur la gâchette, Batgirl lui enverrait son Batarang, en visant le canon de l’arme, puis elle bondirait depuis la voiture, dans l’objectif de frapper le torse de la femme avec ses deux jambes.

C’était son plan, mais elle ne savait pas de quoi cette Dobermann était capable.
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le lundi 08 septembre 2014, 19:19:56
Frau Van Lindermann


Au loin, tu put entendre retentirent les sirènes de polices. Les choses était visiblement entrains de s'envenimer, toutefois, tu gardas ton calme, ton armes était toujours pointée sur cette femme tendis que ton autre mains tenait ta mallette.

« Dépose ton arme tout de suite, et rends-toi. Tu as commis un assassinat, je ne compte pas marchander avec toi. » T'avait elle alors demandait. Ce sur quoi tu esquissa un petit sourire en coin tout en regardant brièvement en directions de deux fourgons, fourgons entre lesquels l'arrière d'une voiture était visible.

Et toi... Tu crois pouvoir marchander avec moi ? Franchement... Tu ne sais même pas à qui tu a affaire, ni dans quelle merdier tu est entrain de te mettre... Tu sais... Je ne suis pas comme la Duchesse moi... Tu ne m’aura pas en appelant les flics...

T'avais tes infos, tu savait qu'une femme en tenue de cuir comme celle là, avait était vue sur le lieux où la Duchesse était morte... Ou plutôt, où elle était "sois disant morte. Car pour toi, elle était encore en vie, tu savait pertinemment qu'un corps que l'on ne retrouvais pas, c'était un corps encore en vie. point.

Tu refis plusieurs pas en arrières, puis, lentement, tu baissa le canon de ton arme, aucun geste brusque... Il ne fallait pas qu'elle ais le temps de se rendre compte de ce que t’apprêter à faire.

Je veux bien te suivre... Tu vois, je suis réglo aujourd'hui. Comme je viens de te le dire, je ne suis pas comme la Duchesse et par conséquent... Je vais me rendre sans résistance. hm ?


Un mince sourire vint à s'afficher sur ton visage puis... Ta rapidité légendaire prit le pas sur la femme en cuir. Tu décocha deux tire en direction du réservoir de ta voiture, tendis une sorte de gros shuriken noir vint à frapper ta mains droite alors qu'au même moment...  ta voiture venait d'exploser avec ton portable, les grenades et toutes les autres preuves que ce trouvait dedans. Rapidement te repris ton armes, avant de te diriger vers le corps de la jeune femme. Cette dernière était encore en vie... Toutefois, tu n'avait pas vraiment le temp de tergiverser. Tu prit son éspèce d'enregistreur puis tu lui donna un grand coup d'mallette en travers la tronche, avant de finalement lui dire sur un ton narquois :

La justice, hein...

Sur ce, tu accourue vers la voiture postée entre les deux fourgons. Les sirènes de police était de plus en plus proches, tu devait donc faire vite... Très vite. Tu explosa la vitre à l'aide de ton arme a feu, tu ouvrit la porte et puis... Bas tu fit ce que toute personne censée fait dans ce genre de situation... Du donne un grand coup de pied sous le volant afin de court-circuiter l'engin. Cette manœuvre, tu la connaissait par coeur, le trafique de voiture étant l'une des nombreuse qualifications que comptait ton CV. Une fois la bagnole lancée, tu démarra au quart de tour en faisant crisser les pneu de l'engin et hop ! Tu partis à toute berzingue hors de cet endroit.
Tu roula rapidement à travers plusieurs rues plus ou moins désertes, puis, une fois loin du parking, tu te mis à ralentir, reprenant alors une vitesse plus modérée. Tu savais pertinemment que les vitres teintées de ton ancienne bagnole avait cachée ton visage sur les éventuelles caméras de surveillances et par conséquent, tu ne risquait plus grand choses... Enfin, plus grand chose... Façon de parler.

Tu alluma la radio et... Oui... Visiblement, ton visage était encore inconnu des autorité policières. Cette nouvelle te fit soupirais, alors que petit à petit, tu te rapprocher d'une de tes planques. Un petite appartement discret au fond d'une ruelle, un truc qui, d’extérieur paraissait miteux, mais qui en réalité était assez spacieux et plutôt confortable... Voir très confortable, mais tu avais choisie cet appartement en partis pour sa très grande discrétion, discrétion que tu comptait bien garder. C'est donc pour cette raison que tu prit soins de garer la voiture, le plus loin possible de ta planque, aux alentours d'un vieux squat. 

De là, te marcha jusqu'à ton appartement, en glissant plusieurs œillades à toutes les personnes que tu croisait. Ta parano était entrain de prendre le dessus. Une fois au devant ton appartement, tu farfouilla dans la poche interne de ta veste, afin d'en prendre les clés puis, tu ouvrit la porte, tu jeta un rapide coup d'oeil autours de toi... Personne. Tu referma rapidement la porte et... Tu soufflât un grand coup en planquant tes cheveux en arrières.

Bordel... Faut que je le contacte...

Tu alluma la lumière d'un élégant salon que tu avait décorait avec plusieurs meubles style victoriens. Tu t'affala dans ton voltaire qui faisait face à une petite cheminée. Tu décrocha le combiné du téléphone qui ce trouvait sur une petite commode juste à coté de toi, tu tapa rapidement le numéros de ton interlocuteur... Puis tu attendis qu'il décroche. ton regard ce tourna vers l'une des fenêtres de ton appartement, cette dernière donnait sur de vastes buildings... Pour une raison que tu ignore, à ce moment précis, tu crus te retrouver en Amérique... Avant que les complots et autres magouilles te face fuir la nations de l'oncle sam, la queue entre les jambes.



Jethro Palmira "Scarface"

(http://zupimages.net/up/14/37/87xl.jpg) (http://zupimages.net/viewer.php?id=14/37/87xl.jpg)

L'homme était tranquillement assis à son bureau. En fond, la mélodie gracieuse et cristalline de l' Ave Maria (http://www.youtube.com/watch?v=2bosouX_d8Y) berçait les oreille de l'homme qui était le parrain de la pègre italienne à Seikusu. Il tenait dans sa main un verre de vin, un Chianti pour être plus précis. L'homme prit une grande inspiration, avant d'entendre le téléphone se mettre à sonner. Le regard de Jetrho descendit lentement sur le combiné, avant que sa mains ne s'en saisisse.

Allo.
Allo... Jethro...
Dobermann, que voilà une agréable nouvelle. t'entendre me fait plaisir...
Je suis pas la pour blablater Jethro...
Je sais Dobermann... Je sais, mais, que serions nous sans un minimum de politesse et de courtoisie, hm ?
Un mince sourire vint à éclaircir le visage de l'homme qui  se mit alors à faire tournoyer le vin dans son verre à la manière des grand épicurien.
Des animaux j'imagine...
Tout à fait Dobermann, encore une fois tu a raison... J'aime ton sens de la déduction et ta clairvoyance, toutefois, j'ai eu vent de tes actes... Ils te recherche n'est pas ?
Ouai... Il n'ont pas honorées mon contrat.
L'homme descendit un gorgée de Chianti qu'il considéra longuement au creux de sa bouche, avant de délicatement l'avaler.
Voilà une chose que ne m'étonne guère de la part des Guramu... Ils sont si... irrespectueux des bonnes manières et de la courtoisie, moi qui leur avait pourtant dit ne pas te froisser.
C'est toi qui m'a recommandé, hein ?
Oui... Et je suis conscient de cet erreur Dobermann... Je m'en excuse... Je leur avait pourtant dit de faire attentions et d'être réglo... Mais visiblement... Ils n'en ont eu rien à faire.

De son coté, Frau s'était rendue dans sa cuisine et elle était à présent en possession d'un verre de bourbon.

J'ai besoin d'aide Jethro.
Tout ce que tu voudra Dobermann... Je suis prêt t'aider, cependant, je ne peut pas non plus me permettre d'entrez dans un conflits ouvert avec les Guramu.
Je sais... Mais je pense qu'au fond, ce gros porc d'Akihiro sais à qui il a affaire... Tout ce dont j'ai besoin c'est d'une couverture et d'un assurance que seul toi peut m'apporter.
J'imagine qu'il vas vouloir t'envoyer des tueurs, hm ?
Surement... Mais ça à la rigueur ça ne me dérange pas... Je veux juste qu'il me donne mon fric et qu'il comprenne qui je suis et que je ne rigole pas.

L'homme acquiesça d'un hochement de tête, avant de se lever de son siège.

Bien... Je t'en doit déjà pas mal Dobermann... Il est donc temps pour moi de te rendre l'appareil. J'ai connue ton père et Je serais ravie de t'apporter mon soutient.
Merci Jethro...
De rien... Une fois encore c'est bien là la moindre des choses. Tu as déjà beaucoup fait pour moi dans cette ville.
Frau Répondis pas et ce contenta de raccrocher. L'homme à la cicatrice reposa lentement le combiné sur son bureau, avant de se tourner vers deux des ses hommes.

Bien, vous deux... Je veux des hommes dans toutes la ville... Frau est une personne en qui je tient énormément... Où qu'elle soit, je veux que vous la retrouviez et que vous l'aidiez temps que cette affaire ne sera pas résolue, c'est clair ?

Oui monsieur.
Oui monsieur.

Les deux hommes saluèrent respectueusement leur chef, avant de quitter la pièce. Jethro Se tourna ensuite vers sa grande bais vitrées qui donnait, là encore, sur des vastes buildings. L'homme prit deux autres gorgées dans son verre de vin puis, son regard se descendit vers le combinée qu'il venait de poser. Il fit longuement le tour de la question et puis... Il se décida. Il reprit le combiné et alla se rasseoir à sa place, il amenas à lui une petite boite en bois contenant une sorte de petit calepins pleins de numéros soigneusement rangés et ordonnée
Dedans, il y avait plusieurs numéros, d'alliés, comme de rivaux, il feuilleta brièvement avant de finalement trouver celui qu'il cherchait

Il reconsidéra la chose pendant un bref instant Puis il tapota le numéros et fini par appeler.
La sonnerie retentit longuement dans l'oreille de Jethro puis... Enfin, quelqu'un décrocha.

Allo... Mr. Guramu ?  C'est Mr. Palmira à l'appareil.
Qu...
T-t-t-t... Je n'ais pas beaucoup de temps Mr. je vais donc être concis et clair. En vous recommandant Dobermann, j'ai bien mentionné le fait que cette dernière était d'une très grande expérience et que donc, de ce fait, il était naturelle de se conduire avec elle comme avec n'importe lequel de vos confrères... Toutefois, j'ai eu le regrets d'apprendre que vous vous êtes conduis particulièrement mal avec elle... Rassurez vous, je ne compte pas attenter à votre vie, ni à vos finances... Je tiens juste à vous dire que... Dobermann, tant que vous ne lui aurais pas versée l'intégrité de son argent, n'aura de cesse de vous chercher... Et ci vous croyez qu'elle vas bêtement venir vous attaquer dans votre forteresse et bien... C'est que vous manquer cruellement de jugement et de bon sens. Elle vous aura... D'une manière ou d'une autre elle vous aura... Cherchais bien... Et vous verrez bien de quoi est fait son passé... Je vous assure qu’aucun de vos hommes lui arrive à la cheville.
Réfléchissait bien Mr Guramu... C'est en toute amitié que je vous dit cela.
Sur ce... Je vous souhaite une très agréable fin de soirée.


l'homme raccrocha, avant de reprendre une gorgée de vin. Il n'y avait en réalité aucune amitié entre lui et Akihiro, cependant, courtoisie oblige.

Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le mercredi 10 septembre 2014, 01:47:51
Quand la police arriva sur le parking, elle ne vit rien, si ce n’est une carcasse de voiture en feu. L’enquête balistique qui serait conduite durant la nuit révélerait la présence de poudre et de traces de balles, et l’analyse des lampes explosées permettrait de voir des Batarangs, des instruments métalliques en forme de chauve-souris que la police seikusienne commençait à bien connaître. Cependant, on ne verrait aucune trace de Batgirl ou de la mystérieuse tueuse. La police conclurait alors à ce qui semblait le plus logique : une altercation, avec Batgirl qui n’avait pas réussi à capturer sa cible. Les petits bouts de tissus éparpillés sur le sol correspondaient tout à fait à la cape que Batgirl utilisait, un tissu correspondant à la cape de Batgirl. La réalité était évidemment bien plus nuancée, car c’était méconnaître Batgirl que de croire qu’on pouvait la piéger aussi facilement. Par exemple, la police ne trouverait pas de gouttes de sang, alors même qu’elle s’était reçue un coup de mallette. Ayant un père adoptif commissaire de police, Barbara savait comment les choses marchaient, et avait effacé son sang, évitant ainsi que la police ne puisse l’identifier.

Elle était retournée à son appartement, car elle ne ovulait pas prendre de risques avec son dos, et avait laissé à Stéphanie Brown (http://img89.xooimage.com/files/6/9/b/st-phanie-brown-1--36cd418.jpg) le soin de prendre le relais. Quand Dobermann l’avait frappé avec sa mallette, Barbara en avait profité pour glisser une puce géolocalisatrice sur sa mallette. L’explosion de la voiture l’avait sonné, et, sans son armure, elle aurait probablement été réduite en bouillie. Elle avait lancé la puce après le coup de la mallette, dans un laps de temps de quelques secondes. La tueuse n’avait rien remarqué, et avait ainsi gentiment conduit Batgirl à son domicile. Néanmoins, ce n’était pas le genre de Barbara de se ruer à l’improviste chez un adversaire, surtout quand ils ‘agissait d’une tueuse aussi expérimentée et informée que cette femme. Son repaire devait être protégé par de nombreux pièges, et Stéphanie avait juste pour ordre de la mettre sur écoute. Son appartement se trouvait près des grands gratte-ciel du quartier des affaires, et Stéphanie s’était posée dans un appartement à proximité, amenant avec elle un équipement de pointe fourni par les entreprises Wayne. Elle amenait avec elle un microphone directionnel (http://img3.wikia.nocookie.net/__cb20090418155307/metalgear/images/7/76/Armes_mgs3_023.gif) et une parabole avec un dispositif d’écoute permettant une interception des messages téléphoniques... Sans parler d’une jumelle et d’un ordinateur portable. Elle s’était déplacée de manière fort peu conventionnelle pour une Batgirl, puisqu’elle avait tout simplement utilisé une voiture, n’enfilant son costume qu’en étant dans l’appartement.

Stéphanie vit ainsi la cible se mettre à communiquer par téléphone, et enclencha son dispositif d’écoute. Il était très facile de pirater des communications émises par satellite. Il suffisait d’une parabole pour capter les appels. C’était plus difficile avec les téléphones filaires, car il fallait trouver la borne téléphonique, et placer des câbles... Fort heureusement, Dobermann s’adressait visiblement à une personne assez éloignée, et, tout en écoutant la conversation, qui était retransmise ne temps réel au Bat-ordinateur de Barbara, Stéphanie lançait des programmes pour trianguler l’appel, grâce à l’aide des satellites de Wayne Enterprises.

« Jethro... Ça te dit quelque chose ?
 -  Pas pour le moment, répliqua Barbara. je vais mener mon enquête.
 -  Je te fais confiance. »

Barbara Gordon n’était pas que Batgirl : elle était aussi l’Oracle, un hacker surdouée, capable de trouver presque n’importe quoi sur le Net. Ceux qui disaient que Batman était le plus grand détective du monde oubliaient souvent de se rappeler que, en amont, Batman s’appuyait parfois sur les recherches très importantes menées par Barbara. Stéphanie savait que l’Oracle allait passer la nuit à se renseigner sur Dobermann, ainsi que sur ce Jethro. Elle allait sûrement réécouter l’enregistrement une trentaine de fois, afin de déterminer l’accent de l’homme, percevoir ses intonations, afin d’en dresser un profil psychologique préliminaire. Tout ça dépassait totalement Stéphanie, qui se disait juste que ce Jethro était un autre sale type voulant s’implanter dans le marché de Seikusu, sans savoir que ce dernier était déjà plein.

« Qu’est-ce que je fais ?
 -  Tu restes ici, pour le moment, à la surveiller.
 -  Ça risque d’être long..., maugréa Stéphanie. Pourquoi tu n’appelles pas les flics pour qu’ils débarquent ?
 -  Parce que ce serait griller notre avantage, et que, même s’ils arrivent à la capturer, ils n’ont aucune preuve que ce soit bien elle qui était derrière ça. Tu as été à Gotham, tu sais comment ça fonctionne. Notre enregistrement est irrecevable, et ma seule preuve est une bande audio sur un parking, quelque chose que n’importe quel avocat se fera une joie de démonter lors d’un procès. Donc, on attend, et, si elle bouge, tu la suis. De toute manière, elle a l’air décidé à s’attaquer à Akihiro, donc elle risque de rapidement se déplacer. »

Stéphanie acquiesça lentement.

« Okay Chef ! »

Elle n’avait plus qu’à s’acheter des donuts, et elle serait la peinture parfaite du flic en planque... Mis à part les kilos en moins et une paire de seins en plus, et une tenue moulante noire et violette.

*Et dire que, à mon âge, certaines préfèrent aller en boîte et se faire niquer par des tocards en costume shootés au LSD... Et moi, je passe mes soirées dans un appartement vide à surveiller une tueuse en série...*

Curieusement, elle préférait ça à l’alternative susmentionnée.
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le lundi 29 septembre 2014, 20:24:39
Frau Van Lindermann
Tu t'étais réinstallée dans ton fauteuil, ton verre de bourbon dans la main. Tout en tournoyant nochalament les glaçons dans ton verre, tu réfléchissais à comment te sortir de cette situation. Fallait il que tu fasse appelle à toutes les connaissance que tu avait sous le coude ou bien devais tu faire comme à ton illustre habitude, soit, lentement remonter vers ta cible jusqu'à la dézinguer d'un coup. Tu savais plus ou moins ou se trouvait les autres clubs et affaires des Guramu, il te suffirait de choper un des nombreux mac et autres gros bonnet à la solde d'Akhiro et le faire parler un bon coup, histoire de savoir comment buter son gros lard de patron... C'était une solution, certes, mais elle ne risquer pas te rapporter grand chose. Cependant... Avais tu vraiment une autre solution ?

Faut que je me calme et que je réfléchisse...

Calmement, tu ouvris le tiroir d'une petite commode qui se trouvait à coter de toi et tu en sortie une petite boite  en fer noire marquée d'une croix de malte rouge. Tu ouvris la dite boite et, qui avait il dedans ? Et bien il y avait tout ce dont tu avait besoin pour te rouler un petit joins. Quoi ? Comment ça ça colle pas aux habitudes et au sérieux des tueurs à gages ? Tous ça, c'est des clichés, rien de plus. Toi, quelque soit ton état, t'était un vrais danger publique, une putain de lionne en furie capable de dessouder n'importe qu'elle bâtard avec n'importe quel objet et ça, qu'importe la situation où tu te trouve. T'était nez avec ce dont, celui de tuer, ton corps tout entier était une armes, c e monde était ton instrument, ta capacité de réflexions et ton adaptabilité faisait de toi la meilleur et ce dont, tu l'as affûté et tu l’affûte encore aujourd'hui... T'es la meilleur, point barre, fermez les guillemet et ranger vos cahier. Cette salope d'héroine de cuir t'avait sous-estimée et bien qu'à cela ne tienne, tu lui avait fait péter ta caisse à la tronche.

Ça lui apprendra à cette grosse pute, tiens. Avait tu dit en affichant un léger sourire en coin, tendis que tu tourner ton grinder afin broyer ta beuh. Beuh que tu mis ensuite dans ta feuille slim avant de finalement te mettre à rouler ton joint avec savoir-faire.

à chaque fois que tu roule un joint, tu ne peut pas t'empêcher de te rappeler ton premier stick avec l'une des pote de ton père. T'avais quoi... Treize, voir quatorze ans et ce bon vieux Frico t'avais fait fumer alors que ton daron était partis conclure un deal avec un gang de bouzeux consanguins. A sont retour, toi et Frico étiez derrière le bar, entrain de tirer au fusil de précision sur des chacals... Ouai, on peut dire que ta jeunesse avait eu la particularité d'être assez... Bas assez singulière quoi. Mais au fond, t'as pas si mal tournée que ça... Enfin, d'un certain point de vue quoi.

Lentement, tu passa ta langue sur la feuille afin de pouvoir refermer le tout et d'ensuite te mettre à fumer. Tu alluma ton zippo, tu brûlas le bout de ton joint et... et tira un bonne latte dessus, avant de recracher une épaisse bouffer de fumer devant toi.

Bon... Reprenons tout depuis le début... Avais tu alors dit en posant la paume de ta main gauche sur ton front.
J'ai buté le maire de cette ville... J'ai pas était payées, mais ! Les enculés qui étaient censés me payer sont maintenant à ma recherche pour me buter... Putain mais merde, pourquoi l'oncle Sam c'est arrête à Hiroshima et à Nagasaki putain !

Ça, c'était vraiment salaud de ta part Frau... Mais bon, c'est pas aujourd'hui que tu va changer de raisonnement, hein.
Il te fallait gagner du temps...Il fallait que tu trouve un moyens d'avoir des informations sur Akihiro, au cas où il ne te payerais pas. Ce qui était, à la base, un malentendus. tu l'ignorais mais, ce n'était pas Akihiro qui devait te payer, mais l'autre tache là, le type qui t'avait montré la photo de la pute en cuir. Pour le big boss Guramu, la livraison avait était faite, mais... Nan, en réalité, elle n'avait pas était faite. Un malentendus... Un malentendus qui aurais peut être pus se résoudre si batgirl n'était intervenue lors de l'échange entre toi et Tamoshi.

Tu tira une autre latte sur ton joins, avant de te déplacer vers une armoire en bois un peut plus au fond de la salle. Tu l'ouvris avant de t'emparer de son contenus, soit, un  Fusil à pompe Taurus-st12  (http://www.chassemarket.com/media/catalog/product/cache/1/image/9df78eab33525d08d6e5fb8d27136e95/t/a/taurus-st12-rossi.jpg). Tu amorça la pompe dans un "clic-clic" bien connue, alors qu'au coin de tes lèvres, ton bédot était lentement entrain de ce consumer. Tu prit ensuite un gros sac de sport qui était lui aussi dans l'armoire et tu mis le fusil dedans, ainsi qu'une bonne vingtaine de cartouches... Au cas ou. Tu referma le sac et tu alla ensuite le déposer dans ton garage, là où ta magnifique Massacro verte métalisé (http://img2.wikia.nocookie.net/__cb20140514080209/de.gta/images/b/b7/Massacro_(V).jpg) était entreposée. Cette dernière était elle aussi blindée et avait elle aussi des pneu à l'épreuve des balles, ainsi que des vitres teintées. Tu en ouvris le coffre, afin d'y déposer ton sac dans le double-fond, puis tu remonta à l'étage afin de régler quelques petites choses.

Tu pris ton poing américain dans un tiroir, un couteaux, un autre portable et ton briquet. Puis finalement, tu redescendit à ta voiture. Une fois dans cette dernière, tu ouvris ton garage et tu prit la route... où tu comptait aller ? Tu l'ignorait pour l'instant, il fallait encore que tu réfléchisse, que tu bouge... Tu devais trouver une solution, mais tu ne supportais tout simplement pas le fait de rester chez toi à rien faire.



Lucrezia

Tu venais de te perdre dans tes pensées une fois de plus... Dans ce passé qui t"habite sempiternellement...
Ton regard vacilla fébrilement du miroir pour ce poser sur ta sacoche. Tu t'en saisis et tu en sortis une sorte de pochons remplis d'une mince poudre blanche. Consciencieusement tu rependis le reste de poudre sur le lavabos avant de te mettre à en faire une ligne propre et bien ordonnée... Putain pourquoi tu fais ça ? Pourquoi et comment t'as put tomber si bas... Toi même tu l'ignore... Tu sniffa d'un coup sec toute cette belle ligne que tu venais d"ériger, avant de reculer de quelques pas puis de t'affaler sur ton vieux matelas merdique.

Petit à petit, tu fermas les yeux et tu te laissas emmener une fois de plus dans les méandres de ton esprit... Un rire lointains parvint à tes oreilles... Puis un bruits de porte... Des pas lourds foule lentement le parquet... Puis, une odeur... Son odeur... Celle du chenil et des chiens mouillés par la pluies ainsi que l'odeur acre de l'alcool et du tabac froid...

Tu te vois dans ta chambre, entrain de jouer avec ta mère... Et puis là... Tu entend sa voix caverneuse, sculptée par des années de gauloises sans filtre. Putain... Pourquoi fallait il qu'il revienne toujours...

Adrianna ! Sale pute ! T'est où bordel de merde !!!! Viens faire la bouffe ou j'te brise en deux !

Tu l'entend ouvrir un tiroir dans la cuisine... Et tu vois ta mère se pincer les lèvres avant de finalement discrètement ravaler sa salive en essayant de te sourire.

Je... Reste la mon étoile... Je vais revenir, d'accord.

T'avais cinq ans putains... Cinq ans. Tu la vis sortir de ta chambre en refermant la porte derrière elle... Tu entendais ses pas lent s'éloigner de toi... Puis une fois encore... Tu l'entendis lui...

BORDEL !!!! T’ÉTAIT ENCORE AVEC TA CONNE DE FILLE !!! PUTAIN MAIS J'AURAIS MIEUX FAIT DE TE LATTER LE VENTRE PENDANT LA GROSSESSE SALE CONNE !
Je... S'il te plait... Laisse la, elle n'a ri...
TA GUEULE !
Un léger silence planât sur la scène puis... tu l'entendis se rapprocher d'elle.
Arrête... j'ten supplie...
LA FERME !
Et bam... Encore se soir, c'était le rouleaux qu'il utilisa....
Une fois encore, il la roua de coups, faisant fit de ses sanglots et de ses gémissements. Tu l'entendais hurler sur elle avec hargne et colère, une colère que tu ne saisira jamais vraiment... Pourquoi il faisait ça ?

Une enfance sans saveur et sans réelle plaisir autre que celui de voir une femme qui chaque jour se battait pour toi... Ou qui ce faisait battre pour toi... Tu ne sais pas et tu ne le sera jamais...

Distraitement, le souvenir de cette femme en tenue de chauve-souris te revint... Elle avait plus ou moins parlé de tes parents... Mais au fond, que savait elle de toi et de ce que tu as vécue ? Même à elle tu ne souhaiterai pas l'enfance minable que tu as connue, cette vision immorale d' un être cher se faire frapper sans que l'on puisse le sauver... Cette femme que tu avait torturée avait osée traiter ta mère de salope... Si elle ce sentait vraiment si "juste" elle aurait compris, mais non, elle avait préférée l'insulter en sachant pertinemment qu'elle insultait la seule personne que tu as jamais aimée.
Il n'y avait rien de "juste" dans cette acte...

Lentement, ton esprit s’embruma à nouveau, te faisant replonger inévitablement dans tes souvenirs.
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le mercredi 01 octobre 2014, 13:01:17
Pour l’heure, Stéphanie n’avait pas grand-chose à se mettre sous la dent... Une tueuse en train de fumer un joint dans son appartement. Au bout d’un moment, elle finit par avouer avoir tué le Maire, mais même Stéphanie savait que cet enregistrement ne vaudrait rien devant un palais de justice. Un enregistrement tiré dans un espace intime, sans aucun témoin... Soit il serait irrecevable pour déloyauté de la preuve, soit un avocat le démolirait en expliquant au jury que sa cliente avait prononcé cette phrase dans un moment d’égarement, et que, en aucun cas, il ne pouvait constituer un aveu. En grommelant, Stéphanie continuait donc à l’observer, depuis sa planque, attendant un geste, une réaction quelconque... Mais la femme tournait comme un oiseau dans sa cage, avant de se mettre à bouger, et de sortir une belle quincaillerie.

« Woow... Je ne sais pas où elle fait son marché le Dimanche, celle-là, mais je veux son adresse !
 -  Contente-toi de la suivre, Stéphanie... »

Stéphanie acquiesça silencieusement. Elle disait juste ça pour éviter de continuer à s’ennuyer comme un rat mort. Cependant, il ne tarda pas à y avoir de l’activité, car la cible se mit à sortir. Stéphanie avait une furieuse envie d’aller la boxer un coup, ne serait-ce que pour lui faire passer le goût de se moquer de Barbara, qu’elle avait osé qualifier de « grosse pute », mais elle n’en faisait rien. Si cette femme partait, Stéphanie pourrait inspecter son appartement, et peut-être trouver des traces. Néanmoins, il ne fallait pas la perdre de vue. Elle se tenait prête, et, quand elle vit la femme sortir avec une voiture de sport verte, Stéphanie balança un autre traceur, à l’aide d’un long pistolet avec une grosse crosse. Le traceur alla se loger contre le flanc de la voiture, et, grâce à un système de camouflage efficace, changea de couleur pour épouser celle de la voiture, le rendant ainsi plus difficile à tracer.

« Bien joué, Stéphanie ! Tu vas en profiter pour fouiller son appartement, et...
 -  Attends une minute, ça bouge ! »

Dans la rue, deux voitures noires étaient en train de s’approcher, remontant la rue vers celle de la femme. Deux trappes sur le plafond s’ouvrirent alors, laissant chacune la place à un Yakuza armé d’un fusil d’assaut équipé d’un lance-grenades. Les balles se mirent à fuser vers la voiture, rebondissant contre le pare-brises, et un Yakuza enclencha son lance-grenades. L’arme émit un *SCHTOOMP !* caractéristique, et la grenade explosa près de la voiture de la tueuse. De l’autre côté de la rue, un van noir s’approchait à son tour, et Stéphanie comprit que cette femme avait vraiment dû mettre Akihiro en pétard.

Les deux lourdes berlines bloquèrent le bout de la rue, et des tueurs en sortirent, armés de fusils d’assauts ou de pistolets-mitrailleurs, voire de fusils à pompes, et se mirent à faire feu sur la voiture, l’arrosant sous une pluie de balles.

« Merde, y se passe quoi, là ?
 -  La putain de Troisième Guerre Mondiale ! »

D’autres Yakuzas sortaient du van, et Stéphanie vit un lance-roquettes. Le Yakuza visa la voiture de la femme, et Stéphanie intervint au même moment. Elle lança un Batarang, qui frappa la main de l’homme, déviant ainsi le tir, qui alla se loger contre une voiture garée en plein stationnement. Stéphanie n’avait pas oublié la fameuse règle d’or de Batman et, par extension, de la Bat-famille : empêcher la mort. Même si cette femme était une tueuse impitoyable et probablement psychopathe, Stéphanie ne pouvait pas la laisser mourir sans réagir.

Elle descendit de son appartement en planant, et s’écrasa contre un Yakuza, le renversant sur le sol.

« Putain, c’est Batgirl !!
 -  Pour vous servir ! »

Un Batarang fila de ses doigts, et atteignit les mains d’un autre Yakuza, qui se reçut ensuite un coup de pied en pleine tête, l’envoyant se vautrer par terre.

« Les voisins sont venus se plaindre de votre petite fête... Ils trouvent que ça fait un peu de bruit...
 -  Mais flinguez-là !! »

Dit comme ça, ça sonnait rêveur...
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le lundi 20 octobre 2014, 18:29:24
Frau

A peine avais tu quittée ton garage et fait une dizaines de mètres en bagnole que deux putains d'berline noires foncèrent sur toi. A leurs bord ? Des putain d'niakuzas armés de fusils d’assaut et d'autres armes plus ou moins de bonne facture, oui, car, l'armement, c'est comme tout, soit tu met le prix et tu as de la qualité, soit tu prend d'la merde en grosse quantité et tu te retrouve avec de la merde toute droit venue du fin fond d'un sous-sol chinois clandestin et merdique. Tu t'abaissa légèrement sur ton volant avant de voir l'un de ses enfoirés utiliser son lance grenade, ratant fort heureusement son coup.

Ouai... Vraiment des grosses daubes ces gars là !
Tu l'as dit bouffit ! Avec le recul, tu te demander où était passé les sois disant préceptes ancestraux japonais. Tu sais, les règles et l'art du combat là.

J'imagine que ça doit être comme l'amour du tonton, ça s'est barré en couille à la fin d'la seconde guerre mondiale.

Dommage, t'aurais bien aimé te dire que chacun des mecs qui aller te rater ce soir se donne la mort chez lui... Enfin, toujours est il, là, t'était encore une fois dans la merde ! Surtout quand tu vis un type sortir un putain d'lance patate en te visant. Par chance, le type ratât son coup. Toi, de ton cotés, tu ne freina pas le moins du monde, bien au contraire ! Tu continuait d'avancer en direction des berlines, ton pistolet hors de la fenêtre, crachant ses balles sur les yakuza et, le moins que l'on puisse dire, c'est que même à une telle vitesse, ta précision était toujours d'appoint, certes, elle l'était moins qu'en temps normale, mais le résultat était tout de même là, car plusieurs Yakuza furent abattus par tes soins. Cependant, un rapide coup d’œil dans ton rétroviseur t'alerta de la présence d'une autre super-héroine dans les parages et ça... C'était pas franchement cool...

Merde !

Et là, comme-ci ça ne suffisait pas, le type au lance roquette revint à l'assaut, envoyant une seconde roquette vers ta bagnole, roquette qui te frôla avant d'aller s'écraser contre les berlines... Ouai, c'était vraiment des daubes ces mecs.
Un rapide coup de volant te fit déraper, mettant ta voiture en travers la route. Il fallait vraiment être con pour ainsi rater sa cible et en plus détruire ses acolytes, non ? Tu frappa du point sur ton volant et cet alors que tu constata l'étendue des dégâts... Là, tout autour de ta bagnole, il y avait des débris et des morceau de corps calcinés. Ton regards déviât ensuite vers l'autre cotés de la rue et... Ton constata avec un légère étonnement que la super-héroïne avait lattée la tronche à tous les autres mecs... A défaut d'être très amicale, elle était au moins efficace et ça... C'était forcement une bonne chose pour toi.

...

L'espace d'un instant, tu t'es demandée comment cette blondasse qui, sans nul doute, était une alliée de l'autre rouquine, avait put te retrouver si vite... Et l'idée d'un émetteur t'avait alors effleurée l'esprit. Pourtant, ça te paraissait un peut gros mais... En y réfléchissant bien, cela n'était pas impossible non plus.

La pute m'aurait pistée !?

Oui... Cette idée t'avait pas plus, mais alors pas plus du tout ! Cependant, tu étais partagées entre le fait de partir, ou de rester pour lui latter la tronche... Et la réponse t'apparut alors comme une évidence. Cette gamine savait surement quel était ton appartement, toutefois, à part la weed cachées dans la boite en fer, il n'y avait plus grand chose d'illégale dedans, quelques cartouches ? Et alors, ce ne sont que des cartouches, le fusil étant dans ta tire, il n'y avait là aucun réel soucis et puis, admettons qu'elle tombe sur une armes, tu as le permis pour en posséder, à la rigueur, elle pourrais te faire avoir une amende pour possessions d'objets à caractères néo-nazi, tel que tes drapeaux représentant la croix gammée ou encore le portrait d'Adlof hitler. mais bon, même là, tu doute que ce soit assez pour te faire tomber.

Ouai...mais j'ai pas envie qu'elle foute les pieds chez moi cette truie...

Lentement, tu prit ton fusil qui était dans ton coffre, ainsi que deux boites de cartouches que tu mis dans tes poches et tu sortis... Wow, t'avait à peine fait cinq-cent mètres que tu étais déjà obligée de sortir de ta caisse... Pfff, quel gâchis de temps.
Dans le doute, tu enfila ton poing américain et sans même viser la justicière, tu lui parla, tachant toutefois de rester bien concentrée, afin de parer à toute éventualité.

Bon... Je pense avoir était clair avec ta collègue nan ? J'ai assez d'emmerdes avec les faces de citron, alors s'il te plait, retourne chez les amérloques avec ta clique te sadomasochiste en tenue de cuir et fout moi la paix..

En disant ça, tu tira une latte sur le bout de joins qui pendait au bout de tes lèvres,recrachant par la suite la fumé en mode badass et tendis que tu avait fini de parler, un Yakuza qui était affalé sur le sol, ce mit à gémir. Ton regard se glissa vers lui puis...

Toi ta gueule, sale nyak !

Et bam ! Tu écrasa sa tête contre le sol... Avant de lâcher, une fois encore, l'une de tes cinglante répliques franchement abjectes et immorales.

P'tain... Et dire que durant la seconde guerre mondiale, ont c'est alliés à des loques pareille... Pas étonnant que l'on ais perdus...


Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le mercredi 22 octobre 2014, 01:23:17
« C’est où que vous vous fournissez, les mecs ? Je savais pas que el trafic d’armes à feu était aussi répandu au Japon ! »

Contrairement à Barbara, ou même aux autres membres de son équipe, Stéphanie Brown avait toujours été la plus... Insouciante. Comme une espèce de gamine, ce qui s’illustrait par son costume aux motifs violets, ou par le fait qu’elle n’hésitait pas à faire la conversation avec ses ennemis, là où d’autres membres optaient pour le silence et pour des coups précis et efficaces. Barbara, depuis son siège, observait la scène à distance. Stéphanie était rapide et efficace, et elle mettait également le doigt sur quelque chose d’exact. Au Japon, le trafic d’armes à feu était beaucoup moins développé qu’aux Etats-Unis, car le Japon était résolument hostile au port des armes à feu. De plus, la tradition des Yakuzas était plutôt d’utiliser des katanas. Les Guramu, cependant, avaient depuis longtemps décidé de ne plus suivre les traditions, adoptant des techniques modernes. Le trafic d’armes à feu à Seikusu avait été développé principalement grâce à eux et aux Russes.

Stéphanie se faisait plaisir, envoyant ses Batarangs, les frappant en visage, avant de bondir sur eux, chacun de ses coups faisant mouche, brisant des nez, des côtes, envoyant ses adversaires s’étaler sur le sol. Barbara, malgré toutes ses réticences à accepter Stéphanie au sein de l’équipe, se devait bien d’admettre qu’elle s’en sortait bien. Dans son dos, un malfrat tenta de la ceinturer, mais elle fléchit les genoux, et fit un mouvement de balayette avec ses jambes, renversant son ennemi, avant de lui loger son coude dans l’estomac. Un autre ennemi se relevait de la voiture contre laquelle Stéphanie l’avait balancé, pointant son pistolet vers elle. Il comptait ouvrir le feu, mais Stéphanie se retourna alors, utilisant son Bat-grappin. L’arme se planta sur la chemise de l’homme, et elle rétracta rapidement son filin, faisant perdre l’équilibre de son adversaire. Elle ne lui laissa pas le temps de tomber sur le sol, car elle bondit vers lui, et son coude le frappa au menton, le renversant dans un jet de sang sur les mains gantées de Stéphanie.

En quelques instants, elle avait neutralisé les criminels, et la rue était en plein chaos, avec des carcasses de voiture en flammes, des cadavres, et des Yakuzas au sol. Le regard de Stéphanie se reporta sur la tueuse en série. Sa couverture était grillée, mais elle avait dû intervenir afin d’empêcher une catastrophe. Maintenant, elle se trouvait face à elle, les sens aux aguets, et la vit sortir un fusil.

« Bon... Je pense avoir été claire avec ta collègue nan ? J'ai assez d'emmerdes avec les faces de citron, alors s'il te plait, retourne chez les amérloques avec ta clique te sadomasochiste en tenue de cuir et fous-moi la paix. »

Elle n’était guère polie, mais Stéphanie n’était pas trop surprise. Elle ne s’attendait pas à ce que cette criminelle le soit, mais, avant qu’elle ne puisse dire quoi que ce soit, un Yakuza au sol se mit à gémir, et la femme le frappa en pleine tête, avant de l’insulter. Le temps qu’elle se retourne, Stéphanie attaquait déjà, saisissant la moindre ouverture possible. Son Bat-grappin jaillit à nouveau, et le filin vint attraper le fusil de la femme, avant qu’elle ne tire dessus. Le fusil fila des doigts de la femme, et s’étala sur le sol, arrivant aux pieds de Stéphanie.

« On ne te l’a jamais dit, trésor ? Les armes à feu sont interdites ici... Tout comme le fait de frapper un homme à terre. »

Comment Barbara avait pu se faire maîtriser par une débile pareille ?! Tourner le dos à son ennemi, se concentrer sur un adversaire à terre en négligeant celui qui était encore debout... Même elle n’avait jamais fait une bêtise aussi grosse !

« Tu peux opter pour la manière douce ou la manière forte... En sachant que je n’ai pas eu mon quota de côtes fracturées aujourd’hui.
 -  Ce n’est pas vraiment ce que j’envisageais, Stéphanie...
 -  J’improvise ! » répliqua Stéphanie en grinçant des dents.

Peu importe ce que Barbara avait envisagé, tout était foutu, maintenant que les Guramu avaient réussi à pister cette femme, et à employer contre elle la manière forte.
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le mercredi 22 octobre 2014, 17:55:17
Frau

Quand cette jeune blondinette t'arracha ton fusil d'entre les mains tu... Bas tu fis pas grand chose enfaîte, un vague haussement de sourcil, rien de plus, elle aurait beau t'enlever tout les joujou du monde, si tu le souhaitait vraiment, tu pourrais la tuer sans rien, juste à l'aide de tes poings et de tes pieds.

« Tu peux opter pour la manière douce ou la manière forte... En sachant que je n’ai pas eu mon quota de côtes fracturées aujourd’hui.

Son quota ? Voilà qui était plutôt amusant venant de la bouche d'une sois disant justicière. Lentement, tu replaçât ta mèche en arrière en faisant quelques pas sur le coté, ta poigne se raffermissant alors sur ton poing américain. Cette petite blonde voulait jouer ? Elle allait être servie.

J'vais te l'offrir ton quota moi, avec supplément molaire et arcades. Avais tu alors dit en glissant ta main gauche che dans ta poche, avant de voir déferler sur toi l'un de ces étranges gadget en forme de chauve-souris, sauf que cette fois, tu eu la rapidité suffisante pour le parer avec ton superbe Coutau de combat (http://www.thebestknives.fr/boutique/images_produits/uc2735-z.jpg). De suite, tu allas à la rencontre de la jeune femme, parant au passage un autre batarang avant d'esquiver un coup de pied latéral de la part de la justicière.

Pfff... Minable...

Et blam ! Tu envoya ton poing droit dans la joue de ton adversaire, poing droit qui fut ensuite secondé par le gauche, avant que finalement, ton pied vienne à son tour, violemment se loger dans l'abdomens de la justicière, qui fut propulsée contre le vans, avant de s'écrouler au sol.

Alors... Tu l'as ton quota, hm ?... Ah, non.... Excuse moi...

Et hop tu envoya ton pied dans le ventre de la bat-gamine avant de faire quelques pas en arrière, afin d'être hors de porté d'un quelconque balayage.

J'avais zappée les cotes brisées... Avais tu alors dit en ramassant ton fusil à pompe, avant de frapper une fois de plus l'héroine au visage, à l'aide de ton pied cette fois. Tu partis ensuite en direction de ta voiture et cet alors que tu remarqua une sorte de petit dispositif duquel sortait plusieurs étincelles. Surement était ce là l'un des traceur que cette petite pute avait en réserve, cependant, celui ci semblait HS et tu n'eu aucun mal à l'extraire de ta carlingue. Le moteur tournais toujours et rapidement, tu grimpa à bord avant de faire crisser les pneu puis de partir à toute vitesse de l'endroit, tu rejoignis ensuite l'entré d'un tunnel routier qui menait à une autre partis de la ville, une partis exclusivement controlée par la mafia italienne. Tu savait pertinemment que les Guramu n'y mettrait pas les pieds, par peur de causer une guerre qui entacherais leurs affaires à coup sur et là-bas, tu te savais donc en sécurité.

Pour ton appartement et cette petite garce ? Finalement, t'en avait rien à faire... Il n'y avait rien de trop compromettant, cet appart était l'un des plus "soft" que tu avait, il n'y avait aucune preuve bancaire, aucune réelle preuve téléphonique et la ligne internet était tellement peut utilisée qu'il n'y avait en sois rien de concluant à vérifier les historiques et toutes les conneries dans le genres, la vois de la fouille était donc une perte de temps pour cette gamine et le temps, c'est tout ce dont tu avait besoin, donc finalement, si elle voulait fouiller ton appart, et bien qu'elle le fasse.



Lucrezia

Que t'était il arrivée ensuite ? Avec le dernier flash que tu venait d'avoir, il était difficile de te remettre dans le contexte de ta chute... Hmmm... Ça y est ! Ça te reviens. T'en était à être cloîtrée dans un abris de chantier en préfabriqué. Un aubaine pour toi qui, manque de pot, avait fini avec deux balles dans le corps et une chute dans les égouts. Tu t'était lentement remise de tes blessures et... T'était par la suite longuement restée là... Plusieurs jours, peut être deux semaines... Voir trois... Nan, tes souvenirs sont trop diffus pour dire avec exactitudes combien de temps tu est restais ici. Toutefois, il fallait bien que tu parte un jour ou l'autre et ce jour arriva, tu prit avec toi la sacoche de premier secours, quelques réserves de nourritures et hop ! Tu partis en direction de... Bas tu l'ignorais enfaîte... Tu savait juste qu'une fois encore tu allais errais dans les méandres sombres et sordides des souterrains de Seikusu, à la recherche d'un endroit où crécher avant qu'enfin tu ne te décide à remonter.
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le samedi 25 octobre 2014, 02:14:06
« Est-ce que nous attaquons ? »

Depuis ses jumelles, on pouvait voir que l’Allemande venait de coller une raclée à l’une des Batgirls... Miss Brown. Mauvais choix tactique de la part de Barbara. Elle avait envoyé la moins talentueuse de sa petite équipe de filles en combinaison moulante. La voiture de la cible s’enfuyait, après s’être débarrassée du traceur de Gordon. Ses agents attendaient l’ordre. Elle savait qu’ils pouvaient en finir, soit avec Miss Lindermann, soit avec Miss Brown. La police, elle, se rapprochait. Des explosions à Seikusu, ça méritait tout de même d’attirer son lot de personnes... Si le tireur d’élite abattait Batgirl, ça ferait les gros titres. Depuis ses jumelles, la femme pouvait la voir se redresser lentement, sonnée, ravalant sa fierté. C’était tentant... Miss Gordon les embêtait dans leur petit trafic, elle et sa petite bande de folles furieuses hystériques.

« Non, finit par dire Kimura, en reposant ses jumelles. Continuez à suivre Kimura.
 -  Reçu. »

Ses hommes ne discuteraient pas ses ordres, et elle pouvait en profiter pour soupirer sur la bêtise confondante d’Akihiro Guramu. Malgré les consignes de Kimura, il avait tout de même décidé d’envoyer ses hommes traquer cette femme, résultant dans ce désastre. Kimura savait que l’agence était en train de se poser des questions sur l’efficacité de leur partenariat avec Akihiro, et sur la durabilité de cette association. Akihiro était en train de péter les plombs, et son récent coup d’éclat avec le maire en était une bonne illustration. La Confrérie n’avait pas que ça à faire de s’occuper des bourdes d’Akihiro. Ses actions irréfléchies risquaient de déclencher une nouvelle guerre des gangs, susceptible de nuire aux activités de la Confrérie en amenant sur eux le regard du SHIELD.

C’est pour cette raison que Kimura devait s’occuper du cas Lindermann, mais, contrairement à Akihiro, elle n’était pas une femme irréfléchie fonçant dans la gueule du loup sans planifier son plan. Elle s’écarta du rebord du toit, et, le temps de s’éloigner, apprit que la cible s’était réfugiée vers une autre de ses planques, dans le quartier italien. Sans doute pensait-elle que les mafiosi la protègeraient des Yakuzas. C’était bien mal connaître Akihiro, qui, en tant que pur produit de la société japonaise, haïssait tous ces étrangers venus profiter de la guerre entre les clans yakuzas pour lui ravir des parts de marché et s’installer dans des territoires anciennement contrôlés par lui.



« Tu vas bien ?
 -  Hmmm… Elle frappe fort. »

Un soupir s’échappa des lèvres de Barbara. Stéphanie était revenue au repaire après avoir quitté la scène de combat, laissant le soin à la police de recoller les morceaux. Il n’y avait rien d’exploitable dans l’appartement de Lindermann, et elle s’était débarrassée de leur traceur, ce qui faisait que Barbara n’avait aucun moyen de la repérer. Elle avait ordonné à Stéphanie de retourner à la base. Stéphanie savait se battre, clairement, mais elle avait trop souvent tendance à sous-estimer ses adversaires, ce qui, en l’état, lui avait été redoutable. Pour une raison encore inexplicable, Lindermann avait choisi de ne pas l’achever, et Stéphanie grommelait sur place. Elle avait pris plusieurs coups bien placés, amenant Barbara à se demander si cette Lindermann n’avait pas subi auparavant une formation militaire.

« Tu as une piste ? » demanda Stéphanie, désireuse de parler d’autre chose que de ses déboires.

Barbara acquiesça lentement en se retournant.

« L’homme avec qui Dobermann parlait au téléphone s’appelle Jethro Palmira... Aussi surnommé ‘‘Scarface’’. Il a des liens avec plusieurs grandes mafias européennes, notamment la Cosa Nostra...
 -  Là où Dobermann est allée se réfugier ?
 -  Précisément. »

Cosa Nostra, la mafia sicilienne, était l’une des plus puissantes mafias du monde, une organisation tentaculaire qui régnait d’une main de maître sur la Sicile. Ce contrôle était tellement fort que l’Union Européenne avait refusé, il y a quelques années, de financer un projet de construction d’un pont entre la Sicile et l’Italie du Sud, en estimant que les subventions allouées par Bruxelles finiraient dans la poche des mafieux. La mafia s’était développée énormément aux États-Unis, surtout lors de la Seconde Guerre Mondiale, quand les Alliés avaient obtenu l’aide des mafieux pour lutter contre le régime fasciste de Mussolini. Cosa Nostra avait continué à étendre son influence, et, tout comme la Mafia russe, elle avait une antenne à Seikusu.

Barbara redoutait que cette Dobermann ne soit l’ultime étincelle de friction entre Akihiro Guramu et les mafieux italiens. Une guerre des gangs menaçait depuis quelques mois, et Barbara devait encore déterminer le rôle de Palmira là-dedans... Pour l’heure, Dobermann avait réussi à neutraliser deux Batgirls, Barbara en faisant exploser une voiture, et Stéphanie en la boxant.

*Il va vraiment falloir se méfier d’elle...* estimait donc la justicière.

Plutôt deux fois qu’une, même.
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le lundi 27 octobre 2014, 17:08:22
Frau

Cette soirée commençait à franchement t'emmerder... Tu roulais lentement dans le quartier des mafiosi en lançant de rapide regard dans ton rétroviseur, afin de t'assurer que personne ne te suivait. Tu n'arrêtais pas de te demander pourquoi t'avais acceptée ce putain d'contrat ! Une chance que la police ne connaisse pas encore ton identité...

Bordel ! Avais tu lâchée en frappant sur ton volant alors que tu était arrêté à un feu rouge.

Tous à cause d'un enfoiré d'yakuza... Même les chicanos et les colombiens avait plus d'honneur que ça au temps où tu était encore chez l'oncle Sam... Quoi que, les mexicains étaient de sacrés putes quand même. Enfin, la question n'était pas là, nan, là, le truc, c'était qu'un enfoiré d'citron avait cru bon de te jouer un sale coup, sauf qu'il sais pas à qui il a affaire cet enfoiré de jaune, on t'encule pas toi... Nan, avec toi, faut être le plus réglo possible, sous peine de finir avec une balle entre les deux yeux.
le feu revint au vert et tu reprit ta route vers l'un des plus prestigieux Opéra de Seikusu, Opéra qui, bien évidement, cachait plusieurs sous-affaires plus ou moins licites.

Cet alors que tu pus apercevoir dans ton rétroviseur, une élégante berline qui, tout feux éteint cherchait à te suivre. Tu levas les yeux au ciel, l'air de dire : "quel bande de cons." et tu t'engageas dans une ruelle sombre. Rapidement tu pris ton pistolet, ainsi qu'un silencieux qui ce trouvait dans ta boite à gants. Tu sortis de ta caisse et tu allas te cacher derrière deux gros conteneurs à poubelles. Quelques secondes plus tard, la berlines vint à son tour ce garer dans la ruelle, juste derrière ta voiture. Quatre hommes armés sortirent alors du véhicule, avant de faire le tour de ta caisse.

C'était encore des Yakuzas... Tu soupiras légèrement, puis, tu te lança... Ton arme à la main, décochant deux tires, les deux faisant mouche sur les deux premiers Yakuzas. Le troisième vint alors à te tirer dessus à l'aide de son fusil à pompe à canon scié, mais rapidement, tu allas te remettre à couvert derrière ton conteneurs. L'homme tira deux autres salve de plombs, avant que tu ne ressorte pile au moment où l'homme réamorçait son arme. ton tire se dirigea vers sa main, le faisant lâcher prise, puis, ton canon déviât vers son acolyte, misérablement armés d'un simple revolver à six coups, acolyte que tu immobilisas de deux balles dans la jambe. Le type au fusil chercha bien évidement à récupérer son arme afin de te tirer dessus mais... Trop tard, en t'approchant lentement du dernier gars, tu lui décocha une balle dans la tête, avant de finalement arriver au dessus du Yakuza avec le six coups... Le seul encore en vie, gémissant misérablement contre le sol.

Put... Salope !

Sans rien dire, tu écarta son arme à l'aide de ton pied, puis, tu pris la parole.

C'est con sale jaunes... ton Boss est tombé sur le mauvais cheval !
Ferme ta gueule... Pétasse...
Ah ouai ?

Violemment, tu attrapa l'homme par le col de sa veste, avant d'amener sa tête prêt du caniveaux.

Je pense qu'il est temps que vous appreniez tout le respect que vous nous devez, putain d'face de nems !
C'est grâce à nous, qu'vous êtes devenus aussi "civilisés", enculé d'rebut de rizières ! Alors maintenant fait moi plaisir, met ta putain d'bouche contre le trottoir...


Vas bien t'faire foutre, salope de nazi d'merde ! J'te pisse à la rais, t'entend !

MET TA BOUCHE, CONTRE CETTE SALOPERIE DE TROTTOIR ! Avais tu hurlée en plaquant ton flingue contre la tête de l'homme.

Cet homme avait beau avoir une grande gueule, il n'en menait pas large... Il sentait la peur à plein nez et, un bref regard  sur ses mains tremblantes, suffit à t'en convaincre.

Allez connard...

Lentement, l'homme se mis à poser ses dents contre le bitume de cette sombre ruelle puis...

Tu diras bonsoir de ma part à l'Empereur Hirohito... Fils de pute !

Et crac... C'est avec violence que ton pied vint alors à réduire au silence le pauvre homme... Ton regard vide de toute forme d'émotion ce déplaçât ensuite vers le ciel et, comme un point d'honneur à cette sinistre scène... la pluie vint à s’abattre sur toi.
Rapidement, tu te mis à prendre les corps un à un, afin de les mettre dans les gros conteneurs à poubelles puis, tu allas garer la berline dans un cul de sac un petit peut plus loin. Tu reprit ensuite place dans ta bagnole et tu déserta les lieux, comme ci de rien n'était.

Visiblement, même là... tu n'était pas en sécurité.

C'est une dizaines de minutes plus tard, qu'enfin tu arriveras à destination. Tu garas ta caisse derrière l'Opéra, avant de prendre avec toi ton pistolet, ton couteau, ton poing américain et ta mallette contenant ton fusil de précision. C'est d'ailleurs à ce moment là que tu remarquas qu'un traceur y était toujours collé.

Putain !

D'un violent coup de poings tu l'écrasa, avant de définitivement sortir de ta voiture. Cet alors que l'homme qui gardais la porte arrière te fis signe de rentrer. Surement avait il était prévenu de ton arrivait par Jethro. Sans chercher plus loin, tu te précipita à l'intérieur de l'Opéra puis, tu rejoignis le dernier étage grâce à un ascenseur.
Une fois là haut, tu fit face à deux hommes qui gardait farouchement l'entré du bureau de "scarface", cependant, ces derniers t'ouvrirent grand la porte sans poser plus de questions et c'est ainsi que tu retrouvas face à la seule personne de confiance dans cette ville.

Dobermann... C'est une joie de te voir en vie.
Ouai... Moi aussi je suis contente de me voir en vie... Avais tu dit en te grattant l'arrière du crane.
Ne t'en fait pas, mes hommes savent qui tu es et il n'hésiterons pas à t'aider et à te protéger en cas de besoin.
Tu sais que ça risque de faire une belle merde tous ça... Nan ?
Je sais... Le soucis c'est qu'Akihiro à totalement perdu la tête...
Pfffff... J'aurais jamais due liquider ce putain d'maire...

Jethro fit signe à l'une de ses secrétaire d'aller chercher quelque chose, tendis que toi, tu prit place dans l'un des fauteuils qui faisaient face au bureau du parrain et alors que tu allais pour t'allumer une clope, la jeune femme posa une grosse mallette pleine de fric devant toi.

Qu... ?

Ne dit rien... Je sais que ce n'est pas à moi de te payer, d'ailleurs, il n'y a surement pas le compte demandé à Akihiro mais... En commanditant l'assassinat du maire, Akihiro a fait une grave erreur... Très grave... Surement vas t'il y avoir une déchirure entre plusieurs gangs et... Je compte bien t'avoir à mes coté quand tous ça se barrera en sucette...
Tu te paye une assurance quoi...
Je suis l'un des seul à savoir qu'il vaut mieux t'avoir dans son camp, plutôt que l'inverse...

Tu alluma ta cigarette, un léger sourire en coin, puis, en recrachant un belle bouffée de fumer, tu reprit.

Je t'ais jamais trahi Jethro... Alors remballe ton argent.
J'insiste Frau... Vraiment, prend le, au moins pour ta voitures et les deux trois bricoles à cotés.

Un léger silence traversa la scène, avant que tu ne referme l'attaché de caisse bourré de fric.
Tu savais pas trop quoi faire... T'était un peut paumée, cependant, tu te devait de rester calme.


Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le vendredi 31 octobre 2014, 01:45:46
Kate Kane (http://img1.wikia.nocookie.net/__cb20130220173118/marvel_dc/images/9/97/Batwoman_Vol_2_17_Textless.jpg), alias Batwoman, avait toujours été, à Gotham, et même après, une justicière particulière. Initialement, elle avait commencé ses activités de justicière après avoir été renvoyée de l’armée pour homosexualité, et afin d’empêcher que d’autres habitants subissent le même cauchemar qu’elle-même avait subi. Son père étant un haut-gradé au sein de l’armée, sa famille avait été kidnappée il y a des années par des terroristes. Le résultat, dur, fut le meurtre de sa femme, la mère de Kate, et de la sœur de Kate, sa jumelle. Un évènement aussi marquant que perdre ses deux parents dans une ruelle sinistre, et, suite à ça, Kate avait décidé de faire quelque chose, de compenser ce vide affectif. L’armée avait été une bonne option, mais l’homosexualité n’était pas tolérée à l’époque, et elle avait été poliment renvoyée. En revenant à Gotham, elle avait décidé d’agir en tant que justicière, bénéficiant de l’aide de son père, suffisamment intelligent pour comprendre ce qui lui arrivait, et elle avait décidé d’arborer un signe distinctif qui permettrait automatiquement de la classer dans tel ou tel clan. Ce faisant, moins qu’une Batgirl, elle était surtout une plagieuse... Mais ce n’est pas comme si le symbole de la chauve-souris faisait l’objet d’un brevet déposé par Batman.

Elle se tenait sur un toit, surplombant une ruelle où Dobermann avait encore fait parler d’elle, en tuant quatre Yakuzas. Kate était malheureusement arrivée trop tard, comme tantôt, quand Stéphanie s’était fait boxer par cette femme. Kate faisait partie du clan de Barbara, mais elle suivait aussi ses propres objectifs, disposant de son autonomie... Et les traceurs de l’armée, fournis par son père, étaient hautement plus difficiles à repérer que ceux de WayneTech. Plusieurs policiers étaient déjà là, inspectant les cadavres.

« Ils sont tous morts !
 -  Regarde ces tatouages ; ce sont des hommes de Guramu-san !
 -  Tu crois qu’il y a une guerre des gangs ? »

Kate se redressa, et suivit à nouveau le signal de son traceur. Une guerre des gangs... Akihiro Guramu avait toujours été la cible des Batgirls en venant ici. Elles étaient venues ici en suivant un trafic d’armes futuriste international, et leur enquête leur avait permis d’apprendre qu’Akihiro Guramu était le roi de la pègre, et qu’il disposait apparemment de liens à Tekhos, des liens qui lui fournissaient des armes futuristes que l’homme utilisait, soit pour son compte, soit pour celui de ses clients. Ces liens privilégiés lui permettaient d’asseoir son emprise sur son empire criminel. Dobermann ne semblait être qu’un prétexte pour permettre à Akihiro de pacifier Seikusu de la présence de mafias étrangères, qui avaient pu profiter des rivalités entre les clans yakuzas, comme entre les Guramu et les Akuma, leur principal rival, pour s’implanter. Dobermann était partie vers un opéra, qui était le centre des activités de la mafia italienne.

Batwoman se posa sur une corniche en face de l’opéra. Il y avait une pièce qui était jouée à l’intérieur, ce qui excluait une attaque frontale d’Akihiro. Il avait beau être nerveux, il restait un Oyabun, et savait qu’il avait besoin de faire patte blanche auprès des puissants de la ville pour éviter que les choses ne s’enveniment et que tout ne dégénère... Une leçon que les truands de Gotham avaient peu à peu oublié, quand les criminels classiques avaient laissé la place à des psychopathes tordus comme Black Mask ou le Pingouin.

« C’est bien le repaire de ce Jethro, confirma dans la radio de son casque son père, Jacob Kane.
 -  L’un des Parrains de la Mafia...
 -  Ses activités ne se limitent pas qu’à Seikusu. D’après les informations de la CIA, il s’est personnellement installé à Seikusu. Je pense qu’il doit lorgner sur le trafic d’armes des Guramu.
 -  Ça me semble évident.
 -  En revanche, Dobermann a repéré notre traceur, et l’a détruit... J’aimerais bien te dire d’être prudente, mais je sais que ce n’est pas ton cas.
 -  Tout juste », acquiesça Kate avec un léger sourire.

En un sens, il était préférable que ce soit elle qui s’y colle plutôt que Stéphanie. Stéphanie Brown restait encore une jeune femme assez inexpérimentée, qui n’avait pas reçu l’entraînement militaire de Kate, ainsi que l’entraînement très poussé de son père. Jacob s’était chargé d’améliorer son entraînement en usant de ses contacts auprès de la CIA. Kate avait ainsi voyagé dans le monde entier, et, en tant que bon formateur, il avait, non seulement endurci son corps, mais aussi son esprit. Kate savait que Jacob avait choisi un entraînement difficile, impliquant notamment la torture, pour forcer sa fille à changer de voie... L’ultime épreuve avait été un combat contre un psychopathe avec un masque rouge qui s’était réfugié dans une école abandonnée. Elle était entrée dans une salle de classe remplie de cadavres, avant de réaliser que tout ça n’était qu’une supercherie, que l’homme avec le masque de diable rouge était son père, et que les cadavres n’étaient que des poupées de cire. Elle aurait pu tuer son père dans le combat en le prenant pour le psychopathe qu’il était, mais elle avait su se retenir. Pour Jacob, ça avait été le signe que sa fille était prête.

Elle alla à l’arrière de l’opéra en passant par le toit, et se rapprocha de l’arrière. Kate vit ainsi une cour étroite, et y repéra la voiture de Dobermann... Ainsi qu’un cadavre couché sur le sol.

*Bizarre...*

La femme sauta du toit, se laissant descendre en planant, et inspecta le cadavre. Elle repéra rapidement la cause du décès : un trou dans le cou... Une blessure caractéristique d’un shuriken. Une attaque rapide et efficace, furtive et mortelle, qui portait la signature d’Akihiro. L’un des principaux points de discorde entre les Guramu et les Akuma portaient sur le respect des traditions. Les Akuma restaient un clan traditionnel, un clan qui estimait que les Yakuzas, malgré le mal qu’on pouvait dire sur eux, avaient un rôle de police de l’ombre, et qu’ils ne devaient pas se concevoir en opposition avec la police, mais comme une forme de complémentarité. Les Akuma, ce faisant, refusaient le trafic de drogues, d’armes, et d’autres trafics modernes. Inversement, les Guramu se moquaient des traditions, en estimant que seul l’argent comptait. Pour autant, Akihiro avait, lui aussi, un certain respect des traditions : il disposait d’un dojo spécial, qui entraînait pour lui des ninjas depuis l’enfance. Des orphelins venus d’autres pays d’Asie du Sud-Est, et qui étaient formés par des experts en arts martiaux qu’Akihiro payait grassement. La particularité de ces ninjas étaient qu’ils étaient tous de sexe féminin.

Akihiro les déployait lors de missions tendues, et Batwoman comprit alors. Elle contacta alors Barbara :

« Dobermann n’est qu’un pion, entama-t-elle.
 -  Quoi ?
 -  Akihiro souhaite renforcer sa mainmise sur la ville en supprimant ses ennemis et ses rivaux. L’assassinat du Maire allait dans ce sens, mais, s’il l’avait voulu, il n’aurait pas eu besoin de cette tueuse pour le faire.
 -  Oui... Qu’est-ce que tu veux dire ?
 -  Il s’est servi de Dobermann comme un cheval de Troie pour remonter jusqu’au repaire de Jethro, et...
 -  Comment tu connais Jethro, Kate ? Ne me dis pas que tu me caches encore des choses !
 -  Je comptais t’en parler, Barbara, mais...
 -  Un de ces quatre, il va falloir que tu apprennes le sens du travail en équipe, Kate !
 -  Écoute, je pense qu’Akihiro va essayer d’accuser les Italiens d’avoir commandité le meurtre du Maire, afin que la police vienne faire le ménage pour lui. »

Kate ne pensait pas que les ninjas aient été envoyés pour tuer Dobermann... Mais plutôt pour récolter des preuves à fournir à la police. Barbara en arriva assez rapidement à la même conclusion, et pianota sur son ordinateur, accédant aux chaînes de télévision japonaises :

« ...Les tueries récentes à Seikusu font soupçonner l’hypothèse d’une nouvelle guerre des gangs...
 -  ...Informations qui circuleraient selon lesquelles il y aurait un lien entre ces tueries et la mort récente du Maire...
 -  ...La police s’est refusée à tout commentaire, mais certaines rumeurs indiquent que les coupables pourraient être des mafias étrangères...
 -  ...Les liens de collusion entre le Maire et les Yakuzas étaient connus de longue date, et entachaient sérieusement l’autorité du Maire. Partant de ce point de vue, à qui est-ce que la mort du Maire profiterait le plus ? »

Barbara soupira lentement. Kate avait raison, et, même si elle avait fait cavalier seul, son hypothèse semblait bonne : Akihiro ne voulait pas d’une guerre des gangs... Il voulait que la police fasse le ménage à sa place en faisant porter le chapeau de la mort du Maire. Une vraie tactique de politicien. Semer les graines du chaos, en espérant ne pas récolter une tempête apocalyptique.
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le dimanche 14 décembre 2014, 16:19:21
Frau

T'étais pas franchement emballée par cette proposition... Tout ça commençait à partir trop loin. Non pas que t'avait jamais connue ça, mais bordel ! Les amerloques t'avaient banni du pays de l'oncle Sam et voilà que maintenant, tu te retrouvait en proie à une guerre des gang, avec au cul, rien de plus que la famille de yakuza la plus influente de cette ville. Toi et Jethro vous regardèrent durant plusieurs minutes, sans rien dire... Puis...

Je suis censée faire quoi Jethro ?
Ton boulot... Le seul moyen pour toi de t'en sortir, c'est de montrer à cette enflure d'Oyabun que t'a les moyens de le tuer.

Une fois encore, tu ne répondue pas, te contentant seulement de soupirer en t'allumant un clope. T'était coincée... Mais Jethro avait raison... Il fallait que tu résiste et que tu latte la gueule à tout les enfoirés qui viendront t'emmerder, jusqu'à ce que l'autre gros con de niakoué. Tu plaqua tes cheveux en arrière en soupirant longue, visiblement perdue dans cette affaire qui commençait à prendre des proportions gargantuesque.

Ont est tout les deux dans la merde Jethro...
Je sais Frau... Les autorités pense que le meurtre du maire pourrait avoir était commandité par une mafia étrangère...

Tu tiras une latte sur ta cigarette en de frottant le front avec le dos de ta main. Ta vie en Amérique t'avait appris que ce genre de guerre pouvait entacher de sang et ce de manière durable, une ville. Si ça venait à partir trop loin, tu serais surement obligé de partir a nouveau dans un autre pays... Ton Allemagne natal ? Au moins la-bas, t'aurais put être tranquille a défaut de te faire beaucoup d'argent. Cet alors que des tires ce firent entendre, te faisant te relever d'un coup, un mains sur ton arme, prête à défendre ta vie et celle de Jethro. Durant une bonne vingtaine de secondes, ce fut le silence le plus totale... Jusqu'à ce que l'un des hommes de Jethro vienne a ouvrir la porte, a bout de souffle et vraisemblablement paniqué. L'homme ce tenait là, debout, les yeux grand ouverts, respirant difficilement.

Je... Que... Ha...

L'homme s’écroulât net devant... Laissant apparaître derrière lui, une silhouette féminine vêtue de noire. Les deux hommes qui était avec toi dans le bureau de Jethro braquèrent ladite silhouette avec leurs armes tendis que toi, tu la regardait, la clope dans un coins de tes lèvres... Tu arqua un sourcils puis...

Ok...

A peine eu tu le temps de faire qui que ce soit, que la femme lançât sur chacun des deux hommes de mains, un Shuriken bien plaçait qui les tua sur le coup.

JETH' ! COUCHE TOI !

La femme allât pour t'attaquer avec un kunai, mais tu eu le temps de sortir ton couteau de combat, ce qui te permis de contrer son attaque. S'en suivit ensuite un combat a l'arme blanche dans le bureau de Jethro, la femme faillit à plusieurs reprise te tuer, toutefois, sa maîtrise des art martiaux n'était aussi "instinctive" que la tienne et ton analyse eu vit fait de comprendre son fonctionnement. Alors qu'elle allait pour te mettre un coup de lame transversale, tu parât son attaque avec ton couteaux, avant de lui mettre un violent coup de pied dans le ventre, la déstabilisant légèrement. Tu te ruât ensuite sur elle, lui assénant trois bons coup dans la tronche. Le femme parât cependant le quatrième coup que tu compter lui mettre, elle se recula légèrement, puis, a une vitesse ahurissante, elle allât pour te mettre un coup de pied latérale, mais tu eu la vivacité d'esprit de te reculer légèrement, avant de parait son coup de pied avec ton bras. La femme tenta à plusieurs reprise de te toucher avec une rafale de coup de pied que tu esquiva ou parât sans trop de mal.
Elle était rapide, cependant, tu réussis à trouver une faille dans son enchaînement et tu peut à partir de là, te mettre à l'attaquer sans qu'elle puisse rétorquer. Tout en te protégeant avec tes bras, tu te mis à boxer la femme en veillant à ne pas te prendre un coup de Kunai au passage... Rapidement, tu vint à lui couper les doigts de sa mains avec laquelle elle tenait son Kunai, puis a partir de là, ce fut un enchaînement de coup en pleine tronche qu'elle essuya, avant que tu ne lui enfonce en pleine gorge, ton couteau, tranchant au final, cette dernière dans un grand geyser de sang.

Le corps de la femme tombas au sol, il y avait sur ton visage plusieurs gouttes de sang... T'était légèrement essoufflé... Tu regarda le cadavre de la ninja durant plusieurs seconde, avant d'enlever ta veste pleine de coup de couteaux... Tu était à présent en débardeur, montrant ainsi au grand jour tout tes tatouages, comme ta croix de fer sur ton épaule droite ou encore ta croix gammée sur l'épaule gauche...

I don't give a fuck !

Tu en avait ras le cul là !  Tu t'empressa de prendre l'un des fusils (http://fc04.deviantart.net/fs18/f/2007/196/0/d/Render_of_a_Remington_Shotgun_by_timittytim.jpg) appartenant au type que la Ninja avait séchée puis, tu te retournât vers Jethro.

Tu sais où te cacher ?

L'homme esquissa un mince sourire, avant de te répondre sur un ton calme.

Ce n'est pas après moi qu'en a Akihiro...

Un homme fit  alors son entré dans la pièce, semblant lui aussi paniqué.

Boss ! Les Guramu nous ont envoyés leurs pétasses !
Je sais Sergio... Frau... J'ai peur que notre route ce sépare ici...
Tu vas où ?

L'homme enfila rapidement une veste, avant de se diriger vers une porte cachée derrière un rideaux.

Je te recontacterais Dobermann... Tu comprendras bien qu'on ne peut pas faire route ensemble sur ce coup là, toutefois, tout mes hommes et plusieurs petites familles italiennes savent que t'est de notre cotés et ils seront prêt à te filer un coup de main.
Ouai...

Sergio te fit un petit signe de la mains, avant que Jethro ne te laisse un dernier message.

Eyh ! Frau... T'est pas seule dans cette ville et oublie pas que si l'infections se propages, les Guramu devront rendre des compte à bien d'autre Mafia, comme ces enculés de Ruskoff par exemple.

Tu haussa vaguement les épaules, avant de t'avancer vers la portes, armes à la mains, prête à faire feu.



Lucrezia

Tu avais crapahuté durant plusieurs jours dans les interminables tunnels de cet enfer souterrains, comme une salope de Dante Alighieri. T'était tombés sur pas mal de truc craignos ici bas mais aussi sur de belles aubaines, comme de vieux sachet de drogues tomber par inadvertance. Puis, un soir... ou un jour, te ne savait pas trop, t'était tombée sur une vieille station de metro à l'abandon... La lumière fonctionnait encore... La ventilation chauffante aussi... Par curiosité, t'était aller au toilette, avant de voire que l'eau courant fonctionnait encore elle aussi... Tu ne mis pas longtemps à réfléchir, cet endroit abandonné aller devenir ton prochain "squat". Le soir même tu avait installé dans un coin de la pièce, un vieux matelas trouvé dans un passage menant à une sorte de cagibi pour extincteur. c'était certes pas grand chose, mais au moins, t'avais un toit sur la tête et il faisait chaud.
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le mardi 16 décembre 2014, 02:21:50
En un sens, c’était un grand honneur. Akihiro Guramu envoyait rapidement ses « Anges » contre ses adversaires. Les Anges d’Akihiro, c’est ainsi qu’on surnommait les ninjas travaillant à sa solde, et qui étaient toutes exclusivement des femmes. Le terme de « ninja » était en soi un abus de langage, la coutume voulant que les femmes ninjas soient appelées « kunoichi ». Historiquement, les kunoichi avaient toujours eu une certaine importance au sein des clans de ninjas, mais suivaient un entraînement différent de celui des hommes, un entraînement reposant sur l’art du déguisement, l’empoisonnement, et quelques techniques de ninjutsu et de corps-à-corps. Elles étaient plutôt vues comme des assassins utilisant la tromperie et les charmes du corps pour tuer leurs ennemis, se déguisant ainsi en voyantes, en diseuses de bonnes aventures, voire en geishas. Akihiro Guramu avait choisi de constituer ses Anges après avoir entendu parler des exploits d’une légendaire kunoichi, Mochizuki Chiyome. Elle avait formé son propre clan de kunoichi, sur ordre de son seigneur, Takeda Shingen, et son réseau avait compté à son apogée plusieurs centaines de femmes. Parmi les autres détails anecdotiques, il était à noter que l’uniforme d’une kunoichi, qu’on appelait keikogi, était traditionnellement de couleur violet, mais, avec la pratique, bon nombre de femmes portaient des keikogi noirs.

Les hommes de Jethro devinrent donc la cible des Anges, mais ils n’étaient qu’un obstacle entre elles et leurs véritables cibles : Jethro lui-même, et la femme qui avait menacé Akihiro Guramu, qu’elles voyaient comme leur seigneur de guerre. Pour elles, Akihiro n’était pas un Oyabun, mais un daimyō. Il ordonnait, et elles obéissaient. L’équipe attaquant l’opéra était dirigée par Rika Mutsuki (http://fc02.deviantart.net/fs70/f/2012/216/e/1/e1b2d4356f892db6cfb94e41fc765e8b-d59rlis.jpg). La femme venait de Thaïlande, où elle était destinée à devenir une prostituée suçant la queue rabougrie des touristes étrangers dans des hôtels sinistres. Grâce au daimyō Guramu, Rika avait échappé à un tel destin funeste, et avait été formé dans les cours et les allées reposantes de Muramasa-jō, le fort d’Akihiro, et dans des sanctuaires ancestraux dans les profondeurs du Japon. Elles communiquaient sans rien dire, uniquement avec des signes.

Les ennemis finirent par les repérer, et plusieurs s’avancèrent dans de grands bureaux administratifs, pointant leurs pistolets et leurs fusils à pompes. Ils avançaient prudemment, quand, brusquement, toutes les lumières s’éteignirent.

« Putain !
 -  Elles ont dû couper le courant ! »

Rika ne dit rien, et ne sourit même pas. Matsuko avait accompli sa mission. Elle dirigeait une escouade ayant filé dans les souterrains pour couper le courant. Elles venaient d’atteindre le générateur de l’opéra. Des lampes-torches jaillirent le long des armes. Ils étaient quatre, nerveux, respirant bruyamment, entendant parfois des bruits de déplacement. Ils regardaient autour d’eux, inquiets.

« C’est des saloperies de ninjas !
 -  Tsss... Ce gros porc de Guramu se croit encore au Moyen-Âge ?! »

Ils entendirent alors un bruit sonore, et tous se tournèrent. Leurs halos eurent le temps de voir une femme dans une tenue noire. Ils allaient tirer... Mais la diversion fut suffisante. Rika bondit depuis son bureau, et lança un shuriken, qui atteignit la gorge de l’un d’entre eux. Un coup rapide, mortel et efficace. Les autres ennemis se retournèrent, mais une autre kunoichi les attaqua avec ses saï, et les planta dans le dos de deux d’entre eux, le sfaisant hurler. Un homme appuya sur la gâchette, tirant sur le plafond. Un quatrième ennemi se retourna, voyant les saï plantés dans le dos de ses deux alliés, et se reçut un coup de pied retourné qui l’envoya heurter le sol. Il se releva rapidement, et se mit à courir, ouvrant en grand une porte, la faisant claquer contre le mur. Il se rua vers l’escalier de service, paniqué, et heurta, sans s’en rendre compte à temps, un mince filin qui avait été déposé ici pour couvrir la fuite des femmes. Dans un hurlement, l’homme tomba en avant, et on entendit un craquement singulier quand sa nuque heurta l’une des marches de l’escalier. Son corps heurta le mur, disloqué, sous les yeux de deux hommes se trouvant en bas.

« Putain, elles sont là ! »

Rika se pinça les lèvres, et fit rapidement des signes de ses doigts. Les deux hommes grimpèrent précipitamment, l’un deux portant une Kalachnikov, et se mit à faire feu. Ses balles traversèrent les vitres séparant la grande pièce du couloir, et explosèrent plusieurs écrans d’ordinateurs. Rika et les autres kunoichi étaient des amies d’enfance. Elles s’étaient entraînées ensemble, s’étaient battues ensemble, avaient tué et fait l’amour ensemble. Elles étaient de véritables camarades, dans le sens le plus strict et le plus fusionnel du terme. Leur credo leur interdisait d’employer des armes à feu. Une balle atteignit malheureusement la jambe d’une kunoichi, Jin. Jin tomba sur le sol en gémissant, et Rika se pinça les lèvres. Abandonner l’une des siennes n’était pas une option, mais l’un des deux hommes se rapprochait. Elle lança vers lui un shuriken, mais l’ennemi l’évita, et tira avec son fusil à pompe, un redoutable SPAS-12. Rika bondit sur le côté, s’abritant derrière un bureau.

« On te tient, salope !
 -  ’Fais gaffe, il y en a peut-être d’autres ! »

Jin continuait à gémir, en essayant de ramper sur le sol. Les deux tueurs s’avançaient lentement... Quand l’une des fenêtres extérieures explosa brusquement. Ils tournèrent la tête, surpris, en pensant que leur cible avait pu chercher à s’enfuir par là... Et une silhouette jaillit du plafond, avec une sorte de longue cape noire flottante. Elle atterrit devant eux, et son poing heurta le visage de l’un des deux affreux, lui brisant le nez. L’autre se reçut un coup de pied au visage, le sonnant, puis un autre dans le ventre, qui l’envoya s’étaler sur un bureau, le renversant au passage.

Rika en profita pour bondir vers elle, attrapant les nunchakus de Jin. Kate se retourna à temps, et bondit en arrière, évitant l’attaque, et frappa la femme. Cette dernière para, et bondit en arrière, avant de se mettre en position de combat. Kate se prépara également... Puis la kunoichi poussa un hurlement, et attaqua, déployant ses nunchakus.
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le lundi 05 janvier 2015, 13:40:03
Frau

A peine avais tu fait quelque mètres, que les lumières de l'Opéras s’éteignirent toutes d'un coup. Les putes de Guramu venait de couper alimentation ? Et bas qu'à cela ne tienne, t'aller les poutrer dans le noir, rien à foutre, au poins où tu en était, la seule chose qu'il te rester, c'était le meurtre ! T'aller tuer, tuer et encore tuer, jusqu'à ce que l'autre enflure comprenne à qui il avait affaire ! Lentement, tu avança dans la pénombre, jusqu'à te rendre dans un grand couloir longé par une grande bais vitrées par laquelle la lumière de la ville pouvait passer. Il y avait là deux Kunoichi qui ne ce doutait pas une seconde qu'est ce qui allait pas tarder à leurs tomber dessus. Les deux femmes semblaient communiquer par le biais de gestes, surement par un soucis de discrétions... Pfff... Pathétique ! L'une d'elle vint alors à s'approcher de ta positions et, à peine eu t'elle le temps de se rendre compte de ta présence, que tu lui avait déjà trancher la gorge, avant de la traîner dans l'ombre. L'autre Kunoichi n'avait pas eu le temps de voir la scène, toutefois, elle trouvât étrange que sa camarade ais peut disparaître aussi vite. Cet alors que toi, du haut de ton orgueil sans borne, tu vint à te montrer à elle, une clope au bec et de sang sur les mains.

Aller, ramène toi pétasse de rebut de rizière, viens là que j'arrange ta sale gueule de bridée...

Sans rien dire, la femme se rua sur toi, arme à la main. Cependant, au même titre que ses deux précédentes collègues, il te fallut peut de temps pour la dessouder elle aussi. Elle avait futilement tentée de te donner quelque coups de saï, une armes médiocre de ton point de vue. Elle avait essayée de te les enfoncer dans le corps, cependant, même avec une armes aussi encombrante qu'un fusil à pompe, t'avait réussi à parait ses coup, avait de lui exploser le haut de crane avec un coup à bout portant, répandant sa cervelle un peut partout.

Pffff... Les ninjas... fort ? Putain mais quel clichés de merde !

Tu réamorça la pompe en regardant le cadavre de la pauvre femme sur le sol, la cartouche chuta juste à coté du cadavre de la femme, en faisant un bruit creux, toi ? Tu marchas sur le corps de la Kunoichi, comme un ultime manque de respect. T'en avais vraiment rien à secouer de toutes ses salopes ! T'aller toutes les liquider, toutes autant qu'elle sont, sans pitié, sans regrets. Ton arme à la mains, tu ouvrit l'une des portes qui s'offrait à toi. Cette dernière donnait sur un petit couloir dans lequel, le cadavre de l'un des homme de Jethro gisait sans vie. Voyant que son fusil était équipé d'une lampe torche, tu l’échangeas avec le tiens, en prenant soins de récupérer les munitions qui s"y trouvait encore. Une fois cela fait, tu entendis des bruit de luttes dans une grande pièce pièce adjacente et, bien entendue, tu allas de ce pas, en direction de cette dernière, la hargne au fond des yeux. Tu arrivas bien vite prêt d'une grande bais vitrée derrière laquelle il y avait plusieurs bureaux. Les vitres étaient toutes brisées  et une autre justicière en tenue de cuir était entrain  se fighter contre une bonne femme en kimono armée de nunchaku... Sur le sol, il y avait les corps de plusieurs mafieux, surement morts.

Bordel...

Tu te trouvait dos à un mur de sorte à ce qu'aucune des deux femmes ne puisse te voir. Lentement, tu fermas les yeux, tu pris une grande inspiration... Puis, sans rien dire, tu te mise à tirer en direction des deux femmes, éclatant le nunchaku de la femme en kimono au passage. Les deux femmes reculèrent alors et, alors que te aller pour donner une autre coup de fusil en direction de l'autre pétasse de geisha, ton ouïe vint à t'avertir de la venue d'une autre ninja, juste derrière toi. Cette dernière accourue vers toi avec un katana, mais ta rapidité et ton expérience te  firent prendre l'avantage une fois de plus, tu esquivas ses quelque coup, avant d’asséner à ton adversaire un violent coup de pied-retourné en plein de l'abdomen, coup de pied suivit par un magnifique coup de fusil en plein dans la trogne. Mais à peine avait tu eu le temps de souffler, qu'une autre ninja vint à t'accoster en donnant un violent coup de pied sauté en plein dans ta face ! Bien entendue, tu t'écroula au sol en lâchant ton arme, cette dernière glissant alors quelque mètres plus loin.

Put...

La Ninja était à présent juste au dessus de toi, avec une sorte de grand bambou, don les extrémités avait étaient taillées, de sorte à ce que ce simple bâton, devienne une véritable lance au bout pointus et mortels. Alors que tu était au sol, la femme allant pour t’asséner le coup de grâce, mais ça, c'était sans compter ta rapidité et ton agilité légendaire ! Aussi vit que tu pus, tu fit une balayette à la femme, tout en te saisissant du katana de sa collègue et, tout en te relevant, tu vint à trancher l'un des bras de femme... Cette dernière s'étalant ensuite sur le sol en gémissant.

pfff...

Et craque ! Tu écrasa le visage de la femme contre le sol, avant de lever les yeux vers les deux femmes qui ce battait toujours hardemant l'une contre l'autre.

Tu fit tournoyer ton Katana, prête à en découdre avec ses deux putes...
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le mardi 06 janvier 2015, 01:25:05
La kunoichi envoya son pied vers le visage de Kate, qui le para de la main. On aurait pu croire que son armure aurait pu l’encombrer, mais, en réalité, elle s’adaptait très facilement à ses mouvements, sans être trop lourde. C’était à l’origine une combinaison militaire développée par la CIA ? et qui avait bénéficié des améliorations propre à chaque Bat-armure issue de WayneTech. Autrement dit, elle était souple et résistante. La kunoichi, rapide et mortelle, ne prenait aucun risque, et ses nuchakus sifflèrent vers Batwoman, qui s’agenouilla, bondissant en retrait, avant de contre-attaquer en lançant quelques Batarangs. Les armes filèrent vers la cible, et furent arrêtés en course par les nunchakus de son adversaire. La ninja courut alors, et bondit, joignant les deux pieds, atteignant Kate au plexus solaire. Soufflée, Kate tomba sur un bureau, brisant un écran d’ordinateur, et roula sur le côté, évitant un nunchaku qui atteignit le bureau. Son pied droit se leva alors, et frappa la femme au flanc, la repoussant légèrement.

Batwoman se releva ensuite, et donna un coup de cape, attrapant le bord de cette dernière dans le creux de sa main. Elle tournoya alors sur elle-même, et lâcha la cape, qui atteignit la femme au visage, l’aveuglant. Kate bondit alors, et son pied gauche frappa la femme à son autre flanc. Elle l’attrapa ensuite par le torse, arma son poing… Mais la kunoichi s’avéra plus résistante que ce Kate avait initialement escompté. Ses deux mains s’enroulèrent comme un serpent autour de sa poigne, et elle s’en servit pour lutter contre la gravité, se redressant en envoyant son genou heurter le menton de Kate, lui faisant voir trente-six chandelles. Sonnée, Kata lâcha prise, se tenant le menton, et entendit alors du bruit sur sa gauche. Venant du couloir, Dobermann, la cible qu’elle avait traqué jusqu’ici, était en train d’affronter plusieurs kunoichi. Impossible d’interférer dans le moindre camp. Du sang s’échappait de sa bouche, et son adversaire l’attaqua à nouveau. Kate leva sa main, et bloqua le poignet de la femme, et, avant qu’elle ne puisse l’attaquer avec son autre bras, elle envoya sa tête heurter violemment la sienne, son casque renforcé rencontrant le front de la kunoichi. La tueuse d’Akihiro Guramu tomba sur le sol, un peu de son sang ornant le casque de Kate. Cette dernière allait se rapprocher d’elle, mais l’ennemie, bien que blessée, la faucha alors avec ses jambes, avant de faire basculer le poids de son corps sur son dos, et de bondir en avant.

*Bordel !*

Ces femmes étaient décidément d’un autre calibre que les simples truands de Gotham ou de Seikusu. Certains Yakuzas maîtrisaient des rudiments d’arts martiaux, mais cette femme était une experte. Clairement. Tandis que Kate se relevait, Dobermann s’attaqua à la femme, essayant de la pourfendre avec le katana. Malheureusement, le katana était une arme très longue, et, dès qu’elle eut loupé quelques coups, la kunoichi en profita. Elle bondit sur le côté, prit appui sur l’un de ses pieds, et bondit en avant, son nunchaku venant la femme à la tempe. Elle tenta de profiter de son avantage en pivotant sur place, levant sa jambe pour l’envoyer dans le ventre de la femme… Mais la tueuse para le coup, et usa de sa force physique pour repousser la ninja, qui tomba sur le sol en gémissant. Batwoman vit alors la tueuse charger la femme. La ninja leva le pied, et la frappa au ventre, la repoussant, l’envoyant s’étaler sur le sol.

Énergique, la kunoichi se redressa à nouveau, et opta pour un coup similaire à celui qu’elle avait tantôt fait à Kate. Prenant son élan, elle bondit en hauteur, réalisa un superbe yoko tobi geri (https://www.youtube.com/watch?v=MeRCCHJtp3Q) qui frappa Dobermann de plein fouet. La tueuse atterrit dans l’un des escaliers menant aux bureaux, et heurta le mur. La kunoichi regarda ensuite autour d’elle, serrant les poings en voyant les cadavres de ses sœurs. Elle récupéra un saï, puis bondit par-dessus la rambarde, bondissant tout droit vers Dobermann… Mais la femme réussit à rouler sur le côté, évitant le bout pointu de l’arme, qui mangea le mur. La kunoichi se reçut un coup de pied dans le dos, s’appuya contre le mur, et pivota sur place, frappant le menton de Dobermann du plat de la main, la repoussant. Elle récupéra ensuite le Saï, mais, au même moment, un filin noirâtre jaillit, et attrapa le saï, avant de le tirer en arrière. Le Bat-grappin de Batwoman avait encore prouvé son utilité, et, surprise, la kunoichi regarda son adversaire.

« Ça suffit, vous… »

Kate entendit alors une porte s’ouvrir sur le côté, livrant passage à des hommes armés, qui se mirent à faire feu à l’aide de mitraillettes. Elle jeta sur le sol une grenade fumigène, et fila au milieu des balles. La kunoichi, n’ayant plus son saï, regarda son adversaire, puis bondit en contrebas, afin de s’enfuir, tandis que les hommes de Jethro se pressaient.

« C’est Dobermann !
 -  Tuez Batgirl ! »

Les balles rugirent autour de Batwoman, transperçant sa cape, et elle bondit par une fenêtre, tombant en contrebas. Elle déploya son Bat-grappin, mais son épaule droite lui fit alors un mal de chien, et elle rata son tir. Elle tomba en contrebas, et s’écrabouilla lourdement sur une voiture, explosant toutes les vitres en atterrissant sur le trottoir, sonnée. Une balle l’avait atteinte dans le dos, et les exclamations surprises des piétons se mêlaient à l’alarme de la voiture.

Pour le coup, elle avait probablement plusieurs côtes fêlées.
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le lundi 12 janvier 2015, 10:41:43
Frau

Quelque peut essoufflée, tu reprenait lentement tes esprits en regardant la scène de carnage qui s'offrait à toi. En bas, dans la rue, le son strident d'une alarme automobile retentissait. Dans les bureaux, les hommes de Jethro se mettait petit à petit en place, au cas où une autre attaque se présente. Lentement, tu jetas un rapide coup d’œil dans la rue et tu put alors voir la femme chauve-souris se remettre péniblement de sa chute. Ton faciès prit alors une expression emplie de colère, ces femmes, ces soit disant justicières commençait à vraiment te taper sur le système, combien de ces salopes allais tu devoir dérouiller avant qu'elle ne te laisse !?

Là c'est bon... J'en ais plein le cul de leur conneries !

Ni une ni deux, sans même dire un merci aux hommes de Jethro, tu fila à toute allure hors de l'Opéra, bien décidée à poutrer de la rouquine vêtue de Latex ! Les mafiosi te suivirent rapidement, afin d'assurer tes arrière en cas de gros pépins. Mais une fois que eu était à l'extérieur du bâtiments, ils te laissèrent en tête à tête avec la chauve-souris. Cette dernière semblait mal en point, cependant, tu était bien placée pour savoir qu'un adversaire en difficulté pouvait être encore plus dangereux qu'un adversaire en bonne santé. Lentement, tu fit craquer tes poings, prête à en découdre avec cette pute !

Bon... Je crois avoir était clair, nan ? Combien de putes et de salopards vais-je devoir encore buter pour avoir la paix !

Tu fit quelque pas sur le cotés, observant la femme d'un œil mauvais, parant à tout éventualité. Tu savais que tu avais peut de temps, des riverains avait surement vus la femme chuter sur la voiture et, partant de là, il était tout à fait possible que l'un d'eux ais alerté la police. Vous étiez une fois encore derrière l'Opéra, ta voiture se trouvais non loin de là, ce qui t'offrait une autre porte de sortis au cas où les choses se gâterais.



Lucrezia

Alors que tu t'était finalement trouvée un autre "logis", tu dues te confronter à une autre problème... La nourriture ! Tu avait érrée durant plusieurs heure dans cette station de métro à la recherche de quoi manger mais... Rien, choux blanc ! C'est donc avec une légère hésitation que tu te rendis au seule endroit ou la nourriture abondait... La surface ! Les protes de cette rame de métro était bien évidement closes mais tu réussie tout de même à trouver un moyen de sortir de là. Une fois dehors... tu respira un grand coup, avant de te rendre compte que tu n'était, non pas dans le quartier de la toussaint, mais dans une partie plus tranquille de la ville, un quartier "moyen", non loin de la Toussaint, certes, mais il régnait ici une atmosphère moins lugubre.

Lors de cette première sortie, il faisait nuit et, bizarrement, même là, les gens ne sortait pas beaucoup... Les rues était donc relativement déserte et, vêtue de ta cote de travaille noirâtre, tu te mise en recherche de nourriture. Bien entendue, tu due recourir au farfouillage de poubelle mais, avouons le, ce n'était pas comme ci tu l'avait jamais fait. Cet alors qu'au détour d'une ruelle, ton regard vint à se porter sur la devanture d'un magazin assez particulier... Un sex-shop ! Au premier abord, le magasin semblait tout à fait normal, mais là, en pleine nuit, avec cette pancarte lumineuse affichant les lettres XXX en rose pétant... C'était tout de suite plus flagrant... Sans le savoir, tu venais de découvrir l'endroit où tu allait finalement retrouver une belle tenue d'infirmière.

Tu revint à plusieurs reprise à cette endroit, observant discrètement les articles au travers de la vitrine. Toutes les nuits, ou presque, tu venais jeter un coup d'oeil à cet boutique qui te donnait follement envie, cependant, vêtue comme tu l'étais, risquait de ne pas passer inaperçue. Toutefois, un petit détail vint à attirer ton attention... Tout les soir, aux alentours de 23h30, un prostitué style "ganguro", venait au magasin et offrait ses service au gérant, ce dernier laissant alors le temps d'une petite heure, le magasin sans surveillance.
Tu savez pas pourquoi, mais t'avait envie d'aller dans cette échoppe ! Un, parce-que c'était la seule ouvertes aux heures où toi tu sortait de ton trou, mais aussi car tu savait que là dedans, il y allait avoir de quoi te changer.
Tu revint un ou deux fois devant cette échoppe avant de finalement te lancer. Une fois que le gérant fut partie se soulager avec sa pute, tu filas rapidement dans l'échoppe ! Par chance, ce gros porcs n'avait pas mis de sonnette ou alors cette dernière étai en panne, enfin, toujours est il, tu était rentrée dans ce lieux sordide, illuminé de mille feux par de gros néon rouges et roses. Alors que les deux amants se faisait vraisemblablement l'amour dans l'arrière boutique, toi, tu visita les lieux à pas-de-loup et, cet alors qu'au détour d'une allait réservée au jouets et autres vibromasseur, tu put voir un rayon remplie de tenue coquines. Tu lançât un bref coup d’œil autour de toi, avant de te mettre à rechercher l'objet de tes désir et... Ce fut au bout d'à peine une dizaines de minutes, que tu trouvas enfin cette objet : Une tenue d'infirmière en latex noir et rose.

Ni une ni deux, tu regarda les taille disponible, tu prit la bonne avec toi, en prenant au passage les talons qui allait de paires avec la tenues et hop ! tu fila sans demander son reste... Enfin, si, avant de partir définitivement de cette endroit sordide, tu prit avec toi une bonne dizaine de culottes.

Une fois tous ça en ta possession, tu repartie dans ton trou à rat, impatiente d'essayer cette tenue qui allait devenir ta nouvelle combi de super-vilaine !
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le jeudi 15 janvier 2015, 01:27:12
« C’est Batgirl !
 -  Elle est tombée depuis la fenêtre ! »

Kate s’était rapidement écartée du public,  s’enfonçant dans une ruelle, une main sur les côtes, l’autre s’appuyant contre le mur. Elle trébucha contre une poubelle, la renversant en s’avançant, et geignit. La balle avait percé son armure, atteignant ses côtes. Kate avait été prise par surprise, et les hommes de Jethro avaient des armes solides. Les badauds avaient entendu les coups de feu, et avaient pris des photographies. Assez rapidement, les agents de sécurité de l’Opéra, d’énormes armoires à glace, débarquèrent sur le trottoir, demandant aux badauds de s’écarter, tout en voyant les traces de sang. Kate, elle, rejoignit le parking à l’arrière, respirant lentement, et entendit une nouvelle porte s’ouvrir. D’autres tueurs débarquèrent, dont la mystérieuse femme, Dobermann, celle qui avait amoché Stéphanie et Barbara. Kate avait une main remplie de sang, et laissa la femme s’approcher, tandis que les voyous la prenaient en joue.

« Bon... Je crois avoir été claire, nan ? s’exclama Dobermann. Combien de putes et de salopards vais-je devoir encore buter pour avoir la paix ?! »

Malgré les coups qu’elle avait reçu de la part des kunoichi, Dobermann se tenait relativement bien. Elle n’était pas trop amochée, et toujours en état de se battre, ce que Kate pouvait très clairement voir. Batwoman, elle, avec la balle dans son corps, voyait ses capacités de combat être drastiquement réduites. Elle n’était tout simplement pas en état de combattre, a fortiori une femme qui savait se battre. Kate observa les tueurs derrière la femme sans rien dire. Ils avaient leurs armes à feu, et étaient apparemment décidés à l’abattre. Fort heureusement, Kate n’était pas encore dénuée de gadgets, mais ses chances de survie s’amenuisaient énormément. Elle réfléchissait donc à une stratégie, à un moyen de se replier en évitant de mourir ce soir. Une guerre venait d’éclater entre les Guramu et un nouvel individu, quelqu’un qui tentait de se tailler la part du lion. Jethro et Dobermann ignoraient clairement dans quoi ils venaient de mettre les pieds, et la réalité allait rapidement se rattraper à eux.

Du revers de la main, Kate essuya le sang coulant de ses lèvres, et entendit alors un petit signal dans son oreillette… Un léger mouvement furtif sur le toit, discret, que personne ne nota mis à part elle. Face aux homes la menaçant, elle se mit à sourire. Des bruits de pas dans la ruelle annonçaient également l’arrivée des agents de sécurité. Kate retira sa main de la plaie, et serra le poing, son sang tombant sur le sol.

« Je suis prête à accepter votre reddition. »

Douloureuse, la blessure restait superficielle, et il avait fallu laisser à Kate le temps de s’y faire. Oh, il était certain qu’elle allait devoir se faire opérer, mais, en attendant, elle souffrait en silence. Les hommes de Jethro semblaient aussi goguenards, tandis que Kate vit une ombre en train de se rapprocher. Visiblement, les tueurs du criminel étaient décidés à laisser Dobermann agir.

« Flinguons-là ! » suggéra l’un des tueurs.

Au même moment, l’un des tueurs aperçut une ombre difforme en train de se former dans le reflet d’un réverbère… Une forme avec des oreilles pointues. Il était sur le rebord du groupe, près des quelques voitures, et leva la tête… Pour voir une botte s’abattre sur son visage dans un hurlement bref. Immédiatement, la nouvelle arrivante tendit une main noirâtre, et un filin en jaillit, attrapant le fusil à pompe d’un des tueurs, et le rétracta, le filin faisant office de lasso, balançant l’arme sur la tête d’un autre tueur. Kate bondit au même moment, lançant plusieurs Batarangs qui atteignirent les mains de trois autres tueurs. Un autre, armé d’un Desert Eagle, visa la dernière Batgirl venant d’arriver, Cassandra Cain (http://image.noelshack.com/fichiers/2015/03/1421252329-cassandra-cain.jpg), et fit feu. Cette dernière avait cependant eu le temps d’anticiper cette attaque, et son Bat-grappin jaillit à nouveau, filant juste sur la droite de l’homme, se logeant contre le mur. Cassandra rétracta alors le filin, et s’envola avec ce dernier. Son genou jaillit dans le champ de vision du tueur, le frappant en plein visage, et elle bondit vers un autre. Agile et rapide, elle bondit par-dessus lui, une main s’appuyant sur son crâne, et, une fois dans son dos, elle leva le pied, et l’abattit violemment sur sa jambe, provoquant un craquement sonore à hauteur du mollet. Cassandra pivota alors de côté, et envoya un coup de pied retourné dans le ventre de l’homme, l’envoyant s’étaler sur le sol.

Batgirl vit alors les agents de sécurité se rapprocher, brandissant des pistolets vers elle. Ils firent feu, et Cassandra bondit sur le côté, contre-attaquant avec des Batarangs. Kate, de son côté, s’était rapidement ruée sur Dobermann, et se heurta à cette dernière, puis envoya sa tête heurter celui de la femme. Dobermann en fut sonnée, et put ainsi se recevoir un coup de pied bien tendu, tout droit dans son plexus solaire. Malheureusement, le coup n’était pas aussi puissant que ce que Kate avait initialement escompté, à cause de sa blessure.

« Ta cavalcade se termine ici, Dobermann, annonça tout simplement Kate. Je vais te neutraliser. »
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le lundi 16 mars 2015, 22:29:56
« Ta cavalcade se termine ici, Dobermann... »
« Hurg…  »


Lentement, tu vint à te redresser, tes poings ce contractant sous l'effet de la colère. Un peu de sang coulait le long de ta lèvres et alors que ton regard jonglait entre Kate et l'autre nouvelle chauve-souris, tu vint à reprendre la parole.

« Bordel… » dit elle alors en essuyant du revers de sa main le sang qui coulait de sa bouche. « J'ai connue des flics moins collants que vous putain... »

Tout les malfrat qui étaient debout il y a de ça une minute étaient maintenant à terre comme de pauvres loques et toi… Tu étais maintenant seule face à ces deux pouf' en combi de cuir. L'une de tes adversaire était déjà bien amochée, ce qui t’amenas à penser que c'était elle que tu devait mettre hors-jeu en première. Mais avant même que puisse faire quoi que ce soit, tes deux adversaires vinrent à faire une attaque groupée, toutefois, tu était encore assez vive pour esquiver leurs attaque en effectuant une rapide roulade sur le coté, sortant dans la foulé ton pistolet silencieux et de tirer un balle dans le genoux de Kate. Toutefois, l'autre justicière vint à rapidement revenir à la charge en te donnant un coup de pied dans la main suivie d'un autre coup de pied retourné en plein dans ta tronche, te faisant alors rechuter sur le sol.

« Put… Ain de Merde ! »

Tu rampas légèrement tout en crachant sur le bitumes un mélange de salive et de sang puis, tu pus sentir au dessus de toi la présence de cette femme qui, silencieusement te regardais. Tes yeux dévièrent lentement vers sa silhouette sombre, puis, sans cris égards, tu vint à faire une balayage tout en sortant de ta poche ton poing américain. Puis, avec une rapidité fulgurante tu vint à à te replacer au dessus de la femme, lui envoyant plusieurs violent coups de poings dans la tronche avant qu'elle ne te repousse d'un coup de pied dans l'estomac. Cet alors que la plus amochée des deux bat-girl vint à vouloir t'attaquer par derrière mais, malheureusement pour elle, tu eu le réflexe de te retourner à temps, attrapant ainsi son bras, bras que tu brisa en faisant une clé. Tu était à présent derrière la belle rousse, rousse à qui tu donna un violent coup de pied à l'arrière du genoux, forçant la femme à ce mettre à terre dans un grand hurlement de douleur.

Entre temps, certains malfrats c'était relevés tandis que d'autres était finalement arrivés en renfort, pointant les deux justicière à l'aide de leurs armes. Voyant Cassandra revenir petit à petit à elle, tu allat lui mettre un violent coup de pied dans la tête puis, afin de pas commettre la même erreur qu'elle, tu te recula tout en allumant une clope.

«  Ce sont deux des quatre pétasses qui foutent la merde dans nos affaires ! » s’exclama alors l'un des mafiosi
« J'ai vue ça… »
« Vous voulais qu'on en fasse quoi ? »

Tu regardas rapidement les corps des deux femmes puis, tout en tirant une taff sur ta cigarette, tu vint à répondre.

«  Attachez les, emmenez les en lieux sur et… Amusez vous… Je m'occuperez personnellement de ces deux putes une fois que vous aurez fini. »
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le lundi 23 mars 2015, 01:24:30
« Pourquoi se sont-elles laissées capturer ? »

Devant l’écran du Bat-ordinateur, bras croisés, Stéphanie, qui se remettait de son combat infructueux contre Dobermann, avait observé le combat entre la tueuse et les deux Batgirls. Cassandra n’avait jamais perdu un seul combat en entraînement. Stéphanie était assez proche d’elle, car c’était Cassandra qui lui avait confié le costume, il y a quelques années, à une époque où Barbara était toujours coincée dans son fauteuil roulant. Malgré toute sa motivation et son endurance, elle n’avait jamais réussi à la vaincre, ni même à la mettre à terre. Et Kate était aussi terrible qu’elle. Cassandra avait un style fluide, instinctif, qui faisait qu’elle anticipait toujours à l’avance les coups de Stéphanie, à tel point que cette dernière s’était parfois demandée si Cassandra n’était pas dotée d’une perception surnaturelle. Barbara lui avait alors expliqué que c’était juste une conséquence d’une vie passée à être formée par Lady Shiva. Quant à Kate… Elle avait clairement un style militaire, froid, précis, efficace. Des coups chirurgicaux, qu’elle accomplissait avec brio. Aucune fausse note, aucune erreur. Pendant plusieurs années, son père lui avait fait subir un entraînement draconien, d’un bout à l’autre du monde. Stéphanie avait aussi souffert, mais, honnêtement, elle était, des quatre, la plus immature… En fait, il y avait deux sous-formations au sein de l’équipe Batgirl : Barbara et Stéphanie, et Cassandra et Kate. Barbara avait beaucoup souffert du fait du Joker, mais, à la base, elle avait rejoint Batman pour combattre le crime, par conviction profonde, par idéalisme, et non pour combattre une sorte de profond traumatisme. En ce sens, Stéphanie et elle se ressemblaient énormément.

« C’est une stratégie de Kate… Le cheval de Troie. Une technique militaire vieille comme le monde. Kate espère que l’employeur de Dobermann ne passera pas à côté de l’opportunité de pouvoir interroger deux Batgirls en même temps.
 -  C’est… Risqué. »

Barbara sourit légèrement. Elle était retournée dans son fauteuil roulant, et préférait ne plus en sortir. Il lui faudrait attendre plusieurs heures pour que son organisme puisse supporter les traitements chimiques qu’elle utilisait pour replacer correctement ses vertèbres.

« Oui… C’est pour ça que je viens de prendre une assurance supplémentaire… »

Stéphanie fronça les sourcils. S’agissait-il du SHIELD ? Peu probable, Barbara se méfiant du taux de corruption assez élevé au sein de cet organisme. Pour seule réponse, elle appuya sur un bouton, et, sur l’écran du Bat-ordinateur, un logo ne tarda pas à s’afficher :

(http://img110.xooimage.com/files/4/0/a/batman-incorporated-4a69073.png)

« David ? Tu es avec nous ?
 -  Oui… répondit une voix chaude et assurée.
 -  Je t’ai envoyé les coordonnées de Kate et de Cassandra. Assure-toi qu’il ne leur arrivera rien de trop grave.
 -  David ? s’interrogea Stéphanie. Est-ce que c’est…?
 -  Oui, acquiesce Barbara. Oui, Stéphanie, c’est bien lui. »

Près de l’opéra, les sirènes de police se faisaient entendre.

« Merde ! J’ai envie de me faire ces salopes !
 -  On devrait les buter sur place…
 -  Le chef voudra peut-être les interroger… Il existe d’autres Batgirls, on peut trouver leur repaire, il suffit de les câliner un peu ! Loin de ces connards de flics ! »

Les hommes acquiescèrent lentement, puis se saisirent des Batgirls, se dirigeant vers des fourgons, afin de rejoindre leur repaire.

« Vite, vite, dépêchez-vous les mecs, les flics approchent ! »

Il leur fallut moins d’une minute pour partir sur les chapeaux de roues pour une autre base…
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le lundi 18 mai 2015, 17:47:40
Les hommes de Jethro mirent rapidement les deux justicières dans l'un des trois fourgons qui étaient garés là. Au loin les sirènes de polices hurlaient dans les rues et ce tout en ce dirigeant vers ta position. Rapidement tu écrasa ta clope sur le sol avant de te diriger vers ta voiture.

« Eyh ! Euh… Quest ce… »
« deux secondes, je règle un truc… »

Rapidement, tu vint à prendre à l'arrière de ta voiture un vieux journal que tu roulât brièvement, avant d'ouvrir ton réservoir d'essence et de mettre le dit morceau de papier dedans avant de finalement sortir ton zippo afin d'allumer le bout du journal et de décamper à tout vitesse vers l'un des fourgons.

« Aller grouille ! »
« Mais… Ça coûte combien une caisse comme ça ? »

Tu arquas un sourcils en regardant ton interlocuteur, avant de soupirer.

« La liberté à pas de prix, cette caisse si elle est entière risque de me mettre dans la merde plus qu'autre chose… Détruite, ils en tireront rien, alors, démarre ! »

L'homme hocha de la tête avant de partir sur les chapeaux de roue vers une vieille usine désaffecté dont le sous sol servait d’entrepôt pour stocker la méthylamine, un ingrédient essentiel pour la fabrication de méthamphétamine. Jethro en avait volé plusieurs énormes barils qu'il avait fait stocker ici en attente d'un acheteur… Mais malheureusement, ces dernier temps, la méthylamine était en chute libre et ce à cause de l'arrivée récente d'une méthamphétamine rose sur le marché, faisant s'écrouler le commerce des autres Méth et, par extensions, de la méthylamine elle même.
Fort heureusement, ce commerce était surtout géré par les russe,  Jethro lui, ne ce sentait donc pas vraiment concerné par ce problème… Enfin, sauf pour les barils volés mais c'est pas exactement comme ci il avait investit du fric dedans.

Le cortège de fourgons arriva rapidement à destination. Les mafiosi sortirent ensuite rapidement du fourgons en faisant sortir les deux justicières avec eux, les emmenant d'un pas vif vers le sous-sol où, comme prévue, il y avait une quinzaine d'énormes barils de méthylamine. Les hommes mirent les deux femmes sur des chaises, les attachant dos à dos avec du chatterton et de la corde et tout ça, sous tes yeux acérés et impassible face à ce qui était semble-s’il, les prémisse d'un viole.

« Bordel… Sa pue le pisse de chat ici, beuar ! »
« C'est la méthylamine ça… »

Ton regard déviât vers  les bidons avant de finalement ce tourner vers les deux femmes.
Cet alors que tu entendis l'un des hommes renifler fortement derrière toi. Evidement, tu vint à te retourner vers l'origine de ce bruit et, alors que le type ce frotter rapidement le nez, il vint à te dire en te voyans le regarder :

« Yo boss… z'en voulait ? »

Pendant un instant tu ne dit rien, laissant un maigre silence s'abbatre sur la scène puis, tu vint à lui répondre sur un ton neutre :

« Nan merci… »
« Z'avez tord… Je suis sur ça vous ferez du bien. »

Ah… Là part contre, c'était la phrase de trop. S'en dire plus tu resserra tes poings avant de venir coller une énorme patate dans la gueule du mafiosi qui chuta lourdement au sol alors que toi, tu continuait à lui bourriner le corps à coup de pieds.

« D'OU !? D'OU QUE J'AI TORD PUTAIN DE RITAL DE MERDE !!! FERME TA GUEULE FILS DE PUTE ! J'AI JAMAIS TORD ENCULER D'MACARONI T'ENTEND !? JAMAIS ! »
« C'est… C'est bon boss je cr… »
« QUOI !? T'EN VEUX AUSSI !? »

L'homme ce recula alors en secouant faiblement la tête de gauche à droite, le regard emplie de frayeur. Les hommes de Jethro ne pouvaient de toute manière rien faire contre toi, t'était la fille d'un homme qui avait sauvé la vie de Jethro et, par conséquent, quoi que tu face, t'aurais toujours raison.
Et… Ce mec là, qui venait de sniffer sa coke n'était franchement un bon élément et ça, tu le savait et Jethro aussi, par conséquent, le tabasser un bon coup ne pouvait qu'être bien vue.

Lentement, tu plaquas tes cheveux en arrière en soupirant longuement, tes mains étaient encore tremblantes à cause de cette monté soudaine de colère et, alors que tu te mis à faire une brève petite ronde autour des justicière, ces mots vinrent à sortirent de ta bouche sur un ton sec :

« Tirez vous… tous ! Barrez vous de là, prenait les fourgons et barrez vous… »
« Mais… Vous av… »

A peine l'homme eu t-il le temps de finir sa phrase que tu l'attrapa par le coltar, le plaquant sèchement contre le mur.

« J'ai dit… Barrez vous… ALORS VOUS VOUS BARREZ PUTAIN ! »
« Ok- ok ! »

Tu relâchât l'homme qui s'écroula au sol puis, avec le regard mauvais tu te mis à dévisager le reste de l'assemblé.

« Aller chez votre patron… Z'êtes pas encore trop enfoui dans cet merde… alors prenait vos clic et vos clac et tirez vous, je m'occupe de ces pétasses et je vous rejoins après. »

Les hommes acquiescèrent difficilement la chose, mais... c'était tes ordres et, bien qu'ils soit contradictoire à ceux de Jethro, chacun des mafieux ici présent savait qu'il ne valait mieux pas te désobéir. Tu voulait cuisiner ces deux poufs seules, c'était ton choix… Un point c'est tout.

Une fois tout les hommes partis, tu referma la porte, avant de prendre une chaise puis de t'asseoir face à Kate en retirant d'un coup sec le scotch qu'elle avait sur la bouche.

« Bon… il y a deux trois trucs que j'aimerais éclairci avec vous là… Genre… Pourquoi vous vous acharnez sur moi ? Par exemple... »

Tu n'attendais pas vraiment de réponse, tu voulais juste jouer un peut avec ses deux putes avant de finalement les envoyer six pieds sous terre.




Lucrezia

Après avoir récupérée ta tenue, tu… Tu n'avais pas vraiment fait grand choses de plus. Tu te souviens surtout de ce moment que tu avait passée avec un homme, un certain Ulrik… Un bel homme venue de nul part qui t'avait prise dans tout les sens avant de t’abandonner ici et… Bas mis à part ça… Il t'était rien arrivée d'autre… Tu en revenais à toi, là, devant ce miroir…

Un bref soupir s’échappa de tes lèvres pulpeuses puis, avec nonchalance, tu attrapa ta sacoche, tu te dirigeas lentement vers la sortie, tu appuya sur l'interrupteur puis… Hop ! Tu te volatilisa hors de cet endroit… Tu aller enfin revenir à la vie, montrer à cette ville que t'était encore de ce monde, comme une sinistre malédiction, une increvable déité de la mort. 
Dans les couloirs sinistre de la stations, on pouvait alors entendre tes pas claquer contre le sol, ces dernier résonant ensuite dans toutes les galerie… Ce soir, seikusu aller connaître une renaissance… TA renaissance.
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le jeudi 21 mai 2015, 01:31:50
La Batman Incorporated était une société qui n’existait nulle part ailleurs que dans les registres de la Bat-cave. Reposant sur les bénéfices obtenus par l’Empire Wayne, elle était financée par des placements sur des comptes bancaires secrets, assurant une discrétion totale. Personne ne connaissait donc l’identité des membres de l’organisation, sauf à avoir accès au Bat-ordinateur. C’était autant un réseau d’informations qu’une organisation secrète, conçue par Bruce Wayne à l’occasion d’un audit de l’ensemble des filiales du groupe Wayne. Un prétexte officiel pour désigner, en réalité, sa volonté de lutter contre l’internationalisation du crime. Il y avait depuis des années que la lutte contre la criminalité, à Gotham City, ou même à l’échelle du territoire des États-Unis, ne se réduisait plus qu’à simplement se battre sur les territoires. Les capitaux étaient transférés dans d’autres pays du monde, les mafias n’étaient elles-mêmes que les émissaires de puissants groupes criminels mondiaux agissant comme de véritables seigneurs féodaux modernes, établissant un ordre parallèle à l’autorité étatique dans les pays où ils étaient massivement implantés. Sicile, Japon, Chine... Autant de régions du monde où l’autorité étatique, instituée par la police, n’était que superficielle, et où le pouvoir était véritablement détenu entre les mains de familles ancestrales. Des familles qui, à Gotham, s’associaient avec des personnes comme Black Mask, ou encore Oswald Cobblepot. Impossible de lutter contre eux sans s’attaquer à leurs soutiens, ces soutiens qui finançaient l’achat d’armes, l’envoi de troupes, et qui favorisaient la corruption.

Barbara connaissait bien ce réseau, car elle l’avait utilisé pour remonter la source du trafic d’armes, et ainsi arriver à Seikusu. Elle se demandait si ce Jethro était, lui aussi, venu à Seikusu pour ça. Des armes futuristes venues de Tekhos rapportaient énormément d’argent sur le marché noir, et Akihiro Guramu se faisait des fortunes avec ça, vendant les armes aux grands groupes criminels du monde, comme Cosa Nostra, le Cartel du Golfe, ou même des réseaux terroristes. Des gens dangereux, trop dangereux pour les laisser vivre en liberté. Jethro était le nouveau poisson de Barbara, et Kate et Cassandra s’étaient débrouillées pour remonter le long de la piste.

Elles avaient été enfermées dans une ancienne usine désaffectée de la zone industrielle, une usine fermée depuis la crise économique des années 1990’s. Elles avaient laissé un traceur dans l’un des vans, et ces derniers finirent par repartir. Cependant, Kate et Cassandra étaient toujours dans l’entrepôt...

« Tout ça ne me dit rien qui vaille...
 -  Elles vont se faire torturer ! s’alarma Stéphanie. Je vais y aller !
 -  Tu n’y arriveras jamais à temps, Stéphanie... Et tu n’es pas en état de te battre. »

Stéphanie serra le poing, rageusement. Barbara était cassante, mais elle avait malheureusement raison. Il n’y avait plus aucune Batgirl opérationnelle. Stéphanie était blessée, et Barbara devait encore attendre un peu avant que son opération soit prête. Néanmoins, elle pouvait encore contacter le SHIELD, afin d’avoir des renforts... Mais Barbara, dans la mesure du possible, évitait de trop se rapprocher de l’organisation.

« Mais je n’ai pas encore dit mon dernier mot... »

Pendant ce temps, dans l’entrepôt, Kate se retrouva la bouche à l’air libre. Un peu pâteuse, elle remua les lèvres, tandis que la femme face à elle se mit à leur parler :

« Bon… Il y a deux trois trucs que j'aimerais éclairci avec vous là… Genre… Pourquoi vous vous acharnez sur moi ? Par exemple... »

Kate avait perdu sa sœur jumelle quand elle était jeune, et avait hérité de la mentalité en acier trempé de son père, qui travaillait au sein de la CIA. Quand il avait découvert qu’elle se laissait aller, qu’elle faisait une dépression, sombrant dans la drogue en n’ayant jamais réussi à se remettre de la mort de sa jumelle, il l’avait remis sur le droit chemin. Et, quand elle s’était décidée à devenir une justicière, il l’avait formé... Une formation redoutable, qui avait duré plusieurs années.

Elle ne comptait pas parler à cette femme, et se contentait de rester assise, sans rien dire, tout en éprouvant la résistance des fils la retenant. Du chatterton... Un papier très résistant. Dans son dos, elle sentait les poignets de Cassandra remuer, déplaçant les siens, notamment les griffes à hauteur de ses poignets, afin d’essayer de trancher le solide scotch qui les retenait. Ce qui, surtout, surprenait Kate, c’est qu’elles étaient toutes seules avec cette femme... Soit c’était un curieux excès de confiance, soit c’était un piège... Mais, vu la personnalité de cette tueuse, Kate optait pour la première hypothèse.

Après tout, n’avait-elle pas réussi à neutraliser deux Batgirls ?
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le jeudi 21 mai 2015, 18:47:49
Là… Assise face au deux justicière, tu attendais une réaction quelconque de leur part… Quoi que, tu n’espérais pas grand-chose non plus venant d'elles, c'étaient des justicières et, bien évidement, cela te surprendrais presque que l'une d'entre elles ce mette à table aussi facilement. Et une fois encore… T'avais raison. Cette bonne femme au cheveux roux ne pipa pas un mots, que dalle ! Évidement cette réaction te fit longuement soupirer, avant que tu ne décide de te lever lentement de ta chaise, avançant ensuite vers les gros fûts de Méthylamine.

Vous savez ce que c'est n'est ce pas ? Leur avais tu alors dit en tapotant du dos de ton index sur l'un des contenant en métal noir. « c'est de la méthylamine… L'ingrédient principale pour faire de la méthamphétamine. Howf… J'imagine que deux pétasses comme vous deux savent pertinemment ce que c'est que de la méth, hein ? Sa doit vous faire mouiller d'arrêter un labo clandestin de cette saloperie, je me trompe ?

Tu émis une légère pause dans tes propos, dévisageant avec un léger sourire les deux justicières. Cet alors que ton regard acéré aperçues les faibles mouvements que faisaient les deux femmes pour tester la résistance du chatterton, cependant, tu ne comptait pas rester longtemps ici, à dire vrai, tu n'allait même pas prendre le temps de les torturer sérieusement, nan, ce que tu aller faire, c'était un peu ton rituel, ton truc à toi quoi. Lentement, tu remis tes mains dans les poches et tu vint à t'approcher d'une vieille table en bois sur laquelle plusieurs outils et autres revue de cul était posés.

« J'ai… J'ai connus un type à Albuquerque qui faisait de la méth… Mais genre, pas la méth de merde que les ruskoff font ici, non, non ! Genre de le mec, il faisait de la méth tellement pure qu'il avait réussi, en moins de quelque mois, à ce faire un pactole de près de quatre-vingt millions de dollars… Le tout en liquide ! Ahah ! » Lâchât tu alors en secouant la tête avec toujours le même sourire en coin. «  Mais vous savez ce qu'elle a pour elle la méthylamine ? Hm ? Elle… »

Tu vint alors t'asseoir sur la table, en regardant toujours les justicière avec ton air supérieur.

« Elle est comme l'essence… Hautement volatile et extrêmement inflammable… » Et là, vas savoir pourquoi, tu lâchât un léger ricanement avant de te relever une fois de plus en prenant la directions cette fois d'une hache à incendie qui était posée contre un mur, hache que tu prit ensuite à deux mains, avant de finalement te remettre à tourner autour des justicière, tachant toutefois de garder une bonne distance entres elles et toi.

« Ça me rappelle ce que mon bâtard d'oncle ma dit avant que je ne le fasse cramer… Il m'a dit : »
Frau, tu es ! et tu sera toujours comme l'essence... ouai… You like Gazoline Frau… Pff… »


Tu lâchât un autre soupir, te retrouvant alors une fois de plus prêt des barils de Méthylamine.

« Ce fils de pute a eu ce qu'il méritait… Je l'ais buté, lui est tout c'est gros fils de pute d'acolytes de merdes ! Tous des putains de nègres… Ah ouai, ça ce disait franc patriote et partisan du nationale socialisme, hein… Mon cul ! FILS DE PUTE ! »

Et blang ! Tu envoya en plein dans l'un de ces barils un grand coup de hache, faisant alors ce déverser sur le sol le fameux liquide transparent et puant. Rapidement, tu passa le dos de ta main droite sur ton front, avant de te retourner d'un air agacé vers les justicières.

« Voyez… Moi… Je suis la véritable « justice », mon jugement est aveugle, je tue n'importe qui… Dans mon boulot, j'ai appris à faire aucune différences… Nègres, ruskoff, chicanos, macaronis, niakoué, beurre ou que sais-je encore quel putain de race il existe sur cette terre… Je les butes tous ou, je bosse avec eux… »

Tu approcha alors de Kate et, tu vint à te mettre juste enface d'elle, ton nez à seulement quelque centimètres du sien.

« Là… Maintenant, à la seconde prêt où j'aurais fini ma phrase… Tu aurais beau me dire que t'es la plus pure des allemandes, au sang tellement « propre » qu'il pourrait rivaliser avec le mien… Que je te crèverais quand même… Toi et ta pétasse de pote là. Pour la simple et bonne raison que la vrai justice… C'est nous… Les tueurs à gages. Aucune différence, aucune pitié… Je tue car c'est mon métier… Race, Idéo politique, religions, sexe et même age… Tout ça, c'est du flan… Ça n'existe pas, une vie est une vie… On me demande de la prendre car on estime qu'elle n'a pas était correctement utilisé… Je le fait, je me fout de qui ce cache derrière le contrat, je me fout de qui je doit buter, quand je boss, je suis l’impartialité et la justice personnifiée… Aveugle et équitable... »

Lentement, en ne quittant pas batwoman des yeux, tu vint à te reculer, avant de te mettre à farfouiller dans la poche arrière de ton pantalons, duquel tu sortis une la photo de batgirl (barbara), photo que tu déchira sous les yeux de kate avec un regard qui en disait long sur tes pensés… Tu crachas au visage de Kate. Puis, sans rien dire d'autre tu retourna vers les bidons de méthylamines, les renversant alors avec violence, avant de les éventrer à coup de hache. Finalement, une fois cela fait, tu vint à revenir prêt des deux femmes, avant de les faire basculer sur le sol.

Voilà… T'avais fait ce que t'avais à faire… Lentement, tu vint à gravir les marche qui rejoignait le grand hangar, marche en haut desquelles tu sortie un zippo avec lequel tu alluma une cigarette.

« Ont ce reverra aux enfers… Bandes de putes… »

 Tu émit un mince sourire narquois, puis, tu balanças le zippo sur le sol couvert de méthylamine… Ce dernier prenant alors feu. finalement, toi, une fois en dehors du sous sol, tu referma violemment la porte avant d'arracher la poignée et... de partir comme ci de rien n'était, en remettant en place ta mèche.
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le lundi 25 mai 2015, 01:45:24
Kate resta silencieuse face au long monologue de la tueuse à gages, qui leur parla de la méthylamine. Kate connaissait ce gaz, qui était un dérivé de l’ammoniaque, l’un des éléments chimiques utilisés pour synthétiser de la méthamphétamine. La meth était connue de la CIA, car elle avait été utilisée par différentes armées pour faciliter les missions. L’armée allemande, pendant la Seconde Guerre Mondiale, en avait utilisé, tout comme l’Armée impériale japonaise, ou encore les Alliés. Les Japonais s’en servaient pour encourager les kamikazes à se sacrifier. L’idée était alors de stimuler les soldats, de provoquer un sentiment euphorique qui les encouragerait à se sacrifier pour leur patrie. Maintenant, la meth était une drogue de synthèse qui faisait des ravages dans cette partie-ci du globe, notamment aux alentours de la Thaïlande, du Laos et de la Birmanie, où elle était l’une des grosses sources de revenus d’une milice locale, la United Wa State Army, ou UWSA. L’avantage de cette drogue était qu’elle était peu onéreuse, et se répandait donc très bien. Elle était présente massivement en Thaïlande, mais s’étalait peu à peu dans les autres pays de la région, y compris le Japon. Elle était transmise par les touristes étrangers venant en Thaïlande afin de profiter de tous les charmes du pays.

Kate savait que la CIA enquêtait sur le marché de la méthamphétamine, et sur l’essor de la méthylamine. Ce composé était plus facile à produire que l’ammoniaque, moins cher, et donc plus rentable. Les laboratoires clandestins fabriquant ce genre de composé étaient donc effectivement activement recherchés par les Américains.

Tueuse à gages, raciste, et ayant probablement des origines néonazies, cette Dobermann était un véritable enfant de chœur. Une folle furieuse bonne à enfermer qui continuait à parler, tout en leur expliquant qu’elle comptait détruire les stocks de méthylamine, et les faire flamber ici. Elle devait savoir que cet entrepôt était perdu, maintenant qu’ils avaient emmené les Batgirls ici. Batwoman restait toujours aussi silencieuse, comme si un chat avait avalé sa langue. La tueuse à gages s’écarta donc, et lança une allumette, enflammant les stocks de gaz. Fort heureusement, alors que l’entrepôt s’enflammait totalement, Cassandra Cain avait réussi à utiliser le poignet de Batwoman pour trancher le chatterton, et la femme bondit hors de sa chaise, et recouvrit les deux femmes de sa cape. Le nuage de feu incandescent s’abattit sur son costume. Elle serra les dents sous la douleur, mais la cape, ignifuge, les protégea de l’explosion. Quelques secondes après, Kate renvoya sa cape en arrière. Tout était en feu autour d’elle, et elle s’empressa de déchirer le chatterton, libérant à son tour Cassandra.

« On fout le camp ! »

Kate grimpa le long de l’escalier, mais constata que la porte était coincée. Le feu continuait à se répandre, remplissant l’habitacle d’une fumée épaisse et asphyxiante. Fort heureusement, les femmes avaient encore leurs Bat-ceintures, et Kate sortit du gel explosif, tout en actionnant sa visière, afin d’avoir une vision informatique plus précise. Elle retourna dans la salle principale. Cet entrepôt était vieux, en bois, avec des poutres qui étaient également faites d’un matériau inflammable. Finalement, son costume repéra le point sensible au sol, et elle se dépêcha de répandre du gel explosif... Puis le fit exploser. La poutre en bois située dessous se brisa, et les deux femmes tombèrent dans le vide, s’enfonçant dans une grotte souterraine se trouvant sous l’entrepôt, avec un précipice qui semblait sans fin.

Leurs ailes se déployèrent, et les Bat-grappins fusèrent, s’accrochant à des parois proches, permettant de les amener sur des plateformes rocheuses entourant ce vide abyssal.

« Jethro est sûrement en lien avec l’UWSA. »

C’était la seule explication justifiant qu’il puisse se permettre de sacrifier aussi facilement de la méthylamine. Il n’y avait plus rien à exploiter, et le duo remonta le long d’une caverne, qui les conduisit jusqu’à un autre mur friable, qu’elles explosèrent, pour débarquer dans les égouts de la ville.

Alors qu’elles se rapprochaient de la surface, Kate retrouva son communicateur.

« Kate ?! s’alarmait Barbara de l’autre côté. Tu vas bien ?!
 -  Elle a voulu éteindre nos ardeurs avec de l’essence... Ou presque. J’ai perdu sa trace, mais je sais désormais que Jethro est impliqué dans le trafic de meth’.
 -  De la méth’ ?
 -  Les Thaïlandais sont notre principale cible... D’une manière ou d’une autre, il est en affaires avec eux. »

Une nouvelle piste venait de s’offrir à eux.

« Okay... On se regroupe tous à l’appartement, il est temps pour un petit briefing. »

D’habitude solitaire, Kate ne pouvait qu’accepter, cette fois.

Un briefing semblait effectivement être nécessaire.
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le mardi 04 août 2015, 19:31:29
Et voilà… Sans rien dire tu t'en allas… à Pieds. Une main dans la poche, l'autre tenant ta clope.
Tu savais pas quelle heure il était, tu n'avait plus de caisse et par on ne sais quelle putain de circonstance, tu avait aussi paumée ton flingue, te retrouvant alors avec ton couteau et ton poings américain comme seules armes de défenses. Mais tous ça… Tout ça te passait totalement au dessus de la tête. Tu était à moitié paumée, t'avais toujours pas le reste de ton frics, les Guramu t'en voulais à mort et comme une cerise pourri sur un tas de fumier, t'avais niquer deux de tes très honéreuses bagnoles.

« Putain… Faut que je me sorte de ce merdier… »

Un bref soupir s’échappa de tes lèvres tendis que tu marcher tranquillement sur le bord du port de Seikusu, remontant ce dernier jusqu'au quartier de la toussaint. Tu marcha quoi… Une heure ? En réalité, t'en avait un peu rien à foutre, au point eu tu en était maintenant… Jethro pouvait bien t'attendre, toi tu en avais ras-le-cul et, comme pour couronner cette soirée complètement merdique, la pluie revint à te tomber sur le coin de la gueule. Et alors que tu t'enfonçais progressivement de la Toussaint, tu vis les prostituer rentrer petit à petit dans les bar qui longer ce misérable quartier… Le rendant définitivement désert.

« Putain quelle heure il est… ? »

Cet alors que dans un rue adjacente, le bruit irrégulier de talons aiguilles vint à t'interpeller…
Sans vraiment te méfier tu recula de quelque pas, voyant alors à quatre ou cinq mètre de toi une silhouette féminine entrain de marcher lentement…

« Eyh ! T'aurais l'heure ? »

La femme ce stoppa… Elle tourna légèrement sa tête vers toi puis… Sans rien dire… Elle continua sa route… Toi, tu haussa un sourcil tout en fronçant l'autre… Putain, mais même les putes t'envoyer chier maintenant ?

« pfff… Il y a vraiment des gens louches dans cette ville... »

Et hop, tu reprit ta route. Avec le sentiment d'être totalement abandonnée… L'espace d'un instant, l'image de cette « pute » vint à te faire sourire car, dans la pénombre, certes tu n'y avait pas vue grand-chose, mais cependant avec le peu de luminosité qu'il avait ton regard acéré t'avais permis de distinguer les reflet d'une combi en latex rendue luisante par la pluie… Les japonais et leurs penchant sexuels déviant… ça auras toujours le don de te faire rire,  Même dans une situation aussi désastreuse que celle là. C'est donc en était pas plus avancée que ça que tu te remis à marcher dans les rues merdique du quartier de la toussaint, tantôt plongée dans la pénombre, tantôt irradié par les néons des bar à putes, salles de shoot et autre sexshop… Il y avait de tout. Les gens qui était devant les enseigne était généralement trop défoncée pour te voir mais, en passant devant certains bars tu sentie et tu vis les regard accusateurs e courroucés de certains loubards ou vigiles… Tes tatouages Frau ! Merde ! Une croix de fer sur l'épaule droite, une croix gammée sur la gauche et ton signe SS sur le cou… Merde… T'en avait à ce point rien à foutre sérieux ? Et bien… Ouai, pour être tout à fait franche avec toi même, tu voulais qu'il t'arrive des bricole, t'avais cette sensation acre en toi depuis que t'avais foutu le feu à cet entrepot… 

Aussi loin que tu t'en souvienne, t'avais toujours aimé te foutre sur la gueule. Ton père, ces potes et… Enfin, t'aimer te battre, le soucis c'est que… Et bien que quand les choses prenaient une tournure comme celle là, une sorte de « sécurité » venait à péter en toi, un truc qui te faisait passer de femme calme a… Sociopathe en recherche de défouloir et, quoi de mieu a ton avis pour te défouler ?
« Putain faut que je frappe… »

Ouai… T'en avait les mains qui tremblait… Pourtant, une petite voix diffuse au fond de toi te disait de te contrôler, de pas faire de vague, de pas péter un câble… Et puis… Il y eu cette phrase…

« Allez poupée… Viens a l'intérieur, cette boite appartient au Guramu... »

Tu t'arrêta net, t'était entrain de regarder le sol quand cette phrase avait atteint tes oreilles… Les guramu ? Un léger sourire s’affichât sur sa tête de dégénérée, un sourire qui s'effaça au moment même ou tu leva les yeux vers l'enseigne de ce barre miteux…

Est ce que tu es une putain de psychopathe, Frau ? Hm ? A dire vrai, même toi tu savais pas trop si t'était saine d'esprit… Pour à ce point vouloir frapper dans de la viande, fallait pas être net. Surtout que partit comme c'est là, ça vas pas être du « feutré » nan… Toi, ton kiff, c'est quand sa gicle, que sa crack, un son et lumière de bâtard avec des bruit sale et des chicot éclater… Ton truc, c'était la bonne baston bien grasse et salasse, le combat de chien qui en fout de partout… Ouai.. Rien qu'dit penser t'en avait les yeux qui brillait.

Avec toujours une mains dans la poche, tu vint à attraper une clope que tu alluma ensuite avec un calme presque tibétain et puis… Tu avança tes guêtres vers le bar. Au début, les gens te regardais… Enfin, ceux qui était encore un minimum sobre, mais personne ne broncha… C'était pas un bar grand luxe, il y avait pas vraiment grand monde de bien sappé, cependant, une fois à l'intérieur, tu aperçus ici et là quelque table plus « chic » que d'autre, dans le sens ou il y avait des gens plus « costumé » attablés autour desdites tables. Tu sentis plusieurs regard sur toi mais.. rien à foutre, tu traça ton chemin en direction de… Des toilettes tiens… C'était calme, exiguë et avec un  peu de chance, il n'y aurais personne. Tu allas donc calmement vers les toilettes qui était d'ailleurs mixtes et, une fois dans ladite pièce relativement mal éclairée, tu fit le tour du proprio pour voir s'il y avait du monde et… Personne… Pas un rat… Ce qui t’amena à légèrement sourire, avant de finalement te mettre à faire face au miroir.

Là… Tu contempla ta tronche marquée par deux trois hématome et une coupure à la lèvres. C'était ça ta vie, des nions dans la tronche… Qu'est ce que t'as put t'en prendre… C'était avec sa que ton daron, paix a son âme, te corrigés en te disant « Tu vois ma fille, c'est comme ça que mon père ma après la vie, en me foutant des taquet dans la gueule et t'as vus ? Je suis devenue un homme ! »
Ce bref souvenir te fit légèrement sourire avant que le grincement des gond de la porte menant au bar vienne a t'interpeller… Tu resta bien évidement calme, cependant, le miroir qui te faisait face annonça trois types en costard noir apparemment pas super commodes.

« Eyh… C'est quoi ton problème à toi ? T'aime bien ce genre de connerie là… hein ? »
« De quoi tu parle rébus de rizière ? Sérieux, retourne tabasser des chien et viens pas m'emmerder... »
« Qu'est ta dit là ? Dixit le type qui qui semblait être le chef de cette bande de rat.
Tu… Veux bien me répéter ce que ta dit ? »
« Je pense pas que tu soit sourd… Non quoi d'ailleurs Oh… Quoi que… » enchaînât tu alors en gardant les yeux rivés sur ton reflet. Tendis que le gars, apparemment piqué a vif fit mine de rire avec ses potes… Avant de s'approcher de toi et de t'attraper l'épaule.

« Eyh sale pute… Tu sais a qui tu parle là ? Hein ? »

tes poings ce restèrent d'un coup et, avec un calme toujours aussi flippant, tu vint à lui dire :

« Enlève ta mains de mon épaule… »
« J'fait ce que je veux salope… ok »
« ah… Toi aussi ? »

ET crac ! Sans cris égard tu vint à te saisir de la mains de ce type afin de lui tordre pour mieux lui envoyer ton poing dans sa gueule. Ses potes, bien que surpris ne mirent cependant pas longtemps a te sauter dessus, l'un d'eux ce mettant a te charger pour mieux de plaquer contre le murent en t'envoyant trois droites dans le gueule. Mais rien a foutre, t'en a manger des plus salasse que ça et là, t'était bien chaude ! Alors sans ménagement, tu balance ton pied dans le ventre du type qui recula de plusieurs pas, bousculant son pote au passage. Toi, tellement sous tension, tu chope les deux coté de la tête du mec en prenant soin d'enfoncer tes pouces dans ses orbites afin de bien le faire hurler et BLAM ! Tu envoya sa tête contre le miroir, un fois, deux fois, trois fois avant de finalement lui écraser le pif et les chicot sur le rebord du lavabos avec un violence inouïe. Malheureusement, l'autre type revint à la charge, bien décidé a te faire morfler, ce dernier envoyant alors dans ton estomac un jolie coup de savate qui vint a te faire chuter au sol contre la porte d'une cabine, porte qui s'ouvrit d’ailleurs en grand. Cet alors que tu vint à faire une balayette à l'autre bâtard qui s'affala a son tour sur le sol. Sur ce, tu te mise alors a lui latter la tronche a grand coup de bourre pif et, une fois que le type fut suffisamment sonné, toi, du haut de ta fury de malade, tu vint à l'attraper par le coltar pour l’amener face a la cuvette des chiotte, en jetant un regard au deux autres types… Enfin un, l'autre étant sûrement mort.

« kof ! Fof ! Je... »
« Ta gueule ! Putain voilà ta place fils de pute ! La tête dans les chiottes ! »

Hop ! Un petit plongeon un ! En générale, quand tu faisait ça, c'était pour soutirer des infos mais là… Nan, c'était purement de la violence gratuite. L'homme ce mit alors a blobloter en remuant et en gémissant, avant que tu ne dédaigne lui sortir la de là.

« Bleurg ! Kof ! Reuh haa.. Raaah.. Je… Putain… C'est BonBlLLLeurrrrgg ! »
« Ta gueule sale merde, les merde sa parle pas ! OK ! »

Et hop, voilà que le type était de nouveaux entrain de barboter dans la flotte en gémissant et en bullant comme un poisson. Sauf que là, prise d'une folie plus que meurtrier, tu vint à légèrement te redresser, avant de finalement envoyer ton pied à l'arrière du crane de type, écrasant ce dernier au fond des chiotte, son sans ce mélangeant alors à l'eau pour former une souper rougeâtre absolument sinitre.

« CREVE ! CREVE ! CREVE ! »

Tu t'acharna sur lui pendants plusieurs secondes, avant de finalement te stopper net… Là… Dans ce moment de silence, ton ouïe vint à l'alerter que l'autre mec, celui du démon, était entrain de bouger… Et toi, calmement… Tu sortis de la cabine pour alors lui faire face, le gars était toujours au sol, le nez en sang et le poignée gonflé.

« Pudin… Arrede bordel… Ong a combri… »
« ... »

T'était entrain de regarder ce type avec un sale regard bien vide et cruel… Avant de lui envoyer sans aucun somation ton pied dans la tronche… Une fois… Deux fois… Trois fois… La quatrième ? C'est simple… Tu lui écrasa contre le sol. Là… T'avait vraiment craquée Frau… Mais putain… Comment tu pouvais te sentir bien ! T'avais du sang sur la gueule, les mains, les bras… T'était légèrement essoufflée mais… Dieu que c'était bon. Calmement mais rapidement, tu te mise à fouille les poche du type qui t'avais accosté en premier, récupérant alors les clé de sa caisse, son couteau et un flingue. Tu regardas bien évidement si ce dernier était charger puis, en voyant qu'elle l'était, tu le mis dans ton futal et te releva. Le temps de te passer la mais dans le cheveux et de souffler un coup et puis… Go !
D'un pas rapide tu sortis alors des toilettes afin de quitter le plus rapidement possible cet endroit, car, a peine avait tu remit un pas dans la boite que d'autres mecs, dans le fond de la salle, ce mirent à parler entre eux en te désignant de la tête.

« pas le temps de jouer plus longtemps... »

Sur ce, tu sortit de la boite, tu prit la clé que t'avait récupérée sur le type, tu appuya sur le bouton et..

yup ! Yup !
« bingow ! »

Fort heureusement pour toi, le gars avait pas garée sa caisse (https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/b/bb/Audi_A5_Coup%C3%A9_S-Line_Phantomschwarz-3.JPG) trop loin. Sans perdre de temps, tu grimpa dedans, tu alluma le contacte et…

« Butez la !!!! »

Et hop, tu fis crisser  les pied en faisant un beau démarrage et viooooom ! Tu quitta la scène du crime aussi vite que possible, enchaînant ensuite les petite ruelles et autres passage de merde afin d'être sur de semer ses bandes d'enfoiré et ce, en gardant une vitesse relativement haute.
Finalement, tu arriva enfin a quitter le quartier de la Toussaint pour revenir dans une zone plus calme de la ville. Cependant, ta vitesse ne désemplissait pas et cet à toute allures que tu te mis a tracer vers le repaires de Jethro, une belle et riche propriété dans les hauteur de la ville.


Un atome de violence… Voilà ce que tu était, es et seras toujours… Frau.

Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le vendredi 07 août 2015, 23:22:42
« L’UWSA, ce n’est pas n’importe qui, les filles. On ne parle pas d’un vulgaire gang de rue ou d’une mafia, mais d’une véritable armée... Une milice comprenant des milliers d’hommes, située à la frontière de la Thaïlande et du Laos, et alliée à la junte militaire qui dirige la Birmanie. »

L’UWSA était l’abréviation de United States Wa Army, qui faisait référence à une tribu ethnique située en Birmanie et dans la province chinoise du Yunnan, les Wa Cette ethnie était notamment connue pour être responsable d’une grande partie de la production du trafic d’opium de Birmanie. L’UWSA était la branche militaire de l’UWSP, avec un « -P » pour « party », et ce mouvement était le descendant du Parti communiste birman. De fait, l’UWSA considérait être un État à part entière, et était impliqué massivement dans le trafic de drogue. Barbara leur fit un rapide exposé, dans une salle de réunion. Les autres Bats étaient là. Il y avait Stéphanie Brown, qui avait encore des pansements un peu partout, et était assise à côté. Cassandra Cain était aussi là, de même que Kate Kane, et toutes écoutaient les quelques informations que Barbara avait réussi à obtenir.

Cette dernière leur parla ensuite de la méthamphétamine, une drogue très spéciale, car elle nécessitait un laboratoire, des chimistes, et beaucoup de matériel. Cependant, elle était de plus en plus rentable pour les narcotrafiquants. C’était une drogue synthétique, et, parmi les éléments requis pour la synthétiser, il fallait de la méthylamine. Quand la DEA luttait contre un trafic de méth’, leur cible était fréquemment le laboratoire, car ce laboratoire était au cœur de tout le trafic. Pas de laboratoire, pas de drogue, et tout le réseau de drogue s’écroulait rapidement.

« Je pense que ce Jethro doit avoir un laboratoire dans la région.
 -  J’ai commencé à mener des recherches, précisa Stéphanie. La méth’ se répand dans tout le cœur du Japon, mais elle n’est pas si importante que ça à Seikusu. Les principales villes touchées sont Kyoto, Osaka, Nagoya... Tokyo est un peu éloignée, mais je pense que le laboratoire se trouve bien à Seikusu. C’est une technique classique pour brouiller les pistes : on produit la méth’ dans une ville, et on la vend ailleurs. Pour remonter la filière, on passe toujours par les junkies, puis les dealers, avant de remonter vers les fournisseurs. Mais une enquête policière sur Nagoya est limitée à Nagoya. »

C’était une stratégie classique, qui était appliquée aux États-Unis entre les différents États, chaque police locale n’ayant pas, par principe, compétence pour agir ailleurs. Le trafic de drogue profitait largement des lourdeurs juridiques, des rivalités policières, et d’autant de mécanismes lourds et institutionnels qui ralentissaient la lutte contre les narcotrafiquants. Les informations de Stéphanie étaient respectées, car les membres de l’équipe savaient que, avant d’être une Batgirl, Stéphanie Brown s’était fait connaître sous l’identité de Spoiler.

Sous cette identité, Spoiler était alors une jeune activiste informatique, diffusant depuis les ordinateurs publics de la bibliothèque municipale de Gotham, des informations sur le crime organisé de Gotham City : les policiers corrompus, les fonctionnaires également corrompus, etc... Elle était la fille de Cluemaster, un vilain au rabais, ancien apprenti de l’Homme-Mystère, qui avait lancé une vaste opération pour tuer Batman. Spoiler avait failli mourir, et c’était de cette manière qu’elle s’était faite connaître par la Bat-famille. Si Barbara était un prodige, Stéphanie, elle, avait un talent inné pour dénicher n’importe quelle information sur Internet.

« Quelle est la suite du plan ?
 -  Nous manquons d’informations sur Dobermann... Pour l’heure, nous allons partir du principe qu’elle travaille pour Jethro. Ce sont donc nos deux cibles.
 -  L’appartement de Dobermann a été fouillé de fond en comble. Nous avons relevé des empreintes digitales, mais... Elles ne sont enregistrées nulle part. Soit cette femme n’a jamais eu la moindre rencontre avec les forces de l’ordre, soit elle dispose de bons soutiens. Quant à Jethro... C’est aussi un homme discret, mais un trafic de méth’, ça ne se cache pas si facilement. Notre seule piste... Enfin, la plus utile, plutôt, c’est d’obtenir des informations sur la livraison de la méthylamine. Pour cela, nous surveillons toutes les cargaisons en provenance de la Birmanie, de la Thaïlande, et du Laos. Les containers de méthylamine se trouveront sûrement là-dedans.
 -  Et, pendant ce temps-là, on laisse Dobermann courir ?
 -  Et bien, sauf si les contacts de ton père ont de meilleures informations à fournir, répliqua Barbara, c’est la seule option... Mais, et je tiens à le dire, il faut qu’on bosse toutes ensemble sur ce coup. »

Elle se tut un peu, comme pour signifier aux femmes présentes autour d’elle que cet élément était important.

« Compris ? On forme une équipe, alors, je ne veux pas d’opérations en Solo. »

Les femmes acquiescèrent.

« De mon côté... Je pense que je vais faire venir quelques renforts... »
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le mardi 11 août 2015, 00:11:59
Le sang… tu regarde tes mains et tu te dis que, merde… T'as encore complètement craquée et au fond de toi, quelque chose te souffle que ça va pas aller en s'arrangeant… Tu ressert ton emprise sur le volant… Pied au plancher tu file sur la route, les réverbèrent font comme des flash stroboscopique et tu commence a te dire que la fatigue te fait disjoncter… Ou c'est juste toi… Où t'es capable d'aller comme ça… Hein ? Jusqu'où ? D'un seul coup, tu repense à ces malades qui court les rues en te disant que c'est pas toi… mais bordel ci.. Putain c'est toi ! Tu tue pas par justice ma vieille.. tes une putain de psychopathe et tout ce qui c'est passé ce soir est entrain d'faire comme une gros crac dans ta tête… Pourtant… Pourtant tu fonce vers Jethro.. Tu sais qu'il y a du « gros » derrière lui… derrière les guramu aussi, ce qui t'amène à penser que là, ce soir, dans ses chiottes… t'avais passer une étape.

La pluie s’abat sur ton pare-brise et lentement tes beaux yeux bleus ce lève et là… Tu te dit qu'un putain de miracle serait cool… Mais c'est pas le moment de ce mettre au bondieuserie ma grande, reste calme et lucide… Et remet lentement toutes les pièces dans l’ordre… Le Maire… Les Guramu, l'entubage, les justicières… Putain… Tu trempe dans cette merde jusqu'au cou, quoi que tu fasse, t'es prise au piège et tu connaissant, tu sais pertinemment que t'arrivera pas à t'en sortir sans faire de carnage… Bizarrement, l'idée de frapper encore te donne des frissons… On fuguasse regard en direction de ton bras vint d'ailleurs à confirmer la chose… Nan, t 'était loin d'être rassasiée Frau… T'était une sombre valkirie, une amazone faite de plomb et de haine… Un bidon d'essence consentement entourée par les flammes impétueuses de la colère.

Rapidement, tu te rapproche de ton but, les hauteurs de la ville s'ouvre à toi et il te fallut d'ailleurs pas plus de quelques minutes pour atteindre la baraque de Jethro. Lentement, tu ralentie devant son portail, un truc cossue avec des arabesque et tout le toutim.
T'attend quelque secondes devant… Secondes qui te parure interminables d'ailleurs. Mais tu pouvait pas en vouloir a ses tas d'cons d'êtres prudent, après ce qui c'était passer à l'Opéra. Finalement, le portail vint enfin à s'ouvrir, tu roule donc lentement jusque devant le propriété et là… Tu marquas une pause. Tu soupira un grand coup puis, lentement, tes yeux bleu cyan scrutèrent les gardes de Jethro en te demandant ce que tu devait vraiment penser d'eux, c'est enculés leur loyauté et celle de Jethro… Les gars te regardait… Toi aussi… Puis, après un court laps de temps, tu sortit enfin de ta caisse. T'avais une sale gueule et ça, les gars le remarquèrent bien vite puis… Tu claquas la portière d'un coup franc et en lançant un regard supérieur et haineux à chacune de ses merdes, tu vint à grimper les marches en marbre blanc menant à la demeure de Jethro. T'avais du sang sur la tronche, les mains, le torse… Tu t'était foutu sur la tronche toute la nuit et la fatigue commencer  à cravacher ton cerveau de malade mais… rien à foutre, tu continue, tu marche, droite et bien déterminer à en finir avec ce merdier de tout les diables.

Lentement, tu vas de toi même dans le bureau du mafiosi, comme une grande fille, tu rentre et là le type te regarde… Il est dans son fauteuil et sans rien dire il te regarde t'affaler dans le fauteuil qui fait face à son bureau. Le gars te mate avec son regard supérieur, un verre de vin à la mains en ce demandant sûrement dans quel était était les deux femmes dont tu t'était chargées, la question lui brûle les lèvres, tu le sais… Mais le mec laisse couler… Il veut que tu le dise… Toi… tu dit rien, tu le fixe, t'en peut plus, t'as fait un carnage de malade, cramée des meuf sans broncher et sûrement péter les seules durite qu'il te restait.

« Je... »

Qu'est ce qu'il vas te sortir l'enfoiré, hein ?

« Tu veux un verre ? »

Putain le con, il te propose un verre… Sérieusement, là, tout de suite, tout ce que tu voulais c'était lui coller ton poings dans sa gueule, ton fric et qu'on t'emmerde plus… Mais nan, au lieu de ça, toi, tu passe ta main droite dans tes cheveux soupirant avant de lui dire sur un ton monocorde et éreinté.

« Un Whisky… Triple. »

L'homme haussa un sourcil puis fit signe à de ses gars de te servir. Ledit gars te sert donc et ce reçois en guise de remerciement un regard froid accentué par ton petit air supérieur et cruel, le genre qui veut dire « merci connard » puis, tu prit ton verre en main, tu le porta à ta bouche et là, Jethro vint une nouvelle fois à causer.

« Elles sont mortes n'est ce pas... »
« J'lai ais envoyées en enfers ses putes… En théorie… Il en reste plus qu'une, une jeune, blonde, plutôt fortiche mais elle fait pas le poids contre moi. Si jamais il lui viens l'idée de revenir nous emmerder… Je lui éclaterais sa gueule et je le crèverais. »

L'homme te regardais silencieusement… Toi, tu le regardait pas, mais dans le silence ambiant, tu l'avait entendus ravaler sa salive… T'était flippante Frau… Ce mec te connaissait et tous ces gars là… Il savait tous plus ou moins de quoi t'était capable.



lulu

Seikusu… Cette ville t'avais vus naître… Elle t'avais vus grandir, elle avait vus ton enculé de père crever puis Ta tendre mère puis… Toi. Dans ta tête, les souvenirs une fois encore remontaient à la surfaces, tantôt poisseux, tantôt durs. Mais là… Là plus tu avançais vers le quartier de la toussaint… Plus tu sentait ton cœur battre, renaître… Tes yeux vide s'emplissant d'une lueur funeste tendis que ta visons, elle, vint à radicalement changer.
Tu empruntât dans un premier temps les ruelles sombre et les petit passage mal éclairée, avant de brièvement passer par le parc avant d'enfin voir au loin les immeubles pourris de la Toussaint ce dresser devant toi, avec ici et là, la lumière diffuses des néons multicolore de tout ces bars à putes immondes au relent de sueur, de tabac froid et de chatte.

Plus tu approchait et plus tes babines s'échauffaient… Petit à petit, tu perdait pieds mais… Tu te sentait renaître à nouveaux. Ce soir, t'aller enfin revenir…
Du parc, il te fallut encore une bonne petite quinzaines de minutes avant d'enfin arriver à la Toussaint et… Une fois rendue, dieu que tu ne fut pas dessus.

« Je suis de retour… Mes jolies. »

Lentement, d'un pas lugubre te vint à emprunter d'autres ruelles sombre, plus salle et lugubres que les autres. Ici et là, sa sentait la pisse, les ordures et la mord mais, le quartier de la toussaint avait aussi pour lui un parfum plus « suave » une odeur torride que tes narines savait pister à plusieurs mètres autour de toi… Tu la connais cette odeur au rabais, tantôt trop sucrée tantôt saveur « désodorisant pour chiotte » ce mélangeant à l'odeur du maquillage, des capote, du chewing et, des fois, du sexe frais. Cette odeur qui te faisait mouiller comme une salope, comme seule le musc d'un homme peut le faire… L'odeur des putes ! Tu emplie tes narines de cette puanteur ambiantes et… Tu rouvrit tes yeux… Luisant… Avide… La Duchesse était de retour mes agneaux et ce pour vous offrir le plus beau des silence. En route, la pluie vint à s'inviter à cette sinistre marche funèbre mais toi, t'était ailleurs, tu t'en foutait et pour preuve, une espèce de femme t'avais semble t'il demander l'heure mais… Visiblement pas interresée, tu l'avait totalement larguée.

Mais au final, après plusieurs interminable minutes de marche… T'avais vus au fond d'une ruelle une jeune femme isolée… Et là… ça avait fait ding dans ta tête.
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le lundi 17 août 2015, 02:19:59
« Tu vaux mieux que ça...
 -  Ufff... »

Pour seule réponse, Barbara serra les lèvres, et partit à nouveau à l’assaut. Son adversaire esquiva sans difficulté, et elle sentit son genou se loger dans son ventre, lui coupant la respiration, avant qu’une main ne la frappe dans la nuque, l’envoyant s’étaler à nouveau sur le sol. La femme était toujours aussi rapide, et Barbara bondit sur elle, coude en avant. Encore une fois, la femme esquiva en faisant un pas de côté, et opta pour un coup de pied en hauteur. Barbara le para, et tenta de contre-attaquer mais la femme bloqua, et son adversaire enchaîna en la poussant en avant. Barbara partit en arrière, et, sans lui laisser le temps de souffler, la femme blonde courut ver selle, bondit en hauteur, et opta pour un redoutable mawashi-geri plongeant. Sion pied la heurta sous les seins, et Barbara roula sur le tatami. Elle finit sur le dos, et le pied de la femme se posa ensuite sur sa poitrine.

« Pouce ! hurla alors Barbara.
 -  Pouce ?
 -  Pouce ! »

Il y eut quelques moments d’hésitation... Puis le pied se retira. Barbara soupira alors, et entreprit de se redresser.

« Tu sais, je crois que certains de tes coups ne passeraient pas dans une compétition d’arts martiaux... »

Les deux femmes se trouvaient dans un dojo, et pas n’importe lequel : il se situait dans le vaste penthouse de Barbara. C’était une sorte de gymnase, qui confirmait la grande espace dont les Bats disposaient ici. Il était recouvert de tatamis pour le nécessaire entraînement de Barbara, après sa raclée il y a quelques jours. Et son amie frappait toujours aussi fort...

« Les concerts, ça ne te fatigue pas...
 -  Je suis une fille, je peux faire plusieurs choses à la fois. Mais toi, tu as beaucoup perdu depuis que Le Joker t’a envoyé en fauteuil roulant. Tu as appris à te battre sans utiliser tes jambes, et, si ce style est efficace sur un fauteuil roulant, quand on retrouve l’usage de ses jambes, il faut agir différemment. Autrement dit, nous allons devoir réadapter ton corps à user de tes guibolles. »

Barbara acquiesça en hochant la tête. Pour autant qu’elle s’en souvienne, Dinah Lance était l’une de ses plus proches amies. Ensemble, elles avaient fondé, à Gotham City, les Birds Of Prey, où Barbara, en tant qu’Oracle, se chargeait du soutien logistique, et Dinah des opérations de terrain. Et, depuis qu’elle était petite, Dinah avait été éduquée par un maître d’arts martiaux dans un dojo. Ce dojo avait été détruit lors d’émeutes à l’occasion d’un événement tragique à Gotham, le Zero Year, et Dinah avait ensuite rejoint les forces paramilitaires du gouvernement américain, notamment la mystérieuse Team 7. Elle avait ensuite quitté l’armée, était revenue à Gotham City en tant que mercenaire, et Batgirl l’avait croisé à l’Iceberg Lounge, alors qu’elle avait encore l’usage de ses jambes. Dinah l’avait bien aimé, et avait choisi de la former, en reprenant en main le vieux dojo de son ancien mentor.

Maintenant, les Birds Of Prey avaient été dissouts, et Dinah avait usé de sa voix et de sa plastique pour devenir une chanteuse de hard rock. Elle faisait en ce moment une tournée au Japon, ce que Barbara savait, et elle avait donc très légitimement appelé cette dernière. Quand elle s’était retrouvée clouée dans le fauteuil, tandis que Bruce se sermonnait et refusait de la faire sortir, et que Dick jurait de la venger, Dinah avait été la seule à vraiment la comprendre... Et elle avait proposé de la fermer, en lui montrant que, même dans son fauteuil roulant, elle pouvait toujours se battre. Dinah l’avait entraînée, et, maintenant, elle revenait finir son entraînement. Et, en elle, Barbara avait la plus profonde des confiances. Elle était sa meilleure amie...

Et, en soi, ça n’avait rien de surprenant, car Black Canary (https://s-media-cache-ak0.pinimg.com/736x/f9/dd/34/f9dd34bcff31c208525a112acfeba554.jpg) était une personne aussi charismatique que puissante. Connue pour son célèbre Canary Scream (http://static.comicvine.com/uploads/original/3/31666/1142430-canary_4.jpg), Black Canary était aussi une experte en arts martiaux.

« Bon... On va s’arrêter là pour le moment.
 -  C’est gentil, tu tiens à éviter que je ne retourne si vite dans mon fauteuil ?
 -  Ne sois pas si susceptible, Barbara. Je me disais juste que, toi et moi, on pourrait aller patrouiller dehors... Tu sais, en souvenir du bon vieux temps, et tout ça. »

Barbara ne put s’empêcher de sourire, tandis qu’elles se retrouvaient dans l’un des couloirs du grand appartement.

« Tu me vois dire non à une soirée entre copines, Dinah ? Je compte bien te ravaler les coups que tu m’as donné...
 -  J’attends de voir ça. Tu sais que mon groupe doit donner un concert à Seikusu prochainement ? Je n’ai aucune envie de le faire dans une ville que tu tiens aussi mal. »

Barbara sourit lentement, tout en se rendant dans le vestiaire, où elle enfilait sa combinaison.

« On va voir ça ! »
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le mercredi 04 novembre 2015, 19:31:22
 Tu descendit ton verre de whisky en restant muette comme une tombe. Tes yeux bleu luisait comme deux saphir irradiés par la lumière de la lune… T'était paumée, tu savait pas quoi faire… Guramu était bien trop gros pour toi et il avait derrière lui toute une armée mais… Jethro avait l'UWSA.
Toi, il fallait que tu récupère le reste de ton pognon et que tu mette les choses à plat, point barre.

« J'ai eu être trouver une solution pour ton… Petit problème financier. »

là, tu haussa un sourcils, intriguée ;

« J'ai contacté un homme très… Influent qui serait prêt à t'offrir le reste de la somme qu'il te manque en échange d'un… Petit service. »
« Un petit service ? »

L'homme ce racla légèrement la gorge avant de ce rapprocher de son bureau en joignant ses deux mains.

« Si je t'ai… Autorisé à détruire plusieurs dizaines de litres de méthylamines sans broncher frau, c'est que notre petite affaire connais de multiples... soucis à seikusu. L'UWSA  a eu vent de certaines fuites en provenances des autorités policières, certaines personnes auraient comme qui dirait caftées et... »
« Tu veut que je les liquides ? »

L'homme émit un sourire en soupirant avant de ce remettre a te parler.

« Nan… Le problème est autre. Malheureusement, le problème a prit une grosse ampleur et ce n'est plus qu'une question de temps avant que la police ne fasse un truc, un « gros coup » comme ils disent. De plus, des rumeurs circules comme quoi un nouvelle méth circulerait à seikusu, une méth rose bonbon qui elle, est pure à 100 %. »

Cent pour cent ? La nouvelle te laissa légèrement sur le cul et te fit même légèrement hausser les sourcils. Jamais une méth n'avais était aussi pure, même le cuistot d'Albuquerque n'avais jamais fait ça putain !
« 100 % ? sérieux ? C'est possible ça ? »
« Malheureusement pour nous, oui… On sais pas qui est le cuistot derrière ça mais putain… C'est de la bombe et… Tu vas rire mais elle est moins chère que la notre… Alors… forcement, t'imagine bien que pour notre marché, ça va pas.

Lentement tu hocha la tête en ne quittant pas l'homme du regard en signe de compréhension. Une méth pure à 100 % et qui en plus était moins chère (une chose que tu ne comprenait pas d'ailleurs) était forcement plus attrayante que la dope de Jethro qui, elle, n'était pure qu'à 86 %.

« Bon… Ok, c'est la merde, et ensuite ? »

L'homme s'humecta brièvement les lèvres, puis reprit.

« J'ai fait démanteler nos labos de méth, le gros du matos est déjà installé dans une autre ville nippone, plus sur et non « polluée » par cette merde rose. Toutefois, il reste tout un tas de méthamphétamine et de méthylamine dont j'ai pas eu le temps de me débarrasser. »
Silencieusement tu l'écoutait… Mais pour toi, tout était déjà clair, tu savait ce qu'il allait te demander.
« Je fait mettre tout le stock dans trois énormes camions, deux sont déjà partit ce matin mais… Il en reste un, il contient surtout de la méth mais aussi quelque bidons de méthylam- »« Abrège... »

Jethro marqua une courte pause puis…

« Je... Enfin, "nous" souhaitons que tu conduise ce camion… Hors de seikusu. »
« Et j'en fait quoi après de ton tas de merde, hein ? Et pourquoi moi ? »
« Il y aura un GPS avec l'endroit où tu doit livrer le camions, toutefois, ont pense que les Guramu et sûrement d'autre familles sont au parfums, mine de rien, le « monde du dessous » a de bonnes oreilles et ce, malgré toute notre bonne volonté  à vouloir dissimulé nos infos. »
« Ta pas répondu a toute mes questions... »

Un silence plana sur la scène l'espace d'un instant, avant que Jethro ne ce remette à parler.
 
« Tes la seule personne qu'il me reste en qui j'ai réellement confiance Frau… Et vus que tu as besoin de fric… Je me dit que t'a pas vraiment le choix. »
« J'ai toujours le choix... »
« Pas là nan… Pas là... »

Et là… tes poings ce crispèrent d'un coup tendis que ton regard cinglant vint a croiser celui de ce foutu connard de merde qui venait visiblement de t'embarquer dans une autre putain de merde sans nom.

« J'avalerais pas le truc sans mouffeter Jethro… Transporter un camtar entier de méth au travers d'une ville bourrée de flics et avec en prime une bande d'enculés de nyak au trousse… Nan mon gars… C'est pas la moitié de mon blé que tu vas me filer si je réussie… C'est le triple de la somme de départ, t'entend ! »
« La moitié frau... »
« le… Putain… de triple, Jethro… Sinon, je t'assure que ta putain de méth arrivera jamais a bon port. »
« La moitié, Frau. C'est pas moi qui fixe les règles pour le coup. »

Une fois encore un pesant silence vint à s'emparer de la pièce, un silence qui, en prime, ce chargea d'une sinistre tension naissante.

« Le triple… l'UWSA me donne la somme qu'elle a fixé, toi, tu me donne le reste. Et cherche pas à négocier avec moi, c'est pas parce que t'est le parrain de l'une des familles Italiennes les plus influente de cette putain de ville que t'arrivera a m'entuber, tu sais aussi bien que moi que ce soir, si je conduit ce camion… Je risque fort de me foirer, alors un conseil… Motive moi à le faire ton taff, sinon, trouve toi un autre chauffeur. »

Il hésitait… ça, tu pouvait aisément le sentir. Mais au vus de comment il semblait tenir à ce que ce soit toi qui conduise ce dernier camion et ce, en particulier ce soir, alors que le maire de seikusu avait était abattu et que plusieurs « actes » ont étaient commis, ça ne voulait dire qu'une choses… Que la situation était très urgente. La police et les unité spécial pouvaient être particulièrement traîtres et discrètes quand elles le voulaient et pour le coup, il vas sans dire que l'UWSA et Jethro avait était prit au dépourvue, autant pour cette nouvelle méth, ça aurait put s'arranger mais pour les flics, c'était une question de rapidité, plus vite la ville serait vidée de cette méth, mieux cela valait pour ce cher parrain et pour toutes ses connaissances.
L'homme fini toutefois par lacher un soupir avant de te dire sur un ton aigrie.

« Ok c'est bon… Tu les auras… Je te verserais la sommes en trois fois… Mais tu l'auras. »

Tu hocha la tête brièvement puis, par curiosité, tu vint à lui demander.

« Une dernière chose… Qu'est ce qui adviendra de la méth une fois que je l'aurais livré ? Qui est l'acheteur ? »

L'homme vint à finir son verre de whisky d'une traite avant de ce lever et de te tourner le dos en enfilant son manteau qui ce trouvait sur son dossier.

« Quel acheteur ?… Il y a pas d'acheteur… Je veux juste que tu éloigne ce truc de Seikusu… »
« Qu… Quoi !?  Comment ça ? »
« 680kg de Méthamphétamine et 50 bidons de Méthylamine, c'est cher. Malheureusement, on a pas eu d'acheteur pour ce camions là et on pas assez de temps pour l'écouler… Alors après, une fois en dehors de seikusu, fait en ce que tu veux. »
« ça me laisse combien de marge ?  J'ai droit a quoi ?»
«T'as carte blanche Frau… Fait ce que tu veux. Cependant, il ne faut pas que nos ennemis récupère la came et bien sur… Ne te fait pas prendre. »
« Carte blanche ? » Lâchas tu alors en haussant un sourcils.
« Carte blanche… Tout ce que tu considèrent comme une entrave à ta mission peut être détruit ou tué… Clair ? »

tu esquissa un léger sourire un peu crispé puis… tu clos la discutions par un simple :

« Oh que oui… »



un peu plus tard


« Alors autant te le dire tout de suite, cette machine c'est pas de la merde. Blindé à mort et armé d'un puissant v8, ce monstre a était pimpé spécialement pour ce genre de convois. Les vitres sont teintées, bien sur mais par précaution je serais toi, j’enfilerais un truc et- » « Ouai c'est bon, ta gueule... » 
 Répondis tu alors à l'homme en montant sur les marches en fer menant à la cabine du conducteur.T'étais vraiment pas jouasse et intérieurement, t'en menait pas large, surtout en sachant que la ville était bourré de flics et que les bande de bouffeur de chiens étaient au courants qu'une cargaison de méth aller être de sortie. Et puis… Cinquante putains de bidons de méthylamines… Sérieux, si un seul venait à exploser, pour sur que tu dirait au-revoir a ton jolis petit cul de schleu. Toutefois… Pour une raison que tu ignorais, cette folie furieuse te donnait une chair de poule de tout les diable, pas une chair de poule due à la peur, nan nan nan ! Une putain de chair de poule due à l'Adrénaline, due au danger et à cette putain de somme d'argent que t'aller recevoir. Calmement, tu t'installa donc dans la cabine en posant à coté de toi un fusil à fusil à pompe à canon scié (http://www.gtafive.fr/wp-content/uploads/2014/05/SawnOffShotgun-GTA5.png) puis, tu prit le volant en mains… Tu regardas ta gueule dans le rétroviseur, ton regard surplombant tes rayban aviator noires qui allait d'ailleurs de paire avec ton blouson de cuir noir (http://www.zolki.com/208-723-large/cuir-perfecto-noir.jpg) que tu avait mis en passant par l'une de tes planque qui ce trouvait sur le chemins des docks. Ainsi vêtue, t'avait vraiment un look d'enfer pour ce qui aller peut être être ta dernière mission… Ou pas car, ma foi, t'était pas non plus du genre pessimiste, tu t'en était toujours bien sortie jusqu'à là, et puis… La taule, c'était pas vraiment ce qu'il y avait de pire non plus alors, dans tout les cas…

« Pffff… Aller, carpe diem ma grande, bouge cette merde et tache juste de rester en vie… »

Sur ce, tu démarras la bête et rien que ça c'était énorme… Bordel, le mec avait dit un « putain de v8 » mais bordel de merde, c'était un monstre ! Le vrombissement du truc était juste énorme et même pour toi c'était putain d'orgasmique. Derrière toi, cinq bolides étaient là pour t’escorter en cas de pépins et autant dire qu'au bruit que leur moteur faisait, eux aussi était parés pour la défonce.
Tu lanças un bref œillade a ton retro viseur gauche avant de poser ta mais sur le frein à main puis, l'espace d'un instant tu vint à repenser au quatre nanas que t'avait séchée ce soir en te disant qu'au moins, elles, elles viendraient pas t'emmerder. Mais alors que tu allais démarrer, un type vint à entrer avec toi dans l'habitacle du camions. Surprise, tu fronçât brièvement un sourcils puis, tu vint à dire sur un ton quelque peut agressif : « Putain… Mais tes qui toi !? »
« Hola… C'est cool… du calme, je suis là au cas où il y aurait un soucis, okay... »
Ton regard acéré observa le type de haut en bas avec agacement avant de lui répondre d'un bref hochement de tête. Puis, sur ce, tu démarra enfin la machine, prête à bouffer du bitume… Et de l'acier si l'occasion venait à ce présenter.



HRP / la méth rose provient de ma DC ===> Méthylamine Braum  (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=15446.0), dans sa fiche j'explique qu'elle commence à écouler sa dope à seikusu ^^
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le dimanche 08 novembre 2015, 16:34:35
« Le Japon a toujours appartenu aux Japonais. Nos ancêtres se sont battus pour ces terres… Les ancêtres de nos ancêtres se sont battus pour notre pays ! Pour notre culture, pour nos traditions, notre économie… Depuis des siècles, nous avons repoussé toutes les invasions possibles et inimaginables. Nous avons tenté de nous obtenir un espace vital pour le développement de notre pays, et, quand nos ancêtres ont enfin commencé à s’ouvrir au monde extérieur, nous avons été spoliés ! Maintenant, les envahisseurs sont multiples, et se ruent à nos portes ! Les Africains, les Italiens, les Américains… Les criminels ont succédés aux communistes et aux soldats américains ! Ils ont souillé notre culture, l’ont contaminé ! Malbouffe, décadence familiale… Et, maintenant, la saloperie de drogue hante nos rues ! »

Recouverts de multiples tatouages, les hommes, nus, entreprenaient de s’habiller et de s’armer, dans l’une des armureries de Muramasa-jo, sous le commandement de Midoshi Guramu. L’homme était l’un des proches lieutenants d’Akihiro Guramu, l’Oyabun, et, maintenant que ce dernier était entré en guerre avec Jethro, il était bien décidé à ébranler l’un des éléments centraux de la puissance de son adversaire : la métamphétamine. Jethro se fournissait auprès d’une milice asiatique, qui sévissait du côté de la Thaïlande, l’USWA. L’idée de voir les Thaïlandais débarquer au Japon ne plaisait guère aux insulaires, et, comme à l’époque de la Guerre Froide, où les Yakuzas avaient repoussé les infiltrations maoïstes, ils allaient se battre contre d’autres formes d’envahisseurs… Les dealers de drogue. La méth’ était en train de se répandre dans le Japon, notamment à Seikusu, ébranlant le trafic d’opium, qui était l’un des fers de lance des Guramu. Akihiro comptait frapper un grand coup, et faire comprendre à Jethro que Seikusu était sa ville.

Muramasa-jo était le fort historique de Seikusu, qui avait été racheté par les Guamu au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale. Ruinée par la guerre, la commune de Seikusu avait mis ce fort en vente, afin de renflouer ses caisses, et le grand-père d’Akihiro l’avait acheté. Officiellement, il était à la fois un musée et un restaurant de luxe, mais, en réalité, il abritait le quartier général du clan, et une série d’armureries. Même si le Japon était un pays beaucoup moins ouvert aux armes à feu que le reste du globe, quand on avait accès aux bonnes adresses, on pouvait se faire plaisir… Et, sur ce point, les Guramu s’étaient effectivement faits plaisir, se constituant un solide arsenal.

« L’ennemi va paniquer… L’ennemi va tenter de faire partir son stock de méth’, car une guerre menace… Il pense pouvoir nous devancer, il pense pouvoir aller plus vite que nous. Ce qu’il ne sait pas, c’est que nous allons le piéger ! »

Akihiro Guramu s’était renseigné, et il avait ses contacts. Il savait que Jethro allait faire partir son stock vers un endroit où il avait moins d’influence, et il savait il allait le faire partir. Depuis leur altercation, Jethro avait regroupé tout son stock, ce qu’Akihiro avait su, car de nombreux dealers de rues travaillant officiellement pour Jethro travaillaient aussi pour les Guramu. Les Yakuzas suivaient depuis des semaines les fournisseurs, et savaient aussi où se trouvait les entrepôts… Dès lors, remonter la piste n’était pas difficile, et ils savaient donc où Jethro avait regroupé son stock.

L’objectif était simple… Marquer le début officiel de leur guerre en détruisant ce stock, et en ne laissant derrière eux que des cadavres.

« Messieurs, il est temps de faire comprendre aux gaijins que nous sommes et resterons un peuple de samouraïs ! »



Le camion se trouvait près de la sortie de la ville, un solide camion blindé… Pour sortir, le mieux était de rejoindre l’autoroute, afin de pouvoir s’extirper le plus rapidement possible de l’agglomération. Le camion s’ébranla donc lentement, traversant la petite rue, en rejoignant une autre, où il bifurqua sur la gauche…

…Et un impact se forma alors sur la vitre, mettant à l’épreuve le vitrage pare-balles.

« Merde ! Une embuscade ! »

Des balles résonnèrent alors depuis les toits environnants, des rafales de mitraillettes s’abattant sur le camion… Puis un lance-roquettes tira un missile, et le projectile fila, puis heurta le flanc du camion, provoquant une violente explosion qui amena le camion à faire une embardée, des plaques de métal s’écroulant sur le sol dans des effusions d’étincelles.

« Bordel ! »

Les Yakuzas employaient des mitraillettes, mais aussi des armes lourdes, provoquant des impacts sur le toit de la carlingue. Le camion de Jethro était blindé… Mais combien de temps est-ce que le blindage tiendrait ?

« La rue piétonne, à droite, vite ! C’est un foutu coupe-gorge, ici !! »

Des Cocktails Molotov jaillirent également depuis la rue, où des Yakuzas apparurent le long du trottoir, lançant leurs projectiles enflammées sur le camion.

Du reste, l’homme qui accompagnait la femme n’était pas n’importe qui, et il sortit de sa poche son pistolet, et fit feu en retour, abattant un Yakuza entre deux voitures. C’était un autre homme de confiance de Jethro, un individu qui s’étendait peu sur son passé, extrêmement professionnel, et répondant au nom de Mike (http://img06.deviantart.net/1de3/i/2014/182/1/9/mike_by_scottpurdy-d7oqvqc.jpg).

Et Mike prenait conscience que lui et Dobermann étaient tous les deux dans ce qui ressemblait à une mission-suicide…
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le mardi 01 décembre 2015, 20:23:15
Quand les mitraillettes ce mirent à hurler et les balles à percuter la carlingue du véhicule, tu n’eus même pas la queue d'une réactions… Comme ci au fond de toi, tu savais que ça aller arriver. Tu resta calme, ton regard ce tourna bien vers le rétroviseur mais… C'est tout. Et ouai… Alors même que tu transportait avec toi suffisamment de méth pour te refaire plonger à l'ombre pour un bon moment, tu restais calme, froide et impassible. Enfaîte, même le coté « dangeureux » de ta cargaison ne t'effrayait pas outre mesure, comme ci tu laissais ton avenir au main du destin. Mais… Il serait bien idiot de croire ça car, au fond de toi commencer à brûler les flamme d'une colère et d'une hargne irrépressible. Puis… Après les balles, s'en suivirent des explosions qui vinrent alors à faire trembler le lourd véhicule que tu était entrain de conduire.

« La rue piétonne, à droite, vite ! C’est un foutu coupe-gorge, ici !! » s’exclamât alors l'homme.

Toi, tu suivit sagement son conseil car, de toute évidence, il avait raison mais… Très vite, des cocktails Molotov ce mirent à jaillir,venant ensuite s’éclater sur la carrosserie du camions dans de violentes gerbe de flammes. Mais encore une fois, tu resta calme… Enfin, ton visage ce crispa légèrement mais voilà quoi… Rien de bien flagrant. Tu vis ensuite l'homme sortir une arme de sa poche avant de ce mettre à tirer sur plusieurs hommes et… D'en tuer deux ou trois d'un tir bien placé. Cependant, toute ta concentration ce devait d'être mobilisé sur la route, tu prit alors une bonne bouffé d'air, avant d'attraper le levier de vitesse afin de passer a la vitesse supérieur. Le camions émit alors un « pchhh » significatif tendis que la fin de la rue piétonne ce dessinait devant toi. Tu jeta une ultime œillade à ton retro, retro dans lequel les seul véhicules que tu voyait était ceux des yakuzas qui continuait de tirer à feu nourrie sur la carlingue du véhicule. Mais voilà que bientôt, deux berlines noires vinrent à ce mettre en bout de route, juste à la sortit de la rue piétonne, sûrement dans l'espoir de t'arrêter… Mais voilà quoi, c'était mal te connaître que de croire qu'un simple tas de ferraille aller te stopper… Pas là… Pas maintenant… Ooooh grand non.

« Accroche toi papi… ça vas s'couer... »

Ton visage ce contracta d'un coup, exactement au même moment où ton pied vint à écraser la pédale d’accélération. Folle ? Sûrement… Mais quand on avait passer sa vie à faire toutes les sale boulots que ce monde peut offrir, on le devient forcement. Au début, les yakuza qui était dans les bagnoles ce mirent à te tirer dessus, sûrement dans l'espoir de t'arrêter mais… très vite, ils durent fuirent in extremis l'habitacle de leur foutu bagnoles de merdes, bagnole que tu cogna violemment avec ton pare-choc, envoyant alors lesdites voitures quelques mètres plus loin, tendis que derrière toi, les autres yakuza te coller toujours au train en te tirant bien évidement toujours dessus.

«Okay… t'as pas une grenade ou une merde qui explose par hasard ? » Vint tu alors à dire en regardant l'homme du coin du regard tout en tendant ta main droite vers lui.



Lulu

Au fond de toi, c'était comme ci toutes les lumières ce rallumaient une à une… Les rues crasseuses de la Toussaint et ses innombrable coins sombres et puis… cette pauvre pute tremblotantes là… Elle était comme la flamme vacillante d'un briquet sous la pluie, une sorte d'ange auréolé par la lumière d'un réverbéré miteux, une ange qui, fatalement aller mourir ce soir… Des mains d'une folle revenue de parmi les morts.

Tu aurais put lui parler, essayer de nouer un contact avant de lui sauter dessus mais… nan… L'envie était trop forte, c'était trop pressent, trop intense ! A peine t'avait elle vus, que tu avait bondis sur elle avant de la plaquer sur le sol humide de cette ruelle, ses talons aiguilles raclant l’asphalte luisant dans un ultime débattement. Toi, tu avait les mains poser sur sa gorge et les yeux injectés d'une folie sans borne, de tes lèvres s'écoulait un mélange d'eau et de salive qui trahissait une envie énorme, un désir incommensurable de meurtre et de sang, sang que tu sentait battre au travers de la carotide de la jeune femme, tendis que les yeux de cette dernière ce révulsait petit à petit… T'était entrain de l'étrangler et, certes, c'est vrai, tu était un peu entrain de « bacler le travail » mais… nan, c'est ce que tu voulait à ce moment là, au-delà du sexe, c'était de massacrer cette pute qui te faisait envie, tu voulais lui triturer les boyaux, lui arracher ses « glande de vie » et te masturber avec sa propre mains, tu voulais une boucherie, tu voulais sentir l'amertume suave et ferreuse de son sang ce reprendre sur tes lèvres et éclater sa vessie au dessus de tes nibard… glauque ? Pas pour toi, pas ce soir… Ce soir, c'était ton soir et cette nana, elle aller te servir d'instrument, comme une sorte de crayons signant ton retour en lettre de sang.

A croire que ce soir, Seikusu était empli d'une aura de maléfice et de violence et… Comme un ultime couplet à ce concert funeste… Un autre acteur ce préparait à intervenir dans cette valse macabre.




Dans un entrepôt situé non loin de la Toussaint

« Yo… Boss… Je viens de recevoir un message, nos indiques disent que le convoie est partit et que les yakuza sont déjà dessus. »

Là… Assise sur une luxueux fauteuil en cuir, une silhouette, vraisemblablement accoudé ce mit à rire avant de calmement ce lever.
« Ah oui… Et bien qu'attendons nous ? »
« Euh… oui ! Euh… Juste, moi et les autres on ce demandait… La dope tous ça… C'est pas votre rayons habituellement… Alors, pourquoi vouloir prendre part à cette gueguerre ? »

La silhouette, toujours à moitié dissimulée dans l'ombre vint alors a ricaner une seconde fois avant d'enfiler un long manteau.

« Parce que… ça n'a aucun sens… Justement. Ahah ! Il n'y à pas toujours de raison au actes… Des fois, il faut juste prendre le temps de s'amuser… Car après tout, la vie est trop courte pour ce prendre au sérieux. »
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le vendredi 04 décembre 2015, 20:34:36
Le lourd camion s’engagea sur la rue piétonne, donnant à Mike l’impression de se retrouver dans un manège. Il s’agrippa à la poignée en hauteur, pendant que le camion descendait les escaliers pour filer ensuite tout droit, venant faucher un étal sur la gauche. Deux voitures apparurent alors au fond, et des balles plongèrent sur le camion. Les vitres étaient résistantes, renforcées, et plusieurs éclats se formèrent, tandis que la femme accéléra, faisant rugir le moteur. Le camion blindé, véritable mastodonte, heurta méchamment les voitures, les envoyant valdinguer, comme des quilles face à une boule de bowling. La pilote harangua alors Mike, car les motards continuaient à les poursuivre.

Une « grenade ou une merde qui explose »... Mike la regarda silencieusement pendant quelques secondes, avant de lui répondre :

« Je n’ai que mon pistolet, c’est une arme suffisante dans la totalité des situations. »

Mike était un homme qui travaillait avec Jethro depuis longtemps. Un home discret, fiable, professionnel, d’une lucidité et d’un calme à toute épreuve. Il regarda par le rétroviseur en voyant une moto se rapprocher de la cabine, et posa sa main sur la poignée de la porte. Le vieil homme attendit encore quelques secondes, puis ouvrit la porte, et pointa le pistolet, et fit feu à plusieurs reprises. Plusieurs balles heurtèrent le sol, mais une autre atteignit le torse du pilote, qui poussa un soupir. La moto fit une embardée, et mangea le sol, dans une explosion de tôle et de bouts de ferraille. L’homme referma ensuite la porte, et observa la femme.

« Contentez-vous de rouler, vous pilotez un monstre d’acier. »

D’autres voitures s’élançaient dans leur dos, et les balles reprirent, heurtant le blindage. Quelques points d’incendie étaient partis par endroit, quand les Yakuzas avaient lancé des Cocktails Molotov. Les Guramu savaient toute l’importance qu’il y avait à détruire ce camion. Il transportait tout le stock de méth’ de Jethro, un joli paquet d’or, mais aussi la possibilité de gravement endommager la position naissante de Jethro au Japon en le détruisant. L’homme avait réussi à obtenir le soutien de l’UWSA, et, rien que pour ça, les Guramu le voudraient mort.

Le camion continuait à rugir, quand Mike entendit des bruits de sirène. Devant eux, le long du boulevard qu’ils empruntaient, plusieurs voitures de police venaient d’arriver.

« Ils travaillent avec les Guramu... »

Néanmoins, l’implication de la police allait encore compliquer ce qui, à bien des égards, s’apparentait à une mission-suicide. Dans le ciel, un hélicoptère de la police s’approcha, et son puissant projecteur vint éclairer le camion. Les Yakuzas, eux, avaient prudemment choisi de se replier, car ils n’avaient plus rien à faire ici.

« Leur intervention signifie que les Guramu ne veulent pas récupérer le stock, mais le détruire. Ils veulent faire passer un message aux fournisseurs de Jethro. »

Si la meth’ partait en fumée, il y aurait un paquet de fric en moins, et l’UWSA se retournerait contre Jethro pour récupérer son retour sur investissement. De simples voitures de patrouille venaient d’arriver, mais il y avait fort à parier que des camions blindés d’intervention se rapprochaient.

« Si on grimpe sur l’autoroute rapidement, on peut fuir avant qu’ils n’installent des barrages. »

Pendant ce temps, un mégaphone émettant de l’hélicoptère se mit à rugir :

« Police de Seikusu ! Veuillez arrêter immédiatement votre véhicule et vous ranger sur le bas-côté ! Tout refus d’obtempérer à notre ordre placera nos agents en situation de défense légitime ! »

Mike ne se faisait aucune illusion. S’ils s’arrêtaient, ils se feraient abattre. L’homme était bien placé pour savoir que le degré de corruption des polices japonaises était très élevé, surtout à Seikusu, une ville fondée en grande partie par les Guramu. Il était bien placé pour el savoir, oui, car il était, après tout, un ancien flic.

Et la priorité était de se barrer d’ici.
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le dimanche 03 janvier 2016, 21:08:54
« Police de Seikusu ! Veuillez arrêter immédiatement votre véhicule et vous ranger sur le bas-côté ! Tout refus d’obtempérer à notre ordre placera nos agents en situation de défense légitime ! »

Ce son… Quand tu l'entendit résonner dans le ciel, ce fut comme ci le monde entier s'écroulait autour de toi… Les condés… De tout ce que cette ville pouvait compter comme sale raclures, il avait fallut que ces fumier de flics pourris de merde soit avec les guramu. Cependant, était tu réellement étonnée par cette nouvelle ?

« génial… Les condés… BORDEL !! » Hurlas tu alors en frappant sur ton volant. Bordel oui… Pour le coup, t'était vraiment pas en veine.

Dans les air, les battements des pales d'hélicoptères ce faisaient clairement entendre, ce mélangeant alors au sifflement des sirène de police… L'espace d'un instant tu ferma les yeux en prenant une grand aspiration… Et tu chercha à faire le poins. Pourquoi diable avoir accepté cette missions suicide ? Pour l'argent ? Ou est ce que c'est juste pour l’adrénaline que te procurerait ce taff ? Combien de fois Frau… Combien de fois t'étais tu dit d'arrêter, hein ? Mais très vite, tu due sortir de tes pensés et, plus précisément au moment où le papi à tes cotés vint à te dire qu'il serait préférable de retourner  sur l'autoroute, sur sur quoi tu vint à lui dire :

« Ok… Mais faut d'abord ce libérer de l'emprise des coucous… Il y à une entrée d'autoroute souterraine pas loin… Par contre...  » Lâchas tu alors en tournant ton regard vers celui de l'homme. « Hésite pas une seule seconde à tirer … Si tu veux t'en sortir, j’espère que t'as pas trop de moral ni trop de sainteté en toi, car perso, moi je ferais tout ce qui est nécessaire pour m'en tirer… Même si ça implique te tuer massivement des civils, compris ? »

Le ton était sec, solanel et, une fois ta réplique fini, tu vint à tourner sur ta droite en fauchant au passage un poteau puis, à toute allure, tu alla t'engouffrer dans ladite autoroute souterraine.
Pendant ce temps, les autorités policière vinrent à ce faire passer le mots par radio et, bien évidement, depuis le temps, ils c'était tous mis en tête de tirer sur le camions.
« à toutes les unités, la cible prend l'autoroute au croisement de l'avenue nagato. Je répète, la cible prend l'embouchure souterraine au croisement de l'avenue Nagato »
« Bordel… C'est limite trop facile à ce tarif là... »
Il est vrai que conduire une camion remplis de mèth dans une autoroute souterraine n'était pas une idée florissante mais… Conduire à découvert, en proie au hélicoptères n'était pas forcement mieux non plus.



Mais alors que les premières voitures de polices vinrent à pénétrer nan l'autoroute, un gros camions poubelle vert et violet vint à ce mettre à hauteur de l'une d'elle, enfin, plus précisément à hauteur d'un fourgons. Le conducteur de ce dernier vint alors à tourner la tête en affichant une mine perplexe.

« Que... »
BLANG !!!

Les roue du camions benne vinrent alors a crisser, défonçant alors le petit muret en bétons, éjectant alors le fourgons sur le cotés.

« Bordel ! C'est quoi ce merdier !? »
« Les ritals ? »
« Nan… Les rital ne ce trimbale pas avec des putain de camions benne vert et violet… enfin.. Merde »
L'un des flics prit alors sa radio en mains, prévenant dans la foulés le reste du convois.
« A toutes les unité, un véhicules suspect viens de faire irruptions dans la poursuite... »
Mais bientôt, un autres camions benne ainsi qu'un camions de transport de viande vint à faire leur entrés à leur tour, Le camions benne venant alors percuter de plein fouet un voiture de police, la faisant alors traverser le bitume avant d'aller s'écraser dans le canal qui longeait l'autoroute.

« Mais Bordel, c'est quoi ce merdier ! »

Cet alors qu'en parallèle du camions de mèth, le gigantesque camions à viande (qui était du même acabit que celui de Frau) vint à ouvrir une large trappe sur le coté, offrant à la vus de tous, le visage maquillé d'une femme portant un tailleur jaune, un corset vert et d'une jupe mauve élégamment mise en valeur pas des bas résille vert bouteilles, le tout, surmonté par un grand trench violet. Ladite femme regarda calmement les alentours en tenant à la mains un talkie-walkie puis… Toujours sans stress et avec les cheveux au vent, elle vint à porter ledit objet à sa bouche.

« Okay les minet… Envoyez la purée… Je veut la méth… d'la méth putain… je veut, je veut je veut...  »

A ce moment précis, plusieurs hommes armés de lance-grenades et de fusil d'assaut vinrent à faire feu sur les autorité policière, explosant joyeusement plusieurs voitures au passages dans un déluge de balles, de feu et de gravas, les sirènes de police produisant alors un son distordu et s'écrasant sur le coté ou explosèrent, tout simplement.

« J'adore ce boulot… hMmmhmhm ! Je l'adore de trop putain ! »

Là, retenue pas une poignée, La femme maquillée vint à faire signe à l'un de ses hommes de ramener un gros fût de pétrole, fût sur laquelle la femme posa ensuite l'un de ses talons aiguilles avant de sortir un inhalateur et d'en prendre une bouffée. Puis, calment, elle remit l’inhalateur dans sa poche, remplaçant ce dernier par un pistolet, avant de faire basculer le fût sur la route, la femme visât puis... tira à feu nourrit sur ledit fût, faisant exploser ce dernier sur la carlingue de l'un des fourgon de police.
« BOOM BOOM AAAaaaaaaahHAHAHAAHAHHA !!!  Quand votre coeur fait BOOM !»

Cet alors que le regard de La femme vint à ce tourner vers le camion de Frau et, sans en dire plus, elle pointa son arme sur lui, tirant ensuite dessus jusqu'à ce que son chargeur soit vide, les balles rebondissant alors dans un bruit significatif.



Toi… T'était complètement à l'ouest, autant les flics, t'aurait sue plus où moins gérer mais là… Enfin, c'était quoi ça !? Et bordel c'était qui cette folle et pourquoi diable lui venir en aide si c'était pour lui tirer dessus juste après!?

« Cette ville est vraiment pleine de tarés putain… »
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le lundi 04 janvier 2016, 10:32:23
Les Guramu eux-mêmes n’avaient pas prévu l’arrivée massive de camions-bennes remplis d’hommes appartenant à un gang qui, pour l’heure, était encore, à leurs yeux, minoritaire. Pris par surprise, les policiers furent lents à réagir, plongeant un peu plus davantage cette nuit dans un profond chaos. La situation était donc très compliquée, tandis que le camion rempli de meth’, malgré tout son blindage, était en train de vaciller sur place. Mike sentait le camion trembler à chaque fois, et attendit qu’un camion-benne se rapproche... Pour tirer à hauteur de la vitre du chauffeur, explosant cette dernière, forçant ce dernier à piler sur place, des bris de verre lui tombant dessus.

« Dans ce tunnel, on est comme des lapins pris pour cible ! Accélère et sors-nous de là ! »

La police ne pouvait pas déployer son hélicoptère dans un tunnel, contraignant les voitures de police à freiner légèrement, en voyant que plusieurs voitures avaient été explosées. C’était un grand tunnel, qui menait tout droit à l’autoroute, avec une section à péages au fond... Autant dire que les employés municipaux, généralement des stagiaires s’ennuyant fermement en pleine soirée, n’en crurent pas leurs yeux quand ils entendirent les explosions, et virent un énorme camion débarquer, traqué par des camions-bennes assurément trafiqués pour rouler si vite, puis par un camion à viande, et, enfin, par des voitures de police.

Tout ce petit monde déboula sur l’autoroute, près de la sortie. Le tunnel avait filé sous les montagnes de Seikusu pour en rejoindre la sortie, ce qui les amena dans la forêt. Ils filaient désormais sur l’autoroute, quand les voix des policiers à la radio annoncèrent un problème supplémentaire :

« Qu’est-ce que c’est que ce truc ?
 -  Laissez passer ce truc, il est avec nous ! »

Ce truc ? Mike regarda par le rétroviseur extérieur... Et vit alors ce dont quoi les policiers parlaient : des ennuis en plus.

Une Batmobile (http://img15.deviantart.net/f525/i/2012/118/3/5/my_batmobile_by_mlopezart-d4xvlr6.jpg) venait de débarquer ! Le long de son long capot, des mitraillettes apparurent, et ciblèrent les voyous situés dans le camion à viandes. Un voyou armé d’un lance-grenades cibla en effet le véhicule... Quand l’une des deux tourelles lui tira dessus, envoyant une sorte de tir non-létal, mais qui frappa le voyou, et l’envoya s’écrouler à l’intérieur du camion, inanimé. L’un des camions-bennes vira alors sur la gauche, comme pour essayer d’atteindre ce long véhicule, mais la Batmobile pila, avant d’enclencher son nitro, et tira sur les pneus du camion-benne, en crevant deux.

« Je me rapproche de la cible, mais il y a des intervenants que je ne connais pas... Je fais des photos, et je les envoie...
 -  On regardera ça, mais... méfie-toi, Barbara. »

Barbara n’avait pas qu’une moto, elle disposait aussi d’une autre Batmobile, qu’elle venait de sortir du garage, quand elles avaient appris que le centre-ville était en feu.  Suivant les consignes de Stéphanie, qui faisait office d’Oracle, Barbara utilisa les scanners du Batmobile pour photographier les personnes à l’intérieur du camion à viande, dont une femme qui...

*Non !*

On aurait dit... Une version féminine du Joker ? Quelle abomination !

« C’est une blague ? C’est qui cette folle?
 -  Une cinglée, assurément... Mais je ne l’ai jamais vue jusqu’à présent. »

On trouvait décidemment de tout à Seikusu, et, pour l’heure, la cible prioritaire de Batgirl restait la femme à l’intérieur de ce gros camion... Et, surtout, sa cargaison. La drogue était l’un des maux des temps modernes, un mal qui rongeait les sociétés, qui servait à financer tout le crime organisé, allant du trafic d’armes au terrorisme international. Barbara n’avait donc que de bonnes raisons pour détruire ce camion, car elle savait que la police ne souhaitait pas détruire sa précieuse cargaison, mais la prendre à leur propre compte.

Pour ça, il lui fallait encore juste se débarrasser de cette espèce de copycat du Joker...
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le vendredi 22 janvier 2016, 22:17:58
La situation devenait de plus en plus critique… La mafia, cette missions, la police et… cette timbrée là. Nan Frau, tu ne rêvait pas et pourtant, dieu sais que tu aurais aimée ça, être dans un putain de rêve… Pourtant, et ça, tu devait bien l'admettre, la situation était critique mais… au fond de toi, il y avait cette lueur, cette flammèche eternelle avide d'essence, avide du fuel de la violence et de la colère, cette même flamme qui, dans bien des situation c'était transformée en un indomptable brasier… comme la fois où, par pure vengeance, tu t'était faite tout le gang de motard de ce fils de pute qu'était ton oncle, avant de lui ravager la gueule à l'essence. T'était la violence personifiée… Une étincelle et tu t'enflamme mais… Là… Avec la cargaison que t'était entrain de transporter, ton esprit te hurlait que... t’allait mourir… Ou, au mieux (ou pire) t'aller te faire coffrer.
L'homme qui était à ta droite vint alors à te dire que rester dans le tunnel autoroutier était un coupe-gorge et, d'un hochement de tête, tu répondit favorablement à son plan car, autant quand la police était seule, le coup du tunnel était plutôt bon, autant maintenant, avec cette malade à tes trousses… C'était carrément du suicide !
Cet ainsi que tu déviât vers l’extérieur, visualisant alors au travers du pare-brise criblé de balle le puissant projecteur d'un hélico. Mais bientôt, un bref regard vint à t'avertir de la venue d'un autre problème et… quel problème ! Une grosse bagnole noire vint à foncer pleine balle vers toi en s'occupant au passage de l'un des véhicules qui accompagnait le gang de cette mystérieuse psychopathe au cheveux vert.

« Bordel… »

Tes mains étaient légèrement tremblantes et, alors que tu continuait à foncer sur le bitume à travers les balle et les hurlement incompréhensible de l'hélicoptère et des sirène de police, tu vint à lourdement soupirer… Que devait tu faire ? Hein ? Continuer à aggraver ta situation ? Continuer à risquer ta vie pour un type qui, au fond, n'était peut être pas si blanc que ça à ton égard ? Oui car… Cette mission c'était clairement une opération de dingue… Pourquoi t'aurais t'il fait prendre autant de risque en sachant pertinemment que t'allait être dans la merde jusqu'au cou ?
« Putain nan… C'est moi qui me fait des idées… » vint tu alors à te dire en ton fort intérieur. Mais… Tu devais bien avouer que cette perspective était tout à fait envisageable.

Cet ainsi que, perdue dans tes pensé, a moitié en trains de perdre les pédales… Tu vint à prendre une décision… Celle de jouer cette valse à fond… Quitte à mourir, tu le fera avec panache, comme ton darons, comme la putain d'allemande que t'est. Tu t'allumas un clope et, avec la hargne au fond des yeux tu vint a silencieusement regarder le vieux qui te servais de coéquipier et… Avec un léger sourire, tu vint à lui dire :

« Aller…
Eine weitere für die Straße ...


Tu alluma ta cigarette puis, d'un coup, tu vint à utiliser la nitro, faisant alors cracher des flamme au tank d'acier que tu conduisait, reprenant alors l'avantage sur tes poursuivants.




« Ouaarg ! »

Et bam, voilà que l'un des hommes ce trouvant dans le camions vint à tomber à la reverse tendis que la mystérieuse femme au cheveux verts, pas le moins du monde affolée, sortit la tête du camions en haussant les sourcils.
« Hm… »
Elle fit alors glisser sa langue sur la paroi interne de sa bouche (un des nombreux tic que la femme a, preuve d'un problème psychiatrique sous-jacent.) et, quand l'un des camions-benne vint à crever en ce reversant sur le sol… Et bas, la mystérieuse femme émit la même réactions, c'est à dire… Rien. Mais bientôt, le camions remplie de méth vint à faire un grosse accélération tendis que le flash de l'hélicoptère vint à éblouir la carlingue du camions à viande, contraignant la femme à faire à ce couvrir le visage légèrement, avant de faire signe à l'un de ses acolyte d'apporter quelque chose.

«♫  boom… Quand votre coeur fait boom boom hm,hm,hm ♪ ♫  ! »
La femme ce mit alors un genoux à terre et, dans son dos, l'un des hommes vint à lui donner un… lance-roquette (http://evilox.com/medias/photos/lance-roquette-chanel/photo/lance-roquette-chanel.jpg) coco chanel plaqué or… ouaip, c'est pas une blague ! Le folle ce mit ensuite à viser l'hélico, ce qui, bien entendue fit réagir le pilote et son acolyte.

« non de dieux mais… MERDE ! RETROGRADE ! RETROGRADE PUTAIN !!! »
« ♪  hm hm hm ♫  !»

Et… Shiiiiiiiouf ! La roquette fila vers l'hélicoptère en laissant derrière elle une traîné violette, avant d'exploser le véhicule dans une grande bourrasque de flamme et d'acier carbonisé, laissant finalement tomber une épaisse carlingue d'acier sur l'un des fourgons de police qui poursuivait encore le convois.
«AaaaaaaaaAAAAHAHAHAHAH AH ! AH ! AH ! » s’exclamas alors la mystérieuse folle avant de refaire signe à l'un de ses hommes de lui donner une roquette, roquette qu'elle enclencha ensuite dans son engin avant de remuer la tête de manière a pousser dégager les cheveux devant son visage.
« Putain… t'es vraiment le plus beau de tout les sex-toys toi, MOUAH ! »
et hop ! Elle embrassa son engin avant de la lécher en regardant la batmobile et... de la viser.
Mais, faut dire qu'en pleine course poursuite, tirer sur des voitures c'était pas facile et, bien que les hommes masqués ais déjà bien fait le ménage parmi la police (et continuaient à le faire), la situation rester délicate. Mais voilà, alors que la femme était à deux pas d'appuyer sur la détente, le camions vint à rencontrer un petit obstacle (style gros cailloux ou truc dans le genre), ce qui le fit vaciller, faisant alors basculer la folle qui tira alors au hasard, envoyant alors la roquette contre un camions transportant plusieurs voitures, créant alors une violentes tempêtes d'explosion qui, à coup sur venait de faire jouir la chef du gang bariolé. Plusieurs voitures s'envolères et explosère, percutant le sol et quelque un du peut de véhicule de polices restant.
« houhou… houhouhou… Pfiouuu broom ! Hihihi hm,hm ! » Ricana la mystérieuse tarée en ce redressant, visiblement peu soucieuse du conducteur du camions qu'elle venait de pulvériser.
Là, elle prit en main son ultime roquette qu'elle enclencha avant de finalement ce remettre à viser… Le fourgon de méth… Ouaip, du coup, vus qu'il ne lui restait plus qu'une roquette, autant finir le tout en beauté.

« ♪ hm,hm,hm ♪ ! Bye bye la méth, ahaha ! Dommage... »

la femme visa… Posa son index sur la gâchette… Puis...
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le samedi 23 janvier 2016, 14:55:01
« Je hais le style bling-bling »

À l’intérieur de son char ambulant, Stéphanie venait de commenter le lance-roquettes plaque or du copycat du Joker. Ce n’était pas une surprise. À Gotham, le Joker avait eu droit à une version féminine de lui-même : Joker’s Daughter, la « fille » du Joker. Une femme au visage défiguré, une folle qui vivait dans les cavernes et les égouts de la ville, et qui avait trouvé le masque du Joker, le visage qu’il s’était lui-même arraché avec l’aide du Dollmaker, pour le mettre ensuite sur sa tête, dans une parodie grotesque de Leatherface. Elle avait récupéré ce masque quand Le Joker était tombé dans une cascade, dans la Bat-cave, après s’en être pris à l’ensemble de la Bat-famille, en ayant, notamment, simulé une parodie de mariage avec Barbara, le tout en ayant torturé sa mère. Une folle, donc… Comme cette nana avec son lance-roquettes en or.

Elle tira sur l’hélicoptère de police, provoquant une violente explosion. Barbara se mordilla les lèvres en voyant ça, et évita les débris. Impossible de faire quoi que ce soit pour eux, sa priorité était de stopper le camion de méth’ et le camion frigorifique de cette folle. Batgirl avait beau avoir passé des années après avoir été abattue par Le Joker, le souvenir traumatisant de cette scène continuait encore à s’imposer en elle, et les sévices du Joker marquaient, encore, son corps. Tomber sur une sorte de dingo’ qui devait vouer un culte à ce cinglé… Ses mains se crispèrent sur le volant.

Quand elle était devenue l’Oracle, elle avait rencontré quantité de sites Web et de forums de discussion sur Le Joker. Comment les gens pouvaient-ils être fascinés par ce dingue ? Pendant sa période de convalescence, et même après, elle s’était amusée à faire fermer tous ses sites, les attaquant par déni de service, ou en les déréférençant auprès des moteurs de recherche.

La mystérieuse femme la cibla avec son lance-roquettes, et Barbara verrouilla le camion. Elle pouvait le faire exploser à l’aide d’armes létales… L’idée était tentante, mais elle la rejeta rapidement.

« Fais gaffe !
 -  C’est à elle de faire attention… »

Barbara comptait la neutraliser, mais le camion fit une embardée, alors qu’ils longeaient une entrée d’autoroute, et elle tira sur un camion abritant toute une série de voitures en réparation, explosant ce dernier. Des carlingues de voitures se mirent à tomber sur l’autoroute, et Barbara reçut une Toyota sur le devant de la Batmobile, faisant scintiller son écran numérique, et la déstabilisant légèrement, tout comme les voitures de police derrière elle.

« Merde ! »

*
*  *

Mike se retrouva cloué au fauteuil par la brusque accélération de la nitro’. De la nitro’ sur un camion… Il allait y penser ! Le regard de l’homme avisa cependant un panneau, qui annonçait que la prochaine sortie était la dernière avant le péage.

« Prends la prochaine sortie. Les flics vont nous attendre au péage. »

Devant eux, le coup de nitro’ avait transformé l’autoroute en séance de stock-car, le lourd camion fauchant plusieurs voitures.

*
*  *

Barbara se rétablit, et entreprit d’esquiver les autres voitures, tout en ordonnant à l’ordinateur de cibler le camion ennemi. Elle constata cependant que le choc de la Toyota avait endommagé certains systèmes de visée et de ciblage. Elle se rapprocha donc, et commença à tirer sur le camion, en ciblant ses pneus, à l’aide de canons situés à l’avant du véhicule.

Il fallait en finir avec ces deux camions avant qu’il n’y ait plus de dégâts collatéraux !
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le lundi 25 janvier 2016, 17:44:40
Aaah… Les guramu… à cet instant, c'est trou du cul en costard était bien loin de ton esprit ! Cette barge en tailleur était de toute évidence beaucoup plus dangereuse car, contrairement à eux, elle ne semblait être mue par aucune putain de raison. Des barils, des lance grenades et maintenant un lance-roquette !? Tu était sérieusement entrain de te demander jusqu'où cette malade compter aller pour te mettre en pièce, toi et… Accessoirement toute la ville. On te disait violent frau.. Mais elle… Elle, elle était clairement au dessus, elle éclatât sans broncher l'hélicoptère de la police, un camions de transport puis, avec toujours le même putain de flegme, elle ce mit à te viser, ce qui, bien évidement te fit frémir, cependant, une roquette c'était lent et peut précis et, ton expérience en la matière t’indicât que, fort heureusement, les projectiles de cette timbrée n'était pas thermoguidés.

« Merde… Merde,merde,merde ! »

La femme ce mit alors à te viser tendis que le puissant bolide noire, lui, semblait vouloir en finir au plus vite avec cette barge, ce mettant alors a tirer sur le pneu de ce dernier et, alors que l'autre malade allait tirer sur toi, l'un des pneu de son véhicule vint à éclater, la déstabilisant ainsi durant son tire qui alla s'écraser non loin de ton camion, faisant vaciller le lourd véhicule qui ce souleva sur deux de ses roue avant de ce remettre en piste dans un puissant bruit de métal tout en te faisant légèrement bondir sur ton siège. Malheureusement, un tel choc ne fut pas sans incidence sur ta tenue de route et, avec hargne, tu tentât de reprendre le contrôle du monstre d'acier, tournant alors frénétiquement tes main sur le volant avant d'enfin reprendre le contrôle… Sauf que, voilà… bientôt, tu pus voir à ta gauche la cabine du deuxième camions benne.

« Hmpffr ! Nan les gars… Pas cette fois ! »

Et vlam, d'un coup sec, tu vint à repousser le véhicule, envoyant ce dernier ce manger un petit muret de bitume servant a délimiter les voies, reversant alors ledit camion benne sur le coté. Comme le vieux te l'avait conseillé, t'avais prit la prochaine sortie avant le péage mais… Encore une fois, un petit détail vint encore une fois à t'emmerder. D'une part, la nitro ne faisait plus « effet » mais, bientôt, un rapide coup d 'oeil dans ton retro vint à t'avertir d'une autre « surprise » de la part de la femme au cheveux vert… Une surprise bien lourde et bien plus mortel qu'un lance roquette… Assurément.



« Hmpffrr ! »
La crevaison du pneu fit tomber la folle sur le cul, la faisant lâcher son lance roquette par la même occasions. Fort heureusement pour Frau, batgirl avait réussit à déstabiliser le tire de la clownette mais… Malheureusement, la belle avait un autre as dans sa manche et, alors que deux autres hélicoptères de polices vinrent a faire le apparitions.

« Ok… » soufflat alors la folle en ce relevant, légèrement branlante sur ses jambes. « sortaient églantine... »
« V-vous êtes sur boss ? »
« J'ai dit… Sortaient églantine… MAINTENANT ! »
L'homme ravala brièvement sa salive, avant de ce déplacer vers l'arrière du camions avec trois autres de ses collègues, tendis que la folle au cheveux verts, visiblement de plus en plus en proie à la folie ce mit à dancer joyeusement en tapant dans les mains de manière rythmée.

« POLICE ! NOUS VOUS SOMMONS D’ARRÊTER LE VÉHICULE IMMÉDIATEMENT, NOUS NE LE RÉPÉTERONS PAS, ARRÊTER CE VÉHICULE ! »
Pfff… Autant pisser dans un violons, la clown était littéralement en transe et, en guise de réponse la femme leur tira simplement la langue avant de prendre une grande bouffée du produit que contenait son inhalateur. Cet alors que les quartes hommes revinrent vers le rebords du camions, faisant alors glisser sur un rail une lourde sulfateuse (http://www.poussieredhistoire1944-1946.fr/wp-content/uploads/2015/04/ML-12-7mm-cal50_2.jpg) de calibre 50… Effectivement, les Guramu, à cotés, c'est des pédale, avec leur petit kimono et leur katana en plastiques.
« Haaaanw ! Eglaaantiiiiiiiine ! HAAAAAHAHAHA ! Aller les gars ! Chargeait là moi… j'en peut plus d'attendre ! »

La femme était entrain de trembler sur place sous l'excitation, tendis que les quatre sous-fifre fixèrent sur les deux coté de l'arme de longue chaîne de balles sortant de lourdes caisse militaires.
« Haaan… HAAAAN OUI !!! » Lâchât alors la femme en prenant les deux poignée de la sulfateuse en mains, avant d'enclencher d'un geste vif son joujou. Elle était littérament en fusion et, un œil observateur remarquerait sans mal les longs filint de cyprine dégoulinant des cuisses de la femme.
« Here… We… go »
La femme ce mit alors a tirer sans viser, balançant son fiel d'acier sur tout ce qui ce trouvait devant elle, fauchant plusieurs voitures qui, sous la puissance du calibre utilisé vacillèrent et, bien évidement, batounette s'en prit un peu dans la gueule aussi mais, fort heureusement pour elle, son char semblait blindé. »
HouuuuuhahahahahHAHAHAHAHAHHAHAA !!!! J'ADORE TUER PUTAIN !!!

La puissance d’Églantine était telle que les bras de Smile tremblait sous les tirs, tirs qui vinrent a ce tourner vers les deux hélico qui entre temps c'était eux aussi mit a tirer sur le camions, crevant alors un autre pneu au passage, faisant vaciller une fois encore le camions mais… Au diable le camions, la folle était littéralement en transe, ses yeux roulant de paire avec sa tête, les balles heurtèrent les hélicoptères, l'un d'eux prit alors feu et, alors que le pilote tenta de fuir, la femme l'acheva sans pitié et, le deuxième eut malheureusement droit au même sort.

IIIIIIHIHIHAHAHAHHAAAAAAHHAHA !!!! BANG BANG !!!! HAAAAAHAHHA
Les cartouches vides filait au rythme des tir de la femme, s'étalant sur le sol du camions avant de tomber sur la route dans une concert de « cling cling » significatif. La femme sautillait et taper des pied, de la bave coulant  légèrement de sa bouche tendis qu'un sourire sadique semblait restait figé sur son visage déjà « souriant »

« hnnihihihihihHAAHAHAHA ! »

Sa poitrine ce soulevait et s'abaissait lourdement et, en continuant de tirer (un peu n'importe où) elle vint à ce pencher en arrière ; Les hommes eux étaient… Sceptique et effrayés… Certes, avec leurs masque à gaz on ne pouvait pas voir leur expressions, mais… Ci… Ils étaient totalement terrifiés par cette femme qui, sans aucun remord balançait tout ce que cette machine avait dans le ventre, tuant civil, flics et en prenant le risque de faire exploser le camion de méth au passage car, bien évidement, Frau eut droit elle aussi à quelque balles dans son camions, fort heureusement, le blindage de ce dernier était suffisamment fort pour stopper les balles, même de calibre 50... Enfin, jusqu'à quel point ?



Cette femme était… T'en revenais même pas qu'elle ais en sa possessions un tel monstre et, t'en revenait encore moins qu'elle l'utilise avec aussi peut de précaution. C'était effrayant, tous simplement. Voir une telle cinglée balancer du calibre 50 comme ça… Enfin… C'était pas ton problème… Enfin ci ! Ci bordel ! C'était ton putain de problème car, bientôt, le bruit de lourds impact vint à te faire frémir sur place.
« Putain de merde… BORDEL MAIS FAIT UN TRUC !! » Hurlas tu alors en frappant sur ton volant sous l'agacement et… La peur. Oui Frau, tu avait peur là, enfin… Légèrement peur mais, au fond, n'était ce pas normal ? T'était au volant d'un énorme camion bourré d'un produit extrêmement inflammable et tu avait au cul une espèce de clown givrée et une justicière de pacotille !

Chienne de vie !
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le mercredi 27 janvier 2016, 00:19:11
Barbara constata rapidement que Miss Joker avait un as dans sa manche, puisqu’elle mit sur place une mitrailleuse lourde, et fit tomber un déluge de plomb depuis le flanc du camion. Les balles rugirent depuis l’arme. Difficile de savoir comment cette femme avait pu récupérer une arme pareille, quand on savait que le Japon avait une législation très stricte au regard de la circulation des armes à feu. Il y avait beaucoup moins d’armes en circulation au Japon qu’aux États-Unis, pour donner un élément de comparaison. Barbara écarquilla les yeux en voyant ce déluge de feu, et vit les vitres d’une voiture de police exploser.

« Merde !
 -  Barbara, il faut agir !
 -  Oui... Je n’ai plus d’autres solutions. »

Batgirl ne savait rien sur cette folle, mais elle ne pouvait pas la laisser faire davantage de dégâts. La femme pianota sur l’ordinateur de bord de la Batmobile, et remplaça les canons à air par des armes nettement plus offensives. Batgirl ne comptait pas les tuer, mais elle n’allait pas les laisser indemnes non plus. La jeune femme n’avait jamais franchi la ligne grise de Bruce Wayne, mais elle était un peu plus expéditive, parfois, dans ses approches. Elle cibla donc le camion, et fit feu à son tour.

Une grenade jaillit de l’une des armes de la Batmobile, et frappa l’arrière du camion, provoquant une violente explosion qui souleva la remorque. De nombreux pneus volèrent en l’air pendant quelques secondes, puis la remorque retomba violemment sur ses roues, avant d’être déstabilisé, l’arrière du camion en feu. Barbara accéléra ensuite, et la Batmobile se reçut une pluie de balles lourdes, amenant un signal d’alarme sur le véhicule. Batgirl ralentit donc, et appuya sur un autre bouton, passant en mode de pilotage automatique, puis enclencha le siège éjectable.

Barbara s’envola alors dans les airs, tandis que la Batmobile refermait son capot, et reprenait sa route, en essayant de faire diversion, protégeant les véhicules avec son blindage lourd. Dans les airs, Barbara ne tarda pas à pivoter sur place, et se laissa tomber à vive allure. L’air se mit à fouetter son visage, puis elle se redressa, sa brusque accélération lui ayant permis d’acquérir une vitesse importante. Elle se redressa alors, et se reprocha du camion de Miss Joker, puis se posa dessus, roulant sur la remorque.

Un tel choc ne passa pas inaperçu pour les tueurs dans la remorque, qui étaient également affairés à tenter d’éteindre les flammes. Plusieurs balles défoncèrent le toit de la remorque, en cherchant à l’atteindre, et deux ou trois tirs transpercèrent sa cape. Le camion fit ensuite une embardée sur la gauche alors que Barbara se relevait, et elle se sentit basculer, perdant son équilibre. Elle tomba vers la droite, et planta les griffes de sa combinaison dans la carlingue du camion, évitant ainsi de tomber. Ses jambes heurtèrent le rebord du camion, et elle soupira. À quelques mètres d’elle, elle voyait le bout de la mitrailleuse lourde de la femme, mais elle avait encore autre chose à faire avant ça... La femme utilisa son appui pour tendre sa main, et balança un Batarang explosif dans l’espace entre la remorque et la cabine de pilotage. L’objet rebondit contre l’arrière de la cabine de pilotage, avant de se planter au milieu des câbles et de l’attache de la remorque.

*Hum...*

Barbara soupira alors, puis repartit dans l’autre sens, les pieds en avant. Ils allèrent se loger dans la tête de Miss Joker, l’envoyant heurter le mur de la remorque, et Barbara bondit à l’intérieur... Et se reçut un coup de barre à mine dans le dos, qui l’envoya sur le sol. L’individu dans son dos tenta de la frapper à nouveau, mais la femme roula sur le sol, évitant l’attaque, et bondit en avant, ses deux pieds frappant l’homme dans le ventre pendant qu’elle se redressait. Elle l’enchaîna ensuite par un superbe coup de pied retourné en pleine figure, puis se retourna à temps pour parer une attaque. Un homme armé d’un couteau avait tenté de la planter par le haut, et ses deux mains se saisirent de son poignet, puis elle le fit tourner sur place, amenant l’homme à couiner de douleur, avant de se recevoir un coup de genou dans la hanche, brisant l’une de ses côtes.

Batgirl le repoussa donc, et regarda la copycat du Joker, en levant les bras.

« T’es qui, toi ? Encore une autre tarée qui veut se faire botter le cul ?! »
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le samedi 05 mars 2016, 18:17:57
« T’es qui, toi ? Encore une autre tarée qui veut se faire botter le cul ?! »
La folle était lentement entrain de ce remettre du coup de pied de la justicière. Elle était donc affalée sur le sol, la tête entre les bras, dissimulée sous ses cheveux verdâtres. Puis… Son dos ce mit à faire de léger soubresaut, trahissant alors une franche marade, alors même qu'une justicière masqué venait de lourdement endommager son véhicule en mettant au tapis l'un de ses hommes.
Lentement, la folle vint alors a ce rouler sur le coté en ce bidonnant, un immense sourire sur son faciès défiguré par un large « sourire de l'ange ».

« Houuuhouhahah… haha… ouuh... » Ricanât alors la Miss joker en ce relevant, légèrement titubante sur ses jambes. »Haaa... vous alors… C'est vrai que vous êtes tellement... incorruptible, haha ! » Lâcha t-elle alors en ce relevant lentement, ses long cheveux vert tombant devant son visage livide et maculé d'un maquillage rouge sang.
Cette femme était depuis peut l'une des nouvelles « cibles » de la police de Seikusu et ce, à cause des nombreux larcins qu'elle avait vraisemblablement commis ou, tout du moins son gang, allant du simple vole d'argent au vole de produits chimiques et même jusqu'au vole de réacteur à fusion nucléaire portatif.

L'étrange femme avait en ce relevant prit une barre à mine et, en penchant légèrement sa tête sur le coté, elle observa la justicière, encerclée par les deux hommes de mains encore debout tendis que le camions fonçait toujours malgré son état déplorable.

« B-boss, le camions de Méth est entrain de nous semer ! »

Sans vraiment prendre compte de l'avertissement du conducteur, La mystérieuse folle continuait de regarder Barbara, glissant alors l'une de ses mains dans la poche de son manteau violet… Avant de reprendre la parole d'un ton toujours aussi calme malgré la situation.
« Tu sais c'est quoi votre problème à vous, les « justiciers » ? C'est que.. HUM ! C'est que… Vous ne savez pas vous arrêter! »
Et hop, sur ce, la femme sortit de sa poche une sorte de boule en plastique qu'elle éclata contre le sol du fourgons, créant alors une légère détonations qui libéra ensuite dans l'habitacle une épaisse fumée noire.
« Aaaahahahaahaha ! »

Et là, bien évidement la femme vint a bondir vers la justicière en même temps que les deux autres nazes qui servait d'homme de mains à la tueuse clownesque, tueuse qui, dans une monté d'hystérie ce mit à frapper, frapper et encore frapper avant de donner un violent coup de pied dans l'abdomen de barbara, repoussant cette dernière contre le fond du fourgons où la fumée n'était pas encore présente. La s’élançât alors vers batounette mais cette dernière repoussa une vois encore la folle sur le sol, folle qui en s'étalant ria alors de bon cœur tendis que ses deux compagnons s'élancèrent à leur tour vers la justicière.



Bien que la vision de cette justicière soi-disant hors-d'état t'avais surprise, le fait qu'elle ce soit ruée vers l'autre malade te soulagea, Mieux encore ! Elle avait bien endommagé le camions de ladite folle, ce qui t'offrit un écart non négligeable entre ton camion et celui de la folle.
« Ok… On y arrive, prépare toi, quand on vas sortir vas pas falloir avoir les doigt dans le cul, je passe la mains au types de l'USWA et, pendant qu'ils foutent la malle, on s'occupe des flics, de la justicière et des l'autre pot d'peinture… » Avais tu dit à ton compagnons d'infortune en le regardant en coins avec un léger sourire. « Ok papi ? »
Au loin, tes yeux perçant pouvaient entrevoir les phare de plusieurs berlines garées légèrement en travers de la route, signe que bientôt, cette infernal course poursuite allait être close et, comme par un savant mélange de concours de circonstances, les effectifs policier avait bien baissés, la folle et la justicière était sûrement entrain de s'entre-tuer et toi, t'allait pouvoir t'en tirer sans trop de dégâts avec tout ton blé.



« Ok les gars… La cargaison arrive… Mais c'est bizarre… Il y a pas autant de « monde » que prévu... »
« Ont s'en branle, tous en ligne les mecs, on arrose ce qui est néfaste, on prend la cargaison et on ce tire. »
Sur ce, plusieurs homme sortir des voitures, armes de poings et fusil d’assaut à la main, prête à réceptionner la cargaison aussi vite que possible.



C'est bon… Tu y était enfin, au bout de cette sinistre et interminable nuit de violence. Rapidement, tu rétrogradas en gardant un œil sur l'autre camions qui était bien loin à présent et, une fois que tu fut à auteur des berlines, tu freina un coup sec, avant de prendre ton fusil à canon scié en laissant en même temps l'autre chauffeur prendre le relais. Deux type te remplacèrent donc toi et mike dans l'habitacle et s'en allèrent à leurs tours en te laissant accompagnée d'une dizaines d'hommes prêt à ralentir ce qui était encore derrière toi et Mike il y a de ça quelque minutes.

Mais… parce qu'il y a toujours un mais… Tu vint à voir l'autre camions débouler à son tour a toutes allure.

« Et merde... »
En voyant le lourd véhicule débouler, les hommes ce mirent à tirer à feu nourrit, crevant alors les pneu restant du camions à viande, tuant au passage le conducteurs qui, dans un ultime coup de volant reversât le véhicule sur le coté, véhicule qui produisit alors un puissant "BOM" avant de glisser vers les berlines en laissant derrière lui une traîné d'étincelle.
Tu sautas in extremis sur le coté e faisant par la suite une roulade, dans le but d'esquiver le camions qui fini sa course au milieux de la route, camions duquel de l'essence s'échapper à présent en un fin ruisseau qui rejoignit la carcasse de eux autres berlines qui avait eux le malheur d'être fracassées durant la collision.
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le mercredi 09 mars 2016, 23:02:55
Sérieusement, qu’est-ce que c’était que ce cauchemar ? Barbara avait déjà rencontré, récemment, à Gotham City, une copie du Joker. Duela Dent, une fugueuse au visage scarifié, qui s’était réfugiée dans les égouts et les grottes souterraines de Gotham City, et qui avait récupéré le visage du Joker, après que ce dernier s’en soit pris à la Bat-famille. Duela avait ramassé ce visage, et l’avait utilisé comme une sorte d’horrible masque, se faisant alors appeler « Joker’s Daughter ». Elle avait tenté, par la suite, d’utiliser son influence pour régner sur les individus vivant dans les grottes et se former un gang. Une folle, et, visiblement, l’échantillon se tenant devant elle semblait être, elle aussi, bien cintrée. Cette simple vue suffisait à énerver profondément Barbara, en lui rappelant des traumatismes enfouis dont elle n’avait pas forcément envie de se rappeler. Serrant les dents, elle resta vigilante, tandis que le camion continuait à rouler, aussi laborieusement que possible.

La Miss Joker s’avança donc, avec un rire moqueur entre les lèvres, puis lança une grenade fumigène noire, avant de se ruer vers elle. Prévisible, mais ce fut surtout sa rapidité qui la surprit, laissant le temps à la femme de donner quelques coups sur son armure, avant de la repousser. Barbara heurta le fond du camion, sentant la porte arrière dangereusement ployer. La femme se rua ensuite sur elle, sans aucune stratégie, simplement avec sa démence et un hurlement qui lui cassa les oreilles. Barbara la repoussa sans encombre, et les deux larrons chargèrent.

Elle lança un Batarang, qui atteignit un homme à la tête, l’envoyant en arrière, tandis que le second agrippa Barbara à la gorge, la plaquant contre le mur. Il la balança ensuite sur le sol, et leva le pied, cherchant à l’abattre dans le milieu du dos de la femme, mais Barbara réagit rapidement, et envoya son genouf rapper le pied levé de l’homme, le déstabilisant. L’homme s’affala douloureusement sur le sol, et Batgirl se redressa. Le premier homme, après l’attaque du Batarang, se rua vers elle, poing en avant, mais Barbara fléchit les genoux, évitant son uppercut. Le coup de poing provoqua un choc sourd en heurtant le mur, et elle réagit en envoyant un coup de poing dans le ventre de l’homme, frappant judicieusement pour lui couper la respiration. L’homme ouvrit grand la boucyhe, en posant ses mains sur son ventre quand l’air vint à lui manquer, et Barbara l’acheva par un magnifique coup de pied vertical, qui le frappa dans le menton, l’envoyant s’étaler sur son comparse.

Cependant, Miss Joker avait profité de ce combat pour revenir à la charge, et la barre à mine frappa Barbara à la joue, la faisant hurler de douleur en l’envoyant s’étaler sur le sol, près des flammes qui léchaient l’arrière du camion.

« Ha ! »

Sentant le goût du sang dans sa bouche, elle secoua la tête, et son pied rencontra le ventre de son adversaire, la repoussant encore. Barbara se releva ensuite.

« Oh non… Barbara, fous le camp, vite !! »

Quelques secondes plus tard, une série de balles traversa la carlingue avant, défonçant le camion, puis, après, ce dernier chavira, et alla jouer au stock car avec une série de voitures stationnées en plein milieu de la rue. Il y eut un bruit infernal de grincements métalliques quand le camion glissa, puis l’essence se mit à couler, et il suffit d’une étincelle pour…

*BOOOOOMM !!*

Une formidable explosion s’échappa du camion, soufflant les tueurs et les mafieux, la déflagration renversant plusieurs voitures.

« Putain de bordel de merde !
 -  C’est quoi, ce camion ? Qu’est-ce qu’il foutait là ? »

Le camion brûlait magnifiquement. Les flics n’allaient plus tarder à rappliquer, et les homems éternuaient, encore sonnés… Quand des sifflements se firent entendre. Des fumigènes se répandirent alors tout autour d’eux.

« Qu’est-ce que… ?
 -  Kof ! Kof !
 -  C’est quoi cette merde ? Ça pique les yeux, putain ! »

Les hommes tentèrent de se déplacer pour sortir du nuage quand des coups se firent entendre. On entendit notamment un os se craquer, puis une tête rebondit violemment contre le capot d’une voiture. Des coups de feu jaillirent alors, et un homme blessa l’un de ses collègues en lui tirant dans le dos… Puis quelque chose happa son fusil, et, hébété, l’homme eut tout juste le temps de cligner des yeux avant de se recevoir un coup de poing qui l’envoya s’étaler sur le sol.

Des hommes sortirent du nuage de fumée en éternuant, les yeux pleurant des larmes, et entreprirent de se retourner vers le barrage, visant une espèce de silhouette qui se découpait dans l’obscurité, quand des Batarangs électriques jaillirent vers eux, et les neutralisèrent.

« Putain, mais c’est qui, ce ninja ?!
 -  Dispersez-vous, merde ! »

Un homme tremblait sur place, tandis que les fumigènes s’éclipsaient peu à peu. Ses mains se crispaient nerveusement sur son fusil à pompe, et il claquait des dents.

« Qui t’es, connard, putain, mais qui t’es ? »

Son dos heurta soudain une surface dure, et il se retourna juste à temps pour voir un visage sombre, avec des yeux lumineux qui le fixèrent. Son hurlement mourut dans le coup qui le neutralisa.

« Je suis Batwing (http://img110.xooimage.com/files/d/a/1/batwing-v2-4cb5811.jpg). »



Pendant ce temps, à une dizaine de mètres de là, au milieu de débris de verre et de tôle froissée, Barbara gisait sur le sol, sonnée et blessée. Elle avait rebondi sur le bitume, déchiquetant sa combinaison à plusieurs endroits, avant de terminer sa course dans le bas-côté. Sonnée, son casque à moitié déchiré, elle n’avait eu que le temps d’attraper avec elle la Miss Joker avant que le camion ne fasse une embardée. Pour cela, Batgirl avait ouvert la porte arrière d’un coup de pied, et s’était laissée sortir, mais, avec le feu ambiant, elle avait heurté le sol, glissant dessus à plusieurs reprises, lâchant sa prisonnière pour terminer sa course dans le décor.

Maintenant, elle revenait lentement à elle, blessée en de multiples endroits.

Et sans savoir où se trouvait son adversaire.
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le vendredi 22 avril 2016, 23:54:05
« bordel... »

L'explosion t'avais littéralement soufflée et, à ,présent, tu pouvait entendre dans ta tête le sifflement significatif, t’abasourdissant les esgourdes tendis que, difficilement, tu entreprit de te relever. C'était l'enfer autour de toi, des flammes, des corps et, alors que tu titubait sur place en te tenant la tête, tu compris qu'une fois encore, t'était dans une belle merde.
« un flingue… merde… il me fait un gun ! »
t'avais parlées en allemand, comme une sorte d'instinct, ton esprit n'était pas encore tout à fait remit sur « pied », cependant, tes yeux d'aigle vinrent à t'avertir de la présence d'une silhouette sombre non loin de là… Qui était ce ? « encore un fils de pute… Hmpffrr ! » Discrètement tu te dissimula derrière une carlingue de bagnole, attrapant au passage un fusil d’assaut, un flingue et un couteau de combat, sur le coté de ton crane une large égratignure te maculée le visage de sang.

« Attend… Attend… Attend… »

Tu ferma les yeux brièvement, puis, calmement, tu inspira et expira de l'air, avant rouvrir tes mirette d'un seul coup, te relevant alors face à l'étrange silhouette en armure. Là, tu amorça le lance grenade ce trouvant sous le canon de ton fusil d’assaut, grenade qui vint alors à exploser à quelque mètres de ce type visiblement de la même « veine » que les autres pétasse, puis, après cette vive explosion, tu te mise à tirer à feu nourris sur ladite silhouette, les balle percutant la matière de son armure.

« Abattait moi ce fumier !!! » ordonnas tu alors avant de te remettre à tirer

Les balles fusèrent en une myriade de flash stroboscopiques, ton fusil crachant de l'acier sans discontinuer  vers ta cible, mais très vite, cette dernière vint à ce rapprocher dangereusement de toi, t'obligeant à parer l'un de ses coups avec la cross de ton armes, coup de cross qui fut suivie d'un violent coup de pied puis, quasiment instantanément, tu pointa ton arme vers cette espèce d'armure noiratre et…

« clic,clic,clic »
… Merde !

Cet alors que ladite armure vint à te charger, mais forte de tes réflexe et de ton expérience, tu esquivas l'attaque en attrapant au passage ton couteau de combat, couteau avec lequel tu assena plusieurs coup à cette énorme masse sombre avant de lui mettre un violent coup de pied dans l'abdomen, la faisant ainsi reculer de plusieurs pas en arrière.

« T'as pas choisie le bon soir pour me les briser fils de pute, quoi ou qui que tu soit, je vais te dérouiller la tronche. »

C'est vrai… Tu commençais à en avoir plein le cul de toutes ces conneries… vraiment.



Dans la tête de la cinglée… tout ce bousculait… Il y avait eu le combat… Puis un grand bruit sourd et maintenant, ce sifflement…. Sifflement qui semblait faire échos dans sa tête, cependant… Elle n'en était pas moins toujours en vie… Sonnée, mais toujours là. Lentement, la femme vint à ramper sur le sol en attrapant au passage une mitraillette qu'elle utilisa ensuite comme appuie pour ce relever.

« Huhuhu.. hmhmhm ! Huhuhu… »
Sur son faciès mutilé un large sourire continuait de s'affichait tendis qu'au milieux des flammes elle titubait et trébuchait sur le sol, avant de ce relever une seconde fois avant de ce faire craquer le cou.

« Allez… Allez me dit pas que tu est morte.. huhu… »


Elle fit un tour sur elle même en tombant une fois encore à la renverse tout en éclatant de rire cette fois ci puis… Pour la troisième fois, elle ce releva, autour d'elle, les flammes et l'odeur de poudre et d'essence… Tout ça la rendait complètement folle… Mais alors qu'elle tournait sur elle même en titubant, un silhouette noire l'interpella, la faisant sourire de plus belle.

« oooooh… toi… » Lâchât elle en pointant la silhouette avec son arme.
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le lundi 25 avril 2016, 01:16:49
La ville hurlait. Remontant le long du tunnel, d’innombrables voitures de police et fourgons blindés remontaient à vive allure, soutenus en hauteur par plusieurs hélicoptères qui fonçaient vers l’incendie. Depuis quelques mois, Seikusu faisait l’objet d’une redoutable guerre des gangs opposant principalement le clan yakuza des Guramu à la Mafia russe des Petrovski, un conflit qui avait mis le feu aux poudres. Ce nouvel épisode sanglant était, pour l’heure, assimilé à ce conflit, et ce même si, après cela, onr éaliserait qu’il impliquait des acteurs différents.

Autour de la carcasse du camion, Frau se rua vers Batwing. Les premiers tirs firent chanceler ce dernier, avant qu’il en réagisse, bondissant sur le côté, avant de se ruer vers elle, déviant son arme. Son adversaire s’avéra cependant à la fois rapide et puissante, et parvint à lui asséner plusieurs coups. Elle termina son enchaînement par un coup de pied dans l’abdomen, faisant reculer David, et amenant la femme à pointer ensuite une arme vers lui. Cependant, David était également quelqu’un de réactif, et un Batarnag fusa, heurtant le canon du pistolet, déviant le tir qui alla se perdre dans les arbres. Sans attendre, le justicier africain bondit vers son adversaire, et para son cou, puis pivota sur place, et la frappa dans le dos, également avec le pied. La femme tituba un peu, et l’homme en profita pour pousser son avantage, la renversant en lui fauchant les jambes.

L’armure n’avait pas de longue cape dans le dos, ce qui faisait que les mouvements de Batwing étaient particulièrement fluides. De plus, et contrairement à tous les autres membres de la Bat-famille, lui avait passé toute sa vie à se battre. Quelques coups ne risquaient pas de le mettre à terre. Cependant, il sentit des présences dans son dos, et se retourna, parant un coup de poing, et sa main se saisit de l’homme par son pantalon, en serrant entre les cuisses. Batwing serra les dents, et souleva alors son adversaire, l’envoyant voler contre la portière d’une voiture.

Un autre tenta de se saisir d’un pistolet qui traînait sur le sol, mais, alors que sa main allait le saisir, la Bat-griffe attrapa le pistolet, et le tira en arrière. Cependant, plutôt que de le récupérer, Batwing préféra s’en servir comme d’un fouet, et le balança tout droit vers Frau, ayant bien conscience que ses quelques coups n’auraient pas suffi à la vaincre. Le pistolet vint ainsi la frapper en pleine tête, faisant couler son sang.

« J’ai analysé tes tactiques de combat quand tu affrontais mes amies. Elles ont appris à devenir des guerrières... Mais moi, je suis guerrier. »

Le truand qui n’avait pas pu récupérer son arme se rua alors vers Batwing. Ce dernier le sentit approcher, et, au dernier moment, pivota sur place, et bondit par-dessus l’homme, en posant une main sur sa nuque, exerçant une poussée de la main, venant la renverser sur le sol. David se rua ensuite à nouveau vers la femme, mais, tout en s’élançant, lança une grenade fumigène, et en profita pour la charger. Le coup la renversa sur le sol, et il resta au-dessus d’elle, une main posée sur sa tête, l’autre tenant l’un des poignets de la femme, la maintenant dans son dos, en position d’équerre.



Barbara était dans une fâcheuse position, car, outre les blessures, elle comprit rapidement que son dos venait à nouveau de la trahir. Elle se mettait donc à ramper, tandis que, dans son dos, elle entendait la femme se rapprocher. Cette copycat du Joker se rapprochait dangereusement, se focalisant presque exclusivement sur Barbara.

*M-Merde...*

Batgirl soufflait lentement, tandis que la femme se rapprochait, toujours plus proche...

Lorsque quelqu’un frappa Smile dans le dos, à hauteur du crâne, avec un bout de bois, la faisant s’écrouler dans l’herbe. Des bruits de pas se firent entendre, marchant rapidement vers Barbara. Cette dernière, dont le casque était partiellement déchiré, récupéra un Batarang dans sa ceinture, mais, alors qu’elle allait le lancer, une botte s’abattit sur sa paume... Puis le canon froid d’un pistolet alla se poser sur sa tempe.



« Pour qui tu travailles ? Qui t’a engagé ? À qui est-ce que ce camion devait être livré ?! »

La femme se refusait à répondre. On entendait maintenant les gyrophares de la police, et les hommes de cette femme avaient choisi de foutre le camp. Batwing allait devoir se résoudre à l’emmener avec lui pour un interrogatoire quand il entendit des bruits de pas... Et...

« Lâche-là ! Ou je la tue. »

David tourna la tête pour voir un homme, une espèce de vieillard chauve, tenant par la main Batgirl, à hauteur du col, pointant avec son autre main son flingue sur elle. La femme avait l’air en piteux état, et, vu la manière dont ses jambes traînaient, l’explosion avait dû réveiller ses cicatrices.

*Merde !*

Il serra les poings, regardant l’homme. Quelques traces de sang se trouvaient sur son crâne et sur son visage, mais il n’y avait aucune expression forcée sur son visage, rien qui trahissait la peur.

« Réfléchis-vite ! »

Batgirl avait besoin de soins, et il ne pouvait pas gérer ce vieux papy, Batgirl, et la folle furieuse, qu’il avait déjà bien du mal à maintenir.

« Si tu la touches...
 -  J’ai aucune envie de tuer qui que ce soit ce soir, alors ne me force pas à le faire. »

David hésita encore un peu... Puis se redressa alors. Mike relâcha le corps de la femme, tout en mettant en joue Batwing.

La police venait maintenant de quitter les tunnels, se rapprochant de l’incendie.

Lorsqu’ils arrivèrent, il n’y avait plus personne.
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le vendredi 29 avril 2016, 15:45:54
« grrrmmpffr ! »
« Pour qui tu travailles ? Qui t’a engagé ? À qui est-ce que ce camion devait être livré ?! »
« Vas bien te faire foutre ! »

L'homme te tenait fermement contre sol et plutôt bien en  plus ! Cet enflure avait une sacrée force, toutefois, alors que tu revoyait déjà dans ta tête les porte de la prison s'ouvrir à toi… Un homme vint à intervenir… Avec entre les mains, la clé de ta liberté.

« Lâche-là ! Ou je la tue. »
« que… Le vieux ? »

Bordel, il était encore debout ce con ! Et putain… Il te venais en aide quoi ! Même pour toi, ça, c'était vraiment un truc « old school »… Les coéquipier étaient à présent plus habitués à se tirer dans le dos qu'a s'entraider mais se gars là, alors même qu'il aurait pu partir c'était pointé avec entre les mains une gonzesse, sûrement une des pouffes que t'était censée avoir butée… Mais bref, toujours est il, ce gars était là, face à l'armure et, visiblement, cette dernière était pas mal emmerder par la situation.

Puis… Après une brève discussion comme t'aimait en voir, l'armure te libéra et, à ce moment précis, au moment où tu vint à te relever, un énorme montée de haine vint à te prendre au tripes, t’ordonnant de fracasse la gueule à cet enculé en combi noire mais… Ton professionnalisme et les sirènes de polices ordinairement de remettre ça à plus tard, tu te contentas simplement d'un regard un brin supérieur, juste avant de rentrer dans l'un des voitures encore en état puis… Tu démarras.



« Hmmmpffrr... »

Au loin… La femme entendit les sirènes de police hurler… Mais… C'était vraiment lointains dans sa tête… Comme une voix qui, du plus profond de son êtres semblait lui rire au nez, alors même que les dites sirènes n'était à présent plus là… Smile se réveilla donc lentement de sa torpeur en faisant rouler sa tête tout en grommelant, avant de voir à ses poignet des menottes. La femme fronçât brièvement les sourcils puis, dans un premier temps, elle testa la solidité de ses liens, avant de comprendre qu'il était inutile d'essayer de casser ça, la faisant alors se tourner vers une solution plus rusé, se qui l’amena à observer lesdites menottes à la recherche de la serrure. La salle où elle était, était plongée dans le noir, ne lui laissant comme seule lumière une lampe de chevet, sobre, un peu dans le même style que celle que les flics utilises dans les interrogatoires… Puis… Alors qu'elle cherchait toujours un moyen de se libérer, un bruit diffus vint à l’interpeller.

« Hmm… Je savais pas que la police utilisait des moyens aussi peu orthodoxe... »


La femme était toujours aussi calme et impassible… Malgré la situation.



Tu avais rapidement roulée sans t'arrêter, avant de prendre un petit chemin terreux traversant les bois, pour ensuite rejoindre une route, puis enfin, la ville.
T'étais heureuse putain… Tu le montrais pas, bien entendue, mais au fond de toi, t'étais putain de jouasse ! Et… Lentement, alors que tu rejoignait la planque de Jethro, tu vint à tendre la main au vieux mec, sobrement, toujours… Mais ça, chez toi, c'était tellement rare que ça suffisait à savoir à quel poins t'était de bonne humeur, chose d'autant plus rare.

« Merci papi et… Je m'appelle Frau. »

Ouaip… Pas Dobermann pour le coup… Nan, lui, tu sentais que c'était un type de confiance et, par conséquent, tu pouvais te permettre de lui donner ton vrai nom, n'était-ce pas la moindre des chose après tout se que vous aviez vécus ?
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le dimanche 01 mai 2016, 01:38:36
« On est partenaires, tu n’as pas à me remercier, répliqua calmement Mike. J’ai été engagé pour protéger la cargaison, mais aussi toi. Notre employeur mutuel a visiblement l’air de t’apprécier. »

Mike avait sauvé la femme d’un situation explosive, et, accessoirement, d’une rencontre tout autant intense avec des justicières, mais cet exploit n’avait pas l’air de le choquer outre mesure, ou de le marquer particulièrement. Il s’était contenté d’accomplir son travail, et n’en retirait nulle gloire. De fait, Mike étant un ancien policier, il ne retirait, de base, aucune gloire au fait de travailler du mauvais côté de la loi, et considérait que chacun avait ses raisons. L’homme savait que ce qu’il faisait était mal, mais le faisait pour des raisons qui lui étaient propres. Son visage légèrement boursouflé et ensanglanté, de même que ses vêtements déchirés par endroits, attestaient du fait qu’il avait passé une nuit intense.

La voiture s’arrêta devant le repaire de Jethro, et Mike ouvrit la portière, puis sortit, et remit sa veste sur lui, avant de se diriger, non pas vers la porte du repaire, mais en s’engageant dans la rue.

« Monsieur Jethro vous attend, Madame, glissa alors un homme qui s’approcha d’elle. Il est... Très curieux de savoir ce qui s’est passé ce soir. »



« Haaa... »

Le gémissement plaintif de Barbara s’accompagna d’un léger clignement de yeux. Elle entendit ensuite une série de bips réguliers et fréquents, et tourna lentement la tête. Elle vit, sur sa droite, une série d’instruments médicaux, et constata que de nombreux tubes se trouvaient dans son corps. Elle soupira faiblement, en reconnaissant un électroencéphalogramme, qui indiquait un battement cardiaque stable, et vit, par les grandes fenêtres, qu’elle se trouvait dans la salle médicale du penthouse, une salle d’urgence où aucune Batgirl n’avait envie de se rendre.

L’aube était en train de se lever, et, en retournant la tête, elle vit une silhouette qui la regardait, avec de courts cheveux roux. Portant une veste verdâtre avec un débardeur et un pantalon en cuir noir, Kate Kane (http://www.dcplanet.fr/wp-content/uploads/2014/07/batwoman.jpg) lui sourit légèrement.

« Et bien, tu ne t’es pas loupée, Barbara... »

Cette dernière sourit lentement. Elle portait de multiples pansements et bandages sur le corps, et soupira légèrement.

« Je... J’ai dormi longtemps ?
 -  Seulement la nuit. David t’a ramené, et je me suis chargée de te soigner. »

Kate avait un passé de militaire, et avait été formée par la CIA. Elle était apte pour les traitements médicaux, et la pièce médicale comprenait également du matériel tekhan, permettant de faciliter la cicatrisation des blessures. Barbara se sentait fatiguée, et constata que son dos était à nouveau bloqué.

« Tu as besoin de repos, ma chérie...
 -  Oui, je suppose... »

Cette légère réplique évasive n’échappa pas à Batwoman, qui soupira faiblement, avant de reprendre.

« Tu n’as rien à te reprocher, Barbara... »

Barbara ne répondit pas, en regardant les vitres.

« Si tu le dis... »
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le dimanche 15 janvier 2017, 14:38:50
« Monsieur Jethro vous attend, Madame, glissa alors un homme qui s’approcha d’elle. Il est... Très curieux de savoir ce qui s’est passé ce soir. »

Tu n'avais pas répondue... T'avais pas franchement envie de parler de toute manière, cette soirée, c'était un putain d’enchaînement de merde et pour le coup, t'en avait vraiment plein le cul, il était que ça ce finisse... Silencieusement, tu regardât l'autre vieux, avant d'hocher de la tête puis d'entrer.
Le Plus important au fond, c'était que la came soit partit, tu l'avait livrée, t'étais en vie et libre, c'était là les trois ultimes points que tu pouvais retenir, les seuls qui comptes réellement, cependant, t'allais pas non plus faire comme ci de rien n'était, t'allais lui dire à Jethro ce qui t'était tombé sur la gueule, ho que oui.

En suivant l'autre tocards, tu farfouillât dans la poche interne de ton blouson de cuir afin d'en sortir une cigarette que tu porta a tes lèvres, avant de l'allumer, recrachant aussitôt un lourde bouffée de fumée. Impossible pour toi de savoir comment l'autre conne en combi' moulante s'en était sortit quand tu lui avait fait sauter ta caisse à la gueule, mais toujours est il, tout ça c’était derrière toi, au fond, c'était tellement Jethro qui t'avais demandé de la buter... Bordel, pas moyen d’aligner deux pensés sans que ça parte en couille dans ta putain de tête... Le sommeil commençait à vraiment te faire défaut, il était vraiment tant que tu raccroche pour ce soir... Vraiment.

« Il vous attend. »

Sans même regarder l'homme, tu entra dans la pièce, rien à branler de la politesse, de la vourtoisie de quoique soit, t'en avait ras le cul, point.
Une fois dans ladite pièce, tu aperçus Jethro sagement assis, avec un petit sourire narquois mais... Visiblement satisfait.

« Assied toi... Vas y... Et raconte moi un peu. »
« Te raconter quoi ? Hein ? Le merdier dans lequel je me suis foutu ? Putain... Tu te prend pour mon putain de daron maintenant ? »

Tout en tournant légèrement sur toi même, tu aspira fortement sur ta cigarette, posant ensuite une main sur ton fronc.

« La came est plus là... Ont a réussi, c'est tout ce qu'il y a savoir... Roooh et puis prend moi pas pour la dernière des connes bordel !!! » Lâchas tu sèchement avant de donner un coup de pied dans un bidon qui traînait là.
« Tu le sais ce qui c'est passé ! Bordel... Une tarée c'est pointée, les yakuza, l'autre pute en combi, les flics... PUTAIN D'MERDE MAIS C'EST QUOI... CETTE PUTAIN DE VILLE JETHRO !? »

D'une main tremblante, tu vint à porter ta cigarette au bout de tes lèvres, avant de légèrement te calmer.

« Ok... Ok... Fffffff... ça va... Mon fric... Maintenant. »

En recrachant la fumée, tu avait alors regardé l'homme dans les yeux avec beaucoup de colère... Putain, ça, c'était typiquement le genre d'enculé juste bon à vous faire sautez votre liberté conditionnel... Ok, c'était un ami, mais là, t'en avait largement assez vus pour ce soir.



Face à la folle... Un homme, un commissaire. Ce dernier semblait pas super jouasse, mais après le beau bordel que la clownette avait foutue, pas étonnant qu'il soit en rogne le poulet.

« Ton nom... PARLE BORDEL ! »
« Hooooooooo mais c'est qu'on pas de super bonne humeur... Par contre pas sur que de savoir mon om vas te permettre de te calmer... Nan sérieux... Mon nom quoi. Ahah ! »
« Tu veux jouer à la plus maline ? »
« Ouai... Je suis drôlement forte à ce jeu là... »

en disant cela, la femme hochât de la tête avant de ce remettre bien au fond de son siège.

« Tu sais... Il y a des hommes à moi qu'adorerais te frapper dessus... Femme ou pas femme... Alors je te conseil de parler... Et vite. »
« Ah ! Ahahahahaha ! Nan... Sans dec' ? Putain... J’espère que tu l'a coupé le micro là, hein ? Dit moi que tu l'as coupé, nan parce que ce genre d’aveux, ça vous ruine une carrière, commissaire... »

L'homme grognât avant d'attraper la femme par le colbac, approchant son visage très prêt du sien.

« Parle, sinon c'est ta gueule qu'on vas ruiner... »
« Pffrrt ! Sans dec'... » Lacha t-elle en bougeant sa tête de gauche à droite afin de montrer ses cicatrices à l'homme.
« Regarde... Il y a déjà quequ'un qui c'est amusé à me la ruiner... ma gueule, ahah ! Tu pense sincèrement que ce son des coups de matraques qui vont aggraver le truc ? Ahahahah ! Nan... Putain toi, tu me fait putain d'rire... Et dire que je pensait que les japonais avait pas le sens de l'humour... ahah ! »


Elle en avait... Strictement rien à battre.
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le dimanche 22 janvier 2017, 22:21:01
La nouvelle de la folle course-poursuite endiablée dans les rues de Seikusu fit le tour des médias locaux, et même nationaux. Une « nuit de terreur » à Seikusu, qui avait vu différents gangs se heurter autour de l’acheminement d’un camion de drogue. Le pire était que, en définitive, ledit camion avait finalement réussi à sortir de la ville. Cette nuit avait confirmé toute la dangerosité de Seikusu. Elle avait été la preuve que Seikusu était une ville risquée, et que ce mystérieux Jethro était une menace dont il fallait s’occuper. Ce fut en tout cas la conclusion à laquelle arriva Barbara lors du briefing qu’elle tint le lendemain matin.

« Il y a aussi le cas de cette copie féminine du Joker, et l’autre tueuse allemande..., releva également Barbara.
 -  J’ai été voir mes réseaux habituels afin d’essayer d’en savoir plus sur elle, indiqua Kate, mais je n’ai, pour l’heure, aucune information utile.
 -  Quant à la femme-Joker, faute de savoir comment l’appeler autrement, expliqua Cassandra, elle est retenue au commissariat central. »

La police avait au moins pu mettre la main sur un suspect. Quant à Barbara, si elle était choquée par la présence d’une femme s’inspirant délibérément d’un individu qui lui avait pris ses jambes, elle n’en montrait rien. Cette nuit l’avait ébranlé en lui rappelant ses faiblesses et son handicap, mais il aurait été inutile de se larmoyer dessus. Elle préférait aller de l’avant, et réfléchir pour savoir comment enrayer l’escalade.

« Qu’est-ce qu’on a sur ce Jethro ?
 -  On sait que c’est un homme d’affaires italien. Jethro Palmira. Lié à différentes mafias italiennes, sans pour autant appartenir à l’une d’entre elles. »

Cassandra avait fait une petite note, car elle ne s’était pas reposée cette nuit, utilisant les ressources du Bat-ordinateur pour explorer Internet, et différentes bases de données, afin d’obtenir tous les renseignements possibles sur Jethro Palmira.

« C’est un homme d’affaires, répéta-t-elle, qui se dissimule derrière des activités philanthropiques et des sociétés-écrans. Plusieurs enquêtes d’Interpol le concernent, mais je ne suis pas sûre que Jethro Palmire soit son nom de baptême. Il est surtout actif en Europe, que ce soit auprès des mafias ou des trafiquants d’armes. Je pense qu’il est venu à Seikusu chercher sa part du gâteau, mais...
 -  Le trafic de stupéfiants est déjà un secteur très sensible, que se partagent les Yakuzas et les Russes. La venue d’un troisième larron risque de déclencher le feu aux poudres, et d’entraîner une guerre des gangs.
 -  Au vu des évènements d’hier soir, on peut d’ores et déjà considérer que la guerre a éclaté. »

L’ultime phrase de Kate amena un léger silence au sein de l’assemblée. Barbara se pinça les lèvres en fermant les yeux. Kate avait raison, bien entendu... Il y aurait des conséquences. Les Guramu allaient accuser les Petrovski, et réciproquement. Elle était toutefois surprise que Jethro se soit déplacé jusqu’au Japon pour une simple histoire de trafic de drogue.

« Ce Jethro... Il est sûrement après autre chose. Il faut le placer sous surveillance.
 -  Ce qui implique de savoir où il est...
 -  Il s’est rendu à l’opéra, non ? Il nous suffit d’avoir accès à leurs bases de données, ou, plutôt, à leur comptabilité. On doit retrouver une trace de son paiement, et, de là, espérer obtenir une adresse.
 -  Moui... Je peux chercher de ce côté-là. »

Kate acquiesça silencieusement, avant d’enchaîner :

« Quid de la femme-Joker ?
 -  Je vais essayer de faire jouer mes relations pour me rendre au commissariat de Seikusu et l’interroger... En tant que Barbara Gordon.
 -  C’est risqué...
 -  Mais nécessaire. Nous avons plusieurs problèmes à gérer, et je tiens au moins à me rendre utile dans la résolution de l’un d’eux ! »

De plus, Barbara doutait sincèrement que la police arrive à tirer les vers du nez de cette femme.

La réunion se termina ainsi, sur de nouvelles orientations. Après l’échec de la nuit dernière, toutes les filles présentes autour de la table savaient que rien n’était encore joué, et qu’elles entendraient encore parler de Jethro et de cette redoutable Dobermann...
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le mercredi 25 janvier 2017, 10:47:55
Lucrezia

Le jours pointait petit à petit le bout de son nez et, alors que l'aube dessinait dans le ciel une faible lueur rougeoyante, la sinistre Duchesse regagnait quant à elle son repaire à l'abandon... sa victime ? Elle l'avait laissée dans des chiotte publique, complètement mutilée de partout et avec un petit message adressé aux autorités policières (ou non) en prime.

Les mains de la Duchesse étaient légèrement tremblantes... Sa démarche était mal-habile et chancelante... ça fait tellement longtemps qu'elle n'avait pas tuée... Ce soir, ça avait fait boom dans sa tête... Et même deux heure après, ça la travaillait encore. Ce soir, elle était comme la cerise sur le gâteaux, un détail, mais un détail qui quand il serait révélée au autorité, dans quelques jours, ou semaines, allais avoir l'effet d'une bombe au seins de la populace de Seikusu... La Duchesse voyait déjà la gueule des pute en cuir et de la police lorsque la nouvelle tomberais... Oh... Les flics se dirait sûrement un truc comme « c'est un imitateur » mais au fond il seront que c'est faux, les médecins légiste on tout ce qui leur faut sur la victime... empreinte, cyprine, cheveux, salive... Alors nan, ils sauront que c'est pas une imitation... Mais il nierons les faits, comme des putain de négationnistes et pendant ce temps là, les cadavre tomberons et ils tomberont jusqu'à ce que la vérité surgisse, car il ne pourront pas garder éternellement ça sous silence.

She's'back. (http://zupimages.net/up/16/17/g7ls.jpg) (bien sur, là, sur l'image, elle doit bien avoir plusieurs jours :3 )



Frau

Dans ta voiture, tu réfléchissait silencieusement... Tu faisais le points, en jetant par moment une œillade à ta mallette pleine de fric... L'argent... C'était un peu comme l'ange de la mort, il est invisible et pourtant... Il est la cause de millions de morts, de la guerre et de tous ce qui c'était plus ou moins passé ce soir... L'argent était sale, insidieux et traître mais comme le saint Graal, tout le monde court après.
Tu savais que rien n'était fini... Tu savait pas pourquoi ce con de Jethro était venue ici, dans cette ville de merde, pleine de tueurs sanguinaires et de mafiosi... C'était pire qu'Albuquerque à l'époque ou tu l'avais quitté et on à beau dire, les état unis n'était rien en comparaison de cette ville.

Ton regard vint à fuiter vers les trottoir du quartiers de la Toussaint... Les putes rentraient chez « elles »... Les mac ramenait le troupeau bien gentiment... C'était fini... La nuit s'éclipsait au profit de la lumière bienfaitrice du jours... Pour quelques heures du moins.

Tu arrêta ta voiture, un modèle lambda avec seulement des vitres teintée, tu pris ta mallette en regardant les alentours, puis rapidement, tu rejoignit un apparte dont Jethro t'avais donné les clés, histoire que t'aille un endroit ou crécher le temps que ça ce tasse. Rapidement, tu sortit lesdites clés que tu enfonça dans la serrure avant d'ouvrir la porte, d'entrer et de la refermer quasiment aussitôt en fermant les deux verrous au passage.

L'endroit était certes pas hyper luxueux mais... Pour un appart ce trouvant dans la toussaint, c'était relativement habitable... Pas de vermines, les murs étaient propre et ça sentant pas la moisissure, il y avait de l’électricité et l'eau courante... Ouai... C'était le strict minimum quoi. Tu balança mollement la mallette sur le canapé, avant de te diriger vers le frigo, frigo vide, ou presque, juste un pack de bière, deux bouteilles de soda et... C'est tout.
Les placard en revanche était plein de conserve et de bouffe impérissable.

Tout ça... Pour un pauvre maire à la con.



Smile


La mystérieuse femme clown était finalement revenue dans sa cellule, isolée des autres. Les flics avait eu beau essayée de la cuisiner, rien à faire... Impossible de l'intimider ou quoi que ce soit et, bien évidement, pas question de la passer à tabac, toute manière, à quoi cela servirait il, ça la ferait plus marrer qu'autre chose et ça risquait de faire du vilain si ça venait à s'ébruiter.La femme observait donc silencieusement les aller et venue des flics, certains tremblait sous l'abus de café et de cigarettes, et elle, elle ce bidonnait intérieurement en imaginant les petits stagiaire jongler entre paperasse et machine à café tout ça sous les hurlements de ses supérieurs, complètement en rogne car pas foutue d'avoir sur réussir quoi que ce soit en cette soirée.
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le lundi 30 janvier 2017, 01:15:31
« Nous n’avons rien obtenu sur elle.
 -  Et vous n’en obtiendrez rien.
 -  Je n’aime pas ça. »

Nathan Joyce (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=9651.0) avait déjà affronté des psychopathes et des tarés à Miami, mais jamais de la même trempe que ceux de Gotham City. Et, maintenant que les tarés de Gotham commençaient à arriver à Seikusu, il commençait à se dire que, à l’époque, le policier avait vraiment bien fait de ne pas prendre une mutation à Gotham. Pour essayer d’encourager les policiers à s’installer dans cette ville dangereuse, le gouvernement avait augmenté le nombre de primes pour les policiers... Mais tout l’or du monde ne valait pas de se retrouver dans une intervention musclée dans un immeuble face à l’Épouvantail, ou à traquer Killer Croc dans les égouts.

Autant dire que ce fac-similé féminin du Joker ne plaisait guère à Nathan, ni aux autres policiers.

« Il y a une nervosité palpable, Barbara... Tous ces super-héros, ces criminels et ces psychopathes... Le Japon, ce n’est pas les États-Unis, on ne peut pas tolérer des fusillades comme celles qu’il y a eu...
 - Tu parles à une convaincue, Nathan. Ce n’est pas quelque chose que je tolère aussi. »

Traînant son fauteuil roulant, Barbara Gordon (http://img110.xooimage.com/files/0/a/9/1309350-babsggg-5179579.jpg) avançait à travers les coursives du commissariat central, où Smile l’attendait dans une salle d’interrogatoire. Il n’avait pas été très facile de convaincre les autorités, mais, avec un peu de persuasion, et en rappelant son passé, ainsi que son statut, Barbara avait réussi à décrocher un interrogatoire. Après tout, elle était une consultante auprès de la police, ce qui signifiait que, quand la police piétinait dans certaines enquêtes, ils pouvaient demander son expertise... Comme dans le cas actuel.

Smile intriguait Barbara. Elles étaient à l’opposé de Gotham, aux antipodes de cette cité. Pourquoi choisir un look si similaire à celui de cet homme ? Les questions fleurissaient dans la tête de Barbara, tandis que Nathan lui expliquait qu’il veillerait sur elle depuis la salle de sécurité, à côté de la salle d’entretien.

« Oh, ne t’en fais pas pour moi. Elle est menottée, de toute façon... »

Barbara rejoignit ensuite la salle, sans guère attendre plus longtemps.

« Bonjour, Smile. Je m’appelle Barbara Gordon. J’ai été chargée de mener un entretien avec toi. »

Simple introduction, et elle enchaîna rapidement :

« Est-ce que tu as entendu parler de moi ? »
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Frau Van Lindermann le lundi 04 septembre 2017, 12:16:51
Finalement, après une bonne demi-heure d'isolement, les policier revinrent auprès de Smile, ouvrant alors la porte de sa cellule silencieusement, avant que l'un d'eu ne vienn à faire un geste de la tête en disant :

« Sort... Quelqu'un veut causer avec toi. »

La femme poussa alors un petit gloussement, avant de lentement se lever de son banc de béton, les mains solidement liées par des menottes. Sans en dire plus, la femme suivit donc les deux poulets sans broncher, croisant au passage d'autres de leurs collègues qui, au vus de leur regard, ne portait clairement pas le femme dans leur cœurs ce qui, au final, était clairement compréhensible, cette ville comptait déjà assez de maboule comme ça.

Les flics laissèrent ensuite la femme entrer dans la salle d’interrogatoire, seule, avant de laisser entrer une rousse en fauteuil roulant qui vint alors à faire face à la folle, enchaînant ensuite par de brèves présentations.

« Bonjour, Smile. Je m’appelle Barbara Gordon. J’ai été chargée de mener un entretien avec toi. »

« Est-ce que tu as entendu parler de moi ? »

La folle ne répondue pas immédiatement à la femme, nan, dans les secondes qui suivirent, elle se contenta de regarder fixement l'éclopée dans les yeux, avant de se reculer bien au fond de sa chaise, les mains liée devant elles.

« Hmmm. Peut être... oui...  » Dit elle d'abords en souriant très légèrement, avant d’enchaîner presque aussitôt. « Et toi... Ma tête te dit quelque-chose ? »



Pendant ce temps, derrière une large vitre teintée, le commissaire et plusieurs autres personnes étaient silencieusement entrains de regarder la scène quand un brève chahut se fit entendre derrière la porte, porte qui s'ouvrit faibrillement sur un jeune homme légèrement tremblant et mal assuré.

« Hmmm... commissaire... Euh... Faudrait que vous veniez vite fait... J-j'ai un truc à vous dire... »
Ledit commissaire fronça ses épais sourcils en regardant le jeune homme silencieusement puis... D'un regard il fit signe à Nathan d'attentivement surveiller l'intterogatoir, avant de s'en aller avec le jeune flic dans le couloir.

« Que ce passe t-il ? Je n'ais pas franchement envie de perdre mon temps avec des conneries alors tu as intérêt à avoir des infos qui valent le coup. »
« Hm... ça, pour valoir le coup... »
« Cesse de tourner autour du pot et accouche ! »

Le jeune homme ravala alors sa salive puis, en prenant un légère inspiration, il enchaina.

« Voilà... Il y a de ça deux heures environs, un cadavre a était retrouvé dans un chiotte de la Toussaint, ça serait une prostituée et- »
« Et alors ? Des cadavres ont à que ça ce soir ! Tu pense sérieusement qu'une pauvre pute à le mérite de pouvoir me déranger ? »
« N-non bien sur commissaire mais... Là c'est pas vraiment pareil... » Le jeune homme ravala de nouveau sa salive en se grattant la nuque. «  Eéééh... Comment dire... Il n'y a rien de sur, hein... »
« Accouche. »
« Bien... Alors celons les première estimations... Ce cadavre présenterais d'étrange similitudes avec... Alors je sais, ça paraît dingue, hein mais... »
« LA BARBE ! CRACHE LE MORCEAUX ! »
 Le jeune homme se pinça les lèvres puis, fini enfin par parler plus clairement.
« Le cadavre à était éventré... Délesté de son utérus et... Enfin en gros, ça suivrait le même procédé que fut La Duchesse... »

Le commissaire fronçât de nouveau les sourcils en serrant les poings puis, d'un ton sec il vint à dire.

« Impossible, elle est morte. Affaire classée. » Dit il avant de commencer à se retourner pour rejoindre de nouveau la salle où il se trouvait précédemment avant de se faire de nouveaux interpeller par le jeune flic.
« Nan attendez !... Les médecins légiste pense sincèrement que ça pourrait être elle... Je sais, ça paraît fou mais... » L'homme sortit alors d'une pochette de couleurs brunes différent clichés du cadavre. «  Regardait par vous même... Il... Les morsures semble à-priori correspondre à sa dentition... Le mode opératoire et le même et les médecins on récupérés plusieurs, poils et cheveux qui là encore au premières estimations semble... correspondre, tout du moins au niveau de la couleur...  Bien sur faut attendre que tout ça soit analysé mais... Ce qui nous fait clairement penser que c'est elle c'est le message laissé sur le cadavre... Même si, une fois encore, nous ne somme pas à l’abri d'un potentiel imitateur, hein... »

Le commissaire, silencieux, observât les clichés en gardant un air grave et sérieux puis, sans en dire plus, il fit un geste de la tête au jeune homme avant de rentrer dans la pièce d'enregistrement, cliché à la main, cliché qu'il transmis discrètement à Nathan au passage en lui disant ces mots :

« Regarde ça... et dit moi ce que tu en pense... vrai ou faux à ton avis ? »
Titre: Re : Cible à abattre [Frau Van Lindermann]
Posté par: Batgirl le lundi 04 septembre 2017, 21:04:40
Barbara resta silencieuse en observant cette étrange femme. Smile indiqua avoir « peut-être » entendu parler. Si elle s’était renseignée sur Le Joker, elle avait sûrement dû entendre parler de la fois où Le Joker avait capturé le commissaire Gordon, et avait voulu le rendre fou. Ce n’était pas le plus grand coup d’éclat du Joker, mais l’excès de sadisme et d’audace dont il avait fait preuve avait bien failli l’amener à subir la peine de mort. L’opinion publique avait été profondément choquée qu’on s’en prenne à un commissaire de police, et, surtout, qu’on abatte sa fille. Barbara se rappelait avoir témoigné lors du procès du Joker, et elle savait que, à ce moment, elle avait tenu la vie de ce fou entre ses doigts. Elle avait regardé ce dernier, assis dans le box des accusés. À ce moment, même Bruce ne lui avait rien dit. Et elle s’était toujours demandée ce qu’il avait pensé à ce moment-là. Si elle avait témoigné contre Le Joker, elle savait que le jury l’aurait condamné à mort, que les jurés auraient estimé qu’il n’était pas fou « au-delà du doute raisonnable », selon la formule légalement consacrée aux États-Unis, et qui permettait à une personne d’être estimée comme étant irresponsable, pénalement, de ses actes.

Ce « doute raisonnable » avait joué sur la déposition de Barbara. Elle avait longuement hésité, pesé le pour et le contre... Et avait fini par dire qu’elle estimait que Le Joker était fou, qu’il avait besoin de soins psychiatriques lourds, et qu’il fallait l’interner à Arkham en attente qu’il soit guéri. Elle aurait aussi pu dire qu’il était fou, et qu’il méritait d’être tué. Personne n’y aurait trouvé à redire, car la condamnation à mort aurait été publique, prononcée suite à un procès. Maintenant, il lui arrivait de regretter son choix, de se dire que, somme toute, la mort du Joker aurait été préférable pour la ville de Gotham... Mais elle savait pourquoi, envers et par-dessus tout, Batman avait toujours choisi de ne pas tuer Le Joker. Il y avait, bien sûr, son fameux code moral, mais, avec Le Joker, tout le monde savait que sa mort était acceptable. On ne parlait pas d’un déséquilibré ordinaire, mais d’un psychopathe, cruel et sanguinaire, vicieux et manipulateur... Mais, à sa manière, Le Joker était le fruit de Gotham.

*Si on le tue, qui sait ce que cette ville sera capable de nous balancer ?*

Enfin... Toujours est-il qu’elle était face à un copycat, et se racla lentement la gorge, avant de lui répondre :

« Je suis originaire de Gotham City. Vu ton look, je suppose que tu as dû entendre parler de moi, soit à l’occasion des reportages sur la biographie du Joker, soit dans les extraits des minutes des débats mentionnant mon témoignage. »

L’un ou l’autre, peut-être ? Dans tous les cas, elle reprit :

« Je suis une consultante externe proche des services de police, enquêtant sur les cas des tueurs en série. J’offre une analyse et une expertise qui est souvent produite en justice, que je viens soutenir personnellement, en compagnie de véritables experts judiciaires. »

Elle consulta le maigre dossier contenu sur The Smile. Peu d’éléments, si ce n’est des procès-verbaux et des photographies témoignant de combats contre les clans yakuzas.

« J’ai déjà rencontré une femme comme toi à Gotham... Duela Dent. À un moment de sa vie tortueuse, Le Joker a eu la bonne idée de s’arracher le visage, et l’a perdu. Madame Dent l’avait récupéré dans les grottes de Gotham, et le portait, en considérant être la fille spirituelle du Joker. Je me suis toujours demandée ce qui pouvait amener les gens à s’inspirer des actes d’un maniaque mégalomane, narcissique et cruel. »

Barbara referma calmement le dossier, puis leva les yeux vers la femme :

« Alors ? Pourquoi se travestir ainsi ? »