(http://img106.xooimage.com/files/c/1/6/sylvandell_illustration-4467622.jpg)
Bonjour à tous !
Après avoir hésité pendant des semaines, je me décide finalement à faire une proposition de One-Shot un peu particulière.
Ce One-Shot serait étroitement lié à l’histoire de mon compte principal, Alice Korvander, dont vous pouvez lire la fiche ici (http://hentai.forum-rpg.net/index.php?topic=7725.0). Pour vous expliquer davantage de quoi ce OS retourne, il faut savoir qu’Alice est la princesse héritière d’un royaume proche d’Ashnard, Sylvandell. Je me tâte depuis longtemps pour développer un peu Sylvandell et son fonctionnement, et j’avais caressé l’idée de faire un complément de script sur ce royaume, avant de rejeter l’idée, ce format ne me paraissant pas adapté pour ce que j’envisageais. Il me paraît plus intéressant de faire un OS là-dessus. En somme, et pour résumer, je propose à un partenaire (au moins, mais un, ce sera déjà pas mal) de faire une quête qui aboutirait à la création de Sylvandell.
Sylvandell est un royaume qui a été formé par Erwan Korvander, et cette fondation constitue une importante légende au sein de Sylvandell, qu’on appelle, tout simplement, la Légende d’Erwan Korvander. Cette fondation a été faite il y a un millier d’années, et j’aimerais donc avoir quelqu’un avec moi qui ait envie de la raconter. Bien que la fin du OS soit plus ou moins inscrite (le RP se terminera par la fondation d’un royaume), il y a suffisamment d’éléments encore flous autour de cette légende pour offrir à chacun les frissons auxquels on peut légitimement prétendre en faisant un RP.
Cette présentation introductive faite, venons-en au cœur du sujet. Je dirigerais donc Erwan Korvander, et vous, vous dirigerez l’un des membres qui l’ont accompagné durant sa longue quête, les amis d’Erwan étant les ancêtres de la Commanderie Noire, un corps d’élite de l’armée sylvandine. Le mieux me semblerait que vous jouiez Inézia, la femme d’Erwan, car elle est censée l’accompagner depuis le début de sa quête, mais, dans l’absolu, vous pouvez aussi jouer quelqu’un d’autre.
Avant de présenter davantage ces deux personnages, le RP étant censé se dérouler mille ans en arrière, voici quelques éléments à prendre en compte, afin de respecter le Contexte :
- Nexus est un royaume très influent, qui est encore marqué par une forte possession elfique, et qui est en guerre contre Tekhos, l’État tekhan n’ayant alors pas le niveau technologique auquel il prétend actuellement. L’actuel Roi de Nexus s’appelle Sébastian Ivory ;
- L’Ordre Immaculé commence à s’étendre un peu partout, envoyant des missionnaires pour civiliser certaines contrées sauvages, notamment en s'attaquant aux cultes et aux croyances qu'il estime païens, et refuse de prendre part au conflit entre Nexusiens et Tekhans. Des ordres chevaleresques émergent un peu partout, proposant leur aide aux villageois contre les monstres et les bandits, aidant à la construction d'églises, à l'éducation des masses, et font preuve de leur savoir-faire médicinale, accroissant ainsi la popularité de l'Ordre ;
- Ashnard est alors une tyrannie éloignée, qui préoccupe fort peu les Nexusiens, et le reste du monde, sauf leurs proches voisins. Elle est en train de s’armer et de s’étendre, mais est encore perçue comme une menace éloignée, secondaire, et sans grande importance. Il circule surtout des rumeurs sur elle, mais l'Empire est en train de se militariser à grands pas.
Dans la mesure où nos personnages voyageront un peu partout, ces quelques éléments pourront trouver leur utilité au cours du RP.
Ceci fait, voici maintenant une présentation (succincte) des deux personnages principaux. Si ce RP vous intéresse, vous pourrez recevoir de plus amples informations sur ces derniers par MP, si vous en avez envie :
- Erwan Korvander (http://keelerleah.deviantart.com/art/The-Fire-Dragon-365100270). Erwan vit dans un petit royaume minier et montagnard, Gilead. Ce royaume est divisé entre les habitants de la capitale, qui sont des mineurs, et ceux vivant dans les plaines, comme Erwan. C’est un adolescent, qui n’a jamais connu ses parents, et qui aide son grand-père, un pêcheur, le long du fleuve de Gilead. Amateur de musique, il rêve de dragons, ainsi que de la mystérieuse Inézia, plus âgée que lui, et qui vit dans le village où lui se trouve. Leurs destins sont appelés à se rencontrer de la plus sanglante des manières quand le village est attaqué par des hommes voulant trouver Inézia, alors que, au même moment, Gilead est envahi par un terrible dragon noir qui ravage le royaume ;
- Inézia (http://keelerleah.deviantart.com/art/Phoenix-Angel-387723045). Inézia est une femme assez déterminée, qui manipule éventuellement la magie, et sait probablement se battre, et qui se retrouve dans le village d’Erwan, en étant sous bonne garde. Des hommes veulent la tuer, pour des raisons que je préfère ne pas dévoiler (sauf à la personne intéressée, bien sûr), et elle finira par se retrouver avec Erwan, et, bien plus tard, par porter son enfant.
Bien sûr, vous pouvez jouer un autre personnage qu’Inézia, ou même modifier son apparence, si le cœur vous en dit.
Si ça vous intéresse, n’hésitez pas à vous proposer ^_^ Contrairement à ce que certains seraient susceptibles de croire, et comme c’est un terme à la mode, je ne me revendique pas d’un quelconque courant élitiste, j’accepte de RP avec tout le monde, dès lors que l’idée vous intéresse, que ça vous motive, et que vous aimez bien RP avec moi. Le reste est accessoire. En gros, n'ayez pas peur de venir si ça vous tente, je ne vous mangerais pas :)
Donc, n’hésitez pas, soit à poster à la suite, soit à m’envoyer un MP :D
[HRP. - Et c'est parti !
Petites explications :
- Inézia s'appelle maintenant Hélène, et est jouée par Zénoriel ;
- Almaziane jouera plusieurs méchants, et jouera... Quand ce sera le bon moment ;D]
(http://nsa33.casimages.com/img/2014/03/11/mini_140311072422249346.jpg) (http://nsa33.casimages.com/img/2014/03/11/140311072422249346.jpg)
Gilead (capitale)
Il fut un temps où Gilead signifiait encore quelque chose, où le « Royaume maudit » était alors autre chose qu’un amoncellement de tours sinistres et de bâtiments désuets tombant peu à peu en morceaux. Bon nombre d’archives historiques, de récits, de mémoires, de cahiers commerciaux et de livrets comptables, attestent toutes des fortunes dont bénéficiait ce royaume. Sa puissance venait des immenses gisements miniers se trouvant dans les profondeurs de ses montagnes, et le royaume pouvait se targuer de bénéficier également d’une importante production agricole, grâce aux champs de fermes s’étalant devant les hautes montagnes où, pointant au milieu des rochers et des monts, Gilead apparaissait, flamboyante. Ancien royaume de nains, disait-on alors, comme pour essayer de justifier le fait que cet important filon n’ait pas été exploité par les anciens peuples. Ses pépites, son argent, son nickel, et, surtout, ses précieuses gemmes magiques, étaient diffusés dans le monde entier, Gilead étant à l’embouchure d’un important fleuve qui filait à travers Terra, et qui s’inscrivait alors dans le cadre d’une importante route commerciale reliant la grande Nexus à Gilead, qui était alors un allié lointain et fiable de Nexus. Car la puissance de Gilead, en effet, ne reposait pas que sur son économie, mais aussi sur son armée. Les mines produisaient des gemmes magiques qui permettaient de confectionner moult enchantements très puissants pour les armes des guerriers. Gilead était administré par une discipline de fer, et ses hommes suivaient de rudes et lourds entraînements. Le royaume disposait, de plus, d’un redoutable corps d’élite, composé d’Hommes-Animaux, ainsi qu’on les nommait : des Champions de Guerre, qui absorbaient la propriété de certains animaux, devenant ainsi aussi résistants que l’ours, ou aussi agiles qu’un singe.
Le jour de la Catastrophe, personne ne s’attendait donc à ce qui allait arriver ce soir, et surtout pas celui dont on contenrait encore le nom mille ans après. Erwan Korvander n’était alors que le fils orphelin de parents morts lors d’une maladie qui avait ravagé les villages. Gilead souffrait depuis toujours d’une forte disparité entre les Citadins, ceux qui vivaient dans la capitale, et les Agricoles, ceux qui résidaient dans les champs. Ainsi, là où la capitale était une succession de hautes tours flamboyantes qui n’auraient pas fait rougir les tours éternelles du Palais d’Ivoire, les villages des Agricoles, eux, étaient de piètres hameaux faiblement gardés, répandus le long du fleuve menant à Gilead. Chaque jour, les enfants s’asseyaient sur les pontons en bois le long de la rive, voyant d’immenses navires marchands, ou des galères militaires, passer rapidement. Ils étaient impressionnés par les immenses rames et les voiles de ces mastodontes, alors qu’eux disposaient des piètres barques des pêcheurs, qu’ils utilisaient pour remonter le fleuve, et ainsi pêcher leur maigre pitance.
Erwan n’avait plus que pour seule famille un grand-père, ancien soldat, qui boitait, depuis une ancienne blessure de guerre, et qui, pour ne rien arranger, commençait à sentir le poids des âges. Oh, il était toujours vigoureux et solide, mais ses mains tremblaient de plus en plus, et Erwan passait ainsi son temps entre ses journées à l’école, à s’instruire, et ses soirées à aider son grand-père à récupérer ses filets de pêche. Erwan n’était pas un grand séducteur, mais il était sûr d’une chose : il aimait cette femme à la chevelure rousse.
Elle n’allait pas à l’école, et, pourtant, elle n’était guère plus grande que lui. Erwan n’avait alors que 17 ans, et portait, lui aussi, une chevelure de feu. Un héritage de ses parents, disait-on. Cette femme vivait dans une belle maison recluse, hors du village, et il pouvait voir son beau jardin quand il allait pêcher, car la maison était près du fleuve.
« Tu penses encore à cette femme, hein ? lui demanda une fois son grand-père.
- Et bien, je... Euh... Mais comment diable le sais-tu ?
- Allons, allons... Crois-tu donc que je l’ignorais ? Je te comprends, cette femme est belle... Mais je m’en méfie. »
On disait que ces gens étaient des négociants étrangers, mais personne ne les voyait jamais, et ils n’avaient pas mis leur fille à l’école. Certes, l’instruction n’était pas obligatoire, mais, tout de même... Ce n’était pas correct, pour un si petit village. Cependant, à chaque fois qu’Erwan avait vu cette femme, et bien... On pouvait le dire, il avait le béguin. Aussi avait-il décidé de prendre son courage à deux mains.
C’est ainsi qu’il se tenait devant la maison de la belle, dont il ignorait jusqu’au nom, en portant dans ses mains ce qui lui semblait être le plus formidable des cadeaux à offrir à une jeune fille : un gros saumon frais qu’il venait de pêcher tantôt.
Il toqua donc à la porte, en espérant qu’on viendrait lui ouvrir.