La relation entre Maria et Aeris était ambivalente. L’avocate logeait Aeris, et c’était grâce à elle qu’Aeris ne finissait pas encore en prison. L’hermaphrodite avait un casier judiciaire long comme l’Interstate 10, une autoroute américaine reliant la Côte Ouest et la Côte Est, et elle était poursuivie par la police. D’après ce que Maria savait, Aeris était poursuivie pour avoir violé plusieurs personnes, et la police ne l’aimait pas. Maria n’était pas dupe, et savait qu’elle avait dû s’engueuler avec les policiers, ou avait refusé de coucher avec eux… En tout cas, sans les talents de Maria, Aeris était condamnée à passer plusieurs années à l’ombre. Pour autant, plutôt que de se montrer reconnaissante, Aeris n’avait fait que prouver qu’elle était un danger public. Elle avait violé Maria dans son bureau, et l’avait ensuite harcelé, prenant plaisir à la torturer et à la violer chez elle, encore et encore, revenant la voir quand elle n’avait pas de toits où dormir, et qu’elle était poursuivie par la Mafia. Sans Maria, Aeris était une femme morte… Pourtant, c’était elle qui dirigeait, qui portait la culotte, pour ainsi dire. Maria était son esclave, docile et consentante, alors qu’Aeris passait la journée à se branler chez elle, ou à baiser avec d’autres nanas. De fait, Maria était sûre qu’Aeris continuait encore ses agressions sexuelles. Elle avait toujours échappé à la police car elle était une femme, et que ses attributs hermaphrodites ne sautaient pas aux yeux d’emblée. C’était une femme qui avait un mauvais fond, qui était à l’opposé des convictions de Maria, une jeune avocate ambitieuse, qui avait travaillé dur à l’école, avait eu de hauts-diplômes, pour pouvoir ouvrir son cabinet. Elle avait passé des nuits entières dans les permanences et les gardes-à-vues afin de se constituer progressivement une solide clientèle.
Elle y songeait dans les toilettes, en sentant les godes remuer en elle, la faisant gémir et soupirer. Maria avait choisi les toilettes les plus éloignées du palais de justice, et elles avaient bien une grosse demi-heure avant que le juge ne revienne pour annoncer le délibéré. Maria savait qu’Aeris avait été dans le public, elle l’avait vu, avec son long manteau… Guère dupe, Maria savait ce qu’elle avait dessous, et, en la voyant croiser son regard, elle avait eu un orgasme. Si personne ne l’avait remarqué, quand elle marchait, elle avait laissé des traces sur le sol, des petites traces liquides et intimes. Maintenant, elle se masturbait dans les toilettes, comme une grosse nymphomane en manque.
*Salope…*
Que pouvait-elle prétendre être d’autre qu’une pute en manqué de chatte ?
« Haaa… Haaaa… »
Elle se tortillait sur le pot des toilettes, ses seins gonflés et tendus tirant sous ses vêtements.
*Pute ! Traînée ! Abandonner ainsi ton intégrité pour une femme qui n’est même pas le quart de ce que tu es… N’as-tu donc pas honte, Maria ?*
Si… Si, oh si ! Oh oui, elle avait honte, sincèrement honte, mais… C’était plus fort qu’elle ! Sa mouille se répandait sur le pot des toilettes, s’égouttant sur le sol, ou tombant dans le siphon, mais rien ne l’empêchait de se masturber nerveusement, de sentir le gode vibrer entre ses cuisses, chaudement, ronronnant sous elle. Une exquise sensation qui se répandait dans tout son corps. Sa tête s’appuyait contre le mur, et ses soupirs emplissaient l’espace. Yeux clos, elle ne pouvait penser qu’à Aeris, jambes écartées… Puis la porte des toilettes s’ouvrit, et se referma dans un claquement.
Maria, qui avait enfoncé ses doigts dans le rouleau de papier-toilette à côté, faisant tomber ce dernier, sursauta, et resta coite. Était-ce Aeris ? Ou quelqu’un d’autre ? Certes, les toilettes étaient reculées, mais… On ne pouvait jamais exclure un greffier faisant de l’excès de zèle, même si Maria n’avait jamais vu ça en plusieurs années de barreau. Elle entendit alors le claquement des talons aiguilles sur le sol, et se mordilla les lèvres. Aucun doute n’était possible.
*Elle, c’est elle !*
Oui, bien entendu, ça ne pouvait être qu’elle. Qui d’autre ? Elle ne disait rien, peinant même à retenir son souffle, sa présence étant uniquement trahie par le ronronnement des godes, et par les quelques couinements qu’elle n’arrivait pas à retenir. Les talons se déplaçaient lentement, comme si la femme prenait tout son temps, longeant chacune des cabines. La cabine pour personne handicapée se trouvait tout au fond de la rangée, et la femme avançait lentement, cabine après cabine… Un suspens insoutenable, jusqu’à ce que la porte s’ouvre. Maria déglutit en la voyant.
Son cauchemar. Sa rêve. Sa fée. Son démon. Dans un long manteau la recouvrant totalement, Aeris était là, avec sa longue chevelure, son corps parfait, cette silhouette de rêve… Maria l’avait tellement vue nue qu’elle l’imaginait sans problème. Les joues légèrement rouges, elle déglutit, n’osant pas parler, coinçant devant cette femme. Aeris se mit à parler, et Maria déglutit. Elle s’avança, et referma délicatement la porte dans son dos, continuant à l’emprisonner.
« Me… Merci, Maîtresse… »
Les mots venaient naturellement. Ses velléités de rébellion ? Envolées en quelques secondes… Elle ne pouvait rien faire contre cette femme, et Aeris le savait. Elle était son esclave, sa belle petite pute. Elle avait trop songé à son esprit, jamais à son corps, et c’était son corps qui avait fini par le trahir. Ses beaux yeux verts envoûtants, ses longs cheveux que Maria adorait caresser… Oui, comment pouvait-elle lutter contre cette femme ? Sincèrement ? Elle était vaincue d’avance, et elle le savait, bien entendu.
Aeris déboutonna lentement son manteau, et ce dernier s’ouvrit. Maria l’observa en déglutissant. Nue dessous… Bien entendu. Ses généreux seins lui apparurent, les tétons apparaissant entre les pans du manteau. Maria soupira, baissant les yeux sur son estomac parfait… Et sur sa verge pointue, tendue vers elle, comme une épée prête à charger.
*Elle est si grosse…*
Quand Aeris lui avoua qu’elle avait été prête à la prendre devant le juge, Maria savait que ce n’était pas qu’une image. Aeris était aussi poursuivie pour exhibitionnisme. Elle n’avait aucune retenue, aucune pudeur… Et elle se délesta de son manteau. Elle n’avait plus que ses chaussures, de longues cuissardes noires… Le genre de tenues qu’elle devait porter quand elle allait racoler dehors. Maria se mordilla les lèvres, la gorge sèche, et tomba presque automatiquement sur le sol, à genoux, devant cette queue énorme.
« O-Oui, Maîtresse, c’est juste que… »
Elle caressa tendrement ce sexe entre ses doigts, et l’huma, en sentant une vague de plaisir remuer en elle.
« Votre queue m’avait tellement manqué, Maîtresse… Chaque fois que je vous voyais, je ne rêvais que d’une chose… Vous sentir me défoncer mon petit cul de salope, humm… Elle m’a tant manqué, haaa… »
Tout en parlant, Maria la léchait vigoureusement.
« J’ai… Hunn… Décommandé mes rendez-vous de demain matin… Hummm… Vous pourrez… Vous pourrez profiter de moi toute la nuit, et même toute la matinée, Maîtresse… Vous et votre divine bite… »
Elle continua encore à la lécher, comme un gros gâteau, frottant son visage contre cette grosse queue, si dure, si longue, si tendue, si grosse, si grosse… Ah, qu’est-ce qu’elle pouvait l’aimer ! L’odeur écœurante qui s’échappa de son sexe, cette odeur qui lui avait fait horreur jadis, était maintenant accueillie avec bénédiction.
« Je vous avais rarement senti aussi tendue, Maîtresse… Oh oui, cette journée a été terrible pour vous… Laissez votre petite pute vous soulager… »
Elle embrassa le bout de son sexe, puis ouvrit bien haut les lèvres, et commença alors à la pomper, relevant les yeux pour regarder Aeris.
À force, elle avait fini par devenir très douée dans ce domaine…
Quand elle était au cabinet, il était beaucoup plus facile de se détendre. Quand Maria s’était installée, elle avait eu la chance de louer un grand appartement, qui servait habituellement de colocation pour des étudiants. Elle avait mis plusieurs semaines à le retaper, à l’aide d’une société, et l’idée avait été de faire de son appartement son cabinet. Il y avait deux entrées séparées quand on rejoignait l’étage de Maria : une porte menant au cabinet, et une autre menant chez elle, les deux étant reliées par une discrète porte dans une partie du cabinet interdit aux clients. De cette manière, Maria pouvait concilier les différents problèmes liés à la profession d’Avocat : l’incompatibilité entre la vie privée et la vie publique, et le paiement des charges. Elle avait choisi dès le début de s’installer à son compte, ce qui était extrêmement difficile. Pour ça, Maria avait raflé toutes les permanences judiciaires possibles : les permanences juridiques gratuites, qui étaient toujours un bon moyen de se faire valoir, les gardes-à-vues, les commis d’office... Elle avait passé des nuits entières dans les commissariats, à assister des poivrots et des types accusés d’avoir battu leurs femmes ou d’avoir tenté de violer telle out elle fille complètement droguée en soirée... Ce faisant, Maria, qui avait toujours été une grande bosseuse, en avait totalement oublié de satisfaire son corps... La visite d’Aeris avait été comme un déclic, et l’avait progressivement transformé. Maintenant, elle ne ressemblait plus à la femme qu’elle était avant, celle qui était uniquement motivée par son travail. Quand elle finissait des conclusions jadis, c’était dans le but d’en écrire d’autres. Maintenant, quand elle les finissait, c’était pour pouvoir se faire baiser par Aeris. Partant de là, cette longue journée d’audiences avait été une torture, surtout en sachant qu’Aeris était dans la tribune.
Des pervers et des perverses, Maria en avait rencontré au cours de sa profession, mais aucun n’arrivait à la cheville d’Aeris. Le profil de cette jeune femme était irrécupérable. Elle baisait depuis le collège, et la liste de ses condamnations ou des citations et autres accusations était impressionnante. Pour assurer sa défense, Maria avait eu accès à tout son dossier, incluant, non seulement les faits pour lesquelles Aeris avait été condamnée, mais aussi ceux pour lesquelles les poursuites n’avaient pas abouti... Et Maria était sûre qu’il y en avait d’autres dont elle n’avait jamais entendu parler. Elle était convaincue qu’elle n’était pas la première auxiliaire de justice qu’Aeris violait, et était sûre qu’elle avait aussi dû coucher avec les psychiatres et les experts qui avaient été chargés de faire des expertises psychiatriques sur elle. Ce qu’il ressortait de son dossier était qu’Aeris était une irrécupérable perverse, à la libido perturbée, qui ne faisait aucun effort pour se soigner, et n’avait envie d’en fournir aucun. Elle était une perverse, et elle se complaisait dans cette situation.
« Mmhhhmmm-hhmmmm... »
À genoux devant elle, yeux clos, Maria goûtait à sa belle queue, ce chibre tendu et gonflé, qui enfla dans sa bouche.0 Cette odeur lui avait manqué... Ainsi que la sensation d’avoir cette grosse sucette plantée entre ses lèvres. Elle s’en imprégnait totalement, remuant d’avant en arrière, suçant cette dernière, creusant ses joues en aspirant l’air, la mordillant et la léchant voracement, avec une énergie et une fougue qui trahissaient son manque. Devant elle, Aeris prenait son pied, affirmant que ce n’était qu’un avant-goût avant le festival qui aurait lieu ce soir... Et, tandis que Maria la suçait ainsi, enchaînant assez rapidement les gorges profondes, elle se doigtait, caressant sa moule humide, laissant son nectar intime sur le sol.
Aeris avait demandé à se faire sucer, et c’était un domaine dans lequel Maria avait fini par acquérir un certain talent, ne comptant plus le nombre de pipes qu’elle faisait pour Aeris. Elle suçait cette queue avec une énergie vibrante et émouvante, et, tandis qu’elle le faisait, elle relevait parfois la tête pour la regarder. Aeris était belle, si belle... Aussi belle que folle, et, si Maria se sermonnait parfois pour ce qu’elle était devenue, tant que son affaire tenait encore bon... Ça faisait maintenant quelques mois qu’Aeris la baisait dans tous les sens, et elle arrivait encore à avoir des bénéfices, et à faire tenir son affaire. Alors, pourquoi s’en priver ? Au contraire... Et la manière dont elle était en train de pomper cette queue, et de soupirer bruyamment, ne faisaient que dire une seule chose...
...Elle était en manque.
Le sexe n’avait jamais intéressé Maria. Elle était une fille d’immigrés mexicains, et même de clandestins. Des gens qui avaient fui des pays ravagés par la pauvreté, la corruption, la criminalité organisée. Elle avait dû travailler dur pour être digne de ce que ses parents voulaient d’elle, ce qui faisait qu’elle n’avait jamais été en soirée. Quand les collègues filaient en boîte, elle, elle restait enfermée dans sa petite chambre d’étudiante, à enfiler des livres de droit. Elle avait essuyé le sexisme, le racisme, le machisme, et tous ces lots modernes, mais avait réussi l’impossible... Elle était devenue avocate, et avait fini par rejoindre le Japon, car le cabinet dans lequel elle avait exercé sa collaboration avait son activité principale au Japon, à Seikusu. Cependant, elle n’était pas restée collaboratrice très longtemps, et avait ouvert son propre cabinet. Installée à son compte, elle était une avocate très active, qui avait su se constituer une bonne clientèle, et avait d’excellents revenus. Une vie parfaite pour une femme seule, jusqu’à ce qu’elle ait comme client Aeris, une criminelle qu’elle avait récupéré lors des permanences de garde-à-vue. Une criminelle avec un long casier judiciaire, qui, n’étant pas originaire du Japon, risquait maintenant une mesure d’expulsion. Une expulsion dont la prostituée n’en avait pas grand-chose à faire. Elle avait commis un grand nombre d’agressions sexuelles, et avait même été jusqu’à violer son avocate. Et, par un improbable syndrome de Stockholm, les actions d’Aeris avaient réveillé en Maria cette facette d’elle-même qu’elle avait enterré sous des articles de lois et des jurisprudences à n’en plus finir.
Maintenant, Maria était telle qu’Aeris l’avait conçue : une perverse doublée d’une nymphomane, qui ne reculait plus devant rien. Un changement spectaculaire, par son revirement total, mais aussi par sa rapidité. Aurait-elle pu s’imaginer, il y a encore quelques mois, être ainsi, dans des toilettes publiques, à sucer la queue d’une femme ? Et pourtant, c’est ce qu’elle faisait...
« Hmmm... »
Elle continuait à sucer la belle et grosse queue d’Aeris, avant de finir par sentir cette dernière retenir son souffle... Puis, dans un soupir, la femme alla se vider en elle, et le sperme vint affluer dans sa bouche, faisant longuement soupirer Maria, qui se retrouva ensuite avec la gorge brûlante, avalant goulûment le foutre. Aeris, comme toujours, jutait dans des quantités très impressionnantes, et toujours comme habituellement, même après son orgasme, son sexe restait encore dressé.
Cependant, et même si continuer ainsi n’était pas raisonnable, Aeris avait encore envie de baiser, mais, dans une petite variante, elle laissa le soin à Maria de choisir ce qu’elle voudrait.
En se mordillant les lèvres, elle finit par lui répondre :
« Jouis... Jouis sur moi. Comme ça, je conserverai ton empreinte jusqu’à ce soir... »
Ce qui, à bien y réfléchir, serait, à ses yeux, une magnifique signature.